46, rue du Jeu-des-Enfants


Rue du Jeu-des-Enfants n° 46 – IV 164 (Blondel), P 521 puis section 58 parcelle 26 (cadastre)

Détruite en 1944 – Nouveau bâtiment, maître d’ouvrage Jacquemin, architecte Théo Berst (1953-1954)

Jeu-des-Enfants 46 (1 Fi 22)Jeu-des-Enfants 46-44 (sept. 2014)
Photographie, vers 1910 (AMS, cote 1 Fi 22, n° 20). Les deux fenêtres du rez-de-chaussée à droite de la porte cochère se trouvent sous une partie en encorbellement.
Aspect en septembre 2014, bâtiment (blanc) de 1954 reconstruit suivant la hauteur du bâtiment (jaune clair) à l’angle de la rue Hannong

La maison est appelée cour de Landsperg (Landtspergischer Hoff) au XVII° siècle d’après son propriétaire. Elle revient par mariage à l’intendant Jean Pierre Wetzel de Marsilien puis au capitaine Jean Régnard de Schmidberg au début du XVIII° siècle. Sa femme vend en 1715 deux petites maisons qui donnent dans la rue du Foulon (futurs n° 3 et n° 5) puis en 1726 la grande maison à l’archer de la Maréchaussée Claude Tousseaux. D’après l’estimation de 1741, elle comprend un bâtiment avant à rez-de-chaussée et deux étages, un bâtiment arrière et un bâtiment latéral à un étage servant de remise et de fenil (voir la description). La maison appartient successivement à trois marchands (Joseph Vialit, François Pierre Finck et Jean Michel Faber) avant que le fabricant de faïences Joseph Adam Hannong ne l’acquière pour agrandir sa manufacture proche (parcelle IV 172). Le bâtiment prend alors le nom de Stickfabrick, d’après les faïences à motifs de broderie (Sticken) qui y sont fabriquées. Vendue aux enchères après la faillite de Joseph Adam Hannong, la maison revient à Jean Frédéric Schlenacker, brasseur à l’Ours blanc sur la place des Cordeliers (actuelle place Kléber), qui sera autorisé en 1790 à ouvrir une porte de cave sous la partie à encorbellement.

49 Elévations f-i
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 49 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois (état médiocre) dont une partie à encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre des repères (g, h). Comme on le constate notamment sur le croquis de l’alignement extrait de l’Atlas en 1896 lors d’un litige à propos d’une enseigne, le retrait figuré en (g-h) devrait se trouver à l’extrémité droite de la maison. La façade du rez-de-chaussée est en léger retrait sous un encorbellement à droite de la porte cochère (voir la photographie prise vers 1910). Sauf au rez-de-chaussée transformé, les ouvertures que représentent l’élévation de 1830 correspondent à la maison telle qu’on la voit sur la photographie de 1910. Une première cour (K) se trouve derrière le bâtiment sur rue qui y figure entre (3) et (4). Le bâtiment du milieu (1-2) est relié au précédent par une aile orientale (4-1) et une aile occidentale (2-3). Une deuxième cour (O) se trouve au-delà du bâtiment du milieu (3-4) et donne accès au bâtiment arrière (1-2) à un seul étage ; on trouve à l’est (4-1) la clôture de la maison voisine et à l’ouest (2-3) des maisons qui s’ouvrent sur la rue du Foulon.

49 Cour K49 Cour O
Jeu-des-Enfants 46, alignement 1896 (737 W 100) 547
Cours K et O
Croquis de l’alignement : sur la droite du n° 46, encorbellement (Ueberhang), sur la gauche du n° 44, avant-corps (Vorbau). Le croquis de gauche est un agrandissement (vergrößert) de l’extrait (dessin de droite) de l’Atlas des alignements (Nach den Plan-Atlas), 1896 dossier de la Police du Bâtiment

Le cadastre signale des transformations (augmentation de construction) terminées en 1844, sans doute dans les bâtiments arrière. Le fabricant de meubles Jacquemin acquiert la maison au début du XX° siècle ainsi que plusieurs autres rue du Foulon. Son projet de reconstruction est entravé parce que le propriétaire du n° 44 à l’angle des rues refuse de vendre sa maison. Le projet ne sera réalisé que dans la rue du Foulon (actuelle rue Hannong), le bâtiment arrière de la rue du Jeu-des-Enfants sera démoli en 1910 en même temps que le 1, rue du Foulon. La Ville fait étayer le mur pignon mis à nu quand elle fait démolir le 44 rue du Jeu-des-Enfants en 1933. Le rez-de-chaussée a longtemps servi de restaurant avant qu’un coutelier ne s’y établisse en 1935. C’est pour son compte que le propriétaire transforme en 1939 le rez-de-chaussée en abaissant le plancher et en modifiant les ouvertures en façade.

Jeu-des-Enfants 46, 1939 (737 W 100)
Rez-de-chaussée avant (en bas) et après (en haut) les transformations de 1939
(dossier de la Police du Bâtiment)

Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit entièrement la maison qui sera reconstruite en 1953-1954 sur les plans de l’architecte Théo Berst. La cour n’est plus occupée que par des garages construits en 1953.

Jeu-des-Enfants 46, ancien état, 1950 (737 W 100)Jeu-des-Enfants 40-50, alignement 1950 (737 W 100)
Façade sur rue et coupe, joints aux plans de reconstruction de 1950
Elévations des n° 40 à 50, les n° 48 et 46 ayant été entièrement détruits par les bombardements de 1945. Le n° 46 y figure selon le premier projet de l’architecte

septembre 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Pierre Wetzel de Marsilien, intendant du comte palatin de Birckenfeld, et (1675) Marie Béatrice de Landsberg – luthériens
1701 h Frédéric Jean Régnard de Schmidtberg, capitaine, et (1701) Sophie Auguste Françoise Wetzel de Marsilien – luthériens
1719 v Jean Louis Kob, marchand (vente résolue en 1720)
1726 v Claude Toussaux dit la Garenne, archer de la Maréchaussée d’Alsace, et (v. 1700) Elisabeth Roth – catholiques
1745 v Joseph Vialit, traiteur, et Anne Marie Le Maire – catholiques
1746 v François Pierre Finck, marchand, et (1738) Marie Louise Sutermeister – catholiques
1752 adj Jean Michel Faber, marchand, et (1747) Marie Dorothée Braun, auparavant (1743) femme de Jean Chrisostome Sidel – catholiques
1767 v Joseph Adam Hannong, conseiller de commerce auprès de l’Electeur palatin, manufacturier en porcelaine, et (1759) Françoise Arroy – catholiques
1782 adj Jean Frédéric Schlehenacker, brasseur, et (1752) Marie Madeleine Helck – luthériens
1808 h Marie Madeleine Schlenacker, femme (1776) du brasseur Jean Thiébaut Walter, (1797) de l’officier retiré Jean Georges Gruber puis (1818) du juge Jean Samuel Silberrad – luthériens
1836 h Jacques Frédéric Arnold, architecte, et (1812) Catherine Elisabeth Lichtenberger
1840 v Jean Jacques Schleicher, marchand de cuirs, et (1814) Marie Elisabeth Geng puis (1858) Sophie Henriette Wegelin, veuve du tapissier Léopold Arnaud Baudis
1906* v Israël Cerf, commerçant, et Eve Salmon
1909* v Fabrique strasbourgeoise E. Jacquemin société commerciale, puis
Immeubles Jacquemin frères s. à.r.l.

(1765, Liste Blondel) IV 164, au Sr Faber
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) H. Hanno, 6 toises, 3 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 521, Silberrath, Samuel, veuve du juge – maison, sol, cour – 6,4 are (puis Schleicher au Faubourg National)

Locations

1727, Henri Lefèvre sieur du Ranty, commissaire des Guerres, et Susanne Louise Fleury
1728, Eve Susanne de Landsperg née Bœcklin de Bœcklinsau
1728, Anne Catherine Léonard veuve d’Annet Laporte
1729, Alexandre de Covorde, lieutenant de dragons, et Marie Josèphe baronne d’Elsenheim
1731, François de France, prêtre bénéficier du chapitre Saint-Pierre-le-Vieux
1742, Louis Boucherat, ingénieur
1742, Georges Joseph Behr, économe à la Chancellerie
1742, Marie Catherine Bara veuve de Pierre Benoit, chirurgien à l’hôpital militaire de Wissembourg
1767, François Joseph Wagner, caissier de la manufacture de porcelaine
1808, Jeanne Frédérique Sophie Laurent femme de Joseph Keller, officier de santé
1810, Rose Duchmann (autrefois Rose Abraham) femme d’Aron Klein (autrefois Cerf Aron)
1846, Catherine Mühlheim, fille majeure

Locations de cave

1723, Jean David Papelier, marchand
1730, Jean Louis Baur, brasseur
1746, Jean Georges Holder, brasseur
1828, François Antoine Kieffer, brasseur

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1781, Préposés aux affaires foncières, (VII 1419)
Le manufacturier Hannong demande quel alignement devra suivre la maison qu’il a l’intention de vendre. Les préposés chargent l’inspecteur des travaux de répondre.

(f° 215-v) Dienstags den 24. Aprilis 1781. Sr Hannong, Porcellan Fabricant – Idem [Mr Andreas Müller der Maurer] nôe Sr. Hannong, des Porcellan Fabricanten, bittet um Anzeig des Alignements deßen ane der Kinderspiel Gaß gelegenen behausung, weilen dieselbe verkauft werden solle. Erkannt, Seÿe solches durch H. Bau Inspector Boudhors an zu zeigen.

1790, Préposés aux affaires foncières (VII 1424)
Le propriétaire demande l’autorisation de percer une porte de cave sous l’encorbellement de sa maison appelée die Stickerey. Il y est autorisé à condition que la marche établie sur le communal ait tout au plus un pied

(f° 54) Dienstags den 14. Septembris 1790. H. Johann Friederich Schlehenacker – H Pfaudt der Maurer nahmens H Johann Friederich Schlehenackers des Bierbrauers bittet gehorsamst um erlaubnus an deßen in der Kinderspielgaß gelegenen, vulgo die Stickereÿ benamßten behaußung, unter dem überhang eine keller thür einbrechen Zu dörffen. Erkannt, Augenschein.
(f° 57-v) Dienstags den 21. Septembris 1790. Wurden die den 14.ten hujus eingenommene Augenschein eingenommen und darauf erkannt als folgt. H. Johann Friederich Schlehenacker – An H Johann Friederich Schlehenackers des Bierbrauers behaußung in der Kinderspielgaß, vulgo die Stickereÿ benamßt, allwo derselbe unter dem überhang ane statt eines Kellerlochs eine Keller thür ein zu brechen willens. Erkannt, willfart, jedoch daß die erste auf das Allmend Zu legende staffel nicht mehr als ein Schuh Von der Maur abstehe.

1825 (283 MW 357)
Le propriétaire a fait ravaler la façade entière au lieu de s’en tenir à la partie sans encorbellement comme le stipulait son autorisation

Rapport de l’architecte de la Ville – que la maison sise rue du Jeu des Enfants N° 13 propriété du Sr Silberrad à qui il a été accordé sous la date du 14 février 1825 l’autorisation de faire ravaler la partie de sa maison qui n’a pas d’avance ainsi que le rez de chaussée de la façade à avance a fait recrépir toute la façade à avance en conséquence et en exécution des réglements sur la petite voirie, J’ai l’honneur de vous en donner avis pour statuer ce que de droit, Villot
le 26 avril 1825. Le Commissaire de Police au Canton Ouest, je me suis informé du nom du maître maçon qui a exécuté ces travaux un premier ouvrier nommé Lorent Jéhn m’a repondu que M Arnold architecte son maître l’avoit chargé de suivre ces travaux en son nom pendant son absence, qu’il avoit compris que le recrépissage de la façade en entier était autorisé (…) Cesar

Protocole des Quinze

1732, Protocole des Quinze (2 R 138)
Claude Toussaux qui doit régler les lods et ventes de la transaction résiliée de 1719 porte l’affaire devant les Quinze. Comme il n’y a pas eu négligence ou faute de la part de la Ville, la commission estime que ces droits doivent être réglés pour ne pas porter préjudice à la Ville, l’acquéreur pourra s’adresser à une juridiction compétente s’il s’estime lésé (la transcription du registre abîmé est complétée par celle des notes du greffier).

(p. 37) Sambstags den 9. febr. 1732. pt° Pfundzolls – Gug nôe Claude Toussot archer de la Mareschaussée d’Alsace und seiner Ehe Fraw prod. Vnthg. Mem. juncto petito pt° Pfundzolls. Erk. Ober Pfundzoll herren
(p. 80) Sambstags den 23. febr. 1732. Claude Toussot et ux. pt° Pfundzoll – Ober Pfundzoll herren laßen durch Hrn Secretarium [Kleinclaus -] was den 10. Januarÿ 1731. In s[achen-] burgers undt Handelsmanns allhier [-] der A° 1719 Verkaufft auff d [-] gelegenen Schmidburgischen behaußung [-] und erkandt worden, und darauff referiren [-] Toussot der archer de la Mareschaussée [-]sche Fraw, alß jetzmahlige Eigenthums [-] Schmidburgischen behaußung d. 9. hujus [-] Underthg. Memoriale wegen sothanen Pfundzolls [-] und gehorsambst gebetten Deputation [-] et facta Relatione in erwegung d [-] sothane [-] enthaltenen Umbstände, Sie Imploranten von ange[-] Forderung des, von vorgem[-] darauff be[-] retrocession noch rückständigen Pfundzoll gnädig zu absolviren. Auff geschehene Remission seÿe[n die] Imploranten Ehefrau allein ersch[ienen], welche beÿge[-] wann derjenige so den Pfundzoll einzunehmen [-] der, und Zur Zeit des Contracts [-] nunmehro nicht [-] da [-]
[p. 81] daß Sie sich billicher masen zu beschwehren haben, daß der quæestionirte Pfundzoll so lang nicht eingefordert, Ihnen auch, da Sie die Schmidburgische behaußung gekaufft und in der Contract stub haben verschrieben laßen, hievon nichts wißend gemacht worden seÿe. In deßen aber so bleibe dieße behaußung Gemeiner Statt ratione dießes Pfundt Zolls Verhafftet, biß derentwegen richtigkeit gepflogen seÿe, Wie dann die Negligenz oder Faute Weder des einen noch des anderen Gemeiner Statt hierin nichts præjudiciren könne. Würden aber die Imploranten Vermeinen daß Ihnen durch saumseeligkeit eines oder des andern einig præjuditz und schaden Zugewachßen seÿe, so mögen sie sich an die jenige halten, die Ihnen præjudicirt und geschadet haben, und Sie derentwegen behöriger Orthen belangen, welches Gemeiner Statt nichts angehe. Und Weilen es eine res judicata die dieß orths nicht mehr geändert Werden Könne, alß wäre mann der meinung daß es beÿ der d. 10. Januarÿ 1731. ergangenen Erkantnus zu laßen, mithin der Implorantin mit Ihrem begehren abzuweißen seÿe. Die genehmhaltung zu Mghh. stellend. Erk. bedacht gefolgt.
(Notes du greffier, 2 R 139)
Sambstags den 9. febr. 1732. G. nôe Claude Toussot archer de la marechaussée d’Alsace u. seine Ehefrau prod. unth. mem. juncto pet. pt° lb.zolls. Erk. Ober lb.zoll H.
Sambstags den 23. febr. 1732. Ober Pfundt zoll herren ref: daß Claude Toussot deß Archer de la Marechaussée d’Alsace und deße, Ehefrau deb 9. huius ein unth. mem. prod. R. seÿe des Imploranten Ehefrau allein erschienen, welche beÿgesetzt, daß wann der jenige, so den Pfund Zoll ein zu nehmen habe, selbigen ehenter und Zur Zeit des Contracts eingefordert hette, sie die Implorantin nun mehro nicht in dießem embarras Werre, Weilen sie damahlen, da sie die schmittberg. behaußung erkaufft, sothane lb. Zoll ane dem kauffschilling hetten abziehen, oder ihren regres ahne H. Von schmittberg, so ietzundt aber Verdorben und gestorben seÿen nehmen können, seÿe lorsqualso nicht* billich, daß sie nunmehro eines andtern sein faute bezahle.
H. Dep. daß zwar die Implorantin in jhrer aussag gegründet und sich sich billicher maaßen zu beschwehren haben, daß der quæestionirte lb.zoll solang nicht eingefordert, jhnen auch, da Sie die Schmidberg. behaußung gekaufft und in der Contract stub haben Verschrieben laßen, hie Von nichts wißend gemacht Worden seÿe. jndeßen aber, so bleibt dieße behaußung Gemeiner Statt ratione dießes lb. Zolls Verhafftet, biß derent Weg. richtigkeit gepflogen seÿe, Wie dann die negligentz oder faute Weder des einen noch des anderen Gemeiner Statt hierin nichts præjudiciren könne. Würden aber die Imploranten Vermeinen, daß jhnen durch saumseeligkeith eines oder des andern einig. præjuditz undt schaden Zugewachßen seÿe, so mögen sie sich an die jenige halten, die Ihnen præjudicirt undt geschadet haben, und sie derentweg. behöriger Orthen belangen, welches Gemeiner Statt nichts angehe. undt Weilen es eine res judicata die dieß orths nicht mehr geändert Werden Kan, alß wäre mann keiner andern meinung sein kennen alß daß es beÿ der den 10. Januarÿ 1731. ergangenen Erkantnus zu laßen, mithin die Imploranten mit jhrem begehren abzuweißen seÿen.

Description de la maison

  • 1741 (billet d’estimation traduit) la maison comprend à droite de l’entrée un poêle, une cuisine et une salle voûtée, en face [à gauche] une chambre et un escalier à la française, en outre une cave voûtée, une cour, un puits, le premier et le deuxième étage comprennent chacun un poêle, une chambre, une cuisine et un vestibule, plusieurs cabinets et chambres, un * dallé se trouve sur la droite au-dessus de la salle voûtée, le comble ancien comprend deux niveaux de greniers dallés, le bâtiment arrière comprend deux poêles, deux chambres à cheminée à la française, le bâtiment latéral comprend au rez-de-chaussée une écurie, au premier un fenil, un hangar à demi-toit, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 6 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants

nouveau N° / ancien N° : 21 / 13
Gruber
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois une avance en partie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 215 case 2

Schleicher, faubourg national

P 521, maison et cour, sol, rue du jeu des enfants 13
Contenance : 6,40
Revenu total : 417,33 (414 et 3,33)
Folio de provenance :
Folio de destination : 215
Année d’entrée :
Année de sortie : 1847
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 77
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

P 521, maison et cour, sol, rue du jeu des enfants 13
Contenance : 6,40
Revenu total : 437,33 (434 et 3,33)
Folio de provenance : 215
Folio de destination :
Année d’entrée : 1847
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 80 / 64
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

1847 – Augmentations – Schleicher f° 215, P 521, maison, revenu 434, agrand., achevée en 1844, imposable en 1847, imposée en 1847
Diminutions – Schleicher f° 215, P 521, maison, revenu 414, agrand., supp. en 1847

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 807 case 2

Schleicher Jean Jacques / die Erben
1906 (2028) Israel Cerf, Kaufmann und Ehefrau Eva geb. Salmon in Gtg.
1909 (3299) Strassburger Kunstmöbelfabrik E. Jacquemin offene Handelsgesellschaft
(ancien f° 555)

P 521, maison, sol, Rue du Jeu des enfants 46
Contenance : 6,40
Revenu total : 437,33 (434 et 3,33)
Folio de provenance : (215)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 80
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre allemand, registre 31 p. 326 case 1

Parcelle, section 58, n° 26 – autrefois P 521
Canton : Kinderspielgasse Hs. N° 46
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 6,65
Revenu : 5800 – 6000
Remarques : ab 1912 S 347 F. 1
porté sur la page 346 c. 4

Parcelle, section 58, n° 26.a (p. 346 case 4)
Canton : Stampfgasse Nr 5 – Rue Hannong
Désignation : Hf, Magazin e. n. a. T.
Contenance : 2,50
Revenu :
Remarques : 1912 Neubau
236, 329, 488, 1999, 2020

Parcelle, section 58, n° 26.b (p. 346 case 5)
Canton : Stampfgasse Nr 3
Désignation : Hf, Whs e. n. a. T. – sol, maison (p. n. d.)
Contenance : 0,40 – 0,96 – 0,88
Revenu : 5500
Remarques : 1913 Zug. S. 347 F. a
1913 Neubau
1938 d. p. 325 c. 5
(329 / 12, 2020)

Parcelle, section 58, n° 26.c (p. 347 case 1)
Canton : Stampfgasse
Désignation : Hf
Contenance : 0,56
Revenu :
Remarques : 1913 ab S 346 F 5

Parcelle, section 58, n° 26.d (p. 347 case 2)
Canton : Kinderspielgasse Hs. N° 46 – Rue du Jeu des Enfants
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G. e. n. a. T; – Hf, Whs u.Whs u. N.G. e. n. a. T;
Contenance : 6,65
Revenu : 4300
Remarques : (6,63, sol, maison et bat. acc (p. n. d.) à s 57 p. 310 c. 5

(Propriétaire), compte 1554
Strassb. Kunstmöbelfabrik E. Jacquemin
1927 Fabrique strasbourgeoise E. Jacquemin société com.
1934 Immeubles Jacquemin frères société à.r.l.
1941 Strassburg. Kunstmöbelfabrik E. Jacquemin G.m.b.H.
(245)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 56 du Jeu des Entans, Kindersspielgaß [1° feuillet]
(maison n°) 13

Pr: Schlenacker, Joh. Friderich – Kiefer
Loc: Seelgen, Joh: Friderich – Zimmerleuth
Loc: Reinbold, Anthoni – Freyburger
Loc: Reinbold, Courtier, Ludwig – Spiegel
Loc: Massolle, Eleonore, Veuve et Sa sœur – Spiegel
Loc: Cappes, Marie Veuve – Freyburger
Loc: Poßenius, Christian Gottfried – Notarius
Loc: Witz, Joh: Georg – Schirmer
Loc: Molitor, Frantz Anthoni – Spiegel

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants (p 144)
(maison n°) 13

pr. Schlenacker, Jean Frédéric – tonnelier
lo. Seelgen Jean Frédéric – charpentiers
lo. Reinbold Louis Courtier – Miroir
[p. 145] Lo: Reinbold, Antoine – Fribourg
Lo: Massolle, Eleonore, Veuve et Sa sœur – Miroir
Lo: Cappes, Marie Veuve – Fribourg
Lo: Poßenius, Chrétien Gottfried, Notaire
Lo: Witz, Jean George – Manant
Lo: Molitor, François Antoine – Miroir

Registres de population

(1795) IV° Section, Rue du jeu des enfants N° 13 (registre 600 MW 4) – légende

Susanne Bronner, 76, Revendeuse, Strasbourg
Marie Barbe Bronner, 40, Couturiere, id
Marie Elisab. Bronner, 36, revendeuse, id
Dorothé Grael, 46, Servante, Stouttgard
Anne Marie Reinbold, 66, veuve, Strasbourg
Louis Reinbold, 48, Courtier, id
Rosine Reinbold, 25, file, id
Thérèse Mickler, 30, Cuisiniere, Barr, 1780
Mad. Massol, 62, rentiere, Strasbourg
Charlotte Duverget, 60, sa sœur, id
Anne Marie Bartholomé, 58, Servante, Erstein, 1776
Jn. George Schmiz, 60, Revendeur, Strasbourg
Cath. Barbe Schmiz, 27, sa femme, id
Joseph Schmiz, 20, Chef du bureau de l’hopital, id
François Paul Schmiz, 17, Emploié aux hopitaux, id
Elisabeth Hannong, 47, sa belle sœur, id
Louis S. B. Bertorat, 49, Maître d’armes, Gênes, 1786
Catherine Berterat, 28, sa femme, Strasbourg
Thomas Kolb, 48, Tailleur, Stouttgard, 1776
Marguerite Koln, 36, sa femme, Bouxwiler, 1788
François Molitor, 48, Passementier, Strasbourg
Marie Molitor, 50, sa femme, id
François Molitor, 17, Emploié à l’hopital bourgeois, id
Louis Molitor, 15, Garçon Tailleur

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kinderspielgasse (Fse.) (S. 78)

(Haus Nr.) 46
Schütz, Restaurateur  » Restauration Kempf « . 0
Schleicher, Wwe. E 1.2
Bucher, Gerichtsvollz. Amtskandidat. H 1
Spiesser, Schneiderm. H 1
Kostenbader, Schutzm. H 2
Oster, Kunstmaler. H 2
Hintz, Schreiner. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 737 W 100, 1862-1991)

La société E. Jacquemin charge en 1909 l’architecte Théophile Berst d’installer des cabinets d’aisance provisoires dans le nouveau bâtiment arrière. Le mur pignon qui donne vers le n° 48 se fissure et se déforme en 1909. La bâtiment arrière est démoli en 1910 en même temps que le 1, rue du Foulon, on répare alors à titre provisoire un mur à pan de bois entre les propriétés Grombach (n° 48) et Jacquemin (n° 46). La Ville fait étayer le mur après avoir fait démolir la maison n° 44 en 1933. Le propriétaire fait transformer en 1939 le magasin au rez-de-chaussée ; le nouveau plancher est plus bas que l’ancien, les ouvertures en façade sont modifiées.
Les locaux du rez-de-chaussée sont occupés par un restaurant (Gustave Bilger en 1895, Kempf puis Schütz, 1910, Benjamin Klein en 1921). Le coutelier Adolphe Witt s’installe en 1935 en quittant le 1.a rue Saint-Nicolas. Les étages servent de bureau de placement (Mme Metzmeyer, 1886), d’atelier de confection d’uniformes militaires (1917). On trouve une fabrique de chemises pour hommes (Lederberger et Teller, 1935) et un magasin de tissus (Moïse Fisch, 1939).
Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit entièrement la maison. L’architecte Théo Berst présente en 1948 un premier projet de reconstruction. Les ailes dans la cour ne seront pas reconstruites, sauf un garage. La Police du Bâtiment demande de supprimer le quatrième étage mais finit par accepter un projet qu’elle avait d’abord refusé. Un nouveau projet reste sans suite en 1951. Il est repris en 1953, le propriétaire cédera un terrain en avant de l’alignement légal et sera autorisé à dépasser la hauteur réglementaire pour atteindre celle du bâtiment voisin (n° 44). Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire. Les travaux commencent en juin 1953, la réception finale a lieu en juillet 1954. Les garages, construits en 1954, font l’objet d’un permis distinct.
L’ébénisterie d’art E. Jacquemin pose des enseignes en 1966 et 1967, le Centre pratique audio-visuel en 1969.
N.B. Le suivi des travaux lors de la construction du nouveau bâtiment arrière en 1910 se trouve dans le dossier du 3, rue Hannong.

Sommaire
  • 1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Pouret que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour trois becs – Accord
    1875 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Feibell que le plombier Bedicam soit autorisé à faire une prise pour deux becs – Accord
  • 1886 – La Police du Bâtiment remarque que Mme Metzmeyer (bureau de placement) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation – La Police du Bâtiment objecte que l’enseigne a été posée à 2,50 au lieu des 3,00 mètres que portait l’autorisation – L’enseigne a été rehaussée, mai 1886
  • 1890 – La Police du Bâtiment notifie Mme Schleicher (domiciliée sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
  • 1892 – Michel Sieffert, propriétaire du 5, rue du Foulon, se plaint que des eaux usées provenant du 46, rue du Jeu-des-Enfants pénètrent dans sa cave – La rigole a été réparée, la Police du Bâtiment classe l’affaire
  • 1895 – La Police du Bâtiment notifie Mme Schleicher de faire en sorte que les volets de cinq ouvertures au rez-de-chaussée ne s’ouvrent plus vers la voie publique – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1895 – Dossier à la préfecture – Gustave Bilger demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons. Le local a une hauteur comprise entre 2,65 et 2,70 mètres
    1896 – Idem – Autorisation de la préfecture
  • 1896 – L’aubergiste Gustave Bilger demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. Le peintre Auguste Schuler (7, rue du Soleil) est autorisé à poser l’enseigne – La Police du Bâtiment objecte que la saillie est supérieure à celle réglementaire. L’entrepreneur répond que l’enseigne dépasse seulement de 0,85 l’alignement légal. La Police du Bâtiment examine la situation et permet de conserver l’enseigne en l’état à condition de passer un accord avec le voisin (n° 44) qui pourrait objecter que l’enseigne est trop près de sa maison – Accord du voisin, Metzger-Ziller
  • 1908 – Rapport d’incendie dans la maison qui appartient à Israël Cerf (feu dans une chambre) – La propriétaire répare le cheminés à la demande de la préfecture
  • 1909 – L’architecte Théophile Berst (15 rue de l’Arc-en-ciel) demande qu’on lui confirme l’accord d’établir des cabinets d’aisance provisoires dans le nouveau bâtiment arrière. Autorisation accordée à l’architecte au nom du propriétaire Jacquemin – Travaux terminés, décembre 1909 – Plan
  • 1910 – E. Schütz, propriétaire de l’hôtel restaurant Kempf, informe la Police du Bâtiment qu’il n’a plus qu’une enseigne plate au lieu de deux
  • 1909 – La Police du Bâtiment notifie Israel Cerf (domicilié 13 rue de la Nuée bleue) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, mai 1910
  • 1909 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que le mur pignon du bâtiment latéral présente vers la propriété voisine (n° 48) des fissures et des bosses qui n’assurent plus sa stabilité. Courrier au propriétaire, E. Jacquemin
    L’architecte Berst répond en février 1910 que les travaux n’ont pas eu lieu parce que le propriétaire est en pourparlers avec la Ville pour acheter le 1, rue du Foulon et qu’il a l’intention de démolir les bâtiments arrière. L’architecte assure le mois suivant qu’il n’y a pas de danger d’écroulement tant que les ailes transversales sur lesquelles reposent le pignon endommagé restent en place
    1910 (avril) – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de démolir le bâtiment en même temps que le 1, rue du Foulon – (Août) le bâtiment arrière est en cours de démolition – (Septembre) L’architecte Berst a fait construire un mur provisoire de séparation à l’arrière de l’escalier où le mur était aussi endommagé. – Autorisation de réparer un mur en pan de bois entre les propriétés Grombach (n° 48) et Jacquemin (n° 46), à titre précaire jusqu’en octobre 1913 – Plan
  • 1912 – La Police du Bâtiment notifie E. Jacquemin (domicilié 44, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) de faire ravaler la façade. L’intéressé répond que le dernier ravalement a eu lieu en 1910
  • 1913 – Rapport d’incendie, feu dans une chambre du bâtiment arrière – La Police du Bâtiment n’a pas de remarques à formuler
  • 1900 – Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Dame Schleicher, domiciliée sur place. Prescriptions en trois points (réparations et interdiction d’habiter dans une pièce sombre au troisième étage du bâtiment avant)
    1906 (propriétaire, Israël Cerf, domicilié au n° 48), liste de réparations. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations. Le propriétaire obtient un délai pour ravaler le mur pignon vers le n° 48. La partie inférieure du mur appartient à Cerf alors que la partie supérieure appartient au voisin Steegmüller, la Police du Bâtiment se réfère à un cas comparable 14, rue des Serruriers
    1908 – Des transformations ont lieu dans la maison
    1910 (propriétaire, Jacquemin) – Projet de construire un nouveau bâtiment à l’angle de la rue du Foulon. Le nouvel alignement légal n’est pas encore arrêté
    1915 – Commission des logements militaires – Rien à signaler
    Note en 1923, cas de scarlatine
  • 1917 – La société S. Levy et Compagnie (domicilié 30, place Kléber) demande l’autorisation d’installer un atelier de confection d’uniformes militaires au premier étage – Accord de l’Inspection du travail (27 employés) – Autorisation, architecte F. G. Kirchner (52, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) – Plan et description
  • 1921 – Le peintre J. Joseph (6 rue Sainte-Barbe) est autorisé à ravaler la façade après accord avec le service d’architecture étant donné que la maison a un « caractère historique ». – Travaux terminés, octobre
  • 1921 – Le restaurateur Klein demande l’autorisation de poser une enseigne plate. La Police du Bâtiment constate qu’il s’agit d’une ancienne enseigne transformée
    1921 – Dosser à la préfecture. Benjamin Klein demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. Les locaux comprennent deux salles, une cuisine et des cabinets d’aisance au rez-de-chaussée, une salle et des cabinets d’aisance au premier étage qui sont conformes au règlement hormis leur hauteur de 2,80 à 3 mètres au lieu de 3,50). La Police du Bâtiment dresse une liste de travaux à faire (revêtement des parties en bois) – Le propriétaire bénéficie d’un délai jusqu’en mai 1923
  • 1933 – Note. La démolition de la maison n° 44 qui appartient à la Ville a provoqué des fissures dans le mur pignon du n° 46 – On a posé des étais, mai 1933
  • 1935 – Le coutelier Adolphe Witt (auparavant 1.a rue Saint-Nicolas) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. Autorisation
    Le même demande l’autorisation d’installer des machines dans son atelier. Plan. L’inspection du travail n’a pas d’objection – Autorisation – Travaux terminés, juin
    1938 – Il demande l’autorisation de poser une vitrine – Autorisation
    1939 – Il retire l’enseigne
  • 1935 – La Police du Bâtiment constate que J. Lederberger et M. Teller (fabrique de chemises pour hommes) ont posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation de poser l’enseigne à côté de la porte d’entrée
  • 1939 – E. Jacquemin (rue du Vieux-Marché-aux-Vins) et les architectes Théo et Jean-Paul Berst (10, rue Principale à la Robertsau) sont autorisés à transformer le magasin au rez-de-chaussée (démolir le plancher et la voûte en briques, poser un nouveau plancher plus bas en solives métalliques et corps creux en béton, quatre arcs en façade). Entrepreneur, Fernand Peter (rue de la Fédération) – Plans – (Août) Fernand Peter est autorisé à occuper la voie publique. On démolit les voûtes de la cave, le crépi est terminé, l’aménagement intérieur est en cours
  • 1939 – M. Fisch (magasin de tissus) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1941 – Le coutelier Adolphe Witt demande l’autorisation d’apposer des inscriptions à sa vitrine – Accord, le Professeur Solveen approuve l’inscription – Maquette
  • 1945 – Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit entièrement la maison. Certificats de sinistré délivrés à Moïse Fisch (locaux commerciaux), Adolphe Witt, Philippe Mæchler (meubles)
  • 1953 – E. Jacquemin constate que le terrain de l’ancienne maison Grumbach (n° 48) sert à décharger des camions sans que le terrain soit aménagé pour supporter des poids aussi lourds – La Police du Bâtiment se déclare incompétente
  • Reconstruction du bâtiment
    1948 – Théo Berst transmet son projet de reconstruction. Le nouveau bâtiment aura 170 m² alors que l’ancien avait 223 m², les ailes dans la cour ne seront pas reconstruites, sauf un garage. Elévations des numéros 40 à 54 de la rue
    La Division VI commente le projet. Le nouveau bâtiment suivra l’alignement légal, deux mètres carrés reviennent à la Ville pour élargir la rue. La hauteur dépasse celle réglementaire mais une dérogation est possible pour atteindre la hauteur des bâtiments voisins, soit un rez-de-chaussée et trois étages, alors que le projet en prévoit quatre.
    1949 (avril) – La Ville accepte à titre exceptionnel la proposition C qui comporte deux logements supplémentaires. L’architecte devra maintenir la corniche à la hauteur du bâtiment voisin, le garde-corps des balcons suivra la ligne de la corniche, le quatrième étage devra être en retrait d’au moins un mètre de la façade.
    1951 (juillet) – Le projet de reconstruction est repris. La Division VI reprend ses commentaires et les communique aux services de l’Urbanisme et de l’Habitation – Le projet n’a pas de suite (février 1953)
  • 1953 (février) – Nouveau projet. Le préfet accorde une dérogation au règlement de voirie, le nouveau bâtiment pourra atteindre 11,90 m sous corniche alors que la rue n’a que 10,50 m de large – Plans
    (avril) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire à Paul Jacquemin, gérant de la Société Immobilière Jacquemin (6 rue Saint-Charles à Schiltigheim)
    Suivi des travaux. L’entreprise Heckmann (route de Schirmeck) démolit les anciens vestiges (juin 1953). La semelle et les murs de cave sont en béton, la maçonnerie en briques pleines (juillet 1953). Le gros œuvre s’achève, la charpente du toit est montée, les murs de façade sont en dalles cellulaires (octobre 1953). Suite du gros œuvre, l’électricité est en cours d’installation (novembre 1953). Le chauffage central est en cours d’installation (janvier 1954). Liste des entrepreneurs. Les travaux intérieurs sont en cours, la façade n’est pas crépie (avril 1954). Les parquets sont posés, le crépi terminé, la réception finale (20 juillet 1954) ne soulève pas d’objection
    1954 (janvier) – Plan de l’installation de chauffage central, fourni par la Société alsacienne de chauffage central (Charles Belling, 25, faubourg de Saverne) et certificat de conformité (août 1954)
    1954 (septembre) – Certificat de ramoneur (Auguste Bauert à Schiltigheim)
    (octobre) – Le directeur des services départementaux de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre un certificat de conformité
  • Construction des garages
    1953 – Paul Jacquemin, gérant de la Société Immobilière Jacquemin frères (domiciliés rue Saint-Charles à Schiltigheim) dépose une demande de permis de construire deux garages dans la cour, architecte Théo Berst (16, rue Bœcklin à la Robertsau) – Plans – Autorisation après avis favorable de l’inspecteur départemental de l’Urbanisme
    Suivi des travaux. Les murs sont construits jusqu’au niveau de la dalle du toit, matériaux préfabriqués (mars 1954). La dalle du toit est en place, la menuiserie intérieure n’est pas encore faite (avril 1954)
    1954 (mai) – L’entreprise de crépissage A. Fistarol est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique devant le 46, rue du Jeu-des-Enfants
  • 1966 – La société E. Jacquemin (ébénisterie d’art, mobilier et décoration, 44. rue du Vieux-Marché-aux-Vins) demande l’autorisation de poser deux enseignes en caisson (Comera et E. Jacquemin, Ensemblier-Décorateur) – Dessin – Autorisation
    1967 – Nouvelle demande d’enseigne lumineuse – Autorisation
  • 1969 – Le Centre pratique audio-visuel demande l’autorisation de poser une enseigne plate (texte : Apprenez à taper à la machine en 14 heures. méthode audio-visuelle) – Dessin – Autorisation
  • 1970 – Le maire transmet au notaire Joseph Geny (route de Bischwiller à Schiltigheim) plusieurs certificats d’achèvement des travaux
  • 1971 – La Police du Bâtiment notifie les frères Jacquemin de faire ravaler la façade. Ils demandent un délai en arguant de travaux importants pour lesquels ils ont fait un emprunt hypothécaire – La société Jacquemin confie le ravalement à l’entreprise de peinture Reinbold, de Lingolsheim (mars 1973 – Gilbert Reinbold est autorisé à occuper la voie publique pour poser un échafaudage (juillet 1973)
  • (Fin du dossier non analysée)

Relevé d’actes

Jean Pierre Wetzel de Marsilien, intendant du comte palatin de Birckenfeld, hypothèque sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins au profit de Jean Nicolas Kempffer, syndic de la noblesse immédiate de Basse-Alsace

1693 (23.1.), Directoire E 759
Erschine In der Ritterschaftlichen Cantzleÿ auff dato Zu endgemelt der freÿ hochwohlgeborne und gestrenge Herr Johann Peter Wetzel Von Marsilien hochfsrtl. Pfalzgrav Bürckenfeldischer Hofmeister bekant
in gegensein Herren Johann Nicolai Kempfers der Königl. freÿ vnmittelbahren Ritterschafft Im Vndern Elsaß Raths und Syndici – dargeschoßen habe benantlichen 500 Gulden
eingesetzet, daßen aigenthümliches in der Statt Straßburg auf dem alten weinmarckt gelegenes hauß sambt deßen Zugehörig. Recht Vnd Gerechtigkeiten [unterzeichnet] Johann Peter Wetzel von Marsillien

Jean Pierre Wetzel de Marsilien épouse Marie Béatrice de Landsberg dans la maison Birckenfeld en 1675
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 2-v, n° 8)
1675. Dienst. den 16.t. Martÿ seind in dem Pfaltz-Birckenfeldischen hoff copulirt Word. Jkr. Johann Peter Wetzel Von Marsilien, Frieß* Birckenfeld. hoffmeister mit Jfr. Maria Beatrix Von Langsperg (i 4)

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1695 (29.4.) , Directoire E 759
Erscheinen In der Ritterschafft. Cantzleÿ auff dato Zu endgemelt der freÿ hoch Edelgeborne und Gestrenge Herr Johann Peter Wetzel Von Marsilien hochfsrtl. Pfalzgrav Bürckenfeldischer Hofmeister bekant daß Ihme auf sein beschehenes bitliches ansuchen
herr Johann Nicolaus Kempfer hochlöbl. Ritterschafft Im Vndern Elsaß Raths und Syndicus vorgeliehen 1000 Gulden Capital
(zu einem) unterpfand eingesetzt, Seine eigenthümliche in der Statt Straßburg auf dem Alten Weinmarckt gelegene behaußung sambt allen darzu gehörigen Rechten Vnd Gerechtigkeiten, auch niemanden versetzt nich verpfändet [unterzeichnet] Johann Peter Wetzel von Marsillien

Etat des biens que Sophie Auguste Françoise Wetzel de Marsilien apporte en mariage à Jean Régnard de Schmidberg et partage avec son père Jean Pierre Wetzel de Marsilien, intendant adjoint du duc Chrétien de Palatinat Birkenfeld et assesseur de la Noblesse immédiate de Basse-Alsace, de la succession provenant de sa mère Marie Béatrice de Landsberg dont elle est la seule héritière. Le père jouira de la maison rue du Jeu-des-Enfants sa vie entière

1701 (4.4.), Me Brieff (Jean Philippe, 6 Not 2) n° 8
Inventarium und Respective Theil Register auch beschreibung aller Haab Nahrung undt Güthere Liegend und fahrendt, nichts davon außgenommen so die hoch Edel gebohrne Fraw Sophia Augusta Francisca Gebohrne Wetzelin von Marsielien dem Freÿ hoch Edel gebohrnen und gestrengen herrn Friederich Johann Reinhard von Schmidberg, Capitain Ihrem hertzgeliebten Ehejunckern in die Ehe Zugebracht welches umb der in der Zwischen erstermelten Adelichen ehepersohnen den 18. febr. jüngsthien auffgerichteten Eheberedung und darinn §° stipulirten ergäntzung halben auf freundliches und gnädiges Ansinnen Ihro Gnd. Herrn Johann Peter Wetzels von Marsilien hochf. Pfaltz birckenfeldischen rath und hoffmeisters auch Einer hochlöbl. unter Elsasischen Ritter directorÿ hochverdienten Vice Außschuß -So beschehen und angefangen in Straßburg den 4. Aprilis und geendigt den 12.ten Dito anno 1701.

Bericht. Zuwißen demnach man Zu gegenwärtiger Inventation schreiten wollen und Ich der Notarius nach dem Vber der Gnädigen Frawen anerbte Mütterliche Verlassenschaffts Inventario und Theÿlbuch gefragt, hat sich S. T. der Freÿ hoch Edelgeborne und gestrenge Herr Herr Johann Peter Wetzel von Marsilien hochf. Pfaltz birckenfeldischen Rath und hoffmeister Vice Außschuß beÿ Einer Löbl. Ritterschafft im Untern Elßas gnädig vernehmen laßen, daß Sie auß gewißen Motiven, welche Sie Ihrem herrn dochtermann und dero dochter wie auch Mir Notario und Herrn Zittelinn eröffnet beÿ Weÿland der freÿ hoch Edelgebornen Frawen Mariæ Beatricæ von Landsperg dero respê Ehegemahl und Fraw mutter tödlichen abbleiben über dero Verlassenschafft Kein Inventarium auffgerichtet worden, darnach man sich dißfals richten können, Nachdeme aber in denen vom Permelten Ihro Gnd. und der gnädigen Frawen den 29. Novembris anno 1675 auffgerichteten Testamento nuncupativo Reciproco §° 4 enthalten, daß das Letztlebende ehegemahl von des erst versterbenden Ehegemahls Vermögen einen Kindstheil Erben und empfangen solle und aber nur diße einige hochadel. fr. dochter vorhanden und alßo alles in Zweÿ theil Zu separiren ist alß ist daß in aô 1667. über der gnädigen Frawen Ihrer Fraw Mutter seel. Mütterliche Erbschafft auffgerichtete Theil Register vor die handgenommene von Rubricen Zu Rubicen durchgangen in 2. theil abgetheilt (…)
Signum A. Documenta so sich vor Ihro Gnd. der Herrn von Schmidberg gefunden (…)
Verglich wegen der behaußung auff dem alten weinmarck in Straßburg. Deß haußes Und Zugehöriger gerechtigkeit Weithen und begriffen auff dem alten weinmarck in Straßburg gelegen halben ist gütlichen abgeredt beschloßen und verabschiedet worden daß selbiges Ihro Gnad. dem Herre Hoffmeister Wetzel v. Masilien ad dies vitæ Zu bewohnen und zugenießen völlig überlaßen und eingeraumbt pleiben solle der gestalten vnd alßo daß Sie solches Zu vorderist in gutem weßentlichen bau: dach und fach erhalten und Ihro Gest. dem Herrn von Schmidberg Jährlichen uxorio nôe Loco interesse 25 gulden Courrent vor seine halbe angebührt liefern und abstatten solle
Eheberedung – Zwischen dem Reichß freÿ hochedelgeborhnen Gestrengen Herrn Johann Peter Wetzeln von Marsilien, Hochfürstlichen Pfältzischen Hoffmeister alß dem Herrn Hochzeiter an einem, So dann der auch Reichßfreÿ hoch gebohrn und Viel tugendreiche Jungfrawen Maria Beaatrice von Landsperg, deß weÿland Reichß freÿ hochedelgebohrn Gestrengen Herrn Johann Davidtß Von Landsperg, Löbl. Nider Elßasischer Reichß Ritterschafft gewesenen Vice-Außschußes nunmehro seel. hinderlaßene Eheliche dochter laß der Jungfraw hochzeiterin am andern theil – So beschehen und verhandelt in deß H. Reichß freÿen Statt Straßburg den –

Le capitaine Frédéric Jean Régnard de Schmidtberg épouse en 1701 Sophie Auguste Françoise Wetzel de Marsilien
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 116, n° 567)
1701. Mittw. d. 2. Mart. sindt in dem hauß copulirt word. H. Friedrich Johann Reinhardt Von Schmidtberg, Capitain Weil Hrn Friedrich Ludwig Von Schmidtberg geweß. Hoch Gräffl. Hanaw. jäger Meisters v. XXI zu Straßburg nachgelaß. hl. Sohn, v. frl. Sophia Augusta Francisca Wetzelin von Marsilien, hrn Joh: Peter Wetzels von Marsilien, Hoffmstrs. beÿ Ihro Hochfürstl. dhl. Hertzog Christian Von Pfaltz Birck.feldt v. vice- Außschußes beÿ einer Hochlöbl. Unter Elsaßischen Rittersch. fr. Tochter, deß sindt zeug [unterzeichnet] Friederich Johann Reinhart Von Schmidtberg Alß braudigam, Sophia Augusta Francisa Wezlerin von marsilien als brautt (i 115)

Jean Pierre Wetzel de Marsilien hypothèque sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins et rue du Foulon au profit du pharmacien André Greuhm

1702 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 331-v
S. T. Hr. Joh: Peter Wetzel Von Marßilien Hochg: Pfaltz Birckenf: Rath u. Hoffmeister etc.
in gegensein S. T. Hn. Andreæ Greuhmen sen: apotheckers u. Exenatoris – schuldig seÿe 125 pfund
unterpfand, deß Hn. Debitoris allhier auf dem alten Weinmarckt ahn der Stampfgaß gelegener wohnbehaußung cum appertinentiis in specie

Jean Pierre Wetzel de Marsilien hypothèque au profit du préposé au sel Jean Saltzmann la maison au Vieux-Marché-aux-Vins et le bien de Geudertheim

1709 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 403-v
S.T. hr Joh: Peter Wetzel von Marsilien hochfürstl. Pfaltz Bürckenfeldischer Rath Oberhoffmeister und beÿ hochlöblicher Ritterschafft unter Elßaßes Rath und auß schutz
in gegensein H Joh: Saltzmanns Jurium Lti. u. Saltzverwalthers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, deß hochadelichen H. Debitoris helfte der behaußung c. appert: allhier auf dem alten weinmarckt, einseit neben einer behaußung der Carthaus zu Moltzheim anderseit neben einem verschiedenen bauren gehörigem hauß ahm Stampfgäßlein hinten auff den Carthäußer garten stoßend
Item seine freÿ adelische burg mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten zu Geittertheim

Frédéric Jean Régnard de Schmidtberg et Sophie Auguste Françoise Wetzel de Marsilien hypothèquent la maison au profit de Louis Wurmser de Vendenheim

1711 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 543
S.T. Jr. Friedrich Johann Reinhard von Schmidberg und S.T. fr. Sophia Augusta Francisca geb. Wetzelin von Marsilien beÿständlich S.T. Jr. Maria Adolph Baron von Krebs und S.T. Jr. Jacob Christoph Böckel von Böcklinsau
in gegensein Jr. Ludwig Wormbßer von Vendenheim – schuldig seÿen 1250 pfund
unterpfand, ihr großes vorder und hinter hauß mit allen rechten u. zugehörden biß auf die zweÿ nebens häußlein auf dem alten Weinmarckt allhier einseit neben dem Carthaußer hoff zu Moltzheim anderseit neben dem Schultheißen von franckenheim hinten auf den Carthäußer garten

Frédéric Jean Régnard de Schmidtberg et Sophie Auguste Françoise Wetzel de Marsilien hypothèquent la maison au profit de l’Hôpital bourgeois

1713 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 504
S.T. Jr. Joh: Friedrich Johann Reinhardt von Schmidtberg vormahliger Capitaine und S.T. frau Sophia Augusta Francisca geb. Wetzelin von Marßilien beÿständlich S.T. H. Joh: Adolff baron von Krebs und H. Joh: Friedrich Strehlin auß mittel E.E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein S.T. H. Joh: Theobaldt Reiß alten ammeisters und XIII.ers als mitpflegers des meherern hospithals für sich und nahmens der übrigen herren Pflegern in beÿ sein H. Joh: Martin Schlitzweck schaffners -schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, ihre behaußung mit allen begriffen, weithen, zugehörden und rechten und Gerechtigkeiten allhier ahn alten Weinmarckt, einseit neben der Carthaußer hoff von Moltzheim anderseit neben einer behaußung dem Schultheiß von Pfetzheim gehörig hinten auff besagtes Carthäußer hauß
Item d. adeliche guth zu Geithertheim (…)

Frédéric Jean Régnard de Schmidtberg et Sophie Auguste Françoise Wetzel de Marsilien hypothèquent la maison au profit de l’ancien sénateur Jean Georges Griesbach

1715 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 207-v
S.T. Jr. Friedrich Johann Reinhardt von Schmidtberg und Fr. Sophia Augusta Francisca geb. Wetzelin von Marsillien beÿständlich S.T. Jr: Christian Reinhardt von Dettling und H. Leonhard hirschel
in gegensein H. Joh: Georg Grießbach Exs: – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, ihr große behausung c. appert: allhier ahm alten weinmarckt, einseit neben der Carthäußer hoff anderseit neben hanß Weinlin dem Schultheiß zu Pfetzheim hinten auf der Carthäußer Garten

Frédéric Jean Régnard de Schmidtberg et Sophie Auguste Françoise Wetzel de Marsilien hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Léonard Pfæler

1718 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 327-v
S.T. Jr: Friedrich Johann Reinh: von Schmidtberg und S.T. Frau Sophia Augusta Francisca von Schmidtberg geb. Wetzel von Marsilien beÿständlich S.T. Jr: Philipp hannibal Johann [sic] von Mondelßheim und S.T. Jr: Ludwig Willhelm Heinrich von Rothenburg [unterzeichnet] Friedrich Johann Reinhard von Schmidtberg, Ph: Hannibal Joham von Mondolsheim, von Rottenburg
in gegensein Joh: Leonhard Pfäler handelsmanns – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihr adelich hauß c. appert: auf dem alten weinmarckt, einseit neben dem Carthäußer hauß anderseit neben dem Schuldtheiß v. Pfetzen hinten auff den Carthäußer Garthen

Frédéric Jean Régnard de Schmidtberg et Sophie Auguste Françoise Wetzel de Marsilien vendent 3 650 livres la maison au marchand Jean Louis Kob

1719 (18. X.bris), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 617-v
(3650) S.T. H. Friedrich Joh: Reinhardt von Schmidtberg und S.T. Frau Sophia Augusta Francisca geb. wetzel von marsilien
in gegensein H. Joh: Georg Grießbach E.E. Großen Raths nahmens H. Joh: Ludwig Kob handelsmanns
ihr Großen hauß nemlich d. vorder und hinter hauß sambt deren hoffstätten hoff stallung mit allen anderen gebäuen, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten auf dem alten weinmarckt, einseit neben dem Cartheußer hoff anderseit neben hanß Weinel dem schultheißen zu Pfetzen hinten auff theils auf den Cartheußer Garten theils auf Philipp Alberthal – um 750, 600 und 150 pfund verhafftet, geschehen um 2150 pfund

La vente précédente est résiliée. Les parties renoncent en outre à poursuivre le procès porté devant le Conseil souverain d’Alsace

1720 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 450
hr. Joh. Ludwig Kob handelsmann
S.T. H. Friedrich Joh. Reinhardt von Schmidberg und S.T. frauen Sophia Aug: Francisca geb. Wetzelin von Marsilien
daß sie sich wegen deß adelischen Wetzelischen haußes allhier auf dem alten Weinmarckt gelegen verglichen hätten und hiemitt vergleichen auf art und weiß wie folget,
Erstlichen, so renunciret Er H. Kob auf denjenigen hauß kauff welchen Er mit Edelbesagten Schmidbergischen Eheleuthen getroffen und ahm 18. X.bris 1719 in der C.C. Stueb allhier verschrieben worden alßo in dergestalten daß solcher Contract null nichtich und gäntzlichen enthäftet mithien berührtes hauß c. appert: ihnen Schmidbergischen Eheleuthen widerum eigen zuständig seÿn solle
2. haben bede Parthen auf den wegen berührten haußes vor dem Conseil souverain d’Alsace per appellatione erwachßenen process gäntzlichen renunciret (…)

Frédéric Jean Régnard de Schmidtberg et Sophie Auguste Françoise Wetzel de Marsilien louent une cave au marchand Jean David Papelier

1723 (16.3.), Directoire E 763
der freÿwohlgeborne H. Friedrich Johann Reinhard von Schmidtberg und die freÿwohlgeborne Fraw Sophia Augusta Francisca von Schmidtberg geb. Wetzelin von Marsilien
in gegensein H. Johann David Papeliers vornehmen handelsmanns
Lehnung, benantlichen Ihr des Verlehenden adel. Persohnen eigenthümlich unter ihrer adel. Wohnbehausung befindliche sogenannten überzwerchen keller, welche behausung auff dem so genannten alten Weinmarckt, einseit neben dem Carthäußer hoff anderseit neben hanß Meinel dem Schultheißen zu Pfetzenheim hinten auff den Carthäußer garten – der Fr. verlehnerin von ihrer Fr. Mutter weÿl. der freÿwohlgebornen frawen Maria Beatrix Wetzelin von Marsilien geb. von Landsperg ererbt, und zwar auff 6 jahr lang von letzt verwichenen Martini anfangend, 10. 9. br 1722 – um einen jährlichen Zinß nemlich 28 gulden

Frédéric Jean Régnard de Schmidtberg et Sophie Auguste Françoise Wetzel de Marsilien hypothèquent la maison au profit de Jean Christophe Kleinclaus, secrétaire des Quinze

1723 (16.3.), Directoire E 763
der freÿwohlgeborne H. Friedrich Johann Reinhard von Schmidtberg und die freÿwohlgeborne Fraw Sophia Augusta Francisca von Schmidtberg geb. Wetzelin von Marsilien mit beÿstand des freÿwohlgebornen Johann Jacob von Müllenheim
in gegensein S.T. H. Johann Christoph Kleinclaußen des Geheimen Regiments der Herren XV. wohlmerirtirten secretario – schuldig seÿen 3000 gulden
unterpfand, benantlichen Ihre auff dem Alten Weinmarckt gelegen hinder und vorder freÿ adelische Wohnbehausung cum appertinentis, einseit neben dem Carthäußer hoff, anderseit neben hanß Meinel dem Schultheißen zu Pfetzenheim, hinten zum theil auff gemelten Carthäußer zum theil Philipps Alberthal

Frédéric Jean Régnard de Schmidtberg et Sophie Auguste Françoise Wetzel de Marsilien vendent 3 450 livres la maison à Claude Toussaux, archer de la Maréchaussée d’Alsace, et à Elisabeth Roth

1725 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 626-v
die wohlgebohrne Frau Sophia Augusta Francisca Schenckin von Schmidtburg geb. Wetzelin von Marsilien des wohlgebohrnen H. Friedrich Johann Reinhardt Schencken von Schmidtburg Fr. Ehegemahlin mit fernerer assistentz des auch wohlgebohrnen H. Johann Friedrich von dormentz
in gegensein Claude Toussot Archer de la Marechaussée d’alsace und Elisabethæ geb. Rothin
Eine Behausung höfflein stallung bronnen und hoffstatt mit derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten sambt allen liegerling im Keller, bauchkeßel, allen offenthürlein, einen bräter, welche behausung ahm alten Weinmarckt, einseit neben der Carthaus zu Moltzheim behausung anderseit neben Johannes Weinlein Schultheiß von Pfetzheim, hannß Bulier hoßenstricker, Fr: Maria Elisabetha Schweinlerin hanß Jacob Funck dem kübler, Michael Erb hoßenstricker und Michael Gerhardt Caminfeger vornen auf ged. alten Weinmarckt hinten auff ged. Michael Gerhardt und erwehnter Carthäußer gartten, als ein von ihrer Fr. mutter seel. ererbtes guth
lehnungsweiße auff zweÿ jahr lang nemlich im vordern Stock zweÿ stiege hoch zwo stueben und zwo Stueb Kammern, eine Kuchen und Kuchen kammer sambt haußöhren, einen Kleinen Keller, platz zum holtz im hoff, platz umb eine chaise im trockenen zu stellen, platz im Stall für vier pferdt, platz zum wasch auffhencken, den obersten fruchtkasten über der Stallung und die erlaubnus so lang ihre faß in denen Kellern liegen zu laßen – um 2850 pfund ausmachende capitalien verhafftet, geschehen um 600 pfund

Le boucher Claude Tousseaux, originaire de Saint-Euchaire en Bourgogne, et Elisabeth Roth, originaire de Bâle, deviennent bourgeois en 1706 en apportant deux enfants
1706, 3° Livre de bourgeoisie p. 1259
Claude Tousseaux der Metzger V. St. Euchaise auß Burgund, Weÿl. Claude Tousseaux gew: Metzgers daselbst sohn, V. sein Fr: Elisabetha Rothin V. Basel erkauffen das burgerrecht p. 2. gold fl. 16. ß mit ihren 2. Kindern, ist es beÿ ordnung geblieben, wird beÿ E.E. Zunfft zur Möhrin dienen. Jur. d. 12. Aprilis 1706

Leur fille Marie Catherine naît à Strasbourg en 1702
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 121)
Die 9. Junii 1702 baptizata Maria Catharina Claudij Tousseaux et Elisabethæ Rodin Conjugum hic commorantium filia legitima (…), (signé) claude tousseaux (i 66)

Claude Tousseaux et Elisabeth Roth hypothèquent la maison au profit de Joseph Beaulieu, commissaire garde d’artillerie au Fort Blanc

1726 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 444-v
Claude Toussot archer de la Marechaussée und Elisabetha geb. Rothin mit beÿstand ihres tochtermanns Johannes hebenstreitt des gastgebers und ihres vettern H. Georg Nicolaus Beÿrath Chirurgi
in gegensein H. Joseph Beaulieu Commissaire garde d’artillerie au fort blanc – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden und begriffen ahm alten weinmarckt, einseit neben denen Carthäußern von Moltzheim anderseit neben Johannes weinlin Schultheißen von pfetzheim et Consorten

Claude Tousseaux, dit la Garenne, et Elisabeth Roth louent une partie de leur maison à Henri Lefèvre sieur du Ranty, commissaire des Guerres, et à Susanne Louise Fleury

1727 (6. 8.bre), Me Humbourg (6 E 41, 45)
Bail de 3 années à commencer le 25. mars jour de l’annonciation de N.D. de l’année prochaine – Sr Claude Tousseaux dit Le Garêne Cavalier de la marechaussée d’alsace bourgeois de cette ville et Elisabeth Rothin
à Messire henry Le fevre Es.er Sr duranti Commissaire des Guerres en cette ville Citadelle et Fort en dépendans et son épouse
La partie de la maison appartenante aux laisseurs située dans la rue de la Cave profonde dite Kinderspielgass en cette ville qui prend jour sur ladite rue, Consistante Ladite partie en une cuisine prenant jour dans la Cour, une voute a coté de ladite Cuisine un Poele prenant jour sur la rue le tout rez terre et a droite en entrant, plus à la gauche aussy rez terre et en entrant un poele avec un petit vestibule et une petite chambre a côté ensemble tous les appartemens du premier Etage de ladite Maison consistant en une chambre à cheminée a la gauche en montant les degrés prenant jour dans la cour un grand Poele et un cabinet a côté, ensemble une chambre et un autre Poële le tout prenant jour sur ladite rue avec une cuisine sur la gallerie prenant jour dans la Cour et une chambre a côté avec le petit Cabinet attenant et desuite une chambre a cheminée aussy avec son cabinet a côté, le tout comme dit a été au premier Etage de ladite Maison, se reservant les laisseurs les appartemens du second, Etage Plus le second grenier sur le devant de ladite Maison pareillement la Moitié de la Cave voutée ainsy qu’elle se trouvera séparée Et dans la cour près du puit une Chambre pour des domestiques et une autre chambre vis à vis L’Escurie Plus ladite Ecurye entiere et enfin La remise pour Carosses etant dessous l’escalier se reservant en outre les laisseurs les autres appartemens et dépendances de ladite maison specifiés ci-dessus – moyennant un loyer annuel de 500 livres
[in margine :] et De Susanne Louise Fleury veuve de Mre Henry le fevre, résilié

Claude Tousseaux et Elisabeth Roth donnent en caution leur maison quand leur gendre Jean Hebenstreitt devient gardien à la tribu des Maréchaux

1727 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 16-v
Johannes Hebenstreitt
in gegensein H. Johann Jacob Bonnet des zunfftmeisters beÿ E.E. Zunfft der Schmidt und H. Johannes Lobstein Not: Publ: als zunfftschreibers
demnach er Hebenstreitt von H. Oberherren Schöffen und gericht erwehnter zunfft ohnlängsten zum Büttel allda mit dem beding ernennt und angenommen worden daß er wegen seines wohl verhaltens, richtiger und gewißenthaffter verrechnung einnehmenden Kopff: Stueben, huthen und andern geldts wes nahmens selbiges immer sein mag, bürgerlicher und zulängliche caution (…) seine schwieger eltern zu bürge ernennet haben welche auch nahmens Claude Toussot Archer de la Maréchaussée d’Alsace und Elisabetha geb. Rothin beÿständlich H. Georg Nicolaus Beÿrath Chirurgi und hannß Georg Scheiffelin Kupfferschmidts, 250 lb
unterpfand, Eine Vorder: Mittel: und hinderer Behausung höfflein und hoffstatt cum appertinentÿs ahm alten weinmarckt, einseit neben einem der Carthauß zu Molßheim gehörigen hauß anderseit neben dem Schultheißen von Pfetzheim und Consorten hinten auff besagter Carthauß: behausung gartten

Claude Tousseaux et Elisabeth Roth louent une partie de leur maison à Eve Susanne de Landsperg née Bœcklin de Bœcklinsau

1728 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 19-v
Claude Toussot Archer de la Marechaussée d’Alsace und Elisabetha geb. Rothin [unterzeichnet] tousseaux, tousautin
in gegensein der wohlgebohrnen Frauen Evæ Susannæ von Landtsperg geb. Böcklin von Böcklinßau, beÿständlich H. Lt Frantz Ludwig Klein Ritterschafftlichen Amtmanns
In ihrer allhier am alten Weinmarckt anderseit neben H. patrum Carthusianorum von Moltzheim hauß anderseit neben dem Schultheißen von Pfetzheim und Consorten gelegenen behausung den Ersten eine Stiege hoch wie auch den zweÿten zwo stiegen hoch gelegenen gantzen Stock wie auch die auff gedachten beeden Stöcken rechter und lincker handt befindliche Flügel oder Nebens: gebäu, so sich biß ahn das Neue gebäu erstreckt, nichts davon ausgenommen, Ferner den obersten auff dem Vorderhauß befindlichen Frucht Kasten abersonsten keine Fruchtschütt über bemeldten beeden Flügel, weither die helffte des großen gewölbten Kellers so unterschagen und gegen den alten weinmarckt siehet, Item die helffte des großen stalls, so dann die helffte des andern stalls umb holtz zu legen – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 225 gulden

Claude Tousseaux et Elisabeth Roth louent une partie de leur maison à Anne Catherine Léonard veuve d’Annet Laporte qui cède son bail l’année suivante à Alexandre de Covorde, lieutenant au régiment de Sommery Dragons, et à Marie Josèphe baronne d’Elsenheim

1728 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 259
Claude Toussot Archer de la Marechaussée d’alsace und Elisabetha geb. Rothin
in gegensein Fr. Anna Catharina geb. Leonard weÿl. H. Annet La porte gewesten Exsenatoris
In ihrer allhier am alten weinmarckt einseit neben denen Cartheußern von Molßheim anderseit neben NN dem Schultheißen zu dingsheim et consortes gelegenen behausung den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen in welcher die verlehner auff ihre cösten einen unterschlag mit latten beschlüßig machen zu laßen schuldig sind, damit die entlehnerin holtz dahin legen könne, den ohngehindert: und ohnverstellten ein: undt ausgang in das hauß und hoff, weither den gantzen hindersten stock im hoff und zwar unten ein haußöhren Eine stiege hoch Eine stub Kammer und Kuchen zweÿ Stiegen hoch Eine Stueb und zwo Kammern dreÿ stiegen hoch dreÿ Kammern und über denenselben eine Bühn und endlich unter ged. Stock einen Kleinen gewölbten Keller so dann über der haubühn zweÿ über einander liegende geblättelte bühnen – auff zweÿ und dreÿ viertel Jahr anfangend auff nächst kommenden Joh. Baptistæ
zugleich wurde verglichen, daß falls die pferdt so in dem gegen verlehntem stock über befindlichen Stall sich befinden und welchen die verlehner zu verlehnen pflegen die entlehnerin incommodien würden, sie verleihere schuldig sein sollen den Stall ohnverlehnt zu laßen, doch will die Fr. entlehnerin erlauben daß die Me de landsperg pferdt etliche tag nacheinander aber nicht länger sich in ged. Stall auffhalten mögen, würde aber solches geschehen oder auch von seithen der Einquartirung der Stall pferden belegt werden, so soll die entlehnerin berechtiget sein entlehte behausung ohne entgeld zu quittiren – um einen jährlichen Zinß nemlich 90 gulden
[in margine :] (…) Toussotiche eheleuth in gegensein entlehender Laportischer Wittib und in gegensein H. Alexandre de Couorde Ecuyer lieutenant au régiment de Sommery Dragons und Fr. Marie Joseph geb. Freÿinn von Elsenheim, bemeldte Laportische wittib von hier beschriebener lehnung loßschlagen, dahingegen Couordische ehegatten als conductores ahn derselben statt annehmen – den 5. aug. 1729

Claude Tousseaux et Elisabeth Roth louent une cave au brasseur à la Montagne étoilée, Jean Louis Baur

1730 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 414-v
Claude Toussot Archer de la Marechausée d’alsace und Elisabetha geb. Rothin
in gegensein Johann Ludwig Baur des Bierbrauers zum Sternenberg
In der verlehnerin eigenthümlicher allhier am alten Weinmarckt, einseit neben H. Carthäußer von Molßheim behausung anderseit neben einem verschiedenen Land: leuthen gehörigen hauß gelegener behausung, Einen gewölbten Keller rechter hand des eingangs in den hoff sambt daselbst befindlichen Liegerlingen – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Claude Tousseaux dit la Garenne et Elisabeth Roth louent une partie de leur maison à François de France, prêtre bénéficier du chapitre Saint-Pierre-le-Vieux

1731 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 111
Claude Toussot dit de la Garéne archer de la Maréchaussée d’alsace
in gegensein H. François de France Prestre und Beneficier beÿ dem Stifft zum alten St Peter
In seiner allhier ahm alten Weinmarckt, einseit neben denen H. Carthäußern zu Molßheim anderseit neben dem Schultheißen zu Pfetzheim und Cons: gelegenen behausung in dem Vorder: hauß zweÿ stiegen hoch auff die Gaß zwo stuben zweÿ Kammern eine Kuchen und eine Kleine Kammer für einen bedienten Einen beschloßene platz zum holtz in dem Stall eine bühn über vorbeschriebenem zweÿten Stock und denen allda liegenden verlenten Zimmern, die helffte des gewölb, vordern Kellers neben dem Carthäußer hoff – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 gulden

Claude Tousseaux et Elisabeth Roth hypothèquent la maison au profit du courtier Jean Daniel Ehrmann

1733 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 266-v
Claude Toussot Archer de la Marechausée d’alsace und Elisabetha geb. Rothin mit beÿstand ihrer beeden tochtermänner Johannes Hebenstreitt des gastgebers und hauptkandten beÿ E.E. Zunft der Schmidt und Jean Baptiste Deldone Suisse beÿ Mgr. le Marechal Du Bourg
in gegensein H. Johann Daniel Ehrmann des geschwornen Courtier – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: hinder und Nebens gebäude zweÿ höffen Stallung und hoffsätten mit allen derselen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am alten Weinmarckt, einseit neben der Carthäußer zu Molßheim behausung anderseit neben NN dem Schultheißen zu Pfetzheim hinten auff ged. Carthäußer gartten

Claude Tousseaux et Elisabeth Roth hypothèquent la maison au profit de l’ancien ammestre Jean Frédéric Œsinger

1737 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 506
Claude Toussaut archer de la Marechaussée d’Alsace und Elisabetha geb. Rothin mit beÿstand ihres sohns Johann Carl Toussaut des gastgebers und ihres tochtermanns Johann Hebenstreitt gleichfalls gastgebers und hauptkandten beÿ E.E. zunfft der Schmidt
in gegensein Johan Friedrich Oesinger Jcti Alten Ammeister, dreÿzehners und Scholarchæ – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder, hinder und nebens gebäuden, zweÿen höffen, stallung und dero hoffstätten mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne dem alten Weinmarckt in der Kinderspielgaß, einseit neben H. Carthäußer zu Molßheim behausung, anderseit neben NN dem Schultheißen zu Pfetzheim hinten auff ged. N. Cartheußer gartten – als ein währender ehe erkaufftes guth

Claude Tousseaux meurt en 1741 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans la maison au Vieux-Marché-aux-Vins que les experts estiment 3 000 livres. L’actif de la succession est de 4 405 livres, le passif de 4 714 livres.

1741 (19.6.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 55) n° 1226
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿland der Ehren und wohlvorgeachte herr Claude Tousseaux, Mitglied Von der Marechaussée und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seeliger, als derselbe Donnerstags den 27.ten Aprilis dießes Lauffenden 1741.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, (…) durch die Ehren und tugendsahme Frau Elisabetham Tousseaux gebohrne Rothin, die hinterbliebene fr. Wittib beÿständlich herrn Joseph Storchen des Schuhmachers und burgers allhier (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg auf Montag den 19.ten Junÿ Anno 1741.
Der Verstorbene Herr seeliger hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie Volgt. 1. Weÿl. Frauen Mariæ Catharinæ Hebenstreitin geb. Tousseaux mit Herrn Johann Hebenstreith, dem Würth und Gastgeber auf E.E. Zunfft der Schmid Zunffr Stub, auch Haubt Kandten daselbsten und burger allhier Zu Straßburg ehelich erziehlte und nach tod hinterlassene 6. Kinder, nahmentlichen Joh: Michael Leopold, Ferdinand Wilhelm, Maria Catharina, Margaretha, Joh: Mathias und Johann Georg Gabriel die Hebenstreith, deren geschworner Vogt hr. Andreas Mühlpaur der Gastgeber Zu den guthen Kindern und burger allhier Zu Straßburg, weilen Er aber selbsten interessirt dahero wurde Ihnen Zu einem geschwornen Theilvogt erwehlt hr. Johann Georg Hammerer der Kieffer und Weinhändler auch E. E. Kl. Raths alher wohlverdiente beÿsitzer und burger alhier, welcher sich auch nomine seiner Curanden beÿ der Inventarion eingefunden, In den Ersten Stammtheil,
2.do Weÿl. Frauen Margarethä Deldon gebohrner Tousseaux nunmehr seeligen mit Hn Jean Baptiste Deldon, dem Schweitzer beÿ Monseigneur le Marechal de Broglie ihrem Eheherrn ehelich erziehlte und nach tod Verlaßene dreÿ Kinder als dißorths Enckeln benantlichen Claudinam, Margaretham Elisabetham und Friedrich, die Deldon deren geschwornener Vogt Vorgedachter Herr Johannes Hebenstreith, Gastgeber auf E: E: Zunfft der Schmid Zunfftstub und burger allhier, weilen Er aber selbsten wegen seiner Kinder mit interessirt, dahero wurde Ihnen zu einem geschwornen theil Vogt instituirt herr Johann Friderich Ellenberger, Jurium Candidatus und burger allhier, welcher auch seiner Curanden Interessen bestmöglich reservirt, In den Zweÿten dritten Stammtheil,
3.tio Frau Mariam Eleonoram Mühlpauren geb. Tousseaux, vorgedachten H. Andreß Mühlpaurs Gastgebers Zu den Guthen Kindern und burgers allhier zu Straßburg frau Eheliebstin, welche sich auch beneben dero Eheherr beÿ der Inventation eingefunden und den dritten Vierten Stammtheil, So dann
4.to Herrn Frantz Carl Tousseaux Mitglied Von der Marechaussée und burgern allhier Zu Straßburg, welcher sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingestellt.
Alßo alle Vier des seelig Verstorbenen, ehelich erziehlter Sohn, frau tochter und Enckel auch zu Vier gleichlingen portionen und Stammtheilern ab intestato Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung, gefunden worden wie Volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In d. Cammer A, In d. Cammer B, Ins officier gemach, In d. Stub, In d. Camincammer darneben, In d. Camin Cammer D, In d. untern Vordern stub
Eigenthumb ane Häußern. Eine behausung, Höff, Stallung, bronnen und Hoffstatt mit allen derselben Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, recht. und Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg am alten Weinmarck, 1.s. neben der Carthaus Zu Moltzheim behaußung, 2.s. neben einigen Bauren Von Vendenheim, hinden auf Michael Gerold den Caminfeger stoßend, so vor freÿ, leedig und eigen durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzung Zeduls Vom 17.ten Junÿ A° 1741. æstimirt pro 3000. lb. Darüber sagt ein papÿrene Kauffverschreibung in allhießiger C. C. Stub gefertiget und mit dero Kleinen Secret Insigel Verwahrt, datirt d. 17. Xbris 1725.
It. eine behaußung, höffl. bronnen, badhauß und hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten, das Reiffbad genand, allhier in der Vorstatt ane Steinstraß auf der Reiffgaß 1. S. neben Joh: Georg Klingler dem Krempen, 2. s. neben weÿl. Philipp Nobis geweßenen huethmachers Erben, hinten auff den sogenandten Engen inneren Statt Graben stoßend geleg. davon gibt mann Jährlichen in das Crahnische modo Lerchenfeldische Lehen 12 ß 6 d ane Ehrschätzigen ewigen Zinnß,
ferner einen gegen gedachtem hauß über Liegend. Garthenplatz 1.s. neben Meister Andreä Hegemann dem Schneider, 2. seith neben Jacob Fuchs, dem Leinenweber hinten auf H. Clemens Reiff, den holtzhändler, stoßend gelegen, cum Appertinentiis, hievon gibt mann ebenfalls jeeden Jahrs obgedachten Lehen 12 ß 6 d ane Ehrschätzigen Zinnß, sonsten freÿ leedig eigen und durch obgedachte der Statt Straßburg geschworne werckleuthen laut Abschatzungs Zedul Vom 17. Junii 1741. angeschlagen Vor 850 lb. Darüber sagr j. teutsch. perg. Kb. mit d. St. Straßburg anh. C. C. Insiegel verw. d. d. d 6. Junÿ 1739.
Abschatzung dem 17. Junÿ 1741. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren h: Clott Tusog: deß gewëßenen Chreüyz reutter seel. hindterlaßene fraw Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf dem alten wein Marck gelegen, So ein seitß und hindten an eine behausung so den Carteusren Zu möltzheim zu gehörich, anderseitß an eine behausung so den bauren Von fëngenheim Zu gehörich welche behausung, die Ein fahrdt, Neben daran rëchter handt ein stuben Kuchen gewölb, anderseitß ein Cammer Neben daran die frantzhöschß.stëgen, ein gewölbter Keller der hof und bronen, oben dar über ihm Ersten und Zweÿten Stock, allseit ein stuben Cammer Kuchen und hauß Ehren, Nebeß Stuben und Cammer, rechterhandt ober dem gewölb ein altren mit blatten belegt, ein alter tach stull mit Zweÿ besetzten bienen daß hindter hauß und hoff dar inen Zweÿ Stuben Zweÿ frantzschosche Camin Cammren daß Nebenß gebau darin unden der stall, oben dar über die hau binen, ein schopf mit einem halben tach, sambt alle gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen, wërckh Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Sechß Tausent Gulden
Der 2.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der reiff gaßen gelegen ein seitß Neben hannß Jörg Klingler dem grëmben, anderseitß Neben den Nobischen Kindtern, hinden auff den Engengraben stoßend, welche behausung unden die bachstuben, soltaten Cammer hauß Ehren, oben darüber Zweÿ Stuben, Cammer Kuchen und hauß Ehren under dem tach ein stuben und 3: Cammern ein sehr alten tachstull unbesetzgte bienen sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërckh Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Ein Tausent und acht hundert Gulden, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meister, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Abzug in gegenwärtig Verlassenschafft Inventarium gehörig, Sa. haußraths 272, Sa. Lährer Vaß 11, Sa. Pferdts auch Sattel und Zeug 7, Sa. Silbergeschmeids 19, Sa. goldener Ring 50, Sa. Eigenthumb ane haüßern 3850, Sa. Schulden 195, Summa summarum 4405. lb – Schulden 4714 lb, Mehr Schulden als Nahrung 308 lb
Copia Codicilli

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 445)
Die 27 aprilis anno 1741 obiit septuagenarius circiter Claudius Tousseaux Eques Luberius* vulgo cavalier de La Marechaussée de la Brigade de Strasbourg conjux Elisabethæ Rothin (…) præsentibus Carolo Tousseaux filio defuncti et Joanne Hebenstreitt Ciue et hospite sub Tribu fabrorum vulgo auff der Schmittstub et joanne Baptistâ Deldon suice de monsgr. Le Marechal de Broglie et in Cœmeterio sancti Galli sepultus est (i 225)

Elisabeth Roth veuve de Claude Tousseaux loue une partie de sa maison à l’ingénieur Louis Boucherat

1742 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 79
Fr. Elisabetha geb. Rothin weÿl. Claude Toussot gewesten Cavalier de la Maréchaussée d’Alsace wittib mit beÿstand ihres tochtemanns Johann Hebenstreits haupt Kandten E.E. Zunfft der Schmidt
in gegensein H. Louis Boucherat Ingénieur à la suite de Strasbourg
entlehnt, in eine auf dem alten Weinmarckt in der Kinderspielgaß, einseit neben denen Herrn Carthaußern von Molßheim anderseit neben einer verschiedenen bauren gehörigen behausung gelegenen behausung, auf dem zweÿten stock auff die gaß heraus eine große und kleine stub und kammer, in dem lincken flügel eine kuche, in dem rechten flügel eine große Camin Kammer nebst noch einer anderen daran stoßenden Kammer, die gemeinschaft der bühnen und bauchküchen, in dem hoff eine verschloßenes holtzhauß und einen unterschlagenen Keller – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 90 gulden

Elisabeth Roth veuve de Claude Tousseaux loue une partie de sa maison à Georges Joseph Behr, économe à la Chancellerie

1742 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 81-v
Fr. Elisabetha geb. Rothin weÿl. Claude Toussot gewesten Cavalier de la Maréchaussée d’Alsace wittib mit beÿstand ihres tochtemanns Johann Hebenstreit haupt Kandten E.E. Zunfft der Schmidt
in gegensein H. Georg Joseph Behr J.U.Li Cancellariæ Oeconomi
entlehnt, in eine auf dem alten Weinmarckt in der Kinderspielgaß, einseit neben denen Herrn Carthaußern von Molßheim anderseit neben einer verschiedenen bauren gehörigen behausung, gelegenen behausung, auf dem ersten stock eine stub und Camin Kammer samt Kuchen, auf dem zweÿten stock eine stub, Camin und andere Kammer auf dem dritten stock zwo Kammer und eine bühn im hoff eine verschloßenes holtzhauß und einen unterschlagenen Keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 80 gulden

Elisabeth Roth veuve de Claude Tousseaux loue une partie de sa maison à Marie Catherine Bara veuve de Pierre Benoit, chirurgien à l’hôpital militaire de Wissembourg

1742 (25.5.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 248
Fr. Elisabetha geb. Rothin weÿl. Claude Toussot gewesten Cavalier de la Maréchaussée d’Alsace wittib mit beÿstand ihres tochtermanns Johannes Hebenstreit des hauptkanden beÿ E.E. Zunfft der Schmidt
in gegensein Fr. Mariæ Catharinæ geb. Bara weÿl. Pierre Benoit Chirurgi des Königl. hospitals zu Weißenburg wittib und hiesiger schirmerin [unterzeichnet] MCB
entlehnt, In einer auff dem alten Weinmarckt an der Kinderspielgaß einseit neben derer H. Carthäußer zu Molßheim behausung anderseit neben einem verschiedenen bauren gehörigen hauß, gelegenen behausung, unten auf dem boden auff die gaß heraus zwo stuben, eine große kuche, ein darneben befindliches gewölb, eine spießkammmer beÿ dem bronnen, das klein bühnlein über der Kuchen des zweÿten stocks, so dann platz zum holtz über den stall, ein kleines küchlein und einen unter keller – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Joh. Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 70 gulden

Elisabeth Roth veuve de Claude Tousseaux meurt en 1757 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans sa maison Grande rue de la Grange. L’actif de la succession est de 2 752 livres, le passif de 1 852 livres.
1757 (1.9.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 792) f° 131
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Elisabethæ Tousseaux geb. Rotin weÿl. H. Claude Tousseauxn des geweßenen Cavallier de la Marechaussée längst seel. nachgelaßener Frauen Wittib, nun auch seel. Verlassenschafft, auffgerichtet in Anno 1757 – nach Ihrem d. 23. August hujus anni aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen – so beschehen allhier Zu Straßb. angefangen donnerstags d. 1.ten Septembris A° 1757.
Die abgeleibte Frau seelige hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt, 1. Weÿl. Fraun Mariæ Catharinä Hebenstreithin geb. Tousseaux mit H. Johann Hebenstreith, dem Gastgeber und b. allhier ehelich erziehlte und nach tod verlaßener Sechs Kinder Nahmentlichen 1.mo Hr. Johann Michael Leopold der Gastgeber und burger allhier, welcher in selbst eigenen Person, dießem Geschäfft abwartete, 2.do Hr. Ferdinand Wilhelm treueiffrigen Pfarrherr der Catholischen Gemeinde zu Wangen, 3.tio Frau Maria Catharina gebohrne Hebenstreithin, Hn. Anthoni Friedrich Hartmanns, des Kieffers und burgers allhier eheliche hausfrau, 4.to Jungfer Margaretha Hebenstreithin, 5.to H. Johann Mathias Hebenstreit leedigen Scribent und dann 6.to hr. Johann Georg Gabriel Hebenstreit, so der chirurgie obligt, dieße 3° letsterer geschworner Vogt ist hr. Andreas Mühlpauer des Gastgebers und burgers allhier, weilen aber derselbe beÿ dießem Geschäfft selbsten Ehevögtlicher weiße interessiret ist, als werde zu einem geschwornen theilvogt erbetten hr. Johann Conrad Bergern der Lang Meßerschmid und burger allhier, welcher in nomine seiner Curanden beneben H Johann Hebenstreith der Vatter Vorgedacht beÿ dieser Inventur eingefunden, dieße Sechs in den Ersten Vierdter Stammtheil.
2. Weÿl. Frn. Margarethä Deldon, geb. Tousseaux nunmehr seel. mit Hn. Jean Baptiste Deldon dem Schweitzer beÿ Monseigneur le Marechal de Cogny Ihrem Eheh. erziehlte und nach tod Verlaßene 3. hr Sohn, Frau und Jgfr. töchtere als 1.mo Frau Claudina geb. Deldon H. Mathiä Galere, des Schneiders und burgers allhier eheliche hausfrau, 2.do Jgfr. Margaretha Elisabetha so majorennis und ohnbevögtigt, welche mit assistentz H. Jean Baptiste Deldon Ihres herrn Vatters beÿ dießer Inventur zugegen, Und dann 3.tio Hr. Friedrich Deldon so sich dermahlen in königlichen frantzösischen Kriegsdiensten befindet, deßen geschworner Vogt vorgedachter herr Johannes Hebenstreith, der Gastgeber und burger allhier, weilen aber derselbe so nomine seiner Kinder beÿ dießem Geschäfft selbsten interessirt ist, als wurde zu einem geschwornen theilvogt erbetten, herr Simon Beau Jacques der Gastgeber und burger allhier, dieße dreÿ in den Zweÿten Vierden Stammtheil,
3. Frau Mariam Eleonoram Mühlpaurin, geb. Tousseaux schon bemelden Hn. Andreä Mühlpaurs des Gastgebers und burgers allhier ehelich hausfrau, in den dritten Vierden Stammtheil, So dann 4.to Weÿl. Hn. Carl Tousseaux des geweßenen Cavalier de la Marechaussée und burgers allhier seeligen nachgelaßene Fr. Tochter Frau Johannam Margaretham, geb. Tousseaux, H. Johann Jacob Kütt des Perruquenmachers und b. allhier frau Ehegattin, in den Vierdten und letzten Stammtheil. Alßo alle der Verstorbenen Frauen seel. ehelich erziehlte u nach tod Verlaßene Frau tochter und Enckel und ab intestato Zu Vier Stammtheilen Verlaßene Erben

In einer alhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Wohnstub auf dem ersten Stock, In der Camin Kammer neben der Wohnstub, In der Küchen auf dem ersten Stock, In dem Kasten N° 2, In dem Vorhauß auf dem esten Stock, In der Kammer N° 4 auf dem ersten Stock, In der vordern Stub auf dem 2.ten Stock, In der hintern Stub auf dem 2.ten stock, In der Officiers Stub, In dem hinternhauß Lit. A, Lit B daselbst, Lit. C daselbst, In dem Vorhauß allda, In dem untersten Vorhauß lit. E, In dem hintesten Hauß
(f° 13) Eigenthum ane einer behaußung. Nemblichen ein Vorder: Mittler und hinterhauß sambt zweÿen höffen und allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, Weithen, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen ane der Großen Stadelgaß einseit neben herrn Dr. Metzger zu Collmar ehevögtl. weiß anderseit neben Mr Sebastian Andres dem Schreiner und burgern allhier und hinten auf H. Matthäum Edel den Stück und Glockengießer stoßend gelegen, so außer hernach beschriebenen Passiv Capital gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzung Zeduls vom 6. Septembris 1757 gewürdiget worden pro 2250 lb. Dieße behausung hat die Defuncta seel. in A° 1750 beÿ Em. hochlöbl. Ritter directorio des untern Elsaßes an sich ersteiget, wie ein Von Hn Brobeque under Elsaßischem ritterschafftlichem Secretario dißfallß gefertigtes attestation de dato 26.ten Augusti 1756. und. jetzigem Lit. A notirt umbständlichen maaß giebet. Welcher haußkauff in allhießiger Cantzleÿ Contractstub in A° 1756 ordnungs mäßig enregistrirt biß dato aber keine Expedition deß fallß gefertiget worden.
(f° 15) Kurtzer bericht, über H. Tousseaux Verlassenschafft Inventur gehörig. Zuwißen seÿe hiermit (…) haben angezeigt, daß obgleich unter nachfolgender Verlassenschafft Vieles enthalten, so deroselben für Vätter und respectivé großvätterl. Guth fordern Könnten, maßen nach Absterben weÿl. Hn Claude Tousseaux, geweßten Mitglieds Von der Maréchaussée und Burgers allhier zu Straßburg, Ihres respectivé Vatters und Großvatters seel. die defuncta als deßen nachgelaßene Wittib sein völliges Vermögen in Genuß behalten, mithien Ihnen nicht das mindeste deßfalls ausgelieffert, Es seÿe zwar büber deßen Verlassenschafft in Anno 1741. durch H Not. Johann Lobstein ein formlich Inventarium gefertiget worden aber erst den 8. oct. 1755 durch mich ein summarischer Calculus darüber errichtet (…)
(f° 16) Series rubricarum und Abzug zu gegenwärtigem Verlassenschafft Inventario gehörig. Sa. hausraths 208 lb, Sa. Wein und lährer Faß 3 lb, Sa. Silber geschirrs 34 lb, Sa. goldener Ring und dergelichen Geschmeids 23 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2250 lb, Sa. Schulden 232 lb, Summa summarum 2752 lb – Schulden 1852 lb, Nach solchem abzug 899 lb – Conclusio finalis 915 lb, Stall summ 762 lb

Elisabeth Roth est inhumée dans le cimetière contigu à l’église Saint-Pierre-le-Vieux
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 100)
Anno Domini 1757 die 24 augusti mortua est Elisabeth roth octogenaria uxor defuncti Claudii tousseau dicti La garenne ciuis olim hujus urbis (…) Sepulta fuit in cæmeterio Ecclesiæ nostræ contiguo (i 53)

Les héritiers Tousseaux vendent 5 250 livres la maison au traiteur Joseph Vialit et à Anne Marie Le Maire

1745 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 18
weÿl. Claude Toussot gewesten Cavalier de la Marechaussée wittib Fr. Elisabetha geb. Rothin mit beÿstand Joseph Stolch des schuhmachers, mehr Fr. Maria Eleonora geb. Toussot Andreas Mühlbaur des wirths ehefrau, mehr erstegedachter Mühlbaur als vogt Johann Hebenstreit des hauptkandten beÿ E. E. Zunfft der Schmidt mit weÿl. Fr. Maria Catharina geb. Toussot erzeugte sechs kinder Johann Michael, Leopold, Ferdinand Wilhelm, Catharinæ, Margarethæ Elisabethæ, Johann Mathias und Johann Georg Gabriel der Hebenstreit, ferner gemeldter Hebenstreit als vogt Jean Baptiste Deldono des schweitzers beÿ M. le Maréchal de Contades mit weÿl. Fr. Margarethæ geb. Toussot erzielte dreÿ kinder Claudine, Mariæ Elisabethæ und Friedrich der Deldono, so dann gedachter Stolch als vogt weÿl. H. Charles Toussot gewesten auch Cavalliier de la Maréchaussée einigen kinds Margaretha [unterzeichnet] elisabeth tusot
in gegensein H. Joseph Vialit des traiteur und Fr. Annæ Mariæ geb. Le Maire, adjudication
eine behausung, hoff, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehör und rechten dem bauch Keßel, allen offenthürlein und liegerlinge im keller, welche behausung am alten Weinmarckt in der Kinderspielgaß, einseit neben der Carthauß zu Molßheim behausung, anderseit neben Johann Weinlein dem schultheiß zu Pfettisheim, Hanß Bulier dem hoßenstricker, Fr. Maria Elisabetha Schweinlerin Hanß Jacob Funck dem kübler, Michael Erb dem hoßenstricker, hinten auff Michael Gerhard und erwehnter Carthauß garten – ihr Toussotische wittib als ein während ihrer ehe am 17. dec. 1725 erkaufft mithin theilbar guth zu einer tertz zu den zwo übrigen terzten aber ihren mit verkauffenden kindern und Enckeln als ein respe. groß und vätterlichen erbguth – um 5250 pfund oder 21 000 livres tournois

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit d’Urbain Rondouin, entrepreneur des ouvrages du Roi

1745 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 20-v
H. Joseph Vialit der traiteur
in gegensein H. Urbain Rondouin entrepreneur des ouvrages du Roy, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿe 10 000 lit
unterpfand, eine anheute erkauffte und aus obigen vorschuß zum theil bezahlte behausung, hoff, und hoffstatt cum appertinentis am alten Weinmarckt in der Kinderspielgaß, einseit neben der Carthauß zu Molßheim behausung, anderseit neben Johann Schweinlein dem schultheiß zu Pfettisheim, hinten auff den Carthauß garten

Joseph Vialy, ancien aubergiste à Landau natif de Voiron en Dauphiné, fait demander par sa femme Marie Anne Meyer (Lemaire) à la Tribu des Fribourgeois un certificat pour pouvoir devenir bourgeois
1744 (24. Dec.), Fribourgeois (XI 166)
Extra-ordin. Gericht. Donnerstags den 24. Dec. A° 1744
Sr Joseph Vialy der gewesene Aubergiste Zu Landau, gebürthig von Voiron en Dauphiné, in deßen Nahmen seine Ehefr. Maria Anna, gebohrne Meÿerin Erschienen, remonstrierte, wie daß Die wegen einem: allhier gethane Hauß Kauff und Etablissement dererßelben umb das burger Recht würcklichen Ein gekommen, hierinnen aber ehender nicht reussiren Können, biß Sie von dießer Ehrs: Zunfft (:alß woselbsten sie Zunfftig Zu werden gesonnen:) einen Schein vorlegen werden, daß man sie nach erlangtem burger Recht Zünfftig Annehmen wolle, bittet also Vmb die Ertheilung solchen Scheins.
Hierauff Erkandt worden, wirdt der Implorantin, nomine quo agit, in Ihrem Gesuch mithin mit dem Zunfft Schein gebettener maßen willfahrt.

Joseph Vialit, traiteur originaire de la région de Grenoble, et sa femme Anne Marie Lemaire, originaire de Sainte-Marie-aux-Mines deviennent bourgeois en janvier 1745
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 192
Sr Joseph Vialid der traitteur beÿ Grenobles gebürtig u. seine Ehefrau Marie Anne lemaire Von Markirch gebürtig erhalten das burgerrecht jedes um den alten burger schilling u. werden dienen beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger. jur. d. 4.ten Januarÿ 1745

Joseph Vialit s’inscrit à la tribu des Fribourgeois, il déclare accueillir des pensionnaires et tenir des chambres garnies. Le conseil de la tribu le renvoie aux Quinze pour obtenir l’autorisation d’exercer et le reçoit provisoirement. La réception définitive a lieu en juillet au tarif de ceux qui n’ont pas appris le métier à Strasbourg
1.te Gericht de 1745. Dienstags den 23.ten Febr. 1745. (f° 238-v) Neu Zud. – Joseph Viallid, der Traitteur von Grenoble produciret burger: Urkundt de dato 4.ten Jan: und 20.ten Febr: 1745: und bittet, Ihne Leibzünfftig Zu recipiren, Maßen er Kostgänger undt Chambres garnies Zu halten vorhabens.
Erkandt, weilen derselbe von Gnd. Herren denen XV.rn die Erlaubnuß wegen den Weinschanck noch nicht erhalten, Alß würdt Sein begehren noch Zur Zeit in suspenso Gelaßen. Er aber derwegen ahne Gnäd. Herren die XV. verwießen weßhalben Ihme der behörige Schein Ertheilt werden solle.
Idem wirdt dato gegen Erlag der 3 lb 4 ß d und 6 ß Stubengeldt alß Zudiener interim recipiret.
Mittwochs den 28.ten Julj A° 1745 (f° 253) Neuz. Joseph Viallid so den 23.t Febr: Jüngst, alß Zudiener interim recipirt worden, Nachgehendts aber von Gnäd. Herren denen XV.rn eine offentliche auberge Zu haben, undt Leuthe zu logiren, die Erlaubnuß erhalten, Citiret, Solle sich Leibzünfftig machen, mithin die Zunfft gebühr nach Abzug der dictâ die auff Abschlag Erlegten 3. lb d Entrichten. Ille præsens, will parition leisten.
Erkandt, derselbe solle nach Abzug der 3. lb so er debn 22.te Febr: hujus Annj allschon Erlegt, die Zunfft: gebühr /:weilen Er die würtschafft nicht Erlernet:/ mit 9 lb. 14 ß sambt 6 ß Stubengeldt /:so ihme den 23.t Febr. jüngst, zwar angesetzet, aber nicht bezahlet worden:/ annoch Abführen, quo facto derselbe alß ein Leibzünfftiger dießort recipiret undt Angenommen seÿn solle.
Ille berichtet solchen Ruckhstand dem herrn Zunfft meister nacher Hauß Zu bringen mit 10. lb d ([in margine :] 9 lb 14 ß und 6 ß Stg. Zahlt posten Hn Zunfftm.)

Joseph Vialid obtient des Quinze l’autorisation d’exploiter une auberge dans sa propre maison au Vieux-Marché-aux-Vins et de proposer ses services de traiteur français
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(f° 303) Sambstag d. 8. Maÿ 1845. Joseph Vialid pt° Weinsch. – Ober Vmbgeld herr laßen durch Hrn Decret. Kleinclaus referiren, daß Joseph Vialid der burger und Zünfftige beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger durch einem den 27. febr. jüngst gehaltenen Recess umb Erlaubnuß gebotten in seinem aigenen auff dem Alten Weinmarckh gelegenen Hauß Auberge halten zu dörffen, gegen bezahlung des Gersten Umbgeltd. Auff gehaltene Weisung habe derselbe beÿgesetzt, er Verlange die Völlige Würtheÿ, und wolle logiren, auch in: und außerhalb dem hauß en detail Wein Verkauffen, und Anbeÿ eine Taffel außhencken au Traitteur françois, da er Zugleich auch seinen burger Schein vom 4. Januarÿ jüngst und Zweÿ Zunfft Schein, besag des letztern derselbe den 23. febr. auch jüngst beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger interim alß Zudiener angenommen, mit seinem damahligen begehren aber Kostgänger und Chambre garnie halten zu dörffen an Mghh. die Verwiesen worden. Auff seithe der Hh. Depp. Vermeine man daß dem Imploranten in seinem begehren Zu willfahren, jedoch daß Er wegen der Taffel quartaliter 7 ß. 6 d bezahlen solle, die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend.
Herr Prætor Regius meldet hierauff nach deme was nun referirt worden finde Er Kein Obstacul wolle alßo dem bedacht gefolgt haben. Erkannt bedacht gefolgt.

Joseph Vialit et Anne Marie Le Maire vendent 5 500 livres la maison au marchand François Pierre Finck

1746 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 308-v
H. Joseph Vialit der traiteur und Fr. Anne Marie geb. Le Maire
in gegensein H. Frantz Peter Finck des handelsmanns
eine behausung, hoff, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten und gerechtigkeiten am alten Weinmarckt in der kinderspielgaß, einseit neben der Carthauß zu Molsheim behausung anderseit neben Johann Weinlein dem schultheiß zu Pfettisheim, Hanß Bulier hoßenstricker, Maria Elisabetha Schweinlerin, Hanß Jacob Funck dem kübler, Michael Erb dem hoßenstricker und Michael Gerhard dem Caminfeger hinten auff erstgededachten Gerhard und erwehnter Carthauß garten – als ein am 8. Januarÿ 1745 erkaufftes guth – um 2500 pfund verhafftet, geschehen um 3000 pfund

François Pierre Finck obtient de la tribu des Tonneliers le droit de vendre du vinaigre
1737, Protocole des Tonneliers (XI 394)
Dienstags den 16. Julÿ 1737 (f° 273-v) Hr Frantz Peter Finck der burger undt Specierer erhaltet den Eßigschanck und erlegt deswegen 2 b 10 ß 6 d pro insc. 2 ß 6 d

François Pierre Finck obtient de la tribu de la Mauresse le droit de vendre en gros des fruits et légumes
1737 (22.8.), Protocole de la Mauresse (XI 258)
Donnerstags den 22.ten Augusti Anno 1737 (f° 319) Neuer Großer Gremp – H Frantz Peter Finck, der Handelsmann und burger allhier bittet um das große Grempen Recht idest mit Fastenspeiß wahren en gros zu handeln. Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
Erlegte Vor dem Pfenning thurn 2 lb, Vor der Zunfft Gebühr 2 lb 10 ß, Und Einschreib Geld 2 ß

François Pierre Finck, fils de marchand, épouse en 1738 Marie Louise Sutermeister, fille de receveur : contrat de mariage, célébration
1738 (12. Xbr), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 77) n° 957
(Eheberedung) zwischen dem Ehren und wohlvorgeachten Herrn Frantz Peter Finckh ledigen Handelsmann des wohl Ehrenvesten und grosachtbahren H Frantz Ignatii Finckh ebenmäßigen Handelsmann und Vornehmen burgers alhier eheleiblichen Sohn, alß bräutigam ane einem,
So dann der Edlen Viel Ehren und tugendsamen Jungfer Mariæ Ludovicæ gebohrner Sutermeisterin des wohl Edlen und Rechts wohlgelehrten Herrn Augustin Carl Sutermeisters dermahlen Hohen Chors hoher Stüfft Straßburg Gürtlerhoff wohlverdienten Schaffners ehelich erziehlten Jungfer tochter, alß der Jungfer Hochzeiterin am andern theÿl – In der Königlichen Stadt Straßburg, Donnerstags den Zwölfften Decembris Anno 1738

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 221)
Hodie decina Januarÿ anni 1739 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus franciscus josephus Finck civis et mercator hujas filius legitimus francisci ignatii finck civis et mercatoris hujatis et Mariæ Magdalenæ Hugart conjugum, parochianus noster et honesta ac pudica puella maria ludovica Sautermeister filia Dni Caroli Augustini Sautermeister œconomi summi Chori hujas ecclesiæ et Mariæ gertrudis fromm conjugum etiam parochiana nostra (signé) françois Pierr Finck, marie Louis Sytremeister (i 227)

Augustin Charles Sutermeister présente devant notaire la dot de 500 florins qu’il accorde à sa fille Marie Louise
1738 (10. Xbr), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Zuwißen seÿ hiermit (…) persönlich kommen und erschienen Hn Augustin Carl Sutermeister, wohlverdiente Thum Capitularischer Schaffner des Hohen Chors Straßburg, hat mir Vorgewießen und baar vorgezahlt in gold: und silbernen gangbahren Sorten die Summ Von 500. Gulden hiesig Current, darbeÿ glaubwürdig anzeigend, wie daß dießes Geld, Jungfer Mariæ Ludovicæ Sutermeisterin seiner eheleiblichen Tochter, so verlobt an Hn Frantz Peter Finckh den Ledigen Handelsmann und burgern allhier, beneben einer noch mehrern summ, alß eine Vätterlich Ehesteüer würcklich eÿgenthümblich Zuständig seÿe.

François Pierre Finck loue une cave au brasseur Jean Georges Holder

1746 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 411
H. Frantz Peter Finck der handelsmann
in gegensein Johann Georg Holder des biersieders
entlehnt, In seiner ane der Kinderspielgaß einseit neben der Carthauß zu Molßheim behausung anderseit neben Johann Weinlein dem schultheißen zu Pfettisheim gelegene behausung, den vordern großen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff instehenden Joh. Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

François Pierre Finck et Marie Louise Sutermeister font dresser l’inventaire de leurs biens pour cause de dettes. La maison est estimée à son prix d’achat. Les biens propres à la femme s’élèvent à 5100 livres, l’actif de la succession et des biens propres du mari s’élève à 20 979 livres, le passif à 67 313 livres

1749 (16.4.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1273) n° 158
Inventarium über Herrn Frantz Peter Finck Handelsmanns und Frawen Mariæ Ludovicæ gebohrner Sutermeisterin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg der Zeit besitzenden Nahrung auch passiva, auffgreichtet Anno 1749. – auf erfordern und begehren des Edelvesten Ehren und Wohlachtbahren auch gelehrten Herren Wolffgang Daniel Widt, beÿder Rechten licentiaten und wohlverordneten vicarÿ Procuratoris des Raths allhier der Ehefrauwen geschwornen Curatoris ad lites – So beschehen Straßburg den 16.ten Aprilis Anno 1769.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ahne der genannten Kinderspiehl gaß gelegenen und in dieße theÿlbahren Nahrung eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden
Holtz und Schreinwerck, auff der bühn, In der officier Stub, auff dem gang, N° 1, N° 2, N° 3, N° 4, N° 5, N° 6, N° 7, Im Mittlern haußöhren, In der Kuchen, N° 9, N° 10, N° 11, Im schreib Contor
(f° 18) Behaußung. Eine behaußung, Hoff, Hoffstatt, Hinterhauß und Stallung mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörten, Recht und gerechtigkeiten allhier am alten weinmarck in der Kinderspielgaß, einseit neben der Carthauß Zu Molßheim behaußung, anderseit neben Johannes Weinlein Schuldheiß Zu Pfetißheim Hannß Bulier, Hoßenstricker, Maria Elisabetha Schweinlerin, Johann Jacob Funck dem Kübler, Michael Erb dem Hoßenstricker und Michel Gerhard dem Camminfeger hinten auff erstgedachten Gerhard und erwehnter Carthauß garten stoßend gelegen, so über hernach beÿ den passivis angemerckten darauff hafftenten Capitalien freÿ leedig und eigen. Weilen beÿ dießen umständen für onnöthig erachtet worden, dieße behaußung durch der Statt geschwornene Werckmeistere schätzen Zu laßen, als ist Vor dießes mahl der letztere Kauffschilling hienach allegirter Contract Kauffverschreibung Vor deßen werth hier in außwurff zu bringen mit 5500 lb. Meldet hierüber eine auff allhiesiger Cancleÿ contractstuben expedirte pergamentene Kauffverschreibung de dato 26.ten Aprilis Anno 1746. und mit dem anhangenten Cantzleÿ contract Insiegel verwahret.
Item der halbe theÿl Vor ohnvertheÿlt Von: und ane einer behaußung, hoff, hoffstatt (…) in dem Nidern Flecken Erstein (…)
(f° 26) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrawen unverändertes Vermögen, Schulden 5100 lb
Hierauff Würd dieße übrige Nahrung unter einem Titul al so genannt theÿlbahr beschrieben, Sa. Haußraths 760, Sa. Wahren und Fabricirten tabaccs 9250, Sa. Vaß, wein und bitten 16, Sa. Silber und Geschmeids 183, Sa. Golden Ring 18, Sa. haw 7, Sa. Pferdt 15, Sa. Fuhrwerck und geschir 23, Sa. behaußungen 7100, Sa. activ Schulden 3603, Summa summarum 20 979 lb – Schulden 67 313 lb, Übertreffen obige passiv Schulden die gesambte sogenannte theÿlbare Activ Nahrung benantl. umb 46 334 lb
Zweiffelhaffte schulden in dieße theÿlbahre activ Nahrung zu geltend 5821 lb

Compte que rend le syndic de la masse du failli François Pierre Finck qui a quitté la Ville
1750 (23. 7.bris), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 707) n° 61
Rechnung Mein Joh: Ludwig Imlins Senioris Silber Arbeiters und Exsenatoris auch burgers allhier zu Straßburg Inhaltend alles dasjenige Was Ich anestatt Hn Lt Mendoche als Syndici Frantz Peter Fincken des außgetrettenen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg falliments Massa, Vor erstgedachte Massam eingenommen und hingegen wieder außgegeben habe

Marie Louise Suttermeister, femme abandonnée de François Pierre Finck, meurt en 1750 en délaissant deux enfants. Les biens de son mari lui ont été attribués par sentence du Petit Sénat. L’actif s’élève à 451 livres, le passif à 534 livres. Les 3 100 livres de dettes ne sont pas comprises en attendant de savoir si elles sont bonnes ou véreuses

1750 (26.10.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 253) n° 456
Inventarium v. beschreibung aller der jenigen Haab v. Nahr. Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. Fr. Maria Ludovica gebohr. Suttermeisterin, Frantz Peter Fincken des von hier außgetrettenen Handelsmanns und burgers in Straßburg geweßene Ehefrau, nach ihrem den 24.ten tag dießes lauffenden Monats und Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Herrn Christian Drechßlers, des apparitoris beÿ allhießiger officialitæt und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Carl Augustin, so in die 5. und Mariæ Theresiæ so in die 2. Jahr alt, derer Fincken, beede der Verstorbenenn Frn mit vorher bemeldtem ihrem hinderlaßenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Erben fleißig inventirt und ersucht, durch Joseph Antonii Claquin, den geweßenen Commis und burgern un Erstein, und Barbaram Jochmännin die dienstmagd von Rittenburg gebürtig (…) geäugt und gezeigt – so geschehen allhuer in der Königl. Stadt Straßburg auff Montag den 26.ten Octobris Anno 1750.

Bericht In gegenwärtig Verl. Inv. gehörig. Zuwißen, demnach schon in A° 1749. sich mit eingangs gemeldten Ehemann Frantz Peter fincken Nahrung ein Concurs derer Creditorum eräugnet und die Verstorbene frau seel. gemüßiget und sich bevögtigen zu laßen, anbeÿ auch gehöriger orten pro beneficio Cessionis ein Zu Kommen, Zu dem ende dieselbe durch H. Notarium Johann Jacob Heßen, und dazu gezogenen geschwornen H. Käuffern, ihre damals tam active quam passive beseßene Nahrungen inventiren und darüber ein Inv. errichten laßen, welche in Expeditione beÿ E.E. Kl. Rath fordersamst ratione ihres gesucht. weiblichen Rechts, producirt darauffhin die Conferenz beseßen, und ihro das beneficium Cessionis berichtetermßen dergestalten zu erkandt worden, daß sie von denen theilbaren passivis zu absolviren, und ihre ohnveränderte rubricæ zu entschlagen seÿen (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der Kinderspiel gaß gelegenen und in des Wittibers falliments massam gehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Ergäntzung der verstorbenenn Frauen seel. abgegangenen, unveränderten Guths, so auß des Ehemanns und nunmahligen wittibers fallim.ts Massa verguthet werden solle.
Nota. Es ist fordersambst berichts weiß zu præmittiren, daß beede nun Zertrennte Ehepersonen zur Zeit ihres Eintritts in die Ehe so in anno 1738. geschehen seÿn mag, ihre zugebrachte Nahrungen nicht inventiren laßen, sondern alßo schlechter dingen dieselbe ohne Verzeichnus Zusammen genutzet (…)
Copia der Zwischen der Verstorbenen Fr. v. ihrem eingangs gemeldetem hinderbliebenen wittibern Zur Zeit ihrer Verehelichung mit einander auffgerichteter Ehebered. (…) In der Königlichen Stadt Straßburg, Donnerstags den Zwölfften Decembris Anno 1738. Christoph Michael Hoffmann, Notarius requisitus
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Haußraths 388, Sa. silber geschirr und Geschmeids 38, Sa. goldener ring v. geschmeids 24, Summa summarum 451. lb – Schulden 534 lb
Schuld in der Verstorbenen fr. seel. Verl. gehörig, so dermalen weder vor Zweiffelhafft noch guth anzusehen, alldieweilen die auff richterlicher Collocation undt außweißung beruhet, 3100 lb

Compte de tutelle des enfants Finck
1754 (14.5.), Me Fické (6 E 41, 780) n° 14
Rechnung mein Johann Christian Drechsler des officianten beÿ allhießig hochlöbl. officialitæt und burgers allhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts längst Weÿland frauen Mariæ Ludovicæ Finckin gebohrner Soutremeisterin, mit Frantz Peter Finck, dem von hier ausgetrettenen Handelsmann und burger dahier ehelich erzeugt verlaßener zweÿ Kinder, nahmentlichen Carl August und Mariæ Theresiæ, Inhaltend und außweißend alles dasjenige was ich vor ermelte meine beÿde Curanden vom 25. Octobris 1750 biß d. 14. Maÿ 1754. in allerhand Weegen eingenommen und hingegen wiederum ausgegeben habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ

Jean Michel Faber acquiert la maison aux enchères le 25 février 1752 (voir l’inventaire Hannong de 1782). Fils de notaire, originaire de Neustadt an der Haardt (aujourd’hui Neustadt an der Weinstrasse), il épouse en 1747 Marie Dorothée Braun veuve de Jean Chrisostome Sidel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1770, célébration

Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehrsamb und wohlerfahrenen Herrn Johann Michael Faber, vornehmen handelsmann, des S: Tit: hoch: und Wohlgelehrten herrn Johann Fabers, wohlverordneten Kaÿßerlichen Notarÿ und stattschreibers Zu Neustatt ahne der harth Ehelichem majorennen Sohn, als hochzeitern ahn Einem, So dann der Viel Ehr und tugendbegabte, Frauen Maria Dorothea Braunin, Weÿland des auch Ehrsamb und Erfahrenen Herrn Johannes Christostomi Sidels geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg seelien nach tod hinderbliebener Frau Wittib – zu Straßburg den 19. Octobris 1747, F. A. Rumpler, Not. publ. ac juratis argent.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 353)
Hodie 16 Novembris Anni 1747 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dominus Joannes Michael Faber civis hujas et Mercator ex Neustat in Palatinatu oriundus filius legitimus dni Joannis faber Notarii Imperialis et archigrammatei in dicta Neustat et defunctæ Mariæ Evæ Kempffin ejus uxoris legitimæ Parochinus noster et domina Maria Dorothea Braunin vidua defuncti domini Joannis Chrysostomi Sidel civis dum viveret ac Mercatoris hujatis in Parochia Sancti Laurentii Ecclesiæ Cathedralis hujus urbis commorans schirmer Joh. Michael Faber, Maria Dorothea braunin (i 187)

Il devient bourgeois quelques mois plus tard
1748, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 330
H. Johann Michael Faber der Handelsmann Von Neustatt an der Hardt erhalt das burgerrecht Von seiner Eheliebsten fraw Maria Dorothea gebohrner braunin weÿl. H. Johann Chrisostomi Sidel geweßenen burgers und Handelsmanns Hinterlaßene Wittib umb den alten burger schilling, will beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen, Juravit den 3.ten februarÿ 1748.

Inventaire des apports dressé dans une maison louée aux Grandes Arcades. La femme a l’usufruit viager des biens de son fils mineur Jean Chrisostome Sidel, sa mère a l’usufruit de biens provenant de son mari
1748 (18.6.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 369) n° 303
Inventarium über des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Michael Fabers des handelsmanns und der Wohl Ehren: und Tugendbegabten Frauen Mariä Dorotheä Faberin gebohrner Braunin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1748. – welche der ursachen, alldieweilen in Iht beeder Eheleuthe mit einander aufgerichteten Eheberedung expresse enthalten, daß eines Jeden in die ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein der Wohl Ehren und Tugendbegabten Frauen Annä Mariä Streicherin, gebohrner Herrmännin, Weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Theobald Streichers geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier seel. nachgelaßener Frau Wittib der Ehefrauen Werthgeehrter Frau Mutter, auf dienstag den 18.ten Junÿ Anno 1748.

In einer allhier Zu Straßburg ane der großen Gewerbslaub Liegenden in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt
Wÿdemb, Welchen die Ehefrau Wegen Johann Chrysostomi Siedels, Ihres mit Weÿland Hern Johann Chrysostomo Siedel dem geweßenen handelßmann und burgern allhier Ihrem Erstern Eheherrn seel. ehelich erziehlten Söhnleins biß an deßen 20.igen alter oder verheurathung gegen gebührender Education und Alimentation zugenießen (…)
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Anna Maria Streicherin, gebohrner Herrmännin, Weÿland Herrn Johann Theobald Streichers geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier seel. nachgelaßene Fraw Wittib, der Ehefrauen eheleibliche Frau Mutter wegen dießer Ihrer noch lebenden Frau tochter und denen Verstorbenen tochter hinterlaßene Kinder ad dies vitæ Zu usufruiren hat. Es hat nicht allein Weÿland herr Daniel Braun geweßene Silberarbeiter, Wardein in der Königlichen Müntz und E: E: Kleinen Rath alter beÿsitzer der Ehefrauen eheleiblicher Vatter und Vorgemelter Streicherischen Frau Wittib Erster Eheherr Längst seeliger ernannter seiner hinterbliebenen Frau Wittib den general usum fructum seiner gesambten Verlassenschafft Salva Liberorum Legitima ad dies vitæ bestimet (…) Estlich eine behaußung (…) im Hauergäßlein (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. haußraths 68, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 11, Sa. Goldenen rings 5, Sa. baarschafft 153, Summa summarum 238 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 357, Sa. Frucht 7, Sa. Wein und Lährer Vaß 158, Sa. Silbergeschmeids 83, Sa. Goldener Ring 113, Sa. baarschafft 802, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1999, Sa. Schulden 278, Summa summarum 3801 lb – Schulden 500 lb, Detrahendo verbleibt 3301. lb

Jean Michel Faber expose la maison aux enchères

1766 (3.6.), Me Dinckel (6 E 41, 435)
Versteigerung – Alldieweilen herr Johann Michael Faber der handelsmann schon mehrmahlen umb den verkauff seiner eigenthümlichen ane der Kinderspielgaß gelegenen behaußung angesprochen worden, die sie angemeldete herren Käuffere aber selbsten gleichfalls gewolt, solche offentlich zu versteigern
I. wird sothane behaußung bestehend in vorder: mittel: und hindergebäu zweÿen höffen dero hoffstatt stallung und bronnen auch allen übrigen dero begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten ane der Kinderspielgaß, einseit neben einer behausung dem Stifft Carthaus allhier gehörig anderseit neben N.N. dem schreiner hinten theils auf des Stifts Carthauß Garthen und theils auf Gerold dem Caminfeger, ausgerufen 8500 gulden
8650 fl. an Bex courtier – den 9. junÿ (sich entschloßen) vor sich eigenthümlich zu behalten

Jean Michel Faber meurt en 1770 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans leur maison aux Grandes Arcades. Les biens propres à la femme s’élèvent à 12 445 livres. L’actif de l’héritière et de la communauté s’élève à 13 664 livres, le passif à 31 784 livres
1770 (6.3.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 412) n° 1198
Inventarium über Weÿland des Wohl Edlen und Großachtbahren Herrn Johann Michael Fabers, des geweßenen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft – nachdeme derselbe Montags den 19. Februarÿ dießes Lauffenden 1770. Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch seinem seeligen absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Wohl Edlen und Viel Tugendbegabten Frauen Mariæ Dorotheæ Faberin gebohrner Braunin der hinterbliebenen Frau Wittib mit assistentz des hoch Edel gebohrnen hoch Edel Vest Fromb Fürsichtig hochgelehrten und hochweißen herrn Johann Theobald Streichers des beständigen geheimen Regiments derer Herren Fünffzehen alhier hochansehnlichen Mitglieds Ihres höchst zuehrenden herrn bruder und hierzu erbettenen herrn beÿstand, wle auch des hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten auch wohl Weißen herrn Joseph Wilhelm Constantini Lichtle, Conseiller du Roy und Juge garde in der allhießigen Müntz auch E.E. großen Raths allhier wohlmeritirten alten beÿsitzers, alß geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Mariä Margarethä Faberin des in Gott seelig entschlaffenen mit Vor Wohl ernanter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlter Tochter und ab intestato nachgelaßener Universal Erbin, in deren Nahmen Er aber dieße Erbschafft anderer gestalt nicht als cum Beneficio Legis et Inventarÿ anzutretten sich hierbeÿ außtruckhlich erkläret – So beschehen in Straßburg angefangen dienstags den 6. Martÿ Anno 1770

In einer allhier Zu Straßburg ane der Großen Gewerbslaub gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als folgt
(f° 5-v) Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der bühn, In des bedienten Zimmer, In der Kammer darbeneben, In der Magd Kammer, Im haußöhren auf dem ErstenStock, In der Wohnstubn, Im Nebens Zimmer, In der Jungfr. Tochter Zimmer, In der Frau Wittib Schlafzimmer, Im Nebens Zimmer, In der Kuchen, In des Herrn sohns Zimmer, Im Comptoir, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung allhier zu Straßburg. Nemlichen eine behaußung
unter der großen gewerbslaub (…)
(f° 11-v) Eigenthumb ane häußern, einer Mahl Mühl, Öhl Mühl, Walck und Ziegelscheur In Molßheim. Erstl. eine behausung, daß Schlößel genand (…)
(f° 22) Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen Ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Ehe Persohnen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch mich Notarium in Anno 1748. aufgerichtet
(f° 42) Wÿdemb Welchen die Frau Wittib wegen herrn Johann Chrysostomi Sidels, Ledigen handelsmanns ihres in Erster Ehe mit Weÿland herrn Johann Chrysostomo Sidel dem gewesenen handelsmann und burgern allhier nunmehr seeligen ehelich erziehlten Sohne annoch in handen und zugenießen hat (…)
Wÿdemb Welchen die Frau Wittib Von Weÿland Jungfrauen Maria Claudina Streicherin Ihrer halb Schwester seeligen Lebtägig zugenießen hat
(f° 49) Series rubricarum hujus Inventarÿ.Der Frau wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 99, Sa. Silbergeschmeids 25, Sa. goldener ring 26, Sa. Schulden 200, Erg. Rest 14 410, Summa summarum 17 762 lb – Schulden 2316 lb, Nach solchem abzug 12 445. lb
Dießemnach wird nun auch der Erbin ohnverändert und theilbahre Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 286, Sa. Gewerbs Wahren 2938, Sa. Wahren Von Ziegeloffen 71, Sa. Weins und Lährer Faß 190, Sa. Schiff und geschirr zum Mühlweßen gehörig 208, Sa. Viehes und Fuhrgeschirrs 202, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 9, Sa. Peerlen 15, Sa. Eigenthums ane einer behausung 2180, Sa. Eigenthums ane häußern, einer Mahl Mühl, Öhl Mühl, Walck und Ziegelscheur In Molßheim 6275, Sa. Eigenthums ane Liegenden güthern 755, Sa. Schulden 541, Summa summarum 13 664 lb – Schulden 31 784 lb, In Vergleichung, Passiv onus 18 120. lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stall pretio nach 14 762 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stall preiß nach 3357 lb
Sa. Zweiffelhaffte Schulden in des Defuncti massam zugeltend 4823 lb, Verlohrene Schulden 8721 lb
Copia der Eheberedung (…) zu Straßburg den 19. Octobris 1747, F. A. Rumpler, Not. publ. ac juratis argent.

Jean Michel Faber et Marie Dorothée Braun vendent 4 500 livres la maison à Joseph Adam Hannong propriétaire de la manufacture de faïence proche

1767 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 296-v, not. royal Humbourg, 27.4.1767 (6 E 41, 126)
auf Ansuchen H. Joseph Adam Hannong des churpfältzischer commercien Raths und burger allhier, nachstehende kauffverschreibung
Sr Jean Michel Faber négociant et Marie Dorothée Braun assistée du Sr Jean Jacques Braun orfèvre
au Sr Joseph Adam Hannong conseiller de commerce de S.A.E. Palatine et propriétaire de la manufacture de fayance en cette ville y demeurant
la maison des Srs vendeur et venderesse scituée en cette ville rüe des Jeux des enfants, d’une part à côté de la maison de la Chartreuse de Molsheim, d’autre part les maisons de Jean Weinling prevot de Pfettisheim, Jean Boulier bonnetier, Marie Elisabeth Schweinler, Jean Jacques Funck bacquetier, Michel Erb bonnetier et Michel Gerhard ramoneur de chenmiée, derrière sur led. Sr Gebhard et le jardin de lad. Chartreuse, avec ses appartenances et dépendances – (propriétaires) en vertu de l’adjudication à la Chambre des Subhastations à l’encontre du Sr François Pierre Finck il y a 17 à 18 ans – moyennant 18 000 livres

Joseph Adam Hannong loue la maison à son caissier François Joseph Wagner

1767 (5.5.), Me Humbourg (6 E 41, 126)
Bail qui commence à la St Jean Baptiste prochaine – Sr Joseph Adam Hannong Conseiller de Commerce de S.A. Electorale Palatine propriétaire des manufactures de fayance à Strasbourg et à haguenau
au Sr François Joseph Wagner son caissier
la maison du Sr bailleur scituée en cette ville rue du Jeu des enfants qu’il vient d’acquerir du Sr faber avec toutes ses appartenances et dépendances sans en rien Excepter si ce n’est ce qui sera reservé cy après
Le Sr Bailleur se réserve dans lad. maison louée une place dans la remise pour sa voiture et dans l’écurie pour ses quatre chevaux de haguenau et deux chambres l’une a côté de l’autre au rez de chaussée dans le corps de logis du milieu à gauche entre les deux cours et le petit grenier au dessus de ce même corps de logis – moyennant un loyer annuel de 1100 livres

Joseph Adam Hannong expose la maison aux enchères sur une mise à prix de 4 500 livres strasbourgeoises

1781 (12.2.), Me Zimmer (6 E 41, 1451) n° 373
auf Ansuchen H. Joseph Adam Hannong des Porcellan fabricanten
zu einer freiwilligen Verkauf und Versteigerung der, dem Herrn Requirenten eigenthümlich zuständigen ane der Kinderspielgaß gelegenen behaußung höffen Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben einer dem H. Verkäufer zuständigen behaußung ane dem Stampffgäßlein gelegen zum theil und zum theil neben verschiedenen Particularen anderseit neben der Carthaus zu Molßheim behaußung hinten theils auf berührten Carthaus Garthen und theils auf die Geroldische behaußung stoßend – um 1000, 1000 und 1150 lb capitalien (verpfändet), ausgerufen pro 9000 R, kein Gebott [Affiche : maison, moulin jardin]

Les biens de Joseph Adam Hannong sont inventoriés en 1782 à la demande des créanciers. L’inventaire décrit la maison au Vieux-Marché-aux-Vins, appelée Stick fabric, consistant en un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux, un bâtiment du milieu et un bâtiment arrière (disposés autour de deux cours comme le représente le plan Blondel)

Les immeubles du failli Joseph Adam Hannong sont vendus par enchère judiciaire. Le brasseur à l’Ours blanc, Jean Frédéric Schlenacker, acquiert la maison appelée Stick fabrick

1782 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 452, Ganthkauf, 25. Oct. 1782
ist die in H. Joseph Adam Hannong des porcellan fabricanten credit mass
gehörige behausung, die Stick fabrick genannt, bestehend in vorder, zweÿ nebens, mittler und hinter gebäud, zween höffen, stallungen und hoffstatt samt zugehörden am alten Weinmarckt ane der Kinderspiel gaß, einseit neben einer dem Carthauß zu Molsheim zuständigen behausung anderseit neben Mr Meÿer dem schreiner hinten auff weÿl. Joachim Gerold des caminfegers erben, H. Johann Friedrich Schlenacker des bierbrauers zum Weißen bären als letzt und meistbietenden um 9320 gulden

Jean Frédéric Schlehenacker entre en apprentissage chez le tonnelier Jean Wagner en 1746
1746, Protocole des Tonneliers (XI 394)
Dienstags d. 12.t Julÿ 1746 (f° 485-v) Meister Johannes Wagner der Kieffer nimbt Zum Lehrjungen an Joh: Friderich Schlehenacker weÿl. Johann Philipp Schlehenackers geweßenen Kieffers, biersieders, und burgers allhier Ehl. Sohn umb solch. seine profession 3 Jahr lang Gegen 150. fl. lehrgeldt zu lehren welche lehrjahr auff Joannis 1746. ihren anfang und eodem termino 1749. ihr Endschafft Erreichen, Vorgedachte Lehr geldts helffte solle Zu anfang, die andere helffte Zu Endt der Lehrjahr Zu Zahlen, der Jung leidet alle un Kösten deßen burger seind, H. Philipp Willhelm Milius desen Vogt, und H. Keck dedit 30 ßd pro prtotcol 5 ß.

Jean Frédéric Schlehenacker s’incrit pour faire son chef d’œuvre
1752, Protocole des Tonneliers (XI 396)
(f° 21) Johann Friderich Schlehenacker, der Kieffer und biersieder, stehet vor ihne zum Meisterstück einzuschreiben. Erkannt Willfahrt, dedit Werckstatten zinß 3 lb, pro prot. 5 ß, pro findl. 3 ß
Vorgedachter Herr Schlehenacker, bittet ihme zu erlauben, sobald der Platz lehr seÿe wird das Meisterstück Zumachen. Erkandt, weilen H Zunfft meister schon Lorentz Brucker den Kübler erlaubt, alß seÿe der Postulant, wann der Kübler sein Meisterstück wird verfertiget haben auff den Platz zulaßen jedoch mit Vorbehalt, wann sich kein älterer anmelden wird.

Jean Frédéric Schlehenacker présente son chef d’œuvre. Les examinateurs ordinaires font de nombreuses objections à son travail que d’autres examinateurs trouvent acceptable. Ils refusent de recevoir le candidat maître, le prévôt intervient en estimant que les améliorations qu’on a observées permettent de le recevoir
(f° 24) Mittwochs d. 24. May 1752. Versammleten sich der HH Kieffer Meister und schauer und referirten dieselbe, in was für einem Stand sie Joh: Friderich Schlenackers /:so dermahlen an dem Meisterstück arbeitet. Sarg in der I.sten Schau befunde. Neml. als sie den 13.ten dieses das Stuck Zum 1.sten mahl besichtiget, sie befunden, daß der Sarg so voller buckel und taschen ware, daß derselbe dadurch gantz unforml. schiene, und man nicht wohl erkennen könnte, ob der bauch zu Halß oder wo er seÿe sollte, weßhalben sie due Schau eingestellet, und weiters nichts besichtiget, sondern dem Meisterstück macher anbefohlen, solches zu verbeßern, so aber ohne daß das Faß zusammen gelegt und anderst gestreifft wudre nicht geschehen konnte, d. 15.t dieses seÿen sie wiederum Zur Schau beruffen orden, und hätte sich Zwar befunden, daß die buckel und taschen durch den Hobel verbeßert und also der Sarg in eine Rondung gebracht worden, nachdem sie aber in dem Schauen ferner fort gefahren, fanden sie sehr viele lange und große Einfügen, also daß sie sich inter ihrem Eÿd verpflichtet erachtet haben, das Stuck völlig außzuschauen hätten dahero dem stück nacher befohlen, daß Faß zusammen zu legen, und anderst Zu fügen mit dem bedeuten, wann Er mit ihrem anspruch nicht zufrieden, und meinte es seÿe ihm Zu viel geschehen solte Er von dem Hochgebietenden H. Oberh: andere Schaumeister außbitten solche nachzuschauen, doch mit dem Anhang, daß Er biß dahien mit der Arbeit still halten solle, deßen Zur Gezeugn. haben sie sich eigenhändig unterschrieben. unterschriebenen Johann Daniel Stamm, Johann Heinrich Löchner, Johann Jacob Stamm
(f° 24.v) Freÿtags d. 26. Maÿ 1752. versammleten sich ins H. Lt hr. Hammerers Hauß H. Rthr. hammerer, H. Schenckbecher und Herr Strohl, welche vom H. obmann deputiret waren, Johann Friderich Schlehenackers angefangenes Meisterstück, so von den ordinari H. Schaumeistern auß geschauet ware, zu besichtigen und referirten dieselben daß sie auf vorangezogenen befehl d. 19.ten hujus sich in die Meisterstück Werckstatt begeben, den Sarg besichtiget, von einer daug Zur andern mit allem fleiß und keine Einfug daran, auch das Faß in Ziml. guter Form befunden, dergestalten daß sie es vor passirlich und nicht außzuschauen erachtet, als aber die ordinari Schaumeister befunden, das seÿe ihnen unbekannt, maßen es fehler waren, die leichtl: haben können verbeßert werd. Welche Relation dieselbe mit eigenhändiger Unterschrifft bekräfftiget, unterschriebenen Johann Georg Hammerer, Frantz Schenckbecher, Johann Philipp Strohl mit handzug
(f° 26) Dienstags d. 30. Maÿ 1752. wurde Johann Friderich Schlehenackers Meisterstück zum 2.ten mahl besichtiget und referirten die ordinari H Schaumeister daß die in erster Schau befundene große und lange Einfugen sich wiederum, obwohlen sie verstrichen und verschmiehret worden, hervor gethan, ferner befande sich die 4.te daug von der Sponten daug also striemig, das wann der Meisterstück Macher solches stuck verkauffen wolten er solche heraus zu machen schuldig seÿn solte, im Fall er es aber vor sich behalten wolte, wolches Ihme parirt werd. Könte, was die Garckel belangt solche seÿe passable, an dem thürel aber befänden sich 7. Wölfflein und Könnten auch die böden beßer besammeln seÿn, welches Sie ohn præjuditz der Ersten Schau hiermit Zum Gezeugnuß unterschrieben. unterschrieben Johann Daniel Stamm, Joh: Heinrich Löchner, Joh: Jacob Stamm.
Sambstags d. 10. Junÿ 1752. ist Johann Friderich Schlehenackers des leedigen Kieffers und biersied. Meisterstück Zum letzten mahl durch die H. ordinari H Schaumeister besichtiget und von denselben referirt worden, daß beede börden in verschiedenen Orthen zu dünn eingeschnitten, sonsten seÿe das Stuck passirlich wegen den Fehlern in erster und Zweÿter Schau aber haben die Hn Meisterstück schauer per majore Erkannt, daß das Stuck Keinenweegs vor ein Meisterstück zu passiren seÿe. H. XV. Schmid, als Obmann aber meldete, daß der Meisterstück macher gegen den Fehlern in erster Schau so durch die Experten verbeßert befunden 3. lb d Straff erlegen übrigens aber für ein Meister zu passiren seÿ.

Jean Frédéric Schlehenacker est reçu à la tribu des Tonneliers
1751, Protocole des Tonneliers (XI 396)
Dienstags dd. 28. Septembris 1751 (f° 14-v) Joh: Friderich Schlehenacker wird auff producirten Stall Schein zum Leibzünfftigen abgenommen, und Zalt als eines Zünfftiger Sohn 1 lb 1 ß, pro Feuer Eimer 10 ß, pro Protocollo 5 ß, pro findl. 12. ß

Les Fribourgeois citent à comparaître Jean Frédéric Schlehenacker qui exerce le métier de brasseur à l’enseigne de l’Ours blanc. Il ne se présente pas. Le Conseil ne lui inflige cependant pas d’amende lors de son inscription en février 1752
1752 (17.2.), Protocole des Fribourgeois (XI 167)
1.te Extraord: Gericht 1752. Donnerstags den 17.ten des Monaths Febr: A° 1752
(f° 140-v) Johann Friderich Schlenackher dem heutigen biersieder Zum weißen bähren allhie ist dato, weilen Er den 23.t ec. 1751. Und dato vmb sich Krafft habendten Art. vom 14.ten Dec. 1643. diesorths alß Zudiener Zünfftig Zu machen, Vor gericht gebotten worden, aber nicht Erschienen. Erkandt worden, daß derselbe ad proximam beÿ 10 ß d straffe Citiret werden solle.
(f° 142-v) Dienstags den 29.ten Febr. A° 1752. Johann Friderich Schlenackher der heutigen biersieder Zum weißen bähren allhier weile derselbe auff Gebott Vom 23. Dec.1751. Undt dann 17.ten Febr. jüngst Vor Gericht nicht Erschienen, Vndt zufolg Art. vom 14.ten Dec. 1643. alß Zudiener sich Zünfftig gemacht, dato Vermög gerichts Erkandt, auß vom 17.ten hujus, Um parition Zu leisten, beÿ 10. ß d Straff citirt worden. Ille præsens, Sagt zu seiner verantwortung, Er seÿe auch ledig und im Lager biermachen begriffen, weßhalben Er ahne solchen beeden mahlen nicht haben erscheinen Können, Bittet dahero Ihme pro nun wegen seinem außbleiben Zu pardonniren wolle es ins Künfftig nicht mehr thun.
Hierauff Erkandt worden, daß Citatus pro nunc von der straff Zu absolviren, hiengegen aber Krafft Art. sich gegen Erlag der 2. lb. 4 d. Undt 4 ß d. Stubengeld pro hoc Anno alß Zudiener Zünfftig zu machen so fort auff obigen Art. Anzuerloben ex officio anzuhalten seÿe. Dedit et præstit eodem (Zudiener ddt. 2 lb)

Jean Frédéric Schlehenacker épouse en 1752 Marie Madeleine Helck, fille de brasseur : contrat de mariage, célébration
1752 (28.6.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 287
(Eheberedung) zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren Herrn Johann Friderich Schlenackern, ledigen biersiedern zum weißen bären, Weÿl. herrn Johann Philipp Schlenackers, des geweßenen biersieders und auch Weÿl. frauen Mariæ Marthæ gebohrner Nagelin, beeder Ehepersonen und burgere allhier zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßenen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Viel Ehren und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Helckin herrn Johann Theobald Hölcken des biersieders zur mühlen und frauen Mariæ Salome gebohrner Brandhofferin beeder Ehepersonen undt burgere allhier zu Straßburg ehelich erzeugter Jungfer tochter als der Hochzeiterin am andern theil – So geschehen allhier zu Straßburg auff Mittwoch den 28. Junÿ anno 1752.
[unterzeichnet] Johann Friderich Schlenacker Als Hochzeiter, Maria Magdalena Helckin Als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 308-v, n° 1133)
1752. Eodem [d. 23. Aug] seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Joh Friderich Schlenacker der ledige Kiefer und biersieder H Johann Philipp Schlenackers Kiefers undt biersieders ehl. Sohn und Jfr. Maria Magdalena H Johann Diebold Helck Kiefers und biersieders ehl. tochter [unterzeichnet] Johann fridrich Schlenacker als Hochzeiter, Maria Magdalena Helckin Als Hoch Zeiterin (i 314)

Inventaire des apports
1752 (31.8.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 256) n° 514
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, keinerleÿ außgenommen, so der Wohl Ehrenachtbare und Vorgeachte Herr Johann Friderich Schlenacker, der biersieder zum Weißen bären, und der viel Ehren und tugendbegabte Frau Maria Magdalena geb. Helckin, beede Ehepersonen und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, auch sich darinnen in Crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung und deren 4.t paragrapho vor unverändert vorbehalten haben (…) und Zwar die Ehefrau beÿständlich Herrn Johann Theobald Helcken des biersieders zur Mühlen und burgers allhier ihres geliebten Leibl. Vatters fleißig inventirt – So geschehen allhier Zu Straßburg auff donnerstag den 31. Augusti Anno 1752. In præsentia herrn Johann Sigmund Schlenackers des biers. Zur Gold. Sonnen und burgers allh. seines oncle, dem Ehemann dabeneben vor ihme als beÿstand erbetten.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem baarfüßer platz gelegenen dem Eheherrn zum theil eigenthümlich zuständigen bier behaußung Zum weisen bären genand folgender maßen sich befunden
(f° 11) Antheil Eigenthumbs ane j.r behaußung (H.) Neml. 4/9.theil Vor unvertheilt von und ane der bierbeh. hoff und hoffstatt Zum weißen bären genand (…)
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns zugebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 75, Sa. biers, leerer Faß wie auch Schiff und geschirrs zum bierbrauer und Schanck gehörig 508, Sa. Maltz, hopffen und Wachholderbeeren 35, Sa. Käß 4, Sa. brennholtz 22, Sa. bachmeel 11, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 53, Sa. baarschafft 157, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 800, Sa. antheils Eigenthumbs ane einer behaußung 1777, Sa. Schulden 61, Summa summarum 3506 – Schulden 276 lb Compensando 3229 lb – Haussteuren 133, Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen 3263 lb
Der Ehefr. in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Haußraths 247, Sa. Weins 3, Sa. Kuh 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 91, Sa. gold rings v. dergl. geschmeids 112, Sa. baarschafft 675, Summa summarum 1139 lb – Haussteuren 133, Der Ehefr. in die Ehe gebrachte Nahr. 1272 lb

Jean Frédéric Schlehenacker meurt en l’an VIII en délaissant quatre enfants

1799 (29 frimaire 8), Strasbourg 10 (5), Me Heus n° 345 – Enregistrement de Strasbourg, acp 70 f° 171 du 2 niv. 8
Inventarium über weÿl. bürgers Johann Friedrich Schlenacker geweßten bierbrauers Verlassenschafft, nach seinem den 28. messidor letzthin jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auf Ansuchen Fraun Maria Magdalena geb. Helck der hinterbliebenen Wittib unter assistentz des bürgers Carl Stephan Menotte handelsmanns wie auch des verstorbenen mit vorgedacht seiner Ehefrauen vier Kinder und Erben Namentlich 1. Fraun Maria Magdalena Gruber geb. Schlenacker bürgers Johann Georg Gruber dermaligen Municipal beamten Ehegattin, 2. bürger Johann Philipp Schlenacker, Employé bei alhiesiger Commune, 3. Fraun Catharina Salome Grün geb. Schlenacker des bürgers Johann Jacob Grün Gastgebers Ehefrau, 4. Fraun Catharina Margaretha Arnold geb. Schlenacker des bürgers Jacob Friedrich Arnold zimmermanns geschiedener Ehefraun unter assistentz des bürgers Georg Friedrich Zimmer öffentlichen Notarii

der Wittib ohnverändert Vermögens, ergäntzung 625 fr, schulden 900 fr, summa summarum 1525 fr
der Erben ohnveränderten Nahrung, hausrath 432 lb
Eigenthum an einer behaußung so der Erben ohnverändert. Nemlichen Eine bierbehaußung hoff und hoffstatt zum weisen Bären genant mit allen deren Weithen, zugehörden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg oberhalb ane dem baarfüßer Platz mit N° 32 bezeichnet, einseit neben der Caffé behaußung zum blauen bauren genannt, anderseit ist ein eck ane dem Eingang zum brand ein end und hinten auf den Rindshäutergraben stoßend, ohnpræjudicirlich gewürdiget vor 15 000 Frk., darüber besagt Kaufbrieff C.C. Stub sub dato 29. mart. 1732, Ferner zweÿ vor weÿl. bu. Not. Dinckel unterm 21. sept. et 19. oct. 1754 passirte Erbscessionen Craft welche der defunctus von Fraun Martha Kammin geb. Schlenecker seiner Schwester 4/9 theil vor 6500 fl. und von b. Johann Philipp Brandhoffer den Weinhändler seinem halbbruder einen 9.t theil pro 1625 fl. käuflich an sich gebracht
Ergäntzung, Not° Frantz Heinrich Dautel 30. aug. 1752, 7092 fr, abzuziehen 17 549 fr, In Vergleichung 10 456 fr, summa summarum 15 432 fr, schulden 11 356 fr, Deducendo 4076 fr
beschreibung des gemein und theilbaren Guths, hausrath 1243 fr, Gold und silber: Geschmeid 190 fr, Pfenningzinß hauptgüter 2000 fr, liegende güther Batzendorfer banns 388 fr, schulden 23 084 fr, summa summarum 26 906 fr, schulden 1757 fr, Deducendo verbleibt 25 149 fr
Copia der vor Notarium Dautel unterm 28. junÿ 1752 aufgerichteten Eheberedung (…)
Copia des vor br. Saltzmann unterm 8. Weinmonat 1785 aufgerichteten Codicilli

Marie Madeleine Helck veuve de Jean Frédéric Schlehenacker meurt en l’an X. La succession comprend deux maisons rue du Jeu-des-Enfants et une autre au Marais Vert. La succession s’élève à un peu plus de 40 000 francs, soit environ 10 000 anciennes livres strasbourgeoises

1802 (14 vend. 11), Strasbourg 10 (16), Me Zimmer n° 234, 1342 – Enregistrement de Strasbourg, acp 85 f° 155 du 15 vend. 11
Inventarium über Fr. Maria Magdalena geb. Helck weÿl. br. Johann Friedrich Schlenacker bierbrauer Wittib den 10. floreal jüngst mit tod abgegangen – erschienen 1. Frau Maria Magdalena geb. Schlenacker des bürgers Johann Georg Gruber retirirten Officiers Ehegattin, 2. br. Johann Philipp Schlenacker hiesigen Inwohner, 3. Frau Catharina Salome geb. Schlenacker bürgers Johann Jacob Grün Gastgebers zum goldenen Apfel Ehegattin, 4. Frau Catharina Margaretha geb. Schlenacker von dem br. Jacob Friedrich Arnold baumeister geschiedene Ehefrau, beiständlich des bs. Phil. Friedrich Heus ehemaligen Notarii alle samt zu Straßburg wohnhaft und declarirten daß Fr. Maria Magdalena geb. Helck weÿl. br. Johann Friedrich Schlenacker bierbrauers Wittib ihre eheleibliche Mutter den 10. floreal jüngst mit tod abgegangen
Testament, 29 ger 8 Not. Heus enregistrirt den 29 flo. 10 f° 108, collationnirt Zimmer

kleidung 1000 fr, hausrath, silber und dergl. Geschmeid 1712, 1192, 1406 und 1359 fr, ohnvethelt 1431 fr, schulden 20 534 fr, baarschafft 3675 fr
Eigenthum ane häusern und güthern in die Verlassenschafft gehörig. Erstlich eine behausung die Stickfabrick genannt bestehend in Vorder: zweÿen Nebens: Mittler: und hinter Gebäuden zweÿen höfen Stallung und hoffstatt samt allen deren mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an der Kinderspielgaß N° 13 es. br. geiger dem Schneider as. – hi. – über das eigenthum C.C.Stb. 12. mart. 1751, Item ein vor Notario humbourg den 27. apr. 1767 gefertigter und den 6. maÿ daraufhin in dem Protocoll ehemaliger hießiger C.C.Stb einverleibter frantzösischer Kauf Contract, So dann einen von dem Ganth ausgefertigter Kaufbrieff vom 25. oct. 1782 wodurch der Erblaßerin Ehemann diese behausung zugeschrieben worden
Item eine behausung und hoffstatt samt allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Kinderspielgaß N° 43 einseit neben der Specht’scher Wb. 2.s. fraun Steinbach Wb. hinten auff br dürrbach den Schloßer, Welche behausung der verstorbene zufolg Erkanntnus der ersten gerichtskammer der Municipalitæt vom 3. maÿ 1790 als letzt und meistbietender eigenthümlich zuerkannt worden, wie aus einem aus C.C. Stb Protocollo vom 15. sept. 1790 gefertigtes Auszug erhellet
Und die helfte vor unvertheilt ane einer behausung hoff hoffstatt und Garten samt Gartenhäußlein und allen mit allen übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg im grünen bruch an der sogenannten Kleegaß N° 11 bis, welche die Erbsinteressenten seit ihrer Mutter absterben vermög eines vor unterschriebenen Notario den 15. prairial jüngst passirten Kauf contract an den br. Johann Friedrich Brandhoffer dem bierbrauer zum Strauß verkauft um 8800 fr
so dann die helfte vor unvertheilt an 2 ha oder 10 acker feld Batzendorfer bann
summa summarum der Verlassenschafft 41 800 fr, schulden 1150 fr, Nach abzug 40 250 fr

Les héritiers se partagent la succession. La maison dite Stickfabrick reveint à la fille aînée Marie Madeleine Schlenacker, femme de l’officier retiré Jean Georges Gruber

1808 (5.9.), Strasbourg 10 (20), Me Zimmer n° 381, 3701 – Enregistrement de Strasbourg, acp 107 f° 94 du 6.9.
Partage – 1. Marie Madeleine Schlenacker épouse de Jean Georges Gruber officier retiré, 2. Jean Philippe Schlenacker propriétaire, 3. Catherine Salomé Schlenacker épouse de Jean Jacques Grün, 4. Catherine Marguerite Schlenacker épouse divorcée du Sr Jacques Frédéric Arnold architecte, copropriétaires par indivis dans quelques immeubles échus dans les successions de Jean Frédéric Schlenacker, brasseur a l’Ours blanc, et de feue Marie Madeleine Helck leurs père et mère. Inventaire et partage, Me Heus le 1 nivose 8 et partage le 14 vendémiaire 11
Premièrement, la Brasserie à l’Ours blanc avec tous ses Bâtiments, Cour, Puits, appartenances et dépendances scise à Strasbourg Place d’armes n° 32, d’un côté le Café a l’Enseigne du Paysan bleu d’autre faisant le coin de la rue de coin brulé derrière le fossé des tanneurs, ensemble tous les outils et ustesoles servant à la brasserie et se trouvant dans ladite brasserie, hormis les tonneaux, estimée par les parties 29 629 francs
Plus la Maison dite die Stickfabrick consistant en plusieurs corps de Bâtiment, deux cours, Ecurie, appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 13 entre le Sr Geiger menuisier et la succession du Sr Lafontaine derrière le jardin de ladite succession, hormis les tonneaux, estimée par les parties à 27 654 francs
maison encore indivise entre les parties Scavoir une Maison avec ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des enfants n° 43, entre la veuve Specht et la veuve Steinbach derrière le Sr Dürrbach serrurier
1. à Marie Madeleine Schlenacker épouse Gruber, la maison dite Stickfabrick
2. le Sr Schlenacker, la De Schlenacker épouse Grün et la De Schlenacker épouse Arnold retiennent pour eux par indivis la maison brasserie sise place d’armes

Marie Madeleine Schlenacker a épousé en premières noces le brasseur Jean Thiébaut Walter en 1776 : contrat de mariage, célébration
1776 (1. 8.br), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 633
(Eheberedung) erschienen seÿen der Ehrenachtbare Herr Johann Theobald Walter, der ledige bierbrauer, weÿland herrn Johannes Walters, geweßenen bierbrauers und der tugendsamen frauen Mariæ Margarethæ gebohrner Helckin, beeder Ehepersonen und burgere allhier Zu Straßburg ehelich erzeugter Sohn als Hochzeiter ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendsahmen Jungfrau Maria Magdalena Schlenackerin, herrn Johann Friderich Schlenackers, des bierbrauers und der Ehren und tugendsahme frawen Mariæ Magdalenæ gebohrner Helckin, beeder Eheleuthe und burgere allhier ehelich erzeugte Jungfer tochter als Hochzeiterin am andern theil – So geschehen alhier zu Straßburg auff dinstag den Ersten Octobris anno 1776. [unterzeichnet] Johann Theobald Walter als Hochzeiter, Maria Magdalena Schlenackerin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 143-v)
Im Jahr 1776, Dienstags den 26. Novembris Morgens um Zehen Uhr seind nach vorher geschehenen gewohnlichen Proclamationen Dominicâ XXIV und XXV nach Trinitatis in offentlicher Kirche ehelich eingesegnet worden, H Johann Theobald Walter lediger bierbrauer und burger allhier, weiland Hn Johannes Walters gewesenen bierbrauers und burgers allhier und der noch lebenden Frauen Maria Margaretha gebohrner Helckin ehelich erzeugter Sohn, Und Jgfr. Maria Magdalena Schlenackerin Hn Johann Friderich Schlenackers, bierbrauers und burgers allhier und Frauen Maria Magdalena gebohrner Helckin ehelich erzeugte Tochter. Solches bezeugen [unterzeichnet] Johann Theobald Walter als Hochzeiter, Maria Magdalena Schlenackerin als Hochzeiterin (i 196)

Jean Thiébaut Walter meurt en 1793 sans délaisser d’enfant
1793 (21.6.), Strasbourg, Me Saltzmann, (Jean Daniel, rép. 6 E 41 449-5) n° 701
Inventarium u. Eroerterung über Weiland Fr. Joh. Theobald Walter gew. Bierbrauer Nachl.
acp 15 f° 140-v, 21 juin 1793, Saltzmann, le 21. Ct. – Inventaire de la Suc. de feu Jean Thiébaut Walter Brasseur à Strasbourg décédé le 8 mai d.er, a Requête de Marie Madeleine Schlenacker Sa Veuve et de Marie Marguerite Helck Ve Walter, heritiere universelle dudit Jean Walter a deffaut d’enfant
La Masse Mobiliere Monte à 20 900 livres
il n’y a point d’immeubles
La Ve a un don de survie de 400 livres en propriété

Marie Madeleine Schlenacker se remarie en 1797 avec Jean Georges Gruber
1797 (23 pluviose 5), Strasbourg 10 (6), Me Heus n° 130 – Enregistrement de Strasbourg, acp 45 F° 58-v du 25 pluv. 5
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der burger Johann Georg Gruber Capitaine retiré alhier, als bräutigam ane einem,
So dann Frau Maria Magdalena gebohrne Schlenacker, Weiland burgers Johann Theobald Walther gewesenen bierbrauer alhie hinterbliebenen Wittib unter assistentz des burgers Johann Jacob Grün, fermier des Messageies allhier ihres Schwagers als braut anderen theils – Zu Straßburg den 24. Pluvios im fünfften Jahr der francken Republick
(Enregistrement, revenu industriel, 360 livres)

Inventaire après décès d’une locataire, Jeanne Frédérique Sophie Laurent femme de l’officier de santé Joseph Keller

1808 (2.11.), Strasbourg 2 (30), Me Knobloch n° 3905 – Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 91 du 9.11.
Inventaire de la succession de Jeanne Frédérique Sophie Laurent épouse de Joseph Keller, officier de santé, décédée le 11 mai 1808 – à la requête du veuf tuteur naturel des deux enfants, en présence de Joseph Laurent chef de bureau chez le conservateur des forets subrogé tuteur
Dénomination des héritiers, 1. Catherine Louise Joséphine Sophie agée de 5 ans 1 mois 7 jours née le 25 septembre 1803, 2. François Laurent Joseph né le 28 février 1807
dans la maison rue du jeu des enfants n° 13
propres du défunt, meubles 319 fr
communauté, meubles dans la première pièce donnant sur la rue, dans la chambre a côté, dans le cabinet de toilette, dans la salon, dans la salle a manger donnant sur la cour, dans le corridor, dans la cuisine, dans la cave total 2692 fr
Titres et papiers, dettes actives 30 000 fr dettes douteuses 11 945 fr, total 44 637 fr
Contrat de mariage, Me Munsch à Rouffach le 1 prairial 10, testament ledit not. 27 juin 1806 – Contrat de mariage Me Stoeber le 24 vendemiaire dernier, Joseph Keller officier de santé dans le temps employé a l’hopital de Strasbourg demeurant présentement à Issenheim et Jeanne Frédérique Sophie Laurent son épouse

Inventaire de séparation d’une locataire, Rose Duchmann (autrefois Rose Abraham) femme d’Aron Klein (autrefois Cerf Aron)

1810 (24.5.), Strasbourg 5 (31), Me F. Grimmer n° 6300 – Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 176-v du 2.6.
Inventaire des biens de Rose Duchmann ci devant appelée Rose Abraham épouse d’Aron Klein, ledit Aron Klein ci devant appelé Cerf Aron, séparation de biens par jugement du Tribunal Civil du 3 de ce mois
en la demeure des conjoints rue du jeu des Enfants n° 13
Contrat de mariage, Me Schaveheid à Bischheim au Saum le 11 octobre 1793, art. 2 le mari reçu du père de l’épouse Abraham Jachel (…), Aron Isac père du mari a donné au fils une maison à Düppigheim
meubles propres de la femme 207 fr, remploi 1440 fr, total 1647 fr, abandon par le mari

Jean Georges Gruber meurt en 1815 en laissant pour héritier son neveu. L’inventaire décrit la maison propre de sa femme

1815 (8.8.), Strasbourg 10 (23), Zimmer n° 577, 6945 – enreg. manquant f° 141 du 9.8.
Inventaire de la succession de Jean Georges Gruber, officier retiré, décédé le 18 juin 1815 – à la requête de 1. Marie Madeleine Schlenacker la veuve comme commune en biens, 2. Georges Michel Gruber architecte seul et unique héritier de son oncle paternel comme étant seul et unique héritier de Jean Michel Gruber son père architecte, frère germain du défunt

propres du défunt, garde robe 829 fr, mobilier 787 fr, argenterie 1033 fr, remploi 2894 fr, total 5544 fr, droits 97 fr, reste 5446 fr
propres de la veuve créances hypothécaires 22 578 fr
immeuble, une maison dite Stickfabrick consistant en plusieurs corps de bâtiment, deux cours, écurie, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des enfants n° 13 entre le Sr Fischer menuisier, Mde veuve Fontaine, derrière le jardin de ladite maison Fontaine – estimée 28 000 fr, acquis par échange de la veuve Gruber partage elle et ses frères et sœurs, Me Zimmer le 5 septembre 1808, de la succession de Jean Frédéric Schlenacker leur père, inventaire Me Heus le 1 nivose 8
biens à Batzendorf 1600 fr
remploi 11 737 fr, total 52 527 fr
communauté, vin 96 fr, or 48 fr, numéraire 1200 fr, créances 5285 fr, total 6629 fr, passif 3443 fr, reste 3146 fr
Contrat de mariage, Me Heus le 24 pluviose 5 remplacé un acte passé devant Me Zimmer le 29 germinal 11

Marie Madeleine Schlenacker se remarie avec Jean Samuel Silberrad, juge au tribunal civil
1816 (14.6.), Strasbourg 10 (33), Me Zimmer n° 565, 7310 – enreg. manquant f° 123 du 14.6.
Contrat de mariage – Jean Samuel Silberrad, Juge au tribunal civil séant à Strasbourg, veuf d’Amélie Catherine Roemmich décédée le 19 mars 1810
Marie Madeleine Schlenacker veuve de Jean Georges Gruber, officier retiré

Marie Madeleine Schlenacker fait dresser l’inventaire de ses apports
1817 (7.1.), Strasbourg 10 (23), Me Zimmer n° 619, 7546 – Enregistrement de Strasbourg, acp 132 f° 140-v du 10.1.
Inventaire des apports de Marie Madeleine Schlenacker femme de Jean Samuel Silberrad juge au tribunal civil, mariés le 15 juin 1816, Contrat de mariage Me Zimmer & Bossenius le 14 juin 1816
mobilier meubles 6567 fr, vins tonneaux 477 fr, bois chandelles 97 fr, argenterie 3958 fr, oranges 48 fr, numéraire 2400 fr, créances 28 764 fr, total 42 313 fr
une maison dite Stickfabrick consistant en plusieurs corps de bâtiment, deux cours écurie appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 13, entre le Sr FIscher menuisiuer et la veuve Fontaine, derrière jardin de ladite maison Fontaine estimée 28 000 fr – échu en partage par acte Me Zimmer le 5 septembre 1708, échu aux héritiers Schlenacker de leur père brasseur Inventaire Me Heus 1 nivose 8
un corps de biens à Batzendorf 1600 fr, ensemble 71 913 fr

Jean Samuel Silberrad meurt en 1828 en délaissant pour héritiers ses cousins. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Petites Boucheries n° 119 appartenant à la Fondation Schenckbecher

1828 (15.2.), Strasbourg 8 (nouv. cote 45), Me G. Grimmer n° 2080 – Enregistrement de Strasbourg, acp 190 F° 101-v du 22.7. (vacation 12.7.)
Inventaire de la succession de Jean Samuel Silberrad, juge honoraire au Tribunal Civil décédé le 5 février dernier – à la requête de 1. Marie Madeleine Schlenacker la veuve, commune en biens par contrat de mariage passé devant Me Zimmer le 14 juin 1816, 2. Gédéon Emmanuel Stuber, architecte, tant en son nom que comme mandataire de Caroline Frédérique Sturm épouse de Charles Guillaume Ferber, conseiller royal intime des finances à Berlin, 3. Renée Stuber veuve de Jean Schweighaeuser, secrétaire interprète à la Préfecture du Bas Rhin, 4. Reine Charité Stuber, majeure, rentière; 5. Wilhelmine Frédérique Winter veuve de Jean Frédéric Siebecker, pasteur à Traenheim demeurant à Strasbourg, 6. Georges Frédéric Zimmer, notaire royal à la résidence de Strasbourg, commis pour représenter 1) Guillaume Louis Winter, pharmacien demeurant à Wattenwÿl canton de Berne en Suisse, 2) Christine Winter épouse de Georges Louis Régard Rosenstiehl, conseiller de Grand Ducal hessois de Darmstatdt (procuration Rosenstiehl Winter, rue Grafenstrasse n° 41), 3) François Joseph Pettmesser, négociant à Coblence, les quatre premiers de la ligne maternelle chacun un quart à la moitié afférant à cette ligne et les quatre autres dans la ligne paternelle
Préliminaire. Etablissement de la parenté, le défunt était enfant unique de Jean Samuel Silberrad, jurisconsulte, et de Marie Cléophée Lorentz, né le 18 avril 1747. Feu le Sr Silberrad père avait deux sœurs germaines procréées de Jean Silberrad, receveur de la Fondation Schenckbecher, et de Catherine Beyerbach savoir, 1. Marie Chrsitine Silberrad mariée à Christophe Winter, conseiller à la régence de Bouxwiller, de ce mariage sont issus A) Wilhelmine Frédérique Winter veuve de Frédéric Siebecker, B) Guillaume Louis Winter à Wattenwyl, C) Chrsitine Winter épouse Rosenstiehl, 2. Elisabeth Marie Silberrad mariée à François Joseph Pettmesser, le seul enfant issu de ce mariage que l’on suppose exister est François Joseph Pettmesser ayant demeuré à Coblence,
II. ligne maternelle de feu Jean Michel Lorentz, docteur en théologie et Anne Marie Hempel furent les auteurs de 1. Marie Cléophée Lorentz mère du défunt decujus, 2. Anne Marie Lorentz mariée à Jean Georges Stuber, pasteur de ce mariage existent trois enfants A) Gédéon Emmanuel Stuber, architecte, B) Renée Lorentz veuve de Jean Stuber, C) Reine Charité majeure, 3. Catherine Marguerite Lorentz mariée à Jean Gottlob Sturm, médecin à Grietz, n’a délaissé qu’un enfant, Caroline Frédérique Sturm épouse de Charles Guillaume Ferber

dans la maison rue des Petites Boucheries n° 119 appartenant à la Fondation Schenckbecher que le défunt habitait comme ancien receveur gérant de ladite Fondation
Meubles. dans le vestibule au premier étage, dans la salle de délibération, au premier étage dans une pièce à côté où se trouvent beaucoup d’armoires, dans une chambre au premier, dans le passage conduisant intérieurement dans la chambre de derrière, dans une pièce à côté donnant avec une croisée dans la cour, au second étage dans la chambre de la cuisinière, au premier grenier, dans la maison de derrière, dans la buanderie, dans la seconde pièce à côté, dans la chambre à linge sale, dans la grande cave
Maison de campagne. dans la hollandaise, dans la cuisine, dans le vestibule, au premier étage, dans la chambre suivante, dans le cabinet à côté, dans une troisième pièce, dans la chambre à coucher, total du mobilier 11 117 fr, créances 69 385 fr, total de l’actif 80 502 fr – passif 14 126 francs
Titres et papiers (f° 39-v) I. 1) Chambre des Contrats le 15 mai 1772 François Bernard et Marie Françoise Moritz ont vendu au Sr Silberrad père du défunt une maison de campagne (…)
corps de biens à Wiwersheim, Dorlisheim, Fessenheim et Marlenheim, Küttolsheim, Kienheim, Maennolsheim – quittance au profit des héritiers 4162 fr, arrêté de compte dû aux héritiers 1341 fr, passif 14 126 fr
Immeubles au territoire de la Robertsau (…)
Titres et papiers, 30) contrat de mariage Me Schweighaeusser le 5 août 1790 entre Jean Samuel Silberrad & Amélie Catherine Roemich, 31) contrat de mariage avec la veuve Me Zimmer le 14 juin 1816, 32) Inventaire Silberrad Lorentz le 29 janvier 1792 Me Grimmer

Marie Madeleine Schlenacker veuve de Jean Samuel Silberrad loue une cave au brasseur François Antoine Kieffer

1828 (14.8.), Strasbourg 10 (78), Me Zimmer n° 369 – Enregistrement de Strasbourg, acp 190 f° 173-v du 16.8.
Bail de 6 années à commencer le 25 décembre 1827 – Marie Madeleine Schlenacker veuve de Jean Samuel Silberrad juge au Tribunal Civil
à François Antoine Kieffer, brasseur
une grande cave voutée située sous le bâtiment de devant d’une maison sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 13 appartenant à la veuve Schlenacker
Charges, clauses et conditions 1. l’avant petite cave demeure réservée à la De bailleresse le Sr Kieffer locataire ne pourra s’en servir que pour faire entrer les tonneaux de la dernière marche + (+de l’escalier) de cette cave dans la grande cave à lui louée ci dessus – moyennant un loyer annuel de 144 francs

Marie Madeleine Schlenacker veuve de Jean Samuel Silberrad fait donation de la maison à l’architecte Jacques Frédéric Arnold (son neveu)

1836 (5.11.),Strasbourg 10 (91), Me Zimmer n° 2358 – Enregistrement de Strasbourg, acp 245 f° 26 du 12.11.
Donation entre vifs – Marie Madeleine Schlenacker veuve de Jean Samuel Silberrad, juge au Tribunal Civil de cette ville
à Jacques Frédéric Arnold, architecte
une maison anciennement dite Stickfabrick consistant en plusieurs corps de bâtiments, deux cours, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des enfants n° 13, d’un côté et derière M. Kopp fabricant de toile cirée, d’autre la propriété de M. Fischer brasseur et en partie Sr Schramcker – Origine de la propriété, attribué à Mde Schlenacker par ses frères et sœurs par partage Me Zimmer le 5 septembre 1808, de la succession de Jean Frédéric Schlenacker, brasseur, et de Marie Madeleine Helck leurs père et mère, inventaire et partage Me Heus le 22 décembre 1799 (1 nivose 8), inventaire de la succession de maternelle Me Zimmer le 6 octobre 1802 (14 vendémiaire 11), au Sr Schlenacker par sentence d’expropriation du 25 octobre 1782, à l’appui de la propriété 1) Me Humbourg le 27 avril 1767 et Chambre des Contrats le 6 mai suivant, 2) Chambre des Contrats le 12 mars 1751 – estimée à 1350 de revenu, 27 000 francs de capital – le donataire versera 12 000 francs en numéraire et laissera jouir la De donatrice de la maison par elle donnée

Jacques Frédéric Arnold épouse Catherine Elisabeth Lichtenberger en 1812
1812 (29.6.), Strasbourg 10 (53), Me Zimmer n° 486, 5553 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 f° 16-v du 30.6.
Contrat de mariage – Jacques Frédéric Arnold, architecte fils majeur de Jacques Frédéric Arnold, architecte, et de Catherine Marguerite Schlenacker, né le 11 octobre 1786
Catherine Elisabeth Lichtenberger, fille majeure de Jean Frédéric Lichtenberger, Instituteur au Gymnase protestant, et de Catherine Elisabeth Fritschmann, née le 21 avril 1785

Jacques Frédéric Arnold et Catherine Elisabeth Lichtenberger vendent la maison au marchand de cuirs Jean Jacques Schleicher et à Marie Elisabeth Geng

1840 (9.4.), Strasbourg 10 (96), Me Zimmer n° 3520 – Enregistrement de Strasbourg, acp 277 f° 38-v du 114.
Jacques Frédéric Arnold, architecte, et Catherine Elisabeth Lichtenberger
Jean Jacques Schleicher, marchand de cuirs, et Marie Elisabeth Geng
une maison anciennement dite Stickfabrick consistant en plusieurs bâtiments, deux cours, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des enfants n° 13, d’un côté et derière M. Kopp fabricant de toile cirée, d’autre la maison de M. Fischer brasseur et en partie Sr Schramcker – en propre à M. Arnold donné par Marie Madeleine Schlenacker veuve de Jean Samuel Silberrad, juge au tribunal civil de cette ville, par donation entre vifs passée devant Me Zimmer le 5 novembre1836 ; légataire universel, partage Me Zimmer le 17 novembre 1838 attribué à Mme Silberrad par ses frères et sœurs, partage Me G. F. Zimmer le 5 septembre 1808 ; échu dans la succession de Jean Frédéric Silberrad, brasseur, et Marie Madeleine Helck ses père et mère seuls héritiers, Inventaire Partage Me Heus le 22 décembre 1799 (1 nivose 8), inventaire etpartage partiel Me G. F. Zimmer 6 octobre 1802 (14 vendemiaire 11)

Originaire de Lorsbach en duché de Nassau près de Hofheim am Taunus, le corroyeur Jean Jacques Schleicher épouse en 1814 Marie Elisabeth Geng, fille de brouetteur
Mariage, Strasbourg (n° 444)
Acte de mariage célébré le 21 décembre 1814. Jean Jacques Schleicher, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 janvier 1788 à Lorsbach, Duché de Nassau, domicilié à Strasbourg, Garçon corroïeur, fils de Jean Pierre Schleicher, meunier au dit lieu et de feu Susanne Jacobine Grosmann décédée audit lieu le 9 janvier dernier, Marie Elisabeth Geng, majeure d’ans née en légitime mariage le 20 août 1783 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Geng, brouëtteur en cette ville ci présent et consentant et de feu Anne Riehm décédée en cette ville le 7 février année dernière (signé) Johann Jacob Schleicher, Maria Elisabetha gengin (i 60)

Les acquéreurs hypothèquent la maison au profit du vendeur

1845 (21.4.), Strasbourg 10 (104), Me Zimmer n° 5654
Obligation – ont comparu M Jean Jacques Schleicher, marchand de cuirs et Dame Marie Elisabeth Geng sa femme, lesquels reconnaissent devoir
à M Jacques Frédéric Arnold, architecte, la somme principale de 12 000 francs
hypothèque, Une maison anciennement dite die Stickfabrick consistant en plusieurs bâtiments, deux cours, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 13, d’un côté et par derrière propriété de M Kopp, fabricant de toile cirée de l’autre la maison de M Fischer brasseur et en partie celle de M Schramcker. Les débiteurs ont acquis cet immeuble de M. Arnold ci présent et de Dame Catherine Elisabeth Lichtenberger son épouse demeurante avec lui en cette ville suivant contrat reçu par Me Zimmer soussigné le 9 avril 1840 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 358 N° 30. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 36 300 francs (…)

Inventaire de la succession d’une locataire, Catherine Mühlheim, fille majeure

1846 (17.2.), Strasbourg 4 (100), Me Lauth n°2011
Inventaire de la succession de Catherine Mühlheim décédée célibataire majeure rentière – L’an 1846 mardi le 17 février à Neuf heurs du matin, à la requête de 1. Jacques Mühlheim, jardinier demeurant et domicilié Strasbourg, 2. Frédéric Mühlheim, journalier à Zittersheim canton de la petite pierre se trouvant présentement à Strasbourg, 3. Elisabeth Mühlheim femme du sieur Michel Laemmel journalier demeurant et domicilié à Petersbach canton de La petite pierre, la femme du mari ci présent à Strasbourg dûment assistée & autorisée, 4. Marguerite Mühlheim célibataire majeure demeurant et domiciliée à Strasbourg, 5. Dorothée Mühlheim, célibataire majeure demeurant et domiciliée en la même ville, 6. Michel Pfister, laitier demeurant et domicilié à Strasbourg en qualité de tuteur datif de 1° Madeleine Klein agée de 13 ans, 2° Eugène Klein agé de 5 ans les deux enfants mineurs de feu Michel Klein tailleur et de dame Madeleine Mühlheim décédés conjoints à Strasbourg & 3° du sieur Philippe Mühlheim agé de 20 ans fils de Jean Mühlheim décédé journalier à Strasbourg actuellement en Afrique,
7. Philippe Mühlheim lithographe demeurant et domicilié à Strasbourg, tant en son nom et que comme subrogé tuteur des mineurs Klein & de Philippe Mühlheim,
8. Henri Bombardie, journalier demeurant et domicilié à Ingwiller canton de Bouxwiller présentement à Strasbourg, en qualité de père et tuteur légal de Catherine Bombardie agée de 19 ans, Jacques Bombardie agé de 17 ans, & de Madeleine Bombardie agée de 14 ans ses trois enfants mineurs procréés de son mariage avec Catherine Mühlheim son épouse décédée, Et encore en présence de 1. Georges Brechenmacher, tuilier demeurant et domicilié audit Ingwiller, en qualité de subrogé tuteur des enfants Bombardie (…) 2. Et de M. Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, au nom et comme représentant 1. Frédéric Mühlheim, hussatd, 2. Georges Mühlheim soldat en Afrique & 3. Georges Mühlheim journalier en Amériquen les trois sans domicile ni garnison connus (…)
Lesdits Mühlheim institués légataires universels de feue dlle Catherine Mühlheim décédée célibataire majeure rentière à Strasbourg suivant testament public passé devant Me Lauth le 19 avril 1842

le tout trouvé & étant en la maison sise en cette ville rue du jeu des enfants N° 13 où la delle Mühlheim est décédée le 17 janvier dernier
Total des l’estimation des objets mobiliers 591
Me Lauth a touché jusqu’à ce jour pour le compte de la succession Mühlheim 1702 francs, créances actives 10 813 francs – Total des déclarations passives 67

Marie Elisabeth Geng institue pour héritière sa nièce Pauline Caroline Gerner femme d’Edouard Schweickardt
1857 (24.2.), Me Zimmer
Dépôt du testament olographe de Marie Elisabeth Geng épouse Jean Jacques Schleicher négociant à Strasbourg. Ledit testament en date du 20 mars 1855
acp 457 (3 Q 30 172) f° 90 du 25.2.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 124 (3 Q 31 623) f° 61-v du 25.2.
Testament du 20 mars 1855 – Je soussignée Marie Elisabeth Geng épouse de Me Jean Jacques Schleicher, Md de cuir à Strasbourg légue à mon mari la jouissance viagère et exempte de toute garantie, de toute ma succession. De plus j’institue ma nièce Pauline Caroline Goerner épouse de Mr Edouard Schweickardt mon héritière unique à condition de délivrer à Mr Daniel Geng marchand de cuir ici une somme de 4000 francs que je lui donne à titre de legs, la moitié après le décès de mon mari et l’autre moitié une année plus tard
Déposé en l’étude de M° Zimmer notaire le 24 février 1857.

Marie Elisabeth Geng meurt en 1857. La maison est estimée 44 000 francs

1857 (6.6.), Strasbourg 10 (134), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.061
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Mr Jean Jacques Schleicher marchand de cuirs et feue Marie Elisabeth Geng son épouse et de la succession de cette dernière décédée à Strasbourg où elle avait son domicile le 10 février 1857.
L’an 1857 le 6 juin à deux heures de l’après-midi, à la requête de I. Mr Jean Jacques Schleicher marchand de cuirs demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel A) à cause de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et dame Marie Elisabeth Geng son épouse défunte, B) à cause des reprises qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté, C° et comme usufruitier à vie avec dispense de fournir caution de la succession de ladie dame son épouse aux termes de son testament olographe ci après relaté
II. Dame Pauline Caroline Goerner, épouse dûment assistée et autorisée de Georges Edouard Schweickhardt, tapissier ci présent les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, le dame Schweickhardt agissant en qualité de légataire universelle en nue propriété de ladite De Schleicher sa tante décédée à Strasbourg sans postérité le 10 février 1857 aux termes de son testament olographe daté de Strasbourg le 20 mars 1855 (…)

Traduction du testament.
Communauté lagale. Chambre d’habitation, Corridor, Chambre à coucher. Deuxième chambre à coucher, Atelier
acp 460 (3 Q 30 175) f° 77-v du 6.6. (succession déclarée le 8 août 1857) Il dépend de la commerc un mobilier estimé 1811 francs
(vacation du 21 juillet) Immeuble de la communauté, une maison connue anciennement sous le nom de Stickfabrik, cosnsitant en plusieurs bâtimens, deux cours, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du jeu des enfant N° 13. d’un côté et par derrière propriété de M. Kopp, de l’autre la maison de M. Fischer brasseur et en partie celle de M. Schrancker. Cet immeuble dépend de la communauté de biens qui a existé entre les époux Schleicher pour avoir été acquise par eux de M. Jacques Frédéric Arnold, architecte, et de dame Catherine Elisabeth Lichtenberger son épouse demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant Me zimmer notaire soussigne le 9 avril 1840 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 avril même mois volume 324 N° 250, cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 36.300 francs (…). Cet immeuble occupé en partie par le veuf est évalué sans distraction des charges mais pour la perception des droits d’enregistrement seulement à un revenu annuel de 2200 francs représentant au denier vingt un capital de 44.000 francs
acp 462 (3 Q 30 177) f° 2 du 22.7. – Communauté, argent comptant 180, loyers échus 375, Une maison à Strasbourg rue du Jeu-des-Enfants N° 13
Passif 36.000
Succession, garde robe 143, passif 4344 francs

Jean Jacques Schleicher se remarie en 1858 avec Sophie Henriette Wegelin, veuve du tapissier Léopold Arnaud Baudis
1858 (14. 8.br), Strasbourg 10 (137), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.759
Contrat de mariage – Ont comparu 1) Mr Jean Jacques Schleicher, marchand corroyeur demeurant et domicilié à Strasbourg, veuf sans enfant de dame Marie Elisabeth Geng, futur époux, d’une part
2) dame Sophie Henriette Wegelin, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve sans enfant de M. Léopold Arnold Baudis, vivant tapissier, future épouse d’autre part
acp 473 (3 Q 30 188) f° 9-v du 15.8.br – Stipulation de régime de séparation de biens, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur sont constatés par inventaire reçu Zimmer notaire le 6 juin 1857
Les apports de la future consisitent 1) en 20 actions anciennes du chemin de fer du Nord, 2) trois actions nouvelles du même chemin, 3) argent comptant 825, 4) mobilier et marchandises 3073
Donation réciproque de l’usufruit de la succession


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.