Argile (rue de l’) : Leimengäßlein


La rue de l’Argile est formée de trois segments à peu près orientés nord-sud et de deux courts segments est-ouest. Le premier segment vertical forme aujourd’hui la rue Gustave Doré, entre la rue du Jeu-des-Enfants et la rue du Vingt-deux-novembre. Le premier segment horizontal forme l’actuel angle oriental de la rue du Vingt-deux-novembre, laquelle a absorbé le deuxième segment vertical. Le deuxième segment horizontal est l’actuelle rue de la Vignette, le dernier segment vertical est le seul à porter encore le nom de rue de l’Argile.
Les maisons qui occupent des terrains exigus appartenaient pour la plupart au XVII° siècle à la fondation Saint-Marc.
Sur le plan Blondel ci-dessous, la rue de l’Argile est la deuxième à partir de l’extrémité gauche (ouest).

Canton IV
Le fossé des Tanneurs vers la Grand rue au premier plan. La rue de l’Argile passe à l’arrière, la placette de l’Argile est au centre de l’image (Plan-relief de 1725, © Musée historique, cliché Thierry Hatt)
IV° canton, plan Blondel (1765, état réel sans les modifications de Blondel, ADBR 2 L Plan 5)


Rue de l’Argile (AMS, cote 643 W 17)


Plan du nouvel alignement dans la partie bord de la rue de l’Argile, aujourd’hui rue Gustave-Doré, paraphé par le fondé de pouvoir du préfet (Bezirkspräsident) le 29 juillet 1908. La voie publique prend la place des petites maisons à l’ouest.

  • 1904 – La Société strasbourgeoise de construction (Strassburger Baugesellschaft, anciennement J. et E. Klein, 6, rue Fritz) demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique sur la placette de l’Argile pour entreposer les matériaux provenant du bâtiment arrière de l’hôtel à la Vignette en cours de démolition – Croquis – Le commissaire de police transmet la demande au maire qui accorde l’autorisation
  • 1908 – Nouvel alignement de la rue de l’Argile (partie nord, correspondant à la rue Gustave-Doré), plan
  • 1912 (juillet) – La Société d’escompte de l’Allemagne du sud ((Süddeutsche Disconto-Gesellschaft) qui a déjà été autorisée à poser des publicités sur les clôtures en lattes entre la place Kleber et la place Saint-Pierre-le-Vieux demande d’étendre l’autorisation aux pignons devenus apparents. Le commissaire de police transmet la demande au maire
    1912 (août) – La Police du Bâtiment constate que la Société d’escompte (16, rue des Serruriers) a posé sans autorisation des publicités sur les pignons – Demande – Autorisation
  • 1912 – La Division VI qui a l’intention de construire une chaufferie avec cheminée à l’ensuite qui figure sur un plan joint demande si l’autorisation est envisageable et dans quelles conditions – La Police du Bâtiment ne voit pas d’objection – Le dossier est classé sans que les travaux aient eu lieu
  • 1928 – Le restaurateur Michel Birgel (24, rue de l’Argile) demande à la Police du Bâtiment d’intervenir auprès du propriétaire pour qu’il fasse des réparations, notamment à la toiture. La Police du Bâtiment constate les faits (l’immeuble appartient à la veuve Demmelmeyer demeurant 6, rue des Livres) et renvoie le plaignant à la police d’état.

Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.