13, rue de l’Argile


Rue de l’Argile n° 13 – IV 123 (Blondel), P 662 puis section 58 parcelle 63 (cadastre)

Démolie en 1912 lors de la Grande Percée

Aveugles 11-15, Elévations (907 W 161)-2096
Elévations des numéros 11, 13 et 15 levées en 1912 par le Service d’architecture
(AMS, cote 907 W 161)

La maison se trouve dans une partie en légère pente, orientée d’ouest en est de la rue de l’Argile. Elle comprend un bâtiment principal, une petite cour et une remise. Son prix est fort modique au XVII° siècle (50 livres strasbourgeoises). Les propriétaires, souvent des veuves, qui possèdent d’autres bâtiments ne semblent pas toujours habiter eux-mêmes la maison. Elle appartient à plusieurs reprises à des manants au XVIII° siècle : le journalier Barthélémy Schmidt (1705-1728 env.) et le musicien Conrad Kamm (1730-1756). Elle comprend un appartement à chaque étage. Le tailleur Conrad Diebold y fait faire des travaux en 1781 comme en témoignent une obligation et l’autorisation que les directeurs fonciers accordent au maître maçon Stahl. Elle appartient de 1818 à 1837 au propriétaire de la maison voisine à l’est, Antoine Müller.

145 Elévations k-m
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 145

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est celle du milieu entre les repères (l) à l’ouest et (m) à l’est. Elle a une fenêtre et une porte au rez-de-chaussée, deux fenêtres à l’étage et des greniers sous les combles. La cour (R) représente l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue, la partie en forme de remise (2-3), le mur (4-1) qui sépare la propriété de la voisine à l’ouest et le mur (1-2) de la remise qui s’ouvre dans la cour (T) de la propriété au nord.

145 Cour RAveugles 13, Coupe (907 W 161)-2083
Plan relief de 1830, cour (R)
Coupe et plan de situation de 1912 (Service d’architecture, AMS, cote 907 W 161)

Argile 24, plan (907 W 161) 2061

Le cordonnier André Steidel acquiert la maison en 1855 et y fait aussitôt faire des travaux qui en portent le revenu de 32 à 63 francs. Le cadastre ne signale pas de fenêtres au troisième étage. La maison se trouve sur le tracé de la Grande Percée. Les enquêteurs qui visitent les maisons à détruire ne dressent pas de fiche sur cette maison contrairement à ses voisines. Les dessins levés par le Service d’architecture montrent que les ouvertures sont tout autrement disposés qu’en 1830. La façade légèrement surélevée comprend deux étages à deux fenêtres chacun, le rez-de-chaussée comprend en outre la porte d’entrée. La coupe montre que le rez-de-chaussée a 2 mètres de hauteur, le premier 2,10 mètres et le deuxième étage 2,20 mètres. Le rez-de-chaussée est séparé de la cave par un plancher en bois. La maison est celle du milieu dans la partie supérieure du plan. Elle a 5,70 mètres de long et une profondeur de 6,45 mètres.
L’entrepreneur chargé de construire le nouveau bâtiment à l’angle de la rue de l’Argile et du Nouveau boulevard (ultérieurement rue du Vingt-deux-novembre) démolit les anciennes maisons en septembre 1912 (voir le 9, rue du Vingt-deux-novembre).

CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1676 h Jean Schiller, marchand, et (1662) Marthe Mueg – luthériens
1685 v Ursule Hoffmann épouse en premières noces (1668) du cordonnier Jean Mathias Wurm, en secondes noces (1675) du cordonnier Jean Burucker puis femme du cordonnier Pierre Harnack – luthériens
1694 v Jean Jacques Ihringer, tailleur, et (1656) Catherine Scheder puis (1675) Marie Madeleine Buhler, remariée (1697) au tailleur Jean Ziegler – luthériens
1700 v Marguerite Dürr et (1661) Georges Rockenbach, mousquetaire puis aubergiste, puis (1696) Daniel Rœderer, tanneur – luthériens
1705 b Barthélémy Schmidt, journalier, et (1693) Marthe Lœchner – luthériens
v Aumône de Saint-Marc
1729 v Jean Georges Pfandselt, maître maçon, et (1725) Anne Rosine Gerome – catholiques
1730 v Conrad Kamm, musicien, manant, et (1711) Marguerite Launhard – catholiques
1756 h Marie Madeleine Diebold
Conrad Diebold, tailleur, et (1767) Anne Marie Dendel – catholiques
1784 adj Jean Michel Hahn, cordonnier, et (1763) Catherine Marguerite Christ femme (1760) en premières noces du cordonnier Jean Helmert – catholiques
1796 v François Antoine Hug, cordonnier, et (1795) Marie Madeleine Otto
1798 v Chrétien Brandstetter, revendeur, et Dorothée Rauscher puis (1796) Marie Anne Holdermann
1818 v Antoine Müller, plâtrier, et (1804) Marie Eve Bucher
1837 v Xavier Rieger, cordonnier, et (1826) Anne Marie Criqui
1855 h André Steidel épouse en 1826 Marie Gertrude Criqui
1855 v Jean Georges Steidel, cordonnier, et Gertrude Salomé Bœnert
1860* Philippe Eberling, plâtrier
1889* Joseph Verlassen, marchand de lait
1906* v Charles Prohamer, commerçant
Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 200 livres en 1715, 175 livres en 1755

(1765, Liste Blondel) IV 123, les héritiers de Benoît Weber [beau-père de Marie Madeleine et Conrad Diebold, héritiers testamentaires de la maison]
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 662, Müller, Antoine, veuve du plâtrier – maison, sol, cour – 0,68 are, puis Rieger Xavier cordonnier

Locations

1762, Benoît Weber, tailleur, et (1749) Catherine Hinck, veuve du maçon Jean Diebold (beau-père des propriétaires)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1781, Directeurs fonciers (VII 1419)
Le maçon Stalt est autorisé à crépir et à peindre la maison de Conrad Diebold (ici Diebod)

(f° 239) Dienstags den 19. Maji 1781. Conrad Diebot Schreiner gesell – Idem [Mr Stahl der Maurer] nôe. Conrad Diebot des Schneider Gesellen, bittet zu erlauben deßen behausung an dem Leimen Gäßel gelegen verwerfen und anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1755 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 350 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de l’Argile

nouveau N° / ancien N° : 38 / 30
Brandstetter
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 182 case 3

Rieger Xavier, cordonnier
Steidel, Jean Georges, cordonnier rue Clément 13

P 662, maison, sol, rue de l’argile 29
Contenance : 0,63
Revenu total : 32,33 (32 et 0,33)
Folio de destination : 182
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 662, maison
Revenu total : 63,33 (63 et 0,33)
Folio de provenance : 182, Aug.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1858
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

1858 Augmentations – Steidel Jean Georges f° 182, P 662, maison, revenu 31, addition de construction, achevé en 1855, imposable en 1858, imposé en 1858

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 835 case 2

Steidel, Jean Georges, Cordonnier petite rue Clément 1
1860 Eberling, Philippe, plâtrier
1889/90 Verlassen Joseph Milchhändler
1906 Prohamer Karl, Kaufmann Ehefr. geb. Diehlmann in Strasbourg
(ancien f° 583)

P 662, maison, sol, Rue de l’Argile 13
Contenance : 0,63
Revenu total : 63,33 (63 et 0,33)
Folio de provenance : (182)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 31 p. 333 case 3

Parcelle, section 58, n° 63, 253/13, 236 – autrefois P 662
Canton : Leimengasse Hs. N° 13
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,61
Revenu : 550 – 900
Remarques : 1912 Abbruch – 1913 ab. S. 324 F. 4

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 94 Rue de l’Argile (p. 228)
(maison n°) 30

Pr. Hahn, J. Michel, Cordonnier – Cordonniers
loc. Krauser, Marguerithe Salomé, Tricoteuse – Bourgeoise [ligne ajoutée]
loc. Führer, Caffetier – Fribourg

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Leimengasse (Seite 101)

(Haus Nr.) 13
Verlassen, Rentnerin. E 0
Gechter, Tagner. 2
Hetzel, Tagner. 3

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)

Pas de fiche

Dossier de la Police du Bâtiment

Voir le nouveau bâtiment, 11, rue Gustave-Doré ou 9, rue du Vingt-deux-novembre


Relevé d’actes

Les héritiers Hatt, Reuter et Schiller vendent les 5/9 de la maison au marchand Jean Schieler, propriétaire du sixième restant

1676 (10. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 171-v
Frantz Kuohn der handelßmann alß Ehevogt Margarethæ Reuterin præsentis, ferners herr M. Andreas Barth Pfarrer zu Lampartheim alß vogt Margarethæ Susannæ Hattin, Mehr herr Gerhard Leffer der biersieder zur Ketten alß curator weÿl. Hieronÿmi Hatten deß biersieders nunmehr seel. nachgelaßener dreÿen kinder, weiters Johann Friderich Weiß der Träher alß Ehevogt Elisabethæ hattin so zugegen war, und dann David Bergmüller der Silberarbeiter alß Ehevogt Agathæ Schielerin hierbeÿ zugegen
in gegensein Johann Schielers deß handelßmanns
fünff sechste theil ahne Einem häußlein, hoffstatt höfflein und allen deßen Gebäwen und zugehördten alhier in der Laÿmen Gaß, einseit neben Andres Gißen Von Lampartheim anderseit neben Andres Michaels Erben, hinden uff – stoßend gelegen, daran der übrige 6.te theil dem Käuffer Vorhien eigenthümlich gehöre – umb 50 pfund

La veuve de Jean Schiller vend la maison 50 livres à Ursule Burucker (Ursule Hoffmann veuve Burucker)

1685 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 365-v
Martha weÿl. Johann Schüllers deß handelßmanns nunmehr Seelig nachgelaßene Wittib mit beÿstand H. Johann Büchel deß handelßmanns Ihres Curatoris
in gegensein Ursulæ Buruckerin mit beÿstand Daniel Francken deß Kürßners Ihres Vogts
eine behaußung mit allen deren Gebäwen begriffen rechnen und zugehördten allhier im Leimengäßlein einseit neben H. Sambson Liechteißen, anderseit neben H. Johann Saltzmann Ddi. und Saltz Verwalthern hinden uff Hannß Heinrich Eberlin den Kieffer stoßend gelegen – umb 100 R.

Ursule Hoffmann épouse en premières noces en 1668 le cordonnier Jean Mathias Wurm puis en secondes noces en 1675 le veuf Jean Burucker, lui aussi cordonnier qui meurt en 1678. Elle se remarie avec Pierre Harnack qui quitte la ville en l’abandonnant
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 143, n° 33)
1668 – Hannß Mathis Wurm der Jüngere, Schuhmacher hannß Mathis Wurmen des Schumachers Son und J. Ursula Tobiæ Hofmans des gewesenen Brunnenschöpfers hinterl. Ehel: Tochter. Mont. 30. Nov: (i 144)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 167, n° 66)
1675. Eodem [d. 21 8.br] Hannß Burucker der burger und Schumacher allhier, Und Ursula Johann Mathias Wurmen des Schuhmachers hinterlassene wittib (i 168)

Projet d’acte non terminé, Ursule Burucker née Hoffmann hypothèque la maison au profit du sénateur Jean Philippe Heus

1693 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 501
[acte biffé, non terminé] Ursula Buruckerin gebohrne Hoffmännin, wittib, so ohnbevögtigt mit beÿstand Jacob Schäffers, deß Rathsbotten, Ihrer noch ledig. Kinder Vogts
Hn Johann Philipp Heußen E.E. großen Raths beÿsitzers, schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren gebaüen Recht und zugehörd. allhier im Leimengäßlein, einseit neb. H. Sambson liechteißen Kauffhaußbedient. and. seit neb. Wilhelm Großen, dem Musicant. hinden auff – Spanner stoßend gelegen

Ursule Burucker née Hoffmann hypothèque la maison au profit du mineur André Fischer. En marge, quittance délivrée au propriétaire suivant, Marie Madeleine Buhler

1693 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 522
Ursula Buruckerin gebohrne Hoffmännin, wittib, so ohnbevögtigt, mit beÿstand Jacob Schäffers, deß Rathsbotten, Ihrer noch ledig. Kinder Vogts und Johann David Wurmen deß Tabackbereiters ihres leiblichen Sohns
in gegensein H. Philipps Jacob Erhardts Schaffners zu St. Margarethæ und Agneßen als vogt Andreæ fischers deß ledigen becken – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren gebaüen, Rechten Und zugehördten allhier in dem Leimengäßlein, einseit neben H. Sambson Liechteißen, deß Kauffhauß beambten. anderseit neben Wilhelm Großen dem Spielmann. hinden auff Hanß Georg Müllern den Kauffhauß Knecht stoßend gelegen
[in margine :] hierin gemeldter H. Erhard alß vogt andres Fischers hat in gegensein Mariæ Magdalenæ, gebohrner Buhlerin, weil. H. Johann Jacob Ihringers gewesenen Schneid.s. sel. wittib für sich und alß usufructuariæ Ihrer mit ged. Iring. erzeugter Kind Vätterlich. guths, alß besitzer deß Und.pfands (quittung), den 30. mart. 1697

Ursule Hoffmann femme abandonnée du cordonnier Pierre Harnack, le tuteur de ses enfants en secondes noces et son fils issu de son premier mariage, Jean David Wurm, vendent 150 livres la maison au tailleur Jean Jacques Ihringer et à Marie Madeleine Buhler

1694 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 499
Ursula gebohrne Hoffmännin, Peter Hernack deß Schuhmachers Verlaßener Haußfrau mit beÿstand Jacob Schäffers, deß Rathsbotten Ihrer Kind. 2. Ehe Vogts, wie auch Johann David Wurmen Ihres Sohns Erster Ehe
in gegensein H. Johann Jacob Iringer, deß Schneiders und Mariæ Magdalenæ gebohrner Buhlerin
Eine behaußung, mit allen deren Gebäuen, begriffen, rechten und Zugehörden allhier im Leimenäßlein, einseit neben H. Samson Liechteißen, dem Kauffhauß verwalther anderseit neben Johann Wilhelm Groß, dem Musicanten, hind. auff hans Heinrich Eberlin den Kieffer, stoßend gelegen, welche behaußung umb 25 lb Capital andreß Fischern den ledig. Becken, verhafftet – umb 125 pfund

Madeleine Buhler veuve de Jean Jacques Ihringer vend 125 livres la maison à Marguerite Dürr veuve de l’aubergiste Georges Rockenbach et femme séparée quant aux biens du tanneur Daniel Rœderer

1700 (12. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 522
Maria Magdalena geb. Buhlerin weÿl. H. Johann Jacob Iringers gewesenen Schneiders sel. wittib, anietzo Johannis Zieglers deß Schneiders Haußfrau, So dann Martin Buhler der Garttner an Steinstraß, alß Vogts sein Ihringers sel. mit ihro Maria Magdalena erzeugte led. nachgelaßene 3. Kinder
in gegensein Margarethæ geb. dürrin Daniel Röderers, deß Gerbers Und Lederbereiters quo ad bona geschiedener haußfraun, mit beÿstand hans Georg Rockenbachs, deß Schneiders Ihres leiblich. Sohns
eine behaußung mit allen deren Gebaüen, begriffen, Rechten und Zugehördt. allhier im Leimengaßlein einseit neben Hans Georg Winterlin, den weißgerber and.seit neben weÿl. H. Samson Liechteißen sel. Erben, hind. auff hans Georg Eberlin d. Küffer stoßend geleg. – umb 125 pfund

Marguerite Dürr assistée de son fils Jean Georges Rockenbach hypothèque la maison au profit du notaire Jean Adam Œsinger

1702 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 24-v
Margaretha geb. Dürrin, Daniel Röderers gerbers u. lederbereithers quoad bona geschiedenes eheweib mit beÿstand Joh: Georg Rockenbachs schneiders ihres sohns
in gegensein Hn Joh: Adam Ößingers Notarÿ – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, der Debitricis allhier im leimengässel einseit neben Joh: Georg Glocken Sigristen zum a. St. Peter anderseit neben weÿl. H. Samson Liechteißens E. E. hinten auf Joh: Georg Eberle Kiefer stoßend gelegene behaußung

Marguerite Dürr vend la maison au journalier Barthélémy Schmidt et à Marthe Lœchner

1705 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 597
(275) Marg: Rödererin geb. Dürrin mit beÿstand Joh: Georg Rockenbachs Schneiders ihres sohns
in gegensein Bartholomæus Schmid taglöhners u. Marthæ geb. Löchnerin
eine behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, rechten und zugehörden allhier im leimengäßlein einseit neben hanß Schäfer Knöpfm: anderseit neben weÿl. Samßon Liechteißen seel. E.E hinten auf Hanß Georg Eberlin kiefern stoßend gelegen – um 50 capital verhafftet und 225 pfund

Originaire de Lahr, le manant Barthélémy Schmidt épouse en 1693 Marthe Lœcher, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration
1693 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 542
(Eheberedung) Barthel Schmid, der taglöhner und Schirms Verwanthe allhier, alß hochzeiter, mit beÿstand Henrich Rueben, deß Leinenwebers und burgers allhier seines Schwagers an einem
So dann Jfr. Martha Löcherin, Matthiß Löchers deß Schneiders und Schirms Verwanthen ehe leiblich tochter, mit beÿstand ihres Vatters alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 45-v)
1693. Domin: XI et XII post Trinit. proclamati sunt Bartholomeus Schmidt der tagner v. Schirms Verwantdte alhier Vndt Jfr. Martha Matthias Löcher deß schneiders v. schirms Verwandte, alhier ehl. tochter, copulati sunt Mittw. d. 12. Augusti [unterzeichnet] signum sponsi x, signum sponsæ x (i 48)

Barthélémy Schmidt et Marthe Lœchner deviennent bourgeois en 1705, la veille d’acheter la maison, en apportant deux enfants
1705, 3° Livre de bourgeoisie p. 1255
Bartholomeau Schmid Von Lohr der taglöhner, Weÿl. Bartholome Schmid gew: Holtzhawers daselbst hinterl. Sohns, Vnd sein Fr. Martha Lörznerin erkauffen d. burgerrecht p. 2. GoldR. V. 16 ß. bringen 2. Kindern, mit welchen es beÿ ordnung geblieben, werden beÿ E.E. Zunfft zur Mörin dienen. Jur: d. 13. Dito [Julÿ] 1705

Barthélémy Schmidt meurt sans enfant en 1715. Les experts estiment la maison 200 livres. La succession est inventoriée en une seule masse selon les statuts de Strasbourg. L’actif est de 49 livres, le passif de 19 livres.

1715 (21. 9.br), Me Rohr (Daniel, 46 Not 37) n° 1288
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so Weÿland der Ehrsame und bescheidene Bartholomæus Schmidt geweßene Tagner und burger allhier zu Straßburg nach seinem den 13. 8.bris dießes Zuend lauffenden 1715.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen Martha gebohrner Locherin, der Hinderblieben, wittib beÿständlich des Ehren und wohl Vorgeachten herrn Ulrich Greuner Ohlmann und burgers allhier deroselben geschwornen Curatoris, fleißig inventirt und ersucht durch die Wittib – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstag d. 21. 9.br A° 1715.
Hierauff Volgt nun die Inventation und beschreibung der Verlassenschafft Vor und ane sich selbsten und zwahr nach allhießig Straßburgischem Statuto, weilen weder die beederseiths in den Ehestand gebrachte Nahrungen inventirt, noch sonsten einiges authentisches Documentum oder geringsamer mündlicher bericht, wem ein oder das andere stuck vor unverändert gehörig, seÿen möchte, beÿgebracht worden, sambtlich under dem Titul Und rubric alß theilbahr.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Leimen Gäßlein gelegenen und in diße Verlassenschafft eÿgenthümblich gehörigen behaußung Volgender maßen befunden.
Eÿgenthumb ane einer behaußung. It. eine behaußung mit allen deren gebäwen begriffen rechten V. Zugehördten allhier im Leimen gäßlein einseith neben hannß Schäffer Knöpffmacher anderseit neben S. T. Herrn Johann Georg Schertzen J. U. et Phil. Doctoris Moral. Prof. publ. ord: et Can: Thom: hinden auff hannß Georg Müller den Packer allhier stoßend gelegen, welche behaußung umb 175. lb S. Tit. herrn Heinrich Nicolai berümbten Medicinæ Doctori und Practico vornehmen burgern allhier, verhafftet und Jährlichen auff Michaelis à 4. pro Cto. Zu Verzinnßen undt sonsten gegen Männiglichen freÿ leedig Vnd Eÿgen, Vnd ist dieselbe durch die allhießig geschwornen Werckmeistern Vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung da dato 31. Octobris A° 1715. æstimirt worden pro 200. lb. Nach abzug Vorstehenden Passiv onere aber Verbleibt allein allhier annoch auß zu werffen im rest 25. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der statt Straßburg anhangendem C. C. Insiegel Verwahrt datirt den 14. Julÿ A° 1705.
– Abschatzung .d. 31.t Octobris: ano: 1715: Weÿlandt deß Ehren hafften, vnd bescheitenen partolomeus Schmit. tag Lohners: Seelil. hinderlaßene Frau Witib Vnd Erben, ist Eine behaußung, allhier oin der statt Straßburg in dem Leimben Geßel gelegen Ein seitz Neben: H: Dockhter: Steckhen Andrr seitz Neben: H: N: schäffer: Knöpfmacher, hinden Auff hanß Görg Müller Stoßent, Welche behausung, hoff, hoffstatt Sampt Aller Ihrer Recht Vnd gerechtigkeit wie solches durch der Statt, Straßburg geschworne werckh leüthe sich in der besichtigung befundten Vnd dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen wirt, Vor umb Vier Hundert Gulten. Bezeichnüß, durch der Statt Straßburg geschworen werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 24, Sa. Eigenthum ane j. behaußung 25, Summa summarum 49. lb – Schulden 19. lb, Nach solchem abgang 30 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 30. lb
Copia der Eheberedung, mit Unßerem anhangenden C. C. Insigel verwahren laßen, welche auffgreichtet worden ist am 30.tag Monaths Julÿ Jahr des herrn 1693. (…)
Copia Testamenti nuncupativi

La maison devient ensuite propriété de l’Aumône de Saint-Marc qui la revend 175 livres au maître maçon Jean Georges Pfandselt et à Anne Rosine Gerome

1729 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 371
des Allmoßens zu St Marx H. Mitpfleger S.T. H. Johann Frantz Merckel Fünffzehner und H. Johannes Spielmann Schaffner im nahmens sambtlicher H. Pflegers
in gegensein Johann Georg Pfandzelt des Maurers Steinhauers und Annæ Rosinæ geb. girome, am 4. julÿ obrigkeitlich confirmirten versteigerung /:die Ehefrau mit beÿstand ihres vatters Dominique girome des metzgers und ihres schwagers Johann Georg Riß des Stubenvatters auff der beckerknecht herberg
Eine Behausung hoff hinderhauß und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im leimengäßlein, einseit neben hannß Schäffer dem Knopffmacher anderseit neben H. Johann Georg Schertz J.V. D. et prof. publ. Fr. Eheliebstin und H.M. Heinrici hinten auff Jacob Feger den Schuemacher – um 175 pfund

Jean Georges Pfandselt revend l’année suivante la maison au marchand Jean Gaspard Hürstel, prête-nom du manant Conrad Kamm auquel il cède immédiatement ses droits (voir la description de la maison à l’inventaire de 1755)

1730 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 231
Johann Georg Pfannzelt der Maurer Steinhauer
in gegensein Johann Caspar hürstel des handelsmanns
Eine Behausung hoff hinderhauß und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Leimengäßlein, einseit neben hannß Schäffer dem knopffmacher anderseit neben H. Johann Georg Schertz J.V. D. et Prof: Publ: Fr. Eheliebstin und H. M Heinrici dero bruder hinten auff Jacob Fegers den schuemacher – um 325 pfund

Originaire de Strasbourg, le musicien manant Conrad Kamm épouse en 1711 Marguerite Launhard : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung, vor weÿl. H. Christoph Michael Hoffmann Not° publ. et pract. – zwischen dem Ehrengeachten H. Conrad Kammen dem ledig. Spielmann u. Schirmern alh. alß bräutigam an Einem, So dann d. Ehren und tugendreich. Jungfer Mariæ Margarethæ weÿl. Mstr Christian Lauhardts gewesenen Müllers u. burgers zu Collmar seel. nachgelaßener ehel. Tochter, als Hochzeiterin andern theil – auf seiten des H. bräutigams H. Tobiä Wachenheim des Wirths seines Stieffvatters – beschehen u. verhandelt in d. Königl. Statt Straßburg den 30. Aprilis Anno 1711

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 221)
Die quarta mensus maÿ a° 1711 (…) sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt honesti adolescens Scilicet Conradus Kaum Argentinensis, ac chelista huiatis et pudica virgo margaretha Launhardin Colmariensis (signé) Conradt Camm, Maria marckgaretha launharttin (i 133)

Conrad Kamm meurt en 1755 sans enfant après avoir institué sa femme sa légataire universellle. Les biens sont décrits sous une seule masse, l’actif s’élève à 296 livres et le passif à 15 livres. Le notaire Elles dresse l’inventaire puis le transmet au greffier du Petit Sénat qui le signe comme tous les inventaires de manants (exemplaire conservé dans la série E des Archives départementales)

1755 (18.8.), Me Elles (6 E 41, 1340) n° 13 et E 5786 (a)
Inventarium über Weÿl. des Ehren v. Vorgeachten herrn Conrad Kamm, des gewesenen Musici u. Schirms verwanthen alh. nunmehr seel. Verl., auffgerichtet Anno 1755. – nach seinem d. 2. Julii lauffend. 1755. Jahres hie zeitl. verlaßen. Welche Verl. auf freundl. Ansuchen u. begehren d. Ehren und tugendbegabten frauen Margarethä Kammin geb. Launhardin d. hinterbl. Wb. beÿständl. H. Lorentz Müllers des b. u. Schumachers dahier inventirt – So geschehen in d. Königl. Statt Straßb. in beÿseÿn T. H. Joh: Fried. Nagel Es. En. Kl. Raths jetzmalig. beÿsitzer und b. alh. als hierzu noominat. Deputati auf Montag d. 18. aug. 1755.
(durch mich E.E. Kleinen Raths jetzmahligen Actuarium getreul. auffgezeichnet)
Der Verstorbene seel. hat per Testamentum nuncupativum zu Erben verlaßen, die Ehren u. tugendbegabte frau Margaretham Kammin geb. Launhardin seine hinterl. Wb.

In einer alhier zu Straßb. ane dem Leimengäßel gelegen u. hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. eine behaußung, Hoff, hinterhauß u. hoffstatt mit allen derselben Gebäuen, Begriffen, Weiten Zugehörd. Recht. u. Gerechtigkeit. alh. zu Straßb. im Leimengäßel geleg. 1.s neben Mstr. Tobias Meÿer dem Schreiner 2.s neben H. Joh: Georg Schertz J.U.D. et Prof. Publ. fr. Eheliebstin hinten auf Jacob Fegers den Schumacher stoßend, so freÿ leedig u.eigen. Und ist sothane behaußung dh. (die Werckmeistere) zufolg deroselben schrifftl. Zum concept geliefferter Abschatzung angeschlagen worden pro 175 lb. Darüber besagt ein teutsch. perg. Kbrieff in allh. C. C. Stub gefertigt, mit dero anhangendem Insiegel verwahrt d. d. 13. maÿ 1730. Ferner eine dh. H. Joh. Caspar Hürstel d. handelsmann, welcher im Nahmen des Verst: seel sothane behaußung erkaufft, außgestellte quittung, vermög welcher er attestirt den Kauffschilling zu sothanem hauß von dem verst. H. Kamm seel. baar empfangen zu haben u. kein theil noch Anspruch an solche behaußung zu machen habe.
– Abschatzung Vom 18:t Augst 1755, Auff begehren weÿl. Cunrath Cham des gewesenen Musicus und Schirmers seel. hinterlaßener Frau Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Leimen Gaß gelegen welche ein Seits auf N: N: Meÿer anderseits ein Eck auf den Allmendt und hinten an H. Klein den Kornwerffer Stoset, Solche behaußung bestehet aus 2. Stuben einer Küchen und etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breit zieglen belegt, hatt auch einen getrömten Keller, vor und umb 350 Gulden, [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner Werckmeister
Series rubricarum hujus Inventarii.
Bericht über gegenw. Inventarium. Dieweilen nach Maßgaab des hernach copialiter inserirten Testamenti nuncupativi d. hinterbl. Wb. von dem verst. seel. deßen samtl. hinterlaßenes Vermög. außer etl. wenig aus gesetzten Legaten, welche dh. neml. Wb. schon bereits vor der Inventur /:außer der in §° 4.to bemerckten 25. R. so Mariä Margarethä Dieboldin u. 6. R. so derselben einem brüderlein legat, deßen anderer bruder mit tod angegang:/ ausgefüffert, vi indulti testandi eigenthüml. vermacht, als ist eine Untersuchung d. beederseitig. Nahrungen zumalen klein Inventarium illatorum vorhanden, vorzunehmen für ohnnöthig erachtet worden, hiehero zum bericht.
Sa. hausrath 60 lb, Sa. Weins, Leerer faß u. Bütten 17 lb, Sa. Silbers 25 lb, Sa. baarschafft 18 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 175 lb, Summa summarum 296 lb – Schulden 15 lb, Compensando, Beschluß summa 281 lb
Copia der Eheberedung, vor weÿl. H. Christoph Michael Hoffmann (…) den 30. Aprilis Anno 1711
Copia Testamenti Nuncupativi, cor H. Joh: Daniel Stöber Not° publ° et Pract° d. 8. Aprilis 1750 auffgerichtet – 4. solle Maria Margaretha dieboldin weÿl. Johann Diebold des gewes. Maurers und Schirmers ehel. tochter die sich beÿ ihme Testirer würckl: befindet

Marguerite Launhard meurt en 1756 en instituant pour son héritière universelle Marie Madeleine Diebold, petit-fille de sa sœur. Elle donne à Conrad Diebold, frère de sa légataire, le rez-de-chaussée de la maison. L’actif de la succession s’élève à 434 livres et le passif à 329 livres.

1756 (31.5.), Me Elles (6 E 41, 1340) n° 33 et E 5786 (b)
Inventarium über Weÿl. der tugendsamen Frauen Margarethä Kammin geb. Launhardin weÿl. H. Conrad Kammen gewesenen Musici und Schirms Verwandten dahier seel. nachgel. Wb. nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1756 – nach ihrem d. 22. Maji dieses laufenden 1756. Jahrs beschehenen tödl. Ableiben hie zeitl. verlaßen. Welche Verl. (…) auf freundl. Ansuchen u. begehren des Ehrengeachten H. Lorentz Müller des Schuhmachers dah. als geordneter u. geschworenen Vogts der (…) per testamentum instituirter Erbin, inventirt v. ersucht durch ermelt. Vogt u. Mariam Catharinam Weeberin geb. Hinckin beÿst. ihres Mariti, besagter Erbin Leibl. Mutter u. der verst. Schwester tochter – So geschehen in d. Königl. tatt str. in beÿsein H Joh: Jacob Herrenbergers Es En Großen Raths alten v. E.E. Kl. Raht jetzmahlig. wohlmeritirten assessoris hierzu nominirter Deputati auf Montag d. 1. Maji 1756.
durch mich den E.E. Kleinen Raths jetzmahligen Actuarium getreul. beschrieben
Die Verst. seel. hat per Testamentum solenne in Scriptis clausum Zur Erbin hinterlasen Mariam Margaretham Dieboldin weÿl. Johannes Diebold des abgeleibten Maurers v. Schirmers dah. seel. mit frauen Catharina geb. Hinckin ehel. erziehlte 12. Jährige tochter, als ihr der verst. seel. Schwester Enckelin

In einer allhier zu Straßburg ane dem Leimengäßel gelegenen u. hernach beschriebener behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. eine behaußung, Hoff, Hinterhauß u. Hoffstatt, mit allen derselben Gebäuen, Begriffen, Weiten Zugehörden, Recht. u. Gerechtigkeiten alh. zu Strb. ane dem Leÿmen Gäßel gelegen 1.s. neben Mstr. Tobias Meÿer dem Schreiner 2.s neben H. Joh: Georg Schertz J.U.D. et Prof. Publ. fr. Eheliebstin, modo N. Klein dem Sackträger, hinten auf Jacob Fegers den Schuhmacher stoßend, so freÿ leedig u. eig. Und ist sothane behaußung durch (die Werckmeistere) beÿ beÿ weÿl. Hn. Conrad Kammen der Verst. seel. vorhien verst. Ehemanns auch seel. d. 18. Aug. 1755. vorgenommenen Verl. Inventur angeschlagen worden pro 175 lb. Beÿ welchem Anschlag es auch dermahlen weilen in dieser kurtzer zeit daran nichts weder meliorirt noch deteriorirt worden, gelaßen worden. Und besagt über solche behaußung ein teutscher perg. Kbr. in allhiesiger. C.C. stub gefertigt mit dero anhangendem Innsiegel verwahrt d.d. 13. Maji 1730, Ferner eine durch H. Joh. Caspar Hürstel den handelsmann welcher im Nahmen des Verst: seel sothane behaußung erkaufft außgestellte Quittung, vermög welcher er attestirt den Kauffschilling zu sothanem Hauß von dem verst. H. Kamm seel. baar empfangen zu haben u. Keinen theil noch Anspruch an solche behaußung zu machen habe.
So dann noch 4. unterschied. alte in allhiesiger C.C. stub gefertigte perg. Kbr. jeed. mit dero anhangendem Innsiegel munirt de datis 25. Jun. 1685, 5.t aug. 1694. 12. 8.br 1700 et 14.t Jun. 1705.
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. hausraths 75 lb, Sa. Weins v. lehrer faß 21 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. goldener ring 7 lb, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 175 lb, Sa. Pfenningzinß hauptguths 125 lb, Sa. schulden 25 lb, Summa summarum 434 lb – Schulden 329 lb, Compensando 105 lb – Legata 105 lb, Nach deren Abzug 2 ß – Beschluß summ 105 lb
Copia Testament Solennis in Scriptis d. 7. febr. 1756 – (…) 5. meiner Verl. fr. Catharina Hinckin geb. Launhardin weÿl. Conrad Kamm des gewesenen Seÿffenseiders v. burgers zu baaden baaden seel. Wittib meiner leibl. Schwester – legire ich Conrad Diebold weÿl. Joh: Diebold des abgelebten Maurers v. Schirmers als meiner Schwester Enckel den gesamten untern Stock bestehend und Stub Stubcammer Küchen holtzhauß Gemeinschaft des höffels v. die halb scheid ane dem darunten gelegenen Keller von meiner ane dem Leimengäßel allhier I.s neben Mstr Tobias Meÿer dem Schreiner 2.s neben H. Prof. Schertzen fr. Ehelebstin gelegenen behaußung doch der hiernach instituirter Erbin als welcher das übrige v. gesamten Obertheil des haußes zusamt* freÿen Ein v. Ausgang auch Gebrauch des höffleins ohnbenommen – 6. Maria Margaretha Dieboldin ermel. Johannes Diebold seel. tochter – Endl. so ist mein Will, daß unter denen im 6.t Paragrapho dieses meines letzten Willens enthaltenen gemächeren meines haußes so ich Conrad Diebold meiner Schwester Enckel legirt auch die helffte des s.v. Privets zu verstehen seÿe – depon. 7. feb. 1756 Not. Johann Georg Elles

Le compagnon maçon Jean Diebold, originaire de la juridiction de Kempten en Allgäu, est condamné à une amende pour avoir enfreint le régulièrement en quittant son maître qui lui avait promis du travail
1738, Protocole des Maçons (XI 236)
Freÿtags den 21. Novembris 1738. (f° 274-v) Dann Mr Zeller Klagt Contra Johannes Diebold den Maurergesell, aus dem Stüfft Kempfen nunmehro beÿ H Berga in arbeit habe ein gantz. Jahr beÿ ihme gearbeitet, und nur ein viertels tag feÿern mußen, nicht aus sein Zellers sondern aus des Zimmermanns Verschulden, warüber aber der Gesell Ihne getrotzet, vnd in die arbeit in der Citadelle gegangen, mithin den articul verbrochen, da er Ihne doch andere orthen arbeit Zu geben Versprochen nechst dem er Ihm auch noch ein andern gesellen Verstifften wollen.
Beklagter Zugegen, Mr Zeller habe Zum andern gesellen gesagt, andreß Komet Ihr Zumittag nach hauß, warüber Er Beklagter gefragt, Ich auch und mstr Zeller geantwortet, ich weiß nicht, weilen er nun nicht Viel feÿern Könne, seÿe er abends Zu dem meister gegangen, der Ihm aber gesagt, er wolle schon sehen, wie er Ihm morgen wieder arbeit Verschafft, dahero er dann umb andre arbeit umb gesehen.
Kläger, habe Ihn auch heißen nit können, Vnd Ihm anderwerts arbeit geben wollen, auch da der gesell ehedeßen kranck geweßenen Ihm gleichfalls arbeit gegeben.
Erkandt, Weillen der gesell den articul Verbrochen, alß solle auch derselben mit 1. lb 10. ß besern.
Straff, 1 lb 10 ß

Le tailleur Benoît Weber, originaire de Fautenbach outre-Rhin dans le diocèse de Strasbourg, épouse Catherine Hinck, la veuve du maçon Jean Diebold
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 39) Hodie die 19 Septembris anni 1749 (…) sacro matrimonii vinculo (…) in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Benedictus Weber, oriundus ex Fautenbach (hujus diœcesi), filius Adami Weber civis et sartoris et Anna Maria Göhringerin conjufum in œhmbach trans Rhenum commorantium, et Catharina Hinckin, Vidua defuncti Joannis Diebolder tutelaris dum viveret et cæmentarii. Adfuerunt testes Conradus Kamm tutelaris, Joannes Feder (…) (signé) bendich weber, catarina hinckin (i 23)

Benoît Weber, beau père et tuteur des héritiers testamentaires, rend le compte de sa tutelle. Il verse le loyer du logement qu’il occupe au premier étage de la maison rue de l’Argile.

1762 (3.6.), Me Elles (6 E 41, 1353), 24 (26 idem)
Rechnung Mein Benedict Weber, des Schirmers und Schneiders alhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts weÿl. Johannes Diebold, des gewesenen Maurers und Schirmers alhier seel. mit fr. Catharina gebohrne Hinckin, meiner dermaligen Ehefr. ehelich erziehlter zweÿ Kindern nahmentl. Conrad und Maria Margaretha der Diebold, meinen beeden Stiefkindern, Inhaltend und ausweisend, alles dasjenige was ich vom 18. april 1757. bis den 3. Junÿ 1762 für dieselbe eingenommen ausgegeben auch sonsten verhandelt habe – Dieser Vogteÿ die dritte mein des Vogts aber erstern Rechnung.
Bericht zu dieser Rechnung. Seit Anno 1756. als Frau Margaretha Kammin gebohrne Launhardin, Weÿl. Hn Conrad Kamm, gewesenen Musici und Schirms Verwanden dahier seel. hinterlaßene Wittib verstorben, und meine auswärts ermelte Curandam Zur universal Erbin aber mit einem Legat bedacht hat, sind in deren bevögtigung etliche Veränderungen vorgegangen, die zu der deutlichkeit dieser Rechnung wiederhohlt werden müßen (…)
Corpus des Hauszinses, so Maria Margaretha die Vogts tochter, jährlich zu beziehen hat. Nämlich ich der Vogt selbst entrichte der, der Curandæ als Erbin der fraun Kammin seel: gehöriger obern Wohnung des Hauses ane der Leimengäßel jährlich und auf Ostern 1748. zum erstenmal ane Zins 10. lb

Etat des biens de Benoît Weber, séparé de sa femme Catherine Hinck
1763 (11.6.), Me Nenter (6 E 41, 963) n° 172
Designatio Alles desjengen waß Benedict Weber der Schneider und Fr. Catharina geb. hinckin beede eheleuthe und Schirmer allhier dermalen ane Nahrung besitzen
in deren Wohnung ane dem Leimen gäßel
daß der Ehemann so sich von seiner Ehefrauen separirt nichts das geringste in bonis hat
hausrath 26 lb

Autres comptes de tutelle : rectification de celui qu’a rendu Benoît Weber, compte que rend Jean Sébastien Hüller de la gestion des biens qui appartiennent à Marie Marguerite Diebold et nouveau compte de Benoît Weber
1763 (30.6.), Me Nenter (6 E 41, 973) n° 70
Anderwärtige Abrechnung über Benedict Weber des Schirmers und Schneiders alhier zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Weÿl. Johannes Diebold des geweßenen Maurers und Schürmers allhier mit Fr. Catharina gebohrner Hinckin seiner hinterlaßenen Wittib ehelich erziehlter zweÿer Kindern, Nahmentlich Conrad und Mariæ Margaretæ der Diebold vom 18. Aprilis 1757 biß d. 3. junÿ 1762 gestellte Vogteÿ Rechnung

1764 (22.8.), Me Nenter (6 E 41, 973) n° 82
Rechnung Mein Johann Sebastian Hüllers des burgers alhier als geordnet und Geschworenen Vogts Weÿl. Johannes Diebold des gewesenen Maurers und Schirmers alhier seel. mit fr. Catharinä gebohrner Hinckin, seiner Wittib und benedict Weber des Schneiders und ebenmäßigen Schirmers allhier nunmahliger Ehefrauen ehelich erziehlter tochter Nahmens Jgfr. Maria Margaretha Dieboldin, Inhaltend und außweißend, alles dasjenige waß ich Vom 3. 9.br. 1762 als ich zu dießer Vogteÿ gelanget biß d. 22. Aug. 1764 für dieselbe eingenommen außgegeben auch sonsten Verhandelt habe – Dieser Vogteÿ die Vierte, mein des letzigen Vogts aber Erstern Rechnung

1766 (13.8.), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 588) n° 89
Fernere Rechnung Mein Benedict Weber, des Schneiders und Schirmers alhier zu Straßburg als ehemaligen Vogts weiland Johannes Diebold, des gewesenen hiesigen Schirmers und Mauers mit Catharina geb. Hinckin meiner dermaligen Ehefraun erzeugter 2. Kinder, Nahmentlich Conrad und Mariä Margarethä derer Diebolden, meiner beeder Stiefkinder, Inhaltend sowohl was ihnen schuldig bin, als auch für dieselbe ausgelegt und an sein zu erfordern haben seit dem Schluß meiner abgelegten ersten Vogteÿ: Rechnung nemlich vom 3. junÿ 1762 bis dato 13. aug. 1766

Le tailleur Conrad Diebold épouse en 1767 Anne Marie Dendel, fille d’un tisserand de Nordheim : contrat de mariage, célébration
1767 (9. 7.br), Me Anrich (6 E 41, 1516) n° 47
(Eheberedung) persönlich erschienen der ehrbare junge gesell Johann Conrad Diebold seiner Profession ein Schneider und weil. Johannes Diebolds geweßenen Maurers und Schirmers alhier mit frauen Catharina Dieboldin gebohrner Hinckin deßen hinterlaßener Wittib ehelich erzeugter mehrjähriger sohn, als Hochzeiter ane einem
so dann Jungfrau Anna Maria Dendelin weil. Georg Dendels geweßenen Leinenwebers und burgers zu Northeim Marlenheimer Amts mit frauen Maria Anna gebohrner Mooßbächin deßen hinterlaßener Wittib ehelich erzeugte mehrjährige tochter als hochzeiterin am andern theil – Straßburg auf Mittwoch den neundten Septembris 1767 [unterzeichnet] iohann kunrad diebold als hohsteiter, + Annæ Mariæ Dendelin der Hochzeiterin signum

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 273)
Hodie 6 octobris anni 1767 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes conradus diebold sartor filius Legitimus defuncti joannis diebold tutelaris olim et cæmentarii et catharinæ Hinck in vita conjugum et anna maria dendel ex northeim filia Legitima defuncti georgii dendel civis olim et Linitextoris dicti loci et mariæ mosbach in vita conjugum ambo in parochia commorantes (signé) diebolt, signum sponsæ x (i 141)

Conrad Diebold et sa sœur Marie Marguerite Diebold hypothèquent la maison au profit de l’avocat Jean Michel Osterrieth pour en régler le prix des réparations

1781 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 655 n° 468
Conrad Diebold der schneider gesell und schirmer, Maria Margaretha Dieboldin ledig aber längst großjährig mit beÿstand erstgenannten Diebold ihres bruders, H. Lt Johann Joseph Bitschnau procurator vicarius, sie Dieboldin als erbin, er Diedold als legatarium und H. Lt. Bitschnau als curator der substituirten erben weÿl. Margarethæ Kammin geb. Launhardin vermög testamenti clausi vom 17. Februarÿ 1756 beÿ weÿl. H. Not. Elles eodem hinterlegt
in gegensein H. Lt. Johann Michael Osterriet E. E. Großen raths procuratoris et advocati ordinarii – zum bau und hauptreparaturen hiernach beschriebenen behausung 200 gulden schuldig worden
unterpfand, erwehnde behausung samt zugehörden ane dem Leimengäßlein, einseit neben Mr Verius dem kammacher, anderseit neben Mr Hechler dem karenzieher hinten auff Mr Mohr den schuhmacher

Anne Marie Dendler déclare la succession de son mari. L’actif s’élève à 2 livres, le passif à 4 livres dont un loyer dû. La veuve fait noter que ses enfants ont des prétentions sur la maison rue de l’Argile qui leur reviendra si la légataire Marie Madeleine Diebold meurt sans délaisser d’enfant.

1786 (27.2.), Me Zimmer (6 E 41, 1436) n° 719
persönlich erschienen Frau Anna Maria Dieboldin gebohrne Tendlerin, weiland Johann Conrad Diebold, des gewesenen Schneidergesellen und Schirmers alhier hinterbliebene Wittib,
diese zeigte in gegenwart Joseph Lux, des Gros Gimplers und burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts hernachbemelter Beneficial-Erben an, daß weiland Johann Conrad Diebold, vorgedachter ihr im Leben geweßter Ehemann, den 17. Aprilis 1783. das zeitliche mit dem Ewigen verwechselt und 1° Johann Frantz, so bald 15 Jahr alt, 2.do Maria Elisabetha, so 12. Jahr am Leben und 3.tio Johann Joseph, so 9. Jahr erlebet, alle drei sein des Verstorbenen mit ihro der Comparentin ehelich erzeugte Kinder zu deßen einigen Beneficial Erben ab intestato ane Vermögen aber weiter nichts hinterlassen habe dann die in der hiebei producirte und anliegend verbiebenen (…) Verzeichnus enthaltene Mobilien und Effecten, so sich dem wahren Werth nach zusammen belaufen auf 4. R
Schulden, Item ane Haus Zinß vor das laufende Viertel Jahr bis Mariä Farth nechstkommend gerechnet 5
Sa. der Schulden 8 R – Passiv onus 3 R
Hiebeÿ declarirte Sie die hinterbliebene Wittib daß weiland Frau Margaretha Kammin gebohrne Launhardin, vermög ihres verschloßen errichteten und weiland H. Not° Elles den 7.ten februarii 1756. hinterlegten testaments Eingangs gedachtem Verstorbenen Conrad Diebold die Helfte deroselben an dem Leimengäßlein gelegener behausung und Zugehörden als ein Legat deßen Kinder substituirt haben und dann habe dieselbe in die nach abzug der passivorum und Legaten restirte Verlassenschaft zu deroselben einiger Erbin eingesetzt Mariam Margaretham Dieboldin die ledige alhier, jedoch mit der bedingung fals Sie ledigen Stands oder ohne Verlaßung ehelich erzeugter Kinder versterben würde, daß als dann bemelter Conrad Diebold, oder fals er nicht mehr am Leben, deßen nachgelaßene Kinder Vor solche Erbschaft substituirt seÿn solten, Ihr Fr. Kammin Verlassenschafft seÿe daraufhin im Monat May 1756. durch H. Actuarium Beguin inventirt und ihro dieboldin vor deroselben liquid Erbguth weiter nichts dann die übrige Helfte an bemelter behausung Zugefallen, da nun solche behausung Zwischen ihro und besagtem Conrad Diebold ihrem bruder gemeinschaftlich verblieben, wegen einem auf derselben gehafteten Capital aber durch Löbl. Stadt Ganth Poursuitten gemacht worden, so seÿe diese behausung und Zugehörden alda offentlich versteigt und vermög ausweisung vom 19. Aprilis 1784 aus derselben nach abzug des darauf gehafteten Capitals und Kösten 235 R. 9 ß 6 d erlöset worden, welche vermög Obligation in Löbl. C. S. Stub den 23. Augusti 1784. errichtet, auf Löbl. Statt Pfenningthurn in Capital angelegt seÿen, und jährlich auf den 23.sten Augusti à 4 pro Cento verzinset würden. Von dieser summ nun seÿe denen diesortigen drei Kindern als Substituirten Erben, durch deroselben Vaters Absterben die Helfte dermalen vor ohnverfangen zuständig, die übrige Helfte aber gemelter Dieboldin gebürig, würde nun diese leztere ledigen Stands oder ohne Verlaßung ehelich erzeugter Kinder versterben, so fiele als dann erstgedachte übrige Helfte denen diesortigen drei Kinder als Substituirten Erben Zu. (…) Straßburg den 27. februarii 1776.

Anne Marie Dentelin meurt à son tour en 1786. L’actif de sa succession s’élève à deux livres, le passif à 4 livres. Un trimestre de loyer reste dû au savonnier Reith
1786 (21.11.), Me Zimmer (6 E 41, 1437) n° 765
persönlich erschienen Joseph Lux der Gimpler und burger alhier als geordnet und geschworener vogt hernachgemelter Beneficial-Erben,
anzeigend daß weiland Frau Anna Maria Dieboldin gebohrne Tendlerin auch weiland Johann Conrad Diebold des gewesenen Schneidergesellen und Schirmers alhier hinterbliebene Witwe, den 8.ten Octobris 1786. das Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt und 1° Johann Frantz, so ohngefehr 16 Jahr alt, 2.do Maria Elisabetha, welche etwa 13. Jahr am Leben, und 3.tio Johann Joseph, so circa 10. Jahr erlebet, alle drei ihr der Defunctæ mit gemeltem ihren gewesenen Ehemann ehelich erzeugte Kinder zu deroselben einigen Beneficial Erben ab intestato ane Vermögen aber weiter nichts hinterlassen habe dann hernachbeschriebene wenige Effecten (…)
Summa der activ Massa 2 lb
Schulden, Item N. Reith dem hiesigen Seifesieder ane Haus Zinß seit Johannis Baptistæ jüngst bis Weihenachten 1786. gerechnet, Vor 6. Monat 2- 15
Sa. der Schulden 4 lb – Passiv onus 2 lb

La maison de la succession Marguerite Launhard est vendue aux enchères au cordonnier Jean Michel Hahn moyennant 260 livres

1784 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 99
Ganthkauff, den 8 Martÿ 1784 – ist die Conrad Diebold dem schneider und schirmer und deßen ledigen schwester Maria Margaretha Dieboldin und weÿl. Margarethæ Kammin geb. Launhardin substitutionis erben zuständigen behausung samt zubehör ane dem Leimengäßlein einseit neben Fr. Veriußin der kammachin wittib, anderseit neben N. Hechler dem karchzieher, hinten auff Mr Mohr den schumacher
Johann Michael Hahn des schumachers, als letzt und meistbietenden um 520 gulden

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit du tanneur Jean Chrétien Rœderer

1784 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 89
Johann Michael Hahn der schumacher und Catharina Margaretha geb. Christin unter assistentz Johann Peter Simon des musici und Andreas Meÿer des karchziehers schirmsverwandten
in gegensein H. exsenatoris Johann Christmann Roëderer des Rothgerbers auch Lederbereiters, zur zahlung des steigschillings einer auff der ganth ersteigt hiernach beschriebenen behausung, 500 gulden
unterpfand, anfangs gedachte behausung samt zugehörden ane dem Leimengäßlein, einseit neben Georg Verius des strehlmachers wittib, anderseit neben Johann Michael Hechler dem karchzieher, hinten auff N. Mohr den schumacher

La femme de l’acquéreur Catherine Marguerite Christ a épousé en première noces en 1760 le cordonnier Jean Helmert après s’être convertie. La liste des convertis dressée par les Jésuites mentionne Catherine Marguerite Christ en 1752.
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 75)

Hodie die 20 Octobris anni 1760 (…) Sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti Joannes Helmerd filius Superst. Michaeli Helmerd Civis et x dum Viveret Et Margarethæ Schmitt Conjugum In vivis parochanus noster, Et Catharina Christ filia Relictæ Henricii Christ acatolici dum vievret et Salomeæ Simon jn vivis Conjugum parochiana Nostra Ex alterâ parte (signé) Johannes Helmer, Cathrina Margaretha Christen (i 61)
Jésuites (1 AST 305, p. 52) Catharina Margar. Christin, 1752 jul. 12

Jean Helmer meurt un an et demi plus tard et délaissant une fille. Les époux n’ont pas fait dresser d’inventaire de leurs apports. L’inventaire est dressé dans une maison de location au Demi Toit (Marais vert). La masse propre à la veuve est de 14 livres, celle des héritiers de 13 livres. L’actif de la communauté est de 3 livres, le passif de 17 livres.
1762 (18.11.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1282) n° 383
Inventarium über Weÿland Johannes Helmer, geweßenen Schuemachers, und burgers alhie Zu Straßburg seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in anno 1760. – nach seinem am 15. Martÿ jüngsthin genommenen tödlichen Hintritt hie zeitl. verlassen, Wie solche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen und begehren des Ehrsamen H Johannes Freiß Seilers und burgers alhie, als geordnet und geschworenen Vogts Catharinä der Helmerin, so der Verstorbene seel. mit nachgemelter seiner hinterbliebener Wittib ehel. erziehlt und ab intestato Zu einem einzigen Kind und rechtsmäßigen Erben verlaßen, Heut dato ordnungs mäßig inventirt und æstimirt, durch Catharinam Margaretham Christin die hinterbliebene Wittib mit Zuziehung H Joh: Georg Wolf, Tabackbereiters und burgers alhier ihres erbettenen beÿstands – So beschehen alhier Zu Straßburg den 18. Nov : 1762
Bericht Ane statt der Eheberedung. Die hinterbliebene Wittib hat auf ihr gegebene Handtreu glaubwürdig berichtet, daß, als sie sich vor ohngefehr zweÿ Jaren mit ihrem verstorbenen Mann seel. verheurathet, sie dazumalen keine Eheberedung mit einander aufgerichtet, weniger sonsten etwas der Zeit. Nahrung halben wehrender ihrer kurz beseßenen Ehe zu Papier gemacht, wohlerwogen, der Verstorbene ihr Ehemann seel. nichts als blos allein sein an seinem Leib gehörige Kleidung und weiß Gezeug zugebracht, einfolglichen die Verlassenschafft nach hiesiger Statt brauch und Ordnung inventirt und abgetheilt worden.

In einer alhier Zu Straßburg beÿ dem sogenannten halben dach gelegener hiehero zum theil Lehnungs weis bewohnender behausung sich befunden hat wie folgt.
Schulden aus dieser Verlassenschafft zu bezalend. Item fr. Janin, der Wittib alhier bis instehende Weÿhenachten vor I. Quartal verseßenen Hauß Zinnß, 2-
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib unverändert, Sa. haußraths 5, Sa. Activ Schuld 9, Summa summarum 14 lb
diesemnach wird auch der Erben unveränderte Vermögenschaft beschrieben , Sa. haußraths 13, Sa. Silbers 4 ß, Summa summarum 13 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Verlassenschafft beschrieben, Sa. haußraths 3 – Schulden 17, Abzug derselben ist erfindlich daß die Passiv Schulden die wenige theilbare activ mass übersteigen um 14. lb
Conclusio finalis 13 lb

Catherine Marguerite Christ se remarie en 1763 avec le cordonnier Jean Michel Hahn, originaire de Messelhausen en Franconie : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée mais qui est transcrit à l’inventaire après décès, célébration
1763, Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1290) répert. 6 E 41, 1267-2, n° 334
Joh. Michael Hahn schuemacher
Catharinæ Margarethæ Helmerin Wittib

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 116)
Hodie 27 Junÿ anni 1763 (…) in facie ecclesiæ conjuncti Joannes Michael Hahn, solutus, Majorennis ex Meselhaussen diœcesis Herbipolensis oriundus, Michaelis Hahn fabri lignarÿ et Barbaræ deppisch (:prout sponsus declaravit:) conjugum in dicto loco Commorantium filius legitimus, civis et sutor huias, ab anno parochianus noster, et Catharina Margaritha Christ, argentinensis, vidua superstes defuncti joannis Helmer civis et sutoris, pariter parochiana nostra, neo-conversa (signé) Johannes Michael hahn, Catharin Margaretha Christen (i 61)

Catherine Marguerite Christ meurt en 1796 en délaissant une fille de son premier mariage et deux enfants du second. L’actif de la succession est de 1349 livres tournois, le passif de 1251 livres.

1796 (21 floreal 4), Strasbourg 5 (4), Me Faller n° 423 [acte en partie abîmé par l’humidité] – Enregistrement de Strasbourg, acp 40 F° 83-v du 22 flo. 4
Inventarium über Weÿl. Fraun Catharinæ Margarethæ Hahn gebohrner Christin letztmal längst weÿl. Johann Michael Hahn des geweßenen Schuhmachers hinterlassenen Wittib Vermögenschaft, nach ihrem den 11. germinal genommenen tödlichen hintritt – angefangen den 19. germinal 4
Benennung der Erben. Die verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. Catharina Boiting geb. Helmerin des burgers Frantz Boiting des Musici allhier Ehegattin ihr in erster Ehe mit längst weÿl. Johannes Helmer dem Schuhmacher allhier erzeugt eintzige und großjährige tochter
2. Johann Michael Hahn Musicus allhier so großjährig, 3. Johann Peter Hahn auch Musicus und großjährig dießen beede in zweÿter ehe mit ihrem geweßenen Ehemann erzeugte Kinder
Bericht, da die dießortige Tochter Erster Ehe Fr. Catharina Boiting geb. Helmerin ihr vätterliches Erbguth vermög auszug des Vogteÿ gerichts Memoriali de anno 1763 Samstags d. 5. feb. nur allein 60 Livres bestanden

In einer ane dem leimengäßlein gelegen mit N° 30 bezeichneten und in diese Verlassenschafft gehörigen behausung
Eigenthum ane einer behaußung. Nemlichen eine behaußung samt zugehörten mit allen übrigen gebäuden, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem Leimengäßlein einseit neben Georg Verius des Strehlmachers Wittib anderseit neben Joh: Michael Hechler des Karchziehers hinten auff N. Mohr den Schuhmacher, der Erben begehren dem ihrer anzeig nach vor 500 R beschehenden ankauf hiehero ohnpræjudicirlich ausgeworfen wird um 1000, dieße behaußung ist während dießer Ehe auf der hießige Ganth der Erben anzeig nach in anno 1784 ersteigert worden, Es hat sich aber beÿ dieser Inventur nichts schriftliches Vorhanden befunden
hausrath 315 li, behausung 1000 li, schulden 34 li, summa summarum 1349 li, schulden 1251 li, Nach deren Abzug 97 livres
N° 415, Verkauf und erlöß Register, die in weÿl. Fr Catharina Margaretha Hahn geb. Christin effecten
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Johann Maria Hahn leedigen Schuhmacher von Messelhausen gebürtig Johann Michael Hahn zimmermanns mit Maria Barbara Hahnin erzeugtem sohn, So dann der tugendsamen Fraun Catharina Margaretha geb. Christin weil. Johannes helmer des Schuhmachers Wittib – 30. apr. 1763 Not. Schatz

Les héritiers vendent la maison au cordonnier Antoine Hug

1796 (29 floreal 4), Strasbourg 6 (14), Me Laquiante n° 11, du 18.5.1796 – Enregistrement de Strasbourg, acp 40 F° 98 du 30 flo. 4
les Cit. Michel Han et Pierre Han tous deux Musiciens, Cit. Catherine Helmer épouse de François Poitin aussi Musicien
au Cit. Antoine Hug Cordonnier
Une Maison Cour appartenances et Dépendances scise rue dite Leimengäßel aÿant le N° 30 d’un côté la veuve ferie d’autre Michel Haechler Journalier Pardevant ladite rue derrière la veuve Mohr, ladite maison provenant de la succession de feu Michel Hahn et Catherine Christ – pour 1500 livres

Originaire d’Erstein, François Antoine Hug épouse en 1795 Marie Madeleine Otto
Mariage, Strasbourg (n° 66)

Cejourd’hui 28° vendémiaire L’an IV de la République française (…) d’une part françois antoine Hug, agé de 26 ans, cordonnier, domicilié en cette commune depuis trois ans, natif de Herstein District de Selestatt, Département su Bas-Rhin, fils de feu jean michel hug, menuisier audit lieu et de feue marie anne Woescher
de l’autre part marie madeleine Otto, agée de 22 ans, couturiere, née et domiciliée en cette commune, fille de feu Jean Otto, tonnelier, et de feue Salomé Gerber (…) l’acte de naissance du futur portant qu’il est né à Herstein le 3 mai 1769 (…), 2° de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née en cette commune le 15 avril 1773 (signé) Antoine Houg, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 36)

Antoine Hug et Madeleine Otto vendent la maison au revendeur Chrétien Brandstetter
1798 (27 germinal 6), Strasbourg 6 (18), Me Laquiante n° 13 du 16 avril 1798 – Enregistrement de Strasbourg, acp 60 F° 38-v du 27 ger. 6
Cen. Antoine Hug cordonnier et Madeleine Otto
au Cen. Chrétien Brandstetter revandeur
une maison petite cour maison de derrière appartenances et dépendances size an cette commune rue de L’archille N° 30, d’un côté la veuve et les héritiers de feu le C. Ferius d’autre C. Haicheler voiturier Pardevant la rue parderrière a l’auberge du Cheval d’or
(charges, clauses et conditions) 1. Le C. vendeur et venderesse se réservent tant pour eux que pour le Sr Otto leur frere et beau frère la jouissance de l’appartement qu’ils occupent l’un et l’autre dans lad. maison jusqu’au 1. messidor prochain – moyennant 1500 livres

Veuf de Dorothée Rauscher, Chrétien Brandstetter épouse en secondes noces en 1796 Marie Anne Holdermann : contrat de mariage, célébration
1796 (2 pluviose 4), Strasbourg 13 (7), Me Bremsinger n° 451 – Enregistrement de Strasbourg, acp 39 F° 33 du 12 pluv. 4
Eheberedung – Christian Brandstätter bürger und Kübel Käufler alhier zu Straßburg einerseits
Jgfr. Maria Holdermännin des Ehrsamen und bescheidenen Frantz Holdermann bürgers und Schuhmachers alhier zu Straßburg mit Fr. Salome baurin tochter
(enregistrement, revenu industriel 200 livres)

Mariage, Strasbourg (n° 343)
Cejourd’hui 16° Germinal l’an IV de la République française (…) d’une part Chrétien Brandstetter, agé de 36 ans, revendeur, né et domicilié en cette commune, fils de feu Mathias Brandstetter, marchand de fleurs artificielles, et de feüe Elisabeth Herrenknecht, veuf de Dorothée Rauscher, de l’autre part Marie Anne Holdermann, agé de 30 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de François Holdermann cordonnier, et de feue Salomée Baur (…) l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 19 octobre 1759 (…), 2° de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née en cette commune le premier août 1765, 3° de l’acte de décès de Dorothée Rauscher portant qu’elle est morte et cette commune le 19 ventôse an III (signé) Christian Brandstetter, Maria holdermänn (i 179)

Inventaire après décès de Dorothée Rauscher
1798 (23 pluviose 6), Strasbourg 13 (9), Me Vix (Bremsinger) n° 94 – Enregistrement de Strasbourg, acp 58 F° 59-v du 23 plu. 6
Inventarium über Weiland der burgerin Dorothea Rauscherin des burgers Christian Brandstetters Gimpelkäuflers Ehefrau Verlassenschafft – nach ihren vor ohngefehr 9 Monaten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, auff Ansuchen des Wittibers
die Verstorbene hat mit ihrem Wittiber zu Erben hinterlassen namentlich Dorothea Brandstetter so 8 und ein halb jahr alt, deßen geordneter und geschworener vogt ist Martin Schwing Strumpffweber
keine Eheberedung errichtet worden
hausrath 413 li, Waaren zum verkaufen 30 li, summa summarum 443 li, herunter der verstorbene leib gehörig geweste Kleidung 30 li, nach deren Abzug 413 li, schulden 5 li, Nach deren Abzug 355 livres

Chrétien Brandstetter meurt en 1733 en délaissant pour unique héritière sa fille en premières noces
1833 (15.5.), Strasbourg 4 (77), Me Hatt n° 7380 – Enregistrement de Strasbourg, acp 217 F° 173-v du 24.5.
Inventaire de la succession de Chrétien Brandstetter, revendeur, décédé le 8 mai 1833 courant – à la requête de 1. Marie Anne Holdermann la veuve, 2. Dorothée Brandstetter femme d’Aloyse Renner, maçon, fille unique et seule héritière issue du premier mariage avec Dorothée Rauscher
Contrat de mariage, Me Bremsinger le 2 pluviose 4
dans la maison mortuaire Vieux Marché au Vin n° 78
remplois du défunt 234 fr, ceux dus à la veuve 2082 fr, meubles 227 fr, dettes actives 4000 fr, remplois dus par la communauté 2316 fr, passif 100 fr, garde robe 84 fr

Marie Anne Holdermann meurt en décembre 1835 en délaissant des héritiers collatéraux
1836 (5.1.), Strasbourg 4 (82), Me Hatt n° 8915 – Enregistrement de Strasbourg, acp 237 F° 44-v du 11.1
Inventaire de la succession de Marie Anne Holdermann décédée le 30 décembre dernier veuve de Chrétien Brandstetter, revendeur, à la requête de 1. Salomé Holdermann veuve de Philippe Werner, tailleur d’habits, 2. Marie Heitz, revendeuse, veuve de Louis Holdermann, cordonnier mandataire de son fils Adolphe Holdermann, coeffeur à New Yorck (Etats Unis d’Amérique), 3. Caroline Holdermann épouse d’Antoine Lorentz, coeffeur à Strasbourg, 4. Emile Triponé, notaire représentant Marthilde Oeschger, mineure absente fille de feu Antoine Oeschger, épicier, et de Madeleine Holdermann – héritiers de la défunte la veuve Werner pour 1/3, Adolphe Holdermann et femme Lorentz pour 1/3 par représentation de leur père frère de la défunte, la mineure Oeschger par représentation de sa mère pour le dernier 1/3
dans la maison mortuaire appartenant au Sr Riehl, cordonnier, vieux Marché aux Vins n° 78

Chrétien Brandstetter et Marie Anne Holdermann vendent la maison au plâtrier Antoine Müller et à Marie Eve Bucher, déjà propriétaires de la maison voisine vers l’est (IV 124 du plan Blondel)

1818 (2.5.), Strasbourg 10 (65), Me Zimmer n° 8148 – Enregistrement de Strasbourg, acp 138 f° 174-v du 5.5.
Chrétien Brandstetter, marchand de meubles, & Marie Anne Holdermann
à Antoine Müller, platrier, et Marie Eve Bucher
une maison avec petite cour, maison de derrière, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Argile n° 30, d’un côté celle du Sr Bullenbach revendeur n° 29, d’autre la maison des acquéreurs n° 31, derrière auberge au Cheval d’Or – acquise d’Antoine Hug, cordonnier, et de Madeleine Otto par acte Me Laquiante le 27 germinal 6 (16 avril 1798)
sous l’hypothèque spéciale d’une maison rue de l’Argile n° 31 entre la maison ci dessus et le Sr Feder revendeur, derrière auberge au cheval d’Or en partie Sr Hering négociant, acquise des héritiers Verius le 3 nivose an 9 – moyennant 2000 francs

Antoine Müller meurt en 1821 en délaissant quatre enfants. Natif de « Wickensbach » en Bavière, il passe en l’an XII à Soultz-sous-Forêts un contrat de mariage avec Marie Ebe Bucher originaire de Bühl

1821 (16.8.), Strasbourg 15 (30), Me Lacombe n° 6027 – Enregistrement de Strasbourg, acp 153 F° 182 du 23.8.
Inventaire de la succession d’Antoine Müller, platrier décédé le 8 juillet dernier – à la requête de 1. Marie Eve Bucher la veuve, usufruitière de toute la succession par testament olographe du 24 mai 1821 deposé le 18 juillet, 2. Odile Müller, majeure repasseuse, 3. Georges Müller, platrier, 4. Anne Marie Müller couturière, 5. Marie Félix Joseph Lex, notaire représentant Jean Antoine Müller militaire absent, enfants du défunt
[Jugement du Tribunal Civil] Jean Antoine Müller qui a quiité cette ville au mois de mars 1809 comme soldat de l’ex 95° de ligne et dont les dernières nouvelles datent de Koenigsberg en Prusse du mois de septembre suivant

immeubles, une maison avec petite cour, maison de derrière, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Argile n° 30, d’un côté celle ci après, d’autre celle du Sr Bullenbach, derrière auberge du Cheval d’Or, estimée 1000 fr
une maison à côté n° 31 à côté de la précédente, de l’autre Sr Saum et en partie auberge du Cheval d’Or & Sr Hering estimée 1500 fr
dans la maison mortuaire rue de l’Argile n° 30, mobilier chambre au 1° étage, cuisine, boutique, corridor, 259 fr
Papiers A) Contrat de mariage Me Anthing à Soultz sous Forets 1. floréal 12
B) Me Zimmer en date du 3 nivose 9 acquis des héritiers Verius la maison rue de l’Argile n° 31 formant l’habitation actuelle de la veuve, C) devant le même notaire le 2 mai 1818 acquis des conjoints Brandstaedter la maison rue de l’Argile n° 30
total 2759 fr, passif 4830 fr

Décès, Strasbourg (n° 972)
Déclaration de décès, le 9 juillet 1821. François Antoine Müller âgé de 62 ans 10 mois 8 jours né à Wickensbach (en Bavière), Plâtrier, Epoux de Marie Eve Bucher, mort en cette mairie le 8 du mois courant à onze heures du soir dans la maison située N° 31 ruë de l’Argile, fils de feu Antoine Müller, Journalier, et de feu Anne Marie Ohneberg, Premier déclarant, Georges Müller âgé de 22 ans , Platrier, fils du décédé (i 10)

Eve Bucher meurt en 1850 en délaissant deux enfants
1850 (15.5.), Strasbourg 10 (116), Me Zimmer n° 8420
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu Eve Bucher, veuve du Sr Antoine Müller, en son vivant plâtrier à Strasbourg où elle est décédée le 3. avril dernier et savoir qu’après le décès de cette dame il n’a pas été dressé d’inventaire de sa succession et qu’elle a laissé pour seuls habiles à se porter ses héritiers ab intestat ses deux enfants ci après nommés
a) Dame Odile Müller épouse de Michel Röhrig cordonnier demeurant ensemble à Strasbourg
b) et m. Georges Müller platrier demeurant en ladite ville

Décès, Strasbourg (n° 840)
Acte de décès. Le premier may 1850 (…) ont comparu Georges Müller âgé de 51 ans , Plafonnier, fils de la défunte (…) lesquels nous ont déclaré que Marie Eve Bucher agée de 83 ans, née à Bühl (Bas-Rhin) veuve de François Antoine Müller, plafonnier, domiciliée à Strasbourg fille de feu Jacques Bucher cultivateur et de feu Catherine Thaerlein est décédée le 30 avril 1850 à onze hueres du soir en la maison rue de l’Argile N° 31

Les héritiers Müller vendent la maison au cordonnier Xavier Rieger et à Anne Marie Criqui

1837 (21.9.), Strasbourg 14 (103), Me Ritleng n° 7329 – Enregistrement de Strasbourg, acp 253 F° 13 du 22.9.
1. Marie Eve Bucher veuve d’Antoine Müller, platrier, 2. Georges Müller, plâtrier, et Catherine Wanner, 3. Françoise Antoinette Sophie Odile Müller femme de Michel Roehrig, cordonnier
à Xavier Rieger, cordonnier, et Anne Marie Criqui
une maison avec petite cour, maison de derrière, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Argile n° 30, d’un côté les vendeurs, d’autre le Sr Bollenbach revendeur, derrière la veuve et héritiers Rauber – acquis pendant la communauté avec Antoine Müller et la veuve de Chrétien Brandstetter, marchand de meubles, Marie Anne Holdermann par acte reçu Me Zimmer le 2 mai 1818 – moyennant 2000 francs

Originaire de Gambsheim, François Xavier Rieger épouse en 1826 Marie Thérèse Criqui native d’Ettendorf
Mariage, Strasbourg (n° 374)

le 12 octobre 1826, François Xavier Rieger, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 pluviose an V à Gambsheim (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de feu Antoine Rieger, Cultivateur, décédé à Gambsheim le 25 ventôse an XI et de feu Madeleine Höchstetter décédée au même lieu le 5 mars 1821
Marie Thérèse Criqui, Majeure, née le légitime mariage le 15 Nivôse an VIII à Ettendorf (Bas-Rhin) de feu Michel Criqui, boulanger décédé à Ettendorf le 21 mars 1807 et de Barbe Aron domiciliée à Ettendorf, ci présente et consentante (signé) Xaverius Rieger, l’épouse a dit ne savoir écrire (i 35)

Marie Anne Criqui institue pour son héritière Gertrude Criqui femme d’André Steidel

1854 (6.7.), Me Ritleng
Testament de Marie Anne Criqui veuve Xavier Rieger vivant Cordonnier à Strasbourg, par leuqel elle lègue
à Gertrude Criqui femme d’Edouard Steidel, Cordonnier à Strasbourg, toute sa succession et revoque le testament par elle fait par acte reçu Ritleng le 22 janvier 1851.
acp 436 (3 Q 30 151) f° 88-v du 22.1.1855

Originaire de Wolxheim, André Steidel épouse en 1826 Marie Gertrude Criqui native d’Ettendorf
Mariage, Strasbourg (n° 432) le 20 novembre 1826, André Steidel, mineur né en légitime mariage le 28 Brumaire an XIII à Wolxheim (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de Joseph Steidel, Cordonnier à Wolxheim ci présent et consentant, et de feu Anne Marie Kohn décédée à Wolxheim le 31 octobre 1811
Gertrude Criqui, Majeure née en légitime mariage le 4 vendémiaire an XIII à à Ettendorf (Bas-Rhin) de feu Michel Criqui, boulanger décédé à Ettendorf le 21 mars 1807 et de Barbe Aron domiciliée à Ettendorf, ci présente et consentante (signé) Andres Steÿdel l’épouse a dit ne savoir signer (i 13)

Les légataires André Steidel et Gertrude Criqui vendent la maison au cordonnier Jean Georges Steidel et à Gertrude Salomé Bœnert

1855 (9.5.), Me Ritleng
André Steidel, Cordonnier, et Gertrude Criqui sa femme à Strasbourg
à Jean Georges Steidel, Cordonnier, et Gertrude Salomé Boenert sa femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue de l’argile N° 30, moyennant 2000 francs, à compte de laquelle somme les acquéreurs sont délégués de payer à François Xavier Kieffer, Cordonnier à Strasbourg, la somme de 600 francs due suivant obligation reçue Ritleng le 17 mai 1852 – d’héritage par le De Steydel, venderesse, de Marie Criqui sa sœur veuve de Xavier Riegert vivant cordonnier à Strasbourg décédée le 21 janvier dernier en instituant la De Steydel sa légataire universelle en vertu de son testament reçu Ritleng le 6 juillet 1854.
acp 439 (3 Q 30 154) f° 81-v du 10.5.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.