7, rue Sainte-Elisabeth


Rue Sainte-Elisabeth n° 7 – VIII 116 (Blondel), P 1321 (cadastre)


Vue de l’actuel n° 3. L’ancien n° 7 se trouvait à l’emplacement de l’arbre devant l’aile droite (août 2014)
Façade (v-x) iv en 1830 (élévations préparatoires au plan-relief de 1830)

La maison appartient de 1579 à 1607 au charpentier puis chef du chantier des Charpentiers Michel Arnold qui la vend pour rembourser la Ville de dépenses faites dans l’exercice de ses fonctions. Elle appartient à partir des années 1620 au cordonnier Jacques Schreiber qui habite rue des Serruriers puis à ses ayants droit. L’un d’eux, Ursule Güntzer et son mari Ulric Rotter, rachètent la maison et l’habitent. Leur petite-fille Marie Salomé Rotter, veuve du boucher Philippe Jacques Kamm, la vend en 1794. Le boucher André Nothhafft l’achète en 1797. Ses ayants droit la vendent en 1872 à la Ville de Strasbourg qui la réunit aux maisons voisines puis cède le tout en 1880 à l’Etablissement des Diaconesses. La propriété comprend en 1872 neuf logements dans une maison de devant et une maison de derrière avec aile en retour, à rez-de-chaussée et un étage.


La maison, à peu près au milieu de l’image, est à gauche de celle à pignon sur rue, Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois, ce qu’on retrouve dans le description de 1873. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (v-x) : porte d’entrée, porte de cave et petite fenêtre au rez-de-chaussée, étage à trois fenêtres et toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour K’ représente la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral ouest (2-3), le bâtiment arrière (3-4) et l’édicule (4-6) à l’est. La maison arrière à aile en retour doit avoir été transformée puisqu’elle a en 1873 un rez-de-chaussée et un étage en galandure.
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 7.


Cour K’ et plan, plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1

mars 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1579 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Stephan et Anne Erhard – luthériens
1579 v Michel Arnold, charpentier, et (v. 1675) Reine Huldereich – luthériens
1607 v Adam Fechter, jardinier, et 1591 Marthe Bitz, d’abord (1570) femme du jardinier Frédéric Seiffert puis (1583) du jardinier Martin Reinbold, puis (1608) Marie Meyer, (1610) Marguerite Pfenger – luthériens
1612 v Adam Herwag, jardinier, et (v. 1595) Chrétienne Ehrmann puis (1604) Marthe Wang – luthériens
v. 1620 Jacques Schreiber, cordonnier, et (1599) Marie Weller puis (1610) Marie Frœreisen, d’abord (1604) femme du fourbisseur April Brosier – luthériens
1641 h Charles Baldner, pêcheur, et (v. 1604) Ursule Mock puis (1641) Marie Frœreisen veuve d’April Brosier et de Jacques Schreiber – luthériens
1655 h enfants de Marie Notter femme (1627) du tonnelier Adam Güntzer, remarié (1644) avec Marguerite Jæger – luthériens
1657* h Marie Güntzer et (1657) Conrad Fuchs, notaire et greffier de Barr, puis (1665) Jean Georges Holtzschuh, tonnelier – luthériens
1677 v Ulric Rotter, tonnelier, et (v. 1671) Ursule Güntzer – luthériens
1715 h Jean Jacques Rotter, tonnelier, et (1705) Susanne Marguerite Lobstein – luthériens
1726 h Jean Conrad Kieffer, tonnelier, et (1726) Susanne Marguerite Lobstein veuve de Jean Jacques Rotter – luthériens
1769 h (indivision) Susanne Marguerite Rotter femme (1736) du tonnelier Jean Jacques Kuhn puis son légataire Jean Jacques Rother – luthériens
Marie Salomé Rotter femme (1738) de Philippe Jacques Kamm, boucher puis aubergiste – luthériens
1794 v Balthasar Knoll, perruquier, et (1761) Susanne Elisabeth Büchel – luthériens
1797 v André Nothhafft, boucher, et (1796) Eve Christine Wœrn
1836 h Catherine Sophie Wern, femme (1805) du tanneur Jacques Schweyer
1848 h André Cyprien Schweyer, journalier, et (1839) Marie Anne Gouthe
1869 h Marie Sophie Schweyer et (1863) Jacques Emile Klein, typographe
1872 v Ville de Strasbourg
1880 v Etablissement des Diaconesses

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1716, 750 livres en 1725, 600 livres en 1770, 500 livres en 1795

(1765, Liste Blondel) VIII 116, Jean Conrad Küffer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kamm Wittib, 4 toises, 2 pieds et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1321, Schweyer, Jacques, journalier – maison, sol, cour, bâtiment – 1,6

Locations

1873, Michel Kientzler

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 344
Michel Arnold, chef du chantier municipal des Charpentiers doit 1 sol 8 deniers pour sa maison, à savoir une saillie (30 pieds de long, saillie d’un pied), à côté de la porte une petite caisse en bois (3 pieds de long, saillie de 1 pied ½), en outre un chenal en bois à l’extérieur de la maison

Wider auß dem Allmend Gäeßlin hinauff baß Sanct Elisabethen Thor zu.
Michael Arnold Der Werckmeister vff Vnserer Herren Zimmerhoff hatt ein Hauß, In Sanct Elisabethen Gassen, daran ein Staucher xxx schu lang, j schu herauß, Neben der Thür desselben Hauses ein hültzenes Kästlin iij schu lang, i+ schu herauß, Hatt auch am Hauß außwendig ein hültzenen Naach, Bessert für das Nießen, j ß. viij d.

Description de la maison

  • 1725 (billet d’estimation traduit) 1725 La maison comprend un bâtiment accessoire, un poêle, plusieurs chambres dont une séparée par des cloisons, vestibule dans lequel se trouve l’atelier de tonnelier, petite cave sous solives, petite cour, puits, abreuvoir, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1873 rapport au Conseil municipal

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 40 / 4
Nothhafft
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 354 case 3

Schweyer Jacques Journalier

P 1321, sol, maison, bat. et cour, Rue Ste Elisabeth 4
Contenance : 1,60
Revenu total : 61,83 (61 et 0,83)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 722 case 2
Le sol P 1321 est ensuite reporté (exercice 1899) à la case 2 du folio 721, Etablissement des Diaconesses

Schweyer Jacques journalier
1871 Schweyer Andreas Cyprian Wittwe und Tochter
1882/83 Diakonissen Anstalt

P 1321, Maison, sol, Rue Ste Elisabeth 7
Contenance : 1,60
Revenu total : 61,83 (61 et 0,83)
Folio de provenance : (354)
Folio de destination : Gb – (sol) Gb 721
Année d’entrée :
Année de sortie : 1899
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus :

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe p. 447

4
loc. Zillioks, J. George – Drapiers
loc. Kamm, Marie Salomé veuve – Bouchers
loc. Glaser, Barbe – Manante
[ajout] loc. Maucks, Sébastien, passementier

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 31)

(Haus Nr.) 5, 7, 9 fehlen

Dossier de la Police du Bâtiment (cote)

Voir le n° 3


Relevé d’actes

Le titre d’acquisition suivant figure aux inventaires dressés en 1655 et en 1665.
Georges Stephan et sa femme Anne, fille de Michel Erhard d’Ingwiller, vendent la maison au menuisier Michel Arnold et à sa femme Reine

1579 (xxx Julÿ), Chancellerie, vol. 200 f° 192-v
Erschienen Jerg Steffan burger Zu St. vnd Anna sein eheliche haußfraw Wÿland Erharts Michell Zu Ingweiler seligen dochter haben vnuer. für sich & Mitt vffgabe & verkaufft
dem Erbaren Michel Arnolten dem Zimmerman Zu St. Vnd Reginen seiner ehelichen haußfr. so beÿde gegenwärtig Inen Vestiglichen Kauffen
hauß hoffstatt vnd garttlin mit allen Iren gebeuwen, gelegen In der St: St: In S Elßbethen gaß einseit neben hanß Wagell dem Secklern andersit Florian granwen* seligen Wittwe, stost hinden vff hrn Friderich Wolffen gartten, dauon godt vij fl gelts vff Wÿhenachten mit j C L fl St: W: alblosig Caspar Kalman den glaser, Mehr ein gulden mit xx guldin bemelter W: ablosig vff Urbani dem großen Spittal, Item ii+ guldin auch vff S Urbans tag den Closter Fr. Zun den Rewerein Zu St: mit Lx guldin In glt abzulösen, Vnd dann dreÿ guldin gelts vff Martini widerkeuffig mit Lxxv guldin bemelter Werung Johann Volmar von Bernßhoffen Alle Jar Vnd alles echt & der Kauff beschehen vmb 200 guldin St: w:
Hie beÿ vnd mit sindt gegenwärtig gewesen die fürnemmen w erenthhafften herrn Carle Spielman, Sebastian Olff, Jost Seÿler vnd Conradt Spielman alle burgere Zu St. hantzu Insonderheit erfordert
[in margine:] Vide Ao & 72 fol. 207. In prolm

Michel Arnold achète le droit de bourgeoisie le 13 août 1576.
1576, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 264
Michel Arnoldt von Straßburg der Zÿmmerman hatt das Burgkrecht Kaufft und dient Zu den Zÿmerleütt. Eod. die [13.t Augusti a° & 76]

Michel Arnold et sa femme Reine font baptiser leur fille Anne Marguerite en octobre 1586. Aucun autre enfant n’est baptisé à Strasbourg.
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 372-v n° 1769)
1583. 17. octob. Michel Arnolt der Zimmerman, Regina – Anna Margret. – Ulrich Morseln Anna Jacob hecht* des soldners f Margret Georg Meisners dochter (i 378)

Sa fille Anne Marie épouse en 1602 le notaire Jean Martin Reuber
Mariage, cathédrale (luth. p. 100)
1602. Dominica Misericordiæ die 18. Aprilis. Hans Martin Reuber der Notarius, Anna Maria Michael Arnoldt des Werckmeisters auf dem Zimmerhoff dochter (i 53)

Différentes mentions de Michel Arnold dans les registres du Magistrat
1585, Protocole des Quinze (2 R 15) – Michael Arnoldt. 120. [mit dem trucker am Kornmarkt einen baw verdingt]
1588 VII 1304 Bauherren – Zÿmerhof. 92. 111. Michel Arnold præsentation. 120.
1589 VII 1305 Bauherren – Zimmerhoff Werckmeister Michel Arnold. 17.
1591 Conseillers et XXI (1 R 68) – Michel Arnold vmb verbesserung seiner besoldung. 581.
1591 VII 1307 Bauherren – Zimmerhoff Werckmeister (Michel Arnoldt pt° belohnung). 81.
1596 VII 1311 Bauherren – Werckmeister Michael Arnold der Zimmermann. 209. Hans Weÿß der Zimmermann. 209.
1597 VII 1312 Bauherren – Michel Arnold Werckmeister vmb erlaubnus. 151.
1605 VII 1320 Bauherren – Michel Arnold begert Hagendornen holtz. 146.
1606 VII 1321 Bauherren – M Michel Arnold Werckmeister clagt contra Hans Elchinger den Koch vffm Zimmerhoff. 11. 13.

Michel Arnold est nommé chef du chantier des Charpentiers le 20 juillet 1588 en remplacement de Jacques Kessler
1588, Conseillers et XXI (1 R 65)
Werckmeister vffm Zimmerhoff und Maurhoff Ambtsbüchlein. 240.
Werckmeister dienst vffm Zimmerhoff anstatt Jacob Keßlers. 265. Michel Arnold angenommen. 343 (XX Julÿ). schwert. 345 (XX Julÿ). 416 (XXIIII Augusti.

Le chef de chantier Michel Arnold demande l’intercession du Magistrat pour recueillir la succession de son beau-frère Jacques Beffey à Heilbronn
(f° 648-v) XXIII Decembris – Michel Arnold, Jacob Boffoÿs Erbschafft
Burgermr. vnd Rhat Zue Heilpronn schreÿben, vnd beantworten m. hn vff ein fürschrifft für Michel Arnold dem Werckmr. an sie außgang. wegen Jacob Boffoÿs seines schwagers erbschafft, v.meld. das dieselb sich vff 63 gld. anlauff. vff Zinß angelegt vnd ein viertel Jar Zuuor abgekündt werden müß Zu dem ein schreiner Zu Lauping. dieser erbschafft sich auch anmaß. Wo fern aber er einen mit genugsamen gewalt vnd caution abfertig. werde, seÿ sie verkütt* den erbfall Zuentschlagen, bericht H Amr. das er Ihme d. schreÿb. albereit fürhab. laßen, bleibt dabeÿ

Suite de la même affaire. Michel Arnold hypothèque en garantie sa maison rue Sainte-Elisabeth pour une valeur de 300 florins.
1589 Conseillers et XXI (1 R 66)
Michel Arnold der Zimmermann und Werckmeister vmb Jacob Beffeÿs erbschafft zu Heilpronn. 79.
(f° 79) XIX. Februarÿ – Michel Arnold
Michel Arnold d. Zimmermann meiner Hn Werckmeister vbergibt vff der Statt Heilpron schreib. darin sein Jacob Beffeÿs erbschafft halb Caution begeren, sein gegenbericht vnd erclerung, erbautt sich sein behausung vff S. Elßbeth. gassen vnd die besserung vff derselben, so sich vff 300 fl. erstreckt, darfür Zuverlegen, Im fall auch die Statt Hailpron mit dieser verlag nicht Zufriden, so bitt er mein h. wöllen die Caution für Ihne v.sprechen, vnd diese sicherheit annehmen, In ansehung die erbschafft sich nicht vber 63. fl. anlaufft. Erkandt, Man soll Ihme willfaren, die sicherheit für Ine versprechen, vnd Ihne m. H sein hab vnd güter darfür verschrÿb. laß.

Michel Arnold et sa femme Reine hypothèquent la maison au profit de Samuel Hupertus. En marge, quittance remise en 1623 à Nicolas Schreiber

1594 (xxviij Novemb), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 350-v
(Inchoat. fo: 470.) Erschienen Meister Michell Arnoldt der Statt Werckmeÿster vff dem Zimmerhoff vnd Regina sein eheliche hußfr.
haben Inn gegensein des Frommen Wolgelerten herrn Samuelis huperti – schuldig seÿen 200 guldin SW
Zum vnderpfand ÿngesetzt Huß hoffestatt vnd garttlin m all and. Iren gebeu gelegen Inn der SS Inn Sanct Elßbethen gaß. einsÿt neben Conrad Düringer dem Schaffner die andersyt neben Hanns Vogells geweßenen würths Zum dieffenkeller selig erben stoßend hind. vff H Jacob Wolffen gartten, dauon gnd Suben guldin gelts m. 120 guld SW abzuloßen wÿland Caspar Rulmans des glasers seligen erben seligen erben, Item Ein guldin gelt mit 20 guldin SW abzulösen d. groß. Spittal, Mehr dritthalben guldin gelts dem Closter Frauwen Zu den Ruwerin m. 60 gulden Inn gold abzulösen vnd dann 3 guldin gelts widerkhouffig mit 75 guld. SW Johann Volmar von Bernßhoffen sunst ledig eÿg.
[in margine :] Erschienen Samuel Hubertus ietzig. Kornverwalter bekante in gegensein Jacob Schreibers alß Jetzigen Inhabers des und.pfandts (…) den 17. Maÿ 623.
(Nachtrag, 25 August 635.)

Michel Arnold et Reine hypothèquent la maison au profit du charpentier Jean Schott

1600 (xxij Novembris), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 307-v
Erschienen der Erbar Michael Arnold Werckmeister der S S vff dem Zimmerhoff v. Fr. Regina sein eheliche hußfr. haben sich unverscheidenlich v.schrib.
gegen Meyster Hans Schotten Zimmermann, ij lb d glts loßig mit L lb d
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt v höfflin m Iren gebeud geleg. Inn der SS vff S Elßbethen gaß, einseyt neben Conrad Duringer Schaffner andersÿt hanns Sturmen gartenman stoßt hind. vff Jacob Wolff. selig. erb.garten, Davon gond dritthalben guld. gelt SW losig m Lx g. Inn geld dem Closter Fr. Zu der Ruwerin, Mehr dreÿ guldin gelts SW losig mit Lx g. dem Junckher Voltzen von Altenauw, So dann Zehen guld gls losig m ij L g SW herrn Samuel hupertho Præceptor sunst ledig eÿg

Michel Arnold hypothèque la maison au profit du meunier Jacques Siebenhorn

1606 (xv Aprilis), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 101
(Inchoat. fo: 154.) Erschienen der Erbar Michael Arnolt der Statt Straßburg Werckmeister vff den Zimmerhoff
hatt in gegensein Jacob Sübenhorn Müllers – schuldig sige 50 pfund pfenning Straßburger gelühen gelts
Zum vnderpfand ÿngesetzt huß hoffestatt höfflin v gertlin mit all Iren gebeud gelegen Inn der SS vff Sanct Elßbethen gaß, einsyt neben Conrad Duringer andersyt neben (-) dem gartner stoßend hinden vff Georg Anglers gartten, Davon gondt dritthalb guldin gelts Zu xv batzen lößig mit 60 goldgulden den Closter Zu den Rewerin Mehr dreÿ guldin gelts SW ablößig mit 60 guldin bemelter werung Johann Teürern in schaffners wÿß, wÿther 10 gulden glt widerlheüffig mit 200 guldin SW Magister Samueli Huperti Sunst ledig eÿg.

Michel Arnold hypothèque ses deux maisons, rue Saint-Elisabeth et rue Thomann, au profit de la Ville en garantie des 263 livres de bois qu’il a prélevé pour son usage personnel sans les porter dans les registres du Chantier

1607 (24. octobris), Chancellerie, vol. 368-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 150
Schuldbekantnus Versicherung und Bürgschafft versprechung für Gemeine Statt von Mr Michel Arnolden
Erschienen M. Michael Arnold dißer Stat geweßener Werckmeister vffm Zimmerhoff vnnd
hatt in gegenwertigkeit Herrn Heinrich Lipß. vnd Herrn Gall Lucken, beider eines Erbarn Rhatt Insonderheit abgeordneter, freÿ offentlich bekhant
demnach in wehrender sein Arnoldts verstrickung in ersuchung seiner schuldbücher vnd Registern befunden, daß er gemeiner Statt ane selbß gebrauchtem, verkhaufftem, vom hoff hinauß gegebnen aber niemals verrechnetem holtz In Summa 263. lb 11 ß 1 g schuldig verplieben das er vff sein vnderthenig anerbieten, vnnd erlangte gnedige bewilligung, zu erledigung seiner hafftung, mit vnd beneben Regina Huldrichin sein gegenwärtig geweßener haußfr. ohnverscheidenlich vnd guttwillig (solche schuld zu bezalen)
Zum vnderpfand ernänt vnd verlegt, Ihre Behausung vff St. Elßbeth gaß einseit neben Conrad Diringern, anderseit neben N. Sturmen des Gartenmanns s. Erben stoßt hinden vff Georg Ringlers garten, davon ghonts Jars vff Weÿhenachten v lb v ß Herrn Samuel Huberto p.ceptori 6.tæ Classis lößig mit 100* lb, j lb 5 ß dem Closter Rawern In hauptgut wie man sagt mit 60 goldgld. ob. nicht ablösig, Johann Cuntzman In Schaffners weiß 3 fl. St. ablösig mit 60 fl. gter St. w. sonst freÿ ledig vnnd eigen,
So dann Ihre andere behaußung In dem Thomanloch einseit neben weiland herrn Caspar Kniebßen geweßenen xv.ners s. Erben ghet Jars 4 lb 4 ß vff Michaelis gemeiner Statt alhie ablösig mit 34 lb, mehr 2 lb 110 ß Jonæ lintz dem fenckmeister Vff Joîs lösig mit 50 lib, It. 2 lb 10 ß vff Michaelis Hannß Jacob Freÿen dem Maurer, In Hauptgutt 50 lb d vnd dann 2 lb 10 ß vff Joîs Hannß Batte Cancellei botten, sonst allerdings auch freÿ vnd ledig.
Uber d. haben sie neb. obspecificirte burgere Hannß Martin Reubern Notarium Ihr bekhenner tochterman, Michael Schuman den Wurtzhendlern, Paul Noßen Hauptkandten vff d. becken Zunfftstub. vnd Hannß Hummerding den Zimmermann Ihre bekhante

Le chef de chantier Michel Arnold a été mis en prison ainsi que le contremaître Léonard Unfried. Il en résulte que les ouvriers du chantier n’ont plus de direction.
1607, Préposés au bâtiment (VII 1322)
Michel Arnold der Werckmeister in hafft geführet. 116. 137. 150. 181.
(f° 116) Sambstag 15 Augusti – Haben die B. nach mir vff die Pfaltz geschickt Angezeigt Nach dem M Michael Arnold d. werckmr. dißen morgen In hafft geführt word. vnd Lienhard Unfridt der Ballier Zuuor darin ligt Alß der hoff gantz ledig steht, Aber vil Arbeiter vffm hoff, vnd doch schier Keiner dem Zuuertrawen, Wie man den hoff versehen vnd versorgen möchte, Schlecht h grienwaldt Johann wercklin für Zu einem vffseher ohn deßen willen nichts weg gegeben oder verschnitten werden solte (…)

Le chef des travaux demande s’il faut verser la rémunération de Michel Arnold. Les préposés répondent que la rémunération doit être versée jusqu’à ce que l’affaire soit démêlée.
(f° 137-v) Sambstag den 12. Septembris – Michel Arnoldt Werckm.
Stattlonh. fragt, Weil Michel Arnoldt ob man M micheln od. seiner frawen den wochenlohn geben soll oder nit, weil er nun 4 woch. In hafft geleg. Ist Ihm beuohlen den lohn volgen laß. biß wie erkhundig. was es für ein vßgang gewinen werde.

Nouvelle demande du chef des travaux
(f° 150-v) Sambstags den 10. Octobris – M Michel Arnold
Stattlonherr begert bescheid wie er sich v.halten soll, weil man sagt, das M. Michel Arnold von hoff hinweg komme, ob er Ihme Arnold sein wochenlohn noch geben soll, weil er dann sein Antzeig von hör sag. hat, Vnd wie auch noch kein beuelch von vnsern h. haben, soll er Ihm disen sambstag noch den lohn werd. laß.

Le greffier des affaires criminelles Jean Conrad Ziegler est chargé de recouvrer les dettes du Chantier dans l’affaire de Michel Arnold.
(f° 181) Sambstags 12. Xbr. – M Michel Arnolds wegen hat hanns Conrad Ziegel der Vergichtschreiber dem des Zimmerhoffs vßstohnde schulden In Zusamblen beuohlen worden, vff verh*ung deßelben geliffert thut, 400. h d Vnd will Künfftig auch ein Rechnung oder specification dessen vbergeben.

Les préposés ordonnent à Michel Arnold de quitter son logement de fonction
1608, Préposés au bâtiment (VII 1323)
(f° 2) Sambstag 16 Jenner 608. – M Michel Arnold
Ihm [Statt lonh.] Ist auch beuohlen worden, M Michel Arnold. Antzuzeig. den hoff Zu raumen dan man fürderlich ein werckmr. ordnen werde.

Michel Arnold demande à être réintégré dans ses fonctions ou au moins de pouvoir occuper son logement de fonction au moins jusqu’à l’Annonciation
(f° 19-v) Freÿtag 5.ten Februarÿ
(…) Ist auch M Michel Arnoldts Sup.tion abgelesen darin er bittet Ihnen wid. Zum dienst Khomen Zulaß. oder da dasselb Je nit sein Kan Ihnen biß vnser frawen tag Im hauß Zulaß. dan er hiezwisch. nirgend hin weiß, vff solches Ist lang daruon geredt worden wer In vssschutz Zubringen (…) Vnd soll M Michel biß vnser frawen tag Im hauß sitzen bleiben, doch d. holtz p. lonh. Ihm abgestrick werd. soll sein eig. holtz brennen.

Les héritiers de Michel Arnold devront verser les sommes qui restent dues à la Ville. L’affaire est pendante devant le tribunal.
1611, Préposés au bâtiment (VII 1326)
Michel Arnold gewesenen Werckmeisters schuld. 77.
(f° 77) Ist dauon geredt daß von Michel Arnolt gewesenen Werckmeisters seligen, vsstand hero vß der Cantzl. vns hieuor etwas vff rechnung geliffert, aber seithero nichts mehr auch kein bericht od. rechnung Eruolgt, und das man wiss. das mehr vsstand vnd theils Zubracht, Ist als bald hans Conrad Ziegel beschickt gehört, sagt habe hieuor das empfangene gelt gelieffert, seine noch mehr hin und wid. vsstendig das hange vorm Statt gericht, sein Michel Arnolds erben, die treiben vorm Stattgericht selbst darauff, dan was sie nit Zubring. müss. sie selbst Zalen, darumb haben mein h. 3. bürg vnd heb er nach sein Michel Arnoldts todt, als die erben den haußrhat verkauffen wollen, solches versperrt vnd noch daruff Ihm bevohlen beim Stattghtschr. Zu treiben das das geschefft befürdert werde vnd soll er Ziegel biß Johannis ein Rechnung mach. Wills thun. der erbeüt sich auch als den seines vatters rest richtig Zumach.

Autres mentions des dettes de Michel Arnold. Son gendre Jean Martin Reuber est mentionné notamment en 1613
1612 VII 1327 Bauherren
Michel Arnold des Werckmeisters schulden. 74.
1613 VII 1328 Bauherren
Michel Arnolds erben. 80.
(f° 80) Sambstag 22. Maÿ – Hanns Martin Reuber Michel Arnolts dochterman Mang buechle als vogt d. wittwen vnd Johann Jung Nots ca. Ludwig Isenheim, legen ein Zedul für von hans Conrad Ziegeln (…)
Michel Arnold creditores. 143. 164.
1614 VII 1329 Bauherren
Michel Arnolds Erben pt° schuld. 22. Michel Arnold creditoren. 143. 161. 168.

Michel Arnold et sa femme Reine Holdereich vendent la maison au jardinier Adam Fechter et à sa femme Marthe Bitz. La vente est passée en présence du notaire Jean Martin Reubel, gendre du vendeur

1607 (xiiij Novembris), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 319-v
Erschienen M Michel Arnoldt Zimmermann und Regÿna holdereÿchin sein eheliche gemahell hab. unver: verkaufft
Adam Fechter Gartenmann v. Martha Bitzin sein eheliche gemahlin
Zweÿ heüsser ein Vorders v ein hinders mit Iren hoffstatt v. hefflin auch all and. Iren gebeu geleg. Inn d. S S vff S Elßbethen gaß einseÿt neb. h. Conrad Duringer Schaffner anderseÿt hanns hoffel gartner stosst hinden vff h. Jacob Wolffen seligen erben garten, dauon gend 10 guldin gelts S vff den heÿligen weÿhenacht tag losig mit 200 guld bemelter werung herrn Samueli huperto Preceptor der Schulen alhie, doch wann man diße hauptgutt begeren weren (…) Mehr dritthalb guld. gelts S losig mit 60 guldin Inn gelt vff (-) falend Inn diß. verkauff für Straßburger werung gerechnet den Closter Fr. Zu d. Reuern (…) Item 3 guld. glt S w. vff () losig mit 60 gulden bemelter werung (-) 3 schilling Johann Theüerer Sunst für ledig eÿg der Khauff vber solche beschwerd für 302 pfund pfenning S W
hiebey geweßen vff d. verkhüffer seÿt h Martin Röüber Notarius Ir dochtermann So dann vff d. Kheuffer seÿt h Johann Joachim Frantz Schaffner d. grossen Almosen, hans Blessi vischer, Georg Frölich dreyer knecht, hans Welff gartner

Adam Fechter hypothèque un mois plus tard la maison ainsi qu’un jardin hors la porte Sainte-Elisabeth

1607 (vt spâ [28 Decembris]), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 359-v
(Inchoat. fo: 382.) Erschienen Adam Fechter Gartenmann
Inn gegensein h Johann Joachim Frentzen Schaffners des grossen gemeynen Almusens Zu Sanct Marx – schuldig sein 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand Zweÿ heüßer ein Vorders v. ein hinders mit Iren hofestätten perm. in pro: 607. fo. 341 Davon vt obgdt Mehr verhafftet für j X xliij lb x Michael Arnolden Zimmermann zu bezalen
Item Ein Gartten mit Zweÿen heüßern deren auch andern begriffen vnd Zugehörd gelegen vor dem Elßbethen vnd Spittalthor einseyt ein eck ane einer Almend gaßen So hannß Frieß Statt Seyler Inn lehen, anderseyt auch ein Eck gegen der allmend stossen hind. vff J. Bernhard v. Kageneck selig erben, Davon gnd xx guldin glts loßig mit iiij C gulden Zu xv batzen Mathys Eck vogtlicher weys, Mehr vonn eim Blatz darin v ß viij d der SS So dann wyther verhafftet für 100 pfund pfenning hanns Friesen Statt Seÿlern
[in margine :] Johann Joachim Frantz obernanten Creditoris hinderlaßener Sohn vnd Erb hat in gegensein Maria Crantzerin mit beÿstand Rudolff Schotten des weißgerbers geordneten vogts (…) q.tirt den 2. Octobris Aug. 1624.

Le jardinier Adam Fechter épouse en 1591 Marthe, veuve du jardinier Martin Reinbold
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 4-v, n° 11)
1591. Sexagesima. Adam fechter ein gartner vnd Martha, Martin Reinwoltts gartenmans hinterlassene wittwe. Eingesegnet Zinstag den 16. Februarÿ, Ausgangen in des graben ulens geßlin (i 5)

Le jardinier Martin Reinbold (Reinwolt) épouse en 1583 Marthe, veuve du jardinier Frédéric Seiffert
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 317 n° 62)
1583. Dominica X Post Trinitatis. Martin Reinwoltt ein gartenman vnd Martha, Friderich Seifferts des gartners nachgelaßene wittwe. Eingesegnet Zinstag den 13. Augusti (i 166)

Fils de Thomas Seiffert (Seifried), Frédéric Seiffert épouse en 1570 Marthe, fille de Georges Bitz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 135)
1570. Dominica Quasimodo. Friderich Seüffrid Thoman Seüffrids v.lassen Son vnd Martha Jörg Bützen dochter (i 72)

Adam Fechter et Marthe Bitz doivent 15 livres à leur beau-frère et frère Jean Bitz, charron à la Wantzenau
1592 (xx.t Februarÿ), Chancellerie, vol. 280-II (Registranda Meyger) f° 48
(Inchoat in proth. fol. 71.) Erschienen Adam Fechter gartner Ane Steinstraß alhie vnnd Marthan Bützin sein Eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit Hanns Bÿtzen Wagners Burgers Zu Straßburg wonhafft Inn der Wantznouw der Bekhenneren Schwagers vnd Bruders offentlich verÿehen – schuldig seÿen 15 Pfund Pfenning

Adam Fechter, demeurant à la Wantzenau, loue un jardin hors la porte de Pierre à Georges Ulner
1597 (vts. [xxvi. Novemb.]), Chancellerie, vol. 308 (Registranda Kügler) f° 310-v
(Inchoat. fo: 348.) Erschienen h Jerg Ulner
Hatt Inn gegensein Adam Fechters seßhaft In der Wantzenauw
bekant das er Ime vnd seinen erben Sechs Jar lang die nechste nach ei volgendt vnd vff der heÿligen wÿhnacht tag nechstkünfftig anfahen sollen, von bemeltem Adam Fechter deßelben eÿgenthümblichen gartten gelegen vor dem Steinstraßer Thor beÿ dem Guttleütthauß stost oben her Carle Helden fünffzehner vnd vnd. vff die Straß, einseit neben Martin Rinck die and.seit gegen dem Steinstraßer thor Zu endtlehnet für vnd vmb ein Jarlich Zinns Nemlich Neün pfund pfenning Straßburger

Le jardinier Adam Fechter achète le droit de bourgeoisie en juillet 1603 (il faut en conclure qu’il a perdu le droit de bourgeoisie lors de son séjour à la Wantzenau).
1603, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 669
Adam Fechter der Gartenmann Vonn Straßburg, Kaufft mit beÿst: Hanns Wolffen auch Gartenmanns das B: Will Zun Gartnern vnder wagneren dienen, vnnd 300 fl. Nahrung angeben, Actum vt supra [19 Julÿ 1603]

Adam Fechter, veuf de Marthe Bitz, se remarie en 1608 avec Marie Meyer, fille de l’employé municipal Michel Meyer : contrat de mariage, célébration
1608 (9.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 53 Prothocollum, 1597-1605 ) f° 408
Eheberedung Zwüschen Adam Fechter dem gartenmann vnnd Jungfrawen Marien Meÿerin beeden versprochene ehe Personen vffgericht
Zwüschen dem Ersam Adam Fechter dem gartenmann vnd burger Zu Straßburg, Ane einem
So dann der Erbaren vnd Züchtigen Jungfrawen Marien Meÿerin, weÿland Michell Meÿers geweßenen Meÿsterknechts Ane dem wasserwerckh Alhie seeligenn dochter Am Andern theÿl
Inn beÿseinn (…) der Ehrwürdigen, wolgelerten Ehrenhafften vnd Ersamen Georg Frölichß dreÿerknechts vff dem Pfenningthurn deß hochzeiters verwanten vnd vff seiner, So dan vff der Jungfrauwen hochzeiterin seiten herrn Leonhardt Wanners deß handelßmann Ihreß geschwornen Vogts, herrn Johann schillingß vnd Magistri Ambrosÿ Speccerj beder helffer In bed. Pfarrkürchen Zum Alt. vnd Jungen sanct Peter Alhie Zu Straßburg, Alle burger daselbsten
Zum Andern Ist angezeigt, daß sein deß hochzeitters Zubringende nahrung, über 200 guldin so er seiner verstorbenen frawen Marthæ Bitzin seeligen erben Zugeben schuldig aber doch dieselbigen ad dies vitæ Zunießen habe (…)
Beschehen vnd verhandelt In deß heiligen reichß freÿen Statt Straßburg, Sambstags den 9. Julÿ In dem Jar deß herrn Alß man Zaltte 1608.
Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) minute signée

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 111-v n° 40)
1608. Adam Fechter Garttman, J. Maria Michael Meiren Meisterkenchts verlasne tochter, 25. Julÿ (i 114)

Marie Meyer meurt en délaissant son mari pour héritier d’après les stipulations du contrat de mariage. La maison est estimée à 182 livres auxquelles s’ajoutent les capitaux dont elle est grevée. L’actif de la succession s’élève à 477 livres, le passif à 178 livres.

1610 (6.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 5) f° 182
Inventarium Aller Haab v. Nahrung So weÿlandt die Erbar frauw Maria Meÿerin, Adam Fechters deß gartenmanns haußfr. seelig. nach Irem tödtlichen hinscheÿd hind. Ihro Verlassen, Inn beÿsein der Ehrenvesten fürnehmen herrn Bernhard schmiden vnd Michaelis Beringers deß Notarÿ, bed. beÿsitzer der herren deß cleinen raths, d.weÿl die fraw selig Ihme dem wittwer Inn der eheberedung, wofern sie vor Ihme ohne leibßerben todes verfahren würde, Ihre nahrung Ihme Zu einem eÿgenthumb vermacht, vnd der fall sich Jetzund dergestalt begeben, von wolermelt. rathn vff sein deß witttwers Ansuch.deputirt v verordnete herren (…) Actum Freÿtags d. 6.t Julÿ Anno 1610.

Inn einer hernach specificirt. behausung befund. word: wie volget.
In der Cammer A, Vnd. In d. Stub Cammern, In der Stuben
It: j garten Zwischen S. Elisabeth v. Spithal thor geleg. (…)
It: 2. heußer ein vord.s v j hind.s mit Ihren hoff stett. v. hofflin auch allen and. Ihren gebeüwen begriffen Weithen rechten Zugehörd. gerechtigkeit. geleg. In d. Statt Straßb : vff S. Elisabeth gaß einseit neben Hn hans Conradt Dürings. dem schaffner and. seit hanß höffel dem garten man hind. vff Weiland h. Wolffen seelig. erben garten stoßent daruon gondt j lb 5 ß d gelts vff S. Urbans tag dem Closter Zu d. Ruhren alhie In hauptgut loßig mit 60. goldt guld. Item j lb 11 ß. 6 d gelts Jarlich vff Martini dem edeln v vesten Junckher Adam Volmar von Bernßhoff. In hauptgut loßig mit 31. lb 10 ß d gelts Mehr 3 lb 15 ß d gelts Jarlich vff d heilig weihenacht tag Michell Arnold dem Zimmerman In hauptgutt lößig mit 75. lb.d. So dann 5 lb 5 ß d gelts herrn M. Samuel Huberto p.ceptori Classico Jars vff d 14.ten Aprilis loßig In hauptgut m 105. lb d sonst allerding ledig v eig. v Ist die besserung Angeregt behaußung vber hieuor specificirte beschwerden Angeschlag. word. für 182. lb. V. soll die v.schreibung vber Angeregte behaußung h Samuel Hubertus vnd.pfandts weiß beÿ hand. haben.
Abzug Inn dieses Inventarium. Sa. haußraths 70, Schiff und geschirr Zum garttenwerck 6 ß, Silber geschmeids 4, guldine ring 3, baarschafft 72, Blumen Im gartten 3, Eÿgenth: Ane häuser v ligend. guth. 282, Schulden 40, Summa summarum 477 lb – Schulden 178 lb, Nach deren Abzug 299 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 384 lb

Adam Fechter se remarie avec Marguerite Pfenger, fille du tanneur Jean Pfrenger d’Eger : contrat de mariage, célébration (le diacre de Saint-Pierre-le-Jeune Jean Pfrenger est témoin au contrat).
1610 (10.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 25
Eheberedung Zwüschen Adam Fechter dem gartenman vnd Jungfr. Margred Pfrengerin beeden Versprochenen Ehepersonen
(…) Zwüschen dem Ersamen Adam Fechter dem gartenman burgern Zu Straßburg Ane einem
So dan der Züchtigenn vnd tugendsamen Jungfrawen Margred Pfrengerin, weÿlandt deß Ehrenhafften hanß Pfrengers burgers vnd Rothgerbers Zu Eger seeligenn dochter Am Anderntheil
Inn beÿsein wissen willen Consens vnd vnd.handlung der Ehrwürdigen, ehenuesten fürnehmen, wolgelerten Ehrenhafften vnnd Ersamen Georg Frölich dreÿer knechts vff der Statt Straßburg Pfenningthurn vnd Reinhardt scheidenn sein deß hochzeitern Vettern vnd schwagers vnd vff seiner So dann vff der Jungfr. hochzeiterin seitten herrn Johannis Pfrengers Diacony des stiffts Zum Jungen sant Peter, herrn Michaelis Beringers cleinen raths Verwanten vnnd Absolon Simon beed. Notarien Ihres bruders vnd günstiger herren burger Zu Straßburg
Geschehen vnd verhandelt Inn deß heiligen Reichß freÿen statt Straßburg Zinstags den 10. Julÿ Inn dem Jar deß herren Alß man Zaltte 1610
Minute Daniel Strintz (58 Not 54)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 225 n° 58)
1610. Dom. 6. post Trin. 15. Julÿ. Adam Fechter ein gartenmann, Margretta, Johann pfengers des rotgerbers Zu Egen hind.lassene Tochter. Eingesegnet Mont. d. 23. Julÿ (i 117)

Philippe Reinbold, fils de Martin Reinbold, agissant par son tuteur, vend avec le consentement de son beau-père Adam Fechter la maison au jardinier Adam Herwag

1612 (xvij Marty), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 86
Erschienen hannß Bitz Wonhafft Inn Ruprechtsauw Alls geschworner vogt Philips so vff xxvi Jar vngevorlich v seinem erlernt schneÿder handtwerck nachzeuch. Wÿland Martin Reymbolts des gartenmanns burg. alhie selig. Sohn hatt Vogtlich. wÿß Mit beÿstand v bewilligung Adam Fechters gartenmanns seines Stieffuatters verkaufft
Adam herrenwagen gartenmann Ime
Zweÿ heüsser ein Vorders v ein hinders mit Jr hoffestatten V hefflin auch all andern Ir gebeu gelegen Inn der S S vff S Elßbethen gaß einsyt Conrad Dürinngern schaffnern andersyt hanns höffel gartenmann stoßent hinden vff Jacob Wolffen selig. Erben gartten, Dauon gend 10 guldin gelts Straßburger vff d. 14. tag Aprilis abloßig m 200 guld Straßburger herrn Samueli huperto Præceptor der Schulen (…) Mehr xviij ß vff S Urbans tag loßig mit 60 guldin Inn geld Jeder hieher für xxv batz ger, It. L lb 2* d Closter Fr. Zu d. Reuern, Wÿther 3 guld glt SW vff S Martins tag Widerkheüffig mit 60 guldin bemelten werung Michel Enckel* alls Schaffner Junckherr hanns Volmarn von Bernshoffen, Wyther verhafftet für 50 pfund vff den heyligen weÿhenachten tag A° 609. v 610. Jedes Jars xxv lb s Zubezalen w. sollen, Mehr für Lxv lb xv ß Fr. Susanna Georg Gefrör Ißenn selig. Witwe derselben xxvij lb d vff d heÿlig wyhnacht tag A. 611 ver* v All Jar vff dem heÿlig. Weÿhenachten tag xxvj lb v ß d sampt gebürend Zinß erleg Werden sollen, Sunst für freÿ ledig vnd eÿgen, der Khauff vber solche beschwerden für 165 pfund

D’après les tenants et aboutissant de la maison voisine, les propriétaires sont ensuite Susanne, pensionnaire à l’hôpital (1619), Jacques Schreiber (1625, 1633), Charles Baldner (1641) puis Georges Holtzschuh (1670). La propriété de Jacques Schreiber et des suivants est corroborée par les actes ci-dessous.
Originaire d’Überlingen, le cordonnier Jacques Schreiber épouse en 1599 Marie, fille du pasteur Georges Weller de Deux-Ponts en Westrich

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 114 n° 311)
1599. Jacob Schreÿber von Übeling. d. schuhmach. vndt Maria Geörg Wellers pfarrers Zu Zweÿbruck. Im Westrich Nachgelaß. tochter. Eingeseg. 24. Julÿ (i 116)

Originaire d’« Eberlingen », Jacques Schreiber devient bourgeois une semaine plus tard par sa femme Marie, fille du pasteur Georges Weller de « Walffenstein » en Westrich
1599, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 772
Jacob Schreiber v. Eberling. d. Schumacher, empfangt d. Burg. von Maria Weÿlandt Jörg Wellers, geweßenen Pfarherrs Zu Walffenstein In westerich selig. dochter, gibt sein nahrung vff 5. f. ahn, vnd will Zun Schumacher diehnen, Act. vts [31. Julÿ Anno & 99]

Marie Weller meurt en délaissant pour unique héritière sa mère Marie Müsser, remariée avec le cordonnier Georges Lemmer. L’inventaire est dressé dans une maison proche du poêle des Cordonniers. L’actif de la succession s’élève à 1117 livres, le passif à 56 livres.
1609 (8.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 44) n° 785
Inventarium Aller haab v. Nahrung so weÿland die Erbar v. tugendsame fraw Maria Wellerin deß ehrsamen Meister Jacob schreibers schuhmachers v burgers Zu Straßburg ehelichenn haußfr. seellige nach jhem todlich. hinscheÿd. hinf. Ihro Verlassenn, So vff erfordern v begehren, der Erbar, v tugendsamen frawen [Mariæ] Müeserin Ihro der Verstorbenen frawen seeligen mutter v einzigen ab intestato nachgelaßene Erbin, mit beÿstand deß ehrsamen Meister Georg Lemmers schuhmachers burgers Zu Straßburg Ihreß ehevogts geäugt (…) Actum v angefangen Montags den 8.ten Maÿ 1609.
NB die eheberedung vnd Codicill soll einverleinbt werd.
Inn einer behausung In d. St. St. Inn einer gaß beÿ Nahe beÿ schuhmach. Zunfftstub geleg. so H Peter Werner* eigenthümlich zuständig befund. word. wie volget
Ane haußrath, vff d. Bünen, In d. Cammer A, In d. Cammer B, Vor d. Camern A v. B, In d. obern stuben, Vor d. Stuben, In d. Stuben, In d. vnd.n Kuch., Inn dem Keller
V.gleichung Zwüschen dem Wittwer v der erbin (…) Meister Jacob schreiber der wittwer Ane einem, So dann der Ehrenhaffte Meister Georg Lemmer d schumach v burger Zu Straßburg alß eheuogt Marien müesserin seiner lieben haußfrauwen vorgemelt Marien wellerin seligen mutter (…)
Sa. hausraths 139 daruff besserung 139, Sa. leders werckzeug gemachte vnd ungmachter Arbeit 43 daruff besserung 36, Silber 36 daruff besserung 12, guldiner ring 12 daruff besserung 4, baargelt 402, Pfenningzinß hauptgutt 100, Schulden 384, Summa summarum 1289 lb – Schulden 56, Nach deren Abzug 1232 lb
Abzug In dieses gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. hausraths 139, Sa. werckzeug leder gemachte vnd ungmachter Arbeit 43, Silber geschirr und Geschmeid 36, guldiner ring 12, baarschafft 402, Pfenningzinß hauptgutt 100, Schulden 384, Summa summarum 1117 lb – Schulden 56, Beschluß summa 1061 lb

Jacques Schreiber se remarie avec Marie Frœreisen, veuve du fourbisseur April Brosier : contrat de mariage, célébration
1610 (21.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) n° 321
Eheberedung Zwüschen dem ehrsamen Jacob schreiber dem schuemacher burger Zu Straßburg Ane einem
So dan der Züchtigen vnd tugendsamen Frauwen Marien frör Isin weÿlandt des Ehrenhafften Aprilis Brosiers schwertfegers burgers Zu Straßburg selige Wittwen Andern theil wittwen
Actum sontags d. 21.ten Februarÿ 1610 (unterzeichnet) Jacob schreiber bekenn wie ob stett Simon Rudolff der hochzeiter[in] muotter vogt, Ich vllrich nott der hochzeiterin schwager
Daniel Strintz, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 6

Mariage, cathédrale (luth. p. 241)
1610. Dominica Invocavit. H. Jacob schreiber der schumacher
Maria Anna Aprilis Brosÿ des schumachers n.g. witwe (i 124)

Veuve, Marie (Frœreisen) se remarie en 1641 avec Charles Baldner, assesseur des Quinze

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 164)
1641. Dominica Quasimodo geniti. Herr Carol Baldner, deß bestendigen Regiments der Herren XV. Alhie beÿsitzer, vnd Fraw Maria, weÿland Herrn Jacob Schreibers deß Schuemachers vndt burgers Alhie auch alter großen Raths verwanthen, nachgelaßene eheliche wittib (i 327)

Fils de Jacques Baldner et de Catherine Hausser, le pêcheur Charles Baldner épouse Ursule Mock dont il a un premier enfant nommé Jacques en 1605.
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 57-v n° 90)
1605. V. Eodem die [Dominica VII Trinit. 14. Julÿ] P. Carle Baldner der fischer, M. Ursula, I. Jacob. Comp. H Michel Lamp fischer Rather, Dauidt Greß d. biersieder, Chunegundt H Thomas Obrecht des Rendtmeisters fraw (i 60)

1607 (30. Martÿ), Chancellerie, vol. 368-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 98
Kauffverschreibung Carol Baldners des Vischers vber ein behaußung am vndern vischer Staden alhie
Erschienen Catharina Haußerin weÿland H Jacob Baldners des Rhatsbewandten seelig wittib, mit beÿstand Laurentz Zirnen des schneids. Ires Jetzig. ehevogts vnd Hannß Baldners Ires sohns des instrumentisten (verkaufft)
Irem Jüngern sohn Carol Baldner dem vischer vnnd Ursulæ Mochin seiner ehelich haußfr. welche beede Zugegen (…) mit beÿstand Ruprecht Stollenmeÿers vnd leonhardt Dümlers beeder weißbecken Irer nechst verwanthen kaufft

Marie Frœreisen meurt le premier novembre 1654 après avoir institué pour héritières les filles de Marie Notter et du tonnelier Adam Güntzer. Son deuxième mari Jacques Schreiber a remboursé un capital assis sur la maison rue Sainte-Elisabeth. L’inventaire est sans doute dressé dans la maison dite au Parcheminier, rue des Serruriers. L’actif de la succession s’élève à 4 904 livres, le passif à 22 livres.

1655 (29.1.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 26) n° 1476
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güettere, so weÿl. die viel Ehren: und Tugendreiche fr. Maria Fröreÿßin weÿl. des Ehrenvesten, Fromm, fürsichtig vnd Weißen H. Caroli Baldners geweßenen XV. des geheimen Regiments und burgers Zu Straßb. hinderlaßene fr. Wittib, welche den 1.ten 9.bris 1654. Zeitlichen todts verfahren, Verlaßen, so auff Erfordern vnd begehren Jungfr. Susannæ, Marthæ, Mariæ, vnd Appoloniæ Güntzerin, weÿl. Mariæ Notterin mit dem Ehrenthafften H Adam Güntzern, Kieffern v. burgern alhien ehelich erzeugten döchter, der abgeleibten frauwen seel. in deroselben auffgerichteten Testamento instituirter Erben, mit beÿstandt des Ehrenhafften H. Andres Gebhardt Rheinthalers, Schuhmachers vnd burg. alhie Zu Straßb. ihres geschwornen Vogts, durch den Ehrenvesten vnd vorgeachten Hn Hanß Dieboldt Härlen, handelßmann vnd burgern alhie Zu Straßburg, der verstorbenen Frawen seel. geweßenen Vogt, vnd Sie die Erben selbsten (…) Actum und angefangen in fernerer gegenwertigkeit, obehrengedachts H Adami Güntzers, d. Erben Vatters, so dann des Ehrenvesten Fürsichtig und Weÿßen, H Ulrich Notters, E E Großen Raths alten Beÿsitzers, der Erben Großvatters, Montags den 29.t Januarÿ Anno 1655.

Auff d. obersten Bühnen, Auff dem Kasten, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Cammern, In der Cammer D, In der Cammer E, In der obern Stuben, In d. Kuch. Im hind. hauß auff d. truckeneÿ, In dem Keller
Eÿgenthumb ane häußern. It. 2. häußer ein Vorders vnd j hinders, sampt einem höfflin darzwischen in der Schloßergaßen, Zum Pergamenter genannt (…)
It. j hauß, hoffstatt vnd höfflin mit allen ihren gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten vnd Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg in S. Elisabethæ gaßen, einseith neben Caspar Schielern dem Fuhrmann, anderseith neben Elisabethen der Bendelfrawen, hinden auff Hn Obristen Kanofsky hind.laßene Fr. Wittib v. Erben stoßend, für ledig vnd eÿgen, vnd hiehero angeschlag. Per 200. lb. Darüber sagt j. perg. Kauffbrieff mit deß Bischofflichen hoffs Zu Straßb. Insigel, datirt den 30.ten Julÿ Anno 1579. Dabeÿ ferner ein abgelöste Zinß Verschreibung, de dato den 19. Junÿ 1531. beedes mit alten lit. S und N° 5 signirt, auch. dabeÿ gelaßen.
NB Obwohlen vff solcher behaußung den Closterfrawen zu d. Reuwern 60 fl. in goldt alß ein Capital Zu bezahlen gestand., so hatt sich doch beÿ dießer Inventation auß weÿl. Hn Jacobi Schreibers des abgeleibten frawen seel. ersten haußwürths seel. Verlaßenschafft auffgerichten Inventario fol. 145. ad marginem befund. daß in der Frawen seel. erstern Wittibstandt solches Capital abgelöst word.
Abzug dießes Inventarÿ, Sa. haußraths 424, Sa. Weins vnd lehren Vaß 22, Sa. Früchten vnd Saltzes 7, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 183, Sa. guldener Ring 54, Sa. d. Baarschafft 187, Sa. d. Pfenningzinß hauptgütter 3257, Sa. Eigenthums ane häußern 621, Sa. Schulden 155, Summa summarum 4904 lb – Schulden 22
Conclusio finalis Inventarÿ 4882 lb

Fils du vice-prévôt de Blienschwiller Thiébaut Güntzer, le tonnelier Adam Güntzer épouse en 1627 Marie Notter, fille du cordonnier Ulric Notter : contrat de mariage, célébration
1627 (5.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) f° 31
Eheberedung Zwüschen dem Ehrsamen vnd bescheÿdenen Adam Güntzer dem Küeffer vnd Jungfrawen Marien Notterin beeden Versprochenen Ehepersonen
Zwüschen dem Ehrsamen vnd bescheÿdenen Adam Güntzern dem Küeffern, weÿland Herrn Theobaldi Güntzers geweßenen Vnderschultheÿßen Zu Blienschweÿler seeligem Sohn, Ane einem
So dann der Ehrenn: vnd tugendsamen Jungfrauwen Marien Notterin deß Ehrengeachten vnd fürnemen Ulrich Notters schuhmachers vnnd burgers Zu Straßburg eheliche dochter Am Andern theÿl
Auch darbeÿ Inn Persönlicher gegenwerttigkeÿtt der Ehrenvestenn fürnehmenn weißen, wolachtbaren vnd Ehrenhafften herrn Hanß Güntzer handelßmanns, Jacob Kipßen Großen Raths bewandten vnnd hanß Müllers Gastgebers In der Herberg Zum Rappen sein deß Hochzeitern bruder, günstigen Herrn vnd schwagers vnd vff seiner deß Breütigambß, So dann vff der Jungfrauwen Hochzeiterin seiten Ulrich Notters vnd Jacob Schreiners Alt groß. Rathsbewandten Ihro der Jungfrauwen Hochzeiterin vatters vnd vettern Aller burger Zu Straßburg
Beschehen vnd verhandelt In deß heÿlig Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstagß den 5. Aprilis In dem Jahr deß herrn Alß man Zaltte 1627.
(Idem minute signée) Ich Adam güntzer hoch Zeitter beken wie ob stett, Hanß Güntzer des hochzeiters Bruder, hanß Müller des hochzeiters schwager

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 43-v)
1627. Adam Güntzer von Blienßweÿler ein Küffer Vnd J. Maria Ulrich Notters des Schumachers und burgers alhie tochter. Eingesegnet den 22. Maÿ (i 50)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 236) 1627. Pfingstag 13. Maÿ. Adam güntzer der Küefer, H. Thiebold güntzer Schultheissen Zu Bliensweyler n. sohn, v. J. Maria Ulrich Noder des schuhmachers tochter. Eingesegnet Zu s. Thoman Zinstag 22 Maÿ (i 123)

Adam Güntzer devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1627, 4° Livre de bourgeoisie p. 95
Adam Güntzer Von Bleißweÿller d. Küeffer Empfangt d. Burgerrecht Von Maria Ulrich Notter deß Schuhmachers vnd Burg. Alhier dochter wüll beÿ den Küffern Zünfftig sein den 29. Maÿ 1627.

Adam Güntzer se remarie en 1644 avec Marguerite Jæger, fille de l’emballeur à la Halle Michel Jæger
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 228-v n° 12)
1644. Am 9. Sontag Trin. Adam Güntzer der Kuffer und Jungfraw Margareth Jägerin Michel Jager des Spanners vor dem Kauffhauß vnd burger allhie hinderlaßene tochter. Copulatio in der Ruprechtsau Mont. post X (i 247)

L’inventaire des apports est dressé dans la maison rue des Bestiaux (ensuite rue d’Austerlitz)
1645 (8.3.), Not. Oesinger (David, 37 Not 8) n° 3
Inventarium undt Beschreibung Aller vndt Jeder Ligender vndt Vahrender Haab nahrung und güettere, auch Schulden und Gegen schulden, welche dem Ehrengeachten H Adam Güntzern, burgern, und Küeffern eÿgenthümlichen zuständig, und er Zu seiner Jetzig. Haußfrauen Margarethæ Jägerin In die Ehe gebracht, wie auch deßen was unverändert ist, und Sie ehegemelten Ihren Ehemann Zubracht (…) Inn beÿsein der auch Ehrenachtbarn und bescheidenen H Andres Rheinthalers des Schuhmachers vnd burgers alhie als geschwornen Vogts obgemelten H Adam Güntzers mit weÿland Fr. Maria Notterin seiner ersten Haußfr: selig. ehelich erzielter vier Töchterlin, So dann Hanß Melchior Lentz. auch burgers und Schuhmachers alhie oberwehnter Margarethæ Jägerin Schwagers, erbettener beÿständer – Bescheh. Sambstags den 8. Martÿ A° 1645.
In Einer Behaußung In der Statt Straßburg In der Viehe gaß geleg. So in diße nahrung gehörig vnd hernach beschrieben wördt, Ist befund. word. wie volgt
Auff der Obern Büenen, Auff dem Andern Boden In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Auff d. Gang, In der Stub Cammer, In der Wohn Stub, Im Haußehren, In d. Kinder Kasten, Unden Im haußehren
Werckzeug Zum Küeffer Handwerck gehörig
Eÿgenthumb ahn Einer Behaußung In der Viehgaß (…)

Adam Güntzer meurt en novembre 1661 dans la maison rue Sainte-Elisabeth qui appartient à son gendre Jean Charles Fuchs. Il délaisse quatre filles de son mariage avec Marie Notter et neuf enfants (dont deux morts avant la fin de l’inventaire) de sa veuve. La masse propre à la veuve est de 14 livres, celle des héritiers de 53 livres. L’actif de la communauté s’élève à 23 livres et le passif à 5 livres.
1662 (22.1.), Not. Oesinger (David, 37 Not 17) n° 3
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeeder Haab Nahrung vndt Güthere, So Weÿland der Ehrengeacht Adam Güntzer geweßener burger und Kieffer alhie Zu Straßburg seel. Nach dem derselbige den 20.t Novemb: Jüngst hien Gottes Gn. willen nach die Schuld d. Natur bezahlt, hinder ihme verlaßen, Welche vff beschehenes fleiß. v. freundtliches erfordern, bitten vnd begehren deß abgeleibten seel. hinderbliebener töchter v. Söhnlin alß deßenben Rechtmeßig. Er ab intestato Erben,wie auch dero Respective H Ehe v Vögten hernach benant fleißig ersucht Inventirt durch die Tugendsame Margaretham Jägerin die hinderlaßene wittwe mit beÿstand auch Ehrengeachten H. hanß Georg Hanen auch burgers v. obern Cran Meisters alhie ihres geordneten Vogts (…) So beschehen Mittwoch den 22.t Januarÿ Anno 1662.
Der Verstorbene Seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen benantlichen 1. Fraw Susannam, H. Johann Jacob Schatz. Not. Cæs. Publ. eheliche haußfr. 2. Fraw Martham H Johann Enoch Braunen deß Silberarbeiters eheliche haußfr. 3. Fraw Mariam H Johann Conrad Fuchß. Not. Cæs. Publ. v. wohlbestellt. Amptschreib. der H.schafft Barr eheliche haußfr. 4. Fraw Apoloniam H. Daniel Hammerers auch Silber Arbeiters Eheliche haußfr, Alle Vier Burgere alhie Zu Straßburg v. eingangs gemelt. verstorbenen Seel. in erster ehe mit Weÿl. d. Ehren v. Tugendreich. Fr. Maria Notterin Seel. erzeigter 4 töchter,
So dann Margreth. Johannem, Ursulam, Annam, Magdalenam, David, Catharinam, Michaelem v. Salome, deßelb. in Letster ehe mit eingangs benanter Wittib erzielter 9 Kinder von welch. aber nach seinem absterben Anna v. Salome Seel. gestorben, deren geschwornee Vogt Hanß Conrad Knör burger v. Kieffer alhie
NB. Es ist Zwar r. Marthæ v ihr Ehevogt nicht alhie v. Zugeg. geweßt, Er hat aber an Daniel Diettrich den silberarbeiter geschriben d. er mit d. Jenig. waß ihre übrige H Schwägere beÿ dießer Inventation handlen thun v laß. werd. ihme auch belieblich gefällig sein soll
In einer Inn der Statt Straßburg in der Elßbethen gaß gelegenen v. hievor gedachtem H Johann Conrad Fuchß Not. Publ. eigenthümlich Zuständigen behaußung Ist befund. word. wie volget
Inn der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, Im obern haußöhren, In der Kammer C, In der Kammer D, In der Wohn stuben, In der Kuchen, Im Keller
Abzug In dißes Inventarium, Sa. der Wittiben Haußraths 13, Sa. Gudenen Rings 18 ß, Summa summarum 14 lb
Sa. der Erben unveränderten Haußraths 52, Sa. Silbers 15 ß, Summa summarum 53 lb
Sa. Theilbaren haußrhats 22, Guldenen Ring 1, Summa summarum 23 lb – Schulden 5 lb Restirt 18 lb
Summa finalis 86 lb

La maison revient à Marie Güntzer qui épouse en 1657 Conrad Fuchs, notaire et greffier de Barr

Mariage, cathédrale (luth. f° 75-v, XXXVI)
1657. Mehr Zum 2. mal. H. Cunrad Fuchs Notarius publicus und Amptschreiber Zu Barr weÿland H. Hans Cunradi fuchsen des burgers und Vogdtheÿ schreibers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, vnd Jungfraw Maria, Adami Güntzers des Kieffers und burgers allhier eheliche tochter – Zinst. d. 28. Julÿ Maurerst. Münster Weinsticher (i 77)

Veuve, Marie Güntzer se remarie en 1665 avec le tonnelier Jean Georges Holtzschuh

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 273 n° 14)
1665. Domin 6. et 7.tima, Hanß Görg Holtzschuh der Kieffer v. Burger alhie, Fraw Maria, weÿl. Herrn Johannis Conradi Fuchsen gewesenen Notarÿ und Amptschreiber in d herrschafft Barr, hinderlaßene wittib. Copulirt zu S Niclaus 13. Julÿ post preces publ. (i 291, proclamation cathédrale f° 64, X)

Marie Güntzer fait dresser l’inventaire des apports (1441 livres) dans lequel figure la maison rue Sainte-Elisabeth

1665 (11.7.), Not. Oesinger (David, 37 Not 18) n° 14
Inventarium vndt Beschreibung aller und Jeder Haab und Nahrung so die Ehren v. Tugendtsame Fr. Maria Güntzerin Zu dem Ehrengeachten H. Hanß Georg Holtzschuh burger und Küeffern alhier Zu Straßburg Ihrem Jetzigen Hauß Würth in den Ehestand gebracht, Welche vff beschehenes fleißiges vnd freundliches ansuchen erfordern und begehren Erstgedachten beeden Eheleuth. vnd persönlicher gegen Warth Wie auch des Ehrenvest vnd Rechtsgelehrtn Herrn Johann Jacob Schatzen geschwornen offenbahrem Kaÿßerlichen Notarÿ vndt burger alhie der Frawen Schwagers vndt annoch unentledigten vogts (…) So beschehen vndt angefangen Montag d. 11. Julÿ Aô 1662.
In Einer in der St St. In der Zimmerleüth. gaßen Gelegenen Behaußung Ist befunden worden wie volgt
Eigenthumb ahne Einer Behausung. Item eine Behaußung sampt j. Höfflin vndt brunnen gelegen In d. St. Straßb. ane der Elßbetter gaßen, j.s. neben Weilandt Caspar Schielers deß Fuhrmanns seel. Wittib vndt Erben anderseit neb. N.N. Hinden auch vf N.N. stoß. Davon gonth Jahres vff Urbani denen Closter frauwen Zu den Rewern 2. lb. 2. ß d Zinß sonst Eigen vndt vber dieße beschwerdt hiehero æstimirt per 200. Darüber besagt ein Pergamentener Kauffbrieff m. deß Bischofflich. hoffs Zu Straßburg Insigel dessen datum den 30. Julÿ Aô 1579. Darbeÿ noch andere mehr schrifftliche Documenta gebunden Zu befinden, alles mit Lit. S signirt v. dabeÿ gelaßen.
Abzug In dießes Inventarium. Sa. Haußraths 276, Sa. Silber Geschmeids 34, Sa. Guldenen ringen 31, Sa. der Baarschafft 133, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 746, Sa. Eigenthums ane Einer behaußung 200, Sa. Schulden, Summa summarum 1441 lb

1676, Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 9)
Testament Cassatio, Hannß Georg Holtzschuhs des Kieffers

Le boucher Jean Henri Hansmetzger épouse en 1676 Anne Marie Salomé, fille du greffier de Barr Jean Conrad Fuchs
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 298 n° 36) 1676. Domin: 11 et 12 Tr: Hanß Heinrich Hanß Metzger der ledige Metzger herr Abrahami Hanß Metzgers, deß Metzgers v. E. E. Kleinen Rahts alten beÿsitzer ehelicher Sohn, Vnd Jfr Anna Maria Salomen weÿl. Hr Johannis Conrathi fuchsen, deß gewesenen Amptt schreibers Zu Barr hinderlaßene eheliche Tochter Cop: Zu S Nic. 17. Aug. (i 318)

La maison reste indivise entre les deux héritiers (Marie Salomé Fuchs femme de Jean Henri Hansmetzger et Jean Conrad Fuchs) lors du partage de la succession délaissée par Marie Güntzer, femme de Jean Georges Holtzschuh

1676 (18. Xbr), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 10) n° 331 (334)
Theilregister Was Johann Conrad Fuchßen, Weÿl. H. Joh. Conrad Fuchßen gewes. Not. publ. V. Amptschreibers Zu Barr hinderlaßenen Ehelich. Sohn beÿ Abtheÿllung Weÿl. Fr. Mariæ Holtzschuhin gebohrnen Güntzerin seiner geliebt. Mutter seel. V.lassenschafft zum halb. theil Erblich. zugefallen, begriffen, so auffgerichtet Anno 1676.
Zuwißen demnach auff seel. ableiben weÿl. d. Viel Ehren: vndt Tugendtsamen frawen Mariæ Güntzerin des Ehren Vnd Vorgeachten herrn Hanß Georg Holtzschuhs, Kieffers Vndt burgers alhier gewesenen Ehelich. haußr. Alle deroselben hinderlaßene haab, Nahrung v. güetter durch Not. H. Johann Jacob Schatzen in beÿsein übriger darzue gehöriger p.sonen den 22. febr. dießes Zu Endgemeltt. Jahrs ordentlich Zue inventiren, zugeschrieben angefangen, Vndt d. 22. Maÿ vollendet worden, daß auff hieunden gesetztes datum ob Ehrgemeltter H Holtzschuh d. hinderbliebene Wittiber, mit beÿstand H Joh: Friderich Redtwitzen, Not. publ. v. burgers alhie an Einem, So dann die Ehren: und Tugendsame fraw Maria Salome Fuchßin, mit beÿstandt deß Ehrsamen Mstr Heinrich Hanß Metzgers, Metzgers Vndt burgers alhier, Wie auch der Ehrenvest v wohlvorgeachte H Joh: Friderich Kipßen Wullen Weber Und Tuchhändler, auch E. E. Kleinen Rhats alhier altter beÿsitzer, alß geschworner Vogt Johann Conrad Fuchßen, Ihr der abgeleibtten fr: seel. mit ihrem vorigen Ehelichen hauß Würth sel. Ehelich erzieltne dochter v. Söhnlein v p. Testamentum hinderlaßene beede Erben, Andern theils (…) angefang. d. 24. Augusti (…) vollendet den 18. Xbris anno 1676.

Eigenthumb an einer Behaußung. Die d. Erben unverändert gehörige behaußung ane d. Elßbeth. gaß geleg. hatt d. H. Wittiber d. Erb. eingeraumbt v. die darüber besagende brieff v documenta d. Erb. H. Vogtt behändiget, v. haben sich die partten Wegen deß stehender Ehe darinn gebawenen stalls dahien mitt einander v.einigt daß solcher wider hienweg gethan durch vnpartheÿische leütt abgeschätzt v. der Abschatzung nach d. Erben daran die tertz guth gethan werden solle.
(…) Waß die im Inventario fol: 57. et 58 beschriebene d. Erben vnverändert gehörige ane d. Elßbeth gaß gelegene Behaußung so über die darauf stehende beschwerden pro 200. lb d æstimirt Word. betrifft bleibt siche vnd. beed. Erben Unv.theilt stehen, v hatt die darüber besagende Documenta H Kipß d. vogt beÿ seinen hand.
N° 334 Verkauff Register

Marie Salomé, femme de Jean Henri Hansmetzger, assistée de son beau-père Jean Georges Holtzschuh, vend la moitié de la maison au tonnelier Ulric Rother

1677 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 52-v
Maria Salome, Henrich Hanß Metzgers des Metzgers Eheweib mit beÿstand ihres Ehevogts und H Johann Georg Holtzschuhs Weinhändlers Ihres Stieffvatters
in gegensein Ulrich Rothers des Kieffers, mit beÿstand Jacob Gollen des Würths
die helffte Ihro der Verkäufferin für ohnvertheÿlt gebührend ahne einer vordern undt hindern hauß, hoffstatt, höfflin auch allen übrigen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier in der St. Elisabethen gaßen, einseit neben einer behausung dem Stifft Zur Rothen Kirch gehörig, anderseit neben hannß Schwartzawer, hinden uff Michael Kürschner den fuhrmann stoßend gelegen, gehend jährlichen von der gantzen behaußung 5 ß lößig mit 100 fl. dem Closter Zu der Rewerin – umb 235. fl.

Le tuteur de Jean Conrad Fuchs vend l’autre moitié de la maison au même Ulric Rother.

1677 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 n° 252-v
H. Johann Friderich Kips Tuch händler, alß Vogt Weÿl. H Johann Conrad Fuchßen geweßenen Amptschreibers Zu Barr nunmehr seel. hinderlaßenen Sohns Johann Conrads
in gegensein Ulrich Rothers des Kieffers
die helffte ahn einem vordern undt hindern hauß, hoffstatt, höfflein und allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier in der St. Elisabethen gaß, einseit neben einer behaußung dem Stifft zur Rothen Kirch gehörig, anderseit neben Hannß Schwartzawer, hinden uff Michael Kürschner beÿdte Fuhrleuth stoßend gelegen, undt gehend Jährlichen Von der gantzen behaußung 5. fl. lößig mit 100. fl. dem Closter Zu der Rewerin – umb 240. fl.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Jacob Rothers des Kieffers des hierinn bem. Ulrich Rothers, des Kaüffers leiblichen sohns, deme d. hierin bemeldte Völlige Hauß nunmehro eigenthümlich und allein zuständig (quittung) Act. d. 4.ten Junÿ 1714.

Originaire de Saint-Gall (en Suisse), Ulric Rotter devient bourgeois par sa femme Ursule Güntzer en apportant un enfant prénommé Jean
1672, 4° Livre de bourgeoisie f° 398
Ulrich Roter der Küeffer Von St. Gallen, empfangt d. Burgerrecht Von seiner Haußfrawen Ursula Güntzerin umb 8. Gold fl. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt hat, ist Zuuor ledigen standts geweßen, und will beÿ denen Küeffern Zünfftig werden. Jurav. den 28. 7.bris 1672.

Premier baptême en juillet 1672. L’enfant est prénommé Jean.
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 269-v n° 30)
1672. den 12. Jul. hab. tauffen laßen Johann Ulrich Rohtern der Kieffer, vnd seine Fraw Ursula Güntzerin, ein Jungen Sohn, welcher Johann ist genannt worden (…) [in margine :] † 11 sept. (i 277)

D’après l’inventaire dressé en 1716 (voir plus loin), Ursule Güntzer est la sœur de Madeleine Güntzer, femme d’André Allmenslechner
Originaire de Basse-Autriche, André Allmenslechner épouse en 1680 Madeleine Güntzer, fille d’Adam Güntzer (mentionné plus haut)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 94 n° 553) 1680. Dom. 15. et 16. Trin. d. 19 et 16. Sept. Andreas Allmans lechner der ledige leinen Weber auß und. österich, weÿl. Wolffgang Allmans lechners gewesenen landmanns daselbst hind.lassener ehelicher Sohn, Jfr. Magdalena weÿl. Adam Güntzers burgers vndt Kieffers allhier hind.lassne eheliche tochter. Cop. St. thomæ d. 30. sept. (i 49)

La tribu des Tonneliers rappelle en 1699 à Ulric Rother qu’il n’a pas versé son écot pour 1696, à quoi il déclare avoir remis la somme au receveur Jean Georges Nagel qui s’est depuis lors établi à Worms.
1699, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 135) Mittwoch den 13. Maÿ A° 1699 – Hannß Ulrich Rother, dem Küeffer wurde auff erscheinen beditten, daß Er sein Stuben Gelt de A° 1696. noch abzurichten habe. Ille bedeüttet, daß Er hannß Georg Nagel, alß damahligen Neü Schaffnern in der Großen Stub auff dem Stock am Schwörtag bezahlet habe.
Erkandt, wann Er daß sein Vorgeben der Warheit gemäß, handtreu an Eÿdes Statt geben Könnte, daß Er dardurch von solcher Ansprach absolvirt werden solle, und weilen Er sich, es Zuthun offeriret, als solle H. Nagel, der Zwar anjetzo Zue Wormbs wohnhafft, es nach Zutragen schuldig seÿn.

Ulric Rother et Ursule Güntzer hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Daniel Hammerer

1701 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 260
Ulrich Rother der Küffer und Ursula geb. Güntzerin (unterzeichnet) Ulrich rother, Ursula roidern
in gegensein H. Daniel Hammerers des ältern Silberarbeiters – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Ein Vorder Und Hinderhauß, Hoffstatt, Höfflein mit allen gebäuen, begriffen, Rechten Und zugehördten allhier in St. Elisabethæ gaßen einseit neben einer behausung der Rothen Kirchen allhier gehörig anderseit neben H. Peter Lascha Metzger et Exsenat. hind. auff Michel Kürschners des fuhrmanns seel. Erben stoßend gelegen

Ulric Rother et Ursule Güntzer hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jacques Braun

1708 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 532
Ulrich Rother Kiefer und Urßula geb. Güntzerin beÿständlich Joh: Daniel Hammerers silberarbeiters u. Joh: Wilhelm Schatz zinngießers
in gegensein Joh: Jacob Braun goldarbeiters alß vogts Heinrich Hanß Metzgers metzgers sohns Joh: – schuldig seÿen 80 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier auf St Elisabethä gass einseit neben einer behaußung der Rothen Kirchen gehörig anderseit neben H. Latscha Exs: hinten auf hanß Scheubel stoßend

Ulric Rother et Ursule Güntzer hypothèquent la maison au profit d’Anne Dorothée Zentgraff née Sebitzius

1709 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 133-v
Ulrich Rother Kiefer und Urs geb. Güntzerin beÿständlich Joh: Jacob u. Daniel gebrüder d. braunen gold: u. Silberarb:
in gegensein H. Andres Kauffmanns Exs: alß vogts frn: Anna Dorothea Zentgräffin geb. Sebitziusin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert. ahn S. Elisabeth gass, einseit neben einer behaußung zur rothen Kirchen gehörig anderseit neben H. Latschau Exs: hinten auf andres Eÿgel stoßend

Ulric Rother et Ursule Güntzer font donation de tous leurs biens à leur fils Jean Jacques Rother et leur bru Susanne Marguerite Lobstein contre leur entretien. Le contrat est annulé le 11 avril 1715 par décision du Grand Sénat (voir l’inventaire ci-dessous)

1710 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 565-v
Joh: Urich Rother kiefer und Ursula geb. Güntzerin einßen
und andern theils Joh: Jacob Rother auch Kiefer und Susanna Marg: geb. Lobsteinin
Nemlich er verspricht obiger rother der sohn und seine hausfrau obgedacht ihren vatter und mutter resp: Schweher und Schwiegermutter ahn jedes seinen seel: todt beÿ sich zu behalten sie auch mit essen, trincken, losament, kleÿder, weißen gezeug, holtz, lichter und medicamenten und allen übrigen so gesundt und kranck so guth als sie selbst haben zu erhalten
daß ihrer beeder gesambter haab und nahrung sie bestehe worinnen sie wolle nichts außgenommen in specie auch ihre behaußung c. appert: allhier auf St Elisabetha gass, einseit neben Latscha anderseit neben einer behaußung der rothen Kirch gehörig hinten auff mathis Koch stoßend gelegen ihm dem sohn und ihre dero sohnsfrauen von dato ahn eÿgen pleno jure gehören und zustehen

Ulric Rotter meurt en 1716 en délaissant trois enfants. Il a réduit son fils Jean Jacques à la légitime par testament. L’inventaire est dressé dans une maison rue Sainte-Elisabeth. La masse propre à la veuve est 8 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 48 livres, le passif à 47 livres.
1716 (10.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 1) n° 34
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und güethere, so Weÿland der Ehren und Vorgeachte Meister Ulrich Rother, geweßener Kieffer und burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem Freÿtags den 26.ten Junÿ dieses Lauffenden 1716.ten Jahrs aus dießer welth genommenen tödtlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seel. mit hernach benahnter seiner hinderbliebenen Wittib ehelich erziehlten Söhn und Tochter (…) inventirt, durch die Ehren und tugendsahme frau Ursulam Rotherin gebohrene Güntzerin die hind.bliebene Wittib, mit beÿstand des Edel, Wohl Ehren Vest und hochgelehrten herrn Johann Marx Moßeders J.U. Ddi auch E. E. Großen Raths Advocati et Procuratrois Vicarÿ, Ihres geschwornen herrn Vogts (geäugt und gezeigt) – So beschehen in der Königlich freÿen Sttt Straßburg auff Montag den 10.ten Augustu Anno 1716.
Der abgeleibte seeliger hat Zu seinen Erben per Testamentum verlaßen wie volgt. 1. Meister Hannß Jacob Rottern der Kieffer und burger allhier, welcher mit beÿstand Herrn Johann Adam Ösingers, Notarÿ jurati und berühmt. Practici auch burgers allhier, dem geschäfft abwarteten wiewohl allein in Legitimam, 2. Ulrich Rother, den ledigen Kieffer, so auf d. Wanderschafft begriffen, deßen geschworner Vogt H Johann Jacob Braun, d. Goldarbeiter und burger allhier, so beÿ dießem geschäfft sich eingefunden Und dann 3. Frau Mariam Salome Benderin gebohrene Rotherin, Martin Johann Jacob Benders, des Leinwand truckers Burgers allhier haußfraw, welche mit und beneben Ihrem Ehemann beÿ d. Inventation erschienen. Allßo alle dreÿ des abgeleibten seel. mit eingangs gedachter frauwen Ursula Rotherin gebohrener Güntzerin ehelich erziehlte Söhn und Tochter und per Testamentum doch Zu ungleich. portionen und antheilern verlaßene Erben.
Copia Testamenti nuncupativi

Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Es ist zuwißen als mann zu gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventation geschritten undt ich d.Notarius gleichbald gefragt, ob Zur Zeit beed. Eheleuthe mit einand. getroffenen heuraths eine Eheberedung auffgerichtet word. daß darauff eingangs ermelte frau Ursula Rotherin gebohrne Güntzerin, die hind.bliebene Wittib, den bericht gethan, daß Keine Eheberedung Von Ihnen auffgerichtet word., deßhalb. dann allein dasjenige so die Wittib von Frauen Maria Magdalena geb. Güntzerin, Weÿland Meister Andreas Allmannslechners, des gewesenen Leinenwebers und burgers allhier seel. hind.laßene Wittib Ihrer Schwester in Anno 1705. erb: und eigenthümlich Zugekommen (…)
In einer in der Statt Straßburg ane d. Langen straßen liegenden und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In d. Cammer A, In d. Wohnstub, In d. Kuch, Im Keller, Auff dem obern bühnlein Im hind.nstock
Schulden. It. Hanß Theobald Graffen dem fastenspeishändler solle man vor ein halb jahr haußzinnß biß Michaelis 1716 verfallen
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverände. Vermög. Sa. haußraths 8 lb
Dießemnach wird nun auch das Gemein verändt. und theilbar guth weilen die Erb. nichts ohnveränds hab. Sa. haußraths 42, Sa. Silbers 18 ß, Sa. baarschafft 4, Summa summarum 48 lb – Schulden 47, Nach deren Abzug 16 ß
Conclusio finalis Inventarÿ (Stall anschlag) 9 ß
Pro nota: Es ist hiebeÿ aber auch anzumercken, daß nach dem das Leibgeding, so beede ehegemächd d. 10. Septembris 1710. mit Ihrem Sohn hannß Jacob Rother, dem Kieffer und burger allhier auffgerichtet, worinnen Sie demselb. Ihr völlige Nahrung gegen d. alimentation überlaßen, den 11. Aprilis 1715. Crafft Extractus aus E. E. Großen Raths der Statt Straßburg Memoriali wid. cassirt und auffgehebt word. haben die beede Ehegemächden Ihre eigenthümlich Zuständige Behaußung in der Elisabeth gaß, an vorgedachten Mr hanß Jacob Rothern Ihrem Sohn, verkaufft von welchem Kauffschilling, nach abzug d. darauff gestandenen Von Ihme übernommenen Capitalien annoch beÿ die 250 lb. d übrig verblieb. welche beede Eheleuthe an Vorgemeldt Ihrem Sohn Zuerfordern, allweilen aber dieße sach noch Zur Zeit beÿ E. E. hochweiß: großen Rath anhängig ist, gestalten Er dießer Sohn eine gegen prætension ane seine Eltern formiret, so Sie Ihn allerdings nicht geständig, als hat man dißorts noch Zur Zeit nichts gewißes außwerffen, od. erwas davon (…)
Copia Testamenti nuncupativi – 1717 (…) Mittwoch sen 29. tag des Monats Septembris abends Zwischen Sechs und Sieben Uhren in einer in der statt Straßburg ane der Schloßer und Kettengaß Liegenber herrn Johann Jacob Braunen, Vornehmen Goldarbeiter und beÿsitzern allhier Zu Straßburg eigenthümlich zuständigen behaußung, deren Obern Hindern Cammer, mit den fenstern in die Kettengaß außsehend (…) persönlich erschienen die Ehren und tugendreiche Frau Ursula Rotterin gebohrene Güntzerin, Weÿland des Ehren: und vorgeachten Meister Ulrich Rotters, gewesenen Kieffers und burgers alhier Zu Straßburg seeligen hinderlaßene Wittib, Zwar krancken und schwachen leibs, auff einem bette liegend (…) Johannes Lobstein Notarius juratus

Compte que rend Jean Jacques Braun de la gestion des biens qui appartiennent au tonnelier Ulric Rother
1720, Not. Lobstein (Jean, 31 Not 5) n° 122
Rechnung Mein Johann Jacob Braunen, Goldarbeithers und burgers allhier Zu str&, inhaltend alles dasjenige was ich wegen Ulrich Rother, dem ledigen Kieffer weÿl. Mr Ulrich Rotter des gewesenen Kieffers und burgers allhier mit auch weÿl. frn. Ursula Rotterin geb. Güntzerin seiner haußfrau seel. ehelich erzeugten Sohn, Vom 3. Augusti Anno 1716. als da ich dieße vogteÿ angentretten biß d. 3. 8.bris 1720. eingenommen undt außgegeb. auch sonsten verrichtet habe. Erste Rechnung dießer vogteÿ

Ulric Rother et Ursule Güntzer vendent la maison à Jean Jacques Rother et à Marguerite Lobstein moyennant 1 050 livres

1715 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 248-v
(1050) Joh: Ulrich Rother Kiefer und Ursula geb. Güntzerin
in gegensein Joh: Jacob Rother kiefers und Marg: geb. Lobsteinin
ihr Vorder und hinterhauß hoff höfflein sambt allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten alhier in St Elisabethæ gass, einseit neben einer behausung dem Stifft zuer rothen Kirch gehörig anderseit neben H. Joh: Peter Latscha Exs: hinten auff Mathis Koch metzger – davon gibt mann 2 lb 2 ß ablößig mit 60 Rheinischen gold fl. dem Stifft zuer Reuerin – um 450 pfund verhafftet, geschehen um 550 pfund

Jean Jacques Rother et Marguerite Lobstein hypothèquent la maison quelques jours plus tard au profit de Jean Georges Goll, receveur à Saint-Thomas

1715 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 369
Joh: Jacob Rother kiefer und Susanna Marg: geb. Lobsteinn beÿständlich Heinrich Lobstein metzgers deß Vatters und Joh: Christoph Lobstein auch metzgers deß bruders
in gegensein H Joh: Georg Goll schaffners beÿ St Thomæ – schuldig seÿen 650 pfund
unterpfand, ihre behausung c. appert: allhier in St Elisabethæ gass, einseit neben einer behausung dem Stift zuer rothen Kirch gehörig anderseit neben H. Joh: Peter Latscha exs: hinten auf Mathis Koch und gibt mann darvon jährlichen 2 lb ß alblößig mit 60 lb

La tribu inflige une amende à Jean Jacques Rother qui a emporté chez lui des pièces du chef d’œuvre qu’il est en train de faire
1700, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 194) Dienstags den 17. Augusti Anno 1700 – Hannß Jacob Rother, welcher in dem Meisterstück begriffen, wardt Von den Herren Meisterst. macheren angeklagt, daß Er die daugen Zu hauß schon gestreifft, und auf solche weiße mit den platz geführet habe, reus sagte hierüber habe dardurch Keinen Vortheil gesucht, sondern es nuhr Zu dem Endte gethan, daß Er umb so viel ehender gefördert werden Könte, Worauff in umbfrag Erkandt, weilen Er hierinnen wieder ordnung gethan, alß solle Er 1 lb d Straff erlegen, auff gebettene Zweÿmahlige moderation Verbleibt es beÿ 10 ß d.

Les examinateurs relèvent quelques défauts mineurs au travail de Jean Jacques Rother et le reçoivent maître le 4 septembre 1700.
(f° 197-v) Sambstags den 4. Septembris Anno 1700 ließ Hannß Jacob Rother der ledige Kieffer, Meister Ulrich Rothers, auch Kieffers und Burgers alhier Ehelicher Sohn, sein verfertigtes Meisterstück Schauen, und referirten die dreÿ Herren Schauere, daß Sie es in der ersten Schau, an dem Vordern End ein wenig ohnfleißig außgerichtet, Item Ein daug und Zweÿ gehren stücken durch ohnglücklich außgefallenen Splitter, und striemen ohn tauglich befunden hetten, welches es abar auff untersagen Verbeßert, und an der ohntauglichen stücker statt andere hien ein gemacht hatte, die Zweÿte Schau hetten Sie durchaus guth undt wohl befunden, In der dritten Schau fanden Sie das faß Sauber abgebunden, glatt abgesaubert und in arthiger Spitzung, allein an dem hindern boden, wäre ein Kleiner Buckel, welchen Er hette beßer abhoblen Können, Weilen aber ohngeachtet deßen daß Faß für Ein guth Meisterstück passabel, alß haben Sie es auch darvor Erkandt und daßelbe auch auf solche weiße Von dem Herrn XV. alß Obmann Confirmirt, mithien Ihme in seinem Meisterstandt allerseits Gratuliret worden.

Jean Jacques Rother devient tributaire le 26 mai 1705
(f° 364) Dienstags den 26. Maÿ Anno 1705 – Johann Jacob Rother Kieffer prod: burger Schein Von der Statt Stall Sub dato 4. Maÿ 1705 bathe Ihme alß eines Zünfftigen Sohns das Zunfftrecht alß Leibzünfftigem gedeÿen Zulaßen. Erkandt Willfahrt, Zahlt Zunfftgebühr 10 ß 6 d vnd für Zunfftschrbr. und Bittel 2 ß 6 d.

Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 347) Dienstags den 28. 7.bris A° 1717 – Johann Philipp Brösamble der Sattler klagt wieder Joh: Jacob Rotter den Kiefer (…)

Jean Jacques Rother épouse en 1705 Susanne Marguerite Lobstein, fille du boucher Henri Lobstein : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Meister Hannß Jacob Rother dem ledigen Kieffer und burger allhier deß Ehren: und Vorgeachten Meister Ulrich Rothers auch Kueffers und Burgers allhier ehelichem Sohn, als hochzeiter ahne Einem, So dann der Viel Ehren: undt Tugendsahmen Jungfrauen Susannä Margarethä Lobsteinin, herrn Heinrich Lonstein des Metzgers und burgers alhier ehelichen Tochtern alß hochzeiterin am and. theil (…) den 6. Monaths Tag Aprilis Im Jahr als mann nach unßers einigen Erlößers, heÿlands und Seeligmachers Jesu Christi Gnadenreichen Geburth und Menschwerdung Zahlte 1705. Dieweilen nun beÿ auffrichtung dießer Heüraths abrede Weÿland Herr Johann Friderich Schatz geweßener Notarius publicus und burger allhier su Straßburg seelig persönlich zugegen gewesen und solche eingenhändig inschrifft verfaßet aber annoch Vor dero außfertigung dieses Zeitliche gesegnet, alß habe ich unterschriebener Notarius auff Vorher gegangene requisition mich in gedachten Herrn Notarÿ Schatzen seel. darüber hindelaßener Minute genugsam ersehen, darauß gegenwärtige Eheberedung (…) hiehero ingrosiren laßen (…) Straßburg den 10. Julÿ Anno 1716. Johann Adam Ösinger, Notarius juratus publicus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 93-v n° 13)
Mittwoch den 13. May 1705. seind nach zweymahliger außruffung in der Pfarrkirchen Zu S Niclaus in Straß. copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Rother der ledige Kieffer und burger alhier, Joh: Ulrich Rothers deß Kieffers vnd burgers alhier ehel. Sohn, und Jfr Susanna Margaretha Lobsteinin H Heinrich Lobsteinß deß Metzgerß vnd burgerß alhie ehel. tochter (unterzeichnet) Johann Jacob Rodter Kieffer als hochzeiter, Susanna Margreda lonsteinin alß hoch zeid (i 97)

Pressés par des créanciers, Jean Jacques Rother et Susanne Marguerite Lobstein font dresser un état de leur fortune. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la femme est de 609 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 209 livres, le passif à 849 livres.

1716 (10. 7.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 23) n° 580-b
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab Nahrung und Güther, Liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenomen, so Mstr. Johann Jacob Rotter der Kieff. und Fr. Susanna Margaretha gebohrne Lobsteinin bede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg bißanhero beseßen und umb deren Ursachen Willen weilen einige Ihrer Creditoren Sie Zur Zahlung getrieben und aber beÿ Jetzigem gelt klemmen Zeithen vnmöglich ein sol* Zu præstiren, dannenhero sich die dißorths Ehefr. gemüßiget befund. umb der Zubeförchten habenden execution damit Sie alsdann nicht zugleich umb das Ihrige käme, sondern selbiges salviren möchte zu bevögtigen auff gedachter Ehefrauen beÿständlich herrn Johann Christoph Lobsteins Metzgers v. b. allhier ihres geschwornen Curatoris ad lites erfordern und begehren (…) Actum in d. Königl. St. Straßb. Donnerstag den 10. 7.br Anno 1716.
Bericht wegen nicht Inventirten In den Ehestand gebrachten Nahrung

In einer in der Königlichen Statt Straßb. ahne der Elisabethæ gaßen gelegenen Ihnen beeden Eheleuthen Eigenthümlich Zuständigen und bewohnenden behaußung befunden worden wie Volgt
In der Soldaten Cammer, In d. Wohnstub, In d. Stub Cammer, In d. Camr. An In d. Küchen
Ergäntzung der Ehefrawen abgegangenen unveränderten Guths. Nach außweiß einer Specification welche Herr Heinrich Lobstein der ältere Metzger und burger allhier eigenhändig geschriben und underschriben (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. Hauß, hoffstatt, höfflein und brunnen mit allen übrigen deßen begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßb. ahne der Elisabethen gaßen, 1.s. neben einer Behaußung dem Stifft Zur Rothen Kirchen gehörig, 2.s. neben H. Joh: Peter Latscha dem Metzger und E. E. großen Raths allh. alten beÿsitzern, hind. auf Matthiam Kochen den Metzger stoßend, davon gibt mann Jährlichen 2. lb 2. ß d Zinnß Jährl. auff Urbani dem Stifft Zu denen Rewern allhierso in hauptgut ablößig mit 60. Rheinische Goldguld. à 1 lb 7 ß, It. 19. lb 5 ß d Zinß à 4 ½ p. C. Jahrs auff Joh. Baptistæ dem Stifft S Thoman allhier ablößig in hauptgut mit 650, So dann 10. lb 2 ß 4 4/5 d a 4. p. Ct° Jahrs auff d. 2.t Maÿ weÿl. Joh: Ulrich Rotters deß Kieffers burgers allhier hinderlaßene Wittib und Erben ablößig in Capital mit 253, Summa der Vorher beschriebenen beschwerdten thut 984. Sonsten freÿ Ledig und eigen über solche beschwerde, annoch hiehero ohnvergreiffich æstimirt umb 16. Darüber meldet ein teutsch. pergam. Kauffbrieff in allhies. C Contr. stub gefertiget mit dero anhangend. Kleinen Cantzleÿ Secret Insieg. Verwahrt sub dato d. 2.ten Maÿ A° 1715.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrawen Unverändert Guth, Sa. Haußraths 73, Sa. Silbergeschirrs v geschmeids 11, Sa. Guldener Ringen 11, Sa. Schuld 37, Sa. der Ergäntzung 475, Summa summarum 609 lb
Des Ehemanns und das Theilbare Guth in einer Massa, Sa. Haußraths 107, Sa. Werckzeugs Reiff und Band auch gemachter arbeith 33, Sa. Lährer faß 2, Sa. Eigenthumb ahne einer behaußung 16, Sa. Schulden 40, Summa summarum 209 lb
Hiebeÿ ist auch Zuberichten, daß des Ehemanns Vatter seel. Vor ohngefähr einem Vierteljahr gestorben ist, von welchem aber derselbe nur in Legitimam Zum Erben Instituirt word. (…) – Schulden 849, die Theilbahre (Passiva) übertreffen des Ehemanns und die Theilbare Activ Nahrung 639 lb

Jean Jacques Rother et Susanne Marguerite Lobstein hypothèquent la maison au profit de Marguerite Salomé Flach, veuve de Frédéric Casimir Leitersperger

1724 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 152
Johann Jacob Rodter der Kueffer und Susanna Margaretha geb. Lobsteinin beÿständlich ihres vatters Heinrich Lobstein des Metzgers und ihres bruders Johann Heinrich Lobstein auch Metzgers
in gegensein Fr: Margarethæ Salome geb. Flachin weÿl. H. Friedrich Caßimir Leitersperger wittib, beÿständlich ihres Sohns Friedrich Adam Leitersperger als mandararÿ dero geschwornen Vogts H. Not. Christoph Michael Hoffmann – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff: und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in St Elisabetha gaß, einseit neben H. Rathh. Dieboldt von Friedolßheim, anderseit neben einer der hohen Schuel gehörigen behausung hinten auff weÿl. Mathiß Koch gewesten Metzgers wittib und Erben – umb 60 goldgulden ahne capitalien dem Closter zu denen Reuerinnen

Jean Jacques Rother meurt en 1725 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 578 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 511 livres, le passif à 1 271 livres.

1725 (23.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 91) n° 304
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren: und Vorgeachte Meister Johann Jacob Rotter, der geweßene Kieffer und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Montag den 12. Martÿ dießen Lauffenden 1725.sten Jahrs dießes Zeitliche gesegnet, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Schäffers des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Susannæ Margarethæn Johann Jacob und Maria Salomeæ der Rottern, des Abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) inventirt durch die Ehren; und tugendsahme Frau Susannam Margaretham Rotterin gebohrene Lobsteinin, die hinterbliebene Wittib, mit assistentz des Ehren wohlvorgeachten Herrn Johann Lobstein, des Küffers und Weinhändlers, auch burgers allhier Zu Straßburg, Ihres geschwornen Curatoris (geäugt und gezeigt), So Geschehen in Straßburg auf Mittwoch den 23.ten Maÿ Anno 1725.

In einer allhier zu Straßburg ane der St. Elisabethengaß gelegenen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, Im Obern haußöhren, In der Kuchen, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub, In der Untern Stub, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung (E. et T.) Ein Vorder und hinderhauß, hoffstatt, höfflein, sambt allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen Allhier Zu Straßburg in St. Elisabethen gaßen einseit neben einer Behaußung dem Stifft Zur Rothen Kirchen gehörig, anderseit neben Hn Daniel Von Fridolßheim Garthner unterwagnern und E. E. Kleinen Raths altem Beÿsitzern, hinden auf Matthis Kochen, des Metzgers seel. Erben stoßend, davon gibt mann Jähr. auff Urbani 2. lb 2. ß d Zinnß dem Stifft Zur Reuerinnen ablößig in Capital mit 60. Rheinischen Goldgulden, th. hiehero den Goldgulden ohnpræjudicirlich à 1 lb 12 ß d gerechnet 96. lb, Weiter 2. lb 7 ß 4 d à 4 pro Cento gerechneten gelds Jährl. auf den 2.ten 8.bris Ulrich Rotter dem Ledigen Kieffer des verstorbenen seel. eheleiblich. Brudern ablößigen haubtguth mit 59 lb 2 ß 7 d, Mehr 6. lb d à 3 pro Cento gerechneten Zinnßes, Jährl. auf den 3. Juny H Johann Daniel Hammerer dem Silberarbeiter, als Vogten Jfr Annä Barbaræ Rödererin, widerlößig in Capital mit 200. lb. So dann 70 lb 10. ß d à 5 pro Cento gerechneten geldes, Jährl. auf den 2.ten Martÿ Fr. Margarethæ Salomeæ Leiterspergerin wittib redimibel in haubtgut mit 150. lb, Sonsten freÿ ledig eigen und über dieße beschwerde, durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls Vom 14.ten Septembris 1725. angeschlagen pro 244. lb 17 ß. Darüber Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C Contract stub gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 2.ten Maÿ Anno 1715 Mit N° 1 notirt.
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Weÿl. Her Heinrich Lobstein der ältere geweßener Metzger und Burger allhier Zu Straßburg der Wittib eheleib. Vatter nunmehr seel. wegen dießer seiner Tochter ad dies vitæ Zugenißen gehabt, Nach besag eines durch mich unterschriebenen Notarium über der Wittib theils von weÿl. Fr. Dorothea Lobsteinin geb. Möllingin Ihrer geliebten Mutter seel. und theils von weÿl. H. Christian Mölling dem geweßenen weinhändlers und burgern alhier Ihrem vettern auch seel. ererbtes Vermögen (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten guths. Vermög einer durch weÿl. Herrn Heinrich Lobstein en äntern geweßenen Metzger und Burgern allhier zu Straßburg de Wittib aheleib. Vattern nunmehr seel. selbsthändig geschriebenen und unterschriebenen Verzeichnus (…)
Abzug In dießes Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Guth, Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Schulden 61, Sa. Guths Ergäntzung 199, Summa summarum 578 lb
Der Erben ohnverändert und theilbahr Vermögen, Sa. haußraths 73, Sa. Werckzeug auch holtz Reiffen und band Zum Kieffer handwerck gehörig 18, Sa. Wein, brandenwein und Lehrer Faß 8, Sa. Silbergeschmeids 112, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 244, Sa. Schulden 153, Summa summarum 511 lb – Schulden 1271, Übertreffen die passiva der Activ Massam in allem dem Stalltax nach umb 760 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 594 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 165 lb
Copia der Eheberedung (…) den 6. Monaths Tag Aprilis 1705
Abschatzung d. 14.ten 7.bris 1725. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Jacob Rother gewesenen Küffers seel. hinterlaßene Fraw Wittib und Ereben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auf der Elisabether gaß gelegen, einseits Neben herrn Thiebold Von Friedelßheim, E. E. grosen raths alten beÿsitzers, anderseits Neben einem Stifft hauß Zur Roden Kirchen gehörig, hinden auf Matheas Koch Metzger sein hinder hauß stosend, welche behaußung Nebens gebeu, Stube, Cammern worunter eine Mit thielen Zugeschlagen, hauß Ehren worin eine Küfer Werckstatt, gebälcktes Kellerlein, höffel, brunnen vnd tränckstein, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausend und Fünff Hundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs

Susanne Marguerite Lobstein se remarie en 1726 avec le tonnelier Jean Conrad Kieffer, originaire de Neckartenzlingen (près d’Esslingen) : contrat de mariage, célébration
1726 (14.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 141
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: vnd vorgeachten H Johann Conrad Kieffer, dem ledigen Kieffer von Neckardinslingen Nördinger Ambts in dem hertzogthumb Würtenberg gebürtig, des Ehren: vnd Vorgeachten H Johann Conrad Kieffers, des Sattlers vnd burgers daselbsten ehelichem Sohn, als dem bräutigamb, ane einem,
so dann der Ehren vnd tugendsamen frauen Susannæ Margarethæ Rotterin gebohrner Lobsteinin, weÿl. des Ehr en vnd vorgeachten Hn Johann Jacob Rotters des gewesenen Kieffers und Weinhändlers auch burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. hinderlaßener Wittib als der frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auff Montag den 14.ten Januarÿ Anno 1726. (unterzeichnet) Johann Conradt Küeffer alls hochzeiter, Susanna Margreda rotterin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 203 n° 6)
1726. Mittwoch den 11. Junÿ sind nach Zweÿmaliger offentlicher proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St Niclaus el. copuliert u. eingesegnet word. Johann Conrad Kieffer der ledige Kieffer burg. allhier Joh: Conrad Kieffers deß Sattlers v burg. Zu Niede-Dentzlingen Hertzog. Wurtemberg. Herrschafft ehl. Sohn, u. Fr. Rosina Margaretha, Weil. Jacob Rottmanns geweßenen Kieffers burg. alhier hinterlaßene Wittib& (unterzeichnet) Johann Conradt Küeffer aks hochzeitern Susanna Margrede roth (i 208)

Jean Conrad Kieffer demande l’inscription au chef d’œuvre. Le conseil de la tribu qui constate qu’il n’a pas fait ses années d’épreuve le renvoie aux Quinze.
1725, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 99-v) Montags den 12. Novembris Anno 1725 – Johann Conrad Kieffer der Leedige Kieffer Von Neckardientzlingen stehet vor, meldet Wie das Er Willens sich mit Johann Ulrich Rotters Wittib, Welche dreÿ Kleine Kinder hatt, Zu verehelichen, deßwegen bittet Er damit die Kundschafft, so Sie Hatt, nicht in abgang Kähme, Ihme Zu erlauben das Meisterstück Zu machen, daß Er als dann Zu seinem Zweck gelangen möge.
Erkannd Weilen seine dreÿ Jährige Zu verarbeithen gehabte Zeit nicht gar Vorbeÿ so Könne mann Von seithen der Zunfft sein gesuchen nicht erlauben, Wann Er aber beÿ Genädigen Herren den XV.en Wird erlangen können, so wird mann in erwegung daß Er eine Kieffers Wittib heurathet nichtt dawieder seÿn.

Les Quinze accordent la dispense eu égard qu’il épouse une veuve et qu’il n’ouvre donc pas de nouvel atelier
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
(p. 341) Sambstag d. 1. Xbris 1725. Moss. nôe Johann Conrad Kieffers des ledigen Kieffers Von Neckar Dietzlingen gebürtig Cit. E. E. Zunfft der Kieffer H. Zunfftmeister, Weilen der Implorant puncto admissionis Zum Meisterstück durch mit Kommenden Zunfftbescheid an Mghh. Verwießen worden, alß bitt umb Deput. et Facta relatione mit gnädiger Dispensation Zu willfahren. Gug Cit. præsens bitt Deputatio et Facta relatione setzt er des Gegners petitum Zu Mghh Erkantnuß. Erkandt, Ober Handwerck herren

(p. 366) Montag d. 17. Xbris 1725. – Iidem [Obere Handwerck herren] lassen ferner per Eundem [Secretarium] referiren daß Johann Conrad Kieffer der ledige Kieffer Von Neckardietzlingen gebürtig einen Zunfft Gerichts bescheid von E. E. Zunfft der Kieffer de dato 27. 9.bris jüngst producirt, und berichtet das er besag deßen pt° admissionis Zum Meisterstück an Mg. Verwießen worden, anbeÿ umb Deputation gebetten, et Facta relatione mit gnädiger Dispensation Zu willfahren. Auff welches der Zunfftmeister auch umb Deputation gebetten, und facta relatione es Zu Mghh Erkantnuß gesetzet. Beÿ willfahrt undt beseßener Deputation habe der Implorant sein petitum wiederhohlt, ged. Zunfft H. Zunfftmeister H Blasius Erhard aber habe geantwortet, daß Zwahr der Implorant annoch Zweÿ Jahr alhier Zu Verarbeiten hätte, allein weilen er Keine Newe Werckstatt auffrichten und eines Meisters wittib heurathen wolle, so mache es E. E. Zunfft Gericht nicht schwehr. Beÿ welcher beschaffenheit die Hh. Depp. dafür gehalten, daß der Implorant Zu Verfertigung des Meisterstücks dispensando Zu admittiren, jedoch daß er pro dispensatione 2. lb d halb der Statt, und halb der Zunfft Zu erleben schuldig sein solle, die genehmhaltung Zu Mgh fallend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Les examinateurs reçoivent Jean Conrad Kieffer maître, les défauts qu’ils ont relevés étant tous mineurs.
1725, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 112) Mittwoch den 13. Martÿ Anno 1726. alß Conrad Kieffer der Leedige Kieffer so sich ahne Martin Johann Jacob Rotters deß Kieffers Wittib Verheürathen Wird, sein verfertigtes Meisterstück Vaß Hatt Schauen Laßen, War die relation der Herren Schaumeisteren von der ersten Schau daß das Faß Zu flach gestreifft geweßen und deß Wegen seine rechte spitzung nicht habe, ferner befanden sich unterschiedliche taschen und bückel auch Zu bauch und über die Kopff etliche außfügen unten außwendig über Eck ein schleiffer so aber mit außdäxlen Wieder Herauß gefallen, In der Zweÿten Schau fande sich daß thürlein ohnfleißig eingebeßert, in dem hindern boden oben befinden sich Zweÿ Örtlein, in einer daug auff der seith auch ein Ästlein, und unten ahne einer daug ein ströhmlein, so aber nicht gar in die gargel gehet, In der dritten Schau finden sich im hindern end Zween Wölff, oben neben der Spontdaug ein schliffer, so aber nicht biß ahne die gargel gehet, am vordern end hatt es unterschiedliche außfugen am gehren stück auff der fug ein buckel, Zu bauch Hatt es unterschiedliche außfugen und bückel auch ist es ohnfleißig abgesäubert, das gebäud aber guth, Weilen nun die fehler nicht Hauptsächlich und Er solche Zum theil verbeßert, alß haben sie es für ein passierliches Meisterstück Erkanndt, auff Welche Weiß es dann auch durch den Herren XV.er alß Obmann confirmirt worden.

Jean Conrad Kieffer règle les frais de dispense
(f° 117-v) Mittwoch den 15. Maÿ Anno 1726 – Johann Conrad Kieffer der Leedige Kieffer Zahlte umb gleicher Ursachen Willen und auff ebenmäßige Condition 2. lb d. [erlagte nach Er Kanndtnuß Gnädiger Herren der XV. Wegen erhaltener Dispensation das Meisterstück machen zu dörffen beÿtrag halb der Statt und halb der Zunfft]

Jean Conrad Kieffer devient bourgeois par sa femme le 18 décembre 1726
1726, 4° Livre de bourgeoisie p. 932
Joh: Conradt Kiefer d. Kiefer Von Truttlingen geb. erhalt d. b. von seiner ehefr. Sus: Marg: Lobsteinin umb die tertz d. alt b. will beÿ E E Zunfft d. Kiefer dienen. Jurav. 18.ten Xb. 1728.

Jean Conrad Kieffer devient tributaire le 28 janvier 1727
1727, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 139-v) Dienstag den 28.ten Januarÿ Anno 1727 – Johann Conrad Kieffer, der Kieffer producirt Schein Von hießiger Cantzleÿ Sub dato den 28.t Decembris 1726. bittet Ihne alß einen Neuen Leibzünfftigen Zu recipiren. Erkannt Willfahrt, Zahlt alß ein frembder so sich ahne eines Zünftigen Wittib verheurathet gebühr 1 lb 1 ß 8 d. für die Zu den Feüer Eÿmern geordnete 10 ß und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d.

Inventaire des apports dont la minute n’est pas conservée
1731, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über Joh: Conrad Kieffers und Susannæ Magdal: geb. Lobsteinin beed: ehel: einand: zugebr: Nahr:

Jean Conrad Kieffer meurt en 1755 en délaissant pour héritier un frère à Neckartenzlingen. L’estimation de la maison (750 livres) est reprise de l’inventaire précédent. La masse propre à la veuve est de 442 livres, celle des héritiers de 140 livres. L’actif de la communauté s’élève à 709 livres et le passif à 792 livres.

1755 (4.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 330) n° 683
Inventarium über Weiland Hn. Johann Conrad Kiefer geweßenen Kiefermeisters und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1755.
Inventarium und Beschreibung all derjenigen Haab und Nahrung, so weiland Johann Conrad Kiefer, der geweßene Kiefer meister und burger allhier zu Straßburg, nach seinem Donnerstags den Januarÿ dieses lauffenden 1755.sten Jahr aus dießer Welt genommenem tödlichen Hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Jacob Kiefers des Becken und burgers Zu Neckar Tentzlingen Nürttinger Amts, in dem Hertzogthum Württenberg, des defuncti leiblichen Bruders und ab intestato verlaßenen Universal Erben mit beÿstand Hn Johann Martin Lauxmann, des Cran Kiefers und burgers allhier inventirt durch die hinterbliebene Wittib Frau Susannam Margaretham Kieferin geborne Lobsteinin, mit assistentz Hn Johann Schäffers des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch Burgers allhier, ingleichem der Wittib Sohn und Zwo töchtere erster Ehe, wie nicht weniger die im Haus befindliche Domestiquen (geäugt und gezeigt) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerer Gegenwärtigkeit Herrn Johann Friderich Keck, des Biersieders und Es En grosen Raths alten und E E Kleinen Raths dermalig wohlverdienten beÿsitzers (…) wegen des ohnverburgerten Erben inspecie abgeordneten H Deputati, auf dienstag den 4. Februarÿ et seqq. A° 1755.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Elisabethen Gaß gelegenen, in diese Verlaßenschafft gehöriger und hernach einhetragener behausung befunden worden wie folgt
Ane Schrein: und Höltzen werck, In des Knechts Cammer, Im Hauß Ehren davor, I, der Hauß Cammer, In der Cammer darneben, In der obern Stuben, Im mittlern Haußöhren, In der untern Stuben, Im Gartten, In der Scheur
(f° 13) Eigenthum ane einer Behaußung (W.) Nämlichen ein Vorder: und hinter Hauß, Hoffstatt und Höfflein, mit allen deßen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg an der St. Elisabethen Gaß, einseith neben dem Stifft Zur rothen Kirch, anderseith neben Johann Freÿ, dem Fuhrmann, hinten auf Abraham Datt den Metzger stoßend, so über hernach eingetragene Passiv Capitalia gegen männiglich freÿ leedig und eigen und in dem über weiland Meister Johann Jacob Rotter, des gewesenen Kiefers und burgers allhier, der Wittib erstern Ehemanns sel. Verlaßenschafft durch Hn Notarium Johann Lobstein in A° 1725. auffgerichteten Inventario durch der Stadt geschworne Hh Lohner und Werckmeistere æstimirt und angeschlagen worden, wobeÿ man es auch dißmalen, nach eingeholter großgünstiger Bewilligung der wohlverordneten Herren dreÿ löbl Stadt Stalls bewendet läßet pro 750. lb. Darüber Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel versehen, de dato 2.t Maÿ 1715 Ferner Zweÿ andere dergleichen Kauffbrieff vom 19. Martÿ 1677. und 20. Januarÿ solchen Jahrs
(f° 15) Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts, Nach besag Inventarÿ über beeder geww&er Ehe Persohnen Europe für ohnverändert in den Ehestand Zugebracht Nahrungen durch weiland Hn Notarium Jacob Christoph Pantrion A° 1731. auffgerichteten und durch nun auch Weiland Hn Notarium Johann Brackenhoffer A° 1746. expedirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, vor Not. Lobstein d. 14. Januarÿ 1726.
Der Wittib ohnveränderten Vermögen, Sa. haußraths 128, Sa. Werckzeugs Zum Kiefer Handwerck gehörig 12, Sa. Faß 4, Sa. Silbers 33, Sa. Goldener Ring 15, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 750, Sa. Schulden 25, Summa summarum 1499 lb – Schulden 1057, Nach deren Abzug 442 lb
Dießemnach wid auch des Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung und Weißen Gezeugs 3, Sa. Werckzeugs Zum Kiefer Handwerck gehörig 2, Sa. Silbers 6, Ergäntzungs Rest 153, Summa summarum 166 lb – Schulden 25, Detrahendo restirt 140 lb
Endlichen folgt auch die Beschreibung des gemeinen verändert und theilbaren Guths, Sa. haußraths 97, Sa. Holtzes, Reiff und Band auch Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 45, Sa. Wein und Faß 96, Sa. Silbers 27, Sa. beßerung ane einem bandplarz 40, Sa. Activ Schulden 402, Summa summarum 709 lb – Schulden 792 lb, In Vergleichung 83 lb
Stall summ 308 lb

Susanne Marguerite Lobstein meurt en 1769 en délaissant trois enfants ou leurs représentants issus de son premier mariage. Les experts estiment à la somme de 700 livres la maison que la défunte a léguée à ses deux filles. L’actif de la succession s’élève à 839 livres, le passif à 760 livres.

1769 (2.12.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 340) n° 995
Inventarium über Weiland Susannæ Margarethæ Kieferin geborner Lobsteinin, Weil. Hn. Joh. Conrad Kiefers, des gewesenen Kiefers und Wein: Händlers auch burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1769
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so Weiland Frau Susanna Margaretha Kieferin geborne Lobsteinin, Weil. Hn. Joh. Conrad Kiefers, des gewesenen Kiefers und Wein: Händlers auch burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterbl. Wittib nunmehr auch seel. nach ihrem Sonntags den 26. Novembr. jüngst aus dießem Welt: Leben genommenem tödl. Hintritt, hie Zeitl. verlaßen, (…) So beschehen alhier zu Straßburg auf Sambstag den 2. Decembris Anno 1769.
Die Verstorbene seel. hat sowohl ab intestato als per Testamentum Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1.mo Frau Susannam Margaretham Kuhnin geb. Rotterin, H. Joh: Jacob Kuhn, des Pfisters zu St. Marx und burg. alh. Ehefrau der Verstorbenen seel. hinterlassene Tochter, welche unter Assistenz diees ihres Mariti diesem Geschäfft persönlich beÿgewohnet, inn den ersten dritten Stamm Theil, 2.do Frau Mariam Salome Kammin geb. Rotterin, Weÿl. H Philipp Jacob Kamm des gewes. Vormaligen Metzgers und nachmaligen Gastgebers Zu Plobsheim, auch burgers alh. sel. hinterl. Wb. auch der Verstorbenen seel. leibl. tochter, welche mit beÿstand H. Caspar Schweigheimer, des Strumpff: Webers u. burgers alh. diesem Invantations: Geschäfft persönlich Zugegen ware, in dem zweiten ditten Stamm: Theil, 3.tio Weil. H. Joh: Rotter, des gewes. Kiefer: Meisters u. B. alhier der Defunctæ verstorbenen, Sohns, mit Fr. Maria Margaretha geb. Schmidin, deßen hinterlaßener Wittib ehelich erzeugter u. nach Tod verlaßene noch lebende 2. Kinder, mit Namen Johann Jacob Rotter, lediger Kiefer, so 21 Jahr alt, Jgfr. Maria Dorothea Rotterin, so 19 Jahr alt, diese beede der Verstorbenen seel. Enckel in den letzten dritten Stamm Theil, deren geordnet u. geschworner Vogt ist vorgedachter H Joh: Jacob Kuhn, der Pfister Zu St. Marx u. burger alhier, Weilen aber derselbe Ehevögt. weise hiebeÿ selbsten interessiret,, als ist Zum Theil Vogt ernennet (…) H. Joh: Jacob Braun, der Gold Arbeiter u. burg, alh. welcher auch beÿ diesem Geschäfft in Person Zugegen ware u. seiner Curanden Interesse bestmöglicht observirte. Also alle dreÿ der Verstorbenen, sel. mit längst Weil. H. Joh: Jacob Rotter, dem gewes. Kiefer und Wein; Händl. auch burger alh. deroselben gewesener erstern Ehemann ehelich erzeugt und hinterlaßene Kinder u. Enckel.

In einer alhier Zu Straßburg ane der St. Elisabethæ-Gaß gelegener, in diese Verlaßenschaft gehöriger u. hernach einhetragener Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen ein Vorder: und Hinter: Hauß, Hofstatt u. Höflein, mit allen deßen Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der St. Elisabethen: Gaß, einseit neben dem Stift Zur rothen Kirch, anderseit neben Johann Freÿ, dem Fuhrmann, hinten auf N. Kratz den Handelsmann stosend, so über hernach eingetragene Passiv Capitalia gegen männiglich freÿ ledig u. eigen, u. durch (die Werckmeistere) vemög deroselben ad Conceptum hujus Inventraÿ d. d. 5.to Januarÿ 1770 æstimirt u. angeschlagen worden pro 600 lb. Darüber Vorhanden 1. teutscher pergamentener Kauf: Brief in alhiesiger Cantzleÿ: Contract: Stuben gefertiget, u. mit dero anhangendem Insiegel versehen, de dato 2.ten Maji 1715, Ferner Zween andere dergleichen Kauf: Brief vom 19. Martÿ 1677. u. 20. Januarÿ solchen Jahrs.
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Copia des von der Verstorbenen seel. d. 14. Aug. A° 1760. verschloßen auffgerichteten Testaments. Copia Actus Subscriptionis über vorherige letzten Willens Verordnung (den 14. Augusty 1760, Johann Friderich Lichtenberger)
Sa. haußraths 128, Sa. leere Faß 13, Sa. Silbers 9, Sa. gold. Ring 2, Sa. Baarschafft 20, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 600, Sa. Beßerung ane einem band Platzes auch Garten Haus u. Hütt 56, Sa. Schuld 8, Summa summarum 839 lb – Schulden 760, Nach deren Abzug 78 lb – Stall Summa 78 lb
Copia Testamenti (…) Siebendens prælegire ich mehr besagten meinen beeden Töchtern erster Ehe meine eigenthümliche Behaußung, bestehend in Vorder und hinter hauß, Hoffstatt und höflein, mit allen deren begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten benebst aller dem, was darinn Erd, Mauer, Nied, Wand, Band und Nagelfest ist, gelegen alhier Zu Straßburg in der St. Elisabethä Gaß einseit neben dem Stift Zur rothen Kirch, anderseit neben Johannes Freÿ, dem Fuhrmann, hinten auf Abraham Datt den Metzger, stoßend gelegen, für freÿ, ledig vnd eigen, also daß sie meine beede Töchter ins Prælegatariæ schuldig seÿn sollen für sothane ihnen für freÿ ledig und eigen prælegirte behaußung 800 Pfund Pfenning in meine künftige Verlaßenschafft einzuschiesen (…) So beschehen Straßburg Donnerstag den 14. Augusti Anno 1760

Fils du boulanger Jean Georges Kuhn, le boulanger Jean Jacques Kuhn épouse en 1724 Marie Salomé Günther, fille du vitrier Frédéric Günther : contrat de mariage, célébration
1724 (2.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 145
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johann Jacob Kuhn, ledigem weißbeckhen, weÿl. hern Joh: Georg Kuhnen deß ältern auch geweßenen weißbeckhens undt burgers allhier hindterlassem Ehelichem Sohn, hochzeitern ane Einem
So dann der Ehr undt Tugendbegabten Maria Salome Güntherin weÿl. Hn Joh: Friderich Günthers deß gewesten glaser undt auch burgers allhier nachgelaßener dochter d. Jfr. hochzeiterin am andern Theil
Actum Straßburg auff Mittwoch den 2. Monatstag Februarÿ anno 1724. (unterzeichnet) Johann Jacob Kuhn als hochzeutter, Maria Salome Güntherin alls hoch Zeütterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 18-v n° 73)
1724. Eod. [Mittwoch d. 8. Martÿ] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. J. Jacob Kuhn, der ledige weißbeck v. b. alhier, weÿl. Georg Kuhn gewesenen b. v. weißbecken nachgel. ehl. Sohn, v. Jfr. Maria Salome, weÿl. Joh: Friderich Günthers gewesenen B. v. Glaßers Nach Gel. ehl. Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob Kuhn als hochzeuter, Maria Salome Güntherin als hoch Zeiterin (i 22)

Jean Jacques Kuhn se remarie en 1736 avec Susanne Marguerite Rotter : contrat de mariage, célébration
1736 (13.10.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 38
Eheberedung – zwischen dem Ehren vnd vorgeachten Herrn Johann Jacob Khun, dem Weißbeckhen und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Susannä Margarethä Rottererin Weÿland des Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Rotters geweßenen Kiefers und Burgers allhier, mit der Ehren: und Tugendbegabten Frauen Susanna Margaretha gebohrener Lobsteinin ehelich erzeugter und nachgelaßener Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin am Andern Theil
So geschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg in beÿseÿn und Persönlicher gegenwarth der Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Hitschlers, Meister becken, des Hochzeiters Stieffvatters und herrn Wendling Schneiders, Glaßers, deßelben Kinds erster Ehe geschwornen Vogts auff sein des Bräutigambs, So dann auff ihr der Jungfrau Hochzeiterin seithen der Großachtbahr und Kunstreichen auch Wohl Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Conrad Kieffers, des Kieffers und Weinhändlers, deroselben Stieff Vatters, Herrn Johann Schäffers, Knöpffmachers und Seidenhändlers, dero geschwornen Vogts, Herrn Johann Jacob Braunen des jüngern, Gold Arbeiters und Herrn Johann Heinrich Lobsteins Metzgers dießer beeder nahern Anverwanthen aller Burgere allhier Zu Straßburg als hierzu insonderheit erbettener herren beÿständere auff Sambstag den 13. Octobris anno 1736. unterzeichnet Johann Jacob Kuhn als hochzeiter, Susanna Margaretha Rodterin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 30-v n° 22)
1736. Mittwoch den 14. Novembris sind nach zweÿmahl. geschehene proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Nic. in den Ehestand eingesegnet worden Johann Jacob Kuhn, de weißbecker und Burger allhier, wittwer und Jungfr. Susanna Margaretha, weil. Johann Jacob Rotters, gewesten Kiefers und Burgers allhier, hinderlaßene ehl. Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob Kuhn als hochzeitter, Susanna Margaretha Rodterin als braut (i 33)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Bouchers. Les apports du mari s’élèvent à 197 livres, ceux de la femme à 574 livres.
1736 (19.12.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 300)
N° 78. Inventarium über des Ehren: und Vorgeachten H. Johann Jacob Kuhn, Weißbecken und Burgers alhier, der Ehren und Tugendsamen Frauen Susannæ Margarethæ Kuhnin, geborner Rotterin, seiner Frauen Eheliebstin in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1736 et 1762. (…) vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten hat – So beschehen und angefangen allhier Zu Straßburg, Mittwochs den 19. Decembris Anno 1736. und geendiget auf Mittwoch den 3. Novembris Anno 1762.
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig (…) den 3.ten Novembris Anno 1762.
In einer alhier zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegener u. dißorts Zum theil Lehnungsweiß bewohndnen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 84, Sa. Silbers 20, Summa summarum 104 lb, Und wann darzu gerechnet wird die helffte an denjenigen haussteuren (…) 92 lb, So belaufft sich des disortigen Ehemanns (…) Vermögen dem billigen Anschlag nach auf 197 lb

N° 74. Inventarium über der Ehren: und Tugendsamen Frauen Susannæ Margarethæ Kuhnin, geborner Rotterin, dem Ehren und Vorgeachten H. Johann Jacob Kuhn, Weißbecken u. B. alhier, ihrem Eheliebsten in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, aufgerichtet in Annis 1736 et 1762. (…) vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten hat – So beschehen allhier Zu Straßburg, Mittwochs den 19. Decembris Anno 1736. und geendiget auf Mittwoch den 3. Novembris Anno 1762.
In einer alhier zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegener u. dem dißortihen Ehemann Eingangs gedacht Zum theil eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 291, Sa. Silbers 42, Sa. goldenen Ring 24, Sa. baarschafft 123, Summa summarum 421 lb, darzu gelegt die helffte von denen haussteuren (…) 92 lb, So kommet der disortigen Ehefrauen gesamte in den Ehestand gebrachte Nahrung dem billigen Werth nach, zu sehen auf 574 lb

Le fournier de Saint-Marc Jean Jacques Kuhn fait vendre des effets mobiliers dans la maison qui appartient à sa femme et à sa belle-sœur rue Sainte-Elisabeth.
1771 (28.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 341) n° 1021
Verkauf und Erlös Register über diejenige Effecten, welche Herrn Johann Jacob Kuhn, dem Pfister zu St Marx und Burger alhier eigenthümlich zuständig seind, und auf deßen ansuchen in der ane der St. Elisabethæ Gaß gelegenen: Frauen Kuhnin vorgedachten H. Kuhnen Ehefraun und Frauen Kammin Wittib, beeden Geschwisteren gemeinschafftlich zugehörigen behausung

Jean Jacques Kuhn meurt en 1774 en délaissant pour héritiers testamentaires sa fille et ses petits-enfants. L’inventaire est dressé dans la boulangerie de Saint-Marc. L’inventaire décrit la maison qui appartient à sa femme rue Sainte-Elisabeth, estimée à sa valeur établie lors de l’inventaire de Susanne Marguerite Lobstein puisqu’il n’y a pas été fait de travaux ni d’amélioration. La masse propre à la veuve est de 519 livres, celle des héritiers présente un déficit de 51 livres. L’actif de la communauté s’élève à 522 livres et le passif à 257 livres.

1774 (3.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 342) n° 1073
Inventarium über Weiland des Ehren und vorachtbaren Herrn Johann Jacob Kuhn, des geweßenen Pfisters bei löbl. Stift St Marx und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seligen Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1774. (…) nach seinem d. 10.ten Januarÿ jüngst aus dießer Welt genommenen tödl. hientritt Zeitlichen verlaßen. Welche Nachlaßenschaft auf Ansuchen disortiger Wittib Fr. Susannæ Margarethæ geborener Rotterin wie auch der dissortigen Fr. Tochter und deroselben Kinder Vogts (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in der ermelten löbl. Stift St Marx Zuständigen Pfisterey behausung, in fernerer gegenwarth Tit. herrn Joh: Georg Himmler des ober schreibers gedachter Stiftung auch burgers hieselbst als der Fr. Wb. hierzu erbettenen H. assistenten auf Donnerstag den 3. Februarÿ 1774.
Der Verstorbene Herr Kuhn hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt 1°) Seine in erster Ehe mit Fr. Maria Salome geborner Günterin seel. erzeugte und hinterlassene einzige Tochter Namens Fr. Maria Salome geborne Kuhnin mit H Joh: Daniel Keck des Weisbecken und Burgers alhier Ehegattin, jedoch diese nur in einem dritten theil, das ist in die Ihro von Rechtswegen gebührige Legitimam, 2°) In den überrest oder die übrige Zwo tertzen aber 2°) ihr Keckischer Eheleuthe ehelich erziehte Kinder Zu gleichen antheilen, mit Namen a) Joh: Jacob Keck, lediger Beck, georen den 19. Julÿ 1752, b) Jgfr Maria Salome geboren d. 25. Mart. 1754, c) Joh: Georg geboren d. 22. 8.br. 1755, d) Joh: Daniel geboren d. 19. 7.bris 1761. e) Maria Magdalena geboren d. 21. Mart. 1765, f) Margaretha Barbara geboren d. 29. Julii 1767. und g) Maria Margaretha geboren den 9. Jan. 1772. dieser Keckischen Kinder geordnet und geschworner Vogt ist Joh: Caspar Schweigheimer der Strumpfweber und burger alhier

Eigenthum ane einer Behaußung. (W.) Nemlichen die hälfte von unvertheilt von und an einer behausung, höflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, geleg. alh. Zu Strasb. ane der St. Elisab. gaß, einseit neben dem Stift Zur rothen Kirch, anderseit neben weil. Joh: Frei des gewesten Fuhrmanns Erben, hinten auf H. Kratz den handelsmann stosend, so über gernach eingetragenes passiv Capital frei ledig, eigen und durch die Hh. Werckmeistere Zufolg dero Abschatzung d d. 5. Jan. 1770. Zu der d. 2. Dec. 1769 vorgewesten Inventation weil. Fr. Susannæ Margarethæ Kieferin, weil: H. Joh: Conrad Kiefer, des gewesten Kiefers u. b. alh: hinterbl. Wb. seel Verl. æstimirt u angeschlagen worden die gantze behausung zu 600. lb. d. bei welchem Anschl. man es auch dermahlen angesehen in sothane bhßg. seithero nicht im geringsten verbeßert, ja vielmehr baufälliger word., auf verhoffende approbation der wohlverordneten Hh. drei Löbl. Stadt Stalls gelaßen Und kommt also von sothanem Anschlag die Hälfte in auswurf mit 300 lb. Diese Behßg. hat obgedachte Fr. Kieferin ihren beeden töchteren als der disseitig Wb. Fr. Kuhnin u. Fr. Maria Salome Kammin geb. Rotterin Wb. per Testamentum prælegirt, so sie auch noch gemeinschaftl. Zu hälfte besitzen. Übrigens ist aber sothane bhßg. vorhanden ein teutsch. pergamentener Kfbr. in alh. C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangend. Insiegel verseh. d. d. 2. May 1715. ferner 2. dergleichen dgl. Kfbr. vom 19. Märtz 1677. u. 20. Jan: solch. Jahrs.
Besserung an einem Band Platz und garten auch garten haus und hütt. (W.) Neml. die ½. von und ane einem vor d. alhieisg. hospital thor glegenen Band Platz und garten []
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths zufolg Inventarii (…) durch mich unterschriebenen Notm. A° 1736. errichtet v a° 1762. zu End gebracht
Series rubricarum hujus Inventarii. – Copia Testamenti Solennis inscriptis clausi so der Verst.seel. unterm 115. May 1772 errichtet
Der Wittib unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 51, Sa. Silbers 22, Sa. goldener ring 13, Sa. baarschafft 11, Sa. Anschlags vorged. eigenthuml. Helffte ane einer behaußung 300, Sa. beßerung ane lehengüthern 28, Sa. Schulden 62, Sa. abgegangenen unveränderten Guths (576, abzuzuehen 519, annoch übrig) 56, Summa summarum 545 lb – Schulden 26, Deductione facta 519 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 2, Sa. Erg. (96, abgehet 13 verbleibt) 83, Summa summarum 114 lb – Schulden 62 lb, In Compensatione 51 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert b theilbar Guth beschrieben, Sa. hausraths 83, Sa. Weins v. leerer faß 68, Sa. Saubohnen 4, Sa. Schwein 6, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 51, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Schulden 200, Summa summarum 522. lb – Schulden 257 lb, Nach deren Abzug 264 lb
Beschluß und Verstallungs summa 836 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptguths theilbar 100, Zweiffelhaffte Schulden, theilbar 94
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren vnd vorgeachten Herrn Johann Jacob Khun, dem Weißbeckhen und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Susannä Margarethä Rottererin Weÿland des Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Rotters geweßenen Kiefers und Burgers allhier, mit der Ehren: und Tugendbegabten Frauen Susanna Margaretha gebohrener Lobsteinin ehelich erzeugter und nachgelaßener Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin am Andern Theil
So geschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg in beÿseÿn und Persönlicher gegenwarth der Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Hitschlers, Meister becken, des Hochzeiters Stieffvatters und herrn Wendling Schneiders, Glaßers, deßelben Kinds erster Ehe geschwornen Vogts auff sein des Bräutigambs, So dann auff ihr der Jungfrau Hochzeiterin seithen der Großachtbahr und Kunstreichen auch Wohl Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Conrad Kieffers, des Kieffers und Weinhändlers, deroselben Stieff Vatters, Herrn Johann Schäffers, Knöpffmachers und Seidenhändlers, dero geschwornen Vogts, Herrn Johann Jacob Braunen des jüngern, Gold Arbeiters und Herrn Johann Heinrich Lobsteins Metzgers dießer beeder nahern Anverwanthen aller Burgere allhier Zu Straßburg als hierzu insonderheit erbettener herren beÿständere auff Sambstag den 13. Octobris anno 1736. – Johann Friderich Lichtenberger Notarius publicus
Copia Testamenti

Susanne Marguerite Rotter meurt en 1780 en délaissant pour héritier testamentaire son neveu Jean Jacques Rotter, maître tonnelier et mari de Catherine Salomé Rinck. La valeur de la maison est reprise des inventaires précédents. L’actif de la succession s’élève à 1369 livres, le passif à 584 livres.

1780 (31.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 345) n° 1180
Inventarium über Weiland Fraun Susannä Margarethä Kuhnin geb. Rotterin, auch weil. H. Joh: Jakob Kuhn, des gewesenen Pfisters bei Löbl. Stift St. Marx und bgrs. alh. zu Strasburg sel. hinterl. Wittwe, nun auch sel. Verlt. aufgerichtet Anno 1780. (…) nach ihren den 5.ten gegenwärtigen Weinmonats und 1780.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Ableiben, sowol eigenthums als Wittums weise hie zeitlich zurück gelaßen hat. Solche Nachlaßenschafft wurde auf gebürendes Ansuchen H. Johann Jakob Rottern des Kiefermeisters und hiesigen burgers, der Verstorbenen sel. Bruders Sohns als Zufolg des 19.den Paragraphs hernach Abschrifts weise einverleibten den 24. Augstmonat 1779. verschlossen auffgerichteten, am nemlichen tag bei hieunten gemeltem Hn Not° Phil. Jakob Heus hinterlegten und am 11.ten Weinmonat 1780. eröfneten und publicirten Testaments, diesortigen alleinigen Erbens an hernach gesetztem tag inventirt und ersucht. Gleich Anfangs dieser Inventur ist sowol gemeltem Erben, als auch Frn Katharinä Salome, geb. Rinckin, desselben Ehegattin und Jgfr. Mariä Dorothe Rotterin, deßen Schwester (…) So geschehen alhier zu Strasburg, in fernerem beÿseÿn S..T. H. Phil. Jakob Greis, Not. publ. et practici und Secret. bei Ihro Gnaden des regirend. H. Ammeisters Haus Audienz als Kraft des 23.ten Artickels vorherberührten Testamenti Clausi von der Defuncta ernannten Executoris solch ihrer Letzten willens-Verordnung in einer an dem Goldgiesen gelegenen weil. Mr Rösch, des gewesenen Kiefers hinterlassener Wittwe eigenthümlich zuständigen und diesorts lehnungsweise inhabenden behausung, auf Dienstag den 31.sten des Weinmonats, im Jahr 1780.

(f° 9-v) Eigenthümlicher Anteil an einer Behaußung. Näml. die Hälfte von unvertheilt von und an einer Behausung, Höflein, mit allen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Strasb. an der St. Elisabethä Gaß, eins. neben dem sogenannten Stift Zur rothen Kirch, 2.s. neben Herrn Weber, dem Knopffmacher alhier gelegen, und hinten auf H. Kratz den Handelsmann stosend, welche Völlige Behausung ausser hieunten angezeigtem Passiv: Kapital frei ledig und eigen, und bei der in Anno 1774. vor geweßter Verl. Inventur Weil. H. Joh: Jb. Kuhn der diesortigen Defunctæ Ehemanns sel. in Calculum gebracht worden überhaupt vor und um 600 lb. Da nun solche behausung seithero im geringsten nicht verbeßert, auch daran in zwischen kein haupt reparation vorgenommen, sondern vielmehr baufälliger geworden, als hat man auf verhoffende Genehmigung wolverordneter herrn dreier Löbl. Stadt Stalls, es bei solchem Anschlag gelaßen daher die hieher gehörige hälfte in Auswurf gebacht vor 300. Die übrige hälfte ist Fraun Mariä Salome Kammin geb. Rotterin, weil. H. Phil. Jb. Kammn des gewesenen Gastgebers Zu Plobsheim und bgr. alhier hinterl. Wittwen der Verstorbenen sel. Schwester eigenthümlich Zuständig. Über sothane Behausung meldet ein teutscher pergamentener Kaufbrief in alhies. K. K. Stub gefertiget u. mit dero anhangendem Insiegel versehen d. d. 2. Maji 1715. Ferner Zwei dergleichen Kaufbriefe respê vom 19. Märtz 1677. u. 20. Jan: solchen Jahrs.
(f° 10) Wittum So die Verstorbene Fr: Kuhnin von Eingangs gedachtem ihrem Vorher Verstorbenen Ehemanns sel. bis an ihr Lebensende geniesen hat, der anjetzt auf Fr. Maria Salome Keckin geb. Kuhnin, mit H. Joh: Dan. Keck, dem Weisbecken u. bgr. alhier, ehl. erzeuigte und etwa noch erzeugende Kinder, gedachten H. Kuhn sel. Enckel, Zu gleichen Theilen erb: und eigenthuml. anheim fällig ist
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia des von der Verstorbenen sel. unterm 24.ten Aug. 1779. verschlosen auffgerichteten Testaments
Sa. hausraths 145, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 28, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmucks 13, Sa. baarschafft 26, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 400, Sa. Schulden 455, Sa. eigenthümlichen Anteils an vorher beschriebener behausung 300, Summa summarum 1369. lb – Schulden 854 lb, Nach deren Abzug 514 lb
Sa. Legaten 433 – Conclusio finalis Inventarÿ 1159 lb
Copia Testamenti Clausi

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 1 900 florins
1780, Livres de la Taille (VII 1180) f° 282-v
Becker N° 4994. Weÿl. Fr. Susannæ Margarethæ geb. Rotterin auch weÿl. Joh: Jacob Kuhn gew. Pfisters beÿ dem Stifft St. Marx und burger allhier hinderl. wittib, verlaßenschafft, inv. Not. Lichtenberger.
Concl. fil. jnvent. Ist fol. 103.b 1159 lb 12 ß 9 d verstallte 1900 fl. Zu wenig 400 fl.
Wovon Nachtrag vor 6 Jahr in simplo als lang dießelb in Wittwenstandt geweßen thut 3 lb 12 ß
Ext. Stallgeldt 1780 – 2 lb 17 ß
Geb. – 2 ß 6 d
Abhandling 1 lb 19 ß (zusammen) 8 lb 11 ß
dt. 13. Xbr. 1780.

Marie Salomé Rotter (et non Marie Madeleine Kamm) veuve de Philippe Jacques Kamm, en dernier lieu aubergiste à Plobsheim, hypothèque la maison au profit du tailleur Jean Pierre Schneiter

1780 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 22
Fr. Maria Magdalena geb. Kammin weÿl. Philipp Jacob Kamm des letztmahls gewesten wirths zu Plobßheim wittib beÿständlich H. Johann Friedrich Hitschler des handelsmanns
in gegensein H. Johann Peter Schneiter des schneider meisters – schuldig seÿe 300 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Stt Elisabetha gaß, einseit neben Johann Daniel Weber des knopffmachers Erben, anderseit einer löbl. Stifft hoher Schuhl zuständige behausung, hinten auff Carliische erben

Le tonnelier Jean Jacques Rother vend la moitié de la maison (héritée de sa tante Susanne Marguerite) à Marie Salomé Rother, veuve de Philippe Jacques Kamm qui en devient ainsi seule propriétaire.

1789 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 313-v
Johann Jacob Rother der kieffermeister (unterzeichnet) Rotter
in gegensein Fr. Mariæ Salome Kammin weÿ. Philipp Jacob Kamm gewesten würths zu Plobsheim wittib beÿständlich H. Johann Georg Armbruster des gastgebers alhier ihres tochtermanns
die hälffte vor unvertheilt von und ane einer behausung bestehend aus vorder und hintergebäude, höfflein, hoffstatt, brunnen mit allen deßelben übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten mit Nr 4 bezeichnet ane der St. Elisabetha gaß, einseit neben einer zur rothen kirch dem mehren hospital zuständigen Behausung, anderseit neben H. Weber dem knopffmacher, hinten auff (-) – von dieser gantzen behausung gibt man jährlich dem Closter zu denen Reuerinnen oder St. Magdalenä 2 pf 2 s oder 4 fl. 2 ablößig mit 6 rheinischen goldgulden – um 950 gulden

Fils du boucher Jean Philippe Kamm, le boucher Philipp Jacques Kamm épouse Marie Salomé Rotter, fille de Jean Jacques Rotter : contrat de mariage, célébration
1738 (26.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 55
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten Herrn Philipp Jacob Kamm, dem ledigen Metzger, Weÿland H. Johann Philipp Kammen gewesenen Metzgers und burgers allh. und auch weÿl. Frauen Maria Catharina gebohrener Bameÿerin ehel. erzeugtem und nachgelaßenem Sohn, als dem Bräutigams ane einem,
so dann der Ehren und Tugendbegabten Jungfraun Maria Salome Rotterin, weÿl. H Johann Jacob Rotters, geweßenen Kieffers und burgers allhier mit der Ehren und Tugendbegabten Frauen Susanna Margaretha gebohrener Lobsteinin ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfr. hochzeiterin, am andern Theil
den 26. Junÿ 1738 (unterzeichnet) Phillipp Jacob Kamm als Hochzeiter, Mariæ maria Salome rottrin als hochzeitrin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 43 n° 2)
1739. Mittwoch den 18. Febr: seind nach Zweÿmahl geschehener proclamation in der Evangel. Pfarr Kirch Zu St. Niclaus in den Ehestand eingesegnet word. Philipp Jacob Kamm, der ledige Metzger und Burg. allhier, Weil. Johann Philipp Kammen, geweßenen Metzgers und Burgers allhier, hinterlassener ehl. Sohn und Jgfr. Maria Salome weÿl. Johann Jacob Rotters geweß. Kiefers und Burgers alhier hinterlaßene ehl. Tochter (unterzeichnet) pillipp Jacob Kamm als hochzeiter, maria Salome rodtrin als hochzeitrin (i 45)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Bouc qui appartient en partie au mari. L’actif du mari s’élève à 514 livres, le passif à 650 livres. Les apports de la femme s’élèvent à 561 livres.
1739 (18.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 304) n° 142
Inventarium über des Ehren: und Wohl Vorgeachten Herrn Philipp Jacob Kammen, Metzgers und der Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariä Salome Kammin gebohrener Rotterin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1739. (…) Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung
So beschehen in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg in fernerer Gegenwarth Herrn Johann Daniel Bameÿers, Gastgebers Zum Falcken Keller und Burgers alhier, des Ehemanns Vettern und hierzu erbettenen Assistenten, wie auch Herrn Johann Conrad Kieffers, des Kieffers und Weinhändlers und Frauen Susannä Margarethä Kiefferin gebohrener Lonsteinin, beeder Ehegatten und burgere allhier, der Ehefrauen respê. Stieff Vatters und leiblicher Mutter, Mittwochs den 18. Martÿ Anno 1739.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Box Gäßlein gelegenen und dem Ehemann Zur helffte eigenthümlich zuständiger Behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung. (M.) Erstl. die helffte vor unvertheilt von und ane einer behaußung
allhier Zu Straßburg, in dem so genandten Box Gäßlein (…)
(M.) Item die helffte Vor unvertheilt von und ane einem Metzgerbanck unter der großen Metzig (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in den Ehestand Zugebrachte unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 288, Sa. Rind Vieh 50, Sa. Stroh und Ohmet 4, Sa. Silbers 41, Sa. baarschafft 101, Sa. Eigenthum ane einer behaußung und Metzgerbanck o, Sa. Schulden, Summa summarum 514 lb – Schulden 650 lb, Übertreffen also hievorgemelte Passiv Schulden des Ehemanns Activ Nahrung umb 135 lb, Hingegen thut die Haussteuren ihme dem Ehemann gebührige helffte 81, Conferendo (…) 53 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 288, Sa. Silbers 31, Sa. goldener Ring 36, Sa. baarschafft 123, Summa summarum 479 lb – Deme beÿzufügen die an den haussteuren Ihro gebührige helffte macht 81, der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Guth dem billigen Werth nach 561 lb

Le boucher Philippe Jacques Kamm quitte la ville le 9 novembre 1749, sa femme fait dresser un inventaire pour préserver ses biens propres. L’inventaire est dressé dans la maison ruelle du Bouc. La masse propre à la femme est de 570 livres. L’actif du mari s’élève à 1 074 livres, le passif à 1 342 livres.
1749 (18.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 324) n° 549
Inventarium über Philipp Jacob Kamm, des von hier sich absentirten Metzgers und Frauen Mariæ Salome Kammin gebohrener Rotterin, beeder Ehe Persohnen und Burgere allhier Zu Straßburg dermahlen habende Activ Nahrung und Passiv: Schulden, auffgerichtet Anno 1749.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, auch Passiv Schulden, so Philipp Jacob Kamm, der Sonntags den 9.ten Novembris dieses Zu end eilenden 1749.sten Jahrs von hier sich absentirten Metzger und Frau Maria Salome Kammin gebohrene Rotterin, beede Ehe Persohnen und Burgere allhier Zu Straßburg, dermahlen haben und besitzen, Welche der Ursachen, alldieweilen due Ehefrau ihr ohnverändert Guth, Zusamt deme was Ihro Krafft der Eheberedung gebührig Zu salviren trachtet, auf ihr der Ehefrauen freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren, inventirt, durch sie selbsten, mit beÿstand Hn Johann Conrad Kieffer, des Kieffers Weinhändlers und Burgers allhie ihres Stieffvatters und geschwornen Vogts (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 18. Novembris Anno 1749.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Box Gäßlein gelegenen Zur helffte in des Ehemanns Nahrung gehörigen und hernach eingetragenen Behaußung, befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung. Nemlichen die helffte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung allhier Zu Straßburg, in dem so genandten Boxgäßlein (…)
Ergäntzung der Ehefrauen seithero abgegangenen ohnveränderten Guths. Zufolg der über beeder eingangs ermelter Eheleuthe einander in die Ehe gebrachte Nahrungen durch mich Notarium unterm 18. Martÿ 1739. auffgerichteten Inventarii Concepti
Norma hujus inventarii – Copia der Eheberedung, p. Lichtenberger d. 26. Junÿ 1738.
Der Ehefrauen ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 102, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Rings 7, Sa. Ergäntzung per rest 383, Sa. Schuld 75, Summa summarum 570 lb
Diesemnach so wird auch des Ehemanns ohnverändert und zugleich die theilbare Nahrung, weilen die Ehefrau beÿständlich ihres Stieffvatters und geschwornen Vogts auf die letztere tam active quam passive renunciret, sub una eodemque Titulo beschrieben, Sa. haußraths 143, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 900, Sa. Schulden 27, Summa summarum 1074 lb – Schulden 1342 lb, Compensando 268 lb

Les cinq enfants et héritiers de Marie Salomé Rotter, veuve de Philippe Jacques Kamm, se partagent ses biens. La maison a été vendue par enchère judiciaire le 18 vendémiaire III à Jean Balthasar Knoll

1793 (24.9.), Strasbourg 3 (7), Not. Ensfelder n° 386
Abtheilung und Erörterung über Weiland der Bürgerin Maria Salome Kamm gebohrner Rotter, längst weiland Philipp Jacob Kamm gewesenen hiesigen Metzgers hinterbliebener Wittib Vermögens Nachlassenschaft, auf Ihr den 13.ten gegenwärtigen Herbstmonats erfolgtes Absterben, in beÿseÿn und auf begehren Ihrer ehelich erziehlter Kinder und ab intestato hinterlaßener Erben 1° Maria Salome gebohrner Kamm Johannes Brennapffel Hufschmids zu Plobsheim Ehefrau, 2.do Maria Catharina gebohrner Kamm bürgers Philipp Jacob Jung Fischkäufers und Einwohner zu Straßburg Ehefrau, unter deßen Assistentz anwesend, 3.tio Weiland Johann Philipp Kamm gewesenen hiesigen Metzgers mit der Bürgerin Catharina Barbara gebohrner Knoderer dermalen an bürger Gerhard den hiesigen Metzger wieder verheurathet ehelich erzeugter hinterlaßener tochter Catharina Barbara Kamm, in das 20.te Jahr ihres Alters gehend unter berathung erstgedachten Philipp Jacob Jung ihres Vogts wie auch dero Stiefvaters agirend, 4.to Maria Magdalena gebohrene Kamm Weiland Johann Jacob Schwing gewesenen Metzgers zu Straßburg hinterbliebener Wittib, persönlich anwesend und 5.to Weiland der bürgerin Susanna Margaretha gebohrner Kamm mit dem bürger Johann Georg Armbruster hiesigem Gastgeber ehelich erzeugtes Kind Namens Johann Georg, vor deßen Interesse schon bemelter burger Jung sein Vogt und sein erstbesagter Vater als Natürlicher Vormund und vor sein Kind selbster machen bestens besorgt waren, mit Zuziehung des Bürgers Johann Georg Stoltz einen der hiesigen geschwornen Inventierschätzern (…) Geschehen und angefangen Straßburg den 24. Septembris 1793

Eigenthum ane einer behaußung. Nemlich eine behausung bestehend aus Vorder und Hinter Gebäu, Höfflein, Hoffstatt und brunnen mit allen derselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten mit N° 4 bezeichnet alhier zu Straßburg ane der St. Elisabethä Gaß, einseith neben einer Zur rothen Kirch dem mehrern Hospital Zuständigen Behausung anderseith neben Bürger Weber dem Knopffmacher hinten auf N. N. Stoßend gelegen, davon Zahlt man jährlich dem ehemaligen Kloster zu denen Reuerin oder St Magdalenä dermalen der Nation 8 li. 8 s. ablösig mit 60 Rheinischen Goldgulden, Ohnnachtheilig angeschlagen vor 1800 fl. oder 3600 livres. Über die Hälfte solchen Haußes besagt ein in hiesiger Contract stub den 28. Sept. 1789 vorgegangener Kauf Contract, Solche behausung solle bis Zu anderwärtiger Verfügung gemeinschaftlich ausgesetzt bleiben und genoßen werden.
Berechnung über den Steigschilling der in diese Verlaßenschafft gehörig gewesener behausung. Die an der Elisabetha Gaß gelegene mit N° 4 bezeichnete behausung ist nach vorher gegangenen fünff Versteigerungen dem bürger Johann Baltasar Knoll hiesigen Peruckenmacher den 18. vendemiaire jüngst endscheidlich zuerkannt und überlaßen worden vor 6800 livres. In Zahlung deren sind dem Käufer besagter vor mir Notario verfertigten Steigerung Procès verbal vom 29. fructidor und demselben angehängter Entschlagung von gedacht 18. Vendemiaire angewiesen worden
acp 19 f° 136 du 3. 8.br
Copia letzten Willens vom 3. Junÿ 1783 welcher den 23. Sept. 1793 enregistrirt worden – Vergleich, 24. sept. 1793

Fils du marchand Jean Balthasar Knoll de Karsruhe, le perruquier Jean Balthasar Knoll épouse en 1761 Susanne Elisabeth Büchel, fille du perruquier Balthasar Friedrich Büchel : contrat de mariage, célébration
1761 (23.6), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 355
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Balthsar Knoll, dem Ledigen Peruquenmacher von Carsruhe gebürtig, weÿland des Ehrenvest und wohlvorachtbahren herrn Johann Balthasar Knoll, handelsmanns und burgers allda mit auch weÿland der Viel Ehren: und tugendsamen Frauen Maria Margaretha gebohrener Neumännin, beeder seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam, ane einem
So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Susanna Elisabetha Büchelin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Balthasar Friderich Büchels, geweßenen Peruquenmachers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen mit auch Weÿland der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Susanna Elisabeth gebohrener Schwartzenboltzin seiner Erstern Ehegattin ebenmäßig seeligen ehelich erziehlter tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 23. Junÿ 1761. (unterzeichnet) Johann Balthasar Knoll als hoch Zeiter, Susanna Elisabetta büchelin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 107-v n° 687)
Anno 1761 mitwoch den 15 Julii seind nach zweÿmalige ordentlichen proclamationn Zu St Thomas in diese Kirch copulirt und eingesegnet woden H. Johann Balthasar Knoll Lediger Peruckenmacher, weil. Johann Balthasar Knoll gewesenen weißgerbers und burgers Zu Carls Ruh hinterlassener ehel. Sohn, und Jfr. Susanna Elisabetha Büchelin, Weil. H. Balthasar Büchel gewesenen Peruckenmachers undt burgers alhier hinterlassene ehel. tochter (unterzeichnet) H. Balthasar Knoll als Hochzeiter, susanna Eliabetta buchlerin ams hochzeiterin (i 110)

Susanne Elisabeth Büchel fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 256 livres dans la maison à la Mésange au Marché aux chevaux.
1762 (29.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 401) n° 961
Inventarium über der Viel Ehren: und Tugendgezierten Frauen Susannä Elisabethä Knollin gebohrener Büchelin, des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Balthasar Knoll, des Peruquenmachers und Burgers allhier Zu Straßburg Ehegattin zu gedachtem Ihrem Ehe Mann für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1762. (…) welche der Ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem Beÿsein vorgedachten herrn Johann Balthasar Knoll des Ehe Manns Wie auch des Ehrenvest und Wohl vorachtbahren herrn Johann Christoph Braun des Seidenhändlers und Burgers allhier, der Ehefrauen erbettenen beÿstandts, auf Mittwoch den 29. Septembris Anno 1762.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck gelegen Zur Meÿß genander und in dieß Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 85, Sa. Silbers 12, Sa. Goldenen Rings und Geschmeids 19, Sa. baarschafft 112, Summa summarum 229 lb – Dazu ist zuerechnen, der Ihro Zuständigen halbe theil ane denen Verehrten Haussteuren, 27 lb, Belaufft sich also Ihro Frauen Susannä Elisabethä Knollin gebohrener Büchelin völlig in die Ehe gebrachtes Vermögen in allem in vero pretio auf 256 lb

Jean Balthasar Knoll meurt en germinal IV et sa veuve Susanne Elisabeth Büchel en nivôse V en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison estimée à 2 000 livres tournois. L’actif de la succession s’élève à 2 572 livres, le passif à 2 634 livres.

1797 (29 floreal 5), Strasbourg 10 (4), Not. Heus n° 286
Inventarium über Weÿl. bürgers Johann Balthasar Knoll Peruckenmachers wie auch weÿl. Susanna Elisabetha geb. Büchelin, beeder Eheleuthe Verlassenschafft, zwar der Ehemann den 8. germinal 4. Jahrs die Ehefrau aber den 7. nivos jüngst beschehenen absterben – auf Ansuchen burgers Jacob Büchel, des Caffésieders allhier, als geordnet und geschworenen Curatoris Georg Friedrich Knoll, Perruckenmachers dermalen beÿ der armée sich befindend, wie auch Johannes Knoll des ledigen großjährigen Perruckenmachers hieselbst, ferner Dorothea Elisabetha und Margaretha Friderica Knoll beeder leedigen großjährigen, alle vier besagten Eheleuten miteiander erzeugter Kinder und erben
in einer ane der Elisabetha Gaß gelegenen mit N° 4 bezeichneten behaußung
Eigenthum ane iner behaußung, Nemlichen Eine behaußung höflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Elisabetha Gaß mit N° 4 bezeichnet einseit neben bürger Müller dem Seiler anderseit neben einer dem Hospithal gehörigen behaußung und hinten auf burger Naré stoßend, ohnpræjudicirlich æstimirt für die summ von 2000 livres. Darüber besagt ein vor Joh. Daniel Ensfelder Not. Kauf und respe. Steigerungs brieff dedato 18. vendemiaire 3
hausrath 572 li, behausung 2000 li, summa summarum 2572 livres – Schulden 2634 li, Compensando 61 livres
Enregistrement, acp 51 F° 3 du 5 prair. 5

Les héritiers Knoll vendent aux ecnhères la maison au boucher André Nothhafft pour 4 000 livres tournois

1797 (19 messidor 5), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 145
der bürger Georg Friedrich Knoll Perruckenmacher dermalen zu Fröschweiler wohnhaft, ferner Johannes Knoll der ledige großjährige Perruckenmacher alhier, weiter Dorothea Elisabetha Knoll und Margaretha Friderica Knoll beede ledige Großjährige dahier, unter assistentz erstgedacht ihres Bruders, alle vier in der Eigenschaft als Erben weiland bürgers Johann Balthasar Knoll Perruckenmachers wie auch weiland Fraun Susannä Elisabethä geb. Büchelin ihrer Eltern
bürgers Andreas Nothhafft Metzgers, in offentlichen und freiwilligen Versteigerung zufolg des Von mir Notario unterm 12. Messidor jüngst darüber dressirten Steigerungs procès verbal als letzt und meistbietenden abgetretten und überlaßen hätten
Eine in vorbesagter Knoll’scher Eheleute Verlassenschafft gehörige und unter ihnen Verkäufern ohnvertheilt gebliebene behaußung und Hoffstatt samt allen deren begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Elisabethægaß mit N° 4 bezeichnet, einseit neben bürger Müller dem Seiler anderseit neben einer dem Hospithal allhier gehörigen behaußung hinten auf bürger Naré stosend, davon habe mann vorhier dem Magdalenæ Closter hieselbst modo der francken Nation alljährlich 8 Livres 8 sols ane bodenzinß
Enregistrement, acp 53 F° 54 du 22 mess. 5
N° 142, In dem 5. Jahr, den 14. Prairial, auf Ansuchen Georg Friedrich Knoll Perruckenmachers dermalen zu Fröschweiler wohnhaft, ferner Johannes Knoll des ledigen großjährigen Perruckenmachers alhier, wie auch Dorotheæ Elisabethæ und Margarethæ Fridericæ Knoll beeder ledigen großjährigen hieselbst, unter assistentz erstgedachten Johannes Knoll ihres bruders, alle vier in der Eigenschaft als Erben weiland bürgers Johann Balthasar Knoll Perruckenmachers wie auch weiland Fraun Susannæ Elisabethæ geb. Büchelin ihrer Eltern, und zwar der Ehemann den 8. Germinal 4. Jahrs, die Ehefrau aber den 7. Nivos Jüngst verstorben, die Erste freiwillige Versteigerung der in gedachter Knoll’scher Verlassenschafft gehörigen behausung mit N° 4 bezeichnet samt allen deren zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Elisabethægaß einseit neben bürger Müller dem Seiler anderseit neben einer dem Hospithal allhier gehörigen behaußung hinten auf bürger Naré stosend, davon gibt mann Jährlich der francken Nation 8 Livres 8 sols ane zinß von dem vormaligen Magdalena Closter alhier herrührig, ausgerufen worden pro 2600 Livres, keine Mise
den 21. prairial, keine Mise – den 28. prairial, Joseph Gottdanck, Zimmermann 2750 Livres – den 5. Messidor, bürgerin Friderica Knoll 3600 Livres – den 12. Messidor, Andreas Nothhaft der Mezger, 4000 Livres

Originaire de Dœrflas (ici Doerflos, près de Marktredwitz en Franconie) en pays de Bayreuth, André Nothhafft épouse en 1796 Eve Christine Wœrn, native de Louisbourg (Ludwigsburg)
Mariage, Strasbourg (n° 287)
Cejourd’hui 17° Ventôse l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part André Nothaft, âgé de 36 ans, boucher domicilié en cette commune depuis 15 ans, natif de Doerfloss, pays de Bareuth, fils de feu Jean Nothaft, boucher audit lieu, et de feu Sabine Hag, de l’autre part Eve Christine Woern, âgée de 30 ans, servante domiciliée en cette commune depuis huit ans, nativve de Louisbourg dans le duché de Wurtemberg, fille de feû Valentin Woern, sellier audit lieu, et de feu Walpurge Mauch (signé) Andreas Nothhafft, Eva Christina Wöhrnin (i 151)

André Nothhafft meurt en 1817 en délaissant pour héritière testamentaire sa veuve Eve Christine Wern. La maison est estimée à 5 000 francs.

1818 (25.2.), Strasbourg 7 (59), M° Stoeber jeune n° 3588
Déclaration d’hérédité, inventaire de la succession d’André Nothafft, boucher décédé le 20 décembre dernier – à la requête de la veuve Eve Christine Wern, seule et unique héritière suivant testament reçu M° Bossenius le 26 septembre 1810, mariés le 7 mars 1796 sans contrat de mariage
immeubles, une maison, petite cour, maison de derrière, pompe, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 4 d’un côté la veuve Eberlin, de l’autre Michel Meyer cordier, derrière la propriété du Sr Debenes – acquis de Georges Frédéric Knoll perruquier à Froeschweiler et consorts en qualité d’héritiers de leurs père et mère Jean Balthasar Knoll, perruquier, et Susanne Elisabeth Bichel par acte reçu M° Heus le 19 messisor 5, Fait encore mention de cette maison un acte passé à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1789 – occupée, savoir le rez de chaussée par la veuve pour 72 fr, le premier par Jean Stoehr pour 120 fr, et la maison de derrière par Susanne et Dorothée les Stempfler filles majeures pour 58 fr, total 250 fr faisant en capital 5000 fr
un étal de boucher dans les grandes boucheries n° 52 à droite de l’entrée vis à vis la douane le 13° et à droite de l’entrée de la cour de la tuerie le 5°, d’un côté Henri Eichborn, de l’autre les héritiers Metzger – chargé d’une rente foncière envers la ville de 2 frabcs, acquis des héritiers Philippe Adolphe Mühlberger tanneur, par acte reçu M° Stoeber aîné le 6 juillet 1812, estimée à un revenu de 30 francs par an, faisant 600 francs en capital, originairement acquis du Sr Mühlberger de de Marie Dorothée Juncker épouse de Gustave Adolphe Hohlenfeld, adjoint de M le maire, des créanciers de Jean Daniel Winter boucher et de feu Marie Salomé Lobstein, par acte reçu M° Übersaal le 5 ventôse 11
garde robe 114 fr, mobilier 218 fr, dettes actives 4600 fr ; total des immeubles 5600 fr
Enregistrement, acp 138 F° 33 du 6.3.

Eve Christine Wern institue pour légataire sa sœur Catherine Sophie Wern, femme de Jacques Schweyer

1836 (19.5.), Strasbourg 7 (90), M° Stoeber n° 16.826
Testament – Eve Christine Wern veuve d’André Nothhafft, boucher décédée le 9 juin dernier
légataire Catherine Sophie Wern, femme de Jacques Schweyer
au neveu de mon mari Christophe Nothhaff, boucher né à Doerflas (Bavière)
un étal de boucher sis en cette ville aux Grandes Boucheries n° 52
de même lui et ses enfants de rester pendant 15 ans à partir d’aujourd’hui dans ma maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 4 moyennant un loyer trimestriel de 24 francs
Enregistrement, acp 241 F° 54-v du 11.6.

Eve Christine Wern meurt en juin 1836.

1836 (22.6.), Strasbourg 7 (90), M° Stoeber n° 16.888
Inventaire de la succession d’Eve Christine Woehrn veuve d’André Nothhafft, boucher, décédée le 9 courant – à la requête de Catherine Sophie Woehn (ou Wern) épouse de Jacques Schweyer, tanneur, légataire universelle de feu sa sœur, suivant testament reçu M° Stoeber le 19 mai courant enregistré le 11 juin, « je lègue à mon neveu (…) »
en la demeure de la défunte rue Ste Elisabeth n° 4
Immeubles, 1. une maison, petite cour, maison de derrière, pompe, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 4, d’un côté la veuve Eberlin, de l’autre Michel Meyer cordier, derrière la propriété du Sr Debenès – acquise par le Sr Nothhafft de Georges Frédéric Knoll, perruquier à Froeschweiler et consorts, héritiers de leurs père et mère Jean Bathasar Knoll, perruquier, et Susanne Louise Büchel, devant M° Heus le 19 messisor 5, mention de la maison vendue à, la Chambre des Contrats le 28 septembre 1789 – occupée par la veuve Nothhafft défunte, en capital 3000 francs
2. un étal de boucher sis à Strasbourg à la Grande Boucheries n° 52 à droite de l’entrée vis à vis la douane le 13° et à droite de l’entrée dans la cour le n° 5, d’un côté le Sr Eichborn, de l’autre les héritiers du Sr Metzger cafetier – dont on doit annuellement une rente foncière de 2 francs – occupé par personne attendu les changements projetés par la ville de Strasbourg quant à tous les étaux composant la Grande boucherie, évalué à 300 fr – acquis de Frédérique Salomé Mühlberger épouse de Jean Philippe Müller, de Jean Frédéric Hartschmidt, marchand de vins, de Georges Philippe Mühlberger, tanneur, et Frédéric Auguste Mühlberger, ancien sous officier au régiment de la Tour d’Auvergne, tous quatre seuls et uniques héritiers de Philippe Adolphe Mühlberger, tanneur, leur père, Nicolas Marie Tirant Burÿ, fermier de la saline demeurant à Soultz sous Forêts fondé de procuration de Marie Dorothée Juncker veuve de Georges Adolphe Holenfeld, négociant à Strasbourg, plus mandataire de Jean Henri Resch, propriétaire à Soultz sous Forêts, enfin Sophie Dorothée Resch adoptée Holenfeld épouse de Nicolas Marie Tirant Burÿ, par acte reçu M° Stoeber l’aîné le 6 juillet 1812. Philippe Adolphe Mühlberger et Dorothée Juncker épouse de Georges Adolphe Holenfeld adjoint au maire de Strasbourg l’ont acquis d’Abraham Winter, aubergiste au Cheval d’Or, du mandataire de Jean Daniel Winter, boucher, et des créanciers de ce dernier par acte reçu M° Ubersaal le 5 ventôse 11, Mde Nothhafft légataire universelle de son mari
Enregistrement, acp 241 F° 86 du 24.6.

Fils du tanneur Jean Jacques Schweyer, le tanneur Jacques Schweyer épouse en 1805 Catherine Sophie Wœrn, native de Louisbourg.
Mariage, Strasbourg (n° 175)
L’an XIII de la République, le 16° jour du mois de Germinal (…) sont comparus Jean Jacques Schweyer, âgé de 26 ans, tanneur né en cette ville le 27 mai 1778, y domicilié, majeur, fils de Jean Jacques Schweyer, tanneur et de Marie Salomé Wurth, ci présent et consentant, et Catherine Sophie Wöhrn âgée de 35 ans, domiciliée en cette ville depuis deux ans, née à Louisbourg, électorat de Wurtemberg le 26 novembre 1769, majeure, fille de feu Valentin Wöhren, sellier audit lieu et de feue Walpurge Mauch, décédés à Louisbourg le premier le 28 février 1789 et la seconde le 21 juin1770 (signé) Jacob Schweÿer, Catharina Sophia Wörnin (i 92)

Le boucher Jean Christophe Nothhafft, neveu d’André ci-dessus, meurt dans la maison en 1838.

1838 (5.6.), Strasbourg 7 (92), M° Boersch n° 392
Inventaire de la succession de Jean Christophe Nothhafft, boucher à Strasbourg décédé le 3 janvier 1838 – à la requête de Marguerite Sophie Stoehr la veuve, mère et tutrice légale de Sophie âgée de 9 ans et Julie âgée de 6 ans – en présence de Jean Michel Meyer, cordier, subrogé tuteur – Contrat de mariage reçu M° Stoeber jeune le 21 mai 1828
en maison mortuaire rue Ste Elisabeth n° 4
immeuble, l’étal n° 52 aux Grandes Boucheries évalué à 15 fr de revenu, faisant un capital de 300 fr, légué au défunt par Eve Christine Wern veuve d’André Nothafft, boucher, suivant Testament reçu M° Stoeber jeune le 19 mai 1836
Enregistrement, acp 260 F° 26 du 12.6.

Catherine Sophie Wœrn meurt à l’âge de 79 ans le 14 octobre 1848
Décès, Strasbourg (n° 2112)
Acte de décès. Le 15 octobre 1848 (…) ont comparu Jean Jacques Schweyer, âgé de 71 ans, tanneur, époux de la défunte, domicilié à Strasbourg et Pierre Schneider, sellier, voisin de la défunte domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré de Catherine Sophie Wöhrn, âgée de 79 ans, née à Louisbourg, Würtemberg, Epouse de Jean Jacques Schweyer, tanneur, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Valentin Wöhrn, sellier et de feu Walpurge Mauch est décédée le 14 octobre 1848 à huit heures du soir en la maison rue Ste Elisabeth N° 4 [in margine :] Marasme (i 84)

La maison revient à André Cyprien Schweyer, fils unique de Jacques Schweyer (voir les inventaires ultérieurs), qui épouse en 1839 Marie Anne Gouthe, native de Lixheim près de Phalsbourg

Mariage, Strasbourg (n° 317)
Du 8° jour du mois d’août l’an 1839 à dix heures du matin. Acte de mariage d’André Cyprien Schweyer, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 7 octobre 1807 domicilié à Strasbourg, Journalier, fils de Jean Jacques Schweyer, tourneur, et de Catherine Sophie Wöhrn, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et de Marie Anne Gouthe, majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 janvier 1814 à Lixheim (Meurthe), domiciliée à Strasbourg, fille de Samuel Gouthe, journalier, et de Sophie Ischen conjoints domiciliés à Cirey (Meurthe) (signé) schveyer, Goutt (i 39)

Registre de population, 600 MW 169 (1835 sqq) Rue Ste Elisabeth N° 4 (p. 228)
Schweyer, André-Cyprien, 1807 Strasbourg, journalier, marié, (auparavant) Krutenau 168, (entré) 2 Xbre 39
id. née Guthe Marie Anne, Lixheim 1814, Epouse, (auparavant) rue des orfèvres 9

Registre de population, 600 MW 318 (1850 sqq)
Schweyer, André, Strasbourg 09, h.m., cordonnier, luth., (à Str) d.s.n.
id. née Guth, Anne Marie,14, f. m., sa femme, luth., (à Str. depuis) 1835
id. Marie Sophie, Strasbourg 13. 7° 40, f., sa fille, luth., (à Str) d.s.n.
rue Ste Elisabeth 4 / 7

André Cyprien Schweyer meurt en septembre 1869 après avoir fait donation à sa femme du quart de ses biens en propriété.
1869, M° Koerttgé
20 avril 1869 – Donation entre vifs par André Cyprien Schweyer, ancien cordonnier à Strasbourg au profit de Marie Anne Gouthé sa femme, du quart en pleine propriété et du quart en usufruit de toute sa succession
acp 586 (3 Q 30 301) f° 34 du 3.9. (succession déclarée le 17 janvier 1870 N° 133, décès du 2. 7.bre 1869)

La maison revient à leur fille unique (voir l’inventaire ci-dessous) Marie Sophie Schweyer qui épouse en 1863 le typographe Jacques Emile Klein

Mariage, Strasbourg (n° 540)
Du 7° jour du mois de novembre 1863. Acte de mariage, de Jacques Emile Klein, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 juillet 1835 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, typographe, fils de François Klein, tourneur domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant et de feu Dorothée Julie Schatz décédée à Strasbourg le 30 juillet 1846
et Marie Sophie Schweyer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 septembre 1840 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille d’André Cyprien Schweyer, cordonnier, et de Marie Anne Gouthe, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (témoins) Jules Klein, âgé de 34 ans, tourneur, frère de l’époux, Auguste Klein, âgé de 33 ans, conducteur des ponts et chaussées, frère de l’époux, Théodore Klein, âgé de 32 ans, tourneur, frère de l’époux, Frédéric Klein, âgé de 26 ans, soldat au 98° de ligne, frère de l’époux (i 7)

Marie Sophie Schweyer meurt en décembre 1871 veuve de Jacques Emile Klein en délaissant des héritiers collatéraux.

1872 (18.1.), Strasbourg 10 (167), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2393
Inventaire de la succession de dame Marie Sophie Schweyer décédée à Strasbourg le 5 décembre 1871 veuve de Mr Jacques Emile Klein typographe
L’an 1872, le Jeudi 18 janvier à deux heures de relevée, à la requête de I) a) Mr Jean Pierre Gouthé, polisseur de glaces, b) Mr David Gouthé, polisseur de glaces, c) Mr Louis Gouthé, employé, les trois demeurant et domiciliés à Sirey, d) Mr Nicolas Gouthé, cordonnier demeurant et domicilié à Fénétrange, agissant en qualité d’héritiers pour moitié de dame Marie Sophie Schweyer leur nièce du côté maternel, décédée en son domicile à Strasbourg le 5 décembre 1871 veuve sans enfant de Mr Jacques Emile Klein typographe
II) a) dame Caroline Schweyer veuve de Mr Jean Daniel Huck pasteur, b) dame Sophie Schweyer, veuve de Mr Charles Henri Woringer, pasteur, les deux demeurant et domiciliées à Strasbourg agissant en qualité d’héritières pour l’autre moitié de ladite dame veuve Klein leur cousine germaine du côté paternel, au cinquième degré et de tous autres qu’il appartiendra
en présence de Mr François Klein et de Théodore Klein, tous deux tourneurs demeurant à Strasbourg, le premier père et de second frère du défunt Jacques Emile Klein, susnommé, habiles à se dire seuls héritiers de ce dernier et comme tels se présentant pour faire valoir leurs droit s’il y a lieu, aux objets et valeurs dépendant de la communauté de biens qui a existé entre entre les époux Klein Schweyer
en la maison mortuaire rue Ste Elisabeth n° 7

Immeuble. une maison et dépendances sise à Strasbourg, rue St Elisabeth N° 7, entre propriété de la Ville et le Sr Holtzapffel, cet immeuble appartient à la défuntz pour l’avoir recuielli dans les succession de ses père et mère André Cyprien Schweyer, ancien cordonnier et Marie Anne Gouthé vivants conjoints à Strasbourg dont elle est la seule héritière.
Avant de clore les parties déclarent que feu le Sr Schweyer susnommé avait recueilli cet immeuble dans la succession de sa mère Catherine Sophie Wern épouse du Sr Jacques Schweyer, tourneur, et que cette dernière l’a elle même recueilli dans la succession de sa sœur Eve Christine Wern veuve du Sr André Nothhafft, boucher, dont elle a été instituée légataire universelle aux termes d’un testament public reçu par M° Stoeber alors notaire à Strasbourg le 19 mai 1836
acp 602 (3 Q 30 317) f° 72-v n° 264 du 22.1. Stebefall erklärt 25. Mai 1872 – Mobilien 1996, Ein Haus

Partage de la succession
1873 (22.7.), M° Koerttgé
Theilung zwischen den nehmlichen von dem Nachlas von Maria Sophie Schweyer Wittwe von Jakob Emil Klein, lebend Buchdrucker zu Straßburg den 5. December 1871 gestorben
acp 619 (3 Q 30 334) f° 13 n° 3247 du 23.7. Nachlass. Activ Massa 17.492, Passiv Masse 161 (verbleibt) 17.331
n° 3246, Quittung an die Stadt Strassburg, Koerttgé 22. Juli

Les héritiers dont certains se sont déclarés depuis la clôture de l’inventaire vendent la maison à l’entrepreneur charpentier Auguste Nœppel qui agit au nom de la Ville de Strasbourg. L’origine de la propriété donne en détail la transmission de la propriété.

1872 (1.10.), Strasbourg 10 (169), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2946
21 octobre 1872. Cahier des charges. ont comparu I) Mr Nicolas Gouthé, cordonnier demeurant et domicilié à Fénétrange, agissant tant en son nom personnel qu’aux noms et comme mandataire de a) Mr Jean Pierre Gouthé, b) Mr David Gouthé, les trois polisseurs de glaces, demeurant et domiciliés à Sirey (…), II) Mr Charles Edouard Sommerau, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire substitué dans les pouvoirs que Mr Louis Gouthé employé demeurant à Sirey a donné à Mr Frédéric Storck, rentier demeurant à Strasbourg (…), III) dame Caroline Schweyer veuve de Mr Jean Daniel Huck vivant pasteur, IV) dame Sophie Schweyer, veuve de Mr Charles Henri Woringer, vivant pasteur, V) Mlle Caroline Salomé Süffert, fille majeure sans état, les trois demeurant et domiciliées à Strasbourg, VI) Mr Frédéric Süffert, employé de commerce demeurant à Sainte-Marie-aux-mines, agissant aux nom et comme mandataire de 1) Mlle Adélaïde Lavoyer, sans état, 2) Mlle Sophie Lavoyer, sans profession, 3) Mme Elisabeth Caroline Lavoyer sans état épouse de M. Frédéric Süffert, employé dans le commerce, déjà susnommé, ces deux demeurant et domiciliés à Sainte-Marie-aux-mines (…) Lesquels comparans ès noms et qualités qu’ils agissent, exposent qu’ils sont propriétaires par indivis de la maison ci après déasgnée, qu’ils sont intentionnés de vendre aux enchères publiques
Désignation de limmeuble à vendre. une maison avec cour, bâtiment latéral et de derrière, puits commun, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue St Elisabeth N° 7, entre une propriété appartenant à la Ville de Strasbourg et le Sr Holtzapffel. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 10.000 francs.
Etablissement de propriété. Cet immeuble dépend de la succession de dame Marie Sophie Schweyer décédée sans postérité à Strasbourg le 5 décembre 1871 veuve de M. Jacques Emile Klein typographe. Mme Klein avait elle-même recueilli les trois quarts de cette maison dans la succession de son père André Cyprien Schweyer, décédé ancien cordonnier à Strasbourg le 2 septembre 1869, époux de dame Marie Anne Gouthé, dont elle est la seule et unique héritière et le dernier quart dans la succession de ladite dame Schweyer née Gouthé, sa mère, dont elle est également sa seule héritière. Mme veuve Schweyer a elle-même recueilli ce quart dans la succession de sondit mari en vertu d’un acte de donation entre époux dressé par ledit M° Koerttgé le 20 avril 1869, enregistré à Strasbourg le 3 septembre 1869 folio 36 (…). Feu Mr Schweyer avait recueilli le même immeuble dans la succession de sa mère Catherine Sophie Wern épouse de M Jacques Schweyer, tourneur, dont il était le seul héritier et cette dernière l’avait elle même recueilli dans la succession de sa sœur Eve Christine Wern décédée veuve du Sr André Nothhafft, boucher, dont elle était la légataire universelle instituée par un testament public reçu par M° Stoeber alors notaire à Strasbourg le 19 mai 1836 et qu’il résulte encore d’un inventaire dressé par le même notaire le 22 juin 1836.
Quant à la communauté du puits elle résulte d’un acte dressé par M° Louis Léopold Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 15 janvier 1833.
Après le décès de la dame veuve Klein née Schweyer cet immeuble échut pour moitié aux héritiers les plus proches dans la ligne matenelle, MM Nicolas, Jean Pierre, David et Louis Gouthé susnommés, oncles de la défunte, et pour l’autre moitié aux héritiers les plus proches alors connus dans la ligne paternelle, les dames Woringer et Huck comparantes, cousines germaines de la défunte ainsi qu’il est établi dans l’inventaire de la succession de la dame veuve Klein dressé par M° Koerttgé notaire soussigné le 18 janvier 1872. Depuis la clôture de cet inventaire, l’existence de quatre autres héritières du côté paternel s’est révélée, savoir la dame Süffert née Lavoyer cousine germaine de la défunte dame Klein, au même degré que ls dames Huck et Woringer. En sorte que l’immeuble présentement vendu appartient pour moitié à M.M. Gouthé sus nommés, soit à chacun pour un quart de cette moitié ou un huitième de la totalité, Et pour l’autre moitié, pour un tiers à la Dlle Süffert, pour l’autre tiers ensemble aux dames Woringer et Huck et pour le dernier tiers ensemble aux Dlles Lavoyer et à la dame Süffert. A l’appui de leurs déclarations les héritières de la branche paternelle ont produit un arbre généalogique qui est demeuré ci annexé (…). Etat hypothécaire (…) franc et libre de toutes dettes, rentes, privilèges et hypothèques. Charges, clauses et conditions (…)
Etat cvil des vendeurs. Les comparants déclarent 1) que M. Nicolas Gouthé est marié en premières noces sous le régime de la communauté sans contrat avec dame Marie Elise Müller, 2) que Mr Jean Pierre Gouthé est également marié en premières noces sous le régime de la communauté sans contrat avec dame Dorothée Schlosser, 3) que par deux actes reçus par M° Koerttgé notaire soussigné les 19 et 30 janvier 1872, lesdites dames Nicolas Gouthé et Jean Pierre Gouthé ont renoncé purement et simplement à leur hypothèque légale en tant qu’elle frappe la maison sus désignée, 4) que MM David Gouthé et Louis Gouthé sont mariés en premières noces, le premier avec dame Catherine Martzloff et le second avec Sophie Jung, 5) que les dames Woringer et Huck sont encore veuves en premières noces de leurs maris respectifs avec des enfants tous majeurs, 6) que les époux Süffert-Lavoye dont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Poncin alors notaire à Sainte-Marie-aux-mines le premier juin 1841, 7) et qu’aucun des vendeurs n’est ni n’a jamais été tuteur de mineurs ou d’interdits ni chargé d’aucune fonction emportant hypothèque légale
acp 607 (3 Q 30 324) f° 88-v du 23.10.
Et l’an 1872 le 22 novembre à dix heures du matin (…) Plusieurs bougies ayant été allumés, diverses mises furent faites, dont la dernière par M. Auguste Noeppel, entrepreneur charpentier demeurant à Strasbourg qui en a porté le prix à 14.000 francs et déclare à l’instant avoir enchéri au nom et pour le compte de la Ville de Strasbourg
acp 610 (3 Q 30 325) f° 32-v du 23.11.


Arbre généalogique joint à l’acte

Le conseil municipal ratifie le 17 janvier 1873 l’achat de la maison contiguë à une plus grande propriété de la ville. Le rapport en donne une description précise.

1873, Délibérations du Conseil municipal (1 MW 208) p. 43.
17 janvier – III Acquisition de la maison rue St. Elisabeth 7.
M. le Président a donné lecture du rapport suivant
Messieurs, Des annonces publiées dans les journaux et feuilles d’annonces prévoient à la date du 22 novembre 1872 la mise en adjudication de la maison sise rue St Elisabeth N° 7. Cette maison se trouve enclavée dans la propriété sise même rue N° 3 et que la ville a acquise dans le temps de la famille Dreyfus.
La ville avait donc tout intérêt à se rendre acquéreur de cette petite propriété qui augmente le développement de la façade de l’immeuble principal.
En vertu d’une autorisation de M le Maire, nous nous sommes fait représenter à l’adjudication qui a eu lieu en l’étude de M° Koertthé, et nous nous sommes rendu acquéreur de cette propriété au prix de 14.000.
Ainsi que le constate le plan que nous avons fait relever, cette propriété a une surface de 170 m carrés. Elle se compose 1°) d’une maison de devant à rez-de-chaussée, en partie sur cave, d’un 1° étage et d’une mansarde, avec murs de face vers la rue, à rez de chaussée en maçonnerie et au 1° étage en pans de bois, le mur de façade vers la cour entièrement en maçonnerie
2°) d’une maison de derrière avec aile en retour, composée d’un rez de chaussée, surmonté d’un premier étage, le tout en galandure. Elle renferme 4 logements au rez-de-chaussée, 3 au 1° étage et 2 aux mansardes en tout 9 logements.
La construction est loin d’être neuve mais tant que la ville voudra la conserver dans son état actuel elle en retirera un loyer très rémunérateur suivant état détaillé fourni par M° Koerttgé, cette maison rapporte en effet un loyer annuel 1100 fr. dont à déduire pour contribution et entretien 15 %, 165 reste 935 qui au taux de 5 % représenterait un capital de 18.700 fr. La surface de la propriété est comme nous venons de le dire de 170 mètres carrés qui au prix de 60 f le mètre quarré, représentait pour le sol seul une valeur de10.200 fr. Les constructions peuvent être évaluées à un revenu de 600 fr, or le prix payé pour l’immeuble n’étant que de 14.000 plus les frais qui peuvent se monter à 1500 (total) 15.500, il en résulte que ces constructions ne représentent plus qu’une valeur de 5300.
La ville, en devenant acquéreur de cet immeuble, supprime non seulement une enclave existant dans la propriété principale mais encore elle fait une opération financière assez avantageuse. Nous proposons en conséquence de soumetttre l’affaire au Conseil municipal et de lui demander la ratification de cette acquisition.
L’architecte d la ville, signé Conrath. Vu, L’adjoint délégué A. Weyer.
Mr Flach, tout en ne s’opposant pas à l’acquisition dont s’agit, ajoute qu’il ne faut pas se faire illusion sur les avantages financiers de l’opération, l « avenir seul montrera si les prévisions de réaliseront sous ce rapport. Il rappelle qu’on avait fait valoir un argument semblable en faveur de l’acquisition de la maison Wendling qui aujourd’hui rapporte un loyer moindre que celui qui avait été prévu.
M. le Président et Mr Petiti fait observer que de même que pour la maison Wendling, le principal motif qui doit engager la ville à acquérir la propriété sise dans la même rue 7, c’est que cette propriété forme une enclave dans la grande propriété que la ville possède déjà dans ce quartier.
Les conclusions du rapport lu par le président ayant été mises aux voix sont adoptées. En conséquence Le Conseil ratifie l’acquisition que l’administration a faite au compte de la ville de la maison sise rue Ste Elisabeth 7, aux charges, clauses et conditions du cahier des charges pour l’adjudication de cette propriété par M° Koerttgé, notaire en cette ville. Les crédits nécessaires au paiement du prix d’acquisition et des frais y relatifs sont incrits au budget de la ville.

La Ville loue la maison à Michel Kientzler

1873 (1.3.), Maire
Pacht durch die Stadt Straßburg für 3, 6 oder 9 Jahre vom ersten April 1873
von einem Hause in Straßburg Elisabethengasse N° 7
zu gunsten von Michael Kientzler in Straßburg, Bürg Christian Foerster für 850 Franken
acp 613 (3 Q 30 328) f° 73 n° 1174 du 11.3.

La Ville de Strasbourg vend les maisons sises 3, 5 et 7 rue Sainte-Elisabeth à l’établissement des Diaconesses.

1880 (11.9.), Strasbourg 10 (192), M° Frédéric Pierron n° 3534
Ist erschienen Herr Friderich Georg Stempel, Bürgermeisterei Verwalter der Stadt Strassburg in genannte Stadt wohnhaft, handelnd in seine Eigenschaft und hierzu besonders autorisirt durch einen Beschluß des früheren Bürgermeisterei verwalters Herrn Back gefaßt in Ausübung der Rechte des Gemeindraths des dritten Aprilis 1880, bestätigt durch Beschluß des Bezirkspräsidenten des Unter Elsasses vom 22. Mai desselben Jahrs, Von welchen beiden Beschlüßen beglaubigte Abschriften hier beigebogen geblieben sind, sowie es der Notar darauf vermerkt hat Und hat erklärt Namens der Stadt zu verkaufen und zu vollem Eigenthum zu übertragen
An die dahier bestehende evangelische Diakonissenanstalt, für welche erschienen ist und annimmt Frau Henriette-Adèle Lobstein, Wittwe des Herrn Theodor Schneiter, bei Lebzeiten Doktor der Medizin zu Straßburg, wo sie wohnt, Schatzmeisterin gedachter Anstalt, Zu Gegenwärtigen speziell autorisirt durch Beschluß des Ministeriums für Elsaß Lothringen, Abtheilung des Innern vom 26. August 1880, wovon eine legalisirte Abschrift hier beigebogen bleibt, was der Notar ebenfalls darauf vermerkt hat
drei zu Straßburgin der Sankt-Elisabethengasse gelegenen Häuser, nämlich
1) Ein die N° 3 tragendes Wohnhaus mit Façade nauch genennter Straßen, zween Kellern, von denen eine gewölbt, die andere geplattet ist, Hof, Remisen, Schopf, Stall, Waschküche, Zubehörden und Abhängigkeiten, auf der einen Seite das Landgestüt, auf der andern der folgende Artikel und Eigenthum Roos, hinten Garten
2) Ein die N° 5 tragendes Wohnhaus mit Hof, Brunnen, Rechten Zugehörden und Abhängigkeiten früher mit Nummer drei bezeichnet zwischen vorgehenden und folgenden Artikel beiderseits und hinten Eigenthum der Stadt vorn genannte Straße
3) Ein mit N° 7 tragendes Wohnhaus mit Hof, Seitens und Hintergebäuden, gemeinschafftlichen Brunnen, Rechten, Zugehörden und Abhängigkeiten, zwischen vorstehendem Hause und Eigenthum Holtzapffel, vornen genannte Straße hinten den Hof des ersten Hauses.
Eigenthumsnachweis. Hierüber erklärt der Herr Bürgermeisterei Verwalter folgende I. Was das Haus Nummer drei betrifft (…)
II. Was das Haus Nummer 5 betrifft, so hat die Stadt dasselbe erworben durch Kaufakt von Notar Körttgé den 26. März 1870 errichtet und auf dem Hypothekenamte Straßburg den 30. März darauf Band 1259 Nummer 101 um den baar bezahlten Preis von 20.000 Franken von den Eheleuten Johann Heinrich Wendling, Handlungsangestellten und Sophie Emilie Parisot zusammen zu Straßburg wohnhaft. In diesem Kaufakte ist die Stadt vertreten durch den schon genannten Bürgermeister Humann, zu diesem Kaufe speziell autorisirt durch Berathung des Gemeinderaths der Stadt Strassburg vom 16. November 1869 sowie durch Beschluß des Präfekten des Nieder-Rheins vom 7. Februar 1870, von welch letztern eine Abschrift besagten Erwerbsurkunde beigelegen geblieben ist. Die Ehegatten Wendling hatten dieses Haus erkauft von Frau Louise Henriette Mélanie Debenesse Ehefrau von Herrn Marie Carl Frantz Robert Picquart damal als Steuerempfänger zu Geudertheim wohnhaft. Gemäß einem Vertrag worin der Peis quittirt ist vor Notar Momÿ (…) Frau Picquart war Eigenthümerin besagten Hauses geworden, indem es ihr zugetheilt worden war in dem Theilungsakte üder dem Nachlaß ihres Verstorbenen Vaters Ludwig César August Débenessen bei Lebzeiten Kaufmann zu Straßburg aufgenommen durch en damaligen Notar Rencker zu Straßburg den 9. Januar 1849. Der vestorbene Debenesse war selbst Eigenthümer geworden, indem er das vorstehendes Haus erworben hatte von 1) Frau Magdalena Friederike Häberlé, Ehegattin des Hern Johann Michael Weimar, Metzger, 2) Frau Maria Dorothea Häberlé Gatin des Hern Johann Georg Freysz, Metzger, 3) Herrn Johann Ludwig Häberlé, Metzger, 4) Frau Margaretha Salomé Häberlé, Wittwe des Herrn Johann Jacob Stiegelmann, Wurstler und 5) Georg Friderich Häberlé, damals noch minderjährig unter Vormundschaft des Herrn Johann Daniel Siegfried, Weinhändler, Alle zu Straßburg wohnhaft, gemäß einen Versteigerungsprotokoll der gerichtlich feststellten Notars Hickel zu Straßburg, aufgenommen den 15 Dezember 1831, überschrieben im Hypothekenamte zu Straßburg den 29 nämlichen Monats Band 251, N° 71, von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 214 Nummer 397. (…) Vorher gehörte dieses Haus dem Pensionsfond der hiesigen protestantischen Akademie, welche es dem Herrn Georg-Friderich Häberlé, Metzger zu Straßburg, Vater der genannten Kinder Häberlé überlassen hatte gemäß Versteigerungs Protokoll, aufgenommen vor Notar Ueberfall den 21 Februar 1816.
III. Was das Haus Nummer 7 betrifft, so hat diese die Stadt erworben von 1) Herrn Nicolaus Gouthé, Schuster wohnhaft zu Finstingen, 2) Herrn Johann Peter Gouthé, Spiegelschleifer, 3) Herrn David Gouthé, desgleichen und 4) Herr Ludwig Gouthé Angeltellter, die ad 2-4 genannten zu Sirey wohnhaft, 5) Frau Caroline Schweyer Wittwe des Herrn Daniel Huck bei lebzeiten Pfarrer und 6) Frau Sophie Schweyer, Wittwe des herrn Heinrich Woringer, im Leben ebenfalls Pfarrer, diese beide zu Straßburg wohnhaft, 7) Herrn Friderich Süffert und desen Ehefrau Elisabeth Caroline Lavoyer, er Handunsangestellter, 8) Fräulein Adélaïde Lavoyer, ohne Stand und 9) Fräulein Sophia Lavoyer, ohne Gewerbe, dieser 7-9 genannten zu Markirch wohnhaft. Gemäß Versteigerungsprotokoll vom 22. November durch Notar Koerttge zu Straßburg errichtet, in welchem Herr August Nöppel, Bauunternehmer zu Straßburg wohnhaft, für die Stadt Strassburg zu einem Preise von 14.000 Franken zugeschlagen worden, dieser Protokoll ist transcribirt den 9. Dezember 1880 Band 1378 Nummer 48 und von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 1124 Nummer 270 (…) Drei Vierte dieses Hauses hatte Frau Klein in Eigenthum erworben als Erbin ihres Vaters Andreas Cyprian Schweyer, ehemaliger Schuhmacher zu Straßburg, den 2. September 1861 als Gatte der Frau Maria Anna Gouthé verstorben und der letzte Viertel in der Erbschaft der gedachten Frau Schweyer gebornen Gouthé, von der sie ebenfalls die einzige Erbin was. Frau Wittwe Schweyer hatte selbst das Eigenthum an ihrem Viertel erworben in Folge einer Schenkung unter Ehegatten aufgenommen durch den genannten Notar Körttge den 20. April 1861. Herr Schweyer war selbst Eigenthümer geworden als Erbe seiner Mutter Catharina Sophia Wern, Ehegattin des Herrn Jacob Schweyern Gerber, deme einziger Erbe er war vnd war ihr selbst zugefallen, als Erbin ihrer Schwester Eva Christina Wern, gestorben als Wittwe des herrn Andreas Notthafft, Metzger, deßen Univesal Legatarin sie war, gemäs seinem offentlichen Testament aufgenommen durch Notar Stöber Zu Straßburg den 19. Mai 1836 sowie daß übrige auch gestgestellt ist durch ein Inventarium aufgenommen durch den nämlichen Notar den 2. Januar 1836.
Was aber die Gemeinschaftlichkeit des Brunnens angeht, so geht diese hievoraus einem Akt aufgenommen durch Notar Grimmer zu Straßburg den 15 Januar 1833.
Nach dem Absterben der Frau Wittwe Klein geborene Schweyer fiel dieses Haus zur Hälfte an den nächsten Verwandten der mütterlicher Linie, die obengenannte Nikolaus, Johann Peter, David und Ludwig Gouthé, Oheimer der Verstorbenen, und für die andere Hälfte an die nächsten Verwandten der väterlicher Linie, die Frau Huck und Woringer, leibliche Geschisterkinder der Verstorbenen, so wie dieses bestätigt wurde in einem Inventar über die Erbschaft der genannten Frau Wittwe Klein, aufgenommen durch genannten Notar Körttgé den 18. Januar 1872. Nach Schluß dieses Inventars ergab sich die Existenz von noch weitere Erben der vätterlichen Seite, nämlich Fräulein Caroline Salomé Süffert, sowie die Fräulein Adélaide und Sophie Lavoyer und die Frau Süffert geborne Lavoyer, leibliche Geschwisterden der Erblasserin in gleichem Grad wie die Frauen Huck und Woringer. Demnach gehört nunmehr dieses Immöbel zur Hälfte den vier obgenannten Hern Gouthé und jedem einzelnen für din Viertel dieser Hälfte oder ein Achtel des Ganzen, und die andere Hälfte für ein drittel der Fräulein Süffert, für das zweite Drittel Damen Huck und Woringer und für das letzte Drittel zusammen den Fräulein Lavoyer und der Frau Süffert.
Besitz und Genußantritt. Die Käuferin ist von heute an Eigenthümer der Kaufobjekts (…) Bedingungen (…) Kaufpreis 97.335 Mark
acp 705 (3 Q 30 420) f° 74 du 17.9.



Laurent Waag, cloutier (1728)


Laurent Waag, cloutier, et (1728) Catherine Honig, (1746) Anne Marie Ans, d’abord (1731) femme de Jean Michel Sutter, puis (1747) Silbylle Schirmann, d’abord (1744) femme du tailleur de pierres Pierre Maline – catholiques

Fils du cultivateur Laurent Waag de Printzheim près de Bouxwiller, Laurent Waag travaille un an à Wasselonne et presque deux ans à Strasbourg. La maîtrise des cloutiers refuse de l’admettre au chef d’œuvre parce qu’il ne s’est pas inscrit aux années d’épreuve. Les Quinze lui accordent en février 1727 une dispense à condition qu’il soit encore compagnon pendant sept mois chez un maître. Il épouse en janvier 1728 Marie Catherine Honig, se remarie en 1746 avec Marie Ans, veuve du journalier Jean Michel Sutter puis en 1747 avec Sibylle Schirmann, veuve du manant Pierre Maline. Il se noie à Offendorf en juin 1755. Sa veuve se remarie en 1758 avec Jean Burckhart.

Maisons en propriété
1729-1730, rue de l’Argile, provenant de Catherine Roth, veuve de Gaspard Honig (IV 128, ensuite n° 27)
1745, rue des Poules (X 145, actuel n° 4)

Enfants de Marie Catherine Honig

  • Laurent, cloutier, épouse en 1756 Marie Madeleine Stœck
  • Catherine Elisabeth épouse en 1763 le cloutier Charles Joseph Bechtold

Enfant d’Anne Marie Ans

  • Joseph, cloutier, épouse en 1775 Barbe Klein, veuve de Joseph Lauffer


Signature au contrat de mariage (1746, AMS cote 31 Not 80)


Laurent Waag s’adresse aux Quinze pour être admis à faire son chef d’œuvre, la maîtrise des cloutiers ayant rejeté sa demande parce qu’il ne s’est pas inscrit aux années d’épreuve. Comme il a travaillé un an à Wasselonne et presque deux ans à Strasbourg, il demande à être admis au chef d’œuvre en le dispensant des quatre semaines qui manquent à son travail de deux ans à Strasbourg. Il ajoute qu’il s’est fiancé à la fille du tailleur Gaspard Honig. La commission relève qu’il avait commencé à travailler à Wasselonne quand le nouveau règlement est entré en vigueur. Elle propose que le pétitionnaire soit encore compagnon chez un maître pendant sept mois, après quoi la dispense lui sera accordée. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision où figure la taxe que le bénéficiaire devra régler.

1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
(f° 185) Sambstag d. 17. May 1727 – Lorentz Waag Ca. E. E Meisterschafft der Nagelschmid
Iidem [Ober Handwerck herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium Kleinclauß] referiren, daß Lorentz Waag der ledige Nagelschmid Gesell Von Printzheim beÿ Buchßweiler gebürtig contra E. E Meisterschafft der Nagelschmidt allhier den 26. Aprilis jüngst ein vndtg. Memoriale mit beÿlagen sub N. 1. 2. et 3. producirt, darinnen er vorstellet daß er den 16. ged. Monaths Aprilis beÿ angeregter Meisterschafft sich angemeldet, und gebetten weil er Zu Waßlenheim das Jahr verarbeitet, Ihme Zum Meisterstück gelangen Zu laßen, welches begehren ihme abgeschlagen word. mit bitt Zu mahlen er auch allhier beÿ 2. Jahr gearbeitet, undt aus unwißenheit der einschreibung Zu denen Jahren unterlaßen, pt° der underlaßenen Einschreibung Zu diesen Jahren gnädig Zu dispensiren, die an davon angesetzten Zweÿ Jahren noch etwa manglende 4. wochen gnädig nachzulaßen, und Ihme darauff Zum Meisterrecht gnädig zu admittiren.
Auff welches Memoriale ged. Meisterschafft Zur mündlicher Verantwortung umb Deputation und den gegner abzuweißen Ref. Expensis gebetten habe.
Auff geschehene Remission habe der Appellant beÿgesetzt, er seÿe mit weÿl. Caspar Honigs geweßenen Schneiders undt Burgers allhier hinderlaßener Tochter ehelich Versprochen, worauff nomine der Meisterschafft Hanß Jacob Müeg der Obermeister, undy Johann Klaffzig geantwortet, sie hielten sich an Ihrem Articul, wieder welchen sie nichts thun Könten.
Auff seithen der Hh. Depp. Vermeine man daß Weil der Implorant schon alß Gesell in Waßlenheim gearbeitet ehe die Newe Articul Wegen Verarbeithung der Zweÿ Muthjahr gegeben worden, derselbe dahin anzuweißen sich einschreiben Zu laßen, undt allhier annoch sieben Monath beÿ einem Meister Gesellen weiß Zu Verarbeithen, undt wann diese Zeit Vorbeÿ, er Alßdann Zu dem Meister recht dispensando gelaßen und admittirt werden solte, gegen erlag 2. lb d pro dispensatione, die Genehmhaltung Zu MGHh. stellend. Erkandt, Bedacht gefolgt.

(f° 189) Sambstag d. 24. May 1727. Gug nôe Lorentz Waag alß welcher beÿ hiesiger Meisterschafft Keine arbeit finden Kan, prod. Mgh. bescheid bitt vmb gn. Comm. des C. E. E. Meisterschafft der Nagelschmid jüngsthien ergangenen bescheids. Erkant wirdt mit gebettener Comm. willfahrt.

(f° 202) Sambstag d. 31. May 1727
Bescheid. Sambstag d. 17. May 1727. In Sachen Lorentz Waag des ledigen Nagelschmidts, Imploranten, ane einem, entgegen undt wieder contra E. E Meisterschafft der Nagelschmid Imploraten am andern theil, puncto Admissionis Zum Meisterstück Recht, auff producirtes vndt.ges Memoriale und bitten mit beÿlagen sub N. 1. 2. et 3. der Imploraten darüber gethane Verantwortung, gebetten: und besessene Conferenz, auch all übriges vor: undt anbringen ist der Herren Deputirten abgelegten Relation nach mit Urtheil Zu Recht Erkandt, daß der Implorant sich vordersamb Zur der Muthzeit einschreiben laßen, undt allhier annoch Sieben Monath beÿ einem Meister gesellen weiß Zu Verarbeithen, undt wann diese Zeit Vorbeÿ, derselbe alßdann Zu dem Meisterrecht dispensando admittirt und gelaßen und werden solle, gegen erlag zweÿ pfund pfenning halb der Statt undt halb der Meisterschafft Zu verrechnen, alß wir hiemit ein solches erkennen und den Imploranten besagter maßen anweißen.
Zu Mghh stellend ob sie dieße Zweÿ Auffsätz also genehmenhalten, und erkennen wollen daß sie in dießer form expedirt und denen petenten Zugestellt werden solle erkennen wollen. Erkandt quoad sic.

Fils du cultivateur Laurent Waag de Printzheim près de Bouxwiller, Laurent Waag passe en mai 1727 un contrat de mariage avec Marie Catherine Honig, fille de Gaspard Honig et de sa deuxième femme Catherine Roth. Le mariage est célébré en janvier 1728.

1727 (2.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 165
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Lorentz Wag, dem Ledigen Nagelschmidt gesellen, Lorentz Waag des Ackersmanns Zu Printzheim hochgräfflich hanauischer herrschafft ehelichen Sohn, als bräutigamb, ane einem
So dann der Ehren: und Tugendsahmen Jgfr. Mariæ Catharinæ Hunÿn, weÿl. Mr Caspar Hunÿ, des gewesenen Schneiders vnd burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. nachgelaßener tochter, als der Jgfr. hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg in beÿsein Hn Frantz Dröllers, des Nagelschmiedts vnd burgers allhier Zu Straßburg, auff sein des Bräutigambs, So dann auf Ihr der Jgfr. hochzeiterin seithen Fr. Catharinæ hunÿn geb. Rothinn obgedachte der eheleiblichen Mutter und Johann Friderich Wittmars, des Tabackbereiters vnd Schirms Verwanthen allhier, auf freÿtag den 2.ten Maÿ Anno 1727
unterzeichnet Lorentz wag Alß hich Zeitter, matharina hunin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 168)
Hodie 11 Mensis Januarÿ Anni 1728 (…) sacro matrimonÿ vinculo jn facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Laurentius Wag civis et clauarum opifex oriundus ex loco printzheim annexa dictæ parochiæ Buxveiller et Maria Catharina Hönigin argentinensis (signé) Lorentz Wag, Maria Catharina honigin (i 91)

Laurent Waag obtient le droit de bourgeoisie par sa femme six mois après son mariage

1728, 4° Livre de bourgeoisie p. 941
Lorentz Wagt d: Nagelschmidt Von Printzheim geb. erhalt d: b. von seiner ehefr. Maria Cath. Hönigin umb die tertz d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft der schmidt dienen Jur. d. 26.ten Junÿ 1728.

Marie Catherine Honig (Huni) meurt en 1746 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé à la Krutenau, mais pas dans la maison qui appartient à la succession. Les experts estiment la maison rue des Poules à 400 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 40 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 689 livres, le passif à 937 livres

1746 (3.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 60) n° 1401
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Maria Catharina Waagin gebohren Hunÿn, des Ehrengeachten Meister Lorentz Waag, des Nagelschmidts und burgers allhier Zu Straßburg, geweßene eheliche Haußfrau, nunmehr seelige, nach Ihrem den 11.ten Januarÿ dießes 1746.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Ehren und Wohl Vorgeachten Meister Johann Peter Georges, des Waffenschmidts und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Lorentz und Catharinæ Elisabethæ, der Waagen, beede der Verstorbenen Frauen seeligen mit vorermeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, welche aber nomine seiner Curanden, dieße Verlaßenschafft anderer gestalt niacht als cum Beneficio Legis et Inventarÿ anzutretten sich hiebeÿ außtrucklichen erclärt (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 3.ten Martÿ Anno 1746.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Crautenau gelegenen und nicht in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung (M. et T.) Eine Behaußung und Hoffstatt samt aller derselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten, allh. ane d. vorstatt Crautenau in d. Hennengaß, eins. neben Mstr. Joh: Christoph Trohmer, dem hänffer, anders. neben Dionysio Mößinger dem Spanner, hinten auf Andres Barbones den Weißbecken stoßend gelegen, so freÿ leedig Eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 4.ten Martÿ 1746. angeschlagen pro 400. Darüber sagt ein alter teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem C. C. Innsiegel verwahret, datirt d. 2.ten Octobr. 1741. Ferner sagt darüber ein Teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg C. C. Stub anhangendem Insiegel corroboriret, de dato 16.ten 9.bris A° 1745.
Ergäntzung der Erben angegangenen ohnveränderten guths. Es hat der Wittiber beÿ der gegebenen Handtreu declarirt, daß seine frau seel. über das jenige so denen Kindern vnd Erben vorher in natura zugeschrieben Zu Ihme in die Ehe gebracht habe, so nirgend notirt worden (…) It. hat der Wittiber noch ferner Zu vernehmen gegeben, daß seine frau seel. auf Absterben Fr. Catharinæ Hunÿ, geb. Rothin, weÿland Meister Caspar Hunÿ, des geweßenen Schneiders und Burgers alhier nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, dero eheleiblich. Muter stante hoc Matrimonio ein gar Kleine behausung in dem Leimengäßlein gelegen, geerbet habe, welche Er nachgehends an Mr Adolph Danneckern den Lebküchler und burgern allh. über 75 lb d darauff gestandenem Capital verkaufft und daraus baar erlöst haben, so Zuergäntzen 125. lb
Abzug gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzung 134, Summa summarum 190 lb – Schuld 150, Nach solchem abzug 40 lb
Des Wittibers ohnverändert undt theilbar guth, Sa. haußraths 25, Sa. Werckzeugs und gemachter arbeit Zum Nagelschmid handwerck gehörig 47, Sa. Silbers 1, Sa. der baarschafft 16, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 400, Sa. Schulden 172, Summa summarum 689 lb – Schulden 937 lb, In Vergleichung 248 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 40 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 207 lb – Zweiffelhaffte und Verlohren Schulden in das Erbe Zugeltend 4 lb
Abschatzung dem 4. Martÿ 1746. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen Meister Lorëntz waag dem Nagell schmidt ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Chrautenau an der hennen gaßen gëlegen, ein seitß Neben Meister Christoff trommer dem seiller ander seitß ab Meister Antony dem spanner hindten auff N N. stosent, welche behausung unden ein gangß ein schmaleß haus Ehren Lincker handt ein Stuben hindten daran der brënn offen und getrëmbter Keller, oben dar über ihm Ersten und 2.t: Stock ein Stuben Cammer Kuchen hauß Ehren worüber ein alter tach stull daß dach mit ein fachen breidziglen belegt, ein besetzte bienen, ein holtzrer und steinrer gëbell sambt aller gerechtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Acht hundert Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Laurent Waag se remarie en 1746 avec Marie Ans, originaire de Geispolsheim et veuve du journalier Jean Michel Sutter. Le mari assure à la fiancée la jouissance viagère de sa maison.

1746 (17.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 505
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafften Meister Lorentz Waag dem Nagelschmid Wittiber und Burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigam, ane einem,
So dann der Tugendsamen frauen Maria Sutterin gebohrener Ansÿn, weÿland des Ehrengeachten Hannß Michael Sutters, des geweßenen burgers und Taglöhners Zu Ehrsten nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, als der hochzeiterin, ane dem andern theil
Drittens, Hat der Bräutigamb seiner geliebten hochzeiterin, dafern Er Vor Ihro dießes Zeitliche gesegnen solte, Zu einem Lebtägigen Wÿdemb Verordnet, seinen antheil ane der Behaußung in der vorstatt Krautenau in der Hennengaß, einseith neben Meister Johann Christoph Trohmer, dem hänffer, anderseith neben Dionysio Mößinger dem Spanner, hinten auf Andres Barbones den Weißbecken stoßend gelegen (…)
So beschehen in Straßburg in beÿsein Meister Johann Daniel Braunen, des Schreiners, Meister Georg Obermeÿer fastenspeishändlers, der erstere auf sein des Bräutigams der letztere aber auf der Frauen hochzeiterin seithen, beeder burgere allhier auf Donnerstag den 17.ten Martÿ Anno 1746. (unterzeichnet) Lorentz wag Als hoch Zeitter, M. S Mariæ Sutterin handzeichen

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 41)
Hodie 18 Aprilis anni 1746 tribus proclamationibis In hac Eclesia Parochiali publice factus et totidem In Ecclesia Parchiali Geispoltzheim (…) sacro matrimonii vinculo Infacie Ecclesiæ Laurentius Waag Ciuis Et Clauorum opifex hujatis Viduus defunctæ Catharinæ Honigin Conjugis Suæ et Anna Maria Ansin Nata In dicto Geispitz Vidua defuncti Joannis Michaelis Sutter operarii dum Conjugis, ambo commorantes In hac Parochia (signé) Lorentz wag, + signum sponsæ (i 43, proclamation Geispolsheim f° 60-v)

Fils de Simon Sotterer (Sutter) d’Erstein, Jean Michel Sutter épouse en 1731 à Geispolsheim Marie Ans, fille de Mathias Ans et de Gertrude Schaal.
Geispolsheim (cath. f° 133)
Hodie 7. mensis augusti Anni 1731 (…) proclamationibus factis futuri matrimonÿ inter Joannem Michaelem Sotterer filium Simonis Sotterer Civis in Erstein et Evæ Hollin Conjigum ex una et Mariam Ansin filiam Mathie Ans et defunctæ Gertrudis Schaalin Conjugim quondam Civium in Geispolsheim ex altera partibus nullo detecto impedimento (…) Sacro mantrimonÿ vinculo junxi (signé) Hanß Michel Sotterer sponsus, + signum sponsæ (i 269)

Marie Sutter de Geispolsheim devient bourgeoise par son mari Laurent Waag dix jours après son mariage

1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 254
Maria Sutterin Von Geißbolzheim erhalt das burger Recht von Ihrem Ehemann Lorentz Waag dem burger und Nagelschmidt um den alten burger schilling und wird dienen beÿ E. E. Zunfft der Schmidt, promis. d. 27.t april. 1746.

Marie Ans meurt le 7 mai 1747 à l’âge de 34 ans comme l’atteste l’inventaire ci-dessous. Elle est inscrite dans le registre sous le nom de sa mère Getrude Schaal.

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 29)
Anno domino 1747 die vero 7. maÿ obiit, prius sacramentis Ecclesiæ rité munita Gertrudis challin, 34 annos nata, uxor Laurentii Waag clavorum fabri et civis hujatis die sequenti (…) sepulta fuit in cœmeterio (i 31)

Marie Ans meurt en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Poules, dont l’estimation est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 493 livres, le passif à 990 livres..

1747 (24.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 64) n° 1446
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Maria Waagin, gebohrere Ansÿin, des Ehren: und vorgeachten Meister Lorentz Waag, des Nagelschmidts und burgers allhier Zu Straßburg geweßene eh. Haußfrau, nunmehr seel. als dieselbe Sonntags den 7.ten Maÿ dießes lauffenden 1747.sten Jahrs dieses Zeitlichen in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Mr Nicolas Bessar, des Schuhmachers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Tutoris Joseph Waagen, des abgelebten seel. mit vorgemeltem Ihren hinterbliebenen Wittiber ehelich erzielten Kinds und ab intestato verlaßener universal Erben, inventirt (…) So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 24.ten Augusti Anno 1747.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Hennengaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung und Hoffstatt, samt aller derselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten, allhier ane der vorstatt Crautenau in der Hennengaß, eins. neben Meister Johann Christoph Trohmer, dem hänffer, anderseit neben Dionisio Mößinger dem Spanner, hinten auff Mr Andres Barbones, den Weißbecken, stoßend gelegen, so freÿ leedig, eigen und in weÿl. Frauen Maria Catharina Waagin, gebohrener Hunÿn des Weißbeckers Ersten Ehefraun seel. Verlaßenschafft Inventario durch (die Werckmeistere) vermög Abschatzungs Zeduls vom 4.ten Martÿ 1746. angeschlagen, als wobeÿ man es dermahlen auch bewenden läßt, pro 400. Darüber sagt ein alter teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem C. C. Innsiegel verwahret, datirt den 2.ten 8.bris 1741. Ferner sagt darüber ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff, mit dero anhangendem Insiegel Corroboriret, de dato 16.ten 9.bris A° 1745.
Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Sa. haußraths 38, Sa. Werckzeugs und gemachter arbeit Zum Nagelschmid handwerck gehörig 28, Sa. Silbers 1, Sa. der baarschafft 3, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 400, Sa. Schulden 22, Summa summarum 493 lb – Schulden 990 lb, Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 493 lb
Stall Summ 43 lb
Wÿdemb Welchen der Wittiber von weÿland Frauen Maria Catharina Waagin gebohrener Hunÿin seiner erstern Haußfrauen seel. wegen Lorentz und Catharinæ Elisabethä der Waagen seiner beeden Kinder erster Eh biß Zu dero 18.ten Jährigem alter zu genießen
Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe Zugeltend 26 lb
Copia der Eheberedung (…)

Laurent Waag se remarie avec Sibylle Schirmann, veuve du manant Pierre Maline : contrat de mariage, célébration

1747 (31. 8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 527
Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten Meister Lorentz Waag, dem Nagelschmid Wittiber und Burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigam, ane einem,
So dann der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Sybilla Maline, gebohrner Schirmännin, weÿl. des Ehren: vnd Vorgeachten Peter Maline, des gewesenen Schirms Verwanthen allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, als der Frau hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg, auf Donnerstag den 31.ten Augusti A° 1747. (unterzeichnet) Lorentz wag Als hoch Zeÿter, + Sybillæ Malin gebr. Schirmännin handzeichen

La première femme de Laurent Waag est aussi nommée Gertrude Schaal à son acte de mariage
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 75-v)
Die 11. Septembris anni 1747 (…) sacro Matrimonii vinculo conjuncti sunt in facie ecclesiæ Laurentius waag civis et clavorum opifex in hac urbe, viduus defunctæ gertrudis Schaller in hac parochiâ commorans, et anna Sybilla Schirrmannin defuncti petri Malli in parochiâ ad Sanctum petrum seniorem commorans (signé) Lorentz wag, signum + sponsæ (i 78)

Sibylle Schirmann devient bourgeoise par son mari trois mois après son mariage

1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 324
frau Sibilla mahlin gebohrne schirmännin verheurathet an Lorentz Wag den burger und nagelschmidt alhier erhaltet das burgerrecht von gedachtem marito umb den alten burger schilling, will beÿ E. E. Zunfft der schmidt promis. eodem. [23. Xbris 1747]

Sibylle Schirmann fait dresser l’inventaire de ses apports, soit 175 livres, dans la maison de son mari.

1751 (17.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 486) n° 475
Inventarium über der Ehren und Tugendsamen Frau Sibilla Waagin, geb. Schirmännin, Herrn Lorentz Waag, des Nagelschmidts und Burgers allh. Ehefrauen Zu demselben vor unverändert in den Ehestand gebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1751. (…) und sich Vermög Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten hat – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg In gegenseÿn Hn Joh: Wilhelm Bedigam des Schuhmachers und Burgers allhier als der Ehefrauen hierzu erbettenen beÿstands auf Montag den 17.ten Maji A° 1751.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Hennen Gaß gelegenen dem Ehemann gehörigen behaußung ist befunden worden, als folgt.
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Haußraths 123, Sa. Silvers 18, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Baarschafft 24, Sa. Schuld 6, Summa summarum 175 lb

Sibylle Schirmann fait dresser l’inventaire de sa fortune et de celle de son mari qui s’est noyé à Offendorf mais dont le certificat de décès n’a pas encore été produit. L’inventaire est dressé en présence du tuteur du fils de la déclarante, Pierre Maline, cloutier qui s’est engagé dans les troupes françaises. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre à la veuve est de 159 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 485 livres, le passif à 1234 livres.

1755 (6.9.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 492) n° 555
Inventarium über Lorentz Waag des Nagelschmidts und Frauen Sibillæ Waagin gebohrener Schirmännin beeder Eheleuth und burgere alhier Zu Straßburg dermahligen Activ und passiv Nahrung auffgerichtet Anno 1755. ,(…) wie sie von der Ehefrau beÿständlich H. Johann Peter Forschett des Sattlers und burgers alhier ihres geschwornen Vogts /:in abweßenheit ihres Ehemanns, welcher der gemeinen Saag nach beÿ Offendorff ertruncken darüber aber noch Zur Zeit Kein todes Schein vorgewießen worden:/ – So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem Gegensein Herrn Johann Wilhelm Bedigam des Schuhmachers und burgers alhier als geschwornen Vogts Peter Maline des leedigen Naagelschmidts, so dermahlen unter dem frantzösischen Regiment Haiman engagirt, als der Ehefrauen Ehemanns erster Ehe eintzigen Sohns, auf Sambstag den 6.ten 7.bris Anno 1755.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Hennengaß gelegenen hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden, als folget.
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Gesellen Kammer, In der oberen Wohnstub
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemblichen eine Behaußung und Hoffstatt samt aller derselben Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier ane der Vorstatt Krautenau in der Hennen Gaß, einseith neben Meister Johann Christoph Trohmer dem hänffer anderseith neben Dÿonisius Mößinger dem Spanner hinten auff Meister Andres Barbenes, den Weißbecken stoßend gelegen, so freÿ leedig und eigen dh. (die Werckmeistere) Zufolg dero Zu dem Concept geliefferten Abschatzungs Zedul de dato 15.den 7.br: 1755 hiehero angeschlagen worden pro 800 fl. oder 400. Darüber besagt ein alter deutscher pergamentener Kauffbrieff m. der Stadt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Innsiegel verwahret, datirt den 2.ten Octobris 1741. Ferner besagt darüber ein deutscher pergamentener in allhiesiger Cantzleÿ Contract gefertigter Kauffbrieff m. dero anhangendem Insiegel corroborirt de dato 16.ten 9.bris A° 1745.
Ergäntzung der Ehefraun wehrender Ehe abgegangenen ohnverändert: Guth. Vermög Invÿ über dasjenige besaged, was die Ehefr: ihrem Ehemann in den Ehestd. Zugebracht v. sich vor unverändert vorbehalten hat, durch Eingangs gedachten Notum Anno 1751. auffgerichtet
Series Rubricarum hujus Inventarii. Der Ehefr: eigenthüm. Vermögen. Sa. haußraths 70, Sa. Silb. 20. Sa. gold. Ring 4,Sa. Schuld 50, Ergäntzung (36, Abgang 3, Nach deren Abzug) 22, Summa summarum 170 lb – Schulden 18, Nach deren Abzug 159 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns unverändert vnd die Theilb. Nahr. unter einer Massa beschrieben. Sa. haußraths 49, Sa. Werckz. v. Waar Zum Nagelschmid hdw. gehörig 33, Sa. Silbers 13 ß, Sa. der baarschafft 2, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 400, Summa summarum 485 lb – Schulden 1234, In Vergleichung, Passiv Rest 752 lb
Copia der Eheberedung (…) d. 31. Aug: Anno 1747.
Abschatzung Vom 15. 7.bris 1755. Auff begehren Herrn Forchet, als Vogt Fr. Sibilla Maggin, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Hennengaß gelegen, einseits neben Meister drohmer dem henffern anderseits neben Antoni dem Spanner und hinten auf Herrn Barbanes stoßend. Solche behaußung bestehet in 2 stuben 2 Kuchen, und 3 Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breit Ziegeln belegt, hat auch eine Nagelschmidts Öß, und gedrembten Keller, Von uns der Statt Straßburg geschwohrnen werck Meistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen Vor und umb Acht hundert Gulden (unterzeichnet) Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister


Jean Burckhart, cloutier, et (1758) Silbylle Schirmann veuve de Laurent Waag, puis (1774) Jeanne Madeleine Ruhlmann – catholiques

Fils du cordonnier Jean Martin Burckhart, le cloutier Jean Burckhart épouse en 1758 Sibylle Schirmann, veuve de Laurent Waag, qui meurt sexagénaire en 1772. Il se remarie en 1774 avec Jeanne Madeleine Ruhlmann, fille du tailleur Mathias Ruhlmann d’Eschau (Wibolsheim). La veuve se remarie avec Joseph Baumgartner

Fils du cordonnier Jean Martin Burckhart, le cloutier Jean Burckhart épouse en 1758 Sibylle Schirmann, veuve de Laurent Waag

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 228)
Hodie 8. May anni 1758 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Burgard clavarius et civis hujas, filius Joannis Martini Burgard sutoris et civus hujatis et Elisabethæ Mayeringer conjugum in parochia ad S petrum seniorem commorans et Sibilla Schirmännin vidua Laurentÿ wag in vivis clavarius et civis hujatis in hac parochia commorans (signé) Johannes Burckhard, + signum sponsæ (i 230)

Sibylle Schirmann meurt en novembre 1772 en délaissant pour unique héritier son fils Pierre Maline, ancien maçon qui s’est engagé dans les troupes françaises. Les experts estiment la maison à 700 livres. La masse propre au veuf est de 94 livres, celle propre aux héritiers de 242 livres. L’actif de la communauté s’élève à 216 livres, le passif à 115 livres. La défunte a acquis la maison en 1756 par adjudication judiciaire de la masse de son mari. Pierre Maline cède au veuf ses droits successifs, dont ceux sur la maison rue des Poules.

1773 (3.2.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 816) n° 639
Inventarium über Weiland Frauen Sibillä Burckardin gebohrner Schirrmännin, Meister Johann Burckard des Nagelschmids und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen nun seel. Verlaßenschafft, errichtet Anno 1773. – nach ihrem Donnerstags d. 26.ten Novembris letst abgewichenen 1772.ten Jahrs, aus dießer Welt genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen erstgemelten des hinterbliebenen Wittibers, Wie auch Peter Maline, Weiland Peter Maline, geweßenen Maurers und Steinhauers auch Schirmers dahier hinterlaßenen ehelichen Sohns, so unter dem in Königlich Frantzösischen Diensten stehenden Schweitzer regiment von Courte als Soldat sich befindet, der Verstorbenen seel. Vermög bald hernach copeÿlich eingetragenen Testamenti nuncupativi §° 5.to instituirten Universal Erben, Welcher dießer Verlaßenschafft Inventur in Persohn abwartete (…) So geschehen allhier Zu Straßburg, in fernerm beÿseÿn H, Georg Joseph Peter Behr Cancelariæ Adjuncti und E. E. Kleinen Raths jetzigem beÿsitzers als (…) Zu diesem geschäfft ernannten Herrn Deputati auf Sambstag d. 6.ten Februarÿ 1773.
Copia Heuraths: Verschreibung
Copia der Verstorbenen seel. Vor mir Notario und Sieben Gezeugen d. 7.ten 9.bris 1772. errichteten Testamenti nuncupativi
Bericht in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Es Zeiget voreingetragene Eheberedung §° 3.tio daß beede nun Zertrennte Eheleuth ohnverändert Guth und wegen dem wehrender Ehe abgehenden die Ergäntzung stipulirt haben, diesem Zufolg hätte beederseits in die ehe gebrachtes Vermögen ordnungsmäßig in die Ehe inventirt weren sollen, so aber unterlaßen worden (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Hennengaß gelegenen und in des Erben ohnveränderte Nahrung gehörigen behaußung befunden Worden, wie folgt.
Werckzeug und gemachte Waar, Zum Nagelschmid handwerck gehörig
Eigenthum ane einer Behaußung. (E.) Neml. eine Behaußung und Hoffstadt, samt allen derselben Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier ane der Vorstadt Krautenau in der Hennengaß, 1.s. neben weil. Joh. Christoph Tromers, des geweßenen Hänffers nachgelaßener Wittib und Erben, 2.s. neben Bernhard Siffert, dem Tagner, hinten auf H. Diemert den becken stoßend, so außer denen darauf hafftenden hernach inventirten Passiv Capitalien gegen männiglichen freÿ leedig, eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög Abschatzungs Zeduls v. 12. Februarÿ h. A. gewürdiget pro 200. Dieße Behaußung hat die Verstorbene seel. in A° 1756. auf Löbl. Stadt Ganth beÿ Weiland Mr Lorentz Waag, des gewesenen Nagelschmids u. b. alh. ihres Zweÿten Ehemanns falliment Geschäfft Käuflich an sich gebracht, der Ganth Kauffbrieff davon abe ist noch nicht expedirt worden. So dann sien noch ferner über solche behaußung vorhanden 2. alte Teutsche pergamentene Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem C. C. Insiegel Versehen deren der eine vom 2.ten 8.bris 1741. und der andere vom 16. 9.bris 1745.
Series Rubricarum hujus Inventarii. Des hinterbliebenen Wittibers ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 2, Sa. Werckzeugs Zum Nagelschmid handwerck gehörig 17. Sa. Schuld 75, Summa summarum 94 lb
Dießemnach wird auch der Beneficial: Erben ohnverändert Vermögen beschrieben. Sa. haußraths 78, Sa. Silber geschmeids 13 ß, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 200, Sa. Schuld 221, Summa summarum 500 lb – Schulden 743, Compensando 242 lb
Endlichen folgt auch die Beschreibung der gemein: unverändert: und theilbahren Guths, Sa. Haußraths 9, Sa. Waar und Eißens 11, Sa. Silbers 1, Sa. Schuld 194, Summa summarum 216 lb – Schulden 115 lb, Nach solchem abzug 100 lb
Hierauff haben sich der hinterbliebene Wittiber und Erb mit einander dahien Verglichen, daß alle in dießem Calculum gebrachte, sowohl des Erben ohnveränderte als theilbahrer rubricen, Ihme dem hinterbliebenen Wittiber umb Vorgesetzten Preiß eigenthümlichen cedirt, abgetretten und überlaßen sein sollen, umb damit gleich wie mit seinem übrigen Eigenthumb zu schalten und Zu walten, worunter dann auch ins besondere begrriffen die in des Erben ohnveränderte Nahrung gehörige behaußung und hoffstatt samt allen derselben Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau in der Hennengaß, 1.s. neben weil. Joh. Christoph Tromers, des geweßenen Huffschmids nachgelaßener Wittib und Erben, 2.s. neben Bernhard Siffert, dem Tagner, hinten auf H. Diemert den becken stoßend, so außer denen darauf hafftenden vorher in Calculum gebrachten Passiv: Capitalien freÿ, leedig eigenernach inventirten Passiv Capitalien

Sibylle Schirmann meurt sexagénaire le 26 novembre 1772. Les témoins sont le veuf et le cloutier Laurent Waag (son beau-fils)

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 29)
anno Domini 1772 die vero 26 Novembris obiit sacramentis ecclesiæ munita Sibilla Schirmannin uxor joannis Burckhard clavarii et civis hujatis septuaginta annos nata vie vero 28 ejusdem mensis et anni a me infra scripro sepulta fuit in cœmeterio solito, præsentibus defunctæ marito supra nominato et Laurentio waag clavario et cive hujate (i 31)

Jean Burckhard se remarie en 1774 avec Jeanne Madeleine Ruhlmann, fille du tailleur Mathias Ruhlmann d’Eschau (Wibolsheim)

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 112-v)
Hodie 13. junii anni 1774 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes Burckhard clavarius et civis hujas viduus defunctæ Sybillæ Schirmann et joanna Magdalena Ruhlmann ex Eschau oriunda filia defunctorum Mathiæ Ruhlmann civis et sartoris in dicto Loco et Catharinæ Schlislerin conjugum, ambo in hâc parochiâ commorantes, testes adfuerunt (…) Christianius Burckhardt frater sponsi (signé) Johannes Burckhard, + signum sponsæ (i 117)

Jeanne Madeleine Ruhlmann devient bourgeoise par son mari cinq jours après son mariage : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes.

1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 108
Johanna Magdalena Ruhlmännin von Eschau geb. erhalt das burgerrecht, verheurathet ane Johannes Burckhard den Nagelschmidt und burgern allhier wohl verhaltens wegen gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Schmidt, promisit den 18. Junÿ 1774.

p. 86 (VI 286 bis) Schmidt N° 29. d. 11. juni 1774
Jgfr. Johanna Magdalena Ruhlmannin weÿl. Mathias Ruhlmann gew. b. u. schneiders Zu wibolsheim ehl. tochter verlobt mit Joh Burckhard d. b. u. Nagelschmidt dahier durch Vorgelegte schein beweiset sie die ehel. geburt cath. Rel. u. deßen Sponsi stall gebür in richtigkeit, 500 fl. baar gelds seÿn bescheiniget word. u. mit einer handtrew des Eichenthumbs angelobt, wie auch 100 fl. 5 s beÿm b. ptl deponirt
Impl. welche 9 Jahr ohnunterbrochen beÿ Joh Nicola Matz. treulich gedient, deßen handttreulich auch versichert wohlverhaltens wegen gratis d. b. recht gnadigst Zu vertröst.
Recepta gratis


Joseph Baumgartner, cloutier, et (1776) Jeanne Madeleine Ruhlmann, veuve de Jean Burckhard – catholiques

Fils du boucher Frédéric Baumgartner de Luttingen (Hochsal) près de Laufenburg (en Bade), le cloutier Joseph Baumgartner épouse en 1776 Jeanne Madeleine Ruhlmann, veuve de Jean Burckhart, qui meurt en 1784 après lui avoir donné un fils.


Signature au contrat de mariage (1776, AMS cote 6 E 41, 834)

Originaire de Luttingen (Hochsal) près de Laufenburg (en Bade), le cloutier Joseph Baumgartner épouse en 1776 Jeanne Madeleine Ruhlmann, veuve de Jean Burckhard : contrat de mariage, célébration

1776 (8.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 419
Eheberedung – persönlich erschienen Joseph Baumgarthner, der leedige Nagelschmid Von Luttingen in der Graffschafft Halberstein gebürtig, Friderich Baumgarthner, des Metzgers und burgers daselbst ehelicher Sohn, so majorennis und ohnbevögtigt Zu seÿn declarirte, als Hochzeiter ane einem
So dann Frau Johanna Magdalena gebohrne Ruhlmännin, weiland Mr Johann Burckard, des geweßenen Nagelschmids und Burgers dahie Zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib, beÿständlich Hn Johann Nicolai Matz des Tabackfabricanten und burgers alhier als Hochzeiterin ane dem andern theil
geschehen (…) auf Donnerstag den 8. Augusti Anno 1766 (unterzeichnet) Joseph baumgartner als hoch Zeiter, + Fr. Johannä Magdalenä Burckardin geborene Ruhlmännin der Hochzeiterin Handzeichen

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 136-v)
Anno domini 1776 die vero 12 Augusti (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti sunt josephus Baumgartner oriundus ex Hochsaal diœcesis constantiensis filius legitimus fridolini Baumgartner civis et Lanionis ibidem et Mariæ Wincklerin conjugum et Maria Magdalena Ruhlmann vidua defuncti joannis Burckhard in vivis clavarii et civis hujatus ambo in hâc parochiâ commorantes (signé) Joseph baumgartner + signum sponsæ (i 146)

Joseph Baumgartner devient bourgeois par sa femme deux jours après son mariage : inscription dans le livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes

1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) n° 157
Joseph Baumgarten, Nagelschmidt von hochsaael Constantz. gebiets, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Magdalena geborne Ruhlmännin, weÿl. Johann Burck gewesenen Nagelschmidts und burgers allhier hinterl. wittib umb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE. Zunfft der Schmidt, Jur. den 14. aug. 1776.

(VI 286 bis, p. 383) Schmidt, No 24, 12. augustj 1776.
Joseph Baumgartner, der ledige Nagelschmidt von Hochsaal, auß der graffschafft halberstein gebürtig, Fridolin Baumgartner des Metzgers Zu Lüttingen, mit fr. Maria Müncklerin Ehelich erzeugter Sohn, Verlobt mit fr. Johanna Magdalena gebohrner Ruhlmännin, Weÿlandt Johann Burckhardt, gewesenen b. und Nagelschmid alhier hinterlaßene Wittib, Erweiset durch Vorgelegte schein sein Eheliche geburt, Cath. Rel. Zugethan, daß seiner Sponsa Stall gebühr in richtigkeit, Er die erforderlich Statt Stall Caution geleistet, und des Zunftrecht beÿ E. E. Zunft der Schmidt Vertröstet Worden, 500 fl. Baar hatt deselbe dargelegt, und als dessen Waaren Eigenthum mit Eyd erhärtet, auch 100 fl. 5 ß ad protocolum deponirt
impl. bittet E. G. unterthänig Ihme à Sponsa um den A. B. schilling genädigst Zu recipiren
Receptus à Sponsa um d. A. B. schilling

Jeanne Madeleine Ruhlmann meurt en 1784 délaissant un fils issu du veuf. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Poules que les héritiers de son premier mari lui ont abandonnée en 1775. La masse propre au veuf est de 126 livres, celle de l’héritier de 253 livres. L’actif de la communauté s’élève à 369 livres, le passif à 488 livres

1786 (16.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 832) n° 1054
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und tugendsahmen Frn Johannä Magdalenä gebohrenen Ruhlmännin, Mr Joseph Baumgarthner, des Nagelschmids und burgers allhier zu Straßburg geweßener ehelicher hausfrauen nun seeligen Verlaßenschafft errichtet, in Anno 1786. – nach Ihrem an 10.ten Maÿ des 1784.sten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft inventirt worden auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Vorgedachten des hinterbliebenen Wittibers vnd auch Hn Thomæ Schneider des Müntz Schloßers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Frantz Joseph Thomas Baumgarthner der Verstorbenen Fr. seel. mit nachgemeltem Ihrem Wittiber ehelich erziehlten söhnleins und ab intestato Verlaßene universal Erben, so in das Neunte Jahr seines alters gehet (…) So beschehen allhier Zu Straßburg angefangen dienstag Nachmittags den 16. Maÿ Anno 1786.
Bericht und respective Vergleich diese Verlaßenschafft betreffend. Es haben beede vertrennte Eheleute in ihrer den 8. Augusti Anno 1776. vor mir Notario mit einander errichteter Heuraths Verschreibung paragrapho tertio sich mit einander verglichen und abgeredet, daß sie beederseits in die Ehe bringendes und wehrender derselben auf ihr jedes Seithen und Linien her ererbendes oder un andere dergleichen Weise und wege überkommendes Vermögen einem jeden Theil von deßen Seithen und Linie es herrühret behalten (…) diesem Zufolg nun hätten beede Zertrennte Eheleuthe Ihr in die Ehe bringendes Vermögen ordnungsmäßig inventiren laßen sollen, es declarirete aber der hinterbliebene Wittiber (…) daß solches aus der Ursachen unterlaßen worden, weilen beede Eheleuthe geglaubt solches seÿe nicht nöthig, indeme der hinterlassene Wittiber außer einigen Silber Posten (…)

In einer alhier Zu Straßburg ane der Hennen Gaß gelegener und in diese Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen Behausung befunden worden, wie folgt
(f° 5) Eigenthum ane eine Behausung. (E.) Nemlich I. behausung u. Hoffstatt s. allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten u. Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Crautenau in der Hennengaß, 1.s. neben N. Martin dem Mahler alhier, 2s. neben N. Mosers Wittib und hinten auf H. Stählen den Weißbecken stoßend gelegen, so auser der hernach eingetragenen darauf hafftende passiv Capitalien freÿ, ledig, eigen und durch löbl. Stadt geschworne Werckleuthe Zufolg deren Zu mein Not. Concept schriftlich geliefferten Abschatzung Zedul vom 3. Junÿ 1786 æstimirt worden pro 250.
Dieße behausung hat des Verstorbenen Ehefrau Ersten Ehemanns verstorbenenen Erstern Ehefrau Frau Sibilla geb. Schirrmännin Anno 1756 auf löbl. Statt Ganth beÿ Weil. Lorentz Waag, des gewesenen Nagelschmids und b. allhier ihres 2.ten Ehemanns falliment Geschäfft Kaufflichen an sich gebracht, davon* aber der Ganth Kauffbrieff noch nicht expedirt worden, und ist selbige nach deren absterben auf der dißortigen Verstorbenen Ehefrauen erstern Ehemann gekommen, wie der über diese Verlaßenschafft durch mich unterschriebenen Notarium d. 6.ten aprilis 1773. gezogene und allerseit approbirt und unterschriebene Summarischer Calculus auch respective Ersuch: Erörter: und Wittums Aufrichtungs Concept maaß giebet, nach deßen und aber in zween den 12. Augusti 1775. ist selbige der dißorthiger Verstorbenen Ehefrauen Von Ihrem Ersten Ehemanns seeliger beeder Erben auf Abschlag ihrer forderungen cedirt word., wie selbiges aus der beÿ deßen Verlaßenschafft Inv. Concepto befindlicher außlüfferung über der zu erfordern gehabte* Morgengaab ohnveränderter Guths Ergäntzung über die der Erben ohnveränderte und theilbahre Verlaßenschafft alles durch mich unterschriebenen Notarium in Aô 1775. gefertiget, mit mehrerm Zu ersehen ist.
So dann meldet noch ferner über solche behausung 2. alte teutsche pergamentene Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem CC Insiegel Versehen, de dato 2.ten 8.bris 1741 et 16.ten 9.bris 1745.
(f° 7) Ergäntzung des Wittibers wehrend dieser Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, derselbe erhielte ane Elterlichem Vermögen von nun weil. Friderich Baumgarthner dem gewesenen Metzger und Ackersmann in der Graffschafft Hohenstein Zu Ludingen seinem Vater welcher in A° 1776 gestorben und seiner Mutter Fr. Anna Maria geb. Pfeiferin welche ihrem Ehemann seel. in A° 1777. in die Ewigkeit nachfolget
(f° 9) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. Werckzeugs Zum Nagelschmidt handwerck gehörig 12, Sa. Silbers und Geschmeids 1, Sa. Ergäntzung 111, Summa summarum 126 lb
Des Erben ohnverändert Guth, Sa. Haußraths 37, Sa. Geschmeids 10 ß, Sa. Capitals 350, Sa. Eigenthums abe einer Behaußung 250 Ergäntzungs rest -, Summa summarum 638 lb – 384, Nach solchem abzug 253 lb
Das theilbare Vermögen, Sa. haußraths 5, Sa. leeren Faß 6, Sa. gemachter Waar auch Eisen und Kohlen 42, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 20, Sa. Schulden 293, Summa summarum 369 lb – Schulden 488 lb, In Compensatione 118 lb
Stall Summa 191 lb


Pierre Maline, tailleur de pierres, manant, et (1728) Marie Anne Willmann puis (1744) Sibylle Schirmann – catholiques

Originaire de Sarrevailingue en Sarre, le tailleur de pierres Pierre Maline épouse en 1728 Marie Anne Willmann, originaire de Kintzheim près de Sélestat. Il se remarie en 1744 avec Sibylle Schirmann, fille du tonnelier Mathias Schirmann de Guebwiller en Haute-Alsace. Il achète en 1740 la maison à l’enseigne de Saint-Lambert à la Citadelle. Il meurt en 1745. Sa veuve se remarie avec le cloutier Laurent Waag

Originaire de Sarrevailingue en Sarre, le tailleur de pierres Pierre Maline épouse en 1728 Marie Anne Willmann, originaire de Kintzheim près de Sélestat.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 174)
Hodie die 10 Mensis Maÿ Anni 1728 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt petrus Malin lapicida oriundus Es Sarvillingen jn lotharingia et Maria Anna Villmine oriunda ex Kintzheim prope Selestadium dioecesis argentinensis, + signum sponsi + signum sponsæ (i 94)

Baptême de leur fils Pierre

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 239)
Hodie secunda Mensis Novembris anni 1732 (…) baptizatus est petrus, filius petri mallin sub tutela huiates, et Mariæ Annæ villman uxoris eius legitimæ natus die prima eiusdem mensis et anni (i 121)

Le maçon manant Pierre Maline se remarie en 1744 avec Sibylle Schirmann, fille du tonnelier Mathias Schirmann de Guebwiller dans le diocèse de Bâle (en Haute-Alsace) : contrat de mariage, célébration

1744 (7.7.), Not. Koch (6 E 41, 498) n° 114
Eheberedung – persönlich erschienen seÿen, H. Peter Maline, der Maurer v. Steinhauer auch Schirms Verwanther allhier Zu Straßburg, Ane Einem,
und Jungfrau Sÿbilla Schirmännin, weÿl. Matthias Schirmann geweßenen Kieffers zu gehweÿler mit auch Weÿl. Frauen Margaretha, gebohrene Junckerin, beede seel. Ehel. erzeugte Tochter, am andern Theil
So geschehen in d. Königl. Statt Straßburg in gegenseÿn S. T. Herrn Frantz Stephan Thuchfärbers Commis auff allhiesiger Brieff Post auff seiten des hochzeiteren, So dann auff d. Jgfr. Hochzeiterin, Seiten S. T. Herrn Joh: Valentin Junckern E. E. großen Raths alten wohlmeritirten beÿsitzers, auff Dienstag d. 7.den Julii A° 1744 unterzeichnet Better Mallin, sibla heun, der hochzeiterin Hand Zeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 183)
Hodie 27 mensis Julÿ anni 1744 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt honestus Petrus malines Incola et Cæmentarius hujatis, viduus defunctæ Mariæ Annæ Willmännin et honestam Annam Sÿbillam Schirrmännin filia legitima defunctorum mathhæi Schirmann et Margarethæ Jungerin oriunda ex Gebwiller Diœcesis Basiliensis (signé) Petter mallin, + signum sponsæ (i 95)

Le manant Pierre Maline meurt en 1745 en délaissant un fils de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans une maison proche des Ponts couverts. La succession comprend une maison à la Citadelle, à l’enseigne de Saint-Lambert. La masse propre à la veuve est de 221 livres, celle des héritiers de 215 livres. L’actif de la communauté s’élève à 10 livres et le passif à 209 livres.

1745 (10.5.), E 5783 (b) – Rép. Koch (6 E 41, 449-1 b)
Inventarium über Weÿl. des Ehren v. vorgeachten H. Peter Maline gew. Maurers und Steinh. auch Schirms verw. allh. zu Straßb. nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1745 – nach seinem d. 14. martÿ dieses lauffenden 1745.ten Jahrs beschehen tödl. Ableiben hie Zeit. Verlaß. Welche Verl. auf gez. Ansuchen v. Begehren des ane hernach folgendem fol° benandten Erben geschw. Vogts inv. u. ersucht dh. die Ehren v. tugendsame fr. Sÿbillam, geb. Schirmännin die hinterbl. W. beÿst. S.T. H. Joh: Valentin Junckers Es. En. Gr. Raths allhier alten wohlverdienten beÿsitzers ihres ane Vogtsstatt erbettenen Assistenten (…) So geschehen in d. Königl. St. Strßb. auff Montag d. 10. des mon. Maji A° 1745. (Koch)
Der verst. seel. hat ab Intestato zum einzigen Erben verlaßen Peter Maline so ohngef. 12 Jahr alt, Welchen d. Verst. seel. mit Weÿl. fr Maria Anna, geb. Willmännin seiner erstern Ehefr: seel. erzeugt, deßen geschw. Vogt ist H. Joh: Wilhelm Betigam d. Schnd. v. b. allhier welcher auch dem Gesch. in Person abgewartet. Und weilen sowohl d. Verst. seel. als auch deßem hinterb. einz. Sohn allh. ohnverburgert, als ist beÿ dem Gesch. ferner Zugeg. gewes. S. T. H. Peter Hermann Klein, E. E. Gr. raths alter v. E. E. Kl. Raths jetzmahliger wohlverd. beÿsitzer als hierzu insonderheit abgeordnet

In Einer allh. Zu Straßb. ohnfern denen ged. brucken gel. hiehero nicht gehörigen beh. ist befunden worden, als folgt
Geschitt zum Maurer v. Steinh. Handwerck gehörig
Eigenthum ane einer behausung. (E.) Neml. eine behaus. m. allen ihren rechten v. gerechtigk. zum St Lambert genandt s. i. kl. Gärtl. gelegen allh. in d. Citadelle 1.s neben dem bierh. zur Sonnen 2.s neben dem Waal, hinten auff i. Garten zum Würtzh. zum ws. x. geh. stos. so außer dem unter denen passivis befindl. darauff hafftend. Capital freÿ leedig v. eigen und hiehero angeschlagen auff den fuß wie solche erkaufft word. um 1500 livres od. 375. Worüber bes. ein franz. Kbr. dh. H. Humbourg den königl. Not. gefertiget v. demselben eigenh. unterschr. datirt den 6. Aug. 1740.
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen Unveränderten Guths. Erstl. laut Certificat vom 26. Aprilis 1744 von H. Abbé Bergeret eigenhändig geschrieben (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Es haben zwar beede durch den Zeitll. Tod getrennte Eheleuth Zur Zeitt ihrer Verheÿrathung vorher Copeÿlich eingetragene Eheberedung mit einander auffgerichtet v. sich in d.selben §° 3.io ihr beederseits in die Ehe gebrachte v. darinn ererbendes guth vor unverändert vorbehalten, auch debeÿ bedungen, das das in die Ehe gebrachte guth ordentl. inventirt v æstimirt werden solle, welches aber hernach nicht bewerckstelligt worden (…)
Der Wittib eigenthümliches Vermögen, Sa. hausraths 7 lb, Sa. Silbers 10 lb, Sa. baarschafft 4 lb, Sa. Schulden 106 lb, Ergäntzung 93 lb, Summa summarum 221 lb
Diesemnach wird auch deß Erben Eigenthümliche Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 51 lb, Sa. geschirrs zum Maurer handwerck gehörig 2 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. Eigenthums Einer behaußung 375 lb, Summa summarum 440 lb – Schulden 225 lb, In Vergleichung 215 lb
Endlichen wird auch das gemein v. teilbar guth beschrieben, Sa. Hausrath 9 lb, Sa. goldes 18 ß, Summa summarum 10 lb – Schulden 209 lb, In Vergleichung 198 lb – Beschluß summa 237 lb


Enfants de Laurent Waag

Le cloutier Laurent Waag épouse en 1756 Marie Madeleine Stœck, fille de Jean Claude Stœck de Saverne

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 212)
Hodie 19 julii anni 1756 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti fuerunt laurentius Wag Civis et faber Clavorum hujas, filius defunctorum laurentii waag et Catharinæ honigiin ex una et Maria Magdalena Stöckin oriunda tabernis alsatiæ filia defuncti joannis claudii Stöck et Catharinæ Lauriet Superstitis viduæ ejus ex altera partibus (signé) Lorentz waag, madelaine Stockin (i 214)

Catherine Elisabeth Waag épouse en 1763 le cloutier Charles Joseph Bechtold, originaire de Schlatt près de Jungingen en Wurtemberg

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 110)
Hodie 6. Junÿ anni 1763 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti Honestus Carolus Josephus Bechtolt ex Schlatt prope jungingam diœcesis constantiensis oriundus, clavarius, Galli Bechtolt, pistoris dum viveret et Catharinæ Ritterin conjugum un dicto Schlatt commorantium filius legitimus, a quatuor mensibus parochianus noster, et Catharina Elisabetha Waag argentinensis, soluta Laurentii Waag incola huiatis et Catharinæ Honigin conjugum hic Commorantium filia legitima ratione domicilÿ ab octodecim mensibus parochiana nostra (signé) Joßeph bechtoltt, cathrina Elisabeta wagin (i 59)

Le cloutier Joseph Waag épouse en 1775 Barbe Klein, originaire de Milletschæffolsheilm et veuve de Joseph Lauffer

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 51)
Hodie 16 Octobris anni 1775 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti Josephus Waag, Solutus Majorennis, et orphanus, Laurentÿ Waag Civis huiatis et Clavarÿ, et annæ Mariæ ansin conjugum defunctorum filius Legitimus, clavarius, ratione originia Parochianus ad St Stephanum Huius urbis, ratione domicilÿ vero ultimum per triennium ad St Petrum Seniorem huius urbis Parochianus, et Barbara Klein ex Mittel Schäffelsheim prope Rumersheim huius diœcesis oriunda, defuncti Josephi Lauffer fabri, dum vivberet, viduæ Superstes, Parochiana Nostra (signé) Joseph Waag, + signum sponsæ



Georges Frédéric Jung, aubergiste, et (1739) Susanne Marie Stempel – luthériens


Fils de l’aubergiste à l’Ecrevisse rouge Jean Philippe Jung, Georges Frédéric Jung épouse en 1739 Susanne Marie Stempel, fille de l’aubergiste au Saumon Jean Charles Stempel. Ils dictent au notaire leur testament dans leur maison en 1741. Georges Frédéric Jung meurt le premier mai 1757 à l’âge de 46 ans, son corps est inhumé au cimetière Saint-Urbain. Susanne Marie Stempel tombe en imbécillité et meurt de consomption le soir du 15 février 1770 à l’âge de 47 ans, son corps est inhumé au cimetière Sainte-Hélène.
Les héritiers vivants en 1794 figurent à l’inventaire de leur fille Marie Salomé Jung, morte sans enfant.

Maison en propriété
Rue des Juifs (V 36, actuel n° 19)

Enfants

  • Susanne Marie, épouse (1765) Jean David Kugler, aubergiste
  • Georges Frédéric, hussard (mort entre 1764 et 1770)
  • Jean Geoffroi, hussard, absent depuis 1782
  • Catherine Marguerite, épouse (1770) Jean Louis Grossmann, passementier
  • Marie Madeleine, épouse (1770) Tobie Heintzenberger, boucher
  • Marie Salomé, épouse (1771) Philippe Jacques Steinbach, sellier
  • Philippe Jacques, compagnon orfèvre mort à Stuttgart en 1778


Signature en 1741, testament, AMS cote 4 Not 30)


Fils de l’aubergiste à l’Ecrevisse rouge Jean Philippe Jung, Georges Frédéric Jung épouse en 1739 Susanne Marie Stempel, fille de l’aubergiste au Saumon Jean Charles Stempel : contrat de mariage par lequel le futur époux est confimé dans la cession des parts de maison, célébration

1739 (21.5.), M° Oelinger (J. Jacques, 35 Not 76) n° 941 [a]
Eheberedung – entzwischen dem Ehren vnd Vorachtbahren Herrn Geörg Friedrich Jungen, leedigen Gastgebern vnd burgern allhie Zue Straßburg, weÿland deß Ehrenvesten vnd vorachtbahren Herrn Johann Philipp Jungen geweßenen Würts vnd Gastgebers zum Krebs auch burgers allhier, mit der Ehren vnd tugendsahmen fraun Maria Salome gebohrner Reuschin Ehelich erziehltem vnd nach Tod hinterlaßenem Sohn, als dem hochzeiter ane einem
So dann der Viel Ehren vnd tugendbegabten Jungfraun Susannæ Mariæ Stempelin, weÿlandt deß Ehrenvesten auch wohlvorgeachten herrn Johann Carl Stempel geweßenen Gastgäbers Zum Salmen vnd burgers zu ermalten Straßburg mit auch weÿland der Ehren vndt tugendreichen fraun Mariæ Salome gebohrener Hilbertin beede seelige Ehelich erzeugter vnd nach tod hinterbliebener dochter, alß der Jungfer hochzeiterin am andern theil
Siebendens, demnach des H. hochzeiterers respectivé H. Bruder, Fr. und Jgfr. Schwester, vermittest einer errichteten und von ihnen mit assistentz ihrer Ehe und geschwornen Vögte, eigenhändig unterschriebenenen Cession die von und ane Zwo tertzen ihnen eigenthüml. zuständige 8/15. theil ane ihrer Elterl: Gast und Wüths Behaußung zum Krebs genant alh. theils in der Judengaß und theils in der Zimmerleuth Gaß gelegen, so aber dero respective Fr. Mutter, Eingangs gemeldt lebtägig zu genißen hat, auf den fuß der 4000 fl. die gantze Behaußung gerechnet, eigenthuml. cedirt und übergeben haben, wie sie dann solche ihre Cessiones hiemit vermittelst ihrer Hh. Ehe und geschwornen Vö Unterschriften nochmahlen repetiren und wiederholen als will auch die ofterwähnte des H. Hochzeiters frau Mutter Maria Salome Jungin gebohrne Reuschin mit Genehmhaltung ihres H. Vogts ihme dem Brautigam ihrem H. Sohn, die Ihro ane solcher Gastbehausung zum Krebs genannt eigenthüml. Zuständigen tertz zuch auf den fuß der 4000. fl. mittelst dießes wißend und wohlbedächtl. eigenthümlichen vermacht und legirt haben vor 1303 Gulden (…) Worbeÿ aber ferner expresse stipulirt und verglichen, daß in so lang Sie frau Jungin die Wittib und Mutter auch Usufuctuariæ annoch im Leben seÿn wird, Er der Hochzeiter schuldig und verbunden seÿn, deroselben von der ihm anjetzo cedirten und vermachten Würths behaußung zum Krebs ane einem jährl. Zinß 120 gulden zu reichen
So beschehen und Zugangen in d. Königl. Stadt Straßburg Mittwochs den 20.ten Maÿ A° 1739

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 25-v n° 124)
1739. Mittwoch den 17. Junii sind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und außruffung in der neuen Kirch und Zu St Thomæ, Zu St Thomæ copulirt und eingesegnet worden herr Georg Friderich Jung der ledige Gastgeber weÿl. hern Johann Philipp Jung gewesenen burgers und Gastgebers alhier hinterlassener ehel. Sohn und Jungfr. Susanna Maria Stempelin weÿl. Hrn H. Carl Stempel gewesenen burgers und Gastgebers allhier nachgelaßene ehel. tochter (unterzeichnet) Georg Friedrich Jung als hochzeitern Susanna Maria Stemplerin als hoch Zeitrin (i 27)

L’inventaire des apports n’est pas conservé

1739, M° Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 517
Inventarium über H. Georg Friederich Jungen und Fr. Susanna Mar: Stempfelin zugebrachte Nahrung

Georges Frédéric Jung et Susanne Marie Stempel dictent au notaire leur testament dans leur maison

1741 (9. Xbr), M° Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 618
Testament – persönlich kommen und erschienen der wohl Ehrengeachte Herr Georg Friderich Jung, Gastgeber zum Krebs vnd die ehren vnd tugendsame fraw Susanna Maria gebohrne Stempffelin beede Eheleuthe vndt burgere alhier, beede durch die gnade Gottes aufrecht gesund gehend vndt stehende leibere auch darbeÿ guten verstandß, richtiger Sinnen ab ihren deutlich geführten reden gespräch vnd gebärden genugsam erschinne vnd Clärlich abzu nemen war (…)
Undt seind hievorgeschriebene ding Zugang. alhier Zu Straßb. in der Juden gaß gelegene beeden codic: Eheleuth Zugehörigen behauß. das gasthauß Zum Rothen Krebß genand, vnd einem daselbst auf den Vntern Stock sich befindend. hintern Stüblein mit denen fenstern in die Zimmeleuth gaß außsehend (…) Sambstags d. 9. Decembr: 1741

Georges Frédéric Jung meurt en 1757 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison à 900 livres. La masse propre à la veuve est de 2 148 livres, celle des héritiers de 793 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 637 livres et le passif à 2 070 livres.

1757 (20.9.), M° Haering (6 E 41, 1355) n° 57
Inventarium über Weÿland des Ehren und vorachtbahren Herrn Georg Friderich Jungen, geweßenen Gastgebers Zum rothen Krebs und burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verl: auffgerichtet Anno 1757. (…) nach seinem den 1. Maÿ lauffenden Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft nicht nur allein auff Ansuchen der Viel Ehren: und Tugendgezierten Frau Susanna Maria geb. Stempelin d. hinterbl. Wb. beiständ. des Ehrengeachten H. Johann Sigmund Schlehenackers biersieders Zur Sonn, und burgers alhier ihres geehrten Schwagers, sondern auch auf Begehren des Ehren und Wohlvorgeachen H. Johann Daniel Günthers Ohlmanns und bs. alhier als geordnet und geschworenen Vogts des verstorbenen seeligen mit erstgemeldter seiner hinterbl. Wittib erzeugter und nach Tod verlaßener Sieben Kind. (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 20.ten 7.bris et Seq. 1757.
Des Verstorbenen seeligen ab intestato nachgelaßene Erben, sind seine mit Eingangs ged. deßelben hinterbl. Wb. erzeugte Kinder benand. 1° Jungfrau Susanna Maria welche den 16. Xbris 1741. gebohren worden, 2° Georg Friedrich 1.ma Classis discipulus, der d. 15. Mertz 1743. auf die Welt gekommen, 3° Johann Gottfried, die Würtheÿ erlernend, so den 10.den Maÿ 1744. das licht dießer Welt erblicket, 4° Catharina Margaretha welche d. 29.ten Junÿ 1748. getaufft worden, 5° Maria Magdalena, die den 11.ten Aprilis 1750. erzeugt worden, 6° Margaretha Salome, so den 30.ten Junÿ 1752. zur Welt gebohren worden, So dann 7° Philipp Jacob, der d. 30.ten Maÿ 1754. die heilige tauff empfangen. Alle Sieben die Jungen, Zu gleichen Antheilen für welche obgemeldter Hr Günther mit der Beÿhülffe S. T. H. Johann Daniel Schweighäußers Notÿ publ. jur: und berühmten Pract. alhier (…) als ihr verordneter Vormund dießem Geschäfft Von Anfang biß Zu End beÿgewohnt hat

In einer alhier Zu Straßburg, an der Juden Gaß gelegenen Gast behausung zum rothen Krebs genannt, welche in diese Verl. gehöret, befund. worden wie folgt.
Ane Höltzen u.Schreinwerck. Auf der bühn, Auf dem dritten stock, Auf dem Zweiten Stock, Auff dem ersten Stock
Im Garten an dem Wahl auff dem erst. Stock – Im Rathsamhauß. hß – Im hauß an der Pergamentergass (continuatio) In der Gast Stub
(f° 15-v) Eigenthum an Häußern. (E.) Neml. eine Behausung u. Hofstatt die Gastbehaußung Zum rothen Krebs genanndt, m. allen deren Gebäuden, Begrifen, Weithen, Rechten u. Zugehörd. alh. in der Juden Gß. 1. S. neben Hr M. Johann Phil: Jung der Zeit Diacono zu St Thomæ alh. 2. ist ein Eck an der Zimmerl. Gß hinten auf eine behßung d. Juden bad genanndt, anjetzo H. Lt Mueg Zuständig stoßend gelegen, so gegen männigl. freÿ, leedig eigen, u. Zufolg H. Bau Directoris auch der Hh Werckmeister Löbl. Stadt Straßb. Zu dießem Concept gelief. schriftl. Abschatzung Vom 26.ten 7.bris 1757. angesch. worden pro 1800 fl, 900 lb. Dieße behßung ist dem Verstorbenen seel. aus weil. fr: Mar: Sal: geb. Reischin längst weil. hr Joh: Phil: Jungen des gew. gastgeb. zum roth: Crebs seel. hinterb. Wb. seiner Mutter seel. Verl. ao. 1744. erbl. und cessions weiße zum theil word. Sonsten besag. darüber 3 deutsche perg. Kaufbr. aus alh. C. C. Stb m. deren anhang. größ. Ins. verw. de datis 15. nov. 1696, 24. Jan. 1633 u. 30. Dec. 1600.
(f° 16) (T.) Neml. i. behßung hintergeb: höfflein u: hoffstatt m: allen deroselb. übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten alh. a. d. Pergamenter Gaß gegen der domm dechaneÿ über (…)
(f° 16-v) Antheil ane einem Garten und Gebäuden. (W.) Neml. 1/10 der Theil vor ohnvertheilt ane einem Garthen zweÿn behaußungen 1. Scheur höfen u. hoffstätten m. allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Cronenburg (…)
T. Neml. 2/5. te theil vor unvertheilt von und ane oben fol. beschr. Garten u: Gebäud., die hieher geh. Antheil 190 lb, darüber bes. Kfbr. C.C. Stub d. d. 2. oct. 1752
(f° 19) Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen Vor eigen vorbehaltenen Guths. Nach Anleÿtung beeder geweßter Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung en A° 1739 durch nun weil. H. Notm Johann Brackenhoffer auffgerichteten Invÿ
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. Copeÿ der beden nun durch den Zeitlichen zertrennten Eheleuthe den 20.ten Maÿ 1739. mit einander auffgerichteten Eheberedung (…)
Copia des durch den verstorbenen seligen und der hinterbliebenen Wittib den 9. Xbris 1741. vor H. Not. Brackenhoffer gestifteten Codicilli reciproci (…)in d. Judengaß gelegenen beede Codicillirende Eheleuthe zugehörigen behaußung das gasthaus zum Rothen Krebs genant und einem daselbst auf dem untern Stock sich befindenden hintern Stüblein mit den fenstern in die Zimmerleuth gaß außehend
Der Frau Wittib ohnverändert und vorbehaltenen Vermögens. Sa. Silbers 17 lb, Sa.goldenen Ring und Geschmeids 20 lb, Sa. Antheils an einem Garthen 47 lb, Sa. Schulden 100 lb, Ergäntzung (1968, Abzug 5, verbleibt) 1963 lb, Summa summarum 2148 lb
Dießemnach wird auch das denen KKern und Erben anerstorbene ohnverände. u. vorbehaltene Väterl. Vermög. beschrieben, Sa. Kleidung 59 lb, Sa. Silbers 6 lb, Sa. Eigenth. an I. Gastbehaußung 900 lb, Ergäntzung (1533, abzug 1606), Summa summarum 966 lb – Schulden 172 lb, Nach deren Abzug 793 lb
Endlich wird auch das gemeine verändert und theilbare Guth beschrieben, Sa. Hausraths 289 lb, Sa. Wein und faß 408 lb, Sa. Silbers 17 lb, Sa. goldenen ring. 1 lb, Sa. baarschafft 500 lb, Sa. Eigenthbs an einer Behaußung 1073 lb, Sa. Schulden 155 lb, Summa summarum 2637 lb – Schulden 2070 lb, Nach deren Abzug 567 lb – Stall summ 91 lb
– Abschatzung vom 26.ten 7.bris 1757. Auff begehren Weÿland Herrn Georg Friederich Jung, Seeligen hinderlaßener Frau Wittib, und Erben ist eine Gast Herberg zu dem Grebs genandt, allhier in der Statt Straßburg in der juden Gaß gelegen ein seÿts Neben der Zimmerleuth Gaß, ander seÿts, Neben Herrn Pfarrer Jung, und Hindten auf Herrn Lt Mick Stoßend, solche Gast: herberg bestehet in einer Großen Gast Stube, ferner in Etlichen Stuben Kammern, und einer Küchen, darüber ist der dachstuhl mit Hohl und Breitzieglen belegt, Hatt auch einen gewölbten Keller, und gemeinschafftlichen Bronnen, Von uns den Unter schribenen der Statt Straßburg geschwornen Werck Meistern, nach Vorhero beschehener Besichtigung, mit Aller Ihrer Gerechtigkeit, dem Jetzigen wahren Werth Nach æstimirt und Abschatzung Worden, Vor und Umb Ein Thausent acht hundert Gulden
Der Zweÿte begriff (…), Der drÿte Begriff (…) [unterzeichnet] Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner

Acte de sépulture. Georges Frédéric Jung meurt le premier mai 1757 à l’âge de 46 ans. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Urbain

Sépulture, cathédrale (luth. reg. 1753-1770, p. 92 n° 265)
Anno 1757. Sonntags d. 1. Maji Abends gegen 11. Uhr entschlieff in Christo sanfft und seelig H Georg Friederich Jung, burger und Gastgeber Zum rothen Krebß allhier, Seine liebe Eltern waren Herr Johann Philipp Jung, auch burger und Gastgeber Zum rothen Krebß allhier und Frau Maria Salome geb. Reischin schon längst seelig, der erblaßte leichnam des seel. verstorbenen wurde d. 3. Ejusdem neben einer Kurtzen leichen-rede zu seiner Grabs: Ruhe nach St. Urban gebacht, nach dem er in dieser welt gelebt 46 Jahr 4 Monath 2 wochen und 5 Tag (unterzeichnet) M Johann Philipp Jung diac: Thom: als bruder, Als Sohn Georg Friedrich Jung (i 48)

Inventaire des biens de Susanne Marie Stempel qui ne jouit plus de toute sa raison. Les experts estiment la maison à la somme de 900 livres. L’actif s’élève à 2 720 livres, le passif à 99 livres. Sont joints les congés militaires accordés à Georges Frédéric et Jean Geoffroi Jung.

1765 (16.9.), M° Haering (6 E 41, 1366) n° 292
Inventarium über der Ehren, und Tugendsamen Frau Susannä Mariä Jungin geb. Stempelin weiland des Ehren: und Vorachtbaren Herrn Georg Friedrich Jung geweßenen Gastgebers Zum rothen Krebs und burgers allhier seeligen hinterbl. Wittib, der Zeit besitzender Haab und Nahrung, auffgerichtet Anno 1765. (…) welche, wegen Sie betroffener Schwachheit ihres Verstandes und daher entstandenen Unvermögens ihre Geschäfften Nahrung und Mittel selbsten zu Verwalten, Zufolg E: E: großen Raths Erkanndnus vom 20.ten Julÿ jüngst, mit Herrn Johann Ehrlenholtz Gastgeber und burger alhier bevögtigt worden (…), und auf Ansuchen ihres erstgedachten Vogts, beÿständlich S.T. H. Frantz Heinrich Dautel Notÿ publ: jur: und berühmten Practici alhier inventirt und ersucht durch denselben, wie auch Jgfr: Susannam Mariam, und Jgfr. Catharinam Margaretham die Jungin dießorts töchter und Cleophe Fruthin die dienst Magd (…) So beschehen in fernerm Gegenseÿn Herrn Johann Sigmund Schlehenachers burgers und Bier Sieders alhier besagter Jungischen Wittib Schwagers (…) Straßburg den 16.ten 7.bris 1765.

In einer allhier Zu Straßburg an der Judengaß gelegenen Gastbehausung Zum Krebs genand befunden worden, wie folgt
Auf der bühn, Im gelben Zimmerlein, Im rothen Zimmerlein, In der Magd Kammer, In d. schwartz Getüch Kammer, Im Haußehren, Ins Officiers Knechts Kammer, Im mittlerin Haußehren, Im blauen Zimmer, Im frantzösischen Camin Zimmer, Im Eck Zimmer aufm 2.ten stock, Im Kasten im mittlern Haußehren,
Im Ersten Stock In der Eckstub, In d. Kammer darneben, Im Schlaffzimmer, In der Kindsstub, In der Kammer darneben, In der Gaststub, In der Kuchen, Im Keller
Eigenthum an Häußern (KKern väterl: unverändert) – Nemlich, eine behausung und hofstatt die Gastbehausung zum rothen Krebs genanndt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten u. Zugehörden alh. in der Juden Gaß 1.s neben H. M. Joh: Philipp Jung der Zeit Diacono Zu St Thomæ alh. 2.s ein Eck an d. Zimmerleuth Gaß, hinten auf eine behaußg. das Juden bad genanndt, anjetzo H. Lt. Mueg Zuständig stoßend, gelegen, so gegen männigl. freÿ, leedig eigen, so Zufolg H. Bau Directoris auch der Hh Werckmeistere Löbl. Stadt Straßburg schriftl. Abschatzung Vom 26. 7.bris 1757 angeschlagen worden pro 900. lb. Aber im Kinder Vertrag de 1758 um berechnung der Legitimæ willen, sonsten aber ohne Præjuditz und mit vorbehalt des Eigenthums, nach dem Zins von 120 fl. welcher der Verstorbene seel. seiner Mutter davon gegeben, ausgeworfen worden pro 1500 lb.
Dieße behausg. ist dem seel. H. Jung aus weiland Fr: Mar: Sal: geb. Reischin längst weil. H. Joh: Phil. Jungen des gewes. Gastgebers zum roth. Krebs seel. hinterbl. Wittib seiner Mutter seel. Verl. anno 1744. erblich und Cessions weiße Zu [ge]theil[t] worden. Sonsten besagen darüber 3. deutsche perg. Kaufbr: aus alh. C.C. Stb m. deren anhang. größ. Ins. verw. d.d. 15.t 9.bris 1696, 24. Jan. 1633 und 20. Dec. 1600.
Neml. I. behßg. hintergeb. höfl. u. hoffstatt m. allen deroselben übrigen begriffen, Weithen, zugehörden und Rechten a. d. pergament: Gaß gegen der Thombdechneÿ üb. (…)
Antheil an einem Garten und Gebäuden (Fr: Jungin unveränd.) Nemlich 1/10.der Theil vor ohnvertheilt an einem Garten 2. behßg. I. scheur, höfen u. hofstätten m. allen deroselben übrigen Begriffen, Weithen, Zugehörden . Rechten in der Vorstadt Cronenburg (…)
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. Sa. hausraths 482 lb, Sa. Weins und leerer Faß 333 lb, Sa. Silbers 73 lb, Sa. goldener Ring und Geschmeids 72 lb, Sa. baarschafft 512 lb, Sa. Kleidung 150 lb, Antheim ane Immobilien (1/10 theil, 75 lb, 2/5 theil 100 lb, behaußung 666 lb, zusammen) 841 lb, Sa. Schulden 253 lb, Summa summarum 2720 lb – Schulden 99 lb, Nach deren Abzug 2620 lb
Copia Curatorii Aus Eines Ehrsahmen Großen Raths der Statt Straßburg Memoriali De Anno 1765. Montag den 8. Julÿ
(Documenta) Nous soussignés certiffions auoir donné congé absolu au nommé Georges Frédéric Jung dit la Jeunesse soldat de la compagnie de Villemejanne au regiment D’auvergne infanterie natif de Strasbourg en alsace agé de 19 ans taille de 5 pieds 2 poulces cheveux et sourcils chatains vsage rond marqué de petite verolle les yeux gris bouche petite, Fait à Sibelding le 3. dec. 1762 – Lettres de Georges Frédéric Jung
Congé militaire Infanterie régiment suisse d’Erlach 1.er bataillon Nous soussignez certifions à tous ceux qu’il appartiendra certifions avoir donné Congé absolu au nommé Johannus Gottfrid Yunc dit Idem Soldat de la Compagnie d’aulbonne L.ce Colonelle natif de Strasbourg agé de 19 ans taille de 5 pieds 4 pouces cheveux chatains yeux gris lequel nous a fidelement servi l’espace de 18 mois et 25 jours (…) Fait à Longwy le 1. juin 1764
Wir Niclaus deß Heyl. Königl. Reichs Graf Zu Arberg, Vallengin & Urkunden und Bekennen hiermit daß Vorzeiger dieses Johann Gottfrid Jung, Gemeiner von dem Löblichen Gener. Feld-Marschal Printz de Lignischen Infanterie Regiment und Zwar von meiner underschribenen Compagnie die erlaubnuß habe, sich auf dreÿ Monath lang von Hier nacher Strasbourg in Elsas zu begeben (…) Ostenden in Flandern den 6.t Decembris im Jahr 1764.
Lettres – Quittances de la tribu des Fribourgeois

Comptes que rend le notaire Jean Frédéric Schæff de la gestion des biens qui appartiennent à Catherine Marguerite Jung, femme du passementier Jean Louis Grossmann

1770, M° Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 876)
N° 9. Rechnung Mein Johann Friderich Schäff, Notarii publici jurati und burgers alhier zu Straßburg, als geschwornen Curatoris ad actum der Ehr: und tugendsamen Fraun Catharinæ Margarethæ Großmännin gebohrener Jungin, Hn Johann Ludwig Großmann, des Paßmentirers und burgers alhier Ehefraun, Über dasjenige besagend, was ich in gedachter qualitæt theils von H. Joh: Daniel Günther, dem Ohlmüller und burgere alhier, deroselben vorhin gewesenem ordinari Vogt, ane endlichen Rechnungs-Recess theils aber ane einem auf der Gast behaußung zum Krebs entlehnten Hauptguth eingenommen und hingegen, nach Maasgab der über die von gedachter Fraun Großmännin contrahirte Passiva, von Einem Löbl. Vogteÿ Gericht am 4.ten februarii jüngst gegebenen Ausweißung ane dergleichen bezalt habe.

N° 10. Schluß Rechnung Mein Johann Friderich Schäff, Notarii publici jurati und burgers alhier zu Straßburg, als geschwornen Curatoris ad actum der Ehr: und tugendsamen Fraun Catharinæ Margarethæ Großmännin, gebohrener Jungin, Hn Joh: Ludwig Großmann, des Paßmentirers und burgers alhier Ehefraun, Inhaltend alles dasjenige besagend, was ich seit dem 30. Martii jüngst, als der abhör meiner Rechnung von dem darin ausgefallenen recess bis dato anoch ferner ausgegeben habe.

Compte que rend l’aubergiste Jean Ehrlenholz de la gestion des biens qui appartiennent à Susanne Marie Stempel tombée en imbécillité. L’auberge est louée à Jean David Kugler qui a cédé ses droits à son frère Jean Kugler.

1770, M° Haering (6 E 41, 1381) n° 27
Schluß Rechnung mein Johannes Ehrlenholz Gastgebers und bs. alhier Zu Straßburg als A° 1765 geordnet und geschworenen Vogts der in blödsinnigkeit gerathen geweßten nun weiland frau Susannä Mariä Jungin geb. Stempelin, längst weiland Herrn Georg Friedrich Jung geweßenen Gastgebers Zum rothen Krebs u. bs. allh. seeligen hinterbl. Wittib welche den 15.den Jenner 1770. dieses Zeitliche ebenfalls geseegnet, inhaltend was Ich seith den (-) Vor E. Löbl. Vogteÿ Gericht abgehandelten ersten Rechnung biß Annunc. Mariæ 1770 ferner eingenommen und außgegeben habe.
Einnahm Hauß Zinnßes aus dem Würthshauß Zum Krebs. Nemlich so bezalte Hr Johannes Kügler der Zeit Gastgeber im Krebs welcher in seines bruders Johann David lehnung Recht eingestanden ist an Zinß seit Ostern 1769. biß um solche Zeit 1770 vor ein Jahr à 100 lb s

Susanne Marie Stempel meurt en 1770 en délaissant six enfants (l’aîné Georges Frédéric qui a obtenu son congé en 1762 étant mort). L’inventaire est dressé place des Cordeliers (ensuite place Kleber) dans la maison du tonnelier Georges Frédéric Weisshaar. La succession comprend une maison rue du Parchemin. L’actif s’élève à 1 334 livres, le passif à 2 815 livres.

1770 (28.1.), M° Haering (6 E 41, 1371) n° 390
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Tugendsamen Frau Susannä Mariä Jungin geborener Stempelin längst weiland des Ehren und Vorachtbaren Herrn Georg Friedrich Jung geweßenen Gastgebers Zum rothen Krebs und burgers alhier seel. hinterbliebenen Wittib nun auch seel. Verlt., auffgerichtet Anno 1770. (…) nach ihrem den 15. tag ebenangefangenen 1770 Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. Von Hinnen Scheiden, hie Zeit. verlaßen – So beschehen Straßburg Dienstags den 23.ten Jenner 1770.
die Verstorbene seelig einig und allein Zu erben sind fähig, Ihre mit Eingangs ged. deroselben längst seel. Ehemann ehelich erzeugte noch lebende sechs Kinder und aus der Verstorbenen Tochter entsproßene Enckelin, benandlich I. weiland frau Susannä Mariä Kuglerin geb. Jungin, mit herrn Johann David Kugler, Gastgeber ehelich erzeugt und nach tod Verlaßenes töchterlein Susanna Maria Kuglerin, welches mit herrn Johann Jacob Höger Meelhändler und burger alhier bevögtiget ist, deßen ebenged. Vogt, dießem Geschäfft in Persohn abgewartet, II. Georg Friedrich Jung, Hußar unter dem löbl. Regiment Naßau Saarbrücken, hiebeÿ selbsten zugegen, III. Johann Gottfried Jung, Hußaren unter ebenged. Regiment, Zwar in Persohn abweßend der aber Zug. H. Johann Daniel Baÿ, Schreiner Mr und burger alhier hierbeÿ mündlich ersucht seine Stelle Zu vertretten, IV. Jungfrau Catharina Margaretha, V. Jungfrau Maria Magdalena, VI. Margaretha Salome, So dann VIII. Philipp Jacob die Goldarbeiter Profession erlernend, dießer Vier Jüngeren Jungischen Kinder Nutzen besorget hiebeÿ deren geordnet und beeÿdigter Vogt herr Johann Daniel Günther ohlmann und Burger alhier, Alle Zu sieben gleichen Haupt und Stammtheilen
Copia Declarationis, frau Susannä Jacobeä geborener Stempelin herrn Johannes Ehrlenholtz Gastgebers Ehefrau und frau Catharina Elisabetha geb. Stempelin herrn Johann Sigmund Schlehenackers biersieders frau Eheliebste der defunctæ Schwester. Dieße beede Frauen zeigen an, daß defuncta im Sterben Sie ersucht zu bezeugen, daß wegen Vielfältiger em*ßiger und sorgfältiger Auff: und Abwartung, welche Ihr deren Warterin Magdalena Grienerin erwießen, Sie Ihr, ihr bett worauf Sie gelegen Zur Vergeltung Zugedacht und Ihnen angelegenst anempfohlen Sorge zu tragen (…)

In einer alhier Zu Straßburg an dem Baarfüßer Platz gelegenen herrn Georg Friedrich Weißhaar Kieffer und Weinhändler Zugehörigen behaußung darinnen die Verstorbene seelige lehnungs weiße gewohnt hat, befunden worden, wie folgt
Antheil an einer behaußung. Nemlichen ein dritter theil vor unvertheilt Von und an einer behaußung Hindergebäud Höflein und Hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und Rechten an der Pergamenter Gaß (…)
Wÿdem den die Verstorbene seel: in gefolg Ihres Ehemanns am 9. Xbr 1741. gestiffteten Codicills lebenslang genoßen (…) nach Anleitung über Defunctæ A° 1765. beseßenen haabseeligeiten durch mich Notarium errichteten Inv.ii bestunde
Abzug gegenwärtigen Invÿ. Sa. Hausraths 33 lb, Sa. Silbers 10 lb, Sa. goldenen Ring und Geschmeids 23 lb, Sa. der Effecten welche zum Gasthauß zum rothen Krebs verlehnt 38 lb, Sa. der Leeren Faß 28 lb, Sa. Antheils an einer Behaußung 357 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 700 lb, Sa. Schulden 450 lb, Summa summarum 1643 lb – Schulden 309 lb, Nach deren Abzug 1334 lb – Stall Summa 2815 lb
(Documenta) Auf Jungischer beeden ältern Söhne müterliche Erbschaft angelegte arrest, Georg Friedrich Jung angehend

Susanne Marie Stempel meurt de consomption le soir du 15 février 1770 à l’âge de 47 ans. Son corps est inhumé au cimetière Sainte-Hélène.

Sépulture, cathédrale (luth. reg. 1753-1770, p. 443 n° 773)
Im Jahr 1770 Montags den 15. Jenner Abends Zwischen 7 und 8 Uhr starb an einer auszehrenden Kranckheit Frau Susanna Maria Jungin geborne Stempelin weÿl. Herrn Johann Carl Stempels des gastgebers und burgers allhier und auch weÿl. Frauen Mariä Salome gebornen hilbertin eheliche Tochter, und weÿl. hern Johann Philipp Jungen gewesenen gastgebers zu rothen Krebs und burgers allhier hinterlaßene Wittib. Sie wurde Mittwochs den 17. Jenner morgens nach um Zehen Uhr gehaltenen Lechenpredigt in der Jungen S Peter Kirch, auf den Gottesacker St Helenen Zu Grabe gebracht, ihres Alters 47 Jahr 2 Monath und 21 tage (unterzeichnet) M Joh: Philipp Jung diac: Thom: als Schwager, Johann Sigmund Schlenacker als Schwager (i 225)

Compte que rend l’huilier Jean Daniel Günther de la gestion des biens qui appartiennent à Catherine Marguerite, femme de Jean Louis Grossmann, Marie Madeleine femme de Tobie Heintzenberger, Marguerite Salomé et Philippe Jacques Jung

1771, M° Schweighaeuser (6 E 41, 576)
N° 55. Rechnung Mein Johann Daniel Günther Ohlmüllers und burgers allhier zu Straßburg, als geschworenen Vogts weÿl. herrn Georg Friderich Jung geweßenen Gastgebers zum rothen Krebs und burgers allh: zu Straßburg mit auch weÿl. frauen Susannæ Mariæ geb. Stempelin beÿder seel. ehelich erzeugt hinterlaßener Vier jüngerer Kinder, Nahmentlichen Frauen Catharinæ Margarethæ, herrn Joh: Ludwig Großmann des Paßmentirers und burgers allhier Ehefrauen, Frauen Mariæ Magdalenæ, herrn Tobias Heintzenbergers, Metzgers und auch burgers hieselbsten Ehefrauen, Jungfrauen Margarethæ Salome Jungin und Philipp Jacob Jung, Innhaltend was ich seit überkommener Verwaltung, nemlich Vom 24.ten Januarÿ 1770. bis 24.ten Januarÿ 1771 dieser Vogteÿ halben eingenommen und außgegeben, auch sonsten verhandelt habe. Erstere Rechnung dießer Vogteÿ
Corpus Jährlich fallender Hauß: zinnß meiner Vogts-Persohnen ins Gemein gehörig
Von der Gast-Behausung Zum rothen Krebß, gibt Hr Johannes Kugler der Gastgeber und burger allhier, Vermög einer mit Ihme den 16. Julÿ 1770. auf 6. Jahr lang getroffenen Lehnung Sub Lit. D. beÿgehend, quartaliter und auf Joh. Bapt: 1770 hieher Zum ersten mahl 21. lb 5 ß thut des Jars 85 lb

Deuxième compte du même, pour les trois plus jeunes enfants, comprenant les loyers dus par Jean Kugler.

N° 59. Rechnung Mein Johann Daniel Günther ohlmüllers und burgers allhier zu Straßburg, als geschworenen Vogts weÿl. Hn Georg Friderich Jung geweßenen Gastgebers zum rothen Krebs und b. hieselbst, mit ebenfalls weÿl. Fr. Susannæ Mariæ geb. Stempelin, beÿder seel. ehelich erzeugt hinterlaßener dreÿer jüngerer Kinder, Nahmentlichen Frauen Mariæ Magdalenæ, herrn Tobias Heintzenbergers, Metzgers u. b. allh. Ehefrauen, Jungfrauen Margarethæ Salome Jungin und Philipp Jacob Jung, Innhaltend was ich seit dem 24.ten Januarÿ 1771 als dem Beschluß meiner abgelegten erstern Rechnung biß 4. Aprilis 1772 ihrenthalben ferner eingenommen und außgegeben habe. Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ

Corpus Jährlich fallender Hauß-Zinnße meiner Vogts-Persohnen ins Gemein gehörig
Nemlich von der Gast-Behausung Zum rothen Krebß, zahlet Hr Johannes Kugler der Gastgeber u: b. allh: Vermög einer mit Ihme den 16. Julÿ 1770. auf 6. Jahr lang getroffen, in Vorhergehender erstern Rechnung fol. 10.a allegirten Lehnung, quartaliter 21. lb 5 ß thut des Jars 85 lb. Und zu meiner dreÿen Curanden daran participirenden dreÿ fünfften theilen 51. lb.
Von denen Übrigen antheilern ist 1/5.te dem Kuglerischen töchterlein, als meiner Vogts: Persohnen Verstorbenen Schwester-Kind, und 1/5.tel fr. Großmännin ihrer annoch lebenden älteren Schwester modo besagend Johannes Kugler dem Lehnungs-beständern als Käufer solchen Antheils, eigenthümlich zuständig

Troisième compte du même, pour les trois plus jeunes enfants, comprenant les loyers.

N° 68. Rechnung Mein Johann Daniel Günther Öhlmüllers und burgers allhier zu Straßburg, als geschworenen Vogts weÿl. Herrn Georg Friderich Jung geweßenen Gastgebers zum rothen Krebs u. b. hieselbst, mit auch weÿl. Fr. Susannæ Mariæ geb. Stempelin, beÿder seel. ehelich erzeugt hinterlaßener dreÿer jüngerer Kinder, Nahmentlichen Frauen Mariæ Magdalenæ, herrn Tobias Heintzenbergers, Metzgers u. b. allh. Ehefr., Jungfrauen Margarethæ Salome Jungin und Philipp Jacob Jung, Innhaltend was ich seit 4. Aprilis 1772 biß dato 16.t Januarÿ 1775. ihrentwegen ferner eingenommen und außgegeben habe. Dritte Rechnung dießer Vogteÿ.
Einnahm für alle dreÿ Curanden ins gemein beschehen. Diese bestehet eintzig und allein in dem Zinß von denen hiehero gehörigen 3/5.t theilen an der Gast-Behausung Zum rothen Krebß, Von Annunc. Mariæ 1772 biß Weÿhenachten 1774 zu 51. lb d jährlichen, für 2 ¾. Jahr antreffend 140.

Compte que rend l’huilier Jean Daniel Günther de la gestion des biens qui appartiennent au fils cadet Philippe Jacques, mort à Stuttgart le 6 juin 1778 pendant son tour de compagnon et qui reviennent à sa nièce, son frère et ses trois soeurs

N° 82. Rechnung Mein Johann Daniel Günther, ohlmüllers und burgers allh: zu Straßb: als geschworenen Vogts weÿl. Hn Georg Friderich Jung geweßenen Gastgebers zum rothen Krebs auch bs. hieselbsten, mit weÿl. Fr. Susannæ Mariæ geb. Stempelin ehelich erzeugt hinterlaßene, nunmehr seit den 6. Junÿ 1778. in Stuttgardt verstorben Jüngern Sohns Philipp Jacob Jung, des auf Reÿßen geweßenen ledigen Gold-Arbeiters-gesellen, Innhaltend was vor und im Nahmen deßelben seit dem 16.t Januarÿ 1775. als dem tag meiner abgelegten dritten Rechnung bis dato Weÿhenachten 1778 ferner eingenommen und ausgegeben habe. Vierte und Letzte Rechnung dießer Vogteÿ.
Nun hat derselben ab intestato Zu Erben Verlaßen seine hernach benannte leibliche Geschwisterde und respê Schwester Kind als 1° Weÿl. fr. Susannæ Mariæ Kuglerin geb. Jungin mit Joh: David Kugler dem gastgeber u. b. allh. ehelich erzeugtes Töchterlein, auch Sus: Maria genannt, so mit H Joh: Jacob Högern dem meelhändler u. br. allh. bevögtigt ist, 2° Johann Gottfried Jung, so abweßend, 3° Fr. Catharinam Margaretham Großmännin geb. Jungin, H Joh: Ludwig Großmann des Paßmentirers u. bs. allh. Ehefr. 4° Fr. Mariam Magdalenam Heintzenbergerin geb. Jungin, Hn Tobias Heintzenbergers, Metzgers u. auch bs. allh. Ehegattin und 5° Jgfr. Mariam Salome Jungin, so majorennis und ohnbevögtigt, alle fünfe zu gleichen portionen u. antheileren
Corpus Jährlich fallender Hauß-Zinnße. Nämlich von Einem meinen verstorbenen Curando eigenthüml. zuständig geweßenen fünfften theil für ohnvertheilt Von u. ane der allh: Zu Straßb: am Eck der Zimmerleuthgaß gelegenen, Zum rothen Krebß genannten Gastbehausung gibt Herr Joh: Kugler der Gastgeber u: b. allh: Vorhin und zwar bis Annunc. Mariæ 1777, 17. lb d seithero aber 20. lb


Enfants

Susanne Marie Jung épouse en 1765 l’aubergiste Jean David Kugler, fils de l’aubergiste à la Licorne Jean David Kugler

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 28-v)
Im Jahr Christi 1765 Mittwochs den 27. Novembris wurden nach geschehener ordentlicher Proclamation ehelich copulirt und Christlich eingesegnet, Herr Johann David Kugler, der ledige Gastgeber (zum Krebs) weil: H Johann David Kuglers, gewesenen gastgebers Zum Einhorn, und burgers allhier, mit Frau Maria Cleophe geb. Dattin ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Susanna Maria gebohr. Jungin, weil. H Georg Friederich Jungen, gewesenen Gastgebers Zum Krebs, und Burgers allhier, mit Frau Susanna Maria Stempfelin ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann David Kugler als hochzeiter, Susanna Maria Jungin als braut (i 192)

Catherine Marguerite épouse en 1770 le passementier Jean Louis Grossmann, fils du passementier Jean Bernard Grossmann

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 184)
Im Jahr Christi 1770 Dienstags den 6. Novembris wurden nach vorher geschehenen ordentlichen Proclamationen Domin. XX et XXI post Trinitatis offentlich copulirt und ehelich eingesegnet Johann Ludwig Großmann der leedige Passementirer von hier, weÿland Johann Bernhardt Großmanns gewesenen Passamentirers und burgers allhier und Mariä Barbarä geborner Dalcherin ehelicher Sohn und Jungfer Catharina Margaretha Jungin, weÿland Herrn Georg Friederich Jungen geweßenen Gastgebers Zum rothen Krebs und burgers allhier und auch weÿland Frauen Susannä Margarethä geborner Stempfelin hinterlaßene Tochter (unterzeichnet)Johann Ludwig Großmann als hochzeiter, Catharina Margaretha Jungin Als hochzeiterin (i 192)

Marie Madeleine épouse en 1770 le boucher Tobie Heintzenberger, fils du boucher Jean Heintzenberger

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 183-v)
Im Jahr Christi 1770 Mittwochs den 24. Octobris wurden nach Dom: post Trinit: XVIII und XIX als den 14.den und 21. Octobris geschehenen ordnungs mäsigen Proclamationen ehelich copulirt und Christlich eingesegnet Tobias Heintzenberger, ledige Metzger von hier, weiland Johannes Heintzenbergers gewesenen Metzgers und Burgers allh. mit weiland Frauen Anna Margaretha gebohrener Dietrichin, ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Maria Magdalena gebohrene Jungin weiland H Georg Friederich Jungen, gewesenen Gastgebers Zum Krebs, und Burgers allhier, mit weiland Frau Susanna Margaretha gebohrener Stempfelin ehelich erzeugte hinterlaßene Tochter (unterzeichnet) Tobias Heintzenberger als hochzeiter, Maria Magdalena Jungin Als hochzeitrin (i 192)

La maison rue des Juifs figure à l’inventaire des apports

1771 (10.1.), M° Haering (6 E 41, 1372) n° 410
Inventarium über Herrn Tobias Heintzenbergers, Metzger und fraun Mariä Magdalenä geb. Jungin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 177. – und sich in Ihren den 24.ten Octobris Kürzlich Zurückgelegten 1770.ten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich vermög der vor mit Not° den 13. 7.bris 1770. gepflogene Eheberedung 3.ten Punctens vor freÿ und eigen Vorbehalten haben (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 10.den Januarÿ 1771.
In einer allhier Zu Straßburg am Finckweiler gelegenen dießorts Zum theil Lehnungsweiß bewohnenden behaußung befunden worden wie folget.
Werckzeug Zum Metzger Handwerck gehörig
Antheil an Häußeren. (F.) Nemlich ein fünfftter theil vor unvertheilt von und an der Gastbehaußung geschildet zum rothen Krebs, alhier zu Straßburg ein Eck an der Juden und Zimmerleuth gaß außmachend, in dießer neben dem Vormaligen Judenbad H. Lt. Mueg Proc: et Adv: ord: beÿ E. E. Kl: Rath alhier in jener neben H. Philipp Jacob Jung Diacono beÿ der Evangelischen Gemeinde zu St Thomä alhier hinten auf gemeldten H. Adv. Mueg stoßend gelegen, sonsten mit Keiner real beschwerde Verhafftet freÿ leedig und eigen. einen Siebenden theil hieran, hat die Ehefrau Von ihren seeligen Eltern geerbet, und Von zween Siebenden theilen, welche ihre beede ältere brüder Hußaren unter Löbl. Naßau Saarbruckischem Regiment an H. Johann Jacob Steinbach Gastgeber u. br. alhier verkaufft hatten, dießer aber das gantze hauß zu 2350. lb d. gerechnet zu geben oder zu nehmen Vorrath vorgeschlagen, hat ihr Vogt nach eingeholtem avis de parents 2/35.ste theil angenommen, mithien Sie die Ehefrau hierdurch 1/5.ten theil an sich gebracht, die übrige 4/5.te theil gebühren ihrer Niece Susanna Maria Kuglerin und ihren dreÿ Geschwüsterden fr: Großmännin, Jgfr. Margaretha Salome und Philipp Jacob denen Jungen.
(F.) It: ein Siebender theil vor unvertheilt von und an einer behaußung hintergebäud höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, Weithen, zugehörden und rechten an der Pergamenter Gaß (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebr. Guths, hausraths 41 lb, Sa. Wkzgs zum Metzger hdw und des M. Nahrung gehörig 19 lb, Sa. Silbers 28 lb, Sa. gold. o. 14 lb, Sa. baarschafft 112 lb, Summa summarum 215 lb
Dießemnach wird auch der Ehefr. in den Ehestand gebr sich vor freÿ u. vorbehaltene Vermögenschaft beschrieben. Sa. Hausraths 123 lb, Sa. leeren faßen 8 lb, Sa. silbers 20 lb, Sa. gold. o. 34 lb, Sa. baarschafft 223 lb, Sa. Anteil an häußern &&, Summa summarum 409 lb – Schulden 500 lb, Passiv onus 90 lb
Haussteuren 45 lb, ½ 22 lb

Marie Salomé épouse en 1771 le sellier Philippe Jacques Steinbach, fils du sellier Jean Philippe Steinbach

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 91-v)
In Jahr 1771 seind Dominica prima et secunda post Epiphaniæ proclamirt und folgenden dienstag den 19. Januarii copulirt worden Philipp Jacob Steinbach lediger Sattler weil. Mstr Johann Philipp Steinbachs gewesenen Sattlers und burgers allhier und fr. Mariä Catharinä gebohrner Drenßin ehelicher Sohn, und Jgfr. Maria Salome weil. hn. Georg Friderich Jung gewesenen Gastgebers und burgers allhie und Fr. Mariä Susannä gebohrner Stempfelin eheliche tochter (unterzeichnet) Philipp Jacob Steinbach als Hochzeiter, Maria Salome Jungin als Hochzeiterin (i 95, proclamation Temple-Neuf f° 213-v i 26)

Marie Salomé Jung meurt sans enfant en 1794 en délaissant pour héritiers son frère Jean Geoffroi absent depuis douze ans et les enfants de ses deux sœurs Catherine Marguerite et Marie Madeleine

1794 (23 prairial 2), Strasbourg 7 (4), Not. Stoeber f° 1000
Inventarium über Weiland Fraun Maria Salome geb. Jungin auch weiland burgers Philipp Jacob Steinbach gewesenen Sattlers wittib Verlassenschafft
dieselbe ist mit tod abgegangen und hat zu ihren rechtsmäßigen Erben hinterlassen, 1. Gottfried Jung dero bruder welcher seit 12 Jahren abwesend, 2. ihrer verstorbenen Schwester weil. Catharinæ Margarethæ geb. Jungin mit Johann Ludwig Großmann dem Paßmentirer erzeugte Vier Kinder a) Johann Ludwig so 22 Jahr alt, b) Johann Friderich so 20 Jahr alt, c) Johann Jacob so 15 Jahr alt, d) Johann Philipp so 10 ½ Jahr alt, deren geschworner Vormund ist bürger Sigmund Schlenacker, bierbrauer alhier, 3. ihrer Verstorbenen Schwester weiland Mariæ Magdalenæ geb. Jungin mit auch weiland burger Tobias Heitzenberger dem Metzger alhier erzielte sieben Kinder Tobias, Johannes, Magdalena, Friderich, Salome, Daniel und Gottfried dieser Kinder geordneter Vormund ist bürger Carl Stephan Menotte, Handelsmann allhier
in einer allhier an der cronenburgerstras N° 50 gelegenen und Von der Verstorbenen wÿdums weise genoßene behausung, im 4. Jahr der Republick
enregistré 26 pr. 2
Verkauf Register, 6 floreal 2, Summa vorheriger Loosung macht 3246 lb, enregistré 15 pr. 2



19, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 19 – V 36 (Blondel), N 1295 puis section 64 parcelle 20 (cadastre)

Auberge à l’Ecrevisse rouge (zum rothen Krebs) à partir de 1700.
Maître d’ouvrage, Georges Frédéric Jung, aubergiste, qui ajoute un étage (1749)


Façade rue des Juifs (octobre 2023) – 19, 17 et 15, rue des Juifs (septembre 2013) – Façade rue des Charpentiers (août 2017)

Le libraire Jean Richard Müller acquiert en 1593 de Thiébaut Joham de Mundolsheim les maisons détachées de sa demeure. Il revend en 1600 celle à l’angle au tisserand Joseph Guckeisen qui fait remplacer en 1631 deux marches posées sur le communal. Le puits est commun avec la maison voisine (voir le n° 17). Les héritiers du tailleur Jean Stein cèdent en 1663 la maison en paiement à l’ancien consul Jean Richshoffer. Le tailleur Jean Philippe Jung qui a mauvaise vue est autorisé en 1700 à ouvrir une auberge à l’enseigne à l’Ecrevisse rouge (zum rothen Krebs). Il est autorisé en 1709 à remplacer les murets en pierre de sa porte de cave. L’auberge à deux étages, cave voûtée et greniers en partie dallés et en partie non dallés est estimée à la somme de 3 600 florins en 1744. Le fils des précédents Georges Frédéric Jung supprime en 1749 l’encorbellement et ajoute un étage, chaque étage a cinq croisées. L’aubergiste Jean Chrétien Kugler fait réparer en 1786 l’encadrement de la porte. Les préposés refusent en 1788 qu’il reconstruise le rez-de-chaussée et le premier étage sur les anciennes fondations, la façade devant être reculée d’après les nouveaux alignements. Le maître maçon Louis Klotz demande en 1790 l’autorisation de reprendre le rez-de-chaussée, de refaire l’angle en pierre et de repeindre la façade. Jean Chrétien Kugler hypothèque la même année la maison pour en régler les frais de construction. Adolphe Seyboth signale une nouvelle construction en 1804 (éd. all. p. 27).


Le bâtiment à l’angle des rues est le dernier à gauche rue des Juifs, (première image) et le dernier à gauche rue des Charpentiers (deuxième image) (Plan-relief de 1727, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 66 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue des Juifs se trouve entre les repères (t, u) : porte suivie de trois fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun, étage mansardé et grenier, celle rue des Charpentiers à droite du repère (u) a quatre fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux étages à cinq fenêtres chacun et une toiture correspondant à celle rue des Juifs.
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1857) puis le n° 19 (et le 22, rue des Charpentiers).


Devanture (1901) – Plan du rez-de-chaussée (1904, pâtisserie Weick), dossier de la Police du Bâtiment

D’après la police d’assurance de 1866, la maison élevée sur cave, à rez-de-chaussée, deux étages, mansardes et greniers est construite en pierres, briques et pan de bois, elle comprend un four à l’usage d’un pâtissier confiseur (le confiseur Philippe Pasquay fait poser un volet roulant en 1863).
Eugène Huygens qui vient d’acheter la maison fait aménager en 1901 une confiserie et poser une devanture. Le pâtissier Chrétien Weik fait faire en 1904 un fournil en abaissant le plancher de vingt centimètres afin de satisfaire aux prescriptions de hauteur. Le charcutier Emile Haemmerli charge en 1926 l’architecte Charles Hunzinger de convertir le fournil en atelier de charcuterie. L’herboristerie suisse Floralpina fait poser deux stores au-dessus de la devanture en 1991.
La cave voûtée est conservée lors de la rénovation des bâtiments qui appartenaient à l’Imprimerie Strasbourgeoise (Istra, voir les dossiers IV et suivants au 15, rue des Juifs).


Vue en 1941 (dossier de la Police du Bâtiment) – Affiche de la vente volontaire (1849, ADBR cote 7 E 57-1, 104) – Elévation rue des Charpentiers (1988, dossier VII du 15, rue des Juifs, voir aussi la notice du n° 15)

février 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1593 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

v Jean Richard Müller, libraire, et (1578) Agnès Stœr, d’abord (1569) femme de Jacques Hag, puis (1602) Marie, veuve du pasteur Sébastien Cœler – luthériens
1600 v Joseph Guckeisen, tisserand, et (1586) Agnès Geiger, d’abord (1583) femme du tisserand Léonard Steck, puis (1605) Madeleine Volck – luthériens
1633 v Jean Stein, tailleur, et (1628) Odile Paul Mebard – luthériens
1663 v Jean Richshoffer, marchand, et (1623) Agnès Guichard puis (1634) Susanne Ringler – luthériens
1673* h Daniel Richshoffer, marchand, consul, et (1665) Susanne Wencker – luthériens
1696 v Jean Philippe Jung, tailleur puis aubergiste, et (1691) Marie Salomé Reusch – luthériens
1739 h Georges Frédéric Jung , aubergiste, et (1739) Susanne Marie Stempel – luthériens
1785 v Jean Chrétien Kugler, aubergiste, et (1783) Susanne Marguerite Kreiss, remariée (1795) avec le docteur en médecine Jean Geoffroi Schneiter – luthériens
1810 v Pierre Collonel, chirurgien, et (1777) Marguerite Güthlein – catholiques
1836 h Grégoire Gerber, cultivateur, et (1806) Marguerite Münck
1846 v Charles Fischer, charcutier, et (1844) Barbe Lentz, veuve du charcutier Louis Zimmer, puis (1852) Catherine Schneider, d’abord (1840) femme du menuisier Georges Rosenstiel
1849 v Jacques Bigler, tailleur, et (1824) (Marthe) Appoline Duret
1872 h Jacques Bigler, propriétaire, et (1872) Marie Madeleine Gœhner
1890 h (Geoffroi) Frédéric Schoop, serrurier, et (1854) Emilie Louise Gœhner
1901* v Jean Eugène Huygens, confiseur, et (1884) Caroline Siffermann

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres en 1695, 1 400 livres en 1723, 1 800 livres en 1744, 900 livres en 1757

(1765, Liste Blondel) V 36, George Fréderic Jung
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Jungs Erben, 10 toises, 4 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1295, Collonel, Pierre – maison, sol – 0,9 are / Gerber Grégoire, propriétaire

Locations

1765, Jean David Ziegler, aubergiste
1768, Marie Cléophée veuve de Jean David Kugler, aubergiste
1780, Jean Chrétien Kugler, ensuite propriétaire
1842, Jacques Solleder dit Keller, restaurateur suisse
1852, Etienne Jaquier, épicier, et Fanny Marmillod
1866, Auguste Witz, confiseur, et Madeleine Winckler
1874, Frédéric Niemand, débitant de bière

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1631, Préposés au bâtiment (VII 1345)
Le tisserand Joseph Guckeisen est autorisé à remplacer ses deux marches posées sur le communal (4 pieds ½ de long, 2 pieds ½ de large)

(f° 43-v) Mittwochs den 28. Sept. A° 1631 – Stafflen im Judengaß
Joseph Guckisens leÿnenweber will an Seinem hauß in Judengaß am Eck geg. Zimmerleuth gaß 2 Stafflen 4 ½ sch. lang breÿt herauß vffs Allmendt 2 ½ so weit* wid. vff v. in Alten stand richt. bitt p. 2. w* erlaubnuß. Ist vergönt.

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Jean Philippe Jung, aubergiste à l’Ecrevisse, est autorisé à remplacer les murets en pierre de sa porte de cave (5 pieds 5 pouces de large, saillie de 2 pieds 10 pouces), à titre gratuit parce que la porte n’a jamais été imposée.

(f° 195-v) Dienstags den 28. Maÿ 1709 – Herr Joh: Philipp Jung pt° desgl. [reparirung seiner Kellerthür]
Herr Joh: Philipp Jung, der Würth Zum Krebß alhier, ersucht MGHh unterthänig, Ihme gn. Zuerlauben, daß Er die beede steinerne Verbrochene Gewanthen der auff dem allmend Vor seiner in der Juden gaßen ligenden Eck behausung befindlichen Keller Thüren, so der Werckmeister anzeig nach 5. schuhe und 5 Zoll breit vnd 2. schuhe 10. Zoll Vom Hauß Herauß lang ist, ernewern laßen dörffe. Erk. Gebettenermaßen, ut ante [und Zwar gratis, in ansehung dise Kellerthür niemahlen einig. allmend: Zinß gethan hat] willfahrt.

1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
L’aubergiste à l’Ecrevisse Jean Frédéric (Georges Frédéric) Jung est autorisé à supprimer son encorbellement et à ajouter un étage à sa maison dont chaque étage aura cinq croisées.

(f° 106) Sambstags den 7. Junÿ 1749. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Joh: Friderich Jung
An Johann Friderich Jung des Krebswürths hauß in der Judengaß, ohnfern dem Bierhauß Zum Rosen Krantz, welcher die Außladungen an seinem Überhang hinweg Zuthen, noch ein Stockwerck darauf Zubauen, und 5. Creützstöcken in jedes Stockwerck Zumachen willens, und deßwegen um erlaubnus gebetten. Erkannt Willfahrt

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le maître maçon Jean Jacques Fæssler est autorisé au nom de l’aubergiste Kugler à réparer le crépi au rez-de-chaussée

(f° 289-v) Montags den 23. Augusti 1779 – N. Kugler Gastgeber zum Krebs
Mr Johann Jacob Fäßler, der Maurer, nôe. N. Kugler, des Gastgebers zum Krebs, bittet zu erlauben an besagter Gastbehausung ane der Judengaß am eck der Zimmleuth Gaß gelegen auf dem boden den Bestich repariren Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Jean Jacques Fæssler est autorisé au nom de l’aubergiste Jean Chrétien Kugler à réparer l’encadrement de la porte au 10, rue des Juifs

(f° 133) Dienstags den 8. Augusti 1786. – Joh: Christian Kugler gastgeber
Idem [Mr Fäßler, der Maurer] nôe Johann Christian Kugler, des Gastgebers bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Juden Gaß gelegen, Zum rothen Krebs geschildet N° 10. das Thürgestell repariren und vest einmauren Zu laßen. Erkannt Willfahrt

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le maître maçon Sporer demande au nom de l’aubergiste Jean Chrétien Kugler l’autorisation de reconstruire le rez-de-chaussée et le premier étage sur les anciennes fondations. Les préposes l’éconduisent en le renvoyant à l’alignement (d’après lequel la façade doit être reculée).

(f° 58-v) Dienstags den 22. Aprilis 1788 – Christian Kugler. Gastgeber
Mr. Sporer, der Maurern nôe Christian Kuglers, des Gastgebers, bittet zu erlauben an deßen Behausung am Eck der Juden: und Zimmerleuth Gaß gelegen zum Krebs geschildet, die Rez de chaussée und Ersten Stock von Maurer Arbeit auf dem alten Fundament neu aufbauen zu laßen. Erkannt, Augenschein

(f° 84-v) Freitags den 6. Junii 1788, wurden folgende Augenschein eingenommen – Christian Kugler. Gastgeber
In der Juden Gaß an Christian Kuglers, des Gastgebers zum rothen Krebs, welcher an der façade die Rez de chaussée und premier Etage neu aufführen laßen möchte. Erkannt, Seÿe der Implorant an das Alignement zu verweisen.

1790, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Le maître maçon Louis Klotz demande au nom de l’aubergiste Jean Chrétien Kugler l’autorisation de reprendre le rez-de-chaussée, refaire l’angle en pierre et repeindre la façade en gris perle. Les préposés émettent un avis favorable et ordonnent une visite des lieux.

(f° 10) Dienstags den 20. Aprilis 1790. – Hr. Christian Kugler Gastgeber
Mr. Ludwig Klotz, der Maurer, nôe Herrn Christian Kuglern des Gastgebers zum rothen Krebs, bittet zu erlauben, deßen behausung in der Juden Gaß am Eck der Zimmerleuth Gaß gelegen N° 10. unterfangen, das Eck von gehauenen Steinen Aufzuführen und die façade perlfarb mit Oel anstreichen Zu laßen. Erkannt, Augenschein, und wo thunlich, Willfahrung.

Description de la maison

  • 1723 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, cave voûtée et puits commun, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 2 800 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un étroit vestibule à côté duquel se trouve la salle de débit et une dépense, une cave voûtée, à côté la cuisine, le puits, au premier étage deux poêles, deux chambres et vestibule, au deuxième étage un poêle, deux chambres, la chambre pour les officiers et une dépense, le vieux comble comprend un grenier dallé et un grenier non dallé, le pignon est en bois, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3 600 florins
  • 1757 (billet d’estimation traduit) L’auberge comprend une grande salle de débit, plusieurs poêles, chambres, et cuisine, la toiture est couverte en partie de tuiles creuses et en partie de tuiles plates, la cave est voûtée, le puits commun, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
  • 1866, Police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Juifs (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 21 / 10
Schneider
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 385 case 2

Gerber, Grégoire, propriétaire à Strasbourg
Fischer Charles charcutier rue des Juifs 10, faub. national 64
Bigler Jacques, marchand tailleur (1850)

N 1295, maison, sol, Rue des Juifs 10
Contenance : 0,90
Revenu total : 162,47 (162 et 0,47)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1231 case 1

Bigler Jacques tailleur
1874 Bigler Jacob, Sohn, Handlungsdiener
1892/93 Schoop Friderich Wwe geb. Göhner
1901 Huyghens Eugen, Feinzuckebäcker in Mittelbergheim und Ehefrau Karoline geb. Sieffermann in Gütergemeinschaft / in Fahrnisgemeinschaft

N 1295, maison, sol, Rue des Juifs 19
Contenance : 0,90
Revenu total : 162,47 (162 et 0,47)
Folio de provenance : (385)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

Cadastre allemand, registre 32 p. 498 case 5

Parcelle, section, 64 n° 20 – autrefois N 1295
Canton : Judengasse Hs N° 19 / Maurerzunftgasse
Désignation : Hf Whs u. N.G. / Hf Whs
Contenance : 1,11
Revenu : 1900 – 2300
Remarques

(Propriétaire), compte 2535
Huygens Eugen u. Ehefr.
1934 Huygens Jean Eugène sa veuve
(2137)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 147 des Juifs p. 262

10
Pr.
Kugler, Chrétien – Cabaretier – Fribourg

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 19
Weick, Konditorei. 0
Heinichen, Eisb.-Sekr. 1
Kloss, Postschaffner. 1
Nehner, Postassistent. 1
Huyghens, Zuckerbäcker. E 2
Egert, Maler. 3
Richert, Reisender. 3
Weiss, Tagnerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 737 W 179)

19, rue des Juifs (1863-1991)

Le confiseur Philippe Pasquay fait poser un volet roulant en 1863. L’entrepreneur G. Mayer aménage en 1901 une confiserie et pose une devanture pour le sieur Huygens. Le pâtissier Chrétien Weik fait aménager en 1904 un fournil en abaissant le plancher de vingt centimètres afin de satisfaire aux prescriptions de hauteur. Caroline Lehr demande en 1920 l’autorisation de servir du vin et de vendre des spiritueux dans sa charcuterie, l’enquête montre que le local ne correspondont pas aux prescriptions ministérielles de 1890. L’architecte Ch. Hunzinger et le charcutier Emile Haemmerli font transformer en 1926 le rez-de-chaussée (convertir le fournil en atelier de charcuterie en supprimant une cloison) et installer des machines électriques ; la porte d’entrée vers la rue des Charpentiers n’est pas réalisée. Emile Haemmerli fait poser un store en 1928 et aménager une chambre froide dans la cave en 1929. L’architecte Othon Zaché et le propriétaire Huygens ouvrent en 1829 des soupiraux dans le trottoir. Le peintre en bâtiment Guillaume Fischer repeint en 1941 la devanture avec une inscription Boucherie-charcuterie. L’herboristerie suisse Floralpina fait poser deux stores au-dessus de la devanture en 1991.

Sommaire
  • 1863 – Le confiseur Philippe Pasquay demande l’autorisation de poser un volet roulant
  • 1890 – Le maire notifie le propriétaire Jacques Bilger [sic] de faire ravaler la façade du 19, rue des Juifs – Jacques Bigler déclare qu’il a curé la façade six ans auparavant et qu’il est alité depuis deux ans. Le maire accorde un an de délai.
    1891 – Le maire notifie Louise Gœhner veuve de Frédéric Schoop (demeurant 26, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade. La veuve, légataire de Jacques Bigler, demande un nouveau délai pour pouvoir régler les droits de succession. – Travaux terminés, juin 1892.
    1892 (février) – L’entreprise A. Schoop et G. Mayer (1, rue des Jardins) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Le crépi est réparé et repeint à l’huile, juin 1892.
  • 1896 – Guillaume Kuntz demande l’autorisation de transférer son enseigne en forme de botte du 8, rue du Faisan au 19, rue des Juifs – Autorisation de poser deux enseignes – Les enseignes sont posées, juillet 1896.
  • 1901 – Le commissaire de police transmet au maire la demande de l’entrepreneur G. Mayer (autrefois A. Schoop et G. Mayer) d’étayer la façade pendant quatre jours pour poser une devanture. – Autorisation, avril 1901 – Travaux terminés, mai 1901
    1901 (juin) – Le maire autorise G. Koch (52, rue de Bischwiller à Schiltigheim) à poser un chaudron d’asphalte devant la maison à l’angle de la rue des Juifs et de celle des Charpentiers – Travaux terminés, juillet
    1901 (février) – L’entrepreneur G. Mayer demande au maire l’autorisation d’aménager une confiserie pour le sieur Huygens. – Autorisation d’aménager une confiserie et de poser une devanture – Les transformations sont terminées (mai), la devanture est posée (juin), le fourneau est en place, octobre. – Dessin de l’entrepreneur G. Mayer (plan coupe, devanture
  • 1904 – Dossier ouvert suite à la demande de Chrétien Weik d’aménager un fournil avant le premier novembre – L’inspection du travail fait remarquer que la hauteur du fournil (2,80 au lieu de 3,00 mètres) n’est pas conforme aux prescriptions du 13 juin 1899. Le maire interdit les travaux. – Dessin (non valable) – Le pétitionnaire déclare qu’il va abaisser le plancher de 20 centimètres – L’inspection du travail énumère les conditions à respecter
    1904 (octobre) – Chrétien Weik (demeurant 9-bis, rue des Frères) remplace une cuisine par un entrepôt et pose une cloison – Autorisation d’aménager une boulangerie et de transformer le rez-de-chaussée – Réception finale, janvier 1905 – Dessin avant et après transformation – Description (fournil prévu pour quatre personnes)
  • 1909 – La Police du Bâtiment constate que le pâtissier Chrétien Weik a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1909 – Rapport des pompiers suite à un incendie dans une chambre – La Police du Bâtiment n‘a pas à intervenir.
  • 1909 – Le maire notifie Eugène Huygens de faire ravaler la façade du 19, rue des Juifs – Le propriétaire obtient un délai – Travaux terminés, juillet.
  • 1911 – La Police du Bâtiment constate que le pâtissier Chrétien Weik a posé sans autorisation une enseigne sur verre – Les droits sont payés, il n’y aura pas délivrance d’une autorisation
  • 1916 – Le bureau des logements de la place (Festungs-Wohnungs-Aufsicht) déclare que les travaux n’ont pas été faits par le séquestre mais par la locataire
    1915 – Courrier de C. Berst (13, rue des Maisons Rouges) au sujet des travaux que demande la Commission des logements militaires
    1915 – Le bureau des séquestres déclare que la maison est fortement grevée d’hypothèques
    1917 – Plainte d’une locataire contre une autre qui bat ses tapis au grenier
  • 1920 – Caroline Lehr née Arbogast demande l’autorisation de servir du vin et de vendre des spiritueux dans sa charcuterie – Le local destiné au débit ne répond pas aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 (surface de 7,20 au lieu de 25 mètres carrés, hauteur de 2,70 au lieu de 3,50 mètres) – Le local est conforme aux prescriptions concernant la sécurité publique
  • 1926 – L’architecte Ch. Hunzinger et le charcutier Emile Haemmerli demandent l’autorisation de percer une porte d’entrée, supprimer une cloison et convertir le fournil en atelier de charcuterie. – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée et d’installer des machines électriques – Travaux terminés, février 1927, sauf la fenêtre qui n’a pas encore été transformée en porte vers la rue des Charpentiers. – La porte ne sera pas faite, juillet 1927.
  • 1928 – Emile Haemmerli demande l’autorisation de poser un store – Autorisation
  • 1929 – Le préfet délivre à Emile Haemmerli un récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe (machine frigorifique et chambre froide dans la cave).
    L’architecte Othon Zaché (14, rue du Vingt-deux-novembre) déclare qu’il va ouvrir deux soupiraux vers la rue des Charpentiers (propriétaire, Huygens, demeurant 8, boulevard de Lyon) – Autorisation d’aménager des soupiraux dans le trottoir – Dessin – Travaux terminés, mai 1929.
  • 1941 – Guillaume Fischer (entreprise de peinture et de tapisserie, 11, rue Finckwiller) demande l’autorisation de repeindre la devanture et une inscription Boucherie-charcuterie (Metzgerei & Wurstlerei) – La Police du Bâtiment demande de remplacer la couleur brun rouge par du brun foncé – Photographie
  • 1953 – C. Laug est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la devanture
  • 1971 – Droits annuels dus par Laug (boucherie en liquidation)
  • 1977 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour la réfection de la façade (Habitacle Misbach et Misbach, 6, rue des Arquebusiers)
    1977 – L’entreprise Knœrr et Mohr (21. rue Saint-Aloyse au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage devant les 17 et 19, rue des Juifs – Le ravalement est terminé, avril 1977
  • 1980 – L’Imprimerie strasbourgeoise déclare avoir supprimé les puits de descente aux 15 et 19, rue des Juifs – La Police du Bâtiment constate que les puits ne sont pas supprimés
  • 1991 – L’herboristerie suisse Floralpina et l’entreprise Rowastores (rue du Commerce à Vendenheim) demandent l’autorisation de poser deux stores au-dessus de la devanture – Dessin – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable

Autre dossier
19, rue des Juifs (2007) cote 1677 W 761


Relevé d’actes

Jean Richard Müller et Agnès Stœr vendent la maison à l’angle de la rue des Juifs et de celle des Charpentiers au tisserand Joseph Guckeisen et à sa femme Agnès moyennant 450 livres, les vendeurs se chargeant de l’hypothèque de 300 livres (600 florins).

1600 (xx Xbris), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 334-v
Erschienen Herr Johann Rÿchardt Müller Buchhändler vnnd Agnes Störin sein eheliche haußfrauw haben verkaufft
Joseph Guckÿßen dem Weber alhie der gegenwärtig Ime, seiner haußfrauwen Agneßen, Ir allen erben und nachkommen
hauß vnnd hoffstatt mit allen and.n Iren gebeuwen & gelegen Inn d. St Straßburg Inn Judengassen einseit neben den v.kheuffern selbst and.seit ein eck ane Bimpernants gassen stoßend Hinden vff die behaußung d. Judenbad genant, für freÿ ledig eÿgen Vnd wiewol Jetzverkhauffte der verkhoufers Michel Hauten, vnd Daniel Baschen heüser sammenthafft v.haft vnd vnd.pfandt für 600 guldin Straßburg, welche jarlich vff Simonis vnd Judæ mit xij lib xij ß d gelts v.zinset worden den Hn vicarien oder deputaten des Chors hoh. stifts Straßburg Sollen doch obbemelte v.keuffere solch hauptgut vnd Zinß für sich allein über sich Zunemmen (…) Vnd were dißer v.khauff zugangen vnd beschehen vmb 450 pfund pfenning Straßburg

Le tisserand Joseph Guckeisen le jeune épouse en 1586 Agnès, veuve du tisserand Léonard Steck
Mariage, cathédrale (luth. p. 123)
1586. Dominica XX post Trinitatis 16. VIII.bris. Joseph Guckeisen der Weber d. jünger, vnd Agnes, Leonhard Stecken des Webers nachg. wittib. Eingesegnet Montags den 14.t Novembris (i 65)

Le tisserand Léonard Steck épouse en 1583 Agnès, fille de Martin Geiger de Metzingen en Wurtemberg
Mariage, cathédrale (luth. p. 75)
1583. Dnica Misericordias. 14. Aprilis. Leonhard Steck der Weber vnd Agnes Martin Geigers Zu Metzingen im Wurtemberger. land nachg. tochter. Eingesegnet Zinstags den 23. Aprilis (i 40)

Joseph Guckeisen se remarie en 1605 avec Madeleine Volck, fille de Marcel Volck : contrat de mariage (qui fait état des trois enfants du marié), célébration
1605 (1.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 53, Prothocollum 1597-1605)
Eheberedung Zwüschen Meÿster Joseph Guckeÿßenn vnnd Jungfrawen Magdalenen Volckhinn
Zwüschenn dem ehrenhafften Meÿster Joseph guckeÿßenn dem Leinenweber vnnd burger Zu Straßburg Ane einem
So dann der Erbarenn vnnd Züchtigenn Jungfrawen Magdalenen Volckin, weÿland Martzolff Volcken gewesenen Vischers burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßenen dochter Anderntheÿlß
Auch darbeÿ Inn persönlich gegenwerttigkheÿtt vnd vndergandlung der Ehrenvesten fürnehmen weÿßen wolgelerten, Erbaren vnd bescheÿdenen Lux Spießen deß elttern vnd Hannß Sießen seiner deß Hochzeÿtters Kinder Vogts, beeder Leinenwebern vnd vff sein des Hochzeiters, So dann vff Ihro der Jungfrauwen Hochzeÿtterin seitten herren Michael Lempen Raths bewantenn, Johann Conrad Kretzingers Notarÿ Michell vnd Marztolf Volckhenn beeder Vischer Ihrer Mutter vogts herren vnd brüder
Zum Zweÿten (…) sein deß wittwers dreÿen Kindern Ihr Mütterlich Erb
So geben vnnd beschehen Inn der löblichenn freÿenn Reichßstatt Straßburg Montags den Erstenn Aprilis Inn dem Jar deß herren Alß man Zalte 1605.
Minute signée, n° 168 (58 Not 54)

Mariage, cathédrale (luth. p .153, n° 22)
1605. Doîca misericordias. Joseph Guckeÿsen der weber Magdalena marxolff volck deß fischers n.g. dochter (i 79)

Joseph Guckeisen hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Marc Seupel. En marge, quittance remise en 1683 à l’ancien consul Jean Richshoffer

1608 (xij tag Aprilis), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 183
(Inchoat. in Proth. fol: 151.) Erschienen Joseph Gockeÿßen der Leinenweber burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit des Ehrenvesten vnnd Hochgelehrten herrn Marx Seubelius doctoris Medicinæ Alhie zu Straßburg – schuldig sige 25 Pfund Pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn der St: St: Inn der Juden gassen einsit ein Eckhauß, Andersit Lienhardt Schnell dem Küblern hinden vff d. Juden Bad stoßent, dauon gend cxj lb v ß gelts Abloßig mit iij C lb xxv lb d Reichardt Müller wonhafft Zu Oberbrun Sunst Ledig vnd Eÿgen
[in margine :] Vff Sambst. den 19.ten 10.bris 1663 hatt der Edel- fürsichtig und hochweÿs herr Johann Reichßhoffer alten Ammeister und dreÿ Zehner alß ietziger Inhaber der hierin gemelten Behaußung (…)

Joseph Guckeisen hypothèque la maison au profit de Symburge, fille du gentilhomme Guillaume Bœcklin de Bœcklinsau

1608 (xx Octobr.), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 313
(Inchoat. fo: 341.) Erschienen Joseph Guckysin lynenweber
hatt in gegensein herrn Joachim Roddern alls Schaffner der Edel Erenrychen Jungfr. Symburgen der Edell vesten Junckher Junckher Wilhelm Beckle von Becklinsaw seliger dochter – schuldig sige 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand yngesetzt huß v hoffestatt m. all and. Ir gebew geleg. In d. S S Judengaß einseit neben Lorentz Dietz dem kübler anderseit ein Eck ane Byppernantz gaß stoßend hinden vff das Judenbad H hans Caspar David Steffen Zustendig dauon gnd 3 dritthalb guld. gls losig m 650 guld Ryher Müllern Mehr j lb v ß gls losig mit xxv lb d gelts H Marx Seubelin der Medicin doctor Sunst ledig eyg.
Vnd Zu noch mehrer sicherheit Ist Auch erschÿn d. Ehrenhafft Lux Spieß lÿnenweber hatt sich für sich mit sampt dem hauptschuldner vnver. dafür Zum recht. Bürg. mit v. selbst schuldner ernant
[in margine :] Erschienen Joachim Roed.er Schaffner des Edlen Junckher Bernharden von Kageneckh Stettmeÿster vnd hatt In gegensein Joseph Gugeysen bekhant (…) Actum den letzten* Martÿ Ano 1613*
diße Bürgschafft ist erloschen wieder am 27. Augusti a° 1651 von E E Kleinen Rhat ertheilte Bescheÿd mit mehrerm außweißt.

Joseph Guckeisen hypothèque la maison au profit du fils mineur du tisserand Jean Müller

1610 (16. Aug.), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 208-v
(Inchoat. fo: 203.) Erschienen Joseph Guck Isin der Leinenweber alhie
Hatt Inn gegensein Hans Volcken Vischers Als geschwornen Vogts Hans Müllers wÿland Hans Müllers des Webers selig. Sohns – schuldig zusein 25 pfundt d. Stb. gelühens geldt
dafür Vnderpfand sein soll Hauß vnd hoffstatt mit d. gebewen geleg. In d. St. St. Judengaß einseit ein eck ane Bippernantsgaß And.sit neben Lorentz dietz dem kübler stoßend hinden vf das Juden bad, dauon gendt 30 dritthalben guldin gelts, lösig mit 650 guldin Richart Müllern, Mehr j lb b ß d Lösig mit xxv lb d H Marx Seüblin Vnd dann 2 lb x ß d gelts mit L lb d abzulösen, Jungfr. Simburgen Böcklin Sunst ledig eÿgen

Joseph Guckeisen hypothèque la maison au profit du menuisier Jean Oberhausser

1623 (iiij. Januarÿ), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 10
(Inchoat. in Prot. fol. 14.) Erschienen Joseph Guck Isen d. Leinenweber burger Zu Straßburg
hat bekhandt In gegenwärtigkheit Hannß Oberhaußer des schreÿners burgers Zu Straßburg 100. pfund
vnderpfand hauß und hoffstatt mit All. Ihr. geh. & glg. Inn d. St. St. Inn d. Zimmerleuth gaßen so ein Eck vornen Ane d. Jud. gaß. einseit u. And.seit Lorentz Mäd. der Kübler, hind. vffs Jud. Bad stoßend, dauon gnd. viij. lb xv ß gld. loß. m. j C. Lxxv lb hannß Jacob Müller den buchstaben setz. Mehr j d sie vhfft vmb xxv lb h Marx Seübling medicinæ doctori

Joseph Guckeisen l’aîné hypothèque la maison au profit de son fils Joseph Guckeisen le jeune

1625 (ut spâ. [23. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 197
(Inchoat. in Prot. fol. 218.) Erschienen Joseph Guckeÿßen der elter burger Zu Straßburg
In gegensein auch Joseph Guckeÿßen des Jüngern seines Sohns – schuldig seÿen 50 pfund
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß Vnd hoffstatt mit & gelegen Inn d. St. St. Inn d. Juden gaßen, einseit ein eck Ane der Zimmerleith gaßen, and. seit Lorentz Meder dem Kübler hinden vffs Judten bath stoßend dauin gend . lb d J. Bernhardt Vonn Kageneck dem Stettmeÿster, Mehr xxv lb Marx Süblin medicinæ doctori, Mehr cxxv lb hannß Volck dem Vischer

Joseph Guckeisen l’aîné hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Müller

1631 (ut spâ. [2. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 145-v
Erschienen Joseph Guckeisen d. elter Leinenweber, burg. alhie
hatt in gegensein hanß Jacob Müller – schuldig 43. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen andern ihren gebäwen alhie in der Judengaßen gelegen einseit neben dem Judenbad, und anderseit neben Lorentz Möserten d. Kübler, hind. auch vf daß Judenbad stoßend, so zuuor noch v.hafftet vmb 50. lb Jr. Bernhard von Kageneck alten stetmeister, vnd dan vmb 25. lb. H D. Marx Seiblin
[in margine :] Erschienen hanß Jacob Müller hierinn gemelt bekante in gegensein Niclaus Ste(rt)zers alß Ehevogt Susannæ Guckeisin vnd Niclaus Wolffen alß Vogt Andreas und Magdalenen Gueckeisen, d. Ime die 43. lb sampt dem zinß erlegt sein q.tiren Actum den 2. Julÿ a° 1633.

Les enfants et héritiers de Joseph Guckeisen (Joseph Guckeisen le jeune, Susanne Guckeisen femme de Nicolas Stertzer et les mineurs Madeleine et André) vendent la maison au tailleur Jean Stein. Madeleine Volck, mère d’André Guckeisen, intervient à l’acte.

1633 (24. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 46-v
(Protocollat. fol. 13.) Erschienen weÿl. Joseph Guckeisens deß eltern gewesenen Leinenwebers see. alhie nachgelaßene Erben, mit namen Joseph Guckeisen der Jünger für sich selbsten, Niclaus Stertzer Alß eheuogt Susannæ Guckeisen vnd dann Niclaus Wolff, alß vogt Magdalenæ vnd Andreßen der Guckeisen, alle Leinenweber vnd burger alhie (verkaufft)
Johann Steinen dem schneider auch burgern alhie
hauß, hoffstatt mit allen andern ihren gebäwen wie es ietzo mit einer Tielenwand vnderschlagen, alhie in der Judengaßen, ist einseit ein Eck an der Zimmerleütgaß, & 2 seit neben Lorentz Meder sem Kübler, hinden vfs Judenbad stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich vf Lucæ 2 lb 10. ß d Zinß Jr. Bernhard von Kageneck Alt Stettmeistern alhie, in hauptg mit 50. lb d. Item i. lb. 5 ß d gelts vf Philippi et Jacobi weÿ: H D. Seüblins s: Erben mit 25. lb sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff, vber die beschwd.e so der Käuffer auf sich genommen, geschehen per 775. lb
[in margine :] Erschienen Andreß Guckeisen obgedacht für sich und seine Muter Magdalenæ Volckin, hatt in gegensein deß Käuffers (…) Actum den 23. Julÿ 1636.

Originaire de Schlierbach près de Bobenhausen, Jean Stein épouse en 1628 Odile, fille de Paul Mebard
Mariage, cathédrale (luth. p. 256)
1628. Doîca IV Trin: 6 Julÿ. Hans Stein der schneider von Schlierbach bey pobenhausen vnd J. Ottilia paulus Mebers burgers alhie tochter, eingesegnet montag 14. Julÿ (i 133)

Jean Stein devient bourgeois par sa femme deux semaines après son mariage
1628, 4° Livre de bourgeoisie p. 103
Hanß Stein, der Schneider Von Schlierbach Empfangt d. Burgerrecht Von Ottilia Paul Meberdter Burgs alhie Thochter Wull Beÿ den Schneidern Zünfftig sein Signatum den 31 Julÿ Aô 1628.

Jean Stein et Odile Mebart hypothèquent la maison au profit des trois enfants mineurs de Daniel Richshoffer le jeune

1641 (ut supra [25. Jan:]), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 54
(Mutuum cum generali & speciali hÿpothecâ) Erschienen Johann Stein der Schneider und burger zu Straßburg Vnd Othilia Mebartin hannß Georg Leinings des Schneiders und Jacob Blepperfußes deß Weißbeckhen alß hannß Adam Schragen des Rathsbotten ihres hierzu insonderheit erbettener negsten v.wanthen
haben in gegensein weÿl. H. Daniel Reichshoffers deß Jüngern hinderlaßener 3. Kinder Vogts H Johann Reichshoffers handelßmanns Und burgers alhie – schuldig seÿen 200. Lib.
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt & gelegen alhie in der Juden gaßen ist einseit ein Eckh an der Zimmerleüth gaßen anderseit hannß Jacob Schöpffen dem Kübler hinden Vffs Judenbad stoßend, dauon gehnd Jährlich vff Lucæ 2. Lib. 10. ß d H Stettmeistern Bernharden von Kageneckh mit 50. Lib. Item 1 Lib. 5 ß vff Philippi Jacobi Theodosio Sÿblin mit 25. Lib. abzulößen Und dann so ist diße Behaußung auch noch verhafftet vmb 100. Lib. Steffan Spalten Wÿdembs Weiß

Jean Paul Reichard, co-directeur de la Monnaie, cède à Jean Richshoffer, co-directeur de la Tour aux deniers, sa créance sur la maison du tailleur Jean Stein

1646 (4. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 571
Erschienen H Johann Paul Reichart dreÿer der Müntzen
hatt in gegensein H Johann Reichßhoffers dreÿers deß Pfenningthurns und handelßmanns alhie bekannt,
daß Er H Reichert Ihme H Reichßhoffer cedirt und eigenthümlich übergeb. habe, die ienige 200. lib. vff Hannß Steinen deß Schneiders alhie Behaußung angelegt. Capitalß, sampt davon vff bevorstehend. weÿhenacht. verfallenen vier Zinß. so in H Reicharts ehelicher haußfrawen Johannæ Heußin, in vßweißung ihres verstorbenen Söhnlins Samuel Reichshoffers Vor Erbschaft eingeraumbt word. seind, für freÿ ledig und eigen
[in margine :] Vide Cessionem in solutum sub dato 18. 10.bris A° 1663.

Assistée de son fils orfèvre Jean Charles Stein et de son gendre musicien Jean Philippe Keller, Odile, veuve du tailleur Jean Stein, cède en paiement la maison à Jean Richshoffer, ancien consul et assesseur des Treize

1663 (18. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 663
Erschienen Otilia, weÿl. Hannß Steinen deß Schneiders nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit assistentz Michael Schiesaw deß Schneiders ihres Curatoris, hannß Carl Steinen des Silberarbeiters ihres eheleiblich. Sohns, und Johann Philipß Kellers deß Musicanten ihres dochtermanns
in gegensein deß Edel- Fürsichtig- und hochweÿsen herrn Johann Reichshoffers dießer Statt alten Ammaÿsters und treÿ Zehners, Erstlich für 400. fl. Capital und 148. fl. 4 ß davon de Anno 1657 biß dato Verfallenen Zinnß und Marzahl, So dann für 100. fl. Capital und 25. fl. de a° 1659. davon hinderständige Zinnße Ihme H. Ammaÿster Reichßhoffern, Vermög der am 4. 10.bris A° 1646, und 9. ejusdem A° 1650. in der Cancelleÿ Contractstuben unffgerichteten Verschreibung, uf nachgeschriebener behaußung gebührend
in solutum cedirt und übergeben, (…) hauß undt hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten undt Zugehörten alhie in der Juden Gaßen, einseit ist ein Eckh an der Zimmerleuth Gaßen, anderseit neben hannß Jacob Schöpffen dem Küblern, hinden uff daß Juden bad stoßend gelegen

La maison revient à son fils Daniel Richshoffer qui épouse en 1665 Susanne Wencker, fille de l’assesseur des Treize Daniel Wencker

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 134, n° 38)
1665. Dominica XVI Trinitatis. 10. Septembr. Hr. Daniel Reuchßhoffer der Handelß Mann, deß Edlen, Ehren Vösten, Fürsichtig. vndt Hochweißen Herrn Johann Reuchßhoffer, Regirendten Herrn Ammeisters Vndt deß Geheimen Regiments der Herren XIII hochmeritirten Beÿsitzers ehl. Sohn, Vndt Jfr. Salome, deß Edlen, Ehren Vösten, Fürsichtigen Vndt Hochweißen Herrn Daniel Wenckers, des Geheimen Regiments der Herrrn XIII beÿ hiesigen Statt hochansehnlichen Beÿsitzers eheleibliche tochter. Copulavi Donnerst. 21. 7.br. (i 167)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 65-v, n° XIV) 1665. Dom: 16. post Trinit: Zum 2 mahl H Daniel Reißhoffer der Handelßmann des Edlen, Ehren V. Fürsicht: und hochweisen Hr. Johann Reißhoffers ietzmahligen regirendten Ammeisters Ehel. Sohn, Jfr. Salome, des auch Edlen, Ehren Vesten, Fürsichtigen undt hochweisen Hr. Daniel Wenckers, des beständigen Regiments der Hhrn XIII Beisitzers ehel: Tochter. Donnerstags den 21. 7.br. J. St Peter (i 68)

L’ancien consul Daniel Richshoffer meurt en 1695 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Pâtissiers (actuelle rue des Hallebardes). Les experts estiment la maison à 230 livres. La masse propre à la veuve est de 18 370 livres, celle propre aux héritiers de 45 128 livres. L’actif de la communauté s’élève à 52 918 livres, le passif à 41 946 livres

1695 (21. 9.bris), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 25) n° 38
Inventarium und beschreibung der Jenigen Haab, Nahrung vnd Gütter, liegend vnd fahrender, Verändert undt Unveränderter, so weÿland der Hoch Edel, Gestreng, Fürsichtig und hochweise Herr Daniel Richshoffer, In hießiger Statt Straßburg gewesener höchstverdiente alte Ammeister nunmehr seel. nach seinem den 23.t Monats tag Septembris dießes Zu end laufenden 1695.sten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des herrn Ammeisters Seeligen mit hernach Edelermelter deßen Frawen Ehegemahlin ehelich erzeugten herrn Sohns, Frawen vnd Jungfer Töchtern, alß deßelben lieber Kinder, und ab intestato hinderlaßener Sieben erben, dero Ehevögte vnd geschwornen Herrn Vogts alle, ane nach folgendem folio insonderheit benambßet, inventirt und ersucht durch die hoch Edle, hoch Ehren: vndt Tugendbegabte Fraw Salome Richshofferin gebohren Wenckerin die hinderpliebene hochbetrübte fraw Wittib mit beÿstand, des hoch Edeln Gestreng, Fürsichtig, hochweiß und hochgelehrten herrn Jacob Wenckers der Statt Straßburg hochverdienten alten Ammeisters vnd dreÿ Zeheners deroselben geschwornen herrn Curatoris (…) Actum und angefangen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, Montags den 21. 9.bris Aô 1695.
Der in Gott ruhende Herr Ammeister Seel. Hatt ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. (.Tit.) Fraw Salome Spoorin gebohrne Richshofferin, (.Tit.) herrn Johann Adam Spooren vornehmen handelßmanns vnd burgers allhier Eheliebste, welche beneben Edelermeltem Ihrem Eheherrn erschienen. 2. (.Tit.) Fraw Margaretham Fridin gebohrne Richshofferin, (.Tit.) herrn Johann Jacob Friden, U. J. L. vnd beÿ den Herrn dreÿ Zehen hochmeritirten Secretarÿ Eheliebste, die gleichermaßen, sampt wohl Edelernandtem Ihrem Eheherrn Zugegen geweßen, 3. (.Tit.) Fraw Mariam Magdalenam Braunin gebohrne Richshofferin (.Tit.) Herrn Daniel Ernst Braunen, berühmten Goldarbeiters vnd vornehmen Burgers Eheliebste, welche mit assistentz deßelben erschienen ist, 4. (.Tit.) Fraw Susannam Fridericÿn gebohrne Richshofferin (.Tit.) Herrn Johann Reinbold Fridericin des beständigen Regiments der Herren Fünffzehen allhier hochverdientenn beÿsitzers Ehegemahlin, welche benben hoch Edelermeltem Ihrem Eheherrn gegenwärtig war, 5. (.Tit.) Herrn Daniel Richshoffern, So nunmehr sich Zu Lyon beÿ der handlung aufhält, 6. (.Tit.) Jungfraw Mariam Elisabetham Richshofferin und 7. (.Tit.) Jungfer Agnetham Richshofferin welche beede Zugegen geweßen. In vorermelt. Herrn Sohns vnd beeder Jungfer Töchtere Nahmen ist Erschienen vnd hatt dem Geschäfft abgewartet der Edel Wohl Ehren Vest vnd hoch achtbare Herr Daniel Andreas König, vornehmer Banquier vnd hochmeitirter dreÿer des alhießigen Pfenningthurns dero hoch geehrter geschworner Herr Vogt. Alle Sieben des hoch seeligen herrn Amsts hinderlaßener herr Sohn, frouwen vnd Jungfr. Töchter, auch ab intestato nachgelaßene Erben, Zu Sieben Gleichen portionen vndt Antheileren

In einer in der Statt Straßburg in der Fladergaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung ist befunden worden, alß volgt
Höltzen: und Schreinerwerck. Auff der Obern bühnen, in dem hauß beÿ dem Münster, Aufm Frucht Kasten, In der Schwartzen gethuch Cammer, In der haffen Cammer, In der Cammer B, In der bücher Cammer, In der Cammer C geg. dem Münster, Im mittlern hauß Ehren, In der Cammer D, In der Cammer E, In der Cammer F, In der Cammer G, In der obern Vordern Stub, In der Cammer H, In der Cammer J, Vor dießen Gemach, In der Cammer K, In der hintern newe Stub, In der Audienz stub, Vor dießer Stub, In der nebens Kuchen, In der großen Kuchen, In der Stub neben dem Saal, In dem Saal, In der Kuchen, In der nebens Stub, In der Stub Cammer, Im vordern Laden, In hintern Laden, In der Laden Stub, Im Untern Hauß Ehren, Im Contor, Im Hauß Ehren Vor der Wohnstub, In der Stub gegen dem gang, In der We* Kuchen, Im botten Kellern
Zu Dorlißheim In der Stub (…)
(f° 55) Eigenthum ane Häußern. behaußung In der Fladergaß am Eckh (…)
(f° 56) Behauß. In der Judengaß. Item hauß vnd hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen in der St. St. in der Judengaß 1. seith ist ein Eck an der Zimmerleuthgaß, anders. neben H. Honig dem Schneider, hinten auf eine behaußung das Judenbad genant stoßend, so freÿ, ledig und eigen vnd dh. der St. St. geschworne Werckhleüth angeschlagen worden ane 230. Darüber Vorhanden ein papÿr Cession in alh. S. S.stub gef. de dato 15. Xbris 1653, darb. geb. 2. alte perg. Kbr. in d. C. Cstub anh. Ins. vw. der der 1.ste dat. 20. xbris 1600. der 2. 24. Jan. 1633. So dann 5. vntsch. Contract vsch. alles bezeich. mit altem Lit. B et C jetzt neuem Lit. F. notirt (Documenta d. 21. febr 1676 p.r* empf.)
(T. Behausung In der Fladergaß (…)
(f° 58) Eigenthumb ane Liegenden Güthern. (W. Garten vor dem Judenthor)
Ruprechtsauer Güther (…)
Im Neümühler vnd Korckerbann
(f° 61) Gemeinschafftlich Richßhofferisches Gewerb so Theilbar. Das Jenige Gewerb u& Thuchhandlung, welches der verstorbene herr Ammeister seel. mit auch weÿl. herrn j& Richßhofffern des beständigen
Regiments der herren Fünffzehhn Geweßten hochansehnlicher beÿsitzern Seinem hochgeehrten herrn Bruders auch seel. Zur helfdre in Compagnie& biß Zu des H Bruders Absterben nachgehends (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guths. Vermög Lüffer Registerleins, was frau Ammeisterin von weÿl. fraien Mariæ Magdalenæ Wenckerin gebohren Königin, Igrer frau Mutter seel. Verlaßenschafft erblichen angefallen vnd pro Legitima Zikommen, durch Weÿl. herrn Christoph &&üblern Notarium in A° 1668 auffgerichtet
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths. Vermög des über Weÿl. herrb H. Richßhoffers Alten hochmeritirten Alstrs und deÿ Zehners des nm& in Gtt ruhenden Herrn Amstrs seel. hochghehrt0 herrb Vatters durch Weÿl. herrn H. Georg Redysloben Notm. publ. in A° 1672 gefertiigte, special Theilbuchs
Abzug In weÿland S. T. Herrn Daniel Richßhoffers Amstrs seel. Inventarium gehörig. Der Fr. Wittib Unverändert Guth. Summa Haußraths 452, Bibliotheca 10, Lähre Vaß 12, Silber geschirr und Geschmeid 454, Guldene Arm band, Ketten, Ring 702, Baarschafft 681, Pfenningzinß hauptgütter 2831, Gültten 458, Eigenthumb ane häußern 2075, Eigenthum ane liegenden Güthern 2385, Ergäntzung (8678, Abzug 372, Rest) 8306, Summa summarum 18.370 lb
Der Erben Unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 454, Bibliotheca 7, Lähre Vaß 24, Silber geschirr und Geschmeid 283, Guldene Ring und Geschmeid 460, Baarschafft 781, Capitalia 4564, Gültten von liegenden Güttern 1532, Eigenthumb ane häußern 3400, Ergäntzung (35.367, Abzug 1727, Rest) 33.639, Summa summarum 45.128 lb
die Theilbare Verlaßenschafft betr. Sa. Haußraths 428, Früchten 612, Wein und Vaß 455, Gewerb und Handlung 31.890, Gutsch vnd Zugehörd 130, Pferd, Rind vieh und Schwein 107, Schiff und geschirr Zum Ackerbau 23, Tung und Beßerung 8, Blum oder Samen auf dem Veld 23, Silber geschirr und Geschmeid 474, Guldene Ring und Geschmeid 136, Baarschafft 4060, Pfenningzinß hauptgütter 4989, Eigenthumb ane häußern 187, Schulden 9395, Summa summarum 52.918 lb – Schulden 41.946, Restiende Theilbar Guth 10.962.
Conclusio finalis Inventarÿ 74.471
Abschatzung dienstags d. 29.t 9.bris 1695. Weillandt deß Wohl Edlen vnd hoch Weißen herrn Am Maister Daniel Reichßhoffers Sel. hinder Laßene fraw Wittib vnd Erben behaußungen Allhier in der Statt Straßburg Vnd erstlich die Wohnbehausung
Die andere Behaußung auch alhie in der Statt Straßburg auff dem alten Wein Marckh
Die drite behausung auch alhier auff dem alten Wein Marckh
Die Vierte behaußung alhier in der Juden Gaßen Ein Eckh ane der Zimer leitt oder pimper Nantsgaßen Ein seits Neben N N Honnig dem schneider, hinden auff daß so genant Juden bad Stoßent, Welche behaußung Sampt Neben häißlein vnd ein gemeinen bronnen auch dero begriff, recht vnd gerechtig Keit, dem preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Vinff hundert Gulden
Die Vinffte Behaußung in der flader gaßen (…)
Daß Sechste eine scheir hinder St Nicklauß (…)
Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager alter Werckh Meister deß frawenwerckhs, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 18 000 florins (9 000 livres) sur un total de 128 400 florins
1698, Livres de la Taille (VII 1173) f° 3-v
(Schuhmacher) Weÿl. H. Daniel Richshoffers geweßenen alten Ammeisters und Burgers allhier Verlaßenschafft inventirt H. Stephanus Cornelius Saltzmann Notarius, vnd besagt die conclusion finalis Inventarii fol. 436.b. 73.155 lb, die werden gerechnet für 146. 400 fl.
Hingegen verstallte der Verstorbene H Ammeister allein 128.400 fl. vnd also 18.000 fl. Zuwenig
Es stehen auß 3. Stallgelter so den 1.t 9.bris 1695. 1696. et 1697 verfallen à 193. lb 19 ß – 581. lb 17 ß
Nachtrag von ohnverstallten 18.000 fl. theilbahren gut pro 4 Jahr in duplo th. – 216 lb
vnd wegen der extraordinari anlagend p. 4 simple Jahr – 108 lb
Gebott und unkosten vor 2 Inventaria – 12 lb 6 ß Sa. 918 lb 3 ß
p. decreto der Obern Stallherren vom 22.ten Febr. 1698. ist an dem Nachtrag die helfte nachgelaßen th. 162. lb
Restirt also ane der Summ noch 756. lb
dt. 23.ten Februarii A° 1698

Le tuteur d’Agnès Richshoffer vend la maison au tailleur Jean Philippe Jung et sa femme Marie Salomé Reusch moyennant 500 livres

1696 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 577
Daniel Andreas König, dreÿer deß Pfenningthurns, alß Curator Jgfr. Agnes weil. /:tit:/ herrn Daniel Richshoffers gewesenen Alten Ammeisters sel. Jüngster tochter
in gegensein hans Philipß Jungen, deß Schneiders, und Mariæ Salome geb. Reuschin
hauß und hoffstatt mit allen andern Ihren Gebäuen, Begriffen, weÿthen, Rechten und Zugehördt. allhier in der Juden gaß, einseit neben Caspar Hönig dem Schneider anderseit ist Eck an der Zimmerleuth oder Pimpenantzgaßen, hinden auff eine Behaußung, d. Judenbad genandt, anietzo H. Joh: henrich Spohn, Ritterständischen Amtmann zuständig, stoßend geleg., umb 500 pfund

Fils du batelier Daniel Jung, Jean Philippe Jung épouse en 1691 Marie Salomé, fille du cordonnier Jean Michel Reusch (Rauscher)
Mariage, cathédrale (luth. 27-v, n° 167)
1691. Dom: 18 post Trinit: seind Zum I mahl außgeruffen Word. Johann Philipp Jung der Schneider Weiland Daniel Jungen Burgers und Schiffmanns ehel: S. Jfr. Maria Salome Hans Michel Rauschers Schuhmachers und burgers ehel. T. Sind Mittwoch den 24.ten 8.bris copulirt Word. [unterzeichnet] iohan philib iung als hochzeiter, m Ist de Hochzeiterin Zeichen (i 28)

Jean Philippe Jung qui n’a plus une bonne vue pour exercer son métier de tailleur sollicite le droit de tenir une petite auberge. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés généraux de l’accise. Jean Philippe Jung a fait une demande auprès de la tribu des Fribourgeois pour exercer à l’essai pendant un an le métier d’aubergiste. L’autorisation ne pourra cependant être accordée qu’après avoir pris l’avis du préteur royal dont la maison est proche. Le préteur royal n’a toujours pas donné de réponse un mois et demi plus tard. Le fils Obrecht déclare que son père n’y verra pas d’inconvénient si l’autorisation est accordée à la personne de Jean Philippe Jung jusqu’à ce qu’il ait trouvé une autre occasion, sans être attachée au bâtiment.
1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
(f° 164) Sambstags den 8. May 1700. – Johann Philipp Jung pt° Weinschancks vnd Schilds
S. noîe Johann Philipp Jungen Burgers und Schneiders alhier, weilen Prplis wegen seines Blöden Gesichts auffm handwerckh nicht fortkommen kan, und schon etliche Jahr aus dem Seinigen Zehren müßen, Alß bittet Ihme in seinem hauß in der Judengaß, an der Zimmerleüth Gaß gelegen, eine Kleine würtschafft anzufangen Gn. Zu erlauben, vndt den Schanckh vnd Schildt umb ein leidentliches Zu kommen Zu laßen vnd. Erk. an die Obere Vngeltshh. Gewießen.

(f° 239) Freÿtag den 2. July 1700. – Hanß Philipp Jung pt° Weinschancks
Iidem [Obere Vngeltsherren] Laßen per Herrn Friden Proponiren, es habe Hanß Philipp Jung der Schneider vndt burger alhie vmb erlaubnus angehalten, daß er in seinem hauß in der Zimmerleüth Gaß, die würtschafft treiben dörffe, weilen er blöden gesichts schon etliche Jahr aus dem seinigen habe Zehren müßen, vndt alß man demselben noch ferners angehört habe er beditten, daß sein hauß vornen am Eckh an der Zimmerleüth Gaß gelegen, viel gemach habe, und Zur würtschafft sehr bequem seÿe. (2) Er ein blödes Gesicht habe, undt sich mit seinem handwerckh nicht mehr ernehren könne.
Worauff man anfangs davor gehalten, daß nichts Zu thun seÿe, bis der Implorant Zuvor EE. Zunfft der freÿburger sich angemelt haben werde Zu mahlen er vorlautet, daß Er dannoch beÿ E E Zunfft de Schneider Zu bleiben gedencke, Auff welches Er gegenwärtigen schein von ged. Freÿburger Zunfft eingelieffert, daraus Zu ersehen, daß besagter Jung sich daselbst, umb Leibzünfftig Zuwerden Angemeldet, EE Zunfft ihne auch, wann Er præstanda beÿ MGHh præstirt haben wirdt, auffzunehmen, resoluirt seÿe, iedoch mit dießer condition daß ihme ein Jahr bedenck Zeit dazu vergönnt, nach verfließung solcher Zeit aber, derselbe entweder sich gleich Leibzünfftig Zu machen, oder den weinschanckh widerumb Zu quittiren, verbunden sein solte. Mann habe aber auch gefunden daß des Imploranten hauß vornen am Eckh der Zimmerleüth Gaß, und nur vie häußer von Ihro Excell. des herrn Prætoris Regÿ hauß gelegen seÿe, welcher sich darüber beschwehren dörffe, deßwegen Zu MGHherren stehen würde, ob Sie demselben in seinem begehren willfahren, oder Selbigen abweißen wollen.
Herr Syndicus sagt, es seÿe die proximität beÿ des herrn Prætoris Regÿ hauß bedencklich, und hette er dafür gehalten daß der Implorant Zur gedult gewießen werden könte, bis hochged. Herr Prætor anhero kommen, vnd man von demselben, ob Ers leiden möge, vernommen haben werde. Erk. herrn Syndico gefolgt.

(f° 290) Sambstags den 28.t Aug. 1700. – Hans Philipp Jung pt° Wirtschafft
S. noîe Hans Philipp Jungen Burgers vnd Schneiders alhier, weilen derselbe bereits beÿ E. E. Zunfft de Freÿburger Zünfftig auch die gebühr mit 7 fl. 5 ß daselbst erlegt, alß erhohlt nochmahlen petitum vom 8. May jüngsthin, mit dem fernern unterthänigen erbiethen, ohngeachtet es allein umb einem kleinen Gaßenschanckh Zu thun, Er sich in das Künfftige bemühen werde, in ein anders offentliches Würthshauß sich Zu begeben, weilen aber seine haußfr. ietzmahlen hochschwanger seÿe alß bittet Er nochmals ihme die Würtschafft gn. Zu willfahren.
Herr Stättmr Wormbser berichtet, es seÿe erinnerlich, daß man den Imploranten jüngsthin darumb Zu willfahren bedenckens getragen, weilen deßen hauß, nahe beÿ des Herrn Prætoris Regÿ wohnung gelegen seÿe, es habe aber herr Consulent Fridt übernommen daß wegen an hoch gedachten herrn Prætorem Zuschreiben, vndt verhoffe, daß Ers s*cht entgegen sein Laßen werde, Er wiße aber nicht, Ob Er mithero eine antwort erhalten habe. Erk. ut supra [an die Obern Vngelts herren gewiesen]

(f° 341-v) Sambstags den 25. Septemb. 1700 – Hanß Philipps Jung pt° Weinschancks
Obere Vngelts herren Laßen per Herrn Friden Proponiren, es seÿe errinnelich, daß Hanß Philipps Jung der Schneider vor einigen monaten vmb erlaubnus angehalten, daß Er den Weinschanckh in seinem hauß an der Zimmerleüth Gaß, treiben dörffe, vnd daß man ihme, darumb Zu willfahren bedenckens getragen, weilen man besorgt, daß es Ihr Exellenz dem Hern Prætori Regio beschwehrlich fallen möchte, Es habe Zwar Herr Consulent Fridt die mühe genommen, deßwegen an hochged. herrn Prætorem Zu schreiben, aber keine antwort erhalten, Jedoch hette der Junge Herr Obrecht sich dießer tagen vernehmen laßen, daß Er darvor halte, es werde sein Herr vatter die willfahrung nicht übel deüten, wann dieselbe nur dahin eingerichtet werde, daß das haus Keine gerechtigkeit haben, vndt solche erlaubnus allein auff des Imploranten person gehen, auch nur solang, bis er eine andere Gelegenheit bekommen werden wehren solte, würde alß Zu MGHheren steh, Ob sie denenselben, auff solche weiß in seinem begehren willfahren woll. Erk. wirdt dem Imploranten der weinschanckh auff vorstehenden conditionen willfahrt.

Le tailleur Jean Philippe Jung et Marie Salomé Reusch hypothèquent la maison au profit de la veuve du fondeur d’étain Jean Henri Isenheim

1700 (18. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 529
Hans Philips Jung, der Schneider, Und Maria Salome geb. Reüschin, mit beÿstand Hn Friderich Meÿen des Specereÿ händlers Und Alexander Oberdörffers, des Metzgers Iher Vettern (unterzeichnet) Friedrich Maÿ
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Beinin, Weÿl. H. Johann Heinrich Isenheims gewesenen Zinngießers seel. Nachgelaßener Wittib mit beÿstand Hn Michael Fausten E.E. großen Raths alten Beÿsitzers ihres Curatoris – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Hauß Und Hoffstatt mit allen anderen Ihren Gebaüen, Begriffen, Weithen, Rechten Und Zugehörden allhier in der Judengaß einseit neben Caspar Honig dem Schneid. anderseit ist ein Eck an der Zimmerleuth oder Pimperantz Gaßen, hinden auff eine Behaußung das Jud. Bad genandt stoßend gelegen

L’aubergiste à l’Ecrevise rouge Jean Philippe Jung et Marie Salomé Reusch hypothèquent la maison au profit du cordonnier Abraham Werner

1705 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 457
Joh: Philipp Jung Würth zuem rothen Krebs u. Maria Salome geb. Reuschin u. zwar dieße mit beÿstand Frantz von Hipßen huetmachers u. Caspar Philipps schuem: (unterzeichnet) hanß philip iung, frantz von hipshem, Caspar philipp
in gegensein Abraham Wörners schuem: – schuldig seÿen 100 pfund (unterzeichnet Abraham werner)
unterpfand, der Correorum behaußung Cum appert: allhier ahn der Zimmerleuth gass einseit ist ein eck ahn der Zimmerleuth gaß anderseit neben Joh: Jacob Frentz kiefern hinten aufs Judenbad etwa stoßend gelegen

L’aubergiste Jean Philippe Jung demande qu’on lui restitue sa cave, fermée parce qu’il a des locataires. Il déclare qu’il héberge sa sœur et son filleul qui ne tiennent pas de ménage distinct.
1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
(f° 351-v) Sambstags den 26. Novemb. 1707. – Joh: Philipp Jungen pt° eröffnung seines Kellers
S. noîe Joh: Philipp Jungen des Krebswürths, der berichtet, daß Er niemandt in seinem hauß, als seiner frawen Schwester und einen Knaben, deßen Pfetter Er seÿe, welche wed. fewr noch liecht hielten, ohne Zinß beÿ sich habe, die Zumahlen d. Allmoßen von St. Marx genießen, sonsten bettlen gehen müßten, alß bittet unterth. weilen man Ihme den Keller geschloßen, solchen wider gn. eröffnen Zu laßen.
Erk. an die Oberen Vngelts Hh. gewießen undt Wann sich die sach also verhalten, ihme den Keller wid. eröffnen Zu laßen.

Jean Philippe Jung et Marie Salomé Reusch hypothèquent la maison au profit du pharmacien Jean Greuhm

1709 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 443-v
Joh: Philipp Jung würt zuem Krebs und Maria Salome geb. Reuschin beÿständlich Joh: Philipp Adolph handelsmann und Philipp Klein metzgers
in gegensein H Joh: Greuhm apotheckers u. Dreÿers der Stadt Pfenningthurn – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihr Gasthauß allhier zuem Krebs in der Judten gaß, einseit ist ein eck anderseit neben Jacob Frantz Kiefers hinten aufs Juden bad stoßendt

Jean Philippe Jung demande à être exempt des droits sur le vin qu’il a servi à ses ouvriers qui réparaient sa maison. Les Quinze ordonnent que cette pratique soit abolie.
1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 262-v) Sambstags den 7. Decemb. 1709. – Joh: Philipp Jungen pt° Nachlass am Ungelt – die Procuratores sollen vor Würth, so in ihren Häußern gebawen, vndt wegen des auffgegangenen Weins, umb Nachlass am Ungeldt bitten, nicht mehr einkommen.
K. nôe Joh: Phil. Jungen des Würths Zum Krebs alhie, der hat Zween Sommer Lang in seinem hauß nothwendig bawen müßen dabeÿ Ihme, auff die arbeits Leüth ein Fuder wein darauff gegangen, bittet unterth. ihme deßweg. an seinen Ungelts gebühren, einen Nachlass gedeÿen Zu laßen. Auff beschehenen bericht, daß Mghh. vor einig. Zeit.
Erkandt, daß denen Würthen, wann Sie in ihren Häußern bawen, wegen des dabeÿ auffgehenden weins, kein Nachlass mehr gethan werden solte & Ist Erkandt, Soll d. begehren abgelehnt vnd denen Procuratoribus angezeigt werden, in dergleichen fällen nicht mehr einzukommen.

Jean Philippe Jung et Marie Salomé Reusch hypothèquent la maison au profit de François Reisseissen, greffier à la Chambre des Contrats

1716 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 522
Johann Philipp Jung Würt zum rothen Krebs und Maria Salome geb. Reüschin mit beÿstand Johann Philipp Adolph Specereriers und Johann Jacob Philipp Schuemachers
in gegensein herren Francisci Reiseisens U.J. Ddi et C. Contractuum actuarÿ – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, der Schuldnern gasthauß zum rothen Krebs genandt mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten in der judengaß, einseit neben Jacob Frentz anderseit ist ein eck ahn der Zimmerleuth od. Pimpernantzgaß hinten auf ein hauß das Judenbad genand

Jean Philippe Jung meurt en octobre 1722 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 1 400 livres. La masse propre à la veuve est de 28 livres, celle propre aux héritiers est déficitaire de 14 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 767 livres, le passif à 443 livres

1723 (17.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 32) n° 849
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und fahrender, Verändert und unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Ehrsame und achtbare Herr Johann Philipp Jung der geweßene Gastgeber zum Krebß vnd burger allhier zu Straßburg, nach seinem den 15.ten Octobris deß zurückgelegten 1722.ten Jahres aus dießer mühesammen und Zergänglichen Welt genommenen seel. hientritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S.T. M. Joh: Philipp Jungen S. S. Theol. Cultoris, so majorennis Und herrn Johann Martin Rothen, Weißbeckens vnd burgers allhier als geschwornen Vogts Mariæ Margarethæ, Mariæ Magdalenæ, Susannæ Margarethæ vnd Geörg Friedrichs, der Jungen, deß verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten vnd nach todt Verlaßenen fünff Kindern auch ab intestato nechsten rechtmäsigen Erben, Inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendhaffte Fraw Mariam Salomeam gebohrne Reuschin, beÿständlich deß Ehrenhafften vnd bescheidenen Herrn Joh: Friderich Lungen Schloßers vnd burgers allhier, ihres beeÿdigten Curatoris (…) Actum in der Königlichen Stadt Straßburg, Sambstags den 17. Julÿ Anno 1723.
Es ist eine Eheberedung Vorhanden, so durch weÿl. Herrn Johann Friderich Schatzen Notarium publ. den 26.ten Septembris Anno 1691. auffgerichtet worden
Sodann auch ein Codicillum reciprocum so auch durch vorgedachten H. Notarium seel. den 18.ten Aug. Anno 1697. auffgerichtet worden.
Bericht daß nicht in die Ehe inventirt worden

In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg theils ane der Juden theils ane der Zimmerleuth Gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Zum rothen Krebs genannten vnd hernach beschriebenen Gastgeber behausung befunden orden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. (T.) Hauß vnd hoffstätt, so das Würths hauß Zum roth. Krebß genannt gelegen allhie in der Stadt Straßb. ane der juden, so ein eck ane der Zimmerleuth gaßen einseith neben Weÿl. Mstr. Joh: Jacob Fräntzen deß Kieffers hinderlaßenen Erben, hinden auff herrn Amptmann Sponen stoßend. Davon gehen Jähr. 5. lb.d. Zinnß auff den 18.ten Septembris verfallend Weÿl. H Francisci Reißeißen geweßenen Contractuum Actuarÿ hinderlaßenen Wittib vnd Erben ist in Cap: ablößig mit 100 lb. Sonsten Ledig und Eigen. Und ist solche Behaußung über solche Beschwert durch der Stadt Straßburg geschworne Hh. Werckmeistere Vermög Ihrer Zu dem Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung Sub dato 21.ten April: 1723. æstimirt worden pro 1300. lb. Darüber ist Vorhanden ein teutscher Perg: Kauffbrieff in allh. C. C. St. gefertiget und m. deroselben anhangendem Kleinern Secret Innsiegel verwahrt Sub dato d. 15.t 8.br A° 1696.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. Silbers 8 ß, Sa. Guldener Ring 2, Sa. Schuld 25, Summa summarum 28 lb
Der Erben unverändert vätterlich Verlaßenschafft 11 lb – Schulden 25 lb, Compensando 14 lb
Das Gemein Verantwortung und theilbar Guth, Sa. haußraths 88, Sa. Wein und lehren faß 103, Sa. Pfenningzinß hauptguths 275, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 1300, Summa summarum 1767 lb – Schulden 443, Nach deren Abzug 1313 lb
Bestallung und Beschluß summa Inventarÿ 1337 lb
Abschatzung d. 21.ten aprilis aô 1723. Auf begehren Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen H Johann Philipps Jung Seel. hinter laßene Fraw Wittib und Erben, ist eine behausung allhie in der Stadt Straßburg in der Juden Gaßen Ein Eck hauß gegen der Zimmerleuth Gaß über gelegen, Zum roden Krebß genand, Einsiths neben hannß Jacob Frentz Seel: Erben, Anderseit neben H Spon Amptmann, welche behausung, Stuben, Kammern, Küchen hauß Ehren, gewölbten Keller und Gemeiner Bronnen sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Stadt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem Preiß nach an Geschlagen wird Vor und Umb Zweÿ Tausendt und Acht Hundert gulden. Bezeuchnus durch der Statt Straßburg geschworen Werckh leuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Marie Salomé Reusch hypothèque la maison au profit du cordonnier Jean Dürr

1723 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 457
Fr. Maria Salome geb. Reuschin weÿl. Johann Philipp Jung gewesten Gastgebers zum Krebs allhier hinterlassene Wittib beÿständlich ihres Curatoris Johann Friedrich Lung des Schloßers
in gegensein Johannes Dürr des Schuemachers – schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, Ihren dritten theil für ohnvertheilt ahne der gastherberg zum Krebs allhier ahne der Juden gaß, einseit ist ein eck ahne der Zimmerleuth gaß anderseit neben Maria Salome Fräntzin hinten auff H. Ambtmann Spon gelegen, mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, die übrige zwo terzten aber dero 5 Kindern zugehörig

Marie Salomé Reusch meurt en 1744 en délaissant six enfants. Les experts estiment à 1 800 livres l’auberge à l’Ecrevisse et à 700 livres la maison qu’elle a achetée quelques années auparavant. L’actif de la succession s’élève à 2 602 livres, le passif à 234 livres. Lors du partage non conservé, la maison revient à son fils pasteur Jean Philippe Jung.

1744 (22.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 17) n° 660
Inventarium über Weÿl. fr. Mariæ Salome Jungin gebohrener. Rischin längst weÿl. H. Johann Phil. Jungen geweßenen Gastgebers und burgers alhier hinterlaßenen wittib seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1744. – nach ihrem den 2.ten Februarÿ jüngsthin aus dießer Zeith und welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg d. 22.ten febr. 1744.
Die abgeleibte seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen als folgt 1.mo S. T. H. Mag. Joh: Phil. Jungen, Wohlmeritirten Pfarrherren Zu Gundershoffen und Burger alhier so selbsten Zugegen, 2.do Fr. Mariam Margaretham H. Joh: Niclaus Ottmann des Ohlmanns und Burgers allhier Ehefr. so mit beÿstand deßelben Zugegen war, 3.tio Jgfr. Mariam Magdalenam Jungin so Majoren und unbevögtiget dannenhero mit beÿstand H. Joh: Fried. Lungen schloßers und burgers allhier dießem Geschäfft abwartete, 4.to Fr. Susannam Margaretham, David Rothen des Weißbecken und Burgers alhier Ehefr. so bevögtiget mit H Johann Friderich Fausten Procuratore vicario und burgern alhier, welcher aber verreist und deßwegen dießer Inventur nicht beÿwohnen Konnte Und dann 5.to H Georg Friderich Jungen Gastgebern Zum Krebß und burgern alhier, so auch Zugegen, Alle fünfff der abgeleibten seelig leibliche Kinder und ab intestato Zu fünff gleichen Stammtheilen Verlaßener Erben.

In einer alhier Zu Straßburg in der Juden Gaß gelegenen hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden als volgt
Eigenthumb ane Häußern. Eine behauß. und hoffstatt mit all deren Gebäuden, Begrifen, Weithen, Rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Juden und Zimmerleuth gaß so ein Eck 2. s. neben hernach beschriebner gleichfalls hiehero gehörigen behauß. hinten auff eine behßung so S. T. H. Sponen Zugehörig, so freÿ, leedig und eigen, und durch die geschworne Hh. Werckmeister hießiger Stadt Zufolg ihres zu dem Concept gelüfferten schriftlichen Abschatzungs scheins de dato 21. febr. 1744 angeschlagen worden vor und umb 1800 lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit deroselben anhangendem Kleineren secret Innsiegel Verwahrt sub dato den 15. Novemb. 1696. Ferner 2. andere pergamentene Kauffbrieff auch aus allhießiger Cantzleÿ Contract Stub einsen datirt d. 20. X.br 1600. der andere d. 24.t Jan. 1633.
Item eine Behauß. Höffl. und Hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuen begriffen weithen Rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen ebenfallß in der Juden Gaß alhier 1.s. neben vorher beschriebenen Gast behauß. Zum rothen Krebß 2.s. neben einem dem hochwürdigen Thom Capitul hohen Stiffts Straßburg gehörigen Canonicat behauß. hinten Zum theil auff eben daßelbe theils auff das so genanndten Juden bad Vorbesagtem Hn. v. Spohn Zugehörig, welches Mstr. Zachariä Fritzen dem schreiner und burger alhier umb 175. lb d Capital Underpfands weiße Verhafftet, sonsten aber ledig und eigen und Von Vorher benambsten geschwornen Hh Werckmeistere alhier Crafft allegirten scheins æstimirt und angeschlagen Vor und umb 700. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff auß allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget undt mit deri anhangendem Innsiegel verwahret de dato d. 1. Decembris A° 1739. Ferner Ein anderer teutscher pergamentener Kauffbrieff auch aus allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget mit dero anhangendem Insiegel verwahrt de dato 8.ten Maÿ 1702.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 98, Sa. Silbers 12 ß, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Eigenthum ane häußern 2500, Summa 2602 lb – Schulden 234, Nach deren Abzug 2368 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2368. lb
Abschatzung dem 21. febr 1744. Auff Begehren weillandt der Vill Ehr und tugendsamen Frau Maria Salomæ gebohrne reischin seel. hinderlaßenen Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Juden gaß gelegen so ein Eck in der Cimmerleuth gaßen Ein seith an die Erben hinden auff H. sponnen Stoßendt welche behausung unten eingang ein schmaleß hauß Ehren Neben daran die gastuben und Nebenß Stuben ein gewölbter Keller Neben daran die Kuchen der bronen, oben ihm Ersten Stock Zweÿ Stuben 2 Camren und hauß Ehren, ihm 2. Stock ein Stuben 2 Cammer die officier Cammer und Nebenß Cammer wor übere ein alter tachstull mit einer besetzten und unbsetzten bienen holtzre gebell sambt aller gerechtig Keit wie solches turch deroi Statt Straßburg geschwornen werck Meistere sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und Umb Dreÿ Tausent und sechß hundert Gulten
Der 2.te Begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Juden gaßen gelegen ein seitß an die Erben, anderseits an einer behausung so Zum thum Capitell gehörig, hinden auff deß herren sponen hinderhauß stosendt, welche behausung unden daß hauß Ehren Neben daran ein Stubell, Kuchell Camer Holtz Cammer höffell bronnen und und getrëmter Keller, oben dar über Zweÿ stock über ein ander ein Stuben Cammer Kuchell und den gang, under dem tach 4 Camren eine dar Von die soltaten Cammer ein alter tach stull daß tach Zum theill mit holl und breit Ziglen belegt, sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und umb Ein Tausend und vier hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Leur fille Marie Madeleine Jung est admise à l’hôpital bourgeois comme pauvre pensionnaire en 1768. Elle y meurt en 1772.
1768, Conseillers et XXI (1 R 251)
(p. 209) Sambstag den 17.ten Septembris 1768 – Mariæ Magdalenæ weil. Johann Philipp Jung des geweßten burgers und Krebs wirths alhier eheliche tochter prod. unterth. Memoriale juncto petito samt beÿl. Sub N 1 biß 31 inclusivé pt° gnädiger auffnahm in dem Hospithal

Sépulture, Hôpital (luth. f° 71)
Im Jahr 1772. Montags den 13. Märzen vormittags ein Vierthel Vor Eilf uhr starb in dem alhiesigen deutschen Hospitale Jungfrau Maria Magdalena Jungin von hier gebürtig und in der Neuen Kirche getaufet weÿl. Herrn Johann Philipp Jungen gewesenen Gastgebers und burgers alhier und weÿl. Frauen Mariä Salome gebohrener Reuschin hinterlaßene eheliche Tochter seit dem 17. Herbst Monates des Jahres 1768 geweßene Hospitals Armen Pfründerin, ihres Alters 67 Jahre Zwen Monate und Fünf Tagen und wurde dieselbe dingstages darauf als den 31. Märzen nach einer Nachmittages um Zweÿ uhr im Hospitale Von mir Johann Unselt dem Evangel. lutherischen Pfarrer des Hospitales gehaltenen Leichen Predigt auf die begräbnis St: Urban beÿ einer ehrlichen begleitung Zur Erden bestattet (i 74)

La maison revient à Georges Frédéric Jung comme le confirme son contrat de mariage conclu en 1739. Les experts estiment la maison à 900 livres lors de l’inventaire dressé en 1757 après la mort de Georges Frédéric Jung. Différents comptes de tutelle font état des loyers dus par l’aubergiste Jean Kugler.
La veuve Susanne Marie Stempel et ses enfants louent l’auberge à l’Ecrevisse rouge à Jean David Ziegler.

1765 (18.11.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 771-v
H. Johannes Ehrenholtz der gastgeber als curator Fr. Susannæ Mariæ Jungin geb. Stempelin, H. Johann Daniel Günther der ohlmüller als vogt weÿl. H. Georg Friedrich Jung des gastgebers kinder
in gegensein H. Johann David Ziegler des gastgebers
entlehnt, die zum Krebs genannt ane der Judengaß gelegene gastbehausung, nichts davon ausgenommen als die wohnung so Jungische wittib dato mit ihren kindern innenhat – auf 4 nacheinander folgenden jahren auff instehenden weÿnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 100 pfund

Marie Cléophée Datt, veuve (de Jean David) Kugler qui exploitait l’auberge à la Licorne d’or est autorisée à exploiter celle à l’Ecrevisse
1768, Protocole des Quinze (2 R 179)
(f° 339) Sambstags d. 18.ten Junii 1768.
Idem [Faust] nôe Mariæ Cleophe Kuglerin gebohrner Dattin, ehedem Würthin zum goldenen Einhorn, dieße bittet unterthänig ihro mit dem weinschanck auf das hießige Würthshauß zum Krebs, so sie lehnungsweis beziehen will, Zu willfahren und setzt. Erkanndt, nach ordnung willfahrt.

Les deux fils aînés Georges Frédéric Jung et Jean Geoffroi Jung, hussards au régiment de Royal Nassau, vendent leurs parts de maison à l’aubergiste Jean Jacques Steinbach.

1769 (26.6.), Not. royal Laquiante
auf Ansuchen Johann Jacob Steinbach des wirths, nachstehende Kaufverschreibung
Georges Fridéric Jung, hussard au régiment de Royal Nassau compagnie de Werneck en garnison aux Sargueminder et Jean Godfroid Jung hussard au même régiment compagnie de mestre de camp
à Jean Jacques Steinbach, cabaretier de la cantine
deux 7° appartenant aux vendeurs et échus de la succession paternelle dans une maison scize audit Strasbourg rue des Juifs portante pour enseigne l’ecrevice rouge, d’un côté la rue des Charpentiers dont elle fait le coin, de l’autre le Sr Jung diacre de St Thomas, devant la rue des Juifs, derrière la maison dite Judenbad appartenant à M. Mueg – payent annuellement les deux 7° de 6 livres à laquelle la maison est taxée pour droit d’enseigne – moyennant 1200 florins ou 2400 livres tournois
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 643 f° 471 le 3 juillet 1769)

Jean Jacques Steinbach revend les parts aux autres enfants de Georges Frédéric Jung et à sa petite-fille Susanne Marie Kugler

1770 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 417-v
Johann Jacob Steinbach der gastgeber
in gegensein Johann Daniel Günther des ohlmachers und Johann Jacob Höger des meelhändlers als vögte weÿl. Georg Friedrich Jung gewesten gastgebers kinder und Enckel und zwar er Günther von Catharina Margaretha, Maria Magdalena, Maria Salome und Philipp Jacob der Jung und er Höger vor Johann David Kugler des withs dochter Susannæ Mariæ Kugler
2/7 theil vor unvertheilt ane einer gastbehaußung zum Krebs genannt und hoffstatt mit allen deren rechten und gerechtigkeiten ane der Judengaß, einseit ist ein eck ane der Zimmerleuthgaß, anderseit neben H. Pfarrer Jung, hinten auff H. Lt. Wilhelm Andreas Mueg – als ein den 26. Junÿ 1769 erkaufftes guth – um 671 pfund 8 ß 6 d 6/7

Le tuteur de Marie Madeleine Jung, fille de Georges Frédéric, hypothèque la maison au profit du conseiller Jean Michel Grauel

1771 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 4-v
Johann Daniel Günther der ohlmacher als geordneter und geschworener vogt weÿl. Georg Friedrich Jung gewesten krebswürth minderjähriger tochter nahmens Maria Magdalena
in gegensein H. Rathh. Johann Michel Grauel per mand. H. Johann Abraham Litsch notariatum candidatum schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, seinen curanda an elterlichen verlassenschafft fünfften theil ane einer gastbehausung zum Rothen Krebs genanndt in der Judengaß und zum theil ein eck ane der Zimmerleuthgaß, eins. neben dem Judenbad, anderseit neben H. Pfarrer Jung
ferner ein 7.t. theil ane einer behausung ane der Pergamentergaß, einseit neben Joseph Fremicourt dem schneider, anderseit neben H. Levrault dem königlichen buchdrucker, hinten auff H. Rathh. Jrßlinger tochter verwittibte Leriche

Catherine Marguerite Jung, femme du passementier Jean Louis Grossmann, hypothèque la maison au profit de Marie Marguerite Schæffer née Birr

1771 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 129-v
H. Not. Johann Friedrich Schöff als geordneter und geschworener curator ad actum Catharinæ Margarethæ geb. Jungin Johann Ludwig Großmann des paßmentirers Ehefrau
in gegensein H. Johann Georg Schweighäußer des handelsmanns nahmens Fr. Maria Margaretha Schäfferin geb. Birrin, schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, das 5.te theil vor unvertheilt von und ane einer behausung zum Rothen Krebs genanndt mit allen deren begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Judengaß und zum theil ein eck ane der Zimmerleuthgaß einseit neben dem sogenannten Judenbad, anderseit neben dem Pfarrer Jung

La même vend son cinquième de la maison à l’aubergiste Jean Kugler

1771 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 315
H. Johann Georg Rößel notariatus candidatus als geordneter und geschworener curator ad actum Fr. Catharinæ Margarethæ Jungin Johann Ludwig Großmann des paßmentirers Ehefrau
in gegensein H. Johann Kugler des gastgebers
den 5.ten vor unvertheilt von und ane einer behausung zum Rothen krebs genannt mit allen denen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, davon er käuffer genaue wißenschafft zu haben bekannte, angesehen er die gantze behausung noch würcklich lehnungs weiß besitzet, ane der Judengaß und zum theil ein eck ane der Zimmerleuthgaß einseit neben dem Judenbaad, anderseit neben H. Pfarrer Jung, hinten auff besagten Judenbaad – als ein zum theil ererbtes und zum theil erkaufftes guth – um 400 pfund

La même vend au même la part qu’elle a héritée de son frère Philippe Jacques Jung

1779 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 230-v
Fr. Catharina Margaretha Großmännin geb. Jungin Johann Ludwig Großmann des paßmentieres ehefrau
in gegensein H. Johann Kugler des gastgebers
ein fünffter ane dem fünfften theil oder ein 25.ter theil vor ohnvertheilt von und ane einer zum rothen Krebs geschildete wirths behausung mit allen denen übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Judengaß einseit neben H. Hechler dem perruquen macher, anderseit ist ein Eck ane der Zimmerleuthgaß, hinten auff das Judenbaad – als ein von weÿl. Philipp Jacob Jung ihres bruders in gefolg von H. Not. Schweighäußer auffgestellten attestati ererbtes guth – um 150 gulden

Philippe Jacques Steinbach (au nom de sa femme Marguerite Salomé Jung), Tobie Heintzenberger (au nom de sa femme Marie Madeleine Jung) et Marie Susanne Kugler, fille de David Kugler (et de Susanne Marie Jung) louent la maison à l’aubergiste Jean Chrétien Kugler.

1780 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 214-v
H. Johann Jacob Steinbach der weinhändler vor und innahmen H. Philipp Jacob Steinbach des sattlers seines leiblichen bruders, H. Tobias Heintzenberger des metzgers und Johannes Kugler des gastgebers, so dann H. Jacob Höger der meelmann als geordneter vogt Mariæ Susannæ Kuglerin weÿl. David Kugler des gastgebers hinterlassenes töchterleins
in gegensein H. Johann Christian Kugler des gastgebers
zwar was sie zweÿ erstere betrifft nahmens ihrer eheweiber er H. Johannes Kugler procuratio nomine und er H. Höger nahmens der curandæ, lehnungs weiß, die zu ungleichen theilen zuständige wirths behausung zum Krebs geschildet ane der Juden zum theil ane der Zimmerleuthgaß gelegen mit allen deren begriffen – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff instehenden Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 200 gulden

Les mêmes vendent leurs parts au même aubergiste et à sa femme Susanne Marie Kreiss. Les autres parts appartiennent à l’aubergiste au Sauvage Kugler et à Geoffroi Jung qui séjourne en Prusse.

1785 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 425
Fr. Maria Margaretha Heintzenbergerin geb. Jungin H. Tobias Heintzenberger des metzgers Ehefrau, Maria Salome geb. Jungin H. Philipp Jacob Steinbach des sattlers hausfrau, H. Johann Jacob Höger der meelhändler als gerichtlich bestellter vogt Jfer Susannæ Mariæ Kuglerin
in gegensein H. Johann Christian Kugler der gastgeber und Susannæ Mariæ geb. Grießin
mehrere antheile vor unvertheilt von und ane einer zum rothen Krebs geschildeten gastbehausung und hoffstatt, gemeinschafft des bronnensn mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Judengaß und zum theil am eck der Zimmerleuthgaß dahin sie aber maßen einen außgang hat, in der Judengaß neben H. Hechler der perruquenmacher, in der Zimmerleuthgaß neben der verwittibten Fr. Muegin, hinten auff ebendieselben – die verkäuffer vor 6/25 theil interessirt, H. Kugler dem wildenmann wirth also zuständige 6/25 sowohl als Philipp Gottfried Jung dem in Preußen sich auffhaltenden kieffer zugehörigen 1/25 außgesetzt geblieben – um 3600 gulden

L’aubergiste à l’Ecrevisse rouge Chrétien Kugler hypothèque sa part au profit de Marie Catherine Jung née Lobstein

1786 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 225
H. Christian Kugler der krebs wirth
in gegensein Fr. Mariæ Catharinæ verwittibte Jundin geb. Lobsteinin, schuldig seÿen 1200 gulden
unterpfand, die ihme zuständig zum rothen Krebs geschildete gastbehaußung samt zugehörden ane der Judengaß, einseit in der Judengaß neben H. Rathh. Hechter dem perruquenmacher anderseit in der Zimmerleuthgaß neben der verwitt. Fr. Mueg hinten auff ebendieselben

Jean Chrétien Kugler et Susanne Marguerite Kreiss hypothèquent la maison au profit de Marie Catherine Lobstein, veuve (d’Abraham) Jund pour en régler les frais de construction

1790 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 141
H. Johann Christian Kugler der gastgeber und Susanna Margaretha geb. Kreißin beÿständlich H. Johann Jacob Kreiß des weißbecken ihres leiblichen vatters und H. Johann Jacob Kreiß SS. Theologiæ candidati ihres bruders
in gegensein Fr. Mariæ Catharinæ verwittibte Jundin geb. Lobsteinin, zum bau hiernach beschriebener behausung, schuldig seÿen 1500 gulden
unterpfand, anfangs gedachte zum rothen Krebs geschildet am eck des Zimmerleuth gaß respective Juden gaß neu erbaute gast behausung samt zugehörden

Susanne Marguerite Kreiss se remarie en 1795 avec le docteur en médecine Jean Geoffroi Schneiter. La maison figure à l’inventaire de leurs apports.

Susanne Marguerite Griess (Kreiss) vend la maison à Pierre Collonel et à sa femme Marguerite Güthlein

1810 (27.9.), Strasbourg 7 (39), M° Stoeber n° 3107, 9913
D° Susanne Marguerite née Griess épouse du Sr Jean Geofroi Schneiter Docteur en Medecine
à M Pierre Colonel propriétaire et D° Marguerite Güthlein
Une Maison sise en cette ville rue des Juifs ayant pour enseigne l’Ecrevisse sous N° 10 avec tous ses droits appartenances et dépendances, entre le Sr Roser Marchand boutonnier et la rue des Charpentiers, aboutissant sur le Sr Reng Boulanger en cette ville – echue a la venderesse comme héritière de feu le Sr Kugler aubergiste en cette ville son premier mari – pour 14.814 francs
Enregistrement, acp 115 F° 137 du 3.10.

Le chirurgien Pierre Collonel, fils du chirurgien du même nom à Andlau, épouse en 1777 Marguerite Güthlein, originaire de Bamberg et domiciliée à Oberhaslach, après avoir passé un contrat de mariage déposé chez le greffier Lienhard au bailliage de Schirmeck
Mariage, Andlau, Saint-André (cath. p. 41)
Hodie 7. Aprilis anno 1777 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Petrus Collonele chirurgus Dftorum Dni Petri Collonelle chirurgi et Consiliarÿ olim hujatis et Mariæ Theresiæ Anselm conjugum filius et Margaritha Güthlin dftorum Joannus Guthlin Bambergæ olim commorantis et Magdalenæ Huebert conjugem filia ambo commorantis in Haslach (signé) Collonel, Margaretha güttlein (i 23, procl. Niederhaslach)

Pierre Collonel meurt en 1835 en laissant sa veuve pour unique héritière testamentaire

1835 (1.7.), Strasbourg 1 (73), M° Rencker n° 11.366
Inventaire par déclaration – Pierre Collonel, propriétaire, décédé le 1 avril 1835 – à la requête de Marguerite Güthlein le veuve, héritière suivant testament reçu M° Lex le 7 mars 1814 enreg. le 3 avril dernier – sous le régime de communauté réduite aux acquets selon le contrat de mariage passé le 6 mars 1777 devant M° Lienhard au bailliage de Schirmeck déposé le 14 novembre 1785
immeubles de la communauté, une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Juifs n° 10, tenant d’un côté à la propriété du Sr Rose de l’autre la rue des Charpentiers dont elle forme le coin, estimée à 600 fr de revenu faisant 12.000 francs de capital, acquis de Suzanne Marguerite Greiss épouse de Jean Geofroi Schneiter, docteur médecine par acte reçu M° Stoeber le 29 septembre 1810
Enregistrement, acp 232 f° 66-v du 3.7.

Marguerite Güthlein fait donation de sa maison à sa nièce Marguerite Minck, femme du cultivateur Grégoire Gerber de Matzenheim

1836 (8.1.), Strasbourg 1 (74), M° Rencker n° 11.736
Donation entre vifs – Marguerite Güthlein veuve de Pierre Collonel, propriétaire
à Marguerite Minck femme de Grégoire Gerber, cultivateur à Matzenheim sa nièce
1. d’une maison d’habitation à rez de chaussée & deux étages avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Juifs n° 10 fesant le coin de ladite rue et de celle des Charpentiers d’un côté le Sr Mehler cordonnier, de l’autre le Sr Wagner – acquis par son mari de Susanne Marguerite Greiss épouse de Jean Geofroi Schneiter, docteur de médecine par contrat de vente devant M° Stoeber le 29 septembre 1810, à Mde Collonel après le décès de son mari comme étant son héritière universelle suivant testament reçu M° Lex le 7 avril 1814 enregistré le 8 avril 1835 – à charge de loger, chauffer, nourrir et de servir une rente annuelle de 1000 francs à la donatrice, ledit immeuble estimé à un revenu de 750 fr faisant en capital 15.000 francs
Enregistrement, acp 237 f° 46-v du 12.1.

François Gregoire Gerber, originaire d’Eichhoffen, épouse en 1806 Marguerite Münck, fille du cabaretier Michel Münck de Matzenheim après avoir passé un contrat de mariage devant Simon Thadée Rœsch à Benfeld (voir ci-dessous l’inventaire après décès)
Mariage, Matzenheim (n° 3)
L’an 1806 le 25° jour du mois D’août (…) sont comparus François Gregoire Gerber Agé de 22 ans, Majeur fils de François Xavier Gerber, vigneron et de Marie Catherine Collonel, Domiciliés à Eichhoffen, dont son père et mère ci présent et consentant, et Demoiselle Margarithe Münck âgée d 20 ans, fille Mineure, assistée de son pere et Mere Michel Münck Cabaretier âgé de 45 ans et de Marie Anne Güttlin Agée de 51 ans, domiciliés à Matzenheim (…) en présence du Sieur Pierre Collonel rentier demeurant à Strasbourg âgé de 52 ans qui est l’oncle du futur (signé) Gregorius Gerber, Margaretha Minck (i 5)

Inventaire des biens du restaurateur suisse Jacques Solleder dit Keller, incarcéré avant d’être extradé à Berne

1842 (25.1.), Strasbourg 6 (69), M° Striffler n° 1059
Inventaire des biens de Jacques Solleder dit Keller restaurateur
Du 25 janvier 1842. A la requête de Mr Ignace Gallfritsch, marchand de vins demeurant à Strasbourg, en qualité de mandataire du Sr Jacques Solleder dit Keller restaurateur demeurant à Strasbourg, ancien aubergiste à Berne, provisoirement déposé à la maison d’arrêt et de justice de la Ville de Strasbourg pour être mis à la disposition des autorités du canton de Berne (Suisse). En présence de M M. Jean Frédéric Eydt, négociant, Philippe Hatt brasseur et Frédéric Hildebrandt boucher demeurant tous à Strasbourg, créanciers du Sr Solleder dit Keller (…)
au domicile dudit Sr Solleder rue des Juifs N° 10
acp 294 (3 Q 30 009) f° 78-v ,meubles et effets mobiliers 850
titres et papiers, renseignements

Grégoire Gerber et Marguerite Minck hypothèquent la maison au profit de Marie Albin Magnier de Maisonneuve

1842 (15.3.), Strasbourg 1 (89), M° Rencker n° 16.312
15 mars 1842. Obligation de 2000 f. – furent présens Mr Grégoire Gerber propriétaire et Dame Marguerite Minck son épouse, de lui autorisée, domiciliés à Strasbourg Lesquels ont reconnu devoir solidairement entr’eux
à Monsieur Marie Albin Magnier de Maisonneuve, sous-Inspecteur des douanes à Nantes, domicilié en ladite ville, pour lequel Mr Antoine Marie Joseph Magnier de Maisonneuve, son frère, chevalierde la Légion d’Honneur, ancien capitaine de cavalerie au service de France, domicilié à Strasbourg, stipule, accepte et se porte fort, la somme de 2000 francs pour prêt de pareille (…)
constituent en hypothèque. Une maison d’habitation à rez de chaussée et deux étages, avec appartenances et dépendances, située à Strasbourg, rue des Juifs N° 10, fesant le Coin de la dite rue et de la rue des Charpentiers, d’un côté le sieur Mehler cordonnier de l’autre le Sr Wagner. Ladite maison appartient à la codébitrice pour lui avoir été donnée par feu Mad. Marguerite Güthlein, en son vivant veuve de M. Pierre Collonel de Strasbourg suivant acte reçu par ledit notaire M° Rencker en présence de témoins le 8 janvier 1836, enregistré & transcrit, et ce moyennant une rente viagère de 1000 francs qui se trouve éteinte par suite du décès de la Dame donataire.

Grégoire Gerber et Marguerite Minck hypothèquent la maison au profit du cafetier Hector Alexandre Eugène Adam

1843 (29.7.), Strasbourg 14 (116), M° Ritleng n° 13.995
29 mars 1843. Obligation de 1600. – ont comparu Mr Grégoire Gerber, propriétaire & D° Marguerite Minck sa femme, de lui autorisée, domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont reconnu devoir solidairement entr’eux
à Monsieur Hector Alexandre Eugène Adam, Cafetier domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme de 1600 francs pour prêt de pareille (…)
constituent en hypothèque. Une maison d’habitation à rez de chaussée & deux étages, avec appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, rue des Juifs N° 10, fesant le Coin de la dite rue & de la rue des Charpentiers, d’un côté le sieur Mehler & le Sr Wagner.

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1844 (29.5.), Strasbourg 14 (118), M° Ritleng n° 14.715
29 mai 1844. Obligation de 1000 fr. – ont comparu Mr Grégoire Gerber, propriétaire & Marguerite Minck sa femme, de lui autorisée, domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont reconnu devoir solidairement entr’eux
à Mr Hector Alexandre Eugène Adam, cafetier domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme de 1000 francs pour prêt de pareille (…)
constituent en hypothèque. Une maison d’habitation à rez-de-chaussée & deux étages, avec appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, rue des Juifs N° 10, fesant le coin de la dite rue & de celle des Charpentiers, entre le sieur Mehler & le sieur Wagner.

Grégoire Gerber et Marguerite Minck consentent au mariage de leur fils Nicolas à Besançon
1844 (30.11.), M° Rencker
Consentement par Grégoire Gerber propriétaire et Marguerite Münck conjoints à Strasbourg au mariage de leur fils Nicolas Gerber sellier à Besançon avec Jeanne Philiberte Hory fille de Barbe François Hory vigneron et de feue Jeanne Philippe Gaillard conjoints à Besançon
acp 330 (3 Q 30 045) f° 65 du 2.12.

Grégoire Gerber et Marguerite Minck hypothèquent la maison au profit de la rentière Elsie Weis

1844 (26.11.), Strasbourg 1 (96), M° Rencker n° 18.044
26 9.br. 1844, Obligation de 2000 fr. – Sont comparus le Sr Grégoire Gerber, propriétaire & D° Marguerite Minck son épouse, de lui dument autorisée, domiciliés ensemble à Strasbourg Lesquels ont reconnu devoir solidairement entr’eux
à Mademoiselle Elisa Weis, rentière domiciliée à Strasbourg ci présente & acceptant, la somme de 2000 francs pour prêt de pareille (…)
constituent en hypothèque. Une maison d’habitation à rez de chaussée & deux étages, avec appartenances & dépendances, située à Strasbourg, rue des Juifs N° 10, formant le coin de la dite rue & de la rue des Charpentiers, d’un côté le Sr Mehler cordonnier de l’autre le Sr Wagner. Les débiteurs déclarent que cet immeuble appartient légitimement à la D° Gerber pour lui avoir été donné par la D° Collonel de Strasbourg suivant acte reçu par M° Rencker l’un des soussignés notaires en présence de témoins le 8 janvier 1836, dument enregistré & transcrit

Grégoire Gerber et Marguerite Minck exposent infructueusement la maison aux enchères

1845 (18.7.), Strasbourg 1 (97), M° Rencker n° 18.472
18 juillet 1845. Cahier des charges le Sieur Gregoire Gerber propriétaire et Marguerite Minck sa femme de lui dument autorisée, domiciliés ensemble à Strasbourg Lesquels ont déclaré qu’ils ont l’intention de faire vendre par enchère publique
Une Maison à rez de chaussée & deux étages, appartenances & dépendances située à Strasbourg, rue des Juifs N° 10 fesant le Coin de la dite rue et de la rue des Charpentiers, tenant d’un côté au Sr Mehler cordonnier de l’autre au Sr Wagner. En conséquence ils requièrent M° Rencker l’un des soussignés notaires de dresser le cahier des charges, clauses et conditions sous lesquelles ils entendent adjuger, s’il y a lieu, l’immeuble dont s’agit
Fixation de l’enchère & de la Mise à prix. L’enchère est fixée au Jeudi 7 août prochain à deux heures de relevée en l’étude de M° Rencker l’un des soussignés notaires. L’immeuble sera exposé en vente sur la mise à prix de 26.000 francs. Titres de propriété. La maison & dépendances à vendre sont la propriété de la dame Gerber pour lui avoir été donné par feu sa tante D° Marguerite Güthelin veuve de Mr Pierre Collonel en son vivant propriétaire à Strasbourg suivant acte passé devant M° Rencker l’un des soussignés notaires le 8 janvier 1836, dument enregistré & transcrit. Les Sr et Dame Collonel avaient acquis ledit immeuble de Dame Susanne Marguerite Greiss Epouse de Mr Jean Geoffroi Schneiter Docteur en médecine à Strasbourg suivant Contrat passé devant M° Stoeber père ci devant notaire en ladite ville le 29 septembre 1810. enregistré. Et Mad° Collonetlen était restée seule propriétaire après le décès de son mari comme héritière universellle instituée par lui en vertu de Testament reçu par M° Lex cidevant notaire à Strasbourg le 7 avril 1814 enregistré le 8 avril 1835.
acp 338 (3 Q 30 053) f° 48-v

Grégoire Gerber et Marguerite Minck hypothèquent la maison au profit du capitaine Antoine Marie Joseph Magnier de Maisonneuve

1845 (1.9.), Strasbourg 1 (97), M° Rencker n° 18.520
1 7.bre 1845. Obligation – ont comparu Le Sieur Gregoire Gerber propriétaire et Dame Marguerite Minck son épouse, de lui autorisée, domiciliés à Strasbourg Lesquels ont reconnu devoir solidairement
à Monsieur Antoine Marie Joseph Magnier de Maisonneuve, ancien capitaine de cavalerie au service de France, membre de la Légion d’Honneur domicilié à Strasbourg, pour lequel Mr Henri Conrad, licencié en droit, domicilié en la même ville, ici présent, stipule & accepte, la somme principale de 1000 francs pour prêt de pareille somme (…)
constituent en hypothèque. Une maison d’habitation à rez de chaussée et deux étages, avec appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, rue des Juifs N° 10, fesant le Coin de la dite rue & de la rue des Charpentiers, d’un côté le Sr Mehler cordonnier de l’autre le Sr Wagner. Appartenant à la codébitrice pour lui avoir été donné par feu D° Marguerite Güthlein, en son vivant veuve de Mr Pierre Collonel de Strasbourg aux termes d’un acte reçu par ledit notaire M° Rencker en présence de témoins le 8 janvier 1836, dument enregistré & transcrit, et ce moyennant une rente viagère de 1000 francs qui se trouve éteinte par suite du décès de la D° donataire.

Grégoire Gerber meurt en 1847 en délaissant six enfants
1847 (19.1.), Strasbourg 1 (101), M° Rencker n° 19.355
Inventaire de la succession délaissée par Grégoire Gerber
19 janvier 1847. A la requête et en présence I. de Dame Marguerite Münck veuve du sieur Grégoire Gerber en son vivant propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à raison de la communauté de biens universelle qui avait existé entre elle et son mari défunt aux temes de l’article premier du contrat de mariage ci-après relaté, Qu’en qualité de tutrice légale d’Aloyse Gerber et de Sébastien Gerber, ses deux enfants mineurs procréés avec ledit défunt, âgés le premier de 19 ans & un mois le deuxième de 17 ans
II. du Sieur François Gerber, voiturier, III. du Sieur Grégoire Gerber, menuisier, IV. de D° Marie Gerber épouse assistée & autorisée du Sieur Georges Strauch, instituteur, tous domiciliés & demeurant à Strasbourg, V. et du Sieur Nicolas Gerber, charron demeurant à Besançon. Les deux mineurs Aloyse & Sébastien Gerber, le Sieur François Gerber, le Sieur Grégoire Gerber la D° Strauch née Gerber et le Sieur Nicolas Gerber, habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de feu mondit Sieur Grégoire Gerber, leur père, décédé à Strasbourg le 10 janvier courant.
Et en présence du Sieur Antoine Geist, aubergiste domicilié & demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs Gerber (…)
La veuve a représenté au soussigné notaire Rencker l’expédition du contrat de mariage passé entre elle et son mari défunt devant M° Simon Thadé Roesch, lors notaire à la résidence de Benfeld le 2 juillet 1806
Créances actives de la Communauté. Il est dû A. Par le sieur Charles Fischer, charcutier et D° Barbe Lentz, sa femme domiciliés à Strasbourg la somme principale de 20.000 francs pour solde du prix de 26.000 moyennant lequel ils ont acquis solidairement du défunt & de sa veuve un maison à rez-de-chaussée & dépendances, située à Strasbourg rue des Juifs numéro 10 suivant contrat passé devant M° Rencker le 31 janvier 1846
Ainsi vaqué par double vacation en la demeure du défunt à située Rue du maroquin numéro 13
acp 357 (3 Q 30 072) f° 9. Il dépend de ladite succession un mobilier évalué à 391, garde robe 26 – Passif 626, frais d’enterrement et autres 120
créances actives 22.691

Registre de population 600 MW 201 (1846 sqq) Rue des Juifs N° 10 p. 235
Gerber née Münch, Catherine, 1788, Matzenheim, rentière, (à Str. depuis) 1835, (auparavant) rue du chaudron 7, (entrée) 22 8.br 49, (sortie) 27 F.er 51, hors la porte d’Austerlitz 25
id. Aloyse,1827, Matzenheim, cocher, fils
id. Sébastien 21 janvier 1830, ouvr. charron

Liquidation et partage de la communauté entre Marguerite Münck et Grégoire Gerber
1847 (20.1.), Strasbourg 1 (101), M° Rencker n° 19.356
20. janvier 1847. Liquidation et partage de la communauté de biens ayant existé entre Dame Marguerite Münck Veuve du Sieur Grégoire Gerber et ce dernier, en son vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 10 janvier courant.
dressé à la requête et en présence I. de ladite Dame veuve Gerber, agissant tant en son nom personnel à raison de la communauté, qu’en qualité de tutrice légale d’Aloyse Gerber et de Sébastien Gerber, ses deux enfants mineurs procréés avec son mari défunt, II. du Sieur François Gerber, voiturier, III. du Sieur Grégoire Gerber, menuisier, IV. de Dame Marie Gerber épouse assistée et autorisée du Sieur Georges Strauch, instituteur, tous domiciliés & demeurant à Strasbourg, V. et du Sieur Nicolas Gerber, charron demeurant à Besançon. Les deux mineurs Aloyse & Sébastien Gerber, le Sieur François Gerber, le Sieur Grégoire Gerber la D° Strauch née Gerber et le Sieur Nicolas Gerber, habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de feu mondit Sieur Grégoire Gerber, leur père, qualité établies par l’intitulé de l’inventaire ci après relaté
Et en présence du Sieur Antoine Geist, aubergiste domicilié & demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs Gerber (…)
Cette liquidation sera dressée 1. sur le contrat de mariage passé entre la veuve et le défunt devant M° Simon Thadé Roesch, lors notaire à la résidence de Benfeld le 2 juillet 1806, 2. sur l’inventaire de la communauté de biens dont s’agit, dressé par M° Rencker, l’un des soussignés notaires sous la date d’hier
acp 357 (3 Q 30 072) f° 11-v du 21.1. Masse active. Elle se compose de 1° l’estimation du mobilier 391 2° d’une créances sur les époux Charles Fischer de Strasbourg 20.279, 3° de diverses autres créances montant à 2650, total de l’actif 23.321
Passif 62, reste 22.696, dont moitié pour la veuve 11.348
pareille moitié pour les héritiers 11.348 à quoi il faut ajouter la garde robe 26, total 11.374, dont à déd

Gregoire Gerber et Marguerite Minck vendent la maison au charcutier Charles Fischer et à sa femme Barbe Lentz

1846 (31.1.), Strasbourg 1 (98), M° Rencker n° 18.771
31 janvier 1846. Vente pour 26.000. fr – est Comparu le Sr Gregoire Gerber propriétaire et Marguerite Minck sa femme de lui autorisée domiciliés ensemble à Strasbourg Lesquels ont déclaré vendre (…)
au Sieur Charles Fischer, charcutier demeurant à Strasbourg et à Barbe Lentz sa femme de lui autorisée présent & acceptant
Une Maison à rez de chaussée & deux étages, appartenances & dépendances située à Strasbourg, rue des Juifs N° 10 fesant le Coin de la dite rue et de la rue des Charpentiers, tenant d’un côté au Sr Mehler cordonnier de l’autre au Sr Wagner
Cet immeuble appartient à la venderesse pour lui avoir été donné par feu Dame Marguerite Guthlein en son vivant veuve du Sr Pierre Collonel de Strasbourg en vertu d’un acte passé devant M° Rencker l’un des soussignés notaires en présence de témoins le 8 janvier 1836 transcrit aux hypothèques le 15 du même mois volume 301 N° 39. Cette donation a eu lieu moyennant une rente annuelle & viagère de 1000 francs qui se trouve éteinte par le décès de la veuve Collonel. Le prix de vente est fixé à 26.000 francs
acp 344 (3 Q 30 059) f° 86

Originaire de Wasselonne, Charles Fischer épouse en 1844 Barbe Lentz, originaire de Brechlingen et veuve du charcutier Louis Zimmer

1844 (2.10.), Strasbourg 12 (164), M° Noetinger n° 17.167
2. 8.bre 1844. Contrat de mariage – Ont comparu Monsieur Charles Fischer, charcutier demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur de Mr Jean Fischer, charron à Wasselonne et de Dame Catherine Bronner sa femme demeurant audit Wasselonne, stipulant et contractant pour lui et en son nom comme futur époux d’une part
Dame Barbe Lentz veuve sans enfants de Monsieur Louis Zimmer, charcutier à Strasbourg elle y demeurant, fille du Sr Michel Lentz, laboureur et de Dame Salomé Metzger son épouse demeurant ensemble à Brechlingen stipulant et contractant pour elle et en son nom comme future épouse
acp 327 (3 Q 30 042) f° 64 – Les futur époux établissent entre eux une communauté de biens réduite aux acquêts. Les apports du futur époux consistent en une somme de 600 francs
Les apports de la future épouse consistent 1° en une somme de 3000, 2° et en mobilier et linge 3000
Donation par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémourant, réductible à moitié en cas de survivance d’enfants issus du présent mariage

Barbe Lentz meurt en 1851 en délaissant une fille de son deuxième mariage
1851 (27.6.), M° Noetinger
Inventaire de la succession de Barbe Lentz, épouse défunte de Charles Fischer charcutier à Strasbourg, décédée le 21 février 1851. A la requête du veuf agissant 1) comme commun en biens avec la défunte suivant contrat de mariage reçu par le rédacteur en date du 5 octobre 1844, 2) comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de la défunte selon ledit contrat, 3) comme tuteur légal d’Elise Fischer sa fille mineure issue de son mariage avec la défunte, cette dernière seule héritiere de sa mère
acp 401 (3 Q 30 116) f° 53-v du 1.7. (succession déclarée le -) Communauté, meubles 457
Passif 12.239, déficit à la charge du veuf 11.862
Reprises pour propres aliénés 6000 francs

Charles Fischer se remarie en 1852 avec Catherine Schneider, veuve de Georges Rosenstiel de Schiltigheim
1852 (7.7.), M° Noetinger substitué par Flach
Contrat de mariage entre Charles Fischer charcutier à Strasbourg, veuf en premières noces de feu Barbe Lentz d’une part
et Catherine Schneider veuve avec un enfant de Georges Rosenstiel à Schiltigheim, d’autre part
acp 411 (3 Q 30 126) f° 59-v du 12.7. – Stipulation de régime de séparation de biens
Les apports du futur époux sont constatés en un inventaire reçu Noetinger le 27 juin 1851
Les apports de la future épouse consistent 1) dans les meubles et objets mobiliers par elle acquis du futur époux par acte reçu Noetinger le 7 du courant, 2) en une somme de 900, 3) 55 ares de terre ban de Schiltigheim, recueillis dans la succession de Catherine Lentz épouse de David Schneider sa nièce

Mariage, Schiltigheim (n° 17)
Le 10 juillet 1852 à quatre heures du soir. Acte de mariage, de Fischer, Jean Charles veuf en premières noces de Lentz, Barbe dont l’acte de décès nous a été représenté ci-joint, âgé de 37 ans, né à Wasselonne, Bas-Rhin, le 28 janvier 1815, charcutier domicilié à Strasbourg, fils légitime majeur de feu Fischer, Jean en son vivant charron demeurant à Wassonne, y décédé le 17 août 1850 et de Bronner, Catherine, défunte, domiciliée à Wasselonne y décédée le 6 novembre 1846, et de Schneider, Catherine, veuve en premières noces de Rosenstiehl Georges, menuisier à Schiltigheim, y décédé le 8 avril 1848, âgée de 33 ans, née à Schiltigheim le 8 mars 1819, domiciliée à Schiltigheim, fille légitime majeure de Schneider, David âgé de 56 ans, cultivateur domicilié à Schiltigheim, ci présent et consentant et de feu Lentz Catherine, en son vivant domiciliée à Schiltigheim, y décédée le 17 mars 1825 (…) il y a eu un contrat passé devant M° Noethinger, Notaire à la résidence de Strasbourg le 7 juillet 1852 (signé) Charles Fischer, Catharina Schneider (i 10)

Le menuisier George Rosenstiehl épouse en 1840 Catherine Schneider, tous deux de Schiltigheim
Mariage, Schiltigheim (n° 16)
Le 16° jour du mois de mai 1840 à cinq heures du soir. Acte de mariage, de George Rosenstiehl, âgé de 21 ans, né à Schiltigheim el 12 décembre 1818, profession de menuisier, domicilié à Schiltigheim, fils légitime et majeur de George Rosenstiehl âgé de 44 ans, profession de cultivateur domicilié à Schiltigheim, présent et acceptant, et de Salomé Freyss agé de 41 ans, présent et consentant, et de Catherine Schneider, sans profession, domiciliée à Schiltigheim, âgée de 21 ans, née à Schiltigheim le 8 mars 1819, fille légitime et majeure de David Schneider, cultivateur domicilié à Schiltigheim, et de Catherine Lentz, décédée à Schiltigheim le 17 mars 1825 (…) (signé) Georg Rosenstiehl, Catharina Schneider (i 10)

Charles Fischer vend des meubles à Catherine Schneider (qui deviendra sa femme)
1852 (7.7.), M° Noetinger substitué par Flach
Vente par Charles Fischer, charcutier à Strasbourg
à Catherine Schneider veuve de Georges Rosenstiel à Schiltigheim
des objets mobiliers généralement quelconques ayant dépendu de la communauté qui a existé entre entre le vendeur et Barbe Lentz son épouse décédée, à laquelle communauté il a renoncé au nom de sa fille suivant déclaration faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg, moyennant 157 francs
acp 411 (3 Q 30 126) f° 59 du 12.7.

Charles Fischer meurt en 1861 en délaissant la fille qu’il a eue de son premier mariage
1862 (18.2.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Charles Fischer, vivant charcutier à Strasbourg décédé le 21 octobre 1861, dressé à la requête de 1) Catherine Schneider veuve en premières noces de Georges Rosenstiehl et épouse en secondes noces dudit sieur Fischer, 2) Michel Annecker, menuisier à Wasslonne, comme tuteur d’Elise Fischer, fille du défunt issu du mariage avec Barbe Lentz sa première femme
acp 507 (3 Q 30 222) f° 89 du 24.2. (succession déclarée le 16 avril 1862) Il dépend seulement de ladite succession la garde robe estimée à 136 francs. Passif 406

Les créanciers du charcutier Charles Fischer et de Barbe Lentz engagent contre eux des poursuites judiciaires. Le tribunal convertit la vente par expropriation forcée en adjudication volontaire. Le tailleur Jacques Bigler se porte acquéreur.

1849 (1.3.), Strasbourg 1 (104), M° Rencker
N° 20.219, 23 janvier 1849. Cahier des charges. A comparu M° Eugène Momy, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, domicilié en cette ville, en qualité d’avoué de Mr Albin Magnier de Maisonneuve, Charles Fischer, charcutier & Barbe Lentz, sa femme, domiciliés à Strasbourg, à Mr le Président du dit Tribunal, exposant que Mr Albin Magnier de Maisonneuve en qualité de créancier hypothécaire dessConjoints Fischer & fait saisir sur ces derniers une Maison & dépendances sise à Strasbourg rue des Juifs N° 10 d’un côté le Sieur Mehler de l’autre le Sr Wagner, suivant procès verbal de l’huissier Schauffler de cette ville en date du six janvier courant & Que pour éviter les frais d’une expropriation forcée & dans l’espoir que ledit immeuble sera vendu plus avantageusement, les exposants désirant profiter des dispositions de l’article 743 du Code de procédure civile demandent qu’il plaise au tribunal ordonner que l’adjudication des Maison & dépendances dont s’agit aura lieu devant M° Rencker (…)
Désignation de l’immeuble à vendre. Une Maison à rez de chaussée & deux étages, appartenances & dépendances située à Strasbourg, rue des Juifs N° 10 faisant le coin de la dite rue & de la rue des Charpentiers, d’un côté le Sr Mehler cordonnier de l’autre le Sr Wagner
Titres de propriété. Cet immeuble a été acquis par les conjoints Charles Fischer de feu Grégoire Gerber propriétaire & de Marguerite Minck, da sa femme, domiciliés à Strasbourg en vertu d’un Contrat passé devant M° Rencker notaire soussigné & l’un de ses collègues le 31 janvier 1846 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 février suivant & inscrit d’office en même temps & Volume 440 Numéro 167. La dite Maison appartenait à la D° Gerber au moyen de la Donation qui lui en a été faite par feu Dame Marguerite Gutlin en son vivant veuve du Sr Pierre Collonel de Strasbourg suivant acte reçu par ledit notaire Rencker en présence de témoins le 8 janvier 1836 transcrit aux hypothèques.
Fixation du jour de l’adjudication & Mise à prix. L’adjudication aura lieu en l’étude de M° Rencker notaire commis le premier mars prochain à deux heures de l’après midi, sur la mise à prix de 16.000 francs fixée per le jugement.
N° 20.260, 1° Mars 1849. Adjudication pour 22.400. (…) il a été fait différentes mises dont la dernière & la plus forte par Mr Jacques Bigler, Marchand tailleur domicilié à Strasbourg qui a porté m’immeuble au prix de 22.400 francs
acp 379 (3 Q 30 094) f° 7-v, Cahier des charges – acp 380 (3 Q 30 095) f° 41-v adjudication
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 484 (2709) n° 53

Originaire de Rosendorf (Drusendorf) en Hongrie (sans doute Růžov en Tchéquie), Jacques Bigler épouse en 1824 Appoline Duret, originaire de Saint-Quirin : contrat de mariage, célébration
1824 (3.7.), Strasbourg 15 (36), M° Lacombe n° 6796
Contrat de mariage – Jacob Bühler, compagnon tailleur natif de Rosendorff en Hongrie, fils de Jean Bühler, drapier et de Catherine Gouarchin
Appoline Duret sans profession, fille majeure de feu Nicolas Duret, huissier à Sarrebourg, et Madeleine Malnorrit
Enregistrement, acp 169 F° 28 du 13.7. – communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 231)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 5 juillet 1824. Jacques Bigler, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 juillet 1796 à Drusendorf en Hongrie, domicilié à Strasbourg, garçon tailleur, fils de Jean Bigler tondeur de draps audit lieu et de Catherine Gouasch, Marthe Apolline Duret, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 avril 1792 à St Quirin (Meurthe) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Nicolas Duret huissier décédé à Sarrebourg (Meurthe) le 22 décembre 1813 et de feu Madeleine Malnoury décédée à Sarrebourg le 31 décembre de la même année (…) Et aussitôt les dits Epoux ont déclaré reconnaître et légitimer Jacques Duret né d’eux en cette ville le 10 juin 1820 inscrit le onze ensuivant sur les registres de l’Etat civil de cette ville (signé) Jakob Bühler, mar a pollone Duret (i 6)

Adolphe Seyboth (édition en allemand p. 27) signale de 1852-1863 l’épicierie Jacquier Aux deux citrons. Originaire de Grave, Etienne Jaquier épouse en 1852 à Dijon Fanny Marmillod originaire de Dijon (il sera ensuite propriétaire du 7, rue des Juifs)

Registre de population (600 MW 201), 1846 sqq, p. 236, Rue des Juifs n° 10
Jaquier, Etienne, 1818, Grave, Alpes, Epicier, M(ari), (à str. depuis) 1 mai 1851, (auparavant) Dijon, (entré) 1 mai 1851
id. née Mermillod, Fanny, 1826, Genève, Suisse, Ep(ouse)
id. Marie Joseph, 30 août 1853, Strasbourg, fils
if. Paul Arthur, 23 juin 1855, Strasbourg, fils
Etienne Jaquier, épicier, et Fanny Mermillod

1852 (14. 7.bre), M° Roessel
Certificat constatant le dépôt de l’extrait d’un contrat de mariage reçu Blondel, notaire à Dijon le 24 août 1852 entre Etienne Jacquier Md. Epicier à Strasbourg et Françoise dite Fanny Marmillot à Dijon
acp 413 (3 Q 30 128) f° 47-v du 24. 7.bre

Inventaire dressé après la mort du confiseur Auguste Witz, locataire, marié avec Madeleine Winckler

1866 (13.4.), Strasbourg 15 (116), M° Momy (Hippolyte) n° 11.168
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Auguste Witz, confiseur, et Madeleine Winckler
L’an 1866 le vendredi 13 avril à une heure de l’après midi en la maison sise à Strasbourg rue des Juifs n° 19 où est décédé le 8 décembre 1865 Mr Auguste Witz, en son vivant Confiseur demeurant et domicilié à Strasbourg, à la requête de Dame Madeleine Winckler veuve de Mr Auguste Witz susqualifié, domiciliée à Strasbourg, agissant I. en son nom personnel 1) à cause de la communauté qui a existé entre entre elle & son mari défunt, communauté qu’elle se réserve d’ailleurs d’accepter ou de répudier, 2) en sa qualité de créancière de la succession de feu son mari pour reprises & récompenses au cas où la communauté ne serait pas acceptée par elle, le tout aux termes du contrat de mariage entre les époux Witz reçu par M° Zaepffel notaire à Benfeld en présence de témoins le 8 avril 1847, enregistré, II. au nom et comme mère et tutrice légale de des deux enfants encore mineures issues de son mariage avec M. Witz défunt nommées Marie Clotilde Witz, née à Benfeld le 20 janvier 1858, Adèle Witz, née à Benfeld le 7 février 1859. & en présence de M François Joseph Mattern, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourgn agissant en qualité de subrogé tuteur des mineures Witz (…) habiles à se dire et porter seules et unique héritières sous bénéfice d’inventaire & chacune pour moitié de Mr Auguste Witz leur père défunt
acp 553 (3 Q 30 268) f° 78-v du 23.4. (succession déclarée le 14 mai 1866) Communauté, mobilier 666, fonds de commerce 851, argent 1000, outils 200
Une maison à Benfeld
Succession garde robe 93

Registre de population 600 MW 348 (1850 sqq) i 87
Witz, Michel Auguste, Benfeld 23, h.m., Confiseur, catholique, français, (Str. depuis) 4. 8.bre 65, carte de sûreté n° 4492
id. née Winckler, Marie Madeleine, Sermersheim 24, f.m., sa femme
id. Clotilde Marie, Benfeld 47, f. sa fille
id. Adèle, Benfeld 49, , f. sa fille

Marthe Apolline Duret meurt en 1871 en délaissant un fils

1871 (27.7.) M° Momy (minutes en déficit)
Inventar der Gütergemeinschaft die zwischen Jakob Bigler, Eigenthümer und Martha Appoline Duret seiner Ehefrau existirt hat und von dem Nachlass dieser letzteren den 16. Juli 1871 gestorben. Errichtet 1) vom Wittwer als Theilnehmer der halben Gemeinschafft nach Ehevertrag vor Notar Lacombe den 3. Juli 1824, 2) Jakob Bigler, Handlungs diener in Straßburg
acp 599 (3 Q 30 314) f° 93 n° 1565 du 7.8. (Sterbefall erklärt den 3/10. 71 Bd 111 N° 511) Gemeinschafft, zwei Sparkassen Büchlein, zwei Coupons des Canals von Suez, Geld 1113 welches der Wittwer und der Sohn getheilt haben
Mobilien 1604
acp 600 (3 Q 30 315) f° 14 n° 1689 du 24.8. (vacation du 18 août) Gemeinschafft, Ausstände und Schuldschein 2755, Zinsen 252
Ein Haus in Straßburg Judenstraß N° 19
Kleider 60, Rücknahme 900

Partage de la succession entre Jacques Bigler le veuf et Jacques Bigler son fils. La maison reste indivise.

1871 (25.9.), M° Momy (minutes en déficit)
Hinterlegung von Jakob Bigler in Straßburg, einer eigenhändigen Theilung vom 25. September 1871 heute registrirt
acp 596 (3 Q 30 311) f° 163-v n° 1765 du 26.9.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 155 (3 Q 31 654) f° 89 n° 768 du 26.9.1871
25. September 1871 – Theilung und liquidation zwischen 1) Jakob Bigler, Vater, Eigenthümer in Straßburg 2) Jakob Bigler, Sohn, Handlungs Gehülfte in Straßburg
1) von der Gütergemeinschaft die zwischen Jakob Bigler Vater und Martha Appolline Duret seiner Ehefraun existirt hat, nach Ehevertrag vor Notar Lacombe deb 3. Julÿ 1826
2) von dem Nachlass der Ehefrau den 16. Juli 1871 gestorben
Gütergemeinschaft. Activ Masse 9250, Passiv Masse, Ersatz Forderung dem Nachlass geschuldet 1441, andere Passif 541 (zusammen) 7809, zur ½ 3904.
Nachlass. Activ Masse, ½ der Gemeinschafft 3904, Ersatz Forderung 900 (zusammen) 4804, Passiv Masse 178, (Rest) 4626
Abtretung (…) Es bleibt unvertheilt ein Haus Judenstraß N° 19

Le tailleur Jacques Bigler meurt en 1874 après avoir fait divers legs
1875 (11.1.), M° Metz
Inventar des Nachlaßes von Jakob Bigler, Schneider zu Straßburg den 11. December 1874 gestorben, errichtet durch Jakob Bigler, Sohn zu Straßburg 2) Karl Victor Holtzapffel, Notar die abwesenden vorstellend
acp 636 (3 Q 30 351) f° 28 n° 234 du 21.1. (Sterbefall erklärt fol. 21 N° 573) Nachlass, verschiedene Mobilien zu 174
Legat aus *rg der Mobilien an die Wittwe Kuhn
[in margine :] verzicht auf das Legat von M 240 an St Barbara verfüg. 17/273 II 4564

acp 636 (3 Q 30 351) f° 28-v du 21.1. (n° 235) Metz, Not. 11. October 1874. Testament von Jacob Bigler, lebend Schneider zu Straßburg wodurch er 1) sein disponibles Vermögen seinen Geschwistern vermacht ohne dessen Nachkommen *g st*
2) an Theresia Fischer aus Altenheim 600 Franken
3) an Theresia Metzger aus Romansweiler Wittwe Andreas Reiter 200 Franken
4) an Catharina Fischerin Wittwe Kuhn 300 Franken
5) der Kirchen St Barbara hier 300 Franken
6) dem Pensionär Koenig 100 Franken
gestorben den 11 December 1474
(n° 236) Metz, Not. 6. August 1874. Testament von dem nehmlichen durch welches er seine verfügbares Vermögen seinen Geschwistern oder ihren Nachkommen vermacht
der Theresia Fischer 500 Francken
die obigen Legate sollen seine Erben zahlen

Jacques Bigler père vend sa part de maison à son fils Jacques Bigler moyennant une rente viagère.

1872 (24.9.), Strasbourg 15 (126), M° Momy (Hippolyte) n° 15.769
Vente par Licitation du 14. 7.bre 1872. – Ont comparu Monsieur Jacques Bigler, père, propriétaire demeurant à Strasbourg d’une part
et Monsieur Jacques Bigler, fils commis négociant, demeurant hors la porte d’Austerlitz, dépendance de Strasbourg, d’autre part
Lesquels pour l’intelligence de la présente licitation ont préalablement exposé ce qui suit. MM Bigler pere et fils sont propriétaires indivis d’une maison et dépendances sise à Strasbourg, rue des Juifs N° 19, faisant le coin de la rue des Charpentiers, composée d’un rez de chaussée surmonté de deux étages, mansardes, greniers, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à M Bruder de l’autre la rue des charpentiers, derrière M. Wolff, par moitié chacun comme dépendant de la communauté de biens qui a existé entre entre Mr Bigler père et dame Marthe Appoline Duret son épouse décédée à Strasbourg le 16 juillet 1871 en délaissant pour son seul et unique héritier Mr Bigler fils, l’une des comparants, ainsi qu’il est constaté par l’intitulé de l’inventaire après le décès de Mad° Bigler dressé par M° Momy l’un des notaires soussignés le 27 juillet 1871, enregistré. Mais aux termes des dispositions du contrat de mariage des époux Bigler père et mère, reçu par M° François Lacombe et son collègue, notaires à Strasbourg, le 3 juillet 1824, enregistré, les époux se sont fait donation réciproque au profit du survivant d’eux, de l’usufruit viager de tous les biens meubles et immeubles composant la succession du prédécédé, de sorte que la maison en question appartient aujourd’hui indivisément à Mr Bigler père pour une moitié en toute propriété et un quart en usufruit viager, et à Mr Bigler fils, pour un quart en toute propriété et un quart en nu propriété.
Les époux Bigler père et mère avaient acquis cet immeuble du Sieur Charles Fischer, charcutier domicilié et demeurant à Strasbourg, aux termes 1° d’un jugement rendu le 16 janvier 1849 à la requête de M. Albin Magnier de Maisonneuve sous inspecteur des douanes domicilié et demeurant à Nantes, créancier poursuivant, ledit Jugement rendu par le Tribunal civil de première instance de Strasbourgn 2° d’un cahier des charges dressé par M° Rencker et l’un de ses collègues, notaires à Strasbourg le 23 janvier 1849 enregistré, 3° d’une acte d’adjudication dressé par le même notaire le premier mai 1849 enregistré.
Cet exposé fait Mr Bigler père a déclaré vendre et abandonner en toute propriété (…) à Mr Bigler fils, ce acceptant, la moitié indivise en toute propriété et le quart en usufruit lui appartenant dans l’immeuble en question er dont Mr Bigler fils est déjà propriétaire pour un quart en nu propriété et un quart en toute propriété. Dans la vente sont compris différents objets mobiliers détaillés en un état dressé sur une feuille de papier frappé du timbre de 50 centimes et qui restera annexée aux présentes (…) Prix, 16.300 francs dont 16.000 francs pour les parts de la maison et 300 francs pour les objets mobiliers, laquelle somme les parties sont convenues de convertir en une rente annuelle et viagère de 1850 francs calculée à raison de 11 francs 40 centimes pour cent vu l’âge avancé de Mr Bigler père
Police d’assurance. L’Union, N° 20.944, renouv. du n° 16.298, M. Bigler, Effet 6 mars 1866, durée dix ans, somme assurée 40.000, prime annuelle 17,60. A Monsieur Bigler Jacques, marchand tailleur demeurant à Strasbourg, Bas-Rhin agissant pour son compte comme propriétaire, sur une maison d’habitation sise audit Strasbourg, rue des Juifs N° 19 formant l’angle de celle des Charpentiers, élevée sur cave, de rez de chaussée, deux étages, mansardes et greniers, construite en pierres & briques, pan de bois, couverte de tuiles, Dans ladite maison est établi un four à l’usage d’un pâtissier confiseur, lequel fait partie de la présente assurance.
acp 609 (3 Q 30 323) f° 16 du 26.9.

Jacques Bigler hypothèque le même jour la maison au profit de la cuisinière Elisabeth Brucker

1872 (24.9.), Strasbourg 15 (126), M° Momy (Hippolyte) n° 15.770
Obligation du 24. 7.bre 1872. – A comparu Monsieur Jacques Bigler fils, commis négociant demeurant hors la porte d’Austerlitz banlieue de Strasbourg, Lequel a par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à Mad° Elisabeth Brucker, cuisinière célibataire demeurant à Strasbourg, ici présent et acceptant la somme principale de 2400 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque spéciale, une Maison et dépendances sise à Strasbourg, rue des Juifs N° 19, faisant le coin de la rue des Charpentiers, composée d’un rez de chaussée surmonté de deux étages, mansardes, greniers, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à Mr Bruder de l’autre la rue des charpentiers, derrière Mr Wolff (…). Mr Bigler est propriétaire de cet immeuble moitié pour l’avoir hérité dans la succession de sa mère dame Marthe Appoline Duret épouse de Mr Jacques Bigler propriétaire à Strasbourg, de laquelle il était seul et unique héritier ainsi qu’il est constaté par l’intitulé de l’inventaire après le décès de ladite dame Bigler dressé par M° Momy l’un des notaires soussignés et son collègue le 27 juillet 1871 enregistré. et moitié pour l’avoir acquis de Mr Jacques Bigler son père suivant contrat passé devant M° Momy l’un des notaires soussignés sous la date d’aujourd’hui. (…) Etat civil du débiteur. Mr Bigler déclare qu’il est célibataire

Jacques Bigler épouse en 1872 Marie Madeleine Gœhner, née à Strasbourg en 1828 et demeurant à Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1873 (30.10.), M° Holtzapffel
Ehe Vertrag zwischen 1) Jakob Bigler Sohn, genant Carl, Handlungs Commis zu Straßburg
2) Maria Magdalena Goehner, volljährig zu Straßburg
acp 621 (3 Q 30 336) f° 30 n° 4789 du 30.10. annehmen der getrennten Gütergemeinschaft
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden von dem völligen Eigenthum des zuerst sterbenden

Mariage, Strasbourg (n° 780)
Den 30. October 1873 um zehn Uhr des Morgend. Heiraths-Urkunde von Jacob Bigler, geboren zu Straßburg den 10 Juni 1820, Eigenthümer, wohnhaft zu Straßburgn volljähriger ehelicher Sohn von Jacob Bigler, Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft und von weiland Martha Appoline Duret zu Straßburg gestorben (…) den 16. Juli 1871 und von Maria Magdalena Goehner, geboren zu Straßburg den 30. April 1828, ohne Gewerb, wohnhaft zu Straßburg, volljährige eheliche Tochter von weiland Johann Goehner, Siebmacher zu Schiltigheim (Unter-Elsass) gestorben den 5. October 1869 und von weiland Maria Magdalena Diemer daselbst gestorben den 21. März des nämlichen Jahrs (…) dass den 30. dieses Monates vor Herrn Holtzappfel zu Straßburg wohnhaft ein Ehevertrag geschlosssen worden ist. (i 89)

Jacques Bigler père consent au mariage de son fils
1873 (18.7.), M° Holtzapffel
Einwilligung des Jacob Bigler Eigenthümer dahier zur Verehelichung seines Sohns Jacob genannt Karl Handlungs Gehülfe allda mit der ledigen Maria Magdalena Goehner allda
acp 618 (3 Q 30 333) f° 11 du 18.7.

Contrat entre le débitant de bière Frédéric Niemand, demeurant 19, rue des Juifs, et Charles Ziegel
1874, Enregistrement de Strasbourg, ssp 162 (3 Q 31 661) f° 57-v du 28.11.
12. September 1874. Gesellschaffts Vertrag zwischen Herrn Friedrich Niemand zur Gambrinushalle Judengasse N° 19 dahier einerseits
und Herrn Karl Ziegel aus Munhardt* anderer seits ist heute nach mündlicher Verständung folgender Associationsvertrag vereinbart worden
1) H. Friedrich Niemand nimmt den H Karl Ziegel als Theilhaber in das geschäft auf mit gleicher Berichtigung am Nutzantheil & versprechen sich beide Theile in freundlschaftlicher Weiss ausdaurende Förderung desselben zu erstreben bei entstehendte allerfallsigen Differenzen keinerlei gerichtliche Entscheidung anzurufen, sondern sich einem Schiedtgerichte derart zu unterziehen, daß jeder theil eine Vertrauensperson (…)
3) die Baareinlage des H Ziegel wird durch H Niemand besonders bescheinigt & gehörig gebucht (…)
5) ie zukünftige Gattin des H. Ziegel widmet sich wie Frau Niemand nach bester Möglichkeit dem Geschäfte
Inventar der Gambrinushalle 1) Gaseinrichtung 300, 2) Buffet & Pression 250 =&& Zusammen 2266.
(f° 59) 5 November 1874. Vertrag

Jacques Bigler et Marie Madeleine Gœhner hypothèquent la maison au profit de Sophie Wieger, veuve du notaire Louis Charles Zeyssolff, et de la sourde-muette Anne Salomé Meyer

1876 (15.5.), Strasbourg 8 (96), M° Gustave Edouard Loew n° 8236
Obligation. 15 Mai 1876 – sind erschienen Herr Jacob Bigler, Eigenthümer, und seine von ihm ermächtigte Gattin Frau Maria Magdalena Göhner, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselben bekennen hiemit folgende Darlehen zu verschulden
an frau Sophie Wieger, Eigenthümerin, wohnhaft zu Straßburgn Wittwe der vormaligen Notars h Ludwig Karl Zeyssolff daselbst, vertreten durch den mitanwesenden, für sie annehmenden h. Johann Ludwig Joseph Lindner, Rentner und ehemaligen ersten Notariatsgehülfen, wohnhaft daselbst, die Summ von 3300 Mark
An fräulein Anna Salome Meyer, wohnhaft zu Straßburg entmündigte taubstumm unter der hauptvormundschaft des h. Karl Albert Zwilling, hauptmanns im 60. Linieninfanterueregiment in Garnison zu Besaçon früher zu Langres, vertreten durch den mitanwesenden für sie annehmenden herrn Friderich August Adolph Silberzahn, ersten Notaratsgehülfen, Lizentiat der Rechte, wohnhaft zu Straßburg (…) die Summ von 800 Mark, zusammen 4000 Mark
Hypothek Bestellung. Das Haus mit Zugehör zu Straßburg, Judengasse N° 19 und Ecke der Zimmerleutgasse, bestehend in Bodengeschoß mit zwei Stockwerken, Mansarden, Bühne, An: und Zugehörden, einerseits H. Bruder, anderseits die Zimmerleutgasse, hinten Herr Wolff.
Eigenthums-Nachweis. Das beschriebene Pfandobjekt ist Eigenthum des H. Bigler, welcher die hälfte von seiner Mutter Frau Martha Apolline Duret, Gattin des Eigenthümers Herrn Jakob Bigler zu Straßburg, welche ihn nach Inhalt des treffenden Verlaßenschaftsinventars vor dem damaligen Notar Momy dahier vom 27. Juli 1871 zu einzigem Erben hinterließ, geerbt hat, während er die andere hälfte durch Urkunde desselben Notars vom 24. September 1872 von seinem genannten Vater abkaufte.
Hypothekverhältniss (…) – Personenstand. Es erklären die Schuldner, daß sie in Erster Ehe und nach Inhalt ihres Ehevertrags vor Notar Holtzapffel dahier vom 30. Oktober 1873 in Gütertrennung verheirathet sind

Jacques Bigler, veuf de Marie Madeleine Gœhner, hypothèque la maison au profit de l’ingénieur Gustave Adolphe Hubert, demeurant à Bône en Algérie

1881 (7.1.), Strasbourg 8 (112), M° Gustave Edouard Loew n° 12.880
Obligation. 7 Januar 1881 – Ist erschienen Herr Jacob Bigler, Eigenthümer, wohnhaft zu Straßburg, kinderloser Wittwer von Frau Marie Madeleine Goehner, derselbe bekannt hiemit
an Herrn Gustav Adolph Hubert, Ingenieur, Betriebsvostand der Bahnen von Bonn nach Gelman wohnend zu Bona in Algerien, vertreten von dem mitanwesenden, für ihn annehmenden herrn Johann Ludwig Joseph Lindner, Rentner und früherer erster Notariatsgehülf, wohnend zu Straßburg, ein Darlehen von 1600 Mark zu schulden
Hypothek Bestellung. Das Haus mit Zugehör zu Straßburg, Judengasse N° 19 und Ecke der Zimmerleutgasse, bestehend in Bodengeschoß mit zwei Stockwerken, Mansarden, Bühne, An: und Zugehörden, einseits Herr Bender und anderseits die Zimmerleutgasse, hinten Herr Wolff.
Eigenthumsnachweis. Das beschriebene Pfandobjekt ist Eigenthum des Herrn Bigler, welcher die hälfte von seiner Mutter Frau Martha Apolline Duret, Gattin des Eigenthümers Herrn Jakob Bigler zu Straßburg, welche ihn nach Inhalt des treffenden Verlaßenschaftsinventars vor dem damaligen Notar Momy dahier vom 27. Juli 1871 zu einzigem Erben hinterließ, geerbt hat, während er die andere hälfte durch Urkunde desselben Notars vom 24. September 1872 von seinem genannten Vater abkaufte, vermittelst einer jährlichen lebenslänglichen Lebensrente von 1850 Franken, welche nunmehr erloschen ist, da der Bezugsberechtigte am ersten Dezember 1874 verstorben ist, übrigens auch von seinem anwesenden Sohne zum einzigen Erb hinterließ.
Hypothekverhältnisse (…) – Personenstand. Es erklärt H. Bigler, daß er außer der Ehe mit seiner genannten Gattin keine weitere eingegangen hat, daß er mit derselben zufolge Ehevertrags vor Notar Holtzapffel in Straßburg vom 30. Oktober 1873, worin die ihm für den fall seines Überlebens ihren gantz Nachlass zu vollem Eigenthum schenkungsweise überließ, in Gütertrennung lebte

Jacques Bigler, veuf sans enfant de Marie Madeleine Gœhner, hypothèque la maison au profit de Louise Julie Grimmer

1882 (4.9.), Strasbourg 8 (117), M° Gustave Edouard Loew n° 14.343
Obligation. 4 September 1882 – Ist erschienen Herr Jacob Bigler Eigenthümer, wohnend in Straßburg, kinderloser Wittwer von Frau Marie Madeleine Goehner, derselbe bekannt hiemit
der mitanwesenden annehmenden Fräulein Luise Julia Grimmer, großjährig von ihren Einkünften lebend, zu Straßburg wohnhaft, ein Darlehen von 1200 Mark zu schulden
Hypothek Bestellung. Das Haus mit Zubehör zu Straßburg, Judengasse N° 19 ein Ecke der Zimmerleutgasse, bestehend in Bodengeschoß mit zwei Stockwerken, Mansarden und Bühne, nebst An: und Zubehörungen, einer Seits H. Bruder und ander Seits die Zimmerleutgasse, hinten H. Wolff.
Eigenthumsnachweis. Das soeben beschriebene Pfandobjekt ist Eigenthum des Herrn Bigler, welcher die hälfte von seiner Mutter Frau Martha Apolline Duret, Gattin des Eigenthümers Herrn Jacques Bigler zu Straßburg, welche ihn nach Inhalt des treffenden Verlaßenschafts Inventars vor dem damaligen Notar Momy dahier vom 27. Juli 1871 zu einzigem Erben hinterließ geerbt hat, während er die andere hälfte durch Urkunde desselben Notars vom 24. September 1872 von seinem genannten Vater abkaufte, vermittelst einer jährlichen lebenslänglichen Lebensrente von 1850 Franken, welche nunmehr erloschen ist, da der Bezugsberechtigte am ersten Dezember 1874 verstorben ist, übrigens auch von seinem anwesenden Sohne zum einzigen Erb hinterließ.
Hypothek- Verhältnisse (…) – Personenstand. Es erklärt H. Bigler, daß er außer der Ehe mit seiner genannten Gattin keine weitere eingegangen hat, daß er mit derselben zufolge Ehevertrags vor Notar Holtzapffel in Straßburg vom 30. Oktober 1873, worin die ihm für den fall seines Überlebens ihren gantz Nachlass zu vollem Eigenthum schenkungsweis überließ, in Gütertrennung lebte

Jacques Bigler, veuf sans enfant de Marie Madeleine Gœhner, hypothèque la maison au profit de Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn

1886 (12.1.), Strasbourg 8 (131). M° Gustave Edouard Loew n° 17.693
Obligation. 12. Januar 1886. – ist erschienen Herr Jacques Bigler, Eigenthümer, wohnend in Straßburg, kinderloser Wittwer von Frau Marie Madeleine Goehner, derselbe bekannt hiemit
an den mitanwesenden dieß annehmenden Herrn Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn, Eigenthümer, wohnend in Strasburg, ein Darlehen von 1200 Mark zu schulden
Hypothekbestellung. Das haus mit Zugehör in Straßburg, Judengasse N° 19, Ecke der Zimmerleutgasse, bestehend in Bodengeschoß mit zwei Stockwerken, Mansarden und Bühne, nebst An: und Zugehörden, einerseits Herr Bruder, anderseits die Zimmerleutgasse, hinten Herr Wolf
Eigenthumsnachweis. Herr Bigler erbte die hälfte des hauses von seiner Mutter Frau Martha Apolline Duret, Gattin des Eigenthümers Herrn Jacques Bigler zu Straßburg, welche ihn nach Inhalt des treffenden Verlaßenschafts Inventars vor dem damaligen Notar Momy dahier vom 27. Juli 1871 zu einzigem Erben hinterließ, während er die andere hälfte durch Urkunde desselben Notars vom 24. September 1872 von seinem genannten Vater kaufte, und zwar gegen Leistung einer Lebensrente, welche nunmehr erloschen ist, da der Vater am ersten Dezember 1874 starb, übrigens auch von seinem anwesenden Sohne ausschließlich beerbt wurde.
Hypothek-Verhältnisse (…) – Personenstand. Es erklärt Herr Bigler, daß er außer der Ehe mit seiner genannten Gattin keine weitere eingegangen hat, daß er mit derselben zufolge Ehevertrags vor Notar Holtzapffel in Straßburg vom 30. Oktober 1873, worin die ihm für den fall seines Überlebens ihren gantz Nachlass zu vollem Eigenthum schenkungsweis überließ

Jacques Bigler meurt en novembre 1890 après avoir institué pour son héritière universelle Louise Gœhner, veuve du serrurier Frédéric Schoop

1890, M° Loew
Testaments des zu Straßburg am 27. November 1890 verlebten Eigenthümer Jacob Bigler, wonach derselbe Louise Goehner als Universalerbin einsetzt, Wittwe des Schloßers Friderich Schoop daselbst. Privaturkunde vom 12. April 1890.
acp 835 (3 Q 30 550) f° 44 n° 2939 du 8.12. Hinterlegt bei Notar Loew, Sterbefall erklärt 21. Mai 91, Bd 181 N° 91

Acte de notoriété correspondant
1891 (18.4.), M° Loew
Offenkunde über das Straßburg am 27. November 1890. erfolgte Ableben des Eigenthümers Jacob Bigler, Erbin ist Emilie Louise Goehner in Straßburg Wittwe des Schloßers Friderich Schoop
acp 841 (3 Q 30 556) f° 23 n° 384 du 23.4. (Sterbefall erklärt 21. V 91, Bd 181 N° 91)

Geoffroi Frédéric Schoop épouse en 1854 Emilie Louise Gœhner
1854(21.4.), Strasbourg 10 (127), M° Zimmer n° 10.535
Contrat de mariage, 21 août 1854. – ont comparu 1) Geoffroi Frédéric Schoop, serrurier demeurant à Strasbourg, né en cette ville le 12 juin 1817 du légitime mariage des conjoints Schoop ci-après nommés, futur époux d’une part
2) Mlle Emilie Louise Goehner, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Schiltigheim, née à Strasbourg le 26 janvier 1832 du légitime mariage des conjoints Goehner ci-après nommés, future épouse d’autre part
3) Mr Jérôme Henri Schoop, serrurier, et dame Marie Madeleine Meyer son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire ci-après en faveur du Sr futur leur fils de troisième part
4) Mr Jean Goehner, tamisier, et dame Marie Madeleine Diemer son épousequ’il autorise à l’effet des présentes les deux demeurant et domiciliés à Schiltigheim, agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire ci-après en faveur de la Dlle future leur fille de quatrième et dernière part
acp 429 (3 Q 30 144) f° 30-v du 22.4. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
La survivant aura en outre l’usufruit de tous les biens meubless et immeubles composant la moitié du prédécédé dans la société d’acquets
Donation par les conjoints Schoop au futur époux leur fils, ce acceptant en avancement d’hoirie sur la succession du prémourant, de divers objets servant à l’exercice de sa profession et estimés à 2083 francs
Donation par les conjoints Goehner à la future épouse en avancement d’hoirie sur la succession du prémourant d’un mobilier estimé à 1232 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible à moitié en cas d’enfants

Inscrit au cadastre comme propriétaire à partir de 1901, le confiseur Jean Eugène Huygens, originaire de Dorlisheim et domicilié à Londres, épouse en 1884 Caroline Siffermann, enseignante née à Mittelbergheim

Mariage, Mittelbergheim (n° 8)
Mittelbergheim am 16 December 1884. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Zuckerbäcker Johann Eugen Huygens, evangelischer Religion, geboren den 9. April des Jahres 1856 zu Dorlisheim (Kreis Molsheim) wohnhaft zu London im Bristol Hôtel, Burlington Gardens, Regent Street, Sohn des verstorbenen Stiefelmachers Johann Baptist Huygens und der Ehefrau desselben Karoline geb. Heckmann wohnhaft zu Paris (Frankreich), 2. die Lehrerin Karoline Siffermann, evangelischer Religion geboren den 28. August des Jahres 1859 zu Mittelbergheim, wohnhaft zu Mittelbergheim, Tochter des Schreiners Johann Jakob Sieffermann und dessen Ehefrau Anna Maria geb. Sieffert, beide wohnhaft zu Mittelbergheim (i 10)



27, rue de l’Argile


Rue de l’Argile n° 27 – IV 128 (Blondel), P 669 puis section 58 parcelle 68 (cadastre)

Démolie en 1912 lors de la Grande Percée


La rue de l’Argile pendant sa démolition en 1912. Le n° 27 est la maison à pignon au milieu de l’image – Escalier (AMS, cote 118 MW)

La petite maison entre celles qui appartiennent à la fondation Saint-Marc au sud et celle appelée zum Kessel (au Chaudron, d’après le nom de son propriétaire) au nord est portée au nom du mercenaire Jean Schweickhard Ittel dans le Livre des communaux (1587). Elle appartient ensuite au fripier Mathias Geisser (1615). Le fripier Etienne Zumsteeg acquiert en 1622 un jardin et non une maison, ce qui suggère une nouvelle construction. Les propriétaires suivants sont les ayants droit du fabricant de chausses Martin Schneller (1660-1688). La femme délaissée par le tailleur Gaspard Honig en est propriétaire de 1719 à sa mort en 1732. La veuve du fabricant de pain d’épice Adolphe Dannecker l’acquiert et en transmet la propriété à son fils du même nom. La maison revient à son créancier Jean Kien, maître des rentes, (1754-1763) puis au cordonnier Jean Michel Gütel dont les ayants droit en conservent la propriété jusqu’en 1843. L’enquête avant les démolitions de la Grande percée y mentionne trois portes XVIII° siècle. Aucun billet d’estimation n’est conservé, aucun document ne signale une transformation ou une construction.


Partie centrale de la rue de l’Argile sur le plan Blondel (ADBR, 1 L Plan 5)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 145 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la cinquième à gauche du repère (a), la seule à avoir pignon sur rue. Il y a une fenêtre et une porte au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, une lucarne dans les combles.
La maison porte d’abord le n° 37 (1784-1857) puis le n° 27.


Elévations – Partie centrale de la rue de l’Argile – Coupe du bâtiment (relevés du service d’architecture de la Ville, 1911, cote 901 W 161)

Le boulanger célibataire Joseph Bürck en est propriétaire de 1843 à sa mort en 1880. Le taillandier Samuel Breidt l’acquiert en 1893 et la vend à la Ville de Strasbourg qui la fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée (voir le cadastre et les annuaires d’adresses).


Rue du Vingt-deux-novembre, juin 2014. La maison se trouvait à l’endroit de la rue, devant la jonction entre les deux bâtiments

janvier 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Schweickhard Ittel, mercenaire, et (1581) Marguerite Hoffbauer puis (1608) Chrétienne, auparavant (1573) femme du jardinier Mathias Kling puis (1598) du pêcheur Michel von Hipsheim – luthériens
1615* v Mathias Geisser, fripier, et (1603) Marie Albrecht – luthériens
1619 h Félix Lengel, tailleur, et (1619) Marie Albrecht veuve de Mathias Geisser – luthériens
1622 v Etienne Zumsteeg, fripier, et (1620) Marie Beres d’abord (1599) femme de Jean Félix Lenglin puis (1602) d’André Keller, les deux tailleurs – luthériens
1634 h Laurent Beris, menuisier, et (1619) Madeleine Binder – luthériens
1654 v Michel Stœffler, fabricant de chausses, et (1623) Anne Spring puis (1637) Marguerite Voltz d’abord (1613) femme du fabricant de chausses Jean Jacques Scholl – luthériens
1660 v Martin Schneller, fabricant de chausses, et (1616) Chrétienne Brey puis (1624) Anne Rissenreuter – luthériens
1671 h Jean Jacques Scholl, fabricant de chausses, et (1643) Catherine Schneller – luthériens
h Jean Jacques Scholl, fabricant de chausses, et (1673) Marguerite Hans, d’abord (1667) femme de Jean Daniel Salinus – luthériens
1688 v Jean Ziegler, tailleur, préposé aux ventes, et (1647) Susanne Knœringer, (1650) Marie Biel, (1665) Anne Marie Neher, (1684) Jacqueline Ruop, enfin (1696) Anne Catherine Weiss – luthériens
1708 v Jean Merg, pelletier, et (1695) Anne Marie Klug – luthériens
1712 v Gaspard Honig, tailleur, et (1689) Anne Barbe Siberding, d’abord (1687) femme du tailleur Jean Weiss, puis (1695) Catherine Roth – catholiques
1730 v Adolphe Dannecker, fabricant de pain d’épice, et (1699) Anne Marie Sutter – catholiques
1734 h Adolphe Dannecker, fabricant de pain d’épice, et (1725) Elisabeth Schiller puis (1748) Catherine Friedrich d’abord (1745) femme de Jean Ilg – catholiques
1754 adj Jean Kien, avocat, maître des rentes, et (1713) Cunégonde Marguerite Breuer puis (1739) Marie Elisabeth Schnœringer, d’abord (1717) femme du bailli François Georges Roth
1763 v Jean Michel Güthel, cordonnier, et (1758) Catherine Braun, (1776) Anne Esslinger, d’abord (1773) femme de l’apprêteur de tabac Abraham Frick, puis (1789) Marie Madeleine Bertrand – luthériens
fille adoptive Marie Salome Gold, et (1785) Jean Léonard Kettner, cordonnier – luthériens
1804 h Jean Jacques Rehberger, cordonnier, et (1804) Marie Madeleine Bertrand veuve de Jean Michel Güthel, puis (1829) Christine Fischer
1843 v Joseph Bürck, boulanger célibataire († 1880)
Barbe Winterhalter, femme (1797) du boulanger Joseph Raul
1880 h Barbe Winterhalter, née en 1818
1882 v Joseph Bauer, ouvrier à la manufacture des tabacs, et (1867) Augustine Emilie Hæussler puis (1878) Caroline Elisabeth Liebermann, d’abord (1871) femme de l’aubergiste Mathieu Gérard Ungermann, remariée (1891) avec Edouard Beck
1889 v Edouard Beck, maréchal ferrant, et (1891) Caroline Elisabeth Liebermann, ci-dessus
1893 v Samuel Breidt, taillandier, et (1871) Emilie Burgard puis (1880) Catherine Bœrtig d’abord (1865) femme du tailleur de pierres Aloïse Weyer
1909* v Ville de Strasbourg

Valeur vénale de la maison : 225 livres en 1708, 200 livres en 1712, 212 livres en 1730, 205 livres en 1754, 200 livres en 1763

(1765, Liste Blondel) IV 128, Jean Michel Güttel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Michel Gütel, 2 toises, 0 pied et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 669, Rechberger, Jacques, cordonnier – maison, sol – 0,34 are / Birckel

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 303
Le mercenaire Jean Schweickhard Ittel règle 8 deniers pour le chenal en bois de sa maison.

Anderseit Leÿmengaßen
Hans Schweickhardt Ittel der Soldner hatt an seinem Hauß ein hültzenen Naach, Bessert & viij d.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de l’Argile

nouveau N° / ancien N° : 24 / 37
Rehberger
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 184 case 2

Birckel

P 669, sol, maison, rue de l’argile 37
Contenance : 0,34
Revenu total : 36,18 (36 et 0,18)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 8 / 6
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 586 case 2

Birckel Joseph ancien boulanger
1883 Bauer Joseph Tabakarbeiter
subst. 88/89 Bauer Sofie Maria Leimengasse 27
1890/91 Beck Eduard, Schneider
1895/96 Breidt Samuel, Waffenschmid
1902 Breidt Georg Samuel, Schmidgeselle und Ehefrau Katharina geb. Boerstig
1908 (3010) Strassburg die Gemeinde
(nouveau folio 838)

P 669, maison, sol, Rue de l’Argile 27 / Leimengasse
Contenance : 0,34
Revenu total : 36,18 (36 et 0,18)
Folio de provenance : (184)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 8 / 6
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 31 p. 334 case 3

Parcelle, section 58, n° 68 – autrefois P 669
Canton : Leimengasse Hs N° 27 – 253/13, 236
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,32
Revenu : 300 (Reineintrag 1,60)
Remarques : 1912 Abbruch – 1913 ab S 324 F 4 [Gerbergrabenplatz Hs N° 6]

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26) p. 229

Canton IV, Rue 94 Rue de l’Argile

37
Pr. Gütel, J. Michel, cordonnier – Cordonniers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Leimengasse (Seite 102)

(Haus Nr.) 27
Gams, Wwe. 0
Siess, Wwe. 1
Breidt, Schmied. E 2

Grille d’enquête (AMS cote 113 MW 999)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Leimengasse N° 27 [Maison : 27, rue de l’Argile]

I. Das Äussere [Extérieur]

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 25. Türbeschläge, Erdgeschoß 1 Tür, I. Stock 1 Tür, II. Stock 1 Tür, XVIII° Jhds
    [Ferrures de porte] Portes XVIII°, une au rez-de-chaussée, une au premier étage et une au deuxième étage

Annuaires d’adresses

Annuaire d’adresses, 1909 (III° partie, p. 124) arrêt au n° 20 (i 356)
27 (Stadt Strassburg E)
Hemmerlé, K. Glaser 0
Siess, K. Wwe. 1
Breidt, S. Schmiede 2.

Annuaire d’adresses, 1911 (III° partie, p. 126), idem (i 365)

Annuaire d’adresses, 1912 (III° partie, p. 124) plus de maison répertoriée entre les n° 18 et 34 (i 384)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des loyers communaux au nom du mercenaire Jean Schweickhard Ittel

Originaire d’Eberburg (sans doute Ebersburg), il épouse en 1581 Marguerite, fille de Jean Hoffbauer de Lichtenau (en Bade)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 294 n° 53)
1581. Dominica III. Hans Schweicken Eitel von Eberburgk ein Sollner vnd Margaretha, Hans Hoffbawren* von Lichtenaw, nachgelaßene tochter. Eingesegnet auff ein auß* auß erlaubnus der Oberkeitt Zinstag den 19. Decembris (i 155)

Jean Schweickhard Ittel (Eittel) se remarie en 1608 avec Chrétienne, veuve du pêcheur Michel von Hipsheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 112-v n° 30)
1608. Hans Schweickart Eittel Einspänniger, Christina Michel von Hipsen des fischers Wittwe, 30. Maÿ (i 115)

Michel von Hipsheim épouse en 1598 Chrétienne, veuve du journalier et messager Mathias Kling
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 132 n° 13)
1598. Dominica Misericordia. Michel von Hipsen d. fischer, Caspar v. hipsen seligen des fischers Son, vnd Christina Matthis Klingen des taglögers (Botten) selig witwe. Confimatio ê facta 9. Maÿ (i 297)

Originaire d’Ellmendingen (près de Pforzheim), le jardinier Mathias Kling épouse en 1573 Chrétienne, fille de Frédéric Gerhard de Calw.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 198-v)
1573. Dominica 11. post Trinitatis. Matthis Kling von Elmendingen ein gartners Knecht, Christina Friderich Gerharts von Kalbe nachgelaßene tochter. Eingesegnet am Montag 10 Augusti hora 9. Außgangen in der Steinstraßen auß Kunigund der wittfrawen haus (i 104)

Jean Schweickhard Ittel acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme le 23 décembre 1609.
1609, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 915
Hanß Schweickhard Eÿttel d. Einspennig. von Eberbruck gepürttig Empfahet d. Burgerrecht Von Christina, weÿlandt Michael Von Hüpßheim deß Vischers seellig. wittib vnd wüll Zu d. Visch. dienen, den 23 Decembris 1609

Mentions de Jean Schweickhard Ittel (parfois simplement Jean Schweickhard) dans les registres du Magistrat
1596 Conseillers et XXI (1 R 75)
Hans Schweickhardt vmb Nachlassung des vierten fuß seines pferdts. 455.
1615 Conseillers et XXI (1 R 96)
Hans Schweickhart des Einspennigers döchter wirdt d. burgerrecht geschenckt. 26.

Le messager Jean Schweickhard hypothèque la maison au profit du fabricant de chausses Barthelémy Hock. En marge, quittance remise au fabricant de chausses Georges Matern, gendre du débiteur en 1640.

1609 (ut spâ [vj tag Januarÿ]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 12-v
(Inchoat. in Proth. fol: 35.) Erschienen hannß Schweÿckhardt einspenning. burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit Barthell Hoock des hosenstrickers burgers Zu Straßburg – schuldig sige 25 Pfund Pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt höfflin vnd Stallung, mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. Statt Straßburg, Inn d. Leÿmen gaß, Ane d. Obern straß, einseit neben der Allmusen Zu S. Marx, And.sit neben einer Behausung gehört gehn Marle, hind. vff ein Zimmerman stossend, Davon gnd j gl gelts bod. Zinß In den gürtler hoff, Mehr iij lb x ß gelts Lösig mit Lxx lb d dem Parfüsser Closter Alhie
[in margine :] Erschienen h. Barthel hoock hatt in gegensein Jörg Mattern des hosenstrickers hannß Schweÿckhardt dochtermann (…) Act. 4. Decembr. Anno 1610.

Le messager Jean Schweickhard Ittel hypothèque la maison au profit de Lazare Wolfart, receveur de l’hospice des pauvres malades de l’Eglise Rouge près de Schiltigheim

1611 (xvij Julÿ), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 258
Erschienen hanns Schweÿckhart Eytel einspenninger der S S
hatt in gegensein hans Lazarÿ Wolfarts Schaffnern der Armen Sonder siechen Inn roth. Kirch beÿ Schilcken deßelb. schuldig sein 30 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt v. hefflin m. all Ir. gebeu geleg. Inn der S S Inn leÿmen gaß, einseyt neben heüsser S Marx Closter Zuständig and.seyt einem burger Zu Marlen stoßen hind. vff (-) den Zimmermann dauon gnd Suben guldin glt zu xv batz loßig mit j C xL bemelt. werung der Schulen, So dann x ß bod. Zinß d. herrn vicarien hoher stifft S sonst eÿg.

Marguerite et Marthe, filles de Jean Schweickhard Ittel, obtiennent le droit de bourgeoisie à titre gratuit
1615, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 777
Margaretha Vnd Martha Ittlerin weÿl. hanß Schweickharts Eÿttel deß Einspenning. Tochtern, Ist d. Burgrecht geschenckt word. wöllen beÿ den Tuchern Zünfftig sein Actum den 2. Februarÿ Aô 1615.

La maison appartient ensuite au fripier Mathias Geisser et à Marie Albrecht qui l’hypothèquent en 1617 au profit de la fille du serrurier Damien Maurer

1617 (ut spâ [xxiij. octobris]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 422-v
(Inchoat. in Prot. fol: 446.) Erschienen Mathÿß Geisser Altgewänder burger Zu Straßburg vnd Maria Albrechtin sein ehelichen haußfrauw
haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit Martin Krauß des schloßers burgers Zu Straßburg als geschwornenn Vogts Annæ Mariæ Wÿlandt Damian Maurers des schlossers burgers Alhie seligen döchterlins – schuldig sigen
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg Inn der Leÿmengaß, einseit neben den heüsern dem Closter Zu Sanct Marx geherig anderseit neben einem hauß Zum Kessell genant, Wÿland Peter Metzigers von Waßlenheim seligen erben Zuständig hinden vff N. N. den Zimmermann stoßend
[in margine :] Erschienen Martin Krauß Als Vogt hierin gemelt hatt in gegensein Felix Lengel als Ehevogt Mariæ Albrechtin Auch hierin gemelt (…) Actum den 24. Septembris Anno 1622.

Le tailleur Mathias Geisser épouse en 1603 Marie, fille de Georges Albrecht de « Massreuten »
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 85 n° 21)
1603. Mathes geiser der schneider J. Maria Jörg Albrechten von Maßreutten verlasne tochter. 31. Maÿ (i 87)

Marie, veuve de Mathias Geisser, épouse en 1619 le tailleur Félix Lengel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 148)
1619. 3. Maÿ. Foelix Lengel der schneider, Maria Matthes Geisers wittib (i 152)

Le fripier Jean Rauch, tuteur de Jean, Anne Marie et Salomé, enfants de feu Mathias Geisser et de sa femme Marie, dépose un capital à la Tour aux deniers
1622, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1337

(f° 119-v) Sambstag den 25. Maÿ 1622. – Vogteÿ geldt angelegt
Georg Rauch Altgewänthern alß vogt Johannis, Annæ Mariæ Vnd Salome, W. Matthiß Geissers des Altgewenters S. mit Maria seiner hußfr: ehelich erzielter Kinder hat ins Vogteÿ geld angelgt 450 lb Vnd haben Inen darund Zu kauffen geben 22. lb 10 ß Järlich vff Urbani fallend. Ing. fol. 137

Le fripier Félix Langel et sa femme Marie Albrecht vendent la maison au fripier Etienne Zumsteeg moyennant 75 livres

1622 (3. Augusti), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 88
Kauffverschreybung Steffan Zum Steg über sein Hauß In der Leÿmen Gassen
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno 1622. folio 152.) Erschienen Felix Längel Altgewend. vnd Maria Albrechtin sein eheliche haußfraw Burg. alhie
haben in gegenwertigkeyt Steffan Zum Steg auch altgewend. vnd burg. alhie (verkaufft)
einen garten In d. Leymen gaß einseyt neben einer Behaußung Zu S. Marx gehörig and.seit neben Steffan Metzg. Zu Waßlenh. behausung hinden auff ein Zimmermann so In d. Stampffgaß. wnd* so ledig eÿg. Ist der Kauff geschehen für vnd vmb 75 pfund pfenning

Le soldat Etienne Zumsteeg épouse en 1620 Anne, veuve du tailleur André Keller
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 44* n° 1359)
1620. Dominica 4. Trinitatis. Stephanus Zum Steg der Soldat, Vndt Anna, Andres Keller d. Schneiders nachgelaßene Wittwe (i 448)

Originaire de Zell sur le lac de Constance (sans doute Radolfzell), André Keller épouse en 1602 Marie, veuve du tailleur Jean Félix Lenglin
Mariage, cathédrale (luth. p. 114)
1602. Dominica 25 post t. Andreas Keller der schneider von Zeel am Boden see und Maria hans felix lenglin des schneiders n. g. witwe (i 60)

Le tailleur Jean Félix Lenglin épouse en 1599 Marie, fille de Pierre Beres, charron à « Weisspornbach »
Mariage, cathédrale (luth. p. 50)
1599. Hans Felix Lenglin der schneider, Maria peter pereß deß wagners von weispornbach n. g. tochter eingesegnet von M. lipizio den 27. Februarÿ (i 28)

Le tailleur André Keller devient bourgeois par sa femme en décembre 1602
1602, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 821
Andres Keller der schneider vonn Zell am Bodensee empfahet von seiner Haußfrawen Maria, weÿland Hanns Felix Lenglin deß schneiders seligen witwen das B: vnnd Will Zun schneideren dienen. Actum vt supra [16 decemb: 1602]

André Keller adopte Félix Lenglin
1612 Conseillers et XXI (1 R 91) Foelix Lenglings von Andres Keller adoptirt vmb fürschrifft. 15. (manquent folios 1 à 31)

Originaire d’Erlespach (sans doute Erlenbach) en Suisse, Etienne Zumsteeg devient bourgeois par sa femme Marie Beser (Beris), veuve d’André Keller, en août 1620.
1620, 4° Livre de bourgeoisie p. 26
Stephan Zum Steg d. allgewender von Erlespach Im Schweitz Empfangt d. Burg.recht von Maria Beserin, Weÿlandt Andreß Kellers deß Schneiders wittib vndt will Zu den schneid.n dienen. Actum den 17.t August 1620.

Marie Beris, veuve d’Etienne Zumsteeg, fait donation à son cousin Nicolas Beris de 25 livres qui proviennent de la succession de son fils Félix Lengel

1634 (8. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 572
Erschienen Maria Berissin, weÿ: Steffan Zum Steeg gewesenen Altgewänders vnd burgers see: alhie nachgelaßene witib gesunden & leibs, guter & vernunfft, wie & Zeigte an, vnd bekante,
demnach sie bißhero von Niclauß Berissen dem Kannengüesser auch burgern Alhie ihrem Vetern vielfaltige gut und wolthalen empfangen, daß sie Zur anzeig ihres danckhbaren gemüths einer steten vnd festen donation causa mortis vffs cräfftigt gedachts ihres Vetern kinder,
donirt vnd geschenckt haben wöll 25. lb d so Jonas Bihlstein der Weißbeck Alhie vf sein hauß an d. Obern Straßen alhie gelegen schuldig, welche 25. lb Niclauß Zum Steg, obbesagtem Steffan Zum Steg seinem Bruder, nach außweisung einer den 14. Julÿ A° 1628. durch Notm. Jeremiam Vogten vgferichteten donation vbergeben, nachgehendts ihr Mariæ obbenanter haußwürth ihrem eheleiblichen Sohn Foelix Lengel auch see: Vermacht, und dieselbe, von erstbemeltem ihrem sohn vf sie erblich gefallen, dergestalten d. nach ihrem der Donatricis Absterben mehrgerüerte 25. lb d oberwehnten ihres Vetern Kindern Alß ein geschenckt gelt eigenthümlichen Zustehen und verbleiben

Accord entre Marie, veuve de Félix Lengel, et sa belle-mère Marie Beris, veuve d’Etienne Zumsteeg
1634 (31. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 563
Erschienen Maria weÿ: Foelix Lengels gewesenen Altgewänders see. alhie wittib, mit beÿstand Georg Hennicken deß Kürßners, ihres Vogts
hatt in gegensein Mariæ Berißin, weÿ: Steffan Zum Steeg, auch gewesenen Altgewenders see. wittibin, ihrer Schwigern, mit beÿstand hanß Mucken deß Allmosen Knechts ihres Vogts, bekannt, daß die derselben für ihres Sohns obgemelten Lengels alß desselben ad legitimam instituirte Testaments Erbin, erstlich für den angedeüteten Pflichttheil, verglichener massen 150. lb d vnd dann Zusammen gerechneter schulden 128. lb 2 ß wie solche in ihrem durch H Johann Georg Meÿgern den Notm. den 14. Junÿ nechsthin vfgerichteten Inventario fol. 61. fa. 2. Zubefind. Also in allem vfrecht schuldig seÿe 278. lb
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoff, hoffstat, sampt dem hind.häußlen, auch Allen ane. ihren gebäwen & Alhier vffm Alten Weinmarckht, neben Georg hennicke dem Kürßner & neben H M. Magno Etteln, præceptori classico, hind. vff Ursulam Baumgartnerin stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich vf weÿhenachten 6. lb ewigs Zinses dem Closter zun Rewern alhie
Dabeÿ gewesen Niclauß Beriß d. Kannengüesser vnd Peter Volck Mangmeister, wie auch Johann Georg Meÿger Nots.

Accord entre Anne Zumsteeg, femme du journalier Georges Baumert et héritière pour moitié de son cousin Etienne Zumsteeg, et les héritiers de Marie Beris sa veuve, à savoir Laurent Beris, employé à l’accise, et Anne Marie Beriss, veuve du sellier Louis Mathis

1637 (ut spâ [4. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 344-v
Erschienen Anna Zum Steeg mit beÿstand hanß Georg Baumerten deß taglöhners, burgers Zu St. ihres Ehevogts
hat in gegensein weÿ: Maria Berouisin Steffan Zum Steeg deß Altgewänders alhie witiben see: Erben, Lorentz Beruissen Vngelt V.wanthen und Anna Maria Beruissen weÿ: Ludwig Mathissen deß Satlers see: witib bekannt,
daß sie Anna Alß obgenannten Steffans Zum Steeg ihres Vetern Zum halbentheil Erbin, von ihme Lorentzen vnd Maria Anna An 110. lb so die verstorbene Maria seel. von besagtem ihrem haußwürth ad dies vitæ Zugenüeßen gehabt, zu gutem genüegen ihren halben theil, alß 55 lb emfangen

La maison revient au menuisier Laurent Beris qui épouse en 1619 Madeleine, fille du tonnelier Georges Binder.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 417-v n° 1297)
1619. Eodem die (Auff den Ostertag) Lorentz Berruß der Schreiner Vndt Jungfrau Magdalena Görg Binder d. Kieffers alhie nachgelaßene tochter (i 434)

Laurent Beris, employé à l’accise, et sa femme Madeleine Binder hypothèquent la maison

1642 (5. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 769
Erschienen H Lorentz Beriß Ungelt Ampten und Fraw Magdalene Binderin sein eheliche haußfraw
haben in gegensein H Hilarÿ Meÿers deß Notarÿ – schuldig seÿen 50 Pfund, vff eingeholt. außtruckhlich. consens der herren Pfleger der Rewerin Closters alhie, in maß. dero Schaffner H Joachim Rüderer Zugegen betrewte
dafür in spê. Und.pfand sein soll die melioratio und Dominium utile vff hauß, hoffstatt und höfflin mit allen deren gebäwen & alhie am alt. Wein Marckh, neben Georg Hänickhe dem Kürschner ein: und anderseit neben weÿl. H. M. Magni Edelß Præceptoris Classici seel: nachgelaßener Wittib, hind. vff Fraw Ursulam Baumgartnerin stoßend gelegen, daran daß Dominium directum und rechte Eigenthumb besagtem Closter Zuständig und derenthalben In recognitionem alle Jahr vff Weÿhenachten 6. lib. ewigß erschätziges und fürbietiges erb lehenzinnßes geht
(…) gedachtem Stifft Zur Versicherung verhafftet hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen, & alhie im Leimengäßlin, neben einer Behaußung dem Stifft St: Marx Zuständig ein: und anderseit neben einer Behaußung Zum Keßel genannt Peter Metzger von Waßlenheim gehörig

Laurent Beris vend la maison à Marguerite, veuve du fabricant de chausses Michel Stœffler

1654 (27. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 125-v
(Prot. fol. 23.) Erschienen H Lorentz Beruß Vmbgelts Beampter
hatt in gegensein Margarethæ weÿl. Michael Stöfflers deß hosenstrickhers seel: wittibin mit beÿstand Job Bästen deß Statt waffenschmidts ihres geschwornenn Vogts, wie auch Michael Lößen deß Krämers und Salomeen deroselben dochtermanns und dochter
hauß und hoffstatt, mit all deren Gebäwen alhie in der Leÿmengaß. einseit neben einer Behaußung dem groß. gemeinen Allmosen Zu St. Marx gehörig, anderseit neb. einer Behaußung Zum Keßel genannt und etlich. von waßlenheim gehörig. hind. auch vff solche Behaußung stoßend geleg. – umb 70. lib.

Le fabricant de chausses Michel Stœffler, assisté du tuteur de ses enfants, épouse en 1637 Marguerite Voltz, veuve du fabricant de chausses Jean Jacques Scholl : contrat de mariage, célébration
1637 (ut spâ [28. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 419
(Eheberedung) Erschienen Michel Stöffler der Hoßenstricker burger Zu St. Alß hochzeiter mit beÿstand hanß Adolff Megelin deß Hoßenstrickers seiner Kind. Vogts An einem
So dann Margreth Voltzin, weÿ: hanß Jacob Schollen, gewesenen Hosenstrickers Wittib, Alß hochzeiterin, mit beÿstand ihres und ihrer Kinder Vögten hannß Marcus und Marian Schnellers auch beeder Hosenstrickern Am Andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 37-v)
1637. Dominica Jubilate. Michel Stöffler d. hosenstricker, Margaretha hanß Jacob Schollen deß hoßenmachs wittib. 8. Maÿ (i 39)

Fils du fripier Michel Stœffler, le fabricant de chausses Michel Stœffler épouse en 1623 Anne, fille du tisserand Daniel Spring de Lauingen.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 469-v, n° 1550)
1623. Dominica 18. p. Trinit. den 12. octob. Michel Stöffler ein Hoßenstricker, Michel Stöffler des Altgewenders Sohn, J. Anna Daniel Springen des Leinenwebers Zu Lawing. tochter, Montag den 27. octob. (i 494)

Le fabricant de chausses Jean Jacques Scholl épouse en 1613 Marguerite, fille du fabricant de chausses Jacques Foltz
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 132-v)
1613. Hans Jacob Scholl der Hosenstricker, Margaretha, Jacob Foltzen deß hosenstrick. tochter, 7. Junÿ (i 135)

Marguerite Voltz, veuve de Michel Stœffler, institue pour ses héritiers ses petits-enfants issus de sa fille Salomé Scholl et de Jean Georges Lœss en réduisant à la légitime son fils Jean Jacques Scholl qui a déjà reçu davantage que sa part d’héritage.
1659 (13.6.), Not. Dreuttel (Laurent, 1 AH 5905)
Codicill – Erschienen (…) fr. Margaretha Stöfflerin geborne Voltzin, weÿl. Michel Stöfflers geweßenen hoßenstrickhers vnd burgers allhier hind.laßene wittib, gesund gehend vnd stöhend. leibs Zeigt ahn d. sie den 22. August 1658. beÿ H. Daniel Strintz Nots. Ein Testam: vffgericht, vnd darinnen Enderung Minderung Mehrung reservirt, will demnach selbiges Testament gäntzlich Cassirt, annulirt und abgethan haben
3. die Erb Einsatzung betreffend, will sie hiermit Ernant haben Hans Jacob Schollen den Hoßenstricker Ihren Sohn, vmb gewüßer vrsachen willen vnd daß sich derselbe gantz vnd kundtlichen wid. Sie biß hero erwüßen, allein In Legitimam daß Ist der dritte theÿl ahn dem halben theÿl vnd dann H Michel Lößen handelsmanns vnd burgers allher mit weÿl. Fr Salome Schollin Ihrer tochter Kinder hanß Michel, Margreth vnd hanß Jörg Lößen vmb alle übrige Ihre Nahrung, Jedoch mit dißer Erleüterung, Im fall Eines od. d. andere vnder dißen Ihren dreÿen Enckhlen versterben solte, so soll Ir Eines dem andern substituirt seÿn biß vff daß letstlebeden, solte aber auch daß letstlebenden ohne leibs Erben versterben, soll der halbe theÿl solcher von Ihro Ererbter Nahrung Vff gedachter Kind. Vogten Hanß Heinrich Schnellen den hoßenstricker vnd der übrige halbe theÿl Vff Ihre Stieff Kinder Annam Mariam v Daniel Stöffler Eÿgenthumblichen Kommen vnd fallen. Darbeÿ bericht sie ferners, daß sie obgedachtem Ihrem Sohn bereits sein vätterlich guth Völlig vnd überflüßig gelüffert, Es will sich demnach nicht settig laßen, sond. fürbiet sie vff daß Eüsersten daß demnach Ihr Ernstlicher will daß Ihme künfftig nichts weiters alß allein die Legitima gefolgt werden solle (…)
Beschehen In Straßb. vff Montags den 13. Junÿ vormittags Zwischen 10 und 11 vhren In Einer hind.n behaußung ahne dem holtzstaden selbigen gäßlin ohnweith d. Enckher Zunfftstuben gelegen, H. Hanß Martin Brimmen dem handelsmann alhier Zuständig, so dißmals H Johann Niclaus Vischer der Scribent Lehnungsweiße bewohnt selbiger Wohnstuben Ins höfflin sehendt a° 1659.

Jean Jacques Scholl vend sa moitié de maison au fabricant de chausses Martin Schneller

1660 (19. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 65
(Prot. fol. 7) Erschienen hannß Jacob Scholl der hosenstrickh. Burg. Zu Straßburg wohnhaft Zu Barr
in gegensein H Martin Schnöllers deß hosenstrickhers Burgers alhie
die helffte Ihme Schollen für ohnverändert gebührend ahne hauß und hoffstatt, auch allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeiten alhie in der Laÿmengaß. einseit neben einer Behaußung dem groß. gemeinen Allmosen Zu St Marx gehörig, anderseit neben einer Behaußung zum Keßel genannt und etlich von Waßlenheim Zuständig, hind. auch vff solche Behaußung stoßend geleg. – umb 25. lib

Le tuteur des deux enfants du revendeur Michel Lœs vend une partie de la maison à Anne, veuve de Martin Schneller

1671 (29. Apr:), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 345-v
Erschienen hannß Henrich Schnellen der Hosenstrickher alß Vogt Michael Lösen deß Krempen 2. Kinder
in gegensein H. Christoph Scheublers deß Notarÿ und alten Kleinen Rhats verwanthens alß Vogt Annæ weÿl. H. Martin Schnellers nunmehr seel. hinderlaßener wittibin
seiner vogts Kinder helffte Ihnen für ohnvertheilt gebührend ahne hauß und hoffstatt auch allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Laÿmengaß, einseit neben einer Behaußung dem Allmosen Zu St Marx gehörig, anderseit neben einer Behaußung Zum Keßel genant und etlichen Von Waßlenheim Zuständig, hinden uff solche Behaußung stoßend gelegen, daran die übrige helffte der Käufferin bereÿts gehörig – umb 25. lb

Anne Marguerite, fille de Jean Jacques Scholl hypothèque la part qui lui est échue dans la succession de Martin Schneller dont la veuve Anne Reudenreuter a l’usufruit viager.

1671 (28. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 577-v
Erschienen Anna Margaretha, Hannß Jacob Schollen deß Hoßenstrickhers eheleibliche dochter, mit assistentz der Ehrenvest- fürsichtig- weÿsen herren Michael Käßen und herren Abraham Gollen, beeder als aus E.E. Großen Rhats mittel ahne Vogtsstatt hierzu insonderheit deputirter
in gegensein herrn Johann Philipp Braunen der Statt Stallschreibers – schuldig seÿe 10. Pfund pfenning
Unterpfand sein solle, daß Jenige, so der Schuldnerin ahn einem Vierten Stammtheil Von und ahne 262. lb. 17. ß ¾ Zum fünfften theil nach besag des durch herren Christoph Schüblern Not. über Martin Schnellers deß Hoßenstrickhers nunmehr seel. Verlassenschafft uffgerichteten Inventarÿ fol. 3. gebühret, dieselbe Von gedachtem Schnellern ererbten und Annæ Reidenreutin deßen hinderlaßene Wittib ad dies vitæ usufructuarié zu Geniesen hatt

La maison revient à Catherine Schneller, nièce de Martin Schneller, qui épouse Jean Jacques Scholl en 1643
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 65)
1643. Dnca 19 Trinit. 8. Octob. Johann Jacob Scholl der hosenstricker, Johann Jacob Schollen des Hoßenstrickers vndt Burgers alhie hinderlaßener Sohn, J. Catharina Morandt Schneller des Hoßenstrickers vndt Burgers alhie Eheliche tochter, Mont. 16. Octob. (i 66)

Le fabricant de chausses Jean Jacques Scholl hypothèque la maison au profit de Marie Dorothée Leopard pour indemniser sa sœur Anne Barbe

1681 (28. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 527-v
Erschienen Hannß Jacob Scholl der hoßenstricker
hatt in gegensein Herren Johann Saltzmanns V. J. Ddj und E. E. Kleinen Rhats beÿsitzers, alß Vogts Mariæ Dorotheæ Leopardin bekandt, daß Er scholl, Ihro Leopardin vffrecht und redlich schuldig seÿe 25. lb. d. Straßburger, Ime Zu dem ende bahr geliehenen gelts, daß derselbe damit seine eheleibliche Schwester Annam Barbaram /:so hiebeÿ zugegen:/ mit beÿstand Hannß Jacob Klingen des Hoßenstrickhers Ihres Vogts:/ wegen Ihres uff nach beschriebenen hauß habendes Capital befriedigen können
Darfür in specie unterpfand sein solle Hauß und Hoffstatt mit allen deren gebäwen und Zugehördten alhier im Leimengäßlein, einseit neben einer behausung dem großen gemeinen Allmoßen Zu St. Marx gehörig, anderseit neben einer behausung Zum Keßel genannt, hinden auch uff solche behausung stoßend gelegen, welche behausung noch umb 25. lb.d. Daniel Schollen Verhafftet sonsten aber gegen männiglichen ohnansprüchig und eÿgen seÿe

Le fabricant de chausses célibataire Jean Jacques Scholl épouse en 1673 Marguerite, veuve de Jean Daniel Salinus
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 154-v n° 19)
1673. Hanns Jacob Scholl, der ledige Hosenstricker undt Margaretha Hannß Daniel Salinusin des Burgers undt Hosenstr. allhie hinterl. W., Donnerst. 1. Maÿ (i 157)

Le fabricant de chausses Jean Daniel Salinus épouse en 1667 Marguerite, fille du fabricant de chausses Jacques Hans
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 136 n° 15)
1667 Domin: Reminiscere 3. Martÿ. Hannß Daniel Salinus, der Hosenstricker, vndt Margaretha, Jacob Hansen des Hosenstrickers v. Todtenträgers alhie tocht. NB. Ist auß er Kanttns Hn Räth v XXI Zwar beÿ vns proclamirt, aber un d. Rup.tsaw copulirt worden (i 140)

Jean Jacques Scholl et Catherine Thalmeyer, veuve de Jean Daniel Scholl vendent la maison au commissaire priseur Jean Ziegler

1688 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 403-v
Hans Jacob Schöll, der Hosenstricker und Catharina gebohrne Thalmeÿerin, weÿl. hans Daniel Schollen geweßenen Hosenstrickers und Musquetierers und. löbl. Starrenbergischen regiment nachgelaßene Wittib, mit beÿstand hans Jacob Klingen deß Hosenstrickers sein hans Daniel Schellen sel. noch ohnentledigt. Vogts, und Daniel Widmars deß Allmosen Knechts, ihres Schwagers
in gegensein Hn Johann Zieglers, E.E. Kl. Raths beÿsitzers und Kaüfflers allhier, daß Er Scholl für sich selbsten, Sie Schollische Wittib aber von weg. ihres mit vorged. ihrem ehemann seel. ehelich erzielt. Söhnleins Johannis, so hierbeÿ auch zugeg. war, in deßen Vätterlichen Erbs portion sie vermög E.E Kleinen raths heut dato ertheilten bescheid immittirt word.
hauß und hoffstatt, sambt allen deren Gebäuenn Rechten und zugehördt. allhier in der Leimengaßen, anderseit neben einer behaußung dem großen gemeinen allmoßen zu St Marx gehörig, and.seit neben einer behaußung zum Keßel genandt dem Schultheißen von Waßlenh. gehörig, hind. auff ged. hauß zum Keßel stoßend gelegen – geschehen umb 60 pfund

La maison est mentionnée dans l’inventaire dressé en 1708 après la mort de Jean Ziegler. Ses héritiers la vendent au pelletier Jean Merg moyennant 225 livres

1708 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 306-v
(225) ut immediate supra usq. ad gegenseÿn [hr. Joh: Martin Rüger nahmens Christoph Zieglers, Anna Cath: geb. Zieglerin u. Carl Ludwig Zittelins hierzu auß mittel E.E. Kl. Raths deputirt, Item Lucas Schaf als vogt Salome Dupßerin, Item Joh: Ziegler Käuffer, Item Balthasar Zittelin Gremp]
in gegensein Joh: Merg Kürßners
hauß hoff sambt allen deren Gebäuen rechten und zugehörden allhier in der leimengass, einseit neben neben einer behaußung dem Großen Gemeinen allmoßen zu St Marx gehörig anderseit neben einer behaußung zuem Kessel genant hinten auch auf selbige – 225 pfund

Jean Merg hypothèque deux mois plus tard la maison au profit de François Kirchhoffer, cordonnier à Andlau

1708 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 392-v
Johannes Merg der Kürßner
in gegensein Frantz Kirchhoffer burgers und Schumachers zu Andlau – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Hauß hoffstatt sambt allen Gebäuen, Rechten und zugehörden in der Leimengaß, einseit neben einem Hauß dem großen allmosen zu St Marx gehörig anderseit neben einem Hauß zum Kessel gennant hinten auff selbiges hauß gelegen

Fils du pelletier Jean Georges Merg, Jean Merg épouse en 1695 Anne Marie, fille du pelletier Christophe Klug
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 57)
1695. Domin: Septuages. et Sexages. proclamati sunt Johannes Merg der Kürschner Weÿl. Johann Georg Merg deß Kürschners vnd Burgers allhier nachgel. hl. Sohn, v. Jfr Anna Maria, weÿl. Christoph Klugen deß Kürschners v. burgers alhier nachgel. tochter, Copulati sunt Freÿt. d. 9. Febr. (unterzeichnet) Johannes Merg als hochzeiter, + (i 59)

Jean Merg vend la maison à Catherine Honig née Roth pour 200 livres (Catherine Roth, femme délaissée de Gaspard Honig)

1712 (15.3.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 213
(200) Joh: Morg Kürßner
in gegensein Cath: Honigin geb. Rothin beÿständlich Herrmann Beninck schneiders ihres vogts
hauß hoffstatt sambt allen deren gebäuden, begriffen, rechten und zugehörden in der leimengass, einseit neben einer behaußung dem großen Gemeinen allmoßen zu St Marx gehörig anderseit neben einer behaußung zuem Kessel genannt hinten auf selbige – um 125 pfund capital verhafftet, geschehen um 75 pfund

Catherine Roth veuve du tailleur Jean Gaspard Honig, assistée de son gendre cloutier Laurent Waag, hypothèque la maison au profit du vitrier Valentin Kamm

1728 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 233
Erschienen Catharina geb. Rothin weÿl. Johann Caspar honig Schneider wittib mit beÿstand ihres tochtermanns Lorentz Waag des Nagelschmidts (unterzeichnet +)
in gegensein Valentin Kamm Glaßers – schuldig seÿen 50 gulden
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Leimengäßlein, einseit neben einer dem allmoßen zu St Marx gehörigen behausung anderseit neben dem hauß zum Keßel genannt Jacob gerold dem Caminfeger und Consorten gehörig hinten auff NN den Leinenweber

Autre hypothèque des mêmes au profit du cloutier Jean Schwartz

1729 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 58-v
Catharina geb. Rothin weÿl. Johann Caspar Honig gewesten schneider mit beÿstand ihres tochtermanns Lorentz Waag des nagelschmidts
in gegensein Johannes Schwartz auch nagelschmidts – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Leimengäßlein, einseit neben einem dem allmoßen zu St Marx allhier gehörigen hauß anderseit neben einem hauß zum Keßel genannt Jacob Gerold dem Caminfeger und Consorten gehörig, hinten auff NN dem leinenweber

Catherine Roth meurt en 1729 (tables de la paroisse Saint-Etienne). Son gendre Laurent Waag et sa fille Catherine Honig vendent la maison à Anne Marie Sutter, veuve du fabricant de pain d’épice Adolphe Dannecker moyennant 212 livres.

1730 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 448
Lorentz Wag der Nagelschmidt und Catharina geb. Honigin
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Suterin weÿl. Adolph Dannecker gewesenen Lebküchlers wittib beÿständlich ihres Sohns Adolph Dannecker auch Lebküchlers als mandatarÿ ihres Vogts H. Andreas Hund des haußfeurers
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Leÿmengaß, einseit neben einem dem großen allmoßen zu St Marx gelegenen hauß anderseit neben Johann Joachim Gerold des Caminfegers zum Keßel genannter behausung hinten auff eben denselben – um 150 pfund capital verhafftet, geschehen um 62 pfund

Natif d’Ottenheim ou d’Ettenheim (en Bade), Adolphe Dannecker épouse en 1699 Anne Marie Sutter
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. )
Die 23. februarii anno 1699 honestus Adolphus Tannecker ex Ottenheim et pudica Anna Maria Sutterin ambo In hac parociâ commorantes rite et canonice matrimonio Juncti sunt (signé) + + signa sponsi et sponsæ (i 79)

Adolphe Dannecker et sa fiancée Anne Marie Sutter achètent le droit de bourgeoisie le 28 février 1699.
1699, 4° Livre de bourgeoisie p. 708
Adolff Dannecker der ledige beck Von Ettenheim im Brißgaw Ehl: sohn, empfangt das Burgerrecht von Anna Maria sutterin seiner Verlobtin p. 2. gold fl. vnd 16 ß so beÿ der Cantzleÿ erlegt Worden Vnd wird beÿ E.E. Zunfft der becken dienen, Jur. d. 28. Ejusd. [Februarÿ] 1699.

Anne Marie, veuve d’Adolphe Dannecker, obtient que le montant de sa cotisation à la tribu soit réduit parce qu’elle bénéficie de l’aumône.
1707, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 32) Dienstags, den 4.ten Octobris – Jahrgeltt
Anna Maria, Adolph Danneckers Wittib, bittet, weilen Sie das Allmoßen genießt, Ihro das Stubengeltt Zuerleichtern. Erkant soll jahrs 2. ß 4 d wie andere arme Wittwen auch abstatten.

Convention passée par Anne Marie Sutter au sujet d’un capital hérité de ses parents
1716 (27.2.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 350
persönlich Erschienen die Ehren: und Tugendsame fraw Anna Maria gebohrne Sutorin, Weÿland Adolph Danneckers, geweßenen Lebküchlers Wittib vnd burgers Zu Straßburg nachgelaßene Wittib, vnd hat uns declarirt,
daß Sie von Ihren Geliebten Eltern seel. ein Capital von 100 Gulden auff Hannß Nolen Zu Wolxheim Crafft darüber in handen gehabten pergamentinen Brieffs geerbt, davon ihro Barbara Rothin daselbst einige Jahr die Zinnß davon Bezahlt (…)

Anne Marie Sutter hypothèque la maison au profit de son fils Adolphe Dannecker.

1734 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 156-v
Erschien Anna Maria geb. Suterin weÿl. Adolph Dannecker gewesten Lebküchkers wittib die von im Curatore H. Andreas Hundt dem haußfeurer authorisirt ist (unterzeichnet +)
in gegensein ihres Sohns Adolph Dannecker des lebküchlers, schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Leimengäßlein einseit neben einem dem Allmoßen zu St Marx gehörigen hauß anderseit neben einem zum Keßel genannten Johann Joachim Geroldt dem Caminfeger gehörigen hauß hinten auff eben denselben

Anne Marie Sutter meurt en décembre 1735 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue face à l’auberge au Dragon vert. La maison est portée à l’inventaire d’après son prix d’achat, c’est-à-dire 212 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 602 livres, le passif à 234 livres.

1736 (5.1.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 6) n° 125
Inventarium undt beschreibung aller haab undt Nahrung so weÿl. die Ehren: undt tugendsame Fr. Anna Maria Danneckerin gebohrne Sutterin weÿl. Adolph Danneckers des gewesten Lebküchlers und burgers allhier zue Straßburg nachgelaßene wittib, nach ihrem den 17.ten X.bris des Abgelegten 1735.sten Jahrs genommenen Tödtlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßb. den 5.ten Januarÿ A° 1736.
Die abgelebte seel. hat ab intestato Zue Erben velaßen alß volgt 1. H. Adolph Dannecker den Lebküchler undt burgern allhier ihren Sohn, So dann 2. fr. Annam Margaretham Frickin gebohrne Danneckerin ihre dochter so ane H. Johannes Frickh den Schneider und burgern alhier verheurathet undt præsentes waren

Inn Einer allhier zue Straßb. in der Langen Straß ohnfern der gastherberg Zum grünen Dragoner gelegener aber nicht hieher gehöriger behausung hat sich befunden alß volgt
Eigenthumb ane Einer Behaußung. Ein behaußung undt hoffstatt m. allen derselben Gebaüden, begriffen, weilteh, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier Zu Straßb. in der leimen gaß gelegen 1.s. dem großen allmußen Zu St. Marx Zust: gelegener behaußung 2.s. Joh: Joachim Geroldts deß Caminfegers Zuständige behaußung Zum Keßell genandt, hinden auff Eben denselben undt hat die abgelebte seel. Vermög perg. Kbr. auß allhießiger Cancelleÿ Contractstub vom 9.ten 8.bris 1730. mit dero anhangenden Innsiegell umb 212. lb 10 ß ane Sich Erkaufft, dabeÿ wann Es auch gelaßen th. 212. lb
Summa haußraths 45, Sa. Silber 8 ß, Sa. Eigenthumb ane Einer behauß. 212., Summarum 258 lb – abgezogen die passiv schulden 74, rest 183 lb

Cession de la maison à Adolphe Dannecker, jointe à l’inventaire

Cessio und übergab der in diese Verlaßenschafft gehörige behaußung in dem Leimen gaßlein allhier gelegen. Dieselbe ist wie solch in der Verlaßenschaffts Inventario fol° 18-b et seq. mit mehrerem beschriegen heuth dato Zu end gemelt von Frauen Anna Margaretha Frickin gebohren Danneckerin beÿständlich Johann Fricken des Schneiders und burgers allhier ihres Ehewürths für sich und ihre Erben ihrem geliebten Bruder respectivé Schwager H Adolph Dannecker dem lebküchler und burgern allhier und deßen Erben allein eigenthümlichen in gemeinem ohnvertheiltem Erb cedirt und überlaßen worden Vor und umb 250 lb (…) Straßburg den 17.t Januarÿ 1736

Adolphe Dannecker hypothèque la maison au profit de Nicolas Hoffstetter, fournier à la fondation Saint-Marc

1736 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 424
Adolff Dannecker der Lebküchker
in gegensein Nicolaus Hottstätter des Pfisters zu St Marx, schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der leÿmen gaß, einseit neben einem dem großen allmoßen zu St Marx gehörigen hauß, anderseit neben Johann Joachim Gerold dem Caminfegers zum Keßel genannter behausung, hinden auff eben denselben – als ein in abtheilung seiner Mutter weÿl. Annæ Mariæ geb. Suterin auch weÿl. Adoolph Dannecker des Lebküchkers wittib verlassenschafft übernommenes guth

Adolphe Dannecker et Elisabeth Schiller hypothèquent la maison qu’ils viennent d’acheter Grand rue près de la rue du Savon ainsi que celle rue de l’Argile au profit de Jean Pierre von Carben et de Gall Dietrich

1739 (15.12.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 559-v
Adolph Dannecker der lebküchler und Catharina Elisabetha geb. Schillerin mit beÿstand ihres vettern Johann Martin Schiller geschwornen holtzlegers und ihres schwagers Johann Nicolaus Göbel des Maurermeisters
in gegensein H. Johann Peter von Carben J.V. Lti. und E. E. Kleinen Rath actuarÿ und H. Gallus Dietrich E. E. großen Raths alten beÿsitzers und des hiesigen mehrern hospitals Oeconomÿ – schuldig seÿen 150 und 650 pfund
unterpfand, Eine heutigen tags umb 2235 lb erkaufft und aus jetzigem geld vorschuß großen theils bezalte weißbecken Behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Obern straß ; und einen ausgang in dem Saiffen gäßlein, ist einseit ein eck ahne dem Seiffengäßel anderseit neben weÿl. Friedrich Grießbach hauptkandten beÿ E.E. Zunfft der Gerber wittib wie auch Johannes Froschhammer des Meßerschmidts wittib zum theil auff S.T. Fr. Margaretha geb. Reißeißin auch weÿl. S.T. H. Ammeister Philipp Caspar Leiterspergers seel. Fr. wittib, hinten auff die. Dambachische wittib
ferner Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis ahne der Leÿmengaß, einseit neben einem dem hiesigen allmoßen zu St Marx gehörigen hauß anderseit neben Johann Joachim Gerold des Caminfegers zum Keßel genannter behausung hinten auff eben derselben – ihme Dannecker theils von seiner mutter seel. Anna Maria geb. Suterinn auch weÿl. Adolph Dannecker Lebküchlers wittib ererbt und von seiner schwester Margaretha geb. Danneckerin Johannes Frick des schneiders ehefrau käufflich übernommenes guth
(feld im Osthoffen Bann)

Adolphe Dannecker et Elisabeth Schiller hypothèquent la maison au profit du maître des rentes Jean Kien

1743 (4.10.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 421-v
Adolph Dannecker der Lebküchler und Catharina Elisabetha geb. Schillerin mit beÿstand Johann Michael Guth des steinhauers und Frantz Blasius Preig des Sprachmeisters bee de ihrer schwäger
in gegensein H. Lt. Johann Kiehn der Rentmeister – schuldig seÿen 150 lb
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis im Leimengäßlein, einseit neben einem d. Stifft St Marx gehörigen hauß, anderseit neben Johann Joachim Gerold dem caminfeger, hinten auff denselben – dem ehemann als ein mütterliches erbguth

Adolphe Dannecker et Elisabeth Schiller hypothèquent la maison au profit du cordonnier Nicolas Meyer

1745 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 531-v
Adolph Dannecker der leb Küchler und Catharina Elisabetha geb. Schillerin mit beÿstand Frantz Blasius Preig des schulmeisters beÿ dem jungen St Peter und Michael Guth des maurer meisters beede ihrer schwäger
in gegensein Nicolaus Meÿer des schuhmachers – schuldig seÿen 75 pfund
eine behausung und hoffstatt cum appertinentis im Leimengäßlein, einseit neben einem Stiffts hauß von St Marx, anderseit neben Gerold dem Camin feger, hinten auff denselben – dem Ehemann vor unverändert

Le créancier Jean Kien acquiert la maison par adjudication judiciaire le 5 novembre 1754 (voir l’inventaire dressé en 1759).

Fils de l’aubergiste Bernard Kien d’Obernai, l’avocat et greffier Jean Kien épouse en 1713 Cunégonde Marguerite Breuer, fille du greffier de Barr : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung Zwischen S. Tit. Herrn Johann Kienen advocat au Conseil souverain d’Alsace, H. Bernhardt Kienen Gastgebers Zur Crohnen zu Ober Ehnh. ehel. Sohn, als Hochzeiter ahne Einem, So dann der Wohl Edlen und Tugendreiche. Jungfr. Cunigunda Margaretha Breüerin S. Tir. Herrn Johann Leonhard Breuers des Ambts und Herrschafft Batt wohlmeritirten Ambtschreibers Eheliche dochter als Hochzeiterin antern theils – Unterschrieben Barr d. 9.ten Novembris 1712

Mariage, Barr (cath. f° 12)
Hodie Sexto die Novembris Anno 1713 sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt præclarus ac doctissimus dominus Joannes Kien, domini Bernhardi Kien cauponis oberenheimensis ad coronam et Mariæ schmidtin filius legitimus Juris utriusq. licentiatus, advocatus consilÿ regÿ Colmariensis communitatis Mittelbergensis protoscriba et præclara ac virtuosa virgo Kunigunda Margarita breüerin eximÿ et clarissilmi domini breüer protoscribæ barrensis et Mariæ Richardis Haanin filia legitilma (signé) Joannes Kien, Kunügunda Margaretha Breuerin (i 13)

Cunégonde Marguerite Breuer meurt en 1738 en délaissant trois enfants. L’inventaire dressé à la Tour aux deniers où se trouve le logement de fonction de Jean Kien mentione une maison à Bernardswiller, une à Obernai et un jardin hors la porte des Juifs. La masse propre au veuf est de 1 349 livres, celle propre aux héritiers de 1 907 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 564 livres, le passif à 2500 livres.
1738 (28.8.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 701) n° 188
Inventarium über Weÿland der Wohl Edel, Hoch Ehren: und Tugendgezierten Frauen Kunigundä Margarethä Kühnin gebohrener Breuerin, Nunmehro seel. S.T. H. Johann Kühnen J.V. Lti Löbl. Statt Straßburg dermahligen wohlverordneten Rentmeisters v. b. allh. geweßener Fr. Eheliebstin, Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1738. (…) nach ihren den 27.ten Maÿ jetzlauffenden 1738.sten Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen tödt. ableiben Zeitl. verlaßen – So beschehen in Straßburg Donnerstags den 28.ten Augusti 1738.
Die abgeleibte Frau seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1° Herrn Johann Leonhard, J. V. Ltum und Löbl. Statt Straßburg dermahligen wohlmeritirten Cancellisten, so majorennis und beÿ dießer Inventur selbst Persönl. Zugegen, 2.do Jfr. Catharina Richardin, so 21 Jahr alt, und annoch leedigen standts, welche mit assistentz hernachgemelter dero annoch minorenner Jfr Schwester geordneter geschwornen Hn Curatoris, dießer Inventation in eigener Persohn abgewartet vnd dann 3.tio Jfr Helenam Kunigundam Kühnin, so ohngefähr 15 Jahr alt, in dero Nahmen beÿ dießem geschäfft Persönl. Zugangen waren S. T. Hr Jacob Lantz dermahliger wohlmeritirter dreÿer Löbl: Statt Straßb: Pfenningthurns, dero geordnet: und geschworner Vogten. Alle dreÿ der abgeleibten Frauen seel. mit eigangs gemelttem dero hinternbl. Hn Wittiber ehel. erzeugter Kinder undt Zugleichen portionen und antheilen ab intestato nachgelaßene Erben.
Copia Heuraths: Verlaßenschafft – Copia Codicilli Reciproci
Kurtzer Bericht gegenwärtige Verlaßenschafft betreffend. Deßwegen ist Zuberichten daß nachdeme man Zur Inv: dießer Verl: geschritten und der hinterbl. H. Wittiber befragt worden, ob von denen von jedem theil in die Ehe gebrachtem oder aber wehrend derselben ererbten Mobilien annoch einige darvon in natuta vorhanden seÿen umb selbige der ordnung gemäß wieder Zuziehen Zu können, als declarirte selbiger hierauff, daß solche sambtl. wehrender ihres 24. Jahr geführten Matrimonii theils abgegangen, theils aber sonsten alienirt und verändert word. und hievon seinem wißen nach im geringsten nichts mehr in natura vorhanden (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane dem so genandten Pfenningthurn gelegener berührter löbl. Statt zuständigen Behaußung befunden worden wie folgt
Schrein und Höltzenwerck. Im obern Gemach, Im Gemach darneben
Eigenthum ane Häußern. (T.) Erstl I. Behauß. hoff und hoffstatt s. i. hinten daran gelegenen graßgarten zu Bernhards weiler gelegen (…)
(W.) I. Behauß. hoff und hoffstatt sambt allen deßen gebäuen begriffen, Zugehörden, Recht v gerechtigkeiten Zu Ober Ehenheim in dem sogenandten kl. viertel gelegen (…)
Eigenthumb ane einem garthen (E.) Nambl. I. garten und darinnen befind. altes baufälliges gartenhäußl. vor dem Judenthor allhießiger Statt (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. behaußung 538, Sa. gültguth 11, Sa. der Ergäntzung 1000, Summa summarum 1549 lb – Schuld 200, Nach deren Abzug 1349 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. Kleidung 27, Sa. Eigenthums ane i. gültguth 150, Sa. Eigenthums ane i. garthen 30, Sa. activi 200, Sa. der Ergäntzung 1500, Summa summarum 1907 lb
Das Theilbahre Guth, Sa. Haußraths 175, , Sa. Weins und leerer vaß 191, Sa. Silbers 315, Sa. goldener Ring 10, Sa. baarschafft 60, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2123, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 300, Sa. liegender güther 372, Sa. Eigenthums ane i. gültguth 11, Summa summarum 3564 lb – Schulden 2500 lb, Nach deren Abzug 1064 lb
Beschluß summa 4231 lb
Eheberedung (…) Barr d. 9.ten Novembris 1712

Jean Kien est nommé greffier adjoint aux affaires criminelles en 1719, administrateur de la fondation Schenckbecher en 1759
1719 Conseillers et XXI (1 R 202) H. Lt Johann Kien Wird Zu einem adiuncto der Vergicht: Schreibereÿ erwöhlt. 260. schwört auff die ordnung. 266.
1759 Conseillers et XXI (1 R 242) Hn ammeister Kien Wird Zum Pfleger des steinbockischen legats erwehlt. 88.

Jean Kien se remarie en 1739 avec Marie Elisabeth Schnœringer, veuve du bailli François Georges Roth : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
(f° 29-v) Eheberedung Zwischen Johann Kien JVLt und beÿ hiesiger Statt Straßburg Rentmeister als Hochzeiter ane einem, So dann der Wohl Edlen und Tugendreichen Frauen Mariæ Elisabethæ Rothin gebohrener Schnöringerin, Weÿland S. T. Herrn Frantz Georg Rothen JV Lti und beÿ Einem Löblichen Ritter Directorio geweßenen Ambtmanns hinterlaßene Frau Wittib als Hochzeiterin andern theils (…) Beschehen (…) Gambsheim den 30. Decembris 1738. Den 18. Martÿ 1740 (…) hinterlegt T. Andreas Schmid, Nots. Juratus Civit. Argent. requisitus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 171)
Hodie 27 Januarÿ 1739 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Dnus Joannes Kien ærarii hujus urbis Receptor viduus defunctæ Dominæ Cunegundis Margaritæ Breuer parochianus noster Et Dna Maria Elisabetha Schneringer vidua defuncti Dni Francisci Georgii Roth, Satrapæ ordinis Equestris inferioris Alsatiæ in parochia Sti Ludovici Commorans (signé) Kien, Mara Elisbethen roth (i 91)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1739 (12.2.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 701) n° 197
(H. Ambtschreiber Schmid Zuständig)
Inventarium vnndt beschreibung All der Jennigen Haab vnndt Nahrung, ligend vnndt fahrendtern nichts dauon außgenommen, So tit. Herr Johannes Kien J.V. Lt. Rentmeister auff alh. Statt Pfenningthurn vnndt die die Viel Ehren: vnndt tugendreiche Fraw Maria Elisabeth gebohrne Schnöringer beedte Eheleuthe vnndt burgere alhier zu Straßburg, in Ihren Vor Einigen Wochen angetrettenen Ehestandt Einandter für ohnverändtert Zugebracht (…) so gescheh. Zue Straßburg auff Dienstag d. 17.ten Februarÿ er Sqq. a° 1739.
In Einer alhier Zu Straßburg ahne der langen Straßen gelegen Salv. Tit. Herrn Rathh. Gelben gehörigen behaußung beschrieben worden alß folget
In der hindern Cammer
Hoffstatt ¼ ahne Einer lehren Hoffstatt Zu Mommenh. haltet 3. uth 5. Schuhe (…)
In der auff der Statt Pfenningthurn Von Ihme Inhabenden Wohnung beschrieben worden, als folget.
In der obern Cammer, In dem gemach darneben, In der Magdt Cammer, In dem hintern Stübel, Auff der bühn
Sa. Hausrath dem Eheherrn Unverändert 580, Wein und Faßen 999, Eigenthumb ane behaußung, Garten, Reeben, Veldt ackher, Matten vnndt Gülth güther, Sa. Actib Schulden 5871 lb

Fils du bailli de Riquewihr François Christophe Roth, François Georges Roth épouse en 1717 Marie Elisabeth Schnœringer, fille du prévôt de Gambsheim : contrat de mariage copié à l’inventaire, célébration
Mariage, Gambsheim (cath. f° 71-v)
1717. Die 15.a Novembris (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ ligati sunt præclarus Dominus Franciscus Georgius Roth, pie defunctorum Dni Francisci Christophori Roth quondam satrapæ in Reychenweyer et comitatis strasburgensis et Dnæ Annæ Mariæ de Dupeche conjugum relictus filius Legit. et pudica virgo Maria Elisabeth Schnöringerin, Dni Johannis Schnöringen prætoris in Gambsheim et Dnæ Annä Osterin conjugum filia legitima (…) Copulauit R.s D.s Roth Canon. regularis Ord. Sti Spiritûs in Stephansfeld et parochus in Vendenheim (i 72)

François Georges Roth meurt en 1732 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé par un notaire royal, le défunt n’étant pas bourgeois de Strasbourg
1732 (2.9.), Not. Humbourg (6 E 41, 50)
Inventarium undt Beschreibung aller und Jeeder Liegend und fahrend, verändert und ohnveränderter Haab Nahrung undt Güthere, wie auch Schulden und gegen schulden, überall nichts davon außgenommen, so weÿl. H. Frantz Georg Roth geweßener Ritterschafftlicher Ambtmann allhier Zu Straßburg wohnhafft, nach seinem tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf ansuchen und begehren frawen Mariæ Elisabethæ Schnöringerin Erstged. H. Rath. hinterlaßene Fraw Wittib verbeÿstandet mit H. Johann Schnöringer ihrem Herr Vatter Schultheißen und Postmeister zu Gambsheim und H. Frantz Nicolaus Gelben E. E. großen Raths allhier alten beÿsitzer ihr H. Schwager, und H. Frantz Mathias Zäpffels E. E. Großen Raths allhier beÿsitzers, sowohl von seithen Erst gedachten fraw Wittib als auch des H. Defuncti freündschafft (…) wie auch H. Georg Gautier burger und Handelsmann zu Cronweißenburg und E. E. Staffel Gerichts alda beÿsitzer als des hinterbliebenen söhnlein Grandoncle oder Uhröheim (…) Actum Straßburg d. 2 7.bris 1732.
Der Seelig verstorbene Herr Frantz Georg Roth hat ab intestato Zu wahren Erben hinter Laßen Frantz Georg so 4 jahr alt, Welches vor beschriebenes Söhnlein der seelig verstorbenen mit fraw Mariæ Elisabethæ Schnöringerin der Hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeigt undt Gebohren

Copia der Eheberedung der zwischen beeden Ehe Leuthen auffgerichteter Eheberedung. Heuraths abrede Zwischen Herrn Frantz Georg Rothen advocaten beÿm Königlichen hohen Rath Zu Colmar wohnhaft zu Straßburg, weÿl. Herrn Frantz Christoph Rothen, geweßten wohlbestellten Ambtmanns der herrschaft Richenweÿhr mit auch weÿl. frawen Annæ Mariæ gebohrnzr Du Bersche deßen Ehel. Ehegemahlin Ehelich Erzeugten Hern Sohn, alß Hochzeitern ahn Einem und dann der viel Ehr und tugendreichen Jungfrawen Mariæ Elisabethæ Schneringerin Herrn Johann Schneringers wohl verordneten Schultheißen zu Gambßheim mit Frawen Annæ Osterin deßen Ehelichen Haußfrawen auch Ehelich erzeugter Tochter als Jungfraw Hochzeiterin Andern theils – Geschehen zu Gambsheim in fernerem beÿseÿn (…) den 3. Novembris 1717 (unterzeichnet) Anthon Roth Canonicus regularis ordinis Sancti Spiritus als bruder, H. Johann Oster Müllers zu Weÿersheim als der hochzeiterin Mutter bruder, Frantz Nicolaus Gelben Schaffners zum Alten St Peter als Schwager
Behaußung so dem hinterbliebenen Erben ohnverändert. Erstlichen eine behausung hoff Scheur und Stallung sampt garthen zu Mommenheim
der Wittib, hausrath 261 fl, der Wittib zu ergäntzen 4442 fl, summa summarum 4704 fl
der herrn Defuncti Verlassenschafft, hausrath 334 fl, Güldgüther 5550 fl, Mattenzinß 3412 fl, holzzinß 200 fl, haußzinß zu Mommenheim 400 fl, ahne capitalien 9562 fl, haussteur 985 fl, summa summarum 10.448 fl. – Schulden 4877 fl, Nach deren abzug 5670 fl, bücher (22-v)
wehrender ehe errungen und gewonnen Nahrung, früchten 205 fl, wein und Faß 26 fl, hausrath 94 fl, summa summarum 326 fl, schulden 150 fl
[in fine] Cejourd’hui Deux° septembre 1732 (…) fut présente dam.le Marie Elizabeth Schnöringer, veuve du sieur François Georges Roth vivant Bailly des terres de la Noblesse de la Basse Alsace demeurant en cette ville prés la petite boucherie (…)

Marie Elisabeth Schnœringer fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 2177 livres
1746 (23. X.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1139) n° 473
Designatio desjenigen so die Wohl Edle Viel Ehren und tugendsahme fr: Maria Elisabetha Kienin gebohrene Schnöringerin, deß hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn Johann Kien, J.V. Lti. und löbl. Statt Straßb. bestellten Rentmeisters Fr: Eheliebstin, von nunmehro weÿl. H. Johannes Schnörringer dem geweßten Postmeister und Schultheiß zu Gambsheim und auch weÿl. Fr. Anna Schnöringerin gebohrener Osterin, Ihren geliebten Eltern seel. ererbet vndt empfangen hat, so nicht in dem, über Ihro fr. Rentmeisterin in jetziger Ehe gebrachte Nahrung durch Hn Notarium Andream Schmid den 17. febr. & seqq: A° 1739. auffgerichteten Inventario, enthalten (…) So beschehen Straßburg in der Fr Rentmeisters inhabenden Wohnung auff dem Pfenningthurn Freÿtags den 23. X.bris A° 1746.
Sa. haußräthlichen Mobilien 138, Sa. Silbergeschirrs 38, Sa. der baarschafft 430, Sa. Capitalien 1570, Summa summarum 2177 lb

Receveur de l’Œuvre Notre Dame, Jean Kien meurt en 1759 en délaissant trois enfants de son premier mariage. Le seul immeuble est la maison acquise moyennant 205 livres par enchère judiciaire rue de l’Argile, louée au mégissier Treutlinger et au soldat invalide Chrétien Lorentz.

1759 (23.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 715) n° 308
Inventarium und resp° Abtheilung über Weÿland S.T. Herrn Johann Kiehnen J.V.Lti und hoch Verdienten Schaffners Löblichen Stiffts Frauenhaußes, auch Vornehmen Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1759.
Zuwißen seÿe demnach Weÿland S. T. Herr Kien J.V. Ltus und hoch Verdienter Schaffner Löblichen Stiffts Frauen Haußes auch Vornehmer Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Dienstags den 12.ten dießes Monaths Junÿ 1759. seelig Verstorbenen, daß ane Zu Ende stehendem Dato T. Fr. Maria Elisabeth gebohrene Schnöringerin die hinterbliebene frau Wittib unter assistentz S T. Herrn Joh: Heinrich Jahreiß, Wohlverordneten Oberschreibers gedachten Löblichen Stifft Frauenhauß auch Schaffners Verschiedener Hochadelicher familien und burgers allhier ane einem, So dann des seel. Verstorbenen herrn Schaffners in Erster Ehe Ehelich erzeugter Her Sohn Frau Töchtere und Hhn Tochtermänndern ane hernach folgendem folio insonderheit benahmbset, am andern theil, beÿsammen erschienen, willens die von dem Verstorbenen seel. Verlaßene Nahrung Zu inventiren und Abzutheilen (…) So beschehen und angefangen, Montags den 18.ten geendigt aber Sambstags den 23.ten Junÿ Anno 1759.
Des seelig verstorbene Herr Schaffner Kien seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1° S. T. Ihro Gnaden Herrn Johann Leonhard Kien, Juris hocherfahrenen Consultum Alten hochverdienten Herrn Ammeister und vornehmen Burgern allhier, so dem Geschäfft in hoher Persohn beÿgewohnt, in den Ersten dritten Stammtheil.
2. S. T. Frau Catharinam Richardin Marco gebohrene Kienin, S. T. Herrn Ludwig Felix Marco Juris hocherfahrenen Consulti hochverdienten Herrn Ambt Manns des Ambts Barr, auch Vornehmen Burgers allhier, fr. Eheliebstin, so unter hoher Assistenz erstwohl hernegedachten Ihres geliebten Eheherrn sich in Persohn beÿ dießer Inventur und Abtheilung eingefunden, in der Andern dritten Stammtheil So dann 3. S. T. Frau Helenam Cunigundam Langhanßin gebohrene Kienin, S. T. Ihro Gnaden Herrn Joh: Georg Langhanß Juris hocherfahrenen Consulti, Alten hochverdienten Herrn Ammeisters und vornehmen Burgers allhier frau Eheliebstin, so mit und beneben erst hochedelgedachtem Ihrem Eheherrn in Person Gegenwärtig War, In den dritten und Letsten Stammtheil. Alßo alle dreÿ des hochseel. herrn Schaffners in Erster Ehe mit längst weÿl. S. T. Frauen Cunigunda Margaretha gebohrener Breuerin seel. ehelich erziehlter herr Sohn und Frau Töchtere, als zu dreÿen gleichlingen Portionen und Stammtheilern Verlaßene Erben.

(f° 3) Ergäntzung der hinterbliebenen Frau Wittib Wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Crafft Inventarÿ illatorum durch Hn Not. Andream Schmidt dermaligen Ambtschreiber Zu Barr A° 1739. gefertiget
(f° 18) Eigenthum ane einer Behaußung. Nemblichen eine Behaußung und hoffstatt mit allen deren Rechten und Gerechtigkeit gelegen allhier Zu Straßburg ane deù Leimengäßel 1.s. neben I.r dem Stifft St. Marx Zuständigen Behaußung 2. seith neb. Joh: Joachim Gerold dem Caminfeger hinden wieder auf dieselbe stossend, so gegen Mänig. leedig, eigen und dißorths ausgeworffen wird, wie der Verstorbene H. Schaffner ssel. solche laut Vorhandenen Ganth Kauffbrieffs den 5.ten 9.bris 1754 an sich ersteigert pro 410 fl. oder 205. lb. Hr Treutlinger der weißgerber Zalt Järl. Von seiner Wohnung in solcher Behaußung 9 lb und Christian Lorentz der Invalide Von seiner inhabenden wohnung Jährl. 6. lb. Est. der Vierteljahrs Zinß pro Joh. Bapt: 1759. verfallen mit 3.
(f° 29-v) Eheberedung (…) hinterlegt T. Andreas Schmid, Nots. Juratus Civit. Argent. requisitus
Summarische Berechnung. Der Fr. Wittib Erg. 2453 lb. Der Erben Erg. 4697, Capitalien auch davon Verzinß und Marzahlen 12.253, Activ Schulden 4426, Haus 205, Küh o, baarschafft 1934, früchten 62, Wein 363 – Passiva, Solche thun 779, ab die Liebthat 15, Rest 765. adde beeden Erg. 7151, Zu den Uncösten 8265 lb

Les héritiers Kien vendent la maison au cordonnier Jean Michel Güthel moyennant 200 livres

1763 (21. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 637 n° 365
Erschienen S. T. H. Johann Georg Langhans alter Ammeister und XIII.er alhier, als Ehevogt Frau Cunigundä Helenä geb. Kien und als Mandatarius S. T.H. Johann Leonhard Kien, des Regierenden Ammeisters und XXI. und fr. Catharinä geb. Kien, H. Louis Felix Marco, des Ambtmanns der Herrschafft Barr, Eheliebstin von denenselben hierzu bevollmächtiget, und H. Lt Franciscus Nicolaus Mauritius Vaudin der Cantzleÿ Verwanthe alhier, als Mandatarius fr. Elisabethæ, gebohrener Schnöringerin, Weÿl. H Johann Kien gew. Schaffners des Frauenhauses alhier Wittib, von derselben hierzu schrifftlich authorisirt, die haben
in gegenseÿn Johann Michael Güthel, hiesig. burgers und Schumachers (verkaufft)
Eine behaußung und hoffstatt, mit allen gebäuden, begriffen, Zugehörden rechten und gerechtigkeiten, alhier ane dem Leimengäßel, einseit neben einer dem Stifft St. Marx Zuständigen behaußung anderseit neben Johann Joachim Gerold, dem Caminfeger, hinten Wieder auf dieselbe stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen, dießemnach ist der Kauff und Verkauff zugegangen und beschehen vor und um 200 Pfund Straßb.

Jean Michel Güthel s’adresse aux Quinze pour faire son chef d’œuvre en étant marié et travailler pour son propre compte avant d’être maître. Les représentants de la tribu exposent que la demande est irrecevable sous tous ses aspects, en faisant remarquer que le pétitionnaire qui a 22 ans peut encore attendre et que sa fiancée qui a 40 ans n’est plus à quelques mois près. Les Quinze qui estiment que Jean Michel Güthel est irréfléchi et artisan de son propre malheur n’accordent pas de dispense.
1758, Protocole des Quinze (2 R 169)
Michael Güthel schuhknecht Ctra E.E. Zunfft der Schuhmacher
(p. 274) Sambstags den 19. Augusti 1758 – Faust nôe Michael Güthel des schuhknechts Ctra Eundem [E.E. Zunfft der Schuhmacher] producirt unterth. memoriale Juncto petito mit beÿlag Nis. 1 et 2, bitt deput. Christmann bitt Cop. et term. ordin. obtinuit

(p. 284) Sambstags den 2. Septembris 1758 – Idem [Faust] nôe Michael Güthel in actis Ctra E.E. Zunfft der schuhmacher Hn Zunfftmeister auch in actis, erhohlt memoriale Vom 19.t Augusti Jüngst und bitt deput. Christmann producirt unterthänige Verantwortuung Juncto petito und bitt gleichfalls Deputation. Erkanndt Deputation.

(p. 297) Sambstags den 9. Septembris – Güthel ctra die schuhmacher
Iidem [Obete handwercks Herren] lassen per Eundem [Herrn Secretarium Städel] referiren es habe michael Güthel der schuhknecht Von hier den 19.t August Jüngst ctra E.E. Zunfft der schuhmacher Hn Zunfftmeister ein unterthäniges memoriale Juncto petito mit beÿlagen sub Nis. 1 et 2 übergeben und dahin Concludirt mghrn geruhen wollten dem Imploranten die hohe huld gratiosé zu erweißen, daß Er im geheuratheten stand, biß Er sein meisterstück Verfertigen Wird, Knechts weiße oder aus seiner hand ohne gesind arbeiten Könne,
den 2.t hujus habe der Imploratische H. Zunfftmeister seine unterthänige Verantwortung producirt und unterthänig gebetten Mghhen geruhen wollten in rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß der jmplorant mit seinem wieder ordnung lauffenden begehren und gesuch refusis Expensis ab: und an den in erster jnstantz ertheilte bescheid Zu Verweißen seÿe.
Auff geschehene Weißung, habe der Implorant præse ;s contenta memorialis und petiti Widerhohlt, nôe Imploratischer Zunfft seÿen Vorgestanden H Niclaus Meÿer als Zunfftmeister, H Johann Michael Saltzmann und H Lorentz Müller alle 3 schöffen welche ihrer Verantwortung annoch beÿgesetzt, daß es sozusagen ohnmöglich dem imploranten in seinem begehren Zu Willfahren, weilen derselbe 1° als ein Verheuratheter gesell beÿ der bruderschafft nicht gelitten würdt, 2.do als altbüßer nicht arbeiten Könnte, weilen die Von mghhn Verordnete Anzahl noch lange nicht abgestorben, 3.tio derselbe nimmermehr als Meister und Zünfftig angenommen würde, weilen Er das Msterstück im ledigen stand Verfertigen muß, ünberhaupt seÿe der implorant ein junger Mensch Von 22 biß 23 Jahren, welcher gar wohl noch ettliche Jahr warten Kan, um sich dardurch in die ordnung Zu setzen, und hat deßen brauth bereits 40 jahr gewartet, so wird auch ihro dieße kurtze warthzeit nicht ohnmöglich fallen.
Auff seiten derer Hn Deputaten habe man auß denen von der Imploraten allegirten motiven Clar wahrgenommen, daß der Implorant als ein Junger unverständiger Mensch in sein Eigen unglück liege, wann mghhn ihme in seinem begehren willfahren würden weßwegen dieselbe dafür gehalten, daß der Implorant mit seinem behegren ab: und an die ordnung zu Verweißen seÿen ref. exp. Erkannt, bedacht gefolgt.

Fils du tisserand Jean Michel Güthel, le cordonnier Jean Michel Güthel épouse en 1758 Catherine Braun, fille du cordonnier Daniel Braun
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 150 n° 23)
1758. Mittwoch d. 11. Octobr. wurden nach Zweÿmahliger Außruffungen in der Evangelischen Pfarrkirche Zu S. Nicolai Ehelich eingesegnet Johann Michael Güthel Lediger Schumacher und burger allhier, weÿl. Johann Michael Güthels gew. Leinenwebers v. burgers allhier hinterlaßener Ehelicher Sohn, v. Jfr. Catharina Braunin weÿland Daniel Braun gew. Schuhmachers v. burgers allhier hinterlaßene Ehelich Tochter (unterzeichnet) Johann Michael gutel Als hochzeiter, Christina braunin Als hochzeiterin (i 152, proclamation Saint-Pierre-le-Vieux p. 172)

Jean Michel Güthel et Chrétien Braun hypothèquent la maison au profit du boutonnier Jean Geoffroi Schæffer

1766 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 568
Johann Michael Güthel der schumacher und Christina geb. Braunin mit beÿstand Johann und Johann Michael Letz beede schumacher ihre nächsten
in gegensein Johann Gottfried Schäffer des knopffmachers – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Leimengäßel, einseit neben einem dem Stifft St. Marx gehörigen haus, anderseit neben Joachim Gerold dem caminfeger hinten auff dieselbe

Les Quinze rejettent la demande de Jean Michel Güthel dans une affaire de confiscation.
1773, Protocole des Quinze (2 R 184)
Michael Gütel contra E. E. Zunfft der Schumacher
(p. 387) Sambstags den 31. Julii 1773. – Wilhelm noê Michael Gütel des Burgers und Schumacher Mr C. E. E. Zunfft der Schumacher H. Zufftmr prod. widrigen Zunfft gerichts bescheid vom 27. hujus wovon principalis an E. G. Zu appelliren gemüßiget ist, bitt appellationis Verzeichnus. Ekandt, Verzeichnus.

(p. 409) Sambstags den 21. Augusti 1773. – Wilhelm noê Michael Gütel des Burgers und schumachers alhier C. E. E. Zunfft der Schumacher H. Zufftmr., weilen p.lis zu betreibung der beÿ Ew. Gn. den 30. Junii Verzeichneten appellation den vorgeschützten artikel nötig hat, vermög wessen seine neue arbeit confiscirt worden ist, H. Citatus aber eine solche abschrifft erschwehret, als bitt diesen beÿ erstattung schaden und Costen anzuhalten einen auszug davon gegen dißorths gebühr ausfertigen Zu laßen, idq. ref. ob renitentiam expensis.
Claus man hat dißorts in conformität artickels gesprochen, Zweifelt aber ggr. hieran, so wieder beÿ besitzender deputation eines nähern belehret werden, bitt ihn dahero mit seinem begehren ref. exp. abzuweißen, hingegen Zu Vorlegung Vermeintlicher appellations Klage Teriminum ordinis Sub desertione anzusehen. Wilhelm dem appellant kan das gesetz Zu wißen ô erschwehret werden, wider welches er gefehlt haben soll, welches man zu Verfertigung der appellations Klag ohnumbgänglich nöthig hat, sagt priora, Claus similiter priora.
Erkandt, Wird appellant mit seinem begehren puncto communicationis des auszugs abgewiesen und Zu Vorlegung vemeint. appellations Klag terminus ordinis sub desertione angesetzt.

Chrétienne Braun meurt en 1775 après avoir institué son mari pour légataire universel. Elle et son mari ont adopté par acte de 1774 joint à l’inventaire Salomé Gold, née à Nonnenweier en 1766, dont les parents sont allés s’établir au Nouveau monde. La maison est portée à l’inventaire d’après son prix d’achat, soit 200 livres. L’actif de la succession s’élève à 370 livres, le passif à 346 livres.

1775 (7.12.), Not. Schatz (6 E 41, 1294) n° 25
Inventarium über Weÿl. Fraun Christinæ Güthelin geb. Braunin, Meister Johann Michael Güthel, Schuhmachers u. b. allhier geweßener ehel. Haußfrau, nunmehr seel. Verl. auffgerichtet Anno 1775 – nach ihrem, den 15.ten Novembris gegenwärtigen Jahrs, aus dießer welt genommenen tödl. Hientritt, hier Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft, auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren des hinterbliebenen Wittibers, und nach der hernach eingetragenen Eheberedung §° 6.to Universal-Erbens (…) Actum Straßburg auff Donnerstag deb 7. Decembris 1775.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Leimengäßel gelegenen, in diese Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behausung befund. wd. wie folgt
Eigenthumb ane einer Behausung. Nembl. eine behausung und hoffstatt, mit allen Gebäuden, begriffen, Zugehörden Rechten u. Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Leimengäßl. 1. s. neben Mr. Bruer dem schreiner, 2. s. neben Jacob Grün dem Spanner am Kaufhaus, hinten auff Mr Lieb den Leinenweber stoßend, so über das hernach eingetragene Passiv Capital freÿ ledig und eigen. Dieße behaußung ist vermög pap. Kauff verschreibung in allh. C. Contract Stub passirt d. d. 21. Jul. 1763. vor 400 fl. erkaufft wd. welche Summ angesehen seit deme keine haubt Reparationes darinnen vorgenommen wd. hier in auswurff zu bringen mit 200 lb.
(f° 9) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Summa Hausraths 39, Sa. derer Wein und leeren Faß 54, Sa. des Schuhmacher Werckzeugs, Leder und gemachter Arbeit 40, Summa Silbers 9, Summa goldenen Rings 15 ß, Summa der baarschafft 6, Sa. Eigenthums ane einer behausung 200, Summa Schulden 20, Summa summarum 370 lb – Schulden 346, Nach solchem abzug, Stall Summ 24 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in die Verl. Zugeltend 29 lb
(Adoptio) Vor mir unterschriebenem der Stadt Straßburg offenbarem geschwornem Notario (…) sind erschienen Meister Johann Michael Güthel, der Schuhmacher, und Frau Christina gebohrne Braunin, beede Eheleuth und Burgere allhier, und Zwar Sie die Ehefrau von ihem Ehemann hiezu authorisiret, und annoch ferner verbeÿstandet mit Heinrich Ludwig, gleichfalls Schuhmacher: Meister und hiesigem Burgern, bezeigende wie daß Sie bereits über Sechs Jahr Johannes Golds, des Schuhmachers von Nürnberg gebürtig, im Jahr 1766. mit seiner damaligen braut und nachmals Ehefrau Ursula Meÿerin von Wagenstadt, aus dem Badischen gebürtig, erzeugtes Kind nahmens Salome Goldin, welches vermög des mir Notario vorgezeigten sogleich aber Zurückgezogenen Taufscheins, wavon jedannoch eine vidimirte Copia beÿ der Minute dieses Act verblieben ist, am 27. Aprilis 1766. zu Nonnenweÿhr im Breißgau getauft worden ist, beÿ sich in Kost und Verpflegung gehabt haben, da Sie Comparenten nun in ihrem bereits 15. jährigen Ehestand keine Kinder miteinander erzeugt, ja in Rücksicht Sie Güthelische Ehefrau bereits 54. Jahr auf sich hat, in solcher Ehe Künftighin keine Kinder mehr zu erzeugen Hofnung haben können, und in aufsteigender Linie keine Erben haben, als wollen dieselbe hiemit zu Gunsten gemeldter Salome Goldin, deßen Eltern diese ihr Töchterlein verlassen, und sich aus Armuth in das neue Land begeben haben sollen, sich dahin erklärt haben, daß gleichwie dieselbe solchen verlassenen minderjährigen Salome Goldin bisher alle Elterliche Liebe erzeigt, sie dieselbe nunmehr in aller Form Rechtens adoptirt haben wollen so daß ihr auf solche weis angenommenes Töchterlein alle aus einer Adoptiv né minus plena seu imperfecta, als welche von einem extraneo geschehen Kan, Zu statten Kommende beneficia rechtliche Würkungen, welche ich der Notarius dem Comparenten in derer Gezeugen Gegenwart deutlichen erklärt, und dieselbe wol verstanden Zu haben, mich versichert, zu geniesen haben solle. (…) Also beschehen, verlesen versprochen und unterschrieben Straßburg d. 10. Maÿ Anno 1774. Frantz Heinrich Dautel Notarius

Jean Michel Güthel se remarie en 1776 avec Anne Esslinger, veuve de l’apprêteur de tabac Abraham Frick : contrat de mariage, célébration
1776 (5.8.), Not. Schatz (6 E 41, 1302) n° 29
Eheberedung – zwischen Meister Johann Michael Güthel, dem Schuhmacher, Wittiber und Burgern allhier, als Bräutigamb ane einem
So dann Fraun Anna Frickin, gebohrener Eßlingerin, Weÿlandt Abraham Frick, geweßenen Tabackbereiters und Burgers allhier nachgelaßener Wittib, als der Hochzeiterin ane de andern theil
auf Montag den 5. Augusti Anno 1776 (unterzeichnet) Johann Michael güttel, Anna frickin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 38 n° 34)
Im Jahr 1776 seind Dominica 16 und 17 post Trinitatis proclamirt und folgenden 30. Septembris copulirt worden Johann Michael Gütei der Wittwer, burger und Schuhmacher allhiier und Fr. Anna Maria gebohrne Esslingerin weil. Abraham Frick gewesenen tabackbereiters und burgers allhier hinterlaßene wittwe (unterzeichnet) Johann Michael güttel als hochzeiter, Anna Maria frickin als hochzien (i 41)

Abraham Frick épouse en 1766 Anne Barbe, fille de Jean Michel Glockner
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 154 n° 813)
Im Jahr 1766 den 6. Augusti sind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und ausruffung zu St Thomæ in eben dießer Kirch ehelich copulirt und eingesegnet worden mit Nahmen Abraham Frick der Ledige Tabackbereider und burger allhier, Abraham Frick deß burgers und tabackbereiders allhier ehelicher Sohn, und Jungfrau Anna Barbara Johann Michael Glockners Eheliche Tochter (unterzeichnet) Abraham Frick als hochzeiter, Anna Barbara Klocknerin als Hochzeiterin (i 156, proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux f° 9 n° 33)

Il se remarie en 1773 avec Anne Esslinger, fille du boucher Jean Martin Esslinger, d’Aistaig près de Rottweil en Wurtemberg : contrat de mariage, célébration
1773 (6.9), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 351) n° 577
Eheberedung – persönlich erschienen Abraham Frick der Wittiber, burger und Gimpelkäufler alhier, Beiständlich seines Vettern Joh: Jacob Frick burgers und Seilermeisters hieselbst als hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Anna Eßlingerin Joh: Martin Eßlinger des Metzgers und Burgers Zu Aÿstaig Rosenfelder Ober Amts im hertzogthum Würtenberg mit frauen Anna Maria geborner Widmarin ehelich erzielte Tochter mit assistentz H Johann Martin Dorner des Bratwurstmachers und hiesigen Burgers, als hochzeiterin ane dem andern theil
Straßburg auf Montag den 6. Septembris 1773 (unterzeichnet) Abraham Frick als Hochzeiter, Anna Eslingerin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 244 n° 987)
Im Jahr 1773 Mittwoch den 15. Septembris sind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und ausruffung Zu St Thomæ in eben dieser Kirche ehelich copulirt und eingesegnet worden Abraham Frick der Wittwer Tabacspinner und burger allhier und Jungfer Anna Eslingerin H. Martin Eslingers des Metzgers und Burgers Zu Heusteg beÿ Sultz am Neckar eheliche Tochter (unterzeichnet) Abraham Frick als Hochzeiter, Anna Eslingerin als Hochzeiterin (i 245)

La fille adoptive Marie Salome Gold épouse en 1785 Jean Léonard Kettner, originaire de Kernbach en juridiction de Darmstadt : contrat de mariage qui mentionne l’adoption, célébration sans mention d’adoption
1782 (20.8.), Not. Carlier (6 E 41, 974) n° 4
Eheberedung – Erschienen Persönlich der Ehr: und Züchtige Jüngling Johannes Kettner, weÿland des Viel Ehrengeachten Johann Leonhard Kettner, und auch weÿland der viel Ehr: und tugendsammen Catharina gebohrnen aßweiller beeden im leben gewesten verburgerten Eheleuthen in Kernbach im darmstattischen Ehelich erzihlt und hinterlaßener sohn, mehrjährigen standts und seine rechten selbsten verpfändetet als hochzeiter ahne Einem
so dann der viel Ehr: und tugedsammen Jungfrau Maria Salome Goldin, des Ehrengeachten Johannes Gold, gewesten Innwohners zu nierenberg und frau Ursula Meÿerin so in das neu gefundene land gezogen, ohnwüßend ob sie annoch beÿ leben oder nicht, Ehelich Erziehlt und zurückgelassene annoch minderjährige Jungfer tochter, hierzu durch den vorgeachten Johann Michael Güethel den burgern und schuemacher alhier, als welcher dieselbe ahne Kindstatt angenohmen, und Von Einem Großen rath alhier Confirmirt worden, assistiert und verbeÿstandet als Jungfer hochzeiterin ahm andern theill
Actum Straßburg nachmittag den 20. Augusti 1782. (unterzeichnet) Johannes kettner, Maria Salomea Goltin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 18 n° 16)
1783. wurden Dominica 6. et 7. p. Trinitatis bei uns ausgeruffen, und Montag den 4. Augusti ehl. eingesegnet Johann Kettner lediger Schuhmacher Meister u. Burger alhie weil. Johann Leonhard Kettner, gewesenen Kunst: Gärtners in Geltshausen bei Bretten mit weil. Fr. Catharina geb. Feilin ehl. erzeugter Sohn, und Jgfr. Salome geb. Goldin, Johannes Gold Schuhmachers u. Burgers in Nürnberg mit Fr. Ursula geb. Meÿerin ehel. erzeugte tochter (unterzeichnet) Johannes kettner als hochzeiter, J. Maria Salome Goldin als Hochzeiterin (i 20)

Jean Michel Güthel se remarie en 1789 avec Marie Madeleine Bertrand, fille du tanneur Isaac Bertrand de Bischwiller
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 40-v n° 23)
1789. Montag den 22. Junii, wurden nach zweÿmalicher Proclamation in unserer Kirch copulirt Johann Michael Güttel der Vrerwittibte Schuhmacher-Meister und burger alhier und Jgfr. Maria Magdalena Bertrand Isaac Bertrand, des Rothgerbers und burgers zu Bischweiler mit Frau Anna Maria, geborner Gunst ehelich erzeugte Tochter, mit Consens ihrer Eltern (unterzeichnet) Johann Michael güttel als hochzeider, Maria Magdalena berdrand als braut (i 23)

L’inventaire dressé après la mort de Jean Michel Güthel n’est pas conservé. La veuve Marie Madeleine Bertrand rachète le 14 novembre 1804 la moitié de maison qui revient à Marie Salomé Gold femme divorcée de Joseph Kœttner (voir la vente de 1843).

1803 (17 germinal 11), Strasbourg, M° F. Grimmer
Inventaire de la succession de Michel Güthel
Enregistrement, acp 87 F° 126-v du 26 ger. 11

La veuve Marie Madeleine Bertrand se remarie avec le cordonnier Jean Jacques Rehberger

1804 (24 fructidor 12), Strasbourg 5 (20), M° F. Grimmer n° 3002
Contrat de mariage – Jean Jacques Rehberger, cordonnier fils majeur né en cette ville, fils de Jean Jacques Rehberger, cordonnier et d’Anne Marie Boeckel
Marie Madeleine Bertrant, veuve de Jean Michel Gütel cordonnier
Enregistrement, acp 94 F° 10-v du 3 compl. 12

Marie Madeleine Bertrand meurt en 1825 après avoir institué pour son légataire universel son mari qui devient propriétaire de la maison

1826 (15.6.), Strasbourg, M° F. Grimmer
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Bertrand femme de Jean Jacques Rehberger, décédée le 18 décembre dernier – à la requête du veuf, légataire universel
propre garde robe 29 fr
une maison rue de l’Argile n° 37 estimée 1200
communauté, mobilier 699 fr, créances néant, passif 1000 fr
Enregistrement, acp 179 F° 29 du 15.6.

Jean Jacques Rehberger, natif de Barr, se remarie en 1829 avec Christine Fischer, originaire de Baiersbronn en Wurtemberg
Mariage, Strasbourg (n° 356)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 24 septembre 1829. Jean Jacques Rehberger, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 septembre 1766 à Barr (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, Cordonnier, veuf de Marie Madeleine Bertrand décédée en cette ville le 18 décembre 1825, fils de feu Jean Jacques Rehberger, cordonnier, et de feu Anne Marie Boeckel, Christine Fischer, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 octobre 1791 à Bayersbrunn en Würtemberg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Fischer, Journalier décédé à Bayersbrunn le 15 septembre 1817 et de feu Dorothée Schuler, décédée au même lieu le 15 janvier 1806 (signé) Johann Jacob Rehberger, Caristina fischer ‘i 22)

Christine Fischer meurt en 1842 après avoir institué son mari pour légataire universel
1842, M° Grimmer
6 mars 1842. Testament par lequel Christine Fischer, femme de Jacques Rechberger cordonnier à Strasbourg, institue son dit mari pour son légataire universel
acp 305 (3 Q 30 020) f° 36 du 20.12.1842 (décédée le 15 décembre 1842)

Son fils naturel Jean Chrétien Fischer cède ses droits successifs à son beau-père
1843 (15.2.), M° Grimmer
Cession par Jean Chrétien Fischer, majeur à Strasbourg, en qualité d’enfant naturel de Christine Fischer, décédée femme Jean Jacques Rehberger cordonnier à Strasbourg
au profit dudit Sr Rehberger
de tous ses droits successifs à la succession de sa mère purement mobilière, moyennant la somme de 87 francs, ladite succession grevée d’aucune dette
acp 307 (3 Q 30 022) f° 9-v du 17.2.

Jacques Rehberger vend la maison par enchère pour moitié au boulanger Joseph Bürck boulanger et pour moitié à Barbe Winterhalter, veuve du boulanger Joseph Raul

1843 (19.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 397 (2619) n° 122, – M° G. L. F. Grimmer
L’an 1843 le 3 février Par devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer et son collègue notaires à la résidence de Strasbourg soussignés est comparu Le Sr Jacques Rehberger, cordonnier demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a exposé qu’il est dans l’intention de vendre par adjudication volontaire en l’étude dudit M° Grimmer Place du vieux marché aux vins numéro 52 la maison et dépendances ciaprès désignée et a requis ledit Notaire d’établir la désignation dudit immeuble, l’établissement de propriété et les charges et conditions de l’adjudication à quoi il a été procédé comme suit.
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison avec dépendances située à Strasbourg rue de l’argile n° 37 d’un côté Xavier Exel de l’autre le Sr Boos et donnant par derrière sur el même Boos en partie et en partie sur le Sr Stutel maçon. Est compris dans cette vente un fourneau en fayence et tout ce qui est muré, tient à cloux ou à cheville et qui est par sa nature ou sa destination réputé immeuble.
Etablissement de propriété. Le Sr Rehberger est devenu propriétaire de la dite maison en sa qualité de légataire universel de D° Marie Madeleine Bertrand, son épouse en premières noces suivant testament de cette dernière par acte public reçu par le dit M° Grimmer en présence de quatre témoins le 28 juin 1825, enregistré le 30 décembre de la même année, et il déclare qu’outre les sommes ci-après qu’il doit pour legs faits par ladite son épouse à ses frères et sœurs suivant le même testament et dont il a l’usufruit sa vie durant, savoir premièrement à Julie Bertrand ou à son enfant Julie 200 francs, secondement à Salomé Bertrand femme Huck de Bischwiller ou à ses enfants 200 francs, troisièmement à Isaac Bertrand tanneur à Neufchâtel ou à ses enfants 200 francs, quatrièmement aux enfants de Chrétien Bertrand tanneur à Bischwiller 200 francs, cinquièmement à Daniel Bertrand 50 francs, sixièmement et à Susette Bertrand femme de Jacques Huck de Strasbourg ou à ses enfants 150 francs, Ensemble 1000 francs, ladite maison est franche et quitte de toutes dettes rentes privilèges et hypothèques. La D° Rehberger née Bertrand est devenue propriétaire du même immeuble pour en avoir hérité la moitié dans la succession de Jean Michel Gütel, cordonnier à Strasbourg, son mari en premières noces, ainsi que’il résulte de l’inventaire de sa succession dressé par M° Grimmer père, ancien notaire à Strasbourg le 28 pluviôse an XII (ère républicaine, 18 février 1804) et pour avoir acquis l’autre moitié de Marie Salomé Gold femme divorcée de Joseph Koettner cordonnier à Strasbourg suivant contrat passé devant le même notaire Grimmer père le 20 brumaire de ladite année (14 novembre 1804). Ledit Sr Gütel est devenu lui-même propriétaire de la même maison en vertu d’un acte de vente passé à la cidevant chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 21 juillet 1763. Clauses et conditions (…)
Adjudication définitive. Et cejourd’hui 16 février 1843 à dix heures du matin (…) plusieurs mises ont été faites dont la dernière par le Sr Joseph Bürck boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg qui a porté le prix dudit immeuble à la somme de 3320 francs (…) lequel a déclaré avoir enchéri tant pour lui que pour la D° Barbe Winterhalter, veuve du Sr Joseph Raul boulanger à Strasbourg, elle y demeurant et domiciliée, ici présente et acceptant
acp 306 (3 Q 30 021) f° 69, cahier des charges – acp 307 (3 Q 30 022) f° 9-v du 17.2., adjudication définitive

Originaire de Westhouse, Joseph Raul épouse en 1797 Barbe Winterhalter, native de Molsheim
1797 (5 germinal 5), Strasbourg 2 (9), M° Knobloch
Eheberedung – br Joseph Raul der leedige mehrjährige Weÿl. Stephan Raul mit auch weÿl. Elisabetha babst eheleuthen zu Westhaußen seiner Profession ein beck wircklich allhier sich aufhaltend, ehelich erzeugter Sohn
die bürgerin Barbara Winterhalter die ledige mehrjährige Weÿl. Joh. Winterhalter schuhmachers zu Molsheim mit auch weÿl. Elisabetha Schäffer eheliche Tochter

François Joseph Raul institue sa veuve pour sa légataire universelle
1832, M° F. Grimmer
5 janvier 1829. Testament par François Joseph Raul, boulanger à Strasbourg, décédé le 17 janvier courant, portant legs universel au profit de D° Barbe Winterhalter, épouse du testateur
acp 207 (3 Q 29 922) f° 184-v du 20.1.1832

Registre de population 600 MW 298 (1850 sqq) i 310
Birckel Joseph, (né) 01, g[arçon], Propriétaire, catholique, français, (à Str. depuis) 21
Raul née Winterhalter, (née) 75, f.v., sa domestique, catholique, française, (à Str. depuis) 96

Barbe Winterhalter lègue ses biens au boulanger Joseph Bürckel qui devient ainsi seul propriétaire de la maison.
1862, M° Grimmer
14. 8.bre 1862. Testament de Barbe Winterhalter veuve de Joseph Raul, boulanger à Strasbourg par lequel elle lègue à
1) Barbe Winterhalter sa nièce à Strasbourg, sa garde robe, son mobilier et une somme de 1400 francs
2) Joseph Bürckel ancien boulanger à Strasbourg toute sa succession
Décès du 28 9.bre 1862
acp 516 (3 Q 30 231) f° 64-v du 1.12.1862 (succession déclarée le 4 avril 1863)

Barbe Winterhalter, citée ci-dessus et ci-dessous dans le Registre de population
Registre de population 600 MW 381 (1850 sqq) i 150
Winterhalter Christophe, Molsheim 79, h.m., Pensionnaire, catholique, français, (à Str. depuis) 20
id. née Kraemer, Marie Anne, Brumath 82, s. femme, catholique, française – décédée le 30 Janv. 1859
id. Barbe, Molsheim 18, s. fille, catholique, française
Quai des Bateliers 38 (délogé) 25 juin 61
r. de la Râpe 10 (délogé) 21 8.br 63
r. du dôme 15 (délogé) 4 8.bre 1966
r. du tonnelet rouge 4

Originaire d’Uttenheim, François Joseph Bürckel meurt célibataire en 1880 après avoir institué Barbe Winterhalter pour sa légataire universelle

1880, M° Loew
29. Mai 1879. Letstwillige Verfügung des am 7. November verlebten Frantz Joseph Bürckel Eigenthümer zu Straßburg worin zu gesichert wird Fr. Barbara Winterhalter
I) das Haus Leimengasse N° 27
II) Mobilien & Kleider
ferner die Nutznießung am übrigen Vermögen.
Sollte dieselbe vorher sterben I) Carl Klein Amtsgehilfe hier das vorstehende Vermögen zu nackten Eigenthum II) Fr. Anna Maria Jost hier die Nutznießung
Erbschaftssteuren haben die Erben zu tragen
acp 707 (3 Q 30 422) f° 99-v n° 2682 du 11.11.1880 (Erk. d. 7.5.81 Bd. 136 N° 66

Décès, Strasbourg (n° 2827)
Strassburg am 8. November 1880. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Hypothekengehülfe Frantz Carl Klein wohnhaft zu Straßburg, Knoblochgasse 21, und zeigte an, daß sein Cousin Frantz Joseph Bürckel, 79 Jahr alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg geboren zu Uttenheim (Unter Elsaß) Sohn der verstorbenen Eheleute Frantz Ludwig Bürckel, Ackerer und der Maria Elisabeth Riehl zu Straßburg Leimengasse 27 am 7. November des Jahres 1880 Morgens um 5 Uhr gestorben sei (i 22)

Barbe Winterhalter vend la maison à Joseph Bauer, ouvrier à la manufacture des tabacs, et à sa femme Caroline Elisabeth Liebermann

1882 (25.1.), Strasbourg 8 (115), M° Gustave Edouard Loew n° 13.800
Kauf, 25 Januar 1882. ist erschienen fräulein Barbara Winterhalter, ohne Stand großjährig, wohnend zu Straßburg, dieselbe verkauft und überläßt hiermit (…)
an die mitanwesenden dieß annehmenden Ehegatten Herrn Joseph Bauer, Arbeiter an der kais. Tabakmanufaktur in Straßburg, und frau Karoline Elisabeth Liebermann, letztere von ohrem Gatten ermächtigt, beide wohnend zu Straßburg, nachbeschriebenes Anwesen
Ein Haus mit Erdgeschoß, zwei Stockwerken und Speicher nebst Zugehörden, gelegen zu Straßburg Leimengäßchen N° 27, früher 37, einseits herr Hammn andeseits frau Boos, vorn die Gasse hinten frau Boos. Als mitverkauft gelten ein fayence und ein Gußofen mit Rohren und Steine, sowie ein kupferner Kessel. (…)
Eigenthumsnachweis. fräulein Winterhalter erhielt das Anwesen von dem den 7. November 1880 verstorbenen Eigenthümer herrn Frantz Joseph Bürckel zu Straßburg, letztwillig vermacht, laut testament vor unterzeichnetem Notar vom 29. Mai 1879, registrirt den 11. November 1880. Das Testament konnte zum unbeschränkten Vollzuge gelangen nachdem der Verlebte ausweislich einer Offenkundigkeitsurkunde des unterschriebenen Notars von heutigen, welche mit gegenwärtigem Kaufe zur Registrierug kommt, keine Vorbehaltserben hinterlaßen hatte. Die Erben ergeben sich aus dem durch Notar Loew am 13. April 1880 aufgenommenen Nachlassinventar.
Herr Bürckel hatte die Hälfte Anwesens ersteiget vom dem Schuhmacher Johann Jakob Rehberger in Straßburg laut endgültigen Versteigerungs Protokolls des Notars Georg Ludwig Friedrich Grimmer zu Straßburg vom 16. Februar 1843, überschrieben am hiesigen Hypothekenamte deb 9. folgenden Monats Band 397 Nr 122. Gleichzeitig ersteigerte er die andere Hälfte für frau Barbara Winterhalter, Wittwe des Bäckers Joseph Raul von Straßburg. Der Kaufpreis betrug im Ganzen 3320 franken, wovon in einer Urkunde desselben Notars vom 10. April 1843 über 2000 franken quittirt, der Rest aber geichfalls bezahlt ist. Nach em Tode der Wittwe Raul erbte Herr Bürckel deren haushälfte, da er von ihr durch Testament vor Notar Grimmer vom 14. Oktober 1862, registrirt in Straßburg den 1. Dezember desselben Jahres zum Universallegatar eingesetzt war.
Bedingungen (…) Kaufpreis 4800 Mark
acp 722 (3 Q 30 437) f° 27-v du 7.2.

Originaire de Gernsbach en Bade, Jeanne Caroline Elisabeth Liebermann épouse en 1871 l’aubergiste Mathieu Gérard Ungermann, natif de Gressenich (près d’Aix-la-Chapelle) en légitimant une fille née en 1870.
Mariage, Strasbourg (n° 471)
Du 23° jour du mois de décembre 1871 à dix heures du matin. Acte de mariage de Mathieu Gérard Ungermann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 mai 1848 à Zweilfall (Prusse Rhénane), domicilié à Gressenich (Prusse Rhénane), profession d’aubergiste, fils de feu Mathieu Gérard Ungermann, tisserand décédé à Zweifall le 16 décembre 1853 et de feu Anne Marie Müller décédée audit lieu le 17 février 1853, et de Jeanne Caroline Elisabeth Liebermann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 mars 1842 à Gernsbach (Grand duché de Bade) domiciliée à Strasbourg, domestique, fille de feu Charles Frédéric Liebermann, vétérinaire décédé à Gernsbach le 28 septembre dernier, et d’Elisabeth Sophie Grabenstaetter, sans profession, domiciliée à Gernsbach (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage. Et aussitôt les dits époux ont déclaré se reconnaître père et mère de Caroline Liebermann née d’eux à Strasbourg le 5 septembre 1870 inscrite le même jour dans les registres de l’état civil. (i 78)

Divorce le 14 août 1875
1875 (19.8.), Maire
Ehescheidungs Urkunde zwischen Mathias Gerhard Ungermann und Johanna Caroline Elisabeth Liebermann, zu Straßburg nach Urtheil vom 6. april 1875
acp 642 (3 Q 30 357) f° 72 n° 2720 du 20.8.

Divorce, Strasbourg (n° 13)
Im Jahr 1875 den 14. August vor mit Otto Back, Civilstanbeamter der Stadt Strassburg (…) erschienen Johanna Caroline Elisabeth Leibermann, 33 Jahr alt, geboren zu Gernsbach (Baden) zu Straßburg wohnhaft, Ehefrau von Mathias Gerhard Ungermann, 27 Jahr alt, früher Bergmann, zur Zeit gewerblos, geboren zu Zweifall (Rhein-Preussen) zu Strassburg wohnhaft, welche mir erklärte, daß sie die zwischen ihr und ihrem Ehemann Mathias Gerhard Ungermann unterm 23. December 1871 zu Straßburg abgeschlossene Ehe auflösen lassen wolle. Dieselbe behändigte mir ein contradictorisch von Kaiserlichen Landgericht zu Straßburg erlassenes Urtheil vom 6. Aprilis dieses Jahres, welches sie ermächtigt die Scheidung aussprechen zu lassen (…) i 49

Jeanne Caroline Elisabeth Liebermann reconnaît sa fille naturelle Josephine Elisabeth, née le 16 février 1876
1877 (5.10.), Strasbourg 8 (101), M° Gustave Edouard Loew n° 9646
5 October 1877. Anerkennung – Ist erschienen Frau Johanna Karoline Elisabeth Liebermann, ohne besondern Stand, wohnhaft zu Straßburg, geschiedene Ehefrau von Herrn Mathias Gerhard Ungermann, ohne besondern Stand, wohnhaft daselbst, welche Scheidung laut Auszugs aus den Registrern der Ehescheidungsurkunden des Bürgermeisteramts der Stadt Straßburg unterm 14. August 1875 auf Grund landgerichtlichen Urtheils vom 6. April desselben Jahres durch den Zivilstandsbeamten zu Straßburg ausgespropchen worden ist.
Dieselbe erkannt hiermit freiwillig Josephine Elisabeth Liebermann als ihr natürliche Tochter an, geboren zu Straßburg den 16. Februar 1876 und bewilligt daß von gegenwärtiger Urkunde überall wo nöthig Vormerkung gemacht werde.
acp 670 (3 Q 30 385) f° 25-v du 11.10.

Jeanne Caroline Elisabeth Liebermann épouse en 1878 Joseph Bauer, divorcé d’Augustine Emilie Hæussler.
Mariage, Strasbourg (n° 112)
Strassburg den 2. März 1878. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Tabakarbeiter Joseph Bauer, katholischer Religion, geboren den 19. März des Jahres 1842 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, geschiedener Ehemann von Augustine Emilie Haeussler, geschieden zu Straßburg den 24. Januar dieses Jahrs, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Gottfried Bauer, Schlosser und der Marie Sophie geborner Schmid, zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. die Johanna Caroline Elisabeth Liebermann, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 5. März des Jahres 1842 zu Gernsbach (Baden) wohnhaft zu Straßburg, geschiedebe Ehefrau des Wirths Mathias Gerhard Ungernamm, zu Strassburg geschieden den 14. August 1875, eheliche Tochter des verstorbenen Thierarztes Carl Friedrich Liebermann, zuletzt wohnhaft zu Gernsbach und der Elisabeth Sophie geb. Grabenstätter, wohnhaft zu Gernsbach (i 8)

Joseph Bauer épouse en 1867 Augustine Emilie Hæussler. Le mariage est dissous le 24 janvier 1878, la femme n’ayant pas de domicile connu.
Mariage, Strasbourg (n° 278)
Du 8° jour du mois de juin 1867 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Bauer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 mars 1842 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, ouvrier à la manufacture des tabacs, fils de feu Jean Geofroi Bauer, serrurier décédé à Strasbourg le 4 mars 1866 et de Marie Sophie Schmid sans profession, domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante, et d’Augustine Emilie Heussler, mineure d’ans, née en légitime mariage le 15 mars 1848 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, couturière, fille de Guillaume Haeussler, tourneur de chaises, domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feu Sophie Dorothée Haist, décédée à Strasbourg le 28 octobre 1861 (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage
(Mention marginale) Die Ehe zwischen Joseph Bauer, Tagner und Augustine Emilie Hauessler ist am 24. Januar 1878 vom dem Standesbeamtes der Stadt Strassburg aufgelöst worden (i 48)

Divorce, Strasbourg (n° 38)
Straßburg am 24. Januar 1878. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erscheint heute zum Zweck der Ehescheidung der Taglöhner Joseph Bauer (…) geboren den 19. März 1842 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Ehemann von Augustine Emilie Haeussler geboren zu Straßburg den 15 März 1848 zur Zeit ohn bekannten Wohn und Aufenthaltort, welcher mir erklärte, daß er die zwischen ihm und seiner Ehefrau unterm 8. Juni 1867 zu Strassburg abgeschlossene Ehe auflösen lassen wolle. Derselbe behändigte mir ein auf Ausbleiben vom kaiserliche Landgericht zu Strassburg erlassenes Urtheil vom 27. Juni verflossenen Jahrs, welches ihn ermächtigt die Scheidung aussprechen zu lassen. Nach Einsicht (…)

Joseph Bauer institue pour légataire Josephine Elisabeth Liebermann, fille naturelle de sa femme
1886, M° Loew
27. Oktober 1885. Testament wodurch der am 27. März 1776. hier verlebte Joseph Bauer, ehemaliger Angestellter der Tabakmanufaktur der Josephine Elisabeth Liebermann, geb. 1876 sein Vermögen zu Eigenthum vermacht
acp 775 (3 Q 30 490) f° 61-v n° 86 du 5.4. (Sterbfall Erkl. vom 27.9.86 Bd. 151 n° 320)

Joseph Bauer lègue tous ses biens disponibles à sa femme
1886, M° Loew
29. März 1878. Schenkung wodurch der am 27. März 1776. hier verlebte Joseph Bauer, Arbeiter in der Tabakmanufaktur, seiner Ehefrau Johanna Caroline Elisabeth Liebermann dahier die lebenslängliche Nutznießung an seinem ganzen Nachlasse vermacht, bei Vorhandensein von Kindern oder Vorbehaltserben gesetzlich reducirbar.
acp 778 (3 Q 30 493) f° 67-v n° 1553 du 13.7.1886 (Sterbef. Erkl. vom 27.6.86 Bd. 151 N° 320)

Joseph Bauer meurt en 1886 en délaissant pour héritières sa fille Sophie Marie Bauer et Joséphine Elisabeth Liebermann. La succession comprend deux maisons, l’une rue du Renard Prêchant, l’autre rue de l’Argile.

1886 (15.7.), M° Loew
Inventar über den Nachlass des zu Straßburg wohnhaft gewesenen daselbst am 27. März 1886 verstorbenen Eigenthümer Joseph Bauer, Ehemann von Johanna Caroline Elisabeth Liebermann
Verheirathung ohne Ehevertrag. Der Wittwe stehet zufolge Schenkung vor handelndem Notar vom 29. März 1878 die lebenslängliche Nutznießung an der Hälfte ihres Nachlasses zu.
Erbin ist die Tochter Sophie Marie Bauer. Durch Testament Loew vom schenkte der Verlebte der natürlichen anerkannten Tochter seiner Ehefrau Josephine Elisabeth Liebermann alles worüber er verfügen konnte, d. i. die Hälfte seines Nachlasses in Eigenthum unter Nutznießung seitens ihrer Mutter.
Gemeinschafts mobilien M. 443
Kleider des Verlebten 28
Gemeinschaffs Liegenschaften, Haus wo der Fuchs en Enten predigt N° 10
Haus Leimengäßchen N° 27
Ersatz durch die Wittwe an die Gemeinschaft M. 8000, Miethzinsen 9
Gemeinschaftspassiv M. 12.640.
acp 778 (3 Q 30 493) f° 97-v n° 1703 du 24.7. (Sterbef. Erkl. vom 27.6.86 Bd. 151 N° 320)

Jeanne Caroline Elisabeth Liebermann vend la maison au maréchal ferrant Edouard Beck

1889 (8.8.), M° Loew
Verkauf – Johanna Karoline Elisabeth Liebermann geschiedene Ehefrau von Mathias Gerhard Ungermann, Wittwe II Ehe von Joseph Bauer, Eigenthümer zu Straßburg, handelnd a) eigenen Namens wegen der zwischen ihr und ihrem Ehemann in Ermanglung eines Ehevertrages bestandenen gesetzlichen Gütergemeinschaft sowie als Schenknehmerin der Nutznießung des halben Nachlasses ihres Ehemanns auf Grund Urkunde des amt. Notars vom 29. März 1878, b) als gesetzliche Vormünderin ihrer am 23. Aprilis 1878 aus II. Ehe geborenen Tochter Sophie Marie Bauer, c) als gesetzliche Vermögensverwalterin ihrer am 16. Februar 1876 geborener natürlichen tochter Josephine Elisabeth Liebermannn vor ihr anerkannt, der Letzteren hatte der genannte II Ehemann durch Testament vor Notar Loew vom 27. October 1885 als zuga* was ohne des Gesetz erlaubt, mithin d bloß 1 Kind vorhanden, die Helfte des Nachlasses
an Eduard Beck, Schmied, hier Fuchs den Enten Predigt N° 10
ein Haus mit Erdgeschoß, zwei Stockwerkek zu Straßburg Leimengäßchen N° 27 früher N° 37, erworben durch Eheleuth Bauer-Liebermann laut Urkunde vor Not. Loew vom 25. Januar 1882. Besitz & Genuß am 29. September 1889 Steuerübernahme am 1. October 1889 – Kaufpreis 4000 Mark
acp 818 (3 Q 30 533) f° 68 n° 1705 du 12.8.
acp 816 (3 Q 30 531) f° 55 du 16.7.

Lors du partage de la communauté entre Joseph Baur et Caroline Liebermann, la maison rue du Renard Prêchant revient à la veuve. Le prix de vente de la maison rue de l’Argile est partagé.
1891 (12.2.), M° Loew
Theilung des Nachlasses des am 27. März 1886 dahier verstorbenen Eigenthümer Joseph Bauer, Ehemann von Johanna Caroline Elisabeth Liebermann, geschiedene Ehefrau I. Ehe von Mathias Gerhard Ungermann. Auf Anstehen der genannter Wittwe, eigenen Namens und als gesetzliche Vormünderin der minderj. Tochter Sophie Marie Bauer.
Durch Testament vor dem amt. Notar vom 27. Oktober 1885 hat der Verlebte der Josephine Elisabeth Liebermann, einer natürlichen anerkannten Tochter seiner Ehefrau, alles worüber er gesetzlich verfügen kann, mithin un vorliegendem Falle Hälfte. Durch Schenkung vor dem amt. Notar vom 29. März 1878 vermachte Erblasser seiner Ehefrau den Nutzen seines halben Nachlassesn welche Schenkung jedoch durch obiges Testament hinfällig ist.

Gütergemeinschaft. Aktiv Masse 1. Ein Anwesen zu Straßburg wo der Fuchs en Enten predigt N° 10, geschätzt zu M. 12.072
2. Verkaufspreis der Liegenschaft Leimengäßchen N° 27 laut Urkunde des amtierenden Notars vom 8. August 1889, 4000
3. Hauseinrichtung & Miete, 443 und 9,
4. Ersatz durch Wittwe 8000 (zusammen) 24.524
Passiv Masse 1. Forderung des Anton Augustin Roux, Platzadjudant in Rühestand hier laut Urkunde Pierron vom 18. Juni 1881, 3200, Zinse 1
2. Darlehensschuld an Frau St Amand 4000, zinsz 51
3. Kosten des Inventars vor Loew vom 157/. 86, 63 (zusammen) 7315 bleiben 17.209
½ vom Nachlass 8604, Kleider 28 (zusammen) 8632, ½ 4316
Zutheilungen I. der Wittwe. Es wird ihr Zugewiesen, das Haus
acp 839 (3 Q 30 554) f° 83 n° 4925 du 6.3. (St. vom 27. September 1886 Bd. 151 N° 320)

Jeanne Caroline Elisabeth Liebermann se remarie avec le maréchal ferrant Edouard Beck, originaire de Mothern qui apporte en mariage la maison rue de l’Argile : contrat de mariage, célébration
1891 (31.7.), M° Loew
Ehevertrag – Eduard Beck, Schmied in Straßburg, ledig
und Johanna Caroline Elisabeth Liebermann, Eigenthümerin Wittwe erster Ehe von Joseph Bauer hier
Art. 1. die zuständige Eheleute nehmen die Errungenschaft gemeinschaft
Art. 2. Einbringen des Bräutigams, Ein Haus mit Erdgeschoß, zwei Stockwerke, und Speicher nebst Zubehörden in Straßburg Leimengäschchen 27.
Art. 3. Einbringen der Braut 1) Mobiliar gegenstände geschätzt zu 443
2) 20 3 ½ prozentige Pfandbriefe von Aktiengesellschaft für Boden und Communalcredit zu 500 Mk, Werth 10.000
3) Büchlein der Sparkasse Straßburg 800
4) Büchlein der Sparkasse Karlsruhe 5000
5) baares Geld 3200
6) Ein Haus mit Erdgeschoß, zwei Stockwerken Hofraum und Zugehörd gelegen in Straßburg Nikolausskasernenagsse N° 11, 19.443
dagegen schuldet sie zusammen 6809
acp 846 (3 Q 30 561) f° 20-v n° 1988 du 4.8.

Mariage, Strasbourg (n° 560)
Straßburg den 1. August 1891. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Schmied Eduard Beck, catholischer Religion, geboren den 10 Februar des Jahres 1855 zu Mothern (Unter-Elsass) Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Baptist Beck und Caecilia Wibrial, zuletzt wohnhaft zu Mothern, 2. die Eigenthümerin Johanna Karoline Elisabetha Liebermann, Wittwe in 2.ter Ehe des Eigenthümers Joseph Bauer, gestorben zu Straßburg den 27. Maerz 1886, evangelischer Religion, geboren den 5. Maerz des Jahres 1842 zu Gernsbach (Baden) wohnhaft zu Straßburg eheliche Tochter des verstorbenen Thierarztes Karl Friedrich Liebermann, wohnhaft Zuletzt zu Gernsbach und der Elisabeth Sophie Grabenstätter, ohne Beruf wohnhaft zu Strassburg
[in margine :] Durch rechtskräftiges Urteil des Kaiserlichen Landgerichts zu Straßburg vom 17. November 1894 ist die Ehe zwischen dem Schmied Eduard Beck und der Johanna Caroline Elisabetha Beck, gebornen Liebermann, aufgelöst worden (i 85)

Lors du partage entre le cheminot Mathias Gérard Ungermann et Caroline Liebermann, la femme nie que l’actif de la communauté se soit élevé à 18 000 marks. Les parties sont renvoyées à une procédure judiciaire
1891 (10.12.) M° Keller
Theilungsverhandlung in der gerichtlichen Theilungssache der geschiedenen Eheleute Mathias Gerhard Ungermann, Eisenbahnarbeiter und Caroline Liebermann, Wittwe Bauer, jetzige Ehefrau Eduard Beck, erstere in Zabern, letztere hier wohnhaft
Ungermann und jetzige Frau Beck verheiratheten sich am 23/12 71 dahier ohne Ehevertrag, durch Urtheil des hiesigen Landgerichts vom 6/4 75 wurde die Trennung dieser Ehe ausgesprochen und dieselbe durch den Ausspruch des Standesbeamten im Laufe dieses Jahres geschieden (ohne nähere Angabe)
Ungermann behauptet, das zur Zeit der Auflösung der Ehe die Gemeinschaft ein Aktiv von 18.008 M enthalten haben müssen nur daß Frau Beck, welche die Einnahme bethätigt habe, rechnungspflichtig sein u. seinen Antheil herausgeben müße.
Diese Aufstellung wird von Frau Beck bestritten.
Eine Einigung kam nicht zu Stande und wurden die Parteien daher auf den Prozeßweg verwiesen – Armensache
acp 850 (3 Q 30 565) f° 85-v n° 3926 du 11.12.

Edouard Beck vend la maison au taillandier Samuel Breidt et sa femme Catherine Bœrtig moyennant 3 400 marks

1893 (23.12.), M° Loew
Verkauf – Eduard Beck, Schmied hier, in Gütern getrennter Ehemann von Johanna Caroline Elisabeth Liebermann, hier
an Eheleute Samuel Breidt, Waffenschmied und Catharina Boertig, hier
ein Haus mit Erdgeschoß, 2 Stockwerke, Leimengäßchen N° 27 früher 37. Erworben laut Kaufs Loew vom 8. August 1889. – Preis M. 3400, wovon 1400 Mark bar bezahlt sind und die übrige 200 Mark wurden aus Mitteln von Alexander Spielmann, Schuhmacher hier, an diesen zahlbar. Die Ehefrau des Verkäufers verzichtet auf die ihr etwa zustehende gesetzliche Hypothek
acp 881 (3 Q 30 596) f° 98-v n° 4407 du 29.12.

Originaire de Wissembourg, le taillandier Georges Samuel Breidt épouse en 1871 Emilie Burgard
Mariage, Strasbourg (n° 685)
Du 2° jour du mois de décembre l’an 1871 à dix heures du matin, Acte de mariage de Georges Samuel Breidt, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier juillet 1847 à Wissembourg (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, taillandier, fils de feu Philippe Breidt, boulanger décédé à Wissembourg le 24 décembre 1868 et de feu Madeleine Haeusser décédée en ladite ville le 29 juin dernier, et d’Emilie Burgard, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 octobre 1850 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, couturière, fille d’Augustin Burgard, journalier et Catherine Hatt, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (i 49)

Veuf, il se remarie en 1880 avec Catherine Bœrsig, native de Bästenbach dans la paroisse de Peterstal (près d’Oppenau) et veuve du tailleur de pierres Aloïse Weyer
Mariage, Strasbourg (n° 653)
Strassburg am 30. October 1880. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Hufschmied Georg Samuel Breidt, evangelischer Religion, geboren den 1. Juli des Jahres 1847 zu Weissenburg (Unter Elsaß) wohnhaft zu Strassburg, Wittwer von Emilie Burgart, gestorben zu Straßburg den 27. Januar dieses Jahres, Sohn der verstorbenen Eheleute Philipp Breidt, Bäcker und der Magdalena Haeusser, zuletzt wohnhaft zu Weissenburg, 2. die Catharina Boersig, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 27. October des Jahres 1832 zu Baestenbach (Baden) wohnhaft zu Strassburg, Wittwe des Steinhauers Alois Weyer, gestorben zu Straßburg den 21. Juli 1879, Tochter der verstorbenenn Eheleute Lorentz Boersig, Tagner, und der verstorbenen Magdalena geborner Braun, zuletzt wohnhaft zu Baestenbach (i 155)

Aloïse Weyer épouse Catherine Bœrsig en 1865
Mariage, Strasbourg (n° 372)
Du 5° jour du mois de Septembre l’an 1865 à dix heures du matin, Acte de mariage d’Aloyse Weyer né en légitime mariage le 19 juillet 1838 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, tailleur de pierres et militaire de la réserve, fils de François Antoine Weyer, journalier domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feu Elisabeth Tretsch décédée à Strasbourg le 16 avril 1848, et de Catherine Boersig, majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 octobre 1832 à Baestenbach paroisse de Petersthal grand duché de Baden, domiciliée à Strasbourg, journalière, fille de Laurent Boersig, journalier décédé à Baestenbach le 23 mars 1851 et de feue Madeleine Braun décédée à Baestenbach le 20 mars 1854 (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (i 7)

Catherine Bœrsig consent au mariage de son fils Augustin Huber, journalier à Paris
1887 (14.12.), M° Allonas
Eheeinwilligung durch Katharina Borsig ohne Gewerbe, Gattin des Samuel Breith, Waffenschmied, Strassburg in die Ehe ihres Sohnes Augustin Huber, Tagner mit Maria Emma Stephan, beide wohnhaft Paris
acp 795 (3 Q 30 510) f° 41-v du 14.12.

Catherine Bœrsig consent au mariage de sa fille Hortense Weyer demeurant à Paris
1890 (13.9.), M° Allonas
Einwilligung durch Catharina Boersig ohne Gewerbe Wittwe 1. Ehe des Steinhauers Alois Weyer, Ehefrau 2. Ehe von Samuel Breidt, Zeugschmied, hier wohnend, in die Ehe ihrer Tochter Hortense Weyer, Näherin in Paris wohnend mit dem Hufschmied August Boesset in Paris wohnend
acp 832 (3 Q 30 547) f° 27 du 13.9. n° 1922

1891 (26.1.), M° Allonas
26. Januar – (irrigen Vertrag) Einwilligung durch Catharina Boersig, ohne Gewerbe Wittwe erster Ehe des Steinhauers Alois Weyer und Ehefrau II Ehe von Samuel Breidt, Zeugschmied in Straßburg, in die Ehe ihrer Tochter Hortensia Weyer Näherin zu Paris mit August Anatol Brosset Hufschmied zu Clichy – acp 835 (3 Q 30 550) f° 96-v n° 3626 du 26.1.
26. Januar – Einwilligung durch Catharina Boersig, Wittwe I. Ehe Alois Weyer Steinhauer und Ehefrau II Ehe von Samuel Breidt, Zeugschmied hier, in die Ehe ihrer Tochter Hortense Weyer Näherin zu Paris mit August Anatol Brosset Hufschmied in Clichy – acp 835 (3 Q 30 550) f° 97 n° 3632 du 26.1.



17, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 17 – V 35 (Blondel), N 1294 puis section 64 parcelle 21 (cadastre)

Maison dite la fontaine du Bain des Juifs (das Brunnhaus vom Judenbad)


Les 17 et 15-bis rue des Juifs – Le n° 17 (octobre 2023)

Thiébaut Joham de Mundolsheim vend en 1593 les maisons sises à côté de sa demeure au libraire Jean Richard Müller qui revend en 1603 au tonnelier Léonard Schnell celle dite la fontaine du Bain des Juifs (das Brunnhaus vom Judenbad). L’acquéreur est autorisé à conserver ou occulter les fenêtres dans le pignon vers le voisin de gauche, à supprimer le canal à côté du puits commun avec le voisin de droite (actuel n° 19), les latrines communes avec la maison au Bain des Juifs seront entretenues à frais communs pour moitié. Les ayants droit de Léonard Schnell cèdent en 1675 la maison au tailleur puis aubergiste Jean Moog. Les députés à la faillite du tailleur catholique Gaspard Honig la vendent en 1702 au tonnelier Jacques Frentz. Elle a deux étages selon le billet d’estimation de 1744. A la mort du pasteur Jean Philippe Jung, propriétaire de 1744 à 1778, la maison comprend quatre poêles, deux cuisines, plusieurs chambres et deux caves sous solives. Elle appartient ensuite au perruquier Jean Hechler (1778-1808). Elle a trois étages en 1808, soit un de plus qu’en 1744. Comme la maison est estimée à trois cents livres de plus en 1778 qu’en 1744, il est probable que l’étage supplémentaire soit dû à Jean Philippe Jung peu après l’acquisition puisqu’aucune transformation n’est rapportée aux Préposés aux feux (1762-1789).


La maison est l’avant-dernière à l’avant de l’angle de la rue des Charpentiers (Plan-relief de 1727, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 66 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (t) : deux fenêtres puis porte au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour (B’) montre la façade arrière (1-2), le muret (2-3) qui sépare la cour de celle (A’) à l’ouest, les bâtiments (3-4) au fond et (4-1) à droite de la cour. Le cadastre (1843-1895) ne signale aucune modification.
La maison porte d’abord le n° 9 (1784-1857) puis le n° 17.


Cours A’ et B’
Nouvelle devanture (1895), Dessin du rez-de-chaussée (1904, dossier de la Police du Bâtiment
)

La maison appartient pendant vingt ans au cordonnier Jean Laurent Müller (1834-1858), pendant vingt autres années au tapissier Emile Broude (1866-1886) qui fait convertir en 1870 une croisée en porte et en agrandir une autre au rez-de-chaussée. La veuve du marchand épicier André Baumgarter fait poser en 1895 une nouvelle devanture, modifiée en 1989 par la société civile immobilière Imprimeurs. Les héritiers du représentant de commerce Alphonse Hubert, propriétaire depuis 1910, vendent la maison à l’Imprimerie strasbourgeoise voisine (1952). Les galeries en bois de la cour sont conservées lors de la rénovation des bâtiments qui appartenaient à l’Imprimerie Strasbourgeoise (Istra, voir les dossiers IV et suivants au 15, rue des Juifs).


Elévations des 15-bis, 17 et 19 avant et après transformation, architecte Jean Siegler (dossier de la Police du Bâtiment)

janvier 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1593 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Richard Müller, libraire, et (1578) Agnès Stœr, d’abord (1569) femme de Jacques Hag, puis (1602) Marie, veuve du pasteur Sébastien Cœler – luthériens
1603 v Léonard Schnell, tonnelier, et (1602) Barbe Schützbach – luthériens
1638 h Laurent Meder, tonnelier, et (1608) Barbe Schützbach veuve de Léonard Schnell puis (1637) Madeleine Erb d’abord (1622) femme du tonnelier Christophe Sebert – luthériens
1640 h Jean Jacques Schœpff, tonnelier, et (1640) Madeleine Erb, veuve des tonneliers Christophe Sebert et Laurent Meder, puis (1653) Ursule Meyer, d’abord (1617) femme du tourneur Jean Spatz – luthériens
1675 v Jean Mock, tailleur puis aubergiste, et (1658) Chrétienne Oberhausser – luthériens
1690 v Gaspard Honig, tailleur, et (1689) Anne Barbe Siberding, d’abord (1687) femme du tailleur Jean Weiss,puis (1695) Catherine Roth – catholiques
1702 adj Jean Jacques Frentz, tonnelier, et (1702) Marie Salomé Girot – luthériens
1719 h Jean Jacques Moser, boulanger, et (1711) Anne Barbe Hornung puis (1724) Marie Salomé Frentz – luthériens
Jean Frédéric Huber, meunier puis farinier, et (1734) Marie Salomé Frentz veuve de Jean Jacques Moser – luthériens
1739 v Jean Philippe Jung, tailleur puis aubergiste, et (1691) Marie Salomé Reusch – luthériens
1744 h Jean Philippe Jung, pasteur, et (1729) Sabine Elisabeth Saltzmann, (1732) Hedwige Strœhlin puis (1744) Catherine Marguerite Wild – luthériens
1778 v Jean Hechler, perruquier, et (1757) Marguerite Salomé Geyer – luthériens
1808 v Philippe Frédéric Roser, boutonnier, et (1802) Marguerite Salomé Ott
1834 v Jean Laurent Müller, cordonnier, et (1813) Marie Dorothée Kohler
1858 h Jean Marie Sébastien Villain, employé des Ponts et Chaussées, et (1835) Amélie Eugénie Müller
1863 v Louis Philippe Guillaume Leclerc, employé à la manufacture des tabacs, et (1859) Anne Marie Ulrich
1866 v (Etienne) Emile Broude, tapissier, et (1863) Christine Euller
1886 v André Baumgarten, revendeur, et (1870) Marie Catherine Schneider
1888 h Jean Joseph Müller, représentant de commerce, et (1892) Marie Catherine Baumgarten
1910* v Alphonse Hubert, représentant de commerce, et (1887) Marie Luise Kuhn
1952* v Imprimerie strasbourgeoise, société anonyme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 475 livres en 1733, 700 livres en 1744, 1 000 livres en 1778

(1765, Liste Blondel) V 35, au Sr Jung ministre
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hechler, 2 toises, 4 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1294, Müller, Jean Laurent – maison, sol – 0,95

Locations

1761, Jean Hechler, perruquier (futur propriétaire)

Livres des communaux

Voir la notice 15, rue des Juifs

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le maître maçon Georges Frédéric Hüttner est autorisé à ravaler et à repeindre la façade de la maison du perruquier Jean Hechler rue des Juifs

(f° 106-v) Dienstags den 30. Junii 1778. – Hr. Johannes Hechler Perruquier
Mr. Georg Friedrich Hüttner, der Maurer nôe. Hrn. Johannes Hechler, des Peruquenmachers, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Judengaß gelegen die façade ausbeßern und anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, échoppe de farinier, petite galerie, cendrier, porcherie, cave sous solives, puits commun et petite cour, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 950 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée le vestibule, petit poêle, petite cuisine, chambre, bûcher, petite cour, puits et cave sous solives, deux étages comprenant poêle, chambre, petite cuisine et galerie, sous le toit quatre chambres dont une pour loger les soldats, vieux comble couvert en partie de tuiles creuses en partie de tuiles plates, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins
  • 1778 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, deux caves sous solives, le comble couvert de tuiles plates, le tout estimé avec le puits commun, la cour, autres appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins
  • 1846, Police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Juifs (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 19 / 9
Roser
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 385 case 1

Müller Jean Laurent, rue d’or N° 6 à Strasbourg / rue Der. St Nicolas 9 et rue des Juifs 9

N 1294, maison, sol, rue des Juifs 9
Contenance : 0,95
Revenu total : 131,49 (131 et 0,49)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1230 case 2

Müller Jean Laurent, rue St Nicolas 6
1867 Broude, Etienne Emile, tapissier
1887/88 Baumgarten Andreas
1903 Baumgarten Andreas Crämer, Maria Katharina geb. Baumgarten Strassburg ½ Müller Joseph Kaufmann Ehefr. Maria geb. Baumgarten in aufgelöster Güter des alten Rechts je zu ½

N 1294, maison, sol, Rue des Juifs 17
Contenance : 0,95
Revenu total : 131,49 (131 et 0,49)
Folio de provenance : (325)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 32 p. 499 case 1

Parcelle, section, 64 n° 21 – autrefois N 1294
Canton : Judengasse Hs N° 17 / Maurerzunftgasse
Désignation : Hf, Whs. u. N.G. / Hf, Whs
Contenance : 0,87
Revenu : 1100 – 1500
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 1793
Baumgarten Andreas Wittwe u. Müller Joseph
1910 Hubert Alphons Wittwe
clos 1952

(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 1674
Straßburger Verlaganstalt
Imprimerie strasbourgeoise société anonyme
(256)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 147 des Juifs p. 262

9
Pr. Hechler, Jean – Perruquier – Vignerons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 17
Bouvaine, Schirmhdlg. 02.
Koerner, Schneiderm. 1
Koerner, Wwe. 1
Littert, Wwe. 3
Poppe, Eisb.-Kanzlist. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 737 W 177)

17, rue des Juifs (1870-1991)

Le propriétaire Broude fait convertir en 1870 une croisée en porte et en agrandir une autre au rez-de-chaussée. La veuve Baumgarten fait poser en 1895 une nouvelle devanture à piliers de fer et volet roulant. Un litige s’élève en 1919 au sujet d’un tuyau de fumée en tôle. La demoiselle Ritter demande en 1924 l’autorisation d’établir un débit de café ; la demande n’a pas de suite. Claude Schreyeck fait modifier en octobre 1989 au nom de la société civile immobilière Imprimeurs la devanture en convertissant une porte en devanture.

Sage-femme Friedmann (1894) – Marchand de parapluies Emile Bouvaine (1899) puis Marie Deneken (1914) – Horloger Heumann (1929) – Blanchisserie teinturerie H. Vuillemin (1962)

Sommaire
  • 1870 – L’entrepreneur Nuss demande au nom du propriétaire Broude l’autorisation de convertir une croisée en porte et d’en agrandir une autre au rez-de-chaussée – L’agent voyer note que la maison suit l’alignement et n’a pas d’encorbellement.
  • 1878 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Broude que le plombier Ohl soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs
  • 1891 – Le maire notifie la veuve Baumgartner de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1891
  • 1894 – La Police du Bâtiment constate que la sage-femme Friedmann a fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1895 – La veuve Baumgarten demande l’autorisation de poser une nouvelle devanture à piliers de fer et un volet roulant – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, juin
  • 1899 – Emile Bouvaine (demeurant 14, rue des Charpentiers) demande l’autorisation de poser deux enseignes en forme de parapluie – Les enseignes sont posées, avril 1899
  • 1905 – Pierre Kœrner demande l’autorisation de transférer son enseigne du 5, rue des Frères au 17, rue des Juifs – L’enseigne perpendiculaire est posée puis déplacée pour être à distance réglementaire de la maison voisine
  • 1904 – La veuve A. Baumgarten demande l’autorisation d’établir un cabinet d’aisance – Autorisation, février 1904 – Dessin (il s’agit d’un deuxième cabinet à côté de l’ancien) – Les travaux commencent en avril 1905, ils ne sont pas terminés en octobre 1905 (un cabinet suffit pour les quinze habitants de la maison).
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, propriétaire Müller-Baumgarten, (Juliusweg 10, Neudorf) – Travaux à faire (repeindre la cage d’escalier). Le cabinet d’aisance est raccordé aux canalisations
    1910, nouveau rapport en un point
    1914, rien à signaler
    Commission des logements militaires, 1915. Rapport en 5 points. Travaux terminés, avril 1916
  • 1908 – Le maire notifie le sieur Müller (demeurant au Neudorf, 10 Juliusweg) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1908.
  • 1914 (juin) – La marchande de parapluies Marie Deneken demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires en forme de parapluie – Autorisation
    1916 – Marie Deneken est redevable de la taxe
  • 1919 – L’Imprimerie strasbourgeoise déclare que son voisin Huber (hôtel au Raisin, boulevard du Président Wilson, zur Traube Kronenburgerring) ne fait pas réparer sa cheminée en tôle – Le maire demande à Mme Hubert de supprimer le tuyau en tôle qui traverse des parois en bois
    1919 – Le commissaire de police informe le commissaire central que la Police du Bâtiment doit visiter la maison – Rapport de même teneur que le précédent – Le tuyau est supprimé, juin
    La Police du Bâtiment constate qu’il est difficile d’établir une cheminée en maçonnerie pour évacuer la fumée du fourneau. Un tuyau en fer-blanc pourra être toléré à l’extérieur du bâtiment. – Courrier au propriétaire qui habite désormais 9, rue Geiler (puis 9, rue Oberlin)
    1919 (novembre) – L’entrepreneur en fumisterie Henri Brunck (3, rue des Bateliers) certifie que la cheminée est réglementaire – La Police du Bâtiment constate que la cuisine du rez-de-chaussée n’est plus utilisée – Dossier classé
  • 1924 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Mlle A. Ritter demande l’autorisation d’établir un débit de café – La Police du Bâtiment constate que les locaux sont conformes aux prescriptions, sauf la surface (9,80 m² au lieu de 25 m²), la hauteur (2,85 au lieu de 3,50 mètres). La porte s’ouvre vers l’intérieur et non vers l’extérieur, il n’y a qu’un cabinet d’aisance.
  • 1929 (mai) – L’horloger Heumann demande l’autorisation de poser une enseigne en forme de montre
    1929 (juin) – La Police du Bâtiment constate que l’horloger Heumann a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1931 – La Police du Bâtiment constate que l’horloger Heumann a posé sans autorisation un store au-dessus de la devanture – Demande – Autorisation
  • 1934 – Les Laines du Pingouin (Compagnie franco-australienne de laines filées, usines à Roubaix) demandent que la maison Bareiss soit autorisée à poser un panonceau métallique – L’enseigne n’est pas posée, le magasin ayant cessé son activité.
  • 1936 – Le maire notifie Louise Hubert (9, rue Oberlin) de faire ravaler la façade. Il accorde un délai d’un an – Travaux terminés, août 1937
    1937 – Charles Fiegenschuh (5, rue des Hallebardes) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
  • 1954 – Guckert (1, rue du Parchemin) est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la devanture.
  • 1962 – La blanchisserie teinturerie H. Vuillemin (29, rue Saint-Josse à Colmar) informe la Police du Bâtiment qu’elle a remplacé l’inscription Teinturerie Hummel par une nouvelle (Blanchisserie teinturerie H. Vuillemin) – Autorisation
  • 1989 (octobre) – Claude Schreyeck demande au nom de la société civile immobilière Imprimeurs (40, route des Romains à Molsheim) l’autorisation de modifier la devanture en convertissant une porte en devanture – Plan de situation, plan du sous-sol et du rez-de-chaussée, élévations (15-bis à 19), devanture (signés par l’architecte Jean Siegler)
    1989 (novembre) – Déclaration de travaux
    1989 (décembre) – La Conférence du permis de construire émet un avis favorable
    Rapport de la commission de sécurité
    1990 (janvier) – Le maire autorise les travaux
    1990 (avril) – Les travaux sont terminés, la réception finale ne donne lieu à aucune observation
    1990 (janvier) – Rapport de la commission de sécurité, commerce de prêt-à-porter, Carole Dorgler (demeurant 7, rue Moll), propriétaire société civile immobilière Imprimeurs, 80 m² dont 40 accessibles au public – Plan du rez-de-chaussée, nouvelle devanture
    1990 (février) – Le maire autorise l’aménagement intérieur
    Déclaration d’ouverture d’un établissement recevant du public
    1990 (octobre) – Rapport de la commission de sécurité

Autres dossiers
15 bis et 17, rue des Juifs (737 W 176) aménagement d’un local (refus) 1990-1991
17, rue des Juifs (1540 W 110) peinture de la devanture 2000-2002


Relevé d’actes

Thiébaut Joham de Mundolsheim vend en 1593 les maisons dites zum Judenbad et zur Judenmetzig, sises à côté de celle où il demeure, au libraire Jean Richard Müller (voir la notice du 20 , rue des Charpentiers). Jean Richard Müller revend les différentes maisons les unes après les autres. Le tonnelier Léonard Schnell achète en 1603 celle dite la fontaine du Bain des Juifs (das Brunnhaus vom Judenbad). Les acquéreurs sont autorisés à conserver ou occulter les fenêtres dans le pignon vers le voisin (de gauche) Georges Wilhelm, à supprimer le canal à côté du puits commun avec Joseph Guckeisen (voisin de droite). Les latrines communes avec Daniel Boch (maison au Bain des Juifs) seront entretenues à frais communs pour moitié.

1603 (25. Octobris), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 335
Erschienen herr Johann Reinhardt Müller Buchhändler Hat mit beÿstandt Philips Schmidt Schneÿders seiner mit Frauwen Agnes Störin der ehren haußfrauwen seligen ehelicher erzielter Kind. geschwornen Vogts
In gegensein Leonhardt Schnellen Küblers burgers alhie vnd Barblen seiner haußfrauwen
hauß, hoffstatt vnd höfflin mit allen and. Ihren gebeüwen das Brunnhauß vom Judenbad genant gelegen Inn d. St. St. In Judengassen, einseit neben Georg Wilhelm dem Schreiner vnd and.ersit Joseph Guckÿsin Webern, stoßt hinden vff ein Behausung das Judenbad genant, diser Zeit Daniel Bochen Zuständig, Davon gondt 10 guldin gelts Straßburg werung vff Simonis et Jude fallend, wid.ablößig mit 200 guld.bemelter Werung den deputaten des Chors hoher stifft Straßburg Sunst für freÿ ledig eÿgen, Vnd alles recht, der Khauff vber Jetzbestimpte beschwerden Zugangen vnd beschehen vmb 257 pfund 10 schilling
darinn sond.lich abgeredt, Was die Zweÿ fenster so Inn Jetzverkhauffter vnd Georg Wilhelm Nebens behaußung gemeinem Gäbel ane der Steÿgen sindt, anlangen, das die Khöuffere od. Ire Erben dieselben Ires gefallens Zuverbauwen od. v.plÿben Zu lassen macht haben sollen, Item das Wasserloch das beÿ dem gemeinen brunnen gemacht, vnd von Joseph Guckÿßen, Wan In deßelben Behaußung geschöpfft würdt, Zum ausschütten gebraucht vnd den lauff In Jetzuerkauffte Behaußung hat, Mag d. Khöuffer solch Wasserloch nach seinem gefallen Zumachen, od. offen laßen dan Joseph Guckeÿßen von ein and. außlauff auf die Gassen, so es von nöten richten kan
Weil auch hiebevor Ime Daniel Bochen Kauffverschreibung abgeredt das das heimlich gemach so mit deßelben vnd Jetzverkhouffter behaußung gemein, auch Inn gemeinem costen Jed. partheÿ Zum halbentheil erhalten vnd durch Jetzverkhautte Behaußung außgeführt vnd außgetragen werden soll, Soll es nochmalen beÿ solcher beredung verpleÿben, Alles vngeuorlich
Hiebeÿ gewesen Mang Büchel Schneÿd. vnd Hans Kammerer Wurtzstößer hierzu erbetten
(d. Kauff für ledig eÿgen vmb 362 h 10 ß)

Originaire de Lindau sur le lac de Constance, Léonard Schnell épouse en 1602 Barbe, fille du cordonnier Antoine Schützbach
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 64-v n° 19)
1602. eodem die [Dominica Misericordia] Lenhart Schnel ein Kübler Jacob Schnel eines Kuefers selig Son Zu Lindaw am bodensee vnd J. Barbara Antoni Schützbachs des schuhmachers selig tochter alhie. Confirmatiô facta die martis 27. Aprilis (i 185 n° 19)

Léonard Schnell devient bourgeois par sa femme cinq semaines après son mariage
1602, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 811
Lienhard Schnell der Kübler vonn Lindaw empfahet vonn seiner haußfr. Barbara, w. Antoni Schutzbach deß schumachers seligen dochter will Zu den Küefferen dienen vnnd Kein Nahrung angeben. Act. vts: [3 Junÿ 1602]

Barbe, veuve de Léonard Schnell, se remarie en 1608 avec le tonnelier Laurent Meder
Mariage, cathédrale (luth. p. 209)
1608. den 1. Trinitatis. Lorentz meder der Kübler vnd Barbara Leonhardts schnel deß Küblers ng. witwe (i 108)

Laurent Meder hypothèque la maison au profit de Sébastien Mueg de Bofftzheim

1623 (ut spâ [iij. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 8
(P. fol. 11.) Erschienen Lorentz Mäder d. kübler burger Zu Straßburg
gen. dem woledell vnd Gestr. Sebastian Müeg von Bofftzh. demselb. x gl. gld. lößig mit ij. C. g. Werg.
Vonn, Vff v. Abe hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit allen Ihr. geh. & glg. Inn d. St. St. In d. Jud. gaß. einseit n. Joseph Guck Isen leinenweber, And.seit Julius Reichard schneÿd. hind. vffs Jud. Bad stoßend, dauon gnd. 2. lb 10 ß gld. loß. m. L. lb Jungfr. Simburg Böcklin

Le fabricant de chausses Adolphe Meder passe un accord avec sa sœur Apollonie femme du cordonnier Paul Steinicher et son frère Laurent Meder, notamment au sujet de la succession de leur frère commun Martin Meder qui n’a plus donné de ses nouvelles depuis trente ans.
1626 (ix. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 638-v
Erschienen hannß Adolff Medter hosenstricker burger Zu Str.
hatt in gegensein Paul Steinichers deß schuhmachers alß ehevogts Apollonien Mederin sein hannß Adolffen schwester, vnd Lorentz Meders seines bruders bekannt,
demnach ihme hannß Adolff Meder, ein Neündtertheil, so sie inns gemein von Ursula Mederin ihrer schwester se: vff der behausung, so bißhero Alexander Schmid. V.kaufft word., wie hieuornen solcher Kauff den 24. Jan: v.zeichnet ererbt, allein vberlaßen worden, daß er hingegen, obbemelter Apollonien vnd Lorentz Meder, seiner schwester vnd Bruder, wie auch seinen vberig. geschwisterd. cedirt vnd freÿ lediglichen übergeben, seinen antheil an 80. gld. capital a 15. bz. so er von seinem Bruder Martin Meder, welcher vor 30. Jaren von hinnen v.zogen, vnd man von demselben nit wissen ob er lebendig od. todt, ererben solte, Also daß Er hanß Adolff Meder An obberüerten 80. fl. so vff der St. St. Pfenningthurn angelegt seind, Stephan auß kein fernerer Ansprach haben sondern dieselben seinen vberig. noch lebenden geschwisterd. allein zustehen und gebüren sollen.

1631, Protocole des Quinze (2 R 57) Lorentz Mader Ca. Hannß Geörg Deüblern. 21. 47. 57. 73.) 80. 109. 121.

La succession de Barbe Schutzbach est exempte du droit de détraction puisqu’il n’y a aucun héritier étranger
1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
(f° 216-v) Freÿtag den 4. Octobris – Barbara Schutzbachin Erbschafft, Abzugsfeÿ
Barbara Schutzbachin, Lorentz Meders deß Küblers haußfr. seel. Inventar: war gleicher gestalt Vorgelegt, Weil aber keine frembde Erben vorhand. vnnd dahero Zu seiner Zeit die Verlaßenschafft dem Stifft St.Marx heimfället, Erkand Abzugs freÿ gelaßen.

Laurent Meder se remarie en 1637 avec Madeleine, veuve du tonnelier Christophe Sebert
Mariage, cathédrale (luth. p. 403)

1637. Dominica XIX. Trin. 15. 8.bris. Lorentz Meder der Kübler, Vndt Magdalena Christoff Sebert des Küblers n. Wittwe eingesegnet 23. 8.br (i 206)

Christophe Sebert épouse en 1622 Madeleine, fille du trompette Thomas Erb de Pfullendorf près du lac de Constance
Mariage, cathédrale (luth. p. 136)
1622. Dnca XVII den 13. 8.bris. Christoff Seber der Kübler vnd J. Magdalena Thoma Erb des trommeters Zu pfullendorf am bodensee n. tochter, eingesegnet Zinstrag dn 22. 8.bris (i 73)

Barbe Steinunger cède à Jacques Schœpff ce qu’elle a hérité de Barbe, femme de Laurent Meder puis du cessonnaire Jacques Schœpff suivant l’inventaire dressé par le notaire Henri Geiger
1644 (9. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 303
Erschienen Barbara Steinungerin, mit beÿstand hannß Adolph Mäders deß hosenstrickhers und Burgers Zu Straßburg ihres Vogts,
hatt vffrecht cedirt hannß Jacob Schöffen dem Küblerin und Burgern alhie der dann Zugeg. mit beÿstand Jacob Schäffen Burgers und Treÿer Knechts vff der Statt Pfenningthurn seines Vatters annahm,
die ienige Eigenschafft so Sie Barbara von weÿl. Lorentz Mädern dem Küblerin seel. ererbt, sein Mäders Wittib anietzo gedacht hannß Jacob Schöpffen eheliche haußfraw ihr lebenlang widembß weiß Zu genieß. hatt, und sich vermög deß durch H. Not. Heinrich Geigern in a° 1639. vffgerichteten Inventarÿ fol. 58. vff 12. lib 16. ß 9. ½ d. Zwar nach Abzug aber 3. lib. 10. ß Nachkommener passiv Schulden noch 12. lib 2 ß 9 ½ belaufft – umb 6 pfund 10 schilling

La maison qui est revenue à Laurent Meder par sa première femme appartient désormais à sa veuve Madeleine Erb.
Madeleine, veuve de Laurent Meder, épouse le tonnelier Jean Jacques Schœpff, fils du sergent des Trois de la Tour aux deniers Jacques Schœpff

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 250-v) 1640. Eâdem [Domin: XL. 23. Febr:] Hanß Jacob Schöpff der Kübler, Jacob Schöpffen, dreÿer Knechts alhie Ehelicher Sohn, Magdalena Lorentz Meders, Küblers alhie Nachgelaß. Wittib. Eingesegnet dinst. 3. Martÿ St. Thoman (i 257)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 433)
1640. Domin: Quadrages. Hanß Jacob Schöpff der Kübler, Jacob Schöpffen deß dreÿer Knechts vnd Burgers allhier ehelicher Sohn, vnd Magdalena Lorentz Meders Küblers vndt burgers alhier hinderlaßene Wittib. Eingesegnet Zu St Thomâ Zinst. den 3. Martÿ (i 221)

Madeleine Erb meurt en laissant pour héritier son mari d’après le contrat de mariage. L’actif de la succession s’élève à 382 livres, le passif à 29 livres. L’inventaire cite deux obligations à l’appui de la propriété de la maison dont l’achat aurait été passé par la défunte et Laurent Meder devant le notaire Kugler (le véritable titre de 1603 est relaté à l’inventaire de 1671, voir plus loin)

1654 (19.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 21) n° 18
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. die Ehren: und tugendtsame Fraw Magdalena Erbin, deß Ehrenhafften H. Hannß Jacob Schöpffen, Küblers vndt Burgers alhie haußfraw nunmehr seel. welche am 13. Ap.lis Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach Ihren aus dießer welt tödlichem hinscheÿden hind. Ihro verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern, vndt begehren ersternants Ihren hind.pliebenen wittwers als vff ietzbegebenen fall, weilen nemblich Sie die fraw seel. ohne hind.laßung Kind. vndt ehelicher leibs Erben mit todt abgangen, Crafft der Eheberedung Erbens, vff vorherbeschehene gebürende erinnerung, auch würcklich erstattete handtrew geeügt vndt gezeigt (…) So beschehen auff Sambstag den 29. Julÿ A° 1654.

Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg Inn d. Judengaßen gelegener hernach beschriebener in dieße nahrung gehöriger behaußung ist befunden worden, wie volgt
Auff der vnd.n Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Wohnstuben, Im vnd.n haußöhen, Im Keller
Eÿgenthumb einer Behaußung. Item eine Behaußung mit Zweÿen höfflein, einem brunnen, v. and.n Ihren begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeiten gelegen alhie in d. St. Straßb. in d. Judengaßen, d. Brunnhauß genant, einseith neben H Christoph Boppe, d. ledigen Schneidern Stubenvatter, 2.s neben Johann Steinen dem schneid., hind. auff d. Judenbadt, den Edlen Müegen Zustendig, so der Zeit Zwar gantz freÿ ledig vndt eigen. Darbeÿ aber d. wittwe berichtet, d. der Edlen Müegen geweßener Schaffner H. Valentin Bilg. d. Nots. seel. A° 1622. dem Gürttlerhoff alhie 200 fl. Straßb. wehrung darauff abgelöst, welche 2000 fl. schlecht geltt den Edlen Mügen von A° 1622. biß ad annum 1638. mit guttem geltt v.zinßt word. vndt ohn angeseh. Er wittwer den 26.t Junÿ A° 1638. sich mit Hn Müegisch. derentweg. satt v.glich. d. brieff vber solche 200 fl. auch cassirt, wie außwendig darauf geschrieben, daß doch deßen allen ohnangesehen, Sie die Edle Müegen ietzt wid. vff d. new wege solch. 200 fl. auffsuch. haben, hiehero angeschlag. p. 200. lb. d.
Derentwegen and.ster nicht, als 2. abgelößte Perg. Zinßbrieff, vber Capitalia so vff dießer behaußung gestand. besagendt, vorhanden. Wie aber Lorentz Med. v. die jetz v.storbene fr. sel. dieße behausung erkaufft soll in H. Jacobo Kügers Contractuum Notÿ seel. protocollo Zubefind. sein.
Sa. Haußraths 67, Sa. deß Holtz, Reÿff, bandt vndt Werckzeugs Zum Kübler handwerckh gehörig 4, Sa. Guldenen Ring 9, Sa. baarschafft 67, Sa. Eigenthumbs einer behaußung 200, Sa. Schulden 5, Summa summarum 382 lb – Schulden 29, Nach deren Abzug 343 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 381 lib.
Wÿdem So die ietz abgeleibte Fraw seel. von weÿl. Lorentz Mädern Küblern vndt Burgern alhier, Ihrem vorigen haußwürth ad dies vitæ wÿdembs weÿß zugenießen gehabt

Les préposés de la Taille soumettent l’inventaire de Madeleine Erb aux Quinze. Le veuf déclarait 400 florins alors que la fortune s’élève à 1 000 florins d’après l’inventaire. Les préposés proposent une amende de 50 livres, ramenée à 25 puis 15 livres.
1654, Protocole des Quinze (2 R 72)
(f° 197) Freÿtag den 29. 7.bris – Stall Ca. Hanß Jacob Schöpffen.
Daß ander Stallgeschäfft betreffe Hanß Jacob Schöpffen deß Küblers haußfrawen Magdalene Erbin seel. Verlaßenschafft, da dann conclusio finalis Inventarÿ ertregt 1000 fl. Schöpff aber bißhero allein verstallet 400 fl. * Zwar 10 tag Vor seiner Haußfrawen todt noch 200 fl. Zuschreiben laßen vnd also bald verstallet, so aber nicht attendirt werd. Wann aber diese Nahrung beÿ weitem nicht in d. qualitæt wie hievor beschrieben, sondern meistens in Einem hauß, darauf gleich wohl die Edlen Müegen 100 fl. Nachtrag prætendiren, vnd vf welches demnach die herren dreÿer deß Stalls noch 200 fl beßerung geschlagen, als halten Obere Stallheren darfür Es Were ihm über 15. lb 6 ß so Er dem Stall für Nachtrag schuldig noch 50. lb d Straff auffzulegen, Obere Stallherren gehört bekennen sich Zur relation, hierauff durch Zwo verschiedene Vmbfragen Erkandt, daß d. Obere Stallherren bedencken gefolgt sein solle. (vid. fol. 204. 208.)

(f° 204-v) Sambst. den 7. 8.bris. – Hans Jacob Schöpff per M. E. dt. Supplication mit beÿlaag sub n° 1 bitt wegen einverleibter Ursachen Ihme die Jüngst vfferlegten Straaff d 50. lb nachzulaßen, od. doch g. zu moderiren. Erkandt, Würdt vff die helffte gemildert.

(f° 208-v) Sambst. den 14. 8.bris. – Hans Jacob Schöpff per M. E. dt. Suppl. so verleßen, bitt noch vmb fernere gn. moderation seiner Straff. Erkand, Würd endlich vff 15. lb gemildert innerhalb 3. tag beÿ vorig. Commination Zuelegen.
[in margine :] Erlegt und p. xv knecht vf den d.th gelüffert den 25. dito

Jacques Schœpff se remarie avec Ursule, veuve du tourneur Jean Spatz
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 17-v)
1653. Dncâ XIV Trinitatis d. 11. September. Jacob Schöpf der Kübler v. burger allhie Vnd Ursula, Weiland Johann Spatzen hohltreher vnd burgers alhie hinderlaßene Wittib. Copulirt Mont. d. 19. Sept. in der Ruprechtsaw (i 21)

Le tourneur Jean Spatz épouse en 1617 Ursule, fille du chapelier Nicolas Meyer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 395-v n° 1225)
1617. Eodem die [Dominica 3. Trinitatis] Hans Spatz der Dräher vndt Jungfrauw Ursula Claus Meÿers d. huttmachers alhie hinderlaßene tochter (i 410)

Originaire de Mittelbergheim, Jean Spatz épouse en 1615 Julienne, veuve du tourneur Joachim Kolberger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 373 n° 1147)
1615. Eodem die [Dominica 10. Trinitatis] Hans Spatz von Mittelbergheim, der Dräher vndt Juliana, Joachim Kolberger d. Dräher hinderlaßene Wittwe (i 385 )

Jean Spatz devient bourgeois par sa femme en juillet 1615.
1615, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 990
Hanß Spatz d. Trechsler Von Mittelberckheim Empfaht d. Burg. Recht Von Juliana Weÿl. Joachim Korbergers deß trechsler hünd.laßene wittib wüll Zu den Zümerleut dienen. Actum den 18. 7.bris Aô 1615

Jacques Schœpff meurt en juin 1671 en délaissant pour héritiers sa sœur Susanne, femme du pelletier Jean Werdemann, et son neveu Jean Jacques Seyfried, fils de sa sœur Agnès. L’inventaire mentionne le titre d’acquisition de la maison. L’actif de la succession s’élève à 223 livres, le passif à 39 livres.

1671 (6.7.), Not. Oesinger (David, 37 Not 22) n° 9
Inventarium vnd Beschreibung Aller vndt Jeder Haab Nahrung vndt Güethere, so Weÿland der Erbare und bescheidene Meister Hanß Jacob Schöpff burger vndt Kübler alhie Zu Straßburg, nach seinem d. 24.ten Nächstverwichenen Monats Junÿ aus dießer welt genommenen Abschied hinder Ihme verlaß. (…) So besch. donnerst. d. 6. Julÿ 1671.
Der Abgeleibt seelige hat Zue Erben ab intestato verlaßen Fr. Susannam H hanß Werdemanns deß Kürßners v: burgers alhie haußfr. seine Schwester Vnd H Johann Jacob Seÿfriden burgern alhie seiner verstorbenen Schwester Agnes sel. Sohn.

In Einer in der St: Str: In der Judengaß gelegenen behaußung So in diße verlaßenschafft gehörig behaußung ist befund. word. wie volgt.
In d. Kammer A, Im hinderhauß, In der Stuben, Im hauß Ehren, Im Keller
Werckzeug Zum Kübler handwerck gehörig
Eigenthumb Ane Einer Behaußung. It: eine behaußung mit Zweÿen höfflein, einem gemeinen bronnen, vnd andern Ihren begriffen, weithen, rechten, Zugehördten vndt gerechtigkeit. gelegen alhie in d. St: Str: In der Judengaß. gelegen daß bronnen hauß genandt, einseith neb. H: Johann Reichshoffer Jetziger zeit Regierend. Ammeistren, Anderseith neben Guethmann dem Krempen alhie hind. auff den Fürstl. Pfaltzgräfflichen Würthenbergischen hoff stoßend.
Davon gehendt 5 fl Straßburger Wehr. Jährlichen auff Simonis et Judæ dem Gürtler Hoff alhie, ist in hauptgut Abzulößen mit 100 fl. gedachter wehrung nachtrag Capital thut hiehero 52. lb 10 ß sonst freÿ ledig und eig. wie man sagt, vnd ist dieße Behaußung vber Jetzgehörte beschwerth. weilen sie gantz bawlos hiehero angeschlagen 100. Darüber weist ein teut. Pergamentener Kauffbrieff deßen datum d. 7. Novembr. A° 1603.
Abzug In dißes Inventarium. Sa. haußraths 37, Sa. Werckzeugs 6, Sa. Silbergeschirrs vnd geschmieds 10, Sa. baarschafft 69, Sa. Anschlag dißer behauß. 100. Summa summarum 223. lb – Schulden 39, Conclusio 184 lb

Jean Jacques Seyfried et Thomas Werdemann vendent la maison au tailleur Jean Mock et à sa femme Chrétienne Oberhausser

1675 (7. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 577-v
Johann Jacob Sÿfridt, und Tobias Wertenmann der Kürschner
in gegensein Johann Mockhen deß Schneiders und Christinæ Oberhaußerin beÿder Eheleuth
hauß, höfflin hoffstatt, Bronnen, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, alhier in der Judengaß, einseit neben Georg Friderich Richßhoffer dem handelßmann, anderseit neben Daniel Guthmann dem Grempen, hinden uff den Birckhenfeldisch. hoff theils, und zum theil uff daß alte Judenbadt stoßend gelegen – umb 485 Gulden à.15. batzen

Jean Mock hypothèque quelques jours plus tard la maison au profit de la veuve du marchand André Albrecht

1675 (29. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 662-v
Johann Mockh der Schneider
in gegensein frawen Barbaræ, weÿl. herrn Andres Albrechts deß handelßmanns nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand herren Johann Conrad Huothen deß handelßmanns ihres Curatoris – schuldig seÿe 150 Gulden
Unterpfand, hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren gebäwen und Zugehördten alhier in der Judengaß einseit neben Georg Friderich Richßhoffer dem handelsmann, einseit neben Daniel Guthmann dem Grempen, hinden uff den Birckhenfeldischen hoff stoßend gelegen

Fils du tailleur Sébastien Mock, Jean Mock épouse en 1658 Chrétienne, fille du pasteur de Scharrachbergheim Jean Michel Oberhausser : contrat de mariage, célébration
1658 (20. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 451-v
(Prot. fol. 99. – Eheberedung) Erschienen Johann Mockh d. Schneid.Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand hannß Sebastian Mockh. deß Schneiders seines eheleiblich. Vatters und hannß Löhlins deß Schneiders beed. Burgere alhier an einem,
So dann Jungfr. Christina, weÿl. H M. Johann Michael Oberhaußers geweßenen Pfarrherrn Zu Scharrachbergheim nunmehr seel: nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand Paul Schwartz. deß Schreiners ihres Vogts, wie auch H M. Johann Jacob Oberhaußers Præceptoris classici und Johann Ulrich Oberhaußers deß leinenwebers ihrer Gebrüd. Burg. alhie, am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 95-v n° 93)
1658. Dominicâ XVI. Trinitatis. Johannes Mock der Schneider, Johann Sebastian Mocken des Schneiders und burgers alhie ehelicher Sohn, undt Jung fraw Christina H. Johann Michael Oberhausers gewesenen Pfarrers Zu Scharlaberckheim hinderlaßene eheliche Tochter. Copulabantur Mont. d. 4.t Octobris Zum J S Peter (i 107)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 94-v) 1658. Mehr Johann Mock d. Schneid. u burger alhie H Sebastian Mocken deß Schneiders v. burg. Ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Christina weÿl. herrn Joh: Michael Oberhauser pfarhern Zu Scharlebergheim nachgelaßene Eheliche Tochter Montag d. 4. 8.br Jung. S. Peter (i 96)

Aubergiste au champ des Arquebusiers, Jean Mock hypothèque la maison au profit de la fille de Pierre Flechtner, greffier au bailliage de Liechtenau

1688 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 16-v
Johannes Moog, der würth auff dem Armbrust Rein (unterzeichnet) Johannes Mock
in gegensein Samuel Christoph Flechtner deß Schneiders alß vogts weÿl. H. Peter Flechtners, Ambtschreibers Zu Liechtenau töchterleins, Annæ Barbaræ – schuldig seÿe 300 gute Reichs guldner zu 9 ß 3 d gewürdiget worden nach Jüngster Devaluation gerechnet
unterpfand, hauß, höfflein, bronnen mit allen übrig. deßen gebäuen, recht. und zugehördten allhier in der Judengaß, einseit neben H. V. Daniel Richshoffer anderseit neben Johann Brunner dem Kachler, hinden auff den Berckenfeldisch. hoff stoßend geleg.

L’aubergiste Jean Mock (Moog) et sa fille Anne Salomé issue de son mariage avec Anne Chrétienne Oberhausser vendent la maison au tailleur Gaspard Honig moyennant 315 livres.

1690 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 29-v
(prot. fol. 6.b) Erschienen Johannes Moog, der Würth auff dem Armbrustrhein, und Anna Salome, Sein Moogen, mit weÿl. Anna Christina Oberhaußerin seiner haußfr. sel. ehelich erzeugte tochter, so majorennis, mit beÿstand Samuel Christoph Flechners deß Schneiders Ihres Vogts
in gegensein Caspar Honig, deß Schneiders mit beÿstand Johann Schweitzer deß Schneiders und Friderich Röhrmann, deß Uhrenmachers (verkaufft)
hauß, höfflein, hoffstatt, Bronnen, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weith. Rechten und Zugehördten allhier in der Judengaß, Einseit neben Johann Brunner, dem Kachler, anderseit neben H. XV Daniel Richshoffer hind. Zum theil auff den Birckenfeldischen Hoff, Zum theil auff d. alte Judenbad stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ ledig vnd eÿgen seÿe Vnd ist dießer Verkauff vnd Kauff Zugegangen vmb 315 pfund

Originaire de Fürstenberg en Westphalie, le catholique Gaspard Honig épouse en 1689 Anne Barbe Siberding, originaire d’Offenbourg
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 7)
Hodie 2. Maii 1689 (…) sacro matrimonii vinculo copulati sunt casparus Hunig ex furstemberg in Westualia et Anna Barbara siberding ex offenbourg (signé) Casparus hunig + signum sponsæ (i 8)

Gaspard Honig, tailleur originaire de Fürstenberg en Westphalie, devient bourgeois par sa femme Barbe, veuve du tailleur Weiss
1689, 4° Livre de bourgeoisie p. 554
Caspar Honig Von Fürstenberg auß Westphalen, der schneider weÿl. Jost Honigs gewesten schneiders daselbst hinterlaß. sohn empfangt das burgerrecht von Anna Barbara, weÿl. weißen geweßenen burgers und schneiders allhie hinterl. wittib seiner jetzmah. Haußfrawen p 2. gold fl. 16. ß s Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zuvor ledig. standes gewesen und wird auff E. E. Zunfft der schneider dienen. Jur. den 1. Junÿ 1689.

Fils de Jean Weiss de Benfeld, Jean Weiss épouse en 1687 Barbe Sibert, fille de Martin Sibert d’Offenbourg
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 100)
1687. Nouember. 24.to Huius solenniter et in facie Eccl.æ fuerunt intronizati matrimonialiter Honesti Adolecentes Honestus Joannes Weiss Benfeldensis sartor Joîs Weis et Mariæ Bronlerin* Conjugum defunctorum filius legitimus Et Honesta et pudica virgo Barbara Sibertin Martini Sibertin Et Agnetis Schmelzin Conjugum defunctor. offenburgensis filia legitima (signé) Johanß Weiß + signum sponsæ (i 50)

Jean Weiss achète le droit de bourgeoisie pour lui et pour sa femme le 12 août 1688
1687, 3° Livre de bourgeoisie p. 1039
Johannes Weiß d. Schneider von Benfeldt erkaufft das burger recht für sich undt seine hausfraw Anna Barbara Siferten von Offenburg p. 4 golt fl. vndt 32 ß current so Er beÿ d. Cantzleÿ erlegt, würdt Zünfftig beÿ d. Schneidern, Jur. 12. aug. 88.

Naissance de Jean Nicolas, fils posthume de Jean Weiss
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 13)
Joannes Nicolaus filius posthumus quondam Joannis Weisse Civis huius Civitatis et Annæ Barbaræ Siberdinn Coniugum natus die quintâ et postridie sextâ Novembris 1688 baptizatus (…) domi ob imminens mortis periculum demum hodie 13.a Decembris anni præfati ad supplementum Ceremoniarum fuit in Ecclesiam delatum (i 8)

Baptême d’Odile, fille de Gaspard Honig en mars 1690.
Baptême, Saint-Etienne (cath. p. 26)
Hodie die 8. Martÿ anni Domini 1690 (…) baptizata fuit Ottilia filia legitima domini Casparis Hönig et Annæ Barbaræ Sibertin Conjugum (i 29)
André, 14 septembre 1691 n° 377 p. 45 (i 48), Marie Barbe 5 mars 1693 n° 525 p. 61 (i 65) etc.

Anne Sibert meurt le 12 décembre 1694.
Sépulture, Saint-Etienne (cath. p. 98)
Die 12 Decembris anni 1694 (…) sepulta est In Coemeterio Barbara Anna Sibertin uxor Gaspardi Honnig sartoris et Cuius argentinensis sacris omnibus Ecclesiæ Munita sacramentis, testes fuere (…) Bernardus Sibert frater defunctæ (i 125)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 9 avril 1695 Gaspard Honig à se remarier avant la fin de son deuil, eu égard qu’il a quatre enfants (le mariage n’est pas célébré à Strasbourg)
1695 Conseillers et XXI (1 R 178)
(p. 67) den 9.ten April. 1695 – Caspar Honige pct° dispensationis temporis luctus.
G. ersch. Caspar Honige, burger und schneider alhier, producirt Zuforderist seiner frawen documentum mortis und weilen noch in Kurtz Zeith an seiner trauer Zeith mangelt, alß v weg. seiner großen haußhaltung und 4. Kinder gdig Zu dispensiren. Erk. gegen erlag 1. lb d in beÿde allmoß. willfahrt. H. XV. Reichshoffer, H. Dietrich.

Deux enfants naissent du mariage avec Catherine Roth, Marie Catherine le premier novembre 1696 et Marie Françoise le 27 juin 1699
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 103 n° 921)
Primâ die Novembris anni 1696 baptizata est ad stum Stephanum intra argentinam Maria Catharina filia legitima Caspari Honig Sartoris et civis argentinensis et Catharinæ Rooth coniugum (i 107)

Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 147-v n° 1353)
27. Junÿ anni 1699 baptizata est ad stum Stephanum intra argentinam Maria Francisca filia legitima Gaspari Honig Sartoris et civis argentinensis et Catharinæ Rothin coniugum (i 107)

Gaspard Honig hypothèque la maison au profit de Rémi Freyermuth, receveur du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune

1696 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 356-v
Caspar Hönig der Schneider
in gegensein Hn Remigÿ Freÿermuth, Schaffners des Stiffts Jungen St. Peter allhier, schuldig seÿe 50 pfund, daß Er damit den Rest Kauffschillings von hernach gemeldter Behausung an Johann Mocken den Schneid. & Cons. hat bezahlen können, wie in d. CContractstub Registr. de A° 1690 fol.29.b in marg. zuseh.
unterpfand, hauß, höfflein, hoffstatt, bronnen mit allen deren Gebaüen, begriff. Recht. und Zugehördt. allhier in der Juden Gaß, Einseit neben Johann Brunner dem Kachler anderseit neben weil. H. Daniel Richshoffers gewesenen alt. Ammeisters sel. Erb. hind. zum theil auff den birckenfeldischen hoff, zum theil auff d. alten Juden bad stoßend geleg.
[in margine :] (in gegensein) Hn Johann Brenten Exsenatoris alß vogts weÿl. Joh: Jacob Frentzen des küfferns alß gewesenen proprietarÿ hiervor bem. Honigischen Haußes nun seel., den 24. oct. 1720

Nouvelle hypothèque au profit de Rémi Freyermuth, receveur du chapitre de la Toussaint

1697 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 1
H. Caspar Honig der Schneider
in gegensein Hn Remigÿ Freÿermuths Schaffners des Stiffts Allerheÿligen, schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Hauß, Höfflein, hoffstatt, bronnen mit allen Gebäuen, begriffen, Rechten Und Zugehördten, allhier in der Juden gaß, einseit neben Johann Bronner dem Kachler anderseit neben Hans Philipß Jungen dem sch- hind. Zum theil auff den Birckenfeldischen hoff, zum theil auff das alte Judenbad stoßend gelegen

Gaspard Honig entre au Petit Sénat
1698 Conseillers et XXI (1 R 181)
(p. 106) Montags den 7. Aprilis. – Caspar Honig schwöhrt auff die Kleine Rhats Ordnung

Nouvelle hypothèque au profit de Rémi Freyermuth, receveur du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune. En marge, quittance remise en 1720 au tuteur de la fille unique du tonnelier Jacques Frentz.

1699 (7. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 447
H. Caspar Honig, der Schneider und Eines Ers. Kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Hn Friderich Christoph Preußers, deß Scribenten im Nahmen H. Remigÿ Freÿermuths, Schaffners des Stiffts zum Jung. St. Peter, schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, sein solle, hauß, höfflein, hoffstatt, bronnen mit allen deren Gebaüen, Rechten Und zugehördt. allhier in der Judengaß, einseit neben Johann Brunner dem Kachler, anderseit neben ([biffé] weÿl. Hn Daniel Richshoffers gewesenen) hans Philipp Jungen dem Schneider hind. zum theil auff d. Birckenfeldisch. hoff, zum theil auff d. Judenbad stoßend geleg.
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Breuen Exsenatoris alß Vogts weÿl. Johann Jacob Frentzen des Küffers, als gewesenen proprietarÿ hierinn bemelt. Honigischen Haußes nun seel. hinterlasenen eintziger tochter, den 24. Octobris 1720

Gaspard Honig et Catherine Roth font dresser l’état de leur fortune. Les deux tiers de la maison font partie des biens inventorés (le troisième tiers appartenant aux enfants d’Anne Barbe Siebert). Le mari qui a quitté Strasbourg a emporté les titres de propriété.

1700 (22.1.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 3)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab und nahrung, liegender und vahrender, so Caspar Honig, Schneider und Catharina Rothin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, anjetzo annoch würcklichen besitzen, welche vff ansuchen erfordern undt begehren deß wohl Ehren vesten vnd Großachtbaren herrn Heinrich Grünschmidts, E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers der frawen gezogenen vogts (…) Straßb. d. 22. Januarÿ 1701.
Copia der Eheberedung

Der frawen ohnveränderte nahrung so allein in nachfolgender wenigen Kleidungs und dann deroselben ohnveränderten Guths Ergäntzung bestehet, haußrath 7, Ergäntzung 85, Schuld 25
Antheil ene einer behaußung so theilbar. Item Zween dritte theil an einem vor: und hinter hauß, hoffstatt, bronnen, Zweÿen höfflein, sambt allen andern deren Zugehörden, weithen, Rechten und Zugehörd. gelegen in der Statt Straßburg ane der Judengaß, einseith neben Johann bronnern dem Kachlern, anderseith neben Johann Philippß Jungen dem Krebßwürth, hinden vf erstgedachte behausung und vornen vff gemelte Juden gaß stoßend, davon gehen Jährlichen vf Johannis Baptistæ 2. lb. 10. ß Zinß ablößig mit 50. lb. dem Stifft Jungen St. Peter und alleheiligen in Straßburg, Item ferner erstgedachtem Stifft 2. lb 10 ß Zinß vf dem 8. Septembr. fällig mit 50. lb d, Item noch ferner dahin v lb 10 ß d Zinnß Jahrs vf weÿhenachten verzinßlich abzulößen mit 50. lb d. Item stehet darauff scilicet vf sothanner Zweÿen dritte theilen deß haußes herr Friderich Lersé so ander heut per modum executionis allschon ex secundo decreto verwießen nemblichen umb 75. lb. s. Item herr Ratherr Andreas Haffner umb 31. lb s und dann Herr Guilot umb 13. 10. waß sonsten darauff stehet ist mit dem Notario nicht bewußt, Sintemahlen honig den haußbrieff sambt übrig. documenten der frawen außsag nach mit sich hinweg genommen hat. Summa deßen waß nunmehr wißentlich darauff stehet ist 279 lb 10 ß. Dieweilen aber das hauß erster ahngeschlagen werden muß ehe solche darauff stehende gelder von dem Kauffschilling abgezogen werd. Können, also ist d außwurff biß dahin noch außgesetzt word.
Summa summarum d. frawen gantzen Zugebrachten nahrung 117 lb
hierauff volget das gemein v.ändert u. theilb Gutt, haußrath 26, Schulden in die Nahrung 106, Summa summarum 132 lb – Passiva 541. Übertreffen sothane inventirte theilb. passiva die activ nahrung umb 409 lb

Catherine Roth sollicite le droit de revente au détail. Les Quinze la renvoient aux préposés en chef des métiers.
1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
(f° 393) Sambstags den 27.ten Novembr. 1700 – Catharina Rothin Caspar Honigs Schneiders haußfrau pt° Krempenwesens
G. noîe Catharina Rothin, Caspar Honigs des Schneiders und burgers alhie haußfrawen prod. demüthiges Memoriale undt bitten, wie inhalts. Erkandt, an die Oberen handwerckshh. gewießen.

Le maître de tribu rapporte qu’il a demandé au prévôt de la tribu la conduite à tenir au sujet de Gaspard Honig qui a quitté la ville. Le conseil de tribu décide le 2 décembre à l’unanimité qu’il n’est plus un homme honorable. Le secrétaire note au début de l’année suivante que les Conseillers et les Vingt-et-Un l’ont relevé de ses fonctions honorifiques.
1701, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 33) Mont. 4° Septembris 1701 – Proponirt Herr Rathherr Zunfftmeister, daß Er beneben herrn ratherrn Johann Zieglern, gestrigen tages beÿ Ihro Gnaden hoch Gebietenden Herrn Oberherrn wegen Caspar Honigs gewesen, und Ihne befragt, weßen man sich mit Ihme Zu hoffen oder waß man mit Ihme thun solle, welcher hero dann Zue antwortet gegeben, daß mann ihn solang auß dem Löblichen Schöffen Collegio Laßen sollen biß er sich wegen seiner begangenen fehler vff hiesiger pfaltzen purgiret haben würde, worauff dann das votum beÿ allen versammelten herren Schöffen heut dato eingesammlet und unanimiter Erkandt worden, daß durch mich den Zunfftschreibern Ihme Caspar Honigen vor ein und allemahl von Schöffen wegen angesetzt werden solle, daß er sich zwischen hier und künfftigen herren Meÿster undt Rath wegen seiner begangenen fehler alß wegen verziehung seines burgerrechtens, geschriebenen frischen brieffs, wegreuthung eines pferdts vnd seines außtrettens gäntzlich purgiren und deßwegen einen glaubhafften Schein einbringen, aber biß dahin auß dem Collegio außgeschloßen sein solle, widrigen allß gewärtig sein, daß mann vffkündige wahl bey Rath seinet wegen einkomme.

(f° 40) 2° Decembris 1701 – Herr Rathherr Zunfftmeister Schweitzer proponirt, daß nachdem Caspar honig gestrigen tages beÿ E. E. Goßen Rath unterthänig ein Kommen mit dienstfleißigem bitten, Ime beÿ der gehabten Ehren stelle deß Schöffens Zulaßen, und darauff erkandt worden, daß Er deßwegen beÿ vnseren Gnädig. herren Räth und XXI. einkommen sollte Inndeßen Implorant sich Zu præcaviren vorguth befunden, beÿ E. löbl. Schöffen Collegio so seit heut deßwegen exprès versammlen würde, per memoriale einzukommen, hiermit erstgedachtes Memoriale in pleno abgelesen und nach formblich gethaner umbfrag unanimiter vndt einhellig Erkandt worden, daß obwohlen mann gern gesehen hätte, daß honig hätte Können beÿ dießer Ehrenstelle verbleiben, allein weilen alle reputation und würde eines Ehrlichen manns vf einem schöffen bestehet und dahingegen vieles beÿ falsa, betrug und Unart sich beÿ ihnen befinden, alß solle Er vor undüchtig erkandt worden, und fallß er biß morgenden deß tags beÿ vnseren Gnädigen herren der Räth und XXI. einkommen würde, darauf mit solcher Erkanntnuß geantwortet, widrigen falls biß künfftigen montag.

(f° 41-v) 1702. Nach deme vff unterthänige Klage, so E. E. Zunfft der Schneider wider Caspar Honig beÿ unßeren Gnädigen Herren Räth und XXI. eingegeben, demselben von allen Ehrenstellen entsetzt worden, alß hat man zu Spöttschöffen erwöhlet (…)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un relèvent Gaspard Honig de ses fonctions d’échevin chez les Tailleurs
1701 Conseillers et XXI (1 R 184)
(p. 391) Montagß den 2.ten Januarÿ 1702. – Inquisition wegen Caspar Honigs des Schneiders wurdt abgelesen.
Lect. Inquisitione per Hn Mader, Caspar Honig den Schneider betreffendt, Ist Erk. Wurdt auf abgeleßene Inquisition gedachter Caspar Honig als Ein homo proprolus & Celeratus Von seinem bißhero getragenen Schöffen Würde vndt Dignität Remouiret und Destituirt, einfolglich E. E. Zunfft der Schneider, allwo Er Schöffen wahr, permittiret vndt erlaubt Einen andern herrn ahne seiner Statt Zu Einem Schöffen Zu erwehlen, die Andung des Verprechens ahne vnd vor sich selbsten betreffend, wurdt solche ahne E. E. Rath verwißen. Herr XV. Gambs, Hr Gangolff

Le tailleur Jean Greder rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent à André et Odile, enfants issus du premier mariage de Gaspard Honig, soit 60 livres de bien maternel qui leur ont été attribués par collocation après la faillite.
1705, Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 123) J. Frédéric Schatz
Rechnung mein Johannis Greders, deß Schneiders und burgers Zu Straßburg alß geordnet und geschworenen Vogts Andreß und Ottiliæ, Caspar Honigs deß Schneiders ehelicher Zweÿen Kinder erster Ehe, Innhalt und auß weißend, waß ich seit anno 1702. alß ich dieße Curatel übernommen, biß den 14.ten decembr. 1705. meiner vogts Kinder wegen, ein genommen und dargegen widerumb außgegeben. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht über dieße Vogteÿ Rechnung. Eß ist Zuberichten, daß meiner vogts Kinder vatter in anno 1702 außgetretten, darauff deßelben Eheweib alß der Curanden Stieffmutter einen vogt gezogen, inventiren und das Inventarium beÿ E.E. Kleinen rath produciren laßen, da alß dann sowohl die immobilia als mobilia gerichtlich verkaufft und das darauß erlößten gelt hinter die herren Deputirten deponirt worden, nachgehends daselbst der beÿkommende colocations: bescheid sub Lit. A. ergang., Crafft deßen meine Curanden in dreÿen Posten nemlich 60. lb. d. mütterlich guth (…)

Autre compte
1709, Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 123) J. Frédéric Schatz
Rechnung mein Johannis Greders, deß Schneiders und burgers Zu Straßburg, alß geordnet: und geschwohrnen Vogts Andreä und Ottiliä Catharinæ, Caspar Honigs deß Schneiders Zweÿer Kinder ersterer Ehe, Innhaltend und außweißend, waß ich vom 21. Decembris 1705. alß meiner erstern Rechnung biß den 26. Januarÿ 1709. meiner vogts Kinder wegen, eingenommen undt dargegen widerumb außgegeben. Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ.

Les syndics de la faillite de Gaspard Honig, le tuteur du beau-fils Jean Weiss et ceux des enfants en premières noces vendent la maison au tonnelier Jean Jacques Frentz. En marge, quittance que remet Marie Salomé Frentz, femme de Jean Frédéric Huber, à Marie Odile Honig, femme délaissée du soldat Melchior Gerbus, héritière présomptive de son frère Jean Weiss.

1702 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 205-v
(450) H. Friderich Reichard Mockel E.E. großen Raths alter Und E:E: kleinen Raths alß Meister ietzmahliger beÿsitzer Und H. Johann Philipp de Lausanne auch beÿsitzer ged. Kleinen raths mit beÿstand Hn. Johann Friderich Ösingers J. U. Licent. Und mehrbemelten Kleinen Raths Referentis, alß zu Caspar Honigs deß Schneiders Falliments Geschäft in specie aber zu Verkauffung hernach bemelter behaußung deputirte, Ferner H. Johann Georg Körner Exsenator, alß Vogt ged. Honigs Stieff sohns, so Ihme Von seiner ersten Hausfrauen seel. zugebracht word. Nahmens Johann Weißen, So dann H. Johann Greter der Schneider alß Vogt mehrged. Honigs Kinder erster Ehe
Hannß Jacob Frentzen des Küffers mit beÿstand Hn. Johann Brewen Not. publ. Und adel. Schaffners
Hauß, Höfflein, Hoffstatt, bronnen mit allen Gebaüen, begriffen, Weithen, Rechten Und Zugehördten, allhier in der Juden Gaß einseit neben Johann Brunner dem Kachler anders. neben dem Würthshauß zum rothen Krebs hind. zum theil auff den Birckenfeldichen Hoff, theils auff d. alte Jud. bad stoßend gelegen – um 50 und 50 pfund Capital verhafftet, geschehen um 350 pfund
[in margine :] Erschien obged. Johannes Weiß deme zufolg obberührten Collocations bescheids ahne obigem Kauffschilling per rest 40 lb gebühren, halb schwester Maria Ottiliæ geb. Honigin, Melchior Gerbus des Soldaten verlaßener ehefrauen, als einiger præsumptiv: Erbin bemelten ihres bruders in deßen nahrung Sie durch E:E: kleinen Raths Erkanntnus Vom 30. Januarÿ 1738 immittirt worden ist, gewalthaber, Lorentz waag der Nagelschmidt von deroselben Vermittelst (…) procuration hierzu insonderheit bevollmächtiget, der hat in gegensein obgenannten Kauffenden Johann Jacob Frentz gewesten Kieffers hinterl. einiger tochter und universal Erbin Maria Salome geb. Frentzin Johann Friderich Huber hiesigen Meelmanns jetziger Ehefrau (…), den 1. junÿ 1739
[in margine :] Erschienen Catharina geb. Rothin hierinn ged. Caspar Honigs Verlaßene Hausfrau mit beÿstand Johann Joseph Homburg Notarÿ Ihres geschwornenn Curatoris, hat in gegensein käuffers (…), den 24. nov. 1702

Fils du pasteur de Kehl Jean Michel Frentz, Jean Jacques Frentz s’inscrit le 21 avril 1700 pour faire son chef d’œuvre. Les examinateurs le reçoivent maître le 19 mai 1701 en lui infligeant à cause des défauts de son travail une amende dont le relève le prévôt de la tribu. Jean Jacques Frentz règle une amende pour n’avoir pas terminé son chef d’œuvre dans les temps. Il devient tributaire le 23 août 1701.
1700, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 182-v) Mittwoch den 21. Aprilis Anno 1700 – Johann Jacob Frantz, von hier gehörig, der ledige Kieffer Knecht stehet vor, bittet daß Mann, Ihme gegen der gebühr, Zur machung des Meisterstücks Ein schreiben wolle. Erkand, undt ist Ihme in seinem begehen willfahrt. Zahlt Werckstatten Zinnß 1 lb 10 ß d.

(f° 224) Montags den 16. Maÿ Anno 1701 – Hannß Jacob Frentz der ledige Kieffer von hier gebürtig weÿl. herrn Johann Michael Frentzen geweßenen terweifferigen pfarrherren Zue Kaÿl hinterlaßener Ehelicher Sohn sein verfertigtes Kieffer Meisterstückh Schauer vndt referirten die dreÿ herrn Schauer Von der Ersten Schaw, daß daß vaß Zimmlich ohnfleißig geendet war, In der Zweÿten Schaw waren die Böden nicht inn Einem Zürckel und fanden sich Waltzfuegen und etliche däschen, inn der dritten schaw Wäre es noch Zimmlich sauber abgebunden, der hauptreÿff aber gegen den andern gar zu schmahl, derowegen Sie daß Vaß Zwar für ein Meisterstück passiren ließen, Ihme aber wegen solcher daran gefundenen fehler Zweÿ Jahr keinen Knecht Zuefürdern noch Jungen anzunehmen ansetzen. Nach fleißigem Bitten aber hatt der herr XV. alß obman Ihne solcher bueß erlaße, vnd Ihme beditten daß Er sich seines Meisterstück nicht hochrüehmen auch selbiges nicht lang in der Statt herumb führen solle

(f° 225) Mittwoch den 15. Junÿ Anno 1701 – Hannß Jacob Frentz Wurde alß Er auff Vorgebott erschienen Vorgehalten, daß Er inn Verfertigung seines Meisterstücks vor Zehen tag über die Gewohnliche Zeit auf dem platz geweßen, deßwegen Er vor jeede Woch 7. ß 6. d vnd also in allem 15 ß d fernern Werckstatten Zinnß erlegen solle. Ille bathe umb moderation schützte vor währen Zwen Bettätge dar zwischen eingefallen, und durch der Kieffer Raÿffdantz Verhindert wordten. In Umbfrag per majora Erkandt, solle 15 ß d Zahlen Welche Er dato erlegte.

(f° 232) Dienstags den 23. Augusti Anno 1701 – Meister Hannß Jacob Frentz der Kieffer producirt Schein von der Statt Stall von heüttigem Tag vnd Jahr vermög deßen Er Vorhabens beÿ dißer Ehrsammen Zunfft Leibzünfftig Zuewerden, bathe umb recipirung. Erkandt, Vndt gegen der gebühr Willfahrt, Zahlt der Zunfft 1 lb 1 ß 8 d für die Zu denen Feür Eÿmern geordnete 10 ß d. Vnd für Zunfftschreiber und Bittel 2 ß 6 d.

Autres mentions de Jean Jacques Frentz dans les registres de la tribu
1705, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 371-v) Dienstags den 18. Augusti Anno 1705 – Hannß Jacob Fräntz hat auff Vorhalten, warumb Er jüngst alß denen sambtlichen Zünfftigen Zusammen gebotten worden nicht erschienen sich entschuldigt, Er seÿe Zwar da geweßen aber Zu Späth gekommen auch auf erhaltene moderation erlegt 2 ß 6 d.

(f° 433) Montags den 22. 9.bris A° 1706 – Mstr. Johann Geörg Möckh klagt Wieder Mstr Johann Jacob Fräntzen Er habe auß Einem seiner Kunden Keller 2. ohm. trußen genommen vnnd dem eigenthumbs herren dargegen 2. Maaßen brandenwein Zugeben versprochen (…)

1707, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 9) Dienstag den 5. Julÿ 1707 – Meister Johann Jacob Fräntzen dem Kieffer ist vorgetragen worden daß Er einen gantner gehalten unnd Vom 15. biß 25.ten Maÿ den gandtner schilling nicht abgerichtet habe. (…)

(f° 39-v) Dienstags den 24. Aprilis Anno 1708 – Meister Johann Jacob Fräntzen dem Kieffer wurde Vorgehalten daß Er wolle Kopffgelts gebott wegen deß Gesindts außer der acht gelaßen dannenhero herr Rathherr Willhelm auß Gültigkeit Vor Ihnen bezahlt nicht desto weniger aber alß Er deßen averirt worden habe Er Ihme herren Willhelmen doch sein außgelegtes gelt nicht wieder erstattet. Erkant weilen Er so saumselig daß Er Zuvorderist H Rathh. Willhelmen sein außgelegtes gelt wid. erstatten und darbeneben vmb Verziehung betten und hernacher 17. ß d Straff erlegen solle.

Jean Jacques Frentz épouse en 1702 Marie Salomé Girot, fille du marchand de vins Jean Girot
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 73-v n° 10)
Mittwochs den 7. Junÿ 1702. seind nach Zweÿmahliger außruffung, in der Pfarrkirchen Zu S. Niclaus in Straßburg copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Frentz der ledige Kieffer und burger alhie weÿl. H Mag. Michael Frentzen gewesenen Evangelischen Pfarrers Zu Kail, nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jfr. Maria Salome Girottin, H Johann Girott, geweßenen Weinhändlerß vnd Burgerß alhie eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob frentz als Hochzeiter, Maria Salome Girothin als Hochzeiterin (i 78)

Jean Jacques Frentz et Marie Salome Girod hypothèquent la maison au profit du secrétaire Jean Philippe Hepp

1706 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 102
Joh: Jacob Frentz Kiefer und Maria Salome geb. Girodin mit beÿstand H Joh: Christoph Gamßen handelsmann u. Abraham Bilgers
in gegensein H. Joh: Philipp Heppen scribenten – schuldig seÿen 90 pfund
unterpfand, ihre behaußung Cum appert: allhier in der Judengass, einseit neben Joh: Brunner Kachlern anderseit neben dem rothen Krebs hinten auf den Bürckenfeldischen hoff et Cons.

Jean Jacques Frentz et Marie Salome Girod hypothèquent la maison au profit de Joachim Carol, greffier au Grand Sénat

1708 (28. X.br), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 708-v
Johann Jacob Frentz der Kieffer und Maria Salome geb. Girotin mit beÿstand H. Johann Kuhnen Handelsmanns und Johann Georg Zisich Specereÿhändlers Ihres Vettern
in gegensein hrn Joh: Joachim Carols E.E. Gr. Raths Actuarÿ – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ein Vorder und hinder Hauß Höfflein hoffstatt bronnen mit allen gebäuen, begriffen, weithen, rechten und zugehörden in d. Jud. Gaß, einseit neben Johann Brunner Kachlern anderseit neben dem Würths Hauß zum Rothen Krebs, hinden zum theil auff dem birckenfeldischen Hoff theils auff d. alte Jud. bad stoßend

Jean Jacques Frentz et Marie Salome Girod hypothèquent la maison au profit de l’ancien sénateur Jean Jacques Hirschel

1715 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 14
Johann Jacob Frantz der Küffer und Maria Salome geb. Girotin mit beÿstand hr Johann Kuhn Handelsmann Und Johann Georg Zÿsich Specierers
in gegensein H. Johann Jacob Hirschels Exsenat. – schuldig seÿen 36 pfund
unterpfand, Hauß, Höfflein, Hoffstatt, bronnen mit allen gebaüen, rechten und gerechtigkeiten allhier in d. Juden gaß einseit neben Johann Brunner dem Kachler anderseit neben dem Würths hauß zuem rothen Krebs hinten auf den Birckenfeldischen Hoff Und auff d. alte Jud. bad stoßend gelegen

Marie Salomé Giroth meurt le 18 octobre 1719 puis Jean Jacques Frentz le 5 février 1719. Ils laissent pour seule héritière leur fille Marie Salomé (voir la vente de 1739)

Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg 1688-1729 f° 89 n° 19)
Anno 1718. den 15. Octobris Nachts um halb 11. Uhren ist allhier in Straßburg seel. gestorben und den 18. dieses nachmittag um 2 Uhren auff dem Gottes Acker Zu St. Urbani begraben worden weÿl. Maria Salome Frentzin geb. Girothin Johann Jacob Frentzen des Kieffers und burgers allhier Ehel. haußfr. ihres Alters 42 Jahr weniger 5 wochen (i 92)

Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg 1688-1729 f° 90-v n° 4)
Anno 1719. den 5.ten Febr. nachmittag um halb Zweÿ Uhren ist allhier in Straßburg seel. gestorben und den 7. dieses nachmittag um 1 Uhren auff dem Gottes Acker Zu St. Galli begraben worden weÿl. Johann Jacob Frentz gewesener Kieffer und burger allhier seines Alters 44 Jahr und etliche Monath (i 94)

Leur fille Marie Salomé Frentz épouse en 1725 Jean Jacques Moser.
Originaire de Gertwiller, Jean Jacques Moser épouse Anne Barbe Hornung, fille du tamisier André Hornung de Dinkelsbühl : contrat de mariage en 1709, célébration en 1711
1709 (15.2.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Johann Jacob Mosers ledigen Weißbecken weÿl. Mstr. Hannß Jacob Mosers gewesenen weißbecken und Burgers Zu Gerttweiler seel. hinderlaßenem ehel. Sohn, als Hochzeitern an einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Annæ Barbaræ Hornungin weÿl. Mstr. Andreas Hornungs, gewesenen Siebmachers Zu Dünckelspiehl seel. eheleibl. Tochter, als Hochzeiterin, ach der Zeith Haab und Nahrung halben beschloßen worden
Actum in der Königl. Statt Straßburg, Freÿt. d. 15.ten Februarÿ Anno & 1709 unterzeichnet hanß Jacob moser als hochzeiter, Ana Barbara Hornungin Als hoch Zeidterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 228 n° 1003)
1711. Mitwoch den 5.ten Aug. Sind nach 2.mahl. Proclamation ehl. Copulirt worden Johann Jacob Moser der ledige Schwartzb. weÿland Hans Jacob Mosers, gew. v. vnd becker Zu Gertweÿller, Hinterl. ehl. Sohn, vnd J. Barbara, Andreß Hornungs, gew. burgers vnd Sippmachers Zu dinckelspiel nahgl. ehl. dochter (unterzeichnet) hanß Jacob moßer al hozeÿer, Barbara hornungin als hochzeidterin (i 22)

Jean Jacques Moser et Anne Barbe Hornung font dresser un état de leur fortune (pour accéder à la bourgeoisie)
1711 (3.7.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 6)
Designatio desjenigen Vermögens, so Johann Jacob Moser der ledige Beck, von Gerttweiler gebürtig, weÿl. Mstr. Hannß Jacob Mosers, geweßenen Becken alda seel. eheleiblicher Sohn mit sich alhero bringt und stipulatâ manû vor sein Eigenthub angegeben hatt
Liegende Gütter, Activ Schulden, 201. ln
Alßo angegeben in der Königl. Freÿen Statt Straßburg, Freÿt. d. 3.ten Julÿ A° 1711

Inventarium über Jungfrawen Annæ Barbaræ Hornungin von Dünckelspiehl gebürtig, weÿl. Mstr Andreas Hornungs geweßenen Siebmachers und Burgers alda seel. ehel. Tochter Vermögenschaffr, auffgerichtet Sambst. d. 4.ten Julÿ Anno 1711.

Le boulanger Jean Jacques Moser et Barbe Hornung deviennent bourgeois le 27 juillet 1711
1711, 3° Livre de bourgeoisie p. 1281
Joh: Jacob Moser d. schwartzbeck V. Gertweiler V. sein Fr. Barbara Hornungin V. Dinckelspiel erkauffen d. burgerrecht V. 6. Gold fl. 16 ß Wird beÿ E.E. Zunfft der becken dienen. Jur. d. 27. Julÿ 1711.

Le fournier Jean Jacques Moser devient tributaire le 18 août 1711
Il change plusieurs fois de métier : il devient marchand de farine en 1714, fournier en 1717 puis à nouveau marchand de farine en 1719.

1711, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 107-v) Dienstags, den 18. Augusti – Neuzünfftig
Hannß Jacob Moßer der ledige Beck von Gerttweiler gebürtig producirt Burger: und Stall Schein und bittet umb das Zunfft Recht, wills Haußfeur treiben. Erkant, willfahrt, ddt. Zur gebühr vor E. E. Zunfft 2. lb, 16 ß und dann pro Allmoßen, scriba et Bütteln 12 ß. d.

(f° 164-v) Mittwochs den 3.to Januarÿ 1714 – Handwercks Veränderung
Hannß Jacob Moser der geweßene Haußfeurer bittet Ihme Zuerlauben, sein Handwerck auff den Mehlhandel Zu mutiren, darauff ward in gehaltener Umbfrage Erkant, seÿe Ihme nach Erlegung 1 lb 6 ß pro alle Gebühr, dem Articul gemäß, Zu willfahren (1 lb d. dt.)

(f° 257) Dienstags den 26. Octobris 1717 – Handwercks Veränderung
Hannß Jacob Moßer der Mehlmann stehet Vor und bittet Ihme Zuerlauben, sein Mehlwesen auff Schwartzbecken Zu mutiren, Herr Wehner se. Clagt, daß dießer neben dem Vom H. Zunfftmeister Ihme bereits erlaubten Haußfeür auch Mehl verkaufft und über dießes auch die Kunden abspanne, Annebenst wurde Von Ihro Gn. dem H. Oberh. beditten daß Er berichtet seÿe, daß in Moßers Hauß daß fewrrech[t] sehr schlecht seÿe und gefährlich. Erk: soll innerhalb Zween Tagen Schein von H. XV. Secretario bringen daß Ihme erlaubt seÿe das feürrecht in statu quo zu laßen.

(f° 260-v) 1717. Dienstags den 14. Decembris – Handwercks Veränderung
Johann Jacob Moßer der Mehlmann erscheint und repetirt wie beÿ vorigem Gericht sein petitum umb sein Mehl weeßen auff Haußfeür Zue mutiren weilen seine Sach pt° des Feürrechts beÿ Ghh. XV. richtig und Ihro Gnd der H. Ober H. gemeynsamb bericht davon hatt, hierüber ist Erkant, seÿ Ime erlaubt, gegen erlegung der Gebühr so 1 lb 6 ß d vor alles.

(f° 307-v) 1719. Mittwochs den 13. Xbris – Handwercks Veränderung
Hannß Jacob Moßer der Haußfeurer und Burger allhier erscheint undt bittet Ihme Zu vergünstigen sein haußfeuren in den Meelhandell Zu Verändern. Erk. undt nach ordnung willfahrt geg. Erlaß der gebühr vor alles p. 1. lb 6 ß doch daß Er ein gantzes Jahr dabeÿ ohn wider auffgesagt verharren solle.

Jean Jacques Moser obtient le droit de vannage
1719, Protocole des Quinze (2 R 123)
(p. 389) Sambstag d. 18. 9.bris 1719. – Fuchs nôe Joh: Jacob Mosers des geweßenen Schwartzbecken, derselbe hat Von E. E. Zunfft der Becken undt Lucern das Wannenreht erhalten, wie solches mit Kommender Schein weißet, bitt Confirmation. Erk. Confirmirt.

Barbe Hornung meurt en 1724. Le veuf est usufruitier de ses biens qui reviendront ensuite à ses héritiers. L’inventaire est dressé dans une maison rue de l’Arc-en-Ciel. L’actif de la succession s’élève à 111 livres, le passif à 211 livres.
1724 (7.11.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 15) n° 279
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güethere, so weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Barbara Moßerin gebohrene Hornungin, des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Moßers des Mellmanns und burgers allhier zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelige, nach Ihrem Freÿtag den 1.ten Septembris dießes Zu end eilenden 1724.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren vorgedachten des hinterbliebenen Wittibers als Welcher Crafft hernach eingetragenen Letzten Willen, der Verstorbenen frauen seel. gantze Verlaßenschafft ad dies vitæ Zu genießen hat und finito usufructu auf deßen entweder ab intestato oder per Testamentum verlaßene Erben eigenthümlich heimbfället, inventirt (…) So Beschehen in Straßburg auf Dienstag den 7.ten Novembris Anno 1724.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Regenbogengaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden Worden Wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Wohnstub, In deri Stub Cammer, Im haußöhren Vor dießen Gemachen, In der Kuchen, Im undern haußöhren, Im Keller
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 60, Sa. Frucht undt Meels 39, Sa. Lährer Vaß 3, Sa. Silbers 2, Sa. Goldenen Rings 8 ß, Sa. der baarschafft 6, Summa summarum 111 lb – Schulden 211, Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 100 lb

Le farinier Jean Jacques Moser se remarie en 1724 avec Marie Salomé Frentz : contrat de mariage, célébration
1725 (19.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 121
Eheberedung – zwischen dem Ehren: vnd Vorgeachten Herrn Johann Jacob Moser, dem Meelmann vnd burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren: vnd tugendsamen Jungfrauen Mariæ Salome Fränßin weÿland des Ehren: und vorgeachten herrn hannß Jacob Franßen, des gewesenen Kieffers vnd burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßene tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg (…) auf Freÿtag den 19.ten Januarÿ Anno 1725. (unterzeichnet) hanß Jacob moser als hoch Zeÿer, Maria Salome frentzin Als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 27-v n° 108)
1725. Mittw. d. 14. febr. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. Joh: Jacob Mooser der Mehl Mann, b. v. Wittver alhie v. Jgfr. Maria Salome weÿl. Joh: Jacob Frentz gewes. b. v. Kiefers alhie nachgel. ehel. tochter (unterzeichnet) hanß Jacob moßer als hochzeiter, Maria Salome frentzin als Hochzeiterin (i 31)

Jean Jacques Moser meurt en 1733 en délaissant cinq enfants de sa veuve. Les experts estiment la maison à 475 livres. La masse propre à la veuve est de 346 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 230 livres, le passif à 340 livres

1733 (21.11.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 37) n° 852
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland der Ehren: und Wohlvorgeachte Herr Johann Jacob Moßer, der geweßene Meelmann und Burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. als derselbe Donnerstags den 24.ten 7.bris dießes Zu End Lauffenden 1733.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren: und Vorgeachten herrn Lorentz Heitzen, des Meelmanns und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacobs, Johann Sigfrids, Mariæ Salomen, Johann Daniels und Susannæ Margarethæ, der Moßern des Verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato verlaßeber rechtmäsiger Erben ersucht und inventirt durch die Ehren: und tugendsamen Frau Mariam Salome Moßerin gebohrener Fränßin, die hinterbliebene Wittib, mit assistentz des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr, Rechtsgelehrt und Wohlweißen herrn Johann Breuen, Notarÿ jurati publici und verschiedener hochadelicher familien wohlbestellten Schaffners auch E: E: grossen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und burgers allhier Ihes geschwornen herrn Curatoris (…) So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 21.ten Novembris Anno 1733.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Judengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behausung befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, In der Soldaten Cammer, In der hindern Cammer, Im haußöhren, In der Wohn stub, Im Laden, In der Magd Cammer, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung (W.) Eine Behaußung, höfflein, hoffstatt und Bronnen, mit allen übrigen dero gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Judengaß, einseit neben einer hoher Stifft Straßburg Thombdechaneÿ gehöriger Behaußung, anderseit neben dem würthshauß zum rothen Krebs, weÿl. Joh: Philipp Jungen des Gastgebers seel. Wittib und Erben gehörig, hinden wieder Zum theil auf vorgedachte zur Thomb dechaneÿ gehörige Behaußung und Zum theil auf das alte Judenbad stoßend, davon gibt man Jährl. 5 lb 12 ß 6 d à 4 pro Cento gerechneten geldzinnßes termino 31. Martÿ Hn Joh: Georg Reißeißen dem Scribenten ablösig in Capital mit 125. lb. So dann 8. lb 17 ß 7 d à 4 pro Cento gerechneten Zinnßes Hn Johann Breuen, Notario publico und hoch adel. Schaffner auch E: E: großen Raths altem wohlverdienten Assessori Jahrs auf Weÿhenachten redimibel in hbtguth mit 222 lb. Sonsten dißorts freÿ Ledig, eigen und über vorstehende beschwährden durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 1.ten Xbris Anno 1733 angeschlagen per 128 lb. Hierüber sagt ein papÿrener Extractus aus allhießiger Cancelleÿ Contract Stub de dato 8.ten Maÿ Anno 1702.
Ergäntzung de Wittib abgegangenen ohnveränderten guths. Vermög der von herrn H. Breuen Notario jurato publico und hochadelichem Schaffnern, auch E: E: grossen Raths altem wohlverdientem Assessore der Wittib sowohl jetzig als auch in Ihrem ledigen Stand geschwornem Hn Curatore abgelegten und beÿ E. Löbl. Vogteÿ gericht den 16. Aprilis Anno 1725 suscribirt und abhandelten Zweÿten Rechnung
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 8, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Goldener Ring 2, Sa. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 199, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 128, Sa. Schulden 65, Erg. Rest 60, Summa summarum 479 lb – Schulden 132, Detrahendo verbleibt 346 lb
Der Erben ohnverändert und theilbare Nahrung, Sa. haußraths 77, Sa. Schiff und geschirr Zum Melhandel gehörig 11, Sa. Wahren Zum Meelhandel gehörig 49, Sa. Lährer vaß 13, Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. baarschafft 60, Sa. Schulden 11, Summa summarum 230 lb – Schulden 340 lb, Übertreffen alßo die Passiva die Activ Massam in allem dem Stalltax nach umb 110 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 346 lb – Stall Summ 236 lb
Abschatzung d. 1. Xbris aô 1733. Auf begehren Weÿl. des Ehrenhafften und bescheidnenen Johann Jacob Moßer seel: hinterlaßene fraw Wittib undt Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg in der Juden gaßen gelegen ein seits Neben einem hauß dem Hochlöbl. Stifft Thum Capittel Zugehörig, anderseits Neben einem Wirths hauß Zum Roden Krebs genandt hinden auf H amptmann Sponn stoßend, welch behausung, Stuben, Kammen, Kuchen, Melgädlein, Klein gänglein, Esch Kasten, I. S: h: schweine stall, gebälcktes: Kellerlein, höffel und gemeiner bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleüthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Um Neun hundert und Fünfzig gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschwornne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Marie Salomé Frentz se remarie avec le meunier Jean Frédéric Huber, originaire de Scharrachbergheim : contrat de mariage, célébration
1734 (22.9.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 122
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johann Friderich Hueber dem ledigen Miller Von Scharrachbergheim gebürtig weÿl. Michael Huebers deß gewesten Millers alda ehelich erzeugtem undt nach Todt hinderlaßenem Sohn, hochzeitern ane Einem
Sodann der Edlen und Tugendtbegabten fr. Maria Salome gebohrne Frentzin weÿl. Jacob Moßers deß gewesten Meelhändlers undt burgers alhier Zu Straßburg sel. nachgelaßener Wittib d. Fr. Hochzeiterin anden Theills
Sechstens verschreibt Sie die Fr. hochzeiterin ihrem geliebten Hn hochzeiter Zu Erzeugen ihrer Ehelichen lieb undt anmueth ihre in der Juden gaß allhier bewohnte Zuständige behaußung nach ihrem der fr. hochzeiterin vorabsterben auff Zwantzig Jahr lang Zu Einem wÿdemb und genuß, Jedoch daß Er auch die darauff haffte Capital Zinß alß übrige beschwerden undt onera richten abführen und bezahlen solle.
So beschehen undt verhandelt in der Königl. Statt Straßburg auff Mittwoch d. 22.t Septembris aô 1734. (unterzeichnet) Johann Friederich huber Als hochziter, Maria Salome Mosserin Alß hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 126 n° 470)
1734. Eod. [Mittw. d. 14. 8.br.] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt u. eingesegnet word. Joh: Friderich Hueber der Led. Müller Von Scharrachbergh. weÿl. Joh: Mich. Huebers geweß: b: u. Müllers daselbst Nachgel: ehl. Sohn v. fr. Maria Salome, weÿl. Joh: Jacob Mosers geweß. b. v. Meel Manns Nachgel. Wittib (unterzeichnet) Johann friederich huber hochzeiter, Maria Salome Mossrin hochzeiterin (i 130)

Jean Frédéric Huber de Westhoffen devient bourgeois par sa femme six mois après son mariage
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1019
Johann Fried: Huber d. Meelman von Westhofen geb: erhalt d; b. von sein: ehefr. Johann Jacob Mosers wtb. umb d: alten b: will beÿ E. E. Zunfft d: becker dienen Jur. eodem [23. ap: 1735]

Jean Frédéric Huber de Scharrachbergheim fait son apprentissagea auprès de Jean David Lauth de 1729 à 1732.
1729, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 36-v) Donnerstags den 9. Junÿ 1729 – H. Johann David Lauth erscheint stelt Zum Lehrjungen Johann Friderich Huber welcher Zu Scharrachbergh. ohn Zünfftig gelernt bitt Ihme von Ostern 1729. bis dicto 1732. geg. Zu Zuschreiben. Erkannt Willfahrt.

(f° 53-v) Dienstags den 27. Maÿ 1732 – Johann Friderich Huber erscheint bitt seiner beÿ H. Johann David Lauthen auff verg. ostern außgestandener Lehrjahr verschreibung seind beederseits content, Erkannt Willfahrt (dt. 1. lb 10 ß)

Jean Frédéric Huber et Marie Salomé Frentz hypothèquent la maison au profit du menuisier Zacharie Fritz

1739 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 261-v
Johann Friedrich Hueber der Meelmann und Maria Salome geb. Frentzin mit beÿstand H. Rauch und H. Gloxin beede beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Zacharias Fritz des schreiners – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein, hindergebäu, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten ahne der Juden: gaß, einseit neben einem hiesigen dombcapitul gehörigen Capitular: hauß, anderseit neben der gastbehausung zum Krebs weÿl. Johann Philipp Jung des gastgebers wittib gehörig, hinten theils auf ged. Capitulische behausung theils H. Johann Frantz Spohn E. E. kleinen Raths Referendario gehörige so genannte alten Judenbaad – ihr Hueberin als ein von ihrem vatter weÿl. Johann Jacob Frentz dem kieffer der besagtes hauß am 8. maÿ 1702 erkaufft hatte ererbes guth

Marie Salomé Frentz femme de Frédéric Huber expose la maison aux enchères. L’acquéreur est Georges Frédéric Jung, aubergiste à l’Ecrevisse

1739 (21.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 292) n° 80
Zuwißen seÿe hiemit, daß ane Zuend stehendem dato mich offenbaren geschwornen Notarium Zu sich auff E. E. Zunfft der Schneider Kommen laßen und persönlich erschienen seÿe, Frau Maria Salome Huberin gebohrene Fränßin, beÿständlich Meister Friedrich Hubers, des Meelmanns und Burgers allhier, ihres Ehemannsn declarirende, was maßen sie mit consens ihres vorgedachten Ehemanns willens seÿe, ihre in Erst undt anderer Ehe, welches auch durch hern Notaruim Johann Lobstein, über H Johann Jacob Mosers, geweßenen Meelmanns und burgers allhier ihres Erstern Ehemanns seel. in Anno 1733. Verlaßenschafft errichtete Inventarium fol: 26. fac. 2.da mit mehrerem Zuerkennen giebet, unverändert und von ihrem leiblichen Elteren herrührende Behausung, höfflein, hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Stadt Straßburg ane der Judengaß, einseit neben einer hohen Stifft Straßburg Thombdechaneÿ gehöriger behausung, anderseit neben dem Würths hauß zum rothen Krebs, hinden wieder zum theil auff vorgedachte Zur Thombdechaneÿ gehöriger behausung, und Zum theil auff das alte Judenbad stoßend, so außer denen daauff hafftednen Passiv Capitalien ledig eigen offentlich Versteigern zu laßen (…)
H. Jacob Hiebert 2010 fl.
H. Georg Friderich Jung 2020 fl. (…)
Dieweilen dann das dritte Liechtlein beÿ dießem gebott erloschen, als wurde ihme herrn Georg Friderich Jung dem Gastgeber Zum rothen Krebß und burgern alhie vorhegeschriebene behaußung cum appertinentiis umb die meistgebottene Sull der 2100 Gulden
Sambstag den 21. Novembris Anno 1739

Vente définitive passée à la Chambre des Contrats entre Marie Salomé Frentz et Marie Salomé Reusch, veuve de l’aubergiste Jean Philippe Jung, propriétaire de la maison voisine

1739 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 533-v
Fr. Maria Salome geb. Frännßin Johann Friedrich Huber des Meelmanns ehefrau beÿständlich ihres ehemanns
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Reuschin weÿl. Johann Philipp Jung des gastgebers zum Krebs wittib mit beÿstand ihres curatoris Johann Friedrich Lung des schloßers, als letzt und meistbietenden
Eine Behausung bestehend in vorder und hindergebäu, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, gemeinschafft eines bronnens, zugehörden und ahne der Judengaß, einseit neben der käufferin und deren kindern zugehörigen gastbehausung zum Krebs anderseit neben dem hochwürdigen dombcapitul hoher stifft Straßburg gehörigen Canonicat: hauß hinten theils neben daßelbe theils das sogenannte H. Lt. Johann Frantz Spohn E.E. kleinen Raths referendario gehörigen Juden baad – ihr Huberin als einiges Kind und universal Erbin ihres vatters weÿl. Johann Jacob Frännß des kieffers, der solches hauß am 8. maÿ 1702 erkaufft hatte – um 225, 125 und 175 pfund capitalien verhafftet, beschehen um 520 pfund

Les experts estiment la maison à 700 livres lors de l’inventaire dressé en 1744 après la mort de Marie Salomé Reusch. Elle revient à son fils Jean Philippe Jung lors du partage en 1744 (voir plus loin la référence à l’inventaire des apports dressé en 1744).

Pasteur à Zinswiller, Jean Philippe Jung épouse en 1729 Sabine Elisabeth Saltzmann, fille de l’avocat Jean Raoul Saltzmann : contrat de mariage, célébration
1729 (27.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 106) n° 30
Eheberedung – entzwischen Johann Philipp Jung dem Wohl Ehrwürdigen und wohlgelehrten Herrn M. Johann Philipp Jungen, trueifferigen und wohlmeritirten Pfarrherrn Zu Zinnßweiler und Diacono Zu Obebronn, Hochgräfflich Leiningisch Oberbronner gemeinds herrschafft weÿl. des wohl Ehrengeachten Herrn Johann Philipp Jungen, gewesenen Gastgebers Zum Krebs und burgers allhier seelig mit der Ehren und tugendgezierten frauen Maria Salome gebohrner Reuschin, deßelben hinderlaßener Frau wittib,n ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn bräutigamn, ane einem
So dann der Wohl Edlen, Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Sabinä Elisabethä Saltzmännin, weÿl. des hoch Edel Vest und hochgelehrten Hern Johann Rudolph Saltzmanns J. U. Ddi und E. E. Großen Raths auch anderer höherer Gerichtsstellen allhier gewesenen wohlmeritirten Advocati et Procuratoris ordinarÿ auch Vornehmen burgers allhier mit weÿl. der Wohl Edlen, Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Sabina gebohrener Breunin, deßen geweßener Frauen Ehegattinin und nachmals hinderlaßener Wittib, nun auch sel. ehelich erzielter Tochter als des Jungfrauen Hochzeiterin am andern theil
So beschehen und Verhandelt seind dieße dingen in der Königlichen Statt Straßburg auff Freÿtag den 27.ten Monatstag Maÿ im Jahr als man nach Jesu Christi unßers einig. Erlößers gnad. reich. Geburth u. Menschwerdung Zalte 1729.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 72-v, n° 160)
1729. Mittw. d. 1.ten Junÿ sind nach geschehener Proclamation Zuvor 1. u. 2. mahln auff deß Regierenden H. Ammeisters erlaubnuß, Zu hauß ehelich copulirt u. eingesegnet worden H. M. Johann Philipp Jung, Pfarrer Zu Zinßweÿler u. diac. Zu Oberbronn, weÿl. H Johann Philipp Jung burgers u. gastgebers alhie nachgelaßener Ehelicher Sohn und Jungfer Elisabetha Sabina Saltzmännin Weÿland H. Rudolph Saltzmanns U. J. Lti und eines E. großen Raths gewesenen Advocati und Procuratoris Ord. Eheliche tochter (unterzeichnet) L. Joh: Phil. Jung Arg. Pfarrer Zu Zinswiler und Diaconus in Oberbronn Als hochzeiter, Elisabetha Sabina Saltzmänni nals hochzeiterin (i 77)

Sabine Elisabeth Saltzmann fait dresser l’inventaire de ses apports (275 livres) dans la maison de ses parents Grand rue près de la rue du Miroir.
1729 (11.7.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 25) n° 247
Inventarium über der Edlen Viel Ehren und tugendreichen Frauen Elisabethæ Sabinæ Jungin gebohrener Saltzmännin Zu dem Wohl Ehrwürdig und wohlgelehrten H. M. Joh: Philipp Jungen, dermaligen treueifferigen Pfarrherrn zu Zinßweiler und Diacono zu Oberbronn hochgräfl. Leiningen Oberbronner Gemeindts herrschafft und burgers allhier Ihrem geliebten Eheherrn in die Ehe gebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1729. (…) allweilen in Ihr beeder Ehepersohnen mit einander auffgerichteten Eheberedung außdrucklichen versehen, daß einem Jeeden derselben seine in die Ehe bringende Nahrung ein freÿ, eigen, ohnverändert und vorbehaltenen Guth seÿn und bleiben (…) So beschehen Zu Straßburg in gegenwart Vor wohl Ehrengeachten Hn Pfarrer Jungen des Eheherrn, wie auch der Fr. Pfarrerin werthgeehrter Geschwisterden auff Sambstag den 11. Junÿ 1729.
(f° 6) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht in dießen Inventarium gehörig vide fol. 2.a
In einer ane der langen straß ohnfern dem Spiegelgäßl. gelegenen in der ehr. Pfarrerin Vätter und Mütterl. Erbschafft gehörigen behaußung befunden wie volgt.
Sa. haußraths 31, Sa. Silbers 50, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 91, Sa. der Baarschafft 60, Summa summarum 223 lb – wann nun hierzu geleget wird die deroselben ane denen haussteuren gebührige helffte mit 4 lb, So erstrecket sich Ihro der Frauen Pfarrerin in die Ehe gebrachtes Guth, zusammen auff 275 lb

Les jeunes mariés font un testament.
1729 (30.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 97 n° 437
Instrumentum publicum über H. M. Johann Philipp Jungen, Pfarrers zu Zinßweiler und Diaconi Zu Oberbronn, hochgräfflich Leiningen Oberbronner Gemeindts herrschafft und Jungfrauen Elisabethæ Sabinæ Saltzmännin beeder hochzeitlicher Persohnen Von hier auffgerichtetes Testamentum solenne inscriptis Vom 30. Maÿ 1729
(unterzeichnet) M. Johannes Philippus Jung Arg. Pfarrer Zu Zinßweiler und Diaconus in Oberbronn Hochgräffl. Leinigen Oberbron Gemeins Herrschafft, Elisabetha Sabina Saltzmännin

Le pasteur Jean Philippe Jung devient tributaire chez les Fribourgeois.
1730, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 107-v) Dienstags den 28.ten Nov: 1730 – Neu Zünfftiger
Hr M. Joh: Philipp Jung, Pfarrherr Zu Zinnßweiler, weÿl. Hn Joh: Philipp Jungen geweßenen würths Zum Krebß, undt burgers allhier seel. nachgelaßener ehelicher sohn, Laßt durch Hn Friderich Carl Saltzmann den Handelßmann allhier, Statt Stall Schein, dedato 13.t Nov. 1730. produciren mit bitt, Ihne alß Zudiener anzunehmen. Erkandt, gegen Erlag 2 lb 4 ß d. Willfahrt.

Jean Philippe Jung est dispensé de faire dresser un nouvel inventaire des biens de sa femme après la mort de l’enfant dont il est unique héritier après celui du greffier rejeté pour vice de forme.
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 322-v
H. M. Johann Philipp Jung Pfarrer zu Guntershoffen producirt seiner Verstorbenen Haußfrauen Theil Register mit bitt, weilen sein mit ihro erziehles Kind seithero [suite f° 324 v°] auch mit tod abgangen und Von ihme geerbet, das Von H. Amtschreiber Roht Jacob aufgerichtete Inventarium aber alß ohnformlich ab actis Verworffen worden, ihne fernerer Inventur zu befreÿen, Erkannt nach der Sachen reiffen examination Willfahrt.

Pasteur à Gundershoffen, Jean Philippe Jung se remarie en 1732 avec Hedwige Strœhlin, fille du pasteur d’Uhrwiller Eric Strœhlin
Mariage, Gundershoffen (luth. p. 245, n° 5)
1731. d. 28.t Aug. sind nach dreÿmahliger Proclamation ordunsmäßig Copulirt worden Ich selbsten Johannes Philippus Jung Pfarrer zu Guntershoffen, Grießbach und Uttenhoffen, mit der Viel Edlen und tugendsamen Jungfrauen Hedwig, deß Wohl Ehrwürdigen und Wohlgelehrten herrn Erici Strelens Wohl verordneten Pfarrers der Evangelisch lutherischen Gemeinde zu Uhrweiler Ehl. ezeugten tochter (i 124)

Hedwige Strœhlin devient bourgeoise par son mari huit mois après son mariage.
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 984
fr. Hedwig Strehleinin Von Uhrweiler geb. erhalt d. b. von ihrem Marito H. Mag. Johann Philipp Jung b. alhier und Pfarrer Zu guntershoff. umb die tertz d. alten b: will beÿ E E Zunfft d. freÿb. dienen. Prom. d. 25.t ap. 1732.

Hedwige Strœhlin meurt en février 1744 en délaissant huit enfants. L’inventaire est dressé en partie à Gundershoffen et en partie dans la maison du tuteur Nicolas Ottmann place du Marché aux Cochons de lait. La masse propre aux héritiers est de 183 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 363 livres.

1744 (29.5.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 18) n° 675
Inventarium über Weÿland der Edlen Viel Ehren Vnd tugendbegabten frawen Hedwig Jungin gebohrener Ströhlinin deß Ehrwürd: Vnd wohlgelehrten Herrn M. Johann Philipp Jungen Pfarrers zu Gundershoffen, Uttenhoffen und Grießbach Burgers alhier zu Straßburg Eheliebstin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1744. (…) nach ihrem d. 2. febr. lauffend. jahrs aus dießer Zeith v. welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitl. verlaßen, welche Nahrungß Verlaßenschafft dato Zu end stehend auf freundliches ansuchen erfordern und begehren erstbesagten ihres hinterbl. Wb. wie auch H. Joh: Niclauß Ottmanns burgers vnd ohlmanns allhier alß geordnet vndt geschworenen Vogts Friderich Carl, Johann Philipp, Mariæ Salome, Elisabethæ Sabinæ, Johann Gottfried, Johann Heinrich, Johann Rudolphß vnd Hedwig, aller acht der verstorb: seel. mit dem hinterbl. H wittib ehelich erzeugter KK. vnd ab intestato achtgleichen Stammtheilen verlaßener Erben (…) Actum Straßb. d. 29. maÿ Anno 1744.
Copia Codicilli, Vide beÿlag.
Vergleich wegen der wohl Edlen viel Ehren vndt tugendbegabten frawen Hedwig Jungin gebohrner Ströhlininn seel. Verlaßenschafft (…)

Alhier Zu Straßb. auf dem färckelmarckh in Herrn Ottman deß vogts behaußung vndt theils Zu Gundershoffen befunden haben
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unverändert Guth, Sa. der Kleÿdung und weißen gezeugs 57, Sa. der Gülten 26, Sa. d. Matten 100, Summa summarum 183 lb
das theilbare Guth betreffend, Sa. haußrathß 178, Sa. wein und faß 27, Sa. früchten 18, Sa. heus 7, Sa. Silbergeschirrs 117, Sa. Goldener Ring 79, Sa. d. baarschafft 250, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1683, Summa summarum 2363 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2647 lb
Copia Codicilli vel Dispositionis Usufruictuariæ Reciproce, Von der Verstorbenen Frau Pfarrerin seel. und ihrem hinterbliebenen wittibern auffgerichtet. 1732. (…) Mittwoch d. 23. Aprilis Vormittags Zwischen 10. u. 11. Uhren vor mit Ends gemeltem offenbahrem geschwornem Notario in der von mir bewohnenden ane der Tucher Stub gaß gelegenen behaußung deren oberen mit denen fenstern auff gedachte Gaß außsehenden wohnstuben Persönlich kommen und erschienen seÿen der Wohl Ehrwürdig und wohlgelehrte Herr M. Joh: Phill: Jung treueiferigen Pfarrer Zu Gundershoffen, Grießbach und Uttenhoffen, hochgräfflich leining. Oberbronnische gemeiner herrschafft und beneben ihme die Viel Ehren undt tugendbegabte Frau Hedwig geb. Strehlinin beede Eheleuthe und burgers alhier Zu Straßburg (…) Joh: Phillip Lichtenberg Nots. requisitus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 5 000 florins
1744, Livres de la Taille (VII 1179) f° 276
Freÿburger N° 9150 – Weÿl. Fr. Hedwig gebohrner Ströhlinin H. M. Johann Philipp Jung Pfarrer Zu Gundershoffen Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Brackenhoffer
Concl. fin. Inv. ist fol. 125, 2547. 9. 9, die machen 5000 fl. Verstallte nur 4500 fl. Zu wenig 500 fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 1 lb 10 ß – 9 lb
Und Vier jahr in simplo à 15 ß – 3 lb
Ext. Stallgeltt 1744 – 8 lb 2 ß
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 3 lb 2 ß 6 s
Marzahl – 7 ß 6 d, Summa 23 lb 14 ß 6 s
Nachgelaßen 3 lb, rest lb 14 ß 6 d
dt. 17. Junÿ 1744.

Jean Philippe Jung se remarie en 1744 avec Catherine Marguerite Wild, fille du pasteur de Sainte-Aurélie Frédéric Wild : contrat de mariage, célébration. Jean Philippe Jung lui lègue l’usufruit de sa maison pendant son veuvage.

1744 (1.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 706
Eheberedung – zwischen dem Ehrwürdig vndt wohlgelehrten Herrn M. Johann Philipp Jungen, Pfarrherrn Zu Gundershoffen vndt Uttenhoffen burgern alhier alß wittibern vndt hochzeithern ane einem,
so dann der Edlen, Ehren und tugendbegabten Jgf. Catharina Margaretha Wildin, des wohl Ehrwürdigen vndt Wohlgelehrten H. M. Friderich Wilden wohlverdienten Pfarrherrens Zu St. Aurelien, auch Capit: Thom: Canon: burgers alhier, mit der wohl Edlen viel Ehren vndt tugendbegabten frawen Anna Magdalena gebohrner Emmerichin ehelich erzeugten Jfr. dochtern alß hochzeitherin andern theilß

Sechstens, Zu bezeugung seiner ferneren Liebe undt Guthen Affection so verspricht der Herr Bräutigamb seiner Jungfer brauth, daß dieselbe auf seinen erfolgenden Todt und Vorabsterben, so lang als Sie im Wittwenstand verbleiben, und anderwerths sich nicht wieder umb Verheürathen Wird, Wÿdembs weiße und nach Hießiger Statt Wÿdumbs recht zu usufruiren, zue nutzen und zu genießen haben solle 1500 Gulden in Geld und dann die ihme herrn Pfarrherrn dem Bräutigamb eigenthümlich zugehörige Behaußung allhier Zu Straßburg in der Juden Gaß, neben der Gasthaus zum Krebs gelegen, Jedoch mit Außnahm des darinn sich befindlichen dritten Stocks sambt der helffte des hintern Kellerleins undt Platz zum Holtz, welches Er reservirt, vnd Vor seine Kinder ausgedungen haben will (…)
Straßb. d. 1. Junÿ 1744 (unterzeichnet) M. Johann Philipp Jung Pf. Zu Gundershoff. Grießbach und Uttenhoffen als Hochzeiter, Catharina Margaretha Wildin

Mariage, Gundershoffen (luth. p. 253, n° 78)
1744. d. 30. Junii sind durch die hand H. Kapler pfr. zu zinßweiler und diaconi zu Oberbron in den stand der H. Ehe einsesetzt worden Ich lebsten M. Joh: Phil: Jung pfr. in loco u. die tugendsame Jgfr. Catharina Margaretha, M. Friderich Julii Wild. Pastor primarii in der Aurelien Kirche zu Straßburg hl. Tochter (i 129)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports parmi lesquels la maison rue des Juifs. Ceux du mari s’élèvent à 5 435 livres, ceux de la femme à 499 livres. L’acte cite le partage qui a attribué la maison à Jean Philippe Jung.

1744 (17.9.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 18) n° 684
Inventarium über des Ehrwürdig und Wohlgelehrten H. Johann Philipp Jungen, wohlmeritirten Pfarrers zu Gundershoffen, Uttenhoffen und Grießbach, undt der wohl Edlen Viel Ehren und tugendbegabten frauen Catharinæ Margarethæ Jungin gebohrener Wildin, beeder Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgericht in Anno 1744. – undt Crafft Iher mit einander auffgerichteten Ehebered. alß ohnverändert sich reservirt vnd vorhebalten haben (…) Actum in fernerem beÿseÿn H Johann Niclauß Ottmans deß Ohlmanns v. b. alhier alß leibl. Schwagers vnd der KK. erster Ehe geschw. vogts, wie auch frawen Annæ Magd: Wildin geb. *reichin dder Fr. Pfarrerin leibl. Mutter, Strassburg den 17. Septemb. 1744.

In einer allhier Zu Straßburg in der Juden Gäßel gelegenen neben dem Rothen Krebs, hiehero gehörigen behaußung hat sich befunden wie Volgt
Eigenthumb ane einer Behauß. (M.) i. behaußg. Höfflein vndt hoffstatt mit allen dero gebäwen, begriffen, weith. rechten, Zugehörd. vnd gerechtigkeit geleg. alhier Zu Straßb. in s. Juden gaßen, 1.s neb. Georg Fried. Jung gastgeb Zum Krebß seinem bruder, 2. s. neben einem dem hochwürd. thomb Capitul hohen Stifft Straßb. gehörig Canonicat behauß. hinten Zum theil auf eben daßelben theils auf das sogenandte Jud. bad dem H. von Spohn gehörig, so freÿ ledig vndt eig. vndt beliebter maß. in Keinen anschlag gebracht. Darüber bes. i. teutsche Perg: Kffbr. auß allh. Cantz. Contr: Stub gefertiget vnd mit dero anhang: Innsiegel verwahrt de dato den 1. decembr: 1739. ferner ein anderer teutsch: Pergamentener Kffbr: auch auß allhieß: Cantz. Contr. Stub gefertiget, vnd mit dero anhangend: größern Insiegel verwahrt de dato den 8. Maÿ 1702.
NB. Dieße behauß: hat der H. Pfarr: beÿ weÿl. Fr. Mariæ Salome Jungin geb. Reschin, längst weÿl. H. Joh: Philipp Jungen geweß. gastgeb. v. burg. alhier hinterb. Wb. siner Mutter seel. Verlaßensch. abtheil. in Anno 1744. von übrig. seinen geschwistern vndt mit Erben Käufflich angenommen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 409, Sa. Weins und leerer Faß 55, Sa. der Früchten 67, Sa. Spinnhanffs, garn und will 61, Sa. des Viehs 30, Sa. Werckzeugs und Instrum. 15, Bibliotheca, Sa. Häus 52, Sa. goldenen Rings 51, Sa. der baarschafft 758, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 6245, Eigenth. ane einer behaußung o, Summa summarum 8069 lb – Schulden 2639, Nach deren Abzug 5435 lb
Wird auch der Ehefr. in die Ehe gebracht Guth veschrieben, Sa. Haußraths 99, Sa. Silbers 28, Sa. gold. Ring 105, Sa. baarschafft 15, Sa. activ schulden 250, Summa summarum 499 lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un confirment la nomination de Jean Philippe Jung au poste de diacre à l’église Saint-Thomas
1746, Conseillers et XXI (1 R 229)
(p. 128) Montag d. 4.ten Aprilis 1746. – H. M. Joh: Philipp Jungen Wahl Zu einem Diacono Zu St Thomæ confirmirt
Herr XV. Secretarius Städel referirte, daß gestern abends nach gehaltener letzterer Probpredigt, Zu der Wahl eines Diaconi beÿ der Kirche Zu St. Thomæ geschritten, in Gegenwart Herrn Stättmeisters Von Bock und Hn Ammeister Fabers der Hochansehnl. Hh. Deputirten wie auch Hn Dris Præsidis, der Herrn Ober: und Kirchen Pfleger daselbst, Hn Dris Lorentz des dasigen Pfarrers und übriger Geistlicher und seiner Persohn da dann 167. Stimmen gesamblet, und durch Mehrheit derselben H. Mag. Johann Philipp Jung, bißherigen Pfarrer Zu Guntershoffen, Zu einem Diacono besagter Kirche Zu St Thomæ erkosen worden, die Confirmation dieser Wahl Zu Mghhn hohem Guthachten außstellend.
Die Herren Deputirte bekandten sich Zu der abgestatteten Relation. Ist Erkandt, wird diese Ordndnungs: mäßig vorgenommene Wahl Hn M. Joh: Philipp Jungen Zu einem Diacono Zu St Thomæ Obrigkeitlich bestätiget.

Biographie dans l’ouvrage de Bopp.
(Bopp) 2581. Johann Philipp Jung, Mag. ° Straßburg 26. Sept. 1695, Sohn von Johann Philipp Jung, Gastgeber und Maria Salome Risch
imm. in Straßburg am 22. Okt. 1714, Mag. am 29. Dez. 1716
1729-1730, Pfarrer in Zinsweiler und Helfer in Oberbronn II, 1731-1746 Pfarrer in Gundershoffen, 1746-1777 Diakon in Straßburg, St. Thomas III, † 14. Dez. 1777

Jean Philippe Jung loue la maison au perruquier Jean Hechler

1761 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 106
H. Johann Philipp Jung der diaconus zu St Thomas
in gegensein Johann Hechler des perruckenmachers
entlehnt, eine behausung cum appertinentis ane der Judengaß, einseit neben den Jundischen erben, anderseit neben einem Domcapitulischen haus – auff 6 nacheinander folgenden jahren von innstehenden Johannis Baptistæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 70 pfund

Accord entre Jean Philippe Jung et l’huilier Jean Nicolas Ottmann, tuteur de ses enfants issus de Hewige Strœhlin.
1764 (19.1.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 553) n° 137
Abrechnung zwischen dem wohl Ehrwürdigen und wohlgelehrten Herrn M. Johann Philipp Jung treueifferigen Diacono zu St: Thomä und burger alhier als Vatter an einem, So dann dem Ehren und vorachtbaren Herrn Johann Nicolaus Ottmann dem Ohl Müller und auch burger hieselbst als geordnet: und geschworenem Vogt, sein herrn Pfarrers mit weÿland frauen Hedwig geb. Ströhlinin ehelich erzeugter dreÿer jüngeren Kinder, nahmens Johann Gottfried, ledigen Meßerschmidt dermahlen in Paris sich aufhaltend, Johann Heinrich, leedigen Gold-Arbeiters, so sich in Wien aufhaltet und Johann Rudolph, leedigen Zinn Gießers welcher sich dermahlen in Geneve befindet, am andern theil gepflogen, besagter zweÿer Kinder zu erfordern habende Mütterlichen guths Legitimam und davon seit ihrem 20. jährigen Alter gefallene Zinnße und deren außlüfferung betreffend
Laut eines anbeÿ producirten zwischen dem herrn Vatter und herrn Vogt vor E. löbl. Vogteÿ-Gericht den 18. Sept. 1744 aufgerichtet (…) in allhiesigem C.C.Stub enregistrirten Kinder-Vertrags

Compte que rend Jean Nicolas Ottmann de la tutelle des biens qui appartenaient au défunt Jean Henri Jung, orfèvre à Presbourg (aujourd’hui Bratislava)
1766, Not. Schweighaeuser (6 E 41, 575) n° 37
Rechnung Mein Johann Nicolaus Ottmann, ohlmüllers u. b. allh: zu Straßb: als. geschwohrenen Vogts weÿl: fr. Hedwig Jungin geb. Ströhlinin längst seel. mit S.T. Herrn M. Joh: Philipp Jung dermahligen treueifferigen Diacono zu St. Thomä u. b. alhier zu Straßb: ehelich erziehlt u. nach todt hinterlassenen ohneins jüngern Sohns, Nahmens Johann Heinrich, Goldarbeiters zu Preßburg, Innhaltend was Ich vor und im Nahmen dießes meines Curandi seit dem 19. Jan. 1764 als dem tag der übernommenen Verwaltung, bis dato 1. Nov. 1766 eingenommen und außgegeben habe – Erstere und letztere Rechnung für vorbenannten Curandum

Jean Philippe Jung meurt en 1777 en délaissant cinq enfants de son deuxième mariage et quatre du dernier. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 601 livres, celle des héritiers de 5 882 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 187 livres et le passif à 5301 livres.
1778 (3.2.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 558) n° 298
Inventarium über Weÿland des wohl Ehrwürdig und wohlgelehrten Herrn M. Johann Philipp Jung, gewesenen treueiferigen ältesten Diaconi und Seel-Sorgers beÿ der Evangelischen Gemeinde zu St: Thomas u. bs. allh: zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichtet im Jahr 1778. – nach seinem den 14. X.bris Letzt abgewichenen 1777.en Jahrs aus dießer Welt genommenen töd: Hintritt hier zeitlichen verlaßen, welche Nahrungs-Verlaßenschafft dato zu end stehend, auff ansuchen, der Viel-Ehren und tugendbegabten frauen Catharinæ Margarethæ geb. Wildin, der hinterbliebenen fr. Wb. anbeÿ mit herrn Joh: Matthäus Hebenstreit dem Handels M: u. Br allh. verbeÿstandet (…) So geschehen In beiseÿn Herrn Philipp Jacob Dürr E: E: grosen Raths alten u. E. E. Kl. Raths würcklichen wohlverdienten beisitzers, als aus solch letztern Raths Mitteln Zufolg der Erhandnus vom 18.ten X.bris jüngst hien Zu besonders abgeordnet, Straßburg auf Dienstag den 3.ten Februarÿ Anno 1778.
Der nun in Gott ruhende Herr Pfarrer seel. hat Zufolg seines hernach copialiter einverleibten Testaments und beÿgefügter Nach Disposition zu Erben verlaßen, wie folgt 1° weÿl. fr: Mariæ Salome Ehrmännn geb. Jungin, herrn M. Johann Philipp Ehrmann treueiferigen Evangelischen Pfarrers zu Zehnacker /im Leben geweßener/ u. b. allh. zu Straßb. Ehefrauen seel. fünf Kinder Nahmens Johann Philipp, Johann Heinrich, Maria Salome, Johann Friedrich und Friederica, die Ehrmänner, Zu dem ersten neunten Stammtheil, In deren Nahmen ihr geordneter u. geschwohrner Vogt Herr Johann Theobald Dietz, Glaßer u. br. allh. diesem Geschefft Von Anfang bis zu End beÿwohnete,
2° Jgfr. Elisabetham Sabinam Jungin, so großjährig, und mit beÿhülf H. Lt. Joh: Heinr. Faust, Proc. & Adv: ord: beÿ E. E. Kl. Rath allhier, ihres hierzu erbettenen beistands diesem Geschefft persönlich abwartete, Zum Zweÿten Neuenten Stamm-theil,
3° Mr Johann Gottfried Jung, den Meßerschmid u. b. allh. dermahlen zu Preßburg in Ungarn sich aufhaltend, jedoch nur in Legitimam das ist zur helfte des dritten neunten Stammtheils, und in den Überrest oder zur übrigen Hälfte solchen Stammtheils, seine mit fr. Sophia geb. Barthelin erzeugte zweÿ Kinder, Nahmens Sophia und Ludwig, Welche mit Herrn Lt. Johann Joseph Bitschnau Proc: Vic: u. br. allh. bevögtigt sind, der auch in solcher qualitæt beÿ gegenwärtiger Inventur erschienen ist und besagter seiner Curanden Interesse bestens besorgt hat,
4° Hn Johann Heinrich Jung, den Goldarbeiter, welcher dem bericht nach zu besagtem Preßburg verheurathet war, dermahlen aber sich zu Lille in Flandern aufhaltet. Solchen aber nun allein in Legitimam oder zur übrigen Hälfte des Vierten Neunten Stammtheils, und zur übrigen Hälfte solchen Stammtheils die Vorher und hernach benannte Mit-Erben,
5° Mstr Johann Rudolph Jung der Zinngießer und burger in Landau, diesen aber Zufolg der Nach-Disposition ebenfalls nur in Legitimam, das ist zur Hälffte des fünfften Neunten Stammtheils, und zur übrigen hälfte solches Stammes, jedoch mit Vorbehalt des Ihme vermachten Lebtägigen Genußes, seine ehelich erzeugte und annoch erzeugende Kinder, dißorts Enckel, zu gleichen theilen, Alle Vorher beschriebene fünfe, des Herrn Erb-laßers seel. in zweÿter Ehe mit längst weÿl. fr. Hedwig gebohrener Strelen erzeugte Kinder und Vor solchen herstammende Enckel, Ferner
6° Herrn Christian Jung, Chirurgum u. .b allh. zu Straßb. welcher anbeÿ persönlich erschienen, Zu einem völligen sechßten Neunten Stammtheil, 7° Johann Martin Jung der auf Reÿßen befindlichen dreher-gesellen, Zum Siebenden, 8° Johann Georg Jung, den Auch auf Reÿßen befindlichen Buchbinder-gesellen, Zum Achten, So dann 9° Christian Daniel Jung, den ebenermaßen sich auf Reÿßen befindlichen Seiden-Knopffmacher-gesellen, Zum Letzten Neunten Stammtheil seiner Verlaßenschafft, Welche vier letzt-benannte, der Hr Pfarrer seel. in dritter Ehe mit seiner nunmehr hinterbliebenen, Eingangs benannten fr. Wittib erzeugt hat. Und da die dreÿ jüngere Söhne, Joh: Martin, Joh: Georg und Christian Daniel, wie gedacht sich auf Reÿßen befinden und Zum theil annoch Minderjährig, so wurden Sie mit Herrn Johannes Breßler dem Seidenhändler u. br allh. bevögtigt, Welcher auch in solcher qualitæt für Sie und in ihrem Nahmen dieser Inventur beÿwohnete.
Vor und im Nahmen derer übrigen abweßenden und zum theil für unverburgerten Erben aber, benantlichen Joh: Gottfried, Joh: Heinrich, und Joh: Rudolph, wie auch der Kinder dieses Letzteren, ist Eingangs schon benannter Herr Rathr. Philipp Jacob Dürr aus Es En Kleinen Raths Mittel zu gegenwärtigem Erbschaffts-geschefft abgeordnet worden

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Thomansplan gelegen Diaconat behausung befunden worden wie folgt
Instrumenten Zur Optique und Zum Glaß: schleifen gehörig
Eigenthum an einer Behausung. (E.) Näml: Eine behaußung, Höfflein und Hof-statt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten, gelegen allh: zu Straßb: ane dem Judengaß 1.s. neben N Kugler dem Gastgeber zum rothen Krebs, 2.s. einer dem hochwürdigen tommen Capitul hohen Stiffts Straßb: zuständigen Canonicat-behausung hinten zum theil auf ebendaßelbe und zum theil auf das sogenannte Juden-bad stoßend, so freÿ, ledig u: eigen und Zufolg Eines Zum Concept gelüfferten schrifftlichen abschatzung vom 6. febr. 1778 durch hiesiger Statt geschworene herren Werck Meistere æstimirt p° 1000. Diese Behaußung hat der hr. Pfar: seel. beÿ weÿl. fr. Mariæ Salome Jungin geb. Rischin, auch weÿl. Hn Joh: Phil: Jung gewes: Gastgebers zum roth. Krebs u. Burgers allh: Zu Straßb. seel. Verlaßensch. Abtheilung Anno 1744 in unvertheiltem Erb Käuflich angenommen. Darüber besagt u. ist vorhanden ein tt&. pergam: Kaufbrief, in allh: C.C. Stub gefertiget u. m. dero anh: Inns. verwahrt de dato 1. X.bris 1739. Und noch ein ältere dergl. Kaufbr. auch in allh: C.C. Stb gefertigt sub dato 8. Maÿ 1702.
(T.) Näml. Eine behauß. u. Hof-statt mit all deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßb. ane der thucher-stubgaß (…)
Wittum, So der Hr Pfar: sel aus seiner Zweÿten frauen Ehegattin längst weÿl. Fr: Hedwig geb. Strelen seel. Verlaßenschafft vi Codicilli ad dies vitæ Zu genießen hette
Ergäntzung der Fr. Wb. mangelden unveränderten Guths, Zufolg Inventarÿ über beÿder nun zertrennten Ehe: Persohnen einander für unverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch H. Not. Joh: Brackenhoffer in anno 1744 aufgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copiaa der Eheberedung – Copia Testamenti Clausi, Copia Nach disposition.
Der fr: Wittib unveränderten vermögens, Sa. hausraths 50 lb, Sa. Silbers 26 lb, Sa. Goldener Ringe und dergl. Geschmeids 56 lb, Sa. der Schuld 75 lb, Sa. der Ergäntzung 393, Summa summarum 601 lb
Solchemnach wird auch der Erben anerstorben unveränderten Guth beschrieben, Sa. hausraths 93 lb, Sa. Silbers 153 lb, Sa. goldener Ring 23 lb, Sa. pfenningzinß hauptguhs 818 lb, Sa. Eigenthums ane I. behausung 1000 lb, Sa. der Gülthen v: eigenthüml. liegenden Güthern fallend 180 lb, Sa. der Ergäntzung 4723 lb, summa summarum 6991 lb – Schulden 1109 lb, Nach deren abzug 5882 lb
Endlichen Wird auch das gemein verändert und theilbahre Guth beschrieben, Sa. hausraths 266 lb, Sa. Leerer Faß 18 lb, Sa. Instrumenten zur Optique und zum glaß-schleifen gehörig 80 lb, Sa. Silbers 88 lb, Sa. der Baarschafft 54 lb, Sa. Pfenning- Zinß- Hauptgüths 375, Sa. des Eigenthums ane I. behausung 500, Sa. der Schulden 803 lb, Summa summarum 2187 lb – Schulden 5301 lb, passiv onus 3114 lb – Stall summa 4133 lb
Renunciatio der Frau Wittib auf das Theilbahre Guth
Liefer: Vergelich und Abteilungs: Concept wie auch Verkauf register
Copia der Eheberedung (…) Beschehen allhier Zu Straßburg den 1.Junÿ 1744, j&es Brackenhoffer Notarius publicus juratus
(Lettre de Lille, 10. mars 1778, Johann Heinrich Jung Goltarbeiter, mon adresse chés Mr grignon morchant orfeuvre sur la grand place a lille)
([billet] an Joh. Gottfried Jung frantzösischen Meßer-Schmidt zu Preßburg in bienstillischen hauß im Jesuiter-gaßel in Preßburg
– Abschatzung vom 6.t Hornung 1778. Auff begehren Weÿland Herrn pfarrer jung Hinterlaßene Erben ist Eine behausung alhie in der statt strasburg in der juden gaß gelegen solche behausung bestehet in fordter und hinter gebäu Einseÿts neben der gasthärberg Zum Rothen grebs, anderer seÿts und hinten auf Eine behausung Zum hohen thom Capitel gehörig stoßend gelegen, worinnen sich befinden Vier stüben, zweÿ Küchen und Etlichen Kammern darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Zweÿ getremte Keller hoff und gemeinschaftlichen brunen, Vor und umb Zweÿ Tausend gulden
Der zweÿte begriff (…) [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr. des Münsters, Kaltner W:Mst
– Auf ansuchen weÿland Herrn Pfarrer Johann Philipp Jung seel. nachgelaßene fraun Wittib und Erben, haben unterschriebene der Statt Straßburg geschwohrene Werck-Meister nach genauer besichtigung des in Jungische Erbschafft gehörigen allhier ane der Juden-Gaß gelegenen Haußes, den darinn befindlichen dritten Stock samt, der Hälfte des Hintern Kellerleins und Platz zum Holtz nach Proportion des Werths der Gantzen Behaußung, für den Vierten theil davon geachtet, dergestalt, daß wann sothane Behaußung sollte Verkaufft werden, von deren Erlöß der Vierten Theil: für den gedachten dritten Stock, die Hälfte des hintern Kellerleins und den Platz Zum Holtz Kan geschätzt und geechnet werden. Signatum Straßburg den 6.ten Februarÿ 1778 (unterzeichnet) Hueber, Götz Wmstr. Kaltner W:Mst

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritier non bourgeois Jean Frédéric Jung de Presbourg doit régler le droit de détraction.
1778, Livres de la Taille (VII 1180) f° 233-v
Freÿburger N° 4296 – Weÿl. H. M. Johann Philipp Jung gew. diaconi Sen. beÿ St. Thomas und burgers allhier Verlaßenschafft invent. H. Not. Schweighäußer.
Concl. final jnvent. Ist fol. 338.b, 4133 lb 10 ß 6 ¾.d
Joh: Friderich Jung von Preßburg hat von 276. lb vätterl. Legitima den abzug Zu erlegen mit 27. lb 12 ß
dt. 21. Martÿ 1778.

Compte que rend le marchand de soieries Jean Bressler de la tutelle des biens qui appartiennent à Jean Martin Jung, compagnon tourneur dont on n’a plus de nouvelles depuis plusieurs années.
1785, Not. Schweighaeuser (6 E 41, 576)
N° 101. Rechnung Mein Johann Breßler, Seiden händlers und Burgers allhier zu Straßburg, als Geschwornen Vogts Johann Martin Jung des schon Viele jahre lang von hier abweßenden drehers-gesellen weÿl. Hn M. Joh: Philipp Jung geweßenen Diaconi beÿ der St. Thomas-gemeinde u. auch bs. allhier mit Frn. Cathar: Margar: gebohrner Wildin ehelich erzeugten Sohns. Innhaltend was Ich Nahmens deßelben seit dem 9.ten Junÿ 1778 bis Annunc. Mariæ 1785. eingenommen und ausgegeben habe. Erstere Rechnung dießer Vogteÿ

Autre compte
N° 108. Rechnung Mein Johann Breßler, Seidenhändlers und Burgers allhier zu Straßburg, als geschwornen Vogts Johann Martin Jung des schon Viele jahre lang von hier abweßenden drehersgesellen, weiland Hn M. Johann: Philipp Jung geweßenen Diaconi bei der St. Thomas-Gemeinde und auch burgers dahier mit Fraun Catharina Margareth gebohrner Wildin ehelich erzeugten Sohns. Innhaltend, was Ich Nahmens deßelben seit Annunciationis Mariæ 1785. als dem Tag meiner abgelegten erstern rechnung bius 9.ten Junÿ 1788. eingenommen und ausgegeben habe. Zweite Rechnung dießer Vogteÿ.

Elisabeth Sabine Jung, fille issue de Hedwige Strœhlin, meurt célibataire en 1793. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Cheveux.
1793 (27.9.), Strasbourg 3 (15), Not. Übersaal n° 379
Inventarium über Weÿl. Jungfrauen Elisabethæ Sabinæ Jung auch weÿl. des burgers Joh: Philipp Jung gewesenen Diaconi bei der Evangelischen Gemeine zu St. Thomä mit auch weÿl. Fr. Hedwig geb. Strehlin erzeugte tochter Verlaßenschafft, nach ihrem den 8. September 1793 erfolgten Absterben
die Verstorbene hat ab intestato zu ihren Erben hinterlassen nachbenamste ihre Geschwistrige und Geschwistrig-Kinder I. weÿl. Frau Maria Salome geb. Jung mit dem burger Joh: Philipp Ehrmann Evangelischen Pfarrer zu Zehnacker erzeugte fünf Kinder 1) den br. Joh: Philipp Ehrmann Adjudant Major des 5. bataillons vom Nieder Rhein, so 29 Jahr alt, 2) Christian Heinrich Ehrmann, den ledigen Kiefer auf der Insul Ceylon in Ost: Indien, seines alters 28 Jahr, 3) Frau Maria Salome geb. Ehrmann des bürgers Jakob Meÿer Brs u. Schulmeisters zu Handschuhheim Ehegattin so 27 Jahr alt, 4) Carl Friedrich Ehrmann den ledigen Weisgerbers zu Riga in Liefland 24 jährigen Alters, 5) Jungfrau Fridericam Elisabetham Ehrmann so 18 Jahr alt, diese fünff in einem 7.t Stamm theil, deroselben Curator der bürger Joh: Theobald Dietz Glaser,
II Joh: Gottfried Jung den Masserschmidt zu Ofen in Ungarn, III. den b. Johann Rudolph Jung, Znngieser in Landau vor einen 7. theil, dieser beeden Curanden ist br. Joh: Bistchnau avoué, IV. weÿl. des bürgers Christian Jung gewesenen Wundartzt dahier mit fr. Maria Elisabetha geb. Lentzin erzeugte sieben Kinder 1) Florentinam Elisabetha so 14 Jahr alt, 2) Margaretham Magdalenam ihres Alters 12 Jahr, 3) Christian August so 10 Jahr alt, 4) Philipp Jakob so 7 Jahr alt, 5) Gottfried Michael seines alters 6 Jahr alt, 6) Margaretha Salome 4 Jahr alt und 7) Heinrich Ludwig anderthalb Jahr alt, derselben geschwornen vogt ist der br Joh: Georg Jung buchbinder, V. den br Joh: Georg Jung buchbinder alhier, VI. Christian Daniel Jung den Knopffmacher in Genf wohnhaft, VIII. Martin Jung den ledigen drehergesell so seit ohngefehr 28 Jahe abwesend und verschollen von deßen Leben oder tod man keine nachricht hat, deßen Curator ist der br. Johann Breßler Knopffmacher

in einer an dem Haargäßlein gelegen denen Hetzel’schen Erben zuständigen behaußung N° 16
hausrath 813 li, silbers und Gold 11 li – berechnung, hausrath Versteigerung 2931 li, silbers 11 li, schulden 2400 li, summa summarum 5342 li, Passiv schulden 2204 li, Nach deren Abzug 3127 – den 27. sept.
– N° 378, 21. sept. 1792 -Verkauf und Erloes: Register die von weiland Jungfrau Elisabetha Sabina Jung auch weÿl. des burgers Joh: Philipp Jung gewesenen Diaconi bei der Evangelischen Gemeine zu St. thomä mit auch weÿl. Fr. hedwig geb. Strehlin erzeugte tochter Verlassenschafft, so den 8. sept. 1793 gestorben hinterlassenen Mobilien und Effecten, welche auf Ansuchen 1. des bs Joh: Theobald dietz Glasers als Curatoris der 5 Ehrmann’schn Kinder, 2. des bs Joh: Joseph Bitschnau Avoué beÿständlich dem alhiesigen distrikt Gerichts als Curatoris Joh: Gottfried Jung des Messerschmidts zu Ofen in Ungarn beiständlich Joh: Rudolph Jung zinngiesers in Landau u. Christian Daniel Jung des Knopffmachers in Genf wie auch als theilvogts des weÿl. brs Christian Jung gewes. Wundarzts allhier hinterlassenen 7 Kindern, 3. des bs Joh: Georg Jung buchbinders ahlier und 4. des brs Johann Breßler Seidenhändlers als Curatoris des verschollenen Martin Jung ledigen drehers, sämtliche der verstorbenen Geschwistrige Neffen Neffinnen als Erben ab intestato vor 7 Stam theilen – vor einer ane der langen Straße gelegen mit N° 115 bezeichneten Fr. Fischerin des Kiefers Wittib zuständigen behausung
Summa vorstehenden Erloeses 3075 li, summa des Abzugs 273 li, Nach deren Abzug 2801 li
Enregistrement acp 19 du 28.9.

Catherine Marguerite Wild meurt en 1795 en délaissant trois fils ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans la maison du boucher Seyder place Saint-Pierre-le-Jeune
1795 (12 ventose 3), Strasbourg 3 (16), Not. Übersaal n° 436
Inventarium über weiland bürgerin Catharina Margaretha geb. Wild des auch weiland bürgers Johann Philipp Jung gewesenen Diaconi bei der ehemaligen Kirche zu St Thomä hinterbliebener Wittib Verlassenschafft, angefangen den 1. Ventose in dem 3. Jahr, nach ihrem den 27. Nivose jüngst erfolgten Absterben hinterlassen hat
dei Verstorbene hat nachbenamste Söhne und Enkel ab intestato zu ihren Erben hinterlassen I. des weiland brs Christian Jung gewesenen Wundarzts dahier mit der brin Maria Elisabetha geb. Lentz erzeugt und hinterlassen 7. Kinder nämlich 1) Florentinam Elisabetham Jung so 15 Jahr alt, 2) Margaretham Magdalenam 13 Jahr alt, 3) Christian August 11 Jahr alt, 4) Philipp Jacob 8 Jahr alt, 5) Gottfried Michael 7 Jahr alt, 6) Margaretham Salome 5 Jahr alt und 7) Heinrich Ludwig Jung 2 ½ Jahr alt, deroselben Vogt ist der br Georg Jung buchbinder alhier nachgemeldet ihr theilvogt aber der br Joh: Joseph Bitschnau Gelehrter dahier wohnhaft, II. den br Johann Georg Jung buchbinder und III. den br Christian Daniel Jung Knopfmacher in Genf wohnhaft deßelben Curator gedachter br Joh: Joseph Bitschnau
In einer an dem ehemaligen Jung St. Peters Platz gelegenen dem br u. Metzger Seÿder zuständigen behausung N° 14
Summa hausraths 1171 li, Passiv Schulden 2498 li, In Vergleichung, Mehr Schulden dann Guth 1327 livres – den 12. Ventose 3
Enregistrement, acp 31 F° 112 du 12 vent. 3

Les enfants et petits-enfants de Philippe Jung vendent la maison au perruquier Jean Hechler moyennant 1 755 livres

1778 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 652 n° 155-v
Mr Johann Theobald Dietz der glaßer als gerichtlich bestellter vogt weÿl. Fr. Mariæ Salome geb. Jungin H. M. Johann Philipp Ehrmann des pfarrers zu Zehnacker gewesener Ehefrau hinterbliebenen 5 kinder, nahmentlich Philipp Jacob, Johann Heinrich, Maria Salome, Friedrich und Friderica, Jfr. Elisabetha Sabina Jungin so großjährigen alters unter assistentz H. Lt. Johann Heinrich Faust E.E. kleinen Raths Procuratoris und Advocati ordinarii, H. Exsenator Philipp Jacob Dürr weinhändler der als ernannter deputatus EE. kleinen Raths vor Mr Johann Gottfried Jung den verzogenen meßerschmitt sowohl auch alß nahmens Johann Heinrich Jung des abweßenden goldarbeiters und Johann Rudolph Jung des in Landau seßhafften Zinngießers und deßen kinder, H. Lt. Johann Joseph Bitschnau, Cancellariæ adjunctus und procurator vicarius, als geordneter vogt vorbemelten Johann Gottfried Jungen zweÿen kinder benantlichen Sophia und Ludwig, H. Johann Christian Jung chirurgus, H. Johann Breßler der Seidenhändler als vogt der Jungischen dreÿ jüngere kinder als Johann Martin, Johann Georg und Christian Daniel derer Jung, samtliche als kinder und respective Enckel weÿl. H. M. Philipp Jung gewesenen Diaconi zu St Thomas
in gegensein H. Johann Hechler des perruquenmachers
die in ermelter verlassenschaft gehörig auch unvertheilt gebliebener behausung, bestehend in vorder und hinter gebäude, höfflein und hoffstatt gemeinschafft eines bronnens mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Judengaß einseit neben der gastbehausung zum Krebs, anderseit neben einem dem hohen domb Capitul zuständigen canonicats haus, hinten auff deßelben zum theil theils H. Lt Muegin erben – um 3510 gulden

Fils de Jean Hechler de Mundolsheim, Jean Hechler fait son apprentissage auprès de Thomas Genne de 1747 à 1749
1747, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 216) Montags den 3. Julii 1747 – Herr Thomas Genne der Perruquier und Burger allhier produciret Schein von denen Oberen Handwercks Herren von dem heutigen dato vermög deßen er Zu einem Lehrjungen angenommen Johannes Hechler, Johann Hechler, des Burgers Zu Mundelsheim ehelicher Sohn, welcher auch beÿständlichen seines Vatters Zugegen war, verspricht ihn die Profession in dreÿ nach einander folgenden Jahren Zu lehren, welche auf den Ersten Julii 1747. anfangen und auf solcher Tag 1750. sich wieder endigen sollen das Lehrgeld ist verglichen auf 80. lb und der Lehrfrauwen vor discretion 24. lb davon die Helffte würcklichen von beeden summen bezahlt die übrige ½.te solle Zu End dießes Jahrs bezahlt werden, Im Fall der Jung vor Endigung der Lehrzeit ohne erhebliche Ursach solte davon laufen so solle dem Lehr Herren von deßen *alter 70 lb bezahlt werden, der Jung leÿdet die Uncosten und verspricht sich wohl aufzuführen. Hiebeÿ erschien Herr Jacob Gering der Einspänniger und burger allhier in Nahmen J. G. Herrn Stättmeister Johann von Mundolsheim und declarirte, daß J: G: der Zahler obiger Summen der Rest 40. lb Lehrg. und 12. ln pro discret: seÿn.

(f° 238-v) 1749. Montags den 3. Novembr. – Eod. H. Thomas Genne der Perr. bittet seinen Jungen, Johannes Hechler, auszuthun, will ihme die Rest: Lehrz. schencken.
Erk. seÿe außzuthun, doch mit dem Anhang, daß er bis den ersten Jul: 1750. ahne Lehrjungen bleiben solle, als zu welcher Zeit die Lehrz. geendiget seÿn wird.

Jean Hechler s’inscrit aux années d’épreuve en janvier 1752. Il devient maître en septembre 1756.
Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 16) 1752. Freÿtags den 7. Januarÿ – Eodem hr. Johann Melchior Ziegler der Perruq. im Nahmen Johann Hechler, des leedigen Perrq. gesellen, von Mundolsheim, bittet wir vorher [in die muthjahr einzuschreiben] Erkanndt, wird hiermit eingeschrieben.

(f° 62-v) 1756. Dienstags den 28. Sept. – Erschiene Johannes Hechler, der leed. Perruck: macher ges. von Mundolßheim gebürtig, bittet weilen seine Muthjahr bereits den 7. Jan: 1755 verfloßen, ihm das meisterrecht angedeÿen Zu laßen, auffg den alten Fuß, wobei er versprochen, seine Boutique erst Zu anfang des nechstkünftigen 1757. Jahrs aufzurichten.
Erkanndt, wann er Vorher das burger und Zunfft Recht, wird erhalten haben so solle er als dann auf den alten Fuß angenommen werden.

Jean Hechler épouse en 1757 Marguerite Salomé, fille de l’orfèvre Jean Geyer (les registres de bourgeoisie ne sont pas conservés à cette date)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 347-v n° 1287)
1757. Mittwoch d. 19. Jan sind nach ordentlicher Proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden Joh: Hechler der ledige peruckenmacher Joh: Hechlers s Acker Mans Zu Mundolsheim ehl. Sohn und Jfr. Margaretha Salome weÿl. Joh: Geyers Goldarbeiters und b. alhie ehl. Tochter (unterzeichnet) Johannes Hechler alß hochzeiter, Margaretha Salome Geigerin als hochzeiterin (i 353)

Marguerite Salomé Geiger veuve de Jean Hechler meurt en 1808 en délaissant six enfants ou leur représentant

1808 (2.3.), Strasbourg 12 (18), Not. Wengler n° 3049
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Geiger veuve de Jean Hechler perruquier, décédée le 6 février dernier – à la requête de Marguerite Salomé Hechler épouse de Jean Frédéric Scholl pelletier, Catherine Elisabeth Hechler épouse de François Chrétien Vogelmann perruquier, Christine Madeleine Hechler épouse de Jean Daniel Froschhammer coutelier, Jean Frédéric Hechler orfèvre, celui ci tant en son nom que tuteur de Catherine Madeleine Hechler âgée de 13 ans 6 mois, fille de Jean Henri Hechler perruquier procréé de feue Anne Catherine Saltzmann, plus François Ehrmann graveur subrogé tuteur de ladite mineure, enfin Marie Madeleine Hechler épouse en secondes noces de Balthasar Oppermann sellier, héritiers pour un 6° de leur mère et grand mère
dans la maison mortuaire rue des orfèvres n° 13
Immeuble. Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière cour pompe commune avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue des Juifs n° 9, d’un côté l’auberge de l’Ecrevisse, de l’autre le Sr Sarger, devant ladite rue, derrière en partie le Sr Sarger en partie le Sr Strintz boulanger, acquise des héritiers Marie Salomé Jung veuve de Jean Philippe Ehrmann ministre du culte protestant à la Chambre des Contrats le 7 mai 1778 – estimée 5760 fr
deux petites boutiques ou Baraques adossées sur le mur de la ville sises a Strasbourg l’une a côté de l’autre place du Temple Neuf formant d’un côté le coin sur le communal de l’autre le Sr Imlin orfèvre, grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 4 fr rapporte annuellement 120 fr en capital 2400 fr, de la succession de Jean Geiger son père et de Jean André Geiger son frère
vigne à Mundolsheim 300 et 110 fr, total des immeubles 8570 fr, total de l’actif 9929 fr
Enregistrement, acp 105 f° 4-v du 4.3.

Les héritiers vendent les immeubles, le boutonnier Philippe Frédéric Roser acquiert la maison

1808 (20.6.), Strasbourg 12 (19), Not. Wengler n° 3282
Adjudication définitive, Cahier des charges n° 3138 du 14 avril 1808 – Marguerite Salomé Hechler épouse de Jean Frédéric Scholl Pelletier, Catherine Elisabeth Hechler épouse de François Chrétien Vogelmann perruquier, Christine Madeleine Hechler épouse de Jean Daniel Froschhammer coutelier, Jean Frédéric Hechler orfèvre, tant en son nom que comme tuteur de Catherine Madeleine Hechler âgée de 13 ans 6 mois, fille de Jean Henri Hechler perruquier (procuration jointe à l’inventaire d’Anne Catherine Saltzmannn femme Ehrmann graveur) ce dernier subrogé tuteur enfin Marie Madeleine Hechler épouse en secondes noces de Balthasar Oppermann sellier, tous en qualité d’héritiers de Marguerite Salomé Geiger leur mère et grand mère respective, veuve de Jean Hechler perruquer – jugement du 29 mars 1808
maison : au Sr Jean Chrétien Arnold architecte, déclaration de command (f° 85) au nom de Philippe Frédéric Roser fabricant de boutons, pour 11.040 francs
boutique n° 19 : François Daniel Imlin, orfèvre, pour 1800 fr
boutique n° 20 : Jean Geofroi Müller, ferblantier, pour 2100 fr
art. 1 et 2, terres à Mundolsheim
art. 3. Une maison a rez de chaussée et trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière deux petites cours, pompe commune avec les propriétaires de l’auberge à l’ecrevisse, grenier et deux caves avec tresfond toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue des juifs n° 9, d’un côté le Sr Schneider médecin ci devant auberge à l’écrevisse, de l’autre le Sr Sarger, devant la rue, derrière en partie le Sr Sarger en partie le Sr Strintz boulanger – acquis de Marie Salomé Jung veuve de Jean Philippe Ehrmann, ministre du culte, par acte passé à la Chambre des Contrats le 7 mai 1778 – estimée à la somme de 8000 francs
art. 4, des deux boutiques contiguës dont cependant chacune sera séparément exposée en vente, adossées sur le mur de la ville sises à Strasbourg place du Temple neuf n° 19 et 20 formant d’un côté un coin sur le communal aboutissant de l’autre au Sr Imlin orfèvre, par devant ladite place – avenue à la défunte autrice des vendeurs dans la succession de Jean Geyer son père et de Jean et Jean André Geyer ses deux frères, toutes deux grevées envers la ville d’une rente foncière et annuelle de 4 fr, estimées 1500 fr, le n° 19 à 700 francs et le n° 20 à 800 francs – Adjudication préparatoire du 30 mai n° 3241 ;- du 19 juin n° 3281
Enregistrement, acp 106 f° 84-v du 21.6.
(Rapport d’experts joint) le 20 avril, Jacques Stotz architecte, Gédéon Emanuel Stuber charpentier, Jean Chrétien Arnold architecte experts nommés par jugement du Tribunal Civil le 20 mars dernier (…) 1. la maison rue des Juifs n° 9, avons reconnu le rez de chaussée sur le devant en une entrée dans laquelle se trouve un puits mitoyen, une boutique, une petite cour, cage d’escalier, bâtiment du fond, une cuisine, passage, latrines, une chambre derrière led. bâtiment, une seconde petite cour, les deux bâtiments se commuiquent par deux petites ailes et sous chaque bâtiment il y a un cellier, premier étage sur le devant une chambre aile droite une chambre, aile gauche cage d’escalier bâtiment du fond une chambre, deuxième étage sur le devant une chambre a alcove et un cabinet aile droite une cuisine aile gauche cage d’escalier, Bat. du fond une chambre a alcove, troisième étage sur le devant comme au second, aile droite et gauche galeries au fond deux chambres, le tout terminé par un comble simple
2.do Aux boutiques Place du Temple neuf dont chacune ne consiste qu’a un rez de chaussée et teminé par un demi toit – estimée la maison que quoique ne présentant pas trop d’étendue mais située dans une rue tràs bien fréquentée 8000 fr, les deux boutiques n° 18 à 700 fr et n° 18 à 200 francs

Fils du pasteur de Kolbsheim Jean Frédéric Roser, Philippe Frédéric Roser entre en apprentissage pour quatre ans chez l’orfèvre Jean Daniel Weissand en avril 1785.
1785, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 584) Montags d. 18.ten Aprilis 1785. – Eingeschriebener Lehrjung
Hr Johann Daniel Weißand, der Silberarbeiter stehet vor und producirrt Schein Von denen hoch: und Wohlverordneten Herren Oberen Handwercks Herren de Dato 7.ten Martÿ 1785. Krafft dessen er Zum Lehrjungen abgenommen Philipp Friderich Roser, Herrn Johann Friderich Rosers, Pfarrers beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu Kolbsheim und Burgers allhier ehelichen Sohn, beÿständlich herrn Johann Daniel Winters seines Schwagers, Verspricht ihn innerhalb vier Jahren vom 2. april. 1785. biß wieder dahin 1789. die Silberarbeiter Profession getreulich Zu lehren, Zum Lehrgeld sind 200 Gulden und 4 Gulden pro Discretione des Lehrmeisters Ehefrau accordirt worden, wovon die eine helffte gleich Anfangs, die andere Helfte aber nach halbverfloßener Lehrzeit bezahlt werden solle, anbeÿ leidet der Lehrjung alle Unkösten, der Lehrmeister hingegen Verspricht den Lehrjungen die gantze Lehrzeit hin durch in Kost und Logis Zu unterhalten, bittet um gerichtliche Einschreibung und producirt Zugleich des Lehrjungen Taufschein Krafft dessen er d. 27.t Sept. 1770. Zur Welt gebohren wurde.
Erkanndt, willfahrt, dt. 3. fl. Einschreib Gebühr und 3 ß in das Findling hauß.

Philippe Frédéric Roser épouse en 1802 Marguerite Salomé Ott, fille du brasseur Jean Daniel Ott.
1802 (13 ventose 10), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber n° 943 (3028)
Eheberedung – erschienen Br. Philipp Friedrich Roser, der led. Versilbert Pferdzeug und Zinn knopffmacher alhier so großjährigen alters, weil. b. Johann Friderich Roser gew. Religions lehrers in Kolbsheim mit b. Johanna Maria Salome geb. Grosbecker seiner Wb. erzeugter Sohn, als bräutigam
Und b. Margaretha Salome Ott, die ledige so großjährig, b. Johann Daniel Ott, bierbrauers allhier mit b. Margaretha Salome geb. Gimmich erzeugte tochter als braut unter assistentz ihres erstbesagten geliebten Vaters
Straßburg den 13. Ventose im 10. Jahr der Republick in der Jgfr. Braut Väterl. behausung in der Krautenau N° 3
Enregistrement, acp 83 F° 161-v du 15 vent. 10

Philippe Frédéric Roser et ses trois enfants vendent la maison au cordonnier Jean Laurent Müller moyennant 8 000 francs

1834 (22.5.), Strasbourg 10 (88), Me Zimmer n° 1766
1. Philippe Frédéric Roser, fabricant de boutons, 2. Jean Frédéric Roser, principal clerc d’avoué en son nom et en celui de sa sœur Caroline Roser, épouse de Jean Weber, avoué à Saverne, 3. Frédérique Marguerite Roser épouse de Jean Frédéric Rothfus, Philippe Frédéric Roser agissant à cause de la communauté en biens avec Marguerite Salomé née Ott, les trois autres héritiers de leur mère d’après acte de notoriété à défaut d’Inventaire dressé par M° Zimmer le 17 mai 1834
à Jean Laurent Müller, cordonnier
une maison à rez de chaussée et trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière avec deux petites cours, pompe commune avec la propriété du Sr Colonel, greniers, caves, appartenances, dépendances sise à Strasbourg rue des Juifs n° 9 d’un côté la maison de M Raspieler, de l’autre la propriété du Sr Colonel, derrière en partie Raspieler et en partie les héritiers Strentz – y compris au rez de chaussée un poel en fayence ayant tuyaux au premier et second étage deux glaces avec consoles et deux poeles en fonte avec leurs tuyaux, au second étage une glace avec console et un poele en fayence au troisième étage une glace avec console et un poele en fayence enfin un chaudron à lessive et une armoire de cuisine – acquise des héritiers de Marguerite Salomé Geiger veuve de Jean Hechler, perruquier, suivant adjudication définitive dressée par M° Wengler le 20 juin 1808 et déclaration de command le lendemain – acquise à la Chambre des Contrats le 7 mai 1778 – moyennant 8000 francs
Enregistrement, acp 225 f° 35 du 23.5.

Le cordonnier Jean Laurent Müller épouse Marie Dorothée Kohler en 1813
1813 (17.7.), Strasbourg 8 (7), Not. Roessel n° 1366
Contrat de mariage – Jean Laurent Müller, cordonnier, fils majeur de feu Nicolas Müller, tisserand, et de feue Anne Barbe Vix
Marie Dorothée Kohler, fille majeure de feu Henri Théophile Kohler, menuisier, et de Catherine Salomée Fries
Enregistrement, acp 123 F° 4 du 19.7.

Jean Laurent Müller et sa fille Amélie Eugénie Müller femme de Jean Marie Sébastien Villain, employé des Ponts et chaussées, hypothèquent la maison au profit de Charles Frédéric Guthmann

1855 (11.12.), Strasbourg 10 (130), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.306
Obligation, 11 décembre 1855. – Ont comparu 1) M Jean Laurent Müller ancien cordonnier, 2) Dame Amélie Eugénie Müller épouse de M Jean Marie Sébastien Villain, employé des ponts et chaussées ci présent et autorisant ladite Dame son épouse à l’effet de ce qui suit, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels comparans reconnaissent par les présentes devoir bien et légitimement
à M. Charles Frédéric Guthmann, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier ci présent & acceptant, la somme principale de 2000 francs pour prêt de pareille somme (…)
hypothèque, Une maison à rez-de-chaussée et trois étages, consistant en bâtimens de devant et de derrière avec deux petites cours, pompe commune avec la propriété de M. Bugler, grenier, caves, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue des Juifs N° 9, d’un côté la maison de Madame veuve Raspieler, de l’autre côté à la propriété du Sr Bugler, donnant par derrière en partie sur Mme Raspieler et en partie sur la propriété du Sr Hund.
La dite maison dépendait de la communauté de biens de qui avait existé entre M Müller comparant et Dame Marie Dorothée Kohler, son épouse défunte, les elle appartient aujourd’hui indivisément pour une moitié ausit M Müller et pour l’autre moitié à Mad° Villain comparante pour lavoir héritée dans la succession de ladite défunte sa mère dont elle était la seule et unique héritière, ainsi qu’elle le déclare. M. Müller père avait acquis ledit immeuble de Mr Philippe Frédéric Roser, fabricant de boutons, et des héritiers de Dame Marguerite Salomé Ott épouse de ce dernier, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer soussigné le 22 mai 1834, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 juin suivant volume 283 N° 61. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 8000 francs quittancés au dit contrat. Les débiteurs certifient, sous les peines de droit, que le dit immeuble leur appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque.

Jean Laurent Müller hypothèque la maison au profit du boucher Jean Frédéric Mann

1858 (30.6.), Strasbourg 13 (nouv. 82), Not. Flach (Jean Georges) n° 3634
Obligation du 30 Juin 1858 – A comparu 1) Mad° Amélie Eugénie Müller, épouse de Mr Jean Marie Sébastien Villain, conducteur des Ponts et Chaussées à Strasbourg, où elle demeure, agissant en qualité de mandataire de Mr Jean Laurent Müller son père propriétaire demeurant à Strasbourg (…), laquelle & par les présentes déclaré devoir bien et légitimement
à M. Jean Frédéric Mann, boucher demeurant à Strasbourg, à ce présent & acceptant, la somme principale de 1000 francs pour prêt de pareille somme (…)
hypothèque spécialement, La moitié indivise d’une maison à rez de chaussée et trois étages, consistant en bâtiments de devant et de derrière avec deux petites cours, pompe commune avec la propriété du Sr Colonel, greniers, caves, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue des Juifs N° 9, présentement N° 16, d’un côté la maison de M. Raspieler avocat, de l’autre côté à la propriété du Sr Colonel, donnant par derrière en partie sur le dit Sr Raspieler et en partie sur le Sr Strentz
2) La moitié indivise d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue derrière St Nicolas N° 9 tenant d’un côté à la propriété du Sr Frühinsholtz faiseur de vrilles, de l’autre à celle du Sr Bühl charron, par derrière à la propriété du Sr Schmitt charron et à celle du Sr Breitling, boulanger (…) Mad. Villain déclare que les deux maisons dont moitié vient d’être hypothéquée ont été acquises par son père durant son mariage avec D° Marie Dorothée Kohler son épouse défunte savoir L’article premier pour l’avoir acquise de Philippe Frédéric Roser, Jean Frédéric Roser & consorrs suivant contrat de vente passé devant M° Louis Frédéric Zimmer, notaire à Strasbourg le 22 mai 1834, dûment enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 juin suivant volume 283 N° 61. Et l’article deux propre l’avoir acquis de Charles Geoffroi de Zabern, relieur & de Sophie Dorothée Stotz, demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Becker notaire à Strasbourg le 30 août 1841, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 22 septembre suivant, volume 374 N° 52 et transcrit [sic] d’office le même jour Volume 352 N° 61.

A la mort de son père le 25 août 1858 (voir l’acte de notoriété établi en 1863), la maison revient à Amélie Eugénie Müller qui épouse en 1835 Jean Marie Sébastien Villain, originaire de Colmar

1835 (1.12.), Strasbourg 10 (90), Me Zimmer n° 2130
Contrat de mariage – Jean Marie Sébastien Villain, employé des Ponts et Chaussées à Strasbourg, né à Colmar le 19 janvier 1809, fils de Jean Marie Villain, employé à l’hospice de Stephansfeld, et d’Anne Marie Honacker
Amélie Eugénie Müller, majeure née le 18 mai 1814 fille de Jean Laurent Müller, cordonnier, et de Marie Dorothée Kohler
Enregistrement, acp 236 f° 40 du 2.12. – communauté réduite aux acquets

L’ingénieur Jean Marie Sébastien Villain s’associe avec le dessinateur et imprimeur lithographe Jean Pedraglio
1842 (31.10.), M° Becker
Acte de société entre Jean Marie Sébastien Villien, ingénieur civil, et Jean Pedraglio dessinateur demeurant à Strasbourg pour l’exploitation pendant dix années en nom collectif d’une imprimerie lithographique et autugraphique, pour l’établissement de laquelle société le Sr Villain s’oblige de verser une somme de 3000 francs à mesure des besoins, tous les autres articles étant purement réglementaires
acp 303 (3 Q 30 018) f° 90 du 4.11.

1843 (30.1.), M° Becker
Dépôt par Jean Pedraglio, dessinateur et imprimeur lithographe à Strasbourg, d’un extrait délivré par le greffe du tribunal de commerce de Strasbourg le 11 novembre dernier et qui constate la formation d’une société en nom collectif entre ledit Pedraglio et Marie Sébastien Villain, ingénieur civil et imprimeur lithographe demeurant à Strasbourg ainsi qu’un exemplaire du journal qui contient l’insertion de l’acte précité
acp 306 (3 Q 30 021) f° 51 du 1.2.

Amélie Eugénie Müller femme de Jean Marie Sébastien Villain hypothèque la maison au profit de Caroline Ohl, veuve de l’orfèvre Jean Guillaume Masson

1859 (8.2.), Strasbourg 10 (138), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.905
Obligation du 8 février 1859. – a comparu Mad° Amélie Eugénie Müller épouse dûment autorisée de Mr Jean Marie Sébastien Villain, employé des ponts et chaussées, demeurant & domiciliés à Strasbourg, la dame Villain agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de son dit mari (…) Laquelle reconnaît par les présentes devoir bien et légitimement
à Mad° Caroline Ohl, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Jean Guillaume Masson, vivant orfèvre en cette ville, créancière ci présente & acceptant, la somme principale de 1000 francs pour prêt de pareille somme (…)
hypothèque, Une maison à rez-de-chaussée & trois étages, consistant en bâtimens de devant & de derrière avec deux petites cours, pompe commune avec la propriété de M. Bugler, grenier, caves, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue des Juifs N° 17, autrefois N° 9, d’un côté la maison de Mme veuve Raspieler, de l’autre côté à la propriété du Sr Bugler, donnant par derrière en partie sur Mme Raspieler & en partie sur la propriété du Sr Hund.
Mad. Villain est devenue propriétaire du dit immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de ses père et mère Mr Jean Laurent Müller ancien cordonnier & d° Marie Dorothée Kohler, vivant conjoints à Strasbourg, dont elle était la seule et unique héritière, ainsi qu’elle le déclare. Mad° Villain ès nom et qualité qu’elle agit certifie sous les peines de droit que ledit immeuble lui appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque à l’exception d’une somme principale de 2000 francs due à Mr Charles Frédéric Guthmann, propriétaire demeurant à Strasbourg en vertu dune obligation passée devant M° Zimmer notaire soussigné le 11 décembre 1855.

Amélie Eugénie Müller vend la maison à Louis Philippe Guillaume Leclerc, employé à la manufacture des tabacs moyennant 16 000 francs

1863 (25.6.), Strasbourg 10 (149), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.141
Vente et notoriété, 25 et 27 Juin 1863. A comparu dame Amélie Eugénie Müller, épouse de Mr Jean Marie Sébastien Villain, employé des ponts et chaussées, demeurant et domiciliés ensemble à Sarreguemines, autrefois à Strasbourg, Mme Villain dûment autorisée par son mari (…) Laquelle a, par ces présentes, vendu (…)
à Mr Louis Philippe Guillaume Leclerc, employé à la manufacture des tabacs à Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, acquéreur à ce présent et acceptant
Désignation, une maison à rez-de-chaussée et trois étages, consistant en bâtimens de devant et de derrière avec deux petites cours, pompe commune avec la propriété de M. Bugler, grenier, cave, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue des juifs N° 17, autrefois N° 9, tenant d’un côté à Mme veuve Raspieler, de l’autre au Sr Bugler, donnant par derrière en partie sur Mme Raspieler et en partie sur le Sr Hund.
Cet immeuble est vendu tel et dans l’état où il se trouve actuellement (…) y compris tous les poêles murés ou non murés qui peuvent d’y trouver et appartenir à la dame Villain.
Etablissement de la propriété. La dite maison appartient à Mme Villain pour l’avoir recueillie dans la succession de Mr Jean Laurent Müller vivant cordonnier et dame Marie Dorothée Kohler son épouse défunte, les deux demeurant autrefois à Strasbourg, ses père mère dont elle est la seule et unique héritière, ainsi que cela sera constaté par un acte de notoriété placé à la fin du présent contrat. Le Sr Müller père de Mde Villain a fait l’acquisition de la dite maison durant son mariage avec son épouse défunte de Mr Philippe Frédéric Roser père, ancien fabricant de boutons, de M Jean Frédéric Roser fils avoué, les deux demeurant à Strasbourg, de Mad. Caroline Roser, épouse de Mr Jean Weber, avoué, les deux demeurant à Saverne, et de Mme Frédérique Marguerite Roser épouse de Mr Jean Frédéric Rothfus, ancien négociant, les deux demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant M° Zimmer notaire soussigné le 22 mai 1834, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 juin suivant volume 283 N° 61. Le prix de cette acquisition était de 8000 francs que les époux Muller ont payé comptant aux vendeurs suivant quittance contenue au dit contrat.
La dite maison appartenait pour moitié à M. Roser père et pour l’autre moitié à M. Roser fils, à Mme Weber et à Mad° Rothfus, à ces trois derniers pour l’avoir recueillie dans la succession de dame Marguerite Salomé Ott, leur mère dont ils étaient héritiers pour pareille quotité, et elle a été acquise par M. Roser père durant son mariage avec sa femme née Ott des héritiers de feue dame Marguerite Salomé Geiger, veuve de Mr Jean Hechler en son vivant perruquier à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Wengler, alors notaire à Strasbourg le 20 juin 1808 & d’une déclaration de command reçue le lendemain par le même notaire. A l’appui de la propriété du dit Immeuble, il existe encore trois contrats passés à la ci devant chambre des contrats de la ville de Strasbourg les 7 mai 1778, premier décembre 1739 et 8 Mai 1702.
Etat hypothécaire. La dame Villain certifie que le dit Immeuble lui appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque quelconques, elle déclare de plus qu’elle est mariée en premières noces sous le régime de la communauté de biens, sans obligation d’emploi ou de remploi, aux termes de son contrat de mariage passé devant M° Zimmer, notaire soussigné, le premier décembre 1835 – Charges, clauses et conditions. (…) – Prix, 16.000 francs
Notoriété. aux présentes sont intervenus (…) lesquels ont par ces présentes attesté pour vérité et notoriété à qui il appartiendra, 1) qui’ls ont parfaitement connu ledit Sr Jean Laurent Müller et dame Marie Dorothée Kohler son épouse et savoir qu’ils sont décédés à Strasbourg, Madame Müller le 7 avril 1850 et Mr Müller le 25 août 1858, 2) qu’après leur décès il n’a pas été dressé d’inventaire, 3) et qu’ils ont laissé pour seule et unique héritière Madame Villain née Müller leur fille susnommée.
acp 523 (3 Q 30 238) f° 24-v du 29.6.

Louis Philippe Guillaume Leclerc épouse en 1859 Anne Marie Ulrich

1859 (31.8.), Strasbourg 15 (100), Not. Momy (Hippolyte)
Contrat de mariage du 31 août 1859 – Sont comparus Monsieur Louis Philippe Guillaume Leclerc, employé à la manufacture des tabacs de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, fils majeur et légitime de M. Louis Claude Leclerc, en son vivant peintre, de Dame Elisabeth Roesseler sa veuve, agissant en son nom personnel comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Anne Marie Ulrich, majeure d’ans, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille légitime de Mr Michel Ulrich, en son vivant cordonnier à Strasbourg & de dame Anne Marie Dehner sa veuve survivante demeurant en ladite villen agissant en son nom personnel comme future épouse d’autre part
Article cinq. Mr Leclerc futur époux déclare apporter en mariage le 5° d’une maison située à Strasbourg quai des Fleurs N° 7
acp 480 (3 Q 30 195) f° 100 du 2.9. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent dans le 5° d’une maison à Strasbourg quai des Fleurs N° 7, ceux de la future épouse consistent 1) mobilier estimé ci 500, 2) une somme de 7500 francs, total 8000

Louis Philippe Guillaume Leclerc et Anne Marie Ulrich vendent la maison au tapissier Etienne Emile Broude et à sa femme Christine Euler

1866 (15.1.), Strasbourg 1 (178), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 4410
15 janvier 1866. Vente pour 16.000 f. – Ont comparu Mr Louis Philippe Guillaume Leclerc, Employé à la manufacture des Tabacs de Strasbourg & Dame Anne Marie Ulrich son épouse de lui autorisée, domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont déclaré vendre (…)
à Monsieur Etienne Emile Broude, tapissier & à Dame Christine Euler son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant à Strasbourg acquéreurs solidaires ci présent et acceptant
Une Maison à rez de chaussée & trois étages située à Strasbourg rue des Juifs n° 17, autrefois Numéro 9, consistant en bâtimens de devant & de derrière avec deux petites cours, pompe commune avec la propriété de M. Bugler, grenier, caves, appartenances & dépendances tenant d’un côté aux veuve & héritiers Laquiante, de l’autre au Sr Bugler, par derrière sur la maison Laquiante & en partie sur le sieur Hund.
Origine de la propriété. Monsieur Leclerc avait acquis cet Immeuble de Dame Amélie Eugénie Muller épouse de Mr Jean Marie Sébastien Villain, employé des ponts & chaussées de Sarreguemines moyennant le prix de 16.000 francs quittancés au contrat aux termes d’une vente passée devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 25 & 25 juin 1863 & dune procuration passée devant M° Boulanger notaire à Sarreguemines le 12 du même mois, les dits actes enregistrés & transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier juillet suivant volume 948 N° 24. Ladite maison appartenait à Madame Villain pour l’avoir recueillie dans la succession de Mr Jean Laurent Müller vivant cordonnier & Dame Marie Dorothée Kohler son épouse défunte, les deux demeurant autrefois à Strasbourg, ses père mère dont elle est la seule et unique héritière, ainsi que cela sera constaté par un acte de notoriété dressé par ledit notaire Zimmer à la suite de la vente des 25 & 27 juin 1863 sus relatée. Le Sr Müller père de Mde Villain a fait l’acquisition de la dite maison durant son mariage avec son Epouse défunte de Mr Philippe Frédéric Roser père ancien fabricant de boutons, de M Jean Frédéric Roser, fils avoué, les deux demeurant à Strasbourg, de Mad. Caroline Roser, épouse de M Jean Weber avoué, les deux demeurant à Saverne, & de Mme Frédérique Marguerite Roser épouse de Mr Jean Frédéric Rothfus ancien négociant, les deux demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M° Zimmer notaire susdit le 22 mai 1834 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 juin suivant volume 283 N° 61. Le prix de cette acquisition était de 8000 francs que les époux Muller ont payé comptant aux vendeurs suivant quittance contenue au dit contrat.
Ladite maison appartenait pour moitié à M. Roser père & pour l’autre moitié à M. Roser fils, à Mme Weber & à Mad° Rothfus, à ces trois derniers pour l’avoir recueillie dans la succession de Dame Marguerite Salomé Ott leur mère, dont ils étaient héritiers pour pareille quotité, et elle a été acquise par M. Roser père durant son mariage avec sa femme née Ott des héritiers de feu Dame Marguerite Salomé Geiger, veuve de M. Jean Hechler en son vivant perruquier à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Wengler alors notaire à Strasbourg le 20 juin 1808 & d’une déclaration de command reçue le lendemain par le même notaire moyennant le prix de 11.040 francs qui a été totalement acquitté (…) A l’appui de la propriété dudit Immeuble il existe encore trois contrats passés à la ci devant Chambre des Contrats de laditte ville de Strasbourg les 7 mai 1778, premier décembre 1739 & 8 Mai 1702.
Etat hypothécaire. Les vendeurs déclarent et certifient que le dit Immeuble leur appartient encore en toute propriété & qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque quelconques, ils déclarent de plus qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens sans obligation d’emploi ou de remploi aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Momy & son Collègue notaires à Strasbourg le 31 août 1859. – Charges, clauses et conditions. L’immeuble dont s’agit est vendu tel & dans l’état où il se trouve actuellement (…) y compris tous les poêles murés ou non murés qui peuvent d’y trouver & appartenir à Mr et Mad° Leclerc, à l’exception du poêle qui se trouve sur le devant au premier étage, sont aussi réservés les glaces, trumeaux & consoles que les vendeurs n’entendent pas transmettre par les présentes & se trouvant dans la maison vendue. (…) – Prix, 16.000 francs
Police d’assurance, L’Aigle N° 12.321, Broude Emile,n 15 janvier 1846, durée dix années
Art. 1, 25.000 francs sur une maison d’habitation sise rue des Juifs N° 17 élevée sur cave, composée d’un rez de chaussée, trois étages et greniers, construite en pans de bois et couverte en tuiles
art. 2, 20.000 francs pour le garantir conformément aux paragraphes 1, 2 et 4 de l’art. 1 et de l’art. 22 des clauses imprimées d’autre part, contre le recours que les voisins pourraient exercer contre lui en cas de communication d’incendie provenant de ladite maison
acp 550 (3 Q 30 265) f° 6-v du 18.1.

Etienne Emile Broude épouse en 1863 Christine Euller, native de Haguenau
Mariage, Strasbourg (n° 485) Du 15° jour du mois d’octobre 1863, à neuf neures du matin, Acte de mariage de Etienne Emile Broude, majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 juillet 1833 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, tapissier, fils de feu Félix Gaspard Broude, tapissier décédé à Strasbourg le 11 juillet 1847, et de Marie Julie Legros, sans profession domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante, et de Christine Euller, majeure dans, née en légitime mariage le 28 septembre 1838 à Haguenau (Bas Rhin) fille de Henri Euller, ancien menuisier domicilié à Haguenau ci présent et consentant, et de feu Flore Schnellbach, décédée à Haguenau le 9 octobre 1846 (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage

Donation entre époux
1898, M° Loew
2. August 1897, N° 29.612. Schenkung unter Ehegatten, durch Christine Euller Ehefrau des Rentners ehemaligen Tapezierers Stephan Emil Broude, hier gestorben den 12. Juli 1898, ihrem Ehemann die lebenslängliche Nutznießung ihres Nachlasses, bei Vorhandensein der Vorbehaltserben die Hälfte in Genuß.
acp 945 (3 Q 30 660) f° 67 n° 3609 du 24.10.

Christine Euller meurt en 1898 en délaissant trois enfants. La maison est estimée à un revenu de 2100 marks
1899 (3.1.), M° Loew
Inventar nach Ableben von Christine Euler Ehefrau des ehemaligen Tapezierers Stephan Emil Broude in Str, gestorben den 12. Juli 1898. Auf Anstehen 1. des Wittwers Broude I. wegen der bestandenen gesetzlichen Gemeinschafft, II. als Nutznießer des halben Nachlasses laut Schenkung des amt. Notars vom 2. August 1897 reg. 24. Oktober 1898, b) als Bevollmächtigter von Julius Stephan Broude Tapezierer in Nancy, 2. Alfred Emil Broude, Tapezierer in Straßburg, eigenen Namens und als Bevollmächtigter seiner Schwester Maria Magdalena Broude ohne Gewerbe in Nancy

acp 948 (3 Q 30 663) f° 99 n° 4749 du 4.1.1899 (n° 31.204) Erbsch. 9. I. 99, Bd. 246, 499
Gemeinschafft, I Mobilien geschätzt zu 586, II. Einlage bei der Sparkasse 245, Zins 8, und 3 (zusammen) M. 2512.
II. Wertpapierer auf Inhaber
IV. Stadt Straßburg. Haus Zimmerleutgasse N° 9, N 1289 2 Ar 45, Ertrag 2100 M
V. Geschuldete Miethe 105, VI, Krankheitskosten 240, VII. Gebäudesteur 156
Nachlass, Kleider 18

Christine Euller meurt en 1898.
Décès, Strasbourg (n° 1817)
Strassburg am 13. Juli 1898. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Rentner Stephan Emil Broude, wohnhaft zu Strassburg Zimmerleutgasse 9 und zeigte an, daß seine Ehefrau Christine geborene Euller, 59 Jahr 9 Monat alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg geboren zu Hagenau, Unter-Elsaß, Tochter der verstorbenen Eheleute Heinrich Euller, Schreiner und Flora geborner Schnellbach, zuletzt in Hagenau, zu Strassburg am 12. Juli des Jahres 1898 Vormittags um neun uhr gestorben sei (i 53)

Etienne Emile Broude meurt en 1901
Décès, Strasbourg (n° 2071)
Strassburg am 5. August 1901. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Tapeziermeister Alfred Emil Broude wohnhaft zu Strassburg Zimmerleutgasse 9 und zeigte an, daß der Rentner Stephan Emil Broude, 68 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg geboren zu Straßburg, Wittwer von Christine geborene Euller, Sohn der verstorbenen Eheleute Felix Caspar Broude, Tapeziers und Maria Julie Legros, zuletzt hier wohnhaft gewesen, zu Strassburg in des Anzeigers Wohnung am 5. August 1901 Vormittags um ein Uhr gestorben sei (i 185)

Etienne Emile Broude et Chrétienne Euller vendent la maison au revendeur André Baumgarten

1886 (23.8.), M° Loew
Verkauf – Stephan Emil Broude, Tapezierer und Christine Euler dahier
an Andreas Baumgarten, Krämer allda
ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken gelegen dahier Judengasse N° 17, früher N° 9, bestehend in Vorder und Hintergebäuden, nebst zwei kleinen Höfen Brunnengemeinschafft, Speicher, Keller und Zugehörden – erworben laut Kauf vor Notar Alfred Ritleng Sohn dahier vom 15. Januar 1866.
Besitz sofort, Genuß vom 29. September. Steuerübernahme vom 1. Oktober. Der Kaufpreis beträgt 12.800 Matk
acp 780 (3 Q 30 495) f° 91-v n° 2115 du 6.9.

Originaire de Wolschheim, André Baumgarten épouse en 1870 Marie Catherine Schneider de la Robertsau
Mariage, Strasbourg (n° 307) Du 31° jour du mois de Mai l’an 1870 à neuf heures du matin. Acte de mariage d’André Baumgarten, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 novembre 1832 à Wolschheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, garçon de bureau, fils de feu Florent Baumgarten, laboureur décédé à Wolschheim le 15 mars 1866 et de feu Madeleine Jacob, décédée à Wolschheim le 15 juin 1833, Et de Marie Catherine Schneider, majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 mars 1833 à la Robertsau banlieue de Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, cuisinière, fille de feu André Schneider, drapier décédé à Strasbourg le 19 décembre 1862 et de feu Catherine Lesire décédée à la Robertsau le 14 avril 1855 (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (…) en présence de André Schneider âgé de 50 ans, drapier domicilié à Hoenheim (Bas-Rhin) frère de l’épouse, et de Pierre Michel, âge de 42 ans, cultivateur domicilié à Wolschheim (Bas-Rhin) frère de l’époux (i 38)

André Baumgarten meurt en 1888 en délaissant une fille

1888 (31.7.), M° Loew
Erbverzeichnis nach dem Ableben von Andreas Baumgarten, Spezereihändler in Straßburg wohnhaft, wo er am 1. Juli 1888 gestorben ist. Auf Ansuchen von Maria Catharina Schneider der Wittwe in Straßburg wohnhaft, handelnd wegen der gesetzlichen Gütergemeinschaft, welche zwischen ihr und ihrem gewesenen Ehemann bestanden hat und als Vormünderin ihrer minderjährigen Tochter Maria Catharina Baumgarten, welche die einzige Erbin ihres genannten Vater ist

acp 805 (3 Q 30 520) f° 29-v n° 1893 du 3.8.(Sterbefallerkl. 28.12.1888 Bd. 157 N. 455) – Die Mobilien der Gemeinschafft sind geschäzt zu 779, die Kleider des Erblassers 36, Geschäftsausstände 40, baares Geld am Todestage 296
Liegenschaft der Gemeinschafft. Ein Haus mit Erdgeschoß und drei Stockwercke zu Straßburg Judengasse N° 17, früher N° 9. Geschuldete Miethzins am Todestage 11
Passiv schulden der Gemeinschafft 8646

Le marchand épicier André Baumgerten meurt en 1888
Décès, Strasbourg (n° 1821)
Strassburg am 9. Juni 1888. Vor dem Standesbeamten erschienen heute Maria Katharina Baumgarten geborene Schneider, wohnhaft zu Strassburg Judengasse 17, und zeigte an, daß ihr Ehemann der Specereihändler Andreas Baumgarten, 55 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft bei ihr, geboren zu Wolschheim, Unter-Elsass, Sohn der zu Wolschheim verstorbenen Eheleute Florenz Baumgarten, Ackerer und Magdalena Jacob, in der Anzeigender Wohnung am 8. Juli des Jahres 1888 Nachmittag um elf Uhr verstorben sei (i 35)

La maison revient pour moitié à sa fille Marie Catherine Baumgarten qui épouse en 1892 le représentant de commerce Jean Joseph Müller

Mariage, Strasbourg (n° 317)
Strassburg am 7. Mai 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Handlungsreidende Johann Joseph Müller, katholischer Religion, geboren den 21. Juli des Jahres 1865 zu Straßburg, wohnhaft zu Strassburg, Sohn des Schreiners Johann Joseph Müller und dessen Ehefrau Balbine Reid, beide wohnhaft zu Strassburg, 2. die gewerblose Marie Catharina Baumgarten, katholischer Religion, geboren den 24. Maerz des Jahres 1871 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des verstorbenen Spezereihändlers Andreas Baumgarten, wohnhaft zuletzt zu Straßburg, und der Marie Catharina Schneider, Spezereihändlerin wohnhaft zu Strassburg (i 20)

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1910, le représentant de commerce Alphonse Hubert, originaire d’Illkirch, épouse en 1887 l’institutrice Marie Luise Kuhn, fille du cafetier Louis Kuhn

Mariage, Strasbourg (n° 273) Straßburg am 30. April 1887. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Handlungsreisende Alphons Hubert, katholischer Religion, geboren den 13. Juli des Jahres 1858 zu Illkirch (Unter-Elsaß), wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Mechanikers Joseph Hubert und desse, Ehefrau Catharina Saladin beide wohnhaft zu Straßburg, 2. die Lehrerin Marie Luise Kuhn, katholischer Religion, geboren den 23. August des Jahres 1866 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter der Verstorbenen Eheleuthe Ludwig Kuhn, Kaffeewirth und Antoinette Klaeylé, zuletzt wohnhaft zu Straßburg (i 147)

Née en 1866 à Strasbourg, Marie Louise Kuhn meurt en 1947 à Feldkirch près de Guebwiller
Naissance, Strasbourg (n° 1709) Acte de naissance. Le 23 août 1866 (…) a comparu Louis Kuhn, âgé de 25 ans, limonadier domicilié à Strasbourg lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin né à Strasbourg le 23 août 1866 à sept heures du matin en la maison N° 6 rue Kageneck, fils de lui déclarant et d’Antoinette Klaeylé son épouse âgée de 25 ans
[in margine :] Décédée le 15 octobre 1947 à Feldkirch (Haut-Rhin) i 103



6, rue des Tripiers


Rue des Tripiers n° 6 – VII 393 (Blondel), O 77 puis section 19 parcelle 157 (cadastre)

Agrandie de la maison de droite (1652) puis de celle de gauche (1765)
Maître d’ouvrage, Georges Adolphe Mann, pâtissier – maître maçon, Jean Laurent Gœtz (1765)
Détruite par bombardement aérien, 11 août 1944


Reconstitution (1951, Paul Widmann, architecte) qui montre la même façade qu’en 1830 sans les cordons – Photographie après destruction (partie subsistante du bâtiment à partir du chaînage), dossier du M.R.U.

La maison qui appartient en 1587 au ceinturier Brand Gravenhorst a un encorbellement de dix-huit 18 pieds de long. Le ceinturier Jacques Barth qui en est propriétaire de 1598 à 1601 établit des ouvertures avec sa propre maison à l’ouest avant de la revendre au ceinturier Georges Wentzbühel. La maison restera jusqu’en 1825 aux mains des ayants droit du pâtissier Florentin Dochtermann qui l’achète en 1632. Le pâtissier Jean Philippe Sachs réunit en 1652 la maison qui avait appartenu à Jacques Barth à la sienne. Jean Geoffroi Mann achète en 1740 les droits de jouissance viagère de sa mère et la nue-propriété des héritiers de son beau-père. Son fils pâtissier Georges Adolphe Mann achète en 1765 la maison voisine à l’est (VII 394 sur le plan Blondel). Il est autorisé la même année à reconstruire sur les anciennes fondations, sans avancer à l’aplomb de l’encorbellement. Le maître maçon Jean Laurent Gœtz déclare en novembre 1765 les travaux aux Préposés aux feux. D’après la photographie, le nouveau bâtiment a des chaînages, des cordons entre les étages, des encadrements de fenêtres dont le linteau a une faussé clé et des appuis galbés aux deux premiers étages.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 162 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à droite du repère (f) : deux fenêtres, une porte, deux autres fenêtres, une deuxième porte et encore deux fenêtres au rez-de-chaussée, huit fenêtres à chacun des trois étages, un étage sous comble et un niveau de lucarnes. La cour C à l’angle sud-ouest de la parcelle montre la face latérale (4-1) du bâtiment principal et la remise (1-2) au fond de la cour.
La maison porte le n° 6 aussi bien selon l’ancienne numérotation (1784-1857) que selon la nouvelle.


Cour C – Plan d’arpentage joint au dossier du M.R.U.

Ancien clerc de notaire devenu négociant, Joseph Farner achète la maison en 1844. Il la vend en 1861 à Virginie Boitel qui institue pour son héritière universelle la veuve de Joseph Farner. L’atelier de menuiserie du rez-de-chaussée est réaménagé en 1886 après un incendie.
Le peintre en bâtiment Charles Emile Rutherd achète en 1889 la maison de la veuve Farner, l’habite jusqu’en 1896 puis s’établit rue d’Or. Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement la maison. L’îlot non reconstruit est transformé en place.


Plan du rez-de-chaussée (reconstitution, 1951, Paul Widmann, architecte, dossier du M.R.U.). La partie gauche correspond à l’ancienne parcelle VII 394, la partie droite au bâtiment réuni une première fois entre 1598 et 1601 puis en 1652 – Place des Tripiers, juillet 2016

janvier 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1590 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Brand Gravenhorst, ceinturier, et (1583) Anne Frentzel, d’abord (1558) femme du ceinturier Matthieu Hildebrand – luthériens
1598 v Jacques Barth, ceinturier, et (v. 1583) Susanne Kull – luthériens
1601 v Georges Wentzbühel, ceinturier, et (1589) Anne Sesenecker – luthériens
1632 v Florentin Dochtermann, pâtissier, et (1631) Susanne Stalp puis (1641) Anne Elisabeth Axt – luthériens
1647 h Jean Philippe Sachs, pâtissier, et (1647) Anne Elisabeth Axt, veuve du pâtissier Florentin Dochtermann, puis (1672) Anne Chrétienne Hügel, d’abord (1655) femme du pâtissier Nicolas Allheilig – luthériens
1691* h Jean Philippe Sachs, pâtissier, et (1692) Anne Barbe Weissheyer, (1700) Anne Marguerite Krieger puis (1706) Marie Salomé Ferber, veuve de David Ulric Mann, pharmacien à Freudenstadt, remariée (1717) avec le charpentier Michel Bindenschuh – luthériens
1716 h Marie Marguerite Sachs et (1678) Georges Goll, marchand – luthériens
1740 h Jean Geoffroi Mann, pâtissier, et (1734) Marie Madeleine Neff puis (1736) Sara Seiffert – luthériens
1763* h Georges Adolphe Mann, pâtissier, et (1759) Catherine Eve Rechberger – luthériens
1824 v François Augustin Armbruster, menuisier, et (1815) Françoise Kayser, remariée (1836) avec Florent Adam, veuf de Marie Antoinette Pasta (à la veuve seule, 1843)
1844 v Joseph (Henri) Farner, clerc de notaire puis négociant, et (1844) (Madeleine) Eugénie Berthelé
1861 v Virginie Boitel, rentière célibataire († 1882)
1882 h Eugénie Berthelé veuve de Joseph Farner, supra
1889 v Charles (Emile) Rutherd, peintre en bâtiment, et (1892) Louise Bodemer
h (indivision) Henri (Edouard) Rutherd, peintre en bâtiment, et (1962) Rose Vix
Paul (Jean Georges) Rutherd, peintre en bâtiment, célibataire, († 1959)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1716, 900 livres en 1735, 600 livres en 1763 (avant reconstruction)

(1765, Liste Blondel) VII 393, Jean Géofroi Mann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mann, 8 toises, 4 pieds et 8 pouces (avec VII 394)
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 77, Armbruster, François Auguste, veuve rue des Tripiers 6 – maison, sol – 1,6 are
O 77-bis, Diss, Joseph – le sol est au 53 bis

Locations

1771, Gustave Adolphe Holenfeld, négociant
1843, Philippe Jacques Rasp, propriétaire

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 233
Le ceinturier Bernard Grabenhorst règle 12 sols 2 deniers pour sa maison, à savoir un encorbellement (18 pieds de long, saillie de 3 pieds), une porte de cave (4 pieds ½ de large, saillie de 2 pieds ½), un établi devant la maison (9 pieds de long, saillie de 3 pieds ½), un autre établi (3 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds ½).

Kuttelgaß Einseitt, würdt im Altten Puch genandt Brühe Gaß
Bernhardt Grabenhorst der Gürttler hatt vor seinem Hauß ein Vsstoß xviij schu lang, iij schu herauß, Mehr ein ligende Kellerthüer v= schu breÿt, ii+ schu herauß, Item Vor dem Hauß ein Werckhbanckh ix schu lang, Vnd iii+ schu herauß, Aber ein Werckhbanckh iii+ schu lang, Vnd iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, xij ß ij d

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 275-v
Le ceinturier Jacques Artt (Jacques Barth) doit 1 sol pour un soupirail sur le communal (2 pieds de large, saillie de deux pieds) d’après la décision des Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers en date du 7 août 1599 (voir plus loin) – Maintenant Georges Wentzbühel – [1627] Toujours lui

Item j ß d. gibt Jacob Artt der gürttler Inn Kuttelgäßlin von einem Kellerfenster so Ihme vff das Almend zwen schuch breit vnd Zwen schuch herauß Zumachen von B. vnd d. bewilligt worden den 7.t Augusti 1599.
Jetz georg Wentzbühel
(rub.) Er noch. Bleibt
Neü 273.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 273
Le cens du Registre D f° 275 est inscrit au nom de Florentin Dochtermann dans le registre suivant. Ensuite Jean Philippe Sax

Jetzt Hanß Philipp Sax
Florentin Dochtermann, der Bastetenbeck, Soll gemeiner Statt, Vom Kellerfenster im Lucerngäßel Jahrs Vf Bartholomæi 3 ß
Alt. d. f. 275
New. fol. 233
[in margine :] j. f. 508
(Quittungen 1656-1672)

1652, Livre des loyers communaux, VII 1462 (1652-1672) f° 508-v
Jean Philippe Sax doit 15 sols pour une communication dans sa maison « rue du Poumon », l’autorisation court pendant dix ans

Hanß Philipp Sax, soll gemeiner Statt, Vom durchbruch seines haußes im Lungengäßell, vf Michaelis 1654. Zum ersten mahl. 15 ß d
Manual fol. 247. Ist länger nicht als Zehen Jahr erlaubt
New p. 233.
(Quittungen, 1660, 1662, 1668, 1671, 1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 233-v
Les deux loyers sont reportés au même folio dans le registre suivant (« rue du Poumon »)

Hannß Philipp Sax /:Erben:/ Soll vom Kellerfenster im Lungengäßel, Jahrs vff Bartholomæi 1 ß
St. Zinßb. p. 273
Ferners vom durchbruch dießes haußes vff Michaelis 15 ß
St. Zinßb. 508
(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 579

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 579
Mêmes loyers dans le registre suivant, portés au nom de Geoffroi Mann puis Georges Adolphe Mann. Le compte est clos en 1789.

alzb. 233-b
Joh: Philipp Sachßen Erben sollen vom Kellerfenster im Lungen gäßel, Jahrs auf Bartholomæi 1 ß
Ferner vom durchbruch dießes haußes auf Michaelis (id est 29. sept.) 15 ß
(vid. Arrêté du C. M. du 6 flor. V)
Gottfrid Mann
jetzt Georg Adolph Mann, Pastetenbeck
(Quittungen 1741-1789)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1599, Préposés au bâtiment (VII 1314)
Jacques Art (Jacob Barth), propriétaire de deux maisons voisines rue des Tripiers, demande le 7 août 1599 l’autorisation de percer deux portes à l’étage et une au grenier, en particulier d’ouvrir un soupirail sur le communal (deux pieds de large, saillie de deux pieds). Les préposés le renvoient aux Quinze pour la communication entre les maisons et autorisent le soupirail moyennant un sol de loyer annuel. Jacques Artt refait la demande de communication en novembre, les préposés le renvoient à nouveau aux Quinze.

(f° 156) Zinstags den 7.ten Augusti 99 – Jacob Artt gürtler In Kuttelgäßlin hat Zweÿ heüßer an einander darinn er wohnet, Bittet Ihme Zugestatten das er oben auff In der Stuben und In der Cammern, Zwo thieren möge durch brechen, deßgleichen oben vff der bÿnen eine thier Zumach. Item vff dem boden ein ligend Kellerfenster vff das Almend herauß Zwen schuh breit und Zwen schuh herauß, vffs Almend. Erkandt, des Zusammen brechens oder der Thuren halb. Ist er für die xv gewieß. das Kellerfenster Ist Zugelassen, doch das er Jerlich 1 ß d dauon soll Zinß geben. Ist Zugelassen und bewilligt. d. fol. 229.

(f° 218) Sambstags 24 Novemb. – Jacob Artt der gürtler In Kuttelgäßlin hat Zweÿ heüßlin neben einander, vnd bittet Ihm Zugönnen oben In der Stuben vnd oben vff der bienen Zwo thieren durch Zubrechen, weil der augenschein antzeigt als wan es vor Jaren aun hauß gewesen were & Welchs begeren er hieuor auch gethan. Das steht Zu mein H XV.

1653, Préposés au bâtiment (VII 1353)
Jean Philippe Sax demande l’autorisation d’ouvrir une communication avec la maison qu’il vient d’acheter à côté de la sienne comme il en existait déjà une par le passé (7 pieds de haut et 4 pieds ½ de large, 7 pieds de haut et 2 pieds ½ de large). Les préposés accordent une autorisation renouvelable pour dix ans.

(f° 62) Donnerstags den 6. dito [Octobris] – Sax. Durchbruch in der Lungengaß
Hannß Philipp Sax der Pastethen beckh in der Lungengaß, begert einen durchbruch in sein Neben hauß, so er Zu dem seinigen erkaufft, vnd deßwegen einen augenschein, in welchem sich befunden, daß dieße beede heüßer vor altem Zusammen gehörig gewesen, vnd Zween durchbruch gehabt haben, einen vnden 7. schue hoch 4 ½ schue breit, den anderen oben 7. schue hoch vnd 2 ½ schue breit.

(f° 63) Sambstags den 8. 8.bris – Sax. Durchbruch
Hannß Philipp Sachßen dem Bastethen becken werden begerte durchbruch in seinem hauß in der Lungengaßen, so wohl oben alß vnden vff 10 Jahr lang dergestalt willfahrt, daß er dauon in recognitionem der Statt Zinnßmeister Jahrs vff Michaelis 15. ß Zinß erlegen, vnd nach verfließung der 10 Jahr vfs newe wider darumb anhalten solle.

1765, Préposés au bâtiment (VII 1411)
Les préposés visitent la maison du pâtissier Georges Adolphe Mann qui souhaite construire à l’aplomb de son encorbellement dans l’alignement de la maison Richshoffer (à l’angle du Vieux-Marché-aux-Poissons), en empiétant de deux pieds 4 pouces d’un côté et d’un pied 7 pouces de l’autre. Ils lui demandent le 26 janvier d’attendre l’avis de l’architecte Blondel.
Georges Adolphe Mann présente à nouveau sa demande le 19 mars en déclarant qu’l s’est déjà procuré les matériaux et passé un marché de 1800 livres tournois. Les préposés l’autorisent à construire sur les anciennes fondations, le bâtiment ne devra pas avoir d’encorbellement.

(f° 62) Sambstags den 26. Januarÿ 1765 – Georg Adolph Mann
Augenschein eingenommen in der Kuttelgaß an Georg Adolph Mann des basteten becks hauß so einen überhang hat, den er in der flucht von obersten Eck der gaß mit dem untersten vorstehenden Eck des Richßhofferischen haußes Zu unterbauwen, und oben 2 sch. 4 Zoll unten aber 1 sch. 7 Z. auff das Allmendt vorzufahren umb erlaubnus angehalten.
Erkannt, wid der Implorant annoch Zur gedult verwießen biß H. Blondel Architecte de Paris sein project die fluchen der gaßen hießiger Statt betreffendt wird determinirt und angenommen seÿn, inzwischen aber wird H. Werner dem baw Inspectori auffgetragen ged. H. Blondel Zu schreiben umb deßen vorläuffige meinung über des Imploranten begehen Zu vernehmen.

(f° 69-v) Dienstags den 19. Martÿ 1765. – Georg Adolph Mann
Georg Adolph Mann der Pasteten beck præsentirt unterthäniges Memoriale und remonstrirt, daß er Zu dem vorhabenden baw seines haußes in der Kuttelgaß sich bereits die erforderliche baw: Materialien angeschafft, mit denen handwercks leuthen accords getroffen und ihnen auch schon 1800 Livres Zum voraus auff abschlag bezahlt, mit bitten jhme Zu erlauben nach der flucht Zu bauen, wie er den 26. Januarÿ jüngst beÿ angenommenem augenschein angehalten.
Erkannt, wird dem remonstranten erlaubt auff sein alt fundament des haußes Zu bauen, mit verbott einen neuen überhang Zu machen.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Laurent Gœtz présente le 13 novembre 1765 aux préposés les travaux qu’il va faire chez le pâtissier Georges Adolphe Mann « rue du Poumon », c’est-à-dire rue des Tripiers : un poêle vers la rue, un départ de cheminée dans le vestibule au-dessus de la cave voûtée, sur la droite un fournil à deux fours superposés, une cuisine aux rez-de-chaussée, deuxième et troisième étages, enfin aux deuxième et troisième étages vers la rue une chambre à cheminée à la française, les tuyaux se trouvant à distance des pièces en bois.

(p. 86) Mittwochs den 13.ten Novembris 1765. – Georg Adolph Mann der Pastetenbeck will in seiner behaußung in der Lungengaß au rez de chaussée eine Stube gegen der gaß, darneben im hauß ehren ein Vor Camin auf den gewölbten Keller setzen, das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt.
Ferner rechter hand eine bach stube gegen der gaß mit Zweÿ über einander befindlichen bachöfen, samt einem Camin schoß setzen das ror mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Ferner in der rez de chaussée, Zweÿten und dritten stock jedes mal eine Kuchen gegen dem hof mit heerd und Camin schoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Item im ersten, Zweÿten und dritten stock jedesmal eine Cammer gegen der gaß mit einem frantzösischen Camin und Gewölb wohl versehen setzen, die Rotr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. – Mr Götz

Protocole des Quinze

1599, Protocole des Quinze (2 R 28)
Jacques Barth demande aux Quinze l’autorisation de rouvrir d’anciennes communications entre ses deux maisons qu’il n’a pas l’intention de reconstruire puisqu’elles sont en bon état. Il y est autorisé pour deux ans renouvelables.

(f° 145) Sambstag den VI Octobr. – Jacob Bartt. Heuser zusammen prechen
Hanß Heinrich Mornhinweg der Maurer, Innamen Mr Jacob Barthen p. L. Hüenerer, Es habe Barth neben seiner behaußung Inn Kuttellgaß, ein hauß erkaufft, so vor Jahren Zusammen gehört, wie die anzeig ettlicher thüren mittpringt, Da wolte er gern ein thür Inn seiner Stub durchprech. Ein stub Cammer Zumachen. Bitt den augenschein einzunemmen vnd Ime gn. Zuwillfahren &
Erkandt, Ime In dem willfahrt, d. der augenschein eingenommen werden vnd Ime sag mein h. werden vff den augenschein kommen. B. Mr.

(f° 174-v) Sambstag den I. Decemb. – Jacob Barth. Heuser zusammen prechen
Jacob Barth gürttler, mitt beÿstandt seines Maurers p. Dachtlern, übergibt ein S.plon so verlesen, darinn bitt er dieweil seine beÿde heüßlin Inn Kuttelgäßlin an holtz vnd Maurwerck noch gesundt vnd abbrechens nicht bedörffig, Ime Inn seinem begeren Zu willfahren vnd Zugestatten, das er allein Im andern vnd dritten stock diß beeder heüßlin thüren durchprechen vnd dieselben Zusammen geprauchen möge.
Erkandt Ime gönnen, die durchprüch Zumach. wie ers begert hatt, doch so die heüßer sollten mitt der Zeitt verkauft werden, so soll man wider Zweÿ vnderschiedliche heüßer darauß Zumachen schuldig seÿn. Anhang, daß er beÿ einer straff x lib d alle Zweÿ Jahr wid. beÿ mein herren vmb fernerer Vergönstigung ansuchen solle. J. Wormßer, H. Drenß. B. Mr.

Description de la maison

  • 1716 (billet d’estimation traduit) La maison comprenant deux caves voûtées et un puits commun est estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, en haut deux chambres dont l’une pour les soldats, au rez-de-chaussée cuisine, chambre, vestibule, cave voûtée, petite cour, puits commun, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins
  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un fournil et un four, trois poêles, une cuisine et plusieurs dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins
  • 1946, Etat descriptif dans le dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Trippes

nouveau N° / ancien N° : 3 / 6
Mann
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 23 case 3

Armbruster François Auguste veuve rue des trippes N° 26
Farner Joseph Henri, clerc de notaire (subst° 1846)

O 77, maison, sol, R. des trippes 6
Contenance : 1,60
Revenu total : 189,83 (189 et 0,83)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 324 case 1

Farner Joseph Henri
1863 Boitel, Virginie, rentière
1890/91 Rutherd Karl Emil Maler

O 77, maison, sol, Rue des tripiers 6
Contenance : 1,60
Revenu total : 189,83 (189 et 0,83)
Folio de provenance :
Folio de destination :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12

Cadastre allemand, registre 30 p. 235 case 7

Parcelle, section 19, n° 157 – autrefois O 77
Canton : Kuttelgasse Hs N° 6
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,40
Revenu : 1700 – 1900
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1946), compte 1028
Rutherd Karl Emil
clos 1946

(Propriétaire à partir de l’exercice 1946), compte 6212
Rutherd Henri Edouard, peintre à Strasbourg Koenigshoffen et cohéritiers
(3503)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 253 Rue des Trippes d°. Kuttelgass (p. 407)

6
Pr. Mann, Georges Adolph, patister – boulangers
loc. Bochholtz d. immatric. Baron, étrang. – Privilégié
loc. Berchtold, Henri, Son Domest. étrang.
loc. Lambla, Louis, marchand
loc. Klein, Catherine, fille de la maison étrang.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kuttelgasse (Seite 94)

(Haus Nr.) 6
Wernert, Wwe, Büglerin 0
Riedinger, Sesselmach. 1
Schneider, Friseur, 1
Birchen, Schneider. 2
Brunner, Buchhändler. 2
Roeder, Wwe. 2
Müller, Schneidermstr. 3
Meyer, Maler. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 725 W 92)

6, rue des Tripiers (1884-1946)

Eugénie Farner fait réaménager en 1886 l’atelier de menuiserie du rez-de-chaussée endommagé par un incendie. La maison est raccordée aux canalisations en 1906, sauf les cabinets.
Charles Rutherd s’adresse à la Ville en 1908 pour remédier à l’humidité du mur de pignon vers le 15, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, en 1912 pour que les fenêtres du 22, rue des Tonneliers qui donnent dans sa cour soient à nouveau grillagées puis en 1921 pour remédier à une fissure dans le mur vers la maison rue du Vieux-Marché-aux-Poissons.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement la maison.

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie la veuve Eugénie Farner de transformer la fosse d’aisance pour qu’elle soit étanche. Le tuyau d’aération devra avoir un diamètre minimal de 20 centimètres. – Travaux terminés, septembre 1884.
  • 1886 – Un incendie a entièrement endommagé l’atelier de menuiserie au rez-de-chaussée. Le lambris et le volet sont détruits – Le maire demande à la veuve Farner née Bertelé que les nouvelles persiennes soient conformes au règlement municipal du 2 août 1855. Le fourneau est soumis à autorisation. – L’atelier est conforme au règlement mais les volets ne sont pas réglementaires. La veuve déclare cependant que les volets sont conformes. – Le propriétaire doit encore 22.400 marks sur le prix de la maison (35.000 marks) Le revenu annuel s’élève à 1200 marks. – Le maire notifie la veuve de modifier les volets – Les volets sont conformes, janvier 1890.
  • 1888 – Ravalement de la façade. Le commissaire de police demande qui est propriétaire du 6, rue des Tripiers.
  • 1902 – Le maire notifie Charles Rutherd (demeurant 24, rue d’Or) de faire ravaler la façade – Travaux en cours (octobre), terminés (novembre)
    Le peintre en bâtiment Ch. Rutherd (demeurant 24, rue d’Or) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, octobre.
  • 1905 – Le maire constate que le cordonnier F. Riester a fait poser une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Félix Riester demande l’autorisation de transférer l’enseigne du n° 4 au n° 6. – Autorisation, octobre 1905
  • 1908 – Charles Rutherd demande l’assistance de la Ville pour remédier à l’humidité du mur de pignon – L’humidité semble provenir d’un tuyau défectueux du 15, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. Dossier classé, novembre 1908.
  • 1912 – Charles Rutherd (73, route de Schirmeck à la Montagne Verte) demande que les fenêtres (22, rue des Tonneliers) qui donnent dans sa cour soient à nouveau grillagées. – La Police du Bâtiment constate qu’il est difficile de savoir si les fenêtres étaient déjà grillagées.
  • Commission contre les logements insalubres. 1899. Propriétaire, Rutherd, demeurant 87-b route de Schirmeck – 3 cabinets d’aisance (sombres) pour 10 ménages
    Le maire demande que les cabinets d’aisance soient mieux aérés
    1905. Remarques en 2 points – La fosse d’aisance est commune avec le 15, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (propriétaire, Hampelé)
    1906. La maison est raccordée aux canalisations, sauf les cabinets – Rapport au conseil municipal, 24 juillet 1906. Le maire met le propriétaire en demeure de raccorder les cabinets aux canalisations. Le propriétaire s’engage à s’accorder avec son voisin.
    Commission des logements militaires, 1915. Le mur pignon commun avec le 14, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons est humide. Rien à signaler par ailleurs
    1921. Le propriétaire Rutherd (24, rue d’Or) constate qu’il y a une fissure dans le mur vers la maison rue du Vieux-Marché-aux-Poissons. La Police du Bâtiment qui se rend sur place estime que le mur s’est légèrement détaché sous l’effet de vibrations mais qu’il n’y a pas de danger.
  • 1924 – Les frères Rutherd (73, route de Schirmeck) sont autorisés à crépir le socle de la maison
  • 1942 – Le locataire Richard Ley se plaint de fumées dans son logement au deuxième étage. – Le ramoneur Guillaume Waltzinger (32, rue du Bain-aux-Plantes) certifie que la cheminée est en bon état.
  • 1946. Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement la maison
    Certificats de sinistré délivrés à Michel Pfahl (rez-de-chaussée), Georgette Desserich, Marcel Müller (3° étage), André Schwach

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2249)

Le propriétaire Rutherd, demeurant 73, route de Schirmeck déclare le sinistre le 6 septembre 1944. La maison 6, rue des Tripiers a été entièrement détruite lors du bombardement aérien le 11 août 1944. Les six logements sont inhabitables.

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Gutenberg
Anwesen : Kuttelgasse Nr 6
Register Nr. 84
Fliegerschaden vom 11.8.1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Kuttelgasse Nr 6
Eigentümer : Rutherd, Schirmeckerstr. 73
1. Gebäudebeschrieb : Miethshaus
2. Beschädigte Gebäudeteile : Totalschaden
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Totalschaden
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 6, unbewohnbar 6
Geschäfte –
Werkstätten –
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar –
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 6 September 1944
Unterschrift : Rutherd

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (ADBR, cote 424 D 81)

Dossier N.V. 1537 Z

Propriétaires indivis de la maison, les peintres en bâtiment célibataires Henri et Paul Rutherd, demeurant 73, route de Schirmeck à la Montagne-Verte, déclarent le sinistre en 1946. Le 6, rue des Tripiers a été entièrement détruit lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Un état décrit avec précision le rez-de-chaussée et les trois étages : la façade est en briques, les encadrements des portes et des fenêtres en pierre de taille.
Photographies, dessin du bâtiment reconstitué par les architectes Emile Widmann et Paul Widmann.
Henri Rutherd rachète en 1963 une créance sur un mobilier à usage professionnel, à Frœschwiller.

Extraits
  • Propriétaires
    Extrait du registre des naissances, 1828 / 1895 – Le 17 juin 1895 est né Henri Edouard, fils de Charles Emile Rutherd, peintre en bâtiments domicilié à Strasbourg et de Louise Bodemer son épouse
    Extrait du registre des naissances, 2042 / 1897 – Le 17 juin 1897 est né Jean Paul Georges, fils de Charles Emile Rutherd, peintre en bâtiments domicilié à Strasbourg et de Louise Bodemer son épouse
    Extrait du registre des personnes réintégrées de plein droit dans la qualité de Français en exécution du traité de Paris du 28 juin 1919
    (n° 757) Henri Edouard Rutherd, demeurant route de Schirmeck 73
    (n° 758) Paul Jean Georges Rutherd, demeurant route de Schirmeck 73
  • 1946. Déclaration de sinistre, 1537 Z, au nom de Henri (Edouard) Rutherd, de Henri et Paul Rutherd
  • Dossier de destruction (4 juillet 1946)
    Propriétaire, Henri Edouard Rutherd, né le 17 juin 1895 à Strasbourg, et Paul Jean Georges Rutherd, né le 17 juin 1897 à Strasbourg, peintres en bâtiment demeurant 73, route de Schirmeck à la Montagne-Verte
    Rue des Tripiers N° 6, entièrement détruit lors du bombardement aérien de Strasbourg le 11 août 1944.
    Croquis d’implantation
    Bâtiment d’habitation provenant de succession.
    Locataires, rez-de-chaussée 1020 et 1200, premier étage 3000, deuxième étage 3600, troisième étage 2400, mansardes 930
    Assurances, Rhin-et-Moselle, la Nationale
  • Procès verbal de vérification, 10 mars 1952. Vérificateur, Geng
    Bombardement aérien du 11 août 1944.
    Rapport. Bâtiment détruit à 100%. Vérification faite d’après les déclarations du sinistré et les renseignements donnés par les photos et croquis d’arpentage joints au dossier
  • Mutation, 30 novembre 1963
    Situation ancienne, S.A.R.L. L’immobilière Alsace Lord, 87. route Principale à Frœschwiller, mobilier à usage professionnel, Frœschwiller château
    Situation nouvelle, Henri Rutherd, 73, route de Schirmeck à la Montagne-Verte
    montant total 250.000, montant cédé 8270
  • Emile Widmann et Paul Widmann, architectes, 1, place Saint-Louis
    Reconstruction à l’identique de la propriété sise à Strasbourg, 6 rue des Tripiers, dossier N.V. 1537 Z
  • Etat descriptif d’un bâtiment totalement détruit
    Propriétaires, Henri (Edouard) Rutherd et Paul (Jean Georges) Rutherd, demeurant 73, route de Schirmeck à la Montagne-Verte
    Rue des Tripiers N° 6, complètement détruit lors du bombardement aérien de Strasbourg le 11 août 1944.
    Caves des locataires, remise, 121,50 m²
    Rez-de-chaussée, 1 logement de deux pièces, cuisine, 1 logement d’une pièce, cuisine, 121,50 m²
    Premier étage, logement de 5 pièces, cuisine, W.C., 121,50 m²
    Deuxième étage, logement de 5 pièces, cuisine, W.C., 121,50 m²
    Troisième étage, logement de 4 pièces, cuisine, W.C., 121,50 m²
    Combles et greniers, logement de 3 pièces, cuisine, W.C. mansardes, 121,50 m²
    Façade en briques, hourdées en mortier de chaux, enduit en mortier de chaux lissé à la taloche, encadrements de portes, fenêtres en pierre de taille, épaisseur 0,75 m
    Murs latéraux, partie en briques, partie en pan de bois, épaisseur 0,25 m
    Cuisines et escalier, plancher en carrelage, Chambres aux 1°, 2° et 3° étages, plancher en parquet, Rez-de-chaussée, plancher en lames de sapin
    Charpente, bois, couverture double en tuiles plates sur lattis, garniture en zinc
    Eau, gaz, électricité, 4 W.C., tout-à-l’égout
    Bon état d’entretien
  • Renseignements fournis par M. Rutherd
    Bodenbelag im Keller (…)
  • Dessins et photographies
    Copie du croquis d’arpentage
    Photographies collées sur papier au tampon de l’architecte Théo Berst
    Dessin, façade, coupe, plan des niveaux
    Plan de situation (architectes Widmann), façade sur rue, coupe, plan des étages

Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du ceinturier Bernard Grabenhorst. Originaire de Brunswick, Brand Gravenhorst épouse en novembre 1583 Anne Frentzel, veuve du ceinturier Matthieu Hildebrand

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 144 n° 29)
1583. den 26. Novemb. sind Ehelich eingesegnet worden Brand Gravenhost von Braunschweig ein Gürtler, vnd Anna Frentzlerin weÿland Matheß Hildebrands des gürtlers selig. hinderlaßene widwe von Straßburgk (i 160)

Matthieu Hildebrand épouse en 1558 Anne, fille du boucher François Frentzel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 57)
1558. Den 23. Januar seind Ehelich eingesegnet worden Matthes Hyldebrand von Strasburgk vnd Anna Frentzelin, Frantz Frentzels metzgers tochter von Straßburg (i 61)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient Brand Gravenhorst à l’instance supérieure quand il demande le droit de bourgeoisie en novembre 1583. Il présente une nouvelle fois sa requête en demandant que sa disgrâce soit levée. Les Conseillers et les Vingt-et-Un proposent que la maîtrise des ceinturiers lui inflige une amende avant d’admettre le requérant parmi les leurs.
1583, Conseillers et XXI (1 R 57)
(f° 509-v) XX Novembris – Brand Gravenhorst von Braunschweig, Gürtler Gesellschafft
Brand Gravenhorst von Braunschweig ein Gürtler, p. Bittelb. er hab vorgangenen Sambstag vor Rhat ein Supplôn Zu erlangung des Burgerrechten vbergeben, er seÿ aber von dannen höher gewiesen worden, Reproducirt sein Supplôn, vnd bitt Inhalts, vnnd sonderlich die gefaßte vngnad fallen Zulaßen vnnd Ihne Zu einem burg. anzunehmen. Erkandt, Gürtler herren sollen bedencken ob Ihme nit etwan ein gelt straaff abzunehmen ehe des man Ihne annimpt.

Nouvelle requête de Brand Gravenhorst qui a épousé la veuve de Mathias Hildbrand. La commission rapporte le 20 janvier 1584 que le pétitionnaire a encouragé les compagnons à se rebeller. Elle propose que Brand Gravenhorst fasse un séjour en prison puis promette de ne plus encourager les compagnons à se rebeller contre leur maître.
1584 Conseillers et XXI (1 R 59)
(f° 27) XX Januarÿ – Brand Gravenhorst von Braunschweig, Gürtler Gesellschafft
Brand Gravenhorst von Braunschweig des Gürtlers supplicien, darinn er beg[er]t Nach dem er Mathis Hildtprandts selig. wittwe genommen, burg. zuwerd., Ist gelesen daruff h N. Hug Kniebsen vnd h xv: schimpffen bedencken referirt, daruff beruhend, das mhermalen erkant diweil er vnrüwigst einer thun* vil Jhar geweßen vnd alle vnrhu vnßifferen* vnd fort treib. helffen vnd nit allein die meister sond. Auch meiner hrn verordnete vilfeltig getrutzt, d. mann ihn Zum burg. nit alsbald annemmen sond. ein Zeitt lang nachlauffen lassen soll Dieweil er dann Jetzt darum supplicirt So solt ihm angezeigt werd. d. er sich Inn hafft einstell alsdann werd. ihm gebürend. bescheid. werden, vnd solt er acht tag In hafft endschaltern als dann Inn der urphed Ihme eingebund. werden, sich hinführo der händel so die gesellen wid. die meister fürnemmen gentzlich Zu endtschlagen sich aller getue gehorsam vndschleünig Zuerzeig. Als dann solt ihn d. burg. recht gegönnt werd.
Erkant Ist der H bedencken geuolgt, mit den anhang das künfftig die Hn so Zu dem Handwerck geordnet, macht vnd gewalt haben sollen, wann sie dergleich. angebür von den gesellen spüren, einen Zuhelffen einziehen Zulassen vnd ein Ehr. rhat geschrib. Zugeben.

Brand Gravenhorst devient bourgeois le 30 janvier 1585 par sa femme Anne, fille de François Frentzel et veuve de Mathias Hildebrand
1584, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 526
Brandtt Grauwerhurst der gürttler Vonn Brunschwig Hatt daß burgrechtt empfangenn Vonn Anna fräntzelin, Frantz fräntzels deß Metzigers Seligenn dochtter, Weÿlandtt Mattis Hilttenbrantts deß Gürtlerß seligenn Wittwen, seiner Haußfrauwen vnnd will Zuo denen schmidenn dienen. Acttum denn 30.t Januarÿ 84.

Autres mentions de Brand Gravenhorst dans les registres du Magistrat
1589 Conseillers et XXI (1 R 66)
Gürtler (Gall Wöltz, Matthis Kein, Brand Grauenhorst und Jacob Bart) wöllen sich laßen redlich machen. 178. 185-187.
1591 Conseillers et XXI (1 R 68)
Gall Weltz und Brand Gravenhorst contra Caspar Rotten et consorten. 625.

Brand Gravenhorst et sa femme Anne hypothèquent la maison au profit de leur voisin ceinturier Jacques Barth. Erasme Schott, beau-frère de la débitrice à qui l’immeuble est propre, et Jean Louis Klein, son cousin, consentent à l’hypothèque.

1595 (vts [8.t Januarÿ]), Chancellerie, vol. 298 (Registranda Kügler) f° 10
(Inchoat. fo: 10.) Erschÿnnen Brand Graffenhurst Gürttler Vnd Burger Allhie vnd Anna sein eheliche Hußfrouw
Haben in gegensein Jacob Barten Gürttlers Vnd burgers Allhie – schuldig sein 100 guldin St. W.
dafür Vnderpfand sein soll Huß, Hoffstatt, Höfflin, mit Allen Andern Ihren gebeüwen geleg. Inn bemelter Unserer Statt Im Kuttel gässlin Ein seÿt neben dem schuldgläubiger selbß die And. seÿt neben Bastian Hernold stost hinden vff Bastian Branden den Thuchman, Dauon gond 5 Pfund Pfenning gelts Ablößig mit 100 Pfund Pfenningen h Michell Heusen dem Seÿffensieder, Mehr Sechs guldin St. W Ablößig mit (-) Ane ein Vicariat des Stiffts Zu Sanct Thoman, deren Possessor Jetzmals Ist H Samuel Hubertus, Dauon gondt dritthalben guldin geltts Ablößig mit 50 guldun St. W. Herrn Melchior Junio, Mehr Zweÿ Pfund Zehen schilling Pfenning geltts Ablößig mit 50 Pfund Pfenning empfahet Jacob Richtinger der Schumacher Inn Vogts wÿß, Vnnd sindt ouch noch verhafftet für 100 Pfund Pfenning Matthÿs Hildebrandt des gürttlers seligen Erben Sunst ledig eÿgen (…) Weÿl Aber obgeschribne Verund.pfänte behaußung obgedachter Anna f. unverändert Ist, derhalben Sindt erschÿnen Asimus Schott der Nestler bemelter Annen schwag. So dann Hannß Ludwig Clein bemelter Annen Vetter, Haben In dise Versatzung beneben obbemelter Annen verwilligt

Salomé Frentzel femme de l’aiguilletier Erasme Schott, les enfants d’Appolonie Frentzel et de Jean Klein ainsi que le boucher Jean Henri Frentzel vendent la maison à Jacques Barth et à sa femme Susanne

1598 (18. Novemb.), Chancellerie, vol. 314-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 105
Kauffbrieff Jacob Barten des Gürttlers
Erschienen Erasmus Schott d. Nestler als ehevogt Salome Fräntzlerin, So dann h. Dieboldt Grießbach vnd h. Israel Bockh beede des Cleinen Rhats beÿsitzere Als von einem Ers: rhat geordnet von wegen Mariæ Cleinen Hans Ferren* des Tuchscherers Zu Offenburg hußfrawen, vnd dann auch von wegen hans Ludwig Cleinen, Item Frantz Clein der buchbind. burg. alhie für sich selbst, Item Geörg Busch der schreiner* als eheuogt Elisabeth Cleinin, Item Simon Rudolff d. buchbind. Als geschworner Vogt Hans Jacob Cleinen obgemelter Mariæ, Hans Ludwig, Frantzen vnd Elisabethæ brud. vnd alle fünff wÿland hans Cleinen des buchbinders, mit Apolloniæ Fräntzlerin selig. ehelich erzielter Kind. vnd dann Hans Heinrich Fräntzlin der Metzg. für sich selbs, vnd haben alle samptlich vnd unverscheidenlich (verkaufft)
Jacob Barthen dem gürttler burg.n alhie, vnnd Susannæ seiner ehelich. haußfrauwen von deren wegen er Jacob Barth Zugegen
Ein Behaußung vnnd Hoffstatt sampt einem cleinen höfflin mit allen Iren rechten Zugehörden vnd gerechtigkeit. gelegen alhie In disser Statt Straßburg vnden ane dem Vischmarckh Im Brueh oder Kuttelgeßlin, einseiyh neben Inen den Keuffern selbs andersith neben Wolff wÿdenbaur dem gürttler hinden vf h Sebastian Branden stoßend, dauon guth Jarlich Zehen guld. gelts vff S. Margred. tag fellig h. hans Michel Heussen Ablosig mit 200 fl. werung, Item dridthalb guld. gelts vff Jacobi fallendt mit 50 guld. werung Lösig h. Melchior Junÿ P.fessoris alhie haußfrawen, Item 5 guld. gelts vnd Adolffi fallend, Bastian Hardtman, Ablösig mit 100 guld. werung, Item dreÿ pfund Zehn schilling Pfenning gelts, Inn ein Pfrund gutt gehörig, empfahet Jetz h. M. Samuel Hubertus burg. alhie Ablosig mit 70 pfund pfenning, Item Zweÿ pfund 10 schilling pfenning gelts vff weÿhenachten wÿland Peter Vogels des schuflick. selig. Kind. ablösig mit 50. lb d Sonst für freÿ Ledig vnd eigen (…) das der Kauff vber Jetzgeschribene beschwerd. Zugang. seÿe für vnd vmb 200 gulden Straßburg. wehrung

Jacques Barth et Anne revendent la maison au ceinturier Georges Wentzbühel

1601 (4. Martÿ), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) f° 97
Erschienen Herr Jacob Barth Gürtler burger alhie, vnnd Susanna sein eheliche haußfrauw
Haben In gegensein Georg Wentzbühels, Gürtlers (verkaufft)
Hauß, Hoffestatt, Höfflin vnd gemeinen brunnen, mit allen and.n Iren gebeüwen, gelegen Inn d. St. St. Vnden ane dem Vischmarck Im Brüeg od. Kuttelgäßlin, einseit neben den Verkhöufer, selbs, and.seit neben Wÿland Wolff Wÿdenburs des Gürtlers seligen Wittwe vnd erben, stoßend hinden vff H Sebastian Branden, dauon gnd. Zuuor Järlich Zehen guldin gelts St. W. vff S Margreden tag fallendt, ablösig mit 200 guldin bemelter Werung herr Hans Michel Heußen, Item dritthalb guldin gelts St. W. vff Jacobi fallendt mit 50 guldin bemelter Werung lößig Hn Melchior Junio* Pfofessorn der alhieigen Academia, Item Fünff guldin gelts St. W. vff Adolffi fallend, ablößig mit 100 guldin bemelter Werung, Bastian Hartman dolmetsch am Metzgig. thor, Item dreÿ pfund Zehen schilling pfenning geld Inn ein pfund gehörig, empfahet Jetzig Zeit H M. Samuel Huptus ablößig mit 70 pfund pfenning, Mehr 2 pfund 10 schilling gelts vff Weÿhenachten ablößig mit 50 pfund pfenning Hannß Zincken Schuhmachern vnd wann man aber Innerthalbe fünff Jaren (…) Sunst für freÿ ledig eÿgen, Vnd alles recht & der Khouff über diße beschwerden daran d. Khöuffer gewÿssen vnd über sich genommen beschehen vmb 285 guldin Zu xv batzen

Originaire de Hall en Saxe, Georges Wentzbühel épouse en 1589 Anne, fille du cordonnier Laurent Sesenecker (ici Zisenecker)
Mariage, cathédrale (luth. p. 157)
1589. Dominica Quasimodogeniti 6. Aprilis. Georg Wentzbeil der Gurtler von Hall in Sachsen vnd Anna Lorentz Ziseneckers Schuehm. nachg. tochter. Eingesegnet Zinstags dn 15.t Aprilis (i 82)

Georges Wentzbühel devient bourgeois par sa femme Anne fille de Laurent Sesenecker quinze jours après son mariage
1589, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p.
Georg Wendtsbeÿel von Hall Inn Saxen, ein gürtler hat daß Burckrecht empfang. von Anna weÿland Lorentz Seseneckers deß Schuhmachers selig. nachgelaßner dochter, vnd will Zun Schmid. dienen Act. erst. Maÿ A° & 89.

Georges Wentzbühel et Anne Sesencker hypothèquent la maison au profit de leur voisin Jacques Barth

1604 (xiiij tag Julÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 270
(Inchoatum in Proth. fol: 227.) Erschienen Georg Wentzbühell der gürtler burger Zu Straßburg Vnnd Anna Sesseneckerin sein eheliche hauß frauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Jacob Barth des gürtlers burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd hofflin mit Allen Ihren gebeu & geleg. Alhie In d. St. St. beÿm fischmarck Im Kuttelgässell einsit neben Ime d gloubiger selbst Andersit neben Wolff Widebaur des gürttlers selig. wittwen hind. vff Bastian Brand. den thuchmach. stoßend, dauon geth j ß d Allmend gelt d. Statt, Item x gl gelts Ablösig mit ij C gl Straßburg werung, hannß Michell heüsen, Mehr v gl gelts Lösig mit j C gl Melchior Hartman dem tollmetsch vnd. dem Metzig. thor, Item ij lb x ß d gelts wid. Kheüffig mit L ln d hannß Zincken dem schuemacher, weÿther iij guldin gelts stnd In hauptgutt L guld. wÿland H Melchior Junÿ professoris der Schulen selig. erben, Vnd dann iiij lb viij ß d Zinß Magister Samueli Huperto, Sunst eÿg.

Georges Wentzbühel et Anne Sesencker hypothèquent la maison au profit du marchand Ambroise Trausch

1610 (ut spâ [23 Augusti]), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 213
(Inchoat. fo: 215.) Erschienen Geörg Wentzbühell d. gürttler alhie vnd Anna Seseneckerin sein eheliche haußfr.
Haben Inn gegensein h Ambrosii Trauschen gewerbßmanns bekhandt – schuldig zu sein 25 Pfund d. St. für wahren vnd gelühen gelt
Dafür Vnderpfand sein sollen, huß hoffstatt vnd höfflin sampt einem gemeinen Brunnen, auch allen deren gebeuwen & gelegen In d. St: St. vnden ane dem vischmarck Im Kuttellgäßlin einsit neben Gabriel Schmitt dem kremer 2. sit Wolff Wÿdenburns s. erben, stoßend hinden vf h. Sebastian Branden, Dauon gendt x gld. gelts ablößig mit 200 guldin St. Hans Michel Heusen, Mehr iij gld mit 50 guld St. abzulösen wÿland Hn Melchior Junÿ s. Erben vnd Wittwe, Item 5 gld. gelts wid. keüffig mit j lb gls St. Bastian Hartman, Item 3 lb 10 ß d lösig mit 20 lb an ein Capellaneÿ St. Thoman, Sunst ledig eÿgen

La ville de Nuremberg écrit à celle de Strasbourg au sujet d’une dette de Georges Wentzbühel
1612 Conseillers et XXI (1 R 91)
(f° 72-v) Montag den IV Martÿ – Georg Weis contra Georg Wentzspiehel.
Nurnberg fürsch.ben Georg Weysen wid. Georg Wentzspiehel den Gürtler so Ime 92 fl. schuldig clagt nit allein vber den schuldner in supplôn sonder auch Caspar Schropff der Ine Wentzpiehel auß d. hafft gelaßen ehe er Ine Zalt begert d. man Ime Zur Zalung helffen woll od. Schropffen Zur gepuer anzuhalten so er versaumbt Item 10. fl. vncosten. Erk. Ist für Rhatt gewiesen

Anne, veuve de Georges Wentzbühel, hypothèque la maison au profit du cordonnier Jean Jacques Würth

1629 (24. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 50
Erschienen Anna weÿ: Georg Wintzbyhels deß Gürtlers see: alhie wittib mit beÿstand hanß Hubners deß gürtlers ihres Vogts
hatt in gegensein hanß Jacob Würten deß schuhmachers alhie bekannt – schuldig seÿ 53. lb
Vnderpfand hauß vnd hoffstat alhie im Kutelgäßlin neben Gabriel Schmidt & Jacob Burger hinden vff H D. Johann Georg Kasten, welche Zuuor v.hafftet vmb 100. fl. St. w. H. D. Johann Hartman It. vmb 50. gld. w. h hannß Heinrich Gambsen vögtlicher weiß, Item vmb 200. gld. w. H hanß Michel heußen XIII.er, Item gehen Jarß auch dauon 6. fl. 9 ß gelts dem Stifft S. Thoman, So dann vmb 50. lb. d Robert Königsmann vnd dann vmb 25. lb. d Daniel Reichshoffer

Anne, veuve de Georges Wentzbühel, vend la maison à Valentin Dochtermann, assisté de son beau-père Guillaume Stalp. L’acte est interrompu, la vente a lieu six mois plus tard (voir ci-dessous)

1631 ([11/12. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 356-v
(nil actum) Erschienen Anna Seseneckerin, weÿ: Georg Wüntzbÿhels deß gürtlers alhie s: witib, mit beÿstand hanß hübners deß gürtlers Ihres Vogts, hat verkaufft
Veltin dochtermann dem Pastetenbecken auch burgern alhie, so zugegen ihme mit beÿstand Wilhelm Stalpen deß schreiners alhie seines Schwehern
hauß, hoffstat, höfflin und den gemein Bronnen mit allen and.n ihren gebäwen & alhie im Kutel: od. Brüehgäßlin zwischen dem Lungengäßlin vnd Rindtsfueß, neben Jacob Burger dem gürtler & neben Gabriel Schmidten deß pariser Krämers see: witib, hinden Vff herrn D. H. Georg Kasten Kleinen rhats procuratorn, dauon gehen Jarß vff Margrethen tag X fl. gelts St. w. in hauptg. mit 200. fl. w. H hanß Michel Heüßen XIII.r, Jt . ii+ fld gelts w. vf Margrethæ h Johann Heinrich Gambsen Vögtlicher weiß mit 50. fl. wer., J. 2. lb 10. s d Zinß vff Adolphi H Johann Heinrich Gambsen mit 50. lb d hauptg., J. 3 lb 9 ß d gelts vff Mathiæ apostoli einer Cappellanen zu St. Thoman in hauptg. mit 70. lb abzulösen, So dann ist dise behausung auch noch v.hafftet vmb 27. lb 11, ß Daniel Reichshofer dem handelßmann, Item vmb 25. lb. d H Daniel Städel, Item vmb 31. lb 10. ß hanß Jacob Seüpel dem goldarbeiter, So gehet Jarß auch duon 1 ß d Allmend Zinß d. St. St. sonst eÿgen, vnd were diser Kauff vber die beschwerd so der käuffer vff sich genommen zugangen [acte interrompu]

Anne Sesenecker, veuve de Georges Wentzbühel, vend la maison au pâtissier Florentin Dochtermann

1632 (XXII Februarÿ), Chambre des Contrats, vol. 466 (expéditions) f° 33-v
(Florentin Dochtermann) Wir ut spâ [Joachim von Berstett der M. &] erschienen ist Anna Seseneckerin weÿ: vnsers Burgers Georg Wentzbÿhels deß Gürtlers see: hinderlaßene witib, mit beÿstand gutem wissen vnd verwilligen Ihres von vnß geordneten Vogts hanß Hübners deß gürtlers (verkaufft)
auch Vnserm burger Florentin Dochtermann dem Pastetenbecken, so zugegen
hauß, hoffstat vnd höfflin, mit allen andern Ihren gebäwen, & gelegen in vnserer St. St. vnden Am Fischmarckht im Brüe: od. Küttel gäßlin, einseit neben Jacob Burger, anderseit neben Gabriel Schmidts see: Erben hinden vf den hochgelehrten Johann Georg Kasten beeder Rechten Doctor, vnd vnsers Kleinen Rhats Redner stoßend, dauon gehet Jährlich Ein schilling d Bodenzinß, vnserer Statt Straßburg, Item Zehen gulden 99 dauon gehet Jährlich Ein schilling d Bodenzinß unserer Straßburger wehrung auff Margarethæ vnserem kleinen geheimen Mitrahts Verwanthen vnd dreÿ Zehener herrn hanß Michel Heußen, in haubtgut mit 200 gulden wehrung, Item drithalben gulden gelts besagter wehrung, vff (-) hanß Jacob Stößers see: Kindern, mit 80 gulden werung, Item 5 gulden gelts vff Adolphi Johann Heinrich Gambsen mit 100 guld. capital, mehrbesagter wehrung abzulößen,So ist dise behausung auch noch verhafftet vmb 69. pfund d dem Stifft S. Thoman alhie, so vff Martini, Item vmb 19 pfund d Daniel Reichshofers see. witib vnd erben, so vff Johannis Baptistæ, Item vmb 35. pfund d hannß Joh. Bapt: d hanß Jacob Seüpel dem goldarbeiter, so vff weÿhenachten Vnd dann vmb 25. pfund pfenning Daniel Städel so auf Weÿhenachten verzinßt vnd auf erfordrern erlegt worden müessen, sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerd. so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 217 Pfund pfenning

Originaire du Westrich (Hamming ou Herning), Florentin Dochtermann épouse en 1631 Susanne, fille du menuisier Guillaume Stalp : contrat de mariage, célébration
1631 (24. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 480
(Eheberedung) Erschienen Florentinus dochtermann der Pastetenbeck und burger Zu St. alß hochzeiter, mit beÿstand hanß Caspar Heimen auch Pastetenbeck und burgers alhie An einem,
So dann Jgfr. Susanna Wilhelm Stolpen deß Schreiners burgers Zu St eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand ietzernten ihres Vaters vnd hanß Jacob Würtzen deß Schuhmachers Am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 304)
1631. Doîca 16. Trinit. 25. 7.bris. Florentius Dochterman der pasteten beck von Hamming* im Westerich Hans Dochterman daselbsten sohn, J Susanna Wilhelm Stalp des schreiners tochter eingesegnet Zintag 4. 8.bris (i 157)

Florentin Dochtermann devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1631, 4° Livre de bourgeoisie p. 122
Florenten Dochtermann Von Herning Auß dem westrich Postettenbeckh Empfangt d. Burg.recht Von Susanna,Wulhelm Stalpen deß Schreiners vnd Burg. Ahne eheliche Tochter Wull Zunfftig sein beÿ den Beckh. den 20. 8.ber 1631.

Florentin Dochtermann se remarie en 1641 avec Anne Elisabeth, fille du marchand Christophe Axt : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1646, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem achtbaren vndt bescheidenen meister Florentin Dochtermann dem pasteden beckhen burgern alhie zu Straßburg ahne einem, Vndt der Erhen: vndt tugendsamen Jungfrawen Annæ Elisabethæ, weÿland des Ehrenvesten, vndt vornehmen Herren Christoph Axten geweßenen handtelßmans, auch burger daselbst ehelich hinderlaßener dochtern am andern theil (…) Geschehen vndt verhandelt un dießer deß Heÿligen reichs freÿen statt Straßburg vff Donnerstag d. 21. tag deß monats octobris Im Jahr als mann nach Christi Jesu Unsers einigen mitlers, Erlößers vndt seeligmachers heÿlwurtigen geburth Zahlte,1641.

Mariage, cathédrale (luth. p 450)
1641. Domin: XVII Trin: Florentius Tochtermann der Bastetenbeck vndt Burger allhie, vndt Jungfraw Anna Elisabetha, H. Christoff Axten deß geweßenen Handelßmans vndt Burgers nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Im Münster. Mont. j. Novemb. (i 230)

Florentin Dochtermann fait dresser l’inventaire de ses apports (actif 706 livres, passif 347 livres) où figure la maison

1642 (23.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 11) n° 4-A
Inventarium Vber deß Ehrenhafften Florentin Dochtermanns Pasteten becks, burgers alhie Zu Straßburg zu fren. Annæ Elisabethæ Axtin seiner lieben haußfren in die Ehe Zugebrachte nahrung auffgerichtet 1642 (…) vnder andern auch versehen, daß beiderseiths Zusammen bringende vnd ererbende nahrung, einem Jeden vnder Ihnen beiden vnd deßelbigen Erben unverändert sein vndt pleiben solle. (…) So beschehen In beÿsein gedacht fren Annæ Elisabethæ Axtin Mittwoch den 23. Februarÿ Aô 1642.

Inn hernach beschriebener in dieße Nahrung gehörige behausung Ist befunden worden, wie volgt.
Auff d. Bühnen, In d. Cammer A, In d. Cammer B, Inn der Magd Kammer, In d. Cammer C, Vor diesen Cammern, In d. Cammer D, Vor dießer Kammer, Inn d Wohnstuben, Vor dießer Stuben, Inn der Kuchen, Im Bachhauß, Im haußöhren, Im Keller
Werckzeug Zum Pasteten handwerck gehörig
Eigenthumb an einer Behaußung. Item Hauß vndt Hoffstatt, sampt einem gemeinen höfflein, vndt Brunnen, auch allen andern deren gebeüwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. Statt Straßburg, vnden am fischmarckh Im Brühe: od. Kuttelgeßlein, 1.s. neben Jacob Burgers deß seel. Erben, 2. s neben Georg Schmiden geweßenen handelßmanns burgers allhie seel. Erben, hinden vff weÿl. H Johann Georg Kasten, beeder Rechten Doctoris vnd E. Ehrs. Kleinen Raths geweßenen Procuratoris seel. nachgelaßene wittib vndt Erben stoßendt.
Dauon gehet Jährlichen j ß d. boden Zinnß gemeiner Statt vff Bartholomæi, Item 10 fl. gelts Straßb. w. vff Margarethæ H Hannß Michael Heußen dreÿ Zehenern, in hauptgut abzulößen mit 200 fl. derselben wehrung, Mehr 2 ½ gelts auch Straßb. Wehrung Jahrs vff Margarethæ weÿl. H hannß Jacob Stößers burgers alhie seel. Kind. vogt, H Joh: Heinrich Gambßen & mit 50 fl. besagter wehrung abzulößen, Ferner 3. lb 9 ß d gelts, Jahrs vff Mathiæ, dem Stifft St. Thoman alhie wid. lößig in hauptgut mit 69 lb d. Weithers j lb d geltts, Jahrs vff Joh.is Bapt: obehrengedachtem H Hannß Michael Heüßen 13.nern In hauptgutt Zu zweÿen gleich terminen von restirendem Kauffschilling her, Zu bezalen mitt 20 lb d, vndt vber vorstehende beschwerden hiehero noch æstimirt vnd angeschlagen p. 279. lb 15 ß d
Hierüber sagt j t. P. Kauffbr. mit d. St. Str. anhangend. Contract Insigel v.wahret, deßen dat. d. 22. Febr. A° 1632. Inhaltts wie eingangs gedachter Florentin dochtermann dieße behaußung in erstgemeltem Jahr von Anna Senßeneckerin weÿl. Georg Wentzbühels deß Gürttlers seel. wittwen an sich erkaufft habe. Dabeÿ auch noch j. teutsch. Perg. Confessat vber 5 fl. gelts v. 100 fl. Capital vff dieß. behausung, Ist mit d. Statt Kleinerem Insigel v.wahret, v datirt den 2. Martÿ A° 1619. Mehr noch ettliche quittung. abrechnungen vnd dergleichen documenta alles mit N. j bemerckt.
Sa. Haußraths 295, Sa. Werckzeugs zum Pastetenbecken handwerckh gehörig 17, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 105, Sa. Guldenen Ring 9, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 279 lb, Summa summarum 706 lb – Schulden 347 lb, Nach deren Abzug 359 lb

Anne Elisabeth Axt fait dresser l’inventaire de ses apports (actif 584 livres, passif 31 livres)
1642 (23.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 11) n° 4-B
Inventarium Vber der Ehren vndt tugendsammen frawen Annæ Elisabethæ Axtin, Zu dem Ehrenhafften Florentin Dochtermann, Pastetenbecken, burgern alhie Zu Straßburg Ihrem lieben haußwürth in die Ehe Zubrachte nahrung auffgerichtet 1642.
Inventarium vnd Beschreibung aller haab vndt nahrung, So die Ehren: vndt tugendsame fraw Anna Elisabetha Axtin, weÿl. H. Christoph Axten geweßenen handelsmanns, burgers alhie Zue Straßburg seeligen hinderlaßene dochter, dem Ehrenhafften Florentin Dochtermann Pastetenbecken, burgern alhie Zu Straßburg Ihrem lieben haußwürth in die Ehe Zubringen thut, vndt vermög der Zwischen Ihnnen beiden auffgerichteter Eheberedung ihro vndt ihres Erben für unverändert eigenthümlichen Zustendig (…) Beschehen auff Mittwoch den 23. Februarÿ Aô 1642.
Inn einer alhie in der Statt Straßburg Im Brühe: od. Kuttelgeßlein gelegenen Behausung so eingangs gemeltem Florentin Dochtermann eigenthümlich zuständig Ist, befund. word. wie volgt
In d. Cammer C, In d. Cammer D
Eigenthumb an Einem Khremer gaden. Item ein gantzer fünffter theil vnd ein Vierter theil am fünfften theil für vngetheilt ane einem Khremer gaden inn Khremergaßen (…)
Sa. Haußraths 105, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 20, Sa. Guldenen Ring 9, Sa. Pfenningzinß hauptgütter 228, Sa. Eigenthumbs ane einem Krämergaden 125, Sa. Schulden 96, Summa summarum 584 lb – Schuld 31 lb, Beschluß summa, Conclusio finalis Inventarÿ 553 lb

Florentin Dochtermann meurt en délaissant un fils de son premier mariage et deux du deuxième (dont l’un meurt quand l’inventaire est dressé). La masse propre à la veuve est de 376 livres, celle propre aux héritiers de 75 livres. L’actif de la communauté s’élève à 240 livres, le passif à 182 livres.

1646 (18.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 16) n° 20
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Florentin Dochtermann, Pastetenbeckh, burger alhie Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem aus dießer Welt tödtlichen hinscheÿden hinder ihme verlaßen, Welche die Ehren: vndt viel tugendtsame frau Anna Elisabetha Axtin sein hinderlaßene wittib, mit hülff vndt beÿstandt deß auch Ehrenhafften Hannß Ludwig Luntzen, Messerschmidts, burgers alhie, Ihres geschwornen vogts, auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren des Ehrengeachten vndt Achtbahren Herrn Hannß Wagners, verampten im Ungelts als hannß Wilhelm dochtermanns, deß ietzt abgeleibten mit auch weÿl. der Ehren: vnd tugendsamen frau Susannæ Stalpin, seiner vorigen haußfrawen in erster Ehe ehelich erziehlten Söhnleins, geschwornen vogts, vnd herrn Michael Emerichs Handelßmanns burgers alhie, alß Isaacs vndt Abrahams, davon aber Abraham Zwischen d. Inventation und außfertigung dießes Inventarÿ v.storben, sein deß ietzt abgeleibten sel. mit obernandter frn Annæ Elisabethæ Axtin, seiner iezt hinderlaßenen wittwen ehelich erzielter beeder Söhnlein geschwornen Vogts, vndt also aller 3. deß ietzt abgeleibten seel. in Zwoen ehen ehelich erzielter Kind. vndt ab intestato hinderlaßener nechster Erben geäugt vndt gezeigt (…) So beschehen auff Donnerstag den 18.ten Julÿ Anno 1646.

Eheberedungs Copeÿ (…) vff Donnerstag d. 21. tag deß monats octobris 1641.
Inn einer alhie in der Statt Straßburg im Brüh: oder Lungengaßlein in einer Behaußung in dieße Verlaßenschafft gehörig hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt
Auff der Bühnen, In der Kammer A, In der Kammer B, In der Kammer C, In der Kammer D, In der Kammer E, Inn d Wohnstuben, Inn der Kuchen, Vnden im haußöhren, In der Werckstatt, Im Keller
Eigenthumb vndt Besserung ane einer Behaußung, so der Erben ohnverändert. Item Hauß vndt Hoffstatt, sampt einem gemeinen höfflein, vnd Brunnen, auch allen andern deren gebeüwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. Statt Straßburg, vnd. am vischmarckh, Im Brüh od. Kuttelgeßlein, 1.s. neben Jacob Burgers deß Gürttlers, burgers allhier seel. Erben, 2. s neben weÿl. Georg Schmiden, geweßenen handelßmanns v burgers allhier seel. Erben hind. vff weÿl. H Johann Georg Kasten, beed. rechten Dris vnd E. Ehrs. Kleinen Raths geweßenen Advocaten, Procuratoris seel. hind.laßner Fr. wittib v Erben stoßendt.
Dauon gibt mann Jährlich. vff Bartholomæi gemeiner Statt j ß d. boden Zinnß (2 s. neben Georg Schmiden geweßenen handelßmanns, burgers alhie seel. Erben), Item 5 lb 5 ß d Zinnß vff Margarethæ H Johann Michael Heußen, 13.nern, stehen in hauptgut abzulößen mitt 105. lb, Mehr j lb 6 ß 3 d Zinnß, Jahrs auch vff Margarethæ H hannß Jacob Stößers burgers alhie seel. Kind. seindt ablößig in capital mit 26 lb 5 ß d, Ferners 3 lb 9 ß d Zinnß Jahrs vff Mathiæ, dem Stifft St. Thoman alhie wid. lößig in hauptgut mit 69 lb d. Weithers j lb d Zinnß Jahrs vff Joh. Bapt: obgedachtem H hannß Michael Heüßen 13.nern in hauptgutt Zu 2. gleich terminen von restirend. Kauffschilling her, Zu bezalen mitt 20 lb, Sonsten freÿ ledig vndt eigen, vndt vber vorstehende beschwerden hiehero noch æstimirt vnd angeschlagen p. 180. lb 5 ß
Darüber sagt j t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Insigel v.wahret, deßen dat. den 22.ten Februarÿ A° 1632. Inhaltts wie d. ietzt abgeleibte seel. dieße behaußung in erstgemeltem Jahr von Anna Senßeneckerin weÿl. Georg Wentzbühels, Gürttlers v. burgers alhie seel. wittwen an sich erkaufft habe. Dabeÿ auch noch j. t. Perg. Confessat vber 5 fl. gelts v. 100 fl. Capital vff dieß. behausung, Ist mit d. Statt Kleinem Insigel v.wahret, v datirt den 2.t Martÿ A° 1619. Mehr noch ettliche quittung. abrechnung. v. d.gleichen documenta, alles mit alttem N. j bemerckt.
Wÿdem So der ietzt abgeleibte biß in sein absterben genoßen. Item vemög deß Zwischen dem ietz verstorbenen seel. vndt seine mitt auch weÿl. Susanna Stolpin seiner vorigen haußfrau seel. ehelich erziehlten hinderlaßenen Söhnlins Hannß Wilhelms geschwornem vogt (…)
Der Wittib unverändert Nahrung, Sa. haußraths 6, Sa. Silbers vndt Geschmeids 14, Sa. Guldenen Rings 1, Sa. baarschafft 50, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 206, Sa. Ergäntzung 98, Summa summarum 376 lb
Der Erben unverändert Gutt, Sa. haußraths 123, Sa. Werckzeugs Zum Pastetenbecken handwerck gehörig 14, Sa. Silbergeschmeids 79, Sa. Eigenthum und besserung ane einer Behaußung 180, Sa. Ergäntzung 73, Summa summarum 471 lb – Schulden 397 lb, Nach deren Abzug 75 lb
Die Theilbahre verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 26, Sa. Werckzeugs Zum Pastenbecken handwerckhs gehörig 17, Sa. Silers 8, Sa. Ring 5, Sa. Baarschafft 2, Sa. Schulden 170, Summa summarum 240 lb – Schulden 182, Nach deren Abzug 57 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 688 lib.

La veuve Anne Elisabeth se remarie en 1647 avec le pâtissier Jean Philippe Sachs, fils du greffier d’Ottweiler près de Sarrebruck : contrat de mariage, célébration
1647 (3.3.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 44) f° 97
Eheberedung Hanß Philipps Sachßen des Pastetenbeckhen vndt Fren Annæ Elisabethæ Axtin Florentin Dochtermans des Pastetenbecken, burgers alhier seel. wittwen
zwischen dem Ehrenhafften vndt bescheÿdenen Hanß Philips Sachßen, Pastetenbecken, weÿland herrn Wolffgang Heinrich Sachßen, geweßenen Statt schreibers seeligen Zu Ottweÿler beÿ Sarbrücken ehelich erzeiltem hinderlaßenem Sohn, ane einem
vndt der Ehren: vndt viel tugendsamen Frawen Annæ Elisabethæ Axtin, weÿland des auch Ehrenhafften Florentin Dochtermanns, ebenmeßig Pastetenbeckens, burgers alhier seeligen hinderlaßener wittwen, am andern theil
auff vnderhandlung der Ehren vndt vorgeachten auch Ehrenhafften Peter Weÿlen, Schneiders, auff sein deß Hochzeiters, So dann auf Ihr der fraw hochzeiterin seithen Hannß Ludwig Kuntzen, Meßerschmidts, herrn Friderich Balthasar Kaltten, vndt herrn Michael Emerichs beeder Handelßleüth aller burgere alhie Zu Straßburg, Ihr beÿderseiths respectivé geschwornen vogts, Schwägeren vndt ebettener günstiger Herren Beÿständere vnd Saal persohnen
Endlichen vndt zuem fünfften, So hatt der Hochzeiter auch bewilligt, zugesagt vndt versprochen, der fraw Hochzeiterin albereith habendes, auß voriger Ehe erzieltes Söhnlein, Isaac genandt, biß er seine achtzehen Jahr erreicht, gebührendt Zu erziehen, Zuvnderhaltten vnd in sein Costen, ohne deß Söhnleins Zuthun, ein ehrlichen Handthierung oder Handwercks darzu es Künfftiger Zeitt lust haben vnd dauglich sein würdt, lehren zu laßen
Auff Mittwoch den dritten tag deß monaths Martÿ Im Jahr deß herren als man Zaglte 1647.

Mariage, cathédrale (luth. p. 504)
1647. Domin. Quadrages. Hanß Philips Sax der Bastetenbeck Wolff Heinrich Saxen, geweßenen Statschreibers Zu Ottweiler, ehelicher Sohn, vnd Anna Elisabeth, Florentin Tochtermann, Bastetenbeckens vnd Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Im Münster Mont. 15. Martÿ (i 257)

Jean Philippe Sax (Sachs) devient bourgeois une semaine après son mariage
1647, 4° Livre de bourgeoisie p. 242
Hannß Philipp Sax der Pastetenbech Von Ottweÿler empfangt d. burgerrecht von seiner haußfrauwen Anna Elisabetha Florentin dochtermanns des Pastetenbeckhs seel. Wittib vmb 8 Gold fl. it ledigen standts geweßen v. würdt Zu E. E. Zunfft der Beckhen dienen. Jur. den 23. Martÿ 1647.

Jean Philippe Sachs achète en 1652 la maison voisine à l’ouest (ancienne maison de Jacques Barth) qu’il réunit à la sienne.

Jean Philippe Sachs se remarie en 1672 avec Anne Chrétienne, veuve du pâtissier Nicolas Allheilig : contrat de mariage, célébration
1672 (30. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 255
(Prot. fol. 86 – Eheberedung) Hannß Philipß Sachß der Pastetenbeckh Burger Zu Straßburg alß hannß mit assistentz H Johann Werner Sattler deß Postverwalthers seiner Kinder Vogts an einem,
So dann Anna Christina Weÿl. Niclaus Allheÿligen geweßenen Pastetenbeckhen nunmehr seel. nachgelaßene Wittib alß Hochzeiterin mit beÿstand H. Michael Braunen deß Weißbeckhen ihres Curatoris und diebolt Hummels auch Weißbeckhen ihres Schwagers, alle Burger alhier am anderntheil

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 28, n° 115)
1672. Dom. Rogate et Exaudi den 12. v 19 Maÿ Joh: Philip Sax der Pastet. beck undt burg. allhier vndt Anna Christina weÿl. Niclauß Alheiligs gewesenen Pasteten beck vnd burgers wittib. Eingesegnet Zu St. Thomæ Donnerstag den 23. Maÿ (i 16)

Le pâtissier Nicolas Allheilig épouse en 1655 Anne Chrétienne, fille du boulanger Matthieu Hügel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 23-v)
1655. Eâdem [Festo Paschalis d. 15.t Aprilis] Nicolaus Allheilig der Pastetenbeck, Nicolaus Allheilig des Pastetenbeck. v burgers alhier Ehelicher Sohn, J. Anna Christina Matthie Hügels des Weißbecken vnd burgers (alhie) Eheliche Tochter. Copulitt d. 24.t Ap. JS Peter Zu St (-) (i 27)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 72, n° 11) 1655. Eodem Pasch. Festo Nicolaus Allheilig der Pastetenbeck, Nicolai Allheilig des Pastetenbecken vndt burgers alhier ehelicher Sohn,vndt Jungfrau Anna Christina Matthiæ Hüegels des Weißbecken vndt burgers alhie eheliche Tochter. Copulabantur Zinst. d. 24. Aprilis Zu Sct. Thomas (i 83)

Anne Chrétienne Hügel fait dresser l’inventaire de ses apports dans une maison rue du Bouclier. Elle sera héritière pour un tiers des biens dont sa mère Catherine Schædel a la jouissance viagère. L’actif s’élève à 1 045 livres, le passif à 192 livres.
1672 (1.6.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 42) n° 7
Inventarium über Frawen Annæ Christinæ Hügellin Zu H Johann Philipß Sachßen, Pastetenbecken undt Burgern alhie, Ihrem ietzigen lieben haußwürth in den Ehestandt zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1672. (…) durch Fraw Annam Christinam Mit beÿstand deß Ehren vnd vorgeachten herrn Michael Braunen Weißbecken vndt Burgers alhie, Ihres noch ohnentledigten vogts, wie auch deß Ehrenhafften Theobald Hummels ebenmäßig weißbecken vnd Burgers alhie, Ihres Schwagers (…) So beschehen auff Sambstag den 1.t Junÿ A. 1672.
Inn einer alhier in der Sttt Straßburg inn der Schildts gaß gelegener behaußung H hanß Adam Eißenschmid Stattschrbn Zu Beel eigenthümlich gehörig, der Fr. aber Lehnungs weiß bewohnt ist befund. word. wie volgt
Inn der obern Vorden Stuben. Inn der obern hindern Stuben, Inn der mittlern hindern Stuben, vor dießer Stuben, Inn der Cammer B, Inn der vndern Stuben, Inn der vndern Kuchen, Il vndern haußöhren, Im Keller
Sa. haußraths 463, Sa. früchten 90, Sa. Weins vnd der Vaß 47, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 117, Sa. Guldinn Ring 34, Sa. der Baarschafft 225, Sa. Schulden 67, Summa summarum 1045 lb – Schulden 192, Nach deren Abzug 853 lb
Wÿdemb So Frau Catharina Schädlerin, Weÿl. H Mathÿs Hügels, geweßenen weÿßbecken und Burgers alhie seel. hind.laßene Wittib, d. fraw Mutter noch ad dies vitæ wÿdembs weÿß Zu genießen hatt, ahne ihren Eigenthumb aber der Frn ein dritter theil gehörig
Wÿdemb So die Fraw auß voriger Ihrer Ehl. nach Zugenießen hatt. Vermög deß, über H. Nicolai Allheÿligs geweßenen Pastetenbecken vndt Burgers alhie d. fraw vorigen haußwürths seel. verlaßenschafft auffgerichteten Inventarÿ
Conclusio finalis Inventarÿ 945 lb

Jean Philippe Sachs fils rachète les parts de ses cohéritiers. Il épouse en 1692 Anne Barbe Weissheyer, fille du maire de Dorlisheim : contrat de mariage, célébration

Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Herrn Johann Philippß Saxen, Pastetenbecker Vndt bereits Burger Alhier, Weÿland deß Ehrenvest Wohl vorgeachten vndt Weißen herrn Johann Philipps Saxen deß älttern auch geweßenen Pastetenbecken burgers vndt E. E. Kleinen Rhats Allhier Altten Beÿsitzers hinderlaßener Ehelicher Sohn alß Hochzeittern, an Einem, So dann der Viel Ehr vndt Tugendsamen Jungfrauwen Annæ Barbaræ Weißheÿrinn des Ehrenhafften vnd Vorgeachten herrn Wolffgang Weißheÿers Wohlverordneten Burgermeisters Zue Dorlißheim Eheleiblicher dochter alß Hochzeiterin Andern theils (…) Donnerstags den 29. Novembris Anno 1691, (unterzeichnet) Hannß Phillipp Sachs, ABW

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 30-v n° 188)
1692. Eod. [Dom. Jubilate] Seind Zum II mahl ausgeruffen Worden Johann Philipp Sachs Pasteten beck Weiland Joh: Philipp Sachsen E. E. Kleinen Raths Beÿsitzers auch Pasteten Becken nachgel. S. Jfr. Anna Barbara Wolffgang Weißheiers Burgermeisters Zu Dorlißheim hiesiger Herrschafft ehel. T. Sind den 7.ten Maji Würcklich copulirt Worden. (unterzeichnet) hannß Philipp Sachs als hochzeitern, A der hochzeiterin Zeichen (i 31)

Fille du vigneron Wolff(gang) Weissheyer, Anne Barbe devient bourgeoise par son fiancé Jean Philippe Sachs.
1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 604
Anna Barbara Weißheÿerin von Dorlißheim Wolff Weißheÿers des Rebmans daselbst Ehel. tochter, empfangt das burgerrecht von Joh: Philipp Sachßen dem Pastetenbeckh, vndt burgern allhier, als deroselben Verlobten, gratis, ist annoch ledigen standtes, Vnd wird Zu E. E. Zunfft der becken dienen. Prom d. 28. dito [9.br] 1691.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans les deux maisons voisins propres au mari ; ses apports s’élèvent à 699 livres, ceux de sa femme à 209 livres.

1692 (30.6.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 24) n° 796
Inventarium vndt Beschreibung aller Vndt jeder haab, Nahrung Undt güettere, so der Ehrenhaffte Herr Johann Philipp Sax Pastetenbeck, Vndt die Viel Ehren vndt tugendsame Fraw Anna Barbara, gebohrne Weißheÿerin, beede Eheleütt vndt burgere Alhie einander in ihren ohnlängst mitteinand. angetrettenen Ehestandt für vnverändert würcklich Zugebracht haben, Welche Zur Verhütung all über*achtigen streits, Wie auch jedes das Seinige in deß andern gegen Wahrt vorgewießen vnd angegeben (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in beÿsein der Ehrenvest Fürsichtig Vnd Weiße auch Vorgeachten herrn Philippß Küblers, E. E. Großen Rhats alhier Nunmahligen Wohlmeritirten Beÿsitzers auf Ihr d. Frawen uf sein H. Saxen seitten aber H Georg Gollen, handelßmanns vndt burgers alhier, seines leiblichen Schwagersn Montags den 30. Junÿ Anno 1692.

In einer der Statt Straßburg in der Kuttelgaßen gelegenen, Ihme H Saxen Eigenthümlich gehörigen vndt hernach beschriebenen Behaußung befunden worden wie volget
Sa. haußraths M 174, F 129, Schiff und geschirr Zum Pastetenbecker Handwerck gehörig M 27, Silber geschirr und Geschmeid M 2, F 18, Guldinen Ring F 13, Baarschafft M 49, F 3
Eigenthumb ane Behausungen (M.) Item hauß v. hoffstatt, gemeinschafft deß höffleins, bronnen v. cloac, mit allen andern deren gebäuden, begriffen, Weitten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten gelegen alhier Zue Straßburg in der brüh: od. Kuttelgäßlein, ane d. fischmarckt, eins. neb. weÿl. hanß Michael Stattmanns, deß Tabacmachers v. burgers alhier, sel. hind.blieb. with. anders. neb. nechst hernach volgend. behaußung gelegen, hind. auff Mstr Martin Wolffend. d. Kübler v. burger alhier stoßend. Davon gefallen jährl. 5 fl. Wehrungs Zinß auf Thomæ Apli. dem Stifft St. Thomæ alhier wid.lößig mit 100 fl. ermelter Wehrung. Und dann 15 ß d Zinß jährlich auf Michaelis weg. deß durchbruchs auf alhiesig. d.thurn, von dießem v. volgendem hauß, thut hiehero die helffte 7 ß 6 d. Sonst über jetzgemelte beschwerden, freÿ, ledig v. eig.
(M.) Item hauß v. hoffstatt sampt j. gemeinen höfflein v. bronnen auch allen andern gebäwen begriffen, Weitt. Recht. Zugehörd v. gerechtigkeit gelegen alhier Zu Straßb. vnd. am Fischmarckt im brüh: od. Kuttelgäßlein eins. neb. Phil. Gißen deß barchethändlers Nachkomm. nahmens Johann Bahnen auch barchethändlers v. burg. alhie, and.s. neben Vorher beschrieb. behaußung, hind. auf Martin Wolffender d. Kübler stoßend, Von dißem hauß gibt mann jahrs auf Bartholomæi gemeiner Statt j ß bod. Zinß, Weitters auf allhießig. d.thurn an 15 ß d deß durchbruchs weg. die helffte thut 7 ß 6 d. Mehr 3 lb 9 ß d . Zinß jahrs auf Matthiæ dem Stifft St Thomæ alhier, ablößig in hauptgut mit 69. lb d. Ferner soll Er H Joh: Phil. annoch seinem mittlern brudern Johanni auf beede häußer, über abzug j lb d so Er Ihme schuldig, p rest an deßelben Antheil 19 lb d, Item H Georg Gollen dem handelßmann soll mann auch noch auf beeden häusern in Capitali 450 fl. thun 225. lb, sonsten seindt gedachte beede häußer über obenangeregte beschwerd. freÿ ledig v. Eigen, vndt dißmahlen gantz ohnpræjudicirlich beÿ dem præcio, wie Er H. Hanß Phil. Sax selbige von seinen Geschwisterd. Eigenthümlich übernommen nemblichen mit d. alt. beschwerd. pro 787 lb. Über abzug aber vorher specificirter darauf annoch hafftenden beschwerd. (welche in capital Zusammen werffen 381. lb 10 ß d) v.bleibt per rest noch in außwurff Zuebring. übrig allein 406. lb d
Über das neben Bahnen nunmehr gelegene hauß besagt j. teutsch. perg. Kauffbr. mit der Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel v.wahrt dat. d. 22. feb. A° 1632. mit alt. N° 1 et 2
Über das neben Stattmännisch. Wit. geleg. hauß aber ist v.hand. 1 p.gam. Kauffbr mit d. Statt Straßb. anhangendem Cancel. Contract Insiegel v.wahrt de dato d. 9. 9.bris A° 1652. mit alttem N° 3 Dabeÿ i. ältter teutscher p.gam Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Ins. dat. d. 29. Aug. A° 1636 mit alt. Nis 1 & 3. So dann ettlich abgelößte Zinß: v. j. Gantkauffbrieff
Sa. Eigenthums ahne Behaußung M 406, Pfenningzinß hauptgüettere M 56 lb, Schulden in die Nahrung zuegeltend M 23, Summa summarum M 740 lb, F 209 lb – Schulden aus der Nahrung Zubezahlend M 16, Nach deren Abzug 699 lb

Anne Barbe Weissheyer meurt en 1693 en délaissant pour uniques héritiers ses parents. L’inventaire décrit la maison de la même manière que ci-dessus.

1693 (1.7.br), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 25) n° 825
Inventarium und Beschreibung Aller Vndt Jeder Haab, Nahrung Vndt güettere, so weÿland die Viel Ehren und Tugendsame Fraw Anna Barbara, gebohrne Weißheÿerin, deß Ehrenhafften Herrn Johann Philipp Saxen, Pastetenbecken, vnd burgers alhier geweßene geliebte Eheliche haußfrau, nach Ihrem den 17. Aprilis diß Zue End gemeltten Jahres auß dießer Zergänglichen Weltt genommenen seeligen hinscheiden, hinder Ihro verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren hernachgemeltter Ihr der seelig abgeleibten Fraweb geliebte Elttern und ab intestato hinderlaßene Frembder Erben, durch vor Ehrengemeltten Hn Saxen den hinterbliebenen Wittibern mit beÿstand herren Georg Gollen handelßmann Vnd burgers allhier seines leiblichen Schwagers (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg dienstags den 1. Septembris Anno 1693.
Die seelig abgeleibte Eingangs gemelte Frau Anna Barbara Saxin hat ab intestato Zu Erben hinderlaßen ihre geliebte leibliche Elttern Nahmentlichen den Ehrenhafften vndt Achtbaren Herrn Wolffgang Weißheÿern, altten Burgermeister Zue Dorlißheim vnd die Ehr und Tugendsame Fr. Maria gebohren Salonin, beede Eheleütt vnd Burgere zue Dorlißheim, so beede persönlich und beneben Ihnen auch in Ihrem namen Zuegeg. der Ehrenvest, Vorgeacht vnd Weiße herr Georg Sigmund Braunsmänttel, Zinngießern vnd E. E. Kleinen Raths alhier ietzmäligen Wohlmeritirt Beÿsitzer

In einer der Statt Straßburg in der Brüh: oder Kuttelgaßen gelegenen, hiehero vnd Zwat dem H. Wittiber unverändert gehörigen vndt hernach beschriebenen Behaußung befunden worden wie hernacher volget
Ahne haußrhat. Auf d. obern Bühnen, In d. Cammern A, In d. Cammern B, In dem obern Stüblein, In d. Cammern C, In d. Cammern D, In d. Cammern E, Vor dießer Cammer, In d. obern od. Wohnstub, In d. Nebens Stuben, In d. Küchen, Vnd im Sommerhauß, Im vndern Haußöhren, In d. Backstuben, Im Keller, Im Nebens Keller
Sa. haußraths W 96, E 83, T 11, Schiff und geschirr Zum Pastetenbecker Handwerck gehörig W 18, Silber geschirr und Geschmeid W 2, E 8, Guldinen Ring Z 11, Baarschafft W 33 E 17 T 16, pfenningzinß hauptguth 6
Eigenthumb ahne Behausungen dem H. Wittiber Unverändert gehörig (W.) Item hauß vndt hoffstatt, gemeinschafft deß höffleins, bronnen vndt cloacs, mit allen andern deren gebäuden, begriffen, Weitten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten gelegen alhier Zue Straßburg in der brüh: od. Kuttelgäßlein, ahne dem fischmarckt, einseit neben weÿland Hanß Michael Stattmanns, deß Tabacmachers v. burgers alhier, seel. hinderbliebenen Wittibin. anders. neb. nechst hernach volgend. Behaußung gelegen, hind. auff Meister Martin Wolffender d. Kübler v. burgern alhier stoßend. Davon gefallen jährl. 5 fl. Wehrungs Zinß auf Thomæ Apostoli dem Stifft St. Thomæ alhier wid.lößig mit 100 fl. ermelter Wehrung. vndt dann 15 ß d Zinß jährlich auf Michaelis wegen deß durchbruchs auf alhiesigen Pfenningthurn, von dießem vndt volgendem hauß, thut hiehero die helffte 7 ß 6 d.
(W.) Item hauß vndt hoffstatt sampt einem gemeinen höfflein vndt bronnen, auch allen andern gebäwen begriffen, Weitten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeitten gelegen auch alhier Zu Straßb. vnd. am Fischmarckt im brüh: od. Kuttelgäßlein eineit neben hievor beschriebener behaußungn anders. Johann Bahnen dem Barchethändler vndt burgern alhie, hinden auf Martin Wolffender d. Kübler stoßendt, Davon gibt mann Jahrs auf Bartholomæi gemeiner Statt 1 ß boden Zinß, Weitters auf allhießiger Pfenningthurn ahne 15 ß d die helffte deß durchbruchs halben thut 7 ß 6 d. Mehr 3 lb 9 ß d . Zinß jahrs auf Matthiæ dem Stifft St Thomæ alhier, ablößig in hauptgut mit 69. lb d. Welche vorhergehende auf gedachten beeden häußern annoch hafftende alte Beschwerden Zusammen belauffen in Capital nemblichen auf 137 lb 10 ß. Indeme der Wittiber bemelte beede häußer mit seinen leiblichen Geschwisterden biß A° 1691 ohngethelit gewesen, von denselbigen pro 13 fl. Eigenthümlich übernommen nemblichen alß werden Selbige anietzo auch in solchem preiß hiehero gebracht thun 650 lb. d. Dauon aber ist ferner Abzuziehen waß Er seinem mittlern brudern H. Johanni Saxen so Zue Bischweÿler der Zeit sich in diensten auffhalttet, darauff capitaliter p rest annoch schuldig ist, nemblichen 14 lb s So dan was derselbe auch seinem leiblichen Schwagern H Georg Hollen dem handelßmann und Burgern allhier alß Fr. Margarethæ gebohrenn Saxin sein H Joh: Philippß leiblichen Schwester Ehevogten im hauptguth (…) 225 lb, Welche nechst Vorhergemelte beede posten Zusammen thun 239 lb. Über deren Abzug bleiben annoch p. rest in Außwurff Zubringen übrig 411 lb
Über letztgemeltes neben Bahnen nunmehr gelegenes hauß besagt j. Teutsch. pergamentener Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel v.wahrt datirt d. 22. feb. A° 1632. mit alt. N° 1 et 2 signirt
Über das neb. Stattmännisch. Wittib gelegene hauß aber ist vorhanden 1 p.gam. Kauffbr mit d. Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel v.wahrt de dato d. 9. 9.bris A° 1652. mit altt. N° 3 vermerckt. Dabeÿ i. ältter teutsch. p.gam Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Ins. datirt d. 29. Augusti A° 1636 mit alt. Nis 1 & 3. So dann ettlich abgelößte Zinß: v. j. Gantkauffbrieff
Sa. Eigenthums ahne Behaußung W 411, Schulden in das Erb zuegeltend W 11, T 14, Ergäntzung d. Erben unverändert (45, abzug 1, rest) 44
Eheberedung (…) Donnerstags den 29. Novembris Anno 1691

Jean Philippe Sachs se remarie en 1700 avec Anne Marguerite Krieger fille de Jean Jacques Krieger : contrat de mariage, célébration
1700 (4.11.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Hn Johann Philipp Sachßen Pastetenbecks Jgfr. Annæ Margarethæ Kriegerin. Donnerst. d. 4.t Novembris 1700.
zwischen dem Ehren: und Vorgeachten Hn Johann Philipp Saxen, Pastetenbecken und Burgern alhier, alß hochzeiter an einem,
und dann d. Ehrn: und tugendsamen Jungfrawen Annæ Margarethæ Kriegerin, weÿl. des Ehren: und Mannhafften hannß Jacob Kriegers, gewesene Statt Constablers und feürwerckers alhier ehelicher hinderlaßener Tochter als des Jungfraw hochzeiterin anden theils
Straßburg Donnerst. d. 4. 9.bris 1700 (unterzeichnet) hannß Philipe Sachs als hochzeiter, o sig: der Jfr. hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 113, n° 555)
Mittw. d. 8. Xbr. wurd. nach ordentlicher außruffung copulirt Johann Philipp Sachs d. Pastetenbeck v. Burger allhier v. J. Anna Margaretha, weil. Johann Jacob Kriegers des geweßenen Constablers allhier nachgelaß. ehl. tochter (unterzeichnet) hannß Philipp Sachs als hochzeiter, q der hochzeiterin hand Zeichen (i 112)

Jean Philippe Sachs se remarie en 1706 avec Marie Salomé Ferber, veuve de David Ulric Mann, pharmacien à Freudenstadt. Le pasteur de Willstätt Jean Adolphe Ferber, père de la mariée, est témoin.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 170-v n° 779)
1706. Mittwoch den 22.t 7.mbr. Seind nach 2. mähl. Proclamation ehl. copulirt worden Joh: Phil. Sachs der wittwer, b. u. Pastetenb. allhier, und Fr. Maria Salome, weÿl. f. David Ulrich Manns, geweßenen Apotheckers in der freudenstatt hinterl. Wittib (unterzeichnet) hannß Phillipp Sachs als hochzeiter, Maria Salome sachßin als hochzeiterin, M. Joh: Adolph Ferber Pfarrer Zu Willst. Vatter, Geörg Goll alß Schwager (i 170)

Native de Willstätt, Marie Salomé Ferber devient bourgeoise par son mari cinq mois après son mariage
1707, 4° Livre de bourgeoisie p. 765
Maria Salome Färberin V. Willstätt, empfangt d. burgerrecht V. ihrem Mann Joh: Philipp Sachß P. 2. gold fl. 16. ß. Wird beÿ denen becken dienen, P. d. 14. Dito [febr:] 1707

Jean Philippe Sachs meurt en mai 1716 après avoir institué pour unique héritière testamentaire (sa sœur) Marguerite Sachs, veuve du marchand Georges Goll. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 270 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 633 livres, le passif à 414 livres

1716 (3.6.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 8)
Inventarium über Weÿl. des Ehrenvesten und vorgeachten Hn Johann Philipps Sachsen, Pastetenbecks und Burgers Zu Straßburg seel. Verlaßensch. auffgerichtet in Anno 1716.
Inventarium und Beschreibung aller und jeder Haab, Nahrung und Güthere, liegend: und fahrender, so weÿl. der Ehrenveste und vorgeachte H Johann Philipps Sachß, gewesener Pastetenbeck undt Burgern alhier Zu Straßburg nach seinem d. 12.ten Maÿ dießes lauffenden Jahrs aus dießer Trübsaamvollen Weltt genommenen tödlichen Hientritt, hinderlaßen, Welches auff geziemendes Erfordern und Begehren des Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren Hern Joh: Niclaus Sederers, vornehmen Handelsmanns und Burgers alhier, als geordnet und geschworenen Curatoris der hernach benannten per Testamentum instituirten Erbin, durch die Ehrn: und tugendsame fraw Maria Salome gebohrne Ferberin, die hinterbliebene Wittib (geäugt und gezeigt) Mittw. d. 3.ten Junÿ A° 1716.
Der Seelig abgeschiedene Herr hat per Testamentum Nuncupativum Zur eintzigen Erben verlaßen die Viel Ehrn: und tugendreiche fraw Margaretham Gollin gebohrne Sachßin, weÿl. Hn Georg Gollen gewesenen Handelsmanns und Burgers allhier sel. hinderlaßener Fraw Wittib, welche mit vorbenanntem Hn Sederer bevögtigt, in deßen Nahmen H Joh: Mich: Schweighäußer d. Specerirer dero Tochtermann weilen der Curator verreiß. müß. dem Geschäfft beÿgewohnt hatt.
Copia der Heüraths Verschreibung vid. Protocoll. meum I.mum
Copia Testamentum nuncupativi habetur in Protoc: meo 2.do
Bericht quære in fine

In einer in der Kuttelgaßen gelegenen in diese Erbschafft gehöriger Behausung sich befund. hatt
Schrein: und Höltzernwerck. Auff der Obern Bühn, In d. Cammer A, In d. Soldatten Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Wohnstuben, In dem Mittlern haußöhren, In der Back Stub, Im undern Haußöhen, Im Keller
Sa. haußraths W 19, E 104, Leerer faß und Bütten E 7 ß, Schiff und geschirr Zum Pastetenbecken handwerck gehörig E 14, Brennholtz 15 ß, Silber geschirr und Geschmeid W 1, E 9, Guldene ring W 6, E 1
Eigenthumb ahne Behaußungen (E.) Erstm. I. Behaußung u. Hoffstatt, gemeinschafft des Höffleins, bronnens, und S. V. Clöacs m: allen d.ren andern Gebäuwen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier in der St: St: im Brüh: oder Kuttel Gäßl. am Fischmarckt gelegen, ein S: neben H Philipp Jacob Büchen des Handelsmanns seel. W. u. E.E. die ander Seit neben nachbeschriebener Behaußung, hinden auff Meister Martin Wolffender den Kübler stoßend, Davon gehen jahrs 50 fl. Wehrungs Zinnß auff Thomæ Apostoli dem Stifft Zue Thoman alhie, ablößig mit 100 fl. Wehrungs Cap: so thut 52 lb. 10. ß d. Weiter 7 ß 6 d ane 15. ß d Zinnßt dieß Behaußung, dm Pfenningthurn allhier, wegen gethanen durchbruchs, von dießem jnn folgendes hauß Jährlichen termino Michaelis trifft Zue doppeltem Capital gerechnet 17 lb 10 ß d
(E.) Item Hauß und Hoffstatt sampt der Gemeinschafft des Höffleins und Bronnens, auch allen anderen Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auch allhier Zue Straßburg Im Brüh: oder Kuttel Gäßlein am Fischmarckt, neben vorgeschriebener behaußung einer seits und die andere Seit neben Benjamin Frantzen dem Barchet Krämer gelegen, hinden auff obgedachten Martin Wolffender stoßend, Hievon fällt gemeiner Statt auff Bartholomæi 1. ß d Zue Boden Zinnß, So gehen auch gemeiner Statt Pfenningthurn 7 ß 6 d ane 15 ß d wie von vorbeschriebenem Hauß wegen des durchbruchs Inn beede Behausungen, Jahrs auff Michaelis thur beedes Zue Capital ohnvergreifflich 17 lb. Weiters gehet 3. lb 9 ß jahrs auff Mathiæ Apostoli Zue Zinnß dem Stifft S Thomæ allhier, so wiederlößig in Hauptgut mit 69 lb d. Im übigen ist dieße Behausung, außer nachgesetztem Capital, so auff beede Häußer veresichert, freÿ, leedig und eÿgen. Endlichen Zinnß man auch noch ferners vorgeschriebenen beeden Behausungen Jahrs auff d. 6.to Maÿ 4 lb d Fr. Margarethæ Gollin der Erbin, so in hauptgut abzustoßen mit 100 lb. Summa vorgeschriebener Onerum thut 235. lb 10 ß d. Und sich solche Behaußungen durch die Statt geschwohren Werckleüth, vermög eingelüfferten Zeduls, Vor Voll angeschlagen worden pro 750. lb Über Abzug aber der gemelten beschwehrt wird allhie annoch auszuwerffen 496 lb 10 ß.
Über das erstere neben H. Philipp Jacob Büchels seeligen W. und Erben gelegene Hauß, sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, mit der St: St: C.C. St: Ins. verwahrt de dato 22.t Febr. A° 1632. mit N° 1 notirt. So besagt auch ein dergleichen Kauffbrieff über das Letzt beschriebene Hauß, deßen datum d. 9.to 9.bris A° 1652. Warbeÿ ein alter teutscher pergamentener Kauffbrieff mit gleichförmigen Innsiegel verwahrt datirt d. 29 t Augusti A° 1636. Ferner ein pergamenter Ganth Kauffbrieff sampt etlichen abgelößten Zinßbrieffen, Alles mit N° 2. bemerckt und darbeÿ gelaßen. Summa Eigenthums ane Behaußungen, So der Erben ohnverändert 496.
Eigenthumb ane Liegenden güthern Im Sandter Bann (W.) 13. Schulden Ins Erben zugeltend E 6 W 100
Ergäntzung der Wittib alienirten ohnverändert Nahrung, Vermög des durch H. F. W. Wildermuth den hochgräffl. Hanaw Liechtenberg. Landschrbr. Zu Willstett den 30. 8.bris A° 1706. verfertigten Theilreg. hatt die Wittib von weÿl. frn. Anna Maria gebohrner Köbelin F, M. Joh: Adolph Ferbers, Pfarrers Zu Willstett gewesener Hausfrauen als jhrer geliebt. Mutter seel. ererbt, (131, abzuziehen 2, rest) 128
Summa summarum W 270 lb, E 633 lb – Schulden 414 lb, Nach Vergleichung 218 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 599 lb
Wÿdumb So der verstorbene H. seel. ad dies vitæ gnoßen. Der seelig verschiedene Herr hat von weÿl. fn: Margaretha gebohrner Kriegerin seiner Zweÿten hausfrawen seel. über die ausgelüfferte Natural posten biß in sein seeligen Ende wÿdumsweiße Zugenißen gehabt, davon anjetzo das Eigenthumb auff fraw Annam Ursulam Kriegerin Mstr. Joh: Christoph Stahlen des Schneiders und Burgers allhier ehel. Hausfraw, verfallen, 110 lb
Abschatzung d. 28.t Maÿ anô 1716. Weÿlandth deß Ehrenhafften vnd bescheiten H: hanß Philippus Sackhs, pasteten beckh: Seel: hinder laßenen Frau witib Vnd Erben, ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in der Lungen gaß, gelegen, Einseit neben Min Frantz Ander seith Neben: H. hanß Jacob Hauckh, hinden Auff: H schnehacker biersieter Stoßent welche behaußung hoff, hoffstatt, Zweÿ gewölbt Keller höffel Ein gemeiner brunen sampt Aler Ihrer Recht, vnd gerechtigkeith wie solches durch der Statt geschwornen werckhleüthe in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen Preiß Nach angeschlagen wirt, vor und umn Ein taussent Fünff Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohr. Werckhleüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Minsters

Marie Salomé Ferber se remarie en 1717 avec le charpentier Michel Bindenschuh : contrat de mariage, célébration
1717 (7.5.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 360
Verglichene Heüraths Puncten Zwischen dem Ehrenvest Wohlgeachten Herrn Michael Bindenschuh, Zimmermann vnd E. E. Kleinen Raths altem Beÿsitzern burgern Zu Straßburg, als hochzeitern An einem
So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Maria Salome Saxin, Gebohrner Ferberin, Weÿl. Herrn Johann Philipp Saxen, Geweßenen Pastetenbeckers und Burgers alhier seel. nachgelaßener Wittib als der Hochzeiterin Am Andern theil
Actum Straßburg in fernerem beÿsein H. Lorentz Leÿtels, Kupfferschmidts, seiner Kinder Geschwornen Vogts, auff sein deß Bräuttigambs (Seilen) Freÿtags den 7. Maÿ Anno 1717
Michael bindenschuh alß hochzeiter, Maria Salome sachßin geborne Ferberin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 31-v)
1717. Fest. Trinitat. et Dom. I. post Trinit. Proclamati sunt H Michael Bindenschuh der Zimmer Mann, auch E. E. Kleinen Rahs Alter Beÿsitzer allhier und Fraw Maria Salome weÿl. H Johann Philipp Sachß, gewesenen Pasteten Becken und Burgers allhier nachgelaßene Wittib. Copulati sunt Mittw. d. 2.ten Junÿ (unterzeichnet) Michael bindenschuh alß hoch Zeiter, Maria Salome als hoch Zeitterin (i 36)

Marie Salomé Ferber, veuve de Jean Michel Bindenschuh, meurt à Brumath en 1755. Elle délaisse les enfants de son fils aîné chirurgien à Brumath et son fils cadet, propriétaire de la maison, tous deux issus de son premier mariage avec Ulric David Mann. L’actif de la succession s’élève à 416 livres, le passif à 167 livres.
1755 (10.6.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 28) n° 387
Inventarium über Weÿl. Frauen Maria Salome Bindenschuhin gebohrener Färberin weÿland Herrn Johann Michael Bindenschu, geweßenen Zimmermanns undt E. E. Kleinen Raths alten wohlverordneten Beÿsitzers längst seel. nachglaßener Wittib nun auch seel. Verl. auffgerichtet in Anno 1755. – welche am H: Grünen donnerstag so da ware der 28.ten des Monaths Martÿ in fürwährendtem 1755.sten Jahre zu Brumath dieses Zeitliche mit dem Ewigen Verwechselt, nicht nur allhie Zu Straßburg alß auch Zu ermeldtem Brumath (…) hinter Ihro Zeitlichen verlaßen – So geschehen allhier in der Koeniglichen Statt Straßburg Montag den 16. deß Monaths Juny A° D.ni 1755
Denominatio hæredum, Die nun in Gott ruhendte Frau Eingangs benandt, hat ab intestato zu Ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen, wie volget Nahmentlichen und I.mo Weÿl. Hn Johann Adolph Mann, den geweßenen Chirurgi vndt burgers zu Brumath hochfürstl. Hanau Lichtenbergischer Jurisdiction vndt burgers daselbsten seel. nach Todte verlaßener 2. Söhn benandlichen den Ehrengedachten und Kunsterfahrenen H. Philipp Jacob Mann auch Chir: undt burger zu ermeltem Brumath, wie auch H. Johann Adolph Mann, den Kürßner undt burger zu Cronweißenburg, beede der verstorbenen Fr. seel. Zu Erben verlaßene Enckele, welche beeder beÿ solcher Verlaßenschafft Inventur allhier Persönlich Zugegen geweßen. Weilen aber diese beede Enckele vndt Erben allhier ohnverburgert Sein, Alß ist auß Mittel Es E. Kl. Rath Memoriales de dato 9.ten Aprilis 1755. Nahmens dererselben Zu solchem Geschäfft gn. deputirt vndt Abgeordnet worden der Wohl Ehren: Veste undt weise Herr Georg Friedrich Roggenbach, der Gastgeber zum Schw: bähren wie auch E. E. Großen Raths alten dermahlen aber wohlermelten E. E. Kl. Raths dermahliger wohlverdienter beÿsitzer, So beneben seinen Principalen solchem Geschäfft Persönlich beÿgewohnet hat, So dann 2.do den wohl Ehren: und vorgeachten Herrn Johann Gottfried Mann, den Pastetenbeckh vnd burger zu Straßburg, der abgeleibten Frauen Sohn, welchem Sie beneben dem vorgedachtem verstorbenen Sohn, mit auch weÿl. herrn Ulrich David Mann, dem geweßenen Apothecker vndt Burgern Zu Freudenstadt, deroselben ersten Ehemann seel. ehelichen Erzeuget und nach Todt Zu Ihren rechtmäßigen Erben verlaßen hat, Und Zwar Sie die beede Enckele nomine defuncti Patris Zu der Einen Ine den nachbemelten Sohn aber zu der Zweyten Helffte concernirendt

Inn einer ahne der sogenanndte Kuttelgaß gelegen in solche Verlaßenschafft nicht sondern herrn Johann Gottfried Mann dem Pastetenbecken beckh dem dießorts Sohn eigenthümlich zuständigen behausung
(Documenta) Kostgeld und Leichen Costen
Wÿdumb Welchen die abgeleibte fr. seel. von weÿl. herrn Johann Philipp Sachßen dem geweßenen Pastetenbecken und burgern zu Straßburg dero 2.ten Ehemann zufolg durch weÿl. H. Johann Ludwig Scheerer sub dato 10. maÿ 1716 aufgerichtetn Testam: nuncupativi
Wÿdumb So die Verstorbene fr. seel. auß weÿl. herrn Johann Michael Bindenschuh deß gewes. zimmer: meister Ihres 3.ten Ehemanns Verl.t lebtägig zu genießen gehabt
Norma hujus inventarii, hausrath 49 lb, Lähren faßen 4 lb, silbers 3 lb, goldene ringe 3 lb, schulden 356 lb, summa summarum 416 lb – Schulden 167 lb, Compensando 249 lb, Stall summa 409 lb

Marie Marguerite Sachs meurt en décembre 1729, l’inventaire de ses biens est dressé en 1730.
Ses filles Marie Madeleine et Marie Dorothée, devenues seules propriétaires lors du partage vendent la nue propriété à Marie Salomé Ferber, veuve de Jean Philippe Sachs, la jouissance viagère de la maison au fils de cette dernière, le pâtissier Jean Geoffroi Mann.

1740 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 208
Fr. Maria Magdalena geb. Gollin H. Jacob Dürninger des Jüngern handelsmanns und E.E. kleinen Raths alten beÿsitzers eheliebste und erstged. H. Dürninger als gewalthaber Fr. Mariæ Dorotheæ geb. Gollin weÿl. H. Francisici Brackenhoffer wittib, Fr. Maria Salome geb. Färberin weÿl. Johann Michael Bindenschuh des Zimmermanns ohnbevögtigte wittib unter assistentz H. Friedrich Thomas Alberti hochfürstl. Heßen: Hanau: Lichtenbergischen Kirschenschaffners beeder Oberämter Lichtenau und Willstätt ihres H. vettern
in gegensein Johann Gottfried Mann des Pastetenbecks, ihr Bindenschuhischer wittib in erster Ehe mit weÿl. David Ulrich Mann, Apotheckers in der Freudenstatt erzeugten sohns
eine Behausung oder zweÿ neben einander liegenden häußer, höfflein, gemeinschaft eines Bronnens und Cloac mit dero hoffstätten auch allen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Brüh: oder Kuttelgäßlein ohnfern dem Fischmarckt, einseit neben H. Johann Jacob Haug dem handelsmann ehevögtl. weiß und weÿl. Philipp Jacob Büchel des handelsmanns erben anderseit neben weÿl. H. Johannes Kleinschrodt des barchethändlers erben modo Peter Hebeißen auch Barchethändlers, hinten auff Johann Jacob Steinmetz dem schloßer modo (-) Seitz dem schloßer zum theil und theils H. Rathh. Johann Philipp Richßhoffer dem tuchhändler – davon gibt man dem Stifft zu St Thomæ auff Thomä apostol. 5 fl. ane zinß ablößig mit 50 lb oder 52 lb 10 ß, ferner ged. StIfft auff Mathiæ apostol. 3 lb 9 ß ahne zinß ablößig mit 69 lb, hiesiger Stadt Pfenning Thurn auff Michaelis 15 ß ahne durchbruch: zinnß und eben dahin auff Bartholomæi 1 ß ane bodenzinß – ihr Dürningerin zufolg eines von H. Not. Lobstein heutigen tags ertheilt und hierbeÿ producirten attestati als ein von sechs ihrer geschwisterden in Mütterlicher verlassenschafft abtheilung käufflich übernommenen und auff sich selbst ererbtes guth zu 7/8 theile, der Brackenhofferischen wittib zum übrigen 8.t theil ahne der proprietate nuda und Bindenschuhischer wittib /:zufolg §° 3. des von ihrem zweÿten Ehemann weÿl. Johann Philipp Sachß dem Pastetenbecken vor H. Not. J. Lud. Scherer am 10. maÿ 1716 errichteten Testamenti Nuncupativi:/ quoad usufructum ad dies vitæ gehörig – 1000 pfund

Geoffroi Mann, fils du pharmacien Ulric Mann de Freudenstadt, devient bourgeois en 1717 en s’inscrivant à la tribu des boulangers
1717, 3° Livre de bourgeoisie p. 1304
Gottfried Mann Von Freÿdenstatt, weÿl. Ulrich Mann gew. Apoteckers daselbst sohn, erkaufft das burgerrecht p. 2. Gold fl. 16. ß. Wird beÿ denen Becken dienen, Jur: d. 24. Dito [Julÿ] 1717

Le pâtissier Jean Geoffroi Mann épouse en 1734 Marie Madeleine, fille du tonnelier Josse Neff : contrat de mariage, célébration à Illkirch
1734 (24.2.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 40)
Eheberedung Hr Joh: Gottfried Mann, Led. Pastetenb. weÿl. H Johann Ulrich Mann deß gew. Apotheckers Zu freudenstatt seel. nachgel. Sohnes und Jgfr. Mariæ Magdal. Näffin, Mr Jost Näffen d. Kieffers u. b. allhier ehel. Tochter
daß Er Hr Johann Gottfried Mann, der led. Pastetenbeckh und burger Zu Straßburg
und Sie Jgfr. Maria Magdalena Näffin, Mr Jost Näffen deß Kieffers auch burgers allhier eheliche Tochter
Actum Straßburg Mittwoch den 24. deß Monats Febr: A° Dni 1734.
(unterzeichnet) Joh Gottfrid mann alß hochzeiter, Maria Magdalena Näffin alß Hoch Zeitterin, Johan Jost Neff als fatter

Mariage, Illkirch (luth.)
1734. d. 3. Martÿ sind auf Erlaubnus Ihro Gnad. Regirend. H. Ammeister in strasb. ohn ausgeruffen ehl. copulirt und eingesegnet word. H. Johann Gottfried Mann der ledige besteten becker und burg. in Strasb. weÿl. H David Ulrichs Manns des geweßenen apothckers und burg. in freud. Statt nachg. ehl. Sohn Jgfr. Magdalena H Johann Jost Neffen des grankieffers und burg. alhie in Strasb. ehel. tochter. NB. sind nach d. vorig. erst kommen doch eher eingesegnet worden ohn ausgeruffen (unterzeichnet) Joh: Gott frid mann als hoch Zeiter, *** Sig. der hochzeiterin (i 110)

Marie Madeleine Neff meurt en 1734 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison que le mari possède à titre de jouissance viagère de sa mère. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre à l’héritier est de 94 livres, celle propre aux héritiers de 88 livres. L’actif de la communauté s’élève à 435 livres, le passif à 224 livres

1735 (25.5.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 10) n° 145
Inventarium undt Beschreibung aller derjenigen so ohnverändert, verändert, Theilbahrer Ligend und Fahrender habe, Nahrung und Güthere, wie auch Schulden und Gegen Schulden überahl daran nichts außgenommen noch vorbehalten, so weÿl. die viel Ehren: vnd tugendsame Frau Maria Magdalena Mannin gebohrene Näffin des Ehrenachtbahren Herrn Joh: Gottfried Mann deß Pastetenbeckhs und burgers alhier Zu Straßburg geweßene Eheliche haußfrau nunmehro seelig, nach ihrem dienstags den 22.ten des Monats Februarÿ fortlauffenden 1735.sten Jahrs genommenem tödlichem hienscheiden, hinder Ihro Zeitlich verlaßen, Welche verlaßenschafft auff geschehenes dienstfreundlicher Ansuchen, Erfordern und Begehren, sowohlen obernandten hinterbliebenen wittibers, wie auch deß Ehrenachtbaren H. Johann Bernhard Trauttmann, deß Schuemachers und Burgers allhier, alß Johann Gottfried Mannen, der seelig verstorbenen mit dem H. Wittiber ehelich erzeugten Kindts und ab intestato verlaßener einzigen Erbens, so ohngefähr ¾ tel Jahr alt (…) geordnet und geschworenen vogten (…) ersucht und beschrieben, durch Ihne den den hinterlaßenen H Wittiber, wie auch Fr. Mariam Salome Bindenschuin gebohrener Färberin wittib deßelben eheleibliche Mutter (…) So beschehen und Angefangen Inn der königlichen Statt Straßburg, Mittwochs den 25. des Monats Maji Anno domini 1735
Copia der Ehe Pacten vor mir Notario unterm 24. feb. 1734 passiret, dahero protocolliret und Expediret word. alß hat man dießorts copialiter zu inseriren vor unnöthig erachtet

In Einer allhier Zu Straßburg ah[ne der] so genanndten Kuttel: oder Lungengaßen gelegen In hierunten beschriebenen Wÿdums g[ehörigen] behaußung, alß volget befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Inn der Soldaten Cammer, In der Gesellen Cammer, Auff dem Bühnel, Inn der Magdt Cammer, Inn der Cammer A, In der Kuchen vor der Wohn Stuben, Inn der Back Stuben, In dem untern Hauß Ehren, In dem Keller, Inn der Wohnstuben
Bericht wegen Gegenwärtiger Verlaßenschafft. Zu wißen seÿe Hiermit, daß Nachdeme man zu gegenwärthiger Verlaßenschafft Inventur geschritten undt üb. der hierzu requirirte Notarius gleich Anfangs solchen Geschäffts den hinderbliebenen H. Wittiber außtrucklichen befraget, Ob Ihr beede geweßenen durchden Zeitlichen tod allschon widerumb Zertrennter Eheleuthen, Einander in Ehestandt vor Ohnverändert gebrachte Nahrung Klein Inventarium auffgerichtet, und hier durch Ihren hievornen Copeÿlich getragenen Ehe Pacto §° 3.tio Ein Genügen gethan worden, So hat Er Herauff die Erklärung gethan (…) Maßen Er mit seiner seelig. [Ehefrau] nicht einmahl ein völliges Jahr In (dem) Ehestand gelebt (…), ahne zeitlicher Nahrung in den Ehestand gebracht welches H. Jost Näff der Kieffer und burger zu St[raßburg] deß Kindts und Erben Großvatter
Eÿgenthumb ahne i. behaußung. (W. Wi.) Eine behaußung, Hoff, Hoffstatt, Höfflein Gemeinschafft deß bronnens und s.v. Cloac mit allen deren überigen gebäuen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, so geleg. alhier in der Statt Straßb. in der sogenannten Brueh: Kuttel oder Lungen gaß. Einseits neben herrn Jacob Hauckhen dem Handelsmann u. burgern allhier, 2.s neben Hn Joh: Peter Hebeißen dem barchethändler und Musicanten, hinten auff Meister NN Steinmetzen dem Schlosser, sambtliche Burgere allhier stoßend, welche Behaußung durch (die Werckmeistere) zufolg deriselb. Beschehenen Abschatzung und deß derwegen unterm 10. Julij A° 1735. außgestellten und Zu mein Notarii Concept geliefferten Scheins, für freÿ Ledig und Eÿg. æstimirt und angeschl. worden vor 1800 guldten oder 800 lb. Wovon aber hienwiederumb die auf solchem Hauß Jährlichen abgehende Onera undt darauf verzinßlich hafftende Capitalien In abzug zu bringen wie volget, als Erstlichen ist mann der Stadt Straßburg Pfth. wegen geschehenen durchbruchs /:Maßen vorherbeschriebene behaußung vorhin auß zweÿen bestanden aber Zusammen gebroch. + (+ dahero von denen Werckmeistern beÿ der Æstimation Krafft obenangezogenen Ihres deshalben erteilten Scheins wurde eine tractiret*) worden:/ Jahres termino Michaelis, ahne bodenzinß abzuricht. schuldig 15 Schilling d. macht zu doppeltem capital gerechnet hihero ohnpræjudicirlich 30 lb. Item Erstged. Stadt Straßburg Pfth. solle mann weither ahne bodenzinß Jahrs auff Bartholomæi * brieff zu doppeltem Cap. gerechnet allhier ahn 2 lb, Item dem Stifft St Thomæ alhier ist man Jahrs auff Thomæ apostoli Fünff gulden hiesiger Währung Zinß von solcher behaußung abzustatten schuldig, so in hauptgut hier in Abzug zu bringen mit 2 lb 10, Item weither solle nemblich d. Stift St Thomæ ahne zinß Jahres auff Matthiæ Apostoli 1 ß widerlößig in hauptgut mit 69, Item und so dann solle mann weÿl. Fr. Margaretha Gollin geb. Sachßin weÿl. H. Georg Gollen deß gewesenen handelßmanns u. burgern Zu Straßburg längst seel. nachgelaßener Wittib nun auch seel. Kind. denen dießorts Wÿdumß erben Jahrs auf den 6. Maÿ (so aber anjetzo Term. St Joh. Bapt: gleich denen überig 100 ln denenselben verzinßt werden) 4 lb d. ahne zinß abzurichten thut in Capital alh. so auff 100 lb, Summa vorbeschriebener Onerum und auff solchem hauß hafftend. Capitalien trifft Zusammen 253 lb 10 ß
Solche nun von obigem Abschlag der behaußung 900 ln außmachend abgezogen so wird darahn annoch überig. und in rückstand verbleiben so allhier In außwurff Zu bringen mit 646 lb
Über welche behaußung solle besagent j. teutscher Pergam. Kauffverschreibung mit der Statt Straßb. anhangend. Cancelleÿ Contract Stuben Innsiegel verw. so datiret d. 22. Febr. 1632, so mit N° 1 notiret. Weither i. dito m. dito et dito welcher datiret den 9. Nov. 1652, Wobeÿ noch ferner i. a. teutscher pergam. Kaufbrieff auß der Statt Straßburg nahangend. Insigel verw. so datirt d. 29. aug. 1636 entsch. *tz dar Weither i. Perg. Ganthkaufbrieff sampt etlich abgebösten Zinßeb vff * deßen datum nicht allegiret, Welche vostehend. Documenta aber beÿ gegenwärtigen Verlassenschaffts Inventation sich nich vorgethan haben, sondern es seindt solche vorhergemeldeter maßen in weÿl. H. Joh: Phil: Sachßen, deß gewesenen Pastetenbeckß u. b. allhier Zu Straßb. seel. in A° 1716 auffgerichtetem Verlassenschafft Invent: beÿ beschreib: solch: haußes Folio 31* et seq. allegirt zu befinden. Hiehero Zum bericht.
(f° 1-v) Des Kindts vndt Erbe ohnverändert Vermögen
(f° 8 b) Sa. hausraths 30, Sa. Silbers 2, Sa. Goldenen Ringen 6, Sa. Schuldt (f° 10 b) 50, summa summarum 88,
des H. Wittibers so Ohnv. alß theibare Nahrung zufolg Berichts unter einem Titul inventiret und beschrieben, hausrath 14, schiff und geschirr zum Pastetenbecken handwerck 1 lb, Wein und faß 5, brennholtzes 10, silbergeschmeid 5, schulden 12,
(f° 18 a) Summa summarum 435 lb – Schulden 224 lb, restirend. Vermögen 210 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 630 lb – Stall Summa 859 lb
Wÿdumb So Frau Maria Salome Bindenschuhin gebohrene Färberin weÿl. H. Joh: Michael Bindenschuhe gew. Zimmermanns E. E. Kl. Raths beÿsitzers auch burgers Zu Straßburg nachgelaßene Wittib, wegen weÿl. H. Joh. Philipp Sachßen. geweßenen Pastetenbecken auch burgers Zu Straßburg ihres 2.ten Ehemanns Längst seel. verlaß. zufolg deßelben coram H. Not. Joh: Ludwig Scheerern unterm 10. Maÿ 1716 auffericheten Testamentum nuncupativum lebenlänglich zu usufruiren berechtiget, hausrath 70 lb, schiff und geschirr zum Pasteten becken handwerck 10 lb, silbers 6 lb, behaußung 646 lb, ergäntzung vermög über H. Joh: Phil: Sachßen gew. Pastetenbecken Verlassenschafft vor Not. Johann Ludwig Scheerer unterm 19. junÿ 1716, 45 lb, summa summarum 779 lb, schulden 44 lb, In Compensatione 332 lb
– Abschatzung dem 10. Julÿ 1735. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen herrn Johann Gottfriedt Mann deß Bastëten bëck[en] ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Lungen gaßen gelegen, ein seits Neben H jackob haub dem handtelßmann, anderseits den H bitter hehr Eißen dem Musicanten, hinden auff Meister Steinmëtz dem schloßer Stoßent, welche behaußung Stuben Cammeren Küchen Hauß Ehren, oben dar über Zweÿ Cammeren eine dar Von die Soldaten Cammer unden auff dem botten Kuchen Cammer Hauß Ehren gewölbter Keller höfflein gemeinschafftlicher bronen sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meistern sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Peÿß nach angeschlagen wird Vor und umb Ein Tausent und Acht hundert Gulten. Bezuchnuß der Statt Straßburg geschwornen wërk Meistern, vor und umb 1800 Gulden, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Peter Pflug wërck Meister des Mauer hoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 1 700 florins
1735, Livres de la Taille (VII 1178) f° 100-v
Becker F. N. 6934 – Weÿl. Fr. Mariæ Magdalenæ gebohrner Nöffin, Gottfried Mannen Pastetenbeck und burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt Not. Philipp Jacob Marbach.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 160-b, 859 17 5 die machen 1700 fl. Verstallte 1500 fl. Zu wenig 200 lb
Nachtrag Acht Jahr in duplo à 12 ß macht 4 lb 6 ß
Und sechs Jahr in simplo à 6 ß – 1 lb 16 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 3 ß 4 s
Abhandlung 1 lb 2 ß 5 d – Summa 7 lb 17 ß 6 s
Auf producirtes Inventarium Vermög deßen clahr erhellet daß solcher überschuß von der dermalen vor höher angeschlagenen Wÿdembs behaußung herühret, haben die Herren dreÿ den Nachtrag Moderirt auf die Helffte
dt. 30. Julÿ 1736

Jean Geoffroi Mann se remarie avec Sara Seiffert, fille du boucher Jean Charles Seiffert, de Badenweiler ou Kandern en haut margraviat de Bade : contrat de mariage, célébration
1736 (27.8.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Eheberedung zwischen dem Hn Johann Gottfried Mann dem Pastetenbeckh, Wittiber vndt burger allhier mit beÿstand Joh: Bernhard Trauttmann des Schuemachers auch burgers Zu Straßburg Seines Vettern und Kindts ersterer Ehe vogten, alß Hochzeitern Ahme Einem
So dann Saræ Seiffertin, H. Joh. Carl Seifferts, Metzgers und Burgers zu Cander in der Ober Marggraffschafft Durlach gelegen ehelichen Tochter, mit assistentz Hn Johann Diemers, Würths und Gastgebers zum Kleinen Hirtzen, wie auch H. Joh. Leonhard Röchbergers, auch Würths und Gastgebers Zum Wolff am Fischerstaaden gelegen Ihres Schwagers, beeder burger hierselbsten, alß der Jungfrauwen Hochzeiterin am Andern Theil – Actum Straßburg Montags den 27. Aug. A° 1736 (unterzeichnet) Joh: Gott frid mann alß hochzeiter, Sara Seyffertin alß hoch Zeutrinn

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 153-v n° 45)
1736. Mittw. d. 10.t Octobr. sind nach 2 mahl ordentl. proclamation ehelich copulirt u eingesegnet worden H Johann Gottfried Mann der Pastetenbeck, burger u. Wittiber alhier und Jgfr. Sara H Johann Carl Seÿfert burgers und Metzgers Zu Badenweÿler in der Obern Margraffschafft ehel. Tochter (unterzeichnet) Joh: Gott mann alß hochzeiter, sara Seyffertin als hochzeiterin (i 158)

Sara Seiffert devient bourgeoise par son mari six mois après son mariage
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1045
Sarra Seÿfertin von Badten weÿler geb. Gottfridt Manns d. Pastetenbecks ehefr. erhalt d. b: gratis, will beÿ E. E Zunfft . becker dienen, Prom. 8.t ap. 1737.

Sara Seiffert fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 493 livres.
1737 (29.8.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 13) n° 187 [coin haut droit abîmé par l’humidité]
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haabe und Nahrung uberall davon nichts außgenommen noch vorbehalten, so die viel Ehr: vnd tugendreiche Frau Sara Männin gebohrene Seÿffertin, des Wohl Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Gottfried Mannen, deß Pastetenbeckhs und burgers allhier Zu Straßburg dermahlige eheliche haußfrau, zu erst ernandtem dero Ehemann in Ihrer in Gott des Allerhöchsten Nahmen ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht und in denen vor mir dem auch unterschriebenen Notario unterm 27.ten Aug. Zurückgelegten 1736.sten Jahres auffgerichteten Ehe Pactis §. 4.to außtrucklih vor ohnverändert Sich reservirt und vorbehalten hat – So geschehen allhier in der Koeniglichen Statt Straßburg In fernerem gegenseÿn Hn Georg Leonhard Röchberger deß würths und Gastgebers Zum Wolff ahne allhießigem Fischer Staad. auch burges hiesellbsten der Ehefrauen Schwagers alß vor derselben hierzu Erbettenen beÿstandts, Montags den 29.t des Monats Augusti A° Dni 1737
In einer allhier Zu Straßburg ah[ne der] sogenandten Lungengaß Gelegenen in [diese] Nahrung nicht gehörigen behaußung
Norma Hujus Inventarii, Sa. Hausraths 328 lb, Sa. Silbers 51 lb, Sa. Gold. Ringen 30 lb, Sa. baarschafft 54 lb, Sa. Activ schulden 29 lb, Summa summarum 493 lb

Jean Geoffroi Mann et Balthasar Ernst jurent qu’ls ont respecté le règlement des pâtissiers
1746, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 283) Donnerstags den 21.ten Apr. A° 1746. – Pastetenbeckh de 1746. betr.
Hr Johann Gottfriedt Mann, undt Balthasar Ernst, beede hiesige Pasetenbeckhe seindt dato vorgestandten, und haben auff dem Ihnen abgeleßenen Articul de Anno 1646. anglobet, daß sie nicht darwieder gehandelt haben.

Jean Geoffroi Mann meurt en 1763 en délaissant un fils de son premier mariage et trois enfants du deuxième. Les experts estiment la maison à 600 livres. La masse propre à la veuve est de 441 livres, celle propre aux héritiers de 428 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9 756 livres, le passif à 971 livres

1763 (5.12.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 36) n° 487
Inventarium über Weiland des Wohl Ehren und Großachtbaren Herrn Johann Gottfried Mann Senioris gewesen burgers und Pastetenbecks alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verl., auffgerichtet Anno 1763 – nach seinem am Sonntag den 23.ten des Monats octobris in gegenwärtigem 1763.ten Jahr genommenen seel Vonhinnenscheiden Zeitl. hinter sich verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf des sowohl von seiten der hinterbliebenen hernachbenannten frau Wittib, als auch des abgeleibten Herrn seeligen ab intestato Verlaßener (Kinder) durch die Viel Ehren und Tugendbegabte frau Saram Mannin eine geborne Seiffertin welche ohnbevögtigt Zu seÿn declarirt, dahero mit beÿstand H Johann Daniel Zix, des Meelhändlers und b. dahier hiebeÿ Zugegen waren (…) nebst denen hernacher benannten dreÿen Hh. Söhnen wie auch Joh: Daniel Löffler von hier und Daniel Legrass von Wombßen gebürtig, Beede Pastetenbecken gesellen, so dann Magdalena Arbogastin der dienstmagd von Sand gebürtig abgelegter handtreu (…) So geschehen und angefangen Straßburg auf Montag den 5.ten Decembris 1763.
Denominatio hæredum. Der in Gott ruhende Eingangs gedachte Herr Johann Gottfried Mann hat ab intestato zu seinen wahren und rechtsmäßigen Erben verlaßen nahmentlich und 1.mo den Ehrengeachten herrn Johann Gottfried Mann juniorem den leedigen Klein: Uhrenmacher und b. allhier, welchen der abgeleibte Hr. mit auch Weiland frauen Maria Magdalena geb. Näffin längst seel. mithin in deßen erster Ehe ehelich erzeugt, und Zwar in den ersten vierten Stammtheil
Weiter und 2.do. Herrn Georg Adolph Mann, auch Pastetenbeck und b. allhier, in den Zweÿten vierten Stammtheil, 3. den Wohl Edlen und Wohlgelehrten hr. Philipp Jacob Mann, Phil: Mag: wie auch Jur: ut: Cand: in den dritten vierten Stammtheil, Welche dreÿ des seel. Verstorb. hinterl.Hh. Sohn und Erben samt. majorennes und solcher Verl. Inv. in Persohn beÿgewohnet und ihr interesse selbst observirt haben, So dann und in den letzten 4.ten Stammtheil 4.to Sara Mannin, das jüngste Kind, welches in das 12.te Jahr seines Alters gehet, dahero und weilen dieses Kind in den minderjährigen Jahren sich befindet, als ist solches mit vorgedachtem H. Georg Adolph Mann (…) bevögtigt (…) In deme aber er dieser Vogt beÿ solcher Invent: und was von deroselben abhanget, selbst interessieret ist, als hat der Ehrengeachte H. Niclaus Blind, der Tuchmacher u. b. alhier als deßen Curatorii (nominirt). Die vorher benante beede jüngere Hh. Söhne u. Erben wie aber wie auch das ersternannte Töchterlein hat der entseelte herr seel. mit der im Eingang benannter hinterbl. Fr. Wittib einfolgl. in deßen Zweÿten und letzten Ehe ehel. erzeugt.

Bericht vndt respectivé Vergleich, So wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft und insonderheit der Ersuchung sowohlen der Wittib als auch der Erben in den Ehestand vor ohnverändert gebrachten Vermögens, heut dato nach genugam geschehener Überlegung getroffen worden. Obwohlen Zwar mit Ersuchung solcher beeder ohnveränderter Nahrungen der Anfang wirckl. gemacht worden, so hat man aber demnach nach vorhero geschehener reiffer Überlegung, da es wirckl. in das 28.te Jahr gehet, daß sie beede nun zertrennte Eheleuthe beÿsammen in dem Ehestand gelebet und dahero die wenigste von ihren in solchem Ehestand gebrachten Nahrungen in natura mehr existiren (…)
In einer alhier Zu Straßburg ane der Kuttelgaß gelegenen in solche Verl: als theilbar gehörigen behaußung hat sich befunden als volgt
Höltzen und Schreinwerk. In der Kammer N° 1, In der Kammer N° 2, In der Wohnstub, In dem Nebens Zimmer, In der Küchen, In der bachstub – Bett und Federwerck, In der Kammer N°1, In der Kammer N° 3, In der Gesellen Kammer, In der Wohnstub, In dem Nebens Zimmer
Eigenthum ahne Häußern (T.) Nemlichen Eine Behaußung Hof, Hofstatt, Höflein, Gemeinschafft des brunnens und s.v. Cloacs, so vorhin aus zweÿen bestanden, worzu aber nach sothanem hieunter allegirten Kauf annoch ein kleiner begriff hauses erkaufft nach der hand aber zusammen gezogen worden, und also dermalen gegenwärtige völlige behausung ausmacht, mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten, so gelegen allhier Zu Straßb. in der sogenannten Kuttelgaß vulgo Lungengaß genannt, einseits neben H. N.N. Mändel dem barchethändler, anderseits neben H. Joh: Peter Hebeißen dem barchethändler hinten auf H. Jacob Dürninger des handelsmanns und E. E. G. Raths alten Beÿsitzers dermahl. hocheverdienten dreÿers löb. Stadt Stalls Zuständiges hauß stoßend, Und ist man Von solcher behausung jährlich auf Michaelis 15 ß ahne durchbruch Zinß von beeden häußern, und eben dahin jahrs auf Barthol: 1 ß ahne bodenzinß also zusammen 16 ß abzustatten schuldig, sonsten aber gegen jedermännig. freÿ ledig und eigen. Zumalen und solchergestalten durch die Wohl Ehrenveste (Werckmeistere) Zufolg Ihrer beschehnen dahero von denselben eignhändig unterschriebenenn den 29.ten 9.bris jüngst vorgenommener Abschatzung, und des derhalben Zu mein des Notarii Inventarii Concepto gelieferten Scheins æstimirt und angeschlagen worden für vnd umb Ein tausend und Zweÿ hundert Guden, dieße machen allhier 600 lb. Weilen aber, wie vorher gemeldet 16 Sch. an Jährl. Bodenzinß abgehen, als ist solches ohnablößiges Onus Zu doppeltem Capital gerechnet allhier in Abzug zu bringen mit 32. lb. Nach deren abzug restiret ahne den nächst: vorher: gemelten Hauß Anschlag annoch, so allhier in außwurff Zubringen mit 568 lb.
Über solche inventirten Behaußung besagt ein in allhiesiger Cantzleÿ Contract stuben den 11.ten des April. in A° 1740. gefertigter und mit deroselben anhangendem Contract Innsiegel corroborirter deutscher Pergamenter Kauffbrieff, welcher beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafts Inventur mit Lit. A bemerckt worden. Wobeÿ noch ferner verschiedene Pergamentene aus allhies. Cantzleÿ Cont. Stuben verfertigte Kauf Briefe, so mann um Ersparung der Zeit allhier specifice Zu allegiren vor unnöthig erachtet, dahero solche Zusammen gebunden hat hieher Zum bericht – perge hierüber sub signo q. (q. Zu solcher vorhin aus 2.en bestandener behß. ist nach dem beschehenem Kauf, wehrender solcher Ehe ferner ein kleiner begriff haußes gekaufft, aber auch Zu solchem vorhin aus zweÿen bestandenem hauß gezogen worden, worüber aber, der frau Wittib erstattetem bericht zufolg, sich dermalen nichts schifftliches befunden hat, jedoch aber seÿe solcher Kauff in allhiesiger C.C. Stub nach ordnung verschrieben, Hiehero zum bericht.)
(T.) Ferner eine Behaußung, Höflein und Hofstadt mit allen derselben Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, so gelegen allhier zu Straßburg ahne dem sogenannten Aexten Gäßlein (…)
Ergäntzung der dießorts hinterbliebenen frau Wittib wehrender dieser Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach Inhalt des über der hierseitigen frau Wittib für ohnverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen durch mich Notarium unterm 29.ten des Monats July 1737 aufgerichteten Inventarii
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Weilen der Verstorbene seel. beÿ Eingang in die 2.te Ehe seine Nahrung nicht neuerdingen intentiten noch æstimiren laßen, als hat man heutiges tags um die Ersuchung der wehrender dieser Ehe abgegangenen Posten vornehmen Zu können, kein ander Mittel vor sich gesehen, als derßelben erstern Ehefr. sel. Mariæ Magd. geb. Näffin durch mich Not. unterem 25. Maÿ 1735. errichtetes Verl. Invent: dießfalls Zum grunde Zu legen
Norma et Series rubricarum hujus Inventarii. Der hinterbliebenen Wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. Schulden 187 lb, Sa. Ergäntzung 254 lb, Summa summarum 441 lb
Diesemnach wird auch der hierseitigen Erben ohnverändertes Guth beschrieben, Sa. Kleidung 11 lb, Ergäntzung per Rest 567 lb, Summa summarum 578 lb – Schulden 150 lb, Nach solchem Abzug 428 lb
Endlichen komt auch die beschreibung der gemein: verändert und theilbaren Nahrung, Sa. hausraths 110 lb, Sa. Schiff und geschirr zum Pastetenbech handwerck gehörig 22 lb, Sa. Wein und leerer faß 26 lb, Sa. Silbers 29 lb, Sa. gold. Ringe, 5 lb, Sa. baarschafft 4828 lb, Sa. Pfenningzß hauptgüter 2200 lb, Sa. Häußern 1568 lb, Sa. Schulden 966 lb, summa summarum 9756 lb – Schulden 971 lb, In Vergleichung 8785 lb – Stall summa 9115 lb
Vergleich und respective Überlaßung Tit: herr M. Philipp Jacob Mann Jur: U. Cand. dermaligen hof meister von Ihro hochgräfl. Excellence H. Grafen von Wartensleben Ministre Plenipotancico derer general Staaden hollands zu Maÿnz (…) den 23. Februarÿ 1764
Copia der Eheberedung (…) den 27. Augusti 1736, Philipp Jacob Marbach Nots. publ. jur.
Copia des erstern Codicilli de dato 3. Martÿ 1752 (…) in einer ane dem Schiffleuthstaden neben dem Schwerdtgäßlein gelegen mir dem Notario uxorio nomine eigenthümlich zuständigen behausung
Copia der zweÿten Codicillarischen Verordnung de 6. Maÿ 1763 in einer alhier ane der blinden: gaß gelegene zum blinden Mann genannte Würths: und Gast behaußung und dero obern mit denen fenstern in den dabeÿ befindlichen hoff außsehenden Stuben
Copia des dritten Codicilli vom 22. Octobris 1763, in seine ane der Lungen gaß allhier gelegenen behaußung, in der obern stub Kammer mit denen Fenstern an ermelten Lungen: Gaß aus sehend
– Abschatzung Vom 29.ten 9.ber 1763. Auff begehren Weil. H: Godfriedt Mann des gewesenen bastetenbeck seel. hiender Lasener Fr: Witib vnd Erben ist eine behausung Alhier in der Statt Strasburg in der Lungen gas gelegen Ein seits Neben H. Mendell Ander seits Neben H. Hebeisen und hienden auff H. Rathheren thieringer dem handels Man Stosent Gelegen, Sohe [sic] behausung besteht in Einem bachhauß sambt einem bach Offen, Ferner in dreÿ Stuben, eine Kichen Und Ettliche hauß Kamern dar jber ist der dach Stull mit breidtzieglein belegt hat Auch ein Gewölbten Keller, hoff und brunnen, Ein Thausent zweÿ hundert Gulden
Der zweite begriff ist Auch alhier in der Statt Strasburg in dem so genanten hexengesell Gelegen Ein seits Neben Fr: Dochterin Schäide Ander seits Neben Haffner Und hienden auff H. Amäister Langhanß Stoßent gelegen, Solche behausung besteht in Ettliche Stuben Kammern Und Kichen dar jber ist der dach Stull mit breidtzieglein belegt, hat auch ein Gewölbten Keller vnd Hoff, Ferner befindet sich ein bach Stuben und bach offen, Von Uns Unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen werck Meister Nach Vorher Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren Werth Nach Estimiert vnd angeschlagen worden Vor und Vmn Zweÿ Thausent gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

La maison revient au fils aîné du deuxième lit Georges Adolphe Mann qui épouse en 1759 sa cousine germaine Catherine Eve Rechberger après avoir obtenu la dispense de consanguinité : contrat de mariage, célébration

1759 (29.5.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Eheberedung – der Ehrengeachte Hr Georg Adolph Mann, der Leedige Pastetenbeck deß wohl Ehren: undt vorgeachten herrn Johann Gottfried Mann, auch Pastetenbecks vndt burgers Zu Straßburg mit der Viel Ehren vnd Tugendbegabten Frauen Sara, gebohrene Seÿffertin deßen Ehefrauen, erzielter ehelicher Sohn, mit beÿstandt der vorherbenandten seiner Eltern, alß Bräutigam ane Einem
So dann die viel Ehren vndt Tugendreiche Jungfrau Catharina Eva Rechbergerin, deß auch wohl Ehren: undt vorachtbahren herrn Johann Leonhard Rechberger deß würths vnd Gastgebers Zum Wolffen vnd burgers allhier, mit der viel Ehren vnd Tugendgezierten fr. Anna Catharina auch einer geborener Seiffertin deßen Ehegattinin eheliche Erzielte Tochter mit assistentz Ihrer vorgemelter Eltern, alß die Jungfrau Braut am andern theil
So beschehen allhier in der Koeniglichen Stat Straßburg Dienstags den 29. deß Monats Maji Anno Domini 1759 (unterzeichnet) Georg Adolph Mann als Hochzeiter, cadharina Eva Rechenbergerin als hochzeitterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 371, n° 1380)
1759. Mittwoch d. 27. Juni seind nach ordentlicher proclamation ehel. copulirt und eingesegnet worden georg adolpf Mann der ledige pastöden beck H Joh: gottfrid Mann pastöden becks und b. allh. ehel. Sohn, und Jfr. Catharina Eva H Joh: Bernhard Rechbergs wirths und b. allh. ehel. tochter (unterzeichnet) Georg Adolph Mann als Hochzeiter, Catharina Eva Rechbergerin als hochzeitterin (i 376)

Georges Adolphe Mann demande la dispense aux Conseillers et Vingt-et-Un qui renvoient l’affaire au convent ecclésiastique. La dispense est accordée contre paiement de trois livres.
1759, Conseillers et XXI (1 R 242)
(p. 78) Montag den 14. Maÿ 1759 – Georg Adolph Mann der ledige burger und Eva Catharina Rechenbergerin beede verlobte werden pro dispensatione in gradu prohibito sich Zu heurathen an E. E. Kirchen Convent Verwießen.
Froereisen nôe Georg Adolph Mann des ledigen burgers und Pastetenbecks und Jgfr. Evä Catharinä Rechenbergerin derer Imploranten, producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿl. Sub N° 1 so Ein Schema genealogicum ist, pt° gnädiger dispensationis sich als geschwistrig Kinder mit einander Verheürathen Zu dörffen. Erkandt werden beede Imploranten mit ihrem begehren an E. E. Kirchen Convent Verwießen, damit wan alda dießer Casus matrimonialis wird untersuchet ein Schrifftliches gutachten darüber auffgesetzt und M.en Hh.en wiederumb vorgelegt werden seÿn, alß dann ferner ergehen möge was rechtens.

(f° 90) Sambstag den 19.ten May 1759. – Georg Adolph Mann der Pastetenbeck und burger erhaltet erlaubnuß sich mit Jgfr Catharina Eva Rechenbergerin mit welcher Er geschwistrig Kind ist, verheurathen Zu dörffen, gegen erlag 3 lb d in das Allmoßen
Lect. Ein Zufolg Mer Hhen Erkandtnuß vom 14. Hujus Von E. E. Kirchen Convent alhier abgefaßtes und ad protocollum überlieffertes gutachten In sachen Georg Adolph Mann des burgers und Pastetenbecks, welcher umb gnädige dispensation eingekommen sich mit Jgfr. Catharina Eva Rechenbergerin von hier gebürtig, mit Welcher der Implorant geschwistrig Kind ist, verheurathen Zu dörffen da nun dießes guthachten dahin gehet, daß Eine hoh. Obrigkeith in dießen gradu consanguinitatis dispensiren Könne, maßen Eine solche Ehe von dem gottlichen gesetz nicht Zuwider, als wurde nach des H. Syndici regii angehörtem und Zur gegebenden dispense abzielendem voto, vermittelst gehaltener umbfrage auff hohen Anspruch des auff dem Obern banck Vorsitzenden Hn Stättmeisters Vonn Gail /:maßen H Prætor Regius die sach M.en Hhen überlaßen:/ unanimiter Erkandt, wird nach eingezogene plena causæ cognitione Georg Adolph Mann dem burger und Pastetenbeck alhier mit gebettener erlaubnus sich mit Jfr Catharina Eva Rechenbergerin von hier gebürtig als mit welcher Er geschwistrig Kind ist, dießer Zwischen Ihnen sich befindenden Bluths freudschafft ohngeachtet verheurathen Zu dörffen, Jedoch unter dießem anhang willfahrt, daß der Implorant pro gratiose dispensatione dreÿ pfund pfenning deren Entrichtung durch gültige behöriger orthen Vorzulegende quittung zu bescheinen, in das allhießige allmoßen Zu bezahlen Schuldig seÿn solle.
Depp. H. Rathh. Lanfrey, H. Rathh. Roederer

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Bouclier. Les apports du mari s’élèvent à 283 livres, ceux de la femme à 562 livres.
1759 (4.7.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 30) n° 430 b
Inventarium über Hn Georg Adolph Mann, deß Pastetenbeckhs vndt fr. Catharinæ Evæ einer gebohrenen Rechbergerin beeder Ehe Persohnen vnd Burger Zu Straßburg für ohnverändert in den Ehestand einander Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1759: – in ihrem in Gottes des Aller: Höchsten Nahrung unterm 27.ten deß Monaths Junÿ ohnlängst angetrettenen Ehestandt einander Zugebracht und in Ihrer vor mir unterschriebenem Notario sub dato 29.ten deß Monaths Maÿ 1759.ten Jahre auffgerichteten heuraths: Verschreibung (…)
So beschehen allhier in der Koeniglichen Statt Straßburg In persönlicher Gegenwärtigkeit Herrn Johann Gottfried Mann des Pastetenbeckhs, deß Ehemanns vndt dann Herrn Johann Leonhard Rechbergers, deß Würths und Gastgebers zum Wolff allhier alls der Ehefr. eheleiblichen Vatters, beeder burgere hierselbsten, Mittwoch den 4. deß Monaths Julÿ Anno Domini 1759 Zu Endte aber gebracht Freÿtag den 31.ten deß Monaths Auguste besagten 1759.ten Jahrs (unterzeichnet) Georg adolph Mann, cadarina Eva Mannin

Norma Hujus Inventarii. Deß Manns in den Ehestand gebrachten Vermögens, Inn einer ahne allhie Zu Straßburg ahn der Schiltzgaß beÿ der langen Straß gelegenen hiehero nicht sondern denen Bochischen Erben eÿgenthümblich zuständigen, befunden hat, wie hernacher volget: Sa. hausraths 5 lb, Sa. Schiff v. geschirr zum Pastetenbecken handwerck 35 lb, Sa. des Mähls 7 lb, Sa. Meertrauben, Rosinlein und Mandelen wie auch Gewürtz 16 lb, Sa. Weins 4 lb, Sa. Brennholtzes 4 lb, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30 lb, Sa. goldenen Rings 18 lb, Sa. Baarschafft 125 lb, summa summarum 246 lb – ist ferner zu rechnen die dem Ehemann ahne denen haussteuren (gehörigen helffte) 37 lb, Des Manns Vermögen 283 lb
Solchemnach wird auch der fraun für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrung consignirt und inventirt, Inn einer allhier Zu Straßburg ahne dem Fischer: Staad. gelegenen zum Wolff genandter der Ehefr. Eltern Eÿgenthümlich gehörigen Würths: vnd Gast: behausung befundten hat wie volgt, Sa. hausraths 314 lb, Sa. Silbergeschirrs 60 lb, Sa. goldenen Ringen 98 lb, Sa. baarschafft 51 lb, Summa summarum 524 lb – Haussteuren 37 lb, Der Ehefrauen gesambte inventirte ohnveränderte Nahrung in vero pretio 562 lb

Georges Adolphe Mann hypothèque la maison au profit du banquier Jean Charles Schubart

1769 (4.Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 136)
Obligation – fut present Le Sr George Adolphe Mann Maître Patissier Bourgeois de cette ville y demeurant lequel a volontairement reconnu et confessé devoir bien et légitimement
au Sr Jean Charles Schoubart Banquier Bourgeois de cetted° ville cy presens et acceptant la somme de 10.000 livres tournois pour prêt de pareille
sous l’hypothèque er obligation générale (…) d’une maison Scituée en cette ville ruë dite Küttelgass, Les Sr Richshoffer freres d’une part, Le Sr Bader Baquetier d’autre part, parderrière le Sr Dürninger pardevant sur la ruë vis à vis le Sr Harnack Bridier, Laquelle maison led. Débiteur a affirmé (…) luy appartenir en propriété et être franche et quitte de toutes Dettes et hypothèques, excepté trois livres tournois de rente annuelle dont elle est chargée envers la recette générale de cette ville

Georges Adolphe Mann loue une partie de la maison au négociant Gustave Adolphe Holenfeld, natif de Silésie

1771 (5.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 143)
Bail de 6 années consécutives qui commencent à courir à la St Michel – Sr Georges Adolphe Mann bourgeois patissier à Strasbourg y demeurant
au Sr Gustave Adolphe Holenfeld négociant natif de Streichau en Silésie étant présentement à Strasbourg logé rue de St Urbain chez le Sr Mau(rer) boulanger
un appartement dans la maison qui luy appartient en cette ville rue des trippes aboutissant d’un côté M. les frères Rishoffer d’autre le Sr Bader boetier derrière le Sr Dürninger devant ladite rue, consistant led. appartement en tout le second étage sans rien excepter plus en une chmbre au rez de chaussée et la cave qui regne sous lad. chambre et une autre petite cave à droite en entrant dans la grande plus deux chambres dans la Mansarde plus et enfin l’usage commun de la cour buanderie et des grenier pour la lessive – moyennant un loyer annuel de 240 livres tournois
27 novembre 1772, résiliation

Georges Adolphe Mann ainsi que ses frère et sœur sont seuls héritiers de Philippe Jacques Mann, maître des rentes au service des comtes de Lœwenhaupt à Niederbronn.
1785 (31.10.), Not. Zimmer (6 E 41, 1435) n° 707
persönlich erschienen 1. H. Johann Gottfried Mann der Uhrenmacher und Burger dahier, 2. H. Georg Adolph Mann der Pastetenbeck und Burger allhier, Sodann 3. Frau Sara gebohrene Mannin H. Johann Michael Knörr, des Burgers und Kiefermeisters dahier Ehefrau, beiständlich ihres Ehemanns, alle drei weiland H. Philipp Jacob Mann, gewesenen J.V. Lti und ehemaligen Gräflich Löwenhauptischen Raths und Rentmeisters Zu Oberbronn auch burgers alhier ab intestato nachgelaßene Erben, deßen respectivé voll und einbändigen Geschwisterde, anzeigend, wie daß mehrgemelter H Rath. Mann den 26.ten Januarii dieses lauffenden 1785.sten Jahrs in der Herrschafft Niederbronn das Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt und sie die dreÿ Comparenten zu deßen einigen Erben ab intestato verlaßen hat, ane Vermögen aber weiter nichts dann die in den durch H Demeuré, Amtschreiber des Amts Niederbronn den 7. Februarii 1785. über deßen Verlaßenschafft auf der Linsclam* in bemelter Herrschafft Niederbronn gelegen, beschriebnene fahrnede Haab (…)
921 lb, abzuziehen 384 lb, Stall Summ 536 lb

Marie Barbe Mann épouse en 1799 le boulanger Jean Joseph Blæss, de Barr
1799 (11 pluviôse 7), Strasbourg 4 (29), Not. Roessel n° 6
Eheberedung – bürger Johann Joseph Bläss weißbecker Inwohner in Barr und dieser Gemeinde Friedensrichter als hochzeiter
bürgerin Maria Barbara Mann, bürgers Georg Adolph Mann, Pastetenbecks und Inwoners allhier mit weÿl. bürgerin Catharina Eva Rechenberger großjährige Jungfrau tochter
Enregistrement, acp 65 F° 112-v du 12 pluv. 7

Les enfants et héritiers de Georges Adolphe Mann vendent la maison au menuisier François Augustin Armbruster et à sa femme Françoise Kayser moyennant 12.000 francs

1825 (18.6.), Strasbourg 14 (83), M° Lex n° 3705
Catherine Eve Mann épouse de Chrétien Mosseder, préposé de la halle commerciale, Marie Madeleine Mann, célibataire majeure, Marguerite Louise Mann épouse de Michel Ostermann, brasseur, Frédéric Mann, rentier, M° Gustave Stoeber, avoué près le tribunal civil de première instance mandataire de 1. Catherine Juliane Rosine Wyss épouse de Charles Bigler, bourgeois de Berne et de 2. de Charles Blaess, confiseur à Paris (Procuration, à Paris quai Conti n° 7)
à François Augustin Armbruster, ébéniste, et Françoise Kayser
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison, cour, bâtiment de derrière au fond de la cour sise rue des Trippes n° 6, d’un côté le Sr Oberlé, de l’autre le Sr Kieffer bacquetier, devant la rue, derrière en partie propriété du Sr Oberlé en partie celle du Sr Exel – sont compris trois poeles dont un grand en fayence au premier étage et les deux autres aux deux étages supérieurs ces deux derniers en fonte
Titres de propriété, aux vendeurs comme héritiers de leur père Georges Adolphe Mann, patissier, la D° Bigler par représentation de sa mère Catherine Sara Mann épouse d’Emmanuel Wiss patissier bourgeois de Berne, le Sr Blaess seul et unique héritier de Marie Barbe Mann épouse de Jean Joseph Blaess, décédé juge de Paix à Barr, sa mère. Ledit immeuble est échu audit Georges Adolphe Mann dans la succession de son père Jean Geoffroi Mann, patissier, lequel l’avait; acquis de Georges Conrad Seup, serrurier, par acte passé à la Chambre des Contrats le 4 juin 1745 – moyennant 12.000 francs
Enregistrement, acp 173 F° 166-v du 21.6.

Originaire de Colmar, François Augustin Armbruster épouse en 1815 Marie Françoise Kayser, native de Wasselonne
Mariage, Strasbourg (n° 19)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 10 janvier 1815. François Augustin Armbruster, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 avril 1781 à Colmar (Haut-Rhin) domicilié à Strasbourg, Ebéniste, fils de feu Joseph Armbruster, menuisier décédé à Colmar le 4 septembre 1808 et de feu Catherine Hecklé, décédée audit lieu le 16 ventôse an XI, Marie Françoise Kayser, mineure d’ans née en légitime mariage le 28 thermidor an III de la République française à Wasselonne (Bas rhin) domiciliée audit lieu, fille de feu André Kayser, savonnier et cultivateur décédé à Wasselonne le 17 vendémiaire an XII et de feu Marie Madeleine Margraff décédée au même lieu le 2 Frimaire an onze (i 11)

François Augustin Armbruster meurt en 1825 en délaissant trois enfants

1828 (30.10.), Strasbourg 8 (nouv. cote 46), M° G. Grimmer n° 2453
Inventaire de la succession de François Augustin Armbruster, ébéniste décédé le 12 août 1825 – à la requête de Françoise Kaÿser la veuve, mère et tutrice légale de François Joseph né le 5 février 1816, Marie Joséphine née le 9 septembre 1821, Marie Antoinette née le 28 mai 1824 – en présence de Michel Sitz, subrogé tuteur mariés il y a à peu près 14 ans sans contrat de mariage
immeuble, une maison à rez de chaussée & trois étages avec cour et bâtiment de derrière au fond de la cour sise à Strasbourg rue des Tripes n° 6, d’un côté le Sr Oberlé, de l’autre la veuve Armbruster, devant la rue, derrière partie propriété du Sr Oberlé partie celle du Sr Exel – acquis des héritiers Mann par acte reçu M° Lex le 18 juin 1825, estimée 10.000 fr
garde robe 205 fr, communauté mobilier 2092 fr dont meubles au magasin, vignes à Dahlenheim 240 fr, ensemble 12.332 fr, passif 10.148 fr, passif à la charge des enfants seuls 109 fr
Enregistrement, acp 191 F° 196 du 7.11.

Françoise Kayser se remarie en 1836 avec Florent Adam, veuf de Marie Antoinette Pasta
1836 (30.7.), Strasbourg 7 (91), M° Stoeber n° 16.940
Contrat de mariage – Florent Adam, propriétaire, veuf sans enfant de Marie Antoinette Pasta n’ayant pas d’héritiers présomptifs à réserve
Françoise Kayser veuve avec trois enfants de François Auguste Armbruster, ébéniste
régime de la communauté réduite aux acquets
art. 7. apports du futur époux, 3. une maison et appartenances consistant en bâtiment connu sous le nom de Toit pointu sise à Strasbourg rue Salpêtrière au quartier des Canonniers n° 14, d’un côté les remparts, de l’autre l’écurie de l’artillerie, devant la chemin, derrière le cloac et partie le rempart, estimée à un revenu de 1200 fr
art. 8, apports de la future épouse, la moitié par indivis d’une maison à rez de chaussée et trois étages avec cour et bâtiment de derrière au fond de la cour sis à Strasbourg rue des Trippes n°6, d’un côté le Sr Oberlin, de l’autre un inconnu, devant la rue, derrière en partie la propriété du Sr Oberlin en partie le Sr Exel – propriété établie dans l’Inventaire de la succession du Sr Armbruster dressé par M° G. Grimmer le 30 octobre 1828 la moitié estimée 7500 fr l’autre moitié de l’immeuble appartient aux enfants de la veuve Armbruster
Enregistrement, acp 242 F° 81 du 1.8.

Marie Françoise Kayser, veuve de François Augustin Armbruster, hypothèque la maison au profit du pharmacien Léon Oberlin

1841 (13.1.), Strasbourg 13 (56), M° Arbogast n° 378
Obligation, 13 Janvier 1843 – Sont comparus Dame Marie Françoise Kayser, veuve de M. François Augustin Armbruster, en son vivant ébéniste à Strasbourg Et M. François Joseph Armbruster, son fils commis négociant, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg. Le Dame veuve Armbruster agissant en son nom personnel et comme mère et tutrice naturelle de Marie Josephine et Marie Antoinette Armbruster ses deux filles mineures issues de son mariage avec ledit défunt Sr Armbruster et spécialement autorisée à l’effet de ce qui suit par délibération du Conseil de famille (…)
Lesquels ont par les présentes déclaré et reconnu que M. Léon Oberlin, Pharmacien demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent vient de leur prêter la somme de 4500 francs (…)
hypothèque, Une maison avec cour, bâtiments de derrière au fond de la Cour, appartenances, droits et dépendances, sise à Strasbourg, rue des tripes N° 6, tenant d’un côté audit Sr Oberlin, de l’autre du Sr Clause auparavant au Sr Krentz, par devant ladite rue et par derrière en partie à la propriété de M. Oberlin et en partie à celle de M. Exel.
(…) Les débiteurs déclarent sous les peinds de droit qui leur ont été expliquées par M° Arbogast Notaire sus dit et qu’ils ont dit bien comprendre que cette maison appartient indivisément pour moitié à la Dame veuve Armbruster et pour l’autre moitié à ses trois enfants, comme ayant été acquise par feu M. Armbruster et ladite Dame sa veuve pendant la Communauté de biens qui a existé entre entre eux, aux termes d’un Contrat de vente passé le le 18 juin 1825 devant M° Lex lors notaire, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 22 juillet suivant volume 181 N° 41 et inscrit d’office le même jour volume 172 N° 267.

Marie Françoise Kayser et ses enfants exposent la maison aux enchères. La veuve s’en rend adjudicataire.

1843, Strasbourg 2 (89), M° Roessel n° 15
Cahier des charges, 16 mai 1843. – furent présents 1° Madame Marie Françoise Kayser, veuve de feu Monsieur François Augustin Armbruster, en son vivant ébéniste à Strasbourg, ladite dame y domiciliée et demeurante, agissant aux présentes 1° en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre elle et son défunt mari, 2° comme mère et tutrice légale de Marie Antoinette Armbruster, mineure, issue du mariage de la dame comparante avec ledit Armbruster défunt, ladite mineure âgée de 19 ans, 2° Mademoiselle Marie Joséphine Armbruster, majeure sans profession demeurant à Strasbourg, agissant aux présentes 1° en son propre et privé nom, 2° au nom et comme mandataire de Monsieur François Joseph Armbruster, son frère, soldat à la 4° compagnie du deuxième bataillon du 54° règiment d’infanterie de ligne en garnison à Montmédy (…) Lesquels ont dit et exposé que par jugement rendu au tribunal civil de cette ville le 3 janvier 1843, sur requête présentée pat lesdits dame veuve Armbruster, agissant en ses qualités sus mentionnées, François Joseph Armbruster et Marie Joséphine Armbruster représentés dans l’instance par M° Ackermann avoué, il a été ordonné que pardevant M° Tinchant, notaire à ce commis par ledit jugement, il sera procécé à la vente par licitation, dans les formes voulues par la loi, de la maison ci après désignée sur la mise à prix de 25.000 francs et en outre aux clauses et conditions stipulées au cahier des charges qui sera dressé à cet effet, enfin que par ordonnance de Monsieur le président du susdit tribunal M° Roessel l’un des soussignés notaires a été commis pour procéder aux opérations ordonnées par le jugement sus allégué en remplacement du dit M° Tinchant démissionnaire. (…)
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison avec cour, bâtiments de derrière au fond de la cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue des tripes N° 6, d’un côté à Mr Oberlin pharmacien, de l’autre à M. Klose, tailleur, par devant à ladite rue et par derrière en partie à la propriété de M. Oberlin et en partie à celle de M. Exel.
Origine de la propriété. Les conjoints Armbruster prédénommés se sont rendus propriétaires du dit immeuble pour l’avoir acquis de 1. Catherine Eve Mann, épouse du sieur Chrétien Mosseder, préposé chef de la halle commerciale de Strasbourg, 2. Marie Madeleine Mann, célibataire majeure, 3. Marguerite Louise Mann épouse de Michel Ostermann, brasseur, 4. Frédéric Mann, rentier, tous de Strasbourg, 5. Catherine Julienne Rosine Wyss, épouse de Charles Bigler, bourgeois de Berne, 6. Charles Blaess, confiseur à Paris, en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Lex et son collègue notaires à Strasbourg le 18 juin 1825, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 22 juillet suivant volume 181 N° 41.
Après le décès de mondit sieur François Augustin Armbruster, l’immeuble dont s’agit est échu en propriété et appartient aujourd’hui savoir 1° à ladite dame Marie Françoise Kayser, sa veuve comme ayant été commune en biens avec son mari défunt pour moitié ou 3/6, 2° et aux enfants Armbruster susdénommés comme seuls et uniques héritiers dudit défunt leur père pour l’autre moitié ou 3/6, savoir 1) François Augustin pour 1/6, lesdites dame Mosseder, demoiselle Mann, dame Ostermann, sieur Frédéric Mann, dame Rigler et sieur Blaess étaient eux-même devenus propriétaires de ladite maison comme ayant succédé aux droits du sieur Jean Geoffroi Mann, en son vivant pâtissier en cette ville. Et ce dernier en avait fait l’acquisition sur le dieur Georges Conrad Seup, en son vivant serrurier à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé à la cidevant Chambre des contrats de cette ville le 4 juin 1745. Etat hypothécaire (…)
acp 310 (3 Q 30 025) f° 29
N° 42, 19 juin 1843, adjudication définitive – Et après plusieurs mises successives, ledit immeuble été porté à la somme de 29.800 francs par Monsieur Joseph Exel, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg (…) et a mondit seur Exel déclaré à l’instant avoir enchéri au nom et pour le compte de Madame veuve Armbruster requérante ci-dessus qualifiée.
acp 311 (3 Q 30 026) f° 71-v

Marie Françoise Kayser et ses enfants hypothèquent la maison au profit de Philippe Jacques Rasp

1843 (26.6.), Strasbourg 7 (99), M° Boersch n° 4095
Obligation, 26 Juin 1843 – Ont comparu D° Marie Françoise Kayser, sans état, veuve du Sr François Augustin Armbruster, vivant ébéniste et Delle Marie Joséphine Armbruster, mercière les deux demeurant et domiciliées à Strasbourg, agissant tant en leur propre et privé nom que comme se portant solidairement fortes pour 1° le Sr François Augustin Armbruster ci devant commis négociant actuellement soldat au 54° règiment d’infanterie de ligne en garnison à Montmédy, domicilié à Strasbourg (…) et 2° Dlle Marie Antoinette Armbruster, fille mineure sans profession demeurant & domiciliée à Strasbourg (…) Lesquelles ès qualité qu’elle agissent ont par les présentes reconnu & déclaré devoir bien & légitimement
à M. Philippe Jacques Rasp, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg, créancier ci présent & acceptant, la somme principale de 1100 francs pour prêt de pareille somme (…)
hypothèque, En la Ville de Strasbourg. Une maison avec cour, bâtiment de derrière au fond de la cour, appartenances, droits & dépendances, sise à Strasbourg, rue des tripes N° 6, donnant par devant sur ladite rue, attenant par derrière en partie à la propriété de M. Oberlin et en partie à la propriété de M. Exel, tenant d’un côté à la propriété dudit Sr Oberlin et de l’autre à la propriété du Sr Klose autrefois du Sr Krentz
Au ban de Dahlenheim (…) Les D° et Delle Armbruster déclarent que les maisons appartiennent en toute propriété tant à elles qu’au Sr Armbruster et à la mineure susnommés (…)

Marie Françoise Kayser loue la maison à Philippe Jacques Rasp

1843 (26.9.), Strasbourg 7 (99), M° Boersch n° 4261
Bail, 26 septembre 1843. – A comparu D° Marie Françoise Kayser, sans état, veuve de M. François Augustin Armbruster, en son vivant ébéniste à Strasbourg où elle demeure & est domiciliée, laquelle a par les présentes loué à titre de bail à loyer pour trois années entières et consécutives qui commencent à courir le 29 septembre 1843 et finiront à pareil terme de l’année 1846
à M. Philippe Jacques Rasp, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent & acceptant
Une maison à rez de chaussée & trois étages avec cour, bâtiments au fond de la cour, sise à Strasbourg, rue des tripes N° 6, tenant d’un côté à M Oberlin pharmacien, de l’autre côté au Sr Clause, donnant par devant à ladite rue & attenant par derrière en partie à M. Oberlin & en partie à M. Exel. Ainsi que cet immeuble est & se comporte actuellement ensemble tous les poêles & trumeaux et tous les objets mobiliers se trouvant dans la dite maison. (…) le bail a en outre été consenti & accepté pour & moyennant un loyer annuel de 1000 francs
acp 314 (3 Q 30 029) f° 39-v

Liquidation et partage de la succession de François Augustin Armbruster, ébéniste à Strasbourg
1845 (18.4.), Strasbourg 2 (91), M° Roessel n° 602
Ont comparu 1° Madame Marie Françoise Kayser, veuve de Mr François Augustin Armbruster, en son vivant ébéniste à Strasbourg, agissant 1° en son propre et privé nom à cause de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre entre elle et son mari défunt, 2° au nom et comme tutrice légale de Marie Antoinette Armbruster, mineure issue du mariage avec son défunt mari, 2° Demoiselle Marie Joséphine Armbruster, majeure sans profession, agissant en son propre nom, 2° en qualité de mandataire de Mr François Joseph Armbruster, son frère, soldat à la 4° compagnie du deuxième bataillon du 54° règiment d’infanterie de ligne en garnison à Paris, domicilié à Strasbourg (…) Lesdites Veuve & demoiselle Armbruster domiciliées autrefois à Strasbourg & actuellement hors la porte d’Austerlitz banlieue de cette ville,
lesdits sieur Armbruster & demoiselles Armbruster héritiers chacun pour un tiers de feu ledit Sr Armbruster leur père ainsi que cette qualité héréditaire est constatée par un inventaire dresé par M° Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 30 octobre 1828. Lesquelles comparantes préalablement aux opérations ci après et pour leur intelligence ont exposé ce qui suit

Première observation. Les époux Armbruster se sont mariés à Strasbourg en l’année 1815 sans faire précéder leur union d’un contrat de mariage, de sorte qu’ils ont adopté pour régime de leur union la communauté de biens légale (…) Le sieur Armbruster est décédé à Strasbourg le 21 août 1825 en laissant pour habiles à se dire et porter ses seuls héritiers ses enfants ci dessous nommés 1° ledit Sr François Joseph Armbruster né le 5 février 1816, 2° Marie Joséphine Armbruster née le 9 septembre 1821, 3° Marie Antoinette Armbruster née le 28 mai 1824. L’inventaire après le décès a été seulement dressé le 30 octobre 1828 par le ministère dudit M° Grimmer à la requête de Mde veuve Armbruster
acp 334 (3 Q 30 049) f° 91-v du 18.4. – Il dépendait de la communauté une maison à Strasbourg rue des tripes N° 6 qui a été adjugée à Mme Armbruster suivant acte contenant procès verbal d’adjudication reçu Roesel le 19 juin 1843 moyennant 29.800, dont à déduire les frais montant à 217 francs, reste 29.582 francs
Communauté, masse active. elle se compose 1° de la somme de 2092 montant de l’estimation des objets mobiliers de la communauté et dont Mme Armbruster est comptable, 2) du prix de vente fesant 29.582, 3) d’une pièce de vigne de 20 ares ban de Dahlenheim que les parties laissent indivise entre elles p. mém., Total 31.675
Masse passive. elle se compose de 1148 payés par M° Armbruster à la décharge de la communauté, et de diverses sommes s’élevant à 9200, ensemble 10.348, reste 21.326
Dont moitié à la veuve 10.663, et moitié aux enfants 10.663
Succession. Masse active. Elle compend 1° le bénéfice de la communauté 10.663, 2) la garde robe du défunt 205, Total 10.868 francs. Dont à déduire les frais payés par la mère à la décharge des enfants montant à 109, Reste 10.758, dont ? à chaque enfant 3586
Compte de Mme Armbruster (…)

Marie Françoise Kayser consent au mariage de son fils François Joseph
1851 (11.7.), Roessel Jeune
Consentement par Françoise Kayser veuve d’Augustin Armbruster au mariage que son fils François Joseph Armbruster, commis négociant audit lieu se propose de contracter avec Marie Louise Weiss, majeure à Strasbourg
acp 401 (3 Q 30 116) f° 86 du 11.7.

Marie Françoise Kayser consent au mariage de son fils Antoine à Nancy
1854 (2.9.), Roessel A. subst. Lauth
Consentement par Françoise Kayser veuve de François Auguste Armbruster, ébéniste à Strasbourg au mariage de son fils Antoine Kayser avec Joséphine Ahn* les deux à Nancy
acp 432 (3 Q 30 147) f° 89 du 2.9.

Marie Françoise Kayser vend la maison au clerc de notaire Joseph Henri Farner moyennant 26 000 francs

1844 (6.11.), Strasbourg 10 (103), M° Zimmer n° 5416
Vente, 6 novembre 1844 – a comparu Mme Marie Françoise Kayser, demeurant à Strasbourg, veuve de M. François Augustin Armbruster, en son vivant ébéniste en cette ville, Laquelle a par les présentes vendu (…)
à Mr Joseph Henri Farner, clerc de notaire, demeurant en la même ville, acquéreur ci présent et acceptant
Une maison avec cour, bâtimens de derrière au fond de la cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue des tripes N° 6, d’un côté Mr Oberlin pharmacien, de l’autre M. Diss, par devant la rue et par derrière en partie à la propriété de M. Oberlin et en partie à celle de M. Exel. Cette maison est vendue telle et en l’état où elle se trouve (…) dans cette vente sont également compris tous les rayons et poêles, le chaudron à lessive et toutes les glaces qui se trouvent dans la maison sans autre réserve qu’une glace qui se trouve dans le logement de la venderesse (…) L’entrée en jouissance au profit de l’acquéreur est fixée au 25 décembre prochain (…) Cet immeuble dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre la venderesse et son défunt mari. Ce dernier en mourant laissa pour seuls enfans et uniques héritiers, ainsi que la comparante le déclare, 1. Mlle Marie Joséphine Armbruster majeure sans état domiciliée à Strasbourg, 2. M. François Joseph Armbruster, soldat au 54° règiment d’infanterie de ligne domicilié à Strasbourg, 2. et Mlle Marie Antoinette Armbruster, cette dernière encore mineure. Sur requête présentée par la veuve Armbruster et ses deux enfants majeurs, le tribunal civil de Strasbourg a par son jugement du 3 janvier 1843 ordonné la vente par licitation du dit immeuble, cette vente a eu lieu devant M° Roessel notaire en cette ville, et la veuve Armbruster s’est rendue adjudicataire de la totalité de la maison moyennant la somme de 29.800 francs suivant procès verbal d’adjudication dressé par la même notaire le 19 juin 1843, outre les clauses et conditions retenues dans un cahier des charges dressé par ledit M° Roessel le 16 mai de la même année. Le prix d’adjudication dont une partie a été déléguée aux créanciers hypothécaires et une autre partie revient aux trois enfants Armbruster, est encore dû et totalité.
Le défunt Sr Armbruster avait acquis ladite maison durant son mariage de 1. Catherine Eve Mann épouse du Sr Chrétien Mosseder, préposé de la halle commerciale de Strasbourg, 2. Marie Madeleine Mann, célibataire majeure, 3. Marguerite Louise Mann épouse de M. Michel Ostermann, brasseur, 4. Frédéric Mann, rentier, tous de Strasbourg, 5. Catherine Julienne Rosine Wyss, épouse de Charles Bigler, bourgeois de Berne, 6. Charles Blaess, confiseur à Paris, en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Lex alors notaire à Strasbourg le 18 juin 1825, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 22 juillet suivant volume 181 N° 41. Cette acquisition a eu lieu pour la somme de 12.000 francs (…) – Prix 26.000 francs
acp 329 (3 Q 30 044) f° 51-v

Joseph Henri Farner épouse en 1844 Madeleine Eugénie Berthelé, tous deux sont enfants naturels de père inconnu : contrat de mariage, consentements de mariage, célébration
1844 (21.9.), Strasbourg 10 (103), M° Zimmer n° 5359
Contrat de mariage, 21 septembre 1844 – ont comparu 1. Mr Joseph Henri Farner, clerc de notaire, demeurant et domicilié à Strasbourg futur époux d’une part
2. Mlle Madeleine Eugénie Berthelé, majeure sans état, demeurant et domiciliée en la même ville future épouse d’autre part
acp 328 (3 Q 30 043) f° 92-v – Régime de communauté d’acquêts. Les apports du futur époux consistent en deux créances montant ensemble à 2940, plus différents ouvrages de littérature estimés 50
Les apports de la future épouse consistent en un Jardin hors la porte des Juifs et en une somme de 8000 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession

N° 5257 N° 5258. 21 septembre. 8. 21 septembre. Consentement par Eutropie Farner à Strasbourg au mariage de son fils Joseph Henri Farner clerc de notaire à Strasbourg avec Madeleine Eugénie Berthelé fille majeure audit lieu
N° 5258. 21 septembre. Consentement par Catherine Elisabeth Berthelé fille majeure à Strasbourg au mariage de sa fille Madeleine Eugénie Berthelé avec Joseph Henri Farner clerc de notaire à Strasbourg
acp 328 (3 Q 30 043) f° 92 du 23.9.

Mariage, Strasbourg (n° 412)
Du 24° jour du mois de septembre 1844 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Henri Farner, majeur d’ans, né hors le mariage le 5 décembre 1821 à Strasbourg, Clerc de notaire, fils d’Eutropie Farner, non mariée, native de Osthoffen (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, et de Madeleine Eugénie Berthelé, majeure d’ans, née hors le mariage le 2 février 1818 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Catherine Elisabeth Berthelé, non mariée, native de Haguenau (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg. Ledit époux a produit un acte de consentement de sa mère (…)

Joseph Henri Farner et Madeleine Eugénie Berthelé hypothèquent la maison au profit de Charles Lamey fils

1846 (2.7.), Strasbourg 10 (107), M° Zimmer n° 6236
Obligation et subrogation, 22, 30 et 31 juillet 1846. – ont comparu M. Joseph Henri Farner, clerc de notaire, et Mme Madeleine Eugénie Berthelé sa femme de lui dûment autorisée, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lsquels reconnaissent devoir bien et légitimement
à M. Charles Lamey fils, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier ci présent et acceptant, une somme principale de 17.000 francs (…)
constituent en hypothèque spéciale Une maison avec tous ses droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des tripes N° 6, d’un côté M. Oberlin pharmacien de l’autre M. Diss par devant la rue et par derrière en partie M. Oberlin et en partie M. Exel.
Les débiteurs sont devenus propriétaires de cet immeuble pour l’avoir acquis de Mme Marie Françoise Kayser demeurant à Strasbourg veuve de M. François Augustin Armbruster en son vivant ébéniste en cette ville, suivant contrat de vente passé devant M° Zimmer, soussigné, le 6 novembre 1844 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 du même mois volume 425 N° 1 et inscrit d’office le même jour volume 417 N° 53. Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient encore en toute propriété (…)

Joseph Henri Farner et Madeleine Eugénie Berthelé exposent la maison aux enchères. La rentière célibataire Virginie Boitel s’en rend propriétaire.

1861, Strasbourg 10 (146), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.310
N° 14.310, 17 décembre 1861 – ont comparu Mr Joseph Henri Farner, négociant, et dame Elisabeth Eugénie Berthemé son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg. Lesquels exposent qu’ils sont propriétaire de la maison ci après désignée, qu’ils sont intentionnés de vendre, en conséquence ils requièrent M° Zimmer notaire soussigné de dresser sur leurs déclarations et indications le cahier des charges, clauses et conditions sous lesquelles la dite vente doit avoir lieu
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison avec bâtiment à gauche de la cour, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue des Tripes N° 6, d’un côté Mr Beno, de l’autre M. Diss, par derrière M. Exel. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 25.000 francs.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartient aux conjoints Farner comparans pour en avoir fait l’acquisition de Dame Marie Françoise Kayser veuve de M. François Augustin Armbruster vivant ébéniste à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Zimmer, notaire soussigné, le 6 novembre 1844 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 du même mois volume 425 N° 1 et inscrit d’office le même jour volume 417 N° 53. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 26.000 francs qui a été réparti entre les créanciers (…). Et le Sr Armbruster susnommé en est lui-même devenu propriétaire pour en avoir fait l’acquisition durant son mariage avec sa veuve susnommée de 1) Catherine Eve Mann épouse du Sr Chrétien Mosseder, préposé de la halle commerciale de Strasbourg, 2) Marie Madeleine Mann, célibataire majeure, 3) Marguerite Louise Mann épouse de M. Michel Ostermann, brasseur, 4) Frédéric Mann, rentier, tous de Strasbourg, 5) Catherine Julienne Rosine Wyss, épouse de Charles Bigler, bourgeois de Berne, 6) Charles Blaess, confiseur à Paris, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Lex alors notaire à Strasbourg le 18 juin 1825. Après le décès de M. Armbruster, cet immeuble échut pour moitié à sa veuve sunommée comme ayant participé pour pareille quotité à la de la contenance de qui a existé entre entre elle et son défunt mari et l’autre moitié à ses trois enfants et seuls héritiers nommés Marie Joséphine Armbruster majeure, François Joseph Armbruster, alors soldat au service de France et Marie Antoinette Armbruster, alors encore mineure. Sur requête présentée par la veuve Armbruster et ses deux enfants majeurs, le tribunal civil de Strasbourg a par son jugement du 3 janvier 1843 ordonné la vente par licitation du dit immeuble, cette vente a eu lieu devant M° Roessel notaire susnommé, et la veuve Armbruster s’est rendue adjudicataire de la totalité de la maison moyennant la somme de 29.800 francs, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par la même notaire le 19 juin 1843. – Etat hypothécaire (…)
acp 505 (3 Q 30 220) f° 43 du 19.12.
Et le jeudi 9 janvier 1862, Adjudication définitive – par devant M° Roessel jeune et son collègue substituant pour cause d’absence M° Louis Frédéric Zimmer
adjugé définitivement à Mlle Virginie Boitel rentière demeurant et domiciliée à Strasbourg pour 25.100 francs

Virginie Boitel hypothèque la maison au profit de Sophie Mélanie Steiner, femme du pasteur Chrétien Ernest Haan

1874 (31.8.), Strasbourg 10 (174), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 4325
Obligation vom 31. August 1874 – ist erschienen Fräulein Virginie Boitel, Rentnerin in Straßburg wohnhaft welche hierdurch anerkannt, rechtmäßig schuldig zu sein
an Frau Sophie Mélanie Steiner, Ehefrau von H. Christian Ernst Haan, Pfarrer im Hohwald, beide wohnhaft in besagter Gemeinde, Gläubigerin, für welche zugegen ist und solches annimmt ihr Vater H. Johann Carl Eduard Steiner, Handelsgehülfe in Strassburg wohnhaft, die Hauptsumm von 5000 Franken
Zur Sicherheit des besagten Kapitals nebst Zinsen und Zugehörden versetzt Fräulein Boitel hypothekarischer Weise zu Gunsten der Frau Haan, was H. Steiner für sie annimmt, ein Wohnhaus mit allen Rechten & Zugehörden, in Straßburg gelegen Kuttelgasse N° 6 zwischen H. Oberlin & H. Diss, hinten zum theil besagten H. Oberlin und H. Edel.
Dieses Haus gehört der Fräulein Boitel um es ersteigert zu haben von H. Joseph Henri Farner, Kaufmann, & von Elisabeth Eugénie Barthelé, dessen Ehefrau, beide in Straßburg wohnhaft, laut Steigprotokoll durch H. Zimmer damals Notar in Straßburg wohnhaft, den 9. Januar 1862 errichtet, im Hypothekenamte von Straßburg abgeschrieben den 1. Hornung 1862 Band 882 Nr 124 und offizial Einschreibung unter Band 803 Nr 221.

Virginie Boitel nomme pour son héritière universelle Eugénie Berthelé veuve de Joseph Farner, à charge de délivrer plusieurs legs

1881 (15.7.), Strasbourg 10 (195). M° Frédéric Pierron n° 4158
Testament – Ist erschienen Fräulein Virginie Boitel, ledig ohne Gewerbe zu Straßburg wohnhaft Kuttelgasse N° 6
Ich setze zu meiner Universal-Erbin ein, zum völligen Eigenthum von meinem Absterben an, Frau Eugenie Berthelé Wittwe von Joseph Farner zu Straßburg, unter dem Beding
1) meiner Schwester Rosa-Eugenie Boitel, wann dieselbe mich überlebt, bei sich* aufzunehmen und ihr eine jährliche Rente von 800 Franken, bis zu deren Absterben zu bezahlen
2) und an * Partikular-Legaten zu bezahlen, sechs Monate nach meinem Tode, wan meine genannte Schwester vor mir sterben sollte, im Gegentheil erst sechs Monate nach deren Ableben wann sie mich überlebt (…) an Eugen Farner, Kaufmann zu Paris, deßen Pathin ich bin, 5000 Franken
An mein Schwägerin Wittwe Boitel wohnhaft neben Metz zu Sainte-Ruffine 600 Franken.
acp 731 (3 Q 30 446) f° 47 n° 2618 du 2.11.1892 (Sterbfall Erklärung 29.6.83 Bd 141 Nr 134) 18. Juli 1881. Vermächtniss der am 30. October hieselbst verlebten Virginie Boitel, worin dieselbe die Eugenie Bertele Wittwe von Joseph Farner hier zur Gesamtvemächtnißnehmerin einsetzt unter der Bedingung zum Zahlen an
1) die Schwester Eugenie Boitel eine lebenslänglich järliche Rente von M 640
2) Eugen Farner Kaufmann in Paris 4000 M
3) der Schwägerin Wittwe Boitel M 480.

Native de Vertus, Virginie Boitel meurt à l’âge de 78 ans le 30 octobre 1882. Le décès est déclaré par sa nièce Elise Farner, demoiselle de magasin célibataire.
Décès, Strasbourg (n° 2626) Strassburg am 31. October 1882. Vor dem Standesbeamten erschienen heute die ledige Ladendienerin Elisa Farner, wohnhaft zu Straßburg Kuttelgasse 6, und zeigte an, daß ihre Tante die ledige Rentnerin Virginia Boitel, 78 Jahre alt, katholischer Religion wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Vertus (Frankreich), Tochter der verstorbenen Eheleute Adrian Boitel, Kaufmann und der Rosa Morand, in ihre Wohnung am 30. October des Jahres 1882 Abends um Zehn Uhr gestorben sei. (i 216)

Acte de notoriété qui établit que Madeleine Eugénie Berthelé est héritière universelle de Virginie Boitel.
1889 (19.9.), Strasbourg 8 (149), M° Gustave Edouard Loew n° 21.342
Offenkunde – (daß sie) die Rentnerin Fräulein Virginie Boitel in Straßburg wohl bekannt zu haben, sowie zu wissen, daß dieselbe in Straßburg am 30. Oktober 1882 verstorben ist, ohne Ascendanten oder Descendanten mit Vorhebaltrecht in ihrem Nachlasse zu hinterlassen, so daß nichts dem unbeschränkten Vollzuge ihres vom damaligen Notar Pierron in Straßburg aufgenommenen, registrirten Testaments vom 15. Juli 1881 entgegensteht, worurch die Verlebte die hiesige Rentnerin Frau Madeleine Eugénie Barthelé, Wittwe des Kaufmanns herrn Joseph Henri Farner, zur Universallegatarin eingesetzt hatte.
acp 820 (3 Q 30 535) f° 7 n° 2032 du 21.9.

Madeleine Eugénie Berthelé consent au mariage de son fils Jean Baptiste Eugène, commis négociant à Paris
1879 (28.1.), M° Ritleng
Einwilligung durch Magdalena Eugenie Berthelé Wittwe von Joseph Heinrich Farner in Straßburg zur Verehelichung ihres Sohnes Johann Baptist Eugen Farner, Handlungsgehilfe in Paris mit Martine Malin allda
acp 684 (3 Q 30 399) f° 92 du 29.1.

Elisabeth Eugénie Berthelé, veuve du marchand Joseph Henri Farner, hypothèque la maison au profit d’Eugénie Marie Roth, veuve de Charles Roth, et de Sophie Amélie Roth, femme de Philippe Roth

1883 (28.6.), Strasbourg 10 (203), M° Frédéric Pierron n° 5732
Obligation, 28 Juni 1883 – ist erschienen Frau Elisabeth Eugenie Berthele, wohnhaft in Strassburg, Wittwe des verlebten Kaufmanns Herrn Joseph Heinrich Farner, welche hiermit erkennt, rechtmässig schuldig geworden sein
an Frau Eugenie Marie Roth, Rentnerin in Paris wohnhaft, zur Zeit sich in Straßburg befindent, Wittwe des verlebten Kassierers Herrn Karl Roth, eine Hauptsumm von 1600 Mark
und an ihrer Schwester Frau Sophie Amelie Roth, Ehegattin des Herrn Philipp Roth, Hauptmann im 22. frantzösischen Infanterie Regiment, Ritter der Ehrenlegion, würcklich in Belfort garnisonnirend, eine Hauptsumm von 1200 Mark
Hypothekarische Verpfändung. Zur Sicherheit des Betrags gegenwärtiger Obligation an Hauptsumme, Zinsen und Zugehörden verpfändet die Wittwe Farner hypothekarischer Weise zu Gunsten der Gläubigerin, solches angenommen wie oben, ein dreistöckiges Wohnhaus bestehend aus Vorder und Seitengebäude, Hof, Brunnen, Rechten und Zugehörden in Straßburg gelegen Kuttelgasse N° 6 (früher rue des trippes N° 6) zwischen Eigenthum Oberlin und Diss, hinten zum theil auf Herrn Oberlin und Herrn Edel stoßend
Eigenthums-Nachweis. Dieses Haus gehört der Frau Farner in ihrer Eigenschaft als Universal legatarin der Fräulein Virginie Boitel ledigen Standes zu Straßburg den 30. October 1882 verstoben, auf Grund eines öffentlichen Testamentes durch den unterzeichneten Notar den 15. Juli 1881 errichtet in Straßburg am 2. November 1882 Band 731 N° 7 registrirt. Fräulein Virginie Boitel hat selbst dieses Haus ersteigert von genannten Ehegatten Farner auf Grund eines Steigprotokolls durch den damaligen Notar Zimmer in Straßburg den 9. Januar 1862 errichtet, im Hypothekenamte von Straßburg den 1. Hornung desselben Jahres Band 882 Nr 124 transcribirt und von Amtswegen eingeschrieben Band 803 Nr 221. – Feuerschaden Versicherung (…) – Civil und Hypothekenstand

Elisabeth Eugénie Berthelé hypothèque la maison au profit de Charles Théodore Seltzer

1884 (8.12.), Strasbourg 4 (164). M° Charles Lauterbach n° 9282
Obligation und Subrogation, 1885 – Erschienen Frau Elisabeth Eugenie Berthelé, ohne Gewerbe zu Strassburg wohnhaft, Wittwe des daselbst wohnhaft gewesenen Kaufmanns Herrn Joseph Heinrich Farner, welche hierdurch erkennt, rechtmässig schuldig geworden sein
an den anwesenden, dies annehmenden, Herrn Karl Theodor Seltzer, Eigenthümer zu Straßburg alte Korngasse N° 3 wohnhaft, ein Kapital von 11.200 Mark
Verpfaendung. Zur Sicherheit der Rückzahlung des obigen Darlehens (…)
Ein Wohnhaus mit allen Rechten und Zugehörden gelegen zu Straßburg Kuttelgasse N° 6, einerseits Heinrich Beno, anderseits Heinrich Diss, vorn die Straßen hinten die Herren Beno und Edel. so wie dieses Immöbel zur Zeit sich befindet (…)
Schuldverhaeltniss und Eigenthumsnachweis. Die Schuldnerin Frau Farner hat das Pfandobject erworben durch Erbschaft von Fräulein Virginie Boitel in Straßburg zufolg deren Testamentes vor Notar Pierron daselbst vom 15. Juli 1881 worin die Schuldnerin zur Universalerbin eingesetzt wurde und durch welches sie zugleich Schuldnerin des eben genannten Herrn Johann Baptist Werner für die unten näher qualificirte Forderung ad 11.200 Mark wurde. Das erwehnte Testament ist registrirt zu Strassburg I am 2. November 1882. Ursprünglich hatte die jetzige Schuldnerin Frau Eugenie Berthelé und deren verlebten Ehemann, Herr Joseph Heinrich Farner Eingangs genannt, das Pfandobject käuflich erworden von Frau Maria Franziska Kayser in Straßburg wohnhaft, Wittwe von Herrn Franz Augustin Armbruster zufolge Act des früheren Notars Herrn Zimmer von 6. November 1844, überschrieben im Hypothekenamte Strassburg den 9. darauf Band 425 Nr 1. Das Immöbel war vor diesen Eheleuthen Farner für eine Schuldforderung ad 18.500 Franken an den Apotheker Herrn Leon Oberlin in Strassburg zufolge Obligation desselben Notars vom 31. und 31. Juli 1848 verpfändet worden (…)
acp 756 (3 Q 30 471) f° 68-v du 11.12.

Elisabeth Eugénie Berthelé hypothèque la maison au profit de Sophie Mélanie Emma Steiner, femme du pasteur Chrétien Ernest Haan (voir l’obligation contractée envers la même par Virginie Boitel)

1885 (27.4.), Strasbourg 10 (209), M° Frédéric Pierron n° 6962
Obligation, 27 April 1885 – ist erschienen Frau Elisabeth Eugenie Berthele, Wittwe von Herrn Joseph Heinrich Farner, Kaufmann, wohnhaft in Strassburg, welche hiermit erklärt, rechtmässig schuldig geworden sein
an Frau Sophie Melanie Emma Steiner, Ehegattin des Herrn Christian Ernst Haan, Pfarrer, mit einander zu Birlenbach, Canton Sulz unter Wald wohnhaft, für welche hierzugegen und solches annimmt der Vater Herr Johann Carl Eduard Steiner, Rentner in Strassburg wohnhaft, die Hauptsumm von 800 Mark
Zur Sicherheit des Betrags gegenwärtiger Obligation an Hauptsumme, Zinsen und Nebensachen verpfändet die Schuldnerin, hypothekarischer Weise zu Gunsten der Gläubigerin, für welche Herr Steiner solches annimmt, Ein dreistöckiges Wohnhaus bestehend aus Vorder und Seitengebäude, Hof, Brunnen, Rechten und Zugehörden gelegen in Straßburg Cuttelgasse N° 6 (früher rue des trippes N° 6) zwischen Eigenthum Oberlin und Diss, hinten zum theil an Eigenthum von Herrn Oberlin und Herrn Edel stossend
Eigenthums-Nachweis. Dieses Haus gehört der Frau Berthele Wittwe Farner in ihrer Eigenschaft als Universal legatarin der Fräulein Virginie Boitel ledigen Standes zu Straßburg den 30. October 1882 verstoben, laut eines öffentlichen Testamentes durch den unterschriebenen Notar den 15. Juli 1881 errichtet. Für den früheren Eigenthums-Nachweis berufen sich die Parteien auf eine Obligation errichtet vor unterfertigten Notar am 28. Juni 1883. – Versicherung gegen Feuerschaden (…) – Civil und Hypothekenstand

Elisabeth Eugénie Berthelé vend la maison au peintre Charles Emile Rutherd moyennant 25 600 marks

1889 (19.9.), Strasbourg 8 (149), M° Gustave Edouard Loew n° 21.344
Kauf, 19 September 1889 – ist erschienen frau Magdalena Eugenie Berthele, Rentnerin, wohnhaft zu Straßburg, Wittwe des Kaufmanns Joseph Heinrich Farner, dieselbe verkaufft (…)
an Karl Emil Rutherd, Maler, wohnhaft zu Straßburg, Goldgießen Nr 24
Ein aus Vorder: und Seitengebäuden bestehendes dreistökiges Wohnhaus nebst Hof, Brunnen, Rechten und Zugehörden, gelegen in Straßburg, Kuttelgasse N° 6 zwischen Herrn Hampele und Fräulein Friedrich, hinten Eigenthum Groskost. Als mitverkauft gelten die im Anwesen stehenden Öfen nenst Rohren und Steinen, soweit sie der Verkäuferin gehören.
Eigenthumsnachweis. Frau Wittwe Farner erbte das Anwesen von Frl. Virginie Boitel in Straßburg, von welcher sie durch registriertes Testament von Notar Pierron daselbst vom 15. Juli 1881 zur Universallegatarin eingesetzt war und welche inhaltlich eines nach vor gegenwärtigem Vertrage zur Regsitrirung kommenden Offenkundigkeitaktes vom heutigen keine Vorbehalts Erben hinterlassen hat. Fräulein Boitel hatte es von den Eheleuten Farber erworben inhaltlich 1. Inventars vor Notar Zimmer in Straßburg vom 13. April 1847, 2. Bedingnisheftes desselben Notars vom 17. Dezember 1861, 3. Versteigerungs Protokolls desselben Notars vom 9. Jan 1862 und 4. Theilungsurkunde desselben Notars vom 10. Januarÿ 1865.
Eheleute Farner hatten das Anwesen von Maria Franziska Kayser in Straßburg, Wittwe von Herrn Franz Augustin Armbruster gekauft, laut Vertrags vor Notar Zimmer von 6. November 1844, überschrieben beim hiesigen Hypothekenamte den 9. desselben Monats, Band 425 Nr 1. – Hypothekenbelastung (…) 18.800 M – Kaufpreis 25.600 Mark, davon sind sogleich bezahlt 1600 Mark
acp 819 (3 Q 30 534) f° 48-v n° 2122 du 21.9.

Le peintre en bâtiment Charles Emile Rutherd originaire de Strasbourg épouse en 1892 Louise Bodemer, de Balbronn
Mariage, Balbronn (n° 7)
Ballbronn am 6. October 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Maler Emil Karl Rutherd, evangelischer Religion, geboren den 30. Dezember des Jahres 1862 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, Sohn des verstorbenen Malers Johann Bernhard Rutherd und dessen Ehefrau Barbara geb. Dick, wohnhaft zu Straßburg
2. die gewerblose Luise Bodemer, evangelischer Religion, geboren den 13. October des Jahres 1868 zu Ballbronn, wohnhaft zu Ballbronn, Tochter des Ackerers Georg Bodemer und desssen Ehefrau Elisabeth geb. Motzig wohnhaft zu Ballbronn (i 8)

Registre domiciliaire (603 MW 698) – Rutherd, Baumaler
Carl Emil, 31.12.63 Strassb. (1862 ist richtig) † 24.1.21
Frau Louise Bodemer 13.10.68 Ballbronn
Kinder, Heinrich Eduard 17.6.95 Straßb.
Paul Johann Georg 17.6.97
(Wohnungsverhältniß) Kuttelgasse 6
29.3.92 Goldgiessen 24
11.1.98 Schirmeckerstrasse 27-c
jetzt Schirmeckerstrasse 73 wohnt noch x

Décès, Strasbourg (n° 187)
Strasbourg le 25 janvier 1921 (…) a comparu aujourd’hui Monsieur Henri Rutherd, peintre demeurant à Strasbourg 73, Route de Schirmeck (…) a déclaré que Monsieur Charles Emile Rutherd, peintre, époux de Louise Rutherd née Bodemer, âgé de 58 ans, de religion protestante, demeurant à Strasbourg 73, Route de Schirmeck à Strasbourg fils de Jean Bernard Rutherd et de Barbe née Dick demeurant à Strasbourg est décédé à Strasbourg 73 Route de Schirmeck le 24 janvier de l’année 1921 à 18 heures 30 (i 49)

Charles Emile Rutherd n’habite plus à partir de 1896 la maison qui revient à leurs deux fils et héritiers, peintres en bâtiment. Le cadet meurt célibataire en 1959, l’aîné se marie en 1962 et meurt en 1964.

Naissance, Strasbourg (n° 1828)
Strassburg am 18. Juni 1895. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Baumaler Carl Emil Rutherd, wohnhaft zu Straßburg Kuttelgasse N° 6, evangelischer Religion, und zeigte an, daß von der Luise geborner Bodemer seiner Ehefrau evangelischer Religion wohnhaft bei ihm zu Straßburg in seiner Wohnung am 17 Juni des Jahres 1895 Nachmittags um Zehn Uhr ein Kind männlichen Geschlechts geboren worden, welches die Vornamen Heinrich Eduard erhalten habe.
[in margine :] Marié à Strasbourg le 3 février 1962 avec Vix Rosa
[in margine :] Décédé le 6 mai 1964 à Strasbourg

Naissance, Strasbourg (n° 2042)
Strassburg am 18. Juni 1897. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Baumaler Carl Emil Rutherd, wohnhaft zu Straßburg Goldgiessen 24, evangelischer Religion, und zeigte an, daß von der Luise geborner Bodemer seiner Ehefrau evangelischer Religion wohnhaft bei ihm zu Straßburg in seiner Wohnung am 17 Juni des Jahres 1897 Vormittags um fünf Uhr ein Kind männlichen Geschlechts geboren worden, welches die Vornamen Paul Johann Georg erhalten habe.
[in margine :] Décédé le 16 décembre 1959 à Strasbourg



18, rue des Charpentiers


Rue des Charpentiers n° 18 – V 38 (Blondel), N 1268 puis section 64 parcelle 19 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Philippe Wittmann, garde de l’accise, 1762
Bâtiment démoli (1987) en conservant les façades


Le n° 18 au premier plan (avril 2017) – Façade vers la rue (mai 2014), vers l’impasse (octobre 2012)

Le gentilhomme Thiébaut Joham de Mundolsheim vend en 1593 au libraire Jean Richard Müller les maisons situées entre l’impasse des Charpentiers et la rue des Juifs. Jean Richard Müller revend l’année suivante la maison à l’angle de l’impasse des Charpentiers au tisserand Michel Haut, nommé commissaire priseur en 1609. Le tisserand Jean Dreiding en est propriétaire pendant plus de quarante ans, le tourneur Samuel Berion pendant plus de trente ans (1656-1691). Elle reste jusqu’en 1857 aux mains des descendants de Jean David Apffel qui l’achète en 1693 et y établit une boulangerie. D’après l’estimation jointe à l’inventaire dressé en 1746 après la mort du boulanger Jean Philippe Wittmann, elle a une cave voûtée, un rez-de-chaussée où se trouve le fournil, deux étages et un grenier non dallé. Son fils Philippe Wittmann, peseur à la Halle, n’est pas autorisé à construire un encorbellement dans l’impasse (1761). A sa mort l’année suivante, la maison est en cours de construction. La nouvelle maison a quatre ouvertures à chaque niveau vers la rue des Charpentiers et trois vers l’impasse. Un cordon sépare le rez-de-chaussée de l’étage rue des Charpentiers, un autre le premier du deuxième étage vers l’impasse. Le boulanger Jean David Wittmann qui devient compositeur d’imprimerie loue la maison au boulanger Adam Kiehl (1829, 1849).


La maison est dans le milieu inférieur de l’image, à l’angle de la ruelle. A l’arrière, l’ancienne propriété Joham de Mundolsheim (Plan-relief de 1727, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 66 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (v) : sur la gauche (rue des Charpentiers), porte et trois fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun, un étage mansardé et deux niveaux de lucarnes. Sur la droite (impasse) deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres, mansardes et lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 3 (1784-1857) puis le n° 18.


Garage, façade selon le projet réalisé, selon le premier projet (1923, dossier de la Police du Bâtiment)

L’ancien militaire puis employé à l’octroi Antoine Schneider, propriétaire de la maison depuis 1859, la vend en 1868 à l’imprimeur Oscar Berger-Levrault, locataire puis propriétaire de la maison voisine 15, rue des Juifs. Oscar Berger-Levrault fait convertir en 1868 la porte ordinaire en porte charretière. Le bâtiment à usage industriel n’est pas habité (voir les annuaires d’adresses). L’Imprimerie strasbourgeoise charge en 1923 les architectes Mewes et Widmann de transformer l’atelier de menuiserie en garage automobile. Le bâtiment est rénové et transformé (1987-1990) en même temps que les autres qui appartenaient à l’Imprimerie Strasbourgeoise (Istra, voir les dossiers IV et suivants au 15, rue des Juifs).


Photographie dans le dossier dossier VII du 15, rue des Juifs (1988) – Etages rue des Charpentiers (octobre 2012)

janvier 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1868. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Voir auparavant 15, rue des Juifs puis 20, rue des Charpentiers
Jean Richard Müller, libraire
1594 v Michel Haut, tisserand, et (1593) Anne Zech puis (1597) Marie Fürst – luthériens
1603 v Jean Dreiding, tisserand, et (1603) Marie Hutzler – luthériens
1650* adj Jean Georges Sonticus, tailleur, et (1614) Susanne Schneider – luthériens
1656 v Samuel Berion, tourneur, et (v. 1647) Barbe Straub, (1658) Catherine Cunégonde Mægelin puis (1667) Marie Salomé Frühinsholtz, veuve du maréchal ferrant Christophe Gesensohn – luthériens
1691 v Orphelinat
1693 v Jean David Apffel, boulanger, et (1687) Marie Elisabeth Ulner puis (1690) Anne Marguerite Billinger – luthériens
1722 h Jean Philippe Wittmann, boulanger, et (1721) Marie Salomé Apffel – luthériens
1755 h Jean Philippe Wittmann, garde de l’accise, et (1749) Anne Marie Fuchs, remariée (1763) avec le boulanger Jean Michel Klein – luthériens
1778 h Jean David Wittmann, boulanger, et (1778) Marie Sara Rœsch – luthériens
1822 h Jean David Wittmann, boulanger puis compositeur d’imprimerie, et (1804) Catherine Elisabeth Stoll
1840 h Jean David Wittmann, professeur au collège de Mulhouse, et (1833) Adélaïde Wilhelmine Hodel
1857 v Caroline Fausser, rentière (° 1817)
1858 v Michel Hirlimann, garçon de bureau à l’entrepôt du tabac, et (1843) Catherine Jœrger
1859 v Antoine Schneider, tailleur, gendarme à cheval, employé à l’octroi et (1815) Anne Marie Breiss puis Madeleine Ferlin
1868 v Oscar Berger-Levrault, négociant, et (1851) Anne Caroline Eléonore Pitois
voir ensuite 15, rue des Juifs

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1746, 800 livres en 1762 (bâtiment non terminé) – Valeur vénale, 1778, 3 000 livres

(1765, Liste Blondel) V 38, Jean Philippe Weittmann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Wittmann, 9 toises, 0 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1268, Wittmann, David fils – maison, sol – 0,85 are

Locations

1746, Jean Georges Binninger, fournier
1746, André Blinder, fournier
1763, Jean Michel Klein, fournier
1795, Frédéric Strentz, boulanger
1804, Jean David Wittmann, boulanger (futur propriétaire)
1829, 1849, Adam Kiehl, boulanger, et Madeleine Ehret
1863, Antoine Riche

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1761, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Philippe Wittmann, peseur à la Halle, demande l’autorisation de construire un encorbellement d’un pied de large dans l’impasse. Les préposés refusent.

(f° 89-v) Dienstags den 28. Aprilis 1761. – Philipp Wittmann
Augenschein eingenommen in der Zimmerleuth Gaß an Philipp Wittmann des wiegers im Kauffhauß seinem hauß, welcher umb erlaubnus gebetten einen überhang von einem schuh breit auff der seite in den schlupff Zu machen. Erkannt, abgeschlagen.

Description de la maison

  • 1746 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à droite en entrant un fournil, un four, une cuisine et un vestibule, cave voûtée, au premier et au deuxième étage un poêle, alcôve, cuisine, vestibule, dépense et passage, le vieux comble comprend des greniers non dallés, le pignon est en bois, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins
  • 1822

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Charpentiers

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Wittmann
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 377 case 2

Wittmann David boulanger R. des charpentiers N° 3 à Strasbourg
Wittmann Jean David profeseur au Collège à Mulhouse, Rue des Charpentiers 3 / 1853 à Mühlhouse

N 1268, maison, sol, R. des charpentiers 3
Contenance : 0,85
Revenu total : 162,44 (162 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1246 case 2

Wittmann Jean David profeseur à Mulhouse
1859, Hirlimann Michel à Strasbourg
1860, Schneider Antoine, pensionné
1878 Beger Levrault François Georges Oscar

N 1268, maison, sol, Rue des charpentiers 18
Contenance : 0,85
Revenu total : 162,44 (162 et 0,44)
Folio de provenance : (377)
Folio de destination : Berichtigung – sol 1230
Année d’entrée :
Année de sortie : 1875 – sol 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

N 1268, maison
Revenu total : 106,44 (106 et 0,44)
Folio de provenance : Rectfc.
Folio de destination : steuerfrei
Année d’entrée :1875
Année de sortie : 1877

Voir ensuite 15, rue des Juifs

Cadastre allemand, registre 32 folio 498 case 3

Parcelle, section 64, n° 18 – autrefois N 1268
Canton : Zimmerleutgasse Hs N° 18
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,85
Revenu : 7500 zu Pz. 22
Remarques

(Propriétaire), compte 1674
Straßburger Verlaganstalt
Imprimerie strasbourgeoise société anonyme
(256)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 146 des Charpentiers

3
Pr. Widmann David Boulanger – Boulangers
loc. Graugan – Comedien
loc. Rothfeld Sophie – Figuriste

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 146 des Charpentiers p. 264

3
Pr. Widmann David, Boulanger – boulangers
loc. Graugeur, Comedien (délogé)
loc. Rothfeld Sophie, Figurante
(ajout) Derozes Elisabeth, Subrette de la Comoed.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Zimmerleutgasse (Seite 201)

(Haus Nr.) 18 unbewohnt

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 675 W 207)

Charpentiers n° 18 (1868-1989)

Oscar Berger-Levrault charge en 1868 l’architecte E. Salomon de convertir la porte ordinaire en porte charretière. L’entrepreneur J. Hug raccorde en 1886 la maison aux canalisations municipales dans l’impasse des Charpentiers.
L’Imprimerie strasbourgeoise charge en 1923 les architectes Mewes et Widmann et les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer de transformer l’atelier de menuiserie en garage automobile. La garage d’abord prévu du côté droit est ensuite déplacé du côté gauche de la façade rue des Charpentiers.

Sommaire
  • 1868 – L’architecte E. Salomon (21, rue du Finckwiller) demande au nom d’Oscar Berger-Levrault l’autorisation de convertir la porte ordinaire en porte charretière et d’abaisser le trottoir. L’agent voyer note que la maison suit l’alignement et n’a pas d’avance.
  • 1886 – Le maire notifie R. Schultz et & Cie (15, rue des Juifs) de faire ravaler la façade 18, rue des Charpentiers et impasse des Charpentiers – R. Schultz et & Cie renvoie le maire à l’imprimeur Oscar Berge-Levrault, demeurant à Nancy – Le représentant du propriétaire à Strasbourg est le concierge Henri Mittelbach, demeurant 15, rue des Juifs
    1886 – Nouvelle notification adressée à Henri Mittelbach et Oscar Berge-Levrault
    1886 (avril) – L’entrepreneur J. Hug (25, rue de la Porte Blanche) demande l’autorisation de faire un raccord aux canalisations municipales – Autorisation – Dessin du raccord impasse des Charpentiers – Le maire constate que le pavé n’a pas été remis en état
  • 1890 – Le maire notifie R. Schultz et & Cie (15, rue des Juifs) de faire ravaler la façade 18, rue des Charpentiers – Travaux terminés, octobre 1890
    1894 – Idem – La société R. Schultz et & Cie fait remarquer qu’un ravalement a eu lieu en 1890. Le maire répond que le crépi est défectueux par endroits et que les deux façades devront être lavées – Travaux terminés, octobre 1894.
  • 1900 (mai) – Le maire notifie R. Schultz et & Cie (15, rue des Juifs) de faire ravaler la façade.
    1900 (mai) – Le peintre en bâtiment M. Bœgelmann (10, rue des Charpentiers) demande l’autorisation de poster un échafaudage sur la voie publique 18, rue des Charpentiers et 15, rue des Juifs – Autorisation de poser un échafaudage rue et impasse des Charpentiers – Travaux terminés, août 1900
    1900 (octobre) – Courrier de l’Imprimerie strasbourgeoise anciennement R. Schultz et Compagnie sur papier à lettre illustré
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence à quatre fenêtres du rez-de-chaussée et trois soupiraux – Rappel, 1900 – Les volets des fenêtres sont réglementaires, octobre 1900 – Rappel en 1901 pour les soupiraux. L’Imprimerie strasbourgeoise répond que les volets sont verrouillés – Nouveau rappel en 1902. Les volets sont transformés, février 1902.
  • 1907 (mai) – Le maire notifie R. Schultz et & Cie (15, rue des Juifs) de faire ravaler la façade. – Travaux terminés, novembre 1907
    1907 (août) – Le peintre en bâtiment M. Bœgelmann (10, rue des Charpentiers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1923 – Les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer (rue des Balayeurs) demandent l’autorisation d’occuper la voie publique. Accord
    L’Imprimerie strasbourgeoise demande l’autorisation de transformer l’atelier de menuiserie en garage automobile sous la direction des architectes Mewes et Widmann (1, place Saint-Louis) – Autorisation, août 1923 – Calculs statiques – Dessin
    1923 (septembre) – L’Imprimerie strasbourgeoise demande l’autorisation de réaliser le projet mais du côté opposé, sans cloison qui sépare le garage de l’atelier d’expédition ou à défaut avec une cloison vitrée. Le maire déclare que seul un guichet vitré peut être autorisé puisqu’un garage doit être en matériau incombustible
    1923 (novembre) – La Police du Bâtiment constate que l’Imprimerie strasbourgeoise n’a pas respecté les conditions de l’autorisation – Elle se rend sur place et retire ses objections en mentionnant cinq raisons. – Nouveau dessin rectifié
  • 1988 (août) – L’entreprise Technique peinture (12, rue de Châtenois au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage devant le bâtiment
    1988, 1990 – Décompte des droits de voirie, entreprise Technique peinture (12, rue de Châtenois au Neudorf)

Relevé d’actes

Le libraire Jean Richard Müller achète en 1593 de Thiébaut Joham de Mundolsheim les maisons le long de la rue des Charpentiers.
Jean Richard Müller revend la maison à l’angle de l’impasse au tisserand Michel Haut et à sa femme Anne.

1594 (xix Junÿ), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 208
Erschienen H. Reychart Müller buchfürer vnd Frauw Agnes Störinn sein eheliche hußfraw wÿland H Martin Stor burg. alhie selig dochter haben vnuer. verkaufft
Michell haut dem Schnÿder vnd Annen sein ehegemahel Iren v Ir erb
huß hoffestatt hofflin v Stallung m all Ir gebeud geleg. In der S S Inn Bippernants gaß einsyt die Behußung Zum Judenbad genant den Verkheüffern Zustendig andersyt ein eck gegen dem gäßlin ane der Zimmerleüth stuben hinden vff hans Conrad v hanns Philips der Joham von Mundoltsheim gebrüdere, für freÿ ledig eÿgen, v wiewol jetzverkhauffte vnd der verkheüffern heüßer darneben geleg. samthafft verhafftet für 600 guld SW die Jerlich vff Simon v Jude m xij lb xij ß verzist werd. den herrn vicarien v deputaten des Chors hoher stifft Straßburg Soll doch die verkheuffere solche hauptgut v. Zins für sich Iren erben v n.komm. über sich zu nemmen (…) were diß verkauff für ledig eÿg. Zugang. v bescheh vmb 500 guld. Straßburger werung

Originaire de Schönaich en Wurtemberg, Michel Haut épouse en 1593 Anne, fille du tisserand Abraham Zech
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 43 n° 40)
1593. Dominica II. Michel Hautt von Schon eich im Wurtenberger land ein schneider, vnd Anna Abraham Zechin des schneiders hinterlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 10. Julÿ (i 24)

Michel Haut devient bourgeois par sa femme Anne, fille du tisserand Abraham Zech
1593, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 699
Michael Huot vonn Schönüch der schneider Kaufft mit beÿstanndt Christman Geßners deß schneiders, empfanndt daß burckrecht vonn Anna, Abraham Zechenn deß schneiders selig. dochter vnndt will dienen Zu den schneidern Actum donnerstags denn 9.ten Julÿ Ao 93.

Michel Haut se remarie en 1597 avec Marie, fille du musicien Jean Fürst
Mariage, cathédrale (luth. p. 12)
1597. den 3. sontagk Epiphaniæ. Michael Haut der schneider, Maria Hans fürst des spilmans Nachgelaßene tochter (i 9)

Michel Haut est nommé commissaire priseur le 31 mai 1609 en remplacement de Jean Eigenbach.

1618 VII 1331 Bauherren
Michel Hautt contra Peter Cameel. 190.

Michel Haut et sa femme Marie, fille du musicien Jean Fürst, vendent la maison à Jean Dreiding et à sa fiancée Marie

1603 (xxviij Maÿ), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) n° 180
Erschienen Michel Hutt der Schneÿder V Marien sein ehelichen haußfr. wÿland hans Fürsten des Spylmans selig. dochter haben vnuer. verkaufft
hannß Dreÿding b. Jungfr Marien seiner Zugelopt. hußfr. Mit beÿstand Urban Kratt des Schneyders Ires geschwornen vogts
huß hoffestatt v. hofflin m all Ir gebeu geleg. in der S S Innn Büppernantsgaß beÿ der Zimmerleüth Stuben, einseyt neben Daniel Boch, and.seyt ein eck ane einer Almend gaß so nit durchgeht stoßen hind. vff den Junckhern Johamen hoff, welche noch verhafftet für 200 guld. SW, daran vff Johannis Baptistæ nechstkünfftig 25 guld. (…) Rychart Mullern Buchhändler sunst ledig eÿg. der Khautt vber solche beschwerd 245 pfund pfenning Straßburg
hiebeÿ geweßen hanns Clein dienst der Kheuffer Stieffvatter, hannß heberlin der scheyner hierzu erbett.

Originaire de Gollmuthhausen en Franconie, le tailleur Jean Dreiding (ici Dreiling) épouse en 1603 Marie, fille du tailleur Philippe Hutzler
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 85 n° 20)
1603. Johann Dreiling der schneider von Golmetshausen in francken, J Maria Philips hutzler des schneiders hinderlaßene tochter. 6. Junÿ (i 87)

Jean Dreiding de « Gallmitzhaussen » devient bourgeois par sa femme quatre jours après son mariage
1603, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 826
Hannß Treÿding der schneider, von Gallmitzhaußen, empfahet vonn seiner Haußfrawen Maria weÿl. Philipps Hutzels deß schneiders seligen dochter d. B: Vnnd will Zun Schneideren dienen Actum den 10. Junÿ

Jean Dreiding hypothèque la maison au profit de son beau-frère Jean Büchner

1618 (ut spâ [xix. Jenner]), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 14-v
(Inchoat. fol. 12.) Erschÿnen hanns dreÿdin Schneyder
hatt in gegensein des Ersamen hanns Büchnern seines Schwagern auch Schneyders – schuldig seÿen 50 pfund
vnderpfand hauß, hoffestatt vnd höfflin mit all Ihren gebau. gelegen Inn d. St St. Inn Boppernants gass. einseit neben dem Judenbad, anderseit ein eck ane einem Allmend gäßlin so nicht durch geth stoßend hinden vff Junckher Sebastian Mugen hoff So freÿ ledig eÿgen

Jean Dreiding hypothèque la maison au profit du tailleur Tobie Roth.

1621 (ut spâ. [xxj. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 119-v
(Inchoat. in Prot. fol. 70.) Erschienen hannß Treÿwding der schneÿder burger Zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Thobias Rothen des schneÿders burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 25 pfundt pfenning Straßburger
Zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hannß vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg Inn der Pimpernants gassen, einseit neben einem Allmend gäßell, Anderseit neben dem Juden badt Jr: Sebastian Mügen von Bofftzheim stoßend Zuständig hinden auch vff ermelten Jr. Müegen stoßend, Welche behaußung noch verhafftet Ist vmb L. lb d hannß Büchner dem schneÿder

Jean Dreiding et sa femme Marie « Butzler » hypothèquent à nouveau la maison au profit de leur beau-frère Jean Büchner

1622 (xix. Julÿ), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 248-v
(Inchoat. in Prot. fol. 194.) Erschienen Hannß Dreÿding d. schneÿd. burg. Zu Straßbg. vnd Maria Butzlerin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit hannß Bücheners schneÿd. burg. Zu Straßburg seines schwagers – schuldig seÿen 100 pfund
vnderpfand hauß, hoffstatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. & glg. Inn d. St. St. Inn d. Bimpernants gaß. einsd. n. dem Jud. badt and. seit ein Eck Ane e. Allmend gäßlin, hind. vff J. Sebastian Müeg stoßend

Jean Dreiding et Marie Hutzler hypothèquent la maison au profit de Barbe Kleindienst, veuve de Laurent Dorsch

1625 (ut spâ. [viij Septembr.]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 370-v
(Inchoat. in Prot. fol. 326) Erschienen hannß Treüding d. schneÿd. burger Zu Straßburg vnd Maria Hutzlerin sein eheliche haußfrauw
haben in gegensein hannß Büchner des schneÿders burgers Zu Str. Alß vogt Barbaræ Cleindienstin, weÿland Lorentz Dorsch. s. witwe – schuldig seÿen xxv. lb
vnderpfand hauß, hoffstatt mit Allen Ihren geb. & geg. Inn d. St. St. Inn d. Zimmerleüthgaß. einseit neben d. Jud. Badt, And.seit ein Eck Ane eim Allmend gäßlin, hind. vff J. Sebastian Müeg. erb. stoßend

Jean Dreiding et Marie Hutzler hypothèquent la maison au profit de Daniel Gerber

1626 (7. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 527-v
Erschienen M. hannß Treÿding d. schneid. burger Zu St. und Maria Hutzlerin sein ehefr.
hab. in gegensein M. Hannß Büchners auch schneiders Alß vogt Daniel Gerbers – schuldig seÿen L. lb d St.
Vnderpfand hauß vnd hoffstat & alhie in Zimmerleüth gaß neben dem Judenbadt ein vnd 2. seit ein Eck, hind. vff Jrn Sebastian Müegen see. Wittib und Erben stoßend gelegen, vnd ist d. hauß Zuuor hafft vmb 25. lb Barbara Kleindienstin Lorentz dorsten wittib, sonst eig.

Jean Dreiding et Marie Hutzler hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Grassmann, femme de Charles Schwend

1627 (17. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 386
Erschienen hannß dreÿding der schneider vnd Maria hutzlerin sein ehefr.
haben in gegensein hanß Bühners deß Keüffers Alß Vogts Anna Maria Graßmännin, Carol Schwenden deß vßgetrenenen haußfr. – schuldig seÿen L. lb. St.
vnderpfand, hauß vnd hofstat mit allen and. & In der Zimmerleüth gaßen einseit ein Eck gegen der Zimmer Leüth stuben 2. seit neben dem Jud. bad. hinden vff Jr. Sebastian Müeg wittib vnd Erben, vnd ist zuuor hafft vmb 50. lb. d Daniel herber dessen Vogt auch er Büchner ist, item vmb 25. lb. Barbara Kleindienstin

Jean Dreiding hypothèque la maison au profit du marchand Jean Jacques Haas

1628 (ut spâ. [11. Decembris]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 662-v
Erschienen Mr hannß dreÿding der Schneider burger Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn hannß Jacob Haasen des Handelßmanns für allerhand außgenommene Wahren schuldig sein 50. lib.
Vnderpfand Eine Behausung in Pimpernants gaßen alhie einseit ein Eck, anderseit daß Juden bad, hinden vff Jr. ß Müegen Wittib stoßend gelegen. Vnd ist dise behausung Zuuor Verhafft Barthel Ferbers seeligen Sohn dem Balbierer Vmb 50. lib. Mehr Carlen Schwenden haußfrawen auch Vmb 50. lib. deren beÿder Vogt hannß Büchner der Schneider

Jean Dreiding hypothèque la maison au profit de la fille de Laurent Dorsch

1629 (19. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 319
Erschienen hanß Dreÿding d. schneid. burg. Zu St.
hatt in gegensein Anna Margarethen weÿ: Lorentz Dorschen deß schuhmachers see: alhie in 2. ehe erziehlte dochter vogts hanß Büchners deß Käufflers auch burgers alhie – schuldig seÿ L. lb.
Vnderpfand hauß vnd hoffstat mit allen & alhie in d. Zimmerleüt gaß neben dem Juden Bad ein vnd 2.seit und hind. bff Bastian Müg. s: witib und Erben, welche zuuor verhafftet vmb 50. lb Daniel Gerber deß vogt. auch er Büchner, Item vmb 25. lb, Anna Maria Großmännin, Item vmb 25. lb. d Barbaræ Kleindienstin Ulrich Bauren deß weißgerbers ietzig. haußfr.
[in margine :] vide cessionem vff hannß büchners wittib von 16. 7.br. a° 1641. in selbig. Jahrs registrand.

Jean Dreiding hypothèque la maison au profit de Susanne Kleindienst, veuve du commissaire priseur Jean Büchner

1641 (ut supra [16. 7.br]), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 593-v
Erschienen Hannß Dreÿding der schneid. burg. Zue Straßburg
hatt in gegensein Susannæ Kleindienstin weÿl. hannß Büchners deß Käufflers sel. wittib – schuldig seÿen 50 Pfund pfenning
dafür in spê. Und.pfand sein soll hauß, höfflin, hoffstatt mit allen andern deren gebäw. alhie in Zimmerleüthgaß einseit ein Eckh beÿm bronnen, anderseit neben dem Judenbad, hind. vff die Adelich. Müegischen stoßend gelegen, so zuvor verhafftet umb 50. lib. Daniel Herbern deß Vogt hannß Pickhard der Käuffler, Item umb 25. lib. Annæ Mariæ Graßmännin Erben, Item umb 25. lib. Barbaræ Kleindienstin, Item sein Treidingß haußfrawen 150. lib. item umb 50. lib etwann Annæ Margarethæ dorschin nunmehr ihr der schuldglaubigerin ex iure cesso selbst. Mehr umb 50. lib. hannß Jacob hasen dem handelsmann, Und dann H Henrich Geigen dem Notario umb 35. lib

Le Petit Sénat rend un jugement de collocation au profit des créanciers de Jean Dreiding (Marie Dreiding, Chrétien Rœderer et Jacques Sonticus). La maison rue des Charpentiers sert de garantie

1650 (13. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 831
(Prot. fol. 150.) Erschienen Jungfr. Maria Treÿdingerin mit beÿstand H Tobiæ Roth deß Ganthkäufflers ihres Vogts, Ferners H Christmann Röderer E.E. groß. Raths Beÿsitzers an einem
So dann Jacob Sonticus der Schneiderknecht mit beÿstand Hannß Henrich Schneiders deß Trähers seines Vogts und hannß Georg Sonticus deß Altgewänders seines Bruders am andern, Vnd beede theil mit beÿstand H. Georg Obrechts V.I.D. und E.E. kl. Rhats Advocati & Procuratoris
haben bekannt, dEmnach diße treÿ alß vff Weÿl. hannß Dreÿdingß deß Schneiders seel. hinderlaßene alhier in der Zimmerleuth gaß. neben dem Judenbad gelegener Behausung versicherten ältere Creditoren vermög E. E. Kl. Rhats Collocation und Außweißung dergestalt collocirt und außgewiß. word. seÿn, daß Sie Maria Dreÿdingerin umb 243 fl. v ß 10 d. die erste, Er h. Röderer umb 50 fl. Capital sampt denen de 4 9.br a° 1646. exclusive verfallenen Zinß die andere und Er Jacob Sonticus umb 100 fl. hauptgut und hab und Gütter bester maßen versichert bleiben sollen
Vnd Zur mehrern Versicherung ist auch persönlich erschienen Ostermann Schäffer von Kriegßheim beÿ Hagenaw, der hatt sich hiefür diße Schuld zu einem Bürgen dargestelt (…)
[in margine :] Erschienen hierinn gemeldte Maria Treÿdingerin mit beÿstand hierinn genannts ihres Vogts hatt in gegensein hierin gedachts H. Henrich Schneiders alß Vogts Jacob Sonticus alß deme in brüderlicher Abtheilung diße behaußung gantz word. ist (…) quittirtend. Act. 25. Martÿ a° 1652.

La maison revient à Jean Georges Sonticus, frère de Jacques Sonticus, qui épouse en 1614 Susanne fille du serrurier Henri Schneider

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 257, n° 2)
1614. Dom. 2 post Epi. 16. Jan. hans Jorg Sonticus d schneidern Susanna Heinrich schneiders des schloßers tochter. Eingesegnet Mont. d. 24. Jan. (i 133)

Le curateur de Jean Georges Sonticus vend la maison au tourneur Samuel Berion

1656 (15. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 232-v
(Prot. fol. 45) Erschienen Hannß Henrich Schneider der Träher, alß Vogt hannß Georg Sonticus, mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers und H Johann Christmann Merkhlins, bed. alß auß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirte
in gegensein Samuel Berions deß Trähers
hauß, hoff, werckhstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen, alhie in Pimpernants oder Zimmerleuth Gaß. einseit neben dem Judenbad, anderseit neben einen Allmend gäßlin, hind. vff den Freÿh. Birckhenfeldisch. hoff stoßend gelegen, so umb 75. lib. Mariæ Dreÿdingin, Item umb 25. lib. H. Christmann Röderern alten groß. Rhats Verwanthen, Item umb 100. lib. Jacob Sonticus des Verkäuffers Bruders, verhafftet – umb 200. lib

Samuel Berion naît à Strasbourg le 19 avril 1618, fils du tourneur Jean Berion et de sa femme Marie Rapp
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p.140 n° 56)
1618. Dominica Misericord. 19. April. p. Hans Berion d. dreher, M. Maria Rappin, I. Samuel (i 73)

Samuel Berion rachète le droit de bourgeoisie qu’il a perdu en se mariant hors de la ville, à Saint-Gall en Suisse (voir l’inventaire), pour lui et pour sa femme Barbe Straub, originaire de Saint-Gall. Il n’apporte aucun enfant.
1648, 3° Livre de bourgeoisie p. 924
Samuel Berion der treher so sein Burgerrecht verzogen gehabt, erkhaufft es wider, für sich vnd sein haußfrauw Barbaram Straubin von St Gallen vmb 8 Gold fl. bringen keine kinder mit sich, vnd würd Er Zu den Zimmerleuth. dienen. Jur. den 29. Julÿ 1648.

Samuel Berion et Barbe Straub font baptiser Anne Catherine en janvier 1650.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 389)
1650. Dominica 1. post Epiph. Zinst. 15. Jan. P. Samuel Berion der dücher und Barbara Straubin, I. Anna Catharina (i 203)

Barbe Straub meurt en 1652 en délaissant une fille. Une note liminaire fait état du mariage sans contrat à Saint-Gall en Suisse. L’inventaire décrit la maison. La somme finale s’élève à 122 livres.

1657 (17. 8.br), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 6) n° 17
Inventarium vnd beschreibung aller v. Jed. Haab, Nahrung v. Güethern, liegender vndt vahrender, Keinerleÿ dauon außgenommen, so weÿl. die tugendsame Barbara Straubin deß Ehrsamen Mr Samuel Berions hohltrehers, burgers Zu Straßburg Haußfraw, beÿ ihrem den 25. Julÿ deß 1652. Jahrs beschehenen seel. ableiben verlaßen, welches auff erfordern v begehren, deß auch Ersamen Mr Andreæ Stegmans Schreiners vndt burgers alhie, alß geschw. vogts Mariæ Barbaræ, der abgeleibten frawen seel. mit obegdachtem Mr Samuel Berion, dem hinterbliebenen Wittibern ehelich erzeugten döchteleins vndt ab intestato nachgelaßener Erbin (…) Actum Sambstags diese 17. 8.bris 1687.
Es ist ein Testament vorhanden aber Kein Eheberedung
Bericht an Statt der Eheberedung. Demnach der Wittwer beÿ gegenwertiger vorgehabter Inuentur angezeigt, daß keine Eheberedung entzwischen ihnen geweßenen Eheleuten Zur Zeit Ihrer Verheurathung, Welche Zu St Gallen In der Schweitz beschehen, auffgerichtet word. benebens d. auch in werender Ehe vff keiner seiten Ichtwaß ererbt worden, alß ist die gantze Verlaßenschafft dem alhiesigen Statuto vndt herkommen gemeß für ein gemein theilbar guth Inventirt vndt beschrieben worden

In Einer in der Statt Straßburg ane Zimmerleuth gaßen gelegenen vndt in dieße verlaßenschafft gehöriger Behaußung befunden worden Alß volgt
Erstlichen Ane Haußrath, In der Cammern A, In der Camm. B, In d. Cam. C, In der Cam. D. Obern Stuben, Im Obern Haußöhren, In undern Kuchen, In undern Stuben, Im Keller
Eÿgenthumb Ane einer Behaußung. It. hauß, hoff, werckhstatt höfflin mit allen deren gebäuen, begriffen, Rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Str. in Bimpernanz od. Zimmerleuth gaßen, einseit neben dem Jud. bad, 2.seit neben einem Allmendtgäßlein, hind. vf den fstl. Bürckenfeldisch. hoff stoßend, dauon gohnd Jahrs 4 lb 10 ß Maria Treilingen od. Tobiæ Roth dem Ganthkäufflern Vögtlicher wiß, Jahrs vff Johannis Baptistæ wid.lößig in h.gutt mit 50. lb, Ferner j lb 5 ß d geltz Zinß H Christman Röderern E. E. gr. R. beisitzern, Jährlich vff Martini ablößig mit 25 lb. So dann 5 lb gelts Hanß Heinrich Schneid. dem hohltrehern, Alß vogten hanß Georg Sondici Jahrs vff Johannis bapt. wid.khouffig mit 100 lb, sonst ledig vnd Eigen, vnd über diße beschwerd. so th. 175. lb, angeschlagen 35 lb. Vermög Pergm. Kaufbriefs in d. St. St. Cantzleÿ gtstben gefertigt, v mit deren anh. Insigel v.wahrt datirt d. 15. Aprilis 1656. mit N° 1 notirt
Werckzeug Zur Treh. Kunst: vnd hohn treger handwerck gehörig
Bericht loco deß aufgerichten aber ohnaußgefertigten Testam. Nuncup.
Abzug und Abtheil. haußrath 62, Wkhzeug 19, Silber 3, g. Ring 16 ß, Eigenthumb ane Einer behaußung 35, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 122

Samuel Berion rembourse à Chrétien Rœderer un capital de 25 livres garanti sur la maison.

1660 (10. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 473
Erschienen H Christmann Röderer EE groß Rhats alter Beÿsitzer
in gegensein Samuel Berions deß Trähers
bekannt, daß Er, von demselben, die Jenige 25. lib. welche besagter Berion, Krafft der am 15.ten april a° 1656. in der Cancelleÿ contractstuben vffgerichteter Kauff Verschreibung, beÿ erkauffung seiner alhie in der Zimmerleuth Gaß. gelegener Behaußung alß eine darauff gehafftete Beschwärdt übernohmen, und ihme H Röderern bißhero iährlich vff den 12.ten 8.br verzinnßt gehabt (…)

Samuel Berion se remarie en 1658 avec Catherine Cunégonde, fille du pasteur Abraham Mægelin de Birkenau en Palatinat
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 91 n° 2)
1658. Eâdem Dominica 1. Epiph. Samuel Berion der Hohltreher undt Burger alhie undt Jungfr. Katharina Künigunda, H Abraham Mägelins, Pfarrers Zu Bürckenaw in der untern Pfaltz eheliche Tochter. Copulabantur Zindt. d. 29.t Januarÿ Zum JS Peter (i 102)

Samuel Berion se remarie en 1667 avec Marie Salomé Frühinsholtz, veuve du maréchal ferrant Christophe Gesensohn : contrat de mariage, célébration
1667 (12. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 18-v
(Eheberedung) Erschienen Samuel Berion der Träher und Segmüller Burger alhie alß hochzeiter, mit beÿstand hannß Friderich Berions des hohltrehers seines Eheleiblichen Bruders, an Einem
So dann Maria Salome diebold früeinsholtz des hueffschmidts eheliche dochter weÿl. Christoph Geßensohns des hueffschmidts burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene wittib als hochzeiterin mit assistentz Martin Meÿers des waffenschmidts ihres Curatoris und hannß Conrad Gesellen des hueffschmidts von Schiltigheim ihres Schwagers am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 167 n° 1)
1667. Dominica post Novum Annum sive in Festo Epiphaniæ. 6. Jan. Samuel Berion der Hohltreher Vnd Segmüller, auch Burgern allhie, Vndt Maria Salome, Christoph Gisenson deß Huffschmidts Vndt Burgers alhie nachgelas. Wittib. Copulavi Mont. 14. Januarÿ (i 181)

Samuel Berion hypothèque la maison au profit de Catherine, veuve de l’aubergiste Jean Jacques Frantz

1673 (4. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 500-v
Samuel Berion der Träher
in gegensein deß Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen herren Jacob Wenckhers E.E. Großen Rhats alten Beÿsitzers alß Curatoris frawen Catharinæ weÿl. herren Hannß Jacob Frantzen geweßenen Würth Zum Hirschen nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin – schuldig seÿe 15. Pfund pfenning
Unterpfand, Eine behausung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten, alhier in der Zimmerleüth: oder Bimpernants: gaßen, einseit neben dem Judenbad, anderseit neben einem Allmend Gäßlein hinden uff den Bürckenfeldischen hoff stoßend gelegen

Samuel Berion est candidat au poste de garde à la Montagne Verte
1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
(p. 345) Sambstags den 3. 9.bris – Samuel Berion umb die Wahrtmannstell auf der Grünen Wahrt.
Samuel Berion, der hohldräher und Burger allhier, überreicht per Eundem [Dr Reusner] Unterthäniges Ansuchen und bitten umb gn. conferirung der vacirenden Wahrtmannstell auf der Grünen Wahrt. Erk. Soll sich beÿ der Cancelleÿ einschreiben, umb seiner beÿ vornemmender Wahl eingedenck Zu sein

Samuel Berion meurt en 1679 en délaissant quatre filles de Catherine Cunégonde Mægelin et deux de sa veuve. L’inventaire décrit la maison. La masse propre à la veuve est de 2 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 317 livres, le passif à 163 livres.

1679 (10. 9.br), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 13) n° 39
Inventarium vnd beschreibung aller Haab, Nahrung vndt Güethere Liegend: vndt vahrend. So weÿl. der Ehrengeachte Samuel Berion geweßene Hohlträger, undt Burgern alhie Zu Straßburg alß der selbe den 7.ten Septembris dieses noch lauffend. 1679.ten Jahrs sein Zeitliches leben geendet, verlaßen, welche auf gebührliches ansuchen erfordern und begehren seiner auß Zweÿen auff nächst volgend. blatt beschriebener Kind. v. nächster ab intestato Erben, Herren vögte inventirt, durch die Ehren: und Tugendtsame fr. Mariam Salome Früeinsholtzin die hinterbliebene Wittib mit beÿstandt des auch Ehrenhafften Mr Niclaus Nonnenmachers Büchßenmachers undt Burgers alhier ihres geschwornen Vogts (…) geeügt – So beschehen Montags d. 10.ten 9.bris A° 1679.
Der verstorbene hatt Zu Erben ab intestato verlaßen alß volgt, Annam Catharinam, Susannam Elisabeth, Mariam Salome vndt Mariam Elisabeth, Alle vier des Verstorbenen mit auch weÿl. fr. Catharina Küniguntha Meÿelÿ ehelich erzeigter Vier döchter deren geschworner Vogt der Ehrenveste vnd Kunsterfahrene H H. Jacob Gebhardt Kl. uhrenmacher v. burger alhie
Ferner Dorotheam vndt Margaretham die Berion, Mit deßen hind.bliebenen wittiben Im Eingang erwehnt, ehelich erzeigt Dießer beed. Kind. geordnet und geschworner Vogt der auch Ehrenhaffte Friderich Kuentz auch hohlträger und burger alhie
NB Es hatt eingangs gedachte Wittib beÿständlich Ihres Vogts sich dahien erclärt, In erwegung Zimlich vil Schuld. vorhand. sein werd. auff die theilbare Verlaßenschafft tam active quam passive vorzukh Zuthun

In einer in der Statt Straßb. in der Zimmerleuth Gaßen gelegenen vndt in diese verlaßenschafft Gehörige Behaußung ist befund. word. Alß volgt
In der Cammer A, In der Nebens Cammer, In der obern Wohnstuben, Im der Stub Cammer, Auff dem Gang Cämmerlin, Im Obern hauß Öhren, In der Kuch. Im Keller
Eügenthumb ahne einer Behaußung. Hauß, hoffstatt, Werckhstatt, höfflin mit allen deren gebäuen, begriffen, Rechten, Zugehördten vndt gerechtigkeit, gelegen in der St. St. In der Bimpernanz od. Zimmerleuth Gaßen, 1. s. neben dem Judenbad, 2. s. neben j. Allmendt, hind. auff den fürstl. Bürckenfeld. hoff stoßendt, dauon geht Jahrs 2 lb 10 ß Herrn Michel Reitzlen dem Schreinern vndt Burgern vff Johannis Bapt. stohnd in haubtg. wid.lößig mit 50. lb. d Mehr j lb 5 ß d Jahrs vff Michaelis H 13. Eliæ Brackenhoffern stond in haubtg. ablößig mit 25 lb d. It. 15 ß d Jahrs auff Adolphi Herrn N Stöffelin dem handelßmann alhie abzulößen mit 15 lb Sonsten Allerdings freÿ ledig und eüg. vndt vber obspecificirte beschwerden nach angeschlagen pro 110. Vermög Perg. Kauffb. in der St. St. Cancelleÿ Contract stub. gefertigt, v mit dero anhang. Ins. verwahrt datirt den 15. April. A° 1656. mit Altem N° 1 notirt vnd darbeÿ gelaß.
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Summa summarum d. wittiben gantzes Vermögen bestehet in vorstehend. Guldenen Ring so thut 2 lb
der Erben unverändert Verlaßenschafft, Sa. haußraths 34, ß Werckzeugs Zum tröher hdtwerckh gehörig 6, Sa. Silbergeschidds 1, Sa. Eigenthums ahn Einer behaußung 110, Summa summarum 151 lb – Passiva 317, die Passiva übertreffen beeder seiths Substantien 163 lb

Mentions de Samuel Berion dans les registres du Magistrat.
1660, Protocole des Quinze (2 R 78) Samuel Berion Ca. Träher. 237. 251.
1661, Conseillers et XXI (1 R 144) Samuel Berion. 151. (pro intercessionalibus)

Les héritiers hypothèquent la maison au profit de la Tour aux deniers de laquelle le défunt était débiteur

1680 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 670
Erschienen H. Johann Jacob Gebhard Klein Uhrenmacher, alß Vogt weÿl. Samuel Berions deß Hohlträhers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder zweÿter ehe an einem,
So dann herr Friderich Maÿle Notarius alß Curator Johann Frantz Richhoffers am andern theil – Demnach erwehnter Berion alß geweßener Segmüller dießer Statt, dem Pfenningthurn lauth gemeinen Schuldbuchß p. 58. et 63. in abrechnung schuldig verblieben seÿe
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhier in der Zimmerleuth Gaß, einseit neben dem sogenannten Juden badt, anderseit ist ein Eckh am Bimbermannß gäßlein, hinden uff den Birckenfeldischen Hoff stoßend gelegen welche behaußung annoch umb 50 lb d Herrn Michael Reitzel dem Schreiner, So dann umb 25 lb d Herrn Eliæ Brackenhoffern XIII verhafftet sonsten gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen seÿe

Compte que rend l’horloger Jean Jacques Gebhard de la gestion des biens qui appartiennent aux enfants issus de Catherine Cunégonde Mægelin, provenant de la faillite de leur père et de la succession de leur grand-père pasteur.
1681 (12.1.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6064) n° 12
Rechnung Mein Johann Jacob Gebhardts, Klein Uhrenmachers burg.s allhier Zu Straßburg, als geschwornen Vogts Annæ Catharinæ, Susannæ Elisabethæ, Mariæ Salome undt Mariæ Elisabethæ, aller Vier weÿlandt Samuel Berions des hohltrehers, mit auch weÿland Catharina Künigunda Meigelin ehelich. erzeugt Kind., Innhaltend d.jenige W. Ich von meiner erst. rechnung vom 20. Maÿ 1675. biß d. 12. Jan: 1681. Meiner Vogts Kind. weg. eingenommen, dahien geg. wied. außgegeb. od. inn and. weg. vögtlich. weiß verrichtet undt Verhandelt habe. and. Rechnung dießer Vogteÿ.
(…) weilen sein deß vatters verlaßenschafft Zum falliment gerath. als ist d.entweg. d. Kind. forderung crafft Collocations bescheidts nach and. vorh. versichert. undt mehrers privilegirt geweßten Creditoren (…)
Nachdem nun H Abraham Meigelius gewes. Pfarrer Zu Burckenaw u. Schirmsv.wanth. alhie d. Mütterliche Großvatt. d. 28. Jan: 1679. dieses Zeitliche Leb. geendet

Anne Catherine Berion et Susanne Elisabeth Berion vendent leurs parts, au total la moitié de la maison, à l’Orphelinat, déjà propriétaire de l’autre moitié

1691 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 703-v
Anna Catharina, gebohrne Perionin Johannis Farren, deß Leinenwebers eheliche haußfrau, mit beÿstand deßelben, Ferner Susanna Elisabetha Perionin noch ledig. stands aber majorennis und ohnbevögtigt, mit beÿstand Johannis Waßenauer deß Sporers anstatt Matthäi Hintsche deß Uhrenmachers ihres Vettern, alß von demselb. hierzu schrifftlich befehlt
in gegensein H. Johann Friderich Sachßen, Schaffners deß Waisenhaußes – daß Sie beede Schwestern ged. waisenhauß zu kauffen gegeben
Zweÿ Vierdte theil, das ist die helffte an hauß, höfflein den. hoffstätte, sambt allen deren Gebäuen, recht. und Zugehördt. allhier in d. Zimmerleuth od. Pimpernants gaß, so einseit ein Eck an einem Eng. nicht durchgehend. gäßlein, anderseit neb. dem Judenbad, Christoph Wannern gehörig, hind. auff d. birckenfeldisch. hoff stoßend geleg., welche gantze behaußung (umb 50 lb Capital, So dann umb 25 lb Capital verhafftet), Zumahl die übrige helffte dem Waisenhauß Zuvorhin gehörig, geschehen umb 150 gulden

L’Orphelinat vend la maison au fournier Jean David Apffel moyennant 370 livres. En marge, quittance remise en 1758 à Jean Philippe Wittmann et Anne Marie Fuchs.

1693 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 363-v
H. Johann Friderich Sachs, Schaffner des Waisenhaußes
in gegensein Johann David Apffel deß Haußfeurers, daß Gesambte Wohlverordnete Herrn Pfleger ged. Waisenhaußes auff die am 14. Febr. jüngst beÿ herrn Räth und XXI. ertheilte permission
Hauß, hoffstatt, höffein, mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehörd allhier in der Zimmerleuth: oder Pimpernantz: gaßen, einseit neben dem Judenbad, anjetzo Johann Friderich Frichel, dem Commiss. gehörig anderseit neben ist Ein Eck an einem eng. Allmendgäßlein so nicht durchgehet, hind. auff den Fürstl. Pfaltz Birckenfeldisch. hoff stoßend gelegen – umb 370 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Johann Philipp Wittmann des Kauffhauß Knechts alhier und deßen Ehefrauen Annä Mariä geb. Fuchßin als dermahlig. proprietariorum hievor verpfändeter behausung (Quittung), den 16. feb. 1758

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent l’Orphelinat à aliéner la maison. L’acquéreur devra solliciter le droit de feu auprès des Quinze (les registres des Quinze n’en font pas mention)
1693 Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 28) Sambstags d. 14. febr:
H Johann Friderich Sachs pt° Decreti alienandi
Saltzm: noîe Joh: Friderich Sachßen, alß verordneten Schaffners des Weÿßenhaußes, der ist willens, eine sehr alte behaußung in der Zimmerleuth gaß neben dem Juden bad gelegen, an Johann Daniel Apffeln, den burger und haußfewrer allhier vmb 750 fl. über alle beschwerdten, Zu Verkauffen, bittet deswegen, Ihme das Decretum alienandi Gnd. gdeÿen Zu laßen. Erk. mit gebettenem decreti alinandi Zwar Willfahrt doch daß der Käuffer wegen erhaltung des Fewr rechts, an E. Löbl. Collegium Mghh. der XV. gewiesen sein solle.
Herr XXI. Reÿß, Hrr .Rathh. Wagner

Originaire de Barr, le boulanger Jean David Apffel épouse en 1687 Marie Elisabeth, fille de Georges Chrétien Ulner : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung – Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen David Apffel dem noch ledigen Becken von Barr, weÿland deß Ehrengeachten Eberhard Apffels, geweßenen Müllers Zu Barr seeligen hinderblieben Eheleiblichem Sohn, alß dem Brätigamb an einem, So dann der Ehren Züchtig: vnd Tugendreichen Jungfrauwen Mariæ Elisabethæ weÿland herrn Georg Christmann Ulners gewesenen burgers Zu Straßburg seligen hinderlaßener Ehelicher Tochter alß der Jungfrau hochzeiterin am Andern theil (…) durch vnderhandlung der Ehrenvest, Weiß, auch Ehrenhafft Vorachtbar und bescheidenen Meister Pauli Kleinen Müllers zu gemelten Barr, deß hochzeiters Stieff Vatters vnd herrn Johann Christian Hornuß Rothgerbers vnd Lederbereiters wie auch meister Hanß Philipp Magen weißbeckens beeder burgere alhier zu gerührtem Straßburg auf sein deß bräuttigambs, So dann auf Ihr der Jungfrau hochzeiterin seitten herrn Georg Gollen, barchethändlers Ihres geschwornen Curatoris, herrn Johann Jacob Grießbach Rothgerber und Lederbereiters auch E. E. kleinen Rhats beÿsitzers vnd herrn H. Leonhard Röderers auch Rothgerbers vnd Lederbereiters Ihres Schwagers aller dreÿ burgere allhier zu offerwehnten Straßburg – Geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den 15. Monatstag Maÿ Anno 1687. Elias Winckler, Nots. Cæs. Juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 328)
1687. Domin. IX post Trinit. 27. Julÿ. Johann Davidt Apffel der Weißbeck von Barr, weÿl. Eberhardt Apffels gewesenenen Müllers Zu Barr Nachgel. ehl. Sohn, Vndt Jfr. Maria Elisabetha, weÿl. hrn Georg Christman Ulners gewesenen burgers alhier nachgel. ehl. tochter. copul. Mittw. 6. Augusti (i 342)

Jean David Apffel devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 532
Johann Davidt Apffel von Barr der weißbeck, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Maria Elisabetha Ulnerin p. 2. Gold fl. undt 16 ß, sobeÿ der Cancelleÿ erlegt, ist ledig. standts gewesen, undt wird beÿ den becken Zünfftig Jur. 10. 7.br

Jean David Apffel hypothèque la maison au profit du brasseur Georges Pick. En marge, quittance remise en 1722 au débiteur et à Philippe Wittmann et Anne Salomé Apffel.

1693 (15. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 623-v
David Apffel der haußfeurer
in gegensein Hn Georg Pick deß biersieders zum Schwartzen bähren, schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebaüen, recht. und zugehördten, allhier in der Zimmerleuth: oder Pimpernantz gaß einseit neben dem Judenbad anjetzo H. Johann Friderich Frichel dem Commissario gehörig anderseit ist ein Eck an einem gegen Allmend gaßlein, so nicht durchgehet, hind. auff dem Fürstl. Pfaltz Birckenfeldisch. hoff stoßend gelegen
[in margine :] hingegen gemeldter Creditor Cessionarius Daniel Schäffer, der Vormalige Kupfferschmid, und jetzige Koch zo Linkiöping, nächst Noerkoping, in öster Jutland Königlicher Schwedischer Herrschafft wohnhaft beÿständlich seines annoch ohnentledigten Vogts Joh: Georg Schlegel, Sen. Küblers, hat in gegensein David Apffel, deß haußfeurers des debitoris und Philipp Wittmann, haußfeurers und deßen ehelicher haußfrauen Annæ Salome gebohrne Apffelin, als jetzmahliger proprietariorum hier verpfändeter behaußung (quittung), den 8. aug. 1722

Marie Elisabeth Ulner meurt en 1690 en délaissant deux filles dont l’une meurt peu de temps après. L’inventaire est dressé dans la maison dite Zur Höll (à l’Enfer) rue Sainte-Hélène. La masse propre aux héritiers s’élève à 184 livres, l’actif de la communauté à 40 livres, le passif à 221 livres
1690 (6.6.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 22) n° 741
Inventarium undt Beschreibung aller und ieder Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren: und Tugendsame Fraw Maria Elisabetha, gebohrne Ulnerin, deß Ehrsam und bescheidenen Mstr Johann David Apffels, Haußfeurers vnd burgers alhier, geweßene geliebte Eheliche haußfraw, nach Ihrem dinstags den 21. Martÿ diß Zur End gemelten Jahrs aus dießer Zergänglichen Welt genommenen seel. hienscheid. hinder Ihro v.laß. welche Verlaßenschafft auf fr. ansuchen, erfordern vnd begehren deß Ehrengeachten H Johann Werner Renders, Kieffers vnd burgers allhier, alß Wohlgeordneten vnd geschwornen Vogts Mariæ Elisabethæ Ihr der seel. abgeleibten Frawen beneben noch einem Töchterlein nahmens Maria Salome alß beeder mit vorgemelt Ihrem geliebten Ehevogten haußwürth dem nunmahligen Wittibern Ehelich erziehlter Kinder vnd ab intestato hinderlaßener Erben, welch letzters Kind aber bald nach Ihr der Mutter nemblichen den 25.ten Martÿ, dießes zeitliche Leben auch seeliglich geendiget vnd alßo deß. Mütterlicher Erbentheil auf besagte, Wittibern als leiblichen Vattern Erblich erwaxen ist (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg Dienstags den 6. Junÿ A° 1690.

In einer der Statt Straßburg der Höllengaßen gelegen Zur Höll genant und hiehero nicht gehörig. Schwartzbecken behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane Haußrhat. uffm vndern Fruchtkasten, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In dem obern Stübel, Vor dießem Stübel, Vfm gang, In der Wohnstuben, In der Küchen, Im vndern haußöhren, Im hoff vnderm Gang, Im Keller
Summar. deß Wittwers gantzen unverändert. Vermögens 16 ß
Summar. der Erben unveränderten haußraths 49, Silbers 7, Pfenningzinß hauptgüter 31
Summar. Theilb: haußraths 14, Schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig 8, Silbers 5 ß, Schulden 15
Ergäntzung d. Erben unveränderten guths, Aus dem über ihr Frawen Mariæ Elisabethæ Apffelin gebohrner Martin sel. durch Notarium H Johann Reinhard Langen A° 1686. d. 2.ten Aprilis auffgerichtet vnd ausgefertigten Special Theil Register (…) 122 lb, Abzug 6, rest 116 lb
Summa summarum der Erben gantzen unveränderten Nahrung 188 lb – Schulden 3, Rest 184 lb
Summa summarum Theilbaren guths 40 lb – Schulden 221 lb, (In Vergleichung) 180 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 93 lb
Copia Eheberedung (…) Geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den 15. Monatstag Maÿ Anno 1687. Elias Winckler, Nots. Cæs. Juratus
Bericht und Vergleich wegen beederseits einander für unverändert in die Ehe Zugebrachten Nahrungen

Jean David Apffel se remarie en 1690 avec Anne Marguerite, fille du fabricant de pâtés Jean Melchior Billinger
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 28)
1690. Dom. Rogat. et Exaudi proclamati sunt Johann Davidt Apffell der schwartzbeck vndt burger alhier Vndt Jfr. Anna Margaretha, weÿl. Johann Melchior Böllingers gewesenen Pastettenbecken v burgers alhier nachgel. ehel. tochter. copulati sunt Mittw. d. 30. Maÿ (unterzeichnet) Johann David Appe als hochzeiter, An Margretha Billingerin Als hochzeiterin (i 30)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison dite Zur Höll. L’actif du mari s’élève à 218 livres, le passif à 243 livres. Les apports de la femme s’élèvent 212 livres.

1691 (28.9.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 23) n° 780
Inventarium vndt Beschreibung Aller und jeder Haab vndt Nahrung, so der Ehrsam Vndt bescheidene Meister Johann David Apffel, haußfeurer, Vndt die Ehren und Tugendsahme Fraw Anna Margaretha gebohrne Billingerin beede Eheleüth v. burgere alhier einander in der ohnlängsten mitteinander angetrettenen Ehestand für Unverändert Zugebracht haben (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg Freÿtag den 28. 7.bris Anno 1691.
In Einer d. Statt Straßb. in d. Höllengaß gelegenen Zur Höllen genantt dem Mann gehörig. und hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie volgt
Haußrath M 119, F 48, Schiff und geschirr Zum beckenhandwerck M 6, Silbergeschirr M 3, Guldinen ring 10, Baarschafft F 150
Eigenthumb an einer Behaußung (M.) Item j. schwartzbecken vor alters Zur höllen genannten behausung (…)
M. 74, Summa summarum M 218 lb, F 212 – Schulden M 243, die passiv Schulden übertreffen deß Manns Zugebrachte Nahrung 25 lb
Wÿdemb so Er Johann David Apffel lebtägig Zu usufruiren befugt, Vermög Inventarÿ über seiner vorig. alß Erst Ehefr. Mariæ Salome gebohrnen Ulnerin seel. verlaßenschafft durch mich vor undt nachgemelt. Notarium auffgerichtet
Ungewiß vnd Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgut (…) woran die helffte sein Mstr Johann David nachgemelten döchterlein (Mariæ Elisabethæ Apffelin gehörig) Erster Ehe gehörig, die übrige Helffte aber gebührt Ihme Mstr Johann David Apffel weg. seines seel. Verstorbenen Kindes Erster Ehe Erb. vnd Eigenthümlich
Haussteüren 23 lb

Jean David Apffel et Marguerite Billinger hypothèquent la maison au profit d’Anne Catherine Rieffel, femme abandonnée du fondeur d’étain Abraham Eckel

1697 (28. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 507-v
Johann David Apffel, der Haußfeurer und Margaretha geb. Billingerin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Johann Paul Apffel des Schneiders Ihres Schwagers und Johann Paul Stuber des Nadlers Ihres Vettern
in gegensein Fr. Annæ Catharinæ geb. Rieffelin, Abraham Eckels des Zinngießers Verlaßener haußfrauen, mit beÿstand H. Isaac Böhren des Seidenhändlers Ihres Curatoris – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Schwartzbecken behaußung mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Rechten Und zugehörden allhier in der Zimmerleuth oder Pimpernantz Gaß, einseit neben der alten Zimmerleuth stuben, bewohnt anjetzo H. XV. Johann Jacob Richshoffern dar zwischen ein gäßel, das nicht durchgehet, anderseit neben dem so genandten Jud. bad anjetzo H. Ambtmann Sponen gehörig, hind. auff den Pfaltz Birckenfeldischen Hoff, anjetzo /tit/ Hn Johann Baptistæ Klinglin Königl. Rath Und syndico und dießer Statt Cancelleÿ Directoris zuständig stoßend gelegen

Jean David Apffel et Marguerite Billinger hypothèquent la maison au profit d’Elisabeth Apffel, fille issue du premier mariage du débiteur

1707 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 567-v
Joh. David Apffel Haußfeurer u. Marg: geb. Bullingerin beÿständlich Johann Paul Apfel schneiders u. Isaac Glitz secklers
in gegensein Joh. Leonhard Röderers rothgerbers alß vogts Mariæ Elisabeth Apfelin sein Apfels tochter erster ehe – schuldig seÿen, 128 pfund
unterpfand, ihre behaußung allhier in der Zimmerleuth gass, einseit neben dem Judenbad, anderseit neben einem allmend gäßlein hinten auf H. Prætore

Jean David Apffel et Marguerite Billinger hypothèquent la maison au profit de Jean Güntzlin, enseignant au Gymnase

1708 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 446
David Apffel Haußfeurer und Margaretha Billingerin mit beÿstand Johann Paul Apffels Schneiders Ihres Schwagers und Isaac Glitzen des Secklers Ihres Vettern
in gegensein hrn M Johann Güntzlins Præceptoris infer. Gymnasÿ – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, eine Schwartzbecken behaußung mit allen gebäuen, begriffen und zugehörden allhier in der Pimperantz gaßen, einseit neben dem hauß zum Judenbad genandt anderseit ist ein Eck ahn einem nicht durchgehend. Gäßlein hind. auf den birckenfeldische Hoff stoßend

Marie Marguerite Billinger meurt en 1728 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé rue des Charpentiers. La masse propre aux héritiers s’élève à 239 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 195 livres, le passif à 332 livres
1728 (19.5.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 1) n° 5
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung so weÿl. die Tugendsame fr. Maria Margaretha gebohrne Billingerin Mstr. Joh: Davidt Apffels deß Ehemahlig. haußfeurers geweste Ehefrau nach ihrem den 11. Februarÿ dieses lauffenden 1728.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen v.laßen, welche auf ansuchen undt begehren dero ane nechst folgendtem folio benambster undt ab intestato nachgelaßener Erben inventirt (…) So bescheh. in der Königl. Statt Straßb. auff Mittwoch den 19. maÿ anno 1728.
Kurtzer Bericht Ane statt der Eheberedung. Es berichtet Zwar der wittiber daß Er undt seine nunmehr seelig verstorbene Ehefraw Eingangs gedacht beÿ ihren Ehe Mahligen Eheverspruch Eine Eheberedung auffgerichtet, die Sich aber dermahlen wider allen angewenden fleiß nirgendt finden will, als hat Sich der Wittiber dahien erkläret vnd beeidigt daß Mann der Verstorbenen Erben vor die vesprochene Morgengaab undt vor die hochzeit Kleÿdung 40 gulden Zuschreiben
Die abgeleibte seel. hat ab intestato Zue Erben Verlaßen alß volgt 1. Fr. Mariam Salome so ane Joh: Philipp Wittmann dem schwb. allhier verheurathet undt præsentes waren, 2. S.T. H. Joh: Friderich apffell S.. Th. Stud. so nicht erschienen, so aber nachgehendts mir Nortario selbsten beditten daß Er wider diese Inventation nichts Einzuwenden habe, 3. Jfr Catharinam Margaretham Apffelin so 27 Jahr alt und ohnbevögtigt ist die auch Zugegen war, 4. Joh: Görg apffell lediger miller der 25. Jahr alt und auch gegenwärtig war, 5. Jfr Susannam Margaretham apffelin die 23 Jahr So dann 6. annam Mariam apffelin von 21 Jahren beede noch ledig. Standts und ohnbevögtigt, In welcher unbevögtigter Nahmen herr H. Geörg Kuntz der Perruquenmacher u. burger allhier Zu geg. geweß.

Inn Einer allhier in der Statt Straßburg in der Zimmerleuth gaß gelegener becken behaußung hat Sich befunden, alß volgt
Ergäntzung der Kindter und Erben Ermanglenden ohnveränderten guths. Nach inhalt deß über Eingangs berührter beeder gewesten Eheleuthen durch weÿl. Herrn Notm Philipp Heinrich Theum seel. in anno 1691. auffgerichteten undt verfertigten Zugebrachten Nahrungs Inventary hat mann denen Kindtern undt Erben anjetzo alß manglendt Zu Ergäntzen wie volgt
Norma hujus invent. der Kindter undt Erben unverändertes Vermögen Sa. Ergäntzung 219, Morgengaab 20, Summa summarum 239 lb
Würdt dann auch d. Wittibers und die theilbahre Nahrung nach vorher Eingetragenem bericht unter Einer massa alß theilbahr Consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 20, Silber 7 ß, activ Schuldt 175, Summa summarum 195 lb – davon solten die passiva abgezogen werdten 332 lb, Übertreffen also die Schulden auß dem Erbe zu bezahlendt deß Wittibers unverändertt und theilbare Nahrung dem Stall Tax nach umb 131 lb
Verstallungs Summa 102 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 200 florins
1728, Livres de la Taille (VII 1176) f° 225-v
Becker A. N. 4551. – Weÿl. Fr. Mariæ Margarethæ gebohrner Billingerin Johann David Apffel Haußfeurers und burgers alhier gewesener Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Kolb
Concl. Fin. Inv. ist fol. 33 – 182 lb 11 ß, die machen 200 fl. verstallte 100 fl. also Zu wenig 100 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 6 ß – 1 lb 1 ß
Und auf Vier Jahr in simplo à 3 ß – 12 ß
Ext. 1725 per rest – 15 ß
ferner pro 1728. – 1 lb 10 ß
gebott – 2 ß
Abhandlung – 5 ß 6 d – Summa 5 lb 6 s
auf suppliciren Haben die Herren dreÿ den Nachtrag auff die Helffte reducirt gehet alßo ab – 1 lb 4 – rest 3 lb 16 ß 6 d
dt. 9. Febr. 1729

Jean David Apffel et Marguerite Billinger vendent la maison boulangerie à Jean Philippe Wittmann et Marie Salomé Apffel, leur gendre et fille respectifs.

1722 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 476
(825) Joh. David Apffel der haußfeurer und Margaretha geb. Billingerin
in gegensein Johann Philipp Wittmann haußfeurers und Mariæ Salome geb. Apffelin ihrer respective tochter und tochtermann
Eine Schwartz: becken behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der zimmermeuth oder Pimpermannß gaßen, einseit neben dem Judenbad so anjetzo H. Ambtmann Spoon zuständig anderseit ist ein eck ahn einem engen nicht durchgehenden Almend: gäßlein hinten auff den wohlgeb. H. Joh. Baptistam von Klinglin Prætore regium – um 550 capital (verhafftet, geschehen umb 275 pfund

Marie Elisabeth Apffel donne quittance des sommes stipulées dans le contrat de vente à son beau-frère Jean Philippe Wittmann et à sa sœur Salomé Apffel

1722 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 475-v
Maria Elisabetha Apffelin so majorennis und ohnbevögtigt beÿständlich Jacob Christoph Kolb des weißbecken
in gegensein Joh. david Apffel des haußfeurers ihres vatters
demnach sie wegen mütterlichen ihrem vatter bißhero mit wÿdumb verfangenen guths krafft den 12. Februarÿ 1691 auffgerichteten Kinder Vertrags 128 pfund zu fordern gehabt (…) nunmehro baar entrichtet worden als wolle sie hiemit ged. ihrem Vater wie nicht weniger ihren Schwager und Schwester Johann Philipp Wittmann haußfeurer und Maria Salome geb. Apffelin als dermahliger proprietarius der ihr in genere hypothecirten in der Zimmerleuth gaß gelegenen in hernach stehender Kauffverschreibung beschriebenen Schwartzbecken behausung deßwegen bester maßen davor quittiren
als hat sie apffelische tochter die Creditrix alle ihre aus angezogenen Kinder Vertrag und sonsten her habende jura et actiones absq. ulla novatione ged. Hn. Flach umb so viel cedirt, beÿ nochmaliger unterpfändung obberührter behausung

Fils du tanneur et aubergiste Jean Georges Wittmann à Ingwiller, Jean Philippe Wittmann épouse Marie Salomé Apffel en 1721 : contrat de mariage, célébration
1721 (13.3.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 301
Eheberedung zwischen dem Ehrbaren undt bescheidenen Johann Philipp Wittmann dem ledigen becken, des auch Ehrsam und bescheidenen hannß Georg Wittmanns Rothgerbers und Blumenwürths Zu Ingweÿller Ehelichem Sohn hochzeitern ane Einem
So dann der Ehr: undt Tugendbegabten Jfr. Mariæ Salome Apffelin Davidt Apffell deß hauß feuers undt burgers allhier in Straßburg mit Maria Margaretha gebohrner Billingerin Ehelich erzielter dochter hochzeiterin am andern Theil
Actum et Conclusum Donnerstags den 13.ten Martÿ anno: 1721. (unterzeichnet) hanß Plips Wittman als hoschzeiter, marisalome Apffelin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 50-v n° XVI)
1721. Iisdem diebus [Dominica 6. et 7. Trinitatis] proclamati sunt Johann Philipp Wittmann lediger Weißbeck Hanß Georg Wittmann burg. und Rothgerbers wie auch gastgebers Zu Ingweiler ehel. Sohn, und Jfr. Maria Salome Johann David Apffels burg. und Schwartzbecks allhier ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 30. Julÿ (unterzeichnet) hanß Pils wettman hoch Zieter, Mari salom Apffrin hoh Zeiterin (i 55)

Jean Philippe Wittmann devient bourgeois par sa femme six mois après son mariage
1722, 4° Livre de bourgeoisie p. 871
Johann Philipp Wÿdtmann der haußfeürer Von Inweiller geb. Johann Georg Wÿdtmanns des würths allda ehelicher sohn, erhalt das burgerrecht von seiner ehefr. Maria Salome Johann Davidt Apfels burgers undt schwartzbecken ehelicher tochter umb die tertz des alten burger schillings, will beÿ E: E: Zunfft der becker dienen Jur: den 21.ten Jan: 1722

Il devient tributaire chez les Boulangers le 18 mars 1722.
1722, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 377) Mittwochs den 18.ten Martÿ 1722 – Neuzünfftiger
Johann Philipp Wittmann der beckh von Ingweiller beÿ Pfaffenhoffen auß dem hanawischen gebürtig Erscheint, prod. burger urkundt undt Stallschein mit bitt ihme alß Einen mit Zünfftigen auffzunehmen. Erk. seÿe ihme Zue willfahren undt weillen Er Eines Meister dochter geheurath habe Er vor alle gebühr 4. lb 14 ß zu erleg.

Jean Philippe Wittmann meurt en 1746 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve est de 74 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 615 livres, le passif à 789 livres.

1746 (29.8.), Not. Kolb (Abraham, 94 Z 63) n° 604
Inventarium weÿl. Mstr. Johann Philipp Wittmann, geweßenen haußfeurers undt burgers allhier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1746.
Inventarium undt beschreibung aller haab undt Nahrung so weÿl. der Ehrengeachte Mstr Johann Philipp Wittmann der geweste Haußfeurer oder schwartzbeckh undt burger dahier Zu Straßb. nach seinem den 5. Maÿ dieses 1746. Jahrs genommenen tödlichen ableiben, zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf ansuchen undt begehren, deßen ane Nechst folgendem folio benambster undt ab intestato verlaßenter Erben inventirt durch die Tugendsame Fr. Mariam Salome gebohrne Apffelin die hinderbliebene Wittib so ohnbevögtigt beÿständlich H Joh: Friderich Lung deß Schloßers auch burgers dahier (…) geeÿgt und gezeigt – So beschehen Straßburg auff Montag den 29.ten aug. 1746.
Denominatio hæredum. der Eingangs verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Joh: Philipp Wittmann den bedienten in allhießigem Kauffhauß so majorennis undt præsens war, So dann 2. Joh: Davidt Wittmann so in der Lehr deß becken handwerckhs begriffen, so ohnbevögtigt, der mit assistentz H Conradt Höltzingers deß Meelhändlers allhier dem geschäfft beÿgewohnt, beede deß abgeleibten seel. mit Eingangs Erwehnten seiner hinterbliebener wittib ehelich erzielhter undt nach tod verlaßenter Söhnen deßen ab intestato Erben zu gleichen antheillern

Inn Einer dahier Zu Straßb. in der Zimmerleüth gaß gelegener undt hernach beschriebener Schwartzbecken behaußung hat sich befunden wie volgt
Eigenthumb ane Einer behaußung. Eine Behaußung höfflein u. hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden Rechten undt gerechtigkeit gelegen dahier Zu Straßburg in der Zimmerleuthgaß i.s. H Lt Mueg 2.s. ein Eck in der Bimbermannß gäßlein, hinden auff der 24. Graffen hoff stoßend, welche behaußung inhalt abschatzungs scheins vom 5. Aug. 1746. durch der Statt Straßburg geschworene Herren Werck Meisteren vor ledig Eigen angeschlagen worden umb 1200. fl. th. 600 lb. Hierüber meldet ein Teutscher perg. Kbr. auß allhießiger Cancelleÿ Contract stub datirt d. 8. aug. 1722. mit dero anhagendem Innsiegell. Die darauff stehendte Capitalia befinden sich hernacher passive eingetragen.
(f° 6) Norma hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung.
Bericht. Wie auß hievor inserirter Eheberedung §° 3.tio ersichtlich, so haben Sich eingangs erwehnte beide geweste Eheleuth zwar ihre einander Zubringende alß auch stante matrimonio ererbente Nahrung alß ein Unverändert guth vorbehalten, deren abgehenden die Ergäntzung sipulirt, zu dem Endte Sie ihre einander Zubringendess Vermögen abgerder maßen bald nach vollzogener Copulation hätten sollen nach ordnung inventirt und æstimirt laßen, so aber von Ihnen unterlaßen wordten, dahero mann sann auch Keine Ergäntzung ersuchen können
Sa. der Wittib zuständiger haußraths Posten 4, Sa. Schulden 70, Summa summarum 74 lb
Demnach wirdt auch der Erben unveränderte undt die Theilbahre Nahrung unter Einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 15, Sa. Eigenthums ane Einer behaußung 600, Summa summarum 615 lb – Schulden 789 lb, Übertreffen also die passiva der activ Nahrung dem Stall anschlag nach umb 173 lb
Mehr Schulden als guth 99 lb
Abschatzung vom 5: Augst: 1746. Auff begehren weillandt deß achtbahren und bescheiten Meister Johann Phlip weitmann deß gewëßenen hauß feurerers seel hindter Laßenen Frau wittib und Eben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Zimmerleüth gaßen gelegen ein seitß an herrn Licentiat Mück andeseitß ein Eck in daß Bimber Mannß gëßlein hinten auff die vier und Zwantzig graffen hoff Stosent, welche behaußung unden ein gangß rechter handt die backstuben, bachoffen, Kuchen hauß Ehren, gewölbter Keller oben ihm Ersten und 2.ten Stock ein Stuben Cammer Kuchen hauß Ehren ein Nebenß Cammer und gang war über ein alter tach stull un besetzte bien holtzre gebell sambt alle gerëchtig keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wiredt vor und umb Ein Tausent und Zweÿ hundert Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Marie Salomé Apffel loue la boulangerie et un appartement au fournier Jean Georges Binninger

1746 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 367
H. Johann Friedrich Lung der schloßer als gewalthaber Fr. Maria Salome geb. Apffelin weÿl. Johann Philipp Wittmann des haußfeurers und dero sohn Johann Philipp Wittmann der garde in hiesigen kaufhauß so dann H. Rathh. Johann David Wittmann
in gegensein Johann Georg Bininger des haußfeurers
entlehnt, In einer denen verlehner ane der Zimmerleuthgaß, einseit ein eck ane einem Allmend gäßlein, einseit neben H. Lt. Wilhelm Andreas Müeg E. E. kleinen raths advoc. und proc. gelegen schwartzbecken behausung, unten auff dem boden die bachstub, das backhauß den hoff um holtz zu legen auf dem ersten stock eine stub, stub kammer, kuchen, haußöhren und eine kammer an der stiegen der große bühn und den halben keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von dato, um einen jährlichen Zinß nemlich 130 gulden

Jean Georges Binninger sous-loue les localités au fournier André Blinder

1746 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 620 n° 1030
Johann Georg Binninger der haußfeurer
in gegensein Andreas Blinder des haußfeurers
affterlehnungsweiße, In einer Wittmännischen wittib und erben eigenthümlich gehörig ane der Zimmerleuthgaß gelegene schwartzbeck behausung unten auff dem boden die backstub den hoff um holtz zu legen auff dem ersten stock eine stub stubkammer, kuchen haußöhen und eine kammer an der stiege die große bühn und den halben keller – auff d. 3. innstehenden monats januarÿ anfangend und am 16. maÿ 1752 sich endigen solle – um einen wochentlichen Zinß nemlich 19 schilling

Garde à la Halle, Jean David Wittmann vend sa moitié de maison à son frère Jean Philippe Wittmann

1755 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 128
Johann David Wittmann der garde im kaufhauß
in gegensein seines bruders Johann Philipp Wittmann des kauffhauß knechts und Annæ Mariæ geb. Fuchßin
die unvertheilte helffte einer beckenbehausung höfflein und hoffstatt mit deren allen begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der Zimmerleuthgaß einseit neben H. Lt. Mueg EE Kleinen Raths procurator und adv. ordinario, anderseit ist ein eck, hinten auff ein domb capitulischen hauß – als ein vätterliches erbguth – um 750 lb und 300 lb beladen, so die Käuffer zur helffte übernehmen, geschehen um 100 pfund

Jean Philippe Wittmann, garde de l’accise, épouse en 1749 Anne Marie Fuchs, fille de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Fuchs : contrat de mariage, célébration
1749 (23.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 28
Eheberedung – zwischen dem Ehrbahren und bescheidenen Johann Philipp Widtmann dem garde im Kauffhauß und burgern alhier des auch Ehrsamen weÿland Johann Philipp Widtmann gewesenen burgers und becken alhier Ehelichen sohn, hochzeitern ane Einem
so dan der Ehr und Tugend begabten Jungfrau Anna Maria Fuchsin weÿlandt Johann Jacob Fuchs gewesenen burgers und Tabackbereithers alhier mit Frauen Anna Maria geborner Zornin Ehelich erzeigter tochter am andern theil
Straßburg den 23. Junÿ 1749 (unterzeichnet) J: P: Wittmann als hochzeiter, Anna Maria Fuchsin als hozeitrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 193-b, n° 11)
1749. Mittw. Eodem post Joh. Bapt: d. 25. Junii post proclamationel ordin. copulati sunt Joh: Philipp Wittmann, lediger Garde in hiesigem Kaufhaus weÿl. Joh: Philipp Widtmann gew. schwartzbeck u. b. h. l. ehel. sohn u. Jgfr. Anna Maria weÿl. Joh: Jacob Fuchs gew. taback fabricanten ehel. tochter u. burgers h. l. [unterzeichnet] J: P: Wittmann als Hoch Zeiter, Anna Maria fuchsin als hochzeiterin (i 198)

Jean Philippe Wittmann et Anne Marie Fuchs hypothèquent la maison au profit du marchand Jean David Bauch

1751 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 625 n° 48-v
Johann Philipp Wittmann der kaufhaußknecht und Anna Maria geb. Fuchßin so über 25 jahr zu seÿn versicherte beÿständlich ihres stieffbruders Johann David Weber des tabacbereiters und ihres vettern Johann Jacob Hörter des haußfeurers
in gegensein H. Johann David Bauch des handelsmann auch E.E. kleinen raths beÿsitzers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine schwartzbecken behausung samt denen Zugehörden und rechten an der Zimmerleuth: gaß, einseit ist ein eck ane einem allmend Gäßlein anderseit neben H Lt Müeg hinten auff das Dombcapitulische canonicat: hauß – als ein elterliches erbguth

Jean Philippe Wittmann meurt en 1762 en délaissant trois enfants. Il n’y a pas eu d’inventaire des apports. Les experts estiment la maison en cours de construction à la somme de 800 livres. La masse propre à la veuve est de 388 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 882 livres, le passif à 1 273 livres.

1762 (11.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 719) n° 440
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Philipp Wittmanns geweßenen Kauffhauß Knechts und Burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1762. – als derselbe Mittw: den 3. Februarÿ Anno 1762. dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben hie zeitlichen Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Vorgeachten Hn Johann David Wittmanns, Garde in allhießigem Kauffhauß und Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Philipp, Johann David und Anna Maria der Wittmann, alle dreÿ des verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehel. erzielter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben ersucht und inventirt durch die Ehren und tugendsahme Frau Annam Mariam geb. Fuchßin die hinterbliebene Wittib beÿständlich S. T. H. Heinrich Casimir Meinel verschiedener hoch Adelicher familien wohl verordneten H Schaffners und Vornehme burgers allhier, auff Zuvorhin ane dieselbe beschehene genugsame Erinner: und ableßung de gewohnlichen Articlus Äugens und Zeigens (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 11. Augusti A° 1762.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuth gaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Einer behaußung. I. Behaußung hoff Hoffstatt und bronnen, mit allen deren übrigen Recht und Gerechtigkeiten gelegen Allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuth gaß i. seith ist ein Eck an einem ô durchgehenden Allmend Gäßlein, 2. seith neben H. Lt Wilhelm Andrea Müeg, E. E. Kleinen Raths und andere hoher Gerichts stellen wohlbestelltem Advocato et Procuratori Ordinario, hinten auff eine dem hochlöbl: Thom Capitul Zuständige behaußung, so gegen männiglich freÿ leedig eigen und ist solche Behaußung dh. (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 20.ten Maÿ 1762. æstimirt und Zwar weilen solche noch nicht völlig außgebauen pro 1600 fl. oder 800. Über dieße Behaußung hat sich beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafft nichts schrifftliches hervorgethan, es rühret aber solche Von des Verstorbenen seel. Elterlicher Succession her
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Heuraths Verschreibung
Copia des Verstorbenen seel. vor mir Not° den 1. febr. 1762. errichteten Codicilli
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Nachdeme nun dieße Verlaßenschafft völlig inventirt war und mann daraufhin Zu Ersuchung der hinterbliebenen Wittib ohnveränderten Guths schreiten wollen, so hat dieselbe berichtet, daß dero beederseitig in die ehe gebrachtes Vermögen nicht inventirt worden, sie hätte aber nebst Iher Kleidung und weißgezeug nur einige wenige haußrath und silberposten in die ehe gebracht (…)
Der Frau Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 3, Sa. Silbers 5, Sa. Schulden 380, Summa summarum 388 lb
Dießemnach Wird nun auch der Erben unverändert und theilbar Vermögen unter einem titul beschrieben, Sa. haußraths 73, Sa. Lährer faß 5, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 800, Summa summarum 882 lb – Schulden 1273 lb, In Vergleichung 390

Anne Marie Fuchs loue la boulangerie et un appartement au fournier Jean Michel Klein

1763 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 19-v
Fr. Anna Maria geb. Fuchßin weÿl. Johann Philipp Wittmann des kaufhausknechts wittib beÿständlich Johann David Wittmann des kaufhausbeamten
in gegensein Johann Michael Klein des haußfeurers
verlühen, in ihrer ane dem Zimmerleuthgaß neben H. Lt. Mueg gelegenen behausung unten auf dem boden eine wohnung bachstub, im hoff platz für holtz zu legen darunter einen unterschlagenen keller auf den dritten stock zweÿ cammer samt die darüber befindliche bühnen – auff 3 nacheinander folgenden jahren auff Annunciationis Mariæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 62 pfund

Le boulanger Jean Michel Klein épouse en avril 1763 Anne Marie Fuchs, veuve de Jean Philippe Wittmann
1763 (24.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 211
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten Hn Joh: Michael Klein dem Leedigen Becken und burgers allhier Zu Straßburg, weÿl. Hn Diebold Klein des geweßenen Ackers Manns und burgers Zu Hörd hanauischer Juridiction nunmehr sel. nachgelaßenem ehelich erzeugtem Sohn als dem Hn Bräutigam, ane einem
So dann der Viel Ehr und Tugendgezierten frauen Annæ Mariæ Widmännin geb. Fuchßin, weÿl. Hn Joh: Philipp Widmans des geweßenen Kauffhauß Knechts und Burgers allhier seel. nachgelaßener fr. Wittib als der fraun hochzeiterin am andern theil
auf donnerstag den 24. Martÿ A° 1763. (unterzeichnet) Johan Michael Klein, Annama Wittmennin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 234 n° 5)
Anno 1763 auff den Sonntag Quasimodo geniti und auff den Sonntag Misericordias Domini sind beÿ uns ausgeruffen und den 20. Aprilis als ane Mittwoch darauff beÿ uns copuliret worden Joh: Michael Klein lediger schwartzbeck und burger allhier des weÿland Diebold Klein gewesenen Ackermanns und burgers zu Hördt Hochfürstlich Hanau Liechtenbergischer Herrschafft hinterlassener ehelicher Sohn, und Frau Anna Maria Wittmännin gebohrne Fuchsin des weÿland hern Joh: Philipp Wittmans gewesenen Wiegers im allhiesigen Kauffhaus hinterlaßene Wittwe (unterzeichnet) Johan Michael Klein als hohzitter, Anna Maria Wittmennin als hohzitterin (i 238)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue des Charpentiers. Les apports du mari s’élèvent à 892 livres, ceux de la femme à 1 593 livres.

1763 (3.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 720) n° 461
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Herrn Joh: Michael Klein, des Schwartzbecken und der Ehren und tugendsahmen Fraun Annä Mariä Kleinin geb. Fuchßin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet A° 1763. – sich vermög der Vor mir unterschriebenem geschwornem Notario unterm 24.ten Martÿ Jüngst, Vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in præsentia Hn Joh: Diebold Meylings Schwartzbecken und S. T. Hn Heinrich Casimir Meinolts Verschiedener hochadelicher familien wohlbestellten Hn Schiffmanns beeder burgere allhier davon der Erstere von dem Ehemann der Letztere aber von der Ehefrauen Zu ihrem assistenten erbetten worden auf Donnerstag den 3.ten Maÿ A° 1763.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuth gaß gelegener und in dieße zugebrachte Nahrung Wÿdumsweiß gehörigen Behaußung befunden worden, wie folgt
Wÿdum, Welcher die Ehe frau Von Weÿland Herrn Joh: Philipp Wÿdmann dem gewesenen Kauffhauß Knecht und Burgern allhier Ihrem gewesenen Erstern Ehemann seel. Zufolg seiner den 1. Febr. 1762. vor mir Notario errichteten Codicilli wegen Ihrer 3.en Kinder theils lebtägig theils biß Zu deren Majorennität Verheurathung oder Etablissement Zugenißen und bestehet solcher laut des über ddesselben Verlaßenschafft deb 11. aug: 1762. errichteten Inventarÿ und. den 14. febr: 1763. gezogenen Von E. Löbl. Vogteÿ Gericht approbirten Summarischen Calculi in folgendem
Nemblichen eine Behaußung hoff Hoffstatt und bronnen, mit allen übrigen dero Rechten Zugehörden und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuth gaß, einseith ist die Behausung ein Eck an einem nicht durchgehenden Allmendgäßlein, anderseith neben H. Wilhelm Andrea Müeg, J.V.Lto Es. En. Kleinen Raths und anderer hoher Gerichts Stellen Advocato et procuratori ordinario, hinten auf eine dem hochlöblichen Thum Capitul Zuständige behaußung, so gegen männiglich außen dem jenigen was der hinterbliebenen Fr. Wittib als dißortiger Ehefrauen derentwegen Zu verguthen freÿ leedig eigen und ist solche Behaußung Zugold obangezogenen Summarischen Calculi ohnpræjudicirlichen angeschlagen worden pro 3000 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 69, Sa. Silbers 6, Sa. Baarschafft 815, Scribe die Liegende güther im Hörthheimer Bann gelegen biß beliebet worden o, Summa summarum 892 lb
Dießemnach Wird auch nun der Frauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. Hßraths 233, Sa. Lährer Faß 16, Sa. Silbers 12, Sa. goldenen Rings und Geschmeids 20, Sa. Schulden 1339, Summa summarum 1621 lb – Schulden 28, Nach solchem abzug 1593 lb

Le tuteur des enfants de Jean Philippe Wittmann hypothèque la maison au profit du diacre Raoul Saltzmann

1765 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 74
Johann David Wittmann der stallknecht als vogt weÿl. Johann Philipp Wittmann des beamten im kaufhaus kinder Johann Philipp, Johann David und Anna Maria derer Wittmann
in gegensein H. Rudolph Saltzmann des diaconi in der Neuen kirch – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Zimmerleuthgaß, einseit ist ein eck ane dem Bimbermannsgäßlein, anderseit neben ST. H. Müeg proc. ord. beÿ E. kleinen rath, hinten auff eine dem domb capitul gehörige behausung

Le boutonnier Jean Philippe Wittmann hypothèque le tiers de la maison au profit du diacre Raoul Saltzmann

1778 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 61
Johann Philipp Wittmann der knopffmacher
in gegensein H. Johann Rudolph Saltzmann des diaconi beÿ der Neuen oder Prediger kirch – schuldig seÿe 900 gulden
unterpfand, den dritten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane der Zimmerleuth gaß, einseit neben weÿl. H. Lt. Mueg wittib und erben, anderseit ist ein eck, hinten auff eine dem hohen Dom capitul zuständige behausung

Le boulanger Jean David Wittmann rachète la moitié de la maison qui revient à sa mère

1778 (30.2.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 719) Joint au n° 440 du 11 août 1762
Erschienen vor mir unterschriebenenm geschwornem und Zu Weÿl. Hn Joh: Philipp Widmanns geweßenen Kauffhauß Knechts und Burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft Inventation in specie requirirtem Notario Frau Anna Maria Fuchßin die damahls hinterbliebene Wittib beÿständlich Ihres jetzigen Ehemanns H Joh: Michael Klein des frantzösischen Becken und burgers allhier und H. Johann Philipp Widmann Knöpffmacher und Seidenhändler auch burger allhier der ältere Sohn, die haben
in gegensein Ihres jüngern Sohns und Bruders, Herrn Joh: David Wÿdmanns, Schwartzbecken und burgers allhier, angezeigt und bekandt (cedirt, überlaßen und abgetretten)
benantlich die aus Ihres Ehemanns unveränderten Nahrung herrührende annoch Zwischen Ihnen gemeinschaftliche behaußung Hoff Hoffstatt und Bronnen, mit allen deren übrigen dero Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuth gaß einseith ist ein Eck an einem nicht durchgehenden Allmend Gäßlein, anderseit neben H. Lic. Wilhelm Andreä Müegen geweßenen Proc: nachgelaßenen Erben und hinten auff eine dem hochlöblichen Thumb Capitul Zuständige behaußung tochter, so gegen männiglich freÿ leedig eigen und ist sie Cession und übergaab vorgemelter Behausung und übriger Zugehörde Zugegangen und beschehen Vor und um 600 Gulden hießig Courrent (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 30. febr: Anno 1778

Le boulanger Jean David Wittmann épouse en 1778 Marie Sara Rœsch, fille du tonnelier et marchand de vins Jean Rœsch : contrat de mariage, célébration
1778 (20.2.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 490
Eheberedung – zwischen dem Ehren und wohlvorgeachten Herrn Joh. David Wÿdmann dem leedigen Schwartzbecken und burgern allhier weÿl. Hn Joh: Philipp Wÿdmanns des gewesenen Kauffhauß Knechts und burgers allhier sel. nachgelaßenen Sohn als dem herrn Brautigam ane einem
Sodann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfer Maria Sarä Röschin weÿl. Herrn Joh: Rösch geweßenen Kiefers und weinhändlers auch burgers allher seel. nachgelaßener Jgfr. tochter als der Jgfr hochzeiterin ane dem anden theil
au Freÿtag den 20.ten Februarÿ Anno 1778 (unterzeichnet) Johann David Wittmann, Maria Sara Röschin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 28-v n° 9)
1778. den 9. Mertz sich nach ordentlich geschehenen ausrufungen in der Kirch Zu St Nicolai ehelich eingesegnet worden Johann David Wittmann der ledige Schwartzbeck und burger alhier, weÿland H Johann Philipp Wittmann gewesenen bestätters im Kaufhaus und burgers alhier mit deßen gewester Ehefrauen Frau Anna Maria geborner Fuchsin, nunmehr verheuratheter Kleinin, ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Sara Röschin, weÿland H Johann Rösch, gewesten Kieffers und burgers alhier mit deßen hinterlaßenen wittib, Fraun Maria Sara geborner Braunin ehelich erzeugte tochter, wie solches bezeugen (unterzeichnet) Johann David Wittmann als bräutigam, Maria Sara Röschin als Braut (i 233 – proclamation Temple-Neuf f° 189-v)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari, portée à une valeur de 3 000 livres. Les apports du mari s’élèvent à 1 092 livres, ceux de la femme à 593 livres.

1778 (23.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 737) n° 1030
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Joh: David Wittmanns des Schwartzbecken und der Viel Ehr: und tugendgezierten frauen Mariä Sarä Wittmännin geb. Röschin beeder Eheleuthe und Bürgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1778. – (…) und sich vermög der Vor mit unterschriebenem Notario unterem 20.ten Februarÿ dießes lauffenden 1778.ten Jahrs errichteten Heuraths verschreibung Vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in præsentia H, Joh: Michael Klein frantzösischen Becken des Ehemanns gel. Stiefvaters, Hn Joh: David Wittmann Stallbotten deßelben geschwornen noch ohnentledigten Hn Vogts und H Joh: Georg Volck ehemaligen Schwartzbecken der Ehefrauen gel. H. Oncle aller burgere allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 2.ten Maÿ Anno 1778.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Zimmerleuth gaß gelegener und in dieße Zugebrachte Nahrung gehöriger behaußung befunden worden, Wie folgt
Eigenthumb ane Einer behaußung (M.) Nemblichen eine Behaußung Hoff Hoffstatt und bronnen, mit allen übrigen deren Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuth gaß, einseith neben Weÿl. H. Wilhelm Andreä Müeg gewesenen J.V.Lti und E. E. Kleinen Raths Advocati et procuratoris ordinarÿ nachgelaßene Wittib und Erben, anderseith neben einem nicht durchgehenden Allmend Gäßlein hinten auf eine dem hochlöb: Thomb Capitul Zuständige behaußung, so außer hernach eingetragenen Cessions Schilling freÿ leedig eigen und wird solche dißorths ohnpræjudicirlichen angeschlagen wie solche Ihme dem Ehemann von seiner noch lebenden Fr. Mutter und Vollbändligen Bruder überlaßen Worden vor 6000 fl. oder 3000 lb. Hierüber sagt die vor mir Notario Zwischen Ihme dem Ehemann und ane einem und Frauen Anna Maria Kleinin geb. Fuchßin, seiner eheleiblich. Mutter auch H Joh: Philipp Wittmann dem Knöpffmacher und Seidenhändler auch burgern allhier seinen Leiblichen Bruder errichtete Erbs Cession, Crafft deren Ihme dem Ehemann solche behaußung umb vorgememlten Preiß eigenthümlich überlaßen, Von Ihme auch dergestalten an und übernommen worden. Auch seind Ihme dem Ehemann alle übrige über solche behaußung besagende Documenten außgeliefert und behändigt worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns für ohnverändert gehörige Nahrung. Sa. Hausraths 59, Sa. Silbers 19, Sa. baarschafft 131, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 3000, Summa summarum 3210 lb – Schulden 2147, Nach solchem abzug 1062, deme beÿzurechnen die Ihme dem Ehemann vermög der Eheberedung par. 4.to gehörige helffte ane denen haussteuren mit 30 ln, des Manns restirend in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 1092 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 264, Sa. Silbers 43, Sa. Goldener ring 43, baarschafft 213, Summa summarum 563 lb – Darzugelegt der Ehefrauen Vermög der Eheberedung gebührige Helffte an denen Verehrten haußsteuren 30, der Frauen in die Ehe gebracht Vermögen dem billigen werth nach 593 lb

Jean David Wittmann devient tributaire chez les boulangers le 19 juin 1777
1777, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 99) Quartal-Gericht Montags den 19.ten Junii – Neuzünfftiger, Meisters: Sohn dt 1 lb 15 ß
Johann David Wittmann lediger Becker, weil. Johann Philipp Wittmanns, gewesenen Haußfeurers und Burgers allhiier ehel. Sohn, producirt Stall: Schein vom 16.ten h: m: et a: bitt ihne als leibzünfftigen Schwarzbecken: Meister gegen Erlag der Gebühr Zu recipiren. Erkanndt, Willfahrt.

Jean David Wittmann hypothèque la maison au profit de Jean Henri Gnilius

1778 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 211
Johann David Wittmann der schwartzbeck so noch nicht gar sein großjährigen alters erreicht unter assistentz seines vogts H. Johann David Wittmann des stattbotten
in gegensein H. Johann Heinrich Gnilius membri seminari ecclesiastici – schuldig seÿe 600 gulden
unterpfand, eine beckenbehausung samt zugehörden ane der Zimmerleuthgaß, einseit neben weÿl. H. Lt. Mueg wittib und erben, anderseit ist ein eck an einem allmend gäßlein, hinten auff auff eine dem hohen Dom capitul zuständige behausung – von denen miterben cessions weiß überkommen

Jean David Wittmann meurt en 1795 en délaissant deux enfants. L’actif de la succession s’élève à 6 646 livres tournois, le passif à 9 025 livres.

1795 (15 prairial 3), Strasbourg 7 (7), Not. Stoeber n° 1120
Inventarium über Weiland bürgers Johann David Wittmann, gewesenen beckers, so den 5 frimaire mit tod abgegangen, Verlaßenschafft, angefangen den 24 germinal 3 – der abgeleibte hat zu deßen rechtsmäßigen Erben hinterlassen 1. Joh: David Wittmann so den 8. Septembris 1780 zur Welt gekommen, 2. Mariam Magdalena Wittmann so den 1. April 1782 geboren worden, beede mit Fraun Maria Sara geb. Röschin erzeugt, bevögtigt mit dem b. Joh: Philipp Wittmann employé beÿ hiesiger Commune, die wittib beÿständlich ihres Schwagers bs Joh: Heinold Metzgers
in einer an der Zimmerleutgaß N° 3 gelegen und in die Erben unveränderten Nahrung gehörigen behaußung
hausrath, auf dem zweÿten stock in der vordern Wohnstube, Im Schlafzimmer darneben, In der Bühn, In einer Mansard kammer, In des Knechts kammer, In der magd: Kammer, In der Soldaten Kammer, Im Haußehren, Auf der bühne, Auf den Esten Stock Im Schlafzimmer daneben, In der Küche, In der untern Wohnstube, In der bachstube
Eigenthum ane einer behaußung so den Erben unverändert. Nämlich eine behaußung hof hoffstatt mit allen übrigen Gebäuden, begriffen und Zugehörden alhier an der Zimmerleutgas N° 3, einseit neben weiland b. Willhelm Andres Mueg Erben, anderseit neben einem nicht durchgehgend. Gäßlein, hinten auf ein dem vormaligen dom Capitel zustendigen Nationalhauß ziehend – diese behausung ist dem verstorbenen vor Not. Langheinrich passirte Erbscession vom 30. Februarÿ 1778 überlaßen worden um die summ der 12.000 livres
Ergäntzung durch Not. Langheinrich den 20. maÿ 1778
die gemein und theilbare Verlaßenschafft, hausrath 2893 lb, silbers 26 lb, baarschafft 1350 lb, activ schulden 2377 lb, Summa summarum 6646 lb – Schulden 9025 lb, Compensando 2378 lb – 24 germinal 3
Summarische berechnung den 20 fructidor 3
Enregistrement, acp 34 F° 56-v du 25 prairial 3

La veuve et les enfants de Jean David Wittmann louent une partie de la maison au boulanger Frédéric Strentz.

1795 (17 fructidor 3), Strasbourg 7 (46), Not. Stoeber n° 337
persönlich erschienen Bürgerin Maria Sara gebohrne Röschin weil. bs Joh: David Wittmann gewes. beckers alh. Wittib beiständl. ihres Schwagers bs. Joh: Friderich Wittmann des Employé bey hies. Commune als Zugleich Vormunds dero beeder Kinder Joh: David und Maria Magdalena Wittmann diese haben
in Gegensein bs Friderich Strentz des beckers alhier freywillig angezeigt und bekannt, das Sie hiermit für sich und ihre Erben ihme Br Strentz in Lehnung bestand überlaßen und abtretten wollen
die in der alhier Zu Straßburg an der Zimmerleutgaß N° 3 gelegenen behausung den völligen Rhez de Chaussée nebst einen holtzkeller und daren befindlichen kleinen Keller unter dem backofen, in der Manzarde eun Stücklein und Zwo Kammern wovon der Entlehner bekandtschaft zu haben declarirt. Diesemnach ist gegenwärtige Lehnung Zugangen auf vier nächst nach einander folgende Jahr welche von dato an vierzehn tag nach Michaelis nächst kommend ihren Anfang zunehmen und auff solchen Termin 14. tag nach Michaelis 1799 a. Stiels sich endigen sollen unter folgenden bedingungen – wochentlich in klingenden Muntz und Silber vier gulden und einen sechspfündigen Leib brod (…) Straßburg den 17. fructidor im 3. Jahr der Republick (unterzeichnet) Sara Wittmänin, Friedrich Strentz
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 5-v du 22 fruct. 3

La locataire Marie Sara Braun, veuve du tonnelier et marchand de vins Jean Rœsch, meurt en 1802

1803 (18 pluviose 11), Strasbourg 9 (anc. cote 13), M° Bossenius n° 190, 1501
Inventarium über weÿl. Fraun Maria Sara geb. Braun des längst weÿl. bürgers Johann Rösch gewesten Kiefers den letztverfloßenen 18. frimaire verstorbenen Wittwe
Benennung der Erben, 1. weÿl. Fraun Catharina geb. Rösch und auch weÿl. Johann Haÿnoldt Metzgers abgelebter Eheleute nach tod hinterlassenene 3 Kinder mit Namen a) Johann Philipp Haÿnoldt großjähriger lediger Metzger, b) Johann Daniel Haÿnoldt auch Metzger der bis nächskommenden 18. ventose majorennen wird, c) Jfr. Catharina Magdalena Haÿnoldt welche den 11. feb. 1786 geboren, diese beiden Vormund ist ihr nachbenannten Oheim Schnitzler
2. Fr. Maria Sara geb. Rösch des weÿl. Johann david Wittmann bäckers hinterbliebene Wittwe, beiständlich ihres schwagers Johann Philipp Wittmann des vormaligen Seidenknopffmachers, 3. Frau Maria Magdalena geb. Rösch unter autorisation ihres Ehemanns Johann Jacob Schnitzler des Wagners
in nachgenannter Fr. Wittmann an der Zimmerleutgaße gelegenen behausung N° 3
capital 9200 fr, hausrath 556 fr, summa summarum 9756 fr
Enregistrement, acp 87 F° 8-v du 26 plu 11

Marie Sara Rœsch loue la maison à son fils Jean David Wittmann en s’y réservant l’habitation

1804 (8 brumaire 13), Strasbourg 7 (48), M° Stoeber n° 708, 6119
Bail de 6 ans à commencer le 9 vendemiaire – Marie Sara Roesch veuve de feu Jean David Wittmann boulanger
à Jean David Wittmann boulanger son fils
la Maison et boulangerie sise a Strasbourg rue des Charpentiers N° 3, d’un côté la maison de Frédéric Sträntz, de l’autre une ruelle, aboutissant sur (-)
la D° Wittmann se réserve dans la maison louée le premier étage avec une petite Cave une chambre dans les mansardes et une chambre pour le linge sale au grenier – 120 j, fr semaine et 2 miches de pain pésant ensemble 3 kg
Enregistrement de Strasbourg, acp 94 F° 83-v du 9 brum. 13

Propriétaire de la moitié de la maison, Marie Madeleine Wittmann, femme du boucher Jean Daniel Haynold, meurt en 1820.

1821 (11.5.), Strasbourg 4 (50), M° Stoeber aîné n° 5181
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Wittmann femme de Jean Daniel Haynoldt, boucher décédée le 18 novembre dernier – à la requête du veuf, suivant contrat de mariage reçu M° Stoeber le 4 septembre 1807, père et tuteur légal de Caroline Louise âgée de 11 ans, Louise Caroline âgée de 8 ans et Charles Haynoldt âgé de 5 ans – en présence de Frédéric Liebold marchand de vin subrogé tuteur
Copie du contrat de mariage
dans une maison rue de l’Evêque n° 5
propre 699 fr, remploi 1604 fr, ensemble 2003 fr
Maison. La moitié d’une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 3, d’un côté un cule de sac, de l’autre le Sr Strintz boulanger, derrière le Sr Sarger propriétaire – provenant de la succession de Jean David Wittmann, boulanger père de la défunte suivant inventaire reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 24 germinal 3
dettes actives 1200 fr, total de la masse de la défunte 3503 fr, passif 2100 fr, reste 1403 fr
mobilier de la communauté 403 fr ; passif 4759 fr
un étal de boucher sis à Strasbourg dans les petites Boucheries n° 105 de 1 m 660 mm de large sur environ 2 m 890 mm de profondeur, d’un côté (-à, de l’autre le Sr Exel frères – acquis par acte reçu M° Hickel le 10 février 1820, non estimé
Enregistrement, acp 152 F° 114 du 12.5.

Marie Sara Rœsch meurt en 1835 en délaissant deux enfants ou leurs représentants
1835 (5.2.), Strasbourg 4 (80), M° Hatt n° 8420
Inventaire par déclaration des biens délaissés par Marie Sara née Roesch, décédée le 14 septembre dernier, veuve de Jean David Wittmann, boulanger – à la requête de 1. Jean David Wittmann, ancien boulanger aujourd’hui compositeur à l’imprimerie Levrault, 2. Caroline Louise Haynold, 3. Caroline Haynold, 4. Jean Frédéric Liebold tuteur bénévole de Charles Haynoldt, les deux premiers majeurs le dernier mineur, héritiers le Sr Wittmann fils pour moitié, les enfants Haynold pour l’autre moitié par représentation de leur mère Marie Madeleine Wittmann, décédée femme de Jean Daniel Haynold, boucher
actif 184 fr, passif 176 fr
Enregistrement, acp 230 f° 53-v du 16.2.

Jean David Wittmann rachète les parts de la maison lors de la vente devant le tribunal civil

1822 (25.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 151, n° 50
par devant M. Philippe Louis Ubersaal, juge suppléant au Tribunal Civil, vente et adjudication par licitation d’une maison sise dans la rue des Charpentiers n° 3.
Cahier des charges, M° Ackermann avoué de Jean David Wittmann, boulanger, celui ci héritier de Jean David Wittmann son père, déclare que dans la succession du défunt Wittmann il existe une maison sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 3 indivise entre lui et ses cohéritiers, que désirant sortir de l’indivision il a actionné Jean Daniel Haynold, boucher, tuteur naturel des enfants mineurs procréés avec Marie Madeleine Wittmann sa femme qui sont Caroline Louise, Louise Caroline, Charles pour lesquels occupe M° Doss
Jugement du 3 décembre 1821, expertise du 21 décembre estimée 9000 fr attendu l’usufruit de la veuve – ladite maison cédée et abandonnée au défunt par acte du 20 février 1778 devant M° Langheinrich
à M° Ackermann – Déclaration de command le 6 juin pour Jean David Wittmann, boulanger
Désignation de la maison, d’une maison et petite cour avec appartenances et dépendances située dans la ville de Strasbourg rue des Charpentiers n° 3, d’un côté une impasse, de l’autre le Sr Streith boulanger, derrière le Sr Sarger
Cette maison consiste en un rez de chaussée en entrant, passage à droite, une chambre et boulangerie au fond cage d’escalier, cuisine, deux chambres dont une à alcove, balcon et lieux, deuxième étage, cage d’escalier, cuisine et trois chambres, dessus comble à la mansard renfermant quatre chambres et au grenier, deux chambres à farine le tout couvert à tuiles doubles, dessous la maison cave sous solives – mise à prix 6000 francs, fait le 29 janvier 1822 M° Ackermann – le 30 avril, supplément au cahier des charges, Marie Sara Roesch veuve de Jean David Wittmann assitée de M° Schneegans – adjudication préparatoire du 23 mai – Adjudication définitive du 6 juin – 13.000 francs

Jean David Wittmann épouse en 1804 Catherine Elisabeth Stoll, fille du boulanger Jean Georges Stoll
1804 (2i fructidor 12), Strasbourg 7 (29), M° Stoeber n° 1094, 6009
Contrat de mariage – est comparu en personne le Sr Jean David Wittmann, Boulanger majeur d’ans, fils de feu le Sr Jean David Wittmann vivant Boulanger et de Marie Sare née Roesch sa veuve, du Consentement de mad° sa Mre, assistée du Sr Jean Philippe Witmann, Employé dans la Recette des Contributions de cette ville d’une part
Et Demlle Catherine Elisabeth Stoll, fille de feu le Sr Jean Georges Stoll Boulanger en cette ville et de feue Catherine Elisabeth née Martin, assistée du Sr Jean Michel Martin, tourneur de l’autre part
Fait lu et passé et interprété en langue allemande à Strasbourg le 26 fructidor an douze (signé) Jean David Wittmann, Catherine Elisabethe Stoll
Enregistrement, acp 94 F° 18 du 5 compl. 13

Jean David Wittmann loue le fonds de boulangerie à Adam Kiehl, boulanger originaire de Pfaffenhoffen

1829 (18.7.), Strasbourg 3 (80), M° Schreider n° 4159
Bail de 3 ans à commencer le 20 courant – Jean David Wittmann, boulanger et propriétaire
à Adam Kiehl, boulanger natif de Pfaffenhoffen demeurant à Strasbourg
le fonds de boulangerie et les lieux ci après désignés se trouvant dans une maison sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 3, savoir le poel au rez de chaussée, une chambre à coucher y attenant, la boulangerie et la cuisine, deux chambres aux mansardes et au dessus une chambre pour placer la farine et dans la cave au dessous des localités louées une place pour le bois et une pour le vin avec la jouissance de la buanderie et celle du grenier pour étendre la lessive. Dans cette localité se trouve compris les objets mobiliers ci après détaillés avec un fourneau en fer avec tuyau placé au poele un autre placé aux mansades, 16 planches en sapin, une jatte (Muld), un pétrin (Muhlkasten), un tour (Birckband), un chaudron en cuivre rouge de la contenance de 75 livres (…) à l’effet d’y exercer sa profession de boulanger – moyennant un loyer de 12 francs par semaine
Enregistrement, acp 195 F° 137 du 23.7.

Fils de Jean David Wittmann, ancien boulanger devenu compositeur d’imprimerie, l’étudiant Charles Edouard Wittmann meurt en 1833

1833 (7.11.), Strasbourg 7 (87), M° Stoeber n° 14.922
Inventaire par déclaration des biens délaissés par Charles Edouard Wittmann, candidat en théologie, décédé le 21 mai dernier – à la requête de Jean David Wittmann autrefois boulanger actuellement imprimeur compositeur à Strasbourg son père et Elisabeth Catherine Stoll sa mère, se portant fort de ses frères et sœurs Jean David Wittmann, professeur au collège de Mühlhausen, Jean David Wittmann stipulant aussi comme administrateur des biens personnels de 1. Alfred, 2. Victor et 3. Adèle mineurs et Philippe Auguste Wittmann, peintre domicilié à Strasbourg demeurant à Carlsruhe
garde robe 105 fr, dettes actives le 6° de 5000 fr, 833 fr
Enregistrement, acp 221 F° 75 du 15.11.

Jean David Wittmann expose la maison aux enchères puis l’en retire.

1839 (26.11.), Strasbourg 4 (90), M° Hatt
Adjudication définitive sous réserve de surmise – Cahier des charges, 30 octobre n° 11.750 – Jean David Wittmann, ancien maître boulanger aujourd’hui compositeur d’imprimerie
une maison et ses dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 3 – cette maison consistant en un rez de chaussée & deux étages, boulangerie, petite cour, aisances, appartenances & dépendances d’un côté M Delanne, de l’autre une impasse, derrière M Sarger.
Etablissement de la propriété, la maison dépendait de la succession de Jean David Wittmann, boulanger, père du vendeur qui en était propriétaire suivant acquisition reçue M° Langheinrich le 20 février 1778. Lors du partage il est échu à M. Wittmann vendeur la moitié et la moitié aux enfants mineurs de Marie Madeleine Wittmann, sœur du vendeur, décédée épouse de Jean Daniel Haynold, boucher, suivant adjudication par licitation à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 6 juin 1822 et déclaration de command, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville volume 151 n° 50 – moyennant 14 600 francs
Enregistrement, acp 273 F° 34-v du 29.11.
Adjudication défititive n° 11.791 mise à prix 14.100 fr, à Frédéric Auguste Dettweiler, maître boulanger – surmise par Alfred Wittmann, étudiant en théologie, n° 11.801
Retrait (f° 71 du 10.12) n° 11.802 du 3 décembre

Catherine Elisabeth Stoll meurt en 1837 en délaissant quatre enfants
1840 (28.3.), Strasbourg 7 (95), M° Boersch n° 1639
Inventaire de la succession de Catherine Elisabeth Stoll, décédée le 26 avril 1837 – à la requête de Jean David Wittmann, ex boulanger, le veuf, commun en bien par contrat de mariage, père et tuteur légal de Catherine Adèle, 2. Geoffroi Stromwald, candidat en théologie, mandataire de A. Jean David Wittmann, professeur au collège de Mühlhouse, B. Philippe Auguste Wittmann, peintre d’histoire domicilié à Strasbourg actuellement à Münich, 3. Alfred Wittmann, étudiant en théologie, héritiers pour un quart de leur mère, en présence de Joseph Stritt, tourneur, subrogé tuteur – Contrat de mariage passé le 26 fructidor 11 devant M° Stoeber notaire à Strasbourg
dans la maison mortuaire rue des Charpentiers n° 3
Enregistrement, acp 277 F° 14 du 2.4.

Jean David Wittmann vend la maison boulangerie à son fils Jean David Wittmann, professeur au collège de Mulhouse moyennant 12 200 francs

1840 (26.3.), Strasbourg 7 (95), M° Boersch n° 1632
Jean David Wittmann, ancien boulanger
à Jean David Wittmann son fils professeur au collège de Mulhouse pour lequel stipule Geoffroi Stromwald, candidat en théologie
une maison-boulangerie avec petite cour, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 3, d’un côté une impasse, de l’autre le Sr Delan, devant la rue des Charpentiers, derrière propriété du Sr Sarger, plus cinq poëles dont trois en fayence et deux en fonte avec tuyaux et poêle – la moitié indivise est avenue au vendeur dans la succession de son père Jean David Wittmann, boulanger, dont il est héritier pour moitié, l’autre moitié acquise sur Caroline Louise, Louise Caroline et Charles Haynold les trois enfants de Jean David Haynold, boucher, et Marie Madeleine Wittmann, par devant M. Ubersaal, juge suppléant au tribunal civil, commissaire de cette partie le 6 juin 1822. Les enfants Haynold représentant leur mère la D° Haynold née Wittmann, celle ci était propriétaire de ladite maison comme héritière pour moitié de Jean David Wittmann susnommé – Jean David Wittmann a hérité ladite maison dans la succession de son père Jean David Wittmann – moyennant 12.200 francs
Enregistrement, acp 276 F° 99-v du 27.3.

Jean David Wittmann épouse en 1833 Adélaïde Wilhelmine Hodel, fille du jardinier pépiniériste Charles Régnard Hodel
Mariage, Strasbourg (n° 101)
Du 30° jour de mars 1833 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean David Wittmann, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 janvier 1807 à Strasbourg, domicilié à Mülhausen /haut Rhin/ Professeur au Gymnase de Mülhausen, fils de Jean David Wittmann, cidevant boulanger et de Catherine Elisabeth Stoll, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants et de Adélaïde Wilhelmine Hodel, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 décembre 1807 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Charles Régnard Hodel, Jardinier pépiniériste domicilié en cette ville ci présente et consentante et de feu Anne Marie Adélaïde Formier, décédée en cette ville le 31 octobre 1831 (i 18)

Jean David Wittmann loue la maison au boulanger Adam Kiehl et à sa femme Madeleine Ehret

1849, Enregistrement de Strasbourg, ssp 107 (3 Q 31 606) f° 14-v 27.9.
du 25 août 1849. Bail dont la teneur suit. Entre les Srs Jean David Wittmann, professeur au collège de Muhouse, lequel élit domicile en l’étude de M Frédéric Traut avoué à Strasbourg d’une part
Et le Sr Adam Kiehl, boulanger et Madeleine Ehret, sa femme à ce dûment autorisée demeurant à Strasbourg d’autre part
a été convenu de qui suit. M° Sr Wittmann donne à bail pour deux, six ou neuf ans qui commencent le 25 septembre prochain aux conjoints Kiehl, preneurs solidaires,
une maison boulangerue avec petite cour, appartenances, droits et dépendances sise en cette ville de Strasbourg rue des charpentiers N° 3, entre une impasse et le Sr Delan, par devant la rue par derrière la propriété du Sr Sarger, ensemble six poêles dont trois en fayence et trois en fonte avec tuyaux et pierre se trouvant dans ladite maison. Le présent bail est fait moyennant un loyer annuel de 1000 francs (…)

Jean David Wittmann meurt à Puteaux le 5 mai 1867 en délaissant une fille
1867 (13.6.), Strasbourg 10 (158), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 74
Notoriété, 15 juin 1867. (…) 1) qu’ils ont parfaitement connu M. Jean David Wittmann, ancien professeur au collège de Mulhouse et époux de dame Adélaïde Wilhelmine Hodel
2) que les époux Wittmann étaient mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale sans contrat
3) que ledit Sr Wittmann est décédé ab intestat à Puteaux (Seine) le 5 mai 1867
4) qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire
5) et qu’il a laissé pour seule et unique héritière sa fille dame Mina Wittmann épouse de Mr Charles Paravicini négociant demeurant ensemble à Puteaux, issue de son mariage avec dame Adélaïde Wilhelmine Hodel susnommée
et 6) que les époux Paravicini sont également mariés sous le régime de la communauté légale sans contrat
acp 558 (3 Q 30 273) f° 193 du 13.6.

Jean David Wittmann vend la maison à la rentière Caroline Fausser moyennant 12 200 francs

1857 (20.6.), M° Charles Noetinger – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 690 (2841) n° 18
A comparu Madame Adélaïde Wilhelmine Hodel, épouse de Monsieur Jean David Wittmann, professeur au collège de Mülhouse demeurant ensemble en la même ville, à ce spécialement autorisée (…) laquelle au nom qu’elle agit a cédé, vendu et abandonné en toute propriété (…)
à Madame Caroline Fausser, rentière, demeurant à Strasbourg ci présente et acceptant
Une maison boulangerie sise à Strasbourg rue des charpentiers N° 3 composée d’un rez-de-chaussée et de deux étages avec droits, aisances, appartenances & dépendances tenant d’un côté à Monsieur Hund de l’autre à une impasse communale, derrière Madame Raspieler et par devant la rue des charpentiers. Telle que cette maison et comporte présentement (…) Dans la vente sont compris cinq fourneaux en faïence, un fourneau en fer avec leurs tuyaux et pierres, les volets et jalousies. M. Wittmann est devenu propriétaire de la maison faisant l’objet de la présente vente pour l’avoir acquise de Monsieur Jean David Wittmann, ancien boulanger demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Boersch alors notaire à Strasbourg le 26 mars 1840, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois Vol. 356 N° 91, inscrit d’office volume 322 N° 226 moyennant un prix de 12.200 francs – En outre cette vente faite moyennant un prix de 12.000 francs
acp 461 (3 Q 30 176) f° 25-v du 25.6.

Fille du cordonnier Jean Jacques Fausser et de Marguerite Salomé Roth, Caroline (Salomé) Fausser naît en 1817
Naissance, Strasbourg (n° 884)
Déclaration faite à l’hotel de ville de Strasbourg (…) le 12 juin 1817 de la naissance d’un enfant du sexe féminin né en légitime mariage cejourd’hui à cinq heures du matin et nommé Caroline Salomé. Déclarant, Jean Jacques Fausser, âgé de 34 ans, Cordonnier, père de l’enfant le déclarant, mère Marguerite Salomé Roth. L’accouchement a eu lieu en la maison N° 2 petite rue de l’Eglise (i 55)

Un temps établie à Paris, elle revient à Strasbourg en 1854 et adopte Barbe Jost native de Châtenois
Registre de population, 600 MW 198 (1846 sqq) Brûlée N° 3 p. 391 (i 210)
Fausser, Caroline Salomé, 1818, Strasbourg, venant de Paris, derechef depuis le (entrée dans le logement) 14 avril 1854
Jost, Barbe, 13 avril 1850, Châtenois, Bas-Rhin, enfant adoptif de Madame Fausser

Registre de population, 600 MW 411 (table) Caroline Fausser, propriétaire
rue brûlée 3 / 5
rue des Juifs 7 / 13
r des Charpentiers 3 / 18
rue des Pucelles 3
rue des Pierres 1
rue des Veaux 1
rue des Charpentiers 21
rue du Fort 24 (pas de fiche à cette maison)

Caroline Fausser vend la maison à Michel Hirlimann, garçon de bureau à l’entrepôt du tabac, et à Catherine Jœrger moyennant 15 000 francs

1858 (4.1.) M° Charles Noetinger – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 707 (2863) n° 150
A comparu Madame Caroline Fausser, rentière demeurant et domiciliée à Strasbourg, laquelle a par les présentes déclaré avoir vendu et abandonné en pleine propriété (…)
à Monsieur Michel Hirlimann, garçon de bureau à l’entrepôt du tabac à Strasbourg et dame Catherine Joerger sa femme de lui dument autorisée
Une maison d’habitation sise à Strasbourg rue des charpentiers N° 3, composée de rez-de-chaussée et de deux étages, avec droits, aisances, appartenances et dépendances tenant d’un côté à Monsieur Hundt, de l’autre à une impasse communale par devant la rue des charpentiers et par derrière Madame Raspieler. Telle que cette maison et ses dépendances se trouvent présentement et comportent en ce moment (…) De cette vente font partie tous les fourneaux avec les tuyaux et pierres, une chaudière et les âtres tels qu’ils sont en ce moment. La venderesse a acquis cet immeuble de Dame Adélaïde Wilhelmine Hodel, épouse dument autorisée de Monsieur Jean Daniel Wittmann, professeur au collège de Mulhouse, demeurant en cette ville, suivant contrat de vente reçu par M° Noetinger soussigné qui en a la minute et son collègue le 20 juin 1857 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 26 du même mois Volume 690. N° 18 avec inscription d’office au Volume 690 N° 178. La dame Wittmann ayant agi comme mandataire de son mari. Cette acquisition eut lieu moyennant le prix de vente de 12.000 francs payés comptant et quittancés en l’acte avec subrogation à concurrence de 2000 francs en faveur de Monsieur Jean Daniel Wurtz jardinier cultivateur demeurant à Strasbourg. A l’égard de l’établissement de la propriété antérieure les parties se réfèrent à l’acte du 20 juin précité (…) En outre cette vente est faite moyennant le prix de 15.000 francs
acp 465 (3 Q 30 180) f° 88-v du 5.1.

Natif de Friesenheim, Jean Michel Hirlimann épouse en 1843 Marie Catherine Jœrger, originaire de Beinheim en légitimant une fille
Mariage, Strasbourg (n° 77)
Du 23° jour du mois de février l’an 1843 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Michel Hirlimann, Majeur dans, né en légitime mariage le 20 septembre 1809 à Friesenheim (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, Domestique, fils de Thiébaut Hirlimann, Cultivateur domicilié à Friesenheim ci présent et consentant, et de feu Gertrude Loescher décédée à Friesenheim le19 mars 1834
Et de Marie Catherine Jœrger, majeure d’ans, née en légitime mariage le 4 septembre 1813 à Beinheim (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Louis Joerger, cultivateur décédé à Beinheim le 10 novembre 1839 et de feu Elisabeth Schneider décédér à Diepholtz (Haut Rhin) le 4 juillet 1825 (…) Et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Louise Pauline Joerger née d’eux en cette ville le 4 juillet 1840 inscrite le six du même mois sur les registres de l’état civil de cette ville (signé) Michael Hirlimann, maria tharinna Jörger (i 41)

Registre de population, 600 MW 339, Graumann 17 (i 164)
Hirlimann, Michel Jean, Friesenheim 10, hm, *lateur / aubergiste & cocher de citadines, cath. française, (à Str. depuis) 43, condamné le 1 Juillet 1864 à 2 mois de prison pour complicité d’Escroquerie
id. née Joerger, Catherine Marie, Beinheim 11, fm, sa femme, cath. française, (à Str. depuis) 34, [accolade] act. même rue 30, 30. 7.br 56
id. Louise Pauline, Strasbourg 41, f. sa fille, (à Str.) d.s.n. [depuis sa naissance]
id. Michel Jean, id 13 juin 45, g, sol fils / ex musicien 13° art., (à Str.) d.s.n. – Cert remplact le 1 Juin 1867 – Cert. délivré le 30 juin 1862, rentré le 6 Mai 1867 du 13° d’art. monti ayant fait annuler son acte d’engt. suivant décision M.le du 12 avril 1867
id. Eugène, id. 31 juillet 47 f sol fils, (à Str.) d.s.n., – p.p. Nancy 17 mai 1861
id. Charles Jules, id. 1. 7.b 49, g, son fils / cocher, (à Str.) d.s.n. – cert. eng.t délivré le 13 7.b 1867
(domiciles) Jeu des enfants 36, délogé 25 mars 1858
rue des Charpentiers 3 / 18, délogé 30 mars 59
rue des veaux 17, délogé 29 7.b 59
r. brulée 23, délogé 22 7.b 62
rue quartier St Nicolas 7, délogé 29 7. 1863
grand rue 57, délogé 25 juin 1865
place des Tanneurs 10, délogé 25 mars 1867
grand rue 36
faubourg de pierre 36, délogé 29 7.b 1867
grand rue 42, délogé 25 Xbre 1867
r Graumann 17

Michel Hirlimann et Catherine Jœrger hypothèquent la maison au profit du commis négociant Louis Frédéric Weig

1858 (5.10.), Strasbourg 3 (101), M° Burtz n° 4718
du 5. 8.bre 1858. Obligation – Ont comparu le Sr Michel Hirlimann, ancien garçon de bureau à l’entrepôt du tabac à Strasbourg et D° Catherine Joerger sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels reconnaissent par les présentes devoir légitimement
à M. Louis Frédéric Weig, commis négociant demeurant en la même ville, à ce présent et acceptant, la somme de 3000 francs pour prêt de pareille somme (…)
hypothèquent spécialement l’immeuble dont la désignation suit, savoir
Une Maison d’habitation composée d’un rez-de-chaussée et de deux étages, avec droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des charpentiers N° 18 niveau et N° 3 ancien, tenant d’un côté à M. Hund, de l’autre à une impasse communale, par devant la rue des charpentiers et par derrière Mad° Raspieler.
Etablissement de la propriété. Les emprunteurs déclarent que cette maison leur appartient en toute propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite sur Mlle Caroline Fausser, rentière demeurant à Strasbourg, en vertu d’un contrat passé devant M° Noetinger notaire à Strasbourg le 4 janvier dernier, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mois volume 707 N° 150. Cette acquisition a eu lieu moyennant un prix de 15.000 francs (…) Mlle Caroline Fausser avait acquis ladite maison de Mad° Adélaïde Wilhelmine Hodel, épouse de M. Jean Daniel Wittmann, professeur au collège de Mulhouse, moyennant le prix de vente de 12.000 francs suivant contrat de vente passé devant M° Noetinger le 20 juin 1857 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 26 du même mois vol. 690. N° 18

Le cocher Michel Hirlimann et sa femme Catherine Jœrger consentent au mariage de leur fils Jules Charles, conducteur d’omnibus à Paris
1873 (23.4.), M° Ritleng
Ehe Einwilligung, Herrn Michel Hirlimann Kutscher und dessen Ehefrau Maria Catharina Joerger willigen in die in die beabsichtigte Verbindung ihres Sohns Julius Carl Hirlimann Omnibus Conducteur in Paris mit Salomé Quiri Schneiderin ebendaselbst
acp 614 (3 Q 30 329) f° 45 du 23.4.

Michel Hirlimann et Catherine Jœrger vendent la maison à Antoine Schneider et à sa femme Madeleine Ferlin moyennant 15 000 francs

1859 (27.1.), M° Charles Noetinger – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 760 (2905) n° 3
Ont comparu Monsieur Michel Hirlimann, garçon de bureau à l’Entrepôt du tabac à Strasbourg et sous son assistance Dame Catherine Joerger sa femme demeurant et domiciliés tous deux à Strasbourg, lesquels ont par les présentes déclaré avoir cédé et abandonné en toute propriété (…)
au Sieur Antoine Schneider, pensionnaire de l’Etat et sous son assistance et autorisation sa femme Madeleine Ferlin, acquéreurs solidaires à ce présent et ce acceptant demeurant ensemble à Strasbourg
Une maison d’habitation sise à Strasbourg rue des charpentiers N° 3, nouveau N° 18, composée de rez-de-chaussée et de deux étages, avec droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à Monsieur Hundt, de l’autre à une Impasse communale par devant à la rue et par derrière Madame Raspieler. Telle que cette maison et ses dépendances se trouvent présentement et comportent en ce moment (…) De cette vente font partie six fourneaux en faïence avec leurs tuyaux et pierres, une chaudière et les âtres tels qu’ils se trouvent en ce moment.
Les époux Hirlimann ont acquis la maison et ses dépendances de Madame Caroline Fausser, rentière demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat contenant vente et délégation par M° Noetinger l’un des notaires soussignés qui en a la minute et l’un de ses Collègues le 4 janvier 1858 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mois volume 707 N° 150 et inscrit d’office volume 703 numéro 167 le même jour. Cette vente a eu lieu moyennant un prix de 15.000 francs (…) Madame Fausser avait acquis elle-même cet immeuble de Madame Adélaïde Wilhelmine Hodel, épouse de Monsieur Jean Daniel Wittmann, professeur au collège de Mulhouse y demeurant aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Noetinger susdit qui en a la minute et son collègue le 20 juin 1857 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 26 du même mois Volume 690. N° 18 avec inscription d’office au Volume 691 N° 178. Cette acquisition avait eu lieu moyennant le prix de 12.000 francs payés comptant et quittancés en l’acte avec subrogation à concurrence de 2000 francs en faveur de Monsieur Wurtz susnommé. A l’égard de l’établissement de la propriété antérieure les parties se réfèrent à l’acte du 20 juin précité (…) En outre cette vente a été faite et conclue moyennant le prix de 15.000 francs (…) Comme les vendeurs ne comptent quitter la maison vendue que le 25 mars prochain, ils seront Responsables de tous les dégats et degradations survenus soit aux papiers de la tapisserie soit aux portes soit partout ailleurs dans ladite maison attendu qu’ils devront les remette en bon état d’entretien.
Monsieur et Madame Hirlimann declarent 1° qu’ils sont mariés en premières noces 2° qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté légale à défaut de contrat de mariage qui ait réglé les conditions civiles de leur union.
acp 475 (3 Q 30 190) f° 93 du 1.2.

Antoine Schneider loue la maison à Antoine Riche et à sa femme

1863, Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 93-v du 6.2.
12 novembre 1862. Bail ainsi conçu. Le soussigné André Schneider propriétaire à Strasbourg déclare avoir cédé à titre de bail pour six années à partir du 25 Xbre 1862 jusqu’au 25 Xbre 1868
à M. et Mde Antoine Riche, les deux à Strasbourg, preneurs solidaires
Une maison d’habitation avec aisances et dépendances sise à Strasbourg rue des charpentiers N° 18 sans exception ni réserve. Le bail est consenti pour un loyer annuel de la somme de 1400 francs

Antoine Schneider et à sa femme Madeleine Ferlin vendent la maison à l’imprimeur Oscar Berger-Levrault (locataire puis propriétaire de la maison voisine 15, rue des Juifs)

1868 (6.11.), Strasbourg 15 (121), M° Momy (Hippolyte) n° 13.065
Vente du 6. 9.bre 1868. – Sont comparus Monsieur Antoine Schneider, pensionnaire de l’Etat & Dame Madeleine Ferlin, son épouse dûment autorisée à l’effet des présentes demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont déclaré vendre et abandonner en toute propriété (…)
à Monsieur François George Oscar Berger-Levrault, imprimeur, Chevalier de la Légion d’honneur demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant
l’immeuble dont la désignation suit. Une maison d’habitation à rez-de-chaussée surmonté de deux étages, avec droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des charpentiers N° 18 nouveau formant d’un côté le coin de l’impasse des charpentiers tenant de l’autre aux héritiers Hundt, pardevant la rue par derrière la propriété Laquiante. Tel que cet immeuble se trouve, poursuit & comporte présentement (…) Dans la vente sont en outre compris six poêles en faïence avec leurs Cors & pierres & généralement tous les objets mobiliers se trouvant dans ladite maisons & qui n’appartiennent pas aux locataires, toutefois les vendeurs se réservent le chaudron à lessive qui se trouve dans la buanderie de la maison vendue.
Origine de la propriété. L’immeuble vendu est la propriété des époux Schneider, vendeurs, pour avoir été par eux acquis de Mr Michel Hirlimann, garçon de bureau de l’entrepôt des tabacs à Strasbourg & D° Catherine Joerger, son épouse domiciliés en ladite ville, moyennant le prix de 15.000 francs suivant contrat reçu par M° Charles Noetinger lors notaire à Strasbourg et son collègue le 27 janvier 1849 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 4 février même année Vol. 760. N° 3 & inscrit d’office au Volume 728 N° 192, 193, 194. Sur les 15.000 francs formant le prix de leur acquisition (…). Les époux Hirlimann avaient acquis ledit immeuble & des dépendances de Dlle [Caroline] Fausser susqualifiée suivant contrat contenant vente et délégation reçu par M° Charles Noetinger le 4 janvier 1858. Cette vente a été conclue moyennant le prix de 15.000 francs (…) Dans ce Contrat et dans celui-ci après relaté passé devant M° Noetinger le 20 juin 1857 l’établissement de la propriété antérieuse se trouve relaté de la manière suivante.
Madlle Fausser avait acquis elle-même l’immeuble dont s’agit de Mr Jean Daniel Wittmann professeur au collège de Mulhouse & D° Adélaïde Wilhelmine Hodel son épouse demeurant en ladite ville aux termes d’un Contrat de vente reçu par M° Charles Noetinger le 20 juin 1857 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 26 du même mois Vol. 690. N° 198 & inscrit d’office Vol. 690 N° 178. Cette acquisition avait eu lieu pour le prix de 12.000 francs payés comptant et quittancés en l’acte de subrogation jusqu’à concurrence de 2000 francs en faveur de Mr Wurtz susnommé. M. Wittmann est devenu propriétaire de la maison faisant l’objet de la présente vente pour l’avoir acquise de M. Jean David Wittmann ancien boulanger demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu M° Boersch lors notaire à Strasbourg le 26 mars 1840 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois Vol. 356 N° 91, inscrit d’office Vol. 322 N° 226 moyennant un prix de 12.200 francs – Situation hypothécaire (…) – Prix. La présente vente est consentie et acceptée moyennant le prix de 29.000 francs (…) – Assurance contre l’incendie (…) – Etat civil des vendeurs. M. & Mad° Schneider affirment qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale pour n’avoir point fait de contrat de mariage
acp 577 (3 Q 30 292) f° 44 du 12.11.



8, rue du Tonnelet Rouge


Rue du Tonnelet Rouge n° 8 – V 84 (Blondel), O 343 puis section 25 parcelle 5 (cadastre)

Deux maisons réunies en 1634


Premier et deuxième bâtiment du n° 8 – Vue vers le sud (octobre 2023) – Les n° 4 à 8 (août 2019)

La maison appartient en 1597 à Gaspard Stœsser qui y fait faire des travaux (ouvrir des fenêtres vers la cour pour éclairer le poêle humide du rez-de-chaussée, percer une porte dans le vestibule, aménager un passage vers le puits) et établit une communication avec la maison attenante rue des Juifs (Blondel VI 80, actuel n° 24) pour mener au puits commun. Geoffroi Stœsser, greffier à la Chambre des Contrats, réunit en 1634 à sa maison une plus petite au nord qui porte toujours un numéro distinct sur le plan Blondel (1765). La maison à deux bâtiments revient en 1679 à son gendre Louis Philippe Haussmann qui occupe le même poste. Le maître de langues Paul Roger Sibour l’achète en 1687. A sa mort en 1726, deux expertises successives l’estiment à 1 250 puis à 1 600 livres ; la maison comprend un bâtiment avant dont la charpente est en mauvais état, un bâtiment à gauche de la cour et un autre neuf à droite. Elle revient à sa fille qui a épousé le trésorier des fortifications d’Alsace René Pin puis à sa petite-fille Marie Charlotte Pin, femme du greffier Jean Daniel Kolb.


Plan-relief de 1727. Bâtiments à gauche de la rue, entre celle des Juifs à gauche et celle des Frères à droite. (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 72 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade du bâtiment principal se trouve à gauche de (h) : portail et trois fenêtres au rez-de-chaussée, étage à cinq fenêtres, toiture à deux lucarnes. Sur la gauche, le petit bâtiment au nord a deux ouvertures à chaque étage et une toiture à deux niveaux de lucarnes. La première cour (H) représente l’arrière (1-6) du bâtiment sur rue, le bâtiment (2-3) entre deux cours et la façade (1-2) du petit bâtiment. Le côté sud (5-6) de la cour est aménagé en remise. La deuxième cour (I) montre l’’arrière (1-4) du bâtiment entre deux cours et le bâtiment (7-8-1) au fond sud-est de la cour.
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 8.


Plan, cours H et I

La maison appartient au plâtrier Gaspard Beda Ruhstaller (1823-1843) puis au tailleur et sacristain Sébastien Ehrhardt qui achète en 1845 de son voisin Charles Frédéric Sigel (actuel 22, rue des Juifs) la mitoyenneté du mur entre leurs cours puis passe un nouvel accord avec le même en 1862.
Le maître menuisier Charles Jacob fait aménager en 1914 un atelier au rez-de-chaussée du bâtiment arrière sous la direction de l’architecte Edouard Neunreiter. Les mêmes font aménager en 1922 un étage mansardé dans le bâtiment arrière pour agrandir le logement au deuxième étage du bâtiment avant.


Plans de la maison en 1913 et 1914 (construction de l’atelier)

La société Adestra dépose en 1983 une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments sous la direction de l’architecte Emile Lugger. La notice descriptive mentionne que les bâtiments du XVI° siècle distribués autour d’une cour comprennent un escalier en bois Renaissance, un poteau sculpté et des encadrements de porte. Le rez-de-chaussée est occupé par des ateliers et des bureaux, chacun des trois étages comprend deux logements. Le préfet délivre le 16 novembre 1983 le permis de construire, mis au nom de l’AFUL (association foncière urbaine libre) Le Relais-Couventines en novembre 1984. Le gros œuvre est terminé en octobre 1985. Une nouvelle porte d’entrée en façade donne accès aux bureaux. Les travaux sont terminés en avril 1989.



Façade sur rue, façades latérales, façade arrière
Plan du rez-de-chaussée, coupe B-B – Dessins de l’architecte Emile Lugger (dossier de la Police du Bâtiment)

décembre 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1590 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Petite maison au nord (VI 83)

Jean Hellbeck, tailleur, et (1578) Anne Tauber – luthériens
1606* h Christophe Ried, tailleur, et (1587) Jacqueline Tauber puis (1598) Cunégonde Fingerlin – luthériens
1608 v Michel Veltin, tailleur, et (1605) Esther Baumgartner – luthériens
1619 v Georges Klein, boulanger, et (1593) Chrétienne Gerlach – luthériens
1620 v Sébastien Hutter, cordonnier, et (1610) Marie Korer – luthériens
h Paul Würtenberger, cordonnier, et (v. 1629) Marie, remariée (1639) avec le cordonnier Jean Dauscher – luthériens
1634 v Geoffroi Stœsser (ci-dessous)

Grande maison au sud (VI 84)

Gaspard Stœsser
1610 h Gaspard David Stœsser et (1608) Emilie Gerbelius – luthériens
1630* h Geoffroi Stœsser, greffier, et (1632) Madeleine Hugwart – luthériens
1671* h Geoffroi Stœsser (ensuite Geoffroi Stœsser de Lilienfeld), avocat, et (1662) Sara Biccius – luthériens
1679 h Louis Philippe Haussmann, greffier à la Chambre des Contrats, et (1663) Anne Marie Stœsser puis (1684) Marie Marthe Krauth, veuve du notaire Jean Philippe Braun et du marchand François Bressler – luthériens
1687 v Paul Roger Sibour, maître de langue, et (v. 1670) Esther de Mory – catholiques
1826 h René Pin, trésorier des fortifications d’Alsace, et (1707) Salomé Ester Sibour – catholiques
1739* h Jean Daniel Kolb, greffier, et (1739) Marie Charlotte Pin – luthérien converti, catholiques
puis les héritiers dont Simon Guerin de Fleury, intéressé dans les affaires du roi, et (1761) Marie Caroline Esther Kolb – catholiques
1808 v François Joseph Weber, doreur et vernisseur, et (1803) Thérèse Kienberger
1823 v Gaspard Beda Ruhstaller, plâtrier, et (concubine) Elisabeth Herrmann, (v. 1817) Marguerite Gut puis (1827) Jeanne Philippine Bandlion
1843 h Sébastien Ehrhardt, tailleur d’habits, et (1833) Françoise Elisabeth Hærtelmeyer
1867 h Joseph Loyson, boulanger, et (1857) Françoise Elisa Joséphine Ehrhardt
1914* v Charles (Michel) Jacob, menuisier, et (1893) Marie Fromüller
1947* Gauthier Thiel et copropriétaires

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 250 livres en 1726 puis 1 600 livres en 1728 selon une contre-expertise, 1 250 livres en 1771

(1765, Liste Blondel) VI 83, au Sr Kolb
VI 84, la veuve Guerin
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Guérin Fleury (VI 83 et 84) 8 toises, 2 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 343, Ruhstaller, Gaspard, fabricant de plâtre rue du Tonnelet Rouge 4 – maison, sol – 2,9 ares

Locations

1686, Jean Régnard Brecht, précepteur au Gymnase
1687, Madeleine, veuve du tailleur Jean Philippe Uffenbach
1697, François Joseph Scherer, assesseur au Grand Sénat
1803, Joseph Sauter
1822, François Felix Fleck, tisserand
1823, François Joseph Weber, doreur et vernisseur, et (1803) Thérèse Kienberger (anciens propriétaires)
1848, Marie Philippine Mélanie Vion, veuve du capitaine François Marguerie

Livres des communaux

Aucune des deux maisons ne figure dans le Livre des communaux (1587)

Description de la maison

  • 1726 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment accessoire, un passage, plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules et cave, deux cours et deux puits dont un commun, le tout estimé à la somme de 2 500 florins
  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison dont la charpente est très défectueuse et le comble attaqué de vermine comprend un grand bâtiment dans lequel se trouvent trois poêles, deux chambres à cheminée, deux petites chambres, vestibule renfermant l’escalier, cave voûtée et petite cave accessoire, le puits se trouve dans la cour. Il y a dans la cour avant en entrant à main gauche un bâtiment latéral à demi-toit où se trouvent deux poêles, deux cuisines et une chambre. Deux chambres au-dessus du portail, du côté droit un bâtiment neuf à mansardes où se trouvent deux chambres au premier et au deuxième étage deux chambres à cheminée et deux cabinets, au rez-de-chaussée un vestibule, et un escalier, une cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue du Tonnelet rouge

Ruhstaller
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 126 case 2

Ruhstaller Gaspard, fab.t de plâtre rue du tonnelet rouge N° 4
Ehrhard Sébastien, rue des Juifs 37 (subst. 1846)

O 343, maison, sol, R. du tonnelet rouge 4
Contenance : 2,90
Revenu total : 172,50 (171 et 1,50)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 101 case 2

Ehrhardt, Sébastien, rue des Juifs 18
1869 Loyson Joseph, boulanger

O 343, Maison, sol, Rue du tonnelet rouge 8
Contenance : 2,90
Revenu total : 172,50 (171 et 1,50)
Folio de provenance : (126)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 [biffé]
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 30, page 325 case 5

Parcelle, section 25, n° 5 – autrefois O 342.p, 343
Canton : Rothfässelgäßchen Hs N° 8
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / sol, maison et bât. acc.
Contenance : 3,05
Revenu : 1500 – 1900
Remarques

(Propriétaire), compte 781
Loyson, Joseph, l’épouse
1914 Jacob Charles et son épouse
1942 Jacob Charles Michel
1947 Thiel Gauthier Heine l’épouse et copropriét.
(4038)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 185 du Tonnelet Rouge p. 281

4
Pro: Guerin de fleuri, Officier de la Maison du Roy – Privilegié
loc: Rumpler, Greffier, Pêcheurs
loc: Boehr, Anne Marie Veuve
loc: Steinhard, Ferdinand, Compagnon maçon – Maçons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Rothfässelgasse (Seite 140)

(Haus Nr.) 8
Bour, Schneidermstr. 0
Schmidt, Schuhmacher. 0
Philipp, Oktroibeamter. 1
Schwarz, Pensionär. 1
Schwarz, Industrielhrn. 1
Fürst, Schneider. 2
Veltz, Schneidermstr. 2
Ulrich, Reisender. 3
Rompel, Bildhauer. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 721 W 287)

8 rue du Tonnelet rouge, (volume 1, 1892-1983)

Le maître menuisier Charles Jacob (demeurant 39, rue des Bouchers) fait aménager en 1914 un atelier au rez-de-chaussée du bâtiment arrière sous la direction de l’architecte Edouard Neunreiter. Les mêmes font aménager en 1922 un étage mansardé dans le bâtiment arrière pour agrandir le logement au deuxième étage du bâtiment avant.
La Sàrl Adestra (308, route de la Wantzenau) dépose en juin 1983 une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments sous la direction de l’architecte Emile Lugger. La notice descriptive mentionne que les bâtiments du XVI° siècle distribués autour d’une cour comprennent un escalier en bois Renaissance, un poteau sculpté, des encadrements de porte et un porche d’entrée. Le rez-de-chaussée est occupé par des ateliers et des bureaux, chacun des trois étages comprend deux logements. Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’Équipement avec avis favorable sauf la surélévation du bâtiment sur rue.

Sommaire
  • 1892 – Le maire notifie Joseph Loyson (demeurant 17, place de la Cathédrale) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1892
  • 1893 – La Police du Bâtiment constate que le fabricant de sièges Früh a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation à condition d’en réduire la saillie – L’enseigne est d’abord posée à plat mais sera à nouveau transformée pour dépasser de 30 centimètres du mur. – L’enseigne reste à plat
  • 1897 – Le maire notifie Joseph Loyson (demeurant 17, place de la Cathédrale) de faire ravaler la façade – Le maire accorde un délai – Travaux terminés, juin 1898
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence quatre au rez-de-chaussée et un au sous-sol – Un des volets et celui du soupirail sont transformés – Il reste un volet à transformer, janvier 1899 – Travaux terminés, octobre 1900
  • 1906 – L’installateur sanitaire Ch. et E. Mœbs (7-9, rue des Aveugles) demande au commissaire de police l’autorisation de déposer des gravats sur la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord
  • Commission contre les logements insalubres – 1905, les cabinets d’aisance se trouvent dans la cage d’escalier. Ils sont raccordés aux canalisations, 1907.
    Commission des logements militaires. Travaux à faire après la guerre (ravalement) – Ravalement terminé, avril 1916.
  • 1913 – Le maître menuisier Ch. Jacob (demeurant 39, rue des Bouchers) demande l’autorisation d’aménager un atelier sans machine (propriétaire, Loyson, demeurant à Villé) au rez-de-chaussée du bâtiment arrière et sur la partie arrière de la cour. Description des travaux, l’atelier qui aura 13,65 sur 4,90 mètres sera en partie couvert de verre armé.- Dessin (plan, coupe), calcul statique
  • 1914 – Le maître menuisier Ch. Jacob, propriétaire, présente un nouveau projet sous la direction de l’architecte Edouard Neunreiter (boulevard de la Porte Blanche, ensuite boulevard de Nancy) – Dessin du sous-sol, plan, façades, coupe – Calcul statique – L’architecte demande de réaliser le plafond en plâtre armé
    La structure métallique est posée, février 1914, le gros œuvre est terminé, avril
    Lors de la réception finale, la Police du Bâtiment relève que la partie arrière du plafond en bois n’est pas plâtrée et que l’ouverture de la cheminée n’est pas fermée. La Police du Bâtiment accepte les observations de l’architecte et dispense de faire plâtrer le plafond, juillet 1914 – Autorisation, juillet 1914 – Dessin (plan, coupe)
    1914 (février) – L’inspection du travail demande des dessins. Elle communique les conditions à respecter.
    1914 (juillet) – Ch. Jacob déclare poser un fourneau. Les prescriptions mentionnées dans l’autorisation sont respectées.
  • 1915 – Ch. Jacob demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Dossier classé, octobre 1915.
  • 1916 – Les entrepreneurs Rossi et Leja (13, boulevard d’Anvers) demandent au nom de Charles Jacob l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire qui accorde l’autorisation
  • 1922 – L’architecte Edouard Neunreiter (37, boulevard de Nancy) demande l’autorisation de construire un étage mansardé dans le bâtiment arrière pour agrandir le logement au deuxième étage du bâtiment avant. – Autorisation d’aménager deux chambres dans le bâtiment avant ainsi que trois chambres et une cuisine dans les combles du bâtiment arrière. – Dessin (élévation, coupe, plan) – Le propriétaire sollicite un prêt de 12.000 francs
    1922 (juin) – Le gros œuvre est terminé. Le plâtre peut être posé
    1922 (septembre) – La réception finale ne donne lieu à aucune observation
    1923 (février) – L’architecte demande de proroger l’autorisation d’un an. Le maire répond que la précédente autorisation est valable un an. Pas de travaux supplémentaires.
  • 1942 – Avis de paiement au nom de Frédéric Pfister (droit d’enseigne)
  • 1959 – La Fédération des Locataires du Bas-Rhin déclare au nom du locataire Joseph Lanoix que la pluie s’infiltre dans son logement – La Police du Bâtiment constate que la toiture en zinc est défectueuse – Le maire envoie un courrier au propriétaire Joseph Smolka (12, rue de Berne) – Rappel, février 1960 – Travaux terminés, juillet 1960
  • 1968 – Le maire demande à Gauthier Thiel de faire ravaler la façade – Mme Thiel et consorts, aussi propriétaires de l’immeuble sis 42, quai des Bateliers, déclarent faire d’abord ravaler la façade quai des Bateliers – Rappels en 1970, 1971, 1972, 1973, 1974
    1974 – Nouveau courrier à Paul Mayran (16, rue Massenet) – Rappel, 1980
    1980 (août) – Paul Mayran (ingénieur des arts et manufactures), administrateur de l’indivision Schmolka-Thiel, informe le maire que l’immeuble va être mis en vente
    1981 (juin) – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement. Paul Mayran en informe les co-propriétaires (Jeanne Thiel demeurant 3, rue Aubry-et-Rau, Joseph Schmolka demeurant 3, rue Forget et Adolphe Schmolka demeurant 12, rue de Berne)
  • 1982. – Le notaire Pierre Schaffar demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble indivis entre Gauthier Thiel et Jeanne Schmolka pour un tiers, Joseph Schmolka et Alice Graser comme représentants de Joseph Schmolka pour un tiers et les héritiers Schmolka-Nagel pour un tiers.
  • 1983 – L’entreprise de peinture Burger-Butzig dont Robert Schell est gérant informe la Police du Bâtiment qu’elle cesse son activité le 30 juin 1983.
  • 1983 (juin) – La Sàrl Adestra (308, route de la Wantzenau) dépose une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments sous la direction de l’atelier d’architecture Emile Lugger (29, route du Vin à Dangolsheim et 17, rue de la Division-Leclerc à Strasbourg)
    – La surélévation vers la rue s’oppose au règlement, celle à l’arrière doit se limiter à 1,90 mètre. Le nombre de logements passe de six à neuf. – Demande annulée
    Notice descriptive. La construction du XVI° siècle distribuée autour d’une cour comprend un escalier en bois Renaissance, un poteau sculpté, des encadrements de porte et un porche d’entrée. Le rez-de-chaussée est occupé par des ateliers et des bureaux. Deux logements se trouvent à chacun des trois étages. La réhabilitation prévoit d’aménager neuf appartements d’une à trois pièces. Les coursives seront reliées au reste du bâtiment par un escalier hélicoïdal. Le bâtiment sur rue sera rehaussé en retrait de la façade. Le toit plat, couvert de zinc, du bâtiment au fond de la cour sera transformé pour avoir une pente et couvert de tuiles. – Calcul des surfaces, sous-sol 93,90 m², rez-de-chaussée 265,34 m², premier étage 258,69 m², deuxième étage 218,25 m², troisième étage 191,10 m², quatrième étage 84,43, soit au total 1111,71 m², dont 12,90 m² nouveaux. – Dessins
    1983 (juin) – Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’Équipement avec avis favorable sauf la surélévation du bâtiment sur rue
  • 1984 – Le notaire Jean-Marie Ohnet demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, société Adestra, 308, route de la Wantzenau
  • 1986 – L’ AFUL Hôtel particulier des Couventines (8, rue du Tonnelet Rouge) demande au maire d’attester que l’immeuble se trouve dans le secteur sauvegardé suite aux travaux (permis de construire 83 V 1656)
  • 1985 – L’ AFUL (association foncière urbaine libre) Le Relais-Couventines sollicite une subvention pour faire ravaler la façade
  • 1987 – L’A.F.U.L. transmet les factures au maire (Cestra, 8, rue du Tonnelet Rouge) – La Police du Bâtiment constate que les travaux sont terminés mais que la peinture s’effrite sous l’effet de champignons. Le traitement n’empêche pas que le champignon se propage, 1988
  • 1988 – Le notaire Jean-Marie Ohnet demande des renseignements d’urbanisme.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 721 W 288)

8 rue du Tonnelet rouge, (volume 2, 1983-1989)

La Sàrl Adestra (308, route de la Wantzenau) dépose en septembre 1983 une nouvelle demande de permis de construire. Le préfet délivre le permis de construire le 16 novembre 1983. Le permis de construire est mis au nom de l’AFUL (association foncière urbaine libre) Le Relais-Couventines en novembre 1984. Le gros œuvre est terminé en octobre 1985. Le propriétaire obtient en 1986 un avenant pour ouvrir en façade une porte d’entrée qui donne accès aux bureaux et modifier les menuiseries des fenêtres au rez-de-chaussée. Tous les travaux sont terminés en avril 1989.

Sommaire
  • 1983 (septembre) – La s.à.r.l. Adestra dépose une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments sous la direction d’Emile Lugger.
    1983 (octobre) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable, sous réserve que le membron de la toiture à la Mansard soit plus épais.
    L’acheteur a fourni un nouveau jeu de plans
    1983 (novembre) – Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’Équipement avec avis favorable – Le maire énumère les conditions à respecter
    Le préfet délivre le permis de construire (16 novembre 1983)
  • 1984 (mars) – La Police du Bâtiment constate que le panneau de chantier n’est pas affiché
    Suivi des travaux. Une partie du crépi est repiquée, mars 1984.
    1984 (novembre) – L’Adestra demande que le permis de construire soit mis au nom de l’AFUL (association foncière urbaine libre) Le Relais-Couventines
    1985 (février) – Le préfet délivre le permis de construire au nom de l’A.F.U.L.
    Suivi des travaux. Une partie du crépi est repiquée, janvier 1985. La charpente et la couverture sont presque terminées, juillet 1985. Le gros œuvre est terminé, octobre 1985. L’aménagement intérieur est en cours, janvier 1986. L’aménagement se poursuit, certains logements sont occupés, juin 1986.
  • 1986 (juillet) – L’Adestra dépose une demande (avenant au permis de construire) pour ouvrir en façade une porte d’entrée qui donne accès aux bureaux et modifier les menuiseries des fenêtres au rez-de-chaussée
    L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable à condition que les menuiseries gardent leurs subdivisions.
    1986 (août) – Le préfet délivre le permis de construire au nom de l’A.F.U.L.
    1988 (février) – Les travaux pour la nouvelle porte sont en cours
    1988 (novembre) – Travaux terminés sauf la porte
    1989 (janvier) – La porte est posée
    1989 (avril) – Tous les travaux sont terminés conformément aux plans

Relevé d’actes

Petite maison au nord, réunie à la grande en 1634 (VI 83)

D’après les tenants et aboutissant des voisines, la maison appartient en 1594 et en 1603 au tailleur Jean Hellbeck, à ses héritiers en 1607. Originaire de Bregenz (Prehnitz, Bregütz), Jean Hellbeck épouse en 1578 Anne, fille du tailleur Abraham Tauber

Mariage, cathédrale (luth. p. 291)
1578. 15. Junÿ. Hans helbock von pregnitz Ein Schneider, Anna Abraham Thawer des Schneiders hinde. tochter (i 148)

Jean Hellbeck devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage.
1578, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 447
Hans Hellbeck von Bregütz d. schneider hatt das burgkrecht Empfang. von Anna Dauberin weÿlandt Abraham Taubers des schneids. dochter seiner ehefraw. und dient Zun schneidern Eod. die [24.t Juli a° & 78]

La maison revient aux enfants du tailleur Christophe Ried. Originaire de Saulgau (en Wurtemberg), Christophe Ried épouse en 1587 Jacqueline, fille d’Abraham Tauber (sœur d’Anne Tauber ci-dessus)

Mariage, cathédrale (luth. p. 127)
1587. Dominica Septuagesimæ. 12. Februarÿ. Christof Riedt der Schneider von Sultze, vnd Jacobe Abraham Dawers des Schneiders nachg. tochter. Eingesegnet Zinstags den 21.ten Februarÿ (i 67)

Christophe Ried devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1587, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 576
Stoffel Ridt von Saulgeuw der Schneÿder, Hat des Burgerrecht empfangen von Jacobea, Weÿlandt Abraham Taubern des Schneÿders dochter seiner Ehelichen Haußfrouwen, vnd will Zu den Schneÿdern dienen, War sein beÿstandt Melchior Blümlin der Schneÿder, den 27.t. Februarÿ, Anno & 87.

Christophe Ried se remarie en 1598 avec Cunégonde, fille du tailleur Jean Fingerlin
Mariage, cathédrale (luth. p. 39)
1598. Dominica 10. Trinitatis. Cristopfel Riedt der schneider Kunigundt hans fingerlin deß schneiders tochter (i 22)

Le tuteur de Jean, Christophe et Jacqueline, enfants mineurs du tailleur Christophe Ried, vend la maison au tailleur Michel Veltin et à sa femme Esther Baumgartner

1608 (ix tag Augusti), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 369-v
(Inchoat. in Proth. fol: 300.) Erschienen Christoffell haaß der Schneÿder burger Zu Straßburg, Alß ein geschworner Vogt Johannis, Christoffell vnd Jacobe, Christoffell Ridd des Schneÿders burgers Zu Straßburg Khinder, mit beÿstandt Jetzgemelts Ihres Vatters Hatt (verkaufft)
Michell Veltin dem Schneÿder burgern Zu Straßburg vnnd Ester Baumgartterin seiner Ehelichen Haußfrauwen
Hauß Houestatt mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. Inn der Statt Straßburg, Im Vtzgäßlin gelegen, einseit nebent Herrn Caspar David Stösser, Andersit nebent Zacharias Menthen dem Schuhmacher, Hinder vff Obgedachten Vogts Khindern Vatter stoßend, Dauon gndt 5 guldin gelts Ablößig mit 100 guldin Straßburg. werung vff Mariæ Verkhündung fallend, dem Mehrern Spittall Zu Straßburg Sunst ledig vnd Eÿgen & Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerdt Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 200 pfund Pfenning Straßburger

Le tuteur de Christophe Ried, fils de Christophe, retire 100 florins placés à la Tour aux deniers
1617, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1332)
Vogteÿ geldt angelegt, Christoffel Riedten sohn. 42.
(f° 42-v) Sambstag 8.t Martÿ 1617. – Christoffel haas als vogt Christoffel Rietten des schneiders weiland Christoffel Riedten auch schneiders s: sohn hat vffgekhündet vnd vff bitten alsbald empf. 100. h. d.
mehr Ihme für j. Jar marzal 1 h d
das vbrig hat er nachgelaßen, vnd hatt die verkhund. gelifert, damit Erlößen.

Le tailleur Michel Veltin épouse en 1605 Esther, fille du fondeur en étain Blaise (ici Basile) Baumgartner
Mariage, cathédrale (luth. p. 153 n° 24)
1605. Doîca Misericordiæ. Michel Veltin der schneider und Ester Basilius Baumgartner des Kandengißers n. g. dochter (i. 79)

Esther Baumgartner, veuve de Michel Veltin, hypothèque la maison au profit de son frère Blaise Baumgartner

1618 (ut spâ [xxiij.. Novembris]), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 461
(Inchoat. in Prot. fol. 331.) Erschienen Ester Baumgarttner wÿland Michell Veltin des schneÿders s. witwe, mit beÿstand Geörg Reinoldt schneÿders burgers Zu Straßburg Ihres vogts,
hat bekhandt vndt In gegenwertigkheit Jacob Zorn des Kieffers burgers Zu Straßburg Als vogt Bläßin, wÿland Bläß Baumgarttners Khandtengiessers burgers Zu Straßburg s. Sohns, offentlich verÿehen, daß sie demselb. vogt sohn Ihrem Brud. (…) schuldig seÿe 100 pfundt Straßburg
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Im Vtzen gässell einseit neben Zacharias Ment des schumach. Andreas Caspar David Stösser, hind. vff hannß Jacob Spitz d. Bildawer stoßend, dauon gnd v. geltz Ablöß. mit j C gl Im mehreren Spittal, Mehr iij lb xv ß gelts, loßig mit Lxxv lb wÿland Christoff Ridden s. Khind.

Esther Baumgartner, veuve de Michel Veltin, vend la maison à Chrétienne Gerlach, veuve du boulanger Georges Klein

1619 (xvij. Aprilis), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 235
(Inchoat. in Prot. fol. 151.) Erschienen Ester Baumgartnnerin, Wÿland Michell Veltin des schneÿders burgers Zu Straßburg s. witwe, mit beÿstand d Geörg Reinoldt des schneÿders burgers Zu St. (verkaufft)
Christin Gerlachin, weÿland Geörg Kleinen des Weÿßbecks s. witwe mit beÿstand h. Geörg Schultheÿß beÿsitzer des gross. Raths Ihres Vogts
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & glg. Inn d. St. St. Im Utzen gässell einseit H. Caspar David Stösser, And.s. Zacharias Ment. schuomach. hinden uff hanß Jacob Spitz den Bildhauer stoßend, dauon gnd. Jahrs v gl. gelts loß. mit j C. gl. Werung vff Mariæ Verkhundung fallen Im mehren Spittal, So dann iij lb xv ß d gelds, Ablösig im Lxxv lb vff Michaelis Christoff haasen, Sunst ledig eÿg. Sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere vff sich genomm. Zugang. v. besch. für vnd vmb j C xxij lb
[in margine :] Erschienen Ester Baumgarttnerin die Verkäufferin mit beÿstandt Jacob Zorn des Küffers Ihres schwagers, hatt in gegensein Christinæ Gerlachin der käufferin mit beÿstandt Geörg Clein ihres Sohns vnd hanß Caspar Biessers ihres Vogts (…) Actum xj. Aprilis 1620.
[in margine :] Erschienen h. Christoff haaß hatt in gegensein hans Caspar Biessers des mahlers Als vogt Christinæ Gerlachin (…) Actum xij. Aprilis 1620.

Originaire de Schorndorf (en Wurtemberg), le boulanger Georges Klein épouse en 1593 Chrétienne, fille du boulanger Jacques Gerlach
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 50-v)
1593. Dominica Adventus. Gorg Klein von Schorndorff ein beck vnd Christina Jacob Gerlachs des weißbeck. hinterlaßene tochter. Eingesegnet Montag post 3. Aduentus den 17. Decembris (i 28)

Chrétienne Gerlach, veuve du boulanger Georges Klein, vend la maison au cordonnier Sébastien Hutter

1620 (ut spâ [xix. Julÿ]), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 388
(Inchoat. in Prot. fol. 357. – Protocollat. fol. 566.) Erschienen Christina Gerlachin wÿland Geörg Kleinen des weißbecken seeligen witwe mit beÿstand hanß Caspar Gieser des mahlers burg. Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts vnd Georg Kleines des weißbecken Ihres Vogts (verkaufft)
Bastian Hutter den schumacher burgern Zu Straßburg So Auch gegenwärtig
hauß vnd hoffestatt mit allen Ihren gebeüwen Inn der statt Straßburg In Utzen gässell gelegen einseit neben herrn h. Caspar Dauid Stösser, Anderseit neben Zacharias Marten dem Christmann hinden vff hanß Jacob Spitzen den bildthauer stoßend, dauon gend 5 guldin gelts Ablößig mit 100 guldin Straßburger werung Jahrs vff Mariæ Verkündung fallend dem Mehren spittal Alhier sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist dißer Kauff vber Angeregte beschwerdt so der Keüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 155 pfund pfenning

Le cordonnier Sébastien Hutter épouse en 1610 Marie, fille du vigneron Daniel Korer.
Mariage, cathédrale (luth. p. 244)
1610. Dominica vocem jucunditatis. Sebastian Huter der schuemacher vnd Maria Daniel Korer des Rebmans n. g. tochter (i 126)

La maison revient ensuite au cordonnier Paul Würtenberger dont la femme Marie pourrait être la veuve du précédent

Baptême, cathédrale (luth. f° 464-v)
1631. Eadem [Dominica 5. Trin: 10. Julÿ] Paren. Hans paulus würtenberg. schuster vnd Maria. Infans Maria Salome (i 470)

Marie, veuve de Paul Würtenberger, se remarie en 1639 avec Jean Dauscher, originaire d’Erstein : contrat de mariage, célébration
1639 (23. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 667-v
(Prot. fol. 166- Eheberedung) Erschienen Hanß Dauscher von Ehrstein beÿ Bennfeldten, Schuhmacher gesell, alß Hochzeiter mit beÿstand Matthiß Becken und Andres Caspars, beed. Schuhmachern undt burg. Zu Straßburg an einem,
So dann Maria hanß Paul Wirtenbergers geweßenen Schuhmachers vnd burgers alhie hinderlaßene witib alß Hochzeiterin, mit beÿstand herrn Michel Speners burgers alhie ane stat ihres Verstorbenenn Vogts Steffan Egenmanns Schuhmachers von ihro hierzu insonderheit erpeten, wie auch Jacob Dürren Schuhmach.s ihrer Kind. Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 426)
1639. Dom: 12. Trinitatis. Hanß Dauscher, der Schuhmacher, Heinrich Dauschers deß gewesenen Schuhmachers von Erstein nachgelaßener ehelicher Sohn, Vndt Maria Hanß paulus Würtenbergers deß geweßenen Schuhmachers vnd burgers allhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Montag Im Münster den 9. sept: (i 218)

Paul Würtenberger et sa femme Marie vendent la maison à Geoffroi Stœsser qui la réunit à la voisine. En marge, quittance remise au tuteur des deux enfants de Paul Würtenberger.

1634 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 398
(Protocollat. fol. 61.) Erschienen hanß Paulus Würtemberger d. schuhmacher vnd Maria sein ehef.
haben in gegensein H Gottfried Stössers Auch burgers alhie (verkaufft)
hauß, hoffstat, mit allen anderen ihren gebäwen alhie im Vtzengäßlin, neben ihme Käuffer selbsten & Zachariæ Mendten deß schuemachers see. Erben hinden vf hanß Jacob Spitzen den Bildhawer stoßend gelegen, dauon gehen Jarß vff Mariæ Verkündigung 5 gld. gelts St. w. dem Spital alhie in hauptgut mit 100. fl. besagter Werung abzulösen, (…) So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 57. lb 10. ß Georg Brinner dem Meelman, So dann vmb 90. lb. obbesagtem Spital, Kauffschilling Rests (…) sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschw. so der Käuffer vf sich genommen, geschehen per 68. lb
[in margine :] Erschienen Jacob Dürr alß Vogt hierin gemelts Würtembergers 2.er hinderlaßener Kindern mit beÿstand hanß Tauscher sein Würtembergers see. nachkomm ihro der Kinder Stieffvaters bekannten (…) den 27. Aprilis 1640.

Geoffroi Stœsser cède un capital assis sur la maison qu’il vient d’acheter de Paul Würtenberger

1634 (26. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 474-v
Erschienen Herr Gottfried Stösser burger Zu St.
hatt in gegensein daß Schaffners im Mehrern Spital H Joseph Arhardten bekannt
demnach Er Stösser besagtem Spital 100. lb so Maria Kehrerin demselben vf abschlag ihres pfrunden gelts, vf ihme Stösser v.mög der den 28. Maÿ nechsthin vffgerichteten verschreibung vbergeben,
Item 90. lb vnd dann 52. lb 10. ß d so Er der Spitahl vf dem durch ihne Stösser von hanß Paul Würtenberger dem Schuemacher den 29. Maÿ nechsthin erkaufften hauß stehen gehabt (…)

Grande maison (VI 84)

Gaspard Stœsser, propriétaire de la maison voisine de celle de Loup Botzheim dans la rue dite Utzengesslin, demande l’autorisation d’ouvrir une communication avec la voisine qui appartenait anciennement à Jacques Gretzinger rue des Juifs (Blondel VI 80, actuel n° 24). Il est autorisé à transformer la maison Utzengessel à sa convenance (ouvrir des fenêtres vers la cour pour éclairer le poêle humide du rez-de-chaussée, percer une porte dans le vestibule, aménager un passage vers le puits). Une partie de la cour passera de l’une à l’autre des propriétés. Un passage sera aussi aménagé jusqu’au puits dans la rue des Juifs, de manière à ce que les deux maisons restent indépendantes.

1597, Protocole des Quinze (2 R 26)
(f° 75-v) Sambstag den XVIII. Junÿ – Caspar Stößer. Heüser Zusammenprechen.
Caspar Stößer p. Lt Hüenerer Er hab ein behaußung Im Vtzengeßlin neben Wolff Botzheim, dazu er ein behaußung Inn Judengaß so ettwan Jacob Gretzingers gewesen, stoßt hinden vff sein behaußung, vmb eines bößen nachbauren willen, auch dieweil sein behausung keinen bronnen, erkaufft, wollts Zusammen richten, bitt meine Hn wöllen vff den augenschein kommen. Erkandt den augenschein zu gelegener Zeitt einnehmen. Mir solus

(f° 93) Sambstag den XXX Julÿ – Caspar Stößer. Heüser Zusammenprechen.
D. XV.ner H Holdt. Es beger Caspar Stößer das der augenschein fürgenohmen werde, Inn seinem hauß Im Vtzengeßlin, wie newlich Erkandt, Sollt ein tag bestimbt vnd die werckeütt darzu beschieden werden. Erkandt Zu des xv.ners gelegenheit gestellt.

(f° 98) Mittwoch den X. Augusti – Caspar Stößer
Man ist vff den augenschein Inn Caspar Stößers hauß Im Vtzengeßlin Zum theil gangen, Zum theil gefahren, die gelegenheitt besichtiget, der wollt Inn der vndern Stuben so ettwas feücht vnd verdumpfen, durchbrechen, fenster od. liechter hinüber Inns höfflin richt. vnd Inn der haußehr ein thür durchbrechen, ein gang Zum brunnen mitt einer Zwerchmaur vnderscheiden, dem hauß Inn Judengaß so er erst erkaufft, auch ein gang Zum brunnen laßen, alßo das es Zweÿ abgesönderte heüßer plibben vnd nehm er allein ein stuck vom höfflin Zu seinem hauß Im Vtzengeßlin, bräch Inn seinem gebel durch, mehr tags vnd luffts hinüber Zubring. & Volgends ist man auch Zum Scharffeneck gezog. den augenschein Ingenohmen von weg. d. dreÿer des pfenning thurns Ist allein Joachim Müller darbeÿ gewesen. Alß man wid. heruff kommen, seindt Lohnh. vnd Werckleütt gehört, Lohnh. halt darfür, Ime were Zu willfahren das klein plätzlin Zu seinem hauß Zunehmen dieweil es Zweÿ abgesönderte heüßer pleiben, stehet doch zu mein herren. Mr Stoffel vnd Mr Michel Wollten Ime auch willfahren, stellend aber Zu mein h. dretten ab. Joachim Müller ist d. meinung Ime Zu willfahren, doch das ers mitt einer Maur soll vnderscheiden, überzwerch vnd den lang. weg Zu einem gang Zum brunnen, das Ihme beÿde heüßer prauchen mög. Beÿ mein hn vmbgefragt vnd Erkandt, dieweil dem vordern hauß Inn Judengaß ein gerechtigkeitt Zum bronnen gelaßen vnd es ein abgesondert hauß pleibt, So soll man Ime willfahren, alßo das es Zweÿ abgesonderte heußer pleiben, Solls aber alles mit Maurwerck vnd.scheiden, vnd die nebens thüren am hültzenen gebel Zumachen. Inn seinem hauß Im Vtzengeßlin mag er durchprechen thüren vnd fenster mach. souil er will oder bedarff.

Gaspard Stœsser fait en 1599 un échange avec son beau-frère Henri Zorn, mari d’Ursule Stœsser.
La maison appartient ensuite (1608) à Gaspard David Stœsser, sa veuve et ses héritiers (1629)
Gaspard David Stœsser demande aux Quinze de faire appliquer leur décision rendue en juin 1597 d’après laquelle son voisin était tenu de supprimer le chaudron à buander. Le secrétaire donne lecture de la décision.

1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
(f° 261-v) Mittwochß den 23. Novembris. Caspar David Stößer Erschienen, bericht per Trommern den 18. Junÿ 1597. seÿ in seiner behaußung am Utzengäßel ein augenschein eingenommen, vndt damahlen seinem Nachbauren vferlegt worden, einen bauch Keßel weg Zuthun, weil aber nicht pariert, allß hette Er Extractum Protocolli vonnöthen, pit derowegen communication, oder aber ein Anderwertlichen Augenschein, Erkandt Soll vfgeschlagen vndt waß dazumahl decretirt, Imploranten abgelesen werden. Ego Zeigte den bescheidt ahn.

La maison appartient ensuite à son fils Geoffroi Stœsser qui épouse en 1632 Madeleine, fille de Samuel Hugwart, triumvir à la Monnaie

Mariage, cathédrale (luth. p. 314)
1632. Doîca 15. Trin. 9.bris. H. Gottfried Stößer, H. Caspar David Stößers alten großen Raths Verwandten Sohn, Undt J Magdalena H Samuel Hugwarts dreyers in der Müntz tochter. eingesegnet montag 17. 7.br (i 162)

Geoffroi Stœsser qui relève de maladie demande l’autorisation que le mariage soit célébré à domicile ou dans le poêle (de tribu)
1632 Conseillers et XXI (1 R 114)
Gottfried Stößer vmb verstattung sich in dem hauß od. auf der Stuben copuliren Zu laßen. 178.
(f° 178) Montag den 17. Septembris – Gottfried Stößer vmb verstattung sich in dem hauß od. auf der Stuben copuliren Zu laßen.
Dr. Kn[afelius] Erschein G. Samuel Hugwart v. Dr Gall Luck demnach h. Gottfriedt Stößer mit Jfr. Magdal. Hugwartin sein hochzeitlich. Ehrentag ahngestellet et aber inmittelst mit einem Fieber behafftet war, so heüt aufs new sehr hartt beÿ Ihme angesetzet vnd man in sorg. stehe Ob der Kirchgang werde können vollzogen werden, alß bitten Sie auf solchen fall die Copulation auf der Stub od. in dem hauß Zuverstatten. Erkannt Willfahrt. H. Schaner, H. Kamm.

Geoffroi Stœsser hypothèque la maison au profit du boulanger Jean Georges Dambach

1638 (ut supra [9. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 276
Erschienen herr Gottfried Stößer burg. Zu Str.
hatt in gegensein hanß Georg Dambachen weißbecken auch burgers alhie – schuldig seÿ 250. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat mit allen and. ihren gebäwen, alhie in Vtzengäßlin, neben ihme H. Bekenner selbsten && hanß Jacob Boschen see: Erben hind. vff den Würtenbergischen garten, hanß Frawlers deß Werckmeisters see. vfm Mawrhoff witib, und H D. Jacob Schaller stoßend, so zuuvor verhafftet vmb 275. fl. Jr. Wolff Jacob von Kageneck, Item vmb 100. fl. w dem Stifft S. Marx allhie

Loup Jacques de Kageneck cède au docteur en théologie Jacques Schaller un capital assis sur la maison de Geoffroi Stœsser rue Utzengesslin.

1639 (20. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 272
Erschienen der Woledel Gestreng vnnd Vest Wolff Jacob von Kageneck, deß auch Wohledlen, Gestrengen und Vesten Bernharden von Kageneck, ietzregirenden Stett meÿsters der Statt Straßburg eheleiblicher Sohn, mit beÿstandt herrn Johann Conrad Fabers an einem,
So dann der Wol Ehrwürdig hochgelehrt herr Jacobus Schaller der Heÿ: Schrifft Doctor vnd in alhieiger hohen Schulen professor, alß Eheuogt Fr. Elisabeth weÿ: H D. Marx Seüblins see: tochter mit beÿstandt herrn Johann Rudolph Saltzmanns Medicinæ Doctoris, ebenmeßig in Alhieiger hohen Schulen professoris alß Vogts Johann Theodosÿ Seüblins ihr Fr. Elisabethen Elisabethen Bruders, Am Andern theil,
Zeigten an und bekannten, demnach Er Jr: Wolff Jacob von Kageneck, wegen weÿ: Fr. Susannæ Zornin von Bulach, deß Vesten hannß Bernhard Wurmbsers Ehegemahlin see: Söhnen, mit namen Jr: hanß Ludwig Vnd Jr: hanß Wilhelm der Wurmbsern, auch nunmehr seel. Jährlichen ane Eÿlff fiertel weitz. und Rocken gleichsmeß mehrern Summen an ietzo ihme H. D. Schaller und besagtem seinem Schwager (schuldig), dahien verglichen und abgefunden, daß nemblichen Er Herr D. Schaller, innamen obstehet, auch für sich und seine Erben ihme Jr. von Kageneck mit allein obgerüerte dreÿ Viertetheil an obigen Jährlichen gülten (…) übergeben, abgetretten und Zugestellt,
Hiengegen hat Er Jr. von Kageneck für sich & ihme herrn D. Schaller und deßen Schwäger obegnannt, an stat ietz cedirter Jährlichen gefallenden dreÿ Viertentheilen und dauon außstendigen Gült Extanden hiemit überlaßen 275 fl. Str. Wehr. hauptguth so bißhero herr Gottfried Stösser burger alhie jährlich vff Johannis Baptistæ mit 4. p. c° von uff vnd abe seiner alhie im Utzengäßlein gelegenen Behaußung Zu verzinßen verbunden, dieweil aber darüber Er H. von Kageneck für dißmahl keine Verschreibung vfflegen Kan, undt offtgedachter Jr: von Kageneck noch Zur Zeit obigen Gültguts halben mit den Bulachischen inn Rechtfertigung schwebt (…)
[in margine :] dieße 275. fl. Straßburg wehrung seind durch herrn Gottfried Stößern U. I. D. und Pandect. Profess. alß ietzigen Possessorem hierinn behaußung am 29. Feb. A° 1672. abgelöst

Geoffroi Stœsser est candidat au poste de greffier adjoint à la Tour aux deniers.
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
(f° 152) Sambstag den 11. Maÿ – Gottfridt Stößer vmb vnderschreiber stell vffm d.thurn
Gottfridt Stößer erscheint, Sont præmissis Curialibus weil nunmehr die vnderschreiber stell auf dem d.thurn vacirend word. v aber einem Jeden obliegt sein Thalentulum dem Vatterland zu dienst anzuwend. als hette Er sich auch vmb ermelten dienst hiemit vnderth anmeld. v. vmb g. promotion bitten wollen. Erkandt Voriger bescheid [Zu bedacht, soll sich supplicant behörigen orth. geschrieben geben]

Autres mentions de Geoffroi Stœsser dans les registres du Magistrat
1634, Conseillers et XXI (1 R 117) Gottfried Stößer. (umb restitution) 223.
1637, Protocole des Quinze (2 R 62) Gottfried Stößer. (umb ablößung) 119. 185. 309.

Le greffier aux communaux Geoffroi Stœsser hypothèque la maison au profit de l’employé à la Chancellerie Jean Jacques Zeyssolff

1640 (ut supra [6. Octob:]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 518-v
Erschienen herr Gottfried Stößer Allmendschreiber burger Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn Johann Jacob Zeißolffen Cancelleÿ Verwanthens – 300 lb schuldig seÿe
dafür in specie Vnderpfand sein solle Hauß und Hoffstatt gelegen alhie Inn Huetz: oder Utzen gaßen einseit neben dem H debitori selbsten v. anderseit weiland Georg Haasen des Küeffers seeligen Erben, hinden vff herrn D. Jacobum Schallern stoßendt, dauon gendt 11. fl. Str. w. ehrengedachtem H D. Jacobo Schallern Jars auff Johannis Baptistæ stondt in hauptguet widerlößig mit 275. fl. bemelter wehrung, So dann 5 fl. wehrung dem Stifft Zu St. Marx Jars vff vorgemelten termin stand in hauptguet widerkäuffig mitt 100. fl.

Geoffroi Stœsser est nommé notaire à la Chambre des Contrats le 4 novembre 1640.
Geoffroi Stœsser hypothèque la maison au profit des enfants de Georges Mahler, aubergiste au Pied-de-Bœuf.

1645 (4. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 530
Erschienen herr Gottfried Stößer Cancelleÿ Contractuum Notarius dißer Statt
hatt in gegensein herrn hannß Israel Fausten deß Biersieders Zum Bären, alß Vogts Weÿ. herrn Georg Mahlers, geweßenen Statt gerichts Beÿsitzers Undt Würths Zum Rindtsfuß nunmehr seel. in Erster ehe erzeugter Kindern, mit beÿstandt H Johann Georg Meÿers der Statt Straßburg Stallschreibers – schuldig seÿen 300 Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, Gärttlein, Bronnen, Stallung mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten Und Zugehördten alhie in der Utzengaßen, neben herrn Johann Wenckern alten Ammaÿstern ein: und anderseit neben einer Behaußung Ihme H. Stößern auch gehörig, hind. Zum theil vff den Württenbergischen hoff, theilß vff H. D. Jacob Schallern Ehevögtlicher weise, Vnd Zum theil vff Weÿl. hannß Dieboldt Frawlers deß Werckmeisters vff dem Maurhoff seel: Wittibin und Erben stoßend gelegen, dauon gehndt Jahrs vff Johannis Baptistæ 11 fl. wehr. lößig mit 275. fl. gemeldter Wehr.
[in margine :] (…) in gegensein deß Edel hochgelehrten herrn Gottfried Stößers U. J. Dris Und P. P. Publ. alß ietzigen Possessoris hierin gedachter behaußung (…) Actum den 1. Febr. ao. 1672.

Geoffroi Stœsser meurt le 3 avril 1671 à l’âge de 58 ans.
Sépulture, cathédrale (luth. f° 49)
1671. Aprilis. d. 3.t Hr Gottfridt Stößer Contract. Notar. 58 jahr 7 Monat alt (i 51)

Sa veuve Madeleine meurt le 16 avril 1673 à l’âge de 63 ans.
Sépulture, cathédrale (luth. f° 54)
1673. Aprilis. d. 16. Fr. Magdalena Hr. Gottfrid Stoeßers Cantzleÿ Contractuum Notarÿ Witt. 63 jahr alt (i 56)

Leur fils Geoffroi Stœsser, docteur en droit et professeur à l’université, rembourse à l’aumône Saint-Marc un capital de 100 livres garanti sur la maison.

1671 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 767-v
Erschienen Herr Hanns Georg Rhem alß Oberschreiber deß Großen Gemeinen allmosens Zu St. Marx im nahmen herren Georg Rhemen Schaffners alda seines eheleiblichen Vatters
in gegensein deß Edel- hochgelehrten Herrn Gottfried Stößers U.I.D et Pandect. Profess. Publici
daß derselbe dem Allmosen dem Von seinem alhier im Utzen Gäßlin gelegener behaußung schuldig geweßenen Nachtrag der 100. fl. nach besag des allmosens brieffs Registratur der Statt fol. 68. erlegt habe

Geoffroi Stœsser hypothèque la maison au profit de sa mère Madeleine veuve de Geoffroi Stœsser

1672 (2. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 70-v
der Edel- Hochgelehrte Herr Gottfried Stößer U.U.D. und hießiger löbl. Universitæt Pandect. Professor publicus
daß er frawen Magdalenæ herrn Gottfriedt Stößers geweßenen Cancelleÿ Contractuum Notarÿ nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin seiner eheleiblichen Mutter – schuldig seÿe 300 Pfund
Unterpfand, hauß, hoff hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffenn Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeiten alhier in dem Utzengäßlin gelegen, welche behaußung annoch umb 288. fl. herrn Jacobo Schallern S.S. Theol. Doct. et Profess. Verhafftet

Geoffroi Stœsser vend la maison à son beau-frère Louis Philippe Haussmann

1679 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 712
der Edel, Vest undt hochgelehrte herr Gottfriedt Stößer V. J. D. et Reipubl. Patriæ Consiliarius et Advocatus
in gegensein des Edel- Hochgelehrten herrn Ludwig Philipps Haußmanns V.J. Ddj undt Cancelleÿ contractuum Actuarÿ seines Schwagers
hauß, hoffstatt, hoff, höfflein, bronnen, Stallung mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und gerechtigkeiten alhier im Utzengäßlein, einseit Zum theil neben herrn Johann Philipp Braunen Fünffzehnern, theÿls neben dem also genanten Würtenbergischen hoff, anderseit Zum theÿl neben nachgemelter behausung theÿls neben Johann Wagner dem Schreiner theÿls neben Simon Poppen, dem Weißbeckhen, hinden uff die Küglerische behausung stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ ledig undt eÿgen seÿe,
Item hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Zugehördten undt gerechtigkeiten einseit neben der erstbeschriebenen behausung, anderseit neben Michael Fischer dem Zoller zu Graffenstaden, hinden uff gemelten Wagner stoßend gelegen, davon gehendt Jahrs term° Jacobi Apostoli 2 lb 6 ß d lößig mit 57. lb 10. ß frawen Annæ Nägelin Verhafftet – umb 1500. fl.

Louis Philippe Haussmann hypothèque le même jour la maison au profit de son beau-frère Jean Stœsser, maître des rentes.

1679 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 714
der Edel- Hochgelehrte herr Ludwig Philipp Haußmann V.J. Ddus, undt Cancelleÿ Contractuum Actuarius
in gegensein Herrn Johann Stößers Renthmaÿsters seines Schwagers – in Summa 950 fl. schuldig worden seÿe
unterpfand, hauß, hoffstatt, hoff, höfflein, bronnen, Stallung mit allen deren gebawen, begriffen, rechten undt Zugehördten alhier im Utzengäßlein, einseit Zum theÿl neben herrn Johann Philipp Braunen Fünff Zehnern, theÿls neben dem also genanten Würtenbergischen hoff, anderseit Zum theÿl neben nachgemelter behausung theÿls neben Johann Wagner dem Schreiner theÿls neben Simon Poppen dem Weißbeckhen, hinden uff die Küglerische behausung stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ ledig undt eÿgen seÿe,
Item hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten einseit neben der erstbeschriebenen behausung, anderseit neben Michael Fischer dem Zoller zu Graffenstaden, hinden uff gemelten Wagner stoßend gelegen, davon gehendt Jahrs term° Jacobi Apostoli 2 lb 6 ß d lößig mit 57. lb 10. ß frawen Annæ Nägelin Verhafftet
[in margine :] (…) in gegensein H. Pauli Rogerÿ Sibour Secretarÿ Interpretis beÿ hiesiger Cancelleÿ alß ietzmahligen possessoris deß hierinn hypothecrt. haußes (quittung) Act. d. 15.Jan: 1688

Louis Philippe Haussmann hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Jean Georges Heckler

1684 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 69-v
der Edel und hochgelehrte Herr Philipp Ludwig Haußmann V.J. Ddus undt Cancellariæ Contractuum Actuarius
in gegensein deß Ehrenvest, Fürsichtig und Weÿßen herrn Jacob Simon Georgj E.E. großen Rhats beÿsitzers alß Vogts Weÿl. Herrn Johann Georg Heckhlers ermelten Rhats alten beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder erster Ehe – schuldig seÿe 400 fl.
Unterpfandt, Zweÿ häußer neben einander mit allen deren gebäwen und zugehördten alhier in dem Utzen ([biffé] Rothfäßel) gäßel, einseit neben Johann Michael Fischer dem zoller Zu Grawenstaden, anderseit neben herrn Johann Philipp Braunen XIII. hinden uff fraw Annam Valeriam Hahnin stoßend gelegen

L’étudiant en droit Philippe Geoffroi Haussmann loue en son nom et en celui de ses cohéritiers la maison à Jean Régnard Brecht, précepteur au Gymnase

1686 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 309
H. Philipp Gottfried Haußmann, Jur. Stud. für sich und in nahmen H. Ludwig Gottfried und Jfr. Mariæ Magdalenæ seiner beeden Geschwistrigen, so der Zeit ohnbevögtiget, mit beÿstand Hn Balthasar Friderich Stößers, deß mehrern Hospitals Schaffners, Ihres theÿl vogts
in gegensein Herrn M. Johann Reinhard Brechten Præceptoris beÿ allhiesigem Gymnasio
entlehnt, hauß, hoff und Gärtlein, allhier in den Uetzen- oder Rothfäßel gäßlein, einseit neben H. Joh: Phil. Braunen XIII.er anderseit neben Ihnen den Verleihern selbsten, hinden zum theil auff den Würtenbergisch. hoff, theÿls auff H. Joh: Wolffgang von Moltzheim, theÿlß auch uff (-) stoßend gelegen auff ein Jahr lang von bevorstehend. Michaelis anzurechnen, umb 35 gulden Zinß
darbeÿ insonderheit bedingt worden ist, daß die oberste stub und Cammer hierbeÿ gegenwärtigen ältisten sohn zu seinem gebrauch und bewohnung solle vorbehalt. im fall aber derselbe solche gemach nicht beziehen würde, Er der H. Entlehner schuldig sein solle, denen gesamten Haußmännischen Geschwistrigen eine andere denen selbigen taugliche Cammer, umb ihr noch habende mobilien darinn verwahrlich zu behalten, ein Zu raumen, beedes respect. ohne verminder. oder vermehrung deß Zinßes, Fürs eins. Fürs andere soll derselbe auch schuldigen sein, den Bronnen im Gärttlein wie auch Camin in seinen Costen saübern und fegen zu laßen

Philippe Geoffroi Haussmann, Louis Geoffroi Haussmann et Marie Madeleine Haussmann vendent la maison au maître de langue Paul Roger Sibour.

1687 (23.7.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 522
H. Philipp Gottfried Haußmann L.L. Stud. und H. Ludwig Gottfried Haüßmann der Scribent beede für sich selbsten, so dann H. Johannes Gumbrecht und H. Jonas Stör beede E.E. Großen Rhats beÿsitzer und auß deßen mitten ahne Statt eines ermangelnden vogts Jungfr. Mariæ Magdalenæ Haußmännin, hierzu insonderheit Depp.
in gegensein H. Paulj Rogerÿ Sibour, deß frantzösischen Sprachmeÿsters, mit beÿstand h. Joseph Lautenschlagers obwohlged. Raths Alten beÿsitzers
Zweÿ Haüßer neben einander mit dero hoff, hoffstätten brönnen und aller übrigen deren Gebäwen, begriffen, weith. Rechten zugehördten und Gerechtigkeiten allhier im Utzengäßlein einseit neben H. Johann Philipp Brunner 13.r anderseit neben Michael Fischer dem Zoller Zu Graffenstad. hinden uff Johann Wagner den Schreiner zum theil und theils uff die Kuglerische behaußung stoßend gelegen, welche beede behausungen annoch umb 300 lb. H. Johann Stößer dem Rentmeÿster verhafftet – umb 500 gulden

Paul Roger Sibour loue la maison à Madeleine, veuve du tailleur Jean Philippe Uffenbach

1687 (4. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 543-v
H. Paulus Rogerus Sibour, Frantzösischer Sprach meister
in gegensein Magdalenæ, weÿl. hans Philipß Uffenbachs gewesenen Schneiders hinderlaßener wittib, mit beÿstand hans Paul Unselt deß büttels beÿ E.E . Zunfft Zum spiegel Ihres Schwagers
Verlüh. Eine behaußung mit allen deren Gebäuen und zugehördt. allhier im Utzengäßlein einseit neben sein deß Hn Verleihers wohn behausung, anderseit neb. hans Mich. Fischer Zoller von Gravenstad. auff ein Jahr lang von Michaelis jüngst verfloßen angerechnet, biß Michaelis 1688, umb 6 pfund 10 schilling

Paul Roger Sibour hypothèque la maison au profit de Henri Joseph von der Borcht, chanoine de Saint-Pierre-le-Jeune

1688 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 30
H. Paulus Rogerius Sibour, Secretaire Intreprete beÿ allhiesiger Cancelleÿ
in gegensein /:tit:/ H. Heinrich Joseph von der Borcht, Canonicj E. Ehrw. Stiffts Zum jungen St. Peter allhier, mit beÿstand H. Johann Theilbar Reÿßen ged. Stiffts Schaffners – schuldig seÿe 600 Reichs guldner, Ihme mit 500 fl. wie solche nach jüngster devaluation zu 9 ß 3 d und 100 fl. zu 8 ß 4 d. gesetzt worden
unterpfand, Zweÿ haüßer neben einander, mit dero hoff, hoffstätten, bronnen und allen deren Gebäuen, Rechten und zugehördten, allhier im Utzengäßlein, einseit neben p H. Johann Philippß Br(au)nen XIII.er, anderseit neben Michael fischer dem zoller zu Gravenstaden, hind.auff Johann Wagner den Schreiner stoßend Zum theÿl und theÿls auff die Kuglerische behaußung stoßend gelegen

Paul Roger Sibour hypothèque la maison au profit du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune

1694 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 192
H. Paul Roger Sibour, Secretaire Interprete beÿ allhiesiger Cancelleÿ
v Hn Samuel Koppen Canonici des Stiffts Zum Jungen St: Peter und /:tit:/ herrn Johann Theobald Reißen deß beständigen regiments der HH. XXI beÿsitzers, alß Schaffners ged. Stiffts, schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, Hauß, Hoffstatt und Höfflein, sambt allen deren Gebäuen, rechten und zugehördten allhier im so genandten rothfäßel gäßlein einseit neben dem H. Debitore selbsten anderseit neben Hn Johann Philipp Braunen des beständig. regiments der HHn. XIII. beÿsitzer hinten auf Hn DD. Rehmen zum theil theils auff eine behaußung dem thom Capitul allhier gehörig stoßend gelegen

Paul Roger Sibour loue la maison à François Joseph Scherer, assesseur au Grand Sénat

1697 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 125
Cejourd’huy quatrieme jour du Moy de Mars 1697 est comparu le Sr Paul Rogier Sibour Assesseur au Conseil des Quinze de la ville de Strasbourg
bail au Sr François Joseph Scherer, Assesseur au Grand Senat en lad. ville
la Maison appartenante audt. Sr Bailleur scituée en lad. ville, paroisse St. Etienne, rüe Rothfesselgässel joignant d’une part une petite maison appartenante semblablement audt. Sr Bailleur et la maison de Mr Jean Philippe Braun du Cons. des Treize de cette dte ville d’autre dans laquelle dite maison ledt. Sr Preneur présent et acceptant demeure actuellement, Et ce pour le temps et espace de deux années suivantes et consécutives commencantes au jour et feste de Noel dernier – moyennant 200 livres ou 100 florins
et encore aux conditions suivantes Sçavoir et premièrement que ladte. maison ne sera habitée que par ledt. Sr Preneur, sa famille et le Sr Specht son Beau frère

Les experts estiment successivement la maison à 1 250 livres en 1726 puis à 1 600 livres en 1728 dans l’inventaire dressé après la mort de Paul Roger Sibour.

La maison revient à Salomé Ester Sibour qui épouse en 1707 René Pin, originaire de Paris, trésorier des fortifications d’Alsace : contrat de mariage, célébration

1707 (10.6.), Not. Contz (6 E 41, 34)
Contrat de mariage – M René Pin Tresorier des Fortifications des places de la Prouince d’Alsace demeurant en cette ville de Strasbourg parroisse S Louis fils de deffunt Sr Michel Pin bourgeois de Paris et de feue Damlle Renée Françoise
Damoiselle Salomé Esther Sibour demeurant aud. Strasbourg parroisse St Estienne fille de Mre Paul Rogier Sibour Conseiller a la Regence perpetuelle de Mess. les Quinze du Magistrat de la ville de Strasbourg et Damoiselle Esther De Mory assistée de Mre Christophle Sibour Licencié és Loix et greffier en chef du Criminel de la ville de Strasbourg son frere

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 96)
Hodie 13 iunii anni 1707 (…) sacro matrimonii vinculo coniuncti Dominus renatus Pin munitionum bellicorum thesaurarius ex parochia sancti ludouici et dominicella salome ester Sibour Domini pauli rogierii Sibour quindecim argentinensis et dominæ ester De mauri conjugum filia

Salomé Esther Sibour fait nommer un tuteur à ses sept enfants
1731 (11.11.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Nomination d’une tutrice et Curatrice. Du 22. 9.bre 1731 – furent presens Messieurs Jeremie Eberhard Linck proffesseur En droit et Chanoine de St Thomas de Cette ville, Jean Pierre Lamouroux De Beaune, Ingénieur ordinaire Du Roy et Claude Briquet Entrepreneur de la fourniture des Lits aux troupes D’alsace, Pierre Barbier Dumenil ancien Tresorier des Troupes D’alsace, Etienne Pons Entrepreneur des fortifications de Cette place, Jean Dondard, Chirurgien Major du Bataillon de Villars au Regiment Royal Artillerie, Jacques Quinasar, Marie Anne, Malo Auguste Saussard, architecte ordinaire du Roy et Jean Baptiste Houdard, Maître Ecrivain, tous domiciliés aud Strasbourg, Amis Communs et Conseil de René Paul Joseph Pin agé de 24 ans ou Environ, de Christophe Roger Pin agé de 23 ans, de Paul Michel Pin agé de 22 ans, de Marie Charlotte Pin agée de 17 ans, de Marie Françoise Salomé Pin agée de 14 ans, de Jacques Ignace Pin agé de 10 ans, de Marie Joseph Alexis Pin agé de 5 ans et dame Salomé Ester Sibourg femme de feu le sieur René Pin, ancien Tresorier des Fortifications des places d’Alsace demeurante aud. Strasbourg,
Lequels ont dit savoir, Lad. Dame veuve Pin qu’elle s’En rapporte Entièrement pour la nomination d’un tuteur et Curateur a ses. sept enfants au Choix et décision desd. sieurs amis et Conseil de sesd. Enfans

L’inventaire dressé par le notaire Fingado après la mort de la veuve Pin n’est pas conservé

1732 (5. 7.bre), Not. Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) n° 81
Inventaire de la succession de feüe Madame Pin née Sibour

René Paul Pin, substitut à la Chancellerie et juge royal à la Citadelle hypothèque sa part de maison au profit de Frédéric Jacques Besson, de Colmar

1736 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 822-v
H. René Paul Pin J.V.Ltus Substitutus Cancellariæ und Juge Royal de la Citadelle
in gegensein H. Friedrich Lang Protocollisten beÿ Löbl. Ammeister Audienz als vogts Friedrich Jacob Besson Clerc de Procureur zu Collmar – schuldig seÿen 275 pfund
unterpfand, zweÿ 7.t theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung bestehend in Vorder: und hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten im Rothfäßelgäßlein, einseit neben Margaretha geb. Brandhofferin Johann Adam Gerung des weißbecken ehefrau anderseit neben Johann Jacob Biermeÿer dem werckmeister auff hiesigem Zimmerhoff hinten theils auff H. Barbier receveur des Finances theils auff die Fricheltische Erben theils auf H. Graffen von Salm Bischoff zu Tournay Capitularischen behausung – maßen er ein 7.t theil von seinen Eltern und den andern von seinem bruder H. Paul Michel Pin, Canonico Regulari Ordinis Sti Antoni vermög deßen vor M° Allier Notaire a St Antoine en Dauphiné am 4. Januarÿ jüngst errichteten Testamenti ererbt hat, dahingegen die übrige fünff haußantheiler seinen geschwisterden zugehören

René Paul Joseph Pin cède sa part de maison et celle de son frère chanoine Paul Michel Pin à Jean Daniel Kolb et à sa femme Marie Charlotte Pin

1739 (13.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 61)
furent presens Le Sieur René Paul Joseph Pin Bourgeois de cette ville de Strasbourg Et presentement Conseiller aulique et de la Regence de Son Altesse Serenissime Monseigneur le Margrave de Baden Baden demeurant ordinairement a Rastatt Etant de present En cette d° ville d’une part
Et le Sieur Jean Daniel Kolb, Secrétaire a la Tour aux fennings aussy Bourgeois de cette ville demeurant rue du tonneau rouge dite Rothfaessel gaessel et Damle Marie Charlotte Pin son Epouse de luy autorisée et qu’il autorise d’autre part
Lesquelles parties ont dit qu’après le deces arrivé le 27. Decembre 1730 du Sr René Pin leur Pere et Beau pere respectif En son vivant tresorier des fortifications d’alsace, n’ayant point Eû d’inventaire fait de sa succession, feue dame Salomé Esther Sibour Sa veuve et leur Mere et Belle Mere auroit continué de jouir de Tous les Biens generalement quelconques de la communauté qui a été Entre luy et elle jusqu’à son deces arrivé le 25 août 1732, après lequel jnventaire contenant tous les Biens paternels fut fait le 5 septembre par Fingado Notaire juré & public de cetted° ville, sans cependant qu’il Eût Eté Procédé à aucun partage ni règlement au regard desd. Biens Entre les Enfans desd. deffunts sieur et Dame Pin, Lesquels En ayant delaissé sept nommément le Sr René Paul Joseph, Christophe Rogier, Paul Michel, Jacques Ignace Et Marie Joseph Alexis leurs Cinq fils Et mad. Dame Marie Charlote Epouse dud. Sr Kolb Et defunte Dame Salomé Françoise Pin Epouse du Sr Nivoy avocat au Parlement de Metz leurs deux filles, Led. Sr Réne Paul Joseph Pin ainé de la famille auroit le 14° avril 1730 dressé un bref Etat des Biens Et dettes actives desd. deux successions Paternelle et Maternelle, Ensemble des dettes passives, Lequel Etat de luy Certifié veritable a eté dépose aud. M° Fingado,
Que le Sr Paul Michel pin ayant Eté appellé à l’Etat Ecclesiastique Et Etant Entré au Noviciat Chéz les Chanoines Reguliers de L’ordre de St Antoine de Vienne auroit avant sa profession, qu’il a fait dans led. ordre, institué par son testament led. Sr René Paul Joseph Pin pour son seul et unique héritier dans sa part et portion, s’Estant seulement reservé sa part sa vie durante de la rente perpétuelle de 652 livres sur L’hotel de ville de Paris (…) led. M° Nivoy a cause de L’Enfant qu’il a de lad. Dame son Epouse defunte (…)
M° René Paul Joseph Pin a cedé transporté et delaissé ainsi qu’il fait par les présentes En toute propriété aux Sr et Damle Kolb des Beaufrere et Sœur Ce acceptant (…) Sçavoir les deux 7° parts et portions luy appartenant et Competens En propriété L’un de son chef et l’autre de celuy dud. son frere profes de l’ordre de St Antoine de la maison provenue desd. successions Paternelle et Maternelle située rue susd. du Tonnelet Rouge avec deux Cours et un puits et toutes autres appartenances et dependances Joignant les héritiers de Jean Philippe Brandhoffer d’une part et le Sr Burmeyer m° Charpentier Juré de Cette ville d’autre aboutit par derrière sur L’hotel du Salm

Jean Daniel Kolb et Marie Charlotte Pin, assistée de son frère chanoine Paul Michel Pin, hypothèquent la maison au profit de Joseph Henri Pettemsser, greffier en chef de la Tour aux deniers

1746 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 510-v
H. Johann Daniel Kolb der unter secretarius des Pfenningthurns und Maria Charlotte geb. Pin mit beÿstand H. Paul Michael Pin canonici Regularis ordinis Scti Antonÿ ihres bruders und H. Claude Bernard Eisentraut entrepreneur de la fourniture des lits in hiesigen cazernen ihres vetters
in gegensein H. Lt. Joseph Heinrich Pettmeßer des obersecretarÿ besagten Pfenningthurns – 700 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß ane der Utzen oder Rothfäßelgäßlein, einseit neben Johann Adam Gerung dem weißbecken, anderseit neben Johann Jacob Biermeÿer dem werckmeister des Zimmerhoffs, hinten auff H. Barbier receveur des finances

Les experts estiment la maison à 1 500 livres lors de l’inventaire dressé en 1771 après la mort de Jean Daniel Kolb. La maison figure à l’inventaire dressé en 1786 après la mort de Marie Rosalie Kolb

Jean Baptiste Vogel (voir ci-dessous quant à sa qualité) loue la maison à Joseph Sauter

1803 (20 floréal 11), Enregistrement de Strasbourg, ssp 12 F° 179-v du 21 floréal 11
Bail de 4 ans – Jean Baptiste Vogel
à Joseph Sauter
une maison rue du tonnelet rouge N° 4 moyennant un loyer annuel de 600 francs

Les filles et héritières de Jean Daniel Kolb et Marie Charlotte Pin vendent la maison au doreur et vernisseur François Joseph Weber

1808 (8.7.), Strasbourg 2 (29), Not. Knobloch, n° 3797
Narcisse Brossard propriétaire rentier fondé de pouvoir de Simon Guerin Fleury et de Marie Caroline Ester Kolb, 2. Jean Baptiste Vogel homme de loix domicilié à Villé arrondissement de Schlestatt et Marie Madeleine Joséphine Kolb de Villé
à François Joseph Weber doreur et vernisseur
deux maisons avec aisances appartenances et dépendances sises à Strasbourg rue du Tonnelet rouge marquées du n° 4 d’un côté le Sr Schaller, de l’autre le Sr Joseph Sauter, derrière le Sr Levrault, devant ladite rue du Tonnelet rouge, moyennant 12.000 francs
hypothèque, une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite Schnurrgaessel marquée du n° 3, d’un côté Daniel Meykuchel de l’autre le Sr Wengert appreteur de tabac aboutissant sur le Sr Gidel* cordonnier
Enregistrement, acp 107 F° 28 du 16.7.

Joseph Weber épouse en 1803 Thérèse Kienberger
1803 (5 ventôse 11), Strasbourg 2 (18), Not. Knobloch n° 1661
Eheberedung – bürger Joseph Weber der ledige mehrjährige Vergulder, weiland br.s Johann Webers mit auch weiland Dorothea geb. Fäßler erzeugter Sohn
burgerin Theresia Kienberger die ledige mehrjährige br.s Christian Paul Kienberger, Schneiders mit weiland Catharina Gertruda geb. Werner erziehlte Tochter
Enregistrement, acp 87 F° 23-v du 5 ventôse 11

1803 (6 floréal 11), Strasbourg 2 (19), Not. Knobloch n° 1732 (fantôme)
Consentement par Chrétien Kienberger au mariage de sa fille Thérèse avec Joseph Weber doreur
Enregistrement, acp 87 F° 145-v du 6 flo. 11

Joseph Weber loue la maison au tisserand François Felix Fleck

1822 (12.11.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 49
31 octobre dernier. Bail de neuf années commençant le premier courant par Joseph Weber doreur à Strasbourg
au profit de François Felix Fleck tisserand en cette ville
d’une maison et dépendances à Strasbourg rue du tonnelet rouge N° 4 à l’exception du logement qu’occupe le bailleur, moyennant un loyer annuel de de 750 francs

François Joseph Weber et Hélène Thérèse Kienberger vendent la maison au plâtrier Gaspard Ruhstaller et à sa femme Marguerite Gut

1823 (18.1.), Strasbourg 4 (54), Me Hatt n° 762
François Joseph Weber, doreur & vernisseur, et Hélène Thérèse née Kienberger
à Gaspard Ruhstaller, platreur, et Marguerite Guth
une grande maison ayant été autrefois deux maisons située à Strasbourg rue du Tonnelet Rouge portant n° 4 avec maison de derrière, cour, échoppe, aisances, appartenances, circonstances & dépendances, d’un côté le Sr Kant, de l’autre la veuve Riehl, derrière le Sr Levrault
sont compris un fourneau en porcelaine avec tuyaux non emmuré situé dans la maison de devant au premier étage, un idem en fer de fonte situé au rez de chaussée de la maison de devant avec tuyaux non emmuré, un idem avec tuyaux situé au second étage de la maison de derrière qui est emmuré, un idem avec tuyaux non emmuré situé au second étage de la maison de devant, un idem avec tuyaux non emmuré situé au premier étage de la maison de derrière, un idem avec tuyaux non emmuré situé au rez de chaussée de la maison de derrière – le Sr Weber a acquis l’immeuble dont s’agit de Simon Guerin Fleury et Marie Caroline Esther Kolb & Jean Baptiste Vogel, homme de loi à Villé arrondissement de Schlestadt, et Marie Madeleine Joseph Kolb par cate reçu Knobloch notaire à Strasbourg le 8 juillet 1808 – réserve de remeré de 5 années – moyennant 12.000 francs
Enregistrement, acp 161 F° 35-v du 20.1.

Gaspard Ruhstaller loue le même jour une partie de la maison aux vendeurs

1823 (31.1.), Strasbourg 4 (54), Me Hatt n° 792
Bail de 5 années à commencer le 25 décembre Dernier – Gaspard Ruhstaller, plâtrier
à François Joseph Weber, doreur et vernisseur, et Hélène Thérèse née Kienberger
dans la maison sise en cette ville rue du Tonnelet rouge n° 4 le logement au premier étage donnant dans la rue, composé de quatre pièces et une cuisine, place au grenier pour y mettre leur linge sale et les grains, place dans la cave – moyennant un loyer annuel de 192 francs
Enregistrement, acp 161 F° 81 du 4.2.

Inventaire dressé en 1814 après la mort d’Elisabeth Herrmann, concubine de Gaspard Ruhstaller, ici faussement qualifiée d’épouse, en délaissant deux enfants
1814 (7.12.), Strasbourg 7 (52), Not. Stoeber jeune n° 957
Inventaire de la succession d’Elisabeth Herrmann épouse de Gaspard Ruhstaller platrier décédée le 6 novembre de la présente année – à la requête du veuf père et tuteur légal de 1. Marie Anne Elisabeth Dorothée âgée de 6 ans, 2. Jacques Gaspard Nicolas âgé de 3 ans – testament reçu par le notaire soussigné le 17 août courant
communauté, mobilier 869 fr, garde robe 147 fr, numéraire 1264 fr
immeuble, une petite maison avec ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ancre n° 8 donnant sur le quai des Bateliers formant d’un côté vers la cour dite Kohlenhoff un coin d’autre veuve Fischer devant ladite rue derrière Sr Pfeffinger – occupée par le veuf – acquise de Georges Guillaume Graff brasseur et Anne Roth par acte reçu M° Wengler le 19 décembre 1810, estimée à 120 fr de revenu faisant en capital 2400 fr
passif 872 fr, total de l’actif 4533 fr, reste 3661 fr
Enregistrement f° 143 du 17.12.

Le décès l’Elisabeth Herrmann, native de Westhoffen, est déclaré par Gaspard Ruhstaller
Décès, Strasbourg (n° 2417)
Déclaration de décès faite (…) le 7 novembre 1814. Elisabeth Herrmann âgée de 40 ans, née à Westhoffen, Bas-Rhin, non mariée, morte en cette mairie le 6 du mois courant à sept heures du soir dans la maison située N° 8, Ruë de l’ancre, fille de feu Philippe Hermann, ancien militaire, et de feu Elisabeth N. Premier déclarant, Gaspard Ruhstaller, âgé de 39 ans, Plâtrier, deuxième déclarant, Jean Baptiste Grobbé, âgé de 31 ans, stucateur [in margine :] suite de couches (i 7)

Registre de population (600 MW 62) f° 316 Rue du Tonnelet rouge N° 4-bis (i 311)
Ruhstaller Caspard, 1779, Platrier, Einsidlen, (à Str. depuis) 1807, (auparavant) r. Salpêtre 15, Entré 7.bre 1824
id. née Guth, Marguerite 1775, Ep. Baden Suisse, (à Str. depuis) 1815, décédée le 14 Xbre 1825
id. Elisabeth, 1809, Strasbourg
id. Jacques, 1811, id.
id. Edouard Léodegard, 1818, id.

Gaspard Beda Ruhstaller se marie avec Marguerite Gut, native de Baden dans le canton d’Argovie (le mariage n’a pas lieu à Strasbourg), qui meurt en 1825 en délaissant un fils

1826 (18.5.), Strasbourg 8 (41), Me G. Grimmer n° 1135
Inventaire de la succession de Marguerite Guth femme de Gaspard Beda Ruhstaler, platrier, décédée le 14 décembre dernier – à la requête du veuf père et tuteur légal de Léger Edouard âgé de 8 ans – en présence de Chrétien Jacques Bartholmé, marchand de vin, subrogé tuteur – mariés sans contrat de mariage
dans une maison rue du Tonnelet rouge n° 4
garde robe 88 fr – communauté meubles, dans la chambre d’habitation, dans la chambre à coucher du veuf, dans la chambre de la fille, dans la ch à côté de la précédente, dans le corridor, dans la cuisine, dans la cave, dans différentes chambres, 1587 fr, numéraire 244 fr, créances 5240 fr, total 7071 fr
Titres et papiers. M° Hatt 18 février 1823 transcrit au bureau des hypothèques volume 156 n° 69, le défunt a acquis de Joseph Weber, doreur, et Hélène Thérèse Kienberger une maison en ayant autrefois formée deux à Strasbourg rue du Tonnelet rouge n° 4 avec maison de derrière, cour, échoppe, aisances, appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Karth, de l’autre la veuve Riehl, derrière le Sr Levrault. Par acte devant le même notaire passé le 10 février 1824 les conjoints Weber ont renoncé à la faculté de réméré – Par acte reçu Knobloch notaire à Strasbourg le 8 prairial 10 les conjoints Weber ont fait acquisition de ladite maison – estimée à 750 fr de revenu, faisant en capital de 15 000 fr
Par acte reçu M° Wengler le 19 décembre 1818 le défunt a acquis coinjointement avec Elisabeth Hermann son épouse une petite maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ancre n° 8 donnant sur le quai des Bateliers d’un côté vers la cour un coin ladite cour appelée Kuhlenhoff, de l’autre la veuve Fischer, derrière le Sr Pfeffinger. La qualification donnée à l’acheteresse est absolument erronée, ladite maison fait partie de la communauté, loué au Sr Hindry consigne pour 1320 francs par an, revenu de 55 fr
total 7887 fr – actif 23.391 fr, passif 15.000 fr
Enregistrement, acp 178 F° 147-v du 19.5.

Décès, Strasbourg (n° 1882)
Déclaration de décès faite (…) le 14 décembre 1825. Marie Marguerite Gut, âgée de 51 ans, un mois un jour, née à Baden canton Argovie (Suisse) épouse de Gaspard Béda Ruhstaller, âgé de 49 ans, Plafonnier, domicilié à Strasbourg morte en cette mairie le 14 du courant à six heures du marin dans la maison située N° 4 rue du Tonnelet rouge, fille de feu Chrétien Gut, Patissier, et de feu Rosalie Grumann [in margine :] hématémèse (i 51)

Gaspard Beda Ruhstaller se remarie en 1827 avec Jeanne Philippine Bandlion, native de Genève : contrat de mariage, célébration
1826 (29.12.), Strasbourg 8 (43), Me G. Grimmer n° 1467
Contrat de mariage – Gaspard Beda Ruhstaller, platrier
Philippine Bandlion, fille majeure sans état de Jean Georges Bandlion, médecin à Genève, et de Marie Anne Groshahn
Enregistrement, acp 182 F° 8 du 3.1. – communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 12)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 9 janvier 1827. Gaspard Béda Ruhstaller, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 août 1776 à Einsiedeln Canton de Schwitz en Suisse domicilié à Strasbourg, Plafonnier, veuf de Marie Madeleine Gut décédée en cette ville le 14 décembre 1825, fils de feu Nicolas Placide Ruhstaller, cultivateur, et de feu Dorothée Füchsé, Jeanne Philippine Bandlion, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 juillet 1777 à Genève en Suisse, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Georges Conrad Bandlion, médecin à Genève et de feu Marie Anne Groshans (signé) Ruhstaller, philippine Bandlion (i 7)

Gaspard Beda Ruhstaller, originaire d’Einsiedlen en Suisse, est naturalisé français.
N° 9014 Ordonnance du Roi qui accorde des lettres de naturalisation au sieur Ruhstaller (Gaspard Beda) né le 30 août 1776 à Einsiedlen en Suisse et demeurant à Strasbourg département du Bas Rhin. (Paris 14 Septembre 1835.) – Bulletin des lois de la République Française, 1836

Dorothée Ruhstaller, fille reconnue de Gaspard Ruhstaller, épouse en 1831 Pierre Bieth
Mariage, Strasbourg (n° 196)
Du 26° jour du mois d’avril 1831. Acte de mariage de Pierre Bieth, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 vendémiaire an Treize à la Wantzenau (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, Tapissier, fils de Pierre Bieth, ancien chantre à la Cathédrale et de Catherine Schaeffer, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et Dorothée Ruhstaller, Majeure d’ans, née hors le mariage le 16 décembre 1808 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille reconnue de Gaspard Ruhstaller, plafonnier, ci présent et consentant, et de feu Elisabeth Herrmann, décédée en cette ville le 6 novembre 1814 (signé) Pierre Bieth, Dorothé Ruhstaller (i 44)

Gaspard Ruhstaller consent au mariage de son fils à Mulhouse
1839 (19.9.), Strasbourg, Me Boersch
Consentement par Gaspard Ruhstaller, plâtrier, au mariage de Jacques Nicolas Gaspard Ruhstaller, platrier à Mulhouse fils de feu Marie Herrmann avec toute personne qu’il jugera convenable
Enregistrement, acp 271 F° 55-v du 19.9.

Philippine Bandelion est héritière testamentaire de son mari mort le 27 juillet 1840 (les héritiers naturels étant exclus de la succession)

1840 (21.12.), Strasbourg 7 (96), Me Boersch n° 2102
21 décembre 1840. Inventaire dressé après le décès de Gaspard Bedo Ruhstaller
A comparu Dame Philippine Bandelion, veuve du Sieur Gaspard Bedo Ruhstaller, platrier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° comme ayant été commune en biens acquets avec don défunt époux ainsi qu’il résulte de leur contrat de mariage passé devant M° Louis Léopold Guillaume Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 29 décembre 1826, enregistré, 2° comme créancière de la succession de son défunt époux d’une somme principale de 6000 francs, montant de ses apports, constatée par ledit contrat de mariage, 2° en qualité de légataire universelle de la succession de son défunt époux, instituée par son testament reçu par ledit M° Boersch le 18 août 1838 enregistré
Laquelle a exposé que son mari le Sieur Gaspard Bedo Ruhstaller est décédé à Strasbourg le 27 juillet 1840 sans délaisser aucun héritier à réserve, ni en ligne descendante ni en ligne ascendante, et qu’ainsi, par suite du testament susrelaté, elle a droit à la totalité de la succession
Communauté, Meubles 216, créances 1093 total 1309 – Massa passive, remploi 6000
Succession, garde robe 97, remploi, pour mémoire
Immeubles, les trois quarts indivis d’une maison avec cour, appartenances, droits, dépendances, sise à Strasbourg rue du Tonnelet Rouge n° 4, entre la veuve Riehl et M Karth, attenant par derrière à la propriété de Mad. Levrault. La maison entière en partie louée en partie exploité par le défunt est évaluée à un revenu annuel sans distraction des charges de 750 francs, ce qui donne pour trois quarts appartenant au défunt 562 francs, ce qui donne en capital au denier vingt la somme de 11.250 francs
Total de la masse active 11.347 – Passif 1000
Enregistrement, acp 283 F° 94-v du 23.12.

Philippine Bandelion rachète les parts échues à Léger Edouard Ruhstaller, enfant du premier mariage
1840 (23.12.), Strasbourg 7 (96), Me Boersch
Cession de droits successifs n° 2100, 23 décembre – Dorothée Ruhstaller épouse de Pierre Bieth, tapissier rue des Frères n° 5, mandataire de Verene Guth épouse de Célestin Gubler maréchal ferrant et de Madeleine Guth épouse de Fridolin Herzog instituteur tous demeurant à Baden canton d’Aargau (Suisse) seuls héritiers pour un quart de Léger Edouard Ruhstaller leur cousin germain décédé mineur le 23 juin 1832, suivant acte de notoriété reçu M° Boersch ce jour
à Philippine Bandelion veuve de Gaspard Bedo Richstatter, tous droits pour 150 francs
Enregistrement, acp 284 (3 Q 29 999) f° 5-v

Jeanne Philippine Bandillon meurt en 1847 après avoir institué le négociant Balthasar Jean Baptiste Polidoro Marocco pour son légataire universel
1847 (26.5.), Strasbourg 12 (171), Not. Noetinger n° 19.328
16 Mai 1847. Inventaire de la succession de Jeanne Philippine Bandillon, veuve de Mr Gaspard Beda Ruhstaller, en son vivant platrier à Strasbourg, y décédée le 12 mai 1847.
A la requête de Mr Balthasar Jean Baptiste Polidoro Marocco, négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de légataire universel de Dame Jeanne Philippine Bandillon, veuve de Mr Gaspard Beda Ruhstaller, en son vivant platrier à Strasbourg, où elle demeurait & est décédée le 12 du présent mois aux termes de son testament olographe en date de Strasbourg du 31 décembre 1843, portant au dos la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 20 mai 1847 (…) La représentation & indication des biens composant ladite succession sera faite par Madeleine Lienhardt, la servante de la défunte (…) Le tout fait, trouvé et exhibé à Strasbourg en la maison mortuaire de la défunte, rue du tonnelet rouge N° 4 où la défunte demeurait
acp 361 (3 Q 30 076) f° 61 du 2.6. – Mobilier estimé 563, passif 322
Intervention de Jean Chrétien Bandillon jardinier à Saverne et Anne Marie Bandillon femme de Frédéric Charles Wissand, professeur de dessin à Strasbourg, agissant tous deux comme seuls héritiers de la défunte leur sœur lesquels consentent à ce que ledit testament porte son plein & entier effet

Philippine Bandilion vend la maison au sacristain Sébastien Ehrhardt et à sa femme Elisabeth Hærtelmeyer en s’y réservant un logement sa vie durant

1843 (17.6.), Strasbourg 12 (161), Me Noetinger n° 16.070
17 Juin 1843. A comparu Mad° Philippine Bandilion veuve du sieur Gaspard-Beda Ruhstaller, en son vivant platrier à Strasbourg, elle demeurant en cette ville rue du tonnelet rouge N° 4, Laquelle a par les présentes vendu (…)
à M. Sébastien Erhard, Ordonnateur des convois funèbres de la cathédrale de Strasbourg et à D° Elisabeth Hoertelmeyer sa femme qu’il autorise à cet effet, demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs ci présens et acceptant conjointement et solidairement
Une maison consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière, avec cour, pompe, appartenances, droits et dépendances, sise à Strasbourg rue du tonnelet rouge N° 4, tenant d’un côté à M. André Mühl, de l’autre à Dme veuve Riehl et M. Waghette, par devant la rue et par derrière Mad° Levrault.
Font partie de la présente vente treize fourneaux en fayence avec tuyaux et pierre, quatre doubles fenêtres au deuxième étage dans la cour et six stores, les séparations dans la cave, plus un foyer en porcelaine et deux pots économiques en fonte, une chaudière à buander et une autre en cuivre au premier étage (…)
Mad° Ruhstaller déclare être propriétaire des localités vendues, savoir des trois quarts indivis pour lui être avenus dans la succession de son mari dont elle est la seule héritière et légataire universelle par suite de son testament reçu par M° Boersch notaire à Strasbourg en présence de quatre témoins le 18 août 1838 enregistré, et l’autre quart indivis pour avoir été acquis par elle de D° Vérène Gut femme du sieur Célestin Gubler, maréchal ferrant, et de D° Madeleine Gut, femme de Fridolin Herzog, instituteur tous demeurant à Baden, canton d’Aargau (Suisse) comme héritiers pour moitié de Léger Edouard Ruhstaller, décédé mineur d’ans à Strasbourg, selon transport de droits successifs, passé devant ledit M° Boersch le 23 décembre 1840. Le mineur Léger Edouard Ruhstaller avait hérité la moitié indivise de ladite maison dans la succession de sa mère D° Marguerite Gut décédée femme en premières noces du dit sieur Gaspard Beda Ruhstaller, comme son seul et unique héritier, ainsi qu’il résulte de l’intitulé de l’inventaire de sa succession dressé par M° Grimmer et son collègue, notaires à Strasbourg le 18 mars 1826, enregistré. Ledit mineur Léger Edouard Ruhstaller étant décédé, sa succession est avenue pour moitié aux Dames Gubler et Hertzog sus nommées et pour moitié du Sr Gaspard Beda Ruhstaller, son père, ainsi que cela est constaté par un acte de notoriété dressé par ledit M° Boersch le dit jour 23 décembre 1840.
Ledit Gaspard Beda Ruhstaller avait acquis le dit immeuble durant la communauté qui avait existé entre entre lui et D° Marguerite Gut sa femme en premières noces, du Sr Joseph Weber, doreur demeurant à Strasbourg et de D° Hélène Kienberger sa femme, selon contrat de vente à réméré passé devant M° Hatt, notaire en cette ville le 18 janvier 1823, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier février suivant, volume 156 N° 69. Et enfin par acte passé devant le même notaire Hatt le 10 février 1824, les Conjoints Weber ont renoncé à la faculté de réméré qu’ils s’étaient réservée précédemment.
La présente vente a été conclue sous les conditions suivantes. 1) Mad° Ruhstaller se réserve la jouissance pour elle et les siens dans la maison vendue 1° d’un logement complet dans la maison de derrière au deuxième étage, composé de trois pièces, d’un cabinet et d’une cuisinen 2° d’une chambre de domestique au troisième étage de la même maison, 3° d’une place pour servir à pendre le linge sale, 4° et d’une petite cave séparée de lattes dont elle jouit en ce moment, 5° Et enfin du droit commun avec les acquéreurs de buander à la buanderie et de sécher son linge sale au grenier de ladite maison. Cette jouissance est viagère et ne s’éteindra par conséquent qu’au décès de Mad° Ruhstaller qui, dans le cas où elle dût quitter le dit logement et objets réservés, aura le droit d’exiger des acquéreurs en raison de cette non jouissance et à titre de loyer annuellement une somme de 200 francs (…) Cette vente est en outre faite et conclue moyennant le prix et somme de 16.000 francs
acp 311 (3 Q 30 026) f° 58

Le vitrier et peintre Charles Frédéric Sigel et Caroline Elisabeth Kœrttgé (propriétaires du 22, rue des Juifs) cédent à Sébastien Erhardt la mitoyenneté du mur entre leurs cours.

1845, Enregistrement de Strasbourg, ssp 92 (1881) f° 47-v du 8.3.1845
28 février 1845. Vente de Moyenneté de mur ainsi conçue
Les soussignés Charles Frédéric Sigel vitrier et peintre et D° Caroline Elisabeth Korttgé conjoints à Strasbourg, propriétaires de la Maison sise en cette ville rue des Juifs N° 34 vendent par les présentes avec la garantie de droit
à Sébastien Erhardt, sacristain à la Cathédrale de Strasbourg, demeurant en cette ville, acquéreur également soussigné et acceptant comme propriétaire de la maison à Strasbourg rue du tonneler rouge N° 4
La mitoyenneté du mur de séparation des cours des maisons Siegel et Ehrhradt, et du terrain sur lequel ce mur est construit, le tout ci après désigné et estimé
Longueur 3 m 15, hauteur avec le fondement 3 45, Epaisseur  » 36 (faisant) 2 m 78
Longueur 3 m 15, hauteur1  », Epaisseur  » 18 (faisant)  » 57, (ensemble) 3.35 estimés à raison de 8 fr le mètres carré fait 80.40
Terrain, longueur 3,15, largeur  » 35 (faisant) 1,13 mètre carré, estimé à raison de 8 fr le mètres carré fait 9,24, total 89,44
Cette vente est faite moyennant le prix de 44 francs 72 centimes

Sébastien Erhard loue un logement à Marie Philippine Mélanie Vion, veuve du capitaine François Marguerie

1848, Enregistrement de Strasbourg, ssp 102 (3 Q 31 601) f° 41-v du 28.3.
Bail – L’an 1848 le 15 février entre Ehrhardt Bastien propriétaire à Strasbourg d’une part
et Marie Philippine Mélanie Vion veuve de François Marguerie, vivant capitaine d’infanterie retraité à Strasbourg d’autre part a été conclu ce qui suit.
Mr Bastien loue à bail à la D° Marguerie pendant trois ans du 25 mars 1848 pour finir en 1851 un logement composé de trois pièces, d’un cabinet, d’un pavillon, d’un couloir, d’un bucher, cuisine & cave, le tout dans une maison à Strasbourg rue du Tonnelet rouge n° 4, le tout au second étage au fond de la cour.
Le bailleur se charge de mettre la maison en parfait état d’habitation en renouvellant le papier de teinture & en faisant blanchir les plafonds (…) Le prix du bail est fixé à la somme de 270 francs par année

Accord entre Sébastien Ehrhardt et (Charles Frédéric) Sigel

1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 11 du 11.8.
7 août 1862. Déclaration dont la teneur suit. Echange
Mr Sébastien Ehrhardt propriétaire de la maison rue du tonnelet rouge N° 8 à Strasbourg déclare renoncer à tout droit à la fosse d’aisances jusqu’ici commune entre sa maison en cette ville rue des juifs N° 22 et la maison du Sr Klein rue des Juifs N° 20 à charge par Mr Sigel qui s’y oblige de faire vidanger à l’avenir cette fosse par sa maison et de contribuer pour deux tiers aux frais de son entretien de manière que Mr Ehrhardt ne puisse plus être recherché à ce sujet, l’entretien étant pour le dernier tiers à la charge de M. Klein
De plus Mr Sigel d’oblige à Maintenir dans le toit de son hangar la fenêtre qu’il y a fait percer et qui augmente le jour sur l’escalier de la maison Erhart. Par contre Mr Erhard consent que le bâtiment latéral que Mr Sigel a fait construire dans la cour de sa maison soit maintenu dans ses formes et dimensions actuelles, bien qu’il empiète à divers endroits sur la distance légale que Mr Sigel aurait dû observer en raison des droits de vue que la maison Erhard a sur la maison Sigel, cet échange de droits a été fait sans soulte.
Les droits concédés par chaque partie sont évalués pour la perception de l’enregistrement à 40 francs.

La maison est décrite à l’inventaire dressé en 1852 après la mort de Françoise Elisabeth Hærtelmeyer
Lors du partage des successions de Sébastien Ehrhardt et de Françoise Elisabeth Hærtelmeyer, la maison revient à Françoise Elisa Eugénie Ehrhardt, femme de Joseph Loyson.

Françoise Elisa Joséphine Ehrhardt épouse en 1857 le boulanger Joseph Loyson, originaire de la Walck.
1857 (28.4.), Strasbourg 15 (96), Not. Momy (Hippolyte) n° 3903
Contrat de mariage, 28 avril 1857. – ont comparu Monsieur Joseph Loyson, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de Monsieur Martin Loyson, cultivateur demeurant à Walck et de feue Dame Anne Marie Mathias son épouse décédée au dit lieu, agissant et stipulant pour lui personnellement comme futur époux, d’une part
Et Demoiselle Françoise Elisa Joséphine Ehrhardt, fille majeure & légitime de Monsieur Sébastien Ehrhardt, propriétaire demeurant au dit Strasbourg & de feue D° Françoise Elisabeth Haertelmeyer, décédée en cette ville, agissant et stipulant pour elle personnellement comme future épouse, d’autre part
Et M. Martin Loyson père, cultivateur, demeurant et domicilié à Walck, à raison de la donation qu’il se propose de faire à M Loyson, son fils futur époux

acp 459 (3 Q 30 174) f° 72-v du 29.4. Stipulation de communauté réduite aux acquêts
Donation par le Sr Loyson père, au futur époux son fils d’une somme de 1500 francs
La future épouse déclare apporter en mariage une somme de 1500 francs. Les apports de la future épouse consistent en un mobilier estimé 300 francs à elle délivré par le Sr Ehrhardt son père et dans sa part dans la succession de sa mère constatée par Inventaire reçu Lacombe notaire le 25 février 1852
Donation par les futurs époux au survivant de l’usufruit d’une somme de 5000 francs. Le survivant aura en outre l’usufruit des biens de la communauté.

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1914, le menuisier Charles (Michel) Jacob épouse en 1893 Marie Fromüller, originaire de Gresswiller

Mariage, Strasbourg (n° 491)
Straßburg den 1. Juli 1893. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Schreiner Carl Michael Jacob katholischer Religion, geboren den 21. Juni des Jahres 1768 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Schreiners Carl Albert Jacob und dessen Ehefrau Rosine Friederike Ehmann, beide wohnhaft Zu Straßburg,
2. die Dienstmagd Virginie Marie Fromüller, katholischer Religion, geboren den 21. Juni des Jahres 1870 zu Gressweiler (Unter-Elsaß) wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter des verstorbenen Fabrikarbeiters Florenz Fromüller, wohnhaft zuletzt zu Gressweiler, und dessen Wittwe Richardis Kuntz, ohne beruf, wohnhaft zu Gressweiler
[in margine, Frau :] † 14. XI 1937 N° 2782 (i 9)



20, rue des Tonneliers


Rue des Tonneliers n° 20 – VII 389 (Blondel), O 55 puis section19 parcelle 153 (cadastre)

Maison dite Zum Meyenberg – Détruite lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944


Façade rue des Tonneliers et ruelle du Pied-de-Bœuf (reconstitution, 1950, dossier du M.R.U.)
Angle de la maison à droite (Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 2269)

La maison dite Zum Meyenberg a un encorbellement surmonté d’un auvent dans la rue des Tonneliers et dans celle du Pied-de-Bœuf d’après le Livre des loyers communaux (1587). Le marchand Pierre Bürckel l’achète en 1595 et fait établir en 1598 des soupiraux en saillie sur le communal. La maison appartient aux marchands Paul Gotthard à partir de 1621 et Jean Goll à partir de 1635. Georges Goll en devient propriétaire en 1675. Elle revient en 1740 par héritage et legs à Louis Charles Liedvogel, marchand et agent des comtes palatins de Deux-Ponts ; d’après le billet d’estimation de 1745, la maison à trois étages comprend au rez-de-chaussée une boutique et un bureau. Son beau-père Jean André Bruder l’achète lors de sa faillite en 1762. Le tonnelier Jean Daniel Hoffsess qui vient d’acheter la maison est autorisé en 1777 à faire un nouveau parement dans la ruelle du Pied-de-Bœuf. Les préposés refusent en 1782 qu’il fasse de même dans la rue des Tonneliers parce que la façade a un encorbellement.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 162 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue des Tonneliers est à gauche du repère (a) : deux arcades au rez-de-chaussée, pignon à trois étages. Les deux façades ruelle du Pied-de-Bœuf se trouvent entre (a-b). Le premier bâtiment a deux arcades au rez-de-chaussée et trois étages à deux ouvertures chacun, une toiture à deux niveaux de lucarnes. Le deuxième bâtiment a une porte et une fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun et une toiture à une seule lucarne.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 20 dans la rue des Tonneliers, le n° 5 puis le n° 1 dans la ruelle du Pied-de-Bœuf.


Croquis, coupe, plan du rez-de-chaussée (reconstitution, 1950, dossier du M.R.U.)

Le fondeur de caractères Dominique Simon et l’imprimeur lithographe François Versch achètent la maison en 1838 puis le facteur de pianos Joseph Buchmüller en 1862. La veuve de Joseph Buchmüller charge en 1885 le maître maçon Emile Widmann d’établir sur les deux façades une devanture qui devront être en sapin puisque le bâtiment dépasse de l’alignement et qu’il a des encorbellements. Auguste Nagle, demeurant à Sarrebourg, qui vient d’acheter la maison charge en 1926 l’architecte Othon Zaché et l’entrepreneur Meyer de transformer le rez-de-chaussée et le premier étage, dépassant de 40 à 60 centimètres de l’alignement vers la rue des Tonneliers. Le bâtiment qui appartient depuis 1943 à Charles André est entièrement détruit lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944.
L’architecte René Schaeffer établit en 1950 un devis de destruction. Le bâtiment couvert de tuiles plates comprenait un rez-de-chaussée en briques, une modénature en pierre de taille et des étages en pan de bois crépi, la cave et le rez-de-chaussée avaient 102 m², chacun des trois étages 121 m². Charles André cède en 1950 l’indemnité à la société d’assurances la Cité-Vie. L’îlot non reconstruit est transformé en place.


Place des Tripiers, juillet 2016

décembre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentM.R.U.Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1590 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Philippe Heus, savonnier puis conseiller, et (1562) Marthe Schütterlin – luthériens
1593 v Philippe Wilvisheim, marchand à Haguenau, et (1590) Marguerite Goll – luthériens
1595 v Pierre Bürckel, marchand, et (1596) Ursule Leitersperger – luthériens
1608 h Matthieu Schulter, grand bailli de Stühlingen, et (1608) Ursule Leitersperger, veuve de Pierre Bürckel – luthériens
1613* h Jean Renger, procureur, et (v. 1613) Ursule Leitersperger, veuve de Pierre Bürckel et de Matthieu Schulter – luthériens
1621 v Paul Gotthard, marchand, et (1607) Anne Marie Gro (Grau) – luthériens
1634 v Jean Goll, marchand, assesseur au Sénat, et (1627) Dorothée Falck puis (1635) Félicité Ingold – luthériens
1650* h Daniel Espich, docteur en médecine, et (1650) Marie Dorothée Goll puis (1657) Marie Elisabeth Dinckel – luthériens
1665* h Jean Daniel Brand, marchand, et (1661) Félicité Goll puis (1693) Marie Salomé Schatz veuve du marchand Jean Philippe Heinrici – luthériens
1675 h Georges Goll, marchand et (1666) Barbe Græff puis (1678) Marie Marguerite Sachs – luthériens
1740 h François Brackenhoffer, marchand, et (1709) Marie Dorothée Goll – luthériens
1740 v Louis Charles Liedvogel, marchand et agent des comtes palatins de Deux-Ponts, et (1719) Marie Elisabeth Frœreisen – luthériens
1762 adj Jean André Bruder, marchand, et (1732) Marie Salomé Richshoffer puis (1743) Dorothée Elisabeth Liedvogel – luthériens
h Jean André Bruder, marchand, et (1761) Marguerite Salomé Saltzmann puis (1767) Anne Salomé Sandherr – luthériens
1777 v Jean Daniel Hoffsæs, tonnelier et marchand de vins, et (1774) Marie Salomé Glaser – luthériens
1805* v Daniel Frédéric Hoffsæs, menuisier, et (1810) Marie Marguerite Roser
1833 h Jacques Frédéric Arnold, architecte, et (1812) Catherine Elisabeth Lichtenberger
1838 v (propriétaires pour moitié) Dominique Simon, fondeur de caractères, et (1810) Anne Marie Catherine Kuntz, puis (1851) Jean Kapp, marchand de farine
François Versch, imprimeur lithographe, célibataire († 1847)
1852 adj François Charles Kohler, chef de bureau, et (1818) Sophie Vautrin puis (1821) Louise Keck
1862 v Joseph Buchmüller, facteur de pianos, et (1834) Madeleine Barbe Chevalier puis (1848) Marguerite Klem
1926 v Auguste Nagle, de Sarrebourg
1935* v Louis Martz
1943 v Charles Aloïse André, restaurateur, et (1928) Joséphine Wymann

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2500 livres en 1709, 1750 livres et 1730, 2250 livres en 1745

(1765, Liste Blondel) VII 389, M. André Bruder
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hoffseß, 11 toises, 1 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 55, Arnold, Jacques Frédéric, entrepreneur, Krutenau 102 – maison, sol – 0,65 are / Simon et Furst / 1,05 are

Locations

1700, Samuel Grünau, marchand de fruits et légumes
1765, Michel Wick, farinier
1780, (boutique) François Debary et Bischoff, marchands de Bâle
1789, (boutique) frères Merian, marchands de Bâle

Livres des communaux

1587, Livre des communaux, VII 1450 f° 231-v
La maison dite Zum Meyenberg est imposée à 1 livre 7 sols, à savoir un encorbellement (27 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds) au-dessus duquel se trouve un auvent (même longueur, saillie de 3 pieds supplémentaires), un autre auvant plus haut (saillie de 2 pieds ½), devant la porte de la boutique une marche en pierre (11 pieds de long, saillie de 2 pieds ½) sur laquelle se trouve une fenêtre de cave inclinée (11 pouces de long, saillie de 1 pied ½), une porte de cave inclinée (6 pieds de long, saillie de 4 pieds ½)

Anderseitt Rindtsfußgäßlin
Das Haus Zum Maÿenberg hatt vornen herauß Inn d. Küeffergassen ein Vsstoß xxvii+ schu lang, iij schu herauß, Darüber ein Wettertach auch so lang, iij schu für den Vsstoß herauß, Mehr Inn d. höhe noch ein Wettertach xx schu lang, ii+ schu herauß, Item Vor der Gaaden Thüeren ein steinerin Tritt xj schu lang, ii+ schu herauß, Darinnen ein ligendes Kellerfenster xxj Zoll lang i+ schu herausser, Ein ligend Kellerthüer vj schu breÿt v= schu herauß, Bessert für das Niessen, i lb. vij ß. d

La maison dite Zum Meyenberg, louée à Jean Denais, imposée à 7 sols 4 deniers, a dans la ruelle devant la porte une marche en pierre (5 pieds de long, saillie de 1 pied), un encorbellement du bas de la ruelle jusqu’à l’angle (28 pieds de long, saillie de 2 pieds) au-dessus duquel se trouve un auvent (même longueur, saillie de 2 pieds ½), une marche en pierre devant la porte arrière de la boutique (3 pieds de long, saillie de 1 pied)

Widerumb Küeffergaß vff Wärts
Das Haus Zum Maÿenberg, welches diser Zeÿtt Hanß Denaÿs bewohnet, hatt vor der hindern Thüeren, In dißem gaeßlin ein steinen Tritt, v schu lang, j schu herauß, Mehr ein Vsstoß Vnden Vom Gaëßel hienauff biß oben an das Eckh xxviij schu lang, ij schu herauß, Darüber ein Wettertach auch so lang ii+ schu herauß, Item ein steinen Tritt Vor der hindern Gaaden Thüeren iiij schu lang, Vnd j schu herauß, Bessert für das Niessen, vij ß. iiij d

1598, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 275-v
Pierre Bürckel doit deux sols pour deux soupiraux que les préposés au bâtiment ont autorisés, le premier ayant une longueur de 2 pieds ½ et une saillie de deux pieds, le deuxième une longueur de 2 pieds et une saillie de deux pieds, payables pour la première fois à la Saint-Martin 1599. En 1627, le contribuable est le marchand d’épices Paul Gotthard.

Item ij ß d gibt Peter Bürckel der handelsman von zweÿen Kellerfenstern so Ihme vfs Almendt herauß Zumachen von Bauwherren vnnd dreÿen bewilligt worden, das oberste drithalb schuh breÿt vnd 2 schuh herauß, So dan das vnderste Zwen schuh breit, vnd 2 sch herauß, gefallet martini Ao 99 der erste Zinß Actum Zinstag den 5.ten decemb. 1598.
(rub.) Jetz Paul Gotthard d. Würtz Crämer d. 10. 9.br 627. Bekandt
Neü 29.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 29 v
Le loyer y figure au nom des héritiers de Jean Goll, de Daniel Espich puis de Jean Daniel Brand. Il est ensuite reporté au compte de Georges Goll folio 448

Jetzt Johann Daniel Brandt
H. Hanß Gollen seel. Erben wegen H. dr Daniell Espich, Soll gemeiner Statt von Zweÿen Kellerfenstern in der Kieffergaßen ahne dem Rindsfueß gäßel Jahrs vf Martini 2 ß d
Ext. 1650. 51. et 52
Alt. d. f. 275
New fol. 25

1661 v. Mathiß Erhardt biß 60 empf.
1667 von H. Hanß Daniel Brandten empf.
(Quittungen) 1668-1672

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 25-v

Johann Daniel Brand, Soll Von Zweÿen Keller fenstern in der Küeffer gaß an dem Rindtsfuß gäßlin vff Martini, 2 ß
St: Zinnßb. p. 29
Ferners von zweÿen Keller fenstern vorstehend (am Kuttelgäßl. an) behaußung, Jahrs vff Matthiæ Apostoli, 2 ß
St: Zinnßb. p. 69 [in margine :] dißer post ist hernach .p. 109. vf Georg Reuter eingetrag.
jetzt herr Joh: Christoph Reichardt

(Quittungen 1674-1678)
den 3. Junÿ 1679. Zalt H. Georg Goll p. 1678. 2 ß Und weilen H. Gollen hernach pag. 448. diser zinnß zugeschrieben worden, war solcher hie Oben cassirt

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 448
Même loyer porté au compte du marchand de futaine Georges Goll

Georg Goll, der Barchethändler, Soll vom Stand beÿ der Mörin Stuben, zwischen den Meßen darauff feil zuhaben, und zu Meßzeiten solchen zu raumen vff Johann: Bapt.1 lb 10 ß
St. Zinßb. p. 707 – Vermög Erkantn. de 24. Junÿ 673 ist ins künfftig. ferners zuentrichten 10 ß
[in margine :] aufgekündet den 31. aug. 1702

(Quittungen 1673-1679)
Er soll ferner Von zweÿen Fenster Kellern seiner behaußung in der Küffergaßen am Rindtsfuß gäßlin Jahrs vff Martini, so hievornen pag. 25. H. Johann Daniel Brand ingehabt, vff Martini 1679. 2 ß
[in margine :] ist hernacher fol. 593 eingetrag.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 593-v
Report du nouveau compte de Georges Goll

Johann Friderich Meÿer, soll wegen eines durchbruchs undt herabführung des Überhangs von der Behaußung des Rindtsfußes Jahrs vf Bartholomæi ietz. 1675 primo, 8 lb
NB. ist hievornen pag. 57. Vf dütlerische eingetrag. geweßen
ietzt Abraham Koch
ietzt Peter Buri
jetzt Herr Dieboldt Vix
Jetzt Claude Capitaine
Jetzt Herr Georg Gollen W.
Jetzt Jacob Dürrninger Jun.

(…)
Ferner Von Zweÿen Kellerfensteren seiner behausung in der Küeffergaßen am Kuttelgäßlein ([corrigé en] Rindtsfußgäßlein) jahrs auff Martini vide supra fol: 448., 2 ß
H. Georg Gollen wb.
(Quittungen 1704-1741)
Neuzb. fol 533-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 533-b
Le loyer est successivement réglé par la veuve de François Brackenhoffer, le receveur Lidvogel et Jean André Bruder

alzb. 593-b
Georg Gollen Wittib solle wegen eines durchbruchs undt herabführung des überhangs von der behaußung des Rindts fußes Jahrs auf Barthol (id est 24. Aug), 8 lb ([corrigé en] 2)
Ferner von einem 8 ½ sch. lang und 1. sch. 3. Zoll breiten tritt vor seinem Laden an obged. behaußung Jahrs auf (id est 24 febr.), 2 ß 6 d
[biffé] Ferner von Zweÿen Kellerfenster seiner behaußung in der Kieffer gaßen am Rindtsfuß Gäßlein, Jahrs auf Martini, 2 lb
(Quittungen, 1741- An 10) C. 246
(vide XV. Prot. de 1640 fol. 16.b & 24.a und Manuale der* Zins vom * f° 208)
vide Arrêté du C.M. du 6. flor. V – 7 fructidor

Fr. Maria Dorothea H Frantz Brackenhoffers geb. Gollin wittib, H. Schaffner Lidvogel, H. Joh: Andreas Bruder
H Jacob Dürninger
modo Dlle Dürninger
Georg Klein, Handelsmann

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1598, Préposés au bâtiment, VII 1313
Pierre Bürckel est propriétaire de deux maison presque l’une en face de l’autre. La deuxième partie de l’autorisation ci-dessous a trait à la maison dite Zum Meyenberg comme le montrent les reports ultérieurs.

Peter Bürckel in Kieffergaß vmb kellerthier. 251.
(f° 251) Mittwoch 6 Xbr. 98 – Peter Bürckel handelsmann wonhafft in Kieffergaß neben dem hauß Zur ÿsern thieren, dem Ist bewilligt word. sein ligende Kellerthier so 5 schuh vffs Almendher auß ghet und 5 schuh 3 Zoll breit Ist, vmb anderthalben schuh beste die gaß hinab, Zuuerrucken, vonweg. des Pfeiler dan er Zwisch. Zweien newen bög. gemacht hat, soll Almend sein vnd bleiben.
Mehr Ist Ihme gegönt worden 2 ligende Kellerfenster auch vffs Allmend herauß Zumachen, nemlich das ober ii+ sch. breit und Z schuh herauß, So dan das vnderste, vnder der haußthieren 2 schuh breit 1 schh herauß vffs Almend Dauon soll er Alle Jar und Martini 99 Zum erst. mal Almend Zinß geben 2 ß d Ist von Jed. 1 ß das hat Georg leutersperg. sein schweh. bewilligt vnd Angenommen Actum durch h Jacob Kniebß vnd Daniel von Molßh. Bawh. Conrad Bering. Johann müllern vnd Georg Haß 3 des d.ths. Stattloh. vnd bede werckmr. 5 tn Xbr 98.
[in margine :] D fol. 229

1777, Préposés au bâtiment, VII 1417
Le maître maçon Jean Frédéric Walther est autorisé au nom du tonnelier Jean Daniel Hoffsess à faire un nouveau parement dans la ruelle du Pied-de-Boeuf

(f° 244) Montags den 1. Septembris 1777. – Mr Joh: Daniel Hoffsess, Kiefer
Idem [Mr Johann Friderich Walther, der Maurer] nôe Mr Johann Daniel Hoffses des Kiefers bittet zu erlauben deßen behausung in dem Rindfuß Gäßel unten auf dem Boden verwerfen Zu laßen. Erkannt Willfahrt aber nur in besagtem Gäßel.

1780, Préposés au bâtiment, VII 1419
Daniel Hoffsess a fait réparer sans autorisation l’encorbellement rue des Tonneliers. Il déclare l’avoir seulement repeint pour gagner en clarté. Les préposés le condamnent à trois livres d’amende

(f° 124-v) Dienstags den 5. Septembris 1780 – Mr Daniel Hoffseß, Kiefer
Mr Daniel Hoffseß, der Kiefer wurde vorbeschieden, und wieder denselben klagend angebracht, daß er ohne Erlaubnus und wider Ordnung den Überhang an seiner behausung ane der Kiefergaß gelegen reparirt habe.
Beklagter zugegen sagt, Er habe weiters keine reparationen gemacht, als um von unten her Helle zu gewinnen denselben angestrichen. Erkannt, Seÿe beklagter Meister Hoffseß in 7. lb. 10. ß d. Straf zu condemniren.
[in margine :] laut Erk. de 19. 7.br 1780. infra fol. 142. auf 3. lb d. gemindert.

(f° 142-v) Dienstags den 19. Septembris 1780. – Mr Daniel Hoffseß, Kiefer
Mr Daniel Hoffseß, der Kiefer præsentirt unterthäniges Memoriale mit bitten ihme die d. 5. hujus andictirte Straf von zehn Thaler gratiose nach zu laßen. Erkannt, Seÿe ex speciali gratiâ besagte straf auf 3 lb. d. zu mindern.

1782, Préposés au bâtiment, VII 1420
Le maître maçon Gruber demande au nom de Jean Daniel Hoffsess l’autorisation de poser un nouveau parement rue des Tonneliers. Les préposés refusent en juin 1782 parce que la façade a un encorbellement. Jean Daniel Hoffsess demande quelques jours plus tard la permission de repeindre la façade. Les préposés refusent pour la même raison.

(f° 84) Dienstags den 11. Junii 1782. – Joh: Daniel Hoffseß Kiefer
Mr Gruber, der Maurer, nôe Johann Daniel Hoffseß, des Kiefers, præsentirt unterthäniges Memoriale mit bitten Zu erlauben deßen Behausung an der Kiefer Gaß gelegen verwerfen und anstreichen Zu laßen. Erkannt, Abweisung, weilen die behausung einen Überhang hat.

(f° 95-v) Dienstags den 25. Junii 1782. – Johann Daniel Hoffseß, Kiefer
Lectum ein von Johann Daniel Hoffseß, dem Kiefer überreichtes und dißorts producires unterthäniges Memoriale mit bitten Zu erlauben, deßen an der Kiefer Gaß gelegene Behausung verwerfen und anstreichen Zu laßen damit solche vom Verderben errettet werde. Erkannt, Augenschein.

(f° 107-v) Sambstags den 13. Julii 1782. wurden folgende Augenschein eingenommen. – Johann Daniel Hoffseß, Kiefer
An Johann Daniel Hoffseß, des Kiefers Behausung, an der Kiefer Gaß gelegen, welcher dieselbe verwerfen und anstreichen laßen möchte.
Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem Begehren abzuweisen, weilen die behausung einen Überhang hat.

1789, Préposés au bâtiment, VII 1423
Le maître charpentier Weber demande l’autorisation de réparer l’encorbellement de la maison de Jean Daniel Hoffsess qui n’a pas les moyens de la reconstruire. Nouveau refus des préposés

(f° 281) Dienstags den 9. Junii 1789. – Daniel Hoffsäß pt° reparation seines überhangs
H Weber Zimmermeister nahmens Daniel Hoffsäß des Kieffers bittet gehorsamst um erlaubnus an deßen in der Kieffergaß am eck des Rindfus gäßleins gelegenen behaußung da ihme jetzt Zur Zeit seine umstände nicht erlauben neu zu bauen, den überhang welche sehr schadhafft ist ausbessern Zu dörffen. Erkannt, Augenschein.

(f° 288-v) Dienstags den 16. Junii 1789. wurden die den 13. hujus eingenommene Augenscheine abgehandelt und dabeÿ erkannt wie folgt. – Daniel Hoffsäß pt° überhangs reparation
In der Kieffergaß an Daniel Hoffsäß des Kieffers behaußung, allwo derselbe um erlaubnus begehrt seinen überhang Zu repariren. Erkannt, Abweisung.

Description de la maison

  • 1730 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, poêle pour officier, chambres, chambre pour le domestique de l’officier, cuisine, vestibule, boutique, bureau, chaudron à lessive, bûcher et cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3 500 florins
  • 1745 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une boutique, un bureau et une cave voûtée, au premier étage un poêle, cuisine, chambre, vestibule et dépense, au deuxième étage poêle alcôve, antichambre à cheminée à la française, vestibule et dépense, au troisième étage se trouvent trois chambres et vestibule, le comble a un grenier dallé, deux pignons en bois, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 4 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Tonneliers

nouveau N° / ancien N° : 13 / 5
veuve Hofsaes
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois mauvais et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 17 case 1

Simon et Forst, rue des tonneliers N° 5 à Strasbourg, Sub. pr 1849 / Dominique
Kohler François Charles, rue des tonneliers N° 5 (Soub.on pr. 1854)

O 55, maison, sol, rue des tonneliers 5
Contenance : 1,05
Revenu total : 135,55 (135 et 0,55)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 330 case 1

Kohler François Charles, rue des Juifs 15
1863 Buchmüller, Joseph, facteur de pianos

O 55, maison, sol, Rue des tonneliers 20
Contenance : 1,05
Revenu total : 135,55 (135 et 0,55)
Folio de provenance : (17)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 /15
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre allemand, registre 30 p. 235 case 3

Parcelle, section 19, n° 153 – autrefois O 55
Canton : Küfergasse Hs N° 20 / Rue des Tonneliers
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,01 – 1,02
Revenu : 1300 – 1200 – 1500
Remarques : II 33

(Propriétaire), compte 254
Buchmüller Maria Josephine Franziska und Miteingenth.
1927 Nagle Auguste et son épouse
1935 Martz Louis & son épouse
1945 André Charles Alois, restaurateur et son épouse
(586)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 252 Rue du Pied de Bœuf, p. 406

5. voy. Rue des Tonneliers N° 5

Canton VII, Rue 251 Rue des Tonneliers, p. 404

5
Pr. Hofsaess, J. Daniel, Tonnelier – Tonneliers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Küfergasse (Seite 91-92)

(Haus Nr.) 25
Müller, Oelfabrikant. 0
Gangler, Stuhlfabrik, 0
Dr. Fischer, Univ.-Prof. E 123
Friedrich,Wwe. H 0
Andlauer, Machinist. H 1
Lehmann, Steindrucker. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 52)

20, rue des Tonneliers (1885-1946)

La veuve Buchmüller charge en 1885 le maître maçon Emile Widmann d’établir sur les deux façades une devanture qui devra être en sapin puisque le bâtiment dépasse de l’alignement et comprend des encorbellements. Auguste Nagle, demeurant à Sarrebourg, qui vient d’acheter la maison charge en 1926 l’architecte O. Zache et l’entrepreneur Meyer de transformer le rez-de-chaussée et le premier étage (le bâtiment dépasse de 40 à 60 centimètres de l’alignement vers la rue des Tonneliers). Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement aérien du 11 août 1844.

F. Marchand installe en 1902 un moteur à gaz d’un cheval-vapeur dans son atelier.

Sommaire
  • 1885 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom de la veuve Buchmüller l’autorisation d’établir une devanture sur les deux façades, 20, rue des Tonneliers et 1, rue du Pied-de-Bœuf. – Autorisation d’ouvrir une baie pour une devanture à volet roulant. Les matériaux devront être le sapin puisque le bâtiment dépasse de l’alignement et qu’il a des encorbellements (arrêté municipal du 6 mai 1856) – Dessin
  • 1888 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. E. Sandrin demande l’autorisation de suspendre des marchandises en fer-blanc. – L’agent voyer estime que les marchandises peuvent être suspendues au corbeau puisque la circulation n’en sera pas entravée, moyennant une redevance annuelle.
  • 1893 – L’inspecteur des contributions Griecker demande l’autorisation de poser une enseigne plate au balcon du premier étage. – Le maire donne son accord
  • 1894 (mai) – Le maire notifie la veuve Buchmüller (demeurant 45, rue des Grandes Arcades) de faire ravaler les façades
    1893 – Le maître maçon Friederich demande au nom de la veuve Buchmüller l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Les deux façades sont réparées et peintes à l’huile, août 1893
  • 1894 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Marchand l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs. – Autorisation – Travaux terminés
  • 1898 – La veuve Diebold et Fils (maçonnerie, 10, rue du Fossé-des-Treize) demande l’autorisation de réparer le crépi. – Autorisation – Travaux terminés
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant quatre volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique et une trappe. – La trappe est supprimée, mars 1897, les volets sont réglementaires, octobre 1898.
  • 1902 – Le fabricant F. Marchand qui emploie un ouvrier et un apprenti demande l’autorisation d’établir un moteur à gaz d’un cheval-vapeur – Le commissaire de police transmet les prescriptions à observer – Le maire délivre l’autorisation – Dessin
  • 1903 – Le maire notifie la veuve Buchmüller (demeurant 45, rue des Grandes Arcades) de faire ravaler les façades – La propriétaire déclare avoir fait ravaler la façade en 1899, elle est disposée à réparer la partie endommagée dans la ruelle – Le maire constate que la façade n’est pas très sale et accorde un an de délai. – Rappel, mai 1905 – Le maire accorde un nouveau délai. – Travaux terminés, octobre 1906.
  • 1907 – Etienne Henger (demeurant 80, rue de la Porte-Blanche, ensuite Faubourg National) estime que le logement du rez-de-chaussée est insalubre. – La Police du Bâtiment constate que le plancher de l’atelier de cordonnerie au rez-de-chaussée est en partie pourri mais qu’il n’y a pas de danger d’écroulement puisqu’il repose sur une voûte en pierre. Le maire écrit au propriétaire puis le met de demeure de faire les travaux sous quinzaine. La demoiselle Sandmann demande au nom de la demoiselle Buchmüller, propriétaire, un délai comme le local est vide.
    1907 (décembre) – M. Buchmüller contre laquelle le locataire a engagé une action en justice demande à la Police du Bâtiment d’attester que le local n’est pas humide. – La Police du Bâtiment déclare que les manquements qu’elle a constatés n’empêchaient pas d’exploiter un atelier de cordonnerie. – Travaux terminés, avril 1908.
  • 1911 – Le maître maçon J.-B. Meyer (22, rue Saint-Louis) demande au nom de la demoiselle Buchmüller l’autorisation de réparer le crépi. – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1911.
    1912 – Le maire notifie M. Buchmüller (demeurant 3, rue des Echasses) de faire ravaler les façades – Les architectes Müller et Mossler (19, avenue des Vosges) demandent six mois de délai
    1913 (septembre) – Louis Zugmeyer demande au commissaire de police et au maire l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord – Dossier classé, octobre 1913.
  • 1925 – La famille Fischer à laquelle le logement au premier étage a été attribué refuse d’y entrer avant qu’il soit rénové et que le crépi soit réparé. – Le maire demande au gérant (l’avocat P. Kræmer, 8-10, rue des Etudiants) de faire refaire le crépi qui s’effrite. L’architecte Emile Wolf (26, avenue de la Forêt-Noire) fait poser des étais sous l’encorbellement. L’avocat Kræmer déclare que la maison appartient pour trois huitièmes à la veuve Riegel et pour cinq huitièmes à l’évêque de Strasbourg. Comme la veuve Riegel n’a pas les moyens de faire faire les travaux, la maison sera vendue aux enchères par le notaire Krænner le premier juin 1926. – Le nouveau propriétaire est Auguste Nagle, demeurant 111, rue de l’Entente à Sarrebourg.
    1926 – L’architecte O. Zache et l’entrepreneur Meyer (22, rue Saint-Louis) font des travaux sans autorisation préalable. – Demande – Comme les travaux sont plus étendus que prévu, le maire demande au propriétaire de renoncer à toute plus-value si la Ville souhaitait acquérir le bâtiment en saillie de l’alignement.
    1926 (octobre) – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée et le premier étage. Le bâtiment fait saillie (40 à 60 centimètres) sur l’alignement de la rue des Tonneliers – Travaux terminés, juin 1927 – Calculs statiques – Plan de situation, plan du rez-de-chaussée et du premier étage
    1926 (octobre) – L’entrepreneur Jean Frezza (49, rue Saint-Erhard au Neudorf) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • Commission contre les logements insalubres – 1899, propriétaire, Buchmüller, demeurant 49, rue des Grandes-Arcades. Observation, rénover les locaux du rez-de-chaussée – Travaux terminés, août 1900
    1906, Travaux à faire, en 2 points – Travaux terminés, octobre 1906.
    Commission des logements militaires, 1915, Travaux à faire, en 8 points. Dossier classé, les travaux non faits peuvent attendre la fin de la guerre, janvier 1917.
    1921 – Plainte du locataire Moser, deuxième étage
    1921 – Liste de travaux à faire – Marie Buchmüller demande un délai pour faire les travaux
    1926 – Plainte de la locataire Schuller, deuxième étage (plancher endommagé)
    1926 – Liste de travaux à faire – Travaux terminés, mars 1927.
    1937 – Le locataire Zwinger demande une inspection qui constate le mauvais entretien – La Police du Bâtiment estime que la plainte n’est pas fondée.
    1938 – Le locataire Holtzmann se plaint des cabinets d’aisance – Ils sont réparés
  • 1945 – Aline Thouvenin (avenue de la Libération à Limoges) demande une attestation pour le bâtiment sinistré par le bombardement aérien du 11 août 1944, propriétaire Mme Zwiller
    1946 – Le bâtiment est entièrement détruit par le bombardement aérien du 11 août 1944 (25 septembre 1944 sur un des certificats). Certificat de sinistré accordé à Charles André, Nicolas Holtzmann, Anna Holtzmann, Rosine Zwiller

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2228)

20, rue des Tonneliers (1945)

Charles André, demeurant 11, place du marché aux Cochons-de-Lait, déclare le 15 janvier 1945 que la maison à trois logements sise 20, rue des Tonneliers a été entièrement détruite le 25 septembre 1944 lors du bombardement aérien.

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Gutenberg
Anwesen : Küfergasse Nr 20
Register Nr.
Fliegerschaden vom 25.9.1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Küfergasse Nr 20
Eigentümer : Charles André, Fegelmarkt 11
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus, Hinterhaus, Seitenbau, Geschäftshaus, Werkstattgebäude
2. Beschädigte Gebäudeteile : total
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Fliegerangriff
4. Art der Schäden : das ganze Anwesen ist schwer beschädigt und sämtliche Wohnungen sind unbewohnbar
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 3, unbewohnbar 3
Geschäfte –
Werkstätten –
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar – : Totalschaden
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 15.1.1945
Unterschrift : Charles André

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (ADBR, cote 424 D 28)

Dossier NV 1990 Z

Le viticulteur Charles André fait en janvier 1946 une déclaration de sinistre pour le bâtiment sis 20, rue des Tonneliers, détruit lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. L’architecte René Schaeffer (à Bischheim) établit en 1950 un devis de destruction. Le bâtiment couvert de tuiles plates comprenait un rez-de-chaussée en briques, une modénature en pierre de taille et des étages en pan de bois crépi. La cave et le rez-de-chaussée avaient 102 m², chacun des trois étages 121 m². Charles André cède en 1950 l’indemnité à la société d’assurances Cité-Vie.

Extraits
  • Déclaration de sinistre, 8 janvier 1946. Charles André, né le 21 juin 1898 à Rodern, viticulteur demeurant 11, place du Marché aux Cochons de Lait à Strasbourg
    20. rue des Tonneliers. Bombardement aérien du 25 septembre 1944
  • 1950. Devis de destruction, établi par l’architecte René Schaeffer, demeurant 18, rue des Rossignols à Bischheim
    Date de construction estimée, entre 1800 et 1850. Rez-de-chaussée en briques, modénature en pierre de taille (épaisseur 52 centimètres), étages en pan de bois
    Réparations importantes en 1926 (remplacement de solivages et de murs extérieurs, propriétaire Nagle) en 1938 (crépissage, menuiserie, peinture, propriétaire Martz)
  • Surfaces. Cave et rez-de-chaussée 102 m², premier, deuxième et troisième étages 121 m²
    Hauteur de sol à sol, cave 3,50 – rez-de-chaussée 3,40 – premier étage 2,44 – deuxième étage 3,01 – troisième étage 2,56 mètres
    Murs en briques et revêtement en pierre de taille au rez-de-chaussée, pan de bois crépi, couverture de tuiles plates
    Pourcentages de destruction
  • Bâtiment n° 1. Totalement détruit, arasé au niveau du sol, les caves sont comblées de gravois et débris provenant des immeubles voisins. Les parties hautes des murs de cave encore visibles sont fortement ébranlées.
  • Dessins (plans, élévations, coupe), signés par l’architecte René Schaeffer
  • Demande d’indemnité de reconstruction, dossier NV 1990 Z, 14 février 1950
    Propriétaire. Charles André, né le 21 juin 1898 à Rodern (Haut-Rhin) marié avec Joséphine Wymann le 1 mai 1928 à Ribeauvillé, vigneron débitant demeurant 11, place du Marché aux Cochons de Lait à Strasbourg
    Bombardement aérien du 25 septembre 1944. Achat en 1943
    Autres biens sinistrés, 10, Grande Boucherie, dossier NV 32.002 Z, mobilier à Rodern
  • Demande d’indemnité de reconstitution, dossier NV 1990 Z
    Déclaration de sinistre produite au nom de Charles André
    Propriétaire du bien sinistré, La Cité-Vie, compagnie d’assurances sur la vie, société anonyme constituée en 1929, siège social 36, rue de l’Arcade, Paris VIII, siège administration, 31, avenue de la Paix à Strasbourg, président Daniel Freysz (33, avenue de la Paix à Strasbourg)
    Fonds commercial, veuve Zwiller (mercerie bonneterie) 9, cité provisoire Leclerc à Strasbourg
    Achat le 5 juillet 1950.
  • Décision de transfert, 4 juillet 1952
    Ancien propriétaire, Charles André, 11, rue du Marché aux Cochons de Lait
    Nouveau propriétaire, Société d’assurances Cité-Vie, 36, rue de l’Arcade, Paris VIII
    Indemnité cédée 749.465 francs (valeur 1939) soit 14.539.620 (valeur 1951)
    Mutuation autorisée par le tribunal civil le 13 décembre 1950.

Relevé d’actes

La maison appartient à Philippe Heus dont le beau-frère (voir la vente ci-dessous) est le sénateur Jean Jacques Schütterlin. Philippe Heus épouse en 1562 Marthe, fille de Loup (Wolfgang) Schütterlin le jeune. Il est dit savonnier au baptême de 1666.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 70 n° 23)
1562. den 23. Nouemb. sind Ehelich eingesegnet worden Philipps Hüß vnd Jungfraw Martha Wolff Schütterlins des Jungen tochter (i 82)

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 73 n° 53)
1666. Herr Philippus heuß, seiffen Sieder, Martha Schütterlin, (infans Johannes Michael, [biffé]), herr Isaac greiß Zunftmeister Zur Mörin, Dosina des bott. selig. witwe In de Lindengelsgaß (i 90)

Philippe Heus, conseiller et directeur de la Monnaie des comtes palatins de Deux-Ponts, vend la la maison dite Zum Meyenberg à Philippe Wilvisheim de Haguenau, fils du consul Nicolas Wilvisheim, et à sa femme Marguerite Goll, fille de Luc Goll

1590 (19. octob.), Chancellerie, vol. 269-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 69-v
Kauff Philips Wilueßh. von Hagenaw vber ein hauß In Kieffergassen
Erschienen h Hanns Jacob Schütterlin alter Rhatsbewandter, Hanns Mathis Rhot beÿsitzer deß Kleinen Rhats vnd Hanns Michel Heüß, alle dreÿ als beuelch vnd gewalthabere h Philipps Heüsen Jetziger Zeitt Pfaltzgrauischen Zweÿbrückischen Rhatts vnd Müntz verwalters Zu Bergzabern Ires liebwertten Schwagers vnd geuattern, (…) vnd
haben In gegenwertigkeit Philips Wilueßheim von Hagenaw h Niclaus Wilueßheim alt. Stettmeisters Zu Hagenaw sohns (verkaufft) erstgedacht. Philips Wilueßheim der dann also für sich vnd sein Haußfraw Margreth Gollin mit beÿstand herrn Lux Gollen seines schwehers vnd Michel Gollen seines Schwagern vestiglich Kaufft hatt,
Ein behausung mit allen derselb. gebeuw. begriffen. Zugehörd. vnd gerechtigkeitten Zum Meÿenburg genannt In der Statt Straßburg In Küeffer gassen geleg. ein seit ein Eck hauß am Meÿen gäßlein, anderseit neben einer behausung Jacob Beckhoren* von Trüren* Zugehörig, so Bastian Brand d. Jünger Tuchman bewohnt, hinden vff die gastherberg Zum Rindsfuß stoßend, Von welcher behausung gohnd Zuuor ein pfund ewigs gelts den Guthleüthen Zur Rothenkirchen beÿ Straßburg vff Bartholomei, Item 20 gulden gelts Straßburger wehrung vf Marie verkündung fallend mit 400 gulden gemelter wehrung hauptguts ablösig deß vesten Georg Johamen von Mundoltzheim, alt Stettmeisters selig. Wittib vnd Erben, Item 25 guld. gelts vff weihenacht. fallend mit 500 guld. hauptguts Straßburger wehrung herrn Michael Theürern Ein vnd Zwantzigern letztlich soll disse behausung auch verhafftet sein für ein schuld nemlich 465 pfund Straßburg. weÿland Johann Mocken deß Muntzmeisters seligen Erben, So der keüffer (…) über sich genommen, Sonst were angeregte behausung allerdings Zinßfreÿ ledig vnd eigen, vnd alles Recht gerechtigkeit & dem Keüffer vbergeben vnd bekandt das disser verkauff vnd Kauff vber vorgemelte beschwerd. Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 150 pfund pfenning Straßburg

Philippe Wilvisheim de Haguenau épouse en août 1590 Marguerite, fille de Luc Goll
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 121 n° 398)
1590. 5. Trinitatis. Philips Wilvisheim von Hagenaw vnd Margaretha Lux Gollen dochter eingesegnet den 4. Augusti (i 130)

Le marchand Philippe Wilvisheim de Haguenau vend la maison au marchand Pierre Bürckel

1595 (24. Jan.), Chancellerie, vol. 301 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 9
Kauff Peter Bürckels des handelßmanns vber ein behausung In Küeffergaß
Erschienen Philips Wilueßh. Jrn burg. vnd handelsmann Zu hagenaw vnd
hatt in gegensein Peter Burckels deß handelßmanns (…) zu kauffen geben
eine behausung vnd hoffstatt mit allen Iren gebewen & geleg. In Küeffer gaß einseit ein Eck am Rindsfuß geßlin, and.seit neb. Sebastian Brand.dem handelsmann, hinden vf d. Würths hauß Zum Rinds fuß gnt. stoßend, Dauon gehnd Jharlich 2 fl. gelts dem Guttleuth hauß alhie vf Bartholomei loßig mit 50 gld. Mehr 20 fl. St. wh. w. deß Edlen Vesten Georg Johamen gewesenen Stettmeisters selig. Erben vf vnser frawen v.kündung tag losig mit 400 lb d gemelter w. Mehr 25 guld. h. Michel Theurern xv. Jhärich vf den h. Weihenacht tag fallend mit 500 gld. St. w. losig, Mehr 22 guld. p. 15. batz. 7 schilling vnd sechs pfenning Johann Meck. deß Notarÿ selig. Erb. Jherlich vf Weihenacht. fallend, wid.keüfig mit 457. ½ fl. p. 15. batz. sonst ledig vnd eig. Vnd were d. Kauff zugang. für vnd vmb 2550 gld. zu 15. batz.
Confessat

Originaire de Durlach, le marchand Pierre Bürckel achète le droit de bourgeoisie le 20 juin 1594.
1594, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 583
Peter Bürckell vonn Durlach der handelßmann, khaufft mit beÿstandt Andres Dieffenbechers daß burgerrecht, vnndt will Zun Spieglenn diennen Actum den 20.t Junÿ 94.

Le marchand Pierre Bürckel épouse en 1596 Ursule, fille du tonnelier Georges Leitersperger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 56 n° 132)
1596. Dominica Pentecostes 30. Maÿ. Petrus Bürcklein d. Handels Man, vnd Ursula Georg Leÿtersperg. des küeffers tocht. Eingesegnet Zinstag den 8. Junÿ (i 58)

Ursule Leitersperger, veuve de Pierre Bürckel, épouse Matthieu Schulter, licencié en droit, grand bailli de Stühlingen et conseiller des Pappenheim
Mariage, Schiltigheim (luth.)
1608. Montag (-) Eingesegnet word. der Ehrenvest vnd hochgelehrte H Mattheus Schulter deren Rechtth Licentiat, Bappenheimischer Rath vnd Ober Amptmann in d. Landgraveschafft Stuhlingen s vnd Fraw Ursula Leiterspergerin H. Peter Bürckl, weÿland Handels Man Zu Straßburgk hinderlaßene wittwe (i 75)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 266 n° 740) 1608. Sontag den 13. Novembris. Mattheus Schultter d. Recht. Licentiat, pappenheimisch. Rath vnd Ober Ampt Man d. Landgraffschafft Stülling. vnd Ursula, Peter Bürcklins des handel Mans Nachgelaß. wittib, Eingeseg. Montag den 28. Novemb. Zu Schiltigkeim (i 272)

Ursule, veuve de Mathieu Schulther, demeurant dans le comté de Stühlingen, assistée de son frère docteur en droit Sébastien Leitersperger et le tuteur de ses enfants Jean Jacques, Jean Georges et Anne Elisabeth, hypothèquent trois maisons au profit de Madeleine, veuve de Marc Brunner, d’Ulm. Catherine, veuve de Georges Leitersperger, mère de la débitrice, se porte garante.

1612 (7. Julÿ), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 193
(Inchoat. fo: 208.) Erschienen die Ehrentreÿch Frauw Ursula des Ehrenuesten und Hochgelehrten herrn Mathei Schulthers der Rechten licentiaten, In der Landtgraffschafft Stilingen seeligen witwe, Mit beÿstand des Ehrenvesten, Hochgelehrten herrn Sebastian Leÿterspergers der Rechten doctor der Statt Straßburg Advocat vnd Rath Ihres lieben bruders vnd H Johann Ulrich Klotters beÿder Ihrer geschworner Vögt, So dann H. Benedict Bürckel allß geschworner vogt, Hanß Jacobs, hanß Jörgen und Annen Elisabethen ermelter Ehegemechd Kinder
Haben in gegensein des Ehrenvesten herrn Albrecht Schleichters burgers Zu Ulm Innammen der Erentreÿchen Frauwen Magdalenen, wÿland herrn Marx brunners burgers Zu Ulm seelig wittwe – schuldig sein 3000 guldin Ulmischer werung
dafür Vnderpfand sein sollen, dreÿßigk fünff gulden gelts zv xv batzen vff dem Hertzogkthumb Wüttenberg (…)
Item hauß vnd hoffestatt mit allen Iren gebeuwen & gelegen In der S S In der Küeffer gaßen, einseÿt ein Eck am Rindtsfuß geßlin, die anderseÿt Sebastian Branden seeligen erben stoßend hinden vf den Rindtsfuß, dauon gendt 25 guldin gellts zu xv batzen lösig mit 500 guldin derselben werung H Michel theürers seeligen erben, Mehr xxv guldin gelts zu xv batzen mit v C guldin derselben werung abzulösen frauwen Marxen von Eckeuerßheim seeligen wittwe, Sunst eÿgen
Item hauß, hoffestatt mit Iren gebeüwen gelegen In der Statt Straßburg auch In Khüffergaßen, einseÿt H Johann Weÿtzen anderseyt der Kniebsischen huß Zum Beeren genant stoßend hinden vf den Steinin Man, dauon gendt 25 guldin gelts lösig mit 500 guldin H Heÿnrich Gambsen, Sunst ledig eÿgen,
Item Ein fünfftertheÿl ane dem Zweÿ theÿl Ir für unvertheilt gebürende ane hauß, Sampt Zweÿen hinder heüßern, mit Iren hoffestatten vnd höfflin auch allen andern Iren gebeüwen & gelegen In der St. St. auch In Khüffergaßen, einsÿt ein eck am Rindtsfuß geßlin, andersÿt Michel Gollen seeligen Creditoren stoßend hinden zum theil vf hannß Romen, vnd Erasmum Schotten die Nestler auch Zum theÿl der Herren Moren Zunfftstub, dauon der drittheÿl Frauwen Catharinen Irer Mutter, vnd die Überigen Vier fünffte theÿl ein Zweÿtheÿl der Schuldglaubigerin geschwüsterden zustendig, dauon gendt sammethafft 8 Pfundt Pfenning gelts lösig mit 100 Pfund pfenningen, wÿland herrn Balthasar Stoßers seeligen erben Sunst ledig eÿgen
Und Zu noch mehren sicherheit (…) ist auch Erschienen, die tugendsame Frauw Catharin Herrn Georg Leÿtterspergers seeligen wittwe der Frauw Schuldtbekhennerin Mutter hatt sich mit beÿstand des Ehrenvesten Hochgelehrten herrn Laurentÿ Seringers der Rechten doctor Ihres lieben dochtermanns vnd vogts, Zur rechter Bürgin ernannt und gesetzt
[in margine :] Erschienen Herr hannß Joachim Bischoff handelsman Zue Ulm, In namen herrn Hanß Eittel Neuwbeurs vnd Herrn Albrecht Schleÿchers beeder Zue Ulm, Allß dochter und vetter frauwen Magdalenen der Schuldglaubigerin hierin benant, Hatt in gegensein des Ehrenvesten und Hochgelehrten Herr Sebastian Leÿtersperg.s der Rechten Doctor und Aduocaten der Statt Straßburg Innamen Frawen Ursula H Mathei Schulthers seelige Wittwe (…) Beschehen vff den 13. Januar Anno 614

Ursule Leitersperger se remarie avec Jean Renger, nommé procureur de la ville en 1617.
1617, Conseillers et XXI (1 R 98)
(f° 30) Montag den X Februarÿ – D Johann Renger Procurator ordnung geschworen.
1621 XV (2 R 49) D. Johann Renger. 35. (procuratores ergötzlichkeit)
1629 Conseillers et XXI (1 R 111) D. Johann Renger zu Tubingen citirt) contra Heinrich Müllern. 70.
1634 Conseillers et XXI (1 R 116) Dr. Johann Renger und übrig Zu Willstett angehaltenen burgern. 152.

Accord relatif à la rétribution de Jean Renger qui a été nommé greffier du Sénat un an auparavant pour remplacer Chrétien Textorius
1628, Conseillers et XXI (1 R 110)
(f° 293) 5. Januar. 1629. D. Johann Renger wegen seiner bestallung
Herr Sattschrbr. referirt, Obwohlen Herr Dr. Renger vor Einem Jahr beÿ Mh. ahn Statt Christiani Textorÿ, Zue Einem Rhatschrbr. Vnd Zwahr auff die Völlige bestallung, wie Er Textorius selbige gehabt, angenommen worden, so seÿe doch Selbige Erkantnuß nicht ins Prothocoll khomm. dieweil Sich nuhn vnd and.er seiner bestallung auch ein Addition von 17. fl befindet, welche Von den 3. Stifftern, Roth Kirch, Carthauß, vnd Clauß in undis, ihme Textorio alle quatember gereicht worden, anietzo aber h. Dr. Reng. von bemelter Stifft Schaffnern, ohne special Urkund auß dem Protocoll nicht mehr wollen gevolgt werden, Alß stelt Ers Zur Mh. ob Sie vorige Erkhandtnuß ratione dieser Addition d. 17. fl. alle Vierthel jahr, nochmal confirmiren wolt. damitt Eß dem Protocoll inserirt, vndt ihme deßen Ein schein vnd Vrkundt darauß ahn die Schaffner khönte mittgetheilt werd.
Ekhand, Ist bemelte Addition d. 17. fl. confirmirt, vndt in daß Protocoll Zu Zeichnen bevohlen worden, Jedoch mitt del Anhang, daß Er Sich alles Advocirens, sowohl in Anstellung d. Supplicationen, alß ander.er Schrifft hienführo müsigen, wie auch seine And.wertliche bestallungen resigniren solle.

Jean Renger et sa femme Ursule Leitersperger vendent la maison au marchand Paul Gotthard : acte interrompu puis vente

1621 ([15. 7.br / 3. Oct.]), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 69-v
Kauffverschreybung Pauli Gottharts vber sein Behausung In der Kueffergassen
(Vide infra folio 84.) Erschienen der hochgelehrte Johann Renger der Rechten Doctor vnd procurator des Grossen Rhats alhier vnd Frauw Ursula Leytterspergerin sein eheliche haußfraw mit beÿstand des auch hochgelehrten H Sebastian Leytterspergers der Rechten Doctors vnd der Statt Straßburg bestelten Advocaten vnd H Blasi Leyttersperg.s Burg. vnd handelßmanns Ir Fr. Ursulæ beyder Brued. vnd nechst verwandter bede ehegemecht für sich selbst vnd benanter Doctor Johann Renger als geordneter vogt Ulrich weÿland Ulrich Leytterspergers selig. hinderlaßenen Sohns vnd
haben in gegenwertigkeyt Pauli Gotthardt handelßmanns vnd Burgers alhie (verkaufft)
ein Behausung alhie In der Kueffer Gassen so einseyt ein Eck ane dem Rindtsfueß Gasslin anderseyt neben (-) vnd hinden auff die Herrberg Zum Rindsfuß genannt stoßend gelegen, davon gehend Jarlichs
[interrompu]

1621 (16. Septembr.), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 84
Kauffverschreybung Pauli Gottharten vber sein Behausung in Kueffer gassen
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1621 folio 208. Zubefinden.) Erschienen der hochgelehrte Johann Reng. der Rechten Doctor vnd Procurator des Grossen Rhatts als ehevogt Fr. Ursulæ Leytterspergerin sein eheliche haußfr. mit beÿstandt wissen vnd bewilligen des auch hochgelehrten herrn Sebastian Leyttersperg der Rechten Doctors vnd der Statt Straßburg bestelten Advocaten vnd H Blasi Leyttersperg.s Burg. alhie Ir Fr. Ursulæ beyder Brueder vnd nechst verwandter vnd obgemelter D. Johann Reng. (Hans Jacob Bürckeln Ir Fr Ursula ehel. Sohns)
haben in gegenwertigkeyt Pauli Gotthardt handelßmanns vnd Burgers alhie (verkaufft)
ein Behausung alhie In der Kueffer Gassen so ein Eck ane dem Rindtsfueß Gasslin vnd gedachter Küeffer Gassen einseyt In gemelter Kueffer gaßen neben Bernhard Bad. vnd in dem Rindsfus Geßlin neben vnd hinden auff die Herberg Zum Rinds fuß gesselin stoßend gelegen, sampt einem grossen schwartzen Kasten vnd. Im Gaden, davon gehend Jerlichs 20 guden Str. W. uff Mariæ Verkundung in hauptgut mit 400 gld Fraw Agnes Marxin selig Erben, Item Zehen gulden ein schilling auff weÿhenachten Michael Theurers Fünffzehners selig. Erben In hauptgut mit 200* fl. w. Item ein pfund 10* d * der Rothen Kirch vff Bartholomei sonst eyg. vnd were dier Kauff vber die beschwerd. Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1200 pfund pfenning
Dabey auch abgeredt dieweil der verkeuffer für sein eheliche haußfr ein verehrung begert, er der Verkeuffer auff weÿhenachten von Irem Kauffman so das Gaden in der weÿhenacht Meß geprauch. vnd dafür den versprochenen Zinß erstatten würd. das solcher Zinß der Frawen Verkeufferin ane statt begehrten verehrung zustehen vnd Ir gelufert werden soll
(vide nachtragbuch de A° 1630. er seqq. fol: 239)

Originaire de Sainte-Marie-aux-Mines du côté Ribeaupierre, Paul Gotthard, fils de l’administrateur des mines Paul Gotthard demeurant à Echery, épouse en 1607 Anne Marie, fille du tailleur Georges Gro (Grau) : contrat de mariage, célébration
1607 (7.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) n° 221
Eheberedung Zwüschen dem ehrsamen Paulo gotthardt von Marien kirch vff der Rappoltzsteinischen seÿtten Zu Eckerich, weÿland Pauli gotthardt, Berck Verwessners Zu Marien Kirch seeligen Sohn An einem
So dann der ehrsam: vnd tugendreichen Jungfrauwen Annen Marien Groin Meister georg groen deß schneiders burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter Andern theÿls
Actum Sonntag den 7.ten Februarÿ Anno 1607. (unterzeichnet) Ich Paulus Gotthart d. Hochzeitter Bekenne wie vorstehtt, gerg gro der hoch zeiterin vater

Mariage, cathédrale (luth. p. 191)
1607. Dominica Reminiscere. Carolus gothardt von Maria Kirch der Wurtz kremer Anna Maria Jörg Gro des schneiders tochter (i 99)

Le marchand d’épices Paul Gotthard de Sainte-Marie-aux-Mines devient bourgeois par sa femme Marie, fille du tailleur Georges Krau
1607, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 883
Paulus Gotthardt der Wurtz Krämer von Marien Kürch, Empfahet daß Burg.recht von Anna Maria, Georg Krauwen des schneiders Alhie Ehelichen dochter wüll Zum Spüegel dienen vnd 200 fl. verstallen Actum den 21. Maÿ Aô 1607.

Paul Gottard et le tuteur de ses enfants vendent la maison au marchand Jean Goll, assesseur au Petit Sénat

1634 (31. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 400-v
(Protocollat. fol. 62. – diser Kauff ist den 13. feb. vndt 3. Martÿ 1638. Einem E. gross. Raht vorgebracht. vndt daselbsten vff gewohnliche behabung Confirmirt word.) Erschienen Paul Gotthardt burger Zu St. für sich selbsten und hanß Waltz der Weißbeck Alß vogt sein Gotthardten Kindern
hatt in gegensein herrn hanß Gollen deß handelßmanns vnd Kleinen Rhats Verwanthen (verkaufft) mit beÿstand H Adam Schiffmanns Alten Kleinen Rhatsverwanthen
hauß vnd hoffstatt, mit allen Anderen ihren gebäwen & Alhie in Küeffer gassen ist einseit ein Eck Am Rindtsfueß gäßlin, anderseit neben H D. Johann Georg Kasten keinen Rhats Advocaten und procuratorn, hinden vff die herberg Zum Rindtsfueß genannt stoßend gelegen, dauon gehen Jarß vff Bartholomei j. lb d bod. zinß der Rohten Kürch alhie, Item 20. fl. St. w. vf Mariæ v.künd. Jr. hieronimo Vffsteiner Zu Franckhfort in hauptg. mit 400. fl. w. So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 52. lb 10 ß d. Christoff Engelhardten dem Handelßmann, Item vmb 200 lb d H D Johann Renger Grossen Rhatschreibern Jährlich vff weÿhenachten mit 10 lb Zuuerzinsen vnd vf begeren Zuerlegen, So dann gehen auch Jarß von den Kellerfenstern 2 lb Allmend gelts d. St. St. sonst eÿgen Vnd were diser Kauff vber die beschw. so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 750 pfund
Nota. obwol obbesagter H D. Renger noch wegen 300. lb so in schlechtem gelt abgestossen worden, einen nachtrag zusuchen vermeint, So hab. doch die verkäuffere solchen Nachtrag vff Ihnen behalten vnd den Käuffer deß orths zu ubertreten zugesagt

Le marchand Jean Goll épouse en 1627 Dorothée Falck, fille de l’ancien commissaire de la Chancellerie
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 42-v)
1627. Johannes Goll der handelsmann H. Michaël Gollen des handelsmanns vnd burgers alhie hinderlaßener Sohn, vnd J. Dorothea h. Augustini Falcken Cantzleÿ Commissarÿ hin.laßenen tochter. Eingesegnet den 27. Febr. (i 49)

Jean Goll, marchand et assesseur au Petit Sénat, se remarie avec Félicité Ingold, fille de l’assesseur des Quinze Elie Habacuc Ingold : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – der Ehrenuest vnd wohl für geachte Herr Johannes Goll eines Ehrsamen Kleinen Raths alter beÿsitzer, Handelsmann und burger alhie Zu Straßburg einen sonderlichenn ehelichenn willen, liebe Und anmuth Zu der Edlenn Ehrn. Und Viel tugendreichen Jungfrauen Foelicitati Ingoldtin weÿland deß Edlenn Ehrenuesten hochachtbahrn Fromm Fürsichtig: Und Weißen Herrn Eliæ Habacuc Ingoldts deß beständigen Regiments der herren Fünffzehen, inn allhieiger deß hieligenn reichß freÿen Stadt Straßburg mit auch weÿland der Edlenn, Ehrenn, Und Viel tugendreichen Frawen Annæ Ingoldten gebohrner Von Hohenburg beeden seeligen ehelich erzielterm hinderlaßener Jüngster dochter gewonnen Vnd er Vff Vorhergangen sein selbs beschehenes freündliches ansuchen – inn obermelter Statt Straßburg auff Montag den 24. Novembris Ano 1634.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 170)
1635. Dom. jnuocavit d. 15. Jenner. H. Hanß Goll d. handelsmann d. Elter, eines Ehrsamen Kleinen Raths alter beÿsitzer, vnd Jgfr. Felicitas Hn Eliæ Habacuc Ingolts xv. Nachgelaßene dochter. Eingesegnet Zinstag d. 24. febr. Zu S. Thoman (i 176)

Le tuteur des trois enfants de feu Jean Goll et de Félicité Ingold, assisté de leur beau-frère Daniel Espich, docteur en médecine, rembourse un capital dû d’après un titre de 1561 sur la maison dite Zum Meyenberg

1655 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 422-v
Erschienen H Johann Theoderici Sprenger U.I.D. Und Burgers Zu Franckhfort, Und Fr. Mariæ Catharinæ beÿder Eheleuth, in crafft eines zu Franckhfort am Maÿn am 10. Junÿ nechsthien Von Ihme dr. Sprengern eigenhändig gefertigten (…) Gewaltscheins, bevollmächtigter Befelchhaber, H. Johann Casimir Werlin der Handelßmann Von berührtem franckhfort
hatt in gegensein H. Johann Philipp Kasten U.J.D. und E.E. Kleinen Rhats advocati et procuratoris alß Vogts weÿl. H Hannß Gollen geweßenen alten großen Rhats Verwanthens alhie in letzter Ehe mit Fr. Felicitatis Ingoltin erziehlter 3.er Kinder, mit beÿstand H. Daniel Espichs Med. Doct. ihres Schwagers
400. fl. straßb. Wehrung Capital, so Jahrs Vff Mariæ Verkündung mit 20. fl. besagter wehrung nach innhalts eines pergamentinen, durch weÿl. H. Johann Carl Lorchern alß geweßenen bischofflichen Contractuum Notarium seel. am 25. Januarÿ A° 1561. mit deß bischffl. hoffs Zu Straßburg anhangendem Insigel gefertigten (…) Zinnßbrieffs, Von Vff Vnd abe einer Alhie in der küeffer gaßen neben weÿl. H. Daniel Ringlers geweßenen Ammeÿsters alhier seel. hinderlaßenen fr. Wittib und Erben ein Vnd and. seit ist ein Eckh Undt hinden Vff die Herberg Zum Rindtfuß stoßend gelegener Und Zum Meÿenberg genannten behaußung, Verzinnß werden, Vnd obermelter H Dr. Espich alß ietzmahliger possessor dißer behaußung solchen Zinnß Zu entricht. Verbunden ist

Daniel Espich se marie en 1650 avec Marie Dorothée Goll, fille du marchand Jean Goll l’aîné
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 8-v)
1650. Dncâ XX Trinit. 27. VIII.bris. H Danjel Espicius, Medicinæ Doctor, H. Jacobi Valentini Espicii Med. d. Phil. Doctoris, auch beÿ hießiger Löbl. Universität Professoris Publici Ehelicher Sohn vnd J Maria Dorothea, H Johann Gollen des Eltern gewes. handelßmanns vnd E. E. Groß. Rhats Beÿsitzers alhier hinterlassene Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 5. IX.bris zu St Thomæ (i 10)

La maison revient à Marie Dorothée Goll, femme du docteur en médecine Daniel Espich, qui meurt en 1655 en délaissant pour héritiers ses deux frères et sa sœur. La masse propre au veuf présente un déficit de 94 livres, celle propre aux héritiers s’élève à 3 897 livres. L’actif de la communauté s’élève à 658 livres, le passif à 1 091 livres

1655 (1.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 23) n° 19
Inventarium und Beschreibung, aller vndt Jeder haab Nahrung vndt Güethere, so weÿlandt die Ehren vndt Viel tugendtreiche Fraw Maria Dorothea Espichin, gebohrne Gollin, deß Ehrenvest vndt hochgelehrten herrn Daniel Espichs Medicinæ Doctoris Burgers alhie haußfraw nunmehr seel. welche am 15. Maÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts Verblichen, nach Ihrem aus dießer welt tödlichem hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, Welche vff freündtliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Edlen vndt hochgelehrten herrn Johann Philips Casten, der Rechten Doctoris Advocaten, vndt E. Ehrsamen Kleinen Raths Procuratoris vndt Burgers alhie als H Johannißen, Johann Eliæ Vndt Foelicitatis, aller dreÿ geschwüsterdt vndt weÿland deß Ehrenuest Fürgeacht vnd weÿßen Herrn Johann Gollen deß Ältern, handelßmanns vnd E. Ehrs. Großen Raths alhier Beÿsitzers seel. hinderlaßener beed. Söhn vnd dochter, d. ietz abgeleibten fraw seel. brüd. vndt Schwester vndt ab Intestato hind.laßene nechster Erben geschwohrnen herrn vogts (…) So beschehen vnd angefangen auff Montag den 1.ten Julÿ A° 1655.
Publicatio et Resolutio auff hieuorgeschribenes Codicill

Inn dem Eÿßenburgerhoff alhie an d. Münstergaß geg.dem Gürthlerhoff und Collegio gelegen, so d. wittwer Lehnungsweiße bewohnt, ist befunden worden, wie volgt
Ane Haußrath. Vff der Andern bühnen, In der obersten Stuben, In der Nebens Cammer, In der Cammer A, In der Obern stuben am Gang, Vff dem Gang, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Magd Cammer, Im haußöhren, In der Speiß Cammer, In d. Bauch Kuchen, In deß H. D. Studier Stuben, In der Stub Cammer, In der Wohn Stuben, Vor dießer Stuben, In der Küchen, Im Hoff, Im Keller
Eigenthumb vndt Besserung ane Heusern (W.) Item ein Sibendtheil, ane einer halben Gewerbs Behaußung, sampt einel hind.hauß, vnd höfflin, auch allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weith. rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeiten genandt Zum Rothen Offenloch, gelegen in allhiesiger Statt Straßb. vnden am Vischmarck, gegend. Zunfftstuben Zur Mörin über (…)
(E.) Item hauß Vndt hoffstatt, mit allen and.n Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten gelegen alhie in d. St. Straßb. in d. Küffergassen, so Zum Meÿenberg genant, j.s. ein Eck am Rindtsfueß gäßlein, 2.s. ietz neben H Johann Thoman Kawen, dem handelßmann vndt d. Zeitt E. Ehrs. Großen Raths alhie Beÿsitzern, vornen vff ermeltte Küeffergaß, hinden vff die Gastherberg Zum Rindtsfuß stoßend, davon gibt man Jährlich. vff Bartholomæi j lb d bodenzinß dem Stifft Zur Rothen Kirchen alhie, wie auch 2 ß d Allmend Zinß, d. Statt Straßb. Zinnßmstr. Jährlich vff Martini, Item 20 fl. Straßb.w. vff Mariæ V.kündung hiebeuor Jr Hieromÿmo Uffsteinern Zu Ffurth ietz aber d. Erben selbsten in hauptguth mit 400 fl. St. w. abzulöß. Sonsten vber dieße beschwerd. freÿ ledig vndt eigen angeschlagen p. 600 lb. d. Darüber sagt j. Perg. Kauffbr. Inhalts, wie d. fraw seel. vatter dieße behaußung von Paul Gotthardten Burgern alhie v hannß Woltzen dem weißbecken sein Paul Gotthardt Kind. vogt an sich erkaufft mit d. St. Straßb.anhangend. Contract Insigel deßen datum den 31.ten Maÿ A° 1634. Darbeÿ noch j. altter t. Perg. Kauffbr. besagendt, wie erst ernandter Paul Gotthardt dieße behaußung von H Dr Johann Rengern erkauft mit d. St. Straßb. anhangend. Kleineren Secret Insigel deßen dat. den 1.t 7.bris A° 1621. Ferners darbeÿ j. alte t. Perg. Zinß v.schreibung vber 500 fl. Straßb. w. so vf solcher behaußung gestanden, besagend, vnd dann auch sonsten allerhand schrifftlicher bericht v. quittungen, alles mit N. 20. signirt.
Deß H. Wittwers unveränderte Nahrung betreffend, Sa. haußraths 24, Sa. Bibliothec 20, Sa. Silbergschmeids 17, Sa. Guldener Ring 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 168, Sa. Gülthen 13, Sa. Eigenthums vnd beßerung ane einer Behaußung o, Sa. Schulden 58, Sa. Ergäntzung 44, Summa summarum 367 lb – Schulden 461, Übertreffen also die Schulden auß des H Wittwers unverändert nahrung Zubezahlend deßelben gantzes Vermögen vmb 94 lib
Der Erben unverändert Guth anlangend, Sa. Haußraths 267, Sa. Viehs 4, Sa. Silbergeschirrs vnd Geschmeids 146, Sa. Guldener Ketten Armband, Ring vndt Geschmeids 185, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1849, Sa. Gülthen 38, Sa. Eigenthums vnd beßerung einer behaußung 600, Sa. Schulden 142, Sa. Ergäntzung 754, Summa summarum 3987 lb – Schulden 91, Nach deren Abzug 3897 lib
Die Theilbahre Verlaßenschafft berührend, Sa. Haußraths 106, Sa. Früchten 2, Sa. Vieh 2, Sa. Silbers 32, Sa. Guldenen Ring 2, Sa. Schulden 511, Summa summarum 658 lb – Schulden 1091 lb, Nachstand der theilbahren Nahrung 433 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3368 lib

Daniel Espich se remarie en 1657 avec Marie Elisabeth Dinckel, fille du docteur en médecine Daniel Dinckel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 32)
1657. Dncâ XVI. Trinitatis d. 13. Sept. H. Danjel Espich, Medicinæ Doctor vnd J. Maria Elisabeth weiland H Danielis Dinckels Medicinæ Doct. hinterlaßene Eheliche Tochter, Copulirt Zinst. d. 21. Sept. zu St. Thoman (i 35, proclamation cathédrale f° 78-v))

Partage de la succession de Marie Dorothée Goll entre le veuf, Félicité Goll femme du marchand Jean Daniel Brand et les étudiants en droit Jean et Jean Elie Goll.
1665 (20.11.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 13)
General Theil Register Über Weiland frawen Mariæ Dorotheæ Espichin, gebohrner Gollin seel. Verlaßenschafft darinnen was beedes H d. Daniel Espichen dem Wittibern undt denen Ihro d. fr. Seel. 3.en Geschwistrig. laut getroffenen Transaction Zu getheilt vndt verglich. Zubefind. 1665.
Zuwißen, daß auff Hieunden bemeltem dato, auf der Pfaltzen in d. kleinen Rathstuben Alhie Zu Straßburg beÿsammen erschienen weÿland der viel ehren vnd tugendreichen Frawen Mariæ Dorotheæ Espichin, gebohrner Gollin seel. nachgelaßener Herr Wittiber, und Erben, wie auch derselben respectiué Herren Ehe: vnd vögt, die Edle, Hochgelehrte Ehrenueste und Wohlvorgeachte Herren, Daniel Espich, Med. Dr. mit beÿstand deßen auch Hochgelehrten Herrn Johann Adam Gollen I.U. Dris ane Einem,
So dann Herr Johannes Goll, Juris Candidatus, Herr Johann Daniel Brand, Handelßmann als Ehevogt Frauwen Foelicitas Gollin, Ingleichem Herr Johann Philipps Kast, I. U. Dr vnd E.E. Kl. R. Actuarius et Referens, als noch vnentledigter vogt Herrn Johannis Eliæ Gollen, LL studiosus, sambtliche der Einhelligen Intention, obehrengedachter frawn Mariæ Dorotheæ Gollin seel. Verlaßenschafft halben nach Laut deren entzwischen beeden Parthen den 18. 7.bris nechsthin getroffenen Transaction, vergleich vnd Außkauf, die separation, abtheilung vnd außweißung für vnd ane die hand Zunehmen (…) Donnerstags den 20. Septembris aô 1665
Copia Transactionis, vergleich vndt Außkauffs

La maison revient à Jean Daniel Brand et à sa femme Félicité Goll. Jean Daniel Brand vend la maison au marchand Georges Goll. En marge, quittance remise en 1764 à André Bruder.

1675 (10. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 266-v
H. Johann Daniel Brand der Handelßmann
in gegensein H. Georg Gollen deß handelsmanns, mit beÿstand H. Hannß Georg Fleckhen deß Lederhändlers seines Stieffvatters und H. David Beüters deß Ohlmanns
Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Küeffergaßen ist einseit ein Eckh am Rindtsfußgäßlein, anderseit neben Wolff Endter dem Kübler, hinden uff H. Johann Friderich Meÿern den Specereÿhändtlern stoßend gelegen, davon gehend Jahrs term° Bartholomæi 1 lb bodenzinß der Rothen Kirchen, Item 2. ß d Allmend Gelts gemeiner Statt, so dann 20. fl. Straßburger Wehrung Jährlichen termino Annunc: Mariæ widerlößig mit 400. fl. besagter Wehrung Fr. Felicitatis Gollin wittibin – umb 500. lb
[in margine :] (…) in gegensein H. Rathh. Andreas Bruder des proprietarii (quittung), actum d. 19. Julÿ 1764.

Georges Goll loue la maison au marchand de fruits et légumes Samuel Grünau

1700 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 179-v
H. Georg Goll, der Handelsmann
in gegensein H. Samuel Grünau des Fastenspeishändlers (unterzeichnet) Samuel Grünaw
entlehnt, Eine Behaußung, mit allen deren gebaüen, Begriffen und zugehördten allhier in der Kieffer gaßen so einseit ein Eck am rindsfues gäßlein anderseit neben Martin Wolff Ender dem Kübler hinden auff die Herberg zum rindsfueß dem Hn verleiher auch gehörig, stoßend gelegen, auff fünff jahr lang Von Johann Bapt. dieses 1700.sten Jahrs angehend, umb einen jährlichen Zinns Nemblich 63 pfund

Lors du partage des biens de Georges Goll en 1710, les experts estiment la maison dite Zum Meyenberg à la somme de 2 500 livres. Le partage de 1726 attribue la maison aux enfants du deuxième lit.
Lors de l’inventaire dressé en 1730 après la mort de la veuve de Georges Goll, la maison est estimée au prix de 1 750 livres.

Les héritiers Goll cèdent leurs part de la maison à Marie Dorothée Goll, veuve du marchand François Brackenhoffer

1740 (27.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 févr. 1730
Erschienen vor Mir unterschriebenem offenbahrem geschwornem und Zu Weÿland Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrener Sachsin, auch weÿland Herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlassener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft Inventation und Separation in specie requirirtem Notario Frau Maria Magdalena Dürningerin, gebohrne Gollin, mit beÿhilff Herrn Jacob Dürningers, des Jüngern Vornehmen Handelsmanns auch E: E: Kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und burgers allhier Ihres geliebten Eheherrn
Zeigte in gegensein Frauen Mariæ Dorotheæ Brackenhofferin, gebohrener Gollin, weÿland Herrn Francisci Brackenhoffers, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg hinterlaßene Frau Wittib, mit beÿstand Herrn Ludwig Carl Lidvogels, vornehmen handelsmanns und burgers allhier (cedirt)
Estlichen Ihren sowohl Vo sich selbsten als auch von Ihrem verstorbenen Bruder, weÿland Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelsmann und burgern allhier seeligen ererbten, deßgleichen Von Ihren sambtlichen Voll: und halbbändigen geschwusterden auch halbbändigen Schwester Kind übernommenen völligen antheil an der in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrener Sachßin Ihrer geliebten Frau Mutter seeligen eigenthümliche Verlaßenschafft gehörige biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen Behaußung und hoffstatt, mit allen andern deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten Zum Meÿenberg genand, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Kieffergaß, einseit ist ein Eck ane dem Rindsfuß gäßlein, anderseit neben Georg Conrad Seupp dem Schloßer, da Von gibt mann jahrs aufs Bartholomæj Ein Pfund pfenning Bodenzinß der Rothen Kirchen allhier, ferner zween Schilling Allmendtgelds gemeiner Statt Straßburg, Weiter 8. pfund pfenning Zinß à vier pro Cento gerechnet, reicht mann der Evangelischen Neuen: oder Prediger Kirchen allhier Jahrs auf Johannis Baptistæ ablößig in Capital mit 200 lb. d. So dann 56 pfund und 5 Schilling pfenning gibt mann jährlichen auf den 20.t Julÿ à vier und einen halben pro Cento Zu zinnß herrn Rathherrn Johann Daniel Braunen ablösig in Haubtguth mit 1250. lb d sonsten freÿ, edig und eigen (…) beschehen und Zugegangen auf orth undt weis wie die deßelben beÿ mein Notarÿ Concept befindliche Abrechnung vom 30.ten Julÿ Anno 1740. außweißet (…)
So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 27.ten Augusti Anno 1740.

Marie Dorothée Goll épouse en 1709 le marchand François Brackenhoffer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Heuraths Verschreibung – der Wohl Ehren Veste Vnd vorachtbahre Herr Frantz Brackenhoffer der ledige Handelßmann Weÿland des Wohl Edlen Vesten, fromb, fürsichtig undt wohlweißen Herrn Andeæ Brackenhoffers geweßenen wohlmeritirten fünffzehners des beständigen Regiments allhier seeligen nachgelaßener ehelicher Sohn, einen brsondern ehelichen willen Lieb und Affection zu der Hoch Ehren vnd tugendreichen Jungfrauen Maria Dorothea Gollin auch weÿland des Wohl Ehrenvesten und großachtbahren Herrn Georg Gollen gewesenen vornehmen handelßmanns burgers allhier nunmehr auch seelig Hinderlaßene Jungfrau dochter gewonnen (…) Geschehen und verhandelt In der Königlichen Statt Straßburg Montags den 28. Monats tag Octobris Im Jahr unsers Lieben Herren Und Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburth 1709

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 208-v n° 924)
1709. Mitwoch den 20.t 9.mbr Seind nach 2.mähl. Proclamation ehelich copulirt worden Herr Franciscus Brackenhoffer der ledige Handelsmann, weÿl. des wohl Edel Vest fromm fürsichtig vnd wohlweißen H Andreas Brackenhoffer, des beständigen Regiments der H. XV. hochansehnlicher beÿsitzer, hinterl. ehl. Sohn, und J. Maria Dorothea weÿl. H Georg Gollen gew. b. vnd Handelsmanns nachgel. ehel. tochter, bezeug. solches (unterzeichnet) Franciscus Brackenhoffer als hochzeiter, Maria Dorotha Gollin Als hochzeiterin, Paulus flach alß des hochzeiters vogt, Johann Carl Feser* Als vogt der Jungfr. hochzeiterin (i 208)

François Brackenhoffer meurt sans enfant en 1723. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Tonneliers. L’actif de la succession s’élève à 2 074 livres, le passif à 1 268 livres.
1723 (2.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 11) n° 207* [haut de l’acte abîmé par l’humidité]
Inventarium über Weÿland der Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Francisci Brackenhoffers geweßenen Handelsmanns und burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1723. (…) nach seinem den 9.ten Decembris des Zurückgelegten 1722.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des Edel Wohl Ehren vest Großachtbahr und hochgelehrten Herrn Johann Gollen, Medicinæ Doctoris und berühmbten Practici auch Vornehmen Burgers allhie Zu Straßburg, als der hernachgemelten hinderlaßenen fraw wittib hochgelehrten herrn brud.s vnd ab intestato einer von dero Nächsten Erben inventirt durch die viel Ehren: und tugendgezierte frau Mariam Dorotheam Brackenhofferin gebohrene Gollin die hinterbliebene frau Wittib mit beÿstand des wohl Ehrenvest vnd Großachtbahren herrn Johann Friderich Färbers des handelsmanns vnd burgers allhier Zu Straßburg dero geschwornen herrn Curatoris, ingleichem herrn Johann Caspar Hürstel den ledigen Handelsmann von Benfelden gebürtig, (…) geäugt und gezeigt (…) So beschehen in Straßburg, angefangen den 2.ten Februarÿ Anno 1723.
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen seÿe hiemit, demnach gegenwärtige verlaßenschafft völlig inventirt worden, habe ich d. Nots. der Frau Wittib in die Ehe gebrachtes Vermögen Von des Verstorbenen herrn seeligen Nahrung separiren wollen, es hat aber die Frau Wittib mit beÿstand Hn Johann Friderich Färbers des handelsmanns Ihres herrn Vogts, sich ercläret, daß Sie wegen dero abgegangenen stuck Keine Ergäntzung prætendirt (…)

In einer allhier zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegenen Und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, vor dießen gemachen, In der Cammer D, vor dießem gemach, In der Cammer E, In der Wohnstub, In deri Stubkammer, vor dießen gemachen, In der Kuchen, In des Officiers Stub, Im Laden Contor, Im Keller
Wÿdems Verfangenschaft Welche Frau Susanna Brackenhofferin gebohren Metzgerin, weÿl. S. T. Andreæ Brackenhoffers, des beständigen geheimen Regiments der herren XV. in Löbl. Statt Straßburg gewesenen hochansehnlichen Beÿsitzers nunmehr seel. hinderlaßene frau wittib, wegen des verstorbenen Hn sel. als Ihres Stieff Sohns lebtägig Zu usufruiren hat
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 358, Sa. Schiffmann zur handlung gehörig 42, Sa. Gewerbswahren 367, Sa. frucht 257, Sa. Wein und Lährer Vaß 89, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 151, Sa. Goldener Ring, Ketter, Perlein und dergleichen Geschmeids 252, Sa. baarschafft 331, Sa. Gülth von liegenden güthern 66, Sa. Schulden 158, Summa summarum 2074 lb – Schulden 1268, Nach deren Abgang, Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 805 lb
Copia Heuraths Verschreibung (…) Geschehen Montags den 28. Monats tag Octobris 1709
Copia Testamenti nuncupativi – 1722 (…) auf Mittwoch den 12. tag des Monats Augusti Abends Zwischen 6 und 7 uhren in einer in der Statt Straßburg ane der Kieffergaß Liegenden von hernach gemeltem herrn Testatore Lehnungs Weiße bewohnenden behaußung, deren Wohnstub Cammer mit den Fenstern auff die gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen der Wohl Ehren Vest und Großachtbahr Herr Franciscus Brackenhoffer Handelsmann und burger allhie Zu Straßburg Zwar Krancken und schwachen Leibes auf einem Bette Liegend

Marie Dorothée Goll vend la moitié indivise de la maison à Louis Charles Liedvogel, agent des comtes palatins de Deux-Ponts, et à sa femme Marie Elisabeth Frœreisen

1740 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 614 n° 427-v
Fr. Maria Dorothea geb. Gollin weÿl. H. Frantz Brackenhoffer des handelsmanns ohnbevögtigte wittib mit beÿstand H. Johann Samuel Fingado geschwornen courtier
in gegensein H. Ludwig Carl Lidtvogel hochfürstl. Pfaltz zweÿbrückischen agenten und Mariæ Elisabethæ geb. Fröreißin
die helffte für ohnvertheilt einer behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Kieffergaß, einseit ist ein Eck am Rindsfueßgäßlein, anderseit neben Georg Conrad Seupp dem schloßer, hinten auff die Gollischen erben – davon gibt mann auff Bartholomæj 1 lb ane bodenzinß der Rothen Kirch, ferner 2 ß allmend geld hiesiger Stadt Pfenning Thurn – um 200 und 1250 pfund verhafftet, beede capitalien 1450 pfund, geschehen um 25 pfund

Marie Dorothée Goll, veuve de François Brackenhoffer meurt en 1744 après avoir institué le marchand Louis Charles Liedvogel pour son héritier universel qui devient ainsi propriétaire de toute la maison. Les experts estiment la maison à 2 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 259 livres, le passif à 4 419 livres.

1744 (4.11.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 18) n° 689
Inventarium über Weÿl. des Edlen, viel Ehr: und Tugendreichen Frauen Mariæ Dorotheæ Brackenhofferin, gebohrener Gollin, auch weÿl. des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren Hn Francisci Brackenhoffers, geweßenen Handelsmanns und Burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener Frau Wittib, nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1744. (…) nachdeme dießelbe den 14. Septembris dießes lauffenden 1744.sten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer Zeitlichkeit abgefordert worden, hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren H. Ludwig Carl Lidvogels, vornehmen handelsmanns und Burgers allhier der Abgeleibten seel. per Testamentil instituirt, und nach tod Verlaßenen Universel Erben, inventirt (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Mittwoch den 4. 9.br. et seqq. A° 1744.

Copia Testamenti. 1744 (…) auf Montag den 7. Sept. abendß zwisch. 8. und 9. uhren vor mir (…) Persönlich kommen vnd erschienen seÿe die Edle, viel Ehren vndt tugendbegabte Fraw Maria Dorothea Brackenhofferin gebohrene Gollin, weÿl. deß Wohl Ehrenvest vnd Großachtbaren H. Francisci Brackenhoffers, geweß: handelsmanns vnd B. allhier nun seel. nachgelaß. Fr. Wb. (…) Joh: Philipp Lichtenberger, Nots.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegener, in dieße Verlaßenschafft Zum theil gehöriger und hernach beschriebener behaußung, befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane einer behauß. Die helffte ane i. behauß. vndt hoffstatt mit all dero gebewen begriffen weithen rechten zugehörden undt gerechtig Keith, gelegen alhier Zu Straßb. in der Küffergaß, i.s. neben del rindfueßgäßl. 2.s. neb: Mstr. Georg Conrad Seüth dem Schloßer, hinten auf H Rathh. Joh: Jacob Düringer stoßend, davon gibt mann Jahrs 2 ß almend Zinß auf alhieß. Statt Pfenn: thurn, sonsten ist dieselbe vmb verschied. vnterpf. weiße verhafftet, vndt vermög schein vom 5. febr. 1745. durch die Hh. Werckmstr. alhier æstimirt vndt angeschlag. pro vnd vmb 2250. Daran hiehero die helfte gebührig mit 1125. Die übrige helffte ist wie H. leidvogel berichtet ihme von der verstorbenen fr. Brackenhofferin annoch beÿ ihren Lebzeiten eigenthümb. cedirt word. vnd solle solches in alhieß. C. C. Stub verschrieben zu befinden. Darüber besag. 3. alte Perg: Kaufbr. auß alhies. C. C. Stub de datis 16. 7.br: 1621, 31 Maÿ 1634. vndt den 10. Maÿ 1675.
Sa. hausraths 289, Sa. Eigenthumb ane einer behauß. 1125, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 74, Sa. Silbers 30, Schiff und geschirr Zu der handtl. gehörig 548, Handlungs Wahr 852, Außländische Wein 117, Gülth von liegenden güthern 84, Schulden 653 lb – Passiva 4419, Übertreffen also die Vorhandene Passiva das völlige Activ Vermögen dem Stall tax nach 1160 lb
Abschatzung dem 5. febr: 1745. Auff Bëgehren weillant der Ehr undt tugentsamen fraw Maria Dorothea Prackenhoferin gebohrne Gollin seel. hinder Laßenen Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg in der Küffer gaßen gelegen ein seitß an Meister Jörg Conraht seith dem schloßer, anderseitß ein Eck in daß rintß fuß geslein, hinden auff H rahtherren Türinger dem handelß Mann Stoßend welche behausung unden ein gangß den Lahten hauß Ehren und Contor gewölbter Keller, oben ihm Ersten Stock ein Stuben Kuchen Cammer hauß Ehren und Nebenß stübel, ihm 2.ten Stock ein Stuben Cammer Vor Zimer mit einem frantzoschißen Cammin daß hauß Ehren und Nebenß Cammer, ihm 3.t Stock befindten sich 3. Cammer, daß haus Ehren war über der tach stull mit einer besetzten binen, 2. höltzre gebell, sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preiß nach angeschlagen wierdt Vor vnd Umb Vier Tausent und Vunff hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werckmeistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Délivrance des legs faits par la défunte à ses frères et sœur.
1744, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 690-a
Lüffer: und Abtheilungs- Concept über erstgedachten fr. Brackenhofferin seel. dero geschwüsteren prælegirter Kleÿder und weiß Gezeug

Louis Charles Liedvogel fait vendre des effets mobiliers
1745 (1.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 19) n° 716
Verkauff: und Erlöß Register Über die Von H. Ludwig Carl Liedvogel Vornehmen Handelsmanns offentlich verkaufte Mobilien

Fils du bailli du Ban-de-la-Roche Georges Laurent Liedvogel, Louis Charles Liedvogel épouse en 1719 Marie Elisabeth, fille du pelletier Michel Frœreissen
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 317 n° 1349)
1719. Mittwoch den 3.t Maÿ sind nach vorhergegangener Proclamation welche auff Erlaubnus von des regirenden Hn Ammeisters herrlichkeit am Sonntag Jubil. zum ersten und andernmahl zugleich geschehenn copulirt und ehelichen eingesegnet worden H Ludwig Carl Lithvogel hochfürtl. Pfaltz Zweÿbruckischer Schaffner weiland Herrn Georg Lorentz Lithvogel, gewesenen Ambtmanns im Steinthal nachgelaßener ehl. Sohn, und Jfr Maria Elisabeth weiland Hn Michael Fröreißen geweßenen fehighändlers und burgers allhie, auch eines Ehrsamen großen Raths alten beÿsitzers nachgelaßene ehl. tochter, (unterzeichnet) Louis Charles lidvoguel als Hochzeiter, Maria Elisabeth Fröreißin als hochzeiterin (i 316)

Louis Charles Liedvogel devient bourgeois par sa femme le 15 septembre 1727.
1727, 4° Livre de bourgeoisie p. 938
H. Ludwig Carl Litt Vogel hochfürstl. Pfaltz: Zweÿbruckischer agent erhalt das burgerrecht Von seiner ehefr. Maria Elisabetha fröreißin umb die terzt d. alt. bs. wil beÿ E. E. Zunfft Zum spiegel dienen, Jur. d. 15.t Sept. 1727.

Louis Charles Liedvogel et Marie Elisabeth Frœreissen hypothèquent la maison dite Zum Meyenberg au profit d’Anne Marguerite Christiani, veuve du docteur en médecine Jean Goll

1745 (18.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 905
H. Ludwig Carl Liedvogel der handelsmann und Fr. Maria Elisabetha geb. Fröreißin mit beÿstand ihres sohns Gustav Liedvogel des ledigen handelsmanns und ihres schwagers H. Johann Georg Gräff des föchhändlers
in gegensein Fr. Annæ Margarethæ geb. Christianiin weÿl. H. Johann Goll Med. Doctoris und Practici wittib mit beÿstand ihres tochtermanns H. Johann Ritters seniroris des handelsmanns – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine zum Maÿenberg genannte behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Kieffergaßen, einseit ist ein Eck ane dem rindsfußgäßlein, anderseit neben Georg Conrad Seupp dem schloßer, hinten auff H. Rathh. Jacob Dürninger juniorem den handelsmann ehevögtl. weiß – davon gibt man auff Bartholomei 1 lb ane bodenzinß der rothen kirch und 2 ß allmend geld – als ein theils erkaufft theils ererbtes guth

Inventaire des biens de Louis Charles Liedvogel qui a quitté la ville, dressé à la requête de sa femme et de ses cinq enfants. La maison est portée à la précédente valeur de 2 250 livres. L’actif s’élève à 4 217 livres, le passif à 14 763 livres.

1753 (5.2.), Not. Goll (J. Frédéric, 6 E 41, 577) n° 21
Inventarium über Herrn Ludwig Carl Liedvogel, des von hier sich absentirten Handelsmanns und burgers zu Straßburg tam active quam passive Verlaßene Nahrung, Auffgerichtet Anno 1753.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Activ Nahrung und hiengegen zubezahlen habender passiv Schuldenen, so Herr Ludwig Carl Liedvogel, der handelsmann und burger allhier, welcher den 12.ten Januarÿ dießes 1753.sten jahrs sich von hier absentiret, Verlaßen und auf Ansuchen und begehen deßen mit weÿl. Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrener Fröreißin, seiner geweßten Eheliebstin seel. ehelich erzeugter Kinder Nahmentlichen Frau Dorotheam Elisabetham Bruderin gebohrener Liedvogelin, Herrn Johann Andreæ Bruder Vornehmen Handelsmanns und E. E. Kleinen raths alten beÿsitzers auch löbl. Statt Stalls dermahliger Wohlverordneten dreÿers und burgers allhier Frauen Eheliebstin, Ferner vor und im Nahmen Herrn Gustav Samuel Leopold Liedvogels des Abwesenden und Zu Hußach im Würtenbergischen sich aufhaltenden Sohns, Herrn Andreä Divoux vornehmen Handelsmanns und burgers allhier, welcher seine Stelle hierbeÿ, biß derselbe Ihme schrifftliche Vollmacht ertheilet haben wird, Zu vertretten sich Chargirt hat, So dann Jungfrauen Louisæ Charlottæ, Jungfr. Fridericæ Julianæ und Jungfrauen Carolinæ der Liedvogelin, welche allesamt Majorennes Zu seÿn sich hiebeÿ declarirten, mit assistentz estgedachten herrn Andeæ Divoux (…) ingleichem Hn François Jarÿ, Von Seltz, so in der Handlung bedient geweßen und Johann Philipp Willborn den handelsjungen von hier gebürtig, So dann Catharina Harttwichin die dienstmagd von Markirch gehörig (geäugt und gezeigt) So geschehen in der Königl. Stadt Straßburg auff Montag den 5. Februarÿ et seqq. Anno 1753.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß und del Rinfsfuß gäßlein gelegenen in dieße Nahrung gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden, wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Oben Bühn, Auf der Mittlern Bühn, Im obern hindern Cämmerlein, In der Bedienten Cammer, Im Haußöhren vor der Bedienten Cammer, In der schwartz Getüch Cammer, In der Bett Cammer, Im Haußöhren vor der Bett Cammer, Auf dem Zweÿten Stock In der Vordern Stub, In der Cammer darneben, In der Camin Cammer darneben, Auf dem ersten Stock, In der Magd Cammer
(f° 19) Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemlichen eine behaußung und Hoffstatt mit allen dero Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhie Zu Straßburg in der Kieffergaß, einseit neben dem Rindsfußgäßlein, anderseit neben Mstr Georg Conrad Seupp dem Schloßern und burger allhier, hinten auff H Jacob Dürninger, hinterlaßen und E. E. großen Raths alten beÿsitzern stoßend, davon gibt man jährlichen 2. ß d. Allmend geld gemeiner Sttt Straßburg Pfenningthurn, sonsten ist solche über Verschiedene darauff hafftende Capitalia, freÿ leedig eigen und über dieße beschwehrde in weÿl. Frauen Mariä Dorotheä Brackenhofferin gebohrener Gollin in Anno 1744. auffgerichtetem Verlaßenschafft Inventario fol. 141. fac: I.a durch der Statt Straßburg geschworene herren Werckmeistere d. 5. febr. 1745. angeschlagen pro 2250. lb. d. Es ist aber solche behaußung dermahlen allhier ohnpræjudicirlichen in Außwurff Zu bringen beliebt worden pro 2500. lb. Die helffte davon solle Ihme Liedvogel von vorgedachter frauen Mariä Dorotheä Brackenhofferin gebohrenr Gollin eigenthümlich cedirt und in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub verschrieben worden seÿn, welch Document aber sich dermahlen nicht hervorgethan. Die übrige Helffte aber hat er Hr Liedvogel Krafft Testamenti nuncupativi von Ihro frauen Brackenhofferin seel. erbs weiß erhalten, Zum Bericht. Es seind aber dißorts vorhanden dreÿ alte pergamentene Kauffbrieff inn allh. C. C. Stb. gefertiget und mit dero anhangendem Innsiegel verwahret datirt d. 16. 7.bre 1621. 31.ten Maÿ 1634. und 10.ten Maÿ 1675.
(f° 35) Wÿdemb, Welchen der Herr Wittiber von weÿland Frauen Maria Dorothea Brackenhofferin gebohrener Gollin, auch weÿl. Hern Francisci Brackenhoffers, des geweßenen handelsmanns und burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßener Frau Wittib nun auch seligen biß an sein seeligen Absterben zu usufruiren hat.
(f° 36) Wÿdemb, Welchen der Herr Wittiber von weÿland Frauen Maria Elisabetha Liedvogelin gebohrenr Fröreißin seiner geweßten Ehelichen Haußfrauen nun seeliger biß ane sein absterben Zugenießen berechtiget
(f° 38-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 416, Sa. Schiff und geschirr Zur Specereÿ handlung gehörig 34, Sa. Gewerbs waaren 274, Sa. Wein und Lährer Faß 52, Sa. Silber Geschirrs 79, Sa. baarschafft 48, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2500, Sa. Gülth von liegenden güthern 500n Sa. Schulden 310, Summa summarum 4217 lb – Schulden 14.763 lb, In Vergleichung 10.546 lb

Le Grand Sénat attribue la maison au créancier hypothécaire Jean André Bruder (gendre de Louis Charles Liedvogel)

1762 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 183-v
auff ansuchen H. Rathh. Johann Andreas Bruder, nachstehende entschlagung der mass
Aus Eines Ehrsamen Großen Raths memoriali de Anno 1753. Sambstag den 16. junÿ. Pastorius, Ludwig Carl Lidvogel des ausgetrettenen handelsmanns credit geschäft betreffend, erscheint er nôe. H. Johann Andreas Bruder des handelsmanns als creditoris hypothecarii producirte summarischen status
(H. Rathh. Johann Andreas Bruder zuerkannt, F° 191, Aus Eines Ehrsamen Großen Raths memoriali de Anno 1754, d. 27. Martii)
Eigenthum ane einer behausung in der Kieffergaß, davon gibt man 2 ß d. löbl: Stadt Pfenning Thurn ane allmend zinß – um 2500 lb
Activ massa 4217 lb, passiva 4004 lb

Fils du marchand de cuir Jean Jacques Bruder, Jean André Bruder épouse en 1732 Marie Salomé Richshoffer : contrat de mariage, célébration
1732 (17.3.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 70
Eheberedung zwischen H Johann Andres Bruder, dem ledigen lederhändler weÿl. hen Johann Jacob Bruders gewesenen Lederhändlers und burgers allhier seel. mit Frauen Jacoba gebohrener Rubinin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem hochzeitern, mit beÿstand Hn Joh: Diebold Hetzel, Rothgerber und lederbereiters seiner Frau Mutter Vogts und Hn Johann Jacob Kammen, Metzgers seines Curatoris ane Einem
So dann Jgfr. Mariæ Salome Richßhofferin, herrn Johann Christoph Richßhoffers, Jubelires und Goldarbeiters Burgers allhie ehelicheb Tochter alß der Jgfr. Hochzeiterin mit assistentz gedachten Ihres hn Vatters und S.T. herrn Johann Daniel Städels des geheimen beständigen Regiments der herren fünffzehen allhier hochansehnlichen beÿsitzers, am andern Theil
Actum Straßburg auff Montag den 17. Martÿ Anno 1732 (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder als hochzeiter, Maria Salome Richßhofferin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 102 n° 375)
1732. Eod. Mittw [d. 30. April] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt u. eingesegnet worden H Joh: Andreas Bruder der Ledige Lederhändler v. b. alhier, weÿ. H. Joh: Jacob Bruders gewes. b. v. Lederhändlers Nachgel. ehl. Sohn v Jgf Maria Salome H Joh: Christoph Richshoffers b. v. Goldarbeiters ehl. Tochter, (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder als hochzeiter, Maria Salome Reißhofferin als hochtzeterin (i 106)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 828 livres, ceux de la femme à 944 livres.
1732 (20.9.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 10) n° 233
Inventarium über Herrn Johann Andreas Bruders Lederhändlers und frauen Mariæ Salome gebohrener Richshofferin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1732. – Actum in Straßburg in fernerer Præsentia des Ehrsamen Frau Mutter und der Ehefrauen gebiebter Eltern auff Sambstag den 20. Septembris Anno 1732.
Wÿdembs Verfangenschaft Frau Jacoba gebohrne Rubinin Hn Daniel Gottlieb Ziegehagen des Chirurgi und burgers allhier jetztmahlige Ehegattin hat von weÿl. herrn Johann Jacob Bruders des Jüngern geweßenen Lederhändlers und burgers allhier Ihres ersten Eheliebsten dißorts Eheherren Vatters seel. verlaßenschafft
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Vermögen betr. Sa. haußraths 42, Sa. Wahren 1879, Kleÿdung und Weißgezeug ane beeder Ehepeseohnen leib gehörig betreffend, Sa. Silbers 27, Sa. baarschafft 376, Schulden 5, Summa summarum 2330 lb – Schulden 1502, Nach deren Abzug 828 lb
der Ehefrauen Guth betr. Sa. haußraths 88, Sa. Silbers 46, Sa. goldener Ring und geschwemids 262, Sa. baarschafft 546, Summa summarum 944 lb

André Bruder se remarie avec Dorothée Elisabeth, fille du marchand Louis Charles Liedvogel
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 214-v n° 817)
Anno 1743. Mittw. d. 16. Jan: seind nach ordent. Proclamation Ehl copul. u. eingesegnet worden H Johann Andreas Bruder, handelßmann b. u. wittwer allhier, u. J. Dorothea Elisabetha H Ludwig Carl Lidtvogels Hms u. b. allhier Ehl: tochter, (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder als Hochzeiter, Dorothea Elisabeth Liedvogelin (i 219)

Dorothée Elisabeth Liedvogel devient bourgeoise par son mari (N.B. ni l’inventaire des biens de Marie Salomé Richshoffer ni le contrat de mariage avec Dorothée Elisabeth Liedvogel, modifié en 1770 (voir plus bas), ne sont conservés)
1743, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 122
Fr. Dorothea Elisabetha Bruderin gebohrene Liedvogelin, erhaltet das burger Recht Von Ihrem Ehemann, H. Joh: Andreas Bruder dem burger und handelsmann allhier um den alten burgerschilling, und wird dienen beÿ E. E. Zunfft der Gerber, jur. d. 20.ten martÿ 1743.

Jean André Bruder cède à son fils (et seul enfant) Jean André Bruder des biens provenant de la succession de sa mère Marie Salomé Richshoffer, de sa grand-mère Marie Salomé Camel veuve de Jean Christophe Richshoffer et de sa tante Susanne Marguerite Richshoffer, veuve de Georges Frédéric Bemberg
1761 (29.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 799) n° 249
Inventarium über der Von S.T. Hn Johann Andrea Bruder, Vornehmen Handelsmann und E. E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzer, auch löblicher Statt Stalls alten dreÿern und wohlangesehenen Burgern allhier Zu Straßburg, seinem Hn Sohn S. T. H. Johann Andrea Bruder, Vornehmen leedigen Handelsmanns überlaßener Handels: Waren und dergleichen auch respectivé Abrechn: und Außlüfferung deßen ererbten Mütter- und Groß Mütterl. auch Bembergischen Vermögens vnd würcklichen außgehändigter Ehesteur, errichtet in Anno 1761.

(Etat) Bois de cartouches sur le grenier de la Maison du devant, Peaux magazin N° 1, magazin N° 2, peaux d’Elans (…), Magazin N° 3, Magazin N° 4 Boucles de Laiton, Magazin N° 4, Magazin N° 5, Magazin N° 6, Magazin N° 7, Gewerbs Werckstatt, L. 88.761. – Nachgekommene Waar (zusammen) L 96.949 (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder
Abrechnung (…) Außweißlich der durch mich unterschriebenen Notarium den 12. Martÿ dießes Jahres abgestellten, beÿ Em Löbl. Vogteÿgericht den 27.ten Julÿ darauffhien producirt abgehandelt und subscribirten berechnung, bestehet des Hn Sohns sowohl von weiland S. T. Frauen Maria Salome Bruderin, gebohrner Reichshofferin, seiner Frauen Mutter seeligen völlig ererbt mütterlich guth, mit außnahm einiger annoch zweiffelhafft ausstehender und völlig für verlohren Zu achtender activ schuldig, als auch das von weiland S.T. Frauen Maria Salome Richßhofferin gebohrener Camelin auch weil. S.T. Herrn Johann Christoph Richßhoffers, geweßenen berümten Jubilierers und E. E. Kleinen Raths allhier alten H Beÿsitzers nachgelaßener Frauen wittib als seiner Frauen großmutter auch seeligen völlig ererbt groß mütterlich Vermögen und von weil. S. T. Frauen Susanna Margaretha Bembergin gebohrner Richßhofferin, auch weil. S. T. Herrn Georg Friderich Bembergs, geweßenen vornehmen handelsmanns und E. löbl. Corps des Marchands wohlmeritirten Assessoris wie auch beÿ der neuen oder Prediger Kirch wohlverordneten H. Pfleger und vornehmen burgers allhier seel. hinterbliebenen Frauen Wittib als seiner Frauen Mutter seel. Frauen Schwester (…) Straßburg den 29. July Anno 1761. (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder als Vatter, Johann Andreas Bruder Sohn
(Joint) Zu wißen seÿe hiermit daß Herr Johann Andreas Bruder handels Mann und E: E: Großen Raths allhier alter Beÿsitzer und unter seiner Ermächtigung deßelben Frau Eheliebste Frau Dorothea Elisabetha gebohrne Liedvogelin, mit gutem Rath Herrn Johann Georg Gräff Rauchwaar: händlers und Burgers allhier (…) demnach Sie in dem 4. Puncten Ihrer am 3. Jenner 1743. vor Herrn Notario Johann Philipp Liechtenberger errichteten Eheberedung, Ihr in die Ehe gebracht vnd während derselben ererbendes Guth, jeegliches für sich und seine Erben, freÿ und eigen vorbehalten (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 27. Februarÿ 1770, Johann Richard Häring Nots.

Le négociant Jean André Bruder père loue la maison au farinier Michel Wick

1765 (18. X.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 120)
fut present le Sr Jean André Bruder Pere negociant et ancien assesseur au grand sénat de cette ville y demeurant, lequel a cedé et laissé à titre de Bail à loyer et promet garantir et faire jouir pendant six années qui commencent à la notre dame de mars prochaine et finiront à pareil terme de l’année 1772
à Michel Wick marchand farinier Bourgeois de cette d° Ville présent et acceptant
La maison appartenante au S. Bailleur rue des Tonneliers coin de la ruelle dite Rindsfuss gässel vis à vis le caffé aux treize cantons qui fait l’autre coin, avec toutes ses appartenances et dependances sans exception, de tout quoy le preneur a dit avoir connaissance et en etre content, le tout estant en bon Etat excepté un conduit pour l’Ecoulement des eaux du toit lequel conduit le S. Bruder fera reparer. Le Bail est fait moyennant 460 livres de loyer annuel
(…) sans pouvoir exiger aucune indemnité pour les réparations et ameliorations qu’il aura fait faire étant tenu de laisser le tout en bon etat sans pouvoir rien Enlever si ce n’est la cloison de planches qu’il se propose de faire pour separer la Boutique

Compte que rend Jean André Bruder l’aîné à sa petite-fille Marguerite Salomé Bruder
1770, Not. Haering (6 E 41, 1381) n° 4
Rechnung Mein Johann Andreas Bruders, des ältern handelßmanns und E: E: großen Raths alten beÿsitzers, inhaltend alles was ich als geordnet und geschworener Vogt Margarethä Salome Bruderin meiner Enckelin, Ihre von weil. S.T. Herrn Johann Gottfried Saltzmann, geweßten Med. Dre und vornehmen burgers allhier seel. deren Hn Großvater anerstorbene Verlassen: und Erbschafft berichtiget und Verwaltet habe, seit 28. aprilis 1767 biß End des 1770.sten Jahres – Erste Rechnung dieser Vogteÿ
Corpus Jährlich fallender Hauß, Keller und Gewölb Zinß

Jean André Bruder et Dorothée Elisabeth Liedvogel modifient leur contrat de mariage reçu le 3 janvier 1743 par Jean Philippe Lichtenberger
1770 (27.2.), Not. Haering (6 E 41, 1371) n° 391
Zuwißen seÿe hiermit, daß Herr Johann Andreas Bruder Handelßmann und E: E: großen Raths alhier alter beÿsitzer und unter seiner Ermächtigung deßelben frau Eheliebstin frau Dorothea Elisabetha gebohrne Liedvogelin (…) demnach Sie in dem Vierten Puncten ihrer am 3.ten Jenner 1743. vor H. Not° Johann Philipp Lichtenberger errichteten Eheberedung, ihr in die Ehe gebracht und während derselben ererbtendes Guth Jeeglichen für sich und seine Erben freÿ und eigen Vorbehalten (…) Sie auch anjetzo gesinnet seÿen, eine Richtschnur Zu Künfftiger Ersuch und Ergäntzung ihr beederseits unverändert und eigen Vorbehaltenen Guths hiemit und in Krafft dießes anzulegen, Zu setzen und anzugeben (…)
So beschehen Straßburg Dienstags den 27. Februarÿ im Jahr der Gnaden 1770 (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder der ältere, Dorothea Elisabetha Bruderin

Jean André Bruder meurt le 3 avril 1775 à l’âge de 65 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1764-1775 f° 229-v, n° 10)
Im Jahr 1775, Montag den 3. April, Nachts nach Zehen Uhr starb allhier Herr Johann Andreas Bruder gewesener Handelsmann, auch E. E. Großen Raths wohlverdienter alter Beÿsitzer, und vornehmer Burger allhier und wurde Donnerstag den 6. ejusdem auf dem Gottes Acker St Galli Christlichem Gebrauch nach zur Erden bestattet, seines Alters 65 Jar, vier Monat und vier Tage (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder als Sohn, Johann Samuel Bruder der ältere als bruder (i 242)

Dorothée Elisabeth Liedvogel meurt le 22 décembre 1776 à l’âge de 55 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1776-1788 f° 2-v n° 42)
Im Jahr 1776. Sonntag den 22. Decembr. Nachts um sieben Uhr starb allhier weÿl. die Ehren und Tugendbegabte Frau Dorothea Elisabetha, gebohrne Lidvogelin, weÿl. Hern Johann Andreas Bruder, gewesenen alten beÿsitzers E. E. Großen Raths, wie auch vornehmen Burgers und Handelsmanns allhier hinterlaßene Wittib und wurde Mittwoch deb 25. ejusdem als am h. Christtag auf dem Gottes: Acker S. Galli nach Christlicher Gewohnheit Zur Erden bestattet, ihres Alters 55 Jahr, sieben Monat und Zwölf Tagen (unterzeichnet) Friderich Heinrich Becke als Schwager (i 26)

La maison est portée à la valeur de 1 500 livres à l’inventaire dressé en 1775 après la mort de Jean André Bruder fils

Les héritiers de Jean André Bruder (sa fille en premières noces) et de Dorothée Elisabeth Liedvogel (ses sœurs) vendent la maison dite Zum Meyenberg au tonnelier et marchand de vins Jean Daniel Hoffsæs moyennant 2 012 livres

1777 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 260
H. Lt. Christian Mühlberger procurator et advocatus ordinarius E.E. kleinen Raths als geordneter curator weÿl. H. exsenatoris Andreas Bruder des handelsmanns massæ, ferner derselbe nahmens Jfer Louisæ Charlottæ Liedvogelin und H. Philipp Jacob Filtzhoffer des handelsmanns, welcher letztere als mandatarius Jfer Fridericæ Julianæ Liedvogelin und Fr. Carolinæ Deutschin geb. Liedvogelin weÿl. H. August Friedrich Deutsch gewesten hochfürstl. Naßau Saarbruckischen cammerraths wittib, dieße 3 Fr. und Jfr auch alß ab intestato zurückgelaßenen erben ihrer leiblichen schwester weÿl. Fr. Dorothea Elisabetha Bruderin geb. Liedvogelin auch weÿl. vorbesagten H. Bruders wittib (…) H. Johann Daniel Ensfelder notarii publici jurati ac practici als geordneter und geschworener vogt Jfer Margaretha Salome Bruderin der minderjährigen und dißorts Enckelin
in gegensein H. Johann Daniel Hoffses des kieffers weinhändlers und Mariæ Salome geb. Glaßerin, unter assistentz H. Johann Friedrich Reeb des tuchscherers und H. Franz Bernhard Meÿer des practici
eine in ermelte massam gehörig auch theilbahre behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Kieffergaß, einseit ist ein Eck ane der Maÿengäßlein modo Rindsfußgäßlein, anderseit neben Mr Stoltz dem schneider, hinten auff H. exsenator Dürninger den handelsmann, welche behausung von alters her zum Maÿenberg genannt – davon gibt man auff Bartholomei dem mehrern Hospital vorhin der rothen kirch 1 pfund – um 4025 gulden
(Procès verbal d’enchère, Langheinrich, 4 août 1777, cote 94 Z 72)

Fils du tonnelier Jean Léonard Hoffsæs, Jean Daniel Hoffsæs fait son apprentissage chez Jean Chrétien Strohl de 1756 à 1760.
1756, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 79) Dienstags d. 22.ten Junÿ 1756 – Lehr inscriptio (dt. 15 ß)
Mstr Joh: Christian Strohl der Kieffer nimt Zum Lehrjungen an vemög Scheins von den oberh. d. wercks hh. vom 21. Junÿ 1756 Joh: Daniel Hoffsäß weÿl. Mstr Joh: Leonhard Hoffsäß gewesenen burgers und Kiefers alhie hinterbl. Sohn, um solchen von ostern 1756. biß dahin 1760. also 4 Jahr lang gegen 30 gulden Lehrgelds so auf die in angezogenem Schein allegirte Termin Zu bezahlen nebst allen Unkösten des Jungen bürgen seÿnd H Joh: Daniel Boch der Kieffer und H Joh: Schatz
dt pro Inscipt. 15 ß, pro prot. 5 ß

(f° 117) Dienstags d. 6.ten Maÿ 1760 – Lehrj. delisio
Mstr Joh: Christian Strohl Stellet vor Joh: Daniel Hoffsäß seinen geweßenen Jungen, meldet daß deßen Lehrzeit verstrichen von 4. Jahren, auch beede mit ei& wohl Zu friden, bittet delisionem. Erl. wie gebetten dt. p. delisione 15 ß, p. Lehrbrieff 5 ß p. sigillo 1. 10 ß

Jean Daniel Hoffsæs devient tributaire chez les Tonneliers le 13 décembre 1774.
(f° 335-v) Dienstags den 13. Decembris 1774 – N. Leibzünfftiger
Mstr Johann Daniel Hoffsäß der Kieffer Evangelischer Religion, producirt Stall Schein Vom 5.t Octobris 1774. bittet Ihne als einen neuen Leibzünfftig anzunehmen.
Erkannt, Willfahrt. Zahlt pro receptione 1 lb 1 ß, feuer Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, find. 1 ß

Jean Daniel Hoffsæs épouse en 1774 Marie Salomé Glaser, fille du garçon batelier Jean Philippe Glaser : contrat de mariage, célébration
1774 (4.10.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 441
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte H Johann Daniel Hoffseß, leediger Kieffer weÿland H Johann Leonhard Hoffseß geweßenen Kieffers und burgers allhier seelig hinterlaßener ehelicher Sohn, alß Hochzeiter beÿständlichen H: Andreä Dietz des Kunst: schwartz und schönferbers auch burgers allhier seines geschwornen vogts ane einem
So dann die Ehren und tugendsahme Jungfrau Maria Salome Glaßerin, weÿland H Johann Philipp Glaßers geweßenen Schiffknechts und burgers dahier seelig hinterlaßen eheliche tochter unter assistentz H Johann Jacob Ulrich des Schiffmanns und E.E. großen raths allhier alten wohlverdienten beÿsitzers alß ihr der Jgfr. Hochzeiterin gewesenn H Vogts ane dem andern Theil
Straßburg Dienstags den 4. Octobris Anno 1774. Johann Daniel hoff seß als hochzeit, Maria Salome Glaßerin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 78)
Im Jahr 1774 Dienstags den 18. Octobris vormittag umb zehen uhr wurden nach vorhergegangenen ordentlichen proclamationen, welche auf Dominicâ XIX und XX post Trinitatis geschehen sind, in unserer Prediger: Kirche offentlich vor denen unterschriebenen zeugen ehelich copulirt und Christlich eingesegnet Johann Daniel Hoffseß, lediger Kiefer und burger allhier, weÿl. Johann Leonhardt Hoffseß gewesenen Kiefers und burgers allhier, und weÿl. Frau Maria Magdalena gb. Schläberin, nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jgfr. Maria Salome Glaserin weÿl. Johann Philipp Glasers gewesenen Schiffmanns und burgers allhier mit Frau Catharina Salome gebohrner Ratzin ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann Daniel hoff seß als hochzeiter, Maria Salomea Glasein als Hoch Zeiterin (i 130)

Jean Daniel Hoffsæs et Marie Salomé Glaser font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison à l’angle de la rue des Tonneliers et de celle du Pied-de-Boeuf. Les apports du mari s’élèvent à 105 livres, ceux de la femme à 532 livres.

1777 (9.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 736) n° 1004
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Herrn Joh: Daniel Hoffseß, Kiefers und Weinhändlers und der Ehren und tugendsamen frauen Mariä Salome Hoffseßin geb. Glaßerin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1777. (…) und sich vermög der vor mir unterschriebenem Notario unterm 4. 8.bris 1774. errichteten heuraths Verschreibung vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in Straßburg auf Freÿtag den 9. Maÿ Anno 1777.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß am Eck des Rinsfueß gäßlins gelegener und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörig. behaußung befunden worden, wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Gut betreffend, Sa. Haußräthliche Mobilien 33, Sa. Silbers 24, ß baarschafft 26, Summa summarum 83 lb – Dazu gerechnet dessen participirende Helffte ane denen haussteuren mit 22 lb, Des Ehemanns Gut 105 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefraun in die Ehe vor unverändert gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 160, Sa. Silbers 23, Sa. goldener Ring 26, Sa. baarschafft 300, Summa summarum 510 lb – Adde die übrige Helffte der Haussteuren hernacher fol. 35 anlangend 22 lb, Der Ehefraun Vermögen 532 lb

Jean Daniel Hoffsæs et Marie Salomé Glaser louent une boutique et différentes autres localités pendant les foires aux marchands François Debary et Bischoff de Bâle.

1780 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 654 n° 264-v
H. Johann Daniel Hoffseß der kieffer und weinhändler und Maria Salome geb. Glaßerin unter assistentz H. Frantz Bernard Meÿer des practici und Johann Heinrich Reinhard des kiefffers
in gegensein H. Frantz Debary und Bischoff jünger handelsleuthe in Basel, H. Debary und Bischoff
lehnungs weiß, in der des verlehners eigenthümlich zuständigen in der Kieffergaß am eck der Rindsfußgäßlein gelegenen behausung, den gantzen laden auff dem boden aus zween große schwibbögen in der Kieffergaß offen stehen nebst der stub mit einem alcove hinten daran im Rindsfußgäßlein, ferner zwo stiegen hoch das ist in dem zweÿten stock dreÿ meublirte oder außgerichtete zimmer jedes mit einem guten sauberen bett, comode, tisch, seßel und dergleichen versehen, ferner ein viertes doppeltes bett für die zweÿ bediente sie die H. entlehner nach ihrem gutbefinden entweder in einem derer vorbeschriebenen dreÿen zimmer oder unten in das gewölbte oder hinten daran befindliche stub zu stellen gedencken, weiters der freÿe gebrauch derer haußehren zum ein und außgehen, wie auch auffstellung der waaren und lären kisten und dergleichen, item einem bequemen platz im keller um ein weinfaß zu legen – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff weÿhnachten anzufangen
(bedingnußen), 1. die seit im gäßlein gegen dem caffe haus über inwendig im laden den mittleren steinern pfeiler daselbst gut außmauren von unten auf mit einem halben stein und dann von der brüsthöhe bis oben mit einem gantzen stein (…) aus mauren zu laßen [6 puncten] – um einen jährlichen Zinß nemlich 500 livres

Jean Daniel Hoffsæs et Marie Salomé Glaser louent une boutique et différentes autres localités pendant les foires aux frères Merian, marchands de Bâle.

1789 (16.7.), Not. Roessel (6 E 41, 938) n° 202
zwischen H. Joh: Daniel Hoffseß dem kiefer Weinhändler und Fraun Maria Salome geb. Glaßerin
So dann denen hoch Edlen Herren Gebrüdern Merian vormalen Banquiers handelsleuthe in Baßel dermalen alhier zu Straßburg anwesend, nachfolgende lehnung
1. in der verlehender hoffses’sche eheleuthe eigenthümlich in der Kiefergaß am Eck des rindsfus gäßels stehende behaußung der gantze Laden auf dem boden aus zween grosen Schwibbögen in der Kiefergaß offen stehen, nebst der Stub mit einem Alcove hinten derer im rindsfus gäßel, ferner eine Stiege hoch das ist im ersten Stock zweÿ meublirte oder ausgerüstete Zimmer mit zweÿen herrn bettern, zweÿen Commodes zween tischen Seßel Speigel und dergleichen versehen, weiter ein drittes bett so in dem bettbanck kommt welcher beÿ tag im laden für ein Vorbanck dienen soll und die HH entlehner sich auf ihre Kösten machen laßen, auff 5 nacheinander folgenden jahren auf Johann Baptistæ 1790 anfangen und bis und mit der Weÿnacht Meß 1794 endigen solen – um einen jährlichen Zinß nemlich 500 livres tournois

La maison revient au fils des précédents, Daniel Frédéric Hoffsæs qui épouse en 1810 Marie Marguerite Roser

1810 (17.3.), Strasbourg 13 (31), Not. Bremsinger n° 5008
Contrat de mariage – Daniel Frédéric Hoffsaess, militaire retiré du service domicilié en cette ville rue des Tonneliers sous n° 5, fils de feu Jean Daniel Hoffsaess, tonnelier, et de feu Marie Salomé née Glaser
Marie Marguerite Roser fille majeure de feu Jean Frédéric Roser, boutonnier d’étain et Anne Marie née Huser
Enregistrement, acp 114 F° 84-v du 24.3.

Daniel Frédéric Hoffsæs vend la maison à l’architecte Jacques Frédéric Arnold

1833 (19.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 66), Me Hickel n° 4586
Cahier des charges n° 4578 du 12 septembre – Adjudication définitive – Daniel Frédéric Hoffsaes, menuisier
à Jacques Frédéric Arnold, architecte
Désignation, une maison avec caves voutées, autres dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 5 d’un côté formant le coin de la rue du Pied de Bœuf où elle porte le n° 5 et derrière le Sr Steinmetz
Etablissement de la propriété, de la succession de Daniel Frédéric Hoffsaes son père, tonnelier dont il est seul et unique héritier. Ledit Daniel Frédéric Hoffsaes père l’a recueilli dans la succession de Jean Daniel son père, tonnelier, & Salomé Glaser, le surplus dans celle de Georges Hoffsaes et Jean Daniel Hoffsaes ses frères morts ab intestat sans postérité dont il était seul et unique héritier – de la communauté entre Jean Daniel Hoffsaes et Marie Salomé Glaser qui l’ont acquis de Dorothée Elisabeth Liedvogel veuve d’André Bruder, négociant, à la Chambre des Contrats le 5 août 1777 – mise à prix 7500 francs. Est intervenue Marie Marguerite Roser veuve de Daniel Frédéric Hoffsaes qui a déclaré consentir à la vente de l’immeuble et renoncer à l’usufruit sur la moitié de la succession suivant contrat de mariage reçu Bremsinger le 17 mars 1810 – moyennant 7550 francs
Enregistrement, acp 220 F° 40 du 21.9.

Jacques Frédéric Arnold et Catherine Elisabeth Lichtenberger vendent la maison au fondeur de caractères Dominique Simon et sa femme Anne Marie Catherine Kuntz et à l’imprimeur lithographe François Versch

1838 (6.2.), Strasbourg 10 (93), Me Zimmer n° 2764
Jacques Frédéric Arnold, architecte maçon, et Catherine Elisabeth Lichtenberger
à Dominique Simon, fondeur de caractères, et Anne Marie Catherine Kuntz et François Versch, imprimeur lithographe
une maison avec caves voutées & autres dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 5 faisant le coin de la rue du Pied de Bœuf où elle porte le n° 5 tenant vers la rue des Tonneliers à M. Thuringer et dans la rue du Pied de Bœuf à M Exel – acquis sur Daniel Frédéric Hoffsaes, menuisier, par acte reçu M° Hickel le 12 septembre 1833 et surenchère du 19 mêmemois, transcrit au bureau des hypothèques volume 273 n° 102, Ledit Hoffsaes l’a recueilli dans la succession de Daniel Frédéric Hoffsaes son père tonnelier dont il était seul et unique héritier, Daniel Frédéric Hoffsaes son père en a recueilli une partie de la succession de Jean Daniel son père tonnelier et de Marie Salomé Glaser et dans celles de Georges Hoffsaes et Jean Daniel ses frères morts ab intestat sans postérité dont il était seul et unique héritier. Elle faisait partie de la communauté de Jean Daniel Hoffsaes et Marie Salomé Glaser qui l’ont acquis des héritiers de Marie Elisabeth Ledvogel veuve d’André Bruder, négociant, à la Chambre des Contrats le 5 août 1777 – moyennant 8000 francs
Enregistrement, acp 257 f° 6 du 10.2.

Dominique Simon épouse Marie Kuntz en 1810
1810 (30.4.), Strasbourg 15 (11), Not. Lacombe n° 1393
Contrat de mariage – Dominique Simon fondeur en caractères fils de François Xavier Simon, employé des douanes, et de Marie Lottringer
Marie Kuntz fille mineure de Marie Barbe Schneider assitée de Jean Kuntz platrier son père
Enregistrement, acp 114 F° 144 du 8.5. – apports de la future épouse 700 fr

François Versch et Anne Marie Catherine Kuntz femme de Dominique Simon hypothèquent la maison au profit de la couturière Thérèse Caroline Sieffert

1844 (21.4.), Strasbourg 10 (102), Me Zimmer n° 5165
21 & 26 avril 1844. Obligation – ont comparu 1) M. François Versch, Imprimeur lithographe, 2) Dame Anne Marie Catherine Kuntz, épouse autorisée en vertu de la procuration ci après relatée de M. Dominique Simon, fondeur en caractères, demeurant actuellement à Baume, département du Doubs (…) ont reconnu qu’il doivent bien & légitimement
à Dlle Thérèse Caroline Sieffert, majeure d’ans en jouissance de ses droits, Couturière demeurant à Strasbourg, ce acceptant, la somme principale de 3000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une Maison avec cave voutée & autres dépendances sise à Strasbourg rue des tonneliers n° 5, faisant le coin de la rue du pied de bœuf où elle porte le n° 5 tenant dans la rue des tonneliers à M Thuringer & dans la rue du pied de bœuf à M. Exel. Le sieur Versch & les conjoints Simon ont acquis cet immeuble de M. Jacques Frédéric Arnold, architecte maçon & Mad° Catherine Elisabeth Lichtenberger son épouse, demeurant à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant M° Zimmer soussigné le 6 février 1838 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 mars suivant volume 331 n° 53 pour le prix de 8000 francs encore dû.

Autre hypothèque au profit de François Joseph Kohler, chef du bureau des subsistances militaires

1845 (1.4.), Strasbourg 11 (39), Not. Keller n° 2947
Du 1 Avril 1845. Obligation – Ont comparu 1° M. François Versch, célibataire, Imprimeur lithographe, 2° M. Dominique Simon, fondeur en caractères & Dame Anne Marie Catherine Kuntz, sa femme de lui autorisée, tous trois demeurant à Strasbourg, rue des Tonneliers n° 5, lesquels conjointement avec entr’eux ont reconnu devoir légitimement à titre de prêt
à Mr François Joseph Kohler, chef du bureau Central des subsistances militaires à Strasbourg, domicilié & demeurant en cette ville, à ce présent, acceptant, une somme de 12.000 francs en principal (…)
Affectation hypothécaire. 1° Une Maison ayant cave voutée puits avec pompe, aisances & dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 5, faisant le coin de la petite rue du pied de bœuf où elle a son entrée marquée du n° 5 & tenant d’une part à la propriété de M Thuringer, de l’autre à celle de M. Exel.
2° Environ 20 ares de Vignes au ban de Neugartheim (…)
Etablissement de la propriété. Ces biens appartiennent aux débiteurs comme leur étant avenus de la manière suivante I. La maison & dépendances au moyen de l’acquisition par eux faite de M. Jacques Frédéric Arnold, architecte maçon & de D° Catherine Elisabeth Lichtenberger son épouse demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Zimmer le 6 février 1838 transcrit au bureau des hypothèques le 6 mars suivant volume 331 n° 53 & inscrit d’office au Vol. 275 N° 95. Le prix de cette acquisition est encore dû mais sera acquitté ci après avec les deniers du présent comprenant contre subrogation aux droits du vendeur. Quant à M & Mme Arnold ils possédaient ledit immeuble par suite de l’acquisition que le mari en avait faite du Sr Daniel Frédéric Hoffsaes menuisier à Strasbourg aux termes d’une adjudication tenue devant M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 12 septembre 1833 & procès verbal de non surenchère reçu par le même notaire le 19 du même mois, le tout transcrit au bureau des hypothèques le 30 septembre dite année Vol. 273 N° 102 à la charge de l’inscription d’office. Le prix de cette adjudication était de 7550 francs

Dominique Simon meurt sans enfant après avoir institué sa femme pour sa légataire universelle
1850, Enregistrement de Strasbourg, ssp 108 (3 Q 31 607) f° 64 du 13.3.
Testament du 27 octobre 1827 – Je soussigné Dominique Simon époux de Marie Catherine Kuntz demeurant à Strasbourg voulant disposer de mes biens ai fait mon présent testament comme suit.
Je nomme et institue pour mon héritière universellle Marie Catherine Kuntz mon épouse qui recueillera la totalité de ce que je délaisserai et en disposera en toute propriété.

Natif de Mannheim, l’imprimeur lithographe meurt en 1847 après avoir institué pour sa légataire universelle Anne Marie Catherine Kuntz, femme de Dominique Simon
1847 (3.11.), M° Zimmer
Dépôt du testament olographe de François Versch imprimeur lithographe
acp 366 (3 Q 30 081) f° 69-v du 6.11.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 100 (1879) f° 86 du 5.11
12 octobre 1847. Testament – Je soussigné François Versch institue par les présentes Dame Anne Marie Catherine Kung épouse de Dominique Simon en cette ville héritière de toute ma succession sans exception

Décès, Strasbourg (n° 2069)
Acte de décès. Le 24 octobre 1847 (…) ont déclaré que François Joseph Versch, âgé de 53 ans, né à Mannheim (grand duché de Bade), imprimeur lithographe, non marié, domicilié à Strasbourg, fils de feu François Xavier Versch, ancien militaire et de feu Marie Walpurge Walther est décédé le 24 octobre 1847 à neuf heures du matin en la maison rue des tonneliers N° 5 [in margine :, phti]sie (i 77)

Anne Marie Cathérine Kuntz se remarie avec le marchand de farine Jean Kapp
1851 (24.3.), Strasbourg 4 (106), Not. Lauth n° 4577
Du 24 Mars 1851. Contrat de mariage – Ont comparu M. Jean Kapp, marchand de farine demeurant et domicilié à Strasbourg veuf avec deux enfans dame Marie Anne Holderbach, stipulant pour lui et en son nom comme futur époux d’une part
Et dame Anne Marie Cathérine Kuntz veuve sans enfans de M. Dominique Simon, en son vivant fondeur en caractères d’imprimerie à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, stipulant pour elle et en son nom comme future épouse d’autre part

Article cinquième. La future épouse déclare que ses apports en mariage consistent en II. Une maison sise à Strasbourg rue des Tonneliers N° 5
acp 399 (3 Q 30 114) f° 107-v du 29.3. – stipulation de régime de communauté réduite aux acquêts
Les apports du futur sont constatés par inventaire Lauth le premier février 1851.
Les apports de la future consistent 1° en 20 res de vignes ban de Neugartheim
2° Une Maison à Strasbourg rue des Tonneliers n° 5
3° Un mobilier estimé à 302 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible en cas d’existence d’enfant soit du premier mariage soit de l’union projetée.
La future épouse se réserve une somme de 2000 francs exempt d’usufruit

Anne Marie Catherine Kuntz fait dresser un cahier des charges pour vendre la maison aux enchères. La vente n’a pas lieu.

1851 (4.6.), Strasbourg 11 (47), Not. Charles Keller n° 4960
Cahier des charges pour la vente aux enchères d’une maison sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 5
Cahier des charges 4 Juin 1851. a comparu Dame Anne Marie Catherine Kuntz, veuve du sieur Dominique Simon, fondeur en caractères, elle propriétaire demeurant en ladite ville
Désignation de l’immeuble. Une Maison ayant cave voutée, puits avec pompe, aisances & dépendances, sise à Strasbourg rue des tonneliers n° 5, faisant le coin de la petite rue du pied de bœuf où elle a son entrée et tenant d’une part aux héritiers du Sr Zimmermann comme étant aux droits du Sr Thuringer, de l’autre à la propriété de M. Exel.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartenait pour moitié aux conjoints Simon susnommés & pour moitié au Sr François Versch, Imprimeur lithographe à Strasbourg au moyen de l’acquisition solidaire qu’ils en ont faite suivant contrat passé devant M° Zimmer et son collègue, notaires en cette ville le 6 février 1838, transcrit aux hypothèques le 6 mars suivant, volume 331 n° 53 & inscrit d’office le même jour Vol. 275 N° 95. Cette acquisition a été consentie par M. Jacques Frédéric Arnold, architecte maçon à Strasbourg & Dame Catherine Elisabeth Lichtenberger sa femme, en faveur des acquéreurs pour le prix de 8000 francs, lequel prix a été acquitté (…) Le dit immeuble est devenu la propriété de Mr Arnold par suite de l’acquisition qu’il en a faite du Sr Daniel Frédéric Hoffsaes, menuisier à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Hickel, alors notaire en cette ville le 12 septembre 1833 & procès verbal de non surenchère du 19 du même mois. Le contrat de cette acquisition a été transcrit (…). Il résulte du procès verbal d’adjudication sus énoncé que le Sr Daniel Frédéric Hoffaes était propriétaire du même immeuble comme lui étant échu dans les successions de feus Jean Daniel Hoffsaes, vivant tonnelier à Strasbourg & Marie Salomé Hoffsaes vivant tonnelier à Strasbourg & Marie Salomé Glaser, des père et mère & le surplus dans celle des sieus Georges Hoffsaes & Jean Daniel Hoffsaes, ses frères morts ab intestat & sans postérité & dont il était aussi seul et unique héritier. La maison dont sagit dépendait de la communauté de biens qui a existé entre entre les dits époux Jean Daniel Hoffsaes & Marie Salomé Glaser pour l’avoir acqusse des héritiers de Dame Marie Elisabeth Ledvogel, veuve de feu le Sr adapté Bruder négociant à Strasbourg suivant acte passé à la ci devant Chambre des Contrats de ladite ville le 5 août 1777.
Enfin madame veuve Simon, comparante, est aujourd’hui seule propriétaire de la maison susdésignée comme ayant succédé à ses coacquéreurs en vertu 1° du testament olographe fait par feu le Sr Versch le 12 octobre 1847, formalisé par M le Président du tribunal civil de Strasbourg & déposé en l’étude de M° Zimmer notaire en cette ville le 3 novembre même année, 2° du testament olographe fait par feu Mr Simon le 27 octobre 1827 déposé en l’étude de M° Lacombe notaire à la résidence de Strasbourg & enregistré en cette ville le 13 mars 1850.
Conditions de la vente (…)
acp 401 (3 Q 30 116) f° 16-v du 14.6.

François Charles Kohler fait saisir les immeubles qui appartiennent à Anne Marie Catherine Kuntz. Le créancier poursuivant devient propriétaire de la maison

1852 (7.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 557 (2777) n° 46 Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en cette ville au palais de Justice, a rendu le jugement d’adjudication et celui sur surenchère suivant.
Cahier des charges de la la vente par expropriation forcée des immeubles saisis sur Anne Marie Catherine Kuntz, veuve du sieur Dominique Simon, fondeur en cuivre, domiciliée à Strasbourg. M. Ambroise François Xavier Ackermann, avoué au tribunal civil séant à Strasbourg, déclare qu’en vertu d’une obligation passée devant M° Keller notaire à Strasbourg le premier et deux avril 1855 inscrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 du même mois volume 425 n° 60, Monsieur François Charles Kohler, chef du bureau Central des subsistances militaires domicilié à Strasbourg est créancier d’Anne Marie Catherine Kuntz, veuve du sieur Dominique Simon, fondeur en caractères domiciliée à Strasbourg
Désignation des immeubles saisis. Premier lot. Une maison d’habitation ayant caves voutées, puits avec pompe, aisances et dépendances, sise à Strasbourg rue des tonneliers n° 5, faisant le coin de la petite rue du pied de bœuf où elle a son entrée marquée du n° 5 et tenant d’une part à la propriété de M. Thuringer, de l’autre à celle de M. Exel, ladite maison sise au canton sud de la Ville de Strasbourg arrondissement du même nom département du Bas Rhin et habités par la partie saisie, la demoiselle Riedling cordonnière et par Théodore Strohl, aubergiste et sa famille et inscrite à la matrice cadastrale de la Ville de Strasbourg section O numéro 55
Second et dernier lot. Section B numéro 838 environ douze ares 55 centiares de vignes au ban de Neugartheim (…)
Etablissement de la propriété. Les immeubles susdésignés appartiennent aux débiteurs comme leur étant avenus de la manière suivante. 1° Le premier lot au moyen de l’acquisition par eux faite de M. Jacques Frédéric Arnold, architecte maçon & Catherine Elisabeth Lichtenberger son épouse demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Zimmer et son collègue notaires en ladite ville le 6 février 1838 transcrit aux hypothèques le 6 mars suivant volume 331 n° 53 et inscrit d’office au Vol. 275 N° 95. Quant à Monsieur et Madame Arnold ils possédaient ledit immeuble par suite de l’acquisition que le mari en avait faite du Sr Daniel Frédéric Hoffsaes menuisier à Strasbourg aux termes d’une adjudication tenue devant M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 12 septembre 1833 et procès verbal de non surenchère reçu par le même notaire le 19 du même mois, le tout transcrit au bureau des hypothèques volume le 30 septembre dite année volume 273 N° 102. 2° Le second lot (…) à la charge de l’inscription d’office. Le prix de cette adjudication était de 7550 francs
Conditions de la vente (…) Mise à prix. Le poursuivant enchérit les immeubles pour servir de première mise savoir le premier lot à 5000 francs, Le second lot à la somme de 15 francs
(f° 80-v) Publication. L’an 1852 le 3 septembre (…)
Adjudication. L’an 1852 le 8 octobre (…) Et deux bougies (…) s’étant éteintes sans qu’il y eu de mise d’enchère ultérieure, adjuge le premier lot audit M° Ackermann avoué pour la somme de 12.000 francs
(f° 82) Déclaration d’adjudicataire. L’an 1852 le 8 octobre (…) est comparu M° Ackermann avoué qu’il s’est rendu adjudicataire au nom de M. François Charles Kohler, officier d’administration comptable en retraité domicilié à Strasbourg pour le pris de 12.000 francs
Adjudication sur surenchère. L’an 1852 le 5 novembre (…) M° Ackermann avoué constitué pour Florent Gass (au ban de Neugartheim)

Natif de Strasbourg, François Charles Kohler épouse en 1818 à Metz Sophie Vautrin

Mariage, Metz (2° section) Du 18° jour du mois de juin de l’année 1818 à dix heures du matin acte de mariage de François Charles Kohler agé de 25 ans né à Strasbourg le 24 décembre 1792, Employé à l’intendance militaire de la troisième Division Demeurant à Metz rue Ste Marie fils majeur de defunts Jean Kohler en son vivant propriétaire audit Strasbourg et d’anne Barbe Rhein des pere et mere d’une part, Et de Demoiselle Sophie Vaultrin, âgée de 19 ans, née à Metz le 3 Messidor de L’an six, fille mineure de Mr François Joseph Vaultrin, ancien contrôleur des Manufactures de Tabac et de Dame Anne Marie Schottenius demeurant * sur les murs ses pere et Mere celle-ci presente et donnant son consentement d’autre part (…) que Jean Kohler et anne Barbe Rhein pere et mere de l’époux sont décédés à Strasbourg le 18 janvier 1806 et le 18 frimaire de l’An douze (…) (signé) Sophie Vaultrin, Kohler (i 23)

Il se remarie en 1821 avec Louise Keck, fille du boulanger Jean Daniel Keck

1821 (20.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Mariage – Furent présens Monsieur François Charles Kohler, ancien Quartier-maître, Chef de bureau à l’Intendance militaire à Metz, fils de défunt Jean Kohler, et de Anne Barbe Rhein vivants conjoints à Strasbourg, futur époux d’une part
Et Demoiselle Louise Keck, majeure d’ans, fille du Sr Jean Daniel Keck, boulanger, et de Marie Dorothée Ehrhard conjoints en cette ville de Strasbourg assistée de ses père et mère et encore du Sr Georges Weber, boulanger audit lieu future épouse d’autre part
(copie déposée M° Becker le 14 août 1860)
Enregistrement, acp 151 F° 174 du 22.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 97)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg le 22 mars 1821. François Charles Kohler, majeur d’ans, né en légitime mariage le 24 décembre 1792 à Strasbourg, domicilié à Metz (Moselle), Chef de bureau de l’intendance de la troisième division militaire, veuf de Sophie Vaultrin, décédée à Metz le 4 mai le 4 mai 1819, fils de feu Jean Kohler, farinier à Strasbourg, et de feu Anne Barbe Rhein, Louise Keck, majeure d’ans, née en légitime mariage le troisième jour complémentaire an six à Strasbourg fille de Jean Daniel Keck, boulanger en cette ville, et de Dorothée Erhard, ci présent et consentant

François Charles Kohler meurt en 1860 après avoir institué sa femme pour légataire universelle de ses biens, à charge de délivrer divers legs, dont celui fait à son fils putatif, issu de sa première femme, qu’il a reconnu sans en être le père.
1860 (30.4.), M° Becker
Dépôt du testament olographe de François Charles Kohler
acp 487 (3 Q 30 202) f° 87 du 2.5.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 131 (3 Q 31 630) f° 60-v du 2.5. (succession déclarée le 25 août 1860. M° Becker not.
11 avril 1859. Testament – François Charles Kohler
J’institue mon épouse Louise Keck pour la légataire universelle et mon exécutrice testamentaire, sous la réserve les legs particuliers ci-après
1° Je lègue à mon fils putatif Félix Kohler légitimé par moi par mon mariage avec feu Sophie Vaultrin, quoique je n’en sois pas le pere, aujourd’hui greffier en chef du tribunal de Metz la somme de 5000 francs payable le mois après mon décès
2° Je légue à ma nièce Louise Mulberger née Kohler à Erbach dans le Odenwald, gd. duché de Hesse Darmstadt ou à ses descendants 10.000 francs
3° à mon neveu Alphonse Kohler, négociant à Traunstein (Bavière) 6000 francs
4° aux trois enfants de feu ma nièce Julie Schoen née Kohler, Ferdinand, Otto et Mathilde Schoen, les deux premiers officiers d’infanterie au service de Bavière (sans domicile fxe), la sœur résidant avec son frère aîné Ferdinand la somme de 8000 francs, La part de la sœur sera le double de celle des frères et
5° à Marie Hélène Chappuy née Kohler à Mâcon ou à ses descendats la somme de 8000 francs
Ces quatre derniers legs montant ensemble à 32.000 francs ne sont payables qu’après le décès de ma femme, attendu que je lui donne l’usufruit de cette somme (…)

1860 (14.8.), Strasbourg 9 (120), Not. Becker n° 8758
Dépôt de pièces, 14 août 1860 – 1) Une expédition du contrat de mariage entre Mr François Charles Kohler, autrefois ancien quartier-maître, chef de bureau à l’intendance militaire à Metz et Mad. Marie Louise Keck, son épouse en secondes noces passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 20 mars 1821
2) Et une copie délivrée par l’officier de l’état civil de Strasbourg d’un acte inscrit sur les registres des actes décès de la même ville sous la date du 17 avril 1860 et constatant que le dit Sr Kohler est décédé à Strasbourg le 15 dudit mois d’avril
acp 490 (3 Q 30 205) f° 99-v du 17.8.

Inventaire de la succession de François Charles Kohler, dressé après renonciation de son héritier réservataire (son fils putatif).

1860 (24.5.), Strasbourg 9 (119), Not. Becker n° 8655
Inventaire après le décès de Mr François-Charles Kohler, en son vivant ancien chef de bureau des subsistances militaires décédé à Strasbourg le 15 avril 1860.
L’an 1860, le Jeudi 24 Mai à trois heures de relevée, à la requête de Mad° Louise Keck, sans état, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr François-Charles Kohler, en son vivant ancien chef de bureau des subsistances militaires, agissant en son nom personnel 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre elle et feu le dit Sr Kohler, son mari, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire à Strasbourg le 20 mars 1821, 2) Et comme légataire universelle en pleine propriété de son mari défunt au termes de son testament olographe en date à Strasbourg du 11 avril 1859, déposé pour minute à M° Becker, notaire à Strasbourg, enregistré, en exécution d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg (…) lequel legs universel peut avoir sa pleine et entière exécution par suite de la renonciation que le seul héritier à réserve du défunt faite à sa succession, suivant déclaration faite au greffe du dit tribunal le 19 avril dernier, étant observé que cette dame a été envoyée en possession de son legs universel suivant ordonnance de Mr le Président dudit tribunal du 22 mai courant et dont une expédition est également demeurée jointe ci après (…) dans le logement que les époux Kohler occupaient à titre de locataires dans une maison sise à Strasbourg rue des Juifs N° 25 et où Mr Kohler est décédé le 15 avril 1860.

Meubles meublants. Dans le salon, Dans la chambre à coucher à côté du salon, Dans la salle à manger, Dans la cuisine, Dans l’antichambre, Sur le grenier, Dans la cave
Titres et papiers. Cote première. Contrat de mariage (…) Cote deux. Successions des père et mère et du frère de Mad° Kohler (…) Cote trois. Succession de dlle Madeleine Kohler, sœur du défunt (…)
Cote 24. Titres de la maison située à Strasbourg rue des tonneliers dépendant de la communauté. Sept pièces sont la première est l’expédition qui a été délivrée à feu Mr Kohler d’un jugement d’adjudication sur expropriation forcée poursuivie contre D° Anne Marie Catherine Kuntz veuve du Sr Dominique Simon, vivant fondeur en cuivre à Strasbourg, où elle demeurait et rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 8 octobre 1852, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 7 décembre suivant Volume 557 N° 46 et inscrit d’office le même jour volume 579 N° 215 et 216, en vertu duquel jugement feu M Kohler est devenu adjudicataire d’une maison avec dépendances située à Strasbourg rue des tonneliers n° 20, précédemment n° 5 faisant le coin de la ruelle du pied de bœuf où elle a son entrée marquée du n° 1 précédemment n° 5. Le prix de cette acquisition était de 12.000 francs. (…) La 7° et dernière pièce est la grosse d’un contrat passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 6 février1838 en vertu duquel les dits époux Simon ont aquis des époux Arnold la maison ci-dessus désignée.
Cote 25. Rente viagère due parles époux Keller. Six pièces sont la première est la grosse d’un acte passé devant ledit M° Keller le 11 janvier 1847 par lequel le Sr Etienne Martin Keller, fabricant de chandelles et propriétaire demeurant à Colmar qui y a agi tant en son nom personnel qu’au nom de d° Madeleine Riegert sa femme (…) a constitué sur la tête et au profit des époux Kohler moyennant le prix de 10.000 francs que ceux-ci ont payé comptant une rente viagère de 900 francs par an à partir du jour du décès du pémourant (…)
acp 488 (3 Q 30 203) f° 95 du 2.6. (succession déclarée le 25 août 1860) Communauté, mobilier estimé 2983
acp 489 (3 Q 30 204) f° 55-v du 25.6. (vacation du 14 juin) Communauté, 1) argent 1200, 2) vingt obligations de la compagnie des Chemins de fer du Nord, 3) dix actions de la Compagnie des armements maritimes, 4) vingt obligations sur les Chemins de ter autrichiens, 5) 100 francs de rentes 4 ½, 6) cent francs de rentes 8%, 7) douze obligations sur la Ville de Strasbourg, 8) dépôt à la Banque Hirsch 9625, 10) créances sur l’Union maritime 4000, 11) dépôt à la caise de retraite pour vieillesse 8000, 12) cinq obligations de la société Monin* Duvic et Compagnie, 13) dix obligations des Chemins de fer bourbonnais, 14) neuf obligation sur la compagnie des Chemins de fer d’Oréans, 15) créances 5682, 16) une maison rue des Tonneliers, 17) arrérages de rentes 262, 18) arrérages de pension 34
Passif de la communauté 284, Passif de la succession 355

Louise Keck hypothèque la maison au profit de Marie Madeleine Kohler, femme d’Eustache Chapuis, pour garantir le legs fait en sa faveur par François Charles Kohler

1860 (10.12.), Strasbourg 9 (120), Not. Becker n° 8872
10 décembre 1860. Consentement à exécution de testament et affectation hypothécaire – Furent présentes Mad. Louise Keck, sans état, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr François Charles Kohler, en son vivant ancien chef de bureau des subsistances militaires demeurant en cette ville, d’une part
Mad. Sophie Keck, sans état, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr Henri Reiber en son vivant négociant en la même ville agissant au nom et comme mandataire de Mad.me Marie Madeleine dite Héléna Kohler épouse de Mr Eustache Chapuis mécanicien avec lequelle elle demeure à Mâcon, suivant procuration (…) d’autre part, lequelles comparantes préalablement au règlement de compte à la délivrance de legs & à la quittance faisant l’objet des présentes ont exposé ce qui suit.

Par son testament fait en le forme olographe en date du 11 avril 1859 déposé pour minute audit M° Becker suivant acte dressé par lui le 30 avril dernier, en exécution d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg (…) feu ledit sieur Kohler a institué pour sa légataire universelle ladite dame Kohler née Keck son épouse survivante et a fait en outre différents legs particuliers entre autres un legs de 8000 francs en argent au profit de ladite dame Chapuis, nièce de feu M. Kohler, lequel dernier legs aux termes du même testament n’est payable que lors du décès de ladite dame Kohler à laquelle le défunt en a légué l’usufruit sa vie durant (…), étant observé que Mad° Kohler a été envoyée en possession de son legs universel suivant ordonnance de Mr le Président dudit tribunal du 22 mai dernier, ainsi que’il est constaté en l’intitulé de l’inventaire après le décès de Mr Kohler dressé par ledit M° Becker en date au commencement du 24 mai 1860.
Dans cette position, le comparantes aux noms desquelles agissent voulant fixer dès maintenant d’une manière définitive la somme qui reviendra encore à Mad. Chapuis du susdit legs de 8000 francs, après déduction des frais et droits susmentionnés, du paiement par anticipation dont il va être question ont fait et établi le décompte qui suit. (…)
hypothèque spécialement l’immeuble ci-après désigné, savoir Une Maison avec appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue des tonneliers n° 20 faisant le coin de la petite rue du pied de bœuf où elle a son entrée marquée du n° 1, tenant du côté de cette dernière rue aux veuve et héritiers Nebel, du côté de la rue des tonneliers à Mr Complot et par derrière à différentes propriétés.
Cet immeuble dépendait de la communauté qui avait existé entre Mad° Kohler & feu son mari qui en a fait l’acquisition pendant sa durée dans l’expropriation forcée poursuivie contre Dame Anne Marie Catherine Cuntz veuve du sieur Dominique Simon, fondeur en cuivre à Strasbourg où elle demeurait suivant jugement rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 8 octobre 1852, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de le même ville le 7 décembre suivant volume 557 N° 46 avec inscription d’office volume 579 N° 215 et 216. Le prix adjudication était de 12.000 francs (…).

Louise Keck, veuve de François Charles Kohler, vend la maison au facteur de pianos Joseph Buchmüller

1862 (26.6.), Strasbourg 9 (123), Not. Becker n° 9467
26 juin 1862. Vente – A comparu Madame Louise Keck, sans état, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr François Charles Kohler, en son vivant ancien Chef de bureau des subsistances militaires demeurant en cette ville, Laquelle a par les présentes vendu (…)
à Mr Joseph Buchmüller, facteur de pianos demeurant à Strasbourg, à ce présent & acceptant
Désignation de la Maison vendue. Une Maison d’habitation avec caves voutées, puits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue des tonneliers n° 20 autrefois n° 5, formant le coin de la ruelle du pied de bœuf où elle a son entrée marquée du n° 1 autrefois n° 5, tenant du côté de la rue des tonneliers à la propriété de Mr Complot & du côté de la ruelle du pied de bœuf à celle de Mr Exel. Sont compris dans cette vente tous les fourneaux & pierres appartenant à la venderesse & se trouvant dans ladite maison, ainsi que tous les autres objets mobilier qui y étant placés à perpétuelle demeure sont réputés immeubles par destinatation (…)
Etablissement de la propriété. Au sujet de l’origine de la propriété de ladite maison le venderesse a fait les déclarations suivantes. Feu Mr Kohler a acquis l’immeuble en question lors de l’expropriation forcée qu’il a dirigée contre Dame Anne Marie Catherine Kuntz veuve du sieur Dominique Simon, fondeur en caractère domicilié à Strasbourg, tant comme débitrice personnelle que Comme ayant été légataire universellle de ses deux codébiteurs solidaires ledit sieur Simon son mari & le sieur François Joseph Versch, imprimeur lithographe à Strasbourg, ledit immeuble ayant été adjugé par jugement rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 8 octobre 1852 & déclaration de command du même jour, le tout transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 7 décembre suivant Volume 557 N° 46 avec inscription d’office volume 579 N° 215 et dûment signifié par exploit de l’huissier Schauffler de Strasbourg du 9 décembre 1852. Cette adjudication a eu lieu pour le prix de 12.000 francs sur lequel un ordre a été ouvert (…). Les époux Simon & sieur Versch étaient devenus propriétaires dudit immeuble au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de M. Jacques Frédéric Arnold architecte maçon à Strasbourg & de Dame Catherine Elisabeth Lichtenberger son épouse demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Zimmer notaire en cette ville le 6 février 1838, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de la dite ville le 6 mars suivant, volume 331 n° 53. Cette acquisition avait eu lieu moyennant le prix de 8000 francs (…)
Mad° Kohler est devenue propriétaire de la maison présentement vendue pour avoir participé pour une moitié dans l’acquisition faite par son mari, avec lequel elle était mariée sous le régime de la communauté réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer Notaire à Strasbourg le 20 mars 1821 & pour en avoir recueilli l’autre moitié dans la succession de son mari défunt dont elle est légataire universelle aux termes du testament olographe de Mr Kohler en date à Strasbourg du 11 avril 1859 déposé pour minute au dit M° Becker suivant acte dressé par lui le 30 avril 1860 enregistré en exécution d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg (…) lequel legs universel a pu avoir sa pleine & entière exécution par suite de la renonciation que le seul héritier à réserve du défunt faite à sa succession suivant déclaration faite au greffe du dit tribunal le 19 avril 1864. enregistré & dont une expédition est demeurée jointe à l’inventaire après le décès de Mr Kohler dressé par ledit M° Becker en date au commencement du 24 mai 1860, étant observé que Mad° Kohler a été envoyée en possession de son legs universel suivant ordonnance de Mr le Président dudit tribunal du 22 mai 1860 & dont une expédition est également demeurée jointe audit inventaire.
Enfin Mr & Mme Arnold possédaient le dit immeuble par suite de l’acquisition que le mari en avait faite du sieur Daniel Frédéric Hoffsaes, menuisier à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Hickel, notaire à Strasbourg le 12 septembre 1833 & procès verbal de non surenchère par le même Notaire le 19 du même mois, le tout transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 septembre de la même année Volume 273 N° 102. Le prix de cette adjudication était de 7550 francs. (…) Prix, 15.300 francs
acp 511 (3 Q 30 226) f° 92-v du 27.6.

Joseph Buchmüller épouse en 1834 Madeleine Barbe Chevalier
Mariage, Strasbourg (n° 420)
Du 21° jour du mois d’octobre 1834. Acte de mariage de Joseph Buchmüller, majeur d’ans, né en légitime mariage le le 9 août 1808 à Strasbourg, Ebéniste, fils de Joseph Buchmüller, cordonnier, et de Salomé Giesi conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants, et Madeleine Barbe Chevalier, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 mai 1812 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Claude Chevalier, émouleur, et de Marie Madeleine Münch conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (i 44)

Madeleine Barbe Chevalier meurt en 1841 sans enfant
Décès, Strasbourg (n° 2059)
Déclaration faite (…) le 9 août 1841 du décès de Madeleine Barbe Chevalier âgée de 29 ans, Epouse de Joseph Buchmüller, âgé de 33 ans, facteur de pianos, domicilié à Strasbourg, morte en cette mairie le 7 du mois courant à 10 heures du soir dans la maison située N° 37 Grand’rue, fille de Jean Claude Chevalier, Emouleur, et de Marie Madeleine Münch [in margine :] phtisie (i 60)

Joseph Buchmüller se remarie en 1848 avec Marguerite Klem : contrat de mariage, célébration
1848 (15.11.), Strasbourg 10 (112), Not. Zimmer n° 7316
Contrat de mariage, 18 novembre 1848 – ont comparu I. le sieur Joseph Buchmüller, facteur de pianos veuf sans enfant de feu Barbe Chevalier sa femme défunte, né à Strasbourg le 9 août 1808 du légitime mariage de feu Joseph Buchmüller, cordonnier, et de Salomé Giess sa mère, ledit sieur Buchmüller, demeurant et domicilié à Strasbourg futur époux d’une part
II. demoiselle Marguerite Klem, lingère, née à Strasbourg le 3 août 1816 du légitime mariage de feu Aloyse Klem maçon & Marie Anne Nautascher ses père et mère, ladite demoiselle Klem demeurant et domiciliée à Strasbourg future épouse, d’autre part
acp 376 (3 Q 30 091) f° 76 – sous le régime de communauté réduite aux acquêts
Les apports du futur époux consistent en un mobilier évalué à 1050 francs, ceux de la future épouse consistent en une valeur de 5592
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession du prémourant réductible en cas d’enfant

Mariage, Strasbourg (n° 445)
Du 18° jour du mois de novembre 1848. Acte de mariage de Joseph Buchmüller, majeur d’ans, né en légitime mariage le le 9 août 1808 à Strasbourg, facteur de pianos, veuf sans enfant de Madeleine Barbe Chevalier décédée en cette ville le 7 août 1841, fils de feu Joseph Buchmüller, cordonnier, décédé en cette ville le 5 mai 1843 et de Salomé Giesi demeurante en cette ville, et Marguerite Klem, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 août 1816 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Aloyse Klem, maçon décédé en cette ville le 30 septembre 1827 et de feu Marie Anne Nautascher décédée en cette ville le premier juin 1841 (i 12)

1848 (9.11.), Strasbourg 10 (112), Not. Zimmer n° 7812
Consentement à mariage – a comparu Salomé Giesi demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M Joseph Buchmüller vivant cordonnier en ladite ville, laquelle déclare par les présentes consentir au mariage de son fils Mr Joseph Buchmüller facteur de pianos demeurant et domicilié à Strasbourg veuf de Marguerite Barbe Chevalier avec Mlle Marguerite Klem, fille majeure, sans état de feu Aloyse Klein, maçon et de feue Marie Anne Nautascher, ladite demoiselle demeurant et domiciliée à Strasbourg – le 9 novembre 1848
acp 376 (3 Q 30 091) f° 52

Acte de société conclu entre le musicien Gui Pfortner et sa femme Marie Salomé Frost d’une part et les mécaniciens en pianos Joseph Buchmüller et Joseph Hahn
1849, Enregistrement de Strasbourg, ssp 106 (3 Q 31 605) f° 56 du 12.7.
1 juillet 1849. Acte de société entre les soussignés 1° M. Vite Pfortner artiste musicien et Marie Salomé Frost son épouse de lui autorisée, domiciliés à Strasbourg d’une part
2° M. Joseph Buchmüller mécanicien de pianos domicilié à Strasbourg de seconde part
3° Joseph Hahn aussi mécanicien de pianos domicilié à Strasbourg de troisième part, il a été fait le contrat suivant.
Art. 1. M. et Mme Pfortner, MM. Buchmüller et Hahn forment entre eux une société en nom collectif qui aura pour objet la fabrication et la vente de pianos.
Art. 2. Cette société est contractée pour une durée de trois, six ou neuf ans commençant le premier juillet 1849. L’associé qui voudra se retirer à l’expiration de la troisième ou de la sixième année devra prévenir les autres associés par lettre six mois avant l’expiration de la troisième ou de la sixième année.
Art. 3. La société existera sous la raison Pfortner Frost et le siège de cette société sera à Strasbourg dans les localités qu’elle aura prises à loyer.
Art. 4. Les bénéfices et pertes (…) Art 5. La mise de fond est fixée à 9000 francs (17 articles)

Dissolution de la société
1851, Enregistrement de Strasbourg, ssp 110 (3 Q 31 609) f° 182 du 2.7.
1 juillet 1851. Acte de dissolution de société – Les soussignés Joseph Buchmüller et Joseph Hahn, mécaniciens en pianos, domiciliés à Strasbourg, Marie Salomé Frost veuve du Sr Vite Pfortner en son vivant artiste musicien domiciliée à Strasbourg, déclarent dissoudre d’un commun accord la société en nom collectif formée entre eux et le Sr Pfortner défunt suivant acte sous signature privée en date Strasbourg du premier janvier 1849 enregistrée le 12 du même mois sous la raison Pfortner Frost et Compagnie et qui avait pour objet la fabrication et la vente de pianos.
La liquidation de la société sera suivie en commun (…)

Acte de société entre les facteurs de pianos Joseph Hahn et Joseph Buchmüller
1851, Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 13 du 7.8.
5 août 1851, Acte de société entre les soussignés Joseph Hahn et Joseph Buchmüller, les deux facteurs de pianos domiciliés et demeurant à Strasbourg, patentés, il a été fait le contrat suivant.
Article 1. Il y aura entre M.M. Hahn et Buchmüller société en nom collectif pour la fabrication et la vente de pianos
Article 2. Cette société est contractée pour une durée de trois, six ou neuf ans, ayant commencé le premier juillet 1851. Celui des associés qui voudra se retirer à l’expiration de la troisième ou de la sixième année devra prévenir l’autre par simple lettre six mois d’avance.
Article 3. La société existera sous la raison Hahn et Buchmüller. Elle aura son siège dans les localités louées par les associés siège rue des orfèvres n° 19 à Strasbourg
Article 4. La mise de fond est fixée à 9000 francs (18 articles)

Dissolution de la société
1854 (3.1.), M° Momy
Dissolution de la société qui a existé entre Joseph Hahn, facteur de pianos à Strasbourg et Joseph Buchmüller, facteur de pianos audit lieu, par acte s.s.p. en date du 5 août 1851 enregistré le 27 dudit f° 133-v case 5
acp 426 (3 Q 30 141) f° 12-v du 4.1.

Joseph Buchmüller meurt en 1875 en délaissant quatre enfants

1875 (25.9.), Strasbourg 10 (177), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 5190
Inventar 1) der Gemeinschaft welche zwischen Herrn Joseph Buchmüller im Leben geweßenen Kaufmann und seiner überlebenden Wittwe Margaretha Klem bestanden hatten 2) und der Hinterlassenschaft des Herrn Buchmüller in Straßburg den 21. Juni 1875 gestorben
Im Jahr 1875, Sambstag den 25. September um neun Uhr morgens, auf Ansuchen I) de Frau Margaretha Klem, wohnhaft in Straßburg, Wittwe des Herrn Joseph Buchmüller im Leben geweßenen Kaufmann, handelnd 1) in ihrem persönlichen Namen a) wegen der Gütergemeinschaft so auf die Errungenschaft beschränkt war und theilbart zur Hälfte ist, welche zwischen ihr und ihrem verstorbenen Ehegatten bestanden hatte, lauth ihrem Ehevertrag durch hern Ludwig Friedrich Zimmer damals Notar in Straßburg den 15. November 1848, b) wegen den Ergäntzungen in Geld so dieselbe auf besagte Gütergemeinschaft zu erheben hiefür ihr gehörige Güter und Werthschaften welche während der Ehe sind veräüßert worden, so wie auch die Zurücknehmen in Natura denjenigene ebenfalls ihr gehörigen Güter und Werthschaften welche wirklich noch vorhanen sind, c) wegen den ehelichen Vortheilen die ihr aus obenerwähntem Ehevertrag erwachsen sind
2) im Namen und als bevollmächtigte von a) Herr Joseph Marie Paul Buchmüller, Handelsgehülfe in Paris wohnhaft, b) Herrn Julius Eugène Marie Emanuel Buchmüller, Soldat im ersten Genie Regiment in Garnison in Versailles, letztere noch minderjährig da derselbe den 21. März 1856 geboren ist, aber durch seinen verstorbenen Vater emancipirt, laut seiner Erklärung vor dem Herrn Friedensrichter des ersten Kantons der Statt Straßburg den 13. September 1872 abgegeben (…) unter Beinstand seines Curators Herrn Xaver Blumstein, Rentner in Paris (…)
II) der Frau Maria Valerie Buchmüller, wohnhaft in Straßburg, Ehegattin des Hern Frantz Emil Riegel, Rechnungsführer in Paris wohnhaft (…) III. der Fräulein Marie Franziska Josephine Buchmüller, noch minderjährig, da dieselbe den 31. Dezember 1854 geboren ist, aber emancipirt durch Erklärung ihrer genannten Mutter vor dem kaiserlichen Friedensrichter der Stast Straßburg den 30. Juni 1875 (…) durch ihren Curator Herrn Ludwig Wilhelm Kaufmann in derselben Stadt wohnhaft (…) die Herren Joseph Marie Paul Buchmüller, Julius Eugen Marie Emmanuel Buchmüller, die Frau Riegel und die Fraülein Buchmüller (…) handelnd als einzige Kinder und Erben, jedes zu einem 4.ten theil ihres (…) Vaters Herrn Joseph emancipirt, laut seiner Erklärung vor dem Herrn Friedensrichter des ersten Kantons der Statt Straßburg den 13. September 1872 abgegeben (…)
Straßburg in dem Sterbhause Gewerbslaubstraße N° 49

Liegenschaft. ein Haus mit Hof, Rechten und Dependenzien in Straßburg gelegen, Kiefergasse N° 20 (früher rue des Tonneliers N° 5) das Eck des Rindsfußgäßchen bildend, wo dasselbe einen Ausgang unter Nummer 1 hat, einseit in der Kiefergasse Eigenthum Complot, anderseits in dem Rindsfußgäßche, dasjenige des H. Exel. Dieses Haus ist erkauft worden von Frau Luise Keck, wohnhaft in Straßburg, Wittwe von Frantz Karl Kohler, laut Kaufcontract durch H. Becker damals Notar in Straßburg den 26. Juni 1852 errichtet, im Hypothekenamte von Straßburg den 3. Juni desselben Jahrs Band 903 N° 110 abgeschriebebn und vom Amtswegen eingeschrieben den nemlichen Tag, Band 817 N° 167. Dieser Kauf geschah für eine Summe von 15.300 Franken oder 12.220 Mark, wovon (…)
acp 644 (3 Q 30 359) f° 36-v du 27.9. (Sterbefall erklärt Bd. 61 fol. 15 N° 105, Nachlass erklärt den 28 September 1875) Gemeinschafft, Mobilien 2142, Waaren 4800, Geld und Ausstände 4800, Schulden der Frau Riegel 1963. Schuldforderungen 7470
Ein Haus zu Straßburg in der Kiefergasse N° 20
Nachlass 18.174

Jules Buchmüller, typographe à Paris, cède ses droits successifs à sa sœur Marie Françoise Joséphine Buchmüller, notamment le quart de la maison rue des Tonneliers

1896 (15.12.), M° Hammann n° 1936
Erb Verkauf durch den Bevollmächtigten von Julius Buchmüller, Typograph in Paris
an Maria Francisca Josephine Buchmüller, ledig, großjährig, ohne Gewerb in Straßburg
seiner beweglichen und unbeweglichen Erbrechte an den Nachlassen seiner zu Straßburg verstorbenen Eltern Joseph Buchmüller Orgelbauer gest. am 24. Juni 1875 und Margaretha Klem, gestorben am 29. Oktober 1893, woran er Erbe zu ¼ ist, insbesondere ¼ des Hauses Küfergaße N° 21 – Preis 3200 Mark
acp 920 (3 Q 30 635) f° 44-v n° 4465 du 22.12.

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