2, rue de l’Argile


Rue de l’Argile n° 2 – IV 62 (Blondel), P 639 puis section 58 parcelle 79 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Martin Müller (1846)
Numéro 34 avant la Grande Percée. Autre adresse, 5, rue de la Vignette


Le n° 2 (ancien n° 34) est le bâtiment rose (avril 2018)

La maison fait le coin de la rue et de la placette de l’Argile. Elle appartient au XVII° siècle à des bourgeois de Marlenheim qui convertissent le vestibule en écurie. La commission qui visite les lieux en 1684 avant d’autoriser la manant Jean Georges Kümmel à acquérir la maison constate qu’elle comprend une cave voûtée, un poêle et une chambre au rez-de-chaussée, deux petites chambres dans le grenier. Le chaussetier Daniel Güntzer habite la maison de 1696 au moment de sa faillite en 1723. Elle appartient ensuite au charretier Jean Frey. Comme on le voit sur le plan-relief de 1827, la toiture a un seul versant qui donne dans la rue de l’Argile. Propriétaire de plusieurs immeubles, le boutonnier Jean Michel Weber ne doit pas habiter sur place. Le charretier Jean Michel Œsinger acquiert en 1786 la maison qui appartient ensuite pendant presque vingt-cinq ans à l’appariteur François Nicolas Legrand puis à sa veuve.


La placette de l’Argile est au centre de l’image (Plan-relief de 1725, © Musée historique, cliché Thierry Hatt) Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 146 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade s’étend de part et d’autre du repère (m), la placette se trouve devant le pignon à demi-toit. Chaque côté de la maison comprend une porte, les fenêtres vers la ruelle sont régulièrement réparties sauf une au rez-de-chaussée. Chaque étage a trois fenêtres, la toiture deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1857) puis le n° 34.

Le tourneur Jean Martin Müller et Elisabeth Heer hypothèquent en 1846 la maison qu’ils viennent de reconstruire à neuf. Le nouveau bâtiment a trois étages, soit un de plus que l’ancien, il est construit en pans de bois briques. Le rez-de-chaussée a deux ouvertures vers la place et quatre vers la ruelle, les étages ont chacun trois ouvertures des deux côtés, la mansarde deux ouvertures vers la place et quatre vers la ruelle d’après la description de 1850 qui correspond à la disposition actuelle. Joseph Gæssler fait convertir en 1865 des baies en devanture. Il acquiert en 1869 la maison voisine, n° 4 ; les deux parcelles sont réunies en une seule en 1920. Le débit de boissons au rez-de-chaussée porte pendant une grande partie du XX° siècle l’enseigne A la Petite Taverne.

janvier 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

André Wolfromm le jeune et André Echter de Marlenheim
1684 v Jean Georges Kümmel, compagnon maçon, et (1671) Anne Marie Anstett – luthériens
1696 v Daniel Günther, chaussetier, et (1682) Anne Salomé Salinus puis (1687) Eve Beck – luthériens
1723 adj Jean Frey, charretier, et (1717) Anne Barbe Bœgner – luthériens
1773 h Michel Weber, boutonnier, et (1747) Marguerite Barbe Frey – luthériens
1786 v Jean Michel Œsinger, charretier, et (1785) Eve Müller – luthériens
1798 v Joseph Zemp, marchand de vins, et (v. 1793) Elisabeth Wahl
1802 v Nicolas François Legrand, journalier puis appariteur, et (1782) Elisabeth Œrtel, remariée (1822) avec le perruquier Jacques Helck
1826 v Jean Henri Meyer, tailleur, et (1821) Chrétienne Schmitt puis (1829) Elisabeth Gaumer
1846 v Jean Martin Müller, tourneur, et (1829) Elisabeth Heer
1850 v Frédéric Jacques Digel, entrepreneur de construction, et (1850) Caroline Emilie Kammerer
1860 v Pierre Heimburger, farinier, et Marie Anne Kuhn
1862 v Louis Gæssler, farinier, et (1862) Marie Madeleine Schœny
1884 h Joseph Gæssler
1920* v André Lauth, employé à la mairie, et Claire Marmillod
1926* v Jean Demmelmeyer et Eugénie Emma Stroh

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres en 1767

(1765, Liste Blondel) IV 62, Jean Freÿ
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Weber, 9 toises, 0 pied et 3 pouces (contenance commune avec VI 61)
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 639, Meyer, Henri, jardinier – maison, sol, cour – 0,66 are

Locations

1823, Marie Joseph Willibald Pick, ciseleur puis instituteur, et Marie Madeleine Elisabeth Traiteur

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de l’Argile

nouveau N° / ancien N° : 11 / 6
Egrand
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 177 case 1

Meyer, Henri, jardinier
Muller Jean Martin (subst. pour 1847)
Digel frederic (1852)

P 639, maison et cour, sol, Rue de l’argile 6
Contenance : 0,66
Revenu total : 54,34 (54 et 0,34
Folio de provenance :
Folio de destination : 1847
Année d’entrée :
Année de sortie : 1847
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 639, maison
Contenance : 0,66
Revenu total : 85,34 (85 et 0,34
Folio de provenance : N.C.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1849
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7
1849, Müller Jean Martin f° 177, P 639, maison, revenu 85, reconstruction, achevée en 1846, imposable en 1849, imposée en 1849
1847, Diminutions – Meyer Henri f° 177, P 639, maison, revenu 54, Démolition, supp. en 1847

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 844 case 1

Digel Frédéric
1864, Gaessler Louis, Marchand de farine
1884, Gaessler Josef
(ancien f° 592

P 639, maison, sol, rue de l’Argile 34
Contenance : 0,66
Revenu total : 85,34 (85 et 0,34)
Folio de provenance : (177)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 20

Cadastre allemand, registre 31 p. 336 case 4

Parcelle, section 58, n° 77 – autrefois P 638.p, 639
Canton : Leimengasse Hs N° 34 – Rebstockgassen N° 3 / 5
Désignation : Hf, Whs – Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 0,90 / 1,40
Revenu : 3100
Remarques : 1920 Zug. F. 3

(Propriétaire), compte 2217
Gässler Josef Wwe
1920, Gaessler Maria Magdalena Johanna Rentnerin
1920, Lauth Andreas Bürgermeisterbeamter und Ehefrau Clara geb. Marmillod in GG
1926 Demmelmeyer Jean la veuve Eugénie Emma née Stroh
(1157)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 94 Rue de l’Argile (p. 224)

6
Pr. Oesinger, J. Michel, journalier – Miroir
loc. Berga, Jean, gantier – Miroir
loc. Schimmelmann, Jean Régnard, journalier – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Leimengasse (Seite 102)

(Haus Nr.) 34-36
Bischof, Wirt. 0
Karl, Dienstmann. 1
Wolff, Näherin. 1
Bischof, Schreiber. 2
Mayer, Näherin. 2
Huber, Tagner. 3
Maul, Handelsmann. 3
Schuster, Tagner. 3
Baumann, Schlosser. 4
Neumann, Marmorschl. 4
Pfertzel, Wwe. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 643 W 19)

2-4, rue de l’Argile (1862-1986)

Le propriétaire Gæssler fait convertir en 1865 des baies en devanture au 34, rue de l’Argile. La veuve Gæssler fait poser en 1901 des volets roulants à la place des volets amovibles. Louis Fritz fait aménager en 1924 une chambre sous les combles.
La dame Bürel ouvre en 1912 aux 34-36, rue de l’Argile un débit de boissons, repris en 1919 par Emile Fischer et Claire Lauth, en 1922 par Ch. Faist, en 1927 par Charles Nœppel. Le fonds appartient à la Brasserie du Bois-Vert, anciennement Prieur à Kœnigshoffen jusqu’en 1952 puis à la Brasserie Perle. L’enseigne A la Petite Taverne est tenue par Charles Klingler (1938, 1941) puis par Anne Rosio née Rock (1946), Louis Luthringer (1952), Marie-Louise Gutmann née Franck (1953), Antoine Zink (1955), Eugène Tæsch (1957), Antoine Zink (1963), Yvonne Marguerite Zink née Geist (1964). Le gérant de la pizzeria Le Sorento demande l’autorisation de poser des stores en 1980. Refusée en 1980, l’autorisation est accordée en 1986 pour un projet comparable.
Voir aussi le n° 4.

Sommaire
  • 1862 (janvier) – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs au nom de M. Heimburger au 34, rue de l’Argile – L’agent voyer note que la rue est pavée mais sans trottoir (décembre 1861).
  • 1865 – L’entrepreneur J. Digel demande au nom du propriétaire Gæssler l’autorisation de convertir des baies en devanture qui empiétera de 16 centimètres sur la voie publique au 34, rue de l’Argile. – L’agent voyer note que la rue a plus de 10 mètres et qu’elle a des trottoirs
  • 1869 – Les entrepreneurs Digel et Bischoff demandent au nom du propriétaire Gæssler l’autorisation de convertir en croisée la porte d’entrée du 36, rue de l’Argile. – L’agent voyer note que la rue a plus de 10 mètres
  • 1875 – L’entrepreneur Bischoff demande au nom du propriétaire Gæssler l’autorisation d’aménager le deuxième étage et d’en ajouter un troisième au 36, rue de l’Argile (coupe jointe). – L’agent voyer note que la façade est en pan de bois et que la hauteur du bâtiment (11,80 mètres) n’excède pas la hauteur réglementaire.
  • 1889 – Le maître maçon Ludæscher (11, place des Orphelins) demande au nom du propriétaire Joseph Gæssler l’autorisation de réparer la façade – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1889.
  • 1901 – La veuve J. Gæssler (2, place du Fossé des Tanneurs) demande l’autorisation de réparer la façade des 34-36, rue de l’Argile et de remplacer les volets amovibles par des volets roulants sans caisson. – Autorisation de réparer le crépi – Travaux terminés, juillet
  • 1912 – Le maire notifie la veuve Gæssler de faire ravaler la façade au 34-36, rue de l’Argile – Demande – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1912
  • 1912 – Dossier. Le commissaire de police demande un rapport sur les locaux où la dame Bürel a l’intention d’ouvrir un débit de boissons. – Situés au rez-de-chaussée, les locaux comprennent la salle de débit, une cuisine et deux cabinets d’aisance. Ils correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 hormis la hauteur (2,70 et 2,10 au lieu de 3,50 et 2,80 mètres) et la fenêtre de la cuisine qui donne dans le vestibule. La Police du Bâtiment estime que les arguments d’après lesquels il serait impossible de déplacer la fenêtre de cuisine ne sont pas concluants mais que l’autorisation pourrait être accordée puisque la cuisine ne servirait pas à l’auberge.
    1914 (février) – A. Bürel demande l’autorisation de poser trois enseignes plates – Les enseignes sont posées, mars.
  • 1919 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police et de la Division III. Emile Fischer et Claire Lauth demandent l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons aux 34-36, rue de l’Argile. – Les locaux comprennent une salle de débit, une cuisine, une salle accessoire et des cabinets d’aisance. Ils sont conformes hormis leur hauteur. L’inspection donne lieu à six observations. – Claire Lauth demande en décembre 1920 un délai pour faire repeindre la façade du 5, rue de la Vignette
  • 1922 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Ch. Faist demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons aux 2-4, rue de l’Argile. – Rapport comparable à celui de 1919, assorti d’une seule observation concernant les fourneaux.
  • 1924 – Louis Fritz demande un accord préalable avant d’aménager une chambre sous les combles. La pièce provisoire est aménagée, de sorte que le locataire qui habitait dans son magasin a une pièce supplémentaire.
  • 1927 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. Charles Nœppel demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. – Rapport comparable à celui de 1919
  • 1929 – Le locataire principal Michel Birgel écrit à la Police du Bâtiment suite à plusieurs feux de cheminée – Lors de la visite, la Police du Bâtiment constate notamment qu’il n’y a qu’un cabinet d’aisance pour neuf ménages. Le maire écrit au propriétaire la veuve Jean Demmelmeyer (demeurant 6, rue Adolphe Seyboth) qui fait un mois plus tard un rapport de sa visite dans la maison.
    L’installateur sanitaire Eugène Adam certifie en mars 1929 qu’il a posé une chasse d’eau, la veuve Louis Adé (entreprise de maçonnerie, 37, rue Finkwiller) que les cheminées sont en bon état. Les travaux que demande la Police du Bâtiment ne sont cependant pas exécutés. Le maire accorde un dernier délai en octobre 1929. Travaux terminés, février 1930.
  • Commission contre les logements insalubres. 1900, 34-36, rue de l’Argile, propriétaire, Hahn, marchand de charbons, domicilié sur place. Un toit devra surplomber l’urinoir pour éviter qu’on voie à l’intérieur en descendant l’escalier. Travaux terminés, août 1901
    1905, les logements et les cabinets d’aisance sont bien tenus
    1907, un locataire se plaint d’un plafond en mauvais état
    1910, remarques en 7 points, travaux terminés, mai 1912
    1916, E. Gæssler (2, place du Fossé des Tanneurs) demande un délai pour des travaux après en avoir fait exécuter certains
    Commission contre les logements militaires, 5, rue de la Vignette (Rebstockgasse). Propriétaire Hahn (3, rue de la Vignette) puis veuve Demmelmeyer (6, rue Adolphe Seyboth), locataire principal, Brasserie du Bois-Vert, anciennement Prieur à Kœnigshoffen, rien à signaler
    1921 (propriétaire, Lauth, demeurant 10, rue de la Lie). Le locataire Bartholmé se plaint que le toit laisse passer l’eau. La Police du Bâtiment constate que la plainte est justifiée – Travaux terminés, mai 1921
    1925. Les locataires se plaignent des cabinets d’aisance. Travaux terminés, novembre 1925
    1930. Plainte, les cabinets d’aisance sont bouchés. Travaux terminés
  • 1937 – L’entrepreneur Charles Beck (25, boulevard de Nancy) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique devant les 2-4, rue de l’Argile et 5, rue de la Vignette, propriété de la veuve Demmelmeyer, pour réparer des lézardes
  • 1938 – L’aubergiste Klingler (Petite Taverne) informe la Police du Bâtiment qu’il a fait démonter une lampe électrique (4, rue de l’Argile et 5, rue de la Vignette)
  • 1941 (mars) – Charles Klingler (2-4, place de l’Argile), sous-locataire de la Brasserie au Bois-Vert à l’enseigne de la Petite Taverne (Kleine Taverne) demande à la Police du Bâtiment s’il est autorisé à exploiter le débit bien qu’il ne réponde pas aux prescriptions. La Police du Bâtiment renvoie le pétitionnaire au commissaire de police.
    1941 (octobre) – L’inspecteur général de la ville (Stadtoberinspektor) demande un rapport. La Police du Bâtiment décrit les différents logements (premier, deuxième, troisième étages et combles)
  • 1946 – Anne Rosio (Petite Taverne) déclare que les deux pièces sous les combles sont inhabitables (propriétaire, Emma Demmelmeyer, 14, rue militaire de Schirmeck). La Police du Bâtiment estime qu’il s’agit d’une affaire privée entre propriétaire et locataire.
  • 1947 – Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment avant d’accorder à Anne Rosio l’autorisation d’exploiter le restaurant La Petite Taverne – La Police du Bâtiment répond que les locaux sont conformes aux prescriptions du 24 mars 1890 hormis la hauteur des salles.
  • 1947 – La Brasserie au Bois-Vert demande l’autorisation de repeindre le débit restaurant A la Petite Taverne et d’y peindre une enseigne selon la maquette jointe. Dessins de l’entrepreneur Wurtz (boulevard d’Anvers) – Accord – L’enseigne est posée, avril 1947
  • 1947 (mars) – Anne Rosio informe la Police du Bâtiment qu’un locataire élève des lapins dans son logement – La Police du Bâtiment renvoie la plaignante au propriétaire qui devra prendre les mesures nécessaires
    1947 (octobre) – Principale locataire, Anne Rosio informe la Police du Bâtiment qu’un locataire démolit un mur dans son logement. La Police du Bâtiment constate que la plainte n’est pas fondée.
  • 1949 -Propriétaire de l’immeuble 2-4, rue de l’Argile, Louise Græf (demeurant 31. rue Finkwiller) déclare que les cabinets d’aisances sont inutilisables bien qu’Anne Rosio se soit chargée des réparations – Les cabinets d’aisance ont été réparés avant l’inspection
    Copies de courriers datées de novembre. L’inspecteur sanitaire constate que malgré ses dires Anne Rosio n’a pas fait réparer les cabinets, bien qu’elle soit chargée des réparations en tant que cessionnaire des indemnités de guerre. Louise Græf a acquis l’immeuble en octobre 1949 lors de la liquidation des biens de sa sœur Mme Demmelmeyer.
  • 1952 – L. Luthringer est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la devanture
  • 1952 – Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment avant d’accorder à Louis Luthringer l’autorisation d’exploiter le restaurant La Petite Taverne dont les locaux seraient en mauvais état – La Police du Bâtiment ajourne son avis une fois que la réfection sera terminée puis émet un avis favorable
    1952 (septembre) – Le préfet autorise Louis Luthringer à exploiter le restaurant La Petite Taverne auparavant tenu par Anne Rosio née Rock
    1952 (octobre) – La Brasserie au Bois Vert informe la Police du Bâtiment qu’elle n’est plus locataire du débit de boissons
    1952 (octobre) – Louis Luthringer demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
  • 1953 – Le préfet autorise Marie-Louise Gutmann née Franck à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie La Petite Taverne suivant bail passé avec Louise Græff le 14 novembre 1952
  • 1954 – L’entreprise de construction Ernest Feldner, de Kintzheim, est autorisée à poser un échafaudage devant les 2-4, rue de l’Argile et 5, rue de la Vignette pour crépir les façades. Le même demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse due aux établissements Pange (7, impasse du Soleil) – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1955 – Antoine Zink (A La Petite Taverne) demande l’autorisation de poser une lampe de chaque côté de la porte d’entrée – Autorisation – Les lampes sont posées
    Le même demande l’autorisation de peindre une enseigne sur le mur latéral, maquette (Owerlander Wi Stubli, Débit de vins) – Autorisation – L’enseigne est peinte
    1957 – Antoine Zink informe la Police du Bâtiment qu’il cesse d’exploiter le débit
  • . Le préfet autorise Eugène Tæsch à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie La Petite Taverne suivant bail passé avec la Brasserie Perle le 26 juillet 1957. Le préfet accorde l’année suivante une dérogation concernant l’ouverture de la porte.
  • 1960 – Le Syndicat des locataires intervient au nom du Jean-Pierre Kuhn dont la cheminée est défectueuse (propriétaire, Antoine Zink) – Le contrôle montre que le tuyau est introduit à la verticale dans la cheminée
  • 1963 – La Division II demande un rapport sur le débit de boissons d’Antoine Zink. Le contrôle montre qu’il comprend une salle principale de 45 m², une petite salle de 7,50 m², une cuisine et des cabinets d’aisance, le tout conforme aux prescriptions, il recommande de refaire le revêtement des murs.
    Le préfet autorise Antoine Zink à exploiter le débit de boissons La Petite Taverne. La réfection est terminée, novembre 1963.
    1964 – Le préfet autorise Yvonne Marguerite Zink née Geist à exploiter le débit de boissons La Petite Taverne.
  • 1965 – La Brasserie Charles Kleinknecht (Perle) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au restaurant la Petite Taverne – Autorisation
  • 1975 (février) – Avis de changement de débiteur. La redevance passe d’Yvonne Zink à Jeanne Gauvin
    1975 (mars) – Avis de changement de débiteur. La redevance passe de Jeanne Gauvin à Yvonne Zink
  • 1980 – M. Peter demande l’autorisation de poser des stores pour le compte de la pizzeria Le Sorento dans le secteur sauvegardé (deux du côté de la porte d’entrée, un sur la façade latérale). Maquette et photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1986 – Nouvelle demande, maquette (deux stores du côté de la porte d’entrée, par les établissements Caspar, de Molsheim) – Autorisation – Les stores sont posés.

Relevé d’actes

André Wolfromm le jeune et André Echter de Marlenheim acquittent un capital assis sur la maison d’après un titre de 1565. Il ne semble pas que soit conservé d’acte antérieur dans les fonds de Strasbourg (1616-1684)

1684 (23. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 411-v
Philipp Daniel Hugwart Scribent E.E. Stiffts Zu St. Stephan im nahmen herrn Johann Spießen alß Schaffners
in gegensein Andres Wohlfromm deß Jüngern und Andres Echters beeder Von Marlenheim
bekant, daß dieselbe die ienige iährlichen termino Laurenty zu Zinnß verfallene 4. fl. straßburger wehrung, so Sie Vermög eines, sub dato 7. Aug. a° 1565. mit deß Bischofflichen Hoffs anhangendem Contract Insigel außgefertigten Zinnßbrieffes /:welcher der Cappelanen des Werckhs Sahlbuch fol: 355 eingetragen:/ Von uff und ab ihrer alhier im Laimen Gäßlein gelegenen behaußung Zu raichen schuldig geweßenen, mit 100. fl. abgelöst

Les mêmes vendent la maison au maçon manant Jean Georges Kümmel et à sa femme Anne Marie

1684 (24. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 413
Andres Wolfrom der Junger und Andres Echter beede Von Marlenheim
in gegensein Hannß Georg Kimmels deß Maurers und Annæ Mariæ beÿder Eheleuth – uff unserer Gnädigen Herren Rhät und XXI. Obrigkeitlich ertheilten Consens
hauß, hoffstatt und höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in dem Laimen Gäßlein, einseit ist ein Eckh anderseit neben einer behaußung der rothen Kirch gehörig hinden uff Johann Adam allheilig den Pastetenbeckh stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 5. ß d Zinnß dem Ordens hauß Zu St. Johann alhier

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Jean Georges Kümmel à acquérir la maison. Les députés rapportent que la vente aura lieu moyennant 105 livres. Petite et délabrée, la maison comprend une cave voûtée, un poêle et une chambre au rez-de-chaussée, deux petites chambres dans le grenier. Les vendeurs ont converti le vestibule en écurie que l’acquéreur va restituer à son usage premier. Le chaussetier Jean Jacques Scholl s’offre pour acquérir la maison de préférence à un manant. Les Conseillers l’attribuent cependant au manant, homme pieux qu’ils ont déjà autorisé à avoir un étal.

1684, Conseillers et XXI (1 R 167)
Hannß Georg Kimmel Umb erlaubnuß, ein häußlein Zu Kaufen. 180. 182.
(p. 180) Monntags den 16: 8.bris 1684 – Hannß Georg Kimmel Umb erlaubnuß, ein häußlein Zu Kaufen.
Mrb. noîe Hannß Georg Kimmel, des schirms verwandten Und Maurergesellen allhier, Will von Andres Wolffrom burger Zu Marlenheim ein häußlein im Leimengäßlein gelegen an sich erkauffen, bitt unterth. Umb gn. Vergönstigung. Erk. Werden Zu Einziehung ferneren berichts deputirt Herr XXI. Goll, Herr Georgi

(p. 182) Sambstags den 21. 8.bris 1684. – Hannß Georg Kimmel wegen eines Hauß Kaufs
Herr XXI. Goll, Herr Jacob Simon Georgi referiren, Sie hätte, Mghh. Erkandtnuß Zufolg den Augenschein wegen des häußlein jm Leimengäßlein, so Hanß Georg Kimmel der Maurer Und Schirms Verwandte alhier von Andres Wolffrom et Cons. von Marlenheim an sich erkaufen will, eingenommen, und dießer bericht eingezogen, daß der Kauff Umb 210. fl. geschehen soll, das häußlein seÿe sehr gering und schlecht, habe ein gewölbter Keller, Unden eine stub Und Kammer, Und oben auff auch beneben 2. Kleinen Kammer auf der bühn, das hausöhr, so unden, seÿe von den bauren Und Verkäufferen Zu einem stall gemacht worden, so der Käufer aber Wieder Ändern, Und allenthalben wieder repariren Wollte, Selbiges Zinnße jährlichen dem Stifft S Johann 5 ß bodenzinß, Und habe das Stifft St Stephan noch 100 fl. wie auch das Schirmgericht 12: lb 7 ß 6 d so die Verkäuffer schuldig, darauff Zuerfordern, welches der Käugfer auß dem Kauffschilling mitrechnen und bezahlen wollte.
Heüth früh haben sich hannß Jacob Scholl der burger und Hoßenstricker angemeldet, Und sich des einhandtsrechts bedienen wollen, Sie hätten ihn aber Ann den Regirenden Herrn Ammeister, od an E. E. Rath gewießen, der Kaüffer Und seine frau seÿen sonsten gut fromm leüth, Und hätten MGHh. die XV. ihnen allererst Kürtzlich erlaubt, daß ein ständlein haben, und seß* und anders verkaufen möcht, dahin stellende, ob Mghh. jn dießem Kauff consentiren Oder ein Anders verwenden Wollen.
Erk. wird Imploranten jn seinem begehren willfahrt, dergestalten, daß er die 12. lb 9 ß 6 Schirmsgebühr, so die Verkäufere schuldig, beneben dem übrigen beschwehrden gleich beÿ der Verschreibung Von dem Kauffschilling bezahlen Und entrichten sollen, als welcher beÿ Zu wohnen Herr XXI. Goll, Herr Georgi

Originaire de Frankental en Palatinat, Jean Georges Kümmel épouse en 1671 Anne Marie Anstett, fille de jardinier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 217-v, n° 19)
1671. Eâd. Dominicâ [Dnca Reminiscere]. Hanß Geörg Kimmel der Maurer Vnd Steinhauer, Weÿland Geörg Kimmel deß Maurers Vndt Burgers Zu Franckenthal nachgelas. ehl. Sohn, Vndt Jfr. Anna Maria, weÿl. Diebold Anstett deß Gartenmanns Vndt burgers allhien nachgelaßene Eheliche Tochter. Copulaui Eodem Die [Mont. 27. Martÿ] (i 231)

Un maçon reproche en 1683 au compagnon Jean Georges Kümmel de travailler pour son compte dans une maison rue Pick (actuelle rue Adolphe-Seyboth) qui appartient à un hôte de garnis de la rue de l’Argile. Jean Georges Kümmel répond qu’il habite la maison et qu’il l’a réparée pour se tenir au sec. Il est condamné à une livre d’amende et aux dépens. Sa femme intercède en sa faveur quelques mois plus tard. Il produit ensuite un certificat du consul qui lèverait l’amende mais où il est seulement question de tarif. Le conseil diminue l’amende mais inscrit le compagnon sur la liste noire à cause de sa désobéissance. Il est rayé de la lsite quand il règle son amende.
1671, Protocole de la tribu des Maçons (XI 231)
(f° 176-v) Dinstags den 30. Novembris 1683 – Clemens Schrepffer Klagt Contra hannß Georg Kümmel den Maurergesellen, daß Er in der Büchergaß in einem hauß, so dem Schlaffhauß Würth in der Leimengaß gehörig, gearbeitet und darnach einen Zedull geschickt, so Wider ordnung, Weilen es keinem Gesell zuthun erlaubet, beklagter berichtet, daß Er schon lang in solchem hauß gewohnet, und Weilen allenthalben hienein geregnet, dahero Er nicht trocken setzen können, als habe Er solches machen müßen, hätte nichts gefordert Wann Er länger darinnen Zu wohnen gehabt, die Weilen Er aber vf Ostern Ziehen müßen, Könne Er solches bericht dahinden laßen, Wie Er dann auch deß Wegen einen Zedull gemacht, dießen hat nun Kläger Vorgewießen und Weilen Er darinnen gesetzt /:darzu Mördel gebraucht:/ so Ihme nicht erlaubet, auch taglohns weiß seinen Verdienst gefordert, als ist Erkand, soll beklagter der Articul, so ist 1. lb 10. ß, beßern und 10. ß d Gerichts gebühr erlegen, im übrigen aber auß ursachen deßen frau sich Verlauthen laßen, Er wolle solche straff Clemens Schrepffen Vom Leibschlagen beeden theilen der frieden beÿ 5. lb d. gebotten sein beklagter bathe umb Gnad, ist beÿ 1. lb d straf und 10 ß d. Gerichtsgebühr gelaßen Worden.

(f° 187) Dinstags den 29. Februarÿ 1684 – Hanß Jacob Kümmels haußfrau erscheint Wegen der Ihrem haußwürth den 30.ten Novembris 1683. der in der Büchergaßen gemachte arbeit halben, andictirten straff, die bericht, daß Ihr Mann die arbeit in dem hauß alwo Er gewohnt gemacht, sonsten Sie nicht trocken bleiben Können, darauff Ihre angezeigt Worden, daß Ihr Mann die macht nicht hat, außer seines Meisters befehl Zu arbeiten, und für sich selbst Zu wercken, deßwegen sie sich Zu erlegung der straff bequemen solle, der aber bedeütet Sie gehe nichts ein, bleibe beÿdes Herren Ammeisters bescheid, und wolle sich Weiters Raths erhohlen.

1671, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 8-v) Dienst. d. 7. Novembris 1684. – Hannß Georg Kümmelen dem Maurergesellen, wurden die ihm neülicher Zeit, umb daß Er wider Ordnung gearbeitet, angesetzt 30. ß Straff abgefordert, der wieße von jhr Gn: herren Ammeister einen Schein auff, dadurch absiolvirt Zu seÿn vermeÿnend, weil aber solcher nur Von Taxir: vnd nicht Erlaubnuß der arbeith redete, Alß ist nach genommenem Abtritt, umb willen Er nicht Viel Zum bester Hette, die Straaff auß gnaden gemildert, und auff ½. Rth. gesetzt, auch ihme also angezeigt worden, Er aber trotzig antwordtend, daß Er Kleinen thl. verwilligte, gieng mit ungestimm darvon, worauff dann umb seiner widerspenstgkeit willen, man ihme Wohlverdienter maßen ins schwartz täffelein Zu setzen erkanth hatt.

(suite f° 13 ) Mittw. d. 13.t Decembris 1684. Vor Hannß Georg Kümmelen, erlegte H. Math. Blößig, die selbigem Jüngst moderirte Straf mit 7 ß 6 d, und wurde Kümmel mithin von der incorporir. des schwartzentäffleins liberirt

Jean Georges Kümmel hypothèque la maison au profit de la veuve du pasteur André Kauffmann. Sa femme Anne Marie Anstett se porte garante de son mari.

1684 (26. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 414
Hannß Georg Kimmels der Maurer und Schirms Verwanther
in gegensein Herren Johann Großen Saltzverwalthers alß Curatoris frawen Annæ weÿl. herrn Andres Kauffmanns geweßenen Pfarrherrs zu St. Aureliæ nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin mit beÿstand Herrn Andres Kauffmanns dreÿers der Statt stall – schuldig seÿe 100 lb., daß derselbe hienach beschriebene behaußung erkauffen und bezahlen können
unterpfand, hauß hoffstatt und höfflein, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in dem Laimen Gäßlein, einseit ist ein Eckh, anderseit neben der Rothen Kirch behaußung hinden uff Johann Adam allheilig den Pastetenbeckh stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 5. ß d Zinnß dem Ordens hauß Zu St. Johann alhier
[in margine :] (…) deßen Zu mehrer Versicherung ist hierbeÿ persönlich erschienen Anna Maria gebohrne Anstätin deß debitoris eheliche haußfrau und zwar dieselbe mit beÿstand Hn Johannis Gollen E.E. Großen Raths alten und E.E. Kleinen Raths ietzmahlg. beÿsitzers – Act. d. 22. 7.br 1691 [unterzeichnet] maria kimel
[in margine :] (…) in gegensein d. auch hierüber ged. Hanß Georg Kümmels v. Annæ Mariæ Anstättin deßen ehelicher haußfrau mit beÿstand des auch hierüber gemeldten Conrad schrepffers des Maurers Ihres Stieff vatters v. Johannis Schrecken auch Maurers Ihres schwagers (quittung), Act. d. 11.ten Jan. 1693.

Jean Georges Kümmel et Anne Marie Anstett hypothèquent la maison au profit du marchand épicier Jean Gaspard Mühlberger

1694 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 4
Hanß Georg Kümmel der Maurer und Stein Metz und Anna Maria geb. Anstättin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Gabriel Schrepffen deß Maurers und Stein Metzen Ihres Vettern Und Johannes Schrecken auch Maurers Ihres schwagers
H. Johann Caspar Mühlbergers deß Specereÿhändlers, schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, Hauß, Höfflein, sambt allen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehördten und gerechtigkeiten allhier im leimen Gäßlein, Einseit ist ein Eck in ged. leimengäßl. ziehend, anderseit neben einer behaußung der Rothen Kirchen gehörig, hinden auff Hanß Georg Faudel den Pastetenbeck stoßend geleg. darvon gehend jährlich 5 ß bodenzinß dem Allmoden zu St Marx

Deux personnes du nom de Jean Georges Kümmel sont portées dans le registre des conversions tenu par les Jésuites. Il s’agit du mari d’Anne Marie Anstett et de son fils qui se marie en 1698 à Obernai
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 166) Jean Georges Kimmel, 1686 May 1
(p. 168), Joannes Georgius Kimmel, 1688 auril 5

Jean Georges Kümmel et Anne Marie Anstett vendent la maison 285 livres au chaussetier Daniel Günther et à sa femme Eve Beck

1695 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 103
hans Georg Kümmel, der Maurer und Schirms Verw. und Anna Maria geb. Anstättin und Zwar dieselbe mit beÿstand hans wolff von Molßheim, deß Paßmentmachers ihres angesprochenen Vogts [unterzeichnet] X, an maria kämel, Johan Wolffgang Von Molßheim
Daniel Günthers deß hoßenstrickers und Evæ geb. Beckin mit beÿstand Johannes Baßen auch hoßenstrickers ihres vettern
hauß, hoffstatt und höffein, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Recht. und Zugehördt. allhier im Leimengäßlein, Einseit ist ein Eck, anderseit neben Einer behaußung der Rothen Kirch gehörig, hind. auff Johann Adam Allheÿlig den Pasteten beck stoßend gelegen, davon gehend jährlich 5 ß Zinß dem Ordenshauß zu St Johann allhier, So seÿe solche behaußung auch umb 200 lb (verhafftet), umb 85 pfund

Fils de chaussetier, Daniel Günther épouse en 1682 Anne Salomé Salinus, fille de chaussetier : contrat de mariage, célébration
1682, Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 48
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften Daniel Günthern dem Ledigen Hoßenstricker weÿl. Isaac Günthers Geweßenen Hoßenstrickers vnd burgers Alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßenen Sohn, als Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Anna Salome Weÿl. hannß Daniel Salinj Geweßenen Hoßenstrickers vnd burgers alhier seel. hinderlaßene Eheliche dochter als der hochzeiterin Andern theils
Actum Straßburg Freÿtags den 10.ten Julÿ Anno 1682. [unterzeichnet] Daniel Gunter als hochzeÿter

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 192-v, n° 29)
1682. Junius. Eoden [30.] Daniel Günther lediger Hoßenstricker Isaac Günthers Hoßenstrickers burgers hint. ehel. sohn, J. Anna Salome hans Daniel Salini Hoßenstrickers v. burgers allhier hinterl. ehel. tochter (i 194)

Anne Salomé Salinus meurt en 1686 après avoir institué son mari légataire universel. L’inventaire est dressé dans une maison au Vieux-Marché-aux-Vins.
1687 (29.4.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 8) n° 7
Inventarium und Beschreibung aller der Jenig. Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren und Tugendsame Anna Salome Güntherin Gebohrner Salinußin, deß Ehrenhafften Meister Daniel Günthers Hoßenstrickers und burgers alhier Zu Straßburg geweßene Eheliche Haußfrau nunmehr seel. nach ihrem den 7. 7.bris deß abgewichenen 1686.sten Jahrs genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf erfordern und begehren Vorgedachts Mr Daniel Günthers deß Wittibers als deme dieselbe vermög vffgerichteter vnd hernach copialiter eingegragener heüraths verschreibung gantz eigenthümlich anerwachßen – Actum dienstags den 29.ten Aprilis A° 1687.
Copia der Heurraths Verschreibung, perge in Proth : D.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegener und in dieße Verlaßenschafft nicht gehöriger behauß. befund. worden wie volgt
Ane Haußrath und Vahrend. hab, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In d. Wohnstub, Im obern haußohren, Auff dem Gang, In der Stub Cammer
Sa. haußraths 39
Wahren und werckzeug so Zum Hoßenstricker handwerck gehörig 128 lb, Summa summarum 168 lb – Schulden (item) hrn Johann Heinrich Metzg. XV. des beständigen regiments ist man für 5/4. Jar hauß Zinß schuldig 12 lb 10 ß, It. fr. Margaretha weÿl. Isaac Günters seel. wittib alß deß wittibers muter, 20, summa 100 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 68 lb

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 112, n° 71)
1686. September, d. 7. Anna Salome, Daniel Günthers hosenstrickers fr. æt. 34 jahr (i 58)

Daniel Günther se remarie avec Eve Beck, fille de berger originaire de Gougenheim : contrat de mariage, célébration.
1687 (26. 8.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 86
Verglichene Heuraths Puncten Zwischen den Ehrengeachten Meister Meister Daniel Günthern Hoßenstrickern und burgern Zu Straßburg als Hochzeitern an einem,
So dann der Ehrn: und Tugendsamen Jungfr. Eva Weÿl. Hannß Becken, gewesenen Schäffers zu Gugenheim nunmehr seel. nachgelaßener Ehelicher dochter als Hochzeiterin am andern theil
Actum Sambstags den 26. 8.br St. n A° 1687. [unterzeichnet] Daniel Ginter Als hoch Zeiter, E. B. der Jgfr. hochzeiterin Zeich.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 209-v, n° 51)
1687. September, d. 29. Daniel Günther hoßenstricker v. burger alhie Jgfr. Eva, Hans Becken Schäffers Zu gugenheim hinterl. ehel. tochter (i 211)

Eve Beck devient bourgeoise à titre gratuit un mois après son mariage
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 534
Eva Beckin von Gugenheim empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann Daniel Günther dem Hoßenstricker gratis, ist ledigen standts gewesen, Tucher, promis. 3. 9.br. [1687]

Daniel Günther hypothèque la maison au profit des héritiers Spielmann

1707 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 532-v
Daniel Günther Hoßenstricker
H. Joh. Jacob Spielmanns apotheckers nahmens der Gesambten Jacob Spielmannischer E.E – schuldig 400 lb baar bereits den 28. X.br 1706 (vorgestreckt)
unterpfand, seine behaußung cum appert: im leimengäßlein, einseit neben Philipp Fautel paßtetenb: anderseit neben einer behaußung zuer rothen Kirch gehörig

Daniel Günther et Eve Beck hypothèquent la maison au profit de la fille de Jacques Hanns

1717 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 79
Daniel Güntzer fastenspeishändler und Eva geb. Beckin
in gegensein Jacobs Michel von Gottesheim alß vogt Marg: Jacobs hannßen seel. Töchterleins H. M Joh: Daniel Gerbers Pfarrers – schuldig seÿen 393 pfund
ihr hauß c appert: im leimengäßel einseit neben einem hauß zuer rothen Kirch gehörig anderseit neben ist ein Eck hinten auf Fautel

Eve Beck meurt en 1722. L’inventaire dressé après sa mort n’est pas conservé

1723, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n°44
Inventarium über weÿl. fr. Evæ Beckin Mstr. Daniel Günthers, hoßenstrickers haußfr. seel. Verlassenschafft

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. D, f° 31, n° 12)
1722. Freÿt. d. 20. Martÿ frühe umb 8. uhr ist sel. gestorben Eva geb. Beckin, Daniel Günthers b. v. Hoßenstrickers alhie ehel. Haußfr. 64 Jahr alt und begraben worden d. 21. Ejudsem auff dem gottesacker zu St. Gallen [unterzeichnet] Daniel günter Alß Witwer, Johannes Günther Als sohn (i 33)

Âgé de 72 ans, Daniel Günther demande son admission à l’hôpital en 1727. Les Conseillers et les Vingt-et-Un émettent un avis favorable en recommandant de vérifier si ses deux enfants n’ont pas de moyens suffisants pour entretenir le pétitionnaire
1727, Conseillers et XXI (1 R 210)
Daniel Günther halt an umb Auffnahm in den Spithal. 83.
(p. 83) Sambstag d. 8.ten Martÿ. Lt. Mosseder, Nomine Daniel Günthers des burgers und Hoßenstrickers alhier producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Num. 1 bis 5 inclusiué, umb gnädige Auffnahm in den Spithal handelt innhalts. Iist Erkandt Wird das geschäfft an die herren Pfleger des Mehrern Hospitals Verwießen umb Zu untersuchen, Ob, Wie in dem Prpducto enthalten, des Imploranten Zweÿ Verheurathete Kinder ihne Zu unterhalten nicht im stand seÿend, und im fall sich solches also befinden solte, Wohlgedachten Hh. Pflegern selbige für sein leben lang alß einem 72. iährigen armen und unvermöglichen burger darin zu recipiren hiemit die hand geöffnet.
Dep. H. Randenrath und H. Braun.

La maison est vendue par adjudication judiciaire le 16 juin 1723 au charretier Jean Frey (voir la référence à l’inventaire dressé en 1767).
Fils de charretier, Jean Frey épouse en 1717 Anne Barbe Bœgner, fille de l’emballeur Jean Jacques Bœgner ; contrat de mariage, célébration

1717 (6. Xbr), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 13)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheid. Johann Freÿen ledigen fuhrmann deß auch Ehrs. und bescheid. Johann Freÿen deß Fuhrmanns vndt burgers allhier in Straßburg eheleibl. Sohn, alß dem hochzeiter ahne Einem,
So dann der Ehr: v. tugend. Jgfr. Annæ Barbaræ Bögnerin deß Ehrsam vndt bescheidenen Johann Jacob Bögnern deß Packers v. burgers in gemeltem Straßburg eheleibl. Jgfr. tochter alß der hochzeiterin andern Theils
Actum Straßburg auff Montags den 6. Xbris 1717 [unterzeichnet] Johannes Freÿ als hochzeitern Anna Barbara bögnerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 159-v, n° 3)
Mittwoch den 27. Aprilis 1718 seind in der Evangel. Pfarrkirch zu St. Nicol. in Straßburg nach Vorhergeganger Zweÿmaligen Außruffung Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johannes Freÿ der ledige Sandfuhrmann und burger alhier Johannes Freÿen deß Sandfuhrmanns vnd burgers alhier Ehel. Sohn, vnd Jungfr. Anna Barbara Bögnerin, Johann Jacob Bögners deß Ballenbinders vnd burgers alhier Ehel. tochter [unterzeichnet] Johannes Freÿ als hochzeiter, Anna Barbara Als hochzeiterin (i 164)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison près du pont Saint-Thomas et de l’église Saint-Louis
1718 (3.5.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 11) n° 521 (numéro XIX° s.)
Inventarium über deß Ehrsam vndt bescheidenen Johann Freÿen deß Fuhrmanns vnnd der Ehr: Vnnd Tugendsamen Frn. Annæ Barbaræ gebohr: Bögnerin, beed. Eheleuthe, v. Burgere alhier Inn Straßburg in dießen Ihren Ehestandt einander Zugebrachter Nahrung, auffgerichtet und verfertiget Anno 1718. – welche der Ursachen halben, Weilen Inn der Zwischen Ihnen beeden Eheleuthen auffgerichteten heüraths verschreibung expresse versehen, daß Eines Jeden Inn die Ehe Zubringend Nahrung reservirt, vnd ohnverändert seÿn v: bleiben solle, damit man nun auff begebenden fall (…) Beschehen Inn Straßburg Dienstags d. 3.ten Maÿ Anno 1718.

Inn Einer allhier Inn der Statt Straßburg nahe der Sanct Ludwig Kirchen gelegenen vnd von beeden Eheleuthen bewohnender behaußung sich befunden Wie Volgt
Eigenthumb ahne Einer Behaußung dem Ehemann zuständig. Item einen drittentheil, von vnd ahne einer Erblehnungs Gerechtigkeit behaußung, hoffstatt, höffl. und bronnen, sampt allen anderen dero Gebäuen, begriffen, weiten, rechten undt Gerechtigkeiten auch Zugehörden, gelegen allhie in der Statt Straßburg Jens: der Thomas brucken beÿ der sogenandten St. Ludwigs Kirch I.seith neben weÿl. Ulrich (-) geweßenen Sÿgristen beÿ ged. Kirchen und Schirmern allhier in Straßburg hinderl. Wittib und Erben, 2.s. neben Johann Meÿern Juniori Sandt Schiffmann, vnd burgern alhier hinden auff Michel Wolffgang den roßhandlern auch burgern alhier stoßend, Vonn welcher behaußung das Dominium directum dem Stifft S. Thomæ allhier gehörig undt Jahrs auff Martini mit 7 ß 6 d in Gelt undt 3: Cappaunen ewigen Ehrschätzigen und für biethigen Erblehen Zinß recognoscirt würd, ferner ist dieße Erb lehnungs behauß: verhafftet für 300. fl. ablößigen Capital Frauen Salomeä hardtschmittin gebohrner brackenhofferin weÿl. S. T. herrn Doctoris hartschmidts hinderlaßener Wittib, welches Capital Jährl. auff Michaelis dem Ehemann Zuständig Eines dritten theils daran à 5: pro Cento verzinnßet wirdt.
Nota die anderen Zween dritte theil ane vorbeschriebener behaußung gehören deß Ehemanns annoch Zwo ledigen Schwestern mit nahmen Maria Salomea, vnd Maria Barbara beeden d. Freÿin vnndt ligt dießer dritte theil ohn angeschlagen, hiehero Zusetzen erkennt, undt gesetzt worden.
Darüber sagt ein Pergament: Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Innsiegel Verwahrt datirt den 23. Xbris 1672. mit altem N° 1 sig. auch dabeÿ gelaßen. Dabeÿ annoch vorhanden Ein Pergamentener hütten undt 2: andere Pergamentene Kauff und Zinnß brieff sampt anderen Schrifftl. bericht, alles in einem paquet zusammen gebundt. undt dabeÿ gelaßen.

Anne Barbe Bœgner meurt en 1767 en délaissant pour unique héritière sa fille Marguerite Barbe Frey qui laisse à son père la jouissance de tous les biens. L’actif de la succession s’élève à 2 590 livres

1767 (18.11.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 592) n° 103
Inventarium über Weiland Fraun Annä Barbarä Freÿin geborner Bögnerin, des H. Johannes Freÿ, burgers alhier zu Straßburg und vormaligen Sandführers gewesener Ehegattin Verlaßenschaft, auffgerichtet in dem Jahr 1767. – nach ihrem den 13. Augusti dieses Jahrs aus dießer welt genommenen seligen Abschied hinterlaßen hat. Welche Verlaßenschaft auf ansuchen sowol des nunmahligen Wittwers als auch der selig Verstorbenen mit ebendemselben ehelich erziehlter und ohntestirt zu einiger Erbin nach Tod Zurückgelaßener Tochter Fraun Margarethæ Barbaræ Weberin geborner Freÿin, beiständlich ihres Ehemanns herrn Johann Michael Weber, des Knöpfmachers und burgers alhier fleißig inventirt – So geschehen in Straßburg in hernach inventirter ane der Elisabethen Gaß gelegener Sterb behaußung auf Mittwoch den 18. Novembris Vormittag Anno 1767.
Erklärung der Erbin wegen dieser Verlaßenschafft. Gleich Zu Anfang dieser Inventur hat sich die dißortige einige Tochter und Erbin dahin erklärt, daß gegenwärtig Verlaßenschafft ohnuntersucht, was davon sowol dem hinterbliebenen Wittwer und Vater, als auch ihro, Theils vor unverändert, theils jedem Vor seinem Antheil an der Errungenschaft eigentlich gebühre mithin überhaupt nur unter einiger Mass inventirt, und davon die Helffte dem Vater aus obiger Ursach als sein wahren Eigentum, die übrige Hälfte aber der Tochter bor mütterlich Erbguth, welches sie dem Vater lebtägig Wittums weis Zu geniesen überlasset zugeschrieben werden soll

(f° 5-v) Eigentum an Häuseren. (8. C N° 114, 20° 9. 3. 3., 13. 6. 8.) Nemlich eine Eck behaußung, Höfl. Hoffstatt und Stall mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen in allhiesiger Statt an St. Elisabethen Gaß einseit neben weil. Conrad Kiefer, des gewesenen Kiefers Wittib, ander seit ist ein Eck an dem Zinckengäßlein, vornen auf besagte Elisabethen Gaß, hinden auf den Schauenburger Hof, welcher nunmehr H. Peter Antoni Carli dem Handelsmann, Zuständig ist, stosend, so frei, ledig und eigen, sofort durch (die Werckmeistere) laut deren bei mein Notarii Concept sich befindlicher schrifftlicher Abschatzung vom 5.ten dieses Monats angeschlagen worden um 350. lb. Darüb. ist vorh. 1. Teutsch. Perg. in allh.C C St gef. u. m. deren anh. Ins. Versehener Kbr. vom 18. Julii 1729.
(4 C N° 431, 20° 12. 2. 3) Item eine Kleine Eck behausung, Hoffstatt und Höflienn mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Rechten und Zugehörden gelegen alhier in dem Leimengäslein auf dem Plätzlein 1. Seit ist ein Eck, 2. Seit neben einer der rothen Kirch oder nunmehr dem teutschen Hospital alhier gehöriger behausung, hinden auf weil H. Johannes Walter des gewes. biersieders v. b : alhier Erben stoßend, so auser 5 ß Erblehen oder Bodenzinß die man jährlich auf Joh. Bapt: dem Ordens: hauß Zu St Johann allhier Zu geben pflichtig ist, frei, ledig und eigen und durch vorberührte geschwornen Hh. Werckmeister geschätzet worden um 250. lb. Erstgedachte beschwerde welche zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 10 lb, davon abgezogen, so bleibet ane dem Haus: anschlag hier auszuwerfen vorräthig 240. lb
Darüb.meldet i. teutsch. perg. u. E. E. Kl. Raths alh. anh. Ins. Verwahrter Ganth Kauffbrieff de dato 16. Junii 1723. Ferner I. Teutsch perg. in Vorbesagter C St gef. u. m. Ihrem anh: Ins. bekräfftigter Kbr. vom 17. Februarii 1723. Weiter i. Teutsch Pap. von H. Not. Joh: Marbach als Gantschreiber unterschriebenenen Extractus Gant: Protocolli vom 16. Junii 1723. So dann Zwo pap. Von H. Joh: Jacob Spielmann (-) eigenhändig geschrieben und unterschriebene teutsche Quittungen, deren die eine datirt den 22. Nov. 1723. ub. 100 Gulden und die andere den 21. Dec. 1729. über 700 Gulden auf solchem Haüßlein gestanden, aber dadurch abgelößten Capitals besagend
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 90, Sa. Silbers 9, Sa. goldener ring 2, Sa. lährer Faß 8, Sa. baarschafft 300,,Sa. Eigentums ane Häusern 590, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1700, Sa. Schuld 250, Summa summarum 2590 lb – Stall Summ 2355 lb
Abschatzung Vom 5.ten 9.br 1767. Auff Begehren Weil. Johann Freÿ des Sandt Karchers ist eine behausung alhie in der Stadt Straßburg auff der Eliesen bedten Gas Gelegen Einseits Neben Frau Käuffer Kiefferin ander seits Neben Meister Endtling und hienden auff den schauenburger Hoff stoset gelegen solche behausung besteht in einem Ford Nebens vnd hiender Gebeÿ warinen dreÿ stuben dreÿ Kichen und Zweÿ Kamern Ferner befiendet sich eine Stallung Dar jber seindt die dach Stühl mit breit zieglen belegt hat auch ein getrembten Köller und Hoff Vor und umb Siben hundert gulden
Der Zweite Begriff jst Auch alhie in der Ststt Strasburg in dem Läimen Geslein gelegen Einseits Neben einer behausung Löbl. statt Geherig, ander seits Neben Dem Leinem geslein und hienden auff das beckenhauß Zum Winckell Genant Stoßend gelegen, solche behausung besteht in Zweÿ Stuben, Zweÿ Kichen und dreÿ Kamern dar jber ist der dach Stuhl mit breidziglein belegt hat auch ein Gewölbten Käller hoff vnd bauch Kichen. Von uns Unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer Gerechtig Keit dem Jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und vmb Ein hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Huber

L’inventaire ci-dessus est repris en 1773 après la mort de Jean Frey à l’âge de 84 ans ; il était devenu aveugle les dernières années de sa vie.

1773 (16.3.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 592) n° 103 [b]
Inventarium über Weiland Herrn Johannes Freÿ, des gewesenen burgers alhier zu Straßburg und vormaligen Sandführers Verlaßenschaft, auffgerichtet in dem Jahr 1773. – nach seinem den 26. Wintermonats des letzt verfloßenen Jahrs aus dießer welt genommenen sel. Abschied zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschaft auf ansuchen deßen mit seiner auch sel. verstorbenen Ehefrau Anna Barbara gebohrner Bögnerin erzeugter Tochter und ohntestirt hinterlaßener einiger Erbin Fraun Margaretha Barbara Weberin geborner Freÿin, beiständlich ihres Ehemanns Herrn Johann Michael Weber, des hiesigen burgers und Knöpffmacher meisters fleißig inventirt – in Straßburg den 16. Märtzmonats in dem Jahr nach Christi Geburt 1773.
Vorbericht. Die Erbin Zeigte an, daß, weil ihr Vater schon A° 1768. das Gesicht gäntzlich verlorhen und daßelben bis an seines Lebens Ende nicht wieder bekommen, sie von solcher Zeit an das gesamte elterliche Vermögen bezogen und ihren kindlichen Pflichten gemäß denselben daraus verpfleget habe. Da nun 84 und halb Jahr alt worden, so ist leicht Zu erachten, daß deßen Vermögen seit seiner Gattin Tod nicht viel ab oder zu habe nehmen können. Man hat daher das durch mich Notarium den 18. Novembris 1767. errichtete Verlaßenschaft Inventarium Zur Rechtschnur des jetzigen notwendeiger weis machen müßen, Maßen die der seitdem veränderter mütterlichen, dagegen vorhandener väterlicher Kleidung und der Leich: Unkösten halben vorzunehmen gehabte Veränderung dannoch keinen beträchtlichen Unterschied gemacht hätte.
Hierauf wird diese Verlaßenschafft und zwar um Verhütung überflüßiger Weitlaufigkeit willen nur summarisch beschrieben
Sa. haußraths 90, Sa. lährer Faß 8, Sa. Silbers 9, Sa. Eigentums ane Häusern 590, (1700 Cap. annoch vorhanden), Sa. Schulden 100, 500, 100, baarschafft 1550, Summa summarum 2590 lb – Stall Summ 2520 lb

La maison revient à leur fille Marguerite Barbe Frey qui épouse en 1747 le boutonnier Michel Weber en 1783.
La maison rue de l’Argile est estimée au prix relaté dans l’inventaire précédent lors de l’inventaire dressé en 1783 après la mort de Marguerite Barbe Frey.

Les héritiers Weber vendent la maison 605 livres au charretier Jean Michel Œsinger et à sa femme Eve Müller

1786 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 132-v
Johann Philipp Wittmann der stall zusatz bot, als geordneter vogt weÿl. Fr. Margarethæ Weberin geb. Freÿin mit H. Johann Michael Weber des seiden knopffmachers hinterlassenen zweÿ minorennen Kinder nahmentlich Johann Wilhelm und Philipp Jacob, Johann Daniel Weber der ledige aber großjährige seiden knopffmacher, Fr. Margaretha Barbara Wittmännin geb. Weberin anfangs gedachten Johann Philipp Wittmann Eheliebstin
in gegensein Johann Michael Oësinger des sandführers und Evæ geb. Müllerin beÿständlich Johann Jacob Götz des küblers und Johann Frantz Engelbrecht des kieffers
als erben ihrer mutter zu gleichen theilen und rechten, eine behausung, höfflein mit allen deren übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Leimengäßlein auff dem sogenannten Plätzel ein- und anders. ein Eck, hinten auff die bierbehausung zur Mühl – davon soll mann dem ordens haus oder Comandureÿ St Johann 5 ß ane bodenzinß – um 1210 gulden meistgebotten

Originaire d’Eckbolsheim, Jean Michel Œsinger épouse en 1785 Eve Müller, fille d’un cloutier de Barr
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 169-v)
Im Jahr Chriti 1785 dienstag den 11. Jänner Morgens um Zehn Uhr sind nach vorhergegangenen gewöhlichen Proclamationen (…) Ehelich eingesegnet worden Johann Michael Oesinger, Melker und burger alhier, weÿland Andreas Oesingers gewesenen Ackersmanns und burgers in Eckbolzheim, mit Frauen Anna einer gebohren Mähnin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Eva Müllerin von Barr gebürtig, Andreas Müllers Nagelschmidts und burgers daselbst, mit Frauen Anna Maria einer gebohren Munschin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johan Michael Oesinger Als Hochzeiter, x der Eva Müllerin als Braut Handzeichen

Jean Michel Œsinger et Eve Müller deviennent bourgeois en 1785, le mari au nouveau tarif, la femme à titre gratuit

1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 72
Johann Michael Ößinger der Melcker Von Eckboltzheim weÿland Andreas ößingers geweßten burgers vnnd Ackerers allda nachgelaßener sohn, und deßen ehefrau Eva Müllerin Von Barr Andreas Müller des burgers und nagelschmids allda eheliche tochter, erhalten das burgerrecht und Zwar der ehemann umb den Neuen burger schilling deßen ehefrau aber weillen sie sieben Jahr un*rth gedienet gratis wollen dienen Zum spiegel jurav. et promisit d. 12. Martÿ

Jean Michel Œsinger devient quelques mois plus tard tributaire au Miroir

1785 (14.6.), Protocole de la tribu du Miroir (XI 280) a. Conseil
(f° 5) Dienstags den 14. Junii 1785. – E. Leibzünfftiger
Joh: Michael Oesinger, des Weil. Andreas Oesinger, gew. b. u. Ackersmanns in Eckboltzheim, nachgel. ehl. Sohn, welcher auf hochgebietenden H. Oberh. schriftl. Erlaubnus d. 27. Dec: 1784. der Zum burgerrecht benötigte Vertröstungschein ausgefertiget word. als Melker und leibzünfftig Zudiener, ohne das gerigste Krämerrecht, auf vorgelegten Kantzlei- und Stall schein Vom 12. März letzthin gegen Erlag 15. lb, Hat angelobet
(dt. 15. lb, 1. 4. Findl.)

Extrait du registre de population de 1795
600 MW 4, Rue de l’Argile n° 6 (i 112) 1795
J. Michel Oesinger, 48, Journalier, Eckbolsheim, (entrée dans la commune) 1779
Eve id. 28, épouse, Barr, 1774

Jean Michel Œsinger vend la maison à Joseph Zemp

1797 (11 vend. 6), Strasbourg, Not. Stoeber
Jean Michel Oesinger
Joseph Zemp
une maison sise à Strasbourg rue de l’Argile n° 6, moyennant 4000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 54 F° 141 du 20 vend. 6

Le marchand de vins Joseph Zemp, alors âgé de 28 ans, figure avec sa femme Elisabeth Wahl au registre de population dressé en 1798.

1798, Registre de population 600 MW 16, p. 968, Rue de l’Argille n° 6 (i 112) 1798
Zemp, Joseph, Md de vin au détail, Citoyen actif, 28
id. née Wahl, Elisabeth, épouse 23
Marter, Michel, domestique, 18
Bille, Marie, Servante, 18
Zemp, Joseph, fils 4
id. Elisabeth, Fille, ¼

François Joseph Zemp et Elisabeth Wahl vendent la maison 4 000 francs à l’appariteur François Nicolas Legrand et à sa femme Marie Elisabeth Œertel

1802 (21 brumaire 11), Strasbourg 9 (anc. cote 28), Not. Bossenius n° 1253
bürger Frantz Joseph Zemp ancien chef de Bataillon de la 14° ½ brigade d’Inf. Légère allhier wohnhaft und Frau Elisabetha geb. Wahl
br. François Nicolas Legrand Stadt-Tambour und Maria Elisabetha geb. Irttin
eine auf dem Plätzlein im Leimergäßlein zu Straßburg gelegene Behausung mit N° 6 bezeichnet samt höflein und alle übrigen deren begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben br. Frost dem Schreiner, anderseit neben dem hintertheil des bierhaus zur Mühl hinten auf das nemliche haus – davon gibt man ein francken so man vormals der Commanderie von St Johann nunmehro aber der Schaffneÿ der National domänen jährlich zu liefern pflichtig – als ein vor Notario Stöber am 11 vend. 6 erkaufftes Guth – um 4000 franken
Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 22-v du 22 brum. 11

Originaire de Strasbourg, le journalier Nicolas François Legrand et Elisabeth Œrtel, native de Dammheim près de Landau, font dresser un état de leur fortune
1782 (18.1.),Not. Anrich (6 E 41, 1507) n° 233
Designatio desjenigen Vermögens, so Nicolas François Legrand der Keller, weiland Nicolas Legrand geweßenen schirmers und Invaliden dahier ehelicher sohn und Elisabetha Örthelin Jacob Örthels des Ackersmanns zu dannheim ohnweit Landau eheliche tochter, beede hochzeitiche Personen allhier wohnhaft miteinander eigenthümlich besitzen
Hausrath 215 lb, Silber und Geschmeid 63 lb, Summa summarum 278 lb [unterzeichnet] Nicolas François Le Grand, + Elisabetha Örthelin sig.

Nicolas François Legrand et Elisabeth Œrtel se marient quelques mois plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p 367)
Hodie 2. mensis maji anno 1782 (…) in facie ecclesiæ sacro matrimonii vinculo conjuncti fuerunt nicolaus Legrand argentinensis majorennis filius defuncti nicolai Legrand militis invalidi et superstitis viduæ Mariæ Barbaræ Sauvage parochianus ad sanctum Stephanum hujatis et Maria Elisabetha oertel oriunda ex danheim neoconversa prope Landavium diœcesi Spirensis soluta filia Joannis Jacobi œrttel et Annæ Mariæ Birnbaum conjugum (signé) Nicolas Le grand, signum sponsæ x (i 190)

Tous deux sont admis à la manance, les Conseillers et les Vingt-et-Un font grâce au mari de ne pas avoir demandé la permission de se marier avec une étrangère
1782, Conseillers et XXI (1 R 265)
Niclaus Frantz Legrand und seine Ehefrau werden in den Schirm aufgenommen. 229.
(p. 229) Montag den 23. Septembris 1782 – Lectum Zehen Memorialia welche von E. Löbl. Schirmgericht Protocollo übergeben worden und durch welche folgende Personen um gnädige aufnahme anrufen.
2° Niclaus Frantz Legrand, der Tagner und hießige Schirmers sohn, welcher als solcher sein brod ferner verdienen willen seit 2.Maÿ hujus anni ohne eingeholte Erlaubnus mit Elisabetha Ortelin von dannheim beÿ Landau verheurathet, beede [-] effecten und baar in Vermögen, bitten condonation [ihres] fehlers und annahm der Caution Philipp Heinrich [- Gim]pelkauflers und burgers.

François Nicolas Legrand meurt en 1820 en délaissant sa veuve pour unique héritière

1820 (23.9.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de François Nicolas Legrand, crieur décédé le 22 juin dernier – à la requête de Marie Elisabeth Oertel la veuve seule et unique héritière par testament
meubles 100 fr
une maison rue de l’Argile n° 6 estimée 3000 fr
la moitié de l’immeuble appartient à la succession
Enregistrement de Strasbourg, acp 149 F° 92-v du 29.9.

Elisabeth Œrtel se remarie en 1822 avec le perruquier Jacques Helck

1822 (16.11.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – François Jacques Helck, perruquier, veuf sans enfant d’Anne Stallhammer
Marie Elisabeth Oertel veuve de sans enfant de Nicolas François Legrand
apports du futur époux, une maison rue de l’Eveque n° 13
apports de la future épouse une maison rue de l’Argile n° 6
Enregistrement de Strasbourg, acp 160 F° 44-v du 20.11.

Inventaire après décès d’un locataire, Marie Joseph Willibald Pick, ciseleur puis instituteur

1823 (4.10.), Strasbourg 13 (39), Me Bremsinger n° 2874
Inventaire de la succession de Marie Joseph Willibald Pick, autrefois ciseleur ensuite instituteur, décédé le 7 avril dernier – à la requête de Marie Madeleine Elisabeth Traiteur la veuve, mère et tutrice légale de 1. Marie Joseph Willibald né le 21 septembre 1810, 2. Joseph Charles André né le 1 février 1812, 3. Marie Madeleine née le 10 mars 1817, 4. Marie Joséphine née le 2 juin 1815, 5. Marie Louise née le 19 janvier 1822 – en présence de François Joseph Dofflon, employé à l’administration des contributions indirectes oncle paternel par alliance subrogé tuteur des mineurs
décédé en son domicile rue de l’Argile n° 5
garde robe 15 fr, meubles 90 fr, créances 1618 fr, ensemble 1684 fr, passif 1637 fr
part dans la succession de Jean Chrétien Pick père du défunt dressé par le soussigné notaire le 13 février de la présente année
Enregistrement de Strasbourg, acp 164 F° 195 du 6.10.

Les héritiers d’Elisabeth Œrtel vendent la maison 3 300 francs à Elisabeth Gaumer

1826, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 195 (2420) n° 60 du 20 nov.
Pardevant Me Georges Louis Frédéric Grimmer et son Collègue Notaires à la résidence de Strasbourg soussignés Furent présens Le Sieur Michel Waldschmitt Maçon domicilié et demeurant à Altdorff, canton d’Edenkoben, Bavière Rhénane, agissant en qualité de mandataire de Marguerite Oertel sa femme (…), Le Sieur Daniel Heingærtner Tisserand domicilié et demeurant audit Eden-Koben agissant en qualité de mandataire d’Anne Rosine Barbe Oertel sa femme (…), Caroline Oertel femme du sieur Léonard Andrian autorisée de son mari à ce présent dûment assistée, les deux domiciliés et demeurant à Friesbach canton de Germersheim aussi Royaume de Bavière lesquels déclarent vendre
à Dlle Marie Elisabeth Gaumer, fille majeure, domiciliée et demeurant à Strasbourg acquéreuse
Une Maison à un rez de chaussée et deux étages avec des appartenances et Dépendances sise à Strasbourg, faisant le coin de la rue et de la place de l’argile portant en ladite rue le N° 66 d’un côté ladite place, de l’autre la brasserie au Moulin et par derrière la propriété du Sr Frost, Avec cette maison sont venus quatre poêles en fer de fonte avec leurs tuyaux qui se trouvent en ce moment dans la Maison et dont l’un est muré.
La Maison appartient par égales portionz aux trois venderesses pour leur être échue dans la succession de Marie Elisabeth Oertel en son vivant femme en secondes noces du sieur François Jacques Helck, Perruquier, suivant Inventaire dressé par Me Grimmer soussigné commencé le 13 juin dernier et clos le 16 du même mois, dûement enregistré. Ladite Marie Elisabeth Oertel en avait fait l’acquisition conjointement avec son premier mari François Nicolas Legrand en son vivant Crieur public, suivant contrat de vente passé devant Me Bossenius lors Notaire à Strasbourg le 31 brumaire de l’an XI, enregistré, et après le décès de son dit premier mari elle est restée seule propriétaire comme Légataire universelle de ce dernier décédé sans héritiers nécessaires aux termes d’un testament reçu par Me Grimmer soussigné en présence de quatre témoins le 20 mai 1820 – moyennant le prix de 3300 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 181 F° 32 du 8.11.

Originaire de Wasselonne, Elisabeth Gaumer épouse en 1829 le tailleur Jean Henri Meyer ; originaire de Dielsdorf dans le cantion de Zurich, il s’est marié en premières noces avec Chrétienne Schmitt en 1821. Elisabeth Gaumer déclare lors de son contrat de mariage qu’elle a réparé la maison dont la valeur a donc augmenté

1821 (29.10.), Strasbourg 7 (64), Me Stoeber jeune n° 6181
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Jean Henri Meyer, tailleur et frippier, fils majeur de Gaspard Meyer, tonnelier à Dielstorf canton de Zuric en Suisse, et d’Anne Marie Funck
Jeanne Chrétienne Schmidt à Strasbourg fille de feu Jean Georges Schmidt, meunier à Hohenhaslach royaume de Würtemberg, de feu Chrétienne Stengel veuve en premières noces sans enfant de Jean Frédéric Winger, tailleur et frippier à Strasbourg
Enreg. 154 manquant F° 140 du 30.10.

1829 (15.9.), Strasbourg 3 (80), Me Schreider n° 4217
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Henri Meyer, tailleur et frippier, veuf sans enfants de Jeanne Chrétienne Schmidt veuve en premières noces sans enfant de Jean Frédéric Winger, tailleur d’habits & frippier, laquelle lui avait assuré la propriété de toute sa succession par contrat de mariage reçu Stoeber le 29 octobre 1821
Marie Elisabeth Gaumer fille majeure de Jean Jacques Gaumer, tonnelier à Wasselonne, et Marie Elisabeth Hertzer à Strasbourg rue de la Krutenau n° 48
7. la future épouse apporte en mariage 1. une maison et dépendances sise à Strasbourg faisant le coin de la rue et de la place de l’Argile n° 6 avec quatre poels en fer de fonte, d’un côté la place, de l’autre la brasserie du moulin – acquise suivant acte reçu Me Grimmer le 31 octobre 1826. Par suite des réparations que la future épouse déclare y avoir faites cet immeuble a reçu une augmentation de valeur depuis l’acquisition
Enregistrement de Strasbourg, acp 196 F° 84 du 19.9.

Jean Henri Meyer et Marie Elisabeth Gaumer vendent en avril 1846 la maison 6 000 francs au tourneur Jean Martin Müller et à sa femme Elisabeth Heer

1846 (15.4.), Strasbourg 9 (94), Not. Becker n° 3052
Obligation – Furent presens M. Jean Henri Meyer, tailleur d’habits et frippier, et Dame Marie Elisabeth Gaumer sa fmme qu’il autorisé à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
Au sieur Jean Martin Müller, tourneur et à Dame Elisabeth Heer, sa femme agissant sous son autorisation, demeurant ensemble à Strasbourg
Une Maison à rez de chaussée et deux étages, avec petite cour et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue de l’Argile N° 6, formant le coin de cette rue et de la plade de l’argile, tenant d’un côté à ladite place, de l’autre à la brasserie dite au moulin, par derrière à la propriété du sieur Cadé autrefois celle du Sr Frost. (…)
Ladite Dame Meyer est devenue propriétaire dudit Immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Marguerite Cadet femme du Sr Michel Waldschmitt maçon demeurant à Edenkoben Bavière Rhénane, de Dame Anne Rosine Barbe Oertel femme du Sr Daniel Heingaertner, tisserand demeurant audit lieu, et de Dame Catherine Oertel femme du Sr Léonard Adrian, cordonnier demeurant à Friesbach (Bavière) suivant contrat passé devant Me Georges Louis Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 31 octobre 1826, dûment enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de ladive Ville le 20 novembre suivant vol. 195 n° 60. Le prix de ette acquisition était de 3300 francs (…) Les époux Meyer déclarent Que lesdites De Waldschmitt, Heingärtner et Adrian étaient propriétaires dudit immeuble pour l’avoir recueillie dans la succession de leur tante Dame Marie Elisabeth Oertel en son vivant femme en premières noces du Sr François Nicolas Legrand vivant crieur public et épouse en secondes noces du Sr François Jacques Helck, ci devant perruquier, tous de Strasbourg de laquelle Dame les venderesses étaient seules héritières par égales portions ainsi que le tout résulte de l’inventaire dressé après le décès de la De Helck née Oertel par ledit M Grimmer le 13 juin 1826. Que lesdits De née Oertel et Sr Legrand son premier mari étaient propriétaires dudit immeuble pour en avoir fait l’acquisition du Sr François Joseph Zemp, ancien chef de Bataillon et de De Elisabeth Wahl sa femme de Strasbourg suivant contrat passé devant Me Bossenius notaire à Strasbourg suivant contrat passé devant le 20 brulmaire an XI moyennant le prix de 4000 francs (…) Enfin que ladite De Oertel veuve Legrand était devenue propriétaire du susdit immeuble pour avoir recueilli ce qui en appartenait au dit Sr Legrand son premier mari dans la succession de de ce dernier dont elle était légataire universelle aux termes du testament public de mon dit Sr Legrand reçu par leit M Grimmer le 20 mai 1820. enregistré le 22 juin suivant. – moyennant 6000 francs
acp 347 (3 Q 30 062) f° 26

Jean Martin Müller épouse en 1829 Elisabeth Heer, originaire du canton de Zurich
Mariage, Strasbourg (n° 166)
Acte de mariage célébré le 14 mai 1829. Jean Martin Müller, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 ventôse an XI à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Tourneur, fils de feu Martin Müller décédé en cette ville le 16 décembre 1812 et de Marie Anne née Müller domiciliée en cette ville ci présente et consentante, Elisabeth Heer, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 juillet 1793 à Tiss, canton de Zurich en Suisse, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jacques Heer, Journalier décédé en cette ville le 5 septembre 1822 et de feue Elisabeth Keller, décédée à Tiss le 19 février 1806 (signé) Johann Mardin Müller, l’épouse a dit ne savoir signer (i 9)

Jean Martin Müller et Elisabeth Heer hypothèquent la maison qu’ils viennent de reconstruire à neuf

1846 (10. 8.br), Strasbourg 9 (94), Not. Becker n° 3249
Obligation – Furent presens le sieur Jean Martin Müller, tourneur et Dame Elisabeth Heer sa femme de lui dûment autorisée, les deux demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Jean Jacques Digel, architecte demeurant à Strasbourg, à ce présent et acceptant la somme de 10.000 francs
hypothèque, Une Maison à rez de chaussée et trois étages, avec petite cour et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue de l’Argile N° 6, formant le coin de cette rue et de la plade de l’argile, tenant d’un côté à ladite place, de l’autre à la brasserie dite au Moulin, par derrière à la propriété du sieur Cadé autrefois celle du Sr Frost
Les débiteurs déclarent Qu’ils ont fait construire l’immeuble susdésigné à la place d’une vieille maison, dont ils sont devenus propriétaires ainsi que du terrain sur lequel se trouvait cette maison, pour en avoir le tout acquis du Sr Jean Henri Meyer, tailleur d’habits et frippier, et de De Marie Elisabeth Gaumer sa femme, demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M. Becker le 15 avril 1846 dument enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 du même mois vol. 444 n° 38, avec inscription d’office (…) moyennant le prix de 6000 francs qui a été payé aux vendeurs (…). Que ladite Dame Meyer née Gaumer était propriétaire de ladite maison pour en avoir fait l’acquisition de Dame Marguerite Cadet femme du Sr Michel Waldschmitt maçon demeurant à Edenkoben, de De Anne Rosine Barbe Oertel femme du Sr Daniel Heingärtner, tisserand demeurant audit lieu, et de Dame Catherine Oertel femme du Sr Léonard Adrian, cordonnier demeurant à Friesbach suivant contrat passé devant Me Georges Louis Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 31 octobre 1826, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 20 novembre suivant vol. 195 n° 60 moyennant le prix de 3300 francs (…) Que lesdites De Waldschmitt, Heingärtner et Adrian étaient propriétaires de la maison en question pour l’avoir recueillie dans la succession de leur tante Dame Marie Elisabeth Oertel en son vivant femme en premières noces du Sr François Nicolas Legrand vivant crieur public et femme en secondes noces du Sr François Jacques Helck, ci devant perruquier, tous de Strasbourg de laquelle Dame les venderesses étaient seules héritières par portions égales ainsi que le tout résulte de l’inventaire dressé après le décès de la De Helck née Oertel par ledit M Grimmer le 13 juin 1826. Que lesdits De née Oertel et le Sr Legrand son premier mari étaient propriétaires de la susdite maison pour en avoir fait l’acquisition du Sr François Joseph Zemp, ancien chef de Bataillon et de De Elisabeth Wahl sa femme de Strasbourg suivant contrat passé devant Me Bossenius notaire à Strasbourg le 20 brulmaire an XI moyennant le prix de 4000 francs (…) Et que ladite De veuve Legrand née Oertel était devenue propriétaire de la même maison pour avir recueilli ce qui en appartenait au dit Sr Legrand son premier mari dans la succession de de ce dernier dont elle était légataire universelle aux termes du testament public de mon dit Sr Legrand reçu par leit M Grimmer le 20 mai 1820. enregistré le 22 juin suivant.

Extrait du registre de population
600 MW 184. Rue de l’Argile N° 6 (i 215)
Müller, Jean Martin, 1804, Strasbourg, Revendeur. M – auparavant r. de Schiltigheim 9, entré 14 juillet 46, sorti 3 avril 1851 rue des Drapiers 23e
idem née Herr, Elisabeth 1794, Theist, Suisse, ép.
Caroline Elisabeth, 1831, Strasbourg, fille – 31 janvier 1851, partie pour Paris
Jean Edouard, 1833, Strasbourg fils – id.
Emilie Madeleine, 1836 Strasbourg – id.

1860 (2.8.), Noetinger
Consentement par Jean Martin Müller, journalier et Elisabeth Heer sa femme à Strasbourg au mariage de leur fille Emilie Müller femme de chambre avec Guillaume Horsch ébéniste à Paris
acp 490 (3 Q 30 205) f° 66 du 3.8.

1860 (24.7.), Strasbourg 10 (142), Not. Zimmer (Louis Frédéric)
Consentement à mariage, ont comparu M. Jean Martin Müller, ancien tourneur, & Dame Elisabeth Herr, sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels déclarent, par ces présentes formellement consentir au mariage que leur fille Madeleine Emilie Müller née à Strasbourg le 8 mars 1836, gouvernante demeurant à Paris se propose de contracter avec M. Guillaume Horch menuisier demeurant en la même ville.
acp 490 (3 Q 30 205) f° 41 du 25.7.

La maison des conjoints Müller est vendue 11 900 francs par adjudication judiciaire à l’architecte Frédéric Jacques Digel

1850 (9.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 508 (2733) du 2 septembre n° 116, Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en ladite ville au palais de Justice a vendu par jugement d’adjudication dont la teneur suit
Cahier des charges, clauses et conditions de la vente d’une maison sise à Strasbourg saisie sur le sieur Martin Müller propriétaire à Strasbourg. Me Frédéric Traut avoué exerçant au tribunal civil séant à Strasbourg, chargé d’occuper pour le sieur Simon Levy négociant domicilié à Strasbourg, déclare que ledit Simon Levy est créancier de Martin Müller partie saisie d’une somme principale de 250 francs ainsi que les intérêts en dus et frais suivant jugement rendu par le tribunal de commerce de Strasbourg le 23 novembre 1849 au profit dudit Simon Levy (…) il a été pocédé à la saisie de l’immeuble ci après désigné par procès verbal dudit huissier Lincourt en date du 11 mai 1850 (…)
Désignation de l’immeuble saisi. une Maison d’habitation sise à Strasbourg faisant l’angle de la rue de l’Argile et portant le n° 6 d’un côté lla maison du sieur Cadet de l’autre la Ruelle par devant la place par derrière attenant à la brasserie du Moulin, ladite Maison est construite en pans de bois et brique et couverte en tuiles composée d’un rez de chaussée trois étages Mansarde et grenier. Le rez de chaussée a deux ouvertures donnant sur la place et quatre sur la ruelle, il est habité par le sieur Schneider débitant de vins qui y exerce la profession, les trois étages ont chacun trois ouvertures de deux côtés, la mansarde ayant deux ouvertures sur la place et quatre vers la ruelle, le premier étage est habité par la partie saisie, le second par Sutter relieur, le troisième par le sieur Lauer* remouleur et le quatrième par un sieur Brodkorb tailleur (…) Strasbourg le premier juin 1850.
Adjudication, l’an 1850 le 9 août à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance (…) sur la mise à prix de 1000 francs, enchéri pendant plusieurs bougies et enfin pat M° Lederlin avoué à la somme de 11.900 francs
Déclaration d’adjudicataire, l’an 1850 le 12 août au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu Me Lederlin avoué, lequel a dit que la maison d’habitation (…) a été enchérie par lui pour le sieur Frédéric Jacques Digel, architecte domicilié à Strasbourg, est aussi comparu ledit sieur Digel lequel a dit accepter la déclaration

Fils d’entrepreneur de construction, Frédéric Jacques Digel épouse en 1850 Caroline Emilie Kammerer
1850 (1.8.), Strasbourg 4 (105), Not. Lauth n° 4185
Contrat de mariage – Ont comparu M. Mariage – Frédéric Jacques Digel, architecte, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Jean Jacques Digel en son vivant architecte et de Dame Salomé Klinck, sa veuve demeurant et domiciliée en la même ville, stipulant pour lui et en son nom du consentement de sa mère comme futur époux, d’une part, Madame veuve Digel née Klinck susnommée qualifiée et domiciliée, Et M. Jean Frédéric Klinck ainé, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg grand père de M. Digel, stipulant pour assister M. Digel leur fils et petit fils respectif
Et Dlle Caroline Emilie Kammerer, sans état, demeurant à Strasbourg, fille mineure et légitime de M. Jean Michel Kammerer propriétaire demeurant et domicilié en la même ville, et de feue dame Caroline Emilie Vogt son épouse défunte, Stipulant pour elle et en son nom du consentement de son père, comme future épouse d’autre part, Et M. Kammerer susnommé, qualifuié et domicilié agissant pour assister et autoriser la future épouse sa fille

Les apports du futur comprennent les biens à lui échus dans la succession de son père sur laquelle il a prélevé une somme de 2000 francs
Les apports de la future sont constatés par inventaire reçu Hatt le 14 juillet 1832 & partage reçu Hatt le 21 novembre 1840 sur laquelle somme son père lui a fait remise de 2000 francs pour confection d’un trousseau
Donation réciproque par les futur au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession, réductiblle en cas d’exitence d’enfants
acp 393 (3 Q 30 108) f° 67-v

Frédéric Jacques Digel vend la maison au farinier Pierre Heimburger et à Marie Anne Kuhn

1860 (8.8.), Strasbourg 10 (157), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.637
Ont comparu 1. M. Frédéric Jacques Digel entrepreneur de bâtimens
2. M. Pierre Heimburger marchand de farine & Dame Marie Anne Kuhn sa femme qu’il autorise tous demeurant et domiciliés à Strasbourg. Lesquels ont, par les présentes, déposé à M° Zimmer pour être mis au rang de ses minutes à la date de ce jour l’un des originaux d’un acte sous seing privé fait double à Strasbourg le 15 avril 1860 (…)
Les soussignés M. Frédéric Jacques Digel entrepreneur de bâtiments et Dame Caroline Emilie Kammerer son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg vendent
à M. Pierre Heimburger, marchand de farine & à Dame Marie Anne Kuhn sa femme qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, les deux demeurant à Strasbourg acquéreurs solidaires
Une maison d’habitation à rez de chaussée et trois étages, appartenances & dépendances située à Strasbourg à l’angle de la place et de la rue de l’argile N° 34 autrefois n° 6, d’un côté M. Cadet de l’autre la ruelle pardevant la place parderrière la brasserie du moulin (…). M. Digel est devenu propriétaire de la dite maison pour lui avoir été adjugée à l’audience des criées du tribunal civil de Strasbourg suivant jugement rendu par ce tribunal le 9 août 1850 & déclaration de command reçu au greffe dui dit tribunal le 12 du même mois, le tout transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 septembre suivant vol. 508 N° 116 inscrit d’office au vol. 530 N° 571. La maison dont s’agit avait été saisie sur le Sr Jean Martin Müller, tourneur, et De Elisabeth Herr Conjoints à Strasbourg auxquels elle appartenait pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Henri Meyer tailleur d’habits & de De Marie Elisabeth Gauner conjoints en la même ville aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Becker notaire à Strasbourg le 15 avril 1846 transcrit au même bureau des hypothèques le 18 du même mois vol. 444 N° 38. L’établissement de propriété antérieure se trouve consigné dans ce dernier contrat de vente auxquels les soussignés se réfèrent à cet égard – La présente vente est en outre faite et acceptée moyennant le prix de 13.000 francs – Fait double à Strasbourg le 15 avril 1860
(enregistré le 14 juillet 1860 fol. 5)
(Dépôt) acp 490 (3 Q 30 205) f° 76-v du 9.8.

Pierre Heimburger et Marie Anne Kuhn revendent la maison 17 000 francs au farinier Louis Gæssler et à sa fiancée Marie Madeleine Schœny

1862 (13.5.), Me Keller
Pierre Heimburger, garçon de magasin, & Marie Anne Kuhn sa femme à Strasbourg
à Louis Gaessler, farinier à Strasbourg, et Marie Madeleine Schoeny sa future épouse
d’une Maison sise à Strasbourg rue de l’argile n° 34 moyennant 17.000 francs
acp 510 (3 Q 30 225) f° 63-v du 15.5.

Originaire d’Osthoffen, Louis Gæssler épouse en 1862 Marie Madeleine Schœny, native de Bootzheim ; contrat de mariage, célébration
1862 (13.5.), Me Keller
Contrat de mariage – Louis Gaessler, farinier à Strasbourg d’une part
Marie Madeleine Schoeny en condition à Strasbourg
Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) moitié d’une maison sise à Strasbourg rue de l’argile N° 24, 2) une somme de 6100 francs tant en argent comptant, mobilier et marchandises
Les apports de la future consistent en moitié d’une maison sise à Strasbourg rue de l’argile N° 24, 2) argent 3433 francs, 3) une pièce de verger et une pièce de terre à Bootzheim
Donation réciproque par les futurs au srrvivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible en cas d’enfant. Le survivant aura l’usufruit de la communauté
acp 510 (3 Q 30 225) f° 71-v du 17.5.

Mariage, Strasbourg (n° 299)
Du premier juillet 1862. Acte de mariage de Louis Gaessler, majeur d’ans né en légitime mariage le 25 avril 1828 à Osthoffen (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg précédemment à Paris (Seine), marchand de farine, fils de Joseph Gaessler, cultivateur et de Barbe Fincker conjoints domiciliés à Osthoffen ci présent et consentants et de Marie Madeleine Schoeny majeure d’ans née en légitime mariage le 23 janvier 1826 à Bootzheim (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, serviante, fille de feu François Antoine Schoeny, cultivateur décédé à Bootzheim le 12 mai 1859 ey de Marie Anne Burger sans profession domiciliée à Bootzheim – Il a été passe le 13 mai dernier un contrat de mariage devant Me Charles Keller notaire à Strasbourg (signé) Gaessler, Schoeny (i 2)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.