18, rue des Charpentiers


Rue des Charpentiers n° 18 – V 38 (Blondel), N 1268 puis section 64 parcelle 19 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Philippe Wittmann, garde de l’accise, 1762
Bâtiment démoli (1987) en conservant les façades


Le n° 18 au premier plan (avril 2017) – Façade vers la rue (mai 2014), vers l’impasse (octobre 2012)

Le gentilhomme Thiébaut Joham de Mundolsheim vend en 1593 au libraire Jean Richard Müller les maisons situées entre l’impasse des Charpentiers et la rue des Juifs. Jean Richard Müller revend l’année suivante la maison à l’angle de l’impasse des Charpentiers au tisserand Michel Haut, nommé commissaire priseur en 1609. Le tisserand Jean Dreiding en est propriétaire pendant plus de quarante ans, le tourneur Samuel Berion pendant plus de trente ans (1656-1691). Elle reste jusqu’en 1857 aux mains des descendants de Jean David Apffel qui l’achète en 1693 et y établit une boulangerie. D’après l’estimation jointe à l’inventaire dressé en 1746 après la mort du boulanger Jean Philippe Wittmann, elle a une cave voûtée, un rez-de-chaussée où se trouve le fournil, deux étages et un grenier non dallé. Son fils Philippe Wittmann, peseur à la Halle, n’est pas autorisé à construire un encorbellement dans l’impasse (1761). A sa mort l’année suivante, la maison est en cours de construction. La nouvelle maison a quatre ouvertures à chaque niveau vers la rue des Charpentiers et trois vers l’impasse. Un cordon sépare le rez-de-chaussée de l’étage rue des Charpentiers, un autre le premier du deuxième étage vers l’impasse. Le boulanger Jean David Wittmann qui devient compositeur d’imprimerie loue la maison au boulanger Adam Kiehl (1829, 1849).


La maison est dans le milieu inférieur de l’image, à l’angle de la ruelle. A l’arrière, l’ancienne propriété Joham de Mundolsheim (Plan-relief de 1727, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 66 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (v) : sur la gauche (rue des Charpentiers), porte et trois fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun, un étage mansardé et deux niveaux de lucarnes. Sur la droite (impasse) deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres, mansardes et lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 3 (1784-1857) puis le n° 18.


Garage, façade selon le projet réalisé, selon le premier projet (1923, dossier de la Police du Bâtiment)

L’ancien militaire puis employé à l’octroi Antoine Schneider, propriétaire de la maison depuis 1859, la vend en 1868 à l’imprimeur Oscar Berger-Levrault, locataire puis propriétaire de la maison voisine 15, rue des Juifs. Oscar Berger-Levrault fait convertir en 1868 la porte ordinaire en porte charretière. Le bâtiment à usage industriel n’est pas habité (voir les annuaires d’adresses). L’Imprimerie strasbourgeoise charge en 1923 les architectes Mewes et Widmann de transformer l’atelier de menuiserie en garage automobile. Le bâtiment est rénové et transformé (1987-1990) en même temps que les autres qui appartenaient à l’Imprimerie Strasbourgeoise (Istra, voir les dossiers IV et suivants au 15, rue des Juifs).


Photographie dans le dossier dossier VII du 15, rue des Juifs (1988) – Etages rue des Charpentiers (octobre 2012)

janvier 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1868. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Voir auparavant 15, rue des Juifs puis 20, rue des Charpentiers
Jean Richard Müller, libraire
1594 v Michel Haut, tisserand, et (1593) Anne Zech puis (1597) Marie Fürst – luthériens
1603 v Jean Dreiding, tisserand, et (1603) Marie Hutzler – luthériens
1650* adj Jean Georges Sonticus, tailleur, et (1614) Susanne Schneider – luthériens
1656 v Samuel Berion, tourneur, et (v. 1647) Barbe Straub, (1658) Catherine Cunégonde Mægelin puis (1667) Marie Salomé Frühinsholtz, veuve du maréchal ferrant Christophe Gesensohn – luthériens
1691 v Orphelinat
1693 v Jean David Apffel, boulanger, et (1687) Marie Elisabeth Ulner puis (1690) Anne Marguerite Billinger – luthériens
1722 h Jean Philippe Wittmann, boulanger, et (1721) Marie Salomé Apffel – luthériens
1755 h Jean Philippe Wittmann, garde de l’accise, et (1749) Anne Marie Fuchs, remariée (1763) avec le boulanger Jean Michel Klein – luthériens
1778 h Jean David Wittmann, boulanger, et (1778) Marie Sara Rœsch – luthériens
1822 h Jean David Wittmann, boulanger puis compositeur d’imprimerie, et (1804) Catherine Elisabeth Stoll
1840 h Jean David Wittmann, professeur au collège de Mulhouse, et (1833) Adélaïde Wilhelmine Hodel
1857 v Caroline Fausser, rentière (° 1817)
1858 v Michel Hirlimann, garçon de bureau à l’entrepôt du tabac, et (1843) Catherine Jœrger
1859 v Antoine Schneider, tailleur, gendarme à cheval, employé à l’octroi et (1815) Anne Marie Breiss puis Madeleine Ferlin
1868 v Oscar Berger-Levrault, négociant, et (1851) Anne Caroline Eléonore Pitois
voir ensuite 15, rue des Juifs

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1746, 800 livres en 1762 (bâtiment non terminé) – Valeur vénale, 1778, 3 000 livres

(1765, Liste Blondel) V 38, Jean Philippe Weittmann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Wittmann, 9 toises, 0 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1268, Wittmann, David fils – maison, sol – 0,85 are

Locations

1746, Jean Georges Binninger, fournier
1746, André Blinder, fournier
1763, Jean Michel Klein, fournier
1795, Frédéric Strentz, boulanger
1804, Jean David Wittmann, boulanger (futur propriétaire)
1829, 1849, Adam Kiehl, boulanger, et Madeleine Ehret
1863, Antoine Riche

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1761, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Philippe Wittmann, peseur à la Halle, demande l’autorisation de construire un encorbellement d’un pied de large dans l’impasse. Les préposés refusent.

(f° 89-v) Dienstags den 28. Aprilis 1761. – Philipp Wittmann
Augenschein eingenommen in der Zimmerleuth Gaß an Philipp Wittmann des wiegers im Kauffhauß seinem hauß, welcher umb erlaubnus gebetten einen überhang von einem schuh breit auff der seite in den schlupff Zu machen. Erkannt, abgeschlagen.

Description de la maison

  • 1746 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à droite en entrant un fournil, un four, une cuisine et un vestibule, cave voûtée, au premier et au deuxième étage un poêle, alcôve, cuisine, vestibule, dépense et passage, le vieux comble comprend des greniers non dallés, le pignon est en bois, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins
  • 1822

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Charpentiers

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Wittmann
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 377 case 2

Wittmann David boulanger R. des charpentiers N° 3 à Strasbourg
Wittmann Jean David profeseur au Collège à Mulhouse, Rue des Charpentiers 3 / 1853 à Mühlhouse

N 1268, maison, sol, R. des charpentiers 3
Contenance : 0,85
Revenu total : 162,44 (162 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1246 case 2

Wittmann Jean David profeseur à Mulhouse
1859, Hirlimann Michel à Strasbourg
1860, Schneider Antoine, pensionné
1878 Beger Levrault François Georges Oscar

N 1268, maison, sol, Rue des charpentiers 18
Contenance : 0,85
Revenu total : 162,44 (162 et 0,44)
Folio de provenance : (377)
Folio de destination : Berichtigung – sol 1230
Année d’entrée :
Année de sortie : 1875 – sol 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

N 1268, maison
Revenu total : 106,44 (106 et 0,44)
Folio de provenance : Rectfc.
Folio de destination : steuerfrei
Année d’entrée :1875
Année de sortie : 1877

Voir ensuite 15, rue des Juifs

Cadastre allemand, registre 32 folio 498 case 3

Parcelle, section 64, n° 18 – autrefois N 1268
Canton : Zimmerleutgasse Hs N° 18
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,85
Revenu : 7500 zu Pz. 22
Remarques

(Propriétaire), compte 1674
Straßburger Verlaganstalt
Imprimerie strasbourgeoise société anonyme
(256)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 146 des Charpentiers

3
Pr. Widmann David Boulanger – Boulangers
loc. Graugan – Comedien
loc. Rothfeld Sophie – Figuriste

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 146 des Charpentiers p. 264

3
Pr. Widmann David, Boulanger – boulangers
loc. Graugeur, Comedien (délogé)
loc. Rothfeld Sophie, Figurante
(ajout) Derozes Elisabeth, Subrette de la Comoed.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Zimmerleutgasse (Seite 201)

(Haus Nr.) 18 unbewohnt

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 675 W 207)

Charpentiers n° 18 (1868-1989)

Oscar Berger-Levrault charge en 1868 l’architecte E. Salomon de convertir la porte ordinaire en porte charretière. L’entrepreneur J. Hug raccorde en 1886 la maison aux canalisations municipales dans l’impasse des Charpentiers.
L’Imprimerie strasbourgeoise charge en 1923 les architectes Mewes et Widmann et les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer de transformer l’atelier de menuiserie en garage automobile. La garage d’abord prévu du côté droit est ensuite déplacé du côté gauche de la façade rue des Charpentiers.

Sommaire
  • 1868 – L’architecte E. Salomon (21, rue du Finckwiller) demande au nom d’Oscar Berger-Levrault l’autorisation de convertir la porte ordinaire en porte charretière et d’abaisser le trottoir. L’agent voyer note que la maison suit l’alignement et n’a pas d’avance.
  • 1886 – Le maire notifie R. Schultz et & Cie (15, rue des Juifs) de faire ravaler la façade 18, rue des Charpentiers et impasse des Charpentiers – R. Schultz et & Cie renvoie le maire à l’imprimeur Oscar Berge-Levrault, demeurant à Nancy – Le représentant du propriétaire à Strasbourg est le concierge Henri Mittelbach, demeurant 15, rue des Juifs
    1886 – Nouvelle notification adressée à Henri Mittelbach et Oscar Berge-Levrault
    1886 (avril) – L’entrepreneur J. Hug (25, rue de la Porte Blanche) demande l’autorisation de faire un raccord aux canalisations municipales – Autorisation – Dessin du raccord impasse des Charpentiers – Le maire constate que le pavé n’a pas été remis en état
  • 1890 – Le maire notifie R. Schultz et & Cie (15, rue des Juifs) de faire ravaler la façade 18, rue des Charpentiers – Travaux terminés, octobre 1890
    1894 – Idem – La société R. Schultz et & Cie fait remarquer qu’un ravalement a eu lieu en 1890. Le maire répond que le crépi est défectueux par endroits et que les deux façades devront être lavées – Travaux terminés, octobre 1894.
  • 1900 (mai) – Le maire notifie R. Schultz et & Cie (15, rue des Juifs) de faire ravaler la façade.
    1900 (mai) – Le peintre en bâtiment M. Bœgelmann (10, rue des Charpentiers) demande l’autorisation de poster un échafaudage sur la voie publique 18, rue des Charpentiers et 15, rue des Juifs – Autorisation de poser un échafaudage rue et impasse des Charpentiers – Travaux terminés, août 1900
    1900 (octobre) – Courrier de l’Imprimerie strasbourgeoise anciennement R. Schultz et Compagnie sur papier à lettre illustré
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence à quatre fenêtres du rez-de-chaussée et trois soupiraux – Rappel, 1900 – Les volets des fenêtres sont réglementaires, octobre 1900 – Rappel en 1901 pour les soupiraux. L’Imprimerie strasbourgeoise répond que les volets sont verrouillés – Nouveau rappel en 1902. Les volets sont transformés, février 1902.
  • 1907 (mai) – Le maire notifie R. Schultz et & Cie (15, rue des Juifs) de faire ravaler la façade. – Travaux terminés, novembre 1907
    1907 (août) – Le peintre en bâtiment M. Bœgelmann (10, rue des Charpentiers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1923 – Les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer (rue des Balayeurs) demandent l’autorisation d’occuper la voie publique. Accord
    L’Imprimerie strasbourgeoise demande l’autorisation de transformer l’atelier de menuiserie en garage automobile sous la direction des architectes Mewes et Widmann (1, place Saint-Louis) – Autorisation, août 1923 – Calculs statiques – Dessin
    1923 (septembre) – L’Imprimerie strasbourgeoise demande l’autorisation de réaliser le projet mais du côté opposé, sans cloison qui sépare le garage de l’atelier d’expédition ou à défaut avec une cloison vitrée. Le maire déclare que seul un guichet vitré peut être autorisé puisqu’un garage doit être en matériau incombustible
    1923 (novembre) – La Police du Bâtiment constate que l’Imprimerie strasbourgeoise n’a pas respecté les conditions de l’autorisation – Elle se rend sur place et retire ses objections en mentionnant cinq raisons. – Nouveau dessin rectifié
  • 1988 (août) – L’entreprise Technique peinture (12, rue de Châtenois au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage devant le bâtiment
    1988, 1990 – Décompte des droits de voirie, entreprise Technique peinture (12, rue de Châtenois au Neudorf)

Relevé d’actes

Le libraire Jean Richard Müller achète en 1593 de Thiébaut Joham de Mundolsheim les maisons le long de la rue des Charpentiers.
Jean Richard Müller revend la maison à l’angle de l’impasse au tisserand Michel Haut et à sa femme Anne.

1594 (xix Junÿ), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 208
Erschienen H. Reychart Müller buchfürer vnd Frauw Agnes Störinn sein eheliche hußfraw wÿland H Martin Stor burg. alhie selig dochter haben vnuer. verkaufft
Michell haut dem Schnÿder vnd Annen sein ehegemahel Iren v Ir erb
huß hoffestatt hofflin v Stallung m all Ir gebeud geleg. In der S S Inn Bippernants gaß einsyt die Behußung Zum Judenbad genant den Verkheüffern Zustendig andersyt ein eck gegen dem gäßlin ane der Zimmerleüth stuben hinden vff hans Conrad v hanns Philips der Joham von Mundoltsheim gebrüdere, für freÿ ledig eÿgen, v wiewol jetzverkhauffte vnd der verkheüffern heüßer darneben geleg. samthafft verhafftet für 600 guld SW die Jerlich vff Simon v Jude m xij lb xij ß verzist werd. den herrn vicarien v deputaten des Chors hoher stifft Straßburg Soll doch die verkheuffere solche hauptgut v. Zins für sich Iren erben v n.komm. über sich zu nemmen (…) were diß verkauff für ledig eÿg. Zugang. v bescheh vmb 500 guld. Straßburger werung

Originaire de Schönaich en Wurtemberg, Michel Haut épouse en 1593 Anne, fille du tisserand Abraham Zech
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 43 n° 40)
1593. Dominica II. Michel Hautt von Schon eich im Wurtenberger land ein schneider, vnd Anna Abraham Zechin des schneiders hinterlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 10. Julÿ (i 24)

Michel Haut devient bourgeois par sa femme Anne, fille du tisserand Abraham Zech
1593, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 699
Michael Huot vonn Schönüch der schneider Kaufft mit beÿstanndt Christman Geßners deß schneiders, empfanndt daß burckrecht vonn Anna, Abraham Zechenn deß schneiders selig. dochter vnndt will dienen Zu den schneidern Actum donnerstags denn 9.ten Julÿ Ao 93.

Michel Haut se remarie en 1597 avec Marie, fille du musicien Jean Fürst
Mariage, cathédrale (luth. p. 12)
1597. den 3. sontagk Epiphaniæ. Michael Haut der schneider, Maria Hans fürst des spilmans Nachgelaßene tochter (i 9)

Michel Haut est nommé commissaire priseur le 31 mai 1609 en remplacement de Jean Eigenbach.

1618 VII 1331 Bauherren
Michel Hautt contra Peter Cameel. 190.

Michel Haut et sa femme Marie, fille du musicien Jean Fürst, vendent la maison à Jean Dreiding et à sa fiancée Marie

1603 (xxviij Maÿ), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) n° 180
Erschienen Michel Hutt der Schneÿder V Marien sein ehelichen haußfr. wÿland hans Fürsten des Spylmans selig. dochter haben vnuer. verkaufft
hannß Dreÿding b. Jungfr Marien seiner Zugelopt. hußfr. Mit beÿstand Urban Kratt des Schneyders Ires geschwornen vogts
huß hoffestatt v. hofflin m all Ir gebeu geleg. in der S S Innn Büppernantsgaß beÿ der Zimmerleüth Stuben, einseyt neben Daniel Boch, and.seyt ein eck ane einer Almend gaß so nit durchgeht stoßen hind. vff den Junckhern Johamen hoff, welche noch verhafftet für 200 guld. SW, daran vff Johannis Baptistæ nechstkünfftig 25 guld. (…) Rychart Mullern Buchhändler sunst ledig eÿg. der Khautt vber solche beschwerd 245 pfund pfenning Straßburg
hiebeÿ geweßen hanns Clein dienst der Kheuffer Stieffvatter, hannß heberlin der scheyner hierzu erbett.

Originaire de Gollmuthhausen en Franconie, le tailleur Jean Dreiding (ici Dreiling) épouse en 1603 Marie, fille du tailleur Philippe Hutzler
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 85 n° 20)
1603. Johann Dreiling der schneider von Golmetshausen in francken, J Maria Philips hutzler des schneiders hinderlaßene tochter. 6. Junÿ (i 87)

Jean Dreiding de « Gallmitzhaussen » devient bourgeois par sa femme quatre jours après son mariage
1603, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 826
Hannß Treÿding der schneider, von Gallmitzhaußen, empfahet vonn seiner Haußfrawen Maria weÿl. Philipps Hutzels deß schneiders seligen dochter d. B: Vnnd will Zun Schneideren dienen Actum den 10. Junÿ

Jean Dreiding hypothèque la maison au profit de son beau-frère Jean Büchner

1618 (ut spâ [xix. Jenner]), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 14-v
(Inchoat. fol. 12.) Erschÿnen hanns dreÿdin Schneyder
hatt in gegensein des Ersamen hanns Büchnern seines Schwagern auch Schneyders – schuldig seÿen 50 pfund
vnderpfand hauß, hoffestatt vnd höfflin mit all Ihren gebau. gelegen Inn d. St St. Inn Boppernants gass. einseit neben dem Judenbad, anderseit ein eck ane einem Allmend gäßlin so nicht durch geth stoßend hinden vff Junckher Sebastian Mugen hoff So freÿ ledig eÿgen

Jean Dreiding hypothèque la maison au profit du tailleur Tobie Roth.

1621 (ut spâ. [xxj. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 119-v
(Inchoat. in Prot. fol. 70.) Erschienen hannß Treÿwding der schneÿder burger Zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Thobias Rothen des schneÿders burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 25 pfundt pfenning Straßburger
Zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hannß vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg Inn der Pimpernants gassen, einseit neben einem Allmend gäßell, Anderseit neben dem Juden badt Jr: Sebastian Mügen von Bofftzheim stoßend Zuständig hinden auch vff ermelten Jr. Müegen stoßend, Welche behaußung noch verhafftet Ist vmb L. lb d hannß Büchner dem schneÿder

Jean Dreiding et sa femme Marie « Butzler » hypothèquent à nouveau la maison au profit de leur beau-frère Jean Büchner

1622 (xix. Julÿ), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 248-v
(Inchoat. in Prot. fol. 194.) Erschienen Hannß Dreÿding d. schneÿd. burg. Zu Straßbg. vnd Maria Butzlerin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit hannß Bücheners schneÿd. burg. Zu Straßburg seines schwagers – schuldig seÿen 100 pfund
vnderpfand hauß, hoffstatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. & glg. Inn d. St. St. Inn d. Bimpernants gaß. einsd. n. dem Jud. badt and. seit ein Eck Ane e. Allmend gäßlin, hind. vff J. Sebastian Müeg stoßend

Jean Dreiding et Marie Hutzler hypothèquent la maison au profit de Barbe Kleindienst, veuve de Laurent Dorsch

1625 (ut spâ. [viij Septembr.]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 370-v
(Inchoat. in Prot. fol. 326) Erschienen hannß Treüding d. schneÿd. burger Zu Straßburg vnd Maria Hutzlerin sein eheliche haußfrauw
haben in gegensein hannß Büchner des schneÿders burgers Zu Str. Alß vogt Barbaræ Cleindienstin, weÿland Lorentz Dorsch. s. witwe – schuldig seÿen xxv. lb
vnderpfand hauß, hoffstatt mit Allen Ihren geb. & geg. Inn d. St. St. Inn d. Zimmerleüthgaß. einseit neben d. Jud. Badt, And.seit ein Eck Ane eim Allmend gäßlin, hind. vff J. Sebastian Müeg. erb. stoßend

Jean Dreiding et Marie Hutzler hypothèquent la maison au profit de Daniel Gerber

1626 (7. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 527-v
Erschienen M. hannß Treÿding d. schneid. burger Zu St. und Maria Hutzlerin sein ehefr.
hab. in gegensein M. Hannß Büchners auch schneiders Alß vogt Daniel Gerbers – schuldig seÿen L. lb d St.
Vnderpfand hauß vnd hoffstat & alhie in Zimmerleüth gaß neben dem Judenbadt ein vnd 2. seit ein Eck, hind. vff Jrn Sebastian Müegen see. Wittib und Erben stoßend gelegen, vnd ist d. hauß Zuuor hafft vmb 25. lb Barbara Kleindienstin Lorentz dorsten wittib, sonst eig.

Jean Dreiding et Marie Hutzler hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Grassmann, femme de Charles Schwend

1627 (17. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 386
Erschienen hannß dreÿding der schneider vnd Maria hutzlerin sein ehefr.
haben in gegensein hanß Bühners deß Keüffers Alß Vogts Anna Maria Graßmännin, Carol Schwenden deß vßgetrenenen haußfr. – schuldig seÿen L. lb. St.
vnderpfand, hauß vnd hofstat mit allen and. & In der Zimmerleüth gaßen einseit ein Eck gegen der Zimmer Leüth stuben 2. seit neben dem Jud. bad. hinden vff Jr. Sebastian Müeg wittib vnd Erben, vnd ist zuuor hafft vmb 50. lb. d Daniel herber dessen Vogt auch er Büchner ist, item vmb 25. lb. Barbara Kleindienstin

Jean Dreiding hypothèque la maison au profit du marchand Jean Jacques Haas

1628 (ut spâ. [11. Decembris]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 662-v
Erschienen Mr hannß dreÿding der Schneider burger Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn hannß Jacob Haasen des Handelßmanns für allerhand außgenommene Wahren schuldig sein 50. lib.
Vnderpfand Eine Behausung in Pimpernants gaßen alhie einseit ein Eck, anderseit daß Juden bad, hinden vff Jr. ß Müegen Wittib stoßend gelegen. Vnd ist dise behausung Zuuor Verhafft Barthel Ferbers seeligen Sohn dem Balbierer Vmb 50. lib. Mehr Carlen Schwenden haußfrawen auch Vmb 50. lib. deren beÿder Vogt hannß Büchner der Schneider

Jean Dreiding hypothèque la maison au profit de la fille de Laurent Dorsch

1629 (19. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 319
Erschienen hanß Dreÿding d. schneid. burg. Zu St.
hatt in gegensein Anna Margarethen weÿ: Lorentz Dorschen deß schuhmachers see: alhie in 2. ehe erziehlte dochter vogts hanß Büchners deß Käufflers auch burgers alhie – schuldig seÿ L. lb.
Vnderpfand hauß vnd hoffstat mit allen & alhie in d. Zimmerleüt gaß neben dem Juden Bad ein vnd 2.seit und hind. bff Bastian Müg. s: witib und Erben, welche zuuor verhafftet vmb 50. lb Daniel Gerber deß vogt. auch er Büchner, Item vmb 25. lb, Anna Maria Großmännin, Item vmb 25. lb. d Barbaræ Kleindienstin Ulrich Bauren deß weißgerbers ietzig. haußfr.
[in margine :] vide cessionem vff hannß büchners wittib von 16. 7.br. a° 1641. in selbig. Jahrs registrand.

Jean Dreiding hypothèque la maison au profit de Susanne Kleindienst, veuve du commissaire priseur Jean Büchner

1641 (ut supra [16. 7.br]), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 593-v
Erschienen Hannß Dreÿding der schneid. burg. Zue Straßburg
hatt in gegensein Susannæ Kleindienstin weÿl. hannß Büchners deß Käufflers sel. wittib – schuldig seÿen 50 Pfund pfenning
dafür in spê. Und.pfand sein soll hauß, höfflin, hoffstatt mit allen andern deren gebäw. alhie in Zimmerleüthgaß einseit ein Eckh beÿm bronnen, anderseit neben dem Judenbad, hind. vff die Adelich. Müegischen stoßend gelegen, so zuvor verhafftet umb 50. lib. Daniel Herbern deß Vogt hannß Pickhard der Käuffler, Item umb 25. lib. Annæ Mariæ Graßmännin Erben, Item umb 25. lib. Barbaræ Kleindienstin, Item sein Treidingß haußfrawen 150. lib. item umb 50. lib etwann Annæ Margarethæ dorschin nunmehr ihr der schuldglaubigerin ex iure cesso selbst. Mehr umb 50. lib. hannß Jacob hasen dem handelsmann, Und dann H Henrich Geigen dem Notario umb 35. lib

Le Petit Sénat rend un jugement de collocation au profit des créanciers de Jean Dreiding (Marie Dreiding, Chrétien Rœderer et Jacques Sonticus). La maison rue des Charpentiers sert de garantie

1650 (13. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 831
(Prot. fol. 150.) Erschienen Jungfr. Maria Treÿdingerin mit beÿstand H Tobiæ Roth deß Ganthkäufflers ihres Vogts, Ferners H Christmann Röderer E.E. groß. Raths Beÿsitzers an einem
So dann Jacob Sonticus der Schneiderknecht mit beÿstand Hannß Henrich Schneiders deß Trähers seines Vogts und hannß Georg Sonticus deß Altgewänders seines Bruders am andern, Vnd beede theil mit beÿstand H. Georg Obrechts V.I.D. und E.E. kl. Rhats Advocati & Procuratoris
haben bekannt, dEmnach diße treÿ alß vff Weÿl. hannß Dreÿdingß deß Schneiders seel. hinderlaßene alhier in der Zimmerleuth gaß. neben dem Judenbad gelegener Behausung versicherten ältere Creditoren vermög E. E. Kl. Rhats Collocation und Außweißung dergestalt collocirt und außgewiß. word. seÿn, daß Sie Maria Dreÿdingerin umb 243 fl. v ß 10 d. die erste, Er h. Röderer umb 50 fl. Capital sampt denen de 4 9.br a° 1646. exclusive verfallenen Zinß die andere und Er Jacob Sonticus umb 100 fl. hauptgut und hab und Gütter bester maßen versichert bleiben sollen
Vnd Zur mehrern Versicherung ist auch persönlich erschienen Ostermann Schäffer von Kriegßheim beÿ Hagenaw, der hatt sich hiefür diße Schuld zu einem Bürgen dargestelt (…)
[in margine :] Erschienen hierinn gemeldte Maria Treÿdingerin mit beÿstand hierinn genannts ihres Vogts hatt in gegensein hierin gedachts H. Henrich Schneiders alß Vogts Jacob Sonticus alß deme in brüderlicher Abtheilung diße behaußung gantz word. ist (…) quittirtend. Act. 25. Martÿ a° 1652.

La maison revient à Jean Georges Sonticus, frère de Jacques Sonticus, qui épouse en 1614 Susanne fille du serrurier Henri Schneider

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 257, n° 2)
1614. Dom. 2 post Epi. 16. Jan. hans Jorg Sonticus d schneidern Susanna Heinrich schneiders des schloßers tochter. Eingesegnet Mont. d. 24. Jan. (i 133)

Le curateur de Jean Georges Sonticus vend la maison au tourneur Samuel Berion

1656 (15. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 232-v
(Prot. fol. 45) Erschienen Hannß Henrich Schneider der Träher, alß Vogt hannß Georg Sonticus, mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers und H Johann Christmann Merkhlins, bed. alß auß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirte
in gegensein Samuel Berions deß Trähers
hauß, hoff, werckhstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen, alhie in Pimpernants oder Zimmerleuth Gaß. einseit neben dem Judenbad, anderseit neben einen Allmend gäßlin, hind. vff den Freÿh. Birckhenfeldisch. hoff stoßend gelegen, so umb 75. lib. Mariæ Dreÿdingin, Item umb 25. lib. H. Christmann Röderern alten groß. Rhats Verwanthen, Item umb 100. lib. Jacob Sonticus des Verkäuffers Bruders, verhafftet – umb 200. lib

Samuel Berion naît à Strasbourg le 19 avril 1618, fils du tourneur Jean Berion et de sa femme Marie Rapp
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p.140 n° 56)
1618. Dominica Misericord. 19. April. p. Hans Berion d. dreher, M. Maria Rappin, I. Samuel (i 73)

Samuel Berion rachète le droit de bourgeoisie qu’il a perdu en se mariant hors de la ville, à Saint-Gall en Suisse (voir l’inventaire), pour lui et pour sa femme Barbe Straub, originaire de Saint-Gall. Il n’apporte aucun enfant.
1648, 3° Livre de bourgeoisie p. 924
Samuel Berion der treher so sein Burgerrecht verzogen gehabt, erkhaufft es wider, für sich vnd sein haußfrauw Barbaram Straubin von St Gallen vmb 8 Gold fl. bringen keine kinder mit sich, vnd würd Er Zu den Zimmerleuth. dienen. Jur. den 29. Julÿ 1648.

Samuel Berion et Barbe Straub font baptiser Anne Catherine en janvier 1650.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 389)
1650. Dominica 1. post Epiph. Zinst. 15. Jan. P. Samuel Berion der dücher und Barbara Straubin, I. Anna Catharina (i 203)

Barbe Straub meurt en 1652 en délaissant une fille. Une note liminaire fait état du mariage sans contrat à Saint-Gall en Suisse. L’inventaire décrit la maison. La somme finale s’élève à 122 livres.

1657 (17. 8.br), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 6) n° 17
Inventarium vnd beschreibung aller v. Jed. Haab, Nahrung v. Güethern, liegender vndt vahrender, Keinerleÿ dauon außgenommen, so weÿl. die tugendsame Barbara Straubin deß Ehrsamen Mr Samuel Berions hohltrehers, burgers Zu Straßburg Haußfraw, beÿ ihrem den 25. Julÿ deß 1652. Jahrs beschehenen seel. ableiben verlaßen, welches auff erfordern v begehren, deß auch Ersamen Mr Andreæ Stegmans Schreiners vndt burgers alhie, alß geschw. vogts Mariæ Barbaræ, der abgeleibten frawen seel. mit obegdachtem Mr Samuel Berion, dem hinterbliebenen Wittibern ehelich erzeugten döchteleins vndt ab intestato nachgelaßener Erbin (…) Actum Sambstags diese 17. 8.bris 1687.
Es ist ein Testament vorhanden aber Kein Eheberedung
Bericht an Statt der Eheberedung. Demnach der Wittwer beÿ gegenwertiger vorgehabter Inuentur angezeigt, daß keine Eheberedung entzwischen ihnen geweßenen Eheleuten Zur Zeit Ihrer Verheurathung, Welche Zu St Gallen In der Schweitz beschehen, auffgerichtet word. benebens d. auch in werender Ehe vff keiner seiten Ichtwaß ererbt worden, alß ist die gantze Verlaßenschafft dem alhiesigen Statuto vndt herkommen gemeß für ein gemein theilbar guth Inventirt vndt beschrieben worden

In Einer in der Statt Straßburg ane Zimmerleuth gaßen gelegenen vndt in dieße verlaßenschafft gehöriger Behaußung befunden worden Alß volgt
Erstlichen Ane Haußrath, In der Cammern A, In der Camm. B, In d. Cam. C, In der Cam. D. Obern Stuben, Im Obern Haußöhren, In undern Kuchen, In undern Stuben, Im Keller
Eÿgenthumb Ane einer Behaußung. It. hauß, hoff, werckhstatt höfflin mit allen deren gebäuen, begriffen, Rechten, Zugehördten vnd gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Str. in Bimpernanz od. Zimmerleuth gaßen, einseit neben dem Jud. bad, 2.seit neben einem Allmendtgäßlein, hind. vf den fstl. Bürckenfeldisch. hoff stoßend, dauon gohnd Jahrs 4 lb 10 ß Maria Treilingen od. Tobiæ Roth dem Ganthkäufflern Vögtlicher wiß, Jahrs vff Johannis Baptistæ wid.lößig in h.gutt mit 50. lb, Ferner j lb 5 ß d geltz Zinß H Christman Röderern E. E. gr. R. beisitzern, Jährlich vff Martini ablößig mit 25 lb. So dann 5 lb gelts Hanß Heinrich Schneid. dem hohltrehern, Alß vogten hanß Georg Sondici Jahrs vff Johannis bapt. wid.khouffig mit 100 lb, sonst ledig vnd Eigen, vnd über diße beschwerd. so th. 175. lb, angeschlagen 35 lb. Vermög Pergm. Kaufbriefs in d. St. St. Cantzleÿ gtstben gefertigt, v mit deren anh. Insigel v.wahrt datirt d. 15. Aprilis 1656. mit N° 1 notirt
Werckzeug Zur Treh. Kunst: vnd hohn treger handwerck gehörig
Bericht loco deß aufgerichten aber ohnaußgefertigten Testam. Nuncup.
Abzug und Abtheil. haußrath 62, Wkhzeug 19, Silber 3, g. Ring 16 ß, Eigenthumb ane Einer behaußung 35, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 122

Samuel Berion rembourse à Chrétien Rœderer un capital de 25 livres garanti sur la maison.

1660 (10. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 473
Erschienen H Christmann Röderer EE groß Rhats alter Beÿsitzer
in gegensein Samuel Berions deß Trähers
bekannt, daß Er, von demselben, die Jenige 25. lib. welche besagter Berion, Krafft der am 15.ten april a° 1656. in der Cancelleÿ contractstuben vffgerichteter Kauff Verschreibung, beÿ erkauffung seiner alhie in der Zimmerleuth Gaß. gelegener Behaußung alß eine darauff gehafftete Beschwärdt übernohmen, und ihme H Röderern bißhero iährlich vff den 12.ten 8.br verzinnßt gehabt (…)

Samuel Berion se remarie en 1658 avec Catherine Cunégonde, fille du pasteur Abraham Mægelin de Birkenau en Palatinat
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 91 n° 2)
1658. Eâdem Dominica 1. Epiph. Samuel Berion der Hohltreher undt Burger alhie undt Jungfr. Katharina Künigunda, H Abraham Mägelins, Pfarrers Zu Bürckenaw in der untern Pfaltz eheliche Tochter. Copulabantur Zindt. d. 29.t Januarÿ Zum JS Peter (i 102)

Samuel Berion se remarie en 1667 avec Marie Salomé Frühinsholtz, veuve du maréchal ferrant Christophe Gesensohn : contrat de mariage, célébration
1667 (12. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 18-v
(Eheberedung) Erschienen Samuel Berion der Träher und Segmüller Burger alhie alß hochzeiter, mit beÿstand hannß Friderich Berions des hohltrehers seines Eheleiblichen Bruders, an Einem
So dann Maria Salome diebold früeinsholtz des hueffschmidts eheliche dochter weÿl. Christoph Geßensohns des hueffschmidts burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene wittib als hochzeiterin mit assistentz Martin Meÿers des waffenschmidts ihres Curatoris und hannß Conrad Gesellen des hueffschmidts von Schiltigheim ihres Schwagers am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 167 n° 1)
1667. Dominica post Novum Annum sive in Festo Epiphaniæ. 6. Jan. Samuel Berion der Hohltreher Vnd Segmüller, auch Burgern allhie, Vndt Maria Salome, Christoph Gisenson deß Huffschmidts Vndt Burgers alhie nachgelas. Wittib. Copulavi Mont. 14. Januarÿ (i 181)

Samuel Berion hypothèque la maison au profit de Catherine, veuve de l’aubergiste Jean Jacques Frantz

1673 (4. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 500-v
Samuel Berion der Träher
in gegensein deß Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen herren Jacob Wenckhers E.E. Großen Rhats alten Beÿsitzers alß Curatoris frawen Catharinæ weÿl. herren Hannß Jacob Frantzen geweßenen Würth Zum Hirschen nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin – schuldig seÿe 15. Pfund pfenning
Unterpfand, Eine behausung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten, alhier in der Zimmerleüth: oder Bimpernants: gaßen, einseit neben dem Judenbad, anderseit neben einem Allmend Gäßlein hinden uff den Bürckenfeldischen hoff stoßend gelegen

Samuel Berion est candidat au poste de garde à la Montagne Verte
1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
(p. 345) Sambstags den 3. 9.bris – Samuel Berion umb die Wahrtmannstell auf der Grünen Wahrt.
Samuel Berion, der hohldräher und Burger allhier, überreicht per Eundem [Dr Reusner] Unterthäniges Ansuchen und bitten umb gn. conferirung der vacirenden Wahrtmannstell auf der Grünen Wahrt. Erk. Soll sich beÿ der Cancelleÿ einschreiben, umb seiner beÿ vornemmender Wahl eingedenck Zu sein

Samuel Berion meurt en 1679 en délaissant quatre filles de Catherine Cunégonde Mægelin et deux de sa veuve. L’inventaire décrit la maison. La masse propre à la veuve est de 2 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 317 livres, le passif à 163 livres.

1679 (10. 9.br), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 13) n° 39
Inventarium vnd beschreibung aller Haab, Nahrung vndt Güethere Liegend: vndt vahrend. So weÿl. der Ehrengeachte Samuel Berion geweßene Hohlträger, undt Burgern alhie Zu Straßburg alß der selbe den 7.ten Septembris dieses noch lauffend. 1679.ten Jahrs sein Zeitliches leben geendet, verlaßen, welche auf gebührliches ansuchen erfordern und begehren seiner auß Zweÿen auff nächst volgend. blatt beschriebener Kind. v. nächster ab intestato Erben, Herren vögte inventirt, durch die Ehren: und Tugendtsame fr. Mariam Salome Früeinsholtzin die hinterbliebene Wittib mit beÿstandt des auch Ehrenhafften Mr Niclaus Nonnenmachers Büchßenmachers undt Burgers alhier ihres geschwornen Vogts (…) geeügt – So beschehen Montags d. 10.ten 9.bris A° 1679.
Der verstorbene hatt Zu Erben ab intestato verlaßen alß volgt, Annam Catharinam, Susannam Elisabeth, Mariam Salome vndt Mariam Elisabeth, Alle vier des Verstorbenen mit auch weÿl. fr. Catharina Küniguntha Meÿelÿ ehelich erzeigter Vier döchter deren geschworner Vogt der Ehrenveste vnd Kunsterfahrene H H. Jacob Gebhardt Kl. uhrenmacher v. burger alhie
Ferner Dorotheam vndt Margaretham die Berion, Mit deßen hind.bliebenen wittiben Im Eingang erwehnt, ehelich erzeigt Dießer beed. Kind. geordnet und geschworner Vogt der auch Ehrenhaffte Friderich Kuentz auch hohlträger und burger alhie
NB Es hatt eingangs gedachte Wittib beÿständlich Ihres Vogts sich dahien erclärt, In erwegung Zimlich vil Schuld. vorhand. sein werd. auff die theilbare Verlaßenschafft tam active quam passive vorzukh Zuthun

In einer in der Statt Straßb. in der Zimmerleuth Gaßen gelegenen vndt in diese verlaßenschafft Gehörige Behaußung ist befund. word. Alß volgt
In der Cammer A, In der Nebens Cammer, In der obern Wohnstuben, Im der Stub Cammer, Auff dem Gang Cämmerlin, Im Obern hauß Öhren, In der Kuch. Im Keller
Eügenthumb ahne einer Behaußung. Hauß, hoffstatt, Werckhstatt, höfflin mit allen deren gebäuen, begriffen, Rechten, Zugehördten vndt gerechtigkeit, gelegen in der St. St. In der Bimpernanz od. Zimmerleuth Gaßen, 1. s. neben dem Judenbad, 2. s. neben j. Allmendt, hind. auff den fürstl. Bürckenfeld. hoff stoßendt, dauon geht Jahrs 2 lb 10 ß Herrn Michel Reitzlen dem Schreinern vndt Burgern vff Johannis Bapt. stohnd in haubtg. wid.lößig mit 50. lb. d Mehr j lb 5 ß d Jahrs vff Michaelis H 13. Eliæ Brackenhoffern stond in haubtg. ablößig mit 25 lb d. It. 15 ß d Jahrs auff Adolphi Herrn N Stöffelin dem handelßmann alhie abzulößen mit 15 lb Sonsten Allerdings freÿ ledig und eüg. vndt vber obspecificirte beschwerden nach angeschlagen pro 110. Vermög Perg. Kauffb. in der St. St. Cancelleÿ Contract stub. gefertigt, v mit dero anhang. Ins. verwahrt datirt den 15. April. A° 1656. mit Altem N° 1 notirt vnd darbeÿ gelaß.
Abzug in dießes Inventarium gehörig, Summa summarum d. wittiben gantzes Vermögen bestehet in vorstehend. Guldenen Ring so thut 2 lb
der Erben unverändert Verlaßenschafft, Sa. haußraths 34, ß Werckzeugs Zum tröher hdtwerckh gehörig 6, Sa. Silbergeschidds 1, Sa. Eigenthums ahn Einer behaußung 110, Summa summarum 151 lb – Passiva 317, die Passiva übertreffen beeder seiths Substantien 163 lb

Mentions de Samuel Berion dans les registres du Magistrat.
1660, Protocole des Quinze (2 R 78) Samuel Berion Ca. Träher. 237. 251.
1661, Conseillers et XXI (1 R 144) Samuel Berion. 151. (pro intercessionalibus)

Les héritiers hypothèquent la maison au profit de la Tour aux deniers de laquelle le défunt était débiteur

1680 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 670
Erschienen H. Johann Jacob Gebhard Klein Uhrenmacher, alß Vogt weÿl. Samuel Berions deß Hohlträhers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder zweÿter ehe an einem,
So dann herr Friderich Maÿle Notarius alß Curator Johann Frantz Richhoffers am andern theil – Demnach erwehnter Berion alß geweßener Segmüller dießer Statt, dem Pfenningthurn lauth gemeinen Schuldbuchß p. 58. et 63. in abrechnung schuldig verblieben seÿe
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhier in der Zimmerleuth Gaß, einseit neben dem sogenannten Juden badt, anderseit ist ein Eckh am Bimbermannß gäßlein, hinden uff den Birckenfeldischen Hoff stoßend gelegen welche behaußung annoch umb 50 lb d Herrn Michael Reitzel dem Schreiner, So dann umb 25 lb d Herrn Eliæ Brackenhoffern XIII verhafftet sonsten gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen seÿe

Compte que rend l’horloger Jean Jacques Gebhard de la gestion des biens qui appartiennent aux enfants issus de Catherine Cunégonde Mægelin, provenant de la faillite de leur père et de la succession de leur grand-père pasteur.
1681 (12.1.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6064) n° 12
Rechnung Mein Johann Jacob Gebhardts, Klein Uhrenmachers burg.s allhier Zu Straßburg, als geschwornen Vogts Annæ Catharinæ, Susannæ Elisabethæ, Mariæ Salome undt Mariæ Elisabethæ, aller Vier weÿlandt Samuel Berions des hohltrehers, mit auch weÿland Catharina Künigunda Meigelin ehelich. erzeugt Kind., Innhaltend d.jenige W. Ich von meiner erst. rechnung vom 20. Maÿ 1675. biß d. 12. Jan: 1681. Meiner Vogts Kind. weg. eingenommen, dahien geg. wied. außgegeb. od. inn and. weg. vögtlich. weiß verrichtet undt Verhandelt habe. and. Rechnung dießer Vogteÿ.
(…) weilen sein deß vatters verlaßenschafft Zum falliment gerath. als ist d.entweg. d. Kind. forderung crafft Collocations bescheidts nach and. vorh. versichert. undt mehrers privilegirt geweßten Creditoren (…)
Nachdem nun H Abraham Meigelius gewes. Pfarrer Zu Burckenaw u. Schirmsv.wanth. alhie d. Mütterliche Großvatt. d. 28. Jan: 1679. dieses Zeitliche Leb. geendet

Anne Catherine Berion et Susanne Elisabeth Berion vendent leurs parts, au total la moitié de la maison, à l’Orphelinat, déjà propriétaire de l’autre moitié

1691 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 703-v
Anna Catharina, gebohrne Perionin Johannis Farren, deß Leinenwebers eheliche haußfrau, mit beÿstand deßelben, Ferner Susanna Elisabetha Perionin noch ledig. stands aber majorennis und ohnbevögtigt, mit beÿstand Johannis Waßenauer deß Sporers anstatt Matthäi Hintsche deß Uhrenmachers ihres Vettern, alß von demselb. hierzu schrifftlich befehlt
in gegensein H. Johann Friderich Sachßen, Schaffners deß Waisenhaußes – daß Sie beede Schwestern ged. waisenhauß zu kauffen gegeben
Zweÿ Vierdte theil, das ist die helffte an hauß, höfflein den. hoffstätte, sambt allen deren Gebäuen, recht. und Zugehördt. allhier in d. Zimmerleuth od. Pimpernants gaß, so einseit ein Eck an einem Eng. nicht durchgehend. gäßlein, anderseit neb. dem Judenbad, Christoph Wannern gehörig, hind. auff d. birckenfeldisch. hoff stoßend geleg., welche gantze behaußung (umb 50 lb Capital, So dann umb 25 lb Capital verhafftet), Zumahl die übrige helffte dem Waisenhauß Zuvorhin gehörig, geschehen umb 150 gulden

L’Orphelinat vend la maison au fournier Jean David Apffel moyennant 370 livres. En marge, quittance remise en 1758 à Jean Philippe Wittmann et Anne Marie Fuchs.

1693 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 363-v
H. Johann Friderich Sachs, Schaffner des Waisenhaußes
in gegensein Johann David Apffel deß Haußfeurers, daß Gesambte Wohlverordnete Herrn Pfleger ged. Waisenhaußes auff die am 14. Febr. jüngst beÿ herrn Räth und XXI. ertheilte permission
Hauß, hoffstatt, höffein, mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehörd allhier in der Zimmerleuth: oder Pimpernantz: gaßen, einseit neben dem Judenbad, anjetzo Johann Friderich Frichel, dem Commiss. gehörig anderseit neben ist Ein Eck an einem eng. Allmendgäßlein so nicht durchgehet, hind. auff den Fürstl. Pfaltz Birckenfeldisch. hoff stoßend gelegen – umb 370 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Johann Philipp Wittmann des Kauffhauß Knechts alhier und deßen Ehefrauen Annä Mariä geb. Fuchßin als dermahlig. proprietariorum hievor verpfändeter behausung (Quittung), den 16. feb. 1758

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent l’Orphelinat à aliéner la maison. L’acquéreur devra solliciter le droit de feu auprès des Quinze (les registres des Quinze n’en font pas mention)
1693 Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 28) Sambstags d. 14. febr:
H Johann Friderich Sachs pt° Decreti alienandi
Saltzm: noîe Joh: Friderich Sachßen, alß verordneten Schaffners des Weÿßenhaußes, der ist willens, eine sehr alte behaußung in der Zimmerleuth gaß neben dem Juden bad gelegen, an Johann Daniel Apffeln, den burger und haußfewrer allhier vmb 750 fl. über alle beschwerdten, Zu Verkauffen, bittet deswegen, Ihme das Decretum alienandi Gnd. gdeÿen Zu laßen. Erk. mit gebettenem decreti alinandi Zwar Willfahrt doch daß der Käuffer wegen erhaltung des Fewr rechts, an E. Löbl. Collegium Mghh. der XV. gewiesen sein solle.
Herr XXI. Reÿß, Hrr .Rathh. Wagner

Originaire de Barr, le boulanger Jean David Apffel épouse en 1687 Marie Elisabeth, fille de Georges Chrétien Ulner : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung – Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen David Apffel dem noch ledigen Becken von Barr, weÿland deß Ehrengeachten Eberhard Apffels, geweßenen Müllers Zu Barr seeligen hinderblieben Eheleiblichem Sohn, alß dem Brätigamb an einem, So dann der Ehren Züchtig: vnd Tugendreichen Jungfrauwen Mariæ Elisabethæ weÿland herrn Georg Christmann Ulners gewesenen burgers Zu Straßburg seligen hinderlaßener Ehelicher Tochter alß der Jungfrau hochzeiterin am Andern theil (…) durch vnderhandlung der Ehrenvest, Weiß, auch Ehrenhafft Vorachtbar und bescheidenen Meister Pauli Kleinen Müllers zu gemelten Barr, deß hochzeiters Stieff Vatters vnd herrn Johann Christian Hornuß Rothgerbers vnd Lederbereiters wie auch meister Hanß Philipp Magen weißbeckens beeder burgere alhier zu gerührtem Straßburg auf sein deß bräuttigambs, So dann auf Ihr der Jungfrau hochzeiterin seitten herrn Georg Gollen, barchethändlers Ihres geschwornen Curatoris, herrn Johann Jacob Grießbach Rothgerber und Lederbereiters auch E. E. kleinen Rhats beÿsitzers vnd herrn H. Leonhard Röderers auch Rothgerbers vnd Lederbereiters Ihres Schwagers aller dreÿ burgere allhier zu offerwehnten Straßburg – Geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den 15. Monatstag Maÿ Anno 1687. Elias Winckler, Nots. Cæs. Juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 328)
1687. Domin. IX post Trinit. 27. Julÿ. Johann Davidt Apffel der Weißbeck von Barr, weÿl. Eberhardt Apffels gewesenenen Müllers Zu Barr Nachgel. ehl. Sohn, Vndt Jfr. Maria Elisabetha, weÿl. hrn Georg Christman Ulners gewesenen burgers alhier nachgel. ehl. tochter. copul. Mittw. 6. Augusti (i 342)

Jean David Apffel devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 532
Johann Davidt Apffel von Barr der weißbeck, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Maria Elisabetha Ulnerin p. 2. Gold fl. undt 16 ß, sobeÿ der Cancelleÿ erlegt, ist ledig. standts gewesen, undt wird beÿ den becken Zünfftig Jur. 10. 7.br

Jean David Apffel hypothèque la maison au profit du brasseur Georges Pick. En marge, quittance remise en 1722 au débiteur et à Philippe Wittmann et Anne Salomé Apffel.

1693 (15. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 623-v
David Apffel der haußfeurer
in gegensein Hn Georg Pick deß biersieders zum Schwartzen bähren, schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebaüen, recht. und zugehördten, allhier in der Zimmerleuth: oder Pimpernantz gaß einseit neben dem Judenbad anjetzo H. Johann Friderich Frichel dem Commissario gehörig anderseit ist ein Eck an einem gegen Allmend gaßlein, so nicht durchgehet, hind. auff dem Fürstl. Pfaltz Birckenfeldisch. hoff stoßend gelegen
[in margine :] hingegen gemeldter Creditor Cessionarius Daniel Schäffer, der Vormalige Kupfferschmid, und jetzige Koch zo Linkiöping, nächst Noerkoping, in öster Jutland Königlicher Schwedischer Herrschafft wohnhaft beÿständlich seines annoch ohnentledigten Vogts Joh: Georg Schlegel, Sen. Küblers, hat in gegensein David Apffel, deß haußfeurers des debitoris und Philipp Wittmann, haußfeurers und deßen ehelicher haußfrauen Annæ Salome gebohrne Apffelin, als jetzmahliger proprietariorum hier verpfändeter behaußung (quittung), den 8. aug. 1722

Marie Elisabeth Ulner meurt en 1690 en délaissant deux filles dont l’une meurt peu de temps après. L’inventaire est dressé dans la maison dite Zur Höll (à l’Enfer) rue Sainte-Hélène. La masse propre aux héritiers s’élève à 184 livres, l’actif de la communauté à 40 livres, le passif à 221 livres
1690 (6.6.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 22) n° 741
Inventarium undt Beschreibung aller und ieder Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren: und Tugendsame Fraw Maria Elisabetha, gebohrne Ulnerin, deß Ehrsam und bescheidenen Mstr Johann David Apffels, Haußfeurers vnd burgers alhier, geweßene geliebte Eheliche haußfraw, nach Ihrem dinstags den 21. Martÿ diß Zur End gemelten Jahrs aus dießer Zergänglichen Welt genommenen seel. hienscheid. hinder Ihro v.laß. welche Verlaßenschafft auf fr. ansuchen, erfordern vnd begehren deß Ehrengeachten H Johann Werner Renders, Kieffers vnd burgers allhier, alß Wohlgeordneten vnd geschwornen Vogts Mariæ Elisabethæ Ihr der seel. abgeleibten Frawen beneben noch einem Töchterlein nahmens Maria Salome alß beeder mit vorgemelt Ihrem geliebten Ehevogten haußwürth dem nunmahligen Wittibern Ehelich erziehlter Kinder vnd ab intestato hinderlaßener Erben, welch letzters Kind aber bald nach Ihr der Mutter nemblichen den 25.ten Martÿ, dießes zeitliche Leben auch seeliglich geendiget vnd alßo deß. Mütterlicher Erbentheil auf besagte, Wittibern als leiblichen Vattern Erblich erwaxen ist (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg Dienstags den 6. Junÿ A° 1690.

In einer der Statt Straßburg der Höllengaßen gelegen Zur Höll genant und hiehero nicht gehörig. Schwartzbecken behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane Haußrhat. uffm vndern Fruchtkasten, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In dem obern Stübel, Vor dießem Stübel, Vfm gang, In der Wohnstuben, In der Küchen, Im vndern haußöhren, Im hoff vnderm Gang, Im Keller
Summar. deß Wittwers gantzen unverändert. Vermögens 16 ß
Summar. der Erben unveränderten haußraths 49, Silbers 7, Pfenningzinß hauptgüter 31
Summar. Theilb: haußraths 14, Schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig 8, Silbers 5 ß, Schulden 15
Ergäntzung d. Erben unveränderten guths, Aus dem über ihr Frawen Mariæ Elisabethæ Apffelin gebohrner Martin sel. durch Notarium H Johann Reinhard Langen A° 1686. d. 2.ten Aprilis auffgerichtet vnd ausgefertigten Special Theil Register (…) 122 lb, Abzug 6, rest 116 lb
Summa summarum der Erben gantzen unveränderten Nahrung 188 lb – Schulden 3, Rest 184 lb
Summa summarum Theilbaren guths 40 lb – Schulden 221 lb, (In Vergleichung) 180 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 93 lb
Copia Eheberedung (…) Geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den 15. Monatstag Maÿ Anno 1687. Elias Winckler, Nots. Cæs. Juratus
Bericht und Vergleich wegen beederseits einander für unverändert in die Ehe Zugebrachten Nahrungen

Jean David Apffel se remarie en 1690 avec Anne Marguerite, fille du fabricant de pâtés Jean Melchior Billinger
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 28)
1690. Dom. Rogat. et Exaudi proclamati sunt Johann Davidt Apffell der schwartzbeck vndt burger alhier Vndt Jfr. Anna Margaretha, weÿl. Johann Melchior Böllingers gewesenen Pastettenbecken v burgers alhier nachgel. ehel. tochter. copulati sunt Mittw. d. 30. Maÿ (unterzeichnet) Johann David Appe als hochzeiter, An Margretha Billingerin Als hochzeiterin (i 30)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison dite Zur Höll. L’actif du mari s’élève à 218 livres, le passif à 243 livres. Les apports de la femme s’élèvent 212 livres.

1691 (28.9.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 23) n° 780
Inventarium vndt Beschreibung Aller und jeder Haab vndt Nahrung, so der Ehrsam Vndt bescheidene Meister Johann David Apffel, haußfeurer, Vndt die Ehren und Tugendsahme Fraw Anna Margaretha gebohrne Billingerin beede Eheleüth v. burgere alhier einander in der ohnlängsten mitteinander angetrettenen Ehestand für Unverändert Zugebracht haben (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg Freÿtag den 28. 7.bris Anno 1691.
In Einer d. Statt Straßb. in d. Höllengaß gelegenen Zur Höllen genantt dem Mann gehörig. und hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie volgt
Haußrath M 119, F 48, Schiff und geschirr Zum beckenhandwerck M 6, Silbergeschirr M 3, Guldinen ring 10, Baarschafft F 150
Eigenthumb an einer Behaußung (M.) Item j. schwartzbecken vor alters Zur höllen genannten behausung (…)
M. 74, Summa summarum M 218 lb, F 212 – Schulden M 243, die passiv Schulden übertreffen deß Manns Zugebrachte Nahrung 25 lb
Wÿdemb so Er Johann David Apffel lebtägig Zu usufruiren befugt, Vermög Inventarÿ über seiner vorig. alß Erst Ehefr. Mariæ Salome gebohrnen Ulnerin seel. verlaßenschafft durch mich vor undt nachgemelt. Notarium auffgerichtet
Ungewiß vnd Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgut (…) woran die helffte sein Mstr Johann David nachgemelten döchterlein (Mariæ Elisabethæ Apffelin gehörig) Erster Ehe gehörig, die übrige Helffte aber gebührt Ihme Mstr Johann David Apffel weg. seines seel. Verstorbenen Kindes Erster Ehe Erb. vnd Eigenthümlich
Haussteüren 23 lb

Jean David Apffel et Marguerite Billinger hypothèquent la maison au profit d’Anne Catherine Rieffel, femme abandonnée du fondeur d’étain Abraham Eckel

1697 (28. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 507-v
Johann David Apffel, der Haußfeurer und Margaretha geb. Billingerin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Johann Paul Apffel des Schneiders Ihres Schwagers und Johann Paul Stuber des Nadlers Ihres Vettern
in gegensein Fr. Annæ Catharinæ geb. Rieffelin, Abraham Eckels des Zinngießers Verlaßener haußfrauen, mit beÿstand H. Isaac Böhren des Seidenhändlers Ihres Curatoris – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Schwartzbecken behaußung mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Rechten Und zugehörden allhier in der Zimmerleuth oder Pimpernantz Gaß, einseit neben der alten Zimmerleuth stuben, bewohnt anjetzo H. XV. Johann Jacob Richshoffern dar zwischen ein gäßel, das nicht durchgehet, anderseit neben dem so genandten Jud. bad anjetzo H. Ambtmann Sponen gehörig, hind. auff den Pfaltz Birckenfeldischen Hoff, anjetzo /tit/ Hn Johann Baptistæ Klinglin Königl. Rath Und syndico und dießer Statt Cancelleÿ Directoris zuständig stoßend gelegen

Jean David Apffel et Marguerite Billinger hypothèquent la maison au profit d’Elisabeth Apffel, fille issue du premier mariage du débiteur

1707 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 567-v
Joh. David Apffel Haußfeurer u. Marg: geb. Bullingerin beÿständlich Johann Paul Apfel schneiders u. Isaac Glitz secklers
in gegensein Joh. Leonhard Röderers rothgerbers alß vogts Mariæ Elisabeth Apfelin sein Apfels tochter erster ehe – schuldig seÿen, 128 pfund
unterpfand, ihre behaußung allhier in der Zimmerleuth gass, einseit neben dem Judenbad, anderseit neben einem allmend gäßlein hinten auf H. Prætore

Jean David Apffel et Marguerite Billinger hypothèquent la maison au profit de Jean Güntzlin, enseignant au Gymnase

1708 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 446
David Apffel Haußfeurer und Margaretha Billingerin mit beÿstand Johann Paul Apffels Schneiders Ihres Schwagers und Isaac Glitzen des Secklers Ihres Vettern
in gegensein hrn M Johann Güntzlins Præceptoris infer. Gymnasÿ – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, eine Schwartzbecken behaußung mit allen gebäuen, begriffen und zugehörden allhier in der Pimperantz gaßen, einseit neben dem hauß zum Judenbad genandt anderseit ist ein Eck ahn einem nicht durchgehend. Gäßlein hind. auf den birckenfeldische Hoff stoßend

Marie Marguerite Billinger meurt en 1728 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé rue des Charpentiers. La masse propre aux héritiers s’élève à 239 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 195 livres, le passif à 332 livres
1728 (19.5.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 1) n° 5
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung so weÿl. die Tugendsame fr. Maria Margaretha gebohrne Billingerin Mstr. Joh: Davidt Apffels deß Ehemahlig. haußfeurers geweste Ehefrau nach ihrem den 11. Februarÿ dieses lauffenden 1728.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen v.laßen, welche auf ansuchen undt begehren dero ane nechst folgendtem folio benambster undt ab intestato nachgelaßener Erben inventirt (…) So bescheh. in der Königl. Statt Straßb. auff Mittwoch den 19. maÿ anno 1728.
Kurtzer Bericht Ane statt der Eheberedung. Es berichtet Zwar der wittiber daß Er undt seine nunmehr seelig verstorbene Ehefraw Eingangs gedacht beÿ ihren Ehe Mahligen Eheverspruch Eine Eheberedung auffgerichtet, die Sich aber dermahlen wider allen angewenden fleiß nirgendt finden will, als hat Sich der Wittiber dahien erkläret vnd beeidigt daß Mann der Verstorbenen Erben vor die vesprochene Morgengaab undt vor die hochzeit Kleÿdung 40 gulden Zuschreiben
Die abgeleibte seel. hat ab intestato Zue Erben Verlaßen alß volgt 1. Fr. Mariam Salome so ane Joh: Philipp Wittmann dem schwb. allhier verheurathet undt præsentes waren, 2. S.T. H. Joh: Friderich apffell S.. Th. Stud. so nicht erschienen, so aber nachgehendts mir Nortario selbsten beditten daß Er wider diese Inventation nichts Einzuwenden habe, 3. Jfr Catharinam Margaretham Apffelin so 27 Jahr alt und ohnbevögtigt ist die auch Zugegen war, 4. Joh: Görg apffell lediger miller der 25. Jahr alt und auch gegenwärtig war, 5. Jfr Susannam Margaretham apffelin die 23 Jahr So dann 6. annam Mariam apffelin von 21 Jahren beede noch ledig. Standts und ohnbevögtigt, In welcher unbevögtigter Nahmen herr H. Geörg Kuntz der Perruquenmacher u. burger allhier Zu geg. geweß.

Inn Einer allhier in der Statt Straßburg in der Zimmerleuth gaß gelegener becken behaußung hat Sich befunden, alß volgt
Ergäntzung der Kindter und Erben Ermanglenden ohnveränderten guths. Nach inhalt deß über Eingangs berührter beeder gewesten Eheleuthen durch weÿl. Herrn Notm Philipp Heinrich Theum seel. in anno 1691. auffgerichteten undt verfertigten Zugebrachten Nahrungs Inventary hat mann denen Kindtern undt Erben anjetzo alß manglendt Zu Ergäntzen wie volgt
Norma hujus invent. der Kindter undt Erben unverändertes Vermögen Sa. Ergäntzung 219, Morgengaab 20, Summa summarum 239 lb
Würdt dann auch d. Wittibers und die theilbahre Nahrung nach vorher Eingetragenem bericht unter Einer massa alß theilbahr Consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 20, Silber 7 ß, activ Schuldt 175, Summa summarum 195 lb – davon solten die passiva abgezogen werdten 332 lb, Übertreffen also die Schulden auß dem Erbe zu bezahlendt deß Wittibers unverändertt und theilbare Nahrung dem Stall Tax nach umb 131 lb
Verstallungs Summa 102 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 200 florins
1728, Livres de la Taille (VII 1176) f° 225-v
Becker A. N. 4551. – Weÿl. Fr. Mariæ Margarethæ gebohrner Billingerin Johann David Apffel Haußfeurers und burgers alhier gewesener Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Kolb
Concl. Fin. Inv. ist fol. 33 – 182 lb 11 ß, die machen 200 fl. verstallte 100 fl. also Zu wenig 100 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 6 ß – 1 lb 1 ß
Und auf Vier Jahr in simplo à 3 ß – 12 ß
Ext. 1725 per rest – 15 ß
ferner pro 1728. – 1 lb 10 ß
gebott – 2 ß
Abhandlung – 5 ß 6 d – Summa 5 lb 6 s
auf suppliciren Haben die Herren dreÿ den Nachtrag auff die Helffte reducirt gehet alßo ab – 1 lb 4 – rest 3 lb 16 ß 6 d
dt. 9. Febr. 1729

Jean David Apffel et Marguerite Billinger vendent la maison boulangerie à Jean Philippe Wittmann et Marie Salomé Apffel, leur gendre et fille respectifs.

1722 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 476
(825) Joh. David Apffel der haußfeurer und Margaretha geb. Billingerin
in gegensein Johann Philipp Wittmann haußfeurers und Mariæ Salome geb. Apffelin ihrer respective tochter und tochtermann
Eine Schwartz: becken behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der zimmermeuth oder Pimpermannß gaßen, einseit neben dem Judenbad so anjetzo H. Ambtmann Spoon zuständig anderseit ist ein eck ahn einem engen nicht durchgehenden Almend: gäßlein hinten auff den wohlgeb. H. Joh. Baptistam von Klinglin Prætore regium – um 550 capital (verhafftet, geschehen umb 275 pfund

Marie Elisabeth Apffel donne quittance des sommes stipulées dans le contrat de vente à son beau-frère Jean Philippe Wittmann et à sa sœur Salomé Apffel

1722 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 475-v
Maria Elisabetha Apffelin so majorennis und ohnbevögtigt beÿständlich Jacob Christoph Kolb des weißbecken
in gegensein Joh. david Apffel des haußfeurers ihres vatters
demnach sie wegen mütterlichen ihrem vatter bißhero mit wÿdumb verfangenen guths krafft den 12. Februarÿ 1691 auffgerichteten Kinder Vertrags 128 pfund zu fordern gehabt (…) nunmehro baar entrichtet worden als wolle sie hiemit ged. ihrem Vater wie nicht weniger ihren Schwager und Schwester Johann Philipp Wittmann haußfeurer und Maria Salome geb. Apffelin als dermahliger proprietarius der ihr in genere hypothecirten in der Zimmerleuth gaß gelegenen in hernach stehender Kauffverschreibung beschriebenen Schwartzbecken behausung deßwegen bester maßen davor quittiren
als hat sie apffelische tochter die Creditrix alle ihre aus angezogenen Kinder Vertrag und sonsten her habende jura et actiones absq. ulla novatione ged. Hn. Flach umb so viel cedirt, beÿ nochmaliger unterpfändung obberührter behausung

Fils du tanneur et aubergiste Jean Georges Wittmann à Ingwiller, Jean Philippe Wittmann épouse Marie Salomé Apffel en 1721 : contrat de mariage, célébration
1721 (13.3.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 301
Eheberedung zwischen dem Ehrbaren undt bescheidenen Johann Philipp Wittmann dem ledigen becken, des auch Ehrsam und bescheidenen hannß Georg Wittmanns Rothgerbers und Blumenwürths Zu Ingweÿller Ehelichem Sohn hochzeitern ane Einem
So dann der Ehr: undt Tugendbegabten Jfr. Mariæ Salome Apffelin Davidt Apffell deß hauß feuers undt burgers allhier in Straßburg mit Maria Margaretha gebohrner Billingerin Ehelich erzielter dochter hochzeiterin am andern Theil
Actum et Conclusum Donnerstags den 13.ten Martÿ anno: 1721. (unterzeichnet) hanß Plips Wittman als hoschzeiter, marisalome Apffelin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 50-v n° XVI)
1721. Iisdem diebus [Dominica 6. et 7. Trinitatis] proclamati sunt Johann Philipp Wittmann lediger Weißbeck Hanß Georg Wittmann burg. und Rothgerbers wie auch gastgebers Zu Ingweiler ehel. Sohn, und Jfr. Maria Salome Johann David Apffels burg. und Schwartzbecks allhier ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 30. Julÿ (unterzeichnet) hanß Pils wettman hoch Zieter, Mari salom Apffrin hoh Zeiterin (i 55)

Jean Philippe Wittmann devient bourgeois par sa femme six mois après son mariage
1722, 4° Livre de bourgeoisie p. 871
Johann Philipp Wÿdtmann der haußfeürer Von Inweiller geb. Johann Georg Wÿdtmanns des würths allda ehelicher sohn, erhalt das burgerrecht von seiner ehefr. Maria Salome Johann Davidt Apfels burgers undt schwartzbecken ehelicher tochter umb die tertz des alten burger schillings, will beÿ E: E: Zunfft der becker dienen Jur: den 21.ten Jan: 1722

Il devient tributaire chez les Boulangers le 18 mars 1722.
1722, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 377) Mittwochs den 18.ten Martÿ 1722 – Neuzünfftiger
Johann Philipp Wittmann der beckh von Ingweiller beÿ Pfaffenhoffen auß dem hanawischen gebürtig Erscheint, prod. burger urkundt undt Stallschein mit bitt ihme alß Einen mit Zünfftigen auffzunehmen. Erk. seÿe ihme Zue willfahren undt weillen Er Eines Meister dochter geheurath habe Er vor alle gebühr 4. lb 14 ß zu erleg.

Jean Philippe Wittmann meurt en 1746 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve est de 74 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 615 livres, le passif à 789 livres.

1746 (29.8.), Not. Kolb (Abraham, 94 Z 63) n° 604
Inventarium weÿl. Mstr. Johann Philipp Wittmann, geweßenen haußfeurers undt burgers allhier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1746.
Inventarium undt beschreibung aller haab undt Nahrung so weÿl. der Ehrengeachte Mstr Johann Philipp Wittmann der geweste Haußfeurer oder schwartzbeckh undt burger dahier Zu Straßb. nach seinem den 5. Maÿ dieses 1746. Jahrs genommenen tödlichen ableiben, zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf ansuchen undt begehren, deßen ane Nechst folgendem folio benambster undt ab intestato verlaßenter Erben inventirt durch die Tugendsame Fr. Mariam Salome gebohrne Apffelin die hinderbliebene Wittib so ohnbevögtigt beÿständlich H Joh: Friderich Lung deß Schloßers auch burgers dahier (…) geeÿgt und gezeigt – So beschehen Straßburg auff Montag den 29.ten aug. 1746.
Denominatio hæredum. der Eingangs verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Joh: Philipp Wittmann den bedienten in allhießigem Kauffhauß so majorennis undt præsens war, So dann 2. Joh: Davidt Wittmann so in der Lehr deß becken handwerckhs begriffen, so ohnbevögtigt, der mit assistentz H Conradt Höltzingers deß Meelhändlers allhier dem geschäfft beÿgewohnt, beede deß abgeleibten seel. mit Eingangs Erwehnten seiner hinterbliebener wittib ehelich erzielhter undt nach tod verlaßenter Söhnen deßen ab intestato Erben zu gleichen antheillern

Inn Einer dahier Zu Straßb. in der Zimmerleüth gaß gelegener undt hernach beschriebener Schwartzbecken behaußung hat sich befunden wie volgt
Eigenthumb ane Einer behaußung. Eine Behaußung höfflein u. hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden Rechten undt gerechtigkeit gelegen dahier Zu Straßburg in der Zimmerleuthgaß i.s. H Lt Mueg 2.s. ein Eck in der Bimbermannß gäßlein, hinden auff der 24. Graffen hoff stoßend, welche behaußung inhalt abschatzungs scheins vom 5. Aug. 1746. durch der Statt Straßburg geschworene Herren Werck Meisteren vor ledig Eigen angeschlagen worden umb 1200. fl. th. 600 lb. Hierüber meldet ein Teutscher perg. Kbr. auß allhießiger Cancelleÿ Contract stub datirt d. 8. aug. 1722. mit dero anhagendem Innsiegell. Die darauff stehendte Capitalia befinden sich hernacher passive eingetragen.
(f° 6) Norma hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung.
Bericht. Wie auß hievor inserirter Eheberedung §° 3.tio ersichtlich, so haben Sich eingangs erwehnte beide geweste Eheleuth zwar ihre einander Zubringende alß auch stante matrimonio ererbente Nahrung alß ein Unverändert guth vorbehalten, deren abgehenden die Ergäntzung sipulirt, zu dem Endte Sie ihre einander Zubringendess Vermögen abgerder maßen bald nach vollzogener Copulation hätten sollen nach ordnung inventirt und æstimirt laßen, so aber von Ihnen unterlaßen wordten, dahero mann sann auch Keine Ergäntzung ersuchen können
Sa. der Wittib zuständiger haußraths Posten 4, Sa. Schulden 70, Summa summarum 74 lb
Demnach wirdt auch der Erben unveränderte undt die Theilbahre Nahrung unter Einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 15, Sa. Eigenthums ane Einer behaußung 600, Summa summarum 615 lb – Schulden 789 lb, Übertreffen also die passiva der activ Nahrung dem Stall anschlag nach umb 173 lb
Mehr Schulden als guth 99 lb
Abschatzung vom 5: Augst: 1746. Auff begehren weillandt deß achtbahren und bescheiten Meister Johann Phlip weitmann deß gewëßenen hauß feurerers seel hindter Laßenen Frau wittib und Eben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Zimmerleüth gaßen gelegen ein seitß an herrn Licentiat Mück andeseitß ein Eck in daß Bimber Mannß gëßlein hinten auff die vier und Zwantzig graffen hoff Stosent, welche behaußung unden ein gangß rechter handt die backstuben, bachoffen, Kuchen hauß Ehren, gewölbter Keller oben ihm Ersten und 2.ten Stock ein Stuben Cammer Kuchen hauß Ehren ein Nebenß Cammer und gang war über ein alter tach stull un besetzte bien holtzre gebell sambt alle gerëchtig keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wiredt vor und umb Ein Tausent und Zweÿ hundert Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Marie Salomé Apffel loue la boulangerie et un appartement au fournier Jean Georges Binninger

1746 (16.5.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 367
H. Johann Friedrich Lung der schloßer als gewalthaber Fr. Maria Salome geb. Apffelin weÿl. Johann Philipp Wittmann des haußfeurers und dero sohn Johann Philipp Wittmann der garde in hiesigen kaufhauß so dann H. Rathh. Johann David Wittmann
in gegensein Johann Georg Bininger des haußfeurers
entlehnt, In einer denen verlehner ane der Zimmerleuthgaß, einseit ein eck ane einem Allmend gäßlein, einseit neben H. Lt. Wilhelm Andreas Müeg E. E. kleinen raths advoc. und proc. gelegen schwartzbecken behausung, unten auff dem boden die bachstub, das backhauß den hoff um holtz zu legen auf dem ersten stock eine stub, stub kammer, kuchen, haußöhren und eine kammer an der stiegen der große bühn und den halben keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von dato, um einen jährlichen Zinß nemlich 130 gulden

Jean Georges Binninger sous-loue les localités au fournier André Blinder

1746 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 620 n° 1030
Johann Georg Binninger der haußfeurer
in gegensein Andreas Blinder des haußfeurers
affterlehnungsweiße, In einer Wittmännischen wittib und erben eigenthümlich gehörig ane der Zimmerleuthgaß gelegene schwartzbeck behausung unten auff dem boden die backstub den hoff um holtz zu legen auff dem ersten stock eine stub stubkammer, kuchen haußöhen und eine kammer an der stiege die große bühn und den halben keller – auff d. 3. innstehenden monats januarÿ anfangend und am 16. maÿ 1752 sich endigen solle – um einen wochentlichen Zinß nemlich 19 schilling

Garde à la Halle, Jean David Wittmann vend sa moitié de maison à son frère Jean Philippe Wittmann

1755 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 128
Johann David Wittmann der garde im kaufhauß
in gegensein seines bruders Johann Philipp Wittmann des kauffhauß knechts und Annæ Mariæ geb. Fuchßin
die unvertheilte helffte einer beckenbehausung höfflein und hoffstatt mit deren allen begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der Zimmerleuthgaß einseit neben H. Lt. Mueg EE Kleinen Raths procurator und adv. ordinario, anderseit ist ein eck, hinten auff ein domb capitulischen hauß – als ein vätterliches erbguth – um 750 lb und 300 lb beladen, so die Käuffer zur helffte übernehmen, geschehen um 100 pfund

Jean Philippe Wittmann, garde de l’accise, épouse en 1749 Anne Marie Fuchs, fille de l’apprêteur de tabac Jean Jacques Fuchs : contrat de mariage, célébration
1749 (23.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 28
Eheberedung – zwischen dem Ehrbahren und bescheidenen Johann Philipp Widtmann dem garde im Kauffhauß und burgern alhier des auch Ehrsamen weÿland Johann Philipp Widtmann gewesenen burgers und becken alhier Ehelichen sohn, hochzeitern ane Einem
so dan der Ehr und Tugend begabten Jungfrau Anna Maria Fuchsin weÿlandt Johann Jacob Fuchs gewesenen burgers und Tabackbereithers alhier mit Frauen Anna Maria geborner Zornin Ehelich erzeigter tochter am andern theil
Straßburg den 23. Junÿ 1749 (unterzeichnet) J: P: Wittmann als hochzeiter, Anna Maria Fuchsin als hozeitrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 193-b, n° 11)
1749. Mittw. Eodem post Joh. Bapt: d. 25. Junii post proclamationel ordin. copulati sunt Joh: Philipp Wittmann, lediger Garde in hiesigem Kaufhaus weÿl. Joh: Philipp Widtmann gew. schwartzbeck u. b. h. l. ehel. sohn u. Jgfr. Anna Maria weÿl. Joh: Jacob Fuchs gew. taback fabricanten ehel. tochter u. burgers h. l. [unterzeichnet] J: P: Wittmann als Hoch Zeiter, Anna Maria fuchsin als hochzeiterin (i 198)

Jean Philippe Wittmann et Anne Marie Fuchs hypothèquent la maison au profit du marchand Jean David Bauch

1751 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 625 n° 48-v
Johann Philipp Wittmann der kaufhaußknecht und Anna Maria geb. Fuchßin so über 25 jahr zu seÿn versicherte beÿständlich ihres stieffbruders Johann David Weber des tabacbereiters und ihres vettern Johann Jacob Hörter des haußfeurers
in gegensein H. Johann David Bauch des handelsmann auch E.E. kleinen raths beÿsitzers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine schwartzbecken behausung samt denen Zugehörden und rechten an der Zimmerleuth: gaß, einseit ist ein eck ane einem allmend Gäßlein anderseit neben H Lt Müeg hinten auff das Dombcapitulische canonicat: hauß – als ein elterliches erbguth

Jean Philippe Wittmann meurt en 1762 en délaissant trois enfants. Il n’y a pas eu d’inventaire des apports. Les experts estiment la maison en cours de construction à la somme de 800 livres. La masse propre à la veuve est de 388 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 882 livres, le passif à 1 273 livres.

1762 (11.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 719) n° 440
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Philipp Wittmanns geweßenen Kauffhauß Knechts und Burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1762. – als derselbe Mittw: den 3. Februarÿ Anno 1762. dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben hie zeitlichen Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Vorgeachten Hn Johann David Wittmanns, Garde in allhießigem Kauffhauß und Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Philipp, Johann David und Anna Maria der Wittmann, alle dreÿ des verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehel. erzielter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben ersucht und inventirt durch die Ehren und tugendsahme Frau Annam Mariam geb. Fuchßin die hinterbliebene Wittib beÿständlich S. T. H. Heinrich Casimir Meinel verschiedener hoch Adelicher familien wohl verordneten H Schaffners und Vornehme burgers allhier, auff Zuvorhin ane dieselbe beschehene genugsame Erinner: und ableßung de gewohnlichen Articlus Äugens und Zeigens (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 11. Augusti A° 1762.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuth gaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Einer behaußung. I. Behaußung hoff Hoffstatt und bronnen, mit allen deren übrigen Recht und Gerechtigkeiten gelegen Allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuth gaß i. seith ist ein Eck an einem ô durchgehenden Allmend Gäßlein, 2. seith neben H. Lt Wilhelm Andrea Müeg, E. E. Kleinen Raths und andere hoher Gerichts stellen wohlbestelltem Advocato et Procuratori Ordinario, hinten auff eine dem hochlöbl: Thom Capitul Zuständige behaußung, so gegen männiglich freÿ leedig eigen und ist solche Behaußung dh. (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 20.ten Maÿ 1762. æstimirt und Zwar weilen solche noch nicht völlig außgebauen pro 1600 fl. oder 800. Über dieße Behaußung hat sich beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafft nichts schrifftliches hervorgethan, es rühret aber solche Von des Verstorbenen seel. Elterlicher Succession her
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Heuraths Verschreibung
Copia des Verstorbenen seel. vor mir Not° den 1. febr. 1762. errichteten Codicilli
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Nachdeme nun dieße Verlaßenschafft völlig inventirt war und mann daraufhin Zu Ersuchung der hinterbliebenen Wittib ohnveränderten Guths schreiten wollen, so hat dieselbe berichtet, daß dero beederseitig in die ehe gebrachtes Vermögen nicht inventirt worden, sie hätte aber nebst Iher Kleidung und weißgezeug nur einige wenige haußrath und silberposten in die ehe gebracht (…)
Der Frau Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 3, Sa. Silbers 5, Sa. Schulden 380, Summa summarum 388 lb
Dießemnach Wird nun auch der Erben unverändert und theilbar Vermögen unter einem titul beschrieben, Sa. haußraths 73, Sa. Lährer faß 5, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 800, Summa summarum 882 lb – Schulden 1273 lb, In Vergleichung 390

Anne Marie Fuchs loue la boulangerie et un appartement au fournier Jean Michel Klein

1763 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 19-v
Fr. Anna Maria geb. Fuchßin weÿl. Johann Philipp Wittmann des kaufhausknechts wittib beÿständlich Johann David Wittmann des kaufhausbeamten
in gegensein Johann Michael Klein des haußfeurers
verlühen, in ihrer ane dem Zimmerleuthgaß neben H. Lt. Mueg gelegenen behausung unten auf dem boden eine wohnung bachstub, im hoff platz für holtz zu legen darunter einen unterschlagenen keller auf den dritten stock zweÿ cammer samt die darüber befindliche bühnen – auff 3 nacheinander folgenden jahren auff Annunciationis Mariæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 62 pfund

Le boulanger Jean Michel Klein épouse en avril 1763 Anne Marie Fuchs, veuve de Jean Philippe Wittmann
1763 (24.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 211
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten Hn Joh: Michael Klein dem Leedigen Becken und burgers allhier Zu Straßburg, weÿl. Hn Diebold Klein des geweßenen Ackers Manns und burgers Zu Hörd hanauischer Juridiction nunmehr sel. nachgelaßenem ehelich erzeugtem Sohn als dem Hn Bräutigam, ane einem
So dann der Viel Ehr und Tugendgezierten frauen Annæ Mariæ Widmännin geb. Fuchßin, weÿl. Hn Joh: Philipp Widmans des geweßenen Kauffhauß Knechts und Burgers allhier seel. nachgelaßener fr. Wittib als der fraun hochzeiterin am andern theil
auf donnerstag den 24. Martÿ A° 1763. (unterzeichnet) Johan Michael Klein, Annama Wittmennin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 234 n° 5)
Anno 1763 auff den Sonntag Quasimodo geniti und auff den Sonntag Misericordias Domini sind beÿ uns ausgeruffen und den 20. Aprilis als ane Mittwoch darauff beÿ uns copuliret worden Joh: Michael Klein lediger schwartzbeck und burger allhier des weÿland Diebold Klein gewesenen Ackermanns und burgers zu Hördt Hochfürstlich Hanau Liechtenbergischer Herrschafft hinterlassener ehelicher Sohn, und Frau Anna Maria Wittmännin gebohrne Fuchsin des weÿland hern Joh: Philipp Wittmans gewesenen Wiegers im allhiesigen Kauffhaus hinterlaßene Wittwe (unterzeichnet) Johan Michael Klein als hohzitter, Anna Maria Wittmennin als hohzitterin (i 238)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue des Charpentiers. Les apports du mari s’élèvent à 892 livres, ceux de la femme à 1 593 livres.

1763 (3.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 720) n° 461
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Herrn Joh: Michael Klein, des Schwartzbecken und der Ehren und tugendsahmen Fraun Annä Mariä Kleinin geb. Fuchßin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet A° 1763. – sich vermög der Vor mir unterschriebenem geschwornem Notario unterm 24.ten Martÿ Jüngst, Vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in præsentia Hn Joh: Diebold Meylings Schwartzbecken und S. T. Hn Heinrich Casimir Meinolts Verschiedener hochadelicher familien wohlbestellten Hn Schiffmanns beeder burgere allhier davon der Erstere von dem Ehemann der Letztere aber von der Ehefrauen Zu ihrem assistenten erbetten worden auf Donnerstag den 3.ten Maÿ A° 1763.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuth gaß gelegener und in dieße zugebrachte Nahrung Wÿdumsweiß gehörigen Behaußung befunden worden, wie folgt
Wÿdum, Welcher die Ehe frau Von Weÿland Herrn Joh: Philipp Wÿdmann dem gewesenen Kauffhauß Knecht und Burgern allhier Ihrem gewesenen Erstern Ehemann seel. Zufolg seiner den 1. Febr. 1762. vor mir Notario errichteten Codicilli wegen Ihrer 3.en Kinder theils lebtägig theils biß Zu deren Majorennität Verheurathung oder Etablissement Zugenißen und bestehet solcher laut des über ddesselben Verlaßenschafft deb 11. aug: 1762. errichteten Inventarÿ und. den 14. febr: 1763. gezogenen Von E. Löbl. Vogteÿ Gericht approbirten Summarischen Calculi in folgendem
Nemblichen eine Behaußung hoff Hoffstatt und bronnen, mit allen übrigen dero Rechten Zugehörden und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuth gaß, einseith ist die Behausung ein Eck an einem nicht durchgehenden Allmendgäßlein, anderseith neben H. Wilhelm Andrea Müeg, J.V.Lto Es. En. Kleinen Raths und anderer hoher Gerichts Stellen Advocato et procuratori ordinario, hinten auf eine dem hochlöblichen Thum Capitul Zuständige behaußung, so gegen männiglich außen dem jenigen was der hinterbliebenen Fr. Wittib als dißortiger Ehefrauen derentwegen Zu verguthen freÿ leedig eigen und ist solche Behaußung Zugold obangezogenen Summarischen Calculi ohnpræjudicirlichen angeschlagen worden pro 3000 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 69, Sa. Silbers 6, Sa. Baarschafft 815, Scribe die Liegende güther im Hörthheimer Bann gelegen biß beliebet worden o, Summa summarum 892 lb
Dießemnach Wird auch nun der Frauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. Hßraths 233, Sa. Lährer Faß 16, Sa. Silbers 12, Sa. goldenen Rings und Geschmeids 20, Sa. Schulden 1339, Summa summarum 1621 lb – Schulden 28, Nach solchem abzug 1593 lb

Le tuteur des enfants de Jean Philippe Wittmann hypothèque la maison au profit du diacre Raoul Saltzmann

1765 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 74
Johann David Wittmann der stallknecht als vogt weÿl. Johann Philipp Wittmann des beamten im kaufhaus kinder Johann Philipp, Johann David und Anna Maria derer Wittmann
in gegensein H. Rudolph Saltzmann des diaconi in der Neuen kirch – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Zimmerleuthgaß, einseit ist ein eck ane dem Bimbermannsgäßlein, anderseit neben ST. H. Müeg proc. ord. beÿ E. kleinen rath, hinten auff eine dem domb capitul gehörige behausung

Le boutonnier Jean Philippe Wittmann hypothèque le tiers de la maison au profit du diacre Raoul Saltzmann

1778 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 61
Johann Philipp Wittmann der knopffmacher
in gegensein H. Johann Rudolph Saltzmann des diaconi beÿ der Neuen oder Prediger kirch – schuldig seÿe 900 gulden
unterpfand, den dritten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane der Zimmerleuth gaß, einseit neben weÿl. H. Lt. Mueg wittib und erben, anderseit ist ein eck, hinten auff eine dem hohen Dom capitul zuständige behausung

Le boulanger Jean David Wittmann rachète la moitié de la maison qui revient à sa mère

1778 (30.2.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 719) Joint au n° 440 du 11 août 1762
Erschienen vor mir unterschriebenenm geschwornem und Zu Weÿl. Hn Joh: Philipp Widmanns geweßenen Kauffhauß Knechts und Burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft Inventation in specie requirirtem Notario Frau Anna Maria Fuchßin die damahls hinterbliebene Wittib beÿständlich Ihres jetzigen Ehemanns H Joh: Michael Klein des frantzösischen Becken und burgers allhier und H. Johann Philipp Widmann Knöpffmacher und Seidenhändler auch burger allhier der ältere Sohn, die haben
in gegensein Ihres jüngern Sohns und Bruders, Herrn Joh: David Wÿdmanns, Schwartzbecken und burgers allhier, angezeigt und bekandt (cedirt, überlaßen und abgetretten)
benantlich die aus Ihres Ehemanns unveränderten Nahrung herrührende annoch Zwischen Ihnen gemeinschaftliche behaußung Hoff Hoffstatt und Bronnen, mit allen deren übrigen dero Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuth gaß einseith ist ein Eck an einem nicht durchgehenden Allmend Gäßlein, anderseit neben H. Lic. Wilhelm Andreä Müegen geweßenen Proc: nachgelaßenen Erben und hinten auff eine dem hochlöblichen Thumb Capitul Zuständige behaußung tochter, so gegen männiglich freÿ leedig eigen und ist sie Cession und übergaab vorgemelter Behausung und übriger Zugehörde Zugegangen und beschehen Vor und um 600 Gulden hießig Courrent (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 30. febr: Anno 1778

Le boulanger Jean David Wittmann épouse en 1778 Marie Sara Rœsch, fille du tonnelier et marchand de vins Jean Rœsch : contrat de mariage, célébration
1778 (20.2.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 490
Eheberedung – zwischen dem Ehren und wohlvorgeachten Herrn Joh. David Wÿdmann dem leedigen Schwartzbecken und burgern allhier weÿl. Hn Joh: Philipp Wÿdmanns des gewesenen Kauffhauß Knechts und burgers allhier sel. nachgelaßenen Sohn als dem herrn Brautigam ane einem
Sodann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfer Maria Sarä Röschin weÿl. Herrn Joh: Rösch geweßenen Kiefers und weinhändlers auch burgers allher seel. nachgelaßener Jgfr. tochter als der Jgfr hochzeiterin ane dem anden theil
au Freÿtag den 20.ten Februarÿ Anno 1778 (unterzeichnet) Johann David Wittmann, Maria Sara Röschin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 28-v n° 9)
1778. den 9. Mertz sich nach ordentlich geschehenen ausrufungen in der Kirch Zu St Nicolai ehelich eingesegnet worden Johann David Wittmann der ledige Schwartzbeck und burger alhier, weÿland H Johann Philipp Wittmann gewesenen bestätters im Kaufhaus und burgers alhier mit deßen gewester Ehefrauen Frau Anna Maria geborner Fuchsin, nunmehr verheuratheter Kleinin, ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Sara Röschin, weÿland H Johann Rösch, gewesten Kieffers und burgers alhier mit deßen hinterlaßenen wittib, Fraun Maria Sara geborner Braunin ehelich erzeugte tochter, wie solches bezeugen (unterzeichnet) Johann David Wittmann als bräutigam, Maria Sara Röschin als Braut (i 233 – proclamation Temple-Neuf f° 189-v)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari, portée à une valeur de 3 000 livres. Les apports du mari s’élèvent à 1 092 livres, ceux de la femme à 593 livres.

1778 (23.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 737) n° 1030
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Joh: David Wittmanns des Schwartzbecken und der Viel Ehr: und tugendgezierten frauen Mariä Sarä Wittmännin geb. Röschin beeder Eheleuthe und Bürgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1778. – (…) und sich vermög der Vor mit unterschriebenem Notario unterem 20.ten Februarÿ dießes lauffenden 1778.ten Jahrs errichteten Heuraths verschreibung Vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in præsentia H, Joh: Michael Klein frantzösischen Becken des Ehemanns gel. Stiefvaters, Hn Joh: David Wittmann Stallbotten deßelben geschwornen noch ohnentledigten Hn Vogts und H Joh: Georg Volck ehemaligen Schwartzbecken der Ehefrauen gel. H. Oncle aller burgere allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 2.ten Maÿ Anno 1778.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Zimmerleuth gaß gelegener und in dieße Zugebrachte Nahrung gehöriger behaußung befunden worden, Wie folgt
Eigenthumb ane Einer behaußung (M.) Nemblichen eine Behaußung Hoff Hoffstatt und bronnen, mit allen übrigen deren Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Zimmerleuth gaß, einseith neben Weÿl. H. Wilhelm Andreä Müeg gewesenen J.V.Lti und E. E. Kleinen Raths Advocati et procuratoris ordinarÿ nachgelaßene Wittib und Erben, anderseith neben einem nicht durchgehenden Allmend Gäßlein hinten auf eine dem hochlöb: Thomb Capitul Zuständige behaußung, so außer hernach eingetragenen Cessions Schilling freÿ leedig eigen und wird solche dißorths ohnpræjudicirlichen angeschlagen wie solche Ihme dem Ehemann von seiner noch lebenden Fr. Mutter und Vollbändligen Bruder überlaßen Worden vor 6000 fl. oder 3000 lb. Hierüber sagt die vor mir Notario Zwischen Ihme dem Ehemann und ane einem und Frauen Anna Maria Kleinin geb. Fuchßin, seiner eheleiblich. Mutter auch H Joh: Philipp Wittmann dem Knöpffmacher und Seidenhändler auch burgern allhier seinen Leiblichen Bruder errichtete Erbs Cession, Crafft deren Ihme dem Ehemann solche behaußung umb vorgememlten Preiß eigenthümlich überlaßen, Von Ihme auch dergestalten an und übernommen worden. Auch seind Ihme dem Ehemann alle übrige über solche behaußung besagende Documenten außgeliefert und behändigt worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns für ohnverändert gehörige Nahrung. Sa. Hausraths 59, Sa. Silbers 19, Sa. baarschafft 131, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 3000, Summa summarum 3210 lb – Schulden 2147, Nach solchem abzug 1062, deme beÿzurechnen die Ihme dem Ehemann vermög der Eheberedung par. 4.to gehörige helffte ane denen haussteuren mit 30 ln, des Manns restirend in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 1092 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 264, Sa. Silbers 43, Sa. Goldener ring 43, baarschafft 213, Summa summarum 563 lb – Darzugelegt der Ehefrauen Vermög der Eheberedung gebührige Helffte an denen Verehrten haußsteuren 30, der Frauen in die Ehe gebracht Vermögen dem billigen werth nach 593 lb

Jean David Wittmann devient tributaire chez les boulangers le 19 juin 1777
1777, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 99) Quartal-Gericht Montags den 19.ten Junii – Neuzünfftiger, Meisters: Sohn dt 1 lb 15 ß
Johann David Wittmann lediger Becker, weil. Johann Philipp Wittmanns, gewesenen Haußfeurers und Burgers allhiier ehel. Sohn, producirt Stall: Schein vom 16.ten h: m: et a: bitt ihne als leibzünfftigen Schwarzbecken: Meister gegen Erlag der Gebühr Zu recipiren. Erkanndt, Willfahrt.

Jean David Wittmann hypothèque la maison au profit de Jean Henri Gnilius

1778 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 211
Johann David Wittmann der schwartzbeck so noch nicht gar sein großjährigen alters erreicht unter assistentz seines vogts H. Johann David Wittmann des stattbotten
in gegensein H. Johann Heinrich Gnilius membri seminari ecclesiastici – schuldig seÿe 600 gulden
unterpfand, eine beckenbehausung samt zugehörden ane der Zimmerleuthgaß, einseit neben weÿl. H. Lt. Mueg wittib und erben, anderseit ist ein eck an einem allmend gäßlein, hinten auff auff eine dem hohen Dom capitul zuständige behausung – von denen miterben cessions weiß überkommen

Jean David Wittmann meurt en 1795 en délaissant deux enfants. L’actif de la succession s’élève à 6 646 livres tournois, le passif à 9 025 livres.

1795 (15 prairial 3), Strasbourg 7 (7), Not. Stoeber n° 1120
Inventarium über Weiland bürgers Johann David Wittmann, gewesenen beckers, so den 5 frimaire mit tod abgegangen, Verlaßenschafft, angefangen den 24 germinal 3 – der abgeleibte hat zu deßen rechtsmäßigen Erben hinterlassen 1. Joh: David Wittmann so den 8. Septembris 1780 zur Welt gekommen, 2. Mariam Magdalena Wittmann so den 1. April 1782 geboren worden, beede mit Fraun Maria Sara geb. Röschin erzeugt, bevögtigt mit dem b. Joh: Philipp Wittmann employé beÿ hiesiger Commune, die wittib beÿständlich ihres Schwagers bs Joh: Heinold Metzgers
in einer an der Zimmerleutgaß N° 3 gelegen und in die Erben unveränderten Nahrung gehörigen behaußung
hausrath, auf dem zweÿten stock in der vordern Wohnstube, Im Schlafzimmer darneben, In der Bühn, In einer Mansard kammer, In des Knechts kammer, In der magd: Kammer, In der Soldaten Kammer, Im Haußehren, Auf der bühne, Auf den Esten Stock Im Schlafzimmer daneben, In der Küche, In der untern Wohnstube, In der bachstube
Eigenthum ane einer behaußung so den Erben unverändert. Nämlich eine behaußung hof hoffstatt mit allen übrigen Gebäuden, begriffen und Zugehörden alhier an der Zimmerleutgas N° 3, einseit neben weiland b. Willhelm Andres Mueg Erben, anderseit neben einem nicht durchgehgend. Gäßlein, hinten auf ein dem vormaligen dom Capitel zustendigen Nationalhauß ziehend – diese behausung ist dem verstorbenen vor Not. Langheinrich passirte Erbscession vom 30. Februarÿ 1778 überlaßen worden um die summ der 12.000 livres
Ergäntzung durch Not. Langheinrich den 20. maÿ 1778
die gemein und theilbare Verlaßenschafft, hausrath 2893 lb, silbers 26 lb, baarschafft 1350 lb, activ schulden 2377 lb, Summa summarum 6646 lb – Schulden 9025 lb, Compensando 2378 lb – 24 germinal 3
Summarische berechnung den 20 fructidor 3
Enregistrement, acp 34 F° 56-v du 25 prairial 3

La veuve et les enfants de Jean David Wittmann louent une partie de la maison au boulanger Frédéric Strentz.

1795 (17 fructidor 3), Strasbourg 7 (46), Not. Stoeber n° 337
persönlich erschienen Bürgerin Maria Sara gebohrne Röschin weil. bs Joh: David Wittmann gewes. beckers alh. Wittib beiständl. ihres Schwagers bs. Joh: Friderich Wittmann des Employé bey hies. Commune als Zugleich Vormunds dero beeder Kinder Joh: David und Maria Magdalena Wittmann diese haben
in Gegensein bs Friderich Strentz des beckers alhier freywillig angezeigt und bekannt, das Sie hiermit für sich und ihre Erben ihme Br Strentz in Lehnung bestand überlaßen und abtretten wollen
die in der alhier Zu Straßburg an der Zimmerleutgaß N° 3 gelegenen behausung den völligen Rhez de Chaussée nebst einen holtzkeller und daren befindlichen kleinen Keller unter dem backofen, in der Manzarde eun Stücklein und Zwo Kammern wovon der Entlehner bekandtschaft zu haben declarirt. Diesemnach ist gegenwärtige Lehnung Zugangen auf vier nächst nach einander folgende Jahr welche von dato an vierzehn tag nach Michaelis nächst kommend ihren Anfang zunehmen und auff solchen Termin 14. tag nach Michaelis 1799 a. Stiels sich endigen sollen unter folgenden bedingungen – wochentlich in klingenden Muntz und Silber vier gulden und einen sechspfündigen Leib brod (…) Straßburg den 17. fructidor im 3. Jahr der Republick (unterzeichnet) Sara Wittmänin, Friedrich Strentz
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 5-v du 22 fruct. 3

La locataire Marie Sara Braun, veuve du tonnelier et marchand de vins Jean Rœsch, meurt en 1802

1803 (18 pluviose 11), Strasbourg 9 (anc. cote 13), M° Bossenius n° 190, 1501
Inventarium über weÿl. Fraun Maria Sara geb. Braun des längst weÿl. bürgers Johann Rösch gewesten Kiefers den letztverfloßenen 18. frimaire verstorbenen Wittwe
Benennung der Erben, 1. weÿl. Fraun Catharina geb. Rösch und auch weÿl. Johann Haÿnoldt Metzgers abgelebter Eheleute nach tod hinterlassenene 3 Kinder mit Namen a) Johann Philipp Haÿnoldt großjähriger lediger Metzger, b) Johann Daniel Haÿnoldt auch Metzger der bis nächskommenden 18. ventose majorennen wird, c) Jfr. Catharina Magdalena Haÿnoldt welche den 11. feb. 1786 geboren, diese beiden Vormund ist ihr nachbenannten Oheim Schnitzler
2. Fr. Maria Sara geb. Rösch des weÿl. Johann david Wittmann bäckers hinterbliebene Wittwe, beiständlich ihres schwagers Johann Philipp Wittmann des vormaligen Seidenknopffmachers, 3. Frau Maria Magdalena geb. Rösch unter autorisation ihres Ehemanns Johann Jacob Schnitzler des Wagners
in nachgenannter Fr. Wittmann an der Zimmerleutgaße gelegenen behausung N° 3
capital 9200 fr, hausrath 556 fr, summa summarum 9756 fr
Enregistrement, acp 87 F° 8-v du 26 plu 11

Marie Sara Rœsch loue la maison à son fils Jean David Wittmann en s’y réservant l’habitation

1804 (8 brumaire 13), Strasbourg 7 (48), M° Stoeber n° 708, 6119
Bail de 6 ans à commencer le 9 vendemiaire – Marie Sara Roesch veuve de feu Jean David Wittmann boulanger
à Jean David Wittmann boulanger son fils
la Maison et boulangerie sise a Strasbourg rue des Charpentiers N° 3, d’un côté la maison de Frédéric Sträntz, de l’autre une ruelle, aboutissant sur (-)
la D° Wittmann se réserve dans la maison louée le premier étage avec une petite Cave une chambre dans les mansardes et une chambre pour le linge sale au grenier – 120 j, fr semaine et 2 miches de pain pésant ensemble 3 kg
Enregistrement de Strasbourg, acp 94 F° 83-v du 9 brum. 13

Propriétaire de la moitié de la maison, Marie Madeleine Wittmann, femme du boucher Jean Daniel Haynold, meurt en 1820.

1821 (11.5.), Strasbourg 4 (50), M° Stoeber aîné n° 5181
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Wittmann femme de Jean Daniel Haynoldt, boucher décédée le 18 novembre dernier – à la requête du veuf, suivant contrat de mariage reçu M° Stoeber le 4 septembre 1807, père et tuteur légal de Caroline Louise âgée de 11 ans, Louise Caroline âgée de 8 ans et Charles Haynoldt âgé de 5 ans – en présence de Frédéric Liebold marchand de vin subrogé tuteur
Copie du contrat de mariage
dans une maison rue de l’Evêque n° 5
propre 699 fr, remploi 1604 fr, ensemble 2003 fr
Maison. La moitié d’une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 3, d’un côté un cule de sac, de l’autre le Sr Strintz boulanger, derrière le Sr Sarger propriétaire – provenant de la succession de Jean David Wittmann, boulanger père de la défunte suivant inventaire reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 24 germinal 3
dettes actives 1200 fr, total de la masse de la défunte 3503 fr, passif 2100 fr, reste 1403 fr
mobilier de la communauté 403 fr ; passif 4759 fr
un étal de boucher sis à Strasbourg dans les petites Boucheries n° 105 de 1 m 660 mm de large sur environ 2 m 890 mm de profondeur, d’un côté (-à, de l’autre le Sr Exel frères – acquis par acte reçu M° Hickel le 10 février 1820, non estimé
Enregistrement, acp 152 F° 114 du 12.5.

Marie Sara Rœsch meurt en 1835 en délaissant deux enfants ou leurs représentants
1835 (5.2.), Strasbourg 4 (80), M° Hatt n° 8420
Inventaire par déclaration des biens délaissés par Marie Sara née Roesch, décédée le 14 septembre dernier, veuve de Jean David Wittmann, boulanger – à la requête de 1. Jean David Wittmann, ancien boulanger aujourd’hui compositeur à l’imprimerie Levrault, 2. Caroline Louise Haynold, 3. Caroline Haynold, 4. Jean Frédéric Liebold tuteur bénévole de Charles Haynoldt, les deux premiers majeurs le dernier mineur, héritiers le Sr Wittmann fils pour moitié, les enfants Haynold pour l’autre moitié par représentation de leur mère Marie Madeleine Wittmann, décédée femme de Jean Daniel Haynold, boucher
actif 184 fr, passif 176 fr
Enregistrement, acp 230 f° 53-v du 16.2.

Jean David Wittmann rachète les parts de la maison lors de la vente devant le tribunal civil

1822 (25.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 151, n° 50
par devant M. Philippe Louis Ubersaal, juge suppléant au Tribunal Civil, vente et adjudication par licitation d’une maison sise dans la rue des Charpentiers n° 3.
Cahier des charges, M° Ackermann avoué de Jean David Wittmann, boulanger, celui ci héritier de Jean David Wittmann son père, déclare que dans la succession du défunt Wittmann il existe une maison sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 3 indivise entre lui et ses cohéritiers, que désirant sortir de l’indivision il a actionné Jean Daniel Haynold, boucher, tuteur naturel des enfants mineurs procréés avec Marie Madeleine Wittmann sa femme qui sont Caroline Louise, Louise Caroline, Charles pour lesquels occupe M° Doss
Jugement du 3 décembre 1821, expertise du 21 décembre estimée 9000 fr attendu l’usufruit de la veuve – ladite maison cédée et abandonnée au défunt par acte du 20 février 1778 devant M° Langheinrich
à M° Ackermann – Déclaration de command le 6 juin pour Jean David Wittmann, boulanger
Désignation de la maison, d’une maison et petite cour avec appartenances et dépendances située dans la ville de Strasbourg rue des Charpentiers n° 3, d’un côté une impasse, de l’autre le Sr Streith boulanger, derrière le Sr Sarger
Cette maison consiste en un rez de chaussée en entrant, passage à droite, une chambre et boulangerie au fond cage d’escalier, cuisine, deux chambres dont une à alcove, balcon et lieux, deuxième étage, cage d’escalier, cuisine et trois chambres, dessus comble à la mansard renfermant quatre chambres et au grenier, deux chambres à farine le tout couvert à tuiles doubles, dessous la maison cave sous solives – mise à prix 6000 francs, fait le 29 janvier 1822 M° Ackermann – le 30 avril, supplément au cahier des charges, Marie Sara Roesch veuve de Jean David Wittmann assitée de M° Schneegans – adjudication préparatoire du 23 mai – Adjudication définitive du 6 juin – 13.000 francs

Jean David Wittmann épouse en 1804 Catherine Elisabeth Stoll, fille du boulanger Jean Georges Stoll
1804 (2i fructidor 12), Strasbourg 7 (29), M° Stoeber n° 1094, 6009
Contrat de mariage – est comparu en personne le Sr Jean David Wittmann, Boulanger majeur d’ans, fils de feu le Sr Jean David Wittmann vivant Boulanger et de Marie Sare née Roesch sa veuve, du Consentement de mad° sa Mre, assistée du Sr Jean Philippe Witmann, Employé dans la Recette des Contributions de cette ville d’une part
Et Demlle Catherine Elisabeth Stoll, fille de feu le Sr Jean Georges Stoll Boulanger en cette ville et de feue Catherine Elisabeth née Martin, assistée du Sr Jean Michel Martin, tourneur de l’autre part
Fait lu et passé et interprété en langue allemande à Strasbourg le 26 fructidor an douze (signé) Jean David Wittmann, Catherine Elisabethe Stoll
Enregistrement, acp 94 F° 18 du 5 compl. 13

Jean David Wittmann loue le fonds de boulangerie à Adam Kiehl, boulanger originaire de Pfaffenhoffen

1829 (18.7.), Strasbourg 3 (80), M° Schreider n° 4159
Bail de 3 ans à commencer le 20 courant – Jean David Wittmann, boulanger et propriétaire
à Adam Kiehl, boulanger natif de Pfaffenhoffen demeurant à Strasbourg
le fonds de boulangerie et les lieux ci après désignés se trouvant dans une maison sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 3, savoir le poel au rez de chaussée, une chambre à coucher y attenant, la boulangerie et la cuisine, deux chambres aux mansardes et au dessus une chambre pour placer la farine et dans la cave au dessous des localités louées une place pour le bois et une pour le vin avec la jouissance de la buanderie et celle du grenier pour étendre la lessive. Dans cette localité se trouve compris les objets mobiliers ci après détaillés avec un fourneau en fer avec tuyau placé au poele un autre placé aux mansades, 16 planches en sapin, une jatte (Muld), un pétrin (Muhlkasten), un tour (Birckband), un chaudron en cuivre rouge de la contenance de 75 livres (…) à l’effet d’y exercer sa profession de boulanger – moyennant un loyer de 12 francs par semaine
Enregistrement, acp 195 F° 137 du 23.7.

Fils de Jean David Wittmann, ancien boulanger devenu compositeur d’imprimerie, l’étudiant Charles Edouard Wittmann meurt en 1833

1833 (7.11.), Strasbourg 7 (87), M° Stoeber n° 14.922
Inventaire par déclaration des biens délaissés par Charles Edouard Wittmann, candidat en théologie, décédé le 21 mai dernier – à la requête de Jean David Wittmann autrefois boulanger actuellement imprimeur compositeur à Strasbourg son père et Elisabeth Catherine Stoll sa mère, se portant fort de ses frères et sœurs Jean David Wittmann, professeur au collège de Mühlhausen, Jean David Wittmann stipulant aussi comme administrateur des biens personnels de 1. Alfred, 2. Victor et 3. Adèle mineurs et Philippe Auguste Wittmann, peintre domicilié à Strasbourg demeurant à Carlsruhe
garde robe 105 fr, dettes actives le 6° de 5000 fr, 833 fr
Enregistrement, acp 221 F° 75 du 15.11.

Jean David Wittmann expose la maison aux enchères puis l’en retire.

1839 (26.11.), Strasbourg 4 (90), M° Hatt
Adjudication définitive sous réserve de surmise – Cahier des charges, 30 octobre n° 11.750 – Jean David Wittmann, ancien maître boulanger aujourd’hui compositeur d’imprimerie
une maison et ses dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 3 – cette maison consistant en un rez de chaussée & deux étages, boulangerie, petite cour, aisances, appartenances & dépendances d’un côté M Delanne, de l’autre une impasse, derrière M Sarger.
Etablissement de la propriété, la maison dépendait de la succession de Jean David Wittmann, boulanger, père du vendeur qui en était propriétaire suivant acquisition reçue M° Langheinrich le 20 février 1778. Lors du partage il est échu à M. Wittmann vendeur la moitié et la moitié aux enfants mineurs de Marie Madeleine Wittmann, sœur du vendeur, décédée épouse de Jean Daniel Haynold, boucher, suivant adjudication par licitation à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 6 juin 1822 et déclaration de command, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville volume 151 n° 50 – moyennant 14 600 francs
Enregistrement, acp 273 F° 34-v du 29.11.
Adjudication défititive n° 11.791 mise à prix 14.100 fr, à Frédéric Auguste Dettweiler, maître boulanger – surmise par Alfred Wittmann, étudiant en théologie, n° 11.801
Retrait (f° 71 du 10.12) n° 11.802 du 3 décembre

Catherine Elisabeth Stoll meurt en 1837 en délaissant quatre enfants
1840 (28.3.), Strasbourg 7 (95), M° Boersch n° 1639
Inventaire de la succession de Catherine Elisabeth Stoll, décédée le 26 avril 1837 – à la requête de Jean David Wittmann, ex boulanger, le veuf, commun en bien par contrat de mariage, père et tuteur légal de Catherine Adèle, 2. Geoffroi Stromwald, candidat en théologie, mandataire de A. Jean David Wittmann, professeur au collège de Mühlhouse, B. Philippe Auguste Wittmann, peintre d’histoire domicilié à Strasbourg actuellement à Münich, 3. Alfred Wittmann, étudiant en théologie, héritiers pour un quart de leur mère, en présence de Joseph Stritt, tourneur, subrogé tuteur – Contrat de mariage passé le 26 fructidor 11 devant M° Stoeber notaire à Strasbourg
dans la maison mortuaire rue des Charpentiers n° 3
Enregistrement, acp 277 F° 14 du 2.4.

Jean David Wittmann vend la maison boulangerie à son fils Jean David Wittmann, professeur au collège de Mulhouse moyennant 12 200 francs

1840 (26.3.), Strasbourg 7 (95), M° Boersch n° 1632
Jean David Wittmann, ancien boulanger
à Jean David Wittmann son fils professeur au collège de Mulhouse pour lequel stipule Geoffroi Stromwald, candidat en théologie
une maison-boulangerie avec petite cour, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 3, d’un côté une impasse, de l’autre le Sr Delan, devant la rue des Charpentiers, derrière propriété du Sr Sarger, plus cinq poëles dont trois en fayence et deux en fonte avec tuyaux et poêle – la moitié indivise est avenue au vendeur dans la succession de son père Jean David Wittmann, boulanger, dont il est héritier pour moitié, l’autre moitié acquise sur Caroline Louise, Louise Caroline et Charles Haynold les trois enfants de Jean David Haynold, boucher, et Marie Madeleine Wittmann, par devant M. Ubersaal, juge suppléant au tribunal civil, commissaire de cette partie le 6 juin 1822. Les enfants Haynold représentant leur mère la D° Haynold née Wittmann, celle ci était propriétaire de ladite maison comme héritière pour moitié de Jean David Wittmann susnommé – Jean David Wittmann a hérité ladite maison dans la succession de son père Jean David Wittmann – moyennant 12.200 francs
Enregistrement, acp 276 F° 99-v du 27.3.

Jean David Wittmann épouse en 1833 Adélaïde Wilhelmine Hodel, fille du jardinier pépiniériste Charles Régnard Hodel
Mariage, Strasbourg (n° 101)
Du 30° jour de mars 1833 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean David Wittmann, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 janvier 1807 à Strasbourg, domicilié à Mülhausen /haut Rhin/ Professeur au Gymnase de Mülhausen, fils de Jean David Wittmann, cidevant boulanger et de Catherine Elisabeth Stoll, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants et de Adélaïde Wilhelmine Hodel, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 décembre 1807 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Charles Régnard Hodel, Jardinier pépiniériste domicilié en cette ville ci présente et consentante et de feu Anne Marie Adélaïde Formier, décédée en cette ville le 31 octobre 1831 (i 18)

Jean David Wittmann loue la maison au boulanger Adam Kiehl et à sa femme Madeleine Ehret

1849, Enregistrement de Strasbourg, ssp 107 (3 Q 31 606) f° 14-v 27.9.
du 25 août 1849. Bail dont la teneur suit. Entre les Srs Jean David Wittmann, professeur au collège de Muhouse, lequel élit domicile en l’étude de M Frédéric Traut avoué à Strasbourg d’une part
Et le Sr Adam Kiehl, boulanger et Madeleine Ehret, sa femme à ce dûment autorisée demeurant à Strasbourg d’autre part
a été convenu de qui suit. M° Sr Wittmann donne à bail pour deux, six ou neuf ans qui commencent le 25 septembre prochain aux conjoints Kiehl, preneurs solidaires,
une maison boulangerue avec petite cour, appartenances, droits et dépendances sise en cette ville de Strasbourg rue des charpentiers N° 3, entre une impasse et le Sr Delan, par devant la rue par derrière la propriété du Sr Sarger, ensemble six poêles dont trois en fayence et trois en fonte avec tuyaux et pierre se trouvant dans ladite maison. Le présent bail est fait moyennant un loyer annuel de 1000 francs (…)

Jean David Wittmann meurt à Puteaux le 5 mai 1867 en délaissant une fille
1867 (13.6.), Strasbourg 10 (158), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 74
Notoriété, 15 juin 1867. (…) 1) qu’ils ont parfaitement connu M. Jean David Wittmann, ancien professeur au collège de Mulhouse et époux de dame Adélaïde Wilhelmine Hodel
2) que les époux Wittmann étaient mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale sans contrat
3) que ledit Sr Wittmann est décédé ab intestat à Puteaux (Seine) le 5 mai 1867
4) qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire
5) et qu’il a laissé pour seule et unique héritière sa fille dame Mina Wittmann épouse de Mr Charles Paravicini négociant demeurant ensemble à Puteaux, issue de son mariage avec dame Adélaïde Wilhelmine Hodel susnommée
et 6) que les époux Paravicini sont également mariés sous le régime de la communauté légale sans contrat
acp 558 (3 Q 30 273) f° 193 du 13.6.

Jean David Wittmann vend la maison à la rentière Caroline Fausser moyennant 12 200 francs

1857 (20.6.), M° Charles Noetinger – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 690 (2841) n° 18
A comparu Madame Adélaïde Wilhelmine Hodel, épouse de Monsieur Jean David Wittmann, professeur au collège de Mülhouse demeurant ensemble en la même ville, à ce spécialement autorisée (…) laquelle au nom qu’elle agit a cédé, vendu et abandonné en toute propriété (…)
à Madame Caroline Fausser, rentière, demeurant à Strasbourg ci présente et acceptant
Une maison boulangerie sise à Strasbourg rue des charpentiers N° 3 composée d’un rez-de-chaussée et de deux étages avec droits, aisances, appartenances & dépendances tenant d’un côté à Monsieur Hund de l’autre à une impasse communale, derrière Madame Raspieler et par devant la rue des charpentiers. Telle que cette maison et comporte présentement (…) Dans la vente sont compris cinq fourneaux en faïence, un fourneau en fer avec leurs tuyaux et pierres, les volets et jalousies. M. Wittmann est devenu propriétaire de la maison faisant l’objet de la présente vente pour l’avoir acquise de Monsieur Jean David Wittmann, ancien boulanger demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Boersch alors notaire à Strasbourg le 26 mars 1840, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois Vol. 356 N° 91, inscrit d’office volume 322 N° 226 moyennant un prix de 12.200 francs – En outre cette vente faite moyennant un prix de 12.000 francs
acp 461 (3 Q 30 176) f° 25-v du 25.6.

Fille du cordonnier Jean Jacques Fausser et de Marguerite Salomé Roth, Caroline (Salomé) Fausser naît en 1817
Naissance, Strasbourg (n° 884)
Déclaration faite à l’hotel de ville de Strasbourg (…) le 12 juin 1817 de la naissance d’un enfant du sexe féminin né en légitime mariage cejourd’hui à cinq heures du matin et nommé Caroline Salomé. Déclarant, Jean Jacques Fausser, âgé de 34 ans, Cordonnier, père de l’enfant le déclarant, mère Marguerite Salomé Roth. L’accouchement a eu lieu en la maison N° 2 petite rue de l’Eglise (i 55)

Un temps établie à Paris, elle revient à Strasbourg en 1854 et adopte Barbe Jost native de Châtenois
Registre de population, 600 MW 198 (1846 sqq) Brûlée N° 3 p. 391 (i 210)
Fausser, Caroline Salomé, 1818, Strasbourg, venant de Paris, derechef depuis le (entrée dans le logement) 14 avril 1854
Jost, Barbe, 13 avril 1850, Châtenois, Bas-Rhin, enfant adoptif de Madame Fausser

Registre de population, 600 MW 411 (table) Caroline Fausser, propriétaire
rue brûlée 3 / 5
rue des Juifs 7 / 13
r des Charpentiers 3 / 18
rue des Pucelles 3
rue des Pierres 1
rue des Veaux 1
rue des Charpentiers 21
rue du Fort 24 (pas de fiche à cette maison)

Caroline Fausser vend la maison à Michel Hirlimann, garçon de bureau à l’entrepôt du tabac, et à Catherine Jœrger moyennant 15 000 francs

1858 (4.1.) M° Charles Noetinger – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 707 (2863) n° 150
A comparu Madame Caroline Fausser, rentière demeurant et domiciliée à Strasbourg, laquelle a par les présentes déclaré avoir vendu et abandonné en pleine propriété (…)
à Monsieur Michel Hirlimann, garçon de bureau à l’entrepôt du tabac à Strasbourg et dame Catherine Joerger sa femme de lui dument autorisée
Une maison d’habitation sise à Strasbourg rue des charpentiers N° 3, composée de rez-de-chaussée et de deux étages, avec droits, aisances, appartenances et dépendances tenant d’un côté à Monsieur Hundt, de l’autre à une impasse communale par devant la rue des charpentiers et par derrière Madame Raspieler. Telle que cette maison et ses dépendances se trouvent présentement et comportent en ce moment (…) De cette vente font partie tous les fourneaux avec les tuyaux et pierres, une chaudière et les âtres tels qu’ils sont en ce moment. La venderesse a acquis cet immeuble de Dame Adélaïde Wilhelmine Hodel, épouse dument autorisée de Monsieur Jean Daniel Wittmann, professeur au collège de Mulhouse, demeurant en cette ville, suivant contrat de vente reçu par M° Noetinger soussigné qui en a la minute et son collègue le 20 juin 1857 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 26 du même mois Volume 690. N° 18 avec inscription d’office au Volume 690 N° 178. La dame Wittmann ayant agi comme mandataire de son mari. Cette acquisition eut lieu moyennant le prix de vente de 12.000 francs payés comptant et quittancés en l’acte avec subrogation à concurrence de 2000 francs en faveur de Monsieur Jean Daniel Wurtz jardinier cultivateur demeurant à Strasbourg. A l’égard de l’établissement de la propriété antérieure les parties se réfèrent à l’acte du 20 juin précité (…) En outre cette vente est faite moyennant le prix de 15.000 francs
acp 465 (3 Q 30 180) f° 88-v du 5.1.

Natif de Friesenheim, Jean Michel Hirlimann épouse en 1843 Marie Catherine Jœrger, originaire de Beinheim en légitimant une fille
Mariage, Strasbourg (n° 77)
Du 23° jour du mois de février l’an 1843 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Michel Hirlimann, Majeur dans, né en légitime mariage le 20 septembre 1809 à Friesenheim (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, Domestique, fils de Thiébaut Hirlimann, Cultivateur domicilié à Friesenheim ci présent et consentant, et de feu Gertrude Loescher décédée à Friesenheim le19 mars 1834
Et de Marie Catherine Jœrger, majeure d’ans, née en légitime mariage le 4 septembre 1813 à Beinheim (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Louis Joerger, cultivateur décédé à Beinheim le 10 novembre 1839 et de feu Elisabeth Schneider décédér à Diepholtz (Haut Rhin) le 4 juillet 1825 (…) Et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Louise Pauline Joerger née d’eux en cette ville le 4 juillet 1840 inscrite le six du même mois sur les registres de l’état civil de cette ville (signé) Michael Hirlimann, maria tharinna Jörger (i 41)

Registre de population, 600 MW 339, Graumann 17 (i 164)
Hirlimann, Michel Jean, Friesenheim 10, hm, *lateur / aubergiste & cocher de citadines, cath. française, (à Str. depuis) 43, condamné le 1 Juillet 1864 à 2 mois de prison pour complicité d’Escroquerie
id. née Joerger, Catherine Marie, Beinheim 11, fm, sa femme, cath. française, (à Str. depuis) 34, [accolade] act. même rue 30, 30. 7.br 56
id. Louise Pauline, Strasbourg 41, f. sa fille, (à Str.) d.s.n. [depuis sa naissance]
id. Michel Jean, id 13 juin 45, g, sol fils / ex musicien 13° art., (à Str.) d.s.n. – Cert remplact le 1 Juin 1867 – Cert. délivré le 30 juin 1862, rentré le 6 Mai 1867 du 13° d’art. monti ayant fait annuler son acte d’engt. suivant décision M.le du 12 avril 1867
id. Eugène, id. 31 juillet 47 f sol fils, (à Str.) d.s.n., – p.p. Nancy 17 mai 1861
id. Charles Jules, id. 1. 7.b 49, g, son fils / cocher, (à Str.) d.s.n. – cert. eng.t délivré le 13 7.b 1867
(domiciles) Jeu des enfants 36, délogé 25 mars 1858
rue des Charpentiers 3 / 18, délogé 30 mars 59
rue des veaux 17, délogé 29 7.b 59
r. brulée 23, délogé 22 7.b 62
rue quartier St Nicolas 7, délogé 29 7. 1863
grand rue 57, délogé 25 juin 1865
place des Tanneurs 10, délogé 25 mars 1867
grand rue 36
faubourg de pierre 36, délogé 29 7.b 1867
grand rue 42, délogé 25 Xbre 1867
r Graumann 17

Michel Hirlimann et Catherine Jœrger hypothèquent la maison au profit du commis négociant Louis Frédéric Weig

1858 (5.10.), Strasbourg 3 (101), M° Burtz n° 4718
du 5. 8.bre 1858. Obligation – Ont comparu le Sr Michel Hirlimann, ancien garçon de bureau à l’entrepôt du tabac à Strasbourg et D° Catherine Joerger sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels reconnaissent par les présentes devoir légitimement
à M. Louis Frédéric Weig, commis négociant demeurant en la même ville, à ce présent et acceptant, la somme de 3000 francs pour prêt de pareille somme (…)
hypothèquent spécialement l’immeuble dont la désignation suit, savoir
Une Maison d’habitation composée d’un rez-de-chaussée et de deux étages, avec droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des charpentiers N° 18 niveau et N° 3 ancien, tenant d’un côté à M. Hund, de l’autre à une impasse communale, par devant la rue des charpentiers et par derrière Mad° Raspieler.
Etablissement de la propriété. Les emprunteurs déclarent que cette maison leur appartient en toute propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite sur Mlle Caroline Fausser, rentière demeurant à Strasbourg, en vertu d’un contrat passé devant M° Noetinger notaire à Strasbourg le 4 janvier dernier, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mois volume 707 N° 150. Cette acquisition a eu lieu moyennant un prix de 15.000 francs (…) Mlle Caroline Fausser avait acquis ladite maison de Mad° Adélaïde Wilhelmine Hodel, épouse de M. Jean Daniel Wittmann, professeur au collège de Mulhouse, moyennant le prix de vente de 12.000 francs suivant contrat de vente passé devant M° Noetinger le 20 juin 1857 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 26 du même mois vol. 690. N° 18

Le cocher Michel Hirlimann et sa femme Catherine Jœrger consentent au mariage de leur fils Jules Charles, conducteur d’omnibus à Paris
1873 (23.4.), M° Ritleng
Ehe Einwilligung, Herrn Michel Hirlimann Kutscher und dessen Ehefrau Maria Catharina Joerger willigen in die in die beabsichtigte Verbindung ihres Sohns Julius Carl Hirlimann Omnibus Conducteur in Paris mit Salomé Quiri Schneiderin ebendaselbst
acp 614 (3 Q 30 329) f° 45 du 23.4.

Michel Hirlimann et Catherine Jœrger vendent la maison à Antoine Schneider et à sa femme Madeleine Ferlin moyennant 15 000 francs

1859 (27.1.), M° Charles Noetinger – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 760 (2905) n° 3
Ont comparu Monsieur Michel Hirlimann, garçon de bureau à l’Entrepôt du tabac à Strasbourg et sous son assistance Dame Catherine Joerger sa femme demeurant et domiciliés tous deux à Strasbourg, lesquels ont par les présentes déclaré avoir cédé et abandonné en toute propriété (…)
au Sieur Antoine Schneider, pensionnaire de l’Etat et sous son assistance et autorisation sa femme Madeleine Ferlin, acquéreurs solidaires à ce présent et ce acceptant demeurant ensemble à Strasbourg
Une maison d’habitation sise à Strasbourg rue des charpentiers N° 3, nouveau N° 18, composée de rez-de-chaussée et de deux étages, avec droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à Monsieur Hundt, de l’autre à une Impasse communale par devant à la rue et par derrière Madame Raspieler. Telle que cette maison et ses dépendances se trouvent présentement et comportent en ce moment (…) De cette vente font partie six fourneaux en faïence avec leurs tuyaux et pierres, une chaudière et les âtres tels qu’ils se trouvent en ce moment.
Les époux Hirlimann ont acquis la maison et ses dépendances de Madame Caroline Fausser, rentière demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat contenant vente et délégation par M° Noetinger l’un des notaires soussignés qui en a la minute et l’un de ses Collègues le 4 janvier 1858 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mois volume 707 N° 150 et inscrit d’office volume 703 numéro 167 le même jour. Cette vente a eu lieu moyennant un prix de 15.000 francs (…) Madame Fausser avait acquis elle-même cet immeuble de Madame Adélaïde Wilhelmine Hodel, épouse de Monsieur Jean Daniel Wittmann, professeur au collège de Mulhouse y demeurant aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Noetinger susdit qui en a la minute et son collègue le 20 juin 1857 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 26 du même mois Volume 690. N° 18 avec inscription d’office au Volume 691 N° 178. Cette acquisition avait eu lieu moyennant le prix de 12.000 francs payés comptant et quittancés en l’acte avec subrogation à concurrence de 2000 francs en faveur de Monsieur Wurtz susnommé. A l’égard de l’établissement de la propriété antérieure les parties se réfèrent à l’acte du 20 juin précité (…) En outre cette vente a été faite et conclue moyennant le prix de 15.000 francs (…) Comme les vendeurs ne comptent quitter la maison vendue que le 25 mars prochain, ils seront Responsables de tous les dégats et degradations survenus soit aux papiers de la tapisserie soit aux portes soit partout ailleurs dans ladite maison attendu qu’ils devront les remette en bon état d’entretien.
Monsieur et Madame Hirlimann declarent 1° qu’ils sont mariés en premières noces 2° qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté légale à défaut de contrat de mariage qui ait réglé les conditions civiles de leur union.
acp 475 (3 Q 30 190) f° 93 du 1.2.

Antoine Schneider loue la maison à Antoine Riche et à sa femme

1863, Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 93-v du 6.2.
12 novembre 1862. Bail ainsi conçu. Le soussigné André Schneider propriétaire à Strasbourg déclare avoir cédé à titre de bail pour six années à partir du 25 Xbre 1862 jusqu’au 25 Xbre 1868
à M. et Mde Antoine Riche, les deux à Strasbourg, preneurs solidaires
Une maison d’habitation avec aisances et dépendances sise à Strasbourg rue des charpentiers N° 18 sans exception ni réserve. Le bail est consenti pour un loyer annuel de la somme de 1400 francs

Antoine Schneider et à sa femme Madeleine Ferlin vendent la maison à l’imprimeur Oscar Berger-Levrault (locataire puis propriétaire de la maison voisine 15, rue des Juifs)

1868 (6.11.), Strasbourg 15 (121), M° Momy (Hippolyte) n° 13.065
Vente du 6. 9.bre 1868. – Sont comparus Monsieur Antoine Schneider, pensionnaire de l’Etat & Dame Madeleine Ferlin, son épouse dûment autorisée à l’effet des présentes demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont déclaré vendre et abandonner en toute propriété (…)
à Monsieur François George Oscar Berger-Levrault, imprimeur, Chevalier de la Légion d’honneur demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant
l’immeuble dont la désignation suit. Une maison d’habitation à rez-de-chaussée surmonté de deux étages, avec droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des charpentiers N° 18 nouveau formant d’un côté le coin de l’impasse des charpentiers tenant de l’autre aux héritiers Hundt, pardevant la rue par derrière la propriété Laquiante. Tel que cet immeuble se trouve, poursuit & comporte présentement (…) Dans la vente sont en outre compris six poêles en faïence avec leurs Cors & pierres & généralement tous les objets mobiliers se trouvant dans ladite maisons & qui n’appartiennent pas aux locataires, toutefois les vendeurs se réservent le chaudron à lessive qui se trouve dans la buanderie de la maison vendue.
Origine de la propriété. L’immeuble vendu est la propriété des époux Schneider, vendeurs, pour avoir été par eux acquis de Mr Michel Hirlimann, garçon de bureau de l’entrepôt des tabacs à Strasbourg & D° Catherine Joerger, son épouse domiciliés en ladite ville, moyennant le prix de 15.000 francs suivant contrat reçu par M° Charles Noetinger lors notaire à Strasbourg et son collègue le 27 janvier 1849 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 4 février même année Vol. 760. N° 3 & inscrit d’office au Volume 728 N° 192, 193, 194. Sur les 15.000 francs formant le prix de leur acquisition (…). Les époux Hirlimann avaient acquis ledit immeuble & des dépendances de Dlle [Caroline] Fausser susqualifiée suivant contrat contenant vente et délégation reçu par M° Charles Noetinger le 4 janvier 1858. Cette vente a été conclue moyennant le prix de 15.000 francs (…) Dans ce Contrat et dans celui-ci après relaté passé devant M° Noetinger le 20 juin 1857 l’établissement de la propriété antérieuse se trouve relaté de la manière suivante.
Madlle Fausser avait acquis elle-même l’immeuble dont s’agit de Mr Jean Daniel Wittmann professeur au collège de Mulhouse & D° Adélaïde Wilhelmine Hodel son épouse demeurant en ladite ville aux termes d’un Contrat de vente reçu par M° Charles Noetinger le 20 juin 1857 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 26 du même mois Vol. 690. N° 198 & inscrit d’office Vol. 690 N° 178. Cette acquisition avait eu lieu pour le prix de 12.000 francs payés comptant et quittancés en l’acte de subrogation jusqu’à concurrence de 2000 francs en faveur de Mr Wurtz susnommé. M. Wittmann est devenu propriétaire de la maison faisant l’objet de la présente vente pour l’avoir acquise de M. Jean David Wittmann ancien boulanger demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu M° Boersch lors notaire à Strasbourg le 26 mars 1840 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois Vol. 356 N° 91, inscrit d’office Vol. 322 N° 226 moyennant un prix de 12.200 francs – Situation hypothécaire (…) – Prix. La présente vente est consentie et acceptée moyennant le prix de 29.000 francs (…) – Assurance contre l’incendie (…) – Etat civil des vendeurs. M. & Mad° Schneider affirment qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale pour n’avoir point fait de contrat de mariage
acp 577 (3 Q 30 292) f° 44 du 12.11.



8, rue du Tonnelet Rouge


Rue du Tonnelet Rouge n° 8 – V 84 (Blondel), O 343 puis section 25 parcelle 5 (cadastre)

Deux maisons réunies en 1634


Premier et deuxième bâtiment du n° 8 – Vue vers le sud (octobre 2023) – Les n° 4 à 8 (août 2019)

La maison appartient en 1597 à Gaspard Stœsser qui y fait faire des travaux (ouvrir des fenêtres vers la cour pour éclairer le poêle humide du rez-de-chaussée, percer une porte dans le vestibule, aménager un passage vers le puits) et établit une communication avec la maison attenante rue des Juifs (Blondel VI 80, actuel n° 24) pour mener au puits commun. Geoffroi Stœsser, greffier à la Chambre des Contrats, réunit en 1634 à sa maison une plus petite au nord qui porte toujours un numéro distinct sur le plan Blondel (1765). La maison à deux bâtiments revient en 1679 à son gendre Louis Philippe Haussmann qui occupe le même poste. Le maître de langues Paul Roger Sibour l’achète en 1687. A sa mort en 1726, deux expertises successives l’estiment à 1 250 puis à 1 600 livres ; la maison comprend un bâtiment avant dont la charpente est en mauvais état, un bâtiment à gauche de la cour et un autre neuf à droite. Elle revient à sa fille qui a épousé le trésorier des fortifications d’Alsace René Pin puis à sa petite-fille Marie Charlotte Pin, femme du greffier Jean Daniel Kolb.


Plan-relief de 1727. Bâtiments à gauche de la rue, entre celle des Juifs à gauche et celle des Frères à droite. (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 72 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade du bâtiment principal se trouve à gauche de (h) : portail et trois fenêtres au rez-de-chaussée, étage à cinq fenêtres, toiture à deux lucarnes. Sur la gauche, le petit bâtiment au nord a deux ouvertures à chaque étage et une toiture à deux niveaux de lucarnes. La première cour (H) représente l’arrière (1-6) du bâtiment sur rue, le bâtiment (2-3) entre deux cours et la façade (1-2) du petit bâtiment. Le côté sud (5-6) de la cour est aménagé en remise. La deuxième cour (I) montre l’’arrière (1-4) du bâtiment entre deux cours et le bâtiment (7-8-1) au fond sud-est de la cour.
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 8.


Plan, cours H et I

La maison appartient au plâtrier Gaspard Beda Ruhstaller (1823-1843) puis au tailleur et sacristain Sébastien Ehrhardt qui achète en 1845 de son voisin Charles Frédéric Sigel (actuel 22, rue des Juifs) la mitoyenneté du mur entre leurs cours puis passe un nouvel accord avec le même en 1862.
Le maître menuisier Charles Jacob fait aménager en 1914 un atelier au rez-de-chaussée du bâtiment arrière sous la direction de l’architecte Edouard Neunreiter. Les mêmes font aménager en 1922 un étage mansardé dans le bâtiment arrière pour agrandir le logement au deuxième étage du bâtiment avant.


Plans de la maison en 1913 et 1914 (construction de l’atelier)

La société Adestra dépose en 1983 une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments sous la direction de l’architecte Emile Lugger. La notice descriptive mentionne que les bâtiments du XVI° siècle distribués autour d’une cour comprennent un escalier en bois Renaissance, un poteau sculpté et des encadrements de porte. Le rez-de-chaussée est occupé par des ateliers et des bureaux, chacun des trois étages comprend deux logements. Le préfet délivre le 16 novembre 1983 le permis de construire, mis au nom de l’AFUL (association foncière urbaine libre) Le Relais-Couventines en novembre 1984. Le gros œuvre est terminé en octobre 1985. Une nouvelle porte d’entrée en façade donne accès aux bureaux. Les travaux sont terminés en avril 1989.



Façade sur rue, façades latérales, façade arrière
Plan du rez-de-chaussée, coupe B-B – Dessins de l’architecte Emile Lugger (dossier de la Police du Bâtiment)

décembre 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1590 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.
Petite maison au nord (VI 83)

Jean Hellbeck, tailleur, et (1578) Anne Tauber – luthériens
1606* h Christophe Ried, tailleur, et (1587) Jacqueline Tauber puis (1598) Cunégonde Fingerlin – luthériens
1608 v Michel Veltin, tailleur, et (1605) Esther Baumgartner – luthériens
1619 v Georges Klein, boulanger, et (1593) Chrétienne Gerlach – luthériens
1620 v Sébastien Hutter, cordonnier, et (1610) Marie Korer – luthériens
h Paul Würtenberger, cordonnier, et (v. 1629) Marie, remariée (1639) avec le cordonnier Jean Dauscher – luthériens
1634 v Geoffroi Stœsser (ci-dessous)

Grande maison au sud (VI 84)

Gaspard Stœsser
1610 h Gaspard David Stœsser et (1608) Emilie Gerbelius – luthériens
1630* h Geoffroi Stœsser, greffier, et (1632) Madeleine Hugwart – luthériens
1671* h Geoffroi Stœsser (ensuite Geoffroi Stœsser de Lilienfeld), avocat, et (1662) Sara Biccius – luthériens
1679 h Louis Philippe Haussmann, greffier à la Chambre des Contrats, et (1663) Anne Marie Stœsser puis (1684) Marie Marthe Krauth, veuve du notaire Jean Philippe Braun et du marchand François Bressler – luthériens
1687 v Paul Roger Sibour, maître de langue, et (v. 1670) Esther de Mory – catholiques
1826 h René Pin, trésorier des fortifications d’Alsace, et (1707) Salomé Ester Sibour – catholiques
1739* h Jean Daniel Kolb, greffier, et (1739) Marie Charlotte Pin – luthérien converti, catholiques
puis les héritiers dont Simon Guerin de Fleury, intéressé dans les affaires du roi, et (1761) Marie Caroline Esther Kolb – catholiques
1808 v François Joseph Weber, doreur et vernisseur, et (1803) Thérèse Kienberger
1823 v Gaspard Beda Ruhstaller, plâtrier, et (concubine) Elisabeth Herrmann, (v. 1817) Marguerite Gut puis (1827) Jeanne Philippine Bandlion
1843 h Sébastien Ehrhardt, tailleur d’habits, et (1833) Françoise Elisabeth Hærtelmeyer
1867 h Joseph Loyson, boulanger, et (1857) Françoise Elisa Joséphine Ehrhardt
1914* v Charles (Michel) Jacob, menuisier, et (1893) Marie Fromüller
1947* Gauthier Thiel et copropriétaires

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 250 livres en 1726 puis 1 600 livres en 1728 selon une contre-expertise, 1 250 livres en 1771

(1765, Liste Blondel) VI 83, au Sr Kolb
VI 84, la veuve Guerin
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Guérin Fleury (VI 83 et 84) 8 toises, 2 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 343, Ruhstaller, Gaspard, fabricant de plâtre rue du Tonnelet Rouge 4 – maison, sol – 2,9 ares

Locations

1686, Jean Régnard Brecht, précepteur au Gymnase
1687, Madeleine, veuve du tailleur Jean Philippe Uffenbach
1697, François Joseph Scherer, assesseur au Grand Sénat
1803, Joseph Sauter
1822, François Felix Fleck, tisserand
1823, François Joseph Weber, doreur et vernisseur, et (1803) Thérèse Kienberger (anciens propriétaires)
1848, Marie Philippine Mélanie Vion, veuve du capitaine François Marguerie

Livres des communaux

Aucune des deux maisons ne figure dans le Livre des communaux (1587)

Description de la maison

  • 1726 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment accessoire, un passage, plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules et cave, deux cours et deux puits dont un commun, le tout estimé à la somme de 2 500 florins
  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison dont la charpente est très défectueuse et le comble attaqué de vermine comprend un grand bâtiment dans lequel se trouvent trois poêles, deux chambres à cheminée, deux petites chambres, vestibule renfermant l’escalier, cave voûtée et petite cave accessoire, le puits se trouve dans la cour. Il y a dans la cour avant en entrant à main gauche un bâtiment latéral à demi-toit où se trouvent deux poêles, deux cuisines et une chambre. Deux chambres au-dessus du portail, du côté droit un bâtiment neuf à mansardes où se trouvent deux chambres au premier et au deuxième étage deux chambres à cheminée et deux cabinets, au rez-de-chaussée un vestibule, et un escalier, une cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue du Tonnelet rouge

Ruhstaller
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 126 case 2

Ruhstaller Gaspard, fab.t de plâtre rue du tonnelet rouge N° 4
Ehrhard Sébastien, rue des Juifs 37 (subst. 1846)

O 343, maison, sol, R. du tonnelet rouge 4
Contenance : 2,90
Revenu total : 172,50 (171 et 1,50)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 101 case 2

Ehrhardt, Sébastien, rue des Juifs 18
1869 Loyson Joseph, boulanger

O 343, Maison, sol, Rue du tonnelet rouge 8
Contenance : 2,90
Revenu total : 172,50 (171 et 1,50)
Folio de provenance : (126)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 [biffé]
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 30, page 325 case 5

Parcelle, section 25, n° 5 – autrefois O 342.p, 343
Canton : Rothfässelgäßchen Hs N° 8
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / sol, maison et bât. acc.
Contenance : 3,05
Revenu : 1500 – 1900
Remarques

(Propriétaire), compte 781
Loyson, Joseph, l’épouse
1914 Jacob Charles et son épouse
1942 Jacob Charles Michel
1947 Thiel Gauthier Heine l’épouse et copropriét.
(4038)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 185 du Tonnelet Rouge p. 281

4
Pro: Guerin de fleuri, Officier de la Maison du Roy – Privilegié
loc: Rumpler, Greffier, Pêcheurs
loc: Boehr, Anne Marie Veuve
loc: Steinhard, Ferdinand, Compagnon maçon – Maçons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Rothfässelgasse (Seite 140)

(Haus Nr.) 8
Bour, Schneidermstr. 0
Schmidt, Schuhmacher. 0
Philipp, Oktroibeamter. 1
Schwarz, Pensionär. 1
Schwarz, Industrielhrn. 1
Fürst, Schneider. 2
Veltz, Schneidermstr. 2
Ulrich, Reisender. 3
Rompel, Bildhauer. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 721 W 287)

8 rue du Tonnelet rouge, (volume 1, 1892-1983)

Le maître menuisier Charles Jacob (demeurant 39, rue des Bouchers) fait aménager en 1914 un atelier au rez-de-chaussée du bâtiment arrière sous la direction de l’architecte Edouard Neunreiter. Les mêmes font aménager en 1922 un étage mansardé dans le bâtiment arrière pour agrandir le logement au deuxième étage du bâtiment avant.
La Sàrl Adestra (308, route de la Wantzenau) dépose en juin 1983 une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments sous la direction de l’architecte Emile Lugger. La notice descriptive mentionne que les bâtiments du XVI° siècle distribués autour d’une cour comprennent un escalier en bois Renaissance, un poteau sculpté, des encadrements de porte et un porche d’entrée. Le rez-de-chaussée est occupé par des ateliers et des bureaux, chacun des trois étages comprend deux logements. Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’Équipement avec avis favorable sauf la surélévation du bâtiment sur rue.

Sommaire
  • 1892 – Le maire notifie Joseph Loyson (demeurant 17, place de la Cathédrale) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1892
  • 1893 – La Police du Bâtiment constate que le fabricant de sièges Früh a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation à condition d’en réduire la saillie – L’enseigne est d’abord posée à plat mais sera à nouveau transformée pour dépasser de 30 centimètres du mur. – L’enseigne reste à plat
  • 1897 – Le maire notifie Joseph Loyson (demeurant 17, place de la Cathédrale) de faire ravaler la façade – Le maire accorde un délai – Travaux terminés, juin 1898
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence quatre au rez-de-chaussée et un au sous-sol – Un des volets et celui du soupirail sont transformés – Il reste un volet à transformer, janvier 1899 – Travaux terminés, octobre 1900
  • 1906 – L’installateur sanitaire Ch. et E. Mœbs (7-9, rue des Aveugles) demande au commissaire de police l’autorisation de déposer des gravats sur la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord
  • Commission contre les logements insalubres – 1905, les cabinets d’aisance se trouvent dans la cage d’escalier. Ils sont raccordés aux canalisations, 1907.
    Commission des logements militaires. Travaux à faire après la guerre (ravalement) – Ravalement terminé, avril 1916.
  • 1913 – Le maître menuisier Ch. Jacob (demeurant 39, rue des Bouchers) demande l’autorisation d’aménager un atelier sans machine (propriétaire, Loyson, demeurant à Villé) au rez-de-chaussée du bâtiment arrière et sur la partie arrière de la cour. Description des travaux, l’atelier qui aura 13,65 sur 4,90 mètres sera en partie couvert de verre armé.- Dessin (plan, coupe), calcul statique
  • 1914 – Le maître menuisier Ch. Jacob, propriétaire, présente un nouveau projet sous la direction de l’architecte Edouard Neunreiter (boulevard de la Porte Blanche, ensuite boulevard de Nancy) – Dessin du sous-sol, plan, façades, coupe – Calcul statique – L’architecte demande de réaliser le plafond en plâtre armé
    La structure métallique est posée, février 1914, le gros œuvre est terminé, avril
    Lors de la réception finale, la Police du Bâtiment relève que la partie arrière du plafond en bois n’est pas plâtrée et que l’ouverture de la cheminée n’est pas fermée. La Police du Bâtiment accepte les observations de l’architecte et dispense de faire plâtrer le plafond, juillet 1914 – Autorisation, juillet 1914 – Dessin (plan, coupe)
    1914 (février) – L’inspection du travail demande des dessins. Elle communique les conditions à respecter.
    1914 (juillet) – Ch. Jacob déclare poser un fourneau. Les prescriptions mentionnées dans l’autorisation sont respectées.
  • 1915 – Ch. Jacob demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Dossier classé, octobre 1915.
  • 1916 – Les entrepreneurs Rossi et Leja (13, boulevard d’Anvers) demandent au nom de Charles Jacob l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire qui accorde l’autorisation
  • 1922 – L’architecte Edouard Neunreiter (37, boulevard de Nancy) demande l’autorisation de construire un étage mansardé dans le bâtiment arrière pour agrandir le logement au deuxième étage du bâtiment avant. – Autorisation d’aménager deux chambres dans le bâtiment avant ainsi que trois chambres et une cuisine dans les combles du bâtiment arrière. – Dessin (élévation, coupe, plan) – Le propriétaire sollicite un prêt de 12.000 francs
    1922 (juin) – Le gros œuvre est terminé. Le plâtre peut être posé
    1922 (septembre) – La réception finale ne donne lieu à aucune observation
    1923 (février) – L’architecte demande de proroger l’autorisation d’un an. Le maire répond que la précédente autorisation est valable un an. Pas de travaux supplémentaires.
  • 1942 – Avis de paiement au nom de Frédéric Pfister (droit d’enseigne)
  • 1959 – La Fédération des Locataires du Bas-Rhin déclare au nom du locataire Joseph Lanoix que la pluie s’infiltre dans son logement – La Police du Bâtiment constate que la toiture en zinc est défectueuse – Le maire envoie un courrier au propriétaire Joseph Smolka (12, rue de Berne) – Rappel, février 1960 – Travaux terminés, juillet 1960
  • 1968 – Le maire demande à Gauthier Thiel de faire ravaler la façade – Mme Thiel et consorts, aussi propriétaires de l’immeuble sis 42, quai des Bateliers, déclarent faire d’abord ravaler la façade quai des Bateliers – Rappels en 1970, 1971, 1972, 1973, 1974
    1974 – Nouveau courrier à Paul Mayran (16, rue Massenet) – Rappel, 1980
    1980 (août) – Paul Mayran (ingénieur des arts et manufactures), administrateur de l’indivision Schmolka-Thiel, informe le maire que l’immeuble va être mis en vente
    1981 (juin) – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement. Paul Mayran en informe les co-propriétaires (Jeanne Thiel demeurant 3, rue Aubry-et-Rau, Joseph Schmolka demeurant 3, rue Forget et Adolphe Schmolka demeurant 12, rue de Berne)
  • 1982. – Le notaire Pierre Schaffar demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble indivis entre Gauthier Thiel et Jeanne Schmolka pour un tiers, Joseph Schmolka et Alice Graser comme représentants de Joseph Schmolka pour un tiers et les héritiers Schmolka-Nagel pour un tiers.
  • 1983 – L’entreprise de peinture Burger-Butzig dont Robert Schell est gérant informe la Police du Bâtiment qu’elle cesse son activité le 30 juin 1983.
  • 1983 (juin) – La Sàrl Adestra (308, route de la Wantzenau) dépose une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments sous la direction de l’atelier d’architecture Emile Lugger (29, route du Vin à Dangolsheim et 17, rue de la Division-Leclerc à Strasbourg)
    – La surélévation vers la rue s’oppose au règlement, celle à l’arrière doit se limiter à 1,90 mètre. Le nombre de logements passe de six à neuf. – Demande annulée
    Notice descriptive. La construction du XVI° siècle distribuée autour d’une cour comprend un escalier en bois Renaissance, un poteau sculpté, des encadrements de porte et un porche d’entrée. Le rez-de-chaussée est occupé par des ateliers et des bureaux. Deux logements se trouvent à chacun des trois étages. La réhabilitation prévoit d’aménager neuf appartements d’une à trois pièces. Les coursives seront reliées au reste du bâtiment par un escalier hélicoïdal. Le bâtiment sur rue sera rehaussé en retrait de la façade. Le toit plat, couvert de zinc, du bâtiment au fond de la cour sera transformé pour avoir une pente et couvert de tuiles. – Calcul des surfaces, sous-sol 93,90 m², rez-de-chaussée 265,34 m², premier étage 258,69 m², deuxième étage 218,25 m², troisième étage 191,10 m², quatrième étage 84,43, soit au total 1111,71 m², dont 12,90 m² nouveaux. – Dessins
    1983 (juin) – Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’Équipement avec avis favorable sauf la surélévation du bâtiment sur rue
  • 1984 – Le notaire Jean-Marie Ohnet demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, société Adestra, 308, route de la Wantzenau
  • 1986 – L’ AFUL Hôtel particulier des Couventines (8, rue du Tonnelet Rouge) demande au maire d’attester que l’immeuble se trouve dans le secteur sauvegardé suite aux travaux (permis de construire 83 V 1656)
  • 1985 – L’ AFUL (association foncière urbaine libre) Le Relais-Couventines sollicite une subvention pour faire ravaler la façade
  • 1987 – L’A.F.U.L. transmet les factures au maire (Cestra, 8, rue du Tonnelet Rouge) – La Police du Bâtiment constate que les travaux sont terminés mais que la peinture s’effrite sous l’effet de champignons. Le traitement n’empêche pas que le champignon se propage, 1988
  • 1988 – Le notaire Jean-Marie Ohnet demande des renseignements d’urbanisme.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 721 W 288)

8 rue du Tonnelet rouge, (volume 2, 1983-1989)

La Sàrl Adestra (308, route de la Wantzenau) dépose en septembre 1983 une nouvelle demande de permis de construire. Le préfet délivre le permis de construire le 16 novembre 1983. Le permis de construire est mis au nom de l’AFUL (association foncière urbaine libre) Le Relais-Couventines en novembre 1984. Le gros œuvre est terminé en octobre 1985. Le propriétaire obtient en 1986 un avenant pour ouvrir en façade une porte d’entrée qui donne accès aux bureaux et modifier les menuiseries des fenêtres au rez-de-chaussée. Tous les travaux sont terminés en avril 1989.

Sommaire
  • 1983 (septembre) – La s.à.r.l. Adestra dépose une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments sous la direction d’Emile Lugger.
    1983 (octobre) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable, sous réserve que le membron de la toiture à la Mansard soit plus épais.
    L’acheteur a fourni un nouveau jeu de plans
    1983 (novembre) – Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’Équipement avec avis favorable – Le maire énumère les conditions à respecter
    Le préfet délivre le permis de construire (16 novembre 1983)
  • 1984 (mars) – La Police du Bâtiment constate que le panneau de chantier n’est pas affiché
    Suivi des travaux. Une partie du crépi est repiquée, mars 1984.
    1984 (novembre) – L’Adestra demande que le permis de construire soit mis au nom de l’AFUL (association foncière urbaine libre) Le Relais-Couventines
    1985 (février) – Le préfet délivre le permis de construire au nom de l’A.F.U.L.
    Suivi des travaux. Une partie du crépi est repiquée, janvier 1985. La charpente et la couverture sont presque terminées, juillet 1985. Le gros œuvre est terminé, octobre 1985. L’aménagement intérieur est en cours, janvier 1986. L’aménagement se poursuit, certains logements sont occupés, juin 1986.
  • 1986 (juillet) – L’Adestra dépose une demande (avenant au permis de construire) pour ouvrir en façade une porte d’entrée qui donne accès aux bureaux et modifier les menuiseries des fenêtres au rez-de-chaussée
    L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable à condition que les menuiseries gardent leurs subdivisions.
    1986 (août) – Le préfet délivre le permis de construire au nom de l’A.F.U.L.
    1988 (février) – Les travaux pour la nouvelle porte sont en cours
    1988 (novembre) – Travaux terminés sauf la porte
    1989 (janvier) – La porte est posée
    1989 (avril) – Tous les travaux sont terminés conformément aux plans

Relevé d’actes

Petite maison au nord, réunie à la grande en 1634 (VI 83)

D’après les tenants et aboutissant des voisines, la maison appartient en 1594 et en 1603 au tailleur Jean Hellbeck, à ses héritiers en 1607. Originaire de Bregenz (Prehnitz, Bregütz), Jean Hellbeck épouse en 1578 Anne, fille du tailleur Abraham Tauber

Mariage, cathédrale (luth. p. 291)
1578. 15. Junÿ. Hans helbock von pregnitz Ein Schneider, Anna Abraham Thawer des Schneiders hinde. tochter (i 148)

Jean Hellbeck devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage.
1578, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 447
Hans Hellbeck von Bregütz d. schneider hatt das burgkrecht Empfang. von Anna Dauberin weÿlandt Abraham Taubers des schneids. dochter seiner ehefraw. und dient Zun schneidern Eod. die [24.t Juli a° & 78]

La maison revient aux enfants du tailleur Christophe Ried. Originaire de Saulgau (en Wurtemberg), Christophe Ried épouse en 1587 Jacqueline, fille d’Abraham Tauber (sœur d’Anne Tauber ci-dessus)

Mariage, cathédrale (luth. p. 127)
1587. Dominica Septuagesimæ. 12. Februarÿ. Christof Riedt der Schneider von Sultze, vnd Jacobe Abraham Dawers des Schneiders nachg. tochter. Eingesegnet Zinstags den 21.ten Februarÿ (i 67)

Christophe Ried devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1587, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 576
Stoffel Ridt von Saulgeuw der Schneÿder, Hat des Burgerrecht empfangen von Jacobea, Weÿlandt Abraham Taubern des Schneÿders dochter seiner Ehelichen Haußfrouwen, vnd will Zu den Schneÿdern dienen, War sein beÿstandt Melchior Blümlin der Schneÿder, den 27.t. Februarÿ, Anno & 87.

Christophe Ried se remarie en 1598 avec Cunégonde, fille du tailleur Jean Fingerlin
Mariage, cathédrale (luth. p. 39)
1598. Dominica 10. Trinitatis. Cristopfel Riedt der schneider Kunigundt hans fingerlin deß schneiders tochter (i 22)

Le tuteur de Jean, Christophe et Jacqueline, enfants mineurs du tailleur Christophe Ried, vend la maison au tailleur Michel Veltin et à sa femme Esther Baumgartner

1608 (ix tag Augusti), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 369-v
(Inchoat. in Proth. fol: 300.) Erschienen Christoffell haaß der Schneÿder burger Zu Straßburg, Alß ein geschworner Vogt Johannis, Christoffell vnd Jacobe, Christoffell Ridd des Schneÿders burgers Zu Straßburg Khinder, mit beÿstandt Jetzgemelts Ihres Vatters Hatt (verkaufft)
Michell Veltin dem Schneÿder burgern Zu Straßburg vnnd Ester Baumgartterin seiner Ehelichen Haußfrauwen
Hauß Houestatt mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. Inn der Statt Straßburg, Im Vtzgäßlin gelegen, einseit nebent Herrn Caspar David Stösser, Andersit nebent Zacharias Menthen dem Schuhmacher, Hinder vff Obgedachten Vogts Khindern Vatter stoßend, Dauon gndt 5 guldin gelts Ablößig mit 100 guldin Straßburg. werung vff Mariæ Verkhündung fallend, dem Mehrern Spittall Zu Straßburg Sunst ledig vnd Eÿgen & Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerdt Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 200 pfund Pfenning Straßburger

Le tuteur de Christophe Ried, fils de Christophe, retire 100 florins placés à la Tour aux deniers
1617, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1332)
Vogteÿ geldt angelegt, Christoffel Riedten sohn. 42.
(f° 42-v) Sambstag 8.t Martÿ 1617. – Christoffel haas als vogt Christoffel Rietten des schneiders weiland Christoffel Riedten auch schneiders s: sohn hat vffgekhündet vnd vff bitten alsbald empf. 100. h. d.
mehr Ihme für j. Jar marzal 1 h d
das vbrig hat er nachgelaßen, vnd hatt die verkhund. gelifert, damit Erlößen.

Le tailleur Michel Veltin épouse en 1605 Esther, fille du fondeur en étain Blaise (ici Basile) Baumgartner
Mariage, cathédrale (luth. p. 153 n° 24)
1605. Doîca Misericordiæ. Michel Veltin der schneider und Ester Basilius Baumgartner des Kandengißers n. g. dochter (i. 79)

Esther Baumgartner, veuve de Michel Veltin, hypothèque la maison au profit de son frère Blaise Baumgartner

1618 (ut spâ [xxiij.. Novembris]), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 461
(Inchoat. in Prot. fol. 331.) Erschienen Ester Baumgarttner wÿland Michell Veltin des schneÿders s. witwe, mit beÿstand Geörg Reinoldt schneÿders burgers Zu Straßburg Ihres vogts,
hat bekhandt vndt In gegenwertigkheit Jacob Zorn des Kieffers burgers Zu Straßburg Als vogt Bläßin, wÿland Bläß Baumgarttners Khandtengiessers burgers Zu Straßburg s. Sohns, offentlich verÿehen, daß sie demselb. vogt sohn Ihrem Brud. (…) schuldig seÿe 100 pfundt Straßburg
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Im Vtzen gässell einseit neben Zacharias Ment des schumach. Andreas Caspar David Stösser, hind. vff hannß Jacob Spitz d. Bildawer stoßend, dauon gnd v. geltz Ablöß. mit j C gl Im mehreren Spittal, Mehr iij lb xv ß gelts, loßig mit Lxxv lb wÿland Christoff Ridden s. Khind.

Esther Baumgartner, veuve de Michel Veltin, vend la maison à Chrétienne Gerlach, veuve du boulanger Georges Klein

1619 (xvij. Aprilis), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 235
(Inchoat. in Prot. fol. 151.) Erschienen Ester Baumgartnnerin, Wÿland Michell Veltin des schneÿders burgers Zu Straßburg s. witwe, mit beÿstand d Geörg Reinoldt des schneÿders burgers Zu St. (verkaufft)
Christin Gerlachin, weÿland Geörg Kleinen des Weÿßbecks s. witwe mit beÿstand h. Geörg Schultheÿß beÿsitzer des gross. Raths Ihres Vogts
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & glg. Inn d. St. St. Im Utzen gässell einseit H. Caspar David Stösser, And.s. Zacharias Ment. schuomach. hinden uff hanß Jacob Spitz den Bildhauer stoßend, dauon gnd. Jahrs v gl. gelts loß. mit j C. gl. Werung vff Mariæ Verkhundung fallen Im mehren Spittal, So dann iij lb xv ß d gelds, Ablösig im Lxxv lb vff Michaelis Christoff haasen, Sunst ledig eÿg. Sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere vff sich genomm. Zugang. v. besch. für vnd vmb j C xxij lb
[in margine :] Erschienen Ester Baumgarttnerin die Verkäufferin mit beÿstandt Jacob Zorn des Küffers Ihres schwagers, hatt in gegensein Christinæ Gerlachin der käufferin mit beÿstandt Geörg Clein ihres Sohns vnd hanß Caspar Biessers ihres Vogts (…) Actum xj. Aprilis 1620.
[in margine :] Erschienen h. Christoff haaß hatt in gegensein hans Caspar Biessers des mahlers Als vogt Christinæ Gerlachin (…) Actum xij. Aprilis 1620.

Originaire de Schorndorf (en Wurtemberg), le boulanger Georges Klein épouse en 1593 Chrétienne, fille du boulanger Jacques Gerlach
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 50-v)
1593. Dominica Adventus. Gorg Klein von Schorndorff ein beck vnd Christina Jacob Gerlachs des weißbeck. hinterlaßene tochter. Eingesegnet Montag post 3. Aduentus den 17. Decembris (i 28)

Chrétienne Gerlach, veuve du boulanger Georges Klein, vend la maison au cordonnier Sébastien Hutter

1620 (ut spâ [xix. Julÿ]), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 388
(Inchoat. in Prot. fol. 357. – Protocollat. fol. 566.) Erschienen Christina Gerlachin wÿland Geörg Kleinen des weißbecken seeligen witwe mit beÿstand hanß Caspar Gieser des mahlers burg. Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts vnd Georg Kleines des weißbecken Ihres Vogts (verkaufft)
Bastian Hutter den schumacher burgern Zu Straßburg So Auch gegenwärtig
hauß vnd hoffestatt mit allen Ihren gebeüwen Inn der statt Straßburg In Utzen gässell gelegen einseit neben herrn h. Caspar Dauid Stösser, Anderseit neben Zacharias Marten dem Christmann hinden vff hanß Jacob Spitzen den bildthauer stoßend, dauon gend 5 guldin gelts Ablößig mit 100 guldin Straßburger werung Jahrs vff Mariæ Verkündung fallend dem Mehren spittal Alhier sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist dißer Kauff vber Angeregte beschwerdt so der Keüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 155 pfund pfenning

Le cordonnier Sébastien Hutter épouse en 1610 Marie, fille du vigneron Daniel Korer.
Mariage, cathédrale (luth. p. 244)
1610. Dominica vocem jucunditatis. Sebastian Huter der schuemacher vnd Maria Daniel Korer des Rebmans n. g. tochter (i 126)

La maison revient ensuite au cordonnier Paul Würtenberger dont la femme Marie pourrait être la veuve du précédent

Baptême, cathédrale (luth. f° 464-v)
1631. Eadem [Dominica 5. Trin: 10. Julÿ] Paren. Hans paulus würtenberg. schuster vnd Maria. Infans Maria Salome (i 470)

Marie, veuve de Paul Würtenberger, se remarie en 1639 avec Jean Dauscher, originaire d’Erstein : contrat de mariage, célébration
1639 (23. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 667-v
(Prot. fol. 166- Eheberedung) Erschienen Hanß Dauscher von Ehrstein beÿ Bennfeldten, Schuhmacher gesell, alß Hochzeiter mit beÿstand Matthiß Becken und Andres Caspars, beed. Schuhmachern undt burg. Zu Straßburg an einem,
So dann Maria hanß Paul Wirtenbergers geweßenen Schuhmachers vnd burgers alhie hinderlaßene witib alß Hochzeiterin, mit beÿstand herrn Michel Speners burgers alhie ane stat ihres Verstorbenenn Vogts Steffan Egenmanns Schuhmachers von ihro hierzu insonderheit erpeten, wie auch Jacob Dürren Schuhmach.s ihrer Kind. Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 426)
1639. Dom: 12. Trinitatis. Hanß Dauscher, der Schuhmacher, Heinrich Dauschers deß gewesenen Schuhmachers von Erstein nachgelaßener ehelicher Sohn, Vndt Maria Hanß paulus Würtenbergers deß geweßenen Schuhmachers vnd burgers allhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Montag Im Münster den 9. sept: (i 218)

Paul Würtenberger et sa femme Marie vendent la maison à Geoffroi Stœsser qui la réunit à la voisine. En marge, quittance remise au tuteur des deux enfants de Paul Würtenberger.

1634 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 398
(Protocollat. fol. 61.) Erschienen hanß Paulus Würtemberger d. schuhmacher vnd Maria sein ehef.
haben in gegensein H Gottfried Stössers Auch burgers alhie (verkaufft)
hauß, hoffstat, mit allen anderen ihren gebäwen alhie im Vtzengäßlin, neben ihme Käuffer selbsten & Zachariæ Mendten deß schuemachers see. Erben hinden vf hanß Jacob Spitzen den Bildhawer stoßend gelegen, dauon gehen Jarß vff Mariæ Verkündigung 5 gld. gelts St. w. dem Spital alhie in hauptgut mit 100. fl. besagter Werung abzulösen, (…) So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 57. lb 10. ß Georg Brinner dem Meelman, So dann vmb 90. lb. obbesagtem Spital, Kauffschilling Rests (…) sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschw. so der Käuffer vf sich genommen, geschehen per 68. lb
[in margine :] Erschienen Jacob Dürr alß Vogt hierin gemelts Würtembergers 2.er hinderlaßener Kindern mit beÿstand hanß Tauscher sein Würtembergers see. nachkomm ihro der Kinder Stieffvaters bekannten (…) den 27. Aprilis 1640.

Geoffroi Stœsser cède un capital assis sur la maison qu’il vient d’acheter de Paul Würtenberger

1634 (26. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 474-v
Erschienen Herr Gottfried Stösser burger Zu St.
hatt in gegensein daß Schaffners im Mehrern Spital H Joseph Arhardten bekannt
demnach Er Stösser besagtem Spital 100. lb so Maria Kehrerin demselben vf abschlag ihres pfrunden gelts, vf ihme Stösser v.mög der den 28. Maÿ nechsthin vffgerichteten verschreibung vbergeben,
Item 90. lb vnd dann 52. lb 10. ß d so Er der Spitahl vf dem durch ihne Stösser von hanß Paul Würtenberger dem Schuemacher den 29. Maÿ nechsthin erkaufften hauß stehen gehabt (…)

Grande maison (VI 84)

Gaspard Stœsser, propriétaire de la maison voisine de celle de Loup Botzheim dans la rue dite Utzengesslin, demande l’autorisation d’ouvrir une communication avec la voisine qui appartenait anciennement à Jacques Gretzinger rue des Juifs (Blondel VI 80, actuel n° 24). Il est autorisé à transformer la maison Utzengessel à sa convenance (ouvrir des fenêtres vers la cour pour éclairer le poêle humide du rez-de-chaussée, percer une porte dans le vestibule, aménager un passage vers le puits). Une partie de la cour passera de l’une à l’autre des propriétés. Un passage sera aussi aménagé jusqu’au puits dans la rue des Juifs, de manière à ce que les deux maisons restent indépendantes.

1597, Protocole des Quinze (2 R 26)
(f° 75-v) Sambstag den XVIII. Junÿ – Caspar Stößer. Heüser Zusammenprechen.
Caspar Stößer p. Lt Hüenerer Er hab ein behaußung Im Vtzengeßlin neben Wolff Botzheim, dazu er ein behaußung Inn Judengaß so ettwan Jacob Gretzingers gewesen, stoßt hinden vff sein behaußung, vmb eines bößen nachbauren willen, auch dieweil sein behausung keinen bronnen, erkaufft, wollts Zusammen richten, bitt meine Hn wöllen vff den augenschein kommen. Erkandt den augenschein zu gelegener Zeitt einnehmen. Mir solus

(f° 93) Sambstag den XXX Julÿ – Caspar Stößer. Heüser Zusammenprechen.
D. XV.ner H Holdt. Es beger Caspar Stößer das der augenschein fürgenohmen werde, Inn seinem hauß Im Vtzengeßlin, wie newlich Erkandt, Sollt ein tag bestimbt vnd die werckeütt darzu beschieden werden. Erkandt Zu des xv.ners gelegenheit gestellt.

(f° 98) Mittwoch den X. Augusti – Caspar Stößer
Man ist vff den augenschein Inn Caspar Stößers hauß Im Vtzengeßlin Zum theil gangen, Zum theil gefahren, die gelegenheitt besichtiget, der wollt Inn der vndern Stuben so ettwas feücht vnd verdumpfen, durchbrechen, fenster od. liechter hinüber Inns höfflin richt. vnd Inn der haußehr ein thür durchbrechen, ein gang Zum brunnen mitt einer Zwerchmaur vnderscheiden, dem hauß Inn Judengaß so er erst erkaufft, auch ein gang Zum brunnen laßen, alßo das es Zweÿ abgesönderte heüßer plibben vnd nehm er allein ein stuck vom höfflin Zu seinem hauß Im Vtzengeßlin, bräch Inn seinem gebel durch, mehr tags vnd luffts hinüber Zubring. & Volgends ist man auch Zum Scharffeneck gezog. den augenschein Ingenohmen von weg. d. dreÿer des pfenning thurns Ist allein Joachim Müller darbeÿ gewesen. Alß man wid. heruff kommen, seindt Lohnh. vnd Werckleütt gehört, Lohnh. halt darfür, Ime were Zu willfahren das klein plätzlin Zu seinem hauß Zunehmen dieweil es Zweÿ abgesönderte heüßer pleiben, stehet doch zu mein herren. Mr Stoffel vnd Mr Michel Wollten Ime auch willfahren, stellend aber Zu mein h. dretten ab. Joachim Müller ist d. meinung Ime Zu willfahren, doch das ers mitt einer Maur soll vnderscheiden, überzwerch vnd den lang. weg Zu einem gang Zum brunnen, das Ihme beÿde heüßer prauchen mög. Beÿ mein hn vmbgefragt vnd Erkandt, dieweil dem vordern hauß Inn Judengaß ein gerechtigkeitt Zum bronnen gelaßen vnd es ein abgesondert hauß pleibt, So soll man Ime willfahren, alßo das es Zweÿ abgesonderte heußer pleiben, Solls aber alles mit Maurwerck vnd.scheiden, vnd die nebens thüren am hültzenen gebel Zumachen. Inn seinem hauß Im Vtzengeßlin mag er durchprechen thüren vnd fenster mach. souil er will oder bedarff.

Gaspard Stœsser fait en 1599 un échange avec son beau-frère Henri Zorn, mari d’Ursule Stœsser.
La maison appartient ensuite (1608) à Gaspard David Stœsser, sa veuve et ses héritiers (1629)
Gaspard David Stœsser demande aux Quinze de faire appliquer leur décision rendue en juin 1597 d’après laquelle son voisin était tenu de supprimer le chaudron à buander. Le secrétaire donne lecture de la décision.

1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
(f° 261-v) Mittwochß den 23. Novembris. Caspar David Stößer Erschienen, bericht per Trommern den 18. Junÿ 1597. seÿ in seiner behaußung am Utzengäßel ein augenschein eingenommen, vndt damahlen seinem Nachbauren vferlegt worden, einen bauch Keßel weg Zuthun, weil aber nicht pariert, allß hette Er Extractum Protocolli vonnöthen, pit derowegen communication, oder aber ein Anderwertlichen Augenschein, Erkandt Soll vfgeschlagen vndt waß dazumahl decretirt, Imploranten abgelesen werden. Ego Zeigte den bescheidt ahn.

La maison appartient ensuite à son fils Geoffroi Stœsser qui épouse en 1632 Madeleine, fille de Samuel Hugwart, triumvir à la Monnaie

Mariage, cathédrale (luth. p. 314)
1632. Doîca 15. Trin. 9.bris. H. Gottfried Stößer, H. Caspar David Stößers alten großen Raths Verwandten Sohn, Undt J Magdalena H Samuel Hugwarts dreyers in der Müntz tochter. eingesegnet montag 17. 7.br (i 162)

Geoffroi Stœsser qui relève de maladie demande l’autorisation que le mariage soit célébré à domicile ou dans le poêle (de tribu)
1632 Conseillers et XXI (1 R 114)
Gottfried Stößer vmb verstattung sich in dem hauß od. auf der Stuben copuliren Zu laßen. 178.
(f° 178) Montag den 17. Septembris – Gottfried Stößer vmb verstattung sich in dem hauß od. auf der Stuben copuliren Zu laßen.
Dr. Kn[afelius] Erschein G. Samuel Hugwart v. Dr Gall Luck demnach h. Gottfriedt Stößer mit Jfr. Magdal. Hugwartin sein hochzeitlich. Ehrentag ahngestellet et aber inmittelst mit einem Fieber behafftet war, so heüt aufs new sehr hartt beÿ Ihme angesetzet vnd man in sorg. stehe Ob der Kirchgang werde können vollzogen werden, alß bitten Sie auf solchen fall die Copulation auf der Stub od. in dem hauß Zuverstatten. Erkannt Willfahrt. H. Schaner, H. Kamm.

Geoffroi Stœsser hypothèque la maison au profit du boulanger Jean Georges Dambach

1638 (ut supra [9. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 276
Erschienen herr Gottfried Stößer burg. Zu Str.
hatt in gegensein hanß Georg Dambachen weißbecken auch burgers alhie – schuldig seÿ 250. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat mit allen and. ihren gebäwen, alhie in Vtzengäßlin, neben ihme H. Bekenner selbsten && hanß Jacob Boschen see: Erben hind. vff den Würtenbergischen garten, hanß Frawlers deß Werckmeisters see. vfm Mawrhoff witib, und H D. Jacob Schaller stoßend, so zuuvor verhafftet vmb 275. fl. Jr. Wolff Jacob von Kageneck, Item vmb 100. fl. w dem Stifft S. Marx allhie

Loup Jacques de Kageneck cède au docteur en théologie Jacques Schaller un capital assis sur la maison de Geoffroi Stœsser rue Utzengesslin.

1639 (20. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 272
Erschienen der Woledel Gestreng vnnd Vest Wolff Jacob von Kageneck, deß auch Wohledlen, Gestrengen und Vesten Bernharden von Kageneck, ietzregirenden Stett meÿsters der Statt Straßburg eheleiblicher Sohn, mit beÿstandt herrn Johann Conrad Fabers an einem,
So dann der Wol Ehrwürdig hochgelehrt herr Jacobus Schaller der Heÿ: Schrifft Doctor vnd in alhieiger hohen Schulen professor, alß Eheuogt Fr. Elisabeth weÿ: H D. Marx Seüblins see: tochter mit beÿstandt herrn Johann Rudolph Saltzmanns Medicinæ Doctoris, ebenmeßig in Alhieiger hohen Schulen professoris alß Vogts Johann Theodosÿ Seüblins ihr Fr. Elisabethen Elisabethen Bruders, Am Andern theil,
Zeigten an und bekannten, demnach Er Jr: Wolff Jacob von Kageneck, wegen weÿ: Fr. Susannæ Zornin von Bulach, deß Vesten hannß Bernhard Wurmbsers Ehegemahlin see: Söhnen, mit namen Jr: hanß Ludwig Vnd Jr: hanß Wilhelm der Wurmbsern, auch nunmehr seel. Jährlichen ane Eÿlff fiertel weitz. und Rocken gleichsmeß mehrern Summen an ietzo ihme H. D. Schaller und besagtem seinem Schwager (schuldig), dahien verglichen und abgefunden, daß nemblichen Er Herr D. Schaller, innamen obstehet, auch für sich und seine Erben ihme Jr. von Kageneck mit allein obgerüerte dreÿ Viertetheil an obigen Jährlichen gülten (…) übergeben, abgetretten und Zugestellt,
Hiengegen hat Er Jr. von Kageneck für sich & ihme herrn D. Schaller und deßen Schwäger obegnannt, an stat ietz cedirter Jährlichen gefallenden dreÿ Viertentheilen und dauon außstendigen Gült Extanden hiemit überlaßen 275 fl. Str. Wehr. hauptguth so bißhero herr Gottfried Stösser burger alhie jährlich vff Johannis Baptistæ mit 4. p. c° von uff vnd abe seiner alhie im Utzengäßlein gelegenen Behaußung Zu verzinßen verbunden, dieweil aber darüber Er H. von Kageneck für dißmahl keine Verschreibung vfflegen Kan, undt offtgedachter Jr: von Kageneck noch Zur Zeit obigen Gültguts halben mit den Bulachischen inn Rechtfertigung schwebt (…)
[in margine :] dieße 275. fl. Straßburg wehrung seind durch herrn Gottfried Stößern U. I. D. und Pandect. Profess. alß ietzigen Possessorem hierinn behaußung am 29. Feb. A° 1672. abgelöst

Geoffroi Stœsser est candidat au poste de greffier adjoint à la Tour aux deniers.
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
(f° 152) Sambstag den 11. Maÿ – Gottfridt Stößer vmb vnderschreiber stell vffm d.thurn
Gottfridt Stößer erscheint, Sont præmissis Curialibus weil nunmehr die vnderschreiber stell auf dem d.thurn vacirend word. v aber einem Jeden obliegt sein Thalentulum dem Vatterland zu dienst anzuwend. als hette Er sich auch vmb ermelten dienst hiemit vnderth anmeld. v. vmb g. promotion bitten wollen. Erkandt Voriger bescheid [Zu bedacht, soll sich supplicant behörigen orth. geschrieben geben]

Autres mentions de Geoffroi Stœsser dans les registres du Magistrat
1634, Conseillers et XXI (1 R 117) Gottfried Stößer. (umb restitution) 223.
1637, Protocole des Quinze (2 R 62) Gottfried Stößer. (umb ablößung) 119. 185. 309.

Le greffier aux communaux Geoffroi Stœsser hypothèque la maison au profit de l’employé à la Chancellerie Jean Jacques Zeyssolff

1640 (ut supra [6. Octob:]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 518-v
Erschienen herr Gottfried Stößer Allmendschreiber burger Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn Johann Jacob Zeißolffen Cancelleÿ Verwanthens – 300 lb schuldig seÿe
dafür in specie Vnderpfand sein solle Hauß und Hoffstatt gelegen alhie Inn Huetz: oder Utzen gaßen einseit neben dem H debitori selbsten v. anderseit weiland Georg Haasen des Küeffers seeligen Erben, hinden vff herrn D. Jacobum Schallern stoßendt, dauon gendt 11. fl. Str. w. ehrengedachtem H D. Jacobo Schallern Jars auff Johannis Baptistæ stondt in hauptguet widerlößig mit 275. fl. bemelter wehrung, So dann 5 fl. wehrung dem Stifft Zu St. Marx Jars vff vorgemelten termin stand in hauptguet widerkäuffig mitt 100. fl.

Geoffroi Stœsser est nommé notaire à la Chambre des Contrats le 4 novembre 1640.
Geoffroi Stœsser hypothèque la maison au profit des enfants de Georges Mahler, aubergiste au Pied-de-Bœuf.

1645 (4. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 530
Erschienen herr Gottfried Stößer Cancelleÿ Contractuum Notarius dißer Statt
hatt in gegensein herrn hannß Israel Fausten deß Biersieders Zum Bären, alß Vogts Weÿ. herrn Georg Mahlers, geweßenen Statt gerichts Beÿsitzers Undt Würths Zum Rindtsfuß nunmehr seel. in Erster ehe erzeugter Kindern, mit beÿstandt H Johann Georg Meÿers der Statt Straßburg Stallschreibers – schuldig seÿen 300 Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, Gärttlein, Bronnen, Stallung mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten Und Zugehördten alhie in der Utzengaßen, neben herrn Johann Wenckern alten Ammaÿstern ein: und anderseit neben einer Behaußung Ihme H. Stößern auch gehörig, hind. Zum theil vff den Württenbergischen hoff, theilß vff H. D. Jacob Schallern Ehevögtlicher weise, Vnd Zum theil vff Weÿl. hannß Dieboldt Frawlers deß Werckmeisters vff dem Maurhoff seel: Wittibin und Erben stoßend gelegen, dauon gehndt Jahrs vff Johannis Baptistæ 11 fl. wehr. lößig mit 275. fl. gemeldter Wehr.
[in margine :] (…) in gegensein deß Edel hochgelehrten herrn Gottfried Stößers U. J. Dris Und P. P. Publ. alß ietzigen Possessoris hierin gedachter behaußung (…) Actum den 1. Febr. ao. 1672.

Geoffroi Stœsser meurt le 3 avril 1671 à l’âge de 58 ans.
Sépulture, cathédrale (luth. f° 49)
1671. Aprilis. d. 3.t Hr Gottfridt Stößer Contract. Notar. 58 jahr 7 Monat alt (i 51)

Sa veuve Madeleine meurt le 16 avril 1673 à l’âge de 63 ans.
Sépulture, cathédrale (luth. f° 54)
1673. Aprilis. d. 16. Fr. Magdalena Hr. Gottfrid Stoeßers Cantzleÿ Contractuum Notarÿ Witt. 63 jahr alt (i 56)

Leur fils Geoffroi Stœsser, docteur en droit et professeur à l’université, rembourse à l’aumône Saint-Marc un capital de 100 livres garanti sur la maison.

1671 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 767-v
Erschienen Herr Hanns Georg Rhem alß Oberschreiber deß Großen Gemeinen allmosens Zu St. Marx im nahmen herren Georg Rhemen Schaffners alda seines eheleiblichen Vatters
in gegensein deß Edel- hochgelehrten Herrn Gottfried Stößers U.I.D et Pandect. Profess. Publici
daß derselbe dem Allmosen dem Von seinem alhier im Utzen Gäßlin gelegener behaußung schuldig geweßenen Nachtrag der 100. fl. nach besag des allmosens brieffs Registratur der Statt fol. 68. erlegt habe

Geoffroi Stœsser hypothèque la maison au profit de sa mère Madeleine veuve de Geoffroi Stœsser

1672 (2. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 70-v
der Edel- Hochgelehrte Herr Gottfried Stößer U.U.D. und hießiger löbl. Universitæt Pandect. Professor publicus
daß er frawen Magdalenæ herrn Gottfriedt Stößers geweßenen Cancelleÿ Contractuum Notarÿ nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin seiner eheleiblichen Mutter – schuldig seÿe 300 Pfund
Unterpfand, hauß, hoff hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffenn Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeiten alhier in dem Utzengäßlin gelegen, welche behaußung annoch umb 288. fl. herrn Jacobo Schallern S.S. Theol. Doct. et Profess. Verhafftet

Geoffroi Stœsser vend la maison à son beau-frère Louis Philippe Haussmann

1679 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 712
der Edel, Vest undt hochgelehrte herr Gottfriedt Stößer V. J. D. et Reipubl. Patriæ Consiliarius et Advocatus
in gegensein des Edel- Hochgelehrten herrn Ludwig Philipps Haußmanns V.J. Ddj undt Cancelleÿ contractuum Actuarÿ seines Schwagers
hauß, hoffstatt, hoff, höfflein, bronnen, Stallung mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und gerechtigkeiten alhier im Utzengäßlein, einseit Zum theil neben herrn Johann Philipp Braunen Fünffzehnern, theÿls neben dem also genanten Würtenbergischen hoff, anderseit Zum theÿl neben nachgemelter behausung theÿls neben Johann Wagner dem Schreiner theÿls neben Simon Poppen, dem Weißbeckhen, hinden uff die Küglerische behausung stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ ledig undt eÿgen seÿe,
Item hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Zugehördten undt gerechtigkeiten einseit neben der erstbeschriebenen behausung, anderseit neben Michael Fischer dem Zoller zu Graffenstaden, hinden uff gemelten Wagner stoßend gelegen, davon gehendt Jahrs term° Jacobi Apostoli 2 lb 6 ß d lößig mit 57. lb 10. ß frawen Annæ Nägelin Verhafftet – umb 1500. fl.

Louis Philippe Haussmann hypothèque le même jour la maison au profit de son beau-frère Jean Stœsser, maître des rentes.

1679 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 714
der Edel- Hochgelehrte herr Ludwig Philipp Haußmann V.J. Ddus, undt Cancelleÿ Contractuum Actuarius
in gegensein Herrn Johann Stößers Renthmaÿsters seines Schwagers – in Summa 950 fl. schuldig worden seÿe
unterpfand, hauß, hoffstatt, hoff, höfflein, bronnen, Stallung mit allen deren gebawen, begriffen, rechten undt Zugehördten alhier im Utzengäßlein, einseit Zum theÿl neben herrn Johann Philipp Braunen Fünff Zehnern, theÿls neben dem also genanten Würtenbergischen hoff, anderseit Zum theÿl neben nachgemelter behausung theÿls neben Johann Wagner dem Schreiner theÿls neben Simon Poppen dem Weißbeckhen, hinden uff die Küglerische behausung stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ ledig undt eÿgen seÿe,
Item hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten einseit neben der erstbeschriebenen behausung, anderseit neben Michael Fischer dem Zoller zu Graffenstaden, hinden uff gemelten Wagner stoßend gelegen, davon gehendt Jahrs term° Jacobi Apostoli 2 lb 6 ß d lößig mit 57. lb 10. ß frawen Annæ Nägelin Verhafftet
[in margine :] (…) in gegensein H. Pauli Rogerÿ Sibour Secretarÿ Interpretis beÿ hiesiger Cancelleÿ alß ietzmahligen possessoris deß hierinn hypothecrt. haußes (quittung) Act. d. 15.Jan: 1688

Louis Philippe Haussmann hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Jean Georges Heckler

1684 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 69-v
der Edel und hochgelehrte Herr Philipp Ludwig Haußmann V.J. Ddus undt Cancellariæ Contractuum Actuarius
in gegensein deß Ehrenvest, Fürsichtig und Weÿßen herrn Jacob Simon Georgj E.E. großen Rhats beÿsitzers alß Vogts Weÿl. Herrn Johann Georg Heckhlers ermelten Rhats alten beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder erster Ehe – schuldig seÿe 400 fl.
Unterpfandt, Zweÿ häußer neben einander mit allen deren gebäwen und zugehördten alhier in dem Utzen ([biffé] Rothfäßel) gäßel, einseit neben Johann Michael Fischer dem zoller Zu Grawenstaden, anderseit neben herrn Johann Philipp Braunen XIII. hinden uff fraw Annam Valeriam Hahnin stoßend gelegen

L’étudiant en droit Philippe Geoffroi Haussmann loue en son nom et en celui de ses cohéritiers la maison à Jean Régnard Brecht, précepteur au Gymnase

1686 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 309
H. Philipp Gottfried Haußmann, Jur. Stud. für sich und in nahmen H. Ludwig Gottfried und Jfr. Mariæ Magdalenæ seiner beeden Geschwistrigen, so der Zeit ohnbevögtiget, mit beÿstand Hn Balthasar Friderich Stößers, deß mehrern Hospitals Schaffners, Ihres theÿl vogts
in gegensein Herrn M. Johann Reinhard Brechten Præceptoris beÿ allhiesigem Gymnasio
entlehnt, hauß, hoff und Gärtlein, allhier in den Uetzen- oder Rothfäßel gäßlein, einseit neben H. Joh: Phil. Braunen XIII.er anderseit neben Ihnen den Verleihern selbsten, hinden zum theil auff den Würtenbergisch. hoff, theÿls auff H. Joh: Wolffgang von Moltzheim, theÿlß auch uff (-) stoßend gelegen auff ein Jahr lang von bevorstehend. Michaelis anzurechnen, umb 35 gulden Zinß
darbeÿ insonderheit bedingt worden ist, daß die oberste stub und Cammer hierbeÿ gegenwärtigen ältisten sohn zu seinem gebrauch und bewohnung solle vorbehalt. im fall aber derselbe solche gemach nicht beziehen würde, Er der H. Entlehner schuldig sein solle, denen gesamten Haußmännischen Geschwistrigen eine andere denen selbigen taugliche Cammer, umb ihr noch habende mobilien darinn verwahrlich zu behalten, ein Zu raumen, beedes respect. ohne verminder. oder vermehrung deß Zinßes, Fürs eins. Fürs andere soll derselbe auch schuldigen sein, den Bronnen im Gärttlein wie auch Camin in seinen Costen saübern und fegen zu laßen

Philippe Geoffroi Haussmann, Louis Geoffroi Haussmann et Marie Madeleine Haussmann vendent la maison au maître de langue Paul Roger Sibour.

1687 (23.7.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 522
H. Philipp Gottfried Haußmann L.L. Stud. und H. Ludwig Gottfried Haüßmann der Scribent beede für sich selbsten, so dann H. Johannes Gumbrecht und H. Jonas Stör beede E.E. Großen Rhats beÿsitzer und auß deßen mitten ahne Statt eines ermangelnden vogts Jungfr. Mariæ Magdalenæ Haußmännin, hierzu insonderheit Depp.
in gegensein H. Paulj Rogerÿ Sibour, deß frantzösischen Sprachmeÿsters, mit beÿstand h. Joseph Lautenschlagers obwohlged. Raths Alten beÿsitzers
Zweÿ Haüßer neben einander mit dero hoff, hoffstätten brönnen und aller übrigen deren Gebäwen, begriffen, weith. Rechten zugehördten und Gerechtigkeiten allhier im Utzengäßlein einseit neben H. Johann Philipp Brunner 13.r anderseit neben Michael Fischer dem Zoller Zu Graffenstad. hinden uff Johann Wagner den Schreiner zum theil und theils uff die Kuglerische behaußung stoßend gelegen, welche beede behausungen annoch umb 300 lb. H. Johann Stößer dem Rentmeÿster verhafftet – umb 500 gulden

Paul Roger Sibour loue la maison à Madeleine, veuve du tailleur Jean Philippe Uffenbach

1687 (4. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 543-v
H. Paulus Rogerus Sibour, Frantzösischer Sprach meister
in gegensein Magdalenæ, weÿl. hans Philipß Uffenbachs gewesenen Schneiders hinderlaßener wittib, mit beÿstand hans Paul Unselt deß büttels beÿ E.E . Zunfft Zum spiegel Ihres Schwagers
Verlüh. Eine behaußung mit allen deren Gebäuen und zugehördt. allhier im Utzengäßlein einseit neben sein deß Hn Verleihers wohn behausung, anderseit neb. hans Mich. Fischer Zoller von Gravenstad. auff ein Jahr lang von Michaelis jüngst verfloßen angerechnet, biß Michaelis 1688, umb 6 pfund 10 schilling

Paul Roger Sibour hypothèque la maison au profit de Henri Joseph von der Borcht, chanoine de Saint-Pierre-le-Jeune

1688 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 30
H. Paulus Rogerius Sibour, Secretaire Intreprete beÿ allhiesiger Cancelleÿ
in gegensein /:tit:/ H. Heinrich Joseph von der Borcht, Canonicj E. Ehrw. Stiffts Zum jungen St. Peter allhier, mit beÿstand H. Johann Theilbar Reÿßen ged. Stiffts Schaffners – schuldig seÿe 600 Reichs guldner, Ihme mit 500 fl. wie solche nach jüngster devaluation zu 9 ß 3 d und 100 fl. zu 8 ß 4 d. gesetzt worden
unterpfand, Zweÿ haüßer neben einander, mit dero hoff, hoffstätten, bronnen und allen deren Gebäuen, Rechten und zugehördten, allhier im Utzengäßlein, einseit neben p H. Johann Philippß Br(au)nen XIII.er, anderseit neben Michael fischer dem zoller zu Gravenstaden, hind.auff Johann Wagner den Schreiner stoßend Zum theÿl und theÿls auff die Kuglerische behaußung stoßend gelegen

Paul Roger Sibour hypothèque la maison au profit du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune

1694 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 192
H. Paul Roger Sibour, Secretaire Interprete beÿ allhiesiger Cancelleÿ
v Hn Samuel Koppen Canonici des Stiffts Zum Jungen St: Peter und /:tit:/ herrn Johann Theobald Reißen deß beständigen regiments der HH. XXI beÿsitzers, alß Schaffners ged. Stiffts, schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, Hauß, Hoffstatt und Höfflein, sambt allen deren Gebäuen, rechten und zugehördten allhier im so genandten rothfäßel gäßlein einseit neben dem H. Debitore selbsten anderseit neben Hn Johann Philipp Braunen des beständig. regiments der HHn. XIII. beÿsitzer hinten auf Hn DD. Rehmen zum theil theils auff eine behaußung dem thom Capitul allhier gehörig stoßend gelegen

Paul Roger Sibour loue la maison à François Joseph Scherer, assesseur au Grand Sénat

1697 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 125
Cejourd’huy quatrieme jour du Moy de Mars 1697 est comparu le Sr Paul Rogier Sibour Assesseur au Conseil des Quinze de la ville de Strasbourg
bail au Sr François Joseph Scherer, Assesseur au Grand Senat en lad. ville
la Maison appartenante audt. Sr Bailleur scituée en lad. ville, paroisse St. Etienne, rüe Rothfesselgässel joignant d’une part une petite maison appartenante semblablement audt. Sr Bailleur et la maison de Mr Jean Philippe Braun du Cons. des Treize de cette dte ville d’autre dans laquelle dite maison ledt. Sr Preneur présent et acceptant demeure actuellement, Et ce pour le temps et espace de deux années suivantes et consécutives commencantes au jour et feste de Noel dernier – moyennant 200 livres ou 100 florins
et encore aux conditions suivantes Sçavoir et premièrement que ladte. maison ne sera habitée que par ledt. Sr Preneur, sa famille et le Sr Specht son Beau frère

Les experts estiment successivement la maison à 1 250 livres en 1726 puis à 1 600 livres en 1728 dans l’inventaire dressé après la mort de Paul Roger Sibour.

La maison revient à Salomé Ester Sibour qui épouse en 1707 René Pin, originaire de Paris, trésorier des fortifications d’Alsace : contrat de mariage, célébration

1707 (10.6.), Not. Contz (6 E 41, 34)
Contrat de mariage – M René Pin Tresorier des Fortifications des places de la Prouince d’Alsace demeurant en cette ville de Strasbourg parroisse S Louis fils de deffunt Sr Michel Pin bourgeois de Paris et de feue Damlle Renée Françoise
Damoiselle Salomé Esther Sibour demeurant aud. Strasbourg parroisse St Estienne fille de Mre Paul Rogier Sibour Conseiller a la Regence perpetuelle de Mess. les Quinze du Magistrat de la ville de Strasbourg et Damoiselle Esther De Mory assistée de Mre Christophle Sibour Licencié és Loix et greffier en chef du Criminel de la ville de Strasbourg son frere

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 96)
Hodie 13 iunii anni 1707 (…) sacro matrimonii vinculo coniuncti Dominus renatus Pin munitionum bellicorum thesaurarius ex parochia sancti ludouici et dominicella salome ester Sibour Domini pauli rogierii Sibour quindecim argentinensis et dominæ ester De mauri conjugum filia

Salomé Esther Sibour fait nommer un tuteur à ses sept enfants
1731 (11.11.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Nomination d’une tutrice et Curatrice. Du 22. 9.bre 1731 – furent presens Messieurs Jeremie Eberhard Linck proffesseur En droit et Chanoine de St Thomas de Cette ville, Jean Pierre Lamouroux De Beaune, Ingénieur ordinaire Du Roy et Claude Briquet Entrepreneur de la fourniture des Lits aux troupes D’alsace, Pierre Barbier Dumenil ancien Tresorier des Troupes D’alsace, Etienne Pons Entrepreneur des fortifications de Cette place, Jean Dondard, Chirurgien Major du Bataillon de Villars au Regiment Royal Artillerie, Jacques Quinasar, Marie Anne, Malo Auguste Saussard, architecte ordinaire du Roy et Jean Baptiste Houdard, Maître Ecrivain, tous domiciliés aud Strasbourg, Amis Communs et Conseil de René Paul Joseph Pin agé de 24 ans ou Environ, de Christophe Roger Pin agé de 23 ans, de Paul Michel Pin agé de 22 ans, de Marie Charlotte Pin agée de 17 ans, de Marie Françoise Salomé Pin agée de 14 ans, de Jacques Ignace Pin agé de 10 ans, de Marie Joseph Alexis Pin agé de 5 ans et dame Salomé Ester Sibourg femme de feu le sieur René Pin, ancien Tresorier des Fortifications des places d’Alsace demeurante aud. Strasbourg,
Lequels ont dit savoir, Lad. Dame veuve Pin qu’elle s’En rapporte Entièrement pour la nomination d’un tuteur et Curateur a ses. sept enfants au Choix et décision desd. sieurs amis et Conseil de sesd. Enfans

L’inventaire dressé par le notaire Fingado après la mort de la veuve Pin n’est pas conservé

1732 (5. 7.bre), Not. Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) n° 81
Inventaire de la succession de feüe Madame Pin née Sibour

René Paul Pin, substitut à la Chancellerie et juge royal à la Citadelle hypothèque sa part de maison au profit de Frédéric Jacques Besson, de Colmar

1736 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 822-v
H. René Paul Pin J.V.Ltus Substitutus Cancellariæ und Juge Royal de la Citadelle
in gegensein H. Friedrich Lang Protocollisten beÿ Löbl. Ammeister Audienz als vogts Friedrich Jacob Besson Clerc de Procureur zu Collmar – schuldig seÿen 275 pfund
unterpfand, zweÿ 7.t theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung bestehend in Vorder: und hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten im Rothfäßelgäßlein, einseit neben Margaretha geb. Brandhofferin Johann Adam Gerung des weißbecken ehefrau anderseit neben Johann Jacob Biermeÿer dem werckmeister auff hiesigem Zimmerhoff hinten theils auff H. Barbier receveur des Finances theils auff die Fricheltische Erben theils auf H. Graffen von Salm Bischoff zu Tournay Capitularischen behausung – maßen er ein 7.t theil von seinen Eltern und den andern von seinem bruder H. Paul Michel Pin, Canonico Regulari Ordinis Sti Antoni vermög deßen vor M° Allier Notaire a St Antoine en Dauphiné am 4. Januarÿ jüngst errichteten Testamenti ererbt hat, dahingegen die übrige fünff haußantheiler seinen geschwisterden zugehören

René Paul Joseph Pin cède sa part de maison et celle de son frère chanoine Paul Michel Pin à Jean Daniel Kolb et à sa femme Marie Charlotte Pin

1739 (13.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 61)
furent presens Le Sieur René Paul Joseph Pin Bourgeois de cette ville de Strasbourg Et presentement Conseiller aulique et de la Regence de Son Altesse Serenissime Monseigneur le Margrave de Baden Baden demeurant ordinairement a Rastatt Etant de present En cette d° ville d’une part
Et le Sieur Jean Daniel Kolb, Secrétaire a la Tour aux fennings aussy Bourgeois de cette ville demeurant rue du tonneau rouge dite Rothfaessel gaessel et Damle Marie Charlotte Pin son Epouse de luy autorisée et qu’il autorise d’autre part
Lesquelles parties ont dit qu’après le deces arrivé le 27. Decembre 1730 du Sr René Pin leur Pere et Beau pere respectif En son vivant tresorier des fortifications d’alsace, n’ayant point Eû d’inventaire fait de sa succession, feue dame Salomé Esther Sibour Sa veuve et leur Mere et Belle Mere auroit continué de jouir de Tous les Biens generalement quelconques de la communauté qui a été Entre luy et elle jusqu’à son deces arrivé le 25 août 1732, après lequel jnventaire contenant tous les Biens paternels fut fait le 5 septembre par Fingado Notaire juré & public de cetted° ville, sans cependant qu’il Eût Eté Procédé à aucun partage ni règlement au regard desd. Biens Entre les Enfans desd. deffunts sieur et Dame Pin, Lesquels En ayant delaissé sept nommément le Sr René Paul Joseph, Christophe Rogier, Paul Michel, Jacques Ignace Et Marie Joseph Alexis leurs Cinq fils Et mad. Dame Marie Charlote Epouse dud. Sr Kolb Et defunte Dame Salomé Françoise Pin Epouse du Sr Nivoy avocat au Parlement de Metz leurs deux filles, Led. Sr Réne Paul Joseph Pin ainé de la famille auroit le 14° avril 1730 dressé un bref Etat des Biens Et dettes actives desd. deux successions Paternelle et Maternelle, Ensemble des dettes passives, Lequel Etat de luy Certifié veritable a eté dépose aud. M° Fingado,
Que le Sr Paul Michel pin ayant Eté appellé à l’Etat Ecclesiastique Et Etant Entré au Noviciat Chéz les Chanoines Reguliers de L’ordre de St Antoine de Vienne auroit avant sa profession, qu’il a fait dans led. ordre, institué par son testament led. Sr René Paul Joseph Pin pour son seul et unique héritier dans sa part et portion, s’Estant seulement reservé sa part sa vie durante de la rente perpétuelle de 652 livres sur L’hotel de ville de Paris (…) led. M° Nivoy a cause de L’Enfant qu’il a de lad. Dame son Epouse defunte (…)
M° René Paul Joseph Pin a cedé transporté et delaissé ainsi qu’il fait par les présentes En toute propriété aux Sr et Damle Kolb des Beaufrere et Sœur Ce acceptant (…) Sçavoir les deux 7° parts et portions luy appartenant et Competens En propriété L’un de son chef et l’autre de celuy dud. son frere profes de l’ordre de St Antoine de la maison provenue desd. successions Paternelle et Maternelle située rue susd. du Tonnelet Rouge avec deux Cours et un puits et toutes autres appartenances et dependances Joignant les héritiers de Jean Philippe Brandhoffer d’une part et le Sr Burmeyer m° Charpentier Juré de Cette ville d’autre aboutit par derrière sur L’hotel du Salm

Jean Daniel Kolb et Marie Charlotte Pin, assistée de son frère chanoine Paul Michel Pin, hypothèquent la maison au profit de Joseph Henri Pettemsser, greffier en chef de la Tour aux deniers

1746 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 510-v
H. Johann Daniel Kolb der unter secretarius des Pfenningthurns und Maria Charlotte geb. Pin mit beÿstand H. Paul Michael Pin canonici Regularis ordinis Scti Antonÿ ihres bruders und H. Claude Bernard Eisentraut entrepreneur de la fourniture des lits in hiesigen cazernen ihres vetters
in gegensein H. Lt. Joseph Heinrich Pettmeßer des obersecretarÿ besagten Pfenningthurns – 700 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß ane der Utzen oder Rothfäßelgäßlein, einseit neben Johann Adam Gerung dem weißbecken, anderseit neben Johann Jacob Biermeÿer dem werckmeister des Zimmerhoffs, hinten auff H. Barbier receveur des finances

Les experts estiment la maison à 1 500 livres lors de l’inventaire dressé en 1771 après la mort de Jean Daniel Kolb. La maison figure à l’inventaire dressé en 1786 après la mort de Marie Rosalie Kolb

Jean Baptiste Vogel (voir ci-dessous quant à sa qualité) loue la maison à Joseph Sauter

1803 (20 floréal 11), Enregistrement de Strasbourg, ssp 12 F° 179-v du 21 floréal 11
Bail de 4 ans – Jean Baptiste Vogel
à Joseph Sauter
une maison rue du tonnelet rouge N° 4 moyennant un loyer annuel de 600 francs

Les filles et héritières de Jean Daniel Kolb et Marie Charlotte Pin vendent la maison au doreur et vernisseur François Joseph Weber

1808 (8.7.), Strasbourg 2 (29), Not. Knobloch, n° 3797
Narcisse Brossard propriétaire rentier fondé de pouvoir de Simon Guerin Fleury et de Marie Caroline Ester Kolb, 2. Jean Baptiste Vogel homme de loix domicilié à Villé arrondissement de Schlestatt et Marie Madeleine Joséphine Kolb de Villé
à François Joseph Weber doreur et vernisseur
deux maisons avec aisances appartenances et dépendances sises à Strasbourg rue du Tonnelet rouge marquées du n° 4 d’un côté le Sr Schaller, de l’autre le Sr Joseph Sauter, derrière le Sr Levrault, devant ladite rue du Tonnelet rouge, moyennant 12.000 francs
hypothèque, une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite Schnurrgaessel marquée du n° 3, d’un côté Daniel Meykuchel de l’autre le Sr Wengert appreteur de tabac aboutissant sur le Sr Gidel* cordonnier
Enregistrement, acp 107 F° 28 du 16.7.

Joseph Weber épouse en 1803 Thérèse Kienberger
1803 (5 ventôse 11), Strasbourg 2 (18), Not. Knobloch n° 1661
Eheberedung – bürger Joseph Weber der ledige mehrjährige Vergulder, weiland br.s Johann Webers mit auch weiland Dorothea geb. Fäßler erzeugter Sohn
burgerin Theresia Kienberger die ledige mehrjährige br.s Christian Paul Kienberger, Schneiders mit weiland Catharina Gertruda geb. Werner erziehlte Tochter
Enregistrement, acp 87 F° 23-v du 5 ventôse 11

1803 (6 floréal 11), Strasbourg 2 (19), Not. Knobloch n° 1732 (fantôme)
Consentement par Chrétien Kienberger au mariage de sa fille Thérèse avec Joseph Weber doreur
Enregistrement, acp 87 F° 145-v du 6 flo. 11

Joseph Weber loue la maison au tisserand François Felix Fleck

1822 (12.11.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 49
31 octobre dernier. Bail de neuf années commençant le premier courant par Joseph Weber doreur à Strasbourg
au profit de François Felix Fleck tisserand en cette ville
d’une maison et dépendances à Strasbourg rue du tonnelet rouge N° 4 à l’exception du logement qu’occupe le bailleur, moyennant un loyer annuel de de 750 francs

François Joseph Weber et Hélène Thérèse Kienberger vendent la maison au plâtrier Gaspard Ruhstaller et à sa femme Marguerite Gut

1823 (18.1.), Strasbourg 4 (54), Me Hatt n° 762
François Joseph Weber, doreur & vernisseur, et Hélène Thérèse née Kienberger
à Gaspard Ruhstaller, platreur, et Marguerite Guth
une grande maison ayant été autrefois deux maisons située à Strasbourg rue du Tonnelet Rouge portant n° 4 avec maison de derrière, cour, échoppe, aisances, appartenances, circonstances & dépendances, d’un côté le Sr Kant, de l’autre la veuve Riehl, derrière le Sr Levrault
sont compris un fourneau en porcelaine avec tuyaux non emmuré situé dans la maison de devant au premier étage, un idem en fer de fonte situé au rez de chaussée de la maison de devant avec tuyaux non emmuré, un idem avec tuyaux situé au second étage de la maison de derrière qui est emmuré, un idem avec tuyaux non emmuré situé au second étage de la maison de devant, un idem avec tuyaux non emmuré situé au premier étage de la maison de derrière, un idem avec tuyaux non emmuré situé au rez de chaussée de la maison de derrière – le Sr Weber a acquis l’immeuble dont s’agit de Simon Guerin Fleury et Marie Caroline Esther Kolb & Jean Baptiste Vogel, homme de loi à Villé arrondissement de Schlestadt, et Marie Madeleine Joseph Kolb par cate reçu Knobloch notaire à Strasbourg le 8 juillet 1808 – réserve de remeré de 5 années – moyennant 12.000 francs
Enregistrement, acp 161 F° 35-v du 20.1.

Gaspard Ruhstaller loue le même jour une partie de la maison aux vendeurs

1823 (31.1.), Strasbourg 4 (54), Me Hatt n° 792
Bail de 5 années à commencer le 25 décembre Dernier – Gaspard Ruhstaller, plâtrier
à François Joseph Weber, doreur et vernisseur, et Hélène Thérèse née Kienberger
dans la maison sise en cette ville rue du Tonnelet rouge n° 4 le logement au premier étage donnant dans la rue, composé de quatre pièces et une cuisine, place au grenier pour y mettre leur linge sale et les grains, place dans la cave – moyennant un loyer annuel de 192 francs
Enregistrement, acp 161 F° 81 du 4.2.

Inventaire dressé en 1814 après la mort d’Elisabeth Herrmann, concubine de Gaspard Ruhstaller, ici faussement qualifiée d’épouse, en délaissant deux enfants
1814 (7.12.), Strasbourg 7 (52), Not. Stoeber jeune n° 957
Inventaire de la succession d’Elisabeth Herrmann épouse de Gaspard Ruhstaller platrier décédée le 6 novembre de la présente année – à la requête du veuf père et tuteur légal de 1. Marie Anne Elisabeth Dorothée âgée de 6 ans, 2. Jacques Gaspard Nicolas âgé de 3 ans – testament reçu par le notaire soussigné le 17 août courant
communauté, mobilier 869 fr, garde robe 147 fr, numéraire 1264 fr
immeuble, une petite maison avec ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ancre n° 8 donnant sur le quai des Bateliers formant d’un côté vers la cour dite Kohlenhoff un coin d’autre veuve Fischer devant ladite rue derrière Sr Pfeffinger – occupée par le veuf – acquise de Georges Guillaume Graff brasseur et Anne Roth par acte reçu M° Wengler le 19 décembre 1810, estimée à 120 fr de revenu faisant en capital 2400 fr
passif 872 fr, total de l’actif 4533 fr, reste 3661 fr
Enregistrement f° 143 du 17.12.

Le décès l’Elisabeth Herrmann, native de Westhoffen, est déclaré par Gaspard Ruhstaller
Décès, Strasbourg (n° 2417)
Déclaration de décès faite (…) le 7 novembre 1814. Elisabeth Herrmann âgée de 40 ans, née à Westhoffen, Bas-Rhin, non mariée, morte en cette mairie le 6 du mois courant à sept heures du soir dans la maison située N° 8, Ruë de l’ancre, fille de feu Philippe Hermann, ancien militaire, et de feu Elisabeth N. Premier déclarant, Gaspard Ruhstaller, âgé de 39 ans, Plâtrier, deuxième déclarant, Jean Baptiste Grobbé, âgé de 31 ans, stucateur [in margine :] suite de couches (i 7)

Registre de population (600 MW 62) f° 316 Rue du Tonnelet rouge N° 4-bis (i 311)
Ruhstaller Caspard, 1779, Platrier, Einsidlen, (à Str. depuis) 1807, (auparavant) r. Salpêtre 15, Entré 7.bre 1824
id. née Guth, Marguerite 1775, Ep. Baden Suisse, (à Str. depuis) 1815, décédée le 14 Xbre 1825
id. Elisabeth, 1809, Strasbourg
id. Jacques, 1811, id.
id. Edouard Léodegard, 1818, id.

Gaspard Beda Ruhstaller se marie avec Marguerite Gut, native de Baden dans le canton d’Argovie (le mariage n’a pas lieu à Strasbourg), qui meurt en 1825 en délaissant un fils

1826 (18.5.), Strasbourg 8 (41), Me G. Grimmer n° 1135
Inventaire de la succession de Marguerite Guth femme de Gaspard Beda Ruhstaler, platrier, décédée le 14 décembre dernier – à la requête du veuf père et tuteur légal de Léger Edouard âgé de 8 ans – en présence de Chrétien Jacques Bartholmé, marchand de vin, subrogé tuteur – mariés sans contrat de mariage
dans une maison rue du Tonnelet rouge n° 4
garde robe 88 fr – communauté meubles, dans la chambre d’habitation, dans la chambre à coucher du veuf, dans la chambre de la fille, dans la ch à côté de la précédente, dans le corridor, dans la cuisine, dans la cave, dans différentes chambres, 1587 fr, numéraire 244 fr, créances 5240 fr, total 7071 fr
Titres et papiers. M° Hatt 18 février 1823 transcrit au bureau des hypothèques volume 156 n° 69, le défunt a acquis de Joseph Weber, doreur, et Hélène Thérèse Kienberger une maison en ayant autrefois formée deux à Strasbourg rue du Tonnelet rouge n° 4 avec maison de derrière, cour, échoppe, aisances, appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Karth, de l’autre la veuve Riehl, derrière le Sr Levrault. Par acte devant le même notaire passé le 10 février 1824 les conjoints Weber ont renoncé à la faculté de réméré – Par acte reçu Knobloch notaire à Strasbourg le 8 prairial 10 les conjoints Weber ont fait acquisition de ladite maison – estimée à 750 fr de revenu, faisant en capital de 15 000 fr
Par acte reçu M° Wengler le 19 décembre 1818 le défunt a acquis coinjointement avec Elisabeth Hermann son épouse une petite maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ancre n° 8 donnant sur le quai des Bateliers d’un côté vers la cour un coin ladite cour appelée Kuhlenhoff, de l’autre la veuve Fischer, derrière le Sr Pfeffinger. La qualification donnée à l’acheteresse est absolument erronée, ladite maison fait partie de la communauté, loué au Sr Hindry consigne pour 1320 francs par an, revenu de 55 fr
total 7887 fr – actif 23.391 fr, passif 15.000 fr
Enregistrement, acp 178 F° 147-v du 19.5.

Décès, Strasbourg (n° 1882)
Déclaration de décès faite (…) le 14 décembre 1825. Marie Marguerite Gut, âgée de 51 ans, un mois un jour, née à Baden canton Argovie (Suisse) épouse de Gaspard Béda Ruhstaller, âgé de 49 ans, Plafonnier, domicilié à Strasbourg morte en cette mairie le 14 du courant à six heures du marin dans la maison située N° 4 rue du Tonnelet rouge, fille de feu Chrétien Gut, Patissier, et de feu Rosalie Grumann [in margine :] hématémèse (i 51)

Gaspard Beda Ruhstaller se remarie en 1827 avec Jeanne Philippine Bandlion, native de Genève : contrat de mariage, célébration
1826 (29.12.), Strasbourg 8 (43), Me G. Grimmer n° 1467
Contrat de mariage – Gaspard Beda Ruhstaller, platrier
Philippine Bandlion, fille majeure sans état de Jean Georges Bandlion, médecin à Genève, et de Marie Anne Groshahn
Enregistrement, acp 182 F° 8 du 3.1. – communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 12)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 9 janvier 1827. Gaspard Béda Ruhstaller, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 août 1776 à Einsiedeln Canton de Schwitz en Suisse domicilié à Strasbourg, Plafonnier, veuf de Marie Madeleine Gut décédée en cette ville le 14 décembre 1825, fils de feu Nicolas Placide Ruhstaller, cultivateur, et de feu Dorothée Füchsé, Jeanne Philippine Bandlion, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 juillet 1777 à Genève en Suisse, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Georges Conrad Bandlion, médecin à Genève et de feu Marie Anne Groshans (signé) Ruhstaller, philippine Bandlion (i 7)

Gaspard Beda Ruhstaller, originaire d’Einsiedlen en Suisse, est naturalisé français.
N° 9014 Ordonnance du Roi qui accorde des lettres de naturalisation au sieur Ruhstaller (Gaspard Beda) né le 30 août 1776 à Einsiedlen en Suisse et demeurant à Strasbourg département du Bas Rhin. (Paris 14 Septembre 1835.) – Bulletin des lois de la République Française, 1836

Dorothée Ruhstaller, fille reconnue de Gaspard Ruhstaller, épouse en 1831 Pierre Bieth
Mariage, Strasbourg (n° 196)
Du 26° jour du mois d’avril 1831. Acte de mariage de Pierre Bieth, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 vendémiaire an Treize à la Wantzenau (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, Tapissier, fils de Pierre Bieth, ancien chantre à la Cathédrale et de Catherine Schaeffer, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et Dorothée Ruhstaller, Majeure d’ans, née hors le mariage le 16 décembre 1808 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille reconnue de Gaspard Ruhstaller, plafonnier, ci présent et consentant, et de feu Elisabeth Herrmann, décédée en cette ville le 6 novembre 1814 (signé) Pierre Bieth, Dorothé Ruhstaller (i 44)

Gaspard Ruhstaller consent au mariage de son fils à Mulhouse
1839 (19.9.), Strasbourg, Me Boersch
Consentement par Gaspard Ruhstaller, plâtrier, au mariage de Jacques Nicolas Gaspard Ruhstaller, platrier à Mulhouse fils de feu Marie Herrmann avec toute personne qu’il jugera convenable
Enregistrement, acp 271 F° 55-v du 19.9.

Philippine Bandelion est héritière testamentaire de son mari mort le 27 juillet 1840 (les héritiers naturels étant exclus de la succession)

1840 (21.12.), Strasbourg 7 (96), Me Boersch n° 2102
21 décembre 1840. Inventaire dressé après le décès de Gaspard Bedo Ruhstaller
A comparu Dame Philippine Bandelion, veuve du Sieur Gaspard Bedo Ruhstaller, platrier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° comme ayant été commune en biens acquets avec don défunt époux ainsi qu’il résulte de leur contrat de mariage passé devant M° Louis Léopold Guillaume Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 29 décembre 1826, enregistré, 2° comme créancière de la succession de son défunt époux d’une somme principale de 6000 francs, montant de ses apports, constatée par ledit contrat de mariage, 2° en qualité de légataire universelle de la succession de son défunt époux, instituée par son testament reçu par ledit M° Boersch le 18 août 1838 enregistré
Laquelle a exposé que son mari le Sieur Gaspard Bedo Ruhstaller est décédé à Strasbourg le 27 juillet 1840 sans délaisser aucun héritier à réserve, ni en ligne descendante ni en ligne ascendante, et qu’ainsi, par suite du testament susrelaté, elle a droit à la totalité de la succession
Communauté, Meubles 216, créances 1093 total 1309 – Massa passive, remploi 6000
Succession, garde robe 97, remploi, pour mémoire
Immeubles, les trois quarts indivis d’une maison avec cour, appartenances, droits, dépendances, sise à Strasbourg rue du Tonnelet Rouge n° 4, entre la veuve Riehl et M Karth, attenant par derrière à la propriété de Mad. Levrault. La maison entière en partie louée en partie exploité par le défunt est évaluée à un revenu annuel sans distraction des charges de 750 francs, ce qui donne pour trois quarts appartenant au défunt 562 francs, ce qui donne en capital au denier vingt la somme de 11.250 francs
Total de la masse active 11.347 – Passif 1000
Enregistrement, acp 283 F° 94-v du 23.12.

Philippine Bandelion rachète les parts échues à Léger Edouard Ruhstaller, enfant du premier mariage
1840 (23.12.), Strasbourg 7 (96), Me Boersch
Cession de droits successifs n° 2100, 23 décembre – Dorothée Ruhstaller épouse de Pierre Bieth, tapissier rue des Frères n° 5, mandataire de Verene Guth épouse de Célestin Gubler maréchal ferrant et de Madeleine Guth épouse de Fridolin Herzog instituteur tous demeurant à Baden canton d’Aargau (Suisse) seuls héritiers pour un quart de Léger Edouard Ruhstaller leur cousin germain décédé mineur le 23 juin 1832, suivant acte de notoriété reçu M° Boersch ce jour
à Philippine Bandelion veuve de Gaspard Bedo Richstatter, tous droits pour 150 francs
Enregistrement, acp 284 (3 Q 29 999) f° 5-v

Jeanne Philippine Bandillon meurt en 1847 après avoir institué le négociant Balthasar Jean Baptiste Polidoro Marocco pour son légataire universel
1847 (26.5.), Strasbourg 12 (171), Not. Noetinger n° 19.328
16 Mai 1847. Inventaire de la succession de Jeanne Philippine Bandillon, veuve de Mr Gaspard Beda Ruhstaller, en son vivant platrier à Strasbourg, y décédée le 12 mai 1847.
A la requête de Mr Balthasar Jean Baptiste Polidoro Marocco, négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de légataire universel de Dame Jeanne Philippine Bandillon, veuve de Mr Gaspard Beda Ruhstaller, en son vivant platrier à Strasbourg, où elle demeurait & est décédée le 12 du présent mois aux termes de son testament olographe en date de Strasbourg du 31 décembre 1843, portant au dos la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 20 mai 1847 (…) La représentation & indication des biens composant ladite succession sera faite par Madeleine Lienhardt, la servante de la défunte (…) Le tout fait, trouvé et exhibé à Strasbourg en la maison mortuaire de la défunte, rue du tonnelet rouge N° 4 où la défunte demeurait
acp 361 (3 Q 30 076) f° 61 du 2.6. – Mobilier estimé 563, passif 322
Intervention de Jean Chrétien Bandillon jardinier à Saverne et Anne Marie Bandillon femme de Frédéric Charles Wissand, professeur de dessin à Strasbourg, agissant tous deux comme seuls héritiers de la défunte leur sœur lesquels consentent à ce que ledit testament porte son plein & entier effet

Philippine Bandilion vend la maison au sacristain Sébastien Ehrhardt et à sa femme Elisabeth Hærtelmeyer en s’y réservant un logement sa vie durant

1843 (17.6.), Strasbourg 12 (161), Me Noetinger n° 16.070
17 Juin 1843. A comparu Mad° Philippine Bandilion veuve du sieur Gaspard-Beda Ruhstaller, en son vivant platrier à Strasbourg, elle demeurant en cette ville rue du tonnelet rouge N° 4, Laquelle a par les présentes vendu (…)
à M. Sébastien Erhard, Ordonnateur des convois funèbres de la cathédrale de Strasbourg et à D° Elisabeth Hoertelmeyer sa femme qu’il autorise à cet effet, demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs ci présens et acceptant conjointement et solidairement
Une maison consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière, avec cour, pompe, appartenances, droits et dépendances, sise à Strasbourg rue du tonnelet rouge N° 4, tenant d’un côté à M. André Mühl, de l’autre à Dme veuve Riehl et M. Waghette, par devant la rue et par derrière Mad° Levrault.
Font partie de la présente vente treize fourneaux en fayence avec tuyaux et pierre, quatre doubles fenêtres au deuxième étage dans la cour et six stores, les séparations dans la cave, plus un foyer en porcelaine et deux pots économiques en fonte, une chaudière à buander et une autre en cuivre au premier étage (…)
Mad° Ruhstaller déclare être propriétaire des localités vendues, savoir des trois quarts indivis pour lui être avenus dans la succession de son mari dont elle est la seule héritière et légataire universelle par suite de son testament reçu par M° Boersch notaire à Strasbourg en présence de quatre témoins le 18 août 1838 enregistré, et l’autre quart indivis pour avoir été acquis par elle de D° Vérène Gut femme du sieur Célestin Gubler, maréchal ferrant, et de D° Madeleine Gut, femme de Fridolin Herzog, instituteur tous demeurant à Baden, canton d’Aargau (Suisse) comme héritiers pour moitié de Léger Edouard Ruhstaller, décédé mineur d’ans à Strasbourg, selon transport de droits successifs, passé devant ledit M° Boersch le 23 décembre 1840. Le mineur Léger Edouard Ruhstaller avait hérité la moitié indivise de ladite maison dans la succession de sa mère D° Marguerite Gut décédée femme en premières noces du dit sieur Gaspard Beda Ruhstaller, comme son seul et unique héritier, ainsi qu’il résulte de l’intitulé de l’inventaire de sa succession dressé par M° Grimmer et son collègue, notaires à Strasbourg le 18 mars 1826, enregistré. Ledit mineur Léger Edouard Ruhstaller étant décédé, sa succession est avenue pour moitié aux Dames Gubler et Hertzog sus nommées et pour moitié du Sr Gaspard Beda Ruhstaller, son père, ainsi que cela est constaté par un acte de notoriété dressé par ledit M° Boersch le dit jour 23 décembre 1840.
Ledit Gaspard Beda Ruhstaller avait acquis le dit immeuble durant la communauté qui avait existé entre entre lui et D° Marguerite Gut sa femme en premières noces, du Sr Joseph Weber, doreur demeurant à Strasbourg et de D° Hélène Kienberger sa femme, selon contrat de vente à réméré passé devant M° Hatt, notaire en cette ville le 18 janvier 1823, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier février suivant, volume 156 N° 69. Et enfin par acte passé devant le même notaire Hatt le 10 février 1824, les Conjoints Weber ont renoncé à la faculté de réméré qu’ils s’étaient réservée précédemment.
La présente vente a été conclue sous les conditions suivantes. 1) Mad° Ruhstaller se réserve la jouissance pour elle et les siens dans la maison vendue 1° d’un logement complet dans la maison de derrière au deuxième étage, composé de trois pièces, d’un cabinet et d’une cuisinen 2° d’une chambre de domestique au troisième étage de la même maison, 3° d’une place pour servir à pendre le linge sale, 4° et d’une petite cave séparée de lattes dont elle jouit en ce moment, 5° Et enfin du droit commun avec les acquéreurs de buander à la buanderie et de sécher son linge sale au grenier de ladite maison. Cette jouissance est viagère et ne s’éteindra par conséquent qu’au décès de Mad° Ruhstaller qui, dans le cas où elle dût quitter le dit logement et objets réservés, aura le droit d’exiger des acquéreurs en raison de cette non jouissance et à titre de loyer annuellement une somme de 200 francs (…) Cette vente est en outre faite et conclue moyennant le prix et somme de 16.000 francs
acp 311 (3 Q 30 026) f° 58

Le vitrier et peintre Charles Frédéric Sigel et Caroline Elisabeth Kœrttgé (propriétaires du 22, rue des Juifs) cédent à Sébastien Erhardt la mitoyenneté du mur entre leurs cours.

1845, Enregistrement de Strasbourg, ssp 92 (1881) f° 47-v du 8.3.1845
28 février 1845. Vente de Moyenneté de mur ainsi conçue
Les soussignés Charles Frédéric Sigel vitrier et peintre et D° Caroline Elisabeth Korttgé conjoints à Strasbourg, propriétaires de la Maison sise en cette ville rue des Juifs N° 34 vendent par les présentes avec la garantie de droit
à Sébastien Erhardt, sacristain à la Cathédrale de Strasbourg, demeurant en cette ville, acquéreur également soussigné et acceptant comme propriétaire de la maison à Strasbourg rue du tonneler rouge N° 4
La mitoyenneté du mur de séparation des cours des maisons Siegel et Ehrhradt, et du terrain sur lequel ce mur est construit, le tout ci après désigné et estimé
Longueur 3 m 15, hauteur avec le fondement 3 45, Epaisseur  » 36 (faisant) 2 m 78
Longueur 3 m 15, hauteur1  », Epaisseur  » 18 (faisant)  » 57, (ensemble) 3.35 estimés à raison de 8 fr le mètres carré fait 80.40
Terrain, longueur 3,15, largeur  » 35 (faisant) 1,13 mètre carré, estimé à raison de 8 fr le mètres carré fait 9,24, total 89,44
Cette vente est faite moyennant le prix de 44 francs 72 centimes

Sébastien Erhard loue un logement à Marie Philippine Mélanie Vion, veuve du capitaine François Marguerie

1848, Enregistrement de Strasbourg, ssp 102 (3 Q 31 601) f° 41-v du 28.3.
Bail – L’an 1848 le 15 février entre Ehrhardt Bastien propriétaire à Strasbourg d’une part
et Marie Philippine Mélanie Vion veuve de François Marguerie, vivant capitaine d’infanterie retraité à Strasbourg d’autre part a été conclu ce qui suit.
Mr Bastien loue à bail à la D° Marguerie pendant trois ans du 25 mars 1848 pour finir en 1851 un logement composé de trois pièces, d’un cabinet, d’un pavillon, d’un couloir, d’un bucher, cuisine & cave, le tout dans une maison à Strasbourg rue du Tonnelet rouge n° 4, le tout au second étage au fond de la cour.
Le bailleur se charge de mettre la maison en parfait état d’habitation en renouvellant le papier de teinture & en faisant blanchir les plafonds (…) Le prix du bail est fixé à la somme de 270 francs par année

Accord entre Sébastien Ehrhardt et (Charles Frédéric) Sigel

1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 11 du 11.8.
7 août 1862. Déclaration dont la teneur suit. Echange
Mr Sébastien Ehrhardt propriétaire de la maison rue du tonnelet rouge N° 8 à Strasbourg déclare renoncer à tout droit à la fosse d’aisances jusqu’ici commune entre sa maison en cette ville rue des juifs N° 22 et la maison du Sr Klein rue des Juifs N° 20 à charge par Mr Sigel qui s’y oblige de faire vidanger à l’avenir cette fosse par sa maison et de contribuer pour deux tiers aux frais de son entretien de manière que Mr Ehrhardt ne puisse plus être recherché à ce sujet, l’entretien étant pour le dernier tiers à la charge de M. Klein
De plus Mr Sigel d’oblige à Maintenir dans le toit de son hangar la fenêtre qu’il y a fait percer et qui augmente le jour sur l’escalier de la maison Erhart. Par contre Mr Erhard consent que le bâtiment latéral que Mr Sigel a fait construire dans la cour de sa maison soit maintenu dans ses formes et dimensions actuelles, bien qu’il empiète à divers endroits sur la distance légale que Mr Sigel aurait dû observer en raison des droits de vue que la maison Erhard a sur la maison Sigel, cet échange de droits a été fait sans soulte.
Les droits concédés par chaque partie sont évalués pour la perception de l’enregistrement à 40 francs.

La maison est décrite à l’inventaire dressé en 1852 après la mort de Françoise Elisabeth Hærtelmeyer
Lors du partage des successions de Sébastien Ehrhardt et de Françoise Elisabeth Hærtelmeyer, la maison revient à Françoise Elisa Eugénie Ehrhardt, femme de Joseph Loyson.

Françoise Elisa Joséphine Ehrhardt épouse en 1857 le boulanger Joseph Loyson, originaire de la Walck.
1857 (28.4.), Strasbourg 15 (96), Not. Momy (Hippolyte) n° 3903
Contrat de mariage, 28 avril 1857. – ont comparu Monsieur Joseph Loyson, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de Monsieur Martin Loyson, cultivateur demeurant à Walck et de feue Dame Anne Marie Mathias son épouse décédée au dit lieu, agissant et stipulant pour lui personnellement comme futur époux, d’une part
Et Demoiselle Françoise Elisa Joséphine Ehrhardt, fille majeure & légitime de Monsieur Sébastien Ehrhardt, propriétaire demeurant au dit Strasbourg & de feue D° Françoise Elisabeth Haertelmeyer, décédée en cette ville, agissant et stipulant pour elle personnellement comme future épouse, d’autre part
Et M. Martin Loyson père, cultivateur, demeurant et domicilié à Walck, à raison de la donation qu’il se propose de faire à M Loyson, son fils futur époux

acp 459 (3 Q 30 174) f° 72-v du 29.4. Stipulation de communauté réduite aux acquêts
Donation par le Sr Loyson père, au futur époux son fils d’une somme de 1500 francs
La future épouse déclare apporter en mariage une somme de 1500 francs. Les apports de la future épouse consistent en un mobilier estimé 300 francs à elle délivré par le Sr Ehrhardt son père et dans sa part dans la succession de sa mère constatée par Inventaire reçu Lacombe notaire le 25 février 1852
Donation par les futurs époux au survivant de l’usufruit d’une somme de 5000 francs. Le survivant aura en outre l’usufruit des biens de la communauté.

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1914, le menuisier Charles (Michel) Jacob épouse en 1893 Marie Fromüller, originaire de Gresswiller

Mariage, Strasbourg (n° 491)
Straßburg den 1. Juli 1893. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Schreiner Carl Michael Jacob katholischer Religion, geboren den 21. Juni des Jahres 1768 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Schreiners Carl Albert Jacob und dessen Ehefrau Rosine Friederike Ehmann, beide wohnhaft Zu Straßburg,
2. die Dienstmagd Virginie Marie Fromüller, katholischer Religion, geboren den 21. Juni des Jahres 1870 zu Gressweiler (Unter-Elsaß) wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter des verstorbenen Fabrikarbeiters Florenz Fromüller, wohnhaft zuletzt zu Gressweiler, und dessen Wittwe Richardis Kuntz, ohne beruf, wohnhaft zu Gressweiler
[in margine, Frau :] † 14. XI 1937 N° 2782 (i 9)



20, rue des Tonneliers


Rue des Tonneliers n° 20 – VII 389 (Blondel), O 55 puis section19 parcelle 153 (cadastre)

Maison dite Zum Meyenberg – Détruite lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944


Façade rue des Tonneliers et ruelle du Pied-de-Bœuf (reconstitution, 1950, dossier du M.R.U.)
Angle de la maison à droite (Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 2269)

La maison dite Zum Meyenberg a un encorbellement surmonté d’un auvent dans la rue des Tonneliers et dans celle du Pied-de-Bœuf d’après le Livre des loyers communaux (1587). Le marchand Pierre Bürckel l’achète en 1595 et fait établir en 1598 des soupiraux en saillie sur le communal. La maison appartient aux marchands Paul Gotthard à partir de 1621 et Jean Goll à partir de 1635. Georges Goll en devient propriétaire en 1675. Elle revient en 1740 par héritage et legs à Louis Charles Liedvogel, marchand et agent des comtes palatins de Deux-Ponts ; d’après le billet d’estimation de 1745, la maison à trois étages comprend au rez-de-chaussée une boutique et un bureau. Son beau-père Jean André Bruder l’achète lors de sa faillite en 1762. Le tonnelier Jean Daniel Hoffsess qui vient d’acheter la maison est autorisé en 1777 à faire un nouveau parement dans la ruelle du Pied-de-Bœuf. Les préposés refusent en 1782 qu’il fasse de même dans la rue des Tonneliers parce que la façade a un encorbellement.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 162 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue des Tonneliers est à gauche du repère (a) : deux arcades au rez-de-chaussée, pignon à trois étages. Les deux façades ruelle du Pied-de-Bœuf se trouvent entre (a-b). Le premier bâtiment a deux arcades au rez-de-chaussée et trois étages à deux ouvertures chacun, une toiture à deux niveaux de lucarnes. Le deuxième bâtiment a une porte et une fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun et une toiture à une seule lucarne.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 20 dans la rue des Tonneliers, le n° 5 puis le n° 1 dans la ruelle du Pied-de-Bœuf.


Croquis, coupe, plan du rez-de-chaussée (reconstitution, 1950, dossier du M.R.U.)

Le fondeur de caractères Dominique Simon et l’imprimeur lithographe François Versch achètent la maison en 1838 puis le facteur de pianos Joseph Buchmüller en 1862. La veuve de Joseph Buchmüller charge en 1885 le maître maçon Emile Widmann d’établir sur les deux façades une devanture qui devront être en sapin puisque le bâtiment dépasse de l’alignement et qu’il a des encorbellements. Auguste Nagle, demeurant à Sarrebourg, qui vient d’acheter la maison charge en 1926 l’architecte Othon Zaché et l’entrepreneur Meyer de transformer le rez-de-chaussée et le premier étage, dépassant de 40 à 60 centimètres de l’alignement vers la rue des Tonneliers. Le bâtiment qui appartient depuis 1943 à Charles André est entièrement détruit lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944.
L’architecte René Schaeffer établit en 1950 un devis de destruction. Le bâtiment couvert de tuiles plates comprenait un rez-de-chaussée en briques, une modénature en pierre de taille et des étages en pan de bois crépi, la cave et le rez-de-chaussée avaient 102 m², chacun des trois étages 121 m². Charles André cède en 1950 l’indemnité à la société d’assurances la Cité-Vie. L’îlot non reconstruit est transformé en place.


Place des Tripiers, juillet 2016

décembre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentM.R.U.Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1590 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Philippe Heus, savonnier puis conseiller, et (1562) Marthe Schütterlin – luthériens
1593 v Philippe Wilvisheim, marchand à Haguenau, et (1590) Marguerite Goll – luthériens
1595 v Pierre Bürckel, marchand, et (1596) Ursule Leitersperger – luthériens
1608 h Matthieu Schulter, grand bailli de Stühlingen, et (1608) Ursule Leitersperger, veuve de Pierre Bürckel – luthériens
1613* h Jean Renger, procureur, et (v. 1613) Ursule Leitersperger, veuve de Pierre Bürckel et de Matthieu Schulter – luthériens
1621 v Paul Gotthard, marchand, et (1607) Anne Marie Gro (Grau) – luthériens
1634 v Jean Goll, marchand, assesseur au Sénat, et (1627) Dorothée Falck puis (1635) Félicité Ingold – luthériens
1650* h Daniel Espich, docteur en médecine, et (1650) Marie Dorothée Goll puis (1657) Marie Elisabeth Dinckel – luthériens
1665* h Jean Daniel Brand, marchand, et (1661) Félicité Goll puis (1693) Marie Salomé Schatz veuve du marchand Jean Philippe Heinrici – luthériens
1675 h Georges Goll, marchand et (1666) Barbe Græff puis (1678) Marie Marguerite Sachs – luthériens
1740 h François Brackenhoffer, marchand, et (1709) Marie Dorothée Goll – luthériens
1740 v Louis Charles Liedvogel, marchand et agent des comtes palatins de Deux-Ponts, et (1719) Marie Elisabeth Frœreisen – luthériens
1762 adj Jean André Bruder, marchand, et (1732) Marie Salomé Richshoffer puis (1743) Dorothée Elisabeth Liedvogel – luthériens
h Jean André Bruder, marchand, et (1761) Marguerite Salomé Saltzmann puis (1767) Anne Salomé Sandherr – luthériens
1777 v Jean Daniel Hoffsæs, tonnelier et marchand de vins, et (1774) Marie Salomé Glaser – luthériens
1805* v Daniel Frédéric Hoffsæs, menuisier, et (1810) Marie Marguerite Roser
1833 h Jacques Frédéric Arnold, architecte, et (1812) Catherine Elisabeth Lichtenberger
1838 v (propriétaires pour moitié) Dominique Simon, fondeur de caractères, et (1810) Anne Marie Catherine Kuntz, puis (1851) Jean Kapp, marchand de farine
François Versch, imprimeur lithographe, célibataire († 1847)
1852 adj François Charles Kohler, chef de bureau, et (1818) Sophie Vautrin puis (1821) Louise Keck
1862 v Joseph Buchmüller, facteur de pianos, et (1834) Madeleine Barbe Chevalier puis (1848) Marguerite Klem
1926 v Auguste Nagle, de Sarrebourg
1935* v Louis Martz
1943 v Charles Aloïse André, restaurateur, et (1928) Joséphine Wymann

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2500 livres en 1709, 1750 livres et 1730, 2250 livres en 1745

(1765, Liste Blondel) VII 389, M. André Bruder
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hoffseß, 11 toises, 1 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 55, Arnold, Jacques Frédéric, entrepreneur, Krutenau 102 – maison, sol – 0,65 are / Simon et Furst / 1,05 are

Locations

1700, Samuel Grünau, marchand de fruits et légumes
1765, Michel Wick, farinier
1780, (boutique) François Debary et Bischoff, marchands de Bâle
1789, (boutique) frères Merian, marchands de Bâle

Livres des communaux

1587, Livre des communaux, VII 1450 f° 231-v
La maison dite Zum Meyenberg est imposée à 1 livre 7 sols, à savoir un encorbellement (27 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds) au-dessus duquel se trouve un auvent (même longueur, saillie de 3 pieds supplémentaires), un autre auvant plus haut (saillie de 2 pieds ½), devant la porte de la boutique une marche en pierre (11 pieds de long, saillie de 2 pieds ½) sur laquelle se trouve une fenêtre de cave inclinée (11 pouces de long, saillie de 1 pied ½), une porte de cave inclinée (6 pieds de long, saillie de 4 pieds ½)

Anderseitt Rindtsfußgäßlin
Das Haus Zum Maÿenberg hatt vornen herauß Inn d. Küeffergassen ein Vsstoß xxvii+ schu lang, iij schu herauß, Darüber ein Wettertach auch so lang, iij schu für den Vsstoß herauß, Mehr Inn d. höhe noch ein Wettertach xx schu lang, ii+ schu herauß, Item Vor der Gaaden Thüeren ein steinerin Tritt xj schu lang, ii+ schu herauß, Darinnen ein ligendes Kellerfenster xxj Zoll lang i+ schu herausser, Ein ligend Kellerthüer vj schu breÿt v= schu herauß, Bessert für das Niessen, i lb. vij ß. d

La maison dite Zum Meyenberg, louée à Jean Denais, imposée à 7 sols 4 deniers, a dans la ruelle devant la porte une marche en pierre (5 pieds de long, saillie de 1 pied), un encorbellement du bas de la ruelle jusqu’à l’angle (28 pieds de long, saillie de 2 pieds) au-dessus duquel se trouve un auvent (même longueur, saillie de 2 pieds ½), une marche en pierre devant la porte arrière de la boutique (3 pieds de long, saillie de 1 pied)

Widerumb Küeffergaß vff Wärts
Das Haus Zum Maÿenberg, welches diser Zeÿtt Hanß Denaÿs bewohnet, hatt vor der hindern Thüeren, In dißem gaeßlin ein steinen Tritt, v schu lang, j schu herauß, Mehr ein Vsstoß Vnden Vom Gaëßel hienauff biß oben an das Eckh xxviij schu lang, ij schu herauß, Darüber ein Wettertach auch so lang ii+ schu herauß, Item ein steinen Tritt Vor der hindern Gaaden Thüeren iiij schu lang, Vnd j schu herauß, Bessert für das Niessen, vij ß. iiij d

1598, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 275-v
Pierre Bürckel doit deux sols pour deux soupiraux que les préposés au bâtiment ont autorisés, le premier ayant une longueur de 2 pieds ½ et une saillie de deux pieds, le deuxième une longueur de 2 pieds et une saillie de deux pieds, payables pour la première fois à la Saint-Martin 1599. En 1627, le contribuable est le marchand d’épices Paul Gotthard.

Item ij ß d gibt Peter Bürckel der handelsman von zweÿen Kellerfenstern so Ihme vfs Almendt herauß Zumachen von Bauwherren vnnd dreÿen bewilligt worden, das oberste drithalb schuh breÿt vnd 2 schuh herauß, So dan das vnderste Zwen schuh breit, vnd 2 sch herauß, gefallet martini Ao 99 der erste Zinß Actum Zinstag den 5.ten decemb. 1598.
(rub.) Jetz Paul Gotthard d. Würtz Crämer d. 10. 9.br 627. Bekandt
Neü 29.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 29 v
Le loyer y figure au nom des héritiers de Jean Goll, de Daniel Espich puis de Jean Daniel Brand. Il est ensuite reporté au compte de Georges Goll folio 448

Jetzt Johann Daniel Brandt
H. Hanß Gollen seel. Erben wegen H. dr Daniell Espich, Soll gemeiner Statt von Zweÿen Kellerfenstern in der Kieffergaßen ahne dem Rindsfueß gäßel Jahrs vf Martini 2 ß d
Ext. 1650. 51. et 52
Alt. d. f. 275
New fol. 25

1661 v. Mathiß Erhardt biß 60 empf.
1667 von H. Hanß Daniel Brandten empf.
(Quittungen) 1668-1672

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 25-v

Johann Daniel Brand, Soll Von Zweÿen Keller fenstern in der Küeffer gaß an dem Rindtsfuß gäßlin vff Martini, 2 ß
St: Zinnßb. p. 29
Ferners von zweÿen Keller fenstern vorstehend (am Kuttelgäßl. an) behaußung, Jahrs vff Matthiæ Apostoli, 2 ß
St: Zinnßb. p. 69 [in margine :] dißer post ist hernach .p. 109. vf Georg Reuter eingetrag.
jetzt herr Joh: Christoph Reichardt

(Quittungen 1674-1678)
den 3. Junÿ 1679. Zalt H. Georg Goll p. 1678. 2 ß Und weilen H. Gollen hernach pag. 448. diser zinnß zugeschrieben worden, war solcher hie Oben cassirt

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 448
Même loyer porté au compte du marchand de futaine Georges Goll

Georg Goll, der Barchethändler, Soll vom Stand beÿ der Mörin Stuben, zwischen den Meßen darauff feil zuhaben, und zu Meßzeiten solchen zu raumen vff Johann: Bapt.1 lb 10 ß
St. Zinßb. p. 707 – Vermög Erkantn. de 24. Junÿ 673 ist ins künfftig. ferners zuentrichten 10 ß
[in margine :] aufgekündet den 31. aug. 1702

(Quittungen 1673-1679)
Er soll ferner Von zweÿen Fenster Kellern seiner behaußung in der Küffergaßen am Rindtsfuß gäßlin Jahrs vff Martini, so hievornen pag. 25. H. Johann Daniel Brand ingehabt, vff Martini 1679. 2 ß
[in margine :] ist hernacher fol. 593 eingetrag.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 593-v
Report du nouveau compte de Georges Goll

Johann Friderich Meÿer, soll wegen eines durchbruchs undt herabführung des Überhangs von der Behaußung des Rindtsfußes Jahrs vf Bartholomæi ietz. 1675 primo, 8 lb
NB. ist hievornen pag. 57. Vf dütlerische eingetrag. geweßen
ietzt Abraham Koch
ietzt Peter Buri
jetzt Herr Dieboldt Vix
Jetzt Claude Capitaine
Jetzt Herr Georg Gollen W.
Jetzt Jacob Dürrninger Jun.

(…)
Ferner Von Zweÿen Kellerfensteren seiner behausung in der Küeffergaßen am Kuttelgäßlein ([corrigé en] Rindtsfußgäßlein) jahrs auff Martini vide supra fol: 448., 2 ß
H. Georg Gollen wb.
(Quittungen 1704-1741)
Neuzb. fol 533-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 533-b
Le loyer est successivement réglé par la veuve de François Brackenhoffer, le receveur Lidvogel et Jean André Bruder

alzb. 593-b
Georg Gollen Wittib solle wegen eines durchbruchs undt herabführung des überhangs von der behaußung des Rindts fußes Jahrs auf Barthol (id est 24. Aug), 8 lb ([corrigé en] 2)
Ferner von einem 8 ½ sch. lang und 1. sch. 3. Zoll breiten tritt vor seinem Laden an obged. behaußung Jahrs auf (id est 24 febr.), 2 ß 6 d
[biffé] Ferner von Zweÿen Kellerfenster seiner behaußung in der Kieffer gaßen am Rindtsfuß Gäßlein, Jahrs auf Martini, 2 lb
(Quittungen, 1741- An 10) C. 246
(vide XV. Prot. de 1640 fol. 16.b & 24.a und Manuale der* Zins vom * f° 208)
vide Arrêté du C.M. du 6. flor. V – 7 fructidor

Fr. Maria Dorothea H Frantz Brackenhoffers geb. Gollin wittib, H. Schaffner Lidvogel, H. Joh: Andreas Bruder
H Jacob Dürninger
modo Dlle Dürninger
Georg Klein, Handelsmann

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1598, Préposés au bâtiment, VII 1313
Pierre Bürckel est propriétaire de deux maison presque l’une en face de l’autre. La deuxième partie de l’autorisation ci-dessous a trait à la maison dite Zum Meyenberg comme le montrent les reports ultérieurs.

Peter Bürckel in Kieffergaß vmb kellerthier. 251.
(f° 251) Mittwoch 6 Xbr. 98 – Peter Bürckel handelsmann wonhafft in Kieffergaß neben dem hauß Zur ÿsern thieren, dem Ist bewilligt word. sein ligende Kellerthier so 5 schuh vffs Almendher auß ghet und 5 schuh 3 Zoll breit Ist, vmb anderthalben schuh beste die gaß hinab, Zuuerrucken, vonweg. des Pfeiler dan er Zwisch. Zweien newen bög. gemacht hat, soll Almend sein vnd bleiben.
Mehr Ist Ihme gegönt worden 2 ligende Kellerfenster auch vffs Allmend herauß Zumachen, nemlich das ober ii+ sch. breit und Z schuh herauß, So dan das vnderste, vnder der haußthieren 2 schuh breit 1 schh herauß vffs Almend Dauon soll er Alle Jar und Martini 99 Zum erst. mal Almend Zinß geben 2 ß d Ist von Jed. 1 ß das hat Georg leutersperg. sein schweh. bewilligt vnd Angenommen Actum durch h Jacob Kniebß vnd Daniel von Molßh. Bawh. Conrad Bering. Johann müllern vnd Georg Haß 3 des d.ths. Stattloh. vnd bede werckmr. 5 tn Xbr 98.
[in margine :] D fol. 229

1777, Préposés au bâtiment, VII 1417
Le maître maçon Jean Frédéric Walther est autorisé au nom du tonnelier Jean Daniel Hoffsess à faire un nouveau parement dans la ruelle du Pied-de-Boeuf

(f° 244) Montags den 1. Septembris 1777. – Mr Joh: Daniel Hoffsess, Kiefer
Idem [Mr Johann Friderich Walther, der Maurer] nôe Mr Johann Daniel Hoffses des Kiefers bittet zu erlauben deßen behausung in dem Rindfuß Gäßel unten auf dem Boden verwerfen Zu laßen. Erkannt Willfahrt aber nur in besagtem Gäßel.

1780, Préposés au bâtiment, VII 1419
Daniel Hoffsess a fait réparer sans autorisation l’encorbellement rue des Tonneliers. Il déclare l’avoir seulement repeint pour gagner en clarté. Les préposés le condamnent à trois livres d’amende

(f° 124-v) Dienstags den 5. Septembris 1780 – Mr Daniel Hoffseß, Kiefer
Mr Daniel Hoffseß, der Kiefer wurde vorbeschieden, und wieder denselben klagend angebracht, daß er ohne Erlaubnus und wider Ordnung den Überhang an seiner behausung ane der Kiefergaß gelegen reparirt habe.
Beklagter zugegen sagt, Er habe weiters keine reparationen gemacht, als um von unten her Helle zu gewinnen denselben angestrichen. Erkannt, Seÿe beklagter Meister Hoffseß in 7. lb. 10. ß d. Straf zu condemniren.
[in margine :] laut Erk. de 19. 7.br 1780. infra fol. 142. auf 3. lb d. gemindert.

(f° 142-v) Dienstags den 19. Septembris 1780. – Mr Daniel Hoffseß, Kiefer
Mr Daniel Hoffseß, der Kiefer præsentirt unterthäniges Memoriale mit bitten ihme die d. 5. hujus andictirte Straf von zehn Thaler gratiose nach zu laßen. Erkannt, Seÿe ex speciali gratiâ besagte straf auf 3 lb. d. zu mindern.

1782, Préposés au bâtiment, VII 1420
Le maître maçon Gruber demande au nom de Jean Daniel Hoffsess l’autorisation de poser un nouveau parement rue des Tonneliers. Les préposés refusent en juin 1782 parce que la façade a un encorbellement. Jean Daniel Hoffsess demande quelques jours plus tard la permission de repeindre la façade. Les préposés refusent pour la même raison.

(f° 84) Dienstags den 11. Junii 1782. – Joh: Daniel Hoffseß Kiefer
Mr Gruber, der Maurer, nôe Johann Daniel Hoffseß, des Kiefers, præsentirt unterthäniges Memoriale mit bitten Zu erlauben deßen Behausung an der Kiefer Gaß gelegen verwerfen und anstreichen Zu laßen. Erkannt, Abweisung, weilen die behausung einen Überhang hat.

(f° 95-v) Dienstags den 25. Junii 1782. – Johann Daniel Hoffseß, Kiefer
Lectum ein von Johann Daniel Hoffseß, dem Kiefer überreichtes und dißorts producires unterthäniges Memoriale mit bitten Zu erlauben, deßen an der Kiefer Gaß gelegene Behausung verwerfen und anstreichen Zu laßen damit solche vom Verderben errettet werde. Erkannt, Augenschein.

(f° 107-v) Sambstags den 13. Julii 1782. wurden folgende Augenschein eingenommen. – Johann Daniel Hoffseß, Kiefer
An Johann Daniel Hoffseß, des Kiefers Behausung, an der Kiefer Gaß gelegen, welcher dieselbe verwerfen und anstreichen laßen möchte.
Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem Begehren abzuweisen, weilen die behausung einen Überhang hat.

1789, Préposés au bâtiment, VII 1423
Le maître charpentier Weber demande l’autorisation de réparer l’encorbellement de la maison de Jean Daniel Hoffsess qui n’a pas les moyens de la reconstruire. Nouveau refus des préposés

(f° 281) Dienstags den 9. Junii 1789. – Daniel Hoffsäß pt° reparation seines überhangs
H Weber Zimmermeister nahmens Daniel Hoffsäß des Kieffers bittet gehorsamst um erlaubnus an deßen in der Kieffergaß am eck des Rindfus gäßleins gelegenen behaußung da ihme jetzt Zur Zeit seine umstände nicht erlauben neu zu bauen, den überhang welche sehr schadhafft ist ausbessern Zu dörffen. Erkannt, Augenschein.

(f° 288-v) Dienstags den 16. Junii 1789. wurden die den 13. hujus eingenommene Augenscheine abgehandelt und dabeÿ erkannt wie folgt. – Daniel Hoffsäß pt° überhangs reparation
In der Kieffergaß an Daniel Hoffsäß des Kieffers behaußung, allwo derselbe um erlaubnus begehrt seinen überhang Zu repariren. Erkannt, Abweisung.

Description de la maison

  • 1730 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, poêle pour officier, chambres, chambre pour le domestique de l’officier, cuisine, vestibule, boutique, bureau, chaudron à lessive, bûcher et cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3 500 florins
  • 1745 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une boutique, un bureau et une cave voûtée, au premier étage un poêle, cuisine, chambre, vestibule et dépense, au deuxième étage poêle alcôve, antichambre à cheminée à la française, vestibule et dépense, au troisième étage se trouvent trois chambres et vestibule, le comble a un grenier dallé, deux pignons en bois, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 4 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Tonneliers

nouveau N° / ancien N° : 13 / 5
veuve Hofsaes
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois mauvais et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 17 case 1

Simon et Forst, rue des tonneliers N° 5 à Strasbourg, Sub. pr 1849 / Dominique
Kohler François Charles, rue des tonneliers N° 5 (Soub.on pr. 1854)

O 55, maison, sol, rue des tonneliers 5
Contenance : 1,05
Revenu total : 135,55 (135 et 0,55)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 330 case 1

Kohler François Charles, rue des Juifs 15
1863 Buchmüller, Joseph, facteur de pianos

O 55, maison, sol, Rue des tonneliers 20
Contenance : 1,05
Revenu total : 135,55 (135 et 0,55)
Folio de provenance : (17)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 /15
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre allemand, registre 30 p. 235 case 3

Parcelle, section 19, n° 153 – autrefois O 55
Canton : Küfergasse Hs N° 20 / Rue des Tonneliers
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,01 – 1,02
Revenu : 1300 – 1200 – 1500
Remarques : II 33

(Propriétaire), compte 254
Buchmüller Maria Josephine Franziska und Miteingenth.
1927 Nagle Auguste et son épouse
1935 Martz Louis & son épouse
1945 André Charles Alois, restaurateur et son épouse
(586)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 252 Rue du Pied de Bœuf, p. 406

5. voy. Rue des Tonneliers N° 5

Canton VII, Rue 251 Rue des Tonneliers, p. 404

5
Pr. Hofsaess, J. Daniel, Tonnelier – Tonneliers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Küfergasse (Seite 91-92)

(Haus Nr.) 25
Müller, Oelfabrikant. 0
Gangler, Stuhlfabrik, 0
Dr. Fischer, Univ.-Prof. E 123
Friedrich,Wwe. H 0
Andlauer, Machinist. H 1
Lehmann, Steindrucker. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 52)

20, rue des Tonneliers (1885-1946)

La veuve Buchmüller charge en 1885 le maître maçon Emile Widmann d’établir sur les deux façades une devanture qui devra être en sapin puisque le bâtiment dépasse de l’alignement et comprend des encorbellements. Auguste Nagle, demeurant à Sarrebourg, qui vient d’acheter la maison charge en 1926 l’architecte O. Zache et l’entrepreneur Meyer de transformer le rez-de-chaussée et le premier étage (le bâtiment dépasse de 40 à 60 centimètres de l’alignement vers la rue des Tonneliers). Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement aérien du 11 août 1844.

F. Marchand installe en 1902 un moteur à gaz d’un cheval-vapeur dans son atelier.

Sommaire
  • 1885 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom de la veuve Buchmüller l’autorisation d’établir une devanture sur les deux façades, 20, rue des Tonneliers et 1, rue du Pied-de-Bœuf. – Autorisation d’ouvrir une baie pour une devanture à volet roulant. Les matériaux devront être le sapin puisque le bâtiment dépasse de l’alignement et qu’il a des encorbellements (arrêté municipal du 6 mai 1856) – Dessin
  • 1888 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. E. Sandrin demande l’autorisation de suspendre des marchandises en fer-blanc. – L’agent voyer estime que les marchandises peuvent être suspendues au corbeau puisque la circulation n’en sera pas entravée, moyennant une redevance annuelle.
  • 1893 – L’inspecteur des contributions Griecker demande l’autorisation de poser une enseigne plate au balcon du premier étage. – Le maire donne son accord
  • 1894 (mai) – Le maire notifie la veuve Buchmüller (demeurant 45, rue des Grandes Arcades) de faire ravaler les façades
    1893 – Le maître maçon Friederich demande au nom de la veuve Buchmüller l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Les deux façades sont réparées et peintes à l’huile, août 1893
  • 1894 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Marchand l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs. – Autorisation – Travaux terminés
  • 1898 – La veuve Diebold et Fils (maçonnerie, 10, rue du Fossé-des-Treize) demande l’autorisation de réparer le crépi. – Autorisation – Travaux terminés
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant quatre volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique et une trappe. – La trappe est supprimée, mars 1897, les volets sont réglementaires, octobre 1898.
  • 1902 – Le fabricant F. Marchand qui emploie un ouvrier et un apprenti demande l’autorisation d’établir un moteur à gaz d’un cheval-vapeur – Le commissaire de police transmet les prescriptions à observer – Le maire délivre l’autorisation – Dessin
  • 1903 – Le maire notifie la veuve Buchmüller (demeurant 45, rue des Grandes Arcades) de faire ravaler les façades – La propriétaire déclare avoir fait ravaler la façade en 1899, elle est disposée à réparer la partie endommagée dans la ruelle – Le maire constate que la façade n’est pas très sale et accorde un an de délai. – Rappel, mai 1905 – Le maire accorde un nouveau délai. – Travaux terminés, octobre 1906.
  • 1907 – Etienne Henger (demeurant 80, rue de la Porte-Blanche, ensuite Faubourg National) estime que le logement du rez-de-chaussée est insalubre. – La Police du Bâtiment constate que le plancher de l’atelier de cordonnerie au rez-de-chaussée est en partie pourri mais qu’il n’y a pas de danger d’écroulement puisqu’il repose sur une voûte en pierre. Le maire écrit au propriétaire puis le met de demeure de faire les travaux sous quinzaine. La demoiselle Sandmann demande au nom de la demoiselle Buchmüller, propriétaire, un délai comme le local est vide.
    1907 (décembre) – M. Buchmüller contre laquelle le locataire a engagé une action en justice demande à la Police du Bâtiment d’attester que le local n’est pas humide. – La Police du Bâtiment déclare que les manquements qu’elle a constatés n’empêchaient pas d’exploiter un atelier de cordonnerie. – Travaux terminés, avril 1908.
  • 1911 – Le maître maçon J.-B. Meyer (22, rue Saint-Louis) demande au nom de la demoiselle Buchmüller l’autorisation de réparer le crépi. – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1911.
    1912 – Le maire notifie M. Buchmüller (demeurant 3, rue des Echasses) de faire ravaler les façades – Les architectes Müller et Mossler (19, avenue des Vosges) demandent six mois de délai
    1913 (septembre) – Louis Zugmeyer demande au commissaire de police et au maire l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord – Dossier classé, octobre 1913.
  • 1925 – La famille Fischer à laquelle le logement au premier étage a été attribué refuse d’y entrer avant qu’il soit rénové et que le crépi soit réparé. – Le maire demande au gérant (l’avocat P. Kræmer, 8-10, rue des Etudiants) de faire refaire le crépi qui s’effrite. L’architecte Emile Wolf (26, avenue de la Forêt-Noire) fait poser des étais sous l’encorbellement. L’avocat Kræmer déclare que la maison appartient pour trois huitièmes à la veuve Riegel et pour cinq huitièmes à l’évêque de Strasbourg. Comme la veuve Riegel n’a pas les moyens de faire faire les travaux, la maison sera vendue aux enchères par le notaire Krænner le premier juin 1926. – Le nouveau propriétaire est Auguste Nagle, demeurant 111, rue de l’Entente à Sarrebourg.
    1926 – L’architecte O. Zache et l’entrepreneur Meyer (22, rue Saint-Louis) font des travaux sans autorisation préalable. – Demande – Comme les travaux sont plus étendus que prévu, le maire demande au propriétaire de renoncer à toute plus-value si la Ville souhaitait acquérir le bâtiment en saillie de l’alignement.
    1926 (octobre) – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée et le premier étage. Le bâtiment fait saillie (40 à 60 centimètres) sur l’alignement de la rue des Tonneliers – Travaux terminés, juin 1927 – Calculs statiques – Plan de situation, plan du rez-de-chaussée et du premier étage
    1926 (octobre) – L’entrepreneur Jean Frezza (49, rue Saint-Erhard au Neudorf) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • Commission contre les logements insalubres – 1899, propriétaire, Buchmüller, demeurant 49, rue des Grandes-Arcades. Observation, rénover les locaux du rez-de-chaussée – Travaux terminés, août 1900
    1906, Travaux à faire, en 2 points – Travaux terminés, octobre 1906.
    Commission des logements militaires, 1915, Travaux à faire, en 8 points. Dossier classé, les travaux non faits peuvent attendre la fin de la guerre, janvier 1917.
    1921 – Plainte du locataire Moser, deuxième étage
    1921 – Liste de travaux à faire – Marie Buchmüller demande un délai pour faire les travaux
    1926 – Plainte de la locataire Schuller, deuxième étage (plancher endommagé)
    1926 – Liste de travaux à faire – Travaux terminés, mars 1927.
    1937 – Le locataire Zwinger demande une inspection qui constate le mauvais entretien – La Police du Bâtiment estime que la plainte n’est pas fondée.
    1938 – Le locataire Holtzmann se plaint des cabinets d’aisance – Ils sont réparés
  • 1945 – Aline Thouvenin (avenue de la Libération à Limoges) demande une attestation pour le bâtiment sinistré par le bombardement aérien du 11 août 1944, propriétaire Mme Zwiller
    1946 – Le bâtiment est entièrement détruit par le bombardement aérien du 11 août 1944 (25 septembre 1944 sur un des certificats). Certificat de sinistré accordé à Charles André, Nicolas Holtzmann, Anna Holtzmann, Rosine Zwiller

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2228)

20, rue des Tonneliers (1945)

Charles André, demeurant 11, place du marché aux Cochons-de-Lait, déclare le 15 janvier 1945 que la maison à trois logements sise 20, rue des Tonneliers a été entièrement détruite le 25 septembre 1944 lors du bombardement aérien.

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Gutenberg
Anwesen : Küfergasse Nr 20
Register Nr.
Fliegerschaden vom 25.9.1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Küfergasse Nr 20
Eigentümer : Charles André, Fegelmarkt 11
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus, Hinterhaus, Seitenbau, Geschäftshaus, Werkstattgebäude
2. Beschädigte Gebäudeteile : total
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Fliegerangriff
4. Art der Schäden : das ganze Anwesen ist schwer beschädigt und sämtliche Wohnungen sind unbewohnbar
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 3, unbewohnbar 3
Geschäfte –
Werkstätten –
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar – : Totalschaden
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 15.1.1945
Unterschrift : Charles André

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (ADBR, cote 424 D 28)

Dossier NV 1990 Z

Le viticulteur Charles André fait en janvier 1946 une déclaration de sinistre pour le bâtiment sis 20, rue des Tonneliers, détruit lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. L’architecte René Schaeffer (à Bischheim) établit en 1950 un devis de destruction. Le bâtiment couvert de tuiles plates comprenait un rez-de-chaussée en briques, une modénature en pierre de taille et des étages en pan de bois crépi. La cave et le rez-de-chaussée avaient 102 m², chacun des trois étages 121 m². Charles André cède en 1950 l’indemnité à la société d’assurances Cité-Vie.

Extraits
  • Déclaration de sinistre, 8 janvier 1946. Charles André, né le 21 juin 1898 à Rodern, viticulteur demeurant 11, place du Marché aux Cochons de Lait à Strasbourg
    20. rue des Tonneliers. Bombardement aérien du 25 septembre 1944
  • 1950. Devis de destruction, établi par l’architecte René Schaeffer, demeurant 18, rue des Rossignols à Bischheim
    Date de construction estimée, entre 1800 et 1850. Rez-de-chaussée en briques, modénature en pierre de taille (épaisseur 52 centimètres), étages en pan de bois
    Réparations importantes en 1926 (remplacement de solivages et de murs extérieurs, propriétaire Nagle) en 1938 (crépissage, menuiserie, peinture, propriétaire Martz)
  • Surfaces. Cave et rez-de-chaussée 102 m², premier, deuxième et troisième étages 121 m²
    Hauteur de sol à sol, cave 3,50 – rez-de-chaussée 3,40 – premier étage 2,44 – deuxième étage 3,01 – troisième étage 2,56 mètres
    Murs en briques et revêtement en pierre de taille au rez-de-chaussée, pan de bois crépi, couverture de tuiles plates
    Pourcentages de destruction
  • Bâtiment n° 1. Totalement détruit, arasé au niveau du sol, les caves sont comblées de gravois et débris provenant des immeubles voisins. Les parties hautes des murs de cave encore visibles sont fortement ébranlées.
  • Dessins (plans, élévations, coupe), signés par l’architecte René Schaeffer
  • Demande d’indemnité de reconstruction, dossier NV 1990 Z, 14 février 1950
    Propriétaire. Charles André, né le 21 juin 1898 à Rodern (Haut-Rhin) marié avec Joséphine Wymann le 1 mai 1928 à Ribeauvillé, vigneron débitant demeurant 11, place du Marché aux Cochons de Lait à Strasbourg
    Bombardement aérien du 25 septembre 1944. Achat en 1943
    Autres biens sinistrés, 10, Grande Boucherie, dossier NV 32.002 Z, mobilier à Rodern
  • Demande d’indemnité de reconstitution, dossier NV 1990 Z
    Déclaration de sinistre produite au nom de Charles André
    Propriétaire du bien sinistré, La Cité-Vie, compagnie d’assurances sur la vie, société anonyme constituée en 1929, siège social 36, rue de l’Arcade, Paris VIII, siège administration, 31, avenue de la Paix à Strasbourg, président Daniel Freysz (33, avenue de la Paix à Strasbourg)
    Fonds commercial, veuve Zwiller (mercerie bonneterie) 9, cité provisoire Leclerc à Strasbourg
    Achat le 5 juillet 1950.
  • Décision de transfert, 4 juillet 1952
    Ancien propriétaire, Charles André, 11, rue du Marché aux Cochons de Lait
    Nouveau propriétaire, Société d’assurances Cité-Vie, 36, rue de l’Arcade, Paris VIII
    Indemnité cédée 749.465 francs (valeur 1939) soit 14.539.620 (valeur 1951)
    Mutuation autorisée par le tribunal civil le 13 décembre 1950.

Relevé d’actes

La maison appartient à Philippe Heus dont le beau-frère (voir la vente ci-dessous) est le sénateur Jean Jacques Schütterlin. Philippe Heus épouse en 1562 Marthe, fille de Loup (Wolfgang) Schütterlin le jeune. Il est dit savonnier au baptême de 1666.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 70 n° 23)
1562. den 23. Nouemb. sind Ehelich eingesegnet worden Philipps Hüß vnd Jungfraw Martha Wolff Schütterlins des Jungen tochter (i 82)

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 73 n° 53)
1666. Herr Philippus heuß, seiffen Sieder, Martha Schütterlin, (infans Johannes Michael, [biffé]), herr Isaac greiß Zunftmeister Zur Mörin, Dosina des bott. selig. witwe In de Lindengelsgaß (i 90)

Philippe Heus, conseiller et directeur de la Monnaie des comtes palatins de Deux-Ponts, vend la la maison dite Zum Meyenberg à Philippe Wilvisheim de Haguenau, fils du consul Nicolas Wilvisheim, et à sa femme Marguerite Goll, fille de Luc Goll

1590 (19. octob.), Chancellerie, vol. 269-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 69-v
Kauff Philips Wilueßh. von Hagenaw vber ein hauß In Kieffergassen
Erschienen h Hanns Jacob Schütterlin alter Rhatsbewandter, Hanns Mathis Rhot beÿsitzer deß Kleinen Rhats vnd Hanns Michel Heüß, alle dreÿ als beuelch vnd gewalthabere h Philipps Heüsen Jetziger Zeitt Pfaltzgrauischen Zweÿbrückischen Rhatts vnd Müntz verwalters Zu Bergzabern Ires liebwertten Schwagers vnd geuattern, (…) vnd
haben In gegenwertigkeit Philips Wilueßheim von Hagenaw h Niclaus Wilueßheim alt. Stettmeisters Zu Hagenaw sohns (verkaufft) erstgedacht. Philips Wilueßheim der dann also für sich vnd sein Haußfraw Margreth Gollin mit beÿstand herrn Lux Gollen seines schwehers vnd Michel Gollen seines Schwagern vestiglich Kaufft hatt,
Ein behausung mit allen derselb. gebeuw. begriffen. Zugehörd. vnd gerechtigkeitten Zum Meÿenburg genannt In der Statt Straßburg In Küeffer gassen geleg. ein seit ein Eck hauß am Meÿen gäßlein, anderseit neben einer behausung Jacob Beckhoren* von Trüren* Zugehörig, so Bastian Brand d. Jünger Tuchman bewohnt, hinden vff die gastherberg Zum Rindsfuß stoßend, Von welcher behausung gohnd Zuuor ein pfund ewigs gelts den Guthleüthen Zur Rothenkirchen beÿ Straßburg vff Bartholomei, Item 20 gulden gelts Straßburger wehrung vf Marie verkündung fallend mit 400 gulden gemelter wehrung hauptguts ablösig deß vesten Georg Johamen von Mundoltzheim, alt Stettmeisters selig. Wittib vnd Erben, Item 25 guld. gelts vff weihenacht. fallend mit 500 guld. hauptguts Straßburger wehrung herrn Michael Theürern Ein vnd Zwantzigern letztlich soll disse behausung auch verhafftet sein für ein schuld nemlich 465 pfund Straßburg. weÿland Johann Mocken deß Muntzmeisters seligen Erben, So der keüffer (…) über sich genommen, Sonst were angeregte behausung allerdings Zinßfreÿ ledig vnd eigen, vnd alles Recht gerechtigkeit & dem Keüffer vbergeben vnd bekandt das disser verkauff vnd Kauff vber vorgemelte beschwerd. Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 150 pfund pfenning Straßburg

Philippe Wilvisheim de Haguenau épouse en août 1590 Marguerite, fille de Luc Goll
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 121 n° 398)
1590. 5. Trinitatis. Philips Wilvisheim von Hagenaw vnd Margaretha Lux Gollen dochter eingesegnet den 4. Augusti (i 130)

Le marchand Philippe Wilvisheim de Haguenau vend la maison au marchand Pierre Bürckel

1595 (24. Jan.), Chancellerie, vol. 301 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 9
Kauff Peter Bürckels des handelßmanns vber ein behausung In Küeffergaß
Erschienen Philips Wilueßh. Jrn burg. vnd handelsmann Zu hagenaw vnd
hatt in gegensein Peter Burckels deß handelßmanns (…) zu kauffen geben
eine behausung vnd hoffstatt mit allen Iren gebewen & geleg. In Küeffer gaß einseit ein Eck am Rindsfuß geßlin, and.seit neb. Sebastian Brand.dem handelsmann, hinden vf d. Würths hauß Zum Rinds fuß gnt. stoßend, Dauon gehnd Jharlich 2 fl. gelts dem Guttleuth hauß alhie vf Bartholomei loßig mit 50 gld. Mehr 20 fl. St. wh. w. deß Edlen Vesten Georg Johamen gewesenen Stettmeisters selig. Erben vf vnser frawen v.kündung tag losig mit 400 lb d gemelter w. Mehr 25 guld. h. Michel Theurern xv. Jhärich vf den h. Weihenacht tag fallend mit 500 gld. St. w. losig, Mehr 22 guld. p. 15. batz. 7 schilling vnd sechs pfenning Johann Meck. deß Notarÿ selig. Erb. Jherlich vf Weihenacht. fallend, wid.keüfig mit 457. ½ fl. p. 15. batz. sonst ledig vnd eig. Vnd were d. Kauff zugang. für vnd vmb 2550 gld. zu 15. batz.
Confessat

Originaire de Durlach, le marchand Pierre Bürckel achète le droit de bourgeoisie le 20 juin 1594.
1594, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 583
Peter Bürckell vonn Durlach der handelßmann, khaufft mit beÿstandt Andres Dieffenbechers daß burgerrecht, vnndt will Zun Spieglenn diennen Actum den 20.t Junÿ 94.

Le marchand Pierre Bürckel épouse en 1596 Ursule, fille du tonnelier Georges Leitersperger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 56 n° 132)
1596. Dominica Pentecostes 30. Maÿ. Petrus Bürcklein d. Handels Man, vnd Ursula Georg Leÿtersperg. des küeffers tocht. Eingesegnet Zinstag den 8. Junÿ (i 58)

Pierre Bürckel est autorisé en 1598 à acheter une poutre au chantier des Charpentiers
1598, Protocole des Quinze (2 R 27)
Peter Bürckel. (ca. Heinrich Zorn, Barchethandel) 39. 58. 142. (ca. Heinrich Zorn, Barchethandel)
(f° 148-v) Sambstag den IIII Novembris – Peter Bürckel bitt vmb ein thonnbaum vom Zimmerhoff vmbs geltt Zu einen durch zug. Erkandt Ime vermög der ordnung ein Thonnbaum werden laßen. B. Mr.

Mentions de Pierre Bürckel dans les registres du Magistrat
1599 XV (2 R 28) Peter Bürckel. (ca. Heinrich Zorn) 4. (Barchethandel, Ferbereÿ) 19. 55. 64. 94.
1600 XV (2 R 29)
Peter Bürckel. 65. 72. 85. 97. 101. 123. 128. 133. 137. 142. bis. 157.
1601 Conseillers et XXI (1 R 80)
Peter Bürckle vmb fürschrifft. 215.
1601 XV (2 R 30)
Peter Bürckel. 17. 163.
1602 Conseillers et XXI (1 R 81)
Peter Bürckel vmb Fürschrifft. 123.
1602 XV (2 R 31)
Peter Bürckel. 5. 126. 138. 152. 158. 160. 183. 191.
1603 Conseillers et XXI (1 R 82) Peter Bürcklin et consorten contra Kupfferschmid. 178.
1605 Conseillers et XXI (1 R 84) Niderwesel contra Peter Bürckel. 62.
1605 XV (2 R 33)
Peter Bürckel. 8. 19. 22. 26. 32. 36. 37. 39. 40. 41. 42. 43. 46. 57. 91. 97. 102. 113. a.b. 116. 117.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88) Peter Burckle in schellenwerck spannen (Landherr zu Barr). 170.
1614 XV (2 R 42) Peter Bürckelß wittib. 174. [Kauffhauß extantzen]
1616 XV (2 R 44) Peter Bürckels wittib. 78. 140. [Kauffhauß extantzen]
1622 VII 1337 Bauherren – Vogteÿ geldt angelegt, Peter Bürckels des Handelsmanns Sohn (180)

Ursule Leitersperger, veuve de Pierre Bürckel, épouse Matthieu Schulter, licencié en droit, grand bailli de Stühlingen et conseiller des Pappenheim
Mariage, Schiltigheim (luth.)
1608. Montag (-) Eingesegnet word. der Ehrenvest vnd hochgelehrte H Mattheus Schulter deren Rechtth Licentiat, Bappenheimischer Rath vnd Ober Amptmann in d. Landgraveschafft Stuhlingen s vnd Fraw Ursula Leiterspergerin H. Peter Bürckl, weÿland Handels Man Zu Straßburgk hinderlaßene wittwe (i 75)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 266 n° 740) 1608. Sontag den 13. Novembris. Mattheus Schultter d. Recht. Licentiat, pappenheimisch. Rath vnd Ober Ampt Man d. Landgraffschafft Stülling. vnd Ursula, Peter Bürcklins des handel Mans Nachgelaß. wittib, Eingeseg. Montag den 28. Novemb. Zu Schiltigkeim (i 272)

Ursule, veuve de Mathieu Schulther, demeurant dans le comté de Stühlingen, assistée de son frère docteur en droit Sébastien Leitersperger et le tuteur de ses enfants Jean Jacques, Jean Georges et Anne Elisabeth, hypothèquent trois maisons au profit de Madeleine, veuve de Marc Brunner, d’Ulm. Catherine, veuve de Georges Leitersperger, mère de la débitrice, se porte garante.

1612 (7. Julÿ), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 193
(Inchoat. fo: 208.) Erschienen die Ehrentreÿch Frauw Ursula des Ehrenuesten und Hochgelehrten herrn Mathei Schulthers der Rechten licentiaten, In der Landtgraffschafft Stilingen seeligen witwe, Mit beÿstand des Ehrenvesten, Hochgelehrten herrn Sebastian Leÿterspergers der Rechten doctor der Statt Straßburg Advocat vnd Rath Ihres lieben bruders vnd H Johann Ulrich Klotters beÿder Ihrer geschworner Vögt, So dann H. Benedict Bürckel allß geschworner vogt, Hanß Jacobs, hanß Jörgen und Annen Elisabethen ermelter Ehegemechd Kinder
Haben in gegensein des Ehrenvesten herrn Albrecht Schleichters burgers Zu Ulm Innammen der Erentreÿchen Frauwen Magdalenen, wÿland herrn Marx brunners burgers Zu Ulm seelig wittwe – schuldig sein 3000 guldin Ulmischer werung
dafür Vnderpfand sein sollen, dreÿßigk fünff gulden gelts zv xv batzen vff dem Hertzogkthumb Wüttenberg (…)
Item hauß vnd hoffestatt mit allen Iren gebeuwen & gelegen In der S S In der Küeffer gaßen, einseÿt ein Eck am Rindtsfuß geßlin, die anderseÿt Sebastian Branden seeligen erben stoßend hinden vf den Rindtsfuß, dauon gendt 25 guldin gellts zu xv batzen lösig mit 500 guldin derselben werung H Michel theürers seeligen erben, Mehr xxv guldin gelts zu xv batzen mit v C guldin derselben werung abzulösen frauwen Marxen von Eckeuerßheim seeligen wittwe, Sunst eÿgen
Item hauß, hoffestatt mit Iren gebeüwen gelegen In der Statt Straßburg auch In Khüffergaßen, einseÿt H Johann Weÿtzen anderseyt der Kniebsischen huß Zum Beeren genant stoßend hinden vf den Steinin Man, dauon gendt 25 guldin gelts lösig mit 500 guldin H Heÿnrich Gambsen, Sunst ledig eÿgen,
Item Ein fünfftertheÿl ane dem Zweÿ theÿl Ir für unvertheilt gebürende ane hauß, Sampt Zweÿen hinder heüßern, mit Iren hoffestatten vnd höfflin auch allen andern Iren gebeüwen & gelegen In der St. St. auch In Khüffergaßen, einsÿt ein eck am Rindtsfuß geßlin, andersÿt Michel Gollen seeligen Creditoren stoßend hinden zum theil vf hannß Romen, vnd Erasmum Schotten die Nestler auch Zum theÿl der Herren Moren Zunfftstub, dauon der drittheÿl Frauwen Catharinen Irer Mutter, vnd die Überigen Vier fünffte theÿl ein Zweÿtheÿl der Schuldglaubigerin geschwüsterden zustendig, dauon gendt sammethafft 8 Pfundt Pfenning gelts lösig mit 100 Pfund pfenningen, wÿland herrn Balthasar Stoßers seeligen erben Sunst ledig eÿgen
Und Zu noch mehren sicherheit (…) ist auch Erschienen, die tugendsame Frauw Catharin Herrn Georg Leÿtterspergers seeligen wittwe der Frauw Schuldtbekhennerin Mutter hatt sich mit beÿstand des Ehrenvesten Hochgelehrten herrn Laurentÿ Seringers der Rechten doctor Ihres lieben dochtermanns vnd vogts, Zur rechter Bürgin ernannt und gesetzt
[in margine :] Erschienen Herr hannß Joachim Bischoff handelsman Zue Ulm, In namen herrn Hanß Eittel Neuwbeurs vnd Herrn Albrecht Schleÿchers beeder Zue Ulm, Allß dochter und vetter frauwen Magdalenen der Schuldglaubigerin hierin benant, Hatt in gegensein des Ehrenvesten und Hochgelehrten Herr Sebastian Leÿtersperg.s der Rechten Doctor und Aduocaten der Statt Straßburg Innamen Frawen Ursula H Mathei Schulthers seelige Wittwe (…) Beschehen vff den 13. Januar Anno 614

Ursule Leitersperger se remarie avec Jean Renger, nommé procureur de la ville en 1617.
1617, Conseillers et XXI (1 R 98)
(f° 30) Montag den X Februarÿ – D Johann Renger Procurator ordnung geschworen.
1621 XV (2 R 49) D. Johann Renger. 35. (procuratores ergötzlichkeit)
1629 Conseillers et XXI (1 R 111) D. Johann Renger zu Tubingen citirt) contra Heinrich Müllern. 70.
1634 Conseillers et XXI (1 R 116) Dr. Johann Renger und übrig Zu Willstett angehaltenen burgern. 152.

Accord relatif à la rétribution de Jean Renger qui a été nommé greffier du Sénat un an auparavant pour remplacer Chrétien Textorius
1628, Conseillers et XXI (1 R 110)
(f° 293) 5. Januar. 1629. D. Johann Renger wegen seiner bestallung
Herr Sattschrbr. referirt, Obwohlen Herr Dr. Renger vor Einem Jahr beÿ Mh. ahn Statt Christiani Textorÿ, Zue Einem Rhatschrbr. Vnd Zwahr auff die Völlige bestallung, wie Er Textorius selbige gehabt, angenommen worden, so seÿe doch Selbige Erkantnuß nicht ins Prothocoll khomm. dieweil Sich nuhn vnd and.er seiner bestallung auch ein Addition von 17. fl befindet, welche Von den 3. Stifftern, Roth Kirch, Carthauß, vnd Clauß in undis, ihme Textorio alle quatember gereicht worden, anietzo aber h. Dr. Reng. von bemelter Stifft Schaffnern, ohne special Urkund auß dem Protocoll nicht mehr wollen gevolgt werden, Alß stelt Ers Zur Mh. ob Sie vorige Erkhandtnuß ratione dieser Addition d. 17. fl. alle Vierthel jahr, nochmal confirmiren wolt. damitt Eß dem Protocoll inserirt, vndt ihme deßen Ein schein vnd Vrkundt darauß ahn die Schaffner khönte mittgetheilt werd.
Ekhand, Ist bemelte Addition d. 17. fl. confirmirt, vndt in daß Protocoll Zu Zeichnen bevohlen worden, Jedoch mitt del Anhang, daß Er Sich alles Advocirens, sowohl in Anstellung d. Supplicationen, alß ander.er Schrifft hienführo müsigen, wie auch seine And.wertliche bestallungen resigniren solle.

Jean Renger et sa femme Ursule Leitersperger vendent la maison au marchand Paul Gotthard : acte interrompu puis vente

1621 ([15. 7.br / 3. Oct.]), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 69-v
Kauffverschreybung Pauli Gottharts vber sein Behausung In der Kueffergassen
(Vide infra folio 84.) Erschienen der hochgelehrte Johann Renger der Rechten Doctor vnd procurator des Grossen Rhats alhier vnd Frauw Ursula Leytterspergerin sein eheliche haußfraw mit beÿstand des auch hochgelehrten H Sebastian Leytterspergers der Rechten Doctors vnd der Statt Straßburg bestelten Advocaten vnd H Blasi Leyttersperg.s Burg. vnd handelßmanns Ir Fr. Ursulæ beyder Brued. vnd nechst verwandter bede ehegemecht für sich selbst vnd benanter Doctor Johann Renger als geordneter vogt Ulrich weÿland Ulrich Leytterspergers selig. hinderlaßenen Sohns vnd
haben in gegenwertigkeyt Pauli Gotthardt handelßmanns vnd Burgers alhie (verkaufft)
ein Behausung alhie In der Kueffer Gassen so einseyt ein Eck ane dem Rindtsfueß Gasslin anderseyt neben (-) vnd hinden auff die Herrberg Zum Rindsfuß genannt stoßend gelegen, davon gehend Jarlichs
[interrompu]

1621 (16. Septembr.), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 84
Kauffverschreybung Pauli Gottharten vber sein Behausung in Kueffer gassen
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1621 folio 208. Zubefinden.) Erschienen der hochgelehrte Johann Reng. der Rechten Doctor vnd Procurator des Grossen Rhatts als ehevogt Fr. Ursulæ Leytterspergerin sein eheliche haußfr. mit beÿstandt wissen vnd bewilligen des auch hochgelehrten herrn Sebastian Leyttersperg der Rechten Doctors vnd der Statt Straßburg bestelten Advocaten vnd H Blasi Leyttersperg.s Burg. alhie Ir Fr. Ursulæ beyder Brueder vnd nechst verwandter vnd obgemelter D. Johann Reng. (Hans Jacob Bürckeln Ir Fr Ursula ehel. Sohns)
haben in gegenwertigkeyt Pauli Gotthardt handelßmanns vnd Burgers alhie (verkaufft)
ein Behausung alhie In der Kueffer Gassen so ein Eck ane dem Rindtsfueß Gasslin vnd gedachter Küeffer Gassen einseyt In gemelter Kueffer gaßen neben Bernhard Bad. vnd in dem Rindsfus Geßlin neben vnd hinden auff die Herberg Zum Rinds fuß gesselin stoßend gelegen, sampt einem grossen schwartzen Kasten vnd. Im Gaden, davon gehend Jerlichs 20 guden Str. W. uff Mariæ Verkundung in hauptgut mit 400 gld Fraw Agnes Marxin selig Erben, Item Zehen gulden ein schilling auff weÿhenachten Michael Theurers Fünffzehners selig. Erben In hauptgut mit 200* fl. w. Item ein pfund 10* d * der Rothen Kirch vff Bartholomei sonst eyg. vnd were dier Kauff vber die beschwerd. Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1200 pfund pfenning
Dabey auch abgeredt dieweil der verkeuffer für sein eheliche haußfr ein verehrung begert, er der Verkeuffer auff weÿhenachten von Irem Kauffman so das Gaden in der weÿhenacht Meß geprauch. vnd dafür den versprochenen Zinß erstatten würd. das solcher Zinß der Frawen Verkeufferin ane statt begehrten verehrung zustehen vnd Ir gelufert werden soll
(vide nachtragbuch de A° 1630. er seqq. fol: 239)

Originaire de Sainte-Marie-aux-Mines du côté Ribeaupierre, Paul Gotthard, fils de l’administrateur des mines Paul Gotthard demeurant à Echery, épouse en 1607 Anne Marie, fille du tailleur Georges Gro (Grau) : contrat de mariage, célébration
1607 (7.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) n° 221
Eheberedung Zwüschen dem ehrsamen Paulo gotthardt von Marien kirch vff der Rappoltzsteinischen seÿtten Zu Eckerich, weÿland Pauli gotthardt, Berck Verwessners Zu Marien Kirch seeligen Sohn An einem
So dann der ehrsam: vnd tugendreichen Jungfrauwen Annen Marien Groin Meister georg groen deß schneiders burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter Andern theÿls
Actum Sonntag den 7.ten Februarÿ Anno 1607. (unterzeichnet) Ich Paulus Gotthart d. Hochzeitter Bekenne wie vorstehtt, gerg gro der hoch zeiterin vater

Mariage, cathédrale (luth. p. 191)
1607. Dominica Reminiscere. Carolus gothardt von Maria Kirch der Wurtz kremer Anna Maria Jörg Gro des schneiders tochter (i 99)

Le marchand d’épices Paul Gotthard de Sainte-Marie-aux-Mines devient bourgeois par sa femme Marie, fille du tailleur Georges Krau
1607, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 883
Paulus Gotthardt der Wurtz Krämer von Marien Kürch, Empfahet daß Burg.recht von Anna Maria, Georg Krauwen des schneiders Alhie Ehelichen dochter wüll Zum Spüegel dienen vnd 200 fl. verstallen Actum den 21. Maÿ Aô 1607.

Paul Gottard et le tuteur de ses enfants vendent la maison au marchand Jean Goll, assesseur au Petit Sénat

1634 (31. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 400-v
(Protocollat. fol. 62. – diser Kauff ist den 13. feb. vndt 3. Martÿ 1638. Einem E. gross. Raht vorgebracht. vndt daselbsten vff gewohnliche behabung Confirmirt word.) Erschienen Paul Gotthardt burger Zu St. für sich selbsten und hanß Waltz der Weißbeck Alß vogt sein Gotthardten Kindern
hatt in gegensein herrn hanß Gollen deß handelßmanns vnd Kleinen Rhats Verwanthen (verkaufft) mit beÿstand H Adam Schiffmanns Alten Kleinen Rhatsverwanthen
hauß vnd hoffstatt, mit allen Anderen ihren gebäwen & Alhie in Küeffer gassen ist einseit ein Eck Am Rindtsfueß gäßlin, anderseit neben H D. Johann Georg Kasten keinen Rhats Advocaten und procuratorn, hinden vff die herberg Zum Rindtsfueß genannt stoßend gelegen, dauon gehen Jarß vff Bartholomei j. lb d bod. zinß der Rohten Kürch alhie, Item 20. fl. St. w. vf Mariæ v.künd. Jr. hieronimo Vffsteiner Zu Franckhfort in hauptg. mit 400. fl. w. So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 52. lb 10 ß d. Christoff Engelhardten dem Handelßmann, Item vmb 200 lb d H D Johann Renger Grossen Rhatschreibern Jährlich vff weÿhenachten mit 10 lb Zuuerzinsen vnd vf begeren Zuerlegen, So dann gehen auch Jarß von den Kellerfenstern 2 lb Allmend gelts d. St. St. sonst eÿgen Vnd were diser Kauff vber die beschw. so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 750 pfund
Nota. obwol obbesagter H D. Renger noch wegen 300. lb so in schlechtem gelt abgestossen worden, einen nachtrag zusuchen vermeint, So hab. doch die verkäuffere solchen Nachtrag vff Ihnen behalten vnd den Käuffer deß orths zu ubertreten zugesagt

Le marchand Jean Goll épouse en 1627 Dorothée Falck, fille de l’ancien commissaire de la Chancellerie
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 42-v)
1627. Johannes Goll der handelsmann H. Michaël Gollen des handelsmanns vnd burgers alhie hinderlaßener Sohn, vnd J. Dorothea h. Augustini Falcken Cantzleÿ Commissarÿ hin.laßenen tochter. Eingesegnet den 27. Febr. (i 49)

Jean Goll, marchand et assesseur au Petit Sénat, se remarie avec Félicité Ingold, fille de l’assesseur des Quinze Elie Habacuc Ingold : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – der Ehrenuest vnd wohl für geachte Herr Johannes Goll eines Ehrsamen Kleinen Raths alter beÿsitzer, Handelsmann und burger alhie Zu Straßburg einen sonderlichenn ehelichenn willen, liebe Und anmuth Zu der Edlenn Ehrn. Und Viel tugendreichen Jungfrauen Foelicitati Ingoldtin weÿland deß Edlenn Ehrenuesten hochachtbahrn Fromm Fürsichtig: Und Weißen Herrn Eliæ Habacuc Ingoldts deß beständigen Regiments der herren Fünffzehen, inn allhieiger deß hieligenn reichß freÿen Stadt Straßburg mit auch weÿland der Edlenn, Ehrenn, Und Viel tugendreichen Frawen Annæ Ingoldten gebohrner Von Hohenburg beeden seeligen ehelich erzielterm hinderlaßener Jüngster dochter gewonnen Vnd er Vff Vorhergangen sein selbs beschehenes freündliches ansuchen – inn obermelter Statt Straßburg auff Montag den 24. Novembris Ano 1634.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 170)
1635. Dom. jnuocavit d. 15. Jenner. H. Hanß Goll d. handelsmann d. Elter, eines Ehrsamen Kleinen Raths alter beÿsitzer, vnd Jgfr. Felicitas Hn Eliæ Habacuc Ingolts xv. Nachgelaßene dochter. Eingesegnet Zinstag d. 24. febr. Zu S. Thoman (i 176)

Le tuteur des trois enfants de feu Jean Goll et de Félicité Ingold, assisté de leur beau-frère Daniel Espich, docteur en médecine, rembourse un capital dû d’après un titre de 1561 sur la maison dite Zum Meyenberg

1655 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 422-v
Erschienen H Johann Theoderici Sprenger U.I.D. Und Burgers Zu Franckhfort, Und Fr. Mariæ Catharinæ beÿder Eheleuth, in crafft eines zu Franckhfort am Maÿn am 10. Junÿ nechsthien Von Ihme dr. Sprengern eigenhändig gefertigten (…) Gewaltscheins, bevollmächtigter Befelchhaber, H. Johann Casimir Werlin der Handelßmann Von berührtem franckhfort
hatt in gegensein H. Johann Philipp Kasten U.J.D. und E.E. Kleinen Rhats advocati et procuratoris alß Vogts weÿl. H Hannß Gollen geweßenen alten großen Rhats Verwanthens alhie in letzter Ehe mit Fr. Felicitatis Ingoltin erziehlter 3.er Kinder, mit beÿstand H. Daniel Espichs Med. Doct. ihres Schwagers
400. fl. straßb. Wehrung Capital, so Jahrs Vff Mariæ Verkündung mit 20. fl. besagter wehrung nach innhalts eines pergamentinen, durch weÿl. H. Johann Carl Lorchern alß geweßenen bischofflichen Contractuum Notarium seel. am 25. Januarÿ A° 1561. mit deß bischffl. hoffs Zu Straßburg anhangendem Insigel gefertigten (…) Zinnßbrieffs, Von Vff Vnd abe einer Alhie in der küeffer gaßen neben weÿl. H. Daniel Ringlers geweßenen Ammeÿsters alhier seel. hinderlaßenen fr. Wittib und Erben ein Vnd and. seit ist ein Eckh Undt hinden Vff die Herberg Zum Rindtfuß stoßend gelegener Und Zum Meÿenberg genannten behaußung, Verzinnß werden, Vnd obermelter H Dr. Espich alß ietzmahliger possessor dißer behaußung solchen Zinnß Zu entricht. Verbunden ist

Daniel Espich se marie en 1650 avec Marie Dorothée Goll, fille du marchand Jean Goll l’aîné
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 8-v)
1650. Dncâ XX Trinit. 27. VIII.bris. H Danjel Espicius, Medicinæ Doctor, H. Jacobi Valentini Espicii Med. d. Phil. Doctoris, auch beÿ hießiger Löbl. Universität Professoris Publici Ehelicher Sohn vnd J Maria Dorothea, H Johann Gollen des Eltern gewes. handelßmanns vnd E. E. Groß. Rhats Beÿsitzers alhier hinterlassene Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 5. IX.bris zu St Thomæ (i 10)

La maison revient à Marie Dorothée Goll, femme du docteur en médecine Daniel Espich, qui meurt en 1655 en délaissant pour héritiers ses deux frères et sa sœur. La masse propre au veuf présente un déficit de 94 livres, celle propre aux héritiers s’élève à 3 897 livres. L’actif de la communauté s’élève à 658 livres, le passif à 1 091 livres

1655 (1.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 23) n° 19
Inventarium und Beschreibung, aller vndt Jeder haab Nahrung vndt Güethere, so weÿlandt die Ehren vndt Viel tugendtreiche Fraw Maria Dorothea Espichin, gebohrne Gollin, deß Ehrenvest vndt hochgelehrten herrn Daniel Espichs Medicinæ Doctoris Burgers alhie haußfraw nunmehr seel. welche am 15. Maÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts Verblichen, nach Ihrem aus dießer welt tödlichem hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, Welche vff freündtliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Edlen vndt hochgelehrten herrn Johann Philips Casten, der Rechten Doctoris Advocaten, vndt E. Ehrsamen Kleinen Raths Procuratoris vndt Burgers alhie als H Johannißen, Johann Eliæ Vndt Foelicitatis, aller dreÿ geschwüsterdt vndt weÿland deß Ehrenuest Fürgeacht vnd weÿßen Herrn Johann Gollen deß Ältern, handelßmanns vnd E. Ehrs. Großen Raths alhier Beÿsitzers seel. hinderlaßener beed. Söhn vnd dochter, d. ietz abgeleibten fraw seel. brüd. vndt Schwester vndt ab Intestato hind.laßene nechster Erben geschwohrnen herrn vogts (…) So beschehen vnd angefangen auff Montag den 1.ten Julÿ A° 1655.
Publicatio et Resolutio auff hieuorgeschribenes Codicill

Inn dem Eÿßenburgerhoff alhie an d. Münstergaß geg.dem Gürthlerhoff und Collegio gelegen, so d. wittwer Lehnungsweiße bewohnt, ist befunden worden, wie volgt
Ane Haußrath. Vff der Andern bühnen, In der obersten Stuben, In der Nebens Cammer, In der Cammer A, In der Obern stuben am Gang, Vff dem Gang, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Magd Cammer, Im haußöhren, In der Speiß Cammer, In d. Bauch Kuchen, In deß H. D. Studier Stuben, In der Stub Cammer, In der Wohn Stuben, Vor dießer Stuben, In der Küchen, Im Hoff, Im Keller
Eigenthumb vndt Besserung ane Heusern (W.) Item ein Sibendtheil, ane einer halben Gewerbs Behaußung, sampt einel hind.hauß, vnd höfflin, auch allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weith. rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeiten genandt Zum Rothen Offenloch, gelegen in allhiesiger Statt Straßb. vnden am Vischmarck, gegend. Zunfftstuben Zur Mörin über (…)
(E.) Item hauß Vndt hoffstatt, mit allen and.n Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten gelegen alhie in d. St. Straßb. in d. Küffergassen, so Zum Meÿenberg genant, j.s. ein Eck am Rindtsfueß gäßlein, 2.s. ietz neben H Johann Thoman Kawen, dem handelßmann vndt d. Zeitt E. Ehrs. Großen Raths alhie Beÿsitzern, vornen vff ermeltte Küeffergaß, hinden vff die Gastherberg Zum Rindtsfuß stoßend, davon gibt man Jährlich. vff Bartholomæi j lb d bodenzinß dem Stifft Zur Rothen Kirchen alhie, wie auch 2 ß d Allmend Zinß, d. Statt Straßb. Zinnßmstr. Jährlich vff Martini, Item 20 fl. Straßb.w. vff Mariæ V.kündung hiebeuor Jr Hieromÿmo Uffsteinern Zu Ffurth ietz aber d. Erben selbsten in hauptguth mit 400 fl. St. w. abzulöß. Sonsten vber dieße beschwerd. freÿ ledig vndt eigen angeschlagen p. 600 lb. d. Darüber sagt j. Perg. Kauffbr. Inhalts, wie d. fraw seel. vatter dieße behaußung von Paul Gotthardten Burgern alhie v hannß Woltzen dem weißbecken sein Paul Gotthardt Kind. vogt an sich erkaufft mit d. St. Straßb.anhangend. Contract Insigel deßen datum den 31.ten Maÿ A° 1634. Darbeÿ noch j. altter t. Perg. Kauffbr. besagendt, wie erst ernandter Paul Gotthardt dieße behaußung von H Dr Johann Rengern erkauft mit d. St. Straßb. anhangend. Kleineren Secret Insigel deßen dat. den 1.t 7.bris A° 1621. Ferners darbeÿ j. alte t. Perg. Zinß v.schreibung vber 500 fl. Straßb. w. so vf solcher behaußung gestanden, besagend, vnd dann auch sonsten allerhand schrifftlicher bericht v. quittungen, alles mit N. 20. signirt.
Deß H. Wittwers unveränderte Nahrung betreffend, Sa. haußraths 24, Sa. Bibliothec 20, Sa. Silbergschmeids 17, Sa. Guldener Ring 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 168, Sa. Gülthen 13, Sa. Eigenthums vnd beßerung ane einer Behaußung o, Sa. Schulden 58, Sa. Ergäntzung 44, Summa summarum 367 lb – Schulden 461, Übertreffen also die Schulden auß des H Wittwers unverändert nahrung Zubezahlend deßelben gantzes Vermögen vmb 94 lib
Der Erben unverändert Guth anlangend, Sa. Haußraths 267, Sa. Viehs 4, Sa. Silbergeschirrs vnd Geschmeids 146, Sa. Guldener Ketten Armband, Ring vndt Geschmeids 185, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1849, Sa. Gülthen 38, Sa. Eigenthums vnd beßerung einer behaußung 600, Sa. Schulden 142, Sa. Ergäntzung 754, Summa summarum 3987 lb – Schulden 91, Nach deren Abzug 3897 lib
Die Theilbahre Verlaßenschafft berührend, Sa. Haußraths 106, Sa. Früchten 2, Sa. Vieh 2, Sa. Silbers 32, Sa. Guldenen Ring 2, Sa. Schulden 511, Summa summarum 658 lb – Schulden 1091 lb, Nachstand der theilbahren Nahrung 433 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3368 lib

Daniel Espich se remarie en 1657 avec Marie Elisabeth Dinckel, fille du docteur en médecine Daniel Dinckel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 32)
1657. Dncâ XVI. Trinitatis d. 13. Sept. H. Danjel Espich, Medicinæ Doctor vnd J. Maria Elisabeth weiland H Danielis Dinckels Medicinæ Doct. hinterlaßene Eheliche Tochter, Copulirt Zinst. d. 21. Sept. zu St. Thoman (i 35, proclamation cathédrale f° 78-v))

Partage de la succession de Marie Dorothée Goll entre le veuf, Félicité Goll femme du marchand Jean Daniel Brand et les étudiants en droit Jean et Jean Elie Goll.
1665 (20.11.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 13)
General Theil Register Über Weiland frawen Mariæ Dorotheæ Espichin, gebohrner Gollin seel. Verlaßenschafft darinnen was beedes H d. Daniel Espichen dem Wittibern undt denen Ihro d. fr. Seel. 3.en Geschwistrig. laut getroffenen Transaction Zu getheilt vndt verglich. Zubefind. 1665.
Zuwißen, daß auff Hieunden bemeltem dato, auf der Pfaltzen in d. kleinen Rathstuben Alhie Zu Straßburg beÿsammen erschienen weÿland der viel ehren vnd tugendreichen Frawen Mariæ Dorotheæ Espichin, gebohrner Gollin seel. nachgelaßener Herr Wittiber, und Erben, wie auch derselben respectiué Herren Ehe: vnd vögt, die Edle, Hochgelehrte Ehrenueste und Wohlvorgeachte Herren, Daniel Espich, Med. Dr. mit beÿstand deßen auch Hochgelehrten Herrn Johann Adam Gollen I.U. Dris ane Einem,
So dann Herr Johannes Goll, Juris Candidatus, Herr Johann Daniel Brand, Handelßmann als Ehevogt Frauwen Foelicitas Gollin, Ingleichem Herr Johann Philipps Kast, I. U. Dr vnd E.E. Kl. R. Actuarius et Referens, als noch vnentledigter vogt Herrn Johannis Eliæ Gollen, LL studiosus, sambtliche der Einhelligen Intention, obehrengedachter frawn Mariæ Dorotheæ Gollin seel. Verlaßenschafft halben nach Laut deren entzwischen beeden Parthen den 18. 7.bris nechsthin getroffenen Transaction, vergleich vnd Außkauf, die separation, abtheilung vnd außweißung für vnd ane die hand Zunehmen (…) Donnerstags den 20. Septembris aô 1665
Copia Transactionis, vergleich vndt Außkauffs

La maison revient à Jean Daniel Brand et à sa femme Félicité Goll. Jean Daniel Brand vend la maison au marchand Georges Goll. En marge, quittance remise en 1764 à André Bruder.

1675 (10. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 266-v
H. Johann Daniel Brand der Handelßmann
in gegensein H. Georg Gollen deß handelsmanns, mit beÿstand H. Hannß Georg Fleckhen deß Lederhändlers seines Stieffvatters und H. David Beüters deß Ohlmanns
Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Küeffergaßen ist einseit ein Eckh am Rindtsfußgäßlein, anderseit neben Wolff Endter dem Kübler, hinden uff H. Johann Friderich Meÿern den Specereÿhändtlern stoßend gelegen, davon gehend Jahrs term° Bartholomæi 1 lb bodenzinß der Rothen Kirchen, Item 2. ß d Allmend Gelts gemeiner Statt, so dann 20. fl. Straßburger Wehrung Jährlichen termino Annunc: Mariæ widerlößig mit 400. fl. besagter Wehrung Fr. Felicitatis Gollin wittibin – umb 500. lb
[in margine :] (…) in gegensein H. Rathh. Andreas Bruder des proprietarii (quittung), actum d. 19. Julÿ 1764.

Georges Goll loue la maison au marchand de fruits et légumes Samuel Grünau

1700 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 179-v
H. Georg Goll, der Handelsmann
in gegensein H. Samuel Grünau des Fastenspeishändlers (unterzeichnet) Samuel Grünaw
entlehnt, Eine Behaußung, mit allen deren gebaüen, Begriffen und zugehördten allhier in der Kieffer gaßen so einseit ein Eck am rindsfues gäßlein anderseit neben Martin Wolff Ender dem Kübler hinden auff die Herberg zum rindsfueß dem Hn verleiher auch gehörig, stoßend gelegen, auff fünff jahr lang Von Johann Bapt. dieses 1700.sten Jahrs angehend, umb einen jährlichen Zinns Nemblich 63 pfund

Lors du partage des biens de Georges Goll en 1710, les experts estiment la maison dite Zum Meyenberg à la somme de 2 500 livres. Le partage de 1726 attribue la maison aux enfants du deuxième lit.
Lors de l’inventaire dressé en 1730 après la mort de la veuve de Georges Goll, la maison est estimée au prix de 1 750 livres.

Les héritiers Goll cèdent leurs part de la maison à Marie Dorothée Goll, veuve du marchand François Brackenhoffer

1740 (27.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 609 du 20 févr. 1730
Erschienen vor Mir unterschriebenem offenbahrem geschwornem und Zu Weÿland Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrener Sachsin, auch weÿland Herrn Georg Gollen geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlassener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft Inventation und Separation in specie requirirtem Notario Frau Maria Magdalena Dürningerin, gebohrne Gollin, mit beÿhilff Herrn Jacob Dürningers, des Jüngern Vornehmen Handelsmanns auch E: E: Kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und burgers allhier Ihres geliebten Eheherrn
Zeigte in gegensein Frauen Mariæ Dorotheæ Brackenhofferin, gebohrener Gollin, weÿland Herrn Francisci Brackenhoffers, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg hinterlaßene Frau Wittib, mit beÿstand Herrn Ludwig Carl Lidvogels, vornehmen handelsmanns und burgers allhier (cedirt)
Estlichen Ihren sowohl Vo sich selbsten als auch von Ihrem verstorbenen Bruder, weÿland Herrn Johann Friderich Gollen, geweßenen Ledigen handelsmann und burgern allhier seeligen ererbten, deßgleichen Von Ihren sambtlichen Voll: und halbbändigen geschwusterden auch halbbändigen Schwester Kind übernommenen völligen antheil an der in ob Ehrenbesagter Frauen Mariæ Margarethæ Gollin gebohrener Sachßin Ihrer geliebten Frau Mutter seeligen eigenthümliche Verlaßenschafft gehörige biß dato annoch ohnvertheilt und gemeinschaftlich geweßenen Behaußung und hoffstatt, mit allen andern deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten Zum Meÿenberg genand, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Kieffergaß, einseit ist ein Eck ane dem Rindsfuß gäßlein, anderseit neben Georg Conrad Seupp dem Schloßer, da Von gibt mann jahrs aufs Bartholomæj Ein Pfund pfenning Bodenzinß der Rothen Kirchen allhier, ferner zween Schilling Allmendtgelds gemeiner Statt Straßburg, Weiter 8. pfund pfenning Zinß à vier pro Cento gerechnet, reicht mann der Evangelischen Neuen: oder Prediger Kirchen allhier Jahrs auf Johannis Baptistæ ablößig in Capital mit 200 lb. d. So dann 56 pfund und 5 Schilling pfenning gibt mann jährlichen auf den 20.t Julÿ à vier und einen halben pro Cento Zu zinnß herrn Rathherrn Johann Daniel Braunen ablösig in Haubtguth mit 1250. lb d sonsten freÿ, edig und eigen (…) beschehen und Zugegangen auf orth undt weis wie die deßelben beÿ mein Notarÿ Concept befindliche Abrechnung vom 30.ten Julÿ Anno 1740. außweißet (…)
So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 27.ten Augusti Anno 1740.

Marie Dorothée Goll épouse en 1709 le marchand François Brackenhoffer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Heuraths Verschreibung – der Wohl Ehren Veste Vnd vorachtbahre Herr Frantz Brackenhoffer der ledige Handelßmann Weÿland des Wohl Edlen Vesten, fromb, fürsichtig undt wohlweißen Herrn Andeæ Brackenhoffers geweßenen wohlmeritirten fünffzehners des beständigen Regiments allhier seeligen nachgelaßener ehelicher Sohn, einen brsondern ehelichen willen Lieb und Affection zu der Hoch Ehren vnd tugendreichen Jungfrauen Maria Dorothea Gollin auch weÿland des Wohl Ehrenvesten und großachtbahren Herrn Georg Gollen gewesenen vornehmen handelßmanns burgers allhier nunmehr auch seelig Hinderlaßene Jungfrau dochter gewonnen (…) Geschehen und verhandelt In der Königlichen Statt Straßburg Montags den 28. Monats tag Octobris Im Jahr unsers Lieben Herren Und Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburth 1709

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 208-v n° 924)
1709. Mitwoch den 20.t 9.mbr Seind nach 2.mähl. Proclamation ehelich copulirt worden Herr Franciscus Brackenhoffer der ledige Handelsmann, weÿl. des wohl Edel Vest fromm fürsichtig vnd wohlweißen H Andreas Brackenhoffer, des beständigen Regiments der H. XV. hochansehnlicher beÿsitzer, hinterl. ehl. Sohn, und J. Maria Dorothea weÿl. H Georg Gollen gew. b. vnd Handelsmanns nachgel. ehel. tochter, bezeug. solches (unterzeichnet) Franciscus Brackenhoffer als hochzeiter, Maria Dorotha Gollin Als hochzeiterin, Paulus flach alß des hochzeiters vogt, Johann Carl Feser* Als vogt der Jungfr. hochzeiterin (i 208)

François Brackenhoffer meurt sans enfant en 1723. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Tonneliers. L’actif de la succession s’élève à 2 074 livres, le passif à 1 268 livres.
1723 (2.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 11) n° 207* [haut de l’acte abîmé par l’humidité]
Inventarium über Weÿland der Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Francisci Brackenhoffers geweßenen Handelsmanns und burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1723. (…) nach seinem den 9.ten Decembris des Zurückgelegten 1722.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des Edel Wohl Ehren vest Großachtbahr und hochgelehrten Herrn Johann Gollen, Medicinæ Doctoris und berühmbten Practici auch Vornehmen Burgers allhie Zu Straßburg, als der hernachgemelten hinderlaßenen fraw wittib hochgelehrten herrn brud.s vnd ab intestato einer von dero Nächsten Erben inventirt durch die viel Ehren: und tugendgezierte frau Mariam Dorotheam Brackenhofferin gebohrene Gollin die hinterbliebene frau Wittib mit beÿstand des wohl Ehrenvest vnd Großachtbahren herrn Johann Friderich Färbers des handelsmanns vnd burgers allhier Zu Straßburg dero geschwornen herrn Curatoris, ingleichem herrn Johann Caspar Hürstel den ledigen Handelsmann von Benfelden gebürtig, (…) geäugt und gezeigt (…) So beschehen in Straßburg, angefangen den 2.ten Februarÿ Anno 1723.
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen seÿe hiemit, demnach gegenwärtige verlaßenschafft völlig inventirt worden, habe ich d. Nots. der Frau Wittib in die Ehe gebrachtes Vermögen Von des Verstorbenen herrn seeligen Nahrung separiren wollen, es hat aber die Frau Wittib mit beÿstand Hn Johann Friderich Färbers des handelsmanns Ihres herrn Vogts, sich ercläret, daß Sie wegen dero abgegangenen stuck Keine Ergäntzung prætendirt (…)

In einer allhier zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegenen Und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, vor dießen gemachen, In der Cammer D, vor dießem gemach, In der Cammer E, In der Wohnstub, In deri Stubkammer, vor dießen gemachen, In der Kuchen, In des Officiers Stub, Im Laden Contor, Im Keller
Wÿdems Verfangenschaft Welche Frau Susanna Brackenhofferin gebohren Metzgerin, weÿl. S. T. Andreæ Brackenhoffers, des beständigen geheimen Regiments der herren XV. in Löbl. Statt Straßburg gewesenen hochansehnlichen Beÿsitzers nunmehr seel. hinderlaßene frau wittib, wegen des verstorbenen Hn sel. als Ihres Stieff Sohns lebtägig Zu usufruiren hat
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 358, Sa. Schiffmann zur handlung gehörig 42, Sa. Gewerbswahren 367, Sa. frucht 257, Sa. Wein und Lährer Vaß 89, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 151, Sa. Goldener Ring, Ketter, Perlein und dergleichen Geschmeids 252, Sa. baarschafft 331, Sa. Gülth von liegenden güthern 66, Sa. Schulden 158, Summa summarum 2074 lb – Schulden 1268, Nach deren Abgang, Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 805 lb
Copia Heuraths Verschreibung (…) Geschehen Montags den 28. Monats tag Octobris 1709
Copia Testamenti nuncupativi – 1722 (…) auf Mittwoch den 12. tag des Monats Augusti Abends Zwischen 6 und 7 uhren in einer in der Statt Straßburg ane der Kieffergaß Liegenden von hernach gemeltem herrn Testatore Lehnungs Weiße bewohnenden behaußung, deren Wohnstub Cammer mit den Fenstern auff die gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen der Wohl Ehren Vest und Großachtbahr Herr Franciscus Brackenhoffer Handelsmann und burger allhie Zu Straßburg Zwar Krancken und schwachen Leibes auf einem Bette Liegend

Marie Dorothée Goll vend la moitié indivise de la maison à Louis Charles Liedvogel, agent des comtes palatins de Deux-Ponts, et à sa femme Marie Elisabeth Frœreisen

1740 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 614 n° 427-v
Fr. Maria Dorothea geb. Gollin weÿl. H. Frantz Brackenhoffer des handelsmanns ohnbevögtigte wittib mit beÿstand H. Johann Samuel Fingado geschwornen courtier
in gegensein H. Ludwig Carl Lidtvogel hochfürstl. Pfaltz zweÿbrückischen agenten und Mariæ Elisabethæ geb. Fröreißin
die helffte für ohnvertheilt einer behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Kieffergaß, einseit ist ein Eck am Rindsfueßgäßlein, anderseit neben Georg Conrad Seupp dem schloßer, hinten auff die Gollischen erben – davon gibt mann auff Bartholomæj 1 lb ane bodenzinß der Rothen Kirch, ferner 2 ß allmend geld hiesiger Stadt Pfenning Thurn – um 200 und 1250 pfund verhafftet, beede capitalien 1450 pfund, geschehen um 25 pfund

Marie Dorothée Goll, veuve de François Brackenhoffer meurt en 1744 après avoir institué le marchand Louis Charles Liedvogel pour son héritier universel qui devient ainsi propriétaire de toute la maison. Les experts estiment la maison à 2 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 259 livres, le passif à 4 419 livres.

1744 (4.11.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 18) n° 689
Inventarium über Weÿl. des Edlen, viel Ehr: und Tugendreichen Frauen Mariæ Dorotheæ Brackenhofferin, gebohrener Gollin, auch weÿl. des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren Hn Francisci Brackenhoffers, geweßenen Handelsmanns und Burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener Frau Wittib, nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1744. (…) nachdeme dießelbe den 14. Septembris dießes lauffenden 1744.sten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer Zeitlichkeit abgefordert worden, hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren H. Ludwig Carl Lidvogels, vornehmen handelsmanns und Burgers allhier der Abgeleibten seel. per Testamentil instituirt, und nach tod Verlaßenen Universel Erben, inventirt (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Mittwoch den 4. 9.br. et seqq. A° 1744.

Copia Testamenti. 1744 (…) auf Montag den 7. Sept. abendß zwisch. 8. und 9. uhren vor mir (…) Persönlich kommen vnd erschienen seÿe die Edle, viel Ehren vndt tugendbegabte Fraw Maria Dorothea Brackenhofferin gebohrene Gollin, weÿl. deß Wohl Ehrenvest vnd Großachtbaren H. Francisci Brackenhoffers, geweß: handelsmanns vnd B. allhier nun seel. nachgelaß. Fr. Wb. (…) Joh: Philipp Lichtenberger, Nots.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegener, in dieße Verlaßenschafft Zum theil gehöriger und hernach beschriebener behaußung, befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane einer behauß. Die helffte ane i. behauß. vndt hoffstatt mit all dero gebewen begriffen weithen rechten zugehörden undt gerechtig Keith, gelegen alhier Zu Straßb. in der Küffergaß, i.s. neben del rindfueßgäßl. 2.s. neb: Mstr. Georg Conrad Seüth dem Schloßer, hinten auf H Rathh. Joh: Jacob Düringer stoßend, davon gibt mann Jahrs 2 ß almend Zinß auf alhieß. Statt Pfenn: thurn, sonsten ist dieselbe vmb verschied. vnterpf. weiße verhafftet, vndt vermög schein vom 5. febr. 1745. durch die Hh. Werckmstr. alhier æstimirt vndt angeschlag. pro vnd vmb 2250. Daran hiehero die helfte gebührig mit 1125. Die übrige helffte ist wie H. leidvogel berichtet ihme von der verstorbenen fr. Brackenhofferin annoch beÿ ihren Lebzeiten eigenthümb. cedirt word. vnd solle solches in alhieß. C. C. Stub verschrieben zu befinden. Darüber besag. 3. alte Perg: Kaufbr. auß alhies. C. C. Stub de datis 16. 7.br: 1621, 31 Maÿ 1634. vndt den 10. Maÿ 1675.
Sa. hausraths 289, Sa. Eigenthumb ane einer behauß. 1125, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 74, Sa. Silbers 30, Schiff und geschirr Zu der handtl. gehörig 548, Handlungs Wahr 852, Außländische Wein 117, Gülth von liegenden güthern 84, Schulden 653 lb – Passiva 4419, Übertreffen also die Vorhandene Passiva das völlige Activ Vermögen dem Stall tax nach 1160 lb
Abschatzung dem 5. febr: 1745. Auff Bëgehren weillant der Ehr undt tugentsamen fraw Maria Dorothea Prackenhoferin gebohrne Gollin seel. hinder Laßenen Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg in der Küffer gaßen gelegen ein seitß an Meister Jörg Conraht seith dem schloßer, anderseitß ein Eck in daß rintß fuß geslein, hinden auff H rahtherren Türinger dem handelß Mann Stoßend welche behausung unden ein gangß den Lahten hauß Ehren und Contor gewölbter Keller, oben ihm Ersten Stock ein Stuben Kuchen Cammer hauß Ehren und Nebenß stübel, ihm 2.ten Stock ein Stuben Cammer Vor Zimer mit einem frantzoschißen Cammin daß hauß Ehren und Nebenß Cammer, ihm 3.t Stock befindten sich 3. Cammer, daß haus Ehren war über der tach stull mit einer besetzten binen, 2. höltzre gebell, sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preiß nach angeschlagen wierdt Vor vnd Umb Vier Tausent und Vunff hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werckmeistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Délivrance des legs faits par la défunte à ses frères et sœur.
1744, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 690-a
Lüffer: und Abtheilungs- Concept über erstgedachten fr. Brackenhofferin seel. dero geschwüsteren prælegirter Kleÿder und weiß Gezeug

Louis Charles Liedvogel fait vendre des effets mobiliers
1745 (1.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 19) n° 716
Verkauff: und Erlöß Register Über die Von H. Ludwig Carl Liedvogel Vornehmen Handelsmanns offentlich verkaufte Mobilien

Fils du bailli du Ban-de-la-Roche Georges Laurent Liedvogel, Louis Charles Liedvogel épouse en 1719 Marie Elisabeth, fille du pelletier Michel Frœreissen
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 317 n° 1349)
1719. Mittwoch den 3.t Maÿ sind nach vorhergegangener Proclamation welche auff Erlaubnus von des regirenden Hn Ammeisters herrlichkeit am Sonntag Jubil. zum ersten und andernmahl zugleich geschehenn copulirt und ehelichen eingesegnet worden H Ludwig Carl Lithvogel hochfürtl. Pfaltz Zweÿbruckischer Schaffner weiland Herrn Georg Lorentz Lithvogel, gewesenen Ambtmanns im Steinthal nachgelaßener ehl. Sohn, und Jfr Maria Elisabeth weiland Hn Michael Fröreißen geweßenen fehighändlers und burgers allhie, auch eines Ehrsamen großen Raths alten beÿsitzers nachgelaßene ehl. tochter, (unterzeichnet) Louis Charles lidvoguel als Hochzeiter, Maria Elisabeth Fröreißin als hochzeiterin (i 316)

Louis Charles Liedvogel devient bourgeois par sa femme le 15 septembre 1727.
1727, 4° Livre de bourgeoisie p. 938
H. Ludwig Carl Litt Vogel hochfürstl. Pfaltz: Zweÿbruckischer agent erhalt das burgerrecht Von seiner ehefr. Maria Elisabetha fröreißin umb die terzt d. alt. bs. wil beÿ E. E. Zunfft Zum spiegel dienen, Jur. d. 15.t Sept. 1727.

Louis Charles Liedvogel et Marie Elisabeth Frœreissen hypothèquent la maison dite Zum Meyenberg au profit d’Anne Marguerite Christiani, veuve du docteur en médecine Jean Goll

1745 (18.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 905
H. Ludwig Carl Liedvogel der handelsmann und Fr. Maria Elisabetha geb. Fröreißin mit beÿstand ihres sohns Gustav Liedvogel des ledigen handelsmanns und ihres schwagers H. Johann Georg Gräff des föchhändlers
in gegensein Fr. Annæ Margarethæ geb. Christianiin weÿl. H. Johann Goll Med. Doctoris und Practici wittib mit beÿstand ihres tochtermanns H. Johann Ritters seniroris des handelsmanns – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine zum Maÿenberg genannte behausung und hoffstatt cum appertinentis ane der Kieffergaßen, einseit ist ein Eck ane dem rindsfußgäßlein, anderseit neben Georg Conrad Seupp dem schloßer, hinten auff H. Rathh. Jacob Dürninger juniorem den handelsmann ehevögtl. weiß – davon gibt man auff Bartholomei 1 lb ane bodenzinß der rothen kirch und 2 ß allmend geld – als ein theils erkaufft theils ererbtes guth

Inventaire des biens de Louis Charles Liedvogel qui a quitté la ville, dressé à la requête de sa femme et de ses cinq enfants. La maison est portée à la précédente valeur de 2 250 livres. L’actif s’élève à 4 217 livres, le passif à 14 763 livres.

1753 (5.2.), Not. Goll (J. Frédéric, 6 E 41, 577) n° 21
Inventarium über Herrn Ludwig Carl Liedvogel, des von hier sich absentirten Handelsmanns und burgers zu Straßburg tam active quam passive Verlaßene Nahrung, Auffgerichtet Anno 1753.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Activ Nahrung und hiengegen zubezahlen habender passiv Schuldenen, so Herr Ludwig Carl Liedvogel, der handelsmann und burger allhier, welcher den 12.ten Januarÿ dießes 1753.sten jahrs sich von hier absentiret, Verlaßen und auf Ansuchen und begehen deßen mit weÿl. Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrener Fröreißin, seiner geweßten Eheliebstin seel. ehelich erzeugter Kinder Nahmentlichen Frau Dorotheam Elisabetham Bruderin gebohrener Liedvogelin, Herrn Johann Andreæ Bruder Vornehmen Handelsmanns und E. E. Kleinen raths alten beÿsitzers auch löbl. Statt Stalls dermahliger Wohlverordneten dreÿers und burgers allhier Frauen Eheliebstin, Ferner vor und im Nahmen Herrn Gustav Samuel Leopold Liedvogels des Abwesenden und Zu Hußach im Würtenbergischen sich aufhaltenden Sohns, Herrn Andreä Divoux vornehmen Handelsmanns und burgers allhier, welcher seine Stelle hierbeÿ, biß derselbe Ihme schrifftliche Vollmacht ertheilet haben wird, Zu vertretten sich Chargirt hat, So dann Jungfrauen Louisæ Charlottæ, Jungfr. Fridericæ Julianæ und Jungfrauen Carolinæ der Liedvogelin, welche allesamt Majorennes Zu seÿn sich hiebeÿ declarirten, mit assistentz estgedachten herrn Andeæ Divoux (…) ingleichem Hn François Jarÿ, Von Seltz, so in der Handlung bedient geweßen und Johann Philipp Willborn den handelsjungen von hier gebürtig, So dann Catharina Harttwichin die dienstmagd von Markirch gehörig (geäugt und gezeigt) So geschehen in der Königl. Stadt Straßburg auff Montag den 5. Februarÿ et seqq. Anno 1753.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß und del Rinfsfuß gäßlein gelegenen in dieße Nahrung gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden, wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Oben Bühn, Auf der Mittlern Bühn, Im obern hindern Cämmerlein, In der Bedienten Cammer, Im Haußöhren vor der Bedienten Cammer, In der schwartz Getüch Cammer, In der Bett Cammer, Im Haußöhren vor der Bett Cammer, Auf dem Zweÿten Stock In der Vordern Stub, In der Cammer darneben, In der Camin Cammer darneben, Auf dem ersten Stock, In der Magd Cammer
(f° 19) Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemlichen eine behaußung und Hoffstatt mit allen dero Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhie Zu Straßburg in der Kieffergaß, einseit neben dem Rindsfußgäßlein, anderseit neben Mstr Georg Conrad Seupp dem Schloßern und burger allhier, hinten auff H Jacob Dürninger, hinterlaßen und E. E. großen Raths alten beÿsitzern stoßend, davon gibt man jährlichen 2. ß d. Allmend geld gemeiner Sttt Straßburg Pfenningthurn, sonsten ist solche über Verschiedene darauff hafftende Capitalia, freÿ leedig eigen und über dieße beschwehrde in weÿl. Frauen Mariä Dorotheä Brackenhofferin gebohrener Gollin in Anno 1744. auffgerichtetem Verlaßenschafft Inventario fol. 141. fac: I.a durch der Statt Straßburg geschworene herren Werckmeistere d. 5. febr. 1745. angeschlagen pro 2250. lb. d. Es ist aber solche behaußung dermahlen allhier ohnpræjudicirlichen in Außwurff Zu bringen beliebt worden pro 2500. lb. Die helffte davon solle Ihme Liedvogel von vorgedachter frauen Mariä Dorotheä Brackenhofferin gebohrenr Gollin eigenthümlich cedirt und in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub verschrieben worden seÿn, welch Document aber sich dermahlen nicht hervorgethan. Die übrige Helffte aber hat er Hr Liedvogel Krafft Testamenti nuncupativi von Ihro frauen Brackenhofferin seel. erbs weiß erhalten, Zum Bericht. Es seind aber dißorts vorhanden dreÿ alte pergamentene Kauffbrieff inn allh. C. C. Stb. gefertiget und mit dero anhangendem Innsiegel verwahret datirt d. 16. 7.bre 1621. 31.ten Maÿ 1634. und 10.ten Maÿ 1675.
(f° 35) Wÿdemb, Welchen der Herr Wittiber von weÿland Frauen Maria Dorothea Brackenhofferin gebohrener Gollin, auch weÿl. Hern Francisci Brackenhoffers, des geweßenen handelsmanns und burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßener Frau Wittib nun auch seligen biß an sein seeligen Absterben zu usufruiren hat.
(f° 36) Wÿdemb, Welchen der Herr Wittiber von weÿland Frauen Maria Elisabetha Liedvogelin gebohrenr Fröreißin seiner geweßten Ehelichen Haußfrauen nun seeliger biß ane sein absterben Zugenießen berechtiget
(f° 38-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 416, Sa. Schiff und geschirr Zur Specereÿ handlung gehörig 34, Sa. Gewerbs waaren 274, Sa. Wein und Lährer Faß 52, Sa. Silber Geschirrs 79, Sa. baarschafft 48, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2500, Sa. Gülth von liegenden güthern 500n Sa. Schulden 310, Summa summarum 4217 lb – Schulden 14.763 lb, In Vergleichung 10.546 lb

Le Grand Sénat attribue la maison au créancier hypothécaire Jean André Bruder (gendre de Louis Charles Liedvogel)

1762 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 183-v
auff ansuchen H. Rathh. Johann Andreas Bruder, nachstehende entschlagung der mass
Aus Eines Ehrsamen Großen Raths memoriali de Anno 1753. Sambstag den 16. junÿ. Pastorius, Ludwig Carl Lidvogel des ausgetrettenen handelsmanns credit geschäft betreffend, erscheint er nôe. H. Johann Andreas Bruder des handelsmanns als creditoris hypothecarii producirte summarischen status
(H. Rathh. Johann Andreas Bruder zuerkannt, F° 191, Aus Eines Ehrsamen Großen Raths memoriali de Anno 1754, d. 27. Martii)
Eigenthum ane einer behausung in der Kieffergaß, davon gibt man 2 ß d. löbl: Stadt Pfenning Thurn ane allmend zinß – um 2500 lb
Activ massa 4217 lb, passiva 4004 lb

Fils du marchand de cuir Jean Jacques Bruder, Jean André Bruder épouse en 1732 Marie Salomé Richshoffer : contrat de mariage, célébration
1732 (17.3.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 70
Eheberedung zwischen H Johann Andres Bruder, dem ledigen lederhändler weÿl. hen Johann Jacob Bruders gewesenen Lederhändlers und burgers allhier seel. mit Frauen Jacoba gebohrener Rubinin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem hochzeitern, mit beÿstand Hn Joh: Diebold Hetzel, Rothgerber und lederbereiters seiner Frau Mutter Vogts und Hn Johann Jacob Kammen, Metzgers seines Curatoris ane Einem
So dann Jgfr. Mariæ Salome Richßhofferin, herrn Johann Christoph Richßhoffers, Jubelires und Goldarbeiters Burgers allhie ehelicheb Tochter alß der Jgfr. Hochzeiterin mit assistentz gedachten Ihres hn Vatters und S.T. herrn Johann Daniel Städels des geheimen beständigen Regiments der herren fünffzehen allhier hochansehnlichen beÿsitzers, am andern Theil
Actum Straßburg auff Montag den 17. Martÿ Anno 1732 (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder als hochzeiter, Maria Salome Richßhofferin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 102 n° 375)
1732. Eod. Mittw [d. 30. April] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt u. eingesegnet worden H Joh: Andreas Bruder der Ledige Lederhändler v. b. alhier, weÿ. H. Joh: Jacob Bruders gewes. b. v. Lederhändlers Nachgel. ehl. Sohn v Jgf Maria Salome H Joh: Christoph Richshoffers b. v. Goldarbeiters ehl. Tochter, (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder als hochzeiter, Maria Salome Reißhofferin als hochtzeterin (i 106)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 828 livres, ceux de la femme à 944 livres.
1732 (20.9.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 10) n° 233
Inventarium über Herrn Johann Andreas Bruders Lederhändlers und frauen Mariæ Salome gebohrener Richshofferin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1732. – Actum in Straßburg in fernerer Præsentia des Ehrsamen Frau Mutter und der Ehefrauen gebiebter Eltern auff Sambstag den 20. Septembris Anno 1732.
Wÿdembs Verfangenschaft Frau Jacoba gebohrne Rubinin Hn Daniel Gottlieb Ziegehagen des Chirurgi und burgers allhier jetztmahlige Ehegattin hat von weÿl. herrn Johann Jacob Bruders des Jüngern geweßenen Lederhändlers und burgers allhier Ihres ersten Eheliebsten dißorts Eheherren Vatters seel. verlaßenschafft
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Vermögen betr. Sa. haußraths 42, Sa. Wahren 1879, Kleÿdung und Weißgezeug ane beeder Ehepeseohnen leib gehörig betreffend, Sa. Silbers 27, Sa. baarschafft 376, Schulden 5, Summa summarum 2330 lb – Schulden 1502, Nach deren Abzug 828 lb
der Ehefrauen Guth betr. Sa. haußraths 88, Sa. Silbers 46, Sa. goldener Ring und geschwemids 262, Sa. baarschafft 546, Summa summarum 944 lb

André Bruder se remarie avec Dorothée Elisabeth, fille du marchand Louis Charles Liedvogel
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 214-v n° 817)
Anno 1743. Mittw. d. 16. Jan: seind nach ordent. Proclamation Ehl copul. u. eingesegnet worden H Johann Andreas Bruder, handelßmann b. u. wittwer allhier, u. J. Dorothea Elisabetha H Ludwig Carl Lidtvogels Hms u. b. allhier Ehl: tochter, (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder als Hochzeiter, Dorothea Elisabeth Liedvogelin (i 219)

Dorothée Elisabeth Liedvogel devient bourgeoise par son mari (N.B. ni l’inventaire des biens de Marie Salomé Richshoffer ni le contrat de mariage avec Dorothée Elisabeth Liedvogel, modifié en 1770 (voir plus bas), ne sont conservés)
1743, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 122
Fr. Dorothea Elisabetha Bruderin gebohrene Liedvogelin, erhaltet das burger Recht Von Ihrem Ehemann, H. Joh: Andreas Bruder dem burger und handelsmann allhier um den alten burgerschilling, und wird dienen beÿ E. E. Zunfft der Gerber, jur. d. 20.ten martÿ 1743.

Jean André Bruder cède à son fils (et seul enfant) Jean André Bruder des biens provenant de la succession de sa mère Marie Salomé Richshoffer, de sa grand-mère Marie Salomé Camel veuve de Jean Christophe Richshoffer et de sa tante Susanne Marguerite Richshoffer, veuve de Georges Frédéric Bemberg
1761 (29.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 799) n° 249
Inventarium über der Von S.T. Hn Johann Andrea Bruder, Vornehmen Handelsmann und E. E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzer, auch löblicher Statt Stalls alten dreÿern und wohlangesehenen Burgern allhier Zu Straßburg, seinem Hn Sohn S. T. H. Johann Andrea Bruder, Vornehmen leedigen Handelsmanns überlaßener Handels: Waren und dergleichen auch respectivé Abrechn: und Außlüfferung deßen ererbten Mütter- und Groß Mütterl. auch Bembergischen Vermögens vnd würcklichen außgehändigter Ehesteur, errichtet in Anno 1761.

(Etat) Bois de cartouches sur le grenier de la Maison du devant, Peaux magazin N° 1, magazin N° 2, peaux d’Elans (…), Magazin N° 3, Magazin N° 4 Boucles de Laiton, Magazin N° 4, Magazin N° 5, Magazin N° 6, Magazin N° 7, Gewerbs Werckstatt, L. 88.761. – Nachgekommene Waar (zusammen) L 96.949 (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder
Abrechnung (…) Außweißlich der durch mich unterschriebenen Notarium den 12. Martÿ dießes Jahres abgestellten, beÿ Em Löbl. Vogteÿgericht den 27.ten Julÿ darauffhien producirt abgehandelt und subscribirten berechnung, bestehet des Hn Sohns sowohl von weiland S. T. Frauen Maria Salome Bruderin, gebohrner Reichshofferin, seiner Frauen Mutter seeligen völlig ererbt mütterlich guth, mit außnahm einiger annoch zweiffelhafft ausstehender und völlig für verlohren Zu achtender activ schuldig, als auch das von weiland S.T. Frauen Maria Salome Richßhofferin gebohrener Camelin auch weil. S.T. Herrn Johann Christoph Richßhoffers, geweßenen berümten Jubilierers und E. E. Kleinen Raths allhier alten H Beÿsitzers nachgelaßener Frauen wittib als seiner Frauen großmutter auch seeligen völlig ererbt groß mütterlich Vermögen und von weil. S. T. Frauen Susanna Margaretha Bembergin gebohrner Richßhofferin, auch weil. S. T. Herrn Georg Friderich Bembergs, geweßenen vornehmen handelsmanns und E. löbl. Corps des Marchands wohlmeritirten Assessoris wie auch beÿ der neuen oder Prediger Kirch wohlverordneten H. Pfleger und vornehmen burgers allhier seel. hinterbliebenen Frauen Wittib als seiner Frauen Mutter seel. Frauen Schwester (…) Straßburg den 29. July Anno 1761. (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder als Vatter, Johann Andreas Bruder Sohn
(Joint) Zu wißen seÿe hiermit daß Herr Johann Andreas Bruder handels Mann und E: E: Großen Raths allhier alter Beÿsitzer und unter seiner Ermächtigung deßelben Frau Eheliebste Frau Dorothea Elisabetha gebohrne Liedvogelin, mit gutem Rath Herrn Johann Georg Gräff Rauchwaar: händlers und Burgers allhier (…) demnach Sie in dem 4. Puncten Ihrer am 3. Jenner 1743. vor Herrn Notario Johann Philipp Liechtenberger errichteten Eheberedung, Ihr in die Ehe gebracht vnd während derselben ererbendes Guth, jeegliches für sich und seine Erben, freÿ und eigen vorbehalten (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 27. Februarÿ 1770, Johann Richard Häring Nots.

Le négociant Jean André Bruder père loue la maison au farinier Michel Wick

1765 (18. X.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 120)
fut present le Sr Jean André Bruder Pere negociant et ancien assesseur au grand sénat de cette ville y demeurant, lequel a cedé et laissé à titre de Bail à loyer et promet garantir et faire jouir pendant six années qui commencent à la notre dame de mars prochaine et finiront à pareil terme de l’année 1772
à Michel Wick marchand farinier Bourgeois de cette d° Ville présent et acceptant
La maison appartenante au S. Bailleur rue des Tonneliers coin de la ruelle dite Rindsfuss gässel vis à vis le caffé aux treize cantons qui fait l’autre coin, avec toutes ses appartenances et dependances sans exception, de tout quoy le preneur a dit avoir connaissance et en etre content, le tout estant en bon Etat excepté un conduit pour l’Ecoulement des eaux du toit lequel conduit le S. Bruder fera reparer. Le Bail est fait moyennant 460 livres de loyer annuel
(…) sans pouvoir exiger aucune indemnité pour les réparations et ameliorations qu’il aura fait faire étant tenu de laisser le tout en bon etat sans pouvoir rien Enlever si ce n’est la cloison de planches qu’il se propose de faire pour separer la Boutique

Compte que rend Jean André Bruder l’aîné à sa petite-fille Marguerite Salomé Bruder
1770, Not. Haering (6 E 41, 1381) n° 4
Rechnung Mein Johann Andreas Bruders, des ältern handelßmanns und E: E: großen Raths alten beÿsitzers, inhaltend alles was ich als geordnet und geschworener Vogt Margarethä Salome Bruderin meiner Enckelin, Ihre von weil. S.T. Herrn Johann Gottfried Saltzmann, geweßten Med. Dre und vornehmen burgers allhier seel. deren Hn Großvater anerstorbene Verlassen: und Erbschafft berichtiget und Verwaltet habe, seit 28. aprilis 1767 biß End des 1770.sten Jahres – Erste Rechnung dieser Vogteÿ
Corpus Jährlich fallender Hauß, Keller und Gewölb Zinß

Jean André Bruder et Dorothée Elisabeth Liedvogel modifient leur contrat de mariage reçu le 3 janvier 1743 par Jean Philippe Lichtenberger
1770 (27.2.), Not. Haering (6 E 41, 1371) n° 391
Zuwißen seÿe hiermit, daß Herr Johann Andreas Bruder Handelßmann und E: E: großen Raths alhier alter beÿsitzer und unter seiner Ermächtigung deßelben frau Eheliebstin frau Dorothea Elisabetha gebohrne Liedvogelin (…) demnach Sie in dem Vierten Puncten ihrer am 3.ten Jenner 1743. vor H. Not° Johann Philipp Lichtenberger errichteten Eheberedung, ihr in die Ehe gebracht und während derselben ererbtendes Guth Jeeglichen für sich und seine Erben freÿ und eigen Vorbehalten (…) Sie auch anjetzo gesinnet seÿen, eine Richtschnur Zu Künfftiger Ersuch und Ergäntzung ihr beederseits unverändert und eigen Vorbehaltenen Guths hiemit und in Krafft dießes anzulegen, Zu setzen und anzugeben (…)
So beschehen Straßburg Dienstags den 27. Februarÿ im Jahr der Gnaden 1770 (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder der ältere, Dorothea Elisabetha Bruderin

Jean André Bruder meurt le 3 avril 1775 à l’âge de 65 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1764-1775 f° 229-v, n° 10)
Im Jahr 1775, Montag den 3. April, Nachts nach Zehen Uhr starb allhier Herr Johann Andreas Bruder gewesener Handelsmann, auch E. E. Großen Raths wohlverdienter alter Beÿsitzer, und vornehmer Burger allhier und wurde Donnerstag den 6. ejusdem auf dem Gottes Acker St Galli Christlichem Gebrauch nach zur Erden bestattet, seines Alters 65 Jar, vier Monat und vier Tage (unterzeichnet) Johann Andreas Bruder als Sohn, Johann Samuel Bruder der ältere als bruder (i 242)

Dorothée Elisabeth Liedvogel meurt le 22 décembre 1776 à l’âge de 55 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1776-1788 f° 2-v n° 42)
Im Jahr 1776. Sonntag den 22. Decembr. Nachts um sieben Uhr starb allhier weÿl. die Ehren und Tugendbegabte Frau Dorothea Elisabetha, gebohrne Lidvogelin, weÿl. Hern Johann Andreas Bruder, gewesenen alten beÿsitzers E. E. Großen Raths, wie auch vornehmen Burgers und Handelsmanns allhier hinterlaßene Wittib und wurde Mittwoch deb 25. ejusdem als am h. Christtag auf dem Gottes: Acker S. Galli nach Christlicher Gewohnheit Zur Erden bestattet, ihres Alters 55 Jahr, sieben Monat und Zwölf Tagen (unterzeichnet) Friderich Heinrich Becke als Schwager (i 26)

La maison est portée à la valeur de 1 500 livres à l’inventaire dressé en 1775 après la mort de Jean André Bruder fils

Les héritiers de Jean André Bruder (sa fille en premières noces) et de Dorothée Elisabeth Liedvogel (ses sœurs) vendent la maison dite Zum Meyenberg au tonnelier et marchand de vins Jean Daniel Hoffsæs moyennant 2 012 livres

1777 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 260
H. Lt. Christian Mühlberger procurator et advocatus ordinarius E.E. kleinen Raths als geordneter curator weÿl. H. exsenatoris Andreas Bruder des handelsmanns massæ, ferner derselbe nahmens Jfer Louisæ Charlottæ Liedvogelin und H. Philipp Jacob Filtzhoffer des handelsmanns, welcher letztere als mandatarius Jfer Fridericæ Julianæ Liedvogelin und Fr. Carolinæ Deutschin geb. Liedvogelin weÿl. H. August Friedrich Deutsch gewesten hochfürstl. Naßau Saarbruckischen cammerraths wittib, dieße 3 Fr. und Jfr auch alß ab intestato zurückgelaßenen erben ihrer leiblichen schwester weÿl. Fr. Dorothea Elisabetha Bruderin geb. Liedvogelin auch weÿl. vorbesagten H. Bruders wittib (…) H. Johann Daniel Ensfelder notarii publici jurati ac practici als geordneter und geschworener vogt Jfer Margaretha Salome Bruderin der minderjährigen und dißorts Enckelin
in gegensein H. Johann Daniel Hoffses des kieffers weinhändlers und Mariæ Salome geb. Glaßerin, unter assistentz H. Johann Friedrich Reeb des tuchscherers und H. Franz Bernhard Meÿer des practici
eine in ermelte massam gehörig auch theilbahre behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Kieffergaß, einseit ist ein Eck ane der Maÿengäßlein modo Rindsfußgäßlein, anderseit neben Mr Stoltz dem schneider, hinten auff H. exsenator Dürninger den handelsmann, welche behausung von alters her zum Maÿenberg genannt – davon gibt man auff Bartholomei dem mehrern Hospital vorhin der rothen kirch 1 pfund – um 4025 gulden
(Procès verbal d’enchère, Langheinrich, 4 août 1777, cote 94 Z 72)

Fils du tonnelier Jean Léonard Hoffsæs, Jean Daniel Hoffsæs fait son apprentissage chez Jean Chrétien Strohl de 1756 à 1760.
1756, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 79) Dienstags d. 22.ten Junÿ 1756 – Lehr inscriptio (dt. 15 ß)
Mstr Joh: Christian Strohl der Kieffer nimt Zum Lehrjungen an vemög Scheins von den oberh. d. wercks hh. vom 21. Junÿ 1756 Joh: Daniel Hoffsäß weÿl. Mstr Joh: Leonhard Hoffsäß gewesenen burgers und Kiefers alhie hinterbl. Sohn, um solchen von ostern 1756. biß dahin 1760. also 4 Jahr lang gegen 30 gulden Lehrgelds so auf die in angezogenem Schein allegirte Termin Zu bezahlen nebst allen Unkösten des Jungen bürgen seÿnd H Joh: Daniel Boch der Kieffer und H Joh: Schatz
dt pro Inscipt. 15 ß, pro prot. 5 ß

(f° 117) Dienstags d. 6.ten Maÿ 1760 – Lehrj. delisio
Mstr Joh: Christian Strohl Stellet vor Joh: Daniel Hoffsäß seinen geweßenen Jungen, meldet daß deßen Lehrzeit verstrichen von 4. Jahren, auch beede mit ei& wohl Zu friden, bittet delisionem. Erl. wie gebetten dt. p. delisione 15 ß, p. Lehrbrieff 5 ß p. sigillo 1. 10 ß

Jean Daniel Hoffsæs devient tributaire chez les Tonneliers le 13 décembre 1774.
(f° 335-v) Dienstags den 13. Decembris 1774 – N. Leibzünfftiger
Mstr Johann Daniel Hoffsäß der Kieffer Evangelischer Religion, producirt Stall Schein Vom 5.t Octobris 1774. bittet Ihne als einen neuen Leibzünfftig anzunehmen.
Erkannt, Willfahrt. Zahlt pro receptione 1 lb 1 ß, feuer Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, find. 1 ß

Jean Daniel Hoffsæs épouse en 1774 Marie Salomé Glaser, fille du garçon batelier Jean Philippe Glaser : contrat de mariage, célébration
1774 (4.10.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 441
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte H Johann Daniel Hoffseß, leediger Kieffer weÿland H Johann Leonhard Hoffseß geweßenen Kieffers und burgers allhier seelig hinterlaßener ehelicher Sohn, alß Hochzeiter beÿständlichen H: Andreä Dietz des Kunst: schwartz und schönferbers auch burgers allhier seines geschwornen vogts ane einem
So dann die Ehren und tugendsahme Jungfrau Maria Salome Glaßerin, weÿland H Johann Philipp Glaßers geweßenen Schiffknechts und burgers dahier seelig hinterlaßen eheliche tochter unter assistentz H Johann Jacob Ulrich des Schiffmanns und E.E. großen raths allhier alten wohlverdienten beÿsitzers alß ihr der Jgfr. Hochzeiterin gewesenn H Vogts ane dem andern Theil
Straßburg Dienstags den 4. Octobris Anno 1774. Johann Daniel hoff seß als hochzeit, Maria Salome Glaßerin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 78)
Im Jahr 1774 Dienstags den 18. Octobris vormittag umb zehen uhr wurden nach vorhergegangenen ordentlichen proclamationen, welche auf Dominicâ XIX und XX post Trinitatis geschehen sind, in unserer Prediger: Kirche offentlich vor denen unterschriebenen zeugen ehelich copulirt und Christlich eingesegnet Johann Daniel Hoffseß, lediger Kiefer und burger allhier, weÿl. Johann Leonhardt Hoffseß gewesenen Kiefers und burgers allhier, und weÿl. Frau Maria Magdalena gb. Schläberin, nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jgfr. Maria Salome Glaserin weÿl. Johann Philipp Glasers gewesenen Schiffmanns und burgers allhier mit Frau Catharina Salome gebohrner Ratzin ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann Daniel hoff seß als hochzeiter, Maria Salomea Glasein als Hoch Zeiterin (i 130)

Jean Daniel Hoffsæs et Marie Salomé Glaser font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison à l’angle de la rue des Tonneliers et de celle du Pied-de-Boeuf. Les apports du mari s’élèvent à 105 livres, ceux de la femme à 532 livres.

1777 (9.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 736) n° 1004
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Herrn Joh: Daniel Hoffseß, Kiefers und Weinhändlers und der Ehren und tugendsamen frauen Mariä Salome Hoffseßin geb. Glaßerin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1777. (…) und sich vermög der vor mir unterschriebenem Notario unterm 4. 8.bris 1774. errichteten heuraths Verschreibung vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in Straßburg auf Freÿtag den 9. Maÿ Anno 1777.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß am Eck des Rinsfueß gäßlins gelegener und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörig. behaußung befunden worden, wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Gut betreffend, Sa. Haußräthliche Mobilien 33, Sa. Silbers 24, ß baarschafft 26, Summa summarum 83 lb – Dazu gerechnet dessen participirende Helffte ane denen haussteuren mit 22 lb, Des Ehemanns Gut 105 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefraun in die Ehe vor unverändert gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 160, Sa. Silbers 23, Sa. goldener Ring 26, Sa. baarschafft 300, Summa summarum 510 lb – Adde die übrige Helffte der Haussteuren hernacher fol. 35 anlangend 22 lb, Der Ehefraun Vermögen 532 lb

Jean Daniel Hoffsæs et Marie Salomé Glaser louent une boutique et différentes autres localités pendant les foires aux marchands François Debary et Bischoff de Bâle.

1780 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 654 n° 264-v
H. Johann Daniel Hoffseß der kieffer und weinhändler und Maria Salome geb. Glaßerin unter assistentz H. Frantz Bernard Meÿer des practici und Johann Heinrich Reinhard des kiefffers
in gegensein H. Frantz Debary und Bischoff jünger handelsleuthe in Basel, H. Debary und Bischoff
lehnungs weiß, in der des verlehners eigenthümlich zuständigen in der Kieffergaß am eck der Rindsfußgäßlein gelegenen behausung, den gantzen laden auff dem boden aus zween große schwibbögen in der Kieffergaß offen stehen nebst der stub mit einem alcove hinten daran im Rindsfußgäßlein, ferner zwo stiegen hoch das ist in dem zweÿten stock dreÿ meublirte oder außgerichtete zimmer jedes mit einem guten sauberen bett, comode, tisch, seßel und dergleichen versehen, ferner ein viertes doppeltes bett für die zweÿ bediente sie die H. entlehner nach ihrem gutbefinden entweder in einem derer vorbeschriebenen dreÿen zimmer oder unten in das gewölbte oder hinten daran befindliche stub zu stellen gedencken, weiters der freÿe gebrauch derer haußehren zum ein und außgehen, wie auch auffstellung der waaren und lären kisten und dergleichen, item einem bequemen platz im keller um ein weinfaß zu legen – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff weÿhnachten anzufangen
(bedingnußen), 1. die seit im gäßlein gegen dem caffe haus über inwendig im laden den mittleren steinern pfeiler daselbst gut außmauren von unten auf mit einem halben stein und dann von der brüsthöhe bis oben mit einem gantzen stein (…) aus mauren zu laßen [6 puncten] – um einen jährlichen Zinß nemlich 500 livres

Jean Daniel Hoffsæs et Marie Salomé Glaser louent une boutique et différentes autres localités pendant les foires aux frères Merian, marchands de Bâle.

1789 (16.7.), Not. Roessel (6 E 41, 938) n° 202
zwischen H. Joh: Daniel Hoffseß dem kiefer Weinhändler und Fraun Maria Salome geb. Glaßerin
So dann denen hoch Edlen Herren Gebrüdern Merian vormalen Banquiers handelsleuthe in Baßel dermalen alhier zu Straßburg anwesend, nachfolgende lehnung
1. in der verlehender hoffses’sche eheleuthe eigenthümlich in der Kiefergaß am Eck des rindsfus gäßels stehende behaußung der gantze Laden auf dem boden aus zween grosen Schwibbögen in der Kiefergaß offen stehen, nebst der Stub mit einem Alcove hinten derer im rindsfus gäßel, ferner eine Stiege hoch das ist im ersten Stock zweÿ meublirte oder ausgerüstete Zimmer mit zweÿen herrn bettern, zweÿen Commodes zween tischen Seßel Speigel und dergleichen versehen, weiter ein drittes bett so in dem bettbanck kommt welcher beÿ tag im laden für ein Vorbanck dienen soll und die HH entlehner sich auf ihre Kösten machen laßen, auff 5 nacheinander folgenden jahren auf Johann Baptistæ 1790 anfangen und bis und mit der Weÿnacht Meß 1794 endigen solen – um einen jährlichen Zinß nemlich 500 livres tournois

La maison revient au fils des précédents, Daniel Frédéric Hoffsæs qui épouse en 1810 Marie Marguerite Roser

1810 (17.3.), Strasbourg 13 (31), Not. Bremsinger n° 5008
Contrat de mariage – Daniel Frédéric Hoffsaess, militaire retiré du service domicilié en cette ville rue des Tonneliers sous n° 5, fils de feu Jean Daniel Hoffsaess, tonnelier, et de feu Marie Salomé née Glaser
Marie Marguerite Roser fille majeure de feu Jean Frédéric Roser, boutonnier d’étain et Anne Marie née Huser
Enregistrement, acp 114 F° 84-v du 24.3.

Daniel Frédéric Hoffsæs vend la maison à l’architecte Jacques Frédéric Arnold

1833 (19.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 66), Me Hickel n° 4586
Cahier des charges n° 4578 du 12 septembre – Adjudication définitive – Daniel Frédéric Hoffsaes, menuisier
à Jacques Frédéric Arnold, architecte
Désignation, une maison avec caves voutées, autres dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 5 d’un côté formant le coin de la rue du Pied de Bœuf où elle porte le n° 5 et derrière le Sr Steinmetz
Etablissement de la propriété, de la succession de Daniel Frédéric Hoffsaes son père, tonnelier dont il est seul et unique héritier. Ledit Daniel Frédéric Hoffsaes père l’a recueilli dans la succession de Jean Daniel son père, tonnelier, & Salomé Glaser, le surplus dans celle de Georges Hoffsaes et Jean Daniel Hoffsaes ses frères morts ab intestat sans postérité dont il était seul et unique héritier – de la communauté entre Jean Daniel Hoffsaes et Marie Salomé Glaser qui l’ont acquis de Dorothée Elisabeth Liedvogel veuve d’André Bruder, négociant, à la Chambre des Contrats le 5 août 1777 – mise à prix 7500 francs. Est intervenue Marie Marguerite Roser veuve de Daniel Frédéric Hoffsaes qui a déclaré consentir à la vente de l’immeuble et renoncer à l’usufruit sur la moitié de la succession suivant contrat de mariage reçu Bremsinger le 17 mars 1810 – moyennant 7550 francs
Enregistrement, acp 220 F° 40 du 21.9.

Jacques Frédéric Arnold et Catherine Elisabeth Lichtenberger vendent la maison au fondeur de caractères Dominique Simon et sa femme Anne Marie Catherine Kuntz et à l’imprimeur lithographe François Versch

1838 (6.2.), Strasbourg 10 (93), Me Zimmer n° 2764
Jacques Frédéric Arnold, architecte maçon, et Catherine Elisabeth Lichtenberger
à Dominique Simon, fondeur de caractères, et Anne Marie Catherine Kuntz et François Versch, imprimeur lithographe
une maison avec caves voutées & autres dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 5 faisant le coin de la rue du Pied de Bœuf où elle porte le n° 5 tenant vers la rue des Tonneliers à M. Thuringer et dans la rue du Pied de Bœuf à M Exel – acquis sur Daniel Frédéric Hoffsaes, menuisier, par acte reçu M° Hickel le 12 septembre 1833 et surenchère du 19 mêmemois, transcrit au bureau des hypothèques volume 273 n° 102, Ledit Hoffsaes l’a recueilli dans la succession de Daniel Frédéric Hoffsaes son père tonnelier dont il était seul et unique héritier, Daniel Frédéric Hoffsaes son père en a recueilli une partie de la succession de Jean Daniel son père tonnelier et de Marie Salomé Glaser et dans celles de Georges Hoffsaes et Jean Daniel ses frères morts ab intestat sans postérité dont il était seul et unique héritier. Elle faisait partie de la communauté de Jean Daniel Hoffsaes et Marie Salomé Glaser qui l’ont acquis des héritiers de Marie Elisabeth Ledvogel veuve d’André Bruder, négociant, à la Chambre des Contrats le 5 août 1777 – moyennant 8000 francs
Enregistrement, acp 257 f° 6 du 10.2.

Dominique Simon épouse Marie Kuntz en 1810
1810 (30.4.), Strasbourg 15 (11), Not. Lacombe n° 1393
Contrat de mariage – Dominique Simon fondeur en caractères fils de François Xavier Simon, employé des douanes, et de Marie Lottringer
Marie Kuntz fille mineure de Marie Barbe Schneider assitée de Jean Kuntz platrier son père
Enregistrement, acp 114 F° 144 du 8.5. – apports de la future épouse 700 fr

François Versch et Anne Marie Catherine Kuntz femme de Dominique Simon hypothèquent la maison au profit de la couturière Thérèse Caroline Sieffert

1844 (21.4.), Strasbourg 10 (102), Me Zimmer n° 5165
21 & 26 avril 1844. Obligation – ont comparu 1) M. François Versch, Imprimeur lithographe, 2) Dame Anne Marie Catherine Kuntz, épouse autorisée en vertu de la procuration ci après relatée de M. Dominique Simon, fondeur en caractères, demeurant actuellement à Baume, département du Doubs (…) ont reconnu qu’il doivent bien & légitimement
à Dlle Thérèse Caroline Sieffert, majeure d’ans en jouissance de ses droits, Couturière demeurant à Strasbourg, ce acceptant, la somme principale de 3000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une Maison avec cave voutée & autres dépendances sise à Strasbourg rue des tonneliers n° 5, faisant le coin de la rue du pied de bœuf où elle porte le n° 5 tenant dans la rue des tonneliers à M Thuringer & dans la rue du pied de bœuf à M. Exel. Le sieur Versch & les conjoints Simon ont acquis cet immeuble de M. Jacques Frédéric Arnold, architecte maçon & Mad° Catherine Elisabeth Lichtenberger son épouse, demeurant à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant M° Zimmer soussigné le 6 février 1838 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 mars suivant volume 331 n° 53 pour le prix de 8000 francs encore dû.

Autre hypothèque au profit de François Joseph Kohler, chef du bureau des subsistances militaires

1845 (1.4.), Strasbourg 11 (39), Not. Keller n° 2947
Du 1 Avril 1845. Obligation – Ont comparu 1° M. François Versch, célibataire, Imprimeur lithographe, 2° M. Dominique Simon, fondeur en caractères & Dame Anne Marie Catherine Kuntz, sa femme de lui autorisée, tous trois demeurant à Strasbourg, rue des Tonneliers n° 5, lesquels conjointement avec entr’eux ont reconnu devoir légitimement à titre de prêt
à Mr François Joseph Kohler, chef du bureau Central des subsistances militaires à Strasbourg, domicilié & demeurant en cette ville, à ce présent, acceptant, une somme de 12.000 francs en principal (…)
Affectation hypothécaire. 1° Une Maison ayant cave voutée puits avec pompe, aisances & dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 5, faisant le coin de la petite rue du pied de bœuf où elle a son entrée marquée du n° 5 & tenant d’une part à la propriété de M Thuringer, de l’autre à celle de M. Exel.
2° Environ 20 ares de Vignes au ban de Neugartheim (…)
Etablissement de la propriété. Ces biens appartiennent aux débiteurs comme leur étant avenus de la manière suivante I. La maison & dépendances au moyen de l’acquisition par eux faite de M. Jacques Frédéric Arnold, architecte maçon & de D° Catherine Elisabeth Lichtenberger son épouse demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Zimmer le 6 février 1838 transcrit au bureau des hypothèques le 6 mars suivant volume 331 n° 53 & inscrit d’office au Vol. 275 N° 95. Le prix de cette acquisition est encore dû mais sera acquitté ci après avec les deniers du présent comprenant contre subrogation aux droits du vendeur. Quant à M & Mme Arnold ils possédaient ledit immeuble par suite de l’acquisition que le mari en avait faite du Sr Daniel Frédéric Hoffsaes menuisier à Strasbourg aux termes d’une adjudication tenue devant M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 12 septembre 1833 & procès verbal de non surenchère reçu par le même notaire le 19 du même mois, le tout transcrit au bureau des hypothèques le 30 septembre dite année Vol. 273 N° 102 à la charge de l’inscription d’office. Le prix de cette adjudication était de 7550 francs

Dominique Simon meurt sans enfant après avoir institué sa femme pour sa légataire universelle
1850, Enregistrement de Strasbourg, ssp 108 (3 Q 31 607) f° 64 du 13.3.
Testament du 27 octobre 1827 – Je soussigné Dominique Simon époux de Marie Catherine Kuntz demeurant à Strasbourg voulant disposer de mes biens ai fait mon présent testament comme suit.
Je nomme et institue pour mon héritière universellle Marie Catherine Kuntz mon épouse qui recueillera la totalité de ce que je délaisserai et en disposera en toute propriété.

Natif de Mannheim, l’imprimeur lithographe meurt en 1847 après avoir institué pour sa légataire universelle Anne Marie Catherine Kuntz, femme de Dominique Simon
1847 (3.11.), M° Zimmer
Dépôt du testament olographe de François Versch imprimeur lithographe
acp 366 (3 Q 30 081) f° 69-v du 6.11.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 100 (1879) f° 86 du 5.11
12 octobre 1847. Testament – Je soussigné François Versch institue par les présentes Dame Anne Marie Catherine Kung épouse de Dominique Simon en cette ville héritière de toute ma succession sans exception

Décès, Strasbourg (n° 2069)
Acte de décès. Le 24 octobre 1847 (…) ont déclaré que François Joseph Versch, âgé de 53 ans, né à Mannheim (grand duché de Bade), imprimeur lithographe, non marié, domicilié à Strasbourg, fils de feu François Xavier Versch, ancien militaire et de feu Marie Walpurge Walther est décédé le 24 octobre 1847 à neuf heures du matin en la maison rue des tonneliers N° 5 [in margine :, phti]sie (i 77)

Anne Marie Cathérine Kuntz se remarie avec le marchand de farine Jean Kapp
1851 (24.3.), Strasbourg 4 (106), Not. Lauth n° 4577
Du 24 Mars 1851. Contrat de mariage – Ont comparu M. Jean Kapp, marchand de farine demeurant et domicilié à Strasbourg veuf avec deux enfans dame Marie Anne Holderbach, stipulant pour lui et en son nom comme futur époux d’une part
Et dame Anne Marie Cathérine Kuntz veuve sans enfans de M. Dominique Simon, en son vivant fondeur en caractères d’imprimerie à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, stipulant pour elle et en son nom comme future épouse d’autre part

Article cinquième. La future épouse déclare que ses apports en mariage consistent en II. Une maison sise à Strasbourg rue des Tonneliers N° 5
acp 399 (3 Q 30 114) f° 107-v du 29.3. – stipulation de régime de communauté réduite aux acquêts
Les apports du futur sont constatés par inventaire Lauth le premier février 1851.
Les apports de la future consistent 1° en 20 res de vignes ban de Neugartheim
2° Une Maison à Strasbourg rue des Tonneliers n° 5
3° Un mobilier estimé à 302 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible en cas d’existence d’enfant soit du premier mariage soit de l’union projetée.
La future épouse se réserve une somme de 2000 francs exempt d’usufruit

Anne Marie Catherine Kuntz fait dresser un cahier des charges pour vendre la maison aux enchères. La vente n’a pas lieu.

1851 (4.6.), Strasbourg 11 (47), Not. Charles Keller n° 4960
Cahier des charges pour la vente aux enchères d’une maison sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 5
Cahier des charges 4 Juin 1851. a comparu Dame Anne Marie Catherine Kuntz, veuve du sieur Dominique Simon, fondeur en caractères, elle propriétaire demeurant en ladite ville
Désignation de l’immeuble. Une Maison ayant cave voutée, puits avec pompe, aisances & dépendances, sise à Strasbourg rue des tonneliers n° 5, faisant le coin de la petite rue du pied de bœuf où elle a son entrée et tenant d’une part aux héritiers du Sr Zimmermann comme étant aux droits du Sr Thuringer, de l’autre à la propriété de M. Exel.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartenait pour moitié aux conjoints Simon susnommés & pour moitié au Sr François Versch, Imprimeur lithographe à Strasbourg au moyen de l’acquisition solidaire qu’ils en ont faite suivant contrat passé devant M° Zimmer et son collègue, notaires en cette ville le 6 février 1838, transcrit aux hypothèques le 6 mars suivant, volume 331 n° 53 & inscrit d’office le même jour Vol. 275 N° 95. Cette acquisition a été consentie par M. Jacques Frédéric Arnold, architecte maçon à Strasbourg & Dame Catherine Elisabeth Lichtenberger sa femme, en faveur des acquéreurs pour le prix de 8000 francs, lequel prix a été acquitté (…) Le dit immeuble est devenu la propriété de Mr Arnold par suite de l’acquisition qu’il en a faite du Sr Daniel Frédéric Hoffsaes, menuisier à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Hickel, alors notaire en cette ville le 12 septembre 1833 & procès verbal de non surenchère du 19 du même mois. Le contrat de cette acquisition a été transcrit (…). Il résulte du procès verbal d’adjudication sus énoncé que le Sr Daniel Frédéric Hoffaes était propriétaire du même immeuble comme lui étant échu dans les successions de feus Jean Daniel Hoffsaes, vivant tonnelier à Strasbourg & Marie Salomé Hoffsaes vivant tonnelier à Strasbourg & Marie Salomé Glaser, des père et mère & le surplus dans celle des sieus Georges Hoffsaes & Jean Daniel Hoffsaes, ses frères morts ab intestat & sans postérité & dont il était aussi seul et unique héritier. La maison dont sagit dépendait de la communauté de biens qui a existé entre entre les dits époux Jean Daniel Hoffsaes & Marie Salomé Glaser pour l’avoir acqusse des héritiers de Dame Marie Elisabeth Ledvogel, veuve de feu le Sr adapté Bruder négociant à Strasbourg suivant acte passé à la ci devant Chambre des Contrats de ladite ville le 5 août 1777.
Enfin madame veuve Simon, comparante, est aujourd’hui seule propriétaire de la maison susdésignée comme ayant succédé à ses coacquéreurs en vertu 1° du testament olographe fait par feu le Sr Versch le 12 octobre 1847, formalisé par M le Président du tribunal civil de Strasbourg & déposé en l’étude de M° Zimmer notaire en cette ville le 3 novembre même année, 2° du testament olographe fait par feu Mr Simon le 27 octobre 1827 déposé en l’étude de M° Lacombe notaire à la résidence de Strasbourg & enregistré en cette ville le 13 mars 1850.
Conditions de la vente (…)
acp 401 (3 Q 30 116) f° 16-v du 14.6.

François Charles Kohler fait saisir les immeubles qui appartiennent à Anne Marie Catherine Kuntz. Le créancier poursuivant devient propriétaire de la maison

1852 (7.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 557 (2777) n° 46 Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en cette ville au palais de Justice, a rendu le jugement d’adjudication et celui sur surenchère suivant.
Cahier des charges de la la vente par expropriation forcée des immeubles saisis sur Anne Marie Catherine Kuntz, veuve du sieur Dominique Simon, fondeur en cuivre, domiciliée à Strasbourg. M. Ambroise François Xavier Ackermann, avoué au tribunal civil séant à Strasbourg, déclare qu’en vertu d’une obligation passée devant M° Keller notaire à Strasbourg le premier et deux avril 1855 inscrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 du même mois volume 425 n° 60, Monsieur François Charles Kohler, chef du bureau Central des subsistances militaires domicilié à Strasbourg est créancier d’Anne Marie Catherine Kuntz, veuve du sieur Dominique Simon, fondeur en caractères domiciliée à Strasbourg
Désignation des immeubles saisis. Premier lot. Une maison d’habitation ayant caves voutées, puits avec pompe, aisances et dépendances, sise à Strasbourg rue des tonneliers n° 5, faisant le coin de la petite rue du pied de bœuf où elle a son entrée marquée du n° 5 et tenant d’une part à la propriété de M. Thuringer, de l’autre à celle de M. Exel, ladite maison sise au canton sud de la Ville de Strasbourg arrondissement du même nom département du Bas Rhin et habités par la partie saisie, la demoiselle Riedling cordonnière et par Théodore Strohl, aubergiste et sa famille et inscrite à la matrice cadastrale de la Ville de Strasbourg section O numéro 55
Second et dernier lot. Section B numéro 838 environ douze ares 55 centiares de vignes au ban de Neugartheim (…)
Etablissement de la propriété. Les immeubles susdésignés appartiennent aux débiteurs comme leur étant avenus de la manière suivante. 1° Le premier lot au moyen de l’acquisition par eux faite de M. Jacques Frédéric Arnold, architecte maçon & Catherine Elisabeth Lichtenberger son épouse demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Zimmer et son collègue notaires en ladite ville le 6 février 1838 transcrit aux hypothèques le 6 mars suivant volume 331 n° 53 et inscrit d’office au Vol. 275 N° 95. Quant à Monsieur et Madame Arnold ils possédaient ledit immeuble par suite de l’acquisition que le mari en avait faite du Sr Daniel Frédéric Hoffsaes menuisier à Strasbourg aux termes d’une adjudication tenue devant M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 12 septembre 1833 et procès verbal de non surenchère reçu par le même notaire le 19 du même mois, le tout transcrit au bureau des hypothèques volume le 30 septembre dite année volume 273 N° 102. 2° Le second lot (…) à la charge de l’inscription d’office. Le prix de cette adjudication était de 7550 francs
Conditions de la vente (…) Mise à prix. Le poursuivant enchérit les immeubles pour servir de première mise savoir le premier lot à 5000 francs, Le second lot à la somme de 15 francs
(f° 80-v) Publication. L’an 1852 le 3 septembre (…)
Adjudication. L’an 1852 le 8 octobre (…) Et deux bougies (…) s’étant éteintes sans qu’il y eu de mise d’enchère ultérieure, adjuge le premier lot audit M° Ackermann avoué pour la somme de 12.000 francs
(f° 82) Déclaration d’adjudicataire. L’an 1852 le 8 octobre (…) est comparu M° Ackermann avoué qu’il s’est rendu adjudicataire au nom de M. François Charles Kohler, officier d’administration comptable en retraité domicilié à Strasbourg pour le pris de 12.000 francs
Adjudication sur surenchère. L’an 1852 le 5 novembre (…) M° Ackermann avoué constitué pour Florent Gass (au ban de Neugartheim)

Natif de Strasbourg, François Charles Kohler épouse en 1818 à Metz Sophie Vautrin

Mariage, Metz (2° section) Du 18° jour du mois de juin de l’année 1818 à dix heures du matin acte de mariage de François Charles Kohler agé de 25 ans né à Strasbourg le 24 décembre 1792, Employé à l’intendance militaire de la troisième Division Demeurant à Metz rue Ste Marie fils majeur de defunts Jean Kohler en son vivant propriétaire audit Strasbourg et d’anne Barbe Rhein des pere et mere d’une part, Et de Demoiselle Sophie Vaultrin, âgée de 19 ans, née à Metz le 3 Messidor de L’an six, fille mineure de Mr François Joseph Vaultrin, ancien contrôleur des Manufactures de Tabac et de Dame Anne Marie Schottenius demeurant * sur les murs ses pere et Mere celle-ci presente et donnant son consentement d’autre part (…) que Jean Kohler et anne Barbe Rhein pere et mere de l’époux sont décédés à Strasbourg le 18 janvier 1806 et le 18 frimaire de l’An douze (…) (signé) Sophie Vaultrin, Kohler (i 23)

Il se remarie en 1821 avec Louise Keck, fille du boulanger Jean Daniel Keck

1821 (20.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Mariage – Furent présens Monsieur François Charles Kohler, ancien Quartier-maître, Chef de bureau à l’Intendance militaire à Metz, fils de défunt Jean Kohler, et de Anne Barbe Rhein vivants conjoints à Strasbourg, futur époux d’une part
Et Demoiselle Louise Keck, majeure d’ans, fille du Sr Jean Daniel Keck, boulanger, et de Marie Dorothée Ehrhard conjoints en cette ville de Strasbourg assistée de ses père et mère et encore du Sr Georges Weber, boulanger audit lieu future épouse d’autre part
(copie déposée M° Becker le 14 août 1860)
Enregistrement, acp 151 F° 174 du 22.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 97)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg le 22 mars 1821. François Charles Kohler, majeur d’ans, né en légitime mariage le 24 décembre 1792 à Strasbourg, domicilié à Metz (Moselle), Chef de bureau de l’intendance de la troisième division militaire, veuf de Sophie Vaultrin, décédée à Metz le 4 mai le 4 mai 1819, fils de feu Jean Kohler, farinier à Strasbourg, et de feu Anne Barbe Rhein, Louise Keck, majeure d’ans, née en légitime mariage le troisième jour complémentaire an six à Strasbourg fille de Jean Daniel Keck, boulanger en cette ville, et de Dorothée Erhard, ci présent et consentant

François Charles Kohler meurt en 1860 après avoir institué sa femme pour légataire universelle de ses biens, à charge de délivrer divers legs, dont celui fait à son fils putatif, issu de sa première femme, qu’il a reconnu sans en être le père.
1860 (30.4.), M° Becker
Dépôt du testament olographe de François Charles Kohler
acp 487 (3 Q 30 202) f° 87 du 2.5.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 131 (3 Q 31 630) f° 60-v du 2.5. (succession déclarée le 25 août 1860. M° Becker not.
11 avril 1859. Testament – François Charles Kohler
J’institue mon épouse Louise Keck pour la légataire universelle et mon exécutrice testamentaire, sous la réserve les legs particuliers ci-après
1° Je lègue à mon fils putatif Félix Kohler légitimé par moi par mon mariage avec feu Sophie Vaultrin, quoique je n’en sois pas le pere, aujourd’hui greffier en chef du tribunal de Metz la somme de 5000 francs payable le mois après mon décès
2° Je légue à ma nièce Louise Mulberger née Kohler à Erbach dans le Odenwald, gd. duché de Hesse Darmstadt ou à ses descendants 10.000 francs
3° à mon neveu Alphonse Kohler, négociant à Traunstein (Bavière) 6000 francs
4° aux trois enfants de feu ma nièce Julie Schoen née Kohler, Ferdinand, Otto et Mathilde Schoen, les deux premiers officiers d’infanterie au service de Bavière (sans domicile fxe), la sœur résidant avec son frère aîné Ferdinand la somme de 8000 francs, La part de la sœur sera le double de celle des frères et
5° à Marie Hélène Chappuy née Kohler à Mâcon ou à ses descendats la somme de 8000 francs
Ces quatre derniers legs montant ensemble à 32.000 francs ne sont payables qu’après le décès de ma femme, attendu que je lui donne l’usufruit de cette somme (…)

1860 (14.8.), Strasbourg 9 (120), Not. Becker n° 8758
Dépôt de pièces, 14 août 1860 – 1) Une expédition du contrat de mariage entre Mr François Charles Kohler, autrefois ancien quartier-maître, chef de bureau à l’intendance militaire à Metz et Mad. Marie Louise Keck, son épouse en secondes noces passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 20 mars 1821
2) Et une copie délivrée par l’officier de l’état civil de Strasbourg d’un acte inscrit sur les registres des actes décès de la même ville sous la date du 17 avril 1860 et constatant que le dit Sr Kohler est décédé à Strasbourg le 15 dudit mois d’avril
acp 490 (3 Q 30 205) f° 99-v du 17.8.

Inventaire de la succession de François Charles Kohler, dressé après renonciation de son héritier réservataire (son fils putatif).

1860 (24.5.), Strasbourg 9 (119), Not. Becker n° 8655
Inventaire après le décès de Mr François-Charles Kohler, en son vivant ancien chef de bureau des subsistances militaires décédé à Strasbourg le 15 avril 1860.
L’an 1860, le Jeudi 24 Mai à trois heures de relevée, à la requête de Mad° Louise Keck, sans état, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr François-Charles Kohler, en son vivant ancien chef de bureau des subsistances militaires, agissant en son nom personnel 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre elle et feu le dit Sr Kohler, son mari, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire à Strasbourg le 20 mars 1821, 2) Et comme légataire universelle en pleine propriété de son mari défunt au termes de son testament olographe en date à Strasbourg du 11 avril 1859, déposé pour minute à M° Becker, notaire à Strasbourg, enregistré, en exécution d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg (…) lequel legs universel peut avoir sa pleine et entière exécution par suite de la renonciation que le seul héritier à réserve du défunt faite à sa succession, suivant déclaration faite au greffe du dit tribunal le 19 avril dernier, étant observé que cette dame a été envoyée en possession de son legs universel suivant ordonnance de Mr le Président dudit tribunal du 22 mai courant et dont une expédition est également demeurée jointe ci après (…) dans le logement que les époux Kohler occupaient à titre de locataires dans une maison sise à Strasbourg rue des Juifs N° 25 et où Mr Kohler est décédé le 15 avril 1860.

Meubles meublants. Dans le salon, Dans la chambre à coucher à côté du salon, Dans la salle à manger, Dans la cuisine, Dans l’antichambre, Sur le grenier, Dans la cave
Titres et papiers. Cote première. Contrat de mariage (…) Cote deux. Successions des père et mère et du frère de Mad° Kohler (…) Cote trois. Succession de dlle Madeleine Kohler, sœur du défunt (…)
Cote 24. Titres de la maison située à Strasbourg rue des tonneliers dépendant de la communauté. Sept pièces sont la première est l’expédition qui a été délivrée à feu Mr Kohler d’un jugement d’adjudication sur expropriation forcée poursuivie contre D° Anne Marie Catherine Kuntz veuve du Sr Dominique Simon, vivant fondeur en cuivre à Strasbourg, où elle demeurait et rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 8 octobre 1852, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 7 décembre suivant Volume 557 N° 46 et inscrit d’office le même jour volume 579 N° 215 et 216, en vertu duquel jugement feu M Kohler est devenu adjudicataire d’une maison avec dépendances située à Strasbourg rue des tonneliers n° 20, précédemment n° 5 faisant le coin de la ruelle du pied de bœuf où elle a son entrée marquée du n° 1 précédemment n° 5. Le prix de cette acquisition était de 12.000 francs. (…) La 7° et dernière pièce est la grosse d’un contrat passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 6 février1838 en vertu duquel les dits époux Simon ont aquis des époux Arnold la maison ci-dessus désignée.
Cote 25. Rente viagère due parles époux Keller. Six pièces sont la première est la grosse d’un acte passé devant ledit M° Keller le 11 janvier 1847 par lequel le Sr Etienne Martin Keller, fabricant de chandelles et propriétaire demeurant à Colmar qui y a agi tant en son nom personnel qu’au nom de d° Madeleine Riegert sa femme (…) a constitué sur la tête et au profit des époux Kohler moyennant le prix de 10.000 francs que ceux-ci ont payé comptant une rente viagère de 900 francs par an à partir du jour du décès du pémourant (…)
acp 488 (3 Q 30 203) f° 95 du 2.6. (succession déclarée le 25 août 1860) Communauté, mobilier estimé 2983
acp 489 (3 Q 30 204) f° 55-v du 25.6. (vacation du 14 juin) Communauté, 1) argent 1200, 2) vingt obligations de la compagnie des Chemins de fer du Nord, 3) dix actions de la Compagnie des armements maritimes, 4) vingt obligations sur les Chemins de ter autrichiens, 5) 100 francs de rentes 4 ½, 6) cent francs de rentes 8%, 7) douze obligations sur la Ville de Strasbourg, 8) dépôt à la Banque Hirsch 9625, 10) créances sur l’Union maritime 4000, 11) dépôt à la caise de retraite pour vieillesse 8000, 12) cinq obligations de la société Monin* Duvic et Compagnie, 13) dix obligations des Chemins de fer bourbonnais, 14) neuf obligation sur la compagnie des Chemins de fer d’Oréans, 15) créances 5682, 16) une maison rue des Tonneliers, 17) arrérages de rentes 262, 18) arrérages de pension 34
Passif de la communauté 284, Passif de la succession 355

Louise Keck hypothèque la maison au profit de Marie Madeleine Kohler, femme d’Eustache Chapuis, pour garantir le legs fait en sa faveur par François Charles Kohler

1860 (10.12.), Strasbourg 9 (120), Not. Becker n° 8872
10 décembre 1860. Consentement à exécution de testament et affectation hypothécaire – Furent présentes Mad. Louise Keck, sans état, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr François Charles Kohler, en son vivant ancien chef de bureau des subsistances militaires demeurant en cette ville, d’une part
Mad. Sophie Keck, sans état, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr Henri Reiber en son vivant négociant en la même ville agissant au nom et comme mandataire de Mad.me Marie Madeleine dite Héléna Kohler épouse de Mr Eustache Chapuis mécanicien avec lequelle elle demeure à Mâcon, suivant procuration (…) d’autre part, lequelles comparantes préalablement au règlement de compte à la délivrance de legs & à la quittance faisant l’objet des présentes ont exposé ce qui suit.

Par son testament fait en le forme olographe en date du 11 avril 1859 déposé pour minute audit M° Becker suivant acte dressé par lui le 30 avril dernier, en exécution d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg (…) feu ledit sieur Kohler a institué pour sa légataire universelle ladite dame Kohler née Keck son épouse survivante et a fait en outre différents legs particuliers entre autres un legs de 8000 francs en argent au profit de ladite dame Chapuis, nièce de feu M. Kohler, lequel dernier legs aux termes du même testament n’est payable que lors du décès de ladite dame Kohler à laquelle le défunt en a légué l’usufruit sa vie durant (…), étant observé que Mad° Kohler a été envoyée en possession de son legs universel suivant ordonnance de Mr le Président dudit tribunal du 22 mai dernier, ainsi que’il est constaté en l’intitulé de l’inventaire après le décès de Mr Kohler dressé par ledit M° Becker en date au commencement du 24 mai 1860.
Dans cette position, le comparantes aux noms desquelles agissent voulant fixer dès maintenant d’une manière définitive la somme qui reviendra encore à Mad. Chapuis du susdit legs de 8000 francs, après déduction des frais et droits susmentionnés, du paiement par anticipation dont il va être question ont fait et établi le décompte qui suit. (…)
hypothèque spécialement l’immeuble ci-après désigné, savoir Une Maison avec appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue des tonneliers n° 20 faisant le coin de la petite rue du pied de bœuf où elle a son entrée marquée du n° 1, tenant du côté de cette dernière rue aux veuve et héritiers Nebel, du côté de la rue des tonneliers à Mr Complot et par derrière à différentes propriétés.
Cet immeuble dépendait de la communauté qui avait existé entre Mad° Kohler & feu son mari qui en a fait l’acquisition pendant sa durée dans l’expropriation forcée poursuivie contre Dame Anne Marie Catherine Cuntz veuve du sieur Dominique Simon, fondeur en cuivre à Strasbourg où elle demeurait suivant jugement rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 8 octobre 1852, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de le même ville le 7 décembre suivant volume 557 N° 46 avec inscription d’office volume 579 N° 215 et 216. Le prix adjudication était de 12.000 francs (…).

Louise Keck, veuve de François Charles Kohler, vend la maison au facteur de pianos Joseph Buchmüller

1862 (26.6.), Strasbourg 9 (123), Not. Becker n° 9467
26 juin 1862. Vente – A comparu Madame Louise Keck, sans état, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr François Charles Kohler, en son vivant ancien Chef de bureau des subsistances militaires demeurant en cette ville, Laquelle a par les présentes vendu (…)
à Mr Joseph Buchmüller, facteur de pianos demeurant à Strasbourg, à ce présent & acceptant
Désignation de la Maison vendue. Une Maison d’habitation avec caves voutées, puits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue des tonneliers n° 20 autrefois n° 5, formant le coin de la ruelle du pied de bœuf où elle a son entrée marquée du n° 1 autrefois n° 5, tenant du côté de la rue des tonneliers à la propriété de Mr Complot & du côté de la ruelle du pied de bœuf à celle de Mr Exel. Sont compris dans cette vente tous les fourneaux & pierres appartenant à la venderesse & se trouvant dans ladite maison, ainsi que tous les autres objets mobilier qui y étant placés à perpétuelle demeure sont réputés immeubles par destinatation (…)
Etablissement de la propriété. Au sujet de l’origine de la propriété de ladite maison le venderesse a fait les déclarations suivantes. Feu Mr Kohler a acquis l’immeuble en question lors de l’expropriation forcée qu’il a dirigée contre Dame Anne Marie Catherine Kuntz veuve du sieur Dominique Simon, fondeur en caractère domicilié à Strasbourg, tant comme débitrice personnelle que Comme ayant été légataire universellle de ses deux codébiteurs solidaires ledit sieur Simon son mari & le sieur François Joseph Versch, imprimeur lithographe à Strasbourg, ledit immeuble ayant été adjugé par jugement rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 8 octobre 1852 & déclaration de command du même jour, le tout transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 7 décembre suivant Volume 557 N° 46 avec inscription d’office volume 579 N° 215 et dûment signifié par exploit de l’huissier Schauffler de Strasbourg du 9 décembre 1852. Cette adjudication a eu lieu pour le prix de 12.000 francs sur lequel un ordre a été ouvert (…). Les époux Simon & sieur Versch étaient devenus propriétaires dudit immeuble au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de M. Jacques Frédéric Arnold architecte maçon à Strasbourg & de Dame Catherine Elisabeth Lichtenberger son épouse demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Zimmer notaire en cette ville le 6 février 1838, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de la dite ville le 6 mars suivant, volume 331 n° 53. Cette acquisition avait eu lieu moyennant le prix de 8000 francs (…)
Mad° Kohler est devenue propriétaire de la maison présentement vendue pour avoir participé pour une moitié dans l’acquisition faite par son mari, avec lequel elle était mariée sous le régime de la communauté réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer Notaire à Strasbourg le 20 mars 1821 & pour en avoir recueilli l’autre moitié dans la succession de son mari défunt dont elle est légataire universelle aux termes du testament olographe de Mr Kohler en date à Strasbourg du 11 avril 1859 déposé pour minute au dit M° Becker suivant acte dressé par lui le 30 avril 1860 enregistré en exécution d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg (…) lequel legs universel a pu avoir sa pleine & entière exécution par suite de la renonciation que le seul héritier à réserve du défunt faite à sa succession suivant déclaration faite au greffe du dit tribunal le 19 avril 1864. enregistré & dont une expédition est demeurée jointe à l’inventaire après le décès de Mr Kohler dressé par ledit M° Becker en date au commencement du 24 mai 1860, étant observé que Mad° Kohler a été envoyée en possession de son legs universel suivant ordonnance de Mr le Président dudit tribunal du 22 mai 1860 & dont une expédition est également demeurée jointe audit inventaire.
Enfin Mr & Mme Arnold possédaient le dit immeuble par suite de l’acquisition que le mari en avait faite du sieur Daniel Frédéric Hoffsaes, menuisier à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Hickel, notaire à Strasbourg le 12 septembre 1833 & procès verbal de non surenchère par le même Notaire le 19 du même mois, le tout transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 septembre de la même année Volume 273 N° 102. Le prix de cette adjudication était de 7550 francs. (…) Prix, 15.300 francs
acp 511 (3 Q 30 226) f° 92-v du 27.6.

Joseph Buchmüller épouse en 1834 Madeleine Barbe Chevalier
Mariage, Strasbourg (n° 420)
Du 21° jour du mois d’octobre 1834. Acte de mariage de Joseph Buchmüller, majeur d’ans, né en légitime mariage le le 9 août 1808 à Strasbourg, Ebéniste, fils de Joseph Buchmüller, cordonnier, et de Salomé Giesi conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants, et Madeleine Barbe Chevalier, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 mai 1812 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Claude Chevalier, émouleur, et de Marie Madeleine Münch conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (i 44)

Madeleine Barbe Chevalier meurt en 1841 sans enfant
Décès, Strasbourg (n° 2059)
Déclaration faite (…) le 9 août 1841 du décès de Madeleine Barbe Chevalier âgée de 29 ans, Epouse de Joseph Buchmüller, âgé de 33 ans, facteur de pianos, domicilié à Strasbourg, morte en cette mairie le 7 du mois courant à 10 heures du soir dans la maison située N° 37 Grand’rue, fille de Jean Claude Chevalier, Emouleur, et de Marie Madeleine Münch [in margine :] phtisie (i 60)

Joseph Buchmüller se remarie en 1848 avec Marguerite Klem : contrat de mariage, célébration
1848 (15.11.), Strasbourg 10 (112), Not. Zimmer n° 7316
Contrat de mariage, 18 novembre 1848 – ont comparu I. le sieur Joseph Buchmüller, facteur de pianos veuf sans enfant de feu Barbe Chevalier sa femme défunte, né à Strasbourg le 9 août 1808 du légitime mariage de feu Joseph Buchmüller, cordonnier, et de Salomé Giess sa mère, ledit sieur Buchmüller, demeurant et domicilié à Strasbourg futur époux d’une part
II. demoiselle Marguerite Klem, lingère, née à Strasbourg le 3 août 1816 du légitime mariage de feu Aloyse Klem maçon & Marie Anne Nautascher ses père et mère, ladite demoiselle Klem demeurant et domiciliée à Strasbourg future épouse, d’autre part
acp 376 (3 Q 30 091) f° 76 – sous le régime de communauté réduite aux acquêts
Les apports du futur époux consistent en un mobilier évalué à 1050 francs, ceux de la future épouse consistent en une valeur de 5592
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession du prémourant réductible en cas d’enfant

Mariage, Strasbourg (n° 445)
Du 18° jour du mois de novembre 1848. Acte de mariage de Joseph Buchmüller, majeur d’ans, né en légitime mariage le le 9 août 1808 à Strasbourg, facteur de pianos, veuf sans enfant de Madeleine Barbe Chevalier décédée en cette ville le 7 août 1841, fils de feu Joseph Buchmüller, cordonnier, décédé en cette ville le 5 mai 1843 et de Salomé Giesi demeurante en cette ville, et Marguerite Klem, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 août 1816 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Aloyse Klem, maçon décédé en cette ville le 30 septembre 1827 et de feu Marie Anne Nautascher décédée en cette ville le premier juin 1841 (i 12)

1848 (9.11.), Strasbourg 10 (112), Not. Zimmer n° 7812
Consentement à mariage – a comparu Salomé Giesi demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M Joseph Buchmüller vivant cordonnier en ladite ville, laquelle déclare par les présentes consentir au mariage de son fils Mr Joseph Buchmüller facteur de pianos demeurant et domicilié à Strasbourg veuf de Marguerite Barbe Chevalier avec Mlle Marguerite Klem, fille majeure, sans état de feu Aloyse Klein, maçon et de feue Marie Anne Nautascher, ladite demoiselle demeurant et domiciliée à Strasbourg – le 9 novembre 1848
acp 376 (3 Q 30 091) f° 52

Acte de société conclu entre le musicien Gui Pfortner et sa femme Marie Salomé Frost d’une part et les mécaniciens en pianos Joseph Buchmüller et Joseph Hahn
1849, Enregistrement de Strasbourg, ssp 106 (3 Q 31 605) f° 56 du 12.7.
1 juillet 1849. Acte de société entre les soussignés 1° M. Vite Pfortner artiste musicien et Marie Salomé Frost son épouse de lui autorisée, domiciliés à Strasbourg d’une part
2° M. Joseph Buchmüller mécanicien de pianos domicilié à Strasbourg de seconde part
3° Joseph Hahn aussi mécanicien de pianos domicilié à Strasbourg de troisième part, il a été fait le contrat suivant.
Art. 1. M. et Mme Pfortner, MM. Buchmüller et Hahn forment entre eux une société en nom collectif qui aura pour objet la fabrication et la vente de pianos.
Art. 2. Cette société est contractée pour une durée de trois, six ou neuf ans commençant le premier juillet 1849. L’associé qui voudra se retirer à l’expiration de la troisième ou de la sixième année devra prévenir les autres associés par lettre six mois avant l’expiration de la troisième ou de la sixième année.
Art. 3. La société existera sous la raison Pfortner Frost et le siège de cette société sera à Strasbourg dans les localités qu’elle aura prises à loyer.
Art. 4. Les bénéfices et pertes (…) Art 5. La mise de fond est fixée à 9000 francs (17 articles)

Dissolution de la société
1851, Enregistrement de Strasbourg, ssp 110 (3 Q 31 609) f° 182 du 2.7.
1 juillet 1851. Acte de dissolution de société – Les soussignés Joseph Buchmüller et Joseph Hahn, mécaniciens en pianos, domiciliés à Strasbourg, Marie Salomé Frost veuve du Sr Vite Pfortner en son vivant artiste musicien domiciliée à Strasbourg, déclarent dissoudre d’un commun accord la société en nom collectif formée entre eux et le Sr Pfortner défunt suivant acte sous signature privée en date Strasbourg du premier janvier 1849 enregistrée le 12 du même mois sous la raison Pfortner Frost et Compagnie et qui avait pour objet la fabrication et la vente de pianos.
La liquidation de la société sera suivie en commun (…)

Acte de société entre les facteurs de pianos Joseph Hahn et Joseph Buchmüller
1851, Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 13 du 7.8.
5 août 1851, Acte de société entre les soussignés Joseph Hahn et Joseph Buchmüller, les deux facteurs de pianos domiciliés et demeurant à Strasbourg, patentés, il a été fait le contrat suivant.
Article 1. Il y aura entre M.M. Hahn et Buchmüller société en nom collectif pour la fabrication et la vente de pianos
Article 2. Cette société est contractée pour une durée de trois, six ou neuf ans, ayant commencé le premier juillet 1851. Celui des associés qui voudra se retirer à l’expiration de la troisième ou de la sixième année devra prévenir l’autre par simple lettre six mois d’avance.
Article 3. La société existera sous la raison Hahn et Buchmüller. Elle aura son siège dans les localités louées par les associés siège rue des orfèvres n° 19 à Strasbourg
Article 4. La mise de fond est fixée à 9000 francs (18 articles)

Dissolution de la société
1854 (3.1.), M° Momy
Dissolution de la société qui a existé entre Joseph Hahn, facteur de pianos à Strasbourg et Joseph Buchmüller, facteur de pianos audit lieu, par acte s.s.p. en date du 5 août 1851 enregistré le 27 dudit f° 133-v case 5
acp 426 (3 Q 30 141) f° 12-v du 4.1.

Joseph Buchmüller meurt en 1875 en délaissant quatre enfants

1875 (25.9.), Strasbourg 10 (177), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 5190
Inventar 1) der Gemeinschaft welche zwischen Herrn Joseph Buchmüller im Leben geweßenen Kaufmann und seiner überlebenden Wittwe Margaretha Klem bestanden hatten 2) und der Hinterlassenschaft des Herrn Buchmüller in Straßburg den 21. Juni 1875 gestorben
Im Jahr 1875, Sambstag den 25. September um neun Uhr morgens, auf Ansuchen I) de Frau Margaretha Klem, wohnhaft in Straßburg, Wittwe des Herrn Joseph Buchmüller im Leben geweßenen Kaufmann, handelnd 1) in ihrem persönlichen Namen a) wegen der Gütergemeinschaft so auf die Errungenschaft beschränkt war und theilbart zur Hälfte ist, welche zwischen ihr und ihrem verstorbenen Ehegatten bestanden hatte, lauth ihrem Ehevertrag durch hern Ludwig Friedrich Zimmer damals Notar in Straßburg den 15. November 1848, b) wegen den Ergäntzungen in Geld so dieselbe auf besagte Gütergemeinschaft zu erheben hiefür ihr gehörige Güter und Werthschaften welche während der Ehe sind veräüßert worden, so wie auch die Zurücknehmen in Natura denjenigene ebenfalls ihr gehörigen Güter und Werthschaften welche wirklich noch vorhanen sind, c) wegen den ehelichen Vortheilen die ihr aus obenerwähntem Ehevertrag erwachsen sind
2) im Namen und als bevollmächtigte von a) Herr Joseph Marie Paul Buchmüller, Handelsgehülfe in Paris wohnhaft, b) Herrn Julius Eugène Marie Emanuel Buchmüller, Soldat im ersten Genie Regiment in Garnison in Versailles, letztere noch minderjährig da derselbe den 21. März 1856 geboren ist, aber durch seinen verstorbenen Vater emancipirt, laut seiner Erklärung vor dem Herrn Friedensrichter des ersten Kantons der Statt Straßburg den 13. September 1872 abgegeben (…) unter Beinstand seines Curators Herrn Xaver Blumstein, Rentner in Paris (…)
II) der Frau Maria Valerie Buchmüller, wohnhaft in Straßburg, Ehegattin des Hern Frantz Emil Riegel, Rechnungsführer in Paris wohnhaft (…) III. der Fräulein Marie Franziska Josephine Buchmüller, noch minderjährig, da dieselbe den 31. Dezember 1854 geboren ist, aber emancipirt durch Erklärung ihrer genannten Mutter vor dem kaiserlichen Friedensrichter der Stast Straßburg den 30. Juni 1875 (…) durch ihren Curator Herrn Ludwig Wilhelm Kaufmann in derselben Stadt wohnhaft (…) die Herren Joseph Marie Paul Buchmüller, Julius Eugen Marie Emmanuel Buchmüller, die Frau Riegel und die Fraülein Buchmüller (…) handelnd als einzige Kinder und Erben, jedes zu einem 4.ten theil ihres (…) Vaters Herrn Joseph emancipirt, laut seiner Erklärung vor dem Herrn Friedensrichter des ersten Kantons der Statt Straßburg den 13. September 1872 abgegeben (…)
Straßburg in dem Sterbhause Gewerbslaubstraße N° 49

Liegenschaft. ein Haus mit Hof, Rechten und Dependenzien in Straßburg gelegen, Kiefergasse N° 20 (früher rue des Tonneliers N° 5) das Eck des Rindsfußgäßchen bildend, wo dasselbe einen Ausgang unter Nummer 1 hat, einseit in der Kiefergasse Eigenthum Complot, anderseits in dem Rindsfußgäßche, dasjenige des H. Exel. Dieses Haus ist erkauft worden von Frau Luise Keck, wohnhaft in Straßburg, Wittwe von Frantz Karl Kohler, laut Kaufcontract durch H. Becker damals Notar in Straßburg den 26. Juni 1852 errichtet, im Hypothekenamte von Straßburg den 3. Juni desselben Jahrs Band 903 N° 110 abgeschriebebn und vom Amtswegen eingeschrieben den nemlichen Tag, Band 817 N° 167. Dieser Kauf geschah für eine Summe von 15.300 Franken oder 12.220 Mark, wovon (…)
acp 644 (3 Q 30 359) f° 36-v du 27.9. (Sterbefall erklärt Bd. 61 fol. 15 N° 105, Nachlass erklärt den 28 September 1875) Gemeinschafft, Mobilien 2142, Waaren 4800, Geld und Ausstände 4800, Schulden der Frau Riegel 1963. Schuldforderungen 7470
Ein Haus zu Straßburg in der Kiefergasse N° 20
Nachlass 18.174

Jules Buchmüller, typographe à Paris, cède ses droits successifs à sa sœur Marie Françoise Joséphine Buchmüller, notamment le quart de la maison rue des Tonneliers

1896 (15.12.), M° Hammann n° 1936
Erb Verkauf durch den Bevollmächtigten von Julius Buchmüller, Typograph in Paris
an Maria Francisca Josephine Buchmüller, ledig, großjährig, ohne Gewerb in Straßburg
seiner beweglichen und unbeweglichen Erbrechte an den Nachlassen seiner zu Straßburg verstorbenen Eltern Joseph Buchmüller Orgelbauer gest. am 24. Juni 1875 und Margaretha Klem, gestorben am 29. Oktober 1893, woran er Erbe zu ¼ ist, insbesondere ¼ des Hauses Küfergaße N° 21 – Preis 3200 Mark
acp 920 (3 Q 30 635) f° 44-v n° 4465 du 22.12.



30, rue des Hallebardes


Rue des Hallebardes n° 30 – VI 152 (Blondel), O 269 puis section 20 parcelle 9 (cadastre)

Le tourneur Jean Samuel Blanck fait reconstruire en partie la maison en 1751.
Détruite par le bombardement aérien du 25 septembre 1944, reconstruite avec les maisons voisines.


Bâtiment actuel, le n° 30 occupait la moitié du passage (deuxième arcade) et partageait la suite de la façade avec le n° 32
La rue des Hallebardes après les bombardements, les n° 32 et 30 détruits sur la gauche (AMS, cote 1 Fi 108, 49)
Façade et coupe (dessins de l’architecte Théo Berst, dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme)

La maison qui a un encorbellement de 20 pieds 3 pouces de long en saillie de 3 pieds est inscrite au nom de Josse Weidmann dans le Livre des communaux (1587). Le notaire Jean Leimner l’achète en 1599. L’orfèvre Sixte Lederer la cède en 1639 avec tous ses biens à l’orfèvre Jean Herbst contre son entretien. Le serrurier Jean Jacques Ernst en est propriétaire de 1696 à sa mort en 1713. La maison appartient ensuite au tourneur Jean Samuel Blanck qui la reconstruit en grande partie pendant son deuxième mariage, sans doute en 1751 quand les préposés l’autorisent à faire diverses transformations, notamment à prolonger jusqu’à la maison voisine l’étage sous combles qui n’occupe que la moitié de la largeur. La maison comprend trois poêles et deux cuisines en 1757, trois poêles et trois cuisines en 1787 à la mort de la femme du boutonnier d’étain Jean Daniel Isenheim.



Plan-relief de 1727, début de la rue des Pâtissiers (Fladergass), la rue du Sanglier débouchant sur la gauche (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 183, élévations (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite du repère (t) : deux portes séparées par une fenêtre au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 12 de la rue des Pâtissiers (Fladergass, 1784-1795), le n° 41 de la rue des Hallebardes (1795-1857) puis le n° 30.

La maison appartient au tailleur Louis Locker (1846-1863) puis au commerçant Joseph Weiller d’Odratzheim, établi à Strasbourg depuis 1859. La société formée en 1864 entre le teinturier Adolphe Appell et Georges Theis est domiciliée dans la maison. Joseph Weiller opte pour la nationalité française à Saint-Dié, il vend l’immeuble en 1877 au tailleur Georges Kleber.
Le rez-de-chaussée est occupé au début du XX° siècle par un commerce de café en gros. Le propriétaire fait remplacer la corniche au pied du toit par une nouvelle en 1908. La veuve du passementier Edouard Fuchs loue le rez-de-chaussée à son voisin de gauche (n° 32) à partir en 1932. Les bâtiments sont entièrement détruits lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. La reconstruction est faite d’un seul tenant avec les maisons voisines et celles qui donnent sur la place de la Cathédrale. Un passage vers l’impasse de la Cathédrale est aménagé sous le nouveau bâtiment (en partie sur le sol de l’ancien n° 30 qui se trouvait ainsi que le n° 32 à gauche du passage).


Plan du premier étage – Murs des bâtiments à reconstruire (dessins de l’architecte Théo Berst, dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

décembre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentMinistère de la Reconstruction et de l’UrbanismeRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1591 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Josse Weidmann, tailleur, et (1551) Chrétienne Kremer – luthériens
1594 h Christophe Siess, coutelier, et (1589) Anne Weidmann – luthériens
1596 v Hermann Kurtz, luthier, et (v. 1595) Elisabeth, veuve du luthier Pierre Ulner, puis (1597) Agathe Kallhard – luthériens
1599 v Jean Leimner, notaire, et (1597) Anne Hennigk – luthériens
1610* v Pierre Hahn, tailleur, et (1598) Marie Faulhaber – luthériens
1622 v Sixte Lederer, orfèvre, et (1613) Marguerite Meder – luthériens
1639 h Jean Herbst, orfèvre, et (1632) Marguerite Beinheim puis (1641) Jacqueline Pfort – luthériens
1667* h Geoffroi Herbst, orfèvre, et (1680) Madeleine Voltz – luthériens
1684 v Abraham Büchel, marchand épicier, et (1681) Catherine Merckel – luthériens
1690 v Adam Mey, marchand, et (1654) Salomé Reinthaler – luthériens
1695 h Frédéric Mey, marchand, et (1694) Catherine Heckler – luthériens
1696 v Jean Jacques Ernst, serrurier, et (1692) Marie Dorothée Schopp puis (1704) Elisabeth Carol, remariée (1715) avec Jean Henri Kieffer – luthériens
1714 v Jean Samuel Blanck, tourneur, et (1714) Marie Salomé Sebitzius puis (1735) Cunégonde Sebitzius, veuve de l’orfèvre Guillaume Schmidt – luthériens
(les héritières) Marie Madeleine Blanck et (1745) Jean Conrad Roos, fourbisseur – luthériens
Marie Salomé Blanck et (1766) Jean Chrétien Hübschmann, orfèvre – luthériens
1771 v Jean Daniel Isenheim, boutonnier d’étain, et (1759) Anne Diemer, veuve du pasteur André Meyer – luthériens
1795* h Jean Daniel Isenheim, boutonnier d’étain, et (1796) Marie Madeleine Spinlein
1835 v Antoine Séraphin Weygand, officier puis propriétaire, et (1816) Marguerite Antoinette Zannotta
1846 v Louis Locker, tailleur, et (1846) Albertine Krauss
1863 v Jacques Weiller, commerçant, et (1855) Marie Anne Lang
1877 v Georges Kleber, marchand de chaussures, et (1856) Reine Beck
1897 v Lucien Douvier, commerçant, et (1897) Joséphine Louise Weibel
1899 v Edouard Fuchs, passementier, et (1883) Marie Thomas puis (1890) Marie (Jeanne Blanche) Barthelémy

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 800 livres en 1704 et en 1757, 700 livres en 1787.

(1765, Liste Blondel) VI 152, les héritiers Samuel Blanck
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Isenheim, 2 toises, 5 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 269, Weygand, Séraphin Antoine, rue des Hallebardes 41 – maison, sol – 0,68

Locations

1763, Jean Daniel Klein, orfèvre
1773, Charles Philippe Kremer, orfèvre
1800, Emmanuel Isenheim, orfèvre
1864, Adolphe Appell, teinturier
1872, Charles Mœhrlé, tailleur

Livres des communaux

158,7 Livre des communaux (VII 1450) f° 73
Le tailleur Josse Weidmann régle 16 sols pour sa maison rue des Pâtissiers (20 pieds 3 pouces de long), à savoir un encorbellement (saillie de 3 pieds), une marche en pierre (5 pieds de long, 15 pouces de large), un banc en pierre (4 pieds ½ de long, 1 pied ½ de large), une porte de cave inclinée (5 pieds de large, saillie de 5 pieds ½).

Fladergaß die Einseiten gegen Sanct Jacobs Capell über, Oben vom Eckh angemeßen
Jost Weidmann der Schneider hatt vor seinem hauß 20 schu 3 Zoll lang, Oben ein Vsstoß 3 schu herauß, Mehr ein steinerin Tritt 5 schu lang, vndt 15 Zoll breÿt, Ein steinen Benckhlin 4 ½ schu lang vndt 1 ½ schu breÿt, ein ligende Kellerthüer 5 schu breÿt 5 ½ schu herauß, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xvj ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1751, Préposés au bâtiment (VII 1404)
Le tourneur Jean Samuel Blanck est autorisé le 4 mars à refaire ses combles, à poser de nouvelles fenêtres et à prolonger jusqu’à la maison voisine l’étage sous combles qui n’occupe que la moitié de la largeur, à condition de ne pas remplacer les poutres de son encorbellement. Les préposés autorisent trois semaines plus tard son charpentier à travailler devant la chapelle Saint-Laurent. Ils infligent le 31 août une amende de 50 livres au charpentier Jean Michel Kientz qui a posé de nouvelles poutres dans l’encorbellement. L’amende est réduite de moitié une semaine plus tard.

(f° 69-v) Donnerstags den 4. Martÿ 1751. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – Joh: Samuel Blanck
An Johann Samuel Blanck des Trähers Hauß an der flader Gaß, so einen Überhang hat, worauf er einen Neüen dachstul, und ferner in die Wände Neüe fenster Zumachen auch das Obere Stöckel auf dem dach, so nur die Helffte des Haußes nimmt*, biß ane des Nachbarn Hauß Zu Continuiren willens, und deßwegen um erlaubnus gebetten. Erkannt Willfahrt doch mit Verbott Neüe Bälcken in den Überhang einzuziehen.

(f° 74) Dienstags den 23. Ejusdem – Joh: Samuel Blanck
Johann Samuel Blanck der Träher bitt um erlaubnus auf 6. Wochen Lang beÿm Münster auf seithen Lorentzen Capell Zimmern Zulaßen. Erkannt Willfahrt gegen erlag 1. lb d Zinß. dt. Eodem.

(f° 114-v) Dienstags den 31. Ejusdem [Augusti 1751] – Joh: Michael Kientzel
Johann Michael Kientzel der Zimmermann wird vorgestellt, und Zu rede gesetzt, daß er Johann Samuel Blanck dem träger Neüe Balcken in den Überhang gezogen, ohnerachtet jhme solches am 4. Martÿ 1751. beÿ eingenommenem Augenschein Außtrucklich Verbotten worden. Citatus sagt Zu seiner entschuldigung, es seÿ in seiner abweßenheit, da er auf dem Land ware, geschehen, daß seine Gesellen, Ohnwißend seiner, die balcken eingezogen. Bittet deßwegen um gnad. Erkannt solle Beklagter deßwegen 50. lb. straff erlegen. vide Inf. 116.b

(f° 116-v) Dienstags den 7. Septembris 1751. – Joh: Michael Kientzel
Johann Michael Kientzel der Zimmermann bittet um Gnädige moderation der jhme am 31. August Letzthin angesetzten 50. lb. straff. Erkannt, wird auf 25. lb. d moderirt. dt. den 29. 9.bris 1751. 25. lb

1771, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Jean Daniel Isenheim est autorisé à remplacer le seuil en pierre de sa cave par un revêtement triparti en chêne.

(f° 118-v) Dienstags den 26. Novembris 1771 – Hr. Johann Daniel Isenheim
Hrn. Johann Daniel Isenheim, dem Pferdzeug Mr wird erlaubt statt der steinernen Schwölle, so derselbe an dem Keller vor seinem in der Fladergaß gelegenen Haus liegen hat, einen eichenen dreÿlings dielen zu legen.

Description de la maison

  • 1757 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, deux alcôves, deux cuisines, un atelier et plusieurs dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, item une petite buanderie et un puits à pompe, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins
  • 1787 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des hallebardes (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 23 / 41
Isenheim
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages médiocres en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien O 269, registre 25 f° 98 case 4

Weygand, Séraphin Antoine rue des hallebardes N° 41 Locker, Louis, tailleur, Subst° 1849

O 269, Maison, sol, R. des hallebardes 41
Contenance : 0,66
Revenu total : 108,34 (108 et 0,34)
Folio de provenance : (98)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 161 case 1

Locker, Louis, tailleur, 1864
1964 Weiller, Jacques, Négociant
1879 Kleber Georg, Schuhhändler
98/99 Fräulein Weibel Josephine Luise
1900 Fuchs Eduard, Posamentier

O 269, Maison, sol, Rue des hallebardes 30
Contenance : 0,66
Revenu total : 108,34 (108 et 0,34)
Folio de provenance : (98)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 30 p. 251 case 9

Parcelle, section 20, n° 9 – autrefois O 269
Canton : Spießgasse Hs N° 30
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,64
Revenu : 1400 – 1700 – 1900
Remarques : 1906 Neubau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1909), compte 420
Fuchs Eduard
gelöscht 1909

(Propriétaire à partir de l’exercice 1909), compte 421
Fuchs Eduard und Maria
1909 Fuchs Eduard Witwe
(1519)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 168 de Flader (p. 329)

12
Pr. Isenheim Jean Daniel, Boutonnier – Marechaux
lo: Isenheim Jean Emanuel, idem – Marechaux
lo: Birkenstock, Ursule, Veuve
lo: Follerin, Marie Salomée Veuve – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spiessgasse (Seite 164)

(Haus Nr.) 30
Kuntz, Kaffeegesch. 0
Fuchs, Kaufmann. E 1
Bolberitz, Wwe. 2
Bolberitz, Hebamme. 2
Koehl, Schneidermstr. 3
Bret, Wwe. 4
Riwal, Maler. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 815 W 79)

30, rue des Hallebardes (1885-1988) – La reconstruction après guerre est traitée au dossier 19 à 21 place de la Cathédrale

Le propriétaire fait remplacer la corniche au pied du toit par une nouvelle en 1908. La maison comprend un encorbellement. Le boucher Edouard Rauscher (propriétaire du n° 32) demande que la fenêtre qui donne vers sa propriété soit à nouveau grillagée. La maison est entièrement détruite lors du bombardement aérien du 11 août 1944. La reconstruction est faite d’un seul tenant avec les maisons voisines et celles qui donnent sur la place de la Cathédrale. Un passage vers l’impasse de la Cathédrale est aménagé sous le nouveau bâtiment (en partie sur le sol de l’ancien n° 30 qui se trouvait ainsi que le n° 32 à gauche du passage).
Le local commercial à droite du passage est occupé par le magasin Châtelaine. Celui de gauche par Plaisirs de France qui cesse son activité en 1972, remplacé par Roche-Bobois (meubles d’aujourd’hui, 1973) puis par Sport 2000 (commerce en franchise Lacoste, 1985) qui fait poser une nouvelle devanture dont la base est agrandie.

Commerce, Joseph Sichel (café en gros à Francfort-sur-le-Main, 1902)

Sommaire
  • 1885 (août) – Le maire notifie Georges Kleber (demeurant 18, grande rue de la Grange) de faire ravaler la façade (note qui renvoie à l’autorisation ci-dessous, septembre 1885)
    1885 (septembre) – les entrepreneurs A. Schoop et G. Meyer demandent au nom du sieur Kleber l’autorisation de faire un raccord aux canalisations municipales – Autorisation – Dessin
  • 1887 – Le maire notifie Georges Kleber (demeurant 18, grande rue de la Grange) de faire ravaler la façade – Georges Kleber répond en joignant une facture du ravalement qu’il a fait faire par l’entrepreneur Seinder en 1881 – Le maire accorde un an de délai. – Travaux terminés, juin 1888.
    1891 – Nouvelle notification – Travaux terminés, octobre 1891.
    1891 – L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom du notaire Lœw l’autorisation de réparer le crépi aux 30 et 32, rue des Hallebardes – Autorisation (le n° 30 appartient au cordonnier Kleber, le n° 32 au notaire Lœw) – Le n° 30 a été repeint, au n° 32 le crépi est réparé sans être repeint, juillet 1891.
  • 1894 – La Police du Bâtiment constate qu’Eugène Münch a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire à 2,70 mètres de haut. – Demande accompagnée d’un croquis – Autorisation. L’enseigne est réglementaire (à trois mètres de haut)
  • 1897 – Le maire notifie Reine Kleber (demeurant 18, grande rue de la Grange) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1897
  • 1901 – La sage-femme Bolberitz demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée.
  • 1902 – Joseph Sichel (café en gros à Francfort-sur-le-Main) qui souhaite ouvrir son magasin le premier juillet demande l’autorisation de poser une enseigne. La Police du Bâtiment constate qu’une grande enseigne plate et un drapeau publicitaire sont déjà en place et qu’une enseigne perpendiculaire est prévue. Le maire répond que l’enseigne fixée à l’encorbellement ne peut être autorisée. Joseph Sichel déclare que l’enseigne perpendiculaire sera fixée sous l’encorbellement au même endroit que la précédente. – Le drapeau publicitaire temporaire a été retiré. – Autorisation. L’enseigne perpendiculaire fait toujours une saillie de 1,15 mètre. Elle est retirée (septembre) puis remise en place de façon réglementaire (mars 1903).
  • 1908 – L’entrepreneur Charles Nadler (1, rue des Jardins) demande au nom de la demoiselle Fuchs l’autorisation de remplacer la corniche au pied du toit par une nouvelle – Autorisation – Dossier classé, juillet 1908
    1908 (juin) – Le même demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire transmet au maire qui accorde l’autorisation.
  • 1909 – Le maire notifie la veuve Fuchs née Barthelmey (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – La veuve Fuchs demande sur papier à en-tête en français (Ed. Fuchs, Spécialités de passementeries pour meubles et nouveautés) un délai qu’accorde le maire – Travaux terminés, juillet 1910.
  • 1923 – Le boucher Edouard Rauscher (propriétaire du n° 32) demande que la fenêtre du n° 30 soit réglementaire et que le chenal soit nettoyé. La Police du Bâtiment constate que la fenêtre n’est plus garnie d’un grillage, ce qui permet de jeter des immondices – Le maire écrit à la veuve Fuchs (8, rue des Etudiants) qui fait poser un grillage.
  • 1938 – Le locataire René Schalck fait part à la Police du Bâtiment que les fenêtres de la cage d’escalier donnant vers l’impasse de la Cathédrale sont dépourvues de vitres. La Police du Bâtiment constate que les cabinets d’aisance qui donnent sur l’escalier sont en bon état mais la lumière et l’air leur parviennent de façon indirecte. Quelques marches abîmées devront être réparées ainsi que le crépi. – Travaux terminés, juin 1939.
  • 1945 – La maison est entièrement détruite lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Certificats de sinistré accordés à Auguste Kuhn (deuxième étage) et Charles Bergaut.
  • 1957 – Le magasin Plaisirs de France demande l’autorisation de poser une enseigne au-dessus de la devanture (dessin) – Autorisation
    Autre demande pour une enseigne sous le passage (dessin) – Autorisation
    1957 – Les Machines et Frigorifiques d’Alsace (7, rue Jacques Peirotes) demandent l’autorisation de poser une enseigne au-dessus de la devanture (dessin) (texte, Mafrigal) – Autorisation
  • 1959 – La Police du Bâtiment constate que le magasin Trouvailles (2, Passage de la Cathédrale) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire et une lampe – Demande – L’architecte des Bâtiments de France demande de déposer l’enseigne qui cache la vue sur la cathédrale. – L’enseigne est retirée.
  • 1959 – Marcel Dollé (magasin Châtelaine, 30, rue des Hallebardes) demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires (dessin ratifié par la société civile immobilière de la place de la Cathédrale et l’architecte des Bâtiments de France) – Autorisation
    1965 – Le même demande l’autorisation de suspendre un arbre de Noël en bois pendant les fêtes. Dessin – Accord verbal. L’objet est retiré, janvier 1966.
    1966, 1967 – Même demande
  • 1966 – L’administrateur de sociétés Charles Ernwein retourne un avis de paiement, l’immeuble n’étant pas géré par ses bureaux.
    1967 – Plaisirs de France informe la Police du Bâtiment que l’enseigne sous le passage est retirée.
  • 1968 – Gillette Schies (demeurant rue de la Première Armée) demande l’autorisation de transformer le magasin Plaisirs de France. Devis de Debras et Fils (à Sarralbe, Moselle), nouvelles devantures. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation (arrêté portant permis de construire) – Travaux terminés, juillet 1968.
  • 1968 (juin) – La Police du Bâtiment constate que la boutique Anik Robelin a posé sans autorisation une enseigne en lettres détachées – Demande déposée par Plaisirs de France – Autorisation
    1971 – Le maire autorise Plaisirs de France a faire une vente sous forme de liquidation (27 mai 1971)
    1971 (juillet) – Plaisirs de France demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse. Dessin – Le propriétaire demande de poser un auvent au-dessus de l’éclairage – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable à cause des exigences du propriétaire.
    1971 (septembre) – Nouvelle demande, le propriétaire ayant renoncé à ses exigences. Dessin – Autorisation, – L’enseigne est posée
  • 1971 – Le magasin Châtelaine demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse. – Refus pour raison d’esthétique. – Le pétitionnaire demande la raison précise du refus. Le service des Monuments historiques a interdit les enseignes en saillie dans la rue des Hallebardes – Le maire demande de déposer l’enseigne – Il informe l’architecte des Bâtiments de France que l’enseigne est toujours en place malgré plusieurs injonctions. L’architecte des Bâtiments de France déclare ne pas avoir de moyen légal à l’encontre du propriétaire.
  • 1972 – Le maire autorise Plaisirs de France, meubles Adler, à faire une vente sous forme de liquidation pour cessation de commerce – Photographie (local à gauche du passage)
  • 1973 – Roche-Bobois (Meubles d’aujourd’hui) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse en lettres détachées. Dessin – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1984 – Avis de paiement pour le puits de descente, adressé à la société civile immobilière Place de la Cathédrale (Charles Ernwein, 26, rue de la Mésange), ancien débiteur, S.C.I. Place de la Cathédrale, 81 avenue de la Forêt-Noire. Nouveau débiteur, agence Emile Bintz (21, rue des Francs-Bourgeois)
  • 1986 – Le notaire Francis Hofmann (Wasselonne) demande des renseignements d’urbanisme (30-32 rue des Hallebardes, section 20 n° 12
  • 1985 – Roland Mary (Valenciennes) dépose au nom de Sport 2000 une demande de permis de construire pour transformer la devanture sous la direction de BED (109, quai André Citroën, Paris XV) – La Police du Bâtiment émet un avis favorable au projet modifié – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable assorti de conditions – La Direction départementale du Travail ne fait pas d’objection
    Notice de sécurité (commerce en franchise Lacoste)
    Notice descriptive des travaux d’agencement, magasin Lacoste
    1986 (11 mars) – Le préfet délivre le permis de construire
    1986 (18 mars) – Déclaration d’ouverture de chantier
    Suivi des travaux. L’ancienne enseigne est déposée, la nouvelle devanture dont la base est agrandie est posée. L’aménagement intérieur est en cours, avril 1986. Les travaux sont terminés conformément aux plans, juin 1986.
    Rapport de la commission de sécurité, juillet 1986.
    1986 (31 juillet) – Déclaration d’ouverture d’un établissement recevant du public
    1986 (mai) – Demande de poser une enseigne lumineuse double en drapeau (Lacoste). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – Autorisation, août 1986.
  • 1988 – Le magasin Chatelaine avertit la Police du Bâtiment qu’elle ne remplacera pas une des deux enseignes qui a été volée.
    1988 – L’agence Emile Bintz demande à la Police du Bâtiment de lui délivrer copie de l’autorisation pour l’enseigne Chatelaine. La Police du Bâtiment répond que l’autorisation a été refusée en 1971, l’enseigne illicite étant seulement tolérée.

Autres dossiers
Modification des devantures (2000-2003), cote 1572 W 646 30
Peinture (refus, 2005) cote 1624 W 717 30

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (ADBR, cote 424 D 428)

Dossier NV 2814 Z
La veuve d’Edouard Fuchs, née en 1866, dépose en 1953 une demande de participation financière de l’Etat pour la maison sise 30, rue des Hallebardes dans laquelle est exploitée une boucherie. L’immeuble est grevé depuis 1932 d’un pacte de préférence au profit du maître-boucher Edouard Rauscher, puis (1935) Oscar Wetzel et sa femme Auguste Kettel et ensuite (1939) Paul Meyer et sa femme Jeanne Blettner.
Les bâtiments ont été détruits lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. Le locataire Paul Meyer avait réaménagé le rez-de-chaussée à ses frais. Les bâtiments sont considérés comme sinistrés à 100 % par décision du 17 décembre 1953. Comme ils ont été transformés et modernisés à plusieurs reprises, aucun abattement n’est retenu pour vétusté bien qu’ils soient antérieurs à 1840. – Dessins reconstitués (élévation, coupe, plan des différents niveaux).

Pièces principales
  • Demande de participation financière de l’Etat.
    Fuchs, Marie, née le 23 juin 1866, Lièpvre, H.R., nationalité française, veuve d’Edouard Fuchs, mariée le 5 juillet 1890 à Liepvre, régime de communauté de biens réduite aux acquêts, sans profession, demeurant 1, rue des Echasses
    Bien sinistré. maison d’habitation avec magasins, rue des Hallebardes n° 30 à Strasbourg, (mode d’exploitation) boucherie, (cause du sinistre) bombardement septembre, 1 7.bre 44. presque complètement détruite
    Acheté vers 1899 d’un Mr Douvier décédé. (Assurance) assuré autrefois plus depuis qq années
    Je déclare sous la foi du serment que je suis propriétaire des biens faisant l’objet de cette demande. Strasbourg le 6 février 1953.
  • Copie par extrait. Feuillet N° 2966 du livre foncier de Strasbourg
    Fuchs Edouard, passementier, sa veuve Marie Jeanne Blanche Barthelémy, sans profession à Strasbourg
    Section I, Propriété / Abteilung I, Eigentum
    (article) 3, section 20 n° 9, Rue des Hallebardes No. 30, 64 centiares, sol, maison
    Inscriptions, 30 septembre 1908, Dessaisine-saisine (Ann. 1063, signé Fisenne)
    Section II, Charges et restrictions au droit de disposer / Abteilung II, Lasten und Verfügungsbeschränkungen
    (1), immeuble grevé 2, 3 – 23 juillet 1932. Restriction au droit de disposer découlant d’un pacte de préférence valable jusqu’au 15 juillet 1942 au profit d’Edouard Rauscher, maître-boucher à Strasbourg, conformément à l’acte de constitution du 30 juin 1932 (Ann. 708)
    (2) 22 mars 1935. Le pacte de préférence garanti par la restriction au droit de disposer sous N° 1 est cédé à Oscar Wetzel, maître-boucher à Strasbourg et à son épouse Auguste née Kettel, en communauté de biens (Ann. 413)
    (3) 22 mars 1939. Le pacte de préférence garanti par la restriction au droit de disposer sous N° 1 est de nouveau cédé à Paul Meyer, maître-boucher à Strasbourg et à son épouse Jeanne née Blettner, en communauté de biens (Ann. 231)
    (4) 9 mars 1948. Restriction au droit de disposer au profit de Paul Meyer, maître-boucher-charcutier à Strasbourg et son épouse Jeanne née Blettner, en communauté de biens, découlant du pacte de préférence valable jusqu’au 31 décembre 1955 contenu dans l’acte de renouvellement de bail du 7 octobre 1947 (Ann. 208)
    Copie par extrait (…) Strasbourg le 17 février 1950
  • Evaluation immobilière. Procès verbal de vérification. 8 avril 1984
    Origine du sinistre, bombardement aérien du 25 septembre 1944
    Immeuble considéré comme sinistré à 100% par décision C. L. E. n° 1590 du 17/12/53
    Profondeur des fondations ont été relevées après sondage N’a pas été retenue la démolition exécutée sur chapitre Mise en état des sols et la voûte de cave remplacées par I.P.N. et remplissage surcharge 500 kg, magasin
  • Propriété de Mme Vve Fuchs, rue des Hallebardes 30, Strasbourg
    Description générale
    Dégâts au rez-de-chaussée. Le locataire M. Meyer avait exécuté à ses frais l’aménagement du rez-de-chaussée, son architecte M. Joseph Rech a compris dans le dossier de la propriété 32, rue des Hallebardes également les dégâts à l’aménagement des locaux loués par M.Meyer situés sur la propriété N° 30
    Base de calcul (…)
    Abattement. Les abattements ne sont pas appliqués. La maison est construite avant 1840 mais a été transformée et modernisée à plusieurs reprises. Elle était en bon état d’entretien. Les murs étaient sur les 3 côtés mitoyens en briques 40 cm, en pans de bois enduit sur rue depuis le premier étage.
  • Dessins (3 février 1950, signés par l’architecte Théo Berst). Façade sur rue, Coupe A-B, plans des différents niveaux (sous-sol, rez-de-chaussée, 1°, 2°, 3°, 4° et 5° étages), plan de situation – Ilot place de la Cathédrale. Plan des fondations

Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Josse Weidmann dans le Livre des communaux (1587)

Originaire d’Elfeld en Hesse (aujourd’hui Eltville), le tailleur Josse Weidmann épouse en 1551 Chrétienne, fille de Nicolas Kremer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 34-v)
1551. Dnica 9 post Trinitatis. Jost Weidman von Elfeldt Christin Cremerin Claus Cremers v.lassne dochter (i 38)

Baptême, cathédrale (luth. f° 167-v)
1562. Ostertag. p. Jost Weÿdemans schneÿder, M. Christina, J. Anna (i 181)

Josse Weidmann devient bourgeois par sa femme en août 1551.
1551, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 67
Jost wydtman von Ellueldt Inn Hessenn der schneÿder hatz burgerecht Empfangen von Christyn weyllandt claus kremers deß mollers noch gelaßene dochter seyner Efrouwen vnd dient Zun schneidernn. act. den funff vnd zwentzigsten Augustÿ an° 51.

Josse Weidmann, son fils tailleur Nicolas Weidmann et sa fille Marie Jacqueline femme de l’orfèvre Jean Bündelé vendent leurs parts de maison à leur fille et sœur respective Anne et à son mari coutelier Christophe Siess

1594 (6. Mart.), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 82-v
Erschienen Jost wÿdman der Schnÿder, Mehr Niclaus wÿdman der Schnÿder sein Son, Item Hanns Bündele goldschmid vnd Maria Jacobe sein eheliche hußfr. bms Niclaus wÿdmans schwester haben vnuer. verkaufft
Christoffell Sieß dem Meßerschmidt v. Annen seiner hußfr. vnd geschwusterd. schwester
die Zweÿtheyl vnd Zweÿ dritheyl am dritheyl von v. ane huß hoffestatt m. all. Iren gebeu gelegen Inn der SS Inn Fladergaß einsyt hanns Semmich* Schneydern and.seyt Niclaus Wÿdman stoßend hind. vff Johann Ulberger Werckmeister, davon Ein dritheil am dritheyl bemelter Annen der Kheufferin Zuuor Zustendig davon gnd samthafft fünff guldin glts vff den heylig. drei könig tag losig mit 100 goldguld. dem großen gemeyn Allmuß, Item Zwen gold. gld. Sonst ledig vff Marie geburth losig m. 25 pfund pfenning SW den H. vicarien* hohen* xiiij ß iiij d losig mit xxj lb vff Johann Baptist H Ulrich Spachen der Medicin doctor, It. vj ß gelts vff S Adolffs tag ablosig mit vj lb d pfund Mötscheln der Medicin doctor, It. vj ß gelts vff S Adolffs tag ablosig m vj ld d Philip Mötschelin dem Maler, So dan verhafftet für 50 pfund pfenning für Mutterlich Erb obmt Niclaus Weydman Marien v. Annen geschwüsterden Sunst ledig eÿg.
[in margine :] der Khauff für ledig eÿg iij C xxxij lb x ß beschwerd so 177 lb d Rest noch 155 lb 11 ß

Le coutelier Christophe Siess épouse Anne Weidmann en 1589
Mariage, cathédrale (luth. p. 156)
1589. Dominica Paschatos 30. Martÿ. Christoph Süß der Meßerschmidt vnd Anna Jost Weidmanns des Schneiders tochter. Eingesegnet Montags den 7.t Aprilis (i 81)

Christophe Siess et sa femme Anne hypothèquent la part qu’ils ont acquise au profit des vendeurs Nicolas Weidmann et Marie Jacqueline Weidmann

1595 (13.t Octobris), Chancellerie, vol. 298 (Registranda Kügler) f° 369-v
(Inchoat. fo: 429.) Erschÿnnen Christoffell Sieß Meßerschmidt vnd burger Zu Straßburg, vnd Anna sein eheliche Hußfrouw
Habenn Inn gegensein Hannß Bündtelin Goldtschmidts vnd burg. alhie vnnd Marien Jacoben sein ehegemechd Ihres Schwagers vnd Schwester – schuldig sein 39 pfund, darund. aber begriffen 16 Pfund 16 schilling Pfenning so sie vonn Niclauß Weÿdman Schnÿders Ihres Schwagers vnd Bruders wegen Zu bezahlen vber sich genommen vndt vor der Zeÿt Zubezahlen verfallen
dafür Vnderpfand sein sollen die Zweÿtheÿl, vnd Zweÿ dreÿttheyl am drittheÿl den verkhöüffern für vngetheÿlt gebürende, Vonn vnd Ane Huß vnd hoffestatt, mit allen Andern Iren gebeüwen begriffen, Wÿthen, rechten vnd Zugehörden, gelegen Inn bemelter vnßerer Statt Inn d. Fladergaß, einseÿt neben einer behaußung dem Werck vnser fruwen Münster Zustendig, bewont dißer Zeÿtt Hannß Semich der Schnÿder and.seÿt neben Niclauß Weÿdman dem mit verkhoüffer stoßend hinden vff hannß Thoman Ulbergern Werckhmeÿstern, Ane Welchen Huß vnd hoffestatt, d. vberige drittheÿl Am drittheÿl bemelt. Annen d. khöufferin Zuuor Zustendig, Dauon gondt sammethafft 50 guldin gelts vff den Heÿligen dreÿ könig tag ablösig mit 100 guldin Inn goldt (…) dem großen gemeÿnen Almusen, Item Zwen guldin gelts, Straßburg. vff Mariæ geburth, ablösig mit 20 pfund Pfenning denn Vicarien hoher stifft Straßburg, Mehr 14 schilling 4 pfenning gelts, Wid. khöuffig mit 21 pfund pfenning Ulrich Spachen der Medicin doctorn, vff sanct Johannis Baptisten tag Zu Singithen, Weÿther 6 schilling Pfenning gelts vff Sanct Adolffs tag fallendt, Wid.lösig mit 6 pfund pfenning Philips Mötschlin dem Moler, Vnnd sindt ouch noch verhafftet vnd vnd.pfandt für 28 pfund 9 schilling pfenning obemeltenn hannß Bindtelin vnd Marien Jacoben Zuuor Zustendig, Sunst freÿ ledig eÿgen

Le tuteur de Christophe, fils des défunts Christophe Siess et Anne Weidmann, vend la maison au luthier Hermann Kurtz

1596 (22. Maÿ), Chancellerie, vol. 302 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 38
Kauff Herman Kurtzen des Lutenmachers vber ein haus In Flad.gaß
Erschienen hans Bendele d. goldschmidt als geschworner vogt Christoffels w. Christoff Sieß. deß Meßerschmidts vnd Annen Weidmannin beed. selig. hind.laßenen Kinds mit beÿstandt hanß Weihermüllers deß schreiners gedachts Kinds nechster V.wandter vögtlicher weiß verkaufft
Herman Kurtz. dem Lutenmach. der mit beÿstandt H Georg Sprung. vnd hans Ketting. deß Lutenmach. Zugeg. Ihme & vestiglich verkaufft
eine behaußung vnd hoffstatt, sampt derselben begriffen gebewen weiten vnd gerechtigkeiten gelegen alhie In d. Fladergaß neben Gall Lucken dem schaffner ein vnd and.seit einem hauß der fabric alhie gehörig, hind. vff Bernhard Fritschen stoßend, dauon gehen Jharlich vf d. h. dreÿ König tag fünff guld. St. w. dem großen Allmußen Zu St. Marx alhier mit 100 goldtgulden lösig, Mehr zwen guldin & 15. batzen vff Mariæ geburt den deputaten höher Stifft alhie, mit 25. lb. d. wid.keüffig, So dann Jharlich sechs schilling vf Adolphi Philips Mitschele dem Mahler mit 6 pfund pfenning ablößig, Weiter so ist diße behausung Ihme Bendele verhafftet für 50 pfund pfenning die er d. Keüffer Ihme Bendele vff Michaelis Zukommenden 98. Jahrs erlegen vnd hiezwisch. vnd biß vfgemeldte Zeit vnd ziehl v.zinsen auch den Zinß Jährlich vff Michaelis reich. soll, sonst ledig vnd eig. vnd darauf alles Recht Vnd bekand d. d. Kauff über abzug vorgesetzten beschwerdten Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 176 pfund

Originaire de « Flosdorf » en juridiction de Juliers, Hermann Kurtz devient bourgeois par sa femme Elisabeth, veuve du luthier Pierre Ulner
1594, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 719
Hannß Kurtz Vonn Floßdorff Ihnn Lanndt Zu Gilch gelegen ein Lauttenmacher, hat das burgerecht empfang von Elisabetha, Weÿland Peter Ulner deß Lauttenmachers s. wittib seiner haußrawen und will Zun Zimmerleütt. dienen Actum denn 4.ten Nouemb. 94

Le luthier Pierre Ulner et sa femme Elisabeth font baptiser un enfant en 1584.
Baptême, cathédrale (luth. f° 8 n° 54) 1584. Dienstags 25.t Junÿ Peter Ulners Lautenmachers vnd Elisabethen, Petrus, Comp. Peter Schrantz der Küfer, Caspar Dickel der Kranmeister vnd Susanna Caspar Kratzschmers helfers tochter (i 8)

Enfants de Hermann Kurtz et de sa femme Elisabeth
Baptême, cathédrale (luth. f° 53)
1596. den I. Sonntag nach Epiphanias. Herman Kurtz der lautenmacher. M. Elisabeth, I. Catharina, compatres (…) i 54

Hermann Kurtz se remarie avec Agathe, fille du batteur d’or Martin Kallhard
Mariage, cathédrale (luth. p. 21)
1597. Dominica 10 post Trinitatis den 30. Julÿ. Herman Khurtz der lauten macher, Agada Martin Khalhardt deß goldtschlagers tochter, eingesegnet den 16. Augusti (i 13)

Herrmann Kurtz légue l’usufruit de ses biens à sa femme Agathe Kallhard.
1610 (21.2.), Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 62, A n° 365)
(f° 119-v) Codicill Hermann Kurtzen lauttenmachers vnnd burgers Zu Straßburg
Im dem Jahr Alß man von vnsers einigen herren vnd Erlösers Jhesu Christi geburth Zaltte 1610 (…) vff Mittwoch den 21. Februarÿ zwüschen Acht vnd Neün Uhren vormittenttag (…) persönlich erschienen ist Herman Kurtz der lauttenmacher vnnd burger Zu Straßburg, gesundes gehendß vnd stehendes leibß auch gutter Verstendiger sinnen Vernunfft gespräch vnnd wissens (…)
dieweil dann Zum Vierten vnnd letzten Agatha Kallhartin sein Codicillatoris haußfr. Ihme Herman Kurtzen Ihrem hauswürth, Inn Ihrem heüt dato vnd In diser stunden vffgerichtem testamento den Nutz vnd Nieß Aller Ihrer Unverändertten vnd theilbaren güter d. gestaltt d wo fern er herrmann Kurtz Ane eÿgenthumb mangell leid. solte, daß er die widems Verfangenschaft vmb ettwaß, Jedoch mit vorwissen und bewilligung der obrigkeit Anzugreiffen macht haben solle, verordnet, derowegen so will er ferner Kurtz d. Codicillator gemelter Agatha Kallhartin Aus* zu einem widem Alle seine haab nahrung vnd güetter (…) ihr lebenlang Inn rechtenn widems weiß Zubesitzen
Inn sein Codicillatoris behaußung Inn der Kurbengassenn vff einer seit. Neben Peter N. dem grempen vnd vff der Andern seitten David Huober denn schreiner gelegenen, deren oberstuben gegen der gassen sehendt

Hermann Kurtz retire à la Tour aux deniers un capital au titre des tutelles
1614, Préposés au bâtiment (VII 1329)

(f° 28) Sambstag 12.t Febr. – Vogteÿ geldt abgelöst – Herman Kurtz als vogtt hat hieuor vffkhundet Jetzo empfangen hauptgut in summa 29 h, mehr noch j capital 29 h d, für ¼ Jar martzal 14 ß 6 d (zusammen) 28. 14. 6
hat bede vrkhund. gelieffert da mit erlössett, Nam barthel bertsch das gelt Zu beysein herman kurtz.

Hermann Kurtz et sa femme Agathe vendent la maison au notaire Jean Leimner et à sa femme Anne Hennigk

1599 (24 Novemb.), Chancellerie, vol. 323 (Registranda Kugler) f° 288-v
Erschienen Herman Kurtz Luthenmacher burger alhie, vnnd Agatha sein haußfrauw Martin Kallharts des goldtschlagers alhie eheliche dochter mit beÿstandt deßelben
Haben Inn gegensein Herrn Johann Leimners Notarÿ vnd Anna Hennigkin seiner ehegemahlin (verkaufft)
hauß vnnd hoffstatt mit allen and.en Iren gebeuwen gelegen In d. St. Straßburg Inn Fladergaßen einsit neben herr Gall Lucken Schaffners behaußung, and.seit einer behaußung dem Werck vnser Frawen Münster Zustendig, stoßend hinden vff Volenberger Werckmeÿster, dauon gondt 5 guldin Straßburger Werung vff der heÿligen dreÿ König tag, ablösig mit 100 goldguldin Jeder goldguldin zu xv ß d gerechnet dem Closter Zu S Marx, Item Zwen guldin Straßburger vnd Mariæ v.kundung Wid.ablößig mit 50 guldin zu 15 batzen den Prebendarien hoher stifft Straßburg, Item 6 schilling pfenning gelts vff Adolffi Wid.khouffig mit 6 pfund pfenning Philipps Mutschel Malern, Item 3 pfund 16 schilling 6 pfenning gelts Wid.khouffig mit 76 pfund 10 schilling Hanns Bindel Goldschmidt vögtlicher weÿß, sunst ledig eÿgen Wie man sagt vnd alles recht & der Khauff vber die beschwerden, daran die Khouffer gewÿßen vnd vber sich genommen, beschehen vmb 237 pfund
[in margine :] der Khouff für ledig eÿgen vmb viij C gld St. W. Beschwerden j Lxxxij Lib x ßd

Originaire d’Enns en Autriche, Jean Leimner épouse en 1597 Anne, fille du procureur Gaspard Hennigk
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 106, n° 33)
1597. Dominica vi post Trinitatis. Johannes Leimner von Enß in Ostereich der Notarius vnd Jungfrau Anna Caspar Henigkhen procurators am Stattgericht hinterlaßene tochter, Eingesegnet im Münster den 19. Julÿ (i 57, pas dans les registres de la Cathédrale)

Jean Leimner devient bourgeois quelques jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1597, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 744
Johannes Leimner von Enß Inn Österreich d. Notarius, empfahet d. Burg. von Anna Weÿlandt Caspar Hennick. selig. dochter seiner ehelich. Haußfr. vnd will Zun Mörin diehnen, Act. den 26.t Julÿ 97.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Leimner rédacteur d’inventaires après son examen, selon le principe que plus il y a de notaires, plus les bourgeois ont de choix. Il prête serment le 28 septembre 1597.
1597, Conseillers et XXI (1 R 76)
(f° 374-v) Mittwoch den III. Augusti – Johann Leimner vmb beneficium inventandi.
Johann Leimner vbergibt supplôn vnd bitt d. m Hn Ime d. beneficium inventandi p$ hab* examinirt wolten wid. fahren lassen. vertrostet er seines fleißig. dienst, mag auch leid. d. seine H bei denen er funff Jar gewessen H. Stillkraut v. Rosenberg, seines verhaltens gefragt werd.
Erkant die Cantzley Hhn sollen Ihne examiniren wan er den besteht Kan man Ihne annhmen, wo nit werd. sie sich wolwissen Zuenthalten.

(f° 460-v) Mittwoch den XXVIII Septembr. – Joann Leimner hatt beneficium inventandi erhalten
H. Stattschbr. referirt wie neben Jacob * vnd h. Hochfeld. einen Notar. so Jungs vmb d. beneficium inventandi angesucht vnd ad examen Zugelassen word. examinirt word. vndt also befunden d. er wol mag Zugelassen werd. sonderlich d. Kein gewisse anzahl vndt man Jed: Zeit dafur gehalten Je mehr der Notarien seyen, es die burg. am besten haben vnd leid.lichsten gehalten werd. Dorumb sie meinen man soll Ihne Zulassen.
Erkant Ist Zugelassen, hatt die ordnung geschworen.

Jean Leimner et Anne Hennigk hypothèquent la maison au profit du tailleur Georges Schœnenberger

1600 (xxvij tag Septembris), Chancellerie, vol. 327 (Registranda Meyger) f° 259
(Inchoat. in Proth. fol: 277.) Erschienen Herr Johann Leÿmner Notarius Burger Zu Straßburg Vnd Anna Hennickerin sein eheliche Haußfraw, Wÿland Caspar Hennickers Fürsprecher Am Stattgerichts selig. dochter
Haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit des Erbaren Jörg Schönenbergers Schneÿders Burgers Zu St. – schuldig sigent 50 Pfund pfenning Straßburger
Vnd deßen Zu Mehrer sicherheit Sind Persönlich erschienen der Ehrenhafft Herr Hieronimus Hatten der Weißgerber Vndt Balthazar Wildermöhr, Schneider, burgere zu St. Haben sich für sich mit sampt Ime dem Bekhennern Zu Recht. Bürg. mit vnd selbst schuldner vnver. gesetzt vnd gemacht
(…) deßen zu mehrer Vorgewisserung ÿngesetzt Hauß Vnd hoffstatt mit Iren gebeuwen gelegen Inn der St. St. Inn der Fladergassen, anderseit nebent einer Behausung Vnser Frauwen Werck Zugehörig bewohnt hanß Semmich der Schneÿder Lehns Wiß, Anderseit neben Barthell Kallhardt der Goldtschlager, hinden vff hanß Thoman Vlberger den Werckmeister stoßend, Dauon gond 6 schilling pfenning gelts Philips Mütscheln dem Brieffmaler, Item v guldin gelts Ablosig mit C goldtguldin Zu Sant Marx, Item ij guldin gelts, Losig mit L guldin den Herrn Vicarien Im Gürtler Hoff, Item Achthalben guldin gelts Widerkhouffig mit C L guldin Johann Pintelin dem Goldtschmÿdt, Inn Vogts wiß, So dann ist sie noch hafft vnd vnderpfandt für ein Schuld 112 pfund vnd 10 schilling Zu Zielen Zubezalend, Herman Khurtz dem Lauttenmacher Alle Jahr

Jean Leimner et Anne Hennigk hypothèquent la maison au profit de Paul Hennigk, fils du procureur Gaspard Hennigk.

1601 (xxiij tag Martÿ), Chancellerie, vol. 335 (Registranda Meyger) f° 107
(Inchoat. in Proth. fol: 149.) Erschienen Johann Leÿmner Notarius burger Zu Straßburg, Vnnd Anna Hennickerin sein eheliche haußfrauw mit beÿstandt Balthazar Wildermehr schneÿders burgers Zu Straßburg Ires schwagers, Haben sich für sich & verschriben
Gegen Paulus Hennicker wÿland Caspars Hennickers des Procurators Inn Stattgericht Alhie selig Sune, Von dessen weg. Zugeg. wahr herr Hieronimus Hatten den Weißgerber burger zu Straßburg seines geschwornen Vogts demselbig seinem Vogt sun Zu Zinsen 5 guldin gelts ablösig mit 100 guldin Straßburger Werung
Vonn Vff Vnnd Abe Hauß vnnd hoffestatt, mit Iren gebeuwen & geleg. Inn der Statt Straßburg Inn der Fladergassen einsit neben einer behausung Vnser frauwen werck Zugehörig, bewohnt hannß Semmich d schneÿder Andersit nebent Barthell Kallharth dem goldtschlager, hinden vff hannß Thoman Vlberger den Werckmeister stoßend, Dauon gond Sechs schilling pfenning gelts Philipß Mutschlern dem Brieffmahler, Item v guldin gelts ablösig mit 100 gold guldin Zu Sant Marx, Item Zwen guldin gelts Lösig mit 50 guldin den herren Vicarien Inn gürtler hoff, Mehr Achthalben guldin gelts wid.khöuffig mit 150 guldin Johann Püntelin dem goldtschmÿdt Inn Vogts weÿß, So dann sindt sie noch hafft vnd vnderpfandt für ein schuld 112 pfund vnd 10 schilling d Zu Zÿlen zubezahlend, Herman Kurtz dem Lautenmacher Alle Jahr, Sunst eÿg

Nouvelle hypothèque au profit de leur beau-frère et frère respectif Paul Hennigk

1602 (19. Augusti), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 371
(Inchoat. fo: 376.) Erschienen Herr Johann Leimner offner Notarius, vnd Frauw Anna Henninken sein Ehegemahel,
Haben Inn gegensein Pauli Hennigken Ires Schwagers vnd brud.s mit beÿstand Herrn Jheronimi Hatten der Herren des großen Raths Beÿsitzers seines geschwornen vogts – schuldig sigen 100 guldin Straßburger Werung gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll Hauß vnnd hoffestatt mit allen and.en Iren gebeuwen gelegen Inn der St. St. In Flad. gassen, einsit Barthel Kallart den Goldschlag. and.seit einer behausung dem Werck unser Fr. Münster Zustendig, stosst hinden vff Hans Thoman Ulberger, Werckmeÿstern, dauon gond 5 guldin gelts ablößig mit 100 goldguldin dem Closter Zu S Marx, Item j lib j ß d gelts ablößig mit xxv lib d den Vicarien hoher Stifft Straßburg, Item vj ß d gelts ablößig mit vj lib d Philips Mütscheln Molern, So dann iij lib xvj ß vj d gelts losig mit Lxxvj lib x ß d Hans Bindele Goldschmidt vogtlich wÿß, Item 5 guld. gelts ablösig mit 100 guld. St. W. obbemeltem Paulo Heÿnigken dem Schuldgloubig. Vnnd seind auch noch v.hafft für lxij lib x ß Herman Kurtzen dem luthenmach. Zülswÿß Zubezalen Sunst ledig eÿgen
Hiebeÿ sindt gewesen Caspar Schönauwer Kürßner vnd Balthasar Wild. mehr Schnÿd. als verwandte darzu gebetten

Jean Leimner est candidat au poste de greffier de Marlenheim (ce n’est pas lui qui sera nommé). Le notaire Paul Rosenbrecher demande en 1615 que lui soient confiés les actes de feu Jean Leimner.
1605 Conseillers et XXI (1 R 84) Marlenheimische Gerichtschreiberey bestellen [Six Krafftberger Schreiber beurlauben]. 310. 318. 320. [Johann Leimner Notarius] 326.
1608 Conseillers et XXI (1 R 87) Johann Leymner [der Notarius] contra Offenburg. 249.
1615 Conseillers et XXI (1 R 96) Paul Rosenbrecher [Notarius] vmb Johann Leymners Protocolla. 198. 335.

La maison appartient ensuite au tailleur Pierre Hahn (cité comme propriétaire en 1610)

Pierre Han épouse en 1598 Marie, fille du boulanger Georges Faulhaber, de Beckelsberg (sans doute Bickelsberg près de Rosenfeld en Wurtemberg)
Mariage, cathédrale (luth. p. 39)
1598. den 9. Trinitatis. Peter Han der schneider, Maria Jerg fulhaber deß Becken Zu Beckelsberg n.g. tochter (i 22)

Gaspard Medler dépose un capital au nom de Marie Faulhaber, veuve de Pierre Hahn, et Jean Wag au nom de ses deux fils Jean Guillaume et Jean Georges.
1622, Préposés au bâtiment (VII 1337)
(f° 170-v) Donnerstag den 18. Julÿ 1622 – Vogteÿ geldt angelegt
Caspar Medler Notarius alß vogt Mariæ Faulhaberin, Weÿland Peter Hahnen Schneiders Wittib, So dann Jacob Wag bemelter eheleüt mit einander ehelich erzeugten Söhn mit nahmen hans Wilhelm vndt hans Georgen geodneter Vogt hat ins Vogteÿgeld anglegt 450 ln
Haben Ihn darumb Zukauffen geben 22 lib 10 ß Jährlich Vff Jacoby fallend. – Ing. fol. 193

(f° 289) Sambstag den 30. Novembr. – Vogteÿ geldt angelegt
Caspar Medler, Notarius, alß vogt Mariæ Faulhaberin, Weÿland Peter Hahnen des Schneiders seel. Wittib, So dann Jacob Wag alß Vogt Hanß Wilhelmen vndt Hanß Georgen, gemelter beeder Ehe Persohnen ehelich erzeügten Kinder, haben ins gemein für ihre Vogts Persohnen die Wittib vnd Kinder erlegt 225 h
Haben Ihnen darumb zu kauffen geben 11 h 5 ß vff Catharinæ fallend. – Ingeschr. fo. 258

La veuve et les enfants de Pierre Hahn vendent la maison à l’orfèvre Sixte Lederer et à sa femme Marguerite Meder

1622 (17. Maÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 41-v
Kauffverschreybung Sixt Lederers des goldschmidts vber sein Behausung
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno 1622. folio 78. Zubefind.) Erschienen Maria Peter hanen des schneids. wittib mit beÿstandt H Caspari Medlers deß Notÿ. Ihres geordneten vogts, So dann Jacob Wag der schneider alß vogt em.ten hanen see: nachgelaßener Kindern mit namen M Johann Wilhelm vndt Johann Georg der hanen, deren einer alß erstermter Johann Wilhelm selbst Zugegen
bekannten H Sixt Lederers des goldschmidts vnd Margarethen Mederin beed. ehegemechdten (verkaufft)
Ein behaußung, hoffstat, sampt allen and.n Zugehörd. vnd gerechtigkeit. alhie in Fladergaßen j.seit neb. H hannß Semich alten großen Rhats V.wanthen, 2.seit Barthel Linck dem glaßmahler, hind. vff Hanß Bernhard Ulberger den Wurtz Krämer stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß 5 fl. wehr. vff Trium Regum dem Allmosen zu S Marx in hauptgut mit 100 fl. wehrung, So dan 2 fl. wehrung dem Gürtlerhoff vff Mariæ geburth in capital mit 50 fl. wehrung abzulösen, sonst ledig eÿgen Vnd were diser Kauff Zugang. für ledig vnd vnbeschwerth vmb 1200 fl.
Geschehen in beisein H M. Georgÿ Mentelÿ, H Hannß Diebold Vogels deß goldtschmidts Freÿtags den 17. Maÿ 1622.

Originaire de Langenzenn en Franconie (margraviat d’Ansbach), l’orfèvre Sixte Lederer achète le droit de bourgeoisie le 24 décembre 1605
1605, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 708
Sixtus Lederer der Goldtschmidt von Langen Zehen Inn francken kaufft d. B. mit beÿstand Isaac Herbsten deß goldschmidts Will Zut steltzen dienen Act 24. decemb: 605

Sixte Lederer épouse en 1613 Marguerite, fille de Matthieu Moder, de Neumühl près de Kehl
Mariage, cathédrale (luth. p. 14)
1613. Dominica 18. Trinitatis den 3. Octobris. Sixt Lederer der goltschmid von langen Zen aus der margrafschaft Anspach vnd Margaretha Matthes Moders von newen müel nachgelaßene tochter, eingesegnet Montag den 11. 8.bris (i 12)

Sixte Lederer hypothèque la maison au profit des trois filles mineures de l’imprimeur Chrétien Würstmann

1623 (3. 9.bris), Chancellerie, vol. 451 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 231-v
Schuldbekantnuß Christiani Wurßman der Buchtruckers seligen 3. Tochtern vber 50 lib.
Erschienen Sixt Lederer der goldtschmidt
bekandte in gegensein Christoff Schawmans deß Jüngern Müntzbot. alhie Alß vogts Christiani Würstmanns deß buchtruckers see: nachgelaßener dreÿer töchtern, vnd ihr der vogtstöchtern eheleiblichen Muter – schuldig word. 50 pfund
dafür Vnd.pfand hauß vnd hoffstat mit allen Zugehörd alhie in der Fladergaß neben hannß Emich groß. Raths v.wanth. s: Erben 2.seit Barthel Lincken glaßmaler, hind.vff hanß Bernhard Ulberger stoßend gelegen, dauon gehen Zuuor 5 fl. St. Wer. vff Trium Regum dem Allmosen Zu St Marx in hauptgut mit 100 fl. besagter wer.

Âgé de soixante-cinq ans et hors d’état de gagner sa vie, Sixte Lederer fait donation de ses biens tant meubles qu’immeubles à l’orfèvre Jean Herbst contre son entretien. L’acte est dressé en présence de Marguerite Beinheim, femme du donataire.

1639 (Ersten Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 562
(Leibgeding) Erschienen herr Johann Herbst der Goldtschmidt burger Zu Straßburg, An einem,
So dann Sixt Lederer auch Goldtschmidt und burger alhie, Am Andern theil, Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, demnach Er Sixt Lederer vff die 65. seines Alters und dahero seine tägliche Nahrung und Underhaltung mit seiner handarbeit nit mehr zu gewinnen Vermöge,
Alß heten Sie sich heut dato, in besein Herrn Tobiæ Franckenbergers Goldarbeiters und Zachariæ Roßers deß schneiders beed. Burgere alhie, alß hierzu Von beeden Parten insonderheit erpetener Underhandlern, eines Leibgedings vffrecht dahien verglichen, Nemblichen soll Er Herr Herbst ihne Lederer zu sich in seine Behaußung nemmen (.inmaßen derselb albereith Zweÿ Jahr lang darinnen sein Herbsten costen geweßen.) demsemben die tag seines Lebens (…)
Hingegen vnd für solche Pfrundt vnd vnd.haltung hat Er der obgemelte Sixt Lederer ihme herbsten hiemit eÿgenthümblichen vbergeben vnd Zugestellt alle seine ietzt habend vnd Künfftig bekommende, ligend vnd fahrende haab vnd güetere, wo die geleg. vnd anzutreffen sein werden, es seÿ an häußen, hausraht, Werckzeug oder wie daßelbige namen haben mag
Darbeÿ geweßenen Margreth Beinheimin obernt. Herbsten haußfr.

Fils de l’orfèvre Isaac Herbst, Jean Herbst épouse en 1632 Marguerite, fille de Jean Beinheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 313)
1632. doîca 13. Trin: 26. Aug: Johan Herbst der Goltschmidt H. Isaac Herbst deß Goltschmidts vnd Beysitzer deß großen Raths Sohn, Vnd J. Margreth Johan Beinheims tochter, eingesegnet Zinstag 4. 7.brsi (i 161)

Jean Herbst est nommé contrôleur de la Monnaie en 1639
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
Wardenampt würdt Johann Herbst vberlaßen. 198. Johann Herbst der Newe Wardin vmb Jahrgelt. 200.

Jean Herbst se remarie en 1641 avec Jacqueline, fille du barbier Jean Pfort
Mariage, cathédrale (luth. p. 450)
1641. Domin: XVI. Trinitatis. Johann Herpst der Goldschmidt allhie vnd Jungfraw Jacobe, H Johann pforten deß gewesenen Barbierers auch eines Ehrsamen Großen Raths alten beÿsitzers, nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Im Münster den 19. Octob. (i 230)

Autres mentions de Jean Herbst dans les registres du Magistrat
1636, Conseillers et XXI (1 R 119) Johann Michel Mann Contra Abraham vnd Johann Herbst. 10. (Statt Breÿsach intercedirt)
1648, Protocole des Quinze (2 R 67) Johann Herbst der Goldarbeiter umb frücht, wein. 103.
1653, Protocole des Quinze (2 R 71) Johann Herbst Ca. Steltz Zunfft. 55. 59. 65. 77. 82.
(f° 82) Sambstag den 14. Maÿ –
1665, Protocole des Quinze (2 R 82) Wartin. 90. [Johann Herbsten Wartinschafft Zue Hagenaw]

Jean Herbst rembourse le capital d’une rente assise sur la maison d’après un acte de 1489.

1671 (19. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 566-v
Erschienen Herr hannß Georg Rhem Oberschreiber deß Gemeinen Allmosens zu St Marx, im nahmen herrn Georg Rhemen als Schaffners alda,
in gegensein herrn Johann Herbsten deß Silberarbeiters, mit beÿstand Johann Hammerers deß Glaßers seiner Kindter Vogts
bekannt, daß Er Herbst besagtem Allmoßen 100. Golt fl. erlegt und dadurch die Jenige von seiner allhier in der Fladergaßen Vermög eines latinischen pergamentinen sub dato 2. Idus Januar. und. 5. Idus Martÿ anno 1489. durch weÿl. herren Johann Spüllen alß des bischofflichen hoffs damahlig gewesenen Contractuum Notarium nun längst seel: uffgerichteten Zinnßbrieffs dabeÿ befindlicher transfix, In Compensatione termino trium Regum Zu Zinnß gefallende 5. Gold fl. abgelößt

Jean Herbst hypothèque la maison au profit d’Anne Marguerite Kob

1672 (29. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 410-v
H. Johann Herbst der Silberarbeiter, mit beÿstand Johann Hammerers deß Glasers seiner Kinder Vogts
in gegensein des Ehrenvest- fürsichtig- weÿsen herren Johann Philipp Schmidten E.E. Großen Rhats beÿsitzers alß Curatoris Jungfr. Annæ Margarethæ Kobin – schuldig seÿe 100. Pfund
Unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen begriffen und Zugehördten allhier in der Fladergaßen einseit neben Einer behaußung der Fabric des Münsters gehörig, anderseit neben herren Johann Philipp Braunen Stallschreibern, hinden uff Michael Marquart den Gürtler stoßend gelegen

Jean Herbst l’aîné hypothèque la maison au profit de son fils Jean Herbst. Les trois autres enfant de Jean Herbst l’aîné ratifient l’acte en 1678.

1676 (21. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 793
Herr Johann Herbst der Silberarbeiter
in gegensein Johann Hammerers deß Glasers alß Vogts Johann Herbsten deß Jüngern, daß Er der Vatter Ihme dem sohn schuldig seÿe 100. lb
unterpfand, huß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen und Zugehördten alhier in der Fladergaß einseit neben Einer behaußung der Fabric deß Münsters gehörig anderseit neben Sigmund Schallmann dem Silberarbeitern, hinden uff Michael Marquart den Gürtler stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen hierinn gemelter Johann Hammerer alß curator Johann Herbsten, hat in gegensein Herrn Johann Büchels deß Handelsmanns bekannt, daß er (vorstehende Obligation cedirt und übergeben habe), Hierbeÿ sind Zugegen geweßen Veronica Herbstin, hannß Jacob Greißbachß deß Gerbers Eheweib mit beÿstand ihres Ehevogts, Dorothea gebohrne Herbstin H. hannß Jacob Windisch deß haußfeurers eheliche haußfrau mit assistentz ietztgemelts ihres Ehevogts und dann Gottfried Herbst der silberarbeiter, alle dreÿ deß debitoris eheleibliche Kindern Zeich. an d. Sie von obiger schuld genugsame wißenschafft hetten, welche auch so bald die hypothecirte behaußung Versilbert wird bezahlt oder nach des Vatters seel. Zeitlichen hintritt für aller theilung zuvorderist richtig gemacht – Act. 7. 8.b a° 1678

La maison revient à son fils orfèvre Geoffroi Herbst qui épouse en 1680 Madeleine, fille du sénateur Jean Adam Voltz.

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 92 n° 540)
1680. Eodem [Dom. Miseric. et Jub. d. 25. April et 2 Maÿ] H Gottfried Herbst d. ledige Silberarbeiter, weÿl. H Joh. Herpst. Silberarbeiters undt burgers allhier auch beÿ hiesig. Müntz wardeiners ehelich sohn, Jfr. Magdalena weÿl. H Johann Adam Voltzen .E .E Groß. Raths beÿsitzers eheliche tochter. Cop. St. thomæ 6. Maÿ (i 48, procl. cathédrale f° 79)

Geoffroi Herbst hypothèque la maison au profit du marchand Jean Büchel pour payer à l’orfèvre Jean Herbst, de Stockholm, le prix de la maison qui lui a été cédée en 1676.

1680 (16. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 668-v
Gottfried Herbst der Silberarbeiter
in gegensein Herren Johann Büchels deß handelßmanns seines Schwagers, daß Er demselben über die resp. am 21. 7.br ao° 1676 und dabeÿ befindlicher Cession vom 7. 8.br 1678 Verschriebene 100. lb noch ferners 200 lb theils bahr gelühenen Gelts daß Er damit Johann Herbsten den Goltarbeiters Zu Stockholm Vollendts wegen hiernach beschriebener angenohmener behaußung auß weißen können, theils so Ihme herrn Bücheln ehevögtlicher weiße uff erwehnter behaußung gebühren
unterpfand, Hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen und zugehördten alhier in der Fladergaß, einseit neben einer behaußung der Fabric deß Münsters gehörig, anderseit neben Sigmund Schawmann dem Silberarbeiter, hinden uff Michael Marquart den Gürtler stoßend gelegen

Geoffroi Herbst vend la maison au marchand épicier Abraham Büchel le jeune

1684 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 272
Gottfried Herbst der Silberarbeiter
in gegensein H. Abraham Büchels deß Jüngern Specirierers mit beÿstand herrn Johann Zengels deß handelßmanns
hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen begriffen weithen zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Fladergaß, einseit neben einer behaußung der Fabric deß Münsters gehörig, anderseit neben Sigmund Schalmann dem Silberarbeiter hinden uff Michael Marquart den Gürtler stoßend gelegen – umb 500. lb

Fils du marchand du même nom, Abraham Büchel épouse en 1681 Catherine, fille du sénateur Chrétien Merckel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest vnd Achtbahren herrn Abrahamb Bücheln, Ledigen handelßmann, des Ehrenvest, fürsichtig und weißen herrn Abraham Beüchels des ältern E. E. großen Rahths alten beÿsitzers v vornehmen handelßmanns allhie Zu Straßburg, mit weÿl. der Viel Ehren v tugendreichen frawen Annæ Büchelin gebohrener Meÿerin, Ehelich erzeigtem Sohn, als dem hrn Bräutigamb ane einem, So dann de Viel Ehren vnd Tugendreichen Jungfrauen Catharina Mercklinin, weÿl. des auch Ehrenvest fürsichtig v weißen herrn Joh: Christmann Mercklins E. E. Großen Raths geweßenen alten beÿsitzers nunmehr seel. mit dier Viel Ehren und tugendreichen frawen Cleophea Mercklinin gebohrener Stauderin ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfrau Hochzeiterin am anden theil (…) Beschehen in des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 21. Aprilis Anno 1681

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 15 n° 14)
1681. Fest. Pentecost. Abraham Büchel der Jünger Handelsmann alh. Hr Abraham Büchels deß Handelsmanns vnd E.E. Großen Raths alten Beÿsitzers Ehelicher Sohn vnd Jungfr. Catharina weiland Hn Christman Mercklins E.E. Großen Raths alten Beÿsitzers vnd beÿ dieser Kirchen wolver* nachgelaßene tochter. Copul. Zu St Niclaus Donnerst. 2. Junÿ (i 16, procl. cathédrale p. 93)

Inventaire dressé en 1702 après la mort d’Abraham Büchel. Il en manque l’intitulé. La masse propre à la veuve s’élève à 3 362 livres, celle des héritiers à 1 753 livres. L’actif de la communauté est de 5980 livres, le passif de 4 336 livres.
1702, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 8)
Inventarium über Abraham Büchel Verl. [manque l’intitulé]
(f° 18) Eÿgenthumb ahne Häußern (W.) Erstlichen ein Kleine behaußung, in der Vorstatt Krautenaw in der Kleinen Viehegaßen (…)
(W.) It. noch eine Kleine behaußung, in der vorstatt Krautenaw in der Kleinen Viehgaß (T.)
It. eine behaußung und hoffstatt ahne der Obern straß beÿ der Sterinern bruck (…)
(f° 19) Eÿgenthumb ahne Liegende güthern. (W.) Erstlichen ein gartten der hemmelsgartten genannt über St. Johannis Gießen so 2 Acker groß
Ergäntzung der Fraw Wittib ermanglenden unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ über deroselben in den Ehestand zugebrachte Nahrung in Anno 1681. durch Herrn Johann Philipp Schüblerin Notm. publ. expedirt. Erstlichen befindet sich das der frau wittib, beÿ weÿland herrn Johann Christmann Mercklins E. E. Großen Rhats alten beÿsitzers Ihres herrn Vatters seel. verlaßenschaffts abtheilung pro rato erblichen angefallen
Copia der Eheberedung (…) Beschehen in des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 21. Aprilis Anno 1681
Copia Testamenti – 1682 (…) den 9. August newen Calenders (…) in einer allhier Zu Straßburg in der großen Kirchgaß gelegener vnd ernanntem Herrn Notario Schüblern seel. eÿgenthümblich zuständiger behaußung, Persönlich kommen und erschienen sind der Ehrenvest Herr Abrahamb Büchel handelßmann v beneben Ihme die Viel Ehren v Tugendreichee Frawn Catharina Mercklinin beede Ehegemächs burgere Zu Straßburg gesunden gehend v stehenden Leiber (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraw Wittib Nahrung betr., Sa. haußraths 81, Sa. leerer Vaß 2, Sa. Silber Geschirr vnd geschmeids 38, Sa. Guldener Ring und Geschmeidts 31, Sa. der baarschafft 73, Sa. Pfenningzinß hauptguths 75, Sa. Eigenthumbs ane häußern 22, Sa. Eigenthumbs ane liegender güther 35, Sa. Activ Schuld 1, Sa. Ergäntzung 3000, Summa summarum 3362 lb
Der Erben Vermögen belangend, Sa. haußraths 110, Sa. leerer Vaß 28, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 67, Sa. guldener Ring und geschmeids 19, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 55, Sa. Eigenthumbs ane häußern 80, Sa. der Gülthen 14, Sa. Eigenthumbs liegender güthere 42, Sa. Ergäntzungs Rests 1335, Summa summarum 1753 lb
Das Theilbahre Guth belangend, Sa. haußraths 76, Sa. Wein, Eßigs, brandenweins und leere Vaß 414, Sa. Wahren wie auch Schiff und geschirrs 1958, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 31, Sa. guldenen Rings 10 ß, Sa. Baarschafft 1603, Sa. Pfenningzinß hauptguths 166, Sa. Eigenthums einer behaußung 455, Sa. Activorum 1274, Summa summarum 5980 lb – Schulden 4336, Nach deren Abzug 1644 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6760 lb
– Summarische berechnung und respective Lüfferung Vber Fr. Mariæ Magdalenæ Kraußin gebohrner Klugin H. Johann Reinhard Kraußen Pfarrers zu Naßau Saarbrücken Eheliebstin annoch habend Großelter und Mütterlichen Guths, Welches Weÿl. H. Abraham Büchel geweßener handelßmann und burger alhier seel. dero geweßenen Vogts administrirt

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 3 000 florins (1 500 livres) sur un total de 10 500 florins
1703, Livres de la Taille (VII 1173) f° 182-v
(Kieffer, F. 149.a, N° 750) Weÿl: H. Abraham Büchels deß geweßenen Specierers undt Burgers allhie Verlassenes Vermögen, jnventirt Nots: Rohr.
Concl: fin: Inv: ist fol: 189.b 6760. lb, die machen 13.500. fl. hiengegen verstallte derselb allein 10.500 fl und also 3000 fl Zu wenig.
Von obigen 10.500 fl. stehet nun daß Stallgelt pro 1703. auß thut 17. lb 2 ß
Nachtrag von nicht verstallten 3000 fl. vor Acht jahr in duplo macht à 9 lb d, 54 lb
Und pro Fünff jahr in simplo thut à 4 lb 10 ß, 22 lb 10 ß
Item so ist vor gebott 2 ß 8 d
So dann vor abhandlung deß verlaßenschafft: und Geberbs inventarÿ 8 lb 2 ß 6 d, summa 101 lb 17 ß 2 d
dt. 1. Aug: 1703.

Abraham Büchel vend la maison à Salomé, veuve du marchand épicier Adam Mey moyennant 500 livres

1690 (3. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 594
H. Abraham Büchel der Handelßmann
in gegensein Fr. Salome weÿl. Adam Meÿen deß Specereÿ Hendlers hinderlaßener Wittib mit beÿstand Lorentz Reinthalers deß Strehlmachers Ihres Vogts und H. Frantz Reinthalers E.E. Großen Rhats beÿsitzers
Eine behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördt. allhier in der fladergaß einseit neben Steffen Schecki dem Liechtermacher anderseit neben Sigmund Schellmann dem Silberarbeiter hinden uff Michael Marquart den Gürttler stoßend gelegen – geschehen umb 550 Pfund

Le marchand Adam Mey épouse en 1654 Salomé, fille du peignier Frédéric Reinthaler
Mariage, cathédrale (luth. p. 566 n° LV)
1654. Eodem [Sonnt. 26. Trin: 19. 9.br) H Adam Meÿ der handelsmann vnndt burger alhier vnndt J. Salome weilandt H. Friderich Reinthalers des burgers vnndt Streelmachers auch E. Ers. Großen Raths beÿsitzers hinderlaßene Eheliche Tochter. Zinst. 28. 9.br Münster, Spiegell H.stub (i 316)]

Salomé Reinthaler, veuve d’Adam Mey, vend la maison à son fils épicier Frédéric Mey moyennant 550 livres.

1695 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 62
Fr. Salome geb. Reinthalerin weil. H. Adam Meÿen, gewesenen Specereÿ händlers sel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand H. Lorentz Reinthalers, deß Kammachers, ihres leiblich. bruders und Vogts
in gegensein H. Friderich Meÿen, deß Specereÿ händlers Ihres leiblich. Sohns (unterzeichnet) Friderich Maÿ
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen und zugehörden allhier in der Fladergaß, einseit neben Stephan Jacqui den Liechtermacher anderseit neben H. Sigmund Schallmann den Silberarbeiter hinten auf Michael Marquart den Gürttler stoßend gelegen – umb 550 pfund

Frédéric Mey épouse en 1694 Catherine, fille de Georges Heckler, sénateur et chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 49-v, n° 293)
1694. Eodem [Dom. XV. post Trinit.] seÿnd Zum 1. mahl außgeruffen worden. Hr. Friderich Maÿ lediger Spezierer, Weil. hr Adam Meÿen gewesenen Spezierers und burgers allhier nachgel. ehl. Sohn, Jgr Catharina weil. Herrn H. Georg Häcklers E. E. Großen Raths gewesenen beÿsitzers, auch Werckmeisters beÿ der Frawen Werck allhier nachgel. ehl. Tochter. Seÿnd copulirt worden den 29. 7.br (unterzeichnet) Friedrich Maÿ als Hochzeiter, Catharina Heckherin als hochzeitrin (i 49)

Frédéric Mey vend la maison au serrurier Jean Jacques Ernst et à sa femme Marie Dorothée Schopp (ici Scob)

1696 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 285-v
H. Friderich Meÿ, der Specereÿhändler
in gegensein Johann Jacob Ernsten, deß Schloßers und Mariæ Dorotheæ geb. Scobin
Eine behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Fladergaß, einseit neben Stephan Jacquj dem Liechtermacher anderseit neben Sigmund Schallmann, dem Silberarbeiter hinten auf Weÿl. Michael Marquart des Gürttlers seel. Wittib stoßend gelegen – umb 600 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du cornette Daniel André Wid

1696 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 286-v
Johann Jacob Ernsten, der Schloßer und Maria Dorothea geb. Scobin und zwar dieselbe mit beÿstand H. Samuel Christoph Flechtners des Kaüfflers und hans Georg Thorwarths des Schneiders beeder ihrer Vettern
in gegensein Hn Jacob Christoph Pantrions, Not. Publ. alß Administratoris bonorum Hn Daniel Andreæ Wids Cornets unter dem Roßischen regiment zu Pferd, schuldig seÿen 500 pfund, daß Sie damit hernach beschriebene behausung haben erkauffen und bezahlen können auch Würcklich bezahlt haben
unterpfand, Eine behaußung und Hoffstatt perge ex immediate vorstehende verschreibung

Fils du marchand de vins Jean Christophe Ernst, Jean Jacques Ernst épouse en 1692 Marie Dorothée, fille du tailleur Jean Philippe Schopp : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung (…) zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Hannß Jacob Ernsten, Schloßern undt Burgern alhier Zue Straßburg, als Hochzeitern an einem: So dann der Ehrn: und tugendsamen Jungfrawen Mariæ Dorotheæ Scopin weÿland des Ehrenhafft: undt Achtbahen Meister Hannß Philipp Scope, geweßenen Schneiders vndt Burgers alhie seel: nachgelaßener eheleiblichen Tochter alß hochzeiterin andern theils auff Freÿtag den 10. Octobris anno 1692 vor weÿland herrn Johannes Grünwaldt Notario publ. und burgern alhier nunmehr seel: sich begeben (…) So geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, Montags den 7. Aprilis anno & 1704, Johann Ludwig Scherer

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 32, n° 201)
1692. den 19. post Trinit. Seind Zum 1. mal außgeruffen word. Hanß Jacob Ernst der Schloßer, Weÿland Johann Christoph Ernsten gewesenen Weinhändlers und burgers Nachgel. Ehelicher Sohn, Jgfr Maria Dorothea, weÿl. Hannß Philipp Schoppen Schneiders und burgers nachgelaßene eheliche T. (unterzeichnet) Johann Jacob Ernst als hochzeiter, M D der hochzeiterin Zeichen (i 32)

Jean Jacques Ernst devient tributaire chez les Maréchaux
1692, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 147 (Serruriers 1692-1704)
(f° 7-v) 1692. den 27. Octobris Handwerck gehalten – Joh: Jacob Ernst der Schloßer erscheint, meldet sich, verlangt inn die Meisterschafft geschrieben Zu werden, weilen Er nicht allein das Meisterstück gemacht, sondern auch sich verehlichet. Erkannt wann Er die gebühr wie ein andere gegeben hatt, auch geben wird, als solle Er angenommen seÿn hatt Zu geben 2. lb. d. Dtt. solche dato.

1695, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 147 (Serruriers 1692-1704)
wieder Dietrich Crackerich undt Hannß Jacob Ernsten

Marie Dorothée Schopp (Scob) meurt en 1704 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 800 livres. La masse propre au veuf est de 9 livres, celle propre aux héritiers de 284 livres. L’actif de la communauté s’élève à 436 livres, le passif à 449 livres

1704 (4.9.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 14)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿland die Ehren: vnd tugendsame fraw Maria Dorothea Ernstin, gebohrne Scopin, des Ehrenhafft: vnd Achtbaren Mstr. Johann Jacob Ernsten, Schloßers vnd burgers alhier geliebte haußfrau nunmehr seel. nach ihrem dinstags den 19.en Februarÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen, erfordern, v. begehren des Ehrenhafften Mstr. Johann Heinrich Büeckels, Schwarzbecken vnd burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Dorotheæ, Mariæ Magdalenæ, vnd Johann Jacobs, der Ernsten, der verstorbenen frawen seel. mit obermeltem ihrem hinterbliebenen witwer ehelich erzeügter Kind. vnd ab intestato verlaßener Erben inventirt (…) Act: Straßburg den 4. 7.bris 1704.

In einer alhie Zu Straßburg inn der Fladergaßen gelegener, vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behausung ist befund. worden wie volgt.
Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Item hauß v. hoffstatt mit allen deßen gebäwen begriffen, weithen rechten, zugehördten und gerechtigkeiten geleg. alhier Zu Straßburg in der Fladergaßen einseith neben Andres Nawer dem schneid. anderseit neben Stephan Jaquis dem Krempen hinden auff ein allmend gäßel stoßend. Davon gehen Jahrs 20. lb d Zinß à 4 pro Cento H Daniel Andres Widen In capital ablößig mit 500 lb d, Sonsten allerdings freÿ ledig vnd eigen durch die geschwohrne Werckmeister allhier über vorstehende beschwehrten annoch æstimirt per 300. lb. Und besagt über hievorgeschriebene behaußung ein teutscher Perg: Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contract stuben anh. Insigel verwahrt, datirt den 12. Maÿ A° 1696. Innhaltend welcher gestalten diese behaußung v. H. Friderich Meÿer dem Specereÿ händler erhandelt worden.
Ergäntzung der Erben unveränderten guths. Auß dem über der fraw seel. in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch H Johann Grünwald Notarim seel. auffgerichteten Inventario de Anno 1692. hat mann denen Erb. Zuerg.
Series rubricarum. Des Wittwers unverändert Guth, Sa. Ergäntzung 59 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 9 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 51, Sa. Silbers 3, Sa. guldenen ring 9, Sa. Schulden 50, Sa. Erg. 170, Summa summarum 284 lb
Das theilbahre Verlaßenschafft, Sa. hausraths 34, Sa. Silbers 3, Sa. Eisen und gemachte arbeit wie auch werckzeug Zum Schloßer handwerck gehörig 60, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 30, Sa. Schuld. 38, Summa summarum 436 lb – Schulden 449 lb, Übertreffen also die Schulden auß der theilbaren Verlaßenschafft Zubezahlend die theilbare Nahrung vmb 13 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 280 lb
Eheberedung (…) auff Freÿtag den 10. Octobris anno 1692 vor weÿland herrn Johannes Grünwaldt Notario publ. und burgern alhier
Abschatzung den 3 7.bris aô 1704. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Hanß Jacob Ernst Schloßer ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg in der Flader gaßen gelegen einseits Neben Meister Andres Neuenwerdt schneider, anderseits Neben Stephan Jacquis Kremb hinden auff ein Almengäßlein stosendt Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein tausendt und Sechs Hundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuth, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Jacques Ernst se remarie en 1704 avec Elisabeth Carol, fille du cordonnier Jean Jacques Carol : contrat de mariage non conservé, célébration
1704, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Joh: Jacob Ernsten Schloßers, vnd Jft Elisabethæ Carolin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 148, n° 694)
1704. Mittw. d. 15. 8.br wurd. nach ordent. außruff. copulirt Johann Jacob Ernst d. Schloßer v. Burger allhie vnd J. Elißabetha, weil. Joh: Jacob Carlen des gewesenen Schuhmachers u. Burg. allhier nachgelaß. ehl. T. (unterzeichnet) Johann Jacob Ernst Alß hochzeiter, Elisabtha Carlin alß hochzeiter (i 147)

Elisabeth Carol fait son testament alors qu’elle est près d’accoucher. Elle nomme pour héritiers ses enfants ou à défaut sa sœur Salomé Carol, femme du tailleur Jacques Heyer.
1706 (22.1.), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 9) f° 26
Testament – Zuwißen, daß auff Freÿtag den 22. Januarÿ A° 1706. nachmittag Zwischen 3. vnd 4. Uhr, in mein Notarÿ ahne der großen Stadelgaß gelegenen eigenthümlichen behaußung (…) persönlich erschienen Fraw Elisabetha, gebohrne Carlin, Meister Johann Jacob Ernsten des Schloßers vnd burgers allhier Ehegattin, Zwar hochschwangern doch aber von Gottes gnad vnd barmhertzig Keit Gesund, Gehend vnd stehenden leibs, auch Richtigen Sinnen vnd gutter vernunfft (…)
3. ad basiin et fundamentum hus. Testamenti, setzt vnd ernennt Sie Zu dero Künfftigen Erben, vorderist dero lieben Kinder vnd Leibs Erben, wann sie deren eines vnd mehr hinderlaßen würde, Zugleichen portionen, im fall Sie aber, ohne ehelich Kinder dieser Welt q.ttiren solte, So solle dero Leibwerthen Schwester, Fraw Salome gebohrne Carlin Philipp Jacob Heÿer des Schneiders vnd burgers alhier eheliche hausfraw dero einige vnd wahre Erbin sein

Jean Jacques Ernst et Elisabeth Carol hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Kirn.

1708 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 181
Joh: Jacob Ernst Schlosser u. Elisabetha geb. Carlin beÿständlich Philipp Jacob Heÿers schneiders u. Joh: Jacob Hellers schuemachers
in gegensein H Joh: Kirn handelsmanns – schuldig seÿen 150 lb
unterpfand, ihre behaußung in der fladergass allhier, einseit neben andres Nauer anderseit neben Daniel osterrieth hinten auf andres friedel stoßendt

Jean Jacques Ernst meurt en mai 1713 en délaissant une fille de son premier mariage et deux de sa veuve. L’inventaire est dressé dans la maison. La masse propre à la veuve est de 263 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 522 livres, le passif à 923 livres

1713 (12.7.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 36) n° 17
Inventarium über Weÿland Meister Johann Jacob Ernsten, geweßenen Schloßers und Burgers zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1713.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so weÿland Meister Johann Jacob Ernst, gewesener Schloßer vnd burger alhier zu Straßburg nach seinem den 19.en Maÿ jüngst aus dießer welt genommenem tödlichem ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft, auf freundliches ansuchen, erfordern vnd begehren des Verstorbenenn in erst: vnd anderer Ehe erzeugter Kinder, wie auch dero geschworner Vögte (…) ersucht und inventirt, durch die Ehren und tugendsame Fraw Elisabetham Ernstin gebohrene Carlin die hinderbliebene Wittib mit assistentz deß Ehrengeachten Meister Joachim Köpge, Schloßers und burgers alhier, Ihres geschwornen Curatoris (…) geäugt und gezeigt (…) Actum Montags den 12. Junÿ Anno 1713.
Der Verstorbene hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1.mo Jungfr. Mariam Dorotheam Ernstin, deß abgeleibten in erster Ehe mit weÿl. Fr. Maria Dorothea Ernstin gebohren Scopin seel. erzeugter dochter, dero geschworner Vogt H Johann Caspar Großer, Schloßer und burger alhier dem geschäfft persönlich beÿgewohnt
2.do Annam Elisabetham vndt 3.tio Susannam Mariam die Ernsten, diese beÿde des verstorbenenn in Zweÿter Ehe mit Eingangs gemelten fr. Elisabetha Ernstin gebohrner Carlin erzeügte döchterlin, deren gewesener Vogt der Ehrengeachte Meister Johann Geörg Ernst Nagelschmidt und burger allhier, welcher dem geschäfft von anfang biß Zu end abgewartet, Alßo alle dreÿ deß verstorbenen Zu dreÿen gleichen portionen und Antheilern ab intestato nachgelaßene rechtmäßige Erben.
Copia der Eheberedung

In einer alhier Zu Straßburg inn der Fladergaß gelegener, vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behausung befunden worden wie volgt.
Ane Hültzen: und Schreinwerck, Auf der Bühn, In der Cammer A, In dem obern stübel, In der Cammer B, In dder Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im undern haußöhren, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung. Item eine behauß. vnd hoffstatt, m. allen dero gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten v. gerechtigkeiten geleg. alhier Zu Straßb. in der Fladergaß. geg. der Behaußung zum hawer gen. 1.s n. Daniel Osterrieth dem Schuhm. 2.s n. Andres Nawer dem Schneider hinden uf ein Andreß Fridel den Gürtler stoßend, davon gehen Jahrs 20. lb d. Zinß à 4 pro Ct° H. Daniel Andres Widten, In Capital lößig m. 500 lb. d, vnd über dise beschwerd. durch der St. St. geschw. Werckleüth, vermög einer apud Conceptum befindlicher schrifftl. Abschatzung, hiehero æstimirt per 400. lb. Darüber vorh. i. perg: Kb. m. d. St. St. C. C. Ins. verw. datirt d. 12. Maÿ A° 1696. Darbeÿ 3. untersch. perg. Kaufb. aus wolgemelter Contractst. deren d. 1.ne dat. d. 31. Jan: 1695. der andere d. 3.t 9.bs 1690 vnd der dritte d. 20.t Junÿ 1684.
Ergäntzung der Wittib ermanglenden unveränderten Gutts. Auß dem über derselben in dieße Ehe Gebrachte unveränderte Nahrung durch Christoph Philipp Webern den Notm. den 11. Aug. A° 1705. auffgerichtetem Inventario ist mangelnd befunden worden wie Volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Gutt, Sa. haußraths 19, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldener Ring 6, ss Schulden 5, Sa. Ergäntz. (197, Abzug 10, Rest) 186 lb, Summa summarum 263 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert vnd Zugleich das theilbar Gutt, als womit sich die Wittib nicht Zubeladen resolvirt, beschrieben, Sa. haußraths 50, Sa. Werckzeugs v gemachte Arbeit Zum Schloßer handw. gehörig 40, Sa. Silbegeschmeids 2, Sa. Guldin Rings 4, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 400, Sa. Schulden 25, Summa summarum 522 lb – Schulden 923 lb, Übertreffen also diz Passiv Schulden die Theilbare Activ Nahrung umb 400 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 263 lb

Elisabeth Carol se remarie en 1715 avec Jean Henri Kieffer. Elle meurt en 1725 en délaissant trois enfants de son premier mariage (inventaire)

Elisabeth Carol vend la maison au tourneur Jean Samuel Blanck et à sa femme Marie Salomé Sebitzius moyennant 1 250 livres

1714 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 456
(1250) Elisabetha Ernstin wittib geb. Carlin beÿständlich Joachim Köpge schlossersb ihres Curatoris und Philipp Jacob heiger schneiders ihres Schwagers (unterzeichnet) köpcke
in gegensein Joh: Samuel Blanck hohldrehers und Mariæ Salome geb. Sebiziußin
ihre behaußung hoffstatt mit allen gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der fladergass gegen der behaußung zuem hauer genant, einseit neben Daniel osterrieth anderseit neben andres Nauer hinten auf andres fridel – um 500, 200 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 450 pfund

Les acquéreurs hypothèquent quelques mois plus tard la maison au profit du docteur en médecine Henri Nicolai

1714 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 765
Joh: Samuel Blanck Kunst und hohldreher und Maria Salome geb. Sebiziußin beÿständlich H. Joh: Georg Then Med. Dris und Practici wie auch H Joh: heckhelers Med. Dris und Practici
in gegensein H. Heinrich Nicolai Med: Dris und Practici – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behaußung hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Fladergass gegen der behaußung zuem Hauer genannt, einseit neben Daniel osterrieth anderseit neben andres Nauer hinten auff Andreas Friedel

Fils du tourneur du même nom, Jean Samuel Blanck épouse en 1714 Marie Salomé, fille du docteur en médecine Jean Paul Sebitzius
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 258 n° 1113)
1714. Mittwoch den 11.t Apr. Sind nach 2. mähl. Proclamation ehel. copulirt worden Joh: Sam. blanck der ledige bein und Silber dräher, weÿl. Johann Samuel Blancken gewesen b. und Hohldrähers hinterl. ehel. Sohn und J. Maria Salome, weÿl. H Joh: Pauli Sebitzÿ gewesenen Medic. d. und Practici allhier, nachgel. ehl. tochter (unterzeichnet) Johann Salomé Blanck als hoh Zeiter, Maria Salome Sebiziusin als hochzeiterin (i 257)

1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
EE Handwerck der Dreher, Samuel Blanck und Simon Dalubers pt° mulctæ

1721, Protocole des Quinze (2 R 125)
E.E. Meisterschafft der Dreher
Samuel Blanck, Simon Dallüber von New Limbach

1734, Protocole des Quinze (2 R 142)
Johann Samuel Blanck Dreher 75. 86. 98. 102. 110, Gesellen 98.bis 103

L’inventaire dressé en 1735 après la mort de Marie Salomé Sebitzius n’est pas conservé.

1735, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 824
Inventarium über Maria Salome Blanckin geb. Sebitziußin H. Joh: Samuel Blancken des Silberdrähers Ehefrau seel. Verlassenschafft

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 1 700 florins
1735, Livres de la Taille (VII 1178) f° 60-v
Zimmeleüth. F. N. 6722 – Weÿl. Mariæ Salome gebohrner Sebitziussin H Johann Samuel Blancken des Kunst und Silbertreher auch burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Mader.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 105.b, 840 lb 16 ß 8 s
darzu gelegt die fol. 96. passivé eingebrachte 200 lb, Summa 1040 lb 16 ß 8 s
die machen 2000. fl. Verstallte 1700 fl. Zu wenig 300 fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 18 ß, 5 lb 8 ß
Und Vier Jahr in simplo à 9 ß, 1 lb 16 ß
Ext. Stallgeltt pro 1735. 3 lb 18 ß
Gebott 3 ß
Abhandlung 1 lb 5 ß 6 d, Summa 12 lb 10 ß 6 s
Nachgelaßen 3 lb 12 ß, rest 8 lb 18 ß 6 d
dt. 18. Julÿ 1735

Jean Samuel Blanck se remarie en 1735 avec Cunégonde Sebitzius, veuve de l’orfèvre Guillaume Schmidt : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen den Ehren undt wohlvorachtbahren auch Kunstreichen Herrn Johann Samuel Blacnken Silberdrehern und burger, allhier Zu Straßburg als dem herrn Bräutigamb ane Einem, So dann der Viel Ehren vnd tugendbegabten Frauen Kunigundæ Schmidin gebohrner Sebitziußin, weÿland des Ehren und vorachtbahren herrn Wilhelm Schmids geweßenen Silberarbeiters und burgers zu ermeltem Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib als der Frau hochzeiterin am anden theil (…) So beschehen und verhandelt seÿnd dieße dingen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstag deb 22. Septembris als man Zalte nach Unßers Einigen Erlösers und Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen geburth und Menschwerdung 1735. unterzeichnet Johann Samuel Blanck als hoch Zeiter, Kunigunda Schmidin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 139 n° 525)
1735. Mittw. d. 5. 8.br. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich copulirt v. eingesegnet word: H Joh: Samuel Blanck der Kunst v silber dreher, wittiber v. b. alhier v. fr. Kunigunda, weÿl. H. Wilhelm Schmidten gewesenen b. v. silber Arbeiter nachgel. Wittib (unterzeichnet) Johann Samuel blanck als hochzeiter, Kunigunda Schmidin als hochzeiterin (i 143)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari. Ceux du mari s’élèvent à 2 373 livres, ceux de la femme à 389 livres.

1736 (15. 8.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 32) n° 1025 (977)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, So der Ehrenvest und wohl vorachtbahre H. Johann Samuel Blanck Silbertreher undt die Viel Ehren und tugendsahme frau Kunigunda gebohrne Sepiziusin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestandt zugebracht und sich deren jedes, vermög Ihrer mit einander aufgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten (…) Actum in fernerer gegenwart S. T. fraun Kunigundæ Sepiciusin gebohrne Reichßhofferin der Ehefrauen Eheleiblichen Frau Mutter, Straßburg d. 15. octobris 1736.

In einer allhier Zue Straßburg ane der Fladergaß gelegenen und dem Ehemann eÿgenthümblich Zuständigen behaußung sich befunden als volgt
Eÿgenthumb ahne einer Behaußung (M.) Eine behaußung vnd hofstatt mit allen deren ubrigen gebäuwen, rechten zugehörden vnd Gerechtigkeiten allhier Zue Straßburg, ane der fladergaß, eins. neben H Andreas Nauert dem schneider vnd E. E. großen rats alten beÿsitzer, anderseith neben Daniel osterried den Schuhmacher, vnd Hinten auf Daniel Grünwaldt des Gürtlers seel. nachgelaßene wittib stoßend gelegen, und seÿe solche behaußung herrn Lt. Ludwig Christian Nicolai in Capital Jahrs auf Michael a 4 pro Cento Verzinnßlich annoch Verhafftet pro 200. lb. d
Nota. solches Capital war 500 lb d. Es hat aber der Eheherr wehren seines Wittibenstands vnd Zwahr den 29. Junÿ 1736. 300 lb davon abgeführt also daß nur noch obige 200 lb stehen bleiben, Item ferner weÿland ST Herrn Heinrich Albrecht Nicolai gewesenen Med. Doctoris et professoris publ. ordinary seel. nachgelaßenem söhnlein auch in hauptgut Jahrlich à 4 p Cto auf Michaelis verinteressirt 200 lb v, Zusammen 400 lb d, sonsten frey leedig v. Eigen. Und wird dieße behaußung ohnpræjudicirlich hier außgeworffen und angeschlagen pro 1100 lb d, So verbleibt außzuwerffen 700 lb. Nota weÿland hrn Rath. Joh: Jacob Spielmann geweßenen apothecker seel. Fr. Wittib hatte auch ane Capital auf solcher behausung 200. lb d stehen gehabt, so aber der Eheherr auch wehrender wittiben standt den 5. aug. 1736. abgelöst 29. Darüber meldet ein In allhießiger Cantzleÿ Contractstube gefertigter Pergamentener Kauffbrieff sub dato 30. Junÿ 1714.
Series Rubricarum. Des Ehemanns Nahrung, Sa. haußraths 307, Sa. holtz v werckzeugs Zum treher handw. gehörig 44, Sa. Waaren 1073, Sa. frucht vnd Meel 19, Sa. Wein v Leerer vaß 52, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. goldener Ring vnd geschmeids 24, Sa. baarschafft 831, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 237, Sa. der Gülthen 44, Sa. Eigenthums ane einer behausung 700, Sa. Schulden 291, Summa summarum 3354 lb – Schulden 984, Nach deren Abzug 2369 lb, Darzu Kommet die th. Ime ane den haussteuren gebührige helffte so ist 4, Des Ehemanns Vermögen 2373 lb
Der Ehefrau Nahrung, Sa. haußraths 94, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 33, Sa. guldener Ring vnd geschmeid 102 lb, Sa. baarschafft 155, Summa summarum 385 lb – Adde die Ihro gebührige helffte haussteuren 4 lb, der Ehefrau Nahrung 389 lb

Samuel Blanck rembourse à l’aumône Saint-Marc un capital garanti sur la maison par un titre de 1601

1736 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 610 n° 649
des Allmoßens zu St Marx Schaffner H. Lt. Johann Thomas Frölich von dasigen H. Pflegeren bevollmächtigt
in gegensein Samuel Blanck des silberdrähers
nach besag einer vor Not. Johann Hilario Meÿer am 25. Aprilis 1601 aufgerichteten zinß kauffverschreibung einen auff weÿnachten jeden jahrs verfallenden mit 100 Pfund in hauptguth ablößigen reditum Annuum auff einer ane der Flader gaß einseit neben w. S.T. H. Fünffzehners Daniel Richshoffers seel erben anderseit neben H. Rathh. Andreas Knauert hinten auff das Allmend gäßlein beÿ dem Saltzhauß stoßend gelegen, ehedeßen weÿl. Johann Pick dem silberarbeiter eigenthümlich zuständig und nach deßen todt obgedachten Samuel Blanck als als letzt und meistbietenden ahne hiesiger ganth adjudicirten behausung stehen und bißher zu fordern gehabt

Partage des habits provenant de la succession de Marie Salomé Sebitzius
1737, Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 35) n° 1080 (1033)
Vertheilung der von Weÿl. fraun Mariæ Salome Blanckin gebohrener Sebitziußin H. Johann Samuel Blanckhen des Silberdrehers vnd burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefraun seel. Jgfer Mariæ Magdalenæ und Jgfer Mariæ Salome der Blanckhen Ihren zwoen döchtere prælegirten Kleÿdung und Weißengezeugs. Act. d. 24. febr. 1739

Compte de la succession de Marie Salomé Sebitzius
J. Jacques Oelinger (35 Not 29) n° 1080 (906-b)
Summarischer Calculus Über Weÿland fraun Mariæ Salome Blanckin gebohrener Sebitziußin, Herrn Johann Samuel Blanckhen deß Kunst und Silberträhers auxh burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefraun seel. Verlaßenschafft, nach Anleitung des darüber in anno 1735 aufgerichteten Inventarÿ mit aufgerechneter gewohnlichen Und etwas Verglichener Überbeßerung gefertigt – den 12. sept. 1735

1741, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
Mittwoch den 1.ten Maÿ Anno 1741
Wieder Johann Samuel Blancken den Silberträher

Marie Cunégonde Sebitzius meurt en 1757 en délaissant deux fils de son premier mariage et un du deuxième. Les experts estiment à 800 livres la maison qui a été presque entièrement reconstruite pendant la deuxième communauté. La masse propre au veuf est de 1 081 livres, celle propre aux héritiers de 871 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 107 livres, le passif à 906 livres

1758 (1.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 69) n° 1634
Inventarium über Weÿland der Edlen und viel Ehr: und wohl tugendbegabten Frauen Kunigunda Blanckin geborner Sebitziusin des wohl Ehrenvesten, weißen und vorachtbaren auch Kunstreichen herrn Johann Samuel Blanck, Silberdrehers und E. E. großen Raths jetzmalig wohlverdienten beÿsitzers, acuh vornehmen burgers allhier Zu Straßburg gewesener Frau Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschaft, auffgerichtet in Anno 1758. – nach ihrem den 3. Julÿ des abgewichenen 1757.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und begehren Sowohl des Herrn Wittibers selbsten als auch des abgeleibten seel. in zwoen Ehen ehelich erzeugter Kinder und ab intestato zu gleichen Portionen und Antheilen verlaßener Rechtmäsiger Erben (…) inventirt und ersucht durch den herrn Wittiber, wie auch frau Mariam Magdalenam Roosin gebohren Blanckin und Jgfr. Mariam Salomeam Blanckin, deßelben in erster Ehe ehelich erzeugte Zwo Töchtere (…) So Geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg Mittwochs den 1. Martÿ Anno 1758.
Die abgeleibte Frau Rathherrin seel. hat ab intestato Zu Ihren rechtmäsigen Erben verlaßen wie folgt. 1. S.T. Herrn Wilhelm Schmidt den Handelßmann und Burgern allhier, welcher beÿ dem Geschäfft persönlich erschienen in den ersten dritten Stammtheil, 2.do Herrn Johann Philipp Schmidt, leedigen Knöpffmacher so majorennis vor sich und in seinem Namen, welcher auch præsens war, in den Zweÿen dritten Stammtheil, diese beede Söhne hat die verstorbene Frau Rathherrin in Erster Ehe mit weiland H. Wilhelm Schmidt gewesenen Silberarbeiter und burgern allhier ehel. erzeugt
So dann 3.tio Johann Friderich Blanck leediger Hohltreher, so über 21. Jahr alt mithin nach hiesigen Statuten majorennis, welcher aber von Herrn Johann Gottfried Werner, dem allhiesig verburgerten Schuhmacher assisitirt in den dritten letzten Stammtheil in letzter Ehe mit Eingangs gemelten H, Wittiber ehelich erzeugt. Alle dreÿ aber zu gleichen Portionen und antheiler verlaßene Rechtmäsige Erben.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhier Zue Straßburg ane der Fladergaß gelegenen und dem Ehemann eÿgenthümblich hieher gehörigen behaußung sich befunden als volgt
(f° 23) Eigenthum ahne einer Behaußung (W.) Neml. eine Behaußung Höflein und hofstatt allhier Zue Straßburg ane der Fladergaß, einseith neben Frau Glockin der Vöghändlerin und anderseith neben weiland Daniel Osterried des Schuhmachers Wittib, hinten auf N. N. den frippier stoßend gelegen, so gegen männiglichen auser denen unter denen Passivis stehenden Capitalien freÿ ledig und eigen, und ist dieselbe vermög einer zu dem Concept gelieferten schriftlichen Abschatzung vom 19. Septembris 1757 durch (die Werckmeistere) æstimirt und angeschlagen worden pro 800 lb. Diese behausung ist in des Herrn Wittiber erster Ehe erkauft worden, weilen dieselbe dreÿ auß solcher Ehe ehelich erzeugte aber nach iher Mutter verstorbenen Kindern Joh: Samuel, Joh: Daniel v Joh: Michael die Blancken geerbt, so participirt derselbe proprio daran 13/15.te theil, frau Maria Magdalena Rooßn geb. blanckin u. Jgfr. Maria Salome Blanckin die zwo töchtere aus 1.ter Ehe 2/15.theil, dieselbe ist stehender dieser zertrennten Ehe fast gantz neu aufgebauen worden, weswegen auch die derenthalben angewandte Bau Cösten infra folio facie (-) des H. Wittibers Erg. Abzug beigelegt Zubefinden.
Darüber meldet ein in allhiesiger C. C. Stub gefertigter Kauffbrief sub dato 30. Junÿ 1714.
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangen unveränderten Guths Nach Anleitung Inventari Illatorum de 1736.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des H. Wittibers Vermögen, Sa. haußraths 52, Sa. Waar und Werckzeugs Zu der Treher profession gehörig 189, Leerer vaß 10, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 16, Sa. goldener Ring 23, Sa. der baarschafft 34, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 137, Sa. der Gülthen von liegenden güthern 14, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 800, Sa. Schulden o, Sa. Ergäntzung (1773 abzug 1607, restiret) 166, Summa summarum 1445 lb – Schulden 363, Nach deren Abzug 1081 lb
Der Herren Erben anerstorbenen Mütterlich guth, Sa. haußraths 75, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 24, Sa. goldenen Ring und dergleichen Geschmeids 39, Sa. baarschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 285, Sa. der Schulden o ; Sa. Ergäntzung (727, abzug 289, restiret) 437 lb, Summa summarum 871 lb
Die gemein unverändert und theilbare Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 84, Sa. des zum treher handwerck gehörigen holtz vnd waaren 118, Sa. frucht 10, Sa. Weins vnd leeren vaßen 55, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 6, Sa. Goldenen rings 14 ß, Sa. baarschafft 247, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 475, Sa. Schulden 109, Summa summarum 1107 lb – Schulden 906 lb, Nach deren Abzug 200 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2267 lb
Wÿdemb Welchen der hr. Wittiber von der frauen defunctæ seel. lebtägig Zu genießeb
(f° 52) Wÿdemb Welchen der hr Wittiber von weÿland fraun Mariæ Salome Blanckin gebohrner Sebitziusin deßen ersten frau Eheliebstin seel. theils mit gewißer Zeith vnd theils lebenslänglich Zu gneißen hat
Copia Codicilli, persönlich erschienen die viel Ehren vnd wohl tugendbegabte Frau Kunigunda Blanckin gebohren Sebitziußin, des Ehrenvesten großachtbahren weißen und Kunsterfahrenen herrn Johann Samuel Blanck berümbten Silbertrehers vnd E. E. großen Raths allhier Zu Straßburg wohlansehnlichen burgers dahier frau Eheliebstin, zwahr etwas schwach vnd Krancken leibs dahero auf einem bette liegend (…) Actum in einer allhier zu Straßburg ane der fladergaß gelegenen vnd der frau Codicillirerin Ehegatten eingangs gemelt eigenthümlich zuständigen behaußung dero vordern wohnstuben mit denen fenstern auf die Gaß außsehende (…) Dienstags den 18. Januarÿ Nachmittags zwischen 3, vier vnd fünff uhren Anno 1757, Johann Jacob Oelinger, Notarius juratus
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Donnerstag den 22. Septembris 1735.
Abschatzung vom 19.ten 7.bris 1757. Auff begehren Herrn Johann Samuel Blanck E: E: Großen Raths Alter beÿsitzer, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg inn der Flader gaß gelegenen, einseits Neben Herrn Ostridt dem Schumacher, Anderseits Neben Frau glockin und hindten auff N.N. dem frippié stoßent, solche Behaußung bestehet in dreÿ Stuben, Zweÿ Stub Kammern Zweÿ Küchen, eine Werckstatt und Etliche Hauß Kammeren, dar über ist der dachstuhl mit breit Zieglen belegt, Hat auch einen gewölbten Keller, eine Kleine Bauch Kuchen und Gumpbronnen. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werck Meistern, nach vorhero beschehener besichtigung, mit Aller Ihrer gerechtigkeiten dem Jetzigen Wahren Wert nach Estimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb. Ein Tausent Sechs Hundert Gulden. [unterzeichnet] Ehrlacher Werck Meister deß Munsters, Werner Hueber

Samuel Blanck est élu échevin à la tribu des Charpentiers
1752 Conseillers et XXI (1 R 235)
Samuel Blanck wird beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth Zum schöffen erwehlet. 257.

Les deux filles et uniques héritières de Jean Samuel Blanck sont dispensées de faire dresser un inventaire des biens de leur père
1762 (8.11.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 71) n° 1660
Designatio desjenigen Vermögens, welches nun weÿland S.T. Herr Johann Samuel Blanck E. E. großen Raths allhier Zu Straßburg geweßener wohlverdienter beÿsitzer, Silber und Kunstdreher, nach seme derselbe den (-) dieses nun zu end laufenden 1757.ten Jahrs das zeitliche mit dem Ewigen verwechselt mithin seeligen von hinnen geschieden Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft Zwahr hiesiger Statt ordnung gemäß durch deßen zwo frau vnd Jgfr. tochter auch Zugleichen Theilen respe. Erbinnen, Nahmentlich frau Mariam Magdalenam Rooßin gebohrene blanckin weÿland H Johann Conrad Rooß gewesenen Schwerdfegers und burgers allhie Zu Straßburg hinterbliebene Witt. die ältere tochter vnd Jgfr. Mariam Salomeam blanckin so majorennis die Jüngere tochter beede vor sich und in Ihem Nahmen dem Stalltax nach solt Inventirt vnd des Inventarÿ Expedition auf löbl. abhandlung eingeliefert werden, allein demnach aber Sie die Zwo tochter vnd Erbinnen Mündlichen versicherten, daß Sie Zwahr weÿland fraun Künigundæ blanckin gebohrener Sebitziußin ihres Hn Vatters Zweÿter vor demeselben verstorbene Ehefrau Verlaßenschaffts Inventarium de 1758. denen wohlansehnlichen herren dreÿ der Statt Stall pro dispensatione dermahliger verlaßenschaffts Inventur vorgelegt, so Sie es seÿe aber ohne weitere bemerkung der reproduction gedachten Inventarÿ de 1758. der würcklichen dießeitigen anderwärtigem Inventur dennoch Mündlichen entladen (…)
Actum den 8. Novembris et sequentibus diebus anno 1762.

La maison revient pour moitié à Marie Madeleine Blanck qui épouse en 1745 le fourbisseur Jean Conrad Roos, fils du pasteur Jean Conrad Roos de Bodersweier : contrat de mariage, célébration
1745 (22.4.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 77) n° 1085
Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten Herrn Johann Conrad Rooßen Seeligen Schwerdfeger, weÿland des Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten herrn Johann Conrad Rooß, geweßenen treu eÿferig Evangelischen Pfarrherren Zu Boderseÿher, Fürstlich heßen damstättischer Jurisdiction nunmehr seel. mit der Viel Ehren und Wohl tugendbegabten Fraun Ursula gebohrner Zinnßnerin Ehelich erziehltem und nach tod Verlaßenem Sohn, als dem hochzeiter ane einem
Sodann der Wohl Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Blanckin, des Ehrenvesten Wohl vorgeachten und Kunstreichen Herrn Johann Samuel Blancken
und seÿnd vorhergeschriebene Ding Zugangen und beschehen In der Königlichen Statt Straßburg Donnerstags den 22.ten Aprilis Anno 1745. unterzeichnet Johann Conrad Roos als hochzeuder, Maria Magdalena Blanckin alß hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 242 n° 926)
Anno 1745 Eod. [mittw d. 21. Jul.] seind nach ordent. Proclamation Ehl. copul. v. eingesegnet worden H Johann Conrad Rooß der led. Langmeßer schmidt u. b. allhier weÿl. H Johann Conrad Roß gewes. ev. Pfarrers Zu Bodersweyer nachgelaß. Ehl. Sohn und J. Maria Magdal. H Johann Samuel Blanck Kunsterfahrnen silberdrähers u. b. allhier Ehl. Tochter (unterzeichnet) Johann Conrad Roos als hochzeuder, Maria Magdalena Blanckin als hochzeiterin (i 247)

Marie Madeleine Blanck femme de Jean Conrad Roos et Marie Salomé Blanck louent la maison à l’orfèvre Jean Daniel Klein

1763 (24.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1013)
Bail pour 9 années qui commencent à la Notre Dame de mars prochaine – Dlle Marie Madeleine Blanc veuve de Jean Conrad Rooß fourbisseur assitée de Antoine Hetzel tourneur, Dlle Marie Salomé Blanc fille majeure assitée de Jean Daniel Busch licencié ez loix, Les deux Dlles comparantes etant les deux seules filles et héritières délaissées par deffunts Sr Samuel Blanc leur père tourneur
à Jean Daniel Klein M° orphevre de Strasbourg
les places et appartements qui font la majeure partie de la Maison qu’elles ont hérité dud. Sr leur père et qui est Scise en cette ville rue des flancs tels qu’ils sont cy après détaillés Scavoir 1° la boutique du Retz de chaussée, Item tous les appartements du premier étage, Item au troisième étage un poele La chambre y attenante et une autre chambre, Item les deux chambres a la mansarde, Item une cave séparée des autres, Item l’usage commun des greniers pour la lescive ainsy que celuy de la pompe, Les Dlles bailleuses se réservant tout le reste pour leurs habitation – moyennant un loyer annuel de 240 livres tournois

Marie Madeleine Blanck veuve de Jean Conrad Roos meurt sans enfant et délaisse pour unique héritière sa sœur Marie Salomé femme de l’orfèvre Jean Chrétien Hübschmann

1766 (24.10.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 270) n° 1042
Designatio deßjenigen Vermögens, welches nun Weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche Frau Maria Magdalena gebohrene Blanckin längst Weÿl. H. Joh: Conrad Rooßen, des geweßenen Schwerdfegers burgers allhier zu Straßburg seel. nachgelaßene Frau Wittib nun auch seel. nach Ihrem den 18.ten Martÿ dieses laufenden 1766. Jahres tödlichen Hinscheiden Zeitlichen verlaßen, welches ane Dato Zu End gemeldt mit Zuziehung H. Joh: Georg Lederlin, dießer Statt geschwornen Käufflers nach dero nunmehro Frau Maria Salome Hübschmännin geb. Blanckin der Verstorbenen Frauen seel. leibliche Schwester und ab intestato nach tod verlaßene einige Erbin mit assistentz H Joh: Christian Hübschmanns des Goldarbeiters und burgers allhier Ihres H. Eheliebsten (…) inventirt. So beschehen Straßburg auff Freÿtag den 24. Octobris Anno 1766.

In der allhier Zu Str. ane der Spießgaß gegen dem Hauergäßlein über gelegenen zum halben theil hiehero gehöriger beh. hat sich folgender maßen befunden als (…)
Sa. haußraths 79, Sa. Silbers 14, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 12, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 331, Sa. Gülth von liegenden güthern 28
Antheil ane einer Behaußung. Nahmlichen die helffte vor unvertheilt von und ane i.r Beh. Höfflein v. Hoffstatt mit allen deren Begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Fladergaß gegen dem hauergäßlein über, j.s. neben Fr. Agnes geb. Schmidin, Joh: Daniel Glocke des föchhändlers v. b. allh. verlaßener Ehefr. 2.s. neben N Henri, dem Bratwurstmachern, hinden auff andres Häffelin den frippier stoßend, so ledig eigen und nach außweiß des über weÿl. herrn Samuel Blancken geweßenen Kunst und Silberdrehers und E. E. Großen rhats alten wohlverdienten beÿsitzers v. b. allh. seel. 2.ter hsfr. Verl. durch H Notn Johann Jacob Oelinger in A° 1757. gefertigten Inv. fol. 96. fac: 2.do æstimirt und angeschlagen wobeÿ man in so mehr, als durch des nachbaren auffgeführt Gebäude der tag in der fordern Kuchen seithero verbauet worden, jedoch mit Großgünstiger Genehmhaltung derer Hh. dreÿ der Stadt Stall gelaßen hat 800, wovon hiehero die helfftte gehörig ist 400. Darüber meldet j. teut. perg. Kaufvsch. in allhies. C. C. st. gef. v. mit deren anh. Ins. vw. datirt den 30.ten Junÿ a° 1714 dabeÿ verschiedene ältere Kffbr. von unterschiedenen datis befindlich, und ist der andere halbe th. der Fr. erbin zuständig
Sa. antheils ane j. behausung 400, Schulden 25, Summa summarum 891 lb – Schulden 128 lb, Nach deren Abzug 762 lb. Davon hat die verstorbene seel. folgendes mündlichen legirt 18 lb – Stall Summa 762 lb

La maison revient pour moitié puis en entier à Marie Salomé Blanck qui épouse en 1766 l’orfèvre veuf Jean Chrétien Hübschmann : contrat de mariage, célébration

1766 (21.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 494
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Vesten und Kunsterfahrenen Herrn Johann Christian Hupßmann, dem Goldarbeitern, wittibern und burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn Hochzeitern, ane Einem
So dann der Viel Ehrn: und tugendreichen Jungfrauen Mariæ Salome Blanckin, weÿl. des Wohl Ehrenvesten, Großachtbaren und weißen herrn Samuel Blancken, geweßenen berühmten Kunst: und hohldrehers, auch E. E. Großen rhats alten wohlverdienten beÿsitzers und burgers allhier seeligen nachgelaßener Jungfer Tochter, als der Jungfer Hochzeiterin am anden theil
Straßburg auff Dienstag den 21. Januarii Anno 1766 (unterzeichnet) Christian Hübschmann als Hochzeiter, Maria Salome Blanckin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 39)
Im Jahr 1766 sind nach ordentlich geschehener offentlichen Proclamation Dominicaa Cantate et Jubilate oder dom. III. et IV. post Pascha auf gegebene Erlaubnus von J. gn. dem regierenden Herrn Ammeister dedato 18.t Aprilis Sonntags den 27. Aprill in der Jungfer Hochzeiterin behaußung copulirt und ehelich eingesegnet worden herr Johann Christian Hübschmann burger und Goldarbeiter allhier Wittwer und Jungfer Maria Salome Blanckin weÿl. Herrn Samuel Blancks geweßenen Kunst drehers und E. E. großen Raths allhier alter beÿsitzers wie auch weÿl. Frau Maria Salome gebohrner Sebiztiusin hinterlassene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Christian Hübschman als Hochzeiter, Maria Salome Blanckin als Hochzeiterin (i 43)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 583 livres, ceux de la femme à 1 785 livres.

1766 (18. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 270) n° 1040
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon ausgenommen, so der Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrene Johann Christian Hübschmann, der Goldarbeiter und die Viel Ehren und tugendreiche Frau Maria Salome gebohrene Blanckin, beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und sich crafft der vor mir Notario errichteten Eheberedung §° 4.to vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag den 18. 8.br. Anno 1766 In fernerer Gegenwart des Wohl Ehrenachtbaren und Kunsterfahrenn herrn Johann Heinrich Wiegels des Goldarbeiters und burgers allhier des Eheherrn Kinder Erster ehe geschwornen Vogts.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Fladergaß gelegenen, und hernach beschriebenen behaußung folgender maßen sich befunden.
Antheil ane einer Behaußung. (F.) Neml. die helffte vor unvertheilt von v. jr. Beh. Höfflein v. hoffstatt m. allen deren begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allh. ane der Fladergaß gegen dem hauergäßl. über, j.s. neben Fr. Agnes geb. Schmidin, Joh: Daniel Glocken des ausgetrettenen föchhändlers v. b. allh. verlaßene Ehefr., 2. s. neben N. Henry dem bratwurstmacher, hinden auf Andres Häffelin, den frippier stoßend, so ledig eigen und ohnpræjudicirlichen æstimirt pro 1500 lb. d. daran die helffte hoehero außmacht 750 lb. Darüber und Zwar über die gantze beh. meldet j. teut. perg. Kff verschreibung in allhies. C. C. stub gef. v. m. deren anh. Ins. vw. datirt den 30.ten Junÿ A° 1714, dabeÿ verschiedene ältere Kffbr. von unterschiedenen datis. Und ist der ander halbe theil u. vor offermeldeter ihrer schwester seel. verl. gehörig,welchen nun dißorts Ehefr ererbet hat.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Vermögen betreffend. Sa. haußraths 333, Sa. Leerer Faßen 7, Sa. goldener Ring und Geschmeid 944, Sa. Schulden 73, Summa summarum 1358 lb – Schulden 806 lb, Dazugelegt die ane denen haussteuren demselben gebührige helffte so thut 31 lb, des Eheh. Zugebracht Vermögen 583 lb
Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth anlangend, Sa. hausraths 359, Sa. leeren Faßen 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 86, Sa. goldener Ring 165, Sa. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 331, Sa. Gülth von liegenden güthern 96, Sa. Antheils ane einer behaußung 750, Sa. Schulden 25, Summa summarum 1828 lb – Schulden 75, Nach deren Abzug 1753 ln Darzugerechnet die andere Helffte ane denen haussteuren 31 lb, Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen 1785 lb

Marie Salomé Blanck meurt en 1770 après avoir institué son mari légataire universel de ses biens. Sa cousine et héritière présomptive Marie Elisabeth Blanck, femme du tourneur Jean Georges Kolb, ratifie le testament. L’actif de la succession s’élève à 1 828 livres, le passif à 927 livres.

1770 (2.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 274) n° 1184
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon ausgenommen, so weÿland die Viel Ehren und tugendsame Frau Maria Salome gebohrene Blanckin, des wohl Ehrenachtbarn und Kunsterfahrenen Herrn Johann Christian Hübschmanns, des Goldarbeiters und burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliebstin nunmehr seelige, nach ihrem den 24.ten Januarÿ dießes angefangenen 1770.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren vorwolermelt des herrn Wittibers, als der verstorbenen Frauen seel. über Abzug deren legaten in crafft indulti testandi c* intituirte Erben fleißig inventirt und ersucht durch Ihne auf Zuvorhin ane Ihne und Jgfr. Margaretha Elisabeth Hübschmännin seine Tochter erster Ehe beschehene gebührende Verlesung des gewohnlichen articuls Eÿds, Äugens und Zeigens (geäugt und gezeigt) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 2.ten Martÿ 1770.
Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Demnach beÿ der den 17.ten Jan. A° 1770 beschehenen Apertur und Publication des verstorbenen Frauen seel. erichteten und hievor in copia eingetragnen testamenti solemnis, wie aus dem darüber dressirten und ebenfalls hievor in copia gehenden actu Zu sehen, Frau Maria Elisabetha gebohrene Blanckin, Mr Johann Georg Kolben des hohldrehers und burgers allhie Ehefrauen dei damalige præsumptiv Erbin unter beÿstand ihres mariti und Herrn Johann Friderich Schaffen, Notarii publici jur. et practici alhier ihre Erklärung über angeregtes testament und beÿgelegenen Schedam ausgesetzt gehabt, so ließ dieselbige unter beÿstand vorgemeld durch Sieur Humbourg huissier Royal acte unterm 3.ten Martÿ und darinn andeuten, wie daß sie wider ihrer Fr. Baasin dißorts verstorbenene Fr. Hübschmännin sel. errichtetes testamentum clausum im geringesten nichts einzuwenden habe (…) Actum Straßburg den 5.ten Martÿ A° 1770.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Fladergaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden.
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. j. Beh. Höffl. v. hofstatt mit allen deren begriffen weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Fladergaß gegen dem hauergäßl. über, j.s. neben Frau Maria Salome geb. Reichlinin H. Isaac Küblers des goldarbeiters v. b. alhier Ehegattin als Glockischer tochter Testaments Erbin, 2. s. neben N. Henry dem bratwurstmacher, hinden auf Andres Häffelin den frippier stoßend, so ledig eigen und wie solche beÿ weÿl. Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Blanckin, auch weÿl. H. Joh: Conrad Roßen gewes. Schwerdfegers v. b. allh. hinterbliebener Wittib see. Verl. Zufolg des durch mich notm. in A° 1766 vergriffenen Concepts angeschlagen worden, wieder also jedoch auff genehmhaltung wohlverdienter herren dreÿ der Stadt Stall, æstimirt pro 800 lb. Darüber meldet j. teut. perg. Kff verschreibung in allhies. C. C. stub gef. v. m. deren anh. Ins. v.wahrt datirt den 30.ten Junÿ A° 1714, dabeÿ verschiedene ältere Kffbr. von unterschiedenen datis.
Der Fünff noch lebenden Kinder erster Ehe Pfetter Göttel und Geschenck gelts betreffend. Nach besag darüber beeder nun Zertrennter Ehepersohnen einander Zur Zeit ihrer Veheürathung errichteten und durch mich Ntm. in A° 1766 gefertigten Invii.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 322, Sa. Werk zum Goldarbeiten gehörig 6, Sa. Wein und Leerer Vaß 11, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 47, Sa. Goldener Ring 128, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 475, Sa. Gülth von liegenden güthern 28, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 800, Sa. activ schuld 9, Summa summarum 1828 lb – Schulden 927, Nach deren Abzug 900 lb
Gleich auszuliefernde Legata 119 Sa. dieser nach des H. Wittibers als Niesers todfall auszliefern destinirte Legate 539 – Stall Summa 1422 lb
Copia der Eheberedung (…)
Copia Testamenti clausi (…) Zu Straßburg den 14. Octobris 1769

Les héritiers de Marie Salomé Blanck vendent la maison au boutonnier d’étain Jean Daniel Isenheim moyennant 2 250 livres

1771 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 645 n° 463
Fr. Maria Elisabetha geb. Blanckin H. Johann Georg Kolb des hohldrehers ehefrau, H. Johann Heinrich Wiegel der goldarbeiter als geordneter und geschworener vogt weÿl. H. Johann Christian Hübschmann gewesten goldarbeiters hinterlassenen 5 minorennen kinder
in gegensein H. Johann Daniel Ißenheim des Zinnknopffmachers
eine behausung, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Fladergaß gegen dem Hauergäßlein über einseit neben N. Henriot dem wurstmacher, anderseit neben H. Kübler dem goldarbeiter hinten auff Andreas Häffelin den altgewänder – um 2250 pfund

94 Z 68 – Aus Ihro Gnaden des regierenden Herrn Ammeisters der Statt Straßburg Haus Memoriali de anno 1771. Donnerstag den 17. Octobris (…) weiland Frauen Mariæ Salome Hubschmännin gebohrner Blanckin hinterlassene behausung

Fils de l’ouvrier de fabrique du même nom, Jean Daniel Isenheim épouse en 1759 Anne Diemer, veuve du pasteur André Meyer : contrat de mariage, célébration
1759 (23.2), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 310
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Wohlvorachtbahren herrn Johann Daniel Isenheim, dem Ledigen Versilbert Pferdzeug: und Knöpffmachern auch burgern allhier Zu Straßburg, Weÿland des Ehrenvest und Kunsterfahrnen Herrn Johann Daniel Isenheim, des geweßenen Silberarbeiters und burgers allhier, mit auch Weÿland der viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Maria Cleophe gebohrener Dietschin beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Wohl Ehren: und Tugendbegabten Frauen Anna Meÿerin gebohrener Diemerin, Weÿland des Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn Magister Andreæ Meÿers geweßenen wohlverdienten Pfarrers der Evangelischen Gemeind zu Preuschwickersgei und burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib, als der Frauen hochzeiterin ane dem andern Theil
So geschehen in Straßburg auf Freÿtag den 23. Februarÿ Anno 1759. (unterzeichnet) Johan Daniel Isenheim Als hochzeiter, Anna Meÿerin Als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 369-v n° 1373)
1759. Sontag d. 18. Martÿ sind nach ordentliche proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden H Johann Daniel Isenheim der ledige Zinn Knopffmacher weÿl. H Joh: Daniel Isenheim Silber Arbeiters und b. alh. ehel. Sohn und d. Anna weÿl. H. M. Andreas Meÿers pfarrers Zu beuschwickersheiml hinterl. wittib (unterzeichnet) H Daniel Isenheim Als hoch Zeeter, Anna Meÿerin Als hochzeiterin (i 375)

Anne Diemer veuve du pasteur de Breuschwickersheim André Meyer fait vendre des meubles. – André Meyer est le fils du cordonnier Laurent Meyer et de Marie Madeleine Würtz (Lorentz Meÿer Schuemacher und Maria Magdalena geb. würtzin, mit beÿstand ihres sohns H. M. Andreas Meÿer S.S. Theol. Studjosi, Chambre des Contrats, 1729, f° 218-v). D’après Bopp, il est immatriculté à Strasbourg le 23 octobre 1716, candidatus philosophiæ le 22 mars 1717, maître le 20 février 1719, diacre à Plobsheim (1732), pasteur à Rothau (1732-1737) puis à Breuschwickersheim (de 1737 à sa mort en 1753). Sur Anne Diemer, voir plus bas son inventaire après décès.
1755 (11.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 51) n° 1056
Mittwoch den 11.ten Junÿ Anno 1756. hat Fr. Anna Meÿerin gebohrne Diemerin weÿl. H. Mr Andreas Meÿer, gewesenen Pfarrers zu Breuschwickersheim nachgelaßene Fr. Wittib folgende hausraths posten durch H. Philipp Jacob Schützenberger den geschwohrnen Käufler und deßen Ehefraun in einer an dem drusengäßel gelegenen behaußung offentlich verkauffen und vesteigern laßen

Jean Daniel Isenheim loue une partie de la maison à l’orfèvre Charles Philippe Kremer.

1773 (5.10.), Not. Laquiante (6 E 41, 1049) n° 10
Lehnung auff 6 jahr lang welchen die ihren anfang nehmen werden auf künfftigen Weÿnachten – H. Johann Daniel Isenheim Zinnknopffmacher
an tit. Hrn Carl Philipp Kremer des Silberarbeiters
Eine in des H. verlehners allhier in der fladergaß liegenden behausung befindlichen wohnung im zweÿten stock, bestehend in stub und stub Kammer, Kuchen und einer Kammer darneben wie auch zweÿ kleinen Kammer, vier Stegen hoch und einer kleinen Kammer dreÿ steegen hoch
Mehr den laden nebst der Eß worinnen sich in der sogenannten bauch Kuchen befindet
Item ein holtzhauß mit Latten unter der Steeg und einen Platz zu den Kohlen neben dem holtzhauß in der höhe wie auch einen Keller nebend des herrn Verlehner eigenen anstoßend – um einen jährlichen Zinß nemlich 120 gulden

Jean Daniel Isenheim et Anne Diemer font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 2651 livres, l’actif de la femme est de 177 livres, le passif de 384 livres. En annexe, accord passé par Jean Daniel Isenheim et son beau-fils boutonnier d’étain Jean Frédéric Meyer

1775 (16.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 419) n° 1332
Inventarium über des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Daniel Isenheim des versilbert Pferdzeug: und Knöpffmachers und der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Annä Isenheimin gebohrener Diemerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1775. – in Ihren im Monath Martio Anno 1759 angetrettenen Ehestand einander für ohnverändert Zugebracht, welche der ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg, in fernerm beÿsein des Wohl Edlen und Rechsgelehrten Herrn Johann Friderich Greiß, Notarii jurati publici und Practici der Ehefrauen erbettenen herrn Assistenten auf Donnerstag den 16. und Sambstag den 18. Novembris Anno 1775, auch Freÿtags den 5. Januarÿ Anno 1776.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Fladergaß gelegenen in wehrender dießer Ehe erkaufften und also in beeder Eheleuthe theilbahre Nahrung gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (M.) Nemlichen eine Behaußung, höfflein, gemeinschafft des Bronnens und Hoffstatt mit allen übigen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, echten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Hauergäßlein (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 72, Sa. Lährer Faß 33, Sa. Silbergeschmeids 39, Sa. Goldenen Rings 4, Sa. Eigenthums ane einer behaußung, Nihil, baarschafft 2500, Summa summarum 2651
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen gehörigen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 115, Sa. Lährer Faß 19, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 33, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güthern Nihil, Summa summarum 177 – Schulden 384 lb, Passiv onus 206 lb
Vor mir unterschriebenem offenbahrem geschwornem Notario in Löbl. Statt Straßburg seind ane Zu end gemeltem dato persönlich erschienen Herr Johann Daniel Isenheim der versilbert Pferdzeug: und Knöpffmacher auch burger allhier ane einem, So dann herr Johann Friderich Meÿer der Ledige ebenmäßig versilbert Pferdzeug: und Knöpffmacher auch burger allhier deßen Stieff Sohn ane dem andern theil, anzeigend welcher gestalten Sie nachstehenden accod unter sich getroffen, beschloßen auch stäth und Vestzuhalten abgeredet und Versprochen haben, Nemblichen und Zum Ersten so verspricht und obligirt sich er Herr Isenheim gedachtem Herrn Meÿer seinem Stieffsohn, umb deßen Glück und Wohlfahrt zubefördern und demsemben ein bequemes Etablissement zu verschaffen (…) den 5. Septembris Anno 1770.

Anne Diemer meurt en 1787 en délaissant deux enfants de son premier mariage et un fils du veuf. Les experts estiment à 700 livres la maison rue des Hallebardes. La masse propre au veuf est de 3 074 livres, celle propre aux héritiers présente un passif de 213 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 096 livres, le passif à 4 305 livres

1787 (4.5.), Not. Anrich (6 E 41, 1511) n° 313
Inventarium über Weiland Fraun Annæ Isenheimin gebohrner Diemerin, herrn Johann Daniel Isenheim, Senioris, des versilbert Pferdzeug: und Zinnknopffmachers auch burgers dahier Zu Straßburg im Leben gewesene Ehefrau nun seeligen Nachlaßenschafft, errichtet im Jahr 1787 – nach ihrem den 8.ten Märtz jüngsthin aus dieser Welt genommenen tödlichen hinscheiden hie Zeitlichen verlaßen hat (…) durch den Wittiber und die anwesende Erben wie auch Magdalenam Spinnlein die dienstmagd von Markirch gebürtig (geäugt und gezeigt). So geschehen auf freitag den 4.den May 1787. Nachmittags in einer allhier Zu Straßburg an dem St. Thomäloch gelegenen von der Defunctæ zum theil lehnungsweiße bewohnt gehabten, herrn Sebastian Antoni Klotz dem Jüngern hiesigem Maurer: und Steinhauermeister eigenthümlich Zuständigen behausung und tags darauf in der ane der fladergas gelehenem in gegenwärtige succession gehöriger daher hernach mit mahrerm beschrienenem hauß
Die abgelebte Frau seelige hat ausweislich des hernach copialiter inserirten Testamenti mistici zu ihren rechtmäßigen Erben verlaßen. Ihre drei in zwöer Ehen erzeugte Kinder, nahmentlichen und 1. herr Daniel Herrmann Meÿer, den hiesigen Burger und Silberarbeiter, so dermalen abwesend, zu einem Völligen dritten theil, das ist zu drei neunten theilen ihrer Verlaßenschafft. Indeßen Nahmen bei diesem Geschäfft erschinen Herr Rathherr Frantz Anton Riehl der Schneider und Burger allhier, als zufolg Curatorÿ vom 30. Aprilis jüngst deßelben bestellten und beeidigter Curator, ferner war zu mehrer Sicherheit, weilen sein aufenthalt gäntzlichen ohnbekannt, gegenwärtig eingangs gemeldeter Herr Johann Jacob Kirstenstein, der hiesige burger und Silberarbeiter, welche beede deßen Interesse bestens besorgt haben. 2.do Jungfrau Annam Catharinam Meÿerin, so großjährigen Alters und ihrer eigenen rechten auch hierzu anfangs dieser Inventur von Herrn Johann Daniel Schaaff Notario jurato und practico verbeiständet, in persohn gegenwärtig, zu fünff 9. theilen ihrer Succession, nachgehends aber von Herrn Notario Johann Daniel Lauth, diese beede der Verstorbenen seeligen mit längst weiland herrn M. Andreas Meÿer, dem gewesenen Pfarrer zu Breuschwickersheim und Burger allhier zu Straßburg ehelich erzielte Kinder,
3.tio herrn Johann Daniel Isenheim, juniorem den versilbert Pferd: Zeug und Zinnknopffmacher auch hiesiger Burgern welcher ad Legitimam oder zu einem Neunten theil ihrer Verlaßenschafft reducirt, so daß die an seiner rechtmäsigen Erbs: portion übrig bleibende Zwen Neuente theile seiner Vorgedachter Halbschwester Zufallen und gebührig sein sollen, persönlichen zugegen, dieser der Defunctæ seeligen mit dem vorbenannten hierseitigen Hrn Wittiber ehelich erzeugter Sohn.

Copia der Eheberedung (…) den 23. Februarÿ 1759, J. Rudolph Dinckel Notarius
Copia des von der Verstorbenen fraun seeligen errichteter Testamenti mystici (…) so geschehen Straßburg auf Montag den 27. Martÿ 1786, Copia Actus Depositionis (…) zu soch in ihre allhier Zu Straßburg am thomanloch im Goller-Gäßlein gelegenen behausung berufen laßen (…), Schweighäuser Notarius mit handzug.
Eigenthum ane Häußeren. (W.) Nemlichen eine Behausung, Höflein, Gemeinschafft des Bronnens und hoffstatt mit allen dero übrigen Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg im Hauer-Gäßel (…)
(T.) Erstlichen eine Behausung, Bronnen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der fladergas gegen dem hauer Gäßlein über gelegen, einseit neben H. Birckenfeld, dem Schneidermeister, anderseit neben herrn Kübler, dem Gold Arbeiter, hinten auf Herrn Haifle des gewesenen frippier zurückgelaßene Wittib und Erben stoßend, so gegen Männiglich frei leedig, eihen, auch mit keiner Dienstbarkeit noch mit sonsten einiger Beschwehrde beladen, und auweislich einer von (den Werckmeistern) unterschriebenen und diesem Concept jungirten Abschatzung vom 12. Maÿ 1787. æstimirt worden für und um die summ von 1400 fl. oder 700 lb. Darüber meldter ein teutscher pergamentener in hießiger Cantzlei Contract Stub gefertigter und mit dero aufgedrucktem Innsiegel verwahrter Kauf Brief d. d: 19.ten 8.bris 1771. so mit N° 2 bezeichnet.
(T.) Item eine Behausung, Hof, Scheur, Stallung, Garthen und hoffstatt samt allen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten wie auch trott und trotthaus im dorf Itenheim (…) 162 pfund
Ergäntzung des Herrn Wittibers währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths
(f° 35) Rubricarum series. Des Wittibers ohnverändert vermögen, Sa. hausraths 16 lb, Sa. leeren faßen 19 lb, Sa. silbers 9 lb, Sa. goldenen rings 1 lb, Sa. des Eigenthums ane einer behausung 450 lb, Sa. Schulden 75 lb, Ergäntzung 2502 lb, Summa summarum 3074 lb
Diesemnach wird der Kinder und Erben unverändert Guth, Sa. hausraths 22 lb, Sa. leeren faßen 1 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 1 lb, Sa. Eigenthums ane liegenden gütheren 895 lb, Sa. der Schulden 67 lb, passib Ergäntzung (716), Summa summarum 987 lb – Schulden 1201 lb, Compensando 213 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 30 lb, Sa. wein und leeren Faßen 47 lb, Sa. Früchten auf der Kast 6 lb, Sa. Strohes 7 lb, Sa. blumen im feld 23 lb, Sa. Schaafen 3 lb, Sa. Silbers und Geschmeids 8 ß, Sa. baarschafft 32 lb, Sa. Eigenthum ane häusern 862 lb, Sa. Eigenthums ane liegenden gütheren 30 lb, Sa. pfenningzinß hauptgüter 311 lb, Sa. schulden 742 lb, Summa summarum 2096 lb – Schulden 4305 lb, theilbares passiv onus 2209 lb – Stall summa 615 lb, Conclusio finalis 650 lb
voir Summarische berechnung – Producta – Notanda
Abschatzung vom 12.t Maÿ 1787. Auf begeren Herr johann Danjel jsenheim dem Zinnknopffmacher ist Eine behausung alhie in der statt straßburg in der fladergaß gelegenn Ein seÿts neben Herr Birgenfeld dem schuender Meister anderseÿts neben Herr Kübler dem goldarbeither und hinten auf frau häufle Wittib stosend gelegen solche behausung bestehet in Einer boutique ferner in dreÿ stuben dreÿ Küchen und Etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller und brunen, Vor und um Ein Tausend Vier Hundert gulden
Der Zweÿte begriff ist auch alhier in der statt straßburg im Hauergäßell gelegen Ein seÿts neben Herr Gebhard, anderseÿts neben Meister burand dem goldarbeither, und Hinten auf Herr ambtmann Weinborn stosend gelegen, solche behausung bestehet in vier stuben vier Küchen und Etlichen Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch Ein gewölbter Keller Hoff und gemeinschafftlichen brunen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwohrnen Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Neun Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr, Klotz WMstr

Fille de Nicolas Diemer, laboureur à Handschuheim, et de sa femme Catherine Bürckel, Anne Diemer a épousé en premières noces le pasteur André Meyer et en deuxièmes Jean Daniel Isenheim. Elle meurt le 8 mars à l’âge de 68 ans, son corps est inhumé le 10 au cimetière Sainte-Hélène
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. n° XIX. 1785-1788 f° 27-v)
Im Jahr 1787 donners-tags den 8. Märtz Vormittags Zwischen Acht und Neun Uhr starb allhier an einem Bust-Fieber Frau Anna Isenheimin geborne Diemerin, weÿland Niclaus Diemers geweßenen Ackermanns und burgers in Handschuheim und weÿland Frau Catharinä geborner Bürcklerin eheliche Tochter. Sie war verheurathet in erster Ehe mit weÿland Herren Magister Andreas Meÿer geweßenen evangelischen Pfarrer Zu Breuschwickersheim, in der andern Ehe aber mit dem noch lebenden Herrn Johann Daniel Isenheim versilbert Zinn- Knöpf- und Pferd-Zeugmacher und burger allhier. Sambstags darauf den 10 Märtz Nachmittags wurde sie, nach um halb zweÿ Uhr gehaltener Leichen-Rede in der Prediger Kirch, auf den Gottes-Acker Stæ Helenæ Zur beedigung gebracht. Ihres Alters 68 Jahr 2 Monath und 8 Tage (unterzeichnet) Johann Daniel Isenheim als Ehemann, Johann Daniel Isenheim als Sohn (i 31)

Jean Daniel Isenheim l’aîné rachète les parts de la maison

1789 (20.7.), Not. Anrich (6 E 41, 1511) Joint au n° 313 du 4 mai 1787
Vor mir zu weÿl. Fraun Anna Isenheimin geb. Diemerin herrn Johann Daniel Isenheim senioris des versilbert Pferdzeug: und Zinnknopffmachers Verlassenschaffts Inventur Abtheil und Erörterung erschienen Jfr. Anna Catharina Meÿerin der defunctæ in erster ehe mit längst weÿl. herrn M. Andreas Meÿer dem gewesenen Pfarrer zu Breuschwickersheim großjährige tochter unter assistentz Herrn Johann Daniel Lauth Notarii publici und practici und H. Frantz Antoni Riehl der schneidermeister und Exsenator als beeÿdigter Curator Daniel Herrmann Meÿers des von hier ausgetrettenen burgers und Silberarbeiters, der verstorbenen auch in erster Ehe mit H. Pfarrer Johann Andreas Meÿer erzeugten Sohns, so dann herr Johann Daniel Isenheim junior ebenmäßiger versilbert Pferd: Zeug und Zinnknopffmacher der defunctæ seelig zwote Ehe mit obernannten Johann Daniel Isenheim seniore ihrem hinterbliebenen wittiber erzeugt mehrjähriger sohn, in der abgelebten seelig mit ermeldetem dero hinterbliebenen wittiber gehabte theilbare Nahrung gehörige immobilia woran besagtem Wittiber zwo tertzen Jungfer Anna Catharina Meÿerin fünf 27. Daniel Herrmann Meÿer dreÿ 27. und Johann Daniel Isenheim juniori ein 27.
dem wittiber Johann Daniel Isenheim seniori
Erstlichen eine tertz an der fol: 217.b Inventarÿ beschriebenen dahier an der Fladergas gegen gegen dem hauer Gäßlein über gelegenen hoffstatt und behausung, bronnen wie auch allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten woran seith der in anno 1771 dem 19.t Octobris um 4500 fl. beschehene acquisition nichts verbeßert worden, einseit neben H. Birckenfeld dem Schneidermeister anderseit neben Hrn Kübler dem Goldarbeiter auf Ansuchen Hrn Haifle des frippier wittib und erben, die gantze behausung zu 4500 gulden gerechnet, 1500 fl.
Item (behausung zu Ittenheim) – Item eine terz vor unvertheilte an der fol: 223-a Inventarÿ beschriebenen halben zwischen feldts (…) – den 20 Julÿ 1789

La maison revient à son fils Jean Daniel Isenheim qui épouse en 1796 Marie Madeleine Spinlein, originaire de Sainte-Marie-aux-Mines

1796 (20 frimaire 5), Strasbourg 2 (4), Not. Meyer n° 552
Eheberedung – burger Johann Daniel Isenheim der Zinn Knopffmacher des burgers Johann Daniel Isenheim mit Weÿl. Anna geb. Diemer sohn majorennis
Maria Magdalena Spinlein weÿl. Adam Spinlein mit weÿl. Francisca Marchal Eheleuthen zu Markirch tochter so Majorennis (unterzeichnet) Spenlein
Enregistrement acp 44 F° 11-v du 29 frimaire 5 – revenu industriel 150 livres

Inventaire dressé dans la maison après la mort du locataire Emmanuel Isenheim
1800 (17 brumaire 9), Strasbourg 10 (15), M° Zimmer n° 184, 572
Inventarium über weÿl. bürgers Emanuel Isenheim Wittibers und vormahligen Silberarbeiters Verlassenschafft, nach seinem den 8. Brumaire jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
der Verstorbene hat in ermanglung erzeugter Kinder ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. bürger Johann Daniel Isenheim, Zinn versilbert Knopffmacher des defuncti Leiblicher bruder,
2. weil. Fraun Ursula geb. Isenheimin mit auch weÿl. bürger Leonhard Dollinger dem Kuttler erzeugte 7 Kinder und Enckel Namentlichen 1. burger Leonhard Dollinger den Eisenhändler in dem ersten 7.t theil, 2. weil. Fraun Ursula geb. Dollinger mit bürger Johannes Wehrlen dem beck erzeugte 5 Kinder Namentlichen 1) Frau Salome geb. Wehrlen des bürgers Martin Jung becken Ehefrau, 2) Fraun Maria Magdalena geb. Wehrlen des bürgers Theobald Kuhn des Meelmanns Ehefrau, 3) Anna Maria Wehrlen die ledige großjährige, 4) Johannes Wehrlen so 14 Jahr alt, 5) Friedrich Wehrlen so 12 Jahr alt, welcher beede minderjährigen geschworner Vogt ist bürger Samuel Friedrich Stuber der musichändler, 3. fr. Cleopha geb. Dollingerin burgers Samuel Stuber musichändlers Ehefrau unter assistentz ihres Ehemanns, 4. Fr. Salome geb. Dollingerin des bürgers Johann Jacob Metzger Ehefrau unter verbeÿstandung ihres Ehemanns, 5. weÿl. Fraun Maria Magdalena geb. Dollingerin mit bürger Christoph Frick dem Kuttler erzeugte zwei Kinder Nammentlich 1) Israel Frick so 17 jahr alt und 2. Maria Magdalena Frickin so 15 jahr, 6. Fr. Maria Elisabetha geb. Dollingerin des bürgers Johann Christoph Kohler Ehefrau, 7. Frau Maria Dorothea geb. Dollingerin bürgers Jacob Roos des Silberarbeiters Ehefrau, so dann
3. weil. Fraun Maria Salome geb. Isenheim mit auch weÿl. bürger Michael Linck gewesten Kutter in erster ehe erzeugte 4 Kinder 1) burger Michael Linck holdreher, 2) Emanuel Linck silberarbeiter so abwesend, 3) Johann Daniel Linck Metzger so auch abwesend in welchen abwesenden Namen bürger Johannes Hauser der Kuttler dero Stiefvater als geordnet und geschworener Curator und 4) Fr. Maria Salome geb. Linckin burgers Johann Jacob Gruber Metzgers Ehefrau, samtlcher aber des verstorbenen leibliche Geschwüster und respectivé Geschwüster Kinder
in einer ane der Fladergaß gelegenen mit N° 12 bezeichneten behausung
hausrath 370 pf, silber und golden Geschmeid 116 pf, Summa summarum 162 pf
Enregistrement, acp 76 f° 38 du 25 brum. 9

Le boutonnier Jean Daniel Isenheim meurt en délaissant deux enfants

1817 (12.2.), Strasbourg 8 (17), M° Roessel n° 3991
Inventaire de la succession de Jean Daniel Isenheim, boutonnier décédé le 9 février 1816 – à la requête de Marie Madeleine Spinlein la veuve, mère et tutrice légale de Marie Madeleine Salomée âgée de 19 ans et Charles Daniel âgé de 10 ans, en présence de Samuel Frédéric Stuber, marchand de musique subrogé tuteur
en une maison rue des Hallebardes n° 41
Contrat de mariage reçu M° Mayer le 20 friimaire an 5, pas d’inventaire des apports
de la succession de son père Jean Daniel Isenheim boutonnier d’étain, une maison sise en cette ville rue des Hallebardes n° 41, d’un côté le Sr Oppermann sellier de l’autre le Sr Taegermann relieur, aboutissant sur Mde Rettermeyer – Iedit père a acquis la maison par acte passé à la Chambre des Contrats le 19 octobre 1771 – rapporte en loyer, la Dlle Perlascar paie du rez de chaussée 96 fr, le Sr Faer du 1er étage 120 fr, le cordonnier Adeloff du second 96 fr, le troisième occupé par la veuve 72 fr, ensemble 384 fr, en capital 7680 fr
communauté meubles 253 fr
propres meubles 97 fr, garde robe 56 fr, créances 1839 fr, total 1992 fr
Enregistrement, acp 133 F° 11 du 13.2.

Madeleine Salomé Isenheim devient seule propriétaire de la maison après la mort de son frère. Elle la vend au négociant Antoine Séraphin Weygand

1835 (27.7.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 295, n° 79
Strasbourg, Me F. Grimmer du 11.7. ; Enregistrement de Strasbourg, acp 233 f° 15-v du 217.
Marie Madeleine Salomé Isenheim, majeure
à Antoine Séraphin Weygand ci devant négociant
une maison avec puits droits, aisances, appartenances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 41 ci devant rue dite Fladergass n° 41, d’un côté M Oppermann sellier, de l’autre la veuve Taergermann, devant la rue, derrière la propriété du Sr Rang boucher – sont encore compris trois fourneaux et les doubles fenêtres pour les trois étages
Etablissement de la propriété. La maison vendue provient de Jean Daniel Isenheim, boutonnier d’étain, aieul de la Dlle Isenheim devenu propriétaire par acte passé à la Chambre des Contrats le 19 octobre 1771, par liquidation dressée par M° Anrich le 1 février 1790 elle est échue à Jean Daniel Isenheim, boutonnier, fils du sus dénommé et père de Dlle venderesse. D’après inventaire dressé par M° Roessel le 12 février 1817, il parait que cette maison est entrée dans la communauté avec Marie Madeleine Spinlein, suivant contrat de mariage reçu M° Mayer le 20 frimaire 5. M. Isenheim fils a délaissé pour seuls et uniques héritiers ses deux enfants la Dlle venderesse et Charles Daniel né le 27 décembre 1821. Charles Daniel Isenheim est mort en laissant pour seuls et uniques héritiers sa mère et sa sœur, Le 18 juin 1824 la veuve Isenheim est décédée en laissant pour seule et unique héritière la venderesse suivant inventaire dressé le 12 février 1817 et acte de notoriété dressé par M° Grimmer le 9 courant – pour 10.000 francs

Originaire de Weiterswiller près de Bouxwiller, l’ancien militaire Antoine Séraphin Weygand épouse en 1816 Marguerite Antoinette Zannotta
Mariage, Strasbourg (n° 449)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 14 novembre 1816. Antoine Séraphin Weygand, majeur d’ans né en légitime mariage le 7 décembre 1775 à Weitersviller (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, Militaire retraité et pensionné, fils de feu Antoine Weygand, pensionnaire de l’état décédé à Rhinau (Bas Rhin) le 7 Floréal an cinq de la République française et de feu Rosine Metz, décédée audit lieu le 7 Germinal an trois de la République française, Marguerite Antoinete Zannotta, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 juin 1782 à Strasbourg, fille de feu Jean Adam Zannotta, fabricant de chandelles décédé en cette ville le 25 Thermidor an deux de la République française et de feu Barbe Delisle, décédée en cette ville le 7 ventôse an trois de la République française (…) Et de suite lesdits époux ont déclaré reconnaître Auguste Séraphin Weygand, né d’eux en cette ville le 9 novembre 1814 et inscrit dans nos registres le lendemain (signé) Antoine Qeraphin Weygandt, Marguerite antoinette Zannotta (i 7)

1847 (24.2.) M° Grimmer
Consentement par Antoine Séraphin Weygand propriétaire à Strasbourg au mariage de son fils Auguste Séraphin Weygand négociant à Paris avec Victorine Duport de Bruxelles
acp 358 (3 Q 30 073) f° 22 du 24.2.

Testament olographe
1854 (11.11.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Dépôt du testament olographe d’Antoine Séraphin Weygand, officier en retraite à Strasbourg, ledit testament en date du 25 juillet 1854, enregistré ce jourd’hui
acp 434 (3 Q 30 149) f° 92-v du 11.11.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 118 (3 Q 31 617) f° 76-v du 11.11.
Testament du 25 juillet 1854 – Je soussigné Antoine Séraphin Weygand, officier en retraite à Strasbourg, lègue en toute propriété à Thérèse Weygand, ma ménagère, si elle sera encore à mon service lors de mon décès, la somme de 500 francs

Antoine Séraphin Weygand meurt en 1854 en délaissant quatre enfants (la fille qui a renoncé à la succession ne figure pas parmi les héritiers)
1854 (6.11.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Antoine Séraphin Weygand, propriétaire décédé hors la porte d’Austerlitz de Strasbourg le 29 septembre dernier, dressé à la requête de I) Auguste Seraphin Weygand fabricant de bougies à Paris agissant tant en son nom pour que comme mandataire de 1° Joseph François Weygand, rentier à Fegeleen (Hollande), 2° Alphonse Constant Weygand, Maître de piano à Lima (amérique méridionale), 3° Sophie Weygand épouse d’Auguste Cousette, cantinier au 9° d’artillerie à Lafère, II) Xavier Weygand, sous-lieutenant au 3° lanciers à Lunéville
acp 434 (3 Q 30 149) f° 77 du 7.11. (succession déclarée le le 10 mars 1855) Il dépend de la succession un mobilier estimé à ci 968
acp 435 (3 Q 30 150) f° 13 du 18.11. (vacation du 13 novembre) 47 ares de terre ban de Strasbourg
une maison route de Colmar
une maison ban de Strasbourg canton Schurmfeld
créances 3643, passif 724
[in margine :] Vu la minute. Il s’est trouvé une pièce contenant trois quittances données par M. Burger pour dot de son épouse aujourd’hui dame Courette (…)

Déclaration dans laquelle figurent tous les héritiers
1857 (2.4.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Déclaration par le mandataire de 1) Charles Weygand, sous-lieutenant au 3° lanciers à Pont-à-Mousson, 2) Auguste Seraphin Weygand fabricant de bougies à Paris, 3) Joseph François Weygand, rentier à Fegelen, 4) Alphonse Constant Weygand, Maître de piano à Lima, 5) Sophie Weygand épouse d’Auguste Coussette, cantinier au 9° d’artillerie à Lafère,
que par suite de la renonciation faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 6 novembre 1854 par Antoinette Thérèse Weygand épouse de Reinier van Eibergen Santhagen, négociant à Amsterdam, à la succession d’Antoine Séraphin Weygand propriétaire à Strasbourg décédé le 29 7.bre 1854 les sus dénommés ont seuls droit au prix d’un immeuble vendu à Jacques Willmann, tapissier à Strasbourg par acte reçu Grimmer le 27 février 1857.
acp 459 (3 Q 30 174) f° 14 du 7.4.

Antoine Séraphin Weygand et ses enfants vendent la maison au tailleur Louis Locker et à sa femme Albertine Krauss

1846 (22. 7.br), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 448 (2673) n° 92 – M° G. L. F. Grimmer
ont comparu Monsieur Antoine Séraphin Weygand propriétaire demeurant et domicilié hors la porte d’Austerlitz de la Ville de Strasbourg et en sa banlieue et Madame Anne Marie Sophie Weygand veuve de Monsieur Ambroise Burger, commis négociant à Strasbourg elle demeurant et domiciliée hors ladite porte d’Austerlitz, agissant tant en son nom que comme mandataire de 1° de Monsieur Auguste Seraphin Weygand négociant à Paris suivant procuration (…), 2° de Monsieur François Xavier Weygand, Marechal des logis à l’école Royale de cavalerie de Saumur (…), 3° de Monsieur Ferdinand Georges Weygand négociant à Amsterdam (…), 4° Enfin de Melle Antoinette Thérèse Weygand épouse dument autorisée de Monsieur Reinier van Eibergen Santhagens directeur d’une Compagnie d’assurances demeurant et domicilié ensemble à Amsterdam (…) lesdits Comparans Monsieur Weygand et Dame Burger se portant encore solidairement fort et responsables d’Adolphe Weygand né le 12 juillet 1827 leur fils et frère respectif qu’il ratifiera les présentes lors de sa majorité et à ses frais, lesquels (ont vendu)
à Monsieur Louis Locker maître tailleur d’habits et sous son autorisation Dame Albertine Krauss sa femme demeurant et domicilié ensemble à Strasbourg acquéreurs ci présens et acceptant
une maison Rue des Hallebardes n° 41 d’un côté la propriété de Monsieur Oppermann sellier de l’autre celle de Monsieur Gerhardt boucher devant ladite Rue et derrière la propriété de Monsieur Mang boucher. Sont compris dans cette vente cinq foureaux et la double fenêtre pour les trois étages ainsi et dans l’etat où cette maison se poursuit et se comporte actuellement (…)
Etablissement de propriété. L’immeuble présentement vendu dépend de la communauté de biens qui a existé entre entre Monsieur Weygand Comparant et dame Antoinette Marguerite Zannotta sa femme défunte pour avoir été par eux acquis durant leur mariage de demoiselle Marie Madeleine Salomé Isenheim majeure célibataire à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant le soussigné notaire Grimmer le 11 juillet 1835 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 27 du même mois volume 295 numéro 79 moyennant le prix de 10.000 francs dont 4000 francs ont été quittancés dans le contrat et pour ce qui regarde les 6000 francs restans Monsieur Weygand a justifié aux acquéreurs de leur acquittement. Lors du décès de Mlle Weygand née Zannotta arrivé le 7 avril 1845 la moitié dudit immeublee a elle appartenant est avenu à ses six enfants susnommés, ses seuls et uniques héritiers ainsi declaré. Dans le contrat d’acquisition des Epoux Weygand ci-dessus relaté il est dit que la demoiselle Issenheim a recueilli ledit Immeuble dans la succession de son frère Charles Daniel Issenheim boutonnier à Strasbourg et de sa grand mère dame Marie Madeleine Spinlein veuve de Jean Daniel Issenheim boutonnier d’étain en ladite ville dont elle est la seule et unique héritière ainsi qu’il appert des Inventaires dressés par M Roessel vivant notaire à Strasbourg le 12 février 1817. Situation hypothécaire (…) Prix, moyennant le prix principal de 10.300 francs (…)
Fait et passé à Strasbourg en l’étude de M° Grimmer l’an 1846 le 15 septembre
acp 352 (3 Q 30 067) f° 61-v

Originaire de Bischheim, Louis Locker épouse en 1846 Albertine Krauss, fille du cordonnier Jean Geoffroi Krauss
1846 (6.1.), Strasbourg 12 (168), Me Noetinger n° 18.218
Contrat de mariage – Ont comparu M. Louis Locker, ouvrier tailleur demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. François Locker, aubergiste à Bischheim au Saum, y demeurant et de D° Salomé Schneebeger ssa femme stipulant comme futur époux sous l’assistance et consentement de son père à ce présent d’une part
Et Delle Albertine Emilie Krauss, sans état, demeurant à Strasbourg, fille majeure de M. Jean Geoffroi Krauss, cordonnier et de D° Marguerite Salomé Muntz conjoints demeurant à Strasbourg, stipulant comme future épouse, sous l’assistance et consentement de son père, ci présent
acp 344 (3 Q 30 059) f° 19 – régime de communauté d’acquêts
Les apports de la future épouse consistent en meubles, objets mobiliers estimés 1000 francs
Donation par le futur époux à la future épouse à titre de don matutinal de 300 francs
Donation mutuelle par les futurs époux au profit du survivant d’eux de l’usufruit viager des biens délaissés par le premier mourant.
Le futur époux fait apport d’une somme de 500 francs

Albertine Krauss meurt en 1862 en délaissant deux fils

1863 (2.3.), M) Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Louis Locker, propriétaire et Albertine Emilie Krauss sa femme à Strasbourg et de la succession de cette dernière décédée le 20 octobre 1862. Dressé à la requête du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Noetinger le 6 janvier 1846 et comme usufruitier de la moitié de la succession en vertu du même acte et comme père et tuteur de Louis Albert et Alfred Jules Locker
acp 519 (3 Q 30 234) f° 79 du 5.3. (succession déclarée le 16 avril 1863) Communauté, Mobilier estilé 1687
Une Maison à Strasbourg rue des Hallebardes N° 38, 15.000
moitié d’une maison rue du Maroquin N° 19, 4000
reprises de la défunte 2492, reprises du veuf 500 – Passif 14.616
Succession, garde robe 303, reprises en nature, mobilier 245, reprises 2892, bénéfices de la communauté 3031

Louis Locker et le tuteur de ses deux enfants vendent la maison au négociant Jacques Weiller

1863, M° Noetinger
17 avril 1863 – Cahier des charges pour parevenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg rue des Hallebardes N° 30 à la requête de Louis Locker de Strasbourg
acp 521 (3 Q 30 236) f° 35 du 24.4.
4 mai 1863. Adjudication définitive – à la requête de I. Louis Locker, propriétaire à Strasbourg, II. Eugène Gutfreund, ouvrier en papiers peints à Strasbourg, comme subrogé tuteur de Louis Albert Locker et Alfred Jules Locker, les deux enfants dudit Sr Locker et de feue Albertine Emilie Krauss sa femme
au profit de Jacques Weiller, Négociant à Strasbourg, moyennant 22.600 francs, payables savoir 9000 francs entre les mains de Chrétien Linden propriétaire et Thérèse Kuhn sa femme à Strasbourg, créanciers suivant obligation reçue Noetinger le 2 juillet 1853, et le surplus au Sr Locker d’après liquidation et la part des enfants à leur majorité. Jouissance du 25 juin 1893. Impôts du premier juillet 1963.
acp 521 (3 Q 30 236) f° 83 du 8.5.
une maison sise à Strasbourg rue des Hallebardes N° 30

Commerçant originaire d’Odratzheim, Jacques Weiller épouse en 1855 Marie Anne Lang, de Scharrachbergheim
Mariage, Odratzheim (n° 3)
Le 23 octobre 1855 à cinq heures du soir. Acte de mariage de Weiller Jacques, célibataire âgé de 27 ans né à Odratzheim le 3 novembre 1827, commerçant domicilié à Odratzheim fils légitime et majeur de Weiller Isaac, âgé de 53 ans, commerçant à Odratzheim ci présent et consentant ,et de May Rose âgée de 54 ans, ménagère à Odratzheim ci présente et consentante
et de Lang Marie Anne célibataire âgée de 32 ans née à Scharrachbergheim (Bas-Rhin) le 5 avril 1823, domiciliée à Raon l’Etape (Vosges) fille légitime et majeure de feu Lang Jost âgé de 76 ans, commerçant domicilié à Raon l’Etape y décédé le 5 mars 1853 et de feue Braunschweig Philippine âgée de 70 ans, rentière domicilié à Raon l’Etape (…) il a été fait (contrat de mariage) le 20 octobre 1855 devant monsieur Ihlé notaire à Westhoffen (signé) Jacques Waltern M. Lang (i 3)

Babette est leur premier enfant qui naisse à Strasbourg en 1859.
Naissance, Strasbourg (n° 462)
Acte de naissance. Le deux mars 1859 à dix heures du matin (…) a comparu Jacques Weiller, âgé de 31 ans, négociant domicilié à Strasbourg lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin né à Strasbourg le premier mars 1859 à quatre heures du soir en la maison N° 2 quai Kellermann et nommé Babette fille de lui déclarant et de Marie Anne Lang son épouse (i 3)

Jacques Weiller opte en son nom, celui de sa femme et de ses enfants pour la nationalité française à Saint-Dié en juin 1872.
Archives nationales BB 31, 488
Traités du 10 mai et du 11 décembre 1871. Options pour la nationalité française
Le 30 juin 1872, par-devant nous, Maire de la commune de Saint-Dié, canton et arrondissement dudit (Vosges), est comparu M. Weiller Jacques, né à Odratzheim (Bas-Rhin) le 27 septembre 1827, lequel (…) a déclaré opter pour la nationalité française, qu’il entend conserver, tant en son nom personnel qu’en celui de sa femme et de ses enfants
1° Marie Anne Lang née à Scharrachbergheim (Bas Rhin) le (-) avril 1823,
2° Weiller Jules né à Odratzheim (Bas Rhin) le 27 7.bre 1856,
3° Weiller Paulin né à Odratzheim le 26 novembre 1857,
4° Weiller Babelle née à Strasbourg (Bas Rhin) le 1° mars 1859,
5° Weiller Augustine, id. le 30 juin 1860,
6° Weiller Joséphine, id. le 23 janvier 1864,
7° Weiller Lucien, id. le 1° novembre 1865,
8° Weiller Adrienne, id. le 25 mai 1867.
[N.B. Babelle est mis pour Babette]

Jacques Weiller loue la maison au teinturier Appel

1870, Enregistrement de Strasbourg, ssp 155 (3 Q 31 654) f° 2-v du 1.12.
7. November 1865. Lehnung wie folgt Zwischen den unterschriebenen 1) Jakob Weiller, Eigenthümer in Straßburg
2) H Appel Sohn, Färber in Straßburg
ist folgendes bestimmt worden, Hr Jakob Weiller verlehnt an Hn Appel Sohn, welcher es annimmt, das Magasin und hinter Magasin, eine Wohnung im dritten Stock bestehend in vier Zimmer, Bühn, Keller und ein Zimmer im vierten Stock in dem Hause Spiesgasse N° 30, welche localitäten der Lehner erklärt zu kennen, für eine Frist von neun Jahren, welche anfängt vom Johannistag 1866. Die Lehnung ist gemacht für einen jährlichen Zins von 1100 Franken wovon das erste Termin zahlbar ist den Michaelis Tag 1866 (…)

La société entre le teinturier Adolphe Appell et Georges Theis a son siège dans la maison.
1864, Enregistrement de Strasbourg, ssp 140 (3 Q 31 639) f° 56 du 24.9.
12 septembre 1864. Société – Entre les soussignés 1° M. Adolphe Appell, teinturier, et 2° Georges Theis, les deux demeurant à Strasbourg, a été convenu ce qui suit, savoir
Art. 1. Il est formé par les présentes une société en nom collectif ayant pour objet la fabrication de divers produits servant à la teinture.
Art. 2. La raison sociale sera Appell et Theis, chacun des associé aura la signature sociale. Le domicile de la société sera établi rue des hallebardes N° 30.
Art. 3. Les associés fourniront par moitié tous les fonds nécessaires à l’établissement de leur industrie. Chaque année le premier janvier il era fait un inventaire général qui sera porté sur un livre ad hoc et qui sera signé par chacun des associés.
Art. 4. Les bénéfices et les pertes seront partagés par parts égales entre les associés.
Art. 5. La durée de la société sera de 15 années qui commenceront le 18 avril 1864 pour finir à pareil jour de 1879. A l’expiration de la société la liquidation sera faire en commun par les deux associés.
Art. 6. Si l’un des associés venait à décéder (…)
Art. 9. Un extrait des présentes sera déposé au greffe du tribunal de commerce à Strasbourg ainsi que l’exige le loi.

Jacques Weiller, commerçant à Saint-Dié, loue la maison au tailleur Charles Mœhrlé

1872, Enregistrement de Strasbourg, ssp 156 (3 Q 31 655) f° 61 du 13.3.
18. December 1871. Pacht wie folgt zwischen Jakob Weiler, Kaufmann in St Dittel
und Karl Moehrlé, Schneider in Straßburg
Hr Weiler verpachtet an Hr Moehrlé ein Haus in Straßburg, Spiessgasse N° 30 gelegen, bestehend in einem Magazin, vier Stöcken, jeder Stock mit vier Zimmern und Küchen, für eine Frist von drei, sechs oder neun Jahre vom ersten März 1872, für eine jährliche Pacht von 2400 Franken (…)
Im Fall der Lehner nicht vom ersten März an von dem Magazin und dem dritten Stock die Nutznießung haben kann, so kan er auch die Pacht verzichten und der Verlehner ist gebunden ohne das voraus bezahlte 100 zurück zu erstatten

Jacques Weiller de Saint-Dié vend la maison au marchand de chaussures Georges Kleber, demeurant rue de la Grange

1877 (2.10.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1725 (3887) n° 15, M° Constant Schmitz
N° 451. Kaufvertrag – Erschienen I. Herr Jacob Weiller, Kaufmann in Saint Dié wohnhaft, Eineseits und
II. Herr Georg Kleber, Schuhhändler zu Straßburg Stadelgasse Nummer 18 wohnhaft, andererseits, zwischen denen folgendes Vertrag zustande gekommen ist,
nämlich, der erstgemelte Herr Weiller verkauft und überläßt zum vollem Eigenthum dem letztgenannten Herrn Kleber, welcher acceptirt, das nachbeschriebene Immöbel als
Ein Wohnhaus mit allen An- und Zubehörden gelegen zu Straßburg in der Spießgasse unter N° 30 und begrenzet einerseits von Herrn Carl Fuchs, andererseits von Herrn Dutant. Eigenthumsherkunft. Herr Weiller erklärt, daß er das vorbeschriebene Immöbel erworben habe von Herrn Louis Locker Eigenthümer in Strassburg wohnhaft und dessen Kindern erzeugt in der Ehe mit seiner verlebten Ehefrau Albertine Emilie Kraus auf Grund eines Licitations protokolles aufgenommen von dem früheren Notar Noetinger zu Straßburg am 4. Mai 1863. Bedingungen und Währschaften (…).
acp 669 (3 Q 30 384) f° 87 n° 3539 du 25.9. – Besitz und Genuß vom 29. September 1877 und Uebernahme der Steuern vom selben Tag. Der Kaufpreis beträgt 27.200 Mark, worauf baar bezahlt 5600 Mark. Der Rest ist zahlbar in 9 Terminen wovon der Erste verfällt am 25. März 1876 mit Zins 5% von Tage des Besitzantrittes – Errichtet zu Straßburg in der Amtsstube des Notars am 25. September 1877
(Hypothèques, répertoire n° 244, case 622. Weiler, Jacques, comm. à Odratzheim puis à Strasbourg, St Dié)

Originaire de Pirmasens en Palatinat, Georges Kleber épouse en 1856 Reine Beck, native de Bœrsch
Mariage, Strasbourg (n° 625)
Du 27° jour du mois de décembre 1856 à dix heures du matin. Acte de mariage de George Kleber, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 octobre 1827 à Pirmesens (Bavière rhénane) domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de feu George Kleber, tisserand décédé à Ingouville (Seine inférieure) le (-) août 1830 et de feu Catherine Horst décédée à Coblence (Bavière rhénane) le 25 juin 1820 et de Reine Beck, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 septembre 1826 à Boersch (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, blanchisseuse, fille de Michel Beck, boucher, absent depuis plus de seize ans dont le domicile est inconnu, et de feu Marie Odile Ducret décédée à Boersch le 9 novembre 1841 (…) il n’a pas été paséde contrat de mariage (signé) Kleber, Reine Beck (i 46)

Registre domiciliaire, 600 MW 338 (i 203)
Kleber, George, Pirmasens 27, g / h.m. Cordonnier, luth., bavarois, (à Str. depuis) 52, ant. g rue 108, marié le 27 Xbr 56
Beck, Reine, Boersch 28, f. blanchisseuse, cathol., français, (à Str. depuis) 44, ant. finckwiler 60
Kleber née Beck, Boersch 26, f.m., sa femme, cathol., français, (à Str. depuis) 44
Pfeiff, Caroline, Pirmasens 41, f. servante, Bavière, (à Str. depuis) 15 Juin 57 – p.p. ses foyers
r. de la fontaine 12, (délogé) 25 Juin 57 – même rue 5/16, (délogé) 30 mai 59 – grand rue 53, (délogé) 25 mars 63 – r. de la grange 18
600 MW 415 (table, i 121)
Kleber, Georges, cordonnier – gr. rue 108, rue fontaine 12, 5 (16), gd rue 53, rue de la grange 18
Kleber née Beck, Reine, rue fontaine 12, 5 (16), gd rue 53, rue de la grange 18

Georges Kleber institue sa femme sa légataire universelle
1894 (18.4.), M° Keller
Testament des am 14. ds. Mts dahier gestorbenen Georg Kleber, wodurch derselbe seiner Ehefrau Regina Beck seinen ganzen Nachlass zu Eigenthum vemacht.
Privaturkunde vom 15. Mai 1867, hinterlegt bei Notar Keller vom 18. April 1894.
acp 885 (3 Q 30 600) f° 95-v n° 345 du 19.4. (Erbsch. Erkl. vom 11.11.94 Bd. 213 N° 360)

Notoriété constatant que rien ne s’oppose au testament puisque le défunt n’a laissé ni ascendants ni descendants.
1897 (20.9.), M° Mossler
Offenkunde bestätigend, daß Georg Kleber, Schuhmacher em 14. April 1897 [sic] zu Straßburg verstorben ist, weder Ascendenten noch Descendenten oder Vorbehaltserben hinterlassen hat und daß demzufolge dem Vollzuge seines eigenhändigen Testaments vom 16. Mai 1867, welches zufolge Anordnung des Amtsgerichts Straßburg in der Schreibstube des Notars Keller hinterlegt wurde, als dadurch er seiner heutigen Wittwe Regina Beck als Universalerbin einsetzte, nichts im Wege steht.
acp 930 (3 Q 30 645, II) f° 42 n° 2220 du 27.9.

Reine Beck veuve de Georges Kleber vend la maison à Joséphine Louise Weibel

1897 (25.3.), M° Mossler
Verkauf – Regina Beck, Schuhhändlerin in Straßburg Wittwe Georg Kleber
an Josephine Luise Weibel, großjährig ohne Gewerbe in Straßburg
Stadt Strassburg O 269, 269, 0 a 66 Wohnhaus mit Erdgeschoß in welchem eine Spezereihandlung betrieben wird, 3 Stockwerken, Mansardenzimmer, Hof und Zubehör Spießgasse N° 30
erkauft durch Eheleute Kleber-Beck laut Act des Notars Schmitz hier vom 25. September 1877 um 17.200 M. Ehemann starb hier am 21. April 1894 und setzte seine Wittwe als Universallegatarin ein laut eigenhändigen Testaments vom 15. Mai 1867 hinterlegt bei Notar Keller 18. April 1894.
Genuß und Steuren sofort. Preis M. 26.800, baar bezahlt 2000, sind angewiesen an (…)

Commerçant originaire de Hersbach (commune de Wisches), Lucien Douvier épouse en 1897 Joséphine Louise Weibel
Mariage, Strasbourg (n° 709) Straßburg am 31. Juli 1897. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Lucien Douvier, katholischer Religion, geboren den 31. August des Jahres 1866 zu Hersbach Gemeinde Wisch (Unter-Elsaß) wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Bäckers Alexander Douvier, wohnhaft zu Hersbach und dessen verstorbenen Ehefrau Amalia geborene Boulangeot zuletzt wohnhaft zu Hersbach,
2. die gewerblose Josephine Luise Weibel, katholischer Religion, geboren den 16. Juli des Jahres 1873 zu Straßburg wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Kaufmanns Wilhelm Weibel und dessen Ehefrau Caroline Josephine geborne Himmelsbach beide wohnhaft zu Straßburg
[in margine :] Durch Verfügung des Polizeipräsidenten in Strassburg vom 27. Oktober 1942 führt die Ehefrau anstelle des bisherigen Familiennamens den Familiennamen Daubner. Strassburg den 30. April 1943. (i 119)

Le représentant de commerce Lucien Douvier et Joséphine Louise Weibel hypothèquent la maison au profit de la veuve et des légataires de Charles Werner

1897 (31.12.), M° Allonas
Schuldbrief und Annahme – Lucien Douvier, Handlungsreisender, und Josephine Luise Weibel in Straßburg
zugunsten von I. Adele Rehn, Rentnerin in Straßburg, Wittwe des Rentners Karl Werner, eigenen Namens und als Nutznießerin des Nachlasses ihres Ehemanns und II. die Universallegataren ihres Ehemanns laut Testament reg. 13. März 1891 hinterlegt beim amtierenden Notar den 29. Dezember 1891, 1) Karl Werner, Maler in Straßburg, 2) Bertha Werner, großjährig ohne Gewerbe in Straßburg, 3) Ernestine Werner, Ehefrau Georg Martzloff früher in Schweighausen zur Zeit in Straßburg, 4) August Werner, Metzger in Straßburg, für das nackte Eigenthum, 12.800 Mark, angewiesen im Verkauf des Notars Mossler hier vom 25. März 1897 und geschuldet laut Obligation des Notars Schmitz hier vom 27. März 1883, Vertrag Roessel vom 8. Mai 1862.
Pfand, ein Haus zu Straßburg Spießgasse 30
beigetreten Adolph Weill, Schuhhändler in Hagenau, welcher die in obigem Kauf Mossler vom 25. März 1897 zu seiner Gunsten enthaltene Anweisung von 4000 M. gemäß Obligation Schmitz hier vom 28. November 1881 annimmt.
acp 935 (3 Q 30 650) f° 7 n° 4797 du 3.1.1898


Le passementier Edouard Fuchs achète la maison en 1899.

Fils du passementier Charles Fuchs, Edouard Fuchs épouse en 1773 Marie Thomas, fille du cordonnier Laurent Thomas : contrat de mariage, célébration. Il apporte en mariage une partie de la maison sise 28, rue des Hallebardes
1883 (6.4.), Strasbourg 8 (119), M° Gustave Edouard Loew n° 14.897
Ehevertrag – sind erschienen 1) Herr Eduard Fuchs, Posamentier, wohnend zu Straßburg, großjähriger Sohn des gewesenen Posamenties herrn Karl Fuchs in Straßburg und dessen verstorbenene Gattin frau Margareth Bourgeois, handelnd als Künftiger Ehegatte, einseits
2) fräulein Marie Thomas, ohne Stand, wohnend zu Straßburg, großjährige Tochter des verlebten Schuhmachers herrn Lorenz Thomas in Straßburg und dessen noch lebdender Wittwe frau Franziska Ducret, Rentnerin, wohnend daselbst, handenld als künftige Ehegattin mit Genehmigung ihrer mitanwesenden Mutter, anderseit
3) die soeben bezeichnete Frau Wittwe Thomas, miterschienen wegen der Schenkung, welche sie der Braut, ihrer Tochter, machen will, drittenseits

Artikel sechs. Der Herr Bräutigam bezeichnet als sein Einbringen 1) seinen unabgetheilten Antheil, bestehend in 19/128.tel ane dem Hause mit An- und Zugehörden zu Straßburg, Spießgasse N° 28, wovon 71/128.tel seinem Vater, 19/128.tel seiner Schwester Fräulin Marie Fuchs und der Rest mit 19/128.tel seiner Schwester fräulein Emma Fuchs zusteht
acp 736 (3 Q 30 451) f° 80 du 9.4. 1) Annahm des Systems der Errungenschaft Gemeinschaft
2) der Bräutigam bringt zur Ehe a) 191/28 Antheil an dem Wohnhause Spießgasse 28, b) baares geld und Forderungen 12.000, c) seinen Antheil in der Gemeinschaft mit seinen 2. Geschwistern betriebenen Posamentiergeschäften
3) die Braut bringt zur Ehe a) Mobilien geachtet zu 2480, b) Forderung an Georg Kleber 400 (zusammen) 2880
4) die genante Mutter der Braut schenkt derselben eine Forderung ane die Eheleuthe Michel Herrmann und Anna Meyer in Oberhausbergen laut Urkunde Lauterbach von 30. Mai 1879 im Betrage 2000 Mark
5) Auf Todesfall schencken sich die Brautleute gegenseitig die lebenslängliche Nutznießung des Eheeinbringens

Mariage, Strasbourg (n° 163)
Strassburg am 7. April 1883. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Posamentirer Eduard Fuchs, katholischer Religion, geboren den 8. September des Jahres 1850 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des Posamentirers Carl Fuchs, wohnhaft zu Strassburg und der verstorbenen Margaretha Bourgeois, zuletzt wohnhaft zu Straßburg
2. die Francisca Maria Thomas ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 11. September des Jahres 1854 zu Strassburg wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des verstorbenen Schuhmachers Lorentz Thomas, zuletzt wohnhaft zu Strassburg und der Maria Francisca Ducret, wohnhaft zu Strassburg (i 72)

Marie Thomas meurt en 1888 en délaissant une fille
1888 (4.12.), M° Loew
Erbverzeichnis über dem Nachlass der dahier den 4. Oktober 1888 verstorbenen Marie Thomas Ehefrau des Posamenters Eduard Fuchs
Einzige Erben ist die Tochter Bertha Fuchs, minderjährig unter Vormundschaft ihres Vaters. Laut Ehevertrag vor dem amt. Notar vom 6. April 1883 bestand zwischen Eheleuten Thomas-Fuchs Errungenschafts Gütergemeinschaft und steht dem überlebenden Wittwer nach demselben die lebenslängliche Nutznießung des Einbringens der Verstorbenen

acp 810 (3 Q 30 525) f° 41-v n° 3568 du 12.12. (Erb. Erkl. vom 5.3.89 Bd. 158 N° 568) Nachlass, Mobilien 2490, Kleider 120
Gemeinschafft, baar Geld 320, Sparkasenforderung lt. Büchlein 7, Geschäftsausstande 1548, Miethzinse 36, Waaren 1400
Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und 3 Stockwercken, zwei Höfen, Keller & Zubehörden, 3,20 ar, gelegen dahier Hauergasse N° 13
Passiva 12.706
Rücknahme des Nachlasses 1) Eingebrachte Mobilier, 2480, eingebrachte Forderung an Eheleuth Kleber 400, Herrmann 200 (zusammen) 4880
Rücknahme dess Wittwers in Natur, Hausantheil Spießgasse N° 28 dahier 18/128, Ersatzforderung des Wittwers 14.736
Activforderung der Gemeinschafft, Zinsen der Sonderforderungen des Nachlasses 48
Décès, Strasbourg (n° 1293) Strassburg am 17. Mai 1907. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Eigenthümer Eugen Fuchs, wohnhaft zu Strassburg Kaiser Friedrichstraße 8, und zeigte an, daß der Rentner Eduard Fuchs, 56 Jahr 8 Monat alt, katholischer Religion, geboren zu Strassburg, Ehemann von Marie geborner Barthelemy, Sohn der verstorbenen Eheleute Karl Fuchs, Posamentier und Margaretha Bourgeois, zuletzt wohnhaft zu Strassburg, zu Straßburg Spachallee 2 am 6. Mai des Jahres 1907 vormittags um neun Uhr verstorben sei (i 54)

Edouard Fuchs se remarie en 1890 à Liépvre (Haut-Rhin) avec Marie Barthelémy (voir le dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme)


Guillaume Schmidt, orfèvre, et (1712) Cunégonde Sebitzius

1710, Protocole des Quinze (2 R 114)
Wilhelm Schmidt von Lübeck, 269, 281-b

Natif de Lübeck, l’orfèvre Guillaume Schmidt fait dresser un état de sa fortune en juillet 1711.

1711 (20.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) Zuwißen daß Vor mir (…) Notario Persönlich erschienen H. Willhelm Schmid, der ledige Silberarbeiter gebürtig Von Lübeckh, weÿl. H Nicolai Schmiden, gewesenen Silberarbeiters und burgers daselbst ehl. Sohn, hat volgendes in Vermögen darüber Er mir die Würckliche handtreu præstirt und abgelegt
(…) Summarum 184 lb
Sigl. Straßburg den 20. Julÿ 1711 (unterzeichnet) Wilhelm Schmidt

Guillaume Schmidt achète le droit de bourgeoisie en août 1711
1711, 3° Livre de bourgeoisie p. 1281
H. Wilhelm Schmid der silberarbeither Von Lübeck, weÿl. H. Niclaus schmid auch gew: silberarbeithers hint. sohn erkaufft d. burgerrecht p. 6. Gold fl. 16. ß. wird Zur Steltz dienen. Jur: d. 19. aug. 1711

Fils de l’orfèvre Nicolas Schmidt, Guillaume Schmidt épouse en 1712 Cunégonde, fille du médecin Melchior Sebitzius : contrat de mariage, célébration

1712 (21.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5) n° 10
Eheberedung – zwischen dem Ehren Vesten und Kunstreichen Herrn Wilhelm Schmiden dem Ledigen Silberarbeitern und Burgern alhie, alß dem herrn Bräutigam an einem
So dann der Viel Ehren: und tugendreichen Jungfer Kunigundæ, weÿl. des Hoch Edel Vest und Hochgelehrten Herrn Melchior Sebitzÿ, geweßenen weitberümbten Doctoris Medicinæ et Professoris alhier nunmehro seel hinterlassener ehel. tochtern alß der Jungfer hochzeiterin andern theil
So beschehen und Verhandelt in dießer Königlichen freÿen Statt Straßburg den 21. Martÿ Anno 1712.
(Répertoire 65 not 12, f° 93-v sqq) Eheberedungen, So nicht unterschriebenen worden

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 134 n° 772)
Anno 1712 den 6. Aprilis seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch St Thomas ehelich eingesegnet worden H Wilhelm Schmid, der ledige Silberarbeiter von Lübeck, weÿl. H Niclaus Schmiden gewesenen Goldschmid daselbst hinderlaßener ehel. Sohn und Jungfr. Kunigunda weÿl. H Melchioris Sebitzÿ gewes. Med. Doct. und beÿ löbl. Universitæt alhie Prof. Publ. und deß Collegiat Stiffts Zu St. Thomas Canon. hinderlaßene ehel. Tochter (unterzeichnet) Wilhelm Schmidt als hochzeiter, Künigunda Sebiziusin als hochzeiterin (i 136)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports (non conservé)

1712, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 44
Inventarium über Herrn Willhelm Schmiden des Silberarbeiters und frauen Kunigundæ geb. Sebiziusin beeder Eheleuth in die Ehe gebrachte Nahrung

Guillaume Schmidt meurt en 1720 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue Mercière. L’actif de la succession s’élève à 144 livres, le passif à 1 319 livres.

1720 (2.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 10) n° 409
Inventarium über Weÿland Hn Wilhelm Schmiden, gewesten Silberarbeiters und burgers alhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1720.
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, nichts davon ausgenommen, so weÿl. Hr Wilhelm Schmid, gewester Silberarbeiter u. burger alhier nunmehro seel. nach seinem am 17.ten Maÿ Jüngsthien genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freund fleißiges ansuchen und begehren, Hn Johann Pickhen des Silberarbeiters und burgers alhier als geschwornen Vogts, Willhelmen und Joh. Philipps, beeder Schmiden, so der abgeleibte seel. mit hernach Vermelter seiner hinterbliebenen frau Wittib ehel. erzielt u. ab intestato Zu gleichen portionen u. Antheilen Zu Kinder u. Erben Verlaßen, heut dato ordnungsmäßig inventirt u. ersucht, durch Fr. Kunigundam gebohrne Sebiziusin die hinterbliebene wittib mit hülff und beÿstand Hn Johann Albrecht Eisenmanns, Apotheckers, ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen Straßburg den 2.ten Augusti Anno 1720.

In einer allhier zu Straßburg ane der Krähmergaß gelegenen Lehn behaußung befunden wie folgt
Haußrath. Schrein und höltzenwercks. Cammer A, Cammer B, ober Stub, vor dießem Gemach, im obern Hind.haus, Wohnstub, Officier stub
Haußrath W 28, E & T 64, Leerer Faß, T 13 Werckzeug Zum Silberarbeiter Profession gehörig 30, Schulden in der Wittib unverändert Vermögen Zugeltend 75
Conclusio finalis Inventarÿ, übertreffen die sogenannte Passiv Schulden beede Activ massas so alhier loco der Stall summ dienet umb 669 lb
Schulden, Item Weÿl. Johann Joachim Röcklingers gewesten Kachlers u burgers alhier hinterlaßener Erben soll man vor 5 Jahr hauß Zinns, 64 lb
Ohnvorgreifflich Summarischer Calculus, Summa Hausraths 64, Leere vaß 13, Werckzeug 30, Silber 31, Goldene Ringe 3, Summa 144 lb – Schulden 1319, Abgezogen übertreffen die Theÿlbare Passiv Schulden die gantze sogenannte Theÿlbahre Activ massam um 1175 lb
Copia der Eheberedung (…) unterzeichnet Wilhelm Schmid als Hochzeiter, Künigunda Sebiziusin als Hochzeiterin



3, rue du Faubourg National


Rue du Faubourg National n° 3 – I 290 (Blondel), P 365 puis (1875) P 48, ensuite section 49 parcelle 24 (cadastre)


Vue en mars 2018 – Même endroit, carte postale, vers 1920. Le n° 3 se trouve à droite du bâtiment d’angle – Vue en juin 2014

La maison comprenant un auvent est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de Joël Leopard, receveur en chef du Grand hôpital, qui la loue au maréchal ferrant Michel Rebmann. Le charron Nicolas Hild vend en 1605 la maison d’angle en conservant la voisine, à côté du grenier de la Commanderie Saint-Jean. La maison appartient ensuite aux tonneliers Jean Ortung, Laurent Bierbaum et Sébastien Ritter (1634-1682) puis aux maréchaux ferrants Jean Jacques Hirsch, Jean Bernard Rutilius et Jonas Faudel qui est autorisé en 1699 à construire à l’aplomb de son encorbellement en avançant son mur de deux pieds neuf pouces comme l’avait fait son voisin une vingtaine d’années auparavant. A la mort de Jonas Faudel en 1729, la maison comprend une forge et une cave en partie voûtée et en partie solivée. Le maréchal ferrant Jean Jacques Klein n’est pas autorisé à établir un travail à chevaux devant sa maison mais devant celle de la Commanderie Saint-Jean en 1760. Originaire de Geispolsheim, l’aubergiste François Joseph Speiser supprime le travail en 1800. L’auberge au Cheval noir est vendue en 1802 par adjudication judiciaire à la veuve du consigne Jean Michel Klein. Le charcutier André Frédéric Gross l’achète en 1804 puis l’agrandit en 1809 en acquérant la maison sise à l’arrière (actuel n° 6 du quai Charles Altorffer) qui en sera détachée en 1887.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 100 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur le plan des Ponts-et-Chaussées de 1823, la maison a un rez-de-chaussée, deux étages, le tout en pierre. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à droite du repère (k) : deux fenêtres et porte au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour (D’) montre l’arrière (1-2) de la façade sur rue, le bâtiment arrière à gauche de (5), le bâtiment latéral (2-3) suivie d’un édicule. Le mur (1-5) clôt la cour vers le voisin à l’ouest. La cour (C’) montre la face sud (1-2) du bâtiment arrière.
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 3.


Cours (D’) et (C’)
Plans des Ponts-et-Chaussées en 1823 (N° 4 Rez de chaussée et 2 Etages, tout en pierre en bon Etat) et en 1853 (Grosz, veuve N° 4, 2 EPM, c’est-à-dire deux étages en pierre état médiocre) ADBR, cote 2 SP 52)

Charles Witt vend en 1887 au boucher Georges Hückel une maison à rez-de-chaussée et deux étages. Bien que le dossier de la Police du Bâtiment ne mentionne aucune construction, les dessins montrent un bâtiment à trois étages en 1921. L’acte de vente de 1887 (partie de la propriété quai Charles-Altorffer) dont l’acte de 1893 reprend les termes mentionne qu’André Frédéric Gross puis Charles Witt ont fait reconstruire des bâtiments. La reconstruction par Charles Witt a trait au bâtiment sur le quai, André Frédéric Gross pourrait avoir reconstruit le bâtiment vers le Faubourg blanc dans les années 1830 avant l’ouverture du cadastre.
Le boucher Jacques Gangloff n’est pas autorisé en 1894 à démolir et à reconstruire le bâtiment arrière en conservant les pans de bois, sa demande contrevenant au règlement. Il fait installer en 1910 des machines dans sa charcuterie. Louis Gangloff fait remplacer l’ancienne devanture par une nouvelle en 1921 sous la direction de l’architecte Georges Vogel. En 1939 il fait reconstruire deux étages et ajouter un nouveau, revêtir la nouvelle façade de carreaux de grès et poser une marquise qui sera démontée en 1976. La devanture de la boucherie est remplacée par une nouvelle en 1964. Henri Gangloff cesse son activité en 1969, le magasin est occupé par les établissements Expo Papiers Peints à partir de 1970 et par un photographe de 1982 à 1987 (Phot-express).


Plan, 1894, travaux non réalisés – Plan, 1910, pose de machines – Façade en 1921 (nouvelle devanture), dossier de la Police du Bâtiment
Vue vers 1942 (AMS, cote 1003 W 2, 779)
Transformation de la toiture, ancien en nouvel état (architecte Jean Moreau, 1985)

novembre 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1591 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Joël Leopard, receveur, et (1586) Marie Held – luthériens
1600* v Nicolas Hild, charron, et (1594) Agnès Schaller – luthériens
1634 v Jean Ortung, tonnelier, et (1632) Susanne Gickel – luthériens
1640 v Laurent Bierbaum, tonnelier, et (1639) Odile Demuth – luthériens
1662 h Sébastien Ritter, tonnelier, et (1662) Odile Demuth d’abord (1639) femme de Laurent Bierbaum, puis (1673) Anne Wurtz – luthériens
1673 v Jean Jacques Hirsch, maréchal ferrant, et (1673) Anne Marie Scheubel – luthériens
1682 h Jean Bernard Rutilius, maréchal ferrant, et (1682) Anne Marie Scheubel, d’abord (1673) femme de Jean Jacques Hirsch – luthériens
1693 v Jonas Faudel, maréchal ferrant, et (1682) Marie Barbe Vetter – luthériens
(5/9, 1747) Georges Frédéric Nenter, notaire, et (1744) Anne Barbe Faudel – luthériens
(1/9, 1752) Jean Bastasius Ried (Jean Pascal), maréchal ferrant, et (1721) Chrétienne Meyer puis (1734) Marie Barbe Schweigheusser – catholiques
1753 adj (6/9) Jean Martin Rasp, charron, et (1745) Marie Salomé Kiesel – luthériens
1753 h (6/9) Georges Lentz, charron, et (1753) Marie Salomé Kiesel, d’abord (1745) femme de Jean Martin Rasp, puis (1761) Marguerite Salomé Fuchs – luthériens
1760 v Jean Jacques Klein, maréchal ferrant, et (1743) Marie Dorothée Schmidhammer – luthériens
1779 h Jacques Frédéric Klein, maréchal ferrant, et (1779) Marie Salomé Klein puis (1798) Chrétienne Kauffmann, veuve du journalier Jean Mader – luthériens
1799 v Michel Helmbacher, forgeron à Grendelbruch, célibataire, † 1812 – catholique
1800 v François Joseph Speisser, aubergiste à Geispolsheim, et (1794) Barbe Speisser
1802 adj Jean Michel Kintz, consigne, et (1762) Brigitte Winum – catholiques
1804 v André Frédéric Gross, boucher, et (1795) Susanne Barbe Rapp puis (1804) Elisabeth Ober
1851 h Frédéric Auguste Gross, propriétaire, et (1850) Marie Madeleine Ober
puis l’héritière Marie Adèle Gross, femme du pharmacien Michel Zimmermann, de Mulhouse
1874 v (Frédéric) Charles Witt, boucher, et (1873) Louise Bruder
1887 v Georges Hückel, boucher, et (1887) Adèle Rupprecht
1893 v Jacques Gangloff, boucher, et (1880) Caroline Lapp
1920 h Louis Gangloff, boucher, et (1913) Marguerite Lantz

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1692, 550 livres en 1729, 45 livres en 1776

(1765, Liste Blondel) I 290, Jean Jacques Klein
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Jacob Kleins Wittib, 2 toises, 0 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 365, Gross, Frédéric, veuve – maison, sol, cour, bâtiment – 1,8 are

Locations

1738, Jean Wolfgang Roschka, serrurier
1745, Jean Martin Rasp, charron (la veuve sera propriétaire)
1830, Marie Salomé Winter, veuve du cabaretier Charles Mændel

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 411-v
Le receveur en chef du Grand hôpital Joël Leopard doit 1 sol 6 deniers pour sa maison à l’angle de la rue Saint-Jean et du Faubourg Blanc, louée au maréchal ferrant Michel Rebmann, à savoir un encorbellement (10 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds 4 pouces) auquel est fixé un auvent (même longueur, saillie supplémentaire de 5 pieds), Michel Rebmann a son atelier et son embatoir sous cet auvent.

Von der Garttner Stuben vnder Wagnern nach dem Weißen Thurn hien auß.
Derselb Joël Leopardt Oberschreiber im mehrern Spittal, hatt auch an einem Hauß, so ein Eckhauß vornen an Sanct Johanns gassen, da Michel Rebmann der Huffschmidt Innen sitzt, dar an ein Vsstoß x+ schu lang iij schu iiij Zoll herauß, daran ein Wettertach Ingleicher lengen noch v schu weiter für den Vßstoß herauß, Vnder disem Wettertach hatt Michael Rebman der Huffschmidt sein werckhstatt vnd Radgruben, Bessert für das Niessen, xvj ß iiij d
Hatt auch das Allmendt daselbst mit mist verschagen, bessert für den Mist j ß. vj d.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 587-v
L’autorisation accordée à Jonas Faudel par les préposés au bâtiment est reportée dans le registre.

Jonas Fautel der huffschmid, beÿ der Gartner Stuben in der Weißenthurn Straß, Soll wegen Seines haußes Giebel, welchen Er umb 2 Schuh und 9. Zoll, und also dem dabeÿ gelegenen barbierhauß zugleich von Steinen aufgeführt hat, das Wetterdach aber in der breite wie es ist, gelaßen werd. muß, jahrs vf Joh: Baptæ und A° 1701. I.mo, l. Pr: 1699. p: 11, 1 lb 10 ß
(Quittungen, 1701-1741)
Neuzb fol 14

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 14
Même loyer reporté dans le registre suivant. Les contribuables ultérieurs sont Jean Georges Lentz, Jean Jacques Klein, Frédéric Klein, André Helmbacher et François Joseph Speisser.

alzb. 587-b
Jonas Fautel der huffschmidt beÿ der Gartner Stuben in der weißen thurn Straß, Soll wegen seines haußes giebel, welchen Er um 2 schuh und 9. Zoll, und also dem dabeÿ gelegenen barbierhauß zugleich von Steinen aufgeführt hat, das wetterdach aber in der breite wie es ist, gelaßen werden muß, Jahrs auff Johannis Baptistæ (id est 24. Junii) 1 lb 10 ß
[in margine :] 6. Messidor
(Quittungen 1741-an 10)
f. 7

Joh: Georg Lentz
jetzt Johann Jacob Klein
Friedrich Klein Erben der Hufschmied
Andreas Helmbacher
Frantz Joseph Speiß

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 13 (b) v°
Le loyer pour le travail est porté à une autre page. Le loyer s’éteint en l’an huit quand l’objet est supprimé

Jacob Klein der huffschmidt soll von einem Nothstall neben seinem hauß in der weißenthurn straß, Jahrs auff weÿhnachten und A° 1761 i.mo l. Pr. de A° 1760. f. 62, 10 ß
Friedrich Klein der Hufschmid
Andreas Helmbacher
(Quittungen 1761- 8. J)
Ist weggemacht worden im 8.ten Jahr

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1699, Préposés au bâtiment (VII 1378)
Jonas Faudel demande l’autorisation de construire à l’aplomb de son encorbellement soit 20 pieds 2 pouces de long sur une largeur de 2 pieds 9 pouces. Il réitère sa demande deux semaines plus tard en proposant de remplacer le mur en bois par un nouveau en pierre conformément à l’ordonnance royale. Le voisin Balthasar Wagner objecte qu’une fenêtre qui a été autorisée quand il a construit à l’aplomb de son encorbellement ne recevrait plus de lumière. Les préposés répondent que la fenêtre a été autorisée à titre précaire, ils proposent de limiter à un pied la saillie de l’auvent et de supprimer le pieu auquel sont attachés les chevaux.
Jonas Faudel est autorisé à avancer son mur comme celui de son voisin, c’est-à-dire de deux pieds neuf pouces en réglant un cens annuel d’une livre dix sols, sous réserve que les ingénieurs du roi n’y voient aucun inconvénient.

(f° 8-v) Dienstags den 10. Febr. 1699. – Jonas Fautel umb erlaubnus seinen Überhang zu untermawren
Augenschein eingenommen an Jonas Fautel des Huffschmidts in der Weißen thurn straßen, ohnfern der Gartner Zunfft Stuben gelegenen behausung, daran Er den Überhang, so 20 schuhe 2. Zoll lang und 2. schuhe 9. Zoll breit ist, untermauren Zulaßen, umb erlaubnus angesuchet. Erk. Bedacht

(f° 10-v) Dienstags den 24. Ejusdem [Februarÿ 1699] – Jonas Fautel d. Huffschmidt umb untermawrung seines Überhangs
Jonas Fautel, der Huffschmidt, ersucht MGhh nochmals underthänig Ihme Zuerlauben, daß Er den an seiner in der Weißen thurn straßen gelegenen behausung befindlichen überhang, wie Er beÿ dem am 10. huius von MGhh. eingenommenen Augenschein gewiesen, untermauren laßen möchte, offerirt die hülzere Vordere Wand auff die Gaß Königl. ordonnance gemäs hinweg brechen und an deren statt eine steinere auff führen Zu laßen.
Herr Balthasar Wagner, der Barbierer, der darneben wohnet mit beÿstand herrn Johann herren, des Barbierers, seiner Stieff Kinder Vogten, beschwäret sich über dieses Vorhaben, mit Vorwenden, daß Ihme durch diesen baw das fensterlein gegen der Schmiden Verbauen und die Babier Stub Verfinstert würde, Nach deme mann aber des Pfenningthurns Protocollum de A° 1672. da des Barbierers Vorfahren erlaubt worden einen überhang Zuuntermauren, auffgeschlagen vnd daraus ersehen, daß Ihme dieses fenster dahien Zumachen nicht von MGHh. sondern von dem damahligen huffschmidt, alß ein precarium erlaubt worden sein müße, ingleichem daß gedachter Schmidt dazumalen in die untermawurung des Babierers Überhangs anderer gestalten nicht consentirt hätte, alß wann mann Ihme, wann Er dergleichen an seinem Hauß Vorzunehmen sich resoluiren solte, dergleichen auch erlauben würde, auch solches alles den beeden Barbierern, communicirt, darbeneben Versicherung gethan, daß mann dem huffschmidt sein Wetterdach nicht umb einen Zoll breiter machen Zulaßen erlauben werde, haben Sie darin consentirt, darneben aber gebetten, daß mann demselben injungiren wolte, den zwischen seinem und des huffschmidts hauß auff dem allmend stehenden stock, daran die pferd angebunden würden und Ihme seine Kellerhür Vertretten thäten, hinweg Zuthun.
Erk. Wird Jonæ Fautels, dem huffschmidt, erlaubt seines haußes gibel umb 2 schue und 9 Zoll, also dem Barbier hauß Zugleich und Zwar der König. ordonnance Zufolg Von steinen auff das allmend Zusetzen und auffzuführen, das Wetterdach aber in der breite wie es anietzo ist, Zulaßen, gegen erlag 2. lb d bodenzinßes so auff gebettener moderation auff 1. lb 10 ß d gesetzt worden ist, jedoch mit diesem anhang, daß im fall die König. herren Ingenieurs diese herraußrückung nicht gestatten solten, mann sich seiner Zwar annehmen, aber daß Er dabeÿ manutenirt werden würde, nicht garantiren könte.

1760, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Le maréchal ferrant Jacques Klein demande l’autorisation d’établir un travail à chevaux devant la maison. Les préposés refusent le 10 juin. Il est autorisé le 10 décembre à en établir un devant la maison de la commanderie Saint-Jean en réglant un cens annuel de 10 sols, à condition que personne ne s’en plaigne.

(f° 33-v) Dienstags den 10. Junÿ 1760. – Jacob Klein
Augenschein eingenommen An Jacob Klein des Huffschmidts behaußung in der weißenthurnstraß, welcher umb erlaubnus gebetten einen Nothstall Vor sein hauß auff dem Allmendt Zu setzen. Erkannt, abgeschlagen.

(f° 62) Mittwochs den 10. Xbris 1760. – Jacob Klein
Augenschein eingenommen An Jacob Klein des Huffschmidts haus in der weißenthurnstraß, welcher umb erlaubnus begehrt einen Nothstall auff d. Allmendt vor das denen Hh. Johannitern Zuständige hauß Zu setzen und willens mit derselben nicht weiter als 7. schuh herauß Zufahren. Erkannt willfahrt gegen erlag 10 ß jährl. Zinnßes und dießes auch nur in so lang sich niemandt darwieder setzen und es Mghh. belieben wird.

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Jean Jacques Klein est autorisé à remplacer les planches de son travail.

(f° 139-v) Dienstags den 1. Decembris 1772. – Joh. Jacob Klein
Johann Jacob Klein, dem Huefschmidt wird erlaubt seinen Nothstall in der Weisenthurnstras mit dielen frisch decken zu laßen.

Description de la maison

  • 1692 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un bâtiment arrière et des passages latéraux est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment accessoire, un petit passage, poêles, chambres, chambre à soldats, cuisine, vestibule, atelier renfermant forge, creuset et petit poêle, cave en partie voûtée et en partie solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1877, police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg Blanc

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Gros
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 Etages bons en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 24 case 4

Gross Frédéric Veuve
Gross Frédéric Auguste, substitution 1854

P 365, sol, maison bât et cour, Faubourg national 4
Contenance : 1,80
Revenu total : 144,94 (144 et 0,94)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 29 case 1

Gross, Frédéric Auguste
1875 Witt, Karl, Metzger

P 365, Maison, sol, Faubourg national 3
Contenance : 1,80
Revenu total : 144,94 (144 et 0,94)
Folio de provenance : (24)
Folio de destination :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 36 case 2

Witt Carl, Metzger
1889/90 Hückel Georg
1895/96 Gangloff Jakob, Metzgermeister und Lapp Karoline Eheleute
1903 Gangloff Jakob Metzgermeister und Ehefr. Karoline Lapp in G.G. Strassburg

P 48, Hofraum, Haus, Weissthurmstrasse 3
Contenance : 1,80
Revenu total : 144,94 (144 et 0,94)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre allemand, registre 31 p. 135 case 4

Parcelle, section, 49 n° 24 – autrefois P 48
Canton : Weißthurmstraße Hs N° 3
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,35
Revenu : 1900 – 2300
Remarques

(Propriétaire), compte 2221
Gangloff Jakob u. Ehefr
1920 Gangloff Louis, Metzgermeister & Ehefrau Marguerite geb. Lantz in Gg.
(1541)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton I, Rue 6, Rue du fauxbourg Blanc

4
Pr. Klein, Jacq. fréd. Marechal ferr. – Maréchaux

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Weissthurmstrasse (Seite 196)

(Haus Nr.) 3
Gangloff, Metzger- u. Wurstlermeister. E 01
Frasch, Wwe. 2
Mayer, Oberkellner. 3
Mayer, Wwe. 3
Götz, Metzger. H 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 44)

3, rue du Faubourg-National (volume 1, 1886-1987)

J. Gangloff n’est pas autorisé en 1894 à démolir et à reconstruire le bâtiment arrière (6,95 mètres sur 4,88) sans agrandir la cour et en conservant les pans de bois, sa demande contrevenant au règlement. Il fait installer en 1910 des machines dans sa charcuterie.
Louis Gangloff n’est pas autorisé en 1919 à modifier la devanture sous la direction de l’architecte Eugène Werling puisque les travaux auraient lieu au-delà de l’alignement légal. L’ancienne devanture est remplacée par une nouvelle en 1921 sous la direction de l’architecte G. Vogel. Louis Gangloff dépose en 1938 une demande de permis de construire pour poser une marquise à toit vitré et revêtir la façade de carreaux de grès. Les travaux ont lieu pendant l’été 1939 après une nouvelle demande, en même temps qu’il fait reconstruire deux étages et ajouter un étage à la façade sur rue. Louis Gangloff qui a l’intention d’agrandir la cave en 1949 fait proroger par deux fois le permis de construire mais les travaux n’ont pas lieu. La devanture de la boucherie est remplacée par une nouvelle en 1964 sous la direction de l’entreprise J. Gremmel et Compagnie. Henri Gangloff retire les enseignes en 1969. L’entreprise Union-Papier fait transformer le magasin en 1970. Henri Gangloff autorise en 1976 les établissements Expo Papiers Peints à démonter la marquise. Le magasin porte de 1982 à 1987 l’enseigne Phot-express.

Sommaire
  • 1886 – Un feu s’est déclaré le premier septembre dans les combles de la maison du maître boucher Charles Witt. Le rapport des pompiers attribue l’incendie à une poutre en bois trop proche de la cheminée – Le maire constate que la cheminée est réglementaire. L’incendie pourrait être dû à des étincelles provenant d’une maison voisine.
  • 1890 – Le maire notifie Georges Hückel de faire ravaler la façade. Le propriétaire répond qu’il a acheté la maison l’année précédente et qu’il a engagé des dépenses importantes pour s’établir. Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, septembre 1891.
  • 1894 – J. Gangloff demande l’autorisation de démolir et de reconstruire le bâtiment arrière (6,95 mètres sur 4,88) sans agrandir la cour et en conservant les pans de bois. Les pièces auront 2,80 mètres de haut au lieu de 2,40 ou 2,47. Croquis des bâtiments. – Le maire déclare qu’on ne peut déroger à l’article 28 du règlement des constructions et que le pan de bois ne peut être rehaussé. – Pas de travaux
  • Commission contre les logements insalubres. 1905. Le cabinet d’aisance se trouve à côté de la charcuterie et n’est pas assez aéré. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations, août 1905.
    1906. La boucherie et le bâtiment sont bien tenus. Les locaux commerciaux devront être repeints à l’huile.
    Commission des logements militaires, 1916. Rien à signaler
  • 1910 – J. Gangloff demande l’autorisation de poser des machines dans sa charcuterie – L’inspection du travail transmet les conditions à respecter – Le maire délivre l’autorisation, les machines étant déjà installées. – Dossier classé, janvier 1911. – Dessin, description des machines
  • 1919 (avril) – Louis Gangloff demande l’autorisation de modifier la devanture sous la direction de l’architecte Eugène Werling (8, rue Sainte-Elisabeth) – Description des travaux, l’ancienne devanture sera remplacée par une nouvelle en pierre et en fer, la boutique aura un nouveau carrelage au sol et sur les murs – Calcul statique – Le maire déclare que les travaux ne peuvent être autorisés puisqu’ils auraient lieu au-delà de l’alignement légal – Pas de travaux, le dossier est classé en novembre 1919.
  • 1921 – L’entrepreneur Ernest Diebold (5-a, rue des Mineurs) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la maison Gangloff qu’il est en train de transformer. Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord.
    1921 – L’architecte G. Vogel (51, rue de l’Yser) demande l’autorisation de remplacer l’ancienne devanture par une nouvelle en posant de nouveaux piliers en fer. La maison se trouve dans l’alignement légal selon le plan du 16 décembre 1857. – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées ne fait pas d’objection – Autorisation, 6 avril 1921 – Le gros œuvre est en cours, avril. Réception finale, mai, après demande par le Syndicat de la propriété bâtie de Strasbourg (8, rue Finkmatt)
  • 1925 – Adolphe Hücklé (5, rue des Bateliers) qui refait l’escalier et repeint la cave demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la maison Gangloff.
  • 1926 – Le boucher Louis Gangloff demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation de poser l’enseigne à 2,40 m du sol (au lieu des trois mètres réglementaires) à condition de la retirer chaque soir.
  • 1929 – La Police du Bâtiment constate que Louis Gangloff a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande accompagnée d’un croquis (enseigne rectangulaire) – Autorisation
    1931 – Idem, enseigne verticale (texte, Charcuterie)
  • 1939 – L’entreprise de construction Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) demande au préfet l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant la maison Gangloff
    Le maire donne son accord. Dossier classé, octobre 1940.
  • 1939 – Louis Gangloff dénonce au premier janvier 1940 les enseignes suite à la démolition de la façade du 3, rue du Faubourg-National
    1938 (avril) – Louis Gangloff dépose une demande de permis de construire pour poser une marquise en fer à toit vitré et revêtir la façade de carreaux de grès, l’encadrement des fenêtres sera aussi en grès mais mouluré. Sur demande de la Police du Bâtiment, l’architecte Georges Vogel (11, allée de la Robertsau) présente trois variantes. La variante I est acceptée à condition que la couleur soit jaune beige comme celle du n° 1 – Autorisation de revêtir la façade de carreaux de grès de grand feu et de poser une marquise translucide à cadre métallique, 10 mai 1938 – Les travaux ne sont pas commencés, juillet. Renvoi à la nouvelle demande du 5 août 1938
  • 1938 (août) – Louis Gangloff dépose une demande de permis de construire pour transformer la toiture et renouvelle la demande précédente. Les murs en pan de bois aux deuxième et troisième étage seront remplacés par des murs en briques cellulaires vers la rue et des murs en pans de fer vers la cour, le toit sera remplacé par un étage en pans de bois servant d’entrepôt.
    1938 (2 août) – Autorisation de reconstruire deux étages et d’ajouter un étage à la façade en renforçant la façade sur cour – Les travaux intérieurs commencent en avril 1939, les travaux extérieurs n’ont pas commencé. L’échafaudage est posé, juin 1939. L’entreprise Th. et Ed. Wagner démolit les étages, le gros œuvre se termine en août 1939, la charpente est posée, les murs coupe-feu dans les combles sont en cours.
  • 1941 – La Police du Bâtiment notifie le boucher Louis Gangloff de retirer son inscription sur le pignon. – Le pignon a été repeint, mars 1941
    1940 (novembre) – Louis Gangloff déclare qu’il a retiré toutes les enseignes
    La Police du Bâtiment constate que des inscriptions sur le pignon sont visibles depuis le quai de l’Abattoir
  • 1949 – Louis Gangloff demande l’autorisation de poser une enseigne plate (boudin et boulettes de foie) – Accord
    1950 – Louis Gangloff demande l’autorisation d’accrocher deux enseignes plates à la marquise – Accord – Elles sont retirées, avril 1951.
  • 1948 – Louis Gangloff dépose une demande de permis de construire pour faire agrandir la cave par l’entreprise de construction Th. et Ed. Wagner – Devis – Autorisation
    1949 – Louis Gangloff demande de proroger le permis de construire
    1950 – L’architecte Adolphe Wolff (4-bis rue des Pontonniers) demande une nouvelle prorogation
    1951 – Le permis de construire est périmé sans que les travaux aient eu lieu
  • 1951 – Louis Gangloff demande l’autorisation de poser deux enseignes temporaires – Accord
    1952, 1953, 1954, 1955 – Idem
    1956 – Idem, boucherie charcuterie Gangloff – Idem 1957, 1958, 1959, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964 (d’abord une fois puis deux fois par an)
  • 1953 – Rapport sur un feu de cheminée – La porte de ramonage est réparée, mars 1953.
    1963 – Rapport d’incendie dû à une bouteille de gaz renversée dans la cave. Une porte en bois a brûlé chez Henri Gangoff et Marguerite Gangloff
  • 1964 – H. Gangloff est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour transformer le magasin
    1964 – J. Gremmel et Compagnie (installation et agencement général de magasins, 239, route de Schirmeck à la Montagne-Verte) dépose une demande de permis de construire au nom de la boucherie charcuterie Gangloff pour remplacer la devanture – L’inspection du travail émet un avis favorable sans observation – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son accord – Le maire accorde le permis de construire
    L’entreprise Wagner démolit les cloisons à l’intérieur du magasin, juillet. La dalle du rez-de-chaussée est renforcée pour poser les poutres métalliques, août 1964. Le cadre métallique de la devanture est posé, septembre – Travaux terminés conformément aux plans, novembre 1964.
  • 1966 – La boucherie charcuterie Gangloff demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – J. Gremmel et Compagnie transmet un dessin de la façade – Autorisation
    1966 – H. Gangloff déclare qu’il a supprimé le puisard et demande de rayer la redevance annuelle.
  • 1968 – H. Gangloff demande d’annuler les différentes redevances annuelles pour les bâtiments sis 3, rue du Faubourg-National, 7, quai de l’Abattoir et 26, rue de la Mésange – Les enseignes sont toujours en place
    1969 – Nouvelle demande. Les enseignes sont retirées
  • 1970 (novembre) – L’entreprise Union-Papier (3, avenue de la Liberté à Wasquehal-lès-Lille) demande l’autorisation de transformer le magasin (3, rue du Faubourg National et 6-7, quai Charles-Altorffer, propriétaire, Gangloff)
    1970 (novembre) – La Police du Bâtiment constate que l’entreprise Vogt Neef fait des travaux intérieurs
    1970 (novembre) – La société Transcim (160, route du Polygone) décrit les travaux. Un passage sera aménagé entre le 3, rue du Faubourg National et les 6-7, quai Charles-Altorffer – Devis du menuisier Vincent Rao (rue des Violettes à Metz-Magny) – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son accord – L’ingénieur des travaux publics et de l’équipement donne son accord – Le maire délivre le permis de construire à l’entreprise Union-Papier le 20 mars 1971 – Travaux terminés, avril 1971, le magasin est occupé.
  • 1971 (mars) – La Police du Bâtiment constate que les établissements Expo Papiers Peints ont posé des enseignes provisoires sans autorisation – Henri Gangloff autorise les établissements Expo Papiers Peints à poser des enseignes 3, rue du Faubourg National et 7, quai Charles-Altorffer – Demande – Autorisation de poser une enseigne plate
    1971 (juin) – La Police du Bâtiment constate que les établissements Expo Papiers Peints ont posé sans autorisation une double enseigne lumineuse – Demande – Dessin – Autorisation
  • 1976 – Le notaire Robert Riedel demande des renseignements d’urbanisme sur plusieurs immeubles dont le 7, quai de l’Abattoir, le 6, quai de l’Abattoir et le 3, rue du Faubourg national, appartenant à Henri Gangloff
  • 1976 – Henri Gangloff autorise les établissements Expo Papiers Peints à démonter la marquise au 3, rue du Faubourg national et à poser une enseigne lumineuse à la même adresse et au 7, quai de l’Abattoir
    La société Union Papier (Metz) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Expo Papiers Peints, Peinture Accessoires) – Le maire accorde l’autorisation de poser trois enseignes – L’architecte des Bâtiments de France accorde l’autorisation à Daniel Veiber
  • 1982 – L’immobilière des Halles demande l’autorisation de poser une enseigne Phot-express – Dessin et photographie – La Police du Bâtiment émet un avis défavorable – L’enseigne est toujours en place, les lampes ont été posées malgré l’avis défavorable. Le maire notifie le contrevenant de déposer l’enseigne et les lampes, novembre 1982, mars 1983. Le maire accorde en juin 1983 à l’exploitant Claudel un délai de six mois pour régulariser la situation – Le maire rappelle en janvier 1984 à l’exploitant son engagement.
    1984 (avril) – Constat d’infraction dressé pour engager des poursuites judiciaires – Le maire transmet le constat au procureur de la République.
    1984 (juillet) – Après une visite des lieux en présence de l’architecte des Bâtiments de France, il est convenu que l’entreprise Kappler démontera le caisson et qu’elle le fixera sur la façade. – Les poursuites sont interrompues.
  • 1985 – Le maire déclare que le bâtiment a été constuit au XIX° siècle avant 1886 et qu’il a été surélevé d’un étage en 1938 (courrier à M. Moreau, 59-bis route de Colmar au Neudorf)
  • 1987 – Le syndic de la liquidation de la S.A. Photo Express demande d’admettre la créance chirographaire (droits d’enseigne) en non valeur

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 45)

3, rue du Faubourg-National (volume 2 1985-1989), transformation de la toiture

Jean-Luc Bregeon et ses copropriétaires chargent en 1985 l’architecte Jean Moreau de réaménager les combles, la terrasse et la toiture. Les travaux sont terminés en novembre 1986.

Sommaire
  • 1985 (mars) – Jean-Luc Bregeon demande au nom des copropriétaires l’autorisation de transformer la toiture aux 7 quai Altorffer et 3, rue du Faubourg National sous la direction de l’architecte Jean Moreau (28 bis route de Colmar au Neudorf).
    Description des travaux. La parcelle sise 3, rue du Faubourg National a six mètres sur la rue et une profondeur de vingt-quatre mètres. La toiture comprend un balcon vers la rue, une partie principale en ardoise (pente de 17 degrés), une partie en zinc vers la cour (pente de 8 degrés) et une terrasse en bois au-dessous de cette toiture. Le balcon sera en partie transformé en véranda, la partie centrale de la toiture surélevée de 1,30 mètre, un atelier se trouvera dans la partie sud, une autre partie de la toiture sera surélevée de 40 centimètres pour être au même niveau que la première partie, la terrasse modifiée et agrandie sur l’ancienne toiture en zinc. Dessins du quatrième étage et des combles aménagés, terrasse, élévations.
    1985 (avril) – Le maire transmet le dossier avec avis favorable à l’architecte des Bâtiments de France et au directeur départemental de l’Equipement en joignant les documents relatifs au dépassement du plafond légal de densité. Tous deux donnent leur accord.
    1985 (juin) – Le préfet délivre le permis de construire.
    1985 (septembre) – Déclaration d’ouverture de chantier
    Suivi des travaux – Le gros œuvre semble achevé vue de l’extérieur, mai 1986. Sauf le crépi, les travaux sont terminés, novembre 1986.
    1987 (avril) – Le maire rappelle que les surfaces extérieures doivent être crépies. Jean-Luc Bregeon répond qu’il attend que son voisin Schaff ait terminé ses travaux de toiture avant de poser ses échafaudages. – Devis de Sand et Fils (à Wimmenau), novembre 1988 – Jean-Luc Bregeon déclare avoir l’intention de recrépir toute la façade – Travaux terminés, avril 1989.
    1989 (juillet) L’entreprise Obernai Construction (5 ruelle Saint-Roch à Obernai) est autorisée à occuper la voie publique devant le 3, rue du Faubourg National

Relevé d’actes

La maison et sa voisine à l’angle de la rue Saint-Jean sont inscrites au Livre des communaux (1587) au nom du receveur Joël Leopard

Originaire de Saverne, Joël Leopard épouse en 1586 Marie, fille du charron Laurent Held.
Mariage, cathédrale (luth. p. 111, n° 5)
1586. Dominica II. post Epiphan. 16. Januarÿ. Joël Leopard von Elsas Zabern der Schreiber vnd Maria Lorentz Helden des Wagners nachgel. tochter Eingesegnet Zinstags den 25.t Januarÿ (i 59)

Joël Leopard devient bourgeois par sa femme onze mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Jardiniers aux Charrons
1586, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 574
Joel Leopart von Elsaß Zabern, der Schaffner, Hat des Burgrecht empfangen von Maria, Weÿlandt Lorentz Helden des Wagners sälig. dochter, seiner Ehelichen Haußfrawen und will Zu den Gartnern vnd. wagnern dienen, War sein beÿstandt Gall Luck der Schaffner, den 17.ten Decembris 86.

La maison appartient ensuite au charron Nicolas Hild qui épouse en 1594 Agnès, fille du forgeron Nicolas Schaller

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 29 n° 12)
1594. auff diesen tag [den 22 Aprilis] sind ehelich eingesegnet word. Niclaus Hild von Straßburg d. Wagner vnd Agnes Schallerin Niclaus Schallern deß Schmidts selig nachgelaßene dochter (i 34)

Nicolas Hild et Agnès Schaller vendent la maison à l’angle des rues au taillandier Jean Arnold et à sa femme Anne Schopp. Les parties conviennent d’ériger à frais communs un pignon de douze pieds de haut sans avoir le droit d’y percer des jours. Les acquéreurs devront tolérer dans leur propriété l’écoulement des eaux provenant des toits et des éviers des vendeurs jusqu’à la rue Saint-Jean.

1605 (xij Martÿ), Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 81
Erschienen Niclaus Hild der wagner vnd Agnes Schellerin sein eheliche hußfr. wÿland Niclaus Scheller Spittal Schmids selig. dochter hatt vnver. verkaufft
hannß Arnoldt dem Jüngern Waffenschmidts vnd Annen Schopin seiner ehegemahlen
huß hoffestatt hofflin v hinderhaußlin mit all Ihren gebeu gelegen Inn der voorstatt Vnder wagnern vff einer seyten ein eck ane der Johannßer gassen gegen dem würtzhuß Zur linden, andersÿt neben den verkheüffern stoßend hinden vff Christmann gryner dem Schreyner Dauon gend Acht guldin gelt SW vff dem heylig. wÿhenachten tag loßig mit 200 guldin derselb. werung hanns Schwÿnfurter glaßern Sigristen Zum alten S Peter, Mehr zwen guldin gelts vff (-) loßig mit 50 guldin SW den Johannß herrn Zum gruenen werd, Sunst für frey ledig eÿgen V were dißer verkaufft vber diße beschwerden vmb 650 guldin SW mit 50 guld SW
Vnd Ist Inn dißem Verkauff sonderlichen bedingt v abgered das beyde die Verkauffere Vnd Kheüffere ein Steynin gebell ane der gemeynen steynin gebell so beyde heuser von einander scheyden fürbaß durchuß so lang Jetzverkhaufft hofflin v hinderhüß Iren begriff haben, Nemblich Zwolff werck schuh hoch v lang Steinsdicke Inn gemeynen Costen vffzufüren laß vnd fürbaß gemeÿn mit auch also erhalten werden soll, Auch keiner vnder Innen oder Ire nachkommenden vff solche Mur mehr Zubuwen noch eynich liechter daryn Zubrechen macht haben, damit aber das Regen wasser vnd das wasser vonn der verkheüffer wasserstein seynen vßlauff haben möge Soll solch wasser durch das gemeyn Murlin Inn der Mitten durch der Kheuffer Jetzerkhaufft hefflin gerecht v alda hms* Inn die Johanßer gaß seinen freÿen vßlauff soll haben Und durch die Verkheuffere vff Iren seyten solche vßlauff mit einem Ißerin getter also versehen werden das dadurch allein Regen vnd Spielwaßer sein lauff haben möge

Agnès Schaller veuve de Nicolas Hild fait une donation à son fils Laurent Hild, charron à Darmstadt
1634 (2. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 249
Erschienen Agneß Schallerin, weÿl. Niclauß Hildten deß Wagners see. alhie witib, zwar etwaß krancken leibs, doch nichts derto wenigen guten v.stands, mit beÿstand Samuel Weißen deß Rohtgerbers, ihres vogts
hatt in geg. ihres Eheleiblichen sohns Lorentz Hilden Wagners zu Darmstatt bekannt
daß sie demselben wegen der Kindlichen vielfaltigen getrewen hilff, so er ihro nun 18. woch. lang in ihrer Kranckheit erwÿsen, hiemit vfrecht & donirt (…) XXV lb

Agnès Schaller veuve de Nicolas Hild et ses enfants vendent la maison au tonnelier Jean Ortung assisté de son beau-père Antoine Demuth

1634 (10. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 506
(Protocollat. fol. 87.) Erschienen weÿ: Agneß Schallerin mit Niclauß Hildten dem Wagner see: erzeugter Kindern vnd Erben wegen, Christoff Adlern Paßmentmacher, alß vogt Niclauß Hildten, mit beÿstand herren Jacob Katzensteinin alß auß eines Ers. Kleinen rhats mitel anstat erstbesagten Hildten (weil derselb vor achtzehen Jaren in der frembde verschollen) verordneten befehlhabers, Lorentz Hildt der Wagner Zu Darmbstat für sich selbsten, so dann hanß Georg Schantz der Buchbinder alhie, Alß vogt Mariæ Magdalenæ vndt Barbaræ weÿ: Anna Marien Hildin mit Jacob Müller dem Zimmermann alhie erzeugter zweÿer töchtern
haben in gegensein Hanß Ortungs deß Küeffers auch burgers Zu St. (verkaufft) mit beÿstand seines steiffvatern Anthoni Demuthen deß Küeffers kauffte
hauß, hoffstat, vnd höfflin, mit allen and.en ihren gebäwen & alhie Vorm Zollthor neben S. Johann Closters Speicher & hanß Wolff Spitzen deß Schreiners see. Erben, hind. vff vorbesagts Closters gebaw, davon gehen Jährlich vff Lichtmeß 2. gld. gelts St. wehr. S. Aurelien Werck, in hauptgut mit 50. fl. w. Abzulösen, So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 25. lb. d vorbesagtem werck sonst eÿgen, und ist der Kauff, vber die beschwerd geschehen per 350. lb
[in margine :] Erschienen hannß Georg Schantz innamen obstetet, hatt in gegensein deß Käuffers see. hinderbliebener Kind. geordneten Vogts hanß Michel Thomans handelßmanns (…) Act. d 18. 7.bris 1639.
[in margine :] Erschienen hannß Georg Schantz innamen obgemelt, hatt in gegensein Lorentz Bierbaumen Küeffers (…) Actum d. 24. Octobris 1640. Vide in Reg. 1640. fol. 223.

Antoine Demuth se porte garant de son beau-fils Jean Ortung
1633 (6. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 370
Erschienen hanß Ortung der Küeffer burger Zu St.
hatt in gegensein Heinrich Jacoben der St. St. Einspenningers, burgers Zu St. – schuldig seÿen XXV. lb
deßen & [Zu noch mehrer sicherheit] ist erschienen Anthoni Demuth auch Küeffer sein deß Principal Debitoris Stieffvater der hat sich für sich & für diße schuld Zu einem rechten Bürgen, Mit: und und selbst schuldner und selbst Zahler vnverscheidentlich dargeben (…) dafür in specie zu Vnderpfand verlegt Ein Brennhüt mit dreÿen eingemaurten Kesseln und Bütten mit allen anderen ihren zugehörd. Alhie vorm Judenthor Zwischen den Zweÿen waßern neben hanß Jacob Bockhen & neben Samuel haasen, vornen vnd hind. vfs Allmend stoßend gelegen, dauon gehen Jarß 18. ß d. bod. Zinß

Jean Ortung hypothèque une semaine plus tard la maison au profit du tanneur Valentin Trutzel

1634 (ut spâ [16. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 535
Erschienen hanß Ortung, Küeffer, burg. alhie
hatt in gegensein Veltin Trutzels deß Rohtgerbers auch burgers Zu St. – schuldig seÿ XXV. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie vorm Zollthor beÿ der Linden, einseit neben weÿ: hanß Wolff Spitzen deß schreiners see. Erben 2.seit vnd hinden vff S. Johann Closters Speicher stoßend gelegen, so zuuor verhafftet vmb 50. lb S. Aurelien Werck vnd dann vmb 350. lb d Niclauß Hildten s : Erben
[in margine :] Erschienen Veltin Trutzel weÿ: Veltin Trutzels deß Creditoris eheleiblicher Sohn hatt in gegensein Georg Meÿers deß Gremppen (…) Act. den 15. Aprilis 1637

Fils du fournier Jean Ortung, Jean Ortung épouse en 1632 Susanne, fille du potier Nicolas Gickel
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 130)
1632. Dom. IX post Trinit. Hanß Ortung d. Kieffer, hanß Ortungs gewesenen schwartzbecken v. burgers alhie nachgelasner Sohn und J. Susanna, Niclauß Gickels deß Kachlers v burgers alhie eheliche tochter. Cop. 7. Aug. Zu J St Peter (i 67)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 15-v) 1632. Dom. IX post Trinit. Hanß Ortung d. Kieffer, hanß Ortung deß haußbecken nachgelaßener Sohn, Jf. Susanna Niclauß Gittig deß Kachlers allhie eheliche tochter. 7. August J. St. Peter (i 17)

Le tuteur des deux enfants de Jean Ortung vend la maison au tonnelier Laurent Bierbaum.

1640 (19. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 223-v
(Prot. fol. 103. et seqq.) Erschienen hanß Michel Thoman d. handelßmann alhie, Alß vogt weÿ. hannß Ortungs gewesenen Küeffers see. nachgelaßener Zweÿer Kindern mit beÿstand H Philipp Jacob Reißeisens und H Johann Reinhardt Kreßen, Alß vß E. E. großen Rhats mitel hierzu insonderheit deputirt und verordnet (verkaufft)
Lorentz Bierbaum dem küeffer
hauß, hoffstatt und höfflein mit allen Andern ihren gebäwen & Alhie vorm Zollthor, neben S. Johann Closters Speicher & Martin Haffern dem Schreiner, hind. vf vorbesagts Closters gebäw stoßend gelegenn davon gehen Jahrs vff Liechtmeß 2. fl. gelts St. w. S. Aurelien Werck allhie, in hauptgut mit 50. fl. w. wid. keüffig, So ist diß hauß auch noch verhafftet vmb 25. lb erstbesagtem Werck, Mehr vmb 195. lb. 16 ß 8 s weÿl. Niclaus Hildten deß Wagners see. Erben, Rest am Kauffschilling (…) uff sich genommen, geschehen und zugangen für und umb 164. lb

Fils de Valentin Bierbaum, laboureur à Vendenheim, Laurent Bierbaum épouse en 1639 Odile Demuth, fille d’Antoine Demuth (cité plus haut) : contrat de mariage, célébration
1639 (3.9.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 44) f° 24
Heüraths Verschreibung – zwischen dem Erbahrn vndt Bescheÿdenen Lorentz Bierbaum Küeffern, Weÿland Veltin Bierbaums, gewesenen Baursmanns Zu Vendenheim seeligen hinderlaßenem Sohn,
vnd der Ehrn: vnd tugendtsammen Jungfrouwen Othiliæ Demuthin, deß Ehrenhafften Anthoni Demuths, auch Küeffers burgers alhie Zue Straßburg eheleiblicher dochter, am Anderntheil (…)
So beschehen vnd verhandelt Inn dießer deß heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg auff dinstag den dritten tag des monaths Septembris, Im Jahr deß herrnn Alß mann Zahlte, 1639

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 146)
1639. Dnica 12. Trinit. 1. Septembr. Lorentz Pirnbaum Von Vendenheim der Kieffern Veltin Pirnbaum Burgers daselbsten hinderlaßener Sohn, J. Otilia, Anthoni demuth des Kieffers alhie Eheliche Tochter. Mont. 9. Septembris

Laurent Bierbaum devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1639, 4° Livre de bourgeoisie p. 187
Lorentz Bürrbaum der Küeffer von Vendenheim, Empfangt d. Burgerrecht von seiner Haußfrauen Ottilia weÿl. Anthoni Demuth deß Küeffers sell. nachgelaßene dochter umb 8. goldtguld. vnd wüll Zu den Küeffern Zünfftig sein den 21. 7.bris A° 1639.

Laurent Bierbaum est nommé gourmet des caves municipales
1658, Protocole des Quinze (2 R 76)
(f° 90) 21. Maÿ. – Lorentz Bierbaum würd Kellerweinsticher.
Obere Ungeltherren per H. Frantzen referirt, demnach sich vmb die vacirende Kellerweinsticher stell bereits verschiedene Kieffer angemeldet, alß hetten Sie solche examinirt, vnd volgende dreÿ In den Außschtz am tauglichsten ermeß. für den Ersten Lorentz Bierbaum, (2) hanß Niclaus Feuchten (3) Tobiam Burckhard, stehe Zu Mh. Welchen Sie dabeÿ erwöhlen wollen.
Erkandt Ward Lorentz Bierbaum erwöhlt, doch soll Ihme angedütt wd. daß Er Künfftig vermög ordnung, Keine würth od. Weinschanck Zu Kund. gab. solle. Hat Sambst d. 22.ten Eiusdem in pleno daß Juramentum abgelegt.

1642, Protocole des Quinze (2 R 65) Jacob Klein Würth Zum Wildenmann. Ungelts betrug, Diebold Schell, Anthoni Demuth, Lorentz Bierbaum Kieffer. 162.

Laurent Bierbaum hypothèque la maison au profit de la tribu des Jardiniers aux Charrons

1659 (11. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 280-v
Erschienen Lorentz Bierbaum der küeffer
in gegensein H. Hannß Schellen alten Kleinen Rhats Verwanthens alhier alß Zunfft Maÿsters beÿ E: E: Zunfft der Gartner Vnderwagner schuldig seÿe 25. lb und Jacob Schuhmachern Von Mittelbergheim widerumb Vorgestreckhten gelts
Unterpfand sein soll hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren gebäwen & alhie in der Obern Straßen einseit neben Martin Hoffmann anderseit neben der Johanniter Speicher hind. auch vff besagten Speicher stoßend gelegen, davon gehend Jahrs 10. fl. ablößig mit (-) der Elenden herberg

Veuve de Laurent Bierbaum, Odile Demuth se remarie en 1662 avec le tonnelier Sébastien Ritter, fils de Jean Ritter d’Eptingen dans le canton de Bâle.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 126, n° 17)
1661. Sebastian Ritter der Kieffer Joh: Ritters b. zu Ebtingen baßler gebieths ehl. sohn v. Ottilia Lorentz Bierbaum b. v. kieffers nachgelaßene wittib. Copulirt d. 23. Julÿ (i 127)

Sébastien Ritter devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers
1661, 4° Livre de bourgeoisie p. 329
Sebastian Ritter d. Kieffer Von Eptingen Baßler gebiets, empfangt d. burgerrecht von seiner Haußfrawen, Otilia weÿl. Lorentz Bierbaums des Kieffers burgers alhie witt: Umb 8. Godt fl. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Ledigen stands gewesen, würd Zu den Kieffern dienen, Jurav. den 5. Augusti 1661.

Sébastien Ritter et Odile Demuth hypothèquent la maison au profit de la tribu des Jardiniers aux Charrons

1663 (27. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 195-v
Erschienen Sebastian Ritter der Küeffer Maria Otilia sein eheliche haußfraw und Sie Otilia insonderheit mit assistentz Anthoni Demuthß deß ältern ihres eheleiblichen Vatters und Anthoni Demuthß deß Jüngern ihres eheleiblich. bruders beeder Küeffer, alß deroselben hierzu insonderheit erbettener nechster Verwanther, wie auch Herren hannß Henrich Metzgers E.E. großen Rhats alten Beÿsitzers ihres noch ohnentledigten Curatoris
in gegensein H. Diebolten Von Fridelßheim alten Kleinen Rhats Verwanthens alß Ober: und Oswald Mollen Gartners Vnderwagner alß Vnder Zunfft maÿsters beÿ E.E. Zunfft der Gartner Vnderwagner – schuldig seÿen 75 pfund pfenning
Unterpfand sein solle, hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie Vor dem Zollthor ohnfern der Gartner Zunnft stuben, einseit neben Martin Hoffmann dem Schreinern, anderseit neben dem Ordens hauß Zu St. Johann, hinden vf Martin Grosen den Spannern und theilß vf gemelts Ordens hauß stoßend gelegen

Le tuteur des enfants d’Antoine Demuth le jeune et Antoine Demuth le jeune donnent quittance à Odile Demuth, femme de Sébastien Ritter, d’une somme due d’après le contrat de vente passé en 1640. En marge, quittance ultérieure accordée au maréchal ferrant Jonas Faudel en 1697.

1666 (4. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 506
Erschienen hannß Seÿfrid der wagner alß Ehevogt Margarethæ Demuthin und alß Vogt weÿl. Anthoni Demuths deß Jüngern geweßenen Küeffers nunmehr seel. hinderlaßene Kinder, Zuvorderist aber alß, seiner und nachgemelts H Ursini Anzeig nach, mündlich Befelchhaber Anthoni Demuthß deß ältern Küffers seines Schwähers, mit assistentz H Jeremiæ Ursini Notarÿ und alten Kleinen Rhats Verwanthens
in gegensein Otiliæ, Sebastian Ritters deß Käuffers Eheweibs, vorernanten Anthoni Demuthß deß ältern eheleiblich. dochter, mit beÿstand erstermelt ihres Ehevogts
bekannt, dEmnach Er der Vater vff ihr Ottiliæ der dochter und ihr mit weÿl. Lorentz Bierbaum dem Küeffern ihrem vorigen Ehemann nunmehr seel. ehelich erzeugter Kind. alhie vor dem Zoll thor beÿ der Gartner und.wagner Zunfftstuben einseit neben Martin Hoffmann dem Schreiner, anderseit neben einem Speich. dem ordenshauß Zu St. Johann gehörig geleg. 100 Pfund pfenning aus der am 19. martÿ a° 1640. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Kauffverschreibung herkommend. Kauffschilling rests vermög deß, durch obbenambsten H Not. Ursinum in a° 1660. über obgemelts Lorentz Bierbaums deß Küeffers seel. Verlassenschafft vffgerichteten Inventarÿ fol. (-) außstehen, (quittung)
[in margine :] (…) in gegensein Jonæ Faudels des Hueffschmidts alß ietzigen Besitzers der hierinn gemeldten Vor dem Zollthor gelegenen Behaußung (quittung) d. 3. Martÿ 1697.

Odile Demuth meurt en août 1672 en délaissant deux enfants de son premier mariage avec Laurent Bierbaum. L’inventaire est dressé dans la maison. La masse propre aux héritiers s’élève à 307 livres. L’actif de la communauté s’élève à 354 livres, le passif à 336 livres

1672 (21.8.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 42) n° 12
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. die Ehren: vndt tugendtsame fraw Odilia Demuthin, deß Ehrenhafften Sebastian Ritters, Küeffers vndt Burgers alhie zu Straßburg haußfraw nunmehr seel. welche Freÿtags den 2.t dießes monaths Augusti Jüngsthin Zeitlichen todts verbleichenn nach ihrem aus dießer welt tödlichem hinscheÿden Hinder Ihro verlaßen, Welche durch ersternannten Ihren Hinterpliebenen Wittwer, mitt rath, hülff vndt beÿstand deß Edeln vest vnd hochgelehrten auch fürsichtig v weißen Herrn Johann Ulrich Meÿgers J. V. Ddj E. Ehrs. Kleinen Raths alhie Altten Beÿsitzers vnd d. Zeitt Löbl. Vogteÿ gerichts Actuarÿ vnd Burgers alhie, auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren der Ehren: vnd tugendsamen Frawen Mariæ Bierbaumin des Ehrenhafften Hannß Georg Wÿttman Hauß(feurers) vndt Burgers alhie ehelicher haußfrawen, mit beÿstand deßelben, wie auch deß Edlen vest vnd Hochgelehrten auch Fürsichtig vnd weÿßen Herrn Jacob Christoph Maders, J. V. Ddi vndt auch Ehrs. Kleinen Raths alhie Altten Beÿsitzersn vnd dann deß Ehrengeachten Hanß Sÿfridts, Wagners vnd Burgers alhie, alß Jfrn Ursulæ Bierbaumin geschwornen Vogts mit beÿstand deß Ehrenvest fürsichtig vndt weÿßen herrn Joh: Heinrich Metzgers E. Ehrs. Großen Raths alhier Beÿsitzern, Ihres Pfettern, beeder schwestern vndt der ietzt abgeleibten frawen seel. mit weÿl. dem Ehrenhafften vnd Achtbahren Lorentz Bierbaum auch Küeffer vndt weinstichern Burgern alhier, Ihrem vorigen haußwürth sel. ehelich erzeugter beeder döchter vndt ab intestato Hinderlaßener nechster Erben (…) So beschehen auff Mittwoch den 21.ten Augusti A° 1672.

In einer alhie in der Statt Straßburg vorstatt vor dem Zollthor Zwischen St Johanns gaß vnd der Garthner Zunfftstuben gelegener Behaußung, so auch in dieße verlaßenschafft gehörig, vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt
Auff der obern Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Vor diese Cammer, Inn der obern Stueben, Vor dießer Stueben, Inn der Cammer C, Inn der vndern Stueben, Inn der Kuchen
Eÿgenthumb vnd Besserung ane einer behaußung (E.) Item ein gantzer dritter: vnd ein dritter am Zeit Zweÿel ane hauß hoffstatt vnd hoffl. mit allen and. Ihren gebäwen, begriffen weith. rechten Zugehörden Gerechtigkeiten geleg. alhie in d. Statt Straßb. Vorstatt vor dem Zollthor neben St Johann Closters Speicher ein: vnd 2.s neben Martin Hoffmann den Schreinern hinden vff vorbesagtes Closter Gebäuw stoßendt Davon Gehen Jahrs vff liechtmeß 2 fl. gelts Straßb. Wehrung St: Aurelien werck alhier wid.käufig mit 50 fl. Straßb. wehrung. Mehr j lb 9 ß d Zinß, auch St: Aurelien werckh alhie Jährl. vff Laurentÿ in hguth wid. lößig mit 25. lb. Item 3 lb d so hiebevor 3 lb 15 ß ane 5 lb d gewesen gaab man hiebevor Anthoni demuth den älttern Küeffer v Burgern alhier ietz dem Mehrern Hospithal alhie, Jährlichen vff Michaelis war d gantze hauptgut abzulösen mitt 100 lb thutt dise theil 75 lb, die übrige 25 lb d Capital hatt der frn. seel. vatter Ihro in wehrend Ehe zum heürath guth überlaßen, Sonsten über dieße beschwerd. angeschlagen für vnd vmb 125 lb d. Über die gantze Behaußung Ist vorhanden j t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Strßb. anhangendem Contract Insigel deßen dat. den 19. Martÿ A° 1640. Inhaltts welcher gestaldt Lorentz Bierbaum d ietz verstorbenen vorigen haußwürth Hannß Orttungs, auch Küefers vndt Burgers alhie seel. Erben an sich erkaufft. Darbeÿ noch j altter Perg. Kauffbr. besagendt, wie nechst ernadter hanß Orttung seel. solche Behaußung an sich erkaufft.
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths. Wie in dem über weÿl. Lorentz Bierbaumbs geweßenen Küeffers vnd Weinstichers Burgers alhie, der Erben vatters seel. Verlaßenschafft auffgerichtetem Inventario vndt demselben Zu ende annectirtem vertrag fol. 33. fac. 2.da Zubefind.
Der Erben unverändert Guth, Sa. deß Eÿgenthumbs vnd Besserung ane einer behaußung 125, Sa. der Ergäntzung 182, Summa summarum 307 lb – Schulden
Erstl. soll mann Frn Mariæ Bierbäumin, Hannß Georg Wÿdtmans Schwartzbecken vnd Burgers alhie hfren der verheürathen vorig. Ehe Tochter ane Ihrem vätterlichen Guth (…) Item Ursulä Bierbaumin d. noch ledigen dochter (…) Summa 113 lb, Nach deren Abzug 193 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend, Sa. Haußraths 88, Sa. Früchten 1, Sa. wein vnd vaß 73, Sa. holtz, Reÿff, bandt vnd ohngemachter Arbeith, wie auch Zu dem Küffer hand gehörigen werck 95, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 11, Sa. Guldiner Ring 2, Sa. baarschafft 23, Sa. Liegenden Guths o, Sa. Schulden 57, Summa summarum 354 lb – Schulden 336 lb, Nach deren Abzug 17 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 351 lb

Sébastien Ritter se remarie avec Anne, fille du jardinier Martin Wurtz
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 157, n° 41)
1673. Sebastian Ritter der Kieffer undt J. Anna, Martin Wurtzen des Gartners Ehel. Tochter, Donnerstags 18. Sept: (i 158)

Les deux filles de Laurent Bierbaum et d’Odile Demuth, ci nommées par erreur Demuth, vendent la maison à leur beau-père Sébastien Ritter

1673 (21.Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 357
(Prot. fol. 29) Erschienen Maria Demuthin, mit beÿstand Hannß Georg Wÿdmanns deß haußfeurers ihres Ehevogts, und Ursula Demuthin mit assistentz Andres Benders deß Schneckhenmachers ihres Ehemanns, weÿl. Otiliæ Demuthin nunmehr seel. nachgelaßene eheliche döchter
haben in gegensein Sebastian Ritters deß Kieffers ihres Stieffvatters (verkaufft)
hauß, hoffstatt und höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten in der Vorstatt Vorm Zollthor, einseit neben St. Johann Closters Speicher, anderseit neben Erich Schmidt dem Barbierer hinden uff Vorbesagten Closters Gebäw stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Lichtmeß 2. fl. Gelts Straßburger wehrung widerlößig mit 50. fl. erwehnter Wehrung der Fabric St. Aureliä, Item 1. lb 9. ß Zinnß termino Laurentÿ widerkäuffig mit 25. lb. erwehnter Fabric Und dann 3. lb ablößig mit 75. lb dem Mehrern Hospital – dann obwohlen erwehntes ietzt Verkaufftes hauß annoch umb 75. lb der Gartner Zunfft verhafftet seÿe, so habe Jedoch der Käuffer außerhalb dießer Kauffs selbige übernohmen – umb 350 Gulden

Sébastien Ritter hypothèque la maison au profit de Jean Thiébaut von Fridolsheim, assesseur des Quinze.

1673 (23.Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 361
Sebastian Ritter der Küeffer
in gegensein daß Ehrenvest Fromm und wohlweÿsen Herren diebolds Von Fridolßheim deß beständigen Regiments der Herren XV. – schuldig seÿe 100. lb, daß Er damit nach beschriebene Behaußung von Maria und Ursula den Demuthischen Schwestern erkauffen Vff den Kauffschilling 116. lb bezahlen können
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der Vorstatt underwagner einseit neben deß Closters St. Johann Speicher, anderseit neben Erich Schmidt dem Barbierer, hinden uff Vorbesagts Closters Speÿcher stoßend gelegen

Sébastien Ritter vend la maison au maréchal ferrant Jean Jacques Hirsch. En marge, quittance remise en 1698 à Jonas Faudel.

1673 (8. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 510
(350 lb.) Sebastian Ritter der Küeffer
in gegensein hannß Jacob Hierschen deß Hueffschmidts mit beÿstand Johann Kuglers deß Zollers am Cronenburger thor seines noch ohnentledigten vogts und hannß hirschen deß hueffschmidts seines eheleiblichen Vatters
hauß hoffstatt und höfflin, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in vor statt underwagner einseit neben St Johann Speicher anderseit neben Erich Schmidt dem Barbierer, hinden uff vorbesagten Speicher stoßend gelegen, welche Behaußung umb 50. fl. straßburg. wehrung und umb 25. lb beede Posten der Fabric St. Aureliæ, Item umb 75. lb dem Mehrern Hospital alhier, So dann umb 58. lb 6 ß 8 d. den Demuthischen Schwesteren Verhafftet – umb 165. lb
[in margine :] Erschienen Maria Bierbaumin, hannß Georg Wÿdmanns deß Haußfeurers Eheweib und Ursula Andres Benders deß Schreiners eheliche Haußfrau, und Jede mit beÿstand ihres Ehevogts (…) Ihnen Zugestandene 58. lb (empfangen) Act. 21. Januar. a° 1675.
[in margine :] (…) in gegensein Jonæ Faudels deß Hueffschmidts alß ietzigen Besitzers der hierinn beschriebenen in der Vorstatt Underwagnern gelegenen Behaußung (quittung) act. d. 13.ten februar. 1698.

Assisté de son père Jean Hirsch et de son tuteur Jacques Kugler, Jean Jacques Hirsch hypothèque le lendemain la maison au profit du salpêtrier Jean Vix. En marge, quittance remise au maréchal ferrant Jean Bernard Rutilius

1673 (9. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 513-v
hannß Jacob Hirsch der Hueffschmidt mit beÿstand Johann Kuglers deß Zollers am Cronenburger thor seines noch ohnentledigten Vogts, und hannß Hirschen deß hueffschmidts seines eheleiblichen Vatters
in gegensein Hannß Vixen deß Salpeter sieders – schuldig seÿe 175. lb, daß derselbe damit nach beschriebene behaußung erkauffen und bahr bezahlen können
Unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen alhier in Vorstatt Vnderwagner, einseit neben St Johanns Speicher, anderseit neben Erich Schmidt dem Barbierer, hinden uff gedachten Speicher stoßend gelegen, welche Behaußung Vorhien noch umb 25. lb. und 50. fl. straßburger wehrung in zweÿen Posten der Fabric St. Aureliæ, Item umb 75. lb dem Mehrern Hospital alhier, So dann umb 58. lb 6 ß 8 d. den Demuthischen Schwesteren Verhafftet
[in margine :] (…) in gegensein hannß Bernhard Rutilius deß huffschmidts alß jetzigen Debitoris (quittung) Act. d. 6.ten Jan. 1683

Jean Jacques Hirsch s’adresse aux Quinze pour devenir maître. La tribu objecte qu’il manque au pétitionnaire un trimestre à son tour de compagnon. Jean Jacques Hirsch déclare que son père l’a rappelé parce que la maladie l’empêchait de servir ses clients et qu’il travaille pour lui depuis cinq ans et demi. Les Quinze estiment qu’aucune dispense n’est nécessaire parce que le règlement a été adopté après le départ de Jean Jacques Hirsch.
1673, Protocole des Quinze (2 R 89)
(f° 230-v) Sambstags den 18.t Octobr. – Hans Jacob Hirsch Contra die Sammentliche Meistersch. der Hueff: vnd waffen Schmidt
Hans Jacob Hirsch der Ledige Hueff Schmidt Contra die Sammentliche Meisterschafft der Hueff vnd waffen Schmidt per Dr. Bitschen überreicht Unterthäniges Ansuchen Und bitten, Vermelt daß Er das handwerck beÿ seinem Vatter erlernt, darauf in die 7 Viertel Jahr gewandert, auch noch länger darausen Zu bleiben resolvirt gewesen, wan nicht Sein Vater mit einer langwirigen Kranckheit wär angegriffen worden, dergestalten daß Er seinen Kunten nicht mehr abwarten Können, deßwegen Ihme mit der arbeit Zu hulff Zu kommen beschrieben, darauf Er sich gehorsamblich eingestelt und seithero beÿ Ihme auf 5 ½ Jahr in arbeit gestanden, anietzo aber da Er ein eigene werkstatt aufzurichten willens gewesen, habe E. E. Meisterschaft der Hueff vnd waffen Schmid Ihne als einen mit Meister nicht annemmen wollen, weilen Er die ihn Ihren Articklen bestimbte Zeit nicht völlig gewandert, da doch die Artickel ein Viertel Jahr hernach als Er wider allhier gewesen confirmirt worden, bit also gemelter Meistersch. Zu injungien Ihne für einen Mit Meister auf vnd anzunemmen.
Wilt nomine citirter Meisterschafft, weilen dießes begehren wider Artickel vnd dahero den Meistere Zu dipsnsiren nicht gebährt, als wollen sie solches Mghh. dispensation überlaßen. Dr Bitsch setzt ingleichem die Sach Zu Obrigkeitlicher dispensation, In der umfbrag ward errinnert, weilen die Artickel nach Seiner abreis aufgericht word. Er Keiner dispensation einmal nöthig habe. Erkanndt, wird Imploranten in Seinem begehren willfahrt.

Jean Jacques Hirsch épouse en 1673 Anne Marie, fille du boucher Chrétien Scheubel : contrat de mariage, célébration
1673 (24.12.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 18, Vol. 2, Notariat Protocolla) f° 65
Eheberedung Zwischen dem Ehrsammen und bescheidenen Mr Hannß Jacob Hirschen dem Ledigen hueffschmidt deß Ehrenhafft Mr Hanß Hirschen auch hueffschmidts und Burgers alhie Zu Straßburg ehelichem Sohn alß Braütigamb ahn Einem
So dann der Ehren v. Tugendsammen Jungfr. Annæ Mariæ Scheubelin, des auch Ehrenhafften Christian Scheubels auch burgers und Metzgers alhie ehelicher dochter, alß hochzeiterin andern Theils (…)
So beschehen vnd verhandelt in deß heÿl. Reichß Freÿn Statt Straßburg Mittwochs den 24. Xbris alß man nach der seeligmachenden Menschwerdung Jesu Christi Zahlte 1673 Jahre

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 41 n° 279)
1674. Domin. post Nov. Ann et 1. Epiph. den 4 et 11. Jan. Johann Jacob Hirsch der ledige huffschmidt, Johann Hirsch. deß burgers v. Huffschmidts allhier ehelich. Sohn, Jfr. Anna Maria Christian Scheibels deß burgers vnd Metzgers allhie eheliche tochter, Zu St. Thoman (i 22)

Jean Jacques Hirsch meurt en juillet 1681 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la maison. La masse propre à la veuve est de 186 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 295 livres, le passif à 260 livres.

1681 (14. 7.br), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 15) n° 25
Inventarium undt Beschreibung aller undt Jeder Haab, Nahrung undt Güethere, Liegender undt Vahrender Keinerleÿ davon außgeschloßen, So weÿl. der Ehrsame und bescheidene Mr Hanß Jacob Hirsch, gewesenen burger undt huffschmidt Zu Straßburg welche den 14.ten Julÿ, des noch lauffenden 1681.ten Jahrs diese Weldt gesegnet Verlaßen, welche auf gebührliches ansuchen, erfordern und begehren, des auch Ehrsammen undt bescheidenen hanß hirschen auch Burgers und huffschmidts alhie, alß geordneten undt geschwornen Vogts Annæ Mariæn des Verstorbenen mit hernach bemelter seiner hinderbliebenen Wittiben ehelich erzeugtes döchterlin, undt einigen ab intestato hinderlaßenen Erben inventirt durch die Ehren und tugendsahme Fr. Annam Mariam Scheübelin die hinderbliebene Wittib, mit beÿstandt des Ehrenvesten vnd vorgeachten herrn Dietrich Wehrbeckhs Weiß Leinwath händlers und beÿsitzers alhie ihres Schwagers und geordneten Vogts (…) so beschehen Mittwochs den 14. Septembris 1681.
Bericht. Demnach beÿ Inventierung dießer Verlaßenschafft gleichbalden sich erzeigt, d. der Wittibin zugebrachtes guth meistens alienirt, vndt dahero mann derselb. Zimlich Zuergäntzen haben werde, auch etliche Starcke posten Theilbahrer Passiv-schulden Vorhanden, welche nicht allein d. theilbahr sondern auch der Erbin Unverändert Vermögen /:wann nicht die Theilbahren Activ schulden welche alls auf dem Land stehen, Vor guth vndt das hauß in einem solchen hohen anschlag eingetragen worden wehre:/ vmb ein Merckliches übertreffen hätten (…)

In einer in der Statt Straßburg der Vorstatt underwagnern gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung hat sich befunden alß Volgt
Schreiner. In der Kammer A, In der Kammer B, Vor dieser Cammer, In der Obern stub, Im obern hauß Ehren, In der Kammer C, In der Undern Stub, In der Kuchen, In dem Keller
Eügenthumb ahne einer Behaußung. Ein hauß, hoffstatt höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen weithen Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg dero Vorstatt underwagnern einseith neben St Johann Speicher anderseith neben Erich Schmid dem barbierer hinden vff Vorgedachten Speicher stoßend, Davon gehet jährlich / Solche ist umb 50. fl. Straßb. Wehrung und 25. lb. der Fabric Zu St: Aureliæ, Item umb 75 lb d dem Mehrern Hospithal alhier, Mehr Hanß Fixen Salpetersiedern soll man in Capital 175 lb. So dann umb 58 lb 6 ß 5 d den demuthischen Schwestern Verhafftet, vnd also über dieße vorhandene beschwerden freÿ ledig undt eigen hieher angeschlagen pro 165 lb
Darüber Vorhanden i. Perg: in alhiß. Cancelleÿ Contractst: gefertigte Kauff verschreibung datirt den 8. Septemb. 1673. mit N° 1 sign: Ferner Vorhanden j alter Kauffb: in allhieß: Cancelleÿ Contractst: gefertigt datirt den 21. Junÿ 1673. und auch mit 1 sign:
Der Wittwe unverändert Vermögen, Sa. hausraths 3, Silbergeschmeidt 2, Guldine Ring 1, Ergäntzung 147, Summa summarum 186 lb
Der Erbin und Theilbar guth, 1 Heinrich 41, Werckzeug 31, Haus 165, Activ Schulden 57, Summa summarum 295 lb – Passiva 260, Verbeliben 34 lb
Schulden, Item der Wittib soll mann wegen ihres unveränderten Gutts Ergäntzung 147 lb
Ergäntzung der Wittiben unveränderten Gueths. Vermög eines über frawen Annæ Mariæ Scheublin inn den Ehestand Zugebrachten Nahrung und von eingehendts unterzeichnetem Notario den 8. Jan: 1674 darüb. auffgerichten undt außgefertigten Inventarÿ

La veuve se remarie en 1682 avec le maréchal ferrant Jean Bernard Rutilius, originaire de Bienne, dont le beau-père Claude Hansmetzger habite à Strasbourg : contrat de mariage, célébration (remarque, Jean Bernard Rutilius n’est pas inscrit dans les livres de bourgeoisie)

1682 (24.4.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 57) f° 336-a
Eheberedung Hans Bernhard Rutilÿ deß Ledigen hueffschmidts und Fr. Annæ Mariæ Scheublerin
zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Hannß Bernhard Rutilio, dem Ledigen hueffschmidt und burger alhie, als hochzeiter an Einem, So dann der Viel Ehren und tugendsamen Fr. Annæ Mariæ Scheüblin weÿl. Meister Hannß Jacob Kirschen auch gewesenen hueffschmidts und burgers alhier seel. hinderlaßener Wittibin als hochzeiterin am andern theil
darbeÿ dann in beÿsein und durch freündliche underhandlung der Wohl Ehrenvest Vorgeachten Ehrsam und bescheidenen herrn Clad Hanns Metzgers deß Metzgers sein deß hochzeiters Stieffvatters, herrn hannß Caspar Schmiden Wagners nahen anverwanthens und herr hannß Conrad Wörners hueffschmidts seines geordnet und geschworenen Vogts auff sein deß Bräütigambs auff Ihr der Hochzeiterin seithen aber Hern Dietrich Wehrbeckhen Weiß Leinwath händlers Ihres geodneten und geschwornen Vogts und hanß hirschen Ihres Schwagers
So beschehen und verhandelt in der Königlichen feÿen Statt Straßburg Freÿtags den 24. Aprilis St. N. 1682 – Johann Friderich Ösinger Notarius publicus juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 192 n° 16)
1682. Majus d. 21. Hans Bernhardt Rutilius d. ledig huffschmidt H. Davidt Rutilÿ Amptschaffners zu Biel hinterl. ehl. Sohn, vnd Anna Maria Hans Jacob Hirschen deß huffschmidt vnd burgers alhie hinderl. W. (i 193)

Jean Bernard Rutilius et Anne Marie Scheubler hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Jean Christophe Ortner, ancien greffier à Barr. En marge, quittance remise à Jonas Faudel en 1698.

1691 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 693
hans Bernhard Ruttilius, der Hueffschmid, und Anna Maria gebohrne Scheublerin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Dietrich Wehrbeck, und Johannis Weißen deß Schuhmachers ihrer beed. Schwäger
haben in gegensein H. Johann Georg Beÿerbachs, Schaffners Zum alten St. Peter, alß Vogts weil. H. Johann Christoph Orttners gewesenen Ambtschreibers Zu Barr sel. 2. Kinder – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, hauß hoffstatt höfflein mit allen deren Gebäuen rechten und Zugehördt. allhier in der Vorstatt Und.wagnern einseit neben St. Johann Speicher, and.seit neben Weÿl. Erich Schmids gewes. babierers und wundartzts sel. Erb. hind. auff vorbesagt. Speicher stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Jonæ Faudels deß Hueffschmidts als ietzigen Besitzers der hierinn ged. in der Vorstatt Under Wagnern gelegenen Behaußung (quittung) den 13. feb. 1698

Anne Marie Scheubler fait dresser un inventaire en l’absence de son mari. Les experts estiment la maison à 450 livres. La masse propre à la femme est de 171 livres. L’actif de la communauté s’élève à 190 livres, le passif à 291 livres

1692 (18.10.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 16) n° 24
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so Meister Hannß Bernhard Rutilio dem hueffschmidt, und frawen Annæ Mariæ Scheüblerin, beeden Eheleuthen vnd burgeren alhier Zu Straßburg eigenthümlichen Zuständig, Welche Nahrung auf erfordern, ansuchen vnd begehren deß Ehrenvest vnd wohlgeachten herrn Johann Jacob Liechteißen, Specereÿ handlers v. burgers alhie, als der Frawen geordnet und geschworenen Vogts, Vorgenommen, ersucht vnd inventirt, durch sie die Frau, wiewohlen in abweßenheiyt deß Manns, weilen derselbe über beschehenes Verkünden dem Geschefft nicht beÿwohnen wollen (…) Actum Sambstags den 18. 8.bris A° 1692.
Copia Heüraths Verschreibung

In einer alhier Zu Straßburg ane der Weißenthurn straß gelegener v. in diese Nahrung gehöriger behausung befunden worden wie volgt
Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dieser Cammer, In der Obern stub, Im hauß öhren, In der Cammer C, Auff dem Gang, In der undern Wohnstub, Im hauß öhren, Im Hoff, In dem Keller
Eÿgenthumb an einer Behaußung. Item hauß, hoffstatt vnd höfflein mit allen dero gebäwen, begriffen weiten, Rechten, Zugehörden vndt Gerechtigkeiten, Gelegen in der Statt Straßburg Vorstatt Underwagnern einseith neben St Johann Speicher, anderseith neben Weÿl. Joh: Jacob Vogels deß barbierers Zu Barr seel. Sohnlein, hinden auff Vorgedachten Speicher stoßend. Welche behausung umb 50. fl. Straßburger Wehrung vnd 25. lb. d. Cap: der Fabrick St: Aureliæ Pfarrkirchen, Item umb 75 lb d dem Mehrern Hospithal alhier, Mehr 37. lb 10 ß d H. Hannß Conrad Wörner dem huff: v. Statt schmidt, So dann 58 lb 6 ß 8 d Capital dene demuthischen döchtern modo Abraham Heÿdeln dem ältern G.U.W., sonsten freÿ ledig vnd über solche beschwerden durch d. St. St. geschworne werckhleüth æstimirt p 227. lb 18 ß 4 d. Darüber sagt i. perg: Kbr.mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt, datirt d. 8. 7.bris 1673, dabeÿ j a. perg. Kbr. in allhiesig: Cancelleÿ Contractstub gefertigt datirt d. 21. Junÿ 1673. beede mit N° 1 signirt
Ergäntzung der Frawen unveränderten Gueths. Vermög deß über weÿl. Meister Hannß Jacob Hürschen, geweßenen hueffschmidts undt burgers alhie Zu Straßburg als der Frawen Ersten haußwürths Verlaßenschafft durch auch Weÿl. H. David Ösingern den Notarium seel. den 4. 7.bre aô 1681. auffgerichtem Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. unverändert Vermögen, Sa. haußraths 80, Sa. Werckzeugs Zuem hueffschmidt handwerckh gehörig 55, Sa. Silbergeschmeidts 2, Sa. Guldener Ring 9, Sa. Eigenthums an einer behaußung 227, Sa. der Schulden 46, Ergäntzung (66, abg. 191, Zuviel 124), Summa summarum 422 lb – Schulden 251 lb,verpleibt 171 lb
Das Theilbahr Gutt, Sa. haußraths 18, Sa. Werckzeugs Zum hueffschmidt handwerck gehörig 2, Sa. Silbergeschirrs 3, Sa. Baarschafft 17, Sa. Schulden 148, Summa summarum 190 lb – Schulden 291 lb, Übertreffen also solche Passva hievorstehende des Mannß unverändert b. die theilbahre Nahrung dem anschlag nach umb 101 lb – Conclusio 54 lb
Abschatzung Dinstags d. 16. Xberis 1692. Weillandt deß Ehrbahren Cit. beschaid.nen Meister Johann Bernhart Rudellius, burger vnd hoffschmidt, See: hinder Laßene fraw Wittib vnd Erben, behaußung allhie in der Statt Straßburg, in der Weißen thurn Straß, Ein Seitzs Neben, H Johann Carlin Vogell geweßner babierer See: hinder Laßene Erben, ander Seitzs Neben der H Johanniter Speicher, hinden auff eine behaußung denn H Johannter gehörig Stoßend, Welche Behaußung Sampt hinder gebeÿ vnd Neben Gänge höfflein, auch überige begriffen recht vnd gerechtigkeiten wie solches in der besichtigung befunden, vnd dem Jetzigen preiß vnd wehrt Nach angeschlagen vor vnd vmb Nein hundert Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frauen Werckhs, Johannes Feÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hoffs.

Anne Marie Scheubel veuve de Jean Bernard Rutilius meurt en avril 1695 en délaissant une fille de son premier mariage et trois fils du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison au Bain-aux-Plantes. L’actif de la succession s’élève à 169 livres, le passif à 56 livres.
1695 (21.4.), Not. Lang (Jean Henri, classé sous 25 Not 115) N° 8
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendsame Fraw Anna Maria Rutiliußin gebohrne Scheübelin, auch Weÿl. Mr Hannß Bernhard Rutilÿ geweßenen Hueffschmidts und burgers alhier Zu Straßburg nunmehr beede seel. nachgelaßene Wittib, nach ihrem den 15.ten hujus aus dießer welt genommenem tödliche ableiben zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten Michael Wanners deß becken vnd burgers alhier, als geschwornen Vogts, Annæ Mariæ Hürschin, der Jetzt abgeleibten Frawen seel. mit Weÿl. Mr Hannß Jacob Hürschen geweßen hueffschmidt und burgern alhier nunmehr seel. in Erster Ehe erzeugter dochter, So dann Hn Daniel Schnitzlers auch hueffschmidts und Burgers alhier, als geschwornen Vogts Hannß Bernhards, Hannß Conrads und Christians der Rutiliusen dießer dreÿ der Jetzt Verstorbenen mit Weÿl. Mr hannß Bernhard Rutilio, ebenmäßig Geweßenen Huffschmidt und Burgern alhier in Zweÿter und letzter Ehe erzeugter Söhn alß aller vier derselben zu vier gleichen portionen und Antheilen ab intestato nachgelaßener rechtmäsiger Erben, vorgenommen ersucht und inventir durch die Ehr: und tugendsamen Jungfrau Annam Mariam Hürschin der Verstorbenen Gesch(-) als welche biß sato in dem hauß gewesen (…) Actum Donnerstags den 21. Aprilis 1695.
Copia der Verstorbenen auffgerichter Disposition
In einer alhier Zu Straßburg beÿm Pflantzbad gelegener und in dieße Verlaßenschafft nicht gehöriger behaußung befunden worden wie volgt
In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im haußöhren
Werckzeug Zum Hueffschmidt handwerck gehörig
Rubricæ hujus inventarÿ, Sa. haußraths 48, Sa. Werckzeugs Zum Hueffschmidt handwerck gehörig 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. Guld: Ring 4, Sa. Baarschafft 106, Summa summarum 169 lb – Schulden 56 lb, Nach deren Abzug 112 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 147 lb

Compte que rend le maréchal ferrant Daniel Schnitze de la gestion des biens qui appartiennent à Jean Conrad Rutilius
1699, Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6244) n° 572
Rechnung Mein Daniel Schnitzlers, huffschmidts burgers alhier Zu Straßburg, alß geordnet und geschwornen Vogts Hanß Conrad Rutilÿ, huffschmidts weÿl. hanß Bernhardt Rutilÿ gewesenen huffschmidts mit auch weÿl. frawen Anna Maria Schäubelin, beed. Eheleuth. seel. ehelich. erzeugten Sohns, [inhaltend] waß Ich Vom 9. Martÿ ao. 1695. als nach absterb. d. Mutter biß d. 6. Junÿ ao. 1699. ernanten meines vogts Sohns weg. eingenommen, außgegeb. undt sonst. vögtlich. weiß verrichtet und verhandelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Anne Marie Scheubel veuve de Jean Bernard Rutilius vend la maison au maréchal ferrant Jonas Faudel et à sa femme Marie Barbe Vetter.

1693 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 101-v
(prot fol. 20.b) Erschienen Anna Maria gebohrne Scheublin weÿl. Johann Bernhard Ruttilÿ, geweßenen Hueffschmids sel. hinderlaßene wittib, mit beÿstand H. Johann Jacob Liechteißens, deß Specereÿhändlers Ihres, und hans hirschen, deß hueffschmidts Ihres töchterleins erster Ehe vogts (unterzeichnet) annamaria ruttilesin
in gegensein Jonä Faudels, deß hueffschmidts und Mariæ Barbaræ gebohrner Vetterin mit beÿstand Hn Caspar Schmidts, deß wagners, deren noch ohnentledigten Vogts
hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebaüen, begriffen,n zugehördten und Gerechtigkeiten allher in d. Vorstatt Und.wagner einseit neben St Johann Speicher, and.seit neben Friderich Vogel weil. hans Carl Vogels gewesenen Barbierers hinterlassenen Sohn, hind. auff besagt. Speicher stoßend gelegen, welche behaußung umb 50 fl. Straßb. wehr. Item umb 75 lb Capital (Mehr umb 50 lb, ferner umb 100 lb Capital, Item umb 50 lb Capital, So dann umb 50 lb Capital verhafftet) – geschehen umb 525 pfund

Originaire de Wasselonne et fils du garde-forestier Jean Faudel, Jonas Faudel épouse en 1692 à Illkirch, avec la permission des Conseillers et des Vingt-et-Un, Marie Barbe Vetter, fille du maréchal ferrant Sébastien Vetter : contrat de mariage, célébration
1692 (17. 8.bris), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5892)
Eheberedung – zwischen Jonas Faudeln, Hueffschmidt von Waßlenheim gebürtig, weÿl. Hn Jacob Faudels, gewes. Oberförsters über Elmersforst undt Odenwaldt seel. nachgelaßenen ehelichem Sohn, als hochzeiter, ahn einem,
So dann Barbaræ Vetterin Herrn Sebastian Vetters hueffschmidts burgers alhier eheleiblichen tochter als hochzeitherin am andern theil
welches beschehen inn Straßburg freÿtags den 17. Octobris Anno 1692. (unterzeichnet) jonas faudel Als hochzeiter, Caspar Schmidt als der hochzeÿderin vogt
Protocollum tertium, f° 71

Le pasteur nomme Jean Fautel le marié qui signe Jonas Faudel
Mariage, Illkirch (luth.)
1692 den 20. Octob.St. N. sind auß Erlaubnus der Hh Räth vnd xxi copulirt und eingesegnet worden Johannes Fautels, huffschmidt, gebürtig Von Waßlenh. Jacob Fautels, burg. in Waßlenh. vnd Ober Förster vber Odenwaldt, Vnd Anna Barbara seiner Ehel. haußfr. ehl. Sohn Vnd burg. in Straßburg, Maria Barbara, Sebastian Vetter, burg. vnd Huffschmidt in Straßburg, vnd Anna Maria seiner ehl. haußfr. ehl. Tochter unterzeichnet Jonas faudel Als hochzeiter, Hanß Jacob Fauttel alß bruder, Maria Barbara Vötterin als hochzeiterin (i 52)

Permission accordée par les Conseillers et les Vingt-et-Un
1692 Conseillers et XXI (1 R 175)
(p 267) den 20.t Octob. 1692. – Jonas Fautel umb copulations schein.
Salm. nôe Jonas fautels des ledigen huffschmidten von Waßlenheim vnd Maria Barbara Sebastian Vetters hiesigen burgers und huffschmidts dochter welche bis Zukunfftig woch Zu Illkirch mit einander sich copuliren laßen wolen, biten umb permission. Erkant willfahrt. – H. XXI. Brackenhoffer, Rathh. Körner.

Jonas Faudel devient bourgeois cinq jours après son mariage
1692, 4° Livre de bourgeoisie p. 624
Jonas Fautel Von Waßlenheim der huffschmid, weÿl. Jonas Fautels des gewesten Ober försters daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht von Maria Barbara Vetterin seiner jetzmahligen haußfr. gratis, ist Zuvor ledig. stands gewest, und wird Zu E. E. Zunfft der schmid dienen. Jur. d. 25. 8.br. 1692.

Il fait baptiser un fils un peu plus de deux mois plus tard.
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 180-v)
den 4. Jenner A 1693 getauft Worden ein Sönlin mit dem namen Joh: Jacob dessen Eltern Jonas faudel Huffschmid v burger alhie Maria Barbara Vetterin, Tauffzeugen H Philips faudel Pastetenbeck v burger alhie Hans Jacob Fürling glaser v burger Susanna Maria Hanß Jacob Faudels Sattlers v burgers alhie eheliche haußfrau (i 184)

Jonas Faudel hypothèque la maison au profit de son frère sellier Jean Jacques Faudel pour en régler le prix d’achat.

1694 (4. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 594-v
Jonas Faudel der hueffschmidt (unterzeichnet) jonas faudel
in gegensein Hans Jacob Faudels, deß Sattlers, seines leiblichen bruders, schuldig seÿe 150 pfund, Ihme zu völliger abricht: und bezahlung der jenigen 600 fl. Kauffschillings Rest welche auf hernach beschriebener behaußung annoch gestand. (unterzeichnet) Hans Jacob Fauttel
unterpfand, Hauß, Hoffstatt, Höfflein, mit allen deren gabaüen, begriffen, rechten und Zugehördten, allhier in der Vorstatt Under Wagnern, einseit neben St. Johann Speicher, anderseit neben Friderich Vogel dem ledigen barbierer hind. auff besagten Speicher stoßend gelegen

Jonas Faudel meurt en octobre 1728 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 550 livres mais cette somme devient 690 livres quand elle est reportée dans l’inventaire. La masse propre à la veuve est de 933 livres, celle propre aux héritiers de 510 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 379 livres, le passif à 1 353 livres.

1729 (4.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 23) n° 540
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und Vahrender, Verändert und ohnveränderter, überall nichts davon ausgenommen, so Weÿland der Ehren: und Wohlvorgeachte Herr Jonas Fautel, der geweßene Hueffschmid und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel.r als derselbe Sonntags den 31.ten Octobris des Zurückgelegten 1728.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenem tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft, auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des seelig. verstorbenen mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Zu gleichlingen portionen und antheilern Verlaßener Erben (…) inventirt durch die Viel Ehren: und tugendsame Frau Mariam Barbaram Fautelin gebohrene Vetterin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehren und Wohl vorgeachten Herrn Cladÿ Hanns Metzgers des Metzgers und burgers allhier zu Straßburg Ihres geliebten Schwesters und geschwornen vogts – So beschehen in Straßburg auf Montag den 4.ten Aprilis et seqq. Anno 1729.
Der Abgeleibte seeliger hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen wie volgt. 1. Meister Johann Jacob Fautel, den huffschmid und burgern allhier den ältisten Sohn, welcher in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden. 2.do Meister Johann Friderich Fautel den Metzger und auch burgern allhier, den ohneins ältesten Sohn, so absens, in deßen Nahmen hernach benahmster Herr Deputatus Zugegen gewesen, 3.tio Herrn Johann Philipp Fautel, den Ledigen Handelsmannn welcher in Paris in der Herren Kornmänner handlung in Condition stehet, deßwegen ebenmäßig abweßend, und in seinem Nahmen hernach berührter Herr Deputatus hiebeÿ erschienen. 4.to Frau Mariam Salome Finckin gebohren Fautelin, Meister Georg Jacob Fincken des Metzgers in Carlsruh Marggräff. Baden durlachischer Herrschafft eheliche Haußfrau, welche allhier ohnverburgert und abweßend, dahero in dero Nahmen aus E: E: Kleinen Raths Mittel, Krafft Extractus Memorialis Von 23.ten Martÿ hujus Anni zu dießem geschäfft in Specie deputiret worden, Herr Johann Conrad Simon der Peruquenmacher und vor Ehrengedachter Kleinen Raths jetzig wohlmeritirten Assessor welcher auch in Persohn dem geschäft abwartete, 5.to Herrn Johann Daniel Fautel, Jurius Studiosum, so mehrjährig und ohnverburgert daherio in selbst eigener Persohn beÿ dem geschäfft sich eingestelt, So dann 6.to Jungfer Mariam Barbaram Fautelin, deren geschworner Vogt Herr Johann Bezold der Gastgeber zur Linden und burger allhier, welcher nomine seiner Curandin dem geschäfft persönlichen beÿgewohnt. Alßo alle Sechs des verstorbenen seel. mit eingangs angeregter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlte Söhn und töchter, auch ab intestato Zu Sechs gleichlingen portionen und antheilern verlaßene Erben.
Copia Heuraths Verschreibung – Copia Codicilli reciprocj

In einer allhie Zu Straßburg ane der Vorstatt Weißenthurn Straß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießem Gemach, In der Cammer D, Im Obern haußöhen,, In der Obern Stub,, In der Wohnstub, In der untern Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine Behaußung, Hoffstatt und Höfflein, mit allen deren gebaüen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Unterwagnern, einseitt neben St Johann Speicher, anderseit neben Herrn Friderich Vogel dem Chirurgo, hinden auf besagten Speicher stoßend, davon reicht mann Jährl. der Statt Straßburg Pfenningthurn termino Johannis Baptistæ j lb 10 ß d bodenzinß, Sonsten gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und über dieße Beschwährde durch (die Werckmeistere) laut überschickten schrifft. Abschatzungs Zeduls vom 26.ten Martÿ Anno 1729. angeschlagen per 690. lb. Darüber sagt ein teutscher perg. Kauffbrieff, in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangedem Insiegel corroborirt de dato 9.ten Februarÿ Anno 1693. Dabeÿ ferner ein alter teutscher in berührter der Statt Straßburg Contract Stub auffgerichteter und mit dero anhangendem Insiegel becräfftigter Perg. Kauffbrieff, de dato 21. Junÿ Anno 1673. So dann ein alter perg. Kauff und Zween abgelößte Zinnßbrieff.
(W.) It. 8/84.ste oder 2/21.ste theil Vor ohnvertheilt von und ane einer Vorder und hinder behaußung so vor dießem die Herberg Zum Goldenen Löwen zu Straßburg im Goldgießen (…)
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Christina Vetterin gebohrene Wörnerin, weÿl. Hn Sebastian Vetters des ältern geweßenen huffschmidts und E: E: Kleinen Raths alten Assessoris seel hinterbliebene Frau Wittib als dißorths der Weißbeck Stieff Mutter wegen solcher Iher Stieff Mutter wegen wolcher Ihrer Stieff tochter ad dies vitæ Zu usufruiren hat.
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Herr Cladÿ Hanns Metzger der Metzger und burger allhier Zu Straßburg Von weÿl. Frauen Anna Maria Hannß Metzgerin geb. Vetterin seinner geliebten haußfrauen, als dißorts der hinterbliebeneen Wittib eheleiblicher Schwester nunmehr seel. Zeit Lebens zu genießen hat
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Erstl. Vermög eines Summarischen Calculi und Berechnung über Weÿl. Frauen Annæ Mariæ Vetterin geb. Schmidin der Wittib eheleiblicher Mutter seel. Verlaßenschafft in Anno 1713. den 16.ten Martÿ durch Hn Not. Jacob Christoph Pantrion
Ergäntzung der Erbenermanglenden ohnveränderten Guths, Nach besag Designation über des Verstorbenen sel. von auch weÿl. Frauen Anna Barbara
Rothaanin geb. Willmännin auch weÿl. H Johann Rothhaans des geweßenen Schultheißen Zu Waßlenheim nunmehr seel. hinterlaßene Wittib
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 27, Sa. Silber geschmeids 4, Sa. goldener Ring 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 62, Sa. antheils ane einer behaußung 109, Sa. schulden 50, Erg. (872, abgang 59, restirt) 813, Summa summarum 1073 lb – Schulden 137, Nach solchem abzug 933 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 37, Sa. Silbergeschmeids 11, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigenthum ane Reeben 84, Erg. (427, Abgang 2, remanet) 424, Summa summarum 561 lb – Schulden 51, Detrahndeo verbelibt 510 lb
Theilbahre verlaßenschafft, Sa. haußraths 131, Sa. Werckzeugs und gemachter arbeit Zum hueffschmidt handwerck gehörig 80, Sa. Weins und Lährer Vaß 319, Sa. Silber geschmeids 34, Sa. goldenen Rings 15 ß, Sa. Pfenningzinß hauptguths 25, Sa. Eigenthums an einer behaußung 690, Sa. Eigenthumbs ane einem Reebstück 40, Sa. Schulden 57, Summa summarum 1379 lb – Schulden 1353, In Vergleichung 25 lb
Stall Summa 1246 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Kitsch, Nots.
Copia Codicilli – 1726. (…) auf Donnerstag den 5. tag des Monats Septembris Morgens Zwischen Acht: und Neun Uhren, in einer allhier Zu Straßburg ane der großen Kirchgaß gelegenen und von mir Notario bewohnenden Behaußung, den Obern, mit den fensten auf die Gaß außehenden Camin Cammer (…) persönlich kommen und erschienen Jonas Faudel der Huffschmidt und beneben Ihme die Viel Ehren: vnd tugendsahme Frau Maria Barbara Faudelin gebohrene Vetterin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, beede von der Gnade des grundgütigen Gottes guter reichtiger Sinnen, venunfft vertands und gesprächs (…) Johannes Lobstein Notarius
Abschatzung d. 26.t Marty aô 1729. Auff begehren Weÿland des Ehrenvesten und Vorachtbahren H Johann Faudel gewesenen huffschmids seel. hinterlaßene frau Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Weisen thurn Straß gelegen einseits neben H. friedrich Nagel Balbierer anderseits Neben einem Speicher dem Johannitter Herren Zugehörig, hinden auch auf bemelten Speicher stosend, welche behausung Nebens gebäulein, gängell, Stuben, Cammer, Soldaten Cammer, Kuchen haus Ehren, Werckstatt worinnen schmidt, Eß und Stübel, halb gewölbt und halb gebälcktes Kellerl. sambt aller gerechtigkeit wie solches durch d. Statt Straßburg geschworne Weckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigenn preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Ein Tausend und Fünff hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleüthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Jonas Faudel meurt à l’âge de 66 ans 4 mois 25 jours.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1714-1735 f° 93-v n° 60)
1728. Sontags den 31. octob. morgens gegen i uhr ist gestorben Jonas Fautel gewesener burger vndt huffschmidt allhier vnd dinstags darauff als den 2. 9.bris auff den Gottesacker Zu S. Helenæ Nachmittags vmb 2 Uhr Christlich begraben worden Seines alters 66 Jahr 4 monath vndt 25 tag (unterzeichnet) Johann Jacob Faudel als sohn, Johann Friderich faudel als sohn (i 96)

Marie Barbe Vetter loue une partie de la maison à Jean Wolfgang Roschka (serrurier)

1738 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 575
Fr. Maria Barbara geb. Vetterin weÿl. Jonas Faudel des hueffschmidts ohnbevögtigt wittib mit beÿstand Christian Erichsohn des schreiners
in gegensein Johann Wolffgang Roßka (unterzeichnet) Roschkaa
In einer ihr der verlehnerin und ihren Kindern eigenthümlich zuständig ane der Vorstatt der garttnern underwagnern einseit neben Johann Friedrich Vogel Chirurgo anderseit neben H. zu St Johannis Speicher gelegenen Behausung unden auff dem boden Eine Stub kuchen, werckstatt und Kohlen Kammer, Eine Stiege hoch, eine Kammer neben der kohlenkammer, einen platz zum holtz und einen unterschlagenen platz im keller umb etwann vier ohmen dahin legen zu können und platz auff der bühn die wasch dahin zu hencken jedoch behaltet sich die verlehnerin den gemeinschaftlichen gebrauch mitverlehnter Kuchen zu denen waschen bevor – auff 6 nacheinander kommende jahr anfangend von Michaelis lauffenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund
[in margine :] verlehende Fr. Faudel mit beÿstand H. Georg Friedrich Nenter Candidatus notariatus an einem und entlehnender Roschka anzeigendt wie daß sie hiegegen stehend (…) bezahlt, hingegen Fr. Anna Maria geb. Voltzin weÿl. Johann Martin Wurtz des huffschmidts wittib mit beÿstand ihres vogts und bruders Andreas Voltz g.u.w., in bevorstehende Lehnung eingestanden, d. 22. Decembris 1742

Marie Barbe Vetter et sa fille Marie Barbe Faudel hypothèquent cinq neuvièmes de la maison au profit du receveur en chef de l’Œuvre Notre Dame Jean Henri Jahreis

1743 (19.12.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 474
Fr. Maria Barbara geb. Vetterin weÿl. Jonas Faudels des huffschmidts wittib mit beÿstand Johann Carl Rothan des schwartz und schönfärbers und dero tochter Jfr. Maria Barbara Faudelin beÿständlich Georg Friedrich Nenter Candidati Notariatus
in gegensein H. Johann Heinrich Jahreiß des Oberschreibers des stiffts Frauenhaußes – schuldig seÿen 150 lb
unterpfand, fünff 9.te theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstadt Unterwagnern einseit neben dem St Johann Speicher, anderseit neben H. Friedrich Vogel des Chirurgi, hinten auff besagten Speicher – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 11 d ane bodenzinß – der Frau wittib zu vier 9.te theile, der tochter zu einem 9.ten und denen übrigen vier Faudelischen kindern zum übrigen rest

Marie Barbe Vetter loue une partie de la maison au charron Jean Martin Rasp.

1745 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 204
H. Georg Friedrich Nenter Candidatus Notariatus als mündlich bevollmächtigter mandatarius seiner schwiegermutter Fr. Maria Barbara geb. Vetterin weÿl. Jonas Faudel des huffschmidts wittib
in gegensein Johann Martin Rasp des wagners
entlehnt, In einer ane der Weißenthurnstraß, einseit neben Johann Friedrich Vogel dem Chirurgo, anderseit neben der Commenthureÿ St Johann Speicher gelegenen behausung, unten die werckstatt, stub kammer und küchen, auf dem zweÿten stock zwo kammern, eine fruchtbühn und einen unterschlagenen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von dato, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Marie Barbe Vetter vend sa part de la maison, soit quatre neuvièmes, à sa fille Marie Barbe Faudel et à son gendre Georges Frédéric Nenter.

1747 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 41-v
H. Johann Philipp Strohl der weinhändler als mandatarius Fr. Maria Barbara geb. Vetterin weÿl. Jonas Faudel des huffschmitts wittib
besagter F. wittib tochtermanns und tochter H. Georg Friedrich Nenter Jurium Practici und Mariæ Barbaræ geb. Faudelin
vier 9.te theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Weißenthurn straß, einseit neben Friedrich Vogel dem chirurgo, anderseit neben der Commenthureÿ St Johann allhier speicher, hinten auff denselben – von solcher gantzen behausung gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 10 ane bodenzinß – um 150 pfund capital verhafftet, geschehen um 380 pfund

Le notaire Georges Frédéric Nenter et Marie Barbe Faudel hypothèquent cinq neuvièmes de la maison au profit de Salomé Schmitt, veuve du consul Jean Frédéric Œsinger.

1747 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 43-v
H. Georg Friedrich Nenter Jurium Practici und Maria Barbara geb. Faudelin mit beÿstand H. Johann Philipp Strohl des weinhändlers und Caspar Samuel Edelmann des schreiners
in gegensein H. Philipp Jacob Oesinger des schaffners der hohen schul als mandatarius seiner mutter Fr. Salome geb. Schmidtin weÿl. S.T. H. Ammeisters Johann Friedrich Oesinger Fr Wittib – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, fünff 9.te theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt ane der Weißenthurn straß, einseit neben Friedrich Vogel dem chirurgo, anderseit neben Commenthureÿ St Johann allhier speicher, hinten auff denselben

Georges Frédéric Nenter et Marie Barbe Faudel hypothèquent leur part de maison au profit de Marie Gacon

1750 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 266
H. Georg Friedrich Nenter notarius juratus et practicus vor sich selbst und innamen seiner eheliebstin Fr. Mariæ Barbaræ geb. Faudelin
in gegensein Jfr. Marie Gacon mit beÿstand H. Samuel Fingado geschwornen courtier – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, acht 9.te theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt in der vorstatt Underwagnern einseit neben H. Friedrich Vogel dem chirurgo, anderseit neben der Commentureÿ St Johann speicher, hinten auff denselben – von solcher gantzen behausung gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 10 ß ane bodenzinß

Marie Barbe Vetter meurt en 1752 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. Elle était propriétaire de cinq neuvièmes de la maison dont elle a cédé quatre neuvièmes à sa fille Marie Barbe. L’actif de la succession s’élève à 754 livres, le passif à 1 984 livres.

1752 (17.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 256) n° 507
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die viel Ehren und tugendbegabte Fr. Maria Barbara Faudelin, gebohrene Vetterin, längst Weÿl. des Wohl Ehren: und Vorachtbahren Herrn Jonä Faudels, des geweßenen Hueffschmidts und burgers allhier Seelig nachgelaßene Fr. Wittib, nun auch Seelige, nach ihrem den 25.ten Febr. dieses lauffenden 1752.ten Jahres aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitl. Verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Verstorbenen Seeligen nach tod verlaßener sambtlicher Kinder und Erben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg uff Montag den 17. Aprilis Anno 1752.
Die Verstorbene Fr. Seel. hat sowohl per Testamentum als ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1.mo Weÿl. des Ehren achtbahren Meisters Johann Jacob Faudels, geweßenen Hueffschmidts und burgers allhier zu Straßburg seeligen, mit der tugendsamen Fr. Maria Catharina gebohrene Dannenbergerin seiner hinterbliebenen Wittib, ehelich erzeugte noch lebende Zweÿ Kinder Nahmens Johann Jacob, so Zwar majorennis aber der Zeit auff der Wanderschafft, seines erlernten Schumacher Handwercks sich befindend daher abweßend und Susannam Barbaram deren geordnet und geschworenen Vogts der Wohl Ehrenachtbare und Kunsterfahrene Herr Johann Friderich Vogel der geschwornen barbierer und Wund Artzt auch burger allhier so dieser Inventur in Persohn beÿgewohnt, in den einen Fünfften
2.do H Johann Philipp Faudeln, den leedigen Vornehmen Banquier, der Zeit Zu Paris als buchhalter in den Kornmännischen Comptoire emploiiret, absens, in den Zweÿen fünfften, 3.tio die viel Ehren und tugendbegabte Fr. Mariam Salome gebohrene Faudelin, H. Georg Jacob Fincken, des Metzgers und burgers in Carlsruhe Hoch Fürstlich Marggraff Baden durlachischer Herrschafft F. Eheliebstin, so von hier abweßend in den dritten fünfften, 4.to S. T. H. Johann Daniel Faudeln, Juris Consultum und beÿ Ihro hochfürstl. durchlaucht dem Hertzogen Zu Zweÿbrücken & hochverdiensten Cammerrath in der hochfürtl. Residenz Zweÿbrücken häuslichen niedergelaßen, mithin auch nicht hier Zugegen, in den Vierdten fünfften, demnach nun vorherige Zweÿ herrn Söhne und Fr. Tochter allhier nicht etablirt und ohnverburgert, alß ist Zufolg extractus Memorialis E. E. Kleinen Rath vom 15. Aprilis A° 1754. in dero Nahmen anweßend geweßen S.T. H Johann Georg Wild E. E. Großen Raths Alter und E. E. Kleinen Raths jetzig. Wohlverdienter beÿsitzer, als aus Edel besagten Raths Mittel hierzu insonderheit abgeordnet. So dann 5.to die viel Ehren: und tugendbegabte Fr. Mariam Barbaram gebohrene Faudelin des Wohl Ehren Vesten und Großachtbahren hern Georg Friderich Nenters Notarii publici jurati und berühmten Practici, auch burgers allhier Zu Straßburg Fr. Eheliebstin, welche mit und neben Ihrem Eheherrn dieses Inventur in Persohn abgewartet, in den Fünfften letzten Stammtheil. Alls sampt der Verstorbenen Fr. Seeligen mit Eingangs gemeltem Ehemann längst seeligen ehelich erzeugte Herren Söhne, Fr. töchtere und Enckel nach todt zu Erben verlaßen
Copia Testamenti nuncupativi – Copia Nach Dispositionis

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Weißenthurn straß gelegenen, in diese Verlaßenschafft und respective deren Wÿdumb gehörigen Behaußung folgender maßen befunden als
Eigenthum ane liegenden Güthern In Tränheim Bann, In Westhoffen Bann
Wÿdumb, welchen die verstorbenen Zeit lebens genßen, Nahml. es hat Weÿl. H Jonas Fautel des gewesene Huffschmid und burger allhier nun längst seel. in seinem errichteten Codicillo §° 2.do der Defunctæ als seiner hinterbliebenen wittib den usum fructum aller seiner nach tod verlaßender und nach Abzug der Kinder legitimæ im rest verbleibender Haab und nahrung Zeit lebens wÿdumbs weiße anverschafft.
Eigenthumb ane einer Behaußung. 5/9.th vor unvertheilt, davon die übrige 4/9.th so der verstorbenen seel. theils in Eigenthums und th. in Erbs weiß gehörig geweßen, durch sie in ihrem wittibstand an H. Notm Georg Friderich Nenter und fr: Mariam Barbaram geb. Fautelin, deren H. Tochtermann v. tochter Käufflichen weggegeben und in allhies. C. C. stub verschrieben worden, von v. ane j.r beh. höff. und hoffstatt, mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der vorstatt weißenthurnstraß, j. s. neben St Joh. Speichern, 2. s. neben H. Joh: Fried. Vogeln, dem Chirurgo, hinden auff gedachten St. Johann Speicher stoßend, davon mann Jährl. termino Joh. Bapt: Löbl. St. Str. Pfgth. 1 lb 10 ß d bodenzinß zu reichen pflichtig, sonsten aber ledig eigen, und nach Zuvorhin eingehalter hochgeneugtester Erlaubnus Löbl. St. Stalls auff den fuß angeschlagen wie solche die verstorbene wÿdums nießerin seel. hie vorbesagter maßen inh. C. C. verschreibung vom 19.ten Jan: A° 1747. eigenthümlichen Zu ihren 1/9. theilen überlaßen, thut nebst übernahm des real oneris zu denen 5/9. theilen, 694. 8. 10. Darüber bes. 1. teut. perg. Kauffbr. in allhies. C. C. st. gef. und m. deren anh. Ins. verw. datirt den 9. Febr. A° 1693. Dabeÿ ferner j. teut. in berührter C. C.st. gef. und m. deren anh. Ins. vw. Kffbr. de dato 21. Junii A° 1673. So dann i. a. perg. Kff. v. 2. abgelößte Zßbrieff.
Series rubricarum hujus Inv. Sa. Haußraths 51, Sa. Silber geschmeids 7, Sa. gold. Ring 6, Sa. Leerer faß 15, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenth. ene liegenden Güthern 23, Sa. Schulden 650, Summa summarum 754 lb – Schulden 1984, Passiv rest 1229 lb

Marie Barbe Vetter meurt à l’âge de 77 ans deux mois 25 jours.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1736-1757 f° 143-v n° 5)
Montags d. 28. Febr. 1752. Nachmittags um 1 Uhr starb Fr. Maria Barbara gebohrne Vetterin weÿl. H Jonæ Faudels gewes. Huffschmidts und burgers allhie nachgel. wittib ihres alters 77 jahr 2 Monath und 25 Tag Ihr vatter war weÿl. H Sebastian Vetter gewes. Huffschmidts die Mutter aber weÿl. Fr Maria genohrne Schmidtin, deßen Ehefrau, Mittwoch darauf als d. 1. Martÿ wurde dieselbe auf den Gottes acker St Helenen christlichem Gebauch nach begraben (unterzeichnet) Johann Jacob Sattler als An verwantter, Georg Friderich Nenter Notarius als tochtermann (i 148)

Le maréchal ferrant Jean Bastasius Ried achète le 31 octobre 1752 par adjudication judiciaire le neuvième de la maison qu’il revend en mars 1753 à Salomé Kiesel, veuve du charron Jean Martin Rasp.

1753 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 107
H. Johann Bastasius Riedt der huffschmitt und EE Kleinen Raths alten beÿsitzer
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Kieselin weÿl. Johann Martin Rasp des wagners mit beÿstand Johann Jacob Krieg des wagners
den 9.ten theil vor unvertheilt ane einer schmidtbehausung bestehend in vorder: und hindergebäu, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, und rechten in der vorstatt Weißenthurn straß, einseit neben Johann Friedrich Vogel dem chirurgo, anderseit neben einem der Commenthureÿ St Johann allhier Speicher, hinten wieder auff demselben – von der gantzen behausung gibt man auff Johannis Baptistæ hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 10 s – als ein am 31. Octobris jüngst ane der ganth ersteigtes guth – um 100 pfund

Fils du charron du même nom, Jean Martin Rasp épouse en 1745 Marie Salomé Kiesel, fille du sellier Josias Christophe Kiesel : contrat de mariage, célébration
1745, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 54) n° 347.a
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren H. Johann Martin Rasp, dem ledigen wagner, weÿl. Joh: Martin Rasp, gewesenen Wagner und burgers allhier nachgelaßenem ehelichem Sohn als dem bräutigam ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jgfr Maria Salome Kieselin, herrn Josias Christoph Kiesel, Sattler und burgers allhier ehelichen tochter, als der Jgf. hochzeiterin ane dem andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 15 n° 26)
1745. Mitwoch den 13. Octob: sind nach geschehener Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Martin Rasp Lediger Burger und wagner alhie weÿl. Joh:Martin Rasp gewesenen burgers und wagners wllhie hinterl. ehel. Sohn vnd Jfr Maria Salome H Josias Christoph Kiesels burgers und Sattlers allhie ehel. Tochter (unterzeichnet) Johann Martin Rasp Als hochzeiter, Maria Salome Kießelin als hochzeiterin (i 11)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1126 livres, ceux de la femme à 308 livres.
1745 (1.12.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 39) n° 804
Inventarium über Hrn Johann Martin Rasp, Wagners und Frauen Mariæ Salome gebohrener Kiesselin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe zusammen gebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1745. – und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in beÿsein M Andreas Rasp, Wagners, des Ehemanns Bruders und Hn Josias Christoph Kiesel, Sattlers, der Ehefrauen vatters in Straßburg auf Mittwoch den 1. Decembris Anno 1745.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Vermögen betreffend, Sa. haußraths 3, Sa. Werckzeugs Zu dem wagner handwerck gehörig 40, Sa. holtzes zu dem wagner handwerck gehörig 195, Sa. Silbers 15, Sa. Pfenningzinß hauptgütern 900, Sa. Activ Schulden 69, Summa summarum 1226 lb – Schulden 100 lb, Nach deren Abzug 1126 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen Zugebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 94, Sa. Silbers 28, Sa. goldener Ring 23, Sa. baarschafft 161, Summa summarum 308 lb

Martin Rasp meurt en octobre 1752 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison que la veuve loue au Faubourg blanc. La masse propre à la femme est de 278 livres. L’actif des héritiers s’élève à 852 livres, le passif à 235 livres.
1752 (28.12.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 48) n° 1019
Inventarium über Weÿland Hrn. Johann Martin Rasp gewesenen Wagner und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1752.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so weÿl. der Ehrenachtbare H. Johann Martin Rasp, gewesener wagner und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 1. Octobris dieses Jahrs genommenen tödlichem hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Herrn Andreas Rasp, Wagners und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Salome, Johann Georg und Catharinæ Dorotheæ des Verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter und ab intestato zu Erben Verlaßener dreÿ Kinder fleißig inventirt und ersucht durch die Ehren und Tugendsame Frau Maria Salome Raspin gebohren Kieselin die hinterbliebene Wittib beÿständlich herrn Josias Christoph Kiessel, Sattlers und burgers allhier ihres Vatters (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 28. Decembris Anno 1752.
Copia der Eheberedung

Hierauf wird nun die Verlaßenschafft, wie sich solche in einer allhier Zu Straßburg an der Weißenthurnstraß gelegenen Von der Wittib lehnungs weiße bewohnenden behaußung befunden
Ergäntzung der wittib abgegangenen unveränderten Vermögens. Innhalt Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1745. durch mich Eingangs gemelten Notarium auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. hausraths 28, Sa. Silbers 7, Sa. goldener Ring 6, Sa. Ergäntzung 185, Sa. Schulden 50, Summa summarum 278 lb
Die übrige denen Erben Zugeschriebene Nahrung, Sa. haußraths 38, Sa. Werckzeugs Zu dem Wagner handwerck gehörig 15, Sa. Holtz zu dem Wagner handwerck gehörig 56, Sa. Silbers 5, Sa. Pfenningzinß hauptguths 300, Sa. Baarschafft 322, Sa. Activ Schulden 114, Summa summarum 852 lb – Schulden 235, Nach solchem abzug 616 lb

Marie Salomé Kiesel se remarie avec le charron Georges Lentz, originaire de Nieder-Weisel en juridiction de Solms : contrat de mariage, célébration
1753 (22 Maÿ), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 55) n° 460
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren Georg Lentz, dem ledigen wagner, weÿl. Johann Lentz gewesenen Ackersmanns Zu Niderweÿßel, hochgräfflich Solms hohen Solmischer Juridiction mit weÿl. Frauen Maria Philippina gebohrner Schimpffin ehelich erzeugtem und nach tod verlaßenem Sohn als dem breüthigam an einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Frauen Mariæ Salome Raspin, gebohrner Kieselin, weÿl. Mr Johann Martin Rasp gewesenen Wagner und burgers allhier nachgelaßener Wittib als der Frau hochzeiterin an dem andern theil
in Straßburg auf Dienstag den 22. May Anno 1753 (unterzeichnet) Goeg lentz als hochzeiter, Maria Salome raspin als hochzeitterin, Josias Christophel Kiesel als vatter

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 105 n° 14)
Mitwoch d. 8. Augusti 1753. sind nach vorher geschehener zweymahligen Außruffung Ehelich copulirt und eingesegnet worden Georg Lentz Lediger wagner und burger allhier weÿland Johannes Lentz gewes. Ackermanns und burgers Zu Niederweisel nachgel. Ehel. Sohn und Fr. Maria Salome gebohren Kieselin weÿl. Martin Rasp gewes. Wagners und burgers allhier nachgel. Wittib (unterzeichnet) gorg lentz hoch Zeiter, Maria Salome raspin als hochzeiterin (i 57)

Georges Lentz devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Charpentiers
1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 539
Georg Lentz der wagner Von Niederweißel Salmischer herrschafft gebürthig, erhalt das burgerrecht ab uxore maria Salome weÿl. Johann Martin raspel burgers und wagners hinterl. wittib um den alten burgerschilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth, jur. d. 1. 7.bris 1753.

Marie Salomé Kiesel meurt en 1760 en délaissant trois enfants de son premier mariage et un du deuxième. Elle a acquis cinq neuvièmes de la maison par adjudication judiciaire rendue le 22 mars 1753 et un neuvième de Jean Bastasius Rieth. La masse propre aux héritiers s’élève à 227 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 65 livres, le passif à 487 livres

1760 (3.1.), Not. Fické (6 E 41, 756) n° 140
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güther, so Weÿland die Ehren und tugendsame Frau Maria Salome Lentzin gebohrene Kieselin Herrn Johann Georg Lentz, des Wagners und Burgers alhier Zu Straßburg gewesene Ehefrau nunmehr seel. nach ihrem Sambstags den 21. Octobris des erstabgewichenen 1759.ten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt verlaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschaft, heutigem Zu End gesetztem Dato auf freundliches begehren und ansuchen der verstorbenen Frauen Erblaßerin seel. in zween Ehen erzeugt und ab intestato Zu Erben verlaßener Kindern geordneter Herren Vögte (…) So beschehen Straßb.den 3.ten Januarÿ 1760.
Der verstorbenen Frauen Lentzin seeligen ab intestato Zu Erben verlaßene Kinder sind mit Nahmen und 1.mo Jgfr. Maria Salome Raspin ihres alters beÿnahe 14 Jahr, 2.do Johann Georg Rasp in das 10.te Jahr seines alters gehend, 3.tio Catharina Dorothea Raspin so über 7. Jahr alt, diese dreÿ mit Weÿland Hn Johann Martin Rasp dem gewesenen Wagner und B. alhier in 1.ter Ehe erzeugt, In deren Nahmen were zu Abwartung dieses Erbgeschäfts persönlich zugegen, H Andreas Rasp der Wagner und b. alhier, deroselben geordnet und geschworener Vogt mit welchen dieselbe bereits schon nach absterben ihres Vaters seel. versehen war.
4.to Johann Daniel Lentz, so etwa 4. Jahr alt und mit herrn Johann Daniel Schell dem Sattler und B. alhie Ordnungsmäßig bevögtigt ist, welcher dann auch in seiner vöglichen Qualität hiebeÿ Zugegen und in Vollbringung des Geschäffts auf das Interesse seines Curandi bedacht ware, also alle vier der verstorbenen Frauen seel. aus zween Ehen entsproßene eheleibliche Kinder
Bericht zu gegenwärtigem Inventario. Aus den 3.t §. beeder nun zertrennten Eheleuthe mit einander errichteten Ehe Contacts erhellet zwar die Verabredung, daß dieselbe ihre einander in die Ehe gebrachtt vor unverändert vorbehaltene Nahrungen nach Ordnung inventiren laßen wollen, allein des Hn Wittibers bericht nach, ist solche Inventur unterblieben (…)

In einer alhier zu Straßburg ane der Vorstadt der weißenthurn Straß gelegener hieher gröstentheils eigenthümlich gehöriger Behausung hat sich befunden als (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. (E.) Nämlich sechs neunte Theil vor ohnvertheilt von und ane einer behausung, höflein und hofstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane Weißenthurn Straß, einseit neben den der Commandureÿ St Johann gehörigen Speichern, anderseit neben Weiland Hn Johann Friderich Vogel, des gewesenen Chirurgi und b. dahier seel. hinderlaßener Wittib und Erben, hinden auf gedachte der Commandureÿ St Johann Speicher stoßend. Davon und zwar von der gantzen behausung ist man jährlichen termino Johannis Baptistæ 1 lb 10 ß d Löbl. Stast Pfenningthurn giebigen Bodenzinß verpflichtet, sonsten aber sind wenigstens die hieher gehörig sechs neunte Theil ausser der Kinder I.ter Ehe Vätterl. Guths Forderung ohnverpfändet gegen männiglichen freÿ, leedig und eigen und werden die hieher gehörige sechs neute Theil nach der von den wohlverordneten Herren dreÿ löbl. Statt Stalls erhaltenen großgünstigen Erlaubnus dermalen hier um den Preis, wie selbige durch die verstorbene Frau seel. in ihrem Wittwenstand respectivé auf dem allhiesigen Ganth ersteigt und sonst an sich erkauft hat ausgeworfen als Anfänglich sind die auf allhiesigem Ganth ersteigte fünff neunte Theil in der Steigerung Zu stehen, gekommen auf 444 lb 8 ß 10 2/3 d, Und dann ist für den überigen einem neunten Theil Herrn Balthasar Ried, den Hufschmid ane Kauffschilling nebst 1 lb 10 ß discretion Zahlt worden 101 lb 10 ß d, Macht zusammen 545 lb 18 ß 10 2/3 d. Werden nun von dem auf der gantzen behausung haftenden Bodenzinns die 6/9.t theil Zu doppeltem Capital gerechnet, und hier in Abzug gebracht mit 40 lb. d So verbleibt ane erstgezeichneten Steig: und Kauf pretio Zum dißortigen Auswurf annoch überig und bevor 505 lb 18 ß 10 2/3 d. Hierüber und Zwar über die jenige 5/9.te Theil welche H Notario Georg Friderich Nenter et uxori Zuständig gewesen und die verstorbene Frau sel. im Wittwenstand bey der per modum Executionis vorgegangenen Versteigerung käuflichen an sich gebracht ist besagend vorhanden ein teutsche pergamenter Ganth Kauffbrieff mit dem Stattgerichts Insiegel anhangend coroporirt mit H Beguin E. E. kl. Raths Unterschrift versehen de dato 22.ten Martÿ 1753. Den überigen hieher gehörigen einen neunten Theil hat dieselbe von H Balthasar Ried, dem Hufschmied der solchen vorhin auf allhiesiger Ganth an sich ersteigert erkauft Es ist aber von der am 5.ten Martÿ 1753. die allhiesger C. C. Stub vorgegangenen Kauffverschreibung noch Zur Zeit keine Abschrift ausgefertiget worden.
Ergäntzung den Erben währender Ehe abgegangenen unverändert mütterlichen Guths. Beÿ der, nach Anleitung des über Weÿl. Hn Johann Martin Rasp des gewesenen Wagners und b. alier der verstorbenen Frauen seel. erstern Ehemann längst seel. Verlaßenschafft durch nun auch weÿl. H, Notarium Johann Philipp Lichtenberger sub dato 25. Decembris 1752. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unveränderten Vermögen, Sa. Haußraths 70, Sa. Werckzeugs Zum Wagner handwerck gehörig 11, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 7, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigenthums ane einer behausung 505, Sa. Ergäntzung 295, Summa summarum 892 lb – Schuld aus der Erben unveränderten Nahrung 664, Nach deren Abzug 227 lb
Diesemnach so wird auch des Wittibers unveränderte und theibare Nahrung unter einer Mass beschrieben, Sa. Haußraths 12, Sa. Werckzeugs zum Wagner handwerck gehörig 1, Sa. solchen zur Wagner arbeit bestimmten Holzes 11, Sa. Silberposten 16 ß, Sa. der Schulden 39, Summa summarum 65 lb – Schulden 487 lb, In Vergleichung 421 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 421 lb
Wÿdem welchen die verstorbene Frau seelig bis an ihr Ende genoßen. Nämlich es ist deroselben, das ihren dreÿ in erster Ehe mit längst Weÿland herrn Johann Martin Rasp dem gewesenen Wagner und b. alhie erzeugten Kindern erb. anerstorbene vättel. guth gegen dern Education und Alimentation bis zu Erlangung deren 20. jährigen Alters zum Genuß Zugeeignet worden
Copia der Eheberedung (…) in Straßburg auf Dienstag den 22. May Anno 1753, Johann Philipp Lichtenberger

Jean Georges Lentz se remarie en 1761 avec Marguerite Salomé Fuchs, fille de l’apprêteur de tabac Jean Michel Fuchs.
1761 (29.9.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 77
Eheberedung – Herr Johann Georg Lentz, der Wagner, Wittiber und burger alhier zu Straßburg
und die Ehren: und tugendsame Jungfrau Margaretha Salome Fuchßin, Weÿl. des Ehren und Wohlachtbaren Johann Michael Fuchß, gewesenen Tabackbereiters und burgers dahier ehelich erzeugte nach Tod hinterlassene Tochter beÿständlich T. Hn Frantz Heinrich Lauth des Müllers auf der Achträdermühl und beÿ der Evangelischen Gemeind Zum alten S Peter wohlverdienten Kirchenpflegers auch wohlangesehenen Burgers dahier
auf Dienstag den 29.ten Septembr. 1761. (unterzeichnet) Johan georg lentz als brautigam, + Handzeichen der Braut

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Faubourg Blanc. Ceux du mari s’élèvent à 109 livres, ceux de la femme à 201 livres.
1761 (27. 8.bris), Not. Fické (6 E 41, 757) n° 174
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Vermögenschaft, so Herr Johann Georg Lentz, der Wagnermeister und Frau Margaretha Salome gebohrne Fuchßin, beede Eheleute und Burgere alhier Zu Straßburg einander in ihrem erst künzlcih angetrettenen Ehestand einander Zu und eingebracht haben. Welche beederseits Vermögenschaften un Gleichförmigkeit der in ihrem Ehe Contract gethaner Versicherung, daß solche ein unverändert und vorbehaltene Guth seÿn und bleiben solle (…) So beschehen Straßburg in fererer Gegenwarth Frantz Heinrich Lauth des Achträdermüllers und Fabric Pflegers Zum alten St Peter auch B. alh. der Ehefrau erbettenen Beÿstandts den 27. 8.bris anno 1761.

In einer alhier zu Straßburg ane der Vorstadt der weißenthurn Straß gelegener disorts Zum theil lehnungsweiß bewohnender Behausung hat sich befunden als (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögen, Sa. Haußraths 36, Sa. Holzes und Werckzeugs zur Wagner Profession gehörig 26, Sa. Silberposten 1, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter Hauptguths 62, Sa. Schulden 11, Summa summarum 138 lb – Wird darzu gelegt die Helffte der hernach beschriebenen haußsteuren so antrift 11 lb, So kommet des Ehemanns völlige in die Ehe gebrachte Vermögenschaft in allem Zustehen 150 – Schulden 4, Nach deren Abzug 109 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Haabschaft, Sa. haußraths 113, Sa. Silbers 10, Sa. Baarschafft 10, Sa. der Schuld 25, Summa summarum 189 lb – Worzu annoch kommen die deroselbe gebührige helfte an den erhaltenen haussteuren 11 lb, Und somit ist und thut der Ehefraun gesamte in die Ehe gebracht Vermögens Haabschafft in allem 201 lb

Les tuteurs des enfants de Marie Salomé Kiesel vendent les deux tiers indivis de la maison au maréchal ferrant Jean Jacques Klein

1760 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 634 n° 173
Andreas Rasp der wagner als vogt weÿl. Martin Rasp des wagners kinder erster ehe Maria Salome, Johann Georg und Catharina Dorothea der Rasp, Johann Michael Schell der sattler als vogt des kinds zweÿer ehe Johann Daniel Lentz
in gegensein Johann Jacob Klein des huffschmidts
zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der Weißenthurnstraß, einseit neben einem der Commandureÿ St Johannes gehörigen speicher, anderseit neben weÿl. Johann Friedrich Vögel des chirurgi wittib und erben, hinten auff ged. speicher – von der gantzen behausung gibt man auff Johannis Baptistæ hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 10 ß ane bodenzinß – als ein mütterliches erbguth – 830 pfund

Fils du maréchal ferrant Jean David Klein, Jean Jacques Klein épouse en 1743 Marie Dorothée Schmidhammer, fille du fabricant de bas Auguste Schmidhammer : contrat de mariage, célébration
1743 (2.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 79) n° 464
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und wohlvorgeachten Johann Jacob Klein, dem Ledigen Hueffschmid, des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann David Klein, auch Hueffschmidts und burgers allhier ehelichem Sohn, als dem bräutigamb, ane einem,
So dann der Viel Ehren: und Tugendreichen Jungfrauen Maria Dorothea Schmidhännerin, des Ehren und wohlvorgeachten herrn Augusti Schmidhänners, des Strumpffwebers und burgers allhier ehelich erziehlter tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So Beschehen in Straßburg, in beÿsein hernach unterschriebenener herren beÿständern und Saalpesohnen auf Freÿtag den 2.ten Augusti Anno 1743. (unterzeichnet) Johann Jacob Klein als hochzeiter, Maria dorothea Schmidhenrin als hochzeitin, Augustus schmidhenner als Vatter, Maria Martha Schmithenein als Mutter

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 221 n° 843)
Eod. [Mittw. 4. Sept. 1743] seind nach ordentl. Proclamat. Ehl. copul. u. eingesegnet worden Johann Jacob Klein der led. Huffschmidt u. b. allhier, David Kleinen Huffschmidts u. b. allhier Ehl. Sohn u. J. Maria Dorothea, Augusti Schmidthenners strumpffwebers u. b. allhier Ehl. tochter (unterzeichnet) Johann Jacob Als hochzeiter, Maria dorthea Schmidhennrin als hoch Zietin (i 226)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau. Ceux du mari s’élèvent à 233 livres, ceux de la femme à 306 livres.
1743 (14.9.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 57) n° 1317
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güethere, so der Ehren: und Vorgeachte Meister Johann Jacob Klein, der hueffschmid und die Ehren und tugendsahme frau Maria Dorothea Kleinin, gebohrene Schmidhennerin, beede Eheleuthe und Burgere allhier zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 14.ten Septembris Anno 1743.
In einer allhier Zu Straßburg an der Vorstatt Krautenau gelegenen und in diese Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
Abzug In gegenwärtig Zugebracht Nahrungs Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe gebracht Vermög. Sa. haußraths 79, Sa. Werckzeug und gemachte Wahr Zum Hueffschmid handwerck gehörig 202, Sa. Silbers 13, Sa. baarschafft 4, Sa. Schulden 15, Summa summarum 314 lb – Schulden 116, Nach solchem abzug 198 lb, Dazu gelegt die Ihme gehörige helffte ane denen hieunden beschriebenen Haussteuren 35 lb, Des Manns restirend in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 233 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 96, Sa. Silbers 13, Sa. guldener Ring 8, Sa. baarschafft 132, Summa summarum 271 lb – Dazu gelegt die helffte ane denen haussteuren 35, der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung in vero pretio 306 lb

Les héritiers Faudel vendent le tiers de la maison à Jean Jacques Klein qui en devient ainsi seul propriétaire

1764 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 481-v
H. Thomas Wachter der banquier mandatarius H. Johann Philipp Faudel des handelsbedienten beÿ denen H. Kornmann zu Paris, Johann Jacob Faudel der schuhmacher, Maria Barbara geb. Faudelin H. Not. Georg Friedrich Nenter eheliche Haußfrau, Jfr. Susanna Barbara Nenterin beÿständlich H. Not. Philipp Friedrich Heuß
in gegensein Johann Jacob Klein des huffschmidts
den dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung mit allen begriffen und rechten ane der Weißenthurn straß neben der commandureÿ St Johann gelegen, davon die übrige zweÿ dritte theil dem käuffer vorhin gehörig – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane bodenzinß – H. Faudel zu Paris zu 8. 45. theil, Fr. Nenterin 3. 45.te, beede Faudelischen geschwisterden zu den übrigen dreÿ 45. theil, als ein respective elterlich und großelterliches erbguth – um 415 pfund

Jean Jacques Klein et Marie Dorothée Schmidhammer hypothèquent la maison au profit de l’apprêteur de tabac Bernard Hervy

1764 (12.7.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 483-v
Johann Jacob Klein der huffschmidt und Maria Dorothea geb. Schmidthennerin mit beÿstand Johann Georg Schmidthenner dem strumpffweber und Johann Jacob Ratz des schneiders
in gegensein Bernhard Hervÿ des tabackmachers – schuldig seÿen 650 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Weißenthurn straß, einseit neben einem der commandureÿ St Johann gehörigen speicher, anderseit neben den Vogelischen erben, hinten auff gedachten speicher

Jean Jacques Klein meurt en 1778 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 425 livres. La masse propre à la veuve est de 509 livres, celle propre aux héritiers de 220 livres. L’actif de la communauté s’élève à 479 livres, le passif à 2 491 livres.

1776 (19.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 821) n° 756
Inventarium über Weiland Mr Johann Jacob Klein, des geweßenen Hueffschmids und burgers allhier zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1776.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güether, so weiland Mr Johann Jacob Klein, der geweßene Hueffschmid und burger allhier zu Straßburg nunmehr seeliger nach seinem Sonntags den 28.ten Julÿ dießes lauffenden 1778.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Frn Mariæ Dorotheæ geb. Schmidhennerin der hinterbliebenen Wittib beiständlich Hn Johann Bruders des Lederhändlers und burgers allhier wie auch des Verstorbenen seel. mit derselben ehelich erzeugter Kinder und ab intestato verlaßene Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 19.ten Augusti 1776.
Des Verstorbenen seel ab intestato Verlaßene Erben sind 1.mo Jacob Friderich Klein der leedige Hueffschmid so majorennis und ohnbevögtigt, dahero derselbe in selbst eigener Persohn bei dieser Verlaßenschaffts Inventur erschienen, In den Ersten fünfften Stammtheil, 2.do Hr Johann Georg Klein, theologiæ Candidatus so gleichfalls majorennis und ohnbevögtigt nun in selbst eigener Persohn dießem Verlaßenschaffts Geschäfft abwartere In den Zweÿten fünfften Stammtheil, 3.tio Jfr Maria Magdalena Kleinin, so 20 Jahr zurückgelegt, dahero ohnbevögtigt und mit beyhülff H Johann Jacob Klein des Gastgebers und b. allhier dieser Verlaßenschafft Inventur beiwohnete In den dritten fünfften Stammtheil, 4.to Johannes Klein, so das ducher handwerck erlernt In den Vierten fünfften Stammtheil und dann 5.to Johann Jacob Klein in den fünfften und letzten Stammtheil, dießen beide letztere geordnet und geschworener Vogt war H Johann Jacob Klein der Gastgeber und burger dahier welcher in dero Nahmen bei dießem Verlaßenschafft Geschäfft erschienen, Alle fünff seind des Verstorbenen sel. mit Eingangs gedachtr Frn Maria Dorothen geb. Schmidhennerin, der hinterbliebenen wittib ehelich erziehlte Kinder und ab intestato zu Fünff gleichlingen portionen und antheilern Verlaßene Erben
Copia der heuraths-Verschreibung – Copia des Verstorbenen seel. vor mir Notario und fünff Gezeugen d. 2.t 8.bris 1752 errichteten Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Weißenthurnstraß gelegenen und in diese theilbahre Verlaßenschafft gehörige Behausung befunden worden als folgt
(f° 9-v) Eigenthum ane einer Behausung. (T.) Nemlichen Eine Behausung Höfflein und Hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Weißenthurnstraß, einseit neben einem der Commanth St Johann gehörigen Speicher, 2.s. n. H Claußing dem chirurgo ehevögtlicher weis, hinten auf gedachten Speicher stoßend, davon gibt man jährl. löbl. Stadt Pfenningthurn 1 lb 10 ß ane bodeninnß und dann wegen dem neuerbauten Nothstall 10 ß d sonsten außer denen darauf hafftenden Passiv Capitalien gegen männig. freÿ leedig eigen, und durch löbl. Stadt Straßburg geschwohren Werckhleuthe laut Abschatzung Zeduls vom 20. August dieses Jars gewürdiget pro 425. lb abgezogen die daroben hafftende 2. lb bodenzinns so zu doppeltem capital gerechnet antreffen 100 lb, restiret noch auszuwerffen 325. Über zwen dritte theil solcher erkaufften behausung meldet ein in allhiesiger C C gefertigter pergamentener Kaufbrief sub dato 9. aug. 1762. so dann ist über der übrigen dritten theil solcher behausung vorhanden ein auch daselbst gefertigter Kaufbrief vom 12. Julÿ 1764.
(f° 13) Ergäntzung in hinterbliebener Wittib wehrend diser Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder nun zertrennten Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch weil. Hn Notm. Johann Lobstein meinem Vatter seel. aô 1743. gefertiget hat man der hinterbliebenen wittib (…) zu ergäntzen
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 7, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 6, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzungs rests 445, Summa summarum 509 lb
Der Erben ohnverändert Guth, Sa. haußraths 13, Sa. werckzeugs Zum huffschmid handwerck gehörig 24, Sa. Ergäntzungs rest 232, Summa summarum 270 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 220 lb
Theilbares Guth, Sa. haußraths 48, Sa. werckzeugs und Eißen auch Kohlen zum huffschmid handwerck gehörig 17, Sa. silbers und dergleichen Geschmeids 2, Sa. goldener Ring 4, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 325, Sa. Schulden 82, Summa summarum 479 lb – Schulden 2491, die theilbare Passiva übertreffen die theilbare Activ Massam dem Stalltax nach 2011 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in diese theilbare Verlaßenschafft zugeltend 86 lb

Partage de la succession de Marie Dorothée Schmidhenner, morte chez son fils Jean Georges Klein à Illkirch.
1795 (5 vend. 4), Strasbourg 10 (3), Not. Heus n° 234
Designatio und Abtheilung aller derjenigen Haab und Nahrung so weiland Frau Maria Dorothea Klein geb. Schmidhenner auch weÿl. bürgers Johann Jacob Klein geweßten hufschmidts zu Straßburg hinterbliebenen Wittib, nach ihrem den 20. martÿ 1792 zu Illkirch genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlassen
die Verstorbene hat mit ihrem Ehemann nachbenannte Kinder erzogen und ab intestato zu Erben verlaßen als 1. burger Jacob Friedrich Klein den Hufschmidt zu Straßburg, 2. burger Johann Georg Klein zu Illkirch wohnhaft, 3. Frau Mariam Magdalena geb. Klein des burgers Johann Friedrich Stammler, Nadlers zu Straßburg Ehefrau, 4. Johannes Klein der dreher, dermalen zu Pariß sich befindend und 5. Johann Jacob Klein, den ledigen großjährigen handlungs: bedienten
hausrath 568 livres, Johann Georg Klein übernommen für die Summ von 600
schulden 751 livres, summa summarum 1351 livres, summa Ehesteuren 840, summa 2191, schulden 1993, Deducendo verbleibt 198 livres
(Documenta) Quittungen – (Lettre) à Monsier Klein Predicateur chés M le Docteur Beykert vis à vis le tribu des Tailleurs, Paris 23. fevrier 1783 [unterzeichnet] dein getreuer bruder Joh. Klein
Enregistrement, acp 37 F° 76 du 8 vend. 4

Marie Dorothée Schmidhenner qui a acquis les parts de ses enfants fait donation de la maison à son fils Jacques Frédéric Klein lors du contrat de mariage avec Marie Salomé Klein, fille du charpentier Jean Klein

1779 (28.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 469
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Mr Jacob Friderich Klein der leedige hueffschmid und burger allhier Zu Straßburg so majorennis und ohnbevögtigt als hochzeiter ane einem
Und die Viel Ehren: und tugendsahme Jungfrau Maria Salome Kleinin, weÿl. H Johann Klein, des gewesenen Zimmer Mr und burgers dahier seeligen nachgelaßene Jungfrau tochter, so gleichfals majorennis und ohnbevögtigt beiständlich H Johann Schäffers des Zinngießers und burgers allhier, als hochzeiterin ane dem andern theil
den 28. August Anno 1779 (unterzeichnet) Jacob Friederich Klein als Hochzeiter, Maria Salome Kleinin als Hochzeiterin
Siebendens hat Fr. Maria Dorothea Kleinin, geb. Schmidhennerin, des hochzeiterers geliebte Mutter beÿständlich H. Johann bruders, des lederhändlers und burgers allhier, dießem ihrem Sohn eigenthümlich cedirt und abgetretten, die ihre von Ihren majornennen Kindern und minorennen Kindern Vogt und theilvogt vermög der durch mich Notarium den 18. hujus passirten und den 21. daraufhin beÿ E: E: Großen Rath confirmirten Erbs Cession überlaßene behaußung höfllein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Weißenthurnstraß, einseit neben einem der Commenthureÿ St Johann gehörigen Speicher, 2.s. neben H. Claußing dem Chirurgo ehevögtlich weiße, hinten auff gedachten Speicher stoßend, davon man jährl. löbl Stadt Pfenning Thurn 1 lb. 10 ß. d. an bodenzinß und von dem neuerbauten Nothstall 10 ß. d. reicht, sonsten außer denen daroben hafftenden passiv Capitalien gegen männiglich. freÿ leedig eigen, und Zwar für freÿ, allein mit Übernahm des in 2. Posten jährl. Zu Zahlen habenden bodenzinßes vor und umb 3000 gulden hs. Ct.

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 209 n° 22)
Anno 1779 Mittwoch den 8. Septembris seind nach ordentlichen Dominica 13. et 4. post Trinit. geschehenen Proclamationen in den Heil. Ehestand eingesegnet worden Jacob Friedrich Klein der leedige burger und huffschmidt alhie hinterl. ehel. Sohn und Jgfr Maria Salome Kleinin weÿl. Johann Klein gewesenen burgers und Zimmer Manns allhie hinterl. ehel. tochter (unterzeichnet) Jacob Friederich Klein als Hochzeiter, Maria Salome Kleinin als Hochzeiterin (i 217)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en propre à Jacques Frédéric Klein. Ceux du mari s’élèvent à 159 livres, ceux de la femme à 295 livres.

1779 (16.12.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 826) n° 867
Inventarium über des Ehrengeachten Mr Jacob Friderich Klein, des hueffschmids und der Viel Ehren und tugendsahmen Frn Mariä Salome Kleinin geb. Kleinin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in anno 1779 – der Ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe den 28. Augusti dießes Zu end gehenden 1779.sten Jahrs vor mir Notario mit einander errichteten heuraths Verschreibung §.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 16.ten Decembris 1779. und vollends complirt den d.1.ten Februarÿ 1780.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Weißenthurnstraß gelehenen und in des Ehemanns Zugebracht Nahrung gehörigen Behaußung befunden worden, als volgt
(f° 5) Eigenthumb ane einer behaußung (M.) Neml. eine Behausung Höfflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Weißenthurnstraß, 1.s. neben einem d. Commenthurey St Johann gehörigen Speicher, 2.s. neben H. Claußing dem chirurgo ehevögt. weise, hinten auf gedachten Speicher stoßend, von welcher behaußung man jährl. löbl. Statt Pfenningthurn 1 lb 10 ß d ane bodeninnß und von dem neuerbauten Nothstall 10 ß d Zinns reicht, sonsten außer denen daroben hafftenden hernach inventirten Passiv Capitalien gegen männig. freÿ leedig eigen, und dißorths ohnpræjudicirl. angeschlagen wie selbige dem dißorthigem Ehemann von seiner geliebten Mutter cedirt worden pro 1500. Über zwen dritte theil solcher behausung meldet einen in allhies. C C stub gefertigter pergamentener Kaufbrief sub dato 9. augusti 1762. So dann ist über der übrigen dritten theil solcher behausung vorhanden ein auch daselbst gefertigter Kaufbrief vom 12.ten Julÿ 1764. Dieße behaußung hat Fr. Maria Dorothea Kleinen geb. Schmidhennerin des Ehemanns geliebte Mutter dem Marito außweis. deßen vor mir Not° den 28. August 1779 errichteter Eheberedung unter gewißer Conditionen eigenthümlich überlaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 41, Sa. Werckzeugs auch alt Eißen Zum huffschmid handwerck gehörig 139, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 18, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 1500, Summa summarum 1699 lb – Schulden 1571, Nach solchem abzug 127 lb – Dazu gelegt due Helffte verehrter Haussteuren 31, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Gut 159 lb
Dießemnach wrd auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 13, Sa. goldener Ring 10, Sa. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptguths 150, Summa summarum 263 lb – Wird dazu gelegt die Helffte an denen verehrten Haussteuren 31 lb, der Ehefrau völlig in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 295 lb

Jacques Frédéric Klein est reçu tributaire chez les Maréchaux le 31 mars 1778.
1778, Protocole des maréchaux et des taillandiers (XI 141)
f° 160 Dienstags d. 31. Martÿ 1778
Jacob Friderich Klein, der leedige Huefschmid, weiland Mr Johann Jacob Klein des gewesenen Hufschmids und Burgers alhier seel. nachgelaßener Sohn, stehet vor und bitt man wolle Ihm das Meisterrecht Zukommen laßen.
Erkandt, willfahrt und seind Ihme sogleich die Articul abgeleßen worden (Meisterrecht dt. 3 lb 10 ß d, Meister Imbis 9. lb)

Jacques Frédéric Klein se remarie avec Chrétienne Kauffmann, veuve du journalier Jean Mader de Kehl.
1798 (4 pluviose 6), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 142
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Jacob Friedrich Klein, Hufschmid allhier Zu Straßburg wohnhaft, Witwer, und Hochzeiter ane einem
So dann Frau Christina geborene Kauffmann, weiland Johannes Mader im Leben gewesenen Tagners im Dorf Kehl hinterbliebene Wittib, beÿständlich des Burgers Johann Jacob Klein, Caffesieders allhier den Sie hierzu ersucht, als Braut ane dem andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg (…) den 4. Pluvios Nachmittags im Sechsten Jahr der Fränckischen ohntheilbaren Republick (unterzeichnet) Klein, christina Kaufmänin
Enregistrement, acp 57 F° 122 du 4 plu. 6

Cejourd’hui 8° Pluviôse l’an VI de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jacques Frédéric Klein, âgé de 48 ans, maréchal ferrant, né et domicilié en cette commune fils de feu Jean Jacques Klein, maréchal ferrant, et de feue Marie Dorothée Schmidthenner, veuf de Marie Salomé née Klein, d’une part Christine Kauffmann, agée de 34 ans, domiciliée en cette commune depuis six mois, native de Kehl, d’outre rhin, fille de feue André Kauffmann, journalier audit lieu et de feüe Christine Hetzel veuve de Jean Mader, journalier à Kehl (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 25 avril 1749 (…) 2° l’acte de notoriété de la future portant qu’elle est née le 28 juillet 1763 (…) 3° l’acte de décès de Marie Salomé née Klein épouse en premières noces du défunt portant qu’elle est morte en cette commune le 4 germinal quatrième année républicaine, 4° de l’acte de décès de Jean Mader (…) à Korck d’outre rhin le 21 juillet 1795 (signé) Jaque Fréderique Klein, christinen kaufmänin (i 119)

Jacques Frédéric Klein meurt en 1799 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 6 000 francs.

1799 (6 prairial 7), Strasbourg 10 (14), Not. Zimmer n° 147
Inventarium über Jacob Friedrich Klein Verlaßenschafft – erschienen 1. der bürger Adolph Brodbeck Schumacher als geordneter und geschworener vogt weÿl. des bürgers Jacob Friedrich Klein hufschmidts mit auch weÿl. fraun Maria Salome geb. Klein seiner ersten Ehefrau fünf Kinder benandlich 1. Jacob Friedrich, 2. Maria Salome, 3. Johannes, 4. Catharina Elisabetha und 5. Johann Daniel die Klein und 2.do frau Christine geb. Kaufmann des Verstorbenen zweiten Ehefrau, beÿständlich burgers Frantz Burger Fastenspeishändlers anzeigend, daß obgedachte Jacob Friedrich Klein den 28. floreal jüngst mit tod abgegangen und vorhergemelte 5 Kinder zu seinen natürlichen Beneficial Erben hinterlassen
Eigenthum an einer behaußung. Nemlich eine Schmidtsbehausung höflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg an der Weißenthurnstraß N° 4, 1.s neben b. Claußing dem Chirurgo 2.s neben b. Jost dem bierbauer hinten wieder auf denseben stoßend, so außer 8 fr hießiger Gemeinde davon giebigen bodenzinß ledig und eigen, nemlich 6 fr von der behßg. u. 2 fr von dem vor derselben befindl. Nothstall, gewürdiget vor 6000, Wie solche behaußung dem Verstorbenen eigenthümlich zugekommen erhellet die zwischen ihme und seiner ersten Ehefraun vor weiland Not. Lobstein den 28. Augusti 1779 passirte Eheberedung
hausrath 424 fr, summa summarum 6424 fr, schulden 7918 fr, In Vergleichung 1493 fr
Verkauf Register
Enregistrement, acp 68 f° 108 du 9 prai. 7

Marie Salomé Klein femme de Jacques Frédéric Klein meurt le premier janvier 1798
1799 (4 floreal 7), Strasbourg 10 (12), Not. Zimmer n° 119
Inventarium über Weÿl. Fraun Maria Salome geb. Klein des burgers Jacob Friedrich Klein, hufschmidts Ehefrau Verlaßenschafft, nach ihrem den 4. germinal 4 erfolgten absterben, den 12. nivose 6
Die Verstorbene hat zu ihren einigen natürlichen Erben hinterlassen 1. Jacob Friedrich so 17 Jahr alt, 2. Maria Salome so 15 Jahr am Leben, 3. Johannes 13 Jahr alt, 4. Catharina Elisabetha so 11 Jahr erreichet, 5. Johann Daniel so 9 Jahr zurück gelegt, deren Vogt bürger Adolph Brobeck Schuhemacher
in einer ane der Weißenthurn straß N° (-) gelegenen behaußung
Ergäntzung, inhalt eines durch Not. Lobstein den 1. Februarÿ 1780 errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers währender Ehe abgegangenen unverändert Vermögens, kleidung 220 L, hausrath 194, silbers 19, Golds 70, Schuld 200, Ergäntzung 850, Summa summarum 1554 L
theilbare Vermögen, hausrath 825 L, silbers 62 L, Werckzeug und Waaren 1050 L, Schulden 132 L, Summa summarum 2071 L – Schulden 1576 L, Nach deren Abzug 494 L
Abschrift der vor Not° Johann Friedrich Lobstein den 28. Augusti 1779 aufgerichteten Eheberedung (…)
Enregistrement, acp 68 f° 21 du 4 flo. 7

Le tuteur des cinq enfants mineurs de Jacques Frédéric Klein expose la maison aux enchères devant le juge de paix. L’acquéreur est le forgeron Michel Helmbacher de Grendelbruch

1799 (29 brumaire 8), Strasbourg 10 (40), Not. Zimmer n° 679, 196
der burger Adolph Brodbeck Schumacher als geordneter vogt weÿl. des burgers Jacob Friedrich Klein im leben gewesten hufschmidts fünff minderjährigen Kindern benantlich Jacob Friedrich, Maria Salome, Johann, Catharina Elisabetha und Johann Daniel Klein, daß er nach mehreren vorgegangenen von dem Civil Gericht des Niederrheinischen Departements durch Urtel vom 6. Prairial 7.t Jahrs verordneten öffentlichen Steigerungen vor dem Friedensrichter des 1. hiesigen Gerichts bezircks als durch gemeltes Urtel hierzu ernannten Commissarii auch Kraft des von gedachten Tribunals den 29. Messidor 7. erfolgten Adjudications und homologations Urtels
als letzt und meistbietenden b. Michael helmbacher dem hammerschmid zu Grendelbruch
Eine Schmids behausung und ein vor derselben sich befindlicher Nothstall hof hoffstatt und bronnen samt allen mit übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an der Weisenthurnstraß N° 4, 1s. br Clausing dem Chirurgo, 2s. br Jost bierbrauer, hinteb wider auf denselben – so außer 8 fr. jährlich hießiger gemeinde davon giebigen bodenzinß, nemlich 6 fr von der behausung und 2 fr von dem Nothstall, ledig u& eigen – um 7100 francken
Enregistrement, acp 70 f° 104 du 2 frim. 8

Le forgeron Michel Helmbacher, ancien prévôt de Grendelbruch, meurt célibataire en 1812.
1812 (11.4.) Rosheim 7 E 45, I (32), Jean Joseph Nicolas
11 avril 1812 N° 286. Inventaire et Description de la succession de deffunt le sieur Michel Helmbacher lorsqu’il vivait Citoyen de la Commune de Grendelbruch, décédé audit lieu le 18 mars dernier, dressé à la réquisition des Sieurs Pierre Helmbacher, maire de ladite commune, Helaine Helmbacher femme de Joseph Schitz maréchal ferrant audit lieu, de Marie Anne Helmbacher femme de Louis Fischer, voiturierdemeurant audit Grendelbruch et autres héritiers dudit deffut, cy après dénommés, audit lieu par le soussigné Jean Joseph Nicolas, Notaire Impérial résidant à Rosheim, en la maison où Ledit deffunt est décédé, ce 11 avril 1812 à huit heures du matin
Noms des héritiers du deffunt en ligne collatérale. 1° Valentin Helmbacher le vieux marchand à Rosheim pour un 5°
2. George Helmbacher Décédé lorsqu’il vivoit maréchal ferrant à Grendelbruch, Représenté par 1° Catherine Helmbacher femme de Nicolas Mahon, aubergiste audit Grendelbruch, 2° Louis Helmbacher maréchal ferrant à Niederhaslach, 3° Joseph Helmbacher maréchal ferrant à Grendelbruch, 4° ladite Helaine Helmbacher femme de Joseph Schitz 5. et Marie Anne Helmbacher femme de Louis Fischer, Ces deux denières assistées et authorisées de leurs dits marits, présents pour un second 5°
3. Catherine Helmbacher, décédée, lorsqu’Elle vivoit femme de Pierre Schaller, Citoyen de Grendelbruch, représentée par Simon Helmbacher, voiturier audit lieu, 2° Catherine Schaller femme de François Mahon, marchand de bois, 2° Helaine Schaller décédée lorsqu’elle vivoit femme de Michel Lehn, voiturier citoyen dudit Grendelbruch, représentée par Madeleine Lehn et Leonard Lehn ses enfants encore mineurs agissant en leu nom leur dit père présent, 4. Anne Marie Schaller femme d’Antoine Gross le jeune, Citoyen marchand de Bois à Grendelbruch, 5. et Pierre Schaller le jeune Bucheron audit lieu pour une troisième branche
4. François Helmbacher, décédé lorsqu’il vivoit marchand de Bois audit Grendelbruch, représenté par le sieur Pierre Helmbacher, maire audit lieu, 2° Marie Anne Helmbacher décédée lorsqu’Elle vivoit femme de Thiébaut Arnold Citoyen de Rosenwiller, représentée par ses enfants nommés Catherine Meyer femme de Laurent Goeb marchand d’Images à Rosheim, Marie Anne Meyer femme de Jean Jacques Eckert, Citoyen dudit lieu de Rosenwiller, Ignace Mayer, Soldat au service de France, François Joseph Meyer ouvrier à la manufacture impériale de Klingenthal, Citoyen de Rosheim, issus du premier mariage de ladite deffunte avec ledit Thiébaut Arnold, Remy Arnold, Odile Arnold cette dernière femme du Sieur Neumeyer maître serrurier à Strasbourg, 3. Barbe Helmbacher décédée lorsqu’elle vivoit femme de deffunt George Haberbusch dudit Grendelbruch, représente par Benoit Haberbusch, Geneviève Haberbusch et George Haberbusch enfants encore mineurs de ladite deffunte agissant en leur nom Chrétien Metzger Citoyen de Grendelbruch leur tuteur présent pour le quatrième 5°
5. Antoine Helmbacher décédé dans le département des Vosges [à Wisches], représenté par Chrétien Helmbacher décédé à Molsheim Résidant Cy devant à Rosenwiller, représenté par Lambert Helmbacher taillandier à Rosheim, Thérèse Helmbacher fille majeure demeurant Chez Monsieur Chappuis audit Rosheim, Michel Helmbacher ouvrier à la manufacture Impériale de Moutzig, y demeurant, Félix Helmbacher Soldat au Service de France, Enfants issu de son premier mariage et Encore par Ceux issus de son deuxième mariage avec (-) Lefftz sa deuxième femme, demeurant audit Rosheim, pour la cinquième et dernière Branche
(…) description des objets qui composent ladite succession existant dans la maison appartenant audit Joseph Schitz un des héritiers qui l’Encombrent et veut en être débarrassé et pour Ces fins qu’il soit de suitte procédé à la vente d’iceux après autorisation préalablement obtenue de Monsieur la Président du Tribunal de Selestat
Meubles 170 fr, argenterie aucun, Titres et papiers aucun, Dettes actives aucune, Dettes passives 249 et 64 francs
Eneg. à Rosheim le 16 avril 1812 fol. 19

Michel Helmbacher, né le 25 septembre 1736 à Grendelbruch, fils de Barthelémy Helmbacher et d’Odile Walter. Maréchal ferrant, prévôt de Grendelbruch (1768), célibataire

Décès, Grendelbruch (f° 5)
Déclaration de décès faite (…) le 19 mars 1812. Michel Helmbacher, non marié, âgé de 76 ans 6 mois et 20 jours, né à Grendelbruch, Maréchal ferrantn domicilié à Grendelbruch mort en cette mairie dans la maison de Joseph Schütz le 18 du mois courant à quatre hueres du matrin., fils de Barthelemie Helmbacher et d’Odille née Walter. Premier déclarant, Joseph Schütz âgé de 28 ans, Maréchal ferrant (i 5)

Michel Helmbacher vend la maison à François Joseph Speisser, aubergiste au Soleil à Geispolsheim

1800 (11 ventose 8), Strasbourg 10 (40), Not. Zimmer n° 713, 295
burger Michael Helmbacher hammerschmid zu Grendelbruch wohnhaft
burger Frantz Joseph Speißer Sonnenwürth zu Geispolzheim
Eine Schmids behausung und ein vor derselben sich befindlicher Nothstall hof hoffstatt und bronnen samt allen mit übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an der Weisenthurnstraß N° 4, 1.s neben br Clausing dem Chirurgo, 2.s neben br Jost bierbrauer, hinten wider auf denselben, so außer 8 fr jährlich hießiger gemeinde davon giebigen bodenzinß nemlich 6 fr von der behausung und 2 fr von dem Nothstall (ledig und eigen), ihme dem Verkäufer in zufolg des von dem Civil Gericht des Niederrheinischen departements den 29. messidor 8.ten Jahrs ertheilten Adjudication und homologation Urtels auch Krafft des darauffhin vor unterschriebenen Notario den 29. brumair jüngst passirten Kauf Contract eigenthümlich zuständig – 8000 francken
Enregistrement, acp 72 f° 53 du 12 ventose 8

Fils d’André Speisser, le tonnelier François Joseph Speisser épouse en 1794 Barbe Speisser, fille d’André Speisser
1793, Mariage, Geispolsheim (f° 17)
Heut dato den 23 fructidor im Zweÿten Jahr der franckisch Republik Morgens um Zehn uhr Erschein (…) Frantz Joseph speisser ein Kieffer welcher 27 Jahr alt sohn des andres speisser und Maria Nus sein Recht Mässige Ehefrau aus der besagt Municipalität wohnhaft anders theils mit Barbara speisser welche 24 Jahr alt tochter des andres speisser und Catharina Schall sein Recht Mässige Ehefrau aus der besagt Municipalität wohnhaft (unterzeichnet) Frantz Joseph speÿßer, + Barbara speisser zeichen (i 16)

François Joseph Speisser loue l’auberge et différentes localités à l’aubergiste Jean Jacques Braun

1801 (19 nivose 9), Strasbourg 4 (31), Not. Roessel n° 441
bürger Frantz Joseph Speiser der Würth an Einem
So dann Johann Jacob Braun auch Würth hieselbst am andern theil
in deßen Ehefr. eigenthümlich an der Weißth. Str. stehenden mit N° 4 bezeichnete Würths behausung zur goldenen Sonn geschilde Erstlich die untere Würthstube sambt der untern Kuchen und den unter dieser Gaststub befindlichen ganzen Keller auch Stalll im hoff, Wobei aber dem Verlehner frei stehen solle den Stall auf seine Kösten unterschlagen lassen zu haltung zweier stück vieh für sich
zweitens im ersten Stockwerk hintenaus in den hoff aussehend die daselbst befindliche Wohnstub worin verlehner annoch den Ofen zu fourniren hat, drittens die heubühn über dem Stall auf dem ersten boden jedoch nur zur helffte welche verlehner auf seine kösten noch unterschlagen laßen wird
ferner die drei Kammern auf dem 5.ten boden die manzard ausmachend
noch weiter werden mit verlehnt ane meubes als (…) auff 6 nachfolgenden jahren anfangend den 1. Germinal dieses laufenden Jahr – um einen jährlichen Zinß nemlich 624 francken
Enregistrement, acp 76 F° 155 du 19 ni 9

François Joseph Speisser et Barbe Speisser exposent aux enchères l’auberge au Cheval noir

1801 (2 fructidor 9), Strasbourg 5 (11), Not. F. Grimmer n° 1030
auf ansuchen des bürgers Frantz Joseph Speiser des hiesigen Innwohners sowohl für sich als namens der bürgerin Barbara geb. Speiser deßen Ehefrauen, freÿwillge Versteigerung
Eine Gastbehausung zum Rappen geschildet alhier zu Straßburg ane der Weißenthurnstraß einseit neben. bürger Clausing dem Wundarzt anderseit neben bürger Jost bierbrauer und hinten wider auf denselben stoßend gelegen und mit N° 4 bezeichnet samt hof hoffstatt Stallung und bronnen auch allen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten -davon gibt man 6 fr ane bodenzinß der hiesigen Gemeind
ausgebotten 12.000 francken, Andreas Müller 12.500 francken
n° 1066, den 21 fructidor – br. Jacob Hertelmeÿer 12.650 francken

La maison est vendue par adjudication judiciaire à Brigitte Winum veuve Kintz

1802 (6 fructidor 10), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 8, n° 107, Adjudication du Tribunal Civil de Strasbourg
audience du 10 messidor 10, Par devant le Cit. Laquiante, président, entre Nicolas Doron, commis greffier près le Tribunal, demandeur en opposition et en expropriation forcée, défendeur, comparant le Cit. Martinez,
la femme de François Joseph Speiser, cabaretier, défenderesse en opposition et demanderesse en intervention comparant par le cit. Marco, avoué d’autre part
et François Joseph Speiser, défendeur en expropriation forcée défaillant d’ultérieure part
à Thérèse Kintz fille majeure, au nom de sa mère Brigite Winum veuve Kintz, assistée de Joseph Clément Droeling, employé à la mairie – moyennant 5900 francs
une maison et dépendances située au Fauxbourg Blanc n° 4 à Strasbourg, d’un côté Georges Philippe Clausing chirurgien, de l’autre Jean Abraham Jost, devant la Grand rue dudit Fauxbourg, derrière le Cit. Steling – évaluée en produit net à 52 francs de revenu, mise à prix 3000 francs

Originaire de Sélestat, fils de l’aubergiste Jean Michel Kintz à Kaysersberg, Jean Michel Kintz épouse en 1762 Brigitte Winum, fille du laboureur Jean Michel Winum de Rumersheim : contrat de mariage, célébration
1762 (12.6.), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 3
Eheberedung – Erschienen (…) Herr Johann Michael Kintz von Schlettstatt gebürtig, so majorennis und hier noch Zur Zeit ohnverburgert, weÿl. H. Johann Michael Kintz, geweßenen taschenwürths und Burgers zu Kaÿßersperg mit auch weÿl. Frauen Anna Maria gebohrener Antoniin, deßen ehelichen hausfrauen seel. ehelich erziehlter Sohn, als Hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren: und tugendsame Jgfr. Brigitta Weinum, weÿl. Johann Michel Weinum, des gewesenen Ackersmanns und Burgers Zu Rumersheim mit auch weÿl. Frauen Agatha gaßin seiner haußfrauen seel. ehelich erziehlte tochter, beÿständ. H Nicolas Tillmann, des garde des domaines du Roy und hießigen burgers ihres nahen Anverwanthen, als hochzeiterin, andern theils
auf Sambstags den 12. Junÿ 1762. (unterzeichnet) Johann Michael Kintz als hochzeiter, + der hochzeiterin gemachtes handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 29)
Hodie 28 junii anni 1762 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes michael Kintz Selestadiensis filius Legitimus joannis michaelis Kintz et mariæ annæ clade defunctorum conjugum Et ciuium ibidem et Brigitta vinum Ex rumersheim filia Legitima joannis michaelis vinum et agatæa gass defunctorum conjugum Et cuium (signé) Kintz, + sponsæ signum

Jean Michel Kintz fait dresser un état de sa fortune (le registre de bourgeoisie manque pour 1762)
1762 (16.6.), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 5
(Vermögenschein) Designatio alles dasjenige was Johann Michael Kintz von Schlettstatt gebürtig dermalen alhier zu Straßburg sich auffhaltend ane vermögen vorgewießen und eigenthümlich besitzet
Summarischer calculus, silbergeschirr 28 lb, goldene ringe 62 lb, baarschafft 156 lb, activ schulden 15 lb, summa summarum 261 lb

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Saint-Jean. Ceux du mari s’élèvent à 235 livres, ceux de la femme à 101 livres.
1762 (25.9.), Not. Hüttel (6 E 41, 853) n° 6
Inventarium über Herrn Johann Michael Kintz des dermaligen Vicarÿ beÿ denen Consignes und Frauen Brigittä gebohrene Weinum, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1762. – welche aus der Ursach alldieweilen in Ihr beeder Ehepersohnen den 12.ten Junÿ gegenwärtigem 1762.ten Jahrs vor mir Notario auffgerichteter Eheberedung paragrapho tertio expresse bedungen worden (…) So geschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beÿsein Jacob Kimbel des Schiffmanns und burgers allhier des Ehefrauen erbettenen beÿstandts, auf Sonntag den 25.ten Septembris Anno 1762.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Weißenthurn Straß in der St. Johannesgaß gelegenen von beden Eheleuthen Lehnungs weiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 37, Sa. Silbers 14, Sa. goldenen rings 18 ß, Sa. baarschafft 132, Sa. Schuld 50, Summa summarum 234 lb – Adde die helffte ane denen haussteuren 17 ß, Belaufft sich demnach des Ehemanns völlig vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht Vermögen, auf 235 lb
Sa. haußraths 96, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen rings 1, Summa summarum 100 lb – Darzugelegt die helffte ane denen Haussteuren 17 ß, Erstreckt sich nun der Ehefrauen gesamt vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht Guth samt der haussteuren helffte, in allem in vero pretio auf 101 lb

Brigitte Winum meurt en 1803 à l’âge de 77 ans.
1803. Décès, Strasbourg (n° 1346)
Du troisième Jour du mois de Floréal L’an onze de la République française. Acte de décès de Brigitte Winum, décédée hier 2 floréal à trois heures de relevée, agée de 77 ans, native de Wingsheim fille légitime de feu Michel Winum et dAgathe Gass Veuve de Jean Michel Kientz, Consigne, demeurant petite Ruë de la grange N° 11 [in margine :] Vieillesse (i 141)

Les trois filles célibataires de Jean Michel Kintz vendent la maison au saucissier André Frédéric Gross et à sa femme Susanne Barbe Rapp

1804 (15 prairial 12), Strasbourg 13 (18), Not. Bremsinger n° 1762
Theresia, Anna Maria und helena die Kintz alle dreÿ ledigen Standts und großjährig allhier an dem Paradenplatz N° 6 wo als einige Kinder und Erbinnen Johann Michael Kintz gewesten Emploÿirten hiesiger Stadt Straßburg hinterbliebenen wittwe ihrer mutter beiständlich bu. Corvinus (Johann Friedrich Corvinus Medicinæ Doctori)
an burger Andreas Friedrich Gros Wurstmacher und Susanna Barbara geb. Rapp an der Pickergaß N° 8 wohnhaft
eine behausung hoff Stallung nebst allen deren übrigen begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen zu Straßburg an der Weisenthurnstraß mit Numero 4 bezeichnet einseit neben burger Georg Philipp Clausing dem Wundarzt, anderseit neben bu. Abraham Jost dem biersieder vornen auf besagte Straß hintan auf bu. Stähling den Schloßer – davon gibt man hiesiger Stadt jährlich ein bodenzinß von 6 francken – der Comparentinnen als mütterlichen Erbguth in Gefolg Urtheils des Civil tribunals hiesiger Stadt vom 10. messidor 10. Jahrs – um 3950 francken
Enregistrement, acp 92 F° 34 du 17 pr. 12

Originaire de Kirchheim unter Teck, le boucher André Frédéric Gross épouse en 1795 Susanne Barbe Rapp, fille du boucher Jean Ernest Rapp
Mariage, Strasbourg (n° 442)
Cejourd’hui 17° Prairial l’an V de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part André Frédéric Gros, âgé de 28 ans, boucher, domicilié en cette ville depuis un an, natif de Kirchheim sur le Teck dans le duché de Wurtemberg, fils de Jean George Gros, boucher auit lieu, et de de Marguerite Buck, de l’autre part Susanne Barbe Rapp, âgée de 16 ans, née et domiciliée en cette commune, fille mineure de Jean Ernest Rapp, boucher, et de Susanne Marguerite Schaefer, duëment autorisée à cet effet par ledit Jean Ernest Rapp son père (…) 1° l’acte de naissance de notoriété dressé par Jean Michel Remond, juge de paix du troisième arrondissement de cette Commune le 7 courant, qui constate que le futur est né le 8 mai 1769 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 3 juin 1781 (signé) Andreas Friderich Groß, Susanna Barbara Rappin (i 27)

Ils passent un contrat de mariage quatre ans plus tard
1801 (2 thermidor 9), Strasbourg 13 (13), Not. Bremsinger n° 291
Eheberedung – burger Andreas Friedrich Gros, Wurstmacher alhier an der Pickergaß N° 8 wohnhaft, des burgers Johann Georg Gros des Metzgers mit burgerin Margaretha geb. Buck ehelicher Sohn
burgerin Susanna Barbara Rapp sein des Comparenten ehegattin und burgers Johann Ernst Rapp des hiesigen Wurstmachers mit burgerin Susanna Margaretha geb. Schäfer großjährige tochter
anzeigend wie daß Sie bereits 4 Jahr beisammen in frieden und vergnügten Ehe leben
Enregistrement, acp 79 F° 51 du 5 ther. 9

Registre de population (1798) 600 MW 21 (p 283, i 151) rue de la fontaine N° 8
Rapp, Jean Ernest, Cit. actif, 50 ans
id. Suzanne, son épouse, 48 ans
Gros, André Fréd., boucher, Cit. actif, 27 ans, de Kirchheim pays de Wurtemberg (à Strasbourg) depuis 13 ans
id. Suzanne Barbe, son épouse née Rapp, 17 ans, d’icy
Rapp, Marg. fille de Rapp, 15
id. Dorothée, idem, 14
Schricker, Jean, G.on boucher, 17, Vaysenstadt, pays de Bayreuth, parti 1 therm. 6.
Rapp, Caroline, 10
id. Philippe, 6
id. Jean Ernst, 8
Herrmann, Jean, G.on boucher, 17, Pays de Bayreuth

Susanne Barbe Rapp meurt en 1804 en délaissant une fille

1805 (10 pluviose 13), Strasbourg 13 (21), Not. Bremsinger n°
2232
Inventaire de la succession de Susanne Barbe née Rapp épouse d’André Frédéric Gross saucissier décédée le 11 thermidor dernier, délaissant pour seule et unique héritière Susanne Frédérique Gross âgée de 2 ans, en présence du tuteur subrogé Jacques Frédéric Eberlé, Boulanger
dans la maison mortuaire ci après détaillée
Contrat de mariage, par devant le soussigné notaire le 2 thermidor 9 (copié)
Propriété d’une Maison et Dépendances appartenante a la communauté, Savoir une Maison Cour Ecurie avec toutes ses autres appartenances Droits et Dépendances le tout situé en cette ville de Strasbourg au faubourg blanc sous le N° 4, d’un côté Georges Philippe Clausing Chirurgien de l’autre Abraham Jost Brasseur, devant la Rue du Faubourg blanc, derrière le Sr Staehling – doit à la ville une rente foncière de 6 fr, évaluée suivant le prix d’acquisition à 3950 fr – acquis suivant acte reçu par le soussigné notaire le 15 prairial 12, occupée par le veuf
propres de l’héritière, meubles 660 fr, remploi 127 fr, déduire 21 fr, reste 106 fr, total 766 fr
propres du veuf, meubles 112 fr, remploi 1844 fr, déduire 21 fr, reste 1823 fr, total 1935 fr
communauté, meubles 1003 fr, numéraire 100 fr, maison 3950 fr, capital 3600 fr, total 8653 fr, passif 6059 fr, reste 2594 fr
Enregistrement, acp 95 F° 134 du 11 pluv. 13

André Frédéric Gross se remarie en 1804 avec Elisabeth Ober, fille du boulanger Jean Daniel Ober
1804 (21 vendém. 13), Strasbourg 13 (20), Not. Bremsinger n° 2056
Contrat de mariage – André Frédéric Gross, saucissier demeurant en cette ville faubourg blanc n° 4, veuf de Susanne Barbe née Rapp, fils de Jean Georges Gross, boucher à Kirchheim Jurisdiction de Würtemberg, et de Marguerite née Buck
Elisabeth Ober, âgée de 21 ans, fille de Jean Daniel Ober, Boulanger au faubourg blanc n° 70, et de feu Marie Salomé née Meyer
en la maison appartenante au Sr Simon Haes batelier grand père de la future épouse à la Krautenau n° 41
Enregistrement, acp 94 F° 69-v du 30 vd 13

Inventaire des apports
1806 (20.12.), Strasbourg 13 (25), Not. Bremsinger n° 3454
Inventaire des apports d’André Frédéric Gros, saucissier demeurant faubourg blanc n° 4, et Elisabeth Ober, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 21 vendémiaire 13
la femme, dot 983 fr, autres propriétés 122 fr
le mari, 4313 fr
Enregistrement, acp 101 F° 112 du 20.12.

Le sellier Philippe Josz épouse en 1822 Susanne Frédérique Gross, issue du premier mariage avec Susanne Barbe Rapp
1822 (7.8.), M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Philippe Josz, sellier carossier à Strasbourg fils de Théobald Josz demeurant à Dorlisheim et de feu Elisabeth née Jost
Susanne Frédérique Gross, fille mineure d’André Frédéric Gross, saucissier, et de feu Susanne Barbe Rapp
Enregistrement, acp 158 F° 163 du 9.8. – Communauté d’acquets partageable par moitié

André Frédéric Gross meurt en 1830 en délaissant six enfants (une fille du premier lit et cinq enfants du deuxième)

1830 (5.5.), M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession d’André Frédéric Gross, saucissier à Strasbourg décédé le 27 mars dernier, fait à la requête de sa veuve Elisabeth Ober tant en son nom qu’en qualité de tutrice de ses enfants mineurs nommés Frédéric Ferdinand, Julie Elise, Frédéric Auguste, Chrétien Frédéric et Frédéric Théodore et à la requête de Susette Frédérique Gross femme de Philippe Josz, sellier à Strasbourg
La masse active mobilière est de 2925 francs, les créances actives 631 fr, le passif 5578 fr
acp 199 (3 Q 29 914) f° 89 du 7.5.

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Salomé Winter, veuve du cabaretier Charles Mændel

1830 (29.4.), Strasbourg 2 (69), Me Weigel n° 6505
Inventaire de la succession de Marie Salomé Winter, veuve de Charles Maendel, cabaretier, décédée le 17 avril dernier. Observations préliminaires, les seuls héritiers présomptifs sont I. par un tiers les héritiers de feu Abraham Winter, aubergiste à Strasbourg par représentation de leur père savoir 1. Abraham Winter, aubergiste, 2. Isaac Winter, aubergiste, 3. Marie Madeleine Winter épouse de Jean Jacques Ott, brasseur, 4. Jacques Winter, ci devant boulanger, 5. Philippe Jacques Winter, tonnelier absent pour lequel tous les héritiers se portent fort, 6. les enfants de feu Barbe Winter femme de Pierre Endres, sommellier absent ces enfants sont 1. Auguste, 2. Théodore, 3. Eugénie, desquels est subrogé tuteur Abraham Winter, 7. les enfants de David Winter, sommelier 1. Charles, 2. Gustave sous la tutelle de Barbe Heintz leur mère, 8. Caroline Winter, célibataire majeure
II. les enfants de Madeleine Winter femme de Jean Frédéric Holl, aubergiste représentée par son fils Jean Frédéric Holl, fabricant de savon représenté par ses enfants 1. Marie Madeleine Holl épouse de Ferdinand Bonnard, capitaine en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur, 2. Jean Frédéric Holl, fabricant de savon, 3. Frédérique Sophie Holl épouse de Léonard Mehn, 4. Jean Daniel Holl, tanneur, 5. Pierre Auguste Holl, meunier, 6. Gustave Guillaume Holl, étuidant en théologie
III. pour le dernier tiers David Winter, marchand demeurant en Suisse
dans la maison de la défunte rue du Faubourg Blanc n° 4
acp 199 (3 Q 29 914) f° 78-v du 3.5. La masse active purement mobilière est de 312 fr, le passif 149 fr
acp 199 (3 Q 29 914) f° 118, Déclaration, que dans l’inventaire de cette succession on a oublié de comprendre 88 francs pour vin fourni à Gall Fritsch en ladite ville

Liquidation
1831 (20.12.), M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Liquidation et partage de la succession d’André Frédéric Gross, saucissier à Strasbourg y décédé le 27 mars 1830, entre sa veuve Elizabeth Ober demeurante en cette ville tant pour elle-même que comme tutrice de ses cinq enfants mineurs qui sont Frédéric Ferdinand, Julie Elise, Frédéric Auguste, Chrétien Frédéric et Frédéric Théodore et à la requête de Susette Frédérique Gross femme de Philippe Josz, ancien sellier demeurant à Strasbourg ici représentée par mandataire, cette dernière avec les mineurs susdits Enfants du défunt et ses héritiers chacun pour un 6°
L’estimation des meubles et effets s’est élevée suivant l’inventaire passé devant le notaire ci-dessous le 5 mai 1830 à la somme totale de 2925 francs, argent comptant et créances 631 fr
La veuve rend compte de l’administration des immeubles et principalement des loyers de la maison faubourg national N° 4 par elle reçus depuis la saint Michel 1822 jusqu’à la Saint Jean dernière, ils s’élèvent à 7000 francs mais il en est déduit pour dépenses 636 reste 6363 dont la veuve prélève moitié parce qu’elle possède la moitié de ladite maison 3181,
la moitié revient à la communauté 3181. sont établis les autres loyers des maisons &c, il en résulte que ladite veuve reste devoir 811 francs qui seront décomptés dans la liquidation en ce qui la concerne
Il est fait dans cet acte une liquidation de la première communauté qui a eu lieu entre le défunt et sa première femme Susanne Barbe Rapp, l’actif s’élève à 5476 francs compris un article laissé en commun, celle passive est de 6852 y compris les remplois de sa femme qui étaient de 796 francs et ceux du mari qui s’élevaient à 1935, déficit 1375 francs
dont moitié à supporter par l’héritière de ladite Rapp, ci 687 en sorte que déduction faite des remplois auxquels elle a droit du chef de sadite mère (796 francs) il ne lui revient plus que 108 francs
Seconde communauté, masse active en mobilier 22.782, masse passive 15.977, reste à partager 6805 dont moitié aux héritiers et moitié à la veuve
La succession dudit Frédéric André Gross est ainsi établie de manière à amener ces résultats, après qu’il a été convenu qu’au lieu de l’usufruit accordé à la veuve il lui est abandonné en vertu de l’article 917 du Code Civil une part d’enfant le moins prenant ce qui est par elle accepté
1° moitié du reliquat de la deuxième communauté 3402
2° ses emplois réglés et fixés en l’acte à 7943
3° des habits et linges 243
4° ses droits dans la succession d’Ignace Gross de Kirchheim son frère 51, total 11.641, passif 10.935, reste à partager 705
(Abandonnements)
acp 207 (3 Q 29 922) f° 64-v du 21.12.

Frédéric Ferdinand Grosz vend ses droits successifs à Elisabeth Ober, veuve d’André Frédéric Grosz
1844 (4.3.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Vente par Frédéric Ferdinand Grosz huissier à Saverne
à Elisabeth Ober veuve d’André Frédéric Grosz, saucissier à Strasbourg
1° le 14° par indivis d’une Maison sise à Strasbourg faubourg national n° 4 et
2° d’une petite Maison même ville rue St Jean N° 19. La présente vente est faite moyennant la somme de 1200 francs payés comptant des deniers de Jean Chrétien Mosseder, préposé eb chef de la halle commerciale de Strasbourg, lequlk est subrogé par conséquent dans les droits du vendeur
acp 320 (3 Q 30 035) f° 63 du 6.3.

Susette Frédérique Gross céde sa part immobilière à Elisabeth Ober, veuve de son père

1833 (29.11.), M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Susette Frédérique Grosz épouse de Philippe Josz, marchand de vin à Paris agissant par Antoine Paulus, conducteur des messageries royales son mandataire
à Elisabeth Ober veuve d’André Frédéric Gross, saucissier
1. 8/14 dans une maison dépendances Faubourg National n° 4
2. 1/14 dans une petite maison rue St Jean n° 19
3. 1/14 dans une maison dépendances Faubourg de Pierre n° 21
l’acquéreuse est propriétaire de 1/14 de la première maison, et de 8/14 des deux autres, les autres 5/14 de ces trois immeubles appartiennent aux enfants du second lit dudit André Frédéric Gross – la D° Jost a recueilli les parts d’immeubles dans la succession de Salomé Barbe Rasp sa mère femme en premières noces d’André Frédéric Gross et de la succession de son père – moyennant 8600 francs
Enregistrement, acp 221 F° 148 du 2.12.

Julie Elise Gross meurt célibataire en délaissant pour héritiers sa mère et des frères

1836 (3.9.), M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Dlle Julie Elise Gross, dressé à la requête de 1. Elisabeth Ober veuve d’André Frédéric Gross, saucissier, en son nom et tutrice légale de Frédéric Auguste, Chrétien Frédéric, Frédéric Théodore Gross, 2. Frédéric Ferdinand Gross, clerc d’huissier, 3. Charles Adolphe Ihlé, licencié en droit, mandataire de Susette Frédérique Gross épouse de Philippe Josz, marchand de vins
1. une maison au Faubourg National n° 4
2. une petite maison rue St Jean n° 19
3. une maison au Faubourg de Pierre n° 21
Enregistrement de Strasbourg, acp 243 F° 72 du 8.9.

Le commis négociant Frédéric Théodore Gross meurt célibataire après avoir institué sa mère pour légataire universelle
1844 (19.7.), M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Certificat par le notaire rédacteur qu’Elisabeth Ober veuve d’André Frédéric Grosz saucissier à Strasbourg a seule droit à la succession de Frédéric Théodore Grosz, commis négociant décédé à Paris le 11 mai 1844 en sa qualité de légataire universelle dudit Sr Grosz son fils suivant testament olographe daté de Strasbourg du premier juillet 1840 enregistré le 22 mai 1844

Le sergent Chrétien Frédéric Gross meurt célibataire après avoir institué sa mère pour légataire universelle
1845 (1.3.), M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Certificat par le notaire rédacteur qu’Elisabeth Ober veuve d’André Frédéric Grosz vivant charcutier à Strasbourg a seule droit à la succession de son fils Chrétien Frédéric Grosz, vivant sergent au 14° régiment de ligne décédé à Montauban le 31 octobre 1844, en vertu de son testament olographe daté de Montauban du 14 mars 1840 enregistré le 25 novembre 1844
acp 333 (3 Q 30 048) f° 30-v du 3.3.

1851 (18.1.), M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Consentement par Elisabeth Ober veuve d’André Frédéric Grosz charcutier à Strasbourg au Mariage de son fils Frédéric Auguste Grosz prop. à Strasbourg avec Marie Madeleine Ober célibataire à Strasbourg
acp 398 (3 Q 30 113) f° 9 du 20.1.

Frédéric Auguste Gross épouse en 1850 Marie Madeleine Ober, fille du boulanger Jean Daniel Ober

1850 (26.11.), M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Frédéric Auguste Grosz, propriétaire à Strasbourg, fils de feu André Frédéric Grosz, charcutier et Elisabeth Ober sa veuve à Strasbourg d’une part
et Marie Madeleine Ober, célibataire à Strasbourg fille de Jean Daniel Ober, boulanger et de Marie Madeleine Ober décédés conjoints à Strasbourg d’autre part
acp 396 (3 Q 30 111) f° 79 du 29.11. Il y aura communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en un mobilier estimé 500, créances 6000
le 14° d’une maison Faubourg national et le 14° d’une maison quai St Jean N° 8 à Strasbourg
Les apports de la future consistent en meubles et créances d’une valeur de 10.000 francs
Une maison Faubourg national N° 11 à Strasbourg
Donation réception de l’usufruit de toute la succession réductible à moitié en cas d’enfants

Ferdinand Frédéric Gross meurt en 1847, de sorte qu’Auguste Frédéric est seul héritier de sa mère. Le Registre de population mentionne qu’il est mort pendu
Registre de population 600 MW 258, Faubourg National N° 4 (i 6)
Pr. Gros née Ober, Elisabeth, 1784, Strasbourg, Veuve, 16 juin 51, décédé
Gros, Ferdinand Frédéric, 1813, id., Praticien, fils, 11 juin 47 décédé
id. Auguste Frédéric, 1815, id.,ouv. tonnelier, fils, voir folio 81
(i 8) Pr. Grosz, Frédéric Auguste, 1815, Strasbourg, m. 25. 8.bre 53, pendu
idem née Ober, Marie Madeleine, 1826 Strasbourg, Ep.
id.. Marie Adèle, 20 8.bre 1851, fille

Frédéric Auguste Gross meurt le 25 octobre 1853.
Décès, Strasbourg (n° 2111)
Acte de décès. Le 26 octobre 1853 (…) ont comparu Jacques Ober, âgé de 62 ans, boulanger, oncle du défunt domicilié à Strasbourg et Jonathan Griesbach, âgé de 74 ans chef de bureau à la Mairie, voisin du défunt, domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Frédéric Auguste Grosz, âgé de 37 ans, né à Strasbourg, propriétaire, époux de Marie Madeleine Ober domicilié à Strasbourg, fils de feu André Frédéric Grosz saucissier et de feu Elisabeth Ober est décédé le 25 octobre 1853 à six heures du soir en la maison faubourg national N° 4 (i 94)

Frédéric Auguste Gross délaisse une fille

1853 (14.12.), M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire communauté de biens qui a existé entre Frédéric Auguste Grosz, vivant propriétaire à Strasbourg et Marie Madeleine Ober, son épouse et de la succession dudit Sr Gross décédé le 25 octobre dernier, dressé à la requête de la veuve, agissant comme commune en biens, en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer Nre le 26 novembre 1850 et comme mère et tutrice de Marie Adèle Grosz sa fille mineure issue dudit mariage
acp 425 (3 Q 30 140) f° 55 du 16.12. (succession déclarée le 11 avril 1854) Il dépend de la communauté un mobilier estimé à 1374, garde robe 277
acp 426 (3 Q 30 141) f° 76-v du 26.1. (vacation du 21 janvier 1854) Communauté, argent comptant 300, créances 6298
Immeubles, Une maison à Strasbourg faubourg national N° 7
Une maison rue St Jean N° 8
La veuve déclare que son enfant a reçu de son parrain et sa marraine à titre de don un petit couvert et une cuillère estimée à 10 francs

Testament de Marie Madeleine Ober
1865, M° F. Grimmer (minutes en déficit)
9 octobre 1865. Testament par lequel Marie Madeleine Ober veuve d’Auguste Grosz, propriétaire à Strasbourg, nomme Jean Jacques Michel, farinier à Strasbourg, comme tuteur & Mr Bohr, pasteur à Wasselonne comme subrogé tuteur à sa fille mineure Marie Adèle Grosz, avec recommandation de conserver tout le mobilier
acp 548 (3 Q 30 263) f° 88-v du 15.12.

Marie Madeleine Ober meurt en 1865 en délaissant une fille, Marie Adèle

1866 (23.1.), M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Marie Madeleine Ober veuve de Frédéric Auguste Gross, décédée à Strasbourg le 12 décembre 1865, dressé à la requête de Jean Geoffroi Rohr, pasteur à Wasselonne, comme tuteur de Marie Adèle Grosz, fille de la défunte
acp 550 (3 Q 30 265) f° 29-v du 25.1. (succession déclarée le 11 avril 1866) Il dépend de ladite succession un mobilier estimé à 2937, dont à déduire l’estimation du mobilier de la communauté provenant de la succession du père 687, reste 2250
argent 1000 – objets propres à la mineure 281 francs
acp 552 (3 Q 30 267) f° 71-v du 12.3. (vacation du 6 mars) Il dépend de ladite succession, argent 1000, créances 34.275 francs

Marie Adèle Gross, femme du pharmacien Michel Zimmermann, de Mulhouse, vend les maisons sises 3, Faubourg National et (6) quai de l’Abattoir au boucher Charles Witt et à sa femme Louise Bruder

1874 (24.6.), Strasbourg 24 (9), Not. Joseph Allonas n° 975
sind erschienen Herr Michel Zimmermann, Apotheker und dessen von ihm ermächtigte Ehefrau Maria Adele Gross, beisammen zu Mühlhausen wohnhaft und zur Zeit sich hier aufhaltend, dieselbe verkaufen hiemit unter solidarischen Garantie für ruhigen Besitz und Genuß an
die gegenwärtigen und dies annehmenden Herrn Karl Witt, Metzger, und dessen von ihm hierzu ermächtigte Ehefrau Luise Bruder, beisammen zu Straßburg Fischleutstaden N° 29 wohnhaft, nachbeschriebene Liegenschaft zu Eigenthum
Beschreibung. Diese Liegenschaft besteht aus zwei Häusern, nämlich ein in der Weissthurnstraße unter N° 3 gelegenes Vorderhaus mit Keller, kleinem Hof, Erdgeschoß, zwei Stockwerken und Speicher, Stall darüber ein Stockwerk und Speicher, ferner ein Hinterhaus auf dem Schlachthausstaden mit Keller, Erdgeschoss, einem Stockwerk und Speicher nebst kleinem Hof, das Vorderhaus zwischen herrn Kräncker und H. Lorentz, das hinterhaus zwischen H. Rieth und Ruff.
Eigenthumsnachweis. die verkaufte Liegenschaft ist Sondergut der Frau Zimmermann, welche dieselbe von ihren Eltern H. Friderich August Gross, Eigenthümer und dessen Ehefrau Maria Magdalena Ober ererbte, beide schon seit einigen Jahren in Straßburg verstorben. H. Gross fiel dieselbe aus dem Nachlasse seiner Eltern zu, welche dieselbe auf der gegebenen Grundfläche erbauen lassen. H. Zimmermann erklärt, augenblicklich keine weiteren Eigenthumsnachweise beibringen zu können und verplichtet sich mit seiner Ehefrau, solche auf erstes Begehren nach nachzubringen, die übrigen Eigenthumsnachweis sind nach der Erklärung der Verkäufer in einem vor Notar Zimmer zu Straßburg am 21. Januar 1854 enthalten. Im ubrigen entlasten die Parteien den unterzeichneten Notar von aller Verantwortlichkeit in dieser Beziehung.
Kaufpreis, 25.000 Franken (…) Burgerliche Standesverhalten der Verkäufer. Eheleuthe Zimmermann erklären 1. daß sie beide in erster Ehe unter Errungenschaft gemeinschaft verheurathet sind (…)
acp 628 (3 Q 30 343) f° 92 du 29.6.

Originaire de Langenburg en Wurtemberg (près de Schwäbisch Hall), Frédéric Charles Witt épouse en 1873 Louise Bruder, fille du tisserand Louis Bruder de Bischwiller
Mariage, Strasbourg (n° 180)
Den 25. März 1873 um zehn Uhr des morgens.Heiraths-Urkunde offentlich angeschlossen im Stadthause von Strassburg von Friedrich Carl Witt, geboren zu Langenburg (Württenberg) den 23. Februar 1843 (…) Metzger wohnhaft zu Straßburg, volljähriger ehelicher Sohn von weiland Wilhelm Witt, Gastwirth zu Langenburg gestorben den 20. November 1856 und von weiland Catharina Pfeiffer, zu Langenburg gestorben den 29. November 1858, und von Luise Bruder, geboren zu Bischweiler (Unter-Elsass) den 24. August 1837 (…) ohne Gewerb, wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter von weiland Ludwig Bruder, Schneider zu Bischweiler gestorben den 9. Februar 1855 und von weiland Salomea Metzger gestorben zu Bischweiler den 26. Mai 1845
in Gegenwart der vier nachstehenden bezeichneten Zeugen Jacob Bruder, 69 Jahr alt, Schneider zu Bischweiler, Oheim der Gattin, Carl Schroth, 33 Jahr alt, Kaffewirth zu Straßburg, Friedrich Witt 28 Jahr alt, Bierbrauer su Stuttgart wohnhaft, Bruder des Gatten und Wilhelm Witt, 36 Jahr alt, Bierbrauer wohnhaft zu Straßburg, Bruder des Gatten (i 16)

Charles Witt et Louise Bruder hypothèquent les deux maisons au profit du sellier Joseph Imbs et de son frère pasteur Michel Imbs. La police d’assurance décrit les différents bâtiments.

1877 (22.6.), Strasbourg 24 (21), Not. Joseph Allonas n° 3543
Obligation – Sind erschienen Herr Karl Witt, Metzger, und dessen von ihm hierzu ermächtigte Ehefrau Luise Bruder, beisammen zu Straßburg Weissthurnstraße N° 3 wohnhaft, dieselbe erkennen hiermit rechtmäsig und solidarisch schuldig Zusein
1. An dem hier gegenwärtigen und dies annehmenden Herrn Joseph Imbs, Sattlermeister zu Straßburg wohnhaft 4800 Mark, 2) An Herrn Michael Imbs Pfarrer zu Münchhausen wohnhaft, für welchen hier gegenwärtig ist, und annimmt oben genannten Herrn Joseph Imbs sein Bruder 11.200 Mark
Unterpfand. Eine Liegenschaft in Strassburg gelegen bestehend aus zwei Häusern, nämlich ein in der Weissthurnstraße unter N° 3 gelegenes Vorderhaus mit Keller, kleinem Hof, Erdgeschoß, zwei Stockwerken und Speicher, ferner ein Hinterhaus auf dem Schlachthausstaden mit Keller, Erdgeschoss, einem Stockwerk und Speicher nebst kleinem Hof, das Vorderhaus zwischen Herrn Kräncker und H. Lorentz, das hinterhaus zwischen Herren Rieth und Herr Ruff.
Eigenthums Nachweis. Schuldner erklären daß Sie die oben beschriebene Liegenschaft, jedoch mit Ausnahm der Gebäulichkeiten welche sie seither auf einem Theil davon erbaut haben, von Herrn Michel Zimmermann, Apotheker und dessen Ehefrau Maria Adele Groß, beisammen zu Mühlhausen wohnhaft, laut Vertrag vor unterzeichnetem Notar vom 24. Juni 1874 erkauft haben, und daß Sie auf dem Preus der Erwerbung heute noch die Summ von 1600 Mark schulden, welche mit dem aus gegenwärtigem Darlehen herrührenden Geldern ausbezahlt wird. Die executorische Ausertigung dieses Kaufvertrags wurde auf dem Hypotheken Amt Straßburg den 8. des folgenden Monats Juli, Band 1503 N° 31 überschrieben, und von Amtswegen denselben tag Band 1188 N° 141 eingeschrieben. Frau Zimmermann geborne Groß ererbte dieselbe Liegenschaft von ihren Eltern Herr Friderich August Gross, Eigenthümer und dessen Ehefrau Maria Magdalena Ober, beide schon seit einigen Jahren in Straßburg gestorben. Herrn Gross fiel dieselbe aus dem Nachlasse seiner Eltern zu, welche die Gebäulichkeiten auf der Grundfläche erbauen lassen. Die übrigen Eigenthums Nachweise sind in einem vor Notar Grimmer zu Straßburg am 21. Januar 1854 errichteten Inventar enthalten.
Bürgerlichen Standes Verhältnisse der Entlehner. Die Entlehner erklären, daß Sie beide in erster Ehe unter der Herrschafft der gesetzlichen Gütergemeinschaft in Ermanglung eines Ehevertrags verheurathet sind (…)
Police d’assurance. Compagnie d’assurances générale contre l’incendie. Agence de Strasbourg N° 51.954, renouvellement de Pol. N° 41.096. Somme assurée 33.000, prime annuelle 14,50. Mr Witt, 24. juin 1874, effet de la police 1° juillet 1975 – M. Charles Witt, propriétaire à Strasbourg, Basse-Alsace
1° 20.000 francs sur une maison d’habitation sise audit Strasbourg, faubourg National N° 3 élevée sur cave de rez-de-chaussée, deux étages, mansardes & greniers
2° 6000 francs sur un bâtiment tiers au fond de la cour, renfermant logement et écuries
3° 6000 francs sur une petite maison d’habitation sise même ville, ayant vue sur le quai de l’Abattoir et portant le N° 6
4° 1000 francs sur un petit bâtiment à usage de buanderie et dépendant de la maison relatée à l’article précédent

Frédéric Charles Witt meurt en 1904 au Neuhof (où il a acheté deux maisons en 1890 et en 1893), sa femme en 1903.
Décès, Strasbourg (n° 2949)
Strassburg am 14. Novembris 1904. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Ackerer Emil Köhren, wohnhaft in Neuhof Redoutenweg 7, und zeigte an, daß der Rentner Friedrich Karl Witt, 61 Jahr Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft in Straßburg, geboren zu Langenburg, Württemberg, Wittwer von Luise, geborner Bruder, Sohn der verstorbenen Eheleute Wilhelm Witt, Gastwirt und Katharina geborne Pfeiffer, zuletzt in Langenburg wohnhaft, zu Straßburg in des Anzeigers Behausung am 13. November 1904 Nachmittags um neun Uhr gestorben sei (i 98)

Décès, Strasbourg (n° 120)
Strassburg am 13. Januar 1903. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Rentner Friedrich Karl Witt, wohnhaft in Neuhof Redoutenweg 7, und zeigte an, daß seine Ehefrau Luise gebornene Bruder, 65 Jahr alt, evangelischer Religion, wohnhaft in Straßburg, geboren zu Bischweiler, Unter-Elsass, Tochter der verstorbenen, Eheleute Ludwig Bruder Schneider und Salome Metzger zuletzt in Bischweiler wohnhaft zu Straßburg Neuhof am 12. Januar des Jahres 1903 Nachmittags um sieben Uhr gestorben sei (i 61)

Charles Witt et Louise Bruder vendent la maison à rez-de-chaussée et deux étages sise au Faubourg Blanc au boucher Georges Hückel et à sa femme Adèle Rupprecht, originaires de Hatten. L’acte mentionne que les vendeurs se réservent la maison (qu’ils ont reconstruite) sise quai de l’Abattoir.

1887 (31.12.), Strasbourg 24 (61), Not. Joseph Allonas n° 10.228
Verkauf – sind erschienen Herr Karl Witt, Metzgermeister, u. dessen von ihm hierzu ermächtigte Gattin Frau Luise Bruder, beisammen zu Straßburg wohnhaft, dieselbe verkaufen (…)
den hier gegenwärtigen und es annehmenden Herrn Georg Hickel, Metzger und dessen von ihm hierzu ermächtigte Ehefrau Adele Rupprecht, beisammen zu Straßburg wohnhaft, gebürtig von Hatten, Solidar-Ankäufer
Beschreibung. Stadt Strassburg. Ein Zu Straßburg Weißenthurnstraße N° 3 bezeichnetes Besitzthum bestehend aus vnd einem Wohnhaus mit Erdgeschoß auf Keller, zwei Stockwerken & Speicher, ein Stall, darüber ein Stockwerk und Speicher, Rechten und Zubehörden
von diesem Kaufe bleibt jedoch, mit ausgeschlossen und den Vekäuferen als Eigenthum vorbehalten das Haus mit Zubehör auf dem Schlachthausstaden N° 6, welches von dem heutigen Kaufobjekt durch die Flucht einer Zur Zeit bestehende Thür, welche diese auf eigene Kosten zu mauren lassen werden, getrennt ist. Das Kaufobjekt begrenzt einer Seits durch das Eigenthum Kraencker, Bierbrauer, anderseits durch das Eigenthum Vogel, hinten durch das den Verkäufern vorbehaltene Besitzthum & durch jenes des Schornsteinfegers Herrn Metz.
Katasterbezeichnung. Das Ganze Besitzthum wovon ein theil verkauft ist, ist im Katasterbuch eingetragen unter section P N° 48 und 48 für einen Flächeninhalt von ein Ar 60 Centiares. Als mitverkauft sollen gelten die samtlichen sich im Kaufobjekt befindlichen Kochherde & Öfen nebst Steinen & Rohren insoweit dieselben als Eigenthum der Verkäufer herausstellen werden. (…)
Eigenthumsnachweis. Verkäufer erklären sie haben das obige Kaufobjekt mit dem vorbehaltenen Immöbel, mit dem Bemerken daß sie die Gebäulichkeiten seither theilweiß neu erbauen ließen, von Michael Zimmermann, Apotheker und dessen Ehefrau Maria Adel Gross beisammen zu Mülhausen wohnhaft erkauft, laut Urkunde des unterzeichneten Notars vom 24. Juni 1874, von welcher eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte den 8. Juli nachher Band 1503 N° 31 & von amtswegen Band 1188 N° 145 eingeschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah vermittelst einem seither gänzlich außbezahlen Preis von 25.000 Franken gleich 20.000 Mark. Bezüglich des früheren Eigenthumsnachweises des von Eheleuten Zimmermann erkauften Besitzthums wird dem obenerwähnten Kaufvertrage Folgendes wörtlich entnommen.
die verkaufte Liegenschaft ist Sondergut der Frau Zimmermann, welche dieselbe von ihren Eltern H. Friderich August Gross, Eigenthümer und dessen Ehefrau Maria Magdalena Ober beide zu Straßburg wo sie wohnten verstorben, ererbte. Dem Herrn Gross fiel dieselbe aus dem Nachlasse seiner Eltern zu, welche dieselbe auf der gegebenen Grundfläche erbauen lassen. Die übrigen Eigenthumsnachweise sind noch in einem durch den früheren hiesigen Notar Grimmer am 21. Januar 1854 aufgenommenen Inventar enthalten.
(…) Besitz und Genuß vom 25 Dezember 1887, Steuren vom 21 Januar 1888. Kaufpreis 36.800 Mark zahlbar in 9 von 3 zu 3 Jahren verfallenden Terminen wovon die 8 erster mit je 4000. M und der 9.te mit 4800 M. der erste fällig 1 Januar 1891.
Standesverhältnisse. Verkäufer erklären daß sie beide in erster Ehe unter der Herrschaft der gesetzlichen Gütergemeinschaft in Ermanglung eines vor ihrer Ehe abgeschlossenen Ehevertrags verheiratet sind.
acp 797 (3 Q 30 512) f° 41-v n° 3409 du 9.1.1888

Fils de l’aubergiste Philippe Hückel, le boucher Georges Hückel épouse en décembre 1887 Adèle Rupprecht, fille du laboureur Charles Rupprecht.
Mariage, Hatten (n° 7)
Hatten am 20. Dezember 1887. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Metzger Georg Hückel, ledigen Standes, protestantischer Religion, geboren den 17. Februar des Jahres 1864 zu Hatten wohnhaft zu Hatten, Sohn des Gastwirts Philipp Hückel wohnhaft zu Hatten und dessen ohne Gewerb zu Hatten verstorbenen Ehefrau Salome geb. Fauth zu Hatten zuletzt
2. die gewerblos Adele Rupprecht ledigen Standes, protestantischer Religion, geboren den 25. Januar 1866 zu Hatten, wohnhaft zu Hatten, Tochter des Ackerers Karl Rupprecht und dessen gewerblosen Ehefrau Magdalena geb. Roehrig beide wohnhaft zu Hatten (i 8)

Georges Hückel et Adèle Rupprecht vendent la maison à Jacques Gangloff et à Caroline Lapp moyennant 46 400 marks

1893 (29.9.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 2703 (4848) n° 79 – François Xavier Amann, à Oberschaeffolsheim
sind erschienen Herr Georg Hückel, Metzgermeister und dessen von ihm ermächtigte Ehefrau Adel Rupprecht, hieher in Strassburg und beisammen zu Hatten wohnhaft, erklären zu verkaufen (…)
H. Jacob Gangloff und dessen von ihm hierzu ermächtigte Gattin Frau Carolina Lapp beisammen zu Straßburg wohnhaft folgend bezeichnetes Immöbel
Stadt Strassburg. Eine zu Strassburg Weißthurmstraße gelegenes mit N° 3 bezeichnetes Besitzthum bestehend aus einem Wohnhaus mit Erdgeschoß auf Keller, zwei Stockwerken Speicher, Rechte und Gerechtigkeiten, begrenzt einer Seits durch das Eigenthum des Bierbrauers Kraencker, anderseits durch solches des H. Vogel, hinten durch das Eigenthum des Karl Witt, vorn die Weißthurmstraße, im Katasterbuch eingetragen unter section P N° 48 th. und 48 th.. Als mitverkauft gelten die noch die samtlichen sich im Kaufobjekt verfindlenden Oefen nebst ihren Steinen und Röhren sowie auch die Kochherde insoweit solche sich als Eigenthum der Verkäufer herausstellen werden. (…)
Eigenthumsnachweis. Verkäufer erklären sie haben das obige Besitzthum für& Rechnung der zwischen ihnen bestehenden Gütergemeinschaft von H. Kark Witt Metzgermeister und dessen Ehefrau Luise Bruder in Straßburg wohnhaft erkauft zufolge Urkunde des Notars Allonas in Strassburg vom 31. Dezember 1887, von welcher eine Ausfertigung im Hypothekenamte selben Stadt deb 14. Januar nachher Band 2371 N° 47 & von amtswegen Band 1626 N° 480 eingeschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst dem Preis von 36.800 Mark. (…) Eheleute Witt welche die Gebäulichkeiten theilweise neu aufführen ließen hatten das ganze Immöbel wovon das heutige Kaufobjekt einen Theil bildet von Michael Zimmermann Apotheker und dessen Ehefrau Maria Adel Gross beisammen zu Mülhausen wohnhaft erkauft, zufolge Urkunde des genannten Notars Allonas vom 24. Juni 1874, überschrieben im Hypothekenamte zu Strassburg den 8. Juli nachher Band 1503 N° 31 & von Amtswegen Band 1188 N° 145 eingeschrieben. Diese Erwerbung geschah vermittelst einem seither gänzlich außbezahlen Preis von 25.000 Franken gleich 20.000 Mark. Bezüglich des früheren Eigenthumsnachweises des von Eheleuten Zimmermann erkauften Besitzthums wird dem obenerwähnten Kaufvertrage Folgendes wörtlich entnommen.
die verkaufte Liegenschaft ist Sondergut der Frau Zimmermann, welche dieselbe von ihren Eltern Friderich August Gross, Eigenthümer und Maria Magdalena Ober beide zu Straßburg wo sie wohnte gestorben, ererbte. Dem H. Gross fiel dieselbe aus dem Nachlasse seiner Eltern zu, welche dieselbe erbauen ließen. Die übrigen Eigenthumsnachweise sind in einem durch den früheren Notar Grimmer in Strassburg am 21. Januar 1854 aufgenommenen Inventar enthalten.
Lasten, Clauseln und Bedingungen (…) Kaufpreis – Anweisung. (…) vermittelst dem Preis von Mark 46.400 (davon 13.600 baar bezahlt sind) Geschehen und aufgenommen zu Straßburg im Jahre 1893 den 21. September

Originaire de Niedermodern et demeurant à Strasbourg, Jacques Gangloff épouse en 1880 Caroline Lapp, originaire de Brumath

Mariage, Brumath (n° 21)
Brumath am 16 September 1880 Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Fleischer Jacob Gangloff, evangelischer Religion, geboren den 3. Juni 1853 zu Niedermodern (Kreis Zabern) wohnhaft zu Strassburg, Sohn des Wagners Michael Gangolff und der Margaretha geborenen Schweyer, Eheleute wohnhaft zu Niedermodern, 2. die gewerblose Caroline Lapp, evangelischer Religion, geboren den 10. Januar des Jahres 1855 zu Brumath, wohnhaft zu Brumath, Tochter des Schenkwirts Michael Lapp und der Catharina geborenen Goetz, Eheleute wohnhaft zu Brumath (i 34)

La maison revient à son fils aussi boucher, Louis Gangloff qui épouse en 1913 Marguerite Lantz, fille du boucher Chrétien Henri Lantz, de Graffenstaden.

Mariage, Illkirch (n° 5) Illkirch-Grafenstaden am 19. Oktober 1913.
Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Metzgermeister Ludwig Philipp Jakob Gangloff, evangelischer Religion, geboren am 24. februar 1881 zu Strassburg i/E, wohnhaft in Strassburg i/E, Sohn des Metzgermeisters Jakob Gangloff und seiner Ehefrau Karoline geborenen Lapp, beide in Strassburg i/E, 2. die Margareta Luise Lantz, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 30. August des Jahres 1892 zu Grafenstaden, wohnhaft zu Grafenstaden, Tochter des verstorbenen Metzgers Christian Heinrich Lantz zuletzt wohnhaft in Grafenstaden und seiner Ehefrau Margaretha geborenen Ammellagel wohnhaft in Grafenstaden

Fichier domiciliaire (603 MW 240)
Gangloff, Metzger (Maître boucher) Vater Jakob geb. 6.3.53
Ludwig 24.2.84 († 17.3.59 à Strasbourg) 24.2.84, Strassburg, (Religion) ev.12.3.84 Von Nanzig nach Weißthurnstraße 3 (Gangloff)
30/4 01 Unbekandt lt. Ab*
24.2.02 Wanderschaft und Weißthurnstraße 3 (Gangloff)
Frau von Grafenstaden
11.11.13 / 1.4.11 Weißthurnstraße 3
Frau seit 29.10.13 in Illkirch Grafenstaden Margareta Lanz 30.8.92 Grafenstaden
Kinder Heinrich Ludwig 24.8.14, Strassburg

Naissance, Illkirch-Graffenstaden (n° 122)
Illkirch Grafenstaden am 31. August 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Metzger Christian Heinrich Lantz, wohnhaft zu Grafenstaden evangelischer Religion, und zeigte an, daß von der Margaretha Lantz geborenen Ammellagel seiner Ehefrau evangelischer Religion, wohnhaft bei ihme zu Grafenstaden in seiner Wohnung am 30. August des Jahres 1892 um sieben Uhr ein Kind weibichen Geschlechts geboren worden sei, welches die Vornamen Margaretha Luise erhalten habe.
[in margine :] Décédé à Strasbourg le 24 mars 1968 (i 63)



17, rue du Bain-aux-Plantes


Rue du Bain-aux-Plantes n° 17 – VII 154 (Blondel) P 860 puis section 1 parcelle 84 (cadastre)

Reconstruit en 1678, Philippe Jacques Dietrich et Jacques Meyer, de Wolfisheim
Bâtiment arrière, maître d’ouvrage Emile Steinmetz, menuisier, 1864
Bâtiment avant détruit en 1944, reconstruit par l’architecte Jean Fritz, 1954


Façade (bâtiment à arcades, novembre 2023)
Ancienne façade reconstituée (1947, dossier du M.R.U.)

Le receveur Jean Feltz vend en 1594 la maison sise face au Bain-aux-Plantes (actuel n° 24) au tisserand André Siess. Elle est vendue par adjudication judiciaire par les créanciers de Georges Lanckert en 1648. Le notaire Jean Jacques Redwitz en est propriétaire pendant une vingtaine d’années. Son fils vend la maison délabrée au maréchal ferrant Jacques Meyer et au charpentier Philippe Jacques Dietrich, tous deux de Wolfisheim, qui doivent reconstruire le bâtiment d’après le millésime 1678 au-dessus de la porte (Über der Hausthüre Datum 1678, Seyboth, p. 85). Philippe Jacques Dietrich vend en 1681 la moitié de gauche au boulanger Michel Diemar. Le tailleur Georges Philippe Huth réunit les deux moitiés en 1719. Selon le rapport d’expertise dressé en 1749 après la mort du tailleur Jean Jacques Ratz, la maison comprend un rez-de-chaussée et deux étages. En 1782, la maison comprend cinq poêles selon l’inventaire dressé après la mort de la femme de Jean Jacques Bein.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) entre la rue du Coq et la rue de l’Aimant. La maison est la plus haute au milieu. Vue de l’avant (façades), vue de l’arrière

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 124 entre la rue du Coq à gauche et la rue de l’Aimant à droite (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, premier étage en maçonnerie et deux autres étages en pans de bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (b) : fenêtre, porte puis deux fenêtres au rez-de-chaussée, cinq fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour D montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (1-2) à l’ouest et le bâtiment arrière (2-3). Le mur (3-4) sépare la propriété de celle du voisin à l’est.
La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 17.


Cour D
Croquis représentant la pièce mal éclairée (hachures rouges, 1899, dossier de la Police du Bâtiment)

Reconstitution. Plan, coupe, croquis du bâtiment avant et du bâtiment arrière (1947, dossier du M.R.U.)

La maison appartient de 1829 à 1860 au pasteur Auguste Guillaume Schmidt. Le menuisier Charles Emile Steinmetz l’achète en 1860 et fait construire en 1864 un nouveau bâtiment au fond de la cour comme le mentionnent une obligation et le cadastre. Le revenu passe de 85 à 136 francs.
Le bâtiment avant (sous-sol, rez-de-chaussée, trois étages et grenier, murs en briques, ossature en bois) est entièrement détruit pendant le bombardement du 25 septembre 1944. La Police du Bâtiment demande en avril 1952 à l’architecte J. A. Fritz de modifier la façade prévue. Le propriétaire cède à la Ville une surface de cinq mètres carrés qui dépassent de l’alignement légal. Le préfet accorde en août 1952 dérogation quant à la hauteur du bâtiment. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre à Alfred Hummel le 31 mai 1953 le permis de construire. Le gros œuvre est terminé en novembre 1954.


Projet annulé et façade réalisée (1952, 1953, dossier de la Police du Bâtiment) – Plan cadastral (parcelle 84, dossier du M.R.U.)

novembre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentDossier du M.R.U.Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1591 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Feltz, receveur, et (1568) Rachel Lindle puis (1571) Walburge Rotenburger – luthériens
1594 v André Siess, tisserand, et (1564) Walburge Jeuch, veuve du tisserand Jérémie Conrad – luthériens
1602 v Léonard Rausser, tisserand, et (1601) Marie Heinrich – luthériens
1607 v Balthasar Langert, tisserand, et (1606) Marie Knoller – luthériens
1610 v Georges Lanckert, tisserand, et (1606) Salomé Welck – luthériens
1648 adj Nicolas von Türckheim
1650 v Jean Jacques Redwitz, notaire, et (1636) Anne Marguerite Gulden – luthériens
1660* h Jean Frédéric Redwitz Jean Frédéric Redwitz, notaire, et (1664) Eve Roll – luthériens
1677 v (moitié a) Jacques Meyer, maréchal ferrant à Wolfisheim, et (1652) Catherine Fritsch – luthériens
(moitié b) Philippe Jacques Dietrich, charpentier à Wolfisheim, et (1667) Marthe-Anne, veuve de Jean Jacques Müller – luthériens
1681 v (moitié b) Michel Diemar, boulanger, et (1645) Ursule Erlé – luthériens
1691 v (moitié b) Georges Bœhm, menuisier, et (1672) Barbe Schott puis (1684) Barbe Schaffner, d’abord (1676) femme du revendeur Rémi Hoffmann – luthériens
1715 v (deux moitiés réunies, 1719) Georges Philippe Huth, tailleur, et (1711) Marie Salomé Schranckenmüller, (1713) Marie Madeleine Wild puis (1738) Catherine Elisabeth Geissler – luthériens
1721 v Jean Jacques Ratz, tailleur, et (1696) Dorothée Elisabeth Huth puis (1720) Marie Dorothée Reuber – luthériens
1746 v Jean Jacques Bein, tonnelier, et (1741) Marie Salomé Theurkauff – luthériens
1782 h Jean Jacques Bein, tonnelier, et (1772) Marie Elisabeth Philippi – luthériens
1829 v (Auguste) Guillaume Schmidt, pasteur, et (1818) Sophie Theurkauff
Sophie Wilhelmine Schmidt, femme de Georges Adam Huber, maître maçon à Lahr
1860 v (Charles) Emile Steinmetz, menuisier, et (1852) Caroline Amélie Kümmerlen
1901* h Frédéric Guillaume Schmitt, cordonnier, et (1869) Julie Amélie Steinmetz
1910* h Emile Hummel, commis négociant, et (1897) Louise Amélie Schmitt
1943* h (indivision) Jeanne Louise Hummel, employée, célibataire (1898-1973)
Charles Emile Hummel, monteur de moulins, et (1932) Sophie Ensminger

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : moitié de maison 225 livres en 1712, 700 livres en 1742, 450 livres en 1782.

(1765, Liste Blondel) VII 154, Jean Jacques Bein
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bein, 5 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 860, Schmitt, Auguste Guillaume, instituteur au Temple Neuf – maison, sol, cour – 1,95 are

Locations

1792, Jean Georges Starck, tonnelier
1859, Michel Gruber, menuisier à Lampertheim

Description de la maison

  • 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, chambre, cuisine, dépense, bûcher, cave sous solives, un puits et une vieille écurie servant à loger les officiers, au premier et au deuxième étage deux poêles, deux chambres et vestibule où se trouve le fourneau, sous les combles quatre chambres, couverture simple en tuiles, passage en bois, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins
  • 1782 (billet d’estimation traduit) La maison comprend cinq poêles, cinq cuisines et plusieurs chambres, en outre une écurie, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est solivée, estimée avec le puits, la cour, autres appartenances et dépendances à la somme de 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du bain aux Plantes

nouveau N° / ancien N° : 20 / 7
veuve Bein
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 259 case 3

Schmitt Auguste Guillaume

P 860, sol, Maison et cour, rue du bain aux plantes 7
Contenance : 1,95
Revenu total : 86,01 (85 et 1,01)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 578 case 1

Schmitt Auguste Guillaume, Porteur, faubourg national 55
1865 Steinmetz Charles Emile, Menuisier
1901 Schmitt Friderich Wilhelm, Schuhewahrwerkzeughändler Ehefrau Julie Amalie geb. Steinmetz und Steinmetz Emilie Luise

P 860, Maison, sol, Rue du bain aux plantes 17
Contenance : 1,95
Revenu total : 86,01 (85 et 1,01)
Folio de provenance : (259)
Folio de destination : 578, aug. de Con, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

P 860, Maison
Revenu total : 137,01 (136 et 1,01)
Folio de provenance : 578, aug. de Con
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14
1867, Augmentations – Steinmetz Ch. Emile f° 578, P 860, Maison, revenu 136, Aug.on de C.on, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Steinmetz Ch. Emile f° 578, P 860, Maison, revenu 85, Aug.on de C.on, supp. en 186
7

Cadastre allemand, registre 29 page 9 case 2

Parcelle, section 1, n° 84
Canton : Pflanzbadgasse Hs N° 17
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,53
Revenu : 1500 – 1700
Remarques : à p. 12/7

(Propriétaire), compte 1091
Schmitt Fried. Wilh Ehefrau und Steinmetz Emilie Luise als Miterbin
1910 Hummel Emil, Handlungsgehülfe u. Ehefr. geb. Schmitt
1943 Hummel Karl Emil u. Ehefr. u. Miterben
(2119)

Cadastre allemand, registre 29 page 12 case 7

Parcelle, section 1, n° 119 – autrefois P 860
Canton : Pflanzbadgasse – cr. 2722
Désignation : Ortsweg / voie publique
Remarques : de p. 9 / 2

(Propriétaire), compte 1386
Strassburg d. Gemeind. f. ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1909 Stadt Strassburg für ihre öffentl. Wege u. Gewässer
1952 Ville de Strasbourg pour ses chemins, places publ. et cours d’eau
(32)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 225 Rue du Bain de Plante p. 360

7
Pr. Bein, J. Jacques – Tonneliers
loc. Zeitler, George, journalier – Manant
loc. Gallert, J. Valter, garde – Moresse
loc. Fux, Jacques, ouvr. en Tabac – Manant
loc. Fux, Ester, fille – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Pflanzbad (Seite 133)

(Haus Nr.) 17
Adloff, Tagner. 0
Müller, Tagner. 0
Hummel, Handlungsgeh. 1
Klein, Tagner. 1
Bauer, Tagner, 2
Vetter, Dienstmann. 2
Breininger, Tagner. 3
Clauss, Wäscherin. 3
Lecomte, Tagner, H 0
Steidel, Maler. H 1
Brüchert, Dienstmann, H 2
Wolf, Tagner, H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 644 W 116)

17, rue du Bain-aux-plantes (1884-1991)

Guillaume Schmitt déclare en 1901 qu’il est impossible de supprimer la cloison entre la chambre avant et la chambre arrière au deuxième étage comme le demande la Commission contre les logements insalubres puisqu’elle est un mur porteur ; il fait agrandir les ouvertures dans la cloison.
Le bâtiment avant est entièrement détruit pendant le bombardement du 25 septembre 1944 (voir le dossier suivant). L’architecte J. A. Fritz demande en 1947 au service d’urbanisme les prescriptions à respecter pour reconstruire la maison. Cinq mètres carrés dépassent de l’alignement légal. La Police du Bâtiment demande en avril 1952 à l’architecte de modifier la façade ; les baies du rez-de-chaussée doivent être plus grandes et avoir des arcs en plein cintre, les fenêtres être réparties harmonieusement dans la façade. Le préfet accorde en août 1952 dérogation quant à la hauteur du bâtiment. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre à Alfred Hummel le 31 mai 1953 le permis de construire selon le projet présenté en février 1953 par l’architecte Fritz. L’entreprise Seybold de Cronenbourg creuse les fondations au printemps 1954. Le gros œuvre est terminé, novembre 1954. Le bâtiment est habité en mai 1956 mais les cabinets d’aisance ne sont pas conformes aux prescriptions. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le certificat de conformité en juillet 1957.

J. M. Schneider, tapissier, 1893
Alfred Hummel, souvenirs et cadeaux, 1957
Société de publicité DINAL, 1974
La Hulotte (devanture de gauche) et les Ailes d’Isis (devanture de droite), 1988

Sommaire
  • 1884 (juin) – Le maire notifie le maître cordonnier Frédéric Schmitt (demeurant 43, Grand rue) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1884
  • 1884 (septembre) – Le maire demande au maître cordonnier Schmitt de munir la fosse d’aisances d’un tuyau d’aération au lieu de la raccorder à une cheminée. Le propriétaire répond que la cheminée qui dessert un entrepôt, anciennement buanderie, est désaffectée – Le tuyau d’aération est réglementaire, décembre 1884.
  • 1888 – Suite à une notification non jointe, Guillaume Schmitt répond qu’il a fait repeindre la façade quatre ans auparavant et engagé des dépenses importantes. Le maire accorde un an de délai.
    1889 – Guillaume Schmitt déclare qu’il a fait réparer deux cheminées qui se sont écroulées et que son fils qui lui était d’une grande aide s’est engagé dans l’armée. Le maire accorde un délai supplémentaire d’un an. – Travaux terminés, juillet 1890.
  • 1893 – Le tapissier J. M. Schneider demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Le pétitionnaire doit modifier l’enseigne pour que sa saillie ne dépasse pas 25 centimètres. Il demande de conserver l’enseigne de son nouvel établissement jusqu’à Pâques suivantes, époque à laquelle il compte déménager au Fossé des Tanneurs.
    1894 (janvier) – La saillie de 80 centimètres est ramenée à 60 centimètres. Le tapissier qui reste dans la maison modifie l’enseigne selon le règlement.
  • 1895 – L’incendie qui s’est déclaré le 18 février dans l’entrepôt de meubles du tapissier Schneider a détruit toutes les marchandises, le plancher, le plafond, les fenêtres et les portes. La cheminée défectueuse est à l’origine du sinistre – Le propriétaire fait refaire la cheminée. Dossier classé, mars 1895.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique et une trappe. – Les volets sont réglementaires, avril 1895, la trappe aussi, août 1895.
  • 1900 – Le maire notifie Frédéric Schmitt (demeurant 43, Grand rue) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1900.
    1904 – Idem, Travaux terminés, novembre 1904.
  • 1909 – Emile Heeb demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. La Police du Bâtiment fait remarquer que le trottoir est trop étroit. Le pétitionnaire renonce à son projet.
  • 1899 – Le marchand de cuir Guillaume Schmitt déclare que les allégations de la Commission contre les logements insalubres sont sans fondement et qu’il loue les logements à un prix très modique. – La commission répond que les pièces en question ne doivent plus servir de chambre à coucher.
    1901 – Guillaume Schmitt déclare qu’il est impossible de supprimer la cloison entre la chambre avant et la chambre arrière au deuxième étage puisqu’elle est un mur porteur. La commission interdit que les pièces sombres servent de chambre à coucher.
    1902 – Rapport au conseil municipal destiné à prendre des mesures contre les propriétaires de logements insalubres
  • 1899 – Commission contre les logements insalubres. Rapport. propriétaire, Schmitt, marchand de cuir, demeurant 33, Grand rue. Locataire, Veith, cordonnier au premier étage (ménage avec quatre enfants), Bauer, ouvrier, au deuxième étage (ménage avec trois enfants). Les logements sont bien éclairés, sauf les chambres à coucher. Croquis – La commission demande de supprimer les cloisons qui séparent les pièces
    1902 – Guillaume Schmitt adresse un nouveau courrier au maire après avoir pris conseil auprès de l’entrepreneur Widmann père – La Commission répond en août qu’il lui est impossible de changer sa décision. Elle déclare en septembre n’avoir plus de griefs à formuler puisque les ouvertures qui éclairent la chambre arrière ont été agrandies.
    1903 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de fournir les plans
    1904 – Guillaume Schmitt demande de surseoir aux réparations étant donné qu’il a fait raccorder la maison aux canalisations
    1912 – Nouveau rapport, travaux à faire en cinq points. Le propriétaire Emile Hummel demande un délai, d’autant que les entrepreneurs présentent désormais leur facture à la fin des travaux et non plus en fin d’année.
    1915 – Commission des logements militaires, rien à signaler (propriétaire, Emile Hummel, demeurant sur place)
  • 1934 – Emile Hummel demande un délai pour ravaler la façade parce qu’il a fait faire de grosses réparations – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juillet 1935.
  • 1947 – L’architecte J. A. Fritz demande au service d’urbanisme les prescriptions à respecter pour reconstruire la maison Hummel en joignant une copie du plan cadastral – La division VI répond que cinq mètres carrés dépassent de l’alignement légal. La largeur de la rue étant inférieure à sept mètres, la façade ne pourra dépasser dix mètres de haut.
  • 1952 (avril) – La division VI demande de modifier la façade. « Les segments d’arc des baies du rez-de-chaussée devront être remplacées par des arcs en plein cintre. En outre, la hauteur de ces baies devra être augmentée au maximum. Les larges fenêtres des étages devront être remplacées par des fenêtres jumelées séparées par un simple meneau. La disposition de ces fenêtres dans la façade devra être plus recherchée afin d’obtenir un aspect plus harmonieux. »
    1952 (avril) – Remarques sur le projet. Les murs coupe-feu devront avoir au moins 40 centimètres. Comme la hauteur du bâtiment dépasse de trois mètres la largeur de la rue, l’architecte devra solliciter une dérogation. – Le maire adresse un courrier au service départemental de la Reconstruction et de l’Urbanisme
    1952 (août) – Le préfet accorde dérogation quant à la hauteur, considérant que la hauteur était identique avant la destruction, que la partie arrière non détruite ne pourrait être desservie en réduisant la hauteur du bâtiment avant et que la municipalité envisage de créer un espace vert de l’autre côté de la rue (5,50 mètres de large).
    1953 (31 mai) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire à Alfred Hummel, demeurant 180, chemin de la Ganzau au Neuhof selon le projet présenté en février 1953 par l’architecte Jean Fritz [Annuaire d’adresses, 1948, p. 454 – Jean Fritz, architecte, 12, rue Massenet].
    1954. Suivi des travaux. Les travaux n’ont pas commencé, mai 1954. L’entreprise Seybold de Cronenbourg creuse les fondations, coule les murs en béton du sous-sol. Le rez-de-chaussée est en briques cellulaires, les dalles sont massives. Le pignon moyen est en briques (40 centimètres d’épaisseur), octobre 1954.
  • 1953 – L’entreprise de construction Emile Oberlé (152, rue de Wolfisheim à Holtzheim) est autorisée à occuper la voie publique pour reconstruire la maison. – Suspendus de janvier à mars 1954, les travaux sont terminés en juin 1954.
  • 1954 (octobre) – François Knobloch (2 et 4 rue du Coq) déclare qu’une fenêtre qui s’ouvre vers le 17, rue du Bain-aux-Plantes ne recevra plus de lumière.
    Compte rendu de la Police du Bâtiment, croquis. La petite fenêtre grillagée se trouve au troisième étage dans une cuisine qui prend jour dans la cour. La Police du Bâtiment qui estime que le propriétaire ne peut revendiquer aucun droit classe le dossier.
  • Suivi des travaux (suite). Le gros œuvre est terminé, novembre 1954. Les travaux intérieurs continuent, janvier 1955. Les plâtriers travaillent, mai 1955. L’entreprise Seybold crépit la façade, décembre 1955
    Les travaux intérieurs continuent, le crépissage est en cours. L’inspecteur fait observer que les pièces ont une hauteur insuffisante (2,38 mètres dans la nouvelle construction, 2,17 mètres dans le bâtiment arrière). Les cabinets d’aisance ne sont pas conformes aux prescriptions, décembre 1955
    1955 – Le maître ramoneur Emile Schleiffer fournit un certificat de conformité.
  • 1955 – Le sieur Hummel, (demeurant au moulin de la Ganzau) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade
    1955 (décembre) – La Police du Bâtiment demande à l’architecte de fournir des plans rectifiés
    1956 (avril) Le bâtiment en bordure de la rue est habité. Les locaux au rez-de-chaussée ne sont pas encore exploités.
    1956 (novembre) Madame Hummel, propriétaire du magasin de souvenirs, déclare que les cloisons ne sont pas encore posées dans les cabinets d’aisance. La Police du Bâtiment classe en décembre 1956 le dossier après en avoir averti le service d’hygiène.
    1957 (juillet) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le certificat de conformité.
  • 1957 – Alfred Hummel demande l’autorisation de poser une enseigne (texte : Souvenirs, cadeaux) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve que les lettres soient en caractères antiques. – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée, septembre 1957.
  • 1974 – La Police du Bâtiment constate que la société de publicité DINAL a posé sans autorisation deux enseignes sur les devantures. Photographies, Dinal, cadeaux d’affaires – Demande – Autorisation
  • 1976 – Pierre Pfohl (2, rue de la Fontaine à Souffelweyersheim) demande l’autorisation de ravaler la façade et les menuiseries – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1976 (août) – Pierre Pfohl est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, novembre 1976.
  • 1988 – Les établissements Walter S.A. (Brumath) demandent au nom de La Hulotte l’autorisation de poser un store en banne.
    Même demande par La Hulotte (devanture de gauche) et les Ailes d’Isis (devanture de droite) – Photographie, échantillon de toile – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, les stores dénaturant la façade. – Le maire transmet l’avis défavorable au pétitionnaire
    Pièces correspondantes au nom des Ailes d’Isis.
  • 1989 – Les établissements Walter S.A. (Brumath) demandent au nom des Ailes d’Isis l’autorisation de poser un store en banne. Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Le store est posé, juillet 1989
    Pièces correspondantes au nom de la Hulotte – Dessin
  • 1991 (avril) – La Police du Bâtiment demande aux Ailes d’Isis de supprimer la guirlande tolérée pendant les fêtes de fin d’année. – L’objet est retiré, mai 1991
    Pièces correspondantes au nom de la Hulotte

Autre dossier
Déclaration de travaux, menuiseries des fenêtres (2003) cote 1572 W 745

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 150)

17, rue du Bain-aux-Plantes (1944)

Jeanne Hummel déclare au nom de son père Emile Hummel que le bâtiment avant a été entièrement détruit par des bombes explosives le 25 septembre 1944. Des étais garantissent l’accès au bâtiment arrière habitable.

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Gutenberg
Anwesen : Pflanzbad Nr 17
Register
Fliegerschaden vom 25. 9. 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Pflanzbad Nr 17
Eigentümer : Hummel Emil
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus
2. Beschädigte Gebäudeteile : total
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? durch Sprengbomben
4. Art der Schäden : Stützen damit Zutritt zum bewohnbaren Hinterhaus bleibt
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 3
Geschäfte
Werkstätten
Garageräume
Stallungen
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar : Einsturzgefahr
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 28.9. 1944
Unterschrift : Johanna Hummel, Tochter des Eigenthümers

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (cote 424 D 8)

Dossier NV 193 Z, indivision Hummel, 27, rue du Bain-aux-Plantes

Le bombardement du 25 septembre 1944 a entièrement détruit le bâtiment avant et endommagé l’aile gauche (50 à 75 % de destruction) ainsi que le bâtiment du fond. Le bâtiment sur rue avait un sous-sol, rez-de-chaussée, trois étages et grenier. Les fondations étaient en pierre et briques, les murs en briques, l’encadrement de baies était en pierre, l’ossature en bois, la couverture en tuiles plates. Les cloisons intérieures étaient en pans de bois remplies de briques. Le bâtiment a été construit au XVII° siècle
Le bâtiment sur cour comprend un terre-plein, rez-de-chaussée, trois étages et grenier perdu. Les murs extérieurs en pans de bois sont remplis de briques. Les cloisons intérieures sont en pans de bois remplies de briques.
Les propriétaires sont les deux enfants de Louise Amélie Schmitt, décédée à Périgueux le 2 décembre 1939 et de l’employé de commerce Charles Emile Hummel, décédé à Strasbourg le premier mars 1946, Jeanne Louise Hummel, employée de bureau et Alfred Emile Hummel, constructeur de moulins. 952 (31 mai) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire le 31 mai 1952 et le certificat de conformité le 4 juillet 1957.

Procès verbal d’expertise. Origine du sinistre, bombardement du 25 septembre 1944 (bombes sur le bâtiment avant). Quantum de destruction, bâtiment sur rue, 100 % (entièrement détruit), bâtiment sur cour, 50 à 75 % pour l’aile gauche, la partie du fond en un peu meilleur état.
Le bâtiment sur rue comprenait cave, rez-de-chaussée, trois étages et grenier. Fondations en pierre et brique (50 centimètres d’épaisseur), murs en brique (40 centimètres d’épaisseur) crépis, Encadrement de baies en pierre, Ossature en bois. Escalier en chêne, Couverture en tuiles plates. Cloisons intérieures en pans de bois remplies de briques, enduites de plâtre. Entrée et couloirs dallés en ciment. Cuisine et salle de bain au premier étage, Cabinet d’aisance au premier étage (deux autres cabinets d’aisance dans la cour)
Rez-de-chaussée, deux logements, 1° étage 1 logement (vestibule, cuisine, salle de bain avec cabinet d’aisance, quatre chambres), 2° étage 2 logements (chacun une cuisine et deux chambres), 3° étage 2 logements (chambres louées séparément)
Le bâtiment sur cour comprend un terre-plein, rez-de-chaussée, trois étages et grenier perdu. Rez-de-chaussée, un logement de trois pièces et cuisine, même distribution aux étages. Murs extérieurs en pans de bois remplis de briques, enduit de plâtre. Cloisons intérieures en pans de bois remplies de briques, enduites de plâtre. Cuisines carrelées. Parquets en sapin dans les entrées, paliers et chambres. Ossature en bois, escalier en chêne, couverture en zinc.
Dessins, façade, niveaux, coupe, plan cadastral – Bâtiment latéral, architecte J. A. Fritz
Tableau des pourcentages de destruction
Etat descriptif. Bâtiment avant, ancienneté, 1700, 1870, 1937 – Bâtiment sur cour, 1898

Dossier de destruction. (…) Assurance, Le Phénix, 150.000 frcs
La maison construite au 17° siècle était une maison historique bien entretenue. La façade et la toiture ont été entièrement restaurées en 1937.

Demande de participation financière de l’Etat
Déclaration de sinistre produite au nom de Mademoiselle Jeanne Louise Hummel en date du 10 septembre 1945 dont il a été accusé réception sous le n° NV 193 Z
Renseignements concernant le propriétaire ou exploitant, Jeanne née 17.8.98 et frère Albert né le 9.2.05, de nationalité française, Mlle Hummel célibataire, Mr Hummel marié
conjoints Ensminger Sophie, mariés le 23 juillet 1932 à Waldhambach (Bas-Rhin) en communauté de biens
profession Mlle Hummel employée, Mr Hummel monteur
domicile, Mlle Hummel 32, rue de l’Université, Mr Hummel 180, chemin de la Ganzau Neuhof
Bien sinistré, habitation, rue du Bain-aux-Plantes N° 17 à Strasbourg, bombardement aérien du 25.9.1944. bâtiment 1 détruit, bâtiment 2 endommagé (partie réparable)
Origine de propriété, succession de Mme Hummel-Schmitt
Strasbourg le 1 février 1947

Certificat collectif d’hérédité. Sont héritiers légaux de Louise Amalie née Schmitt épouse de Charles Emile Hummel, ayant été domiciliée à Strasbourg, décédée à Périgueux (France) le 2 décembre 1939 ses deux enfants 1. Jeanne Louise Hummel, employée de bureau, célibataire, demeurant à Strasbourg, née à Strasbourg le 17 août 1898, 2) Alfred Emile Hummel, constructeur de moulins, demeurant à Strasbourg, né Strasbourg le 9 février 1905, chacun pour la moitié de la succession. Le mari survivant Charles Emile Hummel, employé de commerce, demeurant à Strasbourg Bain aux plantes N° 17, a, en vertu de l’article 767 du code civil français, droit à l’usufruit d’un quart de la succession. Pour les biens situés à l’étranger les héritiers sont tenus de demander l’envoi en possession spécial. Strasbourg le 18 avril 1943, Tribunal cantonal – Pour traduction conforme, Strasbourg le 11 octobre 1945

Certificat collectif d’hérédité. Sont héritiers de Charles Emile Hummel, en son vivant employé de commerce, domicilié à Strasbourg y décédé le premier mars 1946 ses deux enfants 1) Jeanne Louise Hummel, fonctionnaire de l’institut d’assurances sociales à Strasbourg, 2) Alfred Emile Hummel, monteur à Strasbourg-Neuhof, chacun pour la moitié de la succession. Pour les biens successoraux situés ou existants à l’étranger les héritiers sont tenus de requérir l’envoi en possession. Strasbourg le 21 juin 1946. Tribunal cantonal

Certificat. Cadastre section 1 n° 84, Rue du Bain-aux-Plantes Nr 17, 1 ares 53, sol, maison, Strasbourg, feuillet 3355-1
Sont inscrits comme propriétaires depuis le 6 juin 1945
Hummel Charles Emile, employé de commerce à Strasbourg et son épouse Louise Amélie née Schmitt, les héritiers, en communauté de biens dissoute. Les participants de la communauté de biens dissoute Hummel-Schmitt sont I. Hummel Charles Emile, sus-nommé, pour deux quarts
II Les héritiers ci après nommés de l’épouse de Charles Emile Hummel Louise Amélie née Schmitt 1. Hummel Jeanne Louise, employée de bureau à Strasbourg pour un quart, 2 Hummel Alfred Emile, constructeur de moulins à Strasbourg pour un quart
Strasbourg le 15 octobre 1945.

1956 (3 septembre) – Le Crédit foncier de France consent un prêt de 1.805.000 francs aux consorts Hummel par acte passé devant M° Hiff, correspondant à l’abattement pour vétusté sur le montant de l’indemnité accordée à titre provisoire suivant décision NV-9981- C 4 en date du 9 août 1954.

1952 (31 mai) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire
1957 (4 juillet) – Le service départemental de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le certificat de conformité


Relevé d’actes

Le maître d’école de Sainte-Aurélie Jean Feltz est nommé en juillet 1579 receveur de l’hospice des Vérolés (Blatterhaus). Il est nommé maître des rentes en 1585 puis receveur de l’aumône Saint-Marc
Zinßmeister erkanth Johann Feltz der schaffner deß Blatterhuß. 38. (1585, VII 1301 Préposés au bâtiment)
1588, Conseillers et XXI (1 R 65), Johann Feltz Schaffner zu S Marx vmb erbfall in Schlettstatt. 145.
1590, VII 1306 Préposés au bâtiment, Allmusen Schaffner. 36. Johann Feltz. 80.
1597, Conseillers et XXI (1 R 76), S Marx Schaffney einem befehlen. 154. Johann Föltz würd Zu S Marx ober und under Schaffner. 154. Johann Feltz schwert. 221.

Fils de Jean Feltz de Herrlisheim, Jean Feltz épouse en 1568 Rachel, fille du boulanger Dominique Lindle. En fin d’acte mention Greffier adjoint de Saint-Marc
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 138-v n° 51)
1568. Johannes Feltz von Straßburg hanß feltzen von Herlißheim des becken* Son, J Rachel Dominici Lindle des Beckenn tochter, den 22. vnderschreiber Zu S Marx (i 141)

Maître d’école à Sainte-Aurélien Jean Feltz épouse en 1571 Walburge, fille du tondeur de draps Michel Rotenburger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 52 n° 162)
1571. eodem die [Dominica XVI] Johann Feltz Schulmeister Zu S Aurelien, Walpurga Rotenburgerin Michel Rotenburgers des duchscherers dochter 30 Septemb. (i 55)

Jean Feltz, receveur de la grande Aunôme (Saint-Marc) et Walburge Rotenburger vendent la maison au tisserand André Siess et à sa femme Walburge

1594 (vts [10. Maÿ]), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 172-v
Erschienen herr hanns Felß Schaffner des grossen gemeyn Almußens v Fr. Walpurg Rothenburgerin sein eheliche hußfr. haben vnu. verkaufft
Andres Siessen dem lynenweber v Walpurg seiner ehelich. hußfr.
huß hoffstatt v hofflin & von * in pro: 94. fo: 37 v sind auch noch verhafftet für Lxxv lb d davon xxv lb d vff Johannis Baptistæ b dan vbrig L lb d vff den heylig. wyhnacht. tag nechstkünfftig erleg. werden solle (…) der khouff vber solche beschwerd. für Lxxxxij lb x ß

Originaire de Kirchheim an der Eck (aujourd’hui Kirchheim an der Weinstrasse), le tisserand André Siess épouse en 1564 Walburge Jeuch, veuve du tisserand Jérémie Conrad.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 108 n° 51)
1565. Andreas Sueß von Kruchs an d. Eck weber, Waldpurg Jeuchin Hieremias Conrat, des webers selig. verlaß. witwe (i 120)

André Siess devient bourgeois par sa femme le 10 septembre 1565.
1565, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 254
Andreas Sieß von Kircheim an der Eck der Leinenweber hatt das burgkrecht Empfang. von wallburg. weÿland Jeremie Conraths des Leinenwebers wittwe seiner ehefrauw und dient Zu den duchern den 10.t Septembris A° & 65

Tisserand natif de Strasbourg, Jérémie Conrad acquiert le 8 avril 1559 le droit de bourgeoisie par sa femme Susanne, fille de Luc Gartner
1559, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 152
Jeremias Conradt von Straßburgk der weber hat d. burgkrecht Empfang. von Susanna weÿlandt Lux gartnerß v.loßene dochter seiner haußfrauwen und will dien Zun Thuchern Act. Sambstag den 8.t Aprilis Anno a 59

Jérémie Conrad fait baptiser en janvier 1563 une fille issue de sa femme Walburge, fille de Thiébaut Jeuch
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 26)
1563. den 3. Januarÿ. Jeremias Cunrat weber von Straßburgk, An der Newen Zeill neben Diebolt Voltzen dem gartner, Waltpurg, Diebolt Jeich tochter (Infans) Susanna (i 43)

André Siess et Walburge Jeuch hypothèquent la maison au profit de Jean Felts, receveur de Saint-Marc, pour solde du prix d’achat

1600 (vts. [7. Julÿ]), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 205-v
(Inchoat. fo: 241.) Erschienen Andres Sieß Lÿnenweber burger alhie vnnd Walpurg Jeüchin sein eheliche haußfrauw
haben in gegensein herrn Johann Velßen Schaffners Zu Sanct Marx – schuldig sigen 40 guldin Straßburger Werung per rest von v.khaufter Behaußung herrührend
dafür Vnderpfand sein soll Hauß hoffstatt vnd höfflin mit allen and. Iren gebewen geleg. In d. St. Straßburg gegen dem Pflantzbad hinvber einseit neben Jacob Keller den Khueffer and.seit Jacob Negelin dem Bleÿch. stoßend hinden vff Hans Wilden den Rothgerber dauon gend 14 guldin gelts ablößig mit 280 guldin St. werung Claus Mornen des Wÿnstichers erben

André Siess vend la maison au tisserand Léonard Rauscher et à sa femme Marie Heiner en s’y réservant un droit d’habitation. En marge, quittance accordée au propriétaire suivant, Georges Langer

1602 (12. Augusti), Chancellerie, vol. 341-I (Imbreviaturæ Contractuum) f° 80
Kauffversch. Leonhard Rauschart deß Leinenwebers
Erschienen Andres Süsse der Leinenweber und hatt (verkaufft)
Leonhard Rauschart dem Leinenweber, vnnd Maria Heÿnerin desselben Haußfrawen, welche Zugegen vnd mit beÿstandt Martin Engels des Leÿnen webers
Hauß Hoffstadt, Hoefflin sambt einen bronnen vnd allen andern derselben gebeuwen, begriffen, weÿth. Zugehörd, recht vnnd gerechtigkeiten alhie In dieser Stadt Straßburg vff den Pflantzhoff einseit neben Jacob Negelin dem Bleÿcher, Anderseit Jacob Kelterer dem Küffer gelegen, Hinnd. vff Hanns Wilden den Rothgerber stoßend, dauon gehn Järlich vff Mariae Verkündung 14 gld. Straßburg wehrung Loosigk mit 280 gld. gerüerter werung hauptgut, weÿland Hn Claus Mochnen des Ratherrn seeligen erben sonsten Ledig vnnd eÿgen, beschehen für vnd vmb 320 gulden Straßburger wehrung
Actum In beisein Hanns Süssen des Leÿnenwebers als des Verkeuffers beistandts Donnerstags den 12. Augusti Aô 1602.
Nota es hatt der Verkeuffer ihne mit bewilligung der Keuffer bei diesem verkauff außdrucklich vorbehalth Zweÿ Kemmerlin Einer hiend. vff den bod. das and. vff der Bühnen dergestalt d. er dieselben sein Lebtagh Zubewonen haben, vnd dagegen Järlich den Kouffer 5 fl. Str. w. Zinß darauß Zu reich. schuldigh sein
NB es hatt Georg Langers Jetziger Inhaber der Behausung Andres Sießen abermals erlegt 50. guldin St. Wehrung so vff Michaelis 1608. und 1609. verfallen

Originaire de Leutershausen près d’Ansbach, Léonard Rausser épouse en 1601 Marie, fille du cordonnier Thiébaut Heinrich
Mariage, cathédrale (luth. f° 85)
1601. Auf Ostern den 12 Aprilis. Lienhardt Rausser der leinenweber von ludershausen beÿ Onspach Maria dieboldt Heinrich deß schumachers n. g. dochter (i 45)

Léonard Rausser acquiert quinze jours plus tard le droit de bourgeoisie par sa femme Marie, fille du cordonnier Thiébaut Heinrich en s’inscrivant à la tribu des drapiers
1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 795
Lienhard Raußert der Leinenweber empfahet das Burg: von seiner haußf. Marien weÿland diebold Heinrich deß schumachers selig. dochter, will Zun tuchern dienen, gibt sein Nahrung für 80 fl. ahn Act: 28. Aprilis 1601.

Léonard Rausser et Anne Marie Heinrich hypothèquent la maison au profit d’Antoine Lœchler et Barbe Müller, leurs beau-père et belle-mère.

1602 (19 9.bris), Chancellerie, vol. 341-I (Imbreviaturæ Contractuum) f° 124-v
Schuldbekandtnus Anthoni Löchlers vnnd Barbarae Müllerin beeder Ehegemechd
Erschienen Leonhard Roßert (corrige Rauschert) der leinenweber vnd Maria Anna Heinrichin beede ehegemechd
Haben in gegenwertigkeyt Anthoni Löchlers vnnd Barbarae Müllerin Ihrer respectivé Schwehr & Schwiger vatter vnd Muter – schuldig worden 100 gulden
von vff vnd ab einem hauß hoffstatt hoefflin, sambt einem Bronnen, vnnd allen andern derselbengebeuwen, weiten, begriffen Rechten Zugehörd. vnd gerechtigkeiten Alhie In dieser Statt vff dem Pflantzhoff einseit neben Jacob Negelin dem Bleÿcher, Anderseit Jacob Kelterer dem Küffer gelegen, hind. vff Hanns Wildten den Rothgerber stoßend, dauon gehn Jährlich vff Mariæ verkündung 14. fl. Str: Weh. loisigk mit 280 fl. derselben w. weiland Herrn Claus Marnen des Ratherrn seligen erben, Mehr ist dise behausung hafft vnd verbund. Andres Süssen dem leinenweber vmb 320 fl. Kauffgeld darahn (…) vnd die behausung vmb so viel ledig

Léonard Rausser et Marie Heiner (Heinrich) vendent la maison au tisserand Balthasar Langert et à Marie Knoll. Une mention marginale renvoie à un accord passé en 1654 (voir plus bas)

1607 (10. Augusti), Chancellerie, vol. 368-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 129
Kauff Balthasar Langerts einer Behausung vffm Glantzhoff
Erschienen Lienhardt Rauschert der Leinenweber vnd burg. alhie vnd Maria Heinerin sein eheliche haußfrauw
Haben in gegensein Balthasar Langerts auch Leinenwebers vnd Mariæ Knollin bekhant vnd (verkaufft)
Hauß, hoffestatt, vnd hofflin, mit allen and.n Iren gebeüwen, gelegen In der Statt Straßburg beÿ dem Pflantzhoff, einseit neben Jacob Kellterer dem Khüffer, and.seit Adolff Negelin dem Bleicher vff d. Ganßauw, stet hinden vff hieronimum Schellen den Leinenweber, dauon gehnt Fünffhalben guldin gelts St: wehrung ablößig mit 90 gulden bemelter wehrung, Gall Mänen, Mehr fünffthalben gulden, Jährlich vff Mariæ Verkhündung, wid.kheüffig mit 90 gulden, weÿland Johann Fölßen des gewesenen Schaffners Zu St: Marx seligen wittib, Item fünff guldin St: wehrung Järlich vff Maria Verkhündung, lößig mit 100 gulden, weÿland hn Clauß Mönen des Rhatherrn selig erben vnd sind auch noch verhafftet für 125 gulden Straßburger wehr. Andres Süessen dem Leinenweber daren 50 gulden vff Michaelis nechstkünfftig, Mehr vff Michaelis (…) Lauth einer besondern verschreibung auch in d. Statt Straßburg Cantzleÿ vffgericht, deren datum d. 12. Augusti 1602. Sunst ledig eigen Vnd ist diser Khauff vber obgemelte beschwerd. deren der Kheuffer gewÿssen vnd vber sich genommen Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 205 guldin Straßburg wehrung
[in margine :] vide Nachtrags Vergleichung in der Cancelleÿ Contract Registrand. de A° 1654. fol. 269. fac. 1. Zubefinden

Sans doute originaire de Schlockenau (Schlackern, Schalckena) en Franconie, Balthasar Langert épouse Marie, fille du pêcheur Jean Knoller de Möhringen
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 321 n° 631)
1606. Sontag den 13. Julÿ. Balthasar Langert von Schlackern Auß dem Franck.landt d. Leinenweb. vndt Maria, hanß Knäller des Vischers Zu Graff Möring. Nachgelaß. toch. 22. Julÿ (i 237)

Le tisserand Balthasar Langert achète le droit de bourgeoisie trois mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Drapiers
1606, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 718
Balthasar Langert der Leinenweber Vonn Schalckenaw Inn Francken, Kaufft d: B: mitt vndt Hans Burgers deß schneiders, will Zun tuchern dienen, Vnnd 100. fl. v.stallen, act. 15. Octob: 1606.

Balthasar Langert er Marie Knoller vendent la maison à Georges Langert et à sa femme Salomé Walck

1610 (24 Aprilis), Chancellerie, vol. 388 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 24
Khauffverschreÿbung Georg Langerten vber sein Behausung beÿ dem Pflantzhoff
(Extendiert für den Khauff. den 4.t Aug. A° 1610) Erschienen Balthasar Langer der Leinenweber vnd Maria Knollerin beede ehegemecht, Haben für sich und Ihro erben verkhaufft
Georg Langerten vnd Salome Wälckin seiner ehelichen haußfrauwen
hauß hoffestatt vnd hofflin mit allen andern gebeuwen, gelegen alhie bey dem pflantzhoff, neben Jacob Kellterern dem Küefer, anderseit Adolff Negelin dem Bleicher vff der Ganßauw stosst hinden vff hieronimum Schillern den Leinenweber, dauon geht Fünffthalben gulden gelt St: Wehrung, ablößig mit 90 gulden ermelter Wehrung Gall Menen, Mehr fünffhalben gulden Jährlich vff Mariæ Verkhündung mit 90 gulden St: w. abzulösen weiland Johann Fölßen des alten Schaffners Zu St. Marx selig Wittiben, Item fünff gulden St: Wehrung vff Mariæ Verkhündung lösig mit 100 gulden Weiland H. Claus Menen selig erben, Vnd seind auch noch verhafftet Andres Sießen dem Leinenweber für 95 gulden St: Wehrung daran vff St. Johannis tag nechstkünfftig 50 gulden, Mehr vff Michaelis auch nechstkhünfftig 25 gulden (…) Letstlichen Ist sie auch verhafftet H Georg Lauwingern vmb 155 gulden St. Wherung Nachulogend gestalt Zu bezahlen (…) Sunst allerdings ledig vnd eigen, Vnd damit vberheben alles Recht & Vnd bekhant das der Khauff vber obstehende beschwerd. Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 30 gulden

Originaire de Schalkau en Franconie (la localité se trouve aux confins de la Thuringe), Georges Lanckert épouse en 1606 Salomé, fille de feu Jean Waltin de Lahr. Le pasteur note que le mariage a été célébré « ailleurs » (anderswo).
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 187)
1606. Doîca Reminiscere 16. Martÿ. Jerg Lanckert von schalckouw* im francken land ein leinenweber, Salome, Hans Weltins von lohr hind. lassene Tochter, Sind zu Kirch gang and. swo (i 98)

Originaire de « Schollgau » en Franconie, Georges Lanckert achète le droit de bourgeoisie en mars 1606.
1606, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 710
Georg Lanckhert der Leinenweber vonn Schollgauen Inn francken Kaufft das B. mitt beystandt veitt Kessler deß schumachers, Will Zun tuchern dienen, vermag 100 fl. Actum 13. Martÿ 606.

Georges Lanckert et Salomé Welck hypothèquent la maison au profit de la Chartreuse pour laquelle agit son administrateur l’ancien consul Charles Spielmann

1626 (12. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 585-v
(Carthaus fol. 31.) Erschienen Georg Langhardt der Leinenweber burger Zu Straßb. vnd Salome Wölckhin, sein ehefr.
haben in gegensein deß Ehrenvesten fürsichtigen vnd Wohlweisen herrn Carol Spiehlmanns Alt Ammeisters Alß verordneten Pflegers der Carthausen alhie, vnd Johann Carol Kohllöfels Alß Schaffners erstbesagter Carthausen – schuldig seÿen 100 Pfund
Unterpfand hauß, hoffstat vnd höflin mit allen Ihen Zughörd. alhie beim Pflantzhoff neben Jacob Kelterer dem Küeffer ein vnd 2. seit neben hannß Bußhardt dem Biersieder Zum Schwanen hinden vff hieronimi Schillers deß Leinenwebers wittib stoßend gelegen, so gantz ledig eÿgen

Le tuteur de Nicolas von Türckheim le jeune cède au notaire Jean Jacques Redwitz les droits qu’il a acquis sur la maison par la vente judiciaire du 29 avril 1648.

1650 (15. febr:), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 179
Erschienen H Laurentius Treutel der Notarius Vnd alten Kleinen Rhats Verwanthen alß Vogt Niclauß von Thürckheims deß Jüngern mit beÿstand h. Niclauß von Thürckheims deß ältern sein deß Vogts Sohns Vatters
hatt in gegensein H Johann Jacob Redwitzen deß Notarÿ alhier bekannt, daß Er H. Terütel Vögtlicher weise vff abschlag deß jenigen so besagter sein vogts sohn für Cost: und lehr gelt
all daß jenig Ganthrecht und anhangende Gerechtigkeit welches dem Vogts Sohn nach innhalt deß beÿ E.E. Statt Gericht allhier Sambstags den 29. Aprilis A° 1648. Vffgerichteten Ganth Kauffbrieffs Vnd der am 13. Julÿ bemelt. 1648. Jahrs darauff befindlicher Erclärung über die abtrettung der darinn begriffenen Behaußung umb 149. fl. 2. ß gebührt und derselbe vff einer alhie beÿ dem Pflantzhoff neben Jacob Keltnern dem Küeffern ein Vnd anderseit neben Jacob Nägelin dem Plaichern Vff der Ganßaw gelegener Behaußung Zuerfordern hatt

Originaire de Bayreuth (Bareit au livre de bourgeoisie, Botzreit au mariage), Jean Jacques Redwitz épouse en 1636 Anne Marguerite, fille du notaire Jean Frédéric Gulden. Il est prénommé Jean à son mariage mais ensuite Jean Jacques au baptême des enfants.
Mariage, cathédrale (luth. p. 387)
1636. Doîca I Adventus 23. 9.bris. H. Johan Redwitzger
Notarius, H. Johan Redwitzger Stattvogts Zu Botzreit n. sohn, v. J. Anna Margreth. H. Johann Friderich gulden des Notarÿ n. tochter, eingesegnet montag 5. 10.bris (i 198)
Baptême, cathédrale (luth. f° 96-v) 1638. Sonnt. 8. Julÿ. Parent. Hans Jacob Redtwitz der Notarius Vnndt Anna Margret. Inf. Hans Jacob (i 101)

Jean Jacques Redwitz acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Boulangers.
1636, 4° Livre de bourgeoisie p. 161
Hannß Jacob Redtwitzer Von Bareit Empfangt d. Burgerrecht von Anna Margaretha Guldin, weÿl. Johann Friderich Gulden seel: Hinderlaßene dochter vnd will Zu den Becken dienen Jur: d. 31. Xbris 1636.

Jean Jacques Redwitz rembourse un capital garanti sur la maison d’après une obligation du 24 mars 1568.

1654 (20. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 268
Erschienen H Johann Jacob Redwitz Notarius
hatt in gegensein Abraham Junten deß Weißbeckh, für sich und seine Geschwisterde,
bekannt, dEmnach Er H Redwitz, von, vff und abe seiner alhie vff dem Plantzhoff, neben Jacob Kellern dem Küeffern gelegenen Behaußung auß einem am 24. martÿ a° 1568. beÿ dem Bischoffl. hoff vffgerichtetem Zinnßbieff, ihnene den Juntisch. Geschwisterd. Zu ihrem Antheil umb 42. lib. Nachtragß Capital sampt denen davon Annunciationis Mariæ a° 1641 biß vff solch termin dißes 1654. utriusque inclusive verfallenen Zinnß verbund. seÿe (…)
[in margine, f° 159] Erschienen Abraham Jundt für sich selbst. vnd Frantz Graff der Weißbeckh alß Ehevogt Catharinæ Juntin beede im nahmen gemelt vnd von weg. Hannß Jacob Junten deß Weißbeckh. ihres respect. Bruders und Schwagers haben in gegenwart Augusti Friderich Redwitz. im nahmen Johann Jacob Redwitzen seines Vatters (…) Act. den 8. febru: A° & 1659.

Anne Marguerite Gulden meurt en 1661 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans la maison Kageneck rue des Veaux. L’actif de la succession s’élève à 1 959 livres, le passif à 924 livres. La description de la maison au Bain-aux-Plantes porte que la vente judiciaire du 29 avril 1648 était dirigée contre les héritiers de Georges Lanckert

1661 (30. 10.bris), Not. Oesinger (David, 37 Not 16) n° 29
Inventarium undt Beschreibung Aller undt Jeder Haab, Nahrung vndt Güethere, Liegend vnd Vahrender, So weÿl. die Ehren Vndt Tugendreiche Fr. Anna Margaretha Guldein deß Ehrenvesten Vndt Rechtsgelehrten H. Johann Jacob Redwitz. Geschwornen Offenbahren Kaÿß. Notarÿ Vndt burgers Alhie Zu Straßb. Eheliche haußfr., In dem Herren Seelig, Nach dem dieselbe Dienstags den 24.ten 7.bris Jüngsthien Gottes Vätterlichen Willen nach dieße Welt gesegnet, hinder Ihro Verlaßen, Welche auf beschehenes, fleißiges ansuchen erfordern vndt begehren deß Edel Ehrn Vesten v. hochgelehrten H. Johann Andreas Mergileti, J. Lt. alß geschwornen Vogts H. Johann Jacobs, Johann Friderichs, Augusti Friderichs, Pauli Daniels, Johann Conrads, Reginæ Sophiæ Vnd Martini Andres der Verstorbenen Fr. Seel. mit Ehrengemeltem Ihren hinderlaßenen H. Wittiber Ehelich erzeugter b. nach Todt hinterbliebenen Söhn v. döchterlins vnd Rechtsmäßige ab intestato Erben, In beÿsein des Ehrenvest v. wohlgelehrten H. M. David Zachariæ, Wohlbest. Præceptoris 6.tæ Classis alhieig. Gymnasÿ als nechsen v.wanth., fleißig Ersucht (…), So beschehen Montag den 30.ten 10.bris A° 1661.

In Einer in der S. St. In dem Adelichen Kageneckischem In der Kalbsgaß gelegenen Hoff ist befunden worden wie Volgt
Auff d. obern Kasten, Inn der Cammern A, Inn d. obern vordern Stuben, In der Stub Cammern, Vor dießer Cammern, Vor der Cammern A, Auff d. Gang, Auff dem obern Kasten Im hind. Stockh, In der Cammern B, Vor dießer Cammern, In d. Obern Schreibstub, In der Schreibstub Cammern, , I der undern In die Kalbsgaß außsehend. Wohnstub, Im Saal, Vff dem Gang neben dem Saal, Inn d. ohnstub Cammern, In d. Kuchen, Vor d. Wohn stub, Im Speiß Cammerlin, In der Magd Cammern, In beeden Kellern
(f° 14) Eigenthumb ane Haüßern. It. i. beh. in der blind. gaß (…)
It. i. hauß hoffst. höfl. v. bronn mit übrig. Zugeh. In wohlermelt. St. St. geg. d. Pflantzbad über geleg. 1.s. neben Michel Külterer dem Küffer, 2.s. neben Michel Haderer dem Rothgerber hinden vff H D. (-) Bickh Seel. Fr. Wittib davon geh. Jährl. weÿl. H. Joh. Ulrich Marbachs geweß. Pfarrers Zum Amten St. Peter alh. Seel. nachgelaß. wittw. 1 lb 3 ß 7 ½ d. Vff Mariæ verkhündigung stehet in nachtrags Cap. abzulöß. mit 23. lb 12 ß 6 d. sonst Allerdings freÿ ledig v. Eig. v. Ist dieße beh. v. Jetz besagte beschwerd. hieh. angeschlag. word. vmb 75 lb. Darüb. Ist vohand. i. Perg. gandkauffbr. mit der Stattgerichts anh. Ins. v.wahr. deß. datum d. 29.ten April. A° 1648. Außweißend waß gestalt. weÿl. H Georg Lawgingers Seel. Erben alß Cessionarÿ Lienhardt Rauschers v. Maria heimerin beeder Eheleüth Ergandet, mit überschrib. Cession, So d. 13.ten Julÿ 1648. beÿ E. E. Groß. Rath von Georg Lanckhardts Seel. Erben bescheh. Sign. mit N° 16.
Welcher maß. solch erlangt Gandrecht d. 15.ten feb. A° 1650. an den H. Wittwer Eigenthümb. erwachß. besagt die Eodem Die in d. allhieig. Cancelleÿ Contract stub auffgerichteter V.schreib. derentweg. ein außgefertigter Extractus von hand. so auch mit N° 16. Darbeÿ noch vnderschiedliche Papÿrene Document. gebund.
It. 2/3 theil an i. Gädlin geleg. alhie in d. St. St. vor d. Zollthor (…)
It. 2. hoffstätten [zu (-)]
Abzug in dießes Inventarium Sa. haußraths 414, Sa. Frucht 23, Sa. Wein und Läären vaß 124, Sa. Bibliothec 40, Sa. baarschafft 43, Sa. Silber geschmeids 148, Sa. Guld. Ring 33, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 536, Sa. Fruchtgülten (598, zur zeit ein geringers oder wohl gar nichts eingebracht werden kan) 199, Sa. Eigenthum ane häußern 129, Sa. Liegende güthern 38, Sa. Schulden 288, Summa summarum 1959 lb – Schulden 924, per Rest übrig 1021 lb – Summa Finalis 1033 lb

Fils du précédent, le notaire Jean Frédéric Redwitz vend la maison au meunier et charpentier Philippe Jacques Dietrich et au maréchal ferrant Jacques Meyer, tous deux de Wolfisheim

1677 (2. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 448-v
Herr Johann Friderich Redwitz Notarius
in gegensein Philipp Jacob Dietrichs deß Müllers und Zimmermanns und Jacob Meÿers deß Hueffschmidts beÿde Zu Wolfftzheim – und Zwar uff unserer gnädig. Herren Rhät und XXI. am 26. Maÿ nechsthien Obrigkeitlich ertheilte bewilligung
hauß, hoffstatt, höfflein, Bronnen, mit allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier gegen dem Pflantzbad, einseit neben Michael Kälterer dem Kieffer anderseit neben Hannß Haderer dem Rothgerber, hinden uff fraw Saram Biccin wittib stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 23. lb 12. ß 6 d. Nachtrags Capital Johann Adam Sigler Verhafftet – umb 177. lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Frédéric Redwitz à vendre la maison délabrée à Philippe Jacques Dietrich et à Jacques Meyer
1677 Conseillers et XXI (1 R 160)
Johann Friderich Redwitz umb ein decretum alienandi. 145. 148
(p. 145) Sambstag d. 19. Maÿ – [Johann Friderich] Redwitz pro [decreto] alienandi
Joh. Friderich Redwitz prod. p. Reus. unterthäniges bitten, an Philipp Jacob Dietrich vnd [-] Metzgeren ein hauß beÿm pflantzbad gelegen erkauffen, vmb obrigkeitlichen consens. H. XV. Städel vnd H. Spielmann

(p. 148) den 26. Maÿ – Johann Friderich Redwitzen hauß verkauff
Johann Friderich Redwitzen deß Notarÿ vnd burgers alhie hauß verkauff betreffendt, referiren H. XV. Städel vnd H. Spielmann, daß es vmb bawfällig schlechtes Heußlin Zuthun, vnd die Kaüffer Philipp Jacob Dietrich vnd Jacob Meÿer [fin de page]

Le maréchal ferrant Jacques Meyer épouse en 1652 Catherine, fille de Laurent Fritsch
Mariage, Wolfisheim (luth. f° 115)

1652. Dienstag den 25. Octobris im frügebett nach ordentl. Außruffung Eingesegnet Jacob Meÿr der Schmidt Jacob Meÿr (-) v burgers alhie Ehelicher Sohn vnd Jungfrau Catharina weÿland Lorentz Fritschen,* gewesenen burg. alhie hinderlaßene Eheliche tochter (i 112)

Le charpentier Philippe Jacques Dietrich épouse en 1667 Marthe-Anne, veuve de Jean Jacques Müller
Mariage, Wolfisheim (luth. f° 122 n° 7)

1667. Dienstags den 14. Maÿ. Eingesegnet der Achtbar Philippus Jacob Dieterich der Zimmer Mann in Rede *ärth alhie mit Marthana weÿland des Manhafften Hans Jacob Müller Selig hinderlaßenen Wittib (i 119)

Le boulanger Jean Jacques Müller, en dernier lieu fourrier dans les troupes, meurt le 27 juillet 1665 à l’âge de 56 ans.
Sépulture, Wolfisheim (luth. f° 165 n° 8)

1665. Donnerstag den 27. Julÿ früh vmb 10 Uhren starb der wÿland Achtbar v Mannhafft Hanß Jacob Müller burger Beck v würth alhier, seines alters im 56. Jahr ist Sambstag d 29. eiusdem ehrlich Zur erden bestattet word. v. die weil er im Kriegswesen die furier stell bedienet, ist der Leichtext gewesen ex 2. Tim[otheum] 4. Ich werde schon geopferth. (i 140)

Premier baptême d’un enfant de Jean Jacques Müller dans les registres de Wolfisheim en 1651.
Baptême, Wolfisheim (luth. f° 11)

1651. Dienstags den 11. Novembris im frügebett. Hans Jacob Müllern dem würth v Anna Marthana Eheleuthen, Ein Sohn, Jacob getaufft, waren Gevettern Michael debuß burger vnd Gerichtsverwandten, Lorentz Scheer d. Maÿer, Jungfr. Catharina Lorentz debußen des vorsprechs tochter (i 13)

Premier baptême d’un enfant de Philippe Jacques Dietrich dans les registres de Wolfisheim en 1668
Baptême, Wolfisheim (luth. f° 35-v)

1668. Dom XV. den 30 August Philips Jacoben Dieterichen Ein Söhnlein Namens Philips Jacob getaufft, waren Gevettern Jacob Hintz burger v Gerichts Schöpff allhier, Lorentz M(-) auch burger alhier, Anna (-) (i 38)

Philippe Jacques Dietrich hypothèque sa moitié de maison au profit du boulanger Michel Diemar. L’acte porte en marge que Michel Diemar est devenu propriétaire de la moitié de maison par enchère judiciaire datée du 16 décembre 1683.

1681 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 107
Erschienen Philipp Jacob Dieterich Von Wolffßheim
hatt in gegensein Michael diemars des Weißbeckhens – schuldig seÿe 100 lb
dafür Vnderpfand sein solle, die Helffte ahne einer behausung und allen deren gebawen undt Zugehördten, alhier gegen dem Pflantzbadt, einseit neben einer behausung dem Stifft Zu der Rewerin gehörig, anderseit neben hannß Haderer dem Rothgerber, hinden uff weÿl. frawen Saræ Biccin seel. Erben stoßend gelegen, und seÿe die gantze behausung annoch umb 23 l, 12 ß 6 d. Nachtrags Capital Johann Adam Siegler, so dann umb 77. lb d Lorentz Moseder dem Gastgeb Zum Güldinen Apfel Verhafftet, sonsten aber erwehnte behaußung sonderlich aber jetzt hypothecirte hauß helffte gegen männiglichen ohnansprüchig
[in margine :] (…) in gegensein Jacob Meÿers Von Wolffßheim Vndt Michael Diemers (quittung), Actum 27. Martÿ aô. 1684. NB. hieringed. haußhelffte hatt obged. Diemar ahne sich ergandeth wie der sub dato den 16. Xbris 1683: außgefertigte Ganthbrief mit mehrerm ausweißt.

Michel Diemar vend la moitié de la maison au menuisier Georges Bœhm

1691 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 490
(prot. fol. 82) Erschienen Michael Diemer, der weißbeck
hatt in gegensein Georg Böhm, deß Schreiners mit beÿstand Georg Neudeck auch Schreiners (verkaufft habe)
die helffte an hauß, hoffstatt, höfflein, Bronnen mit allen übrigen deren Gebäuen begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten allhier geg. dem Pflantzbad, einseit neben Michael Kälterer dem Kieffer, anderseit neben Sebastian Haderer dem Rothgerber hind. auff (-) stoßend gelegen, inmaß. solche mit Jacob Meÿer dem Schmid von Wolffsheim abgetheilt, nemblich zur linck. hand deß Eingangs, wie Er d. Verkaüffer solche biß hero genoß., so gantz freÿ ledig vnd eÿg. vnd ist dießer Verkauff und Kauff Zugegang. und geschehen umb 225 pfund

Georges Bœhm hypothèque la même jour la maison au profit du forgeron municipal Samuel Nagel. En marge, quittance accordée en 1721 au tailleur Jean Jacques Ratz, devenu propriétaire

1691 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 491
Erschienen Georg Böhm, der Schreiner mit beÿstand Georg Neudeck auch Schreiners
hatt in gegensein H. Samuel Nagel deß Statt Kieffers – schuldig seÿe 175 pfund, Ihme Zu erkauffung hernach beschriebener hauß helffte
unterpfand, die helffte an hauß & perge auß immediate vorstehender Verschreibung
[in margine :] Erschienen Johann Nagel der Kieffer, So dann Margaretha Nagelin deßen leibliche Schwester mit beÿstand Johann Jacob Beinen Küffers ihres Ehevogts, haben in gegensein Johann Jacob Ratzen deß Schneiders alß nunmahligen proprietarÿ hierinn bem. ahne d. Pflantzbad gaß liegenden Haußes, angezeigt und bekandt, demnach die hierinn verschriebene 175 lb d Cap. obbemelt 2. Nagelischen geschwistrig. von hierinn ged. Hn Nagel dem Creditore vermittelst weÿl. Jfr. Susannæ Nagelin ihrer Schwester welche ledig verstorben erblich zugekommen (Quittung) den 9. jan. 1721

Fils du menuisier Georges Bœhm de Neustadt en Silésie (sans doute Prudnik), Georges Bœhm épouse en 1672 Barbe, fille du musicien Jean Raoul Schott : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
(Copia der Eheberedung) Zwischen dem Ersam: und Bescheidenen Martin Georg Böhmen, dem noch ledigen Schreiner gesellen, von der Polnischen Newstatt in Schlesien, Weÿland Meister Georg Böhmen, auch gewesenen Schreiners und weÿland der Tugendsammen Frawen Annæ Güttnerin, beeder Eheleuth und burgern daselbst seeligen hinderlaßenem Eheleiblichem Sohn, und burgern alhie, als dem hochzeiter ane Einem, So dann die Ehren und Tugendsamen Jungfrawen Barbaræ, deß Achtbnar und bescheidenen hans Rudolph Schotten deß harpffenisten und der tugendsamen Frawen Jacobeæ Hoffmännin, beeder Eheleüth und Burgere alhie Zu Straßburg leiblichen dochter, als der Hochzeiterin am andern theÿl (…) Geschehen und verhandelt in deß heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 10. Octobris Anno 1672 unterzeichnet Ich George Böhm Alß Hochzeiter Bekenne Wie ob Stehet, Ich Johann Rudolph schott als der hochzeitterin vatter bekene wie hier oben verzeichnet

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 234 n° 52)
1672. Eâdem Dominica [Sonnt. XX Trinitatis 20. 8.bris] Geörg Böhm, der Schreiner, Weÿl. Geörg Böhmen des Schreiners Vndt burgers Zu Polnischen Neustatt in der Schlösien nachgel. ehl. Sohn, Vndt Jfr. Barbara, Hanß Rudolph Schotten deß Ha[r]pffenisten vndt Burgers allhier ehl. Tochter. Copulavi Eodem [Mont. 28. 8.bris]

Georges Bœhm devient bourgeois par sa femme deux jours après son mariage
1672, 4° Livre de bourgeoisie p. 399
Georg Böhm der Schreiner, auß der Neüstatt empfangt daß burger Recht Von seiner haußfr. Barbara, Hannß Rudolff Schotten deß Harpfenschlägers und burgers alhie dochter, umb 8. gold. fl. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt hat. Ist zuuor ledigen standts gewesen, und würdt auch beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüt Zünfftig. Jurav. eodem [30. 8.bris 1672]

Barbe Schott meurt en 1683 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de la veuve Jean Georges Beyer rue Sainte-Barbe. La masse propre au veuf est de 23 livres, celle propre aux héritiers de 146 livres. L’actif de la communauté s’élève à 84 livres.
1684 (13.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 5) n° 4
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frawen Barbaræ Schottin, Meister Georg Böhmen, Schreiners und burgers alhie Zu Straßburg gewesene ehewürthin seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1684.
Inventarium und beschreibung aller hab, Nahrung und gütter, keinerleÿ außgenommen, so weÿland die Ehren und Tugendsame fraw Barbara Schottin deß Ehrsammen und bescheidenen Meister Georg Böhmen, schreiners und burgers allhier Zu Straßburg gewesene haußwürthin seel. nach Ihrem Sontags den 28. Novembris des zurückgelegten 1683 Jahrs aus dießem mühesamen treuer und kummervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen. Welches alles auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, deß Ehrengeachten vnd Achtbaren Meister Jacob Blumen stühl Schreiners und burgers alhier Zu gedachtem Straßburg, als geordnet: und geschwornen Vogts Hans Georgs, Jacobea, Annæ Barbaræ und Hans Caspars, des abgeleibten Frauen sel. mit hievor und nachgemeltem Ihren hinterbliebenen wittwer, ehelich erzeugter vier Kinder und anch tod verlaßener ab intestato nächster Erben ersucht (…) Actum Straßburg Montags d. 23. Monats tag Martÿ Anno & 1694.

In einer in St. Barbaræ gaßen gelegen, frawen Dorotheæ Paulin, weÿl. Hn hannß Georg Beÿer gewesenen Rothgerbers und Burgers alhier Zu Straßburg seel. wüttib eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der bühnen, In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, Vor der Cammer A, In der kuchen, Im Keller
Ergäntzung deß Wüttwers unveränderten guths, Vermög einer durch Herrn Notarium Johann Georg Jägern den 19. 7.bris 1672. gefertigten verzeichnus
Des Wittwers unverändert Vermögen, haußrath 1, Ergäntzung 51 Summa summarum 53 lb – Schulden 30, (Nach deren Abzug) 23 lb
Der Erben unverändert Vermög., haußrath 42, Silbergeschmeid 66, Guldin Ring 3, Schulden 30, Ergäntzung (66, Abgang 2, Rest) 63, Summarum 146 lb
Theÿlbahr gut, haußrath 47, Lehren faß 13 ß, Werckzeug 31, Silbergeschmeids 3, guldin. ring 12 ß, Summarum 84 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 133 lb
Ergäntzung der Erben unveränderten guth, Aus dem über der der frawen seel. für unverändert in die Ehe gebracht. Nahrung durch herrn Notarium Nicolaum Reeben seel. auffgerichteten Inventario ist mangelnd und Zu Ergäntzen befunden worden
(Copia der Eheberedung) (…) Geschehen und verhandelt in deß heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 10. Octobris Anno 1672

Georges Bœhm se marie en 1684 avec Barbe Schaffner, veuve du revendeur Rémi Hoffmann : contrat de mariage, célébration
Copia Heuraths verschreibung – Zwischen dem Ehrenhafften Meister Georg Böhmen Schreiner undt Burgern Zu Straßburg, alß dem braütigamb ane Einem, So dann der Ehren: undt tugendsamen Frawen Barbaræ Schaffnerin, weiland deß Ehrsam und bescheidenen Meister Remigÿ Hoffmanns geweßenen Küeffers oder gremppen undt Burgers Zu gedachtem Straßburg seeligen hinterbliebener Wittib, alß der Hochzeiterin am andern Theil – So geschehen in der Königlichen Freÿen statt Straßburg Freÿtags den 28. Monaths tag Aprilis Newen Calenders Anno 1684. Elias Wincklern Nots. Cæs. Juratus et Regius confirmatus in fidem

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 310)
1684. Domin. Cantat. 30. April: Georg Böhm d. schneider v. burger alhier vndt Anna Barbara weÿl. Remigÿ Hoffmans geweßenen grempen vndt burgers alhier Nachgel. wittwe. Copul. d. 8. Maÿ (i 324)

Rémi Hoffmann épouse en 1676 Barbe, fille du trompette Georges Schaffner
Mariage, cathédrale (luth. f° 28-v n° 62)
1676. [Fest. Trinit:] Zum 2 mahl Remigius Hoffman der (-) Weiland Remigÿ Hoffmans geweßenen Burgers Biersieders alhie nachgelaß. ehel. Sohn, Jfr. Barbara Weiland Georg Schaffners gewesenen Thurnbläßers auf dem Münster nachgel. ehel. T., Donnerstags den 3.t Maÿ, Münster (i 30)

Anne Barbe Schaffner fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 120 livres
1684 (18.5.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 5) n° 9
Inventarium über daß Jenige Vermögen, So Fraw Anna Barbara Schaffnerin, Meister Geörg Böhmen Schreinern und burgern Zu Straßburg, Ihrem lieben haußwürth, für unverändert in den Ehestand zugebracht, auffgerichtet in Anno 1684.
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, So die Ehren und Tugendsam fraw Anna Barbara Schaffnerin, dem Ersam und bescheidenen Meister Geörg Böhmen Schreinern und burgern alhie Zu Straßburg Ihrem lieben haußwürth, in ihrem dem 8. tag laufenden Monats Maÿ angetrettenen Ehestand, inhalt auffgerichteter Eheberedung für unverändert Zugebracht (…) Actum Straßburg, Donnerstag den 18. Maÿ Anno 1684.
In der Statt Straßburg und einer daselbst in St. Barbaræ gaßen gelegen und bey der frawen lieben hußwürth bewohnenden behußung befunden worden
Sa. haußraths 66, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Guldin Ring 12, Sa. Baarschafft 28, Sa. Schulden 5, Summa summarum 120 lb – Haussteuren 14 lb

Anne Barbe Schaffner meurt en 1712 en délaissant un frère et une sœur. Les experts estiment la moitié gauche de la maison à 225 livres. La masse propre aux héritiers est de 109 livres. L’actif de la communauté s’élève à 144 livres, le passif à 245 livres.

1712 (11.4.), Not. Mader (6 E 41, 667) n° 104
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung undt Gütter, so Weÿland Fraw Anna Barbara Böhmin gebohrne Schaffnerin, deß Ehrsamen und bescheidenen Meister Georg Böhmen Schreiners und burgers allhuer geweßene Haußfraw nunmehr seel. nach Ihrem den 14. Februarÿ dießes mit Gott angefangenen 1712.ten Jahrs beschehenem Tödlichem ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerm gegenseÿn Martin Georg Neüdeck Schreiners undt Burger allhier, alß geschwornen Vogts Johann Georg, Johannæ und Johann Caspars obgemelten Wittibers mit auch Weÿl. Barbarä gebohrner Schottin seiner erstern Haußfrawen seel. Ehelich erzeugten Kinder, auff Montag den 11. Aprilis 1712.
Die in Gott rugende Fraw sel: Hat ab intestato Zu Erben Verlaßen alß volgt. 1. Abraham Schaffner den Stundglaßmacher weilen aber derselbe nicht alhier Verburgert alß ist auß E: E: Kleinen Raths Mittel Hierbeÿ erschienen der Edel Wohl Ehren vest und Weiße Herr Johann Thomas Kaw E. E. Kleinen Raths wohlmeritirtr beÿsitzer und in specie hierzu Deputirter Herr, welcher dießem Geschäfft beneben obgedachtem Haffner in Persohn abgewarthet, So dann 2. Jungfrauwen Martha Schaffnerin, welche mit Assistentz Herrn Philipp Conrad Rauchen Notarÿ Publici et Pratici als hierzu beruffenen herrn Assistenten dießer Inventation beÿgewohnet, Dieße Zweÿ der Verstorbenen Frawen seel. Leibliche Geschwistede und ab intestato Erben Zu Zweÿen gleichen portionen und antheilen

In Einer in der Statt Straßburg ane der Pflantzbader gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der Oben Bühn, In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Werckstatt, In der Kuchen
Eigenthumb ane Einer Behaußung. Item die helffte ane einer behaußung Hoffstatt, höfflein undt Bronnen, mit allen deren übrigen gebawen, begriffen, weithen, rechten Zugehördten undt gerechtigkeiten allhier gegen dem pflantzbadt einseith neben Mstr Johannes Lorentzen dem Kieffer, anderseith neben Johann Buschardt dem Leder bereiter, hinten auff Abraham Fickeißen Wittib stoßend gelegen inmaßen solche mit Jacob Meÿer dem Schmidt von Wolffsheim abgetheilt, nemblichen Zur lincken handt des Eingangs, wie er der Verkäuffer solche bißhero genoßen, welche helfte behaußung nach einer durch der Statt Straßburg geschwohrne Werck Meistere Zu mein Notarÿ Concept gelüfferten Abschatzung angeschlagen worden pro 225. lb d Davon ist mann Weÿland Herrn Samuel Nagel deß geweßenen Statt Kieffers seel: hinterlaßenen ältisten tochter noch in Kauffschillings rest schuldig 175. lb. Nach solchem Abzug wird ane obenstehendem anschlag annoch übrig Verbleiben benantlichen 50. lb
Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract stuben gefertiget und mit dero anhangendem Innsiegel verwahrt, datirt den 12. Junÿ 1691. mit N° 1 notirt. Dabeÿ ferner noch ein alter teutscher pergam: Kauffbr. auch in allh: C: C: stub gefertiget und mit dero anh: I anhangendem Innsiegel verwahrt sub dato 2. Junÿ 1677. auch mit altem N° 1 signirt
Ergäntzung der Erben Unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über das Jenige Vermögen so die verstorbene Fraw seel. zu obgedachtem Ihrem Ehemann in den Ehestand Zugebracht, durch Weÿland herrn Elia Wincklern geweßenen Notarium Publicum in Anno 1684. gefertiget hat mann den Erben Zu Ergäntzen wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unverändert Guth, Sa. Haußraths 22, Sa. Goldener Ring, 5, Sa. Ergäntzung 81, Summa summarum 109 lb
Daß Veränderte und Theilbare Guth, Sa. haußrath 72, Sa. Werckzeug Zum Schreiner handwerck gehörig 21, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 50, Summa summarum 144 lb – Schulden 245 lb, Übertreffen also die Theilbare passiva das theilbare guth umb 100 lb
Copia Heuraths verschreibung (…) So geschehen in der Königlichen Freÿen statt Straßburg Freÿtags den 28. Monaths tag Aprilis Newen Calenders Anno 1684. Elias Wincklern Nots. Cæs. Juratus et Regius confirmatus in fidem

Georges Bœhm hypothèque la maison au profit d’Elisabeth Marx veuve Fickeisen

1713 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 586 n° 32
Georg Böhm schreiner
in gegensein Elisabethæ Fickeißin wittib geb. Marxin beÿständlich H. Andres Altenburgers silberarbeiters ihres vogts – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, seines hauses c. appert. in der Pflantzbadt gass, einseit neben Joh: Jacob Bein anderseit neben Joh: Boujard hinten auf der Creditrice – Worbeÿ erschinen Jacobe Böhmin, Item Joh: Georg Böhm so dann Georg Neÿdeck schreiner alß vogt Joh: Caspar Böhmen übriger KK die habend sich verbürget

Jean Georges Bœhm meurt en 1715 en délaissant quatre enfants de son premier mariage. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 82 livres, le passif à 171 livres.

1715 (30.8.), Not. Mader (6 E 41, 671) n° 208
Inventarium über Weÿl. Meister Johann Georg Böhmen deß geweßenen Schreiners und burgers allhier seel. Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1715.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung Und Güettere Ligend und fahrender, so Weÿl. Meister Johann Georg Böhm der Schreiner und Burger allhier nach seinem d: 19.t Aprilis dießes fortlauffenden 1715.ten Jahrs beschehenem tödtlichem ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der ane nachfolgendem folio in specie benambßter Erben (…) So beschehen in der König. freÿen Statt Straßb. auff Freÿtag d. 30.ten Aug. 1715.
Der in Gott ruhende Mstr: Böhm seel: hat ab intestato Zu Erben Verlaßen alß Volgt. 1. Johann Georg den Leedigen Schreiner weilen aber derselbe wegen Leibsblödigeit Vermög unßerer Gnäd. H. Räth XXI in allhießiges Waißenhauß Erkandt worden, alß ist beneben demselben hiebeÿ erschienen der Edel Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Johann Heüpel des gedachten Waißenhaußes wohlmeritirter Schaffner, 2. Jacobeam Welche mit assistentz H Johann Michael Lampen des Krempen und burgers allhier dero beÿstand dießem Geschäfft abgewarthet, 3. Johann Caspar den Leedigen Schreiner, in deßen Nahmen hierbeÿ Zugegen geweßen der Edel Wohl: Ehren Veste Weiß und Großachtbahrre H Daniel Rohr, Nots. publ. & practicus auch E: E: Kl: Raths wohlmeritirter beÿsitzer alß auß gedachtem E: E: Raths Mittel hierzu deputirter Herr vnd 4. Frau Annam Barbaram Fucqueauin, weÿl. Pierre Foucqueau des geweßenen Hoßenstrickers und Schirmers allhier hinterlaßene Wittib demnach dieße Letztere Ihr burgerrecht Verheürathet und Vor dießelbe bÿ E. E. Kleinen Rhat umb Keinen deputatum angeruffen worden, so hat sich hierauff Edel gedachter Notarius Rohr Vernehmen laßen daß weilen dießes Geschäfft, Von Geringer consequenz und umb solches nicht auffzuhalten sich dießer persohn gleich der Ersteren alß warzu er deputirt annehmen wolte doch daß Ihme solches Künfftighin nichts præjudiciren solle. Dieße Vier deß Verstorbenen seel. mit Weÿl. Barbara Schottin seiner erstern Haußfrawen seel. in erster Ehe Erzeugter Söhn und Töchter Zugleichen portionen undt antheÿlen, welche Erbschafft anderer Gestallt nicht alß cum beneficio legis et Inventarÿ angetretten.

In Einer in der Statt Straßb. ane dem sogenandten Pflantzbad in dieße Verlaßenschafft Zum theil gehörigen behaußung ist befunden Worden wie Volgt
Ane Haußrath. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C
Eigenthumb ane Einer Behaußung. Item die Helffte Ane einer behaußung Hoffstatt, Höfflein, und Bronnen mit allen deren übrigen gebawen, begriffen, weithen, rechten Zugehördten undt gerechtigkeiten allhier gegen dem Pflantzbaadt einseith neben Meister Johann Jacob Beinen Jun. dem Kieffer, anderseith neben Johann Buschardten dem Led.bereitern hind. auff Abraham Fückeiß. W. stoßend, gelegen inmaßen solche mit Jacob Meÿer dem Schmidt et cons. Von Wolffish. abgtheilt, nembl. Zur lincken handt des Eingangs wie Er der Verkäuffer solche bißhero genoß. welche Helfte behaußung durch die St: S: geschwohrne Werckmeistere in Anno 1712. Crafft einer beÿ mein Notarÿ Concept befindlicher Abschatzung angeschlagen worden pro 225. lb d. Welche Behaußung Weÿl. H: Samuel Nagel deß geweßenen Stattkieffers seel: hinterlaßenen ältisten Tochter noch in Kauffschillings Rest umb 175. lb d Ferner Weÿl. Abraham Fickeiß. deß geweße Wollenwebers und Burgers allhier hinterlaßene Wittib umb 19. lb d Verhafftet sonsten gegen männiglichen freÿ leedig undt eÿgen davon seind abzuziehen obige Beschwerd. so thun 200. lb. Nach deren Abzug wird ane obigem anschlag annoch per rest übrig Verbleiben Nemblichen 25. lb
Darüber besagt ein teutsch: perg: Kffr. in allh. C: C: st: gef: v. m. dero anh: Inns: vw: dat: d: 12: Junÿ 1691. m: N° 1 notirt Undt darbeÿ gelaß. Dabeÿ ferner noch ein alter teutscher pergam: Kffbrieff auch in allh: C: C: st gef: v: m: dero anh: Inns: vw: sub dato 2. Junÿ 1677. auch mit alt. N° 1 signirt vndt darbeÿ gelaß. Weiter i: perg: Ganth Kffbr: m: des Gerichts anh: Inns: vw: dat: d: 16: Xbris 1683.
Series rubricarum. Sa. Haußraths 43, Sa. Werckzeugs 14, Sa. Eigenthums ane Eiber Behaußung 25, Summa summarum 82 lb – Schulden 171 lb, Übertreffen also die Theilbare Passiva die gantze Verlaßenschafft umb 98 lb

Le fils aîné Jean Georges Bœhm est admis à l’orphelinat
1715 Conseillers et XXI (1 R 198)
(Table, f° manquant) Hanß Georg Böhm der älterloße schreiner vmb auffnahm in das Waÿßenhauß. 69.
(Protocole, f° 26-v) Sambstag den 6. Julÿ 1715 – H. Ersch. hans Georg Behm der ledige schreiner Elterloße gebrechlicher Sohn weÿl. Georg bohmen b v Schreiner (…)

Les héritiers de Jean Georges Bœhm vendent la maison au tailleur Georges Philippe Huth et à sa femme Marie Madeleine Wild moyennant 400 livres

1715 (21.11.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 808-v
(400) S.T. hr. Antoni Quinssard XV.er alß mitpfleger deß Waÿßehauß beneben H. Joh: Heupel alß schafnern wegen Joh: Georg Böhm welcher in sothanem Waÿßehauß ist, Item Jacobe Böhmin so majorennis und unbevögtigt beÿständlich Daniel Hülffinger gerbers, Item hr Daniel Rohr Not: publ: alß Deputatus von E.E Kl. Rath wegen Anna Barb. und Joh: Caspar der Böhmen
in gegensein Georg Philipp Huth schneiders und Mariæ Magd geb. Wildin
die helfte ahn einer behaußung hoff hoffstatt und bronnen mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten und zwar den theil zuer lincken hand deß eingangs und liegt d. hauß gegen dem pflantzbadt, einseit neben Joh: Jacob Baÿn den Kiefer anderseit neben Johann Buschardt dem Gerber hinten auf Abraham fickeißen wittib – um 175 und 25 pf verhafftet, geschehen um 200 pfund
[in margine :] quittung Joh: Caspar Böhm jun: und Sophia Elisabetha geb. Dickerin 13. Octobris 1718

Georges Philippe Huth acquiert la deuxième moitié de la maison des héritiers de Jacques Meyer moyennant 267 livres.

1719 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 210
(267) Jacob Meÿer, Item Lorentz Schöttel, Item Hanß Gug, Sebastian Debus, Item Susanna geb. Schöttelin beÿständlich Michel Mürsch ihres Mariti, Item Barb: geb. Schöttelin beÿständlich Joh. Joachim Weißer ihres mariti, Item Jacob Meÿer alß vogt obigen Schöttels KK
in gegensein Georg Philipp Hueth schneiders und Mariæ Magd: geb. Wildtin
ihre helfte ahn hauß hoffstatt höfflein brunnen mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten gegen den Pflantzbadt, einseit neben Joh. Jacob Bein dem Kiefer anderseit neben Joh. Sebastian Bouchardt rothgerber hinten auff fr. Mollingerin – um 267 pfund

Georges Philippe Huth et Marie Madeleine Wild vendent la maison entière au tailleur Jean Jacques Ratz et à sa femme Marie Dorothée Reuber

1720 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 467-v
(1012) Georg Philipp Huth Schneider und Maria Magdalena geb. Wildtin
in gegensein Johann Jacob Ratzen des Schneiders und Mariæ Dorotheæ geb. Raÿberin
eine behausung hoffstatt höfflein und Brunnen mit allen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der pflantzbadt gaß gegen dem Pflatzbad über, einseit neben Johann Jacob Bein dem kieffer anderseit neben Johann Buschard dem gerber hinten auff Abraham Fickenstein wittib – um 50, 81, 25, 96 und 75 pfund verhafftet, geschehen um 685 pfund

Fils du tailleur Jean Joachim Ratz, Jean Jacques Ratz épouse en 1696 Dorothée Elisabeth, fille du charretier Jean Georges Huth, de la Petite Pierre
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 56 n° 304)
Heut den 27 Junÿ 1696 ist nach geschehener ordentlich. außruffung Copulirt worden Johann Jacob Raz, der ledige schneider, Johann Joachim Razen, des burgers undt schneiders allhier ehelicher Sohn, undt Jfr. Dorothea Elisabeth, weÿland Johann Georg Huthen, gewesenen burgers und fuhrmanns Zu Litzelstein nachgelaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) + des hochzeiters hand Zeich. dorodea Elisabede hudin (i 58)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 26 livres, ceux de la femme à 222 livres.
1699 (24. 8.br), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 2)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und nahrung, so der Ehrsame und bescheidene Meister Hannß Jacob Ratz, Schneider und burger allhier zu Straßburg undt die viel Ehren und tugendsahme fraw Dorothea Elisabetha Huthin, beede Eheleuth einander vor ohnverändert in den Ehestand gebracht (…) Actum in persönlicher Gegenwärtigkeit deß wohl Ehren geachten und wohlgeachten Herrn Johann Joachim Ratzen auch Schneidern des Manns ehelichen vattes, vff sein deß manns: deß gleichen vff der frawen seithen herrn Ernst Friderich Büchlers, cantzleÿbottens, alß der frawen beÿstandts, in Straßburg den 24° Octobris 1699.
Calculus vber dießes Inventarii, deß Manns nahrung, haußrath 34, werckzeug 1, Silber 1, Summa summarum 37 lb
d. frawen Nahrung, haußrath 136, Silbers 6, Guldine ring 11, baarschafft 63, Schulden 4, Summa summarum 222 lb

Dorothée Elisabeth Huth meurt à l’âge de 54 ans après une longue maladie.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1716-1731 f° 29-v n° 68)
1719. Freÿtag d. 20. 8.bris frühe Morgens Zwischen 12. v. 1. Uhr ist Fr. Dorothea Elisabeth Ratzin gebohrene Huthin, H Joh:Jacob Ratzen b. u. schneiders alhier ehl. haußfraw, nach außgestandener Langwierigen Leiben blödigkeit gestorben v. Sonnt. darauff beÿ gehaltener Leich Pred. auf dem Gottesacker S. Helenen begraben worden, Ihres alters 54. Jahr 5. Monath v 16 tag. (unterzeichnet) Johann Jacob ratz als Wittwer, Johann Jachim Ratz als schwager (i 32)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’’héritière non bourgeoise Anne Catherine Huth, femme du tisserand Jean Adam Ott de la Petite Pierre doit régler le droit de détraction, les légataires qui habitent Ernolsheim en étant dispensés.
1720, Livres de la Taille (VII 1175) f° 345-v
Schneider F. B. 2314 – Weÿl. Fr. Elisabethæ gebohrner Huhtin, Hannß Jacob Ratzen Schneiders und burgers alhier geweßener Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Kolb
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 60. – 1308 lb 4 ß 1 d, die machen 2600 fl. derselbe Verstalte hiengegen 4000 fl.
Ext. kein Stallg.
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 1 lb 17 ß 6 d, Summa 1 lb 18 ß 10 d
Abzug. Frau Anna Catharina gebohrne Huhtin, Hanns Adam Otten des Webers Zu Lützelstein Ehefrau soll von Finito usufructu anfallendem Legat der 150. lb d als alhier ohnverburgert den Abzug erlegen mit 15. lb. Die übrigen Legatarÿ sind als Hanawische Underthanen von Ernoltzheim in Crafft der Ordnung des abzugs befreÿet
dt. omnia d. 5. Jan. 1720.

Jean Jacques Ratz se marie avec Marie Dorothée, fille du fabricant de chausses Frédéric Reuber : contrat de mariage, célébration
1719 (18. Xbris), Not. Mader (6 E 41, 693)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Ratzen dem Schneider und burgern allhier alß dem Bräutigam ane Einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrawen Mariä Dorotheä, Weÿl. deß Wohl Ehrenvesten Weiß und Großachtbahren Herrn Friderich Reÿbers geweßenen Hoßenstrickers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers seel. mit der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Susannæ gebohrner Holtzingerin in dritter Ehe erziehltes Jgfr. Tochter alß der Jgfr. Hochzeiterin am andern theil – So geschehen in Straßburg auff Montag den 18. Xbris A° 1719 [unterzeichnet] Johann Jacob (raz), Mari Dorothea Räuberin

Mariage, Temple-Neuf (luth. n° 324-v n° 1333)
1720. Mittwoch den 21 febr. sind nach Zweÿmahliger Proclamation copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Ratz, der Schneider, burger und wittwer allhier und Jfr. Maria Dorothea, weil. herrn Friederich Räubers, gewesenen Hoßenstrickers und burgers, auch beÿsitzers beÿ E. E. Großen rath allhier nachgelaßene ehel. dochter (unterzeichnet) Johann Jacob, Maria dorothea Räuberin (i 324)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Jacques Ratz à se remarier avant la fin de son deuil.
1720 Conseillers et XXI (1 R 203)
Johann Jacob Ratz erhalt Erlaubnuß sich copuliren Zu lassen. 35.
(p. 35) Montag d. 5.ten Februarÿ – Lt. Mosseder Nomine Johann Jacob Ratzen burgers und Schneiders allhier, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlag sub Lit. A umb gnädige Dispensation in der Zeit der Traur, handelt innhalts, ist Erkandt, wird dem Imploranten, gegen erlag Zehen pfund pfenning in das Allmoßen sich mit Jungfer Maria Dorothea Weÿl. H. Friedrich Räübers Exsenatoris hinderlaßenen Ehelichen Tochter copuliren Zu lassen Obrigkeitlchen erlaubt. Deputati H. xv.r Ellwert und H. Ratherr Braun.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux de la femme, inventoriés rue de l’Arc-en-Ciel, s’élèvent à 494 livres.
1720 (27.2.), Not. Mader (6 E 41, 675) n° 349
Inventarium über der Ehr vndt Tugendsahmen Frawen Mariä Dorotheä Ratzin gebohrner Raüberin Zu dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Ratzen dem Schneider und burger allhier Zu Straßburg Ihrem Ehemann in den Ehestand Zugebrachter Nahrung auffgerichtet in Anno 1720. – vermög der mit einander auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten hat (…) So geschehen in d. St. Strb. in fernerer Gegenwarth deß Wohl Ehren Vesten v. großachtbahren hern Johann Georg Flecken Handelßmanns v. burgers alhier der Ehefrauen Schwagers und hierzu erbettenen Herrn beÿstandt. Dienstag d. 27.ten Febr. A° 1720.
In einer in der Statt Straßburg in der Regenbogen Gaß gelegenen hieher nicht gehörigen Behaußung befund. word. als volgt
Series Rubricarum, Sa. Hausraths 234, Sa. Silbergeschirrs 59, Sa. Goldener Ring 44, Sa. der baarschafft 156, Summa summarum 494 lb
Haussteuren 77 lb, Hieran gebührt nun dem Ehemann nach anleytung der Eheberedung die helffte so thut 38 lb. Vndt der Ehefrauen der übrige halbe Theil trifft auch 38 lb

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari, inventoriés rue du Chaudron, s’élèvent à 2 705 livres.
1720 (1.8.), Not. Mader (6 E 41, 675) n° 348
Inventarium über deß Ehren: Undt Vorachtbahren Herrn Johann Jacob Ratzen Schneiders undt burgers allhier zu Straßburg zu der Ehr: und tugendsahmen Frawen Maria Dorothea Ratzin gebohrner Raüberin seiner Haußfrauen in den Ehestandt zugebrachter Nahrung, auffgerichtet in Anno 1720 – vermög der mit einander auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten hat (…) So geschehen in Straßburg in fernerem gegensein der Ehr: v0 Tugendsamen Frawen Susanna Raüberin gebohrner Holtzingerin der Ehefrawen leiblichen Mutter auff Donnerstag den 1. Aug. 1720.

In Einer ane dem Kesselgäßlein gelegenen dem Eheherrn Eÿgenthümblich zuständigen behaußung ist befunden worden, wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer A, In der Magdt Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im obern Hauß Ehren, Im Keller
Eigenthumb ane Einer Behaußung in dem Keßel gäßel (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausraths 436, Sa. Früchten auff dem Casten 52, Sa. Weins v. Lährer Faß 84, Sa. Silbergeschirrs 174, Sa. der baarschafft 1032, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 612, Sa. der Schulden 75, Summa summarum 2667 lb
Darzugerechnet die ane hernach beschriebenen Haussteuren ihme gehörige helffte th. 38 lb, Gantze summa 2705 lb

Jean Jacques Ratz et Marie Dorothée Reuber font un testament nuncupatif. La femme règle la succession à échoir à son fils naturel Jean Philippe Reinolp suite à son attestation faite à Leutesheim (en Bade) le 29 septembre 1738.
1739 (20.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 79
Testamentum nuncupativum – persönlich kommen und erschienen seÿen, der Wohl Ehrenachtbare Herr Johann Jacob Ratz, der Schneider und beneben Ihme die Ehren und tugendsame Frau Maria Dorothea gebohrner Reuberin, beede Ehepersonen und burgere allhier Zu Straßburg, von verleihung göttliches Gnaden gesund, gehend und stehender Leiber, auch guter richtiger Sinnen und verstands (…)
Ane dem vierden eröffnene die Frau Testirerin was maßen zwar ihr geliebter Ehegatt eingangs gemeld sich mit ihrem außer Ehe erzeugtem Sohn nahmens Johann Philipp Reinolp in crafft des von ihme dato Leutesheim den 28. Septembris anno 1738 außgestellten beÿ ihren handen habenden unterschriebenen attestati seines künfftigen etwa zu empfangen habenden Mütterlichen Erbs halben auff 100 thaler verglichen (…)
Alldieweilen auch Sie die Frau Testirerin auß sonderbaren umbständen beÿ sich überleget, so doch wieder verhoffen geschähe, daß angeregter vergleichungs Scheins ihres außer Ehe erzeugten Sohns im vohergehenden vierden Puncten angeregt, in Keine consideration gezogen, und mit der zeit von ihme Sohn etwa disputirt werden möchte, als will die frau Testirerin solchen falls dieße versehung gethan haben, daß, da derselbe wieder vermuthen des mütterlichen Erbs fähig erkläret würde, Sie ihne Johann Philipp Reinolp allein in die Mütterliche Legitimam seiner Erbs portion /:gleich wie auch, im fall er versterben und eheliche Kinder hinderlaßen, deßen Kinder dahie angesehen seÿn sollen:/ in den Rest dießer seiner portion (…)
auff Donnerstag den 20.ten augusti Anno 1739. abends zwischen 6. und 7. uhren (unterzeichnet) Jujohrfratz, maria dorithea ratzin gebohrne Räuberin

Jean Jacques Ratz meurt en 1742 en délaissant deux enfants issus de la veuve. Les experts estiment la maison à 700 livres. La masse propre à la veuve est de 2 399 livres, celle propre aux héritiers de 3 110 livres. L’actif de la communauté s’élève à 799 livres, le passif à 5 107 livres

1742 (12.5.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 239) n° 164
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, liegender und fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der wohl Ehrenachtbare herr Johann Jacob Ratz, der ältere geweßene Schneider und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 15.ten Martÿ dieses laufenden 1742.ten Jahrs auß dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren des abgeleibten seel. mit hernach benander seiner hinderbliebenen wittib ehelich erzeugter nach tod verlaßener Sohns und Tochter, gleich nach dem Eingang dießes Inventarii mit und neben deren Ehegatten benambst, fleißig inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsame frau Mariam Dorotheam gebohrene Reuberin, mit assistentz des Wohl Ehren und wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Flecken des Langmeßerschmids und burgers allhier (…) So geschehen allhier in der königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Sambstags den 12.ten Maÿ Anno 1742.
Der verstorbene seel. hat ab intestato sowol als per Testamentum instituirte Zu Erben verlaßen wie folgt, den Wohl Ehrengeachten Mr Johann Jacob Ratzen den Jüngern, Schneidern und Burgern allhier so beÿ dießer Inventur præsens war, So dann die ehren und tugendsame frau Mariam Dorotheam Schollin geb. Ratzin, des Ehrenachtbaren Mr Joh: Philipp Schollen des Sattlers und burgers allhier Ehegattinn welche mit und neben ihrem Ehegattin dießer Inventur in person abgewartet, beede des abgeleibten seel. mit eingangs ermelter seiner hinderbliebener Wittib ehelich erzeugter Sohn und tochter und sowol ab intestato als per Testamentum nach tod verlaßener Zu gleichlingen portionen Erben.
Copia der Eheberedung, Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Keßelgäßl. gelegenen in diese Verl. eigenthümlich gehörigen behaußung folgendermaßen sich befunden
Eigenthumb ane Häußern. (E.) Eine Beh. hoffstatt, höfflein und Hinderhauß Zum Kößel genannt ane dem Kößelgäßl. (…)
(T.) It. eine beh. hoffstatt, höfflein v. bronnen mit allen übrigen Gebäuden, begriffen, weilten, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Pflantzbader Gaß gegen dem Pflantzbad über, i.s. neben Mr Joh: Georg Bircken, dem Küblern, 2.s neben Daniel Buschard dem Rothgerbern, hinden auff Christoph Schopÿ stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig eigen und nach besagt vorherallegirter derer geschwornen herren Werckmeistere überschickte Abschatzung taxirt worden umb 700 lb. Hierüber meldet j. teut. perg. Kffbr. in allhies. C. C. stuben gef. und m. deren ahn. Ins. v.wahrt datirt den 26.ten 7.br. a° 1720. Ferner ein dergl. Kffbr. allda gef. und mit deren Ins. corroborirt, de dato 27.ten Aprilis A° 1719. dabeÿ noch 4. andere perg. Kffbr. sich befunden.
Ergäntzung der Wittib ermanglenden unveränderten Guths. Vermög des über der wittib in den Ehestand zugebrachte nahrung durch nun weÿl. Herrn Philipp Jacob Madern gewes. Not. publ. jur: et academicum allh. seel. in A° 1720. gefertigten Inventarii hat man der wittib vor abgegenan unverändert Gut zu ergäntzen wie folgt (…)
Inhalt Theil Registers das, was die W. beÿ abtheil. weÿl. Fr. Susannæ gebohren holtzing. auch längst weÿl. H Fried. Reubers gewes. Hoßenstrickers E. E. Gr. Raths beÿsitzer allh. seel. hinterbliebener W. ihrer leibl. mutter sel. Verl. Zu einem 3.th. erb. erhalten
Series rubricarum hujus Inv. Der Wittib unverändert Vermögen betreffend, Sa. Silbers 3 ß, Sa. gold. Rings 8 ß, Sa. Schulden 550, Sa. Guths Erg. 1849, Summa summarum 2399 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. Kleÿd. und weißgezeug 3, Sa. Leeren faßes 1, Sa. Pfenningzinß hptg. 62, Sa. Eigenth. ane j. beh. 1100, Sa. Schulden 17, Sa. Guths Erg. 2474., Summa summarum 3660 lb – Schulden 550 lb, Nach deren Abzug 3110 lb
Das Theilbare guth, Sa. haußraths 38, Sa. Leerer faß 6, Sa. Silbers 2, Sa. Gold. Ring 1, Sa. baarschafft 25, Sa. Eigenth. ane j. beh. 700, Sa. Schulden 24, Summa summarum 799 lb – Schulden 5107 lb, Theilb. passiv Rest 4308 lb
Stall Sa. 1201 lb – Zweiffelhaffte Pfgzß Hptg. 26 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Herrn Joh: Jacob Ratzen dem Schneider v. burgern allh. alß dem Bräutigamb ane einem, So dann d. Ehren v. tugend. Jgfr. Mariæ Dorotheæ, weÿl. des Wohl Ehrenvesten weiß v. großachtbaren Hn Friderich Reÿbers gewes. hoßenstrickers v. E. E. Großen Raths alten beÿsitzers seel. mit der Ehren v. tugendreichen Fr. Susanna gebohrener Holtzingerin in dritter Ehe erziehlter Jungfr. tochter alß d. hochzeiterin, ane dem 2. theil (…) So geschehen in d. Königl. St. Str. d. 18.ten Januarÿ A° 1720., Philipp Jacob Mader, Nots. publ. et Acad. jur., Collationirt Johann Daniel Stöber, Notarius
[joint à l’inventaire de Christophe Frédéric Ratz, 1739 n° 108] Abschatzung dem: 10. Maÿ: 1742. Auff begehren Weillandt dëß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann Jackob ratzen deß geweßenen schneiterß seel. hinder Laßenen frau wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in dem Keßell geslein gelegen, So ein seitß ein Eck in daß hauer gëslein (…)
Der 2.te: gebrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Pflantz batter gaßen gelegen einseitß Neben Meister hannß Jörg Pirckell dem Küblern, anderseitß Neben Daniel Puschart dem rohtgerber, hinden auff Christoph schopÿ Stoßent, welche behausung undten ein gangß ein Stuben Cammer Küchell Nebenß Cammer, holtz Cammer getrëmbter Keller der hoff und bronen, ein alter Stall so Zur Loschirung Vor den officier oben dar über ihm Ersten und Zweÿten Stock, 2: Stuben 2: Cammern, daß hauß Ehren dar innen der herdt oben dar über unden dem tach 4. Cammren ein Ein faches Zigell tach sambt einen alten holtzren gang mit aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere sich in dero besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Ein Tausent und Vier hundert Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

La veuve et les enfants de Jean Jacques Ratz vendent la maison au tonnelier Jean Jacques Bein et à sa femme Marie Salomé Theurkauff.

1746 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 620 n° 691
Fr. Maria Dorothea geb. Reuberin weÿl. Johann Jacob Ratz des schneiders wittib mit beÿstand ihres tochtermanns Johann Philipp Scholl des Sattlers und dero kinder Johann Jacob Ratz des schneiders und Fr. Maria Dorothea geb. Ratz
in gegensein Johann Jacob Bein des kieffers und Mariæ Salome geb. Theurkauffin
eine behausung, höfflein, bronnen und hausfrau mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Pflantzbadergaß gegen dem Pflantzbad über einseit neben Daniel Buschard dem rothgerber, anderseit neben Wilhelm Salomon dem Paßmentirer, hinten auff N. Schöpfke den todenträger – so sein Johann Jacob Ratze Ehefrau Maria Margaretha Schultzin zu einem lebtägigen wÿdem verschrieben auf deren natural genuß aber dieselbe hier verzug gethan – um 1062 pfund

Jean Jacques Bein et Marie Salomé Theurkauff font dresser un état de leurs biens obérés de dettes en 1781 dans la maison au Bain-aux-Plantes. A l’inventaire dressé après la mort de Marie Salomé Theurkauff l’année suivante, les experts estiment la maison à la somme de 450 livres.

Jean Jacques Bein et Marie Salomé Theurkauff font donation de la maison à leur fils Jean Jacques Bein lors de son mariage avec Marie Elisabeth Philippi, fille du menuisier Frédéric Philippi. Le donataire devra verser 1 050 livres dans la succession de ses parents.

1772 (24.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 507
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Bein, dem jüngeren, Ledigen Kieffer, des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Jacob Bein, des ältern Kieffers und Weinhändlers auch Burgers allhier Zu Straßburg, mit der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Maria Salome gebohrner Deurkauffin ehelich erzeugtem Sohn, als dem Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: und tugendgezierten Jungfrauen Maria Elisabetha Philippiin, Weÿland des Ehrenvest, Wohlvorachtbahr und Weißen herrn Friderich Philippi, des gewesenen Schreiners und E. E Großen Raths allhier Zu Straßburg wohlverdienten Beÿsitzers nunmehr seeligen hinterlaßener, mit der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Maria Elisabetha gebohrner Diemerin seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlter Tochter als der Jungfrauen Frau Wittib ehelich erziehler Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
Zehendens, übergeben des Herrn Bräutigambs Vielgeliebte Eltern Eingangs gedacht Ihme dem herrn Bräutigamb, Ihre eigenthümliche Behaußung, samt hindergebau, hoff, hoffstatt, Stallung und Brunnen, auch allen übrigen deroselben gebäuen begriffen weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Pflantzbadergaß, einseit neben Johann Daniel Buschard, des Rothgerbers wittib anderseit neben Johann Daniel Keller dem Schneider hinden auf Frau Schätzelin wittib stoßend Gegen Männiglichen Vor freÿ Ledig und eigen, umb 2100 Gulden hießig Straßburger Current, mit dem außtrucklichen anhang, daß Er selbige ehender nicht als nach beeder Eltern erfolgtem tödlichen hintritt anzunehmen befugt und alsdann die gemelte Summ in gemeine Elterliche Erbschafft einzuschießen verbunden (…)
So geschehen (…) auf Freÿtag den 24. Julÿ 1772. unterzeichnet Johann Jacob Bein der Jünger als hochzeitern Maria Elisabetha Philippiin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 153 n° 9)
Im Jahr 1773. seind Dominica quadragesima und Reminiscere proclamirt und folgenden 10. Martii copulirt worden Johann Jacob Bein lediger Kiefer Herrn Johann Jacob Bein Kiefers und burgers allher und Fr. Mariä Salome gebohrener Theurkauffin ehelicher Sohn und Jgfr. Maria Elisabetha weil. Hr Johann Friderich Philippi gewesenen Schreiners und E. E. großen Raths beÿsitzers und Fr. Mariä Elisabethä gebohrener Diemerin ehelich erzeugte tochter (unterzeichnet) Johann Jacob Bein Als hochzeiter, Maria Elisabetha Philippiin Als hochzeiterin (i 156)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue du Bain-aux-Plantes, propriété des parents Bein. Les apports du mari s’élèvent à 171 livres, ceux de la femme à 547 livres.
1773 (30.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 417) n° 1276
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Bein des jüngern Kieffers und der Viel Ehren und Tugendbegabten frauen Maria Elisabetha Beinin gebohrener Philippiin, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1773. – der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle und damit mann auf den nach Gotteswillen sich begebenden Fall wißen Könne, warinnen selbig bestanden (…) So beschehen in Straßburg, in fernerm Beÿstand des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Bein, des ältern Kiefers und Weinhändlers und der Vie Ehren: und tugendbegabten Frauen Mariä Salome Beinin gebohrner Deurkauffin beeder Eheleuthe und burgere allhier, des Ehe Manns vielgeliebter Eltern wie auch der viel Ehen und tugendbegabten Frauen Mariæ Elisabethæ Philippiin gebohrene Diemerin, Weÿland des Ehrenvest, Wohlvorachtbahr und Weißen hern Friderich Philippi, des geweßenen Schreiners und E: E: großen Raths wohlverdienten beÿsitzers nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib, der Ehefrauen vielgeliebter Frau Mutter, auf Dienstag den 30. Martÿ Anno 1773.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Pflantzbadergaß gelegenen des Ehemanns geliebten Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. haußraths 1, Sa. Silbergeschmeids 18, Sa. baarschafft 107, Summa summarum 128 lb – Hierzu ist Zurechnen der Ihme genührende halbe theil ane denen Verehrten haussteuren 43, Trifft demnach des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Guth 171 lb
Dießem nach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 151, Sa. Silbergeschmeids 24, Sa. der Goldener Ring 20, Sa. der baarschafft 308, Summa summarum 504 lb – Dazu komt der Ihro Zuständige halbe theil ane denen verehrten Haussteuren 43. lb, Belaufft sich also der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen in allem dem billichen anschlag nach auf 547 lb

Jean Jacques Bein achète les parts de la maison rue du Bain-aux-Plantes de son frère et de ses deux sœurs

1782 (28.1.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1485) Joint au n° 73 du 18 janv. 1782
Cession von der in sothane Verlaßenschafft gehörigen behaußung in der Pflantzbader Gaß allhier gelegen
Vor mir unterschriebenem Zu weiland Fr. Mariæ Salome Beinin gebohrner Theurkauffin, H. Johann Jacob Bein Senioris, Kiefers und burgers allhier Zu Straßburg geweßter Ehefraun Verlaßenschaffts Inventation und Separation adhibirtem Notario erschienen heut dato persönlichen H. M. Johannes Bein, Membrum Seminarii Ecclesiastici allhier, ferner Jungfrau Catharina Salome Beinin, die großjährige und Jungfrau Annam Mariam Beinin, so auch großjährig, beede letztere unter assistentz H. Johann Friderich Oettel, des Goldarbeiters und burgers allhier, ihres Vettern, obgedachter Fr. Beinin seel. hinterlaßene dreÿ Erben, die bekannten
in gegensein H. Johann Jacob Bein, Junioris, des Kiefermeisters und Weinhändlers auch burgers allhier, ihres Bruders und mit Erben demselben aus ohnvertheiltem Mütterlichen Erbe /:angesehen der dißorts hinterbliebene Wittiber und Vatter auf deßen ohnverändert und theilbare Nahrung tam active quam passive völlig bereits renuncirt:/ eigenthümlichen Cedirt und überlaßen zu haben, welcher gedachter H. Johann Jacob Bein Junior für sich seinen Erben und Nachkommen, also übernommen zu haben geständig ware
benantlichen Eine Behaußung, Hofstatt, Höflein und Bronnen, mit allen übrigen dero Gebäuen, begriffen, Zugehörden, Recht. und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Pflantzbaader Gaß, gegen dem Pflantzbaad über gelegen, einseit neben H. Baldner dem Eisenhändler, anderseit neben Mr Juré, dem Schreiner, hinten auf Mstr Schätzel, dem Schuhmacher stosend, so auser dem 1000 gulden so man Löbl. Stifftung Corporis pensionum allhier in Capital darauf schuldig (…) über vorbesagtes darauf hafftendes passiv Capital der 1000 fl. von sothaner behaußung zugangen und beschehen für und um die summ von 800 gulden heisug Current geld (…)
Anbey wurde verglichen, daß gedachter Cessionnarius Schuldig und gehalten seyn solle H Johann Jacob Bein sen. seinen leiblichen Vatter und Jgfr. Catharina Salome und Jgfr. Anna Maria Beinin, die beede mit Cedentinnen, in dero in sothaner behaußung würcklich inhabenden Wohnung bestehend in der auf dem ersten stock des vordern Gebäudes Lincker hand sich befindlichen Stuben, nebst der daran gelegenen Kuchen, ferner der in der hinter hauß des ersten Stocks befind. Cammer, wie auch der auf dem Zweiten Stock unter der trückeneÿ gelegenen Cammer, Item der in dem dritten Stock rechter hand auf die Gaß hinaus sich befindlichen Cammer, So dann dem kleinen Kellerlein umb einen viertel Jährigen Zinnß von vier Gulden so von dato seinen anfang nehmen (solle)
So geschehen Zu Straßburg auf Montag den 28. Januarÿ Anno 1782

Assistée de son frère Jean Jacques Bein, Anne Marie Bein hypothèque un quart de la maison rue du Bain-aux-Plantes

1784 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 22-v
Jfer Anna Maria Beinin großjährigen alters unter assistentz Johann Jacob Bein des kieffers ihres bruders
in gegensein H. Johann Ludwig Oëttel des goldarbeiters – schuldig seÿe 600 gulden
unterpfand, den ihro als ererbt zuständigen vierten theil vor unvertheilt von und ane zwo nebeneinander stehenden in der Tucherstueb gelegenen behausungen,
weiters den vierten theil vor unvertheilt von und ane einer im Pflantzbad stehende behausung samt zugehörden

Jean Jacques Bein meurt accidentellement d’un coup de fusil tiré par un chasseur en délaissant six enfants. La maison est estimée à 1 800 florins. La masse propre à la veuve est de 1 052 florins. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 966 florins, le passif à 2 623 florins.

1792 (10.7.), Strasbourg 10 (2), Not. Heus n° 166
Inventarium über Weiland H. Johann Jacob Bein Junioris geweßten Kiefers, Weinhändlers und burgers alhier zu Straßburg nunmehr sel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in Anno 1792. – nach seinem unglücklicher weis von einem Chasseur ihme getroffenen Pistolen Schuß, aus dießer Welt genommenen plötzlichen tödlichen hientritt, hie Zeitlichen Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Philippin der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Herrn Johann Friderich Greis, Notarii publici und burgers allhier, wie auch derer gleich nach dem Eingang dieses Inventarii inspecie benamßter Kinder und Erben geschwornen Vogts, ersucht und inventirt (…) So geschehen Zu Straßburg in einer ane der Pflantzbader gaß gegen dem Pflantzbad gelegenen mit N° 7 bezeichneten und in dieser Verlaßenschafft gehörigen behausung, auf Dienstag den 10.ten Julÿ Anno 1792.
Der Verstorbene sel. hat mit Eingangs gemelter Hinterbliebener Wittib, nach benante Kinder Ehelich erzogen und ab intestato Zu seinen Erben verlaßen als. 1° H Johann Jacob Bein, Philosophiæ Stud. so 18 Jahr alt, 2.do Jungfer Mariam Elisabetham Beinin, so 14 Jahr alt, 3.tio Johannes Bein, so 12 Jahr alt, 4° Mariam Magdalenam Beinen, so 8 Jahr alt, 5° Johann Christian Bein, so 5 Jahr alt und 6° Mariam Dorotheam Beinin, so 2. Jahr alt, deren geordnet und geschworner Vogt ist H. Johann Andreas König des Kiefer und Burgers allhier, welcher seiner Curanden Nutzen bei dieser Inventur bestend beobachtet
Copie der Eheberedung

Der Wittib ohnverändert, haußrath 94, Silber Geschmeid 20, Goldene Ring 18, Ergäntzung besagt des über eingangs gemelter beeder geweßter Ehepersonen einander für unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen, durch nun weil. H. Notarium Johann Rudolph Dinckel unterm 30. Martii 1773. auffgerichteten Inventarii (822, abzuziehen 2, verbleibt) 819, Schuld 100, Summa summarum 1052 fl.
Diesemnach wird auch der Erben unverändert und theilbare Nahrung und zwar wegen denen vorhandenen passiv Schulden unter einer Massa beschrieben, haußrath 70, Schiff und geschirr zum Kiefer Handwerck gehörig 28, Silbergeschmeid 17
Eigenthum ane einer Behausung, so der Erben ohnverändert und theilbar. Nemlichen Eine Behausung, Hoffstatt, Höflein und Bronnen mit allen übrigen dero Gebäuen, begriffen, rechten und gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg in der Pflanzbader Gaß, gegen dem Pflantzbad über gelegen mit N° 7 bezeichnet einseit neben H. Baldner, dem Eisenhändlern anderseit neben H. Juré, dem Schreiner und Hinten auff Mr Schätzel den Schuhmacher stoßend, so auser denen darauf haftenden: und hienach bemelten passiv Capitalien, ledig und eigen, und wird solche ohnpræjudicirlich für die namliche Summ wie selbige dem dißorts Verstorbenen, aus Mütterlicher Verlaßenschaft Erbs Cessionsweis eigenthümlich überlaßen worden, hieher gewürdiget vor 1800 fl. Darüber besagt eine vor mir Eingangs gedachtem Notario errichtete Erbs Cession Sub dato 28.ten Januarÿ anno 1782.
Schulden in der Erben ohnverändert und theilbare Nahrung Zugelten, 49, Summa summarum 1966 fl. – Schulden 2623 fl, Compensando 657 fl.

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 9 n° 17)
1792. Sonntag den 10. Juni nach Mittag um drei Uhr ward unter einer militärischeb begleitung Zu St. Helenenbeerdiget weiland H Johann Jakob Bein, Kiefer Mstr und aktiv burger allhier welcher Freitag vorher, Nachts um eilf Uhr durch einen unglücklichen Schuß getödet worden. Lebte in der Ehe mit Fr. Maria Elisabeth gebohren Philippi, dieß bezeugen der Vater und der Sohn des Verstorbenen (unterzeichnet) Johann Jacob Bein Sohn, Johann Jacob Bein als vatter – 43 J. 9. M 3. W. (i 271)

Marie Elisabeth Philippi loue une partie de la maison au tonnelier Jean Georges Starck

1792 (14.9.), Strasbourg 4 (3), Not. Schaaff n° 66, Enregistrem. N° 115
Lehnung – persönlich erschienen Frau Maria Elisabetha Bein geborne Philippi, weil. H. Johann Jacob Bein, gewesenen Kieffers und activ burgers dahier nachgelaßene Wittib beiständlich H. Georg Daniel Hirtz auch activ burgers und Kunstdrehers dahier ihres Schwagers ane einem
So dann H Johann Georg Starck, Kieffer und activ burger hieselbst am andern Theil, beederseitz anzeigende
nachstehende sechs jährige Lehnung mit einander getroffen und auch also acceptirt Zu haben alß
Nemlichen so verlehnt Sie frau Beinin Wittib wie gedacht Ihme H Starck auch vorgemelt in Ihrer dahier Zu Straßburg an dem Pflantzbad N° 7 einseit neben H Böhm, Gold Arbeiter und Zum theil H Mullern anderseit neben H Schure dem Schreiner und hinten auf H Schott, Schumacher et Consort. stoßend gelegenen Behaußung die untere Wohnung nebst Zugehörd in folgendem bestehend, alß in der unten auf dem boden befindlichen Stuben, samt alcove und kleinen Kuchen hinten daran, der Werckstatt und Kammer derneben, dem Stall hinten im hoff samt denen Bühnen darüber, einer Kammer im Zweiten Stock in dem Seiten Gebäud im Hoff und in dem gantzen Keller den Sie Frau Verlehnerin unterschlagen Zulassen sich verpflichtet und Zu ihrem Gebrauch sich Vorbehaltet, Welche Lehnung auf nächstkommende Weihenachten ihren Anfang nehmen und nach Verfließung sechs nach einander folgenden Jahren alß Anno 1798 auf nemlicher Zeit sich wieder endigen solle – ane jährlichen Hauß Zinß die Summ Von 56 Gulden
Zu Straßburg auf freitags den 14. Septembris 1792 Vormittags in vierten Jahr der freiheit

Les créanciers de Marie Elisabeth Philippi veuve de Jean Jacques Bein font vendre par adjudication judiciaire la maison à l’instituteur Auguste Guillaume Schmidt et à (sa sœur) Sophie Wilhelmine Schmidt

1829 (27.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 223, n° 88
le Tribunal Civil de Première Instance a rendu le jugement d’Adjudication définitive suivant. M° Laemmermann avoué du Sr Auguste Guillaume Schmidt, instituteur, Dlle Sophie Wilhelmine Schmidt majeure, en qualité d’héritiers de Marie Marguerite Walther épouse séparée de corps et de biens de Charles Auguste Schmidt serrurier, que les susdits commettants sont créanciers de feu Chrétien Bein, menuisier, et Barbe Ludwig en qualité d’héritiers de leur père et encore en qualité d’héritiers de Marie Elisabeth Philippi veuve de Jean Jacques Bein, tonnelier, leur grand mère sous la tutelle légale de Barbe Ludwig, de Dlle Marie Elisabeth Bein, majeure, Marie Dorothée Bein épouse de François Antoine Hartz, voiturier, Marie Madeleine Bein veuve de Jean Jonathan Bastian, tisserand, Jean Bein, sellier demeurant autrefois à Bergame en Italie domicilié Strasbourg, d’une somme de 200 francs pour intérets d’une année échue le 29 septembre dernier d’un capital de 4000 francs suivant obligation reçue M° Stoeber le 9 août 1811
Désignation de l’immeuble, une maison ayant cave, un rez de chaussée et deux étages sise en ville de Strasbourg rue du Bain aux Plantes n° 7, d’un côté la maison de Nicolas Bosé portant n° 6, devant la rue du Bain aux Plantes derrière Sr Schott cordonnier – cette maison a une petite cour au fond de laquelle est construite une petite écurie surmontée d’un grenier. La maison ainsi que l’écurie sont construits en bois de charpente couvert de tuiles le tout de la contenance d’environ 1 are 25 ca. Cette maison est habitée par les parties saisies à l’exception du nommé Jean Bein absent pour le moment, il y a encore pour locataires dans cette maison 1. Georges Baehr garçon meunier, 2. Madeleine Acker, journalière, 3. Frédérique Glau couturière, 4. Jacques Fuchs fileur de laine, 5. Jacques Barthelemi, cordonnier – mise à prix 300 francs, élection de domicile au domicile de Philippe Jacques Laemmermann rue du Fil n° 6 – le 16 décembre 1828
Adjudication préparatoire le 27 février – Adjudication définitive le 1 mai – pour 300 francs
à Auguste Guillaume Schmidt, instituteur, Dlle Sophie Wilhelmine Schmidt majeure

Auguste Guillaume Schmidt épouse en 1818 Sophie Theurkauff
1818 (23.10.), Strasbourg 8 (24), Not. Roessel n° 5891
Contrat de mariage – Auguste Guillaume Schmidt, instituteur primaire à l’Ecole paroissiale du Temple Neuf, fils de feu Jean Auguste Charles Schmidt, serrurier, et de feu Marguerite Walther
Sophie Theurkauff, fille majeure de feu Jean Frédéric Theurkauff, pelletier, et d’Anne Marie Elisabeth Schott
Enregistrement. acp 140 F° 140 du 24.10. – communauté d’acquets partageable par moitié

Le pasteur Guillaume Auguste Schmidt passe un accord avec son voisin Jean Frédéric Schuré qui a percé des jours vers sa propriété

1840 (11.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 77 F° 47-v
Transaction, 6 avril 1840 – Guillaume Auguste Schmidt pasteur à Ste Aurélie, propriétaire de la maison sise rue du Bain aux Plantes n° 7
Jean Frédéric Schuré, docteur en médecine, propriétaire de la maison même rue n° 8, il a été convenu de l’arrangement suivant
M. Schuré ayant percé deux petits jours dans le pan de bois donnant vers la cour de la propriété de M le Pasteur Schmidt l’un il y a trois ans l’autre dans les derniers jours et une fenêtre se trouvant également percée dans le pignon de la maison Schmitt qui tire son jour au dessus du toit de la maison du Sr Schuré, pour éviter toute contestation ultérieure les propriétaires des deux maisons voisines sont convenus de ne jamais regarder ces jours comme un droit acquis ni à acquérir par prescription et s’engagent en conséquence réciproquement de les fermer aussitot qu’ils pourraient gêner le voisin et sans recours à aucune formalité judiciaire.

Guillaume Auguste Schmidt loue la maison au menuisier Michel Gruber de Lampertheim

1860, Enregistrement de Strasbourg, ssp 131 (3 Q 31 630) f° 89 du 20.6.1860
le premier août 1859. Bail ainsi conçu. Le soussigné Sr Guillaume Auguste Schmidt, pasteur protestant à Strasbourg, pour trois ans commençant le 25. 7.br 1859 et finissant le 15 7.bre 1862.
au Sr Michel Gruber, menuisier à Lampertheim aussi soussigné
une maison avec dépendances, située à Strasbourg, bain aux plantes N° 17, toutes les réparations locatives restent à la charge du preneur. Ce bail est fait pour un loyer annuel de 650 francs (…) Ce bail se résiliera quand M. Schmitt aura vendu la maison et dénoncé au Sr Gruber 6 mois avant l’évacuation de la maison

Sophie Theurkauff meurt en 1862 en délaissant quatre enfants
1862 (12.4.), Strasbourg 10 (147), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.570
12 avril 1862. Déclaration tenant lieu d’inventaire de la succession de Mad. Sophie Theurkauff, en son vivant épouse de Mr Auguste Guillaume Schmidt, pasteur près la paroisse évangélique de Sainte-Aurélie de Strasbourg où elle est décédée le 26 janvier 1862.
Ont comparu 1) Mr Auguste Guillaume Schmidt, pasteur près la paroisse évangélique de Sainte-Aurélie de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, agissant en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre entre lui et Madame Sophie Theurkauff, son épouse défunte, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Roessel père alors notaire à Strasbourg le 23 octobre 1818, b) et comme usufruitiuer de la moitié de la succession de son épouse défunte en vertu du même contrat,
2) M. Auguste Guillaume Schmidt fils, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son propre nom et comme mandataire de M. Emile Albert Schmidt, son frère, mécanicien opticien demeurant et domicilié à Strasbourg, se trouvant présentement à Alger (…), 3) Mad° Emilie Schmidt, épouse dûment autorisée de M. Eugène Théodore Eckel, directeur de la sécurité communale, ci présent, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, 4) Et Madlle Sophie Schmidt, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg. Lesdits Srs Schmidt fils, D° Eckel & Dlle Schmidt habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un quart de ladite D° Schmidt née Theurkauff, leur mère décédée à Strasbourg le 26 janvier 1862.
acp 509 (3 Q 30 224) f° 78 du 16.4. (succession déclarée le 16 mai 1862) Communauté, mobilier 1374, Argenterie 150, Batterie de cuisine 150, bibliothèque 300
Sommes dues par les enfants pour argent prêté 9832, créances 10.500, intérêts 156, ving actions Bonnard 800, autres intérêts 23
Succession, garde robe 200, reprises 5371, reprises du mari 3000

Auguste Guillaume Schmidt et Sophie Theurkauff vendent la maison au menuisier Charles Emile Steinmetz et à sa femme Caroline Amélie Kummerlen. La part que Sophie Wilhelmine Schmidt possédait est revenue à son frère après sa mort sans postérité. L’acte mentionne deux accords, l’un avec le propriétaire de la maison contiguë donnant dans la rue du Coq d’après lequel le vendeur a le droit d’adosser un hangar contre le pignon, l’autre avec le voisin de gauche (voir aussi plus haut, actuel n° 19)

1860 (2.5.), Strasbourg 10 (141), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.525
Vente 2 Mai 1860. ont comparu Mr Auguste Guillaume Schmidt, pasteur près la paroisse évangélique de Sainte-Aurélie de Strasbourg, et Dame Sophie Theurkauff son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels (ont vendu)
à Mr Charles Emile Steinmetz, menuisier, et dame Caroline Amélie Kummerlen, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg acquéreurs solidaires, présents et acceptant
Désignation, une maison avec cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du bain aux plantes N° 17 autrefois N° 7, tenant d’un côté à Mlle Ferber, de l’autre à Mr Bloch autrefois Mr Schuré, par devant à la rue du bain aux plantes et par derrière à Mr Michel. Cet immeuble est vendu tel et en l’état où il se trouve actuellement (…) y compris tous les poêles murés et non murés.
Etablissement de propriété. Cet immeuble a été acquis à la barre du tribunal civil de Strasbourg par Mr Schmidt comparant et sa sœur dame Sophie Wilhelmine Schmidt, décédée depuis épouse de Mr Georges Adam Huber maître maçon à Lahr (grand duché de Bade) aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive en date du premier mai 1829, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 27 du même mois, volume 223 N° 77, et inscrit d’offie le même jour volume 198 N° 392, (…) des héritiers du Sr Chrétien Bein, vivant menuisier à Strasbourg et de dame Marie Elisabeth Philippi, veuve de Mr Jean Jacques Bein vivant tonnelier 2) Marie Elisabeth Bein, 3) dame Marie Dorothée Bein épouse du Sr François Antoine Hartz voiturier, 4) Marie Madeleine Bein veuve de Jean Jonathan Bastian, vivant tisserand et 5) Jean Bein, sellier. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 300 francs que Mr et Mlle Schmidt ont compensé jusqu’à due concurrence avec un capital de 4000 francs, du par les susnommés aux termes d’une obligation passée devant M° Stoeber père, alors notaire à Strasbourg le 9 août 1811 transcrite au profit de dame Marie Marguerite Walter épouse de Mr Charles Auguste Schmidt, mère de Mr Schmidt comparant et sa sœur susnommée.
Par suite du décès sans postérité de la dame Huber née Schmidt, la part, soit la moitié appartenant à cette dernière, dans l’immeuble présentement vendu est échue à Mr Schmidt comparant, son seul héritier, ainsi qu’il le déclare, en s’obligeant d’en justifier à ses frais à la première réquisition des acquéreurs. Il déclare de plus que Mr Huber son beau-frère a renoncé purement et simplement au droit d’usufruit que les lois badoises lui confèrent sur les biens dépendant de la succession de sa défunte épouse, en s’obligeant également d’en justifier à ses frais à la première réquisition des acquéreurs.
Charges, clauses et conditions (…) A cet égard, les vendeurs font observer que le Sr Michel, propriétaire de la maison rue du coq n° 5 et 6 a fait construire à ses frais un pignon séparatif entre sa propriété et celle présentement vendue, et a consenti à ce que Mr Schmidt adosse contre ledit pignon son hangard ouvert avec grenier au-dessus, mais sans y entailler les pièces de charpente de son hangard, de plus Mr Schmidt s’est engagé verbalement envers Mr Michel à laisser subsister les ouvertures que Mr Michel a établies dans ledit pignon, ces ouvertures se trouvent au nombre de trois au premier étage à une hauteur d’un mètre 90 centimètres au-dessus du plancher, et au second étage le même nombre d’ouvertures sur une hauteur d’un mètre 20 centimètres au-dessus du plancher, les ouvertures servant à éclairer et à aérer les greniers que Mr Michel y a établis. Les dites fenêtres perdront leur droit le jour où M Schmidt ou ses successeurs voudroient établir une construction plus élevée que celle de M Michel et que par cela même ils auroient le droit de fermer les fenêtres, à la condition cependant que Mr Schmidt ou ses successeurs achèteraient la mitoyenneté du pignon entier ou en établiraient un à leurs frais.
En outre Mr Schmidt déclare qu’il existe une convention ci après littéralement transcrite avec sa mention d’enregistrement passée entre M, Jean Frédéric Schuré, docteur en médecine, alors propriétaire de la maison appartenant aujourd’hui à M. Bloch et M Schmidt comparant et dont la teneur suit.
Entre les soussignés M. Guillaume Auguste Schmidt pasteur à Ste Aurélie, propriétaire de la maison sise rue du Bain aux Plantes n° 7 à Strasbourg d’une part et M. Jean Frédéric Schuré, docteur en médecine, propriétaire de la maison sise même rue n° 8 d’autre part, il a été convenu et arrêté l’arrangement suivant. M. Schuré ayant percé deux petits jours dans le pan de bois donnant vers la cour de la propriété de M le Pasteur Schmidt l’un il y a trois ans et l’autre dans les derniers jours et une fenêtre se trouvant également percée dans le pignon de la maison Schmitt qui tire son jour au-dessus du toit de la maison du Sr Schuré, pour éviter toute contestation ultérieure, les propriétaires des deux maisons voisines sont convenus de ne jamais regarder ces jours comme un droit acquis ni à acquérir par prescription et s’engagent en conséquence réciproquement de les fermer aussitot qu’ils pourraient gêner le voisin et sans recours à aucune formalité judiciaire. (…) Fait double à Strasbourg le 6 juillet 1840, enregistré à transport le 11 avril 1840 folio 47
Etat hypothécaire. Les vendeurs certifient que ledit immeuble leur appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque. Prix, 9000 francs
acp 487 (3 Q 30 202) f° 95 du 3.5.

Charles Emile Steinmetz épouse Caroline Amélie Kümmerlen en 1852
1852 (13.5.), M° Becker (minutes en déficit)
Mariage entre Charles Emile Steinmetz, fils de Jacques Steinmetz, vivant ouvrier tanneur et feu Madeleine Kern son épouse
et Caroline Amélie Kümmerlen, fille majeure de Jean Théophile Kümmerlen, vivant relieur à Strasbourg et Catherine Marguerite Guttermann son épouse à Strasbourg, décédés
acp 409 (3 Q 30 124) f° 76-v du 14.5. – Stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) numéraire 250, 2) meubles 172
ceux de la future consistent 1) en un mobilier estimé à 505, 3) créance 4999 due par Jacques Théophile Kümmerlen son père suivant acte reçu Becker Nre le 27 mai 1850.
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémourant réductible en cas d’enfant

Réclamations des voisins quand Daniel Michel demande l’autorisation d’établir une chaudière et une machine à vapeur rue du Coq n° 2 et 4
1862 (5.5.), 5 M 163
Arrêté du Préfet, 5 mai 1862. Nous Préfet, Vu la demande du Sr Michel Daniel du 7 mai 1861 tendant à obtenir l’autorisation de faire usage d’une chaudière et d’une machine à vapeur dans son établissement de meunerie sis à Strasbourg rue du Coq n° 2 et 4. Vu le procès verbal d’enquête commodo et incommodo ouverte le 15 juillet 1861 et close le 25 du même mois duquel il résulte que 6 propriétaires voisins font diverses réclamations par crainte de l’explosion de la chaudière, des dangers d’incendie et de la chûte de la cheminée et aussi parce que la chaudière n’est séparée de la maison n° 17 de la rue du Bain aux Plantes que par un pignon de 8 m 36 cm d’épaisseur,
Considérant que la chaudière à raison de sa capacité et du maximum de tension que la vapeur doit y acquérir appartient à la deuxième des catégories établies par l’ordonnance du 22 mai 1843, que la capacité de la salle est suffisante, que la cheminée n’est pas dans le prolongement du fourneau et qu’elle présente des garanties suffisantes de solidité, que les étages supérieurs ne sont pas occupés par des ateliers, que la distance de la chaudière à la voie publique est de 16 m 60 cm, que dans le sens du prolongement de l’axe de la chaudière à la propriété n° 17 dans la rue du Bain aux Plantes n’est que de 1 m 16 cm mais que le bâtiment contigu ne consiste qu’en un hangar servant de bucher et que le terrain qui suit se trouve occupé par une cour par un deuxième hangar et par une deuxième cour. Considérant que dans l’autre sens la distribution de la chaudière à l’une des trois maisons d’habitation dont se compose le n° 3 de la rue de l’Aimant n’est que de 1 m 74 cm et que la partie supérieure du corps de la chaudière ne satisfait pas à la condition d’être à 1 m au moins en contre-bas du sol puisqu’elle dépasse le niveau du sol d’au moins 0 m 20 cm. Considérant toutefois que l’établissement de murs de défense est peu important pour les parties latérales surtout dans la cas particulier et qu’il convient en conséquence de faire dépendre des exigences du propriétaire voisin l’exécution du mur de défense dont il est question à l’art. 39 de l’ordonnance du 22 mai 1843
Arrêtons (…) 1. autorisé à faire usage dans son établissement de meunerie sis à Strasbourg rue du Coq n° 2 et 4 d’une chaudière à vapeur de forme cylindrique à un bouillant d’une capacité de 1,79 m 3, 2. d’une machine à vapeur dont la puissance est de 4 chevaux pour servir de moteur à 2 paires de meules et autres accessoires de meunerie,
lesquelles chaudières ont été éprouvées et timbrées pour une pression de 5,5 atmosphères.
Ce local est suffisamment éclairé.
Si le propriétaire du n° 3 de la rue de l’Aimant le réclame il sera construit sur le côté gauche du fourneau un mur de défense en bonne et solide maçonnerie de 1 m d’épaisseur libre de 0 50 de largeur au moins sera également séparé du mur mitoyen et devra s’élever d’un mètre au dessus du corps de la chaudière. Aucun arbre de transmission ne sera posé sur les murs mitoyens. Le diamètre et la hauteur du tuyau d’évacuation de la vapeur seront suffisamment grands. La combustible sera la houille.
(Pétition des voisins E Steinmetz, C Ferber, Bloch, Blind du 22 juillet 1861 – Autre des mêmes) La cheminée dont ils avaient du signaler les proportions défectueuses s’est écroulée en se déversant vers les propriétés Steinmetz rue du Bain aux Plantes n° 17 et Bloch rue de l’Aimant n° 1. Dans la première elle a défoncé la toiture d’une remise dans la seconde elle a détruit en partie la toiture d’un bâtiment adossé au pignon séparant les maisons Steinmetz et Bloch enfoncé la façade en galendure de ce dernier et défoncé les croisées de toute cette façade à partir du sol jusqu’au deuxième étage et en général endommagé sensiblement toute cette partie de la maison
[extrait du plan cadastral – plan de la chaudière]

Charles Emile Steinmetz et Caroline Amélie Kümmerlen hypothèquent au profit de Caroline Œffinger, femme du pâtissier Joseph Fischer, la maison dont le bâtiment au fond de la cour vient d’être construit.

1864 (1.7.), Strasbourg 10 (152), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.631
Obligation, 1 Juillet 1864 – ont comparu Mr Charles Emile Steinmetz, menuisier, et dame Caroline Amélie Kümmerlen son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent, par les présentes, devoir bien et légitimement
à Mme Caroline Oeffinger, épouse à ce dûment autorisée de Mr Joseph Fischer, ancien pâtissier demeurant et domiciliés à Strasbourg, les deux ci présent, Mme Fischer mariée sous le régime de la séparation de biens, sans obligation d’emploi ou de remploi pour les tiers suivant contrat de mariage passé devant M° Zimmer notaire soussigné le 13 avril dernier, la somme principale de 6000 francs pour prêt de pareille somme
les débiteurs affectent en hypothèque spéciale une maison avec cour, bâtiment au fond de la cour nouvellement construit, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du bain aux plantes n° 17 autrefois N° 7 tenant d’un côté à Mlle Ferber, de l’autre à Mr Bloch autrefois Mr Schuré, pardevant à la rue du bain aux plantes & par derrière à M. Michel. Cet immeuble a été acquis par les époux Steinmetz de Mr Auguste Guillaume Schmidt pasteur près la paroisse évangélique de Ste aurélie de Strasbourg et dame Sophie Theurkauff conjoints, demeurant en cette ville aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer notaire soussigné le 2 mai 1860 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 du même mois volume 811 N° 95 et inscrit d’office même jour volume 737 N° 263. Sur le prix d’acquisition il reste encore dû la somme de 6000 francs qui figurera ci-après dans l’état hypothécaire. Et les conjoints Schmidt en sont eux-mêmes devenus propriétaires aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé à la barre du tribunal civil de Strasbourg le premier mai 1829. Les débiteurs certifient sous les peines de droit que ledit immeuble leur appartient encore en toute propriété (…)

Charles Emile Steinmetz meurt en 1860 en délaissant deux filles

1865 (2.10.), Strasbourg 10 (154), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.277
Inventaire de la succession de Mr Emile Charles Steinmetz, menuisier à Strasbourg où il est décédé le 8 août 1860.
L’an 1865, le lundi 2 octobre à neuf heures du matin. A la requête de Dame Caroline Amélie Kümmerlen, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Emile Charles Steinmetz, en son vivant menuisier en la même ville, agissant A. en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre entre elle et son mari défunt aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Becker, notaire à Strasbourg le 13 mai 1852, 2° à cause des reprises en derniers qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés durant son mariage et en cas d’insuffisance même sur la succession de son mari, 3° et comme usufruitière de la moitié de la succession de son mari défunt en vertu du même contrat de mariage, 4° et comme usufruitière légale des biens de ses enfants mineurs ci après nommés jusqu’à leur âge de dix-huit ans ou leur émancipation,
B. au nom et comme tutrice légale de ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec son mari défunt nommés Julie Amélie Steinmetz née le 11 janvier 1858 et Emilie Louise Steinmetz née le 10 novembre 1859, lesdites mineures habiles à se dire et porter héritières du Sr Emile Charles Steinmetz leur père chacune pour moitié. En présence de Mr Georges Frédéric Müssel, relieur, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme subrogé tuteur desdits mineurs Steinmetz
(…) décédé dans sa propriété rue du bain aux plantes n° 17.

Communauté. b) Immeuble. Une Maison avec cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du bain aux plantes n° 17 autrefois N° 7 tenant d’un côté à Mme Ferber, de l’autre à Mr Bloch autrefois Mr Schuré, pardevant à la rue du bain aux plantes & par derrière à M. Michel. Cet immeuble évalué sans distraction des charges à un revenu annuel de 800 francs représentant au denier vingt un capital de 16.000 francs
Ledit immeuble a été acquis par les époux Steinmetz de Mr Auguste Guillaume Schmidt pasteur près la paroisse évangélique de Ste aurélie de Strasbourg et de d° Sophie Theurkauff, conjoints demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer Notaire soussigné le 2 mai 1860 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 du même mois volume 811 N° 95 et inscrit d’office même jour volume 737 N° 263. Le prix de cette acquisition était de 9000 francs sur lequel il est encore dû la somme de 6000 francs dont il est parlé ci-après.
acp 546 (3 Q 30 261) f° 50 du 3.10. (succession déclarée le 26 8.bre 1865) Communauté 1) mobilier 255, 2) une maison à Strasbourg rue du bain aux plantes n° 17, 16.000, 3) loyers 87, total 16.342 – masse passive 18.777
Succession, garde robe 31
La veuve déclare renoncer à son usufruit suivant son contrat de mariage

Julie Amélie Steinmetz femme de Frédéric Guillaume Schmitt et Emilie Louise Steinmetz hypothèquent la maison au profit du batelier Jean Jacques Stauffert

1875 (20.10.), Strasbourg 10 (178), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 5235
Obligation vom 20. October1875. – Sind erschienen I. Frau Julie Amalie Steinmetz Ehefrau von Friderich Wilhelm Schmitt, Schuhmacher, beisammen in Straßburg wohnhaft, II. Friderich Wilhelm Schmitt, handelnd a) eigenen Namens, b) der ehelichen Ermächtigung seiner gedachten Ehefrau wegen, c) als durch den Familienrath ernannter Hauptvormund Emilie Louise Steinmetz, in Straßburg domicilirt, geboren daselbst den 10. November 1859, minderjährig und gewerblose Kind des alda unterem 8. August 1865 verstorbenen Schreiners H. Emil Karl Steinmetz und dessen am 8. März 1873 daselbst verstorbenen Wittwe Karoline Amalie Kümmerlin, die Eheleuthe Schmitt unter dem Regime des Gütergemeinschaft verheirathet laut ihres Ehevertrags errichtet durch den unterzeichneten Notar den 27. Januar 1869 (…) Welche Comparenten durch Gegenwärtiges anerkennen, daß sie und die obengenannte minorenne Emilie Louise Steinmetz rechtmäßig Schulden
an H Johann Jacob Stauffert, Schiffmann in Straßburg wohnhaft, Gläubigern hier zugegen und solches annehmend, die Hauptsumme von 2400 Mark oder 3000 Franken für baar gelühens Geld
Hypothekarischer Versatz. Ein Haus mit Hof und Hintergebäuden allen Rechten und Zubehörden gelegen in Straßburg Pflantzbadgasse N° 17 früher N° 7 zwischen H Bloch und Friderich Ferbern vornen die besagte Gasen hinten H. Michel
Eigenthums-Recht. Das vorbeschriebene Haus nebst Zugehörden gehört der Frau Schmitt und der gedachten Emilie Louise Steinmetz als einzige Kinder und Erben der zu Straßburg wohnhaft gewesenen und verlebten Eheleuthe H Emil Karl Steinmetz, Schreiner, und Karolina Amalia Kümmerlin, wie auf dem Inventar ersichtlich ist, errichtet nach dem Ableben der gedachter Karoline Amalia Kümmerlin, durch den unterzeichneten Notar den 18. April 1873. Die Eheleute Steinmetz haben selbst das ebenbezeichnete Haus erworben von H. August Wilhelm Schmidt, Pfarrer an der protestantischen Pfarreien St Aurelien in Straßburg und dessen Ehefrau Sophie Theuerkauff beisammen in Straßburg wohnhaft, zufolge Kaufcontracts errichtet durch Notar Zimmer in Straßburg den 12. Mai 1860 im Hypothekenamte von Straßburg überschrieben den 8. des nemlichen Monats Band 811 N° 95 und amtlich eingeschrieben denselben Tag Band 757 N° 263. Auf den Erwerbspreis werden noch 6000 Franken oder 4800 Mark geschuldet.
Civil und Hypothekenstand. Die Eheleuthe Schmitt erklären 1) das die unter dem Regime der Gütergemeinschaft laut obenerwähntem Ehevertrages verheirathet sind (…) Feuerschaden Versicherung (…)

La maison est inscrite au cadastre au nom de Frédéric Guillaume Schmitt à partir de 1901. Le cordonnier Frédéric Guillaume Schmitt épouse en 1869 Julie Amélie Steinmetz

1869 (27.1.), Strasbourg 10 (162), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 941
Contrat de mariage, 27 janvier 1869. – ont comparu I) Mr Frédéric Guillaume Schmitt, ouvrier cordonnier demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette dernière ville le 19 janvier 1838 du mariage de feu M. Michel Schmitt et de feue dame Anne Catherine Schoettel, stipulant comme futur époux
II) Melle Julie Amélie Steinmetz, majeure étant née le 11 janvier 1848 du mariage des époux Steinmetz ci après nommés, elle sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg, stipulant comme future épouse
III) dame Caroline Amélie Kümmerlen, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve e Mr Emile Charles Steinmetz vivant menuisier, stipulant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’elle va faire en faveur de la dlle future sa fille

acp 580 (3 Q 30 295) f° 33-v du 28.1. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une valeur de 371 francs
Les apports de la future sont constatés par l’inventaire de la succession de son père, dress par M° Koerttgé Nre le 2 octobre 1865
Donation par le D° Steinmetz à la future épouse sa fille, ce acceptant d’un mobilier estimé à 754 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de la succession réductible à moitié en cas d’enfants
Le survivant aura l’usufruit des biens de la communauté

La maison est inscrite au cadastre au nom d’Emile Hummel à partir de 1910. Emile Hummel épouse en 1897 Louise Amélie Schmitt.

Mariage, Strasbourg (n° 359)
Straßburg am 1. Mai 1897. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Handlungsgehülfe Karl Emil Hummel, evangelischer Religion geboren den 26. November des Jahres 1870 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Materialienverwalters Karl Hummel und dessen Ehefrau Luise geborne Diebold beide wohnhaft zu Straßburg
2. die gewerblose Luise Amalie Schmitt, evangelischer Religion geboren den 27. Mai des Jahres 1873 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Schusterwerkzeughändlers Friedrich Wilhelm Schmitt und dessen Ehefrau Julia Amalie geborne Steinmetz, beide wohnhaft zu Straßburg (i 16)

Leurs deux enfants sont propriétaires à partir de 1943. L’employée Jeanne Louise Hummel meurt célibataire en 1973, le monteur de moulins Charles Emile Hummel qui épouse en 1932 Sophie Ensminger meurt en 1983.

Naissance, Strasbourg (n° 2809)
Strassburg am 18. August 1898. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Handlungsgehülfe Karl Emil Hummel wohnhaft zu Strassburg Pflanzbad 17, evangelischer Religion, und zeigte an, daß von der Luise Amalia geborenen Schmitt seiner Ehefrau, evangelischer Religion bei ihm zu Straßburg in seiner Wohnung am 17. August des Jahres 1898 vormittags um vier Uhr ein Kind weiblichen Geschlechts geboren worden sei, die Vornamen Johanna Luise erhalten habe.
[in margine :] Décédée le 24 juillet 1973 à Strasbourg (i 298)

Naissance, Strasbourg (n° 576)
Strassburg am 10. Februar 1905. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Handlungsgehülfe Karl Emil Hummel wohnhaft zu Strassßburg Pflanzbad 17, evangelischer Religion, und zeigte an, daß von der Luise Amalia geborenen Schmitt seiner Ehefrau, evangelischer Religion bei ihm zu Straßburg in seiner Wohnung am 9. Februar des Jahres 1905 nachmittags um zehn Uhr ein Knabe geboren worden sei und daß das Kind die Vornamen Alfred Emil erhalten habe.
[in margine :] Marié à Waldhambach (B. Rhin) le 23 juillet 1932 avec Sophie Ensminger
Décédé à Strasbourg le 11 décembre 1983. (i 41)



22, rue Ernest Munch


Rue Ernest Munch n° 22 – X 340 (Blondel), O 571 puis section parcelle (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Wissinger, vitrier, 1606
Maître d’ouvrage, Charles Auguste Eberlen, restaurateur – Entrepreneur, Louis Greiner, 1877


La maison en septembre 2003

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du batelier Jacques Meyer qui pose des planches, des amarres et des rames sur le communal. Le vitrier Jean Wissinger l’achète en 1605, la reconstruit et engage le nouveau bâtiment en 1607. Les actes mentionnent par la suite qu’elle se trouve près du Pont-aux-Chats face à la brasserie au Géant. Propriétaire de 1608 à 1622, le tonnelier Jean Strehel est un temps banni de la Ville. Le pêcheur Jacques Baldner est autorisé en 1637 à poser au-dessus du rez-de-chaussée un auvent qu’il supprime en 1651. Le revendeur Daniel Becker fait faillite en 1701, la maison qu’il avait achetée en 1695 est acquise en 1701 par le revendeur réformé Etienne Jaggi. A la mort en 1743 du revendeur catholique Louis Decret, propriétaire depuis 1714, les experts estiment à la somme de 600 livres le bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages, grenier non dallé et pignons en bois. Le tapissier Georges Obermeyer charge en 1769 le maître maçon Jacques Ferdinand Hærtelmeyer d’aménager le poêle et l’atelier d’orfèvrerie au rez-de-chaussée.


Plan-relief de 1727 (Musée historique). La maison est celle qui fait l’angle dans le prolongement de la passerelle dite Pont-aux-Chats

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 221 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la maison se trouve de part et d’autre du repère (e) : sur la gauche la façade vers la place, porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, toiture à une lucarne, sur la droite le pignon vers la rue, fenêtre et porte au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun. La cour B montre l’arrière (2-3) de la façade sur rue.
La maison porte d’abord le n° 27 (1784-1857) puis le n° 22 de la rue de la Krutenau. Le début de la rue de la Krutenau est rebaptisé rue Ernest Munch en 1960 puis rue Munch en 1989.


Plan, cour B

Le boulanger des vivres Charles Christophe, originaire de Ramberviller, achète la maison en 1794. Ses deux fils la vendent en 1828 à l’imprimeur de papiers peints Christophe Huth. Le cuisinier et restaurateur Charles Auguste Eberlen l’achète en 1874, il charge l’entrepreneur Greiner de démolir la maison et d’en construire une nouvelle en 1877 après avoir acquis une bande de terrain devant l’ancien pignon (vers l’est). Le revenu passe de 72 à 247 francs. Charles Auguste Eberlen n’occupe pas la maison lui-même mais la loue. La femme du locataire Théodore Lucht, marchand épicier, en devient propriétaire en 1883 lors d’une vente judiciaire. Le rez-de-chaussée est occupé par le confiseur Joseph Sohm (1923), l’antiquaire Emile Heumann (1929-1938), le marchand de cycles Victor Schweitzer (1950) puis René Schweitzer. André Metzger fait aménager les combles et poser une fenêtre de toit en 1993.


Plan du rez-de-chaussée lors de l’aménagement du four (1922)
Élévations (1993, architecte Saïd Kayali), dossier de la Police du Bâtiment

novembre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1591 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Meyer, batelier, et (v. 1575) Agnès Elis dite Humpel puis (1586) Marguerite Reinschmid, d’abord (1582) femme du tailleur de pierres Valentin Hering et (1583) du pêcheur Jacques Schiff – luthériens
1594 v Jean Wissinger, vitrier, et (1583) Marguerite Hurlé puis (1598) Sabine Messerschmidt – luthériens
1598 v Valentin Zirckenbach, taillandier, et (1598) Marguerite Arnold – luthériens
1600 v Jean Arnold le jeune, taillandier, et (1604) Anne Schopp – luthériens
1605 v Jean Wissinger, supra
1608 v Jean Strehel, tonnelier, et Chrétienne Vogel († v. 1622) – luthériens
1622 v Joachim Kœllé, pasteur, et (1604) Ursule Brunner – luthériens
1637 v Jacques Baldner, pêcheur, et (1626) Salomé Winckler puis (1632) Marie Saur d’abord (1617) femme du tisserand Nicolas Fischer – luthériens
1677 v Jean Henri Christ, diacre, et (1648) Dorothée Edel, d’abord (1632) femme du pasteur Frédéric Heupel, puis (1682) Anne Catherine Schneider, d’abord (1675) femme du passementier Jean Jacques Bæhr – luthériens
1695 v Daniel Becker, revendeur, et (1689) Salomé Schweigheuser puis (1693) Anne Madeleine Lautenschlager – luthériens
1701 v Etienne Jaggi (Jacqui), revendeur, et (1684) Chrétienne Rickenbach – réformés
1714 v Claude Toussaux dit la Garenne, archer de la Maréchaussée d’Alsace, et (v. 1700) Elisabeth Roth – catholiques
1714 v Louis Decret, revendeur, et (1704) Anne Barbe Hanselmann, veuve de Mathieu Lambert, (1726) Anne Catherine Kuntz puis (1733) Anne Marie Burbach – catholiques
1749 v Georges Obermeyer, fabricant de sacs, et (1745) Anne Marie Burbach veuve de Louis Decret, puis (1763) Anne Grivel – catholiques
1794 v Charles Christophe, boulanger des vivres, et (1777) Marie Barbe Vonié – catholiques
1828 v Christophe Huth, imprimeur de papiers peints, et (1815) Madeleine Bronner
1855* h Félix François Hutt, tapissier, célibataire († 1861)
Dorothée Hutt ¼, Caroline Hutt puis Michel Bernhardt et Françoise Bernhardt ¼, Chrétien Charles Brunner puis Thérèse et Caroline Bronner ¼, Frédérique Brunner veuve de Xavier Hantz puis Thérèse et Caroline Bronner ¼
1874 v Charles Auguste Eberlen, restaurateur, et (1870) Emilie Madeleine Sturm puis (1882) Marguerite Cadet, veuve de l’aubergiste Chrétien Eber
1883 adj Théodore Lucht, marchand épicier, et (1878) Marie Caroline Mertz
1894 v Guillaume Spitzbarth, rentier, et (v. 1855) Nancy Filleux
1902* h Auguste Kræmer, secrétaire aux chemins de fer, et (1879) Amélie Spitzbarth
1913* v Victor Heitz, comptable, et (1885) Barbe Wilhelmine Rey
1931 h Marthe Jeanne Heitz, et (1904) Léon Brunstein, commerçant veuf de Joséphine Caroline Werner puis (1927) Jean Nicolas Wilmouth, veuf de Anne Marie Stern
1938* Xavier Schaffner et son épouse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1743, 325 livres en 1760, 872 livres en 1793

(1765, Liste Blondel) X 340, George Obermeyer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Obermeÿer, 7 toises, 0 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 571, Hott, Christophe François, Krutenau 27 – maison, sol – 0,53 are

Locations

1637, Jean Erhard, farinier
1693, Jean Andres, passementier
1693, Georges Herrenschneider, cordonnier
1883, Théodore Lucht, marchand épicier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 498
Le batelier Jacques Meyer règle 1 sol pour sa maison proche du Pont-aux-Chats, à savoir un chenal en bois incliné dont le bas fait une saillie de 18 pieds, en outre 1 sol 6 deniers pour un tas de planches, des amarres et des rames devant la maison.

Vnden beim Katzensteg Am Wasser Angemessen.
Derselb Jacob Meÿer Schiffmann hatt auch an einem Hauß ein lehnend. hültzenen Naach, stehet vnden xviij schu weit vom hauß herauß vff dem Allmendt, bessert & j ß d
Derselb Jacob Meÿer hatt auch daselbs vor seinem Hauß ein heüfflin bortten, schiffrüemen vnd Ruder vff dem Allmendt ligen, bessert für das Niessen, j ß vj d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1637, Préposés au bâtiment (VII 1347
Jacques Baldner est autorisé à poser un auvent (15 pieds de long, 6 pieds de large) au-dessus du rez-de-chaussée pour abriter un étal de farine

(f° 24) Donnerstags den 15.t. Julÿ 1637 – Wettertach in Krautenau gen. dem Rieß. über
Jacob Baldtneren gegen dem Rißen über in der Krautenaw ist ein Wetterdach an seinem Eckhauß über d. under Stock werck gegen dem Engel über ein Mehl banck darunder Zu haben Zumach. gegönnet 15 schu lang vnd 6 schu breit in die Alment darvon auf Johanni 1638 zum ersten mahl in recognitionem Zu Zinßen 10. ß d. Actum vt supra [d. 15. Junÿ]

1651, Préposés au bâtiment (VII 1352)
Jacques Baldner supprime son auvent. Les préposés raient la redevance correspondante

(f° 7-v) Sambstags den 18. Jan: – Baldner p° Wetterdach
Jacob Baldner erscheint, berichtet d. er bißhero von einem Wetterdach am Hauß in Crautenaw Jährlich 10 ß d Zinß geben, Weilen er nun solchen dachs nicht weiter benötiget, alß bescheint er bezahlung des Zinßes, vnd Kündet fernerer Zinßreichung auff. Erk. würdt vffkündung acceptirt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le tapissier Georges Obermeyer charge le maître maçon Jacques Ferdinand Hærtelmeyer d’aménager une hotte dans le poêle du rez-de-chaussée et un creuset dans l’atelier d’orfèvrerie.

(p. 191) Dienstags den 20.ten Junii 1769. – Georg Obermeÿer der Tapezierer, will in seiner in der Krautenau gegen dem Bierhauß zum Riesen genannt, gelegenen behausung, rechter hand des Eingangs eine Stube, hinden daran eine Goldschmids Eße, mit einem Camin schoß setzen, das rohr in ein altes darüber befindliches hinein führen, vom allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt. Mr Hattelmeÿer

Description de la maison

  • 1743 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée à main gauche une boutique, à main droite un poêle, cuisine et vestibule, une cave voûtée, au deuxième étage poêle, chambre, cuisine et vestibule, trois chambres sous les vieux combles dont les deux pignons sont en bois, un grenier non dallé, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins
  • 1760 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau

nouveau N° / ancien N° : 24 / 27
Christophe
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 289 case 2

Hutt, Christophe François, Krutenau N° 27

O 571, maison, sol, Krutenau 27
Contenance : 0,53
Revenu total : 72,28 (72 et 0,28)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1065 case 2

Hutt Christophe François (rayé p. 1859)
1859 Hutt Félix
1873 Eberlen Carl August, Schenkwirt
1882/83 Eberlen Camille, minderjährig
1889/90 Lucht Theodor, Spezereihändler die Frau Karoline Mertz
95/96 Spitzbarth Wilhelm, Rentner
1902 Kraemer August, Eisenbahnsekretär Ehefrau Amalie geb. Spitzbarth

O 571, Maison, sol, Rue de la Krutenau 22
Contenance : 0,53
Revenu total : 72,28 (72 et 0,28)
Folio de provenance : (289)
Folio de destination : Abbruch (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1878
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

O 571, maison
Revenu total : 247,28 (247 et 0,28)
Folio de provenance : Neub.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1880/81
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11
1878, diminutions – Eberlin Karl f° 1165, O 571 maison, revenu 72, Abbruch, supp. 1878
1880, augmentations – Eberle Karl Aug. Wilh. f° 1065, O 571, maison, revenu 247, Neubau, achevée en 1877, imposable en 1880/81, imposée en 1880/81

Cadastre allemand, registre 30 folio 300 case 4

Parcelle, section 23, n° 74 – autrefois O 571
Canton : Krutenaustraße N° 22
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 0,78
Revenu : 1500
Remarques

(Propriétaire), compte 689
Krämer August Ehefrau
1913 Heitz Viktor, Buchhalter und Ehefrau Marie geb. Rey
1931 Wilmouth Jean rentier son épouse Jeanne Marie née Heitz
1938 Schaffner Xavier & son épouse
(3545)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (353) Rue Crutenau

27
Pr. Obermeyer, Jorche tapisier Marié – Miroir
Loc. Lalouette, Alexandre, tapisier Marié – Miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau

27
pr. Obermeyer, George tapissier – Miroir
loc. Lalouette, Alexandre, tapissier – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krautenaustrasse (Seite 90)

(Haus Nr.) 22
Maasberg, Spezereihdl. 0
Maasberg, Buchhalter. 1
Wolf, Metzger. 2
Kraemer, Eisb.-Sekr. E 3
Brand, Tapez. u. Dekorat. 4
Spitzbarth, Rentner. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 937 W 215)

22 rue de la Krutenau (22 rue Ernest Munch, 1866-1995)

L’agent voyer note en 1866 lors d’une demande de ravalement que l’une des façades suit l’alignement et que l’autre en est en retrait. Le propriétaire Eberlen charge en 1877 l’entrepreneur Greiner de démolir la maison et de la reconstruire. La Ville lui cède une surface de 22,54 mètres carrés vers l’est pour aligner la nouvelle construction. André Metzger fait aménager les combles et poser une fenêtre de toit en 1993. Il fait aménager en 1994 un snack sans consommation sur place.

Théodore Lucht, marchand (1884), Maasberg, marchand, et dépôt de la coopérative alsacienne de laiterie (1895), Société d’alimentation d’Alsace et de Lorraine (1919), Joseph Sohm, confiseur (1923), Emile Heumann, antiquaire (1929-1938), Victor Schweitzer, marchand de cycles (1950, auparavant 4, rue de la Krutenau) puis René Schweitzer (1985)

Sommaire
  • 1866 – L’entrepreneur Fidèle Sigg demande au nom des demoiselles Gut l’autorisation de ravaler le rez-de-chaussée du 22, rue de la Krutenau. L’agent voyer note que l’une des façades suit l’alignement et que l’autre en est en retrait.
  • 1876 – Rapport de l’agent voyer suite à la demande de l’entrepreneur Greiner au nom du propriétaire Eberlen qui a l’intention de démolir la maison et de la reconstruire. La Ville cède à Eberlen une surface de 22,54 mètres carrés vers l’est pour aligner la nouvelle construction, moyennant 541 marks (longueur du terrain, 8,52 mètres, largeur 2,36 d’un côté et 3,24 de l’autre) – Croquis
  • 1877 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Diehl soit autorisé au nom du locataire Mengus à faire une prise pour environ cinq becs
  • 1884 – Théodore Lucht demande l’autorisation de poser une petite enseigne perpendiculaire (55 sur 40 centimètres) – Autorisation – L’enseigne est aussitôt retirée, juillet 1884.
    1890 – Le marchand Th. Lucht déclare avoir retiré son enseigne.
  • 1895 (juillet) – La coopérative alsacienne de laiterie (Elsässische Molkerei Genossenschaft) demande l’autorisation de poser une enseigne à son point de vente dans la maison du marchand Maasberg 22, rue de la Krutenau. – Demande adressée au commissaire de police sur papier timbré – Autorisation
    1895 (octobre) – Le maire notifie la coopérative de modifier l’enseigne pour qu’elle soit réglementaire – La saillie a été réduite à 25 centimètres.
  • 1912 – L’entrepreneur en crépissage Jean Heimburger (2, rue des Balayeurs) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la maison Heitz. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – Droits réglés pour poser un échafaudage et crépir le bâtiment.
  • Commission contre les logements insalubres – 1905. Les cabinets d’aisance ne sont pas raccordés aux canalisations, le toit vitré est mal nettoyé
    1908. Les cabinets ne sont toujours pas raccordés. Guillaume Spitzbart a 82 ans.
    1912. Le propriétaire est autorisé à attendre la mort de son père. – Nouveau propriétaire, Heitz demeurant 9-b, rue de Zurich – Le maire accorde un délai jusqu’en avril 1914.
    Commission des logements militaires. Propriétaire, Heitz 2, rue des Planches. Travaux à faire en 5 points. Le propriétaire fait remarquer qu’il n’a pas été convié à la visite des lieux – Travaux terminés, juin 1916. Un locataire a déplacé ses lapins rue Baldner, 1917.
  • 1919 – La Société d’alimentation d’Alsace et de Lorraine (rue de Hausbergen et rue du Marais-Vert) demande l’autorisation de poser deux enseignes – Il s’agit seulement d’une inscription – Travaux terminés, décembre 1919
  • 1923 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. J. Sohm demande l’autorisation de continuer à exploiter un café. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire
    1922 – Le confiseur Joseph Sohm demande l’autorisation de poser un petit four pour exercer son métier. – Dessin signé par Joseph Sohm et la coopérative des boulangers et pâtissiers
    1923 (avril) – Certificat de réception finale
  • 1929 – L’antiquaire Emile Heumann se plaint d’une cheminée – La cheminée a été mise en état
    1932 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
    1938 – Emile Heumann déclare avoir retiré son enseigne
  • 1937 – Le peintre en bâtiment Michel Weibel (Weitbruch n° 363) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police puis le maire donnent leur accord
  • 1950 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de cycles Victor Schweitzer a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande (ancienne adresse 4, rue de la Krutenau) – Autorisation
    1951 – Victor Schweitzer est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la devanture
    1958 – Idem – Les établissements B. Pfister (usine Hafa à la Robertsau 26-28 rue Schott) demandent l’autorisation de faire peindre l’inscription Moto-service Hafa – Autorisation
    1964 – V. Schweitzer fait repeindre la devanture sans autorisation
    (sans date) L’adjoint au maire certifie que les bâtiments sis 20-22 rue de la Krutenau ont été construits au XIX° siècle avant 1866.
  • 1985 – René Schweitzer (cycles) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (libellé, René Schweitzer) au 22, rue de la Krutenau – Dessin, photographie – L’architecte des Bâtiments de France Chantal Lavillaureix émet un avis défavorable, les caissons lumineux n’étant plus autorisés dans le secteur sauvegardé (rue Ernest Munch)
  • 1993 – Le sieur Metzger (Chez Kayali) demeurant 12, rue Silberrath, demande l’autorisation d’aménager les combles et de poser une fenêtre de toit – Dessins (plan du rez-de-chaussée, des trois étages et des deux niveaux de combles, façades place du Pont-aux-Chats et ruelle des Chanviers, élévations) – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny émet un avis favorable – Le maire autorise les travaux, août 1993. – Travaux terminés, mars 1994
  • 1994 – André Metzger a l’intention d’aménager un snack sans consommation sur place – Plan du rez-de-chaussée et du sous-sol, coupe

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 925 W 120)

22 rue Ernest Munch (1994-1996)

(suite du dossier précédent) 1994 – Le projet ne prévoit pas les quatre places de stationnement que stipule le règlement du plan de sauvegarde – L’architecte Kayali retire sa demande

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 925 W 119)

22 rue Ernest Munch (1996)

1996 – Mme Ayfer Hanci (chez Kayali, demeurant 70, avenue de la Forêt Noire) demande l’autorisation de remplacer une fenêtre au rez-de-chaussée (snack) – L’architecte Kayali (70, avenue de la Forêt Noire) décrit les travaux, le haut de la nouvelle fenêtre coulissera – Dessin avant et après travaux
1996 (novembre) – Le maire s’oppose aux travaux


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du batelier Jacques Meyer dans le Livre des communaux (1587)

Le garçon batelier Jacques Meyer a en 1576 un fils de sa femme Agnès, fille du chasseur Humprecht
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 41 n° 58)
1576. Am 7. Sonntag nach Trinitatis dies augusti. Jacob meyer ein Schiffknecht, Agnes, Humprechts der wildschützen tochter, Jacob, Jacob Baldner, der allt Fischer Rhatherr, Ludwig (-) der Weinknecht Zum tantz, Jacob Schwartzen des Koch vff den Reinhoff nachgelaßene wittwe, ein weinzepfferin beym tantz (i 43)

Le batelier Jacques Meyer qui habite dans la maison Himpel au Pont-aux-Chats se marie en 1586 avec Marguerite Reinschmid, successivement veuve du tailleur de pierres Valentin Hering et veuve du pêcheur Jacques Schiff qui s’est noyé
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 101-v, XLIII)
1586. Am H. Christtag. Jacob Meyer ein Schiffmann, wonhafft am Catzensteg in des alten Himpels Hauß, Margaretha Reinschmidin wÿland Jacob Schiffen des fischers hinderlassene wittwe, die zuuor veltin Heiring den Steinmetzen gehaut, deren letzten man Jacob Schiff ist ertruncken. Confirmatio facta die 5. Januarÿ anno 87. (i 312)

Fils du pêcheur André Schiff, Jacques Schiff épouse en 1583 Marguerite Schmid, veuve du maçon Valentin Hering
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 93)
1583. XXXIX. Am XVI Sontag nach Trinitatis den 15. Septembris. Jacob Schiff ein fischer Andres Schiffen des Fischers Sohn, Margaretha Schmidin weiland veltin Herings des maurers nachgelaßene wittwe. Confirmatio facta die * Matthäi 24 Septembris. Die (…), i 167

Originaire de Bingen, le tailleur de pierres Valentin Hering épouse en 1582 Marguerite, fille de Mathias Reinschmidt, de Wolfach dans la vallée de la Kinzig. Le pasteur de Saint-Guillaume note que la mariée originaire d’Offenbourg sert chez le consul Leichtensteiger et qu’elle a bonne réputation bien que son ancien maître à Offenbourg l’ait déshonorée.
Mariage, cathédrale (luth. f° 58-v)
1582. Dominica V post Epiphanias 4 Februarÿ. Valentin Hering von Bingen der Steinmetz vnd Margaretha Matthis Reinschmids zu Wolfach im Küntzigerthal hinderlaßene tochter, Eingesegnet Zinstag den 13.t Martÿ (i 32)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 85-v) 1582. Am Sontag Septuagesima. Veltin Hering von Byngen ein Steinmetz, Margaretha weiland Mattheiß Reinschmidt von wolfachen Hinderlaßene tochter. Die Braut ist von offenburg vnd dienet beim herrn Liechtensteiger den Ammeist vnd ist ir ein Schmach widerfaren von irem meister, bey den sie gedienet zu offenburg, der hat sie gefellt, Sie aber sonst vom * ein gutte Zeignus ires wolhaltens halben, beÿ dem sie sich vier Jar ehrlich vnd wolverhaltens halben, dessen er der Herr sollent Zeugnis geben. In summo Templo (i 92)

Les enfants de Jacques Meyer, issus de ses deux mariages avec Agnès Elis fille d’Hubert Elis dit Humpel et avec Marguerite Reinschmidt, vendent la maison au vitrier Jean Wissinger et à sa femme Marguerite Hurlé

1594 (31. Octob.), Chancellerie, vol. 290 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 152
Kauffbrieff Hanns Wÿsings des glasers
Erschienen Dionisius Meÿer der schiffmann vnd Agnes Weinmännin seine ehelich hußfraw für sich selbs, Item Diebold Weinman d. schiff Zimmermann als vogt Simon Meÿers weÿland Jacob Meÿers des schiffmanns selig mit weÿland Agnes Elisin Huprecht Elisen gnt. Humppel selig dochter, ehelich erzielten Sons vnd dann Daniel von Zabern der schiffmann Als vogt Hanns Geörg Meÿers auch gedachts Jacob Meÿers mit wÿland Margred. Reinschmidin selig. Inn letster ehe ehelich erzielten Suns vnd haben unverscheidenlich (verkaufft)
Hannß Wÿsing. dem Glaser vnd Margreden Hurlerin seiner ehelich. haußfrauwen
dreÿ Heüsser ahn einander geleg. alhie Inn der Crauttenaw beÿ dem Katzensteig and.seit ein Eckh geg. dem hauß Zum dantz genant, stoßend Zum theil vff wolff Letzÿ des schiff zimmermanns vnd zum theil vff Adolph Ditsch. schiffmanns seligen erben, dauon gohn jährlich v ß d gellts bod. Zinß dem Edlen vest. Wilhelm von Wickh.ßh vff S Johanns des Teüff. tag diße 5 ß gelts beÿ gleich Erschetzig od. abloßig wie sie woll. also haben die Keuffer solche abzulöß. vber sich genommen, Item vier guld. gelts mit 100 fl. werung ablosig vff Jacobi apli. dem Closter Zu S Marx, Item ij lb gellts Dionisio vnd Simon Meÿern gebrüdn. obgemelter vff den ersten Januarÿ gefallendt mit 40. lb lösig (…) Item Zwen guld. gellts mit 50 guld. werung Lösig Sÿfridts Brud. wÿland Matern Babsten In Steinstraß selig witwe v erben empfahen Jetz h hans Melchior Sÿlberrad vff Andreæ Apli. Item 5 guld. gellts Straßb. werung mit 100 guld. werung lösig obgedachten Hanns Geörg Meÿers, welch. Zinß deß. Mutt. jährlich Zu nüess. hatt (…) das der Kauff vber obgesetzter bewend. darund. die 5 ß geltts vmb 3 lb d angeschlagen Zugang. vnd beschehen seÿe für vnd vmb 90 pfund Zwen schilling v 6 d
[in margine :] Nota der Kauff Ist für ledig eig. vmb 500 fl. werung beschehen

Le vitrier Jean Wissinger épouse en 1583 Marguerite, fille du ceinturier Jacques Hurlé
Mariage, cathédrale (luth. f° 73)
1583. Dominica Inuocauit. 17 Februarÿ. Hanß Wisinger der Glaser, vnd Margaretha Jacob Hurle des Gurtlers tochter, Eingesegnet Montags den 25.ten Februarÿ (i 39)

Jean Wissinger épouse en 1598 Sabine, fille de Jean Messerschmidt, pasteur à Duttlenheim
Mariage, cathédrale (luth. f° 29)
1598. David 3 post Epiphanias. Hans Wißinger der glaser, Sabina Johannes Meßerschmidts des Pfarrhers Zu Dittlen tochter (i 17)

Contrat de mariage entre les mêmes suite à leurs fiançailles le 4 janvier 1598 à Duttlenheim
1599 (14.ten Xbris), Chancellerie, vol. 323 (Registranda Kugler) f° 307
(Inchoat fo: 395.) Erschienen Hanns Wissinger glaßer burger alhie, ane Eim
So dann Sabÿna sein eheliche haußfraw des wurdigen wolgelerten herrn Johannis Meßerschmidts Pfarrers zu Düttlenheim dochter mit beÿstandt deßelben, am Andern theil
Haben gegen einander bekandt vnd offentlich verÿehen, Als Erstgenante beÿde Ehegemechdt Hannß Wÿßinger vnd Sabÿna vff den 4. tag Januarÿ Anno 98 Zu Duttelnheim ehelichen verlopt vnd versprochen worden

Jean Wissinger et sa femme Sabine, fille de Jean Messerschmidt, pasteur à Duttlenheim, vendent la maison au taillandier Valentin Zirckenbach et à sa femme Marguerite. L’immeuble est grevé des mêmes charges que le précédent, notamment la rente foncière due à Guillaume de Wickersheim. En marge, quittance remise en 1600 à Jean Arnold

1598 (xvij tag Junÿ), Chancellerie, vol. 315 (Registranda Meyger) f° 159
(P. fol: 157.) Erschienen Hannß Wÿsinger der Glaser Burger Zu Straßburg, vnd F. Sabina sein eheliche haußfraw, des Wolgelerten Hn Johann Messerschmÿdts Pfarrers Zu Düttelnheim dochter, Haben (verkaufft)
Veltin Zirckenbach dem Waffenschmitt burgern Zu St. vnd Margreden seiner ehel. hußfrawen
Hauß vnd Hoffestatt, mit Iren gebeüwen & gelegen Inn der Voorstatt Straßburg, Inn Crutenauw, beÿ dem Khatzen steg, Einsit nebent Inen dem Verkheüffern, Vnd Andersit nebent Hannß dentzell dem Kupfferschmÿtt Von Lahr, hinden auch vff die Verkhüffere stoßend, dauon gond Fünff schilling Pfenning Bodenzinß vff Johannis Baptistæ fallend, dem Vesten Wilhelm von Wÿckherßheim, So dann sindt sie noch hafft vnd vnderpfandt für ein Schuld, 30 Pfund pfenning, Hanß Jörg Meÿern Wÿland Jacob Meÿers des Schaffners seligen Sun, dessen Vogt Daniel von Zabern der Schiffman Wan sie begert werden, mit sampt dem Zinß Zuerlegen. Wie man Vnd alles Recht, Vnd Ist disser Khouff über hieuor bestimpte beschwerden Zugang. vnd beschehen. für vnd vmb 120 Pfund pfenning Straßburger & Vnd Alles Recht & Vnnd Ist disser Khauff Vber hievorbestimpte beschwerden Zugang. vnd bescheh. Für vnd vmb 120 Pfund pfenning Straßburger
Vnd Ist In dissem Verkhauff sonderh. Abgeredt, Im fahl die Verköüffere obgedacht, Vff Ihren Vorbehalttenen Platz bawen wöllen, d. sie mögen vnd macht haben sollent Ihrem gebell Zwen Werckschuh breit, vff der Khöuffere gerechtigkeit herausser Zufahren, doch d. sie In denselbig. gebell Kheine tagfenster mach. Ouch deb Tachtrauff, mit einem Nooch vff sich selbß Zu richten schuldig sein, Damit d. waser seinen Lauff haben mag
(vide supra fol. 88.)
Hiebeÿ v mit sind gewesen, die Erbarn Paulus Fischer d. Schloßer, Hanß Arnoldt Waffenschmÿtt, Ouch Michell Arnoldt d. Statt Werckmeister vff dem Zimmer Hoff.
[in margine :] Erschienen Hannß Arnoldt der jünger Als disser Zeit Inhaber der behausung Mit beÿstand Paulus fischers des schlossers seines geschwornen Vogts, hatt hannß Wÿsinger dem glaser erlegt (…) Act. den x tag Julÿ Anno 1600.

Originaire de Franconie (Deillmer ou Wimler suivant les actes), Valentin Zirckenbach épouse en 1598 Marguerite, fille du taillandier Jean Arnold
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 42 n° 10)
1598. den 13. Martÿ sind Ehelich eingesegnet worden Veltin Zirckenbach von Deillme(r) im Franckenland, d. Waffenschmid vnd Margaretha Arnoldin, Hans Arnolds des waffenschmids vnd Burgs. alhie dochter (i 49)

Valentin Zirckenbach devient bourgeois par sa femme quelques mois après son mariage.
1598, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 761
Velthin Zirckenbacher, v. Wilmers der Waffenschmidt, empfangt das Burg. von Margaretha, Hanß Arnoldts des waffenschmidts ehelichen dochter, vnd will Zun Schmidten diehnen, Act .vts. [4. 9.bris 98]

Valentin Zirckenbach assisté de son beau-père Jean Arnold vend la maison au taillandier Jean Arnold le jeune, assisté de son tuteur le serrurier Paul Fischer

1600 (vt sp. [vj tag Junÿ]), Chancellerie, vol. 327 (Registranda Meyger) f° 168-v
(P. fol: 189.) Erschienen Veltin Zirckenbach Waffenschmÿdt, burger Zu Straßburg mit beÿstandt & Hannß Arnoldt des waffenschmÿdts burgers Alhier seines schwähers, Hatt (verkaufft)
Hannß Arnoldt dem Jüng. Waffenschmÿdt, so Zugeg. Mit beÿstand Paulus Fischers des schlossers seines geschwornen Vogts, Khaufft
hauß vnd hoffestatt, mit Allen Iren gebeüwen & geleg. Inn d. St. St. Inn d. Crutennouw, beÿ dem Katzen steg, einseit nebent hannß Dentzell dem Kupfferschmÿdt Zu Lahr, vnnd Andersit nebent hannß Wÿsinger dem glaser, hind. vff hannß Dentzell stoßend, dauon gond fünff schilling pfenning boden Zinß, vff Johis Baptæ fallend, dem Vesten Wÿhelm vonn Wÿckerßheim, So dann sind sie noch hafft für xxx lb d Hannß Jörg Meÿern, wÿland Jacob Meÿgers des schiffmans selig Suns dessen vogt Daniel von Zabern d. schiffmann, Als bald diselbig schuld gefordert zuerlegen, Item v guldi gelts ablösig mi j C guldin zu xv batz., vff Sant Johanns tag, hannß Wÿsing. dem Glaser vnnd dann sindt sie noch hafft für Lxxv lb d schuldt bitz Jetz Johis Baptæ nechstkhünfftig Zuerleg. hanns Wÿsinger obgedacht, Vnnd Alles Recht Vnd Ist disser Khouff & für 45 pfund Straßburg

Fils du forgeron Jean Arnold, Jean Arnold le jeune épouse en 1604 Anne, fille du pêcheur Melchior Schopp
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 93-v, n° 38)
1601. Dominica 23. Trinitatis Hans Arnoldt ein Schmidt hans Arnoldts des Schmidts alhie Son, vnd J. Anna Melchior schoppen des fischers selig. tochter alhie. Confirmatio ê facta die lunæ 23. Nobe. (i 100)

Jean Arnold le jeune et Anne Schopp vendent la maison au vitrier Jean Wissinger et à sa femme Sabine Messerschmidt (anciens propriétaires, voir plus haut). En marge, quittance remise en 1608 à Jean Strehel

1605 (Ersten tag Aprilis), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 141
(P. fol. 136.) Erschienen hannß Arnoldt der Jüng. Waffenschmÿd vnd Anna Schoppin sein eheliche haußfraw haben (verkaufft)
hannß wÿßing. dem glaßer burger Zu Straßburg vnd Sabinen Meßerschmittin seiner ehelich. haußfr.
hauß, hoffestatt vnd höfflin, mit Allen Iren gebeüwen & gelegen Inn der Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw, beÿ dem Katzensteg, gegen dem dantz vber, einseit ein Eckhauß, Andersit Lorentz Heintzen dem plattenmacher, stost hinden vff Samuel Steg den glaßern Dauon gond v ß d bodenzinß vff Johannis Baptistæ fallend, dem Vesten Wilhelm von Wÿckerßheim, Item 2 pfund 10 schilling pfenning gelts ablösig mit L lb d vff Johannis Baptistæ herren Ambrosio Schmÿdt dem güttleuth schaffner, Vnnd Alles Recht & Also d. & Vnnd Ist disser Khauff vber hieuor bestimpte beschwernuß Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 120 pfund pfenning Straßburger
Hiebeÿ Ist gewesen, hannß Arnoldt d. elter waffenschmÿdt bemelts verkäuffers Vatter, Paulus Fischer d. schlosser vnd Elias Buwman der schneÿd. burgere zu Straßburg
[in margine :] Erschienen hannß Arnoldt, obgedacht, hatt in gegensein hannß Strohell des küffers vnd Jetzigen besagtes bekhandt (…) Quitt. Act. 28. Novembris Anno 608.

Jean Wissinger et Sabine Messerschmidt hypothèquent la maison au profit du charpentier Jean Seyler

1605 (vt spâ [xvj. tag Julÿ]), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 277-v
(Inchoat. in Proth. fol: 256.) Erschienen Hannß Wÿsinger d. glaser burg. Zu Straßburg vnd Sabina Messerschmÿdin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Seÿler des Zimmermanns burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen, das sie demselb. schuldig sigent 60 guldin p. xv batz. d. guld. gerechnet. gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Iren gebeu & geleg. In d. Statt Straßburg Inn Crutenouw einseit neben Lorentz Heintz dem plattermach. And.sit ein Eckhauß geg. dem dantz, hind. vff Samuel Steg den glaser stoßend, Dauon gond v ß d bod. Zinß vff Joh. Bapt: fallend, J Wilhelm von Wickerßh. Item ij lb x ß d gelts Ablösig mit L lb h. Ambrosio Schmÿdt dem guttluthschaffner vnd dann sind sie noch hafft für ein schuldt j C xx lb d Zu Zÿlen Zuerlegn. hannß Arnoldt dem waffenschmÿdt Sunst eÿg.
Item hauß, hoffestatt vnd höfflin, mit Allen Ihren gebeüen & geleg. In d. St. Straßburg Am gestad. beÿ dem Rappen, einseit neben Ambrosius Schneller dem schuomacher, And.sit neb. Michell Sattler dem küffer, hind. vff Jacob N. den Metzig. stoßend, Dauon j lb iij ß iiij d bod. zinß d. Stifft Zum Jung. S Pet. It. x lb d gelts Ablösig mit ij C lb d h Michael Ziegell, Item iiij guldin gelts Ablösig mit Lxxx guldin werung Sebastian Rödderer dem gerber, Item j lb x ß d gelts wid.kheüffig mit xxx lb d Balthasar Held. Vnd dan sind sie noch hafft für ein schuldt xxxvij lb d Jacob N dem Schuomach. alhie

Jean Wissinger et Sabine Messerschmidt hypothèquent la maison au profit du serrurier Paul Fischer et du charpentier Jean Seyler

1605 (xxvj tag Julÿ), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 291
(Inchoat. in Proth. fol: 259.) Erschienen hannß Wissinger der glaser burger Zu Straßburg Vnnd Sabina Messerschmÿdin sein eheliche haußfraw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Paulus Fischers des schloßers Vnnd Hannß Seÿlers des Zimmermanns burgern Zu Straßburg offentlich verÿehen, demnach Jetzgenante bede Paulus Fischer Vnnd Hannß Seÿler für obgemelte Bekhennere heüt dato Inn den Wixell alhie vmb 75 pfund pfenning Straßburg. Zu bürg mit und selbß Schuldner Vnuer: obligirt Vnnd einschreib. haben laßen
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffestatt vnd höfflin, mit Allen Ihren gebeu & geleg. In d. Statt Straßburg, Inn Crutenouw einseit neben Lorentz Heintz dem plattermach. And.sit ein Eckhauß geg. dem dantz, hind. vff Samuel Steg den glaser stoßend, Dauon gond v ß d bod. Zinß J. Wilhelm von Wickerßh. Item ij lb x ß d gelts Ablösig mit L lb h. Ambrosio Schmÿdt dem guttluthschaffner, vnd dann sind sie noch hafft für j C xx lb d Zu Zielen Zu erleg. hannß Arnoldt dem waffenschmÿdt,
Item hauß, hoffestatt vnd höfflin, mit All. Ihren gebeü. & geleg. In d. St. St. Am gestaden, beÿ dem Rappen, einseit neben Ambrosius Schneller dem schuomach. And.sit neb. Michell Sattler dem küffer, hind. vff Jacob Kruog den Metzig. stoßend, Dauon gond j lb iij ß iiij d bod. zinß d. Stifft Zum Jung. S Peter, Item x lb d gelts Ablösig mit ij C lb d h. Michaël Ziegell, Item iiij gl. gelts, Ablösig mit Lxxx gl. Sebastian Röderer, Item j lb x ß d gelts Lösig mit xxx lb d Balthasar Held. Vnd dann sind sie noch hafft für xxxvij lb d Jacob N dem Schuomach. alhie So dann sind bede heüser noch wÿther verhafftet für ein schuld xxx lb d hannß Seÿler obgedacht

Jean Wissinger garantit le don matutinal qu’il a fait à sa femme en hypothéquant la maison qu’il a reconstruite

1607 (vt spâ [and. Octob.]), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 273
(Inchoat. fo: 289.) Erschienen hanns Wÿssinger der glaßer
hatt in gegensein Fr. Sabynen Messerschmydin sein lieb. Ehegemahlen Mit beÿstand des Ehrenhafften Lorentz Buwels* v hans Glitzen irer Verwandt bekhant v offentlich verÿehen
Alls er Zu der Zeÿt do er sich mit bemelter Sabynen ehelich verheurathet derselben 100 guld. SW Zum Morgengabe verheyßen vnd Ingesetz.* Auch sie nachmals* desselb vernÿß* vff 5 guld. gelts 100 guld. SW welche frauw Sibilla herr Erhart Rammacher Pfarrherr zu Schwindratzheim seligen witwe von erkhaufften Behusung an dem Gestaden nÿdewendig dem Rappen & gelegen Alls Ire vff S Michels tag Zugeben pflichtig weÿl der vff heütt dato solche 5 guldin gelts v 100 guldin gelts verkaufft,
Damit* dann sie obstimpte 100 guld Morgengabe Inn andre weg wider versichert werd. darzalt* gedachter hanns Wÿssinger gedher. sein hußfrauw Zum wissenhafften vnderpfand ernant v ÿngesetzt die Zweÿtheil Ime gebürende ane einer Neüw gebuwenen Behusung Inn der Voorstatt beÿ dem Katzensteg vff einer seyt ein eck neben Samuel Stegen des glaßers selig. witwe stost hinden vff hans Wÿssinger daran der drittheÿl gedachter Sabynen zustendig

Jean Wissinger et Sabine Messerschmidt vendent la maison au tonnelier Jean Strehel (Strehler) et à sa femme Chrétienne Vogel. Les latrines seront vidangées par la propriété voisine des vendeurs qui seront aussi tenus de tolérer l’écoulement des eaux provenant de la maison vendue. Ici comme par la suite, l’immeuble se trouve près du Pont-aux-Chats face à la brasserie au Géant.

1608 (vt spâ [xxxj. tag Augusti]), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 396-v
(Inchoat. in Proth. fol: 315.) Erschienen Hannß Wüßinger der Glaßer burg. Zu Straßburg vnnd Sabina Meßerschmidtin sein Eheliche Haußfrauw, Haben (verkaufft)
Hannß Strehler dem Küeffer burgern Zu St: vnd Christinen Vögelin seiner ehelichen Haußwürthin So bede Zugegen
Hauß vnd Hoffestatt vnd Aller & gelegen Inn der Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw beÿ dem Katzensteg, einsit ein Eck gegen dem Rÿßen hin vber, Andersit ein Eck gegen dem Engell hinden Samuel Stegen des Glaßers selig. Witwen vnd Erben, vnnd vff die verkäuffern selbst stoßend, Dauon gend 5 pfund d gelts vff Johannis Bapt. fallend, Ablößig mit 100 pfund Pfenning Hannß Arnoldts des waffenschmidts Alhie, Mehr 5 pfund pfenning gelts vff Michaelis fellig Herrn Wolffgang Schütterlin Alt Ammeister loßig mit j C lb, So dann fünff guldin gelts Auch vff Michaelis obgenanter Sabinen Meßerschmidtin sein des verkhoüffers haußfrauwen wÿdem Zinß widerkhoüffig mit 100 guldin St: Werung Sunst ledig vnd eÿgen & Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 150 pfund pfenning Straßburg.
Vnnd Ist hierin sonderlich beredt vnd Angedingt wordenn, d. das Profeÿ, durch Ihr der Verkäuffer behaußung solle geleÿthet, vßgeführet vnnd den Costen Inn gemein Von Khoüfern vnd Verkhoüfferin gegeben werden, deßgleichen wo Inn Künfftigen Ane dem selbig. Profeÿ etwan würde Abgehen, solle es vonn beder parth. In gemein widerumb verbeßert werd. Item die bede Näch betreffend, solle ein Jeglicher seinen Nach Inn seinen Costen erhalten, doch soll d. waßer, was vonn beden Waßersteinen vnd Nöchen herflüßt, durch Ihr der Verkhöuffern behaußung den durch lauff vnd vßgang haben, Ungeuorlich

Jean Strehel hypothèque la maison au profit de Jean Georges Marbach pour garantir le paiement du jardin qu’il lui achète.

1608 (xxiiij tag Novembris), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 504
(P. fol. 267.) Erschienen h. hannß Geörg Marbach pfund Zoller burger Zu Straßburg, hatt (verkaufft)
hannß Strehell dem Küeffer burgern Zu Straßburg
Ein Gartten sampt dem Garttenheüsell worinen platz dahinden vor dem gartt. daruff ettliche wilgen boüm stend, geleg. Vor dem Juden thor, Zwüsch. den Zweÿen Wassern beÿ der habermülen, einseit neben Geörg hasen dem Küeffern Andseit neben der Allmend hind. vnd vornen vffs Allmend dauon gend Acht batz Bod. Zinß vff Martini fallend der Statt Straßburg Sunst eÿg. & Vnd Ist dißer Khauff vmb 80 pfund pfenning
Vnnd Zu noch mehrer Vorgewißung, So hatt ermeld. hannß Strehell zu weÿtherm vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß vnd hoffestatt, mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. voorstatt Straßburg In Crutenouw beÿ dem Katzensteg, einseit ein eckhauß geg. dem Rÿß über, and.sit neben hanß Wÿsing. dem glaser hind. vff Samuel Steg. des glasers selig. witwe stoßend, dauon gnd. v lb d gelts Ablösig mit j C lb d hannß Arnoldt dem waffenschmid, Mehr v lb d gelts Loßig mit j C lb d h Wolffgang Schütterlin So dan v gl gelts widkheuffig mit j C gl hanß wÿsingers des glasers haußfrauw, vnd dan sind noch verhafftet für L lb d Zuerleg. Peter Kamehl schaffner im Brud.hoff

Le tonnelier Jean Strehel fait baptiser en 1610 une fille issue de sa femme Chrétienne
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 53-v, n° 59)
1610. Dominica IIII Trinit. 1. Julÿ. P. Hans Streel der Kiefer, M. Christina, I. Hans Jacob. Comp. Samson Strintz d altgewänder, Lorentz Jettner Wurth vf der hinderschreÿber Stuben, J. Catharina, Juncker hanß Friderich Wurmßers tochter (i 58)

Jean Strehel n’est pas autorisé à servir des repas ni du vin pendant la foire
[article précédent, frembder leüt speiß nach wein Schenck1609, Protocole des Quinze (2 R 37)
(p. 111) Mittwoch den 28. Junÿ. – Hannß Strehl. [article précédent, frembder leüt speiß nach wein Schenck]
Hannß Strehl wohnend jn der Crautenaw, d sagt er habe erst itzo disse Meß ahngefangen vnd darfür gehalten es heb nichts Zubedeüten sintemahl es auch andere meher berger treiben, Vndt daß umb so vill desto meher, weil auf sein befragen von Georg Dünckel vndt David dem schreiner im Ungeldt der bericht widerfahren daß es nichts Zu bedeüten heb, da er nach vollender Meß beÿ seinem eÿdt ahnzeig waß er dergestalt mit frembder leüten verdenckt, hebes erst sidhero die Meß eingelitten ahngefangen und über ein halb maß nicht auf die gaß geben, die er auch seinem haußh. v.ehrt. Erkandt, ihme wie den vorig. beÿ XXV. d handwerck niderzulegen

La femme de Jean Strehel qui ne gagne pas son pain demande que son mari qui dépense son argent dans les auberges soit autorisé à revenir après avoir promis de mieux se comporter. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent.
1618, Conseillers et XXI (1 R 100)
(f° 16) Sambstag den XXIX Jan. – Hans Strel vmb begnadigung.
Christina Hanß Strelen des Kueffers fraw erscheint mit 3 Kunden und andern beystand clagt Ir ohnvermoglichkeitt d. sie sich nit ernähren Kan, Ir man Zeuht im land * vnd macht in den wurthausern schulden die sie hernach Zalen muß. & er dan allein vmb vbler tractatis willen Irer person verwisen worden aber sich besser Zuhalten versprochen Bett sie Ine wid. einkommen Zulassen thun die beide* buben ein fußfall. Erk. Man soll aufsuch. vnd wid. bring. H. Schilling, H Schallesius.

(f° 34) Montag den IX. Febr. – Hans Strel vmb begnadigung.
Christina Hanß Strelen hausf. sucht abermalen vmb begnadigung Ires Mans an. Erk. Man soll Ir begeren abschlag. H.Lamb H Binckelman

Jean Strehel passe un contrat avec ses trois enfants issus de feue Chrétienne Vogel. Leur frère aîné est mort après sa mère.
1622 (9. Octobris), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 115
Vertrag Hans Strehlen des Kueffers mit seinen Kindern
(Extendirt wie in dem Contractbuch de hoc Anno folio 186. Zubefind.) Erschienen weÿl. Christinæ Voglerin M. hannß Strelen deß Küeffers und burgers alhie v.storbener haußfr. see: Kinder mit Namen Hannß Georgen, Michel vnd Barbara Vogt Abraham Schad, keüffer vnd burg. Alhie an einem, So dann vorbesagter M hannß Strel der Wittiber vnd erstg.nter Kinder eheleiblich. Vatter am and. theil (…)
ihnen den Kind. (deren Zwar vier gewesen aber nach der Muter todt daß eltiste Kindt so Johannes geheißen auch v.storben, so der Vater nun geerbt) ins gesamt für ihr Müeterlich guth 111 pfund (…) vnd aner die behaußung Jüngst von ihme dem vatter per 450. lb vber die beschwerden v.kaufft

Jean Strehel vend la maison au pasteur d’Altenheim (en Bade) Joachim Kœllé et à sa femme Ursule Brunner (ici Brimmer)

1622 (ut spâ. [xvj. Augusti]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 295-v
(Inchoat. in Prot. fol. 227.) Erschienen Hannß Strohell
h M. Joachim Kölle pfarrer Zu Altenh. burg. Zu Straßburg vnd Ursulæ Brimmerin sein eheliche haußfr.
hauß vnd hoffstatt, mit Allen Ihren gebeuen & gelg. Inn d. St. St. Inn Crutenauw beÿ dem Katzensteeg einseit ein Eck geg. dem Rÿssen vber, And.seit n. Jacob (-) Lietenampt hind. vff Urban Kriechk* den schiffmann stoßend, dauon gnd 4 lb s ß gld löß. mit Lxxv lb Peter Kamehl, Mehr seind verhafftet vmb L lb d h. Wolff Schütterles s. erb. Sunst led. Vnd Alles Rcht & Also d. & Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere vff sich nemmen Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb vj C L lb s Straßburg
[in margine :] Erschienen Abraham Schad Alß vogt deß verkäuffers Kindern hatt in gegensein deß Käuffers (…) Act. d. 8. Junÿ A° 1627

Pasteur à Künheim, Joachim Kœllé épouse en 1604 Ursule Brunner, fille du fournier Ambroise Brunner
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 10, n° 31)
1604 Dominica VI Trinit. 15 Julÿ. Mgr. Joachim Kölle, pfarrer Zu Cohrnaw. J. Ursula, Ambrosÿ Bruners des haußbecken alhie Tochter. Eingesegnet Zinnstag den 24. Julÿ hora 10. (i 13)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 174, n° 39) 1604. Doîca 6 post Trin : 15 Iulÿ. M. Joachim Kölle pfarrer Zu Cunen J. Ursula Ambrosi Brunners des haus becken Tochter. Eingesegnet Zu S. Wilhelm (i 92)

Notice biographique de Bopp dans son ouvrage sur les pasteurs. Joachim Kœllé est fils du tailleur strasbourgeois Antoine Kœllé
Joachim Koelle – Bopp n° 2850. Geb. Straßburg 11. Dec. 1576, von Anton Koelle, Schneider, und Martha
x Straßburg 24 Juli 1604 Ursula Brunner, Bäckerstochter
bis 1609 (?) Pf. in Sulz (Baden), 1604-1610 Pf. in Künheim, 1610-1645 Pf. in Altenheim (Baden), † Straßburg 5 juni 1635

Les enfants issus des deux mariages de Joachim Kœllé vendent la maison au pêcheur Jacques Baldner. Les vendeurs donnent quelques mois plus tard quittance à sa femme Marie Saur.

1637 (5. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 348
(Protocollat. fol. 34.) Erschienen Georg Ferber d. Schneid. alß Vogt Joachim, Ambrosÿ, Ursulæ und Barbaræ, So dann hanß Picker der Keüffler alß vogt Philippen und Jacobs, alle sechß weÿ: H. M. Joachim Köllen gewesenen Pfarrers Zu Altenheim, Vnd burgers see: alhie in erster und ander Ehe Erzeugter und noch lebender Kindern, haben mit beistand H Johann Friderich Leopardten und H Johann Georg Marbachen alß vß E. E. groß. Rhats mitel hierzu insonderheit deputirt (verkaufft)
Jacob Baldtner dem Fisch.
hauß vnd hoffstat mit allen And.en alhie in Crautenaw beÿ dem Katzensteeg gegen dem Bierhauß Zum Rÿsen vber, neben hanß Bösen deß Schiffmanns see: witib und erb. & ist ein Eck, hinden vf ermelts Bösen witib und Erb. dauon gehen Jarß vff d. 29. Januarÿ 5 lb Zinß Clar Anna Scheidin weÿl. H Carol Spielmann Alt. Ammeisters see: witib in haupth. mit 100 lb Abzulösen, So ist diß hauß auch noch v.hafftet umb 37. lb hanß Caspar Erhard. Schuhl Schaffner alhie – geschehen per 362. lb
[in margine :] Erschienen Georg Ferber und hannß Picker alß vögt wie vorstehet, hab. in gegensein deß Käuffers haußfr. Mariæ Saurin bekannt, daß sie die vögt d. Ziehlgelt vff heüt dato verfallen, d. 50. lb d zu genüg. empfang. sadür q.tirt. Act. den 24. Junÿ 1637.
[in margine :] Hanß Caspar Erhardts 7 lb 10. ß d seind auch bezalt, wie in Meÿgers Regis. de Anno 1616. fol. 496. zubefind.
[in margine :] Erschienen Peter Neickes, Barborier von Ichenheim alß Ehevogt Ursulæ Köllin, mit beÿstand Georg Ferbers ihres noch ohnerledigten Vogts vnd Hanß Pickers Kaufflers vnd Niclaus Wolffen leinenweber hatt in gegensein Jacob Baldtners deß Kauffers bekannt (…) ut supra [den 25. Octobris Anno 1637]

Fils du pêcheur Charles Baldner, Jacques Baldner épouse en 1626 Salomé, fille du farinier Georges Winckler
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 154 n° 34)
1626. Dnica 13 & 14, 3 & 10. 7.bris. Jacob Baldner, fischer, Carle Baldner fischers sohn, J. Salome görge Wincklers, des meelmanns p.m. Tochter, Münster, Adrant sponsi pater & sponsæ fratre Hans Winckler Weißbeck in vnserer pfar* Copulaô favta im münster Zinstag 19. 7.bris Auff Esther tag (i 349)

Mariage, cathédrale (luth. p. 218) 1626. Jacob Baldner der fischer, Carle Baldner des fischers sohn, vnd J Salome Geörg Winckler des melmans n. tochter, eingesegnet Zinstag 12. 7.bris (i 114)

Le pêcheur Jacques Baldner épouse en 1632 Marie, veuve du tisserand Nicolas Fischer
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 26 n° 5)
1632. dnîca 3. post Epiphanias. W. Jacob Baldner ein fischer burger alhie, Maria, Niclaus Fischers gewesenen Webers v Burgers allhie Wittwe, aderat niclaus Wolff *rber viduæ Tutor & Affinis – Confirmaô facta Mont. den (i 256)

Originaire de Franconie, Nicolas Fischer épouse en 1617 Marie, fille du tailleur Jacques Sauer
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 57-v n° 10)
1617. Dominica Reminiscere 16. Martÿ. Niclaus Fischer Ein Leinenweber von Burg Canstadt aus Franckenlandt, J. Maria Jacob Sawer des webers tochter alhier, Eingesegnet, Mittwoch 23. Martÿ hora 10. (i 60)

Jacques Baldner loue la maison au farinier Jean Erhard. Les parties résilient le bail en décembre 1645.

1637 (5. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 350-v
Erschienen Hanß Erhardt d. Meelman burger Zu St
in gegensein Jacob Baldners deß Fischers auch burgers alhie bekannt
daß Er von demselben, vffrecht Acht Jahr lang von nechst künfftig Joh: Bapt. nach einander volgendt entlehnet und bestand. Ein behausung alhie in Crautenaw beim Katzensteeg, gegen den Rÿsen vber neben hanß Bösen deß Schiffmanns witib und Erb. gelegen für und umb einen Jährlichen zinß Nemlichen 55 fl. & 15 bz.
[in margine :] Erschienen der Verlÿher Hatt in gegensein deß Entlehners bekannt, daß dißer Lehnung allerdingß ein genüg gelaistet habe, deroweg. Er derselben hierumb gäntzlich p.irte und diße Verschreibung zu cassiren befohl. Versp. Act. d. 4. Xbr. a° 1645.

Les enfants et héritiers de Jacques Baldner vendent la maison au diacre Jean Henri Christ moyennant 265 livres

1677 (15.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 232-v
Herr Johann Spieß Schaffner deß Stiffts Zue St. Stephan, alß Vogt weÿl. herrn Jacob Baldners E.E. Großen Rhats geweßenen beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, ferners Carl Baldner der fischer für sich selbsten, und dann Catharina Baldnerin, Hannß Jacobs Von Zabern deß schiffmanns nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Andres Bilgers deß Kieffers ihres vogts
in gegensein deß Ehrwürdig: wohlgelehrten Herrn M. Johann Henrich Christen Diaconi der Pfarr Kirchen Zu St. Wilhelm und Canonici wohlgedachten stiffts St. Stephans
Zween fünffte theil, und wider Zwen dritte theil, an einem fünfften theil gemelter Carl Baldner, Einen fünfften theil, und gemelte Catharina Von Zabern, einen fünfften theil, und wider Einen tritten theil an einem fünfften theil, Ihme Herrn Diacono Christen, Verkaufft und zu kauffen gegeben haben ahne hauß und hoffstatt und allen deren gebawen begriffen weithen Zugehördten rechten und gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenau beÿ dem so genannten Katzensteg, gegen dem bierhauß Zum Rießen hinüber, einseit neben Hannß Bösen dem Schiffmann anderseit ist ein Eckh hinden uff Ludwig Lentzen den Grempen stoßend gelegen – umb 530. fl.

Fils du pileur d’épices Henri Christ, Jean Henri Christ qui est alors pasteur à la Robertsau épouse en 1648 Dorothée, veuve du pasteur de Saint-Guillaume Frédéric Heupel.
Mariage, cathédrale (luth. f° 515-v)
1648. Domin: Rogationum. Herr M Johannes Henricus Christ, Pfarrer in der Ruprechts Aw, H Heinrich Christen deß gewesenen Wurtzkremers vnd Burgers allhier ehelicher Sohn, und Fraw Dorothea, H. Friderich Heupels gewesenen Pfarrers zu St: Wilhelm vndt Canonici deß Stiffts Zu St Stephan nachgelaßene Wittib. In der Ruprechts Aw (i 264)

Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 82-v)
1648. Dncâ: Rogat. Herr M Johannes Heinrich Christ pfarrer in der Ruprechts Aw, H Heinrich Christen deß Wurtzkrämers allhier nachgelaßener Sohn, und Fr. Dorothea, H. M. Friderich Heupelÿ pfarrers zu St: Wilhelm vnd Canonici Zu St Stephan hinderlaßene Wittib. Zinst. 16. Maÿ Ruprechts Aw (i 84)

Originaire de Sulzbach en Haut-Palatinat, Frédéric Heupel qui est alors pasteur à Ostwald épouse en 1625 Jacqueline, fille du tailleur Christophe Ritt.
Mariage, cathédrale (luth. p. 198)
1625. Dominica v Trin. 17. Jul. H Friderich Heüpel von Sultzbach in der oberpfaltz pfarrer Zu S oswald vnd J. Jacobe Christoff Ritt des schneiders n. tochter. Eingesegnet montag 25. Julÿ (i 104)

Il se remarie alors qu’il est diacre à Saint-Guillaume avec Dorothée, fille de l’enseignant Magnus Edel.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 16)
1632. Dominica XXIV post Trinitatis. H. Fridericus Heüpelius Diaconus Zu S Wilhelm, J Dorothea Hr M. Magni Edeli Præceptoris Classici dochter. 19. 9.bris (i 17)

Notice dans le catalogue des pasteurs par Bopp, n° 794
Johann Heinrich Christ, ° Straßburg 21 Juli 1614, Sohn v. Heinrich Christ, Würzkrämer und Anna Maria Kammer, x a) 16. Mai 1648 Dorothea Edel, Präceptorstochter (1110), Wittwe von Pf. Friderich Heupel (2194), † 24. März 1682, x b) 1 Okt. 1682 Anna Katharina Schneider, Wittwe von Joh. Jakob Bär, Passementierer, † 6. Sept. 1718.
stud. in Straßburg 1633, Bacc. 22. Okt.. 1933, Mag. 20. Okt. 1636
1643-1646, Pfarrer in Handschuhheim u. Hürtigheim, 1646-1648, Pfarrer in Niederhausbergen und Mundolsheim, 1648-1668 Pfarrer in Ruprechtsau, 1667-1683 Diakon in Straßburg St Wilhelm III, † 15 Aug. 1683
Julius Reichelt, Progr. fun. 89 (Argent. 1683)

Jean Henri Christ, diacre à Saint-Guillaume et chanoine de Saint-Etienne, se remarie en 1682 avec Anne Catherine, veuve du passementier Jean Jacques Bæhr
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 159 n°27)
1682. Dominica 17 et 18 Trinit. den 20. undt 27. 7.br. Hr M. Johannes Heinrich Christ Diaconus Zu St Wilhelm vndt Canonicus Senior Zu St Stephan auch Burger alhie, Fr. Anna Catharina Hannß Jacob Bären gewesenen Burgers vndt Paßmentmachers alhier nachge. Wittib (i 100)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 193-v, n° 40) 1682. Eodem [d. 1. Octobris] Zu St Wilhelm copulirt worden H M. Joh. Heinrich Christ Diaconus bey der Kirch Zu St Wilhelm und Canonicus Senior Zu St Stephan Fr. Anna Catharina weÿland Joh: Jacob Bähren Paßmentirers vnd burgers alhier hint. W. (i 195)
J Henri Christ xb 1682 a cat vve j jac Bähr SPV i 195 milieu gauche

Jean Jacques Bæhr épouse en 1675 Anne Catherine, fille de Jean Georges Schneider
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 164)
1675 Eodem [d. 1. Julÿ] H Hans Jacob Bär der Paßmentirer vnd Jungf. Anna Catharina H Johan Georg Schneiders burgers alhie hind. ehel. tochter (i 165)

Jean Henri Christ dans les registres du Magistrat. Il est nommé diacre à Saint-Guillaume en 1668.
1656 Conseillers et XXI (1 R 139) Mr Johan Henrich Christ. 201. [umb intercessionalibus]
1659, VII 1356 Bauherren
M. Johann Heinrich Christ. 103. 116. [pt° Stück grunds]
1659, Protocole des Quinze (2 R 77) M. Johann Heinrich Christ. 147 [Pfarrer in der Ruprechtsaw, abloßung].
1668, Conseillers et XXI (1 R 151) Mag. Joh: Heinrich Christ wirdt helffer beÿ St. Wilhelm. 97.

Anne Catherine Schneider veuve de Jean Henri Christ loue une partie de la maison au passementier Jean Andres.

1693 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 245
Fr. Anna Catharina, gebohrne Schneiderin, weil. H. M. Johann Henrich Christen, gewesenen Diaconi Zu St. Wilhelm hind. laßene Wittib, so ohnbevögtiget
in gegensein Johannes Andreßen, deß Paßmentmachers
verlühen, In Ihrer in d. Krautenau geg. dem Bierhauß Zum Rießen gelegen en Behaußung, Eine stub nemblich die Obere, sambt dreÿ Cammeren, wie Ihme solche gewiesen word., auch d. halb. theil des Kellers und die halbe Bühn, alles auff Vier Jahr lang von Johannis Bapt. diß jahrs an Zu rechnen, umb 10 pfund jährlich. Zinß

Anne Catherine Schneider veuve de Jean Henri Christ loue une partie de la maison au cordonnier Georges Herrenschneider

1693 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 212-v
Fr. Anna Catharina gebohrne Schneiderin weil. H. M. Johann Henrich Christen, gewesenen Diaconi Zu St. Wilhelm sel. nachgelaßene wittib so ohnbevögtigt
in gegensein Hans Georg Herrenschneider deß Schuhmachers
verlühen, In Einer in der Vorstatt Krautenau geg. dem Bierhauß zum Rieß. über gelegenen behausung ihro verleiherin Zuständig, Eine Stub Und. sambt d. Küch. und Lad. wie auch d. halben Keller, So dann oben auff zwo Cammeren, und ein klein Cämmerlein, Mehr d. Frucht Cast. darüber, auch die halbe Bühn, alles auff ein Jahr lang Von Annunc. Mar. dieß jahrs anzurechnen, umb Zehen pfund

Anne Catherine Schneider veuve de Jean Henri Christ vend la maison au revendeur Daniel Becker et à sa femme Anne Madeleine Lautenschlager. En marge, quittance accordée au revendeur Etienne Jaggi en 1709.

1695 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 413-v
(prot. fol. 39) Erschienen Anna Catharina gebohrne Schneiderin, weil. Hn M. Johann Heinrich Christen gewesenen Diaconj der Pfarrkirchen zu St. Wilhelm und Canonici deß Stiffts St. Stephan sel. nachgelaßene wittib, so ohnbevögtigt, mit beÿstand H. M. Israël Dieterlins Præceptoris Inferioris Gymnasÿ
hat in gegensein Daniel Beckers, deß Krempen und Annæ Magdalenæ gebohrner Lautenschlagerin, mit beÿstand H. Johann Friderich Redwitzen, Notarÿ Publ.
hauß vnd hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördt. Rechten und Gerechtigkeiten, allhier in der Vorstatt Krautenau beÿ dem so genandt. Katzensteg geg. dem Bierhauß zum Riesen hinüber, einseit neben Conrad Krieger, dem Schuhmacher, and.seit ist ein Eck, hind. auff hans Paul Eberlin, deß Schuhmachers sel. Erb. stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ ledig vnd eÿgen seÿe – umb 400 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Stephan Jagge, des krempen und burgers allhier alß ietzigen proprietarÿ hierinn beschriebenen Haußes (Quittung), den 26. junÿ 1709 (unterzeichnet) Stefflen Jagge

Fils du revendeur Jean Michel Becker, Daniel Becker épouse en 1689 Salomé Schweigheuser.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 16 n° 20)
1689. Auff vorbemelen Mittwoch [25. Maji] seind Zugleich copuliret worden Daniel Becker d. ledige Kremp wld. Hanß Michel Beckers des gewesenen Kempen v. B. alhie vnd Fr. Mariæ Evæ Lautermännin ehelicher Sohn, vndt Jgfr Salome, Wld. Daniel Schweickheusers B. v. Metzgers alhie, vndt Fr. Margarethæ geborner Wölffin eheliche Tochter (unterzeichnet) Daniel Becker Als Hochzeiter, salame schweÿkeÿserin Als hochzeiterin (i 16)

Salomé Schweigheuser meurt à l’âge de 25 ans en mai 1693. Son beau-père Cyriaque Rommel est témoin de l’acte de sépulture.
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. f° 56)
1693. Mittwoch d. 27. Maji ist Fr. Salome Geborne Schweickheußerin Daniel Beckers deß Krempen vnd B. alhie vielgetreue Haußfrau Ihres Alters 25. Jahr vnd 17. wochen auff der Begräbnus Zu St. Helenæ begraben Word. unterzeichnet Daniel Becker als wittwer, Ciriacuß Rommel alß stieffvatter (i 56)

Daniel Becker se remarie en 1693 avec Anne Madeleine, fille du chef de chantier de l’Œuvre Notre Dame Joseph Lautenschlager : contrat de mariage, célébration
1693 (30.8.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 131
Verglichene Heuraths-Puncten zwischen Herrn Daniel Beckern, Kremppen u. burgern Zu Straßburg, als Hochzeitern, an einem, So dann
der Ehr: und Tugendreichen Jungfr. Annæ Magdalenæ, des Wohl Ehren Vest fürsichtig vnd Wohlweisen Herrn Joseph Lautenschlagers, E. E. Großen Raths Alten Beÿsitzers, vnd des Frawen werckhs wohlverordneten Werckmeisters Ehelicher dochter, als hochzeiterin am andern theil
Actum in præsentia /:S:T/:/ Herrn Johann Zieglers, E. E. Groß Raths Alten beÿsitzers vnd H Daniel Schwäüghäußers Würths Zum Pflug, deß hochzeiters Schwagern vnd Söhnleins Erster Ehe Geschwornen Vogts, auff sein deß Bräutigambs, so dann auff Ihro der Jfr. Hochzeiterin seithen H Joseph Lauthenschlagers, derselben geliebten H. Vattern, vorgedacht vnd Hn Johann Conrad Huethen, Vornehmen handelsmann, beeder E. E. Großen Raths alten beÿsitzers, aller burgere alhier Zu Straßburg, Sonntag den 30.ten Augusti St. N. A° & 1693.
(unterzeichnet) Daniel Becker als Hoch Zeider bekenn wie ob Steth, Anna Magdalena lauttenschlagerin alls hochzeuterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 47-v)
1693. Domin. XIX. et XX. post Trinit: proclamati sunt Daniel Becker d. gremp v. burger alhier v. Jfr. Anna Magdalena Hrn Joseph Lautenschlagers deß Stein Metzen Undt Werckmeisters auf dem frauen hauß v. beÿ E. E. grossen rath alhie alten beÿsitzers ehl. tochter, Copulati sunt Mittw. d. 7. 8.bris (unterzeichnet) Daniel Becker Als Hochzeiter, hanna Magdalena lauttenschlagerin als hochzeiterin (i 50, proclamation Saint-Guillaume f° 48 n° 23)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Daniel Becker à se remarier avant la fin de son deuil avec Anne Madeleine Lautenschlager
1693 Conseillers et XXI (1 R 176)
(f° 157) Sambstags den 12. Decembris – Daniel Becker pt° dispensationis temporis luctus
S. ersch. H. Daniel Beckers burg. und Kremer, p.ducirt seiner frauen seel. Salome Schweighäußerin documentum mortis vom 27. Maÿ jüngst, dieser ist willens mit Anna Magdalenae Lauthenschlagerin sich Zu verheurath. vnd Weilen er einen offenen laden hatt, und seiner haußhaltung nicht abwarth. Kan, alß b. er morg. über 14. tag sich proclamiren laßen Zu dörffen, gdig Zuerlaub: Erk. gegen erlag 1 lb d willfahrt – H. XXI Brackenhoffer, H Rauch

La tribu des Tonneliers interdit de servir de l’eau-de-vie aux revendeurs, dont Daniel Becker et Nicolas Lambert
1699, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 162) Montag den 21. Xbris Anno 1699
Wurden hernach Folgenden Kremppen Vorgelaßen und Ihnen bedütten, daß Sie sich nach lauth des Vorged. Hh. XV. nochmahlen Confirmirten articuls den Brandenwein schanck betreffend, des künfftig Brandenwein schenckens entäusern sollen, dann welcher sich an dem Neuen Jahrstag noch ferner gelusten laßen würden, ins Künfftig brandenwein Zu schencken, dem solte die in gemeltem Articul der 5. lb d. straff ohnnachläßig abgefordert werden
Nicolas Lambert
Daniel Becker

Compte de tutelle rendu en 1711 à Jean Michel Becker, fils issu du mariage avec Salomé Schweigheuser
1711, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 29) n° 976
Schluß: und Stuck Rechnung Weÿland Daniel Schweighäußers des ältern geweßenen Gastgebers und burgers allhier zu Straßburg, als geschwohrnen und geordnet geweßenen Vogts Johann Michael Beckers, Daniel Beckers, des gewesenen Krempen mit Frauen Salome gebohrner Schweighäußerin Seel. beeder Eheleuthen und Burgern allhier Ehelich erzeugten Hinterlaßenen Sohns, Inhaltend waß von obbemeltem Verstorbenen Vogt Seel. erstgedachten Curandi halben ferner Eingenommen und dargegen wiederum Außgegeben worden, vom 20.ten Xbris ao. 1709. als dem beschluß der nächst Vorhergehenden Zweÿten Rechnung, bis den 15.ten Maÿ ao. 1711. Dritte und Schluß Rechnung dießer Vogteÿ

Les députés de la faillite de Daniel Becker qui a quitté la Ville vendent la maison au revendeur (réformé) Etienne Jaggi

1701 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 70-v
(prot. fol. 8) Erschienen H. Jacob Christoph Mader, JUD, E. E. Großen Raths alter vnd EE Kleinen Raths, alß Constoffler ietzmahliger beÿsitzer, beneben H Johann Jacob Cottler, ged. Ers. Kleinen Raths beÿsitzern, beede alß auß ged. Kl. Raths Mittel Zu deß außgetrettenen Daniel Beckers falliment in specie Verkauffung der behausung hernach gemeldt, deputirte
haben in gegensein Stephan Jacqui, deß Krempen (haben verkaufft)
Eine Eckbehaußung und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Recht. Zugehördt. vnd Gerechtigkeit, allhier in der Vorstatt Krautenau geg. dem Bierhauß Zum Rießen über, Einseit ist ein Eck und Zum theil neben hans Georg Stadler dem Schuemacher, anderseit neb. Andres Frantz auch Schuhmacher, hind. auff vorbesagte beede Schuhmacher stoßend geleg., welche behaußung umb 300 lb Kauffschillings rest Fr Annæ Catharinæ gebohrener Schneiderin weÿl. Johann Heinrich Christen gewesen Diaconi Zu St Wilhelm fr. Wittib und umb 50 lb. Johann Michael Becker deß außgetrettenen debitoris Söhnlein i. Ehe für rest Mütterlich. Guths, Mehr umb 208 lb 8 ß 2 d guths Ergäntzung, auch 50 lb d Morgengab, It. 12 lb 10 ß für versprochener hochzeit Kleÿdung vnd 113 widem deß debitoris verlaßener Ehefrau Maria Magdalena Lautenschlagerin, alles Zufolg deß am 18. Xbris 1698 beÿ obged. EE Kl. Rath ergangenen Collocations bescheids verhafftet, Ist dennoch sonst so viel Ihnen Ehrenged Hh. deputirt wißend gegen männiglich freÿ ledig vnd eÿg. vnd gescheh. für vnd vmb 500 pfund

Etienne Jaggi et Chrétienne Rickenbach hypothèquent la maison au profit du diacre Jean Frédéric Œlinger

1709 (17.6.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 357
Stephan Jaggi gremp und Christine geb. Ruckenbacherin beÿständlich Benedict Roth tuchm: u. Adam Ruckenbacher gutschers
in gegensein H. M Joh: frid: Ölingers Diaconi sen: beÿ St Wilhelm – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier in der Krautenau einseit neben Joh: G: Stadler schuem: anderseit neben andres frantz hinten auff (-)

Etienne Jaggi hypothèque la maison au profit d’Anne Barbe Siess veuve Rafflauf

1713 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 375
Stephan Jaggi gremp (unterzeichnet) Steffen Jagge
in gegensein Annæ Barb: Rafflaufin wittib geb. Sießin beÿständlich Georg Graf schuemachers ihres Curatoris – schuldig seÿen pfund (unterzeichnet) +
unterpfand, seine behaußung c. appert: allh in der Krautenau, einseit neben andres frantz anderseit neben hanß Georg Stadter hinten auf Woniglich

Etienne Jaggi et Chrétienne Rickenbach vendent la maison à Elisabeth Roth, femme de Claude Toussaux

1714 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 147
(750) Stephan Jacqui gremp und Christina geb. Rickenbacherin
in gegensein Elisabethæ Toussotin geb. Rothin beÿständlich hanß Georg Rodolff würts
eine Eckbehausung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Krautenau gegen dem Bierhauß zuem Rießen einseit ein eck theils neben hanß Georg Stader anderseit neben andres Frantz hinten auf Joh: Friedrich Woniglich – um 300 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 250 pfund

Claude Toussot et Elisabeth Roth vendent la maison au revendeur Louis Decret et à sa femme Anne Barbe Hanselmann (ici Handelsmann) moyennant 1 125 livres.

1714 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 681-v
(1125) Hr Claude Toussot und Elisabetha geb. Rothin
in gegensein Louis Decret, Gemp und Anna Barb: geb. Handelsmännin (unterzeichnet) Louis decret, anna barra dichreren
eine Eckbehausung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Krautenau gegen dem Bierhauß zuem Rießen einseit ein eck theils neben hanß Georg Stader anderseit neben andres Frantz hinten auf Joh: Friedrich Woniglich – um 400 und 300 pfund verhafftet, geschehen um 425 pfund

Fille du tonnelier strasbourgeois Albert Anselmann, Anne Barbe Hanselmann épouse Mathieu Lambert originaire de « Stambert » en province de Liège. Mathieu Lambert devient bourgeois par sa femme en septembre 1687.
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 533
Mathieu Lambert von Stambert im lücker landt der wollenweber, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Barbara Hanselmännin p. 2. golt fl. und 16. ß so beÿ der Cancelleÿ erlegt ist ledigen standts gewesen. Tucher, jur. 27. dito [7.br]

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 156)
Die 19. Septembris 1691. Baptizatus est Matthæus Matthæi Lambert Diœcesis Leodiensis panni textoris et Annæ Barbaræ Andelmannin Argentinensis coniugum filius. Quem susceperunt Georgius Fridericus Lutzing Ciuis Argentinensis pistor et Domicella Gertrudis de Bengarsche ex Buelduc in Hollandia hic commorans (signé) matieu lambert (i 88)

La tribu des Tonneliers refuse le droit de vendre de l’eau-de-vie à Anne Barbe, veuve de Mathieu Lambert, qui argue que son père a été huissier de la tribu
1702, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 274) Montags den 20. Novembris Anno 1702 – Fraw Anna Barbara Lambertin weÿland Matthiß Lamberts nachgelaßene Wittib, erscheint auff Vorgebott, dero wurde dann der Brandenweinschanckh beÿ 5. lb d nach laut articuls verbotten, undt zwar weilen Sie das recht solchen schanck Zu treiben nicht hatt, dieselbe Zuegegen respondirt und bittet Weilen ihr Vatter seel. eine geraume Zeith E: E: Zunfft der Kieffer alß Zunfft bittel gedienet, Ihro solchen schanck Zuerlauben. Erkandt und nachbeschehener Verlesung deß artticuls ist ihro solcher schanckh wieder auffs newe beÿ 5. lb d verbotten wordten.

Albert Hanselmann a été l’aubergiste de la tribu.
Christina, Albrecht Hanselmanns Kieffers undt Hauptkandten beÿ E. E. Zunfft der Kieffer ehel. Tochter, 1679, Not. Gross (Benoît, 14 not 1)

Originaire de Jouarre dans le diocèse de Meaux, Louis Decret âgé de 35 ans épouse en 1704 Anne Barbe Anselmann, veuve de Mathieu Lambert, âgée de 40 ans
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 159)
Die 28. Decembris 1704. (…) in facie Ecclæ. sacro matrimonii vinculo conjuncti sunt Ludovicus decret solutus oriundus ex parochia de Jouarre Dioecesis Meldensis, ac ætatis suæ 35. annorum et Anna Barbara Handelsmännin argentiniensis ac vidua defuncti Mathiæ Lambert, ac ætatis suæ 40 annorum (signé) Louis Decret, anna barra hantelsman (i 101)

Fils de Jean Decret de Jouarre près de Meaux, le revendeur Louis Decret devient bourgeois par sa femme un mois apès son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse.
1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 755
Louis Decret V. Jouarre beÿ Meaux, der Kremp, weÿl. Jean Decret gew: becken daselbst hint. sohn, empfangt das burgerrecht V. seiner Fr. Anna Barbara Handelmännin V. hier gratis, wird beÿ E. E. Zunfft der Mörin dienen. Jur. d. 29. Ejusd. [Januarÿ] 1705.

Louis Decret cotise aussi à la tribu des Tonneliers à partir de 1714.
1714, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 240-v) Dienstags den 23. 8.bris Anno 1714 – Jean Louis de Cret Zunfftrecht weißt schein von E. E. Zunfftstub Mörin sub dato (-) 8.bris jüngsthien, verlangt das Zunfftrecht als Zudiener mit geld.
Erk. Willfahrt, dedit Zunfftgebühr 2. lb 10 ß 6 d et pro Zunfft schrbr. et büttel 2 ß 6 d

Louis Decret se remarie en 1726 avec Anne Catherine Kuntz, fille du commissaire priseur Jean Martin Kuntz : contrat de mariage, célébration
1726 (29.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 147
Eheberedung Zwischen Herrn Louis Decret, dem Fastenspeishändler und Burger, allhier zu Straßburg als dem Bräutigamb ane einem
So dann der Ehren: und Tugendsahmen Jungfrauen Annæ Catharinæ Kuntzin, Herrn Johann Martin Kuntzen E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers vnd der Statt Straßburg geschwornen Käufflers, auch burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlt. Tochter, als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil, getroffen
So beschehen in Straßburg (…) Montag den 29.ten Aprilis Anno 1726. unterzeichnet Louis Decret Lemarié Prétendu, anna Catharina Cuntzin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 216)
Hodie 8 Die maÿ 1726 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Ludovicus Decret mercator et civis argentinensis uiduus Annæ Barbaræ Hanselmannin et Anna Catharina Cuntzin filia Joannis Martini Cuntz Civus argentinensis in hac parochia commorantes (signé) Louis Decret, anna Catharina Cuntzin (i 220)

L’inventaire dressé après la mort d’Anne Catherine Kuntz n’est pas conservé.
Louis Decret se remarie en 1733 avec Anne Marie Burbach, originaire de Saint-Jean-lès-Saverne : contrat de mariage, célébration

1733 (16.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 75) n° 705
Eheberedung – zwischen Louis Decret, fastenspeishändlern wittiber und burgern allhie Zu Straßb. als hochzeiter, an einem
So dann andern theils Jgf. Annæ Mariæ Burbacherin weÿl. hanß Jacob Burbachß, geweßenen Webers zu St Johann beÿ Elsaß Zabern hinterlassener Ehel. tochter alß hochzeiterin
Und seind dieße ding Zugangen und beschehen (…) Straßb. Dienstags d. 16.ten Junÿ 1733. (unterzeichnet) Louis Decret, der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 64-v)
Hodie 14 die Mensis Julii Anni Dni 1733 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Ludovicus Decret Mercator et viduus defunctæ Annæ Mariæ Kuentz et pudica Anna Maria Burbacherin ex Loco vulgo St Johannes bey Zabern oriunda filia legitima Joannis Jacobo Burbach Textoris ambo in hac parochia commorantes (signé) Louis Decret, + signum sponsæ (i 70)

Le revendeur Louis Decret hypothèque au profit du marchand Georges Frédéric Bember la maison qui lui appartient en propre pour deux tiers et à ses futurs héritiers pour un tiers d’après le testament de sa première femme

1740 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 23
Louis Decret der gremp
in gegensein E.E. Zunfft zum Spiegel allhier Rathh. H. Johann Michael Liechtel und deren Zunfftmeisters H. Georg Friedrich Bemberg des handelsmanns – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der votstatt Krauttenau gegen der Bierbehaußungt zu Rießen über einseit ein eck theils neben dem Allmend theils Hannß Georg Stadler modo Bronnerischen wittib, anderseit neben Adam Frantz dem schuhmacher hinten auff Johann Friedrich Woniglich – als ein in seiner ersten ehe mit weÿl. Anna Barbara geb. Handelsmännin am 22. sept. 1714 umb 1125 pfund erkaufft mithin theilbares guth, ihme zu zwo tertzen und seinen künfftigen erben die zugleich seinen erstgenannten Ehefrau zufolg deren vor H. Not. Johannes Lobstein am 13. Augusti 1720 errichteten Testamenti Nuncupativi §° 11 erben sind zu einer tertz

Louis Decret meurt en 1743 en délaissant une fille de son premier mariage et deux enfants du deuxième. Les experts estiment la maison à la Krutenau à 800 livres. La masse propre à la veuve est de 99 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 794 livres, le passif à 528 livres.

1743 (7.5.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 2) n° 25
Inventarium undt Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung undt Güthern Liegend und fahrender keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehren: und vorgeachte Hr. Louis Decret geweßener fastenspeishändler und burger allhier Zu Straßburg nunmehro seeliger nach seinem den 15. febr. jetzlauffenden 1743. Jahrs aus dießem mühesamen Leben genommenen tödl. ableiben Zeitl. verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehrenvest und wohlvorgeachten Herrn H. Johann Jacob Eckerts senioris des Schiffmanns und herrn Matthiæ Schusters des Musici und Gastgeber Zu guldenen Ochsen beeder hießiger burgere, als geordnet und geschworener Vogten des verstorbenen seelig in zweÿter und dritter Ehe erziehlter ane nachstehendem folio ordentlich benambster Kindern und ab intestato nachgelaßene Erben inventirt und ersucht durch die viel Ehren und tugendreiche fraw Annam Mariam Decret gebohrene Burbacherin des seelig verstorbenen hinterbliebene wittib unter assistentz undt beÿstandt des Ehrenvest undt großachtbaren herrn H Johann Georg Bauren des Schuhmacher und burgers auch E. E. Großen raths alten und EE Kleinen raths würckl. wohlmeritirten beÿsitzers allhier als dero geschwornen Curatoris (…) So beschehen Straßburg d. 7. Maÿ 1743.
Denominatio hæredum. Der verstorbene Seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folget 1. Mariam Catharinam Ludovicam Decret, sein mit weÿland Fr. Anna Catharina Decret gebohrner Kuntzin in 2.ter Ehe erziehltes töchterlein in weßen Nahmen vorgedachter Hr Johann Jacob Eckert Sen. deßen Geschworner Vogt dießem geschäfft beÿwohnete
Ferner und 2. Mariam Dorotheam, 3. Franciscum Michelel die Decret, beede mit Eingangs berührter hinterbliebener Fr. wittib in dritter Ehe erzeugte Kinder deren vorhergedachter Vogt H Matthias Schuster ebenfalls dießem Geschäfft persöhnlich beÿwohnte
Eheberedungs Copia
Bericht gegenwärtige Verlaßenschafft betreffend. Obwohlen eingangs gemelte nunmehro Zertrennte beede Eheleuth, vermög vorger einverleibter Heurats verschreibung und dero 3.t articuls, sich ein unverändert Guth reservirt und darinn expresse stipulirt, daß Zu Verhütung aller künfftiger mißverständnus, beederseits Zubringende Nahrungen bald nach vollbrachter Hochzeit ordentlich inventirt, æstimirt und beschrieben werden sollen, so ist doch solches der hinterbliebenen wittib gegebenen bericht nach unterlaßen worden weßhalben man weÿl. Fr Annæ Catharinæ Decret geb. Kuntzin des verstorbenen seel. geweßter 2.ter Ehefrauen d. 30. Martÿ 1733. durch H. Notar. Johann Lobstein auffgerichtetes Verlaßenschaffts Inventarium Zue handt nemmen müßen, So nur dritthalb monath vor deß verstorbenen, seel. dritter verheurathung errichtet worden (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenaw gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden.
Grempen wahren (gereicht Schweinen fleisch, Speck, münster Käß, schweitzer Käß, schmehr, brandwein)
Eigenthumb ane Häußern So der Erben unverändert und theilbar. Erstl. eine Eck behaußung undt hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der vorstatt Krautenaw geg. dem bierhauß Zum Rießen hinüber, einseit ist ein Eck 2. s. neben weÿl. meister Niclauß Bronners des geweßenen Paßmentirers nunmehr seel. hinterlassenen Erben Hindten auff hanß Adam Frantzen den Schuhmacher stoßend, so außer hernach unter den passivis befindl. EE Zunfft Zum Spiegel schuldigen 250. lb Capital geg. männiglichen freÿ Ledig und eigen, und ist dieße behaußung durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 4. Maÿ dießes lauffenden jahr angeschlagen worden 600 lb. Hierüber melden Zwen teutsch Pergamenter Kauff brieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget, und mit dero anhangenden Insigel corroborirt, de datis d. 6. Martÿ und 22. Septemb. 1714 beede mit N° 1 Signirt.
It. Zween drittetheil ane einer behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg au quartier de St. Nicolas ès Eaux (…)
Ergäntzung der wittib abgegangenen unveränderten Guths. Zuvolg privat designation und in Crafft hiefornen berichtsweiß eingetragner Convention ist der wittib als abgegangen und mangelhafft Zu ergäntzen wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Anfänglich aber er Wittib unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 7, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener ringen 2, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung 34, Summa summarum 99
Hierauff Folget nun auch die Beschreibung der Erben unverändert und theilbar Vermögen, Sa. Haußraths 50, Sa. Lährer Vaß und bütten 1, Sa. Grempen wahren 7, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 20, Sa. Eigenthums ane Häusern 713, Summa summarum 794 lb – Schulden 528, Detrahendo verbleibt 265 lb
Stall Summ 547 lb
Abschatzung dem: 4. Maÿ 1743. Auff Begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H Luÿ Decre deß geweßenen fasten speÿß handler seel: hinderlaßenen frau wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Chrautenau gelegen einseitß Eck gegen der Chrautenau anderseitß an frittrich Bruner dem baßmëntmacher, hinden auff Johann adam Frantz den schumacher Stoßend welche behausung unden ein gangß Lincker handt dem Lahten rechter handt ein Stuben Kuchell hauß Ehren getrembter Keller oben dar über Zweÿ Stockhoch eine Stuben Cammer Kuchen hauß Ehren under dem tach treÿ Cammern ein alter tach Stull mit zweÿ holtzren gëblen, ein unbesetzte bienen sambt aller gerechtig Keidt, wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und vmb Ein Tausent und Zweÿ hundert Gulden
Der 2.te Begrieff (…) bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Accord entre la veuve et les enfants de Louis Decret
1749 (29.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 370)
Berechnung über Weÿl. Herrn Louis Decret seel. Verlassenschafft – Inhalts Vertrags zwischen Frauen Anna Maria Decret gebohrener Burbachin, Weÿland herrn Louis Decret, geweßenen Fastenspeißhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene wittib als Stieff Mutter ane einem
So dann Herrn Johann Jacob Eckert, dem ältern Schiffmann, als geschwohrenen Vogten gedachten Weÿland herrn Louis Decret seel. in zweÿter Ehe mit auch Weÿland Frauen Annæ Catharinæ Decret gebohrener Kuntzin seeligen ehelich erzeugter und nach Tod verlaßener tochter, Nahmens Jfrn. Mariä Catharinæ Ludovicæ Decret, ane dem andern Theil
und Ferner zwischen obgedachter Decretischen Wittib als eheleinl. Mutter ane einem,
So dann Herrn Mathia Schuster dem Musico und Gastgebern zum goldenen ochßen, auch burgern allhier als geordnet und geschworenen Vogten Ihrer Zweÿen mit Ihrem Verstorbenen Ehemann seel. erziehlten Kinder Nahmentl. Mariä Dorotheä und Francisci Michaelis der Decret ane dem andern theÿl, beÿ Em Löbl. Vogteÿ gericht den 27.ten Junÿ 1744 auffgerichtet und den 5.ten Septembris 1746. beÿ Em En großen Rath confirmirt (…)

Compte que rend le batelier Jean Jacques Eckert de la gestion des biens qui appartiennent à la fille issue du premier mariage
1753, Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 377) n° 527
Rechnung Mein Johann Jacob Eckert des ältern Schiffmanns und E. E. großen Raths alten beÿsitzers, als geordnet und geschwohrenen Vogts Jungfrauen Mariä Catharinä Ludovicæ Decret, Weÿland herrn Louis Decret, geweßenen Fastenspeißhändlers und Burgers allhier, mit auch weÿland Frauen Anna Catharina gebohrener Kuntzin, seiner zweÿten Ehefrauen; beede nunmehr seeligen ehelich erziehlter tochter, inhaltend alles dasjenige, Was Ich vom 29.ten Januarÿ Anno 1749, als da mit deren Vätter: und Mütterlich Erbguth ausgelieffert worden, biß den 26.ten Maji Anni 1753, besagter meiner curandin halben Eingenommen und hingegen wieder außgegegen habe. Erste und Letste Rechnung dießer Vogteÿ.

Les enfants de Louis Decret vendent leur part de la maison au fabricant de sacs Georges Obermeyer et sa femme Anne Marie Burbach (veuve de Louis Decret)

1749 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 140
H. Johann Jacob Eckert der schiffmann und E.E. Großen Raths beÿsitzer als vogt Louis Decret fastenspeishändlers in zweÿter Ehe mit auch weÿl. Fr. Annæ Catharinæ geb. Kuntzin erzeugten töchterlein Mariæ Catharinæ Ludovicä Decret und Matheus Schuster musicus gastgeber als vogt gedachten Decret mit hernach ermelter seiner hinterbliebenen wittib erzeugte zweÿ kinder Mariæ Dorotheæ und Frantz Michael der Decre
in gegensein Georg Obermeÿer des taschners und Annæ Mariæ geb. Burbachin gedachten Decret wittib, versteigerung
3 vierte theil vor unvertheilt ane einer eckbehausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Krautenau gegen dem bierhauß zum Rießen über, einseit ist ein eck, anderseit neben weÿl. Nicolaus Bronner des paßmentirers erben, hinten auff Johann Adam Frantz den schuhmacher – als ein vätterliches erbguth, der übrige vierdte theil aber ihro Obermeÿersichen ehefrau eigenthümlich gehörig, welche gantze behausung (um 250 pfund verhafftet, geschehen um 311 pfund)
94 Z 3 (Pièces produites à la Chambre des Contrats), Decretum alienendi

Originaire de Vienne en Autriche, Georges Obermeyer épouse en 1745 Anne Marie Burbach, veuve de Louis Decret : contrat de mariage, célébration (N. B. une notice sur Georges Obermeyer est en projet)
1745 (18.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 170
Eheberedung – persönlich erschienen H. Georg Obermeÿer, der ledige taschner, H. Johann Georg Obermeÿers, des Schuhmachers und burgers zu Wien, mit weÿl. Frauen Elisabetha, gebohrener (-) ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand Hn Johann Jacob Eckerts, des Schiffmanns und Burgers allhier Zu Straßburg als hochzeither ane einem
So dann Frau Anna Maria Decré, gebohren Burbachin, weÿl. Hn Louis Decré, des gewesenen Fastenspeishändlers und burgers allhier Zu Straßburg sel. hinterlaßene Wittib, mit assistentz H. Johann Georg Bauren, des Schuhmachers und E: E: Großen Raths allhier alten wohlverdienten beÿsitzers, Ihres geschwornen H Vogts, als hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der König. Stadt Straßburg auf Donnerstag den 18.ten Februarÿ Anno 1745. unterzeichnet Georgius obernmaÿr Alls hochzeider, o der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 13-v)
Hodie 23. mensis februarÿ anni 1745 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Georgius obermeyer ex viennâ in austriâ oriundus, ab anno et ultra in hac parochia commorantsn solutus, et Anna Maria Burbachin vidua ludovici Decret, ambo commorantes in hac parochiâ (signé) Georgius obermmaÿr, o signum sponsæ (i 15)

Georges Obermeyer devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 203
Georg obermeÿer der taschner von Wien gebürtig Erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Anna Maria Louis drcret des geweß. Krempen wittib umb den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur mörin, Jurat eodem [13. Martÿ 1745.]

Anne Marie Burbach meurt en 1757 en délaissant une fille de son premier mariage et une autre du deuxième. La masse propre au veuf est de 127 livres, celle propre aux héritiers est déficitaire de 160 livres. L’actif de la communauté s’élève à 634 livres, le passif à 634 livres. Le billet d’estimation situe par erreur la maison rue Sainte-Madeleine bien que les tenants et aboutissants soient exacts.

1760 (2.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 334) n° 795
Inventarium über Weiland Frauen Annæ Mariæ Obermeÿerin gebohrner Burbachin, Herrn Georg Obermeÿer des Daschners u. b. alh. Zu Straßburg im Leben gewesener Ehefraun nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760. – nach ihrem alhier den 15. 8.bris A° 1757. beschehener todl. hinscheiden hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verl. auf freund. ansuchen u. begehren der vers. seel. in 2.en Ehen ehel. erzeugt und hinterlaßener töchtere beeder Hh. Vögte (…) So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg auf Montag den 2. Junÿ Anno 1760.
Die verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1° Jungfrau Mariam Dorotheam Decré mit weil. H. Louis Decré dem gewesen, Fastenspeishändlers u. b. alhier ihrem erstern gewesenen Ehemann ehel. erzeugte und hinderlaßene tochter so dermalen 21. Jahr alt, deren geordnet: und geschworner Vogt ist H Mathias Schuster der Musicus und Gastgeber zum goldenen Ochsen auch b. alhier, welcher dieser Inventur von Anfang bis Zu End beÿgewohnet und seiner Curanden Interesse besorgt und
2° Mariam Ludovicam obermeÿerin mit Eingangs gemeldtem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehel. erzielte und hinderlaßene Tochter so bald 12 Jahr alt ist. Vermög vorgewiesenen Löbl. Vogteÿ gerichts Zeduls dedato 11. Junÿ Anno 1760 ist dieser minorenner tochter und Erbin Zu einem Vogt ernennet und auch beeidiget worden H Andreas Duttel der Zinngieser und burger alhier

In einer alhier zu Straßburg ane der Vorstatt Crautenau gegen dem bierhaus Zum Riesen über gelegener, in dieße succession eigenthümlich gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung (T.) Neml. Eine behaußung u. Hoffstadt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten u. Gerechtigkeiten, gelegen alh. Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenaw, gegen dem bierhaus Zum Riesen hinüber, einseit ist ein Eck, anderseit neben weil. Niclaus Bronner gewesenen Paßmentirers Erben hinten auff Joh. Adam Frantz den Schumacher stosend, so außer dem darauf hafftenden hernach unter hernach eingetragenem Passiv Capital freÿ ledig u. eigen, Und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben zu dem Concepto dieses Inventarÿ geliefferten schrifftl. Abschatzung d. d. 22 Marty 1760 angeschlagen worden pro 375 lb. Diese behausung hat der diesortige Wittiber und seine nun verstorbene Ehefrau von weil. Louis Ducré gewesenen Fastenspeishändlers u. b. alh. der Defunctæ gewesenen erstern Ehemanns seel. nachgelaßenen 3.en Kindere beeden Vögten nach Zu vorhero erhaltenem Decreto alienandi käufl. an sich gebracht, wie der über solchen Kauf vorhandene teutsche pergamentene in allhies. C. C. Stuben gefertigte, und dero anhangedem Insigel verwahrte Kaufbrief d. d. 27. febr. Anno 1749. beweiset. Darüber noch ferner vorhanden ein in dergl. Kfbr. datirt d. 22. 7.bris A° 1714.
Ergäntzung der Erben währender Ehe abgeganenen unveränderten guths. Nach besag des über weil. H Louis Decré gewesenen Fastenspeishändlers u. b. alh. als der Defunctæ gewesenen ersten Ehemanns seel. Verl. von H. Not° Adam Claus in anno 1743. errichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ Copia der zwischen beeden gewesener und nun durch den Zeitl. Tod Zertrenter Ehepersonen von mir Notario in Anno 1745. mit einander auffgerichteter Eheberedung
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Obwolen Eingangs gemelte nunmehr Zertrennte beede Eheleute, vermög vorher einverleibter heuraths: Verschreibung u. deren dritten Articuls sich ein unverändert Guth reservirt So haben doch dieselbe des Wittibers gegebenem bericht nach nicht wie es doch die Ordnung erfordert, in die Ehe inventirt (…)
Des Wittibers eigenthüml. unveränderten Vermögens, Sa. Silbers 2, Sa. Schuld 75, Ergäntzung 50, Summa summarum 127 lb
Diesemnach wird auch der Erben eigenthümlich unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung u. weisen Gezeugs 6, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Rings 12 ß,Erg. 6, Summa summarum 16 lb – Schulden 177 lb, In Vergleichung, der Erben Passiv onus 160 lb
Endlichen wird auch die gemein verändert u. theilbare Verl. beschrieben, Sa. haußraths 56, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 375, Sa. Schulden 199 lb, Summa summarum 634 – Schulden 634 lb, Passiv onus 11 ß
Beschlus: und Stall summa Inventarÿ 68 lb
Abschatzung Vom 22.ten Martius 1760. Auff Begehren Georg Ober Maÿer des Tabezierers jst Eine behausung all hier jn der Statt Straßburg in der Uttengaß gelegen, Einseÿts Ein Eck auff daß Allmend Machent, Anderseÿts Neben dem N: Brunner Baßmentdierer stoßent, solche behaußung bestehet in dreÿ Stuben, dreÿ Küchen und Etliche Hauß Kamren dar Über jst der dachstuhl mit breitzieglen belegt Hatt auch ein Getrembten Käller. Von Uns den Unter Schriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern Nach Vorhero Geschehener Besichtigung mit Aller Ihrrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb Sieben Hundert Fünffzig Gulden, Erlacher Werck Meister des Münsters, Werner, Huber

Georges Obermeyer se remarie en 1763 avec Anne Grivel, native de la Petite Pierre : contrat de mariage, célébration
1763 (18.4.), Not. Anrich (6 E 41, 1516) n° 1
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Vorgeachte Herr Georg Opermeÿer der burger daschner und Wittiber dahier als Hochzeiter ane einem
sodann die Viel Ehren und tugendbegabte Jungfrau Anna Grivel weil. Hrn Nicolas Grivel des burgers und Melckers zu Litzelstein mit auch weil. Agata gebohrner Chittorn deßen Ehegattin ehelich erzeugte mehrjährige tochter, als hochzeiterin am andern theil
Zu Straßburg auf Montag den 18. aprilis 1763 (unterzeichnet) George obermaÿer, anne grivelle

Mariage, Lingolsheim (cath. p. 22)
Hodie Die 14 mensis Junÿ anni 1763 (…) conjuncti fuerunt Dominus Georgius Christophorus Josephus obermeÿer civis et aulæ opifex intra argentinam viduus defunctæ annæ mariæ Burbachin Paochianus ad Stum Stephanum argentinæ ex unâ et domicella anna grivelle oriunda ex Lützelstein hujus diœcesis filia soluta defuctorum conjugum legitima nicolai grivelle et agathæ gegout Parochiana ad Stum petrum juniorem intra argentinam ex altera partibus (signé) George obermeÿer, angrivelle (i 12, proclamation Saint-Pierre-le-Jeune p. 235)

Anne Grivelle devient bourgeoise deux mois après son mariage
1763, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 18-v
Anne Grivelle von Lützelstein gebürtig, verheurathet ane Georg Obermeÿer, taschner und burger allhier erhalt das burgerrecht wohlverhaltens wegen gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel, prom. eod. [27. August 1763]

L’inventaire des apports en mariage d’Anne Grivelle est dressé en 1792.
1792 (16.5.), Strasbourg, Not. Saltzmann, (Jean Daniel, rép. 6 E 41 449-5) n° 692
Inventarium illatorum Fraun Anna Obermaÿer geb. Grivelle der Taschnerin
(acp 10 f° 136) Inventaire des apports de Anne Grivelle femme de Georges Joseph Christophe obermeyer tapissier à Straßburg dont le contrat de mariage est passé devant M° Anrich Nre en cette ville en 1762. lesdits apports montant à 900 livres

Anne Grivel meurt en 1792 en délaissant une petite-fille issue de sa fille Anne Marie Rosine et une autre fille célibataire. Les experts estiment la maison à la somme de 3 500 livres tournois (875 livres strasbourgeoises). La masse propre à la femme est de 1 252 livres tournois. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 4 275 livres tournois, le passif à 4 794 livres.

1793 (2.2.), Strasbourg 2 (2), Not. Mayer n° 377
Inventarium über Weÿl. Fraun Annæ geb. Grivel des burgers Georg Christoph Joseph Obermayer des Tapezirers dahier zu Straßburg gewesener Ehefraun Verlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1793. – nach ihrem den 18.ten August 1792 erfolgten absterben hinterlaßen hat (…) So geschehen allhier Zu Straßburg in einer an der Vorstatt Krautenau gegen dem bierhauß zum Rißen hinüber gelegenen mit N° 27 bezeichneten und hiernach inventirten behausung den 2. Februarii 1793 im 2.ten Jahr der Frantzösischen Republick.
Denominatio hæredum. Die Verstorbene hat ab intestato zu ihren wahren und ohngezweifelten Erben hinterlaßen 1.mo Weÿl. Annæ Mariæ Rosinæ Obermeyer, des burgers Michael Alexander Lalouette tapezirers dahier gewesener Ehefraun hinterlaßenen Söhnlein Georg Alexander Lalouette, so 5 Jahr alt, bevögtiget mit dem burger Joh: Michael Hochstätter Homme de Loi dahier, so gegenwärtiger Inventur beÿgewohnet, 2.do Jungfer Mariam Theresiam Obermayer, so 20 jahr alt, bevögtiget mit dem burger Joh: Joseph Bitschnau avoué dahier diesen geschäfft ebenfalls beÿwohnend.

Ergäntzung der Erben während der Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Nemlich nach Maßgab eines von seiten der Defunctæ errichteten und durch den hinterbliebeneen Wittiber bekräftigten Acts vor dem burger Notario Salzmann unterm 16. maÿ 1792 passirt (…)
Eigenthum an Einer behaußung. Nemlich eine Eck behaußung und Hoffstatt mit allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg an der Vorstadt Krautenau gegen dem Bierhauß zum Rißen hinüber, einseit ist ein Eck, und anderseit neben N. Bronner dem Paßmentirer gelegen, mit N° 27 bezeichnet, so außer den daraug stehenden hermach eingetragenen Capitalien und grundsteuer freÿ ledig und eigen. Und ist solche behausung durch die burger Frantz Burger den Maurer und Christian Bärnhard den Zimmermann nach vorheriger Besichtigung zufolg darüber schriftlich eingelieferter Abschatzung de dato 27. Xbris 1792. dem wahren Werth nach gewürdiget und abgeschätzt worden um 3500 Livres, Über diese behaußung besagt ein deutscher Pergamentener Kauffbrieff, in der allhiesigen Canzleÿ Contract Stub unterm 27. Februarii 1749.
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Benefical Erben unverändert Vermögen, Kleidung 84, Schuld 200, Ergäntzung 968, Summa summarum 1252 livres
Diesemnach wird auch des Wittibers unverändert und das theilbare Gut unter einer Massa beschrieben, weilen letzteres von den passiv Schulden übertroffen wird, Sa. Hausraths 743, Sa. Eigenthum en Einer behausung 3500, Sa. der activ Schuld 31, Summa summarum 4275 livres – Schulden 4794, Mehr Schulden als Vermögen 519 livres
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Les héritiers de Jean Georges Obermeyer vendent la maison au boulanger des vivres Charles Christophe

1794 (19 fructidor 2), Chambre des Contrats, vol. 672 n° 1813
cit. Charles Réné Gosset, capitaine du génie, comme tuteur de Charles Gosset mineur, Cit. Marguerite Jeanne Gosset fille majeure assitée de cit. Gosset ces deux en qualité d’enfants nés du légitime mariage de feu Antoine Gosset, employé du génie, et de feu Louise Obermeyer, cit. Michel Alexandre Lalouette employé dans les subsistances militaires en qualité d’héritiers de son fils unique Georges Alexandre procréé avec Rose Obermeyer son épouse, cit. Marie Thérèse Obermeyer épouse actuelle du cit. Lalouette tous en qualité d’enfants et petits enfants de feu Georges Christophe Obermeyer tapissier, en conformité d’un jugement rendu au tribunal du district de Strasbourg le 17 de ce mois
au cit. Charles Christophe boulanger dans les vivres
une maison existante dans la succession Obermeyer quartier de Krutenau anciennement actuellement quartier de Malignon N° 27 d’un côté un coin de l’autre le cit. Bronner passementier, derrière la veuve Germersdorf
de laquelle maison il revient aux enfants Gosset 1/3, au C. Lalouette 1/3 à la cit. Lalouette l’autre tiers – moyennant 6400 livres
Enregistré 21 fruct.

Charles Christophe épouse en 1777 Marie Barbe Vonié, tous deux de Ramberviller
Mariage, Ramberviller (cath. reg. 58-009)
L’an 1777 le 7 juillet (…) entre le Sr Charles Christophe boulanger et mlle Marie Barbe Voinier de cette paroisse de fait et de celle de Bruyeres de droit à cause du Sr Joseph vaudechamp marchand de ce dit lieu, le marié est fils de deffunt chambre Christophe ci devant Boulanger à Ramberviller et de Marie Anne genet son épouse bourgeoise audit lieu, la mariée est fille de Joseph voinié boutonnier et de Marie Scholastique marie son épouse tous deux deffunts (…) en presence du Sr. Hubert adam inspecteur des forets de l’evêché de metz, de François genet boulanger tous deux de cette paroisse oncles du marié du sr Joseph vaudechamp marchand à bruyeres tuteur de la mariée, de claude gouttefeit boucher (signé) Charles christophe, Marie Barbe voignier (i 25)

Registre de population 600 MW 12 (1795) 12 section Kruthenau N° 27 (i 27)
Charles Christophe, 40 ans, Bourgeois, Ramberville (à Str. depuis) 1793
M Barbe Voinier, 42 ans, Epouse id.

1803 (18 mess. 11), Strasbourg, Not. Lex
Consentement par Charles Christophe, Boulanger au mariage de son fils Charles Christophe Boulanger avec Marie Anne Fuessler
Enregistrement, acp 88 F° 91 du 18 mess. 11

Mariage, Strasbourg (n° 53)
L’an XIV de la République le 29° jour du mois de Brumaire (…) sont comparus Charles Claude Christophe, agé de 23 ans, soldat de la troisième compagnie du premier bataillon du train d’artillerie, demeurant en cette ville depuis son enfance, né à Ramberviller, Département des Vosges le premier juillet 1782, mineur, fils de Charles Claude Christophe, boulanger munitionnaire et de Marie Barbe Vonier, conjoints domiciliés à Strasbourg, consentant, ainsi qu’il résulte die leur acte de consentement passé en cette ville le 18 messidor an XI devant Felix Gaspard Lex, notaire, et Anne Marie Fiesel, agée de 21 ans, domiciliée en cette ville depuis son enfance, née à Schiltigheim, Département du Bas-Rhin le 18 avril 1784, majeure fille née hors mariage de Laurent Fiesel, manœuvre domicilié à la Citadelle de cette ville, ci présent et consentant, et de feue Catherine Müller, décédée à Schiltigheim le 14 brumaire ab IV (…) et aussitôt lesdits époux ont déclaré qu’il est né d’eux un enfant inscrit sur le registre de l’état civil de cette ville en date du 7 frimaire an XI et sous les noms de Marie Anne Christophe, laquelle ils reconnaissent pour leur fille (i 29)

Registre de population 600 MW 96 (1815 sqq) Rue de la Krutenau 27, f° 82 (i 102)
Christophe, Charles Claude, 1781, Cordonnier, Rambervillé, (à Str. depuis) 28 ans, (auparavant) Place du dôme 29, E. 1807, dél. quai des pêcheurs 64
id. née Fissler, Marie, 1784 Ep. Schiltigheim
id. Marie, 1801, Strasbourg
id. Louise Barbe, 1807, id.
(…)
Christophe, Hubert, 1786, Propriétaire, Rambervillé, E. 1789
(…)
Christophe, Charles Joseph, 29. Janv. 1822, décédé le 14 Xbre 1822

Les deux fils et seuls héritiers de Charles Christophe vendent la maison à l’imprimeur de papiers peints Christophe Huth et à sa femme Madeleine Bronner

1828 (9.3.), Strasbourg 14 (86), Me Ritleng n° 363
1. Charles Christophe, cordonnier, et Marie Füssler, 2. Hubert Christophe, cordonnier
à Christophe Huth, imprimeur de papier peints, et Madeleine Bronner
une maison appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de la Krutenau n° 27, d’un côté faisant le coin, de l’autre côté Michel Pierlot et Frédéric Raes, devant la rue de la Krutenau, derrière une petite place – recueillie dans la succession de leur père Charles Christophe, boulanger, dont ils sont seuls et uniques héritiers, ledit Christophe l’avait acquis des héritiers de Georges Christophe Obermeyer, tapissier, par acte passé à la Chambre des Contrats le 19 fructidor 2 – moyennant 5000 francs
Enregistrement, acp 188 F° 107 du 10.3.

Natif de Kehl mais demeurant depuis son enfance à Strasbourg, Christophe Huth épouse en 1815 Madeleine Bronner
Mariage, Strasbourg (n° 127)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 15 mars 1815. François Charles Christophe Houtt, mineur d’ans, né en légitime mariage le 8 novembre 1790 à Kehl, Grand Duché de Bade, domicilié de droit à Strasbourg, Garçon imprimeur de papier peint, fils de feu Jean Houtt, perruquier décédé à Strasbourg le 2 mai 1806 et de Dorothée Dentzlinger, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante
Catherine Madeleine Bronner, majeure d’ans, née en légitime mariage le 4 avril 1790 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de Laurent Bronnner, bucheron en cette ville et de Marie Catherine Hibswerlé ci présente et consentants (signé) Frantz carel christoph Hutt, M. Bronner (i 14)

Registre de population 600 MW 86 (1808 sqq) Rue Neuve des bateliers n° 6 f° 139 (i 158)
Huth, Charles Christophe, 21, Journalier, Kehl, (auparavant) Quai bateliers 6, E. 5 avril 1815
id. née Brunner, Madeleine, 23, Ep., Strasbourg, (auparavant) R. des couples 3, E. 5 avril 1815

Registre de population 600 MW 57 (1815 sqq) Rue des Hallebardes n° 18 f° 178 (i 171)
Huth, Fr. Charles Christophe, 1790, impr. en papier peint, Kehl, (à Str.) depuis l’enfance, (auparavant) r. neuve des bat. 6. 18, E. 8.bre 1821, dél. Krautenau 27
id. née Bronner, Madeleine, 1792, Ep., Strasbourg

Registre de population 600 MW 96 (1815 sqq) Rue de la Krutenau 27, f° 82 (i 102)
(f° 84) Hutt, Charles Christophe, 1790, impr. en papier peint, Kehl, (à Str.) depuis l’enfance, (auparavant) r. des halleb. 18, E. juillet 1828
id. née Bronner, Madeleine, 1792, Ep., Strasbourg
id. Ls François Charles, 1822, Strasbourg, décédé 6 août 39
id. Lse Caroline Mad. 1826, Strasbourg

Félix François Hutt, seul héritier de ses parents comme le stipulent les actes ultérieurs, devient propriétaire de la maison. Il meurt de myélite à l’âge de trente ans après avoir légué à ses tantes paternelles l’usufruit de sa succession.

1862 (2.1.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Félix François Hutt, propriétaire à Strasbourg, décédé le 19 Xbre 1861. Dressé à la requête de 1) Caroline Hutt, épiciere à Strasbourg, 2) Dorothée Hutt, épiciere audit lieu, 3) Chrétien Charles Brunner, journalier à Brumath, 4) Frédérique Brunner veuve de Xavier Hantz vivant journalier à Strasbourg. Les deux premières agissant en outre comme usufruitières de la succession du défunt suivant testament reçu Grimmer Nre le 24 février 1858.
acp 506 (3 Q 30 221) f° 1-v du 30.1. (succession déclarée le 22 mai 1862) Il dépend de la succession un mobilier estimé 702 francs
acp 506 (3 Q 30 221) f° 93 du 3.2. (vacation du 29 janvier) Il dépend de ladite succession une maison à Strasbourg rue de le Krutenau N° 22, Loyers 40 francs

24 février 1858. Testament de Félix François Hutt, journalier à Strasbourg, par lequel il lègue à Caroline et Dorothée Hutt ses tantes paternelles l’usufruit de sa succession. Décès du 19. Xbre 1861
acp 505 (3 Q 30 221) f° 55 du 24.12.

Décès, Strasbourg (n° 2747)
Acte de décès (…) ont déclaré que François Félix Hutt, âgé de 30 ans, né à Strasbourg, profession de tapissier, non marié, domicilié à Strasbourg, fils de feu François Charles Christophe Hutt, imprimeur en papier peint et de feu Catherine Madeleine Bronner est décédé le 19 décembre 1861 à cinq heures du soir en la maison rue de la Krutenau 22 [in margine :] Myélite chronique (i 77)

Frédérique Brunner veuve de Xavier Hantz cède ses droits (un quart) à deux cohéritières, Thérèse et Caroline Brunner qui détiennent déjà un quart de la succession.

1862 (9.5.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Cession par Frédérique Brunner veuve de Xavier Hantz vivant journalier à Strasbourg
à Thérèse Brunner, institutrice et Caroline Brunner, institutrice ces deux à Brumath
de tous les droits mobiliers et immobiliers en nue propriété seulement lui revenant dans la succession de Félix François Hutt, propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 19 décembre dernier, duquel elle est héritière pour un quart. Ladite succession grevée d’usufruit au profit de Caroline Dorothée Hutt Epiciere à Strasbourg suivant testament reçu Grimmer Nre le 24 février 1858. moyennant 100 francs, à charge de payer la part du passif estimé à 1420 francs, total 1520 francs
acp 510 (3 Q 30 225) f° 47 du 10.5. (succession déclarée le 22 mai 1862)

Caroline Hutt lègue à sa sœur Dorothée l’usufruit de sa succession et nomme pour héritiers le tailleur Michel Bernhard et sa femme Frédérique Bernhard
1873, M° Hoffherr
10. Januar 1872 – Testament von Caroline Hutt, volljährig in Straßburg durch welches Sie ihrer Schwester Dorothea Hutt in Straßburg die Nutznießung ihres ganzen Vermögens vermacht, 2) an Marie Wilhelmine und Catharina Henriette Weber, minderjährige Kinder von Joseph Weber Schuster in Straßburg einem jedem 100 Franken 3) und ernennt als Haupt Erben Michael Bernhard, Schneider und Friederike Bernhard seine Ehefrau, in Kehl, als universal Erben – gestorben den 8. Januar 1873.
acp 612 (3 Q 30 327) f° 59 n° 442 du 24.1.1873

Un quart de la maison appartient à Dorothée Hutt, un quart aux conjoints Bernhard comme légataires de Caroline Hutt et deux quarts à Thérèse et Caroline Bronner comme héritières de leur père Chrétien Charles Brunner et cessionnaires de leur tante Frédérique Brunner veuve de Xavier Hantz. Les copropriétaires exposent aux enchères la maison ainsi que la boutique d’épicerie. L’acquéreur est Charles Auguste Eberlen, brasseur à la Chaîne d’or.

1874 (15.5.), Strasbourg 24 (7), Not. Joseph Allonas
N° 813 & 873, 16 April & 15 Mai 1874, Bedingnisheft und Steigerung – sind erschienen 1° Fräulein Dorothea Hütt, gewerblos, großjährig wohnhaft zu Straßburg handelnd als Eigenthümerin zu einem Viertel und Nutznießung zu zwei ander Viertel des nachstehenden Hauses, 2° Fräulein Theresia Brunner, 3° Fräulein Caroline Brunner, beide großjährig, Lehrerinnen zu Hatten wo sie wohnhaft sind, handelnd als Eigenthümerinnen jede zu einem Viertel des nachstehenden Hauses, 4° Herr Michel Bernhardt Schneidermeister und dessen hierzu ermächtigte Ehefrau Friederika Bernhardt beisammen wohnhaft zu Kehl (Baden), handelnd als Eigenthümer zum letzten Viertel des nemlichen Hauses, diesele erklären daß sie beabsichtigen ihr zu Straßburg in der Krutenauerstraße N° 22 gelegenes Wohnhaus in öffentlicher Versteigerung zu veräußern (…)
Beschreibung der Liegenschaft. Ein Wohnhause bestehend aus Erdgeschoß, drei Stockwerken und Speicher, gelegen zu Straßburg, die Ecke bildend des Platzes beim Katzensteg genannt und der Krutenauerstraße wo es das Nummer 22 trägt, begrenzt durch den Schlossermeister Alexander Hampe und den Rentner Ludwig Burckhardt hinten H. Walter, dazu gehören als durch Bestimmung die auf dem unterem heutigen tage auf einem Stempelblatt zu ein Francken errichtete und der gegenwärtigen Urkunde beigebogenen Verzeichnisse.
Eigenthums Nachweise. Das gedachte Haus gehört den Comparenten auf folgende Art. I. Herr Karl Christoph, Bäcker zu Straßburg erkaufte dasselbe von H. Georg Christoph Obermeyer, lebend Tapezierer zu Straßburg, zufolge Urkunde vor der Contraktstube derselben Stadt vom 19. Fructidor Jahr zwei. II. Herr Carl Christophe ließ als einzigen Erben seine zwei Söhne Karl Christophe Schuhmacher und Hubert Christophe auch Schuhmacher zu Straßburg, welchen so dieses Haus zufiel. III. Sie verkauften es an Christoph Hutt, Tapetendrucker und Magdalena Bronner Eheleute Zu Straßburg zufolge Urkunde vor Notar Ritleng zu Straßburg vom 9. März 1828, überschrieben im Hypothekenamte zu Straßburg am 11. desselben Monats Band 209 Nummer 80 und vom Amtswegen eingeschrieben Band 189 Nummer 647 und 648. Diese Erwerbung hatte statt um die Summe von 5000 Franken von welchen heute noch 1000 Franken dem Stift Weyher zu Straßburg schuldig sind. IV. Durch den Tod gedachter Eheleute Hutt Bronner wurde H. Felix Franz Hutt, lebend Gutsbesitzers zu Straßburg ihr einziger Erbe, alleiniger Eigenthümer des besagten Hauses. V. Herr Felix Frantz Hütt ließ als Erben nämlich a) die Comparentin Dorothea Hutt, seine Tantz zu einem Viertel, b) Fräulein Caroline Hutt, seine Tante zu einem Viertel, c) Herr Christian Karl Brunner, Tagner zu Brumath wohnhaft, zu einem Viertel, d) und Frau Friederika Brunner Wittwe von Xaver Hansz lebend Tagner zu Straßburg, zu einem Viertel, sowie es aus dem Eingang des durch Notar Grimmer zu Straßburg am 2. Januar 1861 errichteten Erbverzeichnises erhellet. Aber durch sein, dem genannten Notar Grimmer am 24. Februar 1858 diktirtes, zu Straßburg am 24. Dezember 1860 folio 55 recto case 8 (…) registrirtes Testament, hat gedachter Herr Hutt seinen genannten Tanten den lebenslänglichen Nutzgenuß vermacht seines ganzen Vermögens, so daß der Antheil des Hause welcher dem Herrn Brunner und der Wittwe Hansz zukam dem gedachten Nutzgenuß unterworfen ist. VI. Zufolge Urkunde von demselbe Notar Grimmer vom 9. Mai 1862 hat die Frau Hansz das Viertel welches ihr an dem Vermögen des H. Hutt zugefallen ist, den Comparentinnen Fräulein Brunner, als einige Erbinnen ihres Vaters Herrn Christian Carl Brunner abgetreten, so daß dieselben Eigenthümerinnen wurden von der Hälfte des zu versteigenden Hauses. VII. Fräulein Caroline Hutt starb zu Straßburg am 8. Januar 1874 ohne Erben zu hinterlassen, welche ein Vorrecht auf ihr Vermögen haben, Zufolge ist dem Notar Hoffherr zu Straßburg am 10. Januar 1872 diktirtes und am 24. Januar nachfolgend gehörig registrirtes Testament hat sie die Fräulein Dorothea Hütt als Universal Vermächtnißnehmerin in Nutznießung und Eheleuthe Bernhard hier genannt als Universal Vermächtnißnehmer des nackten Eigenthums eingesetzt.
Demzufolge gehört das obenbezeichtene Haus nämlich zu vollem Eigenthum zu einem Viertel der Fräulein Dorothea Hütt, zu einem Viertel der Fräulein Brunner, zu nacktem Eigenthum zu einem Viertel der Fräulein Brunner, zu einem Viertel der Eheleute Bernhardt und zim lebenslänglichen Nutzgenuß was die zwei Viertel zu nacktel Eigenthum betrifft.
Angabe der bürgerlichen Standersverhaltnisse der Versteigerer. Die Fräulein Hütt und Brunner sind großjährig, die Eheleute Bernhard sind unter der Errungenschaft gemeinschaft verheirathet, Herr Bernhard war Wittwer erster Ehe von Wilhelmine Walter ohne Kinder – Lasten und Bedingungen (…) – Anschlagspreis, 20.000 Franken
15. Mai 1874. (…) Mehrere Lichten erloschen ohne daß der Anschlagpreis angenommen wurde. Endlich erklärte Carl August Eberlen bierschenker in der goldenen Kette zu Straßburg dasselbig anzunehmen. Zwei Lichter wurden aufs neue angezündet und erloschen ohne daß Jemand ein Mehrgebot gethan hatte, demgemäß wurde die fragliche Liegenschaft durch den unterzeichneten Norar dem Herrn Carl August Eberlen um die Summe von 20.000 Francken ausser den Lasten zugeschlagen.
Schließlich erklärten die erschienenen daß zum versteigerten Haus ein Höflein gehört, daß es aber dem Ansteigerer zusteht das Recht daran sowie auch alle etwa bestehende dienstbarkeiten geltend zu machen auf seine eigene Gefahr und Kosten
Verzeichnuß der Mobilien welche sich in dem zu Straßburg Krautenauerstraße N° 22 gelehgenen den Fräulein Hütt und Brunner und den Eheleuten Bernhard angehörigen Hause befunden und zu diesem Hause als Immobilien durch bestimmung gehören. 1° im Spezereiladen, 22 Stück Confitur gläser (…) 2° Im Keller, 3° in der Waschküche, 4°, 5° im Zimmer im Erdgeschoß, 6° im Zimmer im ersten Stockwerk, 7° im Zimmer im 2° Stockwerk, 8° im I. Stockwerk, Zimmer links, 9° im Zimmer im 2. Stockwerk links, 10° im Zimmer im dritten Stockwerk
acp 628 (3 Q 30 343) f° 8-v du 20.5.

Fils du boulanger du même nom, le cuisinier Charles Auguste Eberlen épouse en 1870 Emilie Madeleine Sturm
1870 (31.12.), Strasbourg 13 (98), Not. Flach (Jean Georges) n° 7702
Contrat de mariage – Ont comparu M. Charles Auguste Eberlen, cuisinier demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Charles Auguste Eberlen, boulanger, et de D° Dorothée Callenberger, vivant conjoints à Strasbourg, futur époux, stipulant pour lui et en son nom personnel à cause du mariage dont il va être question, d’une part
Et Madlle Emilie Madeleine Sturm, couturière demeurant à Strasbourg, fille majeure de M. Frédéric Sturm vivant serrurier et de D° Madeleine Barth sa veuve demeurant à Strasbourg, future épouse stipulant pour elle et en son nom personnel à cause dudit mariage, d’autre part
acp 597 (3 Q 30 312) f° 8 du 4.1.1871 – Ehe Contract zwischen Karl August Eberlen, Koch in Straßburg und Emilia Magdalena Sturm, Näherinin Straßburg. Eheleute nehmen die gemeinschaffl nach dem CN an
das überlebende hat den Genuß der Gemeinschafft Ein jedes hält sich seine Kleidungsstücke zuvor
Der Bräutigam bringt in die Ehe 1) eine summ von 3000 Franken
2) ein Haus Burggaß N° 20 durch das Bombardement abgebrannt
Die Braut bringt in die Ehe ein Mobilien zu 200 Franken abgeschätzt
Das Überlebende behält den genuß des ganzen Vermögens von dem verstorbenen

Charles Auguste Eberlen et Emilie Madeleine Sturm hypothèquent la maison à trois étages qu’ils viennent de faire reconstruire au profit de Mélanie Eléonore Stropeno

1878 (22.6.), Strasbourg 24 (24), Not. Joseph Allonas n° 4165
Schuldbekenntnis – Sind erschienen Herr Carl August Eberlen, ehemaliger Bierwirth, Eigenthümer & dessen von ihme hierzu ermächtigte Ehefrau Magdalena Sturm, beisammen zu Straßburg wohnhaft, dieselbe bekennen andurch solidarisch schuldig zu sein
der hier gegenwärtigen und dieß annehmenden Fräulein Melanie Eleonore Stropeno, Rentnerin Zu Straßburg wohnhaft die Hauptssumme von 1600 Mark für Darlehen gleicher Summ (…) – Rückzahlung (…)
Unterpfand. Beschreibung. Stadt Strassburg einem Wohnhause bestehend aus Erdgeschoß, drei Stockwerke & Mansarden, Keller, Hof, Rechte & Zugehörungen die Ecke bildend des Platzes Katzensteg genannt und der Krutenauerstraße wo das Haus mit N° 22 bezeichnet ist, gelegen zwischen Alexander Hampé & Ludwig Burckhardt vornen die Krutenauerstraße hinten H. Walther.
Eigenthumsnachweis. Herr Eberlen hat das Terrain worauf sich damals ein altes Haus befunden hat, für Rechnung des zwischen ihm & seiner Ehefrau bestandenen Gütergemeinschaft erworben von 1° Fräulein Dorothea Hütt, großjährig zu Straßburg wohnhaft, 2° Fräulein Theresia Brunner, 3° Fräulein Caroline Brunner, beide Letztere Lehrerinnen damals zu Hatten wohnhaft & 4° Herrn Michael Bernhardt Schmiedmeister und dessen Ehefrau Friederika Bernhardt beisammen zu Kehl wohnhaft, auf Grund eines Steigerungsprotokolles aufgenommen durch den unterzeichneten Notar am 15. Mai 1874, wovon eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte den 30. desselben Monats Mai Band 1491 N° 72 überschrieben und von Amtswegen Band 1184 N° 106 eingeschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah vermittelst einer Summe von 20.000 Franken, wovon aber H. Eberlen heute nur noch den Betrag schuldet wovon hiernach unter Rubrik Hypothekar-Verhältnisse die Rede sein wird. Seitdem haben Eheleute Eberlen an Stelle des fraglichen alten Hauses ein neues Wohnhaus aus eigenen Mitteln erbauen lassen.
Früheres Eigenthumsnachweis. Herr Karl Christoph, Bäcker zu Straßburg erkaufte dieselbe durch H. Eberlen erworbene Liegenschaft von H. Georg Christoph Obermeyer, lebend Tapezierer dahier, zufolge Urkunde vor der damals hier fungierenden sogenannter Chambre des Contrats vom 19. Fruktidor Jahr zwei der ersten frantzösischen Republik. H. Carl Christophe starb und hinterließ als einzigen Erben seine zwei Söhne Carl Christophe & Hubert Christophe, beide Schuster zu Straßburg wohnhaft. Beide Letztere haben die fragliche Liegenschaft zufolge einer durch Notar Ritleng dahier am 9. März 1828 aufgenommenen Urkunde wovon eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte am 11. desselben Monats Band 209 N° 80 überschrieben, an die zu Straßburg wohnende Eheleute Christophe Hutt, Tapetendrucker und Magdalena Bronner verkauft. Durch den Tod gedachter Eheleute Hutt Bronner wurde H. Felix Franz Hütt, lebend Gutsbesitzer zu Straßburg wohnhaft ihr einziger Erbe, alleiniger Eigenthümer der fraglichen Liegenschaft. Letzterer hinterließ als einzige Erben a) seine Tante obengenannte Dorothea Hutt zu einem Viertel, b) seine Tante Fräulein Caroline Hutt, Krämerin zu Straßburg wohnhaft, zu einem Viertel, c) H. Christian Karl Brunner, Tagner zu Brumath wohnhaft, zu einem Viertel, d) & Frau Friederika Brunner Wittwe von Xaver Hansz lebend Tagner zu Straßburg, zu einem Viertel, sowie diese Erbeigenschaften in dem durch H. Grimmer Notar zu Straßburg am 2. Januar 1861 errichteten Inventar nach dem Ableben des genannten H Felix Frantz Hutt bestätigt sind. Aber durch sein dem genannten Notar Grimmer am 24. Februar 1858 diktirtes, zu Straßburg am 24. Dezember 1860 folio 55 recto case 8 registrirtes Testament, hat gedachter Felix Frantz Hutt seinen genannten Tanten die lebenslängliche Nutznießung an seinem ganzen Vermögen vermacht. Zufolge Urkunde vor demselben Notar Grimmer vom 9. Mai 1862 hat die Frau Hansz das Viertel welches ihr an dem Vermögen des Herrn Hutt zugefallen ist den genannten Fräulein Theresia & Carolina Brunner als einige Erbinnen ihres Vaters H. Christian Carl Brunner abgetreten, so daß dieselben Eigenthümerin wurde von der Hälfte derselben Liegenschaft.
Fräulein Caroline Hutt ist auch zu Straßburg gestorben ohne Hinterlassung von Vorbehaltserben, zufolge ihrem dem Notar Hoffherr hierselbst vom 10. Januar 1872 diktirten Testaments hat sie Fräulein Dorothea Hütt als Universal Vermächtnißnehmerin in Nutznießung und Eheleuthe Bernhard hier genannt als Universal Vermächtnißnehmer zu nackten Eigenthum eingesetzt
Übertragung des Brandentschädigungsanspruchs (…) – Standesverhältnisse. Eheleute Eberlin erklären, daß sie beide in erster Ehe unter der Herrschaft der Errungenschaft Gütergemeinschaft laut ihrem vor Notar Flach im Laufe des Jahres 1870 abgeschlossenen Ehevertrag verheirathet sind & daß H Eberlin mit keiner Vormundschaft belastet ist – Hypothekverhältnisse (…)
Police. Le Nord, compagnie anonyme d’assurances contre l’incendie N° 12.149, Valeur assurée fr. 60.000, prime annuelle 22,40, durée dix ans
à Monsieur Eberlen Auguste, profession de propriétaire demeurant à Strasbourg agissant pour son compte comme propriétaire
1° 40.000 francs sur une maison nouvellement construite & couverte en dur occupée par des locataires située à Strasbourg rue de la Krutenau 22
2° 20.000 francs pour garantir l’assuré du recours que ses voisins pourraient exercer. L’assuré déclare que La Mutuelle du Bas-Rhin lui couvre encore jusqu’au 31 décembre 1879 suivant police 17.814 une somme de 30.000 francs
Police. La Mutuelle du Bas-Rhin, N° 17.314 du 30 mai 1874, somme assurée 30.000 francs
20.000 francs sur une Maison d’habitation renfermant chambres garnies & un commerce d’épicerie
Recours des voisins 10.000 francs

Charles Auguste Eberlen et Emilie Madeleine Sturm hypothèquent la maison au profit de Catherine Simon femme de Jean Heitz.

1877 (23.8.), Strasbourg 24 (21), Not. Joseph Allonas n° 3630
23 August 1877. Schuldbekenntnis – Sind erschienen Herr Carl August Eberlen, Bierwirth, und dessen von ihm hierzu ermächtigte Ehefrau Magdalena Sturm, beisammen zu Straßburg wohnhaft, dieselbe bekennen andurch rechtmäßig schuldig zu sein
an Frau Catharina Simon gewerblos zu Straßburg wohnhaft, Ehefrau des zu Illkirch wohnenden Gutsbesitzers Herrn Johann Heitz, für welche hier gegenwärtig ist und annimmt Herr Philipp Boeswillwald, Notariats Gehülfe zu Straßburg wohnhaft, die Hauptsumme von 1600 Mark
Unterpfand. Ein zu Straßburg den Eck bildend des Platzes beim Katzensteg genannt, und der Krutenauerstraße, wo es die N° 22 trägt, gelegenes und neu erbautes dreistöckiges Wohnhaus, zwischen Herrn Alexander Hampé, und Herrn Ludwig Burckhard, vornen die Krutenauerstraße hinten Herr Walter, so übrigens wie das Eigenthum daliegt mit An und Zubehörungen
Eigenthumsnachweis. Herr Eberlen erwarb die verpfändete Liegenschaft für Rechnung der zwischen Ihme und seiner Ehefrau bestehende Gütergemeinschaft von 1° Fräulein Dorothea Hütt, großjährig zu Straßburg wohnhaft, 2° Fräulein Theresia Brunner, 3° Fräulein Caroline Brunner, beide großjährig, Lehrerinnen damals zu Hatten wohnhaft und 4° Herrn Michael Bernhardt Schmiedmeister und dessen Ehefrau Friederika Bernhardt beisammen zu Kehl wohnhaft, auf Grund eines Steigerungsprotokolles von dem unterzeichneten Notar vom 15. Mai 1874, wovon eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypotheken Amte zu Straßburg am 30. desselben Monats Band 1491 N° 71 überschrieben wurde. Eheleute Eberlen ließen im Laufe des gegenwärtigen Jahrs das oben beschriebene Wohnhaus aus eigenen Mitteln neu erbauen. – Einsetzung (…) – Bürgerliche Standes Verhältnisse der Entlehner. Eheleute Eberlin erklären, daß sie beide in erster Ehe unter der Herrschaft der Errungenschaft Gütergemeinschaft auf Grund ihres Ehevertrags vor Notar Flach dahier im Laufe des Jahres 1870 und daß H Eberlin mit keiner Vormundschaft belastet ist

Charles Auguste Eberlen et Emilie Madeleine Sturm hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Grünninger

1878 (22.6.), Strasbourg 24 (24), Not. Joseph Allonas n° 4166
Schuldbekenntnis – Sind erschienen Herr Carl August Eberlen, ehemaliger Bierwirth, Eigenthümer und dessen von ihme hierzu ermächtigte Ehefrau Magdalena Sturm, beisammen zu Straßburg wohnhaft, dieselbe bekennen andurch solidarisch schuldig zu sein
dem hier gegenwärtigen und dieß annehmenden H. Johann Friedrich Grünninger, Eigenthümer Zu Straßburg wohnhaft 1° die Hauptsumme von 6400 Mark für bereits schon am 15. Juni 1877 erhaltenes Darlehn
2° diejenige von 1600 Mark bereits schon am 26. März des letztverfloßenen Jahres erhaltenes Darlehen
3° & diejenige 2400 Mark für Darlehen gleicher Summ (…) Angesichts des unterzeichneten Notars geliefert (…) Total 10.400 Mark – Rückzahlung (…)
Unterpfand. Beschreibung. Stadt Strassburg einem Wohnhause die Ecke bildend des Platzes Katzensteg genannt und der Krutenauerstraße wo es mit N° 22 bezeichnet ist & bestehend aus Keller, Erdgeschoß, drei Stockwerke & Mansarden, Hof, Rechte & Zugehörungen zwischen H. Alexander Hampé & H. Ludwig Burckhardt vornen die Krutenauerstraße hinten H. Walther, sowie übrigens das Eigenthum darliegt.
Eigenthumsnachweis. Herr Eberlen hat das Terrain worauf sich damals ein altes Haus befunden hat, für Rechnung des zwischen ihm & seiner Ehefrau bestehenden Gütergemeinschaft erworben von 1° Fräulein Dorothea Hütt, großjährig zu Straßburg wohnhaft, 2° Fräulein Theresia Brunner, 3° Fräulein Caroline Brunner, beide Letztere Lehrerinnen damals zu Hatten wohnhaft & 4° Michael Bernhardt Schmiedmeister und dessen Ehefrau Friederika Bernhardt beisammen zu Kehl wohnhaft, auf Grund eines durch den unterzeichneten Notar am 15. Mai 1874 aufgenommenen Steigerungsprotokolles wovon eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte den 30. desselben Monats Mai Band 1184 N° 106 eingeschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah vermittelst einer Summe von 20.000 Franken, wovon aber H. Eberlen heute nur noch den Betrag schuldet wovon hiernach die Rede sein wird. Seitdem haben Eheleute Eberlen an Stelle des fraglichen alten Hauses ein neues Wohnhaus aus eigenen Mitteln erbauen lassen.
Früheres Eigenthumsnachweis. Herr Karl Christoph, Bäcker zu Straßburg wohnhaft erkaufte dieselbe durch H. Eberlen erworbene Liegenschaft von H. Georg Christoph Obermeyer, lebend Tapezierer dahier, Zufolge Urkunde vor der damals hier fungierenden sogenannter Chambre des Contrats vom 19. Fruktidor Jahr zwei der ersten frantzösischen Republik. H. Carl Christophe starb und hinterließ als einzigen Erben seine zwei Söhne Carl Christophe & Hubert Christophe beide Schuster zu Straßburg wohnhaft. Beide Letztere haben die fragliche Liegenschaft zufolge einer durch Notar Ritleng dahier am 9. März 1828 aufgenommenen Urkunde wovon eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte am 11. desselben Monats Band 209 N° 80 überschrieben wurde, an die zu Straßburg wohnende Eheleute Christophe Hütt, Tapetendrucker und Magdalena Bronner verkauft. Durch den Tod gedachter Eheleute Hütt Bronner wurde H. Felix Franz Hütt, lebend Gutsbesitzers zu Straßburg wohnhaft ihr einziger Erbe alleiniger Eigenthümer der betreffenden Liegenschaft. Letzterer ist selbst gestorben und hinterließ als einzige Erben a) seine Tante obengenannte Dorothea Hutt zu einem Viertel, b) seine Tante Fräulein Caroline Hutt, Krämerin zu Straßburg wohnhaft, zu einem Viertel, c) H. Christian Karl Brunner, Tagner zu Brumath wohnhaft, zu einem Viertel, d) Frau Friederika Brunner Wittwe von Xaver Hansz lebend Tagner zu Straßburg, zu einem Viertel, sowie diese Erbeigenschaften in dem durch H. Grimmer am 2. Januar 1861 errichteten Inventar nach dem Ableben des genannten H Felix Frantz Hutt bestätigt sind, gedachter H Grimmer damals Notar zu Straßburg. Aber durch sein dem genannten Notar Grimmer am 24. Februar 1858 diktirtes, zu Straßburg am 24. Dezember 1860 folio 55 R° case 8 registrirtes Testament, hat gedachter Felix Frantz Hütt seinen genannten Tanten die lebenslängliche Nutznießung an seinem ganzen Vermögen vermacht. Zufolge Urkunde von demselbe Notar Grimmer vom 9. Mai 1862 hat die Frau Hansz das Viertel welches ihr an dem Vermögen des H Hütt zugefallen ist den genannten Fräulein Theresia & Caroline Brunner als einige Erbinnen ihres Vaters Christian Carl Brunnen abgetreten, so daß dieselben Eigenthümerinnen wurden von der Hälfte derselben Liegenschaft.
Fräulein Caroline Hutt ist auch zu Straßburg gestorben ohne Hinterlassung von Vorbehaltserben, zufolge ihrem dem Notar Hoffherr hierselbst vom 10. Januar 1872 diktirten Testaments hat sie Fräulein Dorothea Hütt als Universal Vermächtnißnehmerin in Nutznießung & Eheleuthe Bernhard hier genannt als Universal Vermächtnißnehmer zu nackten Eigenthum einesetzt
Übertragung des Brandentschädigungsanspruchs (…) – Standesverhältnisse. Eheleute Eberlin erklären, daß sie beide in erster Ehe unter der Herrschaft der Errungenschaft Gütergemeinschaft laut ihrem vor Notar Flach im Laufe des Jahres 1870 abgeschlossenen Ehevertrag verheirathet sind & daß H Eberlin mit keiner Vormundschaft belastet ist – Hypothekverhältnisse (…)

Madeleine Emilie Sturm meurt au restaurant qu’exploite son mari à la gare de Mommenheim en délaissant un fils.

1881 (8.3.), Strasbourg 24 (33), Not. Joseph Allonas n° 6010
Inventar nach Ableben von Magdalena Emilie Sturm gestorben in ihrer Wohnung in der Bannweile Mommenheim den 1. Oktober 1880 als Ehefrau des dortselbst wohnenden Würths Herr Karl August Eberlen
Im Jahr 1881 den 8. März um ein Uhr Nachmittags in der Bannweile Mommenheim im Sterbehaus, auf Anstehen von Herrn Karl August Eberlen, Restaurateur des Bannweile Mommenheim in der Wirtschaft zur Station wohnhaft, handelnd I. eigenen Namens, a) wegen der Errungenschafts Gütergemeinschaft welche gemäß ihrem vor dem hiesigen früheren Notar Flach den 31. Dezember 1870 abgeschlossenen Ehevertrags zwischen ihm und seiner zu gedachtem Mommenheim den 1. Oktober letzthin verlebten Ehefrau Emilie Magdalena Sturm bestanden hat, b) wegen den Ersatzansprüche und Forderungen welche er gegen die gedachte Gütergemeinschaft geltend zu machen hat, c) als conventionneller Nutznießer des Antheils der Verstorbenen an die Werthschaften der Gütergemeinschaft kraft der im selben Ehevertrag enthaltenen Vereinbarung zwischen Gesellschaftern dieser Zusatz hiemit gebilligt, d) als Schenknehmer in Nutznießung der Hälfte des Nachlasses seiner genannt verstorbenen Ehefrau kraft der in erwähntem Ehevertrage enthaltenen Schenkung
II. Namens und als gesetzlicher Vormund seines mit genannt verlebten Emilie Magdalena Sturm erzeugten Sohns Camille Eberlen geboren den 9. November 1877, genannter Minderjährigen einziger Erbe seiner genannten verlebten Mutter
und in Gegenwart des Herrn Eduard Preisern Drechser zu Straßburg wohnhaft, handelnd im Namen und als Nebenvormung des genannten minderjährigen Camille Eberlen

Titel & Schriftstücke. Cote eins, Ausfertigung des Ehevertrags (…)
Fortsetzung vom 14. März. Immöbel der Gütergemeinschaft. Stadt Strassburg. Ein Besitzthum bestehend in einem Wohnhause mit Erdgeschoß, drei Stockwerken, Mansarden, Keller, Hof, Rechten und Zubehörungen die Ecke bildend des Platzes beim Katzensteg genannt und der Krutenauerstraße N° 22 zwischen Alexander Hampé & Ludwig Burckhard vorn die Krutenauerstraße, hinten H. Walter.
Eigenthumsnachweis. Herr Eberlen erklärt daß er habe das Terrain, auf theils von welchem sich ein altes Gebäude befunden hat für Rechnung der zwischen ihm und seiner verlebten Frau bestandenen Gütergemeinschaft folgender Weise erworben. Zwei und zwanzig Quadratmeter 54 Quadrat decimeter wurde von der Stadt Strassburg, vertreten durch ihren Bürgermeisterei-Verwalter Herr Otto Back infolge eines auf Grund in Ausübung der Rechte des Gemeinderaths vom ersten Februar 1877 gefaßten und durch den Herrn Bezirks-Präsidenten am 12. deselben Monats im Bezirksrathe genehmigten Beschlusses den 27. des nämlichen Monats abgeschloßenen Administrations Aktes. Welche Erwerbung geschah vermittelst dem heute bezahlten und im vertrage quittirten Preis von 540 Franken 56 Centimes.
und den Ueberrest, worauf theils sich das alte Haus befunden hat, und sammt* diesen Gebäude von 1° Dorothea Hütt, großjährig zu Straßburg wohnhaft, 2° Theresia Brunner, 3° Karoline Brunner, beide Lehrerinnen damals zu Hatten wohnhaft, 4° Michael Bernhardt, Schmied und dessen Ehefrau Friederike Bernhardt beisammen zu Kehl (Baden) wohnhaft, auf Grund eines Versteigerungs-Protokolls aufgenommen am 15. Mai 1874, welches Protokoll übrigens hievor schon erwähnt worden ist. Eine Ausfertigung dieses Protokolls wurde auf dem hiesigen Hypothekenamte den 30. desselben Monats Mai Band 1491 N° 71 überschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah vermittelst einer Summe von 20.000 Franken, von welchem nur noch obig erwähnter den Fräulein Brunner zukommende Saldobetrag von 3000 Mark geschuldet. Seitdem haben Eheleute Eberlen an Stelle des fraglichen haftenden alten Hauses ein neues aus eigenen Mitteln erbauen lassen.
Früheres Eigenthumsnachweis. Herr Karl Christoph, Bäcker zu Straßburg erkaufte diese Liegenschaft welche später durch H Eberlen von Consorten Brunner erworben worden ist von H. Georg Christoph Obermeyer, lebend Tapezierer dahier, zufolge Urkunde vor der damals hier fungierenden sogenannter Chambre des Contrats vom 19. Fruktidor Jahr zwei der ersten frantzösischen Republik. H. Carl Christophe starb und hinterließ als einzigen Erben seine zwei Söhne Carl Christophe & Hubert Christophe, beide Schuster zu Straßburg wohnhaft. Beide Letztere haben die fragliche Liegenschaft zufolge einer durch Notar Ritleng dahier am 9. März 1828 aufgenommenen Urkunde von welcher eine Abschrift auf dem hiesigen Hypothekenamte dem 11. desselben Monats Band 209 N° 80 überschrieben wurde, an die zu Straßburg wohnende Eheleute Christophe Hütt, Tapetendrucker und Magdalena Bronner verkauft. Durch den Tod gedachter Eheleute Hütt Bronner wurde H. Felix Franz Hütt, lebend Gutsbesitzer zu Straßburg ihr einziger Erbe alleiniger Eigenthümer fraglicher von Fr. Brunner und Consorten erkauften Liegenschaft. Letzterer hinterließ als einzige Erben a) seine Tante obengenannte Dorothea Hütt zu einem Viertel, b) seine Tante Fräulein Caroline Hutt, Krämerin zu Straßburg wohnhaft, zu einem Viertel, c) H. Christian Karl Brunner, Tagner zu Brumath wohnhaft, zu einem Viertel und d) Frau Friederike Brunner Wittwe von Xaver Hansz lebend Tagner zu Straßburg, zu einem Viertel, sowie diese Erbeigenschaften in dem durch H. Grimmer Notar zu Straßburg vom 2. Januar 1861 nach dem Ableben des genannten H Felix Frantz Hutt errichteten Inventar bestätigt worden sind. Aber durch sein genanntem Notar Grimmer am 24. Februar 1858 diktirtes, zu Straßburg am 24. Dezember 1860 folio 55 recto case 8 registrirtes Testament, hat gedachter Felix Frantz Hutt seiner genannten Tante die lebenslängliche Nutznießung an seinem ganzen Vermögen vermacht. Zufolge Urkunde vor demselben Notar Grimmer vom 9. Mai 1862 hat die Frau Hansz das Viertel welches ihr an dem Vermögen des H. Hutt zugefallen ist den genannten Fräulein Theresia & Carolina Brunner als einige Erbinnen ihres Vaters Christian Carl Brunner abgetreten, so daß dieselben Eigenthümerinnen wurden von der Hälfte derselben Liegenschaft. Fräulein Carolina Hutt ist auch zu Straßburg gestorben ohne Hinterlassung von Vorbehaltserben, zufolge ihrem dem Notar Hoffherr einer des Amtsvorgänger des unterzeichneten Notars am 10. Januar 1872 diktirten Testaments hat sie Frl. Dorothea Hütt als Universal Vermächtnißnehmerin in Nutznießung und Eheleuthe Bernhard hier genannt als Universal Vermächtnißnehmer zu nackten Eigenthum eingesetzt.
acp 711 (3 Q 30 426) f° 95-v n° 4220 du 15.3. – Gemeinschafft. Mobilien 508, Ausstände 160, Garderobe des Nachlasses 42 – Passiva 18.200 M
Zur Gemeinschafft gehört ein Haus zu Straßburg Krutenau 22
Ersatzforderungen des Nachlasses 160, des Wittwers 1) auf Grund Ehevertrags 2400, 2) für den Besitzthum in der Burggasse Kriegsentschädigung 5796, für den Boden laut Administrations actes vom 25/6 7. 2472 (zusammen) 8768 – (ins Gesamt) 11.168

Charles Auguste Eberlen expose infructueusement la maison aux enchères

1882 (22.4.), Strasbourg 24 (37), Not. Joseph Allonas n° 6660
22 April 1882. Bedingnisheft – erschienen a. Herr Carl August Eberlen, früher Restaurateur in der Bannweile Mommenheim, Wirtschaft ‘zur Station’, nun Eigenthümer in Schiltigheim wohnhaft, handelnd eigenen Namen 1. Wegen der zwischen ihm und seiner zu besagtem Mommenheim verlebten Ehefrau Emilia Magdalena Sturm auf Grund Ehevertrags des früheren Notars Flach zu Straßburg vom 31. Dezember 1870 bestandende, auf die Errungenschaft beschränkten Gütergemeinschaft, 2. Als Schenknehmer der lebenslänglichen freien Nutznießung an der Hälfte des Nachlaßvermögen seiner gedacht verstorbenen Ehefrau und überdies noch als conventionneller Nutznießer des Antheils dieser letzteren an den zur Gütergemeinschaftsmasse gehörigen Wertschaften, alles dies auf Grund einer in allegirtem Ehevertrage enthaltenen Schenkungen, Wie auch Namens und als gesetzlicher Hauptvormund über seinen noch minderjährigen in der Ehe mit seiner Ehefrau verlebten ehelich erzeugten, bei ihm gesetzlich domizilirten vier Jahr und fünf Monate alten Sohn Camillus Eberlen, der gedachte Minderjährige einziger Erbe am Nachlasse seiner verlebten Mutter, wie diese Erbqualität kraft eines durch den amtierenden Notar unterm 8. März vorigen Jahrs errichteten, gehörig registrirten Inventar Zu Genüge constatirt ist
b. Herr Eduard Preiser, Drechsler zu Straßburg wohnhaft handelnd Namens und als gerichtlich bestellter Nebenvormund über den vorgenannten noch minderjährigen Camillus Eberlen
und erklärten, ausweislich des den oben asserirten, durch den amtirenden Notar errichteten Inventars, sei die Errungenschafts Gütergemeinschaft Eberlen-Sturm mit einem Passiven von circa 18.200 Mark beladen, zur Tilgung dieser Summe resp. für Befriedigung der ohnedies auch Zahlung drängenden Gläubiger sei nur Mangels ausreichender Zahlungsmittel die Veräußerung des von fraglicher Gemeinschaft abhängigen unter näher bezeichnet werdenden Anwesens nebst Dependenzien geboten. (…)

Beschreibung des zu versteigergernden Immöbels. Eine zu Straßburg am Ecke des sogenannten Katzensteges und der Krutenauerstraße gelegenes, die Hausnummer 22 tragendes Besitzthum bestehend in einem neuerbauten Wohnhaus nebst Erdgeschoß, drei Stockwerken, Mansarden, Keller, Hof, Brunnen, Rechten und Zubehörden, zwischen Alexander Hampe und Ludwig Burckhardt, vorn die Krutenauerstraße und hinten Herr Walter. *werth 37.600, Grundsteuer 80 Mark ein Pfenning.
Eigenthumsnachweis. Das Terrain, auf welchem ein altes Gebäude stand, hängt, wie dies übrigend allegirtes Inventar bekündet, von der Errungenschaft Gütergemeinschaft Eberlen-Sturm ab, und wurde während derer Dauer, wie folget erworben. Zwei und zwanzig Quadratmeter 54 Quadrat decimeter wurde von der Stadt Strassburg, vertreten durch den damaligen Bürgermeisterei-Verwalter Herrn Otto Back in Folge eines in Ausübung der Rechte des Gemeinderaths unterm ersten Februar 1877 gefaßten und durch den Herrn Bezirks-Präsidenten am 12. deselben Monats im Bezirksrathe genehmigten Beschlusses auf Grund Administrations Aktes vom 27. desselben Monats erworben. Der Erwerb geschah vermittelst des bei Verbriefung fraglichen Vertrags baar gezahlten Preises von 540 Franken 56 Centimes.
Der restirende Theil des Terrains, worauf ein Theil des alten Gebäudes stand, wurde von 1° Dorothea Hütt, großjährig zu Straßburg wohnhaft, 2° Theresia Brunner, 3° Karoline Brunner, beide Lehrerinnen damals zu Hatten wohnhaft, 4° Michael Bernhardt, Schmied und dessen Ehefrau Friederike Bernhardt beisammen zu Kehl, Baden, wohnhaft, auf Grund eines durch den handelnden Notar unterm 15. Mai 1874 aufgenommenen, beim kaiserl. Hypotheken-Amte zu Straßburg unterem 30. Mai desselben Jahres im Band 1491 N° 72 überschriebenen Versteigerungs-Protokolls vermittelst eines Preises von 20.000 Franken gleich 16.000 Mark, worauf, wie man unten sehen wird, den Fr Brunner noch ein Saldobetrag von 3000 Mark geschuldet wird, erworben. An Stelle des alten Gebäuders wurde jedoch das heutige Anwesen aus Gemeingutsmitteln erbaut. Ehemals gehörte die durch die Eheleute Eberlen-Sturm von den Consorten Brunner erworbene Liegenschaft dem zu Straßburg wohnhaften Bäckermeister Karl Christoph, der sie selbst von Georg Christoph Obermeyer, im Leben Tapezierer zu Straßburg, kraft Urkunde der damals hier fungierenden sogenannten Chambre des Contrats vom 19. Fructidor zwei der ersten frantzösischen Republik erwarb. Beim Absterben des Carl Christophe fiel diese Liegenschaft seinen zwei Söhnen und einzigen Erben Karl Christophe und Hubert Christophe, beide Schuster zu Straßburg in Eigenthum zu. Kraft einer durch den zu Straßburg amtierenden Notar Ritleng unterm 9. März 1828 errichteten, beim Hypothekenamte zu Straßburg am 11. desselben Monats Band 209 N° 80 überschriebenen Kauffvertrags-Urkunde, haben die Gebrüder Christoph diese Liegenschaft an die zu Straßburg wohnende Eheleute Christophe Hütt, Tapetendrucker und Magdalena Bronner verkauft. Nach deren Ebsterben wurde deren einziger Sohn und Erbe Felix Franz Hütt Eigenthümer hiervon. Derselbe verstarb ebenfalls zu Straßburg und hinterließ als einzige Erben a) seine Tante Dorothea Hutt zu einem Viertel, b) seine Tante Karoline Hutt, Krämerin zu Straßburg wohnhaft, zu einem Viertel, c) H. Christian Karl Brunner, Tagner zu Brumath wohnhaft, zu einem Viertel und d) Friederike Brunner, Wittwe von Xaver Hansz lebend Tagner zu Straßburg, zu einem Viertel, wie diese Erbeigenschaften in dem durch den früheren Notar Grimmer zu Straßburg, Amtsvorgänger des handelnden Notars unterm 2. Januar 1861 nach dem Ableben des genannten H Felix Frantz Hutt errichteten Inventar bekundet sind. Kraft eines durch genannten Notar Grimmer unterm 24. Februar 1852 aufgenommenen und zu Straßburg am 24. Dezember 1860 folio 55 recto case 8 registrirten Testaments, vermachte obiger Felix Frantz Hutt seiner obgenannten Tante Dorothea Hütt die lebenslängliche Nutznießung an seinem Gesamtnachlaß. Die obgenannte Frau Hansz trat des ihr auch oben vermachte Viertel den obgenannten Frl. Therese und Karolina Brunner, einigen Erbinnen je zur Hälfte von ihrem obgenannten Vater Christian Karl Brunner laut Kauffvertrags des mehrgenannten Notars Grimmer vom 9. Mai 1862 in vollem Eigenthum, also daß dieselbe zur Hälfte Eigenthümer dieser Liegenschaft wurden.
Frl. Karoline Hütt verstarb auch zu Straßburg ohne Hinterlassung von As- und Descendenten und setzte sie kraft ihres durch den früheren Notar Hoffherr zu Straßburg unterm 10. Januar 1872 aufgenommenen gehörig registrirten Testaments ihre obige Schwester Frl. Dorothea Hütt wie auch die Eheleuthe Bernhard als Universal Vermächtnißnehmer und zwar Erstere in Nutznießung und letztere in nacktem Eigenthum.
Forderungen, die auf obigem Anwesen haften. 1. Privilegierforderungen (…), 2. Hypothekarforderungen (…), Chirographforderungen (…) – Lasten, Clauseln und Bedingungen (…)
Versteigerer Herr Eberlen erklärt, daß er Wittwer seiner verstorbenen Ehefrau Emilie Magdalena Sturm, mit der er Kraft des obe*irten Ehevertrags unterm System der auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft verehelicht war, ist. II daß aus dieser Ehe ein Kind, der obegannte Camillus Eberlen hervorgezogen ist (…)
Vom 9. Mai 1882 N° 6636, Gerichtliche Versteigerung -Versteigerungsversuch
acp 723 (3 Q 30 438) f° 99-v du 13.5.
Vereinbarung (…) Im Jahr 1882 den 31. Dezember
acp 720 (3 Q 30 435) f° 57 den 5.1.

Lors de la liquidation, la maison est attribuée à Charles Auguste Eberlen (voir l’origine de la propriété dans les actes suivants)
1882 (22.5.), Strasbourg 24 (38), Not. Joseph Allonas n° 6715
Theilung und Liquidation über I. der Gütergemeinschaft, welche zwischen dem zu Straßburg wohnenden Eigenthümer H. Karl August Eberlen und dessen zu Mommenheim verlebten Ehegattin Frau Magdalena Emilie Sturm bestand und II. den Nachlass der Erblasserin Frau Eberlen
erschienen a) Herr Karl August Eberlen, früher Restaurateur in der Wirtschaft ‘zur Station’ Bannweile Mommenheim, nun Eigenthümer in Straßburg, Kinderspielgasse N° 12 wohnhaft, handelnd eigenen Namen 1. Wegen der zwischen ihm und seiner zu besagtem Mommenheim verlebten Ehegattin Emilie Magdalena Sturm auf Grund Ehevertrags des früheren Notars Flach zu Straßburg vom 31. Dezember 1870 bestandende, auf die Errungenschaft beschränkten Gütergemeinschaft, 2. Als Schenknehmer der lebenslänglichen freien Nutznießung an der Hälfte des Nachlaßvermögen seiner gedacht verstorbenen Ehefrau und überdies noch als conventionneller Nutznießer des Antheils dieser letzteren an den zur Gütergemeinschaftsmasse gehörigen Wertschaften, alles dies auf Grund einer in allegirtem Ehevertrage enthaltenen Schenkungen, Wie auch Namens und als gesetzlicher Hauptvormund über seinen noch minderjährigen in der Ehe mit seiner gedacht verlebten Ehefrau erzeugten, bei ihm gesetzlich domizilirten Sohn Camillus Eberlen, geboren am 9. November 1877, der gedachte Minderjährige einziger Erbe am Nachlasse seiner verlebten Mutter, wie diese Erbqualität kraft in einem durch den amtierenden Notar unterm 8. März vorigen Jahrs aufgenommenen Inventar näher constatirt ist.
b. Herr Eduard Preiser, Drechsler zu Straßburg wohnhaft handelnd Namens und als gerichtlich bestellter Nebenvormund über den vorgenannten noch minderjährigen Camillus Eberlen
Lasten und bedingungen bezüglich der dem Wittwer H Eberlen überlassene Vermögensstücke (…) II. die auf dem Besitzthum haftenden Passiv dienstbarkeiten
(…) Eigenthumsnachweis bezüglich des obigen Besitzthums (…)
acp 727 (3 Q 30 442) f° 7-v du 1.6. – Gemeinschafft. Mobilien 508
ein hier in der Krutenau gelegenes Wohnhaus 33.600, Forderung 160 (zusammen) 34.268 M
ab, Forderung verschiedenen Gläubiger 18.200, Ersatzforderungen des Nachlasss 160, des Wittwers 11.168, für bezahlte Schulden 459, (zusammen) 29.988, verbleiben 4279, Hälfte 2139
Nachlass Errungenschaftsantheil 2139, Ersatzforderungen 160, Schatzungspreis der Kleider 42 (zusammen) 2341
ab die durch den Wittwer bezahlte 247, verbleiben 2097
Belieferungen – Bruttomasse

Charles Auguste Eberlen hypothèque la maison au profit du commerçant Jacques Gentzbourger

1882 (24.7.), Strasbourg 24 (38), Not. Joseph Allonas n° 6801
22 & 24. Juli 1882. Obligation – Ist erschienen Herr Karl August Eberlen, früher Restaurateur in der Wirtschaft ‘zur Station’ Bannweile Mommenheim, nun Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft Gerbergraben N° 30, derselbe erkannt andurch rechtmäsig schuldig zu sein
dem hier gegenwärtig & es annehmenden H. Jacob Gentzbourger, Kaufmann zu Straßburg, Eisernen Mannsplatz N° 6 wohnhaft, die Hauptsumme von 600 Mark
Unterpfandsbestellung. Stadt Strassburg. Ein Besitzthum bestehend in einem Wohnhause mit Erdgeschoß, drei Stockwerken, Mansarden, Keller, Hof, & Rechten & Gerechtigkeit gelegen zu Straßburg in der Krutenauerstraße N° 22 zwischen Alexander Hampé & Ludwig Burckhard vornen die Krutenauerstraße & hinten H. Walter.
Eigenthumsnachweis. Der Schuldner erklärt daß ebenbeschriebene Liegenschaft anhängt von der Gütergemeinschaft welche zwischen ihm und seiner zu Straßburg am ersten October 1880 verlebten Ehefrau Emilia Magdalena Sturm auf Grund Ehevertrags des früheren Notars Flach zu Straßburg vom 31. Dezember 1870 bestanden hat & wurde ihn fragliche Liegenschaft zugetheilt in der Liquidation & Theilung der besagten Gütergemeinschaft & Nachlass der Frau Eberlen, aufgenommen durch den amtierenden Notar am 22. Mai dieses Jahres & welche laut Familienbeschlusses des Kaiserlichen Amtsgericht Brumath vom 16. Juni 1882 genehmigt, & durch Beschluß des kaiserlichen Landgerichts dahier vom 29. desselben Monats bestätigt wurde. Laut fraglichen Liquidation & Theilung hat Herr Eberlen die Summa von 19.348 Mark zu bezahlen angenommen, welche Summe er an die Gläubiger der Gütergemeinschaft zu bezahlen angewiesen wurde, worunter Herr Gentzbourer für die Summa von 1600 Mark figurirt. (…) Standesverhältnisse. Schulder erklärt daß er Wittwer ist in erster Ehe von Frau Emilia Magdalena Sturm & keine weitere Ehe eingegangen hat, daß er Vormund ist seines Sohnes Camillus Ebelen & sonst mit keiner Vormundschaft oder Curatell belastet ist. Hypothekarverhältnisse (…)

Charles Auguste Eberlen se remarie avec Marguerite Cadet de Schiltigheim, veuve chargée de six enfants de l’aubergiste Chrétien Eber
1882 (14.9.), Strasbourg 24 (39), Not. Joseph Allonas n° 6875
Ehevertrag – erschienen I. Herr Karl August Eberlen, Rentner, in Straßburg wohnhaft Wittwer mit einem Kinde von der zu Mommenheim unterem ersten Oktober 1880 verstorbenenn Frau Emile Magdalena Sturm, handelnd eigenen Namens als künftiger Ehegatte einseits und
II. Frau Margaretha Cadet, Wirthin zu Schiltigheim wohnhaft, Wittwe mit sechs Kindern von dem zu besagtem Schiltigheim unterm 24. Dezember 1880 verlebten Wirth Herrn Christian Eber, handelnd eigenen Namens als künftige Ehegattin anderseits
acp 730 (3 Q 30 445) f° 15 n° 2056 du 15.9. unter annahme der auf der Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft
das Einbringen des Bräutigams ist festgestellt in der Theilung vor dem amtierenden Notar vom 28. Mai d. J. Außerdem bringt er ein Mobilien für 401, baar 400, Summa 800
das Vermögen der Braut ist festgestellt in der Theilung vor Notar Laedlein zu Schiltigheim vom 16. & 25. Juni 1881. Außerdem bringt sie ein an baarem Gelde 800 M

Charles Auguste Eberlen loue la maison au marchand épicier Théodore Lucht (futur propriétaire)

1883 (14.9.), Strasbourg 24 (43), Not. Joseph Allonas n° 7485
14. September 1883. Miethvertrag – Ist erschienen Herr Carl August Eberlen, Wirth wohnhaft in Schiltigheim, derselbe vermiethet andurch auf die Dauer von neun auf einander folgende Jahre, welche am ersten Oktober 1883 angefangen haben und an demselben Tage des Jahres 1892 zu endigen, ohne besondere Aufkündigung
dem hier gegenwärtigen & es annehmenden Herrn Theodor Lucht, Spezereihändler zu Straßburg wohnhaft
Bezeichnung. Ein Besitzthum bestehend in einem Wohnhause mit Erdgeschoß, drei Stockwerken, Mansarden, Keller, Hof, Rechten & Gerechtigkeiten, gelegen zu Straßburg in der Krutenaustraße N° 22, zwischen Alexander Hampé & Ludwig Bernhard, vorn die Krutenaustraße & hinten Herrn Walthen. Inbegriffen sind alle die im Hause befindlichen Herd & Öfen mit Steinen & Rohr. Bedingungen (…) Miethpreis, dieser Miethvertrag ist noch um einen jährlichen Mietzins von 1440 Mark abeschlossen worden
acp 740 (3 Q 30 455) f° 100-v du 19.9.

Séparation de biens entre Charles Auguste Eberlen et Marguerite Cadet
1884 (30.4.), Strasbourg 24 (45), Not. Joseph Allonas n° 7925
Gütertrennungs-Verhandlung in Sachen Margaretha Cadet gegen ihrem Ehemann Karl August Eberlen
Vermögenstatus. Im Jahr 1884 Mittwoch den 30. April um zehn Uhr Morgens zu Straßburg in der Schreibstube des Notars (…) beauftragt mit der Errichtung eines Inventar oder Vermögenstatus zwischen Margaretha Cadet, in Schiltigheim wohnend, vertreten durch den hiesigen Rechtsanwalten Ch. Kauffmenn
und deren Ehemann Karl August Eberlen, früher Koch in Schiltigheim jetzt in Belfort in Franckreich wohnend, vertreten durch den hiesigen Rechtsanwalt William Scharlach, laut Urteil der zweiten Civilkammer des hiesigen kaiserlichen Landgerichts vom 27. März letzthien (…)
Sind erschienen 1° genannte Margaretha Cadet, Gatte des auch genannten Karl August Eberlen sie gewerblos zu Schiltigheim wohnhaft
2° Herrn William Scharlach, Rechtsanwalt zu Straßburg wohnhaft (…)
Heirath der Eheleuthen Eberlen Cadet
acp 749 (3 Q 30 464) f° 21-v du 7.5. – Laut Ehevertrag vor Notar Allonas vom 14. September 1882 bestand die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft. einleitendes Urtheil des hiesigen Landgericht vom 27. März 1884
Gütergemeinschaftsmasse. Ersatzforderungen des Ehemanns 400, weitere Passiven 3000
Ersatzforderungen der Frau und Activ-Vermögen sind nicht vorhanden

Charles Auguste Eberlen qui demeure à Belfort expose infructueusement la maison aux enchères

1887 (5.8.) M° Allonas
Bedingnisheft enthaltend die Bedingungen, unter welchen das dem Koche Carl August Eberlin in Belfort gehörige Krautenau N° 22 dahier gelegene Haus versteigert werden soll
Rücknahme des vorbezeichneten Hauses aus der Versteigerung mangels Angebots
acp 791 (3 Q 30 506) f° 18 n° 1417 et 1418 du 8.8.

La maison de Charles Auguste Eberlen, chef de cuisine à Nancy, est vendue par enchère judiciaire à Marie Caroline Mertz, femme du marchand épicier Théodore Lucht

1887 (11.11.), M° Allonas
Zwangsversteigerung auf Anstehen von Petronille Schilling, Rentnerin, Wittwe von Joseph Groetz hier, Gläubigerin auf Grund Schuldbekenntnisses vor Notar Allonas hier errichtet am 22 September 1883
gegen Karl August Eberlen, Küchenchef in der Brauerei Alsace-Lorraine in Nancy und auf Grund Zwangsvollstreckungs beschlusses des Kaiserl. Amtsgericht hier am 6. August 1887
von einem zu Straßburg Krautenaustraße N° 22 gelegenen Besitzthum bestehend in einem Wohnhause mit Erdgeschoß, drei Stockwerken, Mansarden, Speicher, Keller, Hof, Rechten und Zubehör im Kataster eingetragen unter N. 570, 571 der Section O mit 0,54 Aren Fläche, das Terrain auf welchem sich früher ein altes Haus befand wurde für Rechnung der zwischen genannten August Eberle und seiner ersten Ehefrau Magdalena Sturm bestandenen Gütergemeinschaft erworben laut Versteigerungs Protokoll vor Notar Allonas vom 15. Mai 1874. Genannte Magdalena Sturm starb zu Mommenheim am 1. Oktober 1880. Zufolge Theilung der bestehenden Gütergemeinschaft von dem amt. Notar am 12. Mai 1882 wurde unter anderen Wertschaften auch obiges Besitzthum dem genannten Ehemann Eberle zugetheilt,
Eigenthum sofort, Genuß und Lasten vom 25. Dezember 1887 ab. Der Steigpreis ist zahlbar mit M 5000 sofort (…)
der Zuschlag erfolgte an Isaak Selten Kaufmann hier um dem Preis von 23.000 Mark. Genannter Isaac Selten erklärt für Maria Caroline Mertz Ehefrau des Spezereihändlers Theodor Lucht in Straßburg gesteigert zu haben
acp 794 (3 Q 30 509) f° 92-v n° 2897 du 17.11.

Natif de Borntin en Prusse, Théodore Lucht épouse le 24 janvier 1878 Marie Caroline Mertz à Auenheim en Bade alors qu’il est inspecteur des travaux aux fortifications de Kehl. La femme demande la séparation pour éviter que ses biens soient dilapidés par son mari devenu marchand épicier.
1886 (22.4.), Strasbourg 10 (214), Not. Frédéric Pierron
Liquidation nach Gütertrennung zwischen Eheleuten Theodor Lucht, Spezereihändler und Marie Caroline Mertz hier, ausgesprochen durch Urtheil hiesigen Landgerichts vom 3. März 1886.
Im Jahre 1886 Donnerstag den 22. April Nachmittags zwei Uhr zu Straßburg auf der Amtststube Judengasse N° 11 (…) ist erschienen Frau Marie Caroline Mertz, gewerblose Ehefrau des hier miterschienenen, sie hierzu ermechtigtenden Spezereihändlers Theodor Lucht, beisammen zu Straßburg wohnhaft, dieselbe erklärte,
Auf Grund Urtheils des kaiserlichen Landgerichts zu Straßburg, erste Civilkammer vom 3. März 1886, weither mittelst Urkunde des Gerichtsvollziehers Heidger hier vom 6. desselben Monats zug* und eine Ausfertigung hiervon unterm 27. des nämlichen Monats der klägerischen Ehefrau Luchs zum Zwecke der Zwangsvollstreckung ertheilt wurde, sie die Gütertrennung zwischen ihr und ihrem Ehegatten in Anbetracht dessen zerrütteten Vermögensverhältnisse ausgesprochen und seien sie behufs Auseinandersetzung ihrer Vermögensverhältnisse vor dem amtierenden Notar verwiesen worden (…)
Verehelichung der Frau Luchs und deren Eheeinbringen. Frau Luchs verehelichte sich mit ihrem Ehegatten Hrn Luchs der früher Bauaufseher bei der Fortifikation in Kehl war und jetzt Spezereihändler dahier ist am 24. Januar 1878 zu Auenheim in Baden. Ihr Eheeinbringen bestand außer ihrer Aus im Betrage von 2000 Mark und einer Summ baaren Geltes im Betrage vo 1000 Mark, weiter, weil in Ermanglung eines Ehevertrags auf Grund Artikels 1400 und folgende des badischen Landrechtes in der Gütergemeinschaft ge*ssen war hier nicht in Betracht kommt, * in folgenden Liegenschaften (…) in der Gemarkung Auenheim
acp 777 (3 Q 30 492) f° 5-v n° 375 du 28.4. – Verheirathung ohne Ehevertrag
Die Frau Lucht macht Ersatzforderung im Betrage von 630 M gelten für veräußerte Immobilien
Gütergemeinschaft. Mobilien und Waaren 2506, Passiv 4195
Die Ehefrau macht Ersatzforderung geltend 630 woher ihr Mobilien im Gesamtwerthe von 640 M zugewiesen worden

Hermann Albert Théodore Lucht meurt à l’âge de 80 ans
Décès, Strasbourg (n° 1888)
Strasbourg le 23 août 1922. Le directeur de l’hôpital civil a communiqué que Monsieur Hermann Albert Théodore Lucht, gendarme en retraite, époux divorcé de Marie Caroline Lucht née Merz, âgé de 80 ans 8 mois de religion protestante, demeurant à Strasbourg, 1 Place de l’Hôpital, né à Borntin (Prusse) fils de feu Ernest Lucht, tuilier, et de feue Charlotte Christine Louise née Kannenberg, demeurant en dernier lieu à Borntin, est décédé à Strasbourg à l’hôpital civil le 22 août de l’année 1922 à 13 heures 30 minutes (i 133)

Marie Caroline Mertz, femme du revendeur Théodore Lucht, vend la maison au rentier Guillaume Spitzbarth et à sa femme Nancy Filleux

1894 (8.3.) M° Loew
Verkauf durch Maria Carolina Mertz, Ehefrau von Theodor Lucht, Krämer hier
an Eheleute Wilhelm Spitzbarth, Rentner, und Nancy Filleux, hier
eines Wohnhauses Krutenaustraße N° 22 mit Erdgeschoß, drei Stockwerken, Zubehör, O 570, 571 mit 0,54 Aren Fläche
Erworben laut Zwangsversteigerung Allonas vom 11. November 1887. Besitz, Genuß und Lasten sofort. Preis M. 32.000. Hievon sind 16.000 Mark baar bezahlt
acp 884 (3 Q 30 599) f° 89-v n° 5548 du 12.3.

Natif de Strasbourg, Guillaume Charles Spitzbart revient dans sa ville natale après avoir séjourné en Suisse aux Brenets (près du Locle) et épousé Nancy Filleux, native de Concise dans le canton de Vaud
1859, Registre de population 600 MW 360 (1850 sqq) i 131
Spitzbarth Guillaume Charles, Strasbourg 26, hm, ferblantier, protest. français, (à Str depuis) derechef 15 7.b 59, (auparavant) Prenes
id. née Filleux, Nancy, Concise 35, fm, femme, ppt. produit & rendu
id. Amélie, Prenets (Suisse), 56 f, fille
Filleux née Desseine, Aimable Julie Adélaïde, Ornens, fb, sa belle mère
r. de la mésange 1
Charles Guillaume Spitzbart

Nancy Filleux meurt dans sa maison à la Krutenau le 23 mai 1901
Décès, Strasbourg (n° 1383)
Strassburg am 24. Mai 1901. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Privatier Karl Wilhelm Spitzbart, wohnhaft in Strassburg Krutenau 22, und zeigte an, daß seine Ehefrau Rosa Nancÿ geborene Filleux, 67 Jahre alt, evangelischer Religion, wohnhaft in Straßburg geboren zu Paris-Frankreich, Tochter des verstorbenen Zeichners Johann Heinrich Filleux, zuletzt in Poutry-Schweiz wohnhaft gewesen und dessen verstorbenen, Ehefrau Aimable Julie Adelheid Dessaine zuletzt in Straßburg wohnhaft gewesen, zu Strassburg am 23. Mai des Jahres 1901 Nachmittags um drei Uhr verstorben sei (i 108)

Guillaume Charles Spitzbart meurt dans la maison des diaconesses le 10 octobre 1911
Décès, Strasbourg (n° 2534)
Strassburg am 10. Oktober 1911. Die Oberin des Diakonissenhauses hierselbst hat mitgetheilt, daß der Rentner Karl Wilhelm Spitzbart, Wittwer von Nancÿ Spitzbart geborenen Filleux, 85 Jahr, 3 ½ Monaten evangelischer Religion, wohnhaft in Straßburg Krutenaustraße 22, geboren zu Straßburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Gottfried Spitzbart, Schlossermeister und Marie Elisabeth geborenen Boos, beide zuletzt in Straßburg wohnhaft, zu Straßburg in obengenannter Anstalt am 10. Oktober des Jahres 1911 vormittags um zehn Uhr verstorben sei (i 7)

La maison est inscrite au cadastre sous le nom d’Auguste Kræmer et Amélie Spitzbarth de 1902 à 1913. Natif de Bouxwiller, Auguste Kræmer épouse Amélie Spitzbarth en 1879.

Mariage, Strasbourg (n° 685) Strassburg am 30. December 1879. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Eisenbahnbureauassistent Julius Friderich August Kraemer, evangelischer Religion, geboren den 11. Januar 1853 zu Buchsweiler (Unter Elsass) wohnhaft zu Strassburg, Sohn des Handlungsreisenden Christian Heinrich August Kraemer und der Salomea gebornen Riehm, Eheleute wohnhaft zu Strassburg,
2. die Julie Amalie Mina Spitzbart, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 10. Februar des Jahres 1857 zu Les Brenets (Schweiz), wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Linierers Carl Wilhelm Spitzbart und der Rose Nancy gebornen Filleux, Eheleuthe wohnhaft zu Straßburg

Fichier domiciliaire (603 MW 469)
Kraemer, Rechnungs-Revisor, Eisenbahnbeamter Bureau Assistent
Kraemer August 11.1.53 Buchsweiler, (Religion) k. † 14.10.25
Fremd, Heimat
26.7.79 Bahnhofstr. 9, Kromer
Knoblochstraße 15, lt Eheschlßg
28.3.81 Züricherstr. 55, Spitzbartt
84 Fritzgasse 1, ltheb. be*
26.6.96 Krutenau 22, Spitzbarth
1.7.12, Kl. Metzgerstr. 5. Kraemer
4.6.25 rue Aubry et Rau 44, Kraemer
Frau, Julie Amalie Maria Spitzbarth, 10.2.57, Le Brenets (Schweiz) † 25.4.25
Kind, Friederike Nancy Amata 13.1.81 Strassburg, † 31/1.82
August Ernst 21/4.84 Strassburg
Karl Robert 26.8.87, dto

Annuaire d’adresses
1903 (p. 208) Krämer, August, Eisenb.-Sekretär, Krutenaustr. 22
1905 (p. 212) idem, 1907 (p. 221) idem, 1909 (p. 239) idem, 1911 (p. 245) idem
1912 (p. 246) Krämer, August, Rechn.-Revisor, Krutenaustr. 22
1914 (p. 256) Krämer, August, Rechn.-Revisor, Kl. Metzgerstr. 5

Le propriétaire suivant est le comptable Victor Heitz. Fils du tailleur Jean Michel Heitz de Strasbourg, il épouse en 1885 Barbe Wilhelmine Rey, fille du menuisier Jean André Rey. Tous deux reconnaissent Marthe Jeanne lors de leur mariage

Mariage, Strasbourg (n° 563)
Straßburg am 12. September 1885. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Handlungsgehülfe Carl Viktor Heitz, evangelischer Religion, geboren den 9. October des Jahrs 1854 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Schneiders Johann Michael Heitz, zuletzt wohnhaft zu Straßburg und der Dorothea Wendling, wohnhaft zu Straßburg
2. die Barbara Wilhelmine Rey, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 20. Februar des Jahres 1848 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg Tochter des Schreiners Johann Andreas Rey und dessen Ehefrau Sophie Walder, beide wohnhaft Zu Straßburg
Die Eheleute erklären, daß sie sich als Vater und Mutter bekennen von Martha Johanna Rey, geboren zu Strassburg den 27. März 1879 (i 31)

Marthe Jeanne Heitz épouse en 1904 le commerçant Léon Brunstein, natif de Ribeauvillé et veuf de Joséphine Caroline Werner

Mariage, Strasbourg (n° 670)
Straßburg am 4. Juli 1904. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Kaufmann Leo Brunstein, Wittwer von Josephine Karoline Werner, katholischer Religion, geboren den 24. Juli des Jahrs 1861 zu Rappoltsweiler (Ober-Elsass) wohnhaft zu Straßburg Züricherstraße 9, Sohn des verstorbenen Schlossers Joseph Brunstein zuletzt wohnhaft in Colmar (Ober-Elsass) und seiner verstorbenen Ehefrau Katharina gebornen Ohnet zuletzt in Rappoltsweiler
2. die Martha Johanna Heitz, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren am 27. März des Jahres 1879 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Dielengasse 2, Tochter des Buchhalters Karl Viktor Heitz und seiner Ehefrau Barbara Wilhelmine gebornen Rey, beide wohnhaft Zu Straßburg (i 175)

Marthe Jeanne Heitz se remarie en 1927 avec Jean Nicolas Wilmouth, veuf de Anne Marie Stern

Mariage, Strasbourg n° 1588.
Le 17 novembre 1927 à dix-sept heures (…) ont comparu publiquement en la maison commune Jean Nicolas Wilmouth, rentier, veuf de Anne Marie Stern depuis le 8 avril 1923, né à Folkling (Moselle) le 20 octobre 1861, 66 ans, domicilié à Dillingen (Sarre) 53 Triererstrasse, fils de Guillaume Wilmouth et de Catherine Gouckelmous, époux décédés d’une part, et Marthe Jeanne Heitz, sans profession, veuve de Léon Brunstein depuis le 2 janvier 1924, née à Strasbourg le 27 mars 1879, 48 ans, domiciliée à Strasbourg, deux rue des Planches, fille de Charles Victor Heitz et de Barbe Wilhelmine Rey, époux décédés, d’autre part, aucune opposition n’existant. Les futurs époux déclarent qu’un contrat de mariage a été reçu le 17 novembre 1927 par maître Schwartz, notaire à Strasbourg



15, rue Kageneck


Rue Kageneck n° 15 – I 306 (Blondel), P 55 puis P 202 – Nouvelle parcelle (1874) section 51 n° 47 (cadastre)

Maître d’ouvrage et entrepreneur, Pierre Matter, 1874


Façade (juillet 2012) – Etages (juin 2023)

Jean Bechtold qui a été exproprié de sa maison sise entre la Porte Blanche et la porte de Cronenbourg pour faire place aux fortifications est autorisé en 1685 à en construire une nouvelle sur un terrain au Marais Kageneck. Il y adjoint en 1688 un terrain de 655 pieds carrés entre sa maison et la voisine pour servir de jardin. Les préposés autorisent en 1723 le tailleur Jean Stadelmann à enclore un terrain de 250 pieds carrés pour remplacer le jardin qui a servi à construire les nouvelles casernes. D’après l’estimation de 1737, la maison comprend un logement au rez-de-chaussée et un autre à l’étage. Les ayants droit de Jean Stadelmann conservent jusqu’en 1861 la maison qui appartient depuis 1747 à la veuve de Jean Stadelmann fils, remariée avec le tailleur Jean Conrad Wirth. Deux des enfants de Jean Conrad Wirth se partagent la maison, l’un recevant le logement du rez-de-chaussée et l’autre celui de l’étage. Le maire cède en 1819 une bande de terrain communal.


Plan relief, 1727 (Musée historique). La maison est au milieu de l’image, séparée par une rue de l’extrémité de la caserne Kageneck. Au premier plan, l’enclos Saint-Marc
Même endroit, plan Blondel (1765, exemplaire coté 1 L Plan 5, ADBR)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 12, plan, cour B (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (b) : fenêtre, porte puis deux fenêtres au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à l’étage, toiture à deux lucarnes. Le pignon orienté vers l’ouest comprend trois petites ouvertures. La cour B représente l’arrière (1-6) de la façade, un petit bâtiment en forme de remise (2-3-4) se trouve à l’angle sud-ouest .
La maison porte d’abord le n° 63 (1784-1857) puis le n° 7.


Plan du terrain acquis par Pierre Matter en 1873 (acte 1009, M° Lauterbach, ADBR)
Coupe du bâtiment à construire, 1874 – Transformation du bâtiment arrière, 1901 – Ajout du toit vitré, 1912 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le tonnelier et aubergiste Louis Petri achète la maison en 1861. Frédéric Mehl lui cède en 1862 une partie de son pignon. Louis Petri agrandit la maison dont le revenu passe de 40 à 55 francs et construit un nouveau bâtiment d’un revenu de 78 francs en 1862. Sa veuve est expropriée par jugement du tribunal civil en date du 7 mai 1872. Le maire vend une partie du terrain exproprié et de l’ancienne rue à Daniel Ruhlmann. L’entrepreneur de construction Pierre Matter lui achète en 1873 un terrain rectangulaire sur lequel il construit en 1874 une maison en maçonnerie d’une hauteur de 13,83 mètres, comprenant une cave voûtée, un rez-de-chaussée et trois étages. Joseph Schellenbach charge en 1901 l’entrepreneur Emile Matter, ancien propriétaire, de transformer le rez-de-chaussée du bâtiment arrière. La fabrique de Conrad Fiedler (cuir à usage technique) y est installée en 1902. La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière reliés par un bâtiment latéral, tous à trois étages. Jean Sœnnichsen (fournitures électrotechniques) fait couvrir en 1912 la cour d’un toit vitré à hauteur du premier étage pour aménager un local d’emballage. Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien le 25 septembre 1944. Paul Heisserer y a son garage automobile de 1933 à 1964. La société civile immobilière Kageneck charge en 2003 l’atelier d’architecture Triarc de réaménager les logements dans le bâtiment latéral et le bâtiment arrière ; les travaux ont lieu en 2004.




Bâtiment avant en 2003 et transformations projetées
Bâtiment arrière en 2003 et transformations projetées
Façade sur cour en 2003 et transformations projetées
(dessins de l’atelier d’architecture Triarc, dossier de la Police du Bâtiment)

novembre 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1685 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj) ou expropriation forcée (exf). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Ville de Strasbourg
1685 v Jean Bechtold, journalier, et (1653) Marguerite Tugend puis (1680) Ursule Lutz, d’abord (1653) femme du jardinier Michel Roth – luthériens
1692 h Michel Ohl le jeune fils de Jean, journalier, et (1684) Anne Ursule Roth, remariée (1698) avec le journalier Jean Schæffer – luthériens
1704 v Jean Stadelmann, tailleur, et (1698) Marie Elisabeth Gürtler, (1699) Susanne Marguerite Hœltzel, d’abord (1689) femme du tailleur Jean Reiff, puis (1701) Susanne Salomé Lickler – luthériens
1740 h Jean Stadelmann, tailleur, et (1739) Marguerite Elisabeth Rockenbach puis (1745) Marie Elisabeth Kirchmeyer – luthériens
1747 h Jean Conrad Wirth, tailleur, et (1749) Marie Elisabeth Kirchmeyer veuve de Jean Stadelmann – luthériens
puis les enfants Marie Elisabeth Wirth, et (1790) François Adam Ehringer – luthérienne et catholique
Marguerite Salomé Wirth, et (1778) Georges Adam Peter, laveur de toile – luthérienne et catholique
Jean Conrad Wirth, tailleur, et (1781) Marie Dorothée Ehrsam
1795 h (pour moitié) Marguerite Salomé Wirth, et (1778) Georges Adam Peter, laveur de toile – luthérienne et catholique
Jean Conrad Wirth, tailleur, et (1781) Marie Dorothée Ehrsam
1815 v Marguerite Dorothée Wirth et (1818) Jean Geoffroi Beetz, tonnelier
Marie Salomé Wirth († 1860)
1847 v Marie Salomé Wirth († 1860)
1861 v Louis Petri, tonnelier et aubergiste, et (1834) Christine Diemer puis (1857) Anne Madeleine Loyson, veuve de Sébastien Alexandre Steinheuffel
1872 exf Ville de Strasbourg
1872 v Daniel Ruhlmann
1873 v Pierre Matter, maçon, et (1856) Thérèse Stiegler
1898* h Emile (Emile Pierre) Matter, entrepreneur de construction, et (1891) Elise Reeb
1901* v Joseph Schellenbach, ouvrier en fer, et (1879) Sophie Fischer
1914* v Jean Johannsen Sœnnichsen, électrotechnicien, et (v. 1893) Anne Véronique Fuchs
1937 h Sophie (Eléonore) Sœnnichsen, enseignante, femme (1937) du juge d’instruction Henri Molinier

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 225 livres en 1737

(1765, Liste Blondel) I 306, Conrad Würdt
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) non renseigné
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 55, Betz, (Jean Geoffroi), journalier (baquetier) – maison, sol, jardin – 1,3 are

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 46-v
Le journalier Jean Bechtold doit 5 sols pour le terrain sur lequel il a construit sa maison. Il doit en outre 10 sols pour un terrain enclos à côté de la maison. Les loyers passent ensuite à Jean Michel Ohl le jeune fils de Jean puis à Jean Stadelmann

Hannß Bechtoldt der Tagner, zinnßt Jährlich von einem platz im Kageneckerbruch, zwischen H. XV. Johann Heinrich Metzgern, und H. Johann Georg Metzgers Erben, darauff er ein hauß gebawen, vff Michaelis 1686. i.mo, 5 ß
Protocoll: 1685. p. 70. NB. ad dies vitæ ist 33. schuhe lang 22 schuhe breit also 6726 quad: schhe groß
Jetzt Michael Ohl Jun: hanssen Sohns W.
Jetzt Johannes Stadelmann der Schneider, J. 531
([biffé] herr XV.er von fridolßh.) J. 275
(Quittungen, 1687, 1688)

Er soll ferner von einem eingezäunten platz an obgemelttem hauß, vff Michaelis 1689. primo, 668 q.schu groß, 10 ß
(Quittungen, 1689-1741)
Neuzb. fol 29

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 531-v
Jean Stadelmann doit 1 sol par an pour un terrain proche des nouvelles casernes du Marais Kageneck

Johannes Stadelmann der Schneider, Soll von einem 250. quadrat schuh Großen Allmendplätzlein an Seiner ohnfern der newen Cazern im Kageneckerbruch liegenden wohnung Jahrs auf Martini und l. Prot: de 1723. fol: 217. 1724. I.mo, 1 ß
(Quittungen, 1724-1741)
Neuzb fol 29

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 29
Loyers reportés dans le registre suivant. Le contribuable est ensuite Jean Conrad Würth

Joh: Conrad Würth
altzb 46.b
Johann Stadelmann Zinnßt Jährlich von einem platz im Kagenecker bruch worauff ein Hauß gebauen worden, auff Michaelis (id est 29. sept.) 5 ß
alzb 531.b
Ferner von einem 250. quadrat schuh großen allmend plätzlein an seiner ohnfern der neuen Cazernen im Kagenecker bruch liegenden wohnung auff Martini (id est 11. Nov.) 1 ß
8 vendemiaire
(Quittungen 1740-an 10)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1685, Préposés au bâtiment (VII 1371)
Jean Bechtold a été exproprié de sa maison pour faire place aux fortifications. Il propose d’en construire une nouvelle sur un terrain au Marais Kageneck. Les préposés donnent leur accord moyennant un loyer annuel de 15 sols ramenés à 10. Jean Bechtold déclare qu’il est injuste qu’il doive un loyer alors que l’ancien terrain a été exproprié. Les préposés réduisent le loyer à 5 sols jusqu’à sa mort. Les préposés refusent en octobre de la même année d’adjoindre gratuitement au précédent un petit terrain de 30 pieds sur 22.

(f° 67-v) Donnerstags den 16. Augusti – Hanß Bechtoldt
Weilen auch Hanß Bechtoldt der Gartner sein hauß beÿ dem Weißen thurn, Wegen der fortification daselbsten abbrechen muß, und er deßwegen umb einen anderen platz angehalten, dahin er sein hauß setzen Könne, alß hat mann auff sein angeben augenschein eingenommen in dem Kageneckerbruch, hinder St. Marx Gartten, beÿ Weÿl. H. Hannß Georg Metzgers, Holtzhändlers und E. Ehrs. Großen Raths geweßenen beÿsitzers sel. Erben daselbsten stehender behausung, woselbst er sein haus Zusetzen gesinnet were. erk. Bedacht.

(f° 69) Dienstags den 21. Augusti – Hanß Bechtoldt
der länge 33. schuh, und inn der breitte 22. schuh, deme ist anstatt deß besichtigten platzes ein anderer vorgeschlagen worden, Zwischen H XV. Johann Heinrich Metzgers, und H Johann Georg Metzgers seel. behaußung daselbsten, oberhalb dem vorgeschlagenen platz, welcher 65. schuh breit ist, und ihme auch Gefallen, alß mann ihme aber anfänglich 15. ß und endlich nur 10 ß. bodenzinß davon gefordert, gienge er davon, und erklärte sich, et Könne Keinen bodenzinß geben weilen der König ihme seinen platz auch genommen.

(f° 70) Donnerstags den 23. Augusti – Hanß Bechtoldt
Hanß Bechtoldt der Tagner, bittet nochmahlen innständig, ihme den begehrten platz in dem Kageneckerbruch gratis Zukommen Zulaßen, weilen er den seinigen auch verlohren, beziehet sich darbeÿ vff H Amstr. Würtz und H XV. Rucken seinen Oberherren.
Erkandt, soll wegen seines erlitteten verlusts und armuth Jährlich 5. ß boden Zinnß Geben, Jedoch nun ad dies vitæ, nach dießen Bechtoldts Absterben aber soll der Zinnß wider Gesteigert Werden.

(f° 82) Dienstags den 2. Octobris – Hanß Bechtoldt
Hanß Bechtoldt der Tagner haltet an, ihne Zuerlauben, daß er ein plätzlein an seinem hauß im grünen bruch so des Werckmeisters bericht nach etwann 30 schuh lang, und 22. schuh breit sein möchte, einzuzäunen und Zwar gratis. Erk. begehren abgeleint.

1688, Préposés au bâtiment (VII 1373)
Les préposés autorisent Jean Bechtold à enclore un terrain de 655 pieds carrés entre sa maison et la voisine, moyennant un loyer annuel de 10 sols

(f° 65-v) Mittwoch den 17. dito [Novembris], augenschein eingenommen – Hannß Bechtoldt
3. Augenschein eingenommen beÿ Hannß Bechtoldts behaußung im Kagenecker bruch, allwo er verlangt, einen lehren platz, so Zwahr niemandt nichts nutz ist, und zwischen seinem und seines nachbauren hauß ligt, und ins gesampt 655 schuh 4. Zoll inn das gevierdte haltet, mit einer diehenwandt einuzäunen. Erk. bedacht.

(f° 67-v) Montags den 22. Novembris – Hannß Bechtoldt
Hannß Bechtoldten dem garttner ist erlaubt worden, den begehrten platz an seinem hauß inn dem Kageneckerbruch mit einer diehlenwandt einzuzäunen, und soll Jährlichen vff Michaelis 10. ß d bodenzinß davon geben

1723, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Les préposés autorisent le tailleur Jean Stadelmann à enclore un terrain de 250 pieds carrés pour remplacer le jardin qui a servi à construire les nouvelles casernes

(f° 217-v) Dienstags den 16. 9.bris 1723. – Johannes Stadelmann pt° Allmendts
Johannes Stadelmann, der Schneider, ersucht Mghhn unterth. weilen das an Seiner beÿ der newerbawten Steinern Cazernen liegenden wohnung gehabtes Gärtlein weg gekommen, Ihme ein Klein nahe dabeÿ gelegenes und in allem 250. quadrat schuh großes allmend plätzlein an deßen stelle, vmb die verzinßung, möchte überlaßen werden, Erk. willfahrt, vnd solle Er Jährlichen davon 1 ß d. bodenzinß davon Zu geben schuldig sein, welches Er übernommen.

Description de la maison

  • 1737 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée un petit poêle, chambre, cuisine et vestibule, à l’étage aussi un petit poêle, chambre, cuisine, vestibule et chambre à soldats, le pignon est clos en lattes, le comble a une simple couverture en tuiles plates, le tout estimé avec la cave, la cour, appartenances et dépendances à 450 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du marais Kageneck

nouveau N° / ancien N° : 16 / 63
Vürth
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 folio 74 case 4

Betz, Jean Geoffroy baquetier

P 55, sol, maison, avec cour et Jardin, rue Kageneck N° 63
Contenance : 1,30
Revenu total : 40,68 (40 et 0,68)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 168 case 1

Bentz, Jean Geoffroi, baquetier
1862 Petri, Louis, tonnelier

P 55, maison, sol, cour, rue Kageneck N° 7
Contenance : 1,30
Revenu total : 40,68 (40 et 0,68)
Folio de provenance : (74)
Folio de destination : 168
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865 – sol 1875 Zum Weg
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus :
1865, Augmentations – Petri Louis f° 168, P 55.p, maison, revenu 55, addition de construction, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
id. P 55.p, maison, revenu 78, nouvelle construction, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Petri Louis f° 168, P 55, maison, revenu 40, addition de construction en 1862, supp. en 1865, voir les augmentations

P 55.p, maison, rue Kageneck N° 7
Revenu : 55
P 55.p, maison, rue Kageneck N° 2 bis
Revenu : 78
Revenu total : 133,68 (133 et 0,68)
Folio de provenance : 168, add. de const.
Folio de destination : theilweise zerstört
Année d’entrée : 1865
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4
1871, Petri Louis f° 168, P 55, revenu 133 (Maisons détruites pendant le blocus)

P 55, Haus
Revenu total : 111,68 (111 et 0,68)
Folio de provenance : 168
Folio de destination : theilweise zerstört, Abbruch
Année d’entrée : 1871
Année de sortie : 1875

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 184 case 2

Matter Peter
Subst. 98/99 Matter Emil, Bauunternehmer
1901 Schellenbach Joseph, Schlosser, und Ehefrau Sophie geb. Fischer in Gütergemeinschaft

P 202, Hofraum, Haus, Kageneckergasse 15
Contenance : 3,60
Revenu total : 584,87 (583 et 1,87)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 20

Cadastre allemand, registre 31 p. 188 case 5

Parcelle, section 51 n° 47 – autrefois P 202
Canton : Kageneckergasse Hs N° 15
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 3,60
Revenu : 3700 – 4900 – 5200
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1937), compte 3305
Schellenbach Josef u. Ehefr.
1913 Schellenbach Joseph und Ehefr. Sofie geb. Fischer
1914 Sönnichsen Hans Kaufmann u. Ehefr. geb. Fuchs
1923 Soennichsen Hans Jean, rentier, veuve née Fuchs
rayé 1937

(Propriétaire à partir de l’exercice 1937), compte 5837
Sönnichsen Sophie Eléonore
(3891)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton I, Rue 13 Rue du Kageneck, p. 34

63
Pr. Würth, M. Elisab. V° – Tailleurs
loc. Peter, Georges Adam, fausthammer – Moresse
loc. Guimar, Jean, journalier – Manant

Registres de population

(1795) 1° section, Rue de Kageneck N° 63 (registre 600 MW 1) – légende

Andrés Albrecht, 47, Maçon, Landau, 1782
Conrad Wirth, 45, Tailleur, Strasb
Dorothé Wirth, 41, Sa femme, id
Conrad Wirth, 12, Son fils, id

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kageneckerstrasse (Seite 71)

(Haus Nr.) 15
Stiegler, Generalagentur. 0
Weil, Kaufmann. 1
Stein, Kaufmann. 2
Merz, Generalagent. 3
Schulz, Krankenpflegerin. 3
Schellenbach, Schloss. E H 0
Fiedler, Wagen- u. Pferdedeckenfabrik.H 0
Bähl, Schutzmann. H 1
Gasser, Strassenbahn-Schaffner. H 1
Moschler, Str.-Schaffn. H 2
Roth, Schmied. H 2
Kast, Sattler. H 3
Schmittbiel, Wwe. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 937 W 4)

15 rue Kageneck (1874-1994)

Le propriétaire Matter demande en 1874 l’autorisation de construire une maison en maçonnerie comprenant une cave voûtée, un rez-de-chaussée et trois étages (hauteur de 13,83 mètres). Le propriétaire Schellenbach charge en 1901 l’entrepreneur E. Matter de transformer le rez-de-chaussée du bâtiment arrière.
Le locataire Jean Sœnnichsen (fournitures électrotechniques) fait couvrir en 1912 la cour d’un toit vitré à hauteur du premier étage pour aménager un local d’emballage. La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière reliés par un bâtiment latéral, tous à trois étages. Le rez-de-chaussée sert de local commercial à la maison Sœnnicher, le premier étage est occupé par un commerce de draps, les deuxième et troisième étages sont habités. Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien le 25 septembre 1944.

1893, couvreur en ardoises Jacques Wolf
1899, Ernest Louy, marchand
1901, G. et E. Stein
1902, fabrique Conrad Fiedler (cuir à usage technique et articles en caoutchouc)
1906, Jean Sœnnichsen (fournitures électrotechniques)
1933-1964, garage Paul Heisserer
1994, société Riss-Biechel (peinture, tapisserie et revêtement de sol)

Sommaire
  • 1874 – Le propriétaire Matter demande l’autorisation de construire sur son terrain (12 mètres de long) entre Haussmann et Billier une maison comprenant une cave voûtée, un rez-de-chaussée et trois étages. Coupe en marge – Rapport de l’agent voyer, la construction sera en maçonnerie, la façade aura une hauteur de 13,83 mètres
  • 1890 – Le maire notifie l’entrepreneur Matter de régler les droits pour avoir fait un raccord aux canalisations (15, rue Kageneck)
  • 1892 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Matter l’autorisation de faire une prise pour environ 40 becs au 15, rue Kageneck – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1896.
  • 1893 – Le couvreur en ardoises Jacques Wolf demande l’autorisation de poser une petite enseigne perpendiculaire ovale – Autorisation – L’enseigne est posée, mai 1893.
  • 1899 – Ernest Louy demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire– Autorisation – L’enseigne est posée, octobre 1899.
  • 1901 (mai) – L’entrepreneur E. Matter (à l’angle du boulevard de Schirmeck – ensuite boulevard de Lyon – et de la rue de La Broque) demande au nom de Schellenbach l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée du bâtiment arrière– Autorisation – Travaux terminés, juillet 1901 – Dessins
  • 1901 (juillet) – Le maître maçon J. Schellenbach demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, septembre 1901.
  • 1901 (octobre) – G. et E. Stein demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier 1902.
  • 1902 – Conrad Fiedler (cuir à usage technique et articles en caoutchouc, bureaux et entrepôt 15, rue de Cronenbourg, ensuite rue du Faubourg de Saverne, fabrique 15, rue Kageneck) demande au commissaire de police et au maire l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. – Autorisation – L’enseigne est posée, mai 1902.
  • 1906 – Jean Sœnnichsen (fournitures électrotechniques, Hans Sönnichsen, Elektrotechnische Bedarfsartikel) demande l’autorisation de poser une ligne téléphonique entre son local commercial 15, rue Kageneck et son domicile 6, rue Kuhn – La Société des tramways strasbourgeois donne son accord assorti de conditions – Autorisation
  • 1907 – Jean Sœnnichsen demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (libellé, Hans Sönnichsen, Elektrotechnische Bedarfsartikel) – Autorisation – L’enseigne est posée, juin 1907.
  • 1912 – Jean Sœnnichsen demande l’autorisation de poser quatre enseignes plates et une enseigne perpendiculaire lumineuse – Autorisation – Les objets sont posés, décembre 1912. – Dessins
    1913 – La Police du Bâtiment constate que Jean Sœnnichsen a posé deux lampes sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1912 (juin) – Jean Sœnnichsen qui est locataire d’une grande partie de la maison, dont d’anciens appartements, demande l’autorisation de couvrir la cour d’un toit vitré à hauteur du premier étage, sauf deux à trois mètres à l’avant de la cour, pour aménager un local d’emballage. Croquis – La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière reliés par un bâtiment latéral, tous à trois étages. Le rez-de-chaussée sert de local commercial à la maison Sœnnicher, le premier étage est occupé par un commerce de draps, les deuxième et troisième étages sont habités. Le rez-de-chaussée du bâtiment arrière et du bâtiment latéral sert d’entrepôt. – La Police du Bâtiment accorde une autorisation exceptionnelle et révocable, à condition que trois mètres de cour ne soient pas couverts et que le bâtiment arrière ne serve plus d’habitation
    1912 (décembre) – L’entrepreneur Emile Matter (3, rue de La Broque) demande l’autorisation correspondante – Autorisation – Dessin (élévation et plan), calcul statique – Travaux terminés, octobre 1913. – Le permis d’occupation est délivré, novembre 1913.
  • 1915 – Ch. Dick (16, rue de Molsheim) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord – Le ravalement est terminé, juillet – Le propriétaire Sœnnichsen règle les droits pour Ch. Dick qui est parti à l’armée.
  • 1915 – Commission des logements militaires, remarques en dix points
    1932 – Plainte du locataire Szymonski (chambre mansardée au quatrième étage). La Police du Bâtiment estime que la plainte n’est pas fondée. Elle demande suite à sa visite à l’administrateur du bâtiment, Eugène Heymann et fils, de faire divers travaux – Travaux terminés, juin 1932.
  • 1933 – Th. Bischoff, ancien architecte à la mairie, signale qu’un locataire jette ses déchets dans la cour par la fenêtre garnie de barreaux. Il propose de garnir la fenêtre d’un treillis. – La Police du Bâtiment déclare n’être pas compétente, d’autant moins qu’il faudrait établir si les fenêtres sont des ouvertures de pure tolérance.
    1933 – Le Service d’hygiène a été averti que les cabinets d’aisance sont bouchés – Les cabinets ont été réparés.
  • 1933 – La Police du Bâtiment constate que le garagiste Paul Heisserer a posé une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1935 – La locataire Marie Gross se plaint de n’avoir plus d’eau et que le cabinet d’aisance est bouché. La Police du Bâtiment constate que la plainte relative à l’eau n’est pas fondée mais que le cabinet commun est en mauvais état. – Le maire écrit au propriétaire, Anne Sœnnichsen, demeurant 11, rue du Parc à la Robertsau. Mme Sœnnichsen (20-a rue de Liepvre au Neudorf) transmet la facture des réparations.
  • 1938 – Le garagiste Paul Heisserer demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires (libellés, Auto, Occasion) – Autorisation – Dessin
  • 1945 – Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien le 25 septembre 1944. Certificat de sinistré accordé à Joséphine Jost (quatrième étage) et à Adolphe Heitz
  • 1948 – La Police du Bâtiment constate que Paul Heisserer (voitures d’occasion) a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation. Paul Heisserer déclare qu’il a remis en place l’enseigne d’avant guerre.
  • 1951 – L’entreprise de crépissage Roger Tomat (86, route de Colmar au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – L’échafaudage est enlevé, août 1951.
  • 1962 – Paul Heisserer (Auto-moderne) demande à la Police du Bâtiment d’examiner la cheminée non réglementaire dans son garage. Il s’agit d’un tuyau métallique proche du plafond. Le gérant de l’immeuble (Muller, 2 place du Vieux-Marché-aux-Vins) promet de faire prolonger la cheminée. – Travaux terminés, décembre 1962.
  • 1964 – Paul Heisserer déclare avoir cessé son activité (et retiré son enseigne)
  • 1993 – La société de gérance SEGESCA met en demeure les propriétaires en indivision (Libs, Rœsch et Sachs) de l’immeuble voisin n° 17 de faire réparer la gouttière. Elle constate aussi que la société qui a posé les boîtes à lettres a fait un trou de 40 centimètre sur 40 sommairement rebouché. – Le maire répond que les litiges entre propriétaires ne sont pas de sa compétence.
  • 1994 – La société Riss-Biechel (peinture, tapisserie et revêtement de sol) demande l’autorisation de faire poser une enseigne par Bernabé (Styl color, 224, route de la Wantzenau à la Robertsau) – Dessin – Photographies – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet 1994.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1624 W 123)

15, rue Kageneck (extension de logements collectifs, 2003-2005)

La société civile immobilière Kageneck charge en 2003 l’atelier d’architecture Triarc de réaménager les logements dans le bâtiment latéral et le bâtiment arrière. Les travaux ont lieu en 2004.

Sommaire
  • 2003 (mars) – La société civile immobilière Kageneck pour laquelle agit la société de gérance Segesca (6, rue du Noyer) demande l’autorisation de modifier des logements (section 51 parcelle 49) dans le bâtiment latéral et le bâtiment arrière.
    Les travaux commencés en janvier 2004 touchent à leur fin à l’automne 2004, ils sont terminés en mars 2005.
    L’atelier d’architecture Triarc (16, rue de Bâle au Neudorf) fournit le calcul des surfaces (rez-de-chaussée premier, deuxième et troisième étages, combles) pour le bâtiment avant, le bâtiment latéral et le bâtiment arrière, total de la surface hors œuvre brute 1325,75 m², surface hors œuvre nette 1018,27 m²) – Dessins
    Le bâtiment arrière à rénover comprend deux appartements de trois pièces au premier étage, idem au deuxième étage, trois appartements de deux pièces au troisième étage.
    2003 (mai) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au changement de destination (aménagement des combles)
    2003 (avril) – Rapport du Service départemental d’incendie et de secours
    2003 (juin) – Arrêté portant permis de construire
    2003 (décembre) – Déclaration d’ouverture de chantier
    Décompte des droits de voirie adressé aux établissements Casale (101, avenue du Général de Gaulle à Eckbolsheim)

Autres dossiers
1601 W 489 – 15, rue Kageneck : ADS-PD-48203V0026. Annexe – 2003/2004
1573 W 255 – 15, rue Kageneck : ADS-DT-48203V0016. Ravalement – 2003/2003


Relevé d’actes

La Ville cède en 1685 au jardinier Jean Bechtold le terrain sis au Marais Kageneck (voir plus haut les Préposés au bâtiment)

Fils du journalier Ulrich Bechtold, le journalier Jean Bechtold épouse en 1653 Marguerite, fille du journalier Jean Tugend.
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 128 n° 1)
1653. Hans Bechtoldt der taglöhner Ulrich Bechtoldt tagners sohn, J. Margreth Hanß Tugendts s. taglöhners tochter. 10 Jan. Zu Aurelien (i 67)

Jean Bechtold se remarie en 1680 avec Ursule, veuve du jardinier Michel Roth l’aîné, après avoir passé un contrat de mariage le 24 janvier 1680 devant le notaire Jean Thomas Tromer (voir l’inventaire ci-dessous)
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 186)
1680. Mittwoch den 19. Februarii. St. Aurelien. Hans Bechtoldt der Tagner vndt Anna Ursula, Michel Rothen des Altern Gartners witwe (i 96)

Michel Roth épouse en 1653 Anne Ursule, fille de Georges Lutz
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 133 n° 5)
1653. Michel Roth der Gartner, vnd Jfr Anna Ursula Georg Lutzen tochter. Mont. d. 26. April Zu St. Aurel. (i 69)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Bechtold à se marier
1680 Conseillers et XXI (1 R 163)
(p. 176) Sambstag den 3. Julÿ 1680 – Johannes Bechtold umb erlaubnuß Zu heürathen.
Johannes Bechtold der Musquetierer prod. per p. Kast unterth. bitten mit Beÿl: A. B. et C. pr* uxor S *end. Erkandt willfahrt. H. XV. Starck vnd H Züttelin

Le jardinier Jean Bechtold hypothèque sa maison sise entre la Porte Blanche et la porte de Cronenbourg. La mention marginale porte que l’hypothèque sur la maison expropriée pour la réunir aux fortifications est reportée sur la maison au Marais Kageneck.

1676 (22. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 244
Hannß Bechtold Gartner Vnderwagner
in gegensein deß Ehrenvest- und weÿsen herrn Daniel Voltzen E.E. Großen Rhats beÿsitzers -schuldig seÿe 25. lb
unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhier in der Vorstatt underwagner zwischen dem Weißenthurn und Cronenburger thor, hinder dem bollwerckh geg. dem thurn, einseit neben Daniel Wilden, anderseit neben diebold Räubel, hinden uff g. Wilden stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen hieringemelten Schuldner hat in gegensein deß Creditoris bekannt, daß Er denselben über die hierin verschriebene 50. fl. ferner 50. fl. Zu erbauung nachbeschriebener behaußung und also in summa 100. fl. schuldig seÿe (…) und dieweilen die hierin hypoth: behaußung in die fortification gekommen, alß will der Debitor den Creditori anietzo in Spe: caviren mit einer behaußung sambt dero hoffstatt und allen gebäu, begriffen, Recht. und Gerechtigkeit. allhier in der Vorstatt im Kagenecker bruch gegen St: Marx Garten gerings herumb uff den allmend stoßend gelegen, davon gehen Jahrs 5. fl. Allmend Gelt gemeiner Statt sonst. ledig eÿg. Actum den 15. Jan: 1686

Anne Ursule Lutz meurt en 1698 en délaissant deux enfants de son premier mariage avec Michel Roth. L’inventaire est dressé dans une maison de location au Marais Kageneck. La succession s’élève à 54 livres.
1698 (24.2.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 10) n° 294
Inventarium über Weÿland der Tugendsahmen Annæ Ursulæ gebohrner Lutzin weÿland deß Ehrsam und bescheidenen Hanß Bechtoldts geweßenen tagners und burgers Zue Straßburg hinterbliebener Wittib nunmehr seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1698. – nach ihrem Montags den 17.ten Februarÿ dießes 1698.sten Jahres beschehenen tödlichen ableiben hinder ihro Zeitlichen verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsam vnd bescheidenen Georg Rothen Gartners vnderwagnern vnd burgers Zue Straßburg, vor sich selbsten und der tugendsamen Annæ Ursulæ Röthin, weÿland deß Ehrsam vnd bescheidenen Michael ohlen hanßen Sohns geweßenen tagners und burgers alda hinterbliebener wittiben mit beÿstand deß Ehrsamen vnd bescheidenen diebold Schäffers des ältern, tagners vnd burgers Zu Straßburg, alß ahne statt Georg Rothen vorgedacht deß rechten: Zu dießem geschäfft erbettenen theÿlvogts, der abgeleibten seeligen in Erster Ehe mit weÿland dem Ehrsam vnd bescheidenen Michael Rothen geweßenen Gartners vnderwagnern vnd burgern alhie, ehelich erzeugten Sohns und dochtern vnd nunmehro deroselben ab intestato nechsten Erben (…) Actum in Straßburg den 24.ten Februarÿ Anno 1698.
Haußrath So sich in Einer in der Statt Straßburg Vorstatt vnder wagnern im Kagenecker bruch gelegener von der abgeleibten seeligen lehnungsweiße bewohnenden behaußung, als volgt befunden
Auff der bühnen, Inn der Kuechen, Inn der Stuben, Inn der Stub Kammer
Extractum auß der Zwüschen Hanß Bechtolden dem Tagner vnd Annæ Ursulæ Lutzin beeden Eheleuthen vnd burgern Zu Straßburg durch weÿl. H Notm Johann Thoman Tromern auffgerichtet vnd den 24. Januarÿ Anno 1680. datirten Eheberedung
Forma Hujus Inventarÿ, Haußrath 15, Guldine Ring 3, Baarschafft 35 lb, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 54 lb

Anne Ursule Lutz veuve de Jean Bechtold vend la maison au journalier Michel Ohl fils de Jean (son gendre)

1692 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 275
Anna Ursula Luzin weÿl. Hannß Bechtolds gewesenen Taglöhners seel. hinterlaßene Wittib mit beÿstand Georg Roth Garttners Underwagnern ihres Vogts, Andres und David Bechtold wie auch Margaretha Bechtoldin mit beÿstand Andres Müll des Kärchelziehers ihres ehevogts
in gegensein Michel Ohlen, deß Jüngern Hannßen sohns, Taglöhners
Eine behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt im Kageneckerbruch gegen St Marx Garten, rings herumb auff das allmend stoßend gelegen, Darvon gehen Jahrs 5 schilling Allmend geld gemeiner Statt – umb 150 pfund

Michel Ohl le jeune fils de Jean hypothèque le même jour la maison au profit du sénateur Thiébaut von Fridolsheim fils de Thiébaut
1692 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 275-v
Michel Ohl, der Jünger Hannßen Sohn, Taglöhner
in gegensein Hn Diebold von Fridolßheim, Diebolds sohn, E:E: kleinen Raths alten beÿsitzer, schuldig seÿe 150 pfund, daß er damit nach hypothecirte behaußung erkauffen und baar bezahlen können
unterpfand, Eine behaußung perge aus immediate vorstehnd. Verschreibung

Fils de Jean Ohl, le journalier Michel Ohl épouse en 1684 Anne Ursule, fille du jardinier Michel Roth
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. pp. 196)
1684. Mittw. d. 18. januarii Michael Ohl der ledige Tagner hanß Ohl deß Gartners ehelich hind.lassener Son und jungf. Anna Ursula, Michael Rothen deß gartners ehelich hinterlassene tochter (i 101)

Anne Ursule, veuve de Michel Ohl, se remarie en 1698 avec le garçon maraîcher Jean Schæffer, fils de Thiébaut Schæffer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 64)
1698. Eodem [den 9. Julÿ] Hans Scheffer lediger gartner knecht Diebolt Scheffers burgers v. taglöners alhie ehelicher Sohn, und Anna Ursula, Michael ohlen burgers vnd taglöners alhie hinterlassene Wittib, x dieses hat hochzeiter hieher gesetzt, m dieses hat d. hochzeiterin hieher gesetzt (i 65)

Anne Ursule Roth, veuve de Michel Ohl le jeune fils de Jean, alors femme du journalier Jean Schæffer, et les quatre enfants de son premier mari vendent la maison au tailleur Jean Stadelmann et à sa femme Susanne Lickler

1704 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 391
(180) Anna urßula geb. Rothin weÿl. Michel ohlen jun: Hanßen sohns geweßten Taglöhners wittib etwa so nunmehr ahn Hanß Schäfer tagöhners verheurathet, Item Michel Ruhlmann G. U. alß vogt erwehnten ohlen 4 KK.
in gegensein Joh: Stadelmanns schneiders u. Susannæ geb. Licklerin
eine behaußung mit allen deren gebäuen u. zugehörden allhier in der vorstatt im Kagenecker bruch gg. St. Marx Garten stoßend gelegen, darvon gibt mann jährlichen 5 ß allmend geld gemeiner Statt – um 180 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le lendemain la maison au profit de Jean Henri Bœckler, professeur en droit et chanoine de Saint-Thomas

1704 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 392
immediate supra erwehnte Stadelmannische Eheleuth u. zwar Sie die fr. mit beÿstand Joh: Georg Schertzen nadlers u. Heinrich Stöbers gleicher profession [Joh: Stadelmanns schneiders u. Susanna geb. Licklerin]
in gegensein S.T. H. Joh: Heinrich Böcklers U. J. Dris Professoris Just: Imp: et Juris publ auch Cap: Thom: alß nunmahligen Actuarÿ daßelbst mit Zuziehung H. Johann Joachim Moßeders Schafners – schuldig seÿen 150 pfund zu erkaufung infra versetzten Haußes
unterpfand, perge ex immediate supra stehender verschreibung ibi eine behaußung usq. ad eÿgen

Fils du cloutier Jean Gaspard Stadelmann de Barr, Jean Stadelmann épouse en 1698 Marie Elisabeth, fille de Jean Georges Gürtler de Wasselonne
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 65-v)
Eodem [den 22 Octobris A. 1698] Johannes Stadelmann lediger Schneider Johan Caspar Stadelmans burgers v. Nagelschmids in Barr hinterlaßener ehelicher Sohn v. Jungfrau Maria Elisabetha, Johan Georg Gürtlers Burgers v. hafners in Waßlenheim hinterlaßene eheliche tochter (unterzeichnet) Johannes st Adel man als hochzeiter, 8 dises hat Jungfraw hochzeiterin hieher gesetzt (i 67)

Jean Stadelmann devient bourgeois à titre gratuit le 12 janvier 1699
1699, 3° Livre de bourgeoisie p. 1216
Johannes Stadelmann der schneider Von barr, Weÿl. Johann Caspar Stadelmanns gew: Nagelschmidts daselbst hint. Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht gratis vnd wird beÿ E.E. Zunfft der schneider dienen. Jur. d. 12. dito [Januarÿ] 1699.

Jean Stadelmann se remarie en 1699 avec Susanne Marguerite, veuve du tailleur Jean Reiff
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 69-v)
den 15 Julÿ A. 1699 seind Copulirt Worden Johannes Stadelman burger v schneid. alhie v. Susanna Margaretha Johann Reiffen burgers vnd schneiders alhie hinterlassene wittib, Johannes sta delman hochzeiter, Susanna margda Höltzlin hochzeiterin, Daniel höltzell veter (i 71)

Jean David Reiff épouse en 1689 Susanna Marguerite, fille du tailleur Jean Hœltzel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 212-v n° 19)
1689. Septembris d. 22. Johann David Reiff der led. Schneider Joh: Reiffen Salpetersieders v. Schirms Verwanth hinterl. ehl. sohn, Jgfr. Susanna Margaretha Johann Höltzels deß Schneiders und burgers hinterl. ehl. tochter (i 214)

Jean Stadelmann se remarie en 1701 avec Susanne Salomé, fille du caporal Christophe Lickler : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Meister Johannes Stadelmann burgern und Schneidern allhier als Hochzeiter, an einem, So dann der tugendsahmen Jungfrau Susanna Salome Licklerin weÿl. Christoph Licklers geweßenen bedienten beÿ allhießiger Statt Guarnison ehelich erzielgter und nachgelaßener Tochter alß Jungfer hochzeiterin am andern theil – So Geschehen Straßburg den 16. Martÿ 1701, Johann Christian Winterling, Not. publ.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 117 n° 571)
1701 Donnerst. 7. April. wurde nach ordtl. Außruff. copulirt Johannes Stadelmann der Schneider v. B. allhie, J. Susanna Salome, weil. Christoph Lücklers, des geweß. Corporals allhie nachgelaß. ehl. tochter (unterzeichnet) + ist Johann Stadelmann des hochzeiters Zeich, Susanna Salome lücklerin hochzeiter (i 116)

Jean Stadelmann et Susanne Salomé Lickler se font donation réciproque de leurs biens. Ils assurent l’habitation pendant deux ans dans leur maison à leur fille Anne Barbe et son mari Jean Lauterspach et lèguent la maison à leur fils cadet Jean moyennant 500 florins

1734 (24.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 61) n° 618
Codicillus reciprocus et Dispositio inter liberos Johannis Stadelmann des Schneiders und burgers alhier et uxoris, 1734.
Zuwißen daß auff Mittwoch den 24.ten Martÿ Anno 1734. Vormittag Zwischen 8. und 9. Uhren, in einer alhier Zu Strassburg ane dem alten weinmarck gegen dem Speÿerthor gelegenen Von mir dem Notario Lehnungsweis bewohnenden behausung meiner ordinari schreibstub, die fenster auff die tächer außsehend, der Ehrengeachte Johannes Stadelmann Schneider und die Ehren und tugendsahme frau Susanna Salomea gebohren Licklerin beede Eheleuthe und bürgere alhier durch Gottes Gnad auffrecht gesund gehend und stehender Leiber auch richtiger Sinnen guter Vernunfft und Verstands (…)
4. Ist lehrgemelter beeder codicillirender Ehepersohnen ernstlicher will und Meinung daß Anna Barbara die Tochter mit Johann Lauterspach dem Metzger ihrem Ehemann in ihr der beeden disponirenden Ehepersohnen eigenthümlicher behaußung Zweÿ Jahr, Von ihrer Copulation an Zinßfreÿ wohnen sollen sollen ohne daß ihre übrige Kinder etwas darwueder Künfftiger Zeit einzuwenden haben werden.
5. prælegire, offternannte beede Disponirende Ehegatten, ihre eigenthümliche wohn oder Künfftige Sterb behausung in dem bruch beÿ der neuen Cazernen sambt aller recht und gerechtigkeit, Johann Stadelmann den Ledigen Schneider ihren ohn eins jüngsten Sohn um 500 gulden à 15 bzen oder 60 Creützer gerechnet, doch dergestalten daß Er soch prælegirte behausung ehender nich, alß nach beeder Eltern Tod Zubewohnen und Zubesitzen, mithien gemelte 500 gulden in die gemeine Erbschafft einzuschiesen schuldig und verbunden seÿe

Susanne Salomé Lickler meurt en 1737 en délaissant six enfants. Le veuf déclare que les apports en mariage n’ont pas été inventoriés. Les experts estiment la maison à 225 livres. La masse propre au veuf est de 250 livres, celle propre aux héritiers de 17 livres. L’actif de la communauté s’élève à 324 livres, le passif à 97 livres

1737 (7.10.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 48) n° 1574
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Susannä Salome Stadelmännin gebohrener Licklerin, des Ehrsam: und bescheidenen Meister Johannes Stadelmanns des schneiders und burgers alhier Zu Straßburg geweßenen ehel. Haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1737. – nach ihrem Freÿtags den 12.ten Aprilis dießes Zu end lauffenden 1737.sten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Montags den 7.ten Octobris Anno 1737.
Die abgeleibte seel. Hat ab intestato Zu Ihren rechtmäsigen Erben Verlaßen wie volgt. 1.mo Frau Margaretham Salome Gebhardin gebohrne Stadelmännin Meister Friderich Gebhardt des schneiders und burgers alhier Ehefrau mit beÿstand deßelben, 2.fo Frau Annam Barbaram Lautherspachin gebohrne Stadelmännin Meister Johann Lautherspach des Metzgers und burgers alhier eheliche haußfrau mit assistentz deßelben, 3.tio Jgfr. Annam Catharinam Stadelmännin so majorennis dahero ohnbevögtigt, 4.to Martin Johann Leonhard Stadelmann schneidern und burgern alhier so in Persohn Zugegen war, 5.to Johannes Stadelmann den leedigen schneider so 22 Jahr alt dahero ohnbevögtigt und auch persönlich zugegen war, So dann 6.to Andream Stadelmann den Jüngsten Sohn beÿständlichen Meister Christmann Müller des schneiders und burgers allhier welcher deßen vogt zu werden sich erkläret und von seithen Ihro Gnaden des regierenden H Ammaÿsters Zufolg des heut dato außgehalten und hiebeÿ producirten scheins beÿ dießem geschäfft in solche qualität zu erscheinen zu gelaßen worden, Alßo alle sechß der abgeleibten seel. mit eingangs gemelten ihrem hinterbliebenen Wr ehelich erziehlte KK. und ab intestato zu gleichen portionen und haupt theilen verlaßene Erben.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Es hat der hinterbliebene Wittiber glaubwürdig angezeigt daß die verstorbene sel. sehr wenig ahne Nahrung Zu ihm in die Ehe gebracht habe, und seÿe solches so wohl alß auch sein in die Ehe gebrachtes guth nicht inventirt worden, und obzwar wohlen Er mehreres dann das Von der, Ihme von seinem bruder see. angefallener Erbschafft herstammendes und hernacher eingebrachtes Capital der 250. lb vor ohnverändert zu prætendiren hätte (…)

In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Unterwagnern in dem Kagenecker bruch gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung (T.) Nemblichen eine Behaußung hoffstatt und höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen weithen rechten zugehörden und gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg dero vorstatt im Kagenecker bruch gegen St: Marx Garthen über rings umb auff das Allmend stoßend gelegen, wovon mann jährlichen gemeiner Statt Pfenningthurn und Zwar von dem hauß 5 ß so dann wegen des seithero dazu erhaltenen höffleins 1 ß ane Allmendgeldt Zu entrichten pflichtig sonsten aber über solches und das hernacher eingebrachtes passiv Capital gegen männiglich freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) zufolg des Zu mein Notarÿ Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung Zeduls Vom 9.ten 8.bris Anno 1737 æstimirt pro 213. lb. Darüber besagt 1. teutscher pergament: Kauffbrieff in allh: C. S. Stub gefertiget, mit dero anhangend: Insiegel verwahrt datirt 5.ten augusti Anno 1704.
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert Guth, Pfenningzinß hauptgüter 250 lb
Dießemnach wird auch denen Erben anerstorbenen unverändert Guth consignirt und beschrieben, Kleydung und weiß gezeug 4, Schuld 12, Summa summarum 17 lb
Endlichen volgt auch das gemein Verändert und theilbahr guth, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 1, Sa. guldener Ring 2, Sa. baarschafft 79, Sa. Eigenthums einer Behaußung 213, Summa summarum 324 lb – Schulden 97 lb, Nach deren Abzug 226 lb
Stallsumm 493 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 16. Martÿ 1701, Johann Christian Winterling, Not. publ.
Abschatzung dem 9: oct: 1737. Auff begehren deß bescheiten Meister Johannes Stattellmann deß schneiders, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in dem Kagënecker bruch gegen der garten mauer von St. Marx über gelëgen ein seits ein Eck gëgen der neüen Caserne anderseits vnd hinden auff H. allmend Stosent, welche behausung unden auff dem botten ein stübell Cammer Kuchell haus Ehren Klein höffell Këllerlein oben dar über ein stubell Cammer Küchell haus Ehren soltaten Cammer der gebell mit tillen Zugeschlagen daß tach mit ein fachen breit Zieglen belegt sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Vier hundert und vünffzig Gulten Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 900 florins. Les préposés dispensent le veuf de régler les arriérés à cause de son grand âge.
1737, Livres de la Taille (VII 1178) f° 267-v
Schneider F. N. 7489. – Weÿl. Fr. Susannæ Salome gebohrner Licklerin Johannes Stadelmann Schneiders und Burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H Not. Hoffmann.
Concl. fin. Inv. ist fol. 38., 493. 12. 7 die machen 900 fl. Verstallte nur 600 fl. alßo zu wenig 300. fl.
Nachtrag auff Sechs Jahr in duplo à 18 ß d macht – 5 lb 8 ß
Und auch auff Vier Jahr in simplo à 9 ß d thut – 1 lb 16 ß
Ext. kein Stallgeltt
Gebott, 2 ß 4 d
Anhandlung, 12 ß 6 d, Summa 7 lb 18 ß 10 d
Die straff wegen des Wittibers Baufalligen Alters erlaßen
dt. 23° Octobris 1737.

Jean Stadelmann meurt en 1740. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 473 livres, le passif à 12 livres.

1740 (24.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 51) n° 1673
Inventarium und Beschreibung aller Derjenigen Haab, Nahrung und güthere, nichts davon außgenommen, so weÿland der Ehrengeachte Meister Johannes Stadelmann geweßener Schneider und Burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem Montags den 14.ten Martÿ instehenden 1740.sten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren, des abgeleibten seel. mit auch weÿland Frauen Susannä Salome Stadelmännin gebohrener Licklerin seiner geweßenen ehelichen hausfrauen ehelich erziehlte Kinder und ab intestato verlaßener rechtmäsiger Erben (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 24. Martÿ Anno 1740.
Der abgeleibte sel. hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Fr. Margaretham Salome Gebhardin gebohrene Stadelmännin Mstr Friderich Gebhard des Schneiders und burgers allhier Ehefr. mit beÿstand deßelben, 2.do Fr. Annam Barbaram Lauterspachin gebohrne Stadelmännin Mstr. Johann Lauterspach des Metzgers und burgers alhier Ehefr. mit assistentz deßelben, 3.tio Fr. Annam Catharinam Meerweinin, gebohrne Stadelmännin, Mstr. Johann Jacob Meerwein des Schuhmachers und burgers allhier Eheliche Haußfr. so gegenwärtig, 4.to Mstr. Martin Johann Leonhard Stadelmann, den Schneider und burgern alhier so in Persohn zugegen war, 5.to Mstr. Johannes Stadelmann, ebenmäßigen Schneider und Burger allhier, so auch gegenwärtig, So dann 6.to Andream Stadelmann den leedigen Schneider deßen geordnet und geschworner Vogt ist Mstr Johann Christmann Müller den Schneider und Burger allhier, beede præsens, Also alle Sechs des abgeleibten seel. mit auch weÿland Fr. Susanna Salome Stadelmännin geb. Licklerin ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und Haupttheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern in dem Kageneckerbruch gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Nembl. eine Behaußung, Hoffstatt und Höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen rechten, zugehörden und gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern im Kagenecker bruch gegen St: Marx Garthen über, rings umb auff das Allmend stoßend gelegen, wavon mann Jährlichen gemeiner Statt Pfenningthurn und Zwar von dem Hauß 5 ß So dann wegen des seithero dazu erhaltenen Höffleins 1 ß ane Allmendgeldt zu entrichten pflichtig, sonsten aber über solches und das hernacher eingebrachtes passiv Capital gegen männiglich freÿ leedig eigen, und beÿ weÿland Fr. Susanna Salome Stadelmännin geb. Licklerin des Verstorbenen seel. geweßener Ehefr. seel. Verlaßenschafft Inventation durch die allhießige Hh. Werckmeistere Vermög abschatzung vom 9.ten 8.bris Anno 1737 taxirt worden, wobeÿ man es dermahlen zu erspahrung der Unkosten angesehen seithero darinn nichts gebauen worden bewendet läßet, pro 213. lb. Darüber besagt 1. teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. S. Stub gefertiget, mit dero anhangendem Insiegel verwahrt, datirt 5.ten augusti Anno 1704.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 8, Sa. Silbers 1, Sa. pfenningzinßes und deßen hauptguths 250, Sa. Eigenthumbs an einer Behaußung 213, Summa summarum 473 lb – Schulden 82 lb, Nach deren Abzug, Stallsumma 390 lb

La maison revient à son fils Jean d’après les dispositions de 1734 comme le confirme la mention de l’acte cité plus bas (1740).

Jean Stadelmann fait son chef d’œuvre en 1739. Il est reçu maître.
1739, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 166) Dienstags den 14. Julÿ 1739 – Erschienen unter H. Johannes Schößler seinem Informatore Johannes Stadelmann, Johann Stadelmanns burg. und Meisters allhier nachgelaßener Ehelicher Sohn, bittet Im Zu seinem Vorhabenden Meisterstück beliebige Rieß auff Zugeben, ist deßwegen dem Imploranten mit folgenden stüken Erkant und willfahrt worden
N° 1. Ein Manns Kleÿd
N° 2. Ein Trompeter rock
N° 10. Ein Meß gewand
factâ relatione der geschwornen Hh. Meisterstück schauern, daß zwar anfänglichem, Zwar geringer fehler sich Eraügnet, welcher aber bald darauff verbeßer, und sie sambtliche Rieß in ihren behörigen stand gesetzt worden, mithin sie selbige gantz wohl und ordnungs mässig verfertiget Erfunden hätten ist der Implorant in daß allhießige Meisterrecht Zu einem Mit meister auff und ahngenommen worden.

Jean Stadelmann épouse en 1739 Marguerite Elisabeth Rockenbach, fille du cordonnier Jean Frédéric Rockenbach, tenancier de l’auberge des compagnons cordonniers : contrat de mariage, célébration
1739 (11.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 77) n° 968
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Meister Johannes Stadelmann Ledigen Schneider, des Ehrengeachten Meister Johannes Stadelmann ebenmäßigen Schneiders und Burgers alhier Zu Straßburg eheleiblichen Sohn, als Hochzeitern ane einem
So dann der Ehren und Tugendsahmen Jungfer Margarethæ Elisabethæ Rockenbachin, weÿl. H Johann Friderich Rockenbach gewesenen Schuhmachers und stuben Vatters auff der Schuh Knechts Herberg auch burgers alhier seel. nachgelaßener ehel. Tochter alß Hochzeiterin
So beschehen Straßburg den 11. Junÿ Anno 1739. (unterzeichnet) Johannes Stadelmann Als Hochzeiter, Margareth Elisabeth Roggenbachin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 183 n° 693)
1739. Mittw. den 5.ten Aug. seind nach ordent. außruffung Ehl. copul. u. eingesegnet worden Johannes Stadelmann jun. der schneider u. b. allhier Johann Stadelmann s schneiders u. b. allhier Ehl. Sohn u. J. Margaretha Elisabetha weÿl. H. Friederich Roggenbachs geweß. schuhmachers u. b. allhier hinterlaßene ehl. tochter unterzeichnet Johannes Stadelmann Als hochzeiter, Margaretha Elisabetha Roggenbachinin als hochzeiterin (i 187)

Jean Stadelmann et Marguerite Elisabeth Roggenbach hypothèquent la maison au profit de Jean Casimir Meinel

1740 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 339-v
Johann Stadelmann der schneider und Margaretha Elisabetha geb. Roggenbachin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Friedrich Roggenbach ledigen goldarbeiters wie auch ihres geschwistig kinds Georg Friedrich Roggenbach des gastgebers zum schwartzen Bären
in gegensein des Collegiat Stiffts zu St Thomæ Schaffeneÿ substituti H. Heinrich Casimir Meÿnel – schuldig seÿen 50 lb
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt im Kagenecker Bruch gegen St Marx: gartten über, auff allen seithen an dem allmend – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 6 ß ane allmend zinß – ihme Stadelmann im abtheillung seines vatters weÿl. Johannes Stadelmann des schneiders Verlaßenschafft von seinen geschwisterden und miterben umb 250 lb käufflich angenommen habe

Autre hypothèque au profit du marchand de bestiaux Georges Philippe Bickel

1742 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 587-v
Johannes Stadelmann der schneider und Margaretha Elisabetha geb. Roggenbachin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Friedrich Roggenbach ledigen goldarbeiter und ihres vetteren Johannes Roggenbach des schneiders
in gegensein Georg Philipp Bickel des viehhändlers – schuldig seÿen 70 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Kageneckerbruch gegen dem St Marx garten über, auff allen seiten am allmend – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 6 ß ane allmend zinß – als ein aus vätterlichen erbschafft von seinen geschwistern käufflich angenommenes guth

Marguerite Elisabeth Roggenbach meurt en 1745 en délaissant deux fils. L’estimation de la maison est à nouveau reprise de l’inventaire précédent. La masse propre au veuf est de 35 livres, celle propre aux héritiers de 51 livres. L’actif de la communauté s’élève à 108 livres, le passif à 60 livres.

1745 (30.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1138) n° 406
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung nichts davon außgnommen so weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Margaretha Elisabetha Stadelmännin gebohrene Roggenbachin, Mstr Johann Stadelmann des Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg geweßene eheliche Haußfrau nunmehr seel. nach ihrem Dienstags 15.ten Junÿ instehenden 1745. Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren Hn Johann Diebold Ulrich, Bernhards Sohns, des Schiffmanns und burgers allhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Friderich und Johannis derer Stadelmänner der abgeleibten seel. mit Vor: und hernachgemelter Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und haupttheileren Verlaßener Erben inventirt (…) So Beschehen, Straßburg Freÿtags den 30.ten Julÿ Anno 1745.
Copia der Eheberedung
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Obschon in Vorher eingetragener Eheberedung §° 4.to außtrucklichen vermeldet daß beederseits in die Ehe gebracht Vermögen ordnungsmäßig hat inventirt æstimirt und beschrieben werden sollen so ist dannoch solches nicht geschehen (…)

In einer allhier Zu Straßburg ohnfern der Neuen Cazern beÿm granadierer gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. (W.) Nembl. eine Behaußung, Hoffstatt und Höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen rechten, zugehörden und gerechtig Keiten, allhier Zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern im Kagenecker bruch gegen St: Marx Garthen über rings umb auf das Allmend stoßend gelegen, Wovon man Jährl. gemeiner Statt Pfenningthurn und Zwar von dem Hauß 5 ß wegen des Höffleins aber 1 ß allmendgeld zu entrichten pflichtig, sonsten über solche beschwehrd und hernach eingetragene passiv Capitalia gegen männiglichen freÿ, leedig eigen und in dem über weÿl. Mr Johannes Stadelmann, deß gewesenen Schneiders und burgers allhier, deß Ws. Vatters seel. Verlaßenschafft durch H Notarium Christoph Michael Hoffmann in A° 1740. auffgerichteten Inv° fol: 13. außgeworffen zubefinden, wobeÿ man es auch anietzo auff erhaltene grg. permission derer hochansehnlichen herren dreÿ löbl. Statt Stalls bewenden läßet, nembl. pro 213. lb. Welche Behausung Ihme dem Wr von seinen beeden Eltern in dern Vor auch ged. H. Noto. Hoffmann in A° 1734. gestiffteten Codicillo ist prælegirt worden. Darüber besagt 1. teutscher perg: Kauffbr: in allh: C. S. Stub gefertiget, mit dero anhangendem Insiegel verwahrt, datirt 5.ten augusti 1704.
Ergäntzung des Wittibers abgeganenen ohnveränderten Guths. Inhalt Designationis alles deßjenigen was demselben beÿ Vergleich und Abtheÿlung weÿl. Meister Johann Stadelmann deß geweßenen Schneiders und burgers allhier Zu Straßb. seines Vatters seel. Verlaßenschafft den 31.ten Martÿ A° 1740.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert guth, Sa. Haußraths 2, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 213, Erg. (93), Summa summarum 218 lb – Schulden 183 lb, Nach deren Abzug 35 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 31, Sa. Silbers 3, Sa. goldener ring 1, Sa. activ Schuld 15, Summa summarum 51 lb
Endlichen folgt auch das gemein Verändert und theilbahr guth, Sa. haußraths 15, Sa. activ Schuld 93, Summa summarum 108 lb – Schulden 60 lb, Nach deren Abzug 45 lb – Stallsumm 132 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen den 11. Junÿ Anno 1739, Christoph Michael Hoffmann Notarius

Jean Stadelman, se remarie en 1745 avec Marie Elisabeth, fille du chapelier Jean Jacques Kirchmeyer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 16 n° 29)
1745. Mitwoch den 20. Octobr. sind nach vorhergenangener Zweÿmahliger Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden Johannes Stadelman Schneider Burger und wittwer allhie und Jfr. Maria Elisabetha, Joh: Jacob Kirchmeÿers burgers und Hutmachers allhier ehel. Tochter (unterzeichnet) Johannes Stadelmann als hochzeiter, o Ist der Jfr. hochzeiterin handzeichen (i 12)

Jean Stadelmann meurt en 1746 en délaissant trois enfants, deux de son premier mariage et un posthume du deuxième.

1746 (20.8.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1139) n° 466
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung nichts davon außgnommen so weÿland der Ehrengeachte Meister Johannes Stadelmann geweßener Schneider und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Donnerstags den 7.ten Julÿ instehenden 1746. Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren deßelben in zwoen Ehen erziehlten Kinder und ab intestato verlaßener Erben geschworener Vögte (…) ersucht durch die Ehren und tugendsahme frau Mariam Elisabetham Stadelmännin gebohrene Kirchmeÿerin die hinterbliebene Wittib, beÿständlichen Hn Johann Jacob Kirchmeÿers des huthmachers und Burgers allhier ihres eheleiblichen Vatters – So beschehen Straßburg Sambstags den 20.ten Augusti Anno 1746.
Der Verstorbene seeliger hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Johann Friderich Stadelmann, 2.do Johannem Stadelmann, Welche beede der Verstorbene seel. in erster Ehe mit weÿl. Fr. Margaretha Elisabetha Stadelmännin gebohrener Roggenbachin seiner am 15.ten Junÿ 1745 Verstorbene Ehefr. seel. erzeuget hat, deren geschworner Vogt H. Johann Diebold Ulrich Bernhards Sohn der Schiffmann und Burger allhier welcher deren Interesse hiebeÿ beobachtete
So dann 3.tio Johann Jacob Stadelmann den von der wittib den 12.ten hujus zur Welth gebohren Posthumum deßen geordnet und geschwohrner Tutor ist H Johann Leonhard Stadelmann der Schneider und E. E. Zunfft der Schneider bestallter Haupt Kand auch burger allhier, der dann auch dießem geschäfft persönlich abwartete, Alle dreÿ des entseelen seel. in Zwoen Ehen erziehlte Kinder und ab intestato zu gleichen portionen und haupttheil Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern ane dem Kagenecker bruch gegen St: Marx Garthen über gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. (E.) Nembl. eine Behaußung, Hoffstatt und Höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtig Keiten, allhier Zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern im Kagenecker Bruch gegen St: Marx Garthen über rings umb auf das Allmend stoßend gelegen, Wovon man Jährl. gemeiner Statt Pfenningthurn und Zwar von dem Hauß 5 ß wegen des Höffleins aber 1 ß allmendgeld zu entrichten pflichtig, sonsten über solche beschwehrdr und hernach eingetragene passiv Capitalia gegen männiglich. freÿ, leedig eigen und in dem, über weÿl. Fr. Margarethæ Elisabethä Stadelmännin gebohrner Rockenbachin, deß Verstorbenen seel. geweßene erstern Ehefr. seel. durch mich Notarium den 30.ten Julÿ 1745 auffgerichteten Inv° außgeworffen, wobeÿ man es wieder in ansehung seithero nichts darinn gebauen worden, bewenden läßet, pro 213. lb. Welche Behausung der Verstorbene seel. Von seinen beeden Eltern in deren Vor nunmehro weÿl. H. Noto. Christoph Michael Hoffmann in A° 1734. gestiffteten Codicillo ist prælegirt worden. Darüber besagt 1. teutscher perg: Kffbr: in allhießiger C. S. Stb. gefr. mit dero anhangendem Insiegel verwahrt, datirt 5.ten Aug. A° 1704.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wb ohnverändert guth, Sa. Haußraths 11, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 1, Sa. Schulden 30, Summa summarum 47 lb
Dießemnach wird auch der die übrige Nahrung zufolg obigen berichts denen Erben Zugeschrieben, Sa. haußraths 38, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 213, Summa summarum 254 lb – Schulden 299 lb, Passiv onus 44 lb – Stallsumm 93 lb

La veuve rachète la maison (voir l’inventaire de 1783) par un accord passé entre les héritiers le 2 août 1747.

Marie Elisabeth Kirchmeyer veuve de Jean Stadelmann épouse en 1749 le tailleur Jean Conrad Wirth, originaire de Feldkrücken en Hesse Darmstadt.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 56 n° 20)
Mitwoch d. 20. Aug. 1749. sind nach vorher geschehener zweÿmahligen Proclamation Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Conrad Wirth der ledige Schneider und burger allhier weÿl. Johannes wirth gewes. ackersmanns und burgers zu Feldbrucken Hessen darmstättischen Herrschafft nachgel. Ehel. Sohn und Fr. Maria Elisabetha weÿl. Johannes Stadelmanns, gewes. Schneiders und burgers allhie hinterl. wittib (unterzeichnet) Johann Conrad Wirth alß hochzeiter, x also zeichnet Maria Elisabetha Stadelmännin die hochzeiterin (i 32)

La tribu des Tailleurs renvoie Jean Conrad Wirth aux Quinze pour qu’ils confirment son inscription au chef d’œuvre.
1748, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 510) Donnerstags den 14.ten Novembris – Johann Conrad Würth, der Schneider von Fendricken gebürtig, stehet vor und bitt Ihme Zuerlauben das Meisterstück Zu verfertigen, weilen Er gesinnet sich ane weÿl. meister Johannes Stadelmann des gewesenen Schneiders und burgers allhier hinterl. Wittib sich Zu verheurathen.
Erkanndt seÿe Imploranten aus Vorerwehnten ursachen in seinem behehren, Jedoch auf ratification und Genehmhaltung herren der XV.rn Zu willfahren.

Jean Conrad Wirth demande aux Quinze de confirmer son admission au chef d’œuvre que lui a accordée la tribu, eu égard qu’il va épouser une veuve. Les Quinze confirment l’inscription pour l’année en cours et délivrent une expédition de leur décision.
1748, Protocole des Quinze (2 R 158) et XV (2 R 159)
(p. 506) Sambstags d. 23. Novembris – Idem [Rœmer] nôe Joh: Conrad Würth, des ledigen Schneiders von Feldkricken, c. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister, weilen Zufolg mitkommendem Extract pplis welcher weil. Mstr. Joh: Stadelmann geweßten Schreiner meisters hinterl. wittib heurathen will, auff Mghh gratiose ratification Zum Meisterstuck admittirt worden, als bitt deßen confirmation. Freund bitt deppôn. Erk. deppôn.

(p. 14) Sambstags d. 18. Januarÿ – Joh: Conrad Würth Ca. E. E. Zunfft der Schneider
Iidem [Obere Handwercks Hhn] laßen per Eundem [Secretarium] referiren, es habe Joh: Conrad Würth, der ledige Schneider von Feldkricken neÿ MGHh d. 23. Novembris jüngst einen Zunfftbescheid Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister Vorgelegt, Vermög welches bescheids der Implorant, weilen er eines Meisters wittib zu heurathen gesinnet, auff ratification und genehmhaltung MGHhn Zu Verfertigung des Meisterstücks admittiret worden, und habe der Implorant unterth. gebetten, Ihme mit besagter ratification gnädig Zu willfahren, Nôe E. E. Zunfft der Schneider habe man des imploranten petitum Zu Mghh. beliebigen Erkanndtnuß gesetzet, Auff geschehene Weißung habe der Implorant sein petitum wiederhohlt, H Joh: Georg Busch, Exsenator als Zunfftmeister, præsens, habe declarirt, daß Imploratische Zunfft wieder des Imploranten petitum nichts einzuwenden habe, nur dießes einige bittende, daß der Implorant nicht ehender Zur Verfertigung des Meisterstücks gelaßen Zu werden prætendiren Könne, als biß die von E. E. Zunfft vor dießes Jahr ernannte 4 Subjecta und Joseph Friedemann das Ihrige würde vollendet haben. Angesehen nun MGHh Zu gunsten derer abgestorbener Meister hinterl. Wittiben dergleiche ratification, als die gebettene und dermahlige eine ist, Zu ertheilen pflegte, als hätten die Hhn deputirte der meinung seÿn wollen, daß dem Imploranten mit gebettener ratification des Zunfftbescheids, umb das meisterstück dießes Jahr verfertigen Zu dörffen, dergestalt ref: exp:, Zu willfahren seÿe, daß die von E. E. Zunfft vor dießes Jahr Zu Verfertigung des Meisterstücks ernanndte 4 subjecta, wie auch Joseph Friedmann solches Vor ihme Imploranten, Zu verfertigen befugt seÿn sollen, die confirmation dieses bedachts Mghh. überlaßend. Erkandt, Bedacht gefolgt.

(p. 41) Sambstags d. 1. Februarÿ. – H. Secretarius Friderici referirt, daß communication nachstehende und von Ihm concipirter bescheid von denen Parthen begehrt worden.
Bescheid – Sambstags d. 18. Januarÿ. In Sachen Conrad Würth, des lediges Schneiders, Imploranten, an einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister, Imploraten, am anderen theil, auff vorgelegten Zunfftbescheid, vermög welches Implorant, weilen er eines Meisters wittib zu heurathen gesinnet, auff ratification unserer, Zu Verfertigung des Meisterstücks admittiret worden, juncto petito, Ihme mit besagter ratification gnädig Zu willfahren, der Imploratischen Zunfft gethane erklährung, Krafft welcher dießelbe das vorgekehrte petitum Zu unserer beliebigen Erkanndtnuß gesetzet.
Erkanndte und beseßene deputation auch all übrig derer Parthen angehörtes Vorbringen, ist derer Hn deputirter abgelegten relation nach Erkandt, daß dem Imploranten mit gebettener ratification des Zunfftbescheids, umb das meisterstück dießes Jahr verfertigen Zu dörffen, dergestalt ref: exp:, Zu willfahren seÿe, daß die von E. E. Zunfft vor dießes Jahr Zu Verfertigung des Meisterstücks ernanndte vier subjecta, wie auch Joseph Friedmann, solches Vor ihme Imploranten, Zu verfertigen befugt seÿn sollen.

Jean Conrad Wirth fait son chef d’œuvre dont les examinateurs sont satisfaits. Il devient maître.
1748, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 542) Freÿtags den 11.ten Julÿ 1749 – Erscheint unter seinem Informatore H Johann Martin Gangolff, Conrad Würth, der leedige Schneider Von Feldgrücken gebürtig, welcher crafft Extractus H. Hh. der XV. Memorialis vom 18.ten Januarÿ Jüngst weilen er hiesig. Meisters Wittib heurathet, dispensando Zum Meisterstück admittirt worden, mit bitt Ihme Zu einem Completen Mannskleÿd das quantum beneben denen Rißen auff Zugeb. ist deßweg. demselben mit 3 ½ Stab drap d’oelbeuff
N° 9 ein lutherischer Pfarr Rock
N° 6 ein Weiberschoben, willfahrt worden.
facta relatione daß der Implorant ein meisterstück wie recht verfertiget als ist Er Zu einem Mitmeister auf und angenommen worden.

Jean Conrad Wirth devient bourgeois par sa femme le 12 novembre 1749.
1749, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 396
Johann Conradt Würth der schneidter meister Von feldt krücken heßen darmstättischer herrschafft erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Maria Elisabetha weÿl. Johannis Stadelmanns gewes. burgers und schneidters hinterl. wittib umb den alten burger schilling und will beÿ E.E. Zunfft der schneidter dienen Jur. d. 12. 9.bris 1749.

Conrad Wirth devient tributaire le 25 novembre 1749.
1748, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 558) Dienstags den 25. Novembris 1749. – Meister Conrad Würth erhaltet auf prod. Stallschein vom 12.ten Novembris Jüngst das Zunfft und Stubenrecht (dt. 3 lb 15 ß, Fdlhß 15 ß)

Jean Conrad Wirth meurt en 1783 en délaissant quatre enfants. La veuve abandonne la maison à la masse commune eu égard que la communauté a réglé de nombreux frais de construction. La masse propre à la veuve est de 7 livres, celle propre aux héritiers de 5 livres. L’actif de la communauté s’élève à 107 livres, le passif à 201 livres
1783 (20.11.), Not. Stoeber (6 E 41, 1247) n° 365
Inventarium über Weiland Meister Johann Conrad Wirth, Würth des ältern, gewesenen Schneiders u. brs. allhier Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1783.
Inventarium und Beschreibung derjenigen haab und Nahrung, so weil. Mr. Johann Conrad Würth der ältere gew. Schneider u. br. allhier nach seinem den 14. 8.bris diesen Jahrs aus der Welt genommenen tödlichen hintritt verlaßen hat. Welche succession auf gebührendes ansuchen & begehren der Wittib Fraun Mariä Elisabethä Würthin geb. Kirchmeÿerin, unter assistenz H. Johannes Hörter des Gastgebers u. brs. allhier, den Sie an Vogts Statt hierzu angesprochen (…) So geschehen in der allhier Zu Straßburg am Kagenecker bruch gelegenen u. in diese Verl. gehörigen behausung Freitags den 20.t Novembris Anno 1783.
Der abgeleibte hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt, Erstl. Mr Johann Conrad Wirth, den jüngern Schneider u. Br. allhier, so in Ehe lebet mit Fr. Maria Dorothea geb. Ehsamin, hiebei Zugegen, Zweitens Johann David Wirth den ledigen Schneiders gesellen von dießer jetzigem aufenthalt man nichts weiß, und für welchen in gefolg von Ihro Gnaden dem Regierenden H Ammeister d. 19. dieses ertheilten Decreti Herr Lt. Johann Joseph Bitschnau Proc. Vic. als deßen ex officio nominirter Curator bei diesem Geschäfft erschienen, Drittens Jgf. Mariam Elisabetham Wirthin, die led. so bereits 28 Jahr auf sich hat, so sich der assistentz ihres oben benannten Bruders hiebey bedienten So dann Viertens Fr. Margaretham Salome Peterin, Mr Georg Peter des Waschers u. brs allhier Ehefr. unter deßen authorisation anwesend. Alle vier des abgeleibten mit eingangs besagter Wittib erzeugte Kinder und ab intestato velaßene Erben
Copia Codicills

Eigenthum an einer behausung. Nemlich eine Behausung, Hoffstatt u. Höflein mit allen deren Gebäuden begriffen Weiten Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg an dem Kagenecker bruch gegen St Marx Garthen über, rings um auf das allmend stosend gelegen wovon man jährlich gemeiner Stadt Pfenningthurn u. zwar von dem hauß 5 ß. wegen des höfleins aber 1 ß allmend geld zu entrichten schuldig ist, sonsten aber ist diese behausung über hernach folgende Passiv Capitalien ledig eigen und durch (die Werckmeistere) ausweißlich deren zu mein Notÿ Conc. übegebener Abschatzung vom 26. 9.br 1783. taxirt pro 100. Hierüber besagt eine vor weil. H. Not° Stöber den 2. Augusti Anno 1747 passirte Erbs Cession.
Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Als ich Notarius gleich anfangs der Inventur die Wb befragte, ob Sie Zur Zeit ihrer d. 20. Aug. A° 1749. angetrettenen Ehe mit dem Verstorbenen eine Eheberedung errichtet habe oder nicht, so declarirte dieselbe daß solchen unterblieben seÿe, deshalben mit ausnahm des jenigen so noch in natura vorhanden alles übrige nach allhies. Statut ein Zusammengeworfen und gemeinschaftlich Gut ist (…) und obgleich die Wittib vorherbeschriebene behausung vor dißortige Verheurathung angenommen d.en hingegen aber auch von den darauf gehaffteten Passiv Capitalien, verschiedene während dieser Ehe bezahlt, und auch Participateten der behausung währender dieser Ehe aus gewiesen worden, über das verschiedene ansehnliche hauptgebäu Kösten an die beh. verwendt word., welche die dißortige theilbar Mass bestritten hat, so will die Fr. W. beistänlich wie eingangs besagt auf ihr bisher daran gehabtes Eigenthums Recht in sofern renunciren, daß solches in ihr und ihres Verstorbenen Ehemanns Mass fliesen und hingegen auch die darauf würcklich hafftende Pasiv Capitalien wie auch die Schulden aus solche Mass allein zu leiden u. zu bezahlen seÿn soll (…)
Norma hujus inventarÿ. Der Wittib vermögen, Sa. Hausraths 7 lb
Dießemnach wird auch verzeichnet der Erben Kleidung 5 lb
Endlich wird das gemeinschafftlich. u. theilbare Guth verzeichnet, Sa. Hausraths 7 lb, Eigenthums an i. behausung 100 lb, Summa summarum 107 lb – Schulden 201 lb, theilbar Passiv onus 93 lb
Wittum Welcher die dißortige aus erster Ehe von weil. Mr Johannes Stadelmann den gew. Schneider u. brn allhier ihrem d. 7. Julÿ 1746. verstorbenen Ehemann lebtägig Zu genießen berechtigt
Copia Codicilli – persönlich erschienen Mr Johann Conrad Wirth, der ältere Schneider und Br allhier, von Verleihung göttlichen Gnaden bey perfecten richtigen Sinnen vollbenommener Vernunfft und Verstand auch gesunden leibs (…) Straßburg Sambstags den 25. August Anno 1781, Johann Daniel Stöber Nots.

La fille aînée Marie Elisabeth Wirth épouse en 1790 le catholique François Adam Ehringer, originaire de Nidernai : contrat de mariage, célébration à Saint-Marc
1790 (13.2.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 338
Eheberedung – persönlich erschienen Frantz Adam Ehringer der ledige, weiland Peter Ehringer Gewesenen burgers und ackersmanns zu Niederehenheim mit auch weiland Fraun Salome gebohrenr Kuntzmännin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter
und Maria Elisabetha Wirthin, weiland Johann Conrad Wirth gewesenen Schneiders und burgers allhier mit Fr. Maria Elisabetha gebohrner Kirchmeÿerin seiner Wittib ehelich erzeugte tochter als braut beÿständlich Meister Johann Conrad Wirth des Schneiders und Burgers allhier ihro der Braut der mütterlichen Consens versicherte, am andern theil
Straßburg Sambstags den 13. Februarÿ 1790 (unterzeichnet) Frantz adam Ehringer, Maria Elisabetha Würthin

Mariage, Saint-Marc (cath. f° 25-v)
Hodie 16. Februarÿ anno 1790 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Franciscus Adamus Ehringer ex Nieder Ehnheim hujus Diœcesis oriundus, defunctorum Petri Ehringer et Salome Kuntzmann in vivis conjugum filius legitimus solutus et Majorennis nec non miles rite dimissus e legione Pedestri Hesse darmstat Dictà ratione Præsidii militaris ad St Ludovicum intra argentinam ante *uosdam menses parochianus actu vero Noster ætatis suæ 39 circiter annorum et Maria Elisabetha Wirth argentinensis defuncti Joannis Conradi Wirth et viduæ superstitis Mariæ Elisabethæ Kirchmeÿer filia Legitima soluta et Majorennis, confessioni augustanæ nec non templo ad St Petrum seniorem addicta ætatis suæ 35 circiter annorum (signé) Ehringer, Würthin (i 12)

Baptême, Saint-Marc (cath. f° 20-v)
Hodie 15. Junÿ anni 1790 a me infra scripto Baptizata fuit Maria Elisabetha filia legitima heri nata Francisci Adami Ehringer tutelarius hujatis et Elisabethæ Wirth confessioni augustana addicta conjugum Parochianorum nostrorum (i 22)

La fille cadette Marguerite Salomé épouse en 1778 le catholique Georges Adam Peter, natif de Cambrai mais habitant depuis son enfance à Haguenau : célébration à Saint-Marc et proclamation à l’église luthérienne de Saint-Pierre-le-Vieux
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 110)
Hodie 26. Octobris anni 1778 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti georgius adamus Peter oriundus ex Civitate et Dioecesi Cameracensi educatus vero in Hagenau hujus dioecesis Jacobi Peter Et Margaerthæ Reichberger filius legitimus à legione pedestri alsace dicta miles dimissus a biennis et ultra parochianus noster ratione præsidii et Margaretha Salome Wirth argent. Johannis Conradi Wirth et Mariæ Elisabethæ Kirchmeÿerin filia legitima confessione augustanà et templo ad St Petrum Senioren hujus urbis addicta ambo soluti et minorennes (signé) Georg Beter, + signum sponsæ (i 59)

Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 89)
Cathol. u. Luth. Auf Erlaubnus des Regierenden Herrn Ammeisters seind den 19. Sonntag nach Trinitatis Zum Ersten und andern mal zugleich proclamirt worden Adam Peter der ledige von Cambris vormaliger soldat unter dem Regiment Elsas catholischer Religion und Margaretha Salome Johann Conrad Wirths Schneiders und burgers dahier ledige tochter evangelischer Religion (i 92)
1 AST 89 (Mariages mixtes), 1778 SPV Georg Adam Peter C, Margaretha Salome Wirth E

Le laveur de toile Georges Adam Peter fait dresser un état de fortune dans la maison de Jean Conrad Wirth pour accéder à la bourgeoisie
1783 (30.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 346) n° 1205
Designatio Alles desjenigen Vermögens, so Georg Adam Peter der Verheirathete nunmalige Leinenzeugwascher von Cambray gebürtig dermalen eigenthümlich besitzet und das derselbe an hernach gesetzten Tag der Ursache inventiren und aufzeichnen laßen, weilen derselbe gesonnen ist, bei Em. hoch Edlen Magistrat alhier um gnädige Conferirung des alhiesigen burgerrechts unterthänig einzukommen (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in einer in dem Kagenecker bruch, ohnfern dem Wirthshaus Zum Grenadier gelegenen, H Johann Conrad Wörth dem hiesig Verburgerten Schneidermeister zugehörigen und diesorts zum Teil lehnungsweise bewohnenden Behausung, auf Montag den 30.sten Junii Jahr 1783.
Sa. haußraths 203, Sa. des Silbers u. dergleichen Geschmeids 5, Sa. der goldenen Ringe 6, Sa. der baarschafft 52, Summa summarum 267 lb

Le curateur du fils absent David Wirth et Marie Elisabeth Wirth femme de François Adam Ehringer vendent leur part de maison (la moitié) à leurs cohéritiers Jean Conrad Wirth et Marguerite Salomé, femme de Georges Peter

1795 (24 prairial 3), Strasbourg 7 (33), M° Stoeber n° 715
Cession – bürger Joh: Friedrich Grimmer öffentlicher Notarius als ernannter Curator Johann David Wirth des ledigen abwesenden Schneidergesellen von deßen aufenthallt man seit vielen Jahren nichts weiß und b. Maria Elisabetha geb. Würthin b. Frantz Adam Ehringer allhier Ehefrau
in gegensein Johann Conrad Würth Schneiders und Margaretha Salome Peterin geb. Würthin Georg Peter Ehefrau (unterzeichnet) Wirth
Ihr der Cedenten helfte für unvertheilt einer behaußung samt höflein allhier zu Straßburg in der Vorstadt Kageneck neben dem Grenadier beÿ den Cazernes 1.s neben dem Grenadier anderseit neben dem allmend Vornen auf die Gaß hinten auf das Kagenecker bruch ziehend, davon man jährlich der hies. Commune 1 lb 4 s bodenzinß zu entrichten hat, als welche helfte die Cedenten durch absterben weÿl. fr. Maria Elisabetha geb. Rohr auch weÿl. Johann Conrad Würth des ältern gew. Schneiders allhier Wittib ihrer mutter zugekommen der Cessionarius selbsten aber auf solche art die übrige helfte selber zuständig, auf sie den 13. floreal, 27 floreal, 3 und 11 praireal jüngst fürgenommene Viermalige Steigerungen, die völlige behaußung gerechnet für 17.500 (enregistrement 8750 livres) Enregistrement, acp 34 F° 55 du 25 prai 3
(Joint, partage du 14 vendemiaire 7)
– 13 floreal 3 n° 529, auf Ansuchen Fr. Maria Elisabetha geb. R*ech auch weiland Johann Conrad Würth des ältern gew. Schneiders Wb. hinterlassenen Kinder und Erben auch des abwesenden Sohns Curatoris wird in solche verlassenschafft gehörige behaußung samt höflein allhier zu Straßburg in der Vorstadt Kageneck neben dem Grenadier beÿ den Cazernes 1.s neben dem Grenadier anderseit neben dem allmend Vornen auf die Gaß hinten auf das Kagenecker bruch ziehend, davon man jährlich der hies. Commune 1 lb 4 s bodenzinß zu entrichten hat
br. Frantz Ehringer 6000 livres gebotten – 27 floreal 3, 13.000 livres – 3. prairial – 11. prairial, Conrad Wirth

Le tailleur Jean Conrad Wirth épouse en 1781 Marie Dorothée Ehrsam, fille du cordonnier manant Jean Henri Ehrsam
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune
(luth. f° 127-v n° 12) In dießem 1781. Jahr sind nach Zweÿmalig nacheinander geschehener proclamation Dienstag den 11 Septembris mittag um dreÿ uhren Zur Ehe Eingesegnet worden Johann Conrad Wirth lediger schneider und burger alhier Johann Conrad Wirth burgers und schneiders alhier ehelicher Sohn mit Jgfr Maria Dorothea Ehrsamin weÿl. Johann Heinrich Ehrsam geweß. schirmers und schuhmachers allhier hinterlassen eheliche dochter (unterzeichnet) Joh: Conrad Wirth als hochzeiter, Maria Dorothea Ehrsamin als Hochzeiterin (i 131, procl. Saint-Pierre-le-Vieux f° 151)

Jean Conrad Wirth et Marguerite Salomé Wirth, femme de Georges Peter se partagent la maison. Le premier obtient le logement au rez-de-chaussée, la deuxième celui au premier étage.

1798 (14 vend. 7), Strasbourg 7 (33), M° Stoeber Joint au n° 715 du 24 prairial 3
br Johann Conrad Würth Schneider und Margaretha Salome Würthin Georg Peter Ehefrau beede Geschwisterde, daß sie in ansehung der von ihnen vermög vor mir Notario den 24. praireal 3 passirten Kauffverschreibung aquirirten und bis dato gemeinschafftlich und unvertheilt gebliebenen behaußung samt höflein allhier zu Straßburg in der Vorstadt Weisenthurn beÿ den Cazernen N° 63 einseit neben dem Grenadier anderseit neben dem allmend Vornen auf die Gaß hinten auf das Kagenecker bruch ziehend, davon man jährlich der hies. Commune 1 lb 4 s bodenzinß zu entrichten hat, Vst unwiderrufliche nachfolgende Abtheilung wißend und wolbedächtlich geschlossen hätten als
Nemlichen so solle Johann Conrad Wirth für sich und seine erben besizen und geniesen
die Wohnung auf dem boden bestehend in Stub, Stubkammer, Küchen und haußöhren Kammeren,
den darunten befindlich Keller,
die helfte der bühn der länge nach gegen dem bruch zu,
Frau Peter aber für sich und ihre erben
die Wohnung auf dem ersten stock unter der bühn bestehend in Stub, Stubkammer, haußöhren: Kammer, Küchen und Kuchenkammer,
die helfte der bühn der läng nach gegen der Gaß,
Sonsten bleibt gemeinschafftlich und auch so zu unterhalten,
die haußthür,
die Steg auf den ersten stock und auf der bühn,
die Soldaten Kammer im Eck der bühn,
das Höflein und der darinn befindliche abtritt,
Samtliches dachwerck
daß kein theil dem anderen nichts wegen etwa Vermeinten ungleichen looses herausgeben solle, (reparationen)
Enregistrement, acp 63 F° 107-v du 17 vend. 7

Jean Conrad Wirth, fils du précédent (troisième du nom) épouse en 1810 Catherine Genewié
1810 (7.3.), Strasbourg 7 (29), M° Stoeber
Contrat de mariage – Jean Conrad Wirth
Catherine Genevié
Enregistrement, acp 114 F° 77 du 17.3.

Mariage, Strasbourg (n° 111)
L’an 1810, le 15° jour du mois de mars (…) sont comparus Jean Wirth, âgé de 24 ans, tailleur, né en cette ville le 5 octobre 1785, y domicilié, fils de Jean Conrad Wirth, tailleur, et de Marie Dorothée Ehrsam, ci présent et consentant, et Catherine Genewié, agée de 21 ans, née en cette ville le 31 mars 1788, y domiciliée, fille née hors le mariage de Charles Genewié, ancien militaire, et de Marguerite Madeleine Kläb. Ladite épouse a déclaré par serment qu’elle est dans l’impossibilité de produire la preuve de l’absence de sa mère, attendu que le lieu de son dernier domicile lui est inconnu (…) en présence (…) de Jean Baptiste Oudet âgé de 47ans, emploïé à l’hôpital militaire, oncle par alliance de l’épouse (signé) Johannes Wirth, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 11)

1811 (26.9.), Strasbourg 7 (27), M° Stoeber n° 2397, 10 614
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Wirth veuve de François Adam Ehringer, consigne, décédée le 10 avril dernier – à la requête de Conrad Wirth tailleur tuteur de Marie Elisabeth âgée de 15 ans, seule et unique héritière de sa mère – Georges Adam Peter sergent de police attaché au commissariat général subrogé tuteur
dans la maison en cette ville marais de Kageneck n° 63
meubles 614 fr, numéraire 1910 fr, argenterie 24 fr, dettes actives 84 fr, total 2642 fr
Enregistrement, acp 118 F° 30 du 2.10.

Marie Dorothée Ehrsam, femme de Jean Conrad Wirth (l’aîné), meurt en 1814 en délaissant quatre enfants ou leur représentant. La succession comprend la moitié de la maison selon le partage passé en l’an VII.

1814 (14.12.), Strasbourg 4 (45), M° Stoeber aîné n° 3121
Inventaire de la succession de Marie Dorothée Ehrsam, femme de Jean Conrad Wirth tailleur d’habits, décédée le 21 novembre dernier – à la requête 1. du veuf, 2. de Jean Conrad Wirth cordonnier, 3. Marguerite Dorothée Wirth majeure, 4. Marie Salomé Wirth majeure, 5. Jean Franck menuisier ce dernier tuteur de Jean Wirth âgé de 4 ans et demi, fils mineur de Jean Wirth tailleur et de Catherine Geneviene, héritiers pour un quart, en présence d’Abraham Gaenshirt cordier subrogé tuteur
dans la maison rue Kageneck n° 63
meubles 158 fr, créances 600 fr
Maison. La moitié d’une maison sise en cette ville rue Kageneck n° 63, d’un côté la veuve Wendling, de l’autre le communal, devant la rue, derrière le marais Kageneck – dont on doit à la ville une rente annuelle communale de 1 fr 20 – par acte reçu M° Stoeber le 24 prairial 3, laquelle maison a été partagée entre le veuf et Marguerite Salomé Wirth femme de Georges Peter par partage devant le susdit notaire le 14 vendémiaire 7
Titres et papiers, Contrat de mariage Stoeber, 21 août 1781
total du mobilier 758 fr, à déduire 100 fr, reste 658 fr, garde robe 46 fr
Enregistrement f° 144 du 19.12.

Jean Conrad Wirth céde sa part de la maison à ses deux filles Marguerite Dorothée et Marie Salomé

1815 (20.2.), Strasbourg 4 (45), M° Stoeber aîné n° 3208
Jean Conrad Wirth tailleur d’habits
à Marguerite Dorothée Wirth et Marie Salomé Wirth ses deux filles majeures
la moitié de la moitié divisée d’une maison sise en cette ville rue Kageneck n° 63 d’un côté la veuve Wendling, de l’autre le devant la rue, derrière le marais Kageneck – dont on paie annuellement à la ville de Strasbourg une rente communale de 60 c – provenant de la communauté entre lui et feu Marie Dorothée Ehrsam et un quart appartient déjà a eux comme bien maternel – pour 600 francs
Enregistrement f° 89 du 27.2.

Georges Adam Peter et Marguerite Salomé Würth cédent leur moitié de maison aux mêmes Marguerite Dorothée et Marie Salomé Wirth

1817 (10.8.), Strasbourg 4 (47), M° Stoeber aîné n° 4028
Georges Adam Peter pensionnaire et Marguerite Salomé Würth
Marguerite Dorothée Wirth et Marie Salomé Wirth majeures
la moitié divisée d’une maison sise en cette ville rue Kageneck n° 63 d’un côté la veuve Wendling, de l’autre le devant la rue, derrière le marais Kageneck – dont on paie annuellement à la ville de Strasbourg une rente communale de 60 c – acquis par cate reçu M° Stoeber le 24 prairial 3 et partage devant le même notaire le 14 vendémiaire 7, l’autre moitié appartient déjà aux acquéreurs du chef de leur mère Marie Dorothée Ehrsam femme de Jean Conrad Wirth, tailleur d’habits, par acte reçu M° Stoeber le 20 février 1815 – pour 900 francs
Enregistrement, acp 135 F° 89 du 18.8.

Marguerite Dorothée Wirth épouse en 1818 le tonnelier Jean Geoffroi Beetz
1818 (28.5.), Strasbourg 10 (34), M° Zimmer n° 596, 8184
Contrat de mariage – Jean Geofroi Beetz, baquetier né le 25 décembre 1780, fils de feu Jean Erard Beetz, baquetier, et de feu Marie Barbe Münch
Marguerite Dorothée Wirth née le 14 septembre 1787 fille majeure feu Jean Conrad Wirth, tailleur d’habits, et Marie Dorothée Ehrsam
Enregistrement, acp 139 f° 32 du 29.5. – communauté d’acquets partageable par moitié

Le maire cède une bande de terrain aux copropriétaires Dorothée Wirth et Salomé Wirth. L’acte de 1861 (plus bas) mentionne que ce terrain se trouve devant la maison.

1819 (26.10.),
Strasbourg 2, M° Weigel (46 part. incom.)
Antoine de Kentzinger maire autorisé par ordonnance royale du 18 août dernier
à Jean Geoffroi Beetz, baquetier, et Dorothée Wurth et Salomé Wurth majeure
34 mètres 8 centimètres de terrain au Marais Kageneck pour 136,32 francs
Enregistrement, acp 145 F° 16 du 2.11.

Les héritiers de Jean Geoffroi Beetz cèdent leurs droits à la veuve Marguerite Dorothée Wirth

1842, (20.4.), M° Grimmer (actes en déficit)
Cession par Marguerite Dorothée Betz veuve Jean Louis Verius et Sophie Salomé Buck lingère à Strasbourg
à Marguerite Dorothée Wirth, veuve Jean Geoffroi Betz, leur sœur et tante respective audit lieu
acp 297 (3 Q 30 012) f° 66 du 25.4. – de leurs droits dans la succession du dit Jean Geoffroi Betz, laquelle succession se compose des valeurs suivantes
la communauté du défunt possédait deux créances s’élevant à 9700 francs
un mobilier évalué 200;ensemble 9900 francs
sur quoi ladite veuve prélève un remploi de 2000 francs, partant reste 7900
dont moitié à la veuve 3950 et comme donataire de son mari 1975, ensemble 5925, reste aux cédantes 1975
plus une maison acquise ebn communauté par acte reçu Weigel notaire à Strasbourg le 14 janvier 1822 sise à Strasbourg rue Kageneck N° 50, sur laquelle la cessionnaire a droit à trois quarts & les [cédantes] à un quart
Ces droits ainsi liquidés, la veuve Verius et Dlle Buck cèdent à ladite veuve Betz tous lerus droits dans la succession de son mari moyennant la somme de 3000 francs, savoir pour les droits mobiliers 2620 dont cent francs étant applicables à la moitié du mobilier meublant, reste en valeur de créances 2520 et pour lequart cédé de la maison 380 francs et à charge par la cessionnaire d’acquitter à la décharge de cédantes 1° leur part aux frais d’enterreement & autres évalués à 80 francs pour quart à la charge des cédantes 20 francs, 2° les frais de muation aussi à leur charge évalués à 82, Ensemble 492 francs

Marguerite Dorothée Wirth meurt en 1847 après avoir institué sa sœur Marie Salomé Wirth pour sa légataire universelle

1847 (9.12.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Marguerite Dorothée Wirth veuve Jean Geoffroi Beetz vivant propriétaire à Strasbourg, à la requête de Marie Salomé Wirth majeure à Strasbourg agissant en qualité s’héritière de la défunte sa sœur suivant testament reçu M° Grimmer le 26 juin 1845
acp 367 (3 Q 30 082) f° 74 du 13.12. (succession déclarée le 28 Xbre 1845 N° 60) Les meubles sont estimés 170, la garde robe 45, l’argent comptant 28, les créances 12.100
Immeubles. Ils consistent en 1° Une maison et dépendances sise à Strasbourg rue Kageneck N° 50
2° la moitié indivise d’une autre maison sise à Strasbourg même rue N° 63

1847, M° Grimmer (minutes en déficit)
26 juin 1843, Testament par lequel Marguerite Dorothée Wirth veuve Jean Geoffroi Beetz propriétaire à Strasbourg a légué tous ses biens à Marie Salomé Wirth sa sœur célibataire à Strasbourg – Décédée le 29 septembre 1847
acp 362 (3 Q 30 077) f° 82-v du 1.7.

Marie Salomé Wirth meurt en 1860 en délaissant pour héritiers un neveu et deux nièces

1861 (5.1.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Marie Salomé Wirth, rentière à Strasbourg où elle est décédée le 26 décembre 1860, dressé à la requête de 1) Jean Wirth, employé au chemin de fer de l’Est à Strasbourg, 2) Salomé Caroline Wirth épouse de Jacques Sirly, serrurier à Strasbourg, 3) Madeleine Sophie Wirth, épouse d’Antoine Hubert Pierre, menuisier à Strasbourg, neveu et nièces de la défunte
acp 495 (3 Q 30 210) f° 2-v du 7.1. (succession déclarée le le 15 avril 1861) Il dépend de la dite succession 1) mobilier estimé à 356, 2) garde robe 17, 3) créances 2200 francs
acp 495 (3 Q 30 210) f° 32-v du 17.1. (vacation du 16 janvier) créances 13.100
deux maisons à Strasbourg rue de Kageneck N° 4 et 7

Les héritiers vendent la maison au tonnelier Louis Petri

1861, (6.1.), M° Grimmer – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 836 (2990) n° 7, le 27 février 1861
L’an 1861 le Mercredi 16 janvier à trois heures de l’après-midi, ont comparu 1) Monsieur Jean Wirth, employé au chemin de fer de l’Est et sous son autorisation et assistance spéciale à l’effet des présentes son épouse Dame Caroline Barbenes demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, 2) Madame Salomé Caroline Wirth épouse assistée et autorisée du sieur Jacques Sirly serrurier demeurant et domiciliés ensemble en cette ville, 3) Madame Madeleine Sophie Wirth, femme du sieur Antoine Hubert Pierre, menuisier de son mari ci présent dument assistée et autorisée demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, Lesquels dont dit et exposé qu’ils sont dans l’intention de vendre par adjudication publique et volontaire en l’étude de M° Grimmer l’un des notaires soussignés place du Vieux-Marché-aux-Vins numéro un les deux maisons situées à Strasbourg rue Kageneck & plus amplement ci après désignées, qu’à cet effet ils ont requis ledit notaire Grimmer d’établir la désignation de ces immeubles ainsi que leur origine de propriété (…)
Article premier. Section, P numéro 70, une maison etc.
Article deuxième, Une maison avec cour, petit jardin, droits, aisances, appartenances dépendances située à Strasbourg rue Kageneck N° 7 nouveau ancien numéro 63 d’un côté autrefois Dame veuve Wendling aujourd’hui Dame Wagner de l’autre côté communal, donnant par derrière sur le marais Kageneck, inscrite au cadastre sous la section P Numéro 55, d’une la contenance d’un are trente centiares, sur la mise à prix de 4000 francs
Origine de propriété. Les comparans Monsieur Jean Wirth et les Dames Sirly & Pierre sont devenus propriétaires par indivis des immeubles sus désignés comme les ayant hérités dans la succession de leur tante Demoiselle Marie Salomé Wirth en son vivant rentière à Strasbourg de laquelle ils sont les seuls et uniques héritiers, savoir le premier pour moitié et les deux Dames Sirly et Pierre pour l’autre moitié ou chacune pour un quart, quotités constatées par l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès de ladite Demoiselle Wirth par M° Grimmer l’un des notaires soussignés sous la date du 5 janvier mois courant. La Demoiselle Wirth de son côté était devenue propriétaire de l’immeuble cidessus désigné sous l’article premier et de la moitié indivise de la maison désignée sous l’article deuxième en sa qualité de légataire universelle en toute propriété et comme seule et unique héritière de sa sœur Marguerite Dorothée Wirth veuve du sieur Jean Geoffroi Beetz vivant propriétaire à Strasbourg aux termes du testament de cette dernière reçu par acte public par le soussigné notaire Grimmer en présence de quatre témoins le 21 juin 1843 enregistré le premier juillet 1847, qualités constatées par l’inventaire dressé après de décès de la veuve Beetz née Wirth par le soussigné notaire Grimmer le 9 décembre 1847.
La maison désignée sous l’article premier etc – quant à la maison désignée sous l’article deuxième, la Demoiselle Wirth en était devenue propriétaire de la manière suivante, a) pour en avoir hérité un quart par indivis conjointement avec sa sœur Dame veuve Beetz dans la succession de leur mère Dame Marie Dorothée Ehrsam vivante femme du sieur Jean Conrad Wirth tailleur d’habits à Strasbourg dont elles étaient les seules et uniques héritières, b) pour en avoir acquis un quart par indivis conjointement avec avec ladite sa sœur de leur père sieur Jean Conrad Wirth susqualifié suivant contrat reçu par M° Stoeber l’ainé vivant notaire à Strasbourg sous la date du 20 février 1815 portant quittance du prix, c) et enfin pour en avoir acquis les deux derniers quarts conjointement avec ladite sa sœur de Monsieur Georges Adam Peter, pensionnaire et Marguerite Salomé Wirth sa femme de cette ville suivant contrat reçu par ledit notaire Stoeber le 10 août 1817, de sorte que par ces héritages et acquisitions la Demoiselle Wirth était propriétaire de la moitié divisée de cette maison et sa sœur Dame veuve Beetz de l’autre moitié, et au décès de cette dernière qui avait institué Demoiselle Wirth sa légataire universelle aux termes du testament d’autre part relaté, cette maison est deveue la propriété de cette dernière. Quant à la partie de terrain se trouvant devant ladite maison avec 34 mètres 8 centimètres et ayant été autrefois terrain communal, les époux Beetz susnommés et la défunte Demoiselle Wirtz en ont fait acquisition de Monsieur Antoine de Kentzinger alors maire à Strasbourg par contrat reçu par M° Weigel vivant notaire en cette ville sous la date du 26 octobre 1819 portant quittance du prix. Charges, clauses et conditions (…) 2) celle désignée sous l’article deuxième avec un fourneau en faïence, quatre fourneaux neufs de fonte, un chaudron à lessive et les volets jalousies (…)
acp 495 (3 Q 30 210) f° 32-v du 17.1.
(f° 11) Procès verbal d’adjudication. L’an 1861 le lundi 18 février (…) trois bougies ayant été allumées et s’étant éteintes sans nouvelle mise, ledit immeuble a été adjugé pour la somme de 6120 francs à Monsieur François Schaal épicier demeurant et domicilié à Strasbourg qui a déclaré avoir enchéri pour Monsieur Louis Petri, tonnelier demeurant et domicilié à Strasbourg
acp 496 (3 Q 30 211) f° 23-v du 21.2.

Les héritiers se partagent la succession de Marie Salomé Wirth
1861 (19.4.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Partage de la succession délaissée par Marie Salomé Wirth décédée retière à Strasbourg le 26 Xbre 1860
entre 1) Jean Wirth, employé au chemin de fer de l’Est, 2) Salomé Caroline Wirth épouse de Jacques Sirly, serrurier, 3) Madeleine Sophie Wirth, épouse d’Antoine Hubert Pierre, menuisier, tous à Strasbourg, neveu et nièces de la défunte
acp 498 (3 Q 30 213) f° 11-v du 20.4. Il dépend de la dite succession 1) mobilier estimé à 356, 2) garde robe 17, 3) créances et intérêts 13.447, 4) prix de la maison adjugée à Petri 6120, 5) prix de la maison adjugée à Sirly 7380, 6) centimes additionnels 1066, total 28.387 francs
masse passive 2136
dont ½ à Jean Wirth, ¼ à D° Sirly, ¼ ) D° Pierre
Abandonnements (…)

Originaire de Gernsheim en Hesse Darmstadt, le garçon brasseur Louis Petri épouse en 1834 Christine Diemer, née à Niederhausbergen
Mariage, Strasbourg (n° 374)
Du 27° jour du mois de septembre 1834 à dix heures du matin, Acte de mariage de Louis Petry, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 janvier 1807 à Gernsheim, grand Duché de Hesse Darmstadt, garçon Brasseur, fils de feu Pierre Petry, batelier décédé à Gernsheim le 13 mars 1830 et de Catherine Elisabeth Brühl, domiciliée à Gernsheim et Christine Diemer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 vendémiaire an XI à Niederhausbergen (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourgn fille de feu Michel Diemer, Journalier décédé à Niederhausbergen le 14 août 1811 et de Catherine Schaeffer, domiciliée à Niederhausbergen ci présente et consentante (signé) Ludwig Petri, Christine Diemert (i 21)

Christine Diemer meurt en 1856 après avoir légué ses biens à son mari.
1856, M° Zeyssolff (minutes en déficit)
20 août 1842, Testament de Christine Diemer épouse Louis Petri, aubergiste à Strasbourg, par lequel elle lègue à son dit mari l’usufruit de toute sa succession réductible à moitié en cas d’enfants. Décès du 15 9.bre 1856.
acp 455 (3 Q 30 170) f° 18-v du 19. 9.br (succession déclarée le N° 571

Louis Petri se remarie en 1857 avec Anne Madeleine Loyson, originaire de la Walck, veuve de Sébastien Alexandre Steinheuffel
Mariage, Strasbourg (n° 221)
Du 23° jour du mois de Mai 1857 à dix heures du matin, Acte de mariage de Louis Petry, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 janvier 1807 à Gernsheim, grand Duché de Hess, domicilié à Strasbourg, tonnelier, veuf de Christine Diemer décédée à Strasbourg le 15 novembre 1856, fils de feu Pierre Petry, batelier décédé à Gernsheim le 13 mars 1830 et de feu Catherine Elisabeth Brühl, décédée à Gernsheim le 5 février 1853 et de Marie Anne Madeleine Loyson majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 septembre 1818 à Walck alors Mairie de Bitschhoffen (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, sans état, veuve de Sébastien Alexandre Steinheuffel, conducteur des chemins vicinaux décédé à Niederroedern (Bas-Rhin) le 6 juin 1846, fille de feu Xavier Loyson, propriétaire décédé à Walck le 18 juillet 1854 et de feu Marie Elisabeth Sonntag décédée à Walck le 31 mai 1831 (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage, le tout en présence de (…) Charles Loyson âgé 31 ans, aubergiste, frère de l’épouse, Jacques Brigel âgé de 33 ans, tonnelier cousin germain de l’épouse (i 22)

Le voisin (Frédéric) Mehl cède à Louis Petri une partie du pignon

1862 (5.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 135 (3 Q 31 634) f° 74 du 5.6.
5 avril 1862, Vente ainsi conçue. Le Sr Mehl, propriétaire de la maison sise à Strasbourg rue Marais Kageneck N° 2
cédera au Sr Louis Petri son voisin
une partie du pignon de ladite maison avec le terrain pour le prix de 93 francs payé

Le tonnelier et aubergiste Louis Petri et Marie Madeleine Loyson hypothèquent la maison au profit du rentier Jean Guillaume Rumpf

1862 (22.7.), Strasbourg 3 (104), M° Emile Weiss, n° 318
Obligation du 22 juillet 1862 N° 318 – ont comparu M. Louis Petri tonnelier & aubergiste, & Marie-Madeleine Loyson, son épouse qu’il assiste & autorise demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels comparans ont reconnu par les présentes devoir bien & légitimement
à M. Jean-Guillaume Rumpf rentier demeurant à Strasbourg, présent & acceptant, la somme principale de 9000 francs pour prêt de pareille somme
Hypothèque. Une propriété composée de deux immeubles, cour, droits, aisances appartenances & dépendances, située à Strasbourg rue Kageneck n° 7 nouveau & ancien n° 63, donnant par derrière sur le marais Kageneck, d’un côté Madame Wagner, autrefois veuve Wendling, de l’autre côté communal, inscrite au cadastre sous la section P N° 55 d’une superficie d’un are 30 centiares.
Origine de propriété. I. Cette maison appartient aux époux Petri pour en avoir fait l’acquisition sur 1° Jean Wirth, employé au chemin de fer de l’Est & de Dame Caroline Barbenes sa femme, 2. Salomé Caroline Wirth épouse de Jacques Sirly serrurier, 3. & Madame Madeleine Sophie Wirth, femme d’Antoine Hubert Pierre, menuisier, tous demeurant à Strasbourg, aux termes d’une adjudication passée devant M° Grimmer, notaire à Strasbourg le 18 février 1861 & aux conditions d’un cahier des charges dressé par le même notaire le 16 janvier précédent.
II. Le sieur Jean Wirth & les Dames Sirly & Pierre étaient devenus propriétaires du dit immeuble pour l’avoir hérité dans la succession de leur tante Marie-Salomé Wirth rentière décédée à Strasbourg dont ils étaient les seuls & uniques héritiers, savoir a) le sieur Jean Wirth pour moitié b) et les deux Dames Sirly et Pierre conjointement pour l’autre moitié, ainsi qu’il résulte de l’intitulé de l’inventaire dressé après de sa succession par M° Grimmer & son collégue notaires à Strasbourg le 5 janvier 1861.
III. Dlle Marie-Salomé Wirth était devenue propriétaire de cet immeuble de la manière suivante, a) pour en avoir hérité un quart par conjointement avec sa sœur Dame veuve de Jean Geoffroi Beetz dans la succession de leur mère Marie Dorothée Ehrsam vivante femme de Jean Conrad Wirth de Strasbourg, dont elles étaient les seules et uniques héritières, b) pour en avoir acquis un quart conjointement avec avec la dite veuve Beetz de leur père Jean Conrad Wirth par acte passé devant M° Stoeber l’ainé & son collègue notaires à Strasbourg le 20 février 1815 portant quittance du prix, c) et pour avoir acquis les deux derniers quarts conjointement avec sa dite sœur de Georges Adam Peter & Marguerite Salomé Wirth, suivant acte passé devant ledit M° Stoeber l’aîné le 10 août 1817. De sorte que par actes la Dlle Wirth était propriétaire de la moitié divisée de cette maison et sa sœur Dame veuve Beetz de l’autre moitié.
IV Et par testament passé devant ledit M° Grimmer notaire à Strasbourg le 21 janvier 1843, enregistré le premier juillet 1847, la veuve Jean Geoffroi Beetz a instiué sa sœur la dite Dlle Wirth pour sa légataire universelle, de sorte que cette derniète était propriétaire de la totalité d l’immeuble.
Situation hypothécaire. Les époux Petri déclarent que l’immeuble ci-dessus affecté & hypothéqué est aujourd’hui grevé de la somme de 4000 francs qu’ils doivent à M. Charles Leyder, ancien boucher, propriétaire rentier demeurant à Strasbourg (…) – Cession d’indemnité d’assurance (…) Etat civil. Les époux Petri déclarent qu’ils sont mariés sous le régime de communauté de biens légale sans contrat de mariage

Louis Petri et Marie Madeleine Loyson hypothèquent la maison au profit du tonnelier Jacques Kayser

1862 (3.11.), Strasbourg 3 (104), M° Emile Weiss n° 384
Obligation du 3. 9.bre 1862 N° 384 – ont comparu M. Louis Petri tonnelier & aubergiste, & Marie Madeleine Loyson, son épouse qu’il assiste & autorise demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels comparans ont reconnu par les présentes devoir bien & légitimement
à M. Jacques Kayser, tonnelier demeurant à la Robertsau banlieue de Strasbourg, présent et acceptant, la somme principale de 1340 francs pour prêt de pareille somme
Hypothèque. Désignation de l’immeuble. Une propriété composée de deux immeubles, cour, droits, aisances appartenances & dépendances située à Strasbourg rue Kageneck n° 7 nouveau & ancien n° 63, donnant par derrière sur le marais Kageneck, d’un côté Madame Wagner, autrefois veuve Wendling, de l’autre côté communal, inscrite au cadastre sous la section P N° 55 d’une superficie d’un are 30 centiares. L’origine de la propriété de cet immeuble a été amplement établie dans une obligation passée devant M° Emile Weiss, soussigné le 23 juillet 1862 auquel acte les parties se réfèrent à cet égard.
Situation hypothécaire. Les époux Petri déclarent que l’immeuble ci-dessus affecté & hypothéqué est grevé aujourd’hui de la somme de 7000 francs qu’ils doivent à M. Charles Jean Guillaume Rumpf rentier à Strasbourg aux termes d’une obligation passée devant M° Weiss soussigné le 26 juillet 1862 (…) – Cession d’indemnité d’assurance (…) – Etat civil. Les époux Petri déclarent qu’ils sont mariés sous le régime de communauté de biens légale sans contrat de mariage

Louis Petri institue pour héritière universelle sa femme. Il meurt le 6 novembre 1869.
1869, M° Emile Weiss

8 septembre 1862. Testament de Louis Petri, aubergiste à Strasbourg, par lequel il institue Marie Madeleine Loyson sa femme sa légataire universelle en propriété
acp 587 (3 Q 30 302) f° 80-v du 6.11. (succession déclarée le le 26 avril 1870) Décus du 6 novembre 1869.

Décès, Strasbourg (n° 2628)
Acte de décès. Le 6 novembre 1869 (…) lesquels nous ont déclaré que Louis Petry, âgé de 62 ans, né à Gensheim (grand duché de hesse) tonneliern, veuf en 1° noces de Christine Diemer, époux en 2° noces de Marie Anne Madeleine Loyson, domicilié à Strasbourg fils de feu Pierre Petry batelier et de feu Catherine Elisabeth Brühl, est décédé le 6 novembre 1869 à cinq heures du matin en la maison rue du Marais Kageneck (i 13)

Inventaire dressé après sa mort

1870 (23.4.), Strasbourg 3 (113), M° Emile Weiss n° 3125
Inventaire de la succession de M. Louis Petri, vivant aubergiste à Strasbourg où il est décédé le 6 novembre 1869 et de la communauté de biens qui a existé entre ledit défunt et Dame Marie Madeleine Loyson sa veuve survivante demeurant à Strasbourg.
L’an 1870 le 23 avril à neuf heures du matin au domicile mortuaire rue Kageneck n° 7. A la requête de Dame Marie Madeleine Loyson, veuve de M. Louis Petri, vivant aubergiste à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant ès présentes tant à cause de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage préalable à leur union, que comme donataire en toute propriété de tous les biens meubles et immeubles dépendant de la succession dudit défunt, aux termes de la donation entre époux passée devant M° Weiss, soussigné le 8 septembre 1862 ci après transcrite.

Copie de la donation susrelatée
Communauté. Mobilier, Salle de débit, Cuisine, Cave, Remise, Logement, Chambre du fils de Mde Petri, Chambre de la bonne
Immeuble de la communauté. Une propriété composée de deux maisons, cour, droits, aisances et dépendances, située à Strasbourg rue Kageneck n° 7 nouveau & ancien n° 63, donnant par derrière sur le marais Kageneck, d’un côté Madame Wagner, autrefois veuve Wendling, de l’autre côté communal, inscrite au cadastre sous la section P N° 55 d’une superficie d’un are 30 centiares. Cette propriété a été acquise par M. & Mme Petri de Jean Wirth, employé au chemin de fer de l’Est & de Dame Caroline Barbenes sa femme, Salomé Caroline Wirth épouse de Jacques Sirly serrurier, Madeleine Sophie Wirth, femme d’Antoine Hubert Pierre, menuisier à Strasbourg, aux termes d’une adjudication passée devant M° Grimmer, notaire à Strasbourg le 18 février 1861.
acp 593 (3 Q 30 308) f° 1-v du 25.4. (succession déclarée le 26 avril 1870) Communauté, mobilier estimé 703, argent 130, loyers 80
Une maison rue Kageneck N° 63 à Strasbourg
Succession, garde robe 112, remploi dû à la veuve 1800

Marie Madeleine Loyson vend à la Ville de Strasbourg la maison moyennant 30 000 francs pour élargir la rue. L’expropriation forcée au profit de la ville a été prononcée le 7 mai 1872 (voir l’acte de 1874)

1873 (5.3.), Maire
1091. Verkauf durch Maria Magdalena Loyson wittwe von Ludwig Petri, lebend Kieffer in Straßburg
an die Stadt Straßburg
von einem Hause in Straßburg Kagenecker Gasse N° 7 Zur Erweiterung der Straßen dienend, für 30.000 Franken
acp 613 (3 Q 30 328) f° 60 du 5.3.

Daniel Ruhlmann acquiert par échange un terrain décrit ci-dessous

Bürgermeister 12.12.
5791. Tausch durch welchen Daniel Ruhlmann, Eigenthumer zu Straßburg [tritt]
an die Stadt Straßburg
2714 Q Meter Boden Fläche ab
und erhält dagegen 1425 Q Meter Bodenfläche, alles zu Straßburg Kagenecker viertel gelegen, zu dem Alignement der Straßen dienend
acp 623 (3 Q 30 338) f° 48-v du 19.12.

Daniel Ruhlmann céde un terrain qu’il a acquis de la Ville et qui comprend en partie les anciennes maisons Petri et Mehl et en partie l’ancienne voie publique au maître maçon Pierre Matter et à sa femme Thérèse Stiegler. Le terrain rectangulaire est figuré sur un plan joint à l’acte.

1874 (19.1.), Strasbourg 4 (139), M° Charles Lauterbach N° 1109
Vom 19.ten Januar 1874. Verkauf – Erschienen Herr Daniel Ruhlmann Acker-Gärtner und dessen von ihme hierzu ermächtigte und verbeistandete Ehefrau Barbara Voltz, beisammen zu Straßburg wohnend, und erklärten (…) verkauft zu haben
an den hier gegenwärtigen und annehmenden H. Peter Matter Maurermeister und dessen von ihme hierzu ermächtigte und verbeistandete Ehefrau Thérèse Stiegler, beisammen zu Straßburg wohnend, solidar Käufer
Ein Bau-terrain von einer Breite von 12 Meter auf der Kageneckerstraße von einer Tiefe von 30 Meter zu Straßburg in der Kageneckerstraße gelegen, demzufolge eine Oberfläche begreifend von 360 Quadratmeter, vorn die Kagenecher Gasse, hinten Eigenthum der Verkäufer einerseits Eigenthum von August Bilger anderseits Eigenthum von H. Haussmann. In Zustande wie sich dieses terrain befindet mit Gewährleistung für das Flächen-Maas und wie es bezeichnet ist auf einem gestempelten mit den gegenwärtigen zu registrireden Plane welcher hier beigebogen bleibt.
Eigenthums Herkunft. Die Verkäufer erklärten daß das verkaufte Terrain ein Theil ausmacht eines größern terrain, welches H. Ruhlmann tauschweise von der Stadt Straßburg erwarb, laut eines im Stadthause zu Straßburg am 12. Dezember jüngst aufgenommenen Aktes, registrirt zu Straßburg den 19. des nämlichen Monats f° 48 V° c. 2. das durch die Stadt Straßburg an H. Ruhlmann abgetretenen terrain gehörte derselbe und herrührte zum theil von dem unterdrückten Kageneckerbruche, zum theil von dem ehemaligen Eigenthum der Wittwe Petri, welches durch ein Enteignungs Urteil am Landgerichte zu Straßburg den 7. Mai 1872 erlassen Zu Gunsten der Stadt exproprirt worden ist, und zum theil von dem ehemaligen Eigenthum des H. Mehl, welches durch das nämliche Urtheil zu Gunsten der Stadt exproprit wurde.
Besitz und Genuß Eintritt (…). Kaufbedingungen. 1. Das verkaufte terrain wird abgetreten wie es sich wirklich befindet auf Ort und Stelle, ohne Ausnahme, und wie es auf dem obenallegirten Plane dargestallt ist. (…) Kaufpreis, 12.000 Francken
acp 624 (3 Q 30 339) f° 35-v du 22.1.

Né à Hüttendorf, l’ouvrier maçon Pierre Matter épouse en 1856 Thérèse Stiegler, originaire de Lupstein.
1856, Mariage, Strasbourg (n° 12)
Du 10° jour du mois de janvier l’an 1856 à dix heures du matin. Acte de mariage de Pierre Matter, majeur d’ans, né en légitime mariage le 14 mai 1818 à Hüttendorf (Bas(Rhin), domicilié à Strasbourg et avant à Hüttendorf, Ouvrier maçon, fils de feu Antoine Matter, cultivateur décédé à Hüttendorf le 16 février 1830 et de feu Anne Gangloff décédée à Hüttendorf le 26 novembre 1854 et de Thérèse Stiegler, majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 novembre 1827 à Lupstein (Bas Rhin) fille de Jean Stiegler, cultivateur domicilié à Lupstein ci présent et consentant et de feu Marie Catherine Stiegler décédée à Lupstein le 18 juin 1853 (signé) Matter, theresia Stiegler (i 7)

Pierre Matter et Thérèse Stiegler hypothèquent la maison au profit de François Théodore Simonis, Louis Gross et Pauline Anne Coulaux veuve de François Joseph Mathias Edouard Picquart

1874 (17.6.), Strasbourg 8 (90), M° Gustave Edouard Loew N° 6215
17 Juni 1874. Obligation (bilingue) – ont comparu Monsieur Pierre Matter, maître maçon et Dame Thérèse Stiegler, son épouse de lui dument autorisée à l’effet des présentes, domiciliés ensemble & demeurant à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir conjointement et solidairement entre eux
I. à Monsieur François Théodore Simonis, propriétaire domicilié à Wolxheim, pour lequel est ici présent stipule et accepte Mr Ferdinand Vix, propriétaire demeurant à Strasbourg, la somme principale de 20.000 francs, II. à Monsieur Louis Gross, ancien négociant domicilié à Strasbourg, pour lequel est ici présent stipule et accepte Mr Ferdinand Vix, susqualifié la somme principale de 17.000 francs, III. à Madame Pauline Anne Coulaux veuve de Mr François Joseph Mathias Edouard Picquart, propriétaire demeurant et domiciliée à Strasbourg ici présente et acceptant, la somme principale de 10.000 francs, Ensemble 47.000 francs
Hypothèque. Un immeuble sis à Strasbourg rue Kageneck aujourd’hui non encore numéroté, consistant en maison de devant à rez de chaussée, trois étages mansardes et grenier, bâtiment latéral à trois étages, maison de derrière, contenant écurie, remises, trois étages & grenier, cour droits et dépendances devant la rue Kageneck derrière propriété Ruhlmann, d’un côté M. Auguste Bilger de l’autre M. Hausmann. Sur lequel immeuble les créanciers sont autorisés à requérir inscription à son profit aux hypothèques de Strasbourg (…)
Propriété. Les époux Matter sont propriétaires des maisons formant le gage hypothécaire pour les avoir fait construire tout récemment sur un terrain d’une largeur de douze mètres sur la rue Kageneck et d’une profondeur de trente mètres, sur une superficie de 360 mètres carrés par eux acquis sur M. Daniel Ruhlmann jardinier et D° Barbe Voltz son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat reçu M° Lauterbach, notaire à Strasbourg le 14 janvier 1874, transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 17 février même année vol. 1470 N° 77 et inscrit d’office le même jour vol. 1169 N° 142. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 12.000 francs dont mille francs payés comptant sont quittancés au contrat (…) – Situation hypothécaire (…) Assurance contre l’incendie
Registrirt zu Straßburg den 27. Juni 1874 F° 84 r°
Kageneckergasse N° 15

Pierre Matter et Thérèse Stiegler hypothèquent la maison au profit du même François Théodore Simonis

1874 (26.11.), Strasbourg 8 (91), M° Gustave Edouard Loew N° 6612
26 November 1874. Obligation (bilingue) – ont comparu Monsieur Pierre Matter, entrepreneur de constructions & D° Thérèse Stiegler son épouse de lui dument autorisée demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir conjointement & solidairement entre eux
à Monsieur François Théodore Simonis, propriétaire domicilié à Wolxheim, pour lequel est ici présent stipule et accepte Mr Ferdinand Vix, propriétaire demeurant à Strasbourg, la somme principale de 8000 francs (…)
Affectation hypothécaire. Un immeuble situé à Strasbourg rue Kageneck Numéro 15, consistant en maison de devant à rez de chaussée, trois étages mansardes & grenier, bâtiment latéral à trois étages, maison de derrière, contenant écurie, remises, trois étages & grenier, cour droits & dépendances devant la rue Kageneck derrière propriété Ruhlmann d’un côté Mr Auguste Bilger de l’autre M Haussmann. Sur lequel immeuble Monsieur Simonis est autorisé à requérir inscription à son profit aux hypothèques de Strasbourg (…)
Propriété. L’origine de la propriété de l’immeuble hypothéqué étant régulièrement établie dans l’obligation précitée du 17 juin dernier, Mr Vix déclare s’y référer & dispense M° Loew soussigné de l’établir ici. – Situation hypothécaire (…) Assurance contre l’incendie
Kageneckergasse N° 15

Pierre Matter et Thérèse Stiegler hypothèquent la maison au profit du même François Théodore Simonis

1877 (15.9.), Strasbourg 8 (100), M° Gustave Edouard Loew N° 9584
15 September 1877. Obligation – sind erschienen Herr Peter Matter, Bauunternehmer, und seine von ihme ermächtigte Gattin frau Therese Stiegler, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekennen hiermit
an Franz Theodor Simonis, Gutsbesitzer wohnhaft zu Wolsheim, vertreten durch den mitanwesenden für ihn annehmenden herrn Ferdinand Vix, Eigenthümer wohnhaft zu Straßburg, ein Darlehen von 2400 Mark zu verschulden (…)
als Spezialhypothek, das Anwesen zu Straßburg, Kageneckergasse N° 15, bestehend in Vorderhaus mit Bodengeschoß, drei Stockwerken, hinterhaus, worin Pferdestall und Remise mit drei Stockwerken und dachraum, hof, Rechten und Zugehörden, vorn die Kageneckergasse, hinten das Ruhlmannsche Eigenthum, einseits August Bilger, anderseits Haussmann.
Betreffs des Eigenthumsnachweises beziehen sich die Parteien lediglich auf die unten erwähne Schuldverschreibung vom 17. Juni 1874, worin dieselbe enthalten ist. Die Hypothekenbelastung des Unterpfandes geben die Schulder wie folgt an, mit dem Beifügen, daß sonst keine Schulden und Hypotheken darauf ruhen (…) Summa 55.000 franken.

Pierre Matter et Thérèse Stiegler consentent au mariage de leur fils Charles Louis, employé au chemin de fer à Mirecourt, avec Amélie Voirin.
1890 (4.3.), M° Allonas
Eheeinwilligung durch Eheleute Peter Matter, Rentner & Theresia Stiegler, hier, in die Ehe ihres Sohnes Carl Ludwig Matter Eisenbathangestellter zu Mirecourt (Vosges) mit Amalia Voirin, ohne gewerb dortselbst
acp 823 (3 Q 30 538) f° 98-v du 4.3.

Registre de population 600 MW 312 (1850 sqq) i 33
Matter, Pierre, Hüttendorf 1808 h.m. maçon, cathol. français (à Str. depuis) 1855
id. née Stiegler, Thérèse, Lupstein 28 f.m. sa femme (à Str. depuis) 1851
id. Eugenie, Strasbourg 11 février 1859 f. sa fille (à Str. depuis) d.s.n.
rue du maroquin 12, délogé 30 7.bre 1859
rue Coq 9, délogé 10 9.bre 57
rue Kuhn 41 / 14, délogé 25 juin 58
rue du coq 3
Répertoire alphabétique 600 MW 417 (i 66)
Matter, Pierre, ouvrier maçon, rue du maroquin 12, rue Coq 9, rue Kuhn 41 / 14, rue du coq 3

Pierre Matter meurt le 14 mars 1890 dans sa maison rue Kageneck n° 15 après avoir légué à sa veuve l’usufruit viager de ses biens.
Décès, Strasbourg (n° 710)
Strassburg am 15. März 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Bauunternehmer Emil Peter Matter, wohnhaft zu Straßburg Kageneckergasse 15 und zeigte an, daß sein Vater der Bauunternehmer Peter Matter, 71 Jahr alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg geboren zu Hüttendorf, Unter-Elsass Gatte von Theresia Steigler, Sohn der zu Hüttendorf verstorbenen Eheleute Anton Matter, Ackerer und Anna Gangloff, in deren gemeinschaftliche Wohnung am 14. März des Jahres 1890 Nachmittags um sechs Uhr verstorben sei (i 50)

1890, M° Loew
16. August 1880. Schenkung durch den am 14. März 1890 verlebten Bauunternehmer Peter Matter, hier
an seiner Ehefrau Ehefrau Theresia Stiegler, des lebenslänglichen Nutzgenusses an seinem ganzen Nachlasse, herabzusetzen auf die Hälfte bei Vorhandensein von Kindern
acp 825 (3 Q 30 540) f° 66 du 18.3. (St. Erkl. v. 4. XII 90 Bd. 176 N° 432)

Thérèse Stiegler et ses trois enfants Eugène, Charles Louis et Eugénie, femme de l’orfèvre Philippe Schalck, louent la maison à leur fils et frère respectif Emile Matter, entrepreneur de construction

1891 (4.2.), M° Allonas
Vermiethung durch 1. Theresia Stiegler zu Straßburg Wittwe Peter Matter Bauunternehmer allda, eigenen Namens wegen der gesetzlichen Gütergemeinschaft zwischen ihr und ihrem Ehemann und als Schenknehmerin der lebenslänglichen Nutznießung des halben Nachlasses laut Schenkung vor Notar Loew vom 14. August 1880
II. 1. Eugen Matter, Bäckermeister zu Straßburg, 2. Karl Ludwig Matter, Eisenbahnangesteller in Chatenois, 3. Eugenie Theresia Matter Ehefrau Philipp Schalck, Goldschmies zu Straßburg, die unter II genannten Kinder und Erben zu ¼ am Nachlasse des p. Matter
an Emil Matter, Bauunternehmer zu Straßburg
nachbeschriebenes Haus herrührend aus der Gemeinschafft Matter Stiegler, wovon denselben in Eigenthum und Genuß 15/16 und dem Miether 1/16 zustehet
Bann Straßburg. Ein Wohnhaus in der Kageneckerstraße N° 15bestehend aus Vorderhaus mit Erdgeschoß, drei Stockwerken, Mansarden und Speicher und Hintergebäude section P N° 202, 3 a 60. Miether hat sämmtliche Reparatur & Steuren zu tragen sowie die Wasserleitung zu unterhalten und zu zahlen. Miethzins jährlich 3600 Mark, im Falle des Absterbens der Mutter herabzusetzen auf 3200. zahlbar wie folgt 1600 M auf die Zinsen der das Haus belastenden Schulden (…)
acp 839 (3 Q 30 554) f° 20 n° 4595 du 11.2.

Thérèse Stiegler meurt le 28 avril 1893
Décès, Strasbourg (n° 1048)
Strassburg am 29. April 1893. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Wirt Eugen Matter, wohnhaft zu Straßburg Finkmattstaden 6 und zeigte an, daß seine Mutter Therese Matter geborne Stiegler, 65 Jahr 5 Monat, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg geboren zu Lupstein, Unter-Elsass, Wittwe des Bauunternehmers Peter Matter, Tochter der zu Lupstein verstorbenen Eheleute Johann Stiegler Ackerer und der Maria Catharina gebornen Stiegler zu Straßburg, Kageneckgasse 15 am 28. April Jahres 1893 Nachmittags um sechs Uhr verstorben sei (i 258)

La maison revient à Emile (Emile Pierre) Matter qui épouse en 1891 Elise Reeb, fille du maréchal ferrant Auguste Reeb de Molsheim.

Mariage, Strasbourg (n° 760)
Straßburg am 4. Oktober 1894. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bauunternehmer Emil Peter Matter, katholischer Religion, geboren den 17. Juli des Jahres 1857 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Bauunternehmers Peter Matter und dessen verstorbenen, Ehefrau Theresia geb. Stiegler, beide zuletzt wohnhaft zu Straßburg 2. die gewerblose Ellisa Reeb, katholischer Religion, geboren den 19. November des Jahres 1871 zu Molsheim (Unter-Elsass) wohnhaft zu Straßburg Tochter des verstorbenen Schmiedes August Reeb wohnhaft zuletzt zu Straßburg und dessen Ehefrau Magdalena geb. Kaes, wohnhaft zu Molsheim
Gleichzeitig erklären die beiden Eheschließenden daß sie 1° das am 13 Juni 1892 zu Dorf Kehl (Baden) gebornen und unter N° 68 des Geburtsregisters mit Vornamen Amalie Luise und 2° das am 23. Mai 1893zu Straßburg gebornen und unter N° 1623 des Geburtsregisters mit Vornamen Carl Emil eingetregenem Kind als mit einander erzeugt anerkennen (i 89)

Décès, Strasbourg (n° 2686)
Le premier novembre 1933 à 17 heures est décédé en son domicile 3 Rue de Labroque Emile Pierre Matter, né à Strasbourg le 17 juillet 1857, entrepreneur, fils de Pierre Matter et de Thérèse Stiegler, époux décédés, veuf de Elise Reeb. Dressé le 2 novembre 1933 (i 256)

La maison est inscrite au cadastre au nom de Joseph Schellenbach à partir de 1901.
Natif de Neuendorf, Joseph Schellenbach épouse en 1879 Sophie Fischer, fille du tonnelier Xavier Fischer de Strasbourg

1879 (11.7.), M° Ritleng
Ehevertrag zwischen Joseph Schellenbach, Eisenarbeiter zu Straßburg, großjähriger Sohn des zu Neuendorf wohnenden Joseph Schellenbach und dessen verlebten Ehefrau Magdalena Stahl
und Sophie Fischer, Näherin zu Straßburg, großjährige Tochter des verlebten Küfers Xaver Fischer und dessen Wittwe Luise Catharina Fagat
unter Annahme der auf Errungenschaft beschränkten Gütergemeinschaft
Einbringen der Braut, Mobilien geschätzt zu M. 759.
acp 693 (3 Q 30 408) f° 33 n° 1343 du 12.7.

La maison est inscrite au cadastre à partir de 1914 au nom de Jean Sœnnichsen. Marchand danois, Jean Sœnnichsen habite à Strasbourg de 1905 à 1908 puis se rend à Hambourg. Il s’établit à Strasbourg en 1912, meurt en 1921. Sa veuve habite tantôt à Strasbourg tantôt à Wiesbach où elle meurt en 1936.

Ficher domiciliaire (103 MW 793)
Hans Sönnichsen, Kaufmann, 3.5.67, Medelbyfeld Sondan, Ev. † 10.9.21, (Staats Angehörigheit) Daennemark
Frau Anna Veronika geb. Fuchs, 29.10.69, Nürnberg † 22.2.36 in Wiesbach
Kinder, Anna 9.3.94 Leipzig
Hans Friderich 5.11.97 Ober-Crossen
Sofie (Eleonore) 8.6.01 Mannheim
Mannheim
26.6.05 Kuhngasse 6
9.3.08 n Hamburg
von Wandsbeck
23.4.12 Apffelstr. 23, Schneider
25.3.15 Rup. Parkstr. 11. lu au*
17.7.22 rue des Fleurs 35, Metzger
5.9.25 inc – de Wiesbach
2.8.32 rue des Fleurs 35, G. Metzger
mère 28.10.32 Heidelberg – de Wiesbach
9.11.32 rue Finkmatt 7, Cercle evangel.
mère et fille Sophie 6.2.33 Kehl – de Wiesbaden
15.7.33 rue Finkmatt 7, Cercle evangel., mère
1.3.33 Wiesbach, id.
6.5.33 rue Finkmatt 7, Cercle evangel.
17.5.33 Ribeauvillé, id
16.10.33 rue de Liepvre 20-a, Fiede*on Gidel

Leur fille Anne Véronique qui se marie en 1918 est née à Leipzig Reudnitz en 1894
Mariage, Strasbourg (n° 217)
Strassburg am 6. April 1918. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Oberingenieur Johann Condermann, katholischer Religion, geboren am 15. Februar des Jahres 1878 zu Limburg an der Lahn, wohnhaft zu Straßburg Ludwigshafenerstraße 7, Sohn des verstorbenen Kaufmanns Joseph Condermann und seiner verstorbenen Ehefrau Margaretha, gebornen Zimmermann, zuletzt wohnhaft zu Limburg an der Lahn, 2. die Anna Veronika Kunigunde Sönnichsen, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 9. März des Jahres 1894 zu Leipzig Reudnitz, wohnhaft zu Straßburg Ruprechtsau, Parkstraße 11, Tochter des Kaufmanns Hans Johannsen Sönnichsen, und seiner Ehefrau Anna Veronika geborenen Fuchs, wohnhaft zu Straßburg (i 281)

Fille des précédents, Sophie Sœnnichsen épouse en 1937 le juge d’instruction Henri Molinier

Ficher domiciliaire (103 MW 793)
Soennichsen Sophie (Eleonore) étudiante – professeur
8.6.01 Mannheim, (Religion) Ev. Père Hans né 3.5.67 Modelbyfeld Sondan, mère Fuchs Anna Veronika née 29.10.69, Nürnberg
Mariée en 15.7.38 Molinier Henri, juge d’instruction, 17.10.98 Béziers
nationalisation le 13.7.37, 5450 x 1937
22.7.22 rue des Fleurs 35, parents
13.7.24 Daenemark – de Daenemark
28.8.24 rue des Fleurs 35, Soenichsen
1.1.25 Paris
de St Marie aux mines
2.10.31 rue Finkmatt 7, Cercle evangel.
1.12.31 inc. – de Wiesbaden
25.1.33 rue Finkmatt 7, Cercle evangel.
1.3.33 Wiesbaden
17.4.33 rue Finkmatt 7, Cercle evangel.
1.7.33 Ribeauvillé
4.10.33 rue Finkmatt 7, Cercle evangel.
16.10.33 rue de Liepvre 20-a Giedel et mère
29.10.37 rue Kageneck 15, Soennichsen
Toulouse rue d’Aussagnes 6, A d M



20, rue des Charpentiers


Rue des des Charpentiers n° 20 – V 37 (Blondel), N 1267 puis section 64 parcelle 19 (cadastre)

Maison dite zum Judenbad (au Bain des juifs)
Ajout d’un troisième étage en retrait en pans de bois, 1872
Façade transformée (1987-1990), bâtiment démoli (1987)


Vue du nord, octobre 2023 – Vue du sud, mai 2014

Le gentilhomme Thiébaut Joham de Mundolsheim vend en 1593 au libraire Jean Richard Müller les maisons dites zum Judenbad (au Bain des Juifs) et zur Judenmetzig (Boucherie des juifs) situées entre l’impasse des Charpentiers et la rue des Juifs, à côté de celle où il demeure (actuel 15, rue des Juifs). Jean Richard Müller revend l’année suivante la maison à l’angle de l’impasse des Charpentiers, en février 1600 celle dite zum Judenbad et en décembre 1600 celle à l’angle de la rue des Juifs. Le Bain des Juifs qu’acquiert le négociant Daniel Bach revient à un de ses créanciers qui la revend à Sébastien Müeg de Boftzheim, devenu entre temps propriétaire de la maison rue des Juifs provenant de Thiébaut Joham de Mundolsheim. Le Bain des Juifs appartient ensuite aux héritiers du sénateur Jean Henri Gambs qui la vendent au cordonnier Michel Henniger en 1674. les propriétaires suivants sont le coutelier Christophe Wanner (1683-1693) puis Frédéric Frischelt, successivement commis des vivres et maître adjoint de la Grue. Le bailli Jean Henri Spon l’achète en 1696 et en transmet la propriété à son fils avocat Jean François Spon qui deviendra syndic royal en 1760. Guillaume André Müeg, procureur ordinaire au Petit Sénat, puis ses enfants en sont propriétaires de 1745 à 1797. Il fait aménager en 1767 une cuisine au rez-de-chaussée à droite de l’entrée. Jean Frédéric Strintz acquiert en 1802 la maison de l’ancien agent politique Félix Romain Ignace Apprederiss et y fait aménager une boulangerie qui sera louée jusque dans les années 1930.


Le Bain des Juifs est la partie centrale de la façade au premier plan sur la gauche. A l’arrière, l’ancienne propriété Joham de Mundolsheim (Plan-relief de 1727, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 66 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie, deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est celle du milieu entre le repère (u), angle de la rue des Juifs et (v), angle de l’impasse des Charpentiers. Elle comprend un bâtiment latéral à droite et le bâtiment principal à gauche dont le rez-de-chaussée comprend trois portes et chacun des deux étages des fenêtres irrégulièrement réparties. La cour (C’) montre l’arrière (1-4) du bâtiment principal, le bâtiment arrière (2-3) en forme de remise, l’extrémité sud (1-2) de la cour et le bâtiment latéral (3-4) au nord.
La maison porte d’abord le n° 2 (1784-1857) puis le n° 20.


Cour (C’) – Dessin joint à l’accord relatif aux ouvertures vers la propriété voisine (1883, acte G. A. Loew, ADBR 7 E 56, 8-119)

Le confiseur Louis Adolphe Delan, propriétaire de la maison pendant dix ans (1836-1846) en loue le rez-de-chaussée au restaurateur Pierre Curat qui renouvelle son bail en 1864. Les créanciers de Louis Adolphe Delan vendent en 1851 la maison au marchand de bestiaux Nicolas Hund qui en transmet la propriété à sa fille puis à sa petite-fille. Joseph Wolff et sa belle-sœur font remplacer en 1872 le deuxième étage en pans de bois par un nouveau en maçonnerie et ajouter en retrait un troisième étage en pans de bois. Les croisées du premier étage sont modifiées la même année à deux reprises. Les différentes transformations modifient entièrement l’aspect de la façade, le bâtiment latéral est couvert d’une toiture qui prolonge celle du bâtiment principal. L’imprimeur François Georges Oscar Berger-Levrault accorde en 1883 à Joseph Jean Baptiste Wolff par pure tolérance le droit de pratiquer des ouvertures vers sa propriété. Joseph Wolff fait reconstruire le four de boulanger, modifier les cloisons au rez-de-chaussée et agrandir la devanture en 1885. Le boulanger Georges Hettich fait installer en 1912 un pétrin électrique. L’Imprimerie strasbourgeoise (Istra) charge en 1936 l’entrepreneur Steinbach Frères de transformer le rez-de-chaussée. Le bain rituel juif (bain proprement dit, escalier d’accès et salle de déshabillage) mis au jour en 1984 a été inscrit à l’inventaire des monuments historiques en 1985.
Le bâtiment est rénové et transformé (1987-1990) en même temps que les autres qui appartenaient à l’Imprimerie Strasbourgeoise (Istra, voir les dossiers IV et suivants au 15, rue des Juifs). Seule la façade est conservée, le bâtiment lui-même étant démoli. La façade du rez-de-chaussée est transformée en conservant un encadrement de porte et en créant un bandeau entre le rez-de-chaussée et le premier étage (dossier VIII). La porte à crossettes est supprimée. La Ville acquiert en 1991 de la Caisse des Dépôts et Consignations un lot comprenant l’ancien bain juif pour le prix symbolique de cent francs (voir le dossier coté 179 MW 4).


Ajout d’un étage, 1872 – Plan du rez-de-chaussée, devanture, 1885
Transformation du rez-de-chaussée par l’Imprimerie strasbourgeoise, 1939 (dossier de la Police du Bâtiment)

Elévations rue des Charpentiers (élévations 1989, cote 737 W 172) – jPhotographie dans le dossier dossier VII du 15, rue des Juifs (1988)

novembre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1591 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thiébaut Joham de Mundolsheim et (v. 1550) Ursule Ingold – luthériens
1593 v Jean Richard Müller, libraire, et (1578) Agnès Stœr, d’abord (1569) femme de Jacques Hag, puis (1602) Marie, veuve du pasteur Sébastien Cœler – luthériens
1600 v Daniel Bach (Boch), négociant, et (1589) Catherine Dentner, d’abord (1578) femme de Pierre Bertschweiler – luthériens
1607* adj Gaspard David Stœsser et (1608) Emilie Gerbelius – luthériens
1610 v Sébastien Mueg de Boftzheim et (1608) Susanne Marguerite de Botzheim – luthériens
1640* Jean Henri Gambs et (1618) Marie Salomé Hartmann, (1624) Barbe Camille Œstringer, (1626) Agathe Dorothée Vogler puis (1638) Marguerite Mollinger, veuve d’Isaac Bartoli, remariée (1646) avec le docteur en droit Frédéric Ott – luthériens
1674 v Michel Henniger, cordonnier, et (v. 1659) Eve Münster – luthériens
1683 v Christophe Wanner, coutelier, et (1650) Barbe Schweickard, d’abord (1640) femme du coutelier Jean Georges Pantel, (1684) Marthe Roos d’abord femme (1670) de Michel Weiss, (1675) de Frédéric Uhl, et (1679) d’Isaac Salinus, puis (1693) Susanne Schætzel – luthériens
1693 v Frédéric Frischelt, commis des vivres, maître adjoint de la Grue, et (1689) Marguerite Berion puis (v. 1694) Marie Catherine Knœrr – catholiques
1696 v Jean Henri Spon, bailli, et (1689) Marguerite (de) Morison – catholiques
1732 h Jean François Spon puis Jean François baron de Spon, avocat, et (1732) Anne Marie Françoise Gelb – catholiques
1745 v Guillaume André Müeg, procureur ordinaire au Petit Sénat, et (1741) Marie Claire Geiger – catholiques
1797 v Félix Romain Ignace Apprederiss, juriste, agent politique, célibataire († 1828)
1802 v Jean Frédéric Strintz, boulanger, et (1795) Anne Barbe Debus
1836 v Louis Adolphe Delan, confiseur, et (1851) Barbe Eschmann
1846 adj Nicolas Jacquet, rentier à Sélestat, et Thérèse Gouy († 1850)
1846 h Marie Claire Jacquet et (1810) Antoine Morlock, fabricant de chandelles
1851 v Nicolas Hund, marchand de bestiaux, et (1827) Marie Anne Schnée
1865 h Joseph (Jean Baptiste) Wolff, capitaine puis percepteur, et (1850) Marie Elise Hund, Marie Anne Hund, Joséphine Marie Pauline Hund
1891 h Paul Eschbæcher, directeur commercial, et (1891) Marie Wolff
1910* Aloïse Arbogast
1929* v Imprimerie strasbourgeoise, société anonyme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 500 livres en 1776

(1765, Liste Blondel) V 37 au Sr Müeg
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Miegue, 10 toises, 2 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1267, Strintz, Frédéric veuve – maison, sol – 1,7 are / Delon Louis Adolphe, confiseur

Locations

1688, François Nicolas Gross, maître de langue
1780, Michel Reverend, employé a l’intendance
1808, Marie Anne Reine Apprederis
1818, Antoine Stoll, boulanger
1822, Louis Riehl, boulanger, et (1821) Marie Salomé Rieffel
1835, Jean Jacques Jauss, boulanger, et Anne Barbe Waldt
1843, 1864, Pierre Curat, restaurateur, et Marie Florence
1846, 1860, Frédéric Thiébaut Hirschel, maître bottier
1864, 1869, Michel Kuhn, boulanger, et Marie Véronique Kress
1878, Jean Arbogast, boulanger

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 111
Le gentilhomme Thiébaut Joham de Mundolsheim ne doit rien pour sa maison dite au Bain des Juifs, louée au tailleur Melchior Blümlin, comportant un auvent (24 pieds de long, saillie de 16 pouces), une descente de cave (7 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds 9 pouces) et un gradin en pierre (5 pieds de long, saillie de 4 pouces).

Aber in Juden Gaß die Ander Seitt dem Münster zu hienauffwerts
Juncker Diebold Joham von Mundoltzheim hatt vor seinem Hauß Zum Judenbad, da Melchior Blümlin der Schneid. Innen sitzt, Oben ein Wettertach 16 Zoll heraus vndt 24 schu lang, Ein hoher Keller halß 7 ½ schu lang 2 schu 9 Zoll herauß, Item 2 steinen Tritt 5 schu lang 4 Zoll herauß, Soll Allmend sein vnd bleiben, Bessert für das Nießen, o

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1608, Préposés au bâtiment (VII 1323)
Gaspard David Stœsser est autorisé à poser une porte de cave inclinée à sa maison dite au Bain des Juifs. La porte aura une saillie de deux pieds au lieu de deux pieds et demi demandés et une largeur de cinq pieds, moyennant une redevance à déterminer.

(f° 93-v) Donnerstag den 2. Junÿ – H Caspard David Stössers begert Ime Zugönnen an seiner behausung, das Judenbad genant, gegen herrn Stettmeister Böcklin hoff über, ein ligende Kellerthür von seiner hauptmauren 2 ½ schuh heruß vff das allmend vnd fünff schuh weitt Im liecht Zu machen, weil die gaß Eng, seind Ime 2. schuh vffs allmend heruß Zufaren bewilligt damit Ime vnd andern leuth nit schaden dadurch geschehen möge, vnd wöllen nechstkünfftig die Buwherren Ime vffm Pfenningthurn den allmend Zinß ernennen. Bawherren

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1767. Le procureur ordinaire du Petit Sénat Müeg charge le maître maçon (Antoine) Klotz d’aménager une cuisine où se trouve un fourneau et une hotte au rez-de-chaussée à droite de l’entrée.

(p. 118) Montags den 23. Februarii 1767
Hr Lt. Müeg Es En Kleinen Raths procurator ordinarius hat in seinem in der Zimmer leut: gaß gelegenen hauß unden auf dem boden, lincker hand des eingangs, eine Kuch mit heerd und caminschoß machen laßen, das rohr an steinern gebel hinauf, von allem holtz entfernt. Erkandt, willfahrt. – Mr Klotz

Description de la maison

  • 1776 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, cuisines et chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, aisances et appartenances à la somme de 3000 florins
  • 1865 Police d’assurance La propriété comprend 1) une maison où se trouve une boulangerie, comprenant une cave voûtée, rez-de-chaussée, trois étages et greniers, 2) un bâtiment à droite de la cour, à rez-de-chaussée renfermant une buanderie, cave voûtée, trois étages surmontés de greniers, 3) un bâtiment à gauche de la cour, à rez-de-chaussée, trois étages surmontés de greniers et 4) un autre bâtiment à l’arrière de la cour entre les deux précédents, à rez-de-chaussée, deux étages et greniers.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Charpentiers

nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
Strintz
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 377 case 1

Delan Louis Adolphe confiseur à Strasbourg
Jacquet Nicolas à Schlestadt pour rue des charpentiers N° 2
Hund Jean François Nicolas, marchand de bestiaux à Strasbourg Place d’Austerlitz 23, Route de Colmar 50

N 1267, maison, sol, R. des charpentiers 2
Contenance : 1,70
Revenu total : 274,88 (274 et 0,88)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1246 case 1

Hund Jean François Nicolas, Marchand de Bestiaux route du Rhin 50 / Place d’Austerlitz 2
1892/93 Wolff Maria
(ancien f° 994)

N 1267, maison, sol, Rue des charpentiers 20
Contenance : 1,70
Revenu total : 274,88 (274 et 0,88)
Folio de provenance : (377)
Folio de destination : 994 Vergröß.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1876 (sol Gb)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 1267, maison
Revenu total : 490,88 (490 et 0,88)
Folio de provenance : 994-I
Folio de destination : 1246-I Bericht.
Année d’entrée : 1876
Année de sortie : 1885
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 12 / 10
Augmentations 1876 – Hund Johann Franz f° 994-I, N 1267, maison, Reinertrag 216, Vergrößerung, achevée en 1873, imposable en 1876, imposée en 1876

N 1267, maison
Revenu total : 443,88 (443 et 0,88)
Folio de provenance : 1246-I
Folio de destination : Gb.
Année d’entrée : 1885
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 12
Diminutions 1885 – Hund Johann Franz Wwe f° 1246-I, N 1267, maison, Reinertrag 443, Berichtigung, 1882
Diminutions – Hund Johann Franz f° 1246-I, N 1267, Haus, Reinertrag 490, Berichtigung, 1882

Cadastre allemand, registre 32 p. 498 case 4

Parcelle, section 64, n° 19 – autrefois N 1267
Canton : Zimmerleutgasse Hs N° 20
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – Hf, Whs
Contenance : 2,13
Revenu : 3400 – 3100 – 4000
Remarques : 1910 Minderung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1929), compte 2128
Eschbacher Paul Ehefrau
1910 Arbogast Aloÿs u. Ehfr.
rayé 1929

(Propriétaire à partir de l’exercice 1929), compte 1674
Straßburger Verlaganstalt
Imprimerie strasbourgeoise société anonyme
(256)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 146 des Charpentiers

2
Pr. Mueg veuve
Lo. Apprederis veuve
Lo. Apprederis vicaire de St Etienne – Clergé

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 146 des Charpentiers

2
Prop. Mueg veuve
Loc. Aprederis veuve de la Cathedral
Loc. Aprederis vicaire de St Etienne – Clergé

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Zimmerleutgasse (Seite 201)

(Haus Nr.) 20
Schiller, Friseurmr. 0
Riegel, Wwe., Rentnerin. 1
Riegel, Zeichenlehrerin. 1
Brentzel, Tagnerin. 2
Orsinger, Kaufmann. 2
Kern, Pensionärin. 3
Schaller, Postschaffner. 3
Traumann, Postassist. H A
Steiner, Briefträger. 3
Diebold, Heizer. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 675 W 209)

20, rue des Charpentiers (1872-1972)

La demoiselle Hund charge en 1872 l’architecte entrepreneur Henri Dietz de remplacer le deuxième étage en pans de bois par un nouveau en maçonnerie et d’ajouter en retrait un troisième étage en pans de bois. Les croisées du premier étage sont modifiées la même année à deux reprises, notamment dans la partie où se trouve le restaurant Curat. Le rentier Wolff fait reconstruire le four de boulanger, modifier les cloisons au rez-de-chaussée et agrandir la devanture en 1885. Le propriétaire Eschbæcher charge en 1895 l’entrepreneur Théodore Wagner de reprendre en sous-œuvre la cheminée du four de boulanger puis en 1897 d’agrandir une fenêtre au rez-de-chaussée. Le boulanger Georges Hettich fait installer en 1912 un pétrin électrique. L’Imprimerie strasbourgeoise (Istra) charge en 1936 l’entrepreneur Steinbach Frères de transformer le rez-de-chaussée. Elle demande en 1968 de surseoir au ravalement des 18 et 20 rue des Charpentiers voués à la démolition, les travaux ont cependant lieu.

Boulangers, Stœss (1903), Joseph Roos (1906), Georges Hettich (1910), Conrad Friedrich (1924, 1931)
Coiffeurs, Gustave Schiller (1904), Charles Bernhard (1909, 1938)
Marchand de cigares Emile Bœhrer (1908)
Vêtements d’occasion pour homme, Jonas Spiegel (1913)

Sommaire
  • 1872 (mars) – Rapport de l’agent voyer. Le sieur Dietz demande au nom du sieur Wolff l’autorisation de modifier une croisée et d’en percer une autre au premier étage ainsi que de badigeonner la façade au 20, rue des Charpentiers. La propriété est alignée, sans avance.
    1872 (mars) – L’architecte entrepreneur Henri Dietz (2, rue du Jeu-de-Paume) demande au nom de la demoiselle Hund l’autorisation d’ajouter un étage à la maison après avoir démoli le deuxième étage, tant sur la rue que sur la cour. – Dessin – Rapport de l’agent voyer après la demande de reconstruire le premier étage en maçonnerie et d’ajouter un troisième étage en retrait. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont en maçonnerie, le deuxième en pans de bois. Le deuxième étage sera en maçonnerie et le troisième en pans de bois.
    1872 (mars) – L’architecte entrepreneur Henri Dietz demande l’autorisation de déplacer le meneau d’une double fenêtre pour en faire une seule et d’en rouvrir une autre à côté au premier étage du 20, rue des Charpentiers où se trouve le restaurant Curat.
  • 1885 – Le rentier J. Wolff demande l’autorisation de démolir et de reconstruire le four de boulanger qui sera raccordé à la cheminée, de modifier les cloisons au rez-de-chaussée et d’agrandir la devanture. – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1885. Les parois de la cheminée ont seulement 14 centimètres. L’architecte Nebelung renonce à demander qu’elles aient 18 centimètres. – Dessin
  • 1885 – Le directeur de l’usine à gaz demande que l’installateur Kesselring soit autorisé au nom du locataire Behr à faire une prise pour environ trois becs – Autorisation – Travaux terminés, août 1885.
  • 1885 – Un agent signale que le boulanger Behr a posé une enseigne perpendiculaire – Courrier au maire. Le boulanger demande l’autorisation – Autorisation
  • 1887 (mars) – Le maire écrit au rentier Joseph Wolff que les cabinets d’aisance dans le bâtiment latéral ne correspondent pas aux prescriptions des 4 novembre 1857 et 2 octobre 1858. La fosse a été entièrement voûtée, avril 1887.
    Rapport. Les tuyaux en bois des cabinets aux premier et deuxième étages sont contigus au mur du 17, rue des Juifs. Seuls les tuyaux entre le troisième et le deuxième étage sont en terre cuite – Croquis
    1887, 1889 – Actes de notification signés par Wolff
  • 1888 (octobre) – Un feu de cheminée s’est déclaré dans la maison de la veuve Wolff – Rapport sur la cheminée. Croquis. Le maire demande de transformer la cheminée pour qu’elle corresponde aux prescriptions de 1863.
    E. Wolff qui a conclu en 1886 un bail de neuf ans avec le boulanger Behr demande à surseoir aux travaux – Le maire répond qu’ils sont nécessaires
    1889 (octobre) – L’entrepreneur Th. Wagner (14, rue des Livres) demande l’autorisation de surélever la cheminée du four de boulanger – Autorisation – Croquis
    1889 (décembre) – La veuve Wolff écrit au maire qui répond que l’ancienne cheminée subsiste au rez-de-chaussée où se trouve le four de boulanger.
    1890 (février) – La veuve Wolff fait état de difficultés pour satisfaire à la demande du maire. – Le maire répond que la reprise en sous-œuvre de la cheminée peut attendre la fin du bail (1895) mais que le tube de fumée ne peut attendre. Le tube est en place, mai 1890.
  • 1891 – La maire demande à la dame Eschbacher née Wolff, demeurant à Lutzelhouse, de faire réparer le chapeau de la cheminée – Travaux terminés, janvier 1892
  • 1891 – Le maire notifie Marie Wolff de faire ravaler la façade – Le maire accorde un an de délai eu égard que la façade n’est pas très sale suite à un courrier de Marie Eschbæcher
  • 1895 – L’entrepreneur Théodore Wagner demande au nom du sieur Eschbæcher l’autorisation de reprendre en sous-œuvre la cheminée du four de boulanger et de surélever la cheminée d’un tube en tôle – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, septembre 1895.
  • 1895 – Le maire notifie la dame Eschbæcher de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1896.
  • 1897 – L’entrepreneur Th. Wagner demande au nom du sieur Eschbæcher l’autorisation d’agrandir une fenêtre au rez-de-chaussée – Autorisation – La devanture est terminée, juin 1897. – Dessin
  • 1899 – Rapport d’intervention des pompiers, un incendie s’est déclaré dans une pièce servant d’entrepôt – La réfection est terminée, juillet 1899.
  • 1900 – Le maire notifie la dame Eschbæcher née Wolff de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1900
  • 1901 – Rapport d’intervention des pompiers suite à un feu de cheminée – La Police du Bâtiment classe l’affaire après avoir constaté qu’il n’y a pas de dégâts.
  • 1903 – Le maire demande au boulanger Stœss de déplacer l’enseigne pour qu’elle soit à au moins trois mètres au-dessus du trottoir. L’enseigne est retirée.
  • 1904 – Le directeur de la minoterie d’Illkirch Baumann se plaint de mauvaises odeurs. Rapport sur l’ouverture de la fosse d’aisances. Croquis
  • 1904 – Le coiffeur Gustave Schiller demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires – Autorisation – Les enseignes sont posées.
  • 1906 – Le maître boulanger Joseph Roos demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1905 – Le maire notifie Marie Eschbæcher née Wolff, demeurant 3, rue Sainte-Odile, de faire ravaler la façade – Marie Eschbæcher répond qu’elle est en procès avec la minoterie d’Illkirch avec laquelle elle a conclu un bail de dix ans en décembre 1902 – Le maire accorde un an de délai – Les étages ont été lavés, février 1906.
  • 1908 – Le marchand de cigares Emile Bœhrer demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée.
    1909 – Il retire l’enseigne
  • 1909 – Le coiffeur Charles Bernhard demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Les droits sont payés (pas d’acte d’autorisation)
  • 1910 – Le maître boulanger Georges Hettich demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1911 – Aloïse Arbogast déclare que la dame Beltzen, locataire du premier étage, tient constamment fermé le volet qui éclaire la cage d’escalier – La Police du Bâtiment répond qu’on ne peut interdire à la locataire de fermer le volet et que le propriétaire doit veiller à ce que la cage d’escalier soit assez éclairée, notamment par temps couvert.
  • 1913 – Le maire répond au commissaire de police qu’il n’a pas d’objection à faire contre le maintien de la boulangerie
    Le préfet autorise Georges Hettich à continuer d’exploiter la boulangerie suite à l’ordonnance du 20 août 1906.
  • 1912 – Le boulanger Georges Hettich demande l’autorisation d’installer un pétrin électrique. L’expert Frédéric Guillaume Kircher transmet une description de la machine – L’inspection du travail énumère les conditions à respecter. Autorisation délivrée en octobre 1913. – Dessin – Travaux terminés, janvier 1914 – La fenêtre du fournil a été agrandie.
  • 1913 – Jonas Spiegel (Vêtements d’occasion pour homme, location d’habits – Spezialgeschäft für feinere getragene Herren-Garderobe. Verleih von Gehrock-, Frack- & Smokinganzüge) – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1914.
    1916 – Jonas Spiegel retire son enseigne
  • 1914 – Rapport d’intervention des pompiers suite à un feu de cheminée – La cheminée est réparée, mai 1914
  • 1913 – Une lettre anonyme fait état d’épaisses fumées le soir. – La Police du Bâtiment estime qu’il faut rehausser la cheminée d’environ trois mètres (propriétaire, Arbogast, demeurant 11, rue des Orfèvres)
    L’entrepreneur Ernest Diebold (10, rue du Fossé des Treize) déclare que des travaux coûteux sont nécessaires pour rehausser la cheminée et que les fumées n’incommodent que rarement le voisinage – La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’en novembre – Travaux terminés, mai 1914.
  • 1915 – Commission des logements militaires, travaux à réaliser (en huit points)
  • 1917 – Jeanne Bernhard (demeurant 6, rue du Faisan) demande à être exemptée des droits d’enseigne parce qu’elle n’a pas de travail. – La Police du Bâtiment répond que les droits sont dus pour 1916, la boutique étant fermée depuis le premier septembre 1916.
    1919 (août) – Le coiffeur Charles Bernhard demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Nouvelle demande en octobre pour une enseigne plus petite – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre 1909.
  • 1925 – Le commissaire de police écrit à la Police du Bâtiment que le ramoneur Vogt a dénoncé le contrat passé avec le boulanger Friderich parce qu’il ne peut nettoyer correctement la cheminée (propriétaire, Aloïse Arbogast, demeurant 12, boulevard d’Anvers) – Le propriétaire fait construire une nouvelle cheminée
    L’entrepreneur Ch. Streit (à la Robertsau) demande l’autorisation correspondante – Autorisation de remplacer une cheminée non réglementaire de la boulangerie par une nouvelle – Travaux terminés, mars 1926. – Dessin
  • 1924 – Le préfet autorise le maître boulanger Frédéric Conrad à exploiter la boulangerie – Autre autorisation au nom de Conrad Friedrich
    1931 – Nouvelle autorisation accordée à Conrad Friedrich
  • 1936 – L’Imprimerie strasbourgeoise demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Annuaires Ammel & Motte) – Autorisation – L’enseigne est posée
    1939 – L’Imprimerie strasbourgeoise (nouvelle adresse, 7, rue de Lille à Paris VII°) retire l’enseigne.
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que Nathan Macowski (deuxième étage) a fait poser sans autorisation une antenne de T.S.F. entre le 20 et le 23, rue des Charpentiers – Demande – Accord
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Ch. Bernhard a posé sans autorisation une enseigne plate. L’enseigne est retirée.
  • 1936 – L’Imprimerie strasbourgeoise demande l’autorisation de faire transformer le bâtiment par l’entrepreneur Steinbach frères (rue des Foulons) – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée – Dessin – Calculs statiques – Travaux terminés, juin 1936
  • 1953 – L’Imprimerie strasbourgeoise demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Les Affiches d’Alsace et de Lorraine) – Arrêté portant l’autorisation correspondante – L’enseigne est posée, octobre 1953
  • 1953 – Le sous-locataire René Starck (demeurant 10-bis rue de la Chapelle au Neudorf) se plaint du cabinet d’aisance – Le plaignant n’habite plus les lieux, les autres locataires ne se plaignent de rien. Le dossier est classé.
  • 1968 – Le maire demande à l’Imprimerie strasbourgeoise (Istra) de faire ravaler la façade – Le propriétaire répond qu’il prévoit de ravaler le 15, rue des Juifs et demande de surseoir au ravalement des 18 et 20 rue des Charpentiers voués à la démolition. – Le maire répond que le ravalement des 18 et 20 rue des Charpentiers doit avoir lieu avant novembre 1968.
    1968 (décembre) – L’Imprimerie strasbourgeoise est autorisée à poser un échafaudage devant les 17-19, rue des Juifs et 20, rue des Charpentiers – Travaux terminés, avril 1969.
  • 1971 – L’Imprimerie strasbourgeoise retire l’enseigne.

Inscription à l’inventaire des monuments historiques (1985)

Les travaux commencés en 1984 ont révélé un bain rituel juif, inscrit à l’inventaire des monuments historiques le 15 novembre 1985 (bain rituel juifs présumé, escalier d’accès, salle déshabilloir et bain). L’élément central, le bain proprement dit, se réduit à une petite cave presque carrée (3 mètres sur 3) dont les angles comportent des corbeaux de facture romane. Au centre de la voûte en berceau, un orifice zénithal circulaire (90 centimètres de diamètre) devait servir à ajouter de l’eau chaude à celle du bain provenant de la nappe phréatique. Ces parties inférieures ont été modifiées quand le local a servi de puits et de cave. Deux marches subsistent de l’escalier qui menait au bassin (l’escalier actuel date du début du XX° siècle). Un local rectangulaire qui communique avec le bain a pu servir de déshabilloir. La comparaison avec le bain rituel de Friedberg en Hesse (1260) mène à dater le bain de la première moitié du XIII° siècle. Son usage a cessé lors du massacre des Juifs de Strasbourg en 1349 (d’après Dominique Toursel-Harster, Dictionnaire des monuments historiques, La Nuée Bleue, 1995, p. 495).


Relevé d’actes

Thiébaut Joham de Mundolsheim qui a l’intention de vendre les maisons dites zum Judenbad et zur Judenmetzig (bain des Juifs et boucherie des Juifs) s’accorde avec ses gendres Jean Christophe de Traxdorff, Philippe Joham de Mundolsheim et Loup Voltz d’Altenau. Il reporte sur sa maison rue des Juifs les sommes qui étaient garanties sur les maisons à vendre.

1592 (29. tag Decembris), Chancellerie, vol. 280-II (Registranda Meyger) f° 180
Erschienen der Edell vnnd Vest Theobald Joham Vonn Munoltzheim
Hatt bekhandt vnd Inn gegenwertigkheit der ouch Edlen vnd Vesten Hannß Jacob Wurmsers, Hannß Christoff von Tracktsdorff, Vnnd Philippi Johams von Munoltzhem, seiner dochtermänner Vnnd Suns, auch Hannß Jacob Voltzen Von Altenouw, als geordneten Vogts, Wÿland des Edlen Vesten Wolff Voltzen Von Altenouw, seines Bruders, mit Frauwen Martha Johamin seiner Ehegemahel ehelichen erzielten döchtern, so alle Zugegen, Offentlich verÿeh.
Demnach Er die Behausung, Zur Juden Metzigk vnd Juden Bad genant, alhie Inn der Statt Straßburg, Inn Juden gassen & gelegen, Jetzundt Zu Verkaufften Vorhabens, vnd aber seine nochlebende Vier Khinder Vnd Erben, daruff, wie auch vff dem hoff, Zum Buren genant, Inn Brandtgaß, Ires drittentheils Mütterlichen Erbß bitzher assecuriret vnd Versichert gewesenn Vmb 893 guldin dreÿ schilling vnd 6 Pfenning, Vber abzugk eines fünfftentheils, so Er Vonn seiner Dochter J. Salomeen seligen Ererbet, dauon Inn Irem vffgerichten Codicill Vnd Verordnung Weithlöüffiger Meldung beschiht, Das herruff ehrengemelter Junckher Theobald Joham, dieselbigen seine Khinder Vnd Erben Angeregter Summen Anderwerts versichert vnd sie Verwisen, Vff seine grosse Behausung Inn Juden gassen gelegen, darinn er Wohnet, Welche Verwÿsing sie de dochtermänner vnd Sun obgemelt, guttwillig Angenommen, so Also das Er nun mögen vnd macht haben soll, Vorangezogene heuser Zur Juden Metzigk vnd Juden Bad genannt, nach seinem Wolgefallen Zu Vekhauffen, als hoch er Khan, One sein der Khinder Vnd Erben, Vnd sunst aller mennichlichs Widerredt, hindernüs, Irrung vnd ÿntragk
Act. In ædibus Theobaldi Joham Inn der Obern Stuben
(vide in Reg. 93. fol. 6.)

Thiébaut Joham de Mundolsheim vend les maisons dites zum Judenbad et zur Judenmetzig, sises à côté de celle où il demeure, au libraire Jean Richard Müller et à sa femme Agnès Stœr

1593 (8. tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 285 (Registranda Meyger) f° 6-v
(Pthum sub proprÿs Sigills In proth. fol. 3.) Erschienen der Edell Vnd Vest Theobald Joham Vonn Munoltzheim, Hatt sich für sich Verschriben Hatt bekhandt vndt In freÿwillig offentlich verÿehen (…) sonderlich mit Consens gutten Wüß, willen vnd gehelle, der ouch Edlen Vnd Vesten Hannß Jacob Wurmsers, hanß Christoff Von Trachtzdorff Vnd Philippi Johams Von Munoltzheim, seiner Dochtermänner Vnd Suns ouch Hannß Jacob Voltzen Von Altenouw, Als geodneten Vogts Wÿland des Vesten Wolffgang Voltzen von Altenouw seines Bruders seligen, mit Frauwen Martha gebornen Johamin Vonn Munoltzheim, seiner haußfrauwen ehelichen erzielten dochtern, Verkaufft vnd Zukhouffen geben hette
Johann Rheichart Müller dem Buchfürer Burgern Zu St. Vnd Agnes Störin seiner ehelichen haußwürthin So bede auch Zugeg.
Einen hoff, mit seinen heüsern, hoffestetten, Stallung vnd Brunnen, ouch allen andern Iren gebeuwen & genannt Zur Juden Metzig Vnd Juden Bad, Ist gelegen Inn der Statt Straßburg, Inn Juden gaß. einsit ein Eckhauß, An der Bimbernants gaßen, Vnd Andersit nebent sein des Verkhoüffers grossen Behausung, darin Er sein Wohnung, stoßend hinden vff ein Allmendt gäßlin gegen der Zimmerleüth Zunfft Stuben über, Vnd Zum theil auch vff den Verkhoüffer, Dauon gehnd 24 guldin gelts Ablösig Zu Zweÿen malen mit 600 guldin Straßburger Werung, vff Simonis vnd Judæ fallend, der herren Vicarien des Chors hoher stifft Straßburg, Mehr Sechs Pfund Vnd 8 schilling Pfenning gelts vff Michaelis, stand Inn hauptgut Cxxviij lb d den Khöuffern obgedacht Jährlichen Wie man sagt Vnd Alles Recht Also d. Ist disser Khouff vber hievoor bestimpte beschwerd. Zugang. vnd beschehen Für vnd vmb 657 Pfund Pfenning Straßburger (…)
Vnd ist hierinn sonderlich Abgeredt, Ob Wol disser Jetzverkhoufft hoff mit seinen heußern noch verhafftet für 500 guldin herrn Michael Leuenio der Rechten Doctorj, die Ime vff den Ersten tag Maÿ nechstkhunfftig bezalt sollen werden, So hatt doch mehrgenannter Verkouffer für sich & gelopt Vnd versprochen, dieselbige (…) Zuerlegen
Vide in Reg. 92. fol. 180.

Thiébaut Joham de Mundolsheim hypothèque quelques mois plus tard la somme qui lui est due après la vente des maisons au profit de Christophe Ried

1593 (3. tag Augusti), Chancellerie, vol. 285 (Registranda Meyger) f° 166
(Inchoat in Proth. fol. 190.) Erschienen der Edell Vnd Vest Theobald Joham Vonn Munoltzheim
Hatt bekhandt Vnd Inn gegenwertigkeit des Erbaren Christoffell Rid, Schneyders, Burgers Zu Straßburg – schuldig sige 100 Pfund pfenning Straßburger verdiensten Lidlohns Vonn Melchior Blumlin sein Stoffel Riden schwäher herrührend.
Zum vnderpfand ÿngesetzt vnd verlegt Ein Schuld, Nemlich 157 Pfund pfenning herrührend, so Er der Bekhenner sagte vßstohn haben, Vnd Ime Hannß Rheichardt Müller der Buchfürer Burger Zu St. vff gemelten Sant Johanns tag mit sampt dem Zinß noch Per Rest Zuerlegen schuldig
herrührend Vonn den heüßern alhie Inn Juden gaß. gelegen, Zur Juden Metzig Vnd Juden Bad genannt, die Er Junckher Dieboldt Joham Ime Müllerin Vor der Zeit Zugekhauffen geben (Vide supra à fol: 6.)

Jean Richard Müller, notaire, épouse en 1578 Agnès Stœr, veuve de Jacques Hag
Mariage, cathédrale (luth. f° 1)
1578. Dnîca XVII. post Trinitatis 21 Septemb. Johann Richart Müller der Notarius vnd Agnes Störin Jacob Hagen hinterlaßne wittib, Eingesegnet Zinstags den andern decembris (i 3 et p. 278 i 151 du registre précédent)

Fils de Nicolas Hag, Jacques Hag épouse en 1569 Agnès, fille de Martin Stœr
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 13-v n° XL) 1569. ausruffen eadem dca [16 Sontag nach Trinitatis] Jacob Hag, Claus Hagen des * nachgelaßener Sohn, Agnes, Hans Martin Stören nachgelaßene tochter. Celebrarunt nuptias die martis ante Galli die 11 Octobris (i 76)

Agnès Stœr meurt en délaissant trois fils mineurs issus du veuf. L’inventaire est dressé dans leur maison face au Temple-Neuf. L’actif de la succession s’élève à 1 196 livres, le passif à 148 livres.
1602 (28.8.), Schübler (Euchaire, 54 Not 1)
Inventarium vnnd beschreibung aller Haab vnd Güter, liegender vnd fahrender, so weilandt die Erbar vnd tugendsame Fraw Agneß Storin selig nach ihrem todlichen abgang verlaßen vnd der Ehrenhafft vnd fürneme herr Johann Reichart Müller buchhändler vnd burger Zu Straßburg ihr hinderlaßener witwer, vf freundlich. erfordern und begehren deß Achtbaren vnd bescheidenen Philipps Schmiden schneids alß geordnet und geschworenen Vogts Hannß Jacoben, Hannß Philipp vnd Johanns obgemelter frauen seligen mit Johann Reichart Müller ihrem hinderlaßenen wittwer ehelich erzeugter Kinder vnd hinterlassenen erben (…) So geschehen vnd angefangen Sambstags den 28. August Aô 1602.
Vermög der Eheberedung vndt Testament ist alles ein gemein verändet vnd theilbar gutt. Eheberedung Zwischen herrn Johann Reichart Müller vnd weiland der tugendsamen frawen Agnes Störin, beeden eheleüthen Donnerstag vor Adolphi Aô 1578. Aufgericht

Inn hernacher specificirter vnd dem herrn Wittwer vnd gemeinen Erben eigenthümlich zuständiger behaußung
Vff der obern Bün, Inn der Kammer A, Inn der Kammer B, Im Haußöhren oben, In der obern stuben, Vff dem gang, Inn der obern Kuchen, Inn der vndern Camer vf dem boden, im vnder hauß ohren, Inn der vndern Stuben, Inn der Stub Cammer, Im Kleinen stublin, Vnder dem gang im hoff, Inn der vndern Kuchen, Im Keller
Sa. haußraths 147, Pfenningzinß hauptgut, Goldener ring 30, baarschafft 155
Eigenthumb vnd beßerung ahne dem hauß. Item eine Behausung gegen dem Prediger Collegio vber (…)
Buchhandel und gewerb 18, schulden 486, Summa summarum 1196 lb, Verlohrene und zweiffelhaffte schulden 466 – Schulden 148
Testamentum – 1602 (…) den 31. Monats Maÿ (…) der Ernuöst vnd fürnehmen herr ehrsam Johann Reichart Müller Buchhändler vnd die Eren vnd Tugendsame fraw Agneß Störin bede Eheleut vnd burger Zu Straßburg da dann der h. testator gutes gesundes gehendes vnd stehendes, die fraw aber blödes vnuermögliches leibs vf einem seßlin vor dem lotterbeth sitzend (…)

Jean Richard Müller se remarie avec Marie, veuve du pasteur d’Obenheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 109)
1602. Dominica 14 post. Johan Reichardt Müller der Buch hendler und Maria w Sebastiani Cölers geweßenen pfarrers Zu obenheim n. g. witwe (i 57)

Jean Richard Müller vend en 1694 la maison à l’angle de l’impasse des Charpentiers à Michel Haut puis en décembre 1600 celle à l’angle de la rue des Juifs à Joseph Guckeisen.
Il vend la maison dite Bain des Juifs (
zum Judenbad) entre les deux précédentes à Jean Daniel Boch et à sa femme Catherine Dentner. Les latrines sont communes à la maison de l’acquéreur et à celle du vendeur (à l’angle de la rue des Juifs).

1600 (xxviij Februarÿ), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 68
Erschienen herr Johann Rychart Müller, Buchhändler v. Fr. Agnes Störin sein eheliche hußfrauw, hab. vnver. verkaufft
herrn Daniel Bochen vnnd frauw Catharin Dentnerin sein eheliche hußfrawen
huß hoffestatt hoff Gartlin vnd Stallung mit andern gebeüwen & der Juden Bad genant, gelegen In der S S Inn Byppernantz gass einsyt Michell heuten die ander seÿt den verkheuffern selbst stoßent hinden vff den Edlen die Johamen genant hoff für freÿ ledig eÿgen v. wiewol der Jetzverkhauffte Michel heutten, vnd der verkhoüffer behausung alle bey einander gelegen, sammenthafft verhafftet vnd vnderpfand für 600 guldein Straßburger Welche Jarlich vff Simonis v Judæ mit xij lb lij ß verzinßt werden den herrn vicarien oder deputaten des Chors hoher stifft S. Sollen doch die Verkheuffere Solch hauptgutt v Zinß für sich Ire erb.v. nachkommen vber sich Zunemmen (…) v were dießer verkaufft Zugangen v besch. vmb vier C lb
v. Ist Inn dißem Verkhauff sonderlich bedingt weyl Jetzverkhoüffte v der verkheüffere auch an verkhouffte behausung ein gemeÿn propheÿ wann v so offt dan die notturfft erstanden solches Zuuerbeßen Zuraumen vnd vßzufüren ane solchem unconsten allein die verkheüffere vnd kheüffere (…) den halben theÿl Zuerlegen schuldig sein

Daniel Bach ou Boch (ici Bath), de Westhofen près de Worms, achète le droit de bourgeoisie en 1588 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1588, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p.
Daniel Bath von Westhoffen beÿ Wormbs, Künfftiger Handelßmann Hat mit Beÿstandt Balthasar Höltzle des Notarÿ, das Burgerrecht Kaufft vnd will Zum spiegel dienen, den 1.ten Octobris Anô. 88.

Fille de Luc Dentner, Catherine Dentner épouse en 1578 Pierre Bertschweiler, originaire de Bingen
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 123 n° 18)
1578. Den 5 Augusti sindt ehelich eingesegnet worden Peter Bertschweiler von Bingen vndt J. Catharin Dentnerin, weilandt Lucas Dentners sellig hinderlaßene tochter von Straßburg (i 138)

Elle se remarie en 1589 avec Daniel Boch, originaire de Westhofen en Palatinat
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 8-v n° 8)
1589. den 15 Aprilis sind ehelich eingesegnet word. Daniel Boch von Westhoffen aus der pfaltz, vnd fraw Katarina denterin Weÿland Peter Bertsweylers seligen hinderlaßene Widwe (i 11)

Daniel Boch et Catherine Dentner hypothèquent la maison au profit de Gaspard Stœsser

1601 (xv tag Junÿ), Chancellerie, vol. 335 (Registranda Meyger) f° 197
(Inchoat. in Proth. fol: 214.) Erschienen h. Daniel Bach Burger Zu Straßburg, Vnd Catharin Dentnerin sein eheliche haußfrauw
Haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit Herrn Caspar Stössers, Burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 54 pfund pfenning Straßburger
Zum vnderpfand ÿngesetzt vnd verlegt, Hauß, Hoffestatt, höfflin Vnd Stallung, mit allen Iren gebeuwen & genant Zum Juden Bad, Imm der Zimmerleüth faß genannt Bimpernants gaß. einseit nebent Joseph Guckeÿsen dem Lÿnenweber, Vnd Andersit nebent Meister Michell (-) dem schneÿder, Hinden vff Hannß Philips Johams, vndt J Cunradts Johams selig. Erben stoßend, Vnd sind solche Hauß, Hoffestatt, höfflin Vnd Stallung noch haff vnd vnderpfand für ein schuld 650 Pfund pfenning Johann Rheinhardt Müllern dem Buchführer burgern alhie

Daniel Boch hypothèque la maison au profit du marchand David Wildermuth

1602 (vt spâ [xxxj tag Julÿ], Chancellerie, vol. 342 (Registranda Meyger) f° 307
(Inchoatum in Proth. fol: 278.) Erschienen H. Daniel Boch Burger Zu Straßburg
Hatt bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit David Wildermuth Handelßmanns burgers Zu Straßburg – schuldig sige 150 pfund
Zum vnderpfand ÿngesetzt vnd verlegt, Hauß, hoffestatt, höfflinn Stallung, Vnd gärttlin mit allen Iren gebeüwen & geleg. alhie In Bümpernans gaßen, genant das Juden Bad, Einseit neben Jacob Gugkeÿsen dem Leÿnenwebern Andersit nebent Michels N. dem Schneÿder, Stost Hinden vff Junckherr Dieboldt Joham seligen Erben, Dauon gond 5 guldin gelts ablösig mit 100 guldin Hn Caspar Stößern, Weÿther Ist sie noch Hafft vnd vnderpfandt für ein schuld 500 Pfundt pfenning Zu Zielen Zubezalen Reichardt Müllern burgern alhie Zu St.

Daniel Boch et Catherine Dentner hypothèquent une nouvelle fois la maison au profit de Gaspard Stosser

1603 (15. Julÿ), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 250
(Inchoat. fo: 303.) Erschienen Daniel Boch burger alhie V Fr. Catharina Dentnerin sein eheliche gemahell
haben Inn gegenseyn herrn Caspar Stossers – schuldig sein 83 pfund 4 schilling pfenning gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll hernach geschribene Behußung V Zinß Nemblich hoff, huß, hoffestatt Gärttlin vnd Stallung mit allen andern Iren gebeuen genant das Juden Bad gelegen In d. SS. Inn Bÿppernants gaß einseit neben Joseph Guckÿsen dem weber andersyt Michell Haudten stoßend hind. vff der Junckherrn Johamen huß, dauon gond 10 pfund pfenningen Johann Reychard Müller Buchhandlers vnd auch wyther verhafftet für 300 pfund pfenning bemelt. Johann Rychert Müller d daran Alle Jar vff Marie Verkhündigung 50 pfund pfenning sampt gebüren. Zinß Zubezalen, So dann wyther für 50 pf pfenning ermeltem herrn Caspar Stößer Zuerlegen sunst ledig eÿgen
Item j lb 1 ß d gelts gibt (…)

Daniel Boch et Catherine Dentner hypothèquent la maison au profit des créanciers de Sébastien Mader pour lesquels agit Balthasar Junius

1603 (xvij tag Novembris), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) n° 378
(Inchoat. in Proth. fol: 284.) Erschienen Daniel Boch burger Zu Straßburg vnnd Catharina Dentnerin sein eheliche haußfr. mit beÿstandt, gutten wüß. vnd verwilligung herrn Thoman Kog vnd herrn Andreß Schütterlin des Jüngern Ihr d. frawen bede nechst. Verwanth
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Balthazari Junÿ burgers Zu Straßburg, Alß vßschütz wÿland Magistri Sebastiani Maders selig. Creditoren – schuldig sigen 100 pfund pfenning Straßburger baar gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Hauß, hoffestatt, höfflin vnd Gärttlin mit Allen Ihren gebeuen & gelegen In d. St. St. In d. Jud. gaß, Zum Juden Bad genannt, einseit nebent Joseph Guckÿsen dem weber die and.sit Nebent hannß freÿding dem schneÿd. hind. vff der Johannen hauß stoßend, dauon gond x lb d gelts Ablösig mit ij C lb d Johann Reichardt Müller Zu Zÿlen mit samt den Zinß Zuerlegen

La maison appartient par décision du Grand Sénat à Gaspard David Stœsser qui épouse en 1608 Emilie, fille du docteur en droit et bailli de Barr Nicolas Gerbelius

Mariage, cathédrale (luth. p. 124, n° 43)
1603. Dominica 18 post T. Caspar David stoßer vnd Emilia Niclaus Gerbelÿ der Rechten doctor vnd Amptman auf Barr dochter (i 65)

Gaspard David Stœsser hypothèque la maison au profit de Balthasar Junius qui déclare que la somme provient de l’hypothèque de Jean Richard Müller. Balthasar Junius renonce à ses prétensions sur la maison que le Grand Sénat a attribuée à Gaspard David Stœsser plutôt qu’à lui-même

1607 (xvij tag Augusti), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 352
(Inchoat. in Proth. fol: 294) Erschienen h. Caspar David Stösser burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit herrn Balthazar Junÿ burgers Zu Straßburg – schuldig sige 46 pfund für verfallene Zinß so Hannß Rheÿchardt Müller vonn d. Behausung Zu Jud. Bad bezahlt, Auch für vßgelegt. Buw cost. Zu bezahlen
Vber solches hatt vorgenannt herr Balthasar Junius bekhandt, Nach dem obangeregte Behausung Zum Jud. Bad genant Inn d. Statt Straßburg Inn Juden gaß geleg. Ime vonn Daniel Bach. vervnderpfändet word. dieweil Aber obgenannter h. Caspar David Stösser Luth eines besondern vor dem groß. Rath ergangenen bescheÿdts ermeltem h. Junio vff disser Behausung præferirt, So hatt mehrgesagt. herr Balthasar Junius vff Angeregte Behausung freÿ Verzigk gethan

Le marchand Charles Spielmann renonce à son tour aux prétensions qu’il a sur la maison dite Bain des Juifs.

1607 (xxj tag Augusti), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 359
(Inchoat. in Proth. fol: 297.) Erschienen herr Carle Spielman d. handelsman burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Caspar David Stössers burgers offentlich verÿehen
demnach Jetzgenant h. Spielman vff einer Behausung Inn d. Statt Straßburg Inn der Juden gaß Zum Juden Bad genant ein gewisses hauptgutt Zu erfordern gehapt vnd aber ermelt. herr Stösser vff Angeregten Behausung Ime præferirt worden, das er herr Spielmann vff solche seiner forderung Ane d. Behausung freÿ Verzugk gethan, vnd die Behausung vonn seiner Anforderung ledig geschlag. haben will

Gaspard David Stœsser vend la maison dite Bain des Juifs à Sébastien Mueg de Boftzheim et à sa femme Susanne Marguerite de Botzheim (qui ont acheté au mois de février précédent l’ancienne maison Joham de Mundolsheim à laquelle elle est à nouveau réunie)

1610 (xij tag Maÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 240-v
(P. fol. 194.) Erschienen Herr Caspar Dauid Stösser burger Zu Straßburg (hatt verkaufft)
dem Edlen Vesten Sebastian Müeg vonn Boftzheim, So Auch Zugegen, Ime vnd der Edlen ehrenreich. Fr. Susannen Margred. Müegin gebohrner von Botzheim seiner ehegemahell
hauß, hoffestatt, höfflin vnd Gärttell, mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. Inn d. St. St. Inn der Pimpernants gaß. das Juden Badt genannt, einseit nebent Joseph Guckeÿsen dem leinenweber, And.sit neben (-) dem schneÿder hind. vff den Kheüffer selbst, Dauon gend. x guldin gelts Ablösig mit iiij C gl Straßburger werung vff Simonis vnd Judæ den deputaten Im gürtlerhof, So dann seind noch verhafftet für ij C L lb d daran man Alle Jahr vff Mariæ Verkhündung Reichardt Müllern dem Buchführern xxv llb d sampt dem Zinß Zuerleg. pflichtig, Sunst ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist disser Khauff vber obbestimpte beschwerd. Zugang. vnd besch. Für vnd vmb 400 pfund pfenning Straßburger

Sébastien Mueg épouse en 1608 Susanne Marguerite, fille du gentilhomme Jean Guillaume de Botzheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 234)
1609. Dominica 18. Trinitatis. Juncker Sebastian Mug und Junckfraw Susanna Margaretha des Edlen vnd vesten Johann Wilhelm von Botzheim n: g: tochter (i 121)

La maison appartient en 1648 pour un tiers à Philippe Gambs, pour un tiers à Anne Jacqueline Gambs femme de Jean Gaspard Erhard et pour un tiers à Jean Henri Gambs, beau-fils de Frédéric Ott. Les deux derniers sont les enfants de Jean Henri Gambs, marié en 1618 à Marie Salomé Hartmann, fille du docteur en droit Jean Hartmann, en 1624 à Barbe Camille, fille de Jean Sébastien Œstringer de Ribeauvillé, en 1626 à Agathe Dorothée, fille de Kilien Vogler de Spire puis en 1638 avec Marguerite Mollinger, veuve d’Isaac Bartoli, conseiller à Durlach.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 284 n° 9)
1618. Dominica 3. post Epiph. H. Hans Heinrich Gambs H. Sebastian Gambsen Sohn, J Maria Salome, H Johann Hartmann Doctoris Iuris Tochter, Eingesegnet Zinst. d. 3. Febr. (i 147)

Mariage, Ribeauvillé (luth. p. 506)
Anno 1624. hat seinen hochzeitlichen Ehrentag allhie gehalten Herr Johann Heinrich Gambs Von Straßburg mit der Ehr: und tugendreichen Jungfraw Barbara Camilla des hochgelehrten Herrn D. Jacob Sebastian Östringers Rapoltst. Raths vnd Stadt Vogts eheleibliche Tochter, gescheh. den 16/26. Nouembr. (i 3) référence du mariage

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 62)
1626. Eod. [Dom. XXIII Trinit. 12. IX.bris] H Johann Heinrich Gambß d. Recht. Candidatus H Sebastian Gambsen ehl. Sohn v. J. Agatha Dorothea H. Chiliani Voglers I.U.D. des hochlöbl. Cammergerichts Zu Speir Advocati auch Burgers alhie hind.lassene Tochter. Copulatio 20. IX.bris J. S Peter (i 33)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 2-v)
1638. Dominica XIII. Trin. Hr Hannß Heinrich Gambs der Rathherr Vnndt Fr. Margaretha hr. Isaaci Bartoli fürstl. Marggr. Badenischen Raths Zu Durlach n. Wittib. Copulirt Zum J. S. P d. 28. Augusti (i 4)

Marguerite, veuve de Jean Henri Gambs, épouse en 1646 le docteur en droit Frédéric Ott, fils du tanneur Jean Ott
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 320-v)
1646. Domin: XIII. Trinit: 23. August. H. Fridericus Ott beÿden Rechten Doctor, Hannß Otten Rohtgerbers vndt burgers alhie Ehelicher Sohn, Fraw Margaretha, H Johann Heinrich Gambsen Großen Raths verwanthen alhie Nachgel. wittib. Eingesegnet Montag 31. Aug: Jung St: Peter (i 327)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 29-v)
1646. Dominica XIII. Trinit: 23. Aug. Hr Friderich Otto Beiden rechten D. Hr Johann Otto Rothgerbers vndt burgers Ehelicher Sohn, vnd Fr. Margaretha, Hr Johann Heinrich Gambsen E. E. großen Raths alten beÿsitzers nachg. wittib. Copulirt Mont. 31. Augusti J S: Peter (i 39)

Frédéric Ott (Otto) se remarie en 1652 avec Marie Elisabeth, fille de Melchior Harst, licencié en droit demeurant à Bouxwiller
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 57, n° 43)
1652. der Edel vnd hochgelehrte Herr Friderich Otto beider Rechten doctor, Gräfflich Hanawischer Advocatus vnd Raths Zu Buchsweiler vndt Jungfr. Maria Elisabetha, des auch Weÿland Edlen vnd hochgelehrten Herr Melchioris Harsten, beider Rechten Licentiaten auch geweßenen Gräfflich. Hanawischen Landthoffmeisters vnnd Raths Zu Buchsweiler hinderlaßene eheliche Tochter. Dieße beide Personen sind auß erlabnuß .E E. Großen Raths Copulirt vnd eingesegnet worden auff der Zunfftstuben Zum Spiegel Zinst. den 23.t Novembris horâ 10. â me pastore(i 68)

L’intitulé de l’inventaire dressé en 1658 après la mort d’Ernest Frédéric Mollinger établit que sa fille Marguerite a successivement épousé Isaac Bartolus, Jean Henri Gambs et Frédéric Ott.
1658 (18.8.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 8) n° 10
Inventarium über Weiland des Wohl Edlen Vest und Hochgelehrten herrn Ernst Friderich Mohlingers, J. V. Doctoris, Comitis Palatini Cæsarei, Frst. Marggrävl. Wie auch der Statt Straßb. hochmeritirten Consiliarÿ v. Advocati in Anno 1650. seelig Verstorben. So dann deßelben in anno 1658. auch seel. abgeleibten frawen wittiben d. Edlen Viel Ehren: v. tugendreichen frawen Margarethæ Mollingerin, gebohrne Hettlerin &, Verlaßenschafft, Angefangen 1568, Außgefertigt 1660. (…) vnd tugendreiche fraw Margaretha Mollingerin, gebohrne Hettlerin, Dienstags den 22. Monatstag Julÿ des 1658.sten Jahrs beschehenen seel. ableiben v.laßen (…) Act. v angefangen in fernerem beÿseyn H Peter Webers, Schaffners des blaterhaußes, Mittwoch den 18. Aug. 1658.
Der verstorbene Herr Doctor seeliger hat ab intestato Zu Erben v.laßen 1. Eingangs gemelten den Edlen v. hochgelehrten J. Ernestum Fridericum Mollingern, J.V. Ddum vnd Einer löbl. orthenawisch. freÿen Reichß Ritterschafft wohlbestellten Rath vndt Syndicum, bgrs. Zu Straßburg, Persönlich zugegen
2. Weiland die Edle viel ehren vnd tugendreiche fraw Margaretham, geborner Mollingerin, des Edlen Vest vnd hochgelehrten H. Friderich Otten beed. Rechten Dris vnd Grävlich. hanawisch. Rath vnd aduocati geweßene eheliche Hfr. welche aber in mittels seelig v.storben vnd p. testum Zu Erben hind.laßen, Namlich Isaacum Bartholum mit weiland dem Edlen vnd hochgelehrten H Isaaco Bartholo, ehelich erzeugten nachgelaßenen Sohn, deß. geschworner Vogt der Ehrenvest vnd hochachtbare Herr Georg Frid.ich Müeg, Straßburgisch. Amptmann d. Pfleg Illkirch vnd angehörigen orth. s. auch gegenw.tig, So dann Johannem Heinricum Gambßen mit weÿland dem Ehrenvesten fürsichtig v. wiß H Johann Heinrich gambßen, E. E. gr. R. alten beÿsitzern Zu Str. ehevogt erziehlten hind.laßenen Sohn, deß. geschworner Curator d. Ehrenuest vnd wohl fürgeacht H Joh: Caspar Erhardt der allhießigen hohen Schuhl Schaffner v. bgr. Zu ermeltem Str. welche mit assistentz H Joh: Georgÿ Retzoben Notÿ publici dem geschäfft selbsten beÿgewohnt
In einer in d. St. Str. ane brandgassen gelegener, der Gottsheimischen Stamm behaußung so dieß. sel. lÿhenungs weiß bewohnt befund. word. alß volgt

Jean Philippe Gambs vend le tiers de la maison dite Bain des Juifs à Frédéric Ott.

1648 (27. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 418-v
(Prot. fol. 137) Erschienen H. Hannß Philipß Gambß Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein H Friderich Otten U.I.D. et Advocati alhie, mit beÿstand Sebastian Röderers deß Rothgerbers seines Schwagers
Einen tritten theil ahne hauß hoff hoffstatt Undt Stallung mit allen deren Gebäwen & d. Judenbad genannt alhie in der Zimmerleüthgaßen neben Hannß Steinen dem Schneider & neben einer Behaußung dem mehrern hospithal Zuständig hinden Vff weÿl. H Sebastian Müegen geweßenen Fünffzeheners seel. Erben stoßend geleg., daran ein tritter teil fr. Annæ Jacobæ Gambsin H Hannß Caspar Erhardts deß Schulschaffners alhier ehelicher haußfrawen Vnd der übrige tritte theil Johann Henrich Gambßen deß H. Käuffers Stieffsöhnlein Zuständig seÿe – vmb 50. lib wie auch 7. Viertzel halb Waÿtz. und Rocken Vnd Ein halb Fuder Weißen fürnen Weins

Jean Gaspard Erhard agissant au nom de sa femme Anne Jacqueline Gambs, propriétaire pour un tiers, et Jean Henri Gambs, propriétaire pour deux tiers, vendent la maison dite Bain des Juifs au cordonnier Michel Henninger et à sa femme Eve. En marge, quittance remise en 1698 à Jean Henri Spohn, alors propriétaire de la maison.

1674 (10. April), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 209-v
Herr Johann Caspar Erhard Schulschaffner, alß Ehevogt frawen Annæ Jacobæ Gambsin Zu Einem dritter theil und H. Johann Henrich Gambsen für sich selbsten Zu den übrigen Zween dritten theilen
in gegensein Michael Henningers deß Schuhmachers und Evä beÿder Eheleuth
Hauß, hoff, hoffstatt und Stallung mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, daß Judenbad genannt, allhier in der Zimmerleuth Gaß, einseit neben H. Georg Friderich Reichßhoffern dem handelßmann anderseit neben Einer behaußung dem mehrern Hospital zuständig hinden uff den Birckenfeldischen hoff stoßend gelegen – umb 712. fl.
[in margine :] (…) in gegensein herrn Johann Henrich Spohnen J.U. Lti. und Ambtmanns der Marckh Maursmünster, Ochßenstein und andere in die Nid. Elsaßische Ritterschafft gehörig., alß ietzmahlig. besitzers deß hierinn gemeldten haußes – Act. d. 11.ten Mart. 1695.

Le cordonnier Michel Hennicher et sa femme Eve Münster font baptiser des enfants à partir de 1660.
Baptême, cathédrale (luth. f° 103-v n° 121)
1660. Eodem [Donnerst. den 2.ten Augusti] Michael hennicher, der Schumacher, Eva Münsterin. Margaretha (i 107)
Baptême, cathédrale (luth. f° 130 n° 102)
1661. Mont. den 18.t 9.bris. Michael hennicher, der Schumacher, Eva Münsterin. David (i 160)
Baptême, cathédrale (luth. f° 156-v n° 93)
1663. Donnerst. den 18.t Junÿ. Michael hennicher, der Schumacher, Eva Münsterin. Martha (i 160)

1667 XV (2 R 84) Michel Henning. 92. 96. [der Schumacher pt° Abloßung]

Le tuteur des enfants de Michel Heniger et d’Eve Münster vend la maison au coutelier Christophe Wanner

1683 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 84-v
(Prot. fol. 8.) Georg Henrich Musculus der Leinenweber alß Vogt Michael Hönigers des Schuhmachers mit Weÿl. Eva Münsterin deßen geweßenen undt abgeleibten Eheweib nunmehr seel. ehelich er Ziehlter undt nachgelaßener Kinder
hatt in gegensein Herrn Christoph Wanners deß Meßerschmidts
Hauß, Hoff, Hoffstatt, undt Stallung, mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier in der Zimmerleuth oder Pimpernantzgaß, einseit neben der Reichshofferischen behaußung, anderseit neben einer behaußung dem mehrern Hospital zuständig, hinden uff den bürckenfeldischen hoff stoßend gelegen, welche behaußung umb 412 fl. 5 ß kauffschillings Rest Johann Paul Gambßen L.L. St. Verhafftet – umb 200 fl.
[in margine :] Pfundzollbahr 306. lb d

Christophe Wanner hypothèque un mois plus tard la maison au profit de Jean Hartmann Wœrt, receveur de l’Orphelinat. En marge, quittance remise en 1697 à Jean Henri Spohn, alors propriétaire de la maison.

1683 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 164-v
Erschienen Herr Christoph Wanner der Meßerschmidt
hatt in gegensein Johann Friderich Sachßen im nahmen herrn Johann Hartmann Wört alß Schaffners deß waisenhaußes – schuldig seÿe 400 lb
unterpfand, Hauß, Hoff, Hoffstatt und Stallung, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Weithen und Zugehördten alhier in der Zimmerleuth: oder Pimpernantzgaß, einseit neben der Richshofferischen behaußung, anderseit neben einer behaußung dem mehrern Hospital Zuständig, hinden uff den Birckenfeldischen hoff stoßend gelegen, welche behaußung umb 412 fl. 5 ß Johann Paul Gambßen L.L. Stud. Verhafftet
ferners solle in specie Und.pfand sein hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier beÿ dem barfüßer Platz im brandten End, einseit neben Andres Klauholtz dem Einspänniger, anderseit neben (-) hinden uff den Rindshäuter: oder Gerber: graben stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Heinrich Sponen J.U. Lti Und ambtmanns der ritterschaftlichen Und. Elsaßischen, alß Besitzers der hierinn gemelten in d. Pimpernantzgaßen gelegenen Behaußung (quittung), act. d. 2. Xbris 1697.

Fils de Marc Wanner de Nidau dans le canton de Berne, le coutelier Christophe Wanner épouse en 1650 Barbe, veuve du coutelier Jean Georges Pantel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 10)
1650. Eadem Dominica [Reminiscere] Christophel Wanner d. Meßerschmidt von Niddal Berner gebiets vnd burger allhier, Marx Wanner burgers und Meßerschmids daselbst ehelicher Son vnd Barbara, Hans Jerg Panthel des Meßerschmidt vnd burgers allhier hinderlaßene wittwe (i 256)

Fils du charpentier Jean Georges Pantel de Gersbach, Jean Georges Pantel épouse en 1640 Barbe, fille du coutelier Jean Schweickard
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 212-v n° 3)
1640. Dom. 40. 23 Feb. 2.a vice Hans Georg Pantel Von Gersbach der Meßerschmidt Hans Georg Pantels des Zimmermans daselbst hind.laßener Sohn, vnd Jfr. Barbara Hanß Schweickhardt des Meßerschmidts Vnd Burgers alhie hinderlaßene Tochter. Mon. den 2. Mart Zu S. Claus (i 227)

Christophe Wanner devient bourgeois par sa femme le 27 mars 1650.
1650, 4° Livre de bourgeoisie p. 265
Christoph Wanner Von Nida auß dem Berner gepieth der Meßerschmidt empfangt d. Burgerrecht von seiner haußfrawen Barbara, Weÿland hannß Geörg Bandels deß Meßerschmidts hinder laßener seel. Wittib vmb 8 Goldt. fl. so Er beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist ledigen standts geweßen würd Zu den Schmiden dienen. Jur den 27. Martÿ 1650.

Barbe Schweickard meurt en novembre 1683 en délaissant cinq enfants de son premier mariage et un fils issu du veuf. La succession comprend deux maisons. L’inventaire est dressé dans celle rue des Charpentiers. La masse propre aux héritiers est de 520 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 828 livres, le passif à 2 457 livres

1684 (8.3.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 11) n° 590 (XIX°, 1189)
Inventarium vnd beschreibung Aller der Jenigen haab nahrung v. güthern liegenden v. vahrenden, verändert und unveränderten, keinerleÿ außgenohmen, So weil. die Tugendsame Fraw Barbara Schweÿckardin, deß Ehrenvesten v. wohl vorgeachten herrn Christoph Wanners burgers und meß.schmidts allhier gewesene eheliche Haußfraw, beÿ ihrem den 27. Novembris deß abgewichenen 1683.sten jahrs beschehenem seel. absterben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum den 8. Martÿ st. n. A° 1684.
Die verstorbene Fraw selig hat ab intestato Zu erben verlaßen 1. Heinrich Banthels meßerschmids v burgers allhier hind.laßene 2. döchterlin Magdalenam v. Catharinam, deren geordneter vogt hanß Georg Banthel auch Meßerschmidt burger allhier, weilen aber derselbe diesorts mit Erbe ist, als hat in seiner Vogts Kinder nahmen hanß geörg Bögner Kübler burger allhie als Theilvogt dießem Geschäfft beÿgewohnet
2. Margaretham, Bartholomæi Imberß ebenfalls meßerschmidts v burgers allhie eheliche haußfrau, 3. Barbaram so ane wolff Bögnern gleichfalls meßerschmidts v. burgers allhier ehelichen verheürathet, 4. Joh: Geörg Bantheln, Meßerschmiden v burgern allhier, welche 4. vorstehende Stamm Erben, auß der verstorbenen Frawen seel. Erst. Ehe mit hanß Geörg banthlen dem meß.schmidt gezeuget, herrühren
5. Christoff Wannern, Meß.schmid burgern allhier, der abgeleiblen Frawen seel: in letßter Ehe mit H Christoff wanner dem wittib. ehelich gezeügtem Sohn

So in einer ane bimbernanß gaß gelegenen vnd in dieße verlaßensch. behörig. behaußung befunden worden wie volgt.
Auff d. Obern bühn, In der Cammer A, Im öbern stübel, In d. stub Cammer, In der Cammer B, In d. wohnstub, In der Stub Cammer, In d. Kuchen, In d. magd stub, vor der Magdkammer, Im Hoff, In d. werckstatt, Im Gaden
Eigenth. ane häuß: gäden vnd brennhütten (T.) Nemblichen hauß hoff hoffstatt v bronnen s. übrig Zugehörih. rechten gerechtigkeiten gelegen allhier in d. so genanten pimpernantz od. Zimmerleüth gaß, Zum Judenbad genant, 1.s. neben H. Am.stes Reichßhoffers erben 2.s. neb. deß Spitals behauß. hind. auff den bÿrckenveldicour. hoff stoßend, welche behauß. annoch verhafftet vmb 412. fl. 5 ß H Johann Paul Gambß v. ist üb. solche beschwärd durch die geschworne werckleüth geschehen p. 481. lb 5 ß. Darüb. sagt ein perg: Kauffbr. mit d. St. St. Contract Cantzl: Ins. v.wahrt deß datum den 22. febr. 1683. Dabeÿ noch ein alte Kauffv.schreibung auch mit gemelten Ins. besigelt de dato d. 10. April 1674.
(T.) It. hauß hoff, hoffstatt am branden end geleg. (…)
(T.) It. j. gaden allhie ane schind. brucken geleg. (…)
(T.) Item j. schloßgädlin allhier am Stad. beÿm nößelbach gelegen (…)
(T.) I. die beßer. ane j. lärenplatz darauff vor etlich. jahren 2. brennhüttlein gestanden gelegen auff den schieß reÿn beÿ den brennhütt. (…)
Ergäntzung d. Erben unveränderten guths. Vermög Inventarÿ üb. hanß geörg Panthels gewesenen meßerschmidts d. v.storbenen Frauen seel: Ersten Ehemanns auch seel. v.laßenschafft in A° 1649. vffgericht
Abzug in dißen Invent. d. Erben guett, Sa. haußraths 7, guldin rings 2, Ergäntzung 512, Summa summarum 520. lb
Theÿlbar guett, Sa. haußr. 171, büecher 5, wahren Zum Meßerschmid handw. behörig 441, Früchten 30, wein v. lähre vaß 18, Silb. geschirr v. geschm. 40, guldener Ring 4, baarschafft 7, Eÿgenth. ane häuß: gäd: v. brennhütten 911, Schulden 152, Summa summarum 1828 lb – Weibs Kleider denen Erben cedirt 11, Schulden 2457 lb, die passiva das theilbar gutt übertreffen vmb 641 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 527 lb
Abschatzung Sambstags d. 16/26 feb: 1684. Weillandt deß Ehrnhafften vnd bescheid.nen herrn Christoff Wanner deß Meßerschmidts behaußung in der so genandten pimper Nantz oder Zimmerleit Gaßen Zum Juden bad. genandt, Ein seitzes Neben Einer behaußung herrn Ammmaister Reichshoffers See. Erben gebürtig, and.erseitzs NN: hinden auff denn birckhenfeldischen hoff Stoßend Welche behaußung durch die geordnete Werckhleit in allem Wohl besichtiget vnd in acht genommen dem Jetzigen preiß vnd Wehrt Nach an geschlagen for vnd vmb Ein Taußent dreÿ hundert Sibentzig Vünff Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg Werckhleite Joseph Lauttenschlager alter Werckhmeister, Andres Schmidt Werckmeister deß Maurhoffs, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs

Christophe Wanner se remarie en 1684 avec Marthe, veuve du fabricant de chausses Isaac Salinus. Fille du tailleur Jean Roos, Marthe Roos a épousé le fabricant de chausses Michel Weiss en 1670, l’apprêteur de chapeaux Frédéric Uhl en 1675 puis le fabricant de chausses Isaac Salinus en 1679.
Proclamation, Saint-Thomas (luth. p. 110 n° 659)
1684. Dom. Jubil. & Cantate d 23/30 April. H Christoph Wanner der burger und Messer Schmid alhier, Fr. Martha weÿl. H. Isaac Salinus gewesener Hoßenstricker und . E. Kleinen Raths alten beÿsitzers hinterlassene Wittib. Cop. Neuekirch (i 57)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 122 n° 17)
1684. Dom. Jubilate Zum 2 mahl Hr. Christoph Wanner, Messerschmidt u. Burger alhier, Fr. Martha Weiland hr Isaac Salinus hosenstricker u. E. Kleinen Raths alten Beisitzers W. Mont. 1.t May Zu den Predigern (i 123)

Mariage, cathédrale (luth. f° 71)
1679. Dom. XII post trinit. Zum 2 mahl H Isaac Salinus der Hoßenstricker und Burger alhier E. .E Großen Raths alten beÿsitzer Fr. Martha Weiland Friderich Uhlen geweßenen huthstaffirers u. Burgers allhier nachgelaßene W. donnstags den 25. 7.br. Münster (i 72)

Mariage, cathédrale (luth. f° 12 n° 56)
1675. Dom: 19. post Trinit. Zum 2 mahl Friderich Uhl der huth Staffierer vnd Burger alhier, Martha Weiland Michael Weßen gewesenen Hoßenstrickers und burgers alhie nachgelaßene Wittib, Donnerstags de, 21.ten 8.bris Münster (i 13)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 207 n° 30)
1670. Eâd. doâ [III. Trinitatis] Michaël Weÿß der Hoßenstricker Vndt Burger allhie, vnd Jfr. Martha Weÿl. Hanß Rosen des Schneÿders Vndt Burgers allhie nachgelas. Eheliche Tochter. Eingesegnet ibidem et eodem Die (i 221)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Christophe Wanner à se remarier (avant la fin du deuil)
1684 Conseillers et XXI (1 R 167)
(p. 80) Sambstag den 22.ten Aprilis 1684. – Christoph Wanner Umb dispensat: sich Wied. zu v.heurathen
DG noîe Christoph Wanners, des Meßerschmidts, überreicht Unterthäniges Memoriale Und bitten, Umb gn. dispensation sich mit fr. Martha, weÿl. Salini, des hoßenstrickers fr. Wittib Zu verheurathen. Erk. Willfahrt, doch aber solle 3. lb jns allmußen Zu erleg. schuldig seÿn.

Christophe Wanner fait vendre des effets mobiliers
1684 (29.5.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6279) n° 75
Verkauff Register Über Etliche mobilia, so dem Ehrenvest. vorgeachten Herrn Christoph Wannern, Meß.schmiden und burgern alhier Zu Straßburg Zuständig geweßt und verkaufft word.
So bescheh. u. angefang. Dienstags d. 29. Maÿ anno 1684.

Accord entre Christophe Wanner et ses beaux-enfants
1685 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 479
Christoph Wanner der älter, Meserschmid, an einem, Margaretha gebohrne Banthlerin deß Meserschmids [sic] nunmehr seel. nachgelasene wittib, mit beÿstand Anthoni Gröttels deß Nadtlers ihres curatoris, ferners Barbara gebohrne Barthelin Johann Wolff Bahners auch Meserschmids Eheweib, mit assistentz ihres Ehevogts, Mehr Hannß Georg Barthel der Meserschmidt für sich selbsten und alß Vogt hannß Henrich Barthels geweßenen Meserschmidts seel. nachgelasener Kinder, mit beÿstand Georg Bögners deß Küblers ihres geweßenen Theilvogts alle weÿl. Barbaræ Barthlerin gebohrner Schweickhardin nunmehr seel. hinderlaßene Kinder und Erben, sein Wanners Stieffkinder am andern theil
Zeigten und bekandt freÿ gutwillig offentlich, demnach Er der Stieffvatter erwehnten seinen Stieff Kindern /:darunder sein Wanners eheleiblicher Sohn Christoph Wanner der Jünger Meserschmid zwar mit begriffen seÿe mithin aber dieser Vergleich der Parten anzeig nach Ihne nicht angehe:/ Vermög der in a° 1684 durch herrn Johann Jacob Böhlern Not. uffgerichteten Inventarÿ in summa 477. lb d. für Mütterlich Guth schuldig, Zumahlen daran der helffte sein lebtag widumbs weiß zu geniesen befugt seÿe, die übrige helffte aber anitzo abzuführen schuldig seÿe

Christophe Wanner loue une partie de la maison au maître de langue François Nicolas Gross

1688 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 246
H. Christoph Wanner der Meßerschmid
in gegensein H. Frantz Niclaus Großen deß Sprachmeÿsters
entlehnt, in einer allhier in der Zimmerleuth Gaß gelehenen, das Judenbad genandten behaußung, Erstlich eine Stub und Stubcammer wie auch Kuchen und hauß öhren sambt noch einer Stub dargeg. auff einem bod. wann man die erste Steeg hinauff gehet, ferner die Helffte am Kellrr /:so underschlag:/ Holtzhauß, und Gemeinschafft deß bronnens und bühnen, Von Joh. Bapt: dießen Jahrs angerechnet uff ein Jahr lang umb einen Jährlichen Zinnß nemlich 10 Pfund

Christophe Wanner l’aîné et son fils Christophe Wanner le jeune font vendre des effets mobiliers au poêle du Miroir
1692 (20.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 1)
Verkauff undt Löß Register, Inhaltend und Außweißend, alles daß Jenige was abe denen Mobilien vnd Meßern, so herrn Christoph Wannern dem ältern theils und H. Christoph Wannern dem Jüngern beeden Meßerschmiden vnd burgeren alhier alß respectivé Vatter und Sohn zuständig ; vnd auff E. E. Zunfft der Spiegel Stuben (…) verkaufft. Actum vnd angefang. Donnerstags den 20.en Martÿ 1692.
Designatio Über H. Christoph Wanners des ältern habende Nahrung, wie solche den 18. Aprilis 1693. vff begehren, inn seinem wie auch H. Christoph Wanners des Jüngern Meßerschmidts v. burgers seines Sohns Persönlichen beÿsein
In einer behaußung am Spiegelgäßel hat sich befunden

Christophe Wanner l’aîné se remarie avec Susanne, fille du fabricant de pâtés Marc Schætzel
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 37 n° 235)
1693. Festo Trinitatis seÿnd Zum 1. mahl außgeruff. word. Herr Christoph Wanner der ältere Meßerschmidt und burger allhier, Jfr. Susanna, Wÿland Marx Schätzels geweßenen Bastetenbecken und burgers nachgelaßene eheliche T. Seÿnd copulirt word. Mittw. 27. Maÿ (unterzeichnet) Christoph wanner als hochzeiter, sausann schleneln als hochzeiterin, Christoff wanner der Jun alß sohn, marx schaetzel alß Bruter (i 38)

Inventaire des apports
1693 (30.5.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6358) n° 384
Inventarium über des Ehrengeacht. Herrn Christoph Wanners des ältern Meßerschmidts undt der Ehren und tugendsahmen frawen Susannæ Schätzelin, beed. Eheleuth. burgere alhier Zu Straßburg einand. in d. Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anô 1693. (…) weilen in d. Zwisch. beed. gedacht. Ehepersohnen miteinand. auffgerichteten Eheberedung außtrucklich. verglich. daß eines jed. in die Ehe Zugebracht vermög. einem jed. undt seinen erben ein freÿ eÿg. reservirt guth seÿn vndt heiß. (…) welches bescheh. in Straßburg d. 30. Maÿ 1693.

Christophe Wanner fils s’engage à entretenir son père, il reçoit en compensation une boutique au pont des supplices (pont du Corbeau)
1692 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 548-v
H. Christoph Wanner der ältere und Christoph Wanner der jüngere beede Meßerschmid, Vatter und Sohn, mit beÿstand Hn Jacob Christoph Pantrion Notarÿ Publ.
daß Sie beede Vatter und sohn hiernach beschriebenen accord respect. leibgeding mit einander wolbedächtlich abgeredt und sich verglich. haben wie hernach folget, Nemblich und für das erste, so verspricht Er der Sohn den Vatter die übrige Zeit seines lebens beÿ sich zu behalt. und Zu erhalt., demselben eine Stub ein Zuraumen, Ihme mit Eßen, trincken wie Er es selbst genüßt (…)
darnach und für das andere so cedirt und übergibt Er der Vatter Ihme dem Sohn Sein an der Schindbruck gelegenen gad. einseit neben Christmann Röderer, dem Rothgerber, anderseit ist ein Eck uff die bruck, hind. geg. der Schlag Pritsch auffs waßer stoßend, Ferrner allen seinen vorrath an Pflaster, Schnubtabac und balsam

Inventaire des biens de Susanne Schætzel (50 livres), dressé après la mort de Christophe Wanner à l’hôpital le 28 janvier 1701
1701 (12. 8.br), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6148) n° 622
Inventarium undt beschreibung aller d. jenig. haab undt Nahrung, so d. Ehren und tug.dtsamen frawen Susannæ Schätzelin, des weÿl. Ehrengeachten herrn Christoph Wanners des ältern gewes. Meß.schmidts burgers allhier Zu Straßburg, so d. 28.ten Jan: jüngst hier in allhießigen hospital tödlichen verschied. nunmehrs seelig. hind.laßener wittib eÿgenthümblich Zuständig ist, welche auf ansuch. erfordern undt begehren ersternanter wittib ohne Zwar beÿden des verstorb.en seelig. hind.bliebn.en Sohns undt eintzig Ab intestato Erben des Ehrenhafft. Christoph Wanner des Jungen meßschmidts burg. allsa d. von n dem vatter nichts ererbt, sond.n deß sehr wenige verlaßene mittel in erwehntem hospital verblieben, undt d. Sohn sich vernehmen laß. d. er von berühter wittib nichts prætendiren werde, vorgenommen durch mehrbedeutete wittib mit beÿstand des Ehrenhafft. Hanß Peter Fiedels Pergamenters burg.s alhier, d.oselb. Schwag.s ane statt eines geschwornen vogts (…) bescheh. in Straßburg, Mittwochs den 12. 8.bris anô 1701.
Copia der Eheberedung, ligt beÿ d. Concept, stehet nicht im Protocoll
Inn einer inn d. Statt Straßb. inn d. grosen Stadelgaß geleg.en vnd in dieße Nahrung nicht gehörig. behaußung befunden worden wie volgt
Sa. haußraths 17, Allerhand Wahren 3, Silber 5, guldener Ring 2, baarschafft 30, Summa summarum 59 lb – Schulden 6 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 53 lb
Nota. Es hätte Zwar die hind.laßene wittib vor ermanglend. haußrath, wahren undt und.schiedliche baarschafft eine Ergäntzung wie auch vor morg.gaab und hochzeith Kleÿdung 70 fl. Zu prætendiren weilen ab. Ihr verstorbener Ehemann ane mitteln nichts hindlaß, sondern deß sehr wenig verlaßene mittel im Spital verblieb. als kan dieselbe d.en.weg. nicht contentirt werd. sond. auch also Zu fried. seÿn.

Christophe Wanner le jeune, assisté de son père Christophe Wanner l’aîné, vend la maison au commis des vivres Frédéric Frischelt et à sa femme Marguerite Berion.

1692 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 337
Christoph Wanner, der jüngere Meßerschmidt mit beÿstand Hn Christoph Wanners deß ältern, seines leiblich. Vatters
in gegensein H. Friderich Frichel, Commis des vivres, und Fr. Margarethæ gebohrner Perionin – auf die von H. Räth und XXI. heut dato ertheilte permission (unterzeichnet) Fridrich Frichel Commend. des Viures, Margareta fricheltin
Hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt, Rechten und gerechtigkeit allhier in der Zimmerleuth oder Pimpernants gaß, einseit neben der Reichshofferischen behaußung, so vor diesem die Zimmerleuth Stub gewesen, anderseit neben einer behausung dem mehrern Hospital zuständig, hind. auff den Birckenfeldischen hoff stoßend gelegen, und Zum Juden bad genandt, welche Behaußung umb 13 lb Capital (und umb 68 lb Capital, So dann umb 400 pfund Capital) verhafftet – umb 243 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Christophe Wanner le jeune, demeurant à Barr, à vendre la maison au manant Jean Frédéric Frischelt. La commission autorise de vendre pour 1700 florins à un manant la maison dite Bain des Juifs à une cave voûtée, un bûcher, plusieurs poêles, chambres et grenier à provisions
1692 Conseillers et XXI (1 R 175)
(p. 86) den 3.t maÿ 1692. -Wanner umb Hauß verkauff an Frichell
S. ersch. Hn Christoph Wanners, deß jüngern, so Zu Barr, dießer will sein behausung in der Zimmerleuth gaß gelegen, genant das juden badt, an H Joh: Friderich frichell, Commis des vivres umb 1700 fl. Verkauffen, bittet deßen g.dige erlaubnuß.
Erk. Zweÿ herren deputiret, umb einen augenschein einzunehmen.
Hr. XXI. Brackenhoffer und H Daniel Dietrich

(p. 92) 10.ten Maÿ 1692. Haußverkauff Wanners ahn Friquel
Herr XXI. Brackenhoffer und Ratherr Daniel Dietrich referiren, den eingenommenen augenschein Cristoph Wanners ahn Friderich friquel commis de uiures gelegen in der alt. Zimmerleuth stuben gaß, habe ein gewölbt. keller, holtzhauß, etliche Stuben, Cammern und fruchtschütten und seÿe genant Zum Judenbad, der Käu[fer] im schirm, und wolle der Jüngsten ergangenen Verordtnungen nachgeleben, auch sich ehister tagen ins burgerrecht begeben, des Kauff solle geschehen umb 1700 fl.
Erkant, wird der Kauf confirmirt, und ehe der herrn deputirten gewießen der verschreibung beÿ zu wohnen, und dabeÿ was nöthig Zu beobacht.

Frédéric Frischelt et Marguerite Berion hypothèquent le même jour la maison au profit d’Adam Roth, vicaire de la cathédrale

1692 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 338
H. Friderich Frichel, Commis. des vivres und Fr. Margaretha gebohrne Perionin
in gegensein H. Adam Roth, Vicarÿ Ecclesiæ Cathedralis allhier, für seine Person – schuldig seÿe 200 pfund Zuerlauffung hernach hypothecirt. und.pfands
unterpfand, Hauß, hoff & perge auß immediate vorstehed. verschreibung

Originaire de Pilchowitz en Silésie, Jean Frédéric Frischelt (Frigelt) épouse en 1689 Marguerite Berion, fille du tourneur (luthérien) Samuel Berion : contrat de mariage, célébration
1689 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 102
(Eheberedung) Johann Friderich Fricheld auß Schleßien an der Pohlnischen Kräntz gebürtig mit beÿstand Johann Wilhelm Schneiders deß Musicant. alß hochzeiter an einem,
So dann Margaretha Berionin weÿl. Samuel Berion deß Hohltregers Seel. eheliche tochter alß hochzeiterin mit beÿstand Friderich Kuntze deß Hohltrehers Ihres bißheringen vogts am andern Theÿl (unterzeichnet) Johann fridrich Frichelt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 44)
Anno 1689. 21. Februarÿ matrimonio junxi Joannem Fridericum Frigelt ex Pilchowitz in Silesia in finibus Poloniæ filium Joannis Frigelt et Annæ Mariæ quintin coniugum 30. annorum circiter, Et Margaretham Berionin filiam Samuelis Berions quondam Civis et Kunstträhers Argent. defuncti et Mariæ Salomeæ Freynsholtzin coniugum 19. annorum circiter (signé) Johann friidrich frichelt (i 26)

Marguerite Berion meurt le 12 septembre 1694
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 95)
Die 12 Septembris anni 1694 a me (…) sepulta est Margarite Perionin uxor Jo. federici frichelt annonæ militari ex commissione præpositi omnibus Ecclesiæ munita (i 122)

Frédéric Frischelt se remarie avec Marie Catherine Knœrr. Leur premier enfant naît en octobre 1695.
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 101) Tertia die octobris anni 1695 baptizatus as stum Stephanum Joannes Henricus filius legitimus Dni Joannis friderici fricheldt et Mariæ Catharinæ Knörrin coniugum, Patrinus fuits nobilis Joannes Henricus Obrecht Consiliarius argentinensis filius prænobilis Dni Dni Obrecht prætoris regii Matrina vero Anna Catharina Rothfuxin (i 105)

Après voir entendu le rapport des préposés à l’accise, les Quinze nomment Frédéric Frischelt, originaire de Pilgowitz (Pilchowitz) à quatre heures de Ratibor en Silésie, garde ambulant auprès des aubergistes. Le salaire est seulement de deux florins par semaine mais le préposé est intéressé dans les amendes qu’il fera encaisser. Le salaire est porté à trois florins sur proposition du préteur royal, outre le tiers des amendes encaissées. Frédéric Frischelt prête serment le 14 juillet.
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
Friderich Frischelt wird garde ambulant
(f° 130) Freÿtag den 8. Junÿ – Friderich Frischelt wird garde
Obere Umbgeldt Herren lassen per Herrn Schragen referiren daß als jüngst wegen d. Aubergistes referirt worden, es die meinung gehabt habe, daß ein gewißer garde ambulant ihrentwegen bestellt werden sollte, darzu damahlen Johann Jacob Schneid. jnn Vorschlag Kommen seÿe, herr prætor Regius aber habe dafür gehalt. daß beßer were wann ein Frantzoß. darzu genommen würde, darauff Friderich Frischelt, der Zwar Kein Frantzoß /:dann er auß Schleßien An den pohlnischen gräntzen von Pilgowitz 4. stund von Ratibor gebürtig:/ jedoch der Frantzösischen sprach sehr wohl mächtig seÿe, Und beÿ dem Statt Speicher schon gute dienst gethan, sich angemeldt und umb dießen dienst gebetten, dann mann gleich beditten, daß d. Salarium Zimlich schlecht und Wochentlich nur 2. fl. ware, allein habe er Zubedencken gegeben, ob mann darmit sich, weib und Kindern ernehren Könne, jedoch es Mghh, überlaßen hätte, auff welches mann ihme replicirt, daß, wann er Fleisig were, und was Zu straffen vorfiele, ihme davon auch was abgefolgt werden würde, dafür er sich bedanckt, dabeneben gebetten, ihn des pantoulier tragens zu verschohnen, Nachdeme mann ihm aber remonstrirt, daß er sonsten Keine authorität haben, und die Aubergistes ihme Nicht pariren, hingegen er jnn seinen laboribus beßer reussiren würde, auch man sich *errinnern wüßte, daß dann derg. Unter dem rock Zutragen erlaubt worden were, so habe er sich darzu verstanden, Weilen nur nöthig ist, daß dieße stelle bestellt werde, und dießer Implorant ein gutes Zeugnuß hatt, auch herr Prætor Regius auff seine person inclinirt, so stündte Zu Mghh. Ob Sie ihn annehmen und was Sie ratione Salarÿ gn. erkennen wollen. Erk. Wird Friderich Frischelt hiemit angenommen und d. geschäfft wegen d. bestallung Wie auch wegen des pantoulier tragens an die Obere Umbgelds herren gewießen.

(f° 135) Freÿtag den 15. Junÿ – Friderich Frischelt pt° besoldung Und deßen Verrichtung
Obere Umbgeldt Herren lassen per Herrn Schragen referiren daß nachdeme heut 8 tag Friderich Frischelt Zu einem garde ambulant angenommen worden, mann auff geschehene remission von seinem salario geredt, und mit Mghh ratification dafür gehalten habe, wann er deme, was inn seiner Instruction enthalten, Nachkombt, es wohl auff 3. fl. wochent. gesetzt werden könte, neben dem Antheil an den straffen, so er zu gewarthen hatt. Worauff dann herren dreÿ des Umbgelts angedeutet worden, daß sie Zu papier bringen solten, was sie vermeinen, daß inn seine Verrichtung lauffen möchten, deßen er sich ane statt des pantouliers /:darmit ihn zu verschonen er jüngst gebetten:/ bedienen könte, darauffhin sie gegenwärtige puncten auffgesetzt, Liße sie ab, Und meldet Ferners daß, als wann sie durchgangen, gefunden habe, daß, wann Frischelt sie wohl observirt, es gemeiner Statt zu großen Nutzen gereichen werde, sonderlich wann er auff die gardes die an den thoren Nicht Fleißig sich einstellen, genau obsicht hatt, alleinn Zu Mghh stünde Ob sie dieselbige ratificiret und anbeÿ erkennen wollen, daß sie jnn eine beßere Form gebracht werden sollen.
Herr Prætor Regius sagt, es werde, was die Bestallung betrifft, Frischelt die 3. fl wohl verdienen wann er der abgelesenen Instruction sich gemäß bezeigt, welche außgab durch abschaffung ein: und Anderer Consignes, darinnen die Obere Wachtherren bereits begriffen, Wider ersetzt werden Könte. Belangend die Instruction, so Finde er sie inn allen puncten guth, dahero sie auß Zu Fertigen, und mit der Statt Insiegel zu Verwahren seÿn werde, außgenommen die Inspection über die gardes, da Er darfür halte, daß selbige ihme, Frischelt, inn eine geheime special Instruction gegeben werden Könte, dann sonsten es Viel Verlust causiren und die gardes ihne sehr gesäßig werden würden, dießes Zu verhüthen, müßte jnn dere Umbgeldhauß angezeigt werden, daß, wann er von ein des andern Unfleiß Nachricht gibt, mann es allda verschwiegen halten sollte, darmit aber er seines orths auch fleißig seÿe, so werde jetzo gleich Zu erkennen seÿn, daß ihme von den straffen jedes mahl die tertz gericht werdn sollte.
Erk. gefolgt, Und sollen dieße 3 fl. denjenigen 25. lb 11 ß 8 d der Pfenningth: Vor die übrige gardes Und anderen Unkosten Wochentlich inn das Umbgeldhauß Zu lüffern hatt, beÿgesetzt werd.

(f° 150) Sambstag den 14. Julÿ – Johann Friderich Frischelt jurat
Herr Secretarius Schrag proponirt, daß Johann Friderich Frischelt des garde ambulants Ordnung Zu papier gebracht jnn der Cancelleÿ expedirt und mit Mghh, Insigel Verwahrt werden seÿe, welche er durchleßen, und weilen er sich jetzo sustirt, d. iurament abzulegen, so stünde Zu Mghh Ob er eingelaßen werden solte. Erk. fiat.

Fils du marchand Jean Frischelt de Silésie, l’employé à l’accise Frédéric Frischelt devient bourgeois avec sa femme Marie Catherine Knœrr, fille du receveur à l’hôtel de Bade et leurs deux enfants, à titre gratuit
1698, 4° Livre de bourgeoisie p. 706
Johann Friderich Frischeld, bedienten im umbgeldt auß Silesien, Weÿl. Johann Frischeld geweß. Handelsmann daselbst Ehl. sohn vnd Maria Catharina Knörrin, Weÿl. Johann Knören geweßenen Schaffners im Badischen hoff alhie hint. tochter, seiner haußfraw empfangen das burgerrecht sampt ihren beeden Kinder, durchauß gratis, Vnd Werden beÿ EE Zunfft Zur Stelts dienen. Jur: d. 15. Ejusd. [Xbris] 1698

Le maître adjoint de la Grue Jean Christophe Flach est nommé maître de la Grue après la mort du titulaire Jean Frédéric Hahn. Les Quinze élisent Frédéric Frischelt maître adjoint.
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
Johann Friderich Hahnen des Cranmeisters pt° dismissionis. 82
Friderich Frichel wird Unter Granmeister. 105. 112.
(f° 105) Freÿtags den 18.t Martÿ 1701 – Friderich Frichel wird Unter Granmeister
Iidem [Obere Bawherren] per Herrn Friden es seÿe errinnerlich daß Johann Christoph Flach der unter Cran Mstr vorige woch bey Herrn Rhät und XXI. Zu einem Ober Cranmstr. erwöhlt, und beÿ Mgherren Erkant word. seÿe, daß Zu wider ersetzung des unter Cranmstrs eine Rubric gemacht werden solte, so Geschehen darauff sich unterschiedliche Personen darumb geschrieben Gegeben, alß Johann Adam Goll, Johann Michael Schadt Johann Friderich Höh, Friderich Frichel, Moritz Reiner, vnd Johann Ignatius Hügel, vnd alß man solches abgelesen, haben man gefunden, daß vor dießes mahl die Alternativ ein Subjectum von Catholischer Religion erfordere vndt weilen vorged. Personen, außer dem Schaden, alle dießer Religion Zugethan seÿen, so habe man keinen außschuß machen, sondern Zu Mghherren stellen wollen, ob Sie den Frichel der lang im Ungelt bedient geweßen, undt Moritz Reiner den Zoller am Rhein in Consideraôn Ziehen wollen.
Electus Friderich Frichel.

La veuve de Frédéric Frischelt est dispensée de faire dresser un inventaire
1735, Livres de la Taille (VII 1178) f° 2-v
Donnerst. den 6. Januarÿ – Weÿl. H. Friderich Frischelt gewesenen Cranmeister Wittib ist mit Vorwißen und belieben Herrn Prætoris Regÿ Excellenz wegen auf sich habenden hohen Alters der Inventur dispensando erlaßen worden, hiengegen hat dero Tochtermann H. Frantz Mercy der Einspänniger cavirt, daß nichts Von der Nahrung distrahirt sondern der Fr. Wittib biß in ihren tod in handen gelaßen und alß dann inventirt werden solle.

Frédéric Frischelt et Marguerite Perion vendent la maison à Jean Henri Spon, bailli de Marmoutier et d’Ochsenstein

1693 (19. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 697-v
H. Friderich Frichel, Commissaire des Vivres, und Fr. Margaretha gebohrne Perionin (unterzeichnet) friderich frichelt
in gegensein Hn Johann Henrich Sponen, J. U. Lti. und wolbestellt. Ambtmanns der Marck Maursmünster, Ochßenstein, und Nid. Elsaßischer Ritterschafft – und zwar auff die am 20. Junÿ beÿ HH. Räth und XXI. ertheilte permission
hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit. allhier in der Zimmerleuth ([biffé] oder Pimpernants) gaß, einseit neben David Apffel, dem haußfeurer, anderseit neben einer behaußung /:tit:/ H. Daniel Richshoffern, alten Ammeistern gehörig, hind. auff den Birckenfeldischen hoff stoßend gelegen, und Zum Judenbad genandt, welche Behaußung umb 137 lb Capital (und umb 68 lb Capital, So dann umb 400 lb Capital, Item umb 200 pfund Capital) verhafftet – geschehen umb 393 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Frédéric Frischelt à vendre la maison au bailli manant Jean Henri Spon
1693 Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 109) Montags den 15.t ejusd. [maÿ 1692]. – Johann Heinrich Spohn
G. ersch. H. hlrd Johann Heinrich Spohn Ritterständischer Ambt Man der Will Von Friderich Frichell ein in der Zimmerleuth gaßen gelegenen Behaußung ohngefehr umb 2400 fl. an sich erhandlen, b. deßen g.dige erlaubnuß.
Erk. Zweÿ herren deputiret, umb einen augenschein einzunehmen.
Hr. XV. Friderici, H. Pfeiffer

(p. 110) 20.t Junÿ 1693. Relation des hauß so Ambt Man Spohr Kauffen will betreff.
H. XV. Friderici und H. Pfeiffer referiren, den Zustand deß an Spohnen Ver Kaufften haußes, mit fernerem bericht, daß d. Ver Käuffer den Pfund Zoll bezahlen, und der Käuffer die andere onera leÿden Wolte.
Erk. Willfahrt und soll der Contract der neuen instruction gemäß Verschrieb. werd.

Jean Henri Spon demande à être exempté de l’accise pour le sel qu’il se fait livrer à Strasbourg
1693, Protocole des Quinze (2 R 97).
(f° 279) Sambstags den 19. Xbris – Herr Johann Heinrich Spon pt° Zoll freÿheit.
Herr Johann Heinrich Sponn, Ambtmann Under der Ritterschafft, per D Gollen, bitt, weilen er sein domicilium alhier hatt, und deßen ohngeachtet mann ihme seine sachen jnn sonderheit seine Victualien An den thoren arrestiren Will, Zu forderist Umb entschlagung der Zweÿ sester saltz, so ane * auffgehalten worden, Und zu mehererm bericht Deputation. Erk. Vor Obern Saltzherren gewießen.

Le contrat de mariage entre Jean Henri Spon et Marguerite Morison, originaire de Bar-le-Duc, est signé à Molsheim le 15 juillet 1689 d’après l’article Les barons de Spon d’Alsace, par Seymour de Spon, Annuaire de la société d’histoire et d’archéologie de Colmar, 1976-1977 pp. 49-56. Le mariage ne se trouve ni dans les registres de Bar-le-Duc ni dans ceux de Molsheim.

Enfants nés à Strasbourg
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 72-v n° 619)
Hodie 28 Januarÿ Anni 1694. (…) baptizata est Maria Anna Francisca filia legitima spectabilis viri D. Joannis Henrici Spon satrapæ Nobilitatis Regiæ et Maursmünster & honestæ foeminæ Margarithæ Morizon (i 77)
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 89-v n° 773)
Die 29 Augusti Anni 1695. (…) baptizatus est Renatus Henricus filius legitimus Dni. Joannis Henrici Spohn molshemiensis Ciuitatis et Nobilitatis Equestris de Inferiori alsatiâ satrapæ et dnæ Margaritæ Morizon (i 94)
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 111 n° 1016)
Hodie die 10 Maÿ anni 1697 Expleta sunt sacræ Ceremoniæ in Joanne Francisco die 10 Octobris anni 1696 in necessitate ab obstetrice baptizato filio legitimo Dni. Joannis Henrici Spohn Satrapæ Nobilitatis Equestris Inferioris Alsatiæ et dnæ Margaretæ Morizon Conjugum eum suscp. Rdus Dnus Franciscus Morizon Ecclesiæ Cathedralis Argentinæ Præbendarius (i 115)

Jean Henri Spon et Marguerite Morison conviennent du règlement de la dot de leur fille Louise Spon qui est entrée au monastère de la Visitation
1716 (18.11.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 19)
Obligation, 18 No.bre 1716 – furent presens Sr Jean Henry Spon bailly de la Noblesse de la basse alsace et dame Margueritte Morison son espouze qu’il authorize a L’effet des presentes, Lesquels ont declares que restant débiteurs
envers les dame superieure et relligieuses du monastere de La visitation Ste Marie de Lad° ville de Strasbourg
de la somme de 2000 Liures pour parfaire celle de 4000 livres qu’ils s’etoient obligés de payer auxdittes dames pour la dot de damle Louise Spon Leur fille relligieuse aud. Monastere, Les deux autres mil Livres Leur ayant esté payéé (…)
(signé) jh Spon, Mg Morison
sœur Louise Françoise de Rosen supérieure
sœur Marie Emanuelle Mussot assistante
sœur marie Hiacinthe Ravyot conseillere
sœur Jeanne Alexis Receueur conseillere
sœur Marie claire Geiger conseillere

Marguerite de Morison fait donation à sa fille, épouse de Pierre de Bar, de ses biens en Lorraine
1729 (29.11.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 984)
Testament du 29. 9.bre 1729. – fut presente En personne Dame Marguerite De Morison Epouse de Mr Jean Henry Spon Bailly de la Noblesse de la Basse alsace demeurant en Leur maison Scize Rüe des Charpentiers psse. St Laurent à Strasbourg, Ladite Dame etant par la grace de Dieu En bonne santé de Corps et D’Esprit allant et venant a ses affaires (…)
Ladite Dame Testatrice Nomme et Institue de sa propre Bouche pour ses héritiers universels de tous ses Biens Ledit sieur Jean François Spon son fils et Dame Henriette Spon sa fille Epouse du sieur Pierre de Bar Ecuyer demeurante à la ville haute de Bar Le Duc, Et attendu que Lad° Dame Henriette spon a seule herité des sieur et Dame Alliot D’hurbache a L’Exclusion de sondit frere, Que Dailleurs par son Contrat de mariage elle a non seulement Eté avantagée par feu Monsieur de Morison vivant Chanoine de la Cathedrale de Tournay Mais qu’elle a Encore Eu En dot tout L’ancien Patromoine de la Testatrice, que les acquisitions qu’elle et Monsieur son Epoux ont faite des biens du sieur Dufournel, Ladite Dame Testatrice fixe la portion hereditaire de lad. Henriette Spon sa fille Epouse dud. sieur de Bar a Ce qui est Scitué En Lorraine et Ce qui lui a Eté donné par son Contrat de mariage, Instituans sondit fils Jean François Spon héritier du surplus et notamment de tout Ce qui est scitué en alsace a Elle revenant et appartenant tant en vertu de ses pactions Matrimoniales que Conformément aux usages de cette province. (…)
Le tout a Eté fait, dicté et nommé de mot apres autre par lad. Dame Testatice a moy notaire, Et par moy a Elle Leu Et Releu dans un poele au second etage de la maison De lad. Dame ou elle Reside actuellement Rüe des Charpentiers aud. Straßburg Simon Mg de morison

Henri Spon et Marguerite de Morison font donation à leur fils Jean François Spon, référendaire au Petit Sénat, de leurs biens sis en Alsace, dont la maison rue des Charpentiers, et confirment la donation des biens en Lorraine à leur fille

1732 (4.2.) Not. Humbourg (6 E 41, 50)
Donation entre vifs – furent presens Mr Henry Spon Bailly de la Noblesse de la basse alsace demeurant en cette ville rüe des Charpentiers Paroisse de St Laurent et D° Marguerite de Morison son Epouse de Luy autorisée et qu’jl autorise, lesquels ont dit et declaré que pour non seulement se decharger de l’administration de Leurs Biens et de former à L’avenir un revenu stable et fixe, mais aussi regler entre leurs deux Enfants Jean François Spon referendaire au Petit Senat de cette ville et Henriette Spon Epouse du Sr de Bar Escuyer Sindic de la ville de Barre le Duc La part et portion héréditaire qu’ils leur destinent, jls ont de leur plein gré et par raison de famille fait la Disposition suivante
Premierement Mesdits Sieur et Dame Spon cedent et abandonnent audit sieur Jean François Spon Leur fils à ce present et acceptant à titre de pleine propriété par donation pure et simple entre vifs et irrevocable tous leurs biens meubles et immeubles scis et situés en cette Province d’alsace, Sçavoir
La Maison en laquelle jls habitent presentement située rüe susdite des Charpentiers avec toutes ses appartenances et dependances,
Plus une Maison delabrée ou droit d’hypotheque sur jcelle scize dans le quartier St Nicolas vis à vis de L’hosellerie ou pend pour enseigne la Grande Barbe,
Plus la maison Scize en la Ville de Molsheim rue dite herrengass avec la Cour Jardin, Escuryes, Pressoir, droit de passage d’Eau et autres dependances generalement quelconques
Plus toutes les vignes, terres labourables et prairies Scizes dans le Ban dudit Molsheim suiuant l’Etat qui en a été fourni par le dernier Censier,
Plus la terre et Métairie de Finckenthal avec les Batimens, Bosquest, terres labourables et vignes en dependantes, ensemble tous les bestiaux et unstensils servans à La culture comme aussy la Carriere et la Tuillerie, droits de Paturage, Bergerie et autres generalement quelconque,
Plus toutes les Prairies a eux appartenantes dans le ban d’Avelsheim,
Plus les terres et biens rentiers dits gültguth qu’ils ont dans le ban de Saverne et Bans attenans et circonvoisins,
Plus les terres et gültguth scis dans le ban de Mennolsheim,
Plus les terres et biens rentiers situé dans le Ban d’Oberchaffolsheim près Haguenau,
Plus Le Domaine directe d’un moulin Emphiteotique situé dans le Ban de Reinhardsmünster, Ensemble le canon annuel en echeant,
Plus le fief de Rittenbourg autrement dit Mittelhausisch Lehen releuant de Monsieur L’abbé de Marmoutier, à l’effet de quoy Ledit sieur Jean François Spon fils fera pres de mondit Sieur abbé les requisitions sur ce necessaires.
Tous lesquels biens mentionés ez articles cidessus Lesdits Sieur et dame Spon ont déclaré estre francs et exempts de toutes dettes et hypothèques, Plus toutes les dettes actives oue les meubles et autres Effets qui se trouvent actuellement ou se trouveront lors de leurs decès dans la maison de Strasbourg, celle de Molsheim et à Finckenthal sans reserve ni disminution quelconque.
En Consideration de quoy lesdits sieur et Dame Spon se sont non seulement reservés L’habitation dans a maison qu’jls habitent prestentement mais se sont aussi stipulés une Pension alimentaire et viagère de 1000 Liures (…) et S’il arrivoit que led. Sr Spon fils vint a deceder avant les Sr et D° Spon ses Pere et mere sans qu’il fut marié et eut des Enfants Ces biens retourneront alors auxdits Sr et D° Spon (…)
Par contre Lesdits Sr et D° Spon cedent et abandonnent en tant que besoin et ainsi qu’ils ont déjà en partie cedé et abandonné à leur fille Henriette Spon de Bar, Toutes les successions paternelle maternelle et collaterales echues et a echoir à la D° Spon Mère tant en Lorraine que dans le Barrois, Plus la terre de Savonniere appartenances et dépendances ainsi que la maison de Barre et autres biens par eux acquis de La succession de feu le sieur du fournelle, en ce non compris ce que ladite Henriette a acquis de La succession de feu les sieur et Dame Alliot notamment Les mille écus affectés sur la Baronnie du Rebache (…)
Fait lu et passé audit Strasbourg le 4 feurier 1732

Licencié en droit, Jean François Spon est nommé greffier des archives en août 1726 puis rapporteur au Petit Sénat en 1730.
Jean François Spon épouse en 1732 Anne Marie Françoise Gelb, fille du sénateur François Nicolas Gelb : contrat de mariage, célébration

1732 (8.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 50)
Mariage – furent presens M° Jean François Spon avocat referendaire au Magistrat de cette ville fils majeur d’ans de M° Jean Henry Spon Bailly de la Noblesse de la basse alsace et Dame Marguerite de Morison son Epouse demeurant en cette d° ville rüe des Charpentiers, faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom de l’auis conseil et assistance desdits Sieur et Dame ses pere et mere d’une part
Et Le Sieur François Nicolas Gelb Con.er du Magistrat de cette ville et Damoiselle Marie Eve Schnörringer son épouse y demeurant grand’rue faisant stipulant et agissant pour Demoiselle Anne Marie Françoise Gelb leur fille, présente et de son gré et consentement, lad. dle en outre assistée du Sieur Jean Schnörringer Prevot de Gambsheim et de Dle Anne Oster sa femme ses grand Pere et grand mere Maternels et du Sieur Jean George Schnörringer son oncle aussy maternel avocat au Conseil souverain d’Alsace et Cons.er aud. Magistrat de cette ville pour ce presens d’autre part

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 10)
Hodie 17 mensis julii anni 1732 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt dominus joannes franciscus spon advocatus Referendarius senatus argentinensis filius domini henrici spon pætoris nobilitatis inferioris Alsatiæ et dominæ Margaretæ de Morison commorans in parochia ad stum Laurentium et domicella Maria Anna Francisca gelb, filia domini joannis nicolai gelb assessoris magistratus hujusce urbis et dominæ mariæ Evæ Schnöringer commorans in hac parochia (i 7)

Jean François Spon est élu greffier aux Archives en 1726.
1726, XIII, 3 R 73
H. Lt. Johann Francois Spon wird zu einem Registratore beÿ dem archiv erwöhlt. 161. 1726 Conseillers et XXI (1 R 209)
H. L. Joh: Franc. Spon Registrator schwört auff seine bestallung. 363.
1726 Obere Cancelley Herren, 1725-1739 (4 R 34)
H. Lt Joh: Frantz Sponen des Registratoris bestallung Wird regulirt. 64.
In Ersetzung der Referenten Stelle beÿ E. E. Kl. Rath wird kein Außschuß gemacht, sondern H. L. Johann Frantz Spon Registrator dazu recommendirt. 205.

Il est élu rapporteur au Petit Sénat en 1730. Il donne sa démission en 1740.
1730 Conseillers et XXI (1 R 213)
H. Lt. Joh: Frantz Spon Wird Zu einem Referenten beÿ E. E. Kleinen Rath erwöhlt. 268.
1735 Conseillers et XXI (1 R 218)
H. Spon schwört auff die Kleine Raths ordnung. 16.
1740 Conseillers et XXI (1 R 223)
H Lt Johann Frantz Spon resignirt die Referenten Stelle beÿ E. E. Kleinen Rath. 421.
1740 Conseillers et XXI (1 R 223)
H. Johann Frantz Spohn Wird den Gnh. XV. verschiedene Unfugen Wegen angeklagt, Worauff eine Deputation Zu untersuchung dießes Geschäffts und Abfaßung eines Bedachts committirt Wird. 213. aufhebung dißer Klag. 278.

Jean François Spon devient secrétaire intime de l’empereur Charles VII qui lui confère en 1742 le titre de baron (voir l’article de Jean-Marie Schmitt dans le Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne p. 3708 et Edouard Sitzmann p. 811).
Jean François Spon est nommé syndic royal de Strasbourg en 1759.
1759, XIII, 3 R 104
Jean François Spon, syndic royal
1751, XIII, 3 R 96
H. von Spon offerirt Mhh. seine wohlmeinende dienste falls sie sich einen Syndicum beÿzulegen gedencken solten. 365.
die Syndicats Stelle zu ersetzen wird von Mhh. für nöthig erachtet. 365. und umb die erlaubnuß ihro königl. Maÿestät einen außschutz præsentiren zu dörffen wird an hoff geschrieben. 379.
1758, XIII, 3 R 103
die hießige Syndicats: Stelle sollicitiret H. Spon, wird aber abgewiesen, und wieder deßen dabeÿ gehabte auffführung entschließen sich Mhh. an Hoff zu klagen und zu begehren das dieße Stelle fernerhin ohnersetzt gelaßen werden möge. 94. das dißfalls abgelaßene schreiben vide fol. 100. Ein solches petitum ist schon in anno 1754 geschehen auch placidiret worden. fol. 101. in margine.
1759, XIII, 3 R 104
Ein H. Syndicus wird von Hoff ernant und dießes in der Persohn des H. Baron von Spon, welche geschehene nomination von dem königl H. Ministre Mhh. benebst der zufriedenheith ihro königl. Majestät über Mhh. administration angekündet wird. 69. Mhh. dancken dem königl H. Ministre vor das königl. wohlwollen und beantworten zugleich die geschehene ihnen notificirte nomination des Herren Syndici. 73.
1760, XIII, 3 R 105
wegen des H. Syndici Regii H. Baron von Spon dem H. Prætori Regio de Regemorte berichtetem verfahren, da solcher sich gleichsam zum Controlleur general über verschiedene Mhh. Departements erheben will, antwortet H. Prætor Regius, vorableßung dießes antwort schreibens erkläret sich H. Syndicus Regius des ihme angedittenen abtrettens halben, beÿsetzend, umb zu beweißen, wie er berechtigt seÿe in denen Bureaux der verschiedenen departements ohne Mhh. vorwißen nachsehen zu dörfen, werde er beÿ austritt der kammer sich alsobald auff den Pfenningthurn begeben, und sein vorhergethanes begehren wiederholen und in weigerungsfall durch einen Notarium und zeugen ein acte dressiren laßen, dieße Umbstände berichten Mhh. dem Prætori Regio, hochdenselben ersuchend, den hoff ehender nicht zu verlaßen, biß hierinn fals ein reglement außgewürcket seÿn wird. 84. et seq.
1760, Conseillers et XXI (1 R 243)
H. Syndico Regio H. Baron von Spon wird über seine Jährl. appointements, annoch die helffte derer von H. Prætore Regio auch über seine beziehende appointements, sowohl in gelt als sonstigen natural posten, Von hoff auß Zugedacht, anbeÿ befohlen, daß dem H. Syndico Regio ged. helffte Vom 1.sten Januarÿ 1760. angerechnet, gereicht werden solle. 109. die execution dießes Königl. befehls wird E. Löbl. Oeconomie Kammer committirt. 210.

François Nicolas de Spon succède à son père dans les fonctions de syndic royal après sa mort en 1773.
1772, XIII, 3 R 116
beÿ H. Baron von Spon junioris installirung zu einem Syndico Regio et Cancellariæ directore sollen die nehmliche ceremonien wie beÿ seines H. Vatters in anno 1759 geschehen, vorgenommen werden. 108.
1773, XIII, 3 R 117
veranstaltungen H. Syndici Regii H. Baron von Spon Leichbegängnus betr. 118.
Mghh. condolentz schreiben an H. Baron von Spon Syndicum Regium et cancellariæ Directorem wegen absterben seines H. Vatters. 120. deßelben antwort schreiben. 139.
1775, XIII, 3 R 119
H. Baron von Spon dem bißherigen H. Syndico Regio so von Ihro königl. Majestæt zum ersten præsidenten beÿm hohen königl. rath zu Colmar ernannt worden, gratuliren Mghh. 391. deßen antwort. 424.
1776, XIII, 3 R 120
Madame la Baronne de Spon erhält auf befehl von hoff eine jährl. pension von 4.000 lb davon gemeine Statt 2.000 lb von ihren Einkunften beÿzutragen, die übrige 2.000 lb aber sollen von denen appointements des Syndicats genommen werden. 36. antwort an M. le Comte de St Germain und nachricht von allem an M. le Marechal de Contades und M. de Mars. 83. et seq. es wird solches an beede berichtet. 90. et 91. H. de Mars antwort darauf. 93. in gleichem die von M. le Marechal de Contades. 120. antwort des M. le Comte de St. Germain in betreff der madame de Spon von hoff zugedachten pension. 134.
1781, XIII, 3 R 125
Spon. die Pension viagere von 2.000 lb. soll der madame de Spon fernerhin bezahlt werden. 54. 55.
1784, XIII, 3 R 128
Anfragen um eine pension für die zween Fr. töchter des verstorbenen Dame de Spon. 394. auf erhaltene autorisation des königl. H. Ministers beschließen Mhh. den Demoiselles de Spon mit einer pension von 400 livres jeder zu willfahren. 454.

Jean François baron de Spon vend la maison à Guillaume André Müeg, avocat et procureur ordinaire au Petit Sénat moyennant 2 500 livres

1745 (28.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 931
H. Lt. Carl Frantz Antoni Delaurier der Cantzleÿ verwandter als mandatarÿ S.T. H. Johann Frantz freÿherren von Spon
in gegensein H. Lt. Wilhelm Andreas Müeg E.E. kleinen raths advocati und procuratoris ordinarÿ
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Zimmerleuthgaß einseit neben Johann Friedrich Jung dem wirth zum Krebs, anderseit neben Philipp Wittmann dem haußfeurer hinten auff ein dom capitulischen Canonicats hauß – als ein vätterlichen erbguth – um 2500 pfund

Originaire de Sélestat, André Müeg acquiert le droit de bourgeoisie à titre gratuit le 29 novembre 1731 en s’inscrivant à la tribu des Boulangers.
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 977
H. Lt Andreas Mueg Von schletstat geb. erhalt d. b: gratis will beÿ E E Zunfft d. becker dienen. Jur. d: 29.ten 9.bris 1731.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Guillaume André Müeg quatrième procureur ordinaire au Petit Sénat. L’alternative demande d’élire un catholique. Parmi les deux candidats, il est le seul dont on connaisse les compétences. Il a mené de brillantes études et a fait preuve de se capacités comme procureur adjoint. Ses ancêtres ont en outre été au service de la Ville. Guillaume André Müeg prête serment le 15 novembre 1732.
1732. Conseillers et XXI (1 R 215)
Es Soll noch ein Procurator ordinarius E. E. Kleinen Raths angenommen Werden, und Zu dem end Wird eine Rubric verordnet. 341. H. Lt. Wilhelmus Andreas Müeg Wird dazu erwöhlt. 355. schwört auff die ordnung. 361.
(p. 355) Montag d. 10.ten Novembris. – H. Lt. Wilhelmus Andreas Müeg Wird zu einem Procuratore des Kleinen Raths erwöhlt.
Ego der XIII. Secretarius referirte, demnach Mghh. am 13.ten Octobris iüngst die annehmung eines vierten Procuratoris beÿ E. E. Kleinen Rath zu Erkennen, und anbeÿ eine Rubric Zu verordnen beliebt, hätten sich Zweÿ Personen umb dises officium in der Cantzleÿ geschrieben gegeben, Nemblichen
Franciscus Collignon, J. U. licent. et Advocatus
Wilhelmus Andreas Mueg J. U. Ltus Cuius Arg. et Procurator ordinarius.
Die Obere Cantzleÿ: Herren, Welchen in dergleichen fälle einen Außschuß Zu machen nach alter Observantz und bißherigem gebrauch Zukombt, Wären heüt frühe deßwegen beÿsammen gewest, und der entschlüssigen meinung Worden, daß keiner solte gemacht, Weilen die Candidaten nur Zweÿ und Zwar beede Von Catholischer Religion, sich dißmahlen befinden, sondern die Wahl unter derenselben Meiner Herren hohem gutachten anheim gestellt, iedoch dabeneben anregung gethan Werden, daß der H Müeg, Welcher allhier pro gradu cum laude disputirt hat, gute studia besitzt, seit etliche iahre sich als Procuratoris vicarius in denen geschäfften fleißig geübt, und eine feine Praxum erworben, dessen Vor Eltern auch in hiesigem Löbl. Regiment gemeiner Statt treue dienst geleistet haben, dahingegen H Collignon sowohl respectu Personæ als Meritoruim unbekandt seÿe. Betreffend die Alternativbe falle selbige auff ein Catholischer Subiectum, maßen kraft MGhh. Erkandtnuß de anno 1726. die Procuratores des Kleinen Raths in Concreto genommen und die Alternatiue auff solchen fueß beÿ ersetzung dieser dienst beobachtet Werden solle, und H Johann Carl Fausten, So der Augsburgischen Confession Zugethan, unter selbigen der letzte angenommen Worden. Ehe aber die Wahl Würcklich vor sich gehen könne, Wäre nach ordnung das Decret Von der Verschwiegenheit abzuleßen, und die umbfrag, Ob Jemand gebetten, Zu halten.
Alß nun hierauff beedes geschehen und die Obere Cantzleÿ: Herren sich durchaus auff die abgelegte Relation bezogen haben, Votirte H. aduocat Hold, Es habe dem ienigen, Was so wohl ratione alternatiua als der Candidaten tüchtigkeit Von dem XIII Secretario bereits umbständlich Vorgetragen worden, nichts beÿzusetzen, sondern die Election Meiner Herrn Willkuhr lediglich Zu überlassen.
Herr Prætor Regius ließ sich vernehmen, Nachdeme Meine Herren Zu beförderung der geschäfft und daraus fließenden nutzen des Publici einen vierten Procuratorem des Kleinen Raths Zu bestellen für nöthig erachtet, und darauff eine Rubric Erkandt haben, befänden sich Zweÿ Subiecta, Welche sich umb dieses officium geschrieben gegeben unter welchen die Wahl anietzo vorzunhemen, indeme die feriæ bis nächstkünfftigen mittwoch ihr end nehmen, und die Gerichte sich wiederumb eröffnen Werden, So viel die alternatiue betrifft, wäre nach des XIII Secretarÿ Vortrag nicht der geringste anstand, sondern erfordere dieselbe dißmahlen eine der Catholischen glaubens bekandtnuß beÿpflichtende Person, Wie sich dann auch Niemand Von Augßpurgischer Confession in das Ämbter büchlein eingeschrieben hat. Anlangend übrigens die merita des Eligendi, Vermeine Er, daß in ansehung der Von denen Oberen Cantzleÿ: Herren Wohl überlegten und referirten anmerckung der H. Müeg Wohl Wegen seinen persönlichen guten Qualitäten, alß auch dessen Vor Eltern Hiesiges Löbl. Statt Regiment besessen, dem H. Collignon welcher frembd und dessen tüchigkeit nicht bekandt, Vorzuziehen seÿe. Wolte derohalben selbigem seine stimm hiemit gegeben haben.
Solchem nach ist Vermittelst gehaltener umbfrag H. Lt Wilhelmus Andreas Müeg Zu einem Procuratore des Kleinen Raths unanimiter erwöhlet worden.

(p. 361) Sambstag d. 15.ten Novembris. Hatt H. Lt Wilhelmus Andreas Müeg, der am 10.ten huius erwöhlte Vierte Procurator E. E. Kleinen Rath Wird den eÿd auff seine ordnung abgeschworen.

Guillaume André Müeg quitte la tribu des Boulangers pour celle des Pelletiers en 1739.
1739, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 331)
(f° 143-v) Sambstags den 24. Octobris 1739 – Herr Willhelm Andreas Müg, J.U. Ltus und Procurator Ordinarius E. E. Kleinen Raths und Burger allhier, producirt Stallschein de dato 24.ten oct. 1739 weißt deßen derselbe Von E. E. Zunfft der Becker Zu dießer Ehrsamen Zunfft dienen wolle, bitt ihne als einen Leibzünfftig auff und anzunehmen, Erkandt, wors weilen er beÿ E. E. Zunfft der Becker schon die Pfenningthurns gebühr Zalt, durchauß gratis angenommen, hat das Juramentum præstirt.

Guillaume André Müeg épouse en 1741 Marie Claire Geiger, fille de Balthasar Geiger, préposé de l’Ortenberg demeurant à Offenbourg : contrat de mariage déposé à Strasbourg, célébration à Offenbourg
1741 (21.9.), Not. Rith (6 E 41, 955), Proth. Extens: N° 3 f° 140-v
Enregistrement Einer zwischen S. T. Herrn Willhelm Andreas Müeg beeder Rechten Doctorando und Frauen Maria Clara gebohrene Geigerin seiner Frau Eheliebstin vor dero Verheÿrathung unter Dato Offenburg den 22. Aprilis 1741
Zwischen dem Wohl Edlen Vest und Hochgelehrten Herrn Willhelm Andreas Müegen beeder Rechten Doctorando Königlichen Rath und Richtern in der Königlichen Müntz zu Straßburg Advocaten beÿm Königlichen hohen Rath im Elsaß und E.E. Raths zu Straßburg beÿsitzern S.T. H. Johann Jacob Geperts der Statt offfenburg wohl meritirten Stättmeistern ane einem
sodann der Viel Ehren und Tugendreich. Jungfrauen Mariæ Claræ Geigerin unter assistentz und Authoritæt dero herrn Vattern des insonders großachtbaren H. Balthasar Geigers Freÿh. Neveuischen Verwalters und Stabhalters des Gerichts Ortenberg wie auch dero Frau Mutter Frauen Anna Maria Drollin auch fererner Gegenwarth Hrn Johann Peter Schülple wohlverdienten Gerichts und Raths Procuratoris am anden Theil
(vor der Christ Catholischer Kirch), Actum Offenburg den 22. Aprilis 1741
facta collation (…) Straßburg den 21.ten 7.bris 1741.

Proclamation, Saint-Laurent (cath. f° 255-v)
Anno Domini 1741 die 1. Mensis Maÿ (…) Dum Wilhelmum Andream Müeg, Advocatum supremi consilÿ Alsatiæ et Magistratûs hujus urbis, nec non Judicem * parochianum meum, dimisi ad Rdum Dum Rectorem et Parochum in offenburg hujus Diœcesis quatenus per eum (…) matrimonio jungi cum honesta virtuosa puella Mariâ Clarâ Geiger filia legitimâ Dni Balthasari Geiger Præpositi communitatis in ortenberg et Dnæ Annæ Mariæ Drollin, parochianâ in dicto Offenburg (i 260)

Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 165)
Hodie 18. Mensis Augusti anno 1742 (…) baptizata est Maria Anna Wilhelma, filia Dni Wilhelmi Andreæ Müeg Advocati supremæ curiæ Alsatiæ et Senatûs hujus urbis, nec non Judicis custodis curiæ monetariæ Argentinensis, et Dnæ Mariæ Claræ Geigerin, conjugum in hac parochiâ commorantium, nata heri. Patrinus fuit Dnus Georgius Philippus Rith protoscriba status Equestris nobilium inferioris Alsatiæ et Matrina Dna Maria Anna Trollin avia materna jnfantis, conjux Dni Balthasari Geiger communitatis in civitate offenburg (i 171)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports en juin 1741. Ceux du mari s’élèvent à 5 012 livres, ceux de la femme à 1 059 livres.
1741 (21.6.), Not. Rith (6 E 41, 955)
Designation vnndt Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güthere liegend und fahrender uberall nichts davon außgenommen noch vorbehalten so Herr Wilhelmus Andreas Mueg J. Ut: Ltus E.E. Kl. Raths allhier Advocatus und Procurator Ordinarius und die Edle und Tugendgezierte Fraw Maria Clara gebohrne Geigerin beede Eheleuthe vor unverändert in Ihre Ehe zu und beÿ gebracht, welche beederseiths dato zufolg derer Vnterm 22. Aprilis jüngst zu Offenburg zwischen ged. beeden Ehegatten und obged. Frawen Muegin Lieben Eltern in beÿseÿn derer beederseits erbettener Herren beystandtere errichteter und Subscribirter pactorum dotalium et paragrapho septimo von Ihnen beeden Ehegatten selbsten und Zwar Von offt ged. Frawen Muegin unter Authoritate Ihres Herren Eheliebsten dazu auch Von Ihren Lieben Eltern Herrn Balthasar Geiger und Frawen Maria Anna Drollin kraft Mandati speciali de dato 20. Maÿ jüngst so gegenwärtiger designation annectirt hierzu bevollmächtigt (…) Geben Straßburg den 21. Junÿ 1741.
des Ehemanns unverändert 5535 lb – Schulden 522, verbleiben 5012 lb
der Ehefrau unverändert 1059 lb

Marie Claire Geiger devient bourgeoise par son mari à titre gratuit en juillet 1741.
1741, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 58
fr. Maria Clara Geigerin Von Offenburg gebürtig, Verheurathet an H. Lt. Wilhelm Andreas Mueg Proc. Ord. beÿ E. E. Kl. Rath erhalt das burgerrecht gratis und will beÿ E. E. Zunfft der Kürschner dienen, promisi d. 1. Julÿ 1741.

Guillaume André Müeg fait partie des candidats au poste d’avocat général en 1761.
1732 XV (2 R 139, notes du greffier)
Wilhelm Andreas Müg Competentz, 118
1761 XIII, 3 R 106 – H. Lt. Mueg advocatus und Procurator E. E. Kleinen Raths. kommt in vorschlag zu einem Statt Rath und General advocaten. 60.

Agé de 73 ans, Guillaume André Müeg démissionne de son poste de procureur ordinaire.
1775, Conseillers et XXI (1 R 258)
H. Lt. Wilhelm Andr. Mueg resignirt sein officium eines Procurat ord. beÿ E. E Kleinen Rath, sothane resignatio wird verzeichnet und Zu wiederersetzung ged. officii eine rubrique erkandt. 235. 236.
(p. 235) Montag den 18.ten Septembris 1775. – H. Lt. Mueg resignirt das officium Eines Procuratoris ord. beÿ E. E Kleinen Rath
Lect. ein per H Lt. Osterrieth nê H Lt Wilhelm Andreas Mueg advocati et Procuratoris ordinarii beÿ E. E. Kleinen Rath versehen und in dem 73.sten Jahr seines alters stehet, so resignirt derselbe ged. sein officium in Mgdhh. liberas manus in welchen begehren ihme auch zu wilfahren seÿn wird.
Dießemnach wurde vermittelst gehaltener Umbfrag des H. Imploranten obged. resignation seines bißherigen officii angenommen und verzeichnet
Deppi H. Rathh. Breßle H. Rathh. Dietrich

Guillaume André Müeg meurt en 1776 en délaissant trois enfants. La succession comprend deux maisons. Les experts estiment celle rue des Charpentiers à 1500 livres. La masse propre à la veuve est de 886 livres, celle propre aux héritiers de 4481 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5479 livres, le passif à 8413 livres. Le fils François Xavier Müeg a épousé Marie Françoise Zaigelius à Colmar en 1773.

1776 (10.2.), Not. Anrich (6 E 41, 1503) n° 157
Inventarium über Weiland des wohl Edlen und Hochgelehrten Herrn Willhelm Andreas Müeg Juris utriusque Licentiati, Advocati beÿ Einem Königlichen Hohen Rath zu Colmar, wie auch Es. En. Kleinen Raths dießer Statt geweßenen alten Advocati et procuratoris ordinarii und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet anno 1776 – nach seinem Mittwochs den 31.ten letzt hingelegten Monaths januarÿ aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Erfordern und Begehren der edlen,Viel Ehren und tugendgezierten fraun Mariæ Claræ geborner Geigerin des abgeleibte, Herrn seelig zurückgelaßener fraun Wittib, so von S. T. Herrn Lt Philippo Xaverio Horrer ebenmäßigen advocato beÿ Einem Königlichen Hohen Rath zu Colmar und in dießer statt archiv wohlbesteltem Registratore verbeÿstandet (…) durch sie die frau Wittib und dreÿ Kinder nachdele Vordersalst ihnen sowohl als Catharinä Dorotheä Merdin von Warno aus Preußen gebürtig, der hierseitigen dienstmagd (geäugt und gezeigt) – so beschehen zu Straßburg auf Sambstag den 10.ten Februarÿ 1776.
Der abgelebte Herr seelig hat ab intestato zu Erben verlaßen nachbenemßte seine mit der hinterbliebenen fraun Wittib ehelich erzeugte dreÿ Kinder, mit Nahmen und 1.mo den Hochgelehrten und in beeden rechten wohlerfahrnen Herrn Franciscum Xaverium Valentinum Müeg advocatn beÿ Eim. Königlichen Hohen Rath zu Colmar daselbesten wohnhafft und occupirend, so dießem Geschäfft persönlich zugegen, 2.do Jungfer Mariam Ludovicam Müeg so mehrjährigen alters und selbst gegenwärtig, 3. Jungfer Mariam Annam Elisabetham Müeg so auch majoris ætatis und præsens, deren erbettener beÿstand ist Herr Johann Philipp Rith niederelsäßisch ritterschafftlicher Amtschreiber und burger allhier, welcher mit und beneben ermeldeten beeden Jungfer Müegen dießer Inventur Von anfang biß zu End abwartete

Eigenthum ane behaußungen. (T.) Erstlichen eine behausung bestehend in Vorder: und Hinterhauß, Hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Judengaß (…)
1s. S.T. Herrn XV Gangolff Fr. Wittib und Erben 2s. einem dem hohen Chor gehörigen hauß hi. H. Laquiante den königlichen Notarium ; abschatzung de dato 12. feb. 1776 æstimirt und gewürdiget pro 5000 fl., 2500 lb. Hieuber besagt C.C.St Kaufbrieff de dato 6. apr. 1756
It. eine Behausung, Hoff und Hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane der Zimmerleuthgaß, 1. s. n. dem Wirthshauß zum Krebs, 2. s. n. Philipp Wittmann dem Haußfeurer, hinten auf eine domb capitulisches Canonicat hauß stoßend, so freÿ leedig und eigen, auch niemanden Verpfändet, und Zufolg eines Von dießer Statt Herrn Werckmeistern unterschriebenen und hier anliegenden æstimations scheins Vom 12.ten Februarÿ 1776 angeschlagen worden um 3000 fl. oder 1500 lb. Über sothane Behaußung meldet ein gleichermaßen in allhiesiger C.C.stub Verfertigter und mit dero anhangendem Insiegel Versehener pergamentener Kaufbrieff de dato 28.ten Xbris 1745. so mit Lit. C. signiret ist.
Matten und gülthen zinnße (zu Hagenau)
Ergäntzung der Fraun wittib abgegangenen ohnveränderten guths. Nach Außweißung des über beeder nun zertrennten Ehegatten einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen errichteten bey weiland hrn Notario Rith dahier hinterlegten und Von demselben unterschriebenen Inventaÿ de dato 6.ten Decembris 1742. (…)
Ordo hujus Inventarÿ. Copia der zwischen beeden nun zertrennten Ehegatten Zur Zeit deren Verehelichung am 22. Aprilis 1741 geschloßenen Heuraths, Abrede (…) Offenburg den 11. August 1741
Extractus aus der zwischen Hern Francisco Xaverio Valentino Müeg, Advocaten beÿm Königl. hohen rath zu Colmar daselbst occupirend dem dißortigen Herrn sohn und Jungfer Mariæ Franciscæ Zaigelius vor Hn Meÿer und Hn Nansé beeden königlichen zu ged. Colmar residirenden Notariis den 4.t Februarÿ 1773. geschloßenen Heuraths abrede
Der Fraun Wittib unverändertes Vermögen. In einer ane der Judengaß gelegen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen und hernach beschriebenen behaußung, folgendermaßen befunden worden, Sa. hausraths 5 lb, Sa. silbers 1 lb, Sa. Goldenen ringen und geschmeids 12 lb, Sa. Schulden 500 lb, Ergäntzung 367 lb, Summa summarum 886 lb
Dießemnach wird der Kinder und erben unverändertes vermögen beschrieben, Sa. hausraths 79 lb, Sa. silbers 18 ß, Sa. Matten und güther zinnßes 127 lb, Sa. gülth von liegenden güthern 927 lb, Sa. der Ergäntzung 3845 lb, Summa summarum 4981 lb – Schulden 500 lb, Compensando 4481 lb
Endlichen wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 146 lb, Sa. früchten auf der Kast 13 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 70 lb, Sa. der baarschafft 111 lb, Sa. Pfenningzinnß und hauptgüter 150 lb, Sa. Eigenthums ane behausungen 4000 lb, Sa. Matten zinnßes 100 lb, Sa. Gülth von liegenden güthern 880 lb, Sa. Schulden 8 lb, Summa summarum 5479 lb – Schulden 8413 lb, In Compensatione, theilbares passiv onus 2933 lb – Stall summa 696 lb
– Abschatzung vom 12.ten hornung 1776. Auff begeren weÿland herrn willhelm andreas Mueg des geweßenen procurator beÿ E.E. gleinen Rath Et avocat du Conseil souverain d’alsace ist Eine behausung alhier in der statt straßburg in der juden gaß gelegen (…)
Der zweÿte begriff ist auch alhier in der statt straßburg in der ziemerleuth gaß gelegen Ein seÿts neben der gastherberg Zum grebs genannt anderer seÿts neben Meister Klein dem schwartzbeck und hinden auff Eine behausung der Vier: und zwantzig graffen stoßend gelegen solche behausung bestehet in Etlichen stuben Kuchen und Kammern darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch Ein gewölbter Keller hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwohrnen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Dreÿ Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr. des Münsters Kaltner W:Mstr

Marie Anne Elisabeth Valentine Mueg épouse en 1776 Jean Baptiste Stanislas de Saint-Mihiel
1776 (22. 9.br), Not. Laquiante (6 E 41, 1061) n° 42
Contrat de mariage – furent presents en personne M Jean Babtiste Stanislas de St Mihiel, conseiller jntime de Son Altesse Serenissime Monseigneur le prince regnant de Salm Salm président du Conseil de justice Grand baillif et grand gruier de la principauté de Salm fils majeur de feu M. Claude de St Mihiel, conseiller secrétaire des commandements et finance de feue Son Altesse Royale le Duc Léopold de Lorraine et feu Marianne de Sugny ses pere et Mere agissant faisant et stipulant pour Lui et en son nom d’une part
Et Dlle Marianne Elisabeth Valentin Mueg, fille majeure de feu M. Guillaume Andrés mueg, vivant avocat aud. Conseil [souverain d’Alsace] demeurant aud. Strasbourg et de D° Marie Claire Geiger Ses pere & Mere, agissant, faisant et stipulant pour elle et en son nom d’autre part, du consentement de lad° dame Sa mère cy présente et encore sous l’assistance de Monsieur François Xavier Valentin mueg avocat Plaidant et consultant aud. conseil icy présent
communauté partageable par moitié
fait lu pasé aud. Strasbourg le 22 novembre 1776
Le présent Contrat de mariage a été en outre honoré des signatures de Mde Marie Louise mueg Soeur de la future épouse, de Mr François Xavier Geiger, pretre curé de Marlem et definiteur du chapitre rural de lohr oncle de la dlle future epouse

Marie Louise Valentine Mueg épouse en 1779 Jean Baptiste Honoré Bourgarel
1779 (24.10.), Not. Laquiante (6 E 41, 1073) n° 35
Contrat de mariage – M Jean Baptiste Honoré Bourgarel du College et Académie royale de Chirurgie a Paris veuf d’Anne Marie Cruneau* demeurant à Paris rue du four fauxbourg St Germain paroisse St Sulpice
Dlle Marie Louise Valentine Mueg fille majeure de feu M Guillaume André Mueg avocat aud. Conseil (Conseil souverain d’Alsace) exercant à Strasbourg et de Marie Claire Geiger
communauté partageable par moitié
Etat des sommes que je possède, 24 950 lb (M.L.V. Mueg)
Etat de ma fortune, maison à Paris 100.000 lb, bien à Chartres 600 lb et billets 138.230 lb, mobilier 15.000 lb, total 153.230 lb

Marie Claire Geiger loue une partie de la maison à Michel Reverend, employé a l’intendance

1780 (10.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1074) n° 12
Bail de quatre années consécutives qui commencent a la Notre Dame prochaine – D° Marie Claire Geiger veuve du Sr Guillaume Andres Mueg avocat aud. Conseil, tant en son nom et qu’en celuy de ses enfants et Gendres
à M Michel Reverend Employé a l’intendance de cette province d’Alsace
Le second étage d’une maison appartenante a lad. D° Mueg et a ses enfants située en cette ville rue des Charpentiers consistant en une cuisine, un poel, un cabinet, une chambre qui prend jour sur la cour de lad. maison avec une cave actuellement occupée par lad. D° Mueg et une petite chambre sur le grenier pour y enfermer le linge sale avec l’usage du grand grenier pour y secher le linge seulement, Le Sr preneur jouira aussy de l’Ecurie pour luy servir de Bucher, cependant s’il arrivoit que la D° Mueg en eut besoin pour les personnes qui occuperoient le premier étage, le Sr preneur seroit tenu de la ceder se chargeant la D° Mueg ou ses ayant cause de Luy procurer un autre endroit de pareille Etendue ou son bois seroit également à couvert soit sous le hallier et dans le bucher qui est pres de la pompe pour par le Sr preneur jouir de toutes les pièces et dépendances ci dessus pendant les quatre années

Madeleine Elisabeth Valentine Mueg, femme de Jean Baptiste Stanislas de Saint-Mihiel meurt en 1781 en délaissant deux filles. La maison rue des Charpentiers figure dans l’inventaire.

1781 (12.5.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1473) n° 724
Inventaire de la succession de feu D° Madeleine Elisabeth Valentine de St. Mihiel née Mueg, à son decès Epouse de Monsieur Jean Baptiste Stanislas de St. Mihiel, Ancien Conseiller Intime de S.A. Sme. Monseigneur le Prince regnant de Salm Salm, President du Conseil de Justice, Grand Baillif et Grandgreuier de la Principauté de Salm Salm, residant en cette ville de Strasbourg, dressé l’An 1781. – après son decès arrivé en cetted° ville le 16 avril 1780. (…) Fait et commencé aud. Strasbourg le douze May 1781.
Feu lad° D° de St. Mihiel a delaissé pour ses seuls et uniques héritiers ab intestato, savoir 1.mo Louise Charlotte de St. Mihiel, agée de trois ans et 2.do Rosalie Claudine de St. Mihiel, agée d’un an, Tous deux Enfants de feu lad. D° procréés en Légitime Mariage avec mond. Sr de St. Mihiel Veuf et ses héritiers ab intestato pour égales Portions, Auxquels il a été établi pour Tuteur par Justice le Sr Jean Michel Diebold, ancien Conseiller du grand Senat et Maître Chirurgien de cette ville

Trouvés dans une Maison située en cette ville de Strasbourg Rue des Charpentiers appartenante à Mad° Mueg Veuve et Consorts ainsi qu’il suit
Meubles et effets (…) Dans la chambre de derrière, Dans la Chambre à cheminée, Dans la salle, Dans l’antichambre, Dans la Chambre des Enfants, Dans la cuisine, Dans le Magazin eu Rez de chaussée
Portion d’une Maison propre aux héritiers. (H.) Savoir deux 9° Portions d’une Maison avec ses Appartenances, Droits et Dépendances Scituée en cette ville de Strasbourg, Ruë des Charpentiers, d’un côté l’Auberge qui porte pour enseigne l’Ecrevice, de l’autre côté Philippe Wittmann, Boulanger et par derrière donnant sur une Maison appartenante au Grand Chapitre de cette ville, franche qt quitte de toutes Charges, lad° Portion évaluée en l’état sommaire sur la succession de feu M° Müeg à la somme de 2666. 13. 4. Les Cohéritiers de feu la D° de St. Mihiel participent quatre 9° et la D° Veuve Müeg les trois 9° restants, cy Pour mémoire. La Propriété de lad° Maison est constatée par Contrat passé à la Chambre des Contrats de cette ville le 28 décembre 1745.
(f° 8) Etat sommaire du présent Inventaire. Copie du Contrat de mariage passé devant M° Laquiante Notaire Royal résidant en cette ville le 22 novembre 1776.
Copie de la Disposition olographe de feu la D° de St. Mihiel signée d’Elle et dattée Senones le 30 octobre 1777
Biens propres au Sieur Veuf, Dettes actives 2862, Remploi 27.137, Total général 30.000 livres – de laquelle est à déduire 30000, Déduction faite 27.000 livres
S’ensuit aussi la Description des Biens propres aux héritiers, Total des Meubles 147, Total de la Portion d’une Maison 2666, Total de la Dette active 3000, Total du remploi 17.151, Total général 22.965 livres
Enfin s’ensuit la Description des Biens appartenant à la Communauté, Total des Meubles 1731, Total des Vins et Tonneaux 166, Total de l’argenterie 469, Total des Denies comptans 422, Total de des Capitaux portant rentes 11.755, Total des Dettes actives 28.757, Total général 43.302 livres – Dettes passives 44.707 livres, excèdent la masse active de 1404 livres
Usufruit et Jouissance. Savoir suivant l’Etat sommaire mentionné ci dessous folio (-) et le Contrat de mariage passé entre feu M Guillaume André Müeg avocat et D° Marie Claude née Geiger sa Veuve, Père et mère de feu mad° de St Mihiel, lad° D° Müeg a l’usufruit et Jouissance sa vie durante de la somme de 3000 livres
Copie du Contrat de mariage (…)
Copie de la Disposition olographe – Je soussignée Marie Anne Elisabeth Valentine Müeg (…) Fait à Senones le 30 octobre 1777

François Xavier Mueg et Marie Louise Valentine Mueg, femme d’Etienne Joseph Clement, vendent la maison au juriste Félix Romain Ignace Apprederiss

1797 (25 messidor 5), Strasbourg 1 (13), M° Lacombe n° 21
Cit. François Antoine Noetinger homme de loy en qualité de mandataire de François Xavier Mueg et Marie Louise Valentine Mueg épouse du C. Etienne Joseph Clement (procuration à Colmar)
au Cit. felix Romain Ignace Apprederiss homme de loy
La Maison appartenant aux vendeurs située en cette ville Ruë des Charpentiers N° 2, d’un côté l’auberge a L’ecrevisse de l’autre le C. Widmann Boulanger Par devant lad. rue et par derrière a la Maison de la Cit. Jacobi avec toutes ses aisances appartenances et dépendances – moyennant 12.000 livres
Enregistrement, acp 53 f° 101-v du 4 therm. 5

Félix Romain Ignace Apprederiss meurt célibataire à Strasbourg en février 1828 dans une maison rue des Pucelles.
1828 (6.5.), Strasbourg 6 (51), M° Triponé n° 1653
Inventaire de la succession de Félix Romain Ignace Apprederiss, décédé le 19 février 1828 – à la requête de 1. Charles Louis Joseph Ignace Apprederiss, visiteur des douanes à Tourcoing arrondissement de Lille département du Nord, 2. Marie Julie Joséphine Apprederiss fille majeure, 3. Marie Victoire Apprederiss femme de Michel Ulrich, cultivateur, 4. Marie Apprederiss femme de Joseph Müller, cultivateur, 5. Constance Rosalie Apprederiss femme de Jean Georges Metz, cultivateurn tous demeurant à Osthoffen canton de Truchtersheim, tous représentés par Louis Herrmann, étudiant en droit leur mandataire,
6. Marie Rosalie Angélique Eléonore Fischer, majeure, 7. Louis Henri Fischer, receveur principal des domaines demeurant à Gengenbach (Grand Duché de Bade), 8. François Xavier Joseph Hermann Fischer, chef de service des contributions indirectes demeurant à Laudrey département du Nord, 9. Amélie Louise Fischer épouse de Michel Joseph Mille, sercrétaire baillager caissier à Graetz en Styrie,
10. Louis Henri Chrisostome Apprederiss, prêtre à Strasbourg,
11. Joseph Florent Ferdinand Apprederiss, négociant à Ichenheim (Grand duché de Bade), 12. Marie Catherine Rosalie Apprederiss, majeure à Ichenheim, 13. Jean Paul Alexandre Apprederiss, huissier près le tribunal de première instance de Deux Ponts demeurant à Landstuhl en Bavière, 14. Marie Anne Angélique Apprederiss, gouvernante d’enfants chez Mde de Parseval demeurant à Versailles (Seine & Oise), 15. François Xavier Joseph Apprederiss, huissier près le Tribunal de Première Instance de l’arrondissement de Deux Ponts demeurant à Bliescastel (Bavière), 16. Constantin Fidel Amand Apprederiss, commis marchand demeurant à Bar sur Aube, 17. Anne Françoise Apprederiss majeure à Colmar (Marie Catherine Rosalie et les suivants) représentés par Joseph Florent Ferdinand Apprederiss, 18. Elisabeth Raab veuve en premières noces de Léopold Aloise Apprederiss juge au Tribunal Civil de Trèves ci devant département de la Sarre aujourd’hui Prusse épouse en secondes noces d’Antoine Jérusalem, propriétaire à Trèves en son nom et mère et tutrice légale de Jean Baptiste Paul Auguste, Elisabeth Louise Constantine et Théodore Aloise les trois enfants mineurs, la D° Jérusalem représentée par M Weiler son mandataire
Charles Louis Joseph Ignace, Marie Julie Joséphine, Marie Victoire femme Ulrich, Marie femme Müller, Constance Rosalie femme Metz héritiers pour 84/2100 ensemble pour 1/5 de leur oncle par représentation de François Joseph Nicolas Apprederiss père ci devant greffier et receveur du Grand Chapitre de Strasbourg
Marie Rosalie Angélique Eléonore Fischer, Louis Henri, François Xavier Joseph Hermann, Amélie Louise épouse Mille héritiers pour 105/2100 ensemble pour 1/5 dudit leur oncle par représentation de Marie Rosalie Cunégonde Apprederiss leur mère épouse de François Joseph Valentin Fischer, bailli à Altorf, Louis Henri Chrisostome Apprederiss pour 1/5 de son frère, Joseph Florent Ferdinand Apprederiss, Marie Catherine Rosalie, Jean Paul Alexandre, Marie Anne Angélique, François Xavier Joseph, Constantin Fidel Amand, Anne Françoise pour 62/2100 par représentation de François Ferdinand Apprederiss, employé des contributions indirectes à Deux Ponts aujourd’hui en Bavière enfin les trois enfants de Léopold Aloise Apprederiss juge au Tribunal Civil de Trèves aujourd’hui en Prusse
dans le logement qu’occupait le défunt au premier étage de la maison appartenant au Sr Wolfromm, tonnelier rue des Pucelles n° 4
dans une pièce au premier ayant vue sur la rue, dans la chambre à coucher 1679 fr – créances
terres à Mittelaschaffolsheim, Wolschheim, Üttenheim, Osthoffen, Hohgoefft, Kleingoefft

Décès, Strasbourg (n° 280)
Déclaration de décès faite (…) le 20 février 1828. Félix Romain Ignace Apprederis âge de 79 ans 8 mois 27 jours né à Strasbourg, ancien chargé d’affaires de France près diverses cours d’Alemagne, Pensionnaire de l’Etat, non marié, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 19 du mois courant à trois heures du soir dans la maison située N° 4 rue des Pucelles, fils de feu François Philippe Apprederis, Greffier-Receveur du ci devant grand chapitre de Strasbourg et de feu Marie Catherine Reine Hermann. Premier déclarant, Auguste Georges Victor Mathieu âgé de 31 ans, Avocat, Cousin issu de germain du défunt, Louis Herrmann âgé de 23 ans, Etudiant en droit, Cousin issu de germain du défunt [in margine :] Apoplexie (i 68)

L’ancien agent politique Félix Romain Ignace Apprederiss vend en 1801 la maison au boulanger Jean Frédéric Strintz et à sa femme Barbe Debus

1801 (27 brumaire 10), Strasbourg 1 (22), M° Lacombe n° 2316
Cit. Romain Apprederis Ex agent politique demeurant a Strasbourg
au Cit. Jean Frédéric Strintz boulanger et Barbe Debes
la Maison appartenant au vendeur scituée en cette ville rue des charpentiers n° 2, d’un côté l’auberge de l’ecrevice, de l’autre la veuve de Wittmann, par devant ladite rue, par derrière la veuve Jacobi avec toutes ses aisances appartenances et dépendances droits et servitudes tel que le vendeur l’a acquise des héritiers Mueg de Colmar suivant acte reçu par le soussigné notaire le 25 messidor 5 – moyennant 19.000 fr
Enregistrement, acp 82 f° 80 du 7 frim. 10

Originaire de Wetzlar, Jean Frédéric Strintz épouse en 1795 Anne Barbe Debus, native de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1795 (15 brumaire 4), Strasbourg, M° Stoeber
Contrat de mariage – Jacques Frederic Strintz
Anne Barbe Debus
(enregistrement, revenu industriel 400 francs)
Enregistrement, acp 37 F° 185-v du 22 brum. 4

Mariage, Strasbourg (n° 112 f° 57-v)
Cejourd’hui 25° Brumaire l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part 1° Jean Frédéric Strinz agé de 31 ans, boulanger domicilié en cette Commune depuis dix ans, natif de Wetzlar en Allemagne, fils de feu Jean Frédéric Strinz, Aubergiste audit lieu et de feü Catherine Marguerithe Schurch, de l’autre part Anne Barbe Debs, âgée de 32 ans, servante domiciliée en cette Commune depuis quatre ans, native de Schiltigheim Département du bas Rhinn fille de feû Jean Daniel Debs, Aubergiste au dit lieu et de feu Anne Marie Magnus (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 11 janvier 1764 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 2 mars 1763 (signé) Johan Friederich Strintz, Anna Barbara Debusin (i 60)

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Anne Reine Apprederis

1808 (7.6.), Strasbourg 12 (20), M° Wengler n° 3252
Inventaire de la succession de Marie Anne Reine Apprederis, décédée le 16 mars 1808 – à la requête de François Joseph Nicolas Apprederis homme de lettres à Osthoffen représenté par Philippe Joseph Bader employé au Tribunal Civil de l’arrondissement de Strasbourg, celle du Sr Bernard Michel Jacquet Juris Consulte domicilié en cette ville en qualité de tuteur non encore déchargé se portant fort de Marie Rosalie Cunégonde Fischer, François Joseph Fischer, Henri Fischer, Louis Fischer, les quatre enfants de François Joseph Valentin Fischer baillif à Altdorff au dela du Rhin, procréés avec Marie Rosalie Cunégonde Apprederis, Sr Jacquet fondé de pouvoir de Felix Romain Ignace Apprederis homme de loi à Maennolsheim, celle de Louis Henri Crisostome Apprederis pretre demeurant à Strasbourg, Marie Françoise Thérèse Klein mandataire du Sr François Ferdinand Apprederis son mari employé dans les droits reunis a Deux ponts, M° Leopold Louis de Consague Apprederis juge a la cour de justice criminelle du département de la Saar domicilié à Treves, héritiers de leur sœur et tante respective
dans la maison mortuaire rue des charpentiers n° 2
mobilier 20 801 fr, immeubles à Dürningen 3711 fr, passif 1448 fr
Enregistrement, acp 106 f° 66 du 10.6.

Jean Frédéric Strintz loue une partie de la maison dont la boulangerie au boulanger Antoine Stoll

1818 (17.1.), Strasbourg 15 (23), M° Lacombe n° 4841
Bail de 4 années à commencer le premier courant – Jean Frédéric Strintz, ci devant boulanger
à Antoine Stoll, boulanger
le rez de chaussée sur le derrière formant la boulangerie du Sr Strintz dans la maison qui lui appartient rue des Charpentiers n° 2 avec la chambre de débit donnant sur la rue, la chambre à coucher, celle des garçons et des servantes tout les trois se trouvant dans la cour au rez de chaussée. Au troisième grenier une chambre dite la chambre des farines plus une chambre au linge sale et l’usage commun du même grenier tant pour y déposer la lescive que les sons, une place séparée en lattes dans la cave à gauche en descendant ; pour 15 francs par semaine (780 francs)
Enregistrement, acp 137 F° 91-v du 19.1.

Jean Frédéric Strintz loue une partie de la maison au boulanger Louis Riehl

1822 (21.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 48
du 21 novembre dr. – Entre Jean Frédérique Strintz ci devant Boulanger
et Louis Riehl boulanger les deux domiciliés à Strasbourg
le bail suivant, savoir 1° le Sr Strintz donne à bail à Mr Louis Riehl le rez de chaussée d’une maison sise à Strasbourg rue des charpentiers N° 2. Le Bail a été fait pour trois années à comme,cer du 8 janvier 1822 pour finir à pareil jour 1825 sans untérieure dénomination de part et d’autre. Le prix du bail est payable de huit jours en huit jours

Marie Salomé Rieffel, femme du boulanger Louis Riehl meurt en septembre 1824

1824 (13.3.), Strasbourg 2 (56), M° Weigel n° 2975
Inventaire de la succession de Marie Salomée Rieffel épouse de Louis Riehl, boulanger, décédée le 25 septembre dernier – à la requête du veuf tuteur naturel de Louis né le 17 septembre 1822, Mathias Rieffel ébéniste tuteur subrogé audit mineur
Contrat de mariage reçu M° Schneider à Fegersheim le 19 décembre 1821, apports de la future épouse 3600 francs
dans la maison mortuaire rue des Charpentiers n° 2
garde robe 57 fr
communauté, meubles (cuisine, cave, chambre des garçons, dans le corridor) 338 fr, argent comptant 50 fr, passif 4226 fr, apports du défunt 3000 fr, passif propre 97 fr
Enregistrement, acp 167 F° 58 du 19.3.

Jean Frédéric Strintz et Anne Barbe Debus font donation de leurs meubles à leurs quatre enfants
1825 (24.10.), Strasbourg 7 (71), M° Stoeber n° 8507
Donation mobilière – Jean Frédéric Strintz, boulanger, et Anne Barbe Debus
à leurs enfants 1. Barbe Frédérique Strintz, 2. Caroline, 3. Charles Frédéric, garçon confiseur tant pour eux que pour leur frère mineur Guillaume Théodore Strintz élève à l’école de dessin établie en cette ville
les objets mobiliers se trouvant dans la maison des conjoints donateurs rue des Charpentiers n° (-), au premier étage, au second étage, dans les trois pièces sur le devant, dans les deux pièces sur le derrière, total 1011 fr
les loyers que produira leur maison de la St Michel 1826 jusqu’à la même époque 1828, se réservent néanmoins gratuitement le logement qu’ils occupent en ce moment 1200 fr et la maison – moyennant 1011 francs
Enregistrement, acp 175 F° 96 du 2.11.

Jean Frédéric Strintz meurt en 1832

1832 (6.6.), Strasbourg 7 (84), M° Stoeber n° 14.167
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Strintz, boulanger, décédé le 1 janvier dernier, à la requête de 1. Anne Barbe Debus la veuve commune en bein suivant contrat de mariage reçu M° Stoeber le 15 brumaire 4,
des quatre enfants 1. Frédérique Strintz, faiseuse de robes, 2. Caroline Strintz, majeure sans état, 3. Charles Frédéric Strintz, garçon confiseur, 4. Guillaume Théodore Strintz, peintre demeurant à Paris (Procuration, demeurant rue de la Verrerie n° 9) dans la maison mortuaire rue des Charpentiers n° 2
maison dépendant de la communauté, une petite maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 2, d’un côté le Sieur Wittmann, de l’autre le Sr Colonel, derrière le Sr Roser – acquise de Romain Apprederis, ex agent politique, par acte reçu M° Lacombe le 27 brumaire 10, ledit Apprederiss l’avait acquis des héritiers Mueg de Colmar par acte reçu M° Lacombe le 25 messidor 5 – occupé par la veuve et les héritiers, 200 fr et par le Sr (S)agelmann, boulanger, 400 fr, évaluée à 12.000 francs
garde robe 34 fr, communauté meubles 60 fr, actif 12 060 fr, ni argent ni dettes actives – passif 34 660 fr
Enregistrement, acp 210 F° 150-v du 9.6.

Registre de population 600 MW 58 (1815 sqq) Rue des Charpentiers N° 2, f° 545
Strintz, Jean Frédéric, 1765, Boulanger, Wetzlar, (à Strasbourg depuis) l’an IV, (auparavant) même rue 3, E. X, dél. rue des frères 11
id. née Debus, Barbe, 1766, Ep. Schiltigheim, (à Strasbourg depuis) l’an 1
id. Salomé Caroline, 1796, Strasbourg
id. Barbe Frédérique, 1798, id.
id. Charles Frédéric, XIII, id.
id. Guillaume Theodor, 1808, id., décédé en avril 37
(les mêmes, même page) auparavant r. des frères 11, E. 4 avril 1821

Inventaire dressé après la mort du boulanger Jean Jacques Jauss

1835 (14.10.), Strasbourg 7 (89), M° Stoeber n° 16.363
Inventaire de la succession vacante de Jean Jacques Jauss, boulanger décédé le 29 avril dernier, veuf d’Anne Barbe Waldt – à la requête de Emile Triponé notaire, curateur de la succession suivant Jugement du 11 septembre courant
dressé à la salle de vente, (les objets) ils se trouvaient le jour du décès du Sr Jauss en sa demeure rue des Charpentiers n° 2 à la demande de Barbe Debus veuve de Jean Frédéric Strintz, propriétaire de ladite maison et créancière du défunt à titre de loyers
Enregistrement, acp 235 F° 22 du 19.10.

Anne Barbe Debus et ses deux filles exposent la maison aux enchères (les deux fils ayant renoncé à la succession).

1836 (29.2.), Strasbourg 7 (90), M° Stoeber n° 16.632
Charles Frédéric Strintz, confiseur, mandataire de sa mère Anne Barbe Debus veuve de Jean Frédéric Strintz, boulanger, et de ses deux sœurs Frédérique et Caroline Strintz, majeures
Désignation de la maison, une maison à deux étages avec boulangerie, petite cour, pompe appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue des Charpentiers n° 2, d’un côté le Sr Wittmann, de l’autre le Sr Colonel, derrière la propriété du Sr Rosen – à l’exclusion des chaudrons, poeles non murés, outils et ustensiles de boulangerie – Origine de la propriété, l’immeuble fait partie de la communauté suivant contrat de mariage reçu M° Stoeber le 15 brumaire 4, il a été acquis par acte reçu M° Lacombe le 7 brumaire 10 de Romain Apprederiss, ledit Apprederiss l’avait acquis des héritiers Mueg par acte reçu M° Lacombe 25 messidor 5 – le père Strintz est décédé à Strasbourg premier janvier 1832 en délaissant 1. Frédérique, 2. Caroline, 3. Charles Frédéric, 4. Guillaume Théodore, suivant inventaire dressé par le notaire soussigné le 6 juin 1832, Charles Frédéric et Guillaume Théodore ont renoncé à la succession et à la communauté d’acquets par déclaration au Greffe du tribunal faite le 19 janvier courant – mise à prix 16.000 francs

Anne Barbe Debus et ses deux filles vendent la maison au confiseur Louis Adolphe Delan

1836 (22.9.), Strasbourg 10 (91), M° Zimmer n° 2325
1. Barbe Debus veuve de Jean Frédéric Strintz, boulanger, 2. Frédérique Strintz, 3. Caroline Strintz, majeures
à Louis Adolphe Delan, confiseur
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 2, d’un côté la maison du Sr Coronel propriétaire, de l’autre les héritiers Wittmann, derrière la propriété du Sr Raspieler – sont compris dans la vente quatre poeles en fonte ronds, un poele de fonte carré, un vieux poele de fayance, le poele avec la chaudière dans la boulangerie ainsi que le pétrin enfin les tuyaux de quatre desdits poeles – acquis par Jean Frédéric Strintz et sa femme de Romain Apprederis, ex agent politique, par acte reçu M° Lacombe le 27 brumaire 10 (18 novembre 1801), le Sr Apprederiss l’avait acheté des héritiers Mueg de Colmar par acte reçu M° Lacombe le 25 messidor 13 (13 juillet 1797), le contrat d’acquisition des époux Strintz a été transcrit au bureau des hypothèques volume 5 n° 75 – après mort du Sr Strintz l’immeuble est revenu à ses quatre enfants susnommés, Lucas Charles, confiseur, et Guillaume Théodore, peintre, mais par déclaration au Greffe du tribunal civil en date du 19 janvier 1836 ils ont renoncé à la succession – de ne point revendre la maison sans en avoir averti Claire Jaquet de Strasbourg épouse d’Antoine Morlock, commerçant à Selestat – moyennant 17.000 francs
Enregistrement, acp 244 f° 7 du 26.7b

Louis Adolphe Delan loue la maison au restaurateur Pierre Cura qui l’occupe déjà.

1846, Enregistrement de Strasbourg, ssp 95 (31 594) f° 86-v du 20.4.
du premier mars 1843 – Bail ainsi conçu Entre les soussignés Louis Adolphe Delan propriétaire demeurant à Strasbourg d’une part
Et Pierre Cura restaurateur à Strasbourg d’autre part
a été conclu le bail suivant. Mr Delan donne à titre de bail à Mr Cura ce acceptant les localités suivantes dans une Maison sise à Strasbourg rue des charpentiers n° 2 devant servir à l’exploitation de son Commerce de restauration
Savoir au Rez de chaussée une chambre donnant sur le devant, une autre donnant sur le derrière avec cuisine et Petite cave au dessous,
Ensuite tout le premier Etage composé d’une grande salle trois pièces et une cuisine
Tout le second Etage composé de six chambres, une cuisine et une chambre pour domestique,
Un bucher dans la cour, Une cave prenant jour sur la rue et une chambre au grenier
Il se trouve dans les pièces tant du premier que du second étage six fourneaux dont cinq en porcelaine et un en fonte. Les deux cuisines sont garnies de deux marmites chacune dite Kunsthaeffen, au premier six rechaux et un four, au second deux réchaux. Tel que le tout s’étend et se poursuit et que le preneur l’occupe actuellement, déclarant ce dernier avoir une parfaite connaissance des localités et s’en contenter. Le présent bail est fait aux charges, clauses et conditions suivantes. Il durera pendant neuf années entières et consécutives qui ont commencé au 25 mars 1846 pour finir à pareille jour de l’année 1855 (…) moyennant un loyer annuel de 1000 francs

Louis Adolphe Delan loue un logement au maître bottier Frédéric Thiébaut Hirschel

1846, Enregistrement de Strasbourg, ssp 95 (31 594) f° 93 du 25.4.
du premier mars 1846 – Bail à loyer ainsi conçu. Le soussigné Louis Adolphe Delan, propriétaire demeurant à Strasbourg donne par ces présentes à titre de bail à loyer à
M. Frédéric Thiébault Hirschel maître bottier demeurant à Strasbourg ce acceptant
Un logement situé dans sa maison sise à Strasbourg rue des charpentiers n° 2 et composé de trois chambres et une cuisine au rez-de-chaussée et une chambre aux mansardes. Ainsi que le tout se trouve exister sans aucune exception et que le preneur le déclare parfaitement connaître. (Le bail) durera pendant neuf années entières et consécutives qui commenceront à Pâques prochaine pour finir à pareil jour de l’année 1856. (…) moyennant un loyer annuel de 280 francs

Né à Cambrai en 1800, Louis Adolphe Delan épouse en 1851 Barbe Eschmann, originaire de Retschwiller près de Soultz-sous-Forêts, en rconnaissant un enfant né en 1846.
Mariage, Strasbourg (n° 309)
Du deuxième jour du mois d’août 1851. Acte de mariage de Louis Adolphe Delan, majeur d’ans né en légitime mariage le 20 Messidor an huit à Cambrai (Nord) domicilié à Strasbourg, limonadier, fils de Frédéric Joseph Delan, sellier, absent sans nouvelles depuis nombre d’années, et de feu Marie Thérèse Lux décédée à Schlestadt (Bas Rhin) le premier décembre 1840
et de Barbe Eschmann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 7 février 1823 à Retschwiller (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Michel Eschmann, menuisier domicilié à Oberseebach (Bas Rhin) et de feu Dorothée Kreis décédée à Retschwiller le 29 septembre 1837 (…) Et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Alphonse Aeschmann né d’eux en cette ville le 4 juillet 1846 inscrit le 6 du même mois sur les registres de l’état civil de cette ville (i 25)

Registre de population 600 MW 346 (1850 sqq) i 264
Delan, Louis Adolphe, 99, h.m., cafetier, cath. français, (à Str. depuis) 30
id. Eschmann, Barbe, 23, f.m., sa femme, luth. id, (à Str. depuis) 46
id. Alphonse, Strasb. 46, g. son fils, luth., (à Str.) d.s.n.
Rue du Jeu des Enfants 13 / 46

La maison est vendue par expropriation forcée à la requête d’Antoine Morlock et de Claire Jacquet, demeurant à Sélestat, à Nicolas Jacquet, père de la poursuivante.

1846 (11.9.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 455 (2680) n° 31 – Tribunal Civil de Première Instance
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg Département du Bas Rhin séant en ladite ville au palais de justuce a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Cahier des charges, clauses et conditions auxquelle sera adjugé à l’audience des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg au dernier enchérisseur de l’immeuble saisi sur le sieur Louis Adolphe Delan, confiseur domicilié à Strasbourg, à la requête du sieur Antoine Morlock propriétaire et de Dame Claire Jacquet conjoints domiciliés à Schlestadt ayant constitué M° Emile Détroyes avoue près ledit tribunal et domicilié à Strasbourg (…) ont fait commandement au sieur Louis Adolphe Delan, confiseur domicilié à Strasbourg, de leur payer la somme de 666 francs montant des dépenses taxées audit exécutoire, plus celle de 1100 francs pour le coût de le signification et que faute de paiement il serait procédé à la saisie de ses immeubles. (…) La saisie immobilière et l’exploit de dénonciation ont été transcrits sur le registre à ce destiné au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 du même mois de juin 1758 numéro 65 et 70.
Description des Immeubles. Une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 2, tenant d’un côté à la propriété du Sieur Coronel, de l’autre à celle des héritiers Wittmann, derrière la Dame veuve et les héritiers Raspieler. Cette maison a un rez de chaussée et deux étages, sa façade donne sur la rue et elle est inscrite à la matrice du rôle, premier arrondissement de perception section N Numéro 1267, évalué à un revenu net de 274 francs 88 centimes.
Conditions de la vente (…) Mise à prix, Les poursuivants enchérissent l’immeuble pour servir de première mise à la somme de 10.000 francs. Strasbourg el 18 juin 1846.
Publication. L’an 1846 le 24 juillet à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance (…)
Adjudication. L’an 1846 le 28 août (…) Enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Detroyes avoué pour 26.000 francs
(f° 67 v°) Déclaration de command. L’an 1846 le 18 août au greffe du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg Est comparu le sieur Nicolas Jacquet rentier domicilié à Schlestadt lequel assisté de M° Emille Detroyes avoué près le même tribunal a déclaré avoir enchéri et s’être rendu adjudicataire (…)

Né à Lunéville, Nicolas Jacquet meurt à Sélestat en 1850, veuf de Thérèse Gouy, native de Baccarat et morte à Sélestat en 1829.
Décès, Sélestat (n° 93)
Déclaration de décès faite en la Maison commune de Schlestadt le 13 avril 1829. Therese Gouy, âgée de 66 ans, née à Baccara (.meurthe.) épouse de Nicolas Jacquet, propriétaire domicilié à Schlestadt, morte en cette mairie ledit jour 13 du mois d’avril à quatre heures du matin dans la maison située N° 457, fille de feu Jean Baptiste Gouy, propriétaire et de feu Marie Clement. Premier déclarant Nicolas Jacquet ledit époux âgé de 62 ans (i 27)

Décès, Sélestat (n° 219)
Déclaration de décès de Nicolas Jacquet, âgé de 84 ans, décédé à Schlestadt le 3 septembre 1850 à onze heures du soir, rentier né à Lunéville, département des Vosges, domicilié à Schlestadt, Veuf de Marie Thérèse Gouy, décédée audit lieu le 13 avril 1829, fils légitime de feu Alexandre Jacquet, jardinier, domicilié à Lunéville et de feu Marguerithe Laurent, sans état domiciliée à Lunéville. Sur la déclaration à nous faite par Jean Baptiste Jacquet, âgé de 50 ans, rentier domicilié à Schlestadt qui a dit être le fils du défunt (i 57)

Marie Claire Jacquet épouse le fabricant de chandelles Antoine Morlock en 1810.
Mariage, Sélestat (n° 29)
Cejourd’hui 15° jour du mois d’août 1810 à onze heures du matin (…) sont comparus le Sr François Antoine Morlock, fabricant de chandelles, né en cette ville le 27 maÿ 1785 veuf de feüe Thérèse meyer domicilié en cette ville d’une part et la Dlle Marie Claire Jacquet née à Baccarat Département de la meurthe le 8 septembre 1791 domiciliée en cette ville fille légitime de Nicolas Jacquet fabricant de chandelles ci présent et consentant et de therese gonÿ conjoints domiciliés en cette ville d’autre part (signé) Antoine Morlock, Claire Jacquet (i 33)

Marie Claire Jacquet veuve d’Antoine Morlock meurt à Strasbourg en 1864.
1864 (11.4.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Marie Claire Jacquet veuve d’Antoine Morlock, décédée à Strasbourg le 3 avril 1864. à la requête de 1) Joséphine Boehrer veuve de Blaise Cheray notaire à Rixheim, 2) Jules Boehrer, libraire à Rixheim, 3) Philomène Boehrer épouse de Valentin Dangeltzer, notaire à Andlau, 4) Emelie Boehrer épouse de Victor Aimé François Lemoine, sous lieutenant de cavalerie à Sampigny*, II. Marie Jacquet épouse de Jules Boehrer, libraire à Altkirch, Jean Baptiste Jacquet propriétaire à Schlestadt comme administrateur de Marie Eugénie Alexandrine Jacquet sa fille
acp 532 (3 Q 30 247) f° 5 du 18.4. (succession déclarée le 7 mai 1864) Il dépend de la succession un mobilier estimé à 806, argent 1502, billets 200

Décès, Strasbourg (n° 756)
Acte de décès. Le 4 avril 1864 (…) ont déclaré que Marie Claire Jacquet âgée de 72 ans née à Baccarat (Meurthe) veuve d’Antoine Morlock, propriétaire, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Nicolas Jacquet, fabricant de chandelles et de feu Thérèse Gouy est décédée le 3 avril 1864 à six heures du soir en la maison rue des bouchers 40 [in margine :] *ine chronique (i 64)

Testament
1864 – Noetinger, notaire le 5 février 1864 – Testament de Marie Claire Jaquet rentière veuve d’Antoine Morlock à Strasbourg, par lequel elle institue pour légataires universels
1) les enfants de sa sœur Joséphine Jaquet décédée veuve de Benoît Boerer, 2) les enfants de son frère Jean Baptiste Jacquet propriétaire à Schlestadt. Décès du 2 avril 1864.
acp 531 (3 Q 30 246) f° 66-v du 7.4. (succession déclarée le le 7 mai 1864)

Claire Jacquet femme d’Antoine Morlock et ses cohéritiers vendent la maison au marchand de bestiaux François Nicolas Hund et sa femme Marie Schnée. Converti en rente viagère, le prix en est attribué à la seule Claire Jacquet en remboursement des avances faites à son père.

1851 (21.5.), M° Zeyssolff (minutes en déficit) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 524 (2749) n° 100, 4 juin 1851
a comparu dame Claire Jacquet épouse séparée de corps et de biens de Monsieur Antoine Morlock, propriétaire demeurant et domicilié à Schlestadt autorisée de son mari suivant procuration contenue dans un acte de liquidation dressé par M° Rack et son collègue notaires à la dite ville le 12 mai 1851, Madame Morlock agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de Mandataire 1° de Monsieur Jean Baptiste Jacquet Propriétaire demeurant et domicilié à Schlestadt suivant procuration (…), 2° Demoiselle Joséphine Jacquet épouse de Monsieur Benoît Boehrer libraire demeurant ensemble à Altkirch (…), 3° Monsieur Antoine Georges Fischer père rentier demeurant à Habkirch Bavière Rhénane ayant agi en qualité de tuteur légal de demoiselle Philippine Fischer sa fille mineure agée de 20 ans pour laquelle il se porte fort, 4° Monsieur George Fischer fils brasseur demeurant à Habkirchen suivant procuration (…), a cédé et abandonné en toute propriété
à Monsieur François Nicolas Hund, marchand de bestiaux et dame Marie Schnée sa femme qu’il assiste et autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg présens et acceptant
Désignation, une Maison avec tous droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Charpentiers N° 2, d’un côté la propriété du sieur Wittmann de l’autre celle de Monsieur Gerber par derrière Monsieur Laquiante. Cet immeuble est transmis tel qu’il se trouve (…) ensemble avec les poels fourneaux rechauds pot économique et chaudières (…)
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble appartient en toute propriété à Madame Morlock, Monsieur Jacquet, Madame Boehrer, Mademoiselle Fischer et Monsieur Fischer fils pour en avoir hérité de Monsieur Nicolas Jacquet leur père et ayeul respectif vivant propriétaire à Schlestadt dont ils sont les seuls et uniques héritiers ainsi que ces qualités sont constatées par un acte de notoriété reçu en minute par le soussigné notaire rédacteur et un collègue Cejourd’hui, lequel sera enregistré avant ou en même temps que les présentes. Feu Monsieur Jacquet s’en est rendu acquéreur à la barre du tribunal civil de Strasbourg dans l’expropriation forcée dirigée à la requête des Epoux Morlock contre le sieur Louis Adolphe Delan Confiseur à Strasbourg suivant jugement d’adjudication rendu le 28 août 1846 et déclaration de command du même jour dument enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 11 septembre suivant vol. 455 Numéro 31 et inscrit d’office vol. 452 Numéro 193. Cette adjudication a eu lieu Moyennant la somme de 26.000 francs de laquelle Monsieur Jacquet ne s’est point libéré mais qui fut acquittée en partie par Madame Morlock à la décharge de Monsieur Jacquet son père et ce de la manière suivante savoir 1° le 29 mars 1847 aux veuve et héritiers de Monsieur Gédéon Emanuel Stuber ancien architecte à Strasbourg pour la somme de 5056 francs (…) II. le 30 septembre 1847 à Monsieur Delan le solde du prix avec 2000 francs, ensemble 7056 francs. Madame Morlock a elle-même à prétendre le complément du prix de vente comme créancière du sieur Delan et par suite de son père comme détenteur de l’immeuble hypothéqué savoir A. 14.000 francs de principal dû originairement suivant obligation passée devant M° Fabry notaire à Schlestadt le 30 septembre 1847, B. et 4943 francs intérêts et frais, ensemble 18.943 francs.
La propriété de ce capital et de ses accessoires fut reconnue à Madame Morlock par arrêt par la Cour d’appel de Colmar le premier avril 1846 enregistré et inscrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 du même mois vol. 444 numéro 191, somme égale au prix d’acquisition 26.000 francs.
Monsieur Delan était propriétaire du dit immeuble pour s’en être rendu acquéreur sur dame Barbe Deboos veuve du sieur Jean Pierre Strintz vivant boulanger, demoiselle Frédérique Strintz et Caroline Strintz, ces deux majeures tous demeurant à Strasbourg en vertu du contrat susallégué, reçu par acte Zimmer le 22 septembre 1836 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le premier octobre suivant vol. 311 N° 55 et inscrit d’office au volume 255 N° 173, cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 17.000 francs (…). Ce contrat porte que cette maison a été acquise par feu ledit sieur Jean Frédéric Strintz et par Dame Barbe Debus sa femme du sieur Romain Apprederis ex agent politique demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 27 brumaire 1801 après que ledit Apprederis l’eut lui-même acheté des héritiers Mueg de Colmar par acte reçu par ledit notaire Lacombe le 25 messidor an cinq, 13 juillet 1797. Ce contrat d’acquisition des époux Strintz a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 Nivose an dix, 30 décembre 1801 volume 5 Numéro 304 (…) Après la mort dudit sieur Strintz sa moitié dans ledit immeuble fut échue à ses quatre enfants et seuls héritiers, les deux demoiselles Strintz susnommées et le sieur Charles Strintz Confiseur et Guillaume Théodore Strintz peintre les deux demeurant à Strasbourg, mais par acte passé au greffe du tribunal civil de cette ville le 19 janvier 1836 lesdits sieurs Charles Strintz et Guillaume Théodore Strintz ont renoncé à la succession de leur père propriétaire de la moitié de ladite maison provenant de ladite succession du sieur Strintz père, l’autre moitié appartenant à la veuve Strintz comme ayant été intéressée pour autant dans la communauté de biens qui a existé entre entre elle et son mari défunt.
Dettes hypothécaire grevant l’immeuble vendu, Madame Morlock déclare que l’immeuble vendu est grevé de la somme de 26.000 francs qui lui est due ainsi que le tout est expliqué d’autre part. Charges, clauses et conditions (…) La présente vente a été acceptée pour et moyennant le prix de 26.000 francs que Madame Morlock en vertu des pouvoirs de déléguer qui lui ont été conférés s’attribue en paiement de ses prétensions établies d’autre part.
Conversion du prix de vente en rente viagère sur la tête de Madame Morlock. Madame Morlock, Monsieur et Madame Hund convertissent le prix de vente en rente viagère de 2800 francs, exempte de toute retenue, constituée sur la tête de Madame Morlock, laquelle rente Monsieur et Madame Hund sous la solidarité sus exprimée s’oblige de payer et acquitter par trimestre chaque fois avec 700 francs à compter du 24 juin prochain jusqu’au jour du décàs de Madame Morlock, auquel jour la rente sera éteinte et amortie
acp 400 (3 Q 30 115) f° 69 du 24.5.

Originaire de Rülzheim près de Landau, Nicolas Hund épouse en 1827 Marie Anne Schnée native de Hipsheim – voir aussi la maison rue de la Croix donnant sur la place Saint-Etienne dont ils sont propriétaires de 1835 à 1864.
1827 (20.6.), Strasbourg 3 (76), Me Schreider n° 3323
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Nicolas Hund, marchand de porcs, domicilié rue du Vieux Marché aux Vins n° 56 fils majeur de feu Frédéric Hund, teinturier à Rielsheim près Landau, et de Marguerite Berizi
Marie Anne Schnée fille majeure de Martin Schnée, cultivateur à Hipsheim, et de Marie Anne Simsler
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 98-v du 28.6.

Le restaurateur Pierre Curot consent au mariage de son fils naturel Dominique Curot
1845 (14.2.), Strasbourg 10 (104), M° Zimmer n° 5561
Consentement à mariage – Le Sr Pierre Curot restaurateur demeurant à Strasbourg rue des charpentiers N° 2, Lequel considérant la fermeté de caractère et la regularité de Conduite du Sieur Dominique Curot son fils naturel reconnu tourneur de chaises demeurant à Luxembourg declare par les présentes lui donner son consentement formel à tout mariage qu’il voudra contracter avec toute personne de son choix
[in margine au crayon :] Marie Mangerich à Luxembourg
acp 332 (3 Q 30 047) f° 78

François Nicolas Hund et Marie Anne Schnée hypothèquent plusieurs maisons au profit d’Emilie Aufschlager, épouse de Charles-Auguste Schuler, et de l’architecte Théodore Aufschlager. L’acte expose en détail la propriété de la maison rue des Charpentiers.

1859 (17.1.), Strasbourg 9 (116), Not. Becker n° 8092
Obligation – ont comparu Mr François Nicolas Hund, marchand de bestiaux, et Dame Marie Anne Schnée son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble hors la porte de l’hôpital de Strasbourg banlieue de cette ville, lesquels ont, par ces présentes, reconnu devoir bien et légitimement
à Madame Emilie Aufschlager, épouse de Monsieur Charles-Auguste Schuler, peintre, graveur et professeur de dessin, Monsieur Frédéric Aufschlager, chef d’institution, et Monsieur Théodore Aufschlager, architecte tous demeurant à Strasbourg, à ce présents et acceptant, la somme de 51.000 fr pour prêt de pareille somme
Hypothèque 1. Section G numéros 262, 263, 264 & 265 du plan. Une maison d’auberge portant l’enseigne au chasseur vert marquée aujourd’hui comme autrefois du N° 50 (…) hors la porte d’Austerlitz sur la route de Colmar (…)
2. Section H N° 878. Une maison d’habitation située à Strasbourg rue du vieux marché aux blés, marquée du N° 6, autrefois N° 18, consistant en différents corps de bâtimens, savoir en une maison de devant à quatre étages un pavillon à droite dans la cour, une autre maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez de chaussée et deux étages donnant dans la rue des chandelles sous le N° 7, autrefois N° 20, faisant le coin de la petite rue du Saumon, avec cour, droits et dépendances, le tout tenant d’un côté à la propriété de Mr Biehler, farinier, autrefois Mr Arlen, de l’autre côté à la propriété de M. Jean Frédéric Liebold, marchand de vins et en partie à la rue du Saumon par devant à la rue du vieux marché aux blés, et par derrière à la rue des chandelles.
3. Section H N° 1267. Une maison d’habitation située à Strasbourg, rue des charpentiers, marque du N° 20, autrefois du N° 2, tenant d’un côté à la propriété de la veuve et des héritiers du Sr Willmann, de l’autre à celle de Mr Gerber, par devant à la rue, et par derrière à la propriété de M. Laquiante.
4. Et section O N° 426. Une maison d’habitation à rez-de-chaussée et deux étages (…) place Saint Etienne marquée du N° 17 autrefois du N° 19 (…)
Etablissement de la propriété. Mr et Mme Hund affirment que les immeubles ci-dessus désignés leur appartiennent en pleine propriété et ils font à ce sujet les déclarations suivantes.
Propriété de l’auberge au chasseur vert (…)
Propriété de la Maison située rue du Vieux Marché aux blés. Mr et Mme Hund ont acquis l’immeuble désigné cidessus sous Numéro deux situé rue du vieux marché aux blés de Mr François Joseph Bucher, ancien marchand épicier & D° Salomé Kuhn son épouse, demeurant à Strasbourg, suivant contrat de vente et déclaration de command passés devant M°Noetinger, notaire à Strasbourg le 30 juin 1847, enregistre, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 10 juillet suivant, volume 462 N° 64 et inscrit doffice en Volume 470 N° 200. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 40.000 francs (…). Le même immeuble dépendait autrefois de la communauté de biens qui a existé entre entre la Dame Bucher née Kuhn et M François Joseph Otter, son mari en premières noces, en son vivant marchand épicier à Strasbourg, pour avoir été acquis par les époux Otter pendant leur mariage, savoir A. Une moitié du Sr Salomon Meyer et de dame Fanny Berliner, conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu passé devant ledit M° Noetinger soussigné le 9 décembre 1834 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques se Strasbourg le 16 décembre 1834 Volume 288 N° 41 avec inscription d’office au Volume 237 N° 78. L’acquisition de cette moitié a eu lieu moyennant le prix de 15.000 francs (…) Et l’autre moitié pour l’avoir acquis de Meyer Raphaël & Sophie Probst sa femme, suivant contrat reçu par le même notaire le 18 décembre suivant enregistré moyennant la somme de 15.000 francs (…). B. Et l’autre moitié dudit Immeuble, du Sr Raphaël Mayer et de dame Sophie Probst, sa femme, demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant le même notaire le 18 décembre 1834.. L’acquisition de cette seconde moitié a eu lieu pour une pareille somme de 15.000 francs (…)
Lesdits sieurs Salomon et Raphaël Meyer avaient acquis la totalité de l’immeuble en question, conjointement avec Joseph Mayer négociant à Strasbourg, leur frère décédé plus tard, chacun pour un tiers de 1° Joseph Gustave Flahaux, mineur issu du mariage de D° Catherine Claire Schlagdenhauffen (…)
e de Dlle Marie Antoinette Schlagdenhauffen, majeure d’ans de Strasbourg & consors suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Meyer notaire à Strasbourg le 11 août 1814, enregistré, moyennant prix totalement acquitté (…). Ladite Dlle Schlagdenhauffen & consorts étaient devenus propriétaires dudit Immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de Dame Marie Salomé Gross veuve Schlagdenhauffen, leur mère décédée dont ils étaint seuls et uniques héritiers. La dame veuve Schlagdenhauffen avait elle-même hérité un 7° du dit Immeuble dans la succession de feu Dame Marie Claire Gross née Munier, sa mère, & acquis les six autres 7° de ses cohéritiers suivant contrat passé en la cidevant chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 26 mars 1793
Propriété de la Maison située rue des charpentiers. L’immeuble désigné sous Numéro trois, situé rue des charpentiers est devenu la propriété des sieur et dame Hund au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de 1° Dame Claire Jacquet, épouse séparée de corps et de biens de Mr Antoine Morlock, propriétaire demeurant à Schlestadt, ayant agi tant en son nom que comme mandataire de 1° Mr Jean Baptiste Jacquet, propriétaire demeurant e, la même ville, 2° D° Joséphine Jacquet épouse de Mr Benoît Boehrer libraire demeurant à Altkirch, 3° Mr Antoine Georges Fischer père rentier demeurant à Habkirch (Bavière Rhénane) ayant agi en qualité de tuteur légal de Delle Philippine Fischer sa fille mineure pour laquelle il s’est porté fort, et 4° Mr George Fischer fils, brasseur demeurant audit Habkirch, aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Zeyssolff le 21 mai 1851, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 juin suivant, Volume 524 N° 100 et inscrit d’office au Volume 540 N° 110. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 26.000 francs que ladite Dame Morlock s’est attribué en paiement d’une pareille somme qui lui était due par privilège sur l’immeuble en question, ainsi qu’il va être expliqué, et que les parties ont converti en une rente annuelle et viagère de 2800 francs exempte de toute retenue, constituée sur la tête de ladite dame Morlock, rente qui n’est pas encore éteinte et que les époux Hund se sont obligés solidairement de payer à la crédirentière par quarts, de trois mois en trois mois, jusqu’au jour de son décès, époque à laquelle cette rente sera éteinte et amortie ainsi qu’il sera rappelé ci après sous le titre de la situation hypothécaire.
Lesdits Dame Morlock, Sr Jacquet, D° Boehrer, Sr Fischer fils et Delle Fischer étaient propriétaires de l’immeuble en question pour l’avoir recueilli dans la succession de Mr Nicolas Jacquet en son vivant propriétaire à Schlestadt, leur père et ayeul respectif dont ils étaint les seuls héritiers, ainsi que cette qualité d’héritiers est constatée par un acte de notoriété dressé par ledit M° Zeyssolff le 21 Mai 1851. Feu M Jacquet s’en était rendu acquéreur à la barre du tribunal civil séant à Strasbourg dans l’expropriation forcée contre le Sr Louis Adolphe Delan, confiseur à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication rendu le 28 août 1846 et déclaration de command du même jour, le tout dument enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 septembre suivant vol. 455 N° 31 et inscrit d’office vol. 452 N° 193. Cette adjudication a eu lieu moyennant la somme de 26.000 francs à compte de laquelle Mme Morlock a payé à la décharge de l’acquéreur ledit Sr Jacquet son père, savoir 1° le 29 mars 1847 aux veuve et héritiers de M Gédéon Emanuel Stuber, en son vivant ancien architecte à Strasbourg pour la somme de 5056 francs (…) II. le 30 septembre 1847 à Mr Delan lui-même une somme de 2000 francs, faisant ensemble 7056 francs. Quant aux 18.943 francs formant le complément dudit prix de vente, Mme Morlock les avait elle-même à prétendre comme créancière du Sr Delan et par suite de son père, détenteur de l’immeuble hypothéqué savoir A. Une somme de 14.000 francs pour le montant d’une obligation souscrite devant M° Fabry, notaire à Schlestadt le 30 septembre 1847, obligation dont la propriété fut reconnue à Mme Morlock par arrêt par la cour d’appel de Colmar le premier avril 1846 enregistré, inscrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 du même mois vol. 444 numéro 191, B. et celle de 4943 francs pour intérêts dudit capital et frais faits au 28 août 1846, ensemble 18.943 francs. Somme égale au prix d’acquisition et au prix de vente de l’immeuble 26.000 francs. (…) M. Delan était propriétaire du même immeuble pour s’en être rendu acquéreur sur dame Barbe Debus veuve du sr Jean Pierre Strintz, en son vivant boulanger, dlle Frédérique Strintz et Caroline Strintz, les deux majeures, toutes demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Zimmer le 22 septembre 1836 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier octobre suivant vol. 311 N° 55 et inscrit d’office au volume 255 N° 173. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 17.000 francs (…). Ledit immeuble dépendait de la communauté qui a existé entre entre les époux Strintz au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite du sr Romain Apprederis, ex agent politique à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant M° Lacombe, notaire à cette ville le 9 Nivose an dix volume 5 N° 304, par suite de laquelle transcription il avait été pris inscription d’office au Volume 16 N° 34, périmée depuis longtemps. Ladite acquisition a eu lieu moyennant le prix de 19.000 francs (…). Par suite du décès du sr Strintz, moitié dudit immeuble appartenait à la D° Barbe Debus, sa femme survivante, en sa qualité de commune en biens, et moitié en serait échue aux quatre enfants du défunt, ses seuls héritiers, savoir 1. Dlle Frédérique Strintz, 2. Dlle Caroline Strintz, toutes deux sus nommées, 3. Charles Strintz, confiseur demeurant à Strasbourg, 4. et sr Guillaume Théodore Strintz, susnommé. Mais ces deux derniers ayant renoncé à la succession de leur père suivant acte passé au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 19 janvier 1836 lesdites dlles Strintz se trouvaient être seules héritières et en conséquence seules propriétaires de la moitié de l’immeuble. Le sieur Apprederis était propriétaire de l’immeuble en question pour l’avoir acquis des héritiers Mueg de Colmar, suivant acte de vente passé devant ledit M° Lacombe le 25 messidor an cinq.
Propriété de la Maison située place St Etienne (…)
Etat civil et situation hypothécaire des débiteurs. Les sieur et d° Hund déclarent sous les peines e la loi qu’ils ont dit bien connaître 1. qu’ils n’ont jamais conctracté ni l’un ni l’autre d’autre mariage que celui qui les unit, 2. qu’ils sont mariés sous le régime de la’communauté de biens réduite aux acquêts suivant leur contrat de mariage passé devant M° Scherider notaire à Strasbourg le 20 juin 1820 (…)
4. Et que les immeubles cidessus hypothéqués sont francs et libres de toues dette, privilèges et hypothèques à l’exception a) du capital de 20.000 francs dû à Mr Kretzschmann (…), b) de la rente annuelle de 2800 francs sus mentionnée, due à Mde Morlock à raison de laquelle il a été pris inscription à son profit audit bureau d’hypothèques le 4 juin 1851, volume 546 N° 110 sur la maison située rue des charpentiers, ci-dessus désignée sous Numéro 3.

Cession des indemnités d’assurance correspondant à l’acte ci-dessus
1859 (28.5.), Strasbourg 9 (117), M° Becker
Cession d’indemnité d’assurance – François Nicolas Hund Marie Anne Schnée
maison d’auberge portant l’enseigne au chasseur vert hors la porte d’Austerlitz
rue du vieux marché aux blés n° 6 autrefois n° 18
rue des charpentiers n° 20 autrefois n° 2
place Saint Etienne n° 17 autrefois n° 19

Nicolas Hund loue un logement au maître bottier Thiébaut Hirschel et à sa femme Catherine Dietz

1860, Enregistrement de Strasbourg, ssp 132 (3 Q 31 631) f° 9 du 26.7.
du 15 juillet 1860. Bail ainsi conçu. Le soussigné Sr Nicolas Hund, march. de bestiaux et propriétaire à Strasbourg, loue pour 12 ans à partir de la St Martin prochaine, pour finir à la St Martin 1872
au Sr Thiébaut Hirschel, maître bottier et Catherine Dietz, conjoints, les deux demeurant ensemble à Strasbourg, qui acceptent comme preneurs solidaires
un logement dans sa maison sise rue des charpentiers N° 20 à Strasbourg qui est composé de 3 pièces au rez de chaussée avec cuisine un petit réduit dans la cour sous l’escalier avec cave, une chambre aux mansardes et un petit grenier pour mettre le bois et le linge sale. Ce bail est fait pour un loyer annuel de 280 francs

Nicolas Hund et Marie Anne Schnee ouvrent un crédit auprès de la banque L. Grouvel & Compagnie

1861 (23.3.), Strasbourg 11 (57), Not. Charles Keller n° 7181
Crédit, 23. mars 1861 – Ont comparu M. Léon Grouvel, banquier demeurant à Strasbourg chef de la maison de banque établie en cette ville sous la raison L. Grouvel & Compagnie, successeur de F. Nebel fils & Compagnie, d’une part
Et M. Nicolas Hund, propriétaire & marchand de porcs & de moutons demeurant à Strasbourg & D° Marie Anne Schnee son épouse de lui autorisée
Article 1° M. Grouvel au nom de la susdite maison ouvre par ces présentes à M. Hund un crédit de banque & d’acceptation jusqu’à concurrence d’une somme de 15.000 francs (…)
hypothèque 1° Une maison comprenant un bâtiment de devant, cour, bâtimens lateraux & de derrière, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue derrière les petites arcades N° 6, d’un côté M. Leopold, de l’autre M. Bühler farinier
2° une autre maison avec cour & bâtiment de derrière sise à Strasbourg, rue des Charpentiers N° 20, d’un côté M. Jacquier, de l’autre la propriété de M. Kohl
3° Et une autre maison sise à Strasbourg rue des Frères N° 17 faisant le Coin de la rue de la Croix, tenant d’un côté à M. Fritz, de l’autre à la veuve Peter
Declarent les époux Hund sous les peines du stellionat qui leur ont été expliquées par M° Keller l’un des soussignés notaires, 1° qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté, 2° que les maisons susaffectées leur appartiennent en pleine & incommutable propriété, 3° qu’elle ne sont grevées d’autres inscriptions que celles-ci après nommées (…)

François Nicolas Hund meurt en 1862 en délaissant trois filles. La succession comprend trois maisons

1862 (26.5.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre François Nicolas Hund, commerçant, et Marie Anne Schnée, sa femme à Strasbourg et de la succession dudit sieur Hund décédé le 16 mai 1862, dressé à la requête de 1) la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Schreider le 20 juin 1827, 2) Marie Elisa Hund épouse de Joseph Jean Baptiste Wolff, major au 20° de ligne à Langres, 3) Marie Anne Hund, célibataire à Strasbourg, 4) Joséphine Marie Pauline Hund célibataire à Strasbourg
Communauté. Mobilier estimé à 555
Une maison à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-blés n° 18
Une maison dite ville rue de la Croix N° 17
Une maison à Strasbourg rue des Charpentiers n° 20
acp 511 (3 Q 30 226) f° 29 du 4.6. – Succession déclarée le 10 7.bre 1862
(suite le 26 août) Loyers 828, Créances 3890 – passif 149 971
Succession, garde robe 122 ; rapport 2000
Renonciation par la veuve à la donation en usufruit à elle faite par son contrat de mariage
acp 513 (3 Q 30 228) f° 70 du 28.8.

Nicolas Hund loue le rez-de-chaussée et d’autres localités au restaurateur Pierre Curo

1864, Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638) f° 82-v du 21.5.
Bail ainsi conçu. – Ce jourd’hui 24 juin 1856 Mr Nicolas Hund, propriétaire à Strasbourg donne à titre de bail
à Pierre Curo, traiteur et restaurateur à Strasbourg acceptant
les localités suivantes dans sa maison sise à Strasbourg rue des charpentiers n° 2 devant servir à l’exploitation de son commerce de restauration
au rez de chaussée une chambre donnant sur le devant, une autre donnant sur le derrière avec cuisine et petite cave au dessous,
tout le 1° étage composé d’une grande salle, 3 pièces et une cuisine
tout le 2° étage composé de six chambres, une cuisine et une chambre pour domestique,
un bucher dans la cour dont les autres locataires jouissent aussi, une cave prenant jour sur la rue et une chambre au grenier
Il se trouve dans les pièces tant du premier que du second étage six fourneaux dont cinq en porcelaine et un en fonte. Les cuisines sont garnies de 2 marmites chacune dite Kunsthaeffen, au 1° 6 rechauds et un four, au second deux réchauds. Tel que le tout s’étend et de poursuit et que le preneur l’occupe actuellement, déclarant ce dernier avoir une parfaite connaissance des localités et s’en contenter. Le bail est fait aux charges suivantesque le preneur s’oblige à exécuter Il durera pendant 6, 12 ou 18 années qui ont commencé à la St Jean 1856 et finiront à pareil joue de l’année 1874 (…) moyennant un loyer annuel de 1200 francs

Nicolas Hund loue la boulangerie au boulanger Michel Kuhn

1864, Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638) f° 99-v du 18.6.
Bail ainsi conçu. – Aujourd’hui 9 avril 1862 Mr Nicolas Hund, propriétaire à Strasbourg loue pour la durée de trois, six ou neuf années qui commenceront le 25 mars 1862 et finiront le 25 mars 1865, 1868 ou 1871
au Sr Michel Kuhn, boulanger en ladite ville, acceptant
La boulangerie sise dans la maison rue des charpentiers N° 20 en cette ville au rez-de-chaussée boutique et laboratoire et une petite cuisine, une cave un bucher une petite chambre pour le domestique dans la cour, 2 chambres au 1° étage du bâtiment de derrière, 3 chambres au grenier dont un pour la farine, un pour les sons, un pour le linge sale et une petite chambre pour la servante au fond du grenier et la jouissance de la fosse d’aisances (…) le bail est fait pour 355 francs par an

Registre de population 600 MW 201 (1846 sqq), p. 286, Rue des Charpentiers N° 2 (i 142)
Curot, Pierre, 1784, Belleneuve, Côte d’Or, Restaurateur, (à Str. depuis) 1 avril 1831, carte de sûreté 1429, 1231, (sorti) 8 9.bre 1852, r. des charpentiers 2
id. née Florence, Marie, 1801, Bonhomme
id. Alfred, 1836, Strasbourg

Kuhn, Jn Michel, 1808, Gambsheim, boulanger
id. née Kress, Marie Véronique, 1818, Gambsheim
id. Alfred, 1843, Strasbourg
id. Charles, 1841, id. – décédé 22 juillet 47
id. Marie Mélanie, 6 8.bre 1854, id.

(p. 287) Curot, Pierre, 1784, Belleneuve, Côte d’Or, Cabaretier, (à Str. depuis) 1 avril 1831, carte de sûreté 1297, (auparavant) r. des Juifs 13, (entré) 8 9.bre 1852
id. née Florence, Marie, 1801, Bonnhomme (B. R.)
id. Joseph, 1825, Strasbourg

Marie Anne Schnée meurt en 1864 en délaissant trois filles dont l’aînée est mariée à Joseph Jean Baptiste Wolff

1865 (3.1), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Marie Anne Schnee veuve de François Nicolas Hund, commerçant à Strasbourg décédée le 19 juillet 1864. A la requête de 1) Marie Elisa Hund épouse Joseph Jean Baptiste Wolff, percepteur à Willgottheim, 2) Marie Anne Hund, célibataire, 3) Joséphine Marie Pauline Hund, célibataire tous à Strasbourg
acp 539 (3 Q 30 254) f° 49-v du 12.1. (décès d° 165, 513, succession déclarée le 12 janvier 1865) Il ne dépend de la dite succession que 1) la moitié d’une maison rue de la croix N° 17, 2) la moitié d’une maison rue des charpentiers N° 20 – masse passive 445

La maison revient à Marie Elise Hund en partie puis en totalité après la mort de ses deux sœurs célibataires. Marie Elise Hund épouse en 1850 le capitaine Joseph Jean Baptiste Wolff
1850 (11.2.), Strasbourg 8 (73), M° Zeyssolff n° 4617
Contrat de mariage – Ont comparu I° Mr Joseph Jean Baptiste Wolff, Chevalier de la légion d’honneur, capitaine adjudant major au 15° régiment d’infanterie légère, en garnison à Grenoble (Isère) domicilié de droit à Strasbourg, fils de M. André Wolff, cafetier en la dite ville & de feue D° Catherine Jacquy son épouse décédée, Mr Wolff stipulant en son nom personnel du consentement de M. son père ci présent comme futur époux d’une part
II° Dlle Marie Elisa Hund, majeure d’ans, fille de M. François Nicolas Hund, marchand & de D° Marie Schnée, son épouse avec lesquels elle demeure & est domiciliée à Strasbourg, Melle Hund procédant en son pour nom comme future épouse, de seconde part
III° Et M. & Mdme Hund préommés, la D° sous l’autorisation de son époux, intervenant en ces présentes à cause de la constitution de dot qu’ils feront ci après à Mlle Hund leur fille & future épouse
acp 389 (3 Q 30 104) f° 158-v – régime de communauté réduite aux acquêts
Donation par les conjoints Hund à la future épouse leur fille ce acceptant 1° d’un trousseau estimé 1000 francs 3° une somme de 24.000 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession

Les sœurs Hund hypothèquent la maison au profit du boucher Geofroi Weber

1865 (30.1.), M° Noetinger
Affectation hypothécaire par 1) Joseph Jean Baptiste Wolff, percepteur à Willgottheim et Marie Elisa Hund, sa femme, 2) Marie Anne Hund, célibataire, 3) Joséphine Marie Pauline Hund, célibataire les deux à Strasbourg
au profit de Geofroi Weber, boucher à Strasbourg
d’une maison rue des Charpentiers N° 20 pour garantie du paiement de deux rentes par eux dues à Marguerite Glad, servante à synthèse suivant acte reçu Arbogast notaire le premier août 1841 et à Constantin Midol ancien employé à Strasbourg suivant acte reçu Keller notaire le 24 juin 1842
acp 540 (3 Q 30 255) f° 18-v du 6.2.

Les sœurs Hund hypothèquent la maison au profit de la veuve et des enfants de Désiré François Alexandre Chastelain. Une police d’assurance qui décrit les différents bâtiments est jointe à l’acte.

1865 (28.4.), Strasbourg 11 (61), M° Charles Keller f° 8676
Obligation, 28 avril 1865 – Ont comparu I. Madame Marie Elisa Hund épouse assistée et autorisée à l’effet des présentes de Mr Joseph Jean Baptiste Wolff, officier de la légion d’honneur, percepteur de la circonscription de Willgottheim avec lequel elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, II. Mademoiselle Marie Anne Joséphine Hund, III. et Mademoiselle Marie Anne Hund, ces deux propriétaires, demeurant et domiciliées à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes reconnu devoir légitimement
1° à Madame Françoise Wenger, rentière demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Désiré François Alexandre Chastelain en son vivant ancien maire de la Ville de Strasbourg, Chevalier de la Légion d’Honneur, 2° à Madame Fanny Chastelain épouse de M. Antoine Faes, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, 3° à Madame Anne Valérie Chastelain épouse de M Louis Sadoul, Docteur en médecine & médecin cantonal demeurant et domicilié à Woerth, 4° à Monsieur Alexandre Chastelain, Ingénieur civil domicilié à Strasbourg demeurant à l’Hôpital canton de St Avold, 5° à Madame Elise Chastelain épouse de M. Joseph Emil Joessel sous ingénieur de la marine impériale demeurant et domiciliés à Strasbourg, 6° à Mademoiselle Gabrielle Laure Chastelain sans état, majeure demeurant et domiciliée à Strasbourg, 5° et à Marie Georges Pierre Chastelain, encore mineur sous la tutelle légale de Mad. veuve Chastelain née Wenger sa mère avec laquelle il demeure à Strasbourg, Pour tous lesquels est ici présent, stipule et accepte Mde veuve Chastelain née Wenger prénommée, la somme de 7000 francs pour prêt de pareille somme fait à M. François Nicolas Hund en son vivant négociant à Strasbourg père des Dame et Demoiselles comparantes, par M. Chastelain père.
Hypothèque. Une maison d’habitation propriété sise à Strasbourg composée de quatre corps de bâtiments avec cour, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Charpentiers n° 20,
Déclaration relative à la propriété. Les débitrices déclarent que la maison par elles hypothéquée leur appartient en toute propriété pour l’avoir recueillie dans les successions de leurs père et mère les les conjoints François Nicolas Hund, vivant négociant & D° Marie Schnée décédés les deux à Strasbourg, desquels elles sont les seules héritières. Elles affirment que les époux Hund étaient propriétaires de ladite maison au moment de eur décès en vertu de titres réguliers. Mad. veuve Chastelain déclare se contenter des déclarations (…)
Etat civil des débiteurs. Les débiteurs déclarent (…) que Mde Wolff est mariée en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de son contrat de mariage reçu par M° Zeyssolff lors notaire à Strasbourg le 11 décembre 1854
Police d’assurance. Compagnie française du Phénix, N° 50.631, renouvellement de la police N° 49.316. Date 27 avril 1865, durée dix ans, Strasbourg, maison boulangerie, valeur assurée 65.000
Wolf Joseph Jean Baptiste, percepteur officier de la légion d’honneur, demeurant à Strasbourg quai des bateliers, pour le compte des héritiers du sieur Hund
Savoir 1° 25.000 francs sur une maison d’habitation avec boulangerie, sise à Strasbourg rue des charpentiers N° 20, élevée sur cave voûtée de rez de chaussée, deux étages et greniers
2. 5050 francs sur un bâtiment à droite dans la cour, élevé sur cave voûtée, de rez de chaussée contenant buanderie, deux étages servant de cuisines et de chambres avec grenier au-dessus
3. 5050 francs sur un bâtiment situé à gauche dans la cour à rez de chaussée deux étages avec galeries et greniers au-dessus
4. 9000 francs sur le bâtiment situé au fond de la cour entre les deux précédents à rez de chaussée, contenant buchers et cuisines, deux étages et greniers
5. 20.000 francs sur le recours de locataires

(Joseph) Wolff loue la boulangerie au boulanger Michel Kuhn

1869, Enregistrement de Strasbourg, ssp 151 (3 Q 31 650)
f° 100-v du 28.6.
du 24 juin 1869 – Bail ainsi conçu entre le Sieur Wolff propriétaire demeurant à Strasbourg
et le Sr Michel Kuhn boulanger demeurant en ladite ville,
il a été conclu le bail qui suit savoir Monsieur Wolff loue au Sr Kuhn ci présent et acceptant la boulangerie pour exploiter le commerce de boulangerie sise dans la maison rue des charpentiers n° 20 au rez de chaussée, boutique et laboratoire et une petite cuisine, le tout se communique, une cave donne le jour dans la cour, un bucher de bois et une petite chambre pour le domestique dans la cour, deux chambres au premier étage du bâtiment de derrière, quatre chambres au grenier. Le présent bail est conclu pour trois, six ou neuf années qui commenceront le 24 juin 1868 (…) moyennant la somme de 800 francs par an

Les sœurs Hund hypothèquent la maison au profit des consorts Kuntz

1873 (27.2.), Strasbourg 8 (85), M° Gustave Edouard Loew n° 4875
Obligation de 12.000 f. Du 27 février 1873 – Ont comparu Mr Jean Baptiste Wolff, Officier de la légion d’honneur, Major d’infanterie en retraite & D° Marie Elisa Hund, son épouse qu’il assiste et autorise, Dlle Marie Anne Hund, majeure Et Delle Joséphine Marie Pauline Hund, majeure, tous demeurant & domiciliés à Strasbourg, Lesquels reconnaissent devoir bien & légitimement à titre de prêt à
1° D° Caroline Emilie Kuntz, veuve de Mr Charles Hoff, vivant employé du comptoir d’escompte de Strasbourg,
2° Mr Charles Louis Guillaume Kurtz, négociant
3° Mr Oscar Théodore Alfred Kuntz, négociant, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg
4° D° Julie Augustine Kuntz épouse de Mr Gustave Adolphe Hubert, Ingénieur civil, domicilié en ladite ville, se trouvant temporairement à Pesth (Hongrie)
5° Et à D° Sophie Louise Mathilde Kunz épouse de Mr Georges Winneberger, recteur demeurant à Marburg (Cassel), ces cinq comme nu propriétaires
6° Et Monsieur Edme Ragon, Officier de la légion d’honneur, Chef d’escadron d’artillerie en retraite, domicilié autrefois à Strasbourg & actuellement à Raon l’Etape (Vosges), ce dernier comme usufruitier viager, Pour tous lesquels est ici présent, stipule et accepte M. Jean Louis Joseph Lindner, principal clerc de notaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 12.000 francs
Affectation hypothécaire. Une propriété sise à Strasbourg rue des Charpentiers n° 20 ancien 2, composée d’un bâtiment principal donnant sur la rue à rez de chaussée, trois étages, boulangerie & magasin, de deux bâtiments latéraux à rez-de-chaussée & trois étages, d’un bâtiment de derrière à rez de chaussée & deux étages, cour, puits, droits, appartenances & dépendances, d’un côté M Bugel de l’autre & parderrière M. Berger Levrault.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartient à Mdme Wolff & à Mlles Hund, ses sœurs, toutes codébitrices pour l’avoir recueilli dans les successions de leurs père et mère, feus Mr François Nicolas Hund, marchand de bestiaux, & D° Marie Schnée décédée épouse à Strasbourg, dont elles sont les seules et uniques héritières. M. & Mde Hund en avaient fait l’acquisition de D° Claire Jacquet, épouse séparée de corps & de biens de Mr Antoine Morlock, propriétaire à Schlestadt, en vertu d’un contrat passé devant M° Zeyssolff, prédécesseur de M° Loew soussigné & un collègue le 21 mai 1851, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 juin suivant Vol. 524 N° 100. Cette acquisition a eu lieu moyennant une rente annuelle viagère de 2800 francs constituée sur la tête de la venderesse & éteinte par son décès arrivé à Strasbourg il y a environ sept ans.
Déclarations. Les débiteurs déclarent. Que Mr & Mde Wolff sont tous les deux mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts en vertu de leur contrat de mariage passé devant M° Zeyssolff susnommé & un collègue le 11 décembre 1854

Les sœurs Hund hypothèquent la maison au profit de la rentière Wilhelmine Caroline Diebolt

1874 (23.12.), Strasbourg 8 (91), M° Gustave Edouard Loew n° 6693
23 December 1875. Obligation – sind erschienen Herr Joseph Johann Baptist Wolff, Offizier der Ehrenlegion, Infanterie Major außer dienst und seine von ihm verbeistandete und ermächtigte Gattin Frau Maria Elisa Hund, dann Fräulein Maria Anna Hund, großjährig und Fräulein Josephine Maria Pauline Hund, großjährig, samtlich wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekennen hiemit
an Fräulein Wilhelmine Karolina Diebolt, großjährig, von ihren Einkünften lebend und wohnhaft zu Straßburg, vertreten durch den mitanwesenden und für sie annehmenden Herrn Johann Ludwig Joseph Lindner, ersten Notariatsgehülfte wohnhaft zu Straßburg, ein Darlehen von 2000 Franken
als Specialhypothek Ein Eigenthum belegen zu Straßburg, Zimmerleutgasse N° 20, früher N° 2, bestehend in Hauptgebäude nach der Gasse mit Erdgeschoss, drei Stockwerken, Bäckerei und Laden, zwei Seitengebäuden mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, einen Hintergebäude mit Erdgeschoß und zwei Stockwerken, Hofraum, Brunnen, Rechten und Zugehörden, einerseits Herr Bugel, anderseits und hinten Herr Berger-Levrault. Vorstehenden Anwesen haben die Mitschuldnereinnen Frau Wolff und beide fräulein Hund in den Verlaßenschaften ihrer Eltern, der verstorbenen Eheleute Herrn Frantz Nikolaus Hund, Viehhändler, und Frau Maria Schnee zu Straßburg, als derer einzige Erben erhalten.
Die Eltern Hund hatten es gekauft von Frau Klara Jacquet von Tisch und Bett sowie in Güter getrennter Ehefrau des Eigenthümers Herrn Anton Morlock zu Schlettstadt laut Vertragsurkunde des Notars Zeyssolff, Amtsvorfahrer des unterfertigten Notars vom 21. Mai 1851 überschrieben auf dem Hypothekenamte Straßburg den 4. folgenden Monats Band 524 Nr 100, wobey als Preis eine auf des Haupt der Vekäuferin bestellt worden, welche Rente inzwischen durch ihr vor ungefähr neun Jahren Zu Straßburg erfolgten Ableben erloschen ist.
Die Schulder erklären, 1) das die Ehegatten Wolf beide in erster Ehe und in der auf die Errungenschaft beschränkten Gütergemeinschaft verheurathet sind laut ihres Ehevertrag vor genanntem Notar Zeyssolff vom 11 februar 1850

Marie Elise Hund, femme de Joseph Jean Baptiste Wolff et sa sœur Joséphine Marie Pauline Hund hypothèquent au profit des fondations Marc Otto et Schmutz, gérées par la fondation Saint-Thomas, la maison dont les différents bâtiments sont décrits. L’origine de la propriété est rapportée en détail.

1876 (18.3.), Strasbourg 24 (15), M° Joseph Allonas n° 2635
Sind erschienen 1. Herr Joseph Johann Baptist Wolff, vormals Major in französischen diensten, ehemaligen Steuerempfänger, Offizier der Ehrenlegion, und dessen hierzu ermächtigte Ehefrau Frau Maria Elisa Hund, 2. Fräulein Josephine Maria Pauline Hund, volljährig, gewerblos, alle zu Strassburg Zimmerleutgasse N° 20 wohnhaft, dieselbe bekennen andurch solidarisch schuldig zu seÿn
den von hiesigen Sanct Thomasstift-Verwalteten Stiftungen Mark Otto und Schmutz, für welche hier gegenwärtig ist und annimmt Herr Gottfried Friedel Schaffner des genannten Sanct Thomasstifts, zu Straßburg wohnhaft, die Hauptsumm von 17.600 Mark an die Schmutz’sche Stiftung und 4000 Mark an die Mark Otto Stiftung (…)
Unterpfand. Einen zu Straßburg, Zimmerleutgasse N° 20 gelegenen Eigenthum zwischen H. Bugel und H. Berger-Levrault, bestehend in
1) Einem Wohnhause worin sich eine Bäckereÿ befindet mit einem unter dem Erdgeschoß erbauten gewölbten Keller, drei Etage und Speichern,
2) Einem Gebäude rechts im Hofe, mit einem unter Erdgeschoß enthaltend Waschhaus, erbauten gewölbten Keller, drei Stockwerken mit Speichern darüber,
3) Einem Gebäude links im Hofe, mit Erdgeschoß, drei Stockwerken mit Speichern darüber,
4) Und einem andern Gebäude hinten im Hofe zwischen den beiden vorbezeichneten gelegen mit Erdgeschoß, zwei Stockwerken und Speichern.
Eigenthum nachweise. Frau Wolff und Fräulein Hund haben das verpfändten Eigenthum aus den Nachlässe, ihrer Eltern, dem am 16. Mai 1862 zu Straßburg verstorbenen H. Frantz Niclaus Hund und seiner am 19. Juli 1864 zu Straßburg verlebten Wittwe Anna Maria Schnee, dessen Eltern, Sie je zu einem drittel waren, in Eigenthum ererbt, wie letztere aus dem Eingang des nach Absterben der Eheleute Hund durch den früheren Notar Noetinger zu Strassburg am 26. Mai 1862 und 3. Jnauer 1865 aufgenommenen Erbberzeichnißen bekundet ist. Was der letzte drittel dieser Erbschaften anbelangt, so fiel derselbe der zu Straßburg am 12. april 1875 verstorbenen Maria Anna Hund zu, als Erbin für einen gleichen theil, der obengenannten Eheleute Hund, ihr Eltern Aber auf Grund der am hiesigen Landgerichte am 9. octobre 1875 bethätigten Verzichtleistung, so fiel der ganze Nachlass der Verstorbenen Maria Anna Hund der Mad. Wolf ihrer Schwester zu, welche demgemäß zwei dritte an der obigen verpfändeten Liegenschaft zu beansprüchen hat.
Das Immöbel gehörte zu der Güter Gemeinschaft, welche zwischen den besagten Eheleuten Hund, zufolge ihres vo Notar Schreider zu Straßburg am 20. Juni 1827 errichteten Ehevertrag bestanden hat. Diese Letztere erwarben die oben beschriebene Liegenschaft von Clara Jacquet, von Bett und Tisch getrennter Ehefrau des Eigenthümers H. Anton Morlock zu Schlettstadt wohnhaft und hier noch benannten Consorten laut Vertrag vor dem früheren Notar Zeyssolff zu Straßburg vom 21. Mai 1851, wovon einen Ausfertigung im Hypotheken Amte zu Straßburg den 4. Juni desselben Jahrs Band 524 Nr 100 überschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah mittelst einem Preis von 26.000 Francken, welche Frau Morlock einer der Mitverkäufer allein zukam, als Zahlung gleicher Summen, welchen dieser Letzteren durch ihren Mitverkäufer schuldig war. Die besagten Summen von 26.000 Franken wurden verwandelt zu Grundung einer jährlichen und lebenslänglichen Leibrente von 2800 Francken zu gunsten der gedachten Frau Morlock. Die Lieferung dieser Rente ist schon längst erloschen durch dem Tode der Creditorin.
Frau Morlock, H. Johann Baptist Jacquet Eigenthümer zu Schlettstadt, Fräulein Josephine Jacquet Ehefrau des Buchhändlers Benedictus Boehrer, beisammen zu Altkirch wohnhaft, Fräulein Philippine Fischer gewerblos zu Straßburg, H. Georg Fischer Bierbrauer zu Habkirch haben das besagte Eigenthum aus dem Nachlass ihres respective Vaters und Vorfahrers, des zu Schlettstadt verlebten Eigenthümers H Nicolaus Jacquet, dessen einzigen Erben sie waren in Eigenthum ererbt, wie letzteres aus einem Offenkundigkeits Act vor dem schon genannten Notar Zeyssolff vom 21. Mai 1851 bekundet ist.
H Jacquet erwarb das oben beschriebene Immöbel zufolge eines Zwangsversteigerungsurtheils des Landgerichts zu Straßburg vom 28. August 1846 in der, auf Anstehen der schon genannten Eheleuth Morlock als eingeschriebenen Gläubiger, gegen Conditor Ludwig Adolph Delan zu Straßburg betriebenen Zwangsversteigerung. Eine Ausfertigung dieses oben erwähnten Zwangsversteigerungs Protokoll wurde auf dem Hypotheken Amte zu Straßburg am 8. September 1846 Band 455 N° 31 überschrieben. Diese Erwerbung geschah mittels einem Preis von 26.000 Franken, heute völlih ausbezahlt (…) Brand Entschädigungs übertrag (…) Hypothekar Verhältnisse (…) Bürgerliche Standes Verhältnisse der Entlehner. Eheleute Wolff erklären daß sie beiden in erster Ehe unter der Herrschafft der Errungenschaft Gütergemeinschaft laut Ehevertrag vor schon genannten Notar Zeyssolff vom 8. Februar 1760 verheurathet sind und daß H Wolff mit keiner Vormundschaft belastet ist. Fräulein Hund erklärte daß Sie noch unverheirethet ist. – Verpflichtung zur Anlage (…)

Joseph Wolff loue la boulangerie à Jean Arbogast et à sa femme

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 175 (3 Q 31 674) f° 54 n° 436 du 22.2.
20. September 1876 – Mieth Vertrag lautend wie folgt. Zwischen den unterzeichneten Joseph Wolff, Major a. d. wohnhaft Zimmerleuthgasse N° 20
und Johann Arbogast, sowie dessen von ihm ermächtigten Ehefrau Goldgießen N° wohnhaft
Herr Wolff vermiethet hiermit an Herrn und Frau Arbogast hier anwesend und dies annehmend, die im Hause Zimmerleuthgasse N° 20 im Erdgeschosse gelegene Bäckerei ferner die Bäckerei das Laboratorium der Bachofen mit einer kleinen Küche, sowie vier Zimmer woran zwei auf die Straße und zwei hinten auf den Hof, ein großes Zimmer auf den Hof für das Mehl und ein kleines Zimmer für die dienerschaft, endlich einen Keller.
In der Wohnung befinden sich zweÿ Porzellan Oefen ein gußeiserner Ofen, die Schäfte um das Ferd darauf zu stellen ein kleiner Ofen, ein Kunstofen und zwei rechauds in der Kuchen, Die Miethnemer erklären daß sie wohlständige Kenntniß von allen diesen Gegenständen haben (…) geschlossen und errichet für eine Dauer von drei, sechs oder neun Jahren, welche am 29. September (Michaeli) 1876 zu laufen beginnen und zu gleicher Zeit des Jahres 1879, 1882, 1885 zu Ende gehen werden (…) Gegenwärtiger Miethvertrag ist geschlossen für eine jährliche Summe von 950 Francken (M. 760)

Joseph Jean Baptiste Wolff et Marie Elisa Hund consentent au mariage de leur fils Marie Joseph Arthur Nicolas Wolff
1880, Strasbourg 8 (111), M° Gustave Edouard Loew
du 24 décembre 1880. – Consentement par Mr Joseph Jean Baptiste Wolff, major en retraite & Dame Marie Elisa Hund son épouse autorisée demeurant ensemble à Strasbourg au mariage de leur fils Marie Joseph Arthur Nicolas Wolff sous lieutenant au 63° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Limoges, y demeurant avec Mad.lle Marie Suzanne, Félix née à Brives le 25 janvier 1858.
acp 706 (3 Q 30 421) f° 78 du 27.12. – 24. Dezember 1880. Einwilligung ertheilt durch Joseph Johann Baptist Wolff Major außer Dienst und dessen Ehegattin Maria Elisa Hund beisammen dahier wohnhaft zur beabsichtigten Ehe zwischen ihrem Sohne Maria Joseph Arthur Nikolaus Wolff Unterlieutenant in Limoges & Maria Susanna Felix

1880 (12.3.), Strasbourg 8 (109), M° Gustave Edouard Loew n° 12.108
du 12 Mars 1880 – Consentement à mariage par Mr Joseph Jean Baptiste Wolff, major en retraite & son épouse D° Marie Elisa Hund demt. à Strasbourg à leur fils majeur M Marie Joseph Arthur Nicolas Wolff sous lieutenant au 63 de ligne en garnison à Brives (Corrèze) avec Mad.lle Marie Suzanne, Félix née audit Brives le 25 janvier 1858.
acp 699 (3 Q 30 414) f° 38 du 13.3. – Einwilligung gegeben durch Joseph Johann Baptist Wolff, Major außer Dienst und Maria Elisa Hund dahier als Eheleute wohnhaft zu der Ehe, die ihr Sohn Marie Joseph Arthur Nikolaus Wolff, Unterleutenant zu Brives beasbichtiget mit Fräulein Marie Susanne Felix ebendaselbst einzugehen

François Georges Oscar Berger-Levrault autorise par pure tolérance Joseph Jean Baptiste Wolff et Marie Elise Hund à ouvrir des jours vers sa propriété

1883 (17.5.), Strasbourg 8 (119), M° Gustave Edouard Loew n° 14.998
17. Mai 1883 [bilingue en deux colonnes] Übereinkommen – Ont comparu 1. Monsieur François Georges Oscar Berger-Levrault imprimeur domicilié à Nancy, d’une part
2. Et Monsieur Joseph Jean Baptiste Wolff, commandant en retraite, & Mme Marie Elise Hund, son épouse de lui autorisée, domiciliés à Strasbourg, d’autre part
Lesquels ont exposé que M. Berger-Levrault et les époux Wolff sont copropriétaires de deux maisons contiguës situées à Strasbourg, savoir M. Berger-Levrault de celle rue des Juifs N° 15 et M & Mme Wolff de celle rue des charpentiers N° 20. Que dans le pignon mitoyen séparatif des deux propriétés M & Mme Wolff ont, du consentement de M. Berger-Levrault, fait établir les jours & fenêtres à vue sur une petite cour d’atelier de la propriété de ce dernier, tel que le tout se trouve constaté sur deux plans établis sur une seule feuille de timbre (…) annexés aux présentes.
Cet exposé fait, les parties, voulant éviter toutes prescriptions qui pourraient être opposées à M. Berger-Levrault, conviennent de ce qui suit.
Article 1°. L’autorisation de percer les susdits jours & fenêtres que, par pure tolérance & à titre de bon voisinage, M. Berger-Levrault a donnée à M. & Mme Wolff, ne pourra jamais, à aucun titre, créer une servitude en faveur de la propriété de ces derniers.
Art. 2. En conséquence M. & Mme Wolff s’engagent pour eux, leurs ayant-droit & sccesseurs dans la propriété de leur dite maison à fermer & murer à première réquisition & sur simple demande écrite de M. Berger-Levrault ou de ses ayant-droit toutes les ouvertures que, sans autorisation spéciale, ils n’auraient pas pu pratiquer dans le pignon dont s’agit.
Art. 3. De plus, les époux Wolff reconnaissent que les différentes autres ouvertures par eux pratiquées à vue tant sur la grande cour de la propriété de M. Berger-Levrault que sur la petite cour d’atelier dont il vient d’être question et pour lesquelles ils se sont tenus dans les limites prévues par les lois, règlements & usages locaux applicables aux jours de tolérance, auront à jamais ce caractère de tolérance, de telle sorte que M. Berger-Levrault et ses ayant-droit conservent toujours le droit de les faire boucher, s’ils le jugent à propos, aux frais de M. & Mme Wolff.
Art. 4. Les ouvertures, jours, vues & fenêtres faisant l’objet des présentes sont désignées sur les deux plans ci-annexés sous les lettres A, B, C, D, E, F, G, elles sont au nombre de sept.
Art. 5. M. Berger-Levrault promet de ne pas demander avant dix ans à partir de ce jour, la fermeture des jours & fenêtres que les époux Wolff ont pratiquées dans le pignon séparatif de leurs maisons sauf toutefois le cas où l’existence de ces jours et fenêtres donnerait lieu à des inconvénients graves ou abus provenant du fait des habitants de l’immeuble Wolff.
Il est et demeure entendu que la promesse faite ci-dessus pour une durée de dix ans n’implique pas de la part de M. Berger-Levrault renonciation au droit qui lui appartient de boucher éventuellement, même avant l’expiration de ces dix ans, les ouvertures en question par de nouvelles constructions, nécessaires pour l’extension des ateliers & bureaux de la maison R. Schultz & Compagnie ou de ses successeurs.
Art. 6. Pendant tout le temps qu’existeront les jours & fenêtres dont il est question aux présentes M. & Mme Wolff s’obligent solidaiement pour eux et leurs ayant-droit de payer à Monsieur Berger-Levrault & à ses successeurs à titre de loyer pour la concession à eux faite annellement le 29 septembre & pour la première fois le 29 septembre prochain une somme de 40 Pfenning. Le paiement de cette somme devra être effectué au crédit de M. Berger-Levrault à la caisse de M.M. R. Schultz & Compagnie à Strasbourg (…)
acp 737 (3 Q 30 452) f° 76 du 25.5.

Lors du partage de la succession de Marie Elise Hund entre sa fille Marie, fille majeure à Strasbourg, et son fils Marie Joseph Arthur Wolff, capitaine à Verdun, la maison revient à Marie Wolff

1891 (23.2.), M° Loew
Theilung des Nachlasses der am 13. Januar 1891 verstorbenen Marie Elise Hund, Wittwe des französischen Bataillonschefs Johann Baptist Wolff, auf Anstehen der Kinder und Erben als 1. Marie Wolff, großjährig, gewerblos hier, 2. Marie Joseph Arthur Wolff, Kapitain in Verdun, durch Testament vor Notar Loew vom 6. März 1878 vermachte die Verstorbene ihrer Tochter Marie Wolff zum Voraus den verfügbaren Vermögenstheil
acp 839 (3 Q 30 554) f° 79 n° 494 du 5.3. (Stf. v. 5. März 1891 Band 179 N° 581) Activ-Masse. Mobilien 1124 M, Wolff Sohn schuldet 6400
Ein Eigenthum zu Straßburg Zimmerleutgasse N° 20 bestehend in Hauptgebäude auf die Gasse, und Erdgeschoß, drei Stockwercken, Bäckerei & Laden, 2 Seitengebäude mit Erdgeschoß und 3 Stockwercken, Hofraum, Brunnen, Rechten & Zugehörd geschätzt zu 45.600 – Summa 53.124.
Passiv Masse. Forderungen geschuldet (1 bis 6) Summa 32.800 – bleiben 20.324
Hieran treffen auf Frl. Wolff 2/3 mit 13.549 & auf H Wolff ? mit 6774
Zutheilungen I. Frl. Wolff erhält die Mobilien, das Haus, Summa 46.724
II H Wolff bespricht Erbtheil 6774, er schuldet 6400 & erhält baar von seiner Schwester 374 M.

Marie Elise Hund lègue à sa fille la quotité disponible
1891, M° Loew
am 6. Maerz 1879. Testament – Marie Elisa Hund in Straßburg, Wittwe des französischen chef de bataillon Johann Baptist Wolff
zu Gunsten ihrer Tochter Marie Wolff
laut welchem dieselbe der verfügbare Theil ihres Vermögens zum voraus & außer Theil vermacht – † im Monat Januar 1891
acp 839 (3 Q 30 554) f° 39-v du 19.2.

Marie Wolff épouse en 1891 Paul Eschbæcher, directeur commercial de la société Scheidecker à Lutzelhouse

1891 (23.2.), M° Loew
Ehevertrag zwischen, kaufmännischer Direktor des Hauses Scheidecker, de Régel & Cie in Lützelhausen, großjähriger Sohn der verlebten Eheleute Ludwig Augustin Eschbaecher & Marie Luise Karoline Mathieu in Sündhausen
und Maria Wolff gewerblos hier, Tochter der verlebten Eheleute Joseph Johann Baptist Wolff, Bataillonschef ausser dienst & Marie Elise Hund
acp 839 (3 Q 30 554) f° 77 n° 4905 du 5.3. Errungenschaft gemeinschafft, Kleider & Schmucksachen & bleiben persönlich
Der Bräutigam bringt ein eine Hauseinrichtung geschätzt zu 800, Werthpapiere im Betrage von 60.000, Summa 60.800 M
Die Braut bringt ein, Hauseinrichtung, Wäsche & geschätzt zu 4000
Ein Haus mit Bäckerei & Laden zu Straßburg, Zimmerleutgasse N° 20 belastet mit einer Hypothekschuld von 32.800 M
Gegenseitige Schenkung auf Todesfall der lebenslänglichen Nutznießung des Nachlasses des Zuerststerbenden, herabgesetzt auf ½ bei Vorhandensein von Kindern
Mariage, Strasbourg (n° 125) Strassburg den 23. Februar 1891. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Geschäftsführer Paul August Eschbaecher, katholischer Religion, geboren den 9. Juni des Jahres 1848 zu Sundhausen (Unter Elsass) wohnhaft zu Lützelhausen (Unter Elsass), Sohn der verstorbenen Eheleuthe Ludwig Augustin Eschbaecher, Notar, und Marie Luise Caroline Mathieu, der Vater zuletzt wohnhaft zu Cassel (Preussen) und die Mutter zu Meudon (Frankreich) 2. die gewerblose Maria Anna Elisa Wolff, katholischer Religion, geboren den 21. Oktober des Jahres 1858 zu Rodez (Frankreich) wohnhaft zu Straßburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Joseph Johann Baptist Wolff, Major außer Dienst, und Marie Elisa Hund zuletzt wohnhaft zu Straßburg (i 125)



21, rue Sainte-Elisabeth (ancien 20)


Rue Sainte-Elisabeth n° 21 (ancien 20) – VIII 127 (Blondel), P 1311 (cadastre)

Réunie à l’ancien n° 19 en 1820


Le n° 21 vers 1942 (AMS, cote 1003 W 3, n° 1597). L’ancien n° 20 est à droite (deux fenêtres à chaque niveau)
Bâtiment construit en 1966 à la place des n° 19 et 21 (anciens n° 17 à 20)

La maison pourvue d’une treille est inscrite dans le Livre des loyers communaux (1587) au nom du tonnelier Michel Werner. Elle comprend alors les deux bâtiments numérotés 20 et 21 au début du XIX° siècle, ou selon la nouvelle numérotation partie du 21 et numéro 23 qui correspond à la maison à l’angle de la rue Saint-Louis. Le tonnelier Marcel Kientz vend en 1611 au tonnelier Kilien Odiman la grange (bâtiment d’angle) puis en 1613 la maison au jardinier Georges Nartz. Le jardinier Nicolas Thirion, originaire de Morhange, en est propriétaire de 1623 à sa mort en 1654. Elle appartient ensuite au tailleur Jean Zittelin qui habite au Vieux-Marché-aux-Poissons puis à son gendre Raoul Gimpel qui devient aubergiste à Teutschneureut près de Karlsruhe. Raoul Gimpel, fils du précédent, en devient propriétaire mais il habite au Finckwiller. À sa mort en 1757, la maison comprend deux poêles et une chambre d’après le bilet d’estimation joint à son inventaire. Elle appartient ensuite au menuisier Frédéric Hæffner, admis à la manance en 1774. Le compagnon charpentier Henri Feylé emprunte en 1801 de l’argent pour régler les frais de construction.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) Arrière des maisons entre l’impasse Sainte-Elisabeth (à droite) et la rue Saint-Louis (à gauche).

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1.

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (q-r) : porte et petite fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux petites fenêtres, toiture à une seule lucarne. L’arrière donne en (1-2) dans la cour (Y’) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, un étage et toiture à deux niveaux de lucarnes. Le boucher Théophile Hiller l’achète en 1820 et la réunit à la sienne.
La maison porte d’abord le n° 20 (1784-1857) puis est réunie au n° 19, les deux portent ensuite le nouveau numéro 21.


Cour (Y’) – Plan correspondant, orienté sud-nord comme l’image du plan-relief de 1725

octobre 2023

Sommaire
Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1591 à 1820, date de sa réunion à la voisine. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Michel Werner, tonnelier, et (1568) Catherine Wolff – luthériens
1609* adj Fondation Saint Marc
1610 v Marcel Kientz, jardinier, et (1600) Odile Roos – luthériens
1613 v Georges Nartz, jardinier, et (1609) Marie Ohl – luthériens
1622 v Thomas Ungerer, orfèvre, et (1602) Sara Popp – luthériens
1623 v Nicolas Thirion, jardinier, et (1611) Catherine Heckmann, d’abord (1604) femme du jardinier Jean Sturm – luthériens
1667* adj Fondation Saint Marc
1667 v Jean Zittelin, tailleur, et (1644) Marie Madeleine Kelterer – luthériens
1682* h Raoul Gimpel, tailleur, et (1680) Marie Elisabeth Zittel, ensuite à Teutschneureut – luthériens
1725 h Raoul Gimpel, marchand de fruits et légumes, et (1725) Marguerite Scheer, d’abord (1719) femme de Nicolas Dietsch – luthériens
1764 v Frédéric Hæffner, compagnon charpentier et manant, et (1747) Eve Doberger – catholiques
1795 v Jean Gaspard Schweigheusser, menuisier, et (1780) Marie Thérèse Brendlé – catholiques
1797 v Henri Feylé, compagnon charpentier et manant, et (1774) Marie Madeleine Bær – catholiques
1815 v Joseph Lienhard, tourneur, et (1799) Thérèse Françoise Dorothée Schumacher, d’abord (1778) femme de Laurent Hollender, puis (1816) Marie Anne Schmitt
1820 v Théophile Hiller, boucher, et (1810) Catherine Locker d’abord (1805) femme du boucher Laurent Stahl, remariée (1832) avec Valentin Leicht

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 162 livres en 1757

(1765, Liste Blondel) VIII 127, le nommé Gümpel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Häffner, 3 toises, 3 pieds et 0 pouce

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 343
Le tonnelier Michel Werner règle 6 sols 4 deniers pour sa maison, à savoir un encorbellement (20 pieds de long, saillie d’un pied), deux ceps de vignes dans une clôture en planches (2 pieds ½ de large, saillie 1 pied ½ chacun), cette treille est fixée en haut de la maison par des planches et des lattes (28 pieds de long, saillie de 1 pied ½), une marche en pierre (5 pieds de long, 1 pied ½ de large) devant la porte (la description a aussi trait à la maison d’angle).

Michael Wernher Der Küeffer hatt an seinem Hauß ein Vsstoß xx schu lang, j schu herauß, Item Zwen Rebstöckh mit Latten Inge Zeünt, Jeder ii+ schu breit, i+ schu herauß, Vndt Ist dise Rebhälden Oben am Hauß mit Latten, Vnd Truchtern xxviij schu lang, Vnd viij schu weÿt Herauß geladen, Hatt auch Vnden Vor der Haußthüerenn ein besetzten Tritt v schu lang i+ schu breÿt, Bessert für das Nießen, vj ß iiij d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1792, préposés au bâtiment (VII 1424) f° 112
Les préposés ordonnent à la blanchisseuse, propriétaire de la maison, de supprimer le chaudron à lessive qui n’est pas posé de manière réglementaire et de munir le poêle d’une porte en fer pour éviter tout risque d’incendie

(f° 112) Samstags den 28. Aprilis 1792. Weil. Friderich Häfner Zimmergesellen Wittib – Lectum Relation über Einen den 14. Aprilis 1792. auf schriftliche Anzeige von Herrn Saltzmann dem Munizipal beamten, daß in der behausung n° 20 in der Elisabethen Gaß, so eine Wascherin bewohnet, in einem bauch Ofen gefeuret wird, worüber sich kein Kaminschoos befindet, in mein Secretarii Busch beiseÿn durch beede Herren Bau Inspectores Kaltner und Arnold eingenommenen augenschein in Frauen Maria Eva Häfnerin, weiland Friderich Häfner, des gewesenen Zimmergesellen hinterlassener Wittib, der Wascherin behausung in der Elisabethen Gaß gelegen N° 20 um den zustand das in solcher behausung befindlichen bauch Ofens zu untersuchen. da sich dann gewiesen daß gleich unten im Eingang neben der Stubthür alwo in den stuben Ofen eingefeuret wird, ein Stuck Kamin Rohr, so vermittelst eines ganz schmalen Kamin Schooses in ein an gegenüber stehenden Scheid Maur aufgeführtes Kamin führet, sich befindet, unter obigem Kamin Rohr stehet ein ganz schmaler herd und neben demselben ein Bauchofen, worunter gegen der Hausthür über eingefeuret wird, das Rauchrohr davon ziehet in besagtes Kamin Rohr, auch zeigen neben obbemeltem schmalen Kamin Schoos zween durch Züg hin, und gleich an dem Bauch Ofen gehet eine dannene Steeg mit einer Thür auf den ersten Stock, übrigens stehet der bauch ofen frei und ist nicht behörig eingeschoßen, endlichen so ist weder die Einfeurung des bauchs: noch des Stubenofens behörig mit einsernen Thüren versehen. Es erachten daher die beede bau Inspectores nicht nur, daß der Bauch: Ofen nicht der Ordnung gemäs eingerichtet, sondern daß das Locale selbsten dazu sehr untauglich, weshalben zu Verhütung besorgender Feuers Gefahr zu verordnen, daß der Bauch Ofen ohngesaumt weg zu raumen und die Einfeurung in dem Stuben Ofen behörig mit einem eisernen thürlein zu versehen seÿe.
Lectione facta, wurde nach Anhörung des Prokurators der Gemeind Erkannt, Seÿe der bauch Ofen ohngesäumt weg zu räumen und vor die Einfeurung des Stuben Ofens ein eisern Thürlein zu machen, wobei beeden Bau Inspectoren aufgetragen wird ab dero Vollführung ein wachsamen Aug zu haben.

Description de la maison

  • 1757 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles et une chambre, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 325 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 8 / 20
Feigle
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe p. 448

20
Pr. – Häffner, el. blanchisseuse – Manante
loc. – Conrad, Jean – Invalide


Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des loyers communaux au nom du tonnelier Michel Werner.
Originaire d’Aurach en Franconie, Michel Werner achète le droit de bourgeoisie en janvier 1567. Il épouse en janvier 1568 Catherine, fille de Bernard Wolff de « Weilingen »

1567, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 122
Michael Werner von Aurach der kieffer hatt das burgkrecht Kaufft und dient Zu den Kieffern Act. den 21.t Januarÿ A° & Lxviij

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 290 n° 1047)
1568. Dnica 2 post Epiphanias Michel Werner, Katharina Bernhards wolffen seligen von weyling. sind in der stall gasen Zu hind* an ist zu kirchen gangen auff liecht mess (i 298)

L’inventaire de 1654 (voir plus loin) mentionne que la fondation Saint Marc vend la maison le 7 octobre 1610 à Marcel Kientz.
Le jardinier Marcel Kientz hypothèque la maison au profit d’Adam Furch, péager au Wickheusel

1610 (ut spâ [xx tag octobris]), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 381-v
(Inchoat. in Proth. fol: 302.) Erschienen Martzolff Küentz der gartenmann burger Zu Straßburg
hatt bekhandt Vts. [Adam Furchen Zollers vff dem Wickheüsell burgers Zu Straßburg] – schuldig sige 25 pfund pfenning Straßburger, bar gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Hauß, hoffestatt vnd scheür mit Allen Ihr geb. & geleg. Inn d. St. St. vff Sant Elßbeth. gaß, einsit ein Eckhauß vnd And sit Stoffell Seger dem Zimmermann hind. vff hannß Jacob Sturmen stoßend, Dauon gend 4 gl gelts Ablösig mit j C gl werung Fr. Annen, wÿland doctoris Sebaldt hauwenreitters selig. witwe, Item v gl gelts Ablößig mit j C gl h Johann Meÿßner, So dann sind sie noch weÿth. verhafftet vmb ij C gl Zuerleg. dem Allmusen Zu S Marx
[in margine :] Erschienen Adam Furch d. gloubig. hatt in gegensein Jörg Nartz des gartenmanns Als Jetzig. besitz. des vnd.pfandts (…) Quitt. Act d. 18. Maÿ Anno 1617.

Originaire de Kilstett, le jardinier Marcel Kientz épouse en 1600 Odile, fille d’Erard Roos de Weinbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 72-v n° 68)
1600. Marzolff Kientz von Killstetten gartenman, J. Ottilia Erhart Rosen des Zimmermans von Weinburg verlasne tochter 9. Decembris (i 75)

Marcel Kientz achète en droit de bourgeoisie en mai 1601 en s’inscrivant à la tribu des Gourmets
1601, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 643
Martzolff Kientz der Garttenmann von Killstett Kaufft das Burg: mit beÿstand Marx Hormanns deß Gartenmanns am Weißenthurn Vnnd Hanns Ottmanns deß Gartenmanns Inn der Steinstraßen will Zunn Weinstichern dienen gibt sein Nahrung für 100 fl. ahn Act: 7 Maÿ 1601.

Marcel Kientz et Odile Rost vendent en 1611 la grange (voir ensuite le n° 23) au tonnelier Kilien Odiman puis en 1613 la maison au jardinier Georges Nartz

1613 (ut spâ [ersten tag Decembris]), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 523-v
(Inchoat. in Prot. fol: 506.) Erschienen Martzolff Küentz der gartenmann burger Alhie vnd Otilg Rostin sein eheliche haußfraw (verkaufft)
Geörg Nartzen dem gartenmann burg. Zue Straßburg
hauß vnd hoffestatt mit Allen Iren gebeüwenn & gelegen Inn der St. St. Inn Sant Elißabeten gaß, einseit nebent Margredt Stoffell Segers des Zimmermanns seelig. witwen Anderseit nebent wolff Botzheims scheüren hinden vff Geörg Fischer den Metziger stoßend, dauon gend viij gudin gelts, Ablößig mit j C L guldin Straßburger werung vff weÿhenachten dem hauß zu St. Marx, Item vier guldin gelts lößig mit j C guldin werung Auch vff weÿhenachten herrn Johann Ludwig heuwenreitter medicinæ doctoris, So dann j lb v ß d. gelts wider Kheüffig mit xxv lb d vff Michaelis fallend Adam Furchen Zoller vff dem wÿckheüßell, Sunst ledig vnd eÿgenn, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obbestimpte beschwerden, so der Kheüffer Zuuerzinßen vnd Abzulößen vber sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 13 pfund

Fils de Nicolas Nartz, Georges Nartz épouse en 1609 Marie, fille de Chrétien Ohl
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 118 n° 74)
1609. 13. Novemb. Jerg Nartz, Nartz Claus deß gartners Son, J. Maria Ol Christman deß gartners tochter (i 120)

Georges Nartz et Marie Ohl vendent la maison à Thomas Ungerer et à sa femme Sara Popp

1622 (ut spâ [xj. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 14
(Inchoat. in Prot. fol. 12.) Erschienen Geörg Nartz d. gartner vnd Maria Ohlin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Thoman Ungerer burger Alhie vnd Sara Poppin sein ehelich haußfr.
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. geleg. Inn d. St. St. Vff d. Elßbeth. gaß eins. n. h. Georg Schalesÿ scheür, And. seit Geörg Feÿellauwell dem Kieffern hind. vff Georg Fischer den Metzg. stoßend, dauon gnd. vij gld. gld. Abloßig mit j. C. L gl wehr. vff weÿhn. fall. dem hauß Zu St. Marx, Mehr iiij gl gld loß mit j. C. gl wern vff weÿhenachten h Carl Ringler, Sunst ledig eÿg. Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugang. vnd beschehen für vnd vmb xxxvj lb

L’orfèvre Thomas Ungerer épouse en 1602 Sara, fille du diacre Georges Popp
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 169-v n° 449)
1602. Eodem die [Domin. 5. Trinit: 4. Julÿ] Thomas Unger d. goldschmidt vnd Sara M. Georgÿ Poppÿ geweßenen helffers dießer Kirch. Nachgelaß. tocht. Eingeseg. Zinstag. 13. Julÿ (i 172)

Sara Popp, veuve de Thomas Ungerer, hypothèque la maison au profit de Jacques Lamp. En marge, quittance acordée en 1623 à Nicolas Thirion, alors propriétaire.

1622 (ut spâ. [xiviij. Decembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 574-v
(Inchoat. in Prot. fol. 410.) Erschienen Sara Boppin, wÿland Thoman Ungerers des goldtschmÿdts selig witwe mit beÿstand & h Meinrad Waldeck grossen Raths verwanthens Ihres vogts vnd h. hanß dieboldt Hugwarth ihrer khind. geordeten vormundes
hatt in gegensein h. Jacob Lampen burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe L. lb
vnderpfand hauß vnd hoffstatt, mit Allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Im Finckweÿler vff Sant Elßbeth. gaß. einseit neben Georg Schalesÿ Scheur, And.seit Geörg Feÿgell lauwell, hinden vff Carle N. den Sporer stoßend, dauon gnd iiij gl gld loßig mit 1 C. gl. wÿland h. Johann Ludwig Hauwartt selig. erben, Mehr iij lb xv ß d gelts loßig mit Lxxv lb dem hauß Zu Sant Marx
[in margine :] Erschienen Jacob Lamp hatt in gegensein Niclauß Thirion als Jetzig. Inhabers der behausung (…) Act. 3. Junÿ 1623.

Le tuteur de Sara Popp, veuve de Thomas Ungerer, qui a quitté la ville et le tuteur de ses six enfants vendent la maison au jardinier Nicolas Thirion.

1623 (ut spâ [xxvj. Maÿ]), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 520
(Inchoat. in Prot. fol. 318.) Erschienen h. Meinrad Waldeck burger Zu Straßburg Als vogt Saræ Boppin, weÿl. Thoman Ungrers des goldtschmids s. witwe so vßgedretten, deßgleich. h. hanß dieboldt Hugwarth burger Zu Straßburg Als Vogt deßelb. Ungerers nachgelaßener Sechs Khind.
Niclaus Thirion dem gartenmann burgern Zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. vff Sant Elßbeth. gaß, einseit Philipß Feÿgellhauwer dem Kieffer And seit h Geörg Schalesÿ Stall hind. vff Adam Mölle dem Sporer stoßend, dauon gnd iij. lb xviij ß ix. d gelts Ablösig mit j. C. L. gl. werung vff Martini fallend dem hauß Zu Sant Marx, Mehr seind sie verhafftet vmb L. lb Jacob Lampen mit dem Zinß Zuerleg. Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte bschwd. so der Kheüffer vff sich nimpt Zugang. vnd bsch.n für vnd vmb iij C xxv lb Strßbg

Fils du berger Thomas Thirion (ici Thierjung) de Morhange en Westrich (Lorraine), Nicolas Thirion épouse en 1611 Catherine Heckmann, veuve du jardinier Jean Sturm
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 311-v n° 910)
1611. Sonntag den 13. Maÿ. Niclauß thür Jung von Merchingen Im Westrich d. gartenman, Vndt Catharina Hanß Sturmen deß gartenmanns allhie wittib. Eingesegn. Zu St. Clauß (i 321)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 89-v n° 22)
1611. den 20. Maÿ seind ehelich eingesegnett worden Niclauß Dierjung vonn Merchingen im Westrich der gartenman, Thoman Dierjung des Schäffers Sohn, Vnd Catharina Heckmännin Weÿland Hans Sturmen gewesenen Gartenmanns vndt Burgers seligen alhie nachgelaßene Wittwe (i 99)

Jean Sturm épouse en 1604 Catherine, fille du prévôt André Heckmann de Sultzbach
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 202 n° 558)
1604. Sonntag 5. Augusti. Hanß Sturm der gartenman, vndt Catharina Andres heckmann des Schultheÿßen Zu Sultzbach Nachgelaßene tochter. Eingeseg. Zinstag 11. Septemb. (i 205)

Nicolas Tyrion de Morhange acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Jardiniers au faubourg des Charrons
1611, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 934
Niclaus Tÿrion d. Gartenmann von Merching. Empfahet d. Burgrecht Von Catharina, weÿlandt hanß Sturmen des Gartenmans hind.laßener wittib vnd Zu den Garttnern Und. wagnern dienen. Actum den 5. Junÿ 1617.

Nicolas Thirion meurt en septembre 1654 après avoir institué pour héritiers le pasteur Jean Jacques Gimpel de Wangen et le fondeur de pichets Balthasar Heckel. L’actif de la succession qui comprend deux maisons rue Sainte-Elisabeth s’élève à 526 livres, le passif à 14 livres. Le seul titre de la maison, grevée d’un capital de 150 livres au profit de Saint-Marc, est celui de 1610 par lequel la fondation Saint-Marc la vend à Marcel Kientz. La veuve déclare que la maison provient de la fondation Saint-Marc mais qu’elle ne se souvient pas de l’époque de l’achat.

1654 (12. 9.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 22) n° 27
Inventarium vndt Beschreibung aller Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. d. Ehrenhaffte Niclaus Thyrian, Gartenmann vnd Burger alhie, welcher am 28.ten 7.bris Jüngsthin Göttlichen willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach seinem aus dießer weltt tödlichen Hinscheÿden Hinder Ihme verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrwürdig vndt wohlgelehrten H. M. Johann Jacob Gümpels, Pfarrherrens zu Wangen, Burgers alhier, vndt deß H. Balthaßar Häckels, Kanthengießers vndt Burgers alhier beeder deßelben per Testamentum Instituirter Erben, durch die Ehren vnd tugendtsame Fr. Catharinam Häckmännin, sein hinderlaßene wittib, mit hülff vndt beÿstandt deß Ehrengeachten v Achtbahren H Joh: Friderich Theürers Goldtarbeithers v. Burgers alhie, Im nahmen v. von weg. obgemeltten H Balthaßar Häckels, Ihres geschwornen Vogts, vff Vorherbeschehene gebürende erinnerung (…) So beschehen auff Mittwoch den 1.ten 9.bris 1654.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg auff der Elisabethen gassen gelegener Behaußung, so auch in dieße V.laßenschafft gehörig vndt Hernnach beschrieben, Ist befunden worden, wie volgt
Auff der obern Bühnen, Auff der Andern Bühnen, Auff dem Gang, Inn der obern Stuben, Inn der Stub Kammer, Inn der Nebens Cammer, Inn der Kuchen, Im obern Haußöhren, Inn der vndern Stuben, Im vndern Haußöhren, Inn der vndern Küchen, Im Hoff, Im Kellerlein
Eigenthumb vndt Beßerung ane Heüßern. Item hauß vndt hoffestatt, mitt allen Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten gelegen alhie in d. Statt Straßburg, auff der Elisabethen gaßen, j. seith neben einer Scheuren, so ietzmahlen Lorentz Arnolden, Küeffern vndt Burgern alhie Zustendig, 2.s neben Georg Bader dem Müller Zu Plopßheim, hinden vff N N den Spohrer stoßendt, davon gibt mann 3. lb 18 ß 9 d Zinnß den Stifft v. Allmoßen St. Marx alhie Jährlich. vff Martini seindt in Hauptgut abzulößen mit 150 fl. Straßb. wehrung, Sonsten vber dieße beschwerd. freÿ ledig v. eigen angeschlagen p. 31. lb 5 ß
Derentwegen v.hand j. alt Perg. Kauffbr. mit d. Straßb. anhangend. Contract insigel, deßen dat. den 7.t 8.bris A° 1610. Inhaltts welch. gestaldt H Joh: Joachim Frantz, d. Schaffner Zu St. Marx solche behaußung Martzolph Küentzen, Garthenmann v. burgern alhie v.kaufft welcher gestaldt aber beede Eheleuth dieße behaußung von dem Stifft St. Marx alhie erkaufft, derentweg. ist Kein Kauffbr. v.hand. auch d. wittwen nicht mehr Zu wißen, wann solch. Kauff v.schrieb. word. Darbeÿ noch ein altter abgelößter Zinßbr. so vff solcher behaußung gestand. wie auch noch j. Kauffbr. auch mit N° j signirt
Item Hauß, hoffstatt vndt höfflin mit allen and.en Ihren gebewen, begriffen, Weithen, rechten Zugehörd. vndt gerechtigkeiten, gelegen auch alhie in der Statt Straßb. ebenmäßig auff d. Elisabethen gaßen, 1.s ietzmahlen neben H Johann Wolffg. Häßlernn E. Ehrs. Großen Raths alhie Alttem Beÿsitzer, 2.s neben Mr Daniel Dannhawern Schneidn v. Burgern alhie ehevögtlicher weÿß, hind. auch vff H. Joh: wolffg. Häßlerin stoßend, So freÿ ledig vndt eigen, angeschlagen p. 220. lb. Darüber sagt j. t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Insigell, deßen dat. den 9.ten 8.bris A° 1637. besagend, welcher gestaldt. d. ietz abgeleibte seel. v. die ietzige wittib ietzgemeltte behaußung von Catharina Schwartzin weÿl. H. M. Johann Zweÿffels, geweßenen Pfarers Zu Sunthhaußen nachgelaßener Wittib, mit beÿstand Jacob Hussen, Ihres Ehevogts, vndt Johann Zweÿffels, Mußquetierers alhie derselben Sohne erkaufft, sign. mit N° 2. Darüber auch j. alt t. Perg. Kauffbr. v.hand. besagend, welch. gestaldt vor ernanter H. M. Joh: Zweÿffel dieße behaußung erkaufft.
Ane Gärthen. Item j Garthenn
zwischen beden dem Elisabether: vndt Spithal thoren, beÿ dem Spithalgarten (…)
Sa. Haußraths 48, Sa. Schiff undt Geschirrs Zum Gathenwercks gehörig 3, Sa. weins vndt vaß 6, Sa. Silbers vndt Geschmeids 2, Sa. Guldenen Ring 4, Sa. Eigenthumbs vnd beßerung ane Heüsern 251, Sa. Anschlags der Gärten 210, Summa summarum 526 lb – Schulden 14 lib – Conclusio finalis Inventarÿ 511 lb

L’inventaire ci-dessous de 1676 mentionne que la fondation Saint-Marc vend le 9 septembre 1667 la maison à Jean Zittel par décision judiciaire (devant le Petit Sénat).

Le tailleur Jean Zittelin épouse en 1644 Marie Madeleine, fille du tonnelier Léonard Kelterer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 22)
1644. Dominica Septuagesima 18. febr. Johannes Zittelin der Schneider Vnd burger Vndt Jfr, Maria Magdalena, Lienhard Kelterer des Küffers Vnnd burgers alhier eheliche Tochter. Copulirt J. S Peter Dienst. 27. Febr. (i 29)

Candidat au poste de commissaire priseur, le tailleur Jean Zittel déclare qu’il ne pourra pas gagner sa vie sans continuer d’exercer le métier de tailleur. Les préposés ordonnent un appel à candidature auprès des tribus
1658, Préposés au bâtiment (VII 1355)
(f° 151) Dienstags den 23. febr. – Johannes Zittele, Keufflerstelle 370
Johannes Zittele erclert sich d. er ohne d. erlernte vnd bißhero getriebene Schneider handwerckh sich beÿ offerirter Keüffler stelle nicht ernehren, noch deßweg. seine Zunfft verlaßen, vnd sich beÿ der Mörin Leibzünfftig machen Könne oder wolle. Erkand solle dieße Keufffler stelle nunmehr anderen conferirt, vnd deßwegen vff den Zunfften umbgekündet werden.

Autres mentions de Jean Zittel dans les registres du Magistrat. Jean Zittel devient échevin à la tribu de l’Ancre en 1658
1650, Protocole des Quinze (2 R 69) Hanß Zittele. 191. [gegen Joh: Jacob Eckenbrecht, compensation]
1656, Protocole des Quinze (2 R 74) Johann Zittele. 49. [gegen Hanß Jacob Kelterer, compensation]
1658 Conseillers et XXI (1 R 141)
(f° 257) Mittwoch d. 22. Decemb. Zu einem Schöffel, Beÿ E. E. Zunfft der Encker anstatt H Sebastian Leibrandt Hanß Zittele.

Jean Zittel meurt en août 1679 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. L’actif de la succession s’élève à 931 livres, le passif à 533 livres.

1679 (2.12.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 8) f° 554
Inventarium vndt beschreibung aller Haab, Nahrung vnd gütter, Ligender vndt Vahrender, so weÿlandt der Ehren vest vnd wohl vorgeacht Herr Johannes Zittelin, d. Elter, geweßener Stuben Vatter vff Einer löblicher gesellschafft der ledigen Schneider herrberg alhier, vndt Es Ehr: Stattgerichts alter Beÿsitzer, auch burger in Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem am 17. Augusti dießes 1679. gsten Jahrs, geschehenen tödlichen ableiben, Zeittlichen Verlaßen, vnd vff ansuchen erfordern und begehren 1. deß Ehrengeachten Johann Zittelins, deß Jüngern Schneiders v. alhießigen burgers, für sich selbsten, ferner deß wohl Ehrenvesten Vnd Rechts gelehrten Herrn Daniel Ösingers, Procuratoris beÿ Einem Löblichen Süebner gerichts alhier, alß geschwornen Vogts 2. 3. 4. 5. Jungfrawen Mariæ Elisabethæ, Mariæ Salomeen, Philippßen v. Annæ Catharinæ aller fünff rechter geschwüsterde, deß verstorbenen seel. mit hernach benannter seiner hinderplibenen wittwen ehelich erzeügter Kinder, undt ab intestato nachgelaßener Erben, ordnungmäßig Vorgenommen, vnd ersucht (…) durch die Veil Ehren: vnd Tugendtreiche fraw Mariam Magdalenam Keltererin, die nunmahlige wittib (…) mit assistentz deß Wohl Ehrenuesten, Großachtbaren vnd Rechtsgelehrten herrn Johann Jacob Schauman, wohlbestelltn Procuratoris beÿ Einem Löbl. Stattgericht vndt Schaffners deß Collegÿ Wilhelmitani alhie Ihres geordneten Herrn Curatoris geeÿgt vndt gezeÿgt (…)
Actum vndt angefang. in deß heÿl. Reichs Freÿen Statt Straßburg Dienstags den 2. x.bris Anno & 1679. Ergäntzt den 23. Martÿ A° 1680.
Copia der Eheberedung

In einer alhier In d. Statt Straßburg ane dem Alten marckh gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden, wie volgt
Vff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der wohnstuben, In der Stub Cammer, Im haußöhr. od. Kuchen, Im Nebens Stübel, Im Vndern Haußöhr, Im Keller
Ergäntzungs Vergleich (…) d. 23. Martÿ A° 1680.
Eÿgenthumb ane Heußern. Item Hauß, Hoffstatt vnd höfflin beÿm Maurhoff, im Klappergäßel (…)
It. noch ein Kleine Behaußung auch ane dem Maurhoff, im Klappergäßel (…)
(T.) Item hauß vndt hoffstatt ane dem Alten Wein Marckh (…)
(T.) Item ein Kleine behaußung sambt and. deßen begriffen, gebäwen, rechten vndt Zugehördten, alhier in der Statt Straßburg ane der Elßbethen gaß gelegen, Ein seith neben j. Scheür, H. Johann Friderich Würtzen XIII.r deß geheimen Regiments, anderseith neben N. N. hinden vff den Schawenburgischen hoff stoßend, so ledig eÿgen vnd anhero angeschlagen vor 150. lb, Wegen dißer behaußung Ist vorhanden j. Extractus Es. Ehrs. Kleinen Raths Memorials, weißet, wie der Verstorbene H. Zittelin seeliger solche von dem Stifft St. Marx per 170. fl. ane sich gebracht habe datirt den 9. 7.bris A° 1667. mit newen Lit: B. bezeichnet.
Ergäntzung der Fraw wittwen alienirten unveränderten gutts. Auß einer, vermuthlich durch Herrn Johann Philippß Braunen, Fünffzehenern des beständigen Regiments gefertigten General und Special Abrechnung über weÿl. Eraßmi Bettmanns v. Fr. Ursulæ Silberadin Ihre der Fr. Wittwen geliebter Großeltern (…)
Summa hujus Inventarÿ, Silbergeschmeids 8, Guldine Ring 5, hausrath 131, Schneider werckzeug 1, Silber 12, Pfenningzinß hauptgüter 25, Eÿgenthumb ane häußern 707, Schulden ins Erb Zugeltendt 54, Summa summarum 931 lb – Schulden 533, Verbleibt 397 lb
Summa finalis 461 lb

Marie Madeleine Keltner et ses enfants hypothèquent leurs maisons au profit du marchand Jean Schatz

1680 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 678-v
Maria Magdalena Keltnerin weÿl. H. Johann Zittelins deß ältern geweßenen Stubenvatters uff der Schneider Knecht Herberg nunmehr seel. hinderbliebene wittib, mit beÿstand Herrn Johann Jacob Schaumanns deß Stattrichters und Schaffners Zu St. Wilhelm ihres curatoris, ferners Johann Zittelin der Schneider und Maria Elisabetha Zittelin, Rudolph Gimpels deß Schneiders Eheweib mit beÿstand ietzgemelt ihres Ehevogts und dann herr Daniel Ösinger E.E. Sÿbner Gerichts Procurator alß Vogt Maria Salome Philippß und Annæ Catharinæ der ledigen Zittelischen Geschwisterd /:Mutter und Kinder:/
in gegensein H. Johann Schatzen deß handelßmanns im nahmen H. Friderich Gambßen deß handelßmanns seines Schwäher Vatters – schuldig seÿen 350 lb – gleichwohlen hatt sich der Creditor dahin erklärt, wann nach beschriebene häußer, so feÿl seind, hier zwischen Versilbert werden könnten, daß Er alß da dann den erlösten Kauffschilling, Von einem oder dem andern Verkaufften hauß uff abschlag obiger schuld summ annehmen wolle, Jedoch daß allemahl der Zinnß nach Marzahl beÿ komme
unterpfand, Hauß, hoffstatt und höfflein sambt einem hinder hauß mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, und zugehördten alhier beÿm Maurhoff im Klappengäßlein, einseit neben der Statt Werckhoff, anderseit neben weÿl. herrn Johann Ludwig Orten geweßenen Amptschreibers Zue Brumpt nunmehr seel. nachgelaßener Wittib und Erben hinden uff Caspar Claußen deß Kappenmachers hinderlaßene Erben stoßend
Item hauß, hoffstatt mit allen deßen gebäwen, begriffen, weithen und rechten allhier ahn dem alten Weinmarckh einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. Paul Brions deß Schuemachers hinderbliebenen Erben hinden uff Ruprecht Andreßen deß Posomentirers Erben,
Item Eine Kleine behaußung mit allem ihrem begriff Zugehördt und Gerechtigkeit alhier ahne obged. Maurhoff oder Klappengäßlein einseit neben dem Schuldbekennern selbsten, anderseit neben dem Schuldbekennern selbsten, anderseit neben dem Maurhoff hinden uff die Kraüßelische behaußung,
So dann Eine Kleine behaußung mit allen Gebäwen, rechten und Zugehördten alhier ahne der Elisabethen Gaß, einseit neben Herrn Johann Friderich Würtzen dreÿzehnern, anderseit neben – hinden uff Georg Hetzel den Gartenmann stoßend gelegen
[in margine f° 680-v :] (…) in gegensein René Bailleul des Sattlers und dermaligen proprietarÿ hiervor verpfändeter behaußung (quittung) act. d. 11. Martÿ 1748.

La maison revient à Marie Elisabeth, fille de Jean Zittel, qui épouse en 1680 Raoul Gimpel, fils de l’aubergiste Jean Gimpel à Altendorf en Hesse Darmstadt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 287)
1680. Domin: Eâd. [Invocavit 29. Febr] Rudolff gimpel der schneider Johann gimpel deß burgers undt bierbrauers Zu Aldendorff heßischer herrschafft ehelich. Sohn. Undt Jfr. Maria Elisabetha weÿl. hrn. Joh: Zittelins des burgers v. schneid. eheliche tochter. Copulavi donnertag d. 11. Martÿ (i 301)

Raoul Gimpel devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1680, 4° Livre de bourgeoisie p. 469
H. Rudolph Gümpel der Schneider von Altendorff im darmstättischen gebieth, empfangt das burger: recht von seiner Haußfr. Maria Elisabetha, H. Johann Zittelins des Schneiders seel. dochter, p. 8. goltfl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt ist ledigen standts gewesen, vnd wirdt zu den Schneidern dienen. Jur. 14. dito [april. 1680]

Raoul Gimpel qui est alors aubergiste à Teutschneureut en juridiction de Mühlburg (près de Karlsruhe) fait donation de la maison à son fils Raoul Gimpel lors de son mariage avec Marguerite Scheer, veuve du tonnelier Nicolas Dietsch.

Le tonnelier Nicolas Dietsch de Barr épouse Marguerite Scheer, fille du boucher Jean Scheer de Mittelbergheim : contrat de mariage, célébration
1719 (28.10.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 40) n° 541
Eheberedungs Puncten Niclaus Dietschen deß Ledigen Kieffers Von Barr gebürthig vndt Jgfr: Margarethæ gebohrner Schehrin beede Ehe Verlobten. Actum Barr den 28.ten 8.bris A° 1719. durch obigen Niclauß Dietschen Zur Ausfertigung Zugestellt den 19.ten febr. A° 1720.
Ehe Ver Lebnus. Daß Zwischen dem Ehrbahren lethigen gesellen Niclauß Dietsch lethicher Kieffer H. Niclauß Dietschen burger vnd hutmacher Wie auch vorsprech von Barr Ehl. Sohn,
Andern theils aber die thugend reiche Jungfr. Margarita Scheerin, H. Johanes Scheren gewesenen burger vnd Metziger Zu Mittelbergheim Ehl. Erzegte dochter (…)
Barr d. 28.t octob. 1719. (unterzeichnet) Niclauß dietsch als hochzeitern, Margreta schehrin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 82-v)
1719. d. 6. Decemb. seind Ehelich eingesegnet Word. Niclaus dietsch der ledige Kieffer Niclaus dietschen Burgers vndt Kieffers Zu Barr Ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Margaretha weiland Johannes Scheeren gewesenen Burgers vndt Metzgers Zu Mittelbergheim nachgelaßene Eheliche Tochter (unterzeichnet) Niclauß dietsch als hoh zeiter, Margertta schehrin als hog Zeiter (i 85)

Nicolas Dietsch et Marguerite Scheer deviennent bourgeois en 1720, la femme à titre gratuit, le mari par sa femme.
1720, 4° Livre de bourgeoisie p. 847
Niclaus Dietsch der Kieffer Von barr geb. Niclaus dietschen des huthmachers und burgers allda ehel. Sohn, vnd seine Ehefraw Margaretha Scheerin Von Mittelberg. geb. weÿl. Johann Scheeren gew. Metzgers daselbst hinterl. ehel. tochter erhalten beede d. burg. Recht die Ehefraw gratis d. Ehe Man aber von derselben umb 2 goldfl. 16 ß w. beÿ E: E: Zunfft d. Kieffer dienen, jur. et prom. d. 1. Februarÿ 1720.

Les Quinze dispensent Marguerite Scheer de régler le droit de détraction pour le legs que lui ont fait Nicolas List l’ainé et Nicolas List le jeune, les bourgeois de Mittelbergheim qui se trouve en juridiction de Strasbourg n’ayant jamais réglé ce droit et la bénéficiaire étant devenue bourgeoise.
1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
(f° 159) Sambstag d. 30. Martÿ 1720 – Margaretha Scherin pt° Abzugs
Iidem [Ober Stallherren] laßen ferner per me referiren, daß Margaretha Scherin, einen Stall Schein producirrt aus welchem erhellet, daß deroselben 35. lb 14 ß 4 d Abzug angesetzt worden, deßen Nachlaß begehrt. Auff geschehene Remission seÿe dieße Scherin nebst ihrem nunmahligen Marito Niclaus Dietsch dem Kieffer undt burger allhier vorgestand. undt der nachricht gegeben, daß sie beÿ dem Alten H Listen dem geweßenen handelßmann hernach auch beÿ deßen Sohn weÿl. Niclaus Listen auch geweßenen handelßmann, Viele Jahr gedienet, in ansehung nun Ihrer trew und unermüdeten auffwartung in des jung. Listen langwiehriger Kranckheit habe er Ihro 700 fl. in Mobilien und baahrem geld legirt, Verwundere sich aber daß Ihro Abzug gefordert werde, indeme sie von Mittelbergheim gebürtig alß burgers burgen Welche allezeit Abzugs freÿ geweßen, Ihr Vogt Johann Scheer der Metzger und burger Zu ged. Mittelbergheim habe auch biß dato alle beschwerten und onera daselbst für Sie entrichtet, über das so seÿe sie laut Vorgelegten Scheins den 1. feb. jüngst Zu burgerin allhier auffgenommen worden mit bitt Ihro ged. Abzug in gnad. nachzulaßen, undt Sie gleich andere Underthanen des Ambts Barr auch Zu tractiren, welche niemahl Keinen abzug bezahlt, Wie sie selbiges mit Vielen exemplen darthun wolte. Man habe aber H. Stall Schreiber Stößer auch hienüber gehört, Welcher berichtet daß es deme also daß die Mittelbergheim Freÿ Zügig, undt wann die Implorantin annoch Zu ged. Mittelbergheim wohnhaft wäre, wurde Ihro der abzug nicht angesetzt word. sein, Weil sie aber hier in diensten gestand. habe man derselben denen hiesig. Schirmern gleich gehalten, gefragt ob deßwegen eine ordnung Vorhand. meldete Er nein, es seÿe der Observantz.
Auff seithen der Hh. Depp. finde man aber nicht Wie Ihro etwas werde abgefordert Werd. Können, Zumahlen durch deren Vogt die Herrschafftiche beschwerden allezeit, so viel nehmlich Ihr ratum betrifft bezahlt worden, daraus Zu ersehen, daß deren animus nie geweßen, in die Frembde sich zu begeben, Vermeine man alßo daß Mgh erkennen Könten daß dieser abzug irrig angesetzt, folglich völlig nachzulaßen, doch Au Mghh. stellend, wie se die Sach ansehen wollen. Erk. Bedacht gefolgt.

Nicolas Dietsch devient tributaire chez les Tonneliers en avril 1720.
1720, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 442) Mittwoch den 24. Apr: A° 1720 – Joh: Niclaus Dietsch der Kieffer Von Barr gebürthig producirt burger schein vom 1ten Februarÿ hujus Anni bittet umb conferirung deß Zunfftrechtens. Erkandt willfahrrt, Zahlt vor das Zunfftrecht alß ein frembder 2 lb 1 ß 8 d Vor die Zu denen feur Eÿmer geordnete 10 ß und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison derrière l’église Saint-Nicolas. Ceux du mari s’élèvent à 189 livres, ceux de la femme à 744 livres.
1722 (22.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 47)
Inventarium über des Ehrenhafften Herrn Niclaus Dietschen Weinhändlers und der Ehren: und tugendsamen Frauen Margarethæ gebohrener Scherin, beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einand. in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1722. – die Ehefrau mit beÿstand des Ehrenhafften Johann Bernhard Stiffels weißbecken und burgers alhier ihres Vettern (…) So beschehen in Straßburg, Montag den 22. Junÿ Anno: 1722.
In einer alhie Zu Straßburg Hinder St. Niclauß Kirchen gelegener vnd von beeden Eheleuth. lehnungs weiß bewohnend. behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behausung. (M.) 5/36.te theil ane einer behausung (…) gelegen in dem flecken Barr
Series rubricar. Des Ehemanns unveränderte Nahr. betreffend, Sa. Mobilien 35, Sa. leeren vaß 3, Sa. Silbers 5, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 79, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güthern 65, Summa summarum 189 lb
Der Ehefrauen Zugebrachte Nahrung, Sa. Haußraths 119, Sa. wein vnd vaß 105, Sa. Silbers 20, Sa. guldenen ring 9, Sa. der Baarschafft 239, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 58, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 78, Sa. Eigenthums ane ligend. Güthern 145, Sa. Schulden 8, Summa summarum 744 lb

Nicolas Dietsch quitte la tribu des Tonneliers pour celle de la Mauresse pour exercer le métier de revendeur. Il devient cependant cotisant chez les Tonneliers pour avoir le droit de vendre l’eau-de-vie.
1723, Protocole de la tribu des Tonneliers Tonneliers (XI 394)
(f° 30-v) Mittwoch den 11.ten Octobris Anno 1723 – Meister Niclaus Dietsch der Kremp Weißt schein Von der Ehrsamen Zunfft der Mörin von heutigen dato, Vermög deßen Er befugt, das Krempen Weßen Völlig Zu treiben, deßwegen Ihme beditten worden, Weilen Er beÿ dieser Ehrsamen Zunfft quittirt und sich beÿ der Ehrsamen Mörin Zunfft Leibzünfftig gemacht, daß Er schuldig seÿe sich wegen deß Brandenwein schancks Geldt Zünfftig Zumachen.

(f° 47) Dienstags den 1. Februarÿ Anno 1724 – Johann Niclaus Dietsch der Vormahlige Kieffer und Jetzige Kremp erschien auff Vorgebott, demeselben Wurde Vorgehalten daß Weilen Er diese Ehrsame Zunfft alß Leibzünfftig quittirt und sich beÿ der Ehrsamen Zunfft der Mörin Leibzünfftig gemacht, mit hin sich seines rechtens, nembl. das Kieffer handwercks begeben, also auch den Brandenwein schanck Zu treiben, nicht befugt, daß Er schuldig seÿe, sich dieses orths Geldt Zünfftig Zumachen, Wiederigenfalls Ihme der Brandenwein Schanckh beÿ 5 lb d straff Verbotten seÿn solle, warüber selbiger antwortete, Er Vermeine nicht schuldig Zu seÿn, das Recht alß Zudiener mit geld, Wegen deß Brandenwein Schancks noch einmahl Zu kauffen, in deme Er Zuvorhin beÿ dieser Ehrsammen Zunfft Leibzünfftig gewesen, offerirte sich Jährlich 4 ß Stuben geldt, Wie andere Krempen auch Zuthun pflegen Zugeben, alß mann Ihme aber nochmahlen sagte, daß Er das recht, gleich anderen Krempen Kauffen müßte, begehrte Er Extract deß bescheidts, so Ihme willfahrt worden.

(f° 49-v) Dienstags den 15. Februarÿ Anno 1724 – Johann Niclaus Dietsch, der geweßene Kieffer und Jetzmahlige Kremp, alß Leibzünfftiger beÿ der Ehrsammen Möhrin Zunfft, erhalte auff sein ansuchen das Zunfftrecht alß Zudiener, wegen deß branden wein außschänckens, Zahlt gebühr 2. lb 10 ß 6 d et pro Zunfftschreiber und Büttel 2 ß 6 d

Nicolas Dietsch meurt en 1724 en délaissant pour héritier son père. L’inventaire est dressé dans la maison d’Ambroise Korn au Finckwiller. Le défunt et sa veuve sont propriétaires d’une part de maison dans leur lieu respectif d’origine. La masse propre à la veuve est de 750 livres. L’actif de l’héritier et de la communauté s’élève à 280 livres, le passif à 633 livres.
1724 (2. Xbris), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 9) n° 91
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland der Ehren und Vorgeachte Herr Niclaus Dietsch, geweßener Küeffer und Burger allhier Zu Straßburg nun selig, nachdeme derselbe den 20. Augusti dießes Jahrs von dem Lieben Gott aus dießer welt abgefordert worden, Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafft. und Vorachtbaren herrn Niclaus Dietschen, burgers und huthmachers, auch Fürsprech. Zu Barr Straßburger herrschafft, des seelig. verstorbenen eheleiblichen Vatters und ab intestato verlaßenen einigen Erbens (…) durch die Ehren und Tugendsame Frau Margaretham Dietschen gebohren Schehrin, die hinterbliebene Wittib, mit beÿstand des Wohl Ehrenvest, Großachtbarn und Rechtsgelehrten herrn Johann Lobsteins, Notarÿ publici und berühmbten Practici allhier, deroselben geschwornen herrn Curatoris
So beschehen in Straßburg in gegenwarth des Wohl Ehrenvest Großachtbaren und Wohlweßen H Johann Bochen, E. E. großen Raths alten und E. E. Kleinen Raths jetzigen wohlverdienten beÿsitzers, als aus Ehrengedachten kleinen Raths Mittel vermög Extractus Memorialis vom 22.ten Novembris jüngstin zu diesem Geschäfft in specie abgeordneten Herrn auff Sambstag den 2.ten Xbris 1725.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, Im haußöhren, In d. obern Stub, In d. undern Stuben, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern (W.) Ein vierdter theil Vor ohnvertheilt ane einer behausung (…) Zu Mittelbergheim
(E.) 5/36.te theil Vor ohnvertheilt ane einer behausung (…) gelegen in dem flecken Barr
Schulden aus der Verlaßenschafft. It. H. Ambrosio Kornen solle man vor ¼.tel Jahr haußzinß biß weÿhenachten 1724. gerechnet
Ergäntzung der Wittib ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über des Verstorbenen seel. und Ihre der hinterbliebenen Wittib einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung durch herrn Notarium Jacob Christoph Pantrion in A° 1722 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 25, Sa. Lährer vaß 3, Sa. Silbers 10 ß, Sa. der goldener Ring 5, Sa. der Baarschafft 15 ß, Sa. Pfenningzinß haubtgüter 41, Sa. Eigenthums ane häußern 51, Sa. Eigenthums ane liegenden Güthern 180, Sa. Schulden 114, Sa. ergäntzung (332, abzuziehen 3, verbleibt) 328, Summa summarum 750 lb – Schuld 1, Nach deren Abgang 750 lb
Diie übrige dem Verstorbenen Zugehörige Nahrung, Sa. haußraths 44, Sa. Werckzeugs Zum Küeffer Handwerck 5, Sa. Waaren Zum Fasten speishandel 8, Sa. Wein und lährer Vaß 49, Sa. Silber geschmeids 4, baarschafft 8, Sa. Eigenthums ane häußern 79, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güthern 65, Sa. Schulden 14, Summa summarum 280 lb – Schulden 633, In Vergleichung Onus passivorum 353 lb
Conclusio finalis 750 lb – Stall Summ 349 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Niclaus Dietschen, dem ledigen Küeffer von Barr gebürtig des Ehrenhafften und Vorachtbaren Herrn Niclaus Dietschen Burgers und huthmachers, auch Vorspechs zu gedachtem Barr ehelichem Sohne, als Brautigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Margarethæ gebohrner Schehrein, weÿland des Ehren und vorgeachten herrn Johann Schehrer gewesenen Metzgers und burgers Zu Mittelbergheim hinderlaßener ehelicher Tochter, als de hochzeiterin am andern theil (…) Geschehen und verhandelt in dem Flecken Barr Straßburgischer Jurisdiction (…) den 28.Monaths Tag Octobris Anno 1719, Mir dem unterschriebenen Notario aber zu protocolliren und in dieße offene Form zu bringen Zugestellet worden den 19. Februarÿ A° 1720.

1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
(p 269) Sambstag d. 15. Sept. 1725. Gug. nôe weÿl. Niclaus Dietschen auch Grempen Wittib pt° 1. lb straff recessiert, und bitt ut ante [Nachlass der überigen helffte]. Erkandt ut modo [Ober handwerck herren]

Le marchand de fruits et légumes Raoul Gimpel épouse Marguerite Scheer, veuve de Nicolas Dietsch : contrat de mariage, célébration

1725 (24.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 127
Eheberedung Zwischen Herrn Rudolph Gimpel, herrn Rudolph Gimpels des Gastgebers und Schultheißen Zu teutsch Neureith hochfürstl. durlachischer Herrschafft, Mühlberger Amts ehelichem Sohn, als dem Bräutigamb, ane einem Von hier gebürtig,
So dann Ehren: und Tugendsamen Frauen Margarethæ Dietschin gebohrner Schehererin, weÿl. Mr. Nicolai Dietschen, des geweßenen Fastenspeishändlers vnd burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin, ane dem andern theil, getroffen
Siebentens, hat des Herrn Hochzeiters Vatter Eingangs gedacht Ihme dem bräutigam zu einer Ehesteur mit in die Ehe Zugeben versprochen Seine Eigenthümliche behaußung allhier zu Straßburg auf der Elisabethen Gaßen gelegen einseit neben Weÿland Meister Johann Jungen des kieffers seligen Erben, anderseit neben Andreas Heimen auch Kieffern und burgern allhier, so freÿ leedig und eigen, alßo und der gestalten, daß er damit nach seinem belieben und Wohlgefallen schalten und Walten mag, ohngehindert Männiglichs doch daß auch er der Herr bräutigam schuldig und verbunden seÿn solle, auf des Vatters tödliches Ableiben den Werth davor in die Vätterliche Erbschaft einzuschießen
So beschehen in Straßburg (…) auf dienstag den 24.ten Julÿ Anno 1725. (unterzeichnet) Rudolph Gimpel alls hochzeiter, Margaretha dietschin als hochzeidterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 35, n° 137)
1725. d. 10. 8.br. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. Rudolph Gümpel der Ledige fastenspeishändler v. b. alhier H. Rudolph Gümpels Gastgebers v. Schultheißen zu Teutsch Neureith hoch fürstl. durlachischer herrschafft ehl. Sohn v. fr. Margaretha weÿl. Nicolai dietsch gewes. fastenspeishändlers. v. b. alhier nachgel. Wittib [unterzeichnet] Rudolph gimpel alß hochzeiter, Margretha deitchenn als hochzeiterin, Johannes Lobstein Nots. als der frau hochzeiterin Curator (i 38)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Finckwiller. Ceux du mari s’élèvent à 68 livres, ceux de la femme à 681 livres.
1727 (23. 7.br), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 8) n° 184
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung so H. Johann Rudolph Gimplers der fastenspeißhändler und fr. Margaretha gebohren Scheerin beede Eheleuthe undt burgere allhier Zu Straßburg Einander für unverändert in den Ehestandt gebracht (…) Actum Straßburg in fernerem beÿsein Johann Michael Grempen des taback bereiters vndt burgers allhier der Ehefr. hierzu erbettenen beÿstands auff Dienstag den 23.ten 7.bris 1727.
Inn Einer allhier in der Statt Straßburg im finckweiler gelegener von ihnen Eheleuth. Lehnungsweiß bewohnender behaußung hat sich befunden
Sum: Calc: hujus Invent. des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 7, Silbers 5, goldenen Rings 2, baarschafft 50, activ Schuldt 3, Summa summarum 68 lb
der Frauen Nahr: Sa. hausraths 71, Werckzeugs zum Kieffer handw. 4, Wein undt leere faß 39, Silbers 10, goldener Ring 8, baarsch. 99, pfenningzinß hauptg. 362, Eigenth. ane liegend. güthern 85, Summa summarum 681 lb
Haussteuren 17 lb – Conclusio finalis 767 lb

Raoul Gimpel devient tributaire en 1736.
1736, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 355) Dienstags den 5.t Maÿ 1736
Rudolph Gümpel so Niclaus Tietschen witt. geheurathet de anno 1727 (erhalt das Zunfft recht) mit 2 lb 10 ß 6 d und 2 ß 6 d pro inscript.

La tribu du Miroir fait grief à Raoul Gimpel qu’il vend de la poudre et du papier. Il répond qu’il pratique ce commerce depuis vingt ans.
1751, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 55) Dienstags den 20. Julÿ 1751) – Rudolph Gimpel der Kremp allhier angeklagt daß Er mit haar Puder Papier &ca handle.
Ille ist geständig mit haar puder allein zu handeln, welches Er schon beÿ Zwantzig jahr verkauft.
Erkant, ist dieß Sach zu bedacht gezogen worden.

Raoul Gimpel meurt en 1757 en délaissant pour héritiers ses deux sœurs et ses neveux issus de son frère. Les experts estiment la maison à 162 livres. La masse propre à la veuve est de 624 livres, celle propre aux héritiers de 521 livres. L’actif de la communauté s’élève à 947 livres, le passif à 575 livres

1757 (4.10.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 261) n° 696
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland der Wohl Ehrengeachtete Herr Johann Rudolph Gimpel, der geweßene fastenspeishändler und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach deme derselbe den 20. Septembris dießes laufenden 1757.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem ewigen verwechßelt, zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft, nach deme solche von seithen E.E. Kleinen raths secretirt, zu gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur aber, nach beschehener derer angelegten sigill recognition, und befundener deren Illæsion wieder reserirt worden, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des verstorbenen seel. vermög deßen hernach copialiter eingetragenen Testamenti nuncupativi instituirter und nachgelaßenen Erben (…) fleißig inventirt und ersucht durch die viel Ehren und tugendsahme frau Margaretham gebohrne Schehrein die hinterbliebene Wittib, beÿständlich des Wohl Ehrenvest, Großachtbar und rechtsgelehrten Herrn Johann Carl Fické Notarii publici jurati und berühmten Practici und burgers allhier – So beschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg auf dienstag den 4.ten Octobris Anno 1757.
Der abgestorbene seel. hat per Testamentum zu erben verlaßen wie folgt. 1) weÿl. H. Daniel Gimpel, der gewes. Schultheißen in teutsch Neurith, durlachischer Herrschafft des verstorbenen leibl. bruders seel. hinterlassenen 4 Söhne nahmens 1) H. Joh: Heinrich Gimpel den Kiefer Weinhändler und burger allhier so beÿ dieser Inventur gegenwärtig war, 2) H. Philipp Friderich Gimpel, der burger und Metzger auch grünbaum Würth zu gedachtem teutschen Neurieth, so abweßend, in deßen nahmen (…) deßen bruder zugegen geweßen, 3. H. Johann Daniel Gimpel, der Sattler und burger zu Augspurg in deßen Stelle vorgedachter sein bruder (…) und 4. Willhelm Friderich Gimpel den leedigen becken, der Zeit in Engelland, deßen geordneter Vogt H. Andreas Fischer, der gastgeber Zum Goldenen Creutz und burger zu obgedachtem Carlsruhe,
2. Frau Mariam Salome geb. Gimpelin, weÿl. H. Joh: Georg Nägelin gew. Creuzwirths u. b. zu mehrbedittenen Carlsruhe hinterlassene Wittib,
3. Frau Mariam Magdalenam geb. Gimpelin, H. Joh: Georg Frohmüller wohlbestellten procuratoris und Stadt Lieutenant zu Durlach Ehegattin, Alle des verstorbenenn seel. leibl. geschwüsterde und respe. deren Kinder, und zu 3. gleichen Stammtheilen per testamentum verlaßene Erben und dieweilen der mehreste allhier unverburgert, als ist herbeÿ ferner erschienen S.T. Herr Joh: Heinrich Beck E.E Großen Raths alten und E.E. Kleinen raths jetzig. Wolverordneter beÿsitzer als aus Edelbesagten raths mittel zufolg Extr. memorialis vom 19. 7.br A° 1757. hierzu insonderheit abgeordnet und Vorgenander beeder Fr. Erbinnen assistirt

In einer allhier zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen in dieße succession gehöriger behaußung folgender maßen sich befunden, als
Ane Höltzen und Schreinerwerck
Eigenthumb ane liegende güthern Im Mitterbergheimer bann (W.)
Eigenthumb ane Häußern (E.) Nehm. eine behaußung und hoffstatt samt allen deren begrifen Weithen zugehörden rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane St. Elisabethä gaß, einseit neben Weÿl. Meister Johannes Jungen des geweßenen kiefers seel. Erben, anders. neben Mr Johann Philipp Buck und hinden auf N.N. stoßend so gegen männiglichen freÿ leedig eigen und zufolg deren geschwornen herren Werck Meistere schrifft. mir Notario Zum concept eingehenckten schrifft. Abschatzung vom 10.ten 8.br. A° 1757. æstimirt vor 162. 10. Hierüber hat sich gar und gäntzlichen nichts schrifftl. befunden sondern es weißt allein die hievor eingetragene Eheberedung §° 7° wie solche dem verstorbenen seel. von seinem Vatter überlaßen worden.
(T.) It. eine behaußung im Finckweiler einseit neben der Carthauß Speicher (…)
Abschatzung Vom 10.ten 8.bris 1757. Auff begehren Weÿlandt Johann Rudolph Gumpel des Gewesenen Gremppen Seeligen hinderlaßene Frau Wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem Finckweiller, hinder der Muck gelegen, einseÿts Neben Herrn XV: Schenck, anderseÿts Neben dem Allment und hinden auff den Carthauß Speichert Stossent, solche behaußung bestehet in dreÿ Stuben, Zweÿ Kammeren, eine Kuchen und Einen Gättlein, darüber ist der dach stuhl mit breit Zieglen belegt, hatt auch einen Kleinen getrembten Keller, Hoff, und Gemeinschaftlichen bronnen. Von uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern, nach vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth nach æstimirt und angeschlagen worden vor und umb Vier Hundert und Fünffzig Gulden
Der Zweÿte begriff ist Auch alhier in der Statt Straßburg auff der Eltzbeder Gaß gelegen, einseÿts Neben Herrn Rösch dem Kieffer, anderseits Neben Herrn Buck dem Schreiner und hinden auff N: N: Stossent, solche behaußung bestehet in zweÿ Stuben, eine Kuchen und eine Kammer, darüber ist der dach stuhl mit breitzieglen belegt, hatt auch einem getrembten Keller, Von uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern, nach Vorhero beschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit, dem Jetzigen Wahren Werth nach æstimirt und angeschlagen worden vor und umb Dreÿ Hundert und Fünff und Zwantzig Gulden [unterzeichnet] Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner
Ergäntzung, Vermög durch nun Weÿl. H Notarium Abraham Kolben sel. in A° 1727 errichteten Inventarii
Abzug dießes Inventarii, der Wittib unverändert Gutt, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener Ring 4, Sa. Pfenningzß. hauptgüter 158, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 12, Sa. der Activ schuld 20, Sa. der Erg. rests 424, Summa summarum 624 lb
der Erben unverändert Gutt, Sa. Kleidung und weißen gezeugs 25, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener Rings 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 270, Sa. Eigenthums ane i.r beh. 162, Sa. der Erg. 76, Summa summarum 541 lb – Schuld 20, Nach deren Abzug 521 lb
die theilbare Verlassenschafft, Sa. hausraths 118, Sa. Waar zum fastenspeishandel gehörig 28, Sa. Wein und faß 15, Sa. Silber 4, Sa. baarschafft 20, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 225, Sa. Eigenthums ane i.r behaußung 225, Sa. Schulden 310 lb, Summa summarum 947 lb – Schulden 575, Nach deren Abzug 371 lb – Stall Sa. 1445 lb
Ungewiße Schulden in die theilb. Verl. zugeltend 116 lb
– Copia aufgerichteter Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten, Herrn Rudolph Gimpel dem Fastenspeishändler des Ehrenvest und Wohlgeachten herrn Rudolph Gimpels des Gastgebers und Schultheißen Zu teutsch Neureith Hochfürstlicher durlachischer Herrschafft, Mühlberger Amts ehelichem Sohn als dem bräutigam ane einem, So dann Ehren und tugendsamen Frauen Margarethæ Dietschin gebohrner Schehererin, Weÿland des Ehren und vorgeachten Meister Nicolai Dietschen des geweßenen Fastenspeishändlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Wittib alß der Frauen hochzeiterin
Siebentens, hat des Herrn Hochzeiters Vatter Eingangs gedacht Ihme dem bräutigam zu einer Ehesteur mit in die Ehe Zugeben versprochen Seine Eigenthümliche behaußung allhier zu Straßburg auf der Elisabethen Gaßen gelegen einseit neben Weÿland Meister Johann Jungen des kieffers seligen Erben, anderseit neben Andreas Heimen auch Kieffern und burgern allhier, so freÿ leedig und eigen, alßo und der gestalten, daß er damit nach seinem belieben und Wohlgefallen schalten und Walten mag, ohngehindert Männiglichs doch daß auch er der Herr bräutigam schuldig und verbunden seÿn solle, auf des Vatters tödliches Ableiben den Werth davor in die Vätterliche Erbschaft einzuschießen – So geschehen auf dienstag den 24. Monaths tag Julÿ im Jahr 1725. – Johannes Lobstein Notarius juratus
Copia errichteten Testamenti – erschienen der Ehren und wohlvorgeachte Herr Rudolph Gimpel Fastenspeishändler und burger allhier – in Straßburg donnerstags den 30. Maji Anno 1754, Johann Heinrich Thenn Notarium

Marguerite Scher fait un codicille par lequel elle lègue les 700 florins provenant de Nicolas List
1759 (24.12.), Not. Griesbach (6 E 41, 1320) n° 174
Codicillus – 1759 (…) auf Montag den 24. tag Decembris Margaretha gebohrne Schärin Weÿl. Hn Rudolph Gimpels gewesenen Fastenspeishändlers und burgers allhier Zu Straßburg hinterb. Wittib Zu sich in ihre ane dem Finckweiler gelegenen eigenthümlich theils gehörige behaußung Kommen und beruffen laßen allwo wir dieselbe inn einer Stuben auf dem Ersten Stock mit denen Fenstern auf die gaß aussehend Zwar schwachen krancken leibs dahero auf einem bette liegend, Jedoch Vermittelst der Gnade Gottes beÿ guten richtigen Sinnen Vernunfft und Verständnis (…)
Dritten so ist der frau Codicillatrix ernstlicher willen das frauen Mariæ Barbaræ Mannbergerin gebohrener Listin H Daniel Mannbergers des Schwerdfegers und burgers allhier Zu Straßburg frau Eheliebstin H Johann Friderich List Kriegs Commissario Zu Mannheim und Frau Maria Elisabetha Spielerin gebohrener Listin H Gottlob Ehrenfried Spieler des Chirurgi und burgers dahier frau Ehegattin denen dreÿ Listischen Geschwisterden diejenige 700 Guldin so Ihro der frau disponentin Von weÿl. H Johann Nicolao Listen als ein Legat versichert

L’inventaire dressé après la mort de Marguerite Scheer en 1763 n’est pas conservé
1763, Not. Fické (Répertoire 6 E 41, 664-6)
223. Gimpelin, Fr. Margarethæ geb. Schehrerin, weil. H. Johann Rudolph Gimpel, gew: Fastenspeishändl. u. b. alh. seel. hinterl. Wb. Mobilien Verkauf und Erlöß Reg.
231. Gimpelin, Fr. Margarethæ geb. Schehrerin, weil. H. Johann Rudolph Gimpel, gew: Fastenspeishändl. u. b. alh. seel. hinterl. Wb. nun auch seel. Verl. Inv.

Les héritiers de Raoul Gimpel vendent la maison au compagnon charpentier et manant Frédéric Hæffner

1764 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 638 n° 306-v
H. Johann Heinrich Gimpel der kieffer vor sich selbst und als mandatarius weÿl. H. Rudolph Gimpel des krempen erben
in gegensein Friedrich Häffner des zimmergesellen und schirmers
eine behausung und hoffstatt mit allen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane St Elisabethä gaß, einseit neben Johannes Resch dem kieffer anderseit neben Johann Philipp Buck dem schreiner hinten auff N. Butz den schreiner – um 225 pfund

Originaire d’Eiterfeld près de Fulda, Frédéric Hæffner épouse Eve Doberger, native du diocèse de Metz
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 69-v)
Anno 1747 die vero 4. Maji (…) sacro Matrimonii vinculo conjuncti fuerunt fridericus Heffner ex parochiâ Eiterfeld ditionis fuldensis oriundus miles legionis pedestris Nassaviensis et anna Eva dovergerin ex parochia Chor* mettensis dioeceisi oriunda in parochia nostra commorantes (signé) friederich häffner, + signum sponsæ (i 72)

Frédéric Hæffner meurt en 1779 en délaissant deux fils. La maison est estimée à son prix d’achat, soit 225 livres. L’actif de la succession s’élève à 246 livres, le passif à 168 livres.
1779 (6.5.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1469) n° 575
Inventarium über Weiland Friderich Häfner, des gewesenen Zimmer gesellen und Schirmers allhier zu Straßburg Verlassenschaft, aufgerichtet Anno 1779 – nach seinem den 14.ten februarii jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlassenschafft sowol auf Ansuchen der beden nach diesem Eingang benandten Beneficial: Erben als auch Fr. Annä Evä gebohrne Dobergerin, der hinterbliebenen Wittib beiständlich H. Johann Conrad Scholl des Sigristen bei der Königlichen Pfarrei zu St. Louis und burgers allhier inventirt – So geschehen allhier zu Straßburg den 6. Maji Anno 1779.
Der Verstorbene hat ab intestato zu seinen einigen Erben hinterlassen, benantlich 1° Joseph Häfner den ledigen Kutscher allhier, so majorennis und hiebei anwesend und 2.do Georg Häfner, den tagner und Schirmer allhier, so hiebei persönlich zugegen war, Bede des Verstorbenen mit Fr. Anna Eva geborener Dobergerin deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugte Söhne und zu gleichen antheilen nachgelaßene Beneficial Erben ab intestato [unterzeichnet] Joseph häffner, gegus häffner

In einer allhier zu Straßburg ane der St. Elisabethæ Gaß gelegenen und hernach beschriebenen behaußung, folgender masen befunden worden als
Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eine behausung und Hoffstatt, samt allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ane der St. Elisabethæ-Gaß, einseit neben Mr Daniel Breu dem Kiefer, anderseit neben Mr Simler dem ebenmäßigen Kiefer und hinten auf Mr Baldner den kübler stosend, so über das hernach eingetragene Passiv Capital so darauf haftet, freÿ ledig eigen und dem Ankauf nach hier ohnpræjudicirlich ausgeworfen wird, vor 225. Hierüber besagt ein an allhiesiger C.C. Stub auf Pergament gefertigter und mit löbl. Stadt Straßburg anfgedrucktem Insiegel verwahrten Kauffbrieff de dato 15. May 1764.
Bericht wegen gegenwärtiger Verlassenschaft. Wie die diesortige gleich Anfangs der Inventur auf beschehenes Anfragen declarirte, so seÿe zwischen Ihro und deroselben verstorbenem Ehemann weder eine Eheberedung noch ein Inventar über bederseits in die Ehe gebrachte Narung, so nur in der an bemelter beder Ehegatten Leiber gehörig gewesten geringen Kleidung und Weisem Gezeug bestanden, errichtet worden, Weil nun auser dem vorher eingetragenen Codicill weiter nichts schriftliches vorhanden, wornach man sich bei gegenwärtiger Inventur hätte richten können, so hat man das völlige vorhandene Vermögen unter einer Massa et tituli als theilbar beschrieben (…)
Copia Codicilli – persönlich erschienen Friederich Häffner, der Zimmermann und Schirmer allhier zu Straßburg Zwar krancken und zu bette liegenden Leibes (…) Secundo, Fr. Maria Eva gebohrne Duverckerin deßen Ehefrau sein samtlich nach Tod verlaßenes Vermögen ohne einige Ausnahm bis an das Ende ihres Lebens zu nutzen und zu genießen befugt – So geschehen allhier zu Straßburg in einer ane St. Elisabethä gaß gelegenen dem Testirer zuständigen behausung und dero auf dem ersten Stock sich befindlichen wohnstub mit denen Fenstern auf bemelte Gaß aussehend – den 20. May Anno 1777. Zimmer Notarius.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausraths 21, Sa. Eigenthums ane einer behausung 225 Summa summarum 246 lb – Schulden 168 lb, Nach deren Abzug 77 lb

Les journaliers Georges Hæffner et Joseph Hæffner vendent la maison au menuisier Jean Gaspard Schweighæusser

1795 (14 prarial 3), Strasbourg 7 (33), Not. Stoeber n° 553
bürger Georg Häffner und Joseph Häffner beede tagner und brüder allhier
in gegensein bürgers Johann Caspar Schweighäußer Schreiners
Eine behaußung gelegen alhier zu Straßburg an der Elisabethä Gaß N° 20 mit allen Gebäuden, begriffen und Zugehörden, 1.s neben b. Sammler 2.s neben b. breÿ hinten auf b. baldner ziehend, als ein Von ihrem Vater weiland b. Joh: Friedrich Häffner zimmergesellen alhier erebtes Gut eigenthümlich zuständig – um 8500 livres
Enregistrement, acp 34 f° 25 du 20 prai. 3

Jean Gaspard Schweighæusser vend la maison au menuisier Henri Feylé.

1797 (9 fructidor 5), Strasbourg 2 (9), Not. Knobloch
br. Johann Caspar Schweighäußer Schreiner
br. heinerich Feÿle zimmermann der auch schon seit letzten Johann Baptistæ tags also käufflich an sich gebracht
eine behaußung an der Elisabethen gaß N° 20 mit allen gebäuden, weithen, begriffen und zugehörden, 1.s neben br breÿ Kieffer 2.s neben br. Semler auch Kieffer hinten auf br baldner ziehend vornen auf die gaß, beweist hier über producirter Kaufbrieff passirt vor Not. Stöber allhier sub dato 14 prairial 3 – um 400 livres
Enregistrement, acp 54 F° 15 du 15 fruct. 5

Originaire d’Ober-Ingelheim en Palatinat, Henri Feylé épouse en 1774 Marie Madeleine Bær, fille du cocher et manant David Baehr : contrat de mariage, célébration
1774 (15.1.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 120
(Eheberedung) der ehrsame und bescheidene Johann Heinrich Feÿle, ledige Zimmergesell und vertrösteter Schirmer alhier, des Peter Feÿle, zimmermanns und Fraun Annä Mariä gebohrner Frantzin, beeder Eheleuth und burger in Ober-Ingelheim, Churpfältzischer Herrschafft, ältester Sohn, als Hochzeiter an einem theil,
So dann die tugendsame Jungfrau Maria Magdalena Bärin, des weiland David Bär gewesenen hiesigen Schirmers und Lehnkutschers mit seiner hinterbliebenen Wittwe, Barbara gebohrner Fritschin ehelich erzeugte jüngere unbevögtigte tochter als hochzeiterin an dem andern Theil – den 15. Jenner in dem Jahr 1774 [unterzeichnet] Johan Henrich feÿel alß hochzeiter, Magdalena bärin hochzeiterin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 4)
Hodie prima Mensis februarii Anni 1774 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Henricus Feile, oriundus ex Oberingelheim Diœcesis Moguntinæ, filius Petri Feile et Annæ Mariæ (-) conjugum professione suâ faber lignarius Et Maria Magdalena Bær, ab anno et ultra in hac parochia commorans, Filia Davidis Bær Vectoris, et Barbaræ Fritschin pariter in hac parochia a pluribus annis una cum matre Suâ commorans (signé) Johan Henrich feÿle, maria Magdalena bärin (i 5)

Henri Feylé et sa femme Madeleine, fille naturelle de David Bær et de Barbe Fritsch, sont reçus à la manance en janvier 1774.
1774, Conseillers et XXI (1 R 257)
(p. 24) Montag den 31.sten Januarii 1774. Heinrich Feile et sponsa werden in den schirm recipirt
Lect. so dann Vier Von seithen löblichem Schirmgerichts protocollum überlieferte guthachten, vermög deren folgende umb gnädige aufnahm in den schirm anflegen
1° Joh: Heinrich Feile der Zimmergesell Von Ober Ingelsheim et sponsa Maria Magdalena weil. diebold Bär außer Ehe mit Barbara Fritschin hießiger schirmerin erzeugten tochter, besitzen 520. lb ane eigenthum sub cautione Philipp Jacob Hartmann burgers und Paßmentirers alhier
2° Stephan Mader der bediente von Bertelmingen Metzer bistumbs et uxor werden in den schirm recipirt. 24.
3° Diebold Huß der tagner von Ingenheim et uxor werden in den schirm recipirt. 24.
4° Frantz Antoni Harter der Heubinger von Ohlspach et sponsa werden p° recept. in den schirm abgewießen. 24.
Produciren samtliche tauf, Ehe, Vermögens, und wohlverhaltungs scheine, bitten hierauf unter angegebenen Cautionen umb gnädige aufnahm in den schirm.
Nach angehörtem voto des H general advocat Moggen, welcher auf die reception der dreÿ ersteren, angetragen in ansehung des vierten aber, so ein heubinder auf deßen abweißung votirt.
Wurde auf hohen anspruch des H. Prætoris Regii und des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, werden Implorirende Feile, Mader et Huß mit gebettener aufnahm in den schirm an die hochansehnliche Hh. Assessores löbl. schirmgerichts ad recipiendum gewießen, doch also daß die genannte Mader und Huß Vom tag ihrer verehelichung an ihre schirmgebühren abzuführen gehalten seÿn sollen, betreffend aber Frantz Anton Harter et sponsam werden selbige mit gebettener aufnahm in den schirm abgewießen.
Deppi. H.Rathh. Lix, H. Rathh. Lachausse

Jean Henri Feylé et Madeleine Bær hypothèquent leur maison pour en régler les frais de construction

1801 (19 vend. 10), Strasbourg 13 (14), Not. Bremsinger n° 384
burger Johann Mathias Frost Clavierstimmer in dem Clarengäßlein N° 5 wohnhaft und Anna Maria geb. blasdoerfer
von dem burger Johann Heinrich feÿle dem zimmermann an der Elisabethä Gass N° 20 wohnhaft, und Magdalena geb. bähr 400 fr. da aber auf ihr feÿelischer Ehegatten ansuchen burger Stephan Bonnet der Wascher an dem finkweiler N° 76 wohnhaft sowohl den Vorschuss vorgemelter 400 fr als auch fernerer 200 fr. um daraus baukösten zu Erbauung vorgemelter behausung N° 20 bestreiten zu können
versetzt, die ihnen eigenthümlich zuständigen zu Straßburg an der Elisabethä gass gelegen mit N° 20 bezeichnete behausung und zugehörden, einseit neben br. brau Kiefer anderseit neben br. Semler kiefer vornen an besagter Gaß und hintern auf br. Baldner den Kübler
Enregistrement, acp 81 F° 56 du 18 vend. 10

1821 (24.5.), Strasbourg, Me Stoeber jeune
Consentement par Henri Feylé ci devant charpentier au mariage que son fils Jean Mathias Feylé, gendarme à St Colombier (Loire Inférieure), se propose de contracter avec Dlle Buton majeure dudit lieu
Enregistrement, acp 152 F° 147-v du 25.5.

Henri Feylé et des quatre fils vendent la maison au tourneur Joseph Lienhard

1815 (23.1.), Strasbourg 2 (40), Not. Knobloch n° 6935
I. Henri Feÿlle ex charpentier, II. les enfants et héritiers de Madeleine Baer épouse dudit Sr Feiler savoir 1. Etienne Feiler compagnon charpentier tant en son nom qu’en qualité de mandataire de 2. Mathias Feile gendarme reformé à la 5° legion de gendarmes pied, 3. Henri Feile garçon charpentier, 4. Laurent Feile aussi garçon charpentier
à Joseph Lienhard tourneur
la maison et dépendances située à Strasbourg rue Elisabeth marquée du n° 20 d’un côté le Sr HIller de l’autre les héritiers Ober derrière le Sr Baldner – de la communauté acquis de Gaspard Schweighausser menuisier par acte reçu M° Knobloch le 9 fructidor 5 – pour 2200 fr
enregistré f° 23 du 23.1.

Joseph Lienhard épouse Thérèse Françoise Dorothée Schumacher. Originaire de Trænheim, Thérèse Françoise Dorothée Schumacher se marie en 1778 avec Laurent Hollender, natif de Weyersheim
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 92)
Hodie 13. Januarÿ Anni 1778 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Laurentius Hollender ex Weÿersheim hujus Dioecesis oriundus Josephi Hollender defuncti civis et sutoris ibidem et Catharinæ Merck filius legitimus linguarum magister à novem annis in nostrâ parochiâ commorans et Theresia Francisca Dorothea Schumacher ex Thrönheim hujus Dioecesis oriunda Joannis Michaelis Schumacher et Annæ Mariæ Jenner conjugum filia legitima ratione Domicilii parochiana nostra, ambo minorennes præsentes adfureunt testes prædictus pater sponsæ (…) (signé) Laurentius holender, theresia Schumacher (i 50)

Ils deviennent bourgeois peu après leur mariage
VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780) [p. 4]
Lorentz Holländer
ejus uxor Francisca Dorothea schuhmacherin

Originaire de Schiltigheim, Joseph Lienhard épouse en 1799 Thérèse Françoise Dorothée Schumacher
Mariage, Strasbourg (n° 324)
Cejourd’hui 20° Messidor l’an VII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Joseph Lienhard, âgé de 21 ans accomplis, limonadier, domicilié en cette commune depuis huit ans, natif de Schiltigheim, Canton d’Oberhausbergen, Département du Bas-Rhin, fils de feu Joseph Lienhard, journalier audit lieu et de feüe Catherine Müller, d’autre part Thérèse Françoise Dorothée Schumacher, âgée de 38 ans, domiciliée en cette commune depuis 21 ans, native de Traenheim, Canton de Wasselonne, Département susdit, fille de Jean Michel Schumacher, peintre audit lieu, et de feüe Anne Marie Jenner, veuve de Laurent Hollaender, facteur de serinettes en cette Commune (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né à Schiltigheim le 12 décembre 1777 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née à Trænheim le 24 avril 1761 (i 170)

Les enfants et héritiers de Thérèse Schumacher cèdent à Joseph Lienhard les biens provenant de leur mère

1815 (17.6.), Strasbourg 2 (41), Not. Knobloch n° 7149
Transaction – Sr Joseph Lienhard tourneur veuf de Thérèse née Schuhmacher à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et sa femme défunte et 1. Michel Holaender tourneur, 2. Thérèse née Holaender épouse de Geofroi Hoeffel fabricant de fleurs artificielles en qualité d’héritiers nécessaires de la D° Lienhard procréés en légitime noce avec Laurent Holaender instituteur, décédée à Strasbourg le 9 juin dernier – par son testament reçu M° Knobloch le 5 septembre 1814 enreg. le 15 courant, la défunte a légué à son époux Michel Holaender le quart en propriété de tous ses biens immeubles et l’autre quart en usufruit viager, mariés sous l’empire des coutumes de Strasbourg sans passer de contrat de mariage
art. 1. la totalité de la masse commune appartiendra au Sr Lienhard
art. 2. les héritiers cedent également la nue propriété de la part dont l’usufruit lui a été légué pour 91 fr
biens immeubles, une maison avec ses dépendances sise à Strasbourg rue Elisabeth marquée du n° 20, d’un côté le Sr Hiller de l’autre les héritiers Ober derrière le Sr Baldner – acquis pendant la communauté par acte reçu M° Knobloch le 23 janvier dernier, estimée 2400 francs
meubles 1193 fr, numéraire 35 fr, dettes actives 331 fr ; total général 3959 fr, passif 659 fr, balance faite 3300 fr
enregistré f° 81 du 21.6.

Joseph Lienhard se remarie en 1816 avec Marie Anne Schmitt, originaire de Scharrachbergheim
1816 (10.1.), Strasbourg 2 (41), Not. Knobloch n° 7291
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Joseph Lienhard, tourneur domicilié place du moulin n° 11 fils de feu Joseph Lienhard et de Catherine Muller domiciliés à Schiltigheim
Marie Anne Schmitt, célibataire majeure de Scharrachbergheim fille de Jacques Schmitt, vigneron, et de feue Anne Meder
enregistré f° 90 du 10.1.

Mariage, Strasbourg (n° 26)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 17 janvier 1816. Joseph Lienhard, majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 décembre 1777 à Schiltigheim (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, Tourneur en corne, veuf de Thérèse Françoise Dorothée Schumacher, décédée en cette ville le 9 juin dernier, fils de feu Joseph Lienhard, journalier à Schiltigheim et de feu Catherine Müller,
Marie Anne Schmitt, majeure d’ans, née en légitime mariage le 21 avril 1771 à Scharrachbergheim (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Jacques Schmitt, vigneron à Scharrachbergheim ci présent et consentant et de feu Marie Anne Mader, Temoins, Ignace Müller, âgé de 50 ans, menuisier, oncle de l’époux, Charles Christophe, âgé de 35 ans, cordonnier, beau-frère de l’époux, Hypolite Schmitt, âgé de 50 ans, boulanger, cousin de l’épouse (signé) Joseph Lienhard, Maria anna Schmitt (i 15)

Joseph Lienhard et Anne Marie Schmitt vendent la maison à leur voisin Théophile Hiller qui la réunit à la sienne.

1820 (19.10.), Strasbourg 2 (47), Me Weigel n° 708
Joseph Lienhard, tourneur, et Anne Marie Schmitt
à Théophile Hiller, marchand de vins
la maison et ses dépendances sise à Strasbourg rue Elisabeth marquée du n° 20, d’un côté l’acquéreur de l’autre Abraham Metzger derrière le Sr Baldner – acquis pendant la communauté de Henri Feillé ex charpentier et de feu Madeleine Baer par acte reçu M° Knobloch le 23 janvier 1815 – les conjoints Feillé l’avaient acquis de Gaspard Schweighauser menuisier par acte reçu M° Knobloch le 9 fructidor 5, sont compris trois poeles scellés – pour 1800 francs
Enregistrement, acp 149 F° 146-v du 25.10.

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.