15, rue Kageneck


Rue Kageneck n° 15 – I 306 (Blondel), P 55 puis P 202 – Nouvelle parcelle (1874) section 51 n° 47 (cadastre)

Maître d’ouvrage et entrepreneur, Pierre Matter, 1874


Façade (juillet 2012) – Etages (juin 2023)

Jean Bechtold qui a été exproprié de sa maison sise entre la Porte Blanche et la porte de Cronenbourg pour faire place aux fortifications est autorisé en 1685 à en construire une nouvelle sur un terrain au Marais Kageneck. Il y adjoint en 1688 un terrain de 655 pieds carrés entre sa maison et la voisine pour servir de jardin. Les préposés autorisent en 1723 le tailleur Jean Stadelmann à enclore un terrain de 250 pieds carrés pour remplacer le jardin qui a servi à construire les nouvelles casernes. D’après l’estimation de 1737, la maison comprend un logement au rez-de-chaussée et un autre à l’étage. Les ayants droit de Jean Stadelmann conservent jusqu’en 1861 la maison qui appartient depuis 1747 à la veuve de Jean Stadelmann fils, remariée avec le tailleur Jean Conrad Wirth. Deux des enfants de Jean Conrad Wirth se partagent la maison, l’un recevant le logement du rez-de-chaussée et l’autre celui de l’étage. Le maire cède en 1819 une bande de terrain communal.


Plan relief, 1727 (Musée historique). La maison est au milieu de l’image, séparée par une rue de l’extrémité de la caserne Kageneck. Au premier plan, l’enclos Saint-Marc
Même endroit, plan Blondel (1765, exemplaire coté 1 L Plan 5, ADBR)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 12, plan, cour B (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (b) : fenêtre, porte puis deux fenêtres au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à l’étage, toiture à deux lucarnes. Le pignon orienté vers l’ouest comprend trois petites ouvertures. La cour B représente l’arrière (1-6) de la façade, un petit bâtiment en forme de remise (2-3-4) se trouve à l’angle sud-ouest .
La maison porte d’abord le n° 63 (1784-1857) puis le n° 7.


Plan du terrain acquis par Pierre Matter en 1873 (acte 1009, M° Lauterbach, ADBR)
Coupe du bâtiment à construire, 1874 – Transformation du bâtiment arrière, 1901 – Ajout du toit vitré, 1912 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le tonnelier et aubergiste Louis Petri achète la maison en 1861. Frédéric Mehl lui cède en 1862 une partie de son pignon. Louis Petri agrandit la maison dont le revenu passe de 40 à 55 francs et construit un nouveau bâtiment d’un revenu de 78 francs en 1862. Sa veuve est expropriée par jugement du tribunal civil en date du 7 mai 1872. Le maire vend une partie du terrain exproprié et de l’ancienne rue à Daniel Ruhlmann. L’entrepreneur de construction Pierre Matter lui achète en 1873 un terrain rectangulaire sur lequel il construit en 1874 une maison en maçonnerie d’une hauteur de 13,83 mètres, comprenant une cave voûtée, un rez-de-chaussée et trois étages. Joseph Schellenbach charge en 1901 l’entrepreneur Emile Matter, ancien propriétaire, de transformer le rez-de-chaussée du bâtiment arrière. La fabrique de Conrad Fiedler (cuir à usage technique) y est installée en 1902. La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière reliés par un bâtiment latéral, tous à trois étages. Jean Sœnnichsen (fournitures électrotechniques) fait couvrir en 1912 la cour d’un toit vitré à hauteur du premier étage pour aménager un local d’emballage. Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien le 25 septembre 1944. Paul Heisserer y a son garage automobile de 1933 à 1964. La société civile immobilière Kageneck charge en 2003 l’atelier d’architecture Triarc de réaménager les logements dans le bâtiment latéral et le bâtiment arrière ; les travaux ont lieu en 2004.




Bâtiment avant en 2003 et transformations projetées
Bâtiment arrière en 2003 et transformations projetées
Façade sur cour en 2003 et transformations projetées
(dessins de l’atelier d’architecture Triarc, dossier de la Police du Bâtiment)

novembre 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1685 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj) ou expropriation forcée (exf). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Ville de Strasbourg
1685 v Jean Bechtold, journalier, et (1653) Marguerite Tugend puis (1680) Ursule Lutz, d’abord (1653) femme du jardinier Michel Roth – luthériens
1692 h Michel Ohl le jeune fils de Jean, journalier, et (1684) Anne Ursule Roth, remariée (1698) avec le journalier Jean Schæffer – luthériens
1704 v Jean Stadelmann, tailleur, et (1698) Marie Elisabeth Gürtler, (1699) Susanne Marguerite Hœltzel, d’abord (1689) femme du tailleur Jean Reiff, puis (1701) Susanne Salomé Lickler – luthériens
1740 h Jean Stadelmann, tailleur, et (1739) Marguerite Elisabeth Rockenbach puis (1745) Marie Elisabeth Kirchmeyer – luthériens
1747 h Jean Conrad Wirth, tailleur, et (1749) Marie Elisabeth Kirchmeyer veuve de Jean Stadelmann – luthériens
puis les enfants Marie Elisabeth Wirth, et (1790) François Adam Ehringer – luthérienne et catholique
Marguerite Salomé Wirth, et (1778) Georges Adam Peter, laveur de toile – luthérienne et catholique
Jean Conrad Wirth, tailleur, et (1781) Marie Dorothée Ehrsam
1795 h (pour moitié) Marguerite Salomé Wirth, et (1778) Georges Adam Peter, laveur de toile – luthérienne et catholique
Jean Conrad Wirth, tailleur, et (1781) Marie Dorothée Ehrsam
1815 v Marguerite Dorothée Wirth et (1818) Jean Geoffroi Beetz, tonnelier
Marie Salomé Wirth († 1860)
1847 v Marie Salomé Wirth († 1860)
1861 v Louis Petri, tonnelier et aubergiste, et (1834) Christine Diemer puis (1857) Anne Madeleine Loyson, veuve de Sébastien Alexandre Steinheuffel
1872 exf Ville de Strasbourg
1872 v Daniel Ruhlmann
1873 v Pierre Matter, maçon, et (1856) Thérèse Stiegler
1898* h Emile (Emile Pierre) Matter, entrepreneur de construction, et (1891) Elise Reeb
1901* v Joseph Schellenbach, ouvrier en fer, et (1879) Sophie Fischer
1914* v Jean Johannsen Sœnnichsen, électrotechnicien, et (v. 1893) Anne Véronique Fuchs
1937 h Sophie (Eléonore) Sœnnichsen, enseignante, femme (1937) du juge d’instruction Henri Molinier

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 225 livres en 1737

(1765, Liste Blondel) I 306, Conrad Würdt
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) non renseigné
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 55, Betz, (Jean Geoffroi), journalier (baquetier) – maison, sol, jardin – 1,3 are

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 46-v
Le journalier Jean Bechtold doit 5 sols pour le terrain sur lequel il a construit sa maison. Il doit en outre 10 sols pour un terrain enclos à côté de la maison. Les loyers passent ensuite à Jean Michel Ohl le jeune fils de Jean puis à Jean Stadelmann

Hannß Bechtoldt der Tagner, zinnßt Jährlich von einem platz im Kageneckerbruch, zwischen H. XV. Johann Heinrich Metzgern, und H. Johann Georg Metzgers Erben, darauff er ein hauß gebawen, vff Michaelis 1686. i.mo, 5 ß
Protocoll: 1685. p. 70. NB. ad dies vitæ ist 33. schuhe lang 22 schuhe breit also 6726 quad: schhe groß
Jetzt Michael Ohl Jun: hanssen Sohns W.
Jetzt Johannes Stadelmann der Schneider, J. 531
([biffé] herr XV.er von fridolßh.) J. 275
(Quittungen, 1687, 1688)

Er soll ferner von einem eingezäunten platz an obgemelttem hauß, vff Michaelis 1689. primo, 668 q.schu groß, 10 ß
(Quittungen, 1689-1741)
Neuzb. fol 29

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 531-v
Jean Stadelmann doit 1 sol par an pour un terrain proche des nouvelles casernes du Marais Kageneck

Johannes Stadelmann der Schneider, Soll von einem 250. quadrat schuh Großen Allmendplätzlein an Seiner ohnfern der newen Cazern im Kageneckerbruch liegenden wohnung Jahrs auf Martini und l. Prot: de 1723. fol: 217. 1724. I.mo, 1 ß
(Quittungen, 1724-1741)
Neuzb fol 29

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 29
Loyers reportés dans le registre suivant. Le contribuable est ensuite Jean Conrad Würth

Joh: Conrad Würth
altzb 46.b
Johann Stadelmann Zinnßt Jährlich von einem platz im Kagenecker bruch worauff ein Hauß gebauen worden, auff Michaelis (id est 29. sept.) 5 ß
alzb 531.b
Ferner von einem 250. quadrat schuh großen allmend plätzlein an seiner ohnfern der neuen Cazernen im Kagenecker bruch liegenden wohnung auff Martini (id est 11. Nov.) 1 ß
8 vendemiaire
(Quittungen 1740-an 10)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1685, Préposés au bâtiment (VII 1371)
Jean Bechtold a été exproprié de sa maison pour faire place aux fortifications. Il propose d’en construire une nouvelle sur un terrain au Marais Kageneck. Les préposés donnent leur accord moyennant un loyer annuel de 15 sols ramenés à 10. Jean Bechtold déclare qu’il est injuste qu’il doive un loyer alors que l’ancien terrain a été exproprié. Les préposés réduisent le loyer à 5 sols jusqu’à sa mort. Les préposés refusent en octobre de la même année d’adjoindre gratuitement au précédent un petit terrain de 30 pieds sur 22.

(f° 67-v) Donnerstags den 16. Augusti – Hanß Bechtoldt
Weilen auch Hanß Bechtoldt der Gartner sein hauß beÿ dem Weißen thurn, Wegen der fortification daselbsten abbrechen muß, und er deßwegen umb einen anderen platz angehalten, dahin er sein hauß setzen Könne, alß hat mann auff sein angeben augenschein eingenommen in dem Kageneckerbruch, hinder St. Marx Gartten, beÿ Weÿl. H. Hannß Georg Metzgers, Holtzhändlers und E. Ehrs. Großen Raths geweßenen beÿsitzers sel. Erben daselbsten stehender behausung, woselbst er sein haus Zusetzen gesinnet were. erk. Bedacht.

(f° 69) Dienstags den 21. Augusti – Hanß Bechtoldt
der länge 33. schuh, und inn der breitte 22. schuh, deme ist anstatt deß besichtigten platzes ein anderer vorgeschlagen worden, Zwischen H XV. Johann Heinrich Metzgers, und H Johann Georg Metzgers seel. behaußung daselbsten, oberhalb dem vorgeschlagenen platz, welcher 65. schuh breit ist, und ihme auch Gefallen, alß mann ihme aber anfänglich 15. ß und endlich nur 10 ß. bodenzinß davon gefordert, gienge er davon, und erklärte sich, et Könne Keinen bodenzinß geben weilen der König ihme seinen platz auch genommen.

(f° 70) Donnerstags den 23. Augusti – Hanß Bechtoldt
Hanß Bechtoldt der Tagner, bittet nochmahlen innständig, ihme den begehrten platz in dem Kageneckerbruch gratis Zukommen Zulaßen, weilen er den seinigen auch verlohren, beziehet sich darbeÿ vff H Amstr. Würtz und H XV. Rucken seinen Oberherren.
Erkandt, soll wegen seines erlitteten verlusts und armuth Jährlich 5. ß boden Zinnß Geben, Jedoch nun ad dies vitæ, nach dießen Bechtoldts Absterben aber soll der Zinnß wider Gesteigert Werden.

(f° 82) Dienstags den 2. Octobris – Hanß Bechtoldt
Hanß Bechtoldt der Tagner haltet an, ihne Zuerlauben, daß er ein plätzlein an seinem hauß im grünen bruch so des Werckmeisters bericht nach etwann 30 schuh lang, und 22. schuh breit sein möchte, einzuzäunen und Zwar gratis. Erk. begehren abgeleint.

1688, Préposés au bâtiment (VII 1373)
Les préposés autorisent Jean Bechtold à enclore un terrain de 655 pieds carrés entre sa maison et la voisine, moyennant un loyer annuel de 10 sols

(f° 65-v) Mittwoch den 17. dito [Novembris], augenschein eingenommen – Hannß Bechtoldt
3. Augenschein eingenommen beÿ Hannß Bechtoldts behaußung im Kagenecker bruch, allwo er verlangt, einen lehren platz, so Zwahr niemandt nichts nutz ist, und zwischen seinem und seines nachbauren hauß ligt, und ins gesampt 655 schuh 4. Zoll inn das gevierdte haltet, mit einer diehenwandt einuzäunen. Erk. bedacht.

(f° 67-v) Montags den 22. Novembris – Hannß Bechtoldt
Hannß Bechtoldten dem garttner ist erlaubt worden, den begehrten platz an seinem hauß inn dem Kageneckerbruch mit einer diehlenwandt einzuzäunen, und soll Jährlichen vff Michaelis 10. ß d bodenzinß davon geben

1723, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Les préposés autorisent le tailleur Jean Stadelmann à enclore un terrain de 250 pieds carrés pour remplacer le jardin qui a servi à construire les nouvelles casernes

(f° 217-v) Dienstags den 16. 9.bris 1723. – Johannes Stadelmann pt° Allmendts
Johannes Stadelmann, der Schneider, ersucht Mghhn unterth. weilen das an Seiner beÿ der newerbawten Steinern Cazernen liegenden wohnung gehabtes Gärtlein weg gekommen, Ihme ein Klein nahe dabeÿ gelegenes und in allem 250. quadrat schuh großes allmend plätzlein an deßen stelle, vmb die verzinßung, möchte überlaßen werden, Erk. willfahrt, vnd solle Er Jährlichen davon 1 ß d. bodenzinß davon Zu geben schuldig sein, welches Er übernommen.

Description de la maison

  • 1737 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée un petit poêle, chambre, cuisine et vestibule, à l’étage aussi un petit poêle, chambre, cuisine, vestibule et chambre à soldats, le pignon est clos en lattes, le comble a une simple couverture en tuiles plates, le tout estimé avec la cave, la cour, appartenances et dépendances à 450 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du marais Kageneck

nouveau N° / ancien N° : 16 / 63
Vürth
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 folio 74 case 4

Betz, Jean Geoffroy baquetier

P 55, sol, maison, avec cour et Jardin, rue Kageneck N° 63
Contenance : 1,30
Revenu total : 40,68 (40 et 0,68)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 168 case 1

Bentz, Jean Geoffroi, baquetier
1862 Petri, Louis, tonnelier

P 55, maison, sol, cour, rue Kageneck N° 7
Contenance : 1,30
Revenu total : 40,68 (40 et 0,68)
Folio de provenance : (74)
Folio de destination : 168
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865 – sol 1875 Zum Weg
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus :
1865, Augmentations – Petri Louis f° 168, P 55.p, maison, revenu 55, addition de construction, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
id. P 55.p, maison, revenu 78, nouvelle construction, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Petri Louis f° 168, P 55, maison, revenu 40, addition de construction en 1862, supp. en 1865, voir les augmentations

P 55.p, maison, rue Kageneck N° 7
Revenu : 55
P 55.p, maison, rue Kageneck N° 2 bis
Revenu : 78
Revenu total : 133,68 (133 et 0,68)
Folio de provenance : 168, add. de const.
Folio de destination : theilweise zerstört
Année d’entrée : 1865
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4
1871, Petri Louis f° 168, P 55, revenu 133 (Maisons détruites pendant le blocus)

P 55, Haus
Revenu total : 111,68 (111 et 0,68)
Folio de provenance : 168
Folio de destination : theilweise zerstört, Abbruch
Année d’entrée : 1871
Année de sortie : 1875

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 184 case 2

Matter Peter
Subst. 98/99 Matter Emil, Bauunternehmer
1901 Schellenbach Joseph, Schlosser, und Ehefrau Sophie geb. Fischer in Gütergemeinschaft

P 202, Hofraum, Haus, Kageneckergasse 15
Contenance : 3,60
Revenu total : 584,87 (583 et 1,87)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 20

Cadastre allemand, registre 31 p. 188 case 5

Parcelle, section 51 n° 47 – autrefois P 202
Canton : Kageneckergasse Hs N° 15
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 3,60
Revenu : 3700 – 4900 – 5200
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1937), compte 3305
Schellenbach Josef u. Ehefr.
1913 Schellenbach Joseph und Ehefr. Sofie geb. Fischer
1914 Sönnichsen Hans Kaufmann u. Ehefr. geb. Fuchs
1923 Soennichsen Hans Jean, rentier, veuve née Fuchs
rayé 1937

(Propriétaire à partir de l’exercice 1937), compte 5837
Sönnichsen Sophie Eléonore
(3891)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton I, Rue 13 Rue du Kageneck, p. 34

63
Pr. Würth, M. Elisab. V° – Tailleurs
loc. Peter, Georges Adam, fausthammer – Moresse
loc. Guimar, Jean, journalier – Manant

Registres de population

(1795) 1° section, Rue de Kageneck N° 63 (registre 600 MW 1) – légende

Andrés Albrecht, 47, Maçon, Landau, 1782
Conrad Wirth, 45, Tailleur, Strasb
Dorothé Wirth, 41, Sa femme, id
Conrad Wirth, 12, Son fils, id

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kageneckerstrasse (Seite 71)

(Haus Nr.) 15
Stiegler, Generalagentur. 0
Weil, Kaufmann. 1
Stein, Kaufmann. 2
Merz, Generalagent. 3
Schulz, Krankenpflegerin. 3
Schellenbach, Schloss. E H 0
Fiedler, Wagen- u. Pferdedeckenfabrik.H 0
Bähl, Schutzmann. H 1
Gasser, Strassenbahn-Schaffner. H 1
Moschler, Str.-Schaffn. H 2
Roth, Schmied. H 2
Kast, Sattler. H 3
Schmittbiel, Wwe. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 937 W 4)

15 rue Kageneck (1874-1994)

Le propriétaire Matter demande en 1874 l’autorisation de construire une maison en maçonnerie comprenant une cave voûtée, un rez-de-chaussée et trois étages (hauteur de 13,83 mètres). Le propriétaire Schellenbach charge en 1901 l’entrepreneur E. Matter de transformer le rez-de-chaussée du bâtiment arrière.
Le locataire Jean Sœnnichsen (fournitures électrotechniques) fait couvrir en 1912 la cour d’un toit vitré à hauteur du premier étage pour aménager un local d’emballage. La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière reliés par un bâtiment latéral, tous à trois étages. Le rez-de-chaussée sert de local commercial à la maison Sœnnicher, le premier étage est occupé par un commerce de draps, les deuxième et troisième étages sont habités. Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien le 25 septembre 1944.

1893, couvreur en ardoises Jacques Wolf
1899, Ernest Louy, marchand
1901, G. et E. Stein
1902, fabrique Conrad Fiedler (cuir à usage technique et articles en caoutchouc)
1906, Jean Sœnnichsen (fournitures électrotechniques)
1933-1964, garage Paul Heisserer
1994, société Riss-Biechel (peinture, tapisserie et revêtement de sol)

Sommaire
  • 1874 – Le propriétaire Matter demande l’autorisation de construire sur son terrain (12 mètres de long) entre Haussmann et Billier une maison comprenant une cave voûtée, un rez-de-chaussée et trois étages. Coupe en marge – Rapport de l’agent voyer, la construction sera en maçonnerie, la façade aura une hauteur de 13,83 mètres
  • 1890 – Le maire notifie l’entrepreneur Matter de régler les droits pour avoir fait un raccord aux canalisations (15, rue Kageneck)
  • 1892 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Matter l’autorisation de faire une prise pour environ 40 becs au 15, rue Kageneck – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1896.
  • 1893 – Le couvreur en ardoises Jacques Wolf demande l’autorisation de poser une petite enseigne perpendiculaire ovale – Autorisation – L’enseigne est posée, mai 1893.
  • 1899 – Ernest Louy demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire– Autorisation – L’enseigne est posée, octobre 1899.
  • 1901 (mai) – L’entrepreneur E. Matter (à l’angle du boulevard de Schirmeck – ensuite boulevard de Lyon – et de la rue de La Broque) demande au nom de Schellenbach l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée du bâtiment arrière– Autorisation – Travaux terminés, juillet 1901 – Dessins
  • 1901 (juillet) – Le maître maçon J. Schellenbach demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, septembre 1901.
  • 1901 (octobre) – G. et E. Stein demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, janvier 1902.
  • 1902 – Conrad Fiedler (cuir à usage technique et articles en caoutchouc, bureaux et entrepôt 15, rue de Cronenbourg, ensuite rue du Faubourg de Saverne, fabrique 15, rue Kageneck) demande au commissaire de police et au maire l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. – Autorisation – L’enseigne est posée, mai 1902.
  • 1906 – Jean Sœnnichsen (fournitures électrotechniques, Hans Sönnichsen, Elektrotechnische Bedarfsartikel) demande l’autorisation de poser une ligne téléphonique entre son local commercial 15, rue Kageneck et son domicile 6, rue Kuhn – La Société des tramways strasbourgeois donne son accord assorti de conditions – Autorisation
  • 1907 – Jean Sœnnichsen demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (libellé, Hans Sönnichsen, Elektrotechnische Bedarfsartikel) – Autorisation – L’enseigne est posée, juin 1907.
  • 1912 – Jean Sœnnichsen demande l’autorisation de poser quatre enseignes plates et une enseigne perpendiculaire lumineuse – Autorisation – Les objets sont posés, décembre 1912. – Dessins
    1913 – La Police du Bâtiment constate que Jean Sœnnichsen a posé deux lampes sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1912 (juin) – Jean Sœnnichsen qui est locataire d’une grande partie de la maison, dont d’anciens appartements, demande l’autorisation de couvrir la cour d’un toit vitré à hauteur du premier étage, sauf deux à trois mètres à l’avant de la cour, pour aménager un local d’emballage. Croquis – La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière reliés par un bâtiment latéral, tous à trois étages. Le rez-de-chaussée sert de local commercial à la maison Sœnnicher, le premier étage est occupé par un commerce de draps, les deuxième et troisième étages sont habités. Le rez-de-chaussée du bâtiment arrière et du bâtiment latéral sert d’entrepôt. – La Police du Bâtiment accorde une autorisation exceptionnelle et révocable, à condition que trois mètres de cour ne soient pas couverts et que le bâtiment arrière ne serve plus d’habitation
    1912 (décembre) – L’entrepreneur Emile Matter (3, rue de La Broque) demande l’autorisation correspondante – Autorisation – Dessin (élévation et plan), calcul statique – Travaux terminés, octobre 1913. – Le permis d’occupation est délivré, novembre 1913.
  • 1915 – Ch. Dick (16, rue de Molsheim) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord – Le ravalement est terminé, juillet – Le propriétaire Sœnnichsen règle les droits pour Ch. Dick qui est parti à l’armée.
  • 1915 – Commission des logements militaires, remarques en dix points
    1932 – Plainte du locataire Szymonski (chambre mansardée au quatrième étage). La Police du Bâtiment estime que la plainte n’est pas fondée. Elle demande suite à sa visite à l’administrateur du bâtiment, Eugène Heymann et fils, de faire divers travaux – Travaux terminés, juin 1932.
  • 1933 – Th. Bischoff, ancien architecte à la mairie, signale qu’un locataire jette ses déchets dans la cour par la fenêtre garnie de barreaux. Il propose de garnir la fenêtre d’un treillis. – La Police du Bâtiment déclare n’être pas compétente, d’autant moins qu’il faudrait établir si les fenêtres sont des ouvertures de pure tolérance.
    1933 – Le Service d’hygiène a été averti que les cabinets d’aisance sont bouchés – Les cabinets ont été réparés.
  • 1933 – La Police du Bâtiment constate que le garagiste Paul Heisserer a posé une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1935 – La locataire Marie Gross se plaint de n’avoir plus d’eau et que le cabinet d’aisance est bouché. La Police du Bâtiment constate que la plainte relative à l’eau n’est pas fondée mais que le cabinet commun est en mauvais état. – Le maire écrit au propriétaire, Anne Sœnnichsen, demeurant 11, rue du Parc à la Robertsau. Mme Sœnnichsen (20-a rue de Liepvre au Neudorf) transmet la facture des réparations.
  • 1938 – Le garagiste Paul Heisserer demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires (libellés, Auto, Occasion) – Autorisation – Dessin
  • 1945 – Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien le 25 septembre 1944. Certificat de sinistré accordé à Joséphine Jost (quatrième étage) et à Adolphe Heitz
  • 1948 – La Police du Bâtiment constate que Paul Heisserer (voitures d’occasion) a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation. Paul Heisserer déclare qu’il a remis en place l’enseigne d’avant guerre.
  • 1951 – L’entreprise de crépissage Roger Tomat (86, route de Colmar au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – L’échafaudage est enlevé, août 1951.
  • 1962 – Paul Heisserer (Auto-moderne) demande à la Police du Bâtiment d’examiner la cheminée non réglementaire dans son garage. Il s’agit d’un tuyau métallique proche du plafond. Le gérant de l’immeuble (Muller, 2 place du Vieux-Marché-aux-Vins) promet de faire prolonger la cheminée. – Travaux terminés, décembre 1962.
  • 1964 – Paul Heisserer déclare avoir cessé son activité (et retiré son enseigne)
  • 1993 – La société de gérance SEGESCA met en demeure les propriétaires en indivision (Libs, Rœsch et Sachs) de l’immeuble voisin n° 17 de faire réparer la gouttière. Elle constate aussi que la société qui a posé les boîtes à lettres a fait un trou de 40 centimètre sur 40 sommairement rebouché. – Le maire répond que les litiges entre propriétaires ne sont pas de sa compétence.
  • 1994 – La société Riss-Biechel (peinture, tapisserie et revêtement de sol) demande l’autorisation de faire poser une enseigne par Bernabé (Styl color, 224, route de la Wantzenau à la Robertsau) – Dessin – Photographies – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet 1994.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1624 W 123)

15, rue Kageneck (extension de logements collectifs, 2003-2005)

La société civile immobilière Kageneck charge en 2003 l’atelier d’architecture Triarc de réaménager les logements dans le bâtiment latéral et le bâtiment arrière. Les travaux ont lieu en 2004.

Sommaire
  • 2003 (mars) – La société civile immobilière Kageneck pour laquelle agit la société de gérance Segesca (6, rue du Noyer) demande l’autorisation de modifier des logements (section 51 parcelle 49) dans le bâtiment latéral et le bâtiment arrière.
    Les travaux commencés en janvier 2004 touchent à leur fin à l’automne 2004, ils sont terminés en mars 2005.
    L’atelier d’architecture Triarc (16, rue de Bâle au Neudorf) fournit le calcul des surfaces (rez-de-chaussée premier, deuxième et troisième étages, combles) pour le bâtiment avant, le bâtiment latéral et le bâtiment arrière, total de la surface hors œuvre brute 1325,75 m², surface hors œuvre nette 1018,27 m²) – Dessins
    Le bâtiment arrière à rénover comprend deux appartements de trois pièces au premier étage, idem au deuxième étage, trois appartements de deux pièces au troisième étage.
    2003 (mai) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au changement de destination (aménagement des combles)
    2003 (avril) – Rapport du Service départemental d’incendie et de secours
    2003 (juin) – Arrêté portant permis de construire
    2003 (décembre) – Déclaration d’ouverture de chantier
    Décompte des droits de voirie adressé aux établissements Casale (101, avenue du Général de Gaulle à Eckbolsheim)

Autres dossiers
1601 W 489 – 15, rue Kageneck : ADS-PD-48203V0026. Annexe – 2003/2004
1573 W 255 – 15, rue Kageneck : ADS-DT-48203V0016. Ravalement – 2003/2003


Relevé d’actes

La Ville cède en 1685 au jardinier Jean Bechtold le terrain sis au Marais Kageneck (voir plus haut les Préposés au bâtiment)

Fils du journalier Ulrich Bechtold, le journalier Jean Bechtold épouse en 1653 Marguerite, fille du journalier Jean Tugend.
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 128 n° 1)
1653. Hans Bechtoldt der taglöhner Ulrich Bechtoldt tagners sohn, J. Margreth Hanß Tugendts s. taglöhners tochter. 10 Jan. Zu Aurelien (i 67)

Jean Bechtold se remarie en 1680 avec Ursule, veuve du jardinier Michel Roth l’aîné, après avoir passé un contrat de mariage le 24 janvier 1680 devant le notaire Jean Thomas Tromer (voir l’inventaire ci-dessous)
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 186)
1680. Mittwoch den 19. Februarii. St. Aurelien. Hans Bechtoldt der Tagner vndt Anna Ursula, Michel Rothen des Altern Gartners witwe (i 96)

Michel Roth épouse en 1653 Anne Ursule, fille de Georges Lutz
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 133 n° 5)
1653. Michel Roth der Gartner, vnd Jfr Anna Ursula Georg Lutzen tochter. Mont. d. 26. April Zu St. Aurel. (i 69)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Bechtold à se marier
1680 Conseillers et XXI (1 R 163)
(p. 176) Sambstag den 3. Julÿ 1680 – Johannes Bechtold umb erlaubnuß Zu heürathen.
Johannes Bechtold der Musquetierer prod. per p. Kast unterth. bitten mit Beÿl: A. B. et C. pr* uxor S *end. Erkandt willfahrt. H. XV. Starck vnd H Züttelin

Le jardinier Jean Bechtold hypothèque sa maison sise entre la Porte Blanche et la porte de Cronenbourg. La mention marginale porte que l’hypothèque sur la maison expropriée pour la réunir aux fortifications est reportée sur la maison au Marais Kageneck.

1676 (22. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 244
Hannß Bechtold Gartner Vnderwagner
in gegensein deß Ehrenvest- und weÿsen herrn Daniel Voltzen E.E. Großen Rhats beÿsitzers -schuldig seÿe 25. lb
unterpfand, hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhier in der Vorstatt underwagner zwischen dem Weißenthurn und Cronenburger thor, hinder dem bollwerckh geg. dem thurn, einseit neben Daniel Wilden, anderseit neben diebold Räubel, hinden uff g. Wilden stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen hieringemelten Schuldner hat in gegensein deß Creditoris bekannt, daß Er denselben über die hierin verschriebene 50. fl. ferner 50. fl. Zu erbauung nachbeschriebener behaußung und also in summa 100. fl. schuldig seÿe (…) und dieweilen die hierin hypoth: behaußung in die fortification gekommen, alß will der Debitor den Creditori anietzo in Spe: caviren mit einer behaußung sambt dero hoffstatt und allen gebäu, begriffen, Recht. und Gerechtigkeit. allhier in der Vorstatt im Kagenecker bruch gegen St: Marx Garten gerings herumb uff den allmend stoßend gelegen, davon gehen Jahrs 5. fl. Allmend Gelt gemeiner Statt sonst. ledig eÿg. Actum den 15. Jan: 1686

Anne Ursule Lutz meurt en 1698 en délaissant deux enfants de son premier mariage avec Michel Roth. L’inventaire est dressé dans une maison de location au Marais Kageneck. La succession s’élève à 54 livres.
1698 (24.2.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 10) n° 294
Inventarium über Weÿland der Tugendsahmen Annæ Ursulæ gebohrner Lutzin weÿland deß Ehrsam und bescheidenen Hanß Bechtoldts geweßenen tagners und burgers Zue Straßburg hinterbliebener Wittib nunmehr seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1698. – nach ihrem Montags den 17.ten Februarÿ dießes 1698.sten Jahres beschehenen tödlichen ableiben hinder ihro Zeitlichen verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsam vnd bescheidenen Georg Rothen Gartners vnderwagnern vnd burgers Zue Straßburg, vor sich selbsten und der tugendsamen Annæ Ursulæ Röthin, weÿland deß Ehrsam vnd bescheidenen Michael ohlen hanßen Sohns geweßenen tagners und burgers alda hinterbliebener wittiben mit beÿstand deß Ehrsamen vnd bescheidenen diebold Schäffers des ältern, tagners vnd burgers Zu Straßburg, alß ahne statt Georg Rothen vorgedacht deß rechten: Zu dießem geschäfft erbettenen theÿlvogts, der abgeleibten seeligen in Erster Ehe mit weÿland dem Ehrsam vnd bescheidenen Michael Rothen geweßenen Gartners vnderwagnern vnd burgern alhie, ehelich erzeugten Sohns und dochtern vnd nunmehro deroselben ab intestato nechsten Erben (…) Actum in Straßburg den 24.ten Februarÿ Anno 1698.
Haußrath So sich in Einer in der Statt Straßburg Vorstatt vnder wagnern im Kagenecker bruch gelegener von der abgeleibten seeligen lehnungsweiße bewohnenden behaußung, als volgt befunden
Auff der bühnen, Inn der Kuechen, Inn der Stuben, Inn der Stub Kammer
Extractum auß der Zwüschen Hanß Bechtolden dem Tagner vnd Annæ Ursulæ Lutzin beeden Eheleuthen vnd burgern Zu Straßburg durch weÿl. H Notm Johann Thoman Tromern auffgerichtet vnd den 24. Januarÿ Anno 1680. datirten Eheberedung
Forma Hujus Inventarÿ, Haußrath 15, Guldine Ring 3, Baarschafft 35 lb, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 54 lb

Anne Ursule Lutz veuve de Jean Bechtold vend la maison au journalier Michel Ohl fils de Jean (son gendre)

1692 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 275
Anna Ursula Luzin weÿl. Hannß Bechtolds gewesenen Taglöhners seel. hinterlaßene Wittib mit beÿstand Georg Roth Garttners Underwagnern ihres Vogts, Andres und David Bechtold wie auch Margaretha Bechtoldin mit beÿstand Andres Müll des Kärchelziehers ihres ehevogts
in gegensein Michel Ohlen, deß Jüngern Hannßen sohns, Taglöhners
Eine behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt im Kageneckerbruch gegen St Marx Garten, rings herumb auff das allmend stoßend gelegen, Darvon gehen Jahrs 5 schilling Allmend geld gemeiner Statt – umb 150 pfund

Michel Ohl le jeune fils de Jean hypothèque le même jour la maison au profit du sénateur Thiébaut von Fridolsheim fils de Thiébaut
1692 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 275-v
Michel Ohl, der Jünger Hannßen Sohn, Taglöhner
in gegensein Hn Diebold von Fridolßheim, Diebolds sohn, E:E: kleinen Raths alten beÿsitzer, schuldig seÿe 150 pfund, daß er damit nach hypothecirte behaußung erkauffen und baar bezahlen können
unterpfand, Eine behaußung perge aus immediate vorstehnd. Verschreibung

Fils de Jean Ohl, le journalier Michel Ohl épouse en 1684 Anne Ursule, fille du jardinier Michel Roth
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. pp. 196)
1684. Mittw. d. 18. januarii Michael Ohl der ledige Tagner hanß Ohl deß Gartners ehelich hind.lassener Son und jungf. Anna Ursula, Michael Rothen deß gartners ehelich hinterlassene tochter (i 101)

Anne Ursule, veuve de Michel Ohl, se remarie en 1698 avec le garçon maraîcher Jean Schæffer, fils de Thiébaut Schæffer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 64)
1698. Eodem [den 9. Julÿ] Hans Scheffer lediger gartner knecht Diebolt Scheffers burgers v. taglöners alhie ehelicher Sohn, und Anna Ursula, Michael ohlen burgers vnd taglöners alhie hinterlassene Wittib, x dieses hat hochzeiter hieher gesetzt, m dieses hat d. hochzeiterin hieher gesetzt (i 65)

Anne Ursule Roth, veuve de Michel Ohl le jeune fils de Jean, alors femme du journalier Jean Schæffer, et les quatre enfants de son premier mari vendent la maison au tailleur Jean Stadelmann et à sa femme Susanne Lickler

1704 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 391
(180) Anna urßula geb. Rothin weÿl. Michel ohlen jun: Hanßen sohns geweßten Taglöhners wittib etwa so nunmehr ahn Hanß Schäfer tagöhners verheurathet, Item Michel Ruhlmann G. U. alß vogt erwehnten ohlen 4 KK.
in gegensein Joh: Stadelmanns schneiders u. Susannæ geb. Licklerin
eine behaußung mit allen deren gebäuen u. zugehörden allhier in der vorstatt im Kagenecker bruch gg. St. Marx Garten stoßend gelegen, darvon gibt mann jährlichen 5 ß allmend geld gemeiner Statt – um 180 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le lendemain la maison au profit de Jean Henri Bœckler, professeur en droit et chanoine de Saint-Thomas

1704 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 392
immediate supra erwehnte Stadelmannische Eheleuth u. zwar Sie die fr. mit beÿstand Joh: Georg Schertzen nadlers u. Heinrich Stöbers gleicher profession [Joh: Stadelmanns schneiders u. Susanna geb. Licklerin]
in gegensein S.T. H. Joh: Heinrich Böcklers U. J. Dris Professoris Just: Imp: et Juris publ auch Cap: Thom: alß nunmahligen Actuarÿ daßelbst mit Zuziehung H. Johann Joachim Moßeders Schafners – schuldig seÿen 150 pfund zu erkaufung infra versetzten Haußes
unterpfand, perge ex immediate supra stehender verschreibung ibi eine behaußung usq. ad eÿgen

Fils du cloutier Jean Gaspard Stadelmann de Barr, Jean Stadelmann épouse en 1698 Marie Elisabeth, fille de Jean Georges Gürtler de Wasselonne
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 65-v)
Eodem [den 22 Octobris A. 1698] Johannes Stadelmann lediger Schneider Johan Caspar Stadelmans burgers v. Nagelschmids in Barr hinterlaßener ehelicher Sohn v. Jungfrau Maria Elisabetha, Johan Georg Gürtlers Burgers v. hafners in Waßlenheim hinterlaßene eheliche tochter (unterzeichnet) Johannes st Adel man als hochzeiter, 8 dises hat Jungfraw hochzeiterin hieher gesetzt (i 67)

Jean Stadelmann devient bourgeois à titre gratuit le 12 janvier 1699
1699, 3° Livre de bourgeoisie p. 1216
Johannes Stadelmann der schneider Von barr, Weÿl. Johann Caspar Stadelmanns gew: Nagelschmidts daselbst hint. Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht gratis vnd wird beÿ E.E. Zunfft der schneider dienen. Jur. d. 12. dito [Januarÿ] 1699.

Jean Stadelmann se remarie en 1699 avec Susanne Marguerite, veuve du tailleur Jean Reiff
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 69-v)
den 15 Julÿ A. 1699 seind Copulirt Worden Johannes Stadelman burger v schneid. alhie v. Susanna Margaretha Johann Reiffen burgers vnd schneiders alhie hinterlassene wittib, Johannes sta delman hochzeiter, Susanna margda Höltzlin hochzeiterin, Daniel höltzell veter (i 71)

Jean David Reiff épouse en 1689 Susanna Marguerite, fille du tailleur Jean Hœltzel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 212-v n° 19)
1689. Septembris d. 22. Johann David Reiff der led. Schneider Joh: Reiffen Salpetersieders v. Schirms Verwanth hinterl. ehl. sohn, Jgfr. Susanna Margaretha Johann Höltzels deß Schneiders und burgers hinterl. ehl. tochter (i 214)

Jean Stadelmann se remarie en 1701 avec Susanne Salomé, fille du caporal Christophe Lickler : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Meister Johannes Stadelmann burgern und Schneidern allhier als Hochzeiter, an einem, So dann der tugendsahmen Jungfrau Susanna Salome Licklerin weÿl. Christoph Licklers geweßenen bedienten beÿ allhießiger Statt Guarnison ehelich erzielgter und nachgelaßener Tochter alß Jungfer hochzeiterin am andern theil – So Geschehen Straßburg den 16. Martÿ 1701, Johann Christian Winterling, Not. publ.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 117 n° 571)
1701 Donnerst. 7. April. wurde nach ordtl. Außruff. copulirt Johannes Stadelmann der Schneider v. B. allhie, J. Susanna Salome, weil. Christoph Lücklers, des geweß. Corporals allhie nachgelaß. ehl. tochter (unterzeichnet) + ist Johann Stadelmann des hochzeiters Zeich, Susanna Salome lücklerin hochzeiter (i 116)

Jean Stadelmann et Susanne Salomé Lickler se font donation réciproque de leurs biens. Ils assurent l’habitation pendant deux ans dans leur maison à leur fille Anne Barbe et son mari Jean Lauterspach et lèguent la maison à leur fils cadet Jean moyennant 500 florins

1734 (24.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 61) n° 618
Codicillus reciprocus et Dispositio inter liberos Johannis Stadelmann des Schneiders und burgers alhier et uxoris, 1734.
Zuwißen daß auff Mittwoch den 24.ten Martÿ Anno 1734. Vormittag Zwischen 8. und 9. Uhren, in einer alhier Zu Strassburg ane dem alten weinmarck gegen dem Speÿerthor gelegenen Von mir dem Notario Lehnungsweis bewohnenden behausung meiner ordinari schreibstub, die fenster auff die tächer außsehend, der Ehrengeachte Johannes Stadelmann Schneider und die Ehren und tugendsahme frau Susanna Salomea gebohren Licklerin beede Eheleuthe und bürgere alhier durch Gottes Gnad auffrecht gesund gehend und stehender Leiber auch richtiger Sinnen guter Vernunfft und Verstands (…)
4. Ist lehrgemelter beeder codicillirender Ehepersohnen ernstlicher will und Meinung daß Anna Barbara die Tochter mit Johann Lauterspach dem Metzger ihrem Ehemann in ihr der beeden disponirenden Ehepersohnen eigenthümlicher behaußung Zweÿ Jahr, Von ihrer Copulation an Zinßfreÿ wohnen sollen sollen ohne daß ihre übrige Kinder etwas darwueder Künfftiger Zeit einzuwenden haben werden.
5. prælegire, offternannte beede Disponirende Ehegatten, ihre eigenthümliche wohn oder Künfftige Sterb behausung in dem bruch beÿ der neuen Cazernen sambt aller recht und gerechtigkeit, Johann Stadelmann den Ledigen Schneider ihren ohn eins jüngsten Sohn um 500 gulden à 15 bzen oder 60 Creützer gerechnet, doch dergestalten daß Er soch prælegirte behausung ehender nich, alß nach beeder Eltern Tod Zubewohnen und Zubesitzen, mithien gemelte 500 gulden in die gemeine Erbschafft einzuschiesen schuldig und verbunden seÿe

Susanne Salomé Lickler meurt en 1737 en délaissant six enfants. Le veuf déclare que les apports en mariage n’ont pas été inventoriés. Les experts estiment la maison à 225 livres. La masse propre au veuf est de 250 livres, celle propre aux héritiers de 17 livres. L’actif de la communauté s’élève à 324 livres, le passif à 97 livres

1737 (7.10.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 48) n° 1574
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Susannä Salome Stadelmännin gebohrener Licklerin, des Ehrsam: und bescheidenen Meister Johannes Stadelmanns des schneiders und burgers alhier Zu Straßburg geweßenen ehel. Haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1737. – nach ihrem Freÿtags den 12.ten Aprilis dießes Zu end lauffenden 1737.sten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Montags den 7.ten Octobris Anno 1737.
Die abgeleibte seel. Hat ab intestato Zu Ihren rechtmäsigen Erben Verlaßen wie volgt. 1.mo Frau Margaretham Salome Gebhardin gebohrne Stadelmännin Meister Friderich Gebhardt des schneiders und burgers alhier Ehefrau mit beÿstand deßelben, 2.fo Frau Annam Barbaram Lautherspachin gebohrne Stadelmännin Meister Johann Lautherspach des Metzgers und burgers alhier eheliche haußfrau mit assistentz deßelben, 3.tio Jgfr. Annam Catharinam Stadelmännin so majorennis dahero ohnbevögtigt, 4.to Martin Johann Leonhard Stadelmann schneidern und burgern alhier so in Persohn Zugegen war, 5.to Johannes Stadelmann den leedigen schneider so 22 Jahr alt dahero ohnbevögtigt und auch persönlich zugegen war, So dann 6.to Andream Stadelmann den Jüngsten Sohn beÿständlichen Meister Christmann Müller des schneiders und burgers allhier welcher deßen vogt zu werden sich erkläret und von seithen Ihro Gnaden des regierenden H Ammaÿsters Zufolg des heut dato außgehalten und hiebeÿ producirten scheins beÿ dießem geschäfft in solche qualität zu erscheinen zu gelaßen worden, Alßo alle sechß der abgeleibten seel. mit eingangs gemelten ihrem hinterbliebenen Wr ehelich erziehlte KK. und ab intestato zu gleichen portionen und haupt theilen verlaßene Erben.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Es hat der hinterbliebene Wittiber glaubwürdig angezeigt daß die verstorbene sel. sehr wenig ahne Nahrung Zu ihm in die Ehe gebracht habe, und seÿe solches so wohl alß auch sein in die Ehe gebrachtes guth nicht inventirt worden, und obzwar wohlen Er mehreres dann das Von der, Ihme von seinem bruder see. angefallener Erbschafft herstammendes und hernacher eingebrachtes Capital der 250. lb vor ohnverändert zu prætendiren hätte (…)

In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Unterwagnern in dem Kagenecker bruch gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung (T.) Nemblichen eine Behaußung hoffstatt und höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen weithen rechten zugehörden und gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg dero vorstatt im Kagenecker bruch gegen St: Marx Garthen über rings umb auff das Allmend stoßend gelegen, wovon mann jährlichen gemeiner Statt Pfenningthurn und Zwar von dem hauß 5 ß so dann wegen des seithero dazu erhaltenen höffleins 1 ß ane Allmendgeldt Zu entrichten pflichtig sonsten aber über solches und das hernacher eingebrachtes passiv Capital gegen männiglich freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) zufolg des Zu mein Notarÿ Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung Zeduls Vom 9.ten 8.bris Anno 1737 æstimirt pro 213. lb. Darüber besagt 1. teutscher pergament: Kauffbrieff in allh: C. S. Stub gefertiget, mit dero anhangend: Insiegel verwahrt datirt 5.ten augusti Anno 1704.
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert Guth, Pfenningzinß hauptgüter 250 lb
Dießemnach wird auch denen Erben anerstorbenen unverändert Guth consignirt und beschrieben, Kleydung und weiß gezeug 4, Schuld 12, Summa summarum 17 lb
Endlichen volgt auch das gemein Verändert und theilbahr guth, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 1, Sa. guldener Ring 2, Sa. baarschafft 79, Sa. Eigenthums einer Behaußung 213, Summa summarum 324 lb – Schulden 97 lb, Nach deren Abzug 226 lb
Stallsumm 493 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 16. Martÿ 1701, Johann Christian Winterling, Not. publ.
Abschatzung dem 9: oct: 1737. Auff begehren deß bescheiten Meister Johannes Stattellmann deß schneiders, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in dem Kagënecker bruch gegen der garten mauer von St. Marx über gelëgen ein seits ein Eck gëgen der neüen Caserne anderseits vnd hinden auff H. allmend Stosent, welche behausung unden auff dem botten ein stübell Cammer Kuchell haus Ehren Klein höffell Këllerlein oben dar über ein stubell Cammer Küchell haus Ehren soltaten Cammer der gebell mit tillen Zugeschlagen daß tach mit ein fachen breit Zieglen belegt sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Vier hundert und vünffzig Gulten Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 900 florins. Les préposés dispensent le veuf de régler les arriérés à cause de son grand âge.
1737, Livres de la Taille (VII 1178) f° 267-v
Schneider F. N. 7489. – Weÿl. Fr. Susannæ Salome gebohrner Licklerin Johannes Stadelmann Schneiders und Burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H Not. Hoffmann.
Concl. fin. Inv. ist fol. 38., 493. 12. 7 die machen 900 fl. Verstallte nur 600 fl. alßo zu wenig 300. fl.
Nachtrag auff Sechs Jahr in duplo à 18 ß d macht – 5 lb 8 ß
Und auch auff Vier Jahr in simplo à 9 ß d thut – 1 lb 16 ß
Ext. kein Stallgeltt
Gebott, 2 ß 4 d
Anhandlung, 12 ß 6 d, Summa 7 lb 18 ß 10 d
Die straff wegen des Wittibers Baufalligen Alters erlaßen
dt. 23° Octobris 1737.

Jean Stadelmann meurt en 1740. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 473 livres, le passif à 12 livres.

1740 (24.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 51) n° 1673
Inventarium und Beschreibung aller Derjenigen Haab, Nahrung und güthere, nichts davon außgenommen, so weÿland der Ehrengeachte Meister Johannes Stadelmann geweßener Schneider und Burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem Montags den 14.ten Martÿ instehenden 1740.sten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren, des abgeleibten seel. mit auch weÿland Frauen Susannä Salome Stadelmännin gebohrener Licklerin seiner geweßenen ehelichen hausfrauen ehelich erziehlte Kinder und ab intestato verlaßener rechtmäsiger Erben (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 24. Martÿ Anno 1740.
Der abgeleibte sel. hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Fr. Margaretham Salome Gebhardin gebohrene Stadelmännin Mstr Friderich Gebhard des Schneiders und burgers allhier Ehefr. mit beÿstand deßelben, 2.do Fr. Annam Barbaram Lauterspachin gebohrne Stadelmännin Mstr. Johann Lauterspach des Metzgers und burgers alhier Ehefr. mit assistentz deßelben, 3.tio Fr. Annam Catharinam Meerweinin, gebohrne Stadelmännin, Mstr. Johann Jacob Meerwein des Schuhmachers und burgers allhier Eheliche Haußfr. so gegenwärtig, 4.to Mstr. Martin Johann Leonhard Stadelmann, den Schneider und burgern alhier so in Persohn zugegen war, 5.to Mstr. Johannes Stadelmann, ebenmäßigen Schneider und Burger allhier, so auch gegenwärtig, So dann 6.to Andream Stadelmann den leedigen Schneider deßen geordnet und geschworner Vogt ist Mstr Johann Christmann Müller den Schneider und Burger allhier, beede præsens, Also alle Sechs des abgeleibten seel. mit auch weÿland Fr. Susanna Salome Stadelmännin geb. Licklerin ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und Haupttheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern in dem Kageneckerbruch gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Nembl. eine Behaußung, Hoffstatt und Höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen rechten, zugehörden und gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern im Kagenecker bruch gegen St: Marx Garthen über, rings umb auff das Allmend stoßend gelegen, wavon mann Jährlichen gemeiner Statt Pfenningthurn und Zwar von dem Hauß 5 ß So dann wegen des seithero dazu erhaltenen Höffleins 1 ß ane Allmendgeldt zu entrichten pflichtig, sonsten aber über solches und das hernacher eingebrachtes passiv Capital gegen männiglich freÿ leedig eigen, und beÿ weÿland Fr. Susanna Salome Stadelmännin geb. Licklerin des Verstorbenen seel. geweßener Ehefr. seel. Verlaßenschafft Inventation durch die allhießige Hh. Werckmeistere Vermög abschatzung vom 9.ten 8.bris Anno 1737 taxirt worden, wobeÿ man es dermahlen zu erspahrung der Unkosten angesehen seithero darinn nichts gebauen worden bewendet läßet, pro 213. lb. Darüber besagt 1. teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. S. Stub gefertiget, mit dero anhangendem Insiegel verwahrt, datirt 5.ten augusti Anno 1704.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 8, Sa. Silbers 1, Sa. pfenningzinßes und deßen hauptguths 250, Sa. Eigenthumbs an einer Behaußung 213, Summa summarum 473 lb – Schulden 82 lb, Nach deren Abzug, Stallsumma 390 lb

La maison revient à son fils Jean d’après les dispositions de 1734 comme le confirme la mention de l’acte cité plus bas (1740).

Jean Stadelmann fait son chef d’œuvre en 1739. Il est reçu maître.
1739, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 166) Dienstags den 14. Julÿ 1739 – Erschienen unter H. Johannes Schößler seinem Informatore Johannes Stadelmann, Johann Stadelmanns burg. und Meisters allhier nachgelaßener Ehelicher Sohn, bittet Im Zu seinem Vorhabenden Meisterstück beliebige Rieß auff Zugeben, ist deßwegen dem Imploranten mit folgenden stüken Erkant und willfahrt worden
N° 1. Ein Manns Kleÿd
N° 2. Ein Trompeter rock
N° 10. Ein Meß gewand
factâ relatione der geschwornen Hh. Meisterstück schauern, daß zwar anfänglichem, Zwar geringer fehler sich Eraügnet, welcher aber bald darauff verbeßer, und sie sambtliche Rieß in ihren behörigen stand gesetzt worden, mithin sie selbige gantz wohl und ordnungs mässig verfertiget Erfunden hätten ist der Implorant in daß allhießige Meisterrecht Zu einem Mit meister auff und ahngenommen worden.

Jean Stadelmann épouse en 1739 Marguerite Elisabeth Rockenbach, fille du cordonnier Jean Frédéric Rockenbach, tenancier de l’auberge des compagnons cordonniers : contrat de mariage, célébration
1739 (11.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 77) n° 968
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Meister Johannes Stadelmann Ledigen Schneider, des Ehrengeachten Meister Johannes Stadelmann ebenmäßigen Schneiders und Burgers alhier Zu Straßburg eheleiblichen Sohn, als Hochzeitern ane einem
So dann der Ehren und Tugendsahmen Jungfer Margarethæ Elisabethæ Rockenbachin, weÿl. H Johann Friderich Rockenbach gewesenen Schuhmachers und stuben Vatters auff der Schuh Knechts Herberg auch burgers alhier seel. nachgelaßener ehel. Tochter alß Hochzeiterin
So beschehen Straßburg den 11. Junÿ Anno 1739. (unterzeichnet) Johannes Stadelmann Als Hochzeiter, Margareth Elisabeth Roggenbachin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 183 n° 693)
1739. Mittw. den 5.ten Aug. seind nach ordent. außruffung Ehl. copul. u. eingesegnet worden Johannes Stadelmann jun. der schneider u. b. allhier Johann Stadelmann s schneiders u. b. allhier Ehl. Sohn u. J. Margaretha Elisabetha weÿl. H. Friederich Roggenbachs geweß. schuhmachers u. b. allhier hinterlaßene ehl. tochter unterzeichnet Johannes Stadelmann Als hochzeiter, Margaretha Elisabetha Roggenbachinin als hochzeiterin (i 187)

Jean Stadelmann et Marguerite Elisabeth Roggenbach hypothèquent la maison au profit de Jean Casimir Meinel

1740 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 339-v
Johann Stadelmann der schneider und Margaretha Elisabetha geb. Roggenbachin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Friedrich Roggenbach ledigen goldarbeiters wie auch ihres geschwistig kinds Georg Friedrich Roggenbach des gastgebers zum schwartzen Bären
in gegensein des Collegiat Stiffts zu St Thomæ Schaffeneÿ substituti H. Heinrich Casimir Meÿnel – schuldig seÿen 50 lb
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt im Kagenecker Bruch gegen St Marx: gartten über, auff allen seithen an dem allmend – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 6 ß ane allmend zinß – ihme Stadelmann im abtheillung seines vatters weÿl. Johannes Stadelmann des schneiders Verlaßenschafft von seinen geschwisterden und miterben umb 250 lb käufflich angenommen habe

Autre hypothèque au profit du marchand de bestiaux Georges Philippe Bickel

1742 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 587-v
Johannes Stadelmann der schneider und Margaretha Elisabetha geb. Roggenbachin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Friedrich Roggenbach ledigen goldarbeiter und ihres vetteren Johannes Roggenbach des schneiders
in gegensein Georg Philipp Bickel des viehhändlers – schuldig seÿen 70 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Kageneckerbruch gegen dem St Marx garten über, auff allen seiten am allmend – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 6 ß ane allmend zinß – als ein aus vätterlichen erbschafft von seinen geschwistern käufflich angenommenes guth

Marguerite Elisabeth Roggenbach meurt en 1745 en délaissant deux fils. L’estimation de la maison est à nouveau reprise de l’inventaire précédent. La masse propre au veuf est de 35 livres, celle propre aux héritiers de 51 livres. L’actif de la communauté s’élève à 108 livres, le passif à 60 livres.

1745 (30.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1138) n° 406
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung nichts davon außgnommen so weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Margaretha Elisabetha Stadelmännin gebohrene Roggenbachin, Mstr Johann Stadelmann des Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg geweßene eheliche Haußfrau nunmehr seel. nach ihrem Dienstags 15.ten Junÿ instehenden 1745. Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren Hn Johann Diebold Ulrich, Bernhards Sohns, des Schiffmanns und burgers allhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Friderich und Johannis derer Stadelmänner der abgeleibten seel. mit Vor: und hernachgemelter Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und haupttheileren Verlaßener Erben inventirt (…) So Beschehen, Straßburg Freÿtags den 30.ten Julÿ Anno 1745.
Copia der Eheberedung
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Obschon in Vorher eingetragener Eheberedung §° 4.to außtrucklichen vermeldet daß beederseits in die Ehe gebracht Vermögen ordnungsmäßig hat inventirt æstimirt und beschrieben werden sollen so ist dannoch solches nicht geschehen (…)

In einer allhier Zu Straßburg ohnfern der Neuen Cazern beÿm granadierer gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. (W.) Nembl. eine Behaußung, Hoffstatt und Höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen rechten, zugehörden und gerechtig Keiten, allhier Zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern im Kagenecker bruch gegen St: Marx Garthen über rings umb auf das Allmend stoßend gelegen, Wovon man Jährl. gemeiner Statt Pfenningthurn und Zwar von dem Hauß 5 ß wegen des Höffleins aber 1 ß allmendgeld zu entrichten pflichtig, sonsten über solche beschwehrd und hernach eingetragene passiv Capitalia gegen männiglichen freÿ, leedig eigen und in dem über weÿl. Mr Johannes Stadelmann, deß gewesenen Schneiders und burgers allhier, deß Ws. Vatters seel. Verlaßenschafft durch H Notarium Christoph Michael Hoffmann in A° 1740. auffgerichteten Inv° fol: 13. außgeworffen zubefinden, wobeÿ man es auch anietzo auff erhaltene grg. permission derer hochansehnlichen herren dreÿ löbl. Statt Stalls bewenden läßet, nembl. pro 213. lb. Welche Behausung Ihme dem Wr von seinen beeden Eltern in dern Vor auch ged. H. Noto. Hoffmann in A° 1734. gestiffteten Codicillo ist prælegirt worden. Darüber besagt 1. teutscher perg: Kauffbr: in allh: C. S. Stub gefertiget, mit dero anhangendem Insiegel verwahrt, datirt 5.ten augusti 1704.
Ergäntzung des Wittibers abgeganenen ohnveränderten Guths. Inhalt Designationis alles deßjenigen was demselben beÿ Vergleich und Abtheÿlung weÿl. Meister Johann Stadelmann deß geweßenen Schneiders und burgers allhier Zu Straßb. seines Vatters seel. Verlaßenschafft den 31.ten Martÿ A° 1740.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert guth, Sa. Haußraths 2, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 213, Erg. (93), Summa summarum 218 lb – Schulden 183 lb, Nach deren Abzug 35 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 31, Sa. Silbers 3, Sa. goldener ring 1, Sa. activ Schuld 15, Summa summarum 51 lb
Endlichen folgt auch das gemein Verändert und theilbahr guth, Sa. haußraths 15, Sa. activ Schuld 93, Summa summarum 108 lb – Schulden 60 lb, Nach deren Abzug 45 lb – Stallsumm 132 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen den 11. Junÿ Anno 1739, Christoph Michael Hoffmann Notarius

Jean Stadelman, se remarie en 1745 avec Marie Elisabeth, fille du chapelier Jean Jacques Kirchmeyer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 16 n° 29)
1745. Mitwoch den 20. Octobr. sind nach vorhergenangener Zweÿmahliger Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden Johannes Stadelman Schneider Burger und wittwer allhie und Jfr. Maria Elisabetha, Joh: Jacob Kirchmeÿers burgers und Hutmachers allhier ehel. Tochter (unterzeichnet) Johannes Stadelmann als hochzeiter, o Ist der Jfr. hochzeiterin handzeichen (i 12)

Jean Stadelmann meurt en 1746 en délaissant trois enfants, deux de son premier mariage et un posthume du deuxième.

1746 (20.8.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1139) n° 466
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung nichts davon außgnommen so weÿland der Ehrengeachte Meister Johannes Stadelmann geweßener Schneider und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Donnerstags den 7.ten Julÿ instehenden 1746. Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren deßelben in zwoen Ehen erziehlten Kinder und ab intestato verlaßener Erben geschworener Vögte (…) ersucht durch die Ehren und tugendsahme frau Mariam Elisabetham Stadelmännin gebohrene Kirchmeÿerin die hinterbliebene Wittib, beÿständlichen Hn Johann Jacob Kirchmeÿers des huthmachers und Burgers allhier ihres eheleiblichen Vatters – So beschehen Straßburg Sambstags den 20.ten Augusti Anno 1746.
Der Verstorbene seeliger hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Johann Friderich Stadelmann, 2.do Johannem Stadelmann, Welche beede der Verstorbene seel. in erster Ehe mit weÿl. Fr. Margaretha Elisabetha Stadelmännin gebohrener Roggenbachin seiner am 15.ten Junÿ 1745 Verstorbene Ehefr. seel. erzeuget hat, deren geschworner Vogt H. Johann Diebold Ulrich Bernhards Sohn der Schiffmann und Burger allhier welcher deren Interesse hiebeÿ beobachtete
So dann 3.tio Johann Jacob Stadelmann den von der wittib den 12.ten hujus zur Welth gebohren Posthumum deßen geordnet und geschwohrner Tutor ist H Johann Leonhard Stadelmann der Schneider und E. E. Zunfft der Schneider bestallter Haupt Kand auch burger allhier, der dann auch dießem geschäfft persönlich abwartete, Alle dreÿ des entseelen seel. in Zwoen Ehen erziehlte Kinder und ab intestato zu gleichen portionen und haupttheil Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern ane dem Kagenecker bruch gegen St: Marx Garthen über gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. (E.) Nembl. eine Behaußung, Hoffstatt und Höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtig Keiten, allhier Zu Straßburg dero Vorstatt unterwagnern im Kagenecker Bruch gegen St: Marx Garthen über rings umb auf das Allmend stoßend gelegen, Wovon man Jährl. gemeiner Statt Pfenningthurn und Zwar von dem Hauß 5 ß wegen des Höffleins aber 1 ß allmendgeld zu entrichten pflichtig, sonsten über solche beschwehrdr und hernach eingetragene passiv Capitalia gegen männiglich. freÿ, leedig eigen und in dem, über weÿl. Fr. Margarethæ Elisabethä Stadelmännin gebohrner Rockenbachin, deß Verstorbenen seel. geweßene erstern Ehefr. seel. durch mich Notarium den 30.ten Julÿ 1745 auffgerichteten Inv° außgeworffen, wobeÿ man es wieder in ansehung seithero nichts darinn gebauen worden, bewenden läßet, pro 213. lb. Welche Behausung der Verstorbene seel. Von seinen beeden Eltern in deren Vor nunmehro weÿl. H. Noto. Christoph Michael Hoffmann in A° 1734. gestiffteten Codicillo ist prælegirt worden. Darüber besagt 1. teutscher perg: Kffbr: in allhießiger C. S. Stb. gefr. mit dero anhangendem Insiegel verwahrt, datirt 5.ten Aug. A° 1704.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wb ohnverändert guth, Sa. Haußraths 11, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 1, Sa. Schulden 30, Summa summarum 47 lb
Dießemnach wird auch der die übrige Nahrung zufolg obigen berichts denen Erben Zugeschrieben, Sa. haußraths 38, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 213, Summa summarum 254 lb – Schulden 299 lb, Passiv onus 44 lb – Stallsumm 93 lb

La veuve rachète la maison (voir l’inventaire de 1783) par un accord passé entre les héritiers le 2 août 1747.

Marie Elisabeth Kirchmeyer veuve de Jean Stadelmann épouse en 1749 le tailleur Jean Conrad Wirth, originaire de Feldkrücken en Hesse Darmstadt.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 56 n° 20)
Mitwoch d. 20. Aug. 1749. sind nach vorher geschehener zweÿmahligen Proclamation Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Conrad Wirth der ledige Schneider und burger allhier weÿl. Johannes wirth gewes. ackersmanns und burgers zu Feldbrucken Hessen darmstättischen Herrschafft nachgel. Ehel. Sohn und Fr. Maria Elisabetha weÿl. Johannes Stadelmanns, gewes. Schneiders und burgers allhie hinterl. wittib (unterzeichnet) Johann Conrad Wirth alß hochzeiter, x also zeichnet Maria Elisabetha Stadelmännin die hochzeiterin (i 32)

La tribu des Tailleurs renvoie Jean Conrad Wirth aux Quinze pour qu’ils confirment son inscription au chef d’œuvre.
1748, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 510) Donnerstags den 14.ten Novembris – Johann Conrad Würth, der Schneider von Fendricken gebürtig, stehet vor und bitt Ihme Zuerlauben das Meisterstück Zu verfertigen, weilen Er gesinnet sich ane weÿl. meister Johannes Stadelmann des gewesenen Schneiders und burgers allhier hinterl. Wittib sich Zu verheurathen.
Erkanndt seÿe Imploranten aus Vorerwehnten ursachen in seinem behehren, Jedoch auf ratification und Genehmhaltung herren der XV.rn Zu willfahren.

Jean Conrad Wirth demande aux Quinze de confirmer son admission au chef d’œuvre que lui a accordée la tribu, eu égard qu’il va épouser une veuve. Les Quinze confirment l’inscription pour l’année en cours et délivrent une expédition de leur décision.
1748, Protocole des Quinze (2 R 158) et XV (2 R 159)
(p. 506) Sambstags d. 23. Novembris – Idem [Rœmer] nôe Joh: Conrad Würth, des ledigen Schneiders von Feldkricken, c. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister, weilen Zufolg mitkommendem Extract pplis welcher weil. Mstr. Joh: Stadelmann geweßten Schreiner meisters hinterl. wittib heurathen will, auff Mghh gratiose ratification Zum Meisterstuck admittirt worden, als bitt deßen confirmation. Freund bitt deppôn. Erk. deppôn.

(p. 14) Sambstags d. 18. Januarÿ – Joh: Conrad Würth Ca. E. E. Zunfft der Schneider
Iidem [Obere Handwercks Hhn] laßen per Eundem [Secretarium] referiren, es habe Joh: Conrad Würth, der ledige Schneider von Feldkricken neÿ MGHh d. 23. Novembris jüngst einen Zunfftbescheid Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister Vorgelegt, Vermög welches bescheids der Implorant, weilen er eines Meisters wittib zu heurathen gesinnet, auff ratification und genehmhaltung MGHhn Zu Verfertigung des Meisterstücks admittiret worden, und habe der Implorant unterth. gebetten, Ihme mit besagter ratification gnädig Zu willfahren, Nôe E. E. Zunfft der Schneider habe man des imploranten petitum Zu Mghh. beliebigen Erkanndtnuß gesetzet, Auff geschehene Weißung habe der Implorant sein petitum wiederhohlt, H Joh: Georg Busch, Exsenator als Zunfftmeister, præsens, habe declarirt, daß Imploratische Zunfft wieder des Imploranten petitum nichts einzuwenden habe, nur dießes einige bittende, daß der Implorant nicht ehender Zur Verfertigung des Meisterstücks gelaßen Zu werden prætendiren Könne, als biß die von E. E. Zunfft vor dießes Jahr ernannte 4 Subjecta und Joseph Friedemann das Ihrige würde vollendet haben. Angesehen nun MGHh Zu gunsten derer abgestorbener Meister hinterl. Wittiben dergleiche ratification, als die gebettene und dermahlige eine ist, Zu ertheilen pflegte, als hätten die Hhn deputirte der meinung seÿn wollen, daß dem Imploranten mit gebettener ratification des Zunfftbescheids, umb das meisterstück dießes Jahr verfertigen Zu dörffen, dergestalt ref: exp:, Zu willfahren seÿe, daß die von E. E. Zunfft vor dießes Jahr Zu Verfertigung des Meisterstücks ernanndte 4 subjecta, wie auch Joseph Friedmann solches Vor ihme Imploranten, Zu verfertigen befugt seÿn sollen, die confirmation dieses bedachts Mghh. überlaßend. Erkandt, Bedacht gefolgt.

(p. 41) Sambstags d. 1. Februarÿ. – H. Secretarius Friderici referirt, daß communication nachstehende und von Ihm concipirter bescheid von denen Parthen begehrt worden.
Bescheid – Sambstags d. 18. Januarÿ. In Sachen Conrad Würth, des lediges Schneiders, Imploranten, an einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister, Imploraten, am anderen theil, auff vorgelegten Zunfftbescheid, vermög welches Implorant, weilen er eines Meisters wittib zu heurathen gesinnet, auff ratification unserer, Zu Verfertigung des Meisterstücks admittiret worden, juncto petito, Ihme mit besagter ratification gnädig Zu willfahren, der Imploratischen Zunfft gethane erklährung, Krafft welcher dießelbe das vorgekehrte petitum Zu unserer beliebigen Erkanndtnuß gesetzet.
Erkanndte und beseßene deputation auch all übrig derer Parthen angehörtes Vorbringen, ist derer Hn deputirter abgelegten relation nach Erkandt, daß dem Imploranten mit gebettener ratification des Zunfftbescheids, umb das meisterstück dießes Jahr verfertigen Zu dörffen, dergestalt ref: exp:, Zu willfahren seÿe, daß die von E. E. Zunfft vor dießes Jahr Zu Verfertigung des Meisterstücks ernanndte vier subjecta, wie auch Joseph Friedmann, solches Vor ihme Imploranten, Zu verfertigen befugt seÿn sollen.

Jean Conrad Wirth fait son chef d’œuvre dont les examinateurs sont satisfaits. Il devient maître.
1748, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 542) Freÿtags den 11.ten Julÿ 1749 – Erscheint unter seinem Informatore H Johann Martin Gangolff, Conrad Würth, der leedige Schneider Von Feldgrücken gebürtig, welcher crafft Extractus H. Hh. der XV. Memorialis vom 18.ten Januarÿ Jüngst weilen er hiesig. Meisters Wittib heurathet, dispensando Zum Meisterstück admittirt worden, mit bitt Ihme Zu einem Completen Mannskleÿd das quantum beneben denen Rißen auff Zugeb. ist deßweg. demselben mit 3 ½ Stab drap d’oelbeuff
N° 9 ein lutherischer Pfarr Rock
N° 6 ein Weiberschoben, willfahrt worden.
facta relatione daß der Implorant ein meisterstück wie recht verfertiget als ist Er Zu einem Mitmeister auf und angenommen worden.

Jean Conrad Wirth devient bourgeois par sa femme le 12 novembre 1749.
1749, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 396
Johann Conradt Würth der schneidter meister Von feldt krücken heßen darmstättischer herrschafft erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Maria Elisabetha weÿl. Johannis Stadelmanns gewes. burgers und schneidters hinterl. wittib umb den alten burger schilling und will beÿ E.E. Zunfft der schneidter dienen Jur. d. 12. 9.bris 1749.

Conrad Wirth devient tributaire le 25 novembre 1749.
1748, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 558) Dienstags den 25. Novembris 1749. – Meister Conrad Würth erhaltet auf prod. Stallschein vom 12.ten Novembris Jüngst das Zunfft und Stubenrecht (dt. 3 lb 15 ß, Fdlhß 15 ß)

Jean Conrad Wirth meurt en 1783 en délaissant quatre enfants. La veuve abandonne la maison à la masse commune eu égard que la communauté a réglé de nombreux frais de construction. La masse propre à la veuve est de 7 livres, celle propre aux héritiers de 5 livres. L’actif de la communauté s’élève à 107 livres, le passif à 201 livres
1783 (20.11.), Not. Stoeber (6 E 41, 1247) n° 365
Inventarium über Weiland Meister Johann Conrad Wirth, Würth des ältern, gewesenen Schneiders u. brs. allhier Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1783.
Inventarium und Beschreibung derjenigen haab und Nahrung, so weil. Mr. Johann Conrad Würth der ältere gew. Schneider u. br. allhier nach seinem den 14. 8.bris diesen Jahrs aus der Welt genommenen tödlichen hintritt verlaßen hat. Welche succession auf gebührendes ansuchen & begehren der Wittib Fraun Mariä Elisabethä Würthin geb. Kirchmeÿerin, unter assistenz H. Johannes Hörter des Gastgebers u. brs. allhier, den Sie an Vogts Statt hierzu angesprochen (…) So geschehen in der allhier Zu Straßburg am Kagenecker bruch gelegenen u. in diese Verl. gehörigen behausung Freitags den 20.t Novembris Anno 1783.
Der abgeleibte hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt, Erstl. Mr Johann Conrad Wirth, den jüngern Schneider u. Br. allhier, so in Ehe lebet mit Fr. Maria Dorothea geb. Ehsamin, hiebei Zugegen, Zweitens Johann David Wirth den ledigen Schneiders gesellen von dießer jetzigem aufenthalt man nichts weiß, und für welchen in gefolg von Ihro Gnaden dem Regierenden H Ammeister d. 19. dieses ertheilten Decreti Herr Lt. Johann Joseph Bitschnau Proc. Vic. als deßen ex officio nominirter Curator bei diesem Geschäfft erschienen, Drittens Jgf. Mariam Elisabetham Wirthin, die led. so bereits 28 Jahr auf sich hat, so sich der assistentz ihres oben benannten Bruders hiebey bedienten So dann Viertens Fr. Margaretham Salome Peterin, Mr Georg Peter des Waschers u. brs allhier Ehefr. unter deßen authorisation anwesend. Alle vier des abgeleibten mit eingangs besagter Wittib erzeugte Kinder und ab intestato velaßene Erben
Copia Codicills

Eigenthum an einer behausung. Nemlich eine Behausung, Hoffstatt u. Höflein mit allen deren Gebäuden begriffen Weiten Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg an dem Kagenecker bruch gegen St Marx Garthen über, rings um auf das allmend stosend gelegen wovon man jährlich gemeiner Stadt Pfenningthurn u. zwar von dem hauß 5 ß. wegen des höfleins aber 1 ß allmend geld zu entrichten schuldig ist, sonsten aber ist diese behausung über hernach folgende Passiv Capitalien ledig eigen und durch (die Werckmeistere) ausweißlich deren zu mein Notÿ Conc. übegebener Abschatzung vom 26. 9.br 1783. taxirt pro 100. Hierüber besagt eine vor weil. H. Not° Stöber den 2. Augusti Anno 1747 passirte Erbs Cession.
Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Als ich Notarius gleich anfangs der Inventur die Wb befragte, ob Sie Zur Zeit ihrer d. 20. Aug. A° 1749. angetrettenen Ehe mit dem Verstorbenen eine Eheberedung errichtet habe oder nicht, so declarirte dieselbe daß solchen unterblieben seÿe, deshalben mit ausnahm des jenigen so noch in natura vorhanden alles übrige nach allhies. Statut ein Zusammengeworfen und gemeinschaftlich Gut ist (…) und obgleich die Wittib vorherbeschriebene behausung vor dißortige Verheurathung angenommen d.en hingegen aber auch von den darauf gehaffteten Passiv Capitalien, verschiedene während dieser Ehe bezahlt, und auch Participateten der behausung währender dieser Ehe aus gewiesen worden, über das verschiedene ansehnliche hauptgebäu Kösten an die beh. verwendt word., welche die dißortige theilbar Mass bestritten hat, so will die Fr. W. beistänlich wie eingangs besagt auf ihr bisher daran gehabtes Eigenthums Recht in sofern renunciren, daß solches in ihr und ihres Verstorbenen Ehemanns Mass fliesen und hingegen auch die darauf würcklich hafftende Pasiv Capitalien wie auch die Schulden aus solche Mass allein zu leiden u. zu bezahlen seÿn soll (…)
Norma hujus inventarÿ. Der Wittib vermögen, Sa. Hausraths 7 lb
Dießemnach wird auch verzeichnet der Erben Kleidung 5 lb
Endlich wird das gemeinschafftlich. u. theilbare Guth verzeichnet, Sa. Hausraths 7 lb, Eigenthums an i. behausung 100 lb, Summa summarum 107 lb – Schulden 201 lb, theilbar Passiv onus 93 lb
Wittum Welcher die dißortige aus erster Ehe von weil. Mr Johannes Stadelmann den gew. Schneider u. brn allhier ihrem d. 7. Julÿ 1746. verstorbenen Ehemann lebtägig Zu genießen berechtigt
Copia Codicilli – persönlich erschienen Mr Johann Conrad Wirth, der ältere Schneider und Br allhier, von Verleihung göttlichen Gnaden bey perfecten richtigen Sinnen vollbenommener Vernunfft und Verstand auch gesunden leibs (…) Straßburg Sambstags den 25. August Anno 1781, Johann Daniel Stöber Nots.

La fille aînée Marie Elisabeth Wirth épouse en 1790 le catholique François Adam Ehringer, originaire de Nidernai : contrat de mariage, célébration à Saint-Marc
1790 (13.2.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 338
Eheberedung – persönlich erschienen Frantz Adam Ehringer der ledige, weiland Peter Ehringer Gewesenen burgers und ackersmanns zu Niederehenheim mit auch weiland Fraun Salome gebohrenr Kuntzmännin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter
und Maria Elisabetha Wirthin, weiland Johann Conrad Wirth gewesenen Schneiders und burgers allhier mit Fr. Maria Elisabetha gebohrner Kirchmeÿerin seiner Wittib ehelich erzeugte tochter als braut beÿständlich Meister Johann Conrad Wirth des Schneiders und Burgers allhier ihro der Braut der mütterlichen Consens versicherte, am andern theil
Straßburg Sambstags den 13. Februarÿ 1790 (unterzeichnet) Frantz adam Ehringer, Maria Elisabetha Würthin

Mariage, Saint-Marc (cath. f° 25-v)
Hodie 16. Februarÿ anno 1790 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Franciscus Adamus Ehringer ex Nieder Ehnheim hujus Diœcesis oriundus, defunctorum Petri Ehringer et Salome Kuntzmann in vivis conjugum filius legitimus solutus et Majorennis nec non miles rite dimissus e legione Pedestri Hesse darmstat Dictà ratione Præsidii militaris ad St Ludovicum intra argentinam ante *uosdam menses parochianus actu vero Noster ætatis suæ 39 circiter annorum et Maria Elisabetha Wirth argentinensis defuncti Joannis Conradi Wirth et viduæ superstitis Mariæ Elisabethæ Kirchmeÿer filia Legitima soluta et Majorennis, confessioni augustanæ nec non templo ad St Petrum seniorem addicta ætatis suæ 35 circiter annorum (signé) Ehringer, Würthin (i 12)

Baptême, Saint-Marc (cath. f° 20-v)
Hodie 15. Junÿ anni 1790 a me infra scripto Baptizata fuit Maria Elisabetha filia legitima heri nata Francisci Adami Ehringer tutelarius hujatis et Elisabethæ Wirth confessioni augustana addicta conjugum Parochianorum nostrorum (i 22)

La fille cadette Marguerite Salomé épouse en 1778 le catholique Georges Adam Peter, natif de Cambrai mais habitant depuis son enfance à Haguenau : célébration à Saint-Marc et proclamation à l’église luthérienne de Saint-Pierre-le-Vieux
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 110)
Hodie 26. Octobris anni 1778 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti georgius adamus Peter oriundus ex Civitate et Dioecesi Cameracensi educatus vero in Hagenau hujus dioecesis Jacobi Peter Et Margaerthæ Reichberger filius legitimus à legione pedestri alsace dicta miles dimissus a biennis et ultra parochianus noster ratione præsidii et Margaretha Salome Wirth argent. Johannis Conradi Wirth et Mariæ Elisabethæ Kirchmeÿerin filia legitima confessione augustanà et templo ad St Petrum Senioren hujus urbis addicta ambo soluti et minorennes (signé) Georg Beter, + signum sponsæ (i 59)

Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 89)
Cathol. u. Luth. Auf Erlaubnus des Regierenden Herrn Ammeisters seind den 19. Sonntag nach Trinitatis Zum Ersten und andern mal zugleich proclamirt worden Adam Peter der ledige von Cambris vormaliger soldat unter dem Regiment Elsas catholischer Religion und Margaretha Salome Johann Conrad Wirths Schneiders und burgers dahier ledige tochter evangelischer Religion (i 92)
1 AST 89 (Mariages mixtes), 1778 SPV Georg Adam Peter C, Margaretha Salome Wirth E

Le laveur de toile Georges Adam Peter fait dresser un état de fortune dans la maison de Jean Conrad Wirth pour accéder à la bourgeoisie
1783 (30.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 346) n° 1205
Designatio Alles desjenigen Vermögens, so Georg Adam Peter der Verheirathete nunmalige Leinenzeugwascher von Cambray gebürtig dermalen eigenthümlich besitzet und das derselbe an hernach gesetzten Tag der Ursache inventiren und aufzeichnen laßen, weilen derselbe gesonnen ist, bei Em. hoch Edlen Magistrat alhier um gnädige Conferirung des alhiesigen burgerrechts unterthänig einzukommen (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in einer in dem Kagenecker bruch, ohnfern dem Wirthshaus Zum Grenadier gelegenen, H Johann Conrad Wörth dem hiesig Verburgerten Schneidermeister zugehörigen und diesorts zum Teil lehnungsweise bewohnenden Behausung, auf Montag den 30.sten Junii Jahr 1783.
Sa. haußraths 203, Sa. des Silbers u. dergleichen Geschmeids 5, Sa. der goldenen Ringe 6, Sa. der baarschafft 52, Summa summarum 267 lb

Le curateur du fils absent David Wirth et Marie Elisabeth Wirth femme de François Adam Ehringer vendent leur part de maison (la moitié) à leurs cohéritiers Jean Conrad Wirth et Marguerite Salomé, femme de Georges Peter

1795 (24 prairial 3), Strasbourg 7 (33), M° Stoeber n° 715
Cession – bürger Joh: Friedrich Grimmer öffentlicher Notarius als ernannter Curator Johann David Wirth des ledigen abwesenden Schneidergesellen von deßen aufenthallt man seit vielen Jahren nichts weiß und b. Maria Elisabetha geb. Würthin b. Frantz Adam Ehringer allhier Ehefrau
in gegensein Johann Conrad Würth Schneiders und Margaretha Salome Peterin geb. Würthin Georg Peter Ehefrau (unterzeichnet) Wirth
Ihr der Cedenten helfte für unvertheilt einer behaußung samt höflein allhier zu Straßburg in der Vorstadt Kageneck neben dem Grenadier beÿ den Cazernes 1.s neben dem Grenadier anderseit neben dem allmend Vornen auf die Gaß hinten auf das Kagenecker bruch ziehend, davon man jährlich der hies. Commune 1 lb 4 s bodenzinß zu entrichten hat, als welche helfte die Cedenten durch absterben weÿl. fr. Maria Elisabetha geb. Rohr auch weÿl. Johann Conrad Würth des ältern gew. Schneiders allhier Wittib ihrer mutter zugekommen der Cessionarius selbsten aber auf solche art die übrige helfte selber zuständig, auf sie den 13. floreal, 27 floreal, 3 und 11 praireal jüngst fürgenommene Viermalige Steigerungen, die völlige behaußung gerechnet für 17.500 (enregistrement 8750 livres) Enregistrement, acp 34 F° 55 du 25 prai 3
(Joint, partage du 14 vendemiaire 7)
– 13 floreal 3 n° 529, auf Ansuchen Fr. Maria Elisabetha geb. R*ech auch weiland Johann Conrad Würth des ältern gew. Schneiders Wb. hinterlassenen Kinder und Erben auch des abwesenden Sohns Curatoris wird in solche verlassenschafft gehörige behaußung samt höflein allhier zu Straßburg in der Vorstadt Kageneck neben dem Grenadier beÿ den Cazernes 1.s neben dem Grenadier anderseit neben dem allmend Vornen auf die Gaß hinten auf das Kagenecker bruch ziehend, davon man jährlich der hies. Commune 1 lb 4 s bodenzinß zu entrichten hat
br. Frantz Ehringer 6000 livres gebotten – 27 floreal 3, 13.000 livres – 3. prairial – 11. prairial, Conrad Wirth

Le tailleur Jean Conrad Wirth épouse en 1781 Marie Dorothée Ehrsam, fille du cordonnier manant Jean Henri Ehrsam
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune
(luth. f° 127-v n° 12) In dießem 1781. Jahr sind nach Zweÿmalig nacheinander geschehener proclamation Dienstag den 11 Septembris mittag um dreÿ uhren Zur Ehe Eingesegnet worden Johann Conrad Wirth lediger schneider und burger alhier Johann Conrad Wirth burgers und schneiders alhier ehelicher Sohn mit Jgfr Maria Dorothea Ehrsamin weÿl. Johann Heinrich Ehrsam geweß. schirmers und schuhmachers allhier hinterlassen eheliche dochter (unterzeichnet) Joh: Conrad Wirth als hochzeiter, Maria Dorothea Ehrsamin als Hochzeiterin (i 131, procl. Saint-Pierre-le-Vieux f° 151)

Jean Conrad Wirth et Marguerite Salomé Wirth, femme de Georges Peter se partagent la maison. Le premier obtient le logement au rez-de-chaussée, la deuxième celui au premier étage.

1798 (14 vend. 7), Strasbourg 7 (33), M° Stoeber Joint au n° 715 du 24 prairial 3
br Johann Conrad Würth Schneider und Margaretha Salome Würthin Georg Peter Ehefrau beede Geschwisterde, daß sie in ansehung der von ihnen vermög vor mir Notario den 24. praireal 3 passirten Kauffverschreibung aquirirten und bis dato gemeinschafftlich und unvertheilt gebliebenen behaußung samt höflein allhier zu Straßburg in der Vorstadt Weisenthurn beÿ den Cazernen N° 63 einseit neben dem Grenadier anderseit neben dem allmend Vornen auf die Gaß hinten auf das Kagenecker bruch ziehend, davon man jährlich der hies. Commune 1 lb 4 s bodenzinß zu entrichten hat, Vst unwiderrufliche nachfolgende Abtheilung wißend und wolbedächtlich geschlossen hätten als
Nemlichen so solle Johann Conrad Wirth für sich und seine erben besizen und geniesen
die Wohnung auf dem boden bestehend in Stub, Stubkammer, Küchen und haußöhren Kammeren,
den darunten befindlich Keller,
die helfte der bühn der länge nach gegen dem bruch zu,
Frau Peter aber für sich und ihre erben
die Wohnung auf dem ersten stock unter der bühn bestehend in Stub, Stubkammer, haußöhren: Kammer, Küchen und Kuchenkammer,
die helfte der bühn der läng nach gegen der Gaß,
Sonsten bleibt gemeinschafftlich und auch so zu unterhalten,
die haußthür,
die Steg auf den ersten stock und auf der bühn,
die Soldaten Kammer im Eck der bühn,
das Höflein und der darinn befindliche abtritt,
Samtliches dachwerck
daß kein theil dem anderen nichts wegen etwa Vermeinten ungleichen looses herausgeben solle, (reparationen)
Enregistrement, acp 63 F° 107-v du 17 vend. 7

Jean Conrad Wirth, fils du précédent (troisième du nom) épouse en 1810 Catherine Genewié
1810 (7.3.), Strasbourg 7 (29), M° Stoeber
Contrat de mariage – Jean Conrad Wirth
Catherine Genevié
Enregistrement, acp 114 F° 77 du 17.3.

Mariage, Strasbourg (n° 111)
L’an 1810, le 15° jour du mois de mars (…) sont comparus Jean Wirth, âgé de 24 ans, tailleur, né en cette ville le 5 octobre 1785, y domicilié, fils de Jean Conrad Wirth, tailleur, et de Marie Dorothée Ehrsam, ci présent et consentant, et Catherine Genewié, agée de 21 ans, née en cette ville le 31 mars 1788, y domiciliée, fille née hors le mariage de Charles Genewié, ancien militaire, et de Marguerite Madeleine Kläb. Ladite épouse a déclaré par serment qu’elle est dans l’impossibilité de produire la preuve de l’absence de sa mère, attendu que le lieu de son dernier domicile lui est inconnu (…) en présence (…) de Jean Baptiste Oudet âgé de 47ans, emploïé à l’hôpital militaire, oncle par alliance de l’épouse (signé) Johannes Wirth, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 11)

1811 (26.9.), Strasbourg 7 (27), M° Stoeber n° 2397, 10 614
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Wirth veuve de François Adam Ehringer, consigne, décédée le 10 avril dernier – à la requête de Conrad Wirth tailleur tuteur de Marie Elisabeth âgée de 15 ans, seule et unique héritière de sa mère – Georges Adam Peter sergent de police attaché au commissariat général subrogé tuteur
dans la maison en cette ville marais de Kageneck n° 63
meubles 614 fr, numéraire 1910 fr, argenterie 24 fr, dettes actives 84 fr, total 2642 fr
Enregistrement, acp 118 F° 30 du 2.10.

Marie Dorothée Ehrsam, femme de Jean Conrad Wirth (l’aîné), meurt en 1814 en délaissant quatre enfants ou leur représentant. La succession comprend la moitié de la maison selon le partage passé en l’an VII.

1814 (14.12.), Strasbourg 4 (45), M° Stoeber aîné n° 3121
Inventaire de la succession de Marie Dorothée Ehrsam, femme de Jean Conrad Wirth tailleur d’habits, décédée le 21 novembre dernier – à la requête 1. du veuf, 2. de Jean Conrad Wirth cordonnier, 3. Marguerite Dorothée Wirth majeure, 4. Marie Salomé Wirth majeure, 5. Jean Franck menuisier ce dernier tuteur de Jean Wirth âgé de 4 ans et demi, fils mineur de Jean Wirth tailleur et de Catherine Geneviene, héritiers pour un quart, en présence d’Abraham Gaenshirt cordier subrogé tuteur
dans la maison rue Kageneck n° 63
meubles 158 fr, créances 600 fr
Maison. La moitié d’une maison sise en cette ville rue Kageneck n° 63, d’un côté la veuve Wendling, de l’autre le communal, devant la rue, derrière le marais Kageneck – dont on doit à la ville une rente annuelle communale de 1 fr 20 – par acte reçu M° Stoeber le 24 prairial 3, laquelle maison a été partagée entre le veuf et Marguerite Salomé Wirth femme de Georges Peter par partage devant le susdit notaire le 14 vendémiaire 7
Titres et papiers, Contrat de mariage Stoeber, 21 août 1781
total du mobilier 758 fr, à déduire 100 fr, reste 658 fr, garde robe 46 fr
Enregistrement f° 144 du 19.12.

Jean Conrad Wirth céde sa part de la maison à ses deux filles Marguerite Dorothée et Marie Salomé

1815 (20.2.), Strasbourg 4 (45), M° Stoeber aîné n° 3208
Jean Conrad Wirth tailleur d’habits
à Marguerite Dorothée Wirth et Marie Salomé Wirth ses deux filles majeures
la moitié de la moitié divisée d’une maison sise en cette ville rue Kageneck n° 63 d’un côté la veuve Wendling, de l’autre le devant la rue, derrière le marais Kageneck – dont on paie annuellement à la ville de Strasbourg une rente communale de 60 c – provenant de la communauté entre lui et feu Marie Dorothée Ehrsam et un quart appartient déjà a eux comme bien maternel – pour 600 francs
Enregistrement f° 89 du 27.2.

Georges Adam Peter et Marguerite Salomé Würth cédent leur moitié de maison aux mêmes Marguerite Dorothée et Marie Salomé Wirth

1817 (10.8.), Strasbourg 4 (47), M° Stoeber aîné n° 4028
Georges Adam Peter pensionnaire et Marguerite Salomé Würth
Marguerite Dorothée Wirth et Marie Salomé Wirth majeures
la moitié divisée d’une maison sise en cette ville rue Kageneck n° 63 d’un côté la veuve Wendling, de l’autre le devant la rue, derrière le marais Kageneck – dont on paie annuellement à la ville de Strasbourg une rente communale de 60 c – acquis par cate reçu M° Stoeber le 24 prairial 3 et partage devant le même notaire le 14 vendémiaire 7, l’autre moitié appartient déjà aux acquéreurs du chef de leur mère Marie Dorothée Ehrsam femme de Jean Conrad Wirth, tailleur d’habits, par acte reçu M° Stoeber le 20 février 1815 – pour 900 francs
Enregistrement, acp 135 F° 89 du 18.8.

Marguerite Dorothée Wirth épouse en 1818 le tonnelier Jean Geoffroi Beetz
1818 (28.5.), Strasbourg 10 (34), M° Zimmer n° 596, 8184
Contrat de mariage – Jean Geofroi Beetz, baquetier né le 25 décembre 1780, fils de feu Jean Erard Beetz, baquetier, et de feu Marie Barbe Münch
Marguerite Dorothée Wirth née le 14 septembre 1787 fille majeure feu Jean Conrad Wirth, tailleur d’habits, et Marie Dorothée Ehrsam
Enregistrement, acp 139 f° 32 du 29.5. – communauté d’acquets partageable par moitié

Le maire cède une bande de terrain aux copropriétaires Dorothée Wirth et Salomé Wirth. L’acte de 1861 (plus bas) mentionne que ce terrain se trouve devant la maison.

1819 (26.10.),
Strasbourg 2, M° Weigel (46 part. incom.)
Antoine de Kentzinger maire autorisé par ordonnance royale du 18 août dernier
à Jean Geoffroi Beetz, baquetier, et Dorothée Wurth et Salomé Wurth majeure
34 mètres 8 centimètres de terrain au Marais Kageneck pour 136,32 francs
Enregistrement, acp 145 F° 16 du 2.11.

Les héritiers de Jean Geoffroi Beetz cèdent leurs droits à la veuve Marguerite Dorothée Wirth

1842, (20.4.), M° Grimmer (actes en déficit)
Cession par Marguerite Dorothée Betz veuve Jean Louis Verius et Sophie Salomé Buck lingère à Strasbourg
à Marguerite Dorothée Wirth, veuve Jean Geoffroi Betz, leur sœur et tante respective audit lieu
acp 297 (3 Q 30 012) f° 66 du 25.4. – de leurs droits dans la succession du dit Jean Geoffroi Betz, laquelle succession se compose des valeurs suivantes
la communauté du défunt possédait deux créances s’élevant à 9700 francs
un mobilier évalué 200;ensemble 9900 francs
sur quoi ladite veuve prélève un remploi de 2000 francs, partant reste 7900
dont moitié à la veuve 3950 et comme donataire de son mari 1975, ensemble 5925, reste aux cédantes 1975
plus une maison acquise ebn communauté par acte reçu Weigel notaire à Strasbourg le 14 janvier 1822 sise à Strasbourg rue Kageneck N° 50, sur laquelle la cessionnaire a droit à trois quarts & les [cédantes] à un quart
Ces droits ainsi liquidés, la veuve Verius et Dlle Buck cèdent à ladite veuve Betz tous lerus droits dans la succession de son mari moyennant la somme de 3000 francs, savoir pour les droits mobiliers 2620 dont cent francs étant applicables à la moitié du mobilier meublant, reste en valeur de créances 2520 et pour lequart cédé de la maison 380 francs et à charge par la cessionnaire d’acquitter à la décharge de cédantes 1° leur part aux frais d’enterreement & autres évalués à 80 francs pour quart à la charge des cédantes 20 francs, 2° les frais de muation aussi à leur charge évalués à 82, Ensemble 492 francs

Marguerite Dorothée Wirth meurt en 1847 après avoir institué sa sœur Marie Salomé Wirth pour sa légataire universelle

1847 (9.12.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Marguerite Dorothée Wirth veuve Jean Geoffroi Beetz vivant propriétaire à Strasbourg, à la requête de Marie Salomé Wirth majeure à Strasbourg agissant en qualité s’héritière de la défunte sa sœur suivant testament reçu M° Grimmer le 26 juin 1845
acp 367 (3 Q 30 082) f° 74 du 13.12. (succession déclarée le 28 Xbre 1845 N° 60) Les meubles sont estimés 170, la garde robe 45, l’argent comptant 28, les créances 12.100
Immeubles. Ils consistent en 1° Une maison et dépendances sise à Strasbourg rue Kageneck N° 50
2° la moitié indivise d’une autre maison sise à Strasbourg même rue N° 63

1847, M° Grimmer (minutes en déficit)
26 juin 1843, Testament par lequel Marguerite Dorothée Wirth veuve Jean Geoffroi Beetz propriétaire à Strasbourg a légué tous ses biens à Marie Salomé Wirth sa sœur célibataire à Strasbourg – Décédée le 29 septembre 1847
acp 362 (3 Q 30 077) f° 82-v du 1.7.

Marie Salomé Wirth meurt en 1860 en délaissant pour héritiers un neveu et deux nièces

1861 (5.1.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Marie Salomé Wirth, rentière à Strasbourg où elle est décédée le 26 décembre 1860, dressé à la requête de 1) Jean Wirth, employé au chemin de fer de l’Est à Strasbourg, 2) Salomé Caroline Wirth épouse de Jacques Sirly, serrurier à Strasbourg, 3) Madeleine Sophie Wirth, épouse d’Antoine Hubert Pierre, menuisier à Strasbourg, neveu et nièces de la défunte
acp 495 (3 Q 30 210) f° 2-v du 7.1. (succession déclarée le le 15 avril 1861) Il dépend de la dite succession 1) mobilier estimé à 356, 2) garde robe 17, 3) créances 2200 francs
acp 495 (3 Q 30 210) f° 32-v du 17.1. (vacation du 16 janvier) créances 13.100
deux maisons à Strasbourg rue de Kageneck N° 4 et 7

Les héritiers vendent la maison au tonnelier Louis Petri

1861, (6.1.), M° Grimmer – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 836 (2990) n° 7, le 27 février 1861
L’an 1861 le Mercredi 16 janvier à trois heures de l’après-midi, ont comparu 1) Monsieur Jean Wirth, employé au chemin de fer de l’Est et sous son autorisation et assistance spéciale à l’effet des présentes son épouse Dame Caroline Barbenes demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, 2) Madame Salomé Caroline Wirth épouse assistée et autorisée du sieur Jacques Sirly serrurier demeurant et domiciliés ensemble en cette ville, 3) Madame Madeleine Sophie Wirth, femme du sieur Antoine Hubert Pierre, menuisier de son mari ci présent dument assistée et autorisée demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, Lesquels dont dit et exposé qu’ils sont dans l’intention de vendre par adjudication publique et volontaire en l’étude de M° Grimmer l’un des notaires soussignés place du Vieux-Marché-aux-Vins numéro un les deux maisons situées à Strasbourg rue Kageneck & plus amplement ci après désignées, qu’à cet effet ils ont requis ledit notaire Grimmer d’établir la désignation de ces immeubles ainsi que leur origine de propriété (…)
Article premier. Section, P numéro 70, une maison etc.
Article deuxième, Une maison avec cour, petit jardin, droits, aisances, appartenances dépendances située à Strasbourg rue Kageneck N° 7 nouveau ancien numéro 63 d’un côté autrefois Dame veuve Wendling aujourd’hui Dame Wagner de l’autre côté communal, donnant par derrière sur le marais Kageneck, inscrite au cadastre sous la section P Numéro 55, d’une la contenance d’un are trente centiares, sur la mise à prix de 4000 francs
Origine de propriété. Les comparans Monsieur Jean Wirth et les Dames Sirly & Pierre sont devenus propriétaires par indivis des immeubles sus désignés comme les ayant hérités dans la succession de leur tante Demoiselle Marie Salomé Wirth en son vivant rentière à Strasbourg de laquelle ils sont les seuls et uniques héritiers, savoir le premier pour moitié et les deux Dames Sirly et Pierre pour l’autre moitié ou chacune pour un quart, quotités constatées par l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès de ladite Demoiselle Wirth par M° Grimmer l’un des notaires soussignés sous la date du 5 janvier mois courant. La Demoiselle Wirth de son côté était devenue propriétaire de l’immeuble cidessus désigné sous l’article premier et de la moitié indivise de la maison désignée sous l’article deuxième en sa qualité de légataire universelle en toute propriété et comme seule et unique héritière de sa sœur Marguerite Dorothée Wirth veuve du sieur Jean Geoffroi Beetz vivant propriétaire à Strasbourg aux termes du testament de cette dernière reçu par acte public par le soussigné notaire Grimmer en présence de quatre témoins le 21 juin 1843 enregistré le premier juillet 1847, qualités constatées par l’inventaire dressé après de décès de la veuve Beetz née Wirth par le soussigné notaire Grimmer le 9 décembre 1847.
La maison désignée sous l’article premier etc – quant à la maison désignée sous l’article deuxième, la Demoiselle Wirth en était devenue propriétaire de la manière suivante, a) pour en avoir hérité un quart par indivis conjointement avec sa sœur Dame veuve Beetz dans la succession de leur mère Dame Marie Dorothée Ehrsam vivante femme du sieur Jean Conrad Wirth tailleur d’habits à Strasbourg dont elles étaient les seules et uniques héritières, b) pour en avoir acquis un quart par indivis conjointement avec avec ladite sa sœur de leur père sieur Jean Conrad Wirth susqualifié suivant contrat reçu par M° Stoeber l’ainé vivant notaire à Strasbourg sous la date du 20 février 1815 portant quittance du prix, c) et enfin pour en avoir acquis les deux derniers quarts conjointement avec ladite sa sœur de Monsieur Georges Adam Peter, pensionnaire et Marguerite Salomé Wirth sa femme de cette ville suivant contrat reçu par ledit notaire Stoeber le 10 août 1817, de sorte que par ces héritages et acquisitions la Demoiselle Wirth était propriétaire de la moitié divisée de cette maison et sa sœur Dame veuve Beetz de l’autre moitié, et au décès de cette dernière qui avait institué Demoiselle Wirth sa légataire universelle aux termes du testament d’autre part relaté, cette maison est deveue la propriété de cette dernière. Quant à la partie de terrain se trouvant devant ladite maison avec 34 mètres 8 centimètres et ayant été autrefois terrain communal, les époux Beetz susnommés et la défunte Demoiselle Wirtz en ont fait acquisition de Monsieur Antoine de Kentzinger alors maire à Strasbourg par contrat reçu par M° Weigel vivant notaire en cette ville sous la date du 26 octobre 1819 portant quittance du prix. Charges, clauses et conditions (…) 2) celle désignée sous l’article deuxième avec un fourneau en faïence, quatre fourneaux neufs de fonte, un chaudron à lessive et les volets jalousies (…)
acp 495 (3 Q 30 210) f° 32-v du 17.1.
(f° 11) Procès verbal d’adjudication. L’an 1861 le lundi 18 février (…) trois bougies ayant été allumées et s’étant éteintes sans nouvelle mise, ledit immeuble a été adjugé pour la somme de 6120 francs à Monsieur François Schaal épicier demeurant et domicilié à Strasbourg qui a déclaré avoir enchéri pour Monsieur Louis Petri, tonnelier demeurant et domicilié à Strasbourg
acp 496 (3 Q 30 211) f° 23-v du 21.2.

Les héritiers se partagent la succession de Marie Salomé Wirth
1861 (19.4.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Partage de la succession délaissée par Marie Salomé Wirth décédée retière à Strasbourg le 26 Xbre 1860
entre 1) Jean Wirth, employé au chemin de fer de l’Est, 2) Salomé Caroline Wirth épouse de Jacques Sirly, serrurier, 3) Madeleine Sophie Wirth, épouse d’Antoine Hubert Pierre, menuisier, tous à Strasbourg, neveu et nièces de la défunte
acp 498 (3 Q 30 213) f° 11-v du 20.4. Il dépend de la dite succession 1) mobilier estimé à 356, 2) garde robe 17, 3) créances et intérêts 13.447, 4) prix de la maison adjugée à Petri 6120, 5) prix de la maison adjugée à Sirly 7380, 6) centimes additionnels 1066, total 28.387 francs
masse passive 2136
dont ½ à Jean Wirth, ¼ à D° Sirly, ¼ ) D° Pierre
Abandonnements (…)

Originaire de Gernsheim en Hesse Darmstadt, le garçon brasseur Louis Petri épouse en 1834 Christine Diemer, née à Niederhausbergen
Mariage, Strasbourg (n° 374)
Du 27° jour du mois de septembre 1834 à dix heures du matin, Acte de mariage de Louis Petry, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 janvier 1807 à Gernsheim, grand Duché de Hesse Darmstadt, garçon Brasseur, fils de feu Pierre Petry, batelier décédé à Gernsheim le 13 mars 1830 et de Catherine Elisabeth Brühl, domiciliée à Gernsheim et Christine Diemer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 vendémiaire an XI à Niederhausbergen (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourgn fille de feu Michel Diemer, Journalier décédé à Niederhausbergen le 14 août 1811 et de Catherine Schaeffer, domiciliée à Niederhausbergen ci présente et consentante (signé) Ludwig Petri, Christine Diemert (i 21)

Christine Diemer meurt en 1856 après avoir légué ses biens à son mari.
1856, M° Zeyssolff (minutes en déficit)
20 août 1842, Testament de Christine Diemer épouse Louis Petri, aubergiste à Strasbourg, par lequel elle lègue à son dit mari l’usufruit de toute sa succession réductible à moitié en cas d’enfants. Décès du 15 9.bre 1856.
acp 455 (3 Q 30 170) f° 18-v du 19. 9.br (succession déclarée le N° 571

Louis Petri se remarie en 1857 avec Anne Madeleine Loyson, originaire de la Walck, veuve de Sébastien Alexandre Steinheuffel
Mariage, Strasbourg (n° 221)
Du 23° jour du mois de Mai 1857 à dix heures du matin, Acte de mariage de Louis Petry, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 janvier 1807 à Gernsheim, grand Duché de Hess, domicilié à Strasbourg, tonnelier, veuf de Christine Diemer décédée à Strasbourg le 15 novembre 1856, fils de feu Pierre Petry, batelier décédé à Gernsheim le 13 mars 1830 et de feu Catherine Elisabeth Brühl, décédée à Gernsheim le 5 février 1853 et de Marie Anne Madeleine Loyson majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 septembre 1818 à Walck alors Mairie de Bitschhoffen (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, sans état, veuve de Sébastien Alexandre Steinheuffel, conducteur des chemins vicinaux décédé à Niederroedern (Bas-Rhin) le 6 juin 1846, fille de feu Xavier Loyson, propriétaire décédé à Walck le 18 juillet 1854 et de feu Marie Elisabeth Sonntag décédée à Walck le 31 mai 1831 (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage, le tout en présence de (…) Charles Loyson âgé 31 ans, aubergiste, frère de l’épouse, Jacques Brigel âgé de 33 ans, tonnelier cousin germain de l’épouse (i 22)

Le voisin (Frédéric) Mehl cède à Louis Petri une partie du pignon

1862 (5.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 135 (3 Q 31 634) f° 74 du 5.6.
5 avril 1862, Vente ainsi conçue. Le Sr Mehl, propriétaire de la maison sise à Strasbourg rue Marais Kageneck N° 2
cédera au Sr Louis Petri son voisin
une partie du pignon de ladite maison avec le terrain pour le prix de 93 francs payé

Le tonnelier et aubergiste Louis Petri et Marie Madeleine Loyson hypothèquent la maison au profit du rentier Jean Guillaume Rumpf

1862 (22.7.), Strasbourg 3 (104), M° Emile Weiss, n° 318
Obligation du 22 juillet 1862 N° 318 – ont comparu M. Louis Petri tonnelier & aubergiste, & Marie-Madeleine Loyson, son épouse qu’il assiste & autorise demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels comparans ont reconnu par les présentes devoir bien & légitimement
à M. Jean-Guillaume Rumpf rentier demeurant à Strasbourg, présent & acceptant, la somme principale de 9000 francs pour prêt de pareille somme
Hypothèque. Une propriété composée de deux immeubles, cour, droits, aisances appartenances & dépendances, située à Strasbourg rue Kageneck n° 7 nouveau & ancien n° 63, donnant par derrière sur le marais Kageneck, d’un côté Madame Wagner, autrefois veuve Wendling, de l’autre côté communal, inscrite au cadastre sous la section P N° 55 d’une superficie d’un are 30 centiares.
Origine de propriété. I. Cette maison appartient aux époux Petri pour en avoir fait l’acquisition sur 1° Jean Wirth, employé au chemin de fer de l’Est & de Dame Caroline Barbenes sa femme, 2. Salomé Caroline Wirth épouse de Jacques Sirly serrurier, 3. & Madame Madeleine Sophie Wirth, femme d’Antoine Hubert Pierre, menuisier, tous demeurant à Strasbourg, aux termes d’une adjudication passée devant M° Grimmer, notaire à Strasbourg le 18 février 1861 & aux conditions d’un cahier des charges dressé par le même notaire le 16 janvier précédent.
II. Le sieur Jean Wirth & les Dames Sirly & Pierre étaient devenus propriétaires du dit immeuble pour l’avoir hérité dans la succession de leur tante Marie-Salomé Wirth rentière décédée à Strasbourg dont ils étaient les seuls & uniques héritiers, savoir a) le sieur Jean Wirth pour moitié b) et les deux Dames Sirly et Pierre conjointement pour l’autre moitié, ainsi qu’il résulte de l’intitulé de l’inventaire dressé après de sa succession par M° Grimmer & son collégue notaires à Strasbourg le 5 janvier 1861.
III. Dlle Marie-Salomé Wirth était devenue propriétaire de cet immeuble de la manière suivante, a) pour en avoir hérité un quart par conjointement avec sa sœur Dame veuve de Jean Geoffroi Beetz dans la succession de leur mère Marie Dorothée Ehrsam vivante femme de Jean Conrad Wirth de Strasbourg, dont elles étaient les seules et uniques héritières, b) pour en avoir acquis un quart conjointement avec avec la dite veuve Beetz de leur père Jean Conrad Wirth par acte passé devant M° Stoeber l’ainé & son collègue notaires à Strasbourg le 20 février 1815 portant quittance du prix, c) et pour avoir acquis les deux derniers quarts conjointement avec sa dite sœur de Georges Adam Peter & Marguerite Salomé Wirth, suivant acte passé devant ledit M° Stoeber l’aîné le 10 août 1817. De sorte que par actes la Dlle Wirth était propriétaire de la moitié divisée de cette maison et sa sœur Dame veuve Beetz de l’autre moitié.
IV Et par testament passé devant ledit M° Grimmer notaire à Strasbourg le 21 janvier 1843, enregistré le premier juillet 1847, la veuve Jean Geoffroi Beetz a instiué sa sœur la dite Dlle Wirth pour sa légataire universelle, de sorte que cette derniète était propriétaire de la totalité d l’immeuble.
Situation hypothécaire. Les époux Petri déclarent que l’immeuble ci-dessus affecté & hypothéqué est aujourd’hui grevé de la somme de 4000 francs qu’ils doivent à M. Charles Leyder, ancien boucher, propriétaire rentier demeurant à Strasbourg (…) – Cession d’indemnité d’assurance (…) Etat civil. Les époux Petri déclarent qu’ils sont mariés sous le régime de communauté de biens légale sans contrat de mariage

Louis Petri et Marie Madeleine Loyson hypothèquent la maison au profit du tonnelier Jacques Kayser

1862 (3.11.), Strasbourg 3 (104), M° Emile Weiss n° 384
Obligation du 3. 9.bre 1862 N° 384 – ont comparu M. Louis Petri tonnelier & aubergiste, & Marie Madeleine Loyson, son épouse qu’il assiste & autorise demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels comparans ont reconnu par les présentes devoir bien & légitimement
à M. Jacques Kayser, tonnelier demeurant à la Robertsau banlieue de Strasbourg, présent et acceptant, la somme principale de 1340 francs pour prêt de pareille somme
Hypothèque. Désignation de l’immeuble. Une propriété composée de deux immeubles, cour, droits, aisances appartenances & dépendances située à Strasbourg rue Kageneck n° 7 nouveau & ancien n° 63, donnant par derrière sur le marais Kageneck, d’un côté Madame Wagner, autrefois veuve Wendling, de l’autre côté communal, inscrite au cadastre sous la section P N° 55 d’une superficie d’un are 30 centiares. L’origine de la propriété de cet immeuble a été amplement établie dans une obligation passée devant M° Emile Weiss, soussigné le 23 juillet 1862 auquel acte les parties se réfèrent à cet égard.
Situation hypothécaire. Les époux Petri déclarent que l’immeuble ci-dessus affecté & hypothéqué est grevé aujourd’hui de la somme de 7000 francs qu’ils doivent à M. Charles Jean Guillaume Rumpf rentier à Strasbourg aux termes d’une obligation passée devant M° Weiss soussigné le 26 juillet 1862 (…) – Cession d’indemnité d’assurance (…) – Etat civil. Les époux Petri déclarent qu’ils sont mariés sous le régime de communauté de biens légale sans contrat de mariage

Louis Petri institue pour héritière universelle sa femme. Il meurt le 6 novembre 1869.
1869, M° Emile Weiss

8 septembre 1862. Testament de Louis Petri, aubergiste à Strasbourg, par lequel il institue Marie Madeleine Loyson sa femme sa légataire universelle en propriété
acp 587 (3 Q 30 302) f° 80-v du 6.11. (succession déclarée le le 26 avril 1870) Décus du 6 novembre 1869.

Décès, Strasbourg (n° 2628)
Acte de décès. Le 6 novembre 1869 (…) lesquels nous ont déclaré que Louis Petry, âgé de 62 ans, né à Gensheim (grand duché de hesse) tonneliern, veuf en 1° noces de Christine Diemer, époux en 2° noces de Marie Anne Madeleine Loyson, domicilié à Strasbourg fils de feu Pierre Petry batelier et de feu Catherine Elisabeth Brühl, est décédé le 6 novembre 1869 à cinq heures du matin en la maison rue du Marais Kageneck (i 13)

Inventaire dressé après sa mort

1870 (23.4.), Strasbourg 3 (113), M° Emile Weiss n° 3125
Inventaire de la succession de M. Louis Petri, vivant aubergiste à Strasbourg où il est décédé le 6 novembre 1869 et de la communauté de biens qui a existé entre ledit défunt et Dame Marie Madeleine Loyson sa veuve survivante demeurant à Strasbourg.
L’an 1870 le 23 avril à neuf heures du matin au domicile mortuaire rue Kageneck n° 7. A la requête de Dame Marie Madeleine Loyson, veuve de M. Louis Petri, vivant aubergiste à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant ès présentes tant à cause de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage préalable à leur union, que comme donataire en toute propriété de tous les biens meubles et immeubles dépendant de la succession dudit défunt, aux termes de la donation entre époux passée devant M° Weiss, soussigné le 8 septembre 1862 ci après transcrite.

Copie de la donation susrelatée
Communauté. Mobilier, Salle de débit, Cuisine, Cave, Remise, Logement, Chambre du fils de Mde Petri, Chambre de la bonne
Immeuble de la communauté. Une propriété composée de deux maisons, cour, droits, aisances et dépendances, située à Strasbourg rue Kageneck n° 7 nouveau & ancien n° 63, donnant par derrière sur le marais Kageneck, d’un côté Madame Wagner, autrefois veuve Wendling, de l’autre côté communal, inscrite au cadastre sous la section P N° 55 d’une superficie d’un are 30 centiares. Cette propriété a été acquise par M. & Mme Petri de Jean Wirth, employé au chemin de fer de l’Est & de Dame Caroline Barbenes sa femme, Salomé Caroline Wirth épouse de Jacques Sirly serrurier, Madeleine Sophie Wirth, femme d’Antoine Hubert Pierre, menuisier à Strasbourg, aux termes d’une adjudication passée devant M° Grimmer, notaire à Strasbourg le 18 février 1861.
acp 593 (3 Q 30 308) f° 1-v du 25.4. (succession déclarée le 26 avril 1870) Communauté, mobilier estimé 703, argent 130, loyers 80
Une maison rue Kageneck N° 63 à Strasbourg
Succession, garde robe 112, remploi dû à la veuve 1800

Marie Madeleine Loyson vend à la Ville de Strasbourg la maison moyennant 30 000 francs pour élargir la rue. L’expropriation forcée au profit de la ville a été prononcée le 7 mai 1872 (voir l’acte de 1874)

1873 (5.3.), Maire
1091. Verkauf durch Maria Magdalena Loyson wittwe von Ludwig Petri, lebend Kieffer in Straßburg
an die Stadt Straßburg
von einem Hause in Straßburg Kagenecker Gasse N° 7 Zur Erweiterung der Straßen dienend, für 30.000 Franken
acp 613 (3 Q 30 328) f° 60 du 5.3.

Daniel Ruhlmann acquiert par échange un terrain décrit ci-dessous

Bürgermeister 12.12.
5791. Tausch durch welchen Daniel Ruhlmann, Eigenthumer zu Straßburg [tritt]
an die Stadt Straßburg
2714 Q Meter Boden Fläche ab
und erhält dagegen 1425 Q Meter Bodenfläche, alles zu Straßburg Kagenecker viertel gelegen, zu dem Alignement der Straßen dienend
acp 623 (3 Q 30 338) f° 48-v du 19.12.

Daniel Ruhlmann céde un terrain qu’il a acquis de la Ville et qui comprend en partie les anciennes maisons Petri et Mehl et en partie l’ancienne voie publique au maître maçon Pierre Matter et à sa femme Thérèse Stiegler. Le terrain rectangulaire est figuré sur un plan joint à l’acte.

1874 (19.1.), Strasbourg 4 (139), M° Charles Lauterbach N° 1109
Vom 19.ten Januar 1874. Verkauf – Erschienen Herr Daniel Ruhlmann Acker-Gärtner und dessen von ihme hierzu ermächtigte und verbeistandete Ehefrau Barbara Voltz, beisammen zu Straßburg wohnend, und erklärten (…) verkauft zu haben
an den hier gegenwärtigen und annehmenden H. Peter Matter Maurermeister und dessen von ihme hierzu ermächtigte und verbeistandete Ehefrau Thérèse Stiegler, beisammen zu Straßburg wohnend, solidar Käufer
Ein Bau-terrain von einer Breite von 12 Meter auf der Kageneckerstraße von einer Tiefe von 30 Meter zu Straßburg in der Kageneckerstraße gelegen, demzufolge eine Oberfläche begreifend von 360 Quadratmeter, vorn die Kagenecher Gasse, hinten Eigenthum der Verkäufer einerseits Eigenthum von August Bilger anderseits Eigenthum von H. Haussmann. In Zustande wie sich dieses terrain befindet mit Gewährleistung für das Flächen-Maas und wie es bezeichnet ist auf einem gestempelten mit den gegenwärtigen zu registrireden Plane welcher hier beigebogen bleibt.
Eigenthums Herkunft. Die Verkäufer erklärten daß das verkaufte Terrain ein Theil ausmacht eines größern terrain, welches H. Ruhlmann tauschweise von der Stadt Straßburg erwarb, laut eines im Stadthause zu Straßburg am 12. Dezember jüngst aufgenommenen Aktes, registrirt zu Straßburg den 19. des nämlichen Monats f° 48 V° c. 2. das durch die Stadt Straßburg an H. Ruhlmann abgetretenen terrain gehörte derselbe und herrührte zum theil von dem unterdrückten Kageneckerbruche, zum theil von dem ehemaligen Eigenthum der Wittwe Petri, welches durch ein Enteignungs Urteil am Landgerichte zu Straßburg den 7. Mai 1872 erlassen Zu Gunsten der Stadt exproprirt worden ist, und zum theil von dem ehemaligen Eigenthum des H. Mehl, welches durch das nämliche Urtheil zu Gunsten der Stadt exproprit wurde.
Besitz und Genuß Eintritt (…). Kaufbedingungen. 1. Das verkaufte terrain wird abgetreten wie es sich wirklich befindet auf Ort und Stelle, ohne Ausnahme, und wie es auf dem obenallegirten Plane dargestallt ist. (…) Kaufpreis, 12.000 Francken
acp 624 (3 Q 30 339) f° 35-v du 22.1.

Né à Hüttendorf, l’ouvrier maçon Pierre Matter épouse en 1856 Thérèse Stiegler, originaire de Lupstein.
1856, Mariage, Strasbourg (n° 12)
Du 10° jour du mois de janvier l’an 1856 à dix heures du matin. Acte de mariage de Pierre Matter, majeur d’ans, né en légitime mariage le 14 mai 1818 à Hüttendorf (Bas(Rhin), domicilié à Strasbourg et avant à Hüttendorf, Ouvrier maçon, fils de feu Antoine Matter, cultivateur décédé à Hüttendorf le 16 février 1830 et de feu Anne Gangloff décédée à Hüttendorf le 26 novembre 1854 et de Thérèse Stiegler, majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 novembre 1827 à Lupstein (Bas Rhin) fille de Jean Stiegler, cultivateur domicilié à Lupstein ci présent et consentant et de feu Marie Catherine Stiegler décédée à Lupstein le 18 juin 1853 (signé) Matter, theresia Stiegler (i 7)

Pierre Matter et Thérèse Stiegler hypothèquent la maison au profit de François Théodore Simonis, Louis Gross et Pauline Anne Coulaux veuve de François Joseph Mathias Edouard Picquart

1874 (17.6.), Strasbourg 8 (90), M° Gustave Edouard Loew N° 6215
17 Juni 1874. Obligation (bilingue) – ont comparu Monsieur Pierre Matter, maître maçon et Dame Thérèse Stiegler, son épouse de lui dument autorisée à l’effet des présentes, domiciliés ensemble & demeurant à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir conjointement et solidairement entre eux
I. à Monsieur François Théodore Simonis, propriétaire domicilié à Wolxheim, pour lequel est ici présent stipule et accepte Mr Ferdinand Vix, propriétaire demeurant à Strasbourg, la somme principale de 20.000 francs, II. à Monsieur Louis Gross, ancien négociant domicilié à Strasbourg, pour lequel est ici présent stipule et accepte Mr Ferdinand Vix, susqualifié la somme principale de 17.000 francs, III. à Madame Pauline Anne Coulaux veuve de Mr François Joseph Mathias Edouard Picquart, propriétaire demeurant et domiciliée à Strasbourg ici présente et acceptant, la somme principale de 10.000 francs, Ensemble 47.000 francs
Hypothèque. Un immeuble sis à Strasbourg rue Kageneck aujourd’hui non encore numéroté, consistant en maison de devant à rez de chaussée, trois étages mansardes et grenier, bâtiment latéral à trois étages, maison de derrière, contenant écurie, remises, trois étages & grenier, cour droits et dépendances devant la rue Kageneck derrière propriété Ruhlmann, d’un côté M. Auguste Bilger de l’autre M. Hausmann. Sur lequel immeuble les créanciers sont autorisés à requérir inscription à son profit aux hypothèques de Strasbourg (…)
Propriété. Les époux Matter sont propriétaires des maisons formant le gage hypothécaire pour les avoir fait construire tout récemment sur un terrain d’une largeur de douze mètres sur la rue Kageneck et d’une profondeur de trente mètres, sur une superficie de 360 mètres carrés par eux acquis sur M. Daniel Ruhlmann jardinier et D° Barbe Voltz son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat reçu M° Lauterbach, notaire à Strasbourg le 14 janvier 1874, transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 17 février même année vol. 1470 N° 77 et inscrit d’office le même jour vol. 1169 N° 142. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 12.000 francs dont mille francs payés comptant sont quittancés au contrat (…) – Situation hypothécaire (…) Assurance contre l’incendie
Registrirt zu Straßburg den 27. Juni 1874 F° 84 r°
Kageneckergasse N° 15

Pierre Matter et Thérèse Stiegler hypothèquent la maison au profit du même François Théodore Simonis

1874 (26.11.), Strasbourg 8 (91), M° Gustave Edouard Loew N° 6612
26 November 1874. Obligation (bilingue) – ont comparu Monsieur Pierre Matter, entrepreneur de constructions & D° Thérèse Stiegler son épouse de lui dument autorisée demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir conjointement & solidairement entre eux
à Monsieur François Théodore Simonis, propriétaire domicilié à Wolxheim, pour lequel est ici présent stipule et accepte Mr Ferdinand Vix, propriétaire demeurant à Strasbourg, la somme principale de 8000 francs (…)
Affectation hypothécaire. Un immeuble situé à Strasbourg rue Kageneck Numéro 15, consistant en maison de devant à rez de chaussée, trois étages mansardes & grenier, bâtiment latéral à trois étages, maison de derrière, contenant écurie, remises, trois étages & grenier, cour droits & dépendances devant la rue Kageneck derrière propriété Ruhlmann d’un côté Mr Auguste Bilger de l’autre M Haussmann. Sur lequel immeuble Monsieur Simonis est autorisé à requérir inscription à son profit aux hypothèques de Strasbourg (…)
Propriété. L’origine de la propriété de l’immeuble hypothéqué étant régulièrement établie dans l’obligation précitée du 17 juin dernier, Mr Vix déclare s’y référer & dispense M° Loew soussigné de l’établir ici. – Situation hypothécaire (…) Assurance contre l’incendie
Kageneckergasse N° 15

Pierre Matter et Thérèse Stiegler hypothèquent la maison au profit du même François Théodore Simonis

1877 (15.9.), Strasbourg 8 (100), M° Gustave Edouard Loew N° 9584
15 September 1877. Obligation – sind erschienen Herr Peter Matter, Bauunternehmer, und seine von ihme ermächtigte Gattin frau Therese Stiegler, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekennen hiermit
an Franz Theodor Simonis, Gutsbesitzer wohnhaft zu Wolsheim, vertreten durch den mitanwesenden für ihn annehmenden herrn Ferdinand Vix, Eigenthümer wohnhaft zu Straßburg, ein Darlehen von 2400 Mark zu verschulden (…)
als Spezialhypothek, das Anwesen zu Straßburg, Kageneckergasse N° 15, bestehend in Vorderhaus mit Bodengeschoß, drei Stockwerken, hinterhaus, worin Pferdestall und Remise mit drei Stockwerken und dachraum, hof, Rechten und Zugehörden, vorn die Kageneckergasse, hinten das Ruhlmannsche Eigenthum, einseits August Bilger, anderseits Haussmann.
Betreffs des Eigenthumsnachweises beziehen sich die Parteien lediglich auf die unten erwähne Schuldverschreibung vom 17. Juni 1874, worin dieselbe enthalten ist. Die Hypothekenbelastung des Unterpfandes geben die Schulder wie folgt an, mit dem Beifügen, daß sonst keine Schulden und Hypotheken darauf ruhen (…) Summa 55.000 franken.

Pierre Matter et Thérèse Stiegler consentent au mariage de leur fils Charles Louis, employé au chemin de fer à Mirecourt, avec Amélie Voirin.
1890 (4.3.), M° Allonas
Eheeinwilligung durch Eheleute Peter Matter, Rentner & Theresia Stiegler, hier, in die Ehe ihres Sohnes Carl Ludwig Matter Eisenbathangestellter zu Mirecourt (Vosges) mit Amalia Voirin, ohne gewerb dortselbst
acp 823 (3 Q 30 538) f° 98-v du 4.3.

Registre de population 600 MW 312 (1850 sqq) i 33
Matter, Pierre, Hüttendorf 1808 h.m. maçon, cathol. français (à Str. depuis) 1855
id. née Stiegler, Thérèse, Lupstein 28 f.m. sa femme (à Str. depuis) 1851
id. Eugenie, Strasbourg 11 février 1859 f. sa fille (à Str. depuis) d.s.n.
rue du maroquin 12, délogé 30 7.bre 1859
rue Coq 9, délogé 10 9.bre 57
rue Kuhn 41 / 14, délogé 25 juin 58
rue du coq 3
Répertoire alphabétique 600 MW 417 (i 66)
Matter, Pierre, ouvrier maçon, rue du maroquin 12, rue Coq 9, rue Kuhn 41 / 14, rue du coq 3

Pierre Matter meurt le 14 mars 1890 dans sa maison rue Kageneck n° 15 après avoir légué à sa veuve l’usufruit viager de ses biens.
Décès, Strasbourg (n° 710)
Strassburg am 15. März 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Bauunternehmer Emil Peter Matter, wohnhaft zu Straßburg Kageneckergasse 15 und zeigte an, daß sein Vater der Bauunternehmer Peter Matter, 71 Jahr alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg geboren zu Hüttendorf, Unter-Elsass Gatte von Theresia Steigler, Sohn der zu Hüttendorf verstorbenen Eheleute Anton Matter, Ackerer und Anna Gangloff, in deren gemeinschaftliche Wohnung am 14. März des Jahres 1890 Nachmittags um sechs Uhr verstorben sei (i 50)

1890, M° Loew
16. August 1880. Schenkung durch den am 14. März 1890 verlebten Bauunternehmer Peter Matter, hier
an seiner Ehefrau Ehefrau Theresia Stiegler, des lebenslänglichen Nutzgenusses an seinem ganzen Nachlasse, herabzusetzen auf die Hälfte bei Vorhandensein von Kindern
acp 825 (3 Q 30 540) f° 66 du 18.3. (St. Erkl. v. 4. XII 90 Bd. 176 N° 432)

Thérèse Stiegler et ses trois enfants Eugène, Charles Louis et Eugénie, femme de l’orfèvre Philippe Schalck, louent la maison à leur fils et frère respectif Emile Matter, entrepreneur de construction

1891 (4.2.), M° Allonas
Vermiethung durch 1. Theresia Stiegler zu Straßburg Wittwe Peter Matter Bauunternehmer allda, eigenen Namens wegen der gesetzlichen Gütergemeinschaft zwischen ihr und ihrem Ehemann und als Schenknehmerin der lebenslänglichen Nutznießung des halben Nachlasses laut Schenkung vor Notar Loew vom 14. August 1880
II. 1. Eugen Matter, Bäckermeister zu Straßburg, 2. Karl Ludwig Matter, Eisenbahnangesteller in Chatenois, 3. Eugenie Theresia Matter Ehefrau Philipp Schalck, Goldschmies zu Straßburg, die unter II genannten Kinder und Erben zu ¼ am Nachlasse des p. Matter
an Emil Matter, Bauunternehmer zu Straßburg
nachbeschriebenes Haus herrührend aus der Gemeinschafft Matter Stiegler, wovon denselben in Eigenthum und Genuß 15/16 und dem Miether 1/16 zustehet
Bann Straßburg. Ein Wohnhaus in der Kageneckerstraße N° 15bestehend aus Vorderhaus mit Erdgeschoß, drei Stockwerken, Mansarden und Speicher und Hintergebäude section P N° 202, 3 a 60. Miether hat sämmtliche Reparatur & Steuren zu tragen sowie die Wasserleitung zu unterhalten und zu zahlen. Miethzins jährlich 3600 Mark, im Falle des Absterbens der Mutter herabzusetzen auf 3200. zahlbar wie folgt 1600 M auf die Zinsen der das Haus belastenden Schulden (…)
acp 839 (3 Q 30 554) f° 20 n° 4595 du 11.2.

Thérèse Stiegler meurt le 28 avril 1893
Décès, Strasbourg (n° 1048)
Strassburg am 29. April 1893. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Wirt Eugen Matter, wohnhaft zu Straßburg Finkmattstaden 6 und zeigte an, daß seine Mutter Therese Matter geborne Stiegler, 65 Jahr 5 Monat, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg geboren zu Lupstein, Unter-Elsass, Wittwe des Bauunternehmers Peter Matter, Tochter der zu Lupstein verstorbenen Eheleute Johann Stiegler Ackerer und der Maria Catharina gebornen Stiegler zu Straßburg, Kageneckgasse 15 am 28. April Jahres 1893 Nachmittags um sechs Uhr verstorben sei (i 258)

La maison revient à Emile (Emile Pierre) Matter qui épouse en 1891 Elise Reeb, fille du maréchal ferrant Auguste Reeb de Molsheim.

Mariage, Strasbourg (n° 760)
Straßburg am 4. Oktober 1894. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bauunternehmer Emil Peter Matter, katholischer Religion, geboren den 17. Juli des Jahres 1857 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Bauunternehmers Peter Matter und dessen verstorbenen, Ehefrau Theresia geb. Stiegler, beide zuletzt wohnhaft zu Straßburg 2. die gewerblose Ellisa Reeb, katholischer Religion, geboren den 19. November des Jahres 1871 zu Molsheim (Unter-Elsass) wohnhaft zu Straßburg Tochter des verstorbenen Schmiedes August Reeb wohnhaft zuletzt zu Straßburg und dessen Ehefrau Magdalena geb. Kaes, wohnhaft zu Molsheim
Gleichzeitig erklären die beiden Eheschließenden daß sie 1° das am 13 Juni 1892 zu Dorf Kehl (Baden) gebornen und unter N° 68 des Geburtsregisters mit Vornamen Amalie Luise und 2° das am 23. Mai 1893zu Straßburg gebornen und unter N° 1623 des Geburtsregisters mit Vornamen Carl Emil eingetregenem Kind als mit einander erzeugt anerkennen (i 89)

Décès, Strasbourg (n° 2686)
Le premier novembre 1933 à 17 heures est décédé en son domicile 3 Rue de Labroque Emile Pierre Matter, né à Strasbourg le 17 juillet 1857, entrepreneur, fils de Pierre Matter et de Thérèse Stiegler, époux décédés, veuf de Elise Reeb. Dressé le 2 novembre 1933 (i 256)

La maison est inscrite au cadastre au nom de Joseph Schellenbach à partir de 1901.
Natif de Neuendorf, Joseph Schellenbach épouse en 1879 Sophie Fischer, fille du tonnelier Xavier Fischer de Strasbourg

1879 (11.7.), M° Ritleng
Ehevertrag zwischen Joseph Schellenbach, Eisenarbeiter zu Straßburg, großjähriger Sohn des zu Neuendorf wohnenden Joseph Schellenbach und dessen verlebten Ehefrau Magdalena Stahl
und Sophie Fischer, Näherin zu Straßburg, großjährige Tochter des verlebten Küfers Xaver Fischer und dessen Wittwe Luise Catharina Fagat
unter Annahme der auf Errungenschaft beschränkten Gütergemeinschaft
Einbringen der Braut, Mobilien geschätzt zu M. 759.
acp 693 (3 Q 30 408) f° 33 n° 1343 du 12.7.

La maison est inscrite au cadastre à partir de 1914 au nom de Jean Sœnnichsen. Marchand danois, Jean Sœnnichsen habite à Strasbourg de 1905 à 1908 puis se rend à Hambourg. Il s’établit à Strasbourg en 1912, meurt en 1921. Sa veuve habite tantôt à Strasbourg tantôt à Wiesbach où elle meurt en 1936.

Ficher domiciliaire (103 MW 793)
Hans Sönnichsen, Kaufmann, 3.5.67, Medelbyfeld Sondan, Ev. † 10.9.21, (Staats Angehörigheit) Daennemark
Frau Anna Veronika geb. Fuchs, 29.10.69, Nürnberg † 22.2.36 in Wiesbach
Kinder, Anna 9.3.94 Leipzig
Hans Friderich 5.11.97 Ober-Crossen
Sofie (Eleonore) 8.6.01 Mannheim
Mannheim
26.6.05 Kuhngasse 6
9.3.08 n Hamburg
von Wandsbeck
23.4.12 Apffelstr. 23, Schneider
25.3.15 Rup. Parkstr. 11. lu au*
17.7.22 rue des Fleurs 35, Metzger
5.9.25 inc – de Wiesbach
2.8.32 rue des Fleurs 35, G. Metzger
mère 28.10.32 Heidelberg – de Wiesbach
9.11.32 rue Finkmatt 7, Cercle evangel.
mère et fille Sophie 6.2.33 Kehl – de Wiesbaden
15.7.33 rue Finkmatt 7, Cercle evangel., mère
1.3.33 Wiesbach, id.
6.5.33 rue Finkmatt 7, Cercle evangel.
17.5.33 Ribeauvillé, id
16.10.33 rue de Liepvre 20-a, Fiede*on Gidel

Leur fille Anne Véronique qui se marie en 1918 est née à Leipzig Reudnitz en 1894
Mariage, Strasbourg (n° 217)
Strassburg am 6. April 1918. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Oberingenieur Johann Condermann, katholischer Religion, geboren am 15. Februar des Jahres 1878 zu Limburg an der Lahn, wohnhaft zu Straßburg Ludwigshafenerstraße 7, Sohn des verstorbenen Kaufmanns Joseph Condermann und seiner verstorbenen Ehefrau Margaretha, gebornen Zimmermann, zuletzt wohnhaft zu Limburg an der Lahn, 2. die Anna Veronika Kunigunde Sönnichsen, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 9. März des Jahres 1894 zu Leipzig Reudnitz, wohnhaft zu Straßburg Ruprechtsau, Parkstraße 11, Tochter des Kaufmanns Hans Johannsen Sönnichsen, und seiner Ehefrau Anna Veronika geborenen Fuchs, wohnhaft zu Straßburg (i 281)

Fille des précédents, Sophie Sœnnichsen épouse en 1937 le juge d’instruction Henri Molinier

Ficher domiciliaire (103 MW 793)
Soennichsen Sophie (Eleonore) étudiante – professeur
8.6.01 Mannheim, (Religion) Ev. Père Hans né 3.5.67 Modelbyfeld Sondan, mère Fuchs Anna Veronika née 29.10.69, Nürnberg
Mariée en 15.7.38 Molinier Henri, juge d’instruction, 17.10.98 Béziers
nationalisation le 13.7.37, 5450 x 1937
22.7.22 rue des Fleurs 35, parents
13.7.24 Daenemark – de Daenemark
28.8.24 rue des Fleurs 35, Soenichsen
1.1.25 Paris
de St Marie aux mines
2.10.31 rue Finkmatt 7, Cercle evangel.
1.12.31 inc. – de Wiesbaden
25.1.33 rue Finkmatt 7, Cercle evangel.
1.3.33 Wiesbaden
17.4.33 rue Finkmatt 7, Cercle evangel.
1.7.33 Ribeauvillé
4.10.33 rue Finkmatt 7, Cercle evangel.
16.10.33 rue de Liepvre 20-a Giedel et mère
29.10.37 rue Kageneck 15, Soennichsen
Toulouse rue d’Aussagnes 6, A d M


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.