12, rue Hannong


Rue Hannong n° 12 – IV 107 (Blondel) P 619 puis section 58 parcelle 48 (cadastre)

démolie en 1969

Hannong 10-12 (1 Fi 24, n° 19)
Le n° 12 est la deuxième maison, à devanture en bois
(vers 1912, AMS, album coté 1 Fi 24, image 19)

La maison qui comprend un bâtiment avant sur rue et un bâtiment arrière sur cour appartient à de petits artisans (tailleurs, tourneur, cordonnier, etc.) du XVII° au XIX° siècle. Sa valeur d’estimation diminue au cours du XVIII° siècle (550 livres en 1732, 350 en 1742, 250 en 1762) pour remonter ensuite, sans doute après une réfection, à 400 livres en 1780. Elle comprend alors quatre logements. L’Atlas des alignements (clos en 1829) signale un rez-de-chaussée et trois étages médiocres en maçonnerie.


Le n° 12 est la sixième maison à partir de la gauche ou la quatrième à partir de la droite.

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue a une fenêtre et une porte au rez-de-chaussée. Chacun des trois étages a deux fenêtres. La toiture abrite deux niveaux de grenier. Le rez-de-chaussée est ensuite entièrement refait pour prendre l’aspect que représente la photographie prise vers 1912. Le plan de 1904 joint au dossier de la Police du Bâtiment montre que le vestibule d’entrée se trouve alors sur la gauche de la maison ; le local à l’arrière de la devanture sert de salle d’auberge.
La cour C’ permet de voir entre (2) et (3) la façade arrière du bâtiment sur rue, entre (3) et (4) le bâtiment latéral et entre (4) et (1) le bâtiment au fond de la cour. Tous ces bâtiments ont trois étages. Le mur (1)-(2) sépare la cour de la propriété voisine au nord, le numéro 10.

145 Cour C'Hannong 12 (devanture 1893)Plan 10-12 (1905)
Cour C’
Nouvelle devanture de 1893
Plan des n° 10 et 12, dressé par l’architecte Illinger lors de l’aménagement de nouveaux lieux d’aisances en 1905

Une grande croisée à meneaux est transformée en porte de magasin en 1866. L’aubergiste transforme les locaux sans autorisation préalable en 1893. Il est autorisé à conserver le toit qui recouvre la cour puisqu’il existait déjà auparavant. La Ville l’oblige à lui céder 96 m² de terrain en avant de l’alignement légal et à lui régler un droit de jouissance par la suite, après quoi les transformations sont régularisées. C’est de cette époque que date la nouvelle devanture.
Le numéro 12 partage la destinée de la maison voisine numéro 10 depuis le début du XX° siècle, voir les dossiers de la Police du Bâtiment pour le n° 10 et le n° 12. Les locaux sont alors en partie occupés par des prostituées avant qu’un propriétaire de brasserie n’y ouvre à nouveau une auberge qui est transformée en pension en 1926. Le local commercial est ensuite occupé par un brocanteur (1931) et un tailleur (1933). Le propriétaire fait faire en 1940 des travaux pour que les logements puissent être considérés comme habitables. La maison est en partie sinistrée par les bombardements de 1944. Le propriétaire déclare en 1954 avoir l’intention de démolir les n° 10 et 12 pour y reconstruire un bâtiment à six étages. Le préfet prend fin 1962 un arrêté d’interdiction définitive d’habiter les n° 10 et 12 qui sont toujours habités en 1966. Le préfet accorde en août 1969 à la société civile immobilière Hannong-Parking l’autorisation de démolir les n° 10 et 12. La démolition a lieu en septembre 1969.

Hannong 10-12 (1969)Hannong 12-10 (1969)
Les n° 12 (à gauche) et 10 (à droite) lors de leur démolition en 1969

mars 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

André Eissen, tailleur, et Rosine Eissen, pensionnaire à l’hôpital
1673 v Erard Lehner, tailleur, et (1634) Euphrosine Brendel puis (1637) Anne Esslinger – luthériens
h Christophe Ehemann, tailleur, et (1659) Anne Marie Lehner – luthériens
1676 v Charles Meyer, cordonnier, et (1661) Marguerite Leining – luthériens
1694 h Jean Georges Gebhard, tailleur, et (1687) Marguerite Meyer – luthériens
1695 v Jean Jacques Ihringer, tailleur, et (1656) Catherine Scheder puis (1675) Marie Madeleine Buhler, remariée (1697) au tailleur Jean Ziegler – luthériens
1708 v Marguerite Dürr et (1661) Georges Rockenbach, mousquetaire puis aubergiste, puis (1696) Daniel Rœderer, tanneur – luthériens
1708 v Jean Georges Rockenbach, tailleur, et (1698) Anne Ursule Wahl – luthériens
1713 v Gall Wantz, tailleur, et (1695) Anne Elisabeth Gross, remariée (1733) à Mathias Baur, consigne – luthériens
1736 v Laurent Geisstodt, tourneur, et (1699) Marie Madeleine Sembach puis (1720) Anne Marie Bæuerlin veuve en secondes noces de Jean Bolender – luthériens
1745 h Anne Marie BæurIin et (1705) Isaac Oberlin, boulanger, veuf d’Anne Catherine Müller, puis (1713) Jean Bolender, chaussetier, enfin Laurent Geisstodt, ci-dessus – luthériens
1762 h Jean Gaspard Bolender, cordonnier, et (1740) Marie Salomé Sommer – luthériens
1781 h Laurent Wolff, aubergiste au Miroir puis concierge, et (1769) Anne Marie Bolender – luthériens
1812 v Jacques Frédéric Mercklé, maçon, et (1801) Marie Dorothée Vendenheim remariée (1815) à François Antoine Scheuer, charpentier
1845 h François Antoine Scheuer, charpentier, ci-dessus
1846 v Jean Philippe Rittelmeyer, instituteur primaire, veuf de Catherine Wendling, et (1840) Madeleine Heydt
1865* v Jérôme Frédéric Fischer
1868* Gustave Eugène Désiré Hildenbrand par François Charles Hildenbrand, usufruitier
1871* Paul Bruckner, cabaretier
1875* Charles Hochstetter, revendeur
1896* Charles Hochstetter et l’épouse de Charles Waffenschmidt / héritiers substitués de David Waffenschmidt
1905* v Charles Guillaume Freysz, propriétaire de brasserie, et Catherine Lobstein
1927 h Robert Kuhn, docteur en médecine, et Juliette née Freysz
1931* Emile Bauer et son épouse née Levy
1939* Emile Schmidt et son épouse

(1765, Liste Blondel) IV 107, Jean Gaspard Bohlender
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bohlender, 2 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 619, Scheuer, Antoine, charpentier – maison, sol, cour – 0,63 are

Locations

1714, Jean Christophe Schepke, passementier
1715, Mathias Bussinger, journalier
1724, Jacques Anrig, tailleur
1729, Daniel Sattler, pelletier
1730, Anne Marie Riebel veuve de l’apprêteur de tabac Philippe Rupp
1845, Charles Josz, brossier

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1732 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment arrière, plusieurs poêles, chambres, chambre à soldat, cuisine, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, un bûcher et une petite cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 100 florins
  • 1780 (billet d’estimation traduit) la maison comprend quatre poêles, quatre cuisines, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave solivée et une cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 800 florins

Atlas des alignements

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Foulon

nouveau N° / ancien N° : 17 / 9
Wolff
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 189 case 4

Scheuer Antoine charpentier
Rittelmeyer Jean Philippe (subst. pr 1847)

P 619, maison, sol, rue du foulon 9
Contenance : 0,63
Revenu total : 72,33 (72 et 0,33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 829 case 2

Rittelmeyer Jean Philippe
1865 Fischer Jérôme Frédéric
1868 Hildenbrand Gustave Eugène Désiré par Hildenbrand François Charles usufruitier
1871 Bruckner Paul, Cabaretier
1875 Hochstetter Kart Krämer
1896/87 Hochstetter Kart und Waffenschmidt Karl die Frau / David Wirth und Nacherben
1905 Freysz Karl Wilhelm Bierbrauereibesitzer u. Ehefr. Katharina geb. Lobstein in Gtg.
(ancien f° 577)

P 619, maison, sol, cour, Rue du Foulon 12
Contenance : 0,63
Revenu total : 72,33 (72 et 0,33)
Folio de provenance : (189)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

P 619, sol, cour
Contenance : 0,63
Revenu total : 0,33
Folio de provenance :
Folio de destination : 829. Weg
Année d’entrée :
Année de sortie : 95/96

P 619, sol
Contenance : 0,53
Revenu total : 72,28 (72 et 0,28)
Folio de provenance : 829
Folio de destination :Gb
Année d’entrée : 95/96
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 31 p. 330 case 3

Parcelle, section 58, n° 48 – autrefois P 619
Canton : Stampfgasse Hs. N° 12
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,67
Revenu : 1000 – 1300 – 2100
Remarques : 1913 Minder.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1927), compte 399
Freÿsz Karl Wilhelm (u. Ehefr)
1931 Erbs Victor agent d’affaires et son épouse née Horchenecker*
(1345)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1927), compte 5126
Kuhn Robert docteur en médecine, épouse Juliette née Freysz
1951 Clauss Alphonse restaurateur et son épouse
(1079)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 2189
Frick Eduard
1924 Bauer Emile et son épouse née Levy
(688)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1939), compte 1939
Schmitt Johann Georg und Ehefr. / die Erben
1921 Schmitt Emilie sans profession
1929 Ottlé Charles Alfred et son épouse née Kauffmann
1938 Schmidt Emile et son épouse
(3638)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 95 Rue du Foulon (p 221)
(maison n°) 9

loc. Veil, Melchior, garç. maç. – Manant
loc. Pfrimmer, Jean, Cordonnier – Manant
loc. Simmler, Antoine, Journalier – Manant
loc. Dollinger, Georges, garç. maç. – Manant
loc. Flach, Charles, journalier – Manant
loc. Fussler, Jacques, journalier – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Stampfgasse (S. 170)

(Haus Nr.) 12
König, Tagner. 1
Vanderlib, Metzger. 2
Hornung, Tagner. 3
Kuntz, Heizer. 3
Schott, Tagner. 4

Dossier de la Police du Bâtiment, rue Hannong n° 10 (et 12), cote 815 W 192

Les deux fenêtres au rez-de-chaussée du 10 sont transformés en porte en 1866. Plusieurs demandes d’établir un entrepôt de charbon au rez-de-chaussée du bâtiment avant et du bâtiment arrière sont transmises à la préfecture (1895 et 1889, puis 1921, non réalisé). Dans les premières années du XX° siècle, les locaux sont en partie occupés par des prostituées comme les maisons voisines (voir n° 14-16). Le propriétaire de la brasserie Freysz (brasserie à la ville de Lyon) y ouvre ensuite une auberge. La Police du Bâtiment lui demande de construire davantage de lieux d’aisances. Emile Schmidt, le nouveau propriétaire demande en 1940 à la Police du Bâtiment d’inspecter les lieux qui lui semblent avoir subi des dégradations lors de l’Evacuation. Il y fait faire à sa demande les travaux nécessaires pour que les logements puissent être considérés comme habitables. La maison est en partie sinistrée par les bombardements de 1944. Le propriétaire déclare en 1954 avoir l’intention de démolir les n° 10 et 12 pour y reconstruire un bâtiment à six étages. Il sollicite auprès de la Ville un arrêté de péril. La Police du Bâtiment constate que les bâtiments très médiocrement entretenus figurent sur la liste des îlots et immeubles insalubres. Le préfet prend fin 1962 un arrêté d’interdiction définitive d’habiter les n° 10 et 12 qui sont toujours habités en 1966. La compagnie d’assurances refuse de proroger son contrat en 1967. Le propriétaire fait poser une clôture métallique devant les bâtiments, fait enlever les décombres et murer la porte. Une note signale en juin 1969 une demande de démolition.

Sommaire
  • 1866 – L’entrepreneur Brion demande au nom du propriétaire, le sieur Valasser, l’autorisation de transformer deux fenêtres au rez-de-chaussée en porte de 1,65 mètre de large au 10 rue du foulon – Schéma
    Rapport de l’agent voyer : La façade de cette maison est en saillie sur l’alignement, mais sans avance et le rez de chaussée est en maçonnerie.
  • 1889 – Dossier à la Préfecture, concernant un entrepôt de charbon au rez-de-chaussée du bâtiment avant et du bâtiment arrière. La Police du Bâtiment demande de transformer les locaux pour éviter le risque d’incendie.
    1895 – Dossier à la Préfecture, concernant un entrepôt de charbon du sieur Schwebel au 10, rue du Foulon. Transformations à réaliser pour que les occupants des étages puissent sortir de la maison en cas d’incendie
  • 1904 – L’architecte F. Illinger (14 rue Lamey) demande au non du sieur Freysz, propriétaire l’autorisation d’établir trois lieux d’aisances aux n° 10-12 en conservant les deux qui existent déjà au n° 12 – Autorisation, la maison est raccordée aux canalisations – Plan – La Police du Bâtiment constate qu’on a aménagé deux lieux d’aisances au lieu de trois et que l’un d’eux n’a pas d’ouverture d’aération. Elle demande de faire les modifications correspondantes à l’architecte qui répond que le propriétaire l’a seulement chargé des plans mais pas de la réalisation – Décembre 1904, la fenêtre a été aménagée
  • 1906 – La Commission contre les logements insalubres a constaté qu’un fourneau se trouvait sous un escalier en bois au troisième étage au 10, rue du Foulon – Les modifications ont été réalisées, juin 1906
  • 1910 – La Fabrique strasbourgeoise de parquets (Strassburger Parketfabrik, à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant la maison de la Brasserie à la ville de Lyon (C. Freysz) – La Préfecture donne son accord
  • 1910 – La Brasserie à la ville de Lyon demande l’autorisation d’installer de deuxièmes lieux d’aisances au 10, rue du Foulon et d’agrandir celui qui existe déjà
    Septembre – L’autorisation est accordée à l’installateur sanitaire Moebs (7-9 rue des Aveugles) – Plan (Neuanlage eines Closets im Anwesen Stampfgasse 10)
  • 1901 – Commission contre les logements insalubres. 10, rue du Foulon, propriétaire Waffenschmidt, n° 12. Liste de travaux à faire en trois points (3. Der Pol. Dir. ist von dem Zusammenwohnen von Dirnen und familien mit Kindern Kunde zu geben)
    (Mai 1901) Sämentliche Mißstände behoben. Es wohnen keine Familien mit Kindern mehr im Hause
    1906, propriétaire Freysz, propriétaire de brasserie, Grand-rue (un des logements est occupé par un trop grand nombre de personnes, un lieu d’aisances ne suffit pas, le fourneau sous l’escalier présente un risque d’incendie)
    La Police du Bâtiment fait remarquer au propriétaire que le nombre de lieux d’aisances est insuffisant pour une auberge et des locataires. Le propriétaire demande un délai d’un an – Rappel, novembre 1908 – Rapport au Conseil municipal avant de prendre des mesures coercitives envers les propriétaires de logements insalubres
    1909 (avril) – Courrier à la Préfecture
    (Juillet) – Charles Freysz, convoqué au tribunal cantonal, est condamné à une amende
    1912 – Nouvelle inspection – Travaux terminés, novembre 1914
  • 1915 – Rapport de la commission des logements militaires – Travaux terminés, septembre 1915
  • 1921 – Dosser à la Préfecture. Ch. Rietsch demande l’autorisation d’installer un dépôt de combustibles (charbons, briquettes et bois). La Police du Bâtiment dresse une liste en six points à respecter. – En septembre, le pétitionnaire déclare qu’il a cessé son activité
  • 1921 – La Police du Bâtiment demande à la Brasserie Freysz (37-39 Grand rue) de faire ravaler la façade du 10 et 12 rue Hannong
    1923 – L’entrepreneur Heiss Frères (15, rue d’Obernai) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir les façades – Accord
  • 1932 – Mme Henri Kohl, locataire, se plaint que son logement est insalubre puis retire sa plainte
  • 1937 – Charles Ritsch, principal locataire, se plaint que la cheminée est défectueuse (propriétaire, Bauer, commerçant, 40 rue du Jeu-des-Enfants) – La Police du Bâtiment constate que la plainte est justifiée – Travaux terminés, juin 1937
  • 1940 (novembre) – Le propriétaire, E. Schmidt (10, rue des Francs-Bourgeois), demande l’avis de la Police du Bâtiment sur l’état des maisons qui lui semblent en mauvais état depuis l’Evacuation
    La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire faire les travaux nécessaires pour que les logements puissent être considérés comme habitables
    Auf Ihre Anfrage vom 14. d. M. teile ich Ihnen hierdurch höfl. mit, daß ich, wie festgestellt worden ist, die beiden Häuser Stampfgasse 10 u. 12 in einem verwahrlosten Zustand befinden, die in der Hauptsache auf die jahrelange Vernachlässigung des baulichen Unterhalts zurückzuführen ist. Die in den Häusern befindlichen Wohnungen sind infolge Mangel an Licht u. Luft als ungesund zu bezeichnen. Mit Rücksicht auf die gegenwärtige Wirtschaftslage sehe ich indessen davon ab, dieselbe als unbewohnbar zu erklären und ihre Räumung anzuordnen. Um einigermassen einen bewohnbahren Zustand der Räume herzustellen, werden Sie hiermit aufgefordert, die Wohnungen eine durchgreifende Reparatur am Wänden u. Decken zu unterziehen und neu aufzufrischen.
    1941 (mars) – Le propriétaire répond que les travaux sont terminés
  • 1946 – Certificat de sinistré, Eugène Lahm, logement en partie sinistré
  • 1954 – E. Schmidt (expert en contentieux, 10, rue des Francs-Bourgeois), a l’intention de démolir les 10 et 12 rue Hannong et de reconstruire un bâtiment à 6 étages
  • 1956 – Le propriétaire, Roger Schmidt (42, boulevard d’Anvers), demande à la Ville de prendre un arrêté de péril puisque les deux bâtiments sont en si mauvais état qu’ils présentent un danger et qu’il ne vaut pas la peine de les réparer
    Rapport de la Police du Bâtiment, 17 août 1956
    Les immeubles 10 et 12 Rue du Hannong sont séparés l’un de l’autre par un mur pignon. Ils possèdent une entrée propre à chacun. L’état de conservation et d’entretien est toutefois identique au-dedans. Le 10 en particulier paraissant être en plus mauvais état, est constitué par un immeuble en bordure de la rue comportant r + 2. Une partie latérale forme la cage d’escalier et donne aussi accès à la construction postérieure qui possède aussi un r + 2.
    L’état général d’entretien est très médiocre. Les façades à pans de bois sont vétustes, le bois de charpente est très fatigué sous le poids de la couverture simple en tuiles plates. Il n’existe pas de cave.
    Les immeubles en question sont insalubres et ne présentent pour l’instant pas d’indice d’écroulement partiel ou total. Si le propriétaire envisage démolir ces constructions vétustes par suite d’insalubrité, nous pouvons émettre un avis favorable, ce qui n’exclue pas au propriétaire d’engager la procédure réglementaire aux services compétents.
    Le prop. devra en outre reloger les occupants au cas où la démolition s’effectuera (…)

    Octobre – Réponse au propriétaire (Les deux immeubles figurent d’ailleurs sur la liste des îlots et immeubles insalubres qui seront supprimés au fur et à mesure où il y aura possibilité de reloger les occupants à évacuer) – Note en octobre 1959, L’état des lieux relevé en 57 est resté inchangé. A classer jusqu’à nouvel ordre
  • 1961 – Le propriétaire (Mme veuve A. Schmidt, 11 rue de la Première Armée) demande dispense de payer la taxe d’habitation pour ses bâtiments en mauvais état
    Rapport de la Police du Bâtiment, 4 juillet 1961
    Les 2 immeubles en question sont érigés en bordure de la rue Hannong. Ils sont exploités et habités en toutes leurs parties. A la suite d’un courrier antérieur du 9-8 et du 6-9-1956, le prop. M. Roger Schmidt 42 Bld. d’Anvers Ev. nous avait déjà saisi de ladite affaire, sollicitant la Police du Bâtiment de déclarer ces immeubles insalubres et de les frapper d’une interdiction définitive d’habiter pour cause de péril.
    A la suite de notre enquête, nous adressions au prop. M. Schmidt une lettre datée le 3/10/56, confirmant l’état insalubre desdits immeubles, et précisant par ailleurs qu’ils figuraient sur la liste des îlots et immeubles insalubres qui seront supprimés au fur et à mesure qu’il y aura possibilité de reloger les occupants à évacuer. En outre, il avait été conseillé au prop. de passer à notre service pour obtenir de plus amples renseignements. Rien ne semble avoir été fait entre temps. Il n’a pas été effectué des travaux d’entretien.
    Si la prop. actuelle Mme Vve Schmidt désire être exonérée de la taxe sur l’habitat, elle devra présenter au Préfet par le Maire le dossier habituel de demande de démolition par suite d’insalubrité. Il semble toutefois que la taxe d’habitat est due aussi longtemps que les loyers sont encaissés par la propriétaire.
  • 1962 (décembre) – Le préfet prend un arrêté d’interdiction définitive d’habiter les 10 et 12 rue Hannong
    Les logements sont toujours habités, juillet 1965
    1963 (décembre) – Rapport d’incendie suite à un feu de cheminée
  • Extrait du dictionnaire de la construction, immeubles insalubres
    Extrait de l’Encyclopédie juridique, immeubles insalubres
  • 1966 – La Police du Bâtiment constate que les logements sont toujours occupés
    Dans son rapport du 7 mars 1966, l’inspecteur de la salubrité constate que les deux bâtiments avaient été évacués mais qu’ils ont été réoccupés avec l’autorisation du préfet par deux familles qui avaient quitté d’autres bâtiments à démolir
    Les services préfectoraux déclinent toute responsabilité dans l’affaire
  • 1967 (mars) Charlotte Schnoor née Schmidt (St. Johannerstrasse 47 à Sarrebruck), copropriétaire des immeubles, transmet un courrier de la compagnie d’assurances qui résilie le contrat à effet au 4 mars 1967. Elle propose de placer une clôture métallique devant les deux bâtiments. La Police du Bâtiment constate qu’aucun des immeubles ne menace ruine au sens juridique
  • 1968 (avril) – Le service de salubrité répond à Mme veuve Schmidt (17, rue Jacques Peirotes) en l’invitant à faire évacuer les détritus par une entreprise privée, les services publics n’étant pas habilités à intervenir sur une propriété privée.
    (juin) – La Division V informe la Division d’hygiène que Mme Ziller, propriétaire de l’immeuble sis 8 rue Hannong, se plaint que le n° 10 est manifestement insalubre.
    L’inspection montre que le propriétaire a fait enlever les décombres et murer la porte
  • 1969 (juin) – Note qui signale une demande de démolition

Dossier de la Police du Bâtiment du n° 12 (cote 815 W 193)

Une grande croisée à meneaux est transformée en porte de magasin en 1866. L’aubergiste transforme les locaux sans autorisation préalable en 1893. Il est autorisé à conserver le toit qui recouvre la cour puisqu’il existait déjà auparavant. La Ville l’oblige à lui céder 96 m² de terrain en avant de l’alignement légal et à lui régler un droit de jouissance par la suite, après quoi les transformations sont régularisées. C’est de cette époque que date la nouvelle devanture. L’auberge est transformée en pension en 1926. Le local commercial est ensuite occupé par un brocanteur (1931) et un tailleur (1933).
Le préfet signe en décembre 1962 un arrêté portant interdiction définitive d’habiter pour cause d’insalubrité. Il accorde en août 1969 l’autorisation de démolir les n° 10 et 12 à la société civile immobilière Hannong-Parking.

Sommaire
  • 1866 – L’entrepreneur Denu demande au nom du propriétaire Hildenbrand l’autorisation de convertir une grande croisée à meneaux en une porte de magasin – Rapport de l’agent-voyer (La façade de cette maison est en saillie sur l’alignement, mais sans avances et entièrement en maçonnerie)
  • 1874 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Hammann soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs pour le compte du sieur Hochstetter
  • 1893 (juillet) – La Police du Bâtiment, suite à un courrier anonyme, constate que des travaux non autorisés ont lieu dans la propriété de David Waffenschmidt : le mur de façade au rez-de-chaussée est remplacé par des piliers en fer et des colonnes en maçonnerie, la cour est recouverte d’une toiture. L’enquête montre que la cour entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière servait de local d’auberge, schéma. Les travaux sont dirigés par l’architecte Charles Stieffel (12 rue du Schluffeld au Neudorf) – L’aubergiste David Waffenschmidt dépose une demande (19 juillet) à laquelle manquent les plans – Le maire transmet l’affaire à la préfecture (22 juillet) – Le commissaire de police fait un rapport qui constate que les travaux sont terminés (25 juillet)
    David Waffenschmidt dépose une nouvelle demande accompagnée de plans (5 août) – La Police du Bâtiment demande que les plans soient modifiés pour satisfaire aux règlements (13 août) – Le tribunal cantonal inflige une amende à David Waffenschmidt pour contravention aux règlements de voirie (15 septembre) – La Police du Bâtiment exige de modifier les transformations réalisées (1 octobre) – David Waffenschmidt répond que la cour était déjà couverte et que les travaux ont permis de mieux éclairer la salle d’auberge, il demande que les travaux en façade soient tolérés jusqu’à ce qu’on ait fixé le nouvel alignement (9 octobre). Nouveau schéma en marge (la cour recouverte a 2,80 sur 2,45 m). La Police du Bâtiment répond au propriétaire que le toit qui recouvre la cour peut être autorisé puisqu’il existait déjà auparavant mais qu’il doit céder à la Ville le terrain en avant de l’alignement légal pour pouvoir élargir la rue quand elle le décidera (21 octobre). David Waffenschmidt donne son accord (7 novembre)
    La Ville acquiert 96 m² de terrain à 8 marks le mètre carré (28 novembre) – Plan de l’alignement et rapport
    Straßburg den 30 November 1893
    Bericht über des Baugesuchs des Gastwirhs D. Waffenschmidt vom 19. Juli 1893, betreffend den Umbau der Straßenfluchtwand im Erdgeschoß des Hauses an der Stampfgasse N° 12.
    Nach Maßgabe des allgemeinen Fluchtlinenplans ragt das Grundstück des Herrn Waffenschmidt 1,92 bezw. 1,65 m über die gesetzliche Fluchtlinie vor, wie es im nebenstehenden Lageplan durch die mit gelber Farbe angelegte Fläche c b a d angedeutet ist. Der Umbau der Straßenfluchtwand wurde ohne Baupolizeiliche Genehmigung ausgefertiget, und wurden in der über die gesetzliche Fluchtlinie vorragende Wand ungeachtet des im Artikel 4 der Bauordnung vom 20. November 1891 enthaltenen Verbots eiserne Träger zur Unterstützung der oberen Geschosse verwendet. Der Eigenthümer wurde lt Mittheilung der Kaiserl. Staatsanwaltschaft vom 15. September ds. Js. N° 2681, wegen Baues ohne Genehmigung, zu einer Geldstrafe von 40 Mark ev. 10 Tage Haft verurtheilt. Da nun doch der alleinige Zurücksetzen des betreffenden Hauses in die gesetzliche Fluchtlinie die zwar sehr erwünschte Erbreitung der Straße wenig gefördert sein würde, und da der Eigenthümer laut schriftlicher Erklärung vom 7 November ds. Js. bereit ist, den über die gesetzliche Fluchtlinie vorragende Grund und Boden seines Grundstückes in einer Fläche von 9,6 qm. für den Preis von 8 Mark für das qm mithin für 9,6 . 8 = 76,80 Mark /:schreibe, sechs und siebzig Mark achtzig Pfenning:/ schon jetzt von die Stadt zu verkaufen und den Abbruch des darauf stehenden Gebäudetheiles ohne Anspruch auf Entschädigung nach erster Aufforderung des Bürgermeistersamts vornehmen zu lassen, so kann das Baugesuch vorbehaltlich der Genehmigung des Gemeinderaths nachträglich genehmigt werden. Für den von der Stadt zu gestanden Grund und Boden wäre Seitens des Eigenthümers einen jährlichen Anerkennungsgebühr von 5 Prozent der Kaufsumme mithien 5 . 76,80 / 100 abgerundet = 4 Mark /:vier Mark:/ am 11 November im voraus an die Stadtkasse zu entrichten.
    Der Bauinspektor, Nebelung

    1894 (3 janvier) – David Waffenschmidt est autorisé à transformer le façade sur rue et à couvrir la cour – Plans, coupes et élévations
  • 1904 – Dossier à la préfecture. Louis Kœnig demande l’autorisation de débiter des boissons l’hiver. Des lieux d’aisances sont prévus (plans non joints)
  • 1907 – L’aubergiste A. Raab demande l’autorisation d’entrepose deux bouteilles d’acide carbonique – Accord du préfet
  • 1915 – Rapport des pompiers suite à un feu de chambre. Propriétaire, brasserie Freysz. La Police du Bâtiment n’a pas de remarque à faire
  • 1913 – Dossier à la préfecture. Le sieur Tresch demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Les locaux qui comprennent le local de débit, les lieux d’aisances et une cuisine au premier étage sont conformes aux prescriptions ministérielles de 1890 sauf la hauteur du local (2,80 au lieu de 3,50 mètres)
  • 1919 (mars) – Dossier à la préfecture. Eugène Eckert demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Mêmes remarques
    1919 (novembre) – Dossier à la préfecture. Emile Fischer demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Mêmes remarques et travaux à faire
    1926 – Dossier à la préfecture. Mme Host demande l’autorisation d’exploiter une pension et de vendre du vin et de la bière au moment des repas. Les locaux sont conformes aux prescriptions ministérielles, travaux à faire
  • 1928 – Un locataire se plaint que l’écoulement de son évier est bouché. L’enquête montre que la plainte n’est pas fondée
  • 1931 – La Police du Bâtiment constate que le brocanteur Jacques Multer a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1933 – Le tailleur Grindel demande l’autorisation de poser une enseigne plate au 14-16 rue Hannong – Autorisation
  • 1937 – Un locataire se plaint que le toit laisse passer l’eau (Propriétaire, Bauer domicilié rue du Jeu-des-Enfants, locataire principal, Multer, domicilié sur place). L’enquête montre que la plainte n’est pas fondée
  • 1940 – Max Beuttler (quai de la Porte de l’Ill à la Robertsau) est autorisé à occuper la voie publique pour réparer les sols
  • 1959 – Le magasin Alma Sport (concessionnaire Vespa) modifie l’enseigne autorisée en 1957 – Autorisation
  • 1960 – Rapport des pompiers suite à un feu de poutre
  • 1962 (juin) – Le Service d’hygiène informe la Division V qu’il a adressé à la Direction départementale de la santé une demande pour obtenir l’interdiction d’habiter les 10-12 rue Hannong (propriétaire Mme veuve A. Schmidt domiciliés 11, rue de la Première armée – nu-propriétaire, Charlotte Schnoor domicilié 47 rue Saint-Jean à Sarrebruck)
    1962 (décembre) – Le préfet signe un arrêté portant interdiction définitive d’habiter pour cause d’insalubrité
  • 1969 – La S.C.I. Hannong-parking (gérant, Claude Herrmann, 16, rue du Vingt-deux-novembre) demande l’autorisation de démolir les maisons 10 et 14 rue Hannong où elle a l’intention de construire un édifice de stationnement.
    Observations – Les immeubles sont déclarés insalubres et d’une interdiction définitive d’habiter depuis le 7 décembre 1962 par arrêté préfectoral. Vu la vétusté très avancée des 2 immeubles dont la démolition est partiellement exécutée, nous émettons un avis favorable à la démolition sollicitée. – Plan de situation (extrait du plan cadastral), photographies da mauvaise qualité
    1969 (août) – Le préfet accorde l’autorisation de démolir
    Fiche statistique. 10, rue Hannong, immeuble d’habitation R + 2, 60 m², trois logements de deux pièces
    12, rue Hannong, immeuble d’habitation R + 3, 70 m², trois logements de deux pièces, magasin au rez-de-chaussée
    1969 (septembre) – La démolition en est au rez-de-chaussée
    (novembre) La société Alma Sport signale que l’enseigne est retirée puisque le bâtiment a été démoli.

Relevé d’actes

Le greffier en chef de l’hôpital bourgeois vend 80 livres en 1673 la moitié de maison, avenue à l’hôpital du chef de la pensionnaire Rosine Eyss, au tailleur Erard Lehner et à sa femme Anne. La vente comprend aussi la moitié d’un atelier de vernis près de l’orphelinat

1673 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 413-v
Herr Daniel Freÿ alß Oberschreiber deß Mehrern Hospitals
in gegensein Erhard Lehners deß Schneiders und Annæ beÿder Eheleuth, bekannt, daß die wohlverordnete Herren Pfleger gedachten Hospitals dießer beÿden Eheleuthen, uffrecht (verkaufft haben)
die helffte besagtem Hospital für ohnvertheilt gebührend ahne hauß hoffstatt und höfflin und allen andern deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten alhie ahm Stampff Gäßlein, einseit neben Jacob Gerold dem Caminfeger, anderseit neben – hinden uff die Herberg Zum Stall stoßend gelegen – zumahlen Von Rosina Eÿsin, so weg. ihres haubtblödigkeit ohnlängst in den Hospital uffgenohmen werden müßen, an denselben wie auch die helffte ahn einer fürniß Hüth mit aller dero Zugehördt in der Vorstatt Krautenau gegen dem Waÿsen Garten hinüber einseit neben hannß Friderich Rheinthaler dem Strählmacher anderseit neben einer bechhütten geleg. /:welche helffte auch in dießen Kauff gebührig zumahlen die gantze Hüth iährlichen. 10. ß bodenzinß der Statt Straßburg ertrage:/ eÿgenthümblich gelanget seÿe – umb 160. R
Hierauff ist auch persönlich erschienen Christina Heÿnen, weÿl. Anthoni Preÿen deß Schreiners und fürniß sieders nunmehr sel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Johann Wolffgang Heßlers deß Nacht Fouriers ihres Vogts, hatt offentlich angezeigt wiewohlen dieselbe obgedachte gantze Behausung ad dies vitæ usufructuariæ zugenißen hette, wolte sie Jedoch dem Wÿdembs nieß hiemit allerdingß renuncÿren

Erard Lehner hypothèque la moitié de maison et d’atelier au profit de Chrétienne veuve d’Antoine Prey, laquelle a renoncé d’après l’acté précédent à l’usufruit qui lui était assuré sur les deux immeubles

1673 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 414-v
Erhard Lehner der Schneider und Anna beÿder Eheleuth, deren Nahrung nicht ohnverändert sondern gemein und theilbahr seÿe
in gegensein Christinæ weÿl. Anthoni Preÿen deß Schreiners nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Johann Wolffgang Heßlers deß Nacht Fouriers ihres Curatoris – schuldig seÿen 180. R., daß Sie damit die helffte ahn nach gedachte behaußung und hütt Von dem mehrern Hospital umb 160. R. erkauffen und die übrige auch ahn dieselbe Verwenden können
Unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen andern deren Gebäwen, begriffen und Zugehördten alhier am Stampff Gäßlein einseit neben Jacob Gerold dem Caminfeger, anderseit neben – hinden uff die Herberg Zum Stall stoßend geleg.
Item Ein fürniß hüth mit deren begriff. und Zugehördten alhier in der Vorstatt gegen dem Waÿsen Garten hinüber, einseit neben hannß Friderich Rheinthaler dem Strählmacher anderseit neben einer Bechhütten gelegen, Von der fürnißhütt aber iährlichen gemeiner Statt 10. ß bodenzinß geraicht werde

Erard Lehner, originaire d’Allersberg en Haut-Palatinat, épouse en 1734 Euphrosine Brendel et devient bourgeois.
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 337)

1634. Erhard Lihner der schneider von Allersperg in der Obern pfaltz Hans Lihner daselbst n. sohn und J. Ephrosina Jörg Brendel des mahlers n. tochter (eingesegnet Zinstag 22. Apr.) (i 173)

1634, 4° Livre de bourgeoisie, p. 139
Ehrhard Lohener, Schneider Von Allersperg auß der obern Pfaltz empfangt d. Burg recht Von seiner haußfrauwen Ephrosina Weÿl. Georg Brendelß seel. nachgelaßener dochter. Wüll Zu den Schneid. Zunfftig sein. Actum den 3. Maÿ A. 1634.

Devenu veuf, il se remarie en 1637 avec Anne Esslinger originaire de Heidenheim
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 394)

1637. Erhard Lehner der schneider v. J. Anna Caspar Eslinger Würths Zu Heidenheim n. tochter (eingesegnet montag 13. Martÿ) (i 202)

Erard Lehner meurt en 1674 en délaissant sa fille Anne Marie pour unique héritière. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Tonneliers. Les experts estiment la maison rue du Foulon 125 livres. La succession s’élève à 279 livres. L’origine de la propriété portée à l’inventaire apprend qu’André Eissen a légué au défunt la moitié de la maison rue du Foulon.

1674 (27.4.), Me Schatz (Jean Jacques, 50 not 5) n° 289
Inventarium undt Beschreibung der Jenigen Haab undt Nahrung so Weÿlandt der Ehrsame Meister Erhard Lehner geweßen burger undt Schneider alhier nun seeliger nach seinem am 25. Martÿ Jüngsthien beschehenem tödtlichen ableiben Zeitlichen verlaßen und uff ansuchen fordern und begehren deßelben hinderlaßener Tochter undt ab intestato eintziger Erbin Annæ Mariæ mit assistentz Christoph Ehemanns ebenmeßig Schneiders und burgers in straßb. Ihres Ehe Vogts Vorgenohmen und ersucht, durch Annam Eßlingerin die hinder bliebene wittib – Actum Montags den 27. Aprilis Anno 1674.
Copia der Zwischen beeden Eheleuthen Zur Zeit Ihrer Verheürathung Auffgerichten Eheberedung
Copia beder Ehegemächte auffgerichten Codicilli reciproci

So in einer alhie ane der Küeffergaß gelegenen inn dieser Erbschafft nicht gehörigen behaußung befunden wie Volgt
Erstlich an Haußrath. auff der obern büenen
Eÿgenthumb ahne einer Behaußung. It. ein hauß hoffstatt V: höffllein sampt allen andern deß. gebäwen, begriffen, rechten Undt Zugehörden, gelegen alhie in der Statt Straßb. ane dem Stampffgäßlein, einseit neb. Jacob Geroldt dem Caminfeger anderseit N. N. hind. uff die Herberg Zum Stall stoßend dauon gehen Jahrs uff – 3 lb 15 ß Christinæ Breigin wittwen, lösig in Capital mit 75 lb sonst ledig eigen Undt über diese beschwerdt æstimirt per 50. lb,
Item ein fürniß hütt mit aller dero Zugehördt in der vorstatt Krauttenaw gege. dem Weÿsengartten hinüber einseit neben H Hannß Friderich Rheinthaler dem Strehlmacher nun seelih anderseit neb. einer bechhütt geleg. so über 10 ß bodenzinß gemeiner Statt fällig eÿden und angeschlagen für 5 lb.
Über d. alben theil hievor beschriebener behaußung Undt fürniß Hütt besagt ein Pergamenter Kauffbrieff mit der statt Straßburg anhangedem Insigel bekräfftiget deßen datum den 15. Julÿ Anno 1673. mit N° 2 Signirt. Und hatt der Verstorbene seeliger den übrigen halben theil angeregter behaußung und fürniß hütt Von Andrea Ysen dem ledigen schneider nunmehr seel. in anno 1664 ex testamento ererbt
Series rubricarum. Sa. haußraths 77, Sa. Werckzeugs 1, Sa. Früchten, Wein Undt Vaß 18, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. guldinenr Ring 3, Sa. baarschafft 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 98, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 55, Summa summarum (Summa finalis) 279 lb

La maison revient à sa fille Anne Marie Lehner qui épouse en 1659 Christophe Ehemann. Ils habitent au Petit marché aux chevaux (rue de la Mésange)

La femme de Christophe Ehemann vend 250 livres la maison au cordonnier Charles Meyer

1676 (18. Jan:, Chambre des Contrats, vol. 545 f° 60-v
Anna Maria, Christoph Ehemanns deß Schneiders Eheweib mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts
in gegensein Carl Meÿers deß Schuhmachers
hauß hoffstatt höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten, Gerechtigkeiten alhier beÿ dem Würthßhauß Zum Stall im Stampffgäßlein, einseit neben Jacob Geroldt Kammingefer, anderseit neben – hinden uff daß Würths hauß Zum Stall stoßend gelegen – umb 250 lb

Charles Meyer hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit du marchand de soie Chrétien Bruder

1676 (26. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 596-v
Carl Meÿer der Schuhmacher, mit beÿstand Christmann Wölffels deß Leb Küchlers
in gegensein Herrn Christian Bruders deß Seÿdenhändlers – schuldig seÿe 75. lb
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhier beÿ dem Würthßhauß Zum Stall im Stampffgäßlein einseit neben Jacob Geroldt dem Caminfeger anderseit neben – hinden uff daß Würthß hauß Zum Stall stoßend gelegen

Charles Meyer, lui-même fils de cordonnier, épouse en 1661 Marguerite Leining, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1661 (19. april.), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 272-v

(Prot. fol. 69 – Eheberedung) Erschienen Carl Meÿer der Schuhmach. und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand H Hannß Bastian Gerlachs deß Schuhmachers seines noch ohnentledigten. Vogts, und Hannß Carl Veriuß. deß Biersieders seines verschwägerten Freundts, beed. Burg. alhie, an einem,
So dann Jungfr. Margaretha Leibingin alß hochzeiterin mit beÿstand Eliæ Leibings deß Schuemachers ihres eheleiblich. Vatters, und hannß Ludwig Vögelins deß Leinenwebers ihres Schwagers beed. Burg. Zu Straßburg am andern theil

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 5, n° 17)
1661. Dom : Quasimodo die 21. Aprilis. Zum 2.mahl. Carlen Meier der schumacher hr Weiland Philipp Meiers gewesenen Schumachers undt Burgers alhie hinterlaßener ehel. Sohn, Jfr. Margaretha, Eliæ Leininß deß Schumachers undt Burgers alhier ehel. Tochter. Montags den 29.t April: Weinstichst. Münster (i 6)

Charles Meyer hypothèque un capital et la maison rue du Foulon au profit de Christophe Güntzer, juriste et secrétaire des Treize

1679 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 126
Carl Meÿer der Schuhmacher
in gegensein des Edel-Hochgelehrten Herrn Christoph Güntzers U. I. Ddi und dreÿ Zehn Secretarÿ – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, 100 R. straßburger wehrung, so anietzo Andres Krieckh der Schiffmann Von seiner alhier ienseit des Stadens, nidwendig der Newenbruckhen gelegener behaußung Vermög eines teutschen pergamentinen Sub dato 3. Martÿ A° 1552 mit deß bischofflich. Hoffs zu Straßburg anhangenden Contract Insigel Verwahrten, und durch Herrn Hÿlarium Meÿern alß erwehnten Hoffs damahls geweßenen Contractuum Notarium nun längst seel. uffgerichteten zinnß brieffs iährlichen uff Weÿhenachten, mit 4. R obbesagter wehrung Zu Verzinnßen schuldig
ferner solle in specie unterpfand sein, hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, weith. und zugehördt. alhier beÿ dem Würthshauß Zum Stall, im Stampffgäßlein, einseit neben Jacob Geroldt dem Caminfeger, anderseit neben – hinden uff das Würthßhauß Zum Stall stoßend gelegen

Charles Meyer hypothèque la maison au profit des deux fils mineurs du teinturier Jean Louis Zeissolff

1693 (28. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 651-v
Carl Meÿer, der Schuhmacher
Hn Johann Georg Wetzels Secretarÿ deß Pfenningthurns alß Curatoris weil. H. Johann Ludwig Zeisolffs geweßenen Schönfärbers hind. laßene Zweÿer Söhn – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren gebaüen, recht. und zugehördt. allhier im stampfgäßlein, einseit neben Daniel Grimmen, dem Todtenträger, and. seit neb. Jacob Stoll, gewesenen büttels zur lucern, sel. Erben, hind. auffs würthshauß Zum Stall stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Maria Magd: Zieglerin, welcher hierinnen besagtes unterpfand, nunmehr gehöre (quittung) den 4. maÿ 1702

Le cordonnier Charles Meyer vend 250 livres la maison à son gendre le tailleur Jean Georges Gebhard et à Marguerite Meyer

1694 (25.5.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 385-v
Carl Meÿer, der Schuhmacher (unterschrieben) Carlen Meÿer
in gegensein Johann Georg Gebhard, deß Schneiders und Margarethæ Meÿerin, daß Er Meÿer Ihme Gebhard und seiner haußfrau, seinem tochtermann und Tochter (verkaufft)
hauß, hoffstatt, höfflein, mit alle deren Gebäuen, recht. und Zugehördt. allhier am Stampffgäßlein, einseit neben Daniel Grimmen, dem todten träger, and. seit neb. weÿl. Jacob Stollen, gewesenen büttels Zur lucern sel. Erben, hinten auff d. Würths hauß zum Stall stoßend gelegen, welche behaußung umb 150 lb d Capital Hn Johann Georg Wetzeln Secretario des Pfenningthurns verhafftet – umb 100 pfund

Jean Georges Gebhard, originaire de Zweiflingen dans le comté de Hohenlohe, épouse Marguerite Meyer et devient bourgeois en 1687
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 150, n° 21)

1687. [Festum Trinitatis] Zum 2. mahl hannß Georg Gebhard der Schneider hannß Gebhard des Webers u. Burgers Zu Zweifflingen Gräffl. hohenloischer herrschafft ehel: S. Jgfr. Margaretha, Carl Meÿers d. Schumachers und Burgers alhier ehel. T. Mittw. den 4.ten Jun: N Kirch (i 151)

1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 530
hanns Georg Gebhardt der Schneider von Zweifflingen in der Graffschafft hohenlohe, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Margaretha Meÿerin p. 2. goltR. und 16 ß si beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist ledigen standts gewesen. Schneider Jur. 23. Julÿ [1687]

Jean Georges Gebhard et Marguerite Meyer revendent l’année suivante 250 livres la maison au tailleur Jean Jacques Ihringer et à Marie Madeleine Buhler

1695 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 111-v
Johann Georg Gebhard, der Schneider und Margaretha geb. Meÿerin ([unterzeichnet] Johann Görg Gebhardt, M G)
in gegensein H. Johann Jacob Iringers, deß Schneiders, und Mariæ Magdalenæ geb. Buhlerin ([unterzeichnet] Johan Jacob Jrringer, maria magtalehnna Ihringern)
Hauß, Hoffstatt, Höfflein, mit allen deren Gebäuen, Recht. und Zugehördt. allhier im Stampffgäßlein, einseit neben Daniel Grimmen dem todtenträger anderseit neben weÿl. Jacob Stollen gewesenen Büttels zur Löwen sel. Erben, hinten auf d. Würthshauß zum Stall stoßend gelegen, welche behaußung umb 150 lb Capital (verhafftet), umb150 pfund

Jean Jacques Ihringer a épousé en 1656 Catherine Scheder en premières noces puis en 1675 Marie Madeleine Buhler, fille de jardinier, en secondes noces. Le pasteur rédige une courte biographie à son acte de sépulture en 1695
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 126, n° 12)

1656. Hannß Jacob Irringer hannß Jacob Irringers deß schneiders sohn. J. Catharina Martin Schreders s. schneiders tochter. 20. Oct. Zu St -, Mont. (i 66)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 166, n° 56)
1675. Eod. [Septembris] d. 16. Johann Jacob Iringer der Schneid. und burger alhier Jungfrau Maria Magdalena Georg Bulers des Gartenmanns Ehl. Tochter (i 167)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. du pasteur f° 102)
1696. den 3 Julÿ gestorben V. den 5 Eiusdem Zu S. Galli begraben worden H. Hanß Jacob Iringer schneid. V. burger alhie, ætatis 67 iahr sein Eltern Waren Jacob Iringer schneid. V. burger alhie V. Anna Maria keuglerin A 1656 verheurathet War der mit J. Catharina schrederin Pater factus 7. libererum (…) A. 1675 in die and. ehe geschitten mit Jungfraw Maria Magdalena Bulerin pater factus 8 liberorum , bezeugen diese bestattung nachgeschriebene [unterzeichnet] Marthin Buhler als schwager, Johannes Kling Alten Verwanter. (i 105)

Veuve, Marie Madeleine Buhler se remarie en janvier 1697 le tailleur Jean Ziegler. Elle meurt en 1729 en délaissant trois enfants de son premier mari et une fille de son deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison de location quai des Bateliers.

Les trois enfants Ihringer et leur mère Marie Madeleine Buhler vendent 400 livres la maison à Marguerite Rœderer née Dürr, assistée de son fils le cordonnier Jean Frédéric Rockenbach

1708 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 156
(400) hr M Joh: Friedrich Iringer Theologiæ studiosus unbevögtigt und majorennis, Item Maria Salome geb. Iringerin Balthasar Muckau leinenwebers haußfr: beÿständlich deßelben, Item Joh: Philipp Ulrici schneider alß vogt weÿl. Joh: Jacob Iringers sohns lezter ehe Joh: Philipp, So dann Maria Magd: geb. Buhlerin der Kinder Mutter
in gegensein Marg: Rödererin geb. Dürrin beÿständlich Joh: Friedrich Rockenbachs schuemachers ihres sohns
Haus hoffstatt Hôfflein mit allen deren Gebäuen, rechten und zugehörden im Stampfgäßlein, einseit neben Daniel Grimmen dem todenträger anderseit neben denen Stollischen E. hinten auf d. gast hauß zum Stall stoßendt – um 400 pfund

Elle hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit de la veuve Marie Dorothée Zentgraff

1708 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 524
Marg: Rödererin geb. Dürin beÿständlich Joh: Georg Rockenbachs schneiders ihres Vogts
in gegensein H. andres Kaufmanns Exs: alß vogts frn. Mariæ Dorotheæ Zentgraffin wittib – 125 pfund
unterpfand, ihr hauß hoffstatt Höfflein c. appert: allhier im Stampfgäßlein, einseit neben Daniel Grimmen dem todenträger anderseit neben denen Stallischen EE. hinten auf d. Gasthauß zuem Stall stoßend

Marguerite Dürr épouse en 1661 le mousquetaire Georges Rockenbach originaire d’Altenheim : contrat de mariage, célébration. Il achète en 1682 le droit de bourgeoisie pour lui et pour ses quatre enfants
1661 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 443-v

(Eheberedung) Erschienen Georg Rockhenbach der Musquetierer zu Straßburg alß hochzeiter an einem,
So dann Jungf. Margaretha weÿl. Ludwig Dürren geweßenen Burgers alhie alß hochzeiterin, mit assistentz Annæ ihrer eheleiblich. Muter, hannß Jacob Schusters deß Fausthammers ihres und hannß Klingelmeÿers deß leinenwebers der hochzeiterin Vogts, beed. Burg. alhier am andern theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 49, n° 24)
1661 (W.) Dncis ÿsdem [III. et IV. p. Trinit. 30 Junÿ et 7 Julÿ] Görg Rockenbach Von Altenheim, Mußquetier Und. H. Capitain Bock Compagnie, Andreß Rockenbachs Becken undt B. i. gedachten Altenheim nachgel. Ehelich. Sohn, undt Jgfr. Margaretha, hannß Ludwig Dürren, geweßen. Schultheiß. und Vorstehers der **en Jugend alhie nachgel. Eheliche dochter. ein Junges, unzeittiges, **es **, **uch d. Mutter ** **d. ihr selbst Willen i. dieß. Heürath gesteckt. Mont. p. præces. Cop. p. me. (i 41)

1682, 4° Livre de bourgeoisie p. 493
H. Georg Roggenbach gewester Leutenant alhier von Altenaw, empfangt das burgerrecht für sich undt seine sechß Kinder pro 4. goltR. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt, undt wirdt Zu den Freÿburgern dienen Jur. 25. feb. 1683.

Veuve, Marguerite Dürr épouse en secondes noces un tanneur célibataire, Daniel Rœderer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 56)

den 8 Aug. A. 1696 seind copulirt Worden Daniel Rederer lediger Rohtgerber Und led.bereitter Hanß Lorenst* Rederers Rohtgerbers Und led.bereitters alhie ehelicher Sohn und Fraw marggretha H Georg Rockenbachs gastgebers alhie Und burgers alhier hinterlassene Wittib [unterzeichnet] Daniel Röderer als Hoch Zeit der, Margreda roderein Als hochzeiterin (i 57)

L’inventaire des apports montre que, dettes défalquées, le mari apporte en mariage des biens d’une valeur de 83 livres, la femme de 625 livres
1696 (24. 8.br), Me Rohr (Daniel, 46 Not 3) n° 117
Inventarium undt beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Meister Johann Daniel Röderer Rothgerber und Lederbereiter, undt die Ehren und Tugendsahme fraw Margaretha gebohrne Dürrin, Weÿland des Ehrenthafft undt vorgeachten herrn Geörg Rockenbachs geweßenen Gastgebers Zum Grünen Reÿff undt burgers allhier seeligen hinderlaßene Wittib, beede Eheleuthe Undt burgere allhier zu Straßburg, einander in den Ehestandt zugebracht Undt Vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben -Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein herrn Jacob Hornus Schneiders Undt burgers allhie, alß der Ehefrawen Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, Undt herrn Johann Martin Rockenbachs Grün Reÿffwürths Und auch burgers allhier deroselben eheleiblichen Sohns, Mittwochs den 24. 8.bris A° 1696.

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Leÿmengäßlein auff dem so genanten plätzel gelegenen der Ehefrawen Eÿgenthümblich Zuständigen behaußung befunden worden, wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auff der Bühn, In der Soldaten Cammer, In der Wohn Stub
Eÿgenthumb ahne Häußern. (F.) Erstlich. i. behaußung, höfflein, Hoffstatt, mit allen deren gebäwen rechten V. Zugehördten allhier ane St Clara Gaß Vff dem Roßmarckt (…)
(F.) It: j. hauß. V. Hoffstatt m. allen deren übrig. gebawen, Rechten V. Zugehörd. gelegen allhier am Roßmarckh, ahne Stein Straß (…)
(F.) It: j. häußl. V. Hoffstadt mit allen deßen gebäwen, Rechten V. Zugehördten, allhier in d. Vorstadt ahne Stein Str:
(F.) It: j. behaußung, hoffstadt, m. allen deren gebäwen, begriffen, weiten, Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten allhier in d. Leÿmengaß auff dem plätzel
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Manns Nahrung, Sa. haußraths 56, Sa. Silbers 2, Sa. Schuldt 25, Summa summarum 83 lb
Der Frawen Vermögen, Sa. hausraths 153, Sa. Frucht 8, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 75, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 300, Sa. Eÿgenthumbs ahne häußern 392, Summa summarum 946 – Sa. Schulden 320, Nach solchem abzug 625 lb

Marguerite Rœderer née Dürr revend la maison 550 livres à (son fils) le tailleur Jean Georges Rockenbach et à sa femme Anne Ursule Wahl

1708 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 663-v
(458) Margaretha Dürrin geb. Rödererin beÿständlich Daniel Rieds (go. Riedt) tabacb: weilen unbevögtigt
in gegensein Joh: Georg Rockenbachs schneiders u. A: Ursulæ geb. Wahlin
Hauß hoffstatt Höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen und zugehörden allhier im Stampfgäßlein, einseit neben Daniel Grimmen anderseit neben denen Stallischen EE hinten auf d. Gasthauß zuem Stall – um 200 und 200 pfund verhafftet, geschehenum 150 pfund

Jean Georges Rockenbach épouse en 1698 Anne Ursule Wahl, fille de baigneur
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 65-v)

1698. 19. Nov. A. 1698 seind Copulirt Worden Johan Jacob Rockenbach lediger Schneider H Georg Rockenbachs Würth V. burgers alhir hinterlassenerr elicher Sohn V. J. Maria Ursula Ernst Daniel Wahlen Pflanzbaders V. burgers alhie hinterl. eheliche Tochter [unterzeichnet] H. Görg Rockenbach Als hochzeiter, o diess hat Jngfr. hochzeiterin hieher gesetzt (i 67)

Inventaire des apports (sans sommes)
1698 (31. 9.br), Me Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 2)
Inventarium und beschreibung aller der Jenig. Haab und nahrung, so der Ehren und vorgeachte Meister Johann Geörg Roggenbach, Schneid. und die viel Ehren und tugendsahme fraw Maria Ursula Wahlin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einand. vor ohnverändert in die Ehe gebracht
Geschehen in beÿsein S.T. Herrn Johann Erhard Wilden E.E. Kleinen Raths beÿsitzers der frawen ohnentledigten Vogts, vf der selben seithen, und vf deß Manns seithen herrn Johann Martin Roggenbachs, Gastgebers Zum hirtzen, deß manns Leiblichen bruders, Montags den 31. Novembr. 1698.

Jean Georges Rockenbach et Anne Ursule Wahl meurent à quelques mois d’intervalle en 1740 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue de l’Argile. L’actif s’élève à 27 livres, le passiv à 26 livres
1740 (16. 9.br), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 51) n° 1688

Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten Meister Johann Georg Rockenbach, Schneiders, und auch weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Annä Ursulä Rockenbachin gebohrner Wahlin beeder geweßener Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafften – nach ihrem und zwar die Ehefrau Sambstags den 11.ten Junÿ, der Ehemann aber Montags den 21. 8.bris des Zu end eilenden 1740.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafften auf gebührenes ansuchen erfordern und begehren Johann Georg und Johannis Rockenbachs, beeder Schneidergesellen, so Majorennis dannenhero ohnbevögtigt und Von gedachten Eheleuthen seel. mit einander ehelich erzeihlte Söhne und ab intestato zu gleichen portionen und antheiltern Verlaßener Erben inventirt und ersucht – So beschehen, Straßburg Sambstags den 26. 9.bris Anno 1740.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem leimen gäßel gelegenen und nicht in dieße Verl. gehörigen behaußung befinden worden wie folgt.
Abzug in gegenwärtig. Inventarium gehörig, Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 17 ß, Summa summarum 27 lb – Schulden 26 lb, Nach deren Abzug 1 lb

Jean Georges Rockenbach et Anne Ursule Wahl vendent 550 livres la maison au tailleur Gall Wantz et à Anne Elisabeth Gross

1713 (3.11.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 612
(550) Johann Georg Rockenbach und Anna Ursula geb. Wahlin
in gegensein Gallus Wantz schneiders und Annæ Elisabethæ geb. Großin
hauß hoffstatt höffelin mit allen deren gebäuen, rechten und zugehörden allhier im Stampfgässlein, einseit neben Daniel Grimmen anderseit neben denen Stollischen EE hinten auff d. Gatshauß zuem Stall stoßend – um 200 und 200 capitalien verhafftet, geschehen um 150 pfund

Les acquéreurs hypothèquent quelques semaines plus tard la maison au profit du greffier de la Chambre des Contrats, François Reisseissen

1713 (23. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 723-v
Gallus Wantz der schneid. und Anna Elisabetha geb. Großin beÿständlich david Großen des Musicanten Ihres leiblichen bruders und Johann Jacob Schäff Küblers ihres Schwagers
in gegensein herrn francisci Reiseisens U.J. Ddi et Cancellariæ Contractuum Actuarÿ – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, hauß hoffstatt höfflein mit allen deren gebäuden, rechten und zugehörden im Stampffgäßlein, einseit neben Daniel grimmen todtenträger anderseit neben denen Stollischen erben hinten auff d. Gasthauß zum Stall

Gall Wantz, originaire de Gertwiller, épouse Anne Elisabeth Gross, fille d’un musicien de Strasbourg, en 1695 : contrat de mariage (original et copie dans l’inventaire de 1732), accession à la bourgeoisie puis célébration
1695 (15.6.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 148
Verglichene Heuraths Puncten Zwischen Gall Wantzen dem Ledigen Schneider deß Ehrsamen Gall Wantzen, burgers Zu Gertweiler Ehelichem sohn, als hochzeitern an einem, So dann
der Ehren: und tugendsamen Jungfrawen Annæ Elisabethæ Großin, H. hannß Wilhelm Großen, deß Musicanten vnd burgers alhier Zu Straßburg Ehelichen dochter, als der Hochzeiterin, am andern theil – Actum (…) Mitwochs den 15.te, Junÿ A° 1695. [unterzeichnet] Gall Wantz Alß hochzeiter, + der hochzeiterin handzeich.
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Gall Wantzen, dem leedigen Schneider, Gall Wantzen, burgers Zu Gertweiler ehelichem Sohn, als hochzeitern ane Einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrawen Annæ Elisabethæ Großin herrn hannß Willhelm Großen des Musicanten und burgers allhier Zu Straßburg ehelichen tochter, als der hochzeiterin am andern theill – Mittwochs den 15.ten Junÿ A° 1695. Dieweillen dann vor geschriebene Ehe pacta und geding in obengedachter herrn Notarii Langen seel. beÿsein vor erzehlter Maßen abgehandelt und beederseits beliebet angenommen und beschloßen worden, deßwegen auch gleich balden ad matricem gebracht Er aber vor expedition deren dieses Irrdischen quittirt als ist aus deßen darüber auffgerichteter Minute (…) verfertiget worden Actum Straßb. den 31.ten Januarÿ anno 1732. Christoph Michael Hoffmann Notarius

1695, 3° Livre de bourgeoisie p. 1160
Gallus Wantz, der schneider Von Gertweiller, Galli Wantzen Reebmanns und Gerichtsbotten allda El. sohn empfangt das burgerrecht gratis und wird Zu E.E. Zunfft der schneider dienen. Jur. d. 16. Dito, [Julÿ] 1695.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 51)
1695. Eodem [den 20. Julÿ] Gallus Wantz lediger Schneid. von Gertweiler Gallus Wantzen burgers v. gerichtsbotten daselbst ehelicher Sohn, V. Jungfraw Anna Elisabetha Hanß Wilhelm Großen Spielmans V. burgers eheliche tochter [unterzeichnet] Gallus Wantz hochzeiter, + Jungfraw Hochzeiterin (i 52)

Gall Wantz renonce à son droit de tributaire chez les Tailleurs en restant cependant cotisant (pour exercer son métier)
1702, Tailleurs XI 343 (1701-1710)
9° Februarÿ 1702 – Gallus Wantz resignirt E. E. Zunfftrecht und dienet hin künfftig nur allein mit dem gelt zu E. E. Zunfft, Erkanndt willfahrt (5 ß)

Gall Wantz et Anne Elisabeth Gross hypothèquent la maison au profit du greffier de la Chambre des Contrats, François Reisseissen

1714 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 99
Gallus Wantz d. Schneider und Anna Elisabetha großin mit beÿstand david großen des Musicanten Ihres leiblichen bruders und Joh: Jacob Schäf küblers ihres Vettern /:Maßen dero leibicher Vatter Joh: Wilhelm Groß hohen alters und blödigkitshaben nicht beÿwohnen können:/
in gegensein herrn francisci Reiseisens U.J.Ddi et Cancellariæ Contractuum Actuarÿ – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ein hauß mit allen gebäuen, rechten und zugehörden, einseit neben Daniel grimm todtentrager anderseit neben denen Bohlischen erben hinten auff d. Würths hauß zum Stall

Gall Wantz loue un logement au passementier Jean Christophe Schepke

1714 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 271
Gallus Wantz schneider
in gegensein Joh: Christoph Schepge paßm: ([unterzeichnet] johanchristopge)
verlühen, in seinem hauß allhier im Stampfgässel eine stueb stueb Cammer die mittlere schranck Cammer die maur bühn auf eine vierteljährige aufK., anfangend auf Joh. bapt. nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 pfund

Gall Wantz et Anne Elisabeth Gross hypothèquent la maison au profit du messager du Magistrat Jean Michel Trawitz

1714 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 499
Gallus Wantz schneider und Anna Elisabetha geb. Großin, beÿständlich Joh: Will Groß deß Vatters und Davidt Groß deß bruders
in gegensein Joh: Michel Trawitz Rathsbotts – schuldig seÿen 62 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier im Stampfgässel, einseit neben Daniel Krimm anderseit neben Joh: Kiefer hinten auff d. würths hauß zuem Stall

Gall Wantz loue un logement au journalier Mathias Bussinger

1715 (25.11.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 815
Gallus Wantz schneider
in gegensein Mathis Bußinger taglöhners
entlehnt, in seinem hauß allhier im Stampfgässlein eine stueb stuebCammer Kuchen eine bühn zuem holtz, auf eine beden theilen erlaubte viertel jährige aufK. – um einen jährlichen Zinß nemlich 11 lb

Gall Wantz loue un logement au tailleur Jacques Anrig

1724 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 235
Gallus Wantz der Schneider
in gegensein Jacob Anrig des Schneiders und schirmers allhier
In seiner ahm stampffgäßel einseit neben weÿl.N N des gewesten tuchmachers hinterlassenen tochter, anderseit neben der Thorwarttischer Wittib und Erben hinten auff der gastbehausung zum stall stallung gelegen wohnbehausung, In dem vordern Stock auff die gaß untern auff dem boden Eine Stub Kuchen und Kammer – auff vierteljährigen aufkündigung auff nächst bevorstehenden Johann Baptistæ ihren anfang nehmen soll – um einen jährlichen Zinß nemlich 15 gulden

Gall Wantz loue un logement au pelletier Daniel Sattler

1729 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 433-v
Gallus Wantz der Schneider
in gegensein Daniel Sattler des Kürßners
In seiner im Stampffgäßlein, einseit neben der Thorwartischer wittib anderseit neben NN dem Wollenweber gelegenen behausung, dreÿ stiegen hoch eine holtzkammer jedoch daß der durchgang durch die Kuchen denen übrigen haußleuthen ohngehindert erlaubt sein solle – anfangend von nächst kommenden Michaelis (bei) viertel jährligen auffkundigung – um einen jährlichen Zinß nemlich 16 gulden

Gall Wantz loue un logement à Anne Marie Riebel veuve de l’apprêteur de tabac Philippe Rupp

1730 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 237
Gallus Wantz der Schneider
in gegensein Annæ Mariæ geb. Riebelin weÿl. Philipp Ruop gewesten tabackbereithers wittib beÿständlich Philipp von der Mühl Ballenmeisters
In sein Wantzen eigenthümlich allhier am Stampffgäßlein einseit neben Valentin Schopff dem wollenweber anderseit neben der Thorwarttischen wittib liegender behausung, zwo stiegen hoch Eine Stueb Stuebkammer, den gemeinschafftlichen gebrauch der Kuchen Unten auff dem boden im hoff eine Kammer so dann vier stiegen hoch eine kleine buhn zum holtz zu legen – auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Joh. Baptistæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 16 gulden

Gall Wantz meurt en 1732 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 550 livres. La masse de la veuve s’élève à 41 livres. L’actif de la communauté et du défunt est de 37 livres, le passif de 97 livres.

1732 (4.2.), Me Kolb (Abraham, 22 Not 30) n° 594
Inventarium und Beschreibung aller Haab undt Nahrung so weÿl. der Ehrsame Gall Wantz, der geweste Schneider undt burger allhier Zue Straßburg, nach seinem den 9.ten Januarÿ dieses angefangenen 1732.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf ansuchen undt begehren sein deß verstorbenen ane nechst folgendem folio benambsten undt ab intestato nachgelaßener KK. und Erben inventirt, durch die Tugendsame fr. Annam Elisabetham Wantzin gebohrne Großin, die hinterbliebene Wittib beÿständlich H. Ernst Friderich Kauff Manns deß Paßmentirers ihres Curatoris (geäugt und gzezigt) – So beschehen in Straßburg den 4.ten feb. anno 1732.
Der Abgeleibte seel. hat ab intestato Zue Erben verlaßen. 1. Fr. Annam Barbaram Köpke gebohrne Wantzin, H. Christian Köpke deß Informatoris undt burgers allhier Zu Straßburg Ehl. fr: so nebst ihrem Marito zu geg. war So dann 2.ten Frantz Wantz den Caminfegers so sich sonst. Zu Waßlenheim auffhält undt præsens waar, beede deß verstorbenen sel. mit Eingangs berührter seiner hinderbliebenen wittib Ehelich erziehlter undt hinderlaßener beeder Kindter undt ab intestato Erben zu gleichen antheilern

In einer allhier Zue Straßburg in dem Stampfgäßell gelegener undt hernach theilbare beschriebener behaußung hat sich befundt. wie volgt
Eigenthumb ane Einer behaußung so Theilbar (T.) Eine behaußung undt hoffstatt, mit allen Zugehördt, rechten undt gerechtigkeiten geleg. allhier Zu Straßb. in dem Stampffgäßell i.s Annæ Christinæ Thorwartin, 2.s.s Valentin Scheff dem wullenweber, hinten auff das würths hauß zum Stall stosendt, welche behaußung durch die geschwornen H. Werck Meister d. 24.ten Jenner 1732. Vor ledig Eig. angeschlag. wordten umb 1100 R. thun 550. lb
davon geht ab Erstl. 3. lb 15 ß Zinß Zu 5. pro C° gerechnet gibt Mann H. Friderich Ernst Kauff Man dem Paßmentirer allhier der wittib vogt iahres auff Weÿhenacht. ablößig mit 75. lb, It. 10. lib d Zinß auch zu 5 pro Ct° reicht Mann Jahrs auff annun: Mariæ weÿl. Jfr. Annæ Dorotheæ Zentgräffin allhier seel. Erben widerlößig mit 200. lb, Item 10 lib d Zinß a. Zu 5. pro Ct° gibt Mann Jahrs uff Michael. Joh: Schäffer den Knopff Macher alß Vogt deß Ihringisch. Kindts, wid. käuffig mit 200. lb, Weiters 4 lb d. Zinß Zu 4. pro Ct° reicht Mann Jahrs auff d. 5.t aug. der gn. Fr. v. Fleckenstein ablößig mit 100. lb. Solchem nach ergibt sich daß sothane behaußung mehrens beschwehret dann angeschlagen, so hernacher passivé befindlich mit 25. lb. Darüber besagt ein teutscher pergament Kauffbrieff besagend wie eingangs berührte Eheleuth ane Sich erkaufft mit der Cantzleÿ Contractstub anhangenden insiegell de dato den 3.ten 9.bris 1713. A. dito m. dito sub dato d. 24.ten Februarÿ 1795 [sic] m. alten N° 3 u. neuen m. N° 2, I. dito m. dito m. alten und Neuen N° 3 datirt den 25.ten Maÿ 1694., I. dito sub N° 4 vom 27. 9.bris 1708
Norma hujus inventarii. Kurtzer bericht. Allwieweilen noch hievor inserirter Eheberedung §° 3.tio Eingangs berührte Eheleuth Sich nicht allein ihre zugebrachte Nahrung, sondern auch was Ein oder das andere wehrendter ererbt, als ein unverändert guth reservirt undt vorbehalten, so hat sich dannoch beÿ dieser Verlassenschaffts Inventur Kein anderes documenten zugebrachter nahr. befunden außer daß die wittib ihre wenige erhaltener ehesteur posten in a° 1698. durch H. Notm. Johann Heinrich Langen sen: seel auff Zeichnen laßen, undt weillen Sich dermahlen nichts mehr davon in natura befund. so hat mann selbe Ihro der wittib hie nacher Specifice in Ergäntzung gebracht, sonsten hatte Sie wehrenter ehe nichts ererbt, des verstorbenen seel. aber solle dem bericht nach stante matrimonio von seinen Eltern seel. beÿ 20. R. ererbt haben, welche mann denen beeden Erb. wie in denen theilbahren passivis Zu sehen Zu geschrieben
– Abschatzung d. 24. January 1732. auff begehren Weÿl. des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Gallus Waltz gewesenen schneiders seel. hinter laßene fraw Wittib und Erben, ist eine behaußung allhie in der Statt Straßburg im stampf gaßel gelegen, einseits Neben Anna Christina dorwarterin anderseits Neben Vallentin scheff Wollen Weber hinden auf das Wirts hauß Zum stall stosend, welche behausung hindergebäu, Stuben, Cammern, Soldaten Cammern Küche hauß Ehren mit herdt und Waßerstein gebälckter Keller, holtz Cammer und höffel sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Taüsend und Ein hundert gulden. Bezeichniß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Der Wittib Verändertes Vermögen, Sa. goldenen Rings 16 ß, Sa. activorum alß morgengab u. hochzeiter K. 30, Sa. Ergäntzung 10n Summa summarum 41 lb
demnach wirt auch /:weilen sich keine verändert natural posten, so denen Erben zuständig waren befunden:/ das gemeine Theilbare gueth beschrieben, Sa. hausraths 35, Sa. silbers 2,Sa. Eigenth. ane Einer behaußung o, Summa summarum 37 lb – passivor. 97 lb, Übertreffen also die passiva due theilbare activ Nahrung dem Stallt. nach umb 60. lb
Copia der Eheberedung (…) Mittwochs den 15.ten Junÿ A° 1695

Anne Elisabeth Gross se remarie en 1733 avec le consigne Mathias Baur. La maison figure à l’inventaire des apports pour une valeur de 700 livres.

Anne Elisabeth Gross et ses enfants en premières noces vendent 700 livres la maison au tourneur Laurent Geisstodt et à Marie Bæurlin

1736 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 247-v
Fr. Anna Elisabetha geb. Großin Mathias Baur des Consigne am Steinstraßer Thor ehefrau, ferner dero in erster ehe mit weÿl. Gallus Wantz dem schneider beede Kinder Fr. Anna Barbara geb. Wantzin weÿl. Christian Köpke Informatoris Privati hinterlassenen wittib mit beÿstand ihres curatoris Johann Daniel Vogel des küblers, so dann Franciscus Wantz der Caminfeger und burger zu Waßlenheim
in gegensein Lorentz Geißtodt des hohldrähers und Mariæ geb. Bäurlinin
Eine Behausung, höfflein, hindergebau und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in dem Stampffgäßlein, einseit neben Anna Christina geb. Grimm weÿl. Johann Georg Thorwarth des Schneiders wittib anderseit neben Valentin Schöff dem wollenweber hinten auff die gastbehausung zum Stall Johann Jacob Fischer dem gastgeber gehörig – um 75, 200, 200 und 100 pfund verhafftet – der Baurischen ehefrau zu einer, so dann ihren beeden Kindern erster ehe zum übrigen zwo tertzen, als ein am 3. nov. 1713 erkaufftes guth – beschehen um denen angezeigten 575 pfund capitalien und 125 pfund

Les experts estiment la maison 350 livres à l’inventaire dressé en 1745 après la mort de Laurent Geisstodt qui laisse un fils et les enfants issus de sa fille. Le fils cède quelques mois plus tard sa part de la maison pour 275 livres à sa belle-mère Anne Marie Bæurlin : acte dressé devant le notaire qui a procédé à l’inventaire puis à la Chambre des Contrats

1745 (2.8.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 49) Joint au n° 1377 du 9 juin 1745
Cession der im Stampfgäßel gelegenen theilbaren behaußung. (f° 21-v) Erschienen auf heut zu end stehendem Dato, Weÿl. H. Lorentz Geißtod geweßenen hohltrehers und burgers allhier Zu Straßburg In Erster Ehe ehelich erzeugter nach tod Verlaßener Sohn auch Lorentz genannt Vor sich und seinem Nahmen Zeigte in gegenwarth Fr. Annæ Mariæ gebohrner Baÿerlinin der hinterbliebenen Wittib seiner Stieff Mutter an, wie daß Er (ihro cedirt und überlaßen habe)
nemblich seinen dritten theil vor ohnvertheilt, ane einer mit Ihro Cessionaria In der Zweÿten Ehe Von dem Verstorbenen Vatter erkauffter im Stampffgäßel allhier Zue Straßburg einseith neben Geörg Schmidt dem Schuhmacher, anderseith N: N: gelegener und hinten auf das Würts hauß zum Stall modo aber zum Pferdt genannter behaußung sampt aller deren, weithen, zugehörden und Gerechtig Keiten, vor freÿ leedig und Eigen – beschehen à 1650 R. die gantze behaußung gerechnet, zu sein deß Cedentend ritten theil pro 555 gulden hiesig. Current – beede Parten aber haben anbeÿ Versprochen, wo es nöthig diese Cession in allhiesiger Cantzleÿ Contractstub passiren und auch den Salarium dißfalls schadlos zu halten. Straßburg den 2. aug. 1745. [unterzeichnet] Lorentz Geißtodt als Sohn, + fr. Annæ Mariæ gebohrner beuerlinin der Wittib v. Cessionariæ handzeichen
– Cession der im Stampfgäßel gelegenen theilbaren behaußung. (f° 21 – gilt nicht, weilen solche Cession nicht Vollzogen worden) Erschienen auf heut zu end stehendes Datum Weÿland Herrn Lorentz Geißtod geweßenen Hohltrehers und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterlaßener Sohn und Enckelen Nembl. Herr Lorentz Geißtod und Weÿl. Fraun Mariæ Magdalenæ Schwartzin gebohrner Geißtodin mit Meister Johannes Schwartzen dem Schuhmacher und burgern allhier Ehel. erzeugte und nach tod Verlaßene Kinder und dießorths Enckele, Johannes und Lorentz, des Schwartzen, in dero Nahmen hiebeÿ erschienen Hn Diebold Ohl der Amlung macher und burger dahier dero geschworner Vogt, die Zeigten in gegenwarth Fraun Annæ Mariæ gebohrner Baÿerlinin der dießeithigen Wittib, wie daß Sie deroselben (cedirt und überlaßen haben) mit beühülff Meister Isaac Bolender des allhießigen haffners Ihres erbettenen beÿstandts
Nemblich eine behaußung, höfflein und hoffstatt sampt allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten allhier Zu Straßburg im Stampffgäßel, einseith neben Geörg Schmidt dem Schuhmacher, anderseith neben N: N: hinten auf die gastbehaußung zum Stall modo zum guldenen Pferd genannt stoßend gelegen [non terminé]

1745 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 537-v
H. Lorentz Geißtod der mignatur:mahler
in gegensein seiner stieffmutter Fr. Mariæ geb. Bäurelin weÿl. Lorentz Geißtod des hohldrehers wittib mit beÿstand Isaac Bollender des haffners
einen dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein, hindergebäu und hoffstatt begriffen, weithen, zugehör und rechten in dem Stampffgäßlein, einseit neben Johann Georg Schmidt dem schuhmacher, anderseit neben Jacob Steidel des Spanners, hinten auff gastbehausung zum goldenen Pferd – als ein vätterliches erbguth – beschehen um 275 pfund

Anne Marie Bæurlin meurt en 1762 en délaissant son fils unique Jean Gaspard Bolender qui hérite de la maison estimée 250 livres par les experts. L’inventaire est dressé rue du Maroquin, sans doute dans la maison Geisstodt. La défunte est en outre propriétaire de deux maisons à la Krutenau. L’actif de la succession est de 685 livres, le passif de 10 livres.

1762 (25.11.), Me Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 801) n° 310
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und Viel tugendgezierten Frauen Annä Mariæ Geißtodtin gebohrner Beuerlinin, längst weiland Herrn Lorentz Geißtods, des geweßenen Hohldrähers und burgers dahier Zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib, nun auch seeligen Verlassenschafft – nach ihrem freÿtags den 22.ten Octobris dießes Zu end lauffenden 1762.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Ehren: und Wohl Vorachtbahren Herrn Johann Caspar Bolenders, deß Schuhmachers und burgers dahier der Verstorbenenn frauen seel. mit weiland herrn Johann Bolender dem geweßenen Hooßenstricker und burgern dahier ihrem 2.ten Ehemann seel. ehelich erziehlten Sohn und ab intestato verlaßener universal Erben – So beschehen allhier zu Straßburg auf Donnerstag den 25.ten Novembris 1762.

In einer alhier Zu Straßburg ane St Urbansgaß gelegenen in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden word. wie folgt.
Eigenthumb ane häußern. Erstl. eine behaußung, Höfflein u. Hoffstatt auch Hintergebäu mit allen deßen übrigen Zugehörd., Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Stampffgäßlein, i.s. neben N. Stiedel dem Spanner in allhießigem Kauffhauß, 2.s. neben N. Hertzog dem Schuhmacher und hinten auf die gastbehaußung Zum goldenen Pferd stoßend, so gegen männiglichen freÿ, leedig und eigen und durch (die Werckmeistere) vermög Abschatzung Zeduls vom 9.t. Novembris h. A. gewürdiget für 250 lb. Dießerwegen ist vorhanden in Teutscher pergamenten Kauffbrieff in allhießiger C.C. Stub passirt und mit dero anhangenden Innsigel verwahrt, mit dato 6.t. Martÿ 1736, aus welchem ersichtlich daß die verstorbene Fr. seel. sothane behaußung, beneben auch weil. H. Lorentz Geißtod dem geweßenen Hohlträher u. s. dah. ihren dritten Ehemann, seel. erkauffet hat, mithien war selbige als ein mit einander erlangtes theilbahres guth Ihro Zum 3.t Theil gehörig, die übrige 2/3. Theil aner sothaner behaußung hat dieselbe von dieses ihres Mariti seel. beeden Erben in 2.en malen erkauffet, so auch in allhies. C.C. Stub ordnungsmäßig verschrieben seÿn soll, Wovon aber biß dato noch Kein Kauffbrieff expedirt word. Vorallegirter Kauffbrieff aber ist mit altem N° 3 notirt und wieder dabeÿ gelaßen
It. ein behaußung und hoffstatt mit allen deren begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane der Vorstadt Krautenaw am Klappergäßlein gelegen (…)
It. ein Häußlein und hoffstadt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Vorstadt Krautenau im Sterngäßlin (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 33, Sa. Waar Zur Hohlträher Profession gehörig 2, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. Eigenthumbs ane häußern 395, Summa summarum 685 lb – Schulden 10 lb, Nach solchem abzug 675 lb – Stall Summa 625 lb

Jean Gaspard Bolender, cordonnier, épouse en 1740 Marie Salomé Sommer. Le mariage n’est pas célébré à Strasbourg ni dans les paroisses avoisinantes (Illkirch notamment)
1740 (15. 7.br), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 77) n° 999
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Caspar Bohlender Lediger Schuhmacher weÿland Meister Johannis Bohlender geweßenen Hoßenstrickers und burgern alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, alß hochzeitern ane einem, So dann
der Ehren und tugendsahmen Jungfer Mariæ Salomeæ Sommerin weÿland des Ehrengeachten Meister Johann Heinrich Sommer geweßenen Schuhmachers und burgers alhier seel. hinterlaßener eheleiblichen tochter als Hochzeiterin am andern theÿl – So beschehen Straßburg den 15. Septembris Anno 1740. [unterzeichnet] Johann Caspar Bolender Als hoch Zeuter, Jung frau maria Salome Sommerrin als hochzeiterin, Lorentz Geißtodt als stieff Vatter hohltreher, Isaac Bolender eldere als bruder Kachler

Jean Gaspard Bolender meurt en 1779 en délaissant un fils qui mourra soldat à Gènes en 1785 et une fille qui héritera de la maison rue du Foulon. La succession comprend aussi la maison Geistodt rue du Maroquin et une autre rue du Vieil Hôpital. La masse propre à la veuve s’élève à 1 831 livres. L’actif des héritiers est de 1 368 livres, le passif de 765 livres. L’actif de la communauté est de 1 478 livres, le passif et 1 134 livres.

1780 (18.8.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 601) n° 376
Inventarium über weÿl. H. Johann Caspar Bolender des schumachermeisters verlassenschafft – nach seinem d. 20. Christmonats des zurückgelegten 1779. Jahrs aus dießer welt genommenen seligen Abscheids, welche Verlassenschafft auff ansuchen Fr. Maria Salome geb. Sommerin beiständlich ihres bruders H. Johann Heinrich Sommer des schuhmacher meisters (…)
Benennung der Erben der verstorbene hat mit eingangs gedachten Wittwe ohntestirt hinterlassen, 1. Lorentz Bolender den schuhmachermeister und dermaligen Soldat unter dem königlichen Sardinschen Kriegsdiensten sich befindlichen Fusgänger-Regiment Roial-Allemand, welchem H. Gottfried Marx der schuhmachermeister zu einem Vogt geordnet, und 2. Fr. Anna Maria geb. Bolenderin mit beihilfe ihres Ehegatten Lorentz Wolff des Zunftbittels zum Spiegel

in hienach inventirter an Sanct Urbansgasse gelegenen Sterbbehausung
Eigenthum ane einer Beh. (E.) Näml: 1 beh: hoffstatt u. Höfl. m. deren übrigen Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und rechten an Sanct Urbansgasse 1.s. neben Johann Friedrich Strohl dem Kiefer, 2.s. neben Daniel Fries holträher, hinten auff die alte stadtmaur und Johann Jacob Wiedenmeÿer den bürstenbinder, davon gibt man auf Weihn. vorhin denen Edlen von Müllenheim anjetzo aber der Golberÿschen Familie 14 ß 8 und ehemalen denen Vesten von Uttenheim nunmehr ab. dem hochwürd: dom Capitel hohen Stifts Straßburg auf den berürt: termin 16 ß bedes an bodenzinß – d. 19. mart. 1779 beÿ H. Geistodt des verstorbenen Miniaturmalers Inventur (…) gewürdiget worden 900 lb, Erstbesagte beschwerd. zu dopp. Cap. gerechnet abgezogen mit 61 lb 6 ß 8 d Restiren also hier auszuwerfen 838 lb, dieses haus hat der nun Abgelebte von seinem Stiefbruder weÿl. H. Lorentz Geistodt dem verstorbenen Miniaturmaler inh: ub. seine Verl. A° 1779 f. H. Not. Langheintich Errungenschaft Inventariums ererbt, Sonsten sind darüb. 4 in C.C.St. Kbr. datirt d 10. julÿ 1632, 25. mart. 1659, 15. mart. 1691 und 25. julÿ 1707
(E.) It. 1. Haus hoffstatt u. höfl. auch hintergebäude m. allen deßen übrig. zugehörden und rechten ane dem Stampfgäßlein 1.s. neben Stiedel des verstorbenen Spanners in hies. Kfhs Wittib, 2.s. neben Johann Theobald Mächling dem frantzösischen bäcker hinten auff H. Abraham Winter zum gold: Pferd geschildete Gastherberg, (laut) Abschatzung zedels d. 27. julÿ 1780 angeschlagen worden um 400, Dieserweg. C.C. St. Kbr. vom 6. mart. 1736, aus welchem ersichtlich daß des verstorbenen seel. eheleibliche Mutter Fr. Anna Maria geb. Bäuerlinin mit ihrem auch entseelten dritten Ehem. weÿl. H. Lorentz Geißtodt dem hohldreher solches haus erkauft hat, Mithein gebührte jener daran als ein theilb. hat eine tertz, die übrige zweÿ drittel ab. hat dieselbe von solches ihres Gatten bed. Erben in zweÿ malen erkaufet, so getaner Anzeige nach in viel erwähnter C.St. ordnungsmäßig verschrieben seÿn soll, wovon ab. bisher der Kbr. n. ausgefertiget word.
(T.) It: 1 häuslein u. hoffstatt m. dessen übrigen Zugehörden und rechten an dem Spitalgäßl. 1.s. neben H. Jacob Reckop dem hdlsm: 2.s. neben H. Johann Nicolaus Karth beede hdlsl: hinten auf den Ulmergraben, (laut) Abschatzungs zedel æstimirt 300 lb, Herüb. meld. dreÿ i. C.St. Kbr. v. 3. julÿ 1692, 21. feb. 1704 und 21. apr. 1749 so dan 1 m. E.E. kl. Raths Ins: corrob. Perg. Gant kbr. v. 2. apr. 1760
– Abschatzung vom 27. jully 1780. Auf begeren weÿl. H. Caspar bolender d. gewesten schuhmacher ist Eine behausung im stampffgäßell gelegen einseit neben Fr stittlerin wittib anderseit neben Mr Mechting d. Weißbeck und hinten auff die gastbehaußung zum goldenen pferd stoßend gelegen, solche behausung bestehet in 4 stüben 4 küchen und etliche Kammern darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch ein getremter Keller und hoff, vor und um 800 gulden (thuet nichts auf Löbl. Stifft pfenningthurn)
Der zweÿte begriff ist im spithal gäßell gelegen einseit neben H. Reh Kopp dem handelsmann anderseit neben H. Kart dem handelsmann hinten auff den ulmer graben stoßend gelegen, solche behausung bestehet in zweÿ stuben zweÿ kuchen und Eliche Kammeren darüber ist die dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch ein gewölbtes keller, vor und um 600 gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner Wkmst.
(thuet nichts auf Löbl. Stifft pfenningthurn)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der hinterlassenen wittwe unverändertes guth, hausrath 14 lb, silbers 5 ß, goldene ring 3 lb, Aktiv schulden 50 lb, ergäntzung 1061 lb, pfenningzinß hauptgüter 698 lb, Summa summarum 1831 lb
der Kinder und erben unverändert vätterlichen vermoegen, hausrath 18 lb, silbers 1 lb, häusern 1238 lb, pfenningzinß hauptgüter 110 lb, (ergäntzung 565 lb), Summa summarum 1368 lb – Schulden 765 lb, nach deren Abzug 603 lb
die Errungenschaft, hausrath 14 lb, leerer fäß 3 lb, silber 5 lb, behausung 300 lb, Capitalien 588 lb, Activ schulden 565 lb, Summa summarum 1478 lb – Passiva 1134 lb, aus dieser 40.jährigen Ehe eine Errungenschaft dem Stalltax nach von 343 lb
Abschrifft d. den 15. sept.1740 vor H. Not. Hoffmann aufgerichteten Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachte Johann Caspar Bohlender ledigen Schuhmacher weÿl. Mr Johann hoßenstricker sohn, und der Tugendsahmen Jfr. Maria Salome Sommerin weÿl. Mr Johann Heinrich des schuhmachers tochter
Hinterlegungs act, Sontags d. 2. apr. 1785 erschien die diesorts Tochter Fr. Anna Maria geb. Bolenderin (…) ihres dem letztverfloßenen 11. janner in dem Hospital zu Genua verstorbenen bruders weÿl. Lorentz Bolender gewesten Grenadiers unter dem in Genuesischen Kriegsdiensten sich befindlichen Regiment Balazzo von dar empfangenen Todeschein

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 000 florins (500 livres)

1780, VII 1180 – Livres de la Taille p. 280
Schuhmacher N° 4984 – Weÿl. Johann Caspar Bolender Geweßenen Schuhmachers und burgers allhier Verlassenschafft jnventirt H Not. Saltzmann.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 127. 2778 lb 12 ß 7 ½ die machen 5500 R. Verstallte 4500 R. zu wenig 1000 R.
Wovon nachtrag 6. Jahr in duplo 18 lb
und 4 Jahr in Simplo 6 lb
Ext. kein Stallgeldt
Geb. 2 ß
Abhandung 4 lb 18 ß (Summa) 29 lb 1 s
das simplex nachgelaßen, restirt 23 lb 1 ß
dt. 22. 9.bris 1780.

Marie Salomé Sommer meurt à son tour en 1787 en laissant sa fille pour unique héritière. Elle a hérité des biens de son fils mort au service de Gênes en 1785. L’actif de la succession qui comprend plusieurs parts de maison est de 1 929 livres, le passif de 114 livres. L’inventaire est dressé au poêle du Miroir dont son gendre tient l’auberge

1787 (20.7.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 609) n° 578
Inventarium über weÿl. Fr. Maria Salome Bolenderin geb. Sommerin des weÿl. H. Johann Caspar Bolender des schumachers nun auch verstorbenen Wittwe Vermögens Nachlassenschaft – nach ihrem den letztverfloßenen 25. mart. jahrs aus dießer welt genommenen seligen abschied hie zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auff ansuchen deren einzigen Tochter und Intestaterbin Fr. Anna Maria geb. Bolenderin beiständlich ihres ehemanns Lorenz Wolff des zunftbittels zum Spiegel
Vorbericht, die nun Entseelte hat ihren den 11. jan. 1785 in dem Hospital zu Genua verstorbene einzige Sohn weÿl. Lorentz Bolender den gew. Grenadier unter dem in Genuesichen Kriegsdiensten sich befindt. Regiment Balazo nach hies. Stadtrecht allein geerbt

auf E.E. Zunfft zum Spiegel bewohntem Zimmer
Eigentum ane einer Behausung – C.6 N° 251 20° 6 lb 5 8 logt 12 16 – Nämlich ein Häuslein und hoffstatt m. des. übrigen Zugehörden und Rechten gelegen an dem Spitalgäßlein 1.s. neben H. Jb. Reckop hdlsm. 2.s. neben David Mann dem birstenb: hinten auf d. Ulwergrab: (laut) Abschatzung v. d. 27. julÿ 1780 bei H. Bolenders Nachl: Inventur, 300 pfund, Hierüber meld. 3 Kbr. v 3. julÿ 1692, 21. feb. 1704 und 21. apr. 1749, so dann m. EE Kl: Rahts Ins. Ganthkr. v. 2. apr. 1760
It. 1/3 vor unverteilt ane 1. in vorder- u. hinter haus besteh. beh: hoffstatt, höflein und Gumpbronn m. deren übrig. begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der großen Stadelgaß 1.s. neben Adam Sembach des schwartzbäckers KK. 1. Ehe 2.s. neben – Weber dem Strumpffweber hinten auff weÿl. Mr Zeÿsolff Kupfschmids Erben (davon gibt mann) auf Martini das ist d. 11. 9.br in das hochadel: beerenfelßische Lehen 8 ß 4 in Geld u. 3 Kappaun od. 6 ß davor ehrschätzigen ane bodenzinß und bei Mr Johann Heinrich Sommer des schuhmachers Inventur d. 2. 7.br 1782 gewürdiget um 400, Obigen boden- u. Ehrschatz-Zins zu dopp: Kap: gerechnet davon abgezogen 28 pfund, restiren 123 die übrige 2/3 gehören Fr. Maria Dorothea geb. Ulrichin des H. Johann Heinrich Lipß holldrehers Ehegat. und des weÿl. Peter Palliet Fastenspeishändlers Wittwe Fr. Maria Magdalena geb. Sommerin, Üb. d. g. Hs, hat obiger H. Lipß Cst. Kbr. v. 20. 8.br 1719 in gemeinsch. verwahrung Woraus ersichtlich daß des Sommers Eltern solches haus von Andreas Nuß dem hausfeurer erkauft
(barré) It die 1/2 vor unvertheilt an 1. beh. hoffstatt u. höflein mit deren übrigen mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten an Sanct Urbansgasse, 1.s. neben Johann Friedrich Strohl, -, hinten auff die alte Stadtmaur und Joh: Jb. Wiedemeÿer den birstenb. (davon soll mann) vorhin denen Edlen von Müllenheim anjetzt aber der Golberyschen Familie 14 ß 8 u. ehemalen denen Vesten v. Uttenheim nunmehr ab. dem hochwürd: Dom-Kapitel hohen stift Straßburg f. berührt. Termin 16 ß bedes ane bodenzinß, in des verstorbenen Ehem. berührt vl. inventarium angestezt vor 900 Erstebes. Realbeschwerd. auch zu dop. Kap: gerechet davon abgezog: 61, rest. 838 Mithin von diesortigem 1/2 theil 419 pfund, dieses haus hat der erblasserin Ehemann von seinem Stiefbruder weÿl. H. Lorentz Geißtodt dem led. standts verstorbenen Miniatur maler inh. des üb. seiner Nachl. A° 1779 durch H. Not. Langheinrich erricht. Inventariums geerbet, Sonsten 4 in C.C.St Kbr. datirt d 10. Julÿ 1632, 25. mart. 1659, 10. mart. 1691 und 25. julÿ 1707
It. die unvertheilte ½ an 1 haus hoffstatt u. höfl. auch hintergebäude m. allen dess. übrigen zubehörden und recehten an dem Stampfgäßlein 1.s. neben weÿl. Stiedel Spanners im Kaufhaus 2.s. neben – zum gold. Pferd geschildete Gastherberg – in oftangemerckt: Bolendischen Verl: Inv: angeschlagen worden um 400, d. halben theil 200 pfund, Darüb. Kbr. in C.C. St. — diese bede letztern halben häuser hat die Erb-laßerin von ihrem obigen Vorbericht genannten sohn ererbt
hausrath 31 lb, silbers 1 lb, gold. ringe 4 lb, baarschafft 500 lb, häusern 423 lb, pfenningzinß hauptgüter 918 lb, Activ schulden 50 lb, Summa summarum 1929 lb – 114 abzuziehen – Stallsumm 1736 lb

La maison revient à sa fille Anne Marie Bolender qui a épousé Laurent Wolff en 1769. Originaire de Blæsheim, Laurent Wolff qui tient l’auberge de la tribu du Miroir devient bourgeois en 1767 et s’inscrit au Miroir.
1767, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 127-v
H. Lorentz Wolff, gewesener herren bedienter und dermahliger Haupt Kant beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel von Bläßheim gebürtig erhalt das burgerrecht ex speciali gratia gratis, will dienen beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel. Jur. den 7.ten 9.bris 1767.

Inscription à la tribu du Miroir
1767, Miroir (XI 278)
Freitags den 11. Decembris 1767 (f° 260) E. Leibzünfftiger – Lorentz Wolff von Bläsheim gebürtig, der Vormahlige Herrenbediente, ist auf producirten burger und Stallschein Vom 7. 9.bris jüngsthin, in Ansehung man ihm vor einiger Zeit den dißortigen Zunft bütteldienst gegeben, nunmehr auch leibzünfftig umsonst angenommen worden.

Contrat de mariage
1769 (6.6.), Me Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 71
(Eheberedung) zwischen dem ehrengeachten Lorentz Wolff, leedigem Oberbüttel bei einer ehrsamen Zunft Zum spiegel und burger allhier, des weiland Sixt Wolff gewesenen Leinenwebers und burgers Zu Bläsheim, mit seiner nun auch Verstorbenen Ehefrau Anna gebohrner Lipsin erzeugtem und nach Tod hinterlaßenem großjährigem mittlerem Sohn, als Hochzeiter, an einem Theil,
so dann der Tugendsamen Jungfrau Anna Maria Bollenderin, des Johann Caspar Bolender, Schuhmachermeisters, und Fraun Maria Salome gebohrner Sommerin, beder Eheleut und burger dahier, einigen Tochter als hochzeiterin an dem andern Theil
So geschehen in Straßburg in mein Notarii Schreibstub a der Spizengaß gelegen auf dienstag den 6. Junii in dem Jahr nach Christi Geburt 1769. [unterzeichnet] Lorentz Wolff als Hochzeiter, Anna Maria Bolenderin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 140)
Im Jahr Christi 1769, Mittwochs den 5. Julÿ wurden nach Dom: V. et VI post Trinit: geschehenen Proclamationen beÿ dieser Kirch ehelich copulirt und Christlich eingesegnet, Lorenz Wolff, lediger Haupt Kannt auf der Zunft-Stub Zum Spiegel von Bläsheilm gebürtig, weil. Sixtus Wolfen gewesenen Webers und burgers daselbst mit weil: Anna ggeb. Lipsin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Anna Maria Bolenderin Johann Caspar Bolenders Schuhmacher Mstrs. und burgers allhier mit Maria Salome Sommerin ehelicherzeugte Tochter [unterzeichnet] Lorentz wolff als hochzeiter, Anna Maria bolenderin als hoch Zeterin (i 148)

Anne Marie Bolender veuve de Laurent Wolff, concierge au Tribunal de Commerce, vend 6 000 francs la maison à Jacques Frédéric Mercklé

1812 (25.1.), Strasbourg 10 (54), Me Zimmer n° 3339, 5302 – Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 182-v du 27.1.
Anne Marie Bolender demeurant rue St Urbain veuve de Laurent Wolff concierge au Tribunal de Commerce assitée de Jean Daniel Wolff son fils ciseleur
à Jacques Frédéric Mercklé maçon demeurant rue du Fort n° 21
une maison avec bâtiments, cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 9, d’un côté la maison Jean Geofroi Grüner journalier d’autre celle d’André Kuntz fileur de laine, derrière l’auberge au Cheval d’Or – échu dans la succession de Marie Salomé Sommer sa mère veuve de Jean Caspar Bolender cordonnier, de laquelle la veuve Wolff fut seule enfant et unique héritière, inventaire Me Saltzmann le 21 juillet 1787. Quant a l’autre moitié dudit immeuble de la succession de son père, inventaire Me Saltzmann le 18 août 1780, la totalité du chef d’Anne Marie Beuerlinin veuve de Laurent Geisstodt, tourneur, ladite défunte a délaissé le Sr Bolender son héritier universel ab intestato inventaire Me Jean Frédéric Lobstein 25 novembre 1762, remis Chambre des Contrats 6 mars 1736, 3 novembre 1713, 27 novembre 1708 et 24 février 1695 – moyennant 6000 francs

Jacques Frédéric Mercklé, originaire de Hohenwettersbach près de Karlsruhe, se marie en 1801 avec Marie Dorothée Vendenheim, originaire de Westhoffen
Mariage, Strasbourg (n° 53)

Du 28° jour du mois de Vendémiaire l’an X de la République française. Acte de mariage de Jacques Frédéric Maercklé agé de 27 ans, tailleur de pierres, domicilié en cette ville depuis quatre ans, né à Hohenwettersbach dans le Marggraviat de Baade, le 17 mars 1774, fils légitime de feu Jacques Maercklé tuilier audit lieu et de feüe Madeleine Froelich, Et de Marie Dorothée Vendenheim, agée de 25 ans, domiciliée en cette ville depuis quatre ans, née à Westhoffen Département du Bas-Rhin le 14 mai 1776 fille légitime de feu Jean Jacques Vendenheim, vigneron audit lieu, et de feüe Marie Madeleine Schwing (signé) Jacob Fridrich Mercklen, dordea Vendenheim (i 30)

Jacques Frédéric Mercklé meurt en 1814 en délaissant trois enfants. L’actif de la succession est de 6 308 livres, le passif de 2 508 livres.

1814 (14.9.), Strasbourg 8 (9), Me Roessel n° 1999 – Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 112 du 15.9.
Inventaire de la succession de Jacques Frédéric Mercklé, maçon décédé le 15 mars 1814 – à la requête de Dorothée Vendenheim la veuve mère et tutrice légale de Jacques 7 ans, Marie Madeleine 6 ans, Frédéric Geoffroi 1 an – en présence de Jean Daniel Kolb architecte subrogé tuteur desdits mineurs – dressé dans une maison rue du Foulon n° 9 – mariés en 1802 sans contrat de mariage

apports de la veuve 113 fr, communauté, meubles 308 fr, garde robe du défunt 109 fr
Propriété d’une maison, par acte Me Zimmer le 25 janvier 1812, acquis d’Anne Marie Bolender veuve de Laurent Wolff concierge du Tribunal de Commerce, une maison avec cour et dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 9, entre le jardinier Heid et André Kuntz fileur de laine, derrière l’auberge du cheval d’or. De cette maison la veuve occupé le premier étage pour 94 fr, le rez de chaussée est loué à Dlle Ablasser pour 74 fr, le second étage à Traut maçon pour 72 fr, le troisième étage à Kraft charpentier pour 60 fr, ensemble 300 fr, estimée 6000 fr
total 6308 fr, passif 2508 fr

La veuve se remarie en 1815 avec François Antoine Schirr dit Scheier, originaire d’Ohnenheim
Mariage, Strasbourg (n° 53)

1815. Acte de mariage, le 30 janvier 1815, François Antoine Schirr dit Scheier, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 mai 1784 à Ohnenheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Garçon-charpentier, fils de Jacques Schirr dit Scheier, maçon à Merzig (Sarre) et d’Anne Marie Baumert, et Marie Dorothée Vendenheim née en légitime mariage le 14 mai 1776 à Westhoffen (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg veuve de Jacques Frédéric Mercklé, maçon, décédé à Eckbolsheim (Bas-Rhin) le 16 mars dernier, fille de feu Jean Jacques Vendenheim, vigneron à Westhoffen, et de feue Marie Madeleine Schwing (signé) Frantz Antoni Scheuer, Maria dorodea Vendenheim (i 28)

Le fils aîné, Jacques Nicolas Mercklé, vend sa part de maison à son beau-père Antoine Scheuer et à sa mère Dorothée Vendenheim

1829 (29.1.), Strasbourg 8 (46 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2581 – Enregistrement de Strasbourg, acp 193 F° 51-v du 3.2.
Jacques Nicolas Mercklé, garçon serrurier
à Antoine Scheuer, charpentier, et Dorothée Vendenheim
2/9 par indivis d’une maison avec cour & dépendances sise à Strasbourg rue du Foulon n° 9, d’un côté le Sr Heid journalier, d’autre André Kuntz fileur de laine, derrière l’auberge au Cheval d’or – la totalité acquise de Jacques Frédéric Mercklé, maçon, d’Anne Marie Bolender veuve de Laurent Wolff, Me Zimmer, au décès du Sr Mercklé un tiers est revenu à la veuve en premières noces et 2/3 aux enfants issus de son mariage avec la susdite Dorothée Vendenheim du nombre desquels le vendeur – 620 francs

Dorothée Vendenheim meurt en 1845 dans sa maison rue du Foulon en délaissant trois enfants

1845 (13.1.), Strasbourg 8 (67), Me Zeyssolff n° 2537
Inventaire de la succession de feu De Dorothée Wendenheim Veuve en en premières noces du sieur Jacques Merklé, vivant maçon, décédée femme en secondes noces du sieur Antoine Scheuer, charpentier à Strasbourg où elle est décédée le 4 janvier 1845
A la requête et en présence de 1° Sieur Antoine Scheuer, charpentier, agissant en son nom et personnel, à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui & feue De Dorothée Wendenheim son épouse, laquelle était mariée en premières noces au sieur Jacques Merklé, vivant maçon à Strasbourg, 2° Sieur Géofroi Merklé, ferblantier, 3° De Madeleine Merklé, épouse dûment assistée de & autorisée du sieur Hubert Maillot, tailleur d’habits, 4° Me Théodore Burtz, notaire, représentant le sieur Jacques Nicolas Merklé, compagnon serrurier en voyage domicilié à Strasbourg (…) habiles à se porter seuls & uniques héritiers de feue la De Scheuer (…) décédée en sa ddemeure à Strasbourg rue du foulon N° 9 où se fait le présent inventaire

Titres et papiers, La grosse d’un contrat passé devant Me Zimmer le 25 janvier 1812, enregistré, contenant vente par Anne Marie Bolender Veuve de Laurent Wolff, vivant concierge demeurant à Strasbourg au sieur Jacques Frédéric Merklé prénommé d’une maison, droits, appartenances & dépendances à Strasbourg rue du foulon N° 9 moyennant la somme de 6000 francs
Objets mobilier 199, Garde robe de la défunte 15, Dettes actives de la communauté 367, Indemnité due par la défunte & ses héritiers à la communauté 4500 – Passif de la communauté 1406 francs
Immeuble appartenances à la défunte & à ses enfants. Une maison, droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg, rue du foulon N° 9. Cette maison a été acquise par la défunte & feu son premier mari en vertu du titre inventorié sous la cote première. La communauté qui a subsistée entre les époux Merklé a été partageable par deux tiers au tiers suivant les anciennes coutumes de la ville de Strasbourg sous lesquelles les époux Merklé se sont mariés, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire de la succession du Sieur Merklé dressé par Me Roessel vivant notaire à Strasbourg le 14 septembre 1814

Le fils cadet Geoffroi Mercklé vend sa part de maison à son beau père Antoine Scheuer par un acte sous seing privé dont l’original en allemand est joint au cahier des charges ultérieur

1845 (15.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 92 (1881) f° 4-v, ssp du 15.1.1845
Vente – Le Sr Geofroi Mercklé vend quitte et abandonne sous la garantie de droit
à lui Sr Antoine Scheuer
le tiers par indivis d’une Maison appartenances et dépendancess sise en cette ville rue du foulon N° 9, d’un côté autrefois le Journal Heydt de l’autre André Kuntz fileur de laine, donnant par derrière sur l’auberge au cheval d’or pour en user et jouir à partir de ce jour. Lequel tiers par indivis lui est dévolu dans la succession des feu ses père et mère Jacques Frédéric Mercklé et Dorothée Vendenheim. Cette vente et acquisition est faite sous la condition qie l’acquéreur prendre à sa charge le payement de la somme de 118 francs de principal outre les accessoires que le vendeur doit au Sr Bloch et Katz en vertu d’un Jugement rendu par Mr le Juge de Paix du Canton Nord de cette ville le 22 octobre 1843. Il est en outre fait moyennant la somme de 1500 francs
(Joint au cahier des charges, Me Zeyssolff du 27 mai 1846)
Kauf und Verkauf Urkunde. Heuthe den 15. Januar 1845 ist Zwischen Herrn Gottfried Merckle Weißblechner Einerseits
Und Herrn Antoni Scheuer, Zimmermann Anderseits, beede Zu Straßburg wohnhaft folgender Kauf und Verkauf freÿ und unbwiderruflich getroffen und geschloßen worden (…)
den Ohnvertheilten dritten theil eines Haußes nebst Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in dieser Stadt im Stampf Gäßlein numero Neun, Einseit ehemals der Tagner Heÿdt, anderseit Andreas Kuntz der Wollspinner, hinten auf das Gasthaus Zum Goldenen Pferdt (…), Welcher ohnvertheilte dritte theil ihm aus den Nachlaßenschaften seiner seelig verstorbenen Eltern Jacob Friedrich Merckle und Dorothe Vendenheim Zugefallen ist. Dieser Kauf und Verkauf ist geschehen unter der bedingung daß der Käufer die Zahlung der Summe don 118 francken Capital nebst accessorien auf sich nimmt welche der Verkäufer von die Herren Bloch und Katz laut einem Urtheil des Herrn Friedens Richters des Nord Cantions dieser Stadt vom 22.sten October 1843 schuldig ist. Derselbe ist ferner geschehen für und um die summ von 1500 Francken (…)
(suivi de la) Traduction. Acte de vente et d’acquisition (…)
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 424 (2649) n° 19 – ex 58-05-11-1521

Antoine Scheuer se rend acquéreur de la totalité de la maison dont il a acheté le tiers de son beau-fils. L’acte établit la propriété depuis 1762

1845 (5.6.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 2728
Cahier des charges, le 5 juin 1845 – Ont comparu 1°. Sieur Antoine Scheuer, charpentier, 2° sieur Jacques Nicolas Mercklé, serrurier & De Marie Sophie Fauth son épouse qu’il autorisé, 3° De Madeleine Mercklé, épouse de Mt Hubert Maillot, tailleur d’habits, qui a ce présent autorise son épouse, tous domiciliés et demeurant à Strasbourg
Désignation de limmeuble. Une maison avec arrière bâtiment, cour, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du foulon N° 9, d’un côté le Sr Knodel, cordonnier, de l’autre le Sr Heydt, employé, par derrière l’auberge du cheval d’or, avec droit au puit qui se trouve au bout de la rue.
Titres de propriété. Ledit immeuble avait fait partie de la communauté de biens qui avait existé entre le sieur Jacques Frédéric Mercklé vivant maçon et De Dorothée Vendenheim son épouse, remariée en secondes noces avec le sieur Scheuer. La succession des époux Mercklé fut recueillie par leurs trois enfants et héritiers chacun pour un tiers, Sr Geoffroi Mercklé ferblantier demeurant à Strasbourg et les sus nommés Jacques Nicolas Mercklé et la De Maillot. La qualité d’héritiers est constatée par les inventaires dressés après le décès des époux Mercklé, savoir celui du sr. Mercklé par Me Roessel décédé notaire à Strasbourg le 14 septembre 1814 et celui de sa veuve M Zeyssolff soussigné notaire en date au commencement du 13 janvier 1845 enregistré.
Feu le Sr Mercklé avait fait l’acquisition de ladite maison de De Anne Marie Bolender, demeurant à Strasbourg, veuve du sieur Laurent Wolff, concierge, moyennant la somme de 6000 francs (…) suivant contrat passé devant Me Zimmer ancien notaire à Strasbourg le 25 janvier 1812. Il est dit dans ce contrat que la venderesse avait recueilli cet immeuble dans les successions du Sr Jean Caspar Bolender, vivant cordonnier, et de De Marie Salomé Sommer son épouse décédés à Strasbourg, dont elle était l’unique héritière ainsi qu’il a été constaté par les inventaires dressés des successions des époux Bolender par Me Saltzmann, cidevant notaire à Strasbourg le 18 août 1780, et 21 juillet 1787. Le Sr Bolender tenait la totalité dudit héritage du chef de De Anne Marie Geistodt sa mère née Bäuerlin, veuve du Sr Laurent Geistodt, vivant tourneur à Strasbourg ainsi qu’il appert de l’inventaire de sa succession reçue par Me Lobstein ancien notaire en cette ville le 25 novembre 1762. (…) Ledit Sr Scheuer devint propriétaire du tiers à ladite maison sur le Sr Geoffroi Mercklé, prénommé, suivant contrat sous seing privé daté de Strasbourg du 15 janvier 1845 et rapportant la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 15 janvier 1845 folio 4 verso case 8, l’orginal de ce contrat demeurer joint et annexé aux présentes.
Le 23 juin 1845, mise à prix de 6000 francs – Jean Schirmann, cordonnier, 6020 francs
N° 4917, Procès verbal d’adjudication sur surmise, 3 juillet 1845 – au sieur Scheuer colicitant pour 6220 francs

Antoine Scheuer hypothèque la maison au profit de Catherine Salomé Christmann, veuve du brasseur Jean Georges Fleischhauer

1845 (18.7.), Strasbourg 15 (78), Me Lacombe n° 4932
Obligation – A comparu Le sieur Antoine Scheuer, charpentier, demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel reconnaît devoir
A De Catherine Salomé Christmann Veuve du sieur Jean Georges Fleischhauer vivant brasseur en ladite ville, la somme principale de 5000 francs
hypothèque. Une maison avec arrière bâtiment, cour, droits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue du foulon N° 9, d’un côté le Sr Knodel cordonnier, de l’autre le Sr Heydt employé, par derrière l’auberge du cheval d’or. Le Sr Scheuer déclare qu’il n’est tuteur, curateur ni comptable de deniers publics & que la maison prédésignée lui appartient en toute propriété aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive par licitation dressé par Me Lacombe ayant substitué le Notaire Zeyssolff le 3 juillet courant

Antoine Scheuer loue la maison au profit du brossier Charles Josz en s’y réservant un logement

1845 (31.12.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 2964
Bail – A comparu sieur Antoine Scheuer, charpentier, domicilié & demeurant à Strasbourg, lequel a déclaré céder à titre de bail à loyer pour trois années entières et consécutives qui commencent à courir de la Noël 25 décembre 1845 pour finir à pareille époque de l’année 1848
Au sieur Charles Josz, brossier, domicilié & demeurant à Strasbourg
Une maison sise à Strasbourg rue du foulon n° 9, d’un côté le Sr Knodel, cordonnier, de l’autre le Sr heydt employé par derrière l’auberge du cheval d’or
Dans ce bail n’est point compris le logement que le Sr. Scheuer occupe lui-même se composant de deux pièces au premier étage dans le bâtiment de devant – moyennant un loyer de 350 francs

Antoine Scheuer hypothèque la maison au profit du farinier Pierre Heintz

1845 (29.12.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 2959
Obligation – A comparu Le sieur Antoine Scheuer, charpentier, demeurant & domicilié à Strasbourg, lequel reconnaît devoir
A Mr. Pierre Heintz, farinier demeurant & domicilié en ladite ville, la somme principale de 2300 francs
hypothèque. Une maison avec arrière bâtiment, cour, droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du foulon N° 9, d’un côté le sieur Knodel cordonnier, de l’autre le sieur Heydt, employé, parderrière l’auberge du cheval d’or , avec droit au puit qui se trouve au bout de la rue. Le débiteur déclare 1° qu’il n’est tuteur, curateur ni comptable de deniers publics 2° que l’immeuble prédésigné lui appartient en toute propriété aux termes 1° d’un acte sous signature privée daté à Strasbourg du 15 janvier 1845 portant la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 15 janvier 1845 folio 4 Case 8 (…), 2° d’un procès verbal d’adjudication définitive sur cinq surmises & sur licitation dressé par le soussigne Notaire rédacteur le 3 juillet suivant

Antoine Scheuer vend 7 000 francs la maison à l’instituteur retraité Jean Philippe Rittelmeyer et à Madeleine Heydt

1846 (27.5.), Strasbourg 8 (69), Me Zeyssolff n° 3158
sieur Antoine Scheuer, charpentier, domicilié & demeurant à Strasbourg
a Mr Jean Philippe Rittelmeyer, ancien instituteur primaire, et De Madeleine Heydt son épouse
Une maison avec arrière bâtiment, cour, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du foulon N° 9, d’un côté le Sr Knodel, cordonnier, de l’autre le Sr Heydt, employé, par derrière l’auberge du cheval d’or, avec droit au puit qui se trouve au bout de la rue – Cet immeuble (…) appartient au Sr Scheuer pour en avoir fait acquisition sur ses cohéritiers, Sr Jacques Nicolas Merklé, serrurier, et De Marie Sophie Fauth son épouse, De Madeleine Merklé épouse de M. Hubert Maillot, tailleur d’habits tous demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication sur surmise dressé par Me Zeyssolff soussigné notaire le 3 juillet 1845. Cette maison avait fait partie de la communauté de biens qui avait existé entre le sr Jacques Frédéric Merklé vivant maçon et De Dorothée Vendenheim son épouse, remariée en secondes noces avec le sr vendeur Scheuer. La succession du sr Merklé et de la femme Scheuer son épouse fut recueillie par leurs trois enfants et héritiers chacun pour un tiers, le Sr Geoffroi Merklé ferblantier à Strasbourg et les sus nommés Jacques Nicolas Merklé et la De Maillot. Leurs qualités d’héritiers fut constatée par les inventaires dressés après le décès des époux Merklé, savoir celui du mari par Me Roessel décédé notaire à Strasbourg le 14 septembre 1814 et celui de la veuve par le soussigné notaire redacteur en date au commencement du 13 janvier 1845 enregistré.
Feu le Sr Merklé avait fait l’acquisition de ladite maison de De Anne Marie Bolender, demeurant à Strasbourg, veuve de Laurent Wolff, concierge, moyennant la somme de 6000 francs (…) suivant contrat passé devant Me Zimmer ancien notaire à Strasbourg le 25 janvier 1812. Il est dit dans ce contrat que la venderesse avait recueilli cet immeuble dans les successions du Sr Jean Caspar Bolender vivant cordonnier et de De Marie Salomé Sommer son épouse décédés à Strasbourg dont elle était l’unique héritière ainsi qu’il est constaté par les inventaires dressés des successions des époux Bolender par Me Saltzmann, cidevant notaire à Strasbourg les 18 août 1780, et 21 juillet 1787. Le Sr Bolender tenait ledit héritage du chef de De Anne Marie Geistodt sa mère née Bauerlin, veuve du Sr Laurent Geistodt, vivant tourneur à Strasbourg ainsi qu’il appert de l’inventaire de sa succession reçue par Me Lobstein ancien notaire en cette ville le 25 novembre 1762. (…) Ledit Sr Scheuer devint propriétaire du tiers au dit immeuble sur le Sr Géofroi Merklé, prénommé, suivant contrat sous signature privée daté de Strasbourg le 15 janvier 1845 dont l’orginal enregistré se trouve annexé au cahier des charges de la vente de ladite maison dressé par Me Zeyssolfff soussigné notaire le 5 juin 1845 – moyennant le prix de 7000 francs

Jean Philippe Rittelmeyer, instituteur primaire à Duntzenheim, se remarie en 1840 avec Madeleine Heydt : contrat de mariage, célébration
1840 (20.3.), Strasbourg 2 (83), Me Tinchant n° 1531 – Enregistrement de Strasbourg, acp 276 F° 86-v du 21.3.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Philippe Rittelmeyer, instituteur primaire à Duntzenheim veuf avec six enfants de Catherine Wendling, fils de Jean Philippe Rittelmeyer, instituteur à Mittelhausen et de feu Marie Anne Ritter
Madeleine Heydt, en condition chez M Hepp, commerçant à Strasbourg fille de feu Pierre Heydt maréchal ferrant au Klingenthal et de feu Catherine Kind

Mariage, Duntzenheim (n° 3)
Le 25 avril 1840, Acte de mariage de Rittelmeyer, Jean Philippe veuf en premier Noce de feue Wendling Catherine domiciliée à Duntzenheim y décédée le 16 juillet 1834, agé de 53 ans né à Mittelhausen, Bas Rhin, le 19 novembre 1787, majeur d’ans, profession d’Instituteur domicilié à Duntzenheim, fils légitime et majeur de feu Rittelmeyer Jean Philippe Vivant Instituteur Primaire à Mittelhausen y décédé le 20 décembre 1839 et de feue Ritter Anne Marie vivante domiciliée à Mittelhausen y décédée le 28 septembre 1827
Et de Heydt Madeleine, majeure d’ans sans Profession domiciliée à Schiltigheim agée de 38 ans bée à Klingenthal mairie de Boersch le 19 décembre 1800 fille légitime et majeur de feu Heydt Pierre dit Jean vivant forgeron de douille domicilié à Klingenthal mairie de Boersch y décédé le 28 février 1817 et de feue Klein Marie dite Catherine y décédée le 17 janvier 1819 (signé) Rittelmeyer, Madeleine Heydt (i 3)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.