13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons


Rue du Vieux-Marché-aux-Poissons n° 13 – VII 388 (Blondel), O 75 puis section 19 parcelle 152 (cadastre)

Auberge au Pied de bœuf (Zum Rindsfuss) jusqu’en 1706 – Maître d’ouvrage, Frédéric Grosskost, lithographe (1876) – Démolie suite aux bombardements de 1944
Maison au Petit Pied-de-Bœuf (Zum kleinen Rindsfuss) réunie à la précédente en 1640


Le n° 13 est le bâtiment à angle coupé au centre de l’image après les bombardements de 1944 (AMS, 1 Fi 114 n° 152)
Même endroit en juin 2016. La maison se trouvait à la place de l’arbre

La longueur des encorbellements portés au registre des communaux de 1587 doit représenter celle des façades, soit 26 pieds vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et 41 pieds vers la ruelle du Pied de Bœuf. L’aubergiste Thiébaut Herrmann pose des colonnes sous son encorbellement en 1605. En 1624, les Quinze font un moment détacher l’enseigne de son successeur Léonard Pangratz qui tarde à régler l’accise. Georges Mahler réunit en 1640 la maison à sa voisine de droite, appelée au Petit Pied-de-Bœuf, en faisant divers aménagements. Samuel Dittler est autorisé à établir en 1666 un auvent de 40 pieds de long. L’enseigne est tenue entre 1679 et 1693 par l’aubergiste réformé Pierre Büry, auparavant à Wasselonne. Claude Capitaine obtient la propriété de la maison en 1694 par la préférence stipulée dans son bail. Le marchand Georges Goll achète en 1699 la maison qu’il transforme en bâtiment commercial ; il conserve toutefois jusqu’en 1706 le droit d’enseigne au Pied-de-Bœuf qui passe ensuite à une autre maison. Georges Goll fait poser en 1704 une marche dans la ruelle, ses héritiers remplacent en 1730 le mur en pierre de l’encorbellement par un nouveau en chêne dans la ruelle et l’ancien auvent par un nouveau vers le Vieux-Marché-aux-Poissons. La maison estimée à une valeur minimale de 1 250 livres en 1709 passe à 2 500 livres en 1730 et en 1778.



La ruelle du Pied-de-Bœuf est au milieu de l’image. L’ancienne auberge au Pied-de-Bœuf se trouve à droite, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 162 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et un encorbellement dans la ruelle. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur le Vieux-Marché-aux-Poissons (c-d) comprend trois arcades au rez-de-chaussée et cinq fenêtres à chacun des trois étages. La toiture a deux niveaux de lucarnes. La façade (b-c) à pignon ruelle du Pied-de-Bœuf comprend deux parties. La plus proche du Vieux-Marché-aux-Poissons a une arcade et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des trois étages. Le deuxième bâtiment a deux portes au rez-de-chaussée, quatre étages aux fenêtres irrégulièrement réparties et une toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour A représente l’arrière (3-4) de la façade vers le Vieux-Marché-aux-Poissons, l’arrière (4-1) de la façade vers la ruelle et les galeries (2-3) du bâtiment au nord et (1-2) du bâtiment à l’ouest.
La maison porte d’abord le n° 110 (1784-1857) puis le n° 13.


Cour A – Plan des Ponts et Chaussées, 1856, maison Exel (ADBR, 2 SP 52)
Plan cadastral, 1896 (joint au dossier du M.R.U.)

Le marchand épicier Jean Georges Klein acquiert la maison en 1794 et fait exécuter les travaux ordonnés par le maire en l’an VI et par le préfet en l’an XII. Il en transmet la propriété à sa fille, épouse du négociant François Xavier Exel. Usufruitier de la maison, François Xavier Exel se substitue en 1851 à sa petite-fille Pauline Eléonore Nebel pour exécuter les travaux exigés par le maire, en l’occurrence démolir la façade qui s’affaisse dans la rue du Pied-de-Bœuf puis la reconstruire. Le plan des Ponts et chaussées daté de 1856 signale une maison solide en pierre à trois étages. Le lithographe Frédéric Grosskost acquiert la maison en 1875, la démolit en partie, acquiert de l’Etat un terrain devant la maison qu’il reconstruit en 1876. Le revenu passe de 112 à 682 francs.
La maison est endommagée par les bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944. L’association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville demande le 23 février 1950 le transfert à son profit de l’assiette du bâtiment. Robert Dick emploie l’indemnité des dommages de guerre pour construire un bâtiment place d’Austerlitz.


Façades Vieux-Marché-aux-Poissons et ruelle du Pied-de-Bœuf, plan du rez-de-chaussée (reconstitués par l’architecte A. Kintz, dossier du MRU, ADBR , 424 D 716)

mai 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1609 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thiébaut Hermann, aubergiste, et (1587) Walburge Schleiss mariée (1577) avec Conrad Adam, puis (1595) Amélie Rœmer, remariée avec le marchand épicier Josse Schachinger – luthériens
v Léonard Pancratz, boulanger et aubergiste, et (1601) Barbe Dittler – luthériens
1627 v Georges Mahler, aubergiste, et (1624) Catherine Waltz, (1637) Catherine Lentz mariée (1625) avec l’aubergiste Georges Ott, puis (1645) Anne Hock mariée (1628) avec le farinier Georges Brimmer, remariée avec le pasteur Jean Matthieu Nægelin – luthériens
1665 v Samuel Düttler, marchand épicier, et (1644) Marguerite Hærlin – luthériens
1672 v Jean Frédéric Meyer, marchand épicier, et (1669) Marguerite Edom, remariée (1676) avec Abraham Koch – luthériens
1679 v Pierre Büry, aubergiste, et (v. 1675) Anne Dombal puis (1696) Marie Marin de Bischwiller, veuve du boucher Conrad Georg – réformés
1693 v Thiébaut Vix, aubergiste, et (v. 1683) Anne Catherine Moritz – catholiques
1694 v Claude Capitaine, aubergiste, et (1688) Marie Vicat puis (1695) Marguerite Escuyer du Pré veuve du confiseur Julien Maux – catholiques
1699 v Georges Goll, marchand et (1666) Barbe Græff puis (1678) Marie Marguerite Sachs – luthériens
1738 h Jacques Dürninger, marchand, et (1729) Marie Madeleine Goll – luthériens
1783 h Catherine Madeleine Dürninger – luthérienne
1794 v Jean Georges Klein, marchand épicier, et (1778) Marie Thérèse Challard – catholiques
1819 h François Xavier Exel, négociant, et (1798) Marie Thérèse Klein
1834 h Marie Thérèse Exel femme (1818) de Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires
1834 h Pauline Eléonore Nebel femme (1839) du négociant Augustin Désiré Mogin
1865 v Joseph Aloÿse Beno, pharmacien et (1856) Françoise Elise Wucher puis (1858) Hélène Hœrter
1875 v Frédéric Grosskost, lithographe, et (1866) Sophie Nothhafft
1911* Jean Kellermann l’épouse.
1924* Edouard Victor Auguste Dick, restaurateur, et Mathilde Borst
1951* h Robert Edouard Auguste Dick, adjoint à la direction de l’information, et (1933) Noreen Marchant

Maison au Petit Pied-de-Bœuf (Zum kleinen Rindsfuss)

Isaac Dex, marchand, et (1592) Salomé Heimer, remariée (1610) avec le marchand Henri Rœmer – luthériens
1609 v Conrad Weber, cordonnier, et (1604) Ange Schmidt puis (1635) Marguerite Sohler, mariée (1613) avec Elie Trenner – luthériens
1640 v Georges Mahler, voisin (ci-dessus)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1250 livres en 1709, 2500 livres en 1730 et en 1778

(1765, Liste Blondel) VII 388, Jacques Dürninger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dürninger , 17 toises, 1 pied et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre)

Aubergistes

Thiébaut Herrmann, propriétaire
Léonard Pangratz, locataire (1611) puis propriétaire
Georges Mahler, propriétaire (1627, puis 1640)
Abraham Goll, locataire (1645, 1649)
Adam Goll, locataire (1652)
Jean Lentz, locataire (Quinze, 1654)
Jean Lentz, locataire (Quinze, 1660)
Samuel Düttler, propriétaire (Quinze, 1663)
(lacunes des registres des Quinze)
Pierre Büri, propriétaire (1679)
Thiébaut Vix, propriétaire (1693)
Claude Capitaine, locataire (1694) puis propriétaire (1694-1699)
L’enseigne au Pied de Bœuf passe ensuite à une maison Grand rue (1706)

Locations

1645, 1649, Abraham Goll, aubergiste
1652, Adam Goll, aubergiste
1666, 1672, (échoppe) Pierre Tiri, marchand bâlois
1694, Claude Capitaine, traiteur (ensuite propriétaire)
1769, (échoppe) Sandoz frères, Jeanneret et Compagnie, de Neuchâtel en Suisse
1784, (échoppe) Jean Georges Brixner fils, négociant à Erlangen
1788, (échoppe) Overbeck et Fils, négociants à Barmen
1803, Jean Charles Klein
1806, Schwartz et Herrenschmidt, négociants
1808, Henri Herrenschmidt, négociant
1810, François Nageldinger, négociant de Rastatt
1816, Jean Schweitzer, maître tailleur, et Marie Salomé Vogt
1820, Emanuel Hellbeck, marchand de cuirs

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 6-v
La maison au Pied-de-Bœuf qui appartient aux enfants de feu Loup Nagel a 26 pieds le long du communal. La marche en pierre de 5 pieds 9 pouces de long fait une saillie de 7 pieds, une autre marche a 5 pieds de long et 16 pouces de large, un muret de 13 pièces de long et 5 pieds de large en pierre sur le communal s’étend du coin à la porte d’entrée. De l’autre côté de la porte d’entrée il y a sur le communal une porte de cave à demi inclinée de 6 pieds ½ de long et 5 pieds de large, plus loin vers la maison d’Etienne Dex l’encorbellement de 26 pieds de long avance de 6 pieds 3 pouces et vers le coin de 3 pieds, item un encorbellement de 41 pieds de long part du coin de la ruelle du Pied-de-Bœuf en faisant une saillie moyenne de 3 pieds 3 pouces. Le propriétaire doit pour la jouissance du communal 2 livres 8 sols.

Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Das Hauß Zum Rindsfuß so ein Eckhauß Wolff Nagels seeligen Kindern Zuständig, hatt vornen die Allmend 26 schu lang, Vnd vnden ein Steinern Tritt 7 schu herauß, vnd 5 schu 9 Zoll lang, Item mehr vf gemeltem noch ein steinern Tritt 5 schu lang vnd 16 Zoll breit, Item ein steinern Gemeür Von dem Eckh ahn Vnz ane die Haußthüer 13 schu lang vnd 5 schu breit, die Allmend Ingezeünt, Item auff der Andernseiten d. haußthüeren, ein halb ligende Kellerthüer 6 ½ schu lang vnd 5 schu breit vf der Allmendt, Item oben hero gegen gedachtem Steffan Dexen ein Vßstoß 6 schu 3 Zoll herauß vnd Vnden am Eckh 3 schu herauß, vnd 26 schu lang, Item mehr von gemeltem Eckh dem Rindsfuß geßlin ein Überhang 41 schu vnd durchauß 3 schu 3 Zoll herauß, Soll alles Allmendt sein und bleiben, Bessert für das Niessen, ij lb xiiij ß d

1605, Livre des loyers communaux, cote VII 1446 (Zinßbuch D) f° 279
Un loyer de 10 sols est inscrit au nom de l’aubergiste au Pied de Bœuf Thiébaut Herrmann pour des piliers ou des colonnes qui soutiennent son encorbellement, posés sans autorisation mais ratifiés par les Préposés au bâtiment. Le premier loyer échoit le 9 avril 1605. Le contribuable est Léonard Pangratz en 1627

Item x ß d soll geben Thibolt Hermann der Würth Zum Rindts fuoß von zweÿen steÿnen Pfeüleren oder seulen, damit er sein vberstoß (ohn erlaubnuß) vnderfang. Soll darunder doch Almend sein und bleiben, gefallt bartholomei Ao 5 Zum erst. mal. Act. 9.ten Aprilis Aô 1605.
(rub.) Jetz Lienhardt Pangratz d. Würth j lb d 30. Xbr 1627.
Neü 281 [biffé], Abgang

1652, Livre des loyers communaux, cote VII 1461 (1652-1672) f° 35
Le contribuable est ensuite Jean Lentz, auparavant au poêle des Jardiniers

Hanß Lentz Würth vf der Gartner stuben, Soll gemeiner Statt wegen durch bruchs undt Vberhang der Gastherberg Zum Rindtsfueß, Jahrs vf Bartholomæi 8 ß d
[in margine :] Vid. infra fol: 281
Man: 1640 fol. 208
Ext: 1650. 51. et 52
1652
[article barré]

1652, Livre des loyers communaux, cote VII 1461 (1652-1672) f° 281-v
Le loyer de Jean Lentz passe à Samuel Dittler

Samuel Dittler Zuuor Hanß Lentz
Idem Wegen des durchbruchs Und Wegen der herabführung des Überhangs, der gastherberg Zum Rindsfuß, Jahrs Vf Bartholomæi 8 lb d
Alt. d. f. 279
New fo. 57

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 57-v

Samuel Düttlers Erben, Sollen Vom Wetterdach der Wohnbehaußung zum drachenfelß gegen dem Kauffhauß vff Michaelis ([corrigé en] Joh. Baptæ, 2 ß
Ferners von einem hültzern gang an gemelter behaußung, vff Martini ([corrigé en] Joh. Baptæ, 8 ß
Mehr vom hangenden Wetter dächlein an dißer behaußung vff Weÿhnachten ([corrigé en] Joh. Baptæ, 2 ß
St. Zinnßb. p. 65
Weiters wegen eines durch bruchs Und herabführung des überhangs der Gast herberg Zum Rindsfuß vff Bartholomæi, 8 lb
St. Zinnßb. p. 281
ietzt H. Abraham Koch 1680
jetzt Herr Johann Dreher
jetzt Herr Christoph Christiani Wittib / Erben
Jetzt H. Johann Michael Wolff vid. 19. 44. 114. 317. 54
Jetzt Philipp Friderich Herrmanni

1675
NB. obgeschriebene 8. lb d. seind hernach vff Joh: Friderich Meÿer eingetragen undt hier cassirt, vide p. 593
(Quittungen 1676-1741)
Neuzb fol 536

1673, Livre des loyers communaux, cote VII 1465 (1673-1741) f° 593-v
Contribuables suivants : Jean Frédéric Meyer, Abraham Koch, Pierre Büri, Thiébaut Vix, Claude Capitaine, Georges Goll, Jacques Dürninger. Un nouveau loyer s’ajoute en 1704 pour une marche en pierre.

Johann Friderich Meÿer, soll wegen eines durchbruchs undt herabführung des Überhangs von der Behaußung des Rindtsfußes Jahrs vf Bartholomæi ietz. 1675 primo, 8 lb
NB. ist hievornen pag. 57. Vf dütlerische eingetrag. geweßen
ietzt Abraham Koch
ietzt Peter Buri
jetzt Herr Dieboldt Vix
Jetzt Claude Capitaine
Jetzt Herr Georg Gollen W.
Jetzt Jacob Dürrninger Jun.

(Quittungen 1676-1703, davon) 1680 Zalt H. Koch
1681 Zalt H. Burÿ
Er soll ferner von einem 8 ½ schuh Lang, Und 1. Schuh 3. Zoll breiten tritt vor Seinem Laden an obged. behaußung Jahrs auf Matthiæ und A° 1704. I.mo laut Prot: de 1704. fol: 20-b, 2 ß 6 d
Jacob Dürninger
(Quittungen 1704-1741)
Neuzb. fol 533-b

1741, Livre des loyers communaux, cote VII 1471 (1741-1802) f° 533-b
Le loyer de Georges Goll est inscrit au nom de Marie Dorothée Goll femme de François Brackenhoffer, du receveur Lidvogel (au nom des héritiers Goll), Jacques Dürninger, la demoiselle Dürninger puis Georges Klein

alzb. 593-b
Georg Gollen Wittib solle wegen eines durchbruchs undt herabführung des überhangs von der behaußung des Rindts fußes Jahrs auf Barthol (id est 24. Aug), 8 lb ([corrigé en] 2)
Ferner von einem 8 ½ sch. lang und 1. sch. 3. Zoll breiten tritt vor seinem Laden an obged. behaußung Jahrs auf (id est 24 febr.), 2 ß 6 d
[biffé] Ferner von Zweÿen Kellerfenster seiner behaußung in der Kieffer gaßen am Rindtsfuß Gäßlein, Jahrs auf Martini, 2 lb
(Quittungen, 1741- An 10) C. 246
(vide XV. Prot. de 1640 fol. 16.b & 24.a und Manuale der* Zins vom * f° 208)
vide Arrêté du C.M. du 6. flor. V – 7 fructidor

Fr. Maria Dorothea H Frantz Brackenhoffers, Fr. Gollen wittib, H. Schaffner Lidvogel, H. Joh: Andreas Bruder
H Jacob Dürninger
modo Dlle Dürninger
Georg Klein, Handelsmann

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1605, Préposés au bâtiment (VII 1320)
Thiébaut Herrmann a posé sans autorisation deux colonnes sous son encorbellement. L’acte d’achat ne mentionne pas de bâtiment en avant de la porte. Les préposés se reportent au Livre des communaux. Ils autorisent les colonnes en les imposant 10 sols chacune. Le maçon est mis à l’amende et les préposés aux communaux devront se prononcer sur le bâtiment en avant de la porte

(f° 66-v) Zinstag den 9.ten Aprilis – Thiebold Herman
hab referiret wegen Thiebold Hermans des würths Zum Rindtsfuoß weegen der 2 seulen so er Unerlaubt vff das Almend gesetzt und seinem vberhang damit entpfangen hat, das derselb gleichwol Kauffbrieff vffgelegt habe, die sagen aber von dem Vorbawlin vor seiner haußthier darin er In den Massen Anrichtet, gar nicht, wie auch nichts von den stafflen, oder von der Kellerthieren, die eben auch vff dem allmend stehen vnd das dieselben stuck Jetzgemeltt, Alle Ao. 87. In ersuchung der Allmend von dem Allmend herren gerechtfertigt vnd getroffen worden seindt umb 2 lb 14 ß d luth des Allmendt buchs.
Derhalb Erkhandt vnd soll mans beÿ nechst ein bescheidt laß. verbleiben, das er nemblich von Jeder seulen hinfüro alle Jar v ß d das Ist von bed. x ß d Zinß geben soll, vnd soll derselbe Zinß Ao 5. vff Bartholomej Zum ersten gefallen. Der Maurer so solche gemacht soll beschickt und Ihme v lb s abgefordert werden vnd soll doch das gebewlin an Ihme selbst (die 2 seulen vßgeschiden) Künfftig den Allmend herren Zuersuchen vnd Zu rechtfertigen vorbehalten sein.

1640, Préposés au bâtiment (VII 1348)
Georges Mahler demande l’autorisation d’ouvrir une porte entre sa maison et celle qu’il vient d’acheter de Conrad Weber, de construire à l’aplomb de son encorbellement, de diriger la gouttière de la ruelle de Pied-de-Bœuf vers le Vieux-Marché-aux-Poissons et de construire un four dans le poêle du Pied de Boeuf

(f° 2-v) Sambstags den 25. Januarÿ – Augenschein zum Rindsfueß, Georg Mahler, durchbruch
Augenschein zum Rindsfuß eingenommen, begehrt Georg Mahler der Würth daßelbsten hinden im Hoff ein durchbruch 4 schue breit inn die wandt so daran ist vndt er sampt d. häußlin von Conrad Weber erkaufft ein schnellen darauß von einem hauß inn das ander Zuegeh. auffzuerichten, wie auch den überhang Zur vnderfahren den dachtrauff im Rindts fuß gäßlin herauß auf den Fischmarck Zuerichten, auch ein bachofen vnd inn die Stueb Zum Rindtsfueß Zue bawen, haben die H. XV. sampt d. 3.en d. Aug.schein eingenommen vndt nach dem vnßer H. die XV. die dreÿer gehört, d. geschäfft beÿ sich behalt., wie es außge** vide ** fol. 208.

1666, Préposés au bâtiment (VII 1359)
Samuel Dittler est autorisé à établir un auvent de 40 pieds de long en saillie de 4 pieds 2 pouces. Il règle un capital de 25 écus

(f° 171) Dinstags den 10. Aprilis – Augenschein eingenommen, vff ansuchen H. Samuel Dittlers, welcher entschloßen, an seinem hauß vff dem vndern Fischmarckh Zum Rindtsfueß genant, vornen gegen dem Allmend ein Wetterdach 40. schue lang vnd 4. schuhe 2 Zoll herauß machen Zulaßen. Erk. Bedacht.

(f° 173-v) Dinstags den 24. Aprilis – In sachen Samuel Dittlers, P° begehrten Wetterdachs ist vff eingenommemen vndt referirten augenschein Erkand, Wurd Ihme ins einem begehren, gegen erlag 15. ß d Zinses dem Zinßmeisters Jahrs vff Georgÿ vndt A° 1667.. A° Zuerlegen Willfahrt.

(f° 174-v) Donnerstags den 26. Apr. – H Samuel Dittler beschweret sich deß geforderten großen Zinnßes, wegen Wetterdachs am Hauß Zum Rindsfueß, Voor erbietig ahne statt Jährlichen Zinnßes Jetztmahlen 25. fl. Zuerlegen. Erk. solle für den Zinß 30. Rhlr. bezahlen, Ille bit sich beÿ 25 fl. Zulaßen. Erk. bleibt beÿ 25 Rhl. oder solle Zinßen. Ille bezalt die 25. Rhlr.

1684, Préposés au bâtiment (VII 1370)
Pierre Büri demande l’autorisation de régler en pistoles les sommes qu’il doit au bureau de l’accise. Il devra soit payer en espèces ordinaires soit accepter le taux de change imposé

(f° 6-v) Freÿtags den 21. Januarÿ – Peter Bürj
Weilen auch H. Flach in dem Ungelthauß sich beÿ mir angemeldet und berichtet, daß Peter Buri der Rindtsfueß würth eine starcke Summ in daß Ungelt schuldig, vff deren abschlag er 200. fl. in Pistohlen, à 5 ¾. fl. erlegen wolle, und deßwegen außweißung Verlangt, ob die Hh. dreÿer dis Pistohlen in solchem preiß annehmen wollten, ist Erkandt, hatt entweder ander gelt erlegen, oder die Pistohl nicht höher alß umb 5 ½ fl. angenommen werden.

1704, Préposés au bâtiment (VII 1381)
Le marchand Georges Goll a fait poser une marche dans la ruelle. Il ne comparaît pas malgré plusieurs convocations. Les préposés demandent au chef de chantier de mesurer les marches (8 pieds et demi sur 3 pouces) et les imposent à 2 sols 6 deniers

(f° 20-v) Donnerstags den 28. Ejusdem [Februarÿ] Herr Georg Goll pt° einer Staffel auff dem allmendt
Ego Zeige an, Es habe herr Georg Goll, der handelßmann, schon länger alß ein Jahr einen stein ane statt eines tritts Vor seinen Laden an seinem hauß Zum Rindtsfuß auff seiten des allmend gäßleins auff das allmend legen laßen, weßwegen Er schon vielfältig auch anietzo beschickt worden, aber niemahlen erschienen, die Werckmeister solchen abgemeßen und denselben 8 ½ schuhe lang und i. schuhe 3. Zoll breit befunden. Erk. Soll herr Goll jährlichen auff Matthiæ und Anno 1704. Zum ersten mahl 2 ß 6 d allmend Zinß davon erlegen.

1730, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Jacques Dürninger est autorisé au nom des héritiers Goll à remplacer le mur en pierre de l’encorbellement par un nouveau en chêne dans la ruelle et l’ancien auvent par un nouveau vers le Vieux-Marché-aux-Poissons

(f° 38-v) Dienstags den 9. Maÿ 1730. – H. Georg Gollen Erben wegen bauens
H. Jacob Dürninger nôe Hn Georg Gollen des Handelsmanns Erben berichtet Mghh. daß Sie willens wären die steinere Wandt an dem Überhang jhres Haußes am Rindsfuß gäßel herauß Zunehmen und eine Andere Von Eichen Holtz darein Zumachen, welchenfalls Sie auch das Wetterdächel fernern am Hauß gegen dem Fischmarckht Abzubrechen, und ein Neües hin Zumachen nöthig hätten Und deßwegen umb erlaubnus Gebetten. Erkannt, Augenschein.

(f° 41) Sambstags den 13. Ejusdem [Maÿ 1730] seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Georg Gollen Erben wegen bauens
An H. Georg Gollen des Kauffmanns Erben behaußung zum Rindsfuß, welche die steinere Wand, an dem Überhang in dem gäßel herauß nehmen, und eine Andere Von Riegelen darein machen, wie auch solchenfalls das Wetterdächel fernern an dem Hauß hinwegthun, und Hernach wieder ein anders dahin machen Laßen wollen darumb Sie umb erlaubnus Gebetten. Erkant Willfahrt.

Protocole des Quinze

1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
Ancien aubergiste à la Corne de Cerf, Léonard Pangratz demande l’autorisation d’exploiter le Pied-de-Bœuf qu’il a loué de Thiébaut Herrmann, aubergiste au Pied-de-Bœuf

Leonhard Bongratz (Pangratz) Hischhorn, Diebold Herrmann Rindsfuß
Bläß Haußen Wittib
(f° 255 -v) Leonhardt Pangratz bißhero geweßener Würth Zum Hürschhorn erscheint, mit beÿstand Diebold Hermanns Würths Zum Rindtsfuß, Vnnd laßt durch Lt. Bittlingern für pringen, Er habe sich mit bemeltem Diebold Herman, seiner Herberg halben Inn ein etlich Järige lehenung eingelaßen, Vnd seÿ derrewegen sein pitt, man woll Ime erlauben, das er die Herberg Zum Hürschhorn Verlaßen, vnd hergegen die Zum Rindtsfuß antretten vnd beziehen mög, Woll er sich aller gebüer erzeigen vnd verhalten
darwider erscheint Bläß Haußen Wittib, mit beÿstand Ohl Michaels Ires Vogts, deren die Herberg Zum Hürschhorn eigenthümlich zuständig (…)

Comme Thiébaut Herrmann est encore redevable de 300 florins à l’accise, les préposés demandent à Léonard Pangratz de leur verser les sommes qu’il lui doit. Thiébaut Herrmann demande un délai mais les préposés s’en tiennent à leur précédente décision
(f° 266-v) Sambstag den 5. Octobris – Diebold Herrman, Ungeldschuld, Leonhard Bongratz
Vngeldherren Zeigen Weitter ahn, Stoffel im Ungeld hab sie bericht, daß der alt würth Zum Rindtsfuß Diebold Herman Von der Herberg abziehe, Vnnd aber ins Vngeldt noch 300. fl. schuldig, da mann nicht eigentlich wisse, Wie es mit seiner nahrung stehe. dieweÿl nuhn der new würth Leonhard Bangratz Ime Herman Jetzund 160. fl. erlegen soll, hette, sies wollen anzeigen, ob mann Bongratzen beschicken vnnd Ime bevehlen möcht, das er das Jenige, so er dem alten würth schuldig, vff abschlag desselben brestens ins vngeld liffern, Welches sie die Vngeldherren anzupringen nicht vnderlaßen wollen Sonsten were wohl auch der Weg, das man den Ungelterern vfflegte, wann man ahn Hermann verlüstig würde, den verlußt auß Iren eigenen secklein nachzutragen, vnnd beÿ Ime wider einzupringen, Würden sie ein ander mahl besser sorg haben.
Erkant, die Vngeltherren sollen Herman vnd Bongratzen beschicken, vnd es dahien richten, das Bangratz inen das vngeldt liffere, waß er Herman schuldig.

(f° 276) Sambstag den 12. Octobris – Diebold Herrman, Ungeldschuld, Leonhard Bongratz
Diebold Herrman geweßener würth Zum Rindtsfuß erscheint, Vnnd laßt durch Lt. Bittlingeren ein Unterthänige Supplication vberreichen, welche abgeleßen worden, pittet darinnen, mann woll Ime Zu bezahlung seiner Ungeldschuld Zweÿ Ziehl geben allso das er biß Weÿhnachten nechstkünfftig das halb daran vnd das vbrig halb vff Mariæ Verkündigung kommenden Jars erlegen mög,dieweÿl er Jetz mit baarem geld nicht gefaßt & Würd angezeigt, daß er noch 156. lb d vnnd etlich schilling ins Ungelt schuldig seÿ. Erkant, Mann solls beÿ vorig. erkandtnus allso verpleiben laßen, das Leonhard Bangratz der Jetzige würth waß er Ime Herrmann schuldig in 14. täg ins vngeld Zahle, Vnnd das Herman vmb den Vberrest auch inn 14. tagen im Vngeld bürgen stelle, Vnnd allso denselben versichere, Vff welche Versicherung Ime die Zeÿt biß Mariæ Verkündigung nebst volgenden Jahs vergönt vnnd zugelaßen. B. Mr.
[in margine :] Montag den 14. 8.br 1611. ist in beÿsein beed. Hrn XV. meister Bangratzen angezeigt worden, ins Ungeld zulieffern, w. er Herrman geben solt.
beede Hrn XV meister habens Hermann angzzeigt. 26. 8.br 1611.

1616, Protocole des Quinze (2 R 44)
Les préposés à l’accise déclarent que Léonard Pangratz n’a pas déclaré le vin qu’il a acheté du tonnelier Jacques Huss. Les tonneliers devront observer le règlement qui impose que dans ces cas il faut qu’un gourmet soit présent. Les préposés décident pour servir d’exemple que le contrevenant soit emprisonné pendant quatre jours

(f° 52) Sambstag den 16. Martÿ. – Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß, Ungeld betrug – Jacob Huß – Weinsticher zu verkauff weinen fordern – Articul ein Weinsticher zu verkauff weinen forderen – Küffer Zunfft Articul wegen verkauffter wein
Ungeldtherren referiren, demnach sie angelangt, Waßmassen Leonhard Bangratz Würth Zum Rindtsfuß Zwehn Vierling weins eingelegt, vnnd doch dieselben am Ungeldt nicht angeben, Item das sich auch in seinem Keller ein Zimblichen bresten befunden, hetten sie Ihn beschickt, vnd darüber Verhört, Wie er sich nuhn entschuldiget, Würden mein Herren Jetzundt vernehmen daruf Ich auß dem Sagbuch abgeleßen, waß deßwegen Verzeichnet, Ist er der Würth gestendig, das er Zwehn Vierling wein, beede vff Zehen oder eÿlff ohmen haltend, vonn Jacob Hussen dem Küeffer erkaufft, vnd einlegen lassen, das er Ihn aber nicht allsobaldt am Ungeldt angeben, seÿ die Ursach weÿl er mitt Ime Hussen noch vmb mehr wein inn handlung gestanden, da er willens gewessen, wann sie mit einander eins worden weren, eines mit dem andern anzugeben, seÿ zwahr kein weinsticher darbeÿ geweßen, wolt es aber doch angeben haben, den bresten belangend, were er Verbietig denselben nach Zutragen, wie er auch albereit darumb ein Zettull auß dem Ungeldt empfangen, der Schreiber am Ungeldt ist auch gehört, der sagt, das er Ime des brestens halb. ein Zettul geliffert, were der bresten 29. ohmen geweßen, darzu aber die 10. od. 11. ohmen auch kommen, so er nicht angegeben die Ungeldtherren melden weitter, dieweÿl sich hierinnen einmahl ein betrug befindet, vnnd disse sachen müeßen gestrafft werden dann sonsten pillich ein Weinsticher Vermög der ordnung darbeÿ solte geweßen sein, So weren die der meinung, Mann solte Ihn, anderen Zur abscheüw vnnd exempel inn hafft einziehen, Wie lang er aber darinnen Zu enthalten, stellen sie zu mein Herren. Sonsten seÿ auch Zugleich mit eingefallen, weÿl die Küeffer vff Irer Zunfft ein Articull haben sollen, das keiner so wein verkaufft, denselben auß dem Keller soll volgen lassen, es seÿ dann ein Weinsticher darbeÿ, mann aber siehet, das es nicht observirt würdt, Ob nicht die Küeffer vff Ir zunfft möchten beschickt, vnnd Inen der Articul nochmahlen fürgeleßen werden. Erkant, Mann soll den Würth inn hafft einziehen, Vnnd Ihn biß künfftigen Mittwoch morgens wider außlassen. Mitt dem anhang, das auch der Articull, Wie keiner der wein Verkaufft denselben auß dem Keller soll volgen laßen, es seÿ dann ein Weinsticher darbeÿ, allen Zünfft Inn Ire Zunfftbücher eingeschriben werden soll, damitt menniglichen deßen wiwssens habe.

(f° 59-v) Donnerstag den 28. Martÿ. – Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß, Ungeld betrug
Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß, so sich verschinnen Montag inn hafft eingestelt, Ist Jetzund derselben widerumb erlassen, vnnd hatt gemeiner Urphed geschworen in præsentia beeder Hhren Fünffzehen meister die Inn auch nach beschehenen ernstlichen Zusprechen, widerumb erlaubt.

1618, Protocole des Quinze (2 R 46)
Léonard Pangratz demande un délai pour régler l’accise. Les préposés accèdent à la demande à condition que les garants soient suffisants.

Leonhard Bongratz Würth Zum Rindtsfuß. 240.
(f° 240) Sambstag den 7. Novembris – Leonhard Bongratz der Würth Zum Rindtsfuß erscheint, Vnd laßt, p. Lt. Bittlingern, fürpringen, Waß massen er noch vff 70. lib. d. an das Ungeld schuldig, welches er aber vf dißmahl nicht Zahlen könne, derenwegen sein unterthänige bitt, mein Herren wollen Ime noch fernern Termin, Zu abstattung deßen, biß Weÿhenachten gnedig Vergönnen vnd mittheilen. Erkant, Im fall sein bürgen genugsamb, soll Ime Zu bezahlung disser schuld noch zeÿt biß Künfftig Weÿhenachten Zugelaßen sein, vff den widerigen fall aber vfferlegt werden, Innerhalb acht tagen annembliche bürgen Zustellen.
[in margine :] den 9. Novembr. 1618. ist es durch den Hhn XV. Mr verrichtet word.

1619, Protocole des Quinze (2 R 47)
(f° 16-v) Mittwoch den 27. Januarÿ
(…) Leonhard Pangratz der Würth Zum Rindsfuß, were offter beschickt, Vnd ihme Zugesprochen worden, aber nichts Vorfangen. Die Ordnung Vermöge sonst mit dem heimbgang gegen ihnen Zuverfahren Wann herren geordnet, die daß geschäfft bedächten oder Ihnen noch ein Kurtze Zeitt etwan von 8. tagen anzusetzen, Vorträglich erachtet, vnd beßere mittel sich Künfftig an die hand geben möchten.

1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
Léonard Pangratz doit à l’accise 616 livres. Les préposés font détacher l’enseigne au Pied-de-Bœuf. Comme il a réglé 550 florins, il demande le 5 février le droit de reprendre son enseigne. Son garant Sébastien Wachenheim intercède en sa faveur. Il est autorisé à reprendre son enseigne, les poursuites à la chambre des subhastations sont suspendues. Les préposés constatent en novembre que Léonard Pangartz n’a pas tenu ses engagements.

Leonhard Pancratz würth zum Rindtsfueß. 12. 25. 26. bis. 27. 251.
(f° 12-v) Sambstag 22. Januarÿ – Leonhard Pancratz, Claus Wurmblen, Ulrich Bosch, wegen Ihrer Extantzen im Vmbgellt
H. Glasserus proponiert ferners daß noch etliche würth sich fünden, die Ihre vmbgelts Extantzen noch nicht entrichtet ohn angesehen, denselben vndterschiedliche vndt endtliche termin Zur Zahlung angesetzt worden. Nemlich Leonhard Pangratz der wührt zul Rindsfueß soll 615. lb 7 ß 7 d, Claus Wümblin der wührt Zum Grawen Mann 275 lb 9 d, Ulrich Bosch Zum Lindtwurm 147. lb 19 ß 4 d, Alle vbrige von den würthen herührende Extantzen seÿen eingebracht, waß nun Meine H. mit dißen dreÿen vornemmen wollen stehe beÿ denselben. Erkandt, Ober Umbgelt herren, sollen Ihnen die schillt abthun vndt durch den Stattrichter außtragen laßen.
(Schillt abnemmung Exequirt Mont. den 24 Januarÿ.)

(f° 25) Sambst. 5. Februarÿ – Leonhard Pancratz wider vmb den Schilt
Leonhard Pancratz wührt Zum Rindsfueß erschienen laßt per Tromers vorbringen, demnach Ime wegen seiner vmbgellt Extantzen der Schillt abgenommen worden, Er aber vnder deß biß in 550. fl. in daß vmbgellt abgelegt, bitt er ihme den Schilt wider Zuvergonnen, vndt auch seinen in daß Ganthauß in arrest gelegten haußrath wider vmb Zuentschlagen, damit er sich vnd seine Arme Kinder mit Ehren ernehren vndt außbringen mag, wöll den schuldigen rest vf daß fürderlichst abstatten.
Erkandt, Ober vmbgeltherren sollen hanß Wachenheim allß dißorts bürgen vmb die Zahlung besprechen, vnder deß Imploranten begehren Zubedacht gezogen sein.

(f° 26) Montag 7. Februarÿ – Leonhard Pancratz vnd sein bürg, H. Sebastian Wachenheim – Leonhard Pancratz ehant seinen Schilt
Ober ungeltherren referiren, daß die verschinen Sambstags wegen Leonhard Pancratzen deß wührts Zum Rindsfueß ergangene Erkandtnus, Herrn Sebastian Wachenheim notificirt vndt darbeneben angezeigt worden, daß wo Pancratz biß künfftig Johannis Baptistæ seinen noch schuldigen rest, in daß vmbgellt nit würcklich abstatten würdt, Meine Herren sich an Ihme Wachenheim sowohl wegen der Jetzigen allß künfftigen Extantzen, biß auf den letsten Pfenning erhohlen wollen, darnach Er sich allß v.haffter bürg würdt wüßen Zurichten, der hat sich sowol wegen der bißhero getragener geduld, allß auch jetzt beschehener avisation vnderdienstlich bedanckt, sich zu allem guten erbotten, vndt begert Meine Herren wolten vnder deß Pancratzen, Zu abrichtung seiner schuldt nit ohn ersucht laßen & Pancratz hab sich auch dissen morgen erclert, daß Er hienführo alle seine wein vor Einkellerung v.vmbgellten wöll, hab vf solches beÿ Ihnen den Obervngellt herren gebetten, Ihme den Schillt wider Zuvergönnen, stehe alles beÿ Meinen Herren. Erkandt, Wa Pancratz Versprechen würdt, Meine herren hie zwischen Johannis Baptistæ völlig Zu contentiren, daß der Schillt Ihme wider vergondt sein soll. Mr hatt v.spochen.
[in margine :] Ist ihme auch ein schein auß befelch Ober vmbgellthh. auß dem Ganth hauß seine sachen volgen zu laßen daselbsthin ertheilt worden.

(f° 251-v) Sambstag d. 12. Novembris – Wührt Zum Grawenman vndt Rindtfueß
H. Riehl bericht ferners, beede wührt Zum Grawenman vndt Rindtfueß haben vf gestern Ihre Vngellts Extantz endtlich ablegen sollen, wann Ihnen aber darumb abzuzahlen vnmöglich, weil sie Zwar gütter v.kaufft, aber wegen der Zielgelter Kein glauben gehalten word. Allß piten sie noch dilation biß Künfftig Faßnacht & haben sonsten gute bürgen vndt rüre vil von liechtem gellt hero, da aber die Zahlung vff begerten termin nit folgen solte were wie würckliche vndt endtliche Execution vorzunemmen. Erkandt begerte dilation biß Faßnacht zugelaßen Es soll aber der bescheidt nicht dem Imploranten sondern den bürgen vndt vngeltern angezeigt werden.

1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
Léonard Pangratz demande de surseoir au règlement jusqu’à ce que son auberge soit vendue

(f° 60-v) Sambst. 17. Martÿ – Leonhard Pangratz
Leonhard Pangratz der wührt zum Rindtsfueß erschienen vbergibt unterthänig Supplicat. pit Prorogationem termini deß Ungellts wegen, so lang biß Er sein Herberg würdt v.kaufft haben, Præsentiren sich Kaüffer & Erkandt, wo Er in dreÿ tagen Von Zeit deß verfloßenen termins an daß vngellt nit contentieren, Allß dan der letstere bescheid gegen Ihme exequirt w. soll.

1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
L’aubergiste au Pied-de-Bœuf est emprisonné pour s’être fait livrer du vin sans qu’un gourmet soit présent

Wührt Zum Rindsfueß. (visitation) 37. 55.
(f° 55) Zinst. 20. Martÿ – Vaßzieher, Wührt Zum Rindsfueß
H. Schach referirt, Vaßzieher haben dem Wührt Zum Rindsfueß, ohn beÿsein eines geschwornen weinstichers, wein Im Keller abgestoßen, welches wider ordt. ob sie nit Zuthürnen. Seÿ der wührt ohne daß In v.dacht daß Er daß Ungellt vnderschlag. & Erkandt Man soll Zuvorderist hören, nach Befündung der Sach gewallt gegeben sein, mit der thurnstraff zuv.fahren, v.richten. Jr. XV. und Obervngelthh.

1640, Protocole des Quinze (2 R 64)
Georges Mahler qui vient d’acheter l’étroite maison de son voisin Conrad Weber demande l’autorisation de la réunir à la sienne. L’acte rapporte les différents changements que fera le propriétaire qui est autorisé à les faire étant donné qu’il contribuera à embellir la ville et que l’activité commerciale et le nombre d’habitants ne cesse de diminuer. Les préposés au bâtiment devront fixer la somme due à la Ville.

Georg Mahler vmb Würtschafft Zum Rindtsfueß, Durchbruch
(f° 16-v) Sambst. den 25.ten Januarÿ – Georg Mahler, Augenschein
Georg Mahler der geweßene Würth Zum Gerttenfisch erschiene, bericht per De Knaff. daß Er Zu seiner Eÿgenthümblichen behaußung vfm Fischmarckh Zum Rindtsfueß genant, Conrad Webers deß Schuemachersn schmahles haußlein dar neben, Zu dem erkaufft, daß Er solches Zu seinem accomodiren vndt bawen möchte & bitt deßwegen Vmb Vollkommenen Augenschein.
Erkandt, Würd Imploranten vmb seinen gesucht. Augenschein Willahrt. Vnd seind darauff M. G. Herren die Fünffzehen so anweßend wahren, beneben den beeden Jüngsten dreÿern v. dem Unterschriebenen deß Pfenningthurns, wie auch dem Werckmeister vffm Maurhoff, ane obgedachten orth gewandert, v. haben den begehrten Augenschein eingenohmen, da dann Implorirender Mahler Angezeigt, daß Er die Jenige Maur so die beede höfflin besagter 2. häußer vnderscheidet, so weit es Von nöthen durchbrechen v. beneben einer thüren daselbst, In dem mitten Einen Schnecken dergestalt hinauf führen wolte, daß wann darauf biß vff die bühne beÿ Jedem Stockwerck In beede haußer Zu gemach gehen v. Kommen Köndte, Auß dem großen Sommerhauß Vnden solte Eine Stub gemacht Vnd deßwegen durch die Maur gegen dem Jetzigen nebenshaußlein Eine Stuben thür vf 4. schue breit v. 6. ½ schue hoch gebrochen v. also der gemein auß v. eingang allein durch mehrbesagt. neben häußlin v. selbiges Thor gerichtet werden, Im übrigen begehrte beede solche häußer Vnden Ein tach Zusetzen v. dem Tachtrauff gegen dem fischmarckh herauß Zurichten &
Solchemnach haben sich M. G. Herren beneben dem H. Dreÿern v. dem Werckmeister wider In die XV. Stub begeben, v. nach angehörter der H. Dreÿer v. deß Werck Mr. meinung, daß nemblich dieser baw gemeiner Statt v. dem Fischmarckh mehr ein Zierd, als Künfftig /:weilen die Handlung v. gemeine burgerschafft Von tag Zu tag abnimbt:/ schädlich sein werd. durch ordentliche Vmbsaag Erkandt, daß Mahler In seinem begehren willfahrt, v. p. Obere Bawherren bedacht pd. solln waß Sie Künfftig weegen dießer durchbruch dem gemeinen Seckel in recognitionem Jährlich beÿ zu tragen habe.

Georges Mahler remercie les préposés de leur autorisation et leur demande maintenant la permission de reprendre l’auberge au Pied-de-Bœuf. La communication entre les deux maisons est soumise à une redevance de 8 sols. Le pétitionnaire est autorisé à suspendre l’enseigne

(f° 18-v) Zinst. den 28. Januarÿ – Georg Mahler vmb Würtschafft Zum Rindtsfueß, Durchbruch
Georg Mahler per Dr. Knaff. bedanckt sich d. Ihme hierüber fol: 17. beschehenen g. Willfahrung, bitt nunmehr Ihme dem Schild v. Würtschafft Zum Rindtsfueß Wider g. Zuerlauben, H. Schenck läßt p. H. Frantz referiren die obere bawherren hetten nach dem Sie allerhand præjudicia wegen Durchbruch vfschlagen laßen, wegen Implorant. baw es dahin gestelt, weil daß hauß wohlgelegen, v.schienene durchbrüch bekommet, Er Implorant als Ein Würth sich dardurch guten nutz schaffen Kann, daß Er deßwegen gemeiner Statt Jährlich in recognitionem 8. lb d erlegen solte &
Erkandt Würdt d. Bedacht gefolgt, Mahler auch In seinem begehren wegen deß Schilts willfahrt.

(f° 24) Sambst. den 1. Febr. – Georg Mahler Wegen Durchbruchs
Georg Mahler bitt Per Dr. Knaff. vmb g. moderation der Ihme hieoben fol: 18. Zuerkandten 8. lb d. Erkandt werden vff bitt moderirt v. weil Er auch dam überhang Zum Rindtsfuß hernach führen will, alß sollen Zware* die Obere Bawherren deßweegen d. Augenschein einnehmen Ihme aber über daß bereits darauf geschlagene j lb. nur noch j lb schlagen Also daß Mahler so wohl wegen d. durchbruch als deß überhangs In uberhaubt Jährlich 8 lb Zinß geben soll.
(Sambst. den 8.te, dieß Ein Extract auff dem d.thurn gelüffert)

1645, Protocole des Quinze (2 R 66)
Ancien aubergiste au Vieux Palais (Zur Alten Pfaltz), Abraham Goll est autorisé à exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf après avoir présenté des garants

Abraham Goll Würth Zum Rindsfueß. 155
(f° 155) Sambstag den 27. 7.bris – Abraham Goll Würth Zum Rindsfueß, Ungeltsbürgen
Abraham Goll d geweßen würth Zur Alten Pfaltz bericht, daß Er sein Ungelt völlig entrichtet vndt nun wie Herrberg Zum Rindsfueß bestände, bitt vmb den Schanckh daselbst, und sein vorige vnd für dißmahl wid. gestelte bürgen alß Johann Gollen vnd Michel Kammen pro sufficient anzunehmen. Erkandt Willfahrt, haben die bürgen eod. die Vnverscheidenliche Bürgschafft vndt der Würth die Schadloßhaltung H. Kipßen Versprochen.

1652, Protocole des Quinze (2 R 70)
Adam Goll présente des garants pour pouvoir exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf

Würth Zum Rindtsfueß. [Lothringisch. General Commissarius] 5. 53
(f° 53) Donnerst. den 18. Martÿ – Hans Adam Goll würth Zum Rindtsfueß, Ungeltsbürgen
Hans Adam Goll der Jetzige würth Zum Rindtsfueß erscheint, stelt Zu Ungelts bürgen Hanß Oberle und Georg Lentz beede Weißbecken, bitt vmb den Schanckh vndt die bürgen für sufficient anzunehmen.
Erkandt willfahrt. Haben eodem den Oberen Ungeltherren die Unverscheidenliche bürgschafft vnd d. würth die Schadloßhaltung versprochen, and.seits auch d. Würt die ordnung geschworen.

1654, Protocole des Quinze (2 R 72)
Le nouvel aubergiste au Pied-de-Bœuf (non nommé, Jean Lentz d’après les extraits ci-dessous) présente ses garants

(f° 245) Sambst. den 2. Xbris – Würth Zum Rindtsfueß d. Newe stelt Zu Ungelts bürg Hanß Oberle vnd H Joh: Hardmann Wertz d. sich schrifftlich zu dieser bürgschafft verstehet & Erk. Werden beede pro sufficent angenohmen, haben eod. angelobt.

1657, Protocole des Quinze (2 R 75)
Les préposés en chef de l’accise constatent que Jean Lentz conserve du vin dans la cave d’un voisin en contrevenant ainsi au règlement. L’enquête montre que l’aubergiste peut dégager sa responsabilité mais les préposés ont l’intention de maintenir l’amende parce qu’il s’est contredit dans ses déclarations, jusqu’à ce que sa femme argue qu’elle est chargée de nombreux enfants et que son mari a mauvaise mémoire depuis qu’il lui est arrivé un accident. Les préposés réduisent l’amende de moitié.

(f° 122-v) Sambst. den 27. Junÿ – Würth Zum Rindsfueß Wegen Nebenskeller vnd Holtzäpffel Eßigs
Obere Ungeltherren Laßen Vngelts bericht ableßen, Crafft deßen der Würth Zum Rindsfueß hanß Lentz, nicht allein wid. vngelts ordnung beÿ Hanß Jacob Nageln Einen Nebenskeller gelehnet, sondern auch in solchen Wid Mgh. Erkantnuß supra fol: 96. seinen habend. Holtzäpffel Eßig, vnd darzu wid. d. Obern Ungeltherren special verwarnen gelegt.
Erkandt Soll Ihme für iedes solcher Versetzlich Verbrech. 25. lb also Zusammen 50. lb Straff angesetzt wd. (vid. fol: 139 et 142)

(f° 137-v) Sambstags den 18 Julÿ – Würth Zum Rindsfueß, hanß Lentz per Wild. d. vff Erkadnuß supra fol: 122. Unterthänige Supplication vnndt entschuldigung & si verleßen. Erkandt Ungeltherren bedenckens.

(f° 139-v) Freÿtag den 24. Julÿ – Würth Zum Rindsfueß pt° mulctæ
H. Franckenberger alß Ober Ungelt herr mit Zu Ziehung Jr XV. Meister laßt per me referiren, vff Erkandnuß supra 122. vnd deß Würths Zum Rindtsfueß hanß Lentzen hieob. fol. 137. einkommene supplication und darin gethane entschuldingung, hetten Sie nicht allein Hanß Jacob Nageln den Schuemacher in Kieferhaß vnd deßen haußfraw, Wie auch dero habenden Schueknecht Hanß Reichen Von St. Gallen gehört, sondern auch mit Ihme Lentzen confrontirt vnd Zuvorderst so viel und clärlich befunden, daß Lentz gedachten Schuemachers Keller nicht gelehnt sondern allein alß er ohne deß offen stunde vndt von d. Schuemachern außgefegt würde, besichtiget v. gesagt, daß es ein schöner Keller seÿe, vnd waß Er hiebevor Zinß gethan hette, darauf aber ohne einige begehrte lehnung od. geding wid. davon gang. welches dann vor ohngefehr 6 wochen an Einem Vormittag beschehen, selben nachmittag eben darauff, vff 3 od. 4. ohmen holtzäpfel Eßig in Einem 7. ohmig. vaß, durch Kärchelzieher in beÿsein deß Würths Sohn vnd Zwar in absentz [139-v] obigen Schuemachers vnd deßen haußfrawen in ermeten Keller gelegt word. Zum andern habe der Würth diesen Eßig nicht, sondern deßen haußfraw solchen, benedict hürtten fraw den ohmen à 5. ß vnd Zwar Wie sie hoch vntewerlich behalten, auch noch Zur Zeit keines andern überwieß. nach Zuvor v. ehe er in deß Schuemachers Keller gelegt word. verkaufft, vnd also den hiebevor angesetzten Termin solchen Eßlig weg Zuschaffen nicht überschritten, daß demnach Sie Herrn Deputirten, nach wargenohmmen allen mit einlauffend. vmbstanden, daß mann Ihme wegen eines od. deß andern puncti sonderlich deß ersten, die angekündete Straff würcklich abnemen solte, nicht befunden, gestalten Sie dann der unmaßgäblichen meinung geweß. waren, Ihne dero selben simpliciter wid. [f° 140] zuerlaßen, weilen aber dießer Würth hanß Lentz seiner gewohnten Unarth nach, beÿ obigem verhör vndt confrontation über die maßen, tergiversirt, und sich instellig erwießen, Ja sich gar Zum juramento offerirt, Er seÿe nicht ane dem vormittag, in gedachten Schuemachers keller, sondern allererst nachmittag da d. Eßig schon darinn gelegen geweßen, da ihme doch durch deß Schuemachers fraw vnd den obig Schueknecht, Ja durch seine haußfr. selbsten, daß gegentheil aber in faciem erwießen word. vnd er es endlich gestehen müß. aber allein die unäußerheit vorgewendet, alß seÿen Sie Deputirte anfangs fast der meinung geweß. mann köndte es wohl beÿ den wegen letzter puncto angesetzten 25. lb straff verbleiben alß. Wann aber sein Würts haußfraw beÿ dießer vorbeschickung bitterlich, gemeinet, [f° 140-v] sich übel gehaben, mit vermelden, daß Sie 7 Kinder hette, Ihr Mann durch Einen hiebevor gehabten fall sehr blößen gedächtnüß seÿe fast nie recht wüße waß Er rede vndt thue, darzu sich offters so wohl Vor: alß nachmittag beweinne, So stellen Sie zu MHh ob ihme für dießes mahl die Straff vff 25. lb Zusetzen seÿe. Erkandt, würdt placidirt.

(f° 142-v) Sambst. den 25. Julÿ – Würth Zum Rindtsfueß, per Wild. bitt vmb gn. moderation d. ihme gestern angesetzten Straaf, Erkandt, Würdt vff die helffte moderirt, dieße 5 fl seind erlegt, vnd auß befelch d. oberen Kaufhauß: vnd vngelth. den brandtwein Kießern Zur recompens gegeben worden, wie supra fol: 122. Zusehen.

1658, Protocole des Quinze (2 R 76)
Jean Lentz est autorisé à étaler le paiement de ses arriérés mais ses garants devront régler la somme en cas de manquement

(f° 190) Sambstags den 9. 8.bris – Hans Lentz Würth Zum Rindtsfueß pt° Ungelts
Hans Lentz Würth Zum Rindtsfueß per Wild. d. supplication, mit beÿlaag sub lit. A so verleß, bitt weil er über 600 fl verfallen Vngeld schuldig entweder daran monatlich 50 fl oder vf abschlaag anietzo 187. lb 10 ß d.th. Capital, anzunehmen, will alß dann d. rest fürderlich abstatten vnd Künftig beÿ ieder wein einen laag die vngelts gebühr gleich abrichten.
Erkand, Würd die Sach an die Obere Ungeltherren gewieß. Die haben den 12. Eiusdem nicht allein den würth und deßen haußfraw Christinam Rathin, sondern auch die beede Ungelts bürg, H. Hans Hartman Wertzen den Weißenschaffner vnd Hanß Oberlin den Weißbecken Vor sich erfordert, vnd obiger vngelts Schuld halben sich mit Ihnen vnderredet, auch erbietig geweß. daß offerirte Pfenningthurns Capital à 70 pro Cto ane Zahlung anzunehmen, Demnach aber deß würths haußfrau sich darzu nit verstehen wollen, sondern ihre Urkund wird Zurück empfang: alß ist es endlich nach allerseits Zusprechen und respectiué underdienstlich bitt., dahin gestelt word. daß gedachte haußfraw angelobt vnd versprach, ane mehr gemelter Ungeltsschuld alle monat vndt vf iedem bettag 50. fl. biß Zu völlig. Bezahlung vnfehlbar abzurichten, und da sie in ein oder dem andern termin manquirt, sollen es die bürgen abstatt. vnd interim, dem Würth nichts weiters geberget*, sondern daß künfftige Ungelt gleich iederweilen beÿ einlaag deß weins bezahlt wd. welches auch also bald dem Inspectori angezeigt worden.

1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
L’aubergiste au Pied-de-Bœuf Jean Lentz présente pour garants Jean Lentz et Jean Georges Planck

(f° 15-v) Sambstags den 28.t Januarÿ – Würth Zum Rindtsfueß Hans Lentz, stellt Hanß Lentzen und Hanß Georg Plancken beede weißbecken, Zu Vngelts bürgen.
Erkandt werd. pro sufficient angenohmen, die haben eod: den obern Ungelt herren die unverscheidenliche bürgschafft vnd d. Würth die Schadloßhaltung v.sprochen.

1663, Protocole des Quinze (2 R 80)
Samuel Düttler demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf qu’il vient d’acheter

(f° 199) Sambstag den 7. 9.bris – Samuel Düttler per Wild. bitt daß Er den Schilt Zum Rinds fueß so Er erkaufft, noch länger möge hencken laß. v. also die Würtschaffthauß gerechtigkeit noch ferner zu Continuiren. Erk. Willfahrt.

1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
L’ancien aubergiste au Pied-de-Bœuf Pierre Büri demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Saumon qu’il vient d’acheter et de reconstruire

Peter Büri des Würths Zum Rindtsfuß pt° Weinschancks, 65 jnn dem Würthshauß Zu Salmen, 83 – 92 pt° Erckers
(f° 60) Sambstags den 4. Aprilis – Nôie Peter Büri, des Würths Zum Rindt Fuß, ersch. Künast, Weilen er ohnlängsten den Salmen gekaufft, aber die herberg abbrechen und Wied. Neu bauen muß, als bitt er Undtth. damit d. hauß jndeßen Nicht inn abgang Kommen möchte, gn. Zu erlauben, daß er den Weinschanck darinnen continuiren dörffe. Erk. Vor Oberen Umbgeltd herren gewießen.

1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
L’ancien prévôt de Schiltigheim Thiébaut Vix est autorisé à exploiter l’enseigne au Pied-de-Bœuf sans avoir à présenter de garant

Diebold Vix geweßenen Schultheiß Zu Schiltigheim pt° Weinschancks Zum Rindtsfueß
(p. 104) Sambstags den 27. Junÿ. – Diebold Vix, geweßenen Schultheiß Zu Schiltigheim, per D Gollen bitt Undth. ihme dem schanck in dem Würthshauß Zum Rindtsfueß gedeÿen zu laßen. Erk. Vor Obere Umbgeldts Herren gewießen.

(p. 106) Freÿt. den 3. Julÿ – Diebold Vix pt° Weinschancks
Herr CV. Johann Christoph Kellermann, als Ober Umbgeldtsherr laßt per Herren Schragen referiren, daß mann Diebold Vixen, den geweßenen Schultheißen Zu Schiltigh. so umb dem schanck jnn dem Würthshauß Zum Rindtsfueß dahier Angehalten, noch Ferners gehörd, der beditten, daß was d. Umbgeld betrifft, er es allzeit gleich abstatten wollte, Und Weilen solcher gestallten er Keine bürgenn benöthigd, das hauß den schild schon hatt, er auch die Würtschafft schohn lang getrieben, Und schein von E. E. Zunfft d. Freÿburger, daß er allda præstanda præstirt, Vorgelegt, so habe mann dafür gehalten, daß ihme Wohl zu Willfahren seÿn werden jedoch daß er auch auff die ordnung schwöhren sollen Stellt die genehmhaltung Zu Mghh.
Erk. Beliebt, Juravit eod.

1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Claude Capitaine demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf

(f° 94-v) Sambst. den 5. Junÿ – Claude Capitaine pt° Weinschanck
Claude Capitaine jetzmahliger Würth Zum Rindtsfuß per D. Gollen, bitt Unth. ihme den schild und schanck allda gn. Zu Vergönnen. Erk. Vor Obern Umbgeldt Herren gewießen.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
Claude Capitaine demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Pied-de-Bœuf en sollicitant les tarifs réduits qu’a établis l’intendant de la Grange en 1689. Le syndic royal déclare qu’il n’y a pas lieu de consentir un rabais.

Claude Capitaine des Würths zum Rindtsfueß pt° Ungelts
(f° 177-v) Sambstags den 13. Juny 1699. – Claude Capitaine des Würths zum Rindtsfueß per Kun. prod. Frantzösische Requeste bittet wie inhalts. Erk. ut supra [an die Obere ungelts herren verwießen]

(f° 187-v) Freÿtags den 19. Junÿ 1699. – Claude Capitaine pt° Ungelts
Iidem [Obere ungelts herren] Laßen per Herrn Friden proponiren, es hat Claude Capitaine der würth zum Rindtsfuß vor 8 tagen eine frantzösische Req.te so Er abgeleßen, übergeben vndt darinn exponirt welcher gestalten in aô 1689. Mr Delagrange vormahliger Intendant alhir mit Mghherren ein Reglement auffgerichtet, daß die frantzösische würth, traitteurs vnd Aubergistes, von den wein so Sie außschencken würden, ane ungelt mehrers nicht als von den frembden weinen 15 ß von dem Landtwein 9 ß .vndt von dem Wein, den Sie Zu ihrer auberge gebrauchen 3 ß bezahlen sollen, worauff Er sich auch hier häußlichen nidergelaßen und das würths hauß Zum Rindsfuß darinnen Er wohne, auff die von Mghh. ihme gegebene vertröstung, daß er beÿ obged. ungelt gelaßen werden solte, gekaufft habe, Weilen man aber auff seithen der herrn Dreÿen des Umgets, ihme anietzo obigen accord Zu wider, ein mehrers abfordern wolle, derselbe unterth. gebetten daß MGHh. ihme die gnad Zuthun geruhen möchten, Ihne beÿ vorbemelter Verordnung Zulaßen, mit dem anerbiethen daß er vor den Landwein anstat 9. künfftig 10 ß vom ohmen, vor den Frembden wein 16 ß und dem übrigen Zu seine auberge nöthigen wein 3 ß. entrichten wolte & Worauff man demeselben beditten, daß man Ihne wie Zuvor, undt ohne änderung Zu tractiren geneigt were vndt nur velange, daß er sich des Logirens enthalten solte, So Er aber nicht thun wollen, deßwegen Zu MGHherren stünde, Ob Sie demeselben einige Gnad erweißen oder erkennen wollen, daß er dem Reglement nachgeloben solte.
Herr Syndicus sagt, es seÿe das Jenige so in der Req.te enthalten, keiner attention würdig auch keine consideraôn von Claude Capitaine Zu machen, auch von dem Gemachten Reglement nicht Zu weichen, undt wan derselbbe sich opiniatriren solte, würden MGHherren ihrer anthorität sich gebrauchen müßen, vnd vermeine Er, es könte das geschäfft denen Oberen Ungelts Hh. ferner committirt werden, das Reglement Zu exequiren und von den jenigen nicht zu weichen, was Zu der Statt und Burgerschafft besten verordnet worden ist. Erk. Gefolgt.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103) et XV (2 R 104)
Georges Goll demande l’autorisation de conserver le droit d’enseigne au cas où il souhaiterait revendre la maison qu’il a transformée en bâtiment commercial. Il y est autorisé à l’instar de l’auberge au Bouc.
Le même fait appel de la décision du conseil du Miroir qui lui interdit le commerce. Il déclare avoir appris le métier chez son beau père Jean Georges Fleck dont il continue le commerce mais qu’il a l’intention de ne plus vendre de futaine. Les Quinze demandent que les maîtres qui forment leurs enfants fassent enregistrer l’apprentissage à la tribu pour qu’on puisse s’y référer par la suite.

Georg Goll Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel
Georg Goll pt° conservirung der Schilds gerechtigkeit zum Rindtsfuß
(f° 222-v) Sambstags den 18. Julÿ – Gol noîe Georg Gollen des handelsmanns Cit: E. E. Zunfft Zum Spiegel Zunfftmeister H. Johann Michael Friden Prplis bitt weilen EE Zunfft gericht Zum Spiegel, ihme einige wahren zu verkauffen inhibirt, Zu einziehung mehreren berichts Deputationem.
Hecker pro Citato consentirt darein. Erkandt, gebettener Depuaôn an die Ober Kauffhauß Hh. willfahrt.

(f° 288) Sambstags den 12.ten 7.bris 1699. – Bescheid In Sachen Herrn Georg Gollen Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel
Iidem Laßen per me ablesen den inn Sachen Herrn Georg Gollen Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel ergangenen Bescheidt, also lautend.
In Sachen Herrn Georg Gollen, des Handelßmanns, Klägern würt: entgegen Und Wid. E. E. Zunfft Zum Spiegel pt° ihme inhibirter Verkauffung ein Und andern Wahr & beklagte andern theils, Ist Auff angehörte beederseitige Rationes, und der Herrn Deputirten abgelegten Relation Erkandt, daß Wann Kläger mit Handtreu An Eÿdestatt daß er, seinem Vorgeben Nach, die handlung beÿ seinem Stieffvatter, Johann Georg Flecken, dem ältern ordentlich erlernt habe, Wird behaupten Können, demselben seine jetzige handlung Zu continuiren erlaubt, hingegen er Zwischen hier und Weÿhachten der Barchet Standt Zu quittiren, sich umb eine Andere gelegenheit Zu bewerben Und allein An einem orth Frid Zu haben schuldig, Und verbunden seÿn solle, Und sollen Auch Künfftighin alle die jenige, Welche beÿ ihren Eltern die handlung Zu lernen Willens, damit man ihrer Lehrjahr Wegen desto beßeren beweiß jeweilen haben möchte, beÿ E. E. Zunfftgericht ordentlich eingeschrieben werden, Stellen die genehmhaltung Zu Mghh. Erk. Beliebt.

(f° 366) Sambstags den 28.t Novembr. 1699. – H. Georg [Goll] der Handelsmann per G. berichtet, daß Er die Gastherberg zum Rindtsfuß, vmb seine handlung derinnen Zu treiben an sich erhandelt habe, bittet aber ihme die darauff stehende Gast: vnd Schilds gerechtigkeit, dabeÿ gn. Zu Conserviren. Erk. an die Obere Ungelts Hh. gewießen.

(f° 391-v) Freÿtags den 11. Decembr. 1699. – Georg Goll pt° conservirung der Schilds gerechtigkeit zum Rindtsfuß
Iidem [Obere Ungelts Heren] Laßen per Herrn Friden Proponiren, es habe Georg Goll der Handelßmann, in einem Gehaltenem Receß anbringen laßen, welcher gestalten Er die Gastherberg Zum Rindsfuß gekaufft habe, und seinen laden darinnen Auffzurichten willens seÿe, anbeÿ Gebetten, daß dießem hauß die Schilds gerechtigkeit Conserirt werden möchte.
Alß man auff beschehener remission denselben noch weiters angehört, habe selbiger beditten, daß er solches nur darumb begehre, damit wann er ged. hauß wider verkauffen wolte, die Schilds gerechtigkeit nicht verlohren Gehen möchte, dieße Gerechtigkeit habe Claude Capitaine, deme er d. hauß abgekaufft mit sich nehmen, und hingegen mit etwas wenigers an gelt, sich Consentiren wollen, So Er Goll aber nicht eingehen können, mit dem beÿsatz, daß er besagtes hauß vmb 7000 fl. angenommen, darauff 1000. Rthlr angegeben, und den Rest auff nechstkünfftige Ostern bezahlen, inzwischen ermelter Claude Capitaine in der Obern Stub den Weinschanckh Continuiren solle, Er Goll aber in dem Laden feil haben wolte, Alß man Solchemnach davon Geredt, seÿen Zweÿerleÿ puncten vorgekommen als (1.) die Schilds gerechtigkeit, vndt (2.) ob ihme Gollen in zwischen im Laden Zu verkaufen, Zu erlauben seÿe. Was den ersten belangt, habe man sich erinnert, daß beÿ dießem hauß viel veränderungen vorgegangen, vnd es baldt ein Würthshauß, vnd baldt keines geweßen, vndt weilen derselbe die Schilds gerechtigkeit anfangs nicht erwießen so seÿe man angestanden, wan dabeÿ Zu thun seÿn möchte, nachdem man aber nachgehends aus dem Ungelt den bericht eingezogen, daß weder Dieboldt Vix der vormahlige würth daselbst, noch Claude Capitaine, iemalen etwan vor den Schild bezahlt, sondern vor dießem schon die gebühr ein vor alle mahl darvor abgerichtet worden, Vndt beÿ dem Anderen Puncten befunden, daß (1.) der Kauff schwehr (2;) ihme Gollen vor einiger Zeit den barchetstandt zu quittiren, und bis weyhnachten in einem laden feil zu haben, aufferlegt worden, (3.) derselbe alle nacht heim gehen und versprochen, daß er Keinen wein, biß besagter Claude Capitaine außgezogen sein wird, einlegen wolle, So habe man dafürt gehalten, daß, ad exemplum des Würthshaußes Zum Bock, dem Imploranten in seinem begehren willfahrt werden könte, doch daß er mit handtrew an eÿdes statt angeloben solte, daß er Keine Gefehrde gebrauchen, keinen wein einlegen, noch den würth Zu kommen laßen wolle.
Herr Syndicus sagt, es könne dem Imploranten in beeden Puncten, auff die Jenige præcaution so referirt worden, willfahrt werden. Erk. Gefolgt.

(f° 410-v) Sambstags den 19. Decembr. – H. Georg Goll pt° bescheids
H. Georg Goll der Handelßmann per G. weilen Mgherren pt° seiner an sich erhandelten behaußung auff dem Fischmarckh einen bescheidt ertheit, vnd er deßen nöthig habe, alß bittet Ihme deßen copeÿ gn. Zukommen Zulaßen. Erk. willfahrt.

1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
Les Quinze délivrent une expédition d’après laquelle Georges Goll conserve le droit d’enseigne au Pied-de-Bœuf

(f° 123) Freÿtags den 2. Aprilis 1700. – H Georg Goll pt° Bescheids
Iidem [Obere Ungeltdherren] per Herrn Friden, es seÿe errinnerlich daß ohnlängsten H Georg Gollen burgern vnd handelßmann alhier, die Gast und Schild gerechtigkeit beÿ dem Rindsfuß conservirt worden seÿe, vmb deßen schrifftliche mit theilung derselbe unterth. gebetten, und nach dem MGHh. damit willfahrt, Er, die Erkantnuß Zu Papÿr gebracht haben lißt darauff Selbige ab, die Confirmation Zu MGHherren stellend.
Auff Unterthäniges ansuchen Herrn Georg Gollen des Burgers und handelßmanns alhie, der, auff den vntern Fischmarckh gelegenen, Zum Rindsfuß Genanten und Käufflich angenommenen behaußung die darauff stehende Gast und Schilds Gerechtigkeit gen. Zu Conserviren, Ist Erkandt, wird dem Imploranten in seinem begehren willfahrt.

1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Georges Goll se plaint auprès des Quinze que Jacques Schneider ait repris l’enseigne au Pied-de-Bœuf sans son autorisation malgré la décision de 1699. Jacques Schneider est autorisé à conserver l’enseigne suspendue Grand rue d’après une décision des Quinze.
Les Quinze ordonnent à Georges Goll de remette l’écurie qu’il a transformée en bûcher dans son état antérieur pour qu’elle puisse servir aux logements militaires ou de fournir une écurie à un autre endroit.

H Georg Gollen des handelsmanns Ca. Joh: Jacob Schneider pt° Schilds Zum Rindtsfuß
(f° 24) Sambstags den 30. Januarÿ 1706 – H Georg Goll Ca. Joh: Jacob Schneider pt° Schilds Zum Rindtsfuß
G. nôe H Georg Gollen des Burgers und handelßmanns alhie, erhohlt bescheidt vom 11. Xbris 1699. crafft deßen Imploranten seine Gast: und Schildts gerechtigkeit Zum Rindtsfuß conservirt worden, weilen aber Joh: Jacob Schneider burger und Gastgeber in der straß, auch den Schildt Zum Rindtsfuß haben außhencken laßen,so Pplen nachtheilig als bittet solchen weg zu thun, Obrigkeitl. Zu erkennen.
Erk. an die oberen Ungeltshh. gewießen.

(f° 112-v) Freÿtags den 16. Aprilis 1706. – H Georg Goll pt° Schilds Zum Rindtsfuß Ca. Joh: Jacob Schneider
Iidem [Obere Ungelts Herren] per herrn Friden, es habe herr Joh: Georg Goll der handelßmann ohnlängst geklagt daß Johann Jacob Schneider der würth in der Straß an seinem Würthshuß den Schildt Zum Rindtsfuß, den Er Goll, an seinem hauß habe, außgehenckt hette, mit bitt demselben anzubefehlen, daß er selbigen wid. weg thun solte.
Alß man Ihne darauff gehört, habe Er gesagt, daß MGHherren in Aô 1699. Erkandt hetten, daß der Schildt Zum Rindtsfuß an seinem hauß bleiben, vnd daßelbe die Schildts gerechtigkeit behalten solte, woran des Schneiders ausgehenckten Schild, Ihme nachtheilig were, deme man aber gleich remonstrirt, daß ged. Schneider es nicht vor sich gethan, sondern MGHheren es Ihme erlaubt hetten, worauff Er sich Zur ruhe begeben, wann es nur seinem hauß kein nachtheil bringe.
Auff seithen der Herren Deputirten halte man davor, daß bemelter hans Jacob Schneider seinen Schildt behalten, vndt es wegen des Gollen, beÿ besagter Erkantnus de aô 1699. gelaßen, mithin derselbe mit seinem begehren abgewießen werden könte.

(f° 113) Joh: Georg Goll soll den Stall Zum Rindsfuß wider in den alten stand setzen
Vndt Weilen dann derßelbe die Schilds gerechtigkeit an seinem hauß behalte, vnd Er auch den Stall darin, in seinem standt, hette laßen sollen, so Er aber nicht gethan, sondern denselben Zu einem holtzhauß verändert, so halte man darvor daß demeselben angezeigt werden könte, daß Er dem Stall Zum Rindsfuß wider in den vorigen alten standt setzen, oder in einem Andern hauß einen Stall Zur Einquartierung, verschaffen solle. Erk. Bedacht Gefolgt.

Description de la maison

  • 1709 (billet d’estimation traduit) la maison qui comprend un bâtiment accessoire, un passage latéral, un puits et une petite cour est estimée à la somme de 5000 florins
  • 1730 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un passage latéral, un poêle, une dépense à marchandises, une cuisine, un vestibule, une boutique, un bureau, une cour, une buanderie où se trouve un puits, une cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 7000 florins
  • 1778 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment latéral, on y trouve une boutique, une arrière-boutique, trois poêles, une cuisine et plusieurs dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 7000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du vieux marché aux Poissons

nouveau N° / ancien N° : 26 / 110
Klein
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres et avance dans la petite rue
(Légende)

Ponts et Chaussées

1856 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 110, 3 E P S (maison à trois étages, en pierre, solide) Exel

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 37 case 2

Exel François vieux marché aux poissons N° 10
Exel Marie Anne épouse séparée de corps de M. Nebel Fidèle Richard, Vieux marché aux poissons 110, substitution de 1851

O 75, maison, sol, Vx marché aux poissons 110
Contenance : 2,65
Revenu total : 361,38 (360 et 1,38)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 17 / 14

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 310 case 2

Exel Marie Thérèse, épouse séparée de Nebel Fidèle, rue de l’Outre, S. 1866
1866 Béno Joseph Aloïse
1877 Groskost Johann Friedrich Lithograph
1887/88 Grosskost, Sophie Julie Barbara, Fräulein

O 75, maison, sol, Rue du vieux marché aux poissons 13
Contenance : 2,65
Revenu total : 361,38 (360 et 1,38)
Folio de provenance : (37)
Folio de destination : 310 theilweiser abbruch, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 17 / 14

O 75, maison
Revenu total : 119,38 (118 et 1,38)
Folio de provenance : 310
Folio de destination : 310 Vergrößerung
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : 1879
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus :
1877, Zugang – Grosskost, früher Béno f° 310, O 75, maison, revenu 118, Theilweise Abbruch, achevée en 1874, imposable en 1877, imposée en 1877
Grosskost, f° 310, O 75, sol 0,33, revenu 0,17, früher Staatstrasse
1877 Abgang – Béno Joh. Frd. Grosskost f° 310, O 75, maison, revenu 360, Theilweise Abbruch, supp. 1877

O 1184, sol
Contenance : 0,33
Revenu total : 2,98
Folio de provenance : Vom Wege
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877
Année de sortie : /p>

O 75, O 1184, maison
Contenance : 2,98
Revenu total : 683,55 (382 et 1,55)
Folio de provenance : 310
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1879
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 58/ 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 48 / 38
1879, Zugang – Grosskost Joh. Fried. f° 310, O 75, 1184, maison, revenu 682, Vergroesserung, achevée en 1876, imposable en 1879, imposée en 1879
1879, Abgang – Grosskost Joh: Fried. f° 310, O 75, 1184, maison, revenu 118, Vergroesserung, supp. 1879

Cadastre allemand, registre 30 p. 235 case 2

Parcelle, section 19, n° 152 – autrefois O 75, O 1181
Canton : Alter fischmarkt und Rindsfußgaßchen Hs N° 13 bzw. 3 / Rue du Vieux Marché aux Poissons rue du pied de Bœuf
Désignation : Hf, 2. Whs / sol, 2 maisons
Contenance : 2,68 / 2,67
Revenu : 2500 – 6650 – 6520 – 8000
Remarques : II 33 – (1905 Umbau)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1924), compte 474
Groskost Johann Friedr. Wb.
1911 Kellermann Johann Ehefr.
rayé 1933

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4532
Dick Edouard Victor Auguste restaurateur et son épouse Mathilde née Borst en comm. de biens
1951 Dick Robert Edouard Auguste, adjoint à la Direction de l’information
(1171)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 164 Rue du Marché aux Poissons p. 409

110
Pr. Dürninger, Cath. Mad. Mlle – Miroir
loc. Neubeck, J. Fréd. Exsenateur – Drapiers
loc. Herrmann, J. Fréd. Ltié – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Fischmarkt (Seite 40)

(Haus Nr.) 13
Hauser & Sohn, Eisenwarenhandlung. 0
Rieber, Uhrenhandlung. 0
Grosskost, Wwe, Rentn. E 1
Edel, Wwe. 1
Lickteig, B., Zahntechn. 2
Lickteig, E., Zahnarzt. 2
Kania, Schutzmann. 3
Momper, Wwe. 3
Winter, Schneider. 3
Jost, Wegemstr. a. D.. 4
Schnönikowski, Reg.-Sekr. 4
Roesch, Postbote. H A
Lemmel, Drechsler. H 2
Maps, Schreiner. H 3
Rambach, Metzger. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 W 2288)

Vieux-Marché-aux-Poissons 13 (1875-1956)

Les commerces installés dans la maison sont la quincaillerie S. Hauser et fils (1903), gérée en 1940 par Alfred Pflieger. On trouve aussi l’horloger Rieber (1894) puis son successeur Paul Beutel (1906), le chapelier Léon Stern (1928), le charcutier Weber (1934), les Vêtements Rex (Albert Ruch, 1947) et la maison Photo-Moderne (René Thomas, 1949). Le plan joint au dossier du M.R.U. montre que la charcuterie occupe le local de droite.
La maison est endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944.

Sommaire
  • 1875 – La directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Grosskost que le plombier Hommaire soit autorisé à faire une prise pour environ 5 becs au 13. rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
  • 1886 – Le maire notifie la veuve Frédéric Grosskost, demeurant sur place, de faire ravaler la façade. La veuve demande un délai. Elle fait remarquer que dix ans ne se sont pas encore écoulés depuis que la façade a été construite – Travaux terminés, avril 1887
    1889 – Nouvelle demande de ravalement
  • 1890 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Michel que le plombier Hommaire soit autorisé à faire une prise pour environ 30 becs au 13. rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Autorisation – Travaux terminés, décembre
  • 1894 – L’horloger Rieber retourne un avis de paiement en arguant qu’il a supprimé le store après l’avoir dénoncé
    1895 – Dossier suite à une lettre du commissaire de police. L’horloger Rieber demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire en forme de montre. – Quittance
  • 1898 – Le maire notifie la veuve Frédéric Grosskost, demeurant chez sa fille 12, rue des Cordiers à Erstein, de faire ravaler la façade. La veuve demande un délai
    1899 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade de la maison appartenant à la veuve Grosskost – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1899
  • 1903 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom de la veuve Grosskost l’autorisation de remplacer la devanture, de supprimer deux croisées et de poser des cloisons intérieures
  • 1903 – Le quincailler S. Hauser et fils demande au commissaire de police l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires – Le commissaire transmet au maire – Autorisation – Les enseignes sont posées
    1906 – L’horloger Paul Beutel, successeur de G. W. Rieber, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
    Le même demande l’autorisation de poser une lampe électrique – La lampe est posée, décembre 1906
    1907 – L’horloger Paul Beutel demande l’autorisation de poser un volet roulant – Autorisation – Le volet est posé
  • 1910- Mme Saatweber, demeurant 11, rue Schwendi, demande l’autorisation de poser une enseigne en forme de chapeau en tôle – L’enseigne est posée
  • 1909 – Le maire notifie le portier Jean Rœsch de faire ravaler la façade. Frédéric Kellermann demande un délai
    1910 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au commissaire de police l’autorisation de ravaler la façade de la maison à l’angle de la rue du Pied-de-Bœuf. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique
    Le même demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, juin 1910
  • 1928 – Le chapelier Léon Stern demande l’autorisation de poser une vitrine. Maquette (1,60 sur 0,45 et 0,22 mètres) – Autorisation
  • 1899. Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Grosskost, demeurant sur place. Remarques, Repeindre les cabinets d’aisance au rez-de-chaussée et la cage d’escalier
    1905. Le locataire Neumann se plaint de son logement humide et sombre (les volets vers la rue du Pied-de-Bœuf sont cloués) – Le maire écrit au propriétaire, Frédéric Kellermann à Erstein
    Commission des logements militaires, 1915. Remarques en treize points (pour la plupart demandes de repeindre des pièces)
    1921. Rapport suite à une plainte déposée par la S.A.R.L. Au Pauvre Jacques. Les cabinets d’aisance ne sont pas raccordés aux canalisations. Le tuyau de descente vers le numéro 15 est défectueux – Les cabinets d’aisance des bâtiments avant et arrière sont raccordés aux canalisations
  • 1932 – Le chapelier Léon Stern demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à sa succursale – Autorisation – L’enseigne est posée – Croquis
    1934 – L’installateur W. Spriwalt (20, Grand rue) demande l’autorisation de poser pour le compte de la charcuterie Weber une enseigne au néon en forme de flèche à côté de l’enseigne déjà en place
  • 1940 – Alfred Pflieger, propriétaire de la quincaillerie S. Hauser et fils, demande l’autorisation de poser des enseignes en allemand
    1841 – Nouvelle demande pour trois enseignes plates – Les enseignes sont posées
  • 1945 – Certificats de sinistré suite au bombardement du 11 août 1944. Alfred Pflieger, Fernand Huber (3° étage), Eugène Manz (1° étage), Marie Hummel (2° étage du bâtiment arrière), Jeanne Weber (locaux commerciaux)
  • 1947 – Albert Ruch (Vêtements Rex) demande l’autorisation de poser une enseigne – Le ministère de l’Education (Architecture) intercède en sa faveur
  • 1949 – La Police du Bâtiment constate que René Thomas (maison Photo-Moderne) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1956 – Robert Dick (demeurant 1.a boulevard Gambetta) donne pouvoir à l’architecte Steinlen-Salomon (demeurant 21, rue Finckwiller) de faire toute recherche pour déterminer la date de construction du bâtiment sinistré.

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

ADBR, cote 424 D 716, dossier NV 10.433 Z

Mathilde Dick née Borst, demeurant 1.a boulevard Gambetta, déclare en 1946 que le bâtiment a été sinistré par les bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944. L’immeuble section 19 n° 152, sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 3, ruelle du Pied-de-Bœuf est porté depuis le 26 juillet 1949 au nom de Robert Edouard Auguste Dick, adjoint à la commission de l’information du Haut Commissariat de France en Sarre. L’association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville demande le 23 février 1950 le transfert à son profit de l’assiette du bâtiment. L’architecte A. Kintz reconstitue en 1947 l’immeuble sinistré. Le vérificateur technique s’appuie sur la déclaration faite par le propriétaire en 1886 (dossier de la Police du Bâtiment) pour conclure que la façade sur rue date de 1876. Robert Dick emploie l’indemnité pour construire un bâtiment place d’Austerlitz.

  • 1946 – Déclaration de sinistre par Mathilde Dick née Borst, née le 22 octobre 1872, demeurant 1.a boulevard Gambetta
    1950 – Certificat délivré le 24 avril 1950. L’immeuble section 19 n° 152, sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et 3, ruelle du Pied-de-Bœuf, sol et deux maisons contenant 2,67 ares, inscrit au feuillet 1360 section 2, est porté depuis le 26 juillet 1949 au nom de Robert Edouard Auguste Dick, adjoint à la commission de l’information du Haut Commissariat de France en Sarre.
    Il a été présenté le 23 février 1950 une requête demandant de transférer le sol au nom de l’association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville.
  • 1949 – Dessins. Reconstitution de l’immeuble sinistré 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons et ruelle du Pied-de-Boeuf. Coupe, façades, plans des différents niveaux (architecte A. Kintz) – Plan cadastral
  • 1950 – Robert Edouard Dick, adjoint à la commission de l’information du Haut Commissariat de France en Sarre, né le 12 avril 1906 à Strasbourg, et sa femme Noreen Marchant, mariés le 14 avril 1933 à Strasbourg, déposent une demande d’indemnité pour l’immeuble sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons, sinistré par les bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944. Le demandeur a recueilli l’immeuble dans la succession de ses père et mère Edouard Dick (mort le 17 avril 1938) et Mathilde Marguerite Borst (morte le 13 novembre 1948) dont il est seul héritier
    Certificat d’hérédité délivré en 1938
  • 1950 — Le notaire Hiff délivre une attestation de propriété
  • 1952 – Procès verbal de vérification (vérificateur, Fabre) – Assez grand bâtiment à 4 étages, servant d’habitation. Le maximum est retenu pour l’abattement de vétusté puisque les bâtiments sont antérieurs à 1840.
    Le vérificateur technique s’appuie sur la déclaration faite par le propriétaire en 1886 (dossier de la Police du Bâtiment) pour conclure que la façade sur rue date de 1876, la façade sur cour en pan de bois de 1800. Façade sur rue, 15 % de pierres de taille, 55 % de briques. Façade sur cour, 22 % de briques, 8 % de pan de bois
  • 1957 – Hans Haug, directeur des Musées de la Ville de Strasbourg, estime que le bâtiment sis 13, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons remonte aux années 1860-1880.
  • Décompte des sommes versées
    Indemnités de quatre dossiers, îlot place d’Austerlitz
  • Transfert à Robert Dick de l’indemnité de Ruth Weil femme Lucien Hollender à Soultz-sous-Forêts
    Permis de construire accordé à Robert Dick pour un bâtiment sis place d’Austerlitz
    Le maire donne son accord de principe au projet de l’architecte Steinlen-Salomon (21. rue Finckwiller)

Relevé d’actes

Portée au nom des enfants de Loup Nagel dans le Livre des communaux de 1587, la maison appartient ensuite à Thiébaut Hermann qui y fait en 1605 des travaux non autorisés (voi- ci-dessus les Préposés au bâtiment). Originaire de Reitwiller, l’aubergiste au Pied de Bœuf Thiébaut Herrmann épouse en 1587 Walburge Schleiss qui s’était mariée en premières noces en 1577 avec Conrad Adam, domestique à l’auberge au Pied de Bœuf. Conrad Adam était originaire de Honau et Walburge Schleiss d’Erbach. La pasteur note qu’elle était enceinte lors de son mariage.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 120 n° 21)
1577. Den 16. Decemb. sindt ehelich eingeseget worden Cunradt Adam von Hanauw haußknecht Zum Rindtsfuß vnndt Walpurg Schleißin (q.niam erat impregnata) weiland Georg Schleißen hinderlaßene tochter von Erbach (i 135)

Conrad Adam acquiert le droit de bourgeoisie avant son mariage en s’inscrivant à la tribu des Gourmets
1577, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 290
Conrath Adam von hanaw der hauß Knecht hatt das burgkrecht kaufft und dient Zun weinstichern den 3.ten Xbris A° 77.

Thiébaut Herrmann de Reitwiller qui va être domestique au Pied de Bœuf acquiert le droit de bourgeoisie en août 1584 en s’inscrivant à la tribu des Gourmets
1584, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 423
Theobaltt herman von Reittweiller der Zu Kunfftig wein knechtt Hatt das burg.rechtt kaufft Vnnd will Zuon weinstichern dienen, Acttum den ersten Augusti 84.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 2 n° 14)
1587. den 18 Septemb. sind Ehelich eingesegnet worden Theobald Hermann von Reittweyler würt Zum Rindsfueß vnd Walpurg Schließingerin weÿland Conrad Adams selig. des Würts Zum Rindsfueß hinderlaßene widwe (i 4)

Thiébaut Herrmann se remarie en 1595 avec Amélie, fille du marchand Henri Rœmer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 113 n° 294)
1595. Domin: Quasimodo 15. Aprilis. Diebold Herman d. Würt Zum Rindtsfuss Vndt Amelia, Heinrich Römer des handelsmanns Nachgelaßene tochter. Eingesegner Zinstag 24. Aprilis (i 115)

Les créanciers de Thiébaut Herrmann ont fait vendre ses biens comme le mentionne l’acte de 1615 passé par sa veuve Amélie Rœmer alors remariée au marchand épicier Josse Schachinger
1615 (12. Aprilis), Chancellerie, vol. 414 (Gemein Contract Buch) f° 116
Kauffverschreÿbung Wendling Hermans Burgers Zu Reÿtweÿler vber sein Behausung In Leÿmengassen
erschienen seind vnser Burgere Amalie Römerin mit beÿstand auch vnsers Burg. Jost Schachingers des Würtz Krämers Ihres ehelichen haußwürths
vnd In gegenwertigkeÿt Wendling Hermans Burgers Zu Reÿtweÿler
Nachdem sie von weÿland Thiebold Herman Ihres vorigen ehelichen haußwürths gewesenen Gastgeben vnd würts Zum Rindtfuß selig. gemeiner Creditoren verordneten außschutz Blasi Egen vnsern alten Rhats vwandten vnd vnsers Burg. Ruprecht Stollenmeÿgern den 27. tag Monats Octobris nechst abgelauffenen 1614. Jars ein Behausung Hoffstatt vnd Hofflin mit allen derselben gebewen begriffen weythen zugehörden recht vnd gerechtigkeÿten In diser vnserer Statt In der Leÿmen gassen, einseyt neben Lienhard Grossen dem Zimmermann vnd anderseyt neben Balthasar Kleÿbern hinden auff Hanß Adolff fürsten behausung stoßend gelegen, vber 50 pfund pfenning hauptguts so obernanten Wendling Herman für bar geluhen gibt von Jetzgerüerter behausung Jährlichs auff weÿhenachten ane 2 lb 10 ß verzinßt vndt auff desselben ervordern gerurt hauptgut erlebt werden sollen, für vnd vmb 200 pfund pfenning vermög darüber In gedachter vnserer Cancelleÿ auff vorgemelten tag beschehener Verzeichnus erkaufft
dar Geben ist auff Montag den 12. tag Monats Aprilis 1615

La maison appartient ensuite à Léonard Pancratz, boulanger originaire de Küttolsheim. Fils de Jonas Pancratz (voir ci-dessous l’acte de 1622) qui sera prévôt de Küttolsheim, il épouse en 1601 Barbe, fille du boulanger Jacques Dittler.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 75-v, n° 31)
1601. Lienhard Pancratz von Kutolsheim der beck, J. Barbara Jacob Diedels des Becken tochter den 19. Maÿ (i 78)

Léonard Pancratz, aubergiste originaire de Küttolsheim, devient bourgeois quelques mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 802
Lienhard Bongratz von Küttelßheim der Würth empfahet d. B: vonn seiner haußfr: Barbara Jacob Dittlers dochter will Zun Freÿburgern dienen Vnd sein Nahrung für 300 fl. angeben. Actum 7.ten ditto [Nouemb. 1601]

Léonard Pancratz, aubergiste au Pied de Bœuf, et Barbe Düttler hypothèquent l’auberge qui comprend un bâtiment arrière au profit du boulanger Daniel Steinbock. En marge, quittance accordée en 1632 au propriétaire suivant, Georges Mahler.

1614 (ut spâ [xxviij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 125-v
(Inchoat. in Proth. fo. 128.) Erschienen Lienhardt Pangratz gastgeber Zum Rindtsfuß alhie Zu Straßburg vnd Barbara Düttlerin sein eheliche hausfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Daniel Steinbock des weißbeckens burgers Zue Straßburg – schuldig sige 140 pfund pfenning Straßburger
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, die herberg Zum Rindtsfuß sampt hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderhauß mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. In der St. St. Am Fischmarck einsit ein Eck Am Rindtsfußgäßlin, Andersit nebent Cunradt weber dem schuomacher, hinden vff wÿland Ulrich Leüttensperg. des Küeffers seelig. erben stoßend, dauon gendt x ß allmendt gelts der St. St. Item iij lb v ß d gelts vff Johannis vnd weÿhenachten fallendt der Ellenden herrberg Alhie stend Inn hauptgutt Lxv lb Mehr iij lb iiij ß gelts lößig mit Lxiiij lb d wÿland Lux Mößingers seeligen erben, Item iiij lb iij ß d gelts Ablößig mit j C v lb vff Johannis Baptistæ der Samblung Zur dritten Regell, Mehr xij lv xij ß gelts stendt In hauptgutt mit iij C xv lb abzulößen dem Apt Zue Maßmünster, So dann sind sie noch verhafftet für ein schuldt v C lb, Inn dreÿen Jahren Zu erlegen herrn Friderich Rüehlen Alhie, Vnd dann sindt sie noch vnderpfand für vj C Lxxxj lb d hauptgutt wÿland diebold herrmann geweßenen gastgebers Zum Rindtsfuß seelig gemeiner Creditoren
[in margine :] erschienen Georg Malen ietziger possessor der hierinn in specie vnderpfandt verlegten herbergen An einem, So dann Daniel Steinbock Auch obgedacht Am Andern theil (Nachtrag), Actum den 19. Aprilis A° 1632.

Léonard Pancratz et Barbe Düttler hypothèquent l’auberge au profit de Jean Georges Marbach, préposé aux mutations

1615 (xxij. Aprilis), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 205
(Inchoat. in Proth. fol. 160.) Erschienen Leonhardt Pangratz der Würth Zum Rindtsfuß burger Zu Straßburg vnd Barbara Dütlerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. hannß Geörg Marbach pfund Zollers burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 366 pfund
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, die herrberg Zum Rindtsfuß mit Allen gebeuw. & geleg. In d. St. St. vnd. halb dem Fischmarckh einsit ein Eck Am gäßlin, Andsit Cunradt Weber dem schuemach. hind. vff Peter Bürckhell s. erb. stoßend, dauon gend iij. lb v ß d gelts Inn die Ellend. herberg. Item iij lb iiij ß d gelts Lux Moßungs selig. erb. It. x ß d Allmend gelt der St. St. It. viij gl. gelts Loßig mit ij C gl. der Sammlung zur dritten Regell, Item xij lb xij ß gelts Abloßig mit iij C xv lb dem Apt Zu Morßmünster, Item seind sie verhafftet Vmb v C lb d H, Friderich Rühell, So dann vmb iij C xxiiij lb d Jost Schachingers haußfr.
[in margine :] Erschienen mehrgnter. Herr Marbach hatt in gegensein H. Georg Malers alß ietzig. Inhabers deß Rindtsfueß (…) Act. den 29. febr. 1632.

Léonard Pancratz hypothèque au profit de Georges Lauginger l’auberge et la part qu’il a héritée de sa mère veuve de Jonas Pancratz

1622 (ut spâ. [ix. Decembris]), Chancellerie, vol. 446 f° 551-v
(Inchoat. in Prot. fol. 396.) Erschienen Leonhard Pancratz gasthaltter Zum Rindtsfuß burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit des Ehrenvesten Hn Geörg Lauginger burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 150. pfund
Deßen Zu noch mehrer sicherheit & zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Seine Herrberg genant Zu dem Rindts fueß gelegen Inn der Statt Straßburg Vff dem Vischmarckh mit Allen Ihren gebeüwen & einseit ein Eckh Anne dem Rindtsfueß geßlin, vndt Anderseit nebent Conradt Weber dem Schuehmacher, hinden vff Weÿlandt Peter Bürckel des handelßmanns seligen Witwen stoßend, Dauon gen. Jahrs iij lb v ß gelts vff Johannis Vndt Weÿhanachten der Elenden herbergen hieher Vermög Kauffbrieffs Ahngeschlagen für Lxv. lb, Item iij. lb iiij ß gelts Lößig mit Liiij lb Lucæ Mössingers seligen erben, Vnd dann x ß Allmendt geldt mit j C v lb der Samblung Zue dridten Regul, Item xij lb xij ß d gelts widerlößig mit iij C xv lb der Apteÿ Zu Maurßmünster, Item h Friderich Riehlen Ist sie Auch Verhafftet vmb v C lb So dann Ist sie Auch noch Weithers Verhafftet Hn hannß Jörg Marbachen dem pfund Zoller Vmb ij C xxv lb Zihls weis
Item des Bekhenners gebürenden theill Ane Jonæ Bangratz geweßenen Schultheiß. Zu Küttelßheim seligen hinderlaßenen Witwen sein des Bekhenners Mutter gebürende Erb gerechtigkeit

Léonard Pancratz et Barbe Düttler hypothèquent l’auberge au profit de l’aiguilletier Laurent Mosseder

1626 (ut spâ. [16. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 368
Erschienen Lienhard Pancratz Gasthalter Zum Rindsfueß vnd burgen Zu st. vnd Barbara Düttlerin sein eheliche haußfr.
bekannte in gegenwärtigkeit Lorentz Moseters deß Nestlers auch burgers alhie – schuldig seÿen 900 Pfund
dafür Vnderpfand sein soll die herberg Zum Rindsfueß Alhie am Vndern fischmarckt gelegen j.sein ein Eck, 2 seit neben Conrad Weber schuhmacher hind. vff Paul Gebahrdt den Wurtz Krämer stoßend gelegen, vnd ist solche herberg Zuuor v.hafft mb lxv. lb d Capital der Elend. herberg, Item vmb 64. lb lux Mösingers Erb. It. vmb 104. lb d der Samblung Zur driten Regel, It. vmb 315. lb d. dem Abbt Zu Maursmünster, Item vmb 500. lb d dem H. Friderich Rüehlen XV.r. It. vmb 150. lb d Hn Jost Schachingers haußfr. So gehen auch Jährlich dauon x ß d Allmend Zinß der St. St. Vnd dann ists auch v.pfandt mb 300. fl. schlecht geldt H Georg Laugingers Erben
[in margine :] Erschienen H Ludwig Grünwald 21.er deme Moseder wie hieund. fol. 369. fac. 2. Zusehen, diese Schld in solutum cedirt, hat in gegensein Georg Mahlers, alß Jetzigen Innhaber deß under Pfandts (…) quittirt den 20. Junÿ 1629.

Léonard Pancratz et Barbe Düttler vendent l’auberge à Georges Mahler, aubergiste au Loup, et à sa femme Catherine Waltz

1627 (ut spâ. [9. Novembris]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 552
(P. fol. 158.) Erschienen Lienhardt Pangratz d. wurth Zu Rindtsfueß burger Zu Straßburg vnd Barbara Düttlerin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Geörg Mahler wurth Zum wolff burg. Zu Straßburg vnd Catharina waltzin seiner ehelichen haußfr. So bede zugeg.
die herberg Zum Rindtsfueß mit den höfflin vnd brunnen Auch All. And. Ihren geb. & geg. Inn d. St. St. Vndhalb dem Fischmarck vast beÿ d. Mörin Zunfft stuben einseit neben ein Allmend gäßl. and. s Cunrad Werler schuomach. hind. vff Paulus Gotthard stoßend, Dauon gnd. x ß Allmend gelt von d. Seÿlen von beÿd. haußthuren d. Statt Straßburg, It 3 lb 5 ß gld losig mit Lxv lb vff Johannis weÿhenachten tag d. Elld. herberg, It. 3 lb 4 ß gld losig mit Lxiiij lb vff Georgÿ weÿl. Lux Mößingers erb. It. 4 lb 4 ß gnd loß mit 105. lb. vff Johannis Bptsæ (-) It 12. lb 12 ß gld. loß. mit 310. lb dem Apt Von moorßmünster vff Michaelis, It. seind sie verhafftet vmb 500. lb In 3 Jahren hindg Hn falck Rühlen erb. Mehr seind die verhafftet vmb 450. lb d h Ludwig Grüenwald xxi. It vmb 300. lb h hanß Georg Marbach, Sunst ledig eÿgen, Vnd ist disser Khauff vff die beschwd. so die Kheuffer vff sich genommen, Zug. vnd besch. für vnd vmb vj. C. 1 lb

Originaire de Giessenheim près de Roppenheim, le boulanger Georges Mahler épouse en 1624 Catherine, fille du boulanger Jean Waltz
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 138-v n° 27)
1624. Dominica XI Trinit. I. Vice. Görg Mahler, der Beck Von Geißenheim In dem Ampt Roppenum, Weiland Lienhardt Mahler deß Würdts daselbsten hinderlaßener Sohn, Vndt Jungfr. Catharina, Hans Waltzen deß Weißbecken Vndt burgers alhier eheliche tochter. Mont. post 12. Trin. Zu S. Claus. NB. Was dieses für ein feine Jungfrauw gewesen, d. hatt in der 10. Woch nach der hochzeit d. Kindt Zum badt bezeüget. (i 152)

Originaire de Giessenheim en terre de Fleckenstein, l’aubergiste Georges Mahler devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1624, 4° Livre de bourgeoisie p. 71
Georg Mahler Von Gießenheim Fleckensteinisch gebiets d. Würth Zum Wolff empfangt d. Buerg. recht von Catharina Hanß Waltzen deß Weißbecken Alhie Tochter Vnd dient Zu den freÿburgern den 26. Augusti 1624.

Ancien aubergiste au Pied de Bœuf, Georges Mahler se remarie en 1637 avec Catherine Lentz, veuve de Georges Ott, ancien aubergiste au poêle des Jardiniers
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 192-v, n° 3)
1637. Dom. 3. post Epiph. 22. Jan. prâ vice Dom 4. 29. Ejusdem 2° vide. Georg Mahler gewesener würt Zum Rindtsfuß alhie, und Catharina Lentzin, Georg Otten gewesenen Würts vff der Gartner stub alhie hinderlaßene Wittib. Mont. 30. Januarÿ Zu S. Claus. (i 206)

Fils de Jean Ott bourgeois d’Innenheim et domestique au poêle des Jardiniers, Georges Ott épouse en 1625 Catherine, fille du boulanger Georges Lentz
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 59)
1625. den 7.ten Februarÿ Seind nach ordentlicher ausruffung beÿ uns eingsegnet worden Georgius Ott der Hauß Knecht auf der gartner Stuben, Hans Otten des geweßenen Burgers Zu Innenheim hind.lassener Sohn, Vndt J Catharina görg Lentzen des Weißbecken alhie eheliche tochter (i 30)

1644, Conseillers et XXI (1 R 127)
Georg Mahler. 2. – Georg Mahler schwert auff die Stattgerichts Ordnung

Annexe à l’inventaire dressé après la mort de Catherine Lentz qui a délaissé trois filles
1644, Not. Geyer (Henri, 64 not 1)
Wegen Weÿland frawen Catharinæ Lentzin, herrn Georg Mahlers Gasthalters Zum Rindtsfueß alhie Zue Straßburg geweßener Ehelicher haußfrawen seligen Verlaßenschafft Inventation vnndt abtheilungen, stehet mihr hernach unterschriebenen Volgender verdienst auß, Benantlich (…) Item den dreÿen Töchteren Ihr Jedweders Erblich Zuegeloste guethe Mittellmäßige vnndt Zweiffelhafftige auch gar Verlohrne Schulden

Auberge au Pied de Bœuf, Georges Mahler se remarie en 1645 avec Anne Hock, veuve du farinier Georges Brimmer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 229-v n° 1)
1645. Dominica I. post Circumcisionis Herr Georg Mahler wurth vnd gastgeber Zum Rinds fuß vnd Fr. Anna Hockin Herr Georg Brimmers deß Meelmanns hinderlaßene wittib. Zinst. Zu St. Claus (i 248)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 481) 1645. Herr Georg Mahler der Wirt vnd gastgeber Zum Rindsfuß vnd Fraw Anna, H.. Georg Brimmers deß geweßenen Handelßmanns und Burgers allhier nachgelaßene Wittib, Zu St. Claus eingesegnet, Zinst. 14. Ian. (i 245)

Georges Brimmer épouse en 1628 Anne, fille du fabricant de chausses Barthelémy Hock
Mariage, cathédrale (luth. p. 264)
1628. Dom. 24. Trin 23. 9.br. Geörg Brimmer der meelman v. J. Anna Barthel Hock des hosenstrickers tochter, eingesegnet Zinstag 2. 10. bris (i 137

Le tuteur des trois enfants issus du premier mariage de Georges Mahler et celui de l’enfant né du dernier mariage louent l’auberge à Abraham Goll, assisté de son frère Jean Goll.

1645 (31. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 335-v
Erschienen hannß Israel Faust der Biersied. Zum Bären, alß Vogt weÿl. H Georg Mahlers geweßenen Statt Gerichts Beÿsitzers und Würthß Zum Rindtsfuß nunmehr seel: in ester Ehe erzeugter treÿer Kind. Und hannß Lentz d. Würth vff d. Gartner und. Wagner Zunfft stuben, alß Vogt sein Mahlers in Zweÿter Ehe erziehlt. Kindts, mit beÿstand H. Johann Georg Meÿers deß Stallschreibers alhie
haben in gegensein Abraham Gollen, mit beÿstand H Johann Gollen seines Bruders
verlühen haben die Herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, Recht. und Gerechtigkeit. wie auch sechzehn außbereitete Bett mit ihren Bettstätten, ein dutzet maß. und ein dutzet halb maß Kanndt, ein dutzet einßer und ein dutzet Zweÿer Blättlin, ein dutzet disch und darzu gehörige Stühl, vff Vier Jahr lang von nechstkünfftig Michaelis angerechnet umb einen iährlich. Zinnß benantlich. 100 Pfund

Acte de vente d’après lequel Jean Georges, Catherine et Salomé sont les enfants issus du mariage entre Catherine Waltz et Georges Mahler
1648 (10. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 279-v
(Prot. fol. 92.) Erschienen weÿl. Hannß Waltzen deß Weißbeckhen seel. Kinder und Enckhel Vögte benantlich Hannß Georg Ammon der Küeffer alß Vogt Hannß Und Michael der Waltzen, Gebrüedere, Mehr H Hannß Israel Faust der Biersieder Zur Carthauen alhier alß Vogt Hannß Georg Catharinæ und Salomeen aller treÿ weÿl. H Georg Mahlers geweßenen Statt Gerichts beÿsitzers seel. nachgelaßener in erster Ehe mit Fr. Catharina Waltzin erziehlter Kinder Catharina Waltzin erziehlter Kinder, mit beÿstand H Philipß Froschhammers alten kleinen Rhats verwanthens erstermelter Kinder theil Vogts, Vnd dann H Jacob Katzenstein E.E. großen Rhats Beÿsitzer alß Vogt Johannß, Annæ Und Margarethæ Vorgedachts H Fausten in erster Ehe mit fr. Annæ Waltzin ehelich erziehlter Kinder

Les tuteurs respectifs des enfants de Georges Mahler louent à nouveau l’auberge à Abraham Goll. L’acte est résilié l’année suivante.

1649 (10. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 208
Erschienen H Johann Israel Faust der Biersieder Zur Carthauen alß Vogt hannß Georgs, Catharinæ und Salomeen, Und hannß Lentz der Würth vff der Gartner und. wagner Zunfftstuben alß Vogt Ursulæ, alle vier Geschwistrige und weÿl. H Georg Mahlers deß Würthß zur Rindsfuß und Statt Gerichs Beÿsitzers nunmehr seel. in erster und anderer Ehe erziehlter Kind. mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers und H Alberti Weßners beed. alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben in gegensein Abraham Gollen deß Würthß
verlühen haben die herberg zum Rindtsfueß mit allen deren Recht. und Gerechtigkeit. wie auch sechzehen außbereitete Bett mit ihren Bettstätten, ein dutzet Maß: und ein dutzet halb Maß kanndt, ein dutzet einßer und ein dutzet Zweÿer Blättlin, ein dutzet disch und darzu gehörige Stühl, vff anderthalb Jahr lang von Michaelis dießes Jahes anfahend und vff Mariæ Verkündigung a° 1651. sich endend für und umb 168. lib
[in margine :] Erschienen hieringemelte beede Verleÿhende Vögte wie auch H Adam Müller Cancelleÿ Verwanther alß Ehevogt fr. Catharinæ Mahlerin, haben in gegensein H Abraham Gollen deß Entlehners (…) zu cassiren befolhlen, Actum den 16. Martÿ A° 1650.

L’abbaye de Marmoutier hypothèque un capital assis sur l’auberge au Pied de Bœuf

1649 (25. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 546
(cassirt weg. d. am 10.ten sept. a° 1660. verschriebenen Cession in solutum) Erschienen H Israel Dieffenbech. der iüng. alß Schaffner deß Stiffts Maurßmünster, und von H. Abbt. Supprior und Convents deßelben Stiffts (…) gevollmächtigter
hatt in gegensein H. Philipß Jacob Erhardts deß Goltschmidts im nahmen Fr. Annæ Mariæ Würtzin H Israel Dieffenbechers deß ältern dißer statt Fünff zehners ehelicher haußfrawen seiner Schwig. Muter – Zu reparirung ihres Closters und Zu erkauffung Viehe, schuldig seÿen 200 Reichßthaler
in spe. verhafftet sein sollen die ienige 600. fl. straßb. Wehr. Capital, so daß Stifft vff der herberg Zum Rindtsfuß alhie stehen hatt

L’aubergiste Jean Georges Mahler assisté de son beau frère Adam Müller hypothèque son quart de la maison au profit des enfants de Martin Niller, aubergiste à la Couchette pour s’établir aubergiste au Pied de Bœuf

1650 (1. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 247-v
Erschienen hannß Georg Mahler der Würth, mit beÿstand H Johann Israel Faust. deß Biersieders Zur Carthaunen seines bißher geweßenen Vogts, H Adam Müllers Cancelleÿ Verwanthens seines Schwagers, und hannß Lentzen deß Würths vff der Gartner und. wagner Zunfftstuben
hatt in gegensein H Mathiß Klinglers deß Barbierers alß Vogts weÿl. Martin Nillers deß Würths Zum Spanbeth nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 250. lib Zu anfahrung der Würtschafft Zum Rindsfuß
Underpfand sein soll sein vierter theil ahne der herberg Zum Rindtsguß und ahne den ienig. 1500 fl. so gemeine statt Straßburg vermög einer vff Joh. Bapt: a° 1645. mit der herrn Fünffzehen vffgetruckht. Secret Insigel außgefertigter obligation zu thun ist

Les quatre enfants de Georges Mahler dédommagent Anne Hock, épouse en dernières noces de leur père, alors femme de Jean Matthieu Nægelin, pasteur à Ichenheim en Bade

1650 (11. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 667-v
Erschienen weÿl. H Georg Mahlers geweßenen Statt Gerichts Beÿsitzers alhie Und Würths Zum Rindtsfuß nunmehr seel. in erster Vnd anderer Ehe erziehlter Kinder Ehe: und Vögte benantlich. Hannß Georg Mahler der Würth zum Rindtsfuß für sich selbsten, Mehr Adam Müller Cancelleÿ Verwanther alß Ehevogt Catharinæ Mahlerin, Item H Johann Israel Faust der Biersieder Zur Carthaunen alß Vogt Salomeen Mahlerin, Und dan H Hannß Lentz der Würth Uff der Gartner stuben alß Vogt Ursulæ Mahlerin
hatt in gegensein H. M. Johann Mathæi Nägelins Pfarrers Zu Ichenheim alß Ehevogt fr. Annæ Hockhin
bekannt, demnach eingangß gemelter H Georg Mahler seel ietzgedachter Fr. Annæ Hockhin seiner geweßenen haußfrawen in seiner mit Ihro vffgerichteter Eheberedung 1000 thaler so deroselben nach seinem ableiben iährlich Verzinnße werd. sollen Zum Wÿdem bestimmt
Alß wolten Sie die Mahlerische besagte Wÿdumbßnießerin ahne statt deß abgelösten Capitals, Vff ihre alhie am Undern Fischmarckh gelegene Herberg Zum Rindtfuß mit allen deren Gebäwen und zugehörd. so Zuvor vff ohngefährdt 1200. fl. ahne Vnd. schiedliche Ort und Persohnen Verhafftet

Jean Lentz, aubergiste au poêle des Jardiniers au Faubourg des Charrons, loue l’auberge à Adam Goll, assisté de son père Elie Goll et de son oncle Jean Goll

1652 (11. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 164
Erschienen hannß Lentz der Würth vff der Gartner und. Wagner Zunfftstuben, mit beÿstand hannß Oberle deß Weißbeckhen
hatt in gegensein hannß Adam Gollen deß Würthß mit beÿstand H. Eliæ Gollen seines Vatters und H Johann Gollen E.E. Kl. Rhats Beÿsitzers seines Vatters Bruders
verlühen habe die herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie am undern Fischmarckh ist einseit ein Eckh am allmend gäßlin, anderseit neben hannß Burckhard Kolben dem Paßmentierern, hind. vff weÿl. H hannß Gollen groß. Rhats verwanthens seel. Erben stoßend gelegen, vff treÿ Jahr lang von nechst künfftig Annunciationis Mariæ angerechnet, um einen iährlich Zinnß benantlich. 110. lib.

Convention que passe Marguerite, veuve d’Elie Goll, au sujet du passif et de l’actif de son frère aubergiste au Pied de Bœuf

1654 (1. April.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 188-v
Erschienen Margaretha, weÿl. H. Eliæ Gollen geweßenen Fürstl. würtenberg: Vogts in der Frewdenstatt nunmehr seel. nachgelaßene Wittib an einem,
So dann Maria Eva H Hannß Henrich Odino deß Goltarbeiters eheliche haußfr. mit beÿstand erstermelts ihres Ehevögtlichs am andern Vnd beede theil mit beÿstand H Johann Gollen EE Kleinen Rhats alt. Beÿsitzers, H Abraham Gollen Fürstl. Würtenberg. Schultheiß Zu Oberkirch, und Johann Adam Gollen deß Gastgebs Zum Rindtsfuß alhier, ihrer resp: Schwäg. Mutter brud., Sohns und Bruders
haben bekannt, waß maß. Sie Fr. Margaretha die Muter und Maria Eva die dochter, sich durch vermittlung ihr der treÿ nechster Verwanther dahien mit einander gutlich verglich. hetten, (…) Jedoch daß (…) Zum vierten all daß ienige so in der herberg Zum Rindtsfuß seit der Bruder die würtschafft darin führet hatt gewonnen od. verlohren sein möchte, also Zwisch. beÿd. Geschwisterd. vffgehoben sein

L’abbaye de Marmoutier hypothèque un capital assis sur l’auberge au Pied de Bœuf suivant des actes passés en 1540 et 1541.

1660 (10. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 810
Erschienen H Wolffgangs, Abbts, H. Prior und Convents deß Closters Maursmünster, St Benedicti Ordens, vermög eines Sub dato Mittw. 15. 7.br. nechsthien St. N. mit deroselben eigenhändigen Subscriptionen und vffgetruckhten Convents Insigel gefertigt. (…) Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Schaffner H Georg Christoph Lautensackh Organist im Münster
in gegensein H Ruprecht Reicharts Schaffners Zu Allenheilig, alß Curatoris Fr. Annæ Mariæ weÿl. H Israel Dieffenbachers deß ältern, geweßenen Fünffzeheners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand H Daniel Harnischters deß Silberarbeiters ihres dochtermanns, bekannt, daß Sie Hh. Abbt, Prior und Convent besagter Fr Dieffenbacherin, ahne statt und für deroselben aus deren am 19. febr. und 15. Junÿ a° 1649. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten obligationen, schuldig. 400. Rthlr. Capital
in solutum cedirt, 24. fl. straßb. wehr. iährlichen termino Michaelis fallend. und mit 600. fl. besagter Wehr. widerlößig. Zinnßes, so anietzo hannß Lentz der Würth Zum Rindtsfuß in Krafft eines pergamentinen latinisch. resp. 12. Cal. Jan: a° 1540. und 13. Cal. a° 1541 mit deß Bischoffl. hoffs anhangenden Insigel durch weÿl. H Sebastian Schmid.alß deßelben hoffs damahlig. Contractuum Notarium vffgerichteten, und /:Zusampt einem latinisch. pergamentinen resp. 3. Id. Januarÿ und 15. Cal. 8.br. a° 1526. mit gedachts hoffs anhangendem Insigel durch ermelten H Schmid, über die herberg Zum Rindtsfuß außgefertigten Kauffbrieff:/ ihme dem H Curatori hiebeÿ überlüfferten Zinnß brieffs Zu raÿchen schuldig

Nouvelle convention entre les quatre enfants de Georges Mahler et Anne Hock, épouse de Jean Matthieu Nægelin, pasteur à Ichenheim en Bade

1669 (16. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 499-v
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig und wohlweÿs Johann Israel Faust dißer statt ein und Zwantziger alß Cessionarius hannß Georg Mahlers und alß noch ohnentledigter Curator Fr Salomeen Spengelin gebohrner Mahlerin, d. Ehrenvest weiß H Johann Henrich Bischoff holtzhändler und E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Ehevogt Fr. Ursulæ Mahlerin, Vnd der ehrenvest hochgelehrt H Jacob Christoph Mad. V.I.D. und alter Kleinen Rhats verwanther alß Vogt weÿl. Fr. Catharinæ Müllerin gebohrner Mahlerin seel. Kind. an einem, So dann H M. Johannes Mathæus Nägelin alß Ehevogt Fr. Annæ Nägelin gebohrne Hochkhin mit assistentz deß Ehrenvesten hochgelehrten H Johann Georg Graden V.I.D. und E.E. Kleinen rhats Advocati et Procuratoris am andern theil
dEmnach von Weÿl. H Georg Mahlern seel. Ihro Fr. Annæ in pactis dotalibus 1500. fl. Zum lebtägig. Wittumb versproch. worden (…) die vff der Behaußung Zum rindtsfuß und beÿ H Samuel Düttlern dem Speceÿhändler alß deroselben Käufflern deren Mahlerisch. Erben hinderständige 300. lib. Kauffschillingß rests Zur special Hÿpothec

Les héritiers de Georges Mahler vendent l’auberge au Pied de Bœuf au marchand épicier Samuel Düttler

1665 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 382-v
(Prot. fol. 22.) Erschienen H Johann Israel Faust EE Groß. Rhats alter Beÿsitzer, alß Curator Fr. Salomeen Mahlerin, Ferners H Jacob Christoph Mader V.I.D. alß Vogt weÿl. H Adam Müllers geweßenen Renthmaÿster mit Weÿl. Fr. Catharina Mahlerin /:beÿde nunmehr seel:/ ehelich erzeugter Kind. Und H hannß Henrich Bischoff der holtzhändler alß Ehevogt Fr. Ursulæ Mahlerin
in gegensein H Samuel Düttlers deß Specereÿhändlers
die herberg Zum Rindsfuß mit allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am undern Fischmarckh, einseit neben einem Allmendgäßein, anderseit neben H hannß Paul Kolben dem Posamentirer, hind. uff weÿl. H Hannß Gollen geweßenen groß. Rathsverwanthens seel. Erben stoßend gelegen, davon gehen iährlich. termino Bartholomæi 8 lib Allmendgelts gemeiner Statt, Item 3 lib. 5 ß vff Joh. Bapt: und Weÿhenachten ewig. fürbietig. Zinnßes der Ellend herbergen, Item 3 lib. 4 ß termino Georgÿ Widerkäuffig mit 64 lib. der Fabric deß Münsters, Item 4 lib 4 ß termino Joh. Bapt: lößig mit 105. lib. der Samblung Zur tritten Regul, Item 12 lib. 12 ß termino Michaelis widerkäuffig mit 315 lib weÿl. H Israel Dieffenbachers geweßenen Fünffzeheners nunmehr seel. nachgelaßenen Wittib und Kinder, (übernohmen) – umb 890 Pfund
[in margine, f° 383 :] Erschienen H Johann Joachim Sartor der Golt Arbeiter alß Ehevogt Fr. Elisabethæ Dieffenbacherin, der die hierinn angegebene dieffenbachische 315. lib. nunmehr gehörig seÿen, hatt in gegensein H Johann Conrad Hewten deß handelßmanns alß Vogts des hierinn gementen Käuffers nunmehr seel. hinderlaßener Kind., bekannt, daß derselbe solche 31. lib Capital erlegt, auch alle Zinnße sampt der Brieff Costen abgerichtet word. seÿen, deroweg. H Sartor, sie die düttlerische Kind. hierfür bester form quittirt, seiner haußfr. hierumb gehalte Gerechtigkeit denenselben Cedirte, den darüber sagend. Zinnßbrieff sub dato 12. Calend. Jan. a° 1540. und 13. Calend. 9.br. a° 1541. durch weÿl. H Sebastian Schmid alß den Bischoffl. hoffs Contractuum Notarium außgefertigte hiebeÿ mit abschneidung deß Insigels mortificirt – Act 29. 7.br a° 1670
[in margine, f° 383-v :] Erschienen H Johann Friderich Tewrer alß Schaffner der Fabric deß Münsters hat in gegensein obermelts H Huoten bekannt, daß derselbe die hierinn angegebene 64. lb erlegt haben auch alle Zinnße sampt Marzahl und Brieff costen abgerichtet word. seÿen, deroweg. Er H Schaffner die düttlerische Kind. hiefür bester from quittirte, der Fabric hierumb gehabte Gerechtigkeit den Düttlerischen Kindern cedirte, Zumahlen den darüber sagende Zinnßbrieff sub dato 10. Calend. Xbr & 3. Non. Xbr. a° 1455. durch H Johann Ruckorb alß deß Bischoffl: hoffs Contractuum Notarium gegertigt, mit abschneidung deß Insigels mortificirt – Act. 29. 7.br a° 1670

Le marchand épicier Samuel Düttler loue au marchand bâlois Pierre Tiri une échoppe pour le temps des foires

1666 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 391
Erschienen H Johann Leser Notarius und Johann Friderich Meÿer Gewerbßdiener, alß, ihrer Anzeig nach, mündlich Befelchhaber H Samuel Düttlers deß Specereÿhändlers
[in margine :] Eadem die & hora hatt hireinngemelter H. Düttler diße Verschreibung in seiner wohn behaußung hören Verleßen und dieselbe alles ihres Innhalts seiner seits ratificirt
in gegensein H Peter Tiri deß handelßmanns von Basell
Verlühen, in sein H Düttlers Behaußung Zum rindtsfueß den laden sampt der undern Stuben, Ingleichem die stub im Zweÿten stockh sampt Zweÿen betten, Zehen Straßburger Meßen die nechstverwichene Johannis Meß für die erste gerechnet, Jede Meß umb 20. Rthlr
dabeÿ insonderheit bedingt worden seÿe, Erstlich daß wann der Entlehner, weg. Krieg od. ohngesunde Lufft ein od. mehr straßburg. Meß nicht besuch. könnte daß, alß dann und für die nechste gebrauchte Meß, Er auch nichts Zu geben Jede Part fürs Andere, der andere, in der neunten Meß verkünden solle, ob sie mit der Zehend. Meß diße lehnung außgehen laß. od. continuiren wollen

Le tuteur des enfants de Samuel Düttler vend l’auberge au Pied de Bœuf au marchand Jean Frédéric Meyer. En marge, quittance remise en 1677 au deuxième mari de l’acquéreuse, Abraham Koch

1672 (10. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 516-v
(Prot. fol. 42. fac. 2 – 3800 fl) H. hannß Conrad Huet der Handelßmann alß Vogt weÿl. Herrn Samuel Düttlers deß Specereÿ händlers nunmehr seel. nachgelaßener Kind.
in gegensein Herrn Johann Friderich Meÿers deß Handelßmanns
die Herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier am unern Fischmarckh, einseit neben einem Allmend Gäßlein, anderseit neben H. Hannß Paul Kolben dem handelßmann, hinden uff weÿl. herren Hannß Gollen E.E. Großen Rhats geweßenen Beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßenen Erben stoßend gelegen, davon gehend iährlichenen termini Bartholomæi 8. lb Allmendt Gelts Gemeiner Statt Straßburg – umb 1900 Pfund pfenning
[in margine :] (…) in gegensein herren Abraham Kochen deß Specereÿ händlers, alß hierinn gedachts herren Johann Friderich Meÿers deß Käuffers nunmehr seel. ehelichen Nachkommens (quittung) Act. d. 18. Januar. a° 1677

Jean Frédéric Meyer loue une échoppe au marchand bâlois Pierre Tiri pour le temps des foires

1672 (28. 9.br.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 617-v
Herr Johann Friderich Meÿer der Specereÿ händler
in gegensein herrn Bernhard Leÿderkhers deß Weißleinwad händlers im nahmen herrn Peter Tiri des Jüngern handelßmanns Von Basel
Verlühen, in sein herrn Meÿers behaußung Zum Rindtsfus den Laden sambt der undern stuben, ingleichem die stb im Zweiten stockh sambt Zweÿen betten, vier straßburger Meßen und in der Joh: Meß Anno 1673. anfahend, Jede Meß umb 20. Rhl. solchen zinnß Jede Meß (…) abzurichten

Nouvelle location entre les mêmes

1674 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 415-v
Herr Johann Friderich Meÿer der Specereÿ händler
in gegensein herrn Peter Tiri deß handelsmanns von Basell
Verlühen, in sein Herren Meÿers behaußung zum Rindtsfuß ahn dem undern Fischmarckh, den Laden sambt der undern Stuben, ingleichem die Stub im Zweiten stockh sambt Zweÿen betten, Zehen Straßburger Meßen und in der Joh: Meß a° 1675. anfahrns, Jede Meß umb 35. fl.
Dabeÿ insonderheit bedingt worden ist, wann erwehnte 10. Straßburger Meßen Vorbeÿ und berührter Gaden sambt den gemachen widerumb Zuverlehnen stehen, daß der Entlehner, Vor allen andern widerumb umb 35. fl. Lehnung haben und nicht gesteigert werden solle, Es were dann deß sich Jemand præsentirte und 10. Rhl. oder mehr offerirte, welchen falls gleich wohlen der Entlehner, Einem solch. dafern Er eben so Viel Zugeb. gewillet were, Vorgehen solle,
Und wie wohlen fürs Ander daß der zinnß alle Meß richtig gelüffert werden sollen Verglichen ist, so Ist Jedoch auch dabeÿ angedingt, wann wegen anhaltender Kriegs Vnruhe Niemand fremdes sicher raisen und hießige Meß besuch. könnte, daß solchen falls der Entlehner Von der Zinnß Reichung, da Er den Laden und die Gemach nicht brauchet befreÿt sein solle

Le bailli de Wasselonne et de Marlenheim Abraham Koch remet leur bien paternel aux trois enfants que sa femme Marguerite Edom a eus de son premier mariage avec Jean Frédéric Meyer
1692 (2.1.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6233) n° 346
Liefferung der Jenigen Posten, so H. Abraham Koch, Amptmann Zu Waßlenheim undt Marlenheim, als Stieffvatter weÿl. herrn Johann Friderich Meÿers, gewesenen Specerierers burgers alhier zu Straßburg seel. mit auch weÿl. frawen Margaretha Edomin auch seel. erzeugter hinterlaßener dreÿer töchtere, als Jgfr. Margarethæ, Jgfr. Barbaræ undt fr. Elisabethæ H. Johann Philipp Kueffer, Specerirers burgers alhier Eheliebstin welch. H. Koch Zwar nicht zu geg. sond.n ane statt seine befelchter laß. H. Dionysius Schöpff Ebenmäßig Specerirer burger alhie Zu gegen, erstged. dreÿ töchtere weg. Vätterlich guths gelieffert hatt, so beschehen in beÿsein Hn Clade Wilhelms E E Kleinen Raths beÿsitzers, als ged. beed. lediger töchter geschwornenn Vogts, Mittwochs d. 2. Jan. 1692.

Les enfants de Jean Frédéric Meyer vendent l’auberge 2100 florins à Pierre Büry, ancien aubergiste à Wasselonne, assisté de son beau père tanneur Jean Dombal

1679 (3. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 530
Claudi Wilhelm der Kauffhauß Knecht alß Vogt weÿl. Johann Friderich Meÿers deß Specereÿ händlers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, mit beÿstandt Herrn Abraham Kochen deß Specereÿ händlers
in gegensein Peter Bürÿ geweßenen Stuben würths Zu Waßlenheim, mit assistentz Johann Tumbahl deß Gerbers und burgers zu gedachtem Waßlenheim seiner Schwäher Vatters
die Herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am undern Fischmarckh, einseit neben einem allmend Gäßlein, anderseit neben Hannß Paul Kolben dem Handelßmann, hinden uff hannß Georg Gollen den Barchet Krämer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen termino Bartholomæi Acht Pfund pfenning Allmend Gelts gemeiner Statt Straßburg – umb 4200 gulden à. 15. batzen

Pierre Büry sollicite le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un (suivant la coutume à laquelle sont souùis les réformés)
1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
Peter Büri umb das Burgerrecht. 372.
(p. 372) Sambst. den 24. 9.bris – Peter Büri umb das Burgerrecht
Peter Büri wollen weber vnd Gastgeber Zue Waßlen, weilen er alhier burger werd. will als bitt er p. Rth. ihren præstitis præstandis an gehörige orth Zuverweisen. Erkandt, an E. Ehrs. Rath gewiesen.
H. XV. Städel und H. Gilg.

Pierre Büry et sa femme Anne Dombal deviennent bourgeois le 22 mai 1679 en apportant un fils nommé Pierre
1679, 3° Livre de bourgeoisie p. 1008
H. Peter Buri der geweßene Würth zu waßlenheim, erkaufft das burgerrecht für sich und seiner haußfr. Annam Domballin p. 20. golt fl. welche auff dem Pfenningthurn erlegt word. seind, bringen mit sich in söhnlein nammens Peter, so beÿ ordnung gelaßen wird Zu d. freÿburgern dienen. Jur. 22. maÿ 1679.

Pierre Büry hypothèque l’auberge au profit de Marguerite Schach, ensuite femme du pharmacien Frédéric Wæchter pour pouvoir l’améliorer et la réparer
1679 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 538-v
Peter Bürÿ der Würths Zum Rindtsfueß
in gegensein H. Jacob Christoph Maders V. J. Ddi und E.E. Kleinen Raths Advocati, et Procuratoris alß Vogts Jgfr. Margarethæ Schachin, mit beÿstand des Edel, Fromb und wohl Weÿßen Herrn Johann Philipp Schmidts des beständigen Regiments der Herren XV. Jfr. Schachin nechstern anverwanthens – schuldig seÿe 600. lb Zu dem ende bahr geliehenen gelts: daß derselbe damit hernach beschriebene behausung Verbeßern und repariren können
unterpfand, die Herberg Zum Rindts Fueß mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier am undern Fischmarckh, einseit neben einem Allmendt gäßlein, anderseit neben Hannß Paul Kolben dem Handelßmann, hinden uff hannß Georg Gollen den Barchet Krämer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term° Bartholomæi 8. lb Allmendtgelts gemeiner Statt
Undt deßen Zu noch mehrerer Versicherung, so ist auch hierbeÿ persönlich erschienen Johann Dombal Gerber und Lederberaiter Zu Waßlenheim sein des Debitoris Schwäher Vatter, der hatt sich für dieße Schuld Verbürgt
[in margine :] Erschienen H. Friderich Wächter der Apothecker alß ietzmahliger Ehevogt der hierinn gemeldten Margarethæ Schachin alß Creditoris (…) Act. d. 26.ten May 1693.

Pierre Büry hypothèque l’auberge au profit de l’employé de la halle Claude Wilhelm pour en payer le prix d’achat

1679 (18. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 679
Peter Bürÿ der Gastgeb zum Rindtsfuß
in gegensein H. Claudi Wilhelms Kauffhauß bedientens – schuldig seÿe 3200 fl. à. 15. batzen, ihme zu dem Ende bahr gelühenen geldtsn das derselbe demit den uff hiernachgemelten Herberg gestandenen Kauffschillingß Rest Völlig abführen können
unterpfand, die herberg zum Rindtsfuß mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und zugehördten alhier am undern fischmarckh einseit neben einem allmend gäßlein, anderseit neben H. Hannß Paul Kolben dem handelßmann, hinden uff hannß Georg Gollen den barchet Krämer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen. 8. lb allmend Gelts gemeiner Statt
[in margine :] (…) in gegensein H Niclaus Soderers Handelß Manns alß curatoris Fr. Mariæ Margarethæ Gollin, gebohrner Sachßin wittib als nunmahliger besitzerin hierin beml. Herberg zum Rindsfueß (quittung) Act. d. 3. octobris 1711.

Pierre Büry hypothèque l’auberge au profit du tisserand Abraham Ulrich

1681 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 1
Peter Burÿ des Gastgeb Zum Rindtsfuß
in gegensein Abraham Vlrichß deß Wollenwebers – schuldig seÿe 800. fl.
unterpfand, die herberg Zum Rindtsfuß mit allen deren gebawen, begriffen, rechten und zugehördten alhier am undern fischmarckh einseit ist ein Eckh, anderseit neben der Kolbischer hinden uff Hannß Georg gollen den barchetkrämer stoßend gelegen, davon dehens iährlichen 8. lb allmend gelts gemeiner Statt
[in margine :] (quittung, unterzeichnet) Abraham oulry, d. 16. febr: 1691

Convention entre Abraham Koch et ses beaux-enfants au sujet du prix provenant de la vente de l’auberge au Pied de Bœuf
1685 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 263
Herr Cladi Wilhelm der handelsmann und E:E: kleinen Rhats alter beÿsitzer alß Vogt Margarethæ, Barbaræ und Elisabethæ, weÿl. Herrn Johann Friderich Meÿers deß Specirers mit auch weÿl. frawen Margaretha Meÿerin gebohrner Edomin ehelich erziehlter Kinder an einem, So dann Herr Abraham Koch der handelßmann für sich selbsten gemelter Kinder Stieffvatter am andern theil und beÿde theil mit assistentz herrn Georg Christoph Kasten und herren Johann Jacob Reusners L. I. Licent. alß aus E.E. Grosen Rhats mittel zu gutlichen Vergleich deputirter /:welcher Vergleich bereits den 29. Martÿ nechsthien Von wohlgedachtem Rhat Obrigkeitlich confirmirt und bestättigt worden ist:/
Demnach Er Herr Koch erwehnten seinen Stieffkindern krafft hierbeÿ Vorgelegter designation Erstlichen Vermög deß uffgerichteten Vertrags in denen außgeworffenen rubricen 2374. lb fürs andre wegen deß Verkauffen und außgesetzten Würths hauß Zum Rindtsfuß für Zwo terzten 400 lb. (…) also in Summa 3973. lb uff recht und redlich schuldig seÿe (…), uff sein deß Stieffvatters ietzige und künfftige Haab und Nahrung bester form rechtens in specie aber uff die gegen dem Kauffhauß hinüber und in der Juden Gaß gelegene Kochische behaußungen Vor bester form Versichert (…)
[in margine :] hierinn gemeldter H. Cladi Wilhelm alß Meÿerischer Kinder vogt, hat in gegensein (salv. tit.) H. Ulrich Obrechts, Königl. Prætoris allhie, welcher die hierin mit hypothecirte Kochische in der Judengaß gelegene behaußung vermög Kauffbrieffs vom 2. Jun. 1687 an sich erkaufft auch wircklich bezahlt hat, bekandt und angezeigt daß bach dem Ihme H Wilhelm von solchem Kauffschilling 650 lb baar und würcklich zu gestelt, und wegen 700 fl. od 350 lb Er Vermög der beÿ E.E. Großen Rath am 30.t Jun. jüngst ergantenen erkandnuß auff sein H. Kochen von hochedelged. H. Prætore erkaufft in d. Fasanen gaß gelegene behaußung gewiesen und solche dan Zum Judicial Und.pfand constituirt word. auch vermög erstgem E.E. Raths bescheids mehrged. H. Koch nicht allein annoch 75. lb ferner in solche behaußung Zu verbauen und. soweit seiner Stieff Kind. Und.pfand zu melioriren schuldig ist, alß wolle Er hiermit obgem. Ihr Excell. deß H. Prætoris Regÿ erkauffte behaußung d. biß herig. hypothec hiermit auch entschlag. hab. (…), den 23. 7.br 1687
[in margine :] hiervor gemeldter H. Abraham Koch ietzmahliger ambtmann Zu Waßlen und Marlenh. (…), ct. d. 18. ten Mart. 1688

Anne Dombal meurt le premier décembre 1693
Sépulture (réformés, f° 1)
1693.Fr. Anna Dombaldin Herrn Peter büri ehel. haußfrau starb den 1. Xbris 1693 Vormittag Zwischen 10 und 11 Uhren (i 3)

Pierre Büry se remarie en juillet 1696 avec Marie Marin de Bischwiller, veuve du boucher Conrad Georg
Mariage (réformés, f° 112)

1696. d. 20. dito Julÿ] seind eingesegnet worden Herr Peter Büri Burger und Gastgeb Zum Salmen in Straßburg wittwer, Fr. Maria Marin, weÿl. Conrad Georgen Gew. Metzgers Zu Bischweÿler nachgel. wittib

Pierre Büry meurt en octobre 1705 en délaissant deux fils de son premier mariage et une fille du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Coq. La masse propre à la veuve est de 43 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 36 livres et le passif à 54 livres.
1706 (1.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 28) n° 9
Inventarium über Weÿland Herrn Peter Buirÿ, geweßenen gastgebers und burgers Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1706.
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, So Weÿland Herr Peter Buirÿ geweßener gastgeber und burger Zu Straßburg nachs einem dienstags den 6. Octobris deß zurückgelegten 1705 Jahrs aus dießem mühesamen traur: und kummervollen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen. Welches alles auf gebührendes erfordern, daßen hinderlaßene in Erst: und anderer Ehe erzeugte Kinder als ab intestato nächster Erben, ane nächstfolgendem blat benambßet und beschrieben, durch die Ehren und tugendsame fraw Mariam gebohrne Maringin die witib, beÿständlich herrn Peter Weißen wollenwebern und burgern alhier Zu Straßburg Ihres geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum Straßburg Montags den Ersten Martÿ Anno 1706.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Herr Johann Peter Buirÿ handlungs verständigen und 2. Isaac Buirÿ ledigen Knöpffmacher, beede Eheleibliche gebrüder, und deß Verstorbenen H. mit weÿl. Frauen Annæ gebohrner Domballin seiner Erstern Ehewürthin seel. ehelich erzeugte Söhn, welche beede abweßend und hiebevor mit H Wolffgang Philipp Rimppeln geweßenen haußfewrern und burgern allhier Zu Straßburg bevögtiget geweßen weilen aber derselbe verstorben, ist in dero namen Zu gegenwärtiger Inventation erbetten worden herr Johannes Hemmet, Gerber und Lederbereiter burger alhier Zu Straßburg
3. Mariæ Ester Buirÿ, Welche der abgeleibte seel. mit eingangs gedachte seiner hinterbliebeneen Wittib in anderer Ehe erzeügt, der geschwornen vogt herr Johann Jacob Heberlin, wollenweber und burger Zu Straßburg, der Inventation beÿgewohnt
Der Tenor und inhalt der den 21. Junÿ Anno 1695. in Bischweiler abgeredeten Ehepacta ist (…)

In einer in der Statt ane der Langen Straßen vnd der haanengaßen gelegenen behaußung befunden worden wie folgt
Höltz: und Schreinwerck In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen
Schulden aus dem Erbe Zubezahlend. Item H Johann Jacob Edelmanns wittib soll man für hauß Zinß 1 lb 17 ß
Wÿdembs Verfangenschaft betreffend. Weÿland fraw Anna geb. Domballin deß Verstorbenen Erste Ehegattin seel. hat demselben ihr sambtliche Verlaßenschafft salva legitima ad dies vitæ wÿdembs weiße Zu genießen verordnet (…)
Ergäntzung der Wittib unveränderten guts. Vermög deß den 13. Februarÿ Anno & 1696. über der Wittib in die Ehe gebracht Vermögen durch mich Notm. verfaßten Concept
Der Wittib unverändert, haußraht 11, Silber 18 ß, Ring 11, Ergäntzung 20, Summarum 43 lb
der Erben unverändert und theÿlbahr, haußraht 31, Activ Schuld 5, Summarum 36 lb –
Schulden aus dem Erbe zubezahlend 54 lb, Tder Erben unverändert und theilbahre substantz 17 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 43. lb

Compte que rend le fournier Philippe Wolffgang Fimpel de la gestion des biens qui appartiennent à Pierre Büry, commis négociant à Lyon, et au boutonnier Isaac Büry, fils d’Anne Domball
1700, Not. Grünwald (Jean Jacques, 6 E 41, 226) sn (grosse)
Rechnung Mein Philipp Wolffgang Fimpels Hauß Fewrers und burgers allhier, als geordtnet: und geschwohrner Vogt, Herrn Peter Buirÿ des ledigen Handelsdieners so Majorennis und zue Lion sich aufhaltendt, wie auch Isaac Buirÿ deß Knöpffmachers so auf der Wanderschafft begriffen, beede weÿlandt frawen Annæ geb. Domballin herrn Peter Buirÿ Gastgebers zum Salmen und burgers allhier mit einander erziehlten beeden Söhnen, umb alles dasjenige was ich vom 24. Januarÿ 1695. als ich dieße Vogteÿ ufgschwohren, biß Johannis Baptistæ 1700. Ihr meiner beeden Vogt Söhnen wegen, Eingenommen, außgegeben und gebührendt zu verrechnen habe.
– Prod: beÿm Vogteÿgt. den 8. Januarÿ 1701

Pierre Büry vend l’auberge au Pied de Bœuf à Thiébaut Vix, prévôt de Schiltigheim

1693 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 417-v
H. Peter Bury, würth Zum Rinds fuß mit beÿstand H. Johann Dombal, deß Gerbers und Lederbereiters seines Schweher vatters
in gegensein H. Theobald Vixen, Schultheißen zu Schiltigheim
die Herberg Zum Rinds fueß mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit, allhier am undern Fischmarckt, einseit neben einem Allmend gäßlein, anderseit neben H. Johann Paul Kolben dem handelsmann, hinten auff H. Georg Gollen dem barchethändler stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich term. Bartholomæi 8 Pfund pfenning Allmend gelds gemeiner Statt, so seÿe diesebe auch noch umb 1000 lb weil. Hn. Johann Friderich Meÿers gewesenen Specierers sel. nachgelaßenen Kindern, Ferner umb 300 lb Capital Hn Joh: Paul Gambßen verhafftet – umb1600 pfund
[in margine :] H. Peter Bury der ledige Handelsmann hierinn gemeldten H. Verkäufers leiblicher Sohn, in gegensein H. Magni Theodoricj Boschen, Specereÿhändlern als jetzmahligen innhabers und besitzers hierinn gemeldter Herberg zum Rindsfuß (Quittung), den 23. dec. 1694

L’aubergiste au Pied de Bœuf Thiébaut Vix, fils du boulanger Michel Vix de la Wantzenau et sa femme Anne Catherine Moritz, fille d’un orfèvre de Cologne, deviennent bourgeois en mars 1693 en apportant trois enfants
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1109
Diebold Vix der Gastgeber Zum Rindsfuß, auß der Wantzenaw, Weÿl. Michel Vixen des Geweßenen becken daselbst hinterl: sohn, empfangt das burgerrecht Vor sich, Annam Catharinam Moritzin des geweßenen Goldarbeiters Zu Cölln hinterl. tochter seine haußfr: Vnd 3. Kinder, nahmens Philipp Friderich, Johann Frantz Ludwig, und Mariam Catharinam, gratis, Vnd Werden Zu E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur: d 30. Martÿ 1693.

L’aubergiste Thiébaut Vix loue son auberge au traiteur Claude Capitaine (qui en sera ensuite propriétaire)

1694 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 302-v
Sr Thiebault Vix, hoste aux pied de bœuf (signé) diebolt Vix
bail au sr Claude Capitain, traitteur
une maison scavoir l’auberge ou pend pour enseigne le pied de boeuf Scituée dans la ville de Strasbourg au marché aux poissons, avec tous ses appartemens bastiments et appartenances sans en rien reserver ny excepter, Ce présent bail fait pour trois années consécutives à commencer le quinzime jour du mois de May prochain, moyennant la somme de 700 livres tournois par an
Les parties sont tombées d’accord, qu’en cas que si la maison venoit a se vendre le bailleur en advertira led. Preneur un année auparavant que de le faire sortir, et que led. Preneur en aura la preference contre tout achepteur, hors led. Bury qui a cydevant vendu la maison au susd. Bailleur

Thiébaut Vix, prévôt d’Eckbolsheim, revend l’auberge en décembre 1694 au marchand épicier Magne Thierry Bosch, assisté de son père Michel Bosch

1694 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 687
H. Theobald Vix Schultheißen Von Eckboltzheim
in gegensein H. Magni Theodorici Boschen, deß Specereÿ händlers mit beÿstand H. Michael Boschen, E.E. großen Raths alten beÿsitzers seines leiblich. Vatters, daß Er Vix Ihme H. Boschen dem Jüngern
die herberg Zum Rindsfueß mit allen drern Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördt. Rechten und gerechtigkeit allhier am Undern Fischmarckt, einseit neben einen Allmendgäßlein, anderseit neben H. Johann Paul Kolben den Handelßmann hinten auff H. Georg Gollen dem Barchethändler stoßend gelegen, darvon gehend jährlich termino Bartholomæi 8 pfund Allmend gelds Gemeiner Statt, So seÿe dieselbe auch noch umb 1000 lb (Ferner umb 300 lb, So dann umb 1100 lb) verhafftet, darund. auch die im hauß befindliche Steine, nemblich Ein rund schleiffstein, Ein tränckstein, und ein große Waßerstein, auch die liegerling im Keller mit begriffen sein soll – umb 350 pfund

La vente ci-dessus est résiliée au profit de Claude Capitaine en vertu de son bail.

1695 (24. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 561, Protoc. 1689-1698 f° 59
Cession pour Claude Capitaine, hoste au pied de Bœuf – Nous les Preteurs, Consul et Senat de la ville de Strasbourg, Sçavoir faisons à tous ceux qu’il appartiendra, que dans nostre Chambre des Contrats sont comparu Magne Theodore Bosch, marchand espicier et bourgeois de cette ville d’une
Claude Capitaine, aussy bourgeois de Strasbourg et hoste au pied de bœuf d’autre,
et Tiebaud Vix, Prevost d’Eckboltzheim, de la troisième part, lesquels ont avoüé et confessé, que ledt. Bosch ayant acheté du susd. Vix l’Auberge du pied de bœuf, et le contrat de vente passé à la susdite Chambre des Contrats le 2° Decembre de l’année 1694, led. Capitaine en vertu du bail passé entre luy et le susd. Vix le 22 avril de l’année passée eut pretendu la preference contre dedt. Bosch, dont la cause fut portée par devant nostre petit Senat, ou par la dextérité des Deputés dud. Senat ils de sont accomodé ensemble en la forme et manière comme il s’en suit,
Sçavoir Premierement ledt. Bosch renonçant au susd Contrat d’Achapt fait entre luy et le susd. Vix,cede, quitte transporte et delaisse au susdit Capitaine stipulant et acceptant en personne tout le droit de propriété et de possession et tout autre qu’il a ou a peu avoir par ledt. Contrat sur ladite maison et auberge ou pend pour Enseigne le pied de bœuf, Scise en la Ville de Strasbourg au marché de poisson, faisant d’un costé le coin à la petite rüe appelée de ladte. aubergiste Rindsfußgäßlein vis-à-vis la maison de Chrétien Mohr, maitre tailleur, d’autre tenant à la maison de Jean Paul Kolb marchand de soye et Consors, aboutissant par derrière à Jean Goll, marchand, ladte maison et auberge estant chargée d’une rente foncière de 32 livres de France, faisans huyt livres de Strasbourg, payables annuellement au terme de St Bartholomé à nostre Pfenningthourn, Plus d’un capital de 1000 livres de Strasbourg faisans 4000 livres de France deus aux Enfans de feu Jean Frédéric Meyer vivant espicier et bourgeois de Strasbourg dont les Interest (…) et d’une somme principale de 300 livres de Strasbourg faisant 1200 livres de France deus a Philippe Jacques Leitersperger (…) au reste pour tout à fait fravche, libre et alloyale (…) Outre cela ledt. Capitaine a promis et actuellement payé et remboursé aud. Boch 400 livres

Claude Capitaine vend l’auberge ainsi que l’enseigne au Pied de Bœuf au marchand Georges Goll

1699 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 602
H. Claude Capitaine, Würth zum Rindsfuß, mit beÿstand Hn Pierre Grateloup, chirurgien
in gegensein Hn Georg Gollen, deß handelßmanns mit beÿstand H Christoph Christiani auch handelßmanns seines Hn Vettern
die Gastherberg zum Rindsfuß mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehördt., Rechten und Gerechtigkeit. allhier am Undern Fischmarckt, einseit neben einem Allmend gäßlein, anderseit neben weÿl. H. Abraham Kolben gewesenen Seidenhändlers sel. wittib und Erben, hinden auff den H. Kaüffern selbst stoßend gelegen, darvon gehend jährlich termino Bartholomæi 8 pfund d. Allmend gelds gemeiner Statt, so seÿe dieselbe auch noch umb 1000 lb Capital (verhafftet), geschehen umb 2500 pfund
N.B. darbeÿ ferner verglich., daß der H. Verkäufer innerhalb 14 tagen die undere große Stub dem Hn Kauffer einraumen, innerhalb obged. Sechs Monat aber d. völlige hauß quittiren solle (…), Auch ist zu wißen, daß die Gerechtigkeit deß Würthshaußes mit verkaufft, auch darumb sich beÿ dem protocoll Mghh. d. XV. sich würcklich angemeldt werd.

Fils du marchand de futaine Matthieu Goll, Georges Goll lui aussi marchand de futaine épouse en 1666 Barbe, fille du brossier Valentin Græff
Mariage, cathédrale (luth. f° 71)
1666. Dominic: post Epiphan: Zum 2. mahl Georg Goll der ledige Barchet Krämer Weiland Matthæi Gollen Barchethändlers v. Burgers alhier nachgelaßener ehel: Sohn, undt Jfr. Barbara H. Velten Gräfen des Bürstenbinders u. Burgers alhier ehel. Tochter. Montags den 5.ten Febr: Münster (i 73)

Intitulé de l’inventaire dressé après la mort de Marie Salomé Kast, femme du marchand Jean Georges Fleck. Elle délaisse deux enfants de son premier mariage avec Matthieu Goll et deux du deuxième
1675 (3.3.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 9) n° 14 (481)
Inventarium undt Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güethere, so weÿl. die vielehren undt tugendreiche Fraw Maria Salome Fleckin gebohrne Kastin, des Ehrenvesten Herrn Johann Geörg Flecken, handelßmanns undt burgers allhier zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelig, welche den 9.t tag Februarÿ dießes innstehenden jahrs tödtlich. ableib. hinderlaßenen – Actum den 3.ten tag Martÿ A° 1675.
Die Verstorbenen Fraw seelig hat ab intestato Zu Erb. Verlaß. wie volgt. 1. die viel ehren: vndt tugendreiche Fraw Mariam Dorotheam Träherin gebohrne Gollin, des Ehrenvesten Hrn Johann Trähers, handelßmanns undt burgers allhier Zu Straßburg eheliche haußfrauw, mit beÿstandt desselb. 2. den Ehrenvesten herrn Georg Gollen, handelßmann undt burgern allhiern vor sich selbsten, Beede der Abgeleibt. Frawen seel. in Erster Ehe mit auch weÿl. dem Ehrenvesten H. Matthæo Gollen geweßenen handelßmanns und burgern allhie ehelich erzeugte dochter und Sohn
3. Johannem Fridericum Flecken undt 4. Jfr. Mariam Salomeam Fleckin, Beede der in Gott ruhenden Frawen seel. mit vorgedachtem Hn H. Georg Flecken dem hind.laßenen Wittiber in Anderer Ehe ehelich erziehlte Sohn und dochter, dero geordnet undt geschworner vogt der Ehrenvest und vorgeachte H. David (-)ther Ohlman undt burger allhier zu Straßburg so dem Geschäfft beneben den Vogts Personen beÿgewohnt. Vndt also alle Vier der Abgeleibten Frauwen seel. in Erst: und Andern Ehe ehelich erzeügte Söhn und döchter auch ab intestato nachgelaßene Erben

Georges Goll se remarie avec Marie Marguerite Sachs, fille d’un fabricant de pâtés : contrat de mariage, célébration. Est témoin le beau père du marié, Jean Georges Fleck
1678 (17.6.), Divers (63 Not 3), contrats de mariage
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten undt Vorgeachten Herrn Georg Gollen handelsmann vnd burgern allhier als Hochzeitern ane Einem,
So dann der Viel ehren vndt tugendreichen Jungfrauwen Mariæ Margarethæ Saxin, deß Ehrenvesten vnd Vorgeachten herrn Johann Philipp Saxen, Pastetenbeckers Vndt burgers allhier Eheleiblichen tochter als hochzeiterin Andern Theils
Welches beschehen undt angehandelt in deß heÿligenn Reichs freÿen Statt Straßburg Montags den 17. tag deß Monats Junÿ Alten Calenders Anno 1778
[unterzeichnet] Georg Goll alß hochzeiter bekenn wie hie oben stehet, Hanß Georg Fleck als Vatter, Johann Philipß Kast u. j. Dr. E. E. Kl. Raths Act. et Referens, Johann Jacob Heinrich als vogt deren 3.er Kinder
Hanß Philippus Sachs der hochzeiterin Vatter, Dionÿsius Schöpff als vogt der Jungfrau Hochzeiteri

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 79, n° 462)
1678. Dom. 6. et 7. Trin. den 7. v. 14. Julÿ. Geörg Goll, der burger vnd Barcherthänlder allhier, Jfr. Maria Margaretha H Johann Philipp Saxen burgers v. pastetenbeck alh. eheliche tochter. Cop. St. Thomas d. 25. Julÿ (i 41, proclamation, Cathédrale f° 57-a)

Le marchand épicier Jean Michel Schweighæuser et Marie Elisabeth Goll font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Pied de Bœuf qui appartient aux parents de l’épouse

1705 (21.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 26) n° 7
Inventarium über das Jenige Vermögen, So der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johann Michael Schweickhaüßer der Specerirer und handelsmann und die viel Ehren und tugendreichen fraw Maria Elisabetha gebohrne Gollin beede Eheleuth und burgere zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zugebracht – in Ihrem Mittwochs den Eilfften lauffendem Monathstag Martÿ angetrettenen Ehestand Krafft aufgerichter heüraths Verschreibung für unverändert zugebracht – Actum Straßburg in beÿsein der wohl ehrenvest, Ehrengeachte und vorachtbaren herrn Georg Gollen, handelsmann der Ehefrawen und herrn Daniel Schweickhaüßers Gastgebers Zum blawen Bauren deß ehemanns geliebten Vatters, dienstags den 31. Monatstag Martÿ Anno 1705
(…) alldieweilen aber derselbe Vor außfertigung deßelben Zeitlichen todes Verfahren, und von unsern gnädigen Hh Räth v. Ein Und Zwantzig alhier alle deßelben hinderlaßene Notariats: Geschäfft mit underschriebennem Notario conferirt und anvertrauwet worden, Straßburg den 15. Julÿ A° 1709
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckh gelegener der Ehefrauen geliebten Eltern gehörigen und Zum Rindsfuß genannten Behausung befunden worden wie volgt
Norma hujus inventarÿ. Deß Ehemanns unverändert Gutt, Sa. Hausraths 243, Sa. Wehren 1795, Sa. meels 12, Sa. Weins 212, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. Guldener Rung 34, Sa. baarschafft 135, Sa. der Schuld 172, Summa summarum 2612 – Schulden 1794, Nach Abzug deren 818 lb
der Ehefrauen unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 294, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 59, Sa. Guldener Rings 11 ß, Sa. Baarschafft 338, Summa summarum 788 lb

Registre de partage des biens délaissés par Georges Goll, auquel est annexé le billet d’estimation remis par les experts de la ville et le contrat de tutelle

1710, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 24) n° 898
Abtheilungs Concept vber Weÿland Tit: Herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen handelßmanns undt burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1710.
Abschatzung d. 3. May aô 1709. Weÿlandt herrn Geörg Goll gewesenen handelsmann seel. hinter laßene fr: Wittib und Erben ist eine behausung allhie in der statt Straßburg auf dem fischmarckt gelegen ein Eck am Rindsfußgäßlein, einseits neben denen Gollischen Erben hinden auff herrn Martin Wolffmentner handelsmann stosend, welche behausung Nebens gebäw, Nebens gang, höffel und bronen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt jetzigen preiß nach angeschlagen wird Vor undt umb Fünff Tausendt Gulden
die andere behausung ist auch allhier in der statt Straßburg auch im Rindtsfus gäßlein gelegen eiseits neben denen Erben selbsten anderseits auf die Küffergaß, hinden auf H Martin Wolffmentner handelsmann stosend, welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt jetzigen preiß nach angeschlagen wird Vor undt umb Zweÿ Tausendt Gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Vertrag Zwischen Frawen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, beÿständlich Herrn Niclaus Sederer, Vornehmen Handelßmann und burgers alhiern deroselben Geschwornen Curatoris und Ihrer mit Weÿland Herrn Georg Gollen auch Vornehmen Handelßmanns undt burgern alhier seelig ehelich erzeugter Sechß Jüngern Kinder Nahmentlich Herrn Johannis, Johann Daniels, Jungfrauen Catharinæ, Mariæ Magdalenæ, Mariæ Salome und Johann Friderichs geordnetem Vogt, Herrn Johann Carl Feßel, gleichfalls Vornehmen Handelsmanns und Burgern alhier ermelter Sechß Kinder ererbt Vätterlich Gutt betreffend
(Prod. beÿ Rath d. 20. 7.bris 1710. – Re Prod beÿ Rath d. 16. Augusti 1717)

Les préposés de la Taille font figurer dans leur registre la succession qui s’élève à 14 600 livres parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1710, Livres de la Taille (VII 1174), f° 135-v
(Spiegel, F., N° 367) Weÿl. Herrn Geörg Gollen, gewesenen Handelßmanns und burgers allhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 315, 8733. lb 4 ß 4 d.
dazu gelegt die auff der Rubric Wahren, abgezogene Beßerung, alldieweilen dieselbe dem Einkauff und resp. vero pretio nach zu verstallen seind, thut fol. 294, 6479 lb. 5 ß 1 d, Summa 15.121 lb. 14 ß 5 d
Hingegen wird alhier wieder abgezogen, der sambtliche haußraht, alß welcher dißorts der Verstallung befreÿet, thut 576 lb. 11 ß 10 d, restiret alßo 14.636 lb, die machen 29.200. fl. derselbe Verstallte hiengegen 31.500 fl.
Extat das Stallgeltt pro 1710. 48 lb 12 ß
Gebott 2 ß 4 d
abhandlung 15 ß 7 ß 6 d, Summa 64. lb 1 ß 10 d
Abzug. Weÿl. Herrn Geörg Gollen geweßenen Handelßmann und burgers Zu Heilbronn nachgelaßenes Söhnlein dißorts Enckel, hat von angefallener Groß Vätterlichen Legitima der 475. lb. 15. ß 2. d. als alhier frembd und ohnverburgert, ane Abzug Zu erlegen 47. lb. 5 ß 6 d
Ingleichem frau Maria Margaretha gebohrne Gollin, herrn Justi Kellers des handelßmanns und burgers Zu Stuttgart Eheliche haußfrau soll von 146. lb. 18. ß 5. d /:über abzug empfangener und dermahlen Ihro imputirte Ehe steür:/ restierende vätterliche Legitima ane abzug 14 lb 13. ß 10 d
Machen alßo obige beede Abzüg 61 lb. 19 ß 4 d
(rub.) dt. 16. aprilis 1710. Hieüber stehende 64. lb 1. ß. 10. d per Pfenningthurns schein beede abzug aber nach außweiß der ordnung bahr mit 61. lb. 19. ß 4. d

Registre des biens de Georges Goll revenant à sa fille en premières noces Barbe femme du marchand Isaac Büry. Y sont citées les deux maisons contiguës, celle au Pied de Bœuf qui donne sur le Vieux-Marché-aux-Poissons et celle Zum Meyenberg qui donne dans la rue des Tonneliers
1726 (30. Xbr.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 13) n° 154
Abtheil: und Lüfferung, auch Respective Wÿdembs Register Über Weÿland Herrn Georg Gollen gewesenen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft
In Specie aber Über Frauen Barbarä Bürÿn, gebohrner Gollin Weÿl. Herrn Isaac Bürÿ, geweßenen handelsmanns und burgers allhier seel. hinterbliebener Wittib, als der tochter Erster Ehe, Zufordern Habende mütterliche Nahrung und Vätterliche Legitimam. So beschehen auf EE. Großen Raths den 19.ten Octobris Anno 1726. ergangene Erkantnus, in præsentia Zweÿen aus Ehrengedachten großen Raths Mittel hierzu in specie abgeordneter herren Deputatum, nahmentlich herrn Johann Stephan Desgeorge und Herrn Ernst Friedrich Mollingers, beeder Handelsmännere und Ehrengemelten Raths jetzig Wohlmeritirter beÿsitzer – Angefangen in Straßburg den 30.ten Decembris Anno 1726.

(f° 4) Eigenthumb ane einer behaußung so der Erben ohnverändert. Die fol. 99. fac: 1.ma et seqq. Gollischen Verlaßenschafft Inventarÿ eingetragene behaußung in der Kieffer gaß Zum Meÿenberg genand ist den 11. Februarÿ Anno 1728. denen Gollischen herren Söhnen, Frau und Jungfer tochtern lestster Ehe Von Ihrer halb Schwester Frauen Burÿn so viel nemlichen dero antheil deren betrifft, über abzug 1 lb d bodenzinß, so mann Jährl. termino Bartholomæi der rothen Kirchen allhier und 2 ß d allmend gelds so gemeiner Statt Straßburg Jährl. Zu entrichten ist, vor freÿ ledig und eigen, Kauff: und eigenthümlichen cedirt worden per 2250. lb
Davon aber gehet ab, des auf solcher behausung laut einer in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub den 10.ten Maÿ 1675. auffgerichteten Kauffverschreibung und annectirter Cession vom 15.ten Martÿ 1698. annoch angelegt stehende, vorhien H XIII Johann Daniel Branden nun seel. anjetzo aber der Evangelischen neuen oder Prediger Kirchen allhie zuständige Capital th. 200 lb, Verbleiben demnach (…) 2050 lb So hernach fol. 22. der Erben ohnveränderten Ergäntzung beÿgelegt befindlich.
Eigenthumb ane einer behaußung, so theilbahr. Die fol: 240. fac: 2.da Inventarÿ beschriebene theilbahre behaußung auf dem Fischmarck Zum Rindsfuß genand, ist von der Tochter Erster Ehe Frauen Barbara Bürÿ, so viel Ihr ratum daran betrifft, über abzug 8. lb 4 ß 6 d bodenzinß, so mann davon der Statt Straßburg Pfenningthurn Jahrs auf Bartholomæi abzurichten hat, den 11. Februarÿ Anno 1728. denen Gollischen herren Söhnen, Frau und Jungfer töchtern letzter Ehe, vor freÿ ledig und eigen, eigenthümlich Kaufflichen überlaßen worden per 4500. lb
Dicto 11. febr: 1728: wurde ferner ane seithen Fr. Barbaræ Büriin gebohrener Gollin der Fr. Tochter erster Ehe Herrn Sohns und herren Tochtermans denen Gollischen herren Söhnen Frawen Jgfr. Töchteren letzter Ehe alß Ihro Fr. Büriin halb geschwüsteden und Mit Erben Kauff: und eigenthümlichen cedirt
Erst. die in Ihro Fr. Büriin Mütterlich theilbare Verlaßenschafft gehörige behausung und hoffstatt Zum Meÿenberg genand mit allen deroselben Zugehörden, begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Küeffergaß gelegen so ein Eck ane der Rindsfueß gäßl wovon man Jährl. termino Bartholomæi 1 lb bodenzinß der rothen Kirch allhier vnd 2 ß. d allmend geld gemeiner Statt Straßburg gefallen, so viel nemlichen Ihro frauen Bürin Antheil daran betrifft die Völlige behaußung über abzug obangeregter boden und allmend Zinß, so die Gollische herren fr. und Jfr. Cessionarÿ übenehmen sonsten vor eÿgen Zu 4500 Gulden
Zweitens wurde Ihnen denen Gollischen Kinderen letzter Ehe fernerer Kauff und eigenthümlich überlaßen die in dero Hn Vatters seel. theilbahre Massam gehörige Eckbehaußung, hoff und hoffstatt mit allen deren Zugehörden und begriffen ane dem Fischmarkt und Rindsfueß gäßl. allhier gelegen, so über 8. lb 8 ß 4 d welche mann gemeiner Statt Pfenningthurn Jährl. auff Bartholomæi ane Allmend davon zureichen schuldig und Sie die Cessionarÿ gleichfalls alls übernehmen gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen über abzug erstgedachter beschwerden vor und umb die Summmam der 9000 gulden hießig. Current (…)

Les enfants Goll hypothèquent le bâtiment commercial au profit de Marie Madeleine Helck, femme abandonnée du marchand de drap Jean Georges Guillaume Kratz

1730 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 32
Fr. Maria Margaretha geb. Gollin H. Johann Justus Keller hochfürstl. württembergischen Commercien Raths Eheliebste, Fr. Maria Elisabetha geb. Gollin H. Johann Michael Schweickhäußer handelsmanns Ehefrau, H. Johannes Goll Med: D. und Practicus, Fr. Maria Dorothea geb. Gollin weÿl. H. Frantz Brackenhoffer handelsmanns wittib beÿständlich erstged. H. D. Goll ihres bruders, Ferner H. Johann Daniel Goll handelsmann, Mehr Fr. Catharina geb. Gollin H. Hieronymus Hatt des Bierbrauers Ehefrau beÿständlich ihres Ehevogts, weither Fr. Maria Magdalena geb. Gollin H. Jacob Dürninger des jüngern handelsmanns Ehegattin, so dann H. Johann Friedrich Goll lediger handelsmann so mehrjährig und ohnbevögtigt
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Helckin Johann Georg Willhelm Kratz des vormahligen von hier abweßenden Tuchhändlers Ehefrau, beÿständlich ihres Curatoris H. Lt. Johann Ludwig Freund procuratoris vicarÿ mit ferneren assistentz ihres Vettern H. Johann Sebastian Kratz Chirurgi – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, Eine gewerbsbehausung bestehend in Vorder: und hinderhauß Laden hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm undern Fischmarckt einseit neben H. Johann Philipp Richshoffer dem Tuchhändler anderseit ist ein Eck am Rindtsfueßgäßlein hinten auff eine andre in die Gollische verlassenschafft gehörigen behausung gelegen, zum Rindtsfueß genannt – jedem der 8 Gollischen Kinder für ohnvertheilt zu einem 8.ten theil

Marie Marguerite Sachs meurt fin décembre 1729 en délaissant huit enfants. Les experts estiment la maison au Vieux-Marché-aux-Poissons 3 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 25 255 livres, le passif à 25 743 livres.

1730 (20.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) n° 609
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Viel Ehren und Tugendgezierte Frau Maria Margaretha Gollin gebohrne Sachsin, auch Weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Frau Wittib nun ebenmäßig seel. als dieselbe Donnerstags den 29. Decembris des Zurück gelegten 1729.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) ersucht und inventirt durch Sie die sambtliche Herren und Frauen Erbs Interessenten selbsten ingleichen Herrn Jacob Thüringer Von Collmar und Herrn Johann Friderich Geng von Landau gebürtig beede Handelsdiener, So dann Ursulam Frohnerin und Mariam Dorothem Zieglerin die beede dienst Mägd Von hier gebürtig
So beschehen in Straßburg auff Montag den 20.ten Februarÿ et seqq. Anno 1730.
Die in Gott ruhende Frau seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Sis ubique Tis Verlaßen, Wie volgt. 1. Frau Mariam Margaretham Kellerin gebohrne Gollin, Herrn Johann Justi Kellers hochfürstl. Würtembergischen Commercien Raths und Vornehmen handelsmanns in Stuttgarth Frau Eheliebste, welche zwar mit assistentz Ihres Eheherrn sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingestellt allweilen aber dieselbe frembd und ohnverburgert, als ist in Ihrem Nahmen aus E.E. Kleinen Raths Mittel Crafft Extractus Memorialis Vom 13.ten hujus Zu dießem geschäfft in specie deputiret worden, Herr Johann Friderich Christiani J. U. Ltus und Viel Ehrengedachtem Kleinen Raths jetzig wohlmeritirter Assessor, welcher auch beneben seinen Principalen dem geschäfft persönlich abwartete, 2. Frau Mariam Elisabetham Schweighäußerin gebohrner Gollin, Herrn Johann Michael Schweighäußers, vornehmen handelsmanns und Burgers allhier Frau Eheliebstin, welche ebenmäßig mit beÿhilff Ihres Herrn Eheliebstin dem geschäfft in Persohn beÿgewohnt, 3. Herrn Johann Gollen, Medicinæ Hocherfarenen Doctorem und berühmten Practicum auch E: E: Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten Beÿsitzern, welcher gleicherweiße in Persohn Zugegen geweßen, 4. Frau Mariam Dorotheam Brackenhofferin, gebohrner Gollin, Weÿland Herrn Francisci Brackenhoffers, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Frau Wittib, deren geschwornen Curator Herr Johann Friedrich Färber Vornehmer Handelsmann und E: E: Kleinen Raths alter Assessor, welcher aber dermahlen ohnpäßlich, dahero seiner Frau Curanda mit beÿstand Herrn Ludwig Carl Lidvogels, hochfürstlich Pfaltz Zweÿbrückisch Wohlbestellten Herrn Agentem und Vornehmen burgers allhier Ihres erbettenen Herrn Assistenten, In Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, 5. Herrn Johann Daniel Gollen, Vornehmen Handelsmann und Burgern allhier, welcher selbsten præsens war, aber inhalt einer Vor H. Humbourg Notaire Royal und 2.en Gezeugen den 9. Maÿ 1730. gethanen Declaration wegen Vielen genoßener gutthaten auf die Völlige sowohl Mütter: als auch noch zu prætendiren gehabte Vätterl. Erbschafft, gäntzlichen auch Wißend und Wohlbedächtlichen renunciret, einvolgig selbige seinen übrigen geschwisterden eigenthümbl. cedirt hat,
6. Frau Catharinam Hattin gebohrner Gollin, Herrn Hieronÿmi Hatten, des biersieders und burgers allhier eheliche haußfrau Welche mit assistentz Ihres Haußwürths dem geschäfft persönlich abwartete, 7. Frau Mariam Magdalenam Dürningerin, gebohrne Gollin, Herrn Jacob Dürningers des Jüngern Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin Welche ebenmaßen mit Beÿhilff Ihres Eheherrn sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingestellt, So dann 8. Herrn Johann Friderich Gollen, Vornehmen Handelsmann und Burgern allhier noch Ledigen Standes, Welcher in Person dem geschäfft beÿgewohnt, Alßo alle acht der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit eingangs Ehrengedachten Herrn Georg Gollen Ihrem geliebten Eheherrn ehelich Erzeugte Herren Söhne und Frauen Töchtere als deroselben ab intestato Zu gleichlingen portionen und antheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Untern Fisch Marck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft Zum theil Eigenthümlich zuständigen behaußung befunden Worden wie volgt.
Ane höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, Inn der Diener Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Im obern haußöhren, In der Meel Cammer, In der Jungen Cammer, Im obern Vordern Stübel, In der obern Vordern stub, In dero Stub Cammer, Im Undern hindern Stübel, In deßen Vor Cammer, Im Haußöhren, Auf dem Untern gang, In der Speiß Cammer, In der Wohnstub, Im Contor, In der Wohnstub Cammer, In der Kuchen, Im Hoff, Im Laden Contor, Im Keller, In Hn Dr Gollen hauß
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. 79/117.ste theil Vor ohngetheilt Von V ane einer behaußung und hoffstatt mit allen andern deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten Zum Meÿenberg genand, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Kieffergaß, einseit ist ein Eck ane dem Rindsfuß gäßlein, anderseit neben weÿl. Johann Ludwig Schleenackers, geweßenen Biersieders und burgers allhier seel. hinterlassener Wittib und Erben hinden auf hernach geschriebene behaußung Zum Rindsfuß genand, stoßend, Von dießer gantzen behaußung gehet Jahrs auf Bartholomæj 1. lb. d. Bodenzinß der Rothen Kirchen allhier, ferner 2 ß d Allmendgelds gemeiner Statt Straßburg, So dann 8. lb d Zinß à 4 pro Cento gerechnet, reichte mann Vorhien Hn XIII. Joh: Daniel Branden nun seel. anjetzo aber der Evangelischen Neuen: oder Prediger Kirchen allhier Jahrs auf (-) ablößig in Capital mit 200 lb. Sonsten gegen Männiglichen freÿ Leedig eigen und ist die gantze behausung über vorstehende beschwährden durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 22.ten febr. Anno 1730. angeschlagen pro 1506. lb. Machen die daran hiehero gehörige 79/117.te theil #
Über die Völlige behaußung, sagt ein perg. Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhang. Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt, de dato 10. Maÿ Anno 1705. Dabeÿ ferner ein dergleichen perg. Kauffbrieff, deßen datum der 16. Septembris Anno 1721. Mehr ein perg. Kauffbrieff de dato 31. Maÿ Anno 1634.. So dann ein abgelößte Zinnß verschreibung, datirt den 3. Januarÿ Anno 1574. alles mit alten Nis 20. et 1. notirt, so sich aber dermahlen nicht befunden.
# die übrige 38/117.te theil aber seind Joh: Georg Ebinger dem Kieffer und burgern allhier und Georg Balthasar Gollen von Haÿlbronn gebürtig, der Frauen seel. beeden Stieff Enckeln und Zwar 26/117.te oder 2/9.te theil vor großmütterl. guth, So dann 17/117.te oder 4/39.ste theil vor großvätterl. guth, so die verstorbene Frau seel. Zeit Lebens genoßen, auch infra fol: fac: dem Wÿdemb inserirt befindlich, vor ohnvertheilt eingethumb. Zuständig.
(Wÿd.) Item 4/39.ste theil vor unvertheilt Von und ane der hievornen fol: fac: et seqq: specificirten behaußung und hoffstatt cum appertinentÿs alhier Zu Straßburg ane der Kieffer gaß gelegen und Zum Meÿenberg genand, welche ganze Behaußung der Rothen Kirchen allhier umb 1 lb d Jährl. bodenzinßes, ferner der Statt Straßb. und 2 ß d Jährl. Allmend gelds, So dann der Prediger Kirchen allhier umb 200. lb d Capital Verhafft, Sonsten aber freÿ Ledig eigen und über dieße beschwährde durch der Statt Straßb geschwohr. Werckleuthe æstimirt für 1506. lb. Machen due hiehero gehörige 11/39.te theil 154.lb 9. ß 2 10/13.
It. 35/39.ste theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Behausung, Vormahls die Gastherberg Zum Rindsfuß genand, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane dem undern Fisch Marck, einseit ein Eck ane einem Allmend gäßlein, das Rindsfußgäßlein genand, anderseit neben Herrn Johann Philipp Richshoffer dem ältern handelßmann hinden auf vorbeschriebene behaußung Zum Meÿenberg genand, stoßend, Von dießer gantzen behaußung gehen Jährl. termino Bartholomæj 8. lb 4 ß 6 d allmendgelds gemeiner Statt sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über dieße beschwährde durch Vorgedachte der Statt Straßburg geschworene Werckmeistere, inhalt berührten Abschatzungs Zeduls Vom 22.ten Febr. Anno 1730. æstimirt p. 3171. lb. Über dieße Völlige behaußung sagt ein teutscher pergam. Kffbr. m. der Statt Straßb. anhang. Cancelleÿ Contract Ins. verwahrt datirt den 21. 9.bris Anno 1699. mit altem N° 1 notirt. Darbeÿ ferner 5. unterschied. perg. Kauffbrieff alle mit altem N° 1 bezeichnet und dißmahlen wider dabeÿ gelaßen. Und seind die übrige 4/39.ste theil solcher behaußung in der Frauen seel. Wegen Joh: Georg Ebingers des Kieffers und burgers allh. und Georg Balthasar Gollen Von Haÿlbronn gebürtig, Ihrer beeden Stieff Enckel Lebtägig genoßenen Wÿdems, wie hernacher fol: (-) fac: (-) Zusehen, gebührig
(Wÿd.) It. 4/39.ste theil Vor ohngetheilt Von V ane der hievornen fol: (-) fac: (-) et seqq. specificirten behaußung und hoffstatt cum appertinentÿs allhier zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegen und Zum Meÿenberg genand
(Wÿd.) It. 4/39.ste theil Vor ohngetheilt Von V ane der hieoben fol: (-) fac: (-) et seqq. beschriebenen behaußung vormahls die Gastherberg Zum Rindsfuß genand cum appertinentÿs allhier zu Straßburg am undern Fisch Marck gelegen, so über 8. lb 4 ß 6 d der Statt Straßb. Jährl. abzurichten habenden Allmend gelds freÿ Ledig eigen und der Herren Werckmr Abschatzungs nach ane 3171 lb, hiehero pro rato antrifft 325 lb.
Wÿdems Verfangenschaft, Welche Frau Maria Salome Sachßin gebohrne Färberin, auch Weÿland Herrn Johann Philipp Sachßen des geweßenen Pastetenbecken und burgers allhier nunmehr seel. hinterlaßene Frau Wittib Von gedachtem Ihrem Verstorbenen haußwürths seel. ad dies vitæ zu usufruiren hat. Inhalt des über besagten Herrn Johann Philipp Sachßen nunmehr seel. Verlaßenschafft in Anno 1716. durch Herrn Notarium Johann Ludwig Scherer seel. auffgerichteten Wÿdembs Registers
Wÿdemb, Welchen die Abgeleibte Frau seelige Von auch weÿl. Herrn Georg Gollen geweßenen Vornehme handelsmann und burgern allhier, Ihrem verstorbenen Eheherrn seel. biß an Ihr tödliches ableiben genoßen und nunmehro deßen Tochter Erster Ehe Frauen Barbaræ Burÿn, geb. Gollin, weÿl. Herrn Isaac Bürÿ geweßenen handelsmanns und burgers allhier seel. hinterlaßener Wittib eigenthümlich anheim gefallen.
Wÿdemb, Welchen die Verstorbene Frau seelige Von auch Weÿl. herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen handelßmann und burgern allhier Ihrem geliebten Eheherrn seel biß an Ihr seel. Ende genoßen und anjetzo deßen beeden Enckeln Von Erster Ehe Nahmentlich Johann Georg Ebinger dem Küffer und burger, allhier und Georg Balthasar Gollen von Haÿlbronn gebürtig Zugleichen Theilen eigenthümlich anheim gefallen
Extractus Aus der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit: und beneben Ihrem Verstorbenen Eheherrn auch seel. Vor Hn Notario Daniel Rohren und Sieben gezeugen den 10. Decembris Anno 1707. auffgerichteten Testamento nuncupativo
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 543, Sa. gewerbs Wahren 15.043, Sa. lähren Vaß 115, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 503, Sa. Goldener Ring und Ketten 301, Sa. baarschafft 636, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 162, Sa. Antheils Ane Häußern 3862, Sa. Schulden 4086, Summa summarum 25.255 lb – Sa. Schulden 25.743 lb, Passiv onus in vero pretio 488 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1510 lb, Stall summ 457 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden 3064 lb
– Abschatzung d. 22. febr. aô 1730. Auff begehren Weÿl: der Viel Ehr und Tugendsame Frau Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin seel. hinterlaßen Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf dem fisch Marck gelegen, ein Eckhauß an dem Rindts fuß gäßlein, einseits Neben herrn Johann Philipp Reißhoffer handelsmann anderseits Neben den Erben selbsten, welche behausung Nebens gebäu: Nebens gang, Stuben Commer, waren Cammer, Kuchen, hauß Ehren, Laden, Contor, ein gang in d. hoff, bauch Kuchen worinnen ein bronne, eingang in den hoff, gebälckter Keller und höffel, sambt alle gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in dero besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird vor und umb Sieben Tausendt gulden.
Der 2.te begrif ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Küfer gaßen ein Eckhauß an dem Rindtsfuß gäßel gelegen, einseit Neben des Schlenackers geweßenen biersieders Zur sonnen hinderlaßene Erben, ander seits auf die Erben selbsten stoßend, welche behausung, Stuben, Officier stub, Cammern, Officier Knecht Cammer, Kuchen, hauß Ehren, Laden, Contor, bauch offen, holtz Cammer und gewölbter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen word. Vor und Umb Dreÿ Tausendt und Fünffhundert gulden.
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
– Vertrag Zwischen Frawen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, beÿständlich herrn Niclaus Sederer, Vornehmen Handelßmann und burger, allhir seelig ehelich erzeugter Sechs Jüngern Kinder, nahmentlich herrn Johannis, Johann Daniels, Jungfrawen Catharinæ, Mariæ Magdalenæ, Mariæ Salome und Johann Friderichs geordnetem Vogt, Herrn Johann Carl Feßel gleichfalls Vornehmen Handelßmann und burgern allhier ermelter Sechß Kinder ererbt Vätterlich Gutt betreffendt
[in margine :] Prod. beÿ Rath d. 10. 7.bris 1710. – Prod: beÿm Vogteÿgericht den 6.ten 7.bri 1710.
Eigenthumb ane einer behaußung so theilbar. Die fol. 240. fac. 2.da Inventarÿ beschriebene theilbare Behaußung auff dem Fisch Marck Zum Rindsfuß genand, ist Von der Tochter Erster Ehe Frauen Barbara Bürÿn, so viel eigenthümlich Ihr ratum daran betrifft, über abzug 8. lb 4 ß 6 s bodenzinß, so mann davon der Statt Straßburg Pfenningthurn Jahrs auf Bartholomæj abzurichten hat, den 11.ten Februarÿ Anno 1728. denen Gollischen Herrn Söhnen, Frau und Jungfer Töchtern Letster Ehe vor Freÿ Ledig und eigen, eigenthümlich Käufflichen überlaßen worden per 4500. lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1730, Livres de la Taille (VII 1177) f° 27-v
Spiegel F. N° 5201. Weÿl. Fr. Margarethæ gebohrner Sachßin, auch weÿl. H Georg Gollen gewesenen Handelßmann und burgers alhier hinderbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. bestehet allein in dem Von der Verstorbenen Frauen genoßenen Wÿdemb Fol. 213. – 1510. lb 8 ß 8 d, die machen 3000 fl. Verstallte 2000 fl.
Extat das Stallgeltt pro 1730. 30. lb
Gebott – 3 ß 4 d
Abhandlung – 2 lb 7 ß 6 s, Summa 32 lb 10 ß 10 s
Abzug. Johann Balthasar Goll Von Hailbronn soll Von 508. lb 17 ß 11 s Groß Vätterl. Guht dem abzug erlegen mit 50 lb 17 ß 9 d
Fr. Maria Margaretha Kellerin gebohrne Gollin Von Stuttgart ist Zwahr auch ohnverburgert hat aber kein Mütterl. Erb zu gewarten.
dt. 13 Decembr. 1730.

Les enfants Goll hypothèquent la maison au profit de Jean Dietrich, assesseur des Treize

1733 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 140
Fr. Maria Elisabetha geb. Gollin H. Johann Michael Schweigheußer des handelsmanns eheliebste und ged. H. Schweigheußer zugleich proprio noe., Ferner H. Johannes Goll Md. D. et Pract: allhier, weither Fr. Maria Dorothea geb. Gollin weÿl. H. Francisci Brackenhoffer gewesten handelsmanns ohnbevögtigte wittib beÿständlich H. Ludwig Carl Liedvogel hochfürstl. Pfaltz zweÿbruckischen Agenten, so dann H. Jacob Dürninger Jun: auch handelsmann und Fr. Maria Magdalena geb. Gollin weÿl. auch sambtliche dreÿ vorbenannte Gollische schwestern nemlich Fr. Schweigheußerin, Fr. Brackenhofferin und Fr. Dürningerin mit fernerner assistentz ihrer beeden brüder obged. H. D. Goll und H. Johann Daniel Goll des handelsmanns allhier
in gegensein ST. H. dreÿzehners Johannes Dietrich – schuldig seÿen 2500 pfund
unterpfand, Ihre gemeinschaftliche gollische handelsbehausung bestehend in Vorder: und hinderhauß gewerbsladen hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am undern Fischmarckt einseit neben H. Rathh. Johann Philipp Richshoffer dem handelsmann anderseit ist ein Eck am Rindtsfueßgäßel hinten auff eine ander denen schuldnern ebenfalls gehörig und zum Rindtsfueß genannt

Catherine Goll femme du brasseur Jérôme Hatt cède à ses frères et sœurs sa part d’héritage provenant de ses parents et de son frère Jean Frédéric

1733 (10.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Erschienen Vor mir unterschriebenenem offenbahrem geschwornem und Zu Weÿland Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin auch Weÿland Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seel. Verlaßenschafft Inventation und Separation in Specie requirirtem Notario, dero ohneins Jüngste Frau Tochter, Frau Catharina Hattin gebohrne Gollin, herrn Hieronÿmi Hatten des biersieders und Burgers allhier eheliche haußfrau mit assistentz deßelben, Zeigte
in gegensein Frauen Mariæ Elisabethæ Schweighäußerin gebohrner Gollin mit beÿhilff herrn Johann Michael Schweighäußers vornehmen handelsmanns und Burgers allhier Ihres Eheherrn, ferner Frauen Mariæ Dorotheæ Brackenhofferin, gebohrner Gollin, Weÿland Herrn Francisci Brackenhoffers, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier seel. hinterlaßenen Frau Wittib, mit beÿstand Herrn Ludwig Carl Lidvogels, hochfürstl: Pfaltz Zweÿbrückisch Wohlbestellten Herrn Agentem und Vornehmen handelsmanns auch burgers allhier, Mehr Herrn Johann Gollen, Medicinæ Hocherfarenen Doctoris und berühmbten Practici auch E: E: Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten Beÿsitzers, So dann Frauen Mariæ Magdalenæ Dürningerin, gebohrner Gollin, mit assistentz Herrn Jacob Dürningers, des Jüngern Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Ihres geliebten Eheherrn, aller Vier Ihrer geliebten eheleiblichen geschwüsterde an, wie daß sie mit Consens Ihres Eheherrn gedachten Ihren Vier geschwüsterden Im Erb eigenthümlichen überlaßen habe
Ihren sowohl Vor sich selbst alß auch von Ihrem Verstorbenen Bruder Weÿland Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmann und burgern allhier seel. ererbten Völligen antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, Ihrer geliebten Frau Mutter seel. eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 1200 Gulden – So beschehen in Straßburg den 10. Martÿ Anno 1733.

Marie Madeleine Goll épouse le marchand Jacques Dürninger, fils de marchand ; contrat de mariage, célébration

1729 (23.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 172
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest vnd vorgeachten H. Jacob Dürninger Jun: ledigen handelsmann, des auch Wohl Ehren Vest vnd Wohlvorgeachten herrn Jacob Dürningers, des vornehmen handelsmanns und burgers alhier Zu Strb. ehelichem Sohn, alß hochzeithern ane einem,
sodann der viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Maria Magdalena Gollin, weÿl. des Wohl Ehrenvesten vnd Großachtbahren H. Geörg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns vnd burgers alhie seel. nachgel. ehelich. dochter, als der Jungfer hochzeitherin an andern theil
Beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Stadt Str. d. 23. febr. 1729.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 71, n° 255)
1729. Mittw. d. 4. maji sind nach Zweÿmaliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H Jacob Dürninger der Jüngere, Lediger handels M. v. b. alhie, H. Jacob Dürningers b. v. handells M. wie auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers ehl. Sohn, v. Jgfr. Maria Magdalena weÿl. H. Geörg Gollen nachgelaßenen b. v. Handelsm. Nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Jacob Dürninger als hoch Zeither, Maria Magdalena Gollin alß Hochzeiterin (i 75)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 338 livres, ceux de la femme à 1 030 livres.
1729 (11.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 4) n° 158 (1530)
Inventarium und Beschreibung aller und Jeder Haab vndt Nahr. so der Ehren Veste vndt Vorachtbahre H. Jacob Dürninger burger und handelßmann wie auch die ehr: und Tugendsahme fraw Maria Magdalena gebohrne Gollin beede Eheleuthe einand. in die ehe zugebracht haben, so aus der Vrsach, weilen Sie in der mit einand. auffgerichteten ehebered. expresse stipulirt v. sich verglich. haben, daß Jedem theil sein Zubringende vnd stante matrimonio ererbende nahr: ein freÿ eig. reservirt, ohnverändert vndt Vorbehalten guth seÿn vnd bleibe (…) actum Straßburg in fernerem beÿseÿn H Joh: Michael Schweighäußers burgers vndt handelßmanns alhier dero eheleibl. Schwagers und hierzu erbettenen beÿstandts d. 11. Junÿ 1729.
In einer alhier Zu Straßburg auff dem fischmarckh gelegener behaußung sich befund.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Vermögen, haußrath 40, Silber 47, Goldene Ring 9, baarschafft 241, Summa summarum 338 lb
Der Frauen Nahrung, haußrath 121, Silber v. Geschmeid 107, Goldene Ring vnd Geschm. 161, baarschafft 639, Summa summarum 1030 lb
Sa. Haussteuren 243 lb

Marie Elisabeth Goll femme de Jean Michel Schweighæusser cède sa part d’héritage à sa sœur Marie Madeleine femme de Jacques Dürninger

1738 (17.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Erschienen Vor mir unterschriebenenem Offenbahrem geschwornem und Zu Weÿland Frauen Mariæ Margarethæ Gollin, gebohrner Sachßin, auch Weÿland Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft Inventation und Separation in Specie requirirtem Notario, dero ältiste Tochter, Frau Maria Elisabetha Schweighäußerin gebohrne Gollin, Herrn Johann Michael Schweighäußers vornehmen handelsmanns und Burgers allhier Frau Eheliebstin, mit assistentz deßelben, Zeigte
in gegensein Frauen Mariæ Magdalenæ Dürningerin, gebohrner Gollin, mit beÿhilff Herrn Jacob Dürningers, des jüngern Vornehmen Handelsmanns auch E: E: Kleinen Raths dermahligen Wohlverdienten Beÿsitzers Und burgers allhier, Ihres geliebten Ehemann, gedachter Ihrer Frau Schwester im Erb eigenthümlichen cedirt (habe)
Ihren sowohl Vor sich selbst als auch von Ihrem Verstorbenen Bruder, weÿland Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmann und burgern allhier seeligen ererbten, deßgleichen Von Frauen Catharina Hattin gebohrner Gollin seiner Schwester übernommenen Völligen antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, seiner geliebten Frau Mutter seeligen eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen, biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen, sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 1500 Gulden – So beschehen in Straßburg, auff Dienstag den 17. Junÿ Anno 1738.

Jean Daniel Goll cède sa part d’héritage à sa sœur Marie Madeleine femme de Jacques Dürninger

1738 (10.11.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Zuwißen seÿe hiemit daß ane Zu ende stehendem dato Vor mir unterschriebenem, sowohl Zu Weÿl. Frauen Mariä Margarethä Gollin, gebohrner Sachßin, auch Weÿl. Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seel. als auch Zu Weÿl. Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmanns und burgers allhier seel. Verlaßenschafft Inventationen und Separationen in Specie adhibirtem offenbahrem geschwornem Notario, erschienen Herr Johann Daniel Goll, Vornehmer Handelsmann und Burger allhier, Zeigte
in gegensein Frauen Mariä Magdalenä Dürningerin, gebohrner Gollin, Herrn Jacob Dürningers, des jüngern Vornehmen Handelsmanns auch E: E: Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten Beÿsitzers, auch burgers allhier, Frauen Eheliebstin, mit assistentz deßelben, wie daß Er Ihro Frau Dürningerin seiner vielgeliebten Frau Schwester im Erb eigenthümlichen cedirt (habe)
Einen Sechsten theil für ohnvertheilt von und ane seines Verstorbenen Herrn Bruders Vorwohl besagten Herrn Johann Friderich Gollen seel. eigenthümlich ererbtem und zu prætendiren gehabten völligen Antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, seiner geliebten Frau Mutter seeligen eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen, biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen, sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 175 Gulden – So beschehen in Straßburg, auff Montag den 10. Novembris Anno 1738.

Jacques Dürninger est autorisé à héberger des marchands étrangers pendant la foire de la Saint-Jean
1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
(f° 360) Sambstag d. 21. Junÿ 1738. – Moss. nôe H. Jacob Dürninger b. undt handelsmann bitt umb gn. erlaubnuß eine Frembder Handelspersohn in vorstehender Meßzeit alß Kostganger halten Zu dörffen. Erk. Willfahrt.

Jean Goll cède sa part d’héritage à sa sœur Marie Madeleine femme de Jacques Dürninger

1739 (27.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 février 1730
Erschienen Vor mir unterschriebenenem offenbahrem geschwornem und Zu Weÿland Frauen Mariæ Margarethæ Gollin, gebohrner Sachßin, auch Weÿland Herrn Georg Gollen, geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft Inventation und Separation in Specie requirirtem Notario, dero ältiste Herr Sohn S : T : Herrn Johann Goll, hocherfehrener Doctor und berühmbter Practicus auch E: E: Kleinen Raths alter Wohlverdienter Beÿsitzer und vornehmer burger allhier, Zeigte
in gegensein Frauen Mariæ Magdalenæ Dürningerin, gebohrner Gollin, mit assistentz Herrn Jacob Dürningers, des jüngern Vornehmen Handelsmanns auch E: E: Kleinen Raths dermahligen Wohlverdienten Beÿsitzers undt burgers allhier, Ihres geliebten Eheherrn, wie daß Er gedachter Seiner Frau Schwester im Erb eigenthümlichen cedirt (habe)
Seinen sowohl Vor sich selbst als auch von Seinem Verstorbenen Bruder, weÿland Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelßmann und burgern allhier seeligen ererbten, deßgleichen Von Frauen Catharina Hattin gebohrner Gollin seiner Schwester übernommenen Völligen antheil ane allen in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrner Sachßin, seiner geliebten Frau Mutter seeligen eigenthümliche Verlaßenschafft gehörigen, biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen, sowohl giebig als ohngeibigen gütern und zweiffelhaffte Eigenen und mit Wÿdemb Verfangene Rubricen, Mobilien und Immobilien Activis und passivis (…) vor und umb 1800 Gulden – So beschehen in Straßburg, auff Sambstag den 27. Junÿ Anno 1739.

Jacques Dürninger loue une échoppe à Sandoz frères, Jeanneret et Compagnie de Neuchâtel en Suisse pendant les foires

1769 (6.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 135)
fut present le Sr Jacques Durninger le pere Negotiant Bourgs. de cette ville y demeurant, lequel a laissé à titre de Bail à loyer et prix d’argent et promet garantir et faire jouir pendant 13 foires de St Jean Baptiste et noel consecutives à compter de la foire prochaine de noel jusques et y compris celle aussi de noel de l’année 1775
aux Srs Sandoz freres Jeanneret et Compagnie Negotians a Neuf chatel en Suisse
Sçavoir la Boutique ou Magazin a trois arcades dont deux de face et l’autre de côté vers la douanne, le comptoir au fond de lad. Boutique avec tous les rayons, Tablettes, Bancs pour Etaler leurs marchandises pupitres et chaises qui s’y trouvent actuellement, tant dans la Boutique que dans le Comptoir, le droit d’entrée et de sortie dans la petite rue pour les Sieurs preneurs et tous ceux avec qui ils auront affaires, Deux chambres soit sur le devant ou dans l’arriere maison, chacune avec un lit de maitre et garnies des choses nécessaires, une troisième chambre propre et honette avec lit assés grand pour y coucher deux commis et aussi les meubles nécessaires, le tout dans la maison du S. Bailleur au marché aux poissons, le Bail en fait moyennant 240 livres de loyer pour chacune desd. 13 foires, lequel loyer les Sr preneurs payeront exactement à l’expiration de chaque foire
les Sr preneurs pourront entrer dans led. Magasin et Comptoir et occuper lesd. Chambres et déballer les marchandises dans la cour six jours avant chacune desd. foires et pourront y rester trois jours après lesd. foires finies, de sorte qu’ils ne seront tenus de quitter qu’au 14 juillet et au 14 janvier, Dans le cas que les Sieurs preneurs feroient quelques changements dans le magazin (…). La cour de ladite maison ne fera pas partie du Présent bail, mais elle sera au service des S. preneurs et à leur disposition pour deballer et emballer leurs marchandises au besoin sans gener les passages
Le présent Bail sera censé prolongé et continué après lesd. 13 foires pour toujours tant et si longtemps que la partie qui voudra resilier n’aura pas averti l’autre qu’elle ne veut pas continuer

Jacques Dürninger meurt en 1778 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 3 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 340 livres, le passif à 5 041 livres.

1778 (12.5.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 536) n° 306
Inventarium über Weÿland S: T: Herrn Jacob Dürninger des ältern gewesenen vornehmen Handelsmanns, E: E: Großen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers, und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeliger Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1778.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthern, nichts davon ausgenommen, so Weÿland S: T: herr Jacob Jacob Dürninger, der ältere, gewesene vornehme Handelsmann, E: E: Großen Raths alter wohlverdienter Beÿsitzer, auch burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seelig, nach seinem den 4.ten Aprilis, dießes 1778.sten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg den 12. May Anno 1778.
Der Abgeleibte herr Rathherr seelig hat sowohl ab intestato als auch per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt 1. Tit: herrn Jacob Dürninger, der jüngere leediger handelsmann und burger allhier, welcher der Inventur in Persohn beÿgewohnet und 2. Tit: Jungfr: Catharinam Magdalenam Dürningerin so majorennis, die mit beÿstand Tit: herrn Rathherrn Johann Friderich Neubeck beÿ dem geschäfft gegenwärtig geweßen. Alle beede des Verstorbenen seeligen, mit auch Weÿland Tit: fraun Maria Magdalena Dürningerin gebohrner Gollin seiner geweßenen frauen Eheliebstin, ehelich erzeugte Kinder und Zugleichen theilen Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden wordenn wie folgt
(f° 9-v) Eigenthumb a,e Häußeren. Erstl. eine behaußung ehedem die Gast: herberg Zum Rinds: fuß genannt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am unteren Fischmarckt, 1. s. ist ein Eck ane einem Allmend gäßel, 2.s. neben dem Richshofferischen haus, hinten auf Daniel Hoffsäß dem Kiefer stoßend, davon gibt man jährl. Termino Barthomomæi der Stadt Strasburg Pfenningthurn 8. lb 2 ß 6 s Allmend geld, sonsten aber über hernach beschriebene Passiv Capitalien freÿ ledig und eigen, dieße behaußung ist durch der Stadt geschworene HH. Werckmeistere vermög überschickten Abschatzungs Procès verbal vom 11.ten May 1778. ohne einige beschwerden, dem jetzigen wahren werth nach angeschlagen worden vor und umb 3500. lb. Wovon aber obbemeltes allmend geld wieder weg zu rechnen, so in ohnvergreifflich doppeltem Capital à fünff pro Cento anlangt 325 lb. daß alßo ane obigem anschlag annoch auszuwerfen übrig verbleibt 3175. lb.
Hierüber besagen folgende Documenta. Sechs perg. Kfb. in allh. CC Stub auffgerichtet, mit dero anh. Insiegeln verwahret de datis 10. oct 1672. 3. Jul. 1679. 26. May 1693. 2. Dec. 1694. 24 oct. 1695. und 21. Nov. 1699. Item ein von Weÿl. H. Not. Joh: Lobstein vidimirte Abschrifft einer Cession d.d. Stuttgard 28. Jul. 1732. u. 7. Aug. 1732. Vermög welcher Frau Maria Marg: Kellerin geb. Gollin, ihren Antheil an dero Eltern u. Groß Elterlicher Verlaßenschafft ihrem nunmehr Verstorbenen Schwager H. Rathh. Jacob Dürninger seel. eigenthümlich cedirt und abgetretten hat. So dann seind vor berührtem H. Not. Lobstein nachstehende 6. Erbscessiones errichtet word. Vermög welchen der Frau Rathh. Dürningerin seel. samtlche Mitheschwisterde ihre gehabte Antheiler an dießer Behaußung eigenthümlich cedirt und übergeben haben, datirt vom 10. Mart: 1733, 4 Jan. 1736. 17. Jun: 1738. 10. Nov. 1738. 27. Jun: 1739. und 27 Aug. 1740.
Item ein Behaußung, hoff und hoffstatt an der Vorstatt Krautenau beÿm Narren bronnen die Schild führend alwo der fuchß den Enden prediget (…)
(f° 15) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia Testamenti et Dispositionis inter liberos, den 23. Maji A° 1775 auffgerichtet (vide unter meine Notarii Acten sub rubrica Letste Willen N° 147)
Sa. haußraths 184, Sa. Silbers 32, Sa. goldener Ringe und Geschmeids 20, Sa. Eigenthums an Häusern 3440, Constitution de Rente annuelle et perpetuelle 1660, Sa. Cappen Zinsses zu Dürningen 3, Summa summarum 5340 lb – Schulden 5041, Nach deren Abzug 298 lb – Sa. Præ: und Legaten 363 – Stall Summ 298 lb
– Abschatzung Vom 11.ten Maÿ. 1778. Auf begeren Weÿland Herrn Rathherrn Dürninger Seel: Hinterlaßene Erben ist Eine behausung alhie in der statt straßburg auf dem fischmarck gelegen, Ein seÿts neben dem Rindsfuß gäßel, anderseÿts neben Herr Christoff Rißhoffer dem Kauffmann, und hinten auf Friderich Hoffseß dem Kieffer stoßend gelegen solche behaußung bestehet in forder und nebensgebau, worinnen Ein Laden und ladenstube ferner in dreÿ stuben, Einer Küchen und Etlicher Hauß Kammerern, darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch Ein getremter Keller hof und brunen, Vor und um Sieben Tausend gulden
Der Zweÿte begriff ist auch alhie in der statt strasburg wo der fuchs den Enden Prediget (…)
Von ins unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorher geschwornen besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Fünff Hundert fünffzig gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr, Kaltner WMstr.
(Joint) Weine und Fäßer

Le marchand Jacques Dürninger céde sa part de maison à sa sœur Catherine Madeleine Dürninger

1783 (10.7.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 536) Joint au n° 306 du 12 mai 1778
(f° 25) Cession und übernahm der, in Weÿland Herrn Rathherrn Jacob Dürningers seel. Verlaßenschafft gehörigen beeden Häußer allhier Zu Straßburg gelegen
Vor mit dem unterschriebenen offenbahren geschwornen Notario allhier Zu Straßburg, als zu Weÿland Tit. Herrn Jacob Dürningers, gewesenen vornehmen Handelsmanns und E: E: Großen Raths alten Beÿsitzers seel. Verlaßenschafft adhibirten Inventirschreiber, und deren beeden hernach gemelten hierzu insonderheit erforderten herren gezeugen seÿnd an Zu end gemelem tag persönlich erschienen Tit: Herr Jacob Dürninger, handelsmann, E: E: Großen Raths alter Assessor und jetzig Wohlverdienteer dreÿer des allhießigen Pfenningthurns, derselbe hat
in gegenwart Tit: Jungfraun Catharinæ Magdalenæ Dürningerin, seiner Jungfer Schwester beÿständlich Tit : Herrn Ratherrn Johann Friderich Neubeck (…) in ohnvertheiltem Vätterlichen Erbe cedirt, abgetretten und übergeben
Nemblich die Ihme dem herrn Cedenten zuständige helffte für ohnvertheilt Von und ane einer behaußung ehedem die Gastherberg Zum Rinds: fuß genannt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am unteren Fischmarckt, einseit ist ein Eck ane einem Allmend Gäßel, anderseit neben dem Richshofferischen haus, hinten auf Daniel Hoffsäß dem Kiefer stoßend, davon giebt man jährlichen Termino Barthomomæi der Stadt Strasburg Pfenningthurn Acht Pfund, Zween Schilling und Sechs pfenning Allmend geld, So dann ist dießes gantze hauß annoch Specialiter an nachfolgend Persohnen Verhafftet (…) Welche dreÿ Capitalien Zusammen ausmachen 3000 lb. (…) woran dem Herrn Cedenten die helffte, der Jungfer Cessionaria aber die andere helffte als ererbt vätterlich Guth vor ohnvertheilt Zuständig
Ferner, die dem herrn Cedenten gehörige helffte ebenfals Vor unvertheilt Von und ane einer Behaußung, hoff und hoffstatt (…) an der Vorstatt Krautenau beÿm Narren bronnen die Schild führend alwo der fuchß den Enden prediget
annoch Zugegangen und beschehen Vor: und um die Summ der 3800 gulden oder 7600 Livres
Hiebeÿ aber Wurde folgendes abgeredet und Verglichen 1° daß alle Öffen und Rechaux, Bauch Keßel, die Liegerling in denen Kellern, die samtliche umbhangstänglein /:außer diejenige welche in sein H. Dürningers, jetzo bewohnenden Zimmern sich befinden, die derselbe behalten solle:/ Ihro der Jungfer Cessionaria gebühren.
2° Kan der Herr Cedens diejenige Wohnung Welche derselbe würcklich in den cedirten hauß auf dem Fischmarck besitzet, nur buß Zukünfftige Michaelis 1783 freÿ und ohne Zinnß behalten, nach verfließung dießen Termin aber das Hauß quittiren, Worzu derselbe sich Verpflichtet.
3° Der Caminbräter in der Kuchen auf dem ersten Stock des haußes am Fischmarck bleibt gemeinschaffr und Zum Verkauffen angesetzt (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 10. Julÿ Anno 1783.
(insinué à la Chambre des Contrats, vol. 657, f° 338 le 6 août 1783)

Catherine Madeleine Dürninger loue à Jean Georges Brixner fils, négociant à Erlangen, une échoppe pendant les foires

1784 (8.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 193) n° 14
M Jean Frédéric Hermann licencié en droit et greffier criminel adjoint de la ville de Strasbourg pour et au nom de Dlle Catherine Madeleine Dürninger, bail pour 6 foires consécutives a commencer de celle de St Jean prochaine
au Sr Jean Georges Brixner fils négociant d’Erlang (signé) brüxner
La grande entrée de la maison appartenant à la Dlle bailleuse sur le marché aux poissons donnant lad. entrée sur led. marché, laquelle enclose par une porte vitrée, dans laquelle se trouve un fourneau, un armoire, un banc de boutique, une caisse et un pulpitre pour servir de magasin et de boutique au Sr preneur pendant lesd. foires, plus un petit poel au second étage de lad. maison avec un lit a une personne avec faculté au preneur d’occuper ladite entrée et led. poel trois jours avant chaque foire a charge par luy et les vuider trois jours après chacune d’icelle – moyennant 10 louis d’or à raison de 5 louis par chaque foire

Catherine Madeleine Dürninger loue une échoppe pendant les foires à Overbeck et Fils, négociants à Barmen près d’Elberfeld dans le duché de Berg

1788 (11.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 211) n° 43
Jfrau Catharina Magdalena Dürninger, die ledige burgers tochter, beÿständlich H. Lt. Johann Friedrich Hermann des geheimen Collegii der Fünffzehner secretarÿ, Lehnung auff 5 nacheinander folgenden jahren oder 10 meßen von nächstkünfftigen Weÿhnachten anfangend und auf Johannis Baptistæ 1793 nach der Meße sich endigend
an die Herren Overbeck Sohne handelsleute von Barmen beÿ Elberfeld im Hertzogthum Berg in den beÿden hießigen Johannis und Weÿhnacht Meßen
das große Magaßin neben ihrer ane dem Fischmarckt gelegenen behausung zum Rindsfuß genannt, einen Holtz Platz in einer dar untern Gallerie in dem Hof, den Hof selbst zum verpacken der Waaren doch also daß der Eingang dadurch nicht versperrt werden, so dann auf dem dritten stock auf die Straße heraus zweÿ zimmer, nemlich das mittlere und das Eckzimmer nebst zweÿ bettstellen mit dem gehörigen bettwerck und weis gezeug wie gebrauchlich, tisch und seßeln, Platz auf der trockneÿ ihre leere Faße zu stellen, wobeÿ den Herrn Entlehneren freÿ stehen soll 2 bis 3 wochen vor anfang der Meßen ihre Zimmer zu beziehen – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 livres

Jacques Dürninger fait vendre la maison qu’il a hérité de sa sœur Catherine Madeleine

1794 (25 vend. 3), Strasbourg 4 (12), Not. Greis, n° 472, altes 422
den 25. Vendemiaire im 3. Jahr, Verkauff und Versteigerung der in weiland der burgerin Catharina Magdalena Dürninger auch weiland des burgers Jacob Dürningers ältern geweßten Handelsmanns erzeugter leediger tochter Verlaßenschafft Massa gehörigen Mobilien in der Sterbbehaußung an der Revolutions gaß vormaligen Fischmarckt N° 110, auf Ansuchen des burgers Jacob Dürninger Handelsmanns allhier als natürlichen und gezetzmäßigen Erben seiner Schwester
Recapitulatio der vorhergegangenen Looßungen, 21.935 lb, den 29. Vendemiaire 3.
enregistré 9 brum. 3

Jacques Dürninger expose la maison aux enchères puis la vend au négociant Jean Georges Klein

1794 (22 frimaire 3), Strasbourg 4 (12), Not. Greis n° 520, altes 439
fut present en personne le Citoyen Jacques Dürninger, Negociant
au Citoyen Jean George Klein Negociant
la Maison, Cour, appartenances et dependances qu’il possede en qualité d’héritier naturel et unique de la succession de feu sa sœur la Citoyenne Catherine Madeleine Dürninger, sans en rien reserver ni excepter telle qu’elle se contient et se comporte (…) laquelle dite maison est scize à Strasbourg Ruë de la Revolution /:cy devant Marché aux poissons:/ N° 110 d’un côté elle fait le Coin d’une Ruëlle communale, abaoutissante de l’autre Côté aux héritiers Richshoffer et par derrière au Citoyen Jean Daniel Hoffsess tonnelier (…) avec toutes les Charges, Contributions et impositions auxquelle ladite Maison est soulmise et principalement la rente foncière de 32 Livres 10 sols payable annuellement à la commune de Strasbourg, sous les mêmes Conditions comme l’acquéreur a enchéri la dite maison suivant le procès verbal du 4 frimaire dernier (signé) Durninger l’ainé, J. George Klein
Enregistrement de Strasbourg, acp 29 F° 199 du 22 frimaire 3
– N° 473, altes 423. den 28. vendemiaire im dritten Jahr der frantzösischen Einer und unzertrennlicher Republick, auf Ansuchen des bürgers Jacob Dürningers, Handelsmanns und Inwohners allhier, als natürlichen und gesetzmäßigen Erben seiner verstorbenen Schwester weiland der bürgerin Catharina Magdalena Dürninger, auch weiland des bürgers Jacob Dürningers ältern, geweßenen Handelsmanns und Inwohners allhier hinterlaßener ehelich erzeugter leediger Tochter, wurde einer freÿwilligen öffentlichen Versteigerung (…) zum ersten mal ausgesetzt die in des requirenten gedachter Verstorbener Schwester Verlaßenschaffts Mass gehörige Behaußung, ehedem die Gastherberg zum Rindsfuß genannt, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an dem Revolutions Platz /:vormaligen Fischmackt:/ N° 110. einseit ist ein Eck an einem Allmendgäßlein, anderseit neben Richshofferischen Erben, hinten auf Johann Daniel Hoffseß, den Kiefer stoßend, davon man bishero jährlich der hiesigen Gemeine 32 Livres 10 sols allmend zinß zahlt hat
Bedingnißen. Achtens, ist der Käufer verbunden die in gedachter behaußung sich noch befindliche Zween Trumeaux, das Consoletischlein, mit einem marmorsteinernen blatt, einen Caminspiegel und ein dannen Eckkensterlein Käufllich anzunehmen und dafür dem Verkäuffer 305 Livres Zu Zahlen – ausgesetzt um die Summ von 30.000 Livres – Es ist aber niemand erschienen der ein Gebott hat thun wollen
N° 476, den 5. Brumaire 3, Es ist aber niemand erschienen der ein Gebott hat thun wollen
N° 483, den 16. Brumaire 3, dem bürger Johann Georg Klein handelsmann, 30.600 Livres – Nachgebott, 24. Brumaire, bürger Johann Georg Klein Handelsmann 40.100 Livres
N° 499, altes 851, den 4. Frimaire 3, dem bürger Johann Georg Klein Handelsmann 66.700 Livres de France

Fils du maître d’école de Wasselonne, Jean Georges Klein épouse en 1778 Marie Thérèse Challard, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1778 (11. 9.bre), Me Lacombe (6 E 41, 172) n° 10
Contrat de mariage communauté partageable par moitié – Sr Jean Georges Klein fils majeur de Jean Charles Klein, bourgeois regent d’ecole de Waslenheim, et Marie Anne Joseph Güntzer
Dlle Marie Thérèse Challard fille majeure de feu Michel Gabriel Challard, marchand, et d’Hélène Sâler – inventaire des apports

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 457)
Hodie 17 Novembris Anni 1778 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Georgius Klein Aromatum mercator ex Wasslenheim hujus Diœcesis oriundus, filius legitimus Joannis Caroli Klein Ludi-moderatoris dicti loci et Mariæ Annæ Josephæ güntzer Conjugum per plures Annos parochianus noster, et Maria Thereisa Challard Argentinensis, filia legitima defuncti Gabrielis Challard civis et mercatoris hujatis et hellenæ Saler in vita conjugum etiam parochiana nostra (signé) Jean George Klein, Marie theres challard (i 234)

Jean Georges Klein devient bourgeois puis tributaire au Miroir. Il déclare exercer le commerce d’épices. Le conseil de tribu le renvoie aux Quinze pour qu’ils lui délivrent une autorisation
1778, cote VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780) [p. 4]
Johann Georg Klein

1778, Protocoles du Miroir (XI 279)
(f° 211) Mittwochs, den 9. Decembris 1778 – C. Leibzünfftiger (dt. 3 lb 10 ß, 25, 1. 5. Findl)
Hr Joh: Georg Klein wurde nunmehr auf producirten burger- und Stall- schein dem 18. Nov. jüngsthin gegen Erlag 3. lb 10. ß Vor das Zunfftrecht, und 25. lb wegen nicht in hiesiger Stadt erlernter Handlung, leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen Zugleich wegen Vorhabender Specereihandlung an Ghh. die XV. verwiesen. promisit

Les Quinze autorisent Jean Georges Klein à faire commerce d’épices
1778, Protocole des Quinze (2 R 188)
Spiegel, Johann Georg Klein pt° Specereÿ handlung
(p. 501) Sambstags den 19. Decembris 1778
Idem [Rang] nomine Johann Georg Klein des hiesigen burgers und handelsmanns producirt Schein E. E. Zunfft gericht Zum Spiegel woraus ersichtlich daß Implorant leibzünfftig als Specierer aufgenommen, bitt ihm mit dem Specereÿ handlung recht gnädig Zu willfahren. Osterrieth nomine des H. Zunfft Meisters setzt.
Erkannt, wird Implorant mit begehrtem Specerei Handlungs recht nach ordnung Willfahrt

Jean Georges Klein cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir exercer son métier
1779, Protocoles de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 388-v) Dienstags den 9.ten Februarii 1779 – N. Geld Zünfftiger
Herr Johann Georg Klein der Handelsmann prod. Schein von Er En Zunft Zum Spiegel vom 15. Xbris Jüngst Kraft Weßen ihne der specereÿ handel Zu führen erlaubt worden, bittet ihne als einen Geld Zünfftigen aufzunehmen.
Erkannt, Willfahrt. dt. pro recept. 3. lb 15 ß, prot. 3 ß, findl. 4 ß 6 d

Jean Charles Klein meurt dans la maison en 1803

1803 (1 thermidor 11), Strasbourg 1 (25), Not. Lacombe n° 3755
Inventaire de la succession de Jean Charles Klein décédé le 23 germinal XI – dressé à la requête du Cit. Jean Georges Klein négociant tant en son nom que comme mandataire de 1. François Joseph Klein curé à Villé, 2. Jean Charles Klein homme de lettres a Strasbourg, 3. Antoine Klein domicilié a Mayence, 4. Cit. Jean Claude Delagoutte huissier a Wasselonne, tuteur des enfants mineurs de Marie Anne Klein épouse de Charles Joseph Bolla marchand a Wasslenheim, 5. Leonard R* marchand a Wasselonne tuteur des enfants mineurs de feu Barbe Klein épouse de François Joseph Kübler de Willé et de Thérèse Klein femme de François Joseph Hegelé instituteur a Wasselonne – lesdits Jean Georges, François Joseph, Jean Charles, Antoine, les mineurs de feu Marie Anne et Barbe Klein et Thérèse Klein fils, fille, petit fils et petite fille du défunt
(Procuration. Jean Charles Klein homme de lettres rue des Charpentiers n° 25 héritier de Jean Charles Klein son pere décédé chez le Cit. Jean Georges Klein Marchand épicier au marché aux poissons n° 100)
dans la chambre ou il est décédé en la maison du Cit. Jean Georges Klein marché aux poissons N° 110
meubles, actif, passif (sans sommes)
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 f° 126 du 11 ther. 11

Jean Georges Klein expose sans suite la maison aux enchères. Il a réparé la maison suite à un arrêté du maire en date du 6 brumaire XI et à un arrêté du préfet en date du 8 nivose XII.

1804 (25 floreal 12), Strasbourg 1 (27), Not. Lacombe n° 4429
à la requête de Jean Georges Klein
une maison cour et dépendances située en cette ville rue Marché aux poissons N° 110, d’un côté faisant le coin d’une ruelle communale, d’autre les héritiers Rischhoffer, derrière Jean Daniel Hoffses tonnelier, appartenant aud. Jean Georges Klein
Communication des pièce produites relativement aux réparations qu’on avoit exigées de lui 1. l’arreté du maire en datte du 6 brumaire 11, 2. l’arreté du Conseiller d’Etat Prefet du 8 nivose 12 sur le rapport du Cit. Kastner Ingénieur en chef – mise à prix 27.000 francs

Jean Georges Klein loue une partie de la maison aux négociants Schwartz et Herrenschmidt

1806 (6.8.), Strasbourg 1 (30), Not. Lacombe n° 5687
Bail 7 de années qui commencent a courir a Noël prochain – Jean Georges Klein négociant à Strasbourg
aux Sieurs Schwartz et Herenschmidt négociants
Le grand magasin au rez de chaussée de la maison de devant qui appartient au Sr bailleur en cette ville sur le marché aux poissons n° 110, faisant le coin de la ruelle dite Caffé gaessel des 17 cantons, Plus le magasin sous la maison de derrière y attenant avec le comptoir et le pupitre qui s’y trouvent, Plus l’alentour dans le fond de la cour non clos ainsy que la petite gallerie de dessus en face du comptoir depuis la cheminée jusqu’au coin, Ne sont pas compris dans ces différentes parties toute l’entrée du devant de ladite maison ni le petit emplacement dans la cour fermée avec des lattes a côté de l’escalier ni la petite gallerie de dessus depuis l’escalier jusqu’au coin dans le fond de la cour, ces trois objets sont réservés au bailleur
La cour, la buanderie ainsy que la sortie de la maison de derrière seront à l’usage commun de tous les locataires de la maison, Il a en outre été cédé aux preneurs les doubles portes a chacune des trois arcades dudit magasin l’une vitrée de verre de table blanc et épaisse et l’autre non vitrée – moyennant un loyer annuel de 900 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 113-v du 13.8.

Jean Georges Klein loue une partie de la maison au négociant Henri Herrenschmidt

1808 (3.2.), Strasbourg 1 (32), Not. Lacombe n° 6272
Bail 5 ans à commencer à la St Jean prochaine – Jean Georges Klein négociant
à Henri Herrenschmitt négociant
les premiers étages de devant et de derrière de la maison appartenante à Jean Georges Klein scituée en cette ville sur le marché aux poissons n° 110. Mes S Schwartz et Herrenschmitt négociants ont déjà loué les magasins suivant par bail reçu par le soussigné notaire le 6 août 1806, plus la grande cave a droite en descendant dans la cour, la galerie du milieu dans la cour propre à y placer du bois, la grande chambre au troisième étage a droite en deça du logement de devant, deux chambres au grenier, le droit d’etendre la lescive sur les greniers et places dans la maison de derrière, lesquelles derniers emplacements sont et demeureront a l’usage commun de tous les locataires de la maison, plus le petit emplacement dans la cour fermé de lattes a côté de l’escalier dans lequel se trouvent deux armoires munie chacune de sa clef, plus et enfin la petite galerie de dessus depuis l’escalier jusqu’au coin – moyennant un loyer annuel de 624 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 104 f° 177 du 18.2.

Jean Georges Klein loue une partie de la maison au négociant François Nageldinger, de Rastatt

1810 (3.8.), Strasbourg 15 (12), Not. Lacombe n° 1564
Bail de 6 années qui commencent à courir à la St Michel prochaine – Jean Georges Klein père négociant
à François Nageldinger négociant demeurant à Rastadt sous la cautionnement de Charles Bourcard négt. demeurant à Bodersweyer
savoir Tout le rez de chaussée de la maison de devant et de celle de derrière qui appartient au Sr Klein sise en cette ville sur le vieux marché aux poissons n° 110 faisant le coin de la ruelle dite Caffégäßel des treize Cantons ainsi que la partie supérieure de la cave à droite en descendant par la cour, Plus le premier étage de devant et de derrière de la même maison comme aussi la première galerie dans la cour au dessus du rez de chaussée, plus une grande chambre au troisième étage et deux chambres au grenier, l’entrée de devant et de derrière serviront a l’usage commun de tous les locataires de la même maison ainsi que la cour, buandeie, pompe, greniers et sechoir
Les objets suivants se trouvent maintenant dans les emplacements et cour loués au Sr Nageldinger Savoir Dans le comptoir (…), dans le grand magasin devant plus au premier étage dans la salle, dans la chambre du milieu et dans la chambre a côté, dans une des chambres de la maison de derrière – moyennant un loyer annuel de 2400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 66-v du 8.8.

Inventaire de séparation entre les locataires Marie Salomé Vogt et son mari tailleur Jean Schweitzer

1816 (28.5.), Strasbourg 5 (43), Not. F. Grimmer n° 9547
Inventaire de séparation de Marie Salomé Vogt épouse de Jean Schweitzer, maître tailleur, par jugement du tribunal civil de première instance du 29 avril dernier – Contrat de mariage Me Grimmer le 4 juillet 1806, 1400 fr à la De Schweitzer
dans la demeure des conjoints vieux marché aux Poissons n° 110
restant appartenant au mari et dans la ci devant communauté meubles 133 fr, passif 2017 fr
enreg. f° 10 du 30.5.

Lors du partage de la succession de Jean Georges Klein en 1819, la maison rue du Vieux-Marché-aux-Poissons revient à sa fille Marie Thérèse Klein, femme du négociant François Xavier Exel

François Xavier Exel loue le deuxième étage au marchand de cuirs Emmanuel Hellbeck

1820 (18.1.), Strasbourg 6 (44), Me Triponé n° 75
Bail de 6 années à commencer le 1.4. prochain – François Xavier Exel, propriétaire
à Emanuel Hellbeck, marchand de cuirs
le second étage d’une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 110, le magasin du rez de chaussée attenant à celui de M Tompson, un comptoir, un magasin de derrière, une mansarde et deux caves dont une pour le magasin – moyennant un loyer annuel de 900 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 193 du 19.1.

Emmanuel Hellbeck meurt dans la maison en novembre 1824

1824 (11.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 48), Me Hickel n° 1694
Inventaire de la succession d’Emmanuel Hellbeck, marchand de cuirs décédé le 13 novembre dernier – dressé; à la requête de 1. Marie Madeleine Vix la veuve à cause de la communauté d’après le Contrat de mariage reçu Knobloch le 17 pluviose 10, tutrice naturelle de Sophie Madeleine, Julie, Frédéric Guillaume, Emile, 2. Charles Emanuel Hellbeck majeur soldat au 6° régiment d’artillerie à pied, 9° compagnie en garnison à Strasbourg, en présence d’Auguste David Schibé propriétaire subrogé tuteur
dans le logement que le défunt occupé à titre de locataire dans une maison Vieux Marché aux Poissons n° 110 appartenant à M Exel
vacation du 5 mai (acp 173 F° 63 du 13.5.) – propres, garde robe 279 f,
communauté, mobilier 6602 fr, numéraire 326 fr, créances bonnes 19.537 fr, créances douteuses 48.063 fr, total 74.810 fr ; passif 32.212 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 171 F° 16 du 14.12.

François Xavier Exel et Marie Thérèse Klein cèdent en 1834 la maison à leur fille Marie Thérèse Exel femme séparée de corps de Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires à Compiègne demeurant à Paris.
Marie Thérèse Exel fait donation de la maison à sa fille Pauline Eléonore Nebel qui épouse en 1839 (contrat de mariage passé devant M° Roquebert à Paris le 19 avril 1839) Augustin Désiré Mogin et se sépare de son mari suivant jugement rendu par le tribunal d’Epernay le 7 mai 1853 (voir les actes suivants)

Usufruitier de la maison, François Xavier Exel se substitue à sa petite-fille Pauline Eléonore Nebel pour exécuter les travaux exigés par le maire, en l’occurrence démolir la façade qui s’affaisse dans la rue du Pied-de-Bœuf, puis la reconstruire.

1851 (18.8.), Strasbourg 15 (87), Not. Lacombe n° 7817
Convention du 18 août 1851. Ont comparu Mr François Xavier Exel père propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, d’une part
Mr Philippe Maurer, Principal commis de M André Weyer, Architecte demeurant à Strasbourg, agissant pour et au nom de Mr Weyer (…) de seconde part,
Et Mr François Xavier Exel fils, Propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, de troisième part
Pour l’intelligence de la convention qui formera l’objet du présent acte, Mr Exel père a préliminairement exposé ce cui suit.
Exposé des faits. Mr le Maire de la Ville de Strasbourg, par sa lettre en date du 5 juillet dernier en forme d’arrêté a décidé ce qui suit.
Article premier. Mad. Nebel née Extel propriétaire de la maison située en cette ville Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110 est tenue, dans les dix jours de la sommation qui lui sera faite par le commissaire de police du canton sud de faire démolir la façade de la maison donnant sur la rue du pied de boeuf, le dit délai passé, il sera en cas de retard procédé contre la récalcitrante en conformité de l’arrêté municipal du 12 décembre 1837. Article deuxième. Expédition du présent arrêté sera transmise à Mr le commissaire de police du canton sud qui est chargé d’assurer son exécution, notamment d’adresser sur le champ à la propriétaire la sommation prévue par l’article deux de l’arrêté du 12 décembre 1837.
Cette lettre après avoir été timbrée à l’extraordinaire a été produite par M Exel pour demeurer jointe et annexée aux présentes avec lesquelles elle sera soumise à la formalité de l’enregistrement (…)
La Maison Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110 avait été la propriété de M Exel père et de sa défunte épouse qui en firent donation à leur fille Marie Thérèse Exel épouse séparée de biens de M. Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires, aux termes d’un acte reçu par M. François Lacombe alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1834, enregistré. Les donateurs se réservèrent et au survivant d’eux l’usufruit viager et l’administration de l’immeuble donné et firent défense expressé sous peine de révocation de la donation, de vendre ou d’hypothéquer ladite maison. Suivant acte passé devant Me Labarre, notaire à Compiègne, le 5 novembre 1834 enregistré, Madame Nebel fit elle-même donation de la Maison Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110 à sa fille Pauline Eléonore Nebel aujourd’hui épouse de M. Mogin. Cette donation fut faite à la charge de l’usufruit viager réservé à M. Exel père et sous la défense réitérée d’aliéner ou d’hypothéquer. L’immeuble dont s’agit appartient aujourd’hui en nue propriété à Mad. Mogin née Pauline Eléonore Nebel et M. Exel père en a l’usufruit et l’administration viagère. En présence de l’injonction faite par M. le Maire de Strasbourg aucune hésitation n’était plus permise, la démolition exigée par l’autorité se trouve faite aujourd’hui.
Il y a lieu maintenant de pourvoir à la réédification de l’immeuble, et cela dans le délai le plus rapproché. Privé de l’une de ses façade, exposée à toutes les intempéries d’une année exceptionnellement défavorable, la maison subit journellement de nombreuses dégradations. Clos d’une manière insuffisante, inquiets à juste titre sue la solidité de l’immeuble, les locataires désertent la maison. Enfin situé dans une des rues les plus belles et les plus passagères de la Ville de Strasbourg, cet immeuble présentant l’aspect d’une ruine, excite les murmures du public. Cet état de choses ne peut plus durer, il faut porter un prompt remède. Les travaux dont s’agit de faire exécuter sont de la nature des grosses réparations que l’article 605 du code civil met à la charge du propriétaire. Mais la résidence de M. Mogin n’étant point connue, il y a impossibilité matérielle à lui faire parvenir aucune sommation à cet égard, sa résidente fût-elle connue, il ne serait pas dans les facultés de M. et Mad. Mogin de pourvoir aux dépenses que nécessitent les travaux à exécuter. Enfin l’état avancé de la saison ne permet aucun retard. Il y a donc non seulement intérêt mais nécessité et urgence pour M. Exel père de faire reconstruire la façade de la maison Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110.
Convention. Cet exposé fait, M Maurer oblige M. Weyer qu’il représente de faire exécuter tous les travaux de reconstruction et de répartition que nécessite l’état actuel de la maison sise à Strasbourg Rue du Vieux Marché aux Poissons N° 110, lequel état sera constaté par un expert nommé conformément à l’article 2103 N° 4 du code civil. M. Exel père s’oblige par les présentes à payer et faire payer par un tiers à M. Weyer le montant des travaux exécutés, et ce dans la quinzaine qui suivra le réception de ces travaux par l’expert nommé d’office par le tribunal civil de Strasbourg conformément au même article. M. Exel fils promet et s’oblige à tenir à disposition la somme nécessaire au paiement des travaux que M. Weyer aura exécutés (…)
[in margine :] Sur la réquisition de M. le Receveur de l’enregistrement et dans l’unique but de fournir une base à la perception actuelle des droits, les travaux à exécuter par M. Weyer sont évalués à 200 francs, sans préjudice aucun pour les parties.
(Joint) Arrêté du Maire de la Ville de Strasbourg du 5 juillet 1851. Nous maire de la Ville de Strasbourg, Vu le rapport de l’architecte communal en date de ce jour portant que la manière formant l’angle de la rue du vieux marché aux poissons et de la rue du pied de boeuf, porte dans cette dernière rue une avance de 1 mètre 10 cent. de saillie, supportée par des corbeaux en pierre de taille, que le rez de chaussée est en maçonnerie et les étages supérieurs en galandure, que par suite d’infiltrations qui ont décomposé les matériaux des fondation ou par suite de mauvais matériaux, la façade de la rue du pied de bœuf s’est affaissée et surplombe aujourd’hui de 0 m 40 cent. que cet affaissement continue depuis plusieurs jours progressivement et menace d’entraîner toute la maison, que cet état des choses menaçant la sûreté publique, il y a lieu d’ordonner d’urgence la démolition de ladite façade, Vu l’article 10 de l’arrêté de voirie municipal du 12 décembre 1837, Avons arrêté et arrêtons ce qui suit. Art I. (…) Fait à Strasbourg ) l’Hôtel de Ville le 5 juillet 1851. Le maire provisoire, signé Chastelain
acp 402 (3 Q 30 117) f° 77 du 20.8.

Procès verbal d’expertise dressé avant les travaux conformément à l’article 2103 du code Civil

1851 (21.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 66-v
ssp du 27 août 1851 – Procès verbal d’expertise dresé et signé par le Sr Philippe Lauer, architecte entrepreneur à Strasbourgn seul expert nommé par Jugement du tribunal civil de Strasbourg du 25 août 1851, aux fins de constater l’état de la maison de Dme Pauline Eléonore Nebel, épouse Mogin, rue du vieux marché aux poissons N° 110, conformément à l’article 2103 du code Civil

Procès verbal d’expertise dressé après les travaux

1852 (20.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 194-v
ssp du 28 février 1852 – Procès verbal d’expertise dressé par Louis Lauer, architecte à Strasbourg, à l’effet de constater les ouvrages exécutés à la maison donnant sur la rue du pied de bœuf sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux poissons n° 110 appartenant à Pauline Eléonore Nebel femme Mogin et dont le Sr Exel père a l’usufruit, lesquelles constructions furent ordonnées par arrêté du Maire en date du 5 juillet 1851.
Lesdits travaux de consilidation et de construction estimés à la somme de 28.690 francs, ce qui porte l’immeuble à une plus value de 30.000 francs

Pauline Eléonore Nebel veuve d’Augustin Désiré Mogin expose la maison aux enchères

1864 (2.1.), Strasbourg 6 (93), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4435
Cahier des charges du 2 janvier 1864. A comparu – M. François Xavier Exel fils, propriétaire rentier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom & comme mandataire de Madame Pauline Eléonore Nebel, demeurant à Bade mais domiciliée à Strasbourg, autrefois à Paris, veuve de M. Augustin Désiré Mogin, en son vivant négociant en dernier lieu mécanicien demeurant à Paris
Désignation. Une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons N° 13, autrefois N° 110, au coin de la rue du Pied de bœuf où elle porte le N° 3, comprenant divers bâtiments dont l’un sur la rue du vieux marché aux poissons à rez de chaussée & à trois étages & les autres bâtiments à rez de chaussée & à quatre étages, deux entrées, magasins, cour, pompe, caves & dépendances, d’un côté dans la rue du vieux marché aux poissons M. Oberlin, de l’autre dans la rue du Pied de bœuf inconnu (…) Sont en outre compris dans la vente tous les poêles appartenant à mad. la propriétaire, avec leurs tuyaux & pierres.
Etablissement de la propriété. Déclare M. Exel que la maison ci-dessus désignée est la propriété de mad. veuve Mogin sa mandante pour lui avoir été attribuée par sa mère Dame Marie Thérèse Exel demeurant alors à Paris, épouse séparée de biens de M. Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires à Compiègne, actuellement veuve du dit Sr Nebel, suivant partage anticipé reçu par Me Labarre, notaire à Compiègne, le 5 novembre 1834 enregistré. Mad. Nebel née Exel était devenue propriétaire de la dite maison par suite de l’attribution qui lui en a été faite avec d’autres immeubles encore par M. François Xavier Exel propriétaire & Dame Marie Thérèse Klein son épouse demeurant en leur vivant à Strasbourg ses père et mère dans le partage anticipé fait par ces derniers entre ladite Dame Nebel & leurs trois autres enfants nommés Mad. Louise Exel épouse de M. Joseph Félix Lex, anicen notaire demeurant à Bâle, Mad. Marie Marguerite Adèle Exel épouse de M. Augustin François Clément Couturat ingénieur en chef des ponts et chaussées demeurant à Strasbourg & M. François Xavier Exel le comparant suivant acte dressé par M. François Lacombe alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1834. Par cet acte, les Sieur et dame Exel père et mère se sont réservés expressément à eux et au survivant d’eux l’usufruit et l’administration des biens faisant l’objet de la donation & y ont fait en outre diverses stipulations. Mais par suite du décès de M. & Mad. Exel, cet usufruit se trouve éteint & les charges e clauses de ladite donation n’ont plus d’objet.
Le dit partage anticipé du 7 avril 1834 a été après le décès des époux Exel approuvé & ratifié par leurs héritiers dans les partages des successions des même époux Exel, dressés celle de la succession de Mad. Exel par ledit M° Lacombe le 13 juin 1850 & celui de la succession de M. Exel père par ledit M° Henri Eugène Roessel le 19 décembre 1863.. Enfin cette même maison avait été recueillie par mad. Exel née Klein dans la succession de ses père et mère demeurant en leur vivant à Strasbourg.
Charges, clauses et conditions (…) Article trois.. L’adjudication sera tenu d’exécuter et de maintenir jusqu’à leur expiration les locations à baux verbaux (…) A ce sujet M. le Comparant [déclare] qu’il existe un bail verbal d’une localité dépendant de ladite maison pour la Compagnie du Chemin de fer de l’Est expirant le 24 juin 1872 (…)
Article onze. L’adjudicataire est délégué de payer en l’acquit & à la décharge de Mad. veuve Mogin la somme principale de 28.611 francs qui lui est due en vertu 1) d’un jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 25 août 1851, 2) d’un procès verbal d’assermentation dressé au greffe du dit tribunal le 26 avril 1851, 3) d’un procès verbal d’expertise en date du 27 août 1851 enregistré à Strasbourg le 21 octobre 1851 f° 66 (…) déposé au greffe du dit tribunal suivant procès verbal du 22 octobre de la même année, 4) d’un jugement de nomination d’experts pour réception des travaux, rendu par ledit tribunal le 5 février 1852, 5) d’un procès verbal d’assermentation dressé au greffe dudit tribunal le 23 février 1852, 6) d’un procès verbal d’expertise & de réception de travaux fait à Strasbourg le 28 février 1852 (…) dépose au greffe dudit tribunal par acte de 21 avril de la même année, 7) d’une convention à l’effet de travaux de construction reçue par M° Lacombe prénommé le 18 août 1851, (…)
Article 19. L’immeuble à vendre sera exposé dans l’adjudication sur la mise à prix de 58.000 francs. Etat Civil de mad. la venderesse. Declare le comparant que sa mandante était mariée avec feu le Sr Mogin sous le régime de la communauté aux termés de leur Contrat de mariage passé devant M° Roquebert & son collègue notaires à Paris le 19 avril 1839. Qu’elle était séparée de biens du dit Sr Mogin son mari suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Epernay (Marne) le 7 mai 1853. Qu’actuellement elle est veuve sans enfant de son dit mari décédé à Paris le 19 décembre 1862 & qu’elle n’a jamais été chargée de fonctions emportant hypothèque légale
acp 528 (3 Q 30 243) f° 89-v du 7.1.1864

Elle vend l’année suivante la maison au pharmacien Joseph Aloÿse Beno et à sa femme Hélène Hœrter moyennant 59.000 francs

1865 (4.1.), Strasbourg 6 (95), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4783
Pardevant M° Henri Eugène Roessel le Jeune & M° Victor Noetinger son Collègue, les deux notaires à la résidence de Strasbourg, A comparu
Madame Pauline Eléonore Nebel sans état demeurante à Bade mais domiciliée à Strasbourg, autrefois à Paris, veuve de M Augustin Désiré Mogin, en son vivant négociant en dernier lieu mécanicien demeurant à Paris (vend)
à M. Joseph Aloÿse Beno, pharmacien et à Madame Hélène Hoerter son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg acquéreurs solidaires
Désignation. Une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Poissons N° 13, autrefois le N° 110, au coin de la rue du pied de bœuf où elle porte le N° 3, comprenant divers bâtiments dont l’un sur la rue du vieux marché aux Poissons à rez de chaussée surmonté de trois étages et les autres bâtiments à rez de chaussée surmonté de quatre étages, magasins, cour, pompe, caves, autres droits, appartenances & dépendances, d’un côté dans la rue du vieux marché aux Poissons M. Oberlin, de l’autre dans la rue du Pied de bœuf un inconnu. Sont compris dans la vente tous les poêles se trouvant dans ladite maison, posés dans diverses pièces et dont les acquéreurs déclarent avoir suffisants connaissance. (…)
Etablissement de la propriété. Du chef de Mde Mogin. Cette dame est devenue propriétaire de l’immeuble présentement vendu pour lui avoir été abandonné avec d’autres valeurs encore, à titre de donation par partage anticipé, par Mad. Marie Thérèse Exel sa mère alors épouse séparée de corps et de biens de M. Fidèle Richard Joseph Nebel, agent comptable des subsistances militaires à Compiègne, actuellement sa veuve demeurant à Bade domiciliée à Strasbourg, représentée par son mandataire, suivant acte reçu par Me Labarre et son collègue, notaires à Compiègne, le 5 novembre 1834, ledit partage fait par Mad. Nebel, dûment autorisée de son mari, avec ses enfants alors encore mineurs qui étaient 1° Mad. Marie Thérèse Nebel, 2° Mad. Mogin, venderesse alors Mad. Pauline Eléonore Nebel, 3° & M Denis Amédée Nebel, pour lesquels enfants mineurs a stipulé & a agi M Fidèle Richard Joseph Nebel leur père susnommé. Ce partage anticipé a eu lieu sans aucune soulté à la charge de Mad.Mogin, mais sous réserve de l’usufruit viager compétant alors aux époux Exel ci après nommés et au survivant d’eux suivant le titre ci après allégué et de tels autres droits qui résultaient en faveur de ces derniers au même titre. Dans cet acte est intervenu, pour les motifs ci après énoncés, M. Antoine Louis Marie Jules Legrigneux fils propriétaire demeurant à Compiègne, ayant agi comme mandataire de spécial aux effets ci après de M. François Xavier Exel, propriétaire et de Dame Marie Thérèse Klein, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, aux termes d’une procuration passée devant M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 14 octobre 1834 (…) lequel, audit nom, a déclaré approuver ledites donation & partage anticipé (…)
Dans le courant de l’année 1851, de fortes réparations et même la reconstruction de la façade de ladite maison dans la rue du pied de bœuf eurent lieu. A cet effet & pour conférer au constructeur le privilège sur led. immeuble qu’accorde la loi, on a observé les formalités prescrites par l’article 2103 du Code Napoéon, ainsi qu’il résulte des titres qu’on va évoquer. Les frais de ces constructions & les autres frais se sont montés à la somme de 28.211 francs, laquelle somme est encore due actuellement à M. Emile Albert Reinhardt, négociant demeurant & domicilié à Paris, aux termes d’une cession pardirectement M° Roessel l’un des notaires soussignés qui en a la minute, & son collègue, le 5 novembre dernier, par lequel M. Reinhardt a été subrogé dans les droits de M. François Xavier Exel fils, propriétaire et rentier demeurant & domicilié à Strasbourg, bailleur des fonds employés pour lesdites reconstructions, ladite somme de 28.211 francs est due aus termes 1° d’un jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 25 août 1851, 2° d’un procès verbal d’assermentation dressé au greffe dudit tribunal le 26 avril 1851, 3° d’un procès verbal d’expertise en date du 27 août 1851 enregistré à Strasbourg le 21 octobre suivant f° 66 (…) déposé au greffe du dit tribunal suivant procès verbal du 22 octobre de la même année, 4° d’un jugement de nomination d’experts pour réception des travaux, rendu par ledit tribunal le 5 février 1852, 5° d’un procès verbal d’assermentation dudit expert dressé au greffe dudit tribunal le 23 février 1852, 6° d’un procès verbal d’expertise et de réception de travaux fait à Strasbourg le 28 février 1852 (…) dépose au greffe dudit tribunal par acte de 21 avril de la même année, 7° d’une convention à l’effet de travaux de construction reçue par M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 18 août 1851, (…)
Du chef de Mad. Nebel. Cet immeuble était un propre de Mad. Exel née Klein susnommée & Madame Nebel en était devenue propriétaire au moyen de l’abandon qui lui en avait été fait avec d’autres biens encore par M. & Mad. François Xavier Exel & Marie Thérèse Klein déjà nommés ses père et mère aux termes d’un acte contenant donation à titre de partage anticipé reçu par M° François Lacombe alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1834. Ce partage anticipé a été fait par M. & Mad. Exel entre leurs quatre enfants qui étaient 1° Mad. Nebel, susdite, 2° Mad. Louise Exel épouse de M. Joseph Félix Lex, anicen notaire demeurant à Bâle (Suisse), 3° Mad. Marie Marguerite Adèle Exel épouse de M. Augustin François Clément Couturat, Ingénieur en chef des ponts et chaussées attaché aux travaux du Rhin demeurant à Strasbourg, 4° & M. François Xavier Exel fils, déjà nommé, alors négociant demeurant à Strasbourg. Dans cet acte, M. & Mad. Exel se sont réservés pour eux et pour le survivant d’eux l’usufruit viager et l’entière l’administration des biens par aux attribués, parmi lesquels se trouvait la maison présentement vendue. Et ils ont expressément fait défense à chacun de leurs enfants de vendre ou d’hypothéquer les maisons données ainsi que de céder et transférer ou engager autrement les sommes d’argent abandonnées par le même acte aux enfants Exel, ce sont ces dernières stipulations qui ont donné lieu à l’intervention de M. & Mad. Exel père dans le partage anticipé du 5 novembre 1834, ci-dessus analysé. Mad. Exel est décédée à Strasbourg le 30 janvier 18500 & suivant acte reçu par ledit M° Lacombe le 13 juin suivant il a été procédé à la liquidation et au partage de la communauté qui a existé entre M. & Mad. Exel père et de la succession de Mad. Exel née Klein. Dans cet acte il est expliqué que M. & Mad. Exel étaient mariés sous le régilme de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Laquiante alors notaire à Strasbourg le 23 thermidor an VI, suivant lequel ils avaient assuré le prémourant au profit du survivant d’eux l’usufruit viager de tous les biens composant la succession du prédécédé, usufruit auquel M. Exel père a renoncé en vertu d’un acte reçu par ledit M° Lacombe le 11 juin 1850. (…). M. Exel père est lui-même décédé depuis à Strasbourg le 3 août 1863 et suivant acte dressé par M° Roessel l’un des notaires soussignés le 19 décembre de la même année, il a été procédé entre tous ses héritiers à la liquidation & au partage de sa succession. (…). Par suite de tout ce que dessus et des décès respectifs de M.. & Mad. Exel père et mère, l’usufruit qui compétait à ces derniers en vertu dudit partage anticipé et les droits que Mad. Nebel tenait de son père aux termes de l’acte du 13 juin 1850 se trouvent éteints & l’immeuble présentement vendu appartient actuellement en pleine propriété à Mad. Mogin en vertu des titres susénoncés.
Du chef de Mad. Exel née Klein. Le même immeuble appartenait en pour à Mad. Exel née Kien pour lui être échu ainsi qu’il a été présentement déclaré aux notaires soussignés dans les successions de ses père et mère M. Jean Georges Klein, propriétaire & négociant & Mad. Marie Thérèse Challard son épouse de leur vivant demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulté au surplus d’un acte contenanr liquidation & partage assé devant M° Lex alors notaire à Strasbourg le 27 mars 1819. enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 avril suivant volume 116 numéro 11 – Prix, 59.000 francs
Etat Civil de mad. Mogin. Declare la venderesse qu’elle est veuve eb premières noces non remariée et sans enfant de feu M. Mogin son mari, avec lequel elle était mariée sous le régime de la communauté aux termés de leur contrat de mariage passé devant M° Roquebert et son collègue notaires à Paris le 19 avril 1839. Qu’elle était judiciairement séparée quant aux biens d’avec son dit mari suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Epernay (Marne) le 7 mai 1853. Qu’’elle n’a jamais été chargée de fonctions emportant hypothèque légale
acp 539 (3 Q 30 254) f° 30-v du 6.1.

Joseph Aloyse Beno épouse en 1856 Françoise Elise Wucher, fille de plâtrier
1856 (20. Xbr), Strasbourg 14 (147), Not. Ritleng n° 8813
Contrat de mariage – Mr Joseph Aloyse Beno, Pharmacien domicilié et demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sr Joseph Aloyse Beno et de De Elisabeth Sauvoisin, conjoints domiciliés à Strasbourg où ils sont tous deux décédés d’une part
Mademoiselle Françoise Elise Wucher, domiciliée et demeurant à Strasbourg, fille majeure de feu Mr Jean Baptiste Wucher, en son vivant plâtrier à Strasbourg et de feu Dame Marie Elisabeth Wanné son épouse décédée épouse en secondes noces de Mr Henri Adolphe Kuhff plâtrier demeurant à Strasbourg stipulant sous l’assistance de mondit Sr Kuhff son beau père d’autre part
article 6. Le futur époux déclare que ses apports consistent dans le fonds de la Pharmacie la Licorne qu’il exploite présentement à Strasbourg dans la maison Oberlin rue du vieux marché aux poissons, lequel fonds consiste dans les pratiques et l’achalandage qui y sont attachés et dans les différents effets mobiliers, ustensiles servant à son exploitation ainsi que dans les médicaments, fioles, flacons & pots les renfermant ou à ce destinés, alambic, chaudières matières & autres apparentés
acp 456 (3 Q 30 171) f° 10 du 22. Xbr – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent dans son fonds de pharmacie de la Licorne à Strasbourg
Ceux de la future épouse en meubles & créances estimés à 21.573
1/3 d’une action de la manufacture d’ornements Heiligenthal
1/3 d’une maison rue neuve traversière n° 13 à Strasbourg
moitié de 1 ha 79 a 65 terres à Mittelschaeffolsheim
Donation par le futur à la future de l’usufruit de toute sa succession et de la future au futur de l’usufruit d’un capital de 15.000 francs
Don de noes par le futur à la future en cas de survie, sans enfants d’une somme de 2000 francs

Françoise Elise Wucher meurt l’année suivante en délaissant pour héritiers ses deux frères
1857 (21. 9.br), Strasbourg 14 (149), Not. Ritleng n° 9554
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Joseph Aloyse Beno pharmacien et Françoise Elise Wucher
à la requête et en présence 1. de Mr Joseph Aloyse Beno, pharmacien domicilié & demeurant à Strasbourg agissant tant à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & feue Dame Françoise Elise Wucher son épouse aux termes de leur contrat de mariage passé devant les soussignés notaires Ritleng et l’un de ses collègues le 20 décembre dernier enregistré, qu’en qualité d’usufruitier de la généralité de la succession de ladite défunte suivant testament de cette dernière reçu par M. Rencker notaire à Strasbourg le 26 juin 1857 enregistré le 4 juillet suivant,
2. de Mr Martin Jean Baptiste Jules Wucher, employé au chemin de fer de l’est, domicilié & demeurant à Strasbourg & 3. de Mr Henri Adolphe Kuhff maître plâtrier domicilié & demeurant en ladite ville agissant en qualité de tuteur légal de Gustave Adolphe Kuhff son fils mineur issu de son mariage avec feue Dame Marie Elisabeth Wanné son épouse en secondes noces veuve en premières noces de Jean Baptiste Wucher en son vivant aussi maître plâtrier à Strasbourg, mondit Martin Jean Baptiste Jules Wucher et le mineur Kuhff habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers savoir le Sr Wucher pour trois quarts comme frère germain & la mineure Kuhff pour un quart comme frère utérin de ladite Dame Beno décédée à Strasbourg le 28 juin dennier. Et en présence de Mt Jean Chrétien Gleimer Contrôleur de l’octroi en retraite domicilié & demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur du dit mineur Kuhff
acp 464 (3 Q 30 179) f° 76-v du 24. 9.br (succession déclarée le 26 Xbre 1857) Succession, propres existants, mobilier 3570, créances 4430, un tiers indivis d’un corps de biens ban de Mittelschaeffolsheim de la contenance d’un ha 79 a 65 – propres inexistants 16.346, garde robe 797
indemnité due à la communauté 17.200, passif de la communauté 21.080

1857 (26.6.), Me Rencker
Testament d’Elise Wucher épouse d’Aloyse Joseph Beno, pharmacien à Strasbourg, par lequel elle lègue à son mari la jouissance viagère de toute sa succession – Décès du 28 juin 1857
acp 461 (3 Q 30 176) f° 49 du 4.7.

Joseph Aloyse Beno se remarie en 1858 avec Hélène Hœrter, fille d’un marchand de bois
1858 (17. 9.br), Me Noetinger

Contrat de mariage – Joseph Aloyse Beno, pharmacien à Strasbourg, veuf sans enfant de Françoise Elise Wucher, d’une part
Hélène Hoerter, majeure à Strasbourg fille de Geoffroi Hoerter, marchand de bois, et de Thérèse Erhard sa femme audit lieu d’autre part
acp 474 (3 Q 30 189) f° 8 du 24. 9.br – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du fonction consistent en une valeur de 29.401 grevé d’un passif de 14.557, reste 14.844
Les apports de la future consistent en un mobilier estimé à 520
Donation par les conjoints Hoeter à la future épouse leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie sur leurs succession et ce par moitié d’un trousseau estimé 1698, 2) argent comptant 50.000 (total) 51.698
Donation par le futur à la future en cas de survie à titre de don matutinal d’ue somme de 3000 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible en cas d’existence d’enfant, donation qui sera caduque en cas de convol en secondes noces

Hélène Hœrter donne à son mari l’usufruit viager de toute sa succession
1877, Me Noetinger
4 Junÿ 1866. Schenkung durch Hélène Hoerter, ermächtigte Ehefrau von Joseph Aloyse Beno, Apotheker in Straßburg wohnhaft
ihrem gennannnten Ehemann
den lebenslänglichen Nutz und Nießbrauch an ihrem sämtlichen Nachlass. Im Vorhandensein von Kindern wird diese Schenkung auf die Hälfte reducirt († al 31 Januar 1877)
acp 661 (3 Q 30 376) f° 12-v du 2.2.1877

Joseph Aloyse Beno vend la maison au lithographe Frédéric Grosskost et à sa femme Sophie Nothhafft

1875 (18.12.), Me Holtzapffel
Verkauf durch H. Joseph Alois Beno, Rentner und Helena Hoerter seine Ehefrau zu Straßburg
an Johann Friderich Groskost, Lithograph und Sophie Nothhafft seiner Ehefrau zu Straßburg
von einem Hause zu Straßburg Alter Fischmarck N° 13, für 59.200 Mark, davon 800 Mark baar bezahlt und den Rest zahlbar nach Ablauf von fünf Jahren. Nutzniesung, Steuren und Zinse vom 25. December 1875. Erwerbs Titel, Kauf Roessel den 4. Januar 1865
acp 647 (3 Q 30 362) f° 12 du 27.12.

Fils de farinier, Jean Frédéric Groskost épouse en 1866 l’institutrice Sophie Nothhafft
1866 (17.5.), Strasbourg 4 (124), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 11.779
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jean Frédéric Groskost, lithographe, demeurant et domicilié à Strasbourg fils majeur de M. Michel Groskost, décédé farinier à Strasbourg, et de Dame Barbe Hertz, sa veuve, demeurant et domiciliée en cette ville,stipulant du consentement de la mère, ainsi qu’il le déclare, comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Sophie Nothhafft, institutrice demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille majeure de M. Christophe Nothhafft, boucher, et de Dame Marguerite Sophie Stoehr, décédés conjoints en cette ville, stipulant pour elle et en son nom comme future épouse d’autre part
acp 554 (3 Q 30 269) f° 31-v du 18.5. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) mobilier 400, 2) fonds de lithographie 12.000, 3) argent 4000
Les apports de la future consistent 1) mobilier 1888, 2) créances 11.520, 3) douze obligations chemin de fer de l’Est, 4) six obligations chemin de fer de l’ouest, 5) argent 1000, 6) moitié d’un étal de boucher
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfant et en cas de prédécès de la future épouse sans enfants et en cas d’existence de Julie Nothhafft sœur de la future épouse, l’usufruit devra être réduit de 3000 francs que le futur aura à délivrer à la dite Dlle Julie Nothafft dans un délai de trois mois après le décès

Procès verbal d’estimation du terrain que le propriétaire Grosskost va acquérir de l’Etat au titre de l’alignement

1876, Enregistrement de Strasbourg, ssp 167 (3 Q 31 666) f° 93-v du 22.5.
4. Mai 1876, Protokoll aufgestellt Bauunternehmer Klein als Expert des H Groskost Lithograph, Kreisingenieur als Expert der Straßen verwaltung und den Domänenempfänger Wichard, alle zu Strassburg, welche den Werth des Bodens, den der H Groskost, zufolge Alignement vom Staat erwerben soll, abgeschätzt haben, wie folgt, der Flächeninhalt beträgt 32,63 Q. Meter und wird bezahlt pro Q Meter 56. M. mithin für die Gesamtfläche auf 1827 M.

Vente du terrain devant la maison

1876 (7.6.), Ingénieur Pfersdorff
Ingénieur Pfersdorff & Domänen Einnehmer Wichard
2053. Verkauf durch den Staat
an den Lithograph Groskost zu Straßburg
von 32,64 Q Meter Boden vor dem Hause des Käufers von der Staatsstraße N° 2 (4) abzutrennen, Um den Kaufpreis von 1827 Mark 28
acp 652 (3 Q 30 367) f° 78 du 14.6.


Maison au Petit Pied de bœuf (Zum kleinen Rindsfuss)

Réunie à la précédente en 1640 (VII 388-b)

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 6
La maison appartient à Etienne Dex. L’encorbellement a 12 pieds de long et fait saille de six pieds et demie sur le communal. La maison comprend une porte de cave, plusieurs étaux, un auvent de 11 pieds et demi de large en saillie de trois pieds et demie et un pilier en pierre à côté de la maison au Pied de Bœuf

Ane dem Vischmarckh Gegen Sanct Martins Blatz, Vnd von Dannen hinab nach der Altten Metzig zugemessen
Steffan Dex hatt darneben Vor seinem Hauß die Allmendt 12 schu lang, Vnd oben ein Vßstoß 6 ½ schu herauß, Vor dem hauß ein Kellerthier 6 ½ schu lang vnd 4 ½ breit, Item ein Banckh über Zwerch hero am Rindsfuß 8 schu lang vnd 3 schu breÿt, Mehr vornen ein Bänchlin 4 ½ schu lang, vnd 2 ½ schu breÿt, Item oben dem Vßstoß ein Wetterdächlin 3 ½ schu herauß vnd 11 ½ schu lang, sampt einer Steinerin Saulen ane dem Rindtsfuß, Soll alles Allmend sein und bleiben, Bessert für das Niessen, ij lb viij ß d

Isaac Dex épouse en 1592 Salomé Heimer

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 20-v n° 18)
1592. den 22. Maÿ sind Ehelich eingesegnet worden Herr Isaac Dechs, Handelsmann vnd Burger alhie Vnd Jungfr. Salome Heÿmerin weÿland Theobald Heimen des scherers selig. hinderlaßene tochter von Straßb. (i 24)

Veuve, Salomé Heimer se remarie en 1610 avec le marchand Henri Rœmer : contrat de mariage, célébration
1610 (16.8.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54)
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten vnd fürnehmen Hn Heinrich Römer handelsman vnd burg. alhie Zu Straßburg, als dem Breüttigam ane einem
So dan der Ehren: vnd tugendsamen Fr. Salome Heimen weÿland des auch Ehrengeachten fürnehmen Hn Isaac dexen des handelsmans vnd burgers alhie seelig. hinderlaßene wittib als der hochzeitterin Andern Theils
Beschehen vnd verhandelt in des heilig. Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 16. Augusti In dem Jar des herrn als man Zahlte 1610
[unterzeichnet] Ich Carle Spielman Alß vogt d. frauw hochzeiterin bekhenn wie obsteth

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 295 n° 852)
1610. Heinrich Römer d. handels Mann, v. Salome Isaac Dexen deß handelsmanns alhie Nachgelaß. wittib. Eingesegnet Zinnstag 4. Septembris (i 303)

Salomé Heimer veuve du marchand Isaac Dex vend la maison dite au Petit Pied-de-Bœuf au cordonnier Conrad Weber

1609 (5. tag Maÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) n° 226-v
Erschienen Fr. Salome heÿmerin Wÿland herrn Isaac Dexen Gewerbßmanns selig. witwe, Mit beÿstandt v bewilligung herrn Carle Spylman Gewerbßmanns Ires geschwornen Vogts Auch H. Mathias Knele Ires Stieffvatters, So dann herr Matheus Brun handelßmann als geschwornen Vogt Johannßen v alß geschwüsterd (verkaufft)
Conrad Webern Schumacher
huß hoffstatt mit all Iren gebeu & gelegen Inn der S S vnden am Vischmarck genannt zum cleÿnen Rindsfuß einsyt nebent der herrberg Zum Rindtsfuß, die andersÿt ein Behusung Sebastian hermels Schuldgläubigern Zuständig stoßend, hind. auch vff d. Rindtsfuß, davon gend 17 schilling 6 pfenning Zum halben theÿl ane Ein pfund 15 schilling d aber die vberige xvij ß vj d Junckher Johann Martin Stickel von Troffen alls geschw. vormunden Junckher Euchary Bocken von Erlenburg V Fr. Marien gebohrner Widergrünin von Stauffenburgs selig Kinder abgeloßt worden der halb theyl vff Johannis Baptistæ v die vbrig halbtheyl vff d heylig. wÿhenacht. tag fallend ewigs Ehrschetzigt Erbzinß Junckher Leopolden von Berenfels, So dann 40 guldin gelts Straßburger lösig mit 800 gulden die derselben Zu vier stück* werung vff S Michels tag falled Daniel Samuel vnd Steffan Dexen gebrüderen wÿland Stofflen dexen des altern Inn letzer ehe erzielten Söhn Sunst für ledig eÿgen V. all. Rcht & der Kauff vber solche beschwerden Zugangen v. beschehen umb 660 guld.
Hiebey geweßen H Heinrich Wyrich Schulmeyster Zu S Niclaus V Niclaus Clein Schnyder hierzu erbetten

Le cordonnier Conrad Weber épouse Ange Schmidt, fille d’un tailleur de Jelz ou Zelz
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 200-v n° 539)
1604. Ostertag. Conradt Weber d. schuhmacher Vndt Engell hanß Schmiden des Schneÿders Zu Jelzt beÿ Bergkeßell Nachgelaß. dochter. Eingeseg. 17. Martÿ [sic, April.] (i 204)

Conrad Weber et sa femme Ange hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Beuchel

1616 (Ersten tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 27
(Inchoat. fo: 28) Erschienen Conrad Weber der Schuemacher vnd Engell sein eheliche hußfr.
haben in gegensein herrn hanß Beuchels handelßman schuldig sein 50 pfund pfenning für aberkhauffte leder
vnderpfand huß hoffestatt V hefflin mit all Ir gebed. gelegen Inn der S S vnden am Vischmarck einseyt neben dem herberg Zum Rinds fuß andersyt neben (-) stoßend hind auch vff den Rinds fuß, Dauon gend 40 guld. gds losig mit 800 gulden Straßburger Jorg Bechen, Mehr xvj ß gelts bodenzinß, So dann 18 derselb guld gts Zu xv batzen abloßig mit 350 guldin bemeltt werung Heinrich Renner* handelßmann

Le cordonnier Conrad Weber se remarie avec Marguerite Sohler, veuve d’Elie Trenner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 180 n° 20)
1635. Dom 4. post Trin. 21. Juny prima & Dom. 5. 28 Eiusdem secunda vice. Conrad Weber der Schuhmacher Und Burger alhier Vnd Margaretha Zollerin Eliæ Dremmers des Schuhmachers Vnd Burgers alhie hinterlaßene wittib. Mont. 29. Junÿ Zu S. Claus (i 193)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 199) 1635 Eodem [21. Junÿ] Conrad Weber der schuhmacher alhier v. Margaretha Elias Dremmers schuhmachers alhie wittwe. Cop. 29. Junÿ Zu St. Claus

Conrad Weber hypothèque la maison au profit du tanneur Jean Ott

1637 (ut supra [12. Jan:]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 28-v
Erschienen Conrad Weber der Schuhmacher alhie
hatt in gegensein Hannß Otten deß Rohtgerbers auch burgers Zu Str. – schuldig seÿen L Lb
dafür Vnderpfand sein soll Hauß und Hoffstat mit allen andern ihren gebäwen alhie vffm Vndern Fischmarckt neben Hannß Pleickhardt Kolben dem Paßmentierer & neben dem gewesenen würths hauß Zum Rindtsfuß, hind. vff besagten Rindtsfuß stoßend, So Zuuor verhafft. umb 800. fl. Wehrung Isaac Dexen deß handelßmanns see. Erben, Item umb 100. R. hannß Büchels deß Lederbereiters Erben, So gehen Jährlich auch dauon Sÿben Zehen schilling 6 ß Bodenzinß Jr. N. N.

Conrad Weber hypothèque la maison au profit des enfants du cordonnier Mathias Wurm

1638 (s.d. [23/24. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 480 n° 717-v
(nil actum) Erschienen Conrad Weber d. Schuhmach. alhie
hatt in gegensein ut spâ [weÿl. hanß Mathiß Wurmen gewesenen Schuhmachers see. vier Jüngern Kindern Vogts Daniel Wellers auch Schuhmachers] – schuldig seÿen L. lb
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen and. ihren gebäwen & alhie vffm und. Fischmarckht zum kleinen Rindtsfueß genannt, einseit neben dem Rindtsfueß, 2.seit neben hanß Pleickhardt Kolb dem Handelßmann, hind. auch vff erstbesagten Kolben vnd Rindtsfueß stoßend, so Zuuor Verhafftet vmb 600. fl. nachtrag den dexischen Erben so aber noch streitig und Er Debitor daran allein 400. fl. gestendig, so gehen auch Jarß dauon 17. ß 6 d bod. Zinß Jr N. N. Zu Schlettstat, Mehr ist diß hauß auch v.pfändt 100. fl. hanß Büchels see. witib und Erben, It. Umb 100. fl. hanß Otto dem Rohtgerber It. umb 50. fl. Daniel Simons see. Zu Zweÿbrucken Kindern, So dann vmb 36. lb. seiner dochter Ursula und sohn hannß Michel für Müeterlich gut

Conrad Weber vend la maison à son voisin Georges Mahler, aubergiste à la Carpe bridée et propriétaire de la maison au Pied de Bœuf

1640 (21. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 47
(Protocoll. fol. 32.) Erschienen Conrad Weber d. Schuhmacher burger Zu Str.
hatt in gegensein Georg Malers Würths zum Gertenfisch auch Burgers Zu Straßburg (verkaufft)
hauß, hoffstatt vnd höfflein, mit Allen and.en ihren gebäwen & alhie Am Vndern Fischmarckt einseit neben hannß Pleickhard Kolben dem handelßmann, and.seit neb. dem gewesenen Würthshauß Zum Rindtsfueß, so dem Käuffer auch zuständig, hind. vf erstbesgten Rindstfueß stoßend, dauon gehen Jährlich vff Johannis Baptæ und Weÿhenachten 17. ß 6 s Ehrschätzigs Zinsen den Edlen von Berenfelß empfahet Johann Böller Alß Schaffnern Vnd obwol diß hauß noch verhafftet vmb 400. fl Str. wehr. weÿl. Georg Bochen Alten Kleinen Rhats Verwanth see: Erben, Mehr vmb 173. fl. 6. ß Samuel dexen see. witiben, J. vmb 50. lb weÿl. hannß Beüchel Alten groß. Rhats Verwanthen se: erben, so dann vmb 50 lb hannß Otten dem Rohtgerber, so hat doch d. v.keüffer solche posten vff ihme behalt – vber den Ehrschätzigs. Zinß geschehen per 600. lb
[in margine :] Erschienen Jr. Ernst Frid. von Berenfeld für sich selbst und in nahmen seiner Jgfr. Schwester Johannæ Und Jr. Philips Dierich Zorn von Plobßheim alß Ehevogt Judit Von Berenfelß, haben in gegensein deß Käuffers erkant, d. Sie von demselben die 17 ß 6 d Ehrschätzigs gelts mit 21. Lib. 12. ß d abgelößt worden – Actum den 2. Julÿ 1640.


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