91, rue des Grandes arcades


Rue des Grandes arcades n° 91 – V 202 (Blondel), N 1096 puis section 63 n° 71 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Wolffgang Auguste Bader, sur des plans de Pierre Michel d’Ixnard, maître maçon Michel Nagel (1784) – Détruite par les bombardements aériens le 11 août 1944 – Reconstruite en 1953
Autres adresses : 15-16 place Gutenberg – 1, rue des Hallebardes


Devanture vers 1930 – Bâtiment reconstruit « à l’identique » vers 1955 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le bâtiment en retrait de l’alignement des Grandes Arcades est le dernier de la rue, le seul à ne pas avoir d’arcade au rez-de-chaussée.
La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du savoyard Claude Bitto ; la façade de 38 pieds ½ vers les Grandes Arcades a un encorbellement sur toute la longueur et un oriel en bois, celle de 70 pieds ½ dans rue des Hallebardes a un auvent sur toute sa longueur. La maison qui revient à son gendre François Guichard, savoyard originaire de Thonon, est alors connue sous le nom de maison de commerce Guichard (Guischardisches Gewerbshaus, années 1640). Elle appartient ensuite à sa fille qui épouse Jean Richshoffer puis à leurs descendants dont les consuls Jean Jacques Richshoffer père et fils qui la louent à différents marchands. Sa valeur minimale d’après les rapports d’experts est élevée (4 500 livres en 1724, 5 000 livres en 1746).
Le marchand Wolffgang Auguste Bader l’achète en 1766. Il supprime la même année l’auvent vers la rue des Hallebardes puis fait remplacer en 1776 les dalles en pierre devant la façade des Grandes arcades. Il charge en 1784 le maître maçon Jean Michel Nagel de construire une nouvelle maison d’après les plans de Pierre Michel d’Ixnard.

Bader (Michel d'Ixnard)187 Cour G'


Planche 28 du Recueil d’architecture, P. Michel d’Ixnard
(reproduite dans Pierre Michel d’Ixnard, 1723-1795. Leben und Werk par Erich Frantz, Anton H. Konrad Verlag, 1985).
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (Musée des Plans-relief) 1 Cour (G’) , élévations (plan-relief, 1830)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et quatre étages en pierre. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la maison se trouve de part et d’autre du repère (f’), la façade vers les Grandes Arcades sur la gauche (e’-f’), celle vers la rue des Hallebardes sur la droite (f’-g’) : baies de boutiques au rez-de-chaussée surmonté de trois étages ordinaires et d’un étage plus bas, puis de trois niveaux de greniers. Les bâtiments forment un U autour de la cour (G) qui représente la façade arrière (1-4) du bâtiment vers les Grandes Arcades, la façade arrière (3-4) du bâtiment vers la rue des Hallebardes, l’aile en retour (2-3) du côté oriental, le bâtiment accessoire (1-2) vers le nord.
La maison porte d’abord le n° 56 (1784-1857) puis le n° 91.


Devanture rue des Hallebardes (vers 1930, dossier de la Police du Bâtiment)

La maison est détruite par les bombardements alliés du 11 août 1944. Le dossier du M.R.U. contient une description très précise du bâtiment qui est reconstruit « à l’identique » en 1953. Des litiges s’élèvent les années suivantes au sujet des fondations qui avaient été à moitié détruites.



Elévations vers la place Gutenberg et la rue des Hallebardes en 1900 (ancien bâtiment)
Elévations vers la place Gutenberg et la rue des Hallebardes en 1953 (bâtiment actuel) – dossier de la Police du Bâtiment

Vue vers 1954 (dossier de la Police du Bâtiment) et en avril 2012

novembre 2009, revu décembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Claude Bitto, orfèvre, et (1570) Agnès Holl puis (1604) Marie Pullian veuve de l’orfèvre Melchior Hartung – luthériens
1620* h François Guichard, marchand, et (1599) Marie Bitto – luthériens
1635* h Jean Richshoffer, marchand, consul, et (1623) Agnès Guischard puis (1634) Susanne Ringler – luthériens
1660* h Jean Christophe Richshoffer, marchand, et (1651) Marguerite Baur – luthériens
h Jean Richshoffer, capitaine de cavalerie – luthérien
Jean Jacques Richshoffer, consul, et (1688) Marie Madeleine Gretzinger – luthériens puis catholiques
1746 h Jean Jacques Richshoffer, consul, et (1736) Marie Marguerite de Billerey – catholiques
Jean Christophe Richshoffer, assesseur des Quinze, célibataire – catholique
Marie Salomé Richshoffer et (1739) François Joseph Adam, avocat au Conseil souverain d’Alsace – ensuite (1761) les deux derniers seuls
1766 v Wolffgang Auguste Bader, marchand, et (1763) Marguerite Salomé Rœderer – luthériens
Louis Frédéric Bader, négociant, et (1805) Victoire Schertz
1816 v François Xavier Exel, négociant, et (1798) Marie Thérèse Klein
1834 h Augustin François Clément Couturat, ingénieur des Travaux du Rhin, et (1821) Marie Marguerite Adèle Exel
1879* Camille Schauffler, négociant, et (1864) Antoinette Amon
1902* h Virgile Meyer, banquier, et (1887) Marie Schauffler
1931 h Jean Eugène Doirisse, négociant, et (1910) Marie Antoinette Yvonne Meyer
1951 h Auguste Doirisse et la veuve du précédent

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 4 500 livres en 1724, 5 000 livres en 1746

(1765, liste Blondel) V 202, Mr Reishoffer le XV
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bader, 16 toises, 1 pied et 3 pouces
(1843, cadastre) N 1096, Couturat, Augustin François, négociant – maison, sol – 2,75 ares

Locations

1686 à Paul Fœrster, marchand
1703, 1708, 1718 à Georges Albert Storck, marchand
1703 sous-bail au marchand Claude Canuel La Motte
1726 à Jean Matthieu Knauer, marchand
1733 sous-bail Apolline Guiot veuve du marchand Julien Fourcin
1734 sous-bail au marchand Melchior Auffhammer
1737 sous-bail au perruquier Jean Léonard Pfæhler
1741 à François Tournier et Henry Suriray, marchands associés
1741 sous-bail au boutonnier Antoine Meyé
1766 à la veuve Suriray et à François Louis Petit, libraire
1771 à François Louis Petit, libraire
1875, (magasin), Samuel Ulmer, commerçant
1877, Fépoux, architecte

Etaux

1768 Marie Eve Wangen, vendeuse de fleurs
1772 Jean Christophe Walther, cloutier
1772 Jean Samuel Zipf, cloutier
1772 Reh, peignier

Livre des communaux

Etat de 1587 (VII 1450), folio 38

Am Andern Orth Sporer oder Spießgaßen, Vnz ane die Prediger Gassen Hinauff
Claudi Bitto der Saphoÿer hatt vor seinem Hauß Anfangs vornen ane d. Erbslauben gegen der Münzen Vnz herfüro Ane das Eckh Sporer: oder Spießgaßen die Allmend 38 ½ schu lang, vnden ein steinerin Tritt 9 schu herauß, daruff ein Kellerthüer 7 ½ schu lang, 5 schu breit, Mehr ein Kellerthüer 5 schu herausser vnd 4 schu breit, Ein Kellerfenster 2 schu lang, 1 ½ schu breit, Item ein gemaurt Zwerck benckhlin ane der grossen Erbslauben 8 schu lang 1 ½ schu breit, Item mehr Inwendig ein Benckhlin 7 schu lang j schu 9 Zoll breÿt, Mehr ein Benckhlin 3 ½ schu lang 1 ½ schu breit, Item mehr dauor ein Vssaz Banckh 16 schu lang vnd 2 ½ schu breit, Mehr ein Banckh 6 ½ schu lang 1 ½ schu breit, Item noch ein Banckh zum Vssaz 12 schu lang, 2 ½ schu breÿt, Item mehr ein Zwerchbanckh am Eckh 5 schu lang 2 schu breit, Weiters oben ein Vsstoß 4 schu 9 Zoll herausser, Vnd durchauß 38 ½ schu lang, Item Oben ane dem Hauß vornen gegen der Münzen Ein hülzener Erckher 6 schu 9 Zoll lang, vnd 2 schu herauß
Item Verners Vornen gegen der Sporer oder Spießgassen am Eckh Prediger Gassen Zugemessen die Allmendt 70 ½ schu lang, Darüber ein Wettertach auch so lang Vnd 5 schu herausser, Vornen Am Eckh Sporer Gaß 2 steinen Tritt 20 schu lang vnd 2 schu herausser, darinnen 5. Kellerfenster, Jedes 2 schu lang, 1 ½ schu breit, daruor 6 Vssaz Benckh, der Erst am Eckh 14 schu lang, 2 schu 3 Zoll breit, der Ander 9 ½ schu lang, 2 schu 3 Zoll breit, der dritt 10 ½ schu lang, 2 schu 3 Zoll breit, der Vierdte 6. schu lang 3 schu breit, der fünffte 6 ½ schu lang vnd 2 ½ schu breit, Vndt dann d. Sechste vnd Letste ane der Apothecken 5 schu lang vnd 3 schu breit, Vf der Allmendt, Soll p, Bessert für das Niessen, vj lb xiij ß iiij d

(Traduction) A l’autre angle de la rue des Eperonniers ou des Hallebardes en remontant vers la rue des Prêcheurs
Le savoyard Claude Bitto a 38 pieds ½ de communal devant sa maison face à la Monnaie, depuis les Arcades aux Pois jusqu’à l’angle de la rue des Eperonniers ou des Hallebardes, au rez-de-chaussée une marche en pierre en saillie de 9 pieds, au-dessus une porte de cave (7 pieds ½ de long, 5 pieds de large), plus une porte de cave (saillie de 5 pieds, largeur de 4 pieds), un soupirail (2 pieds de long et 1 pied ½ de large), plus vers les Arcades un petit étal transversal muré (8 pieds de long et 1 pied ½ de large), plus vers l’intérieur un petit étal (7 pieds de long et 1 pied 9 pouces de large), plus un petit étal (3 pieds ½ de long et 1 pied ½ de large), plus en avant un étal d’exposition (16 pieds de long, 2 pieds ½ de large), plus un étal (6 pieds ½ de long, 1 pied ½ de large), plus encore un étal à exposer (12 pieds de long, 2 pieds ½ de large), plus encore à l’angle un étal transversal (5 pieds de long, 2 pieds de large), en outre vers le haut un encorbellement en saillie de 4 pieds 9 pouces et d’une longueur totale 38 pieds, plus en haut de la maison devant vers la Monnaie un oriel en bois (6 pieds 9 pouces, en saillie de 9 pouces)
Plus encore vers la rue des Eperonniers ou des Hallebardes en allant vers la rue des Prêcheurs un communal d’une longueur de 70 pieds ½, au-dessus un auvent de même longueur en saillie de 5 pieds, devant à l’angle de la rue des Eperonniers 2 marches en pierre (20 pieds de long, saillie de 2 pieds) où se trouvent 5 soupiraux (2 pieds de long, 1 pied ½ de large chacun), par devant 6 étaux d’exposition, le premier à l’angle (14 pieds de long, 2 pieds 3 pouces de large), le deuxième (9 pieds ½ de long, 2 pieds 3 pouces de large), le troisième (10 pieds ½ de long, 2 pieds 3 pouces de large), le quatrième (6 pieds de long, 3 pieds de large), le cinquième (6 pieds ½ de long, 2 pieds ½ de large) enfin le sixième et dernier vers la pharmacie (5 pieds de long, 3 pieds de large) sur le communal, est communal etc., doit pour la jouissance 6 livres 13 sols 4 deniers

Préposés au bâtiment

1766, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Wolffgang Auguste Bader demande l’autorisation de blanchir sa maison et de supprimer l’auvent vers la rue des Hallebardes

(f° 42) Dienstags den 16. 7.bris 1766. H. Wolffgang August Bader – H. Wolffgang August Bader der handelsmann allhier bittet umb erlaubnus sein hauß unten an der großen Gewerbslaub fornen gegen der Pfaltz weißen und anstreichen zu laßen, mit dem erbiethen das wetterdach auff die seite in der Spießgaß hinweg zu machen. Erkannt, mit dem beding willfahrt wann er beede wetterdächer an seinem hauß sowohl fornen als auff der seite will hinweg machen, widrigen falls aber abgeschlagen und solle alles in statu quo verbleiben. Ille replicirt, er habe das wetterdach fornen am hauß zur bedeckung und schirm seines Ladens ohnumbgänglich vonnöthen und bittet in dießem fall umb erlaubnuß seinen überhang daßelbst zu unterbauen. Erkannt Augenschein

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le sieur Bader demande l’autorisation de remplacer les dalles en pierre devant sa maison Grandes arcades

(f° 252-v) Dienstag den 26. Septembris 1775. Hr Jacob Bader handelsmann – Mr Michael Meÿer der Maurer nôe. Hrn. Jacob Bader, des handelsmanns, bittet zu erlauben den: vor seiner oben an der grosen Gewerbslaub gelegenen behaußung mit steinernen blatten belegten boden ausbeßern zu laßen. Erkannt, Seÿe Hr. Stridbeck abzuordnen die sach zu examiniren

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Reconstruction de la maison en 1784 – Janvier. Le marchand Wolfgang Auguste Bader qui a l’intention de reconstruire les façades de sa maison demande l’autorisation de modifier les croisées vers la rue des Hallebardes – Mars. L’autorisation lui est accordée selon le nouvel alignement des Grandes Arcades, l’alignement de la rue des Hallebardes restant le même. – Mars. Le charpentier Vogt est autorisé à construire une cabane sur le communal pour y entreposer les décombres. – Mai. Le maître maçon Nagel demande l’autorisation de construire un oriel sur la façade vers les Grandes Arcades. Il fournit sur demande un plan d’après lequel il est autorisé à le bâtir. – Juillet. Le maçon est autorisé à bâtir une nouvelle façade vers la rue des Hallebardes. – Novembre. Le maçon demande l’autorisation de poser deux écarteurs. Il est autorisé à en poser un à titre de simple tolérance.

(f° 4) Dienstags den 20. Januarÿ 1784. Hr Wolfgang August Bader, Handelsm. – Herr Rathh. Nagel, der Maurer, nôe. Hrn. Wolfgang August Bader, des Handelsmanns, bittet zu erlauben deßen behausung am Eck der grosen Gewerbslaub und der Spies Gaß gelegen, vornenher neu auf zu führen, und an der façade in der Spies Gaß die Kreuzstöck zu verändern. Erkannt, bedacht, Seie durch Herrn Bau Inspector ein Plan über dasigen Alignement zu verfertigen.

(f° 40) Samstags den 13. Martii 1784. Hr Wolfgang August Bader, Handelsmann – An Herrn Wolfgang August Bader, des Handelsmanns, behausung oben an der Gewerbslaub am Eck der Spies Gaß gelegen, welcher gebetten vornen bei der grosen Gewerbslaub eine neue façade auf zu führen, und in der Spies Gaß die Kreutzstöck verändern zu laßen. Nach eingesehenem Plan wurde Erkannt, Sie die façade oberhalb der Gewerbslaub dem Überhang zugleich mit einem am Eck der Spies Gaß auf Zwantzig Zoll Französisch Maas abgeschnittenen Eck Zu unterfangen und da solche behausung gegen der Spies Gaß auf dem alten Fundament zu bleiben hat, als seie erlaubt die auf solcher seit befindliche Kreutzstöck zu verändern.

(f° 52) Dienstags den 23. Martii 1784. Hr August Bader, Handelsmann – Mr Vogt, der Zimmermann, nôe. Hrn. August Bader, des Handelsmanns, bittet zu erlauben bei der Kleinen Gewerbslaub eine Hütt zu Aufhebung der von seiner behausung abfallende Materialien aufrichten zu laßen. Erkannt, Seie dem Imploranten ein Platz auf dem Prediger Kirchhoff an zu weisen

(f° 102-v) Dienstags den 18. Maji 1784. Hr Wolfgang August Bader, Handelsmann – Idem [Hr. Exsenator Nagel der Maurer noe.] Herrn Wolfgang August Bader, des Handelsmanns, bittet zu erlauben an deßen behausung oberhalb der grosen Gewerbslaub gelegen an die neu aufführende façade einen Altan machen zu laßen. Erkannt, Bedacht, Seie anvorderist dieses ein Plan Vorzulegen.

(f° 108-v) Dienstags den 25. Maji 1784. Hr Wolfgang August Bader, Handelsmann -Hr. Exsenator Nagel, der Maurer noe. Herrn Wolfgang August Bader, des Handelsmanns, producirt Plan der Vordern façade seiner oberhalb der grosen Gewerbslaub aufbauenden behaußung, woran der zu machen begehrten Altan anbemercket. Erkannt, Seie dem Hrn Imploranten zu erlauben dem producirten Plan nach den Altan machen zu laßen

(f° 140) Dienstags den 20. Julii 1784. Hr Wolfgang August Bader, Handelsm: – Hr. Exsenator Nagel, der Maurer, nôe. Hrn Wolfgang August Bader, des Handelsmanns, bittet zu erlauben an seiner behausung am Eck der Spies Gaß und grosen Gewerbslaub gelegen in die Spiesgaß eine neue façade machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt

(f° 196) Dienstags den 16. Novembris 1784. Hr Wolfgang August Bader, Handelsmann – Herr Exsenator Nagel, der Maurer, nôe. Hrn Wolfgang August Bader, des Handelsmanns, bittet zu erlauben vornen an das Eck bei der Spies Gaß Zwei Abweiser drei Schuh weit von der façade seiner dasigen behausung setzen zu laßen. Erkannt, Augenschein

(f° 200-v) Dienstags den 23. Novembris 1784. Hr Wolfgang August Bader, Handelsmann – An Herrn Wolfgang August Bader, des Handelsmanns behaußung am Eck der Spiesgaß gelegen, welcher zween Abweiser drei Schuh weit vor die façade auf seiten der Gewerbslaub setzen laßen möchte. Erkannt, Wird dem Hrn. Imploranten erlaubt, einen Abweiser von der Mitte des Pfeilers am Eck der Spies Gaß Zwei Schuh weit vor die gegen der Gewerbslaub ziehende Stafflen setzen zu aßen, mit dem Anhang jedoch, daß diese Ihme ertheilte Erlaubnus nicht als Recht, sondern nur als eine Vergünstigung an zu sehen seie.

Etaux devant la maison
1768 (3.5.) Préposés au bâtiment, VII 1413 f° 18-v

Marie Eve Wangen est autorisée à vendre des fleurs sur les marches du sieur Bader rue des Hallebardes

Maria Eva Wangen – Maria Eva Wangen ist erlaubt auff denen Stafflen an H Bader des handelsmanns hauß in der Spießgaß blumen feil zu haben, gegen erlag 15 ß d Jährlichen zinßes

1772 (10.11.) Préposés au bâtiment, VII 1415 f° 128-v
Jean Christophe Walther tient sans autorisation un étal devant la maison Bader ; il ne devra plus s’installer à cet endroit

Johann Christoph Walther (vide hernach fol. 133.b) – Johann Christoph Walther der Nagelschmidt wurde vorbeschieden, weilen Er ohne mgdhh. Erlaubnus in der Spießgaß an hrn baders haus einen Stand hat, beklagter sagt : er habe den Platz von hrn Bader vor einen jährlichen zins von 6 fl. enlehnt, Seÿe beklagter anzuhalten seinen Stand wegzuthun und sich um einem andern Platz dazu umzusehen

1772 (12.5.) Préposés au bâtiment, VII 1415 f° 56
Jean Samuel Zipf conserve la location de son étal à l’hôtel de ville (Pfaltz) mais ne devra plus s’installer devant la boutique Bader aux Grandes arcades

Joh. Samuel Zipf – Johann. Samuel Zipf der Nagelschmidt durch seine Ehefrau erscheinend wird in der habenden Lehnung eines Gädleins an der Pfaltz beÿ der Wachtstub manutenirt. der Nagelschschmidt stand aber an der Grosen Gewerbslaub vor hrn. baders laden solle weg geräumt und der Platz freÿ gelaßen werden solang hr. Bader den jährlichen zins davon der 18 ß bezalen werde, als auf welche art der Pflatz hrn. bader zugeschrieben seÿn solle
[in margine :] Wolfgang August Bader

1772 (17.11.) Préposés au bâtiment, VII 1415 f° 133-v
Le peignier Reh est autorisé à étaler ses marchandises devant la maison Bader rue des Hallebardes du moment qu’il ne dépasse pas des marches

Mr Reh Strehlmacher – Mr Reh dem Strehlmacher wird fernerhin zugestanden, seine Waar in die Spießgaß an herrn baders haus feil zu haben, doch daß sein Stand nicht über den Staflen alda heraus gehe damit die Gaß nicht enger werde

1772 (17.11.) Préposés au bâtiment, VII 1415 f° 133-v
Le cloutier Jean Christophe Walter est autorisé à étaler ses marchandises devant la maison Bader rue des Hallebardes du moment qu’il ne dépasse pas des marches

Joh. Christoph Walter Nagelschmidt – Johann Christoph Walter dem Nagelschmidt wird erlaubt an h.rn bader haus in die Spießgaß auf den dasigen Staflen aber nicht vor dieselbe heraus auf einem tischel seine Nägel feil zu haben

Localisation sur le plan Blondel (1765 : la maison est celle au coin inférieur gauche

Plans de P. Michel d’Ixnard

Erich Frantz : Pierre Michel d’Ixnard, 1723-1795. Leben und Werk (Anton H. Konrad Verlag), 1985

[p. 209] 23. Kleinere Aufträge ab 1780.
D’Ixnard hat in seine Plansammlungen einige kleinere Arbeiten mit aufgenommen, die alle nach seiner Entlassung in Koblenz, also ab 1780, entstanden sind ; Bürgerhäuser in Straßburg und Colmar, ein Dachreiter auf einer Kirche, kleinere Gartenanlagen. Im Stuttgarter Sammelband, fol. 77, 85-91, folgen zunächst die Bauten und dann die Gärten aufeinander, und zwar, soweit überprüfbar, jeweils in chronologischer Reihenfolge.

1. Straßburg, Haus Bader

Pläne
23.1.1. Stg. Slbd. fol. 77 : Aufrisse der Fassaden zur Rue des Grandes Arcades und zur Rue des Hallebardes. « Façades de la Maison de Mr. Bader, au coib de la Rue des Hallebardes à Strasbourg. »
23.1.2. Rec. d’arch. pl. 28 : Aufriß der Fassade zur Rue des Grandes Arcades.

Literatur
Haug (1927), S. 154

(R 28) Die Maison Bader ist ein Eckhaus zwischen der Rue des Grandes Arcades (Nr. 91), zu der es 5 Fensterachsen hat, und der Rue des Hallebardes (Spießgasse), an der 8 Fensterachsen liegen.
Das Haus hat ein Ladengeschoß, 3 volle Obergeschosse und ein Attikageschoß und setzt damit genau die Geschoßteilung des Nachbarhauses an der Rue des Grandes Arcades fort. Lediglich sind hier dessen Segmentfenster durch Rechteckfenster ersetzt.

(Reproduction des planches du Recueil d’architecture) n° 28

Description de la maison

  • 1724 (billet d’estimation traduit) La maison à bâtiment arrière comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, logement d’officier, trois vestibules dont deux dallés, arcade occupée par quatre boutiques, cave voûtée, bûcher, petite cour dallée, buanderie et puits, estimée avec appartenances et dépendances à la somme de 9 000 florins
  • 1746 (billet d’estimation traduit) Le rez-de-chaussée comprend une boutique derrière laquelle se trouve le bureau, quatre arcades en pierre vers la rue des Hallebardes, une cave voûtée et un puits. Le premier étage un magasin, chambre et chambre à cheminée vers l’hôtel de ville, un poêle, dépense, vestibule vers la rue des Hallebardes. Le deuxième étage un poêle et le vestibule, vers la rue des Hallebardes un autre poêle, une cuisine et une petite galerie. Le troisième étage un poêle, cuisine, vestibule, vers la rue des Hallebardes quatre vieilles chambres. Le vieux comble renferme des greniers dallés. En outre un vieux bâtiment arrière délabré à demi toit, un bûcher se trouve au rez-de-chaussée, un poêle, une cuisine et une chambre à l’étage.

Atlas des alignements

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Grandes Arcades
nouveau N° / ancien N° : 2 / 56
Exel
Rez de chaussée et 4 étages bons et pierre de taille
((Légende)Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 323 case 3

Couturat Auguste Pierre Clément
N 1096, grandes arcades 56
maison, sol – 2,75 are – revenu, maison 1440, maison et sol 1441,43
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 65 puis 52
fenêtres du 3° et du-dessus : 38 puis 30

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1103 case 2

Couturat Auguste Pierre Clément
1879 Schauffler Camille Kaufmann
1902 Meyer Virgille, Kaufmann Ehefrau Maria geb. Schauffler

N 1096, Rue des grandes arcades 91
maison, sol – 2,75 are – revenu, maison 1440, maison et sol 1441,43
folio de provenance : (323)
folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 65
fenêtres du 3° et du-dessus : 38

Cadastre allemand, registre 31, folio 471 case 5

Parcelle, section 63, n° 71 – autrefois N 1096
Canton : Spießgasse Hs N° 1, an der Gewerbslauben N° 91 – Rue des Hallebardes, Rue des Grandes arcades – Spießgasse, An der Gewerbslauben 91 – Rue des Hallebardes 1, Rue des Grandes-Arcades 91
Désignation : Hf, Whs u. NG
Contenance : 2,70 / 2,73 (crayon : 2,71 – 2,68)
Revenu : 17 000 – 15 000
Remarque : N.W. II 32 – I, 12
à c. 4 [partie du sol passé à la case 2, parcelle n° 70]
à p. 472 c. 1 [partie du sol passé au folio 472 case 1, parcelle n° 72]

(Propriétaires) compte 2960
Meyer Virgil Ehefrau
rayé 1932

(Propriétaires) compte 2058 à partir de l’exercice 1932
Doirisse August We
1923 Doirisse Jean Eugène négociant
1932 Doirisse Jean Eugène et son épouse
1951 Doirisse Auguste sa veuve née Meyer ½ et copr.

(1213)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 131 Grandes Arcades (p. 246)
(maison) N° 56

Pr., Baader, Guill. August, Marchand, Miroir
Loc., B.on de Viereck, Conseil. Aul. de S.M. Danoise, –

Registres de population

(1795) 6° section, Grandes Arcades N° 56 (registre 600 MW 6) – légende

    Guillaume Auguste Bader, 62, Md. Drapier, Strasb.
    Marg. Salomé Bader née Roederer, 52, Epouse, id
    Auguste Bader, 29, leurs Enfants, id
    Caroline Bader, 25, id
    Frédérique Bader, 18, id
    Charles Roesch, 18, Apprentif, Bouxwiler
    M. Cather. Pfister, 30, Servante, Haguenau
    Marie Bach, 24, Cuisiniere, Wasselonne
    Phil. Jaques Strohl, 29, Pelletier, Strasb.
    Madel. Fréd: Strohl née Silbermann, 27, Epouse, id
    Marguerite Müller, 35, Servante, Bischheim

Dossier de la police du bâtiment (cote 804 W 144)

Sommaire
  • 1885 – Les services municipaux demandent au propriétaire de raccorder sa maison à l’égout communal – Demande, autorisation
  • 1886 – Le directeur de la Société du gaz demande au nom du propriétaire Schauffler l’autorisation de faire un embranchement vers la maison – Autorisation
  • 1888 – Autorisation de raccorder la maison à l’égout communal
  • 1888 – Feu de cheminée. La Police du Bâtiment demande de remplacer un carneau en tôle trop proche de la menuiserie par une cheminée en maçonnerie
  • 1894 – Le chemisier Ulmer demande l’autorisation d’établir une ligne téléphonique entre son magasin des Grandes arcades n° 91 et son atelier Grand rue n° 138 à 160 mètres de distance. Autorisation le 25 août 1894.
  • 1897 – Feu de cheminée
  • 1900 – Raoul Nicot demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte sur la voie publique par– Autorisation
  • 1900 – Demande de poser un échafaudage – Autorisation le 17 octobre 1900
    Pose d’une installation électrique et d’un volet roulant – Autorisation le 21 décembre 1900
  • 1900 – Demande de transformer le rez de chaussée et déplacer la cage d’escaliers à hauteur du rez de chaussée – Objections au projet quant au côté rue des Hallebardes où les supports en fer ne doivent pas dépasser l’alignement légal. La surface occupée par l’escalier sera compensée en détruisant une partie de l’arrière-maison – Autorisation le 2 mars 1900
    Demande si les profilés en fer pourraient se limiter à revêtir les bords des miroirs et des volets roulants sans avoir de fonction porteuse, 21 mars 1900. La Police du Bâtiment répond que oui.
  • 1900 – Autorisation d’occuper la voie publique accordée à l’entrepreneur Th. Wagner. Deux prolongations
  • 1904 – Débit de boissons au deuxième étage, rapport d’expertise
  • 1904 – La Police du Bâtiment demande que le commerçant Ulmer sollicite l’autorisation de poser deux lampes à arc à l’extérieur de son magasin. Autorisation
  • 1905 – Le commerçant Ulmer demande l’autorisation de poser une ligne téléphonique entre son magasin et son atelier au n° 7 place Gutenberg.
    La société des tramways et la Direction des Postes communiquent les conditions auxquelles l’autorisation peut être donnée – Autorisation le 7 avril 1905
  • 1906 – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour éviter que des pierres descellées à l’entablement risquent de tomber. – Autorisation
  • 1907 – Lampes à arc pour le commerçant Ulmer. La Police du Bâtiment constate qu’elles ont été posées sans autorisation. Demande, autorisation.
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate que la liaison téléphonique n’existe plus entre le magasin et l’atelier Grand rue n° 138
    1912 – M. Ulmer déclare que la ligne téléphonique avec le n° 1 rue des Hallebardes n’existe plus. La Police du Bâtiment établit que cette ligne qui n’a fait l’objet d’aucune autorisation est la même que celle qui a été autorisée avant son déplacement.
  • 1910 – Incendie d’armoire
  • 1911 – Le dentiste Funk demande l’autorisation de poser deux enseignes plates – Autorisation
  • 1912 – La société Müller qui vient de s’installer dans les locaux demande l’autorisation de poser six enseignes plates. Autorisation
  • 1912 – Demande d’installer un atelier de confection pour dames, description des différentes pièces – Autorisation
  • 1914 – La société Müller et Compagnie demande de régulariser d’un réflecteur posé au premier étage de la maison rue des Hallebardes – Autorisation
  • 1914 – Ulmer demande à ne plus payer que pour deux lampes – La Police du Bâtiment fait remarquer qu’il faut détacher les supports. – Les supports ne sont pas retirés à temps
  • 1915 – Rapport de la commission des logements militaires, travaux à faire – Suivi des travaux pour lesquels un délai esr accordé. Clos 1923.
  • 1918 – L’oculiste Popp demande l’autorisation de pposer des plaques
  • 1922 – L’entrepreneur Knoesel demande au nom des sœurs Levy l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1934 – La Police du Bâtiment constate que la maison porte une enseigne pour la parfumerie Wittersheim sise au 3 rue des Hallebardes – Joseph Wittersheim répond qu’il paie des droits au propriétaire de la maison.
  • 1946 – Le propriétaire demande l’autorisation de construire une baraque provisoire de commerce – La police du bâtiment demande des plans – Autorisation
    Pièces concernant la transformation de la baraque (1947-1948)
  • 1948 – Certificat de sinistré
    Pose d’un store
  • 1951 – Demande de permis de construire
  • 1952 – Attestation de travaux exécutés en 1900
  • 1953 – Reconstruction du bâtiment. L’entreprise Th. & Ed. Wagner est autorisée à occuper la voie publique
  • 1954 – La Belle jardinière est autorisée à poser un store
  • 1961 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de ravaler les façades

Dossier de la police du bâtiment (cote 804 W 144)

Le dossier contient d’anciennes pièces sur les litiges avec les voisins et u, jeu de photographies des années 1930 et 1950

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (cote 424 D 366)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de Claude Bitto.
Originaire d’Aime en Savoie, Claude Bitto épouse en 1570 Agnès, fille du bijoutier Jacques Holl

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 5, n° 48) 1570. Dominica IIII Adventus. Clade Bittod von heem aus sophoien Agnes Jacob hollen des silber kremers dochter seind eingesegnet 8. Ianuarÿ anni sequentis (i 7)

Claude Bitto se remarie en 1604 avec Marie, veuve de l’orfèvre Melchior Hartung
Mariage, cathédrale (luth. p. 139)
1604. Domin. 9 post Trinitatis den 5. Augusti. Clude Bittot der goltschmid, Maria Melchior hartung des goldschmidts n. g. witwe (i 73)

1613 (dossier 230 MW 84) – Jugement entre Régnard Merckelbach et Claude Bito au sujet du pignon entre leurs maisons respectives. On se réfère au jugement de 1467 qui a été rendu entre le revendeur Adam Mesener, demandeur, et le revendeur Pierre Froelich, défendeur, et qui confirme celui de 1456 entre Adam Mesener le marchand d’habits, et Pierre Lichtenberger le tailleur d’habits : Mesener rapporte que son voisin a pratiqué une porte de cave contre le pignon qui lui appartient exclusivement, Lichtenberger répond qu’il pensait que le pignon était mitoyen. Les experts visitent les lieux, le jugement stipule que le mur n’est pas mitoyen et que les solives engagées dans le pignon sont une simple tolérance qui cessera du moment que la maison serait détruite accidentellement ; le muret à l’extérieur de l’arcade est cependant mitoyen.
2. Xbre 1456 – 11. 9.bre 1613 – Pièces justif. pour l’appui de l’opposition sous la Cotte A, sentence arbitrale [in margine :] Expédié le 18 may 1788

Wir mit Namen Cünradt Vogt Werckmeister Unser Frauen Münster zu Straßburg, Niclaus Münch Werckmeister uf dem Zimmerhof, Hanß Schuhmacher Werckmeister auf dem Mauerhof, Martin Voltz Zimmermann und Bastian Golltbach Maurer, die verordnet und geschworne Werkleut uf der Steinhütten ermeldter Stadt Straßburg thun Kund männiglichen mit diesem Brief, daß uf hieunten gesetzt Datum vor und als wie gerichtsweiß beieinander versammlet gewesen, persönlichen erschienen ist der ehrenvest und fürgeacht H. Cladi Bito Handelsmann und burger allhier, und uns einen Spruchbrief für und uf gewiesen, dassen datum zinstags nach St. Viti und Modesti A° 1467 innhaltend was maaßen sich dermahlen allerhand nachbarliche Spenn und Irrungen begeben und zugetragen haben, zwischen weiland Hn Adam Mesener gewesenen tuchmann und burgern allhie, Klägere ane einem, Und Peter Frölich dem Krämer Beklagten, andern Theils, ihrer beeder Häuser halben, unter der Erbslauben gegen der Müntzen hienüber gelegen, welcher Spenn und Mißverstünde halber, ernanndte beede Partheÿen von Unseren Verfahren den geschwornen Werckleuthen der Stadt Straßburg Steinhütten allhie, durch dero ergangenen richterlichen Spruch entscheiden, alles fernern und weitläufigern Innhaltes, hieobangezogenen beÿ uns producirten und übergebenen Spruchbriefs.
Wann aber H. Cladi Bito vor etlich abgewichenen Jahren, obangedeits Adam Meseners ([in margine :] Bader) behausung eigenthümlichen an sich erkauft, und dieser zeit wiederum ein neuer Streit zwischen ihme H. Bito und H. Hanß Reinhardt Merckelbach, wegen einer Mauren zwischen hiebespecificirten ihren beederseits Haußeren sich ergeben will, und aber vorangezogener Spruchbrief, nach eines andern und ältern Spruchbriefs Meldung thurn welchen unsere Vorfahren darinn allerdings ratificirt und gut geheisen: Als wäre seine Pitt, deshaben nachsuchen zu lassen, und ihme deßen brieflichen Schein mitzutheilen, wann dann wie Ehrengedachtes H. Cladi Bitons Begehren nicht für unzümlich erachtet, so haben wir unserem Schreiber deshalben in unseren Protocoll nachzuschlagen und da Er uns bericht, daß Er die Erkanndtnuß davon jetzt Anregung beschehen, gefunden, befohlen Ihme darüber briefliche Urkund zu verfertigen, und um die Gebühr verfolgen und werden zulaßen, Und ist der Urtheilbrief den zweÿten Christmonats Anno 1456 von mehr ermeldten undern Vorfahren ergangen dieses Innhaltens :
Wir Johann von Wurms, Werckmeister unser lieben frauen Münster, der Mehren Stift, Hanß Ammeister Maurer und Claus Graseleh, Zimmermann, alle dreÿ Werckleute der Stadt Straßburg, thun Kund aller männiglich mit diesen Brief, also wenn solche Spenne und Mißhelle wegen, so gewesen sind, zwischen Adam Mesener ([in margine :] Bader) dem Gewanndter, uf ein: und Peter Lichtenberger ([in margine :] Koenig) dem Schneider anderseith solcher Spenne und Mißhelle sie einwilliglich und unbezwunglich, uf uns die obgenanndten Werckleute, bekommen seÿnd und bettend uns beederseiths darzuzugehen, und Ihr Spenne zu verhören, besehen und sie dann in rechten von einander zu entscheiden, und darauf so fung der vorgenandt adam Mesener vor uns an und Sprach. Er hätte ein Hauß neben dem vorgenanndten Peter Lichtenberger ligen, vornen ane der Tuchlauben gegen der Müntzen, also hätte nu Peter Lichtenberger ligen, ein Keiler: Thür, neben seiner Keilermure gemacht und hätt die zu weite uf sein Eigenschaft geleit, als man wohl sehe, an seines Haußes Gebl: auch so baute Er im in seines Haußes Gebl. da Er doch kein Recht zu hätte, dann der Gebel hört allein zu sein Hauße, batt uns auch solches zu besehen, und Peter Lichtenberger mit Recht zu unterweisen, daß Er in unbeschwert ließe, mit sein überbauen, wann das ein billiges wäre.
Dagegen antwortet Peter Lichtenberger ([in margine :] Koenig) und sprach, Er hätte die Keilerthür gemacht, sein alten Pfund: Gründen nach, wie sie dann vorgelegen wäre, und meint sie lege recht, und wann des Gebels wegen, da meinte Er, der Gebel wäre ein gemeiner Gebel und hörte halb zu sein Hauße, dann da wären zu beeden seithen blinde Fenster dann auch so lägen unten im Keiler die Träme alle in demselben Gäbel und oben die Brustbäme seines Hauß, der Mehrheit, dabeÿ man wohl sehe, daß der Gäbel des Hauß beeden gemein wäre, batt uns auch solches zu besehen, und Adam Mesener mit Recht zu unterweisen, vons einem klagenden Zustoß, wann des ein billiges wäre, nach solcher Verordnung um Antwort, da übergaben sich beede Parthen aller ihr Spenne, so sie deshalben mit einander hätten &
Und darauf gungen wir und besahen ihr Spanne zu bederseithen gar eigentlich und nahe, dem wie ihr Vorderung und Antwort verhörttend, und auch ihr Spanne zu beÿden Seithen gar eigentlich besehen, So haben wir daruf unsere Entscheidung gethan, und hardt erkanndt zum Rechten nach unser besten Verständnüße beÿ den Eÿden, die wir unsern Herren Meister und Rath, umb alle sammliche Sachen geschworen handt :
Zum Ersten soll Peter Lichtemberger vorn die Mure Keilerthür lassen ein wenig uf zween Finger in beßhencken der alten Mauren gleich, und der Gebel von vorn ahn, nutz hin hinten an Peters Lichtemberger Schwibogen, gehört allein zu Adam Meseners Hauß, und hett Peter Lichtenbergers Hauß kein recht darinn, doch was Träme oder Brustbäum darinn gestochen sind, die seÿnd darinn gestosen durch ein Gunnen, die sulten also bliben ligen, und günge der eine ab, so mag Er ein andern darlegen, Er soll aber nit mehr fürbeß darein bauen, Wär es auch daß Peter Lichtenbergers Hauß von Feuernot oder sonstiger abgienge, das Gott lang wend, so soll es kein recht mehr haben, in den Gebel bauen, noch in die alten Löcher, aber das Mürlein dahinden ußwendig Peters Lichtenberger Schwibogen, das ist gemein, das wiesendt die blinden Fenster und sullen also der Spenne halben entscheiden seÿn. Actum den anderen Christmonat Anno Domini 1456.
Zu Urkund haben wir die obbenandte jetzige geschworne fünf Werckleute, jeder sein Insigel ane diesen brief gehenckt jedoch uns und unseren Insieglen in alle Wege ohnschädlich. Und geben uf Donnerstags ipsa Martini den 11.t Novembris im Jahr nach Christi unsers lieben Herrn und Heilands Geburt 1613, Ist unterschrieben Basilius Petri Nots. Immatriculatus In fid. mit Handzug
Collationnirt, Straßburg den 18. maÿ 1788 ; T. Schweighäuser, Nots.

[Traduction d’époque jointe au dossier, assez littérale et parfois fautive]
Nous nommés Conrad Vogt, maître de l’Œuvre Notre Dame à Strasbourg, Nicolas Münck maître à la cour des charpentiers, Jean Schuhmacher maître à la cour des maçons, Martin Voltz charpentier & Sébastien Golltbach maçon les assermentés ouvriers artisans sur le chantier des tailleurs de pierres de ladite ville, font avoir à tout le monde auec cette lettre que sous la date ci après indiqué lorsque nous étons réunis en forme de Tribunal ou conseil est comparu en personne l’honorable & estimé Sr Cladi Bitto négociant & bourgeois d’ici et nous a produit un Jugement en date de mardi après Sr Viti & Modesti anno 1467 contenant les erreurs et malendtendus qui ont existé entre cidevant Sr Adam Mesener ancien drapier et bourgeois d’ici demandeur d’une part et Pierre Frölich le mercier defendeur d’autre part à cause de leurs deux maisons situés sous les grandes arcades vis à vis la monnaie pour lesdits erreurs & malentendus les dits deux parties ont été jugé par nos prédécesseurs les les assermentés artisans de la ville de Strasbourg chantier des tailleurs de pierres d’ici par leur Jugement rendu & tous les contestations ont été vuidés.
Mais si Mr Cladi Bito a acheté il y a quelques années du cidenommé Adam Messener la maison et quedu temps une nouvelle contestation entre lui Sr Bito et Sr Jean Reinhardt Merckelbacher se serait élevé à cause du mur entre leurs maisons cidessus désignées & que le Jugement cidessus feroit mention encore d’un Jugement antérieur que nos predecesseurs ont sans doute ratifié & declaré valable, sa demande serait d’en faire la recherche & de lui délivrer un extait si nous trouvons la demande de l’honorable Cladi Bito fondée, Ainsi nous avons donné ordonné à notre secrétaire de faire des recherches dans notre protocol et comme il nous previent qu’il en a connaissance nous lui avons ordonné d’en faire un extrait et ledit Jugement a été rendu par nos predecesseurs le 2 décembre 1456 dont suit la teneur :
Nous Jean de Worms maître de l’Œuvre Notre Dame, Jean Ammeister maçon & Claude Grasele charpentier tous les trois artisans de la ville de Strasbourg font savoir a tout monde par cette lettre sur les erreurs et malentendus qui ont existés entre Adam Messener d’une part et Pierre Lichtenberger le tailleur d’autre part à cause des susdits erreurs se sont présentés volontairement devant nous sus denommés artisans et nous prierent de les entendre, d’en prendre connaissance et d’en vuider d’après les droits, & sur cela commença le susnommé Adam Messener devant nous et dit : Qu’il a un mur a coté du sus nommé Pierre Lichtenberger, devant les arcades vis à vis la monnaie, Pierre Lichtenberger a couché une porte de cave à côté du mur de sa cave et l’a placé trop sur sa propriété comme on peut le voir au pignon de sa maison, aussi a-t-il bâti dans son pignon sans cependant avoir le droit car le pignon appartient seul à sa maison, et nous pria de visiter cela et de faire defense se surbatir à Pierre Lichtenberger si c’est de droit.
En reponse Pierre Lichtenberger nous a dit qu’il avait placé la porte sur les anciens fondements comme elles étaient avancées et pense qu’elle est bien posée et quant au pignon il croit qu’il est moyen & appartient pour moitié à sa maison car il existe des deux côtés des fenêtres murées /niches/ car dans la cave les poutres sont placées dans le même pignon et en haut la plus part des supports, ce qui prouve que le pignon est mitoyen & nous prie de le visiter et de faire comprendre l’erreur de sa demande à Adam Messener si cela est juste, & la dessus les deux parties convient la discussion.
Et nous sommes allé & avons visité et examiné minutieusement les reclamations des parties avoir avoir [sic] entendu leurs explications. Nous avons ensuite rendu notre Jugement avec justice d’après les lois & après avoir preté le serment entre les mains de notre maître & conseiller.
Premierement Pierre Lichtenberger doit reculer de la largeur de deux doigts la porte de la cave parallele aux vieux murs et le pignon de devant jusqu’à la voute appartient à la maison d’Adam Messener et la maison de Pierre Lichtenberger n’y a pas droit quant à ce qui concerne les poutres et supports qui y sont introduits elles le sont par tolérance & doivent rester & s’il était nécessaire de remplacer l’un ou l’autre on le pourra mais dans le même trou sans cependant l’avancer d’avantage dans le pignon.
Devait il arriver que la maison de Pierre Lichtenberger sera detruite par un incendie ou autrement, ce qui Dieu preserve longtems, elle ne doit plus avoir le droit de batir dans le pignon ni les vieux trous mais le petit mur derrière extérieurement de la voute de la maison Pierre Lichtenberger est mitoyen ce qui est prouvé par les fenêtres murées /niches/ et doit être decidé & les contestations décidées. Actum le lendemain du mois de Decembre anno Domini 1456.
Pour publicité nous avons apposé les susdenommée cinq artisans chacun son sceau au bas de cette lettre sans que nos sceaux soient nuisibles.
Et donné jeudi ipsa Martini le 11 Novembre en l’année après la naissance de notre seigneur 1613. Ont signé Basile Peter Not.

1614 (230 MW 84) – Jugement entre Régnard Merckelbach et Claude Bithod au sujet du pignon entre leurs maisons respectives. On se réfère aux jugements de 1456 et de 1467 qui attribuent exclusivement au défendeur (Bithod) le pignon jusqu’au puits malgré les solives et des niches dans le pignon et qui établit que le demandeur n’a pas le droit de pratiquer de nouveaux trous dans le mur pignon.
9. 9.bre 1614 – Jugement – N° 2 pour l’appui de l’opposition – B, propriété exclusive du pignon au profit du Sr Bader [in margine :] Expédié le 18 may 1788

Wir Johann Martin Säckel von Trefen Stadhalter des Meisters und der Rath des Kleinen Raths zu Straßburg, thun Kund, demnach sich zwischen unseren burgeren Reinhard Merckelbachen ([in margine :] Koenig) und Cladi Bithod ([in margine :] Bader), beede Handelsmänner, wegen eines Gebels zwischen ihren Häusern, oben ane der Grosen Erbslauben gelegen, Spänn, Irrung und Mißverständt erhalten, und sie deswegen vor uns in rechtlichen Streit gegen einander wachsen daß sie uf entschlossene Urthel, publicirt und eröfnet, in Worten also lautend :
In Sachen Reinhard Merckelbachen, Klägers an einem, Entgegen und wieder Cladi Bithod Beklagten andern Theils, ist auf übergebene Klag ervolgte Litis Contestation, besichtigung übergebener Documenten, eingenommenem sammtlichen Augenschein, allem für und einbringen, gethanem Beschluß und Rechtsatz nach mit Urthel zu recht erkannt, daß nach Ausweisung von beklagtem Übergebner beeder Spruchbrief, deren der ein im Jahr 1456 der ander im Jahr 1467 dattirt, der Gäbel zwischen beeden Partheÿen, bis hinten an der Brunnbolten des Beklagten Brunnen ihme dem Beklagten alleinig zuständig, und es gleichwohl beÿ den Trämen und Blindlöchern, so der Kläger für dieses Mahl in solchem Gäbel hat, als einer verjährten Gonnung, verbleiben, aber Er der Kläger etwas weiters in solchen Gäbel, über Kurtz oder lang, anderst als in die alten Löchern, einzulegen oder zu brechen kein Gewalt oder Macht haben, ihme Klägern sonsten mit seinem Vorhaben den Bau auf seiner Gerechtsame, zu seiner Gelegenheit, über sich zu fahren ungewehrt, die Costen dieses Streits haben aufgangen, aus bewegenden Ursachen compensirt, und in sonderheit was das Augenschein gekostet, ein jeeder zum halben Theil zuerlegen schuldig seÿn soll.
Dieße zu Urkund haben wir unsers Raths Insiegel hieran hangen lassen, Geschehen Donnerstags den dritten Novembris Anno 1614
collationnirt den 18. maÿ 1788, T. Schweighäuser, Nots.

[Traduction d’époque jointe au dossier]
Nous Jean Martin Saeckel de Trefen bailli du seigneur & conseiller du petit conseil de Strasbourg font savoir qu’entre nos bourgeois Reinhardt Merckelbacher & Cladi Bitho, les deux commerçants, à cause d’un pignon entre leus maisons situées en hat des grandes arcades, il existe erreur & malentendu & se trouve indique publié & rendu le Jugement dont la teneur suit :
Entre Reinhardt Merckelbacher demandeur d’une part & Cladi Bitho défendeur d’autre part et sur la demande reunie* est résulté cette litis contestation après vérification des documens & visite des lieux & suivant notre avis et délibération judiciaire avec Jugement qui a reconnu le droit que sur la production de deux lettres de Jugement dont l’un daté de l’année 1456 & l’autre de l’année 1467, le pignon entre les deux parties jusqu’au /Bronnbolte/ le puis du defendeur appartient seul audit défendeur, malgré les fenêtres murées /niches/ & les poutres que le demandeur a pour cette fois dans ledit pignon comme une tolérance par prescription, mais si lui demandeur voudrait sous peu ou par la suitte faire une construction autre que placer dans les anciens trous ou de poser il n’aura pas cette autorité mais il pourra lui demander sur élever sa construction projetée à sa convenance sur sa propre propriété sans empêchement, les frais de cette discussion ont été compensé à cause des circonstances & principalement les frais de la visite des lieux chacun sera tenu de payer la moitié.
Pour publicité des présentes nous avons attaché le son sceau de notre Conseil, fait le Jeudi trois Novembre 1614
Collationné (…)

Originaire de Thonon en juridiction bernoise, François Guichard épouse le 19 janvier 1599 Marie, fille de Claude Bitto

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 162, n° 277) 1599. Domin. j. post Epiphan. 7. Januarÿ. Frantz Guischart von Thonnaus In Berner herrschafft gelegen und Maria, Clade Pythoth des handelsmanns tochter. Eingesegnet Zinstag 16. Januarÿ (i 114)
De 1536 à 1567 la ville fut sous administration bernoise. Par le traité de Lausanne du 30 octobre 1564, la République de Berne rendit au duc de Savoie le bailliage de Thonon,

Assisté de son beau-père Claude Bitto, François Guichard demande le 7 février 1599 à être reçu bourgeois. Il est originaire de Thonon, ville de Savoie autrefois sous domination bernoise. Il a servi pendant dix-sept ans son maître qui lui a donné sa fille en mariage. Binckelmann témoigne que le demandeur est d’un caractère affable. L’affaire est renvoyée à plus ample informé. La commission rapporte le 14 février qu’il vaudrait mieux ne pas favoriser les Français qui vendent à bas prix de mauvaises marchandises et ruinent le commerce de la ville. Mais comme le bien du requérant s’élève à deux mille florins auxquels s’ajoutent les mille florins de dot de sa femme, il est de l’intérêt financier de la Ville de ne pas le chasser. La commission rappelle que François Guichard a bon caractère et propose de le recevoir bourgeois non par mariage mais par achat. Les Quinze ratifient la proposition.
1599, Conseillers et XXI (1 R 78)
Frantz Byssart vmb Burgerrechten. 32. 40.
(f° 32-v) VII Februarÿ – Frantz Byssart vmb Burgerrechten
Frantz Byssart mit beÿstandt Clade Bitto seines schwehern p. L Heen, der sey mit Bitto dochter Zu Kirchen gangen v. d. burg. recht vor Rhat begert, sey aber herein gewisen worden, d. er von Dennon so ietz Zwar Sauoisch vor dissem aber den Bernern zugehört, d. er aber 17 Jahr bey seinem Hn gedient vnd wol verhalten d. er Im auch sein dochter ehelich vertrauet, So bitt er mhn wollen Ime d. burgerrecht werden lassen. H Binckelman meldt in d. Z*ung d. er sich in der Nachbarschafft also ehengst d. er nie kein kindt erzörnt habe. Erkant H sollen bedencken, vnd wid. bring. H. Kolloffel, H Reichard

(f° 39-v) XIV Februarÿ – Frantz Byssart wurdt Burger
H. Kolloffel, H Reichard et ego refer. wegen Frantz Byssart so von Donnon Sauoier gebiett v. d. burg. recht begert, meld. d. die Hn der Jungsten in d. Umbfrag fürgebrachte meinung erinnert d. er nemblich nit anzunehmen d. besser d. welsche darauß gelassen werd. dan in der Statt genohmen Sein d. hieige Kauffleut von Ihnen verderbt werd. in dem sie die wahren so doch gering seindt, wolfeiler geben, vnd* als die leutt vnder solchem schein betrogen werd. demnach d. er anzunehmen d. bemelte Statt vor Zeitten vnd. den Bernern geweßen, Sein d. gemein seckel vmeher* d wolhelig* bring. bedarff v. nit 3 ß lenger* domit in d. not Ime kein beygesprung. werd. Wan er auch nit solte angenohmen werden so könne nit allein sein ietzige nahrung die auf 2000 f. sein soll v. seinem schweher abwenden (f° 42) neben den 1000 f so sein haußfr. Ime Zubringt, sonder auch d. so er kunfftig erben mag auß d. Statt dodurch disser Statt nit ein geringes abgehen würde.
Nun bekennen die H gern d. besser were d. kein welscher eingenommen were, d. aber gescheh. vnd für nemblich d gemein seckel helff bedarff, auch den hieig. Kauffleutt darumb nit geholff. in dem Ir Handtierung darumb niy würd. abgehen, So ist der Hhn meinung man solt Ime Zum burger auf sein wolhalten annehmen, doch d. ers erkauffe In ansehung aber voriges d er 17 Jar hie gedienet v. kein kind wie H Binckelman als Nachbaur Ire d. Zeugniß gibt, nie erzurnt. Erkant, Ist zum burg. angenommen.

Originaire de Thonon en Savoie, François Guichard achète le droit de bourgeoisie le 14 février 1599 bien qu’il ait épousé la fille du marchand Claude Bitto, sur décision des Conseillers et des Vingt-et-Un
1599, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 621
Frantz Guschardt, v. Thonu Inn Saphoÿen d. Handelßmann, Khaufft d. Burg. so sich mit Maria, Cladi Bitto des Handelßmans dochter Verheürath, hatt aber dasselbig Khauffen müessen, Auß erkhandtnuß H. Räth vnd XXI vnd will Zum Spiegel diehnen, Act. den 14. febr. 99.

La maison revient à Jean Richshoffer, mari d’Agnès Guichard. Elle est estimée à la somme de 1 250 livres lors de l’inventaire dressé à sa mort en 1672. Elle revient à son fils Jean Christophe Richshoffer.

Les trois frères Jean Jacques, Jean et Jean François Reichshoffer louent avec le consentement de leur mère Marguerite Widt la maison au marchand Paul Fœrster

1686 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 296
H. Johann Jacob Reichshoffer, Lieutenant für sich selbsten und H. Friderich Meÿle, Notar. Publ. und Fürstl. Pfaltz birckenfeldischer Schaffner alß noch ohnentledigter Vogt H. Johann und Johann Frantzen der Reichshoffer Gebrüder, welche beede Majorennes deren auch jener seinen consens durch ein sub dato Geneve d. 19/29. Jul. jüngst an Ihn H. Meÿle abgelaßene Missiv schrifftlich, dießer aber, so hierbeÿ persönlich Zu gegen war, mündlich bezeuget
in gegensein H. Paul Försters deß handelßmanns
entlehnt, die Reichshofferische behaußung, mit dero Gäden allen Gebäuen, begriffen und Zugehörden, oben am Eck der Spießgaßen beÿ der Platz gelegen, auff 9. jahr lang von Michaelis 1687. angerechnet /:dann biß dagien H. Johannis fischers deß handelßmanns am 27.ten Aug. 1678. verschriebene lehnung annoch gehet, welcher aber hierbeÿ berichteter maßen, Ihme Förster affterlehnung gegeben:/ und sich endend auff Michaelis 1696 umb einen jährlichen Zinß benandlichen 150 pfund
[in margine :] hierin gemeldter herr Johann Jacob Reichshoffer des beständigen Regiments der HHn XV. ietzmahliger beÿsizer für sich selbsten und H. Jacob Christoph Pantrion, Not. Publ. alß Administrator bonorum hieinn ged. Hn Johann Richshofers ietzmahligen rittmeisters unter dem Rooßischen regiment von deme Er H. Pantrion hierzu in specie befelcht, haben in gegensein Hn Georg Allbrecht Storcken des handelßmanns für sich und in Nahmen Fr. Dorotheæ Margarethæ gebohrner Berneggerin hierinn H. Paul Försters nun seel. Nachgelaßener wittib angezeigt und bekandt (…) auff ferneren Vier Jahr lang von nächstkünfftig Michaelis dies jahr angerechnet (…) an statt der hierinn benambsten 150 lb, Jährlich 242 pfund – den 4. Junÿ 1696
Pro Nota. Nach geendigter Verschreibung, ward berichtet d. fr. Margaretha Widtin, obged. Reichshofferische Gebrüder leibliche Mutter an der verschriebenen behaußung auch einig. theil habe, und deßweg. erinnert und resp. Versproch. d. selbige auch zur Contractstub komme, und dieße lehnung ratificiren solle (den 2.ten 7.br 1686, ratificirt]

La maison appartient ensuite au marchand Jean Christophe Richshoffer qui épouse en 1651 Marguerite Baur, fille de l’un des Treize. Devenue veuve, elle se remarie en 1667 à Daniel André Widt qui quitte la ville en abandonnant sa famille. L’inventaire après décès de Marguerite Baur en 1689 décrit sa part de maison.

Le capitaine de cavalerie Jean Richshoffer et l’assesseur des Quinze Jean Jacques Richshoffer louent la maison au marchand Georges Albert Storck

1703 (29.1.) Chambre des Contrats, vol. 576 f° 43
Hr Jacob Christoph Pantrion Notarius nahmens S. T. Hn. Joh: Richshoffers Rittmeÿsters unter M.gneur de Rose pp. Regiment zu pferd wie auch Hn. Joh: Jacob Richshoffers XV.ners hierzu seiner außsag nach mündlich u. schriftlich bevollmächtiget
in gegensein Hn. Georg Allbrecht Storcken handelsmanns
entlehnt, die gewerbsbehaußung allhier ahn der Spießgaßen einseith ist ein eck ahn besagter gaßen, anderseit neben Hn Michel Fröreißen hinten auf Hn Mathis Seupel silberarbeither stoßend gelegen mit allen begriffen, weithen u. gerechtigkeit nichts außgenommen auf 6 jahr lang anfangend auf weÿhn: 1702 – umb 242 pfund jährlichen zinnßes

Georges Albert Storck sous-loue une partie de la maison au marchand Claude Canuel La Motte

1703 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 6
Hr Georg Allbrecht Storck handelsmann
in gegensein Hn Claude Canuel de La Motte auch Kaufmanns
entlehnt, in seiner lehnungs weiß bewohnender behaußung ahn der Spießgaßen einseith ist ein eck ahn besagter gaßen anderseit neben Hn Süppel silberberethern hinten auf eundem Süppel u. H. Fröreißen stoßend gelegen, den laden mit N° 1 gleich neben deß verleihers laden auf dreÿ jahr lang anfangend auf Weÿhn.1702 – umb 27 lb jährlichen Zinnßes

Le capitaine de cavalerie Jean Richshoffer et l’assesseur des Quinze Jean Jacques Richshoffer louent la maison au marchand Georges Albert Storck

1708 (15.11.) Chambre des Contrats, vol. 581 f° 636
S.T. Hr Joh: Jacob Richshoffer XV.ner und S.T. Hr. Joh: Richshoffer Rittmeÿster
in gegensein H. Georg Albrecht Storck handelsmann
entlehnt, ihre behaußung allhier ahn der Spießgass, einseit ist ein eck anderseit neben H. Rath: H. Fröreißen hinten auff die Sippelische behaußung stoßend, nichts außgenommen auf 9 jahr lang anfangend auf weÿhn: 1708 – umb 375 pfund jährlichen Zinnßes

L’ancien consul Jean Jacques Richshoffer hypothèque sa part de maison au profit du capitaine de cavalerie Jean Richshoffer

1717 (9.1.) Chambre des Contrats, vol. 590 f° 17-v
S.T. H. Joh. Jacob Richshoffer alter ammeister
in gegensein S.T. H. Joh: Richshoffers rittmeisters
unterpfand, seine tertz für unvertheilte ahn einer gewerbsbehausung c. appert: beÿ der Pfaltz einseit ist ein eck ahn der Spießgaß anderseit nebens H. Michel fröreißen hinten auf Joh: Friedrich Seupel goldtarb:

L’ancien consul Jean Jacques Richshoffer et Marie Madeleine Gretzinger hypothèquent la maison au profit du marchand Georges Albert Storck

1718 (3.2.) Chambre des Contrats, vol. 591 f° 58-v
S.T. H. Joh. Jacob Richshoffer alter Ammeister und Fr. Maria magd: geb. Gretzingerin beÿständlich Joh. Georg Gretzinger deß bruders und Joh. Lang handelsmanns
in gegensein H. Georg Albrecht Storck handelsmanns – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, sein dritter theil ahn dem Richshofferischen hauß allhier ahn der Spießgaß, einseit neben H. Fröreißen anderseit neben Seupel hinten auch auf ihn stoßendt

L’ancien consul Jean Jacques Richshoffer et le capitaine de cavalerie Jean Richshoffer louent la maison au marchand Georges Albert Storck

1718 (5.4.) Chambre des Contrats, vol. 591 f° 194
/:tit:/ Johann Jacob Richshoffer alter Ammeister So dann h. Johann Richshoffer Rittmeister beede mit beÿstand hrn. Jacob Christoph Pantrions Not: publ. und E.E. kleinen Raths beÿsitzers
in gegensein h. Georg Albecht Storcken handelsmanns
die Richshofferische gewerbs behausung mit allen ihren gebäuden, Läd. begriffen und zugehörden unterhalb der großen gewerbslauben einseit ist ein eck ahne der Spießgaß anderseit neben H. Rathh. Fröreisen hinten auff Johann Friedrich Seupel Silberarbeiter, auff 4 Jahr lang anfangend auff Weÿhnachten 1717
worbeÿ ferner expressé verglichen, daß der entlehner die tisch in der Schreibstuben und Gaden, Ferner das Käßtlein mit schäfften und Schublad. im gewölb, die 9 feuereÿmer (…) welches alles denen Eÿgenthumbs herren (gehören) wieder zu liefferen und einzuräumen – umb 280 pfund

Jean Christophe Reichshoffer, Jean Jacques Reichshoffer, Luc Antoine Reichshoffer, et Marie Salomé Reichshoffer hypothèquent leurs parts de maison à leur oncle Jean Richshoffer, capitaine de cavalerie

1725 (25.5.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 311-v
H. Johann Christoph Reichshoffer Jurium Candidatus so über 25. jahr alt und ohnbevögtigt für sich selbst und als mandatarius seiner beeden brüder H. Johann Jacob Reichshoffer Ambassade Secretarÿ beÿ H. Graff de Gergy königlichen frantzösischen Ambassadeur zu Venedig, Ferner H. Lucas Antony Reichshoffers Lieutenant unter dem Löbl. Elßaßischen regiment, So dann H. Mathias Fuchs J.V.Lts und beÿ E.E. Großen Rath procur: und advocatus ordinarius als Vogt Jfr. Maria Salome Reichshofferin
in gegensein H. Johann Reichshoffers ehemaligen Capitaine de Cavallerie beÿ dem regiment Rottemburg ihres Oncle – schuldig seÿen 500 pfund
hypothecirt, Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Spießgaß ohnfern der großen gewerbs laub, einseit ist ein eck, anderseit neben H. Johann Georg gräff dem Rauchwaarnehändler hinten auff Daniel Seupel den Silberarbeiter

L’ancien consul Jean Jacques Reichshoffer meurt en 1724 en délaissant trois fils et une fille. Né luthérien, il épouse Marie Madeleine Gretzinger, fille du luthérien Etienne Gretzinger et se convertit en 1688. Il est propriétaire de plusieurs immeubles tant dans la ville qu’à l’extérieur et à Dorlisheim. Outre sa part dans la maison à l’angle de la rue des Hallebardes, il a en propre une maison rue des Charpentiers. La somme finale de l’inventaire s’élève à 4 773 livres strasbourgeoises.

1725 (28. 9.br), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 51)
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung und Güthere, so Weÿland der Hoch Edel Vest Fürsichtig und Hochweiße Herr Johann Jacob Reichshoffer, Löbl. Statt Straßb. gewesener alter Hochverdienter Ammeister und XIII.r. nunmehr seel. nach seinem den 18.t April: dießes Zu End lauffenden 1724.ten Jahrs aus dießem mühsahmen Leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen – ersucht durch die Edle Viel Ehren und tugendbegabte Frau Mariam Magdalenam gebohrne Gretzingerin die Hinterlaßene Fr. Wittib mit beÿstand des Wohl Edel Vest und Wohlgelehrten H. Johann Jacob Römers, J.V. Loc.ti u. Verschiedener Gerichts stellen allh. Procuratoris vicarÿ ihres ane Vogts statt insonderheit erbettenen H. Curatoris honorarÿ
(f° 2) Der abgeleibte Herr Ammeister seel. hat ab intestato Zu erben Verlaßen wie folgt, 1.mo S. T. Herrn Johann Jacob Reichshoffer J.V. Ltum und der Zeit Secretarium beÿ Ihro Excellenz Monseign. Le Comte de Chergy, Frantzösischem Ambassadeur beÿ der Republic Venedig, so abwesend, in deßen Nahmen Zugegen war, der Wohl Edel Vest und und Wohlweiße Herr Joseph Michael Rauch, E.E. Kleinen Raths beÿsitzer, 2.do S.T. Herrn Lucam Antonium Reichshoffer wohlbestellten Lieutenant unter dem Königl. Elsaßischen Regiment, so majorennis und gegenwärtig, 3.tio S.T. Herrn Johann Christoph Reichshoffern J. Cand. auch majorennis et præsens, Und dann 4.to S.T. Jfr. Mariam Salome Reichshofferin so bevögtigt mit dem Wohl Edel Vest und hochgelehrten Herrn Mathia Fuchßen J.V. Li.to u. E.E. Großen Raths allh. meri[ti]rten Procuratore et advocato ordinario

In einer allhier in der Zimmerleüth Gaßen gelegener u. in dieße Verlassenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt
(f° 16) Eigenthum ane Häußern. (E.) Ein Hauß, Hoffstatt u. Stallung, mit allen deßen Gebäuen, Rechten Zugehörd. u. Gerechtigkeit. allh. zu Straßb. in d. Zimmerleuth Gaß gelegen (…)
(E.) It. i. dritter theil vor ungetheilt Von und ane i. Hauß, Hoff u. Gewerbs lad. allh. zu Straßb. ane der Spieß Gaß gelegen ist eins: i. Eck ane bemeldter Gaßen, anders: neben H. Johann Georg Gräffen dem Föchhändler, hinden auff H. Daniel Seüpel den Gold Arbeiter stoßend, Davon gehen Jährl. 60 lb d Zinß à 4. pro Cento S.T. Herrn Johann Reihshoffern Rittmeistern, in Capital ablösig mit 750 lb, Item 10 lb d geldts à 2: pro cento demselben ferners Jahrs auff den. i. Maÿ, ablösig in Capital mit 500 lb, Sonsten freÿ ledig u. eigen, durch Vorernendte HH. Werckmeistere, über Vorstehende beschwerden, æstimirt pro 250 lb
(T.) It. i. behaußung hoffstatt u. höffl. mit allen seinen Appertinentien u. Dependentien geleg. allh. zu Straßb. in dem bocks Gäßl. (…)
It. i. behaußung u. hoffstatt samt dem eingemaurt. bronnen, m. allen deßen Zugehörd. Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen außerhalb der Statt Straßb. Vor dem Metzgerthor gegen dem Rhein Ziegeloffen (…)
It. i. behauß, hoffstatt bronnen u. tränckstein geleg. außerh. der Statt Straßb. auch Vor dem Metzgerthor gegen dem Rietberger Graben über (…)
It. i. Hauß hoff, Scheur u. Ställ s. i. Garten in dem Flecken Dorlißheim im Ehren Gäßel (…)
It. i. hoffstatt warauff 2. häußer u. i. doppelte Scheur . i. trott gebauen, auch in dem Flecken Dorlißheim gelegen (…)
Eigenthum ane liegende Güthern In dem Dorrlisheimer bann
(f° 32) Eigenthum ane Gärthen. Erstl. i. Garten ungefehr 5 ½ Acker groß beÿ dem Rietberger Graben Vor dem Metzger thor gelegen (…)
It. i. Garthen ohngefehr 5 Acker groß gelegen auch vor der Statt Straßb. nicht weit am Ziegel hoff (…)
– Abschatzung d. 16.ten 9bris 1724. (S.T.) Auff begehren Weÿland Herren Johann Jacob Reichshoffer gewesenen AmMeisters und XIII.r seel. hinterlaßene Fraw Wittib und Erben, ist Eine behaußung (…)
Der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg gegen der Alten Pfaltz über, Ein Eckhauß an der Spieß Gaßen gelegen, Einseits Neben Hannß Geörg Gräff Fochhändler, anderseits Neben Herren Daniel Sippel Gold schmidt, welche behausung, hindergebäw, Stuben, Cammern, Küchen, Officier Stub und Cammer, dreÿ hauß Ehren deren Zweÿ mit steinern platten belegt, Ein gewölb Worunter es Vier läden, Gewölbter Keller, holtz Kammer, höffel so mit steinern platten belegt, bauch Küche und geschalter bronne, sambt aller Gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb 9000 Gulden (…), Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Der andere Gartten Ligt ebenmäßig Vor dem Metzgerthor (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guths, Laut Abrechnung über Weÿland Herrn Stephan Gretzingers geweßenen Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers alhier der Fraw Wittib Herrn Vatters seel. Verlassenschafft auch weÿl. Herrn Eliam Wincklern Notarium seel. den 3. Aprilis 1703 gefertiget befindlich
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Fraw Wittib unverändert Nahrung, Sa. hausraths 56, Sa. Silbers 17, Sa. Perlein Goldener Ring und Geschmeids 17, Sa. baarschafft 4, Sa. Schuld 75, Sa. der Ergäntzung 1201, Summa summarum 1372 lb
der Erben unverändert und das theilbare Guth betr. Sa. hausraths 361, Sa. Frucht 37, Sa. Wein und Vaß 414, Sa. der Bibliothec 30, Sa. des Silbergeschirrs und Geschmeids 78, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 158, Sa. des Eigenthums ane Haüßern 2468, Sa. des Eigenthumbs ane Gärten 852, Sa. der Gülthen von liegenden güthern 125, Sa. der Liegend. Gütere 940, Sa. der Schulden 130, Summa summarum 5567 lb, Schulden auß dem Erbe zubezahlend 2196 lb, Nach solchem abzug 3400 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 4773 lb – Ungewißes Pfenningzinß hauptgüter so der Erben unverändert 1000 lb, Zweiffelhaffte Schulden In die theilbare Nahrung Zugeldten 51 lb
– Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Wohl Edel Vest und hochgeachten Herrn Johann Jacob Reichßhoffern Lieutenant, Weÿland des hoch edel Vest, fürsichtig und wohlweÿßen herrn Johann Christoph Reichßhoffers Eines Ehrsamen Großen Raths allhier geweßenen Wohlverdienten beÿsitzers seel. Eheleiblichen Sohne, So dann der Viel Ehren undt Tugendreichen Jungfrawen Mariæ Magdalenæ des Wohl Ehrenvest und Groß achtbahren Herrn Stephan Gretzingers handelßmanns undt Burgers allhier Eheleiblichen dochter – expedirt den 3. Xber Anno 1699, Friderich Redwitz, Notm.

Mariage, Plobsheim (luth. p 435-v)
1688. den 21. Januarÿ seind alhier auff Gn. [herr]schafft zu Plopsheim erlaubdnuß copulirt [worden] H. Joh: Jacob Reichshoffer mit Jungfr. Maria Magdalena Kretzingerin Hn Stephan Kretzinger Burgern zu Straßburg tochter [unterzeichnet] J Richshoffer alß Hochzeiter, Friderich Meÿle Not. alß beÿstandt

Conversions par les Jésuites (AST 305)
Jean Jacques Reichsoffer, 1688, avril, 6.

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 125-v)
Anno domini 1724 die 18 Aprilis medio quintæ serotinæ mortuus est pernobilis ac strenuus deminus Joannes Jacobus Richshoffer consul Argentinensis conjux legitimum Dmnæ Mariæ Magdalenæ Kretzingerin sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis munitus ætatis suæ sexaginta sex annorum, et die 20 ejusdem mensis et anni postquam in hac ecclesia sua parochiali ad Stm Stephanum intra Argentinam præsentatus fuit (…) ad cimeterium ad stum Gallum extra portam albam hujus civitatis conductus ibidem sepultus et præsentibus testibus dd. Luca antonio Reichshoffer subcenturione legionis Alsatiæ, Joanne chrystphoro Richshoffer filÿs defuncti et pernobili ac amplissimo domini Joanne Georgio Guising pro tempore Consule Regente qui unâ mecum subscripserunt (i 130)

Contrats de mariage des deux enfants mariés, Jean Jacques avec Marie Marguerite de Billerey en 1736 et Marie Salomé presque quadragénaire avec l’avocat François Joseph Adam en 1739
1736 (2. Xbr) Me Humbourg (6 E 41, 56)
Contrat de mariage – Sr Jean Jacques Rishoffer assesseur de La Chambre de Messieurs les treize de cette ville de Strasbourg fils majeur d’ans de feu Sr Jean Jacques Rishoffer Ammeistre de cette ville et De Marie Madeleine Kretzinger
demoiselle Marie Marguerite de Billerey aussy majeure d’ans fille de feu Sr Claude de Billerey sindic de cette ville et de feue De Marie Claire de Zollern
T. Jean Christophe Rishoffer son frere assesseur de la Chambre de Messieurs les quinze, Jean Baptiste Rishoffer son oncle paternel ancien capital de Cavallerie ; de la part de la future épouse Sr François Antoine hold son frere du chef de De Marie Jeanne de Billerey son épouse et Claude François Raimond de Billerey son frere germain tous deux avocats généraux de cette ville

1739 (7. 9.br) Me Humbourg (6 E 41, 62)
Contrat de mariage – Me François Joseph Adam, avocat au Conseil souverain d’Alsace demeurant à Colmar fils de feu Sr Nicolas Adam, Directeur de la douane de la ville de Colmar et Receveur general des revenus de M de Duc de Chatillon, et De Anne Marie née Saur
demoiselle Marie Salomé Rishoffer fille majeure de feu Sr Jean Jacques Rishoffer, ammestre ou consul et l’un des assesseurs de la Chambre de messieurs les treize, et De Marie Madeleine Kretzinger

Jean Christophe Richshoffer, candidat en droit, Jean Jacques Richshoffer, secrétaire d’ambassade à Venise et Marie Salomé Richshoffer, hypothèquent leur part de maison au profit de leur oncle Jean Richshoffer, ancien capitaine de cavalerie

1726 (22.6.) Chambre des Contrats, vol. 600 f° 293
H. Johann Christoph Richshoffer Jurium Candidatus so majorennis und ohnbevögtigt für sich selbst und als mandatarius seines bruders H. Johann Jacob Richshoffer Ambassade Secretarÿ beÿ H. Graff de gergy Königl. frantzösischen Ambassadeur zu Venedig, Ferner Jfr. Maria Salome Richshofferin so über 25 Jahr alt zu seÿn versicherte mit beÿstand ihres curatoris H. Mathias Fuchs procuratoris et advocati ordinarÿ beÿ E.E. großen Raths
in gegensein H. Johannes Richshoffer vormahligen Rittemeisters beÿ dem regiment Rottemburg ihres Oncle – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Spießgaß einseit ist ein eck ahn ged. Spießgaß ohnfern der großen gewerbslaub anderseit neben Johann Georg Gräff dem Rauchwaarenhändler hinten auff Daniel Seupel den Silberarbeiter – die übrige zween dritte theil aber creditirendem H. Rittmr. Richshoffer zugehörig seÿen

Jean Richshoffer, ancien capitaine de cavalerie, et les enfants de Jean Jacques Richshoffer, ancien consul, louent la maison au marchand Jean Matthieu Knauer

1726 (9.5.) Chambre des Contrats, vol. 600 f° 212-v
H. Jacob Christoph Pantrion Notarius publ. und EE. kleinen Raths alter beÿsitzer als mandatarius S.T. H. Johannes Richshoffer vormahligen Capitaine de Cavallerie beÿ del Löbl. Rottembourgischen Regiment vermittelst einer ahm 1. feb. 1695 ausgestellt. general Procuration bevollmächtigt, Ferner weÿl. S.T. H. Johann Jacob Richshoffer gewesten alten Ammeisters und dreÿzehner noch lebende dreÿ Kinder und Erben und dero mandararÿ nahmens H. Johann Christoph Richshoffer Jurium Candidatus so über 25 Jahr alt und ohnbevögtigt ist für sich selbst und in nahmen seines bruders H. Johann Jacob Richshoffer Ambts Secretarÿ beÿ Mgr le Comte de Gergy Königl. frantzösischen Ambassadeur zu Venedig, So dann in nahmen Jfr. Maria Salome Richshofferin obged. H. Johann Christoph Richshoffer dero bruder bevollmächtigt
in gegensein H. Johann Mathäus Knauer des handelsmanns
entlehnt, die Richshofferische, ihme H. Rittmeister Richshoffer zu zween, denen dreÿ Richshofferischen geschwisterden aber zu einem dritten theil eigenthümlich zuständig, allhier ahne der Spießgaß einseit ist ein eck ahn ged. Spießgaß ohnfern der großen gewerbslaub anderseit neben Johann Georg Gräff dem Rauchwaarenhändler hinten auff Daniel Seupel den Silberarbeiter gelegene Gewerbs behausung, bestehend in Vorder und hinder hauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten sambt denen tischen und der Schreibstuben und Gaden denen schäfften und bäncken dem mit Schubladen versehenden Documenten Kästlein (…) in einem ahm 29. apr. 1726 auffgerichtet: in duplo Inventario (…) umbständlich beschrieben, auff 9 nacheinander folgenden jahren so bereits auff Johannis Baptistæ 1723 ihren anfang genommen – um einen jährlichen zinß 600 gulden
[in margine :] auff 6 jahr lang prolongirt von Joh. Baptistæ 1732 ihren anfang nehmen, um 560 gulden – den 23. mart. 1733

Jean Christophe Richshoffer, candidat en droit, Marie Salomé Richshoffer et Jean Jacques Richshoffer, secrétaire d’ambassade à Venise, hypothèquent leur part de maison au profit d’Elie Silberrad, docteur, professeur en théologie et chanoine au chapitre Saint-Thomas

1728 (8.4.) Chambre des Contrats, vol. 602 f° 138-v
H. Johann Christoph Richshoffer Jurium Candidatus für sich selbst und als mandatarius Jfr. Maria Salome Richshoffer u. H. Johann Jacob Richshoffer Ambassade Secretarÿ beÿ H. Graff de Gergy Königl. frantzösischen Ambasadeur zu Venedig
in gegensein S.T. H. Elias Silberrad SS Theol. D. et prof: ord: auch Capituli Thomani Canonici – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an der Spießgaß, einseit ist ein eck ahn ged. Gaß anderseit neben Johann Georg Gräff Rauchwaarenhändler ohnfern der großen Gewerbs: laub hinden auff Daniel Seupel den Silberarbeiter stoßend gelegen

Mathieu Knauer sous-loue une partie de la maison à la manante Apolline Guiot veuve du marchand Julien Fourcin

1733 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 607, f° 212-v
H. Johann Mathäus Knauer der handelsmann
in gegensein Fr: Apolline geb. Guiot weÿl. Julien Fourcin handelsmanns ohnbevögtigter in hiesigem schirm befindlicher wittib beÿständlich Nicolas Copain des Peruquenmachers
affterlehnung, In seiner lehnungsweiße besitzend ahne der groß gewerbslaub einseit ist ein eck ahn derselben und ahne der Spießgaß anderseit neben Johann Georg Gräff dem Rauchwaarenhändler hinten auff Daniel Seupel dem Silberarbeiter stoßend gelegene behausung, Einen in einem Schwibbogen bestehend in der Spießgaß gegen H. Hummel des handelsmanns haußthür über, einseit neben des verlehners Comtoir anderseit neben Rousselot dem handelsmann gelegen leeren Laden, auff 8 nacheinander folgenden jahren anfangend von Johann Baptistæ fürwährend – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund

Mathieu Knauer sous-loue une partie de la maison au marchand Melchior Auffhammer

1734 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 247
Mathäus Knauer der handelsmann
in gegensein H. Johann Melchior Auffhammer auch hiesigen handelsmanns
entlehnt, In einer von dem verlehner lehnungsweiße besitzenden allhier oben ahne der Großen gewerbslaub einseit ist ein eck ahne der Spießgaß gegen der Pfaltz über anderseit neben Johannes Gräff dem Rauchwaar händler hinten auff Seupel den goldarbeiter gelegenen behausung, Einen Laden: platz unten auff dem boden neben der haußthür und gräffischem hauß mit ausnahm des Kastens der fenster, bänck und übrige zugehörden des ladens als welchen dem entlehner eigenthümlich zuständig seind, einen unterschlagenen kleinen keller, zwo stiegen hoch, Eine stueb, stuebkammer, Kuchen sambt beschloßener Spießkammer, haußöhren und zweÿ Kämmerlein in demselben, dreÿ stiegen hoch eine Kammer unden hinder der haußthür in der Maur einen waaren Kasten, so dann die zweÿ oberste bühnen – auff 7 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen zinß nemblich 50 pfund

Mathieu Knauer sous-loue une partie de la maison au perruquier Jean Léonard Pfæhler

1737 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 64-v
H. Johann Mathaeus Knauer der handelsmann
in gegensein Johann Leonhard Pfäler des Perruquenmachers
In einer Lehnungsweiße besitzenden ahne der großen gewerbs: laub gegen der Pfaltz über, einseit neben Gräff dem Rauchwaarhändler anderseit ist ein eck ahne der Spießgaß gelegenen behausung Einen in die Spießgaß sehenden und dem zweÿten schwibbogen von dem eck angerechnet bestehenden Laden – auff 5 nacheinander kommende jahr, anfangend auff nächst bevorstehenden Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen zinß nemblich 25 pfund
[in margine :] entlehner H. Johann Mathaeus Knauer der handelsmann, Johann Leonhard Pfäler in gegensein H. Joseph Benoist des handelsmanns, affter lehnungsweiße, den hier beschriebenen Laden auff 3 jahr 9 monath anfangend auff Johann Baptistæ fürwährenden jahrs – den d. 24. apr. 1738

Jean Jacques Richshoffer, ancien consul, Jean Christophe Richshoffer, assesseur des Quinze, et Marie Salomé Richshoffer épouse de François Joseph Adam, avocat au Conseil souverain d’Alsace, hypothèquent leur part de maison au profit de l’ancien capitaine de cavalerie Jean Richshoffer

1741 (11.9.) Chambre des Contrats, vol. 615 f° 449-v
S.T. H. Johann Jacob Richßhoffer alter Ammeister und XIII.er und S.T. H. Johann Christoph Richßhoffer XV sowohl vor sich als im nahmen Fr. Maria Salome geb. Richßhofferin H. Frantz Joseph Adam avocat au Conseil souverain d’Alsace eheliebestin zu Colmar wonhafft
in gegensein ihres H. Oncle S.T. H. Johannes Richßhoffer vormaligen Rittmeisters unter dem Löblichen regiment Roosen – schuldig seÿen 178 pfund
unterpfand, einen dritten antheil vor unvertheilt ane einer großen gewerbs behausung, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane der Spießgaß einseit ist ein eck anderseit neben Johann Georg Gräff dem veechhändler hinten auf Daniel Seupel den silberarbeiter

Jean Richshoffer, ancien capitaine de cavalerie, Jean Jacques Richshoffer, ancien consul, Jean Christophe Richshoffer, assesseur des Quinze, et Marie Salomé Richshoffer épouse de François Joseph Adam, avocat au Conseil souverain d’Alsace, louent la maison aux marchands associés François Tournier et Henry Suriray

1741 (14.3.) Chambre des Contrats, vol. 615 f° 123
Salvis ubique Titulis H. Johann Richßhoffer gewester Rittmeister unter dem Löbl: Regiment Rooßen Cavallerie, wie auch H. Johann Jacob Richßhoffer alter Ammeister und dreÿzehner, So dann H. Johann Christoph Richßhoffer XV.er und Fr. Maria Salome geb. Richßhofferin H. Frantz Joseph Adam auocat au Conseil souverain d’Alsace Eheliebste
in gegensein H. François Tournier und Henry Suriray beeder Handelsgemeiner und burger allhier
entlehnt, die Richßhofferische ihme H. Rittmeister Richßhoffer zu zween, denen dreÿ Richßhofferischen geschwisterden aber zu einem dritten theil zuständige, allhier ane der Spießgaß, ohnfern der großen gewerbslauben, einseith ist ein Eck anderseit neben Johann Georg Gräff dem Rauch: Waar: händler hinten auf H. Daniel Seupel den Silberarbeiter gelegene gewerbsbehaußung, bestehend in Vorder und hinderhauß, Hoff und Hoffstatt mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Recht und gerechtigkeiten Samt denen Tischen in der Schreibstuben und gaden, denen Schäfften und bäncken, dem mit Schubladen Versehenenen Documenten: Kästlein, Neun Ledernen gar alten Feur Eÿmern, einem großen eisernen Waagbalcken und denen dazu gehörigen Holtzeren Waagschaalen oder brettern, und all deme, So nebst erst angeregten Posten in einem am 29. aprilis 1726 aufgerichtetet, in duplo fegertigt und Von allenseiths Parthen unterschriebenen Inventario – auff 12 nacheinander folgenden Jahr anfangend auff innstehend Johannis Baptistæ (um) 400 pfund
[in margine :] H. Johann Jacob Richßhoffer Ammeister und XIII, S.T. H. XV Johann Christoph Richßhoffer und H. Frantz Joseph Adam dreÿer der Stadt Stall uxorio noe Fr. Maria Salome geb. Richßhofferin, welche dreÿ Richßhofferische geschwisterde nach dem H. Rittmeister Richßhoffer verstorben und sie als alleinigen erben hinterlassen hievorbemelte gewerbs behausung nunmehro allein gehört, in gegenseÿn H. François Tournier vor sich und innahmen seinem associé Henri Suriray, hievorbeschriebene Richßhofferische gewerbs behausung samt deren zugehörden und rechten – auff 6 nacheinander folgenden jahren nächst künfftigen Johannis Baptistæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 1500 livres tournois – d. 15. mart. 1753
(zwischen denselben) auff 9 nacheinander folgenden jahren prolongirt anfangend auff Johann Baptistæ 1759, um einen jährlichen Zinß nemlich 1200 livres tournois – den 3. oct. 1758 [7 seiten]

François Tournier et Henri Suriray sous-louent une partie de la maison au boutonnier Antoine Meyé

1741 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 578-v
H. François Tournier und Henry Suriray beede handelsgemeiner
in gegensein H. Antoine Meyé des knopffmachers
affterlehnungsweiß, entlehnt In der theils ane der Großen gewerbs laub theils ane der Spießgaß gelegen Richßhofferischen Gewerbs behausung den ersten aus einem schwibbogen bestehend: und in ged. gaß sehende: Laden, ferner auf dem zweÿten stock eine stub, stub Kammer kuchen und zweÿ anderer kellern, eine bühn und platz im keller – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen weÿhnachten – um einen jährlichen zinß nemblich 75 pfund oder 300 livres

Partage de la succession de Marie Madeleine Gretzinger veuve du consul Jean Jacques Richshoffer. La maison reste indivise.

1743 (17.7.) Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 313) n° 294
Abtheil: Außweiß: Vergleich: und Eröerterung über Weÿl. S.T. Frauen Mariæ Magdalenæ Richßhofferin geb. Gretzingerin, auch weÿl. S.T. H. Johann Jacob Richßhoffers geweßenen alten Ammeisters und XIII.ers Löbl. Statt Straßburg seel. hinterlaßener Frau Wittib, nun auch seel. Verlassenschafft
Zuwißen seÿe hiermit, demnach auff das den 1. Januarÿ Anno 1743 beschehene seel. Ableiben weÿl. S. T. Fr. Mariæ Magdal: Richshofferin geb. Gretzingerin (…) und zwar auff die von denen Wohlverordneten Herrn dreÿen der Stall Stalls mündlich ertheilte und producirung eines über solche Verlassenschafft besagenden Inventarÿ, deroselben erzeugte Herrn Söhne und Frau Tochter, nahmentlich 1.mo S. T. Hr. Johann Jacob Richshoffer, dermahlig hochmeritirter regierender Ammeister und XIII.er, 2. S. T. Hr Johann Christoph Richshoffer, hochverdienter XV.r und dann 3. S.T. Frau Maria Salome Adamin geb. Richshofferin S. T. Hn. Frantz Joseph Adam Advocati beÿ dem Königl. hohen Rath zu Colmar und burgers allh. Eheliebste (…) erschienen, der freund gütliche, Intention und Vorhabens, die Abtheil: außweiß: Vergleich: und Eröretrung gedachter Ihrer Frau Mutter seel. Verlassenschafft Vor: und ane die hand zunehmen – So angefangen in der königl. Statt Straßburg Freÿtags den 2. ten Martÿ anno 1743 und zu End gebacht den 17. Julÿ 1744
(F° 30) Antheil ane einer behausung, so zwischen sambtlichen Erbs Interessenten ins gemein und ohnvertheilt ausgesetzt worden, Ein dritter theil Von und ane einer Behaußung, Hoff, Hoffstatt und Gewerbs Laden allhier unten an der Spießgaß einseith ist ein Eck ane bemeldter Gaß anderseit neben H. Johann Georg Gräffen dem Vöchhändler hinten auf Hr. Daniel Seupel den Goldarbeiter stoßend, davon gefallen Jährlichen Erstl. 20 lb à 4. pro Cto gerechneten Geld zinnßes Jährl. auff den 1. May ablößig in Capital mit 500 lb [in margine :] Rittmstr. Johann Richshoffer dißortigem Hn Oncle deme die übrige zween dritte theil ane solcher behaußung gehörig

Inventaire de la succession de Jean Richshoffer ancien capitaine, célibataire, resté luthérien. Il laisse pour héritiers ses neveux, issus de son frère Jean Jacques, qui deviennent donc seuls propriétaires de la maison

1746 (13.1.) Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 317) n° 404
Inventarium über Weÿl. des Hoch Edelgebohrnen und mann Vesten Herrn Johann Richshoffers ehemalig geweßenen hochberühmbten Rittmeisters unter dem löblichen Cavallerie regiment de Mons. le Marechal de Rose in Königlichen frantzösischen Diensten und Vornehmen burgers allhier nunmehr seeligen Verlassenschafft – alß derselbe Mittwochs den 22. decembris des zurückgelegten 1745.sten Jahrs dieses zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben zeitlichen Verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 13.ten Januarÿ Anno 1746
Der in Gott seelig entschlaffene Herr Rittmeister hat ab intestato zu Erben Verlaßen Wie folgt, 1. S. T. Ihro Gnaden Herrn Johann Jacob Richshoffer, Alten Hochverdienten Ammeistern und des geheimen Collegii der Herren XIII. in Löblicher Statt Straßburg Hochansehnlichen Herrn Assessorem auch Vornehmen burgers alhier, In den Ersten dritten Stammtheil, 2. S. T. Ihro Weißheit Herrn Joh: Christoph Richshoffer, Hochansehnlichen beÿsitzern der Herren XV. in löblicher Statt Straßburg auch Vornehmen burgern allhier, In den zweÿten dritten Stammtheil, Und dann 3. S.T. Frau Mariam Salome Adamin geb. Richshofferin S. T. Herrn Frantz Joseph Adam J.V. Lti und Wohlverdienten dreÿers des Allhießigen Umbgeldts auch Vornehmen burgers allhier frau Eheliebsten, In den dritten und Letßten Stammtheil, Alßo alle dreÿ des in Gott ruhenden Hn Rittmeisters zu dreÿen gleichlingen portionen und Antheilern ab intestato Verlaßene Hochansehnliche Hn. u. Frauen Erben

In einer allhier ane dem Claus Staden ohnfern dem Gouvernement gelegener in dieße Verlassenschafft gehöriger Behausung befunden worden Wie folgt
Eigenthumb ane Häußern – Erstlichen eine Behaußung Hoff Hoffstatt mit allen übrigen der Gebäuen Begriffen Weithen Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen ellh. jenseith des Stadens oberhalb der Pfarrkirch zu St. Niclaus (…)
It. zween dritte theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und Hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuen Begriffen Weithen Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier unten an der Spießgaß 1.s ein eck an gemelter Spießgaß gegen allhießiger Pfaltz 2.s neben H. Joh: Georg Gräff dem Vöchhändler uxoro nomine hinten auf Hr. Sippels des Goldschmidts seel. Wittib und Erben stoßend (und) ist die gantze behaußung laut Vorgemelten Abschatzungs Zeduls Vom 20. jan. 1746 angeschlagen Vor 5000 lb, thun die hiehero gehörige zween dritte theil 3333 lb, Der übrige dritte theil ist weÿl. S. T. Hn Joh: Jacob Richshoffers Geweßenen Hochverdienten Ammeisters und XIII. seel. hinterlassenen H. Söhnen und fr. Tochter denen dißortigen Herrn Erben für ohnvertheilt zuständig, Über die Völlige behaußung Vorhanden i. teutscher pergamentener Kb. in allh. C.C. Stub gefertiget datirt den 15. junÿ A° 1579, Sambt verschied. schrifft. bericht.
It. i. behaußung, Hoff, Hoffstatt, Stallung und Garthen in dem flecken Dorlißheim (…)
– Abschatzung dem 20: Januarÿ 1746 – Auff begehren deren Hoch und wohlweißen Herren der Reichßhofferischen Erben ist eine behaußung allher in der Statt Straßburg über der geist brucken am Statten beÿm Gubernemang gelegen (…)
Der 2.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg an der großen gewerbß Lauben gegen der alten Pfaltz über gelegen einseitß ein Eck in de spieß gaßen anderseitß neben H. Gräfen dem fehr händler hindten auff Seluÿ dem schneiter Stoßent welche behausung unden dem Lahden hinten daran daß Contor Vier Steinre Bögen in die spieß gaßen gewölbter Keller der hoff und bronn daß Hauß ehren, oben ihm Ersten Stock Vornen gegen der Pfaltz ein Mackasin Cammer Neben dar an ein camin camer, gegen der spieß gaßen ein stuben Cammer Nebenß Cammer daß hauß Ehren, ihm 2.ten stock ein Stuben Cammer Hauß Ehren, gegen der spieß gaßen wiedrum ein Stuben Cammer Kuchen, ein Kleiner altan, ihm 3.ten stock ein Stuben Cammer Kuchen Hauß Ehren gegen der spieß gaßen vier alte Cammeren wor über en alter tach stull mit einer besetzten bienen, ein alt hinter gebau mit einen einen halben tach sehr alt und baufellig darinen unden daß Holtzhauß oben ein Stuben Kuchen und alte cammer sambt aller gerächtig Keidt, wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt vor und Umb, Zëhen Tausent Gulten, Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornenn wërck Meistere [unterzeichnet] Pflug Statt lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhof

Mann Lehen – das Hochadeliche Falckenheimische Mann Lehen bestehet Vermög der von dem abgeleibten Hn. Ritt Meister seeligen als ältestem und Lehenträger biß Martini 1745 abgelegten Von sambtlichen Lehen Erben approbirt und unterschriebenenen rechnung in folgende Posten
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 45 lb, Sa. früchten 95 lb, Sa. Sibers 103 lb, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 71 lb, Sa. baarschafft 601 lb, Sa. pfenningzinß hauptgüter 2455 lb, ß Eigenthums ane Häußern 5133 lb, Sa. Gülth von liegenden güthern 257 lb, Sa. Schulden 64 lb, Summa summarum 8827 lb, Schulden 2023 lb, Compensando verbleibt 6803 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 9822 lb

Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 176-v)
1745 – Mittwoch d. 22. Dec. Gab s. Geist auff der weÿ. Hoch Edel Gebohrne u. Mann Veste Herr Johannes Richshoffer ehe mahls geweßener Hochberühmter Rittmeister under dem Löbl. Cauallerie Regiment de Mons. le Marechal de Rose in Königl. frantzösischen diensten und Vornehmer b. allhier, s. alters 84 jahr 4 monath u. 15. tag wurde (zu St. Aurelien) Freitag darauff nach gehaltener leich sermin Zur Erde bestattet auff den Gottesacker St. Gall, wie solches nächst mir bezeugen [unterzeichnet] Richshoffer Am.er, Frantz Jos. Adam (i 184)

Le consul en exercice Jean Jacques Richshoffer vend sa part de maison à ses frère et sœur Jean Christophe Richshoffer, assesseur des Quinze, et Marie Salomé Richshoffer épouse de François Joseph Adam, avocat au Conseil souverain d’Alsace

1761 (21.3.) Chambre des Contrats, vol. 635 f° 91-v
S.T. H. Johann Jacob Richßhoffer regierender Ammeister und XIII
in gegensein seines bruders ST. H. XV. Christoph Richßhoffer und seiner schwester Mariæ Salome geb. Richßhofferin H. Lt. Joseph Adam E.E. großen Raths alten beÿsitzers Eheliebstin
den 3.t theil vor unvertheilt ane einer gewerbsbehausung, hoff und hoffstatt mit allen deren begriffen, rechten und gerechtigkeiten unten ane der großen Gewerbslaub gegen dem rathhaus über einseit ist ein eck ane der Fladergaß anderseit neben H. Armandus König dem buchführer – um 3000 pfund

Jean Christophe Richshoffer meurt célibataire en 1778 en laissant pour héritiers sa sœur et sa nièce
1778 (22.1.) Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 344), 1133
Inventarium über Weiland des Hoch Edelgebornen, Fromm, Fürscihtig, Hochweis und Hochgelehrten Herrn Johann Christoph Richshoffer, des beständigen Regiments Gnädiger herren der Fünfzehen hiesig Löbl. Stadt Straßburg geweßten hochansehnlichen ältesten Mitglieds, nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem donnerstags den 25. Decembris des nächst Verfloßenen 1777.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben hie zeit. verlaßen hat – So geschehen alhier zu Straßburg in einer ane dem St Niclaus Staden gelegener in diesortige Verl. gehöriger und hernach eingetragener Behausung auf donnerstag den 22. Januari et seqq. im Jahr 1778
Der Hochseel. Herr XV. hat ab intestato zu Erben Verlaßen, wie folget. 1.mo die hoch Edelgebohrne und tugendreiche Frau Mariam Salomeam Adamin gebohrne Richshofferin, des hoch Edelgebohrnen, Gestreng und hochgelehrten Herrn Frantz Joseph Adam, des ältern Vortfreffl. J. Cti. hochverdienten Amtmanns des Amts Dorlißheim Fr. Eheliebstin, des hochseel. H. XV.ers leibliche Fr. Schwester, und 2.do die hoch Edelgebohrne und tugendreiche Frau Annam Margaretham Louisam Saintlo geb. Richshofferin, des hochwohlgebornen Herrn François Claude Saintlo, hochbestellten ehemaligen Obrist Lieutenant bei dem löbl. Königl. Cavalerie Regiment Royal Allemand u. hochverdienten Ritters des Königl. hohen St. Ludwig Ordens Fr. Ehegemahlin, des H. XV.ers seel. Fr. Niece

Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der untern Wohn-Stub des hinters Gebäudes, In der Obern Wohn-Stub, In der Kammer darneben, Im Hausöhren vor der obern Wohnstub, In der stub des Vordern Gebäu des auf dem ersten stockwerck
(f° 9-v). Eigenthum ane behausungen und Gärten. Näml,. eine behaußung
oberhabl der Pfarrkirch zu St. Niclaus (…)
(f° 10) It. ein altes ruinirtes häußlein mit einem Garten gelegen in dem Fleckhen Dorlißheim (…)
It. eine behaußung Garten der Schurmgarten genannt ao ungefährt 8 ½ Acker gros gelegen auserhalb der Stadt Straßburg Vor dem ehemaligen Metzger Thor und heutigen Dauphine Thor (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausraths 199, Sa. Rüstung und Gewehr 12, Sa. Taflen und Gemählde 704, Sa. Wein und Faß 84, Sa. Silbers 21, Sa. Sackuhr 12, Sa. Eigenthums ane einer behausung alhier zu Straßburg gelegen 800, Sa. des Eigenthums an 2. häusern und 2. Gärten außerhalb der Stadt Straßb. gelegen 650, Sa. des Eigenthums ane liegende güthern 67, Sa. der Gülthen von liegende güthern 72, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3180, Summa summarum 5803 lb – Sa. der Schulden 2575 lb, Nach deren Abzug 3227 lb – Sa. Præ- und Lagaten 1239 lb Detrahendo verbleiben 1988 lb – Stall summ 1799 lb
Copia codicilli den 23. Decembris 1777 aufgerichtet – zu sich in dero an dem St. Niclaus Staden gelegene behausung berufen laßen welchen die dann in einem auf dem erstern Stockwerck befindlichen Zimmer, mit den Fenstern in den hof aussehend, auf unser beschehenes Erscheinen, zwar krancken und schwachen leibes auf einem Seßel sitzend, jedoch durch die Gnade Gottes Vollkommen richter Sinnen Vernunft und Verstands – J. F. Lichtenberger

Sépulture, Saint-Louis (cath.)
Anno Domini 1777 Die 25. mensis Decembris mortuus est Dnus joannes Christophorus Richshoffer in vivis assessor Quindecim virorum et Decanus hujatis Magistratus Sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionus rite munitus anno ætatis suæ octogesimi filius Erat Dni. joannis Christophori Richshofer et Dnæ Mariæ Magdalenæ Kretzinger et Die 27 ejudsem mensis Corpus ejus ritu ad ecclesiam parochialem nostram Delatum est, in quâ oblato pio animæ Ejus refrigerio* missæ* Sacrificio persolutisque precibus Consuetus me infra scripto parocho funus Deducente ulterius Delatum fuit nempé ad Ecclesiam monialium Dictam Magdalenam in Ejus Cœmeterio a Rdo. admodum Dno Husson præbendario Ecclesiæ Cathedralis et Superiore Dictæ Domus Sepultus fuit coram præsentibus testibus Dnus Adam fratre et Nepote defuncti (signé) Adam, Adam (i 40)

Jean Christophe Richshoffer, assesseur des Quinze, et Marie Salomé Richshoffer épouse de François Joseph Adam, avocat au Conseil souverain d’Alsace, vendent la maison au marchand Wolffgang Auguste Bader

1766 (28.5.) Chambre des Contrats, vol. 640 f° 310
S.T. H. XV. Johann Christoph Richshoffer und deßen schwester Fr. Maria Salomé geb. Richshofferin H. Franz Joseph Adam des ambtmanns des ambts Dorlisheim eheliebstin
in gegensein H. Wolffgang August Bader des handelsmanns
eine gewerbsbehausung, hoff, hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, ane der großen gewerbslaub einseit neben H. Amandus König dem buchführer anderseit ist ein eck an der Spießgaß hinten auf H. Johann Adam Heyberger dem handelsmann – um 11 250 pfund

Originaire de Dehningen et fils du pasteur de Gundelfingen en Bade, Wolfgang Auguste Bader épouse en 1763 Marguerite Salomé Rœderer, fille du teinturier Jean Léonard Rœderer : contrat de mariage, célébration.
1763 (22.4.), Me Albert (Jean Georges 6 E 41, 849) n° 32
Eheberedung – zwischen Herrn Wolfgang August Bader, dem ledigen Handelsmann, Weÿland Herrn Johann Wolffgang Baders geweßenen Pfarrherrn zu Gundelfingen Margräfflich: Baden: Durlachischer Herrschafft, mit Frauen Augusta Maria gebohrner Deimlingerin ehelich installation&em Herrn sohn als Herrn Bräutigamn abe einem
und Jungfrauen Margaretha Salome Rödererin, Herrn Johann Leonhard Röderers, des Kunst: Waid: und Schönfärbers auch Eines Ehrsamen Großen Raths allhier alten wohlverdienten beÿsitzers mit Frauen Maria Margaretha gebohrner Karcherin ehelich erziehlten Jungfer Tochter als Jungfrauen braut ane dem andern Theil – so geschehen den 22. Tag des Monaths Aprilis Im Jahr 1763 [unterzeichnet] Wolfgang August Bader als Hochzeiter, Margaretha Salome Rödererin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 431-v, n° 1531)
Im Jahr 1763 Sonntags Dom. XIII. post Trinitatis den 28. Augst sind auf gnädige Erlaubnus der regierenden Herren Ammeisters de dato 20.te Augst 1763. auf der Jungfer braut Väterlichen Guth in der Ruprechts-Au nach vorhergegangener Zweÿmahligen offentlicher proclamation allhier Dom. XII. et XIII. p. Trinitatis copulirt und ehelich eingesegnet worden Herr Augustin Wolfgang Bader der leedige Handelsmann und burger allhier, weÿland S.T. H Johann Wolffgang Baders geweßenen Evangelischen Pfarrers Zu Dehningen hinterlassener ehelicher Sohn und Jungfrau Margaretha Salome Rödererin, Herrn Johann Leonhardt Röderers E.E. großen Raths alten beÿsitzers, Kunst- Weÿd- und Schön-Färbers auch burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Wolfgang August Bader als Hochzeiter, Margaretha Salome Rödererin als hochzeiterin, Johann Friderich Stein D. Kirchen Rath Von Carlsruhe, als oncle des H Brautigams (i 437)

Wolfgang Auguste Bader devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 20-v
Wolffgang August Bader, handelsmann von theningen baden durlach. herrschafft erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Margaretha Salome H. Johann Leonhard Röderers des Schönfärbers burgers und Exsen. ehel. tochter umb den alten burgerschilling, Will dienen beÿ E. Zunfft Zum Spiegel. Jur. den 17. Sept. 1763

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 657 livres, ceux de la femme à 1 860 livres.

1764 (3.4.) Me Albert (Jean Georges 6 E 41, 843) f° 45
Inventarium über Herrn Wolffgang August Bader des Handelsmanns und frauen Margarethæ Salome gebohrner Rödererin, beeder Ehe: Personen und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – in ihren am 28.ten Augusti des letzt verfloßenen 1763.ten Jahrs angetrettenen Ehestand vor ohnverändert zugebracht (…) in Conformitæt dero unterm 22.ten Aprilis 1763. mit einander aufgerichteten Heuraths: Verschreibung – So geschehen in fernerer Gegenwarth Herrn Johann Leonhard Röderer des Kundt: Waid: und Schönfärbers, auch E.E. großen Raths alten beÿsitzers, und Frauen Mariæ Margarethæ gebohrner Karcherin der Ehefrauen beeden Hochgeehrten Eltern, Straßburg den dritten Aprilis im Jahr 1764.
Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Eheherrn Vermögen, Sa. Haußraths 181 Sa. der Waahren Zur handlung gehörig wie auch baarschafft und Activ: Schulden 1544, Sa. Silbers 84, Sa. Goldener Ring 147, Summa summarum 1657 lb
der Ehefrau in die Ehe gebracht, Sa. Hausraths 301, Sa. Silbers 60, Sa. Goldener Ring 482, Sa. baarschafft 1017, Summa summarum 1860 lb – Beeder Ehepersonen Vermögen, 3818 lb

Baux par Wolffgang Auguste Bader à la veuve Suriray d’une part et au libraire François Louis Petit d’autre part

1766 (9.6.) Me Laquiante (6 E 41, 1021)
Sr Wolffgang Auguste Bader Marchand de cette ville
Bail de 3 années qui commencent à courir à la St Jean prochaine, à la veuve Suriré négociante acceptante pour elle le Sr Jacques Schmitz négociant, La boutique composée de deux arcades attenantes a celles occupées par le Sr Petit libraire formant ladite boutique le rez de chaussée de la maison que ledit Sr bailleur vient d’acquerir des héritiers Reishoffer du côté de la Spiesgaß et qui etoit cy devant le magasin de lad. De Suriré, Plus le bureau ou contoire attenant a lad. boutique, Plus deux chambres du troisième étage de ladite maison aiant vues sur la place de la maison de ville
Bail pour 6 années qui commencent à la feste de Sr Jean prochaine au Sr François Louis Petit Marchand libraire, La boutique qu’il a occupée jusqu’à présent dans lad. Maison Laquelle est composée pareillement de deux arcades plus d’un bureau ou contoire y attenant plus Le second étage en entier de ladite maison sans en rien excepter, Plus une partie de la Cave qui regne du côté de la Spiessgass telle que les parties en conviendront, Plus un bucher soit dans la cour soit au grenier Plus l’usage commun des greniers pour la lescive, Plus une chambre de décharge au grenier – pour 250 livres tournois et 550 livres tournois

Wolffgang Auguste Bader et Marguerite Salomé Rœderer hypothèquent la maison au profit du mineur Jean Kesselmeyer

1769 (7.10.) Chambre des Contrats, vol. 643 f° 696-v
H. Wolfgang August Bader der handelsmann und Margaretha Salome geb. Rödererin mit beÿstand H. Ludwig Friedrich Strohmeÿer des handelsmanns und H. Rathh. Ludwig Jacob Strohmeÿer auch handelsmanns
H. Johann Philipp Röderer des metzgers als vogt weÿl. Johann Keßelmeÿer gewesten ohlmann einigen sohn Johann Keßelmaÿer, 1500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Großen Gewerbslaub
es. neben eck ane der Spießgaß as. neben Amandus König dem buchführer hinten auf N. Heÿberger dem handelsmann

Wolfgang Auguste Bader et Marguerite Salomé Rœderer hypothèquent la maison à partir du fils de Jean Kesselmeyer

1769 (7.10.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 696-v
H. Wolfgang August Bader der handelsmann und Margaretha Salome geb. Rödererin mit beÿstand H. Ludwig Friedrich Strohmeÿer des handelsmanns und H. Rathh. Ludwig Jacob Strohmeÿer auch handelsmanns
in gegensein H. Johann Philipp Röderer des metzgers als vogt weÿl. Johann Keßelmeÿer gewesten ohlmann einigen sohn Johann Keßelmaÿer – schuldig seÿe 1500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Großen Gewerbslaub, einseit ist ein Eck ane der Spießgaß anderseit neben Amandus König dem buchführer hinten auf N. Heÿberger dem handelsmann

Bail de Wolffgang Auguste Bader au libraire François Louis Petit

1771 (4.6.) Me Lacombe (6 E 41, 142)
le Sr Wolffgang Auguste Bader, marchand
Bail pour 9 années consécutives qui commencent à courir à la St Jean 1772 au Sr François Louis Petit, marchand libraire (si fr)
la boutique qu’il a occupé jusqu’à présent dans la maison appartenant aud. Sr Bader et qu’il a acquis des héritiers Reichshoffer, donnant ladite maison dans la rue dite Spiess Gass, laquelle boutique est composée de deux arcades plus d’un bureau ou comptoir y attenant, le troisième étage en entier de ladite maison à l’exception, d’une chambre a côté de M Koenig donnant sur la rue du côté des Grandes arcades sans rien excepter. La partie de la cave qui regne du côté de la Spies Gass telle que l’a occupée le Sr Peneur jusqu’à présent un bucher sur le grenier aussi tel qu’il l’occupe présentement plus et enfin une chambre de décharge audit grenier avec l’usage commun dedits greniers pour la lessive – moyennant un loyer annuel de 500 livres tournois

1790 – Arrêt rendu par le Conseil souverain d’Alsace au sujet de la contestation entre les héritiers Koenig et Wolffgang Auguste Bader après que celui-ci a constaté, quand il a reconstruit sa maison, que les voisins anticipaient sur son terrain en dérogeant aux arrêts antérieurs. Au cours du procès, les voisins ont en outre posé une poutre qu’ils surbâtissent de briques. L’arrêt passe outre l’appel interjeté par les héritiers Koenig.
7. 7.bre 1790 [in margine :] Il y a opposition à cet arret

Louis par la grace de Dieu et par la Loi constitutionnelle de l’état Roi des françois au premier notre huissier ou sergent sur ce requis Sçavoir faisons que comme cejourd’hui Vû par notre Conseil souverain d’Alsace la requete présentée en Icelui par Wolffgang Auguste Bader marchand Banquier de la ville de Strasbourg expositive que la maison qu’il possede en ladite ville et Celle des veuve et heritiers de feû Armand Koenig vivant bourgeois Libraire de la meme ville sont contigues et Separées par un pignon qui appartient en toute propriété au Suppliant Suivant procès verbaux de descente et vüe des lieux et sentence de 1763 et 1613, les propriétaires de la maison de Koenig n’ont que la faculté par Concession précaire, d’encastrer dans le pignon Séparatif les poutres qui y etoient en 1467, sans qu’il leur soit permis d’y rien mettre de plus, il est meme decidé expressement que si la maison des veuve et heritiers Koenig etoit brulée ou detruite, en la reconstruisant il ne seroit plus permis de remettre aucune poutre dans le pignon du suppliant. Celuici S’étant trouvé dans la nécéssité de rebatir sa maison il s’est trouvé que les propriétaires de la maison de Koenig avoient aggravés notablement l’emission des poutres qui existoient dans le mur en 1467 et les veuve et heritiers Koenig ont pretendus s’en arroger la propriété et en faire un mur commun, les parties ont été en contestation sur cet objet depuis 1784 jusqu’au 13 Juillet de la présente année que par Sentence contradictoire lesdits veuve et heritiers Koenig ont été condamnés et jugé que les procés verbaux de descente et vûe des lieux de 1467 et sentence de 1613 dévoient etre executés, que consequement lesdits veuve et heritiers n’avoient d’autre droit au pignon que d’y avoir les poutres qui y etoient en 1467 et que le suppliant auoit rétabli en leur ancien etat en reconstruisant Son pignon les veuve et heritiers Koenig ont relevés appel de cette Sentence par arret des quatre aoust dernier mois pendant la cours de la contestation liée a Strasbourg les veuve et heritiers Koenig s’etoient avisés de faire clore l’avanc


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.