28, rue du Faubourg de Pierre


Rue du Faubourg de Pierre n° 28 – II 301 (Blondel), N 273 puis N 182, section 78 parcelle 13 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Jacques Roth, menuisier (1765)
Maître d’ouvrage, Jules Emile Friedolsheim, cafetier, (1871-1872)

Faubourg de Pierre 28 (juillet 2014)Faubourg de Pierre 28, 1928 (789 W 160)
La maison en juillet 2014
Dessin des transformations de 1928 (dossier de la Police du Bâtiment)

La propriété qui s’étend du faubourg de Pierre au Fossé des Treize appartient au début du XVII° siècle au marchand Régnard Merckelbach qui vend en 1625 la partie avant au brasseur Melchior Ulmer en conservant la partie arrière. L’acquéreur cède l’année suivante la maison au maréchal ferrant Thiébaut Frühinsholtz qui obtient le droit de feu, aménage une forge, un travail et ajoute un auvent moyennant un cens communal. Les objets imposés sont supprimés en 1660 quand le propriétaire endetté s’apprête à vendre la maison. Le maréchal ferrant André Frühinsholtz l’acquiert en 1675 et agrandit de trois pieds son auvent pour qu’il puisse ferrer les chevaux à l’abri de la pluie. Il établit l’année suivante un travail devant la maison. Georges Philippe Menges remplace en 1727 par de nouveaux les piliers pourris du travail. Il fait paver à frais commun avec le teinturier Jean Jacques Acker, son voisin au sud, la ruelle entre leurs maisons avec les pavés que fournit la Ville en 1736. Il y a en 1735 un bâtiment principal à un étage et une petite écurie. Le menuisier Jean Jacques Roth achète en 1765 la maison qu’il est autorisé à reconstruire l’année suivante en avançant sur le communal d’après les nouveaux alignements de Blondel (cote B sur le plan). Sa veuve aménage un poêle au deuxième étage de la maison avant en 1770 puis au rez-de-chaussée en 1772. Jean Georges Sutter charge en 1782 le maître maçon Jean Lingenhœl de surbâtir l’ancienne entrée.



Plan des alignements d’après Blondel, dressé après la requête de Jean Jacques Roth en 1766 (AMS cote D 39)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche du repère (k) : porte d’entrée et trois fenêtres au rez-de-chaussée, un étage à trois fenêtres et trois fenêtres dans le pignon. La partie droite de la maison correspond à l’entre surbâtie en 1782. La cour (I’) représente l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (4-1) à l’ouest et le bâtiment arrière (1-2) ; la clôture (2-3) sépare la cour de celle du voisin au sud (n° 26). La cour (G’) se trouve derrière le bâtiment (3-4) entre deux cours, il y a une remise (1-2) au fond de cette deuxième cour dont le côté (1-4) donne au nord et (2-3) au sud.
Le plan des Ponts-et-Chaussées (1851) signale une maison à deux étages en bois.
La maison porte d’abord le n° 78 (1784-1857) puis le n° 30. Elle prendra le n° 28 après le siège de 1870.


Cours I’ et G’

Le cordonnier Victor Sébastien Schneelé achète la maison en 1864 et ajoute aussitôt un bâtiment arrière à trois étages. Le cafetier Jules Emile Friedolsheim s’en rend acquéreur en 1870 et la reconstruit en 1871 après sa destruction pendant le siège de la ville. Le revenu passe de 175 à 470 francs puis à 790 francs après agrandissement en 1872. Le charcutier Henri Hubert Lantier achète la maison à la fin des années 1880 puis la société de brasserie Schützenberger père et fils qui fait aussitôt transformer la devanture en 1898 par l’architecte Richshoffer. Elle fait agrandir les salles de l’auberge à l’Ancre en 1928 (architecte Emile Kieffer), le sol est alors entièrement surbâti à l’exception d’une étroite bande de terrain. L’auberge est un temps remplacée de la fin de la guerre à 1959 par un hôtel et une pension. La Brasserie Schützenberger vend en 1977 les bâtiments dans lesquels l’Eglise Evangélique de Pentecôte ouvre une chapelle en 1978.

1851 Fg. de Pierre 20-31 et 73-82 (5 K 123)
Plan des Ponts et Chaussées de 1851 (ADBR, cote 5 K 123)

janvier 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1605 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Régnard Merckelbach, marchand, et (1602) Dorothée Müller – luthériens
1625 v Melchior Ulmer, soldat, journalier puis brasseur, et (1610) Anne Wissler, d’abord (1602) femme du cordonnier Balthasar Kræmer – luthériens
1626 v Thiébaut Frühinsholtz, maréchal ferrant, et (1619) Agnès Hoh – luthériens
1654 h Christophe Gesensohn, maréchal ferrant, et (1653) Salomé Frühinsholtz, remariée (1667) avec le tourneur Samuel Berion – luthériens
1671 v Paul Heydel, jardinier, et (1641) Marie Burger d’abord (1634) femme du jardinier Urbain von Bœrsch puis (1678) Ursule von Simbsheim d’abord (1656) femme du jardinier Jean Lix – luthériens
1675 v André Frühinsholtz, maréchal ferrant, et (1668) Jacqueline Klock, remariée (1680) avec Sébastien Schmidt, maréchal ferrant, puis (1685) avec Laurent Kramlich, maréchal ferrant – luthériens
1699* h Georges Philippe Mengus, maréchal ferrant, et (1699) Marthe Anne Frühinsholtz – luthériens
1736 h Jean Rosenfelder, charron, et (1731) Marie Madeleine Frühinsholtz – luthériens
1765 v Jean Jacques Roth, menuisier, et (1745) Anne Marie Walter – luthériens
1779 h Jean Georges Sutter, menuisier, et (1771) Anne Marie Roth – luthériens
1818 h Jacques Sutter, menuisier, et (1816) Marie Salomé Lobstein
1860 h Charles Sutter, menuisier, et (1849) Caroline Philippine Sauer, remariée (1872) avec Michel Lorentz
1864 v Victor Sébastien Schneelé, cordonnier, et (1846) Sophie Caroline Dœrffel
1870 v Jules Emile Friedolsheim, cafetier, et (1868) Julie Jeannette Braun
1889* Henri Hubert Lantier, charcutier
1897* Marie Julie Kuhn, rentière à Lingolsheim
1898* Léon Kuhn, commerçant
1899* v Société Schützenberger père et fils

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1735, 800 livres en 1778

(1765, Liste Blondel) II 301, Jean Rosenfelder
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Sutter, 4 toises, 4 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 273, Sutter, Jean Jacques – maison, sol – 3,65 ares

Locations

1682, Georges Dannenberger, charron
1785, Jean Louis Roos, chapelier

Livres des communaux

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 218-v
Le cens pour le plateau à ferrer et l’embatoir du travail que doit Thiébaut Frühinsholtz est rayé en 1660 après qu’il a supprimé l’objet.

Diebold Frühinsholtz, Soll gemeiner Statt, von einer beschlag pritschen Vndt gruben Zum nothstall Jahrs vf Annunt: Mariæ 1 lb d
den 30. Januarÿ A° 1660 Ist p. HH. dreÿer des Pfngth. New fol. 190 Erkandt, das Wann hanß Langheldt das tach im alten standt, die beschlag pritschen Undt grub hinweg Vndt zumachen würdt, Er für alle Extanzen vndt Uncosten 10 lb d erlegen sollen, welches geschehen
NB gehört in Abgang 1660.ste Rechnung

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 627-v
Autre loyer pour un auvent, depuis 1676

Andres Frühinsholtz, der Huffschmidt soll vom Stuckh am Wetterdach seines haußes in der Steinstraßen, Jahrs auff Adolphi und 1676. primo, 5 ß
Prot: 1675. p. 82
dißer post ist hievornen p. 607. befindlich, deßhalben acessirt

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 607
Même loyer reporté dans le registre suivant auquel s’ajoute en 1677 le cens pour un travail. Les contibuables successifs sont André Frühinsholtz, Sébastien Schmidt de Schiltigheim, Laurent Kramlich, Georges Philippe Menges et Jean Rosenfelder

Andreas Frühinsholtz, der Huffschmidt, Soll wegen eines wetterdachs an seim hauß in der Steinstraß, Jahrs vff Adolphi und 1676. primo, 5 ß
Prot: 1675. p. 84
ietzt Sebastian Schmitt zu Schiltigheim
jetzt Lorentz Kramlichs W.
Jetzt Georg Philipp Menges
jetzt Johann Roßenfelder

(Quittungen 1676, 1677)
Ferner soll Er Vom Nothstall vor obiger behaußung Jahrs vff i° May ([biffé] Adolphi) undt 1678. primo, Prot: 1677. p. 47, 8 ß

(Quittungen 1679-1741, davon)
1683 zalt Schmidt
Neuzb. fol 85-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802)
Même loyer reporté au registre suivant. L’auvent et le travail sont supprimés en 1766

85-b
alzb. 607
Johann Roßenfelder Soll wegen eines wetterdachs an seim Hauß in der Steinstraß, Jahrs auf Adolphi, 6 ß
Ferner vom nothstall vor obiger behaußung Jahrs auff Primâ May, 8 ß
(Quittungen) 1741-1766
Ist d. weterdach und d. Nothstall hinweg gemacht

Préposés au bâtiment (Bauherren) et Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
Les Préposés au bâtiment autorisent Thiébaut Frühinsholtz qui a obtenu le droit de feu à établir un plateau à ferrer et un embattoir de 8 pieds, un auvent de même longueur et une forge (10 pieds sur 5)

(f° 66-v) Zinstag den 28. Martÿ. – Wettertächlin und Schmidt oder Beschlag Brüch auch Nothstall Inn Steinstraß Tiebold Frie Inß holtz Newer Zinß
Augenschein eingenommen, Zum Andern In der Steinstraß gegen dem Pflug vber vor Tiebold Frie Inß holtz huffschmidts erkaufften behaußung, daß Er Zu Einer Werckstatt accomodiren wolt, Auch d. Feurrecht dazu bereÿts erhaltten, Bitt Ihme Zu Vergünnen, vnden Eine beschläg Pritsch oder Bruck mit Ihrer grub 8. schuh breit herauß, vnd ob. auch daß alte wettertächlin vmb so viel breÿte mach. Zulaßen, für einß, fürß ander daß er auch Ein nothstall Zue mehrer anzeig daß ein schmide alda 10 schuh lang vnd 5 schuh breÿt vffs Allmend setz. möge, hatt sich deß hauß in Abmeßen 20 schuh lang in die breite befunden.
Erkanth, Mitt allem willfahrt, Soll dauon Jährlich vff annun: Mariæ j lb d Zu bestendigem Boden Zinß vnd für den augenschein 15 ß entricht. Ihne folgend. tags angezeigt, hatts angenommen, dt. 15. ß.

1660, Préposés au bâtiment (VII 1356)
Thiébaut Frühinsholtz et son gendre Jean Langheld versent les arriérés du cens après avoir obtenu une réduction et suppriment les objets imposés parce que la maison va être vendue

(f° 108) Montags den 30. Januarÿ – Frühinsholtz Nothstall
Eodem Diebold Früh ins Holtz deß Huefschmidts in der Steinstraß schuldigen 15. lb 12 ß 2 d Zinß Von dem Nothstall Vor seinem Hauß seindt Vf 10 lb. moderirt, welche deßen Tochter Hans Langheldts Haußfrau dem Zinßmstr. alßo baar bezalt, Vnd Weil daß Hauß schulden Halben Verkaufft werd. muß, alß wolte sie hiemit solchen vfgekündt haben.
Erkandt würdt Vfkündung angenommen Vnd soll der Nothstall abgebrochen, Vnd die Radtgrub Zugemacht, Vnd alles in Vorigen stand widerum gesetzt werd.

1675, Préposés au bâtiment (VII 1364)
Les préposés autorisent le maréchal ferrant André Frühinsholtz à agrandir de trois pieds son auvent pour qu’il puisse ferrer les chevaux à l’abri de la pluie moyennant un cens annuel de 10 sols

(f° 82-v) Mittwochs den 25. Aug: 1675. – Andres Frühinsholtz. Wetterdach
Ferners Augenschein eingenommen, Vor Andres Frühinsholtz des huffschmidts behaußung in der Steinstraßen, alwo gedachter Frühinsholtz willens ist an sein Wetterdach noch 3. schuh breiter das dachwerckh Zuführen, damit Er beÿ regen wetter im truckenen beschlagen könne. Erk. Bedacht.

(f° 83-v) Dienstags den 31. Aug: 1675. – Andres Frühinsholtz. Wetterdach
Eingenommen Augenscheins beÿ Andres Frühinsholtz behaußung in der Steinstraßen, ist Erkannt, vnd Ihme willfahrt worden, daß derselbe noch 3. schuh breit an sein Ziegeldach verfertigen laßen möge, Jedoch gegen Jährlicher entrichtung 10. ß Zinß. Ille bittet vmb moderation. Erkannt ist vff 5 ß gesetzt übriges nachgelaßen worden, verfallet der erste Zinnß vff Adolphi 1676 primô.

1677, Préposés au bâtiment (VII 1365)
Les préposés autorisent le maréchal ferrant André Frühinsholtz à rétablir un ancien travail devant sa maison (7 pieds sur 3) moyennant un cens de 12 sols ramené à 8 sols.

(f° 45) Mittwochs den 25. Aprilis – Andres Frühinsholtz, Nothstall
Augenschein eingenommen beÿ Andres Frühinsholtzen Wohnung an der Steinstraßen, welcher alda angehalten Ihme Zuerlauben daß Er einen Nothstall, Vor seiner behaußung (:da vorhin auch einer geweßen:) auff Zurichten, Von 7. schu lang vnd 3 schuh breit. Erkannt, bedacht.

(f° 47) Dienstags den 1. Maÿ – Andres Frühinsholtz, Nothstall
P° eingenommen Augenscheins beÿ Andres Frühinsholtz behaußung vnd gesuchten Nothstalls, ist Ihme Frühinsholtz dergestalten willfahrt worden, daß Er Jahrs dafür 12. ß Zinß entrichten solle. Ille bittet vmb moderation. Erkannt vnd vff 8 ß moderirt, solche vff den 1. Maÿ 1678. primo Zuentrichten.

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
Les préposés autorisent Georges Philippe Menges à remplacer par de nouveaux les piliers pourris du travail

(f° 199-v) Dienstags den 12. Aug. anno 1727. – Georg Philipp Menges wegen Balckens
Georg Philipp Menges, der huffschmid, ersucht Mghh. vmb erlaubnus die pfosten an dem vor Seiner ene Steinstraßen liegenden wohnung befindlichen nothstall, so faul sein, new machen Zu laßen. Erk. willfahrt.

1736, Préposés au bâtiment (VII 1397 Bauherren) f° 42-v
Le teinturier Jean Jacques Acker (propriétaire de la maison II 302) et le maréchal ferrant Georges Philippe Menges proposent de paver à leurs frais la ruelle entre leurs maisons si la Ville leur fournit les pavés, ce qu’elle accepte.

(f° 42-v) Dienstags den 5. Ejusdem [Junÿ] Johann Jacob Acker und Georg Philipp Menges wegen Pflästerens
Johann Jacob Acker der Blaufärber und Georg Philipp Menges der Hueffschmid ersuchen Mghh. Unterthänig, in dem Kleinen nicht durchgehenden Gäßlein an ihren Häußern in der Steinstraß pflästern Zulaßen, Offeriren den Arbeiths Lohn Zubezahlen, Wann Man jhnen Von seithen der Statt die stein fourniren wolte. Erkant sollen jhnen die Stein Von der Statt fournirt, Von den Imploranten aber der Arbeits Lohn bezahlt, auch die Stein und Kieß auf jhren Kosten Zugeführt werden.

1766, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Le menuisier Jean Jacques Roth est autorisé à reconstruire sa maison suivant l’alignement figuré entre E et F sur le plan (voir en début de notice, c’est-à-dire en avançant le bâtiment sur le communal)

(f° 44) Sambstags den 27. 7.brus 1766 – Joh: Jacob Roth
In der Steinstraß an Johann Jacob Roth des schreiners hauß, welcher gleichfalls umb das allignement gebetten, nach welchem er bawen könne. Erkannt, wird dem Imploranten erlaubt auff sein alt fundament zu bawen, weilen solches in die angenommene flucht e. f. fället wie beÿliegender Plan andeutet.

1770, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Les préposés aux feux autorisent en 1770 le maître maçon Jean Michel Nagel à aménager pour le compte de la veuve Roth au deuxième étage un poêle donnant sur la rue, une cuisine et un âtre à l’arrière. Les mêmes travaux au rez-de-chaussée en 1772 sont confiés à Michel Hatzung

(p. 215) Freÿtags den 22. Junii 1770 – Johann Jacob Roth, geweßten schreiners wittib, will in ihrer in der Steinstraß gelegenen behausung im Zweÿten stock eine Stube gegen der straß, hinden daran eine Kuchen mit heerd und Camin schoß machen, das rohr Zum dach hinaus, Von allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt. Mr Nagel.

(p. 253) Mittwochs den 11.ten Martii 1772. – Johann Jacob Roth, des schreiners hinterlaßene wittib will in ihrer in der Steinstraß gelegenen behausung in der rez de chaussée eine Stube gegen der Straß, hinden daran eine Kuchen mit heerd und Camin schoß machen, das rohr in ein altes darüber befindliches hinein führen, Von allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt. Mr Hatzung.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Jean Lingenhœl et le maître d’ouvrage Jean Georges Sutter sont autorisés à surbâtir l’ancienne entrée

(f° 347-v) Dienstags den 16. Septembris 1783 – Joh: Georg Sutter Schreiner
Idem [Hr.Lingenhölin, der Maurer] nôe Joh: Georg Sutter, des Schreiners, bittet zu erlauben an seiner behausung in der Steinstras bei der Graumanns Gaß gelegen, die gewesene Einfart ein Ziehen und überbauen Zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 352) Mittwochs den 17. Septembris 1783. wurden folgende Augenschein eingenommen, als An Johann Georg Sutter des Schreiners Behausung in der Steinstras ohnfern der Graumanns Gaaß gelegen, welcher die ehemalen alda gewesene Einfart einziehen und überbauen möchte. Erkannt, Seie der Platz durch Herrn Bau Inspector Boudhors durch zu meßen.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Jean Michel Gruber ravale en 1785 la maison du menuisier Jean Georges Sutter

(f° 335) Dienstags den 16. Augusti 1785. – Joh: Georg Sutter Schreiner
Hr. Gruber, der Maurer, nôe Mr Johann Georg Sutter, des Schreiners, bittet zu erlauben deßen in der Steinstras gelegenen behausung anstreichen zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, une chambre, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, au-dessus quatre chambres dont l’une pour les soldats, en outre un atelier de forgeron, une cave sous solives, à côté une petite écurie où se trouvent un petit poêle et une resserre à charbon, le tout estimé avec le puits, toutes appartenances et dépendances à la somme de 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres

nouveau N° / ancien N° : 36 / 78
Sutter
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Ponts et Chaussées

1851 (ADBR, cote 5 K 123) N° 78, Sutter Jacques 2 E B S (Maison à deux étages, constructions en bois, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 79 case 1

Sutter, Jean Jacques, à Strasbourg

N 273, maison, sol, faubourg de pierre 78
Contenance : 3,65
Revenu total : 176,90 (175 et 1,90)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 40 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 307 case 2

Sutter, Jean Jacques
1862 Sauer Philippine femme séparée de Sutter, Charles
1866 Schneelé, Victor Sébastien, cordonnier à Strasbourg
1871 Friedolsheim Jules Emile, cafetier, Steinstrasse 30

N 273, maison, sol, Faubourg de pierre 30
Contenance : 3,65
Revenu total : 176,90 (175 et 1,90)
Folio de provenance : (79)
Folio de destination : zerstört (sol) 307
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 40 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus :
1870 (Maisons détruites pendant le blocus) Schnele Victor f° 307, N 273, sol 0,25, revenu 0,13, Faub. de Pierre 30

N 273, sol
Contenance : 3,40
Revenu total : 1,77
Folio de provenance : 307
Année d’entrée : 1871

N 273, maison
Revenu total : 471,77 (470 et 1,77)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Vergrößerung
Année d’entrée :1874
Année de sortie : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 58 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus :
Jahrgang 1874, Friedolsheim Emil f° 307-II, N 273, maison, revenu 470, Neubau, achevée en 1871, imposable en 1874, imposée en 1874

N 273, maison
Revenu total : 789,77 (788 et 1,77)
Folio de provenance : Vergrößerung
Année d’entrée : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 68 / 54
fenêtres du 3° et au-dessus : 27 / 22
Jahrgang 1875, Friedolsheim Emil f° 307-II, N 273, maison, revenu 788, Vergrößerung, achevée en 1872, imposable en 1875, imposée en 1875

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 352 case 2

Friedolsheim Julius Emil
1889/90 Lantier Heinrich Hubert, Wurstler
1897/98 Kuhn Marie Julie Rentnerin, Lingolsheim
1898/99 Kuhn Leo, Kaufmann
1899/1900 Firma Schützenberger Vater und Söhne

N 182, Steinstrasse 28, Hofraum, Haus
Contenance : 3,96
Revenu total : 790,06 (788 et 2,06)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 59 / 47
fenêtres du 3° et au-dessus : 27 / 22

Cadastre allemand, registre 32 p. 723 case 4

Parcelle, section 78, n° 14 – autrefois N 182
Canton : Steinstraße Hs. N° 28 – Rue du Faubourg de Pierre
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 3,80
Revenu : 5200 – 6500
Remarques :

(Propriétaire) compte 1130
Schützenberger père et fils / Vater u. Söhne, offene Handelsgesellschaft in Strassburg
1927 Schützenberger père et fils société en nom collectif
1931 Grande Brasserie de la Patrie, Schützenberger & Cie société anonyme
(222)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 44 Fauxbourg de Pierre p. 57

78
Pr. Sutter, Jean George, Menusier – Charpentiers
Lo. Roos, Louis, Chapelier – Miroir
Lo. Weber, Jean, tisserant – Drapiers
Lo. Ottmann, J. Bernard, tailleur – tailleurs
Lo. Krommel, François, Cocher
Lo. Huss, Jean, Savetier – Invalide
Lo. Guilmant, François, Mre de danse – Manant
Lo. Hiss, J. Michel, Journalier – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Steinstrasse

(Haus N°) 28
Schäfern Wirt Z. Anker. 0
Bernhardt, Zimmerm. 2
Güntzburger, Fabrikt. 2
Hertzig, Wwe. 3
Frank, Bergrevierschreib. 4
Richert, Schreiber. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 160)

Dossier (I), 1879-1980

Le propriétaire de brasserie Stauffert, de Dinglingen en Bade, pose en 1888 des canalisations et aménage une ouverture dans la cave pour y descendre des fûts de bière. L’architecte Richshoffer modifie en 1898 la devanture pour le compte de la brasserie Schützenberger qui fait en outre poser un store en 1909. L’architecte Emile Kieffer agrandit en 1928 les salles d’auberge à l’Ancre (brasserie Schützenberger). Le sol est alors entièrement surbâti à l’exception d’une bande de terrain de 1,20 de largeur. Les travaux sont terminés en avril 1929. Un projet de détacher en 1977 le fond de la parcelle au profit de la maison qui donne sur la rue du Fossé des Treize n’aboutit pas pour des raisons administratives.
Le débit de boissons est exploité par Mammosser (1907), Joseph Michel (1909), Paul Busch (1914), Eugénie Zimmermann née Rohmer (1922) et Münchenbach (1927). Un hôtel (pension) remplace le restaurant après la guerre. La brasserie à l’Ancre qui comprend une salle des fêtes rouvre en 1959, successivement exploitée par Louis Neurohr, en 1968 par Jeanne Neurohr puis en 1971 par Gaston Heros qui sera autorisé en 1975 à ouvrir l’établissement la nuit.
La Brasserie Schützenberger vend en 1977 l’immeuble à la Société anonyme Cabinet France Immobilier. L’Eglise Evangélique de Pentecôte y ouvre une chapelle en 1978.

Sommaire
  • 1879 – Le directeur de l’usine à gaz demande que les plombiers Herrmann et Mannes soient autorisés à faire une prise de 3 mètres de long pour environ dix becs devant la maison Friedolsheim au 28, faubourg de Pierre
  • 1883 – Fiche récapitulative suite à un courrier de la préfecture concernant la demande d’Emile Friedolsheimer de poser une enseigne
  • 1888 – Le directeur de l’usine à gaz demande l’autorisation de faire une prise pour environ 35 becs devant la maison Stauffert au 28, faubourg de Pierre – Autorisation
  • 1888 – L’architecte Hagenbüchle (22 faubourg de Pierre) demande l’autorisation de poser des canalisations au nom du propriétaire de brasserie Stauffert, demeurant à Dinglingen en Bade – Autorisation – Plan sur calque
    1888 – Dossier suite à la demande de l’architecte G. Hagenbüchle d’aménager une ouverture dans la cave pour y descendre des fûts de bière – Travaux terminés, septembre 1889, l’ouverture dépasse le soubassement de 32 centimètres
  • 1897 – Le sieur Kuntz, propriétaire du 3, rue Graumann, se plaint que la fosse d’aisance du 28, Faubourg de Pierre fuit. Le brasseur Kuhn, propriétaire (demeurant 6, rue des Juifs) déclare que la fosse débordait – Dossier classé
  • 1898 – Rapport des pompiers après un feu de cheminée dans la propriété Schützenberger au 28, Faubourg de Pierre
  • 1898 – L’architecte A. Richshoffer (demeurant 5, Faubourg de Pierre) demande au nom de la brasserie Schützenberger l’autorisation de modifier la devanture – Aval de la préfecture – Dossier – Dessin
  • 1899 – La Police du Bâtiment constate que le peintre Herbst a posé sans autorisation une enseigne sur le balcon – Demande – Autorisation accordée en janvier 1900
  • 1902 (janvier) – Rapport des pompiers après un feu de cheminée dans la propriété Schützenberger au 28, Faubourg de Pierre. Pas de dégâts – Idem en mars. La Police du Bâtiment demande un ramonage plus fréquent
    1903 (mars) – Idem
  • 1907 – Le préfet autorise l’aubergiste Mammosser à entreposer deux bouteilles d’acide carbonique dans la cave
  • 1909 – La brasserie Schützenberger (à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un store
  • 1909 – Joseph Michel demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Le rapport note que la porte d’entrée s’ouvre vers l’intérieur, les salles ont une hauteur comprise entre 3,40 et 2,70 mètres, les cheminées reposent sur des éléments en bois. Les cabinets d’aisance sont réglementaires. Comme il s’agit d’une ancienne auberge, les deux premiers points ne soulèvent pas d’objection. Les cheminées devront être transformées – Travaux terminés, septembre 1909
    1909 – L’aubergiste Joseph Michel demande l’autorisation d’entreposer deux bouteilles d’acide carbonique dans la cave. Il faudra les fixer au mur pour éviter qu’elles ne tombent – Le préfet accorde l’autorisation, octobre 1910
  • 1913 – La sage-femme A. Herde demande l’autorisation de poser une enseigne murale – Accord
  • 1914 – Paul Busch demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Le rapport note comme en 1909 que la porte d’entrée s’ouvre vers l’intérieur, les salles ont une hauteur comprise entre 3,40 et 2,70 mètres et demande en outre de poser des tôles devant les fourneaux.
  • 1915 – Une locataire du troisième étage, Marie Feldis, se plaint que la pluie pénètre dans son logement – Visite des lieux, courrier au propriétaire – Les réparations sont terminées, février 1916
    1916 – Suite à une autre plainte de locataire, la Commission inspecte tout le bâtiment et rédige un rapport sur les travaux à faire dans chaque logement (Busch, Andlauer, Heidtmann, Mittelstrass, Kinzle, Petzold, Hedling, Öfelein, Frank). Certaines réfections peuvent attendre la fin de la guerre
    1917 – Rapport de la Commission des logements militaires
  • 1922 – Dossier. Eugénie Zimmermann née Rohmer demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Les locaux satisfont aux prescriptions ministérielles de 1890
  • 1927 – Eugène Kopp demande l’autorisation d’installer un salon de tir permanent dans une des salles de débit (exploité par le restaurateur Münchenbach). La Police du Bâtiment transmet ses remarques à la préfecture – Le préfet accorde l’autorisation
  • 1928 – La Brasserie de la Patrie Schützenberger et Compagnie charge l’architecte Emile Kieffer (5. boulevard du Président Wilson) d’agrandir la salle du restaurant à l’Ancre. Un nouveau projet remplace le premier – Autorisation
    Attendu qu’au rez-de-chaussée l’immeuble devra être entièrement surbâti à l’exception d’une bande de terrain de 1,20 de largeur longeant la limite postérieure, attendu que la toiture des salles à transformer sera exécutée en béton armé avec des *ents-jours en charpente métallique, vitré en verre armé, attendu que l’agrandissement de la salle au fond de l’immeuble comme les salles dans la première cour sera entièrement exécuté en matériaux incombustibles et ne comprendra que le rez-de-chaussée, attendu que le bâtiment sur cour avec 2 étages n’est habité que par le débiteur, attendu qu’en cas d’incendie l’accès au logement et à la cour au-dessus de la salle de débit paraît suffisamment garanti par les passerelles en béton armé formées par la toiture aboutissant directement dans la cage d’escalier du bâtiment sur rue, attendu que la transformation projetée constitue une amélioration de l’état actuel vu la largeur très restreinte et la grande profondeur du terrain qui ne permettent pas d’autre solution pour augmenter le rendement de l’immeuble, la Brasserie Schützenberger est autorisée à faire exécuter les travaux projetés. – Plan de situation sur calque – Plans et élévations – Calcul statique établi par l’entrepreneur Paul Ehstand.
    Les travaux commencent en novembre 1928. Le gros œuvre est presque terminé en janvier 1929, la Police du Bâtiment constate qu’il y a aussi des travaux dans le bâtiment arrière. La réception du gros œuvre a lieu en avril 1929. Les travaux intérieurs sont terminés en juin. La réception finale a lieu en août, la terrasse sur la petite cour devra comporter un garde-corps
  • 1941 – L’architecte Haudenschild demande au nom de la brasserie Schützenberger l’autorisation de poser une enseigne exécutée par le peintre Alfred Bergmann – Dessin (Zum Anker au-dessus de la porte entre les deux devantures surmontées du texte Schützenberger Bier) – Le Bureau du travail ne donne pas son accord
    1942 – L’architecte Haudenschild demande au nom de la brasserie Schützenberger l’autorisation de réparer le crépi en août puis de repeindre la façade en novembre. La Police du Bâtiment appuie la demande mais le Bureau du travail refuse de donner son accord – La réfection du crépi sur le pignon est autorisée après avoir été réalisée
  • 1950 – Adolphe Egger demande l’autorisation de reprendre l’exploitation de la pension-hôtel autrefois tenue par la veuve Nachbauer. La Police du Bâtiment constate qu’il y a six chambres, quatre au troisième étage et deux au quatrième.
    Même demande, déposée par Mme Nachbauer en avril 1951
  • 1955 – Le Maire autorise l’Association sportive des cheminots de Strasbourg à organiser un concours de tir en novembre
    1957 – Idem, en décembre
  • 1959 – Louis Neurohr demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons à l’Ancre. Rapport de la Police du Bâtiment. Les locaux comprennent une salle de restaurant (84 m², 12 tables et 75 chaises), une petite salle (42 m²) et une salle des fêtes (100 m², hauteur 3,10 m au lieu des 3,50 réglementaires) outre la cuisine et les cabinets d’aisance. La Police du Bâtiment demande de transformer la porte d’entrée pour qu’elle s’ouvre vers l’extérieur, d’installer une porte de secours dans la salle des fêtes et de repeindre tous les locaux.
    L’architecte Georges Jacques Haudenschild, agissant au nom de la Brasserie Schützenberger qui souhaite rouvrir le débit de boissons A l’Ancre, constate qu’il est impossible de faire une troisième porte de secours puisque le voisin refuse tout accord à ce sujet – La Police du Bâtiment reprend le dossier et conclut que la salle des fêtes ne ressortit pas du décret de 1954 puisqu’elle accueille moins de 300 personnes.
    Le préfet autorise Louis Neurohr à exploiter le débit de boissons A l’Ancre – Les travaux de réfection sont terminés, mai 1960.
  • 1961 – La société France Glaces (103, rue de Miromesnil à Paris VIII) demande l’autorisation de poser des fanions publicitaires sur la façade du restaurant Neurohr – Autorisation
  • 1961 – La brasserie Schützenberger demande l’autorisation de poser une enseigne au néon sur le balcon – Dessin de l’entreprise Philippi à Forbach – Le délai de validité s’écoule sans que l’enseigne soit posée
    1961 – La même demande que l’entreprise Bravin (41-II rue des Bouchers) soit autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Les travaux n’ont pas lieu
    1964 – La même demande que l’entreprise Vidoni (22, chemin de la Prairie à la Robertsau) soit autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique devant le restaurant A l’Ancre – Les travaux sont terminés, septembre
  • 1964 – La brasserie Schützenberger demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse, inscription Pils Schütz – Maquette – Autorisation
    1966 – Idem, inscription A l’Ancre, Ici on mange bien – Maquette – Autorisation
  • 1968 – Jeanne Neurohr née Hollenstein demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons à l’Ancre. – La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler – Le préfet accorde l’autorisation
  • 1971 – Gaston Heros demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons à l’Ancre. – La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler – Le préfet accorde l’autorisation
    1973 – Le Service des incendies se rend sur les lieux à la demande de la Police du Bâtiment. Il constate que l’établissement ne ressortit pas du décret de 1954.
    1975 – Gaston Heros demande l’autorisation d’ouvrir son établissement la nuit – Rapport de la commission de sécurité. La salle de spectacles devra avoir une sortie de secours qui réponde aux normes en vigueur. Comme les travaux n’ont pas été réalisés, le maire prend en novembre 1976 un arrêté qui ordonne la fermeture de la salle de spectacle
  • 1977 – Le notaire Joseph Charles Gontram (à Lingolsheim) demande un certificat d’urbanisme pour le compte du Cabinet France-Immobilier (section 78, parcelle 14) en vue de céder un terrain de 59 m² au propriétaire voisin, M. Hild – Plan (le terrain au fond de la cour sera réuni à la parcelle n° 30 qui s’ouvre sur la rue du Fossé des Treize) – Rapport sur les surfaces hors œuvre des planchers. Le terrain de 380 m² à céder porte des constructions dont la surface hors œuvre des planchers est de 1628 m². Le certificat établi en novembre 1977 porte à la section des observations les mentions suivantes.
    Les constructions érigées sur la future parcelle A/14 ne respecteraient pas le prospect arrière réglementaire en cas de division, étant implantées justement sur la nouvelle limite parcellaire. En outre, les constructions existantes sur la parcelle comportent une surface hors œuvre de 1628 m². En fonction du coefficient d’occupation du sol de (-) à 1, fixé par l’article L 112.1 du Code de l’urbanisme, la totalité de la surface de construction a déjà été utilisée pour la parcelle n° 14. En conséquence, il n’est pas possible de détacher une partie du terrain en application de l’article L 115.5 du Code de l’urbanisme.
  • 1977 – Le Syndicat des propriétaire écrit à la Police du Bâtiment que la cheminée représente un danger pour le public. L’enquête montre qu’il faut réparer la cheminée des bâtiments 28, Faubourg de Pierre (propriétaire, Cabinet France Immobilier) et 1, rue Graumann (propriétaire, André Kubler) – Les travaux sont en cours, mars 1978
  • 1972 – La Police du Bâtiment demande à Gaston Heros de faire ravaler la façade. Rappel les années suivantes. Le courrier de 1975 est adressé à la Brasserie Schützenberger qui répond en 1977 qu’elle a vendu l’immeuble le 18 juillet 1977 à la Société anonyme Cabinet France Immobilier (6, rue du Fossé des Tanneurs) – Le ravalement est terminé, septembre 1978 – Courrier de 1980 sur le droit d’enseigne
    1978 – L’entreprise Knecht (rue de la Gare à Adamswiller) est autorisée à poser une palissade de chantier sur la voie publique – Travaux terminés, septembre 1978
  • 1978 – Le pasteur Daniel Hebert demande l’autorisation de poser l’enseigne lumineuse Eglise Evangélique de Pentecôte. – Autorisation – Dessin du cabinet d’architecte Boursin (4, rue Kampmann au Neuhof)
    1979 – Autorisation d’ouverture

Relevé d’actes

La maison qui s’étend du faubourg de Pierre au Fossé des Treize appartient au début du XVII° siècle au marchand Régnard Merckelbach. Il vend en 1625 la partie avant au brasseur Melchior Ulmer en conservant la partie arrière qui figure à l’inventaire de ses biens dressé en 1648. Le vendeur accorde pendant un an le droit de passage dans sa grange.

1625 (17. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 81
(P. fol. 89.) Erschienen herr Reinhard Merckelbach der handelsmann alhie
bekannte in gegensein Melchior Vlmers deß Biersieders alhie (verkaufft) mit beÿstand M. Andreß Dollenkopffs deß schusters vnd Christoff Hellmanns auch Biersieders
Ein Vordere Behaußung sampt deren hofstat, Bronnen, Stallungen, vnd blatz biß an den Tachtrauff deß Verkäuffers Scheüren, so 7. werckschuh von besagter scheuren in sich hat, mit allen Andern deren gebäwen & alhie in Steinstraß gegen dem Würths hauß Zum Pflug hinüber, neben ohl Michel, I. vnd 2 seit Veltin Hamman vnd consorten Zu Nüffern, hinden vf vorgenten Tachtrauff stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß 5. Cappen 7 ½ ß bod. Zinß den Edlen Sturmen vf Martini fallendt, sonst eÿgen, vnd ist diser Kauff vber solche beschwerdt, so d. Käuff. & g.schehen per 625 lb
NB. Beÿ obigem Kauff ist auch abgeredt vnd angenommen word., daß der Verkeüffer dem Keüffer allein ein Jahr lang die durchfahrt durch ietz verkaufft hauß zu deß Verkäuffers Scheüren gestaten soll, vnd wider sein deß Keüffers willen nit länger
(vide in reg. 626. fol. 292)
[in margine :] Erschienen H. Reinhard Merckelbach, hatt in gegensein Dieboldt Frieinsholtz. deß Schmidts Alß Jetzig. Inhabers der hierin gesetzten Behausung (…) Act. d. 3. febr. a° 1631

Soldat à la porte des Juifs originaire de Katzenstein, Melchior Ulmer épouse en 1610 Anne Wissler, veuve du cordonnier Balthasar Kræmer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 85, n° 19)
1610. den 23. Julÿ seindt ehelich eingesegnet worden Melchior Ulmer Von Katzenstein der Soldat am Judenthor allhie Vnndt Anna Weißlerin, Weÿland Balthasar Krämer des Schuhmachers vnd Burgers seeligen alhie nachgelaßene Wittib (i 94)

Balthasar Kræmer épouse en 1602 Anne Wissler, fille d’un paysan de Hornberg en Wurtemberg.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 69, n° 24)
1602. Balthasar Krämer d schumach. alhie, Anna Jacob wießler eines bauersmans Zu Hornberg tochter um wirtenberg land im gäßlin geg. dem lerhaus. Confirmatioê facta die 27. Julÿ (i 189)

Le journalier Melchior Ulmer acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme en s’inscrivant à la tribu des cordonniers un an après son mariage
1611, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 939
Melchior Vlmer von Katzenstein d. tagner Empfahet d. Burg.recht Von Anna Balthasar Krämers deß schumachers selig. wittib wüll Zu den schumach. dienen. Actum den 22. 8.bris A° 1611.

Les Quinze accordent en 1624 à Melchior Ulmer le droit d’ouvrir une auberge au Raisin au Marais Vert près de la cour aux Chiens (Hundshoff). Le brasseur Melchior Ulmer hypothèque sa maison au Faubourg de Pierre au profit du cordeur de bois Jean Stiel.

1626 (19. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 45-v
(inchoat. in Prot. fol. 33.) Erschienen Melchior Vlmer der Biersieder Zur Trauben in Steinstraß alhie
bekante in gegensein hanß Stielens deß holtzlegers alhie – schuldig seÿe xxv. lb
deßen Zu noch mehrer sicherheit ist auch p.sonlich erschienen Christoff Hellman Biersieder Zum Schaff beim Sternenberg alhie der hat sich für sich & vor obige schuld sampt dem schuldbekenner Zum Rechten Bürgen, Mit: und und selbst schuldner und Zahler vnverscheidentlich gesetzt (…) zu vnderpfand verlegt hauß, hoffstat mit aller zugehördt alhie in Steinstraß gegen dem Würths hauß Zum Pflug hinüber gelegen, einseit neben Ohl Michel dem gartner 2. seit lb N. N. hind. vf Reichard Merckelbach den handelßmann stoßend, vnd ist d. hauß noch Zuuor hafft p. 950 gld. a 15. bz. Rest am Kauffschilling erstvorgedachtem Merckelbachen, So gehen auch Jahrs dauon 8 ß 4 d vnd 5 Cappen Bod. Zinß H Augustin Glaser in Schaffners weÿß

Melchior Ulmer vend la maison au maréchal ferrant Thiébaut Frühinsholtz

1626 (ut spâ. [xvij. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 292
(Protocollat. fol. 279.) Erschienen Melchior Vlmer d. Biersied. burger Zu Straßburg (verkaufft)
dieboldt früg Ins holtz dem huffschmÿd burger Zu Straßburg
ein Behausung, sampt deren hoffstatt, Bronnen, Stallung vnd Blatz bitz Ane der tachtrauff Ane h. Reinhard Merckelbachs scheüren so Süben schuo Inn sich begreÿffet, geleg. Alhie Inn d. Statt Straßburg Ane Steinstraß geg. d. herrberg Zum pflug einseit n. Ohl Michel vnd and.seit neben Veltin hamman vnd consort von Neüffern hind. vff vorgemelt Tachtrauff stoßend, dauon gnd. 5 Kapp. 8. ß 4. d. Bod. Zinß den Edlen Sturmen vff Martini fall. Mehr seind sie verhafftet vmb 500. lb obgenannten h. Reinhard Merckelbach, Sunst ledig eÿgen, Vnd ist disser Khauff vber obgehertt. beschwd. so d. Kheuffer vff sich genommen, Zugang. vnd besch. für vnd vmb 200. lb
(vide in Reg. 1625. fol: 81 – Vide in Meÿ. reg. 622. fol. 424)

Fils du tailleur Jean Frühinsholtz d’Illkirch, Thiébaut Frühinsholtz épouse en 1619 Agnès Hoh, fille d’un jardinier au Faubourg de Pierre : contrat de mariage, célébration
1619 (3. Sept.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) n° 604
(Eheberedung) zwüschen dem ersamen dieboldt Früe Inß holtz vonn Illkirch gebürtig Weÿland hannß früe Ins holtz schneiders v burgers Zu Illkirch seelig. sohn Ane einem
So dann der tugendsamen Jungfr. Agneß hohin deß ehrenhafften dieboldt hohen gartners Inn Steinstraßen v burgers Zu Straßburg ehelichen dochter Am Andern theÿl, begegen vnd Zugegangen,
Auch darbeÿ Inn beÿsein Andreß großen seshafft Zu Illkirch seines vogts, Dieboldt Ammell schultheiß. Zu Illkirch, Adolff Negelin Pleÿchers vff d. ganßauw v Jacob Gößen Sohn huff schmidts burgers Zu Straßburg vf seiner deß Brautigambs, So dann vf der hochzeiterin seÿten diebold hohenn Ihres Vatters obgemelt hanß hosenn Ihreß bruders Andreß huckhen gartner In Steinstraß, Andres Isen burger Zu Straßburg Ihren vettern
Actum Donnerstags d. 3.ten Septembris Anno 1619 [unterzeichnet] dievolt früges holtz der hoch Zütter beken wie vor stopt, deiebbolt hoh des hoch Zeitters vatter
(idem, Protocole, f° 6)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 306-v)
1619. dominica 20. Trinit. Dieboldt Früeinns Holtz der huff Schmidy Von Illkirch, J: Agnes Dieboldt Hoen des Gartners Eheliche Tochter, Eingesegnet Zinstag 19. Octob. (i 158)

Thiébaut Frühinsholtz devient bourgeois quinze jours après son mariage.
1619, 4° Livre de bourgeoisie f° 16
Dieboldt Früinsholtz d. huffschmidt Von Illkürch Empfahet d. Burg.recht von Agnes Dieboldt hohen deß Garttners dochter vnd wüll Zu den schmiden dienen Actum 4. 9.bris 1619

Thiébaut Frühinsholtz et Agnès Hoh hypothèquent la maison au profit des enfants et héritiers du farinier Georges Stiegler

1647 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 435
Erschienen Diebold Frühinsholtz deß huffschmidts eheliche haußfraw agneß hohin, mit beÿstand H Johann Christmann Merckhlins und H Hannß Jacob Füeßingers beed. alß vff ihr Agneß Anruffen hierzu vß EE groß. Rhats mittel insonderheit deputirter
hatt in gegensein H M. Daniel Wehrbeckhß deß Notarÿ alß ietzig. Vogts weÿl. Georg Stiglers deß Meelmanns seel. Kind. und Erben, die am 11. Julÿ a° 1639. Zwischen ihrem haußwürth eingangß gemeldtem Frühinsholtz und ihr der Stiglerischen vorigen Vogten David Stiglern dem Weißbeckhen vffgerichtete Schuld Verschreibung Zuvorderist hören verleßen und alles ihres Innhalts guth geheiß.
ferners dafür in spê. Underpfand sein sollen hauß, hoff, hoffstatt, Ställ, Gärtlin, mit allen deren Gebäwen alhie ahne Steinstraß, neb. Ohl Michaelß Erb. ein: und anderseit neben Veltin hammen Zu Neüffern Erben, hind. vff Reinhard Merckhelbachß Scheur stoßend geleg, davon gehnd iahrs 8 ß und 5. Kappen bodenzinß empfangt H Hannß Caspar Erhard in schaffners weiß, So ist solche Behaußung auch noch verkäuffer umb 50 lib. weÿl. Urban Börschen Gartners in Steinstraß seel. Kindern: und 25. lib. weÿl. Andreß Renchers Gartners und. wagner seel. Kindern

Thiébaut Frühinsholtz hypothèque la maison au profit de Christophe Brendel, tenancier du Bain aux Roses et assesseur à la chambre des Sept. Assistée de son frère Thiébaut Hoh le jeune, jardinier, et de son gendre Christophe Gesensohn, Agnès Hoh se porte garante.

1648 (21 9.br), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 680
Erschienen diebolt Frünhinsholtz der huffschmid
hatt in gegensein H Christoph Brendelß deß Rosbaders und Sibner Gerichts Beÿsitzers – schuldig seÿen 25 lib
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoffstatt, Stallung, Bronnen, werckstatt mit allen deren Gebäwen alhe ahne Steinstraß neben Veltin Hammen & cons. ein. und anderseit neb. Bastian Rinckh. dem iüngern, hind. vff Isaac Merckhelbach stoßend geleg. davon gehnd iährlich. vff Martini 5. Cappen 8. ß 4 d. denen edlen Sturmisch., so ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 50. lib weÿl. Urban Börsch. Gartners ahne Steinstraß. seel: Kindern, Item umb 25. lib. hannß Renchern
[in margine :] Erschienen Agneß deß Schuldners Eheweib mit beÿstand H Diebold Hohen deß iüngern, Gartners ahne Steinstraß ihres Bruders und Christoph Geßesohns deß hueffschmidts ihres dochtermanns (…) verbürgt, Act. 13. 8.br. a° 1655

Thiébaut Frühinsholtz hypothèque la maison et sa forge au profit du marchand Michel Emmerich.

1653 (ut supra [19. Febr.]), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 97
Erschienen Diebolt Früeins Holtz der huffschmidt und Burger alhie
in gegensein H. Michael Emmerichß deß handelßmanns und Burgers alhie – schuldig seÿen 17 Pfund 10 Schilling
Unterpfand sein solle Eine Behaußung sampt der Schmidt und allen andern deren Gebäwen alhie ahne der Steinstraß gegen dem Würthßhauß Zum Pflug hienüber einseit neben Bastian Rincken dem Jüng.n Gartnern, and.seit neben Bastians hannß Von Vendenheim und hinden uff Rheinhard Merckhelbachß seel. Erben stoßend gelegen, so Zuevor Verhafftet Vmb 100. fl. Weÿl. Urban Börß seel. Kinder, Item Vmb 50. fl. H. Christoff Brendeln dem Rosbadern

Thiébaut Frühinsholtz et sa femme Agnès cèdent leur maison et sa forge à leur gendre Christophe Gesensohn

1654 (26. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 515
(Prot. fol. 87.) Erschienen Diebold Frühinsholtz der hueffschmid, und Agnes sein Eheweib
in gegensein Christoph Geßesohns deß huffschmidts ihres dochtermanns – albereÿt vff iüngstverwich. Joh. Bapt:
Eine Schmidt behaußung mit allen deren Gebäwen in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben Sebastian Rinckh anderseit neben Clauß Hammen von Neufartheim [sic] & Cons. hind. vff die Merckhelbachische stoßend gelegen, davon gehend iahrs 5. Kappen und 8. ß nach Zabern, und j. lb allmend Zinnß gemeiner Statt, so ist solche Behaußung auch nich verhafftet umb 50. lib weÿl. Urban Börß. geweßenen Gartners ahne Steinstraß seel. Erben Item umb 25 lb weÿl. Christoph Bendelß deß rosbaders seel. Erben, Item umb 15. lib H Michael Emmerich dem thuchhändlern, Item umb 69. lib Henrichß Jacoben dem Einspännigern, Item umb 150. lib Paul heÿdeln Gartner ahne Steinstraß, Item umb 100. lib H hannß von Trienbach fünffzehenern – umb 144 lb

Christophe Gesensohn engage au nom de Thiébaut Frühinsholtz ses deux maisons (celle qu’il vient d’acheter de son beau-père et la sienne rue d’Or) en garantie de paiement

1654 (2. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 524-v
Erschienen diebolt Frühinsholtz der hueffschmid an einem,
Ferners Christoph Geßesohn der huffschmid am andern,
Weiters H Hannß Wörner der würth Zum Engel und E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer am tritten, Vnd Hannß Klinger Gartner in Krautenaw am vierten theil
haben bekannt und freÿ offentlich veriähen, Nach dem Er Frühinsholtz vermög der am 25. Jan. a° 1638. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter beÿ E.E. Stattgericht abgeurtheilter und uff der Execution bestehend obligation, ihme H Wörnern 50. lib Capital und 5. lib. Marzahl und Vncösten schuldig, Hiengegen ihme Frühinsholtz, in crafft der am 26. sept. iüngsthien in berührter Contractstuben vff verfaßter Kauffverschreibung obgenannter Christoph Geßensohn 144 lib Kauffschillingß rest Zu thun (…) Zumahl ihme Geßensohn vff der alhie im Goltgieß. gelegener Geßensonischen huffschmid behaußung, nach innhalt seines geweßenen Vogts weÿl. H. Nägelins seel. letzt. Vogteÿ Rechnung fol. 3. ein namhafftes außständig seÿe (…)
[in marginen f° 326] Erschienen hierin gemelter H Wörner hatt in gegensein H Ulrich Kochen deß huffschmidts bekannt, daß Er von demselben diße hierinn vff der Geßensohnisch. Schmid behaußung, Welche Er Koch nunmehr possedirt angewißene 30. lib. Capital – Act. 18. 8.br. 1655

Fils de maréchal ferrant, Christophe Gesensohn épouse Salomé Frühinsholtz en 1653
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 62-v, n° 39)
1653. Eâdem Dominicâ [XVII] Trinit. Christoph Gesen sohn der Huffschmidt, Jacob Gesen Sohns gewesenen burgers Vndt huff Schmidts alhie hinderlaßener Ehelicher Sohn, vndt Jungfrauw Salome Theobald Frühinsholtz burgers Vnndt Huff Schmidts alhie eheliche tochter. Copulabantur Eodem die, eôdem in loco [Mont. d. 10. 8.bris Zum J S Peter] (i 74)

Devenue veuve Marie Salomé Frühinsholtz se remarie en 1667 avec le tourneur Samuel Berion

Jean Langheld et Conrad Gesell, beaux-frères de Christophe Gesensohn se portent garants du paiement de 91 livres dues sur la maison acquise de Thiébaut Frühinsholtz

1654 (26. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 516
Christoph Geßesohn der huffschmidt
in gegensein Henrich Jacobß deß Einspennigers bekannt, daß Er, demselben auß der heut dato mit sein Gesesohn Schwähern und Schwiger Diebold Frühinsholtz und Agnes hohin auffgerichteter Kauffverschreibung, schuldig (…) 91. lib
deßwegen nicht allein beÿ der vorig Unterpfandts Gerechtigkeit ohne einige schädliche Newerung verbleiben solle, sondern es haben sich auch hiebeÿ Johannes Langheld der hueffschmid, und hannß Conrad Gesell der hueffschmid, sein Geßesohns Schwäger, für diße Schuld, biß sie völlig wirt bezahlt sein, verbürgt

Jean Langheld et Conrad Gesell passent une transaction relative à leur garantie. La mention marginale renvoie à la cession en paiement passée le 6 octobre 1671

1666 (5. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 377-v
Erschienen Johann Langheld der hueffschmid alhie ane einem
So dann hannß Conrad Gesell der Huffschmid Zu Schiltigheim am andern theil, Geschwäger
dEmnach ihnen beeden Geschwäger aus deren am 26. sept. a° 1654. gegen weÿl. Christoph Geßensohns dem huffschmit beschehene Kauff und geg. weÿl. Heinrichß Jacoben dem Einspännigern gethaner Schuld Verschreibung auch für ihne Geßensohn gelobter und gelaÿstete Bürgschafft und hannß Jacobs Cession, 91. lib. Capital sampt daran hinderständig. Zinnßen und vffgewanthen Vncosten, vff der Geßesohnisch. alhie an Steinstraß gelegener Schmid behaußung gebühren, so dann sie beede Schwäg. am 6. Xbr a° 1656. Zwischen Martha Keßelmeÿerin wittibin und obernanntem Christoph Geßensohn vffgerichteten obligation und annectirter Cession 22 lib 10 ß beÿ ihr Keßelmeÿerin iedoch Judith Brotbeckherin lebtägig widem vorbehältlich, Zu erfordern (…)
daß die obbedeutere Gerechtigkeit vff der Schmid behaußung Johann langheld. hingeg. die Keßelmeÿerische schuld hannß Conrad Gesellen, völlig gehören solle
[in margine :] Vide Cessionem in solutum sub dato 6. 8.br 1671.

Le maréchal ferrant Jean Langheld cède ses droits à Paul Heydel, jardinier au Faubourg de Pierre

1671 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 658-v
Erschienen Johann Langheld der Hueffschmidt
in gegensein Paul Heÿdels Gartners ahne Steinstras, dEmnach Er Langheld, Ihme Heÿdten aus der am 10. Xbr Anno 1649. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Obligation 30. lb Capital und 19. lb davon außgestandene Zinns schuldig seÿe
66. lb d Von und ahne 91. lb Capital welche Ihme Langheldten Vermög der am 5. Julÿ Anno 1666. in berührter Cancelleÿ Contractstuben beschehene Verschreibung uff der Gesensohnischen in der Vorstatt Steinstraßen alhier Gelegener Schmid behaußung gebühren
[in margine :] (…) demnach hierin bedeutete behaußung ahne Andres früinßholtz und Jacobeam Vermög der heut dato in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Verschreibung verkaufft worden (quittung 1675).

Paul Heydel vend la maison au maréchal ferrant André Frühinsholtz et à sa femme Jacqueline. En marge, quittance accordée à André Frühinsholtz, fils du débiteur, et à son gendre Philippe Menges

1675 (8. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 8-v
Paul Heÿdel Gartner ahne Steinstras
in gegensein Andres Früinßholtz deß Hueffschmidts und Jacobeæ beÿder Eheleuth
Hauß, höfflein hoffstatt, Gärtlin, bronnen mit allen deren Gebäwen begriffen, weithen Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Steinstras, einseit neben H. Sebastian Rinckhen Gartner daselbst anderseit neben Claus Von Niffern et Cons. hinden uff weÿl. herrn Johann Philipp Reichardts nunmehr seel. nachgelaßene Erben stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Weÿhenachten 8. ß 4. d in Gelt und 5. Kappen hoher Stifft Straßburg empfangt anietzo herr Johann Caspar Erhard in Schaffners weiß – umb 840. fl
[in margine :] Erschienen hannß Hügel Gartner ahne Steinstraß alß Vogt weÿl. hannßen Von Börs geweßenen Gartners daselbst nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, alß welche von Maria burgerin ihrer Großmutter sein deß Verkäuffers geweßener haußfrauen nunmehr seel. ahn dem Kauffschilling /:dem hiebeÿ erstatteten bericht nach:/ geerbet in gegensein deß Käuffers (quittung) Act. 5. febr: 1676.
[in margine :] (…) in gegensein Andres Früinsholtz und Philips Menges beeder Hueffschmidt obged. Kaüffers Sohns und Tochtermanns, alß ietzmahliger Debitorum (quittung) act. den 13. Januarÿ 1707.

Fils de Thiébaut Frühinsholtz, André Frühinsholtz bourgeois de Strasbourg domicilié à Schiltigheim épouse en 1668 Jacqueline Klock, fille d’arquebusier : contrat de mariage, célébration
1668 (21. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 699
(Eheberedung) Erschienen Andres Früeinsholtz der hueffschmit burger alhie wohnhaft Zu Schiltigheim alß hochzeiter, mit beÿstand Hn Sebastian Kuglers deß Kupfferschmidts seines Curatorisn an einem
So dann Jfr. Jacoba weÿl. Niclauß Klockhen deß Büchßenmachers nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit assistentz deß Edel, hochgelehrten H Johann Rudolph Saltzmanns Med. Doct. et Phÿs. Professoris, und Jacob Hoffmanns deß Büchßenmachers ihres Curatoris am andern theil

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 281, n° 1)
1669. Dom. Circumcisionem d. 3. Jan: d j post Epiphanium 10. Jan; Andreas frühinsholtz der huff.schmidt Zu Schiltigheim vnd burger allhie: Theobaldi frühinsholtz auch huffenschmidts vnd burgers alhie, ehelicher Sohn, vnd Jungfr: Jacobe, weÿl. Nicolai Glocken, deß gewesenen Büchsenmachers v burgers alhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copul: ad D. Nicol: 14. Jan : post preces Hebdom. (i 299)

Jacqueline Klock fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 246 livres
1669 (5.1.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 3) n° 158
Jacobe Glockhin Zu Andreß Frühinsholtz, dem huoffschmdt zu Schiltigheim in die Ehe Zugebrachte Unverändertte Nahrung. 1669
Designatio, vndt beschreibung) der Jenigen Haab vndt Nahrung, so der Ehren: vndt tugendtsammen Jungfrawen Jacobeen Glockhin, weÿlandt Meister Niclaußß Glockhen geweßenen büchßenmachers vndt burgers alhie Zu Straßburg seel. hinderlaßene eheliche dochter, eÿgenthümblich Zuständig sendt dieselbe zu dem Ehrsamen Andres Frühins holtz, dem ledigen huoffschmdt, burger zu Schiltigheim, Ihrem Versprochenen hochzeiter, Krafft In alhiesiger Canzleÿ Contractstuben auffgerichteter Eheberedung, durch Sie selbsten, In beÿsein erstgemelts Ihres liebsten, geeÿgt vndt gezeÿgt (…) Actum in fernerer gegenwertigkeit Meister Jacob Hoffmanns, des büchßenmachers burgers alhie, Ihro Jacoben geschwornen Vogts, dinstags den 5. Januarÿ A° 1669.
In einer alhie auffm Thomansloch gelegenen behaußung welche H: Johann Rudolph Saltzmann Medicinæ Doctor et Professor bewohnt, befunden wie volgt
Summa dießes Inventarÿ. haußrath 106, Silbergeschmeidt 10, Guldine Ring 8, Baarschafft 19, Schloß, Rohr vnd werckzeug 12, Capital vnd Activ schulden 89, Summa summarum 246 lb

André Frühinsholtz meurt en mars 1680 à Schiltigheim en délaissant deux enfants et un posthume. La masse propre à la veuve est de 176 livres, la masse propre aux héritiers de 70 livres. L’actif de la communauté s’élève à 172 livres, le passif à 219 livres

1680 [-], Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 14) n° 17 (endommagé)
Inventarium und Beschreibung aller: und [Jeder] Haab, Nahrung undt Güethere, Ligender [undt] Vahrender Keinerleÿ davon außge[schlo]ßen, So weÿl. der Ehrsamme vndt beschei[dene] Mr Andreas Früehinsholtz, geweßene [hu]ffschmidt Zu Schiltigheim, vndt Burger alhier Zue Straßburg, alß derselbe den [-]ten Martÿ dießen fortlauffenden 1680.ten Jahrs in Gott verschieden, verlaßen, Welche auf gebührlichen ansuchen, erfordern undt begehren des Ehrenhafften H. Hanß Niclaus Nonnenmachers Büchßenmachers vndt Burgers alhier als geschwornen Vogts Andreæ, Marthannæ vndt des verhoffenden Posthumi, aller des verstorbenen mit hernach benandter seiner hinterbliebenen Wittiben ehelichen erzeigter Kind. vndt nächster ab intestato hind.laßene Erben inventirt, durch die Ehren und tugendsame Fr. Jacobe Glockhin die hinterbliebene Wittib mit beÿstandt des auch Ehrenhafften Herrn Lorentz Hölbes auch Büchßenmachers vndt Burgers alhier Ihres geordneten Vogts (…) Straßburg Dienstag den [-] 1680.

[In einer] In der Statt Straßburg ane [dem St]einstraß gelegenen In dieße verlaßenschafft gehörigen behaußung hat sich befunden
Ane Hültzenwerckh (…), In Schiltigheim
Eigenthumb Ahne Einer behaußung. (T.) Item Ein Hauß, höfflin, hoffstatt, Gärttlein, bronnen mit allen deren übrig. gebäuden begriffen weithen Zugehördten, rechten vndt gerechtigkeiten, geleg. In der Statt Straßburg Vorstadt ahne Steinstraß, einseith neben [-] gartenmann daselbsten, anderseits neben Clauß von Niffern baursmann das: et Cons. hinden vff weÿl. Johann Philipp Reichardts seel. nachgelaßene Erben stoßend gelegen davon gehen Jährlich. vff weÿhenachten 8 ß 4 d vndt 5 Cappen Hoher Stüfft Straßb. empfangt anjetzo H Johann Caspar Erhardt In Schaffners weiß, davon gehn Jährlich 17 lb 10 ß d Herrn Paul Heÿdeln Garttenman ahne Steinstraß et Consorten Jährlichen vff Trium Regum vom restirendt Kauffschilling herrührendt, abl. in Capital mit 350. lb. sonst allerdings freÿ ledig vndt eig. vndt ist solche behaußung über diser beschwerden der Geschwornen Werckmeistern æstimation nach angeschlagen worden pro Nihil. Hierüber sagt ein in allhießiger Cantzleÿ Contractstuben sub dato d. 8.t Jan: 1675. gefertigter Perg. mit dero anh: Insigel becräfftigter Kauffbrieff sign: mit altem No. 2. vndt darbeÿ geweßen. Darüber ferner ein [-] in gemelter allhieß[iger] Cantzleÿ Contract stb [vfge]richte Perg: Kauff verschr[ei]bung sub dato d. 17. April. 1626 mit dero anhangenden Insigel verwahret, sig. gleichmäßig mit No. 2.
Liegendes Reebstock (T.), Gottesweiler bans
Ergäntzung der wittiben unveränderten Guths. Vermög Einer von Hn Not o:Johann Jacob Schatzen in A° 1669. vber der damahligen Ehefrawen in den Ehestand Zugebrachten Nahrung auffgerichtet designaôn hatt mann Ihro Zu ergäntzen
Abzug In dießes Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Silbergeschirr 5, Sa. Guldener Ring 6, Sa. Ergäntzung 138, Summa summarum 176 lb
Der Erben unverändert, Sa. haußraths 9, Sa. Ergäntzung 61, Summa summarum 70 lb
Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 26, Sa. Werckzeug vnd alt Eißen Zum Schmidt handwerckh gehörig 40, Sa. Rindvieh 5, Sa. Schweine 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeidt 2, Sa. Eigenthumb ahne einem Reebstockh 10, Sa. Eigenthumb ahne einem Ligenden Lehenguth 20, Sa. Eigenthumb ahne einer behaußung o, Sa. Schulden 65, Summa summarum 172 lb – Schulden 219, Nach deren Abzug 46 lb – Summa Finalis 199 lb
Abschatzung Sambstags den 12.t Junÿ 1680. Weÿland deß Ehrenhafften Meister Andreæ Frühinsholtz, geweßenen S[-] Burgers Zu Schiltigheim, hinderlaßene [behau]sung, in der Steinstraß in Straßburg [-]ung allenthalbten wohlbesigtigt [-] undt bawfällig befunden ist se[-] vndt Klein gärtlein der[] Vor undt Vmb [- guld]den. Bezeugnus [- w]erckleüth [-] Münster, [-] hoffs, Andres [Schmidt Werckmeister de]ß Maurhoffs

La veuve se remarie en 1680 avec Sébastien Schmidt, maréchal ferrant de Strasbourg. L’acte porte en mention marginale qu’il meurt en 1684.
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 69)
1680. 19. 9.bris. Sebastian Schmidt der ledige Hufschmidt Zu Straßburg ehel. Sohn, vnd Jacobea Andres Fruheinsholtz nachgelaßene ehel. wittwe seind nach Zwiefacher außruffung ehel. copulirt worden – obÿt Anno 1684. (i 39)

Sébastien Schmidt et le tuteur des trois enfants d’André Frühinsholtz louent la maison au charron Georges Dannenberger pour lequel agit son père Martin Dannenberger. Les bailleurs se réservent la jouissance d’une partie de la maison en cas de guerre.

1682 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 21-v
Sebastian Schmidt der hueffschmidt zu Schiltigheim mit beÿstandt Niclauß Nonnenmachers des büchßenmachers alß Vogts weÿlandt Andreß frühn ins holtz geweßenen waffenschmids nunmehr seel. nachgelaßener dreÿer Kinder, sein Sebastian Schmidten stieff Kindere, denen hernachgeschriebene verlehnte behaußung eÿgenthümblichen, des Verleihers haußfrawen aber wÿdumbsweiße gebühre
in gegensein Martin Dannenbergers des Wagners, bekandt, daß Er demselben vor seinem Sohn hannß Georg Dannenbergers den ledigen Wagnern, uffrecht und redlich verliehen, inmaßen dann besagter dannenberger für gemeldten seinen Sohn entlehnt zu haben geständig war
eine behaußung und hoff mit allen übrigen ihren begriffen und zugehörden alhier in der Vorstatt Steinstraß einseit neben David hohen dem Gartner, anderseit neben – hinden auff Philipps Maurer dem Gartner stoßend gelegen, auff Neun Jahr lang, welche auff verwichenen Weÿhenachten des nechsthingelegten 1671. Jahrs ihren anfang und auff gedachte zeit Anno 1690 ihre endschafft erreichen sollen, umb einen Jährlichen zinß benantlichen 17. Pfundt
darbeÿ insonderheit bedingt worden ist, daß auff den fall /:da Gott vor seÿe:/ der Verleiher Kriegs halben nicht länger zu Schiltigheim ohngehindert wohnen könte, Er alß dann befugt sein sollen sich in jetz verliehene behaußung zubegeben und die Schmiden und vorder Stub, sambt der Cammer vor sich zubeziehen, hingegen aber auch nur allein den halben Zinß anzunehmen haben

La veuve de Sébastien Schmidt se remarie en 1685 avec Laurent Kramlich, maréchal ferrant originaire de Franconie
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 80)
1685. d. 27. Martÿ. Lorentz Gramlich der ledige Schmidt, Lorentz Gramlichs von Riedelsheim in Franckenland ehelicher Sohn, V Fr. Jacobe weiland Sebastian Schmidts gewesenen hiesigen dorf schmidts hinderlaßene Wittib seÿnd nachgehende 2. maliger außruffung ehelichen copulirt v. eingesegnet worden wie solches bezeigen (i 45)

Laurent Kramlich devient bourgeois par sa femme en 1694
1694, 4° Livre de bourgeoisie p. 648
Lorentz Kramlich der Huffschmid Von sindelßheim beÿ Ober Oltzheim in Francken, Lorentz Kramlichs des ackersmanns daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Jacoba Glockin, seiner haußfr. p. 2. gold. fl. 16 ß, so beÿ der Cantzleÿ bereits erlegt worden, war Zuvor ledigen standts und wird Zu E. E. Zunfft der schmidt dienen Jur. d. 20. Dito [7.bris 1694.]

La maison revient à Marthe Anne, fille d’André Frühinsholtz et de Jacqueline Kloch, qui épouse en 1699 à Schiltigheim le maréchal ferrant Georges Philippe Mengus originaire d’Oberbronn : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire par lequel Jacqueline Klock assure l’habitation dans sa maison de Strasbourg à sa fille ou à son fils pour autant qu’ils s’établiraient à Strasbourg

Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Georg Philipp Menges, ledigem hueffschmid, weÿl. deß auch Ehrsam und bescheidenen hannß Veltin Menges auch geweßenen huffschmidts und burgers Zu Oberbrunn hochgräffi. Leiningischer herrschafft Seelig hinderlaßenem ehelichem Sohn, alß dem bräuttigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Martha weÿland deß auch Ehrsam und bescheidenen Andreæ Frühinsholtz geweßenen hueffschmidts Zu Schiltigheimb und burgers Alhier zu Straßburg seelig mit hernach benambsten frauen Jacobea Klockin deßen haußfrauwen ehelich erziehlt und hinderlaßener Ehelicher dochter als der hochzeiterin andern theils sich begeben und zugetragen, darbeÿ dann auch mit gutem Consens, wißen, willen und underhandlung des Ehrenvest. und wohlvorgeachten herrn Johann Martin Kraußen der Zeit wohlverordneten Schultheißen zu Schiltigheim, wie auch deß Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Johann Schotten dießer Zeit verordneten Schultheißen und biersieders daselbsten, auff seiten deß bräutigambs, So dann der Ehren: und tugendsahmen Frauwen Jacobeæ gebohrner Klockin auch Weÿland deß Ehrsam: und bescheidenen Lorentz Gramlichs auch geweßenen hueffschmidts zu gesagtem Schiltigheim und burgers allhier Seel. hinderbliebener Wittib als der hochzeiterin leiblicher Mitter (…) Ferner hat die Mutter mit Consens dero herrn Vogts expressé hiemit stipuirt und will wofern beede Jung angehende Eheleuthe ins Künfftig die Schmidt zu Schiltigheim zu quittiren würden gemüßigt werden, als dann Sie beede Eheleuthe in Ihro der Mutter habende Schmidt behaußung allhier in Steinstraß gelegen sich Zu begeben und darinn zu Verbleiben und auch wofern der Jungfrau hochzeiterin bruder nicht darinn sein, vnd das handwerck treiben wird, Sie das hueffschmid handwerck darinnen zu treiben freÿe macht haben sollen, wofern aber zu solcher Zeit gedachter Ihr bruder bereits verheurathet sein, undt in solcher behaußung wohnen und darin sein handwerck treiben wird, sle derselben beede Jung anghende Eheleuth zu sich zu nahmen und die helffte deß haußes Ihnen einzurhaumen, auch Sie darinnen Ohne Zinnß so lang und Viel zu laßen schuldig sein solle biß Sie eine andere gelegenheit und behausung das hueffschmidt handwerck darinn Zu treiben werden gefunden haben: dahingegen wann der Jungfrauw hochzeiterin bruder künfftige Zeit würde im Land wohnen und gemüßigt werde, sich mit den seinigen hiehero nach Straßburg Zubegeben, und Als dann vorerwehnte beede Jung angehende Eheleuthe in vorerwehnter Schmidt behaußung allhier wohnen, und das hueffschmid handtwerck darinnen führen solten, als dann dieselbe gleichergestalt obligirt sein sollen, gedachten Ihren bruder undt Schwager sampt deßen angehörigen zu sich zu nehmen und Ihnen die helffte deß haußes einzuraumen, auch so lang und viel ohe zinnß darinnen zu laßen, biß derselbe eine anderwertliche Gelegenheit und behaußung sein handwerck darinn zu treiben wird angetroffen haben, also und dergestalten, daß keines solcher beeder Geschwisterdt Vor dem andern einigen Vorzug in solcher behaußung haben solle. (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in Vorerwehnter behaußung und Gasgherberg zum hohensteeg allhier gelegen auff Dienstags den 20 Augusti 1699. Johann Philipp Schübler Notarius Regius

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 204)
Heüt dato d. 15. sept st. n. 1699 (…) Georg Philipp Menges den ledigen huffschmidt weÿland Johann Veltin Menges auch Schmids v. Oberbrunn vnd Jungfrau Marthann weÿl. Andreæ frühinsholtzen gewesenen burgers inn Straßburg vnd huffschmidt nachgelaßene eheliche dochter nach 2.maliger außruffung ehelich copulirt [unterzeichnet] Jerg Philibß menges als hoch Zeutter, martha fruhisholtz alß hoh zietherin (i 106, p. 103 des copies i 56))

Jean Philippe Mengus devient bourgeois six mois après son mariage
1700, 4° Livre de bourgeoisie p. 718
Joh: Philipp Mengus der huffschmid Von Oberbrunn Weÿl. Johann Mengus gew: huffschmidts daselbst, empfangt das burgerrecht Von seiner Frawen Martha Anna Frintzholtzin p. 2. gold fl. 16. ß. Vnd wird beÿ E. E. Zunfft der schmid dienen. Jur. d. 15. Martÿ 1700.

Georges Philippe Mengus hypothèque la maison au profit du jardinier Abraham Heydel

1710 (ut supra [24. Nov.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 714
Georg Philipp Mengus huefschmidts
in gegensein H. Abraham Heydel G.U. – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier in der Steinstraß, einseit neben Johann Jacob Springer anderseit neben David hohen wittib gelegen

Georges Philippe Mengus meurt en 1734 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 342 livres, le passif à 61 livres.

1735 (7.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 41) n° 934
Inventarium und Beschreibung aller derjengen Haab Nahrung und Güthere, so Weÿland der Ehren: und Wohlvorgeachte Meister Georg Philipp Mengus der geweßene hueffschmid und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Montags den 27.ten Decembris des Zurückgelegten 1734.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechselt, nach solch seinen aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seel. eheleiblicher Schwester, auch respective Bruders und Schwester Kinder, als deßelben ab intestato Verlaßene Rechtsmäßiger Erben (…) ersucht und inventirt durch die Ehren: und tugendsahme Frau Martham Mengußin gebohrne Frühinsholtzin die hinterbliebene Wittib mit assistentz des Ehrenvest und Wohlvorgeachtn Herrn Abraham Teutschen des Gastgebers zum Hohensteeg und burgers allhier Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Straßburg, auf Montag den 7. Martÿ Anno 1735.
Der Verstorbene seeliger hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen, wie volgt. 1.mo weÿland Frauen Agathä Haußin gebohrne Mengußin seel. mit auch weÿl. Christian Hauß dem geweßenen Ohlmann zu Oberbron, hochgräffl. Leiningen Westerburgischer herrschafft ebenmäßig seel. ehelich erziehllte Vier Kinder nahmentlich 1. Fraw Margaretham Morgenthalerin, gebohrne Haußin, N. Morgenthalers des Ackersmanns zu Rohbach hochgräffl. Hanauischer Jurisdiction eheliche Haußfrau, 2. Johann Wendling Hauß, den Huffschmidt zu Albersweÿler hochfürstl. Zweÿbrückischer herrschafft, 3. Veltin Hauß, den Ackersmann zu Vorgedachten Oberbronn hochgräffl. Leiningen Westerburgischer Jurisdiction, 4. Christian Hauß, auch Ackersmann zu besagtem Oberbronn, dieße vier in den Ersten dritten Stammtheil,
2.do Annam Ester Mengußin, noch Ledigen Standt zu Weißenburg sich aufhaltend, in den Zweÿten dritten Stammtheil,
So dann 3.tio Weÿland Friderich Menguß, des geweßenen burgers zu Pfaffenhoffen hochgräffl. Hanauischer Herrschafft nunmehr seel. hinterlaßene ehelich erziehle dreÿ Kinder, mit nahmen 1. Friderich Menguß den Taglöhner und burgern zu besagtem Pfaffenhoffen, 2. Georg Menguß, den Leinenweber zu Höhenheim, 3. Jungfer Catharinam Mengußin zu gedachtem Pfaffenhoffen sich auffhaltend, dieße dreÿ in den dritten und Letzten Stammtheil
Welche alle außerhalb Georg Menguß, dem Leinenweber zu Höhnheim als Welcher persönlich beÿ dießem geschäfft erschienen, dermahlen abweßend, dahero In Ihrer aller Nahmen, weilen dieselbe allhier ohnverburgert aus E: E: Kleinen Raths mittel Crafft Extractus Memorialis von heutigen dato zu dießem geschäfft in specie deputiret worden S. T. Herr Frantz Werner, E. E. Großen Raths alter und vor Ehrengedachter Kleinen Raths jetzig Wohlverdienten Assessor, welcher dann nomine seiner Principalen in Persohn beÿ dem Geschäfft sich gefunden. Also alle des Abgeleibten seel. eheleibliche Schwester auch respective Bruders: und Schwesterkinder und ab intestato Zu dreÿen gleichen Stammtheilern Verlaßener Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehöriger auch hernach eingetragenen Behaußung befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In er Soldaten Cammer, In der hindern Cammer, Im haußöhren vor der Wohnstub, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im Undern Stübel, Im Hoff, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung Höfflein, hoffstatt, Gärthlein, Bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß einseit neben Michael Reibel, Gartnern ane Steinstraß, anderseit neben Joh: Jacob Acker dem Schönfärber, hinden auf David hohe den Garthner ane Steinstraß stoßend, davon reicht mann Jährl. auf Joh. Bapt: et Nativitatis Christi 8 ß 4 d und fünff Kappen Ewigen Zinnßen oder 16 ß 8 d davon in geld, So dann gibt mann 8 lb d à 4 pro Cento gerechneten Zinnßes, Abraham heÿdel dem Garthner Unterwagnern und burgern alher Jährl. auf den 24.ten 9.bris ablößig in Capital mit 200 lb. Sonsten gehen Männiglichen freÿ, Ledig eigen und über dieße beschwährden durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 21. Februarÿ Anno 1735 angeschlagen pro 150. lb. Hierüber besagen zween teutsche pergamentene Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contact Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget, de datis 17. Aprilis Anno 1626. et 8. Januarÿ Anno 1675. mit altem N° 2 signirt und dißmahlen nach beschehener besichtigung wieder dabeÿ gelaßen.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 119, Sa. Werckzeugs und gemachter arbeit zum hueffschmid handwerck gehörig 36, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring 11, Sa. der Baarschafft 6, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 150, Sa. beßerung ane lehengüthern Nullum, Sa. Schulden 10, Summa summarum 342 lb – Schulden 61 lb, Detrahendo Verbleibt 281 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 281, Stall Summ 219 lb
Copia der Eheberedung (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in Vorerwehnter behaußung und Gasgherberg zum hohensteeg allhier gelegen auff Dienstags den 20 Augusti 1699. Johann Philipp Schübler Notarius Regius
Abschatzung dem 21. Februarÿ 1735. Auff begehren weilandt deß achtbahren und bescheitenen Meister Jörg Philipß Mänges deß geweßenen hoffschmidts seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Steinstraß gelegen ein seits Neben Michell reibell gartner anderseits Neben Meister Jacob acker deß schön fërbers hinden auff Daviet hoch Stoßent welche behausung ein Stuben Cammer hauß Ehren worinen der herdt und waßer Stein, oben dar über 4: Camren ein dar Von die soltaten Cammer schmids wërckstatt getrëmbter Keller nebenß schöpfflein warinen ein stübell und hauß Ehren Kollen Cammer hoff und bronen, sambt aller gerëchtigkeidt wie solches turch deri Statt Straßburg geschworne werckleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierd Vor und Umb Acht Hundert Gultin. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1735, Livres de la Taille (VII 1178), f° 17
Schmidt F. N. 6528 – Weÿl. Georg Philipp Mengeß gewesenen Hueffschmidts und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 87. 219 lb 6 ß 8 s, die machen 400 fl. Verstallte hiengegen 600 fl.
Ext. das Stallgelt pro 1738. mit 2 lb 5 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 7 ß 6 d – Summa 2 lb 14 ß 6 d
Abzug. die dem Abzug unterworffene Erben Von Oberbronn und dem Zweÿbrückischen und Von Weißenburg, haben Von finito usufructu anfallender Falcidia der 15 lb 14 ß 8 d den Abzug Zu erlegen mit 1 lb 11 ß 6 d
dt. 30. Martÿ 1735.

Les héritiers des défunts Georges Mengus et Marthe Frühinsholtz vendent leur moitié de la maison au charron Jean Rosenfelder et à Marie Madeleine Frühinsholtz, nièce de la défunte (voir l’obligation de 1738), propriétaire de l’autre moitié.

1736 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 670-v
weÿl. Georg Mengus des hueffschmidts und deßen hinterbliebenen nun auch verstorbenen wittib weÿl. Martha geb. Frühinsholtz hinterbliebene sambtliche erben mandatarÿ Johann Jacob Acker des schwartz und schönfärbers und Johann Georg Kuech hohldräher bevollmächtigt, so dann einer der erben selbst hannß Georg Mengus der leinenweber und burger zu höhnheim
in gegensein Johann Roßenfelder wagners und Mariæ Magdalenæ geb. Frühinsholtzin
die helffte für ohnvertheilt ahne einer Behausung, höfflein, gärttlein, Bronen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der In der Vorstatt Steinstraß einseit neben Michael Reibel garttner ahne Steinstraß anderseit neben obged. Acker hinten auff David Hohe auch garttner allda – von dießem gantzen gartten hauß gibt man in das Sturmische Lehen auff Martini 8. ß 4. pfund in geldt und 5 Cappen in federn ahne ewigen ane bodenzinß wie auch hiesigen Stadt Pfenning Thurn wegen des Nothstalls und wetterdächleins 13 ß ane allmend zinß – um 200 und 50 pfund verhafftet, die sie zur helffte übernehmen, geschehen um 250 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Jean Philippe Heus, licencié en droit et conseiller aulique de Palatinat-Deux-Ponts

1736 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 675
Johann Roßenfelder wagners und Maria Magdalena geb. Frühinsholtzin mit beÿstand in brüder Andreas und Lorentz der Frühinsholtz beede hueffschmidt zu Schiltigheim
in gegensein H. Johann Philipp Heuß J.V.Lti und hochfürstlichen Pfaltz zweÿbruckischen hoffraths – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein, gärttlein, Bronen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Vorstatt Steinstraß, einseit neben Michael Reibel garttner ahne Steinstraß anderseit neben Johann Jacob Acker dem schwartz und schönfärber, hinten auff David Hohe ahne besagten Steinstraß – davon gibt in das Sturmische Lehen auff Martini 8. ß 4. pfund in geldt und 5 Cappen in federn ahne ewigen ane bodenzinß wie auch hiesigen Stadt Pfenning Thurn wegen des Nothstalls und wetterdächleins 13. ß ane Allmend zinß – eine helffte heutigen tags erkaufft, den andern halben theil aber erblich ane sich gebracht haben

Originaire de Mönchweiler en Wurtemberg, le charron Jean Rosenfelder épouse en 1731 Marie Madeleine Frühinsholtz, fille d’André Frühinsholtz : contrat de mariage, célébration
1731 (13.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 75) n° 597
Eheberedung – entzwischen dem Ehrsahm: und bescheidenen Mstr Johannes Rooßenfelder dem leedigen Wagnern, Johannes Rooßenfelder Ackersmanns Zu Münchweiler hochfürstl. Würtenberg. Herrschafft Ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren und Tugendsahmen Jgfr Mariæ Magdalenæ Frühinsholtzin, weÿl. Mstr Andres Frühinsholtz, geweßenen hueffschmidts und burgerer ([biffé] zu Schiltigheim) allhier Ehelich nachgelaßene dochter, als der hochzeiterin andern theils
Actum und beschehen Zu Straßburg vnd mein des Notÿ ane der Steinernmanns gaß gelegenen behaußung Dienstag den 13.ten Martÿ 1731. [unterzeichnet] Johannes Rosenfelder ams hoschteiher, Maria Magdalena frühins holtzin Als hozeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 106-v)
1731. Dominica Jubilate et Cantate proclamati sunt Johannes Roßenfeder der ledige Wagner Von Münchweiler, Hochfürstlich: Würtenbergischer Herrschafft, v. burger alhie, Andreas Rosenfelder Acker Manns v. burger daselbsten ehel. Sohn v. Jgfr. Maria Magdalena weÿl. Andreas Frühinsholtz geweßenen Huffschmidts in Schiltigheim v. burgers alhie nachgelaßenee ehel. tochter, copulati sunt Mittw d. 23. April [unterzeichnet] Johannes Roßenfelder hochdeiter, Maria Magdalena früeinshltz Als hochzeiterin (i 111)

Jean Rosenfelder devient bourgeois quatre mois après son mariage
1731, 4° Livre de bourgeoisie f° 973
Johannes Roßenfelder d. wagner von Mönchweÿler geb. erhalt d. b: Von seiner ehefr. Maria Magdalena frien holtzin vmb die tertz d. alt. b: will beÿ E E Zunfft d: Zimmerleuth dienen, Jur. d 11.ten Aug. 1731.

Jean Rosenfelder devient tributaire chez les Charpentiers en août 1731
1731, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 143) Dienstags den 24. 7.bris 1731 – Evangel. Neu Z.
Mstr. Johannes Rooßenfelder der Wagner von Münchweiler im würtenbergerland gebürtig, prod. Cantzleÿ Stall vnd Pfostens schein, Vom 21. aug. 1731. bitt Ihne als einem Zünfftigen Zu recipiren. Erkand willfarth. dt. 3. lb

Jean Rosenfelder et Marie Madeleine Frühinsholtz hypothèquent la maison au profit du paveur municipal Jean Frédéric Siegfried

1737 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 261-v
Johannes Roßenfeldter der wagner und Maria Magdalena geb. Frühinsholtz mit beÿstand ihres bruders Lorentz Frühinsholtz des hueffschmidts zu Schiltigheim und ihres vettern Johann Georg Walch des Seÿlers
in gegensein Johann Friedrich Sieffrid des Stattfplästerers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung, gärttlein, höfflein und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben Michael Riebel dem gartter allda, anderseit neben Johann Jacob Acker dem Schwartzfärber, hinten auff Daniel Hoh auch gartter daselbst-davon gibt man in das Sturmische Lehen 8 ß 4 und 5 Cappen in federn ahne ewigen bodenzinß wie auch dem pfenningthurn 13 ß ane allmend zinß – zu einem halben theil den sie am 20. Julÿ 1736 erkaufft haben

Jean Rosenfelder et Marie Madeleine Frühinsholtz hypothèquent la maison au profit des enfants du marchand de poissons Jean Georges Siffert

1738 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 270
Johannes Roßenfelder der wagner und Magdalena geb. Früinsholtz mit beÿstand ihrer brüder Andreas Früinsholtz hueffschmidts zu Schiltigheim und Lorentz Früinsholtz des hueffschmidts zu Ensißheim
in gegensein Johann Jacob Gnehm des leinenwebers als vogts Johann Georg Siffert des fischhändlers zweÿer kinder erster ehe Johann Georg und Eva der Siffert – schuldig seÿen 87 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein, gärttlein, Bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Vorstatt Steinstraß einseit neben H (-) Herttenstein dem Specirer zum theil theils neben Johann Jacob Mollenkopff des glaßers Ehefrau anderseit neben Johann Jacob Acker dem schwartzfärber hinten auff David Hoh den garttner ahne Steinstraß – auff Martini 8 ß 4 d in geld und 5 Cappen in federn ane bodenzinß in das Sturmische Lehen wie auch Unßerm Pfenningthurn wegen des Nothfalls und wetterdächleins 13 ß ane allmend zinß – deren eine helffte am 20. julÿ 1736 erkaufft haben den andern halben theil aber die mitschuldnerin in abtheilung ihres vatters schwester weÿl. Margaretha geb. Früinsholtz auch weÿl. Georg Philipp Mengus des hueffschmidts wittib Verlaßenschafft d. 18. Julÿ 1736 von in miterben käuffer übernommen hat

Jean Daniel Frühlinsholtz donne quittance à Jean Rosenfelder du legs, garanti sur la maison, que lui a fait Georges Philippe Mengus

1741 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 516
Johann Daniel Frühlinsholtz lediger huffschmidt so majorennis und ohnbevögtigt zu seÿn declarirte
in gegensein Johannes Roßenfelder des wagners
dem nach ihme von weÿl. Georg Philipp Mengus dem huffschmidt in deßen vor H. Notario Johann Lobstein den 24. Decembris 1734 errichteter Nachdisposition §° tertio ein legat von 150 pfund verschafft und er wegen solchem Legat d. 18. Julÿ 1736 auf des defuncti helffte ane der in der Vorstatt Steinstraß, einseit neben Michel Reubel dem Gartner daselbst, anderseit neben Johann Jacob Acker dem schwartz und schönfärber hinten auff David Hoh G.A.St. gelegenen behausung angewießen word. welche besagter Roßenfelder d. 20. Julÿ 1736 käufflich ane sich gebracht

Jean Rosenfelder et Marie Madeleine Frühinsholtz hypothèquent la maison au profit du diacre Jean Georges Grauer

1749 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 464-v
Johannes Rosenfelder der wagner und Maria Magdalena geb. Frühinsholtzin mit beÿstand ihres bruders Johann Daniel Frühinsholtz des huffschmidts und ihres vetters Johann Jacob Gnehm des krempen
in gegensein H. M. Johann Georg Grauer Diacono beÿm jungen St Peter – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behausung, hofflein, gärtlein, bronnen und hoffstatt ane der vorstadt Steinstraß, einseit neben Friedrich Rinck des glaßers wittib und erben, anderseit neben Johann Jacob Acker des färbers, hinten auff David Hoh G.A.St. – davonn gibt man auff Martini in das Sturmische lehen 8 ß 4 d in geld und 5 cappen in federn ane ewigen ane bodenzinß, hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines Noth Stalls und wetterdächleins 13 ß ane allmend zinß

Jean Rosenfelder et Marie Madeleine Frühinsholtz font dresser l’inventaire de leurs biens grevés de dettes pour que l’épouse puisse demander au Petit Sénal le bénéfice de cession. L’acte est dressé dans une maison au Faubourg de Pierre. La masse propre à la femme est de 333 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 166 livres, le passif à 442 livres
1771 (7.9.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 276) n° 1256
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung keinerleÿ davon ausgenommen so Meister Johannes Roßenfeldter, der Wagner, und Frau Maria Magdalena gebohrne Frühinsholtzin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg der Zeit Active besitzen und hingegen wieder passive Zu bezahlen schuldig sind, welche Nahrung ane Zu end stehendem dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ihr der Ehefrauen beÿständlich Meister Johann Heinrich Danngler des Huffschmidts und burgers dahier ihres dochtermanns, um willen ihre Nahrung bereits in solche nußliche umstände gerathen, also das Sie besorgt um ihr unverändert Guth vollens gebracht zu werden, dahero dieselbe beÿ E. E. Kl. Rath pro obtinendo Cessionis beneficio würcklichen eingekommen auch deswegen unterm 4. 7.bris hujus Anni ad producendum Inventarium in Zeit 4. wochen bescheid erhalten fleißig inventirt (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 7.ten Septembris 1771.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen nicht hiehero gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen unveränderten Guths. Vermög des über der Ehefr. in dießen Ehestand zugebrachte Nahrung durch Herrn Notarium Joh: Jacob Oelinger in A° 1731. gefertigten Invm.
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Ehefrauen Vermögen betreffend, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. Activ Schulden 50, Sa. Ergäntzung 382, Summa summarum 333 lb
Des Ehemanns unveränderte und theilbare Nahrung anlangend, Sa. haußraths 48, Sa. Werckzeugs und Holtz zum Wagner Handwerck gehörig 17, Sa. der baarschafft 100, Summa summarum 166 lb – Schulden 442 lb, Compensando, Passiv Rest 276 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Jacob Oelinger

Jean Rosenfelder est admis pensionnaire à l’hôpital.
1771 Conseillers et XXI (1 R 254)
Joh: Rosenfelder der burger und wagner wird in den Spithal recipirt. 298.

Jean Rosenfelder et Marie Madeleine Frühinsholtz vendent la maison au menuisier Jean Jacques Roth et à sa femme Anne Marie Walter moyennant 1 150 livres

1765 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 193-v
Johann Roßenfelder der wagner und Maria Magdalena geb. Frühnisholtzin
in gegensein Johann Jacob Roth des schreiners und Annæ Mariæ geb. Walterin mit beÿstand Andreas Federle des g.u.w. und David von Trimbach des g.u.st.
eine behausung, höfflein, gärtlein, bronnen und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Steinstraß, einseit neben den Hertensteinischen erben, anderseit neben Friedrich Bircki dem färber, hinten auff David Hoh – davon gibt man auf Martini in das Sturmische lehen 8 ß 4 d in geld und 5 käppen in federn ewigen Zinß, d. löbl: Stadt Pfenning Thurn wegen einem nothstall und wetterdächel 13 ß ane allmend zinß – die verkäufer behalten sich auch unten auf dem boden die samtliche wohnung bis an dem hintern schopff, einen unterschlagenen keller, oben auf zweÿ kammer so lang es ihnen beliebig um 20 pfund jährlichen zinß – um 200, 400, 198 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 252 pfund

Fils de menuisier, Jean Jacques Roth épouse en 1745 Anne Marie Walter, fille de jardinier au Faubourg de Pierre : contrat de mariage, célébration
1745 (15.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 77) n° 1087
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seind, der Ehrsam und bescheidene Meister Johann Jacob Rode Jun. leediger Schreiner und burger allhier zu Straßburg, des Ehrengeachten Meister Joh: Jacob Rode sen. auch schreiners, mit weÿl. fraun Anna Dorothea gebohrner Kärcherin Ehelich erzeugter vnd nach Tod verlaßener Sohn, als hochzeiter ane Einem,
So dann die Ehren und tugendsahme Jgfr. Anna Maria Walterin, weÿland Jacob Walter gewesenen Garttners ane Steinstraß vnd allhiesigen burger mit fraun Barbara gebohrner von Börß Ehelich erzeugter dochter, als der hochzeiterin andern theils
Actum in der Königlichen Statt Straßburg Sambstags den 29. Maÿ Anno 1745. [unterzeichnet] Johann Jacob Rohde der Jünger als hochzeider, Maria Walyherin als Hoch Zeiterin, Jacob Von börsch als stieg Vatt.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 178, n° 20)
1745. Mittw. d. 25. Augusti sind nach 2.mahl. proclamation ehelich copulirt word. Johann Jacob Rode der ledige schreiner u. burger allhie, Joh: Jacob Rode des schreiners u. Burgers allhie ehel. sohn, Jgfr. Anna Maria, weÿl. Joh: Jacob Walther gew. gartners u. b. h. l. nachgel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Rohd als hoch Zeider, Maria Walterin Als hochzeitrin (i 182)

Jean Jacques Roth père déclare en 1746 qu’il a cédé trois ans plus tôt son atelier à son fils.
1746, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 72) Dienstags den 8. Maÿ 1746 – Johann Jacob Roth Sen. schreiner stehet vor und bitt weilen Er schon dreÿ Jahr lang das handwerck seinem Sohn übergeben, mithien kein Eigen feur und liecht mehr halt, Ihme ein attestatum deßwegen Zu ertheilen. Erkand, Willfarth.

Jean Jacques Roth meurt à l’âge de 58 ans en 1766
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1716-1783, f° 182-v)
d : 3. Decembris dieses 1766.sten Jahres morgens um 8. uhren ist ab einer starcken langwirig Brustkrankheit gestorben der Ehrengeachte Meister Johann Jacob Roth burger vnd schreiner alhiern deß verblichenen leichnam wird d. zweÿt. tag darauf als d 5. Decembris nachmittag um zweÿ uhren in die erdruhe Zu S: Helenæ begleitet. Seines alters 58 Jahr weniger 9 tag [unterzeichnet] Johann Jacob Roth als Sohn (i 187)

La veuve demande à la tribu des Charpentiers un certificat pour demander à bénéficier de l’aumône Saint-Marc.
1767, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 60-v) Freÿtag den 24. Aprilis 1767 – Weiland Meister Johann Jacob Roth, des gewesenen Schreiners und burgers alhier hinterlaßene wittib, stehet vor und bittet da ohnlängst ihr Ehemann seelig verstorben, und Sechs Kinder ohne einiges Guth hinterlaßen ihr den benöthigten Zunftschein Zu Erlangung des alhiesigen Allmoßens Zu St. Marx vor ihn jüngst Kinder Zu ertheilen. Nach gehaltener Umfrag Erkannt, Seÿe der Comparentin in ihrem begehren zu willfahren.

Anne Marie Walter meurt en 1778 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison 800 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 076 livres, le passif à 2 035 livres.

1778 (29.4.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 865) n° 203
Inventarium über Weil. der Tugendsamen Fraun Annæ Mariæ Rothin, gebohrner Walterin, auch Weil. Mr Joh: Jacob Roth, des geweßenen Schreiners und burgers alhier seel. hinterlaßener Wittib, nun auch seel. Verlaßenschaft auffgerichtet in Anno 1778. – nach ihrem Sambstag den 28.ten Februarii gegenwärtigen 1778.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt nach sich verlaßen (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Vorstadt Steinstraß gelegener, hiehero eigenthümlich gehöriger, und hernach mit mehrern beschriebener behausung auf Mittwoch den 29.ten aprilis Anno 1778.
Benennung der Erben. Die Verstorbene seel: hat ab intestato zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen namentlich und 1° die tugendsame Frau Annam Mariam Sutterin gebohrne Rothin, Mr Joh: Georg Sutter des Schreiners und burgers alhier Ehefrau, welche beiständlich dieses ihres Ehemanns sothanem Verlaßenschaft: Geschäfft persönlich beigewohet und dabeÿ ihre eigene Interesse besorget, 2° Jungfrau Margaretham Barbaram Rothin, so volljährigen Alters, 3° Joh: Jacob Roth, ledigen Schreiner so dermalen auf der Wanderschaft zu Obone sich befindet, 4° Jgfr. Margaretham Dorotheam Rothin, so 19. jahr alt, 5° Jungfrau Catharinam Salome Rothin, in das 18.te Jahr gehend, 6° Jungfrau Margaretham Rothin, so 13 Jahr Zurückgelegt, dieser 5. letztern gerodneter und respê annoch ohnentledigter Vogt ist obgedachter Mr Joh: Georg Sutter der Schreiner und burger alhier, angesehen aber derselbe hiebeÿ uxorio nomine selbsten interessirt, so ist J Daniel Heÿdel der Gartner unter Wagner und burger alhier zu dero Theilvogt geordnet (…) Alle sechs dert Verstorbenen seel. mit eingangs gedachten ihren geweßenen Ehemann seel ehe: erzeugte Kindern und ab intestato verlaßene Erben

Eigenthum ane einer Behausung. Nämlich eine behausung, Höfflein, Gärtlein, brunnen, und Hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Steinstraß, einseit neben Friderich Bircki dem Färber anderseit neben N. Mollenkopf dem Glaser Meister und hinten auff Daniel Aufschlag den Gartner stoßend, davon gibt man jährl. in das Sturmische lehen modo Hn Baron von Reich 8 ß 4 d in Geld und 5. Kappen in Federn ane ewigen boden Zinß, sonsten aber und außer denen darauf haftenden und hernach passive eingetragenen Capitalien ist dieselbe gegen Männiglichen freÿ ledig eigen und dermalen durch (die Werckmeistere) vermög derselben am 8.ten Aprilis 1778. schrifftlich ausgestellten und beÿ dieser Inv. Concept verwahrlich liegenden Abschatzung Scheins gewürdiget und angeschlagen worden um 800. lb. Wird nun davon abgezogen obengedachten bodenzinßes doppelter Capitals betrag das Cappen zu 5 ß gerechnet mit 66 lb 6. 5. So verbleibt ane solchen anschlag hier auszuwerffen annoch übrig 733. 3. 4.
Sothane behausung hat die Verstorbene seel. beÿ Weÿl. Mr. Joh: Jacob Roth des geweßenen Schreiners und burgers alh. ihres Ehemanns seel. Verlaßensch. als Übernehmerin der Massæ eigenthümlich erhalten. Ansonsten ist darüber besagend vorhanden ein deutscher pergamentener in alhies. C. C. Stub unter deroselben aufgetruckten Insiegel gefertigter Kaufbrief d: d: 7. Martii 1763. Und annoch ein dergl. Kauffbrieff gemelter C: C: Stub gefertiget über die helffte hie vorbeschriebener behausung besagend d: d: 20.ten Julii 1736. mit altem N° 2 notirt und dabei gelaßen
(f° 10) Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. haußraths 30, Sa. des holtzes, gemechter Arbeit und Werckzeugs Zum Schreiner handwerck gehörig 290, Sa. Silbers 12 ß, Sa. goldener Ring 4, Sa. Eigenthums ane einer behausung 733, Sa. Schulden 18, Summa summarum 1076 lb – Schulden 2035 lb – Passiv onus loco der Stall Summæ 958 lb

La fille aînée Anne Marie Roth femme du menuisier Jean Georges Sutter rachète les parts de ses frères et sœurs et devient seule propriétaire de la maison

1778 (9. Oct.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 865) joint au n° 203 du 29 acril 1778
Verkauf: und Erlöß wie auch Abtheil: und Erörterungs: Register über Weil. Fraun Annæ Mariæ Rothin gebohrner Waltherin auch Weil. Mr Joh: Jacob Roth, des gewesenen Schreiners und burgers alhier seel. hinterlaßener Wittib, nun auch seel. Verlaßenschaft auffgerichtet in Anno 1778.
Abhandlung des Eigenthums ane einer behausung. Solche ist frauen Annæ Mariæ Sutterin der ältisten tochter, von H. Daniel Haÿdel, der 5. Jüngeren Kindern geordneten Theilvogt, um die Summam von 3500 fl. entschlagen, auch von deroselben um solchen Preiß über und angenommen worden
Cessio. Vor dem unterschriebenenn geschwohrnen Notario, als dem Verfaßer und besitzer Weil. Frauen Annæ Mariæ Rothin gebohrner Waltherin auch Weil. Mr Joh: Jacob Roth, des gewesenen Schreiners und burgers alhier seel. hinterlaßener Wittib, auch seel. Verlaßenschaft Inventur Geschäfts ware heutigem Zu End gesezem dato in Persohn gegenwärtig H. Daniel Haÿdel, Gartner unter Wagner und burger alhier, als geordneter und geschworner Theilvogt, Jngf. Margarethæ Barbaræ, Joh: Jacob, Jgfr. Margarethæ Dorotheæ, Jgfr. Catharinaæ Salome und Jgfr. Margarethæ, der Rothen und dißortiger fünf jüngeren Kindern, und hat freÿ offentlich angezeigt und bekandt, wie daß Er Namens dieser seiner Curanden für sie, ihre Erben und Nachkommen
ane die Tugendsame Frau Annam Mariam Sutterin, gebohrne Rothin, H. Joh: Georg Sutter, des Schreiner Meisters und burgers alhier Ehefrau, ihrer leibliche Schwester und Mit Erbin, in Erbs Weiße eigenthümlich cedirt, abgetretten und überlaßen habe
Eine in obgemelter ihrer Mutter seel. Erb: und Verlaßenschaft gehörige Behaußung, Höfflein, Gärtlein, bronnen und Hoffstatt, mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Steinstraß, eins. neben Friderich Bircki dem Färber, anders. neben N. Mollenkopf, dem Glaser Meister, und hinten auf Daniel Aufschlag den Gartner, stoßend, sodes cedirenden Theilvogts Versicherung gemäß außer 8 ß 4 d in Geld und 5. Kappen in Federn, die man jährlch in das Sturmische lehen, modo Hn Baron von Reich ane ewigen boden Zinß Zu reichen pflichtig ; welche die Frau Cessionaria Zu übernehmen hat, und denen hernach gemelter darauf haftenden Capitalien, gegen Männiglichen freÿ leedig und eigen – beschehen vor und um 3400 Gulden
So beschehen alhier Zu Straßburg in beÿseÿn Hn Joh: Georg Himmler, Oberschreiber Zu St Marx, und Hn David von Trienbach, Gartners an Steinstraß beeder burgere alhier und hierzu berufener Zeügen (…) auf Freÿtag den 9.ten Octobris 1778.
(transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 653 f° 29-v, 20 Jan. 1779)

Extrait de l’inventaire précédent, signé par Marguerite Barbe Roth, femme du maréchal ferrant Michel Jacob
1787, Not. Lauth (6 E 41, 650) n° 163
Extractus Aus dem, über Weiland Fraun Annæ Mariæ Rothin, gebohrner Walterin, auch Weiland Meister Johann Jacob Roth des gewesenen Schreiners und burgers alhier
Dieser Extract sowol samt der darbei gesetzten General Quittung, als auch die von Mr. J. G. Sutter unterschriebenene u. angehefte Berechn: und Nach: Berechn: als originalien den 20. Aug: 1787. in Verwahrung behalten und ged. Mr. d. 28.ten d: m: et a: eine Abschrift dargegeben
ist in Person erschienen Fr. Margaretha Barbara gebohrne Rothin, Mr Michael Jakob des Hufschmidts und Burgers alhier Ehefrau (…) Straßburg den 20. Augusti Anno 1787.

Originaire de Gundershoffen, Jean Georges Sutter épouse en 1771 Anne Marie Roth : contrat de mariage, célébration d’après laquelle le marié est originaire de Guntersblum en Palatinat
1771 (9.3.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 60
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame Johann Georg Sutter, leediger Schreiner Weil. Johann Peter Sutter des gewesenen burgers und Ackersmanns Zu Guntershoffen Ritterstandischer herrschafft mit auch weil. Fr. Maria Magdalena gebohrner Hohlerin, ehel. erzeugt nach tod verkaßener Sohn, so majorennis und seiner Rechten selbst genieser, als hochzeiter ane einem
sodann die Ehren; und tugendsame Jgfr Anna Maria Rothin, Weil. Mr Johann Jacob Rothen des gewesenen Schreiners und burgers alhier mit der Ehr: und tugendsamen Fr. Annæ Mariæ gebohrner Walterin ehel. erzeugte tochter beyständl. H. Johann Veit Kärcher des Schreiners und burgers alhier derselben geordnet und geschworenen Vogts
Sambstag d. 9. Martii Anno 1771 [unterzeichnet] Johann görg sutter als hochteiter, Anna Maria Rothin als hichziederin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 178, n° 3)
1773. nach 2.mal nach einander Dom : 3. & 4. p. Epiph. geschehener proclamation Zur ehe einseegnen laßen Mittw. nach der bettstund d 3. febr. Johann Georg Sutter lediger burger und schreiner Meister allhier weÿl. Peter Sutters gewes. burgers und ackersmanns Zu Contersblum hinterl. ehel. Sohn mitt Jgfr. Anna Maria Rothin weÿl. Jacob Roth geweß. burgers und schreiner Meisters alhier hinterl. ehel. dochter [unterzeichnet] Johann gorg sutter als hochzeiter, Anna Maria rothin als hochzeiterin (i 182)

Jean Georges Sutter devient bourgeois trois semaines après son mariage : inscription et traitement de la demande
1773, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 76-v
Johann Georg Sutter, schreiner von Gundershoffen verheurathet an Anna Maria, weÿl. Jacob Roth gewesenen Schreiners und burgers hinterl. ehel. tochter, erhalt das burgerrecht ex recommandaôe gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth. Jur. den 20. febr. 1773.

(VI 286 bis) p. 456. Zimmerleuth N° 5, d. 20 Jenner 1773
Johann Georg Sutters der ledige schreiners meister Von Gundershoffen gebürtig weiland peter Sutters des dinst Gerichts Von dar Ehelicher sohn
Verlobt an Jungf. Annam Mariam weiland Johann Jacob Roths gewesenen burgers und schreiners alhier Eheliche tochter
Erweißet durch Vorgelegte scheine seine Eheliche geburt augspurgischer Confession Zugethan daß er die Erforderliche statt: stall caution gewißet, und des Zunfft rechts beÿ einer E. E. Zunfft der Zimmerleuthen Vertröstet worden.
Vermög einer von stabhalter und d. Gericht Zugedachten gunders: hoffen unterm 11.t dieses lauff.den monats und Jahrs Errichteten Estimation hat der selbe Erweißlich gemacht daß deßen Vermögen theils bestehe in güttern ligend güttern gedachten Gunders: hoffen bans gelegen so ad 686 fl. Estimirt worden, wie solches auf unterem 5.ten dieses lauffend. monaths und Jahrs Von herrn stätt: meister Von Diterich Vermög seiner Eugen unterschrifft und craft getruckten insigel Corroborort word. so dann in baren geld 114. fl.
worüber Er d. Eÿd des wahren und untterpfänd. Eugenthumbs abgelegt auch 100 fl. beÿ burgers Prodocol deponirt.
Implorant bittet Eure gnad unterthänig Ihren wegen hoher recommendation Ihro gnaad. herrn Von Dietrich stättmeister Gratis des burgerrechts genädigst Zuvertrösten.
Receptus Gratis aber 12 fl in daß armen hauß Zugeben.

Jean Georges Sutter devient tributaire chez les Charpentiers en juin 1773
1773, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 119-v) Dienstags den 8. Junii 1773 – Neuzünftiger
Erschienen Mr Joh: Georg Sutter, der Schreiner von Gundershoffen producirt Cantzleÿ und Stallschein dedato 10.ten Februarii 1773 bittend ihne vermög derselbe beÿ dieser Ehrs: Zunft als einen Zünftigen aufzunehmen, sub oblato præstanda zu præstiren. Erkannt, Willfahrt, Juravit.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 171 livres, ceux de la femme à 155 livres.
1776 (12.2.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 864) n° 165
Inventarium über des Ehrsamen Meister Johann Georg Sutter, des Schreiners, wie auch der Ehr: und tugendsamen Frauen Annæ Mariæ gebohrner Rothin beeder Eheleute einander in den Ehestand zugebrachte Vermögenschaften auffgerichtet in Anno 1776. – einander in ihren im Jahr 1774. angetrettenen Ehestand vor unverändert Zu und eingebracht haben (…) zu beleb: und Erfüllung des 4.ten Punctens ihres mit einander auffgerichteten Eheberedung nach Ordnung ersucht und inventirt worden (…)
So beschehen alhier zu Straßburg in fernerem beÿseyn des Ehrengeachten Meister Joh: Georg Gönner des Leinenwebers und burgers alhier, dißortigen Ehefrauen hierzu erbettenen beÿstands, in einer ane der Vorstadt Steinstraß gelegenes Weil. Mr Joh: Jacob Rothen des geweßenen Schreiners und burgers allhier hinterlaßener Wittib erstgedachter der Ehefrauen leibl. Mutter eigethuml. Zuständiger behaußung, auf Mittwoch den 12.ten Februarii Anno 1776.
(f° 6) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. holtzwercks 49, Sa. des Silbers 11, Sa. der baarschafft 75, Sa. Schuld 21, Summa summarum 156 lb – Wird nun darzu gelegt die ime gebührige helffte von denen hernach beschriebenen haussteuren 14, Des Ehemanns völlige Vermögenschaft 171 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 116, Sa. Silbers 23, Summa summarum 140 lb – Wird auch dazu gerechnet die ihro gleichfalls gebührige helfte ane denen haussteuren 14 lb, der Ehefraun gesambtes Vermögen 155 lb

Jean Georges Sutter et Anne Marie Roth hypothèquent la maison au profit de Marguerite Barbe Hubemeyer veuve Weyrich

1779 (7.4.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 140-v
Johann Georg Sutter der schreiner und Anna Maria geb. Rothin unter assistentz Jacob Wolff des jungen gartners ane steinstraß und Johannes Weber des leinenwebers
in gegensein Fr. Margarethæ Barbaræ verwittibter Weÿrichin geb. Hubemeÿerin – schuldig seÿen 300 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden zu Straßburg dero vorstatt Steinstraß, einseit neben H. Bierkicht dem färber, anderseit neben Mr Mollenkopff zum theil zum theil Mr Hertenstein, hinten auff David Hoh den gartner – davon gibt man in das baron Reichischen lehen 3 fl. 3 ß ane lehen zinß

Jean Georges Sutter et Anne Marie Roth hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Baur

1783 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 489
Johann Georg Sutter der schreinermeister und Anna Maria geb. Rothin unter assistentz Johann Peter Heß des schwartz und schönfärbers und Jacob von Trinbach des g: ane Steinstraß
in gegensein H. Johann Baur des handelsmanns in deßen nahmen H. Exsenatoris Johann Christmann Roëderer des rothgerbers und lederbereiters – schuldig seÿen 400 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der vorstatt Steinstraß, einseit neben Mr Mollenkopff des glaßers wittib, anderseit neben Mr Wilm dem huffschmitt, hinten auff David Hoh den g: allda

Jean Georges Sutter et Anne Marie Roth hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Daniel Lauth

1784 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 658 p. 213-v
Johann Georg Sutter der schreinermeister und Anna Maria Rothin unter assistentz Johann Jacob Roth des schreiners ihres leiblichen bruders und David von Trienbach des g: ane steinstraß
in gegensein H. Johann Daniel Lauth des notarii publici jurati ac practici – schuldig seÿen 400 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden zu Straßburg dero vorstatt Steinstraß, anderseit neben Wilhelm Schmidt dem huffschmidt, anderseit neben H. Hertenstein, hinten auff David Hoh den g: ane Steinstraß

Anne Marie Roth loue une partie de la maison au chapelier Jean Louis Roos

1785 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 101-v
Fr. Anna Maria geb. Rothin Johann Georg Sutter des schreiners ehefrau
in gegensein Johann Ludwig Roos des hutmachers
in der Frau verlehnerin eigenthümlich zuständigen in der vorstatt Steinstraß, einseit neben H. Hertenstein dem handelsmann, anders. neben Mr Wilhelm dem huffschmidt gelegenen behausung, eine auf dem boden befindlichen wohnung bestehend in einer bachstub, einer stub darunter und vornen auf die gaß in einem laden von einem creutzstock, zwo cammern im dritten stock und platz im keller, so dann ein holtzhaus im dritten stock auch eine magdcammer auf dem boden – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff instehenden Mariæ verkündigung tag anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 48 gulden

Le marchand Benoît Dannhorn se plaint du travail de Jean Georges Sutter qui objecte que le commanditaire a d’abord été satisfait. Le conseil de la tribu renvoie l’affaire au Petit Sénat pour compétence.
1786, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 34)
Klag – H Benedict Dannhorn der handelsmann wieder Mr Joh: Georg Sutter den Schreiner
(f° 78-v) Donnerstags den 26. Septembris 1786. – H Benedict Dannhorn, der handelsmann und burger alhier, stehet vor und wiederhohlet die wieder Mr Joh: Georg Sutter, den Schreiner und burger alhier, beÿ Ihro Gnaden dem regierenden Herrn Ammeister Zufolg produciren Extractus Hauß Memorialis vom 23.ten Junii jüngst vorgebrachte Klage ihme einen stuben boden und sonstige Schreiner Arbeit sehr schlecht und nicht Meisterhafr verfertiget, Zu verordnen, daß solche durch Experten möchte besichtiget und abgeschätzet werden, worzu Er seiner Seits, Mr Georg Friderich Specht den Schreiner und burgern alhier ernannt haben will, als Zu dem Ende gegenwärtige Klage an dißortige Ehrs. Zunft Gericht verwiesen, idque ref. exp. ulteriora reservando.
Beklagter Zugegen sagt Zu seiner Verantwortung, daß Er Klagern Zuerst darinnen Stub boden verfertiget, Worzu er auch von dem alten holtz hat gebrauchen müßen, mit welchem er vollkommen Zufrieden gewesen, nachgehends habe er ihnen auch den andern Stuben Boden, auch mit altem holtz vermischt verfertiget, Kläger seÿe damit zufrieden gewesen und habe auß beklagten den ihme darüber verfertigten Conto, wovon er ihm15 fl. abgezogen, bezahlt, über dieses habe Kläger, maßen Sand unter solch böden legen laßen, welches ihme beklagter sogleich mißrathen, und in 14. tägen nach verfertigten böden, habe Kläger dieselbe aufwachen laßen, wodurch die böden nothwendiger weiß haben verderbt werden müßen, übrigens ist es auch schon ein gantzes Jahr, daß die quæstionirte Arbeit verfertiget worden. Beklagter bittet dahero Klägere mit seiner angebrachten Klag samt Kösten abzuweißen.
Nach gehaltener Umfrag wurde Erkannt, Seÿe diese Sachen an E. E. Kleinen Rath als judicem competentem Zu verweißen, reserv. expensis.

Jean Georges Sutter et Anne Marie Roth hypothèquent la maison au profit du tailleur Jean Pierre Schneiter

1787 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 193-v
Johann Georg Sutter der schreiner meister und Anna Maria geb. Rothin unter assistentz Johann Jacob Roth des schreiner meisters ihres leiblichen bruders und Michael Jacob des huffschmidts
in gegensein H. Johann Peter Schneiter des schneider meisters – schuldig seÿen 1000 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden dero vorstatt Steinstraß, einseit neben Friedrich Burcki dem färber modo Mr Wilhelm dem schmidt, anderseit neben H. Vogt dem Zimmermeister, hinten auff besagten erben

Anne Marie Roth, veuve de Jean Georges Sutter, vend la maison à son fils menuisier Jean Jacques Sutter et à Salomé Lobstein

1818 (27.8.), Strasbourg 5 (45), Not. F. Grimmer n° 10.504
Anne Marie Roth veuve de Jean Georges Sutter, menuisier
à Jean Jacques Sutter son fils menuisier et Salomé Lobstein
une maison, petite cour, petit jardin, puits avec tous ses bâtimens, appartenances, droits et dépendances situés à Strasbourg au Faubourg de Pierre n° 78, d’un côté le Sr Vogt charpentier, d’autre le Sr Wilhelm maréchal ferrant, derrière le Sr Aufschlacher jardinier – l’immeuble vendu est en partie échu dans la succession de sa mère en partie cédée par ses frères et sœurs par cate reçu Schaeff le 9 octobre 1778 confirmé par le Sénat de la ville le 17 décembre suivant et inscrit au protocole des contrats de cette ville le 20 janvier suivant
sont comparus Barbe Sutter femme de Georges Herrgoss tisserand, Caroline Sutter femme d’André Deschner afficheur et le Sr Deschner mandataire de Frédéric Sutter garçon menuisier majeur, approuvent entièrement ladite vente – 9700 fr
Enregistrement, acp 140 F° 41 du 2.9.

Jacques Sutter épouse en 1816 Marie Salomé Lobstein native d’Eckbolsheim
1816 (30.10.), Strasbourg 5 (44 partie n. c.), Not. F. Grimmer
Contrat de mariage – Jacques Sutter, menuisier, fils de Jean Georges Sutter et d’Anne Marie Roth
Marie Salomé Lobstein fille majeure de Daniel Lobstein et d’Anne Ostermann à Eckbolsheim
communauté avec réserve d’apports
Enregistrement, acp 131 F° 187 du 6.11.

La rente foncière assise sur différentes maisons provenant du fief Sturm puis Reich de Platz est soit renouvelée soit vendue aux propriétaires en 1826. Jean Jacques Sutter continue de la servir.

1826 (6.9.), Strasbourg 2 (60), Me Weigel n° 4373
David Frédéric Zeys avocat à Strasbourg mandataire de substitué de M. Chrétien Louis Kern, juge de paix du canton sud de la ville de Strasbourg, de Madame la baronne Eléonore de Ried née baronne de Serpes Lafage et de ses frères et sœurs Madame la chanoinesse baronne Rosalie de Serpes Lafage, Monsieur le baron François Philippe de Serpes Lafage, de Dlle Louise Caroline de Serpes Lafage et aussi agissant tant en leur propre nom qu’en celui de Messieurs leurs frères Louis Matern baron de Serpes, colonel au service d’Autriche, et Mons. le baron François Auguste de Serpes Lafage capitaine au service de Prusse et tous ceux de Serpes Lafage agissant en qualité d’héritiers de feu Mad. Marie Sidonie Gabrielle Boecklin de Boecklinsau veuve de feu Mons. Jean Genevois Henri Charles Adam de Serpes Lafage ainsi que le tout est dit dans une procuration passée devant le réviseur baillager grand ducal Badois à Offenburg le 25 mai 1820
2. Mad. Marie Anne Françoise Euphémie Boecklin de Boecklinsau, Mad. Marie Louise Benoite Boecklin de Boecklinsau toutes deux chanoinesses de l’ex chapitre d’Epinal propriétaires domiciliées audit Epinal
3. Dame Marie Euphémie Joséphine Gabrielle Ursule de Bodeck née de Boecklin ; agissant lesdits de Serpes Lafage, Boecklin de Boecklinsau et Bodeck née de Boecklin en qualité d’héritiers de feu la De Marie Eléonore Cécile Reich de Platz et de Leyen née Boecklin de Boecklinsau, cette denière comme héritière testamentaire et universelle de Mons. François Conrad François Reich de Platz, descendant de feu Mons. François Erneste Reich de Platz suivant testament du 20 janvier 1787 déposé le même jour chez Me Lacombe
Lequel a exposé que ses mandans sont propriétaires de diférentes rentes – et foncières assises sur différentes maisons à Strasbourg en vertu d’un ancien fief accordé à leur auteur par le cardinal de Rohan Eveque de Strasbourg suivant lettres d’investiture et date du 12 novembre 1717 et 23 juin 1772, lequel fief devint allodial et propriété incommutable dans les mains de M. de Reich par les lois de 1790 et 1791, que ces dites rentes ont été servies jusqu’à ce jour par les propriétaires des maisons qui en sont grevées, qu’il a proposé aux débiteurs de ces rentes ou de les racheter ou d’en passer une reconnaissance authentique emportant novation du titre originaire. M Zeys dit que les débiteurs de ces rentes sont en ce moment les individus ci après dénommés, savoir
3. Le Sr Jean Jacques Sutter menuisier comme successeur de son père Jean Georges Sutter propriétaire de la maison au Fauxbourg de Pierre n° 78, d’un côté le Sr Vogt, d’autre le Sr Wilhelm, derrière N.N., cet immeuble est grevé d’une rente de 6 fr 67 c,
furent aussi présens le Sr Jean Georges Haeberlé et Sr Jean Michel Stoeber susqualifiés lesquels (…) s’engagent d’en continuer le service, le premier paiement sera fait à la St Martin prochaine et ainsi de suite jusqu’à ce que la rente aura été rachetée, ce rachat ne pourra s’effectuer qu’au denier vingt sans retenue déduction ou diminution quelconque
fut aussi présent le Sr Jean Jacques Sutter (…) s’engage d’en continuer le service (…) # 15 fr 34 c

Jean Jacques Sutter et Marie Salomé Lobstein hypothèquent la maison au profit de l’architecte Jean Jacques Vogt

1850 (28.8.), Strasbourg 4 (105), Not. Lauth n° 4224
Obligation – Furent presents M. Jean Jacques Sutter, menuisier, et dame Marie Salomé Lobstein, son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg (reconnaissent devoir)
à M. Jean Jacques Vogt, architecte demeurant et domicilié en la même ville, la somme principale de 1200 francs pour prêt de pareille somme
hypothèquent spécialement une maison d’habitation composée de trois bâtiments, un principal, un autre au fond de la cour, avec cour, jardin, aisances, appartenances et dépendances, le tout sis en ladite ville faubourg de pierre N° 78 tenant d’un côté à la propriété des veuve & héritiers Vogt, de l’autre à celle de M. Wilhelm, pardevant la rue et par derrière la propriété de la veuve Aufschlag
Déclarent les débiteurs sous les peines de droit que l’immeuble ci-dessus hypothéqué leur appartient en toute propriété et est franc et quitte de toutes dettes à l’exception d’une hypothèque de 8000 francs, desquelles déclarations M. le créancier se contente

Autre obligation entre les mêmes

1857 (28.2.), Strasbourg 14 (148), Not. Ritleng n° 9027
Obligation – Ont comparu Mr Jean Jacques Sutter menuisier & Marie Salomé Lobstein sa femme de lui autorisée, domiciliés et demeurant à Strasbourg (devoir)
à Mr Jean Jacques Vogt, architecte domicilié et demeurant à Strasbourg, la somme 300 francs pour prêt de pareille somme
hypothèquent l’immeuble ci apès désigné (…) grevé d’une hypothèque de 1200 francs au profit de M. Vogt lui-même résultant d’une obligation passée devant M Lauth notaire à Strasbourg le 28 août 1850 & d’une autre hypothèque de 8000 francs dû à Wohringer de Strasbourg suivant obligation passée devant M° Hatt si devant notaire en la même ville le 30 mai 1840
savoir une maison d’habitation composée de trois bâtiments, un principal, un autre au fond de la cour, avec cour, jardin, aisances, appartenances et dépendances, le tout sis en ladite ville faubourg de pierre N° 78 entre M Wilhelm & kes veuve et héritiers Vogt

Jean Jacques Sutter meurt en 1859 en délaissant un fils dont les trois enfants sont légataires universels du défunt

1859 (10. 9.bre), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Sutter, ancien menuisier, et Marie Salomé Lobstein sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Sutter, décédé le 3 septembre 1859. dressé à la requête de 1) la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer Nre le 30 octobre 1816 et comme donatrice de la succession de feu son mari suivant testament reçu Flach le 25 juin 1859,
2) Frédéric Charles Sutter, menuisier à Strasbourg, représenté par Caroline Philippine Sauer sa femme, 3) ladite femme Sutter née Sauer comme représentant Jean Charles, Gustave Frédéric et Marie Philippine Sutter ses enfants ces derniers comme légataires universels
acp 482 (3 Q 30 197) f° 99-v du 17. 9.bre (succession déclarée le 28 novembre 18599 n° 250) Communauté, mobilier estilé à 479
Une maison à Strasbourg faubourg de Pierres N° 78 évaluée à 14.000, loyers 236
Masse passive 14.839
Succession, garde robe 28
La D° Sutter née Sauer ès qualités qu’elle agit, reconnaît que lors de son contrat du mariage de la veuve Sutter on a oublié de dresser ses apports, mais qu’elle consent tout de même à la reprise sur la communauté de ses apports non constatés

Testament de Jean Jacques Sutter
1859, M° Flach
Testament, 25 juin 1859 – Jean Jacques Sutter, ancien menuisier à Strasbourg par lequel il lègue à Marie Salomé Lobstein sa femme l’usufruit de la moitié de sa succession, 2) à Jean Charles, Gustave Frédéric, Marie Philippine Sutter ses petits enfants le surplus de toute sa succession en propriété – Décès du 3 7.bre 1859
acp 481 (3 Q 30 196) f° 16 du 6. 7.br

Marie Salomé Lobstein meurt en 1866
1866 (6.11.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Marie Salomé Lobstein veuve Jean Jacques Sutter, décédée le 28 octobre 1866, à la requête de Charles Sutter, menuisier à Strasbourg, 2) Caroline Philippine Sutter épouse séparée de corps et de biens dudit Sr Sutter
acp 557 (3 Q 30 272) f° 95 du 12.11. (succession déclarée le 27 9.bre 1866) Il dépend de ladite succession Mobilier 459, créances 4715, arrérages d’usufruit 17, passif 66
Consentement par le Sr Sutter que sa femme exerce sur l’actif de la succession le solde de ses reprises.

Liquidation de la succession
1861 (30.4.), M° Noetinger
Etat de compte, liquidation et partage, dressé par M° Noetinger seul hors la présence des partiee. I. de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Sutter, vivant menuisier et Marie Salomé Lobstein sa veuve à Strasbourg
II. de la succession du Sr Sutter décédé le 3 septembre 1859
Entre 1) la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer Nre le 30 octobre 1816 et comme donatrice d’une somme de 300 francs de la succession de feu son mari et comme usufruitière de la moitié de la succession de son dit mari suivant testament reçu Flach le 25 juin 1859,
II) Frédéric Charles Sutter, menuisier à Strasbourg, III) Caroline Philippine Sauer épouse séparée de corps et de biens du dit Sr Frédéric Charles Sutter, suivant jugement rendu par le Tribunal civil de Strasbourg le 11 juin 1860, agissant 1) comme créancière de son dit mari suivant liquidation reçue Noetinger Nre le 30 juillet 1860 et comme mère et tutrice de Jean Charles, Gustave Frédéric et Marie Philippine Sutter ses enfants issus dudit St Sutter fils, lesdits mineurs comme légataires universels de feu leur grand père
acp 498 (3 Q 30 213) f° 64 du 7.5. Compte de la veuve. Recettes 2214, dépenses 1847, reste 367
Communauté, masse active, 1) mobilier 479 ; reliquat du compte en fruits 1307 3) prix de la maison 10.300, 4) intérêts 135, 5) indemnités 2299, total 12.453
masse passice. Elle s’élève à la somme de 6402, reste 6450
Succession. Masse active 3915, masse passive 437, reste 3438
Droits des parties et abandonnements (…)

Le menuisier Charles Sutter épouse en 1849 Caroline Philippine Sauer, fille de charcutier
1849 (22. 9.br), Strasbourg 12 (178), Not. Noetinger n° 21.620
Mariage – Ont comparu M. Frédéric Charles Sutter, menuisier demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Jean Jacques Sutter, menuisier à Strasbourg et de Dame Marie Salomé Lobstein. stipulant en son nom personnel et sous l’assistancee de son père d’une part
Mlle Caroline Philippine Sauer, sans état demeurant à Strasbourg, fille de M. Jean Frédéric Charles Sauer, charcutier demeurant à Strasbourg et de feue Dame Philippine Flamm son épouse, cette demoiselle encore mineure mais émancipée par la déclaration de son père suivant procès verbal dressé par le juge de paix du canton nord de cette ville le 18 mai 1846, stipulant pour elle et en son nom sous l’autorisation de son père nommé curateur à son émancipation
acp 388 (3 Q 30 103) f° 128-v – communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en meubles d’une valeur de 3900 francs grevés d’un passif de 800 francs
Les apports de la future sont une somme de 3500 francs
Donation mutuelle par le prémourant au profit du survivant de l’usufruit viager de tous les biens de la succession

Inventaire de séparation
1860 (3.7.), M° Noetinger
Inventaire de séparation de biens, entre Frédéric Charles Sutter, menuisier à Strasbourg, et Caroline Philippine Sauer sa femme
acp 489 (3 Q 30 204) f° 100 du 9.7. Il dépend de la communauté, mobilier
reprises de Mde Sutter en vertu de son contrat de mariage reçu, 3500 – reprises du mari 3275
Passif de la communauté 3606 francs
Liquidation des reprises, entre Frédéric Charles Sutter, menuisier à Strasbourg, et Caroline Philippine Sauersa femme, cette dernière séparée de biens par jugement rendu au tribunal civil de Strasbourg le 11 juin dernier
Inventaire de la communauté de biens de ladite communauté de biens a été dressé le 3 juillet 1860 par M° Noetinger. La D° Sutter a renoncé à la communauté au termes du même inventaire. Reprises aux termes du contrat de mariage reçu Noetinger le 22 novembre 1849 la De Sutter s’est constitué en dot une créance de 3500 de laquelle somme il y a lieu de déduire celle de 1000 francs par suite de pzrte de la créance à raison de l’usufruit du père, reste 2500
Elle a acquitté à la charge de la communauté 300, total 2800.
La communauté se compose 1) mobilier estimé à 869 francs, à ajouter pour insuffisance d’estimation 98, total 967 – argent comptant 75, total 1012
Passif 3603, dont à déduire à la charge de Mde Sutter 286, reste 3356 francs – Déficit de communauté 2342, reprises 2800,
Total des prétentions de De Sutter 5143, mais il a été convenu entre les parties d’abaisser ce chiffre à la somme de 5000 francs, déduire les reprises 2800, reste 2200
Le Sr Sutter abandonne en outre tout le mobilier de la communauté estimé à la somme de 967 francs et l’argent comptant montant à 45
Au moyen de et abandon la De Sutter se charge des p* de tout le passif
acp 490 (3 Q 30 205) f° 58 du 1.8.

La veuve de Jean Jacques Sutter et ses petits-enfants légataires universels exposent la maison aux enchères. Philippine Sauer femme de Frédéric Charles Sutter s’en rend propriétaire moyennant 20 300 francs

1860, M° Noetinger
9 octobre 1860. Cahier des charges dressé à la requête de Caroline Philippine Sauer épouse séparée de corps et de biens de Frédéric Charles Sutter, menuisier à Strasbourg, agissant comme créancière de son mari et coomme mère et tutrice de Jean Charles, Gustave Frédéric et Marie Philippine Sutter les trois mineurs à Strasbourg 2) Marie Salomé Lobstein veuve de Jean Jacques Sutter menuisier à Strasbourg – Dépôt, 9 octobre
une maison sise à Strasbourg faubourg de Pierre n° 30 dépendant de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Sutter anncien menuisier et Marie Salomé Lobstein son épouse à Strasbourg
acp 492 (3 Q 30 207) f° 32 du 11.10.
20 novembre. Adjudication définitive au profit de Philippine Sauer épouse Frédéric Charles Sutter moyennant 20.300 francs, payables savoir 1) 8000 francs à Anne Marie Vix veuve d’Emanuel Schaiger, tanneur à Strasbourg, créancière suivant obligation reçue Hatt le 30 mai 1840, 2000 francs à Jean Jacques Vogt suivant acte reçu Ritleng le 28 février 1857 et Lauth le 28 août 2850.
acp 493 (3 Q 30 208) f° 79 du 28.11.

Caroline Philippine Sauer se remarie en 1872 avec le marchand Michel Lorentz, originaire de Souffelweyersheim : contrat de mariage, célébration
1872 (10.12.), M° Wolffhügel
Ehevertrag zwischen Michael Lorentz, Kaufmann zu Straßburg
und Caroline Philippine Sauer, Wittwe von Karl Sutter in Straßburg
acp 610 (3 Q 30 325) f° 70-v du 13.12. n° 4818 Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C.C, Rücknahme des eingebrachtes und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe eine Werth von 12.000
Die Braut bringt in die Ehe 1) Ein Haus Weisenthurnstraße N° 1 in Straßburg 2) Mobilien 3615.
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden der Bräutigam der Braut von dem völligen Eigenthum seines Nachlasses und von der Braut dem Bräutigam von der Nutzniesung ihres Nachlasses

Mariage, Strasbourg (n° 1011)
Du 11° jour du mois de décembre l’an 1872. Acte de mariage de Michel Lorentz, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier février 1830 à Souffelweyersheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, négociant, fils d’Antoine Lorentz, cultivateur domicilié à Souffelweyersheim ci présent et consentant, et de feu Barbe Müller, décédée à Souffelweyersheim le premier février 1859 et de Caroline Philippine Sauer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 janvier 1831 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, sans profession veuve de Frédéric Charles Sutter menuisier décédé à Strasbourg le 13 juin 1871 fille de Jean Frédéric Charles Sauer, charculier, absent sans nouvelles, et de geu Philippine Flamm décédée à Strasbourg le 11 juillet 1831 – il a été passé le 10 de ce mois un contrat de mariage devant M° Wolff notaire à Strasbourg (signé) Ml Lorentz, Ph. Sutter (i 53)

Caroline Philippine Sauer vend la maison au cordonnier Victor Sébastien Schneelé et à sa femme Sophie Caroline Dœrffel moyennant 20 000 francs

1864 (16.6.), Strasbourg 8 (76), Not. Gustave Edouard Loew n° 1017
A comparu Dame Caroline Philippine Sauer, épouse séparée de corps et de biens de M. Frédéric Charles Sutter, menuisier qui à ce présent l’assiste et autorise, demeurant et domiciliés à Strasbourg (a vendu)
au sieur Victor Sébastien Schneele, cordonnier, et Dame Sophie Caroline Doerffel, son épouse qui’l assiste et autorise, demeurant ensemble et domiciliés en ladite ville rue des serruriers N° 31.
Désignation. Une maison composée d’un bâtiment de devant, latéral et de derrière, cour, droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg au faubourg de pierres n° 31, ancien 78, tenant d’un côté à la propriété des veuve et héritiers Vogt, de l’autre à celle de Mr Lobstein, par devant à la rue et par derrière à la propriété du Sieur Platz, ensemble avec tous les poêles, avec leurs tuyaux et pierres, les chaudières à lessive, les âtres et pots économiques, les volets, jalousies et doubles fenêtres qui s’y trouvent, les acquéreurs déclarent bien connaître le tout et s’en ontenter.
Etablissement de la propriété. Le dit immeuble dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre feu le sieur Jean Jacques Sutter, menuisier à Strasbourg et dame Marie Salomé Lobstein sa veuve. Le sieur Sutter décéda à Strasbourg le 3 septembre 1859 en délaissant pour seul et unique héritier le sieur Frédéric Charles Sutter son fils, le mari de venderesse ainsi qu’il est constaté par l’inventaire de sa succession dressé par M° Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg le 10 novembre suivant, enregistré. Par son testament reçu par M° Flach, notaire, en ladite ville le 25 juin 1859, il a institué les trois enfants de son fils nommés Jean Charles Sutter, Gustave Frédéric Sutter et Marie Philippine Sutter, légataires de toutes les portions disponibles. Mad. Sutter venderesse se rendit adjudicataire du dit immeuble sur sa belle-mère, son mari et ses enfants, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Noetinger sus nommé et son collègue le 20 novembre 1860. Cette vente avait été ordonnée par jugement rendu par le Tribunal civil séant à Strasbourg le 30 août même année. Cette adjudication a eu lieu pour le prix de 20.300 francs (…) Ledit procès verbal d’adjudication fut transcrit au bureau des hypothèques susdit le 6 décembre 1860, Volume 834 N° 38 et inscrit d’office au volume 771 n° 97.
Propriété antérieure. Mr. et Mme Sutter-Lobstein avaient acquis la maison susdécrite de dame Anne Marie Roth, veuve du Sieur Jean Georges Sutter, menuisier à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Grimmer lors notaire en ladite ville et un collègue le 27 août 1829 enregistré. Cet acte rapporte que la venderesse en était propriétaire pour lui être avenue dans la succession de sa mère et en partie cédée par ses frères et sœurs, suivant acte passé devant M° Schaff lors notaire en ladite ville le 9 octobre 1778, confirmé par le Sénat de la même ville le 17 décembre suivant et inscrit au protocole des contrats de la ville le 20 janvier subséquent
Situation hypothécaire (…) – Prix 20.000 francs
acp 533 (3 Q 30 248) f° 89 du 21.6.

Fils de cordonnier, Victor Sébastien Schneelé épouse en 1846 Sophie Caroline Dœrffel, fille de ferblantier
Mariage, Strasbourg (n° 216)
Du 11° jour du mois de Mai 1846. Acte de mariage de Sébastien Victor Schnelé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 novembre 1818 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, cordonnier, fils de Sébastien Schnelé, cordonnier, et d’Eve Catherine Stoll, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants, et de Sophie Caroline Doerffel, majeure d’ans, née en légitime mariage le28 juin 1821 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Chrétien Frédéric Doerfel, ferblantier, décédé en cette ville le 22 décembre 1841 et de Marguerite Barbe Mann, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante (signé) Schnelé, J Doerffel (i 8)

Victor Sébastien Schneelé et sa femme Sophie Caroline Dœrffel hypothèquent la maison dont le bâtiment arrière à trois étages vient d’être construit au profit de Jean Jacques Stotz d’une part et de Madeleine Brumpter, veuve du négociant Louis Knoepffler d’autre part

1866 (28.6.), Strasbourg 8 (78), Not. Gustave Edouard Loew n° 1873
Obligation – Ont comparu M. Victor Sébastien Schneele, cordonnier & D° Sophie Caroline Doerffel, son épouse qu’il assiste & autorise, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg (reconnaissent devoir)
A M. Jean Jacques Stotz, propriétaire, la somme principale de 3000 francs
et à D° Madeleine Brumpter veuve de M° Louis Knoepffler, négociant, la somme principale de 7000 francs, ensemble 10.000 francs
Garantie hypothécaire. Une maison composée d’un bâtiment de devant, latéral et de derrière, cour, d’un second bâtiment de derrière à trois étages nouvellement construit, deux cours, droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg au faubourg de pierres n° 31, ancien 78, tenant d’un côté à la propriété de M. de Langenhagen, de l’autre à celle de M. Lobstein, par devant à la rue & par derrière à la propriété du sieur Platz.
Etablissement de la propriété. Les époux Schneelé ont fait l’acquisition du dit immeuble de Dé Caroline Philippine Sauer épouse séparée de corps et de biens de Mr Frédéric Charles Sutter, menuisier à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Loew soussigné & un collègue le 16 juin 1864, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 22 du même mois, Vol. 986 n° 5 et inscrit d’office Vol. 873 N° 24.. Il a été justifié aux Sr et D° créanciers que les époux Schneele se sont libérés su prix de vente (…)
Déclarations. Les débiteurs déclarent 1° Qu’ils sont tous les deux mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale, n’ayant pas fait précéder la célébration de leur mariage par un contrat qui en a réglé les conditions

Victor Sébastien Schneelé meurt en 1872 en délaissant trois enfants
1872 (3.12.), Strasbourg 8 (85), Not. Gustave Edouard Loew n° 4656
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Victor Sébastien Schneelé et Sophie Caroline Doerffel
Ont comparu Mme Sophie Caroline Doerffel, modiste, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Victor Sébastien Schneelé en son vivant cordonnier en la dite ville, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté légale de biens qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son défunt mari, et en raison des avantages de survie que lui a assurés ce dernier aux termes de la donation qui sera ci après transcrite qu’en qualité de mère et tutrice légale de Eugène Emile Schneelé, né à Strasbourg le 5 mars 1858, son enfant issu de son mariage avec le Sr Schneelé susnommé. Et M. Théophile Victor Schneelé, maître cordonnier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel et encore en qualité de subrogé tuteur du mineur Eugène Emile Schneelé qui vient d’être nommé (…) Et Mme veuve Schneelé et M. Théophile Victor Schneelé les comparans, agissant encore au nom et comme se portant solidairement fort de M. Charles Schneelé, commis négociant demeurant à Bordeaux, âgé de 19 ans, mineur émancipé ayant pour curateur Anatolé Dupré, préparateur à l’école de pharmacie de Nancy où il demeure
MM. Théophile Victor Schneelé, Charles Schneelé & Eugène Emile Schneelé, enfans issus du mariage de Mme veuve Schneelé comparant avec Mr Victor Sébastien Schneelé son défunt mari, susnommé et comme tels habiles à se dire et porter héritiers chacun de pour un tiers de feu M Schneelé leur père. Lesquels comparans ont déclaré que feu M. Vicror Sébastien Schneelé, susnommé est décédé à Strasbourg le 3 juin 1872
Donation en usufruit fait à Mme veuve Schneelé, suivant acte reçu par M° Loew soussigné le 7 mars 1872
Communauté, Meubles, objets mobiliers. Chambre d’habitation, Chambre du défunt, Chambre des bonnes, Chambre des Garçons, Chambre garnie, Atelier, Magasin de chaussures, Magasin de lingerie, Cuisine
marchandises composant le Magasin de cordonnerie, chaussures pour hommes, chaussures pour femmes
acp 610 (3 Q 30 325) f° 54 du 4.12. (Nachlass erclärt den 3. decemver 72) Inventar der Gemeinschaft die zwischen Victor Sebastian Schneelé, Schuster und Sophie Caroline Doerffel seiner Ehefrau in Straßburg
Gemeinschafft, Mobilien 970, Waaren 6885, Ausstände 7883, Passiv 8399
Nachlass, Kleidung 134 – Ersatz Leistung 3300, Passif 166

Acte de notoriété correspondant
1874 (10.6.), M° Allonas
Notorietätsakt, bestätigend, daß Victor Sebastian Schneele lebend Schuster zu Straßburg den 3. Juni 1872 daselbst verstorben ist (erklärt am 21/3 1872)
acp 629 (3 Q 30 344) f° 33-v du 23.6. n° 2498

Victor Sébastien Schneelé et Sophie Caroline Dœrffel vendent la maison au cafetier Jules Emile Friedolsheim moyennant 35 000 francs

1870 (5.1.), M° Hoffherr
Vente – Victor Sébastien Schneelé, cordonnier, & Sophie Caroline Doerffel sa femme à Strasbourg
à Jules Emile Friedolsheim, cafetier à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg faubourg de Pierres n° 30 moyennant 35.000 francs
payables 1) 7500 francs à Jean Jacques Stotz propriétaire à Strasbourg, suivant obligation Loew du 28 juin 1866
2) à Madeleine Brumpter veuve de Louis Knoepfler à Strasbourg 7000 francs, créancière en vertu du même titre
3) à Jean Charles, Frédéric et Marie Philippine Sutter créanciers suivant acte reçu Noetinger le 30 avril 1861
4) Sophie Schweger veuve de Charles Henri Wohringer pasteur à Strasbourg la somme de 8000 francs suivant obligation reçue Hatt le 30 mai 1840
Origine, vente reçue Loew le 11 juin 1864.
acp 589 (3 Q 30 304) f° 38 du 8.1.

Fils de jardinier, le brasseur Jules Emile Friedolsheim épouse en 1868 Julie Jeannette Braun, fille de brasseur
1868 (11.9.), M° Hoffherr
Contrat de mariage – Jules Emile Friedolsheim, brasseur à Strasbourg, fils de feu Abraham Friedolsheim, jardinier, et de Salomé Riehl sa femme d’une part
Julie Jeannette Braun, célibataire à Strasbourg, fille de Henri Braun, brasseur et de Julie Jeannette Vogt, sa femme à Strasbourg d’autre part
Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1) en une somme d 2000 francs, 2) dans ses droits dans la succession de son grand père
Donation par la D° Friedolsheim au futur son fils, ce acceptant, en avancement d’hoirie 1) d’un mobilier estimé 1245 2) argent 5000, total 6245
Donation par les conjoints Braun à la future épouse, ce acceptant, d’un mobilier estimé 887
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession réductible en cas d’existence d’enfant
acp 575 (3 Q 30 290) f° 96 du 15.9.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.