20, rue des Charpentiers


Rue des des Charpentiers n° 20 – V 37 (Blondel), N 1267 puis section 64 parcelle 19 (cadastre)

Maison dite zum Judenbad (au Bain des juifs)
Ajout d’un troisième étage en retrait en pans de bois, 1872
Façade transformée (1987-1990), bâtiment démoli (1987)


Vue du nord, octobre 2023 – Vue du sud, mai 2014

Le gentilhomme Thiébaut Joham de Mundolsheim vend en 1593 au libraire Jean Richard Müller les maisons dites zum Judenbad (au Bain des Juifs) et zur Judenmetzig (Boucherie des juifs) situées entre l’impasse des Charpentiers et la rue des Juifs, à côté de celle où il demeure (actuel 15, rue des Juifs). Jean Richard Müller revend l’année suivante la maison à l’angle de l’impasse des Charpentiers, en février 1600 celle dite zum Judenbad et en décembre 1600 celle à l’angle de la rue des Juifs. Le Bain des Juifs qu’acquiert le négociant Daniel Bach revient à un de ses créanciers qui la revend à Sébastien Müeg de Boftzheim, devenu entre temps propriétaire de la maison rue des Juifs provenant de Thiébaut Joham de Mundolsheim. Le Bain des Juifs appartient ensuite aux héritiers du sénateur Jean Henri Gambs qui la vendent au cordonnier Michel Henniger en 1674. les propriétaires suivants sont le coutelier Christophe Wanner (1683-1693) puis Frédéric Frischelt, successivement commis des vivres et maître adjoint de la Grue. Le bailli Jean Henri Spon l’achète en 1696 et en transmet la propriété à son fils avocat Jean François Spon qui deviendra syndic royal en 1760. Guillaume André Müeg, procureur ordinaire au Petit Sénat, puis ses enfants en sont propriétaires de 1745 à 1797. Il fait aménager en 1767 une cuisine au rez-de-chaussée à droite de l’entrée. Jean Frédéric Strintz acquiert en 1802 la maison de l’ancien agent politique Félix Romain Ignace Apprederiss et y fait aménager une boulangerie qui sera louée jusque dans les années 1930.


Le Bain des Juifs est la partie centrale de la façade au premier plan sur la gauche. A l’arrière, l’ancienne propriété Joham de Mundolsheim (Plan-relief de 1727, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 66 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie, deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est celle du milieu entre le repère (u), angle de la rue des Juifs et (v), angle de l’impasse des Charpentiers. Elle comprend un bâtiment latéral à droite et le bâtiment principal à gauche dont le rez-de-chaussée comprend trois portes et chacun des deux étages des fenêtres irrégulièrement réparties. La cour (C’) montre l’arrière (1-4) du bâtiment principal, le bâtiment arrière (2-3) en forme de remise, l’extrémité sud (1-2) de la cour et le bâtiment latéral (3-4) au nord.
La maison porte d’abord le n° 2 (1784-1857) puis le n° 20.


Cour (C’) – Dessin joint à l’accord relatif aux ouvertures vers la propriété voisine (1883, acte G. A. Loew, ADBR 7 E 56, 8-119)

Le confiseur Louis Adolphe Delan, propriétaire de la maison pendant dix ans (1836-1846) en loue le rez-de-chaussée au restaurateur Pierre Curat qui renouvelle son bail en 1864. Les créanciers de Louis Adolphe Delan vendent en 1851 la maison au marchand de bestiaux Nicolas Hund qui en transmet la propriété à sa fille puis à sa petite-fille. Joseph Wolff et sa belle-sœur font remplacer en 1872 le deuxième étage en pans de bois par un nouveau en maçonnerie et ajouter en retrait un troisième étage en pans de bois. Les croisées du premier étage sont modifiées la même année à deux reprises. Les différentes transformations modifient entièrement l’aspect de la façade, le bâtiment latéral est couvert d’une toiture qui prolonge celle du bâtiment principal. L’imprimeur François Georges Oscar Berger-Levrault accorde en 1883 à Joseph Jean Baptiste Wolff par pure tolérance le droit de pratiquer des ouvertures vers sa propriété. Joseph Wolff fait reconstruire le four de boulanger, modifier les cloisons au rez-de-chaussée et agrandir la devanture en 1885. Le boulanger Georges Hettich fait installer en 1912 un pétrin électrique. L’Imprimerie strasbourgeoise (Istra) charge en 1936 l’entrepreneur Steinbach Frères de transformer le rez-de-chaussée. Le bain rituel juif (bain proprement dit, escalier d’accès et salle de déshabillage) mis au jour en 1984 a été inscrit à l’inventaire des monuments historiques en 1985.
Le bâtiment est rénové et transformé (1987-1990) en même temps que les autres qui appartenaient à l’Imprimerie Strasbourgeoise (Istra, voir les dossiers IV et suivants au 15, rue des Juifs). Seule la façade est conservée, le bâtiment lui-même étant démoli. La façade du rez-de-chaussée est transformée en conservant un encadrement de porte et en créant un bandeau entre le rez-de-chaussée et le premier étage (dossier VIII). La porte à crossettes est supprimée. La Ville acquiert en 1991 de la Caisse des Dépôts et Consignations un lot comprenant l’ancien bain juif pour le prix symbolique de cent francs (voir le dossier coté 179 MW 4).


Ajout d’un étage, 1872 – Plan du rez-de-chaussée, devanture, 1885
Transformation du rez-de-chaussée par l’Imprimerie strasbourgeoise, 1939 (dossier de la Police du Bâtiment)

Elévations rue des Charpentiers (élévations 1989, cote 737 W 172) – jPhotographie dans le dossier dossier VII du 15, rue des Juifs (1988)

novembre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1591 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thiébaut Joham de Mundolsheim et (v. 1550) Ursule Ingold – luthériens
1593 v Jean Richard Müller, libraire, et (1578) Agnès Stœr, d’abord (1569) femme de Jacques Hag, puis (1602) Marie, veuve du pasteur Sébastien Cœler – luthériens
1600 v Daniel Bach (Boch), négociant, et (1589) Catherine Dentner, d’abord (1578) femme de Pierre Bertschweiler – luthériens
1607* adj Gaspard David Stœsser et (1608) Emilie Gerbelius – luthériens
1610 v Sébastien Mueg de Boftzheim et (1608) Susanne Marguerite de Botzheim – luthériens
1640* Jean Henri Gambs et (1618) Marie Salomé Hartmann, (1624) Barbe Camille Œstringer, (1626) Agathe Dorothée Vogler puis (1638) Marguerite Mollinger, veuve d’Isaac Bartoli, remariée (1646) avec le docteur en droit Frédéric Ott – luthériens
1674 v Michel Henniger, cordonnier, et (v. 1659) Eve Münster – luthériens
1683 v Christophe Wanner, coutelier, et (1650) Barbe Schweickard, d’abord (1640) femme du coutelier Jean Georges Pantel, (1684) Marthe Roos d’abord femme (1670) de Michel Weiss, (1675) de Frédéric Uhl, et (1679) d’Isaac Salinus, puis (1693) Susanne Schætzel – luthériens
1693 v Frédéric Frischelt, commis des vivres, maître adjoint de la Grue, et (1689) Marguerite Berion puis (v. 1694) Marie Catherine Knœrr – catholiques
1696 v Jean Henri Spon, bailli, et (1689) Marguerite (de) Morison – catholiques
1732 h Jean François Spon puis Jean François baron de Spon, avocat, et (1732) Anne Marie Françoise Gelb – catholiques
1745 v Guillaume André Müeg, procureur ordinaire au Petit Sénat, et (1741) Marie Claire Geiger – catholiques
1797 v Félix Romain Ignace Apprederiss, juriste, agent politique, célibataire († 1828)
1802 v Jean Frédéric Strintz, boulanger, et (1795) Anne Barbe Debus
1836 v Louis Adolphe Delan, confiseur, et (1851) Barbe Eschmann
1846 adj Nicolas Jacquet, rentier à Sélestat, et Thérèse Gouy († 1850)
1846 h Marie Claire Jacquet et (1810) Antoine Morlock, fabricant de chandelles
1851 v Nicolas Hund, marchand de bestiaux, et (1827) Marie Anne Schnée
1865 h Joseph (Jean Baptiste) Wolff, capitaine puis percepteur, et (1850) Marie Elise Hund, Marie Anne Hund, Joséphine Marie Pauline Hund
1891 h Paul Eschbæcher, directeur commercial, et (1891) Marie Wolff
1910* Aloïse Arbogast
1929* v Imprimerie strasbourgeoise, société anonyme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1776

(1765, Liste Blondel) V 37 au Sr Müeg
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Miegue, 10 toises, 2 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1267, Strintz, Frédéric veuve – maison, sol – 1,7 are / Delon Louis Adolphe, confiseur

Locations

1688, François Nicolas Gross, maître de langue
1780, Michel Reverend, employé a l’intendance
1808, Marie Anne Reine Apprederis
1818, Antoine Stoll, boulanger
1822, Louis Riehl, boulanger, et (1821) Marie Salomé Rieffel
1835, Jean Jacques Jauss, boulanger, et Anne Barbe Waldt
1843, 1864, Pierre Curat, restaurateur, et Marie Florence
1846, 1860, Frédéric Thiébaut Hirschel, maître bottier
1864, 1869, Michel Kuhn, boulanger, et Marie Véronique Kress
1878, Jean Arbogast, boulanger

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 111
Le gentilhomme Thiébaut Joham de Mundolsheim ne doit rien pour sa maison dite au Bain des Juifs, louée au tailleur Melchior Blümlin, comportant un auvent (24 pieds de long, saillie de 16 pouces), une descente de cave (7 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds 9 pouces) et un gradin en pierre (5 pieds de long, saillie de 4 pouces).

Aber in Juden Gaß die Ander Seitt dem Münster zu hienauffwerts
Juncker Diebold Joham von Mundoltzheim hatt vor seinem Hauß Zum Judenbad, da Melchior Blümlin der Schneid. Innen sitzt, Oben ein Wettertach 16 Zoll heraus vndt 24 schu lang, Ein hoher Keller halß 7 ½ schu lang 2 schu 9 Zoll herauß, Item 2 steinen Tritt 5 schu lang 4 Zoll herauß, Soll Allmend sein vnd bleiben, Bessert für das Nießen, o

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1608, Préposés au bâtiment (VII 1323)
Gaspard David Stœsser est autorisé à poser une porte de cave inclinée à sa maison dite au Bain des Juifs. La porte aura une saillie de deux pieds au lieu de deux pieds et demi demandés et une largeur de cinq pieds, moyennant une redevance à déterminer.

(f° 93-v) Donnerstag den 2. Junÿ – H Caspard David Stössers begert Ime Zugönnen an seiner behausung, das Judenbad genant, gegen herrn Stettmeister Böcklin hoff über, ein ligende Kellerthür von seiner hauptmauren 2 ½ schuh heruß vff das allmend vnd fünff schuh weitt Im liecht Zu machen, weil die gaß Eng, seind Ime 2. schuh vffs allmend heruß Zufaren bewilligt damit Ime vnd andern leuth nit schaden dadurch geschehen möge, vnd wöllen nechstkünfftig die Buwherren Ime vffm Pfenningthurn den allmend Zinß ernennen. Bawherren

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1767. Le procureur ordinaire du Petit Sénat Müeg charge le maître maçon (Antoine) Klotz d’aménager une cuisine où se trouve un fourneau et une hotte au rez-de-chaussée à droite de l’entrée.

(p. 118) Montags den 23. Februarii 1767
Hr Lt. Müeg Es En Kleinen Raths procurator ordinarius hat in seinem in der Zimmer leut: gaß gelegenen hauß unden auf dem boden, lincker hand des eingangs, eine Kuch mit heerd und caminschoß machen laßen, das rohr an steinern gebel hinauf, von allem holtz entfernt. Erkandt, willfahrt. – Mr Klotz

Description de la maison

  • 1776 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, cuisines et chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, aisances et appartenances à la somme de 3000 florins
  • 1865 Police d’assurance La propriété comprend 1) une maison où se trouve une boulangerie, comprenant une cave voûtée, rez-de-chaussée, trois étages et greniers, 2) un bâtiment à droite de la cour, à rez-de-chaussée renfermant une buanderie, cave voûtée, trois étages surmontés de greniers, 3) un bâtiment à gauche de la cour, à rez-de-chaussée, trois étages surmontés de greniers et 4) un autre bâtiment à l’arrière de la cour entre les deux précédents, à rez-de-chaussée, deux étages et greniers.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Charpentiers

nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
Strintz
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 377 case 1

Delan Louis Adolphe confiseur à Strasbourg
Jacquet Nicolas à Schlestadt pour rue des charpentiers N° 2
Hund Jean François Nicolas, marchand de bestiaux à Strasbourg Place d’Austerlitz 23, Route de Colmar 50

N 1267, maison, sol, R. des charpentiers 2
Contenance : 1,70
Revenu total : 274,88 (274 et 0,88)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1246 case 1

Hund Jean François Nicolas, Marchand de Bestiaux route du Rhin 50 / Place d’Austerlitz 2
1892/93 Wolff Maria
(ancien f° 994)

N 1267, maison, sol, Rue des charpentiers 20
Contenance : 1,70
Revenu total : 274,88 (274 et 0,88)
Folio de provenance : (377)
Folio de destination : 994 Vergröß.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1876 (sol Gb)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 1267, maison
Revenu total : 490,88 (490 et 0,88)
Folio de provenance : 994-I
Folio de destination : 1246-I Bericht.
Année d’entrée : 1876
Année de sortie : 1885
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10
Augmentations 1876 – Hund Johann Franz f° 994-I, N 1267, maison, Reinertrag 216, Vergrößerung, achevée en 1873, imposable en 1876, imposée en 1876

N 1267, maison
Revenu total : 443,88 (443 et 0,88)
Folio de provenance : 1246-I
Folio de destination : Gb.
Année d’entrée : 1885
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 12
Diminutions 1885 – Hund Johann Franz Wwe f° 1246-I, N 1267, maison, Reinertrag 443, Berichtigung, 1882
Diminutions – Hund Johann Franz f° 1246-I, N 1267, Haus, Reinertrag 490, Berichtigung, 1882

Cadastre allemand, registre 32 p. 498 case 4

Parcelle, section 64, n° 19 – autrefois N 1267
Canton : Zimmerleutgasse Hs N° 20
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – Hf, Whs
Contenance : 2,13
Revenu : 3400 – 3100 – 4000
Remarques : 1910 Minderung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1929), compte 2128
Eschbacher Paul Ehefrau
1910 Arbogast Aloÿs u. Ehfr.
rayé 1929

(Propriétaire à partir de l’exercice 1929), compte 1674
Straßburger Verlaganstalt
Imprimerie strasbourgeoise société anonyme
(256)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 146 des Charpentiers

2
Pr. Mueg veuve
Lo. Apprederis veuve
Lo. Apprederis vicaire de St Etienne – Clergé

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 146 des Charpentiers

2
Prop. Mueg veuve
Loc. Aprederis veuve de la Cathedral
Loc. Aprederis vicaire de St Etienne – Clergé

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Zimmerleutgasse (Seite 201)

(Haus Nr.) 20
Schiller, Friseurmr. 0
Riegel, Wwe., Rentnerin. 1
Riegel, Zeichenlehrerin. 1
Brentzel, Tagnerin. 2
Orsinger, Kaufmann. 2
Kern, Pensionärin. 3
Schaller, Postschaffner. 3
Traumann, Postassist. H A
Steiner, Briefträger. 3
Diebold, Heizer. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 675 W 209)

20, rue des Charpentiers (1872-1972)

La demoiselle Hund charge en 1872 l’architecte entrepreneur Henri Dietz de remplacer le deuxième étage en pans de bois par un nouveau en maçonnerie et d’ajouter en retrait un troisième étage en pans de bois. Les croisées du premier étage sont modifiées la même année à deux reprises, notamment dans la partie où se trouve le restaurant Curat. Le rentier Wolff fait reconstruire le four de boulanger, modifier les cloisons au rez-de-chaussée et agrandir la devanture en 1885. Le propriétaire Eschbæcher charge en 1895 l’entrepreneur Théodore Wagner de reprendre en sous-œuvre la cheminée du four de boulanger puis en 1897 d’agrandir une fenêtre au rez-de-chaussée. Le boulanger Georges Hettich fait installer en 1912 un pétrin électrique. L’Imprimerie strasbourgeoise (Istra) charge en 1936 l’entrepreneur Steinbach Frères de transformer le rez-de-chaussée. Elle demande en 1968 de surseoir au ravalement des 18 et 20 rue des Charpentiers voués à la démolition, les travaux ont cependant lieu.

Boulangers, Stœss (1903), Joseph Roos (1906), Georges Hettich (1910), Conrad Friedrich (1924, 1931)
Coiffeurs, Gustave Schiller (1904), Charles Bernhard (1909, 1938)
Marchand de cigares Emile Bœhrer (1908)
Vêtements d’occasion pour homme, Jonas Spiegel (1913)

Sommaire
  • 1872 (mars) – Rapport de l’agent voyer. Le sieur Dietz demande au nom du sieur Wolff l’autorisation de modifier une croisée et d’en percer une autre au premier étage ainsi que de badigeonner la façade au 20, rue des Charpentiers. La propriété est alignée, sans avance.
    1872 (mars) – L’architecte entrepreneur Henri Dietz (2, rue du Jeu-de-Paume) demande au nom de la demoiselle Hund l’autorisation d’ajouter un étage à la maison après avoir démoli le deuxième étage, tant sur la rue que sur la cour. – Dessin – Rapport de l’agent voyer après la demande de reconstruire le premier étage en maçonnerie et d’ajouter un troisième étage en retrait. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont en maçonnerie, le deuxième en pans de bois. Le deuxième étage sera en maçonnerie et le troisième en pans de bois.
    1872 (mars) – L’architecte entrepreneur Henri Dietz demande l’autorisation de déplacer le meneau d’une double fenêtre pour en faire une seule et d’en rouvrir une autre à côté au premier étage du 20, rue des Charpentiers où se trouve le restaurant Curat.
  • 1885 – Le rentier J. Wolff demande l’autorisation de démolir et de reconstruire le four de boulanger qui sera raccordé à la cheminée, de modifier les cloisons au rez-de-chaussée et d’agrandir la devanture. – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1885. Les parois de la cheminée ont seulement 14 centimètres. L’architecte Nebelung renonce à demander qu’elles aient 18 centimètres. – Dessin
  • 1885 – Le directeur de l’usine à gaz demande que l’installateur Kesselring soit autorisé au nom du locataire Behr à faire une prise pour environ trois becs – Autorisation – Travaux terminés, août 1885.
  • 1885 – Un agent signale que le boulanger Behr a posé une enseigne perpendiculaire – Courrier au maire. Le boulanger demande l’autorisation – Autorisation
  • 1887 (mars) – Le maire écrit au rentier Joseph Wolff que les cabinets d’aisance dans le bâtiment latéral ne correspondent pas aux prescriptions des 4 novembre 1857 et 2 octobre 1858. La fosse a été entièrement voûtée, avril 1887.
    Rapport. Les tuyaux en bois des cabinets aux premier et deuxième étages sont contigus au mur du 17, rue des Juifs. Seuls les tuyaux entre le troisième et le deuxième étage sont en terre cuite – Croquis
    1887, 1889 – Actes de notification signés par Wolff
  • 1888 (octobre) – Un feu de cheminée s’est déclaré dans la maison de la veuve Wolff – Rapport sur la cheminée. Croquis. Le maire demande de transformer la cheminée pour qu’elle corresponde aux prescriptions de 1863.
    E. Wolff qui a conclu en 1886 un bail de neuf ans avec le boulanger Behr demande à surseoir aux travaux – Le maire répond qu’ils sont nécessaires
    1889 (octobre) – L’entrepreneur Th. Wagner (14, rue des Livres) demande l’autorisation de surélever la cheminée du four de boulanger – Autorisation – Croquis
    1889 (décembre) – La veuve Wolff écrit au maire qui répond que l’ancienne cheminée subsiste au rez-de-chaussée où se trouve le four de boulanger.
    1890 (février) – La veuve Wolff fait état de difficultés pour satisfaire à la demande du maire. – Le maire répond que la reprise en sous-œuvre de la cheminée peut attendre la fin du bail (1895) mais que le tube de fumée ne peut attendre. Le tube est en place, mai 1890.
  • 1891 – La maire demande à la dame Eschbacher née Wolff, demeurant à Lutzelhouse, de faire réparer le chapeau de la cheminée – Travaux terminés, janvier 1892
  • 1891 – Le maire notifie Marie Wolff de faire ravaler la façade – Le maire accorde un an de délai eu égard que la façade n’est pas très sale suite à un courrier de Marie Eschbæcher
  • 1895 – L’entrepreneur Théodore Wagner demande au nom du sieur Eschbæcher l’autorisation de reprendre en sous-œuvre la cheminée du four de boulanger et de surélever la cheminée d’un tube en tôle – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, septembre 1895.
  • 1895 – Le maire notifie la dame Eschbæcher de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1896.
  • 1897 – L’entrepreneur Th. Wagner demande au nom du sieur Eschbæcher l’autorisation d’agrandir une fenêtre au rez-de-chaussée – Autorisation – La devanture est terminée, juin 1897. – Dessin
  • 1899 – Rapport d’intervention des pompiers, un incendie s’est déclaré dans une pièce servant d’entrepôt – La réfection est terminée, juillet 1899.
  • 1900 – Le maire notifie la dame Eschbæcher née Wolff de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1900
  • 1901 – Rapport d’intervention des pompiers suite à un feu de cheminée – La Police du Bâtiment classe l’affaire après avoir constaté qu’il n’y a pas de dégâts.
  • 1903 – Le maire demande au boulanger Stœss de déplacer l’enseigne pour qu’elle soit à au moins trois mètres au-dessus du trottoir. L’enseigne est retirée.
  • 1904 – Le directeur de la minoterie d’Illkirch Baumann se plaint de mauvaises odeurs. Rapport sur l’ouverture de la fosse d’aisances. Croquis
  • 1904 – Le coiffeur Gustave Schiller demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires – Autorisation – Les enseignes sont posées.
  • 1906 – Le maître boulanger Joseph Roos demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1905 – Le maire notifie Marie Eschbæcher née Wolff, demeurant 3, rue Sainte-Odile, de faire ravaler la façade – Marie Eschbæcher répond qu’elle est en procès avec la minoterie d’Illkirch avec laquelle elle a conclu un bail de dix ans en décembre 1902 – Le maire accorde un an de délai – Les étages ont été lavés, février 1906.
  • 1908 – Le marchand de cigares Emile Bœhrer demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée.
    1909 – Il retire l’enseigne
  • 1909 – Le coiffeur Charles Bernhard demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Les droits sont payés (pas d’acte d’autorisation)
  • 1910 – Le maître boulanger Georges Hettich demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1911 – Aloïse Arbogast déclare que la dame Beltzen, locataire du premier étage, tient constamment fermé le volet qui éclaire la cage d’escalier – La Police du Bâtiment répond qu’on ne peut interdire à la locataire de fermer le volet et que le propriétaire doit veiller à ce que la cage d’escalier soit assez éclairée, notamment par temps couvert.
  • 1913 – Le maire répond au commissaire de police qu’il n’a pas d’objection à faire contre le maintien de la boulangerie
    Le préfet autorise Georges Hettich à continuer d’exploiter la boulangerie suite à l’ordonnance du 20 août 1906.
  • 1912 – Le boulanger Georges Hettich demande l’autorisation d’installer un pétrin électrique. L’expert Frédéric Guillaume Kircher transmet une description de la machine – L’inspection du travail énumère les conditions à respecter. Autorisation délivrée en octobre 1913. – Dessin – Travaux terminés, janvier 1914 – La fenêtre du fournil a été agrandie.
  • 1913 – Jonas Spiegel (Vêtements d’occasion pour homme, location d’habits – Spezialgeschäft für feinere getragene Herren-Garderobe. Verleih von Gehrock-, Frack- & Smokinganzüge) – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1914.
    1916 – Jonas Spiegel retire son enseigne
  • 1914 – Rapport d’intervention des pompiers suite à un feu de cheminée – La cheminée est réparée, mai 1914
  • 1913 – Une lettre anonyme fait état d’épaisses fumées le soir. – La Police du Bâtiment estime qu’il faut rehausser la cheminée d’environ trois mètres (propriétaire, Arbogast, demeurant 11, rue des Orfèvres)
    L’entrepreneur Ernest Diebold (10, rue du Fossé des Treize) déclare que des travaux coûteux sont nécessaires pour rehausser la cheminée et que les fumées n’incommodent que rarement le voisinage – La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’en novembre – Travaux terminés, mai 1914.
  • 1915 – Commission des logements militaires, travaux à réaliser (en huit points)
  • 1917 – Jeanne Bernhard (demeurant 6, rue du Faisan) demande à être exemptée des droits d’enseigne parce qu’elle n’a pas de travail. – La Police du Bâtiment répond que les droits sont dus pour 1916, la boutique étant fermée depuis le premier septembre 1916.
    1919 (août) – Le coiffeur Charles Bernhard demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Nouvelle demande en octobre pour une enseigne plus petite – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre 1909.
  • 1925 – Le commissaire de police écrit à la Police du Bâtiment que le ramoneur Vogt a dénoncé le contrat passé avec le boulanger Friderich parce qu’il ne peut nettoyer correctement la cheminée (propriétaire, Aloïse Arbogast, demeurant 12, boulevard d’Anvers) – Le propriétaire fait construire une nouvelle cheminée
    L’entrepreneur Ch. Streit (à la Robertsau) demande l’autorisation correspondante – Autorisation de remplacer une cheminée non réglementaire de la boulangerie par une nouvelle – Travaux terminés, mars 1926. – Dessin
  • 1924 – Le préfet autorise le maître boulanger Frédéric Conrad à exploiter la boulangerie – Autre autorisation au nom de Conrad Friedrich
    1931 – Nouvelle autorisation accordée à Conrad Friedrich
  • 1936 – L’Imprimerie strasbourgeoise demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Annuaires Ammel & Motte) – Autorisation – L’enseigne est posée
    1939 – L’Imprimerie strasbourgeoise (nouvelle adresse, 7, rue de Lille à Paris VII°) retire l’enseigne.
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que Nathan Macowski (deuxième étage) a fait poser sans autorisation une antenne de T.S.F. entre le 20 et le 23, rue des Charpentiers – Demande – Accord
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Ch. Bernhard a posé sans autorisation une enseigne plate. L’enseigne est retirée.
  • 1936 – L’Imprimerie strasbourgeoise demande l’autorisation de faire transformer le bâtiment par l’entrepreneur Steinbach frères (rue des Foulons) – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée – Dessin – Calculs statiques – Travaux terminés, juin 1936
  • 1953 – L’Imprimerie strasbourgeoise demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Les Affiches d’Alsace et de Lorraine) – Arrêté portant l’autorisation correspondante – L’enseigne est posée, octobre 1953
  • 1953 – Le sous-locataire René Starck (demeurant 10-bis rue de la Chapelle au Neudorf) se plaint du cabinet d’aisance – Le plaignant n’habite plus les lieux, les autres locataires ne se plaignent de rien. Le dossier est classé.
  • 1968 – Le maire demande à l’Imprimerie strasbourgeoise (Istra) de faire ravaler la façade – Le propriétaire répond qu’il prévoit de ravaler le 15, rue des Juifs et demande de surseoir au ravalement des 18 et 20 rue des Charpentiers voués à la démolition. – Le maire répond que le ravalement des 18 et 20 rue des Charpentiers doit avoir lieu avant novembre 1968.
    1968 (décembre) – L’Imprimerie strasbourgeoise est autorisée à poser un échafaudage devant les 17-19, rue des Juifs et 20, rue des Charpentiers – Travaux terminés, avril 1969.
  • 1971 – L’Imprimerie strasbourgeoise retire l’enseigne.

Inscription à l’inventaire des monuments historiques (1985)

Les travaux commencés en 1984 ont révélé un bain rituel juif, inscrit à l’inventaire des monuments historiques le 15 novembre 1985 (bain rituel juifs présumé, escalier d’accès, salle déshabilloir et bain). L’élément central, le bain proprement dit, se réduit à une petite cave presque carrée (3 mètres sur 3) dont les angles comportent des corbeaux de facture romane. Au centre de la voûte en berceau, un orifice zénithal circulaire (90 centimètres de diamètre) devait servir à ajouter de l’eau chaude à celle du bain provenant de la nappe phréatique. Ces parties inférieures ont été modifiées quand le local a servi de puits et de cave. Deux marches subsistent de l’escalier qui menait au bassin (l’escalier actuel date du début du XX° siècle). Un local rectangulaire qui communique avec le bain a pu servir de déshabilloir. La comparaison avec le bain rituel de Friedberg en Hesse (1260) mène à dater le bain de la première moitié du XIII° siècle. Son usage a cessé lors du massacre des Juifs de Strasbourg en 1349 (d’après Dominique Toursel-Harster, Dictionnaire des monuments historiques, La Nuée Bleue, 1995, p. 495).


Relevé d’actes

Thiébaut Joham de Mundolsheim qui a l’intention de vendre les maisons dites zum Judenbad et zur Judenmetzig (bain des Juifs et boucherie des Juifs) s’accorde avec ses gendres Jean Christophe de Traxdorff, Philippe Joham de Mundolsheim et Loup Voltz d’Altenau. Il reporte sur sa maison rue des Juifs les sommes qui étaient garanties sur les maisons à vendre.

1592 (29. tag Decembris), Chancellerie, vol. 280-II (Registranda Meyger) f° 180
Erschienen der Edell vnnd Vest Theobald Joham Vonn Munoltzheim
Hatt bekhandt vnd Inn gegenwertigkheit der ouch Edlen vnd Vesten Hannß Jacob Wurmsers, Hannß Christoff von Tracktsdorff, Vnnd Philippi Johams von Munoltzhem, seiner dochtermänner Vnnd Suns, auch Hannß Jacob Voltzen Von Altenouw, als geordneten Vogts, Wÿland des Edlen Vesten Wolff Voltzen Von Altenouw, seines Bruders, mit Frauwen Martha Johamin seiner Ehegemahel ehelichen erzielten döchtern, so alle Zugegen, Offentlich verÿeh.
Demnach Er die Behausung, Zur Juden Metzigk vnd Juden Bad genant, alhie Inn der Statt Straßburg, Inn Juden gassen & gelegen, Jetzundt Zu Verkaufften Vorhabens, vnd aber seine nochlebende Vier Khinder Vnd Erben, daruff, wie auch vff dem hoff, Zum Buren genant, Inn Brandtgaß, Ires drittentheils Mütterlichen Erbß bitzher assecuriret vnd Versichert gewesenn Vmb 893 guldin dreÿ schilling vnd 6 Pfenning, Vber abzugk eines fünfftentheils, so Er Vonn seiner Dochter J. Salomeen seligen Ererbet, dauon Inn Irem vffgerichten Codicill Vnd Verordnung Weithlöüffiger Meldung beschiht, Das herruff ehrengemelter Junckher Theobald Joham, dieselbigen seine Khinder Vnd Erben Angeregter Summen Anderwerts versichert vnd sie Verwisen, Vff seine grosse Behausung Inn Juden gassen gelegen, darinn er Wohnet, Welche Verwÿsing sie de dochtermänner vnd Sun obgemelt, guttwillig Angenommen, so Also das Er nun mögen vnd macht haben soll, Vorangezogene heuser Zur Juden Metzigk vnd Juden Bad genannt, nach seinem Wolgefallen Zu Vekhauffen, als hoch er Khan, One sein der Khinder Vnd Erben, Vnd sunst aller mennichlichs Widerredt, hindernüs, Irrung vnd ÿntragk
Act. In ædibus Theobaldi Joham Inn der Obern Stuben
(vide in Reg. 93. fol. 6.)

Thiébaut Joham de Mundolsheim vend les maisons dites zum Judenbad et zur Judenmetzig, sises à côté de celle où il demeure, au libraire Jean Richard Müller et à sa femme Agnès Stœr

1593 (8. tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 285 (Registranda Meyger) f° 6-v
(Pthum sub proprÿs Sigills In proth. fol. 3.) Erschienen der Edell Vnd Vest Theobald Joham Vonn Munoltzheim, Hatt sich für sich Verschriben Hatt bekhandt vndt In freÿwillig offentlich verÿehen (…) sonderlich mit Consens gutten Wüß, willen vnd gehelle, der ouch Edlen Vnd Vesten Hannß Jacob Wurmsers, hanß Christoff Von Trachtzdorff Vnd Philippi Johams Von Munoltzheim, seiner Dochtermänner Vnd Suns ouch Hannß Jacob Voltzen Von Altenouw, Als geodneten Vogts Wÿland des Vesten Wolffgang Voltzen von Altenouw seines Bruders seligen, mit Frauwen Martha gebornen Johamin Vonn Munoltzheim, seiner haußfrauwen ehelichen erzielten dochtern, Verkaufft vnd Zukhouffen geben hette
Johann Rheichart Müller dem Buchfürer Burgern Zu St. Vnd Agnes Störin seiner ehelichen haußwürthin So bede auch Zugeg.
Einen hoff, mit seinen heüsern, hoffestetten, Stallung vnd Brunnen, ouch allen andern Iren gebeuwen & genannt Zur Juden Metzig Vnd Juden Bad, Ist gelegen Inn der Statt Straßburg, Inn Juden gaß. einsit ein Eckhauß, An der Bimbernants gaßen, Vnd Andersit nebent sein des Verkhoüffers grossen Behausung, darin Er sein Wohnung, stoßend hinden vff ein Allmendt gäßlin gegen der Zimmerleüth Zunfft Stuben über, Vnd Zum theil auch vff den Verkhoüffer, Dauon gehnd 24 guldin gelts Ablösig Zu Zweÿen malen mit 600 guldin Straßburger Werung, vff Simonis vnd Judæ fallend, der herren Vicarien des Chors hoher stifft Straßburg, Mehr Sechs Pfund Vnd 8 schilling Pfenning gelts vff Michaelis, stand Inn hauptgut Cxxviij lb d den Khöuffern obgedacht Jährlichen Wie man sagt Vnd Alles Recht Also d. Ist disser Khouff vber hievoor bestimpte beschwerd. Zugang. vnd beschehen Für vnd vmb 657 Pfund Pfenning Straßburger (…)
Vnd ist hierinn sonderlich Abgeredt, Ob Wol disser Jetzverkhoufft hoff mit seinen heußern noch verhafftet für 500 guldin herrn Michael Leuenio der Rechten Doctorj, die Ime vff den Ersten tag Maÿ nechstkhunfftig bezalt sollen werden, So hatt doch mehrgenannter Verkouffer für sich & gelopt Vnd versprochen, dieselbige (…) Zuerlegen
Vide in Reg. 92. fol. 180.

Thiébaut Joham de Mundolsheim hypothèque quelques mois plus tard la somme qui lui est due après la vente des maisons au profit de Christophe Ried

1593 (3. tag Augusti), Chancellerie, vol. 285 (Registranda Meyger) f° 166
(Inchoat in Proth. fol. 190.) Erschienen der Edell Vnd Vest Theobald Joham Vonn Munoltzheim
Hatt bekhandt Vnd Inn gegenwertigkeit des Erbaren Christoffell Rid, Schneyders, Burgers Zu Straßburg – schuldig sige 100 Pfund pfenning Straßburger verdiensten Lidlohns Vonn Melchior Blumlin sein Stoffel Riden schwäher herrührend.
Zum vnderpfand ÿngesetzt vnd verlegt Ein Schuld, Nemlich 157 Pfund pfenning herrührend, so Er der Bekhenner sagte vßstohn haben, Vnd Ime Hannß Rheichardt Müller der Buchfürer Burger Zu St. vff gemelten Sant Johanns tag mit sampt dem Zinß noch Per Rest Zuerlegen schuldig
herrührend Vonn den heüßern alhie Inn Juden gaß. gelegen, Zur Juden Metzig Vnd Juden Bad genannt, die Er Junckher Dieboldt Joham Ime Müllerin Vor der Zeit Zugekhauffen geben (Vide supra à fol: 6.)

Jean Richard Müller, notaire, épouse en 1578 Agnès Stœr, veuve de Jacques Hag
Mariage, cathédrale (luth. f° 1)
1578. Dnîca XVII. post Trinitatis 21 Septemb. Johann Richart Müller der Notarius vnd Agnes Störin Jacob Hagen hinterlaßne wittib, Eingesegnet Zinstags den andern decembris (i 3 et p. 278 i 151 du registre précédent)

Fils de Nicolas Hag, Jacques Hag épouse en 1569 Agnès, fille de Martin Stœr
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 13-v n° XL) 1569. ausruffen eadem dca [16 Sontag nach Trinitatis] Jacob Hag, Claus Hagen des * nachgelaßener Sohn, Agnes, Hans Martin Stören nachgelaßene tochter. Celebrarunt nuptias die martis ante Galli die 11 Octobris (i 76)

Agnès Stœr meurt en délaissant trois fils mineurs issus du veuf. L’inventaire est dressé dans leur maison face au Temple-Neuf. L’actif de la succession s’élève à 1 196 livres, le passif à 148 livres.
1602 (28.8.), Schübler (Euchaire, 54 Not 1)
Inventarium vnnd beschreibung aller Haab vnd Güter, liegender vnd fahrender, so weilandt die Erbar vnd tugendsame Fraw Agneß Storin selig nach ihrem todlichen abgang verlaßen vnd der Ehrenhafft vnd fürneme herr Johann Reichart Müller buchhändler vnd burger Zu Straßburg ihr hinderlaßener witwer, vf freundlich. erfordern und begehren deß Achtbaren vnd bescheidenen Philipps Schmiden schneids alß geordnet und geschworenen Vogts Hannß Jacoben, Hannß Philipp vnd Johanns obgemelter frauen seligen mit Johann Reichart Müller ihrem hinderlaßenen wittwer ehelich erzeugter Kinder vnd hinterlassenen erben (…) So geschehen vnd angefangen Sambstags den 28. August Aô 1602.
Vermög der Eheberedung vndt Testament ist alles ein gemein verändet vnd theilbar gutt. Eheberedung Zwischen herrn Johann Reichart Müller vnd weiland der tugendsamen frawen Agnes Störin, beeden eheleüthen Donnerstag vor Adolphi Aô 1578. Aufgericht

Inn hernacher specificirter vnd dem herrn Wittwer vnd gemeinen Erben eigenthümlich zuständiger behaußung
Vff der obern Bün, Inn der Kammer A, Inn der Kammer B, Im Haußöhren oben, In der obern stuben, Vff dem gang, Inn der obern Kuchen, Inn der vndern Camer vf dem boden, im vnder hauß ohren, Inn der vndern Stuben, Inn der Stub Cammer, Im Kleinen stublin, Vnder dem gang im hoff, Inn der vndern Kuchen, Im Keller
Sa. haußraths 147, Pfenningzinß hauptgut, Goldener ring 30, baarschafft 155
Eigenthumb vnd beßerung ahne dem hauß. Item eine Behausung gegen dem Prediger Collegio vber (…)
Buchhandel und gewerb 18, schulden 486, Summa summarum 1196 lb, Verlohrene und zweiffelhaffte schulden 466 – Schulden 148
Testamentum – 1602 (…) den 31. Monats Maÿ (…) der Ernuöst vnd fürnehmen herr ehrsam Johann Reichart Müller Buchhändler vnd die Eren vnd Tugendsame fraw Agneß Störin bede Eheleut vnd burger Zu Straßburg da dann der h. testator gutes gesundes gehendes vnd stehendes, die fraw aber blödes vnuermögliches leibs vf einem seßlin vor dem lotterbeth sitzend (…)

Jean Richard Müller se remarie avec Marie, veuve du pasteur d’Obenheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 109)
1602. Dominica 14 post. Johan Reichardt Müller der Buch hendler und Maria w Sebastiani Cölers geweßenen pfarrers Zu obenheim n. g. witwe (i 57)

Jean Richard Müller vend en 1694 la maison à l’angle de l’impasse des Charpentiers à Michel Haut puis en décembre 1600 celle à l’angle de la rue des Juifs à Joseph Guckeisen.
Il vend la maison dite Bain des Juifs (
zum Judenbad) entre les deux précédentes à Jean Daniel Boch et à sa femme Catherine Dentner. Les latrines sont communes à la maison de l’acquéreur et à celle du vendeur (à l’angle de la rue des Juifs).

1600 (xxviij Februarÿ), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 68
Erschienen herr Johann Rychart Müller, Buchhändler v. Fr. Agnes Störin sein eheliche hußfrauw, hab. vnver. verkaufft
herrn Daniel Bochen vnnd frauw Catharin Dentnerin sein eheliche hußfrawen
huß hoffestatt hoff Gartlin vnd Stallung mit andern gebeüwen & der Juden Bad genant, gelegen In der S S Inn Byppernantz gass einsyt Michell heuten die ander seÿt den verkheuffern selbst stoßent hinden vff den Edlen die Johamen genant hoff für freÿ ledig eÿgen v. wiewol der Jetzverkhauffte Michel heutten, vnd der verkhoüffer behausung alle bey einander gelegen, sammenthafft verhafftet vnd vnderpfand für 600 guldein Straßburger Welche Jarlich vff Simonis v Judæ mit xij lb lij ß verzinßt werden den herrn vicarien oder deputaten des Chors hoher stifft S. Sollen doch die Verkheuffere Solch hauptgutt v Zinß für sich Ire erb.v. nachkommen vber sich Zunemmen (…) v were dießer verkaufft Zugangen v besch. vmb vier C lb
v. Ist Inn dißem Verkhauff sonderlich bedingt weyl Jetzverkhoüffte v der verkheüffere auch an verkhouffte behausung ein gemeÿn propheÿ wann v so offt dan die notturfft erstanden solches Zuuerbeßen Zuraumen vnd vßzufüren ane solchem unconsten allein die verkheüffere vnd kheüffere (…) den halben theÿl Zuerlegen schuldig sein

Daniel Bach ou Boch (ici Bath), de Westhofen près de Worms, achète le droit de bourgeoisie en 1588 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1588, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p.
Daniel Bath von Westhoffen beÿ Wormbs, Künfftiger Handelßmann Hat mit Beÿstandt Balthasar Höltzle des Notarÿ, das Burgerrecht Kaufft vnd will Zum spiegel dienen, den 1.ten Octobris Anô. 88.

Fille de Luc Dentner, Catherine Dentner épouse en 1578 Pierre Bertschweiler, originaire de Bingen
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 123 n° 18)
1578. Den 5 Augusti sindt ehelich eingesegnet worden Peter Bertschweiler von Bingen vndt J. Catharin Dentnerin, weilandt Lucas Dentners sellig hinderlaßene tochter von Straßburg (i 138)

Elle se remarie en 1589 avec Daniel Boch, originaire de Westhofen en Palatinat
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 8-v n° 8)
1589. den 15 Aprilis sind ehelich eingesegnet word. Daniel Boch von Westhoffen aus der pfaltz, vnd fraw Katarina denterin Weÿland Peter Bertsweylers seligen hinderlaßene Widwe (i 11)

Daniel Boch et Catherine Dentner hypothèquent la maison au profit de Gaspard Stœsser

1601 (xv tag Junÿ), Chancellerie, vol. 335 (Registranda Meyger) f° 197
(Inchoat. in Proth. fol: 214.) Erschienen h. Daniel Bach Burger Zu Straßburg, Vnd Catharin Dentnerin sein eheliche haußfrauw
Haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit Herrn Caspar Stössers, Burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 54 pfund pfenning Straßburger
Zum vnderpfand ÿngesetzt vnd verlegt, Hauß, Hoffestatt, höfflin Vnd Stallung, mit allen Iren gebeuwen & genant Zum Juden Bad, Imm der Zimmerleüth faß genannt Bimpernants gaß. einseit nebent Joseph Guckeÿsen dem Lÿnenweber, Vnd Andersit nebent Meister Michell (-) dem schneÿder, Hinden vff Hannß Philips Johams, vndt J Cunradts Johams selig. Erben stoßend, Vnd sind solche Hauß, Hoffestatt, höfflin Vnd Stallung noch haff vnd vnderpfand für ein schuld 650 Pfund pfenning Johann Rheinhardt Müllern dem Buchführer burgern alhie

Daniel Boch hypothèque la maison au profit du marchand David Wildermuth

1602 (vt spâ [xxxj tag Julÿ], Chancellerie, vol. 342 (Registranda Meyger) f° 307
(Inchoatum in Proth. fol: 278.) Erschienen H. Daniel Boch Burger Zu Straßburg
Hatt bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit David Wildermuth Handelßmanns burgers Zu Straßburg – schuldig sige 150 pfund
Zum vnderpfand ÿngesetzt vnd verlegt, Hauß, hoffestatt, höfflinn Stallung, Vnd gärttlin mit allen Iren gebeüwen & geleg. alhie In Bümpernans gaßen, genant das Juden Bad, Einseit neben Jacob Gugkeÿsen dem Leÿnenwebern Andersit nebent Michels N. dem Schneÿder, Stost Hinden vff Junckherr Dieboldt Joham seligen Erben, Dauon gond 5 guldin gelts ablösig mit 100 guldin Hn Caspar Stößern, Weÿther Ist sie noch Hafft vnd vnderpfandt für ein schuld 500 Pfundt pfenning Zu Zielen Zubezalen Reichardt Müllern burgern alhie Zu St.

Daniel Boch et Catherine Dentner hypothèquent une nouvelle fois la maison au profit de Gaspard Stosser

1603 (15. Julÿ), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 250
(Inchoat. fo: 303.) Erschienen Daniel Boch burger alhie V Fr. Catharina Dentnerin sein eheliche gemahell
haben Inn gegenseyn herrn Caspar Stossers – schuldig sein 83 pfund 4 schilling pfenning gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll hernach geschribene Behußung V Zinß Nemblich hoff, huß, hoffestatt Gärttlin vnd Stallung mit allen andern Iren gebeuen genant das Juden Bad gelegen In d. SS. Inn Bÿppernants gaß einseit neben Joseph Guckÿsen dem weber andersyt Michell Haudten stoßend hind. vff der Junckherrn Johamen huß, dauon gond 10 pfund pfenningen Johann Reychard Müller Buchhandlers vnd auch wyther verhafftet für 300 pfund pfenning bemelt. Johann Rychert Müller d daran Alle Jar vff Marie Verkhündigung 50 pfund pfenning sampt gebüren. Zinß Zubezalen, So dann wyther für 50 pf pfenning ermeltem herrn Caspar Stößer Zuerlegen sunst ledig eÿgen
Item j lb 1 ß d gelts gibt (…)

Daniel Boch et Catherine Dentner hypothèquent la maison au profit des créanciers de Sébastien Mader pour lesquels agit Balthasar Junius

1603 (xvij tag Novembris), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) n° 378
(Inchoat. in Proth. fol: 284.) Erschienen Daniel Boch burger Zu Straßburg vnnd Catharina Dentnerin sein eheliche haußfr. mit beÿstandt, gutten wüß. vnd verwilligung herrn Thoman Kog vnd herrn Andreß Schütterlin des Jüngern Ihr d. frawen bede nechst. Verwanth
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Balthazari Junÿ burgers Zu Straßburg, Alß vßschütz wÿland Magistri Sebastiani Maders selig. Creditoren – schuldig sigen 100 pfund pfenning Straßburger baar gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Hauß, hoffestatt, höfflin vnd Gärttlin mit Allen Ihren gebeuen & gelegen In d. St. St. In d. Jud. gaß, Zum Juden Bad genannt, einseit nebent Joseph Guckÿsen dem weber die and.sit Nebent hannß freÿding dem schneÿd. hind. vff der Johannen hauß stoßend, dauon gond x lb d gelts Ablösig mit ij C lb d Johann Reichardt Müller Zu Zÿlen mit samt den Zinß Zuerlegen

La maison appartient par décision du Grand Sénat à Gaspard David Stœsser qui épouse en 1608 Emilie, fille du docteur en droit et bailli de Barr Nicolas Gerbelius

Mariage, cathédrale (luth. p. 124, n° 43)
1603. Dominica 18 post T. Caspar David stoßer vnd Emilia Niclaus Gerbelÿ der Rechten doctor vnd Amptman auf Barr dochter (i 65)

Gaspard David Stœsser hypothèque la maison au profit de Balthasar Junius qui déclare que la somme provient de l’hypothèque de Jean Richard Müller. Balthasar Junius renonce à ses prétensions sur la maison que le Grand Sénat a attribuée à Gaspard David Stœsser plutôt qu’à lui-même

1607 (xvij tag Augusti), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 352
(Inchoat. in Proth. fol: 294) Erschienen h. Caspar David Stösser burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit herrn Balthazar Junÿ burgers Zu Straßburg – schuldig sige 46 pfund für verfallene Zinß so Hannß Rheÿchardt Müller vonn d. Behausung Zu Jud. Bad bezahlt, Auch für vßgelegt. Buw cost. Zu bezahlen
Vber solches hatt vorgenannt herr Balthasar Junius bekhandt, Nach dem obangeregte Behausung Zum Jud. Bad genant Inn d. Statt Straßburg Inn Juden gaß geleg. Ime vonn Daniel Bach. vervnderpfändet word. dieweil Aber obgenannter h. Caspar David Stösser Luth eines besondern vor dem groß. Rath ergangenen bescheÿdts ermeltem h. Junio vff disser Behausung præferirt, So hatt mehrgesagt. herr Balthasar Junius vff Angeregte Behausung freÿ Verzigk gethan

Le marchand Charles Spielmann renonce à son tour aux prétensions qu’il a sur la maison dite Bain des Juifs.

1607 (xxj tag Augusti), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 359
(Inchoat. in Proth. fol: 297.) Erschienen herr Carle Spielman d. handelsman burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Caspar David Stössers burgers offentlich verÿehen
demnach Jetzgenant h. Spielman vff einer Behausung Inn d. Statt Straßburg Inn der Juden gaß Zum Juden Bad genant ein gewisses hauptgutt Zu erfordern gehapt vnd aber ermelt. herr Stösser vff Angeregten Behausung Ime præferirt worden, das er herr Spielmann vff solche seiner forderung Ane d. Behausung freÿ Verzugk gethan, vnd die Behausung vonn seiner Anforderung ledig geschlag. haben will

Gaspard David Stœsser vend la maison dite Bain des Juifs à Sébastien Mueg de Boftzheim et à sa femme Susanne Marguerite de Botzheim (qui ont acheté au mois de février précédent l’ancienne maison Joham de Mundolsheim à laquelle elle est à nouveau réunie)

1610 (xij tag Maÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 240-v
(P. fol. 194.) Erschienen Herr Caspar Dauid Stösser burger Zu Straßburg (hatt verkaufft)
dem Edlen Vesten Sebastian Müeg vonn Boftzheim, So Auch Zugegen, Ime vnd der Edlen ehrenreich. Fr. Susannen Margred. Müegin gebohrner von Botzheim seiner ehegemahell
hauß, hoffestatt, höfflin vnd Gärttell, mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. Inn d. St. St. Inn der Pimpernants gaß. das Juden Badt genannt, einseit nebent Joseph Guckeÿsen dem leinenweber, And.sit neben (-) dem schneÿder hind. vff den Kheüffer selbst, Dauon gend. x guldin gelts Ablösig mit iiij C gl Straßburger werung vff Simonis vnd Judæ den deputaten Im gürtlerhof, So dann seind noch verhafftet für ij C L lb d daran man Alle Jahr vff Mariæ Verkhündung Reichardt Müllern dem Buchführern xxv llb d sampt dem Zinß Zuerleg. pflichtig, Sunst ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist disser Khauff vber obbestimpte beschwerd. Zugang. vnd besch. Für vnd vmb 400 pfund pfenning Straßburger

Sébastien Mueg épouse en 1608 Susanne Marguerite, fille du gentilhomme Jean Guillaume de Botzheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 234)
1609. Dominica 18. Trinitatis. Juncker Sebastian Mug und Junckfraw Susanna Margaretha des Edlen vnd vesten Johann Wilhelm von Botzheim n: g: tochter (i 121)

La maison appartient en 1648 pour un tiers à Philippe Gambs, pour un tiers à Anne Jacqueline Gambs femme de Jean Gaspard Erhard et pour un tiers à Jean Henri Gambs, beau-fils de Frédéric Ott. Les deux derniers sont les enfants de Jean Henri Gambs, marié en 1618 à Marie Salomé Hartmann, fille du docteur en droit Jean Hartmann, en 1624 à Barbe Camille, fille de Jean Sébastien Œstringer de Ribeauvillé, en 1626 à Agathe Dorothée, fille de Kilien Vogler de Spire puis en 1638 avec Marguerite Mollinger, veuve d’Isaac Bartoli, conseiller à Durlach.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 284 n° 9)
1618. Dominica 3. post Epiph. H. Hans Heinrich Gambs H. Sebastian Gambsen Sohn, J Maria Salome, H Johann Hartmann Doctoris Iuris Tochter, Eingesegnet Zinst. d. 3. Febr. (i 147)

Mariage, Ribeauvillé (luth. p. 506)
Anno 1624. hat seinen hochzeitlichen Ehrentag allhie gehalten Herr Johann Heinrich Gambs Von Straßburg mit der Ehr: und tugendreichen Jungfraw Barbara Camilla des hochgelehrten Herrn D. Jacob Sebastian Östringers Rapoltst. Raths vnd Stadt Vogts eheleibliche Tochter, gescheh. den 16/26. Nouembr. (i 3) référence du mariage

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 62)
1626. Eod. [Dom. XXIII Trinit. 12. IX.bris] H Johann Heinrich Gambß d. Recht. Candidatus H Sebastian Gambsen ehl. Sohn v. J. Agatha Dorothea H. Chiliani Voglers I.U.D. des hochlöbl. Cammergerichts Zu Speir Advocati auch Burgers alhie hind.lassene Tochter. Copulatio 20. IX.bris J. S Peter (i 33)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 2-v)
1638. Dominica XIII. Trin. Hr Hannß Heinrich Gambs der Rathherr Vnndt Fr. Margaretha hr. Isaaci Bartoli fürstl. Marggr. Badenischen Raths Zu Durlach n. Wittib. Copulirt Zum J. S. P d. 28. Augusti (i 4)

Marguerite, veuve de Jean Henri Gambs, épouse en 1646 le docteur en droit Frédéric Ott, fils du tanneur Jean Ott
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 320-v)
1646. Domin: XIII. Trinit: 23. August. H. Fridericus Ott beÿden Rechten Doctor, Hannß Otten Rohtgerbers vndt burgers alhie Ehelicher Sohn, Fraw Margaretha, H Johann Heinrich Gambsen Großen Raths verwanthen alhie Nachgel. wittib. Eingesegnet Montag 31. Aug: Jung St: Peter (i 327)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 29-v)
1646. Dominica XIII. Trinit: 23. Aug. Hr Friderich Otto Beiden rechten D. Hr Johann Otto Rothgerbers vndt burgers Ehelicher Sohn, vnd Fr. Margaretha, Hr Johann Heinrich Gambsen E. E. großen Raths alten beÿsitzers nachg. wittib. Copulirt Mont. 31. Augusti J S: Peter (i 39)

Frédéric Ott (Otto) se remarie en 1652 avec Marie Elisabeth, fille de Melchior Harst, licencié en droit demeurant à Bouxwiller
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 57, n° 43)
1652. der Edel vnd hochgelehrte Herr Friderich Otto beider Rechten doctor, Gräfflich Hanawischer Advocatus vnd Raths Zu Buchsweiler vndt Jungfr. Maria Elisabetha, des auch Weÿland Edlen vnd hochgelehrten Herr Melchioris Harsten, beider Rechten Licentiaten auch geweßenen Gräfflich. Hanawischen Landthoffmeisters vnnd Raths Zu Buchsweiler hinderlaßene eheliche Tochter. Dieße beide Personen sind auß erlabnuß .E E. Großen Raths Copulirt vnd eingesegnet worden auff der Zunfftstuben Zum Spiegel Zinst. den 23.t Novembris horâ 10. â me pastore(i 68)

L’intitulé de l’inventaire dressé en 1658 après la mort d’Ernest Frédéric Mollinger établit que sa fille Marguerite a successivement épousé Isaac Bartolus, Jean Henri Gambs et Frédéric Ott.
1658 (18.8.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 8) n° 10
Inventarium über Weiland des Wohl Edlen Vest und Hochgelehrten herrn Ernst Friderich Mohlingers, J. V. Doctoris, Comitis Palatini Cæsarei, Frst. Marggrävl. Wie auch der Statt Straßb. hochmeritirten Consiliarÿ v. Advocati in Anno 1650. seelig Verstorben. So dann deßelben in anno 1658. auch seel. abgeleibten frawen wittiben d. Edlen Viel Ehren: v. tugendreichen frawen Margarethæ Mollingerin, gebohrne Hettlerin &, Verlaßenschafft, Angefangen 1568, Außgefertigt 1660. (…) vnd tugendreiche fraw Margaretha Mollingerin, gebohrne Hettlerin, Dienstags den 22. Monatstag Julÿ des 1658.sten Jahrs beschehenen seel. ableiben v.laßen (…) Act. v angefangen in fernerem beÿseyn H Peter Webers, Schaffners des blaterhaußes, Mittwoch den 18. Aug. 1658.
Der verstorbene Herr Doctor seeliger hat ab intestato Zu Erben v.laßen 1. Eingangs gemelten den Edlen v. hochgelehrten J. Ernestum Fridericum Mollingern, J.V. Ddum vnd Einer löbl. orthenawisch. freÿen Reichß Ritterschafft wohlbestellten Rath vndt Syndicum, bgrs. Zu Straßburg, Persönlich zugegen
2. Weiland die Edle viel ehren vnd tugendreiche fraw Margaretham, geborner Mollingerin, des Edlen Vest vnd hochgelehrten H. Friderich Otten beed. Rechten Dris vnd Grävlich. hanawisch. Rath vnd aduocati geweßene eheliche Hfr. welche aber in mittels seelig v.storben vnd p. testum Zu Erben hind.laßen, Namlich Isaacum Bartholum mit weiland dem Edlen vnd hochgelehrten H Isaaco Bartholo, ehelich erzeugten nachgelaßenen Sohn, deß. geschworner Vogt der Ehrenvest vnd hochachtbare Herr Georg Frid.ich Müeg, Straßburgisch. Amptmann d. Pfleg Illkirch vnd angehörigen orth. s. auch gegenw.tig, So dann Johannem Heinricum Gambßen mit weÿland dem Ehrenvesten fürsichtig v. wiß H Johann Heinrich gambßen, E. E. gr. R. alten beÿsitzern Zu Str. ehevogt erziehlten hind.laßenen Sohn, deß. geschworner Curator d. Ehrenuest vnd wohl fürgeacht H Joh: Caspar Erhardt der allhießigen hohen Schuhl Schaffner v. bgr. Zu ermeltem Str. welche mit assistentz H Joh: Georgÿ Retzoben Notÿ publici dem geschäfft selbsten beÿgewohnt
In einer in d. St. Str. ane brandgassen gelegener, der Gottsheimischen Stamm behaußung so dieß. sel. lÿhenungs weiß bewohnt befund. word. alß volgt

Jean Philippe Gambs vend le tiers de la maison dite Bain des Juifs à Frédéric Ott.

1648 (27. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 418-v
(Prot. fol. 137) Erschienen H. Hannß Philipß Gambß Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein H Friderich Otten U.I.D. et Advocati alhie, mit beÿstand Sebastian Röderers deß Rothgerbers seines Schwagers
Einen tritten theil ahne hauß hoff hoffstatt Undt Stallung mit allen deren Gebäwen & d. Judenbad genannt alhie in der Zimmerleüthgaßen neben Hannß Steinen dem Schneider & neben einer Behaußung dem mehrern hospithal Zuständig hinden Vff weÿl. H Sebastian Müegen geweßenen Fünffzeheners seel. Erben stoßend geleg., daran ein tritter teil fr. Annæ Jacobæ Gambsin H Hannß Caspar Erhardts deß Schulschaffners alhier ehelicher haußfrawen Vnd der übrige tritte theil Johann Henrich Gambßen deß H. Käuffers Stieffsöhnlein Zuständig seÿe – vmb 50. lib wie auch 7. Viertzel halb Waÿtz. und Rocken Vnd Ein halb Fuder Weißen fürnen Weins

Jean Gaspard Erhard agissant au nom de sa femme Anne Jacqueline Gambs, propriétaire pour un tiers, et Jean Henri Gambs, propriétaire pour deux tiers, vendent la maison dite Bain des Juifs au cordonnier Michel Henninger et à sa femme Eve. En marge, quittance remise en 1698 à Jean Henri Spohn, alors propriétaire de la maison.

1674 (10. April), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 209-v
Herr Johann Caspar Erhard Schulschaffner, alß Ehevogt frawen Annæ Jacobæ Gambsin Zu Einem dritter theil und H. Johann Henrich Gambsen für sich selbsten Zu den übrigen Zween dritten theilen
in gegensein Michael Henningers deß Schuhmachers und Evä beÿder Eheleuth
Hauß, hoff, hoffstatt und Stallung mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, daß Judenbad genannt, allhier in der Zimmerleuth Gaß, einseit neben H. Georg Friderich Reichßhoffern dem handelßmann anderseit neben Einer behaußung dem mehrern Hospital zuständig hinden uff den Birckenfeldischen hoff stoßend gelegen – umb 712. fl.
[in margine :] (…) in gegensein herrn Johann Henrich Spohnen J.U. Lti. und Ambtmanns der Marckh Maursmünster, Ochßenstein und andere in die Nid. Elsaßische Ritterschafft gehörig., alß ietzmahlig. besitzers deß hierinn gemeldten haußes – Act. d. 11.ten Mart. 1695.

Le cordonnier Michel Hennicher et sa femme Eve Münster font baptiser des enfants à partir de 1660.
Baptême, cathédrale (luth. f° 103-v n° 121)
1660. Eodem [Donnerst. den 2.ten Augusti] Michael hennicher, der Schumacher, Eva Münsterin. Margaretha (i 107)
Baptême, cathédrale (luth. f° 130 n° 102)
1661. Mont. den 18.t 9.bris. Michael hennicher, der Schumacher, Eva Münsterin. David (i 160)
Baptême, cathédrale (luth. f° 156-v n° 93)
1663. Donnerst. den 18.t Junÿ. Michael hennicher, der Schumacher, Eva Münsterin. Martha (i 160)

1667 XV (2 R 84) Michel Henning. 92. 96. [der Schumacher pt° Abloßung]

Le tuteur des enfants de Michel Heniger et d’Eve Münster vend la maison au coutelier Christophe Wanner

1683 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 84-v
(Prot. fol. 8.) Georg Henrich Musculus der Leinenweber alß Vogt Michael Hönigers des Schuhmachers mit Weÿl. Eva Münsterin deßen geweßenen undt abgeleibten Eheweib nunmehr seel. ehelich er Ziehlter undt nachgelaßener Kinder
hatt in gegensein Herrn Christoph Wanners deß Meßerschmidts
Hauß, Hoff, Hoffstatt, undt Stallung, mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier in der Zimmerleuth oder Pimpernantzgaß, einseit neben der Reichshofferischen behaußung, anderseit neben einer behaußung dem mehrern Hospital zuständig, hinden uff den bürckenfeldischen hoff stoßend gelegen, welche behaußung umb 412 fl. 5 ß kauffschillings Rest Johann Paul Gambßen L.L. St. Verhafftet – umb 200 fl.
[in margine :] Pfundzollbahr 306. lb d

Christophe Wanner hypothèque un mois plus tard la maison au profit de Jean Hartmann Wœrt, receveur de l’Orphelinat. En marge, quittance remise en 1697 à Jean Henri Spohn, alors propriétaire de la maison.

1683 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 164-v
Erschienen Herr Christoph Wanner der Meßerschmidt
hatt in gegensein Johann Friderich Sachßen im nahmen herrn Johann Hartmann Wört alß Schaffners deß waisenhaußes – schuldig seÿe 400 lb
unterpfand, Hauß, Hoff, Hoffstatt und Stallung, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Weithen und Zugehördten alhier in der Zimmerleuth: oder Pimpernantzgaß, einseit neben der Richshofferischen behaußung, anderseit neben einer behaußung dem mehrern Hospital Zuständig, hinden uff den Birckenfeldischen hoff stoßend gelegen, welche behaußung umb 412 fl. 5 ß Johann Paul Gambßen L.L. Stud. Verhafftet
ferners solle in specie Und.pfand sein hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier beÿ dem barfüßer Platz im brandten End, einseit neben Andres Klauholtz dem Einspänniger, anderseit neben (-) hinden uff den Rindshäuter: oder Gerber: graben stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Heinrich Sponen J.U. Lti Und ambtmanns der ritterschaftlichen Und. Elsaßischen, alß Besitzers der hierinn gemelten in d. Pimpernantzgaßen gelegenen Behaußung (quittung), act. d. 2. Xbris 1697.

Fils de Marc Wanner de Nidau dans le canton de Berne, le coutelier Christophe Wanner épouse en 1650 Barbe, veuve du coutelier Jean Georges Pantel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 10)
1650. Eadem Dominica [Reminiscere] Christophel Wanner d. Meßerschmidt von Niddal Berner gebiets vnd burger allhier, Marx Wanner burgers und Meßerschmids daselbst ehelicher Son vnd Barbara, Hans Jerg Panthel des Meßerschmidt vnd burgers allhier hinderlaßene wittwe (i 256)

Fils du charpentier Jean Georges Pantel de Gersbach, Jean Georges Pantel épouse en 1640 Barbe, fille du coutelier Jean Schweickard
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 212-v n° 3)
1640. Dom. 40. 23 Feb. 2.a vice Hans Georg Pantel Von Gersbach der Meßerschmidt Hans Georg Pantels des Zimmermans daselbst hind.laßener Sohn, vnd Jfr. Barbara Hanß Schweickhardt des Meßerschmidts Vnd Burgers alhie hinderlaßene Tochter. Mon. den 2. Mart Zu S. Claus (i 227)

Christophe Wanner devient bourgeois par sa femme le 27 mars 1650.
1650, 4° Livre de bourgeoisie p. 265
Christoph Wanner Von Nida auß dem Berner gepieth der Meßerschmidt empfangt d. Burgerrecht von seiner haußfrawen Barbara, Weÿland hannß Geörg Bandels deß Meßerschmidts hinder laßener seel. Wittib vmb 8 Goldt. fl. so Er beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist ledigen standts geweßen würd Zu den Schmiden dienen. Jur den 27. Martÿ 1650.

Barbe Schweickard meurt en novembre 1683 en délaissant cinq enfants de son premier mariage et un fils issu du veuf. La succession comprend deux maisons. L’inventaire est dressé dans celle rue des Charpentiers. La masse propre aux héritiers est de 520 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 828 livres, le passif à 2 457 livres

1684 (8.3.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 11) n° 590 (XIX°, 1189)
Inventarium vnd beschreibung Aller der Jenigen haab nahrung v. güthern liegenden v. vahrenden, verändert und unveränderten, keinerleÿ außgenohmen, So weil. die Tugendsame Fraw Barbara Schweÿckardin, deß Ehrenvesten v. wohl vorgeachten herrn Christoph Wanners burgers und meß.schmidts allhier gewesene eheliche Haußfraw, beÿ ihrem den 27. Novembris deß abgewichenen 1683.sten jahrs beschehenem seel. absterben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum den 8. Martÿ st. n. A° 1684.
Die verstorbene Fraw selig hat ab intestato Zu erben verlaßen 1. Heinrich Banthels meßerschmids v burgers allhier hind.laßene 2. döchterlin Magdalenam v. Catharinam, deren geordneter vogt hanß Georg Banthel auch Meßerschmidt burger allhier, weilen aber derselbe diesorts mit Erbe ist, als hat in seiner Vogts Kinder nahmen hanß geörg Bögner Kübler burger allhie als Theilvogt dießem Geschäfft beÿgewohnet
2. Margaretham, Bartholomæi Imberß ebenfalls meßerschmidts v burgers allhie eheliche haußfrau, 3. Barbaram so ane wolff Bögnern gleichfalls meßerschmidts v. burgers allhier ehelichen verheürathet, 4. Joh: Geörg Bantheln, Meßerschmiden v burgern allhier, welche 4. vorstehende Stamm Erben, auß der verstorbenen Frawen seel. Erst. Ehe mit hanß Geörg banthlen dem meß.schmidt gezeuget, herrühren
5. Christoff Wannern, Meß.schmid burgern allhier, der abgeleiblen Frawen seel: in letßter Ehe mit H Christoff wanner dem wittib. ehelich gezeügtem Sohn

So in einer ane bimbernanß gaß gelegenen vnd in dieße verlaßensch. behörig. behaußung befunden worden wie volgt.
Auff d. Obern bühn, In der Cammer A, Im öbern stübel, In d. stub Cammer, In der Cammer B, In d. wohnstub, In der Stub Cammer, In d. Kuchen, In d. magd stub, vor der Magdkammer, Im Hoff, In d. werckstatt, Im Gaden
Eigenth. ane häuß: gäden vnd brennhütten (T.) Nemblichen hauß hoff hoffstatt v bronnen s. übrig Zugehörih. rechten gerechtigkeiten gelegen allhier in d. so genanten pimpernantz od. Zimmerleüth gaß, Zum Judenbad genant, 1.s. neben H. Am.stes Reichßhoffers erben 2.s. neb. deß Spitals behauß. hind. auff den bÿrckenveldicour. hoff stoßend, welche behauß. annoch verhafftet vmb 412. fl. 5 ß H Johann Paul Gambß v. ist üb. solche beschwärd durch die geschworne werckleüth geschehen p. 481. lb 5 ß. Darüb. sagt ein perg: Kauffbr. mit d. St. St. Contract Cantzl: Ins. v.wahrt deß datum den 22. febr. 1683. Dabeÿ noch ein alte Kauffv.schreibung auch mit gemelten Ins. besigelt de dato d. 10. April 1674.
(T.) It. hauß hoff, hoffstatt am branden end geleg. (…)
(T.) It. j. gaden allhie ane schind. brucken geleg. (…)
(T.) Item j. schloßgädlin allhier am Stad. beÿm nößelbach gelegen (…)
(T.) I. die beßer. ane j. lärenplatz darauff vor etlich. jahren 2. brennhüttlein gestanden gelegen auff den schieß reÿn beÿ den brennhütt. (…)
Ergäntzung d. Erben unveränderten guths. Vermög Inventarÿ üb. hanß geörg Panthels gewesenen meßerschmidts d. v.storbenen Frauen seel: Ersten Ehemanns auch seel. v.laßenschafft in A° 1649. vffgericht
Abzug in dißen Invent. d. Erben guett, Sa. haußraths 7, guldin rings 2, Ergäntzung 512, Summa summarum 520. lb
Theÿlbar guett, Sa. haußr. 171, büecher 5, wahren Zum Meßerschmid handw. behörig 441, Früchten 30, wein v. lähre vaß 18, Silb. geschirr v. geschm. 40, guldener Ring 4, baarschafft 7, Eÿgenth. ane häuß: gäd: v. brennhütten 911, Schulden 152, Summa summarum 1828 lb – Weibs Kleider denen Erben cedirt 11, Schulden 2457 lb, die passiva das theilbar gutt übertreffen vmb 641 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 527 lb
Abschatzung Sambstags d. 16/26 feb: 1684. Weillandt deß Ehrnhafften vnd bescheid.nen herrn Christoff Wanner deß Meßerschmidts behaußung in der so genandten pimper Nantz oder Zimmerleit Gaßen Zum Juden bad. genandt, Ein seitzes Neben Einer behaußung herrn Ammmaister Reichshoffers See. Erben gebürtig, and.erseitzs NN: hinden auff denn birckhenfeldischen hoff Stoßend Welche behaußung durch die geordnete Werckhleit in allem Wohl besichtiget vnd in acht genommen dem Jetzigen preiß vnd Wehrt Nach an geschlagen for vnd vmb Ein Taußent dreÿ hundert Sibentzig Vünff Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg Werckhleite Joseph Lauttenschlager alter Werckhmeister, Andres Schmidt Werckmeister deß Maurhoffs, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs

Christophe Wanner se remarie en 1684 avec Marthe, veuve du fabricant de chausses Isaac Salinus. Fille du tailleur Jean Roos, Marthe Roos a épousé le fabricant de chausses Michel Weiss en 1670, l’apprêteur de chapeaux Frédéric Uhl en 1675 puis le fabricant de chausses Isaac Salinus en 1679.
Proclamation, Saint-Thomas (luth. p. 110 n° 659)
1684. Dom. Jubil. & Cantate d 23/30 April. H Christoph Wanner der burger und Messer Schmid alhier, Fr. Martha weÿl. H. Isaac Salinus gewesener Hoßenstricker und . E. Kleinen Raths alten beÿsitzers hinterlassene Wittib. Cop. Neuekirch (i 57)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 122 n° 17)
1684. Dom. Jubilate Zum 2 mahl Hr. Christoph Wanner, Messerschmidt u. Burger alhier, Fr. Martha Weiland hr Isaac Salinus hosenstricker u. E. Kleinen Raths alten Beisitzers W. Mont. 1.t May Zu den Predigern (i 123)

Mariage, cathédrale (luth. f° 71)
1679. Dom. XII post trinit. Zum 2 mahl H Isaac Salinus der Hoßenstricker und Burger alhier E. .E Großen Raths alten beÿsitzer Fr. Martha Weiland Friderich Uhlen geweßenen huthstaffirers u. Burgers allhier nachgelaßene W. donnstags den 25. 7.br. Münster (i 72)

Mariage, cathédrale (luth. f° 12 n° 56)
1675. Dom: 19. post Trinit. Zum 2 mahl Friderich Uhl der huth Staffierer vnd Burger alhier, Martha Weiland Michael Weßen gewesenen Hoßenstrickers und burgers alhie nachgelaßene Wittib, Donnerstags de, 21.ten 8.bris Münster (i 13)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 207 n° 30)
1670. Eâd. doâ [III. Trinitatis] Michaël Weÿß der Hoßenstricker Vndt Burger allhie, vnd Jfr. Martha Weÿl. Hanß Rosen des Schneÿders Vndt Burgers allhie nachgelas. Eheliche Tochter. Eingesegnet ibidem et eodem Die (i 221)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Christophe Wanner à se remarier (avant la fin du deuil)
1684 Conseillers et XXI (1 R 167)
(p. 80) Sambstag den 22.ten Aprilis 1684. – Christoph Wanner Umb dispensat: sich Wied. zu v.heurathen
DG noîe Christoph Wanners, des Meßerschmidts, überreicht Unterthäniges Memoriale Und bitten, Umb gn. dispensation sich mit fr. Martha, weÿl. Salini, des hoßenstrickers fr. Wittib Zu verheurathen. Erk. Willfahrt, doch aber solle 3. lb jns allmußen Zu erleg. schuldig seÿn.

Christophe Wanner fait vendre des effets mobiliers
1684 (29.5.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6279) n° 75
Verkauff Register Über Etliche mobilia, so dem Ehrenvest. vorgeachten Herrn Christoph Wannern, Meß.schmiden und burgern alhier Zu Straßburg Zuständig geweßt und verkaufft word.
So bescheh. u. angefang. Dienstags d. 29. Maÿ anno 1684.

Accord entre Christophe Wanner et ses beaux-enfants
1685 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 479
Christoph Wanner der älter, Meserschmid, an einem, Margaretha gebohrne Banthlerin deß Meserschmids [sic] nunmehr seel. nachgelasene wittib, mit beÿstand Anthoni Gröttels deß Nadtlers ihres curatoris, ferners Barbara gebohrne Barthelin Johann Wolff Bahners auch Meserschmids Eheweib, mit assistentz ihres Ehevogts, Mehr Hannß Georg Barthel der Meserschmidt für sich selbsten und alß Vogt hannß Henrich Barthels geweßenen Meserschmidts seel. nachgelasener Kinder, mit beÿstand Georg Bögners deß Küblers ihres geweßenen Theilvogts alle weÿl. Barbaræ Barthlerin gebohrner Schweickhardin nunmehr seel. hinderlaßene Kinder und Erben, sein Wanners Stieffkinder am andern theil
Zeigten und bekandt freÿ gutwillig offentlich, demnach Er der Stieffvatter erwehnten seinen Stieff Kindern /:darunder sein Wanners eheleiblicher Sohn Christoph Wanner der Jünger Meserschmid zwar mit begriffen seÿe mithin aber dieser Vergleich der Parten anzeig nach Ihne nicht angehe:/ Vermög der in a° 1684 durch herrn Johann Jacob Böhlern Not. uffgerichteten Inventarÿ in summa 477. lb d. für Mütterlich Guth schuldig, Zumahlen daran der helffte sein lebtag widumbs weiß zu geniesen befugt seÿe, die übrige helffte aber anitzo abzuführen schuldig seÿe

Christophe Wanner loue une partie de la maison au maître de langue François Nicolas Gross

1688 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 246
H. Christoph Wanner der Meßerschmid
in gegensein H. Frantz Niclaus Großen deß Sprachmeÿsters
entlehnt, in einer allhier in der Zimmerleuth Gaß gelehenen, das Judenbad genandten behaußung, Erstlich eine Stub und Stubcammer wie auch Kuchen und hauß öhren sambt noch einer Stub dargeg. auff einem bod. wann man die erste Steeg hinauff gehet, ferner die Helffte am Kellrr /:so underschlag:/ Holtzhauß, und Gemeinschafft deß bronnens und bühnen, Von Joh. Bapt: dießen Jahrs angerechnet uff ein Jahr lang umb einen Jährlichen Zinnß nemlich 10 Pfund

Christophe Wanner l’aîné et son fils Christophe Wanner le jeune font vendre des effets mobiliers au poêle du Miroir
1692 (20.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 1)
Verkauff undt Löß Register, Inhaltend und Außweißend, alles daß Jenige was abe denen Mobilien vnd Meßern, so herrn Christoph Wannern dem ältern theils und H. Christoph Wannern dem Jüngern beeden Meßerschmiden vnd burgeren alhier alß respectivé Vatter und Sohn zuständig ; vnd auff E. E. Zunfft der Spiegel Stuben (…) verkaufft. Actum vnd angefang. Donnerstags den 20.en Martÿ 1692.
Designatio Über H. Christoph Wanners des ältern habende Nahrung, wie solche den 18. Aprilis 1693. vff begehren, inn seinem wie auch H. Christoph Wanners des Jüngern Meßerschmidts v. burgers seines Sohns Persönlichen beÿsein
In einer behaußung am Spiegelgäßel hat sich befunden

Christophe Wanner l’aîné se remarie avec Susanne, fille du fabricant de pâtés Marc Schætzel
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 37 n° 235)
1693. Festo Trinitatis seÿnd Zum 1. mahl außgeruff. word. Herr Christoph Wanner der ältere Meßerschmidt und burger allhier, Jfr. Susanna, Wÿland Marx Schätzels geweßenen Bastetenbecken und burgers nachgelaßene eheliche T. Seÿnd copulirt word. Mittw. 27. Maÿ (unterzeichnet) Christoph wanner als hochzeiter, sausann schleneln als hochzeiterin, Christoff wanner der Jun alß sohn, marx schaetzel alß Bruter (i 38)

Inventaire des apports
1693 (30.5.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6358) n° 384
Inventarium über des Ehrengeacht. Herrn Christoph Wanners des ältern Meßerschmidts undt der Ehren und tugendsahmen frawen Susannæ Schätzelin, beed. Eheleuth. burgere alhier Zu Straßburg einand. in d. Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anô 1693. (…) weilen in d. Zwisch. beed. gedacht. Ehepersohnen miteinand. auffgerichteten Eheberedung außtrucklich. verglich. daß eines jed. in die Ehe Zugebracht vermög. einem jed. undt seinen erben ein freÿ eÿg. reservirt guth seÿn vndt heiß. (…) welches bescheh. in Straßburg d. 30. Maÿ 1693.

Christophe Wanner fils s’engage à entretenir son père, il reçoit en compensation une boutique au pont des supplices (pont du Corbeau)
1692 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 548-v
H. Christoph Wanner der ältere und Christoph Wanner der jüngere beede Meßerschmid, Vatter und Sohn, mit beÿstand Hn Jacob Christoph Pantrion Notarÿ Publ.
daß Sie beede Vatter und sohn hiernach beschriebenen accord respect. leibgeding mit einander wolbedächtlich abgeredt und sich verglich. haben wie hernach folget, Nemblich und für das erste, so verspricht Er der Sohn den Vatter die übrige Zeit seines lebens beÿ sich zu behalt. und Zu erhalt., demselben eine Stub ein Zuraumen, Ihme mit Eßen, trincken wie Er es selbst genüßt (…)
darnach und für das andere so cedirt und übergibt Er der Vatter Ihme dem Sohn Sein an der Schindbruck gelegenen gad. einseit neben Christmann Röderer, dem Rothgerber, anderseit ist ein Eck uff die bruck, hind. geg. der Schlag Pritsch auffs waßer stoßend, Ferrner allen seinen vorrath an Pflaster, Schnubtabac und balsam

Inventaire des biens de Susanne Schætzel (50 livres), dressé après la mort de Christophe Wanner à l’hôpital le 28 janvier 1701
1701 (12. 8.br), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6148) n° 622
Inventarium undt beschreibung aller d. jenig. haab undt Nahrung, so d. Ehren und tug.dtsamen frawen Susannæ Schätzelin, des weÿl. Ehrengeachten herrn Christoph Wanners des ältern gewes. Meß.schmidts burgers allhier Zu Straßburg, so d. 28.ten Jan: jüngst hier in allhießigen hospital tödlichen verschied. nunmehrs seelig. hind.laßener wittib eÿgenthümblich Zuständig ist, welche auf ansuch. erfordern undt begehren ersternanter wittib ohne Zwar beÿden des verstorb.en seelig. hind.bliebn.en Sohns undt eintzig Ab intestato Erben des Ehrenhafft. Christoph Wanner des Jungen meßschmidts burg. allsa d. von n dem vatter nichts ererbt, sond.n deß sehr wenige verlaßene mittel in erwehntem hospital verblieben, undt d. Sohn sich vernehmen laß. d. er von berühter wittib nichts prætendiren werde, vorgenommen durch mehrbedeutete wittib mit beÿstand des Ehrenhafft. Hanß Peter Fiedels Pergamenters burg.s alhier, d.oselb. Schwag.s ane statt eines geschwornen vogts (…) bescheh. in Straßburg, Mittwochs den 12. 8.bris anô 1701.
Copia der Eheberedung, ligt beÿ d. Concept, stehet nicht im Protocoll
Inn einer inn d. Statt Straßb. inn d. grosen Stadelgaß geleg.en vnd in dieße Nahrung nicht gehörig. behaußung befunden worden wie volgt
Sa. haußraths 17, Allerhand Wahren 3, Silber 5, guldener Ring 2, baarschafft 30, Summa summarum 59 lb – Schulden 6 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 53 lb
Nota. Es hätte Zwar die hind.laßene wittib vor ermanglend. haußrath, wahren undt und.schiedliche baarschafft eine Ergäntzung wie auch vor morg.gaab und hochzeith Kleÿdung 70 fl. Zu prætendiren weilen ab. Ihr verstorbener Ehemann ane mitteln nichts hindlaß, sondern deß sehr wenig verlaßene mittel im Spital verblieb. als kan dieselbe d.en.weg. nicht contentirt werd. sond. auch also Zu fried. seÿn.

Christophe Wanner le jeune, assisté de son père Christophe Wanner l’aîné, vend la maison au commis des vivres Frédéric Frischelt et à sa femme Marguerite Berion.

1692 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 337
Christoph Wanner, der jüngere Meßerschmidt mit beÿstand Hn Christoph Wanners deß ältern, seines leiblich. Vatters
in gegensein H. Friderich Frichel, Commis des vivres, und Fr. Margarethæ gebohrner Perionin – auf die von H. Räth und XXI. heut dato ertheilte permission (unterzeichnet) Fridrich Frichel Commend. des Viures, Margareta fricheltin
Hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt, Rechten und gerechtigkeit allhier in der Zimmerleuth oder Pimpernants gaß, einseit neben der Reichshofferischen behaußung, so vor diesem die Zimmerleuth Stub gewesen, anderseit neben einer behausung dem mehrern Hospital zuständig, hind. auff den Birckenfeldischen hoff stoßend gelegen, und Zum Juden bad genandt, welche Behaußung umb 13 lb Capital (und umb 68 lb Capital, So dann umb 400 pfund Capital) verhafftet – umb 243 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Christophe Wanner le jeune, demeurant à Barr, à vendre la maison au manant Jean Frédéric Frischelt. La commission autorise de vendre pour 1700 florins à un manant la maison dite Bain des Juifs à une cave voûtée, un bûcher, plusieurs poêles, chambres et grenier à provisions
1692 Conseillers et XXI (1 R 175)
(p. 86) den 3.t maÿ 1692. -Wanner umb Hauß verkauff an Frichell
S. ersch. Hn Christoph Wanners, deß jüngern, so Zu Barr, dießer will sein behausung in der Zimmerleuth gaß gelegen, genant das juden badt, an H Joh: Friderich frichell, Commis des vivres umb 1700 fl. Verkauffen, bittet deßen g.dige erlaubnuß.
Erk. Zweÿ herren deputiret, umb einen augenschein einzunehmen.
Hr. XXI. Brackenhoffer und H Daniel Dietrich

(p. 92) 10.ten Maÿ 1692. Haußverkauff Wanners ahn Friquel
Herr XXI. Brackenhoffer und Ratherr Daniel Dietrich referiren, den eingenommenen augenschein Cristoph Wanners ahn Friderich friquel commis de uiures gelegen in der alt. Zimmerleuth stuben gaß, habe ein gewölbt. keller, holtzhauß, etliche Stuben, Cammern und fruchtschütten und seÿe genant Zum Judenbad, der Käu[fer] im schirm, und wolle der Jüngsten ergangenen Verordtnungen nachgeleben, auch sich ehister tagen ins burgerrecht begeben, des Kauff solle geschehen umb 1700 fl.
Erkant, wird der Kauf confirmirt, und ehe der herrn deputirten gewießen der verschreibung beÿ zu wohnen, und dabeÿ was nöthig Zu beobacht.

Frédéric Frischelt et Marguerite Berion hypothèquent le même jour la maison au profit d’Adam Roth, vicaire de la cathédrale

1692 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 338
H. Friderich Frichel, Commis. des vivres und Fr. Margaretha gebohrne Perionin
in gegensein H. Adam Roth, Vicarÿ Ecclesiæ Cathedralis allhier, für seine Person – schuldig seÿe 200 pfund Zuerlauffung hernach hypothecirt. und.pfands
unterpfand, Hauß, hoff & perge auß immediate vorstehed. verschreibung

Originaire de Pilchowitz en Silésie, Jean Frédéric Frischelt (Frigelt) épouse en 1689 Marguerite Berion, fille du tourneur (luthérien) Samuel Berion : contrat de mariage, célébration
1689 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 102
(Eheberedung) Johann Friderich Fricheld auß Schleßien an der Pohlnischen Kräntz gebürtig mit beÿstand Johann Wilhelm Schneiders deß Musicant. alß hochzeiter an einem,
So dann Margaretha Berionin weÿl. Samuel Berion deß Hohltregers Seel. eheliche tochter alß hochzeiterin mit beÿstand Friderich Kuntze deß Hohltrehers Ihres bißheringen vogts am andern Theÿl (unterzeichnet) Johann fridrich Frichelt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 44)
Anno 1689. 21. Februarÿ matrimonio junxi Joannem Fridericum Frigelt ex Pilchowitz in Silesia in finibus Poloniæ filium Joannis Frigelt et Annæ Mariæ quintin coniugum 30. annorum circiter, Et Margaretham Berionin filiam Samuelis Berions quondam Civis et Kunstträhers Argent. defuncti et Mariæ Salomeæ Freynsholtzin coniugum 19. annorum circiter (signé) Johann friidrich frichelt (i 26)

Marguerite Berion meurt le 12 septembre 1694
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 95)
Die 12 Septembris anni 1694 a me (…) sepulta est Margarite Perionin uxor Jo. federici frichelt annonæ militari ex commissione præpositi omnibus Ecclesiæ munita (i 122)

Frédéric Frischelt se remarie avec Marie Catherine Knœrr. Leur premier enfant naît en octobre 1695.
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 101) Tertia die octobris anni 1695 baptizatus as stum Stephanum Joannes Henricus filius legitimus Dni Joannis friderici fricheldt et Mariæ Catharinæ Knörrin coniugum, Patrinus fuits nobilis Joannes Henricus Obrecht Consiliarius argentinensis filius prænobilis Dni Dni Obrecht prætoris regii Matrina vero Anna Catharina Rothfuxin (i 105)

Après voir entendu le rapport des préposés à l’accise, les Quinze nomment Frédéric Frischelt, originaire de Pilgowitz (Pilchowitz) à quatre heures de Ratibor en Silésie, garde ambulant auprès des aubergistes. Le salaire est seulement de deux florins par semaine mais le préposé est intéressé dans les amendes qu’il fera encaisser. Le salaire est porté à trois florins sur proposition du préteur royal, outre le tiers des amendes encaissées. Frédéric Frischelt prête serment le 14 juillet.
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
Friderich Frischelt wird garde ambulant
(f° 130) Freÿtag den 8. Junÿ – Friderich Frischelt wird garde
Obere Umbgeldt Herren lassen per Herrn Schragen referiren daß als jüngst wegen d. Aubergistes referirt worden, es die meinung gehabt habe, daß ein gewißer garde ambulant ihrentwegen bestellt werden sollte, darzu damahlen Johann Jacob Schneid. jnn Vorschlag Kommen seÿe, herr prætor Regius aber habe dafür gehalt. daß beßer were wann ein Frantzoß. darzu genommen würde, darauff Friderich Frischelt, der Zwar Kein Frantzoß /:dann er auß Schleßien An den pohlnischen gräntzen von Pilgowitz 4. stund von Ratibor gebürtig:/ jedoch der Frantzösischen sprach sehr wohl mächtig seÿe, Und beÿ dem Statt Speicher schon gute dienst gethan, sich angemeldt und umb dießen dienst gebetten, dann mann gleich beditten, daß d. Salarium Zimlich schlecht und Wochentlich nur 2. fl. ware, allein habe er Zubedencken gegeben, ob mann darmit sich, weib und Kindern ernehren Könne, jedoch es Mghh, überlaßen hätte, auff welches mann ihme replicirt, daß, wann er Fleisig were, und was Zu straffen vorfiele, ihme davon auch was abgefolgt werden würde, dafür er sich bedanckt, dabeneben gebetten, ihn des pantoulier tragens zu verschohnen, Nachdeme mann ihm aber remonstrirt, daß er sonsten Keine authorität haben, und die Aubergistes ihme Nicht pariren, hingegen er jnn seinen laboribus beßer reussiren würde, auch man sich *errinnern wüßte, daß dann derg. Unter dem rock Zutragen erlaubt worden were, so habe er sich darzu verstanden, Weilen nur nöthig ist, daß dieße stelle bestellt werde, und dießer Implorant ein gutes Zeugnuß hatt, auch herr Prætor Regius auff seine person inclinirt, so stündte Zu Mghh. Ob Sie ihn annehmen und was Sie ratione Salarÿ gn. erkennen wollen. Erk. Wird Friderich Frischelt hiemit angenommen und d. geschäfft wegen d. bestallung Wie auch wegen des pantoulier tragens an die Obere Umbgelds herren gewießen.

(f° 135) Freÿtag den 15. Junÿ – Friderich Frischelt pt° besoldung Und deßen Verrichtung
Obere Umbgeldt Herren lassen per Herrn Schragen referiren daß nachdeme heut 8 tag Friderich Frischelt Zu einem garde ambulant angenommen worden, mann auff geschehene remission von seinem salario geredt, und mit Mghh ratification dafür gehalten habe, wann er deme, was inn seiner Instruction enthalten, Nachkombt, es wohl auff 3. fl. wochent. gesetzt werden könte, neben dem Antheil an den straffen, so er zu gewarthen hatt. Worauff dann herren dreÿ des Umbgelts angedeutet worden, daß sie Zu papier bringen solten, was sie vermeinen, daß inn seine Verrichtung lauffen möchten, deßen er sich ane statt des pantouliers /:darmit ihn zu verschonen er jüngst gebetten:/ bedienen könte, darauffhin sie gegenwärtige puncten auffgesetzt, Liße sie ab, Und meldet Ferners daß, als wann sie durchgangen, gefunden habe, daß, wann Frischelt sie wohl observirt, es gemeiner Statt zu großen Nutzen gereichen werde, sonderlich wann er auff die gardes die an den thoren Nicht Fleißig sich einstellen, genau obsicht hatt, alleinn Zu Mghh stünde Ob sie dieselbige ratificiret und anbeÿ erkennen wollen, daß sie jnn eine beßere Form gebracht werden sollen.
Herr Prætor Regius sagt, es werde, was die Bestallung betrifft, Frischelt die 3. fl wohl verdienen wann er der abgelesenen Instruction sich gemäß bezeigt, welche außgab durch abschaffung ein: und Anderer Consignes, darinnen die Obere Wachtherren bereits begriffen, Wider ersetzt werden Könte. Belangend die Instruction, so Finde er sie inn allen puncten guth, dahero sie auß Zu Fertigen, und mit der Statt Insiegel zu Verwahren seÿn werde, außgenommen die Inspection über die gardes, da Er darfür halte, daß selbige ihme, Frischelt, inn eine geheime special Instruction gegeben werden Könte, dann sonsten es Viel Verlust causiren und die gardes ihne sehr gesäßig werden würden, dießes Zu verhüthen, müßte jnn dere Umbgeldhauß angezeigt werden, daß, wann er von ein des andern Unfleiß Nachricht gibt, mann es allda verschwiegen halten sollte, darmit aber er seines orths auch fleißig seÿe, so werde jetzo gleich Zu erkennen seÿn, daß ihme von den straffen jedes mahl die tertz gericht werdn sollte.
Erk. gefolgt, Und sollen dieße 3 fl. denjenigen 25. lb 11 ß 8 d der Pfenningth: Vor die übrige gardes Und anderen Unkosten Wochentlich inn das Umbgeldhauß Zu lüffern hatt, beÿgesetzt werd.

(f° 150) Sambstag den 14. Julÿ – Johann Friderich Frischelt jurat
Herr Secretarius Schrag proponirt, daß Johann Friderich Frischelt des garde ambulants Ordnung Zu papier gebracht jnn der Cancelleÿ expedirt und mit Mghh, Insigel Verwahrt werden seÿe, welche er durchleßen, und weilen er sich jetzo sustirt, d. iurament abzulegen, so stünde Zu Mghh Ob er eingelaßen werden solte. Erk. fiat.

Fils du marchand Jean Frischelt de Silésie, l’employé à l’accise Frédéric Frischelt devient bourgeois avec sa femme Marie Catherine Knœrr, fille du receveur à l’hôtel de Bade et leurs deux enfants, à titre gratuit
1698, 4° Livre de bourgeoisie p. 706
Johann Friderich Frischeld, bedienten im umbgeldt auß Silesien, Weÿl. Johann Frischeld geweß. Handelsmann daselbst Ehl. sohn vnd Maria Catharina Knörrin, Weÿl. Johann Knören geweßenen Schaffners im Badischen hoff alhie hint. tochter, seiner haußfraw empfangen das burgerrecht sampt ihren beeden Kinder, durchauß gratis, Vnd Werden beÿ EE Zunfft Zur Stelts dienen. Jur: d. 15. Ejusd. [Xbris] 1698

Le maître adjoint de la Grue Jean Christophe Flach est nommé maître de la Grue après la mort du titulaire Jean Frédéric Hahn. Les Quinze élisent Frédéric Frischelt maître adjoint.
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
Johann Friderich Hahnen des Cranmeisters pt° dismissionis. 82
Friderich Frichel wird Unter Granmeister. 105. 112.
(f° 105) Freÿtags den 18.t Martÿ 1701 – Friderich Frichel wird Unter Granmeister
Iidem [Obere Bawherren] per Herrn Friden es seÿe errinnerlich daß Johann Christoph Flach der unter Cran Mstr vorige woch bey Herrn Rhät und XXI. Zu einem Ober Cranmstr. erwöhlt, und beÿ Mgherren Erkant word. seÿe, daß Zu wider ersetzung des unter Cranmstrs eine Rubric gemacht werden solte, so Geschehen darauff sich unterschiedliche Personen darumb geschrieben Gegeben, alß Johann Adam Goll, Johann Michael Schadt Johann Friderich Höh, Friderich Frichel, Moritz Reiner, vnd Johann Ignatius Hügel, vnd alß man solches abgelesen, haben man gefunden, daß vor dießes mahl die Alternativ ein Subjectum von Catholischer Religion erfordere vndt weilen vorged. Personen, außer dem Schaden, alle dießer Religion Zugethan seÿen, so habe man keinen außschuß machen, sondern Zu Mghherren stellen wollen, ob Sie den Frichel der lang im Ungelt bedient geweßen, undt Moritz Reiner den Zoller am Rhein in Consideraôn Ziehen wollen.
Electus Friderich Frichel.

La veuve de Frédéric Frischelt est dispensée de faire dresser un inventaire
1735, Livres de la Taille (VII 1178) f° 2-v
Donnerst. den 6. Januarÿ – Weÿl. H. Friderich Frischelt gewesenen Cranmeister Wittib ist mit Vorwißen und belieben Herrn Prætoris Regÿ Excellenz wegen auf sich habenden hohen Alters der Inventur dispensando erlaßen worden, hiengegen hat dero Tochtermann H. Frantz Mercy der Einspänniger cavirt, daß nichts Von der Nahrung distrahirt sondern der Fr. Wittib biß in ihren tod in handen gelaßen und alß dann inventirt werden solle.

Frédéric Frischelt et Marguerite Perion vendent la maison à Jean Henri Spon, bailli de Marmoutier et d’Ochsenstein

1693 (19. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 697-v
H. Friderich Frichel, Commissaire des Vivres, und Fr. Margaretha gebohrne Perionin (unterzeichnet) friderich frichelt
in gegensein Hn Johann Henrich Sponen, J. U. Lti. und wolbestellt. Ambtmanns der Marck Maursmünster, Ochßenstein, und Nid. Elsaßischer Ritterschafft – und zwar auff die am 20. Junÿ beÿ HH. Räth und XXI. ertheilte permission
hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit. allhier in der Zimmerleuth ([biffé] oder Pimpernants) gaß, einseit neben David Apffel, dem haußfeurer, anderseit neben einer behaußung /:tit:/ H. Daniel Richshoffern, alten Ammeistern gehörig, hind. auff den Birckenfeldischen hoff stoßend gelegen, und Zum Judenbad genandt, welche Behaußung umb 137 lb Capital (und umb 68 lb Capital, So dann umb 400 lb Capital, Item umb 200 pfund Capital) verhafftet – geschehen umb 393 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Frédéric Frischelt à vendre la maison au bailli manant Jean Henri Spon
1693 Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 109) Montags den 15.t ejusd. [maÿ 1692]. – Johann Heinrich Spohn
G. ersch. H. hlrd Johann Heinrich Spohn Ritterständischer Ambt Man der Will Von Friderich Frichell ein in der Zimmerleuth gaßen gelegenen Behaußung ohngefehr umb 2400 fl. an sich erhandlen, b. deßen g.dige erlaubnuß.
Erk. Zweÿ herren deputiret, umb einen augenschein einzunehmen.
Hr. XV. Friderici, H. Pfeiffer

(p. 110) 20.t Junÿ 1693. Relation des hauß so Ambt Man Spohr Kauffen will betreff.
H. XV. Friderici und H. Pfeiffer referiren, den Zustand deß an Spohnen Ver Kaufften haußes, mit fernerem bericht, daß d. Ver Käuffer den Pfund Zoll bezahlen, und der Käuffer die andere onera leÿden Wolte.
Erk. Willfahrt und soll der Contract der neuen instruction gemäß Verschrieb. werd.

Jean Henri Spon demande à être exempté de l’accise pour le sel qu’il se fait livrer à Strasbourg
1693, Protocole des Quinze (2 R 97).
(f° 279) Sambstags den 19. Xbris – Herr Johann Heinrich Spon pt° Zoll freÿheit.
Herr Johann Heinrich Sponn, Ambtmann Under der Ritterschafft, per D Gollen, bitt, weilen er sein domicilium alhier hatt, und deßen ohngeachtet mann ihme seine sachen jnn sonderheit seine Victualien An den thoren arrestiren Will, Zu forderist Umb entschlagung der Zweÿ sester saltz, so ane * auffgehalten worden, Und zu mehererm bericht Deputation. Erk. Vor Obern Saltzherren gewießen.

Le contrat de mariage entre Jean Henri Spon et Marguerite Morison, originaire de Bar-le-Duc, est signé à Molsheim le 15 juillet 1689 d’après l’article Les barons de Spon d’Alsace, par Seymour de Spon, Annuaire de la société d’histoire et d’archéologie de Colmar, 1976-1977 pp. 49-56. Le mariage ne se trouve ni dans les registres de Bar-le-Duc ni dans ceux de Molsheim.

Enfants nés à Strasbourg
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 72-v n° 619)
Hodie 28 Januarÿ Anni 1694. (…) baptizata est Maria Anna Francisca filia legitima spectabilis viri D. Joannis Henrici Spon satrapæ Nobilitatis Regiæ et Maursmünster & honestæ foeminæ Margarithæ Morizon (i 77)
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 89-v n° 773)
Die 29 Augusti Anni 1695. (…) baptizatus est Renatus Henricus filius legitimus Dni. Joannis Henrici Spohn molshemiensis Ciuitatis et Nobilitatis Equestris de Inferiori alsatiâ satrapæ et dnæ Margaritæ Morizon (i 94)
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 111 n° 1016)
Hodie die 10 Maÿ anni 1697 Expleta sunt sacræ Ceremoniæ in Joanne Francisco die 10 Octobris anni 1696 in necessitate ab obstetrice baptizato filio legitimo Dni. Joannis Henrici Spohn Satrapæ Nobilitatis Equestris Inferioris Alsatiæ et dnæ Margaretæ Morizon Conjugum eum suscp. Rdus Dnus Franciscus Morizon Ecclesiæ Cathedralis Argentinæ Præbendarius (i 115)

Jean Henri Spon et Marguerite Morison conviennent du règlement de la dot de leur fille Louise Spon qui est entrée au monastère de la Visitation
1716 (18.11.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 19)
Obligation, 18 No.bre 1716 – furent presens Sr Jean Henry Spon bailly de la Noblesse de la basse alsace et dame Margueritte Morison son espouze qu’il authorize a L’effet des presentes, Lesquels ont declares que restant débiteurs
envers les dame superieure et relligieuses du monastere de La visitation Ste Marie de Lad° ville de Strasbourg
de la somme de 2000 Liures pour parfaire celle de 4000 livres qu’ils s’etoient obligés de payer auxdittes dames pour la dot de damle Louise Spon Leur fille relligieuse aud. Monastere, Les deux autres mil Livres Leur ayant esté payéé (…)
(signé) jh Spon, Mg Morison
sœur Louise Françoise de Rosen supérieure
sœur Marie Emanuelle Mussot assistante
sœur marie Hiacinthe Ravyot conseillere
sœur Jeanne Alexis Receueur conseillere
sœur Marie claire Geiger conseillere

Marguerite de Morison fait donation à sa fille, épouse de Pierre de Bar, de ses biens en Lorraine
1729 (29.11.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 984)
Testament du 29. 9.bre 1729. – fut presente En personne Dame Marguerite De Morison Epouse de Mr Jean Henry Spon Bailly de la Noblesse de la Basse alsace demeurant en Leur maison Scize Rüe des Charpentiers psse. St Laurent à Strasbourg, Ladite Dame etant par la grace de Dieu En bonne santé de Corps et D’Esprit allant et venant a ses affaires (…)
Ladite Dame Testatrice Nomme et Institue de sa propre Bouche pour ses héritiers universels de tous ses Biens Ledit sieur Jean François Spon son fils et Dame Henriette Spon sa fille Epouse du sieur Pierre de Bar Ecuyer demeurante à la ville haute de Bar Le Duc, Et attendu que Lad° Dame Henriette spon a seule herité des sieur et Dame Alliot D’hurbache a L’Exclusion de sondit frere, Que Dailleurs par son Contrat de mariage elle a non seulement Eté avantagée par feu Monsieur de Morison vivant Chanoine de la Cathedrale de Tournay Mais qu’elle a Encore Eu En dot tout L’ancien Patromoine de la Testatrice, que les acquisitions qu’elle et Monsieur son Epoux ont faite des biens du sieur Dufournel, Ladite Dame Testatrice fixe la portion hereditaire de lad. Henriette Spon sa fille Epouse dud. sieur de Bar a Ce qui est Scitué En Lorraine et Ce qui lui a Eté donné par son Contrat de mariage, Instituans sondit fils Jean François Spon héritier du surplus et notamment de tout Ce qui est scitué en alsace a Elle revenant et appartenant tant en vertu de ses pactions Matrimoniales que Conformément aux usages de cette province. (…)
Le tout a Eté fait, dicté et nommé de mot apres autre par lad. Dame Testatice a moy notaire, Et par moy a Elle Leu Et Releu dans un poele au second etage de la maison De lad. Dame ou elle Reside actuellement Rüe des Charpentiers aud. Straßburg Simon Mg de morison

Henri Spon et Marguerite de Morison font donation à leur fils Jean François Spon, référendaire au Petit Sénat, de leurs biens sis en Alsace, dont la maison rue des Charpentiers, et confirment la donation des biens en Lorraine à leur fille

1732 (4.2.) Not. Humbourg (6 E 41, 50)
Donation entre vifs – furent presens Mr Henry Spon Bailly de la Noblesse de la basse alsace demeurant en cette ville rüe des Charpentiers Paroisse de St Laurent et D° Marguerite de Morison son Epouse de Luy autorisée et qu’jl autorise, lesquels ont dit et declaré que pour non seulement se decharger de l’administration de Leurs Biens et de former à L’avenir un revenu stable et fixe, mais aussi regler entre leurs deux Enfants Jean François Spon referendaire au Petit Senat de cette ville et Henriette Spon Epouse du Sr de Bar Escuyer Sindic de la ville de Barre le Duc La part et portion héréditaire qu’ils leur destinent, jls ont de leur plein gré et par raison de famille fait la Disposition suivante
Premierement Mesdits Sieur et Dame Spon cedent et abandonnent audit sieur Jean François Spon Leur fils à ce present et acceptant à titre de pleine propriété par donation pure et simple entre vifs et irrevocable tous leurs biens meubles et immeubles scis et situés en cette Province d’alsace, Sçavoir
La Maison en laquelle jls habitent presentement située rüe susdite des Charpentiers avec toutes ses appartenances et dependances,
Plus une Maison delabrée ou droit d’hypotheque sur jcelle scize dans le quartier St Nicolas vis à vis de L’hosellerie ou pend pour enseigne la Grande Barbe,
Plus la maison Scize en la Ville de Molsheim rue dite herrengass avec la Cour Jardin, Escuryes, Pressoir, droit de passage d’Eau et autres dependances generalement quelconques
Plus toutes les vignes, terres labourables et prairies Scizes dans le Ban dudit Molsheim suiuant l’Etat qui en a été fourni par le dernier Censier,
Plus la terre et Métairie de Finckenthal avec les Batimens, Bosquest, terres labourables et vignes en dependantes, ensemble tous les bestiaux et unstensils servans à La culture comme aussy la Carriere et la Tuillerie, droits de Paturage, Bergerie et autres generalement quelconque,
Plus toutes les Prairies a eux appartenantes dans le ban d’Avelsheim,
Plus les terres et biens rentiers dits gültguth qu’ils ont dans le ban de Saverne et Bans attenans et circonvoisins,
Plus les terres et gültguth scis dans le ban de Mennolsheim,
Plus les terres et biens rentiers situé dans le Ban d’Oberchaffolsheim près Haguenau,
Plus Le Domaine directe d’un moulin Emphiteotique situé dans le Ban de Reinhardsmünster, Ensemble le canon annuel en echeant,
Plus le fief de Rittenbourg autrement dit Mittelhausisch Lehen releuant de Monsieur L’abbé de Marmoutier, à l’effet de quoy Ledit sieur Jean François Spon fils fera pres de mondit Sieur abbé les requisitions sur ce necessaires.
Tous lesquels biens mentionés ez articles cidessus Lesdits Sieur et dame Spon ont déclaré estre francs et exempts de toutes dettes et hypothèques, Plus toutes les dettes actives oue les meubles et autres Effets qui se trouvent actuellement ou se trouveront lors de leurs decès dans la maison de Strasbourg, celle de Molsheim et à Finckenthal sans reserve ni disminution quelconque.
En Consideration de quoy lesdits sieur et Dame Spon se sont non seulement reservés L’habitation dans a maison qu’jls habitent prestentement mais se sont aussi stipulés une Pension alimentaire et viagère de 1000 Liures (…) et S’il arrivoit que led. Sr Spon fils vint a deceder avant les Sr et D° Spon ses Pere et mere sans qu’il fut marié et eut des Enfants Ces biens retourneront alors auxdits Sr et D° Spon (…)
Par contre Lesdits Sr et D° Spon cedent et abandonnent en tant que besoin et ainsi qu’ils ont déjà en partie cedé et abandonné à leur fille Henriette Spon de Bar, Toutes les successions paternelle maternelle et collaterales echues et a echoir à la D° Spon Mère tant en Lorraine que dans le Barrois, Plus la terre de Savonniere appartenances et dépendances ainsi que la maison de Barre et autres biens par eux acquis de La succession de feu le sieur du fournelle, en ce non compris ce que ladite Henriette a acquis de La succession de feu les sieur et Dame Alliot notamment Les mille écus affectés sur la Baronnie du Rebache (…)
Fait lu et passé audit Strasbourg le 4 feurier 1732

Licencié en droit, Jean François Spon est nommé greffier des archives en août 1726 puis rapporteur au Petit Sénat en 1730.
Jean François Spon épouse en 1732 Anne Marie Françoise Gelb, fille du sénateur François Nicolas Gelb : contrat de mariage, célébration

1732 (8.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 50)
Mariage – furent presens M° Jean François Spon avocat referendaire au Magistrat de cette ville fils majeur d’ans de M° Jean Henry Spon Bailly de la Noblesse de la basse alsace et Dame Marguerite de Morison son Epouse demeurant en cette d° ville rüe des Charpentiers, faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom de l’auis conseil et assistance desdits Sieur et Dame ses pere et mere d’une part
Et Le Sieur François Nicolas Gelb Con.er du Magistrat de cette ville et Damoiselle Marie Eve Schnörringer son épouse y demeurant grand’rue faisant stipulant et agissant pour Demoiselle Anne Marie Françoise Gelb leur fille, présente et de son gré et consentement, lad. dle en outre assistée du Sieur Jean Schnörringer Prevot de Gambsheim et de Dle Anne Oster sa femme ses grand Pere et grand mere Maternels et du Sieur Jean George Schnörringer son oncle aussy maternel avocat au Conseil souverain d’Alsace et Cons.er aud. Magistrat de cette ville pour ce presens d’autre part

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 10)
Hodie 17 mensis julii anni 1732 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt dominus joannes franciscus spon advocatus Referendarius senatus argentinensis filius domini henrici spon pætoris nobilitatis inferioris Alsatiæ et dominæ Margaretæ de Morison commorans in parochia ad stum Laurentium et domicella Maria Anna Francisca gelb, filia domini joannis nicolai gelb assessoris magistratus hujusce urbis et dominæ mariæ Evæ Schnöringer commorans in hac parochia (i 7)

Jean François Spon est élu greffier aux Archives en 1726.
1726, XIII, 3 R 73
H. Lt. Johann Francois Spon wird zu einem Registratore beÿ dem archiv erwöhlt. 161. 1726 Conseillers et XXI (1 R 209)
H. L. Joh: Franc. Spon Registrator schwört auff seine bestallung. 363.
1726 Obere Cancelley Herren, 1725-1739 (4 R 34)
H. Lt Joh: Frantz Sponen des Registratoris bestallung Wird regulirt. 64.
In Ersetzung der Referenten Stelle beÿ E. E. Kl. Rath wird kein Außschuß gemacht, sondern H. L. Johann Frantz Spon Registrator dazu recommendirt. 205.

Il est élu rapporteur au Petit Sénat en 1730. Il donne sa démission en 1740.
1730 Conseillers et XXI (1 R 213)
H. Lt. Joh: Frantz Spon Wird Zu einem Referenten beÿ E. E. Kleinen Rath erwöhlt. 268.
1735 Conseillers et XXI (1 R 218)
H. Spon schwört auff die Kleine Raths ordnung. 16.
1740 Conseillers et XXI (1 R 223)
H Lt Johann Frantz Spon resignirt die Referenten Stelle beÿ E. E. Kleinen Rath. 421.
1740 Conseillers et XXI (1 R 223)
H. Johann Frantz Spohn Wird den Gnh. XV. verschiedene Unfugen Wegen angeklagt, Worauff eine Deputation Zu untersuchung dießes Geschäffts und Abfaßung eines Bedachts committirt Wird. 213. aufhebung dißer Klag. 278.

Jean François Spon devient secrétaire intime de l’empereur Charles VII qui lui confère en 1742 le titre de baron (voir l’article de Jean-Marie Schmitt dans le Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne p. 3708 et Edouard Sitzmann p. 811).
Jean François Spon est nommé syndic royal de Strasbourg en 1759.
1759, XIII, 3 R 104
Jean François Spon, syndic royal
1751, XIII, 3 R 96
H. von Spon offerirt Mhh. seine wohlmeinende dienste falls sie sich einen Syndicum beÿzulegen gedencken solten. 365.
die Syndicats Stelle zu ersetzen wird von Mhh. für nöthig erachtet. 365. und umb die erlaubnuß ihro königl. Maÿestät einen außschutz præsentiren zu dörffen wird an hoff geschrieben. 379.
1758, XIII, 3 R 103
die hießige Syndicats: Stelle sollicitiret H. Spon, wird aber abgewiesen, und wieder deßen dabeÿ gehabte auffführung entschließen sich Mhh. an Hoff zu klagen und zu begehren das dieße Stelle fernerhin ohnersetzt gelaßen werden möge. 94. das dißfalls abgelaßene schreiben vide fol. 100. Ein solches petitum ist schon in anno 1754 geschehen auch placidiret worden. fol. 101. in margine.
1759, XIII, 3 R 104
Ein H. Syndicus wird von Hoff ernant und dießes in der Persohn des H. Baron von Spon, welche geschehene nomination von dem königl H. Ministre Mhh. benebst der zufriedenheith ihro königl. Majestät über Mhh. administration angekündet wird. 69. Mhh. dancken dem königl H. Ministre vor das königl. wohlwollen und beantworten zugleich die geschehene ihnen notificirte nomination des Herren Syndici. 73.
1760, XIII, 3 R 105
wegen des H. Syndici Regii H. Baron von Spon dem H. Prætori Regio de Regemorte berichtetem verfahren, da solcher sich gleichsam zum Controlleur general über verschiedene Mhh. Departements erheben will, antwortet H. Prætor Regius, vorableßung dießes antwort schreibens erkläret sich H. Syndicus Regius des ihme angedittenen abtrettens halben, beÿsetzend, umb zu beweißen, wie er berechtigt seÿe in denen Bureaux der verschiedenen departements ohne Mhh. vorwißen nachsehen zu dörfen, werde er beÿ austritt der kammer sich alsobald auff den Pfenningthurn begeben, und sein vorhergethanes begehren wiederholen und in weigerungsfall durch einen Notarium und zeugen ein acte dressiren laßen, dieße Umbstände berichten Mhh. dem Prætori Regio, hochdenselben ersuchend, den hoff ehender nicht zu verlaßen, biß hierinn fals ein reglement außgewürcket seÿn wird. 84. et seq.
1760, Conseillers et XXI (1 R 243)
H. Syndico Regio H. Baron von Spon wird über seine Jährl. appointements, annoch die helffte derer von H. Prætore Regio auch über seine beziehende appointements, sowohl in gelt als sonstigen natural posten, Von hoff auß Zugedacht, anbeÿ befohlen, daß dem H. Syndico Regio ged. helffte Vom 1.sten Januarÿ 1760. angerechnet, gereicht werden solle. 109. die execution dießes Königl. befehls wird E. Löbl. Oeconomie Kammer committirt. 210.

François Nicolas de Spon succède à son père dans les fonctions de syndic royal après sa mort en 1773.
1772, XIII, 3 R 116
beÿ H. Baron von Spon junioris installirung zu einem Syndico Regio et Cancellariæ directore sollen die nehmliche ceremonien wie beÿ seines H. Vatters in anno 1759 geschehen, vorgenommen werden. 108.
1773, XIII, 3 R 117
veranstaltungen H. Syndici Regii H. Baron von Spon Leichbegängnus betr. 118.
Mghh. condolentz schreiben an H. Baron von Spon Syndicum Regium et cancellariæ Directorem wegen absterben seines H. Vatters. 120. deßelben antwort schreiben. 139.
1775, XIII, 3 R 119
H. Baron von Spon dem bißherigen H. Syndico Regio so von Ihro königl. Majestæt zum ersten præsidenten beÿm hohen königl. rath zu Colmar ernannt worden, gratuliren Mghh. 391. deßen antwort. 424.
1776, XIII, 3 R 120
Madame la Baronne de Spon erhält auf befehl von hoff eine jährl. pension von 4.000 lb davon gemeine Statt 2.000 lb von ihren Einkunften beÿzutragen, die übrige 2.000 lb aber sollen von denen appointements des Syndicats genommen werden. 36. antwort an M. le Comte de St Germain und nachricht von allem an M. le Marechal de Contades und M. de Mars. 83. et seq. es wird solches an beede berichtet. 90. et 91. H. de Mars antwort darauf. 93. in gleichem die von M. le Marechal de Contades. 120. antwort des M. le Comte de St. Germain in betreff der madame de Spon von hoff zugedachten pension. 134.
1781, XIII, 3 R 125
Spon. die Pension viagere von 2.000 lb. soll der madame de Spon fernerhin bezahlt werden. 54. 55.
1784, XIII, 3 R 128
Anfragen um eine pension für die zween Fr. töchter des verstorbenen Dame de Spon. 394. auf erhaltene autorisation des königl. H. Ministers beschließen Mhh. den Demoiselles de Spon mit einer pension von 400 livres jeder zu willfahren. 454.

Jean François baron de Spon vend la maison à Guillaume André Müeg, avocat et procureur ordinaire au Petit Sénat moyennant 2 500 livres

1745 (28.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 931
H. Lt. Carl Frantz Antoni Delaurier der Cantzleÿ verwandter als mandatarÿ S.T. H. Johann Frantz freÿherren von Spon
in gegensein H. Lt. Wilhelm Andreas Müeg E.E. kleinen raths advocati und procuratoris ordinarÿ
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Zimmerleuthgaß einseit neben Johann Friedrich Jung dem wirth zum Krebs, anderseit neben Philipp Wittmann dem haußfeurer hinten auff ein dom capitulischen Canonicats hauß – als ein vätterlichen erbguth – um 2500 pfund

Originaire de Sélestat, André Müeg acquiert le droit de bourgeoisie à titre gratuit le 29 novembre 1731 en s’inscrivant à la tribu des Boulangers.
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 977
H. Lt Andreas Mueg Von schletstat geb. erhalt d. b: gratis will beÿ E E Zunfft d. becker dienen. Jur. d: 29.ten 9.bris 1731.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Guillaume André Müeg quatrième procureur ordinaire au Petit Sénat. L’alternative demande d’élire un catholique. Parmi les deux candidats, il est le seul dont on connaisse les compétences. Il a mené de brillantes études et a fait preuve de se capacités comme procureur adjoint. Ses ancêtres ont en outre été au service de la Ville. Guillaume André Müeg prête serment le 15 novembre 1732.
1732. Conseillers et XXI (1 R 215)
Es Soll noch ein Procurator ordinarius E. E. Kleinen Raths angenommen Werden, und Zu dem end Wird eine Rubric verordnet. 341. H. Lt. Wilhelmus Andreas Müeg Wird dazu erwöhlt. 355. schwört auff die ordnung. 361.
(p. 355) Montag d. 10.ten Novembris. – H. Lt. Wilhelmus Andreas Müeg Wird zu einem Procuratore des Kleinen Raths erwöhlt.
Ego der XIII. Secretarius referirte, demnach Mghh. am 13.ten Octobris iüngst die annehmung eines vierten Procuratoris beÿ E. E. Kleinen Rath zu Erkennen, und anbeÿ eine Rubric Zu verordnen beliebt, hätten sich Zweÿ Personen umb dises officium in der Cantzleÿ geschrieben gegeben, Nemblichen
Franciscus Collignon, J. U. licent. et Advocatus
Wilhelmus Andreas Mueg J. U. Ltus Cuius Arg. et Procurator ordinarius.
Die Obere Cantzleÿ: Herren, Welchen in dergleichen fälle einen Außschuß Zu machen nach alter Observantz und bißherigem gebrauch Zukombt, Wären heüt frühe deßwegen beÿsammen gewest, und der entschlüssigen meinung Worden, daß keiner solte gemacht, Weilen die Candidaten nur Zweÿ und Zwar beede Von Catholischer Religion, sich dißmahlen befinden, sondern die Wahl unter derenselben Meiner Herren hohem gutachten anheim gestellt, iedoch dabeneben anregung gethan Werden, daß der H Müeg, Welcher allhier pro gradu cum laude disputirt hat, gute studia besitzt, seit etliche iahre sich als Procuratoris vicarius in denen geschäfften fleißig geübt, und eine feine Praxum erworben, dessen Vor Eltern auch in hiesigem Löbl. Regiment gemeiner Statt treue dienst geleistet haben, dahingegen H Collignon sowohl respectu Personæ als Meritoruim unbekandt seÿe. Betreffend die Alternativbe falle selbige auff ein Catholischer Subiectum, maßen kraft MGhh. Erkandtnuß de anno 1726. die Procuratores des Kleinen Raths in Concreto genommen und die Alternatiue auff solchen fueß beÿ ersetzung dieser dienst beobachtet Werden solle, und H Johann Carl Fausten, So der Augsburgischen Confession Zugethan, unter selbigen der letzte angenommen Worden. Ehe aber die Wahl Würcklich vor sich gehen könne, Wäre nach ordnung das Decret Von der Verschwiegenheit abzuleßen, und die umbfrag, Ob Jemand gebetten, Zu halten.
Alß nun hierauff beedes geschehen und die Obere Cantzleÿ: Herren sich durchaus auff die abgelegte Relation bezogen haben, Votirte H. aduocat Hold, Es habe dem ienigen, Was so wohl ratione alternatiua als der Candidaten tüchtigkeit Von dem XIII Secretario bereits umbständlich Vorgetragen worden, nichts beÿzusetzen, sondern die Election Meiner Herrn Willkuhr lediglich Zu überlassen.
Herr Prætor Regius ließ sich vernehmen, Nachdeme Meine Herren Zu beförderung der geschäfft und daraus fließenden nutzen des Publici einen vierten Procuratorem des Kleinen Raths Zu bestellen für nöthig erachtet, und darauff eine Rubric Erkandt haben, befänden sich Zweÿ Subiecta, Welche sich umb dieses officium geschrieben gegeben unter welchen die Wahl anietzo vorzunhemen, indeme die feriæ bis nächstkünfftigen mittwoch ihr end nehmen, und die Gerichte sich wiederumb eröffnen Werden, So viel die alternatiue betrifft, wäre nach des XIII Secretarÿ Vortrag nicht der geringste anstand, sondern erfordere dieselbe dißmahlen eine der Catholischen glaubens bekandtnuß beÿpflichtende Person, Wie sich dann auch Niemand Von Augßpurgischer Confession in das Ämbter büchlein eingeschrieben hat. Anlangend übrigens die merita des Eligendi, Vermeine Er, daß in ansehung der Von denen Oberen Cantzleÿ: Herren Wohl überlegten und referirten anmerckung der H. Müeg Wohl Wegen seinen persönlichen guten Qualitäten, alß auch dessen Vor Eltern Hiesiges Löbl. Statt Regiment besessen, dem H. Collignon welcher frembd und dessen tüchigkeit nicht bekandt, Vorzuziehen seÿe. Wolte derohalben selbigem seine stimm hiemit gegeben haben.
Solchem nach ist Vermittelst gehaltener umbfrag H. Lt Wilhelmus Andreas Müeg Zu einem Procuratore des Kleinen Raths unanimiter erwöhlet worden.

(p. 361) Sambstag d. 15.ten Novembris. Hatt H. Lt Wilhelmus Andreas Müeg, der am 10.ten huius erwöhlte Vierte Procurator E. E. Kleinen Rath Wird den eÿd auff seine ordnung abgeschworen.

Guillaume André Müeg quitte la tribu des Boulangers pour celle des Pelletiers en 1739.
1739, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 331)
(f° 143-v) Sambstags den 24. Octobris 1739 – Herr Willhelm Andreas Müg, J.U. Ltus und Procurator Ordinarius E. E. Kleinen Raths und Burger allhier, producirt Stallschein de dato 24.ten oct. 1739 weißt deßen derselbe Von E. E. Zunfft der Becker Zu dießer Ehrsamen Zunfft dienen wolle, bitt ihne als einen Leibzünfftig auff und anzunehmen, Erkandt, wors weilen er beÿ E. E. Zunfft der Becker schon die Pfenningthurns gebühr Zalt, durchauß gratis angenommen, hat das Juramentum præstirt.

Guillaume André Müeg épouse en 1741 Marie Claire Geiger, fille de Balthasar Geiger, préposé de l’Ortenberg demeurant à Offenbourg : contrat de mariage déposé à Strasbourg, célébration à Offenbourg
1741 (21.9.), Not. Rith (6 E 41, 955), Proth. Extens: N° 3 f° 140-v
Enregistrement Einer zwischen S. T. Herrn Willhelm Andreas Müeg beeder Rechten Doctorando und Frauen Maria Clara gebohrene Geigerin seiner Frau Eheliebstin vor dero Verheÿrathung unter Dato Offenburg den 22. Aprilis 1741
Zwischen dem Wohl Edlen Vest und Hochgelehrten Herrn Willhelm Andreas Müegen beeder Rechten Doctorando Königlichen Rath und Richtern in der Königlichen Müntz zu Straßburg Advocaten beÿm Königlichen hohen Rath im Elsaß und E.E. Raths zu Straßburg beÿsitzern S.T. H. Johann Jacob Geperts der Statt offfenburg wohl meritirten Stättmeistern ane einem
sodann der Viel Ehren und Tugendreich. Jungfrauen Mariæ Claræ Geigerin unter assistentz und Authoritæt dero herrn Vattern des insonders großachtbaren H. Balthasar Geigers Freÿh. Neveuischen Verwalters und Stabhalters des Gerichts Ortenberg wie auch dero Frau Mutter Frauen Anna Maria Drollin auch fererner Gegenwarth Hrn Johann Peter Schülple wohlverdienten Gerichts und Raths Procuratoris am anden Theil
(vor der Christ Catholischer Kirch), Actum Offenburg den 22. Aprilis 1741
facta collation (…) Straßburg den 21.ten 7.bris 1741.

Proclamation, Saint-Laurent (cath. f° 255-v)
Anno Domini 1741 die 1. Mensis Maÿ (…) Dum Wilhelmum Andream Müeg, Advocatum supremi consilÿ Alsatiæ et Magistratûs hujus urbis, nec non Judicem * parochianum meum, dimisi ad Rdum Dum Rectorem et Parochum in offenburg hujus Diœcesis quatenus per eum (…) matrimonio jungi cum honesta virtuosa puella Mariâ Clarâ Geiger filia legitimâ Dni Balthasari Geiger Præpositi communitatis in ortenberg et Dnæ Annæ Mariæ Drollin, parochianâ in dicto Offenburg (i 260)

Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 165)
Hodie 18. Mensis Augusti anno 1742 (…) baptizata est Maria Anna Wilhelma, filia Dni Wilhelmi Andreæ Müeg Advocati supremæ curiæ Alsatiæ et Senatûs hujus urbis, nec non Judicis custodis curiæ monetariæ Argentinensis, et Dnæ Mariæ Claræ Geigerin, conjugum in hac parochiâ commorantium, nata heri. Patrinus fuit Dnus Georgius Philippus Rith protoscriba status Equestris nobilium inferioris Alsatiæ et Matrina Dna Maria Anna Trollin avia materna jnfantis, conjux Dni Balthasari Geiger communitatis in civitate offenburg (i 171)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports en juin 1741. Ceux du mari s’élèvent à 5 012 livres, ceux de la femme à 1 059 livres.
1741 (21.6.), Not. Rith (6 E 41, 955)
Designation vnndt Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güthere liegend und fahrender uberall nichts davon außgenommen noch vorbehalten so Herr Wilhelmus Andreas Mueg J. Ut: Ltus E.E. Kl. Raths allhier Advocatus und Procurator Ordinarius und die Edle und Tugendgezierte Fraw Maria Clara gebohrne Geigerin beede Eheleuthe vor unverändert in Ihre Ehe zu und beÿ gebracht, welche beederseiths dato zufolg derer Vnterm 22. Aprilis jüngst zu Offenburg zwischen ged. beeden Ehegatten und obged. Frawen Muegin Lieben Eltern in beÿseÿn derer beederseits erbettener Herren beystandtere errichteter und Subscribirter pactorum dotalium et paragrapho septimo von Ihnen beeden Ehegatten selbsten und Zwar Von offt ged. Frawen Muegin unter Authoritate Ihres Herren Eheliebsten dazu auch Von Ihren Lieben Eltern Herrn Balthasar Geiger und Frawen Maria Anna Drollin kraft Mandati speciali de dato 20. Maÿ jüngst so gegenwärtiger designation annectirt hierzu bevollmächtigt (…) Geben Straßburg den 21. Junÿ 1741.
des Ehemanns unverändert 5535 lb – Schulden 522, verbleiben 5012 lb
der Ehefrau unverändert 1059 lb

Marie Claire Geiger devient bourgeoise par son mari à titre gratuit en juillet 1741.
1741, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 58
fr. Maria Clara Geigerin Von Offenburg gebürtig, Verheurathet an H. Lt. Wilhelm Andreas Mueg Proc. Ord. beÿ E. E. Kl. Rath erhalt das burgerrecht gratis und will beÿ E. E. Zunfft der Kürschner dienen, promisi d. 1. Julÿ 1741.

Guillaume André Müeg fait partie des candidats au poste d’avocat général en 1761.
1732 XV (2 R 139, notes du greffier)
Wilhelm Andreas Müg Competentz, 118
1761 XIII, 3 R 106 – H. Lt. Mueg advocatus und Procurator E. E. Kleinen Raths. kommt in vorschlag zu einem Statt Rath und General advocaten. 60.

Agé de 73 ans, Guillaume André Müeg démissionne de son poste de procureur ordinaire.
1775, Conseillers et XXI (1 R 258)
H. Lt. Wilhelm Andr. Mueg resignirt sein officium eines Procurat ord. beÿ E. E Kleinen Rath, sothane resignatio wird verzeichnet und Zu wiederersetzung ged. officii eine rubrique erkandt. 235. 236.
(p. 235) Montag den 18.ten Septembris 1775. – H. Lt. Mueg resignirt das officium Eines Procuratoris ord. beÿ E. E Kleinen Rath
Lect. ein per H Lt. Osterrieth nê H Lt Wilhelm Andreas Mueg advocati et Procuratoris ordinarii beÿ E. E. Kleinen Rath versehen und in dem 73.sten Jahr seines alters stehet, so resignirt derselbe ged. sein officium in Mgdhh. liberas manus in welchen begehren ihme auch zu wilfahren seÿn wird.
Dießemnach wurde vermittelst gehaltener Umbfrag des H. Imploranten obged. resignation seines bißherigen officii angenommen und verzeichnet
Deppi H. Rathh. Breßle H. Rathh. Dietrich

Guillaume André Müeg meurt en 1776 en délaissant trois enfants. La succession comprend deux maisons. Les experts estiment celle rue des Charpentiers à 1500 livres. La masse propre à la veuve est de 886 livres, celle propre aux héritiers de 4481 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5479 livres, le passif à 8413 livres. Le fils François Xavier Müeg a épousé Marie Françoise Zaigelius à Colmar en 1773.

1776 (10.2.), Not. Anrich (6 E 41, 1503) n° 157
Inventarium über Weiland des wohl Edlen und Hochgelehrten Herrn Willhelm Andreas Müeg Juris utriusque Licentiati, Advocati beÿ Einem Königlichen Hohen Rath zu Colmar, wie auch Es. En. Kleinen Raths dießer Statt geweßenen alten Advocati et procuratoris ordinarii und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet anno 1776 – nach seinem Mittwochs den 31.ten letzt hingelegten Monaths januarÿ aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Erfordern und Begehren der edlen,Viel Ehren und tugendgezierten fraun Mariæ Claræ geborner Geigerin des abgeleibte, Herrn seelig zurückgelaßener fraun Wittib, so von S. T. Herrn Lt Philippo Xaverio Horrer ebenmäßigen advocato beÿ Einem Königlichen Hohen Rath zu Colmar und in dießer statt archiv wohlbesteltem Registratore verbeÿstandet (…) durch sie die frau Wittib und dreÿ Kinder nachdele Vordersalst ihnen sowohl als Catharinä Dorotheä Merdin von Warno aus Preußen gebürtig, der hierseitigen dienstmagd (geäugt und gezeigt) – so beschehen zu Straßburg auf Sambstag den 10.ten Februarÿ 1776.
Der abgelebte Herr seelig hat ab intestato zu Erben verlaßen nachbenemßte seine mit der hinterbliebenen fraun Wittib ehelich erzeugte dreÿ Kinder, mit Nahmen und 1.mo den Hochgelehrten und in beeden rechten wohlerfahrnen Herrn Franciscum Xaverium Valentinum Müeg advocatn beÿ Eim. Königlichen Hohen Rath zu Colmar daselbesten wohnhafft und occupirend, so dießem Geschäfft persönlich zugegen, 2.do Jungfer Mariam Ludovicam Müeg so mehrjährigen alters und selbst gegenwärtig, 3. Jungfer Mariam Annam Elisabetham Müeg so auch majoris ætatis und præsens, deren erbettener beÿstand ist Herr Johann Philipp Rith niederelsäßisch ritterschafftlicher Amtschreiber und burger allhier, welcher mit und beneben ermeldeten beeden Jungfer Müegen dießer Inventur Von anfang biß zu End abwartete

Eigenthum ane behaußungen. (T.) Erstlichen eine behausung bestehend in Vorder: und Hinterhauß, Hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Judengaß (…)
1s. S.T. Herrn XV Gangolff Fr. Wittib und Erben 2s. einem dem hohen Chor gehörigen hauß hi. H. Laquiante den königlichen Notarium ; abschatzung de dato 12. feb. 1776 æstimirt und gewürdiget pro 5000 fl., 2500 lb. Hieuber besagt C.C.St Kaufbrieff de dato 6. apr. 1756
It. eine Behausung, Hoff und Hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane der Zimmerleuthgaß, 1. s. n. dem Wirthshauß zum Krebs, 2. s. n. Philipp Wittmann dem Haußfeurer, hinten auf eine domb capitulisches Canonicat hauß stoßend, so freÿ leedig und eigen, auch niemanden Verpfändet, und Zufolg eines Von dießer Statt Herrn Werckmeistern unterschriebenen und hier anliegenden æstimations scheins Vom 12.ten Februarÿ 1776 angeschlagen worden um 3000 fl. oder 1500 lb. Über sothane Behaußung meldet ein gleichermaßen in allhiesiger C.C.stub Verfertigter und mit dero anhangendem Insiegel Versehener pergamentener Kaufbrieff de dato 28.ten Xbris 1745. so mit Lit. C. signiret ist.
Matten und gülthen zinnße (zu Hagenau)
Ergäntzung der Fraun wittib abgegangenen ohnveränderten guths. Nach Außweißung des über beeder nun zertrennten Ehegatten einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen errichteten bey weiland hrn Notario Rith dahier hinterlegten und Von demselben unterschriebenen Inventaÿ de dato 6.ten Decembris 1742. (…)
Ordo hujus Inventarÿ. Copia der zwischen beeden nun zertrennten Ehegatten Zur Zeit deren Verehelichung am 22. Aprilis 1741 geschloßenen Heuraths, Abrede (…) Offenburg den 11. August 1741
Extractus aus der zwischen Hern Francisco Xaverio Valentino Müeg, Advocaten beÿm Königl. hohen rath zu Colmar daselbst occupirend dem dißortigen Herrn sohn und Jungfer Mariæ Franciscæ Zaigelius vor Hn Meÿer und Hn Nansé beeden königlichen zu ged. Colmar residirenden Notariis den 4.t Februarÿ 1773. geschloßenen Heuraths abrede
Der Fraun Wittib unverändertes Vermögen. In einer ane der Judengaß gelegen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen und hernach beschriebenen behaußung, folgendermaßen befunden worden, Sa. hausraths 5 lb, Sa. silbers 1 lb, Sa. Goldenen ringen und geschmeids 12 lb, Sa. Schulden 500 lb, Ergäntzung 367 lb, Summa summarum 886 lb
Dießemnach wird der Kinder und erben unverändertes vermögen beschrieben, Sa. hausraths 79 lb, Sa. silbers 18 ß, Sa. Matten und güther zinnßes 127 lb, Sa. gülth von liegenden güthern 927 lb, Sa. der Ergäntzung 3845 lb, Summa summarum 4981 lb – Schulden 500 lb, Compensando 4481 lb
Endlichen wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 146 lb, Sa. früchten auf der Kast 13 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 70 lb, Sa. der baarschafft 111 lb, Sa. Pfenningzinnß und hauptgüter 150 lb, Sa. Eigenthums ane behausungen 4000 lb, Sa. Matten zinnßes 100 lb, Sa. Gülth von liegenden güthern 880 lb, Sa. Schulden 8 lb, Summa summarum 5479 lb – Schulden 8413 lb, In Compensatione, theilbares passiv onus 2933 lb – Stall summa 696 lb
– Abschatzung vom 12.ten hornung 1776. Auff begeren weÿland herrn willhelm andreas Mueg des geweßenen procurator beÿ E.E. gleinen Rath Et avocat du Conseil souverain d’alsace ist Eine behausung alhier in der statt straßburg in der juden gaß gelegen (…)
Der zweÿte begriff ist auch alhier in der statt straßburg in der ziemerleuth gaß gelegen Ein seÿts neben der gastherberg Zum grebs genannt anderer seÿts neben Meister Klein dem schwartzbeck und hinden auff Eine behausung der Vier: und zwantzig graffen stoßend gelegen solche behausung bestehet in Etlichen stuben Kuchen und Kammern darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch Ein gewölbter Keller hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwohrnen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Dreÿ Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr. des Münsters Kaltner W:Mstr

Marie Anne Elisabeth Valentine Mueg épouse en 1776 Jean Baptiste Stanislas de Saint-Mihiel
1776 (22. 9.br), Not. Laquiante (6 E 41, 1061) n° 42
Contrat de mariage – furent presents en personne M Jean Babtiste Stanislas de St Mihiel, conseiller jntime de Son Altesse Serenissime Monseigneur le prince regnant de Salm Salm président du Conseil de justice Grand baillif et grand gruier de la principauté de Salm fils majeur de feu M. Claude de St Mihiel, conseiller secrétaire des commandements et finance de feue Son Altesse Royale le Duc Léopold de Lorraine et feu Marianne de Sugny ses pere et Mere agissant faisant et stipulant pour Lui et en son nom d’une part
Et Dlle Marianne Elisabeth Valentin Mueg, fille majeure de feu M. Guillaume Andrés mueg, vivant avocat aud. Conseil [souverain d’Alsace] demeurant aud. Strasbourg et de D° Marie Claire Geiger Ses pere & Mere, agissant, faisant et stipulant pour elle et en son nom d’autre part, du consentement de lad° dame Sa mère cy présente et encore sous l’assistance de Monsieur François Xavier Valentin mueg avocat Plaidant et consultant aud. conseil icy présent
communauté partageable par moitié
fait lu pasé aud. Strasbourg le 22 novembre 1776
Le présent Contrat de mariage a été en outre honoré des signatures de Mde Marie Louise mueg Soeur de la future épouse, de Mr François Xavier Geiger, pretre curé de Marlem et definiteur du chapitre rural de lohr oncle de la dlle future epouse

Marie Louise Valentine Mueg épouse en 1779 Jean Baptiste Honoré Bourgarel
1779 (24.10.), Not. Laquiante (6 E 41, 1073) n° 35
Contrat de mariage – M Jean Baptiste Honoré Bourgarel du College et Académie royale de Chirurgie a Paris veuf d’Anne Marie Cruneau* demeurant à Paris rue du four fauxbourg St Germain paroisse St Sulpice
Dlle Marie Louise Valentine Mueg fille majeure de feu M Guillaume André Mueg avocat aud. Conseil (Conseil souverain d’Alsace) exercant à Strasbourg et de Marie Claire Geiger
communauté partageable par moitié
Etat des sommes que je possède, 24 950 lb (M.L.V. Mueg)
Etat de ma fortune, maison à Paris 100.000 lb, bien à Chartres 600 lb et billets 138.230 lb, mobilier 15.000 lb, total 153.230 lb

Marie Claire Geiger loue une partie de la maison à Michel Reverend, employé a l’intendance

1780 (10.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1074) n° 12
Bail de quatre années consécutives qui commencent a la Notre Dame prochaine – D° Marie Claire Geiger veuve du Sr Guillaume Andres Mueg avocat aud. Conseil, tant en son nom et qu’en celuy de ses enfants et Gendres
à M Michel Reverend Employé a l’intendance de cette province d’Alsace
Le second étage d’une maison appartenante a lad. D° Mueg et a ses enfants située en cette ville rue des Charpentiers consistant en une cuisine, un poel, un cabinet, une chambre qui prend jour sur la cour de lad. maison avec une cave actuellement occupée par lad. D° Mueg et une petite chambre sur le grenier pour y enfermer le linge sale avec l’usage du grand grenier pour y secher le linge seulement, Le Sr preneur jouira aussy de l’Ecurie pour luy servir de Bucher, cependant s’il arrivoit que la D° Mueg en eut besoin pour les personnes qui occuperoient le premier étage, le Sr preneur seroit tenu de la ceder se chargeant la D° Mueg ou ses ayant cause de Luy procurer un autre endroit de pareille Etendue ou son bois seroit également à couvert soit sous le hallier et dans le bucher qui est pres de la pompe pour par le Sr preneur jouir de toutes les pièces et dépendances ci dessus pendant les quatre années

Madeleine Elisabeth Valentine Mueg, femme de Jean Baptiste Stanislas de Saint-Mihiel meurt en 1781 en délaissant deux filles. La maison rue des Charpentiers figure dans l’inventaire.

1781 (12.5.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1473) n° 724
Inventaire de la succession de feu D° Madeleine Elisabeth Valentine de St. Mihiel née Mueg, à son decès Epouse de Monsieur Jean Baptiste Stanislas de St. Mihiel, Ancien Conseiller Intime de S.A. Sme. Monseigneur le Prince regnant de Salm Salm, President du Conseil de Justice, Grand Baillif et Grandgreuier de la Principauté de Salm Salm, residant en cette ville de Strasbourg, dressé l’An 1781. – après son decès arrivé en cetted° ville le 16 avril 1780. (…) Fait et commencé aud. Strasbourg le douze May 1781.
Feu lad° D° de St. Mihiel a delaissé pour ses seuls et uniques héritiers ab intestato, savoir 1.mo Louise Charlotte de St. Mihiel, agée de trois ans et 2.do Rosalie Claudine de St. Mihiel, agée d’un an, Tous deux Enfants de feu lad. D° procréés en Légitime Mariage avec mond. Sr de St. Mihiel Veuf et ses héritiers ab intestato pour égales Portions, Auxquels il a été établi pour Tuteur par Justice le Sr Jean Michel Diebold, ancien Conseiller du grand Senat et Maître Chirurgien de cette ville

Trouvés dans une Maison située en cette ville de Strasbourg Rue des Charpentiers appartenante à Mad° Mueg Veuve et Consorts ainsi qu’il suit
Meubles et effets (…) Dans la chambre de derrière, Dans la Chambre à cheminée, Dans la salle, Dans l’antichambre, Dans la Chambre des Enfants, Dans la cuisine, Dans le Magazin eu Rez de chaussée
Portion d’une Maison propre aux héritiers. (H.) Savoir deux 9° Portions d’une Maison avec ses Appartenances, Droits et Dépendances Scituée en cette ville de Strasbourg, Ruë des Charpentiers, d’un côté l’Auberge qui porte pour enseigne l’Ecrevice, de l’autre côté Philippe Wittmann, Boulanger et par derrière donnant sur une Maison appartenante au Grand Chapitre de cette ville, franche qt quitte de toutes Charges, lad° Portion évaluée en l’état sommaire sur la succession de feu M° Müeg à la somme de 2666. 13. 4. Les Cohéritiers de feu la D° de St. Mihiel participent quatre 9° et la D° Veuve Müeg les trois 9° restants, cy Pour mémoire. La Propriété de lad° Maison est constatée par Contrat passé à la Chambre des Contrats de cette ville le 28 décembre 1745.
(f° 8) Etat sommaire du présent Inventaire. Copie du Contrat de mariage passé devant M° Laquiante Notaire Royal résidant en cette ville le 22 novembre 1776.
Copie de la Disposition olographe de feu la D° de St. Mihiel signée d’Elle et dattée Senones le 30 octobre 1777
Biens propres au Sieur Veuf, Dettes actives 2862, Remploi 27.137, Total général 30.000 livres – de laquelle est à déduire 30000, Déduction faite 27.000 livres
S’ensuit aussi la Description des Biens propres aux héritiers, Total des Meubles 147, Total de la Portion d’une Maison 2666, Total de la Dette active 3000, Total du remploi 17.151, Total général 22.965 livres
Enfin s’ensuit la Description des Biens appartenant à la Communauté, Total des Meubles 1731, Total des Vins et Tonneaux 166, Total de l’argenterie 469, Total des Denies comptans 422, Total de des Capitaux portant rentes 11.755, Total des Dettes actives 28.757, Total général 43.302 livres – Dettes passives 44.707 livres, excèdent la masse active de 1404 livres
Usufruit et Jouissance. Savoir suivant l’Etat sommaire mentionné ci dessous folio (-) et le Contrat de mariage passé entre feu M Guillaume André Müeg avocat et D° Marie Claude née Geiger sa Veuve, Père et mère de feu mad° de St Mihiel, lad° D° Müeg a l’usufruit et Jouissance sa vie durante de la somme de 3000 livres
Copie du Contrat de mariage (…)
Copie de la Disposition olographe – Je soussignée Marie Anne Elisabeth Valentine Müeg (…) Fait à Senones le 30 octobre 1777

François Xavier Mueg et Marie Louise Valentine Mueg, femme d’Etienne Joseph Clement, vendent la maison au juriste Félix Romain Ignace Apprederiss

1797 (25 messidor 5), Strasbourg 1 (13), M° Lacombe n° 21
Cit. François Antoine Noetinger homme de loy en qualité de mandataire de François Xavier Mueg et Marie Louise Valentine Mueg épouse du C. Etienne Joseph Clement (procuration à Colmar)
au Cit. felix Romain Ignace Apprederiss homme de loy
La Maison appartenant aux vendeurs située en cette ville Ruë des Charpentiers N° 2, d’un côté l’auberge a L’ecrevisse de l’autre le C. Widmann Boulanger Par devant lad. rue et par derrière a la Maison de la Cit. Jacobi avec toutes ses aisances appartenances et dépendances – moyennant 12.000 livres
Enregistrement, acp 53 f° 101-v du 4 therm. 5

Félix Romain Ignace Apprederiss meurt célibataire à Strasbourg en février 1828 dans une maison rue des Pucelles.
1828 (6.5.), Strasbourg 6 (51), M° Triponé n° 1653
Inventaire de la succession de Félix Romain Ignace Apprederiss, décédé le 19 février 1828 – à la requête de 1. Charles Louis Joseph Ignace Apprederiss, visiteur des douanes à Tourcoing arrondissement de Lille département du Nord, 2. Marie Julie Joséphine Apprederiss fille majeure, 3. Marie Victoire Apprederiss femme de Michel Ulrich, cultivateur, 4. Marie Apprederiss femme de Joseph Müller, cultivateur, 5. Constance Rosalie Apprederiss femme de Jean Georges Metz, cultivateurn tous demeurant à Osthoffen canton de Truchtersheim, tous représentés par Louis Herrmann, étudiant en droit leur mandataire,
6. Marie Rosalie Angélique Eléonore Fischer, majeure, 7. Louis Henri Fischer, receveur principal des domaines demeurant à Gengenbach (Grand Duché de Bade), 8. François Xavier Joseph Hermann Fischer, chef de service des contributions indirectes demeurant à Laudrey département du Nord, 9. Amélie Louise Fischer épouse de Michel Joseph Mille, sercrétaire baillager caissier à Graetz en Styrie,
10. Louis Henri Chrisostome Apprederiss, prêtre à Strasbourg,
11. Joseph Florent Ferdinand Apprederiss, négociant à Ichenheim (Grand duché de Bade), 12. Marie Catherine Rosalie Apprederiss, majeure à Ichenheim, 13. Jean Paul Alexandre Apprederiss, huissier près le tribunal de première instance de Deux Ponts demeurant à Landstuhl en Bavière, 14. Marie Anne Angélique Apprederiss, gouvernante d’enfants chez Mde de Parseval demeurant à Versailles (Seine & Oise), 15. François Xavier Joseph Apprederiss, huissier près le Tribunal de Première Instance de l’arrondissement de Deux Ponts demeurant à Bliescastel (Bavière), 16. Constantin Fidel Amand Apprederiss, commis marchand demeurant à Bar sur Aube, 17. Anne Françoise Apprederiss majeure à Colmar (Marie Catherine Rosalie et les suivants) représentés par Joseph Florent Ferdinand Apprederiss, 18. Elisabeth Raab veuve en premières noces de Léopold Aloise Apprederiss juge au Tribunal Civil de Trèves ci devant département de la Sarre aujourd’hui Prusse épouse en secondes noces d’Antoine Jérusalem, propriétaire à Trèves en son nom et mère et tutrice légale de Jean Baptiste Paul Auguste, Elisabeth Louise Constantine et Théodore Aloise les trois enfants mineurs, la D° Jérusalem représentée par M Weiler son mandataire
Charles Louis Joseph Ignace, Marie Julie Joséphine, Marie Victoire femme Ulrich, Marie femme Müller, Constance Rosalie femme Metz héritiers pour 84/2100 ensemble pour 1/5 de leur oncle par représentation de François Joseph Nicolas Apprederiss père ci devant greffier et receveur du Grand Chapitre de Strasbourg
Marie Rosalie Angélique Eléonore Fischer, Louis Henri, François Xavier Joseph Hermann, Amélie Louise épouse Mille héritiers pour 105/2100 ensemble pour 1/5 dudit leur oncle par représentation de Marie Rosalie Cunégonde Apprederiss leur mère épouse de François Joseph Valentin Fischer, bailli à Altorf, Louis Henri Chrisostome Apprederiss pour 1/5 de son frère, Joseph Florent Ferdinand Apprederiss, Marie Catherine Rosalie, Jean Paul Alexandre, Marie Anne Angélique, François Xavier Joseph, Constantin Fidel Amand, Anne Françoise pour 62/2100 par représentation de François Ferdinand Apprederiss, employé des contributions indirectes à Deux Ponts aujourd’hui en Bavière enfin les trois enfants de Léopold Aloise Apprederiss juge au Tribunal Civil de Trèves aujourd’hui en Prusse
dans le logement qu’occupait le défunt au premier étage de la maison appartenant au Sr Wolfromm, tonnelier rue des Pucelles n° 4
dans une pièce au premier ayant vue sur la rue, dans la chambre à coucher 1679 fr – créances
terres à Mittelaschaffolsheim, Wolschheim, Üttenheim, Osthoffen, Hohgoefft, Kleingoefft

Décès, Strasbourg (n° 280)
Déclaration de décès faite (…) le 20 février 1828. Félix Romain Ignace Apprederis âge de 79 ans 8 mois 27 jours né à Strasbourg, ancien chargé d’affaires de France près diverses cours d’Alemagne, Pensionnaire de l’Etat, non marié, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 19 du mois courant à trois heures du soir dans la maison située N° 4 rue des Pucelles, fils de feu François Philippe Apprederis, Greffier-Receveur du ci devant grand chapitre de Strasbourg et de feu Marie Catherine Reine Hermann. Premier déclarant, Auguste Georges Victor Mathieu âgé de 31 ans, Avocat, Cousin issu de germain du défunt, Louis Herrmann âgé de 23 ans, Etudiant en droit, Cousin issu de germain du défunt [in margine :] Apoplexie (i 68)

L’ancien agent politique Félix Romain Ignace Apprederiss vend en 1801 la maison au boulanger Jean Frédéric Strintz et à sa femme Barbe Debus

1801 (27 brumaire 10), Strasbourg 1 (22), M° Lacombe n° 2316
Cit. Romain Apprederis Ex agent politique demeurant a Strasbourg
au Cit. Jean Frédéric Strintz boulanger et Barbe Debes
la Maison appartenant au vendeur scituée en cette ville rue des charpentiers n° 2, d’un côté l’auberge de l’ecrevice, de l’autre la veuve de Wittmann, par devant ladite rue, par derrière la veuve Jacobi avec toutes ses aisances appartenances et dépendances droits et servitudes tel que le vendeur l’a acquise des héritiers Mueg de Colmar suivant acte reçu par le soussigné notaire le 25 messidor 5 – moyennant 19.000 fr
Enregistrement, acp 82 f° 80 du 7 frim. 10

Originaire de Wetzlar, Jean Frédéric Strintz épouse en 1795 Anne Barbe Debus, native de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1795 (15 brumaire 4), Strasbourg, M° Stoeber
Contrat de mariage – Jacques Frederic Strintz
Anne Barbe Debus
(enregistrement, revenu industriel 400 francs)
Enregistrement, acp 37 F° 185-v du 22 brum. 4

Mariage, Strasbourg (n° 112 f° 57-v)
Cejourd’hui 25° Brumaire l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part 1° Jean Frédéric Strinz agé de 31 ans, boulanger domicilié en cette Commune depuis dix ans, natif de Wetzlar en Allemagne, fils de feu Jean Frédéric Strinz, Aubergiste audit lieu et de feü Catherine Marguerithe Schurch, de l’autre part Anne Barbe Debs, âgée de 32 ans, servante domiciliée en cette Commune depuis quatre ans, native de Schiltigheim Département du bas Rhinn fille de feû Jean Daniel Debs, Aubergiste au dit lieu et de feu Anne Marie Magnus (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 11 janvier 1764 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 2 mars 1763 (signé) Johan Friederich Strintz, Anna Barbara Debusin (i 60)

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Anne Reine Apprederis

1808 (7.6.), Strasbourg 12 (20), M° Wengler n° 3252
Inventaire de la succession de Marie Anne Reine Apprederis, décédée le 16 mars 1808 – à la requête de François Joseph Nicolas Apprederis homme de lettres à Osthoffen représenté par Philippe Joseph Bader employé au Tribunal Civil de l’arrondissement de Strasbourg, celle du Sr Bernard Michel Jacquet Juris Consulte domicilié en cette ville en qualité de tuteur non encore déchargé se portant fort de Marie Rosalie Cunégonde Fischer, François Joseph Fischer, Henri Fischer, Louis Fischer, les quatre enfants de François Joseph Valentin Fischer baillif à Altdorff au dela du Rhin, procréés avec Marie Rosalie Cunégonde Apprederis, Sr Jacquet fondé de pouvoir de Felix Romain Ignace Apprederis homme de loi à Maennolsheim, celle de Louis Henri Crisostome Apprederis pretre demeurant à Strasbourg, Marie Françoise Thérèse Klein mandataire du Sr François Ferdinand Apprederis son mari employé dans les droits reunis a Deux ponts, M° Leopold Louis de Consague Apprederis juge a la cour de justice criminelle du département de la Saar domicilié à Treves, héritiers de leur sœur et tante respective
dans la maison mortuaire rue des charpentiers n° 2
mobilier 20 801 fr, immeubles à Dürningen 3711 fr, passif 1448 fr
Enregistrement, acp 106 f° 66 du 10.6.

Jean Frédéric Strintz loue une partie de la maison dont la boulangerie au boulanger Antoine Stoll

1818 (17.1.), Strasbourg 15 (23), M° Lacombe n° 4841
Bail de 4 années à commencer le premier courant – Jean Frédéric Strintz, ci devant boulanger
à Antoine Stoll, boulanger
le rez de chaussée sur le derrière formant la boulangerie du Sr Strintz dans la maison qui lui appartient rue des Charpentiers n° 2 avec la chambre de débit donnant sur la rue, la chambre à coucher, celle des garçons et des servantes tout les trois se trouvant dans la cour au rez de chaussée. Au troisième grenier une chambre dite la chambre des farines plus une chambre au linge sale et l’usage commun du même grenier tant pour y déposer la lescive que les sons, une place séparée en lattes dans la cave à gauche en descendant ; pour 15 francs par semaine (780 francs)
Enregistrement, acp 137 F° 91-v du 19.1.

Jean Frédéric Strintz loue une partie de la maison au boulanger Louis Riehl

1822 (21.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 48
du 21 novembre dr. – Entre Jean Frédérique Strintz ci devant Boulanger
et Louis Riehl boulanger les deux domiciliés à Strasbourg
le bail suivant, savoir 1° le Sr Strintz donne à bail à Mr Louis Riehl le rez de chaussée d’une maison sise à Strasbourg rue des charpentiers N° 2. Le Bail a été fait pour trois années à comme,cer du 8 janvier 1822 pour finir à pareil jour 1825 sans untérieure dénomination de part et d’autre. Le prix du bail est payable de huit jours en huit jours

Marie Salomé Rieffel, femme du boulanger Louis Riehl meurt en septembre 1824

1824 (13.3.), Strasbourg 2 (56), M° Weigel n° 2975
Inventaire de la succession de Marie Salomée Rieffel épouse de Louis Riehl, boulanger, décédée le 25 septembre dernier – à la requête du veuf tuteur naturel de Louis né le 17 septembre 1822, Mathias Rieffel ébéniste tuteur subrogé audit mineur
Contrat de mariage reçu M° Schneider à Fegersheim le 19 décembre 1821, apports de la future épouse 3600 francs
dans la maison mortuaire rue des Charpentiers n° 2
garde robe 57 fr
communauté, meubles (cuisine, cave, chambre des garçons, dans le corridor) 338 fr, argent comptant 50 fr, passif 4226 fr, apports du défunt 3000 fr, passif propre 97 fr
Enregistrement, acp 167 F° 58 du 19.3.

Jean Frédéric Strintz et Anne Barbe Debus font donation de leurs meubles à leurs quatre enfants
1825 (24.10.), Strasbourg 7 (71), M° Stoeber n° 8507
Donation mobilière – Jean Frédéric Strintz, boulanger, et Anne Barbe Debus
à leurs enfants 1. Barbe Frédérique Strintz, 2. Caroline, 3. Charles Frédéric, garçon confiseur tant pour eux que pour leur frère mineur Guillaume Théodore Strintz élève à l’école de dessin établie en cette ville
les objets mobiliers se trouvant dans la maison des conjoints donateurs rue des Charpentiers n° (-), au premier étage, au second étage, dans les trois pièces sur le devant, dans les deux pièces sur le derrière, total 1011 fr
les loyers que produira leur maison de la St Michel 1826 jusqu’à la même époque 1828, se réservent néanmoins gratuitement le logement qu’ils occupent en ce moment 1200 fr et la maison – moyennant 1011 francs
Enregistrement, acp 175 F° 96 du 2.11.

Jean Frédéric Strintz meurt en 1832

1832 (6.6.), Strasbourg 7 (84), M° Stoeber n° 14.167
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Strintz, boulanger, décédé le 1 janvier dernier, à la requête de 1. Anne Barbe Debus la veuve commune en bein suivant contrat de mariage reçu M° Stoeber le 15 brumaire 4,
des quatre enfants 1. Frédérique Strintz, faiseuse de robes, 2. Caroline Strintz, majeure sans état, 3. Charles Frédéric Strintz, garçon confiseur, 4. Guillaume Théodore Strintz, peintre demeurant à Paris (Procuration, demeurant rue de la Verrerie n° 9) dans la maison mortuaire rue des Charpentiers n° 2
maison dépendant de la communauté, une petite maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 2, d’un côté le Sieur Wittmann, de l’autre le Sr Colonel, derrière le Sr Roser – acquise de Romain Apprederis, ex agent politique, par acte reçu M° Lacombe le 27 brumaire 10, ledit Apprederiss l’avait acquis des héritiers Mueg de Colmar par acte reçu M° Lacombe le 25 messidor 5 – occupé par la veuve et les héritiers, 200 fr et par le Sr (S)agelmann, boulanger, 400 fr, évaluée à 12.000 francs
garde robe 34 fr, communauté meubles 60 fr, actif 12 060 fr, ni argent ni dettes actives – passif 34 660 fr
Enregistrement, acp 210 F° 150-v du 9.6.

Registre de population 600 MW 58 (1815 sqq) Rue des Charpentiers N° 2, f° 545
Strintz, Jean Frédéric, 1765, Boulanger, Wetzlar, (à Strasbourg depuis) l’an IV, (auparavant) même rue 3, E. X, dél. rue des frères 11
id. née Debus, Barbe, 1766, Ep. Schiltigheim, (à Strasbourg depuis) l’an 1
id. Salomé Caroline, 1796, Strasbourg
id. Barbe Frédérique, 1798, id.
id. Charles Frédéric, XIII, id.
id. Guillaume Theodor, 1808, id., décédé en avril 37
(les mêmes, même page) auparavant r. des frères 11, E. 4 avril 1821

Inventaire dressé après la mort du boulanger Jean Jacques Jauss

1835 (14.10.), Strasbourg 7 (89), M° Stoeber n° 16.363
Inventaire de la succession vacante de Jean Jacques Jauss, boulanger décédé le 29 avril dernier, veuf d’Anne Barbe Waldt – à la requête de Emile Triponé notaire, curateur de la succession suivant Jugement du 11 septembre courant
dressé à la salle de vente, (les objets) ils se trouvaient le jour du décès du Sr Jauss en sa demeure rue des Charpentiers n° 2 à la demande de Barbe Debus veuve de Jean Frédéric Strintz, propriétaire de ladite maison et créancière du défunt à titre de loyers
Enregistrement, acp 235 F° 22 du 19.10.

Anne Barbe Debus et ses deux filles exposent la maison aux enchères (les deux fils ayant renoncé à la succession).

1836 (29.2.), Strasbourg 7 (90), M° Stoeber n° 16.632
Charles Frédéric Strintz, confiseur, mandataire de sa mère Anne Barbe Debus veuve de Jean Frédéric Strintz, boulanger, et de ses deux sœurs Frédérique et Caroline Strintz, majeures
Désignation de la maison, une maison à deux étages avec boulangerie, petite cour, pompe appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue des Charpentiers n° 2, d’un côté le Sr Wittmann, de l’autre le Sr Colonel, derrière la propriété du Sr Rosen – à l’exclusion des chaudrons, poeles non murés, outils et ustensiles de boulangerie – Origine de la propriété, l’immeuble fait partie de la communauté suivant contrat de mariage reçu M° Stoeber le 15 brumaire 4, il a été acquis par acte reçu M° Lacombe le 7 brumaire 10 de Romain Apprederiss, ledit Apprederiss l’avait acquis des héritiers Mueg par acte reçu M° Lacombe 25 messidor 5 – le père Strintz est décédé à Strasbourg premier janvier 1832 en délaissant 1. Frédérique, 2. Caroline, 3. Charles Frédéric, 4. Guillaume Théodore, suivant inventaire dressé par le notaire soussigné le 6 juin 1832, Charles Frédéric et Guillaume Théodore ont renoncé à la succession et à la communauté d’acquets par déclaration au Greffe du tribunal faite le 19 janvier courant – mise à prix 16.000 francs

Anne Barbe Debus et ses deux filles vendent la maison au confiseur Louis Adolphe Delan

1836 (22.9.), Strasbourg 10 (91), M° Zimmer n° 2325
1. Barbe Debus veuve de Jean Frédéric Strintz, boulanger, 2. Frédérique Strintz, 3. Caroline Strintz, majeures
à Louis Adolphe Delan, confiseur
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 2, d’un côté la maison du Sr Coronel propriétaire, de l’autre les héritiers Wittmann, derrière la propriété du Sr Raspieler – sont compris dans la vente quatre poeles en fonte ronds, un poele de fonte carré, un vieux poele de fayance, le poele avec la chaudière dans la boulangerie ainsi que le pétrin enfin les tuyaux de quatre desdits poeles – acquis par Jean Frédéric Strintz et sa femme de Romain Apprederis, ex agent politique, par acte reçu M° Lacombe le 27 brumaire 10 (18 novembre 1801), le Sr Apprederiss l’avait acheté des héritiers Mueg de Colmar par acte reçu M° Lacombe le 25 messidor 13 (13 juillet 1797), le contrat d’acquisition des époux Strintz a été transcrit au bureau des hypothèques volume 5 n° 75 – après mort du Sr Strintz l’immeuble est revenu à ses quatre enfants susnommés, Lucas Charles, confiseur, et Guillaume Théodore, peintre, mais par déclaration au Greffe du tribunal civil en date du 19 janvier 1836 ils ont renoncé à la succession – de ne point revendre la maison sans en avoir averti Claire Jaquet de Strasbourg épouse d’Antoine Morlock, commerçant à Selestat – moyennant 17.000 francs
Enregistrement, acp 244 f° 7 du 26.7b

Louis Adolphe Delan loue la maison au restaurateur Pierre Cura qui l’occupe déjà.

1846, Enregistrement de Strasbourg, ssp 95 (31 594) f° 86-v du 20.4.
du premier mars 1843 – Bail ainsi conçu Entre les soussignés Louis Adolphe Delan propriétaire demeurant à Strasbourg d’une part
Et Pierre Cura restaurateur à Strasbourg d’autre part
a été conclu le bail suivant. Mr Delan donne à titre de bail à Mr Cura ce acceptant les localités suivantes dans une Maison sise à Strasbourg rue des charpentiers n° 2 devant servir à l’exploitation de son Commerce de restauration
Savoir au Rez de chaussée une chambre donnant sur le devant, une autre donnant sur le derrière avec cuisine et Petite cave au dessous,
Ensuite tout le premier Etage composé d’une grande salle trois pièces et une cuisine
Tout le second Etage composé de six chambres, une cuisine et une chambre pour domestique,
Un bucher dans la cour, Une cave prenant jour sur la rue et une chambre au grenier
Il se trouve dans les pièces tant du premier que du second étage six fourneaux dont cinq en porcelaine et un en fonte. Les deux cuisines sont garnies de deux marmites chacune dite Kunsthaeffen, au premier six rechaux et un four, au second deux réchaux. Tel que le tout s’étend et se poursuit et que le preneur l’occupe actuellement, déclarant ce dernier avoir une parfaite connaissance des localités et s’en contenter. Le présent bail est fait aux charges, clauses et conditions suivantes. Il durera pendant neuf années entières et consécutives qui ont commencé au 25 mars 1846 pour finir à pareille jour de l’année 1855 (…) moyennant un loyer annuel de 1000 francs

Louis Adolphe Delan loue un logement au maître bottier Frédéric Thiébaut Hirschel

1846, Enregistrement de Strasbourg, ssp 95 (31 594) f° 93 du 25.4.
du premier mars 1846 – Bail à loyer ainsi conçu. Le soussigné Louis Adolphe Delan, propriétaire demeurant à Strasbourg donne par ces présentes à titre de bail à loyer à
M. Frédéric Thiébault Hirschel maître bottier demeurant à Strasbourg ce acceptant
Un logement situé dans sa maison sise à Strasbourg rue des charpentiers n° 2 et composé de trois chambres et une cuisine au rez-de-chaussée et une chambre aux mansardes. Ainsi que le tout se trouve exister sans aucune exception et que le preneur le déclare parfaitement connaître. (Le bail) durera pendant neuf années entières et consécutives qui commenceront à Pâques prochaine pour finir à pareil jour de l’année 1856. (…) moyennant un loyer annuel de 280 francs

Né à Cambrai en 1800, Louis Adolphe Delan épouse en 1851 Barbe Eschmann, originaire de Retschwiller près de Soultz-sous-Forêts, en rconnaissant un enfant né en 1846.
Mariage, Strasbourg (n° 309)
Du deuxième jour du mois d’août 1851. Acte de mariage de Louis Adolphe Delan, majeur d’ans né en légitime mariage le 20 Messidor an huit à Cambrai (Nord) domicilié à Strasbourg, limonadier, fils de Frédéric Joseph Delan, sellier, absent sans nouvelles depuis nombre d’années, et de feu Marie Thérèse Lux décédée à Schlestadt (Bas Rhin) le premier décembre 1840
et de Barbe Eschmann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 7 février 1823 à Retschwiller (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Michel Eschmann, menuisier domicilié à Oberseebach (Bas Rhin) et de feu Dorothée Kreis décédée à Retschwiller le 29 septembre 1837 (…) Et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Alphonse Aeschmann né d’eux en cette ville le 4 juillet 1846 inscrit le 6 du même mois sur les registres de l’état civil de cette ville (i 25)

Registre de population 600 MW 346 (1850 sqq) i 264
Delan, Louis Adolphe, 99, h.m., cafetier, cath. français, (à Str. depuis) 30
id. Eschmann, Barbe, 23, f.m., sa femme, luth. id, (à Str. depuis) 46
id. Alphonse, Strasb. 46, g. son fils, luth., (à Str.) d.s.n.
Rue du Jeu des Enfants 13 / 46

La maison est vendue par expropriation forcée à la requête d’Antoine Morlock et de Claire Jacquet, demeurant à Sélestat, à Nicolas Jacquet, père de la poursuivante.

1846 (11.9.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 455 (2680) n° 31 – Tribunal Civil de Première Instance
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg Département du Bas Rhin séant en ladite ville au palais de justuce a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Cahier des charges, clauses et conditions auxquelle sera adjugé à l’audience des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg au dernier enchérisseur de l’immeuble saisi sur le sieur Louis Adolphe Delan, confiseur domicilié à Strasbourg, à la requête du sieur Antoine Morlock propriétaire et de Dame Claire Jacquet conjoints domiciliés à Schlestadt ayant constitué M° Emile Détroyes avoue près ledit tribunal et domicilié à Strasbourg (…) ont fait commandement au sieur Louis Adolphe Delan, confiseur domicilié à Strasbourg, de leur payer la somme de 666 francs montant des dépenses taxées audit exécutoire, plus celle de 1100 francs pour le coût de le signification et que faute de paiement il serait procédé à la saisie de ses immeubles. (…) La saisie immobilière et l’exploit de dénonciation ont été transcrits sur le registre à ce destiné au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 du même mois de juin 1758 numéro 65 et 70.
Description des Immeubles. Une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 2, tenant d’un côté à la propriété du Sieur Coronel, de l’autre à celle des héritiers Wittmann, derrière la Dame veuve et les héritiers Raspieler. Cette maison a un rez de chaussée et deux étages, sa façade donne sur la rue et elle est inscrite à la matrice du rôle, premier arrondissement de perception section N Numéro 1267, évalué à un revenu net de 274 francs 88 centimes.
Conditions de la vente (…) Mise à prix, Les poursuivants enchérissent l’immeuble pour servir de première mise à la somme de 10.000 francs. Strasbourg el 18 juin 1846.
Publication. L’an 1846 le 24 juillet à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance (…)
Adjudication. L’an 1846 le 28 août (…) Enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Detroyes avoué pour 26.000 francs
(f° 67 v°) Déclaration de command. L’an 1846 le 18 août au greffe du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg Est comparu le sieur Nicolas Jacquet rentier domicilié à Schlestadt lequel assisté de M° Emille Detroyes avoué près le même tribunal a déclaré avoir enchéri et s’être rendu adjudicataire (…)

Né à Lunéville, Nicolas Jacquet meurt à Sélestat en 1850, veuf de Thérèse Gouy, native de Baccarat et morte à Sélestat en 1829.
Décès, Sélestat (n° 93)
Déclaration de décès faite en la Maison commune de Schlestadt le 13 avril 1829. Therese Gouy, âgée de 66 ans, née à Baccara (.meurthe.) épouse de Nicolas Jacquet, propriétaire domicilié à Schlestadt, morte en cette mairie ledit jour 13 du mois d’avril à quatre heures du matin dans la maison située N° 457, fille de feu Jean Baptiste Gouy, propriétaire et de feu Marie Clement. Premier déclarant Nicolas Jacquet ledit époux âgé de 62 ans (i 27)

Décès, Sélestat (n° 219)
Déclaration de décès de Nicolas Jacquet, âgé de 84 ans, décédé à Schlestadt le 3 septembre 1850 à onze heures du soir, rentier né à Lunéville, département des Vosges, domicilié à Schlestadt, Veuf de Marie Thérèse Gouy, décédée audit lieu le 13 avril 1829, fils légitime de feu Alexandre Jacquet, jardinier, domicilié à Lunéville et de feu Marguerithe Laurent, sans état domiciliée à Lunéville. Sur la déclaration à nous faite par Jean Baptiste Jacquet, âgé de 50 ans, rentier domicilié à Schlestadt qui a dit être le fils du défunt (i 57)

Marie Claire Jacquet épouse le fabricant de chandelles Antoine Morlock en 1810.
Mariage, Sélestat (n° 29)
Cejourd’hui 15° jour du mois d’août 1810 à onze heures du matin (…) sont comparus le Sr François Antoine Morlock, fabricant de chandelles, né en cette ville le 27 maÿ 1785 veuf de feüe Thérèse meyer domicilié en cette ville d’une part et la Dlle Marie Claire Jacquet née à Baccarat Département de la meurthe le 8 septembre 1791 domiciliée en cette ville fille légitime de Nicolas Jacquet fabricant de chandelles ci présent et consentant et de therese gonÿ conjoints domiciliés en cette ville d’autre part (signé) Antoine Morlock, Claire Jacquet (i 33)

Marie Claire Jacquet veuve d’Antoine Morlock meurt à Strasbourg en 1864.
1864 (11.4.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Marie Claire Jacquet veuve d’Antoine Morlock, décédée à Strasbourg le 3 avril 1864. à la requête de 1) Joséphine Boehrer veuve de Blaise Cheray notaire à Rixheim, 2) Jules Boehrer, libraire à Rixheim, 3) Philomène Boehrer épouse de Valentin Dangeltzer, notaire à Andlau, 4) Emelie Boehrer épouse de Victor Aimé François Lemoine, sous lieutenant de cavalerie à Sampigny*, II. Marie Jacquet épouse de Jules Boehrer, libraire à Altkirch, Jean Baptiste Jacquet propriétaire à Schlestadt comme administrateur de Marie Eugénie Alexandrine Jacquet sa fille
acp 532 (3 Q 30 247) f° 5 du 18.4. (succession déclarée le 7 mai 1864) Il dépend de la succession un mobilier estimé à 806, argent 1502, billets 200

Décès, Strasbourg (n° 756)
Acte de décès. Le 4 avril 1864 (…) ont déclaré que Marie Claire Jacquet âgée de 72 ans née à Baccarat (Meurthe) veuve d’Antoine Morlock, propriétaire, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Nicolas Jacquet, fabricant de chandelles et de feu Thérèse Gouy est décédée le 3 avril 1864 à six heures du soir en la maison rue des bouchers 40 [in margine :] *ine chronique (i 64)

Testament
1864 – Noetinger, notaire le 5 février 1864 – Testament de Marie Claire Jaquet rentière veuve d’Antoine Morlock à Strasbourg, par lequel elle institue pour légataires universels
1) les enfants de sa sœur Joséphine Jaquet décédée veuve de Benoît Boerer, 2) les enfants de son frère Jean Baptiste Jacquet propriétaire à Schlestadt. Décès du 2 avril 1864.
acp 531 (3 Q 30 246) f° 66-v du 7.4. (succession déclarée le le 7 mai 1864)

Claire Jacquet femme d’Antoine Morlock et ses cohéritiers vendent la maison au marchand de bestiaux François Nicolas Hund et sa femme Marie Schnée. Converti en rente viagère, le prix en est attribué à la seule Claire Jacquet en remboursement des avances faites à son père.

1851 (21.5.), M° Zeyssolff (minutes en déficit) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 524 (2749) n° 100, 4 juin 1851
a comparu dame Claire Jacquet épouse séparée de corps et de biens de Monsieur Antoine Morlock, propriétaire demeurant et domicilié à Schlestadt autorisée de son mari suivant procuration contenue dans un acte de liquidation dressé par M° Rack et son collègue notaires à la dite ville le 12 mai 1851, Madame Morlock agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de Mandataire 1° de Monsieur Jean Baptiste Jacquet Propriétaire demeurant et domicilié à Schlestadt suivant procuration (…), 2° Demoiselle Joséphine Jacquet épouse de Monsieur Benoît Boehrer libraire demeurant ensemble à Altkirch (…), 3° Monsieur Antoine Georges Fischer père rentier demeurant à Habkirch Bavière Rhénane ayant agi en qualité de tuteur légal de demoiselle Philippine Fischer sa fille mineure agée de 20 ans pour laquelle il se porte fort, 4° Monsieur George Fischer fils brasseur demeurant à Habkirchen suivant procuration (…), a cédé et abandonné en toute propriété
à Monsieur François Nicolas Hund, marchand de bestiaux et dame Marie Schnée sa femme qu’il assiste et autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg présens et acceptant
Désignation, une Maison avec tous droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers N° 2, d’un côté la propriété du sieur Wittmann de l’autre celle de Monsieur Gerber par derrière Monsieur Laquiante. Cet immeuble est transmis tel qu’il se trouve (…) ensemble avec les poels fourneaux rechauds pot économique et chaudières (…)
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble appartient en toute propriété à Madame Morlock, Monsieur Jacquet, Madame Boehrer, Mademoiselle Fischer et Monsieur Fischer fils pour en avoir hérité de Monsieur Nicolas Jacquet leur père et ayeul respectif vivant propriétaire à Schlestadt dont ils sont les seuls et uniques héritiers ainsi que ces qualités sont constatées par un acte de notoriété reçu en minute par le soussigné notaire rédacteur et un collègue Cejourd’hui, lequel sera enregistré avant ou en même temps que les présentes. Feu Monsieur Jacquet s’en est rendu acquéreur à la barre du tribunal civil de Strasbourg dans l’expropriation forcée dirigée à la requête des Epoux Morlock contre le sieur Louis Adolphe Delan Confiseur à Strasbourg suivant jugement d’adjudication rendu le 28 août 1846 et déclaration de command du même jour dument enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 11 septembre suivant vol. 455 Numéro 31 et inscrit d’office vol. 452 Numéro 193. Cette adjudication a eu lieu Moyennant la somme de 26.000 francs de laquelle Monsieur Jacquet ne s’est point libéré mais qui fut acquittée en partie par Madame Morlock à la décharge de Monsieur Jacquet son père et ce de la manière suivante savoir 1° le 29 mars 1847 aux veuve et héritiers de Monsieur Gédéon Emanuel Stuber ancien architecte à Strasbourg pour la somme de 5056 francs (…) II. le 30 septembre 1847 à Monsieur Delan le solde du prix avec 2000 francs, ensemble 7056 francs. Madame Morlock a elle-même à prétendre le complément du prix de vente comme créancière du sieur Delan et par suite de son père comme détenteur de l’immeuble hypothéqué savoir A. 14.000 francs de principal dû originairement suivant obligation passée devant M° Fabry notaire à Schlestadt le 30 septembre 1847, B. et 4943 francs intérêts et frais, ensemble 18.943 francs.
La propriété de ce capital et de ses accessoires fut reconnue à Madame Morlock par arrêt par la Cour d’appel de Colmar le premier avril 1846 enregistré et inscrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 du même mois vol. 444 numéro 191, somme égale au prix d’acquisition 26.000 francs.
Monsieur Delan était propriétaire du dit immeuble pour s’en être rendu acquéreur sur dame Barbe Deboos veuve du sieur Jean Pierre Strintz vivant boulanger, demoiselle Frédérique Strintz et Caroline Strintz, ces deux majeures tous demeurant à Strasbourg en vertu du contrat susallégué, reçu par acte Zimmer le 22 septembre 1836 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le premier octobre suivant vol. 311 N° 55 et inscrit d’office au volume 255 N° 173, cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 17.000 francs (…). Ce contrat porte que cette maison a été acquise par feu ledit sieur Jean Frédéric Strintz et par Dame Barbe Debus sa femme du sieur Romain Apprederis ex agent politique demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 27 brumaire 1801 après que ledit Apprederis l’eut lui-même acheté des héritiers Mueg de Colmar par acte reçu par ledit notaire Lacombe le 25 messidor an cinq, 13 juillet 1797. Ce contrat d’acquisition des époux Strintz a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 Nivose an dix, 30 décembre 1801 volume 5 Numéro 304 (…) Après la mort dudit sieur Strintz sa moitié dans ledit immeuble fut échue à ses quatre enfants et seuls héritiers, les deux demoiselles Strintz susnommées et le sieur Charles Strintz Confiseur et Guillaume Théodore Strintz peintre les deux demeurant à Strasbourg, mais par acte passé au greffe du tribunal civil de cette ville le 19 janvier 1836 lesdits sieurs Charles Strintz et Guillaume Théodore Strintz ont renoncé à la succession de leur père propriétaire de la moitié de ladite maison provenant de ladite succession du sieur Strintz père, l’autre moitié appartenant à la veuve Strintz comme ayant été intéressée pour autant dans la communauté de biens qui a existé entre entre elle et son mari défunt.
Dettes hypothécaire grevant l’immeuble vendu, Madame Morlock déclare que l’immeuble vendu est grevé de la somme de 26.000 francs qui lui est due ainsi que le tout est expliqué d’autre part. Charges, clauses et conditions (…) La présente vente a été acceptée pour et moyennant le prix de 26.000 francs que Madame Morlock en vertu des pouvoirs de déléguer qui lui ont été conférés s’attribue en paiement de ses prétensions établies d’autre part.
Conversion du prix de vente en rente viagère sur la tête de Madame Morlock. Madame Morlock, Monsieur et Madame Hund convertissent le prix de vente en rente viagère de 2800 francs, exempte de toute retenue, constituée sur la tête de Madame Morlock, laquelle rente Monsieur et Madame Hund sous la solidarité sus exprimée s’oblige de payer et acquitter par trimestre chaque fois avec 700 francs à compter du 24 juin prochain jusqu’au jour du décàs de Madame Morlock, auquel jour la rente sera éteinte et amortie
acp 400 (3 Q 30 115) f° 69 du 24.5.

Originaire de Rülzheim près de Landau, Nicolas Hund épouse en 1827 Marie Anne Schnée native de Hipsheim – voir aussi la maison rue de la Croix donnant sur la place Saint-Etienne dont ils sont propriétaires de 1835 à 1864.
1827 (20.6.), Strasbourg 3 (76), Me Schreider n° 3323
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Nicolas Hund, marchand de porcs, domicilié rue du Vieux Marché aux Vins n° 56 fils majeur de feu Frédéric Hund, teinturier à Rielsheim près Landau, et de Marguerite Berizi
Marie Anne Schnée fille majeure de Martin Schnée, cultivateur à Hipsheim, et de Marie Anne Simsler
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 98-v du 28.6.

Le restaurateur Pierre Curot consent au mariage de son fils naturel Dominique Curot
1845 (14.2.), Strasbourg 10 (104), M° Zimmer n° 5561
Consentement à mariage – Le Sr Pierre Curot restaurateur demeurant à Strasbourg rue des charpentiers N° 2, Lequel considérant la fermeté de caractère et la regularité de Conduite du Sieur Dominique Curot son fils naturel reconnu tourneur de chaises demeurant à Luxembourg declare par les présentes lui donner son consentement formel à tout mariage qu’il voudra contracter avec toute personne de son choix
[in margine au crayon :] Marie Mangerich à Luxembourg
acp 332 (3 Q 30 047) f° 78

François Nicolas Hund et Marie Anne Schnée hypothèquent plusieurs maisons au profit d’Emilie Aufschlager, épouse de Charles-Auguste Schuler, et de l’architecte Théodore Aufschlager. L’acte expose en détail la propriété de la maison rue des Charpentiers.

1859 (17.1.), Strasbourg 9 (116), Not. Becker n° 8092
Obligation – ont comparu Mr François Nicolas Hund, marchand de bestiaux, et Dame Marie Anne Schnée son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble hors la porte de l’hôpital de Strasbourg banlieue de cette ville, lesquels ont, par ces présentes, reconnu devoir bien et légitimement
à Madame Emilie Aufschlager, épouse de Monsieur Charles-Auguste Schuler, peintre, graveur et professeur de dessin, Monsieur Frédéric Aufschlager, chef d’institution, et Monsieur Théodore Aufschlager, architecte tous demeurant à Strasbourg, à ce présents et acceptant, la somme de 51.000 fr pour prêt de pareille somme
Hypothèque 1. Section G numéros 262, 263, 264 & 265 du plan. Une maison d’auberge portant l’enseigne au chasseur vert marquée aujourd’hui comme autrefois du N° 50 (…) hors la porte d’Austerlitz sur la route de Colmar (…)
2. Section H N° 878. Une maison d’habitation située à Strasbourg rue du vieux marché aux blés, marquée du N° 6, autrefois N° 18, consistant en différents corps de bâtimens, savoir en une maison de devant à quatre étages un pavillon à droite dans la cour, une autre maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez de chaussée et deux étages donnant dans la rue des chandelles sous le N° 7, autrefois N° 20, faisant le coin de la petite rue du Saumon, avec cour, droits et dépendances, le tout tenant d’un côté à la propriété de Mr Biehler, farinier, autrefois Mr Arlen, de l’autre côté à la propriété de M. Jean Frédéric Liebold, marchand de vins et en partie à la rue du Saumon par devant à la rue du vieux marché aux blés, et par derrière à la rue des chandelles.
3. Section H N° 1267. Une maison d’habitation située à Strasbourg, rue des charpentiers, marque du N° 20, autrefois du N° 2, tenant d’un côté à la propriété de la veuve et des héritiers du Sr Willmann, de l’autre à celle de Mr Gerber, par devant à la rue, et par derrière à la propriété de M. Laquiante.
4. Et section O N° 426. Une maison d’habitation à rez-de-chaussée et deux étages (…) place Saint Etienne marquée du N° 17 autrefois du N° 19 (…)
Etablissement de la propriété. Mr et Mme Hund affirment que les immeubles ci-dessus désignés leur appartiennent en pleine propriété et ils font à ce sujet les déclarations suivantes.
Propriété de l’auberge au chasseur vert (…)
Propriété de la Maison située rue du Vieux Marché aux blés. Mr et Mme Hund ont acquis l’immeuble désigné cidessus sous Numéro deux situé rue du vieux marché aux blés de Mr François Joseph Bucher, ancien marchand épicier & D° Salomé Kuhn son épouse, demeurant à Strasbourg, suivant contrat de vente et déclaration de command passés devant M°Noetinger, notaire à Strasbourg le 30 juin 1847, enregistre, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 10 juillet suivant, volume 462 N° 64 et inscrit doffice en Volume 470 N° 200. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 40.000 francs (…). Le même immeuble dépendait autrefois de la communauté de biens qui a existé entre entre la Dame Bucher née Kuhn et M François Joseph Otter, son mari en premières noces, en son vivant marchand épicier à Strasbourg, pour avoir été acquis par les époux Otter pendant leur mariage, savoir A. Une moitié du Sr Salomon Meyer et de dame Fanny Berliner, conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu passé devant ledit M° Noetinger soussigné le 9 décembre 1834 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques se Strasbourg le 16 décembre 1834 Volume 288 N° 41 avec inscription d’office au Volume 237 N° 78. L’acquisition de cette moitié a eu lieu moyennant le prix de 15.000 francs (…) Et l’autre moitié pour l’avoir acquis de Meyer Raphaël & Sophie Probst sa femme, suivant contrat reçu par le même notaire le 18 décembre suivant enregistré moyennant la somme de 15.000 francs (…). B. Et l’autre moitié dudit Immeuble, du Sr Raphaël Mayer et de dame Sophie Probst, sa femme, demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant le même notaire le 18 décembre 1834.. L’acquisition de cette seconde moitié a eu lieu pour une pareille somme de 15.000 francs (…)
Lesdits sieurs Salomon et Raphaël Meyer avaient acquis la totalité de l’immeuble en question, conjointement avec Joseph Mayer négociant à Strasbourg, leur frère décédé plus tard, chacun pour un tiers de 1° Joseph Gustave Flahaux, mineur issu du mariage de D° Catherine Claire Schlagdenhauffen (…)
e de Dlle Marie Antoinette Schlagdenhauffen, majeure d’ans de Strasbourg & consors suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Meyer notaire à Strasbourg le 11 août 1814, enregistré, moyennant prix totalement acquitté (…). Ladite Dlle Schlagdenhauffen & consorts étaient devenus propriétaires dudit Immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de Dame Marie Salomé Gross veuve Schlagdenhauffen, leur mère décédée dont ils étaint seuls et uniques héritiers. La dame veuve Schlagdenhauffen avait elle-même hérité un 7° du dit Immeuble dans la succession de feu Dame Marie Claire Gross née Munier, sa mère, & acquis les six autres 7° de ses cohéritiers suivant contrat passé en la cidevant chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 26 mars 1793
Propriété de la Maison située rue des charpentiers. L’immeuble désigné sous Numéro trois, situé rue des charpentiers est devenu la propriété des sieur et dame Hund au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de 1° Dame Claire Jacquet, épouse séparée de corps et de biens de Mr Antoine Morlock, propriétaire demeurant à Schlestadt, ayant agi tant en son nom que comme mandataire de 1° Mr Jean Baptiste Jacquet, propriétaire demeurant e, la même ville, 2° D° Joséphine Jacquet épouse de Mr Benoît Boehrer libraire demeurant à Altkirch, 3° Mr Antoine Georges Fischer père rentier demeurant à Habkirch (Bavière Rhénane) ayant agi en qualité de tuteur légal de Delle Philippine Fischer sa fille mineure pour laquelle il s’est porté fort, et 4° Mr George Fischer fils, brasseur demeurant audit Habkirch, aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Zeyssolff le 21 mai 1851, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 juin suivant, Volume 524 N° 100 et inscrit d’office au Volume 540 N° 110. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 26.000 francs que ladite Dame Morlock s’est attribué en paiement d’une pareille somme qui lui était due par privilège sur l’immeuble en question, ainsi qu’il va être expliqué, et que les parties ont converti en une rente annuelle et viagère de 2800 francs exempte de toute retenue, constituée sur la tête de ladite dame Morlock, rente qui n’est pas encore éteinte et que les époux Hund se sont obligés solidairement de payer à la crédirentière par quarts, de trois mois en trois mois, jusqu’au jour de son décès, époque à laquelle cette rente sera éteinte et amortie ainsi qu’il sera rappelé ci après sous le titre de la situation hypothécaire.
Lesdits Dame Morlock, Sr Jacquet, D° Boehrer, Sr Fischer fils et Delle Fischer étaient propriétaires de l’immeuble en question pour l’avoir recueilli dans la succession de Mr Nicolas Jacquet en son vivant propriétaire à Schlestadt, leur père et ayeul respectif dont ils étaint les seuls héritiers, ainsi que cette qualité d’héritiers est constatée par un acte de notoriété dressé par ledit M° Zeyssolff le 21 Mai 1851. Feu M Jacquet s’en était rendu acquéreur à la barre du tribunal civil séant à Strasbourg dans l’expropriation forcée contre le Sr Louis Adolphe Delan, confiseur à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication rendu le 28 août 1846 et déclaration de command du même jour, le tout dument enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 septembre suivant vol. 455 N° 31 et inscrit d’office vol. 452 N° 193. Cette adjudication a eu lieu moyennant la somme de 26.000 francs à compte de laquelle Mme Morlock a payé à la décharge de l’acquéreur ledit Sr Jacquet son père, savoir 1° le 29 mars 1847 aux veuve et héritiers de M Gédéon Emanuel Stuber, en son vivant ancien architecte à Strasbourg pour la somme de 5056 francs (…) II. le 30 septembre 1847 à Mr Delan lui-même une somme de 2000 francs, faisant ensemble 7056 francs. Quant aux 18.943 francs formant le complément dudit prix de vente, Mme Morlock les avait elle-même à prétendre comme créancière du Sr Delan et par suite de son père, détenteur de l’immeuble hypothéqué savoir A. Une somme de 14.000 francs pour le montant d’une obligation souscrite devant M° Fabry, notaire à Schlestadt le 30 septembre 1847, obligation dont la propriété fut reconnue à Mme Morlock par arrêt par la cour d’appel de Colmar le premier avril 1846 enregistré, inscrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 du même mois vol. 444 numéro 191, B. et celle de 4943 francs pour intérêts dudit capital et frais faits au 28 août 1846, ensemble 18.943 francs. Somme égale au prix d’acquisition et au prix de vente de l’immeuble 26.000 francs. (…) M. Delan était propriétaire du même immeuble pour s’en être rendu acquéreur sur dame Barbe Debus veuve du sr Jean Pierre Strintz, en son vivant boulanger, dlle Frédérique Strintz et Caroline Strintz, les deux majeures, toutes demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Zimmer le 22 septembre 1836 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier octobre suivant vol. 311 N° 55 et inscrit d’office au volume 255 N° 173. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 17.000 francs (…). Ledit immeuble dépendait de la communauté qui a existé entre entre les époux Strintz au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite du sr Romain Apprederis, ex agent politique à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant M° Lacombe, notaire à cette ville le 9 Nivose an dix volume 5 N° 304, par suite de laquelle transcription il avait été pris inscription d’office au Volume 16 N° 34, périmée depuis longtemps. Ladite acquisition a eu lieu moyennant le prix de 19.000 francs (…). Par suite du décès du sr Strintz, moitié dudit immeuble appartenait à la D° Barbe Debus, sa femme survivante, en sa qualité de commune en biens, et moitié en serait échue aux quatre enfants du défunt, ses seuls héritiers, savoir 1. Dlle Frédérique Strintz, 2. Dlle Caroline Strintz, toutes deux sus nommées, 3. Charles Strintz, confiseur demeurant à Strasbourg, 4. et sr Guillaume Théodore Strintz, susnommé. Mais ces deux derniers ayant renoncé à la succession de leur père suivant acte passé au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 19 janvier 1836 lesdites dlles Strintz se trouvaient être seules héritières et en conséquence seules propriétaires de la moitié de l’immeuble. Le sieur Apprederis était propriétaire de l’immeuble en question pour l’avoir acquis des héritiers Mueg de Colmar, suivant acte de vente passé devant ledit M° Lacombe le 25 messidor an cinq.
Propriété de la Maison située place St Etienne (…)
Etat civil et situation hypothécaire des débiteurs. Les sieur et d° Hund déclarent sous les peines e la loi qu’ils ont dit bien connaître 1. qu’ils n’ont jamais conctracté ni l’un ni l’autre d’autre mariage que celui qui les unit, 2. qu’ils sont mariés sous le régime de la’communauté de biens réduite aux acquêts suivant leur contrat de mariage passé devant M° Scherider notaire à Strasbourg le 20 juin 1820 (…)
4. Et que les immeubles cidessus hypothéqués sont francs et libres de toues dette, privilèges et hypothèques à l’exception a) du capital de 20.000 francs dû à Mr Kretzschmann (…), b) de la rente annuelle de 2800 francs sus mentionnée, due à Mde Morlock à raison de laquelle il a été pris inscription à son profit audit bureau d’hypothèques le 4 juin 1851, volume 546 N° 110 sur la maison située rue des charpentiers, ci-dessus désignée sous Numéro 3.

Cession des indemnités d’assurance correspondant à l’acte ci-dessus
1859 (28.5.), Strasbourg 9 (117), M° Becker
Cession d’indemnité d’assurance – François Nicolas Hund Marie Anne Schnée
maison d’auberge portant l’enseigne au chasseur vert hors la porte d’Austerlitz
rue du vieux marché aux blés n° 6 autrefois n° 18
rue des charpentiers n° 20 autrefois n° 2
place Saint Etienne n° 17 autrefois n° 19

Nicolas Hund loue un logement au maître bottier Thiébaut Hirschel et à sa femme Catherine Dietz

1860, Enregistrement de Strasbourg, ssp 132 (3 Q 31 631) f° 9 du 26.7.
du 15 juillet 1860. Bail ainsi conçu. Le soussigné Sr Nicolas Hund, march. de bestiaux et propriétaire à Strasbourg, loue pour 12 ans à partir de la St Martin prochaine, pour finir à la St Martin 1872
au Sr Thiébaut Hirschel, maître bottier et Catherine Dietz, conjoints, les deux demeurant ensemble à Strasbourg, qui acceptent comme preneurs solidaires
un logement dans sa maison sise rue des charpentiers N° 20 à Strasbourg qui est composé de 3 pièces au rez de chaussée avec cuisine un petit réduit dans la cour sous l’escalier avec cave, une chambre aux mansardes et un petit grenier pour mettre le bois et le linge sale. Ce bail est fait pour un loyer annuel de 280 francs

Nicolas Hund et Marie Anne Schnee ouvrent un crédit auprès de la banque L. Grouvel & Compagnie

1861 (23.3.), Strasbourg 11 (57), Not. Charles Keller n° 7181
Crédit, 23. mars 1861 – Ont comparu M. Léon Grouvel, banquier demeurant à Strasbourg chef de la maison de banque établie en cette ville sous la raison L. Grouvel & Compagnie, successeur de F. Nebel fils & Compagnie, d’une part
Et M. Nicolas Hund, propriétaire & marchand de porcs & de moutons demeurant à Strasbourg & D° Marie Anne Schnee son épouse de lui autorisée
Article 1° M. Grouvel au nom de la susdite maison ouvre par ces présentes à M. Hund un crédit de banque & d’acceptation jusqu’à concurrence d’une somme de 15.000 francs (…)
hypothèque 1° Une maison comprenant un bâtiment de devant, cour, bâtimens lateraux & de derrière, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue derrière les petites arcades N° 6, d’un côté M. Leopold, de l’autre M. Bühler farinier
2° une autre maison avec cour & bâtiment de derrière sise à Strasbourg, rue des Charpentiers N° 20, d’un côté M. Jacquier, de l’autre la propriété de M. Kohl
3° Et une autre maison sise à Strasbourg rue des Frères N° 17 faisant le Coin de la rue de la Croix, tenant d’un côté à M. Fritz, de l’autre à la veuve Peter
Declarent les époux Hund sous les peines du stellionat qui leur ont été expliquées par M° Keller l’un des soussignés notaires, 1° qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté, 2° que les maisons susaffectées leur appartiennent en pleine & incommutable propriété, 3° qu’elle ne sont grevées d’autres inscriptions que celles-ci après nommées (…)

François Nicolas Hund meurt en 1862 en délaissant trois filles. La succession comprend trois maisons

1862 (26.5.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre François Nicolas Hund, commerçant, et Marie Anne Schnée, sa femme à Strasbourg et de la succession dudit sieur Hund décédé le 16 mai 1862, dressé à la requête de 1) la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Schreider le 20 juin 1827, 2) Marie Elisa Hund épouse de Joseph Jean Baptiste Wolff, major au 20° de ligne à Langres, 3) Marie Anne Hund, célibataire à Strasbourg, 4) Joséphine Marie Pauline Hund célibataire à Strasbourg
Communauté. Mobilier estimé à 555
Une maison à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-blés n° 18
Une maison dite ville rue de la Croix N° 17
Une maison à Strasbourg rue des Charpentiers n° 20
acp 511 (3 Q 30 226) f° 29 du 4.6. – Succession déclarée le 10 7.bre 1862
(suite le 26 août) Loyers 828, Créances 3890 – passif 149 971
Succession, garde robe 122 ; rapport 2000
Renonciation par la veuve à la donation en usufruit à elle faite par son contrat de mariage
acp 513 (3 Q 30 228) f° 70 du 28.8.

Nicolas Hund loue le rez-de-chaussée et d’autres localités au restaurateur Pierre Curo

1864, Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638) f° 82-v du 21.5.
Bail ainsi conçu. – Ce jourd’hui 24 juin 1856 Mr Nicolas Hund, propriétaire à Strasbourg donne à titre de bail
à Pierre Curo, traiteur et restaurateur à Strasbourg acceptant
les localités suivantes dans sa maison sise à Strasbourg rue des charpentiers n° 2 devant servir à l’exploitation de son commerce de restauration
au rez de chaussée une chambre donnant sur le devant, une autre donnant sur le derrière avec cuisine et petite cave au dessous,
tout le 1° étage composé d’une grande salle, 3 pièces et une cuisine
tout le 2° étage composé de six chambres, une cuisine et une chambre pour domestique,
un bucher dans la cour dont les autres locataires jouissent aussi, une cave prenant jour sur la rue et une chambre au grenier
Il se trouve dans les pièces tant du premier que du second étage six fourneaux dont cinq en porcelaine et un en fonte. Les cuisines sont garnies de 2 marmites chacune dite Kunsthaeffen, au 1° 6 rechauds et un four, au second deux réchauds. Tel que le tout s’étend et de poursuit et que le preneur l’occupe actuellement, déclarant ce dernier avoir une parfaite connaissance des localités et s’en contenter. Le bail est fait aux charges suivantesque le preneur s’oblige à exécuter Il durera pendant 6, 12 ou 18 années qui ont commencé à la St Jean 1856 et finiront à pareil joue de l’année 1874 (…) moyennant un loyer annuel de 1200 francs

Nicolas Hund loue la boulangerie au boulanger Michel Kuhn

1864, Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638) f° 99-v du 18.6.
Bail ainsi conçu. – Aujourd’hui 9 avril 1862 Mr Nicolas Hund, propriétaire à Strasbourg loue pour la durée de trois, six ou neuf années qui commenceront le 25 mars 1862 et finiront le 25 mars 1865, 1868 ou 1871
au Sr Michel Kuhn, boulanger en ladite ville, acceptant
La boulangerie sise dans la maison rue des charpentiers N° 20 en cette ville au rez-de-chaussée boutique et laboratoire et une petite cuisine, une cave un bucher une petite chambre pour le domestique dans la cour, 2 chambres au 1° étage du bâtiment de derrière, 3 chambres au grenier dont un pour la farine, un pour les sons, un pour le linge sale et une petite chambre pour la servante au fond du grenier et la jouissance de la fosse d’aisances (…) le bail est fait pour 355 francs par an

Registre de population 600 MW 201 (1846 sqq), p. 286, Rue des Charpentiers N° 2 (i 142)
Curot, Pierre, 1784, Belleneuve, Côte d’Or, Restaurateur, (à Str. depuis) 1 avril 1831, carte de sûreté 1429, 1231, (sorti) 8 9.bre 1852, r. des charpentiers 2
id. née Florence, Marie, 1801, Bonhomme
id. Alfred, 1836, Strasbourg

Kuhn, Jn Michel, 1808, Gambsheim, boulanger
id. née Kress, Marie Véronique, 1818, Gambsheim
id. Alfred, 1843, Strasbourg
id. Charles, 1841, id. – décédé 22 juillet 47
id. Marie Mélanie, 6 8.bre 1854, id.

(p. 287) Curot, Pierre, 1784, Belleneuve, Côte d’Or, Cabaretier, (à Str. depuis) 1 avril 1831, carte de sûreté 1297, (auparavant) r. des Juifs 13, (entré) 8 9.bre 1852
id. née Florence, Marie, 1801, Bonnhomme (B. R.)
id. Joseph, 1825, Strasbourg

Marie Anne Schnée meurt en 1864 en délaissant trois filles dont l’aînée est mariée à Joseph Jean Baptiste Wolff

1865 (3.1), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Marie Anne Schnee veuve de François Nicolas Hund, commerçant à Strasbourg décédée le 19 juillet 1864. A la requête de 1) Marie Elisa Hund épouse Joseph Jean Baptiste Wolff, percepteur à Willgottheim, 2) Marie Anne Hund, célibataire, 3) Joséphine Marie Pauline Hund, célibataire tous à Strasbourg
acp 539 (3 Q 30 254) f° 49-v du 12.1. (décès d° 165, 513, succession déclarée le 12 janvier 1865) Il ne dépend de la dite succession que 1) la moitié d’une maison rue de la croix N° 17, 2) la moitié d’une maison rue des charpentiers N° 20 – masse passive 445

La maison revient à Marie Elise Hund en partie puis en totalité après la mort de ses deux sœurs célibataires. Marie Elise Hund épouse en 1850 le capitaine Joseph Jean Baptiste Wolff
1850 (11.2.), Strasbourg 8 (73), M° Zeyssolff n° 4617
Contrat de mariage – Ont comparu I° Mr Joseph Jean Baptiste Wolff, Chevalier de la légion d’honneur, capitaine adjudant major au 15° régiment d’infanterie légère, en garnison à Grenoble (Isère) domicilié de droit à Strasbourg, fils de M. André Wolff, cafetier en la dite ville & de feue D° Catherine Jacquy son épouse décédée, Mr Wolff stipulant en son nom personnel du consentement de M. son père ci présent comme futur époux d’une part
II° Dlle Marie Elisa Hund, majeure d’ans, fille de M. François Nicolas Hund, marchand & de D° Marie Schnée, son épouse avec lesquels elle demeure & est domiciliée à Strasbourg, Melle Hund procédant en son pour nom comme future épouse, de seconde part
III° Et M. & Mdme Hund préommés, la D° sous l’autorisation de son époux, intervenant en ces présentes à cause de la constitution de dot qu’ils feront ci après à Mlle Hund leur fille & future épouse
acp 389 (3 Q 30 104) f° 158-v – régime de communauté réduite aux acquêts
Donation par les conjoints Hund à la future épouse leur fille ce acceptant 1° d’un trousseau estimé 1000 francs 3° une somme de 24.000 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession

Les sœurs Hund hypothèquent la maison au profit du boucher Geofroi Weber

1865 (30.1.), M° Noetinger
Affectation hypothécaire par 1) Joseph Jean Baptiste Wolff, percepteur à Willgottheim et Marie Elisa Hund, sa femme, 2) Marie Anne Hund, célibataire, 3) Joséphine Marie Pauline Hund, célibataire les deux à Strasbourg
au profit de Geofroi Weber, boucher à Strasbourg
d’une maison rue des Charpentiers N° 20 pour garantie du paiement de deux rentes par eux dues à Marguerite Glad, servante à synthèse suivant acte reçu Arbogast notaire le premier août 1841 et à Constantin Midol ancien employé à Strasbourg suivant acte reçu Keller notaire le 24 juin 1842
acp 540 (3 Q 30 255) f° 18-v du 6.2.

Les sœurs Hund hypothèquent la maison au profit de la veuve et des enfants de Désiré François Alexandre Chastelain. Une police d’assurance qui décrit les différents bâtiments est jointe à l’acte.

1865 (28.4.), Strasbourg 11 (61), M° Charles Keller f° 8676
Obligation, 28 avril 1865 – Ont comparu I. Madame Marie Elisa Hund épouse assistée et autorisée à l’effet des présentes de Mr Joseph Jean Baptiste Wolff, officier de la légion d’honneur, percepteur de la circonscription de Willgottheim avec lequel elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, II. Mademoiselle Marie Anne Joséphine Hund, III. et Mademoiselle Marie Anne Hund, ces deux propriétaires, demeurant et domiciliées à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes reconnu devoir légitimement
1° à Madame Françoise Wenger, rentière demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Désiré François Alexandre Chastelain en son vivant ancien maire de la Ville de Strasbourg, Chevalier de la Légion d’Honneur, 2° à Madame Fanny Chastelain épouse de M. Antoine Faes, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, 3° à Madame Anne Valérie Chastelain épouse de M Louis Sadoul, Docteur en médecine & médecin cantonal demeurant et domicilié à Woerth, 4° à Monsieur Alexandre Chastelain, Ingénieur civil domicilié à Strasbourg demeurant à l’Hôpital canton de St Avold, 5° à Madame Elise Chastelain épouse de M. Joseph Emil Joessel sous ingénieur de la marine impériale demeurant et domiciliés à Strasbourg, 6° à Mademoiselle Gabrielle Laure Chastelain sans état, majeure demeurant et domiciliée à Strasbourg, 5° et à Marie Georges Pierre Chastelain, encore mineur sous la tutelle légale de Mad. veuve Chastelain née Wenger sa mère avec laquelle il demeure à Strasbourg, Pour tous lesquels est ici présent, stipule et accepte Mde veuve Chastelain née Wenger prénommée, la somme de 7000 francs pour prêt de pareille somme fait à M. François Nicolas Hund en son vivant négociant à Strasbourg père des Dame et Demoiselles comparantes, par M. Chastelain père.
Hypothèque. Une maison d’habitation propriété sise à Strasbourg composée de quatre corps de bâtiments avec cour, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Charpentiers n° 20,
Déclaration relative à la propriété. Les débitrices déclarent que la maison par elles hypothéquée leur appartient en toute propriété pour l’avoir recueillie dans les successions de leurs père et mère les les conjoints François Nicolas Hund, vivant négociant & D° Marie Schnée décédés les deux à Strasbourg, desquels elles sont les seules héritières. Elles affirment que les époux Hund étaient propriétaires de ladite maison au moment de eur décès en vertu de titres réguliers. Mad. veuve Chastelain déclare se contenter des déclarations (…)
Etat civil des débiteurs. Les débiteurs déclarent (…) que Mde Wolff est mariée en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de son contrat de mariage reçu par M° Zeyssolff lors notaire à Strasbourg le 11 décembre 1854
Police d’assurance. Compagnie française du Phénix, N° 50.631, renouvellement de la police N° 49.316. Date 27 avril 1865, durée dix ans, Strasbourg, maison boulangerie, valeur assurée 65.000
Wolf Joseph Jean Baptiste, percepteur officier de la légion d’honneur, demeurant à Strasbourg quai des bateliers, pour le compte des héritiers du sieur Hund
Savoir 1° 25.000 francs sur une maison d’habitation avec boulangerie, sise à Strasbourg rue des charpentiers N° 20, élevée sur cave voûtée de rez de chaussée, deux étages et greniers
2. 5050 francs sur un bâtiment à droite dans la cour, élevé sur cave voûtée, de rez de chaussée contenant buanderie, deux étages servant de cuisines et de chambres avec grenier au-dessus
3. 5050 francs sur un bâtiment situé à gauche dans la cour à rez de chaussée deux étages avec galeries et greniers au-dessus
4. 9000 francs sur le bâtiment situé au fond de la cour entre les deux précédents à rez de chaussée, contenant buchers et cuisines, deux étages et greniers
5. 20.000 francs sur le recours de locataires

(Joseph) Wolff loue la boulangerie au boulanger Michel Kuhn

1869, Enregistrement de Strasbourg, ssp 151 (3 Q 31 650)
f° 100-v du 28.6.
du 24 juin 1869 – Bail ainsi conçu entre le Sieur Wolff propriétaire demeurant à Strasbourg
et le Sr Michel Kuhn boulanger demeurant en ladite ville,
il a été conclu le bail qui suit savoir Monsieur Wolff loue au Sr Kuhn ci présent et acceptant la boulangerie pour exploiter le commerce de boulangerie sise dans la maison rue des charpentiers n° 20 au rez de chaussée, boutique et laboratoire et une petite cuisine, le tout se communique, une cave donne le jour dans la cour, un bucher de bois et une petite chambre pour le domestique dans la cour, deux chambres au premier étage du bâtiment de derrière, quatre chambres au grenier. Le présent bail est conclu pour trois, six ou neuf années qui commenceront le 24 juin 1868 (…) moyennant la somme de 800 francs par an

Les sœurs Hund hypothèquent la maison au profit des consorts Kuntz

1873 (27.2.), Strasbourg 8 (85), M° Gustave Edouard Loew n° 4875
Obligation de 12.000 f. Du 27 février 1873 – Ont comparu Mr Jean Baptiste Wolff, Officier de la légion d’honneur, Major d’infanterie en retraite & D° Marie Elisa Hund, son épouse qu’il assiste et autorise, Dlle Marie Anne Hund, majeure Et Delle Joséphine Marie Pauline Hund, majeure, tous demeurant & domiciliés à Strasbourg, Lesquels reconnaissent devoir bien & légitimement à titre de prêt à
1° D° Caroline Emilie Kuntz, veuve de Mr Charles Hoff, vivant employé du comptoir d’escompte de Strasbourg,
2° Mr Charles Louis Guillaume Kurtz, négociant
3° Mr Oscar Théodore Alfred Kuntz, négociant, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg
4° D° Julie Augustine Kuntz épouse de Mr Gustave Adolphe Hubert, Ingénieur civil, domicilié en ladite ville, se trouvant temporairement à Pesth (Hongrie)
5° Et à D° Sophie Louise Mathilde Kunz épouse de Mr Georges Winneberger, recteur demeurant à Marburg (Cassel), ces cinq comme nu propriétaires
6° Et Monsieur Edme Ragon, Officier de la légion d’honneur, Chef d’escadron d’artillerie en retraite, domicilié autrefois à Strasbourg & actuellement à Raon l’Etape (Vosges), ce dernier comme usufruitier viager, Pour tous lesquels est ici présent, stipule et accepte M. Jean Louis Joseph Lindner, principal clerc de notaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 12.000 francs
Affectation hypothécaire. Une propriété sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 20 ancien 2, composée d’un bâtiment principal donnant sur la rue à rez de chaussée, trois étages, boulangerie & magasin, de deux bâtiments latéraux à rez-de-chaussée & trois étages, d’un bâtiment de derrière à rez de chaussée & deux étages, cour, puits, droits, appartenances & dépendances, d’un côté M Bugel de l’autre & parderrière M. Berger Levrault.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartient à Mdme Wolff & à Mlles Hund, ses sœurs, toutes codébitrices pour l’avoir recueilli dans les successions de leurs père et mère, feus Mr François Nicolas Hund, marchand de bestiaux, & D° Marie Schnée décédée épouse à Strasbourg, dont elles sont les seules et uniques héritières. M. & Mde Hund en avaient fait l’acquisition de D° Claire Jacquet, épouse séparée de corps & de biens de Mr Antoine Morlock, propriétaire à Schlestadt, en vertu d’un contrat passé devant M° Zeyssolff, prédécesseur de M° Loew soussigné & un collègue le 21 mai 1851, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 juin suivant Vol. 524 N° 100. Cette acquisition a eu lieu moyennant une rente annuelle viagère de 2800 francs constituée sur la tête de la venderesse & éteinte par son décès arrivé à Strasbourg il y a environ sept ans.
Déclarations. Les débiteurs déclarent. Que Mr & Mde Wolff sont tous les deux mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts en vertu de leur contrat de mariage passé devant M° Zeyssolff susnommé & un collègue le 11 décembre 1854

Les sœurs Hund hypothèquent la maison au profit de la rentière Wilhelmine Caroline Diebolt

1874 (23.12.), Strasbourg 8 (91), M° Gustave Edouard Loew n° 6693
23 December 1875. Obligation – sind erschienen Herr Joseph Johann Baptist Wolff, Offizier der Ehrenlegion, Infanterie Major außer dienst und seine von ihm verbeistandete und ermächtigte Gattin Frau Maria Elisa Hund, dann Fräulein Maria Anna Hund, großjährig und Fräulein Josephine Maria Pauline Hund, großjährig, samtlich wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekennen hiemit
an Fräulein Wilhelmine Karolina Diebolt, großjährig, von ihren Einkünften lebend und wohnhaft zu Straßburg, vertreten durch den mitanwesenden und für sie annehmenden Herrn Johann Ludwig Joseph Lindner, ersten Notariatsgehülfte wohnhaft zu Straßburg, ein Darlehen von 2000 Franken
als Specialhypothek Ein Eigenthum belegen zu Straßburg, Zimmerleutgasse N° 20, früher N° 2, bestehend in Hauptgebäude nach der Gasse mit Erdgeschoss, drei Stockwerken, Bäckerei und Laden, zwei Seitengebäuden mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, einen Hintergebäude mit Erdgeschoß und zwei Stockwerken, Hofraum, Brunnen, Rechten und Zugehörden, einerseits Herr Bugel, anderseits und hinten Herr Berger-Levrault. Vorstehenden Anwesen haben die Mitschuldnereinnen Frau Wolff und beide fräulein Hund in den Verlaßenschaften ihrer Eltern, der verstorbenen Eheleute Herrn Frantz Nikolaus Hund, Viehhändler, und Frau Maria Schnee zu Straßburg, als derer einzige Erben erhalten.
Die Eltern Hund hatten es gekauft von Frau Klara Jacquet von Tisch und Bett sowie in Güter getrennter Ehefrau des Eigenthümers Herrn Anton Morlock zu Schlettstadt laut Vertragsurkunde des Notars Zeyssolff, Amtsvorfahrer des unterfertigten Notars vom 21. Mai 1851 überschrieben auf dem Hypothekenamte Straßburg den 4. folgenden Monats Band 524 Nr 100, wobey als Preis eine auf des Haupt der Vekäuferin bestellt worden, welche Rente inzwischen durch ihr vor ungefähr neun Jahren Zu Straßburg erfolgten Ableben erloschen ist.
Die Schulder erklären, 1) das die Ehegatten Wolf beide in erster Ehe und in der auf die Errungenschaft beschränkten Gütergemeinschaft verheurathet sind laut ihres Ehevertrag vor genanntem Notar Zeyssolff vom 11 februar 1850

Marie Elise Hund, femme de Joseph Jean Baptiste Wolff et sa sœur Joséphine Marie Pauline Hund hypothèquent au profit des fondations Marc Otto et Schmutz, gérées par la fondation Saint-Thomas, la maison dont les différents bâtiments sont décrits. L’origine de la propriété est rapportée en détail.

1876 (18.3.), Strasbourg 24 (15), M° Joseph Allonas n° 2635
Sind erschienen 1. Herr Joseph Johann Baptist Wolff, vormals Major in französischen diensten, ehemaligen Steuerempfänger, Offizier der Ehrenlegion, und dessen hierzu ermächtigte Ehefrau Frau Maria Elisa Hund, 2. Fräulein Josephine Maria Pauline Hund, volljährig, gewerblos, alle zu Strassburg Zimmerleutgasse N° 20 wohnhaft, dieselbe bekennen andurch solidarisch schuldig zu seÿn
den von hiesigen Sanct Thomasstift-Verwalteten Stiftungen Mark Otto und Schmutz, für welche hier gegenwärtig ist und annimmt Herr Gottfried Friedel Schaffner des genannten Sanct Thomasstifts, zu Straßburg wohnhaft, die Hauptsumm von 17.600 Mark an die Schmutz’sche Stiftung und 4000 Mark an die Mark Otto Stiftung (…)
Unterpfand. Einen zu Straßburg, Zimmerleutgasse N° 20 gelegenen Eigenthum zwischen H. Bugel und H. Berger-Levrault, bestehend in
1) Einem Wohnhause worin sich eine Bäckereÿ befindet mit einem unter dem Erdgeschoß erbauten gewölbten Keller, drei Etage und Speichern,
2) Einem Gebäude rechts im Hofe, mit einem unter Erdgeschoß enthaltend Waschhaus, erbauten gewölbten Keller, drei Stockwerken mit Speichern darüber,
3) Einem Gebäude links im Hofe, mit Erdgeschoß, drei Stockwerken mit Speichern darüber,
4) Und einem andern Gebäude hinten im Hofe zwischen den beiden vorbezeichneten gelegen mit Erdgeschoß, zwei Stockwerken und Speichern.
Eigenthum nachweise. Frau Wolff und Fräulein Hund haben das verpfändten Eigenthum aus den Nachlässe, ihrer Eltern, dem am 16. Mai 1862 zu Straßburg verstorbenen H. Frantz Niclaus Hund und seiner am 19. Juli 1864 zu Straßburg verlebten Wittwe Anna Maria Schnee, dessen Eltern, Sie je zu einem drittel waren, in Eigenthum ererbt, wie letztere aus dem Eingang des nach Absterben der Eheleute Hund durch den früheren Notar Noetinger zu Strassburg am 26. Mai 1862 und 3. Jnauer 1865 aufgenommenen Erbberzeichnißen bekundet ist. Was der letzte drittel dieser Erbschaften anbelangt, so fiel derselbe der zu Straßburg am 12. april 1875 verstorbenen Maria Anna Hund zu, als Erbin für einen gleichen theil, der obengenannten Eheleute Hund, ihr Eltern Aber auf Grund der am hiesigen Landgerichte am 9. octobre 1875 bethätigten Verzichtleistung, so fiel der ganze Nachlass der Verstorbenen Maria Anna Hund der Mad. Wolf ihrer Schwester zu, welche demgemäß zwei dritte an der obigen verpfändeten Liegenschaft zu beansprüchen hat.
Das Immöbel gehörte zu der Güter Gemeinschaft, welche zwischen den besagten Eheleuten Hund, zufolge ihres vo Notar Schreider zu Straßburg am 20. Juni 1827 errichteten Ehevertrag bestanden hat. Diese Letztere erwarben die oben beschriebene Liegenschaft von Clara Jacquet, von Bett und Tisch getrennter Ehefrau des Eigenthümers H. Anton Morlock zu Schlettstadt wohnhaft und hier noch benannten Consorten laut Vertrag vor dem früheren Notar Zeyssolff zu Straßburg vom 21. Mai 1851, wovon einen Ausfertigung im Hypotheken Amte zu Straßburg den 4. Juni desselben Jahrs Band 524 Nr 100 überschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah mittelst einem Preis von 26.000 Francken, welche Frau Morlock einer der Mitverkäufer allein zukam, als Zahlung gleicher Summen, welchen dieser Letzteren durch ihren Mitverkäufer schuldig war. Die besagten Summen von 26.000 Franken wurden verwandelt zu Grundung einer jährlichen und lebenslänglichen Leibrente von 2800 Francken zu gunsten der gedachten Frau Morlock. Die Lieferung dieser Rente ist schon längst erloschen durch dem Tode der Creditorin.
Frau Morlock, H. Johann Baptist Jacquet Eigenthümer zu Schlettstadt, Fräulein Josephine Jacquet Ehefrau des Buchhändlers Benedictus Boehrer, beisammen zu Altkirch wohnhaft, Fräulein Philippine Fischer gewerblos zu Straßburg, H. Georg Fischer Bierbrauer zu Habkirch haben das besagte Eigenthum aus dem Nachlass ihres respective Vaters und Vorfahrers, des zu Schlettstadt verlebten Eigenthümers H Nicolaus Jacquet, dessen einzigen Erben sie waren in Eigenthum ererbt, wie letzteres aus einem Offenkundigkeits Act vor dem schon genannten Notar Zeyssolff vom 21. Mai 1851 bekundet ist.
H Jacquet erwarb das oben beschriebene Immöbel zufolge eines Zwangsversteigerungsurtheils des Landgerichts zu Straßburg vom 28. August 1846 in der, auf Anstehen der schon genannten Eheleuth Morlock als eingeschriebenen Gläubiger, gegen Conditor Ludwig Adolph Delan zu Straßburg betriebenen Zwangsversteigerung. Eine Ausfertigung dieses oben erwähnten Zwangsversteigerungs Protokoll wurde auf dem Hypotheken Amte zu Straßburg am 8. September 1846 Band 455 N° 31 überschrieben. Diese Erwerbung geschah mittels einem Preis von 26.000 Franken, heute völlih ausbezahlt (…) Brand Entschädigungs übertrag (…) Hypothekar Verhältnisse (…) Bürgerliche Standes Verhältnisse der Entlehner. Eheleute Wolff erklären daß sie beiden in erster Ehe unter der Herrschafft der Errungenschaft Gütergemeinschaft laut Ehevertrag vor schon genannten Notar Zeyssolff vom 8. Februar 1760 verheurathet sind und daß H Wolff mit keiner Vormundschaft belastet ist. Fräulein Hund erklärte daß Sie noch unverheirethet ist. – Verpflichtung zur Anlage (…)

Joseph Wolff loue la boulangerie à Jean Arbogast et à sa femme

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 175 (3 Q 31 674) f° 54 n° 436 du 22.2.
20. September 1876 – Mieth Vertrag lautend wie folgt. Zwischen den unterzeichneten Joseph Wolff, Major a. d. wohnhaft Zimmerleuthgasse N° 20
und Johann Arbogast, sowie dessen von ihm ermächtigten Ehefrau Goldgießen N° wohnhaft
Herr Wolff vermiethet hiermit an Herrn und Frau Arbogast hier anwesend und dies annehmend, die im Hause Zimmerleuthgasse N° 20 im Erdgeschosse gelegene Bäckerei ferner die Bäckerei das Laboratorium der Bachofen mit einer kleinen Küche, sowie vier Zimmer woran zwei auf die Straße und zwei hinten auf den Hof, ein großes Zimmer auf den Hof für das Mehl und ein kleines Zimmer für die dienerschaft, endlich einen Keller.
In der Wohnung befinden sich zweÿ Porzellan Oefen ein gußeiserner Ofen, die Schäfte um das Ferd darauf zu stellen ein kleiner Ofen, ein Kunstofen und zwei rechauds in der Kuchen, Die Miethnemer erklären daß sie wohlständige Kenntniß von allen diesen Gegenständen haben (…) geschlossen und errichet für eine Dauer von drei, sechs oder neun Jahren, welche am 29. September (Michaeli) 1876 zu laufen beginnen und zu gleicher Zeit des Jahres 1879, 1882, 1885 zu Ende gehen werden (…) Gegenwärtiger Miethvertrag ist geschlossen für eine jährliche Summe von 950 Francken (M. 760)

Joseph Jean Baptiste Wolff et Marie Elisa Hund consentent au mariage de leur fils Marie Joseph Arthur Nicolas Wolff
1880, Strasbourg 8 (111), M° Gustave Edouard Loew
du 24 décembre 1880. – Consentement par Mr Joseph Jean Baptiste Wolff, major en retraite & Dame Marie Elisa Hund son épouse autorisée demeurant ensemble à Strasbourg au mariage de leur fils Marie Joseph Arthur Nicolas Wolff sous lieutenant au 63° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Limoges, y demeurant avec Mad.lle Marie Suzanne, Félix née à Brives le 25 janvier 1858.
acp 706 (3 Q 30 421) f° 78 du 27.12. – 24. Dezember 1880. Einwilligung ertheilt durch Joseph Johann Baptist Wolff Major außer Dienst und dessen Ehegattin Maria Elisa Hund beisammen dahier wohnhaft zur beabsichtigten Ehe zwischen ihrem Sohne Maria Joseph Arthur Nikolaus Wolff Unterlieutenant in Limoges & Maria Susanna Felix

1880 (12.3.), Strasbourg 8 (109), M° Gustave Edouard Loew n° 12.108
du 12 Mars 1880 – Consentement à mariage par Mr Joseph Jean Baptiste Wolff, major en retraite & son épouse D° Marie Elisa Hund demt. à Strasbourg à leur fils majeur M Marie Joseph Arthur Nicolas Wolff sous lieutenant au 63 de ligne en garnison à Brives (Corrèze) avec Mad.lle Marie Suzanne, Félix née audit Brives le 25 janvier 1858.
acp 699 (3 Q 30 414) f° 38 du 13.3. – Einwilligung gegeben durch Joseph Johann Baptist Wolff, Major außer Dienst und Maria Elisa Hund dahier als Eheleute wohnhaft zu der Ehe, die ihr Sohn Marie Joseph Arthur Nikolaus Wolff, Unterleutenant zu Brives beasbichtiget mit Fräulein Marie Susanne Felix ebendaselbst einzugehen

François Georges Oscar Berger-Levrault autorise par pure tolérance Joseph Jean Baptiste Wolff et Marie Elise Hund à ouvrir des jours vers sa propriété

1883 (17.5.), Strasbourg 8 (119), M° Gustave Edouard Loew n° 14.998
17. Mai 1883 [bilingue en deux colonnes] Übereinkommen – Ont comparu 1. Monsieur François Georges Oscar Berger-Levrault imprimeur domicilié à Nancy, d’une part
2. Et Monsieur Joseph Jean Baptiste Wolff, commandant en retraite, & Mme Marie Elise Hund, son épouse de lui autorisée, domiciliés à Strasbourg, d’autre part
Lesquels ont exposé que M. Berger-Levrault et les époux Wolff sont copropriétaires de deux maisons contiguës situées à Strasbourg, savoir M. Berger-Levrault de celle rue des Juifs N° 15 et M & Mme Wolff de celle rue des charpentiers N° 20. Que dans le pignon mitoyen séparatif des deux propriétés M & Mme Wolff ont, du consentement de M. Berger-Levrault, fait établir les jours & fenêtres à vue sur une petite cour d’atelier de la propriété de ce dernier, tel que le tout se trouve constaté sur deux plans établis sur une seule feuille de timbre (…) annexés aux présentes.
Cet exposé fait, les parties, voulant éviter toutes prescriptions qui pourraient être opposées à M. Berger-Levrault, conviennent de ce qui suit.
Article 1°. L’autorisation de percer les susdits jours & fenêtres que, par pure tolérance & à titre de bon voisinage, M. Berger-Levrault a donnée à M. & Mme Wolff, ne pourra jamais, à aucun titre, créer une servitude en faveur de la propriété de ces derniers.
Art. 2. En conséquence M. & Mme Wolff s’engagent pour eux, leurs ayant-droit & sccesseurs dans la propriété de leur dite maison à fermer & murer à première réquisition & sur simple demande écrite de M. Berger-Levrault ou de ses ayant-droit toutes les ouvertures que, sans autorisation spéciale, ils n’auraient pas pu pratiquer dans le pignon dont s’agit.
Art. 3. De plus, les époux Wolff reconnaissent que les différentes autres ouvertures par eux pratiquées à vue tant sur la grande cour de la propriété de M. Berger-Levrault que sur la petite cour d’atelier dont il vient d’être question et pour lesquelles ils se sont tenus dans les limites prévues par les lois, règlements & usages locaux applicables aux jours de tolérance, auront à jamais ce caractère de tolérance, de telle sorte que M. Berger-Levrault et ses ayant-droit conservent toujours le droit de les faire boucher, s’ils le jugent à propos, aux frais de M. & Mme Wolff.
Art. 4. Les ouvertures, jours, vues & fenêtres faisant l’objet des présentes sont désignées sur les deux plans ci-annexés sous les lettres A, B, C, D, E, F, G, elles sont au nombre de sept.
Art. 5. M. Berger-Levrault promet de ne pas demander avant dix ans à partir de ce jour, la fermeture des jours & fenêtres que les époux Wolff ont pratiquées dans le pignon séparatif de leurs maisons sauf toutefois le cas où l’existence de ces jours et fenêtres donnerait lieu à des inconvénients graves ou abus provenant du fait des habitants de l’immeuble Wolff.
Il est et demeure entendu que la promesse faite ci-dessus pour une durée de dix ans n’implique pas de la part de M. Berger-Levrault renonciation au droit qui lui appartient de boucher éventuellement, même avant l’expiration de ces dix ans, les ouvertures en question par de nouvelles constructions, nécessaires pour l’extension des ateliers & bureaux de la maison R. Schultz & Compagnie ou de ses successeurs.
Art. 6. Pendant tout le temps qu’existeront les jours & fenêtres dont il est question aux présentes M. & Mme Wolff s’obligent solidaiement pour eux et leurs ayant-droit de payer à Monsieur Berger-Levrault & à ses successeurs à titre de loyer pour la concession à eux faite annellement le 29 septembre & pour la première fois le 29 septembre prochain une somme de 40 Pfenning. Le paiement de cette somme devra être effectué au crédit de M. Berger-Levrault à la caisse de M.M. R. Schultz & Compagnie à Strasbourg (…)
acp 737 (3 Q 30 452) f° 76 du 25.5.

Lors du partage de la succession de Marie Elise Hund entre sa fille Marie, fille majeure à Strasbourg, et son fils Marie Joseph Arthur Wolff, capitaine à Verdun, la maison revient à Marie Wolff

1891 (23.2.), M° Loew
Theilung des Nachlasses der am 13. Januar 1891 verstorbenen Marie Elise Hund, Wittwe des französischen Bataillonschefs Johann Baptist Wolff, auf Anstehen der Kinder und Erben als 1. Marie Wolff, großjährig, gewerblos hier, 2. Marie Joseph Arthur Wolff, Kapitain in Verdun, durch Testament vor Notar Loew vom 6. März 1878 vermachte die Verstorbene ihrer Tochter Marie Wolff zum Voraus den verfügbaren Vermögenstheil
acp 839 (3 Q 30 554) f° 79 n° 494 du 5.3. (Stf. v. 5. März 1891 Band 179 N° 581) Activ-Masse. Mobilien 1124 M, Wolff Sohn schuldet 6400
Ein Eigenthum zu Straßburg Zimmerleutgasse N° 20 bestehend in Hauptgebäude auf die Gasse, und Erdgeschoß, drei Stockwercken, Bäckerei & Laden, 2 Seitengebäude mit Erdgeschoß und 3 Stockwercken, Hofraum, Brunnen, Rechten & Zugehörd geschätzt zu 45.600 – Summa 53.124.
Passiv Masse. Forderungen geschuldet (1 bis 6) Summa 32.800 – bleiben 20.324
Hieran treffen auf Frl. Wolff 2/3 mit 13.549 & auf H Wolff ? mit 6774
Zutheilungen I. Frl. Wolff erhält die Mobilien, das Haus, Summa 46.724
II H Wolff bespricht Erbtheil 6774, er schuldet 6400 & erhält baar von seiner Schwester 374 M.

Marie Elise Hund lègue à sa fille la quotité disponible
1891, M° Loew
am 6. Maerz 1879. Testament – Marie Elisa Hund in Straßburg, Wittwe des französischen chef de bataillon Johann Baptist Wolff
zu Gunsten ihrer Tochter Marie Wolff
laut welchem dieselbe der verfügbare Theil ihres Vermögens zum voraus & außer Theil vermacht – † im Monat Januar 1891
acp 839 (3 Q 30 554) f° 39-v du 19.2.

Marie Wolff épouse en 1891 Paul Eschbæcher, directeur commercial de la société Scheidecker à Lutzelhouse

1891 (23.2.), M° Loew
Ehevertrag zwischen, kaufmännischer Direktor des Hauses Scheidecker, de Régel & Cie in Lützelhausen, großjähriger Sohn der verlebten Eheleute Ludwig Augustin Eschbaecher & Marie Luise Karoline Mathieu in Sündhausen
und Maria Wolff gewerblos hier, Tochter der verlebten Eheleute Joseph Johann Baptist Wolff, Bataillonschef ausser dienst & Marie Elise Hund
acp 839 (3 Q 30 554) f° 77 n° 4905 du 5.3. Errungenschaft gemeinschafft, Kleider & Schmucksachen & bleiben persönlich
Der Bräutigam bringt ein eine Hauseinrichtung geschätzt zu 800, Werthpapiere im Betrage von 60.000, Summa 60.800 M
Die Braut bringt ein, Hauseinrichtung, Wäsche & geschätzt zu 4000
Ein Haus mit Bäckerei & Laden zu Straßburg, Zimmerleutgasse N° 20 belastet mit einer Hypothekschuld von 32.800 M
Gegenseitige Schenkung auf Todesfall der lebenslänglichen Nutznießung des Nachlasses des Zuerststerbenden, herabgesetzt auf ½ bei Vorhandensein von Kindern
Mariage, Strasbourg (n° 125) Strassburg den 23. Februar 1891. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Geschäftsführer Paul August Eschbaecher, katholischer Religion, geboren den 9. Juni des Jahres 1848 zu Sundhausen (Unter Elsass) wohnhaft zu Lützelhausen (Unter Elsass), Sohn der verstorbenen Eheleuthe Ludwig Augustin Eschbaecher, Notar, und Marie Luise Caroline Mathieu, der Vater zuletzt wohnhaft zu Cassel (Preussen) und die Mutter zu Meudon (Frankreich) 2. die gewerblose Maria Anna Elisa Wolff, katholischer Religion, geboren den 21. Oktober des Jahres 1858 zu Rodez (Frankreich) wohnhaft zu Straßburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Joseph Johann Baptist Wolff, Major außer Dienst, und Marie Elisa Hund zuletzt wohnhaft zu Straßburg (i 125)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.