Jean Richshoffer, marchand, consul, et (1623) Agnès Guichard puis (1634) Susanne Ringler – luthériens


Fils de Jean Richshoffer, le marchand Jean Richshoffer épouse en 1623 Agnès, fille du marchand François Guichard, puis se remarie en 1634 avec Susanne Ringler, fille de l’ancien consul Daniel Ringler. Tributaire à la Lanterne, il est élu consul (Ammeister) pour les années 1659, 1665 et 1671. Il meurt le 22 février 1672.
La succession du défunt se monte à 163 332 livres une fois le mobilier défalqué alors que ses impôts étaient calculés sur le pied de 92 500 livres. Les Quinze ordonnent en 1673 une enquête pour établir si le défunt a dissimulé plus du tiers de sa fortune. Il appert que la succession suit la réglementation ordinaire sur les arriérés et qu’elle échappe à l’amende extraordinaire.

Maisons en propriété
Grandes Arcades (V 202, actuel n° 91)
rue Mercière
maison Kœnig
ancien poêle des Charpentiers
ruelle du Bouc
près de la porte des Pêcheurs
Faubourg de Pierre
v. 1647-1650, Grand rue (IV 298, actuel n° 119)
1660-1668, rue des Hallebardes (V 204, actuel n° 3)
1663, rue des Juifs (V 36, actuel n° 19

Enfant issu d’Agnès Guichard

Enfants issus de Susanne Ringler

  • Jean, marchand, épouse (1663) Cunégonde Kips
  • Daniel, marchand, épouse (1665) Susanne Wencker
  • Georges Frédéric épouse (1673) Susanne Richshoffer

Fils de Jean Richshoffer, le marchand Jean Richshoffer épouse en 1623 Agnès, fille du marchand François Guichard.

Mariage, cathédrale (luth. p. 146)
1623. Dominica Reminiscere 9. Martÿ. Johann Reishoffer der Handelsmann, H Johannes Reishoffers sohn, vnd J. Agnes H Frantz Guschard des Handelsmanns tochter eingesegnet montag 17. Martÿ (i 78)

Jean Richshoffer se remarie en 1634 avec Susanne Ringler, fille de l’ancien consul Daniel Ringler

Mariage, cathédrale (luth. p. 338)
1634. Doîca Jubilate 27. Aprilis. H. Johan Reishoffer der handelsman vnd J. Susanna des Ehrnuesten fürsichtig. vnd wollweissen herrn Daniel Ringlers Alten Ammeisters tochter, eingesegnet Zinstag 6. Maÿ (i 174)

Le consul régent annonce aux Conseillers et Vingt-et-Un que l’ancien consul Richshoffer est mort le mercredi précédent, c’est-à-dire le 22 février 1672.

1672 Conseillers et XXI (1 R 155)
(f° 46-v) Sambstags d. 24.ten Februarÿ 1672. Der Regierende Herr Ammeister proponiert demnach an Verschienenen Mittwoch So Wohl Herr Ammeister Reichshoffer, Alß Herr Johann Jacob Kugler dieße Welt gesegnet, Vndt dardurch Zwo dreÿ Zehners stellen ledig worden (…)

Les préposés de la Taille soumettent le 10 mai 1673 l’inventaire de l’ancien consul Jean Richshoffer à l’appréciation des Quinze. Les rapporteurs distinguent le 6 juin deux aspects de l’affaire (1) l’inventaire en soi, (2) le règlement de la Taille.
L’examen de l’inventaire montre que les biens répertoriés, le prix d’estimation et la liste des dettes suivent les principes de l’honnêteté, à la réserve que les grains sont estimés à des prix divers qui correspond cependant aux mercuriales, les maisons à leur prix de vente réel, certaines dettes réputées bonnes apparaissent comme véreuses lors du partage, les marchandises estimées à 4 120 livres ont été vendues au prix de 3 500 livres. Le défunt a délaissé une succession qui se monte à 163 332 livres une fois le mobilier défalqué alors que ses impôts étaient calculés sur le pied de 92 500 livres. Il s’ensuit que les sommes perçues par le fisc représentent un peu plus du tiers des sommes dues.
Le règlement de la Taille ratifié en 1657 stipule que quiconque a réglé au fisc un tiers seulement ou moins des sommes dues doit régler d’une part les sommes dues et d’autre part une amende extraordinaire calculée sur huit années, dans certaines conditions que les directeurs de la Taille n’ont pas estimé être réunies dans le présent cas puisqu’ils estiment que (1) des sommes importantes peuvent être défalquées de la somme finale inventoriée, (2) l’excédent de fortune date des dernières années, (3) le défunt n’a rien caché de sa fortune. Or cette interprétation semble trop favorable puisqu’on peut objecter que, même si certains biens rapportent moins que le capital auquel ils ont été estimés, il est illusoire de penser que la fortune du défunt a augmenté dans les dernières années. La déclaration de 18 000 florins supplémentaires en 1669 semble prouver que le défunt savait que sa fortune était plus importante qu’il ne le déclarait. Les héritiers échappent ainsi à l’amende extraordinaire et demandent que l’arriéré soit perçu sous forme de capital placé à la Monnaie. Les rapporteurs proposent de vérifier sur l’inventaire lui-même que les héritiers n’ont pas sciemment agi pour que l’arriéré n’atteigne pas le montant au-delà duquel s’appliquerait l’amende extraordinaire.
La commission rapporte le 20 juin qu’elle a examiné l’inventaire dressé par le notaire Redslob. L’estimation initiale faite par les chefs de chantiers a été réduite (la maison rue Mercière de 400 à 375 livres, la moitié de celle à l’angle de la rue des Hallebardes de 1 250 livres à 1 050 livres, la maison Kœnig de 2 500 à 2 350 livres, l’ancien poêle des Charpentiers de 300 à 275 livres, celle ruelle du Bouc de 250 à 150 livres, celle près de la porte des Pêcheurs de 150 à 137 livres, celle au Faubourg de Pierre de 380 à 350 livres, la dîme de Dorlisheim de 2 000 à 1 500 livres, ce qui fait au total une réduction de 1 069 livres. La commission conclut qu’il n’y a pas de raison d’appliquer une amende extraordinaire puisqu’en ajoutant 1 069 livres à 43 800 livres, on obtient 44 869 livres qui restent inférieures aux 45 433 livres qui représenterait le tiers de la succession dissimulée. La commission fixe par conséquent l’arriéré à payer sur huit ans à 2 657 livres dont 1 950 livres à prendre sur un capital géré par la Monnaie, le surplus devant être versé sous huitaine en liquide.
Les héritiers sont déboutés le 28 juin de leur demande de réduire l’arriéré en arguant qu’il comprend la taille non encore réglée et qu’il est coutumier de compenser les arriérés par des capitaux. Ils demandent néanmoins le 16 août de régler en capital les dernières 339 livres. Les Quinze opposent un nouveau refus le 22 août.
Les comptes rendus établissent que le défunt a laissé pour héritiers ses trois fils
(der jüngere Sohn Georg Friderich Reishoffer – die übrige beede Söhn).

1673, Protocole des Quinze (2 R 89)
(f° 96) Sambstag den 10. Maÿ – Stall Contra Hn Ammst. Richshoffers Seel. Erben
Ego referirte, daß die Hn dreÿer deß Stalls diesen morgen Hn Ammst. Richshoffers Seel. Erben ad Prothocollum gelüffert, stell es Zu M. Hn wem Sie Solches Zu durchgehen recommendiren Wollen. Erkandt, wurd den Ob. Stall Herren solches Zu examiniren Ammst. Richshoffers Seel. Erben remittirt.

(f° 111-v) Freÿtag den 6.t Junÿ – Stall Contra Hn Johan Richshoffers Alten Ammeist. Seel. H. Erben
H Stätt Meister Bernolt in abwesenheit Hn Stätt Meister Zornen, Und H XV. Bernegger laßen per me in Sachen Stall Contra Hn Johan Richshoffers Alten Ammeist. Seel. H. Erben Zuvorderist sowohl gemelter Hn Erben als auch des Stalls übergebenen bericht über das Inventarium ableßen Undt weiter referiren daß man diesen casum auf Zweÿerleÿ weis examinirt (1) was das Inventarium an sich selbsten betrifft Und dan (2) was die Stallordnung außweist,
beÿ durchgehung des Inventarÿ hat sich befunden daß (1) mit angebung der nahrung (2) æstimation Und setzung des preis Und dan (3) mit der inventirung der schulten annoch honestement Verfahren worden, dan ad speciem Zu gehen so haben Sie den Ohmen fürnen wein theils a 12 ß bis auf 7 ß respectivé Und den newen a 6 ß, weitzen das fiertel a 7 ß Rocken à 5 ß angeschlagen, so aber der preis was es täglich Gilt, wan die tertz darzu Gerechnet wird (2) Seind die haüßer ingleichem in dem werth als Sie pro tempore Verkauft werden Können æstimirt, Und (3) Underschiedlichen Schulden in dem inventario aus gewißen ursachen für guth eingeschrieben worden, welche Sie hernacher in der Vertheilung Under die ungewißen gesetzt (4) hat der jüngere Sohn Georg Friderich Reishoffer seinen besten antheil der wahren so umb 4120 lb 9 ß 8 d angeschlagen, höher nicht als umb 3500 lb verkauft, das also Underschiedliche stuck in facto sich befinden, was die Hn Erben in Ihrem so Genanten bericht Vermeldet, wiewolen nicht ohn daß iedoch ein Undt das ander darwider annoch excipirt werden kan.
Zu dem werck selbsten aber zu schreiten so hat H Ammeist. Reishoffer Seel: ahne nahrung Verlaßen nach abzug des haußraths 163.332 lb da Vor wäre Er Stallgeld Jährlich abzustatten schuldig gewesen 408 lb 18 ß, Hingegen hat Er nicht mehr Verstalt als 92.500 lb davon Stallgelt Geben 277 lb 10 ß [f° 112-v] also zu wenig Verstalt 43.800 lb Und per consequentz Zu wenig Stallgeld geben des Jahrs 131 lb 8 ß das nicht wehr under ein tertz gefehlt als 1633 lb.
Nun Vermelt die Stal ordnung Und in specie das decretum so aô 1657 Von Hn Räth Und XXI confirmirt worden expresse, daß der jenige, welcher sich umb ein tertz oder münder zu wenig verstalt, so manche Jahr als es Vor Ihme geschehen Zu sein bescheinlich, der Statt Stall erstlich die schuldige Gebühr Und dan noch so Viel als solche sich belauffen thut, Zu wolverdienter straff nachtragen, solche nach rechnung aber allein bis auf das 8.te Jahr Und weiter nicht fortgeführt werd. solle, Welchen Decret die Hn Dreÿer nicht nachkommen in dem Sie den Nachtrag pro 8 Jahre allein in simplo Gerechnet, und auf dieße weis excusiren, (1) daß die Tertz so man münder Verstalt an guten mittlen bestehen (2) die imputation alterius tanti oder doppelt nachtrag nach proportion der duration und wehrung wie lang man solches nicht verstalt Und (3) Solches ein Verbrechen seÿn solle, welche 3 requisita beÿ H Ammeist. Seell. inventario nach Hn dreÿer meinung sich nicht befunden, in deme wan die jenige rationes so H Ammeist. Seell. Erben in Ihrem so genanten dienstlichen bericht sich befunden attendirt werden, gar viel Von der Schluß Summa defalcirt werden kan (2) So præsumiren Sie auch daß H Ammeister Seell: den Vorschutz der nahrung allererst in den letsten Jahren gewonnen (3) Halten Sie auch nicht darvor das allhier ein Verbrechen seÿe, weilen der H Ammeist. Seel: solches nicht dolosé hinderhalten hätte, welcher sehr ravorablen interpretation aber mit gutem fundament opponirt werden kan, daß ob schon pro parte der Hn Erben allegirte rationes Gültig, so seÿe doch wiederumb hingegen offenbahr daß ohngeacht die Gärten, haußer, Zehenten Zu Dorlesh. Und dergleichen nicht iederzeit in dem wert des gesetzten pretÿ Zu Genießen, so würde doch solche Güter den H. Erben umb Viel Geringer in Capitahl Feil sein, [f° 113-v] als Sie in dem inventario stehen, was die wahren betreffen thut, ist Zwar war, daß der jüngste Sohn ein merckliches daran verlohren, da hingegen die übrige beede Söhn das Capitahl gar wol heraußer bringen werden, daß auf dem Zweiten einwurff der Vorschutz der nahrung allererst in den letsten Jahren solte Vor H Amm. Seel gewonnen seÿn, ist widerumb nicht Zuglauben, weilen notorium daß die letsten Zeiten nicht wahr so guth wie Vor diesem gewesen, dan Gedachten H Ammeist. Seell: selbsten allererst aô 69 Ihme auf einmal 18.000 fl. Zu schreiben laßen, Und ob wan Zwar entlich die nicht Verstallung für keinen manifestum dolum zu interpretiren begehrt, so ist doch hingegen das factum nemblichen daß H Ammeisr Seell: beÿ die 57.600 fl. nicht verstallt /.so eben das Verbrechen in hoc casu ist./ clar Genug, Und kan auch nicht darvor gehalten werden, daß H Ammeist Seell: nicht solte gewust haben, daß Er nicht mehr in bonis Und nahrung haben solte als Er würcklich Verstalt hat, dan ein Gulten 10 oder 20 tausendt ohnverstalt beÿ dergleichen nahrung noch passirt wäre, ist also per consequentz doch ein proæresis und Vorsatz des nicht recht verstallens Vorhanden gewesen, welches dann die rationes Gewesen seint, so Vorgemelte Junckern und Hn bewogen, daß nicht woll Zu Verantworten wäre, wan rebus ita stantibus Und beÿ der ansehnlichen Summ der nicht Verstallung das alterum tantum oder doppelte nachtrag, so poena loco Und eben die straff allhier ist, nicht observirt werden solte, da hingegen die Hn Erben neben dem doppeltem nachtrag annoch mit einer nebens oder extraordinari straff Zu belegen ebensowohl nicht Genugsame fundamenten Vorhanden Gewesen, weilen die final Summ des jnventarÿ nicht Gar die terz der nicht Verstallten nahrung erreichet, beneben auch die jenigen so sparsam gewesen Und etwas den Ihrigen Zu erwerben getrachtet jederzeit Vor anderen so viel die billigkeit Und gesetzte Ordnungen Zu lassen in einige consideration Zu Ziehen seindt [f° 114-v] Und damit auch entlichen die Hh Erben wegen Ihrer Vorgeschützten Vielerleÿ prætendirten rationen das so Viel Von der final Summ des Inventarÿ abzuziehen seÿe eine billigmesige Satisfaction bekommen, als hat man Von der nicht Verstallten Summ d. 43.800 lb, 5000 lb in consideration obiger umbständen abgezogen, daß also annoch 38.800 übrig bleiben, welche in 8 Jahren doppelt Gerechnet Stallgelt ertragen 2447 lb 8 ß, welche Summa den Hn Erben Von dem Capitahl so auf allhiesiger Müntz stehet, abgeschrieben, Undt dem Hn Müntz Verwalter Gambsen ein Decret deßwegen überlieffert werden Kan, den Hn dreÿer des Stalls aber weilen gemelte Hn Erben mit keiner eigentlichen extraordinari Straff belegt worden, sondern dießes blos eine Revision des Stalls übergebenen bericht in sich begreift, als wird MGHh Erkandnus eben so wohl den Hn Dreÿeren des stalls wie Sie sich Zuverhalten per Decretum notificirt werden Können, So alles zu MGhh. fernerer confirmation Und reifferer erwegung überlaßen worden.
In der umbfrag war errinnert daß dieses geschefft Von nicht geringer importantz seÿ, Und ein großes wäre 43.800 lb nicht zu verstallen Und doch ohne ein special abstraffung darvon Kommen, auch beneben das ansehen hat, als ob die Hn Erben mit fleis die Sach dahin gerichtet, daß nicht gar die tertz der nicht Verstalten nahrung in der Schluß Summa heraußer Kommen, deßwegen Zu mehrer erläuterung dießes geschäffts Erkandt worden das Concept des inventarÿ Von dem Inventir Schreiber Zu begehren Und Zu sehen ob in den Heußeren, Gütern oder weinen eine Verenderung Vorgangen, als dan nach befindung der umbstäden ein Schluß gemacht werden kan.

(f° 127-v) Freÿtag den 20.t Junÿ – Stall Contra Hn Johan Richshoffers Alten Ammeist. Seel. H. Erben
Obere Stallherren laßen per me referiren, Nachdem MGHh beleiben wollen, in Sachen Stall Contra Hn Johan Richshoffers Alten Ammeist. Seel. Hn Erben G: zu decretiren, deßelben hinderlaßene nahrung annoch Genawer Zu examiniren, auch Gar das Concept des Inventarÿ Von dem inventir Schreiber Zu begehren, damit man aigentlich warnemmen Könne, ob die Hn Erben beÿ dem ersten Gesetzten preis der nahrung Geblieben oder hernacher Allererst etwas Geendert So haben hierauf die Obere Stallherren mit nochmaliger Zuziehung Hn Stätt Meister Bernolts Hn XV. Brackenhoffer und Hn XV. Reißeisen Meiner gebietenten Junckern Vnd Herren, Zu Vorderist das Concept Von Hn Notario Redtsloben dem Inventir schreiber Zur hand gebracht, solches durch die Vernembsten Rubricen mit allem fleiß durchgangen, Vnd aber Keine sonderliche enderung des preises gefunden, ohn beÿ den haußern, Söntemal (1) die alte Gewerb behausung in der Cremergaß so anfänglichen angeschlagen war pro 800 fl, hernacher moderirt worden auf 750 fl. (2) der halbe theil an der Eck behaußung in der Spiesgaß war vormutlich taxit pro 1250 lb ietzo à 1050 (3) Hn XIII König Seel. gros gewerb behaußung war inventirt anfänglich pro 2500 lb hernacher reducirt auf [128-v] 2350 lb (4) die Alte Zümmerleüth Stub ist Zu erst gehalten worden pro 300 lb, anjetzo pro 275 lb (5) das haus im Bocksgeßel, ist æstimirt Gewesen für 250 lb, hernacher pro 150 lb (6) das haus beÿ dem fischerthor iist erstlich gesetzt gewesen auf 150 lb, anjetzo pro 137 lb 10 ß (7) das haus Und Hoffstatt in der Judengaß in der Steinstras, war anfangs gehalten pro 380, hernacher gemindert auf 350 lb (8) ferner ward der Zehendten zu Dorleßh: sambt dem Zugehör nach allem abzug geschäftz worden pro 2000 lb hernacher reducirt auf 1500 lb, Welche 9 posten zusammen nach dem ersten anschlag Gerechnet, hernacher umb 1069 lb 10 ß geringer in dem Inventario eingetragen so Zwar auf dieße weis Von den beeden Werckmeistern dem Philipp Lumpen Und Joseph Lautenschlagern selbst angeschlagen worden laut Ihrer aigenen schriftlich aufgesetzten Abschatzungen, so H Redslob ad prothocollum gelüffert, waß d die wein betrift in deme der beste Zu 15 ß, die übrige aber von 13. 12. bis auf 6. ß respectivé æstimirt seind, wäre ingleichem solcher wol ein Zusatz Zu geben, insonderheit beÿ einer so grosen quantität, wan aber ingleichem considerirt wird, daß die wein einen sehr grosen abgang leiten, auch Viel Zu erhalten costen, Vnd Vor einem Fahr nach umb ein Geringeren preis als ietzo Verkauft worden, als Kan solcher preis noch passirt werden. Aus oberzeltem aber wird Zu genugen warzunemen sein, wie das inventarium auf das schärpffste durchgangen worden nichts destoweniger haben sich iedoch keine erhebliche raisons hervorgethan, daß man die Hn Erben über den doppelten nachtrag so ane statt der straff ist, selbige noch weiter mit einer special abstraffung belegen können, in deme beÿ diesem fall eine gantze völlige tertz der nicht verstalten Summa 45.433 machet, da hiengegen ohnverstalt Verblieben 43.800 lb Vnd wan schon entlichen 1069. lb 10 ß Von den heußern nach dem ersten anschlag darzu gerechnet werden, so kombt als dan in summa heraußer 44.869 lb 10 ß also iedoch nichts destoweniger Zu der Völligen tertz annoch 563. lb 10 ß fehlen, da hingegen die Stall Ordnung so in der [129-v] Eckstuben aô 1617 erkant worden /.im fall anderst die extraodinari abstraffung platz haben soll./ allein dahin Ziehet, wan einer über ein tertz der gantzen substantz Verschwiegen, so allhier sich nicht erweiset. Solchem nach seind Vorgemelter hochansehnlicher Hn Deputirter meinung unanimiter dahin gangen den nachtrag in duplo Vor der gantzen Final Summa des Inventarÿ Zu 8 Jahren Zurechnet so sich in calculo auf 2657 lb 8 ß belauffet, Von welcher Summa das jenige Capital der 1950 lb so H Ammeist: Seel. auf der Saltz Cassa stehen gehabt Und Von der Statt Müntz Jährlichen verinteressirt worden Zuvorderist abzuschreiben Und an den Hn Müntz verwalter Gambsen deßwegen ein Decret außgefertigt werden, der Rest aber in barem hemt Von den Hn E Erben innerhalb 8 tagen ohnfehlbar erlegt werden sollen deswegen auch ein anderwertlich Decret den Hn dreÿern des Stalls wie Sie sich beÿ diesem Zu Verhalten Zu insinuiren seÿn wird, auch obschon sonsten nicht brauchlichen daß der nachtrag auf der Statt Stall in baarem Gelt erlegt, sondern Gemeiniglich mit pfenningth. Zins wie das Stallgelt compensirt wird, so ist anietzo dießes ein extraordinari fall weßwegen sich auch Verhoffentlich die Hn Erben nicht graviren werden, in deme die Summa der nicht verstalten nahrung Gar Zu considerabel beÿ iederman scheinet, So aber alles Zu MGHh reifferer judicatur Und Verbeßerung Gäntzlichen anheimb Gestelt worden. Erkandt, würd der bedacht, sambt der Zweÿ aufgesetzten Decreten deren inhalt vid. in der bedacht Sextern Nro 36 fol. 153. Zu ersehen, gefolgt.

(f° 141-v) Sambstags den 28.t Junÿ – Herren Johan Richshoffers weÿl. gewesenen Alten Ammeisters Seel. hinderblieben Erben Und dero respectivé Herren Vögt, übereichen p. Reußnern Unterthäniges anbringen, Und bitten die Ihnen angesetzte Summam des Stalls Nachtrags uf ein geringeres Vnd erträgliches Zu moderiren, auch weilen nicht allein das noch schuldige Stallgelt in solcher Summa begriffen, sondern auch der nachtrag dem Stallgelt gleich gesetzt werde, Hingehen ohne unterscheid der person Zu allen Zeiten beide stuck vf dem Pfenningthurn compensirt werden, als Verhoffen Sie das thuen* ingleichen die moderirte Summa Von denen in die Erbschafft gehörigen Pfenningth. Capitahl Und Zünßen Zu bezahlen möchte erlaubt werden. Erkandt, würd das begehren abgeleint Und bleibt beÿ Voriger Erkandtnuß.

(f° 174-v) Sambstags den 16.t Augusti – weÿl. Hn Johan Richshoffers Alten Ammeist. Seel. Erben Und Curatores p. Reußnern, überreichen Unterthänigen Schrifftlichen Recess mit beÿlag Sub Nris 1. et 2. weilen Sie dem jüngsthin Vom 28. Junÿ ergangenen Decrets gemes an die ufferlegten 2657 lb 8 ß bereits 2318 lb abgerichtet, also nicht mehr als noch 339 lb 8 ß Ruckstendig, hingegen an die 2657 lb 8 ß Zweÿ Jahr Stallgelt, nemblichen 555 lb begriffen, als bitten Sie MGhhn die rückstendige 339. lb 8 ß mit so Viel Pfenningthurn Capitahl bezahlen Zu laßen. Erkandt, In deme Underschiedlich Von M. Hn abgetretten, als soll die Sach auf Künfftigen freÿtag weiter bedacht werden.

(f° 176-v) Sambstags den 22.t Augusti – Weÿl. Hn Ammeister Reishoffers Seel. Erben
H. Graseck thate Hn Am. Reishoffers Seel. Erben Supplication wie supra fol. 175 gemelt, nochmalen ableßen Undt stelt die Sach Zu M Hn, in der umbfrag ward erinnert, daß man auf dem Pfenn. bereits große Hoffnung Von dießem gelt gemacht, auch ermelt. Zeit bereits gedacht word. Vor der ersten Erkandtnuß nicht Zureichen. Erkandt, wurdt d. Hn Erben ihr begehren abgeschlagen.

(f° 193) Sambstags den 13.t Septembr. – Hn Ammeister Reishoffers Seel. Erben
H Stätt Meister Bernoldt proponirt, Nachdem H Consulent Frid im nahmen des Hn Ammeist. Reishoffers Seell. Hn Erben gestern anregung gethan, daß gemelte Erben, so wohl die außständige Stallgelter als auch den Nachtrag nunmehr erlegt, hingegen aber thuen annoch 400. Rthler /.so Zu Hn Advocat Frantzen Reiscoten nacher Wien A° 1671. geschoßen worden./ außstunden, als hielte Er Vor rhatsam daß solche anietzo widerumb bezahlt werden solte, damit die obligation der 4333 ⅓ Völlig cassirt worden, errinnert darbeÿ daß in der obligation expresse stundt solche in Louis thaler Zu lüffern, da hingegen die Erben gar wol courrent Gelt annemmen werden. Erkandt, wurd der Vorschlag placidirt.

Autres références chez les Quinze et les Conseillers et Vingt-et-Un

1659 XV (2 R 77) H. Ammeister Johann Reichßhoffer. 186 [Gettvfnahm]. 202 [pt° Stallgelter Großer Zusatz]. 242 [idem].
1660 XV (2 R 78) H. Ammeister Reichßhoffer. 2. 139 [Capital]. 149. 225.
1662 XV (2 R 79) Saltz Cass weg. H. Ammeister Reichßhoffers. 48.
1663 Conseillers et XXI (1 R 146) H. Ammeister Reichshoffer wegen Kauff schillings d. über Reinischen dörffer. 85.
1667 XV (2 R 84) H. Ammeister Reichshoffer. 36. wegen Stallgelts. Bellinzische Schuld]
H. Ammeister Reichshoffer. 171.
1669 XV (2 R 86) H. Ammeisters Richshoffer compens. 11. 131
1669 Conseillers et XXI (1 R 152) Herr Johannes Reichshoffer Alten ammeister & Consort: Wegen dero güter Zu Herlisheim vndt Offendorff. 172.
1669 XV (2 R 87) Herr Ammeister Johann Reichshoffer 109 [pfenningzinß ane zahlung]
1670 Conseillers et XXI (1 R 153) H. Johannes Reichshoffer Würdt Ammeister für daß 1671. Jahr. 381.
1671 Conseillers et XXI (1 R 154) Ammeister Reichshoffer tritt deß Ammeisters [Ambt ein].
1671 XV (2 R 88) H. Ammeister Johann Reichshoffer. 83. und H. Ammeister Eggen schießen gelt vor. 118.


Enfants

Le marchand Daniel Richshoffer épouse en 1665 Susanne Wencker, fille de l’assesseur des Treize Daniel Wencker

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 134, n° 38)
1665. Dominica XVI Trinitatis. 10. Septembr. Hr. Daniel Reuchßhoffer der Handelß Mann, deß Edlen, Ehren Vösten,. Fürsichtig. vndt Hochweißen Herrn Johann Reuchßhoffer, Regirendten Herrn Ammeisters Vndt deß Geheimen Regiments der Herren XIII hochmeritirten Beÿsitzers ehl. Sohn, Vndt Jfr. Salome, deß Edlen, Ehren Vösten, Fürsichtigen Vndt Hochweißen Herrn Daniel Wenckers, des Geheimen Regiments der Herrrn XIII beÿ hiesigen Statt hochansehnlichen Beÿsitzers eheleibliche tochter. Copulavi Donnerst. 21. 7.br. (i 167)

Proclamation, cathédrale (luth. f° 65-v, n° XIV) 1665. Dom: 16. post Trinit: Zum 2 mahl H Daniel Reißhoffer der Handelßmann des Edlen, Ehren V. Fürsicht: und hochweisen Hr. Johann Reißhoffers ietzmahligen regirendten Ammeisters Ehel. Sohn, Jfr. Salome, des auch Edlen, Ehren Vesten, Fürsichtigen undt hochweisen Hr. Daniel Wenckers, des beständigen Regiments der Hhrn XIII Beisitzers ehel: Tochter. Donnerstags den 21. 7.br. J. St Peter (i 68)

Georges Frédéric Richshoffer épouse en 1673 Susanne Richshoffer, fille du marchand Ambroise Richshoffer

Mariage, cathédrale (luth. f° 165-v, n° 25)
1673. Dom: 3. post Trinit: Zum 2 mahl H Georg Friderich Reichshofer des Weiland Edlen, Vest, Fürsichtigen vnd Wohlweisen Hr. Johann Reichshofers geweßenen alten Ammeisters und des beständigen geheimen Regiments der Hh * nachgelaß: ehel. Sohn, Jfr. Susanna Hr Ambrosÿ Reichshofer Handelßmanns v. EE. großen Raths alten Beisitzers ehel. T. Donnerstag den 26. Junÿ, Münster (i 168)


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