8, rue du Tonnelet Rouge


Rue du Tonnelet Rouge n° 8 – V 84 (Blondel), O 343 puis section 25 parcelle 5 (cadastre)

Deux maisons réunies en 1634


Premier et deuxième bâtiment du n° 8 – Vue vers le sud (octobre 2023) – Les n° 4 à 8 (août 2019)

La maison appartient en 1597 à Gaspard Stœsser qui y fait faire des travaux (ouvrir des fenêtres vers la cour pour éclairer le poêle humide du rez-de-chaussée, percer une porte dans le vestibule, aménager un passage vers le puits) et établit une communication avec la maison attenante rue des Juifs (Blondel VI 80, actuel n° 24) pour mener au puits commun. Geoffroi Stœsser, greffier à la Chambre des Contrats, réunit en 1634 à sa maison une plus petite au nord qui porte toujours un numéro distinct sur le plan Blondel (1765). La maison à deux bâtiments revient en 1679 à son gendre Louis Philippe Haussmann qui occupe le même poste. Le maître de langues Paul Roger Sibour l’achète en 1687. A sa mort en 1726, deux expertises successives l’estiment à 1 250 puis à 1 600 livres ; la maison comprend un bâtiment avant dont la charpente est en mauvais état, un bâtiment à gauche de la cour et un autre neuf à droite. Elle revient à sa fille qui a épousé le trésorier des fortifications d’Alsace René Pin puis à sa petite-fille Marie Charlotte Pin, femme du greffier Jean Daniel Kolb.


Plan-relief de 1727. Bâtiments à gauche de la rue, entre celle des Juifs à gauche et celle des Frères à droite. (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 72 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade du bâtiment principal se trouve à gauche de (h) : portail et trois fenêtres au rez-de-chaussée, étage à cinq fenêtres, toiture à deux lucarnes. Sur la gauche, le petit bâtiment au nord a deux ouvertures à chaque étage et une toiture à deux niveaux de lucarnes. La première cour (H) représente l’arrière (1-6) du bâtiment sur rue, le bâtiment (2-3) entre deux cours et la façade (1-2) du petit bâtiment. Le côté sud (5-6) de la cour est aménagé en remise. La deuxième cour (I) montre l’’arrière (1-4) du bâtiment entre deux cours et le bâtiment (7-8-1) au fond sud-est de la cour.
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 8.


Plan, cours H et I

La maison appartient au plâtrier Gaspard Beda Ruhstaller (1823-1843) puis au tailleur et sacristain Sébastien Ehrhardt qui achète en 1845 de son voisin Charles Frédéric Sigel (actuel 22, rue des Juifs) la mitoyenneté du mur entre leurs cours puis passe un nouvel accord avec le même en 1862.
Le maître menuisier Charles Jacob fait aménager en 1914 un atelier au rez-de-chaussée du bâtiment arrière sous la direction de l’architecte Edouard Neunreiter. Les mêmes font aménager en 1922 un étage mansardé dans le bâtiment arrière pour agrandir le logement au deuxième étage du bâtiment avant.


Plans de la maison en 1913 et 1914 (construction de l’atelier)

La société Adestra dépose en 1983 une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments sous la direction de l’architecte Emile Lugger. La notice descriptive mentionne que les bâtiments du XVI° siècle distribués autour d’une cour comprennent un escalier en bois Renaissance, un poteau sculpté et des encadrements de porte. Le rez-de-chaussée est occupé par des ateliers et des bureaux, chacun des trois étages comprend deux logements. Le préfet délivre le 16 novembre 1983 le permis de construire, mis au nom de l’AFUL (association foncière urbaine libre) Le Relais-Couventines en novembre 1984. Le gros œuvre est terminé en octobre 1985. Une nouvelle porte d’entrée en façade donne accès aux bureaux. Les travaux sont terminés en avril 1989.



Façade sur rue, façades latérales, façade arrière
Plan du rez-de-chaussée, coupe B-B – Dessins de l’architecte Emile Lugger (dossier de la Police du Bâtiment)

décembre 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1590 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Petite maison au nord (VI 83)

Jean Hellbeck, tailleur, et (1578) Anne Tauber – luthériens
1606* h Christophe Ried, tailleur, et (1587) Jacqueline Tauber puis (1598) Cunégonde Fingerlin – luthériens
1608 v Michel Veltin, tailleur, et (1605) Esther Baumgartner – luthériens
1619 v Georges Klein, boulanger, et (1593) Chrétienne Gerlach – luthériens
1620 v Sébastien Hutter, cordonnier, et (1610) Marie Korer – luthériens
h Paul Würtenberger, cordonnier, et (v. 1629) Marie, remariée (1639) avec le cordonnier Jean Dauscher – luthériens
1634 v Geoffroi Stœsser (ci-dessous)

Grande maison au sud (VI 84)

Gaspard Stœsser
1610 h Gaspard David Stœsser et (1608) Emilie Gerbelius – luthériens
1630* h Geoffroi Stœsser, greffier, et (1632) Madeleine Hugwart – luthériens
1671* h Geoffroi Stœsser (ensuite Geoffroi Stœsser de Lilienfeld), avocat, et (1662) Sara Biccius – luthériens
1679 h Louis Philippe Haussmann, greffier à la Chambre des Contrats, et (1663) Anne Marie Stœsser puis (1684) Marie Marthe Krauth, veuve du notaire Jean Philippe Braun et du marchand François Bressler – luthériens
1687 v Paul Roger Sibour, maître de langue, et (v. 1670) Esther de Mory – catholiques
1826 h René Pin, trésorier des fortifications d’Alsace, et (1707) Salomé Ester Sibour – catholiques
1739* h Jean Daniel Kolb, greffier, et (1739) Marie Charlotte Pin – luthérien converti, catholiques
puis les héritiers dont Simon Guerin de Fleury, intéressé dans les affaires du roi, et (1761) Marie Caroline Esther Kolb – catholiques
1808 v François Joseph Weber, doreur et vernisseur, et (1803) Thérèse Kienberger
1823 v Gaspard Beda Ruhstaller, plâtrier, et (concubine) Elisabeth Herrmann, (v. 1817) Marguerite Gut puis (1827) Jeanne Philippine Bandlion
1843 h Sébastien Ehrhardt, tailleur d’habits, et (1833) Françoise Elisabeth Hærtelmeyer
1867 h Joseph Loyson, boulanger, et (1857) Françoise Elisa Joséphine Ehrhardt
1914* v Charles (Michel) Jacob, menuisier, et (1893) Marie Fromüller
1947* Gauthier Thiel et copropriétaires

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 250 livres en 1726 puis 1 600 livres en 1728 selon une contre-expertise, 1 250 livres en 1771

(1765, Liste Blondel) VI 83, au Sr Kolb
VI 84, la veuve Guerin
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Guérin Fleury (VI 83 et 84) 8 toises, 2 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 343, Ruhstaller, Gaspard, fabricant de plâtre rue du Tonnelet Rouge 4 – maison, sol – 2,9 ares

Locations

1686, Jean Régnard Brecht, précepteur au Gymnase
1687, Madeleine, veuve du tailleur Jean Philippe Uffenbach
1697, François Joseph Scherer, assesseur au Grand Sénat
1803, Joseph Sauter
1822, François Felix Fleck, tisserand
1823, François Joseph Weber, doreur et vernisseur, et (1803) Thérèse Kienberger (anciens propriétaires)
1848, Marie Philippine Mélanie Vion, veuve du capitaine François Marguerie

Livres des communaux

Aucune des deux maisons ne figure dans le Livre des communaux (1587)

Description de la maison

  • 1726 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment accessoire, un passage, plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules et cave, deux cours et deux puits dont un commun, le tout estimé à la somme de 2 500 florins
  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison dont la charpente est très défectueuse et le comble attaqué de vermine comprend un grand bâtiment dans lequel se trouvent trois poêles, deux chambres à cheminée, deux petites chambres, vestibule renfermant l’escalier, cave voûtée et petite cave accessoire, le puits se trouve dans la cour. Il y a dans la cour avant en entrant à main gauche un bâtiment latéral à demi-toit où se trouvent deux poêles, deux cuisines et une chambre. Deux chambres au-dessus du portail, du côté droit un bâtiment neuf à mansardes où se trouvent deux chambres au premier et au deuxième étage deux chambres à cheminée et deux cabinets, au rez-de-chaussée un vestibule, et un escalier, une cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue du Tonnelet rouge

Ruhstaller
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 126 case 2

Ruhstaller Gaspard, fab.t de plâtre rue du tonnelet rouge N° 4
Ehrhard Sébastien, rue des Juifs 37 (subst. 1846)

O 343, maison, sol, R. du tonnelet rouge 4
Contenance : 2,90
Revenu total : 172,50 (171 et 1,50)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 101 case 2

Ehrhardt, Sébastien, rue des Juifs 18
1869 Loyson Joseph, boulanger

O 343, Maison, sol, Rue du tonnelet rouge 8
Contenance : 2,90
Revenu total : 172,50 (171 et 1,50)
Folio de provenance : (126)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 [biffé]
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 30, page 325 case 5

Parcelle, section 25, n° 5 – autrefois O 342.p, 343
Canton : Rothfässelgäßchen Hs N° 8
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / sol, maison et bât. acc.
Contenance : 3,05
Revenu : 1500 – 1900
Remarques

(Propriétaire), compte 781
Loyson, Joseph, l’épouse
1914 Jacob Charles et son épouse
1942 Jacob Charles Michel
1947 Thiel Gauthier Heine l’épouse et copropriét.
(4038)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 185 du Tonnelet Rouge p. 281

4
Pro: Guerin de fleuri, Officier de la Maison du Roy – Privilegié
loc: Rumpler, Greffier, Pêcheurs
loc: Boehr, Anne Marie Veuve
loc: Steinhard, Ferdinand, Compagnon maçon – Maçons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Rothfässelgasse (Seite 140)

(Haus Nr.) 8
Bour, Schneidermstr. 0
Schmidt, Schuhmacher. 0
Philipp, Oktroibeamter. 1
Schwarz, Pensionär. 1
Schwarz, Industrielhrn. 1
Fürst, Schneider. 2
Veltz, Schneidermstr. 2
Ulrich, Reisender. 3
Rompel, Bildhauer. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 721 W 287)

8 rue du Tonnelet rouge, (volume 1, 1892-1983)

Le maître menuisier Charles Jacob (demeurant 39, rue des Bouchers) fait aménager en 1914 un atelier au rez-de-chaussée du bâtiment arrière sous la direction de l’architecte Edouard Neunreiter. Les mêmes font aménager en 1922 un étage mansardé dans le bâtiment arrière pour agrandir le logement au deuxième étage du bâtiment avant.
La Sàrl Adestra (308, route de la Wantzenau) dépose en juin 1983 une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments sous la direction de l’architecte Emile Lugger. La notice descriptive mentionne que les bâtiments du XVI° siècle distribués autour d’une cour comprennent un escalier en bois Renaissance, un poteau sculpté, des encadrements de porte et un porche d’entrée. Le rez-de-chaussée est occupé par des ateliers et des bureaux, chacun des trois étages comprend deux logements. Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’Équipement avec avis favorable sauf la surélévation du bâtiment sur rue.

Sommaire
  • 1892 – Le maire notifie Joseph Loyson (demeurant 17, place de la Cathédrale) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1892
  • 1893 – La Police du Bâtiment constate que le fabricant de sièges Früh a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation à condition d’en réduire la saillie – L’enseigne est d’abord posée à plat mais sera à nouveau transformée pour dépasser de 30 centimètres du mur. – L’enseigne reste à plat
  • 1897 – Le maire notifie Joseph Loyson (demeurant 17, place de la Cathédrale) de faire ravaler la façade – Le maire accorde un délai – Travaux terminés, juin 1898
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence quatre au rez-de-chaussée et un au sous-sol – Un des volets et celui du soupirail sont transformés – Il reste un volet à transformer, janvier 1899 – Travaux terminés, octobre 1900
  • 1906 – L’installateur sanitaire Ch. et E. Mœbs (7-9, rue des Aveugles) demande au commissaire de police l’autorisation de déposer des gravats sur la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord
  • Commission contre les logements insalubres – 1905, les cabinets d’aisance se trouvent dans la cage d’escalier. Ils sont raccordés aux canalisations, 1907.
    Commission des logements militaires. Travaux à faire après la guerre (ravalement) – Ravalement terminé, avril 1916.
  • 1913 – Le maître menuisier Ch. Jacob (demeurant 39, rue des Bouchers) demande l’autorisation d’aménager un atelier sans machine (propriétaire, Loyson, demeurant à Villé) au rez-de-chaussée du bâtiment arrière et sur la partie arrière de la cour. Description des travaux, l’atelier qui aura 13,65 sur 4,90 mètres sera en partie couvert de verre armé.- Dessin (plan, coupe), calcul statique
  • 1914 – Le maître menuisier Ch. Jacob, propriétaire, présente un nouveau projet sous la direction de l’architecte Edouard Neunreiter (boulevard de la Porte Blanche, ensuite boulevard de Nancy) – Dessin du sous-sol, plan, façades, coupe – Calcul statique – L’architecte demande de réaliser le plafond en plâtre armé
    La structure métallique est posée, février 1914, le gros œuvre est terminé, avril
    Lors de la réception finale, la Police du Bâtiment relève que la partie arrière du plafond en bois n’est pas plâtrée et que l’ouverture de la cheminée n’est pas fermée. La Police du Bâtiment accepte les observations de l’architecte et dispense de faire plâtrer le plafond, juillet 1914 – Autorisation, juillet 1914 – Dessin (plan, coupe)
    1914 (février) – L’inspection du travail demande des dessins. Elle communique les conditions à respecter.
    1914 (juillet) – Ch. Jacob déclare poser un fourneau. Les prescriptions mentionnées dans l’autorisation sont respectées.
  • 1915 – Ch. Jacob demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Dossier classé, octobre 1915.
  • 1916 – Les entrepreneurs Rossi et Leja (13, boulevard d’Anvers) demandent au nom de Charles Jacob l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire qui accorde l’autorisation
  • 1922 – L’architecte Edouard Neunreiter (37, boulevard de Nancy) demande l’autorisation de construire un étage mansardé dans le bâtiment arrière pour agrandir le logement au deuxième étage du bâtiment avant. – Autorisation d’aménager deux chambres dans le bâtiment avant ainsi que trois chambres et une cuisine dans les combles du bâtiment arrière. – Dessin (élévation, coupe, plan) – Le propriétaire sollicite un prêt de 12.000 francs
    1922 (juin) – Le gros œuvre est terminé. Le plâtre peut être posé
    1922 (septembre) – La réception finale ne donne lieu à aucune observation
    1923 (février) – L’architecte demande de proroger l’autorisation d’un an. Le maire répond que la précédente autorisation est valable un an. Pas de travaux supplémentaires.
  • 1942 – Avis de paiement au nom de Frédéric Pfister (droit d’enseigne)
  • 1959 – La Fédération des Locataires du Bas-Rhin déclare au nom du locataire Joseph Lanoix que la pluie s’infiltre dans son logement – La Police du Bâtiment constate que la toiture en zinc est défectueuse – Le maire envoie un courrier au propriétaire Joseph Smolka (12, rue de Berne) – Rappel, février 1960 – Travaux terminés, juillet 1960
  • 1968 – Le maire demande à Gauthier Thiel de faire ravaler la façade – Mme Thiel et consorts, aussi propriétaires de l’immeuble sis 42, quai des Bateliers, déclarent faire d’abord ravaler la façade quai des Bateliers – Rappels en 1970, 1971, 1972, 1973, 1974
    1974 – Nouveau courrier à Paul Mayran (16, rue Massenet) – Rappel, 1980
    1980 (août) – Paul Mayran (ingénieur des arts et manufactures), administrateur de l’indivision Schmolka-Thiel, informe le maire que l’immeuble va être mis en vente
    1981 (juin) – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement. Paul Mayran en informe les co-propriétaires (Jeanne Thiel demeurant 3, rue Aubry-et-Rau, Joseph Schmolka demeurant 3, rue Forget et Adolphe Schmolka demeurant 12, rue de Berne)
  • 1982. – Le notaire Pierre Schaffar demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble indivis entre Gauthier Thiel et Jeanne Schmolka pour un tiers, Joseph Schmolka et Alice Graser comme représentants de Joseph Schmolka pour un tiers et les héritiers Schmolka-Nagel pour un tiers.
  • 1983 – L’entreprise de peinture Burger-Butzig dont Robert Schell est gérant informe la Police du Bâtiment qu’elle cesse son activité le 30 juin 1983.
  • 1983 (juin) – La Sàrl Adestra (308, route de la Wantzenau) dépose une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments sous la direction de l’atelier d’architecture Emile Lugger (29, route du Vin à Dangolsheim et 17, rue de la Division-Leclerc à Strasbourg)
    – La surélévation vers la rue s’oppose au règlement, celle à l’arrière doit se limiter à 1,90 mètre. Le nombre de logements passe de six à neuf. – Demande annulée
    Notice descriptive. La construction du XVI° siècle distribuée autour d’une cour comprend un escalier en bois Renaissance, un poteau sculpté, des encadrements de porte et un porche d’entrée. Le rez-de-chaussée est occupé par des ateliers et des bureaux. Deux logements se trouvent à chacun des trois étages. La réhabilitation prévoit d’aménager neuf appartements d’une à trois pièces. Les coursives seront reliées au reste du bâtiment par un escalier hélicoïdal. Le bâtiment sur rue sera rehaussé en retrait de la façade. Le toit plat, couvert de zinc, du bâtiment au fond de la cour sera transformé pour avoir une pente et couvert de tuiles. – Calcul des surfaces, sous-sol 93,90 m², rez-de-chaussée 265,34 m², premier étage 258,69 m², deuxième étage 218,25 m², troisième étage 191,10 m², quatrième étage 84,43, soit au total 1111,71 m², dont 12,90 m² nouveaux. – Dessins
    1983 (juin) – Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’Équipement avec avis favorable sauf la surélévation du bâtiment sur rue
  • 1984 – Le notaire Jean-Marie Ohnet demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, société Adestra, 308, route de la Wantzenau
  • 1986 – L’ AFUL Hôtel particulier des Couventines (8, rue du Tonnelet Rouge) demande au maire d’attester que l’immeuble se trouve dans le secteur sauvegardé suite aux travaux (permis de construire 83 V 1656)
  • 1985 – L’ AFUL (association foncière urbaine libre) Le Relais-Couventines sollicite une subvention pour faire ravaler la façade
  • 1987 – L’A.F.U.L. transmet les factures au maire (Cestra, 8, rue du Tonnelet Rouge) – La Police du Bâtiment constate que les travaux sont terminés mais que la peinture s’effrite sous l’effet de champignons. Le traitement n’empêche pas que le champignon se propage, 1988
  • 1988 – Le notaire Jean-Marie Ohnet demande des renseignements d’urbanisme.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 721 W 288)

8 rue du Tonnelet rouge, (volume 2, 1983-1989)

La Sàrl Adestra (308, route de la Wantzenau) dépose en septembre 1983 une nouvelle demande de permis de construire. Le préfet délivre le permis de construire le 16 novembre 1983. Le permis de construire est mis au nom de l’AFUL (association foncière urbaine libre) Le Relais-Couventines en novembre 1984. Le gros œuvre est terminé en octobre 1985. Le propriétaire obtient en 1986 un avenant pour ouvrir en façade une porte d’entrée qui donne accès aux bureaux et modifier les menuiseries des fenêtres au rez-de-chaussée. Tous les travaux sont terminés en avril 1989.

Sommaire
  • 1983 (septembre) – La s.à.r.l. Adestra dépose une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments sous la direction d’Emile Lugger.
    1983 (octobre) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable, sous réserve que le membron de la toiture à la Mansard soit plus épais.
    L’acheteur a fourni un nouveau jeu de plans
    1983 (novembre) – Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’Équipement avec avis favorable – Le maire énumère les conditions à respecter
    Le préfet délivre le permis de construire (16 novembre 1983)
  • 1984 (mars) – La Police du Bâtiment constate que le panneau de chantier n’est pas affiché
    Suivi des travaux. Une partie du crépi est repiquée, mars 1984.
    1984 (novembre) – L’Adestra demande que le permis de construire soit mis au nom de l’AFUL (association foncière urbaine libre) Le Relais-Couventines
    1985 (février) – Le préfet délivre le permis de construire au nom de l’A.F.U.L.
    Suivi des travaux. Une partie du crépi est repiquée, janvier 1985. La charpente et la couverture sont presque terminées, juillet 1985. Le gros œuvre est terminé, octobre 1985. L’aménagement intérieur est en cours, janvier 1986. L’aménagement se poursuit, certains logements sont occupés, juin 1986.
  • 1986 (juillet) – L’Adestra dépose une demande (avenant au permis de construire) pour ouvrir en façade une porte d’entrée qui donne accès aux bureaux et modifier les menuiseries des fenêtres au rez-de-chaussée
    L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable à condition que les menuiseries gardent leurs subdivisions.
    1986 (août) – Le préfet délivre le permis de construire au nom de l’A.F.U.L.
    1988 (février) – Les travaux pour la nouvelle porte sont en cours
    1988 (novembre) – Travaux terminés sauf la porte
    1989 (janvier) – La porte est posée
    1989 (avril) – Tous les travaux sont terminés conformément aux plans

Relevé d’actes

Petite maison au nord, réunie à la grande en 1634 (VI 83)

D’après les tenants et aboutissant des voisines, la maison appartient en 1594 et en 1603 au tailleur Jean Hellbeck, à ses héritiers en 1607. Originaire de Bregenz (Prehnitz, Bregütz), Jean Hellbeck épouse en 1578 Anne, fille du tailleur Abraham Tauber

Mariage, cathédrale (luth. p. 291)
1578. 15. Junÿ. Hans helbock von pregnitz Ein Schneider, Anna Abraham Thawer des Schneiders hinde. tochter (i 148)

Jean Hellbeck devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage.
1578, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 447
Hans Hellbeck von Bregütz d. schneider hatt das burgkrecht Empfang. von Anna Dauberin weÿlandt Abraham Taubers des schneids. dochter seiner ehefraw. und dient Zun schneidern Eod. die [24.t Juli a° & 78]

La maison revient aux enfants du tailleur Christophe Ried. Originaire de Saulgau (en Wurtemberg), Christophe Ried épouse en 1587 Jacqueline, fille d’Abraham Tauber (sœur d’Anne Tauber ci-dessus)

Mariage, cathédrale (luth. p. 127)
1587. Dominica Septuagesimæ. 12. Februarÿ. Christof Riedt der Schneider von Sultze, vnd Jacobe Abraham Dawers des Schneiders nachg. tochter. Eingesegnet Zinstags den 21.ten Februarÿ (i 67)

Christophe Ried devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1587, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 576
Stoffel Ridt von Saulgeuw der Schneÿder, Hat des Burgerrecht empfangen von Jacobea, Weÿlandt Abraham Taubern des Schneÿders dochter seiner Ehelichen Haußfrouwen, vnd will Zu den Schneÿdern dienen, War sein beÿstandt Melchior Blümlin der Schneÿder, den 27.t. Februarÿ, Anno & 87.

Christophe Ried se remarie en 1598 avec Cunégonde, fille du tailleur Jean Fingerlin
Mariage, cathédrale (luth. p. 39)
1598. Dominica 10. Trinitatis. Cristopfel Riedt der schneider Kunigundt hans fingerlin deß schneiders tochter (i 22)

Le tuteur de Jean, Christophe et Jacqueline, enfants mineurs du tailleur Christophe Ried, vend la maison au tailleur Michel Veltin et à sa femme Esther Baumgartner

1608 (ix tag Augusti), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 369-v
(Inchoat. in Proth. fol: 300.) Erschienen Christoffell haaß der Schneÿder burger Zu Straßburg, Alß ein geschworner Vogt Johannis, Christoffell vnd Jacobe, Christoffell Ridd des Schneÿders burgers Zu Straßburg Khinder, mit beÿstandt Jetzgemelts Ihres Vatters Hatt (verkaufft)
Michell Veltin dem Schneÿder burgern Zu Straßburg vnnd Ester Baumgartterin seiner Ehelichen Haußfrauwen
Hauß Houestatt mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. Inn der Statt Straßburg, Im Vtzgäßlin gelegen, einseit nebent Herrn Caspar David Stösser, Andersit nebent Zacharias Menthen dem Schuhmacher, Hinder vff Obgedachten Vogts Khindern Vatter stoßend, Dauon gndt 5 guldin gelts Ablößig mit 100 guldin Straßburg. werung vff Mariæ Verkhündung fallend, dem Mehrern Spittall Zu Straßburg Sunst ledig vnd Eÿgen & Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerdt Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 200 pfund Pfenning Straßburger

Le tuteur de Christophe Ried, fils de Christophe, retire 100 florins placés à la Tour aux deniers
1617, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1332)
Vogteÿ geldt angelegt, Christoffel Riedten sohn. 42.
(f° 42-v) Sambstag 8.t Martÿ 1617. – Christoffel haas als vogt Christoffel Rietten des schneiders weiland Christoffel Riedten auch schneiders s: sohn hat vffgekhündet vnd vff bitten alsbald empf. 100. h. d.
mehr Ihme für j. Jar marzal 1 h d
das vbrig hat er nachgelaßen, vnd hatt die verkhund. gelifert, damit Erlößen.

Le tailleur Michel Veltin épouse en 1605 Esther, fille du fondeur en étain Blaise (ici Basile) Baumgartner
Mariage, cathédrale (luth. p. 153 n° 24)
1605. Doîca Misericordiæ. Michel Veltin der schneider und Ester Basilius Baumgartner des Kandengißers n. g. dochter (i. 79)

Esther Baumgartner, veuve de Michel Veltin, hypothèque la maison au profit de son frère Blaise Baumgartner

1618 (ut spâ [xxiij.. Novembris]), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 461
(Inchoat. in Prot. fol. 331.) Erschienen Ester Baumgarttner wÿland Michell Veltin des schneÿders s. witwe, mit beÿstand Geörg Reinoldt schneÿders burgers Zu Straßburg Ihres vogts,
hat bekhandt vndt In gegenwertigkheit Jacob Zorn des Kieffers burgers Zu Straßburg Als vogt Bläßin, wÿland Bläß Baumgarttners Khandtengiessers burgers Zu Straßburg s. Sohns, offentlich verÿehen, daß sie demselb. vogt sohn Ihrem Brud. (…) schuldig seÿe 100 pfundt Straßburg
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Im Vtzen gässell einseit neben Zacharias Ment des schumach. Andreas Caspar David Stösser, hind. vff hannß Jacob Spitz d. Bildawer stoßend, dauon gnd v. geltz Ablöß. mit j C gl Im mehreren Spittal, Mehr iij lb xv ß gelts, loßig mit Lxxv lb wÿland Christoff Ridden s. Khind.

Esther Baumgartner, veuve de Michel Veltin, vend la maison à Chrétienne Gerlach, veuve du boulanger Georges Klein

1619 (xvij. Aprilis), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 235
(Inchoat. in Prot. fol. 151.) Erschienen Ester Baumgartnnerin, Wÿland Michell Veltin des schneÿders burgers Zu Straßburg s. witwe, mit beÿstand d Geörg Reinoldt des schneÿders burgers Zu St. (verkaufft)
Christin Gerlachin, weÿland Geörg Kleinen des Weÿßbecks s. witwe mit beÿstand h. Geörg Schultheÿß beÿsitzer des gross. Raths Ihres Vogts
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & glg. Inn d. St. St. Im Utzen gässell einseit H. Caspar David Stösser, And.s. Zacharias Ment. schuomach. hinden uff hanß Jacob Spitz den Bildhauer stoßend, dauon gnd. Jahrs v gl. gelts loß. mit j C. gl. Werung vff Mariæ Verkhundung fallen Im mehren Spittal, So dann iij lb xv ß d gelds, Ablösig im Lxxv lb vff Michaelis Christoff haasen, Sunst ledig eÿg. Sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere vff sich genomm. Zugang. v. besch. für vnd vmb j C xxij lb
[in margine :] Erschienen Ester Baumgarttnerin die Verkäufferin mit beÿstandt Jacob Zorn des Küffers Ihres schwagers, hatt in gegensein Christinæ Gerlachin der käufferin mit beÿstandt Geörg Clein ihres Sohns vnd hanß Caspar Biessers ihres Vogts (…) Actum xj. Aprilis 1620.
[in margine :] Erschienen h. Christoff haaß hatt in gegensein hans Caspar Biessers des mahlers Als vogt Christinæ Gerlachin (…) Actum xij. Aprilis 1620.

Originaire de Schorndorf (en Wurtemberg), le boulanger Georges Klein épouse en 1593 Chrétienne, fille du boulanger Jacques Gerlach
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 50-v)
1593. Dominica Adventus. Gorg Klein von Schorndorff ein beck vnd Christina Jacob Gerlachs des weißbeck. hinterlaßene tochter. Eingesegnet Montag post 3. Aduentus den 17. Decembris (i 28)

Chrétienne Gerlach, veuve du boulanger Georges Klein, vend la maison au cordonnier Sébastien Hutter

1620 (ut spâ [xix. Julÿ]), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 388
(Inchoat. in Prot. fol. 357. – Protocollat. fol. 566.) Erschienen Christina Gerlachin wÿland Geörg Kleinen des weißbecken seeligen witwe mit beÿstand hanß Caspar Gieser des mahlers burg. Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts vnd Georg Kleines des weißbecken Ihres Vogts (verkaufft)
Bastian Hutter den schumacher burgern Zu Straßburg So Auch gegenwärtig
hauß vnd hoffestatt mit allen Ihren gebeüwen Inn der statt Straßburg In Utzen gässell gelegen einseit neben herrn h. Caspar Dauid Stösser, Anderseit neben Zacharias Marten dem Christmann hinden vff hanß Jacob Spitzen den bildthauer stoßend, dauon gend 5 guldin gelts Ablößig mit 100 guldin Straßburger werung Jahrs vff Mariæ Verkündung fallend dem Mehren spittal Alhier sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist dißer Kauff vber Angeregte beschwerdt so der Keüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 155 pfund pfenning

Le cordonnier Sébastien Hutter épouse en 1610 Marie, fille du vigneron Daniel Korer.
Mariage, cathédrale (luth. p. 244)
1610. Dominica vocem jucunditatis. Sebastian Huter der schuemacher vnd Maria Daniel Korer des Rebmans n. g. tochter (i 126)

La maison revient ensuite au cordonnier Paul Würtenberger dont la femme Marie pourrait être la veuve du précédent

Baptême, cathédrale (luth. f° 464-v)
1631. Eadem [Dominica 5. Trin: 10. Julÿ] Paren. Hans paulus würtenberg. schuster vnd Maria. Infans Maria Salome (i 470)

Marie, veuve de Paul Würtenberger, se remarie en 1639 avec Jean Dauscher, originaire d’Erstein : contrat de mariage, célébration
1639 (23. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 667-v
(Prot. fol. 166- Eheberedung) Erschienen Hanß Dauscher von Ehrstein beÿ Bennfeldten, Schuhmacher gesell, alß Hochzeiter mit beÿstand Matthiß Becken und Andres Caspars, beed. Schuhmachern undt burg. Zu Straßburg an einem,
So dann Maria hanß Paul Wirtenbergers geweßenen Schuhmachers vnd burgers alhie hinderlaßene witib alß Hochzeiterin, mit beÿstand herrn Michel Speners burgers alhie ane stat ihres Verstorbenenn Vogts Steffan Egenmanns Schuhmachers von ihro hierzu insonderheit erpeten, wie auch Jacob Dürren Schuhmach.s ihrer Kind. Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 426)
1639. Dom: 12. Trinitatis. Hanß Dauscher, der Schuhmacher, Heinrich Dauschers deß gewesenen Schuhmachers von Erstein nachgelaßener ehelicher Sohn, Vndt Maria Hanß paulus Würtenbergers deß geweßenen Schuhmachers vnd burgers allhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Montag Im Münster den 9. sept: (i 218)

Paul Würtenberger et sa femme Marie vendent la maison à Geoffroi Stœsser qui la réunit à la voisine. En marge, quittance remise au tuteur des deux enfants de Paul Würtenberger.

1634 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 398
(Protocollat. fol. 61.) Erschienen hanß Paulus Würtemberger d. schuhmacher vnd Maria sein ehef.
haben in gegensein H Gottfried Stössers Auch burgers alhie (verkaufft)
hauß, hoffstat, mit allen anderen ihren gebäwen alhie im Vtzengäßlin, neben ihme Käuffer selbsten & Zachariæ Mendten deß schuemachers see. Erben hinden vf hanß Jacob Spitzen den Bildhawer stoßend gelegen, dauon gehen Jarß vff Mariæ Verkündigung 5 gld. gelts St. w. dem Spital alhie in hauptgut mit 100. fl. besagter Werung abzulösen, (…) So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 57. lb 10. ß Georg Brinner dem Meelman, So dann vmb 90. lb. obbesagtem Spital, Kauffschilling Rests (…) sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschw. so der Käuffer vf sich genommen, geschehen per 68. lb
[in margine :] Erschienen Jacob Dürr alß Vogt hierin gemelts Würtembergers 2.er hinderlaßener Kindern mit beÿstand hanß Tauscher sein Würtembergers see. nachkomm ihro der Kinder Stieffvaters bekannten (…) den 27. Aprilis 1640.

Geoffroi Stœsser cède un capital assis sur la maison qu’il vient d’acheter de Paul Würtenberger

1634 (26. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 474-v
Erschienen Herr Gottfried Stösser burger Zu St.
hatt in gegensein daß Schaffners im Mehrern Spital H Joseph Arhardten bekannt
demnach Er Stösser besagtem Spital 100. lb so Maria Kehrerin demselben vf abschlag ihres pfrunden gelts, vf ihme Stösser v.mög der den 28. Maÿ nechsthin vffgerichteten verschreibung vbergeben,
Item 90. lb vnd dann 52. lb 10. ß d so Er der Spitahl vf dem durch ihne Stösser von hanß Paul Würtenberger dem Schuemacher den 29. Maÿ nechsthin erkaufften hauß stehen gehabt (…)

Grande maison (VI 84)

Gaspard Stœsser, propriétaire de la maison voisine de celle de Loup Botzheim dans la rue dite Utzengesslin, demande l’autorisation d’ouvrir une communication avec la voisine qui appartenait anciennement à Jacques Gretzinger rue des Juifs (Blondel VI 80, actuel n° 24). Il est autorisé à transformer la maison Utzengessel à sa convenance (ouvrir des fenêtres vers la cour pour éclairer le poêle humide du rez-de-chaussée, percer une porte dans le vestibule, aménager un passage vers le puits). Une partie de la cour passera de l’une à l’autre des propriétés. Un passage sera aussi aménagé jusqu’au puits dans la rue des Juifs, de manière à ce que les deux maisons restent indépendantes.

1597, Protocole des Quinze (2 R 26)
(f° 75-v) Sambstag den XVIII. Junÿ – Caspar Stößer. Heüser Zusammenprechen.
Caspar Stößer p. Lt Hüenerer Er hab ein behaußung Im Vtzengeßlin neben Wolff Botzheim, dazu er ein behaußung Inn Judengaß so ettwan Jacob Gretzingers gewesen, stoßt hinden vff sein behaußung, vmb eines bößen nachbauren willen, auch dieweil sein behausung keinen bronnen, erkaufft, wollts Zusammen richten, bitt meine Hn wöllen vff den augenschein kommen. Erkandt den augenschein zu gelegener Zeitt einnehmen. Mir solus

(f° 93) Sambstag den XXX Julÿ – Caspar Stößer. Heüser Zusammenprechen.
D. XV.ner H Holdt. Es beger Caspar Stößer das der augenschein fürgenohmen werde, Inn seinem hauß Im Vtzengeßlin, wie newlich Erkandt, Sollt ein tag bestimbt vnd die werckeütt darzu beschieden werden. Erkandt Zu des xv.ners gelegenheit gestellt.

(f° 98) Mittwoch den X. Augusti – Caspar Stößer
Man ist vff den augenschein Inn Caspar Stößers hauß Im Vtzengeßlin Zum theil gangen, Zum theil gefahren, die gelegenheitt besichtiget, der wollt Inn der vndern Stuben so ettwas feücht vnd verdumpfen, durchbrechen, fenster od. liechter hinüber Inns höfflin richt. vnd Inn der haußehr ein thür durchbrechen, ein gang Zum brunnen mitt einer Zwerchmaur vnderscheiden, dem hauß Inn Judengaß so er erst erkaufft, auch ein gang Zum brunnen laßen, alßo das es Zweÿ abgesönderte heüßer plibben vnd nehm er allein ein stuck vom höfflin Zu seinem hauß Im Vtzengeßlin, bräch Inn seinem gebel durch, mehr tags vnd luffts hinüber Zubring. & Volgends ist man auch Zum Scharffeneck gezog. den augenschein Ingenohmen von weg. d. dreÿer des pfenning thurns Ist allein Joachim Müller darbeÿ gewesen. Alß man wid. heruff kommen, seindt Lohnh. vnd Werckleütt gehört, Lohnh. halt darfür, Ime were Zu willfahren das klein plätzlin Zu seinem hauß Zunehmen dieweil es Zweÿ abgesönderte heüßer pleiben, stehet doch zu mein herren. Mr Stoffel vnd Mr Michel Wollten Ime auch willfahren, stellend aber Zu mein h. dretten ab. Joachim Müller ist d. meinung Ime Zu willfahren, doch das ers mitt einer Maur soll vnderscheiden, überzwerch vnd den lang. weg Zu einem gang Zum brunnen, das Ihme beÿde heüßer prauchen mög. Beÿ mein hn vmbgefragt vnd Erkandt, dieweil dem vordern hauß Inn Judengaß ein gerechtigkeitt Zum bronnen gelaßen vnd es ein abgesondert hauß pleibt, So soll man Ime willfahren, alßo das es Zweÿ abgesonderte heußer pleiben, Solls aber alles mit Maurwerck vnd.scheiden, vnd die nebens thüren am hültzenen gebel Zumachen. Inn seinem hauß Im Vtzengeßlin mag er durchprechen thüren vnd fenster mach. souil er will oder bedarff.

Gaspard Stœsser fait en 1599 un échange avec son beau-frère Henri Zorn, mari d’Ursule Stœsser.
La maison appartient ensuite (1608) à Gaspard David Stœsser, sa veuve et ses héritiers (1629)
Gaspard David Stœsser demande aux Quinze de faire appliquer leur décision rendue en juin 1597 d’après laquelle son voisin était tenu de supprimer le chaudron à buander. Le secrétaire donne lecture de la décision.

1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
(f° 261-v) Mittwochß den 23. Novembris. Caspar David Stößer Erschienen, bericht per Trommern den 18. Junÿ 1597. seÿ in seiner behaußung am Utzengäßel ein augenschein eingenommen, vndt damahlen seinem Nachbauren vferlegt worden, einen bauch Keßel weg Zuthun, weil aber nicht pariert, allß hette Er Extractum Protocolli vonnöthen, pit derowegen communication, oder aber ein Anderwertlichen Augenschein, Erkandt Soll vfgeschlagen vndt waß dazumahl decretirt, Imploranten abgelesen werden. Ego Zeigte den bescheidt ahn.

La maison appartient ensuite à son fils Geoffroi Stœsser qui épouse en 1632 Madeleine, fille de Samuel Hugwart, triumvir à la Monnaie

Mariage, cathédrale (luth. p. 314)
1632. Doîca 15. Trin. 9.bris. H. Gottfried Stößer, H. Caspar David Stößers alten großen Raths Verwandten Sohn, Undt J Magdalena H Samuel Hugwarts dreyers in der Müntz tochter. eingesegnet montag 17. 7.br (i 162)

Geoffroi Stœsser qui relève de maladie demande l’autorisation que le mariage soit célébré à domicile ou dans le poêle (de tribu)
1632 Conseillers et XXI (1 R 114)
Gottfried Stößer vmb verstattung sich in dem hauß od. auf der Stuben copuliren Zu laßen. 178.
(f° 178) Montag den 17. Septembris – Gottfried Stößer vmb verstattung sich in dem hauß od. auf der Stuben copuliren Zu laßen.
Dr. Kn[afelius] Erschein G. Samuel Hugwart v. Dr Gall Luck demnach h. Gottfriedt Stößer mit Jfr. Magdal. Hugwartin sein hochzeitlich. Ehrentag ahngestellet et aber inmittelst mit einem Fieber behafftet war, so heüt aufs new sehr hartt beÿ Ihme angesetzet vnd man in sorg. stehe Ob der Kirchgang werde können vollzogen werden, alß bitten Sie auf solchen fall die Copulation auf der Stub od. in dem hauß Zuverstatten. Erkannt Willfahrt. H. Schaner, H. Kamm.

Geoffroi Stœsser hypothèque la maison au profit du boulanger Jean Georges Dambach

1638 (ut supra [9. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 276
Erschienen herr Gottfried Stößer burg. Zu Str.
hatt in gegensein hanß Georg Dambachen weißbecken auch burgers alhie – schuldig seÿ 250. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat mit allen and. ihren gebäwen, alhie in Vtzengäßlin, neben ihme H. Bekenner selbsten && hanß Jacob Boschen see: Erben hind. vff den Würtenbergischen garten, hanß Frawlers deß Werckmeisters see. vfm Mawrhoff witib, und H D. Jacob Schaller stoßend, so zuuvor verhafftet vmb 275. fl. Jr. Wolff Jacob von Kageneck, Item vmb 100. fl. w dem Stifft S. Marx allhie

Loup Jacques de Kageneck cède au docteur en théologie Jacques Schaller un capital assis sur la maison de Geoffroi Stœsser rue Utzengesslin.

1639 (20. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 272
Erschienen der Woledel Gestreng vnnd Vest Wolff Jacob von Kageneck, deß auch Wohledlen, Gestrengen und Vesten Bernharden von Kageneck, ietzregirenden Stett meÿsters der Statt Straßburg eheleiblicher Sohn, mit beÿstandt herrn Johann Conrad Fabers an einem,
So dann der Wol Ehrwürdig hochgelehrt herr Jacobus Schaller der Heÿ: Schrifft Doctor vnd in alhieiger hohen Schulen professor, alß Eheuogt Fr. Elisabeth weÿ: H D. Marx Seüblins see: tochter mit beÿstandt herrn Johann Rudolph Saltzmanns Medicinæ Doctoris, ebenmeßig in Alhieiger hohen Schulen professoris alß Vogts Johann Theodosÿ Seüblins ihr Fr. Elisabethen Elisabethen Bruders, Am Andern theil,
Zeigten an und bekannten, demnach Er Jr: Wolff Jacob von Kageneck, wegen weÿ: Fr. Susannæ Zornin von Bulach, deß Vesten hannß Bernhard Wurmbsers Ehegemahlin see: Söhnen, mit namen Jr: hanß Ludwig Vnd Jr: hanß Wilhelm der Wurmbsern, auch nunmehr seel. Jährlichen ane Eÿlff fiertel weitz. und Rocken gleichsmeß mehrern Summen an ietzo ihme H. D. Schaller und besagtem seinem Schwager (schuldig), dahien verglichen und abgefunden, daß nemblichen Er Herr D. Schaller, innamen obstehet, auch für sich und seine Erben ihme Jr. von Kageneck mit allein obgerüerte dreÿ Viertetheil an obigen Jährlichen gülten (…) übergeben, abgetretten und Zugestellt,
Hiengegen hat Er Jr. von Kageneck für sich & ihme herrn D. Schaller und deßen Schwäger obegnannt, an stat ietz cedirter Jährlichen gefallenden dreÿ Viertentheilen und dauon außstendigen Gült Extanden hiemit überlaßen 275 fl. Str. Wehr. hauptguth so bißhero herr Gottfried Stösser burger alhie jährlich vff Johannis Baptistæ mit 4. p. c° von uff vnd abe seiner alhie im Utzengäßlein gelegenen Behaußung Zu verzinßen verbunden, dieweil aber darüber Er H. von Kageneck für dißmahl keine Verschreibung vfflegen Kan, undt offtgedachter Jr: von Kageneck noch Zur Zeit obigen Gültguts halben mit den Bulachischen inn Rechtfertigung schwebt (…)
[in margine :] dieße 275. fl. Straßburg wehrung seind durch herrn Gottfried Stößern U. I. D. und Pandect. Profess. alß ietzigen Possessorem hierinn behaußung am 29. Feb. A° 1672. abgelöst

Geoffroi Stœsser est candidat au poste de greffier adjoint à la Tour aux deniers.
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
(f° 152) Sambstag den 11. Maÿ – Gottfridt Stößer vmb vnderschreiber stell vffm d.thurn
Gottfridt Stößer erscheint, Sont præmissis Curialibus weil nunmehr die vnderschreiber stell auf dem d.thurn vacirend word. v aber einem Jeden obliegt sein Thalentulum dem Vatterland zu dienst anzuwend. als hette Er sich auch vmb ermelten dienst hiemit vnderth anmeld. v. vmb g. promotion bitten wollen. Erkandt Voriger bescheid [Zu bedacht, soll sich supplicant behörigen orth. geschrieben geben]

Autres mentions de Geoffroi Stœsser dans les registres du Magistrat
1634, Conseillers et XXI (1 R 117) Gottfried Stößer. (umb restitution) 223.
1637, Protocole des Quinze (2 R 62) Gottfried Stößer. (umb ablößung) 119. 185. 309.

Le greffier aux communaux Geoffroi Stœsser hypothèque la maison au profit de l’employé à la Chancellerie Jean Jacques Zeyssolff

1640 (ut supra [6. Octob:]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 518-v
Erschienen herr Gottfried Stößer Allmendschreiber burger Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn Johann Jacob Zeißolffen Cancelleÿ Verwanthens – 300 lb schuldig seÿe
dafür in specie Vnderpfand sein solle Hauß und Hoffstatt gelegen alhie Inn Huetz: oder Utzen gaßen einseit neben dem H debitori selbsten v. anderseit weiland Georg Haasen des Küeffers seeligen Erben, hinden vff herrn D. Jacobum Schallern stoßendt, dauon gendt 11. fl. Str. w. ehrengedachtem H D. Jacobo Schallern Jars auff Johannis Baptistæ stondt in hauptguet widerlößig mit 275. fl. bemelter wehrung, So dann 5 fl. wehrung dem Stifft Zu St. Marx Jars vff vorgemelten termin stand in hauptguet widerkäuffig mitt 100. fl.

Geoffroi Stœsser est nommé notaire à la Chambre des Contrats le 4 novembre 1640.
Geoffroi Stœsser hypothèque la maison au profit des enfants de Georges Mahler, aubergiste au Pied-de-Bœuf.

1645 (4. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 530
Erschienen herr Gottfried Stößer Cancelleÿ Contractuum Notarius dißer Statt
hatt in gegensein herrn hannß Israel Fausten deß Biersieders Zum Bären, alß Vogts Weÿ. herrn Georg Mahlers, geweßenen Statt gerichts Beÿsitzers Undt Würths Zum Rindtsfuß nunmehr seel. in Erster ehe erzeugter Kindern, mit beÿstandt H Johann Georg Meÿers der Statt Straßburg Stallschreibers – schuldig seÿen 300 Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, Gärttlein, Bronnen, Stallung mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten Und Zugehördten alhie in der Utzengaßen, neben herrn Johann Wenckern alten Ammaÿstern ein: und anderseit neben einer Behaußung Ihme H. Stößern auch gehörig, hind. Zum theil vff den Württenbergischen hoff, theilß vff H. D. Jacob Schallern Ehevögtlicher weise, Vnd Zum theil vff Weÿl. hannß Dieboldt Frawlers deß Werckmeisters vff dem Maurhoff seel: Wittibin und Erben stoßend gelegen, dauon gehndt Jahrs vff Johannis Baptistæ 11 fl. wehr. lößig mit 275. fl. gemeldter Wehr.
[in margine :] (…) in gegensein deß Edel hochgelehrten herrn Gottfried Stößers U. J. Dris Und P. P. Publ. alß ietzigen Possessoris hierin gedachter behaußung (…) Actum den 1. Febr. ao. 1672.

Geoffroi Stœsser meurt le 3 avril 1671 à l’âge de 58 ans.
Sépulture, cathédrale (luth. f° 49)
1671. Aprilis. d. 3.t Hr Gottfridt Stößer Contract. Notar. 58 jahr 7 Monat alt (i 51)

Sa veuve Madeleine meurt le 16 avril 1673 à l’âge de 63 ans.
Sépulture, cathédrale (luth. f° 54)
1673. Aprilis. d. 16. Fr. Magdalena Hr. Gottfrid Stoeßers Cantzleÿ Contractuum Notarÿ Witt. 63 jahr alt (i 56)

Leur fils Geoffroi Stœsser, docteur en droit et professeur à l’université, rembourse à l’aumône Saint-Marc un capital de 100 livres garanti sur la maison.

1671 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 767-v
Erschienen Herr Hanns Georg Rhem alß Oberschreiber deß Großen Gemeinen allmosens Zu St. Marx im nahmen herren Georg Rhemen Schaffners alda seines eheleiblichen Vatters
in gegensein deß Edel- hochgelehrten Herrn Gottfried Stößers U.I.D et Pandect. Profess. Publici
daß derselbe dem Allmosen dem Von seinem alhier im Utzen Gäßlin gelegener behaußung schuldig geweßenen Nachtrag der 100. fl. nach besag des allmosens brieffs Registratur der Statt fol. 68. erlegt habe

Geoffroi Stœsser hypothèque la maison au profit de sa mère Madeleine veuve de Geoffroi Stœsser

1672 (2. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 70-v
der Edel- Hochgelehrte Herr Gottfried Stößer U.U.D. und hießiger löbl. Universitæt Pandect. Professor publicus
daß er frawen Magdalenæ herrn Gottfriedt Stößers geweßenen Cancelleÿ Contractuum Notarÿ nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin seiner eheleiblichen Mutter – schuldig seÿe 300 Pfund
Unterpfand, hauß, hoff hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffenn Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeiten alhier in dem Utzengäßlin gelegen, welche behaußung annoch umb 288. fl. herrn Jacobo Schallern S.S. Theol. Doct. et Profess. Verhafftet

Geoffroi Stœsser vend la maison à son beau-frère Louis Philippe Haussmann

1679 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 712
der Edel, Vest undt hochgelehrte herr Gottfriedt Stößer V. J. D. et Reipubl. Patriæ Consiliarius et Advocatus
in gegensein des Edel- Hochgelehrten herrn Ludwig Philipps Haußmanns V.J. Ddj undt Cancelleÿ contractuum Actuarÿ seines Schwagers
hauß, hoffstatt, hoff, höfflein, bronnen, Stallung mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und gerechtigkeiten alhier im Utzengäßlein, einseit Zum theil neben herrn Johann Philipp Braunen Fünffzehnern, theÿls neben dem also genanten Würtenbergischen hoff, anderseit Zum theÿl neben nachgemelter behausung theÿls neben Johann Wagner dem Schreiner theÿls neben Simon Poppen, dem Weißbeckhen, hinden uff die Küglerische behausung stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ ledig undt eÿgen seÿe,
Item hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Zugehördten undt gerechtigkeiten einseit neben der erstbeschriebenen behausung, anderseit neben Michael Fischer dem Zoller zu Graffenstaden, hinden uff gemelten Wagner stoßend gelegen, davon gehendt Jahrs term° Jacobi Apostoli 2 lb 6 ß d lößig mit 57. lb 10. ß frawen Annæ Nägelin Verhafftet – umb 1500. fl.

Louis Philippe Haussmann hypothèque le même jour la maison au profit de son beau-frère Jean Stœsser, maître des rentes.

1679 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 714
der Edel- Hochgelehrte herr Ludwig Philipp Haußmann V.J. Ddus, undt Cancelleÿ Contractuum Actuarius
in gegensein Herrn Johann Stößers Renthmaÿsters seines Schwagers – in Summa 950 fl. schuldig worden seÿe
unterpfand, hauß, hoffstatt, hoff, höfflein, bronnen, Stallung mit allen deren gebawen, begriffen, rechten undt Zugehördten alhier im Utzengäßlein, einseit Zum theÿl neben herrn Johann Philipp Braunen Fünff Zehnern, theÿls neben dem also genanten Würtenbergischen hoff, anderseit Zum theÿl neben nachgemelter behausung theÿls neben Johann Wagner dem Schreiner theÿls neben Simon Poppen dem Weißbeckhen, hinden uff die Küglerische behausung stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ ledig undt eÿgen seÿe,
Item hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten einseit neben der erstbeschriebenen behausung, anderseit neben Michael Fischer dem Zoller zu Graffenstaden, hinden uff gemelten Wagner stoßend gelegen, davon gehendt Jahrs term° Jacobi Apostoli 2 lb 6 ß d lößig mit 57. lb 10. ß frawen Annæ Nägelin Verhafftet
[in margine :] (…) in gegensein H. Pauli Rogerÿ Sibour Secretarÿ Interpretis beÿ hiesiger Cancelleÿ alß ietzmahligen possessoris deß hierinn hypothecrt. haußes (quittung) Act. d. 15.Jan: 1688

Louis Philippe Haussmann hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Jean Georges Heckler

1684 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 69-v
der Edel und hochgelehrte Herr Philipp Ludwig Haußmann V.J. Ddus undt Cancellariæ Contractuum Actuarius
in gegensein deß Ehrenvest, Fürsichtig und Weÿßen herrn Jacob Simon Georgj E.E. großen Rhats beÿsitzers alß Vogts Weÿl. Herrn Johann Georg Heckhlers ermelten Rhats alten beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder erster Ehe – schuldig seÿe 400 fl.
Unterpfandt, Zweÿ häußer neben einander mit allen deren gebäwen und zugehördten alhier in dem Utzen ([biffé] Rothfäßel) gäßel, einseit neben Johann Michael Fischer dem zoller Zu Grawenstaden, anderseit neben herrn Johann Philipp Braunen XIII. hinden uff fraw Annam Valeriam Hahnin stoßend gelegen

L’étudiant en droit Philippe Geoffroi Haussmann loue en son nom et en celui de ses cohéritiers la maison à Jean Régnard Brecht, précepteur au Gymnase

1686 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 309
H. Philipp Gottfried Haußmann, Jur. Stud. für sich und in nahmen H. Ludwig Gottfried und Jfr. Mariæ Magdalenæ seiner beeden Geschwistrigen, so der Zeit ohnbevögtiget, mit beÿstand Hn Balthasar Friderich Stößers, deß mehrern Hospitals Schaffners, Ihres theÿl vogts
in gegensein Herrn M. Johann Reinhard Brechten Præceptoris beÿ allhiesigem Gymnasio
entlehnt, hauß, hoff und Gärtlein, allhier in den Uetzen- oder Rothfäßel gäßlein, einseit neben H. Joh: Phil. Braunen XIII.er anderseit neben Ihnen den Verleihern selbsten, hinden zum theil auff den Würtenbergisch. hoff, theÿls auff H. Joh: Wolffgang von Moltzheim, theÿlß auch uff (-) stoßend gelegen auff ein Jahr lang von bevorstehend. Michaelis anzurechnen, umb 35 gulden Zinß
darbeÿ insonderheit bedingt worden ist, daß die oberste stub und Cammer hierbeÿ gegenwärtigen ältisten sohn zu seinem gebrauch und bewohnung solle vorbehalt. im fall aber derselbe solche gemach nicht beziehen würde, Er der H. Entlehner schuldig sein solle, denen gesamten Haußmännischen Geschwistrigen eine andere denen selbigen taugliche Cammer, umb ihr noch habende mobilien darinn verwahrlich zu behalten, ein Zu raumen, beedes respect. ohne verminder. oder vermehrung deß Zinßes, Fürs eins. Fürs andere soll derselbe auch schuldigen sein, den Bronnen im Gärttlein wie auch Camin in seinen Costen saübern und fegen zu laßen

Philippe Geoffroi Haussmann, Louis Geoffroi Haussmann et Marie Madeleine Haussmann vendent la maison au maître de langue Paul Roger Sibour.

1687 (23.7.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 522
H. Philipp Gottfried Haußmann L.L. Stud. und H. Ludwig Gottfried Haüßmann der Scribent beede für sich selbsten, so dann H. Johannes Gumbrecht und H. Jonas Stör beede E.E. Großen Rhats beÿsitzer und auß deßen mitten ahne Statt eines ermangelnden vogts Jungfr. Mariæ Magdalenæ Haußmännin, hierzu insonderheit Depp.
in gegensein H. Paulj Rogerÿ Sibour, deß frantzösischen Sprachmeÿsters, mit beÿstand h. Joseph Lautenschlagers obwohlged. Raths Alten beÿsitzers
Zweÿ Haüßer neben einander mit dero hoff, hoffstätten brönnen und aller übrigen deren Gebäwen, begriffen, weith. Rechten zugehördten und Gerechtigkeiten allhier im Utzengäßlein einseit neben H. Johann Philipp Brunner 13.r anderseit neben Michael Fischer dem Zoller Zu Graffenstad. hinden uff Johann Wagner den Schreiner zum theil und theils uff die Kuglerische behaußung stoßend gelegen, welche beede behausungen annoch umb 300 lb. H. Johann Stößer dem Rentmeÿster verhafftet – umb 500 gulden

Paul Roger Sibour loue la maison à Madeleine, veuve du tailleur Jean Philippe Uffenbach

1687 (4. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 543-v
H. Paulus Rogerus Sibour, Frantzösischer Sprach meister
in gegensein Magdalenæ, weÿl. hans Philipß Uffenbachs gewesenen Schneiders hinderlaßener wittib, mit beÿstand hans Paul Unselt deß büttels beÿ E.E . Zunfft Zum spiegel Ihres Schwagers
Verlüh. Eine behaußung mit allen deren Gebäuen und zugehördt. allhier im Utzengäßlein einseit neben sein deß Hn Verleihers wohn behausung, anderseit neb. hans Mich. Fischer Zoller von Gravenstad. auff ein Jahr lang von Michaelis jüngst verfloßen angerechnet, biß Michaelis 1688, umb 6 pfund 10 schilling

Paul Roger Sibour hypothèque la maison au profit de Henri Joseph von der Borcht, chanoine de Saint-Pierre-le-Jeune

1688 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 30
H. Paulus Rogerius Sibour, Secretaire Intreprete beÿ allhiesiger Cancelleÿ
in gegensein /:tit:/ H. Heinrich Joseph von der Borcht, Canonicj E. Ehrw. Stiffts Zum jungen St. Peter allhier, mit beÿstand H. Johann Theilbar Reÿßen ged. Stiffts Schaffners – schuldig seÿe 600 Reichs guldner, Ihme mit 500 fl. wie solche nach jüngster devaluation zu 9 ß 3 d und 100 fl. zu 8 ß 4 d. gesetzt worden
unterpfand, Zweÿ haüßer neben einander, mit dero hoff, hoffstätten, bronnen und allen deren Gebäuen, Rechten und zugehördten, allhier im Utzengäßlein, einseit neben p H. Johann Philippß Br(au)nen XIII.er, anderseit neben Michael fischer dem zoller zu Gravenstaden, hind.auff Johann Wagner den Schreiner stoßend Zum theÿl und theÿls auff die Kuglerische behaußung stoßend gelegen

Paul Roger Sibour hypothèque la maison au profit du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune

1694 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 192
H. Paul Roger Sibour, Secretaire Interprete beÿ allhiesiger Cancelleÿ
v Hn Samuel Koppen Canonici des Stiffts Zum Jungen St: Peter und /:tit:/ herrn Johann Theobald Reißen deß beständigen regiments der HH. XXI beÿsitzers, alß Schaffners ged. Stiffts, schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, Hauß, Hoffstatt und Höfflein, sambt allen deren Gebäuen, rechten und zugehördten allhier im so genandten rothfäßel gäßlein einseit neben dem H. Debitore selbsten anderseit neben Hn Johann Philipp Braunen des beständig. regiments der HHn. XIII. beÿsitzer hinten auf Hn DD. Rehmen zum theil theils auff eine behaußung dem thom Capitul allhier gehörig stoßend gelegen

Paul Roger Sibour loue la maison à François Joseph Scherer, assesseur au Grand Sénat

1697 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 125
Cejourd’huy quatrieme jour du Moy de Mars 1697 est comparu le Sr Paul Rogier Sibour Assesseur au Conseil des Quinze de la ville de Strasbourg
bail au Sr François Joseph Scherer, Assesseur au Grand Senat en lad. ville
la Maison appartenante audt. Sr Bailleur scituée en lad. ville, paroisse St. Etienne, rüe Rothfesselgässel joignant d’une part une petite maison appartenante semblablement audt. Sr Bailleur et la maison de Mr Jean Philippe Braun du Cons. des Treize de cette dte ville d’autre dans laquelle dite maison ledt. Sr Preneur présent et acceptant demeure actuellement, Et ce pour le temps et espace de deux années suivantes et consécutives commencantes au jour et feste de Noel dernier – moyennant 200 livres ou 100 florins
et encore aux conditions suivantes Sçavoir et premièrement que ladte. maison ne sera habitée que par ledt. Sr Preneur, sa famille et le Sr Specht son Beau frère

Les experts estiment successivement la maison à 1 250 livres en 1726 puis à 1 600 livres en 1728 dans l’inventaire dressé après la mort de Paul Roger Sibour.

La maison revient à Salomé Ester Sibour qui épouse en 1707 René Pin, originaire de Paris, trésorier des fortifications d’Alsace : contrat de mariage, célébration

1707 (10.6.), Not. Contz (6 E 41, 34)
Contrat de mariage – M René Pin Tresorier des Fortifications des places de la Prouince d’Alsace demeurant en cette ville de Strasbourg parroisse S Louis fils de deffunt Sr Michel Pin bourgeois de Paris et de feue Damlle Renée Françoise
Damoiselle Salomé Esther Sibour demeurant aud. Strasbourg parroisse St Estienne fille de Mre Paul Rogier Sibour Conseiller a la Regence perpetuelle de Mess. les Quinze du Magistrat de la ville de Strasbourg et Damoiselle Esther De Mory assistée de Mre Christophle Sibour Licencié és Loix et greffier en chef du Criminel de la ville de Strasbourg son frere

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 96)
Hodie 13 iunii anni 1707 (…) sacro matrimonii vinculo coniuncti Dominus renatus Pin munitionum bellicorum thesaurarius ex parochia sancti ludouici et dominicella salome ester Sibour Domini pauli rogierii Sibour quindecim argentinensis et dominæ ester De mauri conjugum filia

Salomé Esther Sibour fait nommer un tuteur à ses sept enfants
1731 (11.11.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Nomination d’une tutrice et Curatrice. Du 22. 9.bre 1731 – furent presens Messieurs Jeremie Eberhard Linck proffesseur En droit et Chanoine de St Thomas de Cette ville, Jean Pierre Lamouroux De Beaune, Ingénieur ordinaire Du Roy et Claude Briquet Entrepreneur de la fourniture des Lits aux troupes D’alsace, Pierre Barbier Dumenil ancien Tresorier des Troupes D’alsace, Etienne Pons Entrepreneur des fortifications de Cette place, Jean Dondard, Chirurgien Major du Bataillon de Villars au Regiment Royal Artillerie, Jacques Quinasar, Marie Anne, Malo Auguste Saussard, architecte ordinaire du Roy et Jean Baptiste Houdard, Maître Ecrivain, tous domiciliés aud Strasbourg, Amis Communs et Conseil de René Paul Joseph Pin agé de 24 ans ou Environ, de Christophe Roger Pin agé de 23 ans, de Paul Michel Pin agé de 22 ans, de Marie Charlotte Pin agée de 17 ans, de Marie Françoise Salomé Pin agée de 14 ans, de Jacques Ignace Pin agé de 10 ans, de Marie Joseph Alexis Pin agé de 5 ans et dame Salomé Ester Sibourg femme de feu le sieur René Pin, ancien Tresorier des Fortifications des places d’Alsace demeurante aud. Strasbourg,
Lequels ont dit savoir, Lad. Dame veuve Pin qu’elle s’En rapporte Entièrement pour la nomination d’un tuteur et Curateur a ses. sept enfants au Choix et décision desd. sieurs amis et Conseil de sesd. Enfans

L’inventaire dressé par le notaire Fingado après la mort de la veuve Pin n’est pas conservé

1732 (5. 7.bre), Not. Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) n° 81
Inventaire de la succession de feüe Madame Pin née Sibour

René Paul Pin, substitut à la Chancellerie et juge royal à la Citadelle hypothèque sa part de maison au profit de Frédéric Jacques Besson, de Colmar

1736 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 822-v
H. René Paul Pin J.V.Ltus Substitutus Cancellariæ und Juge Royal de la Citadelle
in gegensein H. Friedrich Lang Protocollisten beÿ Löbl. Ammeister Audienz als vogts Friedrich Jacob Besson Clerc de Procureur zu Collmar – schuldig seÿen 275 pfund
unterpfand, zweÿ 7.t theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung bestehend in Vorder: und hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten im Rothfäßelgäßlein, einseit neben Margaretha geb. Brandhofferin Johann Adam Gerung des weißbecken ehefrau anderseit neben Johann Jacob Biermeÿer dem werckmeister auff hiesigem Zimmerhoff hinten theils auff H. Barbier receveur des Finances theils auff die Fricheltische Erben theils auf H. Graffen von Salm Bischoff zu Tournay Capitularischen behausung – maßen er ein 7.t theil von seinen Eltern und den andern von seinem bruder H. Paul Michel Pin, Canonico Regulari Ordinis Sti Antoni vermög deßen vor M° Allier Notaire a St Antoine en Dauphiné am 4. Januarÿ jüngst errichteten Testamenti ererbt hat, dahingegen die übrige fünff haußantheiler seinen geschwisterden zugehören

René Paul Joseph Pin cède sa part de maison et celle de son frère chanoine Paul Michel Pin à Jean Daniel Kolb et à sa femme Marie Charlotte Pin

1739 (13.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 61)
furent presens Le Sieur René Paul Joseph Pin Bourgeois de cette ville de Strasbourg Et presentement Conseiller aulique et de la Regence de Son Altesse Serenissime Monseigneur le Margrave de Baden Baden demeurant ordinairement a Rastatt Etant de present En cette d° ville d’une part
Et le Sieur Jean Daniel Kolb, Secrétaire a la Tour aux fennings aussy Bourgeois de cette ville demeurant rue du tonneau rouge dite Rothfaessel gaessel et Damle Marie Charlotte Pin son Epouse de luy autorisée et qu’il autorise d’autre part
Lesquelles parties ont dit qu’après le deces arrivé le 27. Decembre 1730 du Sr René Pin leur Pere et Beau pere respectif En son vivant tresorier des fortifications d’alsace, n’ayant point Eû d’inventaire fait de sa succession, feue dame Salomé Esther Sibour Sa veuve et leur Mere et Belle Mere auroit continué de jouir de Tous les Biens generalement quelconques de la communauté qui a été Entre luy et elle jusqu’à son deces arrivé le 25 août 1732, après lequel jnventaire contenant tous les Biens paternels fut fait le 5 septembre par Fingado Notaire juré & public de cetted° ville, sans cependant qu’il Eût Eté Procédé à aucun partage ni règlement au regard desd. Biens Entre les Enfans desd. deffunts sieur et Dame Pin, Lesquels En ayant delaissé sept nommément le Sr René Paul Joseph, Christophe Rogier, Paul Michel, Jacques Ignace Et Marie Joseph Alexis leurs Cinq fils Et mad. Dame Marie Charlote Epouse dud. Sr Kolb Et defunte Dame Salomé Françoise Pin Epouse du Sr Nivoy avocat au Parlement de Metz leurs deux filles, Led. Sr Réne Paul Joseph Pin ainé de la famille auroit le 14° avril 1730 dressé un bref Etat des Biens Et dettes actives desd. deux successions Paternelle et Maternelle, Ensemble des dettes passives, Lequel Etat de luy Certifié veritable a eté dépose aud. M° Fingado,
Que le Sr Paul Michel pin ayant Eté appellé à l’Etat Ecclesiastique Et Etant Entré au Noviciat Chéz les Chanoines Reguliers de L’ordre de St Antoine de Vienne auroit avant sa profession, qu’il a fait dans led. ordre, institué par son testament led. Sr René Paul Joseph Pin pour son seul et unique héritier dans sa part et portion, s’Estant seulement reservé sa part sa vie durante de la rente perpétuelle de 652 livres sur L’hotel de ville de Paris (…) led. M° Nivoy a cause de L’Enfant qu’il a de lad. Dame son Epouse defunte (…)
M° René Paul Joseph Pin a cedé transporté et delaissé ainsi qu’il fait par les présentes En toute propriété aux Sr et Damle Kolb des Beaufrere et Sœur Ce acceptant (…) Sçavoir les deux 7° parts et portions luy appartenant et Competens En propriété L’un de son chef et l’autre de celuy dud. son frere profes de l’ordre de St Antoine de la maison provenue desd. successions Paternelle et Maternelle située rue susd. du Tonnelet Rouge avec deux Cours et un puits et toutes autres appartenances et dependances Joignant les héritiers de Jean Philippe Brandhoffer d’une part et le Sr Burmeyer m° Charpentier Juré de Cette ville d’autre aboutit par derrière sur L’hotel du Salm

Jean Daniel Kolb et Marie Charlotte Pin, assistée de son frère chanoine Paul Michel Pin, hypothèquent la maison au profit de Joseph Henri Pettemsser, greffier en chef de la Tour aux deniers

1746 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 510-v
H. Johann Daniel Kolb der unter secretarius des Pfenningthurns und Maria Charlotte geb. Pin mit beÿstand H. Paul Michael Pin canonici Regularis ordinis Scti Antonÿ ihres bruders und H. Claude Bernard Eisentraut entrepreneur de la fourniture des lits in hiesigen cazernen ihres vetters
in gegensein H. Lt. Joseph Heinrich Pettmeßer des obersecretarÿ besagten Pfenningthurns – 700 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß ane der Utzen oder Rothfäßelgäßlein, einseit neben Johann Adam Gerung dem weißbecken, anderseit neben Johann Jacob Biermeÿer dem werckmeister des Zimmerhoffs, hinten auff H. Barbier receveur des finances

Les experts estiment la maison à 1 500 livres lors de l’inventaire dressé en 1771 après la mort de Jean Daniel Kolb. La maison figure à l’inventaire dressé en 1786 après la mort de Marie Rosalie Kolb

Jean Baptiste Vogel (voir ci-dessous quant à sa qualité) loue la maison à Joseph Sauter

1803 (20 floréal 11), Enregistrement de Strasbourg, ssp 12 F° 179-v du 21 floréal 11
Bail de 4 ans – Jean Baptiste Vogel
à Joseph Sauter
une maison rue du tonnelet rouge N° 4 moyennant un loyer annuel de 600 francs

Les filles et héritières de Jean Daniel Kolb et Marie Charlotte Pin vendent la maison au doreur et vernisseur François Joseph Weber

1808 (8.7.), Strasbourg 2 (29), Not. Knobloch, n° 3797
Narcisse Brossard propriétaire rentier fondé de pouvoir de Simon Guerin Fleury et de Marie Caroline Ester Kolb, 2. Jean Baptiste Vogel homme de loix domicilié à Villé arrondissement de Schlestatt et Marie Madeleine Joséphine Kolb de Villé
à François Joseph Weber doreur et vernisseur
deux maisons avec aisances appartenances et dépendances sises à Strasbourg rue du Tonnelet rouge marquées du n° 4 d’un côté le Sr Schaller, de l’autre le Sr Joseph Sauter, derrière le Sr Levrault, devant ladite rue du Tonnelet rouge, moyennant 12.000 francs
hypothèque, une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite Schnurrgaessel marquée du n° 3, d’un côté Daniel Meykuchel de l’autre le Sr Wengert appreteur de tabac aboutissant sur le Sr Gidel* cordonnier
Enregistrement, acp 107 F° 28 du 16.7.

Joseph Weber épouse en 1803 Thérèse Kienberger
1803 (5 ventôse 11), Strasbourg 2 (18), Not. Knobloch n° 1661
Eheberedung – bürger Joseph Weber der ledige mehrjährige Vergulder, weiland br.s Johann Webers mit auch weiland Dorothea geb. Fäßler erzeugter Sohn
burgerin Theresia Kienberger die ledige mehrjährige br.s Christian Paul Kienberger, Schneiders mit weiland Catharina Gertruda geb. Werner erziehlte Tochter
Enregistrement, acp 87 F° 23-v du 5 ventôse 11

1803 (6 floréal 11), Strasbourg 2 (19), Not. Knobloch n° 1732 (fantôme)
Consentement par Chrétien Kienberger au mariage de sa fille Thérèse avec Joseph Weber doreur
Enregistrement, acp 87 F° 145-v du 6 flo. 11

Joseph Weber loue la maison au tisserand François Felix Fleck

1822 (12.11.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 49
31 octobre dernier. Bail de neuf années commençant le premier courant par Joseph Weber doreur à Strasbourg
au profit de François Felix Fleck tisserand en cette ville
d’une maison et dépendances à Strasbourg rue du tonnelet rouge N° 4 à l’exception du logement qu’occupe le bailleur, moyennant un loyer annuel de de 750 francs

François Joseph Weber et Hélène Thérèse Kienberger vendent la maison au plâtrier Gaspard Ruhstaller et à sa femme Marguerite Gut

1823 (18.1.), Strasbourg 4 (54), Me Hatt n° 762
François Joseph Weber, doreur & vernisseur, et Hélène Thérèse née Kienberger
à Gaspard Ruhstaller, platreur, et Marguerite Guth
une grande maison ayant été autrefois deux maisons située à Strasbourg rue du Tonnelet Rouge portant n° 4 avec maison de derrière, cour, échoppe, aisances, appartenances, circonstances & dépendances, d’un côté le Sr Kant, de l’autre la veuve Riehl, derrière le Sr Levrault
sont compris un fourneau en porcelaine avec tuyaux non emmuré situé dans la maison de devant au premier étage, un idem en fer de fonte situé au rez de chaussée de la maison de devant avec tuyaux non emmuré, un idem avec tuyaux situé au second étage de la maison de derrière qui est emmuré, un idem avec tuyaux non emmuré situé au second étage de la maison de devant, un idem avec tuyaux non emmuré situé au premier étage de la maison de derrière, un idem avec tuyaux non emmuré situé au rez de chaussée de la maison de derrière – le Sr Weber a acquis l’immeuble dont s’agit de Simon Guerin Fleury et Marie Caroline Esther Kolb & Jean Baptiste Vogel, homme de loi à Villé arrondissement de Schlestadt, et Marie Madeleine Joseph Kolb par cate reçu Knobloch notaire à Strasbourg le 8 juillet 1808 – réserve de remeré de 5 années – moyennant 12.000 francs
Enregistrement, acp 161 F° 35-v du 20.1.

Gaspard Ruhstaller loue le même jour une partie de la maison aux vendeurs

1823 (31.1.), Strasbourg 4 (54), Me Hatt n° 792
Bail de 5 années à commencer le 25 décembre Dernier – Gaspard Ruhstaller, plâtrier
à François Joseph Weber, doreur et vernisseur, et Hélène Thérèse née Kienberger
dans la maison sise en cette ville rue du Tonnelet rouge n° 4 le logement au premier étage donnant dans la rue, composé de quatre pièces et une cuisine, place au grenier pour y mettre leur linge sale et les grains, place dans la cave – moyennant un loyer annuel de 192 francs
Enregistrement, acp 161 F° 81 du 4.2.

Inventaire dressé en 1814 après la mort d’Elisabeth Herrmann, concubine de Gaspard Ruhstaller, ici faussement qualifiée d’épouse, en délaissant deux enfants
1814 (7.12.), Strasbourg 7 (52), Not. Stoeber jeune n° 957
Inventaire de la succession d’Elisabeth Herrmann épouse de Gaspard Ruhstaller platrier décédée le 6 novembre de la présente année – à la requête du veuf père et tuteur légal de 1. Marie Anne Elisabeth Dorothée âgée de 6 ans, 2. Jacques Gaspard Nicolas âgé de 3 ans – testament reçu par le notaire soussigné le 17 août courant
communauté, mobilier 869 fr, garde robe 147 fr, numéraire 1264 fr
immeuble, une petite maison avec ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ancre n° 8 donnant sur le quai des Bateliers formant d’un côté vers la cour dite Kohlenhoff un coin d’autre veuve Fischer devant ladite rue derrière Sr Pfeffinger – occupée par le veuf – acquise de Georges Guillaume Graff brasseur et Anne Roth par acte reçu M° Wengler le 19 décembre 1810, estimée à 120 fr de revenu faisant en capital 2400 fr
passif 872 fr, total de l’actif 4533 fr, reste 3661 fr
Enregistrement f° 143 du 17.12.

Le décès l’Elisabeth Herrmann, native de Westhoffen, est déclaré par Gaspard Ruhstaller
Décès, Strasbourg (n° 2417)
Déclaration de décès faite (…) le 7 novembre 1814. Elisabeth Herrmann âgée de 40 ans, née à Westhoffen, Bas-Rhin, non mariée, morte en cette mairie le 6 du mois courant à sept heures du soir dans la maison située N° 8, Ruë de l’ancre, fille de feu Philippe Hermann, ancien militaire, et de feu Elisabeth N. Premier déclarant, Gaspard Ruhstaller, âgé de 39 ans, Plâtrier, deuxième déclarant, Jean Baptiste Grobbé, âgé de 31 ans, stucateur [in margine :] suite de couches (i 7)

Registre de population (600 MW 62) f° 316 Rue du Tonnelet rouge N° 4-bis (i 311)
Ruhstaller Caspard, 1779, Platrier, Einsidlen, (à Str. depuis) 1807, (auparavant) r. Salpêtre 15, Entré 7.bre 1824
id. née Guth, Marguerite 1775, Ep. Baden Suisse, (à Str. depuis) 1815, décédée le 14 Xbre 1825
id. Elisabeth, 1809, Strasbourg
id. Jacques, 1811, id.
id. Edouard Léodegard, 1818, id.

Gaspard Beda Ruhstaller se marie avec Marguerite Gut, native de Baden dans le canton d’Argovie (le mariage n’a pas lieu à Strasbourg), qui meurt en 1825 en délaissant un fils

1826 (18.5.), Strasbourg 8 (41), Me G. Grimmer n° 1135
Inventaire de la succession de Marguerite Guth femme de Gaspard Beda Ruhstaler, platrier, décédée le 14 décembre dernier – à la requête du veuf père et tuteur légal de Léger Edouard âgé de 8 ans – en présence de Chrétien Jacques Bartholmé, marchand de vin, subrogé tuteur – mariés sans contrat de mariage
dans une maison rue du Tonnelet rouge n° 4
garde robe 88 fr – communauté meubles, dans la chambre d’habitation, dans la chambre à coucher du veuf, dans la chambre de la fille, dans la ch à côté de la précédente, dans le corridor, dans la cuisine, dans la cave, dans différentes chambres, 1587 fr, numéraire 244 fr, créances 5240 fr, total 7071 fr
Titres et papiers. M° Hatt 18 février 1823 transcrit au bureau des hypothèques volume 156 n° 69, le défunt a acquis de Joseph Weber, doreur, et Hélène Thérèse Kienberger une maison en ayant autrefois formée deux à Strasbourg rue du Tonnelet rouge n° 4 avec maison de derrière, cour, échoppe, aisances, appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Karth, de l’autre la veuve Riehl, derrière le Sr Levrault. Par acte devant le même notaire passé le 10 février 1824 les conjoints Weber ont renoncé à la faculté de réméré – Par acte reçu Knobloch notaire à Strasbourg le 8 prairial 10 les conjoints Weber ont fait acquisition de ladite maison – estimée à 750 fr de revenu, faisant en capital de 15 000 fr
Par acte reçu M° Wengler le 19 décembre 1818 le défunt a acquis coinjointement avec Elisabeth Hermann son épouse une petite maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ancre n° 8 donnant sur le quai des Bateliers d’un côté vers la cour un coin ladite cour appelée Kuhlenhoff, de l’autre la veuve Fischer, derrière le Sr Pfeffinger. La qualification donnée à l’acheteresse est absolument erronée, ladite maison fait partie de la communauté, loué au Sr Hindry consigne pour 1320 francs par an, revenu de 55 fr
total 7887 fr – actif 23.391 fr, passif 15.000 fr
Enregistrement, acp 178 F° 147-v du 19.5.

Décès, Strasbourg (n° 1882)
Déclaration de décès faite (…) le 14 décembre 1825. Marie Marguerite Gut, âgée de 51 ans, un mois un jour, née à Baden canton Argovie (Suisse) épouse de Gaspard Béda Ruhstaller, âgé de 49 ans, Plafonnier, domicilié à Strasbourg morte en cette mairie le 14 du courant à six heures du marin dans la maison située N° 4 rue du Tonnelet rouge, fille de feu Chrétien Gut, Patissier, et de feu Rosalie Grumann [in margine :] hématémèse (i 51)

Gaspard Beda Ruhstaller se remarie en 1827 avec Jeanne Philippine Bandlion, native de Genève : contrat de mariage, célébration
1826 (29.12.), Strasbourg 8 (43), Me G. Grimmer n° 1467
Contrat de mariage – Gaspard Beda Ruhstaller, platrier
Philippine Bandlion, fille majeure sans état de Jean Georges Bandlion, médecin à Genève, et de Marie Anne Groshahn
Enregistrement, acp 182 F° 8 du 3.1. – communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 12)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 9 janvier 1827. Gaspard Béda Ruhstaller, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 août 1776 à Einsiedeln Canton de Schwitz en Suisse domicilié à Strasbourg, Plafonnier, veuf de Marie Madeleine Gut décédée en cette ville le 14 décembre 1825, fils de feu Nicolas Placide Ruhstaller, cultivateur, et de feu Dorothée Füchsé, Jeanne Philippine Bandlion, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 juillet 1777 à Genève en Suisse, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Georges Conrad Bandlion, médecin à Genève et de feu Marie Anne Groshans (signé) Ruhstaller, philippine Bandlion (i 7)

Gaspard Beda Ruhstaller, originaire d’Einsiedlen en Suisse, est naturalisé français.
N° 9014 Ordonnance du Roi qui accorde des lettres de naturalisation au sieur Ruhstaller (Gaspard Beda) né le 30 août 1776 à Einsiedlen en Suisse et demeurant à Strasbourg département du Bas Rhin. (Paris 14 Septembre 1835.) – Bulletin des lois de la République Française, 1836

Dorothée Ruhstaller, fille reconnue de Gaspard Ruhstaller, épouse en 1831 Pierre Bieth
Mariage, Strasbourg (n° 196)
Du 26° jour du mois d’avril 1831. Acte de mariage de Pierre Bieth, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 vendémiaire an Treize à la Wantzenau (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, Tapissier, fils de Pierre Bieth, ancien chantre à la Cathédrale et de Catherine Schaeffer, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et Dorothée Ruhstaller, Majeure d’ans, née hors le mariage le 16 décembre 1808 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille reconnue de Gaspard Ruhstaller, plafonnier, ci présent et consentant, et de feu Elisabeth Herrmann, décédée en cette ville le 6 novembre 1814 (signé) Pierre Bieth, Dorothé Ruhstaller (i 44)

Gaspard Ruhstaller consent au mariage de son fils à Mulhouse
1839 (19.9.), Strasbourg, Me Boersch
Consentement par Gaspard Ruhstaller, plâtrier, au mariage de Jacques Nicolas Gaspard Ruhstaller, platrier à Mulhouse fils de feu Marie Herrmann avec toute personne qu’il jugera convenable
Enregistrement, acp 271 F° 55-v du 19.9.

Philippine Bandelion est héritière testamentaire de son mari mort le 27 juillet 1840 (les héritiers naturels étant exclus de la succession)

1840 (21.12.), Strasbourg 7 (96), Me Boersch n° 2102
21 décembre 1840. Inventaire dressé après le décès de Gaspard Bedo Ruhstaller
A comparu Dame Philippine Bandelion, veuve du Sieur Gaspard Bedo Ruhstaller, platrier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° comme ayant été commune en biens acquets avec don défunt époux ainsi qu’il résulte de leur contrat de mariage passé devant M° Louis Léopold Guillaume Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 29 décembre 1826, enregistré, 2° comme créancière de la succession de son défunt époux d’une somme principale de 6000 francs, montant de ses apports, constatée par ledit contrat de mariage, 2° en qualité de légataire universelle de la succession de son défunt époux, instituée par son testament reçu par ledit M° Boersch le 18 août 1838 enregistré
Laquelle a exposé que son mari le Sieur Gaspard Bedo Ruhstaller est décédé à Strasbourg le 27 juillet 1840 sans délaisser aucun héritier à réserve, ni en ligne descendante ni en ligne ascendante, et qu’ainsi, par suite du testament susrelaté, elle a droit à la totalité de la succession
Communauté, Meubles 216, créances 1093 total 1309 – Massa passive, remploi 6000
Succession, garde robe 97, remploi, pour mémoire
Immeubles, les trois quarts indivis d’une maison avec cour, appartenances, droits, dépendances, sise à Strasbourg rue du Tonnelet Rouge n° 4, entre la veuve Riehl et M Karth, attenant par derrière à la propriété de Mad. Levrault. La maison entière en partie louée en partie exploité par le défunt est évaluée à un revenu annuel sans distraction des charges de 750 francs, ce qui donne pour trois quarts appartenant au défunt 562 francs, ce qui donne en capital au denier vingt la somme de 11.250 francs
Total de la masse active 11.347 – Passif 1000
Enregistrement, acp 283 F° 94-v du 23.12.

Philippine Bandelion rachète les parts échues à Léger Edouard Ruhstaller, enfant du premier mariage
1840 (23.12.), Strasbourg 7 (96), Me Boersch
Cession de droits successifs n° 2100, 23 décembre – Dorothée Ruhstaller épouse de Pierre Bieth, tapissier rue des Frères n° 5, mandataire de Verene Guth épouse de Célestin Gubler maréchal ferrant et de Madeleine Guth épouse de Fridolin Herzog instituteur tous demeurant à Baden canton d’Aargau (Suisse) seuls héritiers pour un quart de Léger Edouard Ruhstaller leur cousin germain décédé mineur le 23 juin 1832, suivant acte de notoriété reçu M° Boersch ce jour
à Philippine Bandelion veuve de Gaspard Bedo Richstatter, tous droits pour 150 francs
Enregistrement, acp 284 (3 Q 29 999) f° 5-v

Jeanne Philippine Bandillon meurt en 1847 après avoir institué le négociant Balthasar Jean Baptiste Polidoro Marocco pour son légataire universel
1847 (26.5.), Strasbourg 12 (171), Not. Noetinger n° 19.328
16 Mai 1847. Inventaire de la succession de Jeanne Philippine Bandillon, veuve de Mr Gaspard Beda Ruhstaller, en son vivant platrier à Strasbourg, y décédée le 12 mai 1847.
A la requête de Mr Balthasar Jean Baptiste Polidoro Marocco, négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de légataire universel de Dame Jeanne Philippine Bandillon, veuve de Mr Gaspard Beda Ruhstaller, en son vivant platrier à Strasbourg, où elle demeurait & est décédée le 12 du présent mois aux termes de son testament olographe en date de Strasbourg du 31 décembre 1843, portant au dos la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 20 mai 1847 (…) La représentation & indication des biens composant ladite succession sera faite par Madeleine Lienhardt, la servante de la défunte (…) Le tout fait, trouvé et exhibé à Strasbourg en la maison mortuaire de la défunte, rue du tonnelet rouge N° 4 où la défunte demeurait
acp 361 (3 Q 30 076) f° 61 du 2.6. – Mobilier estimé 563, passif 322
Intervention de Jean Chrétien Bandillon jardinier à Saverne et Anne Marie Bandillon femme de Frédéric Charles Wissand, professeur de dessin à Strasbourg, agissant tous deux comme seuls héritiers de la défunte leur sœur lesquels consentent à ce que ledit testament porte son plein & entier effet

Philippine Bandilion vend la maison au sacristain Sébastien Ehrhardt et à sa femme Elisabeth Hærtelmeyer en s’y réservant un logement sa vie durant

1843 (17.6.), Strasbourg 12 (161), Me Noetinger n° 16.070
17 Juin 1843. A comparu Mad° Philippine Bandilion veuve du sieur Gaspard-Beda Ruhstaller, en son vivant platrier à Strasbourg, elle demeurant en cette ville rue du tonnelet rouge N° 4, Laquelle a par les présentes vendu (…)
à M. Sébastien Erhard, Ordonnateur des convois funèbres de la cathédrale de Strasbourg et à D° Elisabeth Hoertelmeyer sa femme qu’il autorise à cet effet, demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs ci présens et acceptant conjointement et solidairement
Une maison consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière, avec cour, pompe, appartenances, droits et dépendances, sise à Strasbourg rue du tonnelet rouge N° 4, tenant d’un côté à M. André Mühl, de l’autre à Dme veuve Riehl et M. Waghette, par devant la rue et par derrière Mad° Levrault.
Font partie de la présente vente treize fourneaux en fayence avec tuyaux et pierre, quatre doubles fenêtres au deuxième étage dans la cour et six stores, les séparations dans la cave, plus un foyer en porcelaine et deux pots économiques en fonte, une chaudière à buander et une autre en cuivre au premier étage (…)
Mad° Ruhstaller déclare être propriétaire des localités vendues, savoir des trois quarts indivis pour lui être avenus dans la succession de son mari dont elle est la seule héritière et légataire universelle par suite de son testament reçu par M° Boersch notaire à Strasbourg en présence de quatre témoins le 18 août 1838 enregistré, et l’autre quart indivis pour avoir été acquis par elle de D° Vérène Gut femme du sieur Célestin Gubler, maréchal ferrant, et de D° Madeleine Gut, femme de Fridolin Herzog, instituteur tous demeurant à Baden, canton d’Aargau (Suisse) comme héritiers pour moitié de Léger Edouard Ruhstaller, décédé mineur d’ans à Strasbourg, selon transport de droits successifs, passé devant ledit M° Boersch le 23 décembre 1840. Le mineur Léger Edouard Ruhstaller avait hérité la moitié indivise de ladite maison dans la succession de sa mère D° Marguerite Gut décédée femme en premières noces du dit sieur Gaspard Beda Ruhstaller, comme son seul et unique héritier, ainsi qu’il résulte de l’intitulé de l’inventaire de sa succession dressé par M° Grimmer et son collègue, notaires à Strasbourg le 18 mars 1826, enregistré. Ledit mineur Léger Edouard Ruhstaller étant décédé, sa succession est avenue pour moitié aux Dames Gubler et Hertzog sus nommées et pour moitié du Sr Gaspard Beda Ruhstaller, son père, ainsi que cela est constaté par un acte de notoriété dressé par ledit M° Boersch le dit jour 23 décembre 1840.
Ledit Gaspard Beda Ruhstaller avait acquis le dit immeuble durant la communauté qui avait existé entre entre lui et D° Marguerite Gut sa femme en premières noces, du Sr Joseph Weber, doreur demeurant à Strasbourg et de D° Hélène Kienberger sa femme, selon contrat de vente à réméré passé devant M° Hatt, notaire en cette ville le 18 janvier 1823, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier février suivant, volume 156 N° 69. Et enfin par acte passé devant le même notaire Hatt le 10 février 1824, les Conjoints Weber ont renoncé à la faculté de réméré qu’ils s’étaient réservée précédemment.
La présente vente a été conclue sous les conditions suivantes. 1) Mad° Ruhstaller se réserve la jouissance pour elle et les siens dans la maison vendue 1° d’un logement complet dans la maison de derrière au deuxième étage, composé de trois pièces, d’un cabinet et d’une cuisinen 2° d’une chambre de domestique au troisième étage de la même maison, 3° d’une place pour servir à pendre le linge sale, 4° et d’une petite cave séparée de lattes dont elle jouit en ce moment, 5° Et enfin du droit commun avec les acquéreurs de buander à la buanderie et de sécher son linge sale au grenier de ladite maison. Cette jouissance est viagère et ne s’éteindra par conséquent qu’au décès de Mad° Ruhstaller qui, dans le cas où elle dût quitter le dit logement et objets réservés, aura le droit d’exiger des acquéreurs en raison de cette non jouissance et à titre de loyer annuellement une somme de 200 francs (…) Cette vente est en outre faite et conclue moyennant le prix et somme de 16.000 francs
acp 311 (3 Q 30 026) f° 58

Le vitrier et peintre Charles Frédéric Sigel et Caroline Elisabeth Kœrttgé (propriétaires du 22, rue des Juifs) cédent à Sébastien Erhardt la mitoyenneté du mur entre leurs cours.

1845, Enregistrement de Strasbourg, ssp 92 (1881) f° 47-v du 8.3.1845
28 février 1845. Vente de Moyenneté de mur ainsi conçue
Les soussignés Charles Frédéric Sigel vitrier et peintre et D° Caroline Elisabeth Korttgé conjoints à Strasbourg, propriétaires de la Maison sise en cette ville rue des Juifs N° 34 vendent par les présentes avec la garantie de droit
à Sébastien Erhardt, sacristain à la Cathédrale de Strasbourg, demeurant en cette ville, acquéreur également soussigné et acceptant comme propriétaire de la maison à Strasbourg rue du tonneler rouge N° 4
La mitoyenneté du mur de séparation des cours des maisons Siegel et Ehrhradt, et du terrain sur lequel ce mur est construit, le tout ci après désigné et estimé
Longueur 3 m 15, hauteur avec le fondement 3 45, Epaisseur  » 36 (faisant) 2 m 78
Longueur 3 m 15, hauteur1  », Epaisseur  » 18 (faisant)  » 57, (ensemble) 3.35 estimés à raison de 8 fr le mètres carré fait 80.40
Terrain, longueur 3,15, largeur  » 35 (faisant) 1,13 mètre carré, estimé à raison de 8 fr le mètres carré fait 9,24, total 89,44
Cette vente est faite moyennant le prix de 44 francs 72 centimes

Sébastien Erhard loue un logement à Marie Philippine Mélanie Vion, veuve du capitaine François Marguerie

1848, Enregistrement de Strasbourg, ssp 102 (3 Q 31 601) f° 41-v du 28.3.
Bail – L’an 1848 le 15 février entre Ehrhardt Bastien propriétaire à Strasbourg d’une part
et Marie Philippine Mélanie Vion veuve de François Marguerie, vivant capitaine d’infanterie retraité à Strasbourg d’autre part a été conclu ce qui suit.
Mr Bastien loue à bail à la D° Marguerie pendant trois ans du 25 mars 1848 pour finir en 1851 un logement composé de trois pièces, d’un cabinet, d’un pavillon, d’un couloir, d’un bucher, cuisine & cave, le tout dans une maison à Strasbourg rue du Tonnelet rouge n° 4, le tout au second étage au fond de la cour.
Le bailleur se charge de mettre la maison en parfait état d’habitation en renouvellant le papier de teinture & en faisant blanchir les plafonds (…) Le prix du bail est fixé à la somme de 270 francs par année

Accord entre Sébastien Ehrhardt et (Charles Frédéric) Sigel

1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 11 du 11.8.
7 août 1862. Déclaration dont la teneur suit. Echange
Mr Sébastien Ehrhardt propriétaire de la maison rue du tonnelet rouge N° 8 à Strasbourg déclare renoncer à tout droit à la fosse d’aisances jusqu’ici commune entre sa maison en cette ville rue des juifs N° 22 et la maison du Sr Klein rue des Juifs N° 20 à charge par Mr Sigel qui s’y oblige de faire vidanger à l’avenir cette fosse par sa maison et de contribuer pour deux tiers aux frais de son entretien de manière que Mr Ehrhardt ne puisse plus être recherché à ce sujet, l’entretien étant pour le dernier tiers à la charge de M. Klein
De plus Mr Sigel d’oblige à Maintenir dans le toit de son hangar la fenêtre qu’il y a fait percer et qui augmente le jour sur l’escalier de la maison Erhart. Par contre Mr Erhard consent que le bâtiment latéral que Mr Sigel a fait construire dans la cour de sa maison soit maintenu dans ses formes et dimensions actuelles, bien qu’il empiète à divers endroits sur la distance légale que Mr Sigel aurait dû observer en raison des droits de vue que la maison Erhard a sur la maison Sigel, cet échange de droits a été fait sans soulte.
Les droits concédés par chaque partie sont évalués pour la perception de l’enregistrement à 40 francs.

La maison est décrite à l’inventaire dressé en 1852 après la mort de Françoise Elisabeth Hærtelmeyer
Lors du partage des successions de Sébastien Ehrhardt et de Françoise Elisabeth Hærtelmeyer, la maison revient à Françoise Elisa Eugénie Ehrhardt, femme de Joseph Loyson.

Françoise Elisa Joséphine Ehrhardt épouse en 1857 le boulanger Joseph Loyson, originaire de la Walck.
1857 (28.4.), Strasbourg 15 (96), Not. Momy (Hippolyte) n° 3903
Contrat de mariage, 28 avril 1857. – ont comparu Monsieur Joseph Loyson, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de Monsieur Martin Loyson, cultivateur demeurant à Walck et de feue Dame Anne Marie Mathias son épouse décédée au dit lieu, agissant et stipulant pour lui personnellement comme futur époux, d’une part
Et Demoiselle Françoise Elisa Joséphine Ehrhardt, fille majeure & légitime de Monsieur Sébastien Ehrhardt, propriétaire demeurant au dit Strasbourg & de feue D° Françoise Elisabeth Haertelmeyer, décédée en cette ville, agissant et stipulant pour elle personnellement comme future épouse, d’autre part
Et M. Martin Loyson père, cultivateur, demeurant et domicilié à Walck, à raison de la donation qu’il se propose de faire à M Loyson, son fils futur époux

acp 459 (3 Q 30 174) f° 72-v du 29.4. Stipulation de communauté réduite aux acquêts
Donation par le Sr Loyson père, au futur époux son fils d’une somme de 1500 francs
La future épouse déclare apporter en mariage une somme de 1500 francs. Les apports de la future épouse consistent en un mobilier estimé 300 francs à elle délivré par le Sr Ehrhardt son père et dans sa part dans la succession de sa mère constatée par Inventaire reçu Lacombe notaire le 25 février 1852
Donation par les futurs époux au survivant de l’usufruit d’une somme de 5000 francs. Le survivant aura en outre l’usufruit des biens de la communauté.

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1914, le menuisier Charles (Michel) Jacob épouse en 1893 Marie Fromüller, originaire de Gresswiller

Mariage, Strasbourg (n° 491)
Straßburg den 1. Juli 1893. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Schreiner Carl Michael Jacob katholischer Religion, geboren den 21. Juni des Jahres 1768 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Schreiners Carl Albert Jacob und dessen Ehefrau Rosine Friederike Ehmann, beide wohnhaft Zu Straßburg,
2. die Dienstmagd Virginie Marie Fromüller, katholischer Religion, geboren den 21. Juni des Jahres 1870 zu Gressweiler (Unter-Elsaß) wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter des verstorbenen Fabrikarbeiters Florenz Fromüller, wohnhaft zuletzt zu Gressweiler, und dessen Wittwe Richardis Kuntz, ohne beruf, wohnhaft zu Gressweiler
[in margine, Frau :] † 14. XI 1937 N° 2782 (i 9)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.