5, rue de l’Ecarlate


Rue de l’Ecarlate n° 5 – VIII 56 (Blondel), P 1343 puis section 10 parcelle 4 (cadastre)

Deuxième étage ajouté en 1861. Bâtiment est démoli en 1933, bâtiment ouest en 1937


La n° 5 se trouvait entre la maison rose et la bâtiment noir (avril 2024)

La maison est inscrite au nom du notaire Jacques Dürr dans le Livre des communaux (1587). Elle appartient ensuite pendant trente ans au messager Thiébaut Lauwel (Laugel) puis à sa veuve (1592-1621). L’orfèvre puis receveur Philippe Saurwein en transmet la propriété à sa fille Anne Marguerite, femme du marchand Thierry Lersé. L’intendant des écuries François Guillaume de Mackau l’achète en 1691 alors qu’il est encore manant et la revend en 1708. Le jardinier manant Jacques Philippon la loue en 1728 au Bureau des logements militaires pour six ans. Le marchand de vins Jean Georges Hammerer la vend en 1746 à son voisin François Joseph de Mackau qui la réunit à la sienne. Les deux maisons ne forment qu’une seule propriété jusqu’en 1861 (voir le n° 3).


Plan-relief (1727). Le futur n° 5 forme les bâtiments en U dans le coin inférieur gauche de l’image.
Plan Blondel (archives départementales, cote 1 L plan 5) – Plan de 1830

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 247 (Musée des Plans-relief) 1

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, le bâtiment ouest (r-s-t-u) s’ouvre par une porte cochère dans le prolongement (r-s) de la maison au nord, le pignon sud (s-t-u) est aveugle. Le mur (u-v) le sépare du bâtiment oriental (v-x) qui donne en (6-5-4) dans la cour (Q’) dont le côté est est bordé du bâtiment (4-3). Le bâtiment (3-2) se trouve au fond de la cour, la façade (2-1) est l’arrière du bâtiment sur rue.
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1857) puis le n° 5.


Cour (Q’)

Le cadastre distingue deux parcelles mais les deux maisons ensuite numérotées 3 et 5 portent le même numéro. Le menuisier Daniel Steurer achète en 1861 la maison dont le rez-de-chaussée est en maçonnerie et l’étage en galandure. Il fait modifier la même année les ouvertures du rez-de-chaussée et ajouter un deuxième étage en bois, ce qui en porte le revenu cadastral de 165 à 218 francs. Les Hospices civils achètent en 1882 la maison qui renferme ensuite deux logements de fonction (chauffeur et installateur). Il est question de la démolir en 1892 et en 1906. Le bâtiment oriental est effectivement démoli en 1933, celui à l’ouest en 1937 sans qu’ils soient remplacés par un nouveau.


Plan de 1937, seul subsiste le bâtiment ouest (Police du Bâtiment du n° 3
Plan de l’Hôpital (1898) sur lequel est porté la clinique infantile construite en 1900 (dossier de la Police du Bâtiment)

mai 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1588 à 1952. entre 1746 et 1861, se reporter au n° 3. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Dürr, notaire, et (1584) Odile Schneider – luthériens
1592 v Thiébaut Laugel (Lauwel), messager, et Catherine Wentz – luthériens
1621 v Philippe Saurwein, orfèvre puis receveur, et (1608) Eve Ottmann, remariée (1635) avec Philippe Burck – luthériens
1650* h Thierry Lersé, marchand, et (1632) Anne Marguerite Saurwein – luthériens
1690 v Jean Nicolas Herff, marchand, et (v. 1686) Madeleine Mangin – réformé
Jacques Hoser († 1701) – réformé
1691 v François Guillaume de Mackau, intendant des écuries, préteur, et Marie Barbe d’Ichtratzheim puis (1695) Françoise Marie d’Elsenheim – catholiques
1708 v Louis Deisser, tailleur, et (1688) Anne Marie Ruff, (1703) Catherine Schwartz puis (1705) Anne Marie Werner – luthériens
1711 v Ewaldt de Bock, marchand, et (v. 1690) Elisabeth Holdegger – réformés
1718 adj Jacques Philippon, jardinier, et (v. 1690) Elisabeth Vilain, manants – catholiques
1739 adj Jean Georges Hammerer, tonnelier et marchand de vins, et (1722) Marie Chrétienne Hund puis (1746) Anne Gertrude Kuhn, veuve de l’aubergiste Jean Michel Stoll – catholiques
1746 v François Joseph de Mackau et (1700) Anne Clotilde Marnais de la Bastie – catholiques
1751 h Louis Eléonor de Mackau, et (1755) Marie Angélique de Ficte de Soucy – catholiques
1776 adj François Xavier Clavey, maître de pension, et (1763) Marie Salomé Lich – catholiques
1800* h Raymond Antoine Jean Fonrouge, employé des vivres, et (1787) Marie Victoire Clavey puis (1807) Catherine Salomé Weber – catholiques
1818 v Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs, et (1807) Josephine Elisabeth Marie Roget
1859 h (Edouard Henri) Léandre de Bony de Lavergne, avocat, et (1845) Athénaïs Léopoldine Husson
1861 v Daniel Steurer, menuisier, et (1848) Salomé Karlen
1882 v Hospices Civils

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1746

(1765, Liste Blondel)
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), toises, pieds et pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre)

Locations

1709, Philippe Bechtold de Weitersheim
1710, Ewald de Bock (futur propriétaire)
1728, Bureau des logements militaires

Livres des communaux

1587, Livre des communaux, VII 1450 f° 351-v

In dem Nebendts gäßlin an Diser Behausung
Jacobus Dürr der Notarius hatt vor seiner Haußthuëren ein besetzten stich 6 schu lang, i+ schu herauß, Bessert für das Nießen, j ß vj d.

Description de la maison

  • 1746 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée à main droite un poêle, alcôve, vestibule où se trouve le fourneau, deux dépenses, à l’étage aussi un poêle, alcôve, petite dépense et chambre à cheminée, vestibule où se trouve le fourneau, le vieux comble renferme des greniers dallés, deux pignons en bois, la petite maison à un étage et demi-toit à main gauche dans la cour, entièrement en bois, comprend un petit poêle, alcôve, petite cuisine et vestibule, il y a aussi un bûcher, une cave voûtée, un puits dans la cour, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 403 case 2
Voir le n° 3

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 759 case 1

1863 Steurer, Daniel, menuisier
1883/84 Civil Hospital

P 1343, sol, Maison, rue de l’Ecarlate 5
Contenance : 2,29
Revenu total : 166,17 (165 et 1,17)
Folio de provenance : 758
Folio de destination : 759, augm.
Année d’entrée : 1863
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 41 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1343, Maison
Revenu total : 219,17 (218 et 1,17)
Folio de provenance : 759, augm.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1865
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 41 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus :
1865, Augmentations – Steurer Daniel f° 759, P 1343, Maison, revenu 218, Aug.on de C.on, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Steurer Daniel f° 759, P 1344, Maison, revenu 165, Aug.on de C.on, supp. en 1865

Cadastre allemand, registre 29 page 123 case 5

Parcelle, section 10, n° 4 – autrefois P 1343
1208 / 1981, 2514
Canton : Scharlachgasse Hs Nr. 5 – Dienstwohnungen S. 130
Désignation : (Spital) 2 Whs u. NG
Contenance : 2,87
Revenu :
Remarques : 1933 démolit. – 1937 démolit. u. 123/3, u. 126/3 [Spitalplatz Hs Nr. 1]

(Propriétaire), compte 49
Civilhospizien, der Stadt Straßb. Bürgerspital
1927 Hospices Civils
(221) corrigé en (243)

Cadastre allemand, registre 29 page 130 case 5

Parcelle, section 10, n° 4
Canton : Scharlachgasse Hs Nr. 5 (s. Seite 123)
Désignation : Hf Spital, W. des Heizers (Bret), des Installateurs (Gärtner)
Contenance :
Revenu : 200, 200
Remarques : 1923 aufgeb. Reel. 11. 22

(Propriétaire), compte 50
Civilhospizien, d. St. Straßb. Bürgerspital f. d. Wohn
(-)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Scharlachgasse (Seite 144)

(Haus Nr.) 5
Brest, Heizer. 1
Grünewald, Kassend. 20

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 776 W 7)

5, rue de l’Ecarlate (1861-1915)

La dame Steurer fait modifier en 1861 les portes et croisées du rez-de-chaussée et ajouter un deuxième étage en bois à sa maison dont le rez-de-chaussée est en maçonnerie et l’étage en galandure.
Le maire ajourne en 1892 sa demande de ravalement parce que la maison sera démolie pour construire la nouvelle clinique médicale. Le crépi a été enlevé et en partie refait en 1894. Le dossier renferme l’autorisation de construire une clinique infantile (Kinderepidemie-Hospital) en 1900 bien que le bâtiment ne se trouve pas sur le terrain du numéro 5. Le maire ajourne en 1906 sa demande de ravalement parce que la maison se trouve sur le tracé de la nouvelle rue qui doit relier la place de l’Hôpital à la rue Sainte-Elisabeth. Le ravalement a lieu en 1913. Les Hospices civils font installer des machines à coudre électriques en 1913.

Sommaire
  • 1861 – La dame Steurer demande l’autorisation de modifier les portes et croisées du rez-de-chaussée et d’ajouter un deuxième étage d’après le plan joint (manque).
    L’agent voyer note que le bâtiment suit l’alignement, le rez-de-chaussée est en maçonnerie, l’étage en galandure. Le deuxième étage sera aussi en bois
  • 1883 – L’agent de police Vater rapporte que le cabinet d’aisance dans la cour n’est pas réglementaire. Il n’a ni couvercle ni porte, la fosse est recouverte d’une plaque en bois et non en pierre. Le commissaire de police et l’architecte municipal Nebelung écrivent à la direction de l’Hôpital civil, propriétaire de la maison. – Travaux terminés, août 1883
  • 1892 – Le maire notifie la direction de l’Hôpital civil de faire ravaler la façade de la maison sise 5, rue de l’Ecarlate – La direction répond que le bâtiment est voué à la démolition et demande l’autorisation de ravaler les n° 3 et 1 de la même rue. – Le maire ajourne sa demande.
    1894 (avril) – Le maire notifie la direction de l’Hôpital civil de faire ravaler la façade de la maison sise 5, rue de l’Ecarlate – Le Conseil d’administration répond que la maison sera démolie pour construire la nouvelle clinique médicale dont les plans sont déjà dressés. – Le maire accorde un nouveau délai bien que le crépi se détache.
    1894 (juin) – Une lettre anonyme (signée Un passant) rapporte que la moindre rafale de vent fait tomber le crépi. – Nouveau courrier du maire à l’Hôpital civil
    1894 (août) – Le crépi a été enlevé et en partie refait sans qu’aucune autorisation ait été délivrée.
    1895 (avril) – Le maire notifie la direction de l’Hôpital civil de faire ravaler la façade de la maison sise 5, rue de l’Ecarlate – La demande est biffée et classée, avril 1895
  • 1900 – Dossier. Le Conseil d’administration de l’hôpital demande l’autorisation de construire une clinique infantile (Kinderepidemie-Hospital) sur un terrain qui appartient à l’hôpital rue de l’Ecarlate
  • 1905 – Le Service d’architecture de la Ville rapporte que le projet de canalisation prévoit d’établir deux cabinets d’aisance et un urinoir au rez-de-chaussée du 5, rue de l’Ecarlate – Courrier au Conseil d’administration de l’hôpital à ce sujet. – Demande, dessin (les cabinets se trouvent le long de la rue à la limite du n° 3) – Autorisation, 9 décembre 1905 – Travaux terminés, mars 1906
  • 1906 – Le maire notifie la direction de l’Hôpital civil de faire ravaler la façade des maisons sises 5 et 6 rue de l’Ecarlate – Le Conseil d’administration répond que les bâtiments se trouvent sur le tracé de la nouvelle rue qui doit relier la place de l’Hôpital à la rue Sainte-Elisabeth.
    1907 – Le crépi a été réparé. Il est prévu de démolir les maisons au cours de l’année
    1908 – La démolition n’a pas été décidée – Le maire adresse une nouvelle demande de ravalement puis accorde un nouveau délai bien que la façade soit très sale
    1909 – Nouvelle notification. En marge, renvoi à l’ajournement de l’année précédente
    1910, 1913 – Le maire notifie les Hospices civils de faire ravaler la façade des n° 5 et 6
    1912 – Le directeur des Hospices civils déclare que le n° 5 a reçu un nouveau crépi. Il est prévu de repeindre les menuiseries. Quant au n° 6, il n’en était pas question dans le courrier du 23 mars précédent.
    1913 – Les portes et les fenêtres ont été repeintes. Le numéro 6 doit être ravalé.
  • 1913 (4 janvier) – La direction des Hospices civils est autorisée à ravaler la façade
  • 1913 – Les Hospices civils demandent au commissaire de police l’autorisation d’établir des machines à coudre électriques dans le bâtiment de fonction sis 5, rue de l’Ecarlate – Dossier ouvert suite au courrier du commissaire de police à ce sujet – Autorisation – La direction du travail transmet les conditions à respecter – Dessin
  • Commission contre les logements insalubres – Les logements sont bien tenus, 1905
    Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations, 1907
    Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler

Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du notaire Jacques Dürr

Originaire d’Albisheim sur la Pfrimm près d’Alzey en Palatinat, Jacques Dürr épouse en 1584 Odile, fille de Cyriaque Schneider, d’Uttenheim.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 147-v n° 22)
1584. Eodem die & hora [den 17. Augusti] sind auch Ehelich eingesegnet worden Jacobus Dürr von Alpsheim an der Pfrimmen vnd Otilia Schneiderin weÿland Cÿriacus schneider selig von Uttenheim hinderlaßene tochter (i 164)

Le notaire Jacques Dürr achète le droit de bourgeoisie le 30 avril 1590 en s’inscrivant à la tribu des Charpentiers
1590, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 523
Jacob Dirr Notarius Kaufft mit Beÿstandt Jacob Braunsteins deß garttners vnder wagner das Burckrecht vnnd Will Zu den Zimmerleut dienen. Actum den 30. April 1. 90.

Jacques Dürr dans les registres du Magistrat
1595, Conseillers et XXI (1 R 74) Michel Leuminger contra Jacob Dürren (Wormbs schreiben, pt° bürgschafft). 34.
1597, Conseillers et XXI (1 R 76) Michel Leininger contra Jacob Dürren (Wormbs schreiben). 614.
1598, Conseillers et XXI (1 R 77) David Leuffer als vogt Jacob Durren haußfrau contra Michel Leuninger. 18. Michael Leuninger contra Jacob Durren. 279. David Leuffer als vogt Jacob Durren haußfrau contra Michel Leimner (Wormbs schreiben pt° cessionem bonorum). 296.
1606, Conseillers et XXI (1 R 85) Jacob Dirren Kinder vögt vmb fürschrifft (clag vber Michel Leininger burger zu Wormbs). 196.
1608, Conseillers et XXI (1 R 87) Jacob Dirren wittib vmb Rhatt contra Michel Leininger. 103. [contra Rothweil] 155.
1609, Conseillers et XXI (1 R 88) Jacob Dirren wittib Ottilia contra Thoman Riessen (wegen lohns). 124.

David Leuffer est nommé curateur d’Odile Schneider, veuve de Jacques Dürr, en 1595.
1608 (20. Aug.), Chancellerie, vol. 374 (Gemein Contract Buch) f° 51
David Leüffers Curatorium
Jetzt gemeltem Davidt Leüffern, Ist ein Curatorium in communi forma da er Jacob Dirren deß Notarÿ Haußfrauw Othilia Schneiderin Zu einem Curatore Verordnet, vnd das Juramentum den 5. August a° 1595 præstirt gefertigt worden. Actum Sambstags den 20. Augusti Anno 1608.

Jacques Dürr et sa femme Odile vendent la maison au messager Thiébaut Laugel (Lauwel) et à sa femme Catherine Wentz

1592 ([14/15. febr.]), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 17
Kauffbrieff Thiebold Laugels des Einspenning.
Erschienen Jacob Dirr d. Nts ([biffé] vnd Othilia sein ehelich haußfraw) hat (…) verkaufft
Thiebold Laugeln dem Einspenning. vnd Catharina Wentzin seiner ehelich. haußfraw
Zwo behausung. ein forder vnd ein hindere sampt einem höfflin vnd Stall auch allen and. Iren begriffen. rechten vnd gerechtigkeiten geleg. alhie beÿ dem Trachen In Scharlachsgeßlin, einseit neben h. hans Stöflers selig Erben, And.seith neben Stephan Kellern dem schumach. hind. vff d Stöfflerisch. Erben gartten stoßend, dauon gehnd Jhärlich vier gld St. w. mit 100 fl. lösig w. Heinrich Cammerers des Kürßners selig. Erb. vf Philipp. vnd Jacobi, Mehr vier gulden gelts werung mit 100 fl. werung lösig w. Christoff Engelhards des Kürßners selig. Erben vff Michaelis fallend, Item dreÿ guld. gelts mit Lx lb d. w. lösig vf Margaretha fallend dem Allmusen Zu St. Marx alhie, Item vierthalben gulden gelts werung vff Johannis Baptistæ fallend mit Lxx gld. w. lösig w. hans hänlins des Fuhrmans Zu Oberkirch töchterlin, So stehend noch vf diße behausung 26 pfund vnd 15 schilling so Zum halben theil w. h. Balthasar Matzenheusers selig. Kind. vnd Erben der vberig halb. theil aber Ludwig hoffots des gewesenen Einspänning. hinderlaßener Kind. deren vogt Philips Hoffot d. herrenknecht, welche vf künfftig Michaelis Ihnen erlegt werden sollen vnd d. Keüffer Zu bezahlen vf sich genommen, Sonst für freÿ ledig vnd eig. (…) d: Kauf vber vorgemelte beschwerden Zugang. vnd bescheh. seÿe für vnd vmb 150 pfund
(Nota der Kauff disser behaußung von Jacob dirren bescheh. *s In lib. Cont. de A° 88. fol. 69)
Tiebolt Lauwelen dem Einspenning. Extrahirt den 25. Janu: 93.

Le messager Thiébaut Lauwel est autorisé à se rendre et Frise orientale pour ses affaires en 1579. Il est nommé en 1582 prévot de Wasselonne, fonction dont il se démet en 1588 et redevient messager. Il demande en 1594 un complément à son traitement de vice maquignon.
1579, Conseillers et XXI (1 R 52) Thiebolt Lauwell der Einspenniger. 101. (zu verrichtung seiner eigenen geschäfft In ost frießland zu verreißen)
1582, Conseillers et XXI (1 R 55) Waßlenheim Schultheißenambt, Theobald Lauwell. 270. (Zum Schultheißen vnd Förster angenommen)
1585, Conseillers et XXI (1 R 61) Thiebold Lauwel resignirt sein Schultheißen ampt vnd begert wider ein einspänniger zu werden. 514.
1590, Conseillers et XXI (1 R 67) Michel Vorholtz Erben zu Beyhel und Alt Windeck contra Theobald Lauweln, Arrest gegen frembden güttern. 508. 586.
1594, Conseillers et XXI (1 R 73)
Diebold Laugel Einspänniger vmb Erlaubnus 14 tag (in Seelbach badt zu Ziehen). 176.
Diebold Lawel vmb Ergäntzung Roß Underkeuffer dienstgelt. 250.

Baptême d’enfants de Thiébaut Lauwel et de sa femme Catherine
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 57 n° 62) 1589. Sonntags 5. Theobald Lewel vnd Catharina, Maria, Comp. Bernhard Fritschman Würtzkrämer, Ursula deß Magisters hausfr. vnd Catharina Hans Schochen Lohnh. haußfr. (i 59)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 29-v n° 157) 1594. Donnerstag den 3. Octobris. Parent. Diebolt Lawell d. soldner Catharin, Inf. Paulus (i 31)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 29-v n° 157) 1594. Donnerstag den 3. Octobris. Parent. Diebolt Lawell d. soldner Catharin, Inf. Paulus (i 31)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 86-v n° 524) 1597. Sonntag den 21. Augusti. Parent. Diebolt Lauwell d. roß vnd. Keüff. Catharin, Inf. Jacob (i 89)

Georges Thaler et Marie Harscher vendent en 1604 à Marie, fille du barbier Georges Igell, un capital assis sur la maison qui appartient à Thiébaut Lauwel rue de l’Ecarlate

1604 (xxiij Januarÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 34
(Inchoat. in Proth. fol: 33. Postea pthm fol. 376) Erschienen Georg Thaler, burger vnd Schreÿner Zu Oberkhirch vnd Maria sein haußfr. weÿland Daniel Harscher, schuemachers Zu Oberkirch s. witwe (verkaufft)
Maria, wÿland Jörg Igells, Balbierers Zu St. s. dochter so deren weg. Zugegen war, Dieterich Eberspach, Balbierer, burg. Zu Straßburg Ihr Vogt, der da Iro & vestiglich Khauffe, Vierthalben guldin gelts, ablösig mit Sübentzig guld. St. werung (…)
von vff vnd Abe einer behausung In Scharlachs gaß, beÿm Drach. & gelegen, die Dieboldt Lauwell Innwohner derselbig. behausung Zu geben Pflichtig vnd Alles Recht, sach. & Allso & der Khauff Zugang. & vmb 25 Pfund & St.
(vide infra fol: 36)

Thiébaut Lauwel hypothèque sa maison au profit de Marie Igell d’après l’acte précédent

1604 (xxvj tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 35-v
(P. fol. 33.) Erschienen Dieboldt Lauwell der Statt Straßburg vnd. khoüffer burger Alhie,
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit H. Dieterich Eberspach Balbierer Als geschwornen Vogts Maria, wÿland Jörg Ÿgell des Balbierers selig. dochter offentlich verÿehen, das er habe vnd besitze, auch Ime rechter eÿgenthumbß wÿß Inn crafft des khauffs so er vmb Jacob Dürren geweßen burgers Alhie gethan
hauß, hoffestatt, höfflin, hind. heüßlin vnd Stall, vnd Allen Iren gebeuwen & geleg. In d. St. St. beÿ dem Trach, Inn Scharlachs gässelin einsit neben h hannß von hohenburg dem Alten Ammeister, And.seit nebn. der Steffan Keller dem schuomacher, hind. vff hrn hauß von hohenburgs gart. stossend, dauon gend iiij gl gelts Ablößig mit j C gl Straßburg. werung vff Philippi vnd Jacobi Mathÿß Mößner burg. In Ruprechtsouw, Mehr iiij gl gelts Ablößig mit j C gl denselb. werung Daniel pappell dem Kirschner vff Michaelis, Item dreÿ guldin gelts wid.khouffig mit Lx gl ermelter werung vff S Margred. tag fallend, Vnd das Vor d. Zeit Jörg Daler d. schreiner Zu Oberkirch gehapt, Jetzmahlen aber obgedachter Maria ÿgelin fürbaß hab. solle, Vierdhalb. guld. gelts rechts Jährlichs Zinses, Ablösig mit Lxx gl Straßburger werung
Hiebeÿ vnd mit ist gewesen H Ulrich Bertsch Notarius, hannß Häberlin d. schreiner alhie vnd Jörg Daler von Oberkirch. Act. d. xxvj tag Januarÿ Anno xvj C v vier

Catherine Wentz, veuve de Thiébaut Lauwel, et ses enfants vendent la maison à Philippe Saurwein, receveur au service de Ribeaupierre. L’acquéreur s’engage à louer une chambre à la veuve venderesse pour un prix modique

1621 (xxvij. Julÿ), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 439
(Inchoat. in Prot. fol. 311.) Erschienen Catharina Wentzin wÿland Diebold Lauwells des Roß Vnd. Khauffers s. witwe mit beÿst. & h. Nicolai Tornarÿ Notarÿ Ihres vogts, deßgleich. Wilhelm Lauwell der passamentmacher burger Zu Straßburg für sich selbst, Item hanß Oßwald Brantzius Als eheuogt Annæ Lauwlerin, disse Alle für sich selbst vnd Ihren erb. So dann Christoff Wagner Sÿgrist Zu Sant Thoman Als vogt Agathæ, Mariæ, Paul, hanß Jacob vnd Dieboldt geschwistrig. vor genannts Diebold Lauwells mit bemelt. Catharinen Wentzin erzielt. Khind. vogtl. wÿß (verkaufft)
Philippß Saurwein Rappoltzsteinischer schaffner burger Zu Straßburg, So auch Zugeg.
Zweÿ heuser ein vorders vnd ein hinders, mit Ihren hoffstatten, höfflin Auch All. Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Am stad. obwendig Sant Clauß bruck. Im Scharlachs gässlin, einseit neben hanß von hohenburg, anderseit neben einem gäsell so nicht durch gehet, stost hind. vff gemeltes hans von hohenburg gartten, dauon gnd. 4 gld. glts vff Philippi Jacobi Mathÿß Mößman In Rup.chtsaw loß. mit 1 C gld Werung, Mehr 4 gld gld loß mit j C gl werung vff Michaelis Gall Geboners erben, ferner 3 ½ gl gldts loß. mit Lxx gld werung vff Johannis Baptistæ wÿland h. Johann Michael Beuchts* s. erb. vnd dan 3 gld gldts stnd Lx gl werung vff Margarethæ fallend, dem closter Zu Sant Marx, Sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so d. Kheüffer vff sich nimpt Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 250 pfund
Nota d. kheüffer hat sich Anerbotten obgenant. Catharin Wentzin ein Khammer vmb ein billig. Zinß Zuuerlÿhen, wie sie sich mit einand. werd. vergleich. khönnen

Fils de Balthasar Saurwein qui séjourne à la cour du margrave de Durlach, l’orfèvre Philippe Saurwein épouse en 1608 Eve, fille du tonnelier Sixte Ottmann : contrat de mariage, célébration
1608 (27.10.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 275
Eheberedung Zwüschen dem Ehrenhafften Philipß Saurwein dem goldtschmidt vnd Jungfrawen Euen Ottmännin beeder Versprochenen ehepersonen vffgericht
Zwüschen dem Ehrenhafften herren Philipß Saurwein dem goldtschmidt Zu Straßburg gebürttig herren Balthasari Saurweins Ane dem Marggräuischen Turlachischen hoff sich halttendt ehelichem Sohn, Ane einem
So dann der Ehren, vnd tugendreichen Jungfrawen Euen Ottmännin weÿlandt Sixt ottmanns Kieffers vnd burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßenen dochter Am Andern theÿl sich begeben vnnd Zugetragen
auch darbeÿ Inn Persönlich gegenwerttigkheit mitt wissen willen vnnd Consenß der Ehrwürdig Ehrenvesten fürnehmen, wohlachtbaren Ehrenthafften vnd Ersamen herren Friderich schollen Metzigers seines deß hochzeiters vogt, Johannis fabri der heÿligen schrifft licentiaten, Andreß Cuntzen gasthaltters Inn der herrberg Zum Einhorn seiner vettern vnd Martino Scherbaum Notarÿ vff seiner deß Bräuttigambß, So dann vff der Jungfrauw Hochzeiterin seitten, Pauli Grimmer, buchhändlers Lorentz ottmanns küeffers vnd Andrea schütterlin handelßmannsIhres vogts, bruders vnd günstigen herrens, Aller burgere Zu Straßburg
Beschehen vnd verhandelt Inn deß heÿligen Reÿchß freÿen Statt Straßburg In der Pfaltzen In d. cleinen Rathstuben, Donnerstagß den 27. Octobris Inn dem Jahr deß herrn Alß man Zaltte 1608.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 265-v n° 739)
1608. Sonntag den 30. Octobris. Philips Saurwein d. goldschmidt vnd Eua, Sixt Ottmann des küeffers alhie nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag. 14. Novembris (i 272)

La veuve de Philippe Saurwein se remarie en 1635 avec Philippe Burck de Niedernhall
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 171-v)
1635. Dom. 16. Trinit. d. 13. 7.bris. hr Philips Burckh von Niederhall Fleckensteiniischer Stettmeister vnd Fr. Eua hr Philips Saurweins Rappolsteinischen Schaffner Nachgelaßene witwe. Eingesegnet word. Zinstag d. 22. 7.bris Zu Illkirch (i 178)

La maison revient à Anne Marguerite Saurwein qui épouse en 1632 Thierry Lersé, de Hattingen (en Westphalie)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 121)
1632. Dominica 1. Epiphanias den 8. Januarÿ. Dietrich Lirser, von Hattingen, auß dem Niderland der Handelsmann, Johann Lirser Burgers vnd Gastgebers Zu Hattingen Sohn, vnd Jungfrau Anna Margaretha Phillips Saurwein Rappolsteinischen Schaffners vnd Burgers alhier dochter. S. Thoman (i 127)

Le marchand de toiles en lin Thierry Lersé devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir.
1632, 4° Livre de bourgeoisie p. 123
Dietterich Lerse von hatting Leinwath Krämer, empfangt d. Burgrecht von Anna Margareth Philipps Saurwein Burg. Alhier eheliche dochter will Zum Spiegel Zünfftig sein den 9 Februarÿ 1632.

Accord sur la succession d’Anne Ottmann, femme de Jean Régnard Kress, avenue à son unique sœur Eve Ottmann dont Anne Marguerite Saurwein est seule héritière
1659 (13. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 15-v
Erschienen Fr. Anna Margaretha Saurweinin, H Dietrich Lerse deß Wißleinwadhändlers eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein H Johann Israel Fausten E.E Kleinen Rhats alten Beÿsitzers alß Vogts weÿl. H Johann Rheinhard Kreß. dißer Statt geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßener Kind.
bekannt, daß Sie Fr. Anna Margaretha, von Ihnen den Kreßisch. Kinder, umb die ienige 1381 Pfund welche weÿl. Fr. Anna Ottmännin vorernanndts H Fünffzehener Kreß. geweßene eheliche haußfrau nun längst seelig vermög deß, über dero Verlassenschafft in a° 1634. durch weÿl. H Johann Peter Gündel den Notarium nun auch seel. vffgerichteten Inventarÿ fol. 116. verlaß. von Ihro Fr. Anna weÿl. Fr. Eva Ottmännin deroselben einiger Schwester, von Ihro Fr Eva aber, eingangß gemelte Fr. Anna Margaretha alß deroselben einige dochter geerbt, vnd Er H Fünffzehener Kreß die tag seines lebens widems weiß zu genieß. gehabt (quittirt)

Partage entre les enfants et petits-enfants de Thierry Lersé qui avait la jouissance viagère de la maison rue de l’Ecarlate, composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière. La maison qui appartient pour moitié aux six enfants de Jean Philippe Lersé reste indivise

1683 (5.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 4)
Special Theilregister darinnen Was der Ehren und tugendsamen frawen Annæ Margarethæ Senckeisin, gebohrne Lersein, Jungfrawen Annæ Barbaræ Lersein, Jungfr. Mariæ Salome Lersein, Jungfr. Dorotheæ Lersein, Johann Philipp Lerse, herrn Friderichen und Jungfrauen Annæ Ottiliæ den Lersen, In weÿl. herrn Dietrich Lerse gewesenen weiß leinwathendlers und burgers zu Straßburg, Ihres geliebten Groß Vatters seel. Verlaßenschaffts Abtheÿlung für einen neünden theil durch daß unpartheÿische Looß Zu und angefallen Zubefinden. Anno 1683.
Zuwißen demnach weÿland der Ehrenhafft und wohlvorgeachte herr Dietrich Lerse, gewesener weiß leinwathendler und burger alhie zu Straßburg den 25. Decembris deß zurückgelegten 82. Jahrs daß licht dießes Zergänglich. mühesamben Lebens Quittirt, und Dienstags den 6. Januarÿ Jüngst deßen Verlaßenschafft mit hiesiger Statt Ordnungsmäsiger gewonheit Zu Inventiren zu gelangen worden auch ein formblich Concept darüb. verfaßt geweßen, daß solchem nach auf erhaltenem Consens deßen in nunzumahlen verfertigten Inventario beschribene Erben, benantlichen aber und von herrn Dietrrich Lerse goldtarbeiters beÿ Cracau in Polen des ane einem dritten Stammtheÿl allein in Legitiman instituirten Sohns, der wohl Ehren vest fürsichtig und wohlweiße herr Johann Conrad Huth vornehmer handelsmann EE Großen Rahts alten und EE kleinen Raths ane Eines Constofflers statt ietziger beÿsitzer ane Einem, ferner die Ehren und tugendsame Fraw Anna Margaretha Senckeißin gebohrnen Lersein nachgemelts herrn Johann Philipp Lerse ehel. hinterlaßene eheleibliche dochter, beÿständlich deß Ehrenvest und Kunstreichen Herrn Johann Senckeisens Goldarbeiters und burgers alhie Zu Straßburg, Ihres geliebten Ehewürths, am Andern, Weiter der Ehrenvest und wohlvorgeachte Emanuel Fischer hutstaffierer handelsmann und burger alhier Zu Straßburg als geordnet und geschwohrner Curator und vogt Jungfrawen Mariæ Barbaræ, Annæ Catharinæ, Mariæ Salome und Dorotheæ, weÿland herrn Johann Philipp Lerse, gewesenen weiß leinwathendlers und burgers allhier, des abgeleibten Sohns mit auch weÿl. Fr. Ester Köhrlerin, seiner Ersten Ehegattin seel. in Erster Ehe, beneben vorgemelter Frauwen Annæ Margarethæ Senckeißin ehelich erzeugter vier döchter, ane dritten, Item der Ehrenvest und wohlvorgeachte Herrn Johann Christoph Kellermann, handelßmann und burger alhier Zu Straßburg, als geschworner Vogt Johann Philipp Lerse vorgedacht herrn Johann Philipp Lerse seel. mit Frawen Annæ Salome Kellermännin seiner Zweÿten und letsten haußfrawen ehelich erzielten Söhnleins, am vierten, und dann der Edel Ehrenvest und hochgelehrte Herr Johann Ursinus, JU Ddi auch der Statt Stall wohlbestellter actuarius als geordnet und geschwohrner Vormund Friderich und Annæ Ottiliæ weÿl. des Ehrenvest großachtbar und wohlgelehrten Herrn M. Friderich Lerse, gewesenen Præceptoris Secundæ Classis beÿ hiesigem Gymnasio deß Verstorbenen Sohns seel. mit der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Catharinæ Lersein gebohrner Reuterin, ehelich erzeugtt Zweÿ Kinder am fünfften und Letzten theÿl, alle des Verstorbenen herrn seel. respective eheleiblicher Sohn und Enckel und per Testamentum iedes Zu einem Neündten theÿl instituirter Erben, am Andern theÿl (…) Angefangen den 27. Januarÿ in etlichen tagen Continuirt und geendigt den 5. Februarÿ Anno & 1683.

Vermög Inventarÿ hatt der abgelebte sel. von weÿl. Fr. Annæ Margarethæ Saurweinin seiner haußwürthin seel. ad dies vitæ wÿdembsweiß genossen
Erstlich Zweÿ Haüser ein vordern und ein hindern & gelegen inn der Statt St. ane dem Staden, obwendig St. Claus bruck. in der Scharlachgaß. einseit neben H. M. Johann Theobald Henrici Pfarrer Zu S. Thoman, Anders. neben einem gäßl. so nicht durchgehet, stost hinden auff H. Petrum Bexen handelsmann und EE groß. raths alten beÿsitzer, Daruon gohnd vier gulden Straßb. wehrung Jahrs auf Philippi at Jacobi der fabric in d. Ruprechtsaw, widerlößig mit 100 gulden, ermelter Wehrung Mehr vier guld. bemelter werung der Samlung Zuer roth. Kirchen Jahrs auf & loßig mit 100 guld. gerührter Wehrung, Item 3 fl. 5 ß Straßburger wehrung Jahrs auf Joh. Baptistæ H Jacob Wenckern alten Ammeistern in hauptgut widerloßig mit 70 gulden ermelter wehrung, und dann 3 fl. wehrung Jahrs auf Margarethæ, dem Stifft St Marx stohen in hauptgutt Abzulößen mit 80* gulden besagter wehrung, Sonsten ledig eigen und mit solchen beschweren angeschlagen für 500 lb. Verbleibt über abzug solcher beschwerden solchem Anschlag nach noch übrig 326 lb 15 ß d. Und sagen darüber die in Inventario fol. (-) beschriebene und mit N 2 bemerckte Documenta
Ane dießer behaußung, so welche beÿ gegenwärtiger Abtheÿlung unvertheÿt außgesetzt worden gebührt nunmehr weÿl. H Johann Philipp Lerse seel. Sechs Kindern eine helffte macht 163 lb

Les héritiers Lersé vendent la maison au marchand Jean Nicolas Herff qui agit en son nom et en celui de son associé Jacques Hoser

1690 (28. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 649-v
H. Johann Adam Müller, der Huthstaffirer alß Ehevogt Mariæ Salome Lersein, und als Vogt Mariæ Barbaræ und Mariæ Dorotheæ Lersein, H. Andreas Lemp, der Apothecker alß Vogt Margarethæ Lersein, weÿl. Hn Johann Senckeisens gewesenen Goldarbeiters nachgelaßene wittib, Vorged. H. Müller auch alß seiner anzeig nach mündlicher befehlhaber H. Johann Jacob Zimmers, deß Eisenhändlers alß Ehevogts Catharinæ gebohrner Lersein, Ferner H. Johann Conrad Grunius alß vermög eines von hernach bemeldt. sein Hn ppalen eÿgenhändig und.schriebenen auff heut dato datirt. Gewalds constituirter Mandatarius H. Johann Christoph Kellermann, XV.ers alß Vogts hans Philipß Lerse, Mehr H. Ernst Friderich Mollinger dießer Statt Müntz verwalther, alß Vogt Fr. Catharinæ gebohrner Reutherin, weÿl. H. M. Friderich Lerse, gewes. Præcept. Class. nachgelaßene wittib, H. Friderich Lerse der handelßmann für sich selbsten, So dann H. Johannes Ursinus, JU Dds alß Vogt Annæ Ottiliæ Lersein, alle alß weÿl. Hn dietrich Lerse gewesenen Leinwadhändlers nachgelaßener Erbens Erben
in gegensein Hn Johann Niclaus Herffen, deß Handelßmanns für sich und im Nahmen Hn Jacob Hosers, seines Gewerbs Gemeiners
hauß, hoff, Nebenshauß, sambt allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördt allhier in der Scharlachgaß einseit neben ([biffé] H. M. Johann Theobald Henrici Pfarrh. zu St. Thomæ) H. Lorentz Bölger dem würth Zum Gertenfisch, anderseit neben Jacob Bleÿfuß dem Kauffhauß Knecht, hind. auff H. Peter Bexen garten stoßend geleg. welche behaußung annoch umb 100 gulden (umb 70 guld., umb 60 guld. So dann umb 100 guld. verhafftet), geschehen umb 653 guld.

Le marchand réformé Jean Nicolas Herff se remarie en 1686 avec Madeleine Mangin
Mariage (réformés, f° 103-v)
1686. den 21.ten Octobris seind eingesegnet worden herr Johann Niclaus Herff burger und handelßmann in Straßburg Wittwer, Jfr. Magdalena Mangin Herrn Abraham Mangin gewesenen burgers und handelßmanns Zu Metz nach tod hinterlassene eheliche tochter (i 113)

Le (marchand) réformé Jacques Hoser meurt le 14 mai 1701 (d’autres actes relatifs aux marchands associés seront présentés dans la notice d’une autre maison)
Sépulture (réformés, f° 24-v)
Herr Jacob hoser gewesener Eltister beÿ d. Reformirt. Gemeind starb sel. den 14. Maji 1701. morgens zwisch. 3 und 4 Uhren, begrab. den 16 dito Zu St: Gallen (i 29)

Jacques Hoser et Jean Nicolas Herff vendent un an plus tard la maison à François Guillaume Mackau, intendant des écuries et inspecteur général des haras royaux en Alsace

1691 (29. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 951-v
H. Jacob Hoser der Handelsmann für sich und im nahmen Hn Johann Niclaus Herffen seines gewerbsgemeiners
in gegensein Herrn Frantz Wilhelm Makau, Seigneur de Hirckheim, Escuyer und Inspecteur General der Königlich. Stuttereÿ im Elsaß (unterzeichnet) francois guilliaume De Makau
hauß, hoff, Nebenshauß, sambt allen deren Gebäuen Rechten und zugehördten allhier in der Scharlachgaß, einseit neben Lorentz bilger, dem Würth zum Gertenfisch, and. seit neben Jacob Bleÿfueß, dem Kauffhauß knecht, hind. auff H. Peter Bexen Gartten stoßend geleg. – geschehen umb 600 Pfund
darbeÿ zu wißen daß solcher verkauff und Kauff gescheh. auff Erlaubnuß Hn Räth und XXI. am 10.ten huj. ertheilt

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jacques Hoser et Jean Nicolas Herff à vendre la maison Lersé sise rue du Cumin à François Guillaume Mackau (qui deviendra bourgeois el 1694)
1691 Conseillers et XXI (1 R 174)
(p. 209) Sambstags d. 8. 10.bris 1690. – Hr Jacob Hoßer und Niclaus Herff wollen ein hauß Verkauffen.
S. ersch. Hr Jacob Hoßer Vor sich und Hn Niclaus Herffen, die seind willens die alßo genannte Lerseische und in dem Mackimich gäßell gelegene behaußung an Hn Frantz Willhelm Mackau umb 800 thler Zu Vekauffen b. deß. g.dige erlaubnus.
Erk. dergestalt gratificirt, daß die verschreibung in p.sentia der herren Deputirten more solito et consueto vorgenommen werden möchte. Hr.. XV. Weßner und Hr Brackenhoffer

François Guillaume de Mackau vend la maison au tailleur Jean Louis Deisser et à sa femme Anne Marie Werner moyennant 1 000 livres.

1708 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 158
(1000) S.T. Jr Frantz Willhelm Baron von Mackau hr. von Hirtigheim Stattmeÿster
in gegensein Joh: Ludwig Deÿßers schneiders u. Annæ Mariæ geb. Wörnerin
hauß hoff nebens hauß sambt allen deren gebäuen, rechten und zugehörden in der Scharlachgass, einseit neben Johann Teütschen weinhändler anderseit neben H. von Türckheim, hinten auf Bexische wittib u. EE – um 1000 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Susanne Werner
1708 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 160
obige Käuffere [Joh: Ludwig Deÿßers schneider u. Anna Maria geb. Wörnerin] u. zwar die fr: beÿständlich Daniel Braun schuem: u: Joh: Caspar Bürckels nadlers
in gegensein Jgfr: Susannæ Wörnerin beÿständlich Joh: Bürckels schuem: ihres vogts – schuldig seÿen 200 pfund, zu erkauffung hiernach beschriebener behausung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. ad stoßend

Le tailleur Louis Deisser épouse en 1688 Anne Marie Ruff, originaire de Barr
1688 (29.5.), Not. Gross (Benoît, 14 not 1)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Ludwig Deißern ledigem Schneider, als dem hochzeither an einem
So dann Anna Maria gebohrner Rueffin, von Barr Straßb. Herrschafft, als der Hochzeitherin andern theils
Actum Straßb. Sonnabendts deb 29.ten Maÿ Anno 1688 (unterzeichnet) hanß Ludwig deiser, Adolph Wieger alß der Hochzeiterin beÿstandt

La tribu des Tonneliers fait grief en 1699 de vendre de l’eau-de-vie
1699, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 129-v) Montags den 30. Martÿ Anno 1699
Ludwig Deisser der Schneider vorgestellet wegen deß brandtenwein Außzäpffen deme Wurde beditten, daß Er sich deß Außzäpffens für ohm beÿ 3. lb d. straß müßigen solle

La tribu des Tailleurs met Jean Louis Deisser à l’amende pour avoir employé un compagnon plus de quinze jours sans le déclarer
1703, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 94) 24° Julÿ 1703 – Johann Ludwig Deußer, ist angeklagt, daß er einen Kerl 8. tag nach den 14. tagen ohn eingeschrieben behalten, deßwegen er in der straff erlegt 5 ß 3 d vf dem tisch. Erkandt darbeÿ gelaßen weil sein fraw ihm damahlen gestorben.

Eve Ruff meurt en juin 1703 en laissant pour seul héritier son mari. L’inventaire est dressé dans une maison rue Sainte-Elisabeth. L’actif s’élève à 68 livres, le passif à 38 livres.
1703 (13.8.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 4)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab nahrung und güther, so die Ehren und tugendsahme fraw Anna Maria gebohrne Rueffin, deß Ehren und vorgeachten Meister Johann Ludwig Deußers, deß Schneiders und burgers Zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelige, nach ihrem den 6.ten Junÿ dießes lauffenden 1703. Jahrs beschehenem tödlichen hientritt Zeitlichen hinterlaßen, welche vf ansuchen erfordern und begehren deß hinterbliebenen wittibers, alß welchem Crafft der Zur Zeit seiner verheürathung vfgerichteten Eheberedung §° 6.to weilen die seelig verstorbene frawn Keine leibs Erben hinterlaßen, die gantze verlaßenschafft einztig und allein eÿgenthümblichen gebühret und heimgefallen (…) Geschehen in fernerer Gegenwärtigkeit frawen Susanna Esther Schönmännin Daniel Schönmanns deß geweßenen metzgers v. b. Zu ged. Straßb. wittib, der seel. frawen Schwester, in Straßburg den 13.ten Auguste 1703.
Copia der Eheberedung
In Einer in d. Statt Straßburg ane St. Elisabethä Gaßen Gelegenen in dieße V.laßenschafft nicht gehörig. behausung befunden worden
Abzug in dießes Inventarium. 1) haußraths 54, 2) werckzeug 1, 3) Silberge. v. geschmeidt 2, 4) gld. ring 3 ; 5) Activa 7, S.S. 68 – Passivor. 38, rest 29 lb

Jean Louis Deisser décline la fonction de maître des repas parce que sa femme est malade et qu’il habite loin du poêle.
1703, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 77) 25. Januarÿ 1703 – Hanß Ludwig Deüßer Jüngst erwöhtler Irrten meister bittet ihme deßen Zu erlaßen, weil seine fraw beständig Kranck vnd weit von der Zunfft stuben wohnet, offerirt sich Zu einem beÿtrag, deßwegen ihme angesetzt worden 2 lb: 10 ß d. bittet umb Gnad weil er wenig arbeit und die Zeit sehr schlecht seÿ. Moderirt vff 1. lb 10 ß d.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Louis Deisser à se remarier avant la fin de son deuil avec Catherine Schwartz, fille du cordier Jean Jacques Schwartz, qui a été pendant sept ans au service de la dame Schallesius.
1703 Conseillers et XXI (1 R 186)
(p. 179) Johann Ludwig Deüssert pt° dispensationis temporis luctus.
K. Ersch. Johann Ludwig Deüssert burger vndt Schneider allhier prod. documentum mortis voriger haußfrauwen, vnd weÿllen Er sich anderwerts mit Catharina, weÿl. Johann Jacob Schwartzen des geweßenen burgers vndt seÿllers allhier nachgelaßener tochter, so Sieben Jahr lang beÿ der Verstorbenen Fraw Schalesiußin in diensten geweßen, verheurathen will, vndt das Tempus luctûs noch nicht vorbeÿ Er aber seinem handtwerckh ohne welches Er keine mittel hat, nicht wohl abwarthen kann, als bittet Er pro dispensatione. Erk. wirdt Implorant in seinem begehren dispensando gratis willfahrt. H. Rathh. Mohr, vnd H. Rathh. Körner.

Jean Louis Deisser se remarie avec Catherine Schwartz
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 79-v n° 20)
Mittwochs den 3. Octob. 1703. seind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Pfarrkirchen Zu S. Niclaus in Straßburg copulirt und eingesegnet worden Ludwig Deusser der Schneider und burger alhier und Jungfer Catharina Schwartzin, weÿl. Johann Jacob Schwartzen geweßenen Seillerß vnd burgers alhier nachgelaßene ehel. tochter (unterzeichnet) Johan lut wich desterscheider alß hohzeiter, Catharina schwartzin als hochzeiterin (i 84)

Catherine Schwartz meurt en juillet 1704 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue Sainte-Elisabeth. La masse propre au veuf est déficitaire de 15 livres celle propre aux héritiers s’élève à 109 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 livres, le passif à 48 livres.
1704 (22.8.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 5)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, veränderter und ohnveränderter liegender und vahrender davon nichts außgenommen, so weÿland die Viel Ehren und tugendreiche frau Catharina gebohrne Schwartzin deß Ehren und vorgeachten Meister Johann Ludwig Deüßers des Schneiders und burgers alhier Zu Straßburg geweßene eheliche haußfraw nunmehr seelige nach ihrem den 18. verwichenen monats July dießes lauffenden 1704. Jahrs aus dießer welt Zeitlichkeit genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen hinterlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsamen und bescheidenen Meister Johannis beüferdorben deß Seÿlers und auch burgers Zu gedachtem Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johann Ludwigs der seeligen verstorbenen frauwn mit dem hinterbliebenen Wittibern ehelich erziehlten Söhnleins so sechs Wochen alt und ab intestato einigen Erbens (…) Geschehen in der Königl. freyen Statt Straßburg Freÿtag den 22.tag deß monats Augusti Anno Chrtisti 1704.
Copia der Eheberedung
In einer in der Statt Straßburg auff der Elisabethen Gaßen gelegenen in dieße verlaßenschafft nicht gehörig. behausung befunden worden
In der Kuchen, Im Laden
Seÿler laden vor dem Metzger, so deß Erben ohnverändert (…)
Abzug dießes Inv., d. W. 1) haußrath 26, 2) werckzeug 1, 3) Silber 4, 4) Guldenen Ringel 8 ß, 5) Ergäntzungs rest 11, SS. 52 lb – Passivor. 68 lb, übertreffen umb 15 lb
d. E. 1) haußrath 40, 2) Silber 2, 3) baarschafft 6, 4) antheil 15, 5) d. Z hg. 19 Activb 37, SS. 121 lb – Passiv. 11, Nach deren Abzug 109 lb
Theilbar Gutt, haußrath 3 lb – Schulden 48, übertreffen umb 44 lb
Summa finalis hujus Inventarÿ 49 lb

Jean Louis Deisser se remarie avec Anne Marie, fille du cordonnier Jean Philippe Werner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 92-v n° 14)
Mittwochs den 27. May 1705. seind nach Zweÿmahlig. Außruffung in der Pfarrkirchen Zu S. Niclaus in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Ludwig Deusser, der Schneider und burger alhier, und Jfr Anna Maria Wernerin, Johann Philipp Wernerß deß Schumachers vnd burgers alhier eheliche tochter (unterzeichnet) Johan lut wich deißer alß hochzeiter, + handzeichen der hochzeiterin (i 97)

Jean Louis Deisser loue la maison au gentilhomme Philippe Bechtold de Weitersheim

1709 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 211-v
Joh: Ludwig Deißer schneider
in gegensein S.T. Jr Philipp Bechtold von Weitersheim
verliehen seine behaußung allhier im Scharlachgäßlein gelegen, nichts außgenommen auf j. jahr lang anfangend auf Joh. Bap: 1709 – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 lb

Jean Louis Deisser loue la maison au marchand Ewaldt Debock

1710 (ut supra [8.7.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 439
Joh: Ludwig Deißer schneider
in gegensein Ewaldt Debocq handelsmann (Ewaldus debocq)
seine behaußung sambt dem nebenshäußlein allhier ahm Scharlachs gässlein gelegen nichts außgenommen, auf 2 jahr lang anfangend auf Mich: 1710 – um einen jährlichen Zinß nemlich 105 fl.

Anne Marie Werner meurt en 1735 en délaissant une fille, Susanne Marie, femme du boutonnier Jean Jacques Anthoni. L’inventaire est dressé dans la maison de son gendre du du Vieil-Hôpital. L’actif de la succession s’élève à 138 livres, le passif à 10 livres.
1735 (22. 9.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 67)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren: v. tugendsame Fraw Anna Maria Deüßerin gebohrne Wernerin, weÿl. des Ehrenhafften Meister Johann Ludwig Deüßers geweßenen Schneiders und burgers alhier hinderlaßene Wittib nunmehr seel. nach ihrem den 26. Augusti Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf erfordern und begehren der Ehren: und tugendsamen Frauen Susannæ Mariæ Anthonÿn gebohrnen deüßerin, der abgeleibten frauen seel. mit vorernanntem ihrem Verstorbenen Ehemann ehelich erzeügter dochter und ab intestato verlaßener einiger Erbin, mit beÿstand H Johann Jacob Anthoni, Knöpffmachers und burgers alhier, dero geliebten Ehemanns, ersucht (…) So beschehen in Straßburg den 22.ten 9.bris 1735.
In einer alhie Zu Straßburg ane dem Spitalgäßlein gelegener der Erbin Ehemann obgemelt, Zuständiger behaußung ist befunden word. wie folgt.
Eigenthumb ane einem Gädlein. Item ein Gädlein, vor der Großen Metzig (…)
Summa des Eigenthums ane einem Gädlein 67, Sa. haußraths 39, Silber 18 ß, Sa. Activ: Schulden 30, Summa summarum 138 lb – Schulden auß em Erbe Zubezahlend 10 lb, Nach deren Abzug 137 lb

Jean Louis Deisser et Anne Marie Werner vendent la maison au marchand Ewaldt Debock moyennant 1 000 livres

1711 (ut supra [14. sept.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 516
(1000) Joh: Ludwig Deißer schneider und Anna Maria geb. wörnerin
in gegensein Ewaldus de Bock handelsmann
hauß Hoff nebens hauß samt allen deren gebäuen, rechten und zugehörden in der Scharlachgass, einseit neben Joh: Teutsch weinhändler anderseit neben H. von Türckheim hinten auf Johann Friedrich Klein den metzger – um 500 und 200 pf verhafftet, um 300 pfund

Le marchand réformé Eduald de Bocq, originaire de Schwammerdamm et sa femme Elisabeth Holdegger sollicitent le droit de bourgeoisie pour eux et pour leurs enfants. L’enquête montre qu’ils ont la fortune réglementaire. L’assemblée transmet la demande au Grand Sénat
1699, Conseillers et XXI (1 R 182
(p. 154) Montags den 31. Augusti 1699 – Eduald de Bocq d. handellßmann, uxor et liberi pro Civilegio obtinendo.
Kun Ersch. herr Eduald de Bocq von Schwammerdamm handelßmann vnd Frau Elisabetha Holdeggerin für sich vnd ihre Kinder prod. schrifftlich recess ahne statt mündlich mit beÿlagen Num. 1. biß 4 pro Civilegio obtinendo. Erk. H. XV. Weßner und H. Imber deputirt.

(p. 157) Montags den 14.t Septembris 1699. – relation wegen Eduarden de Bocq pro Civilegio obtinendo.
H. XV. Weßner vnd H. Rathherr Imber referiren, daß Sie der am 31. Aug. iüngst ergangenen Erkanntnus Zu folg nicht ermangelt haben, das von H. Eduard Bocq dem handelßmann von Schwammerdam vbergebenes Memoriale vndt beÿlagen pro obtinendo Civilegio pro se uxore et liberis Zu vndersuch. da sich dann befunden daß vermög einer durch H. Notarium Langen auffgesetzten Designation der Implorant vermögen auff 1100 lb in effectii vnd baarem gelt sich belaufften vnd auch der Implorant mit geleister handtrew behabet habe, daß ged. marchandises nicht allein ihme eÿgenthümblich Zugehörten, sondern auch würcklich so viel vnd noch ein mehreres werth weren. Erk. Werden die Imploranten an E.E. Großen Rath cum recommandatione Zur auffnahm in das burgerrecht gewiesen.

Etat de la fortune d’Ehewald de Bock et de sa femme Elisabeth Holderecker
1699 (5. 7.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 46) f° 445
Designatio der Jenigen Nahrung welche /:salvis titulis:/ Herr Ehewaldus de Bock, handelsmann und Fraw Elisabeth de Bock, gebohrene Holdereckerin, beede Eheleuthe anjetzo würcklichen besitzen, auch mir Notario würcklich. Vorgewießen haben d. 5. 7.bris 1699
Erstlichen ane haußräthlichen Mobilien 500, Item 30 stückhen gemacht und gefarbtem seidenen Atlaß 250, Item 40 stuck baumwollen thuch 200, Item ane Porcellanen Geschirr pro 100, Item ane holländischem weißen leinwath vor 200, Item ane Eau de la Reine und Liquuers pro 150, It. ane Gelt 100
Summa 1500. lb. d.

Fils d’Abraham de Bocq de « Swamerdam », Edevald de Bocq et sa femme Elisabetha Holdeckin, de Saint-Gall
1699, 3° Livre de bourgeoisie p. 1221
Edevaldus De Bocq Von Swamerdam der handelßmann, Weÿl. Abraham de Bocq gew: Amptmanns daselbst hint. sohn Vnd Elisabetha Holdeckin Von St. Gallen, seine haußfraw erkauffen das Burgerrecht pro 6. gold fl. und 16 ß so bereits auf d. Pfenningth. erlegt mit ihren 2. Kindern ist es beÿ lrdnung Gelaßen worden, vnd werden beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, Jurav. 16. Dito [7.br] 1699.

Litige entre la dame de Bocq et le tailleur Daniel Reiniche qui n’a pas employé tout le tissu fourni pour faire une chemise de nuit.
1704, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 141-v) 1° Julÿ 1704 – Daniel Reiniche Klagt wider Madame de Bocque, Kauffmännin, daß sie ihme beschuldige, er habe nicht die jenige 5. Parißer Stäb Zu einem nachtrock gebraucht, sondern wäre weniger darbeÿ, deß wegen er denselben anzumeßen bittet, und nach befindung der sachen satisfaction ihme geben Zulaßen, Zu dem ende herr Johannes Kreder und herr Lucas Schaaff abgeordnet worden, so befunden, daß nicht völlig fünf Stäb darbeÿ wären, sondern ¾ oder ½ stab vf das wenigste fehlen.
Erkandt soll sich deß wegen mit mad debocq abfinden ihro 3. fl. davor Zahlen, das vflaggelt bringen laßen und den Articul mit 1. lb d beßeren, auch den manteau vf seinen Costen wider machen oder machen laßen, so dazu ihme Zeit 14. tag Zu Zahung angesetzt, ref. expensis.

Ewald de Bock est autorisé à loger des étudiants comme le veut la coutume malgré l’opposition de la tribu des Fribourgeois
1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
(f° 314) Sambstags den 23. Novembris 1715. – Ehewald de Bock pt° pensionnaires
Römer noîe Ehewald de Bock burgers vnd handelßmanns allhier prod. vnderth. Memoriale vndt bitten handelt innhalts. Erk. ahne vorige herren gewiesen [Obere Vngelts herren]

(f° 332) Sambstag den 7.ten Decembris – Ewaldus de Bocq pt° pensionnaires
Iidem [Obere Vngelts herren] per Eund. [Secretarium] laßen referiren, daß Herr Ewaldus de Bocq der handtelsmann allhier gegenwärtiges Memorial übergeben, dahingehend, daß ihme Von E. E. Zunfft der Freÿburger gar gemuthet worden daß große Umgeldt, gleich wie die aubergisten zu bezahlen, und deßwegen an MGHhherren verwießen, auß ursachen er einige herren studiosos in der Kost halte, da er doch ein handelsmann und kein cabaretier seÿe, mit unth. bitt, seine Kostgänger fortspeißen Zu dörffen, ihme gnädig zu erlauben. Beÿ der deputation habe man ihn befragt, ob die studiosi quæstioniis immatriculirt worden oder weren, habe er mit ia geantwortet, anbeÿ sich dahin offerirt, daß er einen schein Von Herren Rectore deßwegen einlifferen wolte, man habe auch herren Dahler, den alten Zunfftmeister beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger Zured gesetzt, der vermeldet, wie gedachte Zunfft darzu komme, daß sie dem Imploranten Kostgänger Zu speißen verwilligen solten, in deme nicht nur Gemeine Statt am Ungeldt darüber leidete, sondern auch den würthen großer schaden Zugefügt würde. auff welches hin die herren deputirte dem Imploranten einem schein Zur handt Zu bringen aufferlegt, den er auch von Herren Dr. Foltzen alß Rectore erhalten unterm dato 5.ten Xbris 1715. laut deßen die quæstionirte studiosi immatriculirt seÿen, sonsten waß deßen petitum belange, so seÿe jeden männiglichen bekandt, daß ie und alle Zeit üblich geweßen, daß die Burgere die immatriculirten studenten nicht nur logiren, sondern auch in essen und trincken erhalten dörffen und wann solche nicht mehr gestattat, sondern man die stusiosos obligiren wolte in den würths haüßern Zu logiren, die Universität gäntzlichen in abgang kommen würde, dahero man darvor gehalten, daß es beÿ bißheriger alter observantz gelaßen mithin ihme de bocq die bereits habendte pensionnaires ferner Zu behalten, Vergönnet werden könte, mit dem anhang, daß er Keine andere als die immatriculirt seindt, recipiren solte, die genehmhaltung Zu MGHherren stellend. Erkandt, beliebt.

Sépulture de Marie, veuve d’Ewald Debocq
Sépulture, Mariage (réformés, f° 65)
Maria hr. Eduald Debocq, nach tod hinterlassene Wittib, starb d. 13. Jan 1734. begraben d. 13. dito auf St. Urban Æt. 66 (i 74)

La maison d’Ewald Debock est vendue par adjudication judiciaire au manant Jacques Philippon

1718 (20. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 613-v
Auf Erkantnus Gnädiger herrn Räth und XXI.ig vom 26. Novembris jüngst ist folgender Actus enregistrirt worden
extractus Ganth Protocolli der Statt Straßg. sub dato dienstags den 24. Novembris 1718
In Sachen H. Jean Grondel Capitaine unterm Elsaßischen Regiment, Klägers
Contra Edvaldt Debock den geweßten und außgetrettenen handelsmanns beklagten
H. Jacques Philippon alß meistbietenden jedoch vi ratificatione unßerer Gnädigen Herren Räth und ein und zwantzig, weilen derselbe kein burger
Nach deme deß beklagten eÿgenthümliche zweÿ ahn einander liegendte häuser und hoff auch hoffstatt so gelegen in dem so genanten Scharlachgäßel, einseit neben Tit: den wohlgebohrnen herren von Girtigheim XV.ern anderseit neben Joh: Teutsch dem Weinhändlern hinten auf N. Hetzels Garten vornen auf d. Scharlach gäßel, wegen klägers habenden forderungen und d. in kraft producirter Arrêt von hohen königlichen Rath in Colmar vom 9. Junÿ 1718 und darauf von E.E. kleinen Rath vom 18. August ohnlängsten ertheilten erkantnus (…) um den anschlag der 4310 livres oder 2155 gulden
extrahirt den 25. nov. 1728

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient l’adjudication au manant Jacques Philippon. Un acte de vente devra être passé à la Chambre des Contrats.
1718 Conseillers et XXI (1 R 201)
(p. 150) Sambstag d. 26. Nouembris – Jacques Philippon der Schirmer halt an umb Confirmation der in der Ganth geschehenen adiudication Zweÿer Häüser. – Erhalt solche mit gewissen Conditionen.
Lt. Gug, Nôe Jacques Philippon des Schirmers allhier, bericht unterthänig, daß ihme krafft mitkommenden Extractus aus dem Ganth Protocoll sambt beÿlag Num. 1. d. 24.ten huius Zweÿ an einander gelegene Häüser. sambt Hoff und Hoffstatt in dem so genandten Scharlach Gässel gelegen, umb den Anschlag der 4310. Liures alß meistbietendem eÿgenthümblich adiudicirt Worden, Weilen aber derselbe kein burger ist, als bitt Er Euern gnaden obrigkeitliche Ratification. ist Erkandt, wird die in der Ganth geschehene adiudication der Vorgemelten Zweÿ Häüßer cum appertinentÿs mit diesem anhang Obrigkeitlichen Confirmirt und bestättiget, daß Selbige in gegenwart H. XV.er Leiterspergers und H. Rth. Biloni als hierzu insonderheit Deputirten Commissariorum in hiesiger Contract: Stub solle enregistrirt Werden, und der Implorant sich allen in deren Ordnungen enthaltenen Clausulen Conditionen und Bedingnußen außer dem Einstandts Recht per Reuersales daselbst Zu submittiren schuldig seÿn. Obige herren Deputati seind auch den bescheid anzuzeigen denominirt worden.

Jacques Philippon et sa femme Elisabeth Vilain font baptiser des enfants à Strasbourg à partir de 1698.
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 219) Hodie 19. Mensis Octobris anni 1698 Joachim filius Dni Jacobi philippon hic commorantis et Elizabethæ Vilen eius uxoris natus est die 20. baptizatus a me infra scripto. Patrinum habuit Dnum D. Joachim De Belleville Ducem hortarum urbe argentinensis, Matrinam vero Mariam Bouvier viduam Joannis Danielie Wirtz olim argentinæ Consulis (signé) Jouachim belleville, J Philippon, Marie Wurt (i 117)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 333) Hodie 4. Mensis Januarÿ Anni 1702 Agatha filia Jacobi Philippon et Elizabethæ Villain eius uxoris nata est die 25. baptizata a me infra scripto. Patrinum habuit Dnum Joachim De Belleville Ducem hortarum Præsidÿ Argentinensis, Matrinam vero dnamAgatham Rousselot uxorem Dni de Sy Milian& hic commorantis (i 175 – † 3 mai 1704 p 85 i 46)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 6) Hodie 15. Augustu anni 1706 Renatus Jacobus filius Jacobi Philippon hic commorantis et Elizabeth Villain eius uxoris natus est die 17. baptizatus a me infra scripto. Patrinum habuit Dnum Renatum Pin Quæstorem munitionum Alsatiarum, Matrinam vero Magdalenam Bernard filiam Dni Bernard Dno Intendanto asecretis* (i 6)

L’aide major Joachim de Belleville institue pour son héritière sa cousine Elisabeth Vilain, femme de Jacques Philippon
1716 (21.10.), Not. Humbourg (6 E 41, 38)
21 octobre, Testament – fut present en personne Sieur Joachim De Belleville, Ayde Major de Cette ville de Strasbourg y residant Paroisse de Saint Louis, parfaitement sain de Corps et d’esprit (…) lequel pour la bonne amitié qu’il a dit porter
à Dle Elisabeth Vilain Sa Cousine femme du Sieur Jacques Philipon, demeurant actuellement en cette dite Ville et Les recompenser des bons et agreables services qu’jls Luy ont rendu depuis environ vngt un ans et qu’ils sont en estat de Luy Continuer Cy après jusqu’à son deceds
a Reconnu et Confessé avoir par Ces présentes fait Donation pûre, simple et jrrévocable a ladite Dle Elisabeth Vilain sa Cousine, ses heritiers en Ligne directe et non à d’autres du Costé de son dit Marit, que en Cas de survivance a elle et a ses Enfans sera seulement usufruitier de cette donation (…)
Sçauoir 480 livres de rente Constituée au profit dudit sieur Donateur sur les Aydes et Gabelles de France par Contrat passé par Messieurs Les Prevost des Marchands et Eschevins de la ville de Paris pardevant M° Simon François Langlois et Marquis desnots Conseillers du Roi, Notaires Garde Nottes et Gardes Scel de Sa Majesté au Châtelet de Paris en datte du 18 octobre 1714 au principal de 12.000 livres

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 211)
Die 23. Aprilis anni 1717 mortuus est omnibus Ecclesiæ sacramentis munitus Dnus Joachim de Belleville aide maior huius Civitatis et sepultus est die 24. eiusdem mensis in Ecclesia nostrâ (i 112à

Le jardinier Jacques Philippon et Elisabeth Villain hypothèquent la maison au profit de Jean André Faull

1719 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 389
Jacques Philippon manant et jardinier d’icy et Elisabeth Villaine assistée du Sr Jean Thomas Vaissart et Sr André Wachter deputés de la part du petit sénat
à Mr Jean André Faull 2000 livres tournois faisant 500 livres pfenning
hypothèquent leur maison de devant et de derrière avec tous ses droits appartenances scituée icy im Scharlachgäßel, d’un côté Mr de Maccau de l’autre Jean Teutsch marchand de vin derrière au jardin de Hetzel

Jacques Philippon et Elisabeth Villain constituent un titre clérical au profit de leur fils Joachim
1723 (19.8.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 978)
Titre presbytéral du 19 aoust 1723 – sont comparus En personne Sieur Jacques Philippon Et dem.lle Elisabeth Villain son Epouse de Luy duement autorisée à L’effet des p.ntes, Manans de Cette ville de Strasbourg, y demeurant près le Gouvernement, Lesquels de leur bon gré (…) pour la bonne Amitié qu’ils portent
à Joachim Philippon Leur fils, Et pour le desir Et affection qu’ils ont qu’il puisse parvenir aux saints ordres de prêtrise, selon Les statuts et ordonnances de L’Eglse Catholique Apostolique et Romaine, ont quitté, Ceddé et Baillé (…) par forme d’avance de droit successif pour son titre presbytéral,
Sçavoir la somme de 4000 Liures faisant le tiers de celle de 12.000 Liures produisant actuellement 300 livres de rente annuelle et perpetuelle Crée et Constituée sur l’hotel de ville de paris par Contrat passé devant Desnots et Langlois Notaires à paris le 18 octobre 1714 au profit de deffunt sieur Joachim de Belleville ayde Major de cette ville, Lesquels Contrat Et rente annuelle et perpetuelle de 300 livres appartiennent aux sieur et damlle Comparans Comme Etans les seuls heritiers dud. Deffunt sieur de Belleville (signé) Philippon, + Marque de dlle Elisabeth Villain

Notice sur Joachim Philippon dans le répertoire du clergé d’Ancien régime de Kammerer
(Kammerer n° 3882) Joachim Philippon ° 19.10.1698 Strasbourg St Louis de Jacques et Elisabeth Villen – ét. log. 6.1719 de Str. (UES 20) – ti. sac. 19.8.1723 par Jacques et Elisabeth Villain manants (6 E 41 978)
vic. Phalsbourg 26.2.1728 – 4.4.1730
c. La Petite Pierre 22.11.1729 (M Weiterswiller)
c. Vendenheim 8.12.1732 – 4.10.1742
c. Niederroedern 30.12.1742 – 3.9.1747 « retourné à Seltz trouvé mort le lendemain sans connaissance dans un précipice », lettre du suffragant 9.10.1747 (G 1945) – son p. Jacques † Fort Louis 17.2.1748)

Joachim Philippon loue au nom de son père la maison à François Arnaut Goujon au nom du bureau des logements militaires

1728 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 112-v
H. Joachimus Philippon Priester Straßburger Diocoes und vicarius zu Pfaltzburg als bevollmächtigter seines vatters Jacques Philippon allhießigen Schirmers und vormahligen gärttners
in gegensein S.T. H. Frantz Arnold Goujon Ein und Zwantzigers und assessori beÿ hießigen Löbl. Einquartierungs Collegÿ, innahmen besagten Collegÿ
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ahn dem Scharlachgäßlein, einseit ein eck ahne demselben anderseit neben H. Stättmeister von Hürttigheim hinten auff H. Ambtmann Kämpffers gartten – nichts davon als im Vordern hauß eine stiege hoch eine kleine Stueb Kammmer und Kuchen so der verlehner sich zu seinem gebrauch vorbehaltet ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – wobeÿ verglichen worden, daß entlehnende Einquartierungs: Stub währender lehnung Camin Bronnen und Secret auf ihre cösten säubern und ausführen zu laßen – um einen jährlichen Zinß nemlich 1000 gulden

Joachim Philippon hypothèque au nom de son père la maison au profit de (François) Œsinger, greffier de la Chambre des Contrats

1730 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 41
H. Joachim Philippon Priester und Pfarrer zu Lützelstein Pfaltz Bürckenfeldischern herrschafft von hier gebürtig für sich selbst und als mandatarius seines vatters H. Jacque Philippon des hießigen schirmers
in gegensein H. Actuario Oeßinger J.U. Licentiati et cancellariæ Contractuum Actuarÿ – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten alhier am Scharlachgäßlein ohnfern dem Gouvernement, einseit neben H. Stättmeister von hürtigheim anderseit ist ein Eck ahn ged. gäßlein hinten auff H. Ambtmann Kempffer

Joachim Philippon hypothèque au nom de son père la maison au profit d’Anne Marie Engelbach, veuve d’Elie Brackenhoffer

1730 (20.12.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 547
H. Joachim Philippon Priester und Pfarrer zu Lützelstein Pfaltz: Bürckenfeldischer herrschafft von hier gebürtig für sich selbst und als mandatarius seines vatters Jacob Philippon des Schirmers der sich anjetzo beÿ ged. seinem sohn zu Lützelstein auffhaltet
in gegensein S.T. Fr. Annæ Mariæ geb. Engelbachin weÿl. S.T. H. Eliæ Brackenhoffer gewesten Ammeisters und dreÿzehners hinterlassener Fr. Wittib geschwornen Curatoris S.T. H. Johann Bernhard Hennenberg, Fünffzehen secretarÿ – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne dem scharlachgäßlein ohnfern dem Gouuernement einseit neben S.T. H. Frantz Joseph von hürtigheim Stättmeister und Fünffzehner anderseit ein eck ahne ged. Gäßlein hinten auff H. Ambtmann Kämpffer

Nouvelle hypothèque au profit de François Œsinger

1736 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 813-v
H. Joachim Philippon Priester und Pfarrer zu Vendenheim für sich selbst und als gewalthaber seines vatters H. Jacques Philippon schirmers alhier so sich dermahlen beÿ seinem vorbemelten H. Sohn zu Vendenheim auffhaltet
in gegensein H. Franscisi Oesinger J.v.Lti. und C. Contr: actuarÿ – schuldig seÿen 375 pfund
unterpfand, Eine behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, hoff, hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Scharlach gäßlein ohnfern dem Gouvernement, einseit neben S.T. H. Stättmeister von Hürtigheim anderseit neben ged. gäßlein hinten auff H. Ambttmann Kempffer

Joachim Philippon hypothèque au nom de son père la maison au profit de la Commanderie Saint-Jean

1738 (7.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 992)
Obligation du 7° May 1738 – fut present le Sieur Jacques Philippon cy devant Bourgeois aud. Strasbourg demeurant actuellement et ordinairement à Vendenheim, par le Sr Joachim Philippon, son fils prestre Curé de Vendenheim fondé de procuration du 4 fevrier dernier (lequel a déclaré devoir)
à La Commanderie St Jean de cette ville, Ce acceptant par led° Notaire La somme de 450 Liures pour pareille qui luy a esté prestée et delivrée manuelement le 20 feurier dernier pour employer a ses besoins et necessités
hypothèque, deux maisons à luy appartenantes Scizes en Cetted° ville rüe ditte Scharlach gaß ainsi qu’elles luy ont esté adjugées par enchere en l’année 1718 et qu’elles se contiennent avec leurs appartenances et dépendances Monsieur François Joseph de Hurtigheim d’une part et Jeant Teütsch le marchand de vins d’autre part Par derrière N Hetels garthen et par devant Lad. rue de Scharlach gaß

Jacques Philippon meurt à Fort-Louis le 17 février 1748
Sépulture, Fort-Louis (cath.)
Anno domini 1748 die 17 mensis februarii mortuus est Jacobus Philippon pater Sni Joachimi Philippon defuncti parochi in Nider Rödern sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis munitus et die sequenti (…) sepultus est in Cœmeterio Ecclesiæ loci (i 24)

La maison diu jardinier Jacques Philippon est vendue par adjudication judiciaire à la poursuite de François Œsinger. L’acquéreur est le marchand de vins Jean Georges Hammerer.

1739 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 586
Ganth kauff – Donnerstag d. 26. nov. 1739, In Sachen H. Dni Francisci Ösingers Contractuum Actuarÿ, Klägers C. Jacques Philippon den garttenmann Bek.
an H. Johann Georg Hammerer dem weinhändler
Ist deßen eigenthümlichen behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, zugehörden und rechten ahne dem Scharlachgäßlein, einseit neben S.T. H. Stättmeister von Hürttigheim, anderseit neben weÿl. Johann Teutsch dem weinsticher zunfftbüttels, hinten auff H. Ambtmann Kempffer – um 1520 fl.

Les experts estiment la maison à 600 livres lors de l’inventaire dressé en 1742 après la mort d’Anne Chrétienne Hund, femme de Jean Georges Hammerer.
Jean Georges Hammerer vend en 1746 la maison pour 1100 livres à son voisin François Joseph de Hürtigheim (François Joseph de Mackau) qui la réunit à la sienne. Les deux maisons partagent la même destinée jusqu’en 1861.

1746 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 481-v
H. Johann Georg Hammerer der weinhändler E.E. großen Raths alter beÿsitzer und deßen in erster Ehe mit weÿl. Fr. Christinæ geb. Hundin erzeugte 4 kinder Maria Helena, Maria Francisca, Frantz Antoni und Maria Elisabetha der Hammerer, deren vogt Johann Hebenstreit der hauptkandt beÿ E.E. Zunfft der Schmidt
dem hochwohlgebornen H. Frantz Joseph von Hürtigheim des Stättmeisters und XV. versteigerung
eine behausung, nebens gebäuden, hoff und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem Scharlachgäßlein, einseit neben dem H. Käuffer, anderseit neben weÿl. Johann Teutsch wittib und erben, hinten auff H. Ambtmann Kempffer – als ein am 26. Novembris 1739 ane der ganth ersteigtes guth – um 1100 pfund

François Joseph de Hürtigheim hypothèque la maison qu’il vient d’acquérir et celle dont il état déjà propriétaire au profit d’Anne Marie Richaut, veuve du commandant de bataillon Jacques Knopfflin

1746 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 483
hochwohlgebornen H. Stättmeister und XV. Frantz Joseph von Hürtigheim
in gegensein Fr. Anne Marie geb. Richaut weÿl. H. Jacques Knopfflin gew. commandant eines Batalions unter dem Löbl. Schweitzer regiment Monin wittib, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung, 1000 lb
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, nebens gebäu, hoff und hoffstatt ane dem Scharlachgäßlein, einseit neben dem H. Stättmr selbst, anderseit neben weÿl. Johann Teutsch wittib und erben hinten auff H. Ambtmann Kempffer
ferner eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt alhier ohnfern dem Gouvernement, einseit neben erstbeschriebenes hauß, anderseit neben H. Dr Gloxin, hinten auff vorgemelten H. Ambtmann Kempffer

Après avoir vendu en juin 1861 la maison du nord à Paul Cadé, Athénaïs Léopoldine Husson vend la maison située au sud au mois d’octobre suivant au menuisier Daniel Steurer et à sa femme Salomé Carlen pour 16 000 francs

1861 (3.10.), Victor Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 870 (3021) n° 53 du 10 oct.
ont comparu Monsieur Félix Eléonore Langlois, propriétaire demeurant au Neuhoff banlieue de Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Madame Athénaïs Léopoldine Husson, sans état, demeurant à Metz, épouse séparée quant aux biens de M. Edouard Henri Leandre de Bony de Lavergne, avocat et ancien négociant domicilié en ladite ville aux termes de sa procuration (…) lequel a par les présentes vendu (…)
à Monsieur Daniel Steurer, menuisier et sous son assistance et autorisation à Dame Salomé Carlen, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, impasse Sainte Elisabeth numéro un, acquéreurs solidaires, ci présents et acceptant
Désignation. Une maison d’habitation sise à Strasbourg rue de l’Ecarlate N° 3, composée de trois corps de bâtimens avec écurie, remises, cour, pompe, aisances et dépendances tenant d’un côté à la propriété des hospices, de l’autre à Monsieur Cadé cafetier et à Mademoiselle Ehrhard propriétaires d’une maison portant le même numéro que celle présentement vendue par devant la rue, par derrière Monsieur Hecht, ainsi que cet immeuble se poursuit et comporte (…) et même tous les objets mobiliers se trouvant actuellement dans les bâtiments et appartenant à la dame venderesse, notamment les fourneaux avec leurs tuyaux, pierres et cendriers, et les volets.
Origine de la propriété. L’immeuble vendu appartient à Mad° de Bony pour lui avoir été abandonné avec d’autres valeurs en remplissement de ses droits dans la succession de Madame Joséphine Elisabeth Marie Roget sa mère en son vivant veuve de M. Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs en retraite à Strasbourg aux termes de l’acte de liquidation et partage de ladite succession dressé par M° Victor Noetinger le 31 mai 1859. Il dépendait de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre Monsieur et Madame Husson aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Pernet et son collègue, lors notaires à Metz le 9 mai 1807 pour avoir été acquis par Monsieur Husson avec la maison voisine de Marguerite Antoinette Victoire Fonrouge épouse de M. Joseph Peyrot, de Monsieur Valentin Juste Fortuné Fonrouge garde magasin des vivres, de Monsieur Antoine Jean Baptiste Fonrouge, élève en droit et consorts demeurant à Strasbourg, et héritiers sous le bénéfice d’inventaire de la succession de Madame Marie Salomé Victoire Clavey épouse en premières noces de Monsieur Raymond Antoine Jean Fonrouge, vivant directeur des vivres à Strasbourg, suivant adjudication tenue à l’audience des criées du tribunal civil séant à Strasbourg, en suite de surenchère du sixième le 6 août 1818, transcrite au bureau des hypothèques de ladite ville le 18 du même mois d’août volume 108 numéro 58. Mais il est devenu la propriété exclusive de Madame veuve Husson pour lui avoir été abandonné en paiement de ses reprises par les héritiers de son mari aux termes de l’inventaire dressé après le décès de ce dernier par M° Charles Noetinger le 14 décembre 1854. Dans un acte reçu par M° Lex lors notaire à Strasbourg le 30 décembre1820 et portant quittance de la presque totalité du prix de vente de Monsieur Husson il est dit que Madame Fonrouge née Clavey avait recueilli l’immeuble dont il s’agit dans la succession de Monsieur François Xavier Clavey son père vivant propriétaire à Strasbourg dont elle était l’unique héritière aux termes d’un acte de liquidation et de partage dressé par M° Laquiante alors notaire à Strasbourg le 10 juin 1807. Et que Monsieur Clavey l’avait acquis de Madame Marie Angélique Fitte de Soucy veuve de feu Monsieur Louis Léonore de Mackau de Hirtigheim vivant Stettmeister de la Ville de Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication sur saisie réelle dressé au Directoire du corps de la noblesse immédiate de la basse Alsace le 20 mai 1776.
Charges et conditions (…) Servitudes déclarées. D’un contrat reçu par M° Victor Noetinger le 27 juin dernier dont les acquéreurs déclarent avoir parfaite connaissance contenant vente par Madame de Bony à Monsieur Paul Cadé cafetier et à Mademoiselle Marie Anne Ehrhardt sans profession les deux demeurant à Strasbourg de la maison contiguë à celle présentement vendue et portant le même numéro est extrait littéralement ce qui suit au sujet des servitudes. I. au premier étage de celui du corps de bâtiments vendu se trouvant du côté de la propriété réservée par la Dame venderesse il se trouve établi des commodités donnant dans ladite propriété, commodités dont les conduits aboutissent à une fosse d’aisances creusée dans la cour réservée. II. au premier étage et au rez de chaussée du même corps de bâtiment se trouvent des jours ou ouvertures et deux portes donnant sur la propriété réservée. Ces servitudes ont donné lieu aux conventions et obligations suivantes entre les parties qui s’engagent à les exécuter poncuellement savoir En ce qui concerne les commodités, la Dame venderesse sera tenue de souffrir constamment telles qu’elles existent actuellement les commodités avec les conduits susmentionnés en faisant partie de l’immeuble vendu, elle devra permettre que les acquéreurs y fassent même par la propriété réservée toutes les réparations, améliorations et même reconstructions nécessaires ou utiles et qu’ils fassent écouler les produits et matières fétides provenant de leur maison dans la fosse d’aisances dont il a été parlé, moyennant quoi les produits et matières lui appartiendront exclusivement, sous la condition toutefois d’être seule chargée des frais de réparations et de reconstruction de la fosse. Les acquéreurs devront faire réparer à leurs frais chaque fois que cela sera nécessaire les commodités et conduits dont il s’agit.
En ce qui concerne les jours et portes. La Dame venderesse devra conserver les jours et ouvertures mentionnées plus haut tels qu’ils sont établis en ce moment. Elle ne pourra exiger qu’ils soient garnis d’autres barres ou treillis que de ceux y existant aujourd’hui, ni invoquer les articles 675 et suivants du code Napoléon pour demander des modifications à l’état actuel des choses. Elle fera murer à ses frais, dans le délai d’un mois à partir de ce jour, les deux portes dont il a été parlé, mais du côté de la maison réservée seulement, et de manière à ce que les escaliers des acquéreurs ne soient pas atteints.
Quant à acquéreurs, il ne pourront apporter aucune modification à l’état actuel des choses, en ce qui concerne les jours et ouvertures, ils n’auront que le droit d’y faire les réparations nécessaires à leurs frais. En ce qui concerne les eaux pluviales, la Dame venderesse sera tenue de souffrir que les eaux pluviales provenant de la maison présentement vendue s’écoulent sur sa propriété, contrairement aux dispositions de l’article 681 du code Napoléon. Elle ne pourra exiger que les acquéreurs établissent des chenaux le long des toits. – Prix 16.000 francs
acp 502 (3 Q 30 217) f° 85 du 5.10.

Daniel Steurer épouse en 1848 Salomé Karlen, originaire de Bouxwiller
Mariage, Strasbourg (n° 110) Du 30° jour du mois de mars 1848 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Daniel Steurer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 mars 1824 à Strasbourg, Menuisier, fils de David Steurer, Journalier et de Marie Salomé Gaertner, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants
et Salomée Karlen, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 juin 1821 à Bouxwiller (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Philippe Karlen, cuvetier domicilié à Bouxwiller et de feu Christine Schmidt, décédée à Bouxwiller le 24 janvier 1833 (signé) Johann Daniel Steuer, Salome Karlen (i 22)

Registre de population, 600 MW 316 (1850 sqq)
Steurer, Daniel, Strasbourg 24, h.m., maître menuisier, luth., français, (à Str.) d.s.n
id. Karlen, Salomé, 22, f.m., sa femme, luth., français, (à Str.) 1840
id. Gustave, Strasbourg 53, g. son fils
id. Julie, 55, f. sa fille
Gaertner, Sophie, Strasbourg 37, f. servante – délogée hors la porte d’Austerlitz 5
Mathis, Edouard, Strasbourg 39, g. appr. menuisier
rue Ste Elisabeth 14 / 1 (délogé) 30 7.bre 1861)
Rue de l’Ecarlate 5

Daniel Steurer et Salomé Carlen vendent la maison aux Hospices civils en 1882.

1882 (29.6.), Strasbourg 1 (220), Not. Alfred Ritleng aîné n° 11.867
ist erschienen Frau Sarah Koch Wittwe des Herrn David Halbronn, Eigenthümerin wohnhaft in Strassburg, handelnd in der Eigenschaft als Spezial bevollmächtigte des Herrn Jean Daniel Steurer, Eigenthümer & der Frau Salomé Carlen dessen Ehefrau beisammen in Strassburg wohnhaft (welche erklärte zu verkaufen)
an den Civil-Hospizien der Stadt Strassburg, für welche hier gegenwärtig ist, stipulirt & annimmt Herr Julius Klein, Mitglied des Verwaltungsrathes der besagten Hospizien wohnhaft in Straßburg zu diesem Zwecke besonders delegirt auf Grund eines Beschlusses des Verwaltungsraths der besagten Hospizien unterm Datum am 7. Juni 1882
Ein zu Strassburg Scharlachgaße N° 5 gelegenes Wohnhaus bestehend aus drei an einander grenzenden Gebäude mit Stallung, Remise, Hof, Brunnen, Bequemlichkeiten & Dependenzien, grenzend einerseits an Besitzthum der Hospizien, anderseits an dasjenige des H. Cadé, hinten Herr Hecht, vornen die Scharlachgaß, das ganze von einer Oberfläche von ungefähr 280 Quadratmeter im Cataster eingetragen unter Section P N° 1343 und 1344 für eine Oberfläche von 250 Quadratmeter.
Im Verkaufe sind einbegriffen alle Gegenstände, welche ihrer Bestimmung gemäß als Immöbel anzusehen sind, sowie vier Oefen mit den Röhren, welche den Verkäufern angehören & ein eiserner Waschkessel.
Eigenthumsherkunft. Frau Halbronn erklärt daß die Eheleute Steurer dieses Immöbel erworben haben von Frau Athenais Leopoldine Husson in Metz wohnhaft, in Güter getrennte Ehefrau des Herrn Edouard Henri Leandre de Bony de Lavergne, Advokaten in Metz, auf Grund eines Vertrages errichtet vor Notar Noetingen zu Straßburg am 3. Oktober 1861 einregistrirt & im Hypothekenamte von Straßburg überschrieben am 10. des besagten Monats Band 870 N° 53 und von Amtswegen eingeschrieben Band 796 N° 32. Diese Erwerbung hatte statt um den Preis von 16.000 Franken oder 12.800 Mark (…). Besagtes Immöbel wurde der Frau de Bony zugetheilt im Nachlasse ihrer Mutter der Frau Josephine Elisabeth Marie Roger bei Leben Wittwe des Hn Jean Baptiste Nicolas Leopold Husson von Straßburg, auf Grund eines Liquidation und Theilungsact errichtet vor Notar Victor Noetinger zu Straßburg am 14. und 31. Mai 1859. Dasselbe hieng von den zwischen den Eheleuten Husson bestandenen Gütergemeinschaft ab, auf Grund ihres Ehevertrags errichtet vor Notar Pernet in Metz am 9. Mai 1807, wurde während derselben erworben von Frau Marguerite Antoinette Victoire Fonrouge, von H. Antoinette [si] Jean Baptiste Louis Fonrouge & Consorten von Straßburg, benefiziererben des Nachlasses der Frau Marie Salomé Victoire Clavey, Ehegattin in erster Ehe von Herrn Raymond Antoine Jean Fonrouge von Straßburg, Zufolge Versteigerungsurtheils des Civilgerichts von Straßburg & einer Versteigerung auf Notaract vom 6. August 1818, am Hypothekenamte von Straßburg überschrieben am 18. August nachher Band 108 N° 58. Dasselbe wurde aber das alleinige Eigenthum der Frau Wittwe Husson indem es ihr zugewiesen wurde für Ersatz* ihrer Forderungen durch den Erben ihres Ehemanns, auf Grund des nach seinem tode durch Notar Charles Noetinger zu Strassburg am 14. Dezember 1874 errichteten enregistrirten Inventars. In einem vor Notar Lex zu Straßburg am 30. Dezember 1820 errichteten Akte ist gesagt daß Frau Fonrouge geborene Clavey besagtes Immöbel im Nachlass ihres Vaters H François Xavier Clavey von Straßburg, deßen einzige Erbin Sie war ererbt hat, auf Grund einer Liquidations und Theilungs actes errichtet vor Notar Laquiante zu Straßburg am 6. Juni 1807, Und daß Herr Clavey dassselbe erworben hatte auf Grund einer Versteigerung auf Pfändung errichtet am Directoire du corps de la noblesse immédiate de la basse Alsace am 20. Mai 1776.
Hypothekarische Lage (…) Bedingungen des Verkaufes (…) Bezüglich der dienstbarkeiten erklärt Frau Halbronn, daß solche bestehen zu Gunsten des H. Cadé eines der Nachbaren für die Wasserleitung & die Ableitung des Abtritts, welche übrigens in den Eigenthumstitel der Verkäufer bezeichnet sind und noch Solche in betreff der existirenden Fenster. Frau Halbronn erklärt, daß in dem verkauften Hause keine Miethverträge bestehen (…) Preis 28.000 Mark oder 35.000 Franken
acp 727 (3 Q 30 442) f° 69 du 29.6.



15, rue des Tonneliers


Rue des Tonneliers n° 15 – VII 323 (Blondel), O 44 puis section 13 parcelle 32 (cadastre)

Maison dite zum Lindwurm (au Dragon)
Troisième étage ajouté après l’incendie du 29 Juillet 1867


La maison et ses voisines (mars 2018) – Vue en juillet 2007

La maison dite zum Lindwurm (au Dragon) est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom de la femme de Philippe Mœssinger. Le marchand Pierre Bürckel déplace en 1598 la porte de cave inclinée pour laisser la place au pilier entre les deux arcades neuves. Propriétaire de la maison pendant soixante ans (1659-1719), le tonnelier Martin Wolffender pose en 1685 un auvent en bois que le tonnelier Jean Georges Holdermann supprime en 1768. La boutique au rez-de-chaussée est louée pendant les foires comme en témoignent plusieurs baux (1594, 1669, 1691 et 1781).


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 169 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche du repère (d) : porte, arcade puis fenêtre en arcade au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun dont trois séparées par des meneaux, toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 23 (1784-1857) puis le n° 15.


Façade avant et après travaux – Plan du rez-de-chaussée (1990, dossier de la Police du Bâtiment

La maison appartient pendant vingt ans (1842-1863) à la femme du facteur de messageries François Meyer puis au commissionnaire Charles Bornmann. Elle est en partie détruite par un incendie le 29 juillet 1867. Le troisième étage doit dater de la reconstruction qui porte le revenu de 99 à 117 francs. Charles Bornmann loue la maison à l’aubergiste Charles Fix en 1863 puis le rez-de-chaussée aux marchands de fromage Wechsler en 1876. Les sœurs Françoise et Gertrude Drœsch, marchandes épicières, achètent la maison en 1892 et y exercent leur commerce. L’épicerie est tenue par René Frauenfelder (1936), Paul Weiss (1963) puis Paulette Kern qui fait remplacer la devanture en 1979. La société civile immobilière Les Tonneliers fait modifier en 1989 la façade (entrée du magasin, allège de la devanture) et le sous-sol. Le magasin Artémis fait poser en 1991 une enseigne éclairée au néon (Antiquités). L’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) du Temple-Neuf fait modifier en 1990 la façade (modifier la lucarne de gauche, ajouter un meneau au deuxième étage, transformer la devanture) sous la direction de Laurent Dalvy (Atelier Vert). Le bâtiment a des meneaux Renaissance, des arcades au rez-de-chaussée et une porte à encadrement mouluré. Les portes palières et les boiseries du premier étage datent du XVIII° siècle. Le rez-de-chaussée sert de local commercial, chacun des quatre étages comprend un logement. Les travaux sont terminés en mai 1991.

mai 2024

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1588 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Diebold et (1557) Barbe Leimer, remariée (1578) avec Philipp Mœsinger – luthériens
1596* h Jacques Schilling et (1577) Chrétienne Diebold – luthériens
1598 v Pierre Bürckel, marchand, et (1596) Ursule Leitersperger, remariée (1608) avec Matthieu Schulter puis (1613) Jean Renger – luthériens
1643 adj héritiers de Jean Gambs et de Garnier Gambs
1644 v Thiébaut Güntzer, marchand, et (1634) Marguerite Merckelbach puis (1647) Anne Guthmann – luthériens
1659 v Martin Wolffender, tonnelier, et (1656) Marie Elisabeth Holdermann puis (1704) Marie Salomé Gesensohn, d’abord (1691) femme de l’aubergiste Jean Riehl – luthériens
1719 v Jean Thiébaut Holdermann, chaudronnier, et (1714) Marthe Fendrich d’abord (1711) femme de Jean Henri Zurlage, employé municipal – catholiques
1746 h Jean Georges Holdermann, chaudronnier, et (1746) Chrétienne Hardmann puis (1749) Marie Elisabeth Imbs – catholiques
1780 v Jean Gaspard Strœhlin, tonnelier, et (1773) Catherine Elisabeth Gross – luthériens
1801 v Jean Jacques Hubert, tonnelier, et (1795) Rosine Catherine Schmidt puis (1810) Julienne Elisabeth Barbe Gœpp
1817 v Sigismond Louis Steinheil, négociant, et (1816) Charlotte Madeleine Rehm
1826 v Jean Schnée, compagnon charpentier puis marchand de plâtre, et (1784) Anne Frey, d’abord (1761) femme de l’apprêteur de tabac Jean Michel Jehl puis (1780) du journalier Jean David Metzger, puis (1806) Catherine Salomé Keller, d’abord (1792) femme du marqueur de billards Jean Jacques Faudel
1833 h Jean Auguste Schnée, commis de l’entrepreneur des fortifications, et (1834) Caroline Zang
1836 v Ignace François, gantier, et (1826) Barbe Catherine Harion
1842 v François Meyer, facteur de messageries, et (1829) Marguerite Beck
1863 v Charles (Frédéric) Bornmann, commissionnaire, et (1853) Salomé Treuschel
1892 v Françoise Drœsch († 1899) et Gertrude Drœsch († 1914), marchandes épicières
1933 v Joseph Auguste Beyer, magasinier, et (1916) Mathilde Marie Hess
1948 v Marie Drœsch

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1713, 800 livres en 1727, 500 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) VII 323, Jean George Holdermann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Holterman, 3 toises, 1 pied et 8 pouces [interversion avec la parcelle 322]
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 44, Schnee, Auguste – maison, sol – 0,64 are / Meyer François

Locations

1594 (boutique), Garnier Kemmerling de Spire
1669 (boutique), frères associés Mathieu et Guillaume Solad du pays de Liège
1691 (boutique), Henri Souverainpré
1691 (boutique), Dominique Pini et Compagnie, marchands italiens
1706, Joseph des Fauves
1730, Jean Schwartz, chaudronnier, et Anne Marie Stoll
1781 (boutique), Philippe Eyen et Compagnie de Berne
1798, Jean Jacques Hubert, tonnelier, (futur propriétaire)
1860, Frédéric Pflaum, relieur
1863, Charles Fix, aubergiste
1876 (rez-de-chaussée) frères Wechsler, marchands de fromage

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 228
La femme de Philippe Mœssinger règle 16 sols 6 deniers pour sa maison dite Zum Linckhwurm, à savoir une porte de cave inclinée (7 pieds ½ de large, saillie de 6 pieds) et deux marches en pierre (4 pieds de long, saillie de 3 pieds)

Küffergaßen Einseitten
Jetzgemelts Herrn Philips Mösingers haußfraw, hatt aller Erst ane disem noch ein Hauß genant Zum Linckhwurm, Daruor ein lehenete Kellerthüer vii+ schu breÿt, vj schu herauß, Mehr Zwen steinene Tritt iiij schu lang, Vnd iij schu herauß, Bessert für das Niessen, xvj ß. vj d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 24-v
Le tonnelier Martin Wolffender doit 15 sols pour un auvent en bois, à verser pour la première fois en 1686. Le loyer revient ensuite à Jean Thiébaut Holdermann

Martin Wolvender, der Kübler, soll Von einem hültzern wetterdach an seiner behaußung an der Küeffergaß, Jahrs vff Ostern, und 1686. i.mo 15 ß
Protocoll: d. A° 1685. p. 30
Neuzb. fol. 573-b
Jetzt Johann diebold Holdermann der Kupferschmid A° 1721. I.mo
(Quittungen 1686-1741)

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 573-b
Même loyer dans le registre suivant. L’auvent est supprimé en 1768.

alzb. 24-b
Joh: Diebold Holdermanns Erben, sollen von einem höltzern wetterdach an Ihrer an der Kieffergaß behaußung, Jahrs auf Pasch: 15 ß
(Quittungen 1741-1768)
Ist in A° 1768 hinweggemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1598, Préposés au bâtiment (VII 1313)
Le marchand Pierre Bürckel est autorisé à déplacer la porte de cave inclinée (5 pieds 3 pouces de large, saillie de 5 pieds) à sa maison sise à côté de celle dite à la Porte de fer (zur Isenen Thüren) à cause du pilier entre les deux arcades neuves.
Il est en outre autorisé à mettre deux soupiraux sur le communal, celui du haut ayant 2 pieds ½ de large et une saillie de deux pieds, celui du bas sous la porte deux pieds de large et une saillie de deux pieds, pour lesquels il devra régler 1 sou pour chaque soupiral. La mention marginale indique que le loyer est inscrit au folio 229 du registre D, où il ne se trouve pas.

(f° 251) Mittwoch 6. Xbr. 98 – Peter Bürckel handelsmann wonhafft in Kieffergaß. neben dem hauß Zur ÿsern thieren, dem Ist bewilligt word. sein ligende Kellerthier so 5 schuh vffs Allmend her auß ghet vnd 5 schuh 3 Zoll breit Ist, vmb anderthalben schuh besser die gaß hinab Zuverrucken vonweg. des Pfeilers den er Zwisch. zweien newen bög. gemacht hat, soll Allmend sein vnd bleiben.
Mehr ist Ihme gegönt worden 2 ligende Kellerfenster auch vffs Allmend heraus Zumachen, nemblich das ober ii+ sch. breit und 2 schuh herauß, So dann das vnderste vnder der haußthieren 2 schuh breit 2 schuh herauß vffs allmend Dauon soll er Alle Jar vnd Martini 99 Zum esten mal Allmend Zinß geben 2 ß d Ist von Jed. 1 ß dar hat Georg leutersperg sein schweh. bewilligt vnd angenommen, Actum durch h Jacob Kniebß. vnd Daniel von Molßh. Bawh. Conrad Bering. Johann Müllern vnd Georg Haß 3 des dths. Stattloh. vnd bede Werckmr. Zunstag 5.ten Xbris 98. vmb kellerthier. [in margine :] D fol 229.

1685, Préposés au bâtiment (VII 1371)
Martin Wolffender (ici Molvender) est autorisé à poser un auvent (21 pieds 3 pouces de long, 3 pieds ½ de large

(f° 28-v) Dienstags den 10. Aprilis. 25. 30. – Martin Molvender
Augenschein eingenommen beÿ Martin Molvenders deß Küblers behaußung inn der Küeffer Gaßen, An welcher er ein hültzerin Wetterdach auffzuhencken Verlangt 21 schuh 3. Zoll lang vnd 3 ½ schuh breith. Erk. bedacht.

(f° 30) Donnerstags den 12. Aprilis – Martin Molvender
p° eingenommenen Augenscheins beÿ Martin Molvenders behaußung inn der Küeffer gassen, ist demselben in seinem begehren willfahrt, und Jährlich 1. lb . zinß Gefordert worden, Er auff deßen anhaltten auff 15 ß. moderirt und Gehet der Zinnß an vff nechst Künfftige Ostern.

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et une cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins
  • 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, atelier de chaudronnier où se trouve un creuset, une cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins
  • 1769 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de chaudronnier, deux poêles, deux chambres et une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Tonneliers

nouveau N° / ancien N° : nouveau N° / ancien N° : 18 / 23
Hubert
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 20 case 4

Meyer ; François à Strasbourg
Beck, Marguerite, épouse du Sr Meyer rue des tonneliers 23

O 44, Maison, sol, rue des tonneliers 23
Contenance : 0,64
Revenu total : 99,33 (99 et 0,33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 337 case 2

Beck, Marguerite, épouse de François Meyer 1764
1864 Bornemann, Charles Frédéric
84/85 Droesch Franziska und Gertrud, Spezereihändlerinnen

O 44, Maison, sol, Rue des tonneliers 15
Contenance : 0,64
Revenu total : 99,33 (99 et 0,33)
Folio de provenance : (20)
Folio de destination : 337 Démolition partielle – (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

O 44, Maison
Revenu total : 90,33 (99 et 0,33)
Folio de provenance : 337 Démolition partielle
Folio de destination : 337 Aug.
Année d’entrée : 1868
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :
1868, Augmentations – Bornemann Charles Frédéric f° 337, O 44, Maison, revenu 90, Démolition partielle par suite d’incendie (portion non démolie), imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Bornemann Charles Frédéric f° 337, O 44, Maison, revenu 99, Démolition partielle par suite d’incendie le 29 Juillet 1867, supp. en 1868

O 44, Maison
Revenu total : 117,33 (117 et 0,33)
Folio de provenance : 337 Aug.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1870
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 8

Cadastre allemand, registre 19 page 149 case 10

Parcelle, section 13, n° 32 – autrefois O 44
Canton : Küfergasse Hs N° 15
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,67
Revenu : 1000 – 1300
Remarques :

(Propriétaire), compte 324
Droesch Gertrud
1933 Beyer Auguste et son épouse Marie née Haess
1948 Droesch Marie sans profession
(1249)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 251 Rue des Tonneliers p. 405

23
Pr. Strählin, J. Chrétien, bacquetier – Tonneliers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Küfergasse (Seite) 92

(Haus Nr.) 15
Droesch, Spez.-Hdlg. E 01
Droesch, Kaufmann. 2
Weingärtner, Bahnarbeit. 2
Bastian, Strbahn.-Arb. 3
Laugel, Rentnerin. 3
Strohmenger, Wwe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 721 W 294)

Rue des Tonneliers n° 15 (I, 1886-1990)

Sommaire
  • 1886 – Le maire notifie le rentier Charles Bornemann (domicilié sur place) de faire ravaler la façade – Le propriétaire déclare avoir repeint la façade sept ans auparavant. La peinture ne reste pas propre longtemps à cause du marchand de charbons établi depuis peu dans le voisinage. Il devient aussi difficile de trouver des locataires, notamment au rez-de-chaussée où se trouvait un marchand de lait et de beurre. (En marge) La façade qui est effectivement sale doit être ravalée. Le propriétaire s’adressera au commissaire de police pour ce qui est du commerce de charbons voisin – La façade a été repeinte, octobre 1886.
  • 1902 – La société Maggi de Berlin demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire publicitaire au magasin de Jean Drœsch – Dessin – Autorisation – Dossier classé, mars 1902
  • 1904 – Le maire notifie les sœurs Drœsch (domiciliées sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1904
  • 1905 – Gertrude Drœsch demande l’autorisation d’aménager un cabinet d’aisance. Dessins – Dossier classé, juin 1905
  • 1906 – Le maire notifie Françoise Drœsch (domiciliée sur place) de faire ravaler la façade – En marge, la façade est propre, décembre
    1909 – Le maire notifie Gertrude Drœsch (domiciliée sur place) de faire ravaler la façade Travaux terminés, décembre 1909
  • Commission contre les logements insalubres. 1900. Propriétaire, Drœsch, demeurant sur place. Le cabinet d’aisance dans la cour est sombre. Les marches de l’escalier sont usées – Conclusions de la commission, réparer les marches, raccorder le cabinet d’aisance aux canalisations
    Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations. Il faudra plâtrer le plafond de la cuisine (octobre 1905) – Travaux terminés, octobre 1906.
    Commission des logements militaires, 1916. Réparer les marches de l’escalier entre le deuxième et le troisième étage, rénover la chambre du quatrième étage. – Travaux terminés, mai 1916
  • 1936 – L’épicier René Frauenfelder (demeurant sur place) demande l’autorisation de poser un store au-dessus de la devanture (4,20 mètres de long sur un mètre) – Autorisation – Le store est posé, juin 1936
    1939 – René Frauenfelder a fermé son commerce et déménagé 25, rue Séllénick. Les droits pour l’année en cours sont à régler.
  • 1957 – Le propriétaire Strohl (20, rue des Violettes à Lingolsheim) est autorisé à occuper la voie publique pour crépir la façade
  • 1959 – La Police du Bâtiment constate que Meyer frères (épicerie en gros à Duttlenheim) a posé sans autorisation une inscription
    Meyer Frères (épicerie et vins en gros, fabrique de choucroute) demande l’autorisation de poser une enseigne Copal (2 mètres sur 50 centimètres) – Autorisation
  • 1960 – Courrier de la Division VIII à la Division V, concernant le ravalement des 13, 15, 17 et 19, rue des Tonneliers. Il serait souhaitable de modifier l’enseigne Copal au n° 15 bien que l’autorisation ait été délivrée dans les règles. – L’inscription a été modifiée d’après les instructions de Hans Haug.
  • 1963 – Paul Weiss, propriétaire du magasin, accorde à la Brasserie de l’Espérance, anciennement Ph. J. Hatt, à Schiltigheim, représentée par la société Eurétal (A. Hartz, 23, rue Jules Rathgeber au Neudorf, La publicité par l’étalage) l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation – L’enseigne est posée, juin 1963
    1963 – La Brasserie Météor (à Hochfelden) est autorisée à poser des panneaux publicitaires devant l’étalage de fruits et légumes Weiss (Copal) – L’enseigne est posée, novembre 1963
    1964 – Le propriétaire Strohl (rue des Lilas à Lingolsheim) autorise la Société des vins de France (22, rue Georges Wodli à Strasbourg) à poser une plaque publicitaire émaillée sur la façade de son locataire Weiss. – Description de la plaque (Kiravi) – Autorisation – L’enseigne est posée, octobre 1964
    1966 – La brasserie Météor dénonce l’enseigne
  • 1974 (février) – L’architecte des Bâtiments de France Fernand Guri demande d’interrompre les travaux non autorisés. Il faudra décaper et non peindre les pierres et modifier l’enseigne. – Le maire envoie un courrier au propriétaire, Henri Strohl.
    1974 (janvier) – L’entrepreneur de peinture Robert Kapps (23, rue des Quatre-Vents à Hochfelden) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, mars 1974.
  • 1974 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que la société Kiravi a posé sans autorisation une enseigne lumineuse double – La Société des vins de France (22, rue Georges Wodli à Strasbourg) dépose une demande. Dessin (Kiravi Vin de France)- Autorisation accordée par le propriétaire Strohl à son locataire Kern. – L’architecte des Bâtiments de France Fernand Guri émet un avis défavorable pour l’enseigne perpendiculaire – Arrêté portant refus de pose d’enseigne (8 janvier 1975).
    1975 (février) – La Société des vins de France dénonce l’enseigne chez Kern Copal
  • 1976 – La Commission municipale des sites a désapprouvé lors de sa réunion du 18 mars l’enseigne Copal qui a été refaite récemment. – Le maire demande de supprimer l’enseigne non autorisée qui se trouve dans le secteur sauvegardé – La société Meyer Frères (Copal, à Duttlenheim, agissant par son président directeur général Guy Meyer) déclare avoir fait peindre une enseigne d’après les instructions de l’administration au lieu de poser des lettres détachées une dizaine d’années auparavant. – La Police du Bâtiment répond que l’enseigne a été repeinte après le ravalement de 1974. – La société objecte que la couleur de l’enseigne a été seulement rafraîchie. – L’architecte des Bâtiments de France E. During écrit que la société Meyer semble de bonne foi et qu’il ne compte pas donner suite à l’affaire (septembre 1976). – Extrait du procès verbal de la réunion tenue le 22 novembre 1976 par la Commission municipale des sites.
    1976 (mai) – La société Meyer Frères ferme sa succursale Copal chez Mme Kern qui continue à exploiter une épicerie. – Les enseignes sont toujours en place, 1978. Elles sont enlevées, février 1979.
  • 1979 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour l’enseigne Au Fin Tonnelier – Dessin (l’enseigne surmonte la porte et les arcades), photographie – Autorisation de poser une enseigne en lettre détachées – L’enseigne est posée, juin 1979
  • 1979 – Paulette Kern demande l’autorisation de remplacer la devanture sous la direction de Robert Soth (31, rue de l’Orme à Illkirch-Graffenstaden). Propriétaire, Strohl demeurant 20, rue des Violettes à Lingolsheim – Plan cadastral de situation – Elévation (enseigne Copal), dessin du rez-de-chaussée – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’Equipement – Le préfet accorde le permis de construire (4 octobre 1979)
    Les travaux n’ont pas commencé (janvier 1980). Ils sont terminés conformément aux plans (mai 1980).
  • 1989 – Le notaire Jean-Paul Strœsser (16, boulevard Thiers à Sélestat) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Henri Strohl et son épouse Marguerite Niess demeurant à Lingolsheim
  • 1989 – Philippe Engel (demeurant 40, rue du Tivoli, Strasbourg) demande l’autorisation de modifier la façade (transformer l’entrée du magasin, refaire l’allège de la devanture) – Notice par Reiller et Graff (Illkirch, 2, rue du Vingt-trois-novembre) – Notice par Philippe Engel qui comprend aussi des travaux au sous-sol (poser des dalles en grès et un escalier en colimaçon en pierre, refaire l’escalier en bois à l’arrière) – La société Alisa Pierres, copropriétaire avec la société civile immobilière Les Tonneliers autorise les travaux.
  • 1989 – Les architectes d’intérieur Reiller et Graff transmettent une notice de renseignements (sécurité contre l’incendie) pour Marlène Pour, Céline
    1989 – Rapport de la Commission de sécurité, magasin d’antiquités et orfèvrerie d’art, exploité par la société civile immobilière Les Tonneliers (dont le gérant est Philippe Engel). 88 mètres carrés dont 85 accessibles au public (45 au rez-de-chaussée et 53 au sous-sol)
    1989 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny émet un avis défavorable (les menuiseries doivent suivre le gros œuvre non être posées de biais)
    1989 (décembre) – Philippe Engel s’engage à verser une compensation de 25.986 francs pour défaut de place de stationnement.
    1990 (janvier) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable
    1990 (février) – Le maire accorde le permis de construire (création de plancher, commerce) – Décompte des taxes
    L’aménagement du magasin est en cours (juin 1990) – Les travaux sont terminés, le magasin ouvert (septembre 1990). – Les travaux sont conformes aux plans, février 1991.
  • 1991 – La société M. Litewka (23, rue Saglio à Strasbourg) demande l’autorisation de poser une enseigne éclairée au néon (Antiquités) pour le magasin Artémis – Dessin de l’enseigne en lettres détachées, dessin du rez-de-chaussée, photographie – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, août 1991

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 946 W 133)

Rue des Tonneliers n° 15 (II, 1990-1994)

L’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) du Temple-Neuf fait modifier en 1990 la façade (modifier la lucarne de gauche, ajouter un meneau au deuxième étage, transformer la devanture) sous la direction de Laurent Dalvy (Atelier Vert, 12, rue des Poules). Le bâtiment a des meneaux Renaissance, des arcades au rez-de-chaussée et une porte à encadrement mouluré. Les portes palières et les boiseries du premier étage datent du XVIII° siècle. Le rez-de-chaussée sert de local commercial, chacun des quatre étages comprend un logement. Les travaux sont terminés en mai 1991.

Sommaire
  • 1990 – L’A.F.U.L. du Temple-Neuf, pour laquelle agit son président Maurice Stein (demeurant 30, quai des Bateliers) demande l’autorisation de modifier la façade (modifier la lucarne de gauche, ajouter un meneau au deuxième étage, transformer la devanture) sous la direction de Laurent Dalvy (Atelier Vert, 12, rue des Poules) – Plan cadastral de situation – Elévation (existant et projet)
    1990 (janvier) Le cabinet Hervé Teisseire et associés (Conseils, études, assistance au maître d’ouvrage, rue du Palais Gallien à Bordeaux) transmet l’avis selon lequel l’A.F.U.L. du Temple-Neuf a accepté de nouveaux membres par acte passé devant M° Diener – Statuts de l’Association Foncière Urbaine Libre du Temple-Neuf
    Notice sur le bâtiment et les travaux projetés (rédigée par l’A.F.U.L.). Le bâtiment à rez-de-chaussée et quatre étages, cadastré section 13 n° 32, date de la fin du XVII° siècle et du début du XVIII° siècle. ll comprend des meneaux Renaissance, des arcades au rez-de-chaussée et une porte à encadrement mouluré. Les portes palières et les boiseries du premier étage sont caractéristiques du XVIII° siècle. Le rez-de-chaussée sert de local commercial, chacun des quatre étages comprend un logement. – Description des travaux projetés.
    Conditions particulières suite à la visite des lieux par l’architecte des Bâtiments de France. Les encadrements en grès seront décapés, le meneau disparu au deuxième étage refait, les congés de la devanture remplacés, l’allège sera placée sous les congés, le couloir d’entrée sera dallé en grès, les menuiseries des fenêtres auront des petits bois.
    Dessin de la lucarne – Plan du rez-de-chaussée et de chaque étage (existant et projet)
  • 1990 (6 avril) – Le maire autorise les travaux
    1990 (2 juillet) – Le service départemental d’architecture donne un avis favorable à la réhabilitation du bâtiment
    Engagement des propriétaires des différents lots (Poirel, lot 6 – Becker, lot 5, Gærtner, lot 4 – Haguenauer, lot 3 – Gérard Engel représentant la SCI Le Tonnelier, lots 1,2 et 7)
    Extrait du procès verbal de l’assemblée générale des copropriétaires en date du 15 décembre 1989
    Acte d’adhésion passé le 15 décembre 1989 devant le notaire Martin Diener à Strasbourg. Philippe Engel et Gérard Engel, seuls associés de la société civile immobilière Le Tonnelier, d’une part, Maurice Gærtner et son épouse Elise Ludwiczak d’autre part, adhèrent l’A.F.U.L., avec l’intervention d’Yves Gilbert Haguenauer et sa femme Martine Françoise Cohen Rosa, demeurant à Neuilly-sur-Seine, de Robert Georges Eugène Becker et sa femme Evelyne Juliette Mathilde Daoulas, demeurant à Seuil d’Argonne, de Gabriel Marcel Roland Poirel et sa femme Chantal Renée Marie Paule Baujard demeurant à Mattaincourt
    Dessin de fenêtre, autre jeu de plans
    Suivi des travaux. Seuls les travaux au rez-de-chaussée sont exécutés, juin 1990. Les travaux sont en cours (septembre et novembre 1990). Les travaux extérieurs et le ravalement sont terminés (février 1991). La lucarne et le meneau sont réalisés selon les plans (mars 1993)
    Déclaration d’achèvement des travaux, mai 1991, attestation de conformité par Laurent Dalvy (janvier 1994)

Relevé d’actes

La maison au Dragon (zum Lindwurm) est inscrite au nom de la femme de Philippe Mœsinger dans le Livre des communaux (1587)

Originaire de « Reischfeld », Jacques Diebold épouse en 1557 Barbe, fille du consul Georges Leimer
Mariage, cathédrale (luth. p. 18)
1557. Auff den 29. Augusti Zum erst mal ausgeruffen Jacob Diebold von Reischfäld, Junckfrow Barbara Limerin Her Jerg Leimer alten Ammaist. dochter, ist eingesegnet den 6. septb. (i 12, ii 13)

Veuve, Barbe se remarie en 1578 avec Philipp Mœsinger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 200-v n° 468)
1578. D. Jubilate. h. Philip Moesinger, f. Barbara Leimerin Jacob Theobald nachgelaßene wittwen. 13. Maÿ (i 205)

Léonard Meyer loue à Garnier (Wernhard) Kemmerling de Spire une boutique dans la maison de Philippe Messinger, jouxtant celle dite à l’Ours Noir

1594 (vts [2.t Augusti]), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 251
(Inchoat. fo: 322.) Erschÿnen Lienhart Meÿger der Burger Alhier
Hatt Inn gegensein Herr Carle Spielmans des Jüngern In namen Herrn Wernhard Kemmerling Handelßman vnd burger Zu Speÿr seines lieben Schwähers bekhandt das Er für sich v gedachtem Herrn Wernhard Kemmerling v. seinen erben Vier Jar lang die nechsten nach einand. vgdt. vnd vff Johannes tag Anfahen sollen nechstkhünfftig gelühen hab, Alles nemblich beÿde Straßburger S Johanß vnd die Wÿhenachten mess für Ein gewissen Zinß, nemblich 18 guldin Straßburger werung,
Einen Gaden, vnder Einer behaußung In der Khüffer gassen gelegen, ein seÿt Ein Eck behußung Zum Schwartzen Beeren genant, die Anderseyt neben Herrn Jacob Schilling dem Jüngern, Ist solche behußung herrn Philips Messingern Zuständig, vnd Ist Aber sonderlich bedingt, die weÿl der verlÿher, Zu underschlagung dises gadens, ettlich holtz gebraucht vnd verwendet hatt, das gedachter Entlehner Im für solche buw costen dreÿ Pfund Pfenning schuldig sein solle # (# wouern ouch In einer mess Im erliche voss vber Pliben, das er der Entlehner macht haben solle, solche steh. Zu lassen biß In ein Andere mess)

La maison revient à Chrétienne, fille de Jacques Diebold, qui épouse en 1577 Jacques Schilling le jeune

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 179 n° 441)
1577. Do: XIX. Jacob Schilling der Jung vnd J. Christin Theboldin Jacob Theobalds seligen nachgelaßene tochter. 29. octob (i 183)

Jacques Schilling vend au marchand Pierre Bürckel la maison dite au Dragon (zum Lindwurm), sise entre celles à l’Ours Noir et à la Porte de fer (zur eisernen Thüren)

1598 (19. Augusti), Chancellerie, vol. 314-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 82-v
Kauff Peter Birckels vber ein Behausung In Kieffergassen Zum Lindwurm genant
Erschienen herr Jacob Schilling vnd
hatt in gegenwertigkheit Peter Bürckel deß handelßmanns alhie (verkaufft)
Ein Behausung hoffestatt mit Ihren begriffen Weiten Rechten vnd Gerechtigkeit. gelegen alhie In der Kieffer gaß neben dem hauß Zur Eisern thüren genant, anderseit neb. dem Schwartzen Behren hind. vff dem Steinern Mann stoßend vornen in vorgemelte Kieffergaß gehend, (…) bekhant das der Kauff Zugang. und beschehen für vnd vmb 450 pfund
(…) die übrig. 250. lib d pleiben vff der behausung bestandig [in margine :] dißer Zinß Ist Extendirt in lib: Contractuum de hoc Anno fol. 89.)

La veuve de Pierre Bürckel se remarie en 1608 avec Matthieu Schulter. Ils hypothèquent en 1612 la maison en même temps que celle sise en face, à l’angle de la ruelle au Pied-de-Bœuf. Ursule Leitersperger épouse en troisièmes noces le procureur Jean Renger.

Les préposés aux feux infligent une amende à Jean Renger à cause d’une cheminée étroite qui a brûlé
1623, Protocole des Quinze (2 R 51)
(f° 15) Montags den 27. Jan. – Johann Renger. Brunst. Straff
Johann Renger, d. ist von den Fewrherren vmb 30 ß Erstrafft worden, weilen in seinem hauß ein eng Kemmet gebrant, darbeÿ Erkant, daß es soll erweitert werd. diese 30. ß seind. p. xv. knecht vf en Pfenningthurn geschickt 14. Februarÿ 1623.

Jean Renger dans les registres du Magistrat
1642, Protocole des Quinze (2 R 65)
H. Dr. Johan Rengers Wittib. 363. (umb Zinß)

Les héritiers de Jean Gambs et ceux de Garnier Gambs qui ont acquis la maison par adjudication judiciaire le 5 octobre 1643 vendent à Thiébaut Güntzer les droits qui leur reviennent à la maison zum Lindwurm. La moitié de la maison appartient aux enfants issus de l’acquéreur et de sa femme Marguerite Merckelbach

1644 (28. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 580-v
Erschienen Weÿl. H Heinrich Gambß. dißer Statt geweßenen Zeugwarthß nunmehr seel. nachgelaßene Erb. mit nahmen H Paulus Gambß Kauffhauß Verwanther für sich selbst, H Frantz Camehl Schaffner im Bruderhoff alß Vogt Weÿl. H Johann Niclauß Gambß. geweßenen Schaffners St Nicolai in Vndis seel. nachgelaßener Zweÿer Kind. Johann Niclauß. und Annæ Felicitatis, Vnd H Philipß Jacob Kniebß. d. handelßmann alß Ehevogt Frawen Felicitatis Gambßin, alle weÿl. H Johann Gambßen deß geheimen Regiments der Herrn Treÿ Zehen Beÿsitzers seel. resp. Kind. und Enckhel, Ferners Herr Sebastian Gambß der älter für sich selbst., Weiters herr Johann Wernhardt Gambß. dreÿer der Statt stallß für sich selbst. und alß Gewalthaber H Johann Jacob Gambß. Fürstl. Heßen darmstatt. Rhats und alß Vogt Frawen Magdalenæ Gambßin, Weÿl. H Martin Brombachß Kleinen Rhats Verwanthens seel. Wittibin, seinen Bruders und Schwestern, alle treÿ Weÿl. H Wernhardt Gambß. seel. Kind.
haben in gegensein H Theobaldt Güntzers
cedirt alle die Rechte und Gerechtigkeit so Ihnen vermög deß am 5. Octobris a° 1643. vßgefertigt. und am 4. martÿ nechsthien durch beschehene würckliche Expulsion exequirt. Ganth Kauffbrieffs umb die helffte ahne 250. fl. Nachtragß Capital und davon de Michaelis a° 1629. verfallener Zinnß und vffgewanther Vncost. vff der Behaußung alhie in Küeffergaß geleg. und Zum Lindwurm genant, gebühren, daran die übrige helffte sein H Güntzers mit weÿl. Frawen Margarethæ Merckhelbachin ehelich erziehlt. Kindern Zustehen

Thiébaut Güntzer vend la maison au tonnelier Martin Wolffender pour 387 livres

1659 (27. Dec.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 937-v
(Prot. fol. 97.) Erschienen Theobald Güntzer Burger Zue Straßburg
in gegensein Martin Wolffenders deß Küblers alhie mit beÿstand Hn Michael Großmanns deß Paßmentmachers
Hauß und Hoffstatt mit allen deren Gebäwen, alhie in der küeffer gaßen, einseit neben H. Jacobs Schallern S.S. Theol. Doct. et Phil: pract. Profess. anderseit neben H. Georg Meÿern dem Handelßmann hinden Vff H. Johann Christoph Engelharden stoßend gelegen, Welche behaußung Zuvor vmb 125. fl. Nachtrags Capital sein deß Verkäuffers mit weÿl. fr. Margaretha Merckhelbachin nunmehr seel. ehelich erziehlten Kindern v.hafftet (übernohmen) – umb 262. lb.

Originaire d’Ulm, Martin Wolffender épouse en 1656 Marie Elisabeth, fille du boulanger Georges Holdermann d’Offenbourg. Le nom de Molventer dû à une erreur de lecture est en partie corrigé en Wolventer.
Mariage, cathédrale (luth. f° 56, n° XLVIII)
1656. Zum 2. mal Sonnt. 13. Trin. d. 31. Aug. Martin Wolventer [surcharge Molvender], der Kübler Von Vlm, Weiland Johann Molventer, der Burger vnd Schiffmann Zu Ulm hinterlaßener ehelich. Sohn vnd J. Maria Elisabetha Johann Geörg Holdermann der Burgers vnd Weißbecken Zu Offenburg Eheliche Tocht. – Mont. 8. 7.br. Encker, Münster, Ochsen (ii 60)

Martin Wolffender (ici aussi sous la forme Moluender) et Marie Elisabeth Holdermann acquièrent le droit de bourgeoisie quelques jours avant leur mariage.
1656, 3° Livre de bourgeoisie p. 953
Martin Moluender v. Vlm, der Kübler, Erkaufft d. Burgerrecht für sich vnd sein Verlobte Mariam Elisabetham, Hans Georg Holdermans des Becken zu Offenburg tochter, vmb 20. Goltt fl. welche er auff dem Pfenningthurn erlegt, Vnd will Zu den Küfferen dienen. Jurav. 21.° Aug. A° 1656.

Thiébaut Güntzer vend au syndic Jean Jacques Fried 62 florins de capital garantis sur la maison cédée à Martin Wolffender

1660 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 628
Erschienen Theobald Güntzer
deß Edel- Vest- hochgelehrten Herrn Johann Jacob Frieden Icti. et Reipubl. patriæ Sÿdici
Erstlichen 62. lb. 10. ß uff einer alhier in der Küeffergaßen gelegener behaußung hafftenden Nachtragß Capitals so sein deß Verkäuffers mit weÿl. Fr. Margarethä Merckhelbachin deßen geweßenen ehelich. haußfrawen nunmehr seel. ehelich erziehlten Kindern zugestanden und Von denenselben Vermög einer durch H Johann Jacob Schatzen Notarium den 20. Aprilis Jüngsthin gefertigten attestati ahne Ihne den Vattern gelangt seÿe,
So dann 137 Pfund 10 Schilling. Von und ahne 237. lb. 10. ß in Krafft der am 27. 10.bris A° 1659. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgericheter Kauffverschreibung uff gemelter behaußung alß reservirtem Unterpfand, und beÿ Martin Wolffendern dem Küblern alß Käuffer, hinderstädigen Kauffschillingß rests – umb 175. lb
Hiebey seind persönlich erschienen Johannes und Christoph die Güntzer Gebrüder, deß Verkäuffers eheleibliche Söhne, und haben angezeigt, daß Sie ahne obg. behaußung Nachtragß Capital und Kauffschilling im geringsten nichts Zusprechen haben (…)

Martin Wolffender loue une boutique pendant les foires aux frères associés Mathieu et Guillaume Solad, du pays de Liège

1669 (16. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 34
Erschienen Martin Wolff Ender der Kübler
in gegensein H Mathieu Solad für sich selbst und im nahmen H Wilhelm Soled seines eheleiblich. Bruders Gewerbs Gemaÿner aus dem lückhland
entlehnt, Einen Gaden mit Zwen Bögen und deßen Zugehördten wie auch eine Kammer über der wohnstuben mit Zweÿen außbraÿtet. Betten in sein deß Verleÿhers alhie im Küffer Gäß(lein) gelegener Behaußung, Neün Jahr lang in dißer weÿhenacht Meß anfangend, in dießer weÿhenacht Meß anfangend – für und umb einen gewißen Meß Zinnß, nemblich Jede Meß Eilff Reichßthaler

Martin Wolffender loue la boutique dont jouissait jusqu’alors Henri Souverainpré au marchand italien Dominique Pini pour le compte de la société Pini et Compagnie

1691 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 329
Erschien H. Martin Wolffend. d. Kübler
hat in gegensein ut supra [H. Dominico Pini, Italienisch. Handelßmann (unterzeichnet) Pini E Compa.]
verlühen, In seiner in d. Kieffergaß neb. Joh: Jacob Pfund d. Kübler und Ulrich Reinthalen gelegenen behaußung, Einen lad. wie solch. bißhero H. Henry Souverainpré eingehabt, auff vier jahr lang von Johannis Baptistæ diß jahrs an zu rechnen, umb jährlichen 20 pfund
Darbeÿ Verglich. d. dem entlehner erlaubt sein sollen ein Gadenstüblein darein Zu bauen, und solches beÿ seinem Außzug wid. mit nehmen, doch daß Er alßdan alles im vorig. stand setze

Le préposé à la caisse des Tonneliers rapporte que le fils de Martin Wolffender, Jean Martin Wolffender qui habite à Saint-Gall, travaille pour son père. Martin Wolffender déclare que son fils ne se trouve à Strasbourg que quelques semaines pour l’enterrement de sa mère.
1695, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 7) Sambstags den 8.ten Januarÿ Anno 1695
Friderich Cuntz der Kübler als Laden Meister erscheint und bringet vor daß H. Martin Wolffender Seinen Sohn, Johann Martin Wolffendern, welch. nicht hier wohnhaft, sondern Zu St. Gallen, beÿ Ihme hab, der Ihme arbeite, welches wider articul. H. Wollfend. sagt, weilen Er nicht umb arbeit willen hieher, sondern weilen Sein Sohns Mutter gestorben, so ist Er umb deßwillen herkommen und arbeite Ihme auch nicht soviel, dan wann die Hh. von St: Gallen wid. hinweeg gehen werden, so wird Er auch widerumb hinweg gehen. Erkannt alle ungelegenheit Zuvermeiden, so soll Ihme hiermit Zugesprochen seÿ. daß Er Ihn die 14 tag, so er noch hie seÿn wird, nicht mehr arbeiten laßen solle

Martin Wolffender demande l’autorisation de prendre un apprenti bien que le délai de carence de deux ans ne soit pas passé. L’enquête montre qu’il ne peut obtenir aucun compagnon, qu’il y a beaucoup de travail à faire pour le roi et que le précédent apprenti était son petit-fils selon une procédure qui n’aurait pas été nécessaire. Les Quinze accordent la dispense eu égard que Martin Wolffender a soixante-dix ans, que ses deux fils partis faire leur tour de compagnon n’ont plus donné de leurs nouvelles depuis quatorze ans et la procédure du précédent apprenti n’était pas nécessaire.
1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
(f° 309) Sambstags den 24. Novmebr. – Martin Wolffender Ca. E.E Zunfft der Kieffer
G. nôe Martin Wolffenders des burgers und Küblers Cit. per Sched. E.E Zunfft der Kieffer Zunfftmr. Pplis ist willens einen Lehrjungen anzunehmen, welches aber Gegner, ursach weilen sein Imploranten Zeit noch nicht vorbeÿ laut habenden articuls nicht Zugeben wollen, als b. deputaônem et factâ relatione, Ihme dispensando den Jungen anzunehmen gn. Zu erlauben. Nemine comparente refert Nuntius, daß das gebott herren Rathh. Knörr in mund verkündet worden. Erk. Gebettene Deputâo, willfahrt. Ob. Hwerksherren

(f° 322) Sambstags den 1. Decembr. 1703. – Martin Wolffender Ca. E.E Zunfft der Kieffer
Obere Handwercks herren Laßen per herrn Friden proponiren, es habe Martin Wolffender burger vnd Kübler, in einen Gehaltenen Recess Ca. E.E Zunfft der Kieffer geklagt, daß sie ihme einen Jungen anzunehmen nicht erlauben wollen, weilen seine Zeit noch nicht vorbeÿ seÿe, anbeÿ umb Deputaôn gebetten, so ihme auch willfahrt worden, vnd alß man darauff die Parthen angehört habe, Implorant beditten, daß er N. Kuglers des bedellen Sohn, in die Lehr anzunehmen willens seÿe, (2) beÿ dießen Zeiten kein Gesind bekommen könne, (3) es zu des Königs dienst viel Zu thun gebe, vnd Er alt und blöd seÿe. In nahmen der Zunfft habe Joh: Ludwig Küchel, vermeldet, daß nach dem articul, einer Zweÿ jahr still stehen sollen und hierin die Zunfft nicht habe dispensiren können, allein habe es mit dem Imploranten dieße bewandtnus, deß er seinen letztern Lehrjungen hans Jacob Schmidt, der sein Enckel seÿe, und in febr. 1703. außgelernt gehabt, einschreiben und außthun laßen, so nicht nöthig geweßen, und Er also die 2. jahr lang still gestanden were. Worauff man ihne Küchel gefragt, Ob die Zunfft etwas vor ladt fordere ? welcher mit Nein geantworttet, vnd gesagt, daß man vor Ihne als einen Alten Mann Consideraôn habe. Weilen nun derselbe 70 jahr alt und nichts mehr verdienen könne (2.) Zween Söhn auff der Wanderschafft und in 14. jahren nichts mehr von ihnen gehört habe, die Meisterschafft auch nicht schwehr mache und Er den letztern jungen einschreiben Zu laßen nicht nöthig gehabt hette, alß stünde Zu Mghherren, Ob Sie demselben in seinem begehren dispensando willfahrten wollen. Erk. Bedacht Gefolgt.

Martin Wolffender se remarie en 1704 avec Marie Salomé Gesensohn, fille du maréchal ferrant Christophe Gesensohn, qui a épousé en premières noces l’aubergiste Jean Riehl en 1691.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 23 n° 129)
1691. Dom Reminiscere Seind Zum 2. mahl außgeruffen Word. Johann Rhiel Würth auf der Gartner stub und Burger Jfr. Maria Salome, Weiland Christoph Geßensohns hueff: Schmidts und Burgers nachgel. T. Mitt. den 28.t Mart. ist die Copulation geschehen (unterzeichnet) Johannes Riehl Alß Hoch Zeiter, w der hochzeiterin Zeichen (i 23)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 145-v n° 684)
1704., Mittw. d. 10. Jul. wurd. nach Zweÿmahl. ord.tl. p.clam copul. Martin Wolffender d. kübler v. Burger alhier v. fr. Maria Salome, weil. Johann Riehlen des geweß. Würths Zum guldenen Karpen alhie nachgelaß. wittwe (unterzeichnet) Martin wolff Ender alß hochzeiter, x ist d f. Hochzeiterin Zeich (i 145)

Martin Wolffender et Marie Salomé Gesensohn font dresser l’inventaire de leurs apports. Le mari est propriétaire de deux maisons l’une en face de l’autre (celle qui porte ensuite le n° 22 est le plus souvent louée). Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1704 livres, ceux de la femme à 109 livres. Le mari a l’usufruit viager des biens de sa première femme Elisabeth Holdemann.

1704 (8. 9.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 7) n° 161
Inventarium undt Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung undt Güettere, liegender vndt fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrsame undt vorachtbahre hr. Martin Wolffendter, Kübler undt die Ehren und tugendsamme fr. Maria Salomea Riehlin gebohrne Geßensohnin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in Ihren Ehestand Zugebracht, undt sich daran Jeedes nach Inhalt Ihrer mit einand. auffgerichteten heüraths beredung für unverändert Vorbehalten hat (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem Gegenseÿn deß Ehrenhafften und Achtbahren herrrn Johann Ernst Geßensohns, hoßenstrickers undt burgers allhier der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts, ferner herrn Johann Reinhardt höllbecken genannt Böhm Knöpffmachers und Seidenhändlers alhier sein deß Ehemanns tochtermans, So dann seiner sambtlichen fünff frauen töchtern, Mittwochs den 5. 9.bris Anno 1704.

In einer in der Statt Straßburg ahne der Kieffergaßen gelegenen dem Ehemann eigenthümlich zuständigen vnd hernach beschriebenen behaußung befunden worden, wie volgt
Eigenthumb ahne Häußern. (M.) Erstlichen Hauß, Hoffestatt und Zweÿ Höfflein, sampt einem Gaden mit Zweÿen Schwibbögen, Wie auch die mit Hannß Philippßen Sachßen dem Pastetenbeckh habenden Gemeinschafft deß Bronnens, sampt allen anderen deßen gebäwen, begriffen, Weithen rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßb. in der Kieffergaß, einseit neben Herrrn Georg Gollen dem Handelßmann, anderseit neben weÿl. H Johann Carl Rothen der Statt Straßburg geweßenen Ganth Käufflers seeligen hinderlaßenen Kindern theils neben H. Philipp Jacob Büchel dem Handelßmann theils auch neben vorgedachtem H Joh: Philipp Sachßen, Hinden auf die Vormahlige Gastherberg Zum Rindsfueß genannt (…)
It: Hauß und Hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffenn Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt straßb. ane der Kieffergaßen, einseith neben herrn Johann Ulrich Reinthaler dem Specirer, anderseith neben Johann Jacob Pfundten dem Kübler, Hinden auff weÿl. H Joseph Schönings deß Lederhändlers seel. Wittib und Erb. tochtern so gegen jedermannniglichen freÿ ledig und eigen und anhero durch niemand Zum nachtheil angeschlagen umb 350 lb. Darüber ist vorhanden ein Pergamenteber Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Innsigell Verwahret de dato 27. Decembris Anno 1659. mit N° 2 signirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Ehemanns in den Ehestandt gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 286, Sa. Werckzeug, Holtz Reÿff vnd band etc Zum Kübler handw. gehörig 203, Sa. Weins vndt Lähre Vaß 142, Sa. Frucht vndt Meels 54, Sa. Silbergeschmeidts 48, Sa. der baarschafft 269, Sa. Eigenthumb ahne häusern 625, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Summa summarum 1704 lb
Der Ehefrauen in dieße Ehe gebrachtes Nahrung, Sa. Haußraths 79, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. Guldener Ring 24, Summa summarum 109 lb
Wÿdumb, Welche, der Ehemann geneißt davon das Eigenthumb seinen acht in erster Ehe erzeugten Kindern hienkünfftig anheimb fället. Vermög auffgerichteten Codicilli hatt weÿl. Fr. Maria Elisabetha Wolffenderin gebohrene Holdermännin deß dißorths Ehemann erstere Haußfrau seel. gedachtem Ihren Ehewürth Ihre samptlcihe Verlaßenschafft Salva tamen liberorum legitimæ die Zeit seines Lebens Zum lebtägigen Wÿdumb Verordnet, Welche sich nach anzeig der durch herrn Eliam Wincklern Notarium publicum auß deroselben in aô 1694 auffgerichtetem Verlaßenschaffts Inventario mit aufgerechneter Beßerung beschehenen ersuchung in Summa außträgt benantlich. 655 lb

Martin Wolffender loue la maison à Pierre Joseph des Fauves

1706 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 247-v
Martin Wolffender der ältere Kübler mit beÿstand Johann Reinhard Höllbeck des Seidenhändlers deß Tochtermanns und noch ledigen Kinder Vogts
in gegensein Hrn. Peter Joseph de Fauues des Handelsmanns (unterzeichnet) Pierre Joseph des Fauves
entlehnt, eine Behaußung mit allen gebäuen, begriffen und zugehörden nichts davon alß die Helffte des Kellers welche Und. schlagen ist ausgenommen gelegen in d. Kieffergaßen, einseit neben Ulrich Rheinthalern dem Specereÿ händler anderseit neben Jacob Pfund dem kübler hinten auf das Schönische Hauß stoßend – auff 3 Jahr lang von Joh. Bapt: 1706 angerechnet um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund
[in margine :] auf 3 jahr lang continuirt haben anfangend auf Joh. Bapt: jüngst, Actum ultimo Julÿ 1710

Martin Wolffender meurt en 1713 en délaissant neuf enfants ou leurs représentants, dont deux fils dont on n’a plus de nouvelles. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 40 livres, celle propre aux héritiers de 2 712 livres. L’actif de la communauté s’élève à 391 livres, le passif à 652 livres

1713 (29. 9.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 18) n° 479
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, liegender und fahrender, Veränderter und Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Wohl Ehrenhaffte und Vorachtbahre Herr Martin Wolffender, der geweßene Kübler und burger alhier nach seinem den 12.ten 9.bris dießes Zu end lauffend. 1713. Jahrs aus dießer welt genommenen seel. hientritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbene seel. ab intestato hinderlaßener und an hernach folgendem folio benambster Erben Inventirt und ersucht, durch die Ehren vnd tugendbegabte Fr. Mariam Salomeam geb. Gößensohnin die dießorts Wittib, beÿständ. deß Ehrenhafften v. Achtbaren herrn Joh: Geörg Flechners Barchethändlers v. b. alhie Ihres geschwornen Curatoris (…) Actum in der Königl. Statt Straßb. Mittwochs den 29.ten 9.bris Anno 1713.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Weÿl. der Ehren und tugendbegabt. Fr. Susannæ geb. Wolffenderin mit auch weÿl. S.T. H. Joh: Reinhard Höllbeck genant Böhmen gew. Knöpffmach. v. Seidenhändlers burgers alhier ehel. erzeugten und hinderlaßenen 2. Kindern Nahmentl. die Viel Ehren v tugendbegabte Susannam Margaretham geb. Höllbeckin H Gottfried Röderers, Knöpffmachers v. Seidenhändlers v. b. alhier haußfr. vnd dann H. Joh: Philipp Höllbeck ledigen Knöpffmachern, in welcher beÿd. Nahmen H. Daniel Rohr vornehmer Nots. publ. b. berümter Practicus.
2. die Ehren v. tugendsame Fr. Mariam Elisabetham geb. Wolffenderin, deß Ehrsamen v. bescheidenen Meister Joh: Jacob Schmidts, Küblers v. b. alhier Ehefr. welche neben deroselben dem geschäfft abgewarthet hatte.
3. den Ehrenvesten H. Joh: Martin Wolffender, Handelßm. Zu Sulchen in der Schweitz v. b. daselbst welch. abwesend, und weilen d.selbe alh. ô Verburgert, als ist auß E. E. Kl. Raths Mittel Zu dießem geschäfft abgeordnet word. der Edel wohl Ehren veste H. Gehard v. Stöcken E. E. Groß. Raths alten E.E. Kl. Raths aber ahne Constofflers statt jetzmaliger wohlverdienter beÿsitzer so sich deß Geschäffts vnderzog.
4 (1. 2. 3. 4. 5.) Weÿl. der Viel Ehren v. tugendsamen Fr. Mariæ Ursulæ Wolffenderin, hinderlaßene 5. K. K. Nahmentlich Fr. Mariam Salomeam geb. Feiglerin, H. Joh: Frid. Schwingen Kieffers v. weinhänd. alhier Ehefr. ferner H. Joh: Jacob Feiglern, Gastgebers Zum Störckel v. b. alhie, Weiter H. Joh: Philipp Feiglern ledigen Küffer, Mehr Fr. Catharinam Margaretham Zieglerin geb. Feiglerin H. Joh: Jacob Zieglers Jun. Spec. v. b. alh. haußfr. dieße Vier Kinder hat die Verstorbene fr. Wolffenderin seel. mit weÿl. H. Joh: Jacob Feigler dem gew. Gastgeber Zur Goldenen Ganß v. b. alh. in erster Ehe ehel. erzeugt. So dann Joh: Wittmann welch. die verstorbene seel. mit H. Joh: Wittmann dem vormaligen Würth Zur Goldenen Ganß in Zweÿter Ehe ehelichen erzeügt, deß: geschworner Vogt ist der Edle, Wohl Ehren Veste H Joh: Frid. Kast, vornehmer Handelßm. v. E. E. Gr. Rath alter wohlverdienter beÿsitzer so zugegen.
5. 6. Friderich Wolffender ledigen Kübler vnd Daniel Wolffender ledigen Kieffer, welche beede schon lange Jahr sich auff der wandersch. befind. also daß mann nicht weiß, ob sie lebendig oder todt seindt, in deren Nahmen als geschworner Vogt erschienen ist, H. Joh: Wittmann vormahlig. Gastgeber Zur goldenen Ganß alhier so anwesend war.
7. die Viel Ehen v. tugendbegabte Fr. Annam Catharinam geb. Wolffenderin H. Joh. Georg Cuntz, Gastgebers auff die Weinsticher stub Ehewürthin, welche mit assistentz gdacht. Ihres haußwürths dem geschäfft abgewarthet hatt.
8. Herrn Joh: Wolffender leedig Knöpffmach. so Majorennis und also eigener persohn sich beÿ dem geschäfft gestellet v. demselben abgewarthet.
9. die Ehren v. tugends. Fr. Margaretham geb. Wolffenderin H. Joh: Georg Röderers Rothgerbers v. lederbereiters burgers alhier Ehewürthin, so mit hülff deßelben dem geschäfft beÿgewohnt hatt
Alle Neün Stamm Erben deß Verstorbenen seel. hinderlaßene respe. Kinder v. Enckele Zu gleich. portion v. Stammtheilen

In einer in der Statt straßb. ahne der Kieffergaßen gelegenen in dieße Verlaßensch. gehörigen und hernach beschriebenen behausung befund. worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerckh. Auff derr obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dieße Cammer, In der Cammer C, In der Cammer D, In der Cammer E, Vor dießem gemach, In der Wohnstub, In der Obern haußöhren, In der Kuchen, Im undern haußöhren, Im Keller
Eigenthumb ahne Häußern. Hauß hoffstatt und 2. höfflein, s. i. Gad. m. 2. Schwibbögen, in d. Kieffergaß (…)
It. hauß v. hoffstatt m. allen deren gebäuwen, begriffen, weith. rechten, zugehördten v. gerechtigkeith, gelegen in d. St. St. ahne der Kieffergaß. 1.s. neben H Joh: Ulrich Reinthaler dem spec: 2.s. ben. Joh: Jacob Pfundt dem Kübler, hind. auff weÿl. H Joseph Schönigs deß lederhändlers sel. Wittib v. Erben stoßendt, so gegen männiglich freÿ ledig und eigen, und auch dh. vorgemd. der St. St. geschwornen Werckleuthe Crafft vor allegirter Abschatzung æstimirt worden vor 750. Dar. ist vor. 1. perg. Kbr. m. d. St. St. anh. Contr. Ins: verwahrt de dato 27. Decembris Anno 1659. N° 2 signirt.
Ergäntzung der Kinder und Erben abgegangen Unveränderten vätterl. Guths. Vermög vorallegirten Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ dh. auch eingangs genanndten Notarium in Anno 1704. gefertigt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Unverändert, Sa. haußraths 16, Sa. Silber und geschmeids 5, Sa. Goldener ring 13, Sa. baarschafft 4, Sa. der Ergäntzung 1, Summa summarum 40 lb
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 156, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 40, Sa. Werckzeugs Schiff und geschirr Zum Kübler Handwerck gehörig 9, Lähren faß 11, Sa. goldenen Rings 4, Sa. der baarschafft 86, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 267, Sa. Eigenthum ahne häusern 1475, Sa. Schuld 24, Sa. Ergäntzung 635, Summa summarum 2712 lb
Das Gemein Verändert und Theilbahr Guth, Sa. hausraths 26, Sa. Werckzeug Schiff und geschirr Zum Kübler Handwerck gehörig 9 ß, Sa. frucht 20, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. der baarschafft 247, Sa. Schulden 95, Summa summarum 391 lb – Schulden 652 lb, Conferendo zeiget sich daß die theilbahre passiva die theilbare Activ Nahrung dem billigmäßigen werth nach übertreffen umb 261 lb
Verstallungs und Beschluß summa 2347 lb
Abschatzung den 29.ten Novembris 1713. Weÿland deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn hannß Martin Wolffender Kübler seel. hinderlaßener Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Küeffer Gaßen gelegen, einseith neben herrn Johannes Rheinthaler dem Wurtz Krämer anderseith neben herrn hannß Jacob Pfundt dem Kübler hinden auff hern Paque dem Lederhändler stoßend, Welche behaußung, Laden, Gebälckter Keller, sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit, durch der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Ein taußend und Fünff hundert Gulden.
Der Ander begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Küeffer Gaßen gelegen, ein seith neben herrn Böhmen dem Schuemacher anderseit neben herrn Georg Gollen wittib, (…)
Bezeichnus durch der statt Straßburg geschwohrne Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs

Martin Wolffender meurt à l’âge de 81 ans le 12 novembre 1713
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1719 f° 155-v, XXXIII)
1713. Sonntag den 12.t Novemb. morgends Zwischen 2. und 3 uhren ist in seinem heiland und Erlößer Jesu Christi sanfft und seelig verschieden H. Johann Martin Wolffender der burger und Kübler allhier, ætat. 81. jahr 8 monat und 6. tag, ward Dienstag d. 14. ejusdem nach gehaltener leich predigt Zum Jung. S. Peter Zu seiner ruhest. nach St Helen. gebracht und daselbst Christlich Zu erde bestattet (unterzeichnet) Johannß Wolffeder alß Sohn, hanß Jackob Schmidt Alß Tochterman (i 161)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 700 florins (350 livres) sur un total de 4 700 florins. Le fils établi en Suisse doit en outre régler le droit de détraction.
1713, Livres de la Taille (VII 1175) f° 56-v
(Kieffer, F. N° 1156) Weÿl. Martin Wolffenders geweßenen Küblers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ösinger
Concl. fin. Inv. ist fol. 94-b, 2347. lb. 3 ß 8 d, die machen 4700. fl. verstallte nur 4000. fl. also Zu wenig 700 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf acht Jahr in duplo à 2. lb – 16 lb 16 ß
und auff Sechs Jahr in simplo à 1 lb 1 ß – 6 lb 6 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 1 ß 4 d
Abhandlung – 2 lb 10 ß 6 d – Summa 25. lb 13 ß 10 s
Auff bitten haben die Herren Dreÿ nachgelaßen Zweÿ Jahr in duplo und Zweÿ Jahr in simplo, th. 6. lb, restirt 19. lb 7 ß 10 d
Abzug. Johann Martin Wolffender der Handelßmann zu Sulchen in der Schweitz soll von resp. Vätter und Mütterl. Erbe der 277. lb den abzug erlegen mit 27. lb
dt. omnia d. 23° X.bris 1713.

Les héritiers Wolffender vendent la maison au chaudronnier Jean Thiébaut Holdermann et à sa femme Marthe Fendrich moyennant 1 050 livres

1719 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 84
Susanna Marg: geb. Böhmin beÿständlich Gottfriedt Röderers Knöpfmachers ihres Mariti, Item Maria Elisabetha geb. Wolffenderin beÿständlich Joh. Jacob Schmidt sen: Küblers ihres Mariti, Item Joh. Georg Cuntz Gastgeber auf der Weinsticher stueb, Joh. Georg Röderer rothgerber und Joh: Friedrich Schwing kiefer nahmens Joh. Martin Wolfender handelsmanns, Item Maria Salome geb. Feiglerin beÿständlich obigem Schwing ihres mariti, Item Joh. Philipp feigler würt auf der Gartner stueb in Krautenau, Item Cath: Marg: geb. feiglerin beÿständlich obigen Schwing ihres Curatoris, Item Joh: Wolffender Knöpffmacher, Item Anna Cat: geb. Wolffenderin obigen Cuntzen haußfr: und dann Marg: geb. Wolfenderin obigen Röderers haußfr:
in gegensein Joh. Theobald Holdermanns kupferschmidts und Fr. Marthæ geb. fendrichin
ihre theil für unvertheilt ahn hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuden, weithen, begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Kiefergaß,einseit neben H. Rheinthalern anderseit neben H. Pfundt hinten auff H. Paquin, darvon gibt man 15 ß ane allmend zinß – so viel d. gantze hauß betrifft um 1050 pfund

Originaire d’Andlau, Marthe Fendrich épouse en 1711 le veuf Jean Henri Zurlage
Mariage, Andlau Saint-André (cath. p. 40) Hodie 4 Maÿ A° 1711 (…) matrimonialiter copulati sunt D. Joannes Heinricus Zurlayé viduus et civis Argentinensis et pudica virgo Martha Fendrichin D. Joannis Fendrich p.m. olim civis et Senatoris Andtlaviensis filia (signé) johann heinrich Zurlage, Marthana fendrichin (i 26)

Fils de Jean Georges Holdermann, Jean Thiébaut Holdermann épouse en 1715 Marthe Fendrich, veuve de Jean Henri Zurlage : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Theobald Holdermann, dem ledigen Kupfferschmid, des Ehrenvesten undt vorgeachte, Herrn Johann Georg Holdermann, Federhändlers und .E. Kleinen Raths alten beÿsitzers ehelich erzeugtem Sohn, alß Breütigams ane Einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Frauen Marthæ gebohrner Fendrichin, weÿland herrn Johann Heinrich Zurlagen geweßenen dreyen Knechts und Burgers alhier seel. hinderlaßener Wittib, alß der Hochzeiterin andern theils – Beschehen und verhandelt in Straßburg Dienstags den 14. Aprilis Anno 1716. – Jacob Christoph Pantrion, Notarius

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 146-v)
Hodie die 11 Maÿ Anno 1716 (…) sacro matrimonÿ Vinculo copulati Theobaldus Holderman Argentinensis et Martha Fendrichin vidua Joannis Georgÿ Zurlach coram testibus Dominis Joanne Georgio Gising quindecim viri hujus urbis et Joanne Georgio Holderman patre sponsi (signé) Johannß Teopoltuß holderman, Marthana fentrichin (i 149)

Jean Thiébaut Holdermann est admis chez les chaudronniers le 16 décembre 1715.
1715, Maréchaux – Kupfferschmidt (chaudronniers, XI 156)
(f° 12-v) Montags den 16. Decembris Anno 1715. – Auffnahm Zum Meisterrecht
Johann Theobald Holdermann, der Ledige Kupfferknab, Herrn Johann Georg Holdermanns des Federhändlers und Burgers allhier, auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers ehelicher Sohn, bittet E: E: Meisterschafft mann wolle Ihn Vor einen ehrlichen Meister auf und annehmen, Verlangt sich mit E: E: Meisterschafft gebühren dermaßen abzufinden.
Erkandt, wann Er die gebühr gleich wie ein anderer Meister auch gethan, erlegen und dabeÿ angeloben wird, den gebotten und Verbotten gehorsam Zusein dauch des handwercks Nutzen Zu fördern und deßen schaden zuwenden, so soll Ihme in seinem begehren willfahrt werden. Hat hierauff angelobt und baar bezalt 1) Vor das aufflaggeld 5 ß, 2) Vor das Meisterrecht 2 lb 9 ß, 3) In die Meisterladt 5 lb, 4) vor die ohncösten nachzutragen 9 lb, 5) Vor den Meister Imbis 7 lb 10 ß, 6) dem Zunfftschreiber 4 ß d, Summa 24 lb 8 ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au bas du Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 219 livres, ceux de la femme à 207 livres. L’épouse est débitrice de sa belle-fille Marie Elisabeth Zurlage.
1716 (23.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 36)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so der Ehrenhaffte Meister Johann Theobald Holdermann, Kupfferschmid und die Ehren: und tugendsame Fraw Martha gebohrne Fendrichin, beede Eheleuthe und burgere Zu Straßburg, Crafft ihrer mit einand. auffgerichteter Eheberedung, alß ein unverändert Guth in den Ehestand Zugebracht (…) So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth H Heinrich Kreßen rathsbotten und burgers alhier der Frawen geschwornen: und noch ohnentledigten Vogten, Dienstags den 23.ten Junÿ 1716.

In einer alhie Zu Straßburg vnden am Fischmarckt gelegen: von beed. Eheleuth. lehnungs weiße bewohnend. behausung ist befund. word. wie volgt
Eigenthumb ane einer Mahlmühl Zu Andlaw. (Fr.) Ein fünffter theil vor ungetheilt von und ane einer Mahlmühl in der Statt Andlau beÿ dem Spital thor
Schuldt außder Ehefrauen unveränderten Nahrung Zubezahlend. Erstlichen soll dieselbe Mariæ Elisabethæ Zurlagin dero Stieff dochter, vermög des über weÿl. Frauen Mariæ Elisabethæ Zurlagin gebohrene Rappin Ihrer leiblichen Mutter seel. Verlaßenschafft in Anno 1709. auffgerichteten Inventary
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Zugebrachtes Guth, Sa. Haußraths 67, Sa. Gemachten: und ohnaußgemachten arbeit wie auch werckzeug Zum Kupffersch. handwerck gehörig 133, Sa. Silbers 10, Sa. der baarschafft 8, Summa summarum 219 lb
Der Frauen Zugebrachte unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 180, Sa. wein vnd vaß 53, Sa. Silbers 33, Sa. Guldenen ring 17, Sa. der baarschafft 17, Eigenthum ane einer Mahl Mühl Zu Andlau, Eigenthum ane ligenden Güthern, Sa. Schulden 141, Summa summarum 443 lb – Schulden 236 – Nach deren Abzug 207 lb

Jean Thiébaut Holdermann meurt en février 1727 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 800 livres. La masse propre à la veuve est de 465 livres, celle des héritiers de 249 livres. L’actif de la communauté s’élève à 861 livres et le passif à 505 livres.

1727 (17.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 19) n° 402
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so Weÿland der Ehrenvest und Wohlvorgeachte Herr Johann Theobald Holdermann, der geweßene Kupfferschmid und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Donnerstags den 27.ten Februarÿ dießes Lauffenden 1727.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichem hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehren vest und großachtbahr, auch Weißen herrn Francisci Mathiä Zaepfels E. E. Kleinen Raths allhier Zu Straßburg alten wohlverdienten Assessoris und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Catharinæ, Johann Georgs und Mariä Marthä der Holdermännere, des Verstorbenen herrn seel. mit hernachbenanter seiner hinterbliebenen frau wittib ehelich erziehlter Kinder und beneben einem Posthumo ab intestato Zu vier gleichlingen portionen und antheilern verlaßener Erben inventirt durch die Viel Ehren und tugendsamen Frau Martham Holdermännin gebohrene Fendrichin die hinterbliebenee Frau wittib mit assistentz des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Michael Kreutzers, des Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg, Ihres geschwornen Curatoris (geäugt und gezeigt) So geschehen in Straßburg, auf Sambstag den 17. Maÿ Anno 1727.

In einer allier zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden Worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Obern Cammern In der Soldaten Cammer, In der Obern Stub, In dero Stub Cammer, In der Magd Cammer, Im Haußöhren, In der Wohnstub, In dero Stub Cammer, In der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine Behaußung Und Hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß einseit neben weÿl. H N. Reinthalers des geweßenen Specirers seel. hinderlaßener Wittib anderseit neben Anthoni Friderich Müller dem Kiefer, hinden auf Hn Pacquay, den Lederhändler stoßend, davon gehen Jährl. Von einem Wetterdächl. gemeiner Statt Straßburg Pfenningthurn ane Bodenzinß 15 ß d Wÿdembs Zinß à Vier pro Cento Jährl. auf Martini Frauen Salome Wolffenderin wittib, redimibel in Capital so finito usufructu auf Ihro der Wÿdemß Nießerein Stieff Kinder eigenthumbl. anheim fället mit 250. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ ledig eigen und über dieße beschwährde durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schriffticher Abschatzung Vom 23.ten Aprilis Anno 1727. angeschlagen pro 250. lb. Darüber Vorhanden I. teutscher perg. Kauffbrieff, in alhießiger Contract Stub gefertigt und mit dero anh. Ins. corroborirt de datis 16.ten Februarÿ et 25.ten Maÿ Anno 1719. Dabeÿ ferner j. alter teutscher perg. Kauffbrieff, auch in allhießiger C. Contract Stub gefertiget, datirt den 27.ten X.bris Anno 1659 mit alten N° 2 beede aber mit jetzigem N° 1 signirt.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guth. Inhalt Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuth einander Vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1716. durch herrn Notarium Jacob Christoph Pantrion gefertiget
Wÿdemb Welchen die Wittib von Weÿland Herrn Johann Heinrich Zurlagen dem geweßenen dreÿer Knechts und burgern alhier Zu Straßburg Ihrem Erstern hauswürth seel. mit gewißer Condition Zugenießen, Inhalt des beÿ E. Löbl. Vogteÿ gericht den 28.ten Februarÿ Anno 1714 confirmirten Kindervertrags (…)
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Lährer Vaß 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 17, Sa. goldener Ring 4, Sa. baarschafft 5, Sa. Eigenthums ane Liegenden güthern 95, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung (584, Abzug 2, verbleibt) 582, Summa summarum 759 lb – Schulden 294, Nach solchem abzug 465 lb
Der Erben Ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 28, Sa. Werckzeug Zum Kupfferschmid handwerck gehörig 17, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. Schulden 115, Sa. Ergäntzung (109, Abzug 1, verbleibt) 108, Summa summarum 274 lb – Schulden 251, Detrahendo verbeibt 249 lb
Das Theilbahre Guth, Sa. haußraths 53, Sa. Werckzeuge Zum Kupfferschmidt handwerck gehörig 153, Sa. Wein und Lährer Vaß 39, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 7, Sa. Guldengeschmeids 10 ß, Sa. baarschafft 66, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 520, Sa. Schulden 30, Summa summarum 861 lb – Schulden 505, Nach solchem abzug 55 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 827 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt in Straßburg Dienstags den 14. Aprilis Anno 1716. – Jacob Christoph Pantrion, Notarius
Abschatzung d. 23.t april aô 1727. Auff begehren Weÿland des Ehren Vesten und Vorachtbahren herrn Johann Leopold holdermann gewesenen Kupferschmidts seel. hinterlaßene Fraw Wittib und Erben, ist eine behausung alhier in der Stadt Straßburg in der Küeffergaß gelegen, einseit neben der Fraw Rheinthalerin, anderseits Neben herrn Adam Müller Küffer und Weinhändler hinden auff herrn Baquay Lederhändler stosend, welche behausung Stuben Cammern, Küchen, Kupfferschmid Werckstatt worinnen Eine schmid Eß und gebälckter Keller, sambt aller gerechtig. wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausend und Sechß Hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 1 600 florins
1727, Livres de la Taille (VII 1176) f° 137-v
(Schmitt, F. N° 4210) Weÿl. H. Johann Theobald Holdermann gewesenen Kupfferschmidt und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein
Concl. fin. Inv. ist fol. 108, 827. lb. 6 ß, die machen 1600. fl.. verstallte nur 1100. fl. also Zu wenig 500 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 1. lb 10 ß 3 d – 9 lb
und auff vier Jahr in simplo à 15 ß – 3 lb
Extat das Stallgeltt pro 1727 mit – 3 lb
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 1 lb 2 ß 6 d – Summa 16. lb 4 ß 6 d
Weilen der überschuß von den im Andlauer bann gelegenen und wehrender he Verkaufftten güthern herrühret, alß haben die Herren dreÿ nachgelaßen 6 lb – Rest 18 lb 4 ß 6 d
dt. 28° Junÿ 1727

Autres mentions dans les registres des Chaudronniers
1716 – Obermeister, Schreiben von Heÿdelberg ca Mr Johann Theobald Holdermann, 15-v
Frau Sara Grasserin, die alte Äxt würthin ca Mr Holdermann, 18-v
1717 – Christoph Heuchel, Seÿffensieder, ca Mr Johann Theobald Holdermann, 29
1718 – Mr Johann Theobald Holdermann, Junckern Geschirr, 33-v
Rechnung Mr Johann Theobald Holdermann, Neuer Obermeister Mr Johannes Kugler, senior, 49-v
1719 – Mr Johann Theobald Holdermann ca Mr Lorentz Leÿtel, 50-v
Mr Johann Theobald Holdermann ca Gottfried Kugler, Kupffer Knab, 55
1720 – Mr Johann Theobald Holdermann, Einschreibung Jean Claude Bartell zum Lehrjungen, 57-v
1721 – Mr Johannes Kugler meldet Mr Johann Theobald Holdermann ca Mr Johann Georg Rüeger, 63
Rechnung Mr Johannes Kügler, junior, Neuer Obermeister Mr Johann Theobald Holdermann, 66
1722 – Auf Absterben Mr Johann Friderich Zeÿßolffs ist Mr Johann Philipp Füesel zu einem Schultzen und Mr Johann Theobald Holdermann zu einem Gerichtsmann erwöhlt worden, 72-v
Rechnung Mr Johann Theobald Holdermann, Neuer Obermeister Mr Johann Friderich Dürbach, 76
1723 – Mr Johann Theobald Holdermann ca Johann Christmann Süß, Kupffer Knab, 77-v
Mr Johann Theobald Holdermann ca Mr Christoph Christian, 77-v
Mr Johann Theobald Holdermann ca Meisterschaft, 79-v
Rechnung Mr Johann Friderich Dürbach, Neuer Obermeister Mr Johann Theobald Holdermann, 83
1724 – Mr Lorentz Leÿtel ca Mr Johann Theobald Holdermann, 84
Mr Johann Theobald holdermann, Jean Claude Bartell ausgethaner Lehrjung, 86-v
Rechnung Mr Johann Theobald Holdermann, Neuer Obermeister Mr Johann Friderich Barbones, 89
1725 – Mr Johann Theobald Holdermann und Mr Michael Schwartz, Beÿsitz Meister beÿ der Gesellen Lad ca Michael von Straßburg, 89-v
1726 – H Johann Theobald Holdermann ca Mr Christian Sauß, Obermeister, 97

Marthe Fendrich meurt en avril 1730 en délaissant une fille de son premier mariage avec Jean Henri Zurlage, employé municipal, et trois enfants du deuxième avec Jean Thiébaut Holdermann. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 905 livres, le passif à 344 livres.

1730 (13.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 30) n° 281
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendreichen Frauen Marthæ Holdermännin gebohrener Fendrichin, auch weÿl. des Ehrenvest und wohlvorgeachten Herrn Johann Theobald Holdermanns gewesenen Kupfferschmids und burgers allhier seel. hinterbliebener wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1730. – (…) nach deme dieselbe Mittwochs den 26. nächst verwichenen monats Aprilis dieses lauffenden Jahres von dem lieben gott aus dieser welt abgefordert worden, zeitlichen hinter sich verlaßen – So beschehen Zu Straßburg auff Sambstag den 13.ten Maÿ 1730.
Die verstorbene Frau Holtermännin hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt 1. Jungfr. Mariam Annam Zurlagin Ihre mit weÿl. herrn Johann Heinrich Zurlage, gewes: 3.er Knecht und burgern allhier, Ihrem erstern Eheherrn längst seel. erzeugte tochter, deren geschworner vogt H Joh: Caspar Holtermann schuhmacher und burger allhier, welcher mit und beneben seiner Curandin dem geschäfft Persönlichen beÿgewohnt,
2. Mariam Catharinam, 3. Johann Georg und 4. Mariam Marthan die Holtermann Dieße 3 mit eingangs gedachtem Herrn Johann Theobald Holtermann, ihrem letstern Ehe herrn Ehelich erzeugte Kinder, deren geschworner Vogt der wohl Ehrenveste großachtbahre und weiße herr Franciscus Mathias Zäpffel EE. großen raths alter wohlansehnlcher beÿsitzer v. vornehmer burger allhier, welcher dem geschäfft noê seiner vogts Personen Persönlichen beÿgewohnet. Also alle 4 der seel. verstorb. Fr. Holtermännin in Zween Ehen ehel. erzeugte Kinder und ab intestato Zu gleichen antheilern hinderlaß: Erben

In einer allier zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegenen in diese Verlaßen. gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (vätterliche Erben Zwo tertzen und Mütterliche Erben Eine tertz) Eine Behaußung und hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß eins. neben weÿl. Herrn Reinthalers des Specirers seel. hinderlaßener wittib anders. neben Anthoni Friderich Müller dem Küfer, hinden auf Herrn Pasquet, den lederhändler stoßend davon gehen Jährl. von i. wetter dächl. gemeiner Statt Straßb: Pfenningthurn ane bodenzinnß 15 ß d. Ferner reicht man davon Fr. Salome Wolffenderin wittib allhier, Jährlichen auff Martini 10 lb d. zu 4 pro C° gerechneten wÿdembs Zinnß, redimibel in haubtgut so nach geendigtem wÿdumb auf Ihro der Wÿdemß nießerein Stieff Kinder Eÿgenthumblichen anheim fället mit 250. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ ledig eigen und über diese beschwärde beÿ eingangs gedachtem herrn Johann Theobald Holdermanns seel. Verlaßenschafft Inventation in anno 1727 beschehen durch der Statt Straßburg geschwornen werckleute æstimirt so dermalen wiederumb ohnpræjudicirlichen dabeÿ gelaßen werden, nemblichen pro 520. lb. Deßwegen Vorhanden eine teutscher Pergamentiner Kauffbrieff, in allhießiger Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget und mit dero anhangendem. Innsiegel verwahret de dato 16.ten Februarÿ anno 1719 deme à tergo annectiert eine fernere particular Kauffverschreibung vom 25.ten Maÿ 1719. Dabeÿ und quittung vom 5. Junÿ anno 1721.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 165, Sa. Wahren und Werckzeug Zum Kupfferschmid handwerck gehörig 139, Sa. Wein und Vaß 63, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 32, Sa. goldener Ring 4, Sa. baarschafft 117, Sa. Eigenthumns ane einer behaußung 260, Sa. Eigenthumns ane liegenden güthern 85, Sa. Schulden 37, Summa summarum 905 lb – Schulden 344, Nach deren Abgang 561 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 926 lb
Wÿdemb Welchen die Verstorbene seelige wegen Jhfr. Mariæ Annæ Zurlagin deroselben tochter erster Ehe lebtägig genossen (…)
Wÿdemb Welchen die Abgeleibte sel. wegen Mariæ Catharinæ, Joh: Georgs und Mariæ Marthæ der Holdermann deroselben 3. Kinder letster Ehe lebtägig genoßen

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 1 800 florins
1731, Livres de la Taille (VII 1177) f° 90-v
(Schmidt, F. N° 5432) Weÿl. Fr. Marthæ gebohrner Fendrichin auch Weÿl. H. Johann Theobald Holdermann gewesenen Kupfferschmidts und Burgers alhier Wittiben Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lang
Concl. fin. Inv. ist fol. 82, 923. lb. 2 ß 3 d, die machen 1800. fl. verstallte nur 1600. fl. also Zu wenig 200 fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 12 ß – 3 lb. 12 ß
und vier Jahr in simplo à 6 ß – 1 lb 4 ß
Extat das Stallgeltt pro 1731 mit – 2 lb 8 ß
Gebott – 3 ß 4 ß
Abhandlung – 1 lb 2 ß 6 d – Summa 8. lb 9 ß 10 d
Auf bitten Haben die Herren dreÿ nachgelaßen 2 lb 8 d – Rest 6 lb 1 ß 10 d
dt. 9° Julÿ 1731

Le maître de la tribu constate que l’atelier de feu la veuve de Jean Thiébaut Holdermann est encore ouvert
1730, Maréchaux – Kupfferschmidt (chaudronniers, XI 156)
(f° 123) Dienstags den 2.ten Maÿ Anno 1730 – Meister Johannes Kugler der Obermeister proponirt, wie daß E: E: Meisterschafft bekant ist, waß maßen weÿland Johann Theobald Holdermanns, des Kupfferschmidts vnd burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßene Wittib, dießes Zeitliche gesegnet, nun aber ist dero Laden annoch allezeit offen, da dioch weder Sohn noch tochter da ist, die das handwerck forthtreiben Können, glaube alßo nicht daß man dem gesellen, welcher annoch in der Werckstatt arbeitet, erlauben kann, daß Er das handwerck forth treibe.
Erkandt, mann soll sich deßhalben beÿ Ihro Weißheit dem Herrn XV.er Leÿtersperger als hochgebietendem Oberherrn Raths erhohlen.

Les héritiers louent la maison au chaudronnier Jean Schwartz et à sa femme Anne Marie Stoll

1730 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 253
H. Frantz Mathias Zäpffel E.E. großen Raths alter beÿsitzer als vogt weÿl. H. Johann Diebold Holdermann des Kupfferschmidts mit auch weÿl. Martha geb. Fendrichin hinterlaßener dreÿer Kinder Mariæ Catharinæ, Johann Georg und Marthæ der Holdermann, so dann ged. verstorbene Holdermännin in erster ehe mit weÿl. Johann Heinrich Zurlage gewesten dreÿerknecht noch lebenden einigen Kindts Mariæ Annæ Zurlagin geschworner Vogt H. Johann Caspar Holdermann der schuemacher
in gegensein Johannes Schwartz des Kupfferschmidts und Annæ Mariæ geb. Stollin
entlehnt, Eine den holdermännischen dreÿen Kindern zu 11. 12.te theile Zurlagischem Kindt aber zu übrigem 12.t theil eigenthümlich zuständige Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier in der Kieffergaß einseit neben den Reinthalerischen Wittib und Erben anderseit neben Anthoni Friedrich Müller dem Kieffer hinten auff H. Pacquay den Lederhändtler stoßend, nichts davon ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von heutigem dato, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund
[in margine :] H. Rathh. Frantz Mathias Zäpffel dreÿer hiesigen Pftenninghurn als vogt Holdermänischen dreÿer Kinder und Mariæ Annæ geb. Zurlagin Nicolaus Lamprecht des Jüngern schuemachers ehefrau, in gegensein Annæ Mariæ geb. Stollin Johannes Schwartz des Kupfferschmidts ehefrau auff nächst kommenden Joh. Baptistæ zu end lauffene Lehnung auff fernere nacheinander folgenden 9 jahren prolongirt haben, den 13. mart. 1736

Cession de Marie Elisabeth Zurlage à sa demi-sœur Marie Anne Zurlage
1730, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Verzeichn. derjenigen Posten. so H. Georg Heinrich Dölscher der Schwerd feger als gewes. Vogt Jgfr. Mariä Elißab. Zurlagin. an H. Joh: Caspar Holdermann den Schuhm. als Vogten Mariæ Annæ Zurlagin jhrer halb. Schwester außgelüffert

Compte de tutelle des enfants
1731, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Rechn: H. Joh: Caspar Holdermanns, Schul: als Vogts Mariæ Annæ Zurlagin, Von Ao. 1730. biß Mich: 1731.

1731, Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 36) n° 335
Rechnung Mein Frantz Matthiæ Zäpffels, E. E. großen Raths alten beÿsitzers, inhaltend alles dasjenige was Ich wegen Weÿl. Hn. Joh: Theobald Holdermanns gewesenen Kupfferschmidts und burgers allhier seel. hinterlassener 3.r noch lebender Kinder, nahmens Maria Catharina, Johann Georg und Maria Martha von Joh: Bapt. 1730 biß Mich: 1731 Vögtl. weiße eingenommen und hienweiderumb außgegeben auch sonsten verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Marie Anne Zurlage, femme du cordonnier Martin Nicolas Lambrecht, cède sa part de la maison à ses trois demi-frère et sœurs Holdermann

1737 (14.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 30) Joint au n° 281 du 13 mai 1730
Zuwißen seÿe Hiermit, daß vor mir unterschriebenem als Zu Weÿl. Frauen Marthæ Holdermännin gebohrener Fendrichin, auch weÿl. H. Johann Theobald Holdermanns gewesenen Kupfferschmids und burgers allhier seel. hinterbliebener wittib nun auch seel. Verlaßenschafft Inventation et Separation adhibirtem Notario, persönlich erschienen Frau Maria Anna Lambrechtin gebohren Zurlagin, Martin Niclauß Lambrechts, des Schuhmacherß und burgers allhier, Ehegattin, derselben in erster Ehe mit weÿl. H. Johann Heinrich Zurlage, gewesenem Bedienten auff allhießiger Stadt Pfenningthurn und burgern allhier längst seel. ehelich erzeugte tochter, mit beÿstand solch ihres Ehemannn ane einem,
So dann Herr Frantz Mathias Zäpffel E.E. Großen Raths alter wohlansehnlicher beÿsitzer und besagten Pfenningthurns alter wohlmeritirter dreÿer, als geschworner Vogt Mariæ Catharinæ, Johann Georgs und Mariæ Marthæ der Holtermann, deroselben in letster Ehe, mit obgedachtem H. Johann Theobald Holtermann seel. erzeugter dreÿer Kinder, ane dem andern Theil, anzeigend und bekennende (…)
Nemblichen und Zum Ersten so cedirt gedachte Frau Maria Anna Lambrechtin gebohrene Zurlagin, beÿständlich Ihres Ehemanns deroselben dreÿen einbändigen Geschwüsterden Mariæ Catharinæ, Johann Georg und Mariæ Marthæ der Holtermännin insgemein
den Iro Frauen Lambrechtin vor ohnvertheilt gebührigen achten Theil ane einer Behaußung und Hoffstatt, mit allen übrigen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Küeffergaß einseith. neben weÿl. H. Reinthalers des Specirers allhier hinderlaßener Wittib, anderseith. neben (-) hinden auf H. Pasquay, den Lederhändler stoßend, wovon die übrige Sieben Achte theil Ihnen diesen dreÿen Holdermännischen Kindern ins gemein vorhin vor vätter und Mütterlich Guth gebührig sind, von welcher gantzen Behaußung (…)
So beschehen in Straßburg auff Montags den 14. Aug. Anno 1737

Compte de tutelle que rend François Mathias Zæpffel de la tutelle des biens appartenant aux enfants Holdermann. La maison louée à Jean Schwartz y est mentionnée.

1738, Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 66) n° 578
Rechnung Mein Frantz Mathiä Zäpffels, Eines Ehrsamen großen Raths alten beÿsitzers als geschworenen Vogts, Jungfrauen Mariæ Catharinæ, Johann Georgs und Mariæ Marthæ, der Holdermännin, weÿland herrn Johann Theobald Holdermanns, geweßenen Kupfferschmidts und Burgers allhier, mit auch weÿland frauen Martha gebohrener Fendrichin, seiner geweßenen Ehewürthin nun seelig erzeigter dreÿer Kinder, Innhaltend alles das jenige, was ich von Michaelis 1731. als dem Schluß meiner ersteren Rechnung, biß den 30.ten Aprilis A° 1738. Ihrentwegen eingenommen und hienwiederumb außgegeben, auch sonsten vögtl. weiße verrichtet habe. – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ.
Eigenthumb ane einer Behaußung concernirend. Die allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß, einseith. neben weÿland Herrn Rheinthalers des Specirers seeligen hinderlaßener Wittib, anderseith hiebevor neben Anthoni Friedrich Müller dem Kieffer gelegenen hinden auf Herrn Pasquay, den Lederhändler stoßende behaußung, waran meinen dreÿen Curanden vor Vätter: und Mütterlich Guth ins gemein Sieben Achte Theil und Frauen Mariä Annä Lambrechtin gebohrene Zurlagin, dero einbändiger Schwester ein achter Theil Vor Mütterlich Guth zuständig ware, berührend, ist selbige Zwischen samtlichen Erben biß den 14.ten Augusti 1737. gemeinschaftlich verblieben und ane Meister Johannes Schwartzen, den Kupfferschmidt und burgern allhier umb 50 Pfund pfenning Jährlichen Zinnßes Verlühen geweßt (…) Dicto14.ten Augusti 1737. aber thate Sie Frau Lambrechtin mit Genehmhaltung ihres Mariti sothane dero Achten Theil haußes Vermög hievorn Allegirten Erbsvergleich sub Lit. G. paragrapho primo die gantze behaußung nach abzug 15 ß d darneben hafftender Allmend Zinnßes 2u 1500. lb. d. gerechnet meinen dreÿen Curanden ins gemein (cedirt)

1746, Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 87) n° 745
Rechnung mein Frantz Matthiæ Zäpffels, dermaligen XXI.gers des beständigen Regiments, als geschwohrenen Vogts Johann Georgs und Jungfrauen Mariæ Marthæ, derer Holdermann weÿl. herrn Johann Theobald Holdermanns, geweßten Kupfferschmidts und burgers allhier, mit auch weÿl. frauen Marthæ gebohrener Fendrichin, beede längst seelig, ehelich erzeugten Sohns und jüngeren Tochter, inhaltend alles das Jenige, was Ich vom 30.t. Aprilis Anno 1738. als dem Schluß meiner Zweÿten Rechnung biß Johannis Baptistæ 1746. Ihrentwegen eingenommen und außgegeben, auch sonsten Vögtl. weiße Verhandelt habe. – Dritte und letzte Rechnung dießer Vogteÿ

Marthe Holdermann cède la moitié de la maison à son frère Jean Georges

1746 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 1002
Jgfr. Martha Holdermännin mit beÿstand ihres ehemaligen vogts S.T. H. XXI Frantz Mathias Zäpffel
ihres bruders Johann Georg Holdermann des kupferschmidts – erbscesion
die unvertheilte helffte einer behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Kieffergaß, einseit neben N. Carli dem Italienischen handelsmann, anderseit neben Johann Georg Rothhan dem tuchscherer, hinten auff Jacob Pasquay den lederhändler – um 500 pfund verhafftet, geschehen um 600 pfund

Jean Georges Holdermann épouse en 1746 Chrétienne Hardmann, fille du tonnelier et marchand de vins Jean Hardmann : contrat de mariage, célébration
1746 (5.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 105) n° 231
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und vorgeachten herrn Johann Georg Holdermann, ledigem Kupfferschmid, weÿland des Ehren und Vorgeachten herrn Johann Theobald Holdermanns gewesten Kupfferschmidts und burgers allhier, mit auch weÿl. der Ehren und tugendbegabten gebohrener Friederichin seiner gewesenen Ehegattin, beeder längst seel. ehelich erzeugtem und nach todt hinderlaßenem sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendreichen Jungfrau Christina Hardmännin, des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Hardmanns, Kieffers Weinhändlers und burgers allhier mit weÿl. der Ehren und tugendbegabten frauen Martha gebohrener Gerhardin deßen gewesener Ehegattin seel. ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in mehr erwehnten Herrn Hardmanns behausung ane der Langen Straß ohnfern der Blindengaß gelegen auff dienstag den 5. Aprilis Anno 1746. (unterzeichnet) H.georg holderman als hochzeiter, Christina Hardtmänin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 233)
Hodie 3. Mensis Maÿ Anni 1746 (…) Sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt honestus Joannes Georgius Holdermann Civis et æri faber Argentinensis filius defunctorum Joannis Theobaldi Holdermann Civis et æri fabri hujatis et Marthæ fendrich Conjugum Et pudica Virgo Maria Christina Hartmännin filia Joannis Hartmann Civis et Vietoris hujatis et defunctæ Marthæ Gerhardin Conjugum (signé) Johann georg holderman, Christina Hartmänin (i 120 – proclamation Saint-Louis p. 291)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari

1746 (20. 7.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 87) n° 750
Inventarium über des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Georg Holdermanns Kupfferschmidts, wie auch der Ehren und tugendreichen Frauen Christinä Hartmännin beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1746. (…) in Ihrer den 5. Aprilis dießes Jahrs mit einander auffgerichteter Eheberedung paragrapho 6.to sich Vor ohnverändert vorbehalten haben – So beschehen Zu Straßburg in beÿsein und persöhnl. Gegenwarth des Hoch Edel Vest fürsichtig und hochweißen H. Frantz Mathias Zäpffels hochverdienten XXI.rs des beständigen Regiments allhier des Ehemanns Hochzuehrender H. Uncle und geweßten Curatoris auff deßelben, So dann des Ehren und Vorgeachten H. Joh: Hartmanns, Kieffers weinhändlers und burgers allhier, der Ehefr. eheleibl. Vatters, auß deroselben Seithen, Dienstags den 20.ten Septembris Anno 1746.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Küffergaß gelegenen dem Ehemann Zur helffte Zuständigen u. hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt.

Jean Georges Holdermann fait son apprentissage chez le chaudronnier Jean Jacques Dannewald de 1735 à 1738
1735, Maréchaux – Kupfferschmidt (chaudronniers, XI 156)
(f° 162-v) Montags den 28.t Novembris Anno 1735 – Eingeschriebener Lehrjung
Meister Johann Jacob Dannewald, der Kupfferschmid stehet vor und bitt man wolle Ihme seinen Jungen Johann Georg Holdermann, weÿland herrn Johann Theobald Holdermanns, des geweßenen Kupfferschmids und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßenen Sohn in die Lehr einschreiben, gehen die Lehrjahr an auf Martini 1735. und endigen sich auf besagte Zeit 1738. gibt 90 fl. Lehrgeld, daran ist die helffte gleich baar bezahlt worden, die andere helffte aber soll mittler Lehrzeit geführt werden, warauf seithen des Jungen zugegen herr Frantz Matthia Zäpffell, E. E. großen Raths alter wohlverdiente beÿsitzer und nunmahliger dreÿer des allhießigem Pfenningthurns, des Jungen herr vogt. Erkandt gegen erlegung der gebühr willfahrt. dt. 1. lb 16 ß 6 d.

(f° 188) Montags den 17. Novembris 1738. – Ausgethaner Lehrjung
Meister Johann Jacob Dannewald, stehet vor und bitt mann wolle Johann Georg Holdermann, weÿland herrn Johann Theobald Holdermanns, des geweßenen Kupfferschmids und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßenen ehelichen Sohn beÿständlich Herrn Frantz Matthiä Zäpffels, E. E. Großen Raths alten wohlverordneten beÿsitzers und burgers allhier seines geschwornen Vogts, seiner Lehr halben austhun, die Zeit hat sich geendet auf Martini 1738. siend beede theil mit einander content und Zufrieden,
Erkand, gegen erlegung der Gebühr willfarth. dt. 1. lb 16 ß 6 d.

Jean Georges Holdermann est admis parmi les maîtres en janvier 1746
(f° 223-v) Montags den 3.ten Januarÿ 1746 – Meisterrecht
Johann Georg Holdermann, der ledige Kupfferschmid Von hier gehörig, Weÿland Johann Theobald Holdermanns, des geweßenen Kupfferschmids und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßener ehelicher Sohn, stehet Vor und bitt mann wolle Ihne vor einen ehlichen Meister auf : und annehmen.
Erkand, gegen erlegung der Gebühr willfahrt. dt. 24. lb 9 ß.

1748 – Mr Johann Georg Holdermann, Einschreibung Alberth Ragotz zum Lehrjungen, 230

Testament de Jean Georges Holdermann et de sa femme Chrétienne Hardmann
1747, Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 110)
Testament n° 382 Johann Georg Holdermann Kupfferschmidt
Testament n° 383 Christina Hardtmännin Johann Georg Holdermann Kupfferschmidts Ehegattin

Jean Georges Holdermann se remarie en 1749 avec Marie Elisabeth Imbs, fille du commissaire priseur Thiébaut Imbs : contrat de mariage par lequel le futur époux donne à la future épouse la jouissance viagère de sa maison, célébration
1749 (20.7.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 247
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren: und Vorachtbaren herrn Johann Georg Holdermann, dem Kupfferschmid Meister, Wittwern und burger allhier Zu Straßburg ane Einem
So dann der Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Imbßin, herrn Diebold Imbßen, des geschwohrnen Ganth Käufflers und frauen Mariæ Ottiliæ gebohrener Ruckgräffin, beeder Eheleute und burgere allhier Zu Straßburg ehelich erzeugter tochter, als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
Vor das achte, die Wÿdumb betreffend, so will der Herr Hochzeiterer abermalen auß sonderbarer Neugung gegen ohri seiner Jungfer braut, deroselben seine eigenthümliche Kupfferschmid behaußung gelegen allhie Zu Straßburg ane der Kieffergaß, einseit neben Georg Rothhaan, dem thuchscherern, anderseit neben N. dem Italiænern, hinden auff Herrn Jacob Pasquay dem Lederhändlern stoßend, davon mann jährlichen Löbl. Stadt Pfenningthurn 15. ß d Von einem wetterdächlein Zu geben Pflichtig, sonst seÿe dieselbe auch seiner des herrn hochzeiters geliebter Schwester umb ein Passiv Capital verhafftet (…)
So geschehen allhier Zu Straßburg a auff Sambstag den 20. Septembris anno 1749.
(unterzeichnet) Johann Georg Holderman Als hoch Zeiter, Elisabetha Imbßin als hoch Zeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath.)
Hodie 20 mensis Octobris anni 1749 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes Georgius Holdermann vasorum aerorum faber et civis Argentinensis, commorans in supra dictâ Parochia ad Stum Ludovicum, viduus defunctæ Christinæ Hartman uxoris ejus legitimæ et pudica virgo Maria Elisabeth Imbs filia Theobaldi Imbs civis Argentinensis et Gandmeister et Odiliæ Rugraff conjugum Parochiana nostra (signé) Jean George holderman, Elisabeth Imbsin (i 26)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 1332 livres, ceux de la femme à 442 livres.

1749 (27.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 251) n° 413
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare und vorgeachte Meister Johann Georg Holdermann, der Kupfferschmid und die Ehren: und tugendsahme Frau Maria Elisabetha gebohrene Imbßin, beede Eheleute v. b. allh: Zu Straßb. einander in den Ehestand Zugebracht, und in Crafft der auffgerichteten Ehebered. §° 4.to sich vor unverändert vorbehalten haben, (…) So geschehen allhier in der Königl. Stadt Straßburg, auff Donnerstag den 27.ten Novembris Anno 1749. In præsentia des Wohl Ehrengeachten H. Johann Diebold Imbßen, des geschwornen Ganth Käufflers und burgers allhier, der Ehefr. lieben Vatters.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegenen dem Ehemann eigenthümlich Zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung (M.) Nehm: eine Beh. und Hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Kieffergaß, j.s. neben H. N. Carli, dem Italiänischen handelsmann, 2.s. neben H. Joh: Georg Rothhan dem Thuchscherer, hinden auf Hn Jacob Pasquay, den Lederhändler stoßend, welche beh. außer denen darauff hafftenden und hernach eingetragenen Passiv Cap. ledig eigen und dißorts jedoch ohnpræjudicirlich angeschlagen Vor und umb 1700 lb. Darüber Vorhanden I. teut. perg. Kffbrieff v. respê. Erbs Cession in alhies. C. C. stub gef. v. mit dero anh. Ins. v.wahrt, de dato 17. Xbre A° 1746.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Guth berührend, Sa. haußraths 249, Sa. verfertigter Kupfferwaaren und werckzeug 268, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 48, Sa. Goldener ring und geschmeid 12, Sa. baarschafft 58, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1700, Sa. Schulden 214, Summa summarum 2551 lb – Haussteuren 46, Summa 2597, Schulden 1265, Nach deren Abzug 1332 lb
Der Ehefrauen Vermögen, Sa. haußraths 42, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 31, Sa. Goldener ring und geschmeid 22, Sa. baarschafft 300, Summa summarum 396 lb – Haussteuren 46, Summa 442 lb

Elisabeth Imbs meurt en 1768 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre au veuf est de 93 livres, celle propre aux héritiers de 487 livres. L’actif de la communauté s’élève à 306 livres, le passif à 574 livres

1768 (1.12.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 272) n° 1131
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, keinerleÿ davon ausgenommen, So weÿl. die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Maria Elisabetha gebohrene Imbßin des Ehrenvesten Großachtbahren und weisen Herrn Johann Georg Holdermanns, des Kupfferschmids E. E. Kl. Rhats alten wohlverdienten beÿsitzers fr. Eheliebstin nunmehr seeligen, nach ihrem den 18.ten Decembris des letztabgelwichenen 1757.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Wohl Ehrenachtbahren Herrn Diebold Imbßen des geschwornen Ganth Käufflers, und B. allh. zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts und respectivé Großvatters der Verstorbenen fr. seel. mit vorgemeldeten ihrem Hn Wittibern ehelich erzeugte sieben Kindern mit Nahmen 1. Jungfr. Margarethä Elisabethä 2. Jungfr. Marthä Catharinä, 3. Georg Theobald, 4. Mariä Christinä, 5. Frantz Antonÿ und 6. Georg Michael, So dann 7. Johannes Matthiä derer Holdermann, alle minorennes und ab intestato Erben, fleißig inventirt (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den ersten Decembr. A° 1768.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Küffergaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung folgender maßen sich befunden als
Eigenthum ane einer Behaußung. (W.) Neml. I. eine behaus. v. Hoffstath m. allen der begr. Weith. Zugehörd. Recht. v. Gerechtig. geleg. allh. ane der Kieffergaß, 1.s. neb. H. N. Carli dem Handelsmann, 2.s. neb. Meist. Joh. Georg Rothhaan dem Tuchscheerer hinten auf weÿl. H. Jacob Pasquay des gewes. Lederhänd. v. b. allg. seel. nachgel. W. v. Erb. seel. welche beh. auser denen darauf hafftend. Passiv Capit. leedig und dißorts zufolg der H. Werckmeistere eingesch. schrifftlicher Abschatzung de dato 25.t Januarÿ 1769. æstimirt und angeschlagen pro 500 lb. Darüber vorhanden ein teutscher pergamentener Kffbr. und respectivé Erbs Cession in allhies. Cantzleÿ Contract stub gef. v. m. der. anhangend. Ins. v.wahrt, dat. den 17.ten Xbris Aô 1746.
Ergäntzung des H. Wittibers ermanglenden unveränderten Guths. Vermög des über beeder nun Zertrennter Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen durch mich Notarium in Anno 1749. geferigten Inventarÿ Illatorum
Series rubricarum. Des Herrn Wittiber unveränderten Vermögen, Sa. haußraths 49, Sa. Werckzeugs Zum Kupfferschmidts handwerck gehörig 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. guldenen Rin 8 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 500, Sa. Guths Ergäntzung 161, Summa summarum 731 lb – Schulden 82 Compensado 93 lb
Der Erben unveränderten Guth, Sa. haußraths 27, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. guldener Ring 3, Sa. Schulden 75, Sa. Guths Ergäntzung 377, Summa summarum 487 lb
Das Verändert und theilbahren guth, Sa. haußraths 70, Sa. waaren Zum Kupfferschmidts handwerck gehörig 180, Sa. Weins und leerer Faß 37, Sa. Silbers geschirr und Geschmeids 10, Sa. Goldener Ring 8, Summa summarum 306 lb – Schulden 574, In Compensatione 268 lb – Stall Summa 125 lb
Copia der Eheberedung (…) Frantz Heinrich Dautel, Notarius juratus
Abschatzung Vom 25.ten Jenner 1769. Auff begehren H Joh: Georg Holderman des Statt Kupfferschmiets ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Kieffer gaaß gelegen, Einseit Neben H. N N Saum anderseit Neben H Georg Rothan und hienden auff Fr. Backe witib stosend gelegen, solche behausung besteht in einer Cupffer schmids werckstatt Ferner in Zweÿ Stuben Zweÿ Kamren und eine Kuchen dar jber der dach Stuhl mit breitziglein belegt, hat auch ein getrembten Käller. Von uns Unterschribnen der Statt Straßburg Geschwornen werck Meister nach vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Ein Thausent gulden (unterzeichnet) Werner

Jean Georges Holdermann meurt en 1776 en délaissant sept enfants dont une religieuse. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 749 livres, le passif à 1 399 livres.

1776 (6.5.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 280) n° 1392
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weiland der Wohl Ehrenfeste Großachtbare und Weiße Herr Johann Georg Holdermann, der geweßene Stadt Kupferschmid E. E. Großen Raths Wolverdienter beisitzer und burgers allhier in Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 24. Jenner dieses lauffenden 1776.sten Jahrs Aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des abgeleibten seeligen mit auch Weiland der Viel Ehren und Tugendgezürten Fraun Mariæ Elisabethä gebohrener Imbßin seiner geweßenen Eheliebstin seelig ehelich erzielter und nach Tod verlaßener Kinder geordnet und geschworenen Vogts Herrn Johann Diebold Imbß, des geschwornen Ganth Käufflers und Burgers allhier, fleißig inventirt (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 6.ten Maii A°1776.
Denominatio hæredum. Der Verstorbene Herr Rathherr seelige hat Zu Erben ab intestato verlaßen, wie folgt. 1. Jungfer Mariam Elisabetham Holdermännin, in die 25. Jahr, die in Gott andächtige Jungfer Martha Catharina, nunmehr Frau Johanna Angelica genand, so sich Zu Baar le Duc in dem Closter de Notre Dame befindet, welche aber hier ihres Clostergelübdts halben des Erbs nicht fähig ist, 2. Herr Georg Theobald, Löbl. Stadt Kupferschmid meister und burger allhier, dato unverheurathet, 3. Jungfer Maria Christina, in die 21 Jahr alt, 4. Herr Frantz Antoni, Abbé, 5. Herr Georg Michael, Studiosum Philosophiæ in der 18. Jahr alt, So dann Johannes Matthias in die Zehen Jahr alt, alle samt des verstorbenen Herrn Rathherrn seelig mit Weiland der Viel Ehren und Tugendbegabten Fraun Maria Elisabetha gebornener Imbßin seiner geweßenen Eheliebstin seeligen erzeugte Kinder und ab intestato nachgelaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Küffergaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung folgender maßen sich befunden als
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen eine behaußung und Hoffstadt mit allen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden, Weithen, gebäuden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier inn Straßburg ane der Kieffergaß, ohnfern dem Rindsfuß gäßchen über, einseit neben Meister Jacob Starck dem Schneider, Anderseit neben Herrn Johann Georg Rothhaan dem Tuchscheerer und E. E. Großen Raths dermaligen beisitzer hinten auf Weiland Herrn Jacob Pasquay des geweßenen Lederhändlers und burgers dahier hinterlaßener Wittib und Erben stoßend, so außer denen darauf hafftenden und hernach eingetragenen Passiv Capitalien freÿ leedig und eigen und wie dieße behaußung in gefolg derer Herren Werckleute d. 25.t Januarii 1769. eing. beÿ absterben dießeitiger Ehegattin seel. Verlaßenschafft eingeliefferten schrifftlich Abschatzung Zedul, mit großgünstiger Erlaubnuß derer herren dreÿ Löbl. Stadt Stalls hier wieder in Auswurf gebracht mit 500 lb Hierüber besagt ein teutscher perg. Kffbrief und respê Erbst Cession in allhießiger C C Stub gef. und mit deren Vorgedtruckten Insiegel verwahrt, datirt den 17.ten Xbris 1746.
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. haußraths 135, Sa. Waaren und werckzeug Zum Kupfferschmidts handwerck gehörig 181, Sa. Wein und leerer Faß 17, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 19, Sa. gold. Ring 6, Sa. baarschafft 364, Sa. Behaußung 500, Sa. Schulden 523, Summa summarum 1749 lb – Schulden 1399 lb – Nach deren Abzug 350 lb – Stall Summa 550 lb
Wÿdemb, welchen der Herr Defunctus seel. Zeit lebens genoßen hat. Nemblichen nach deme nun längst weÿl. Fr. Christina geb. Hardmännin dißorts erstere Ehegattin seel. den 29.ten Martÿ anno 1749. dieses Zeitliche gesegnet und in ihrer mit dißortgen ihrem hinderlaßenen Ehegatten errichteten Eheberedung de dato 5.ten Aprilis A° 1746. vor weÿl. Herrn Notario Johann Daniel Langen errichtet §° 4.to deme selben Zu einem vor wÿdumb 200. fl. Verordnet hat

Jean Georges Holdermann est élu échevin à la tribu des Maréchaux
1753 Conseillers et XXI (1 R 236)
H Joh: Georg Holdermann wird beÿ E: E: Zunfft der schmid schöff. 238.

(Répertoire de Kammerer, n° 2337) François Antoine Holdermann
vicaire à Reichshoffen (1780-1793) – émigré (EE IV, 41 – FR 137)
de Strasbourg, c. Wallerstein 1800-1843 (Thorr)

Les héritiers Holdermann vendent la maison au tonnelier Jean Gaspard Strœhlin et à sa femme Catherine Elisabeth Gross

1780 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 321
H. Frantz Riet der sattler meister als geordneter und geschworener vogt weÿl. H. exsenatoris Johann Georg Holdermann des Statt kupfferschmidts seel. minderjährigen kinder nahmentlich Georg Michael, notariatus candidati und Johann Matheus derer Holdermann, mehr derßelbe vor und innahmen H. Franz Anton Holdermann der zu Richßhoffen sich auffhaltenden vicarii und Jfr. Margaretha Elisabetha Holdermännin so sich auch zu besagten Richßhoffen auffhaltend, beede großjährigen alters, Jfer Maria Christina Holdermannin großjährig jedoch unter assistentz besagten H. Riet, Johann Theobald Holdermann großjährig aber auch vor kurtzem sich entfernete kupffer schmidt
in gegensein Johann Caspar Strehlens des kübler meisters und Catharina Elisabetha geb. Großin unter assistentz H. Johann Daniel Lung des seidenhändlers und H. M. Johann Daniel Beÿkert des lehrers im obern gÿmnasii – (unterzeichnet) Ströhlen
eine behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Kieffergaß ohnfern dem Rinds fußgäßlein über einseit neben Mr Starck dem schneider, anderseit neben H. Exsenatori Johann Georg Rothaan dem tuchscherer, hinten auff weÿl. Jacob Pasquaÿ den lederhändler – als ein anerstorben elterliches guth zu einem 6.ten theil – um 1000 fl, und 500 fl. verhafftet, geschehen um 1500 gulden

Originaire d’Ebermergen, Jean Gaspard Strœhlin qui est fiancé à la fille d’Abraham Gross demande en septembre 1772 à la tribu des Tonneliers de présenter son chef d’œuvre avant la fin de l’année
1772, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 307) Dienstags den 22. Septembris 1772
Johann Caspar Ströhle der leedige kübler gesell Von Ebermergen producirt Lehrbrieff de dato Harburg den 25. Augusti 1772 auch Extractus aus deßen mit Jungfraun Catharinä Elisabethä Großin, weÿl. Mstr. Abraham Groß gewesenen Küblers und burgers allhier seel: hinterlaßener tochter auffgerichteten Eheberedung durch herrn Notarium Zimmer gefertiget de dato 21. Septembris 1772. bitten Ihne Zum Meisterstück einzuschreiben, sofort Zuerlauben daß er daßelbe noch dießes Jahr Verfertigen darff, dargegen auf das Künfftige Jahr Kein frembder darzu zulaßen seÿe.

Jean Gaspard Strœhlin présente sa demande aux Quinze qui rendent leur décision le 12 décembre. Il sera le premier à présenter son chef d’œuvre l’année suivante.
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
(p. 503) Sambstags den 26. Septembris 1772
Rang nôe Johann Caspar Ströhle des ledigen Kiefer Knechts Vor haarberg im Schwäbischen gebürtig cit. E. E. Zunfft der Kieffer H. Zunfftmr. producirt unterth. Memoriale juncto petito samt beÿl. N° 1 puncto admissionis Zum Meisterstück. Osterrieth bitt Cop: et T.O. obt.

(p. 576) Sambstags den 28. Novembris 1772
Rang nôe Johann Caspar Ströhle in aîs Ca. E. E. Zunfft der Kieffer H. Zunfftmr. in aîs erholt Memoriale vom 26. 7.bre j. und bitt Deput. Osterrieth prod. Exceptiones juncto petito, bitt similiter Deput. Erkandt, Deputatio.

(p. 615) Sambstag den 12. Decembris 1772
Obere Handwercks Hhn laßen durch H. Secretarium Stäedel referiren, es habe Johann Caspar Ströhle, der ledige Küblers gesell Ca. E. E. Zunft der Kieffer H. Zunfftmeister den 26. 7.bre ein unterth. Memoriale prod. juncto petito sub beÿl. N° 1 dahin gehend, daß Er in soweit nöthig dispensando von der Ordnung noch dieses jahr Zu dem Meisterstück Zu laßen seÿe.
Von seiten Imploratischen H. Zfftmrs habe man in Exceptionibus vom 28. 9.bris gebetten, den Imploranten mit seinem begehren ref: exp: ab: und an den ergangenen Gerichts bescheid zu verweißen.
Auf geschehene weißung habe der Implorant præsens sich auf contenta Memorialis bezogen.
Nôe Imploratischer Zunfft seÿen erschienen H Johannes Schätzel als Zunfftmeister, Johann Lebermann Johann Lucas Schaaf, Daniel Baldner und Johann Gottfried Bader, alle 4 Küblermstr. welche die in Exceptionibus fürgebrachte motiva widerholet.
Nach deme die Hhn Depp: in erwegung gezogen, daß des Imploranten begehren, annoch dieses jahr das meisterstück Zu verfertigen, wegen der noch so Kurtzen Zeit Von sich selbst gefallen, derselbe aber Künfftiges jahr ohne widerrede Zu demselben admittiret werde, als würde nichts übrig als zu entscheiden, ob derselbe als erster dazu gelangen könne, die von dem Imploranten allegirte motiva hätten würcksam genug geschienen, daß ihme darinnen willfahrt werden könne, umb deßwegen der meinung Zu seÿn, daß der Implorant, jedoch gegen ersetzung der Uncosten Künftiges jahr als der erste Zum Meisterstück der Kübler Zu admittiren seÿe. Erkandt, Bedacht confirmirt.

Jean Gaspard Strœhlin présente le 25 janvier 1773 son chef d’œuvre auquel les examinateurs trouvent de nombreux défauts. Il est admis au nombre des maîtres mais ne pourra former d’apprenti pendant les deux années qui suivent.
1772, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 479) Montags en 25.t Januarÿ 1773 ist Johann Caspar Ströhlin des Leedigen Küblers Meisterstück zum dritten und Letztenmal besichtiget worden und referirten die Herren Schaumeister daß die bitt oben etwas Zu breit und unten in der Länge beÿ einem Viertel Zoll Zu Kurtz, auch der boden ein wenig zu schmal seÿe, und in denen Ecken einfugen haben der Eÿmer seÿe oben Zu starck & unten ein wenig zu breit, die Kugel nicht rund und unsauber ausgemacht, der bogen an der Gölt seye ohnsauber eingemacht, der bogen auf dem Gölten decke, stünde nicht gradt, wegen welcher fehlern ihme zweÿ Jahr einen Jungen Zulernen untersagt und Verbotten wird, übrigens erkennten Sie Ime vor einen Rechten Meister, und Gratulirten Ihme, so auch also Von Ihro weißheit dem herrn XV. Obmann Confirmirt worden, unterschrieben Frantz Xaveri Specht, Georg Caspar Häußler und Johannes Lämmermann.

Jean Gaspard Strœhlin devient tributaire chez les Maréchaux le 8 juin 1773
(f° 316) Dienstags den 8.ten Junÿ 1773 – N. Leibzünfftiger
Mstr Johann Caspar Ströhlin der Kübler stehet Vor und producirt Stall und Cantzleÿ Schein Vom 20.ten Martÿ jüngst, bittet ihme als einen Leibzünfftigen auf Zunehmen.
Erkannt Willfahrt. Zahlt pro receptione als ein frembder, so eines Zünfftigen tochter geheÿrathet 2 lb 1 5 ß, feuer Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, findl. 1 ß

Fils de meunier, originaire de Harburg (dont Ebermergen fait partie) dans le compté d’Œttingen, Jean Gaspard Strœhlin épouse en 1773 Catherine Elisabeth Gross, fille du tonnelier Abraham Gros : contrat de mariage, célébration
1772, (19.7.bris), Not. Zimmer (6 E 41, 1444) n° 115
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Caspar Ströhlen, der ledige Kübler Gesell, Von Haarburg in der Grafschaft Ödingen gebürtig, Johann Gottfried Ströhlen des Müllers und Burgers daselbst, mit Weiland Frauen Elisabetha geborner Schneiderin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigamb an einem
Und Jungfrau Catharina Elisabetha Grosin, Weiland Meister Abraham Gros, des gewesenen Küblers und burgers alhier Zu Straßburg mit aich Weiland Frauen Anna Maria geborner Ulrichin ehelich erzeugt Tochter als Hochzeiterin, ane dem andern Theil (…) mit Genehmhaltung H. Johann Daniel Lung, des Seiden Händlers und burgers alhier, ihres geordnet und geschworenen Vogts
auf Sambstag den 19. Septembris Anno 1782. (unterzeichnet) Johann Caspar Ströhlin als Hochzeiter, Catharina Elisabetha Großin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 237 n° 975)
Im Jahr 1773 Montag den 15. Februarÿ sind nach zweÿmaliger ordentlicher Proclamation und Ausrufung Zu St. Thomæ ehelich copuliret und eingesegnet worden Johann Caspar Strählin, der ledige Kübler und burger allhier, Johann Gottfried Strählin des Müllers und burgers in Harburg Wallensteinischer Herrschafft ehelicher Sohn, und Jungfrau Catharina Elisabetha großin, weiland Johann Abraham Groß, gewesenen Küblers und burgers allhier hinterlaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Caspar Ströhlin als hochzeiter, Catharina Elisabetha Großin als Hochzeiterin (i 241

Jean Gaspard Strœhlen devient bourgeois par sa femme à l’ancien tarif sept mois après son mariage : registre d’inscription, et traitement des demandes
1773, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 78-v
Johann Caspar Ströhlin der Kübler von Harburg wallensteinischer herrschafft geb. erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Cat. Elisabeth weÿl. Johann Abraham groß gewesenen Küblers und burgers allh. hinterl. ehel. Tochter vmb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE Zunfft der Kieffer. Jur. den 20. sept. 1773.

(p. 460) Küffer. N 9 d. 8. Hornung 1773.
Joh: Caspar ströhlen des ledigen Küblers Von Ebermergen gebürtig, wei. Gottfried ströhlen, geweßenen drutscherdisch. Soldners daselbst Ehelich. sohns, Verlobt ane Jgfr. Catharina Elisabetha Großin, wei. Abraham Groß, geweßenen Küblermeisters und burgers alhier hinderlaßener Eheliche tochter, Erweiset durch seine Vorgelegte schein daß Er Ehelich gebohren augsbourgs Confession Zugethan geleistete statt stall Caution wie nicht weniger auch ihres sponsæ stall gebühr in richtigkeit.
500 fl. baaren geldt hatt der selbe dargewießen und als dero wehren Eigenthumb mit Eÿdts Erhöret auch 100 fl. beÿm burger Protocol deponirt. Implorant bittet E. G. unterthänig ihne a Sponsa um d. A. b. ß des burger rechts gnädigst Zuvertösten.
Receptus um d. A. B. ß

Etat des biens apportés en mariage
1775, Not. Zimmer (6 E 41, 1420) n° 362
Notanda über Mr Johann Caspar Ströhler des Küblers und Fr. Cath: Elis. geb. Großin beeder Eheleuthe u. b. alhie in die Ehe gebrachte Nahrung
Jur. d. 6. April. 1775, d. 16. febr. 1773 ihre Verlobnuß
die Verl. Geschäfter weil. Fr. Annä Mariä Grosin geborner Ulrichin und weiland H. Johann Jacob Ulrich des Schiffmanns wie auch ihr Fr. Ströhlerin gewesten Vogts letzte Rechnung
In einer alhier Zu Straßburg ane der Kiefer-Gaß gelegener hiehero nicht gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt

Jean Gaspard Strœhlen loue une boutique à Philippe Eyen et Compagnie de Berne pendant les foires

1781 (8.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 181) n° 29
Bail de 9 années consecutives ou 18 foires a commencer à celle de St Jean Baptiste prochaine – Sr Jean Gaspard Ströhlen bacquetier
au Sr Philippe Eyen et compagnie bourgeois négociant de Bern
scavoir la boutique a plein pied et Compoire au rez de chaussée dans la maison appartenant au Sr bailleur en cette ville rue des Tonneliers aboutissant d’un côté au Sr Starck maître tailleur, de l’autre au Sr Rothann Conseiller, Plus un poel et une chambre au second étage de la même maison dans lesquels le bailleur placera deux bons lits et fournira les meubles nécessaires avec linges draps pour couvrir les lits, serviettes et autres choses requises pour la propreté, enfin il fournira au preneur les bois pour chauffer les comptoir et appartenances susdits pendant l’hiver. Le luminaire étant à la charge du preneur enfin il tiendra lesd. comptoir Cabinet et chambre pretes 8 jours avant chaque foire afin que le preneur ne soit pas arreté, les tablars pour y poser les marchandises seront fournis – moyennant 300 livres tournois

Jean Gaspard Strœhlen et Catherine Elisabeth Gros hypothèquent la maison au profit du tourneur de perles Jean Jacques Rapp

1784 (4.10.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 369
Johann Caspar Strehlein der kübler meister und Catharina Elisabetha geb. Großin unter assistentz H. Johann Daniel Baickert des schullehrers des obern gÿmnasii ihres bruders und Johannes Contusch des bratwurstmachers ihres schwagers
in gegensein H. Johann Jacob Rapp des corallenmachers – schuldig seÿen 300 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Kieffergaß, einseit neben H. Rath. Rothhaan anderseit neben Meister Starck dem schneider, hinten auff H. Hetzel den lederhändler

Catherine Elisabeth Gros veuve de Jean Gaspard Strœhlin loue la maison au tonnelier Jean Jacques Hubert en s’y réservant un logement. Le preneur s’engage à apprendre le métier au fils de la bailleresse.

1798 (30 pluviose 6), Strasbourg 3 (45), Not. Übersaal n° 374 du 18 févr. 1798
Lehnung – die bürgerin Catharina Elisabetha geb. Gros des weil bürgers Johann Caspar Stroehlen gewesenen Küblers hinterbliebenen Wittib beiständlich des bürgers Johann Daniel beÿckert Lehrers am hiesigen obern Gymnasium
der bürger Johann Jacob Hubert Kübler als entlehner
ihre an der Kiefergaß allhier gelegene mit N° 23 bezeichnete behaußung nur mit ausnam ihrer besitzenden Wohnung auf dem zweÿten Stock bestehend in einer stuben und Kuche wie auch einer Kammer auf dem dritten Stock so sie sich ausdrücklich zinnsfrei vor sich und ihre erben zu besitzen und zu geniesen vorbehalten hat, auf 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auf den 5. Germinal dieses laufenden Jahr oder den 25. martii 1798
1. ist der Entlehner verbunden während jeder Meß in der dauer der Lehnung den Laden und die Stube auf dem zweÿten stock zu räumen, damit die Verlehnerin diesen Laden und Stube an jemand anders wenn ihr gefallig verlehnen kan, den zinns davon für jede Meß hat die Verlehnerin allein zu besitzen
verpflichet der Verlehnerin Sohn Philipp Carl Stroehlen während 5 Jahr anfangend den 5. germinal das Kübler handwerck getreulich gratis zu lehren – um 156 livres jährlich
Enregistrement, acp 58 F° 90-v du 1 vent. 6

Catherine Elisabeth Gros meurt en 1801 en délaissant deux fils. L’actif s’élève à 4329 francs, le passif 3 241 francs

1801 (6 therm. 9), Strasbourg 15 (3), M° Lung n° 293, 559
Inventarium über weÿl. bgrin Catharina Elisabetha Stroehlin geb. Groß auch weÿl. bgr Johann Caspar Stroehlen gewesten Küblers hinterbliebenen Wittib Verlassenschafft, welche nach ihrem den 17 pluviose jüngst beschenenen Absterben (hinterlassen hat), auf ansuchen des bgrs Joh. Friedrich Lauth Rechtsgelehrten als Mandatarii des bgrs Johann Daniel Stroehlen ehemaligen handelsmanns alhier nun mehr zu Nanzig wohnhaft und majorennis wie auch bgrs Johann Caspar Lambacher des Silberarbeiters als Vogts von Joh. Carl Stroehlen so 16 Jahr alt und der Kübler Profession erlernet, beede der Verstorbenen erzeugte Kinder und ab intestato verlaßenen Præsumtif: Erben
in einer ane der Kiefergaß gelegen, vorhin in der defunctæ Ehemanns Nahrung gehörig gewesenen behausung mit N° 23 bezeichnet
Copia der Eheberedung (…) den 19. sept. 1772, Zimmer Notarius
hausräthlichen mobilien 579 fr, baarschafft 4 fr, schulden in die Verlassenschafft zugeltend 3745 fr, Summa 4329 fr – Schulden aus der Verlassenschafft zu bezalend 3241 fr, Nach deren Abzug 1087 fr
(Joint : location Übersaal, 30 pluviose 6)
Enregistrement, acp 79 F° 53 du 6 therm. 9

La maison est adjugée le 9 germinal 9 à Jean Jacques Hubert par adjudication devant le juge de paix du troisième arrondissement (voir les actes suivants)

Originaire de Louisbourg en Wurtemberg, Jean Jacques Hubert épouse en 1795 Rosine Catherine Schmidt, native de Wissembourg
Mariage, Strasbourg (n° 286) Cejourd’hui 25 pluviose an trois de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Jacques Hubert, âgé de 28 ans, baquetier, domicilié en cette commune depuis vingt sept ans et demi, natif de Ludwigsburg, pays de Wurtemberg, fils de feu Thomas Hubert, musicien et de cléophée Bameyer, de l’autre part Rosine Catherine Schmidt, âgée de 24 ans, servante en cette commune depuis dix ans, native de Wissembourg département du bas Rhin, fille de feu philippe etienne Schmidt, cordonnier audit lieu et de feue Eve Catherine Klauer (…) 1° l’acte de notoriété dressé par Wild juge de paix du troisième arrondissement de cette commune le 11 du présent mois de pluviose qui constate que le futur est né (…) et qu’il a l’âge requis par la loi pour contracter mariage, 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 11 janvier1771 (signé) Jean Jacques Hubert, Rosina Catharina Schmittin (i 148)

Catherine Schmitt meurt en 1809 en délaissant deux enfants

1810 (1.3.), Strasbourg 3 (33 / 2), M° Übersaal n° 1167, 5280
Inventaire de la succession de Catherine Schmitt femme de Jean Jacques Hubert, baquetier, décédée le 24 septembre dernier – à la requête du veuf, père et tuteur naturel de Catherine Rosine, Jean Jacques âgé de 14 ans, Philippe Jacques âgé de 11 ans – en présence de Jacques Vogel perruquier subrogé tuteur – mariés le 3 février 1795 sans contrat de mariage
dans une maison située rue des tonneliers n° 23 faisant partie de la présente succession
meubles 1018 fr, argenterie 36 fr, ustensiles de métier 350 fr, créances pour mémoire
Propriété d’une maison. Savoir une maison avec appartenances et dépendances située en cette ville rue des tonneliers n° 23, d’un côté celle du Sr Proesamlé baquetier, de l’autre celle du Sr Reutsch tondeur de drap, derrière la propriété de Joseph Bernheimer commerçant – provenant de Jean Gaspard Stroehlin baquetier après le décès duquel elle a eté exposée aux enchères devant le Juge de paix du troisième arrondissement le 9 germinal 9, adjugée au Tribunal Civil le 26 du même mois, estimée 10.000 francs
Propriété de deux terrains hors la porte d’Austerlitz 150 fr, total 11 554 fr
passif 6133 fr, reste 5421 fr
le veuf s’est remarié avec Juliene Elisabeth Barbe Goepp suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 5 février courant
Enregistrement, acp 114 F° 57 du 2.3.

Jean Jacques Hubert se remarie en 1810 avec Julienne Elisabeth Barbe Gœpp
1810 (5.2.), Strasbourg 3 (40), M° Übersaal n° 597, 5244
Contrat de mariage – Sr Jean Jacques Hubert, baquetier, veuf de feue Catherine Rosine Schmidt
Dlle Julienne Elisabeth Barbe Goepp, fille majeure du Sr André Goepp, instituteur demeurant à Rothau au Ban de la Roche, procréée avec Susanne Barbe Schroeder
Enregistrement, acp 114 F° 24-v du 5.2.

Inventaire des apports
1810 (1.3.), Strasbourg 3 (33 / 2), M° Übersaal n° 1168, 5281
Inventaire des apports de Juliene Elisabeth Barbe Hubert née Goepp épouse de Jean Jacques Hubert, baquetier, suivant contrat de mariage devant le notaire soussigné le 5 février courant
le mari, inventaire dressé ce jour de la communauté de biens avec Catherine Rosine Schmitt
la femme : meubles, bijoux, numéraire 1059 fr
Enregistrement, acp 114 F° 57 du 2.3.

La maison vendue par les créanciers de Jean Jacques Hubert est acquise par Charlotte Madeleine Rehm, femme du négociant Sigismond Louis Steinheil

1817 (29.9.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 97, n° 111
Tribunal Civil de de Première Instance, vente par adjudication d’une maison sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 23 réellement saisie sur Jean Hubert, baquetier, et Julienne Elisabeth Barbe Goepp.
Cahier des Charges, M° Klauhold, avoué de D° Charlotte Madeleine Rehm épouse de Sigismond Louis Steinheil, négociant, créancier de Jean Hubert par obligation passée à la Chambre des contrats le 4 octobre 1787, M° Dinckel le 10 ventôse 6 et M° Ubersaal le 5 novembre 1810
le 11 septembre 1817, Adjudication définitive à M° Klauhold pour 5100 francs
Déclaration de command, le 12 septembre, M° Klauhold déclare avoir acquis ledit immeuble pour D° Charlotte Madeleine Rehm épouse de Sigismond Steinheil
Désignation de l’immeuble et mise à prix, une maison sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 23, d’un côté la maison de derrière du Sr Kock, de l’autre le Sr Auguste Rentsch – ladite maison consistant en rez de chaussée, deux étages et grenier au dessus, – mise à prix 2000 francs
Cahier des Charges, le 22 avril 1817 – Adjudication préparatoire du 10 juillet

Originaire de Ribeauvillé, Sigismond Louis Steinheil épouse en 1816 Charlotte Madeleine Rehm (d’autres actes à leur propos seront présentés dans la notice d’une autre maison)
1816 (26.8.), Strasbourg 10 (53), M° Zimmer n° 569, 7368
Contrat de mariage – Sigismond Louis Steinheil, commis négociant à Strasbourg, né à Ribeauvillé le 23 juillet 1790, fils de Frédéric Jacques Steinheil, rentier, et de Louise Cunégonde Imlin à Ribeauvillé
Charlotte Madeleine Rehm, née le 13 pluviôse 3 (4 février 1795) fille de feu Louis Rehm, négociant, et de feu Marie Madeleine Antoni

Régime de communauté d’acquets partageable par moitié
(joint) apports du mari : mobilier 1765 fr, argenterie 681 fr, créances 3000 fr, total 5446 fr
de la future épouse : mobilier 8156 fr, vin 1378 fr, argenterie 1829 fr, numéraire 2840 fr, créances hypothécaire 52 320 fr, créances chirographaires 33 876 fr
Maison à Strasbourg, savoir une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, communauté de puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des tonneliers n° 27 entre la maison Grasselli et celle du Sr Hartschmidt confiseur, par derrière l’auberge de la vieille poste, estimée 16.000 fr, acquise par ses père et mère à la Chambre des Contrats 26 février 1790
magasin, Savoir un magasin avec dépendances situé à Strasbourg quay des bateliers cul de sac dit Traenckgaessel n° (-) entre le Sr Huck batelier et le Sr Löb, derrière l’enclos de Ste Madeleine, estimé 4000 fr, du chef de ayeux maternels, il ne s’est trouvé aucun titre
la moitié indivise d’un étal de boucher, Savoir la moitié par indivis d’un étal de boucher situé à Strasbourg aux grandes boucherie, le cinquième sur la gauche en entrat par la grande porte vis à vis la Douane, entre le Sr Benedic Gerhard et Philippe Jacques Heinold les deux bouchers et dont l’autre moitié indivise appartient à Marie Madeleine Builan née Lindner, estimé 2000 fr, avenu à la mère de la future épouse et à la D° Builan en qualité d’héritières universelles et testamentaires de Marie Marguerite Reb veuve Reinhard, suivant testament olographe du 4 juillet 1807 déposé pour minute en l’étude de M° Zimmer le 11 septembre 1812 après que la D° Reinhard née Reb en avait fait acquisition à la Chambre des Contrats le 15 octobre 1782
total général 122.401 francs
Enregistrement, acp 131 f° 63 du 27.8.

Sigismond Louis Steinheil et Charlotte Madeleine Rehm vendent la maison au marchand de plâtre Jean Schnée et à sa femme Salomé Keller

1826 (28.4.), Strasbourg 9 (anc. cote 50), M° Hickel n° 2156
Sigismond Louis Steinheil, négociant, et Charlotte Madeleine Rehm
à Jean Schnée, marchand de plâtre, et Salomé Keller
une maison située à Strasbourg rue des Tonneliers n° 23, d’un côté la propriété des vendeurs, de l’autre celle du Sr Rensch, derrière le Sr Hammer boucher – acquise par Mde Steinheil dans l’expropriation forcée poursuivie à sa requête contre Jean Hubert, baquetier, et Julienne Elisabeth Barbe Goepp, suivant adjudication définitive au Tribunal civil le 11 septembre 1817, transcrit au bureau des hypothèques vol. 97 n° 111 – pour 6000 francs
Enregistrement, acp 178 F° 79-v du 28.4.

Jean Schnée épouse en premières noces Anne Frey, successivement veuve de Jean Michel Jehl et de Jean David Metzger
Fille du journalier manant Jean Frey, Anne Frey épouse en 1761 l’apprêteur de tabac Jean Michel Jehl, originaire de Breuschwickersheim.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 224-v)
1761. Dom. d. II. et III Trinit. proclam. d. 10. Junÿ copulati in nostra Ecclesia Joh: Michael Jehl lediger tubak bereiter v. schirmer allhier des weÿland Johannes Jehl burgers v. ackersmanns Zu breischwickersheim hinderlaßener Ehelicher Sohn v. Jgfr. Anna Freÿin des Johannes Freÿ schirmers b. taglöhners allhier eheliche tochter (unterzeichnet) Johann Michael Jehl als hoh Zeider, Anna Freÿin Alls hochzitin (i 228)

Le charretier Jean Michel Jehl meurt en 1772 en délaissant deux fils. Le peu de biens qu’il a laissé n’ont pas couvert les frais de maladie et d’enterrement.
1777 (20.2.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1465) n° 374
ist erschienen Frau Anna geborene Freÿin weÿland Johann Michael Jehl geweßenen Karch Ziehers und Schirmers allhier hinterlaßene Wittib, anzeigend wie daß erstgedachter deroselben Ehemann den 12.ten dieses Monaths das Zeitliche mit dem ewigen verwechselt, und zu Beneficial Erben, Zweÿ mit derenselben ehelich erzeugte minderjährige Kinder namens Johann Georg und Johann Michael, ane Vermögen aber außer der um und ane seinen Leib gehörig gewesten Kleidung und weißem gezeug, auch einigen geringen Hausraths Posten, deren Werth zu bestreitung der Kranckheit, Leichen und anderer Kösten nicht hinreichend seÿe(…)
So geschehen allhier Zu Straßburg in beÿsein Johann Georg Altherr des tagners und Schirmers allhier obgedachter Kinder geordneten Vogts den 29. Februarii 1777.

Anne Frey se remarie en 1780 avec le journalier manant Jean David Metzger.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 109 n° 8)
In dießem 1780. Jahr sind nach Zweÿmal nach einander geschehener proclamation den 2. Maj dienstag morgens um sieben uhren Zur Ehe eingesegnet worden Johann David Metzger, lediger schirmer und tag. alhier weÿl. Philipp Jacob Metzgers geweß. schirmers und tabacbereiters alhier hinterlaßener ehelicher Sohn mit frau Anna Jelin gebohrene Freÿin weÿl. Johann Michael Jel geweß. schirmers alhier und Karchziehers hinterlaßener Wittwe (unterzeichnet) + Johann David Metzgers handzeich., Anna echin Als hochzeiterin (i 112)

Anne Frey se remarie en 1784 avec Jean Schnée, originaire d’Ensisheim en Haute-Alsace : contrat de mariage, célébration (qui déclare que l’épouse est veuve de Michel Jehl)
1784 (23.6.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 180
Eheberedung – persönlich erschienen Johannes Schnee led. Zimmermann, so majorennis weil. Johannes Schnee, gew. br. u. Akerm. Zu Ensisheim mit Fr. Salome geb. Freisin seiner ehelich erzeugter Sohn, welcher den müttel. Consens hierzu haben versicherte, als hochzeiter ane einem
Und Fr. Anna Metzgerin geb. Freÿin weil. Joh: David Metzger gew. Tagners u. Schirmers allh. hinterbliebenen Wb. beiständlich Joh: Michael Halter des Schuhmachers u. vertrösteten brs allh. als hochzeiterin am andern theil
Strb. Mittwochs den 23. Junÿ A° 1784 (unterzeichnet) Johannes schnee als hochzieder, Anna mertzin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 176-v n° 15)
In dem Jahr 1784. Montags den 18. Julii Vormittags um Zehen Uhr wurden nach Zweÿmaligen Dominica V. et VI. post Trinitatis Zu S. Nicolai und beÿ uns geschehener Proclamation ehelich eingesegnet Johannes Schnee lediger Zimmergesell u. Schirmer allhier des weil. Johannes Schnee, gewesenen Ackermanns u. burgers in Enzheim u. Frauen Salome geborner Freisin nachgelaßener ehelicher Sohn, und Frau Anna geborne Freÿin des Weil. Michael Jehle gewesenen tabakbereiters und Schirmers alhie nachgelaßene Wittib (unterzeichnet) Johannes schnee als hochzeider, Anna Jehlin Als hochzeiterin (i 180 – proclamation, Saint-Nicolas f° 94)

Le compagnon charpentier Jean Schnee qui a appris son métier à Strasbourg et qui y travaille depuis qu’il a fini son tour de compagnon est admis à la manance d’autant que sa femme est veuve de manant.
1784 Conseillers et XXI (1 R 267)
(p. 225) Sambstag den 10. Julius 1784. – In den schirm werden aufgenommen.
Johannes Schnee der zimmergesell von Entzheim, so allhier deßen Profession erlernet hat, seit 2 Jahren aber, da er von der wanderschafft Zurückgekommenen *ÿ deßen burg in arbeit stehet, und also ferner [-] will, auch laut Scheins 262 f. in fahrenden Güteren in Vermög. hat verlobt mit Anna [-] einer Würckl. Schirmers wittib dahier, welche bißher ihre Gebühren ordentlich entrichtet, Stellt Zur Caution Mr Johann Conrad Dippel, den Zimmermann und br. beÿ welchem ebenfals hr. Gâl adv. Soldt auf die annahmn angetragen, angesehen sponsa ein schirmers wittib, welche ihr gebühr jederzeit ordentlich entrichtet und sponsus ein guter Gewerck hat.

Etat sommaire de la fortune du brocanteur Jean Schnee qui a quitté la ville et de sa femme, dressé dans une maison Grande rue de la Grange
1788 (22.9.), Not. Mayer (6 E 41, 441) n° 184
Notanda über Johannes Schnee gümplers und Schirmers und Fraun (-) so von hier abwesend activ und passiv Nahrung inventirt durch Hn Jacob Diemer Käufler den 22° 9.bris 1788.
Syndicus Creditorum H. Michael Andreas Stierling anwesend so handtreu gegeben, Christian Schiederich burger und Weebers Ehefraun Barbara geb. Meÿer, so keine Kentnis von nichts habe
Jacob Mühleisen burger und Schneidermeister und dessen Ehefrau Anna Maria geb. hofgütnerin declarirt der Ehemann das die abwesende Ehefrau (…)
in Einer behausung an die grose Stadelgaß N° 28 gelegen hiehero nicht gehörigen behausung geschehen

Jean Schnee se remarie en 1806 avec Catherine Salomé Keller, veuve du marqueur de billards Jean Jacques Faudel : contrat de mariage, célébration
1806 (26.7.), Strasbourg 9 (26 n.c.), M° Bossenius n° 235
Contrat de mariage – sont comparus le Sieur Jean Schnée, charpentier à Strasbourg veuf d’Anne Frey d’une part
Et Dame Catherine Salomé Keller, veuve de Jean Jacques Fautel vivant marqueur de billards à Strasbourg, y demeurante d’autre part
ce 26 juillet 1806
Enregistrement, acp 100 F° 88-v du 31.7.

Mariage, Strasbourg (n° 325)
L’an 1806 le 26° jour du mois de juillet (…) sont comparus Jean Schnée, agé de 52 ans, charpentier domicilié en cette ville depuis 24 ans, né à Entzheim, département du haut-Rhin le 10 décembre 1753, majeur, fils de feu Jean Schnée, cultivateur audit lieu et de feu Salomé Freys, veuf d’Anne Marie Frey décédée en cette ville le 20 nivôse an onze,
et Catherine Salomé Keller, âgée de 38 ans, domiciliée en cette ville depuis son enfance, née à Woerth sur Sauer, Département susdit, le premier septembre 1767, majeure, fille de feu Valentin Keller, drapier en cette ville et de feu Catherine Barbe Ballis, veuve de Jean Jacques Faudel, blanchisseur décédé en cette ville le 8 vendemiaire an trois (signé) Johannes schnee, Salomea faudel (i 166)

Marqueur au café des Quatre Cantons, Jean Jacques Faudel, fils du cordonnier du même nom, épouse en 1792 Catherine Salomé Keller, fille du tisserand Valentin Keller : contrat de mariage, célébration
1792 (25. 7.br), Strasbourg 11 (5), Not. Anrich n° 271
Eheberedung, 25 Septembris 1792. – persönlich kommen und erschienen Hr Johann Jacob Faudel der marquirer im hiesigen Caffée hauß Zu denen dreÿ Zehen Cantonen, Hrn Johann Jacob Faudels des schuemachers und unds allhier mit weiland frauen Maria Elisabetha gebohrner Walterin ehelich erzeugter großjähriger sohn als hochzeiter ane einem
So dann die Ehren: und tugendbegabte Jungfrau Catharina Salome Kellerin, Hrn Johann Valentin Kellers des hiesigen burgers und wollenwebers mit Catharina Barbara gebohrner Ballißin ehelich erzielte minderjährige tochter Von dießem ihrem Herrn Vatter Verbeÿstandet als hochzeiterin am andern theil
So geschehen (…) zu Straßburg den 25.ten Septembris 192. (unterzeichnet) Johann Jacob Faudel hochzeitter, Catharina Salomea Kellerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 72 n° 83)
Im Jahr 1791. wurde Domin. Trinit. 17. und 18. förmlich proclamirt und den 8. Octobris ehelich eingesegnet der bürger Johann Jacob Faudel, marqueur allhier des Jacob Faudel Schuhmacher und bürgers allhier mit weÿl. Frau Elisabeth Faudelin geborner Waltherlin ehelich erzeugter lediger Sohn und Jungfrau Catharina Salome Kellerin, des Johann Valentin Keller Wollenwebers und burgers allhier mit weÿl. Frau Catharina Barbara Salosin erzeugte tochter, 24. Jahr alt, der Bräutigam hat 26 Jahr (unterzeichnet) Johann Jacob Faudel hochzeitter, Catharina Salomea Kellerin Als hochzeiderin (i 160)

Inventaire des apports
1808 (27.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 16), M° Bossenius n° 371, 3544
Inventaire des apports de Catherine Salomé Keller femme de Jean Schnee charpentier, suivant contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 26 juillet 1806, mariés le 26 juillet suivant
Propriété d’une maison, Savoir une maison petite cour écurie & jardinet avec autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg fauxbourg Krautenau près le pont Ste Catherine n° 167, d’un côté le coin a la ruelle appelée Klapper-Gaesslein, de l’autre la veuve Trier, devant comme derrière lad. Ruelle, chargée d’une rente foncière de 1 franc envers la commune de Strasbourg, estimée 2400 frands – par acte reçu Anrich notaire le 12 juin 1806 la femme Schnee née Keller a acquis de ses frères et sœurs quatre 5° par indivis comme provenant de la succession de Valentin Keller, drapier dans laquelle il lui compete le 5° restant, sans titre d’acquisition 2400 francs
meubles 1299 fr, numéraire 2235 fr, dettes actives 2464 fr, total 2398 fr
Enregistrement, acp 105 F° 8 du 7.3.

Le marchand de plâtre Jean Schnée meurt en 1830 et Catherine Salomé Keller en 1829 en délaissant deux enfants

1830 (22.10.), M° Hickel
Invention en forme de déclaration des successions de Jean Schnée, Marchand de plâtre décédé le 25 avril 1830 et de Catherine Salomé Keller sa femme décédée le 14 juin 1829, tous demeurant à Strasbourg, fait à la requête de leurs enfants nommés Auguste Schnée, tailleur de pierres et Caroline Salomé Schnée femme de Jean Frédéric Ballis, tonnelier, les deux demeurant en cette ville
La masse active mobilière se monte à 1000 francs, les loyers à 262
Deux maisons près du pont Ste Catherine N° 165 et 166 en cette ville, 1950 francs
Moitié d’une maison rue des Tonneliers N° 23, 2000 francs
Total, 2736 francs – Le passif est de 3736 francs
Lesdits enfants de chargent réciproquement des loyers courus jusqu’au 29 septembre dernier, des logements qu’ils occupent dans une des maisons ci-dessus désignées
Ledit Schnée reconnaît que la somme de 1200 francs que sa sœur lui devait pour rapport suivant acte notarié est réduite à 700 francs par suite du décompte, que les intérêts son décomptés jusqu’au 25 courant
acp 201 (3 Q 29 916) f° 66 du 23.10.

Jean Schnee loue la maison au relieur Frédéric Pflaum

1830 (8.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 59 F° 123-v
du 25 mars 1830, Bail – Jean Schnée et les héritiers propriétaires de la maison située rue des Tonneliers n° 23
à Frédéric Pflaum, relieur
la susdite maison pour 5 ans à dater d’aujourd’hui, moyennant un loyer annuel de 400 francs

Lors du partage, la maison rue des Tonneliers revient au fils Jean Auguste Schnee

1833 (17.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 65), M° Hickel n° 4454
Partage – Jean Schnée, marchand de plâtre et charpentier, et Catherine Salomé Keller, le premier décédé le 25 avril 1830, la femme le 14 juin 1829, l’actif et le passif sont constatés par un acte reçu M° Hickel le 22 octobre 1830 – à la requête des deux enfants Auguste Schnee, ci devant tailleur de pierres actuellement commis de l’entrepreneur des fortifications, et Caroline Salomé Schnee épouse de Jean Frédéric Ballis, tonnelier et brasseur
Masse active. art. 2. une maison consistant en deux bâtiments avec un petit jardin, cour et autres appartenances sise à Strasbourg Faubourg de la Krutenau n° 167 près le pont Ste Catherine, d’un côté le canal du Rhin, de l’autre la maison ci après désignée sous l’article 3, derrière la rue du Caquet pour 6000 fr, depuis le décès des conjoints Schnée la D° Ballis et son mary ont fait faire différentes grosses réparations mais comme cet immeuble sera abandonné à la D° Ballis les parties n’auront pas de comptes à se rendre – la D° Schnée née Keller a recueilli un 5° dans la succession de Valentin Keller, drapier son père et acquis de ses frères et sœurs le restant par acte reçu M° Anrich le 12 juin 1806
art. 3. une maison sise à Strasbourg Faubourg de la Krutenau près du Pont Ste Catherine n° 166 , d’un côté la maison ci dessus désignée, de l’autre celle désignée sous l’art. 4 ci après, devant la rue de la Krutenau, derrière la rue du Caquet, estimée 2000 fr – les conjoints Schnée ensont devenus propriétaires par adjudication sur les héritiers Joseph Trier, employé, suivant adjudication définitive à la barre du Tribunal Civil et déclaration de command du 11 mai 1806, transcrit au bureau des hypothèques vol. 54 n° 2
4. une maison avec cour, puits commun et autres appartenances sise à Strasbourg Faubourg de la Krutenau près du Pont Ste Catherine n°165 d’un côté la maison ci dessus désignée sous l’article 3, de l’autre le Sr Werner,devant la rue de la Krutenau, derrière la rue du Caquet, estimée 4000 fr – les conjoints Schnée l’ont acquis de Jean Jacques Lauff, cordier, et Madeleine Schwebel par acre reçu M° Bossenius le 16 décembre 1816 transcrit au bureau des hypothèques vol. 158 numéro 19
5. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 23, d’un côté le Sr Maurer, de l’autre le Sr Schott, devant la rue, derrière le Sr Krentz, évaluée 5000 fr + acquise de Sigismond Louis Steinheil, négociant, et Charlotte Madeleine Rehm par acte reçu M° Hickel le 28 avril 1826 transcrit au bureau des hypothèques 177 numéro 156
à Auguste, les maisons art. 4 et 5 (n° 165 et rue des Tonneliers)
à Catherine : les maisons 2 et 3 (maisons 167 et 166)
Enregistrement, acp 217 F° 151-v du 20.5.

Commis de l’entrepreneur des fortifications, Jean Auguste Schnee épouse en 1834 Caroline Zang, fille du faiseur de chappes Jean Paul Zang
Mariage, Strasbourg (n° 58)
Du 22° jour du mois de février l’an 1834 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Auguste Schnée, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 décembre 1806 à Strasbourg, Commis de l’entrepreneur des fortifications, fils de feu Jean Schnée, charpentier décédé en cette ville le 25 avril 1830 et de feu Catherine Salomé Keller, décédée en cette ville le 14 juin 1829
et de Caroline Zang, majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 octobre 1807 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Paul Zang, faiseur de chappes, domicilié en cette ville, ci présente et consentante, et de feu Catherine Barbe Wohrer, décédée en cette ville le 8 juin 1833 (signé) Jean Auguste Schnée, Caroline Zang (i 30)

Jean Auguste Schnee meurt en 1845 en délaissant deux filles
1845 (3.2.), Strasbourg 8 (67), M° Zeyssolff n° 2575
Inventaire de la succession de feu Mr Jean Auguste Schnée, vivant employé de l’Entrepreneur des fortifications de cette ville de Strasbourg où il est décédé le 6 janvier 1845 – L’an 1845 lundi le 3 février à neuf heures du matin en la maison mortuaire sise à Strasbourg rue du Jeu de Paume N° 53. A la requête de D° Caroline Zang, veuve de feu Mr Jean Auguste Schnée, vivant employé de l’entrepreneur des fortifications de cette ville de Strasbourg où elle demeure, agissant tant en son nom à cause de la communauté de biens qui à défaut de contrat de mariage a exsité entre elle et son défunt mari, comme usufruitière de ses enfants en vertu du testament qui sera ci-après transcrit et encore comme usufruitière légale de ses deux enfants mineurs 1° Julie Caroline Elise Schnée âgée de 10 ans 2 mois 2° Caroline Pauline Schnée âgée de 4 ans, lesquelles mineures sont habiles à se dire et porter héritières de feu M’ Schnée leur père chacun pour moitié. En présence de Mr Jean Frédéric Ballis, tonnelier demeurant et domicilié à Strasbourg, en qualité de subrogé tuteur lesdites mineures

acp 332 (3 Q 30 047) f° 59. La communauté se compose 1° de meubles et objets mobiliers estimés 1417 francs, 2° de créances montant à 11.400 francs. La garde robe du défunt est estimée 406, celle de la veuve à la même somme et retirée par elle en compensation des effets de même nature attribués en propriété aux héritiers
acp 333 (3 Q 30 048) f° 39-v Remplois dus à la succession 1° la somme de 4000 francs due d’un immeuble propre au défunt vendu par les époux Schnée à Ignace François rentier à Strasbourg suivant contrat reçu Guillaume Grimmer le 22 novembre 1838, ledit immeuble consistant en une maison rue des tonneliers N° 23
2° La somme de 5000 francs due pour aliénation d’une autre maison à Strasbourg rue de la Krutenau N° 165 propre au défunt et vendue à Auguste Eugène Masské homme de lettres à Strasbourg suivant contrat reçu Noetinger le 19 avril 1848, Total 9000 francs
Quant aux indemnitée qui pourraient être dues à la communauté par la successionn tant pour réparations et constructions faites aux maisons vendues que pour dettes payées, la veuve déclare y renoncer. Elle renocne également aux droits que lui donnent les art. 1465 et 1481 du code civil contre la succession.
La veuve déclare en outre qu’au décès de son mari il existait en argent comptant une somme de 315 francs. Cette somme ainsi que le produit de la vente de la majeure partie de la garde robe du défunt a servi à éteindre les dettes privilégiées de la succession et à payer au Sr Ballis subrogé tuteur et comparant la somme de 80 francs
Dettes acquittées se montent en bloc à 417 francs

Testament, 1845, M° Zeyssolff
28 décembre 1844 – Testament par lequel Jean Auguste Schnee, employé aux fortifications de la ville de Strasbourg, lègue à Caroline Zaug sa femme l’usufruit viager de la totalité des biens qu’il délaissera, ledit usufruit réductible à moitié en cas d’existence d’enfants
acp 331 (3 Q 30 046) f° 19-v du 8.1. (décédé le 6 janvier 1845)

Registre de population 600 MW 162 (1835 sqq) Rue de Tonneliers N° 23 p. 234 (i 179)
Schnee, Jean Auguste, 1806, Strasbg. com. chez l’entrep. des fortifications, marié, (auparavant) arc en ciel 7, (entré) 14 Janv. 35, (sorti) 14 Janv. 39, (ensuite) Krutenau 165
id. née Zang, Caroline, 1807, Strasbg. épouse
id. Julie Caroline Elise, 1834, Strasbg. fille, 26 9.bre

Auguste Schnee et Caroline Zang vendent la maison au gantier Ignace François et à sa femme Barbe Catherine Harion

1838 (22.11.), Strasbourg 8 (68), M° G. Grimmer n° 6669
Auguste Schnee, commis de l’entrepreneur des fortifications de la ville de Strasbourg, et Caroline Zang
à Ignace François, gantier, demeurant à Strasbourg, et Barbe Catherine Harion
une maison avec appartenances & dépendances situé Strasbourg rue des Tonnneliers n° 23 d’un côté le Sr Fritsch, marchand de vin, de l’autre le Sr Schott, devant la rue, derrière le Sr Krentz – attribué à la liquidation et partage de la succession de Jean Schnee, marchand de plâtre & charpentier, et Catherine Salomé Keller dressé par M° Hickel le 17 mai 1833 – Le Sr; Schnee l’avait acquise sur Sigismond Louis Steinheil, négociant, et Charlottte Madeleine Rehm par acte reçu M° Hickel le 28 avril 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 177 numéro 56, ledit Steinheil l’a acquis sur Mde Steinheil par expropriation à sa requête contre Jean Hubert, baquetier, et Justine Elisa Barbe Goepp, suivant jugement par adjudication définitive au tribunal civil le 11 septembre 1817 et déclaraion de Command, transcrit au bureau des hypothèques volume 97 n° 111 – pour 4000 francs
Enregistrement, acp 264 F° 4 du 1.12.

Enfant trouvé à Nancy, Anne Ignace François épouse en 1826 Catherine Barbe Henrion, fille naturelle reconnue par son père
Mariage, Strasbourg (n° 58)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 16 février 1826. Anne Ignace François, majeur d’ans, Enfant trouvé exposé à Nancy (Meurthe) le 7 Thermidor an 10 alors âgé d’environ deux ans, domicilié à Strasbourg, gantier, et Catherine Barbe Henrion, majeure d’ans, née hors le mariage le 17 prairial en Onze à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille reconnue de Jean Casimir Henrion, Journalier, et de Catherine Schmitten, ci présente et consentante (signé) anne Ignace François, Catherine barbe Harion (i 32)

Registre de population 600 MW 162 (1835 sqq) Rue de Tonneliers N° 23 p. 234 (i 179)
François, Ignace, 1800, Nancy, Meurthe, g. gantier, marié, (à Str. depuis) 13 avril 1823, (carte de sûreté) 8553, (auparavant) bain aux plantes 20 (entré) 17 avril 39, (sorti) 27 mai 43, (ensuite) Grand rue 55
id. née Henrion, Catherine Barbe, 1803, Strasbourg, épouse
id. Célestine, 1828, Strasbourg, fille
id. Louise Emilie, 1830, Strasbourg, fille
id. Véronique Eugénie, 1832, Strasbourg, fille
id. Catherine Emilie 1833, Strasbourg, fille
id. Marguerite Adèle 1835, Strasbourg, fille
id. Thérèse Mathilde 1839, Strasbourg, fille, 7 janvier 39

Catherine Henrion vend son fonds à Théophile Léon François
1870 (16.5.), Strasbourg 14 (176), M° Emile Ritleng jeune n° 18.826
Vente – A comparu Catherine Henrion veuve du Sr Ignace François, gantier demeurant à Strasbourg, laquelle & par ces présentes vendu
à M. Théophile Léon François gantier demeurant à Strasbourg ici présent et acceptant,
les marchandises suivantes, savoir 1. 3354 paires de gants de peaux fabriquées évaluées à 8329 francs
2. quatre boîtes de boutons à 24.
(…) 8. 1320 pièces chevreaux 4812 (…) total 13.447 francs

Ignace François et Barbe Catherine Harion vendent la maison à Marguerite Beck, femme de François Meyer, facteur de bateau à vapeur

1842 (22.2.), Strasbourg 8 (63), M° Zeyssolff n° 1074
ont comparu Le Sieur Ignace François, gantier et D° Barbe Catherine Harion sa femme qu’il assiste et autorise demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes vendu (…)
à D° Marguerite Beck, épouse de Mr François Meyer, facteur de bateau à vapeur, demeurant ensemble et domiciliés en la dite Ville
Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg, rue des tonneliers N° 23, tenant d’un côté au sieur Fritsch, marchand de vins, de l’autre au sieur Schott, par devant la rue, par derrière le sieur Krentz. Cet immeuble est transmis tel qu’il se trouve (…) Dans la vente sont compris six fourneaux tant murés que non murés, les jalousies et les contrevents. Les vendeurs sont propriétaires de ladite maison pour en avoir fait l’acquisition du Sr Auguste Schnée, commis de l’entrepreneur des fortifications de la Ville de Strasbourg et D° Caroline Zang, son épouse aux termes d’un contrat passé devant M° Guillaume Grimmer lors notaire à Strasbourg et un collègue le 22 novembre 1838 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 20 décembre suivant vol. 340 N° 107 et inscrit d’office volume 290 N° 114. Elle appartenait à Mr Schnée pour lui avoir été abandonnée et attribuée par la liquidation et partage des successions de ses auteurs Sr Jean Schnée, vivant marchand de plâtre et charpentier, et Catherine Salomé Keller conjoints à Strasbourg, dressé par M° Hickel lors Notaire en la dite ville le 17 mai 1833 enregistré. Feu les conjoints Schnée s’en étaient rendus acquéreurs sur le sieur Sigimismond Louis Steinheim Négociant et D° Charlotte Madeleine Rehm, époux à Strasbourg, en vertu d’un contrat passé devant ledit M° Hickel le 28 avril 1823, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques susdit le 8 mai de la même année Volume 177 N° 156 et inscrit d’office Volume 190 N° 27.
Mme Steinheil en fit l’acquisition à la barre du tribunal civil séant à Strasbourg dans l’expropriation forcée poursuivie à sa requête contre le sieur Jean Hubert, baquetier, et Julienne Elisabeth Barbe Goeppn conjoints à Strasbourg, suivant jugement d’adjudication définitive en date du 11 septembre 1817 et déclaration de command du lendemain, le tout enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 29 du même mois volume 97 N° 111. – moyennant la somme de 5500 francs
acp 295 (3 Q 30 010) f° 57-v

Ancien canonnier originaire d’Otterswiller près de Saverne, François Meyer épouse en 1829 Marguerite Beck, native de Griesbach près de Bouxwiller
Mariage, Strasbourg (n° 401)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 26 octobre 1829. François Meyer, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 ventôse an neuf à Otterswiller (Bas Rhin) domicilié de droit à Otterswiller, Canonnier congédié du premier Régiment d’artillerie à cheval fils de feu Antoine Meyer, Journalier décédé à Otterswiller le 27 février 1827 et de feu Catherine Haegenauer, décédée au même lieu le 27 février 1822 et Marguerite Beck, majeure d’ans née en légitime mariage le 3 Floréal an cinq à Griesbach (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de feu Jacques Beck, Journalier décédé à Bouxwiller (Bas Rhin) le 22 janvier 1822 et de Catherine Schirm domiciliée à Griesbach ci présente et consentante (signé) Frantz Meÿer, l’épouse a dit ne savoir signer (i 45)

Marguerite Beck loue une boutique à Jeannette Antoinette Cartin

1845, Enregistrement de Strasbourg, ssp 94 (31 593) f° 39-v du 11. 8.br
7 octobre 1845, Bail ainsi conçu. Entre les soussignées D° Marguerite née Beck épouse de François Meyer ancien facteur de Messageries et de ce dernier, la femme dument autorisée, domiciliés à Strasbourg
et Delle Jeannette Antoinette Cartin majeure d’ans, aussi domiciliée à Strasbourg
a été fait le bail qui suit. La D° Meyer assistée et autorisée comme il est dit ci-dessus loue à Dlle Cartin la boutique au rez de chaussée de sa maison rue des Tonneliers n° 23 tenant d’un côté au Sr Fritsch de l’autre au Sr Schott, le bail est fait pour une durée de deux ans à partir de la St Michel dernière et pour un loyer annuel de 180 francs

Marguerite Beck et François Meyer, ancien facteur des messageries, actuellement commissionnaire, font dresser un inventaire de séparation de biens
1846 (5.2.), Strasbourg 1 (98), M° Rencker n° 18.780
Inventaire de séparation – L’an 1846 le Jeudi 5 février à neuf heures du matin. A la requête et en présence de Dame Marguerite Beck, femme de François Meyer, ancien facteur des messageries, actuellement commissionnaire, avec lequel elle demeure à Strasbourg & dûment autorisée à la poursuite de ses droits en vertu d’un jugement rendu par le tribunal civil de première instance de Strasbourg le 26 janvier dernier sur la conclusion du ministère public & dont le dispositif sera donné ci après Et du Sieur François Meyer, ci-dessus dénommé & équalifié agissant comme ayant un intérêt opposé à celui de la requérante sa femme
acp 345 (3 Q 30 060) f° 3-v – Les remplois à exercer par la femme Meyer pour les immeubles propres aliénés s’élevant à 1200 francs,pour indemnité due à la communauté 968 francs

Registre de population 600 MW 162 (1835 sqq) Rue de Tonneliers N° 23 p. 234 (i 179)
Meyer, François, 1801, Otterswiller, facteur de messagerie, M, (à Str. depuis) 23 août 1829, (carte de sûreté) 286-1838, (auparavant) r. tonneliers 20, (entrée) 1 ms* 42
id. née Beck, Marguerite, 1799, Griesbach, Ep, (à Str. depuis 23 août 1829), (carte de sûreté) 286-1838, (auparavant) r. tonneliers 20, (entrée) 1 ms* 42, 27 mars 50 décédée
id. Françoise Henriette, 1836, Strasbourg, fille
(autre inscription p. 235)
Meyer, François, 1801, Otterswiller, commissionnaire, marié, (à Str. depuis) 23 août 1829, (carte de sûreté) 286-35, (auparavant) Vx. m. aux poissons 107, (entré) 23 août 39, (sortie) 29.8.40, (ensuite) même rue 20

Marguerite Beck lègue à son mari la jouissance viagère d’un logement dans sa maison
1850, M° Noetinger
26 février 1850 – Donation par Marguerite Beck épouse François Meyer commissionnaire à Strasbourg, à son dit mari
1° de la jouissance viagère d’un logement dans une maison à Strasbourg rue des Tonneliers n° 23, deuxième étage
2° d’une rente annuelle et viagère de 120 francs
acp 392 (3 Q 30 107) f° 47-v du 1.7. – décédée le 27 mars 1850, Déclaration du 27 7.bre 1850 N° 299

Marguerite Beck meurt en 1850 en délaissant une fille

1850 (25.6.), Strasbourg 12 (179), M° Noetinger n° 22.262
Inventaire après le décès de Dame Marguerite Beck, épouse séparée de biens du Sr François Meyer, commissionnaire à Strasbourg où elle est décédée le 27 mars dernier
L’an 1850 mardi le 25 juin à trois heures de relevée en la demeure du Sr Meyer ci après nommé. A la requête & en présence 1. du Sr François Meyer, commissionnaire demeurant Strasbourg, rue des tonneliers N° 23, agissant 1) comme donataire en usufruit de la D° Marguerite Beck sa femme défunte aux termes d’une donation entre époux passée en présence de deux témoins devant M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 26 février dernier (…) 2) en qualité de père et tuteur légal de Dlle Françoise Henriette Meyer sa fille mineure qu’il a procréé en légitime mariage avec ladite défunte
2. du St Edouard Jaysser, épicier demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure (…) le Sr Meyer a déclaré qu’il n’existait point de communauté entre lui et sa femme défunte, attendu qu’ile étaient séparés de biens
Immeuble. Une maison d’habitation à trois étages sur rez de chaussée avec droits, aisances et dépendances, située à Strasbourg dans la rue des tonneliers N° 23 tenant d’un côté au Sr Frédéric Fritsch, de l’autre à Louis Schott, devant la rue & derrière au Sr Christmann Grün, estimée à un revenu annuel de 300 francs cy en capital à 6000 francs pour l’enregistrement seulement.
acp 392 (3 Q 30 107) f° 48
Il dépend de la dite succession 1. un mobilier estimé à 2734 francs
Une Maison à Strasbourg rue des Tonneliers
Passif 5000 francs

François Meyer meurt en 1851.
1851 (25.9.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par François Meyer, commissionnaire à Strasbourg décédé le 16 septembre 1851, dressé à la requête de François Jeysser, épicier à Strasbourg en qualité de tuteur de Françoise Henriette Meyer, fille mineure du défunt et de feu Marguerite Beck
acp 403 (3 Q 30 118) f° 67-v du 29.9. (Décès f° 114 n° 167, succession déclarée le (-) Le mobilier appartenant à la mineure du chef de sa mère est estimée à 406
Garde robe du défunt 77
Passif 165 francs

Françoise Henriette Meyer et Henri Frantz passent une obligation au profit du rentier Edmond Auguste Trawitz. Françoise Henriette Meyer hypothèque sa maison.

1859 (10.1.), Strasbourg 7 (113), M° Edouard Stromeyer n° 1437
Du 10 janvier 1859. Obligation – Ont comparu Mademoiselle Françoise Henriette Meyer, majeure, célibataire, jouissant de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, et Monsieur Henri Frantz, majeur d’ans, garçon sellier domicilié à Diemeringen, en ce moment ouvrier sellier au troisième d’artillerie en garnison à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir
A Monsieur Edmond Auguste Trawitz, rentier demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier ci présent et acceptant la somme de 7500 francs pour prêt de pareille somme
hypothèquent, Mlle Meyer. Une maison d’habitation à rez de chaussée et trois étages, cour, puits, droits, appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg rue des Tonneliers N° 15 nouveau d’un côté M. Fritsch & d’autre M. Abel, devant la rue, derrière Monsieur Richert
Et M. Frantz, tous les Biens généralement quelconques (…) situés au ban de Diemeringen canton de Drulingen et dans l’arrondissement de Saverne
Les débiteurs déclarent être les vrais propriétaires de ces biens, de la manière suivante, savoir Mlle Meyer de la maison décrite sous l’article premier pour l’avoir héritée dans la succession de sa mère Dame Marguerite Beck, vivante veuve séparée de biens de François Meyer, vivant facteur de diligences à Strasbourg où ils sont tous deux décédés, comme étant la seule et unique héritière de feue sa mère susdite ainsi que sa qualité et des droits se trouvent constatés en l’intitulé d l’inventaire dressé sur la succession de sa mère susdite par M. Noetinger et son Collègue notaires à Strasbourg le 25 juin 1850, enregistré. Mad° Meyer était elle-même propriétaire de cette maison pour l’avoir acquise de M. Ignace François, gantier et D° Barbe Catherine Harion conjoints demeurant & domiciliés à Strasbourg aux termes d’une vente passée devant M. Zeyssolff et son collègue notaires à Strasbourg le 22 février 1842 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 mars même année volume 381 N° 50 inscrite d’office le même jour vol. 361 N° 74, ladite vente eut lieu pour le prix de 5500 francs (…) Les époux François étaient eux-mêmes propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise de M. Auguste Schnée, commis de l’entrepreneur des fortifications de la Ville de Strasbourg & D° Caroline Zang, conjoints demeurant et domiciliés à Strasbourg suivant vente passée devant M. Guillaume Grimmer lors notaire à Strasbourg le 22 novembre 1838 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 décembre même année volume 340 N°& 109 & inscrite d’office le même jour vol. 290 N° 148.
Et M. Frantz des immeubles (…) recueillis dans la succession de son père feu M. Georges Frantz en son vivant cultivateur à Diemeringen
(Police d’assurance) Société d’assurance mutuelle contre l’incendie pour le département du Bas Rhin, N° 4172-B, du 25 juillet 1857. Somme assurée 14.000 pour Mlle Henriette Meyer à Strasbourg
Strasbourg, Rue des Tonneliers, 23. Maison d’habitation
(enregistré le 12.1. f° 40-v)

Françoise Henriette Meyer vend la maison au commissionnaire Charles Frédéric Bornmann moyennant 10 500 francs

1863 (22.1.), Strasbourg 10 (148), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.954
Vente, délégation et acceptation, 11 janvier 1863. – A comparu Madlle Françoise Henriette Meyer, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, laquele a, par les présentes, vendu (…)
à Mr Charles Frédéric Bornmann, commissionnaire demeurant et domicilié à Strasbourg, acquéreur ci présent et acceptant
Une maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers N° 15 tenant d’un côté à Mr Fritsch, de l’autre à M. Abel & par derrière à M. Richert. Cet immeuble est vendu tel et en l’état où il se trouve actuellement (…) y compris cinq poêles en fayence avec leurs tuyaux et pierres.
Etablissement de propriété. Ladite maison appartient à Mad. Meyer pour l’avoir recueillie dans la succession de D° Marguerite Beck décédée veuve de M. François Meyer, en son vivant facteur de diligences à Strasbourg, sa mère dont elle est la seule et unique héritière ainsi que le tout se trouve constaté dans l’inventaire de la succession Mad. veuve Meyer dressé par M° Noetinger, notaire à Strasbourg le 25 juin 1850. Mad° Meyer était elle-même propriétaire de ladite maison pour en avoir fait l’acquisition du Sr Ignace François, gantier et D° Barbe Catherine Harion, sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M. Zeyssolff alors notaire à Strasbourg le 22 février 1842, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 11 mars suivant volume 381 N° 50 inscrite d’office le même jour volume 361 N° 74. Le prix de cette acquisition était de 5500 francs (…) Les époux François étaient eux-mêmes propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise du Sr Auguste Schnée, commis de l’entrepreneur des fortifications de la Ville de Strasbourg & de Dame Caroline Zang, sa femme demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 22 novembre 1838 transcrit au bureau des hypothèques le 20 décembre suivant volume 340 N° 109. Ladite maison appartenant au Sr Schnée pour lui avoir été attribuée par le partage de la succession de ses père et mère, Sr Jean Schnée, marchand de plâtre et charpentier & D° Catherine Salomé Keller, décédés époux à Strasbourg, dressé par M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 17 mai 1833. Les époux Jean Schnée avaient acquis ledit Immeuble de M. Sigismond Louis Steinheil négociant et Dame Charlotte Madeleine Rehm son épouse les deux demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Hickel le 28 avril 1826, transcrit au bureau des hypothèques le 8 mai suivant Volume 177 N° 156 et inscrit d’office le même jour Volume 190 N° 27. Enfin M. Steinheil en avait fait l’acquisition à la barre du tribunal séant à Strasbourg dans l’expropriation forcée poursuivie à la requête de ce dernier contre le St Jean Hubert, baquetier, et D° Julienne Elisabeth Goepp sa femme demeurant à Strasbourg suivant jugement d’adjudication définitive en date du 11 septembre 1817 et d’une déclaration de command du lendemain le tout transcrit audit bureau des hypothèques le 29 du même mois volume 97 N° 111.
Etat hypothécaire. La Dlle Meyer certifie sous les peines de droit que ledit immeuble lui appartient encore en toute propriété & qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque, à l’exception d’une somme de 7000 francs due à Edmond Auguste Trawitz (…) – Prix délégation et acceptation 10.500. Aux présentes est intervenu ledit M. Edmond Auguste Trawitz (…)
acp 518 (3 Q 30 233) f° 37 du 23.1.

Fils du mécanicien Albert Wolffgang Bornemann, Charles Frédéric Bornemann épouse en 1853 Salomé Treuschel, originaire de Wangen
Mariage, Strasbourg (n° 317)
Du 30° jour du mois de juillet l’an 1853 à dix heures du matin. Acte de mariage de Charles Frédéric Bornemann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 mars 1825 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, commisionnaire, fils de feu Albert Wolffgang Bornemann, Mécanicien décédé encette ville le 8 août 1836 et de feu Marie Elisabeth Goenner, décédée en cette ville le 6 mars 1853
et de Salomé Treuschel, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 janvier 1827 à Wangen (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg fille de feu Laurent Treuschel, vigneron décédé à Wangen le 27 décembre 1845, et d’Anne Barbe Wickersheim domiciliée à Wangen, ci présente et consentante – il n’y a pas et de contrat (i 23)

Registre de population 600 MW 382 (1850 sqq)
Bornemann, Charles, Strasbourg 24, h.m, Commissionnaire, luthérien, a refusé de signer la déclaration de français
id. née Drenschel, Salomé, Wangen, 27, sa femme, luthérien
Wissenbach Eugénie, 54, f. en pension, Catholiq. p.p. le Neuhof, rentrée 9* diél r. austerlitz 17
Rue des frères 5 (délogé) 25 juin 56
r. des hallebardes 35 / 40 (délogé) 25 mars 63
r. des orfèvres 20 (délogé) 25 mars 63
r. des tonneliers 15

Charles Bornemann loue sa maison et l’auberge à l’aubergiste Charles Fix.

1863, Enregistrement de Strasbourg, ssp 138 (3 Q 31 637) f° 57-v du 19.11.
4 septembre 1863. Bail – Le Sr Charles Bornemann, propriétaire de la maison rue des tonneliers n° 15 à Strasbourg, loue pour trois, six et neuf années à partir du 29. 7.bre 1863
au Sr Charles Fix, aubergiste à Strasbourg
la maison d’auberge située à Strasbourg. Le Sr Fix s’oblige de payer 50 francs de loyer par mois chaque mois d’avance, en cas de non paiement à l’avance le présent bail est résilié de plein droit. En outre le Sr Bornemann cède au Sr Fix 6 chaises à siège de paille pour le prix de 22 francs.

Charles Bornemann loue le rez-de-chaussée aux frères Wechsler, marchands de fromage

1873, Enregistrement de Strasbourg, ssp 159 (3 Q 31 658) f° 33-v n° 2487 du 31.10.
27. September 1872. Miethvertrag wodurch Karl Bornemann Eigenthümer dahier
an Gebrüder Wechsler, Käsehändler allda
das Erdgeschoß eines Hauses Küfergasse N° 15 mit dem darunter befindlichen Keller & eine Kammer im 1. Stock auf die Dauer von vier Jahren vom 29. September 1872 um den jährlichen Miethzinß von 322 frcs

Charles Frédéric Bornemann et Thérèse Salomé Treuschel vendent la maison aux marchandes épicières Françoise Drœsch et Gertrude Drœsch

1892 (29.9.), M° Keller
Verkauf – Karl Friderich Bornemann, Rentner, und dessen Ehefrau Therese Salome Treuschel hier
an Franziska Droesch und Gertrud Droesch, beide großjährige Spezereihändlerinnen hier
ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß über Keller 3 Stockwerken und Mansarden, Rechten und Zugehörden dahier Küfergasse N° 15 section O N° 44 & 44 mit 0,64 Ar Fläche, erworben laut Kauf Zimmer hier vom 22. Jan. 1863. Besitz, Genuß und Steuren vom 25 Dezember 189 ab. Kaufpreis 21.000 Mark wovon baar bezahlt 2000
acp 863 (3 Q 30 578) f° 86 n° 3277 du 6.10.

Originaire de Hüttendorf près de Haguenau, Françoise Drœsch meurt en novembre 1899 dans sa maison rue des Tonneliers
Décès, Strasbourg (n° 2744)
Strassburg am 17. November 1899. Vor dem Standesbeamten erschienen heute (…) die ledige Krämerin Gertrud Droesch, wohnhaft zu Straßburg Küfergasse 15, und zeigte an, daß die ledige Krämerin Franziska Droesch, 58 Jahre alt, Katholischer Religion, wohnhaft in Straßburg geboren zu Hüttendorf, Unter Elsaß, Tochter der verstorbenen Eheleute Michael Droesch, Tagner, und Maria geborenen Wendling, zuletzt in Hüttendorf wohnhaft, zu Strassburg in der Anzeigerin Wohnung am 16. November des Jahres 1899 nachmittags um vier Uhr verstorben sei (i 56)

Françoise Drœsch a institué pour ses héritiers ses deux frères et donné à sa sœur Gertrude la jouissance viagère de ses biens.

1900 (26.4.), M° Keller n° 15.264
Erbverzeichniss über den Nachlass der dahier am 16. November 1899 verstorbenen Franziska Droesch, ledig Spezereihändlerin, auf Anstehen deren Geschwister Gertrud Droesch, Spezereihändlerin hier, Nikolaus Droesch, Ackerer in Wittersheim, Frantz Droesch, Milchhändler in Schiltigheim.
acp 968 (3 Q 30 683. III) f° 48-v n° 170 du 1.5. – Durch Testament Keller vom 20. Oktober 1899 vermachte die Erblasserin 1. ihrer genannten Schwester Gertrud Droesch die lebenslängliche Nutznießung ihres Nachlasses, 2. ihren beiden Brüdern Nikolaus & Frantz Droesch das nackte Eigenthum desselben mit der Auflage, ihrem Patenkinde Melanie Droesch nach dem Tode der Schwester Gertrud Droesch 800 M. herauszuzahlen
Nachlass A. Kleider der Erblasserin 21 M
B. die ungetheilte Hälfte folgender Vermögenswerthe I. Waaren 347, II Laden-Einrichtung 200, III Mobilien 226, IV Geschäftsausstände, nicht einzeln aufgeführt 200, V. Baares Geld 400, VI. Forderung an Johann Adam Niess, Pensionär hier & Genossen lt. Obligationen Schmitz hier 28/2 93 & Keller hier 8/8.92, 1100
VII. folgende Liegenschaften. Stadt Straßburg O 44, 44 – 0,44 a Wohnhaus mit Keller, Erdgeschoß, 3 Stockwerken, Mansarden, Rechten, Zubehör, Küfergasse N° 15
Bann Wittersheim, B 171 40 a. Feld im Preisterpfad, lt. Kauf Weber in Hagenau 28/4 92, VII. Mietzinsforderung 63
C. Einlage beid er Sparkassehier einschl. Zinsen 97
Schulden des Nachlasses a) ½ der Geschäftsschulden mit 529 b) Leichenkosten 375
Eid nicht geleistet. Zeitaufwabs 4 Stunden
Keller, 21. Oktober 1899 n° 14.567 – Testament durch Franziska Droesch (…)
acp 961 (3 Q 30 676. II) f° 51-v du 17.11.

Notoriété constatant que Françoise Drœsch n’a laissé aucun héritier réservataire.
1900 (6.2.), M° Keller n° 14.950
Offenkunde woraus hervorgehet, daß Frl. Franziska Droesch im Leben Spezereihändlerin zu Straßburg ledig am 16. November alda verstorben ist und keine Vorbehaltserben hinterlassen hat
acp 963 (3 Q 30 678. II) f° 71-v n° 4909 du 7.2.

Gertrude Drœsch meurt à l’âge de 67 ans le 4 décembre 1914.

Décès, Strasbourg (n° 2890)
Strassburg am 5. Dezember 1914. Vor dem Standesbeamten erschienen heute (…) die Ordensschwester Maria Perrot, wohnhaft in Straßburg Stelzengäßchen 1, und zeigte an, daß die ledige gewerblose Gertrud Droesch, 67 Jahre alt, Katholischer Religion, wohnhaft in Straßburg geboren zu Hüttendorf /:Unter Elsaß:/ Tochter der verstorbenen Eheleute Michael Droesch, Ackerer, und Maria geborenen Wendling, beide zuletzt in Hüttendorf wohnhaft, zu Strassburg Stelzengäßchen 1 am 4. Dezember des Jahres 1914 nachmittags um ein einhalb Uhr verstorben sei (i 99)

Ficher domiciliaire, 602 MW 144
Marie Gertrude Droesch, Spezereihandel († 1.14) 2.12.47 Hüttendorf, Kath.
Spital in Dienst
20.9.79 Meisengasse N° 7, Vigaro
St Louisgasse 6
20.2.76 Langestraße 65, A. Bilger
9.3.76 Ludwigsgasse 14, Bilger
ver. Judengasse 12
25/11 79 alter Fischmarkt 15, Burger
25.3.81 Domplatz 13, Hummel
28/3.82 Küfergasse 15,Bornemann
19.9.10. Stelzengäßchen 1, Aloysa

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1933, le magasinier Joseph Auguste Beyer épouse en 1916 la servante Mathilde Marie Hess

Mariage, Strasbourg (n° 866)
Strassburg am 21. Dezember 1916. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Lagerist Joseph August Beyer, katholischer Religion, geboren am 2. September des Jahres 1893 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg Neue Straße 27, Sohn des Maurermeisters August Beyer und seiner Ehefrau Maria Antoinette gebornen Bruckert wohnhaft in Strassburg
2. die Putzmacherin Mathilde Maria Hess, katholischer Religion geboren am 28. August des Jahres 1894 zu Straßburg, wohnhaft in Straßburg Neudorf Alte Schulgasse 23, Tochter des Bäckemeisters Frantz Joseph Hess und seiner Ehefrau Maria Katharina gebornen Saner in Straßburg
[in margine :] ehelicher Sohn August Beyer geb. am 28.2.1920 in Strassburg (Nr 725/1860) geheiratet 6.6.1942 in Straßburg (N° 652) i 474



3, rue Sainte-Elisabeth (VIII 113)


Rue Sainte-Elisabeth n° 3 – VIII 113 (Blondel)

Partie détachée du n° 3 (1709-1792)

Jean Eyel, fils du troisième mariage d’Anne Ursule Schieler, construit en 1709 une nouvelle maison sur le terrain qu’il a hérité de sa mère (voir le n° 3). La vente de la maison principale en 1729 stipule que la maison Eyel a le droit d’entrée et de sortie par la porte cochère et le droit de passage pour parvenir aux latrines et au puits communs. Le notaire Mathias Koch achète la maison de son neveu. Le billet d’estimation de 1757 rapporte que la maison a trois poêles et trois cuisines, celui de 1784 qu’elle a quatre poêles et quatre cuisines. Elle appartient de 1751 à 1792 au charretier Jean Pierre Albrecht puis à sa veuve qui la vend à ses voisins, propriétaires de la maison principale à laquelle elle est définitivement réunie.


La maison Eyel forme la partie droite de la maison au milieu de l’image, Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Même endroit, plan Blondel (1765), parcelle 113, à droite de l’entrée surbâtie laissée en blanc (ADBR, cote 1 L plan 5)

mai 2024

Sommaire
Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1707 à 1792 (voir le. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

h Jean Eyel, boucher, et (1707) Anne Marie Koch – luthériens
1713 h Daniel Strohl, boucher, et (1713) Anne Marie Koch, veuve du boucher Jean Eyel – luthériens
1736 h Mathias Koch, notaire, et (1733) Catherine Salomé Grauel – luthériens
1751 v Jean Pierre Albrecht, charretier, et (1726) Anne Marie Ahl, (1751) Anne Marguerite Vierling puis (1758) Catherine Barbe Paulus – catholiques
1792 v Charles Etienne Menoth et François Benjamin Menoth (voisins)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1750, 450 livres en 1757, 250 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) VIII 113, Jean Pierre Albrecht
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Albrecht, 5 toises, 5 pieds et 0 pouce

Locations

1709, 1713, 1719, Jean Adam Hirschmann, boucher
1719, Michel Eberwein, boucher
1730, François Reffé, marchand de vins, et Catherine Deucher
1737, 1742, Samuel Scholl, boucher

Description de la maison

  • 1757 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, le puits et l’entrée sont communs, la cave est solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1784 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, quatre cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le puits est commun, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 500 florins

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe p. 447 (N.B. les deux parties portent le même numéro)

2
pr. Guimar, Georges Jacque – Moresse
loc. Riel, Adam, laitier – Manant
pr. Albrecht, veuve – Moresse
loc. Rietsch, J Frederic – Cordonnier
loc. Rietsch, Eve veuve – Moresse
loc. Daubenhauer, Dominique et sa femme Catherine – Invalide
loc. Mattis, Catherine – Drapiers
loc. Geri, Pierre Ant. valet au harras


Relevé d’actes

Une partie de la maison revient au boucher Jean Eyel, demi-frère d’Anne Ursule Schieler, qui épouse en 1707 Anne Marie Koch, fille du boucher Matthieu Koch

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 105 n° 15)
Mittwochs den 22. Junÿ 1707 seind nach zweymahlig. außruffung in der Pfarrkirchen Zu S. Niclaus in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Johannes Eyel, der ledige Metzger und burger alhier, Andreä Eyelß deß Metzgerß und burgerß alhier ehel. Sohn und Jfr Anna Maria Kochin Mattheus Kochen deß Metzgers und burgerß alhier ehel. tochter (unterzeichnet) Johannes Eÿel alß hochzeiter, Anna Maria Kochin als hohzeitin (i 112)

Jean Eyel et Anne Marie Koch hypothèquent la moitié divisée de la maison au profit de la fabrique de Sainte-Aurélie

1708 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 450-v
Johannes Aügel der Metzger und Anna Maria geb. Kochin mit beÿstand Mathis Kochen des Metzgers ihres leiblichen Vatters und Lorenz Weißen des Seÿlers Ihres Vettern
in gegensein /:tit:/ herren Andreas Lempen XV.ners alß Pflegers und hrn Johann Friedrich Marbachs Notarii publici als Schaffners der fabric zu St Aurelien – schuldig seÿen 550 pfund
unterpfand, sein äugels helffte so abgetheilt ahn iner behaußung Hoff hoffstatt brunnen Scheüren Ställen und übrigen zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen ahn St Elisabetha Gaß, einseit neben dem Elsenheimischen hoff anderseit neben Johann Farren Leinenweber hinten auff den Sebitziußischen garten stoßend

Jean Eyel et Anne Marie Koch hypothèquent la maison au profit de Jean Philippe Saltzmann, diacre à Saint-Pierre-le-Jeune

1709 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 95
Joh: Eÿel metzger und Anna Maria geb. Kochin beÿständlich Mathis Koch metzgers deß vatters u. Joh: Koch auch metzgers deß bruders
in gegensein H. M. Joh: Philipp Saltzmanns Diaconi beÿm Jungen St Peter – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihre beede häußer ahn St Elisabetha gass, einseit neben Farren dem leinenweber anderseit neben frn v. Mackau hinten auf den Garten

Jean Eyel loue au boucher Jean Adam Hirschmann une partie de la maison qu’il vient de construire

1709 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 393-v
Johannes Eÿel der Metzger (unterzeichnet) eÿel
in gegensein Johann Adam Hirschmann auch Metzger (unterzeichnet) hürsch Mann
verlühen Maßen & War in sein Eÿels neü aufgebauenen in St. Elisabetha gaßen gelegenem Hauß Nachfolgende Gemach und Gelegen Nemblich die gantze obere Wohnung bestehend in stub Stub Kammer Küchen Haußehren V. noch zwo cammeren, Ferner den Und.sten frucht Kasten über ged. Wohnung, Mehr die helffte des Kellers so Unterschlagen, Item den mittelsten ochßenstall, Item zweÿ Viertel von der Heübühn. So dann den gemeinen Gebrauch der schmeltzküchen und Endelich platz in dem hinteren hoff vor des Entlehners beßerung zu legen – alles auff 4 Jahr lang anfangend auff Joh. Bapt: 1709 – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund

Veuve, Anne Marie Koch hypothèque la maison au profit de Jacques Samson Rathsamhausen d’Ehnwihr

1711 (30.5.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 307
Anna Maria Eügelin wittib geb. Kochin mit beÿstand Johann Kuglers Stattkupfferschmidts Ihres Curatoris So dann Johann Wörner Kupfferschmidts als Vogts Anna Maria Kindts Nahmens Johann Eugel
in gegensein hrn Johann Breunen E.E. großen Raths alten beÿsitzers im Nahmen /:Tit:/ Jr Jacob Sambson rathsamhaußen zu Ehenwÿer als von demselben vormund, – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine vordere neuerbaute behaußung samt der helfe ahne dem hind. des gelegenen hauß, mit allen deren übrigen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in St Elisabetha gaß, einseit neben dem Elsenheimischen hoff anderseit neben einem hauß der rothen kirchen allhier gehörig hinten auff einen Garthen stoßend gelegen

Boucher originaire de Brumath, Daniel Strohl sollicite auprès des Quinze une dispense pour devenir tributaire chez les Bouchers bien qu’il n’ait pas servi le temps réglementaire à Strasbourg. Le Conseil des Bouchers déclare que le règlement stipule qu’un étranger qui épouse une veuve doit avoir servi cinq ans à Strasbourg, or le pétitionnaire n’a travaillé que quatre ans à Strasbourg. Les Quinze accordent la dispense contre paiement de six livres
1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
(f° 33-v) Sambstags den 11.ten Februarÿ 1713. – Daniel Strohl Ca. E. E. Zunfft Zur Blum
Kun noê Daniel Strohlen von Lohr gebürtig, der Metzger von Brumpt gtra EE Zunfft Zur Blumen herrn Zunfftmeister, principalis, hat 4. jahr hier gedienet vnd möchte gern das große Zunfftrecht erhalten, vnd weilen auch eines allhiesigen Meisters dochter der Wittib so noch Zünfftig ist, Zu heürathen gesinnet, alß bitte wegen noch eines ermangleden jahr Zu dispensiren vnd ihne Zu admittiren. Saltzm. bitt auch dieße sach Zur Deputation Zu weisen. Erk. ahne die Obere Acciss herren gewießen.

(f° 46) Sambstags den 18. Februarÿ 1713. – Daniel Strohl Ca. E. E. Zunfft Zur Blum
Iidem [Obere Acciss herren] laßen durch herren Friden referiren, daß Daniel Strohl der ledige Metzger von Brumpt gebürtig ebenmäßige Klag wider EE Zunfft Zur Blumen wegen refusirt. Meisterrechts eingebracht habe, vnd alß man ihne ferner gehört, Er beditten hette wie daß Er Zu Bischweiler gelernt, vndt allhier 4 jahr lang geschafft habe, vnd weilen Er willens eine Metzgers Wittib alß Mathiß Kochen tochter Zuheürathen, so wolte Er Zuvor vmb ertheilung deß Meisterrechts vnderth. gebetten haben, auff solches haben H. Mehler und H. Ehehalt geantwortet, daß der articul dahin gienge, daß Ein frembder, ehe Er Zum Meisterstück gelangen kan, Zuvor Sieben jahr lang hier dienen solle, wann Er aber Eines Meister tochter heirathet, es nur auff 6 jahr vnd so Er eines Meisters Wittib heürathet, es auff 5 jahr lang gesetzt seÿe, Gegner aber, wie Er selbsten bekenne, nur 4 jahr hie gedienet, vnd weilen Er eines Metzgers Wittib heurathet ihme also noch ein jahr fehlete, deßwegen Sie nicht hetten dispensiren können, vnd im fall MGhhn ihme in seinem begehren willfahren wolten, So bäthen Sie deß handwercks eingedenckt Zu sein. Auff seithen der herren Deputirten halte man davor, daß weilen ihme nur ein jahr fehlet, auch favor matrimonÿ dazu kompt, daß beÿ ihme gegen erlag 6 lb d dispensirt werd. könte. Erk. bedacht beliebt.

Fils de Philippe Strohl, aubergiste au Cerf à Brumath, Daniel Strohl épouse en 1713 Anne Marie Koch, veuve du boucher Jean Eyel : contrat de mariage par lequel la future épouse accorde la jouissance viagère de sa maison, célébration

1713 (17.4.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten H. Daniel Strohlen, dem Ledigen Metzger und burgern alhier, deß auch Ehrengeachten Hn Philipps Strohlen hierzen würths und burgers Zue Brumbt ehelichen Sohn, dem Hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen frauen Annæ Mariæ Eügelin gebohrner Kochin weÿl. Hn Johannes Eügels auch geweßten Metzgers und burgers alhier seel. hinterbliebenen wittib der hochzeiterin ane dem andern Theil
Zum sechsten, so verschafft Sie Fr. Hochzeiterin wißent und wohlbedachtlich auch mit bewilligung ihres H. Vatters vnd vogts, ihren lieben Bäutigamb so fern Er dieselbe über leben solte, ihren dritten Antheil ane Ihrer bewohnenden behaußung, Zu einem gemeinen und ruckfälligen widembs sitz und genuß
So beschehen und Verhandelt in der Königl. freÿen Statt Straßburg auf Mittwoch den 17.ten Aprilis Anno 1713. (unterzeichnet) Daniel Strohl alß hochzeider, Anna Maria Eÿlerin gebohrne Kochin als hoch Zeirin, Matheus Koch als Vatter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 136-v n° 12)
Eodem [Mittwoch den 10. Maj 1713] seind auch gleicher gestalt copulirt und eingesegnet worden in den stand der H Ehe Daniel Strohl der ledige Metzger von Brumat, Philipp Strohlen deß Wirths vnd burgers Zu Brumat Ehel. Sohn vnd Fr. Anna Maria Äugelin gebohrne Kochin weÿl. Johann Äugels geweßenen metzgers vnd burgers alhier hinterlaßene Wittib (unterzeichnet) Daniel Strohl als hochzeider, Anna Maria Eÿlerin alß hochzeirin, Mattheus Koch alls der Hoch Zeiterin Vatter (i 141)

Daniel Strohl devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1713, 4° Livre de bourgeoisie p. 798
Daniel Strohl der Metzger Von Prumat, Philipp Strohl Würth daselbst sohn emp: das burgerrecht Von s. Fr. Anna Maria Kochin, p. 2. Gold fl. 6 ß Wird beÿ E.E. Zunfft Zur blum dienen. Jur. d. 21. Dito [Junÿ] 1713.

Daniel Strohl loue une partie de la maison au boucher Jean Adam Hirschmann. Le bail est prolongé de trois ans en 1715.

1713 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 316
Daniel Strohl metzger
in gegensein Joh: Adam hirschmann auch metzgers
entlehnt, in seinem hauß allhier auf St Elisabetha gass neben dem Schöffoltzheimischen hoff diejenige gemach und gelegenheiten so Er biß dato inne gehabt, Item annoch ferners eine Cammer u. s.v. schweinstall, auf 2 jahr lang anfangend auf Joh: Bapt nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 36 pfund
[in margine :] auf 3 jahr lang continuiren und soll der Ochßen Stall auch in dießer lehnung begriffen seÿn, den 2. maÿ 1715

Nouveau bail entre les mêmes

1719 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 28-v
Daniel Strohl metzger
in gegensein Adam Hirschmann auch metzgers – (unterzeichnet) hürschmann
entlehnt, in seinem hauß ahn St Elisabetha gaß einseit neben dem Schäfoltzh: hoff anderseit neben einem hauß zum rotenkirch gehörig gelegen, den obersten stock Im vorderen hauß miteiander dreÿ viertel heubühn, Item eine Cammer an solcher bühn, Item den ochßenstall sambt einem schweinstall, ein holtzhauß, schmaltzküchen, platz zuer besserung, auf 2 jahr lang anfangend auf Joh: Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 lb

Daniel Strohl loue une partie de la maison au boucher Michel Eberwein

1719 (27.11.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 566-v
Daniel Strohl metzger
in gegensein Michel Eberwein auch metzgers
in seinem hauß allhier auf St Elisabetha gass einseit neben dem Schäfoltzh: hoff anderseit neben einem stifftshauß gelegen, eine stueb und 4 Cammer, Item einen stall, einen platz auf der heubühn, platz zuem holtz, die helfte des vorderen kellers auf vierthalb jahr anfangend von auf weÿhn: 1719 – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Le tuteur de Jean Eyel, boucher célibataire, loue la maison au marchand de vins François Reffé (ici Jean Reff) et à sa femme Catherine Deucher

1730 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 241
Johannes Wörner hueffschmidt als Vogt Johann Aügel des ledigen kieffers
in gegensein Hannß Reff des weinhändlers und Catharinæ geb. Deucherin
entlehnt, Eine ihme Aügel dem Vogts sohn eigenthümlich zuständige allhier auff der Elisabethen gaß einseit neben der H. von Bürckwaldt wohnbehausung anderseit neben Abraham Datt dem metzger hinten auff eben demselben gelegene Behausung cum appertinentis nichts davon ausgenommen – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkommend Joh. Baptistæ fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 26 pfund

Fils unique d’Anne Marie Koch femme du garde-forestier Daniel Strohl, Jean Eyel vend pour 600 livres à son oncle le notaire Mathias Koch la maison qu’a construite son père selon les clauses de l’acte passé en 1729 avec Abraham Datt, propriétaire du surplus de la propriété.

1736 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 557
weÿl. Johannes Eugel des Metzgers mit hernach gemeldter deßen wittib erzeugter einiger Sohn Johannes Eugel der ledige mehrjährig und ohnbevögtigte kieffer und deßen Mutter Anna Maria geb. Kochin Daniel Strohl des Forstauffsehers zu Brumath hausfrau
in gegensein H. Mathias Koch notarÿ Publici und Practici ihres respective Bruders und Mutter: bruders
Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, besonders die Rechten des ein: und ausgangs durch das große Vordere hoff thor hernach erwähnten dattischen haußes, wie auch des wegs und gangs durch der nächst an verkaufftem hauß in Dattischen hoff liegend, denen verkäufer gehen mitverkaufften Cloac und der gemeinschafft des Bronnens, welche behausung ahne St Elisabetha gaß einseit neben S.T. H. Christoph von Klinglin Præsidenten au Conseil souverain d’Alsace anderseit neben vorerwehntem großen hoff thor hinten auff den hoff des Abraham Datt dem Metzger gehörigen haußes (um 150 und 200 pfund capitalien verhafftet), ihme Eugel zu zween dritten theilen und zur übrigen tertz deßen mutter Strohlischer ehefrau eigenthümlich zuständig, als ein beÿ verstorbenen Eugels lebzeithen währender ihrer ehe neu auffgeführt mithin theilbares gebäu, am 10. junÿ 1729 errichteten Kauffverschreibung – um angezeigten 350 pfund capitalien und 250 pfund

Mathias Koch loue la maison au boucher Samuel Scholl

1737 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 114-v
H. Mathias Koch Not. Publ. et practicus
in gegensein Samuel Scholl des metzgers beÿständlich seines schwagers und Johann Friedrich Ridtner des Caffetier
Eine dem H. verlehner eigenthümlich zuständige ahne St Elisabetha gaß, einseit neben H. von Bürckenwald anderseit neben dem hoff: thor dattischen und verlehnten haußes hinten auff Abraham Datt des metzgers hoff gelegene behausung und hoffstatt mit allen deren zugehörden nebst dem Rechten des ein und ausgangs durch besagtes Thor wie auch des wegs zur cloac und der gemeinschaft des bronnens – auff 4 nacheinander kommende jahr anfangend von nächst bevorstehenden Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 gulden

Nouveau bail entre les mêmes

1742 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 320-v
H. Mathias Koch Not. Publ. und Practicus
in gegensein Samuel Scholl metzgers, H. Johann Friedrich Riedners des Caffé sieders seines schwagers
entlehnt, Eine dem verlehner eigenthümlich gehörig ane St Elisabethä gaß, einseit neben denen adelischen bürckelwaldischen erben anderseit neben dem hoffthor Dattischen und velehnten haußes hinten auff Abraham Datt den metzger gelegene behausung samt dem rechten des ein und ausgang duch gesagtes thor wie auch des wegs zur Cloac und der gemeinschafft des bronnens – auff 4 nacheinander folgenden jahren von letzt abgewichenen Johannis Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

La maison est estimée à 300 livres dans l’inventaire dressé en 1750 après la mort de Catherine Salomé Grauel, femme du notaire Mathias Koch
Mathias Koch vend la maison au charretier Jean Pierre Albrecht moyennant 750 livres

1751 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 150-v
H. Mathias Koch, Not. publicus und practicus
in gegensein Johann Peter Albrecht kärchelziehers
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten besonders dem recht des ein: und aus gangs durch das große vordere hoff thor hernach erwehnten Dattischen haußes wie auch des weegs und gangs zu des nächst anverkaufftem hauß im Dattischen hoff gehörigen mit: verkaufften cloac und der gemeinschafft des bronnens, welche behausung an der Sr Elisabetha gaß, einseit neben einem gemeinen stadt Straßburg gehörig zur neuen Reutschul gewidmete hauß anderseit neben gedachten großen hoff thor hinten auff d. hoff des Abraham Datt dem metzger gehörigen haußes – als ein am 8. junÿ 1736 erkaufftes guth – um 750 pfund

Fils de Martin Albrecht de Marlenheim, Jean Pierre Albrecht épouse en 1726 Anne Marie Ahl, originaire de Halsdorf mais dont les parents sont morts à Kippenheim où elle a grandi
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 113)
Hodie 13. Octobris anni 1726. (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Joannes petrus Albrecht oriundus ex oppido Marlen in hac parochia a juventute comorans et Anna Maria Ahl ex Halsdorf in hac parochia a multis annis commorans educata in pago Kippenheim ubi eius parentes mortui et sepulti sunt, testes fuerunt Martinus Albrecht sponsi pater civis in Marlen (signé) + signum sponsi + signum sponsæ (i 62)

Anne Marie Ehl meurt sans enfant en 1750 après avoir institué son mari légataire universel. L’inventaire est dressé dans une maison rue Sainte-Elisabeth. L’actif de la succession s’élève à 569 livres, le passif à 284 livres.
1750 (23.11.), E 5784 – Rép. Koch (6 E 41, 449-1 b) [in margine :] Koch
Inventarium über Weÿl. der Tugendsamen Frauen Annä Mariä Albrechtin, gebohrner Ehlin, des Ehrengeachten Johann Peter Albrecht, des Schirms Verwanthen allhier geweßener Ehefrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1750. (…) nach ihrem den 3.ten Nov. dieses Zu End lauffenden 1750. Jahrs beschehenen Absterben – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Montag den 23.ten des Monaths Novembris A° 1750.
Die Verstorbene seelig hat ab Intestato Zur eintzigen Erbin Verlaßen die tugendsame Frau Salome geb. Ehlin, Claus Sÿffert, des Taglöhners zu Gengenbach, Ehel. Hausfraun als ihre Leibl. Schwester, welche beÿständlich des Ehen vnd Vorgeachten Hn Abraham Datten des Metzgers und burgers allhier, beÿ dem Geschäfft erschienen. Weilen aber die selbstige allhier ohnverburgert so ist auß E. E. Kleinen Raths mittel hierzu abgeordnet worden S. T. H. Johann Friderich Teutsch E. E. Großen Raths alter und E. E. Kleinen jetzmahliger beÿsitzer welcher auch beÿ dem Geschäfft zu gegen war

In einer allhier Zu Straßburg an St Elisabethä Gaß gelegen hiehero nicht gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt
Copia Codicilli reciproci – 1741 (…) auff Mittwoch den 26. Tag des Monaths Aprilis Abends zwischen Sieben und Acht Uhren, beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechter in einer allh. Zu Straßb. ane der Bickergaß gelegenen, von hernach gemeldten beeden Codicillirenden Ehe Persohnen Lehnungs weiß bewohnenden behaußung dero vordern ein Steeg hoch sich befindlichen Stub mit denen Fenstern auf die gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen der Ehren: vnd vorgeachte Hannß Peter Albrecht und beneben Ihme die Ehren v. Tugendsame Frau Anna Maria Albrechtin gebohrne Ehlin beede Eheleuthe und Schirms Verwanthe allhier zu Straßburg, Er der Mann auffrechten gesund gehend und stehenden, Sie die Frau aber etwas kräncklicht und blöden Leibes auff einem Bank sitzend (…) Johann Rudolph Dinckel, Notarius publicus
Series rubricarum hujus Inventarii
Bericht über gegenwärtiges Inventarium. Es berichtete der hinterbliebene Wittiber Gleich Anfangs der Inventur, daß Zwischen Ihm vnd seiner Ehefrauen seel. Zur Zeit Ihrer Verheurathung Kein Ehe Contract und auch kein Inventarium Illat: auffgerichtet worden, deßweg. alles hernach geschriebene als ein theilbares Guth anzusehen, davon dem hinterbliebenen Wittiber nach hießiger Löbl. Statt statuten Zweÿ dritten der Erben aber ein dritter Theil gebühret, Hiehero Zum Bericht
Sa. Hausraths 93 lb, Sa. Wein und lähren Faßen 29 lb, Sa. Silbers 5 lb, Sa. baarschafft 300 lb, Sa. Schulden 139 lb, Summa summarum 569 lb – Schulden 284 lb, Nach deren Abzug 275 lb – Beschluß summa 275 lb

Le manant Jean Pierre Albrecht achète le droit de bourgeoisie le 27 mars 1751 au nouveau tarif
1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 450
Johann Peter Albrecht vorhero hießiger schirmer und Kärchelzieher erhält das burgerrecht umb den alten burgerschilling und will dienen beÿ E.E. Zur Mörin, Jur d. 27. Martÿ 1751.

Jean Pierre Albrecht devient tributaire à la Mauresse un mois plus tard
1751, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 18) Dienstags den 20.ten Aprilis Anno 1751
Neuer Leibzünfftiger C.R. – Johann Peter Albrecht der Kärchel zieher und bißherige Schirmer allhier producirt Cantzleÿ: Pfenningthurn und Stall Schein, davon die zween erstere den 27.t Martÿ Anno 1751. der Letzere aber den 31.t dito datirt, bittet um ertheilung des Zunfft Rechts.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt. Zahlte vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfft Recht 5 ß, Vor die Feur Eÿmerer 3 ß 11 d und Einschreib Geld 2 ß, Zusammen 1 lb 10 ß 11 d – dt. Vor das Findlinghauß 15 ß

Jean Pierre Albrecht se remarie en juillet 1751 avec Anne Marguerite Vierling, luthérienne convertie originaire de Trænheim : contrat de mariage, célébration
1751 (24.7.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 200
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Johann Peter Albrecht, der burger allhier Zu Straßburg, als brautigam ane einem,
und die Ehren und tugendsame Jungfrau Anna Margaretha Vierlingin, weÿland Johann Vierling gewesenen Ackermanns und burgers Zu Tränheim seel. mit Frawen Anna Maria gebohrner Mogelin ehelich erzeugte Tochter als hochzeiterin am andern theil
auf Sambstag den 24. Julii Anno 1751. (unterzeichnet) + des hochzeiters Handzeichen, o der Jungfr. hochzeiterin Handzeichen

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 422)
Hodie 27 mensis julii anni 1751. (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes petrus albrecht civis argentinensis, viduus defunctæ annæ ehrli et anna margaritha vierling neoconversa oriunda ex trenheim filia defuncti joannis georgii vierling in vitâ civis et agricola in trenheim et annæ mariæ mattern conjugum (signé) + signum sponsi + signum sponsæ (i 215)

L’affaire qui oppose différentes classes de charretiers dont Jean Pierre Albrecht est traitée par les Quinze dans les pages manquantes du registre de 1755.
1754, Protocole des Quinze (2 R 164)
(p 469) Sambstags den 23. novembris – Idem [Pastorius] noîe derer hießigen groß Kärchel Zieher Ca. Peter Albrecht et Consorten, prod. unterth memor. und bitten, nemine Comparente, beziehet sich auff der botten und bitt unterth. wie in dem producto auff einlaßung des bottens berichtete derselben daß Er das gebottt dem albrecht selbsten in mund abgelegt. Erkanndt daß dem Imploraten et Cons. beÿ cost Zugebiethen seÿe.

(p 480) Sambstags den 7. Decembris 1754. Faust nôe Peter Albrecht et Consorten derer Zweÿ rädichen sage rädigen Karch Zieher, ca. die groß Kärchel Zieher, die bitten unterth. Copiam des an dem 23.ten 9.bris Jüngst Wieder sie eingegebenen memorialis und Zur Verantwortung term. ord. Pastorius setzt zu mghherren. Erkandt Cop. et term. Ord.

1755, Protocole des Quinze (2 R 166)
die große Kärchel Zieher Peter Albrecht et Cons. 9 (Table – la page manque)

Anne Marguerite Vierling meurt en 1757 après avoir institué son mari légataire universel. Les experts estiment la maison 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 647 livres, le passif à 590 livres

1757 (2.12.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 494) n° 590
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen fr. Annä Margarethä Albrechtin geb. Vierlingin, Johann Peter Albrecht des brs. alh. Zu Straßb. geweß. Ehefr. nunmehr seel. Verl. aufgerichtet Anno 1757. (…) nach ihrem den 25.ten aug. dießer Zu End laufenden 1757.ten Jahrs beschehenen Absterben hie Zeitl. verlaßen Welche Verlt. auf Ansuchen u. begehren der hinterbl. Wb. als welchem vermög der hernach copeÿl. eingetragenen Eheber. §° 6.to der Verstorbene seel. Verl. eigenth. anheim fallet weilen die verstorbene seel. weder in auf noch absteigender Linie keine erben hinterlaßen, inv. und ersucht (…) so geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Freÿtag den 2.ten Decemb. 1757.
Die Verstorbene seel. hat Zu ihrem einzigen erben Verlaßen Johann Peter Albrecht den br. alh. Zu Straßb. als welchem wie Eingangs ged. Zufolg der Eheber. §° 6.to ihre völlige Verl. eigenth. anheim fallet

In einer alhier Zu Straßburg ane St. Elisabethä Gaß gelegenen, dem hinterbl. Wbr. eigenth. gehörigen behauß. ist befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer Behßg. Neml. ein behßg u. Hofstatt, mit allen derselb begrifen, weithen, Zugehörd. u. Rechten, besond. dem Recht des Ein: u. Ausgangs durch das große vordere Hofthor hernach erwehnten Dattischen Hß, wie auch des weegs u. gangs Zu der nechst an dießem hß: in dem dattischen hof liegenden zu dießer Behßg. gehörigen Cloacs u. der Gemeinschaft des brunnens alhier Zu Straßbg. ane St. Elisabethä Gaß, ein Seit neben der Statt neuen Reutschuhl, 2. S. neben vorged. großen Hofthor hinten auf den Hof des Abraham datten dem Metg. gehörign hß stoßend gelegen, so außer dem darauf haftend. hernach unter denen passivis befindl. Cap. frei ledig u. eigen u. dh der statt Strßbg. geschw. Hh. Werckmeister Zufolg dero Zu dem Conc. gelüfferte schriftl. abschtzg. d. d. den 25. Nov. 1757. hiehero angeschlag. worden vor 900. fl. od. 450. Darüber bes. 1. teutsch. perg. Kaufbr. in alhßig C. C. Stb. gef. m. deo anhangd. Insieg. verwahrt dat. d. 29. Martÿ 1751. Dabeÿ befindl. ein älterer daselbst gefert. Kfbr. m. ermeld. Ins. verw. d den 8. Junÿ 1736. Eigenthum ane Reeben, Tränheim banns
Series rubricarum hujus Inventarii. Bericht Über gegenwärtige Verlaßenschafft. Es haben Zwar beede durch d. Zeitl. Rod getrennte Ehel. in ihrer oben Copeÿl. eingetragenen Eheberedung §° 3.tio ihr beede in die Ehe gebacht: v. Wehrender Ehe ererbtes guth sich Vor unverändert vorbehalten, jedannoch d. erstere nicht ordnungsmäßig inventiren laßen Weilen aber in dem 6. Puncten solcher Eheberedung die Verstorbene seel. ihrem Ehemann als jetzigem Wittiber im Fall sie zu erst ohne hinterlassung eines oder mehr ehel. Kinder versterben solte, ihre völlige Verl. nichts davon außgenomm. Eigenthüml. zugedacht (…) deßwegen die gantze massa, als dem Wittiber gehörig, ohn abgesondert beschrieben worden.
Sa. haußraths 25, Sa. Wein und Lähren Faß 88, Sa. Krauts 1, Sa. Tabacks 80, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 18, Sa. Eigenthums ane I. behaußung 450, Sa. Eigenthums an Reeben 23, Summa summarum 647 lb – Schulden 590, In Vergleichung 97 lb
Stall sull 183 lb
Wÿdum Welchen der hinterbliebene Wittiber Lebens lang Zu genießen berechtiget, Vermög Codicilli reciproci welches der hinterbliebene Wittiber mit weÿl. fraun Anna Maria geb. Ehlin seiner erbsten Ehefrau seel/ A° 1741 den 26. Aprilis vor Hn Johann Rudolph Dinckel Not° pub. et Pract.
Copia der Eheberedung (…) auf Samstag den 24. Julÿ A° 1751. M. Koch Notarius
Abschatzung vom 25.ten 9.bris 1757. Auff Begehren Johann Peter Allbrecht, ist eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg, auff der Eltzbeter Gaß gelegen, Ein seÿts Neben einer Behaußung Einem Mereren Hoch Spithal gehörig, Anderseits Neben der Neuen Reith schul, und Hinten auff Abraham Datt dem Metzger stoßend, solche Behaußung bestehet in dreÿ stuben, dreÿ Küchen und Etliche Hauß Kameren, dar über ist der dachstuhl mit Breitzieglen belegt, Hat auch ein gemeinschafftlichen Bronen, gemeinschaftliche Einfahrt und getrambten Keller. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern, Nach vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit, dem Jetzigen Wahren Wehrt Nach æstimirt und angeschlagen worden, Vor und umb Neun Hundert Gulden (unterzeichnet) Ehrlacher Werck Meister deß Meinster, Wernert, Huber

Jean Pierre Albrecht se remarie avec Catherine Barbe Paulus, fille du boulanger Joseph Paulus de Krautergersheim : contrat de mariage, célébration
1758 (18.1.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 242
Eheberedung – persönlich erschienen d. Ehren geachte Joh. Peter Albrecht, der Br. alh. Zu Straßb. als Bräutigam an einem,
und die Tugendsame Jungfr. Catharina Barbara Paulusin, weil. Joseph Paulus des gewes. Schwartzbecken Zu Krautergersheim mit fr: Anna geb. Krumin ehel. erz. Tr. als hochzeiterin am andern theil

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 74)
Hodie 23 mensis januarii anni 1758 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt petrus albrecht civis hujas viduus marguarithæ fierling et Catharina Barbara paulus oriunda ex Krautergersheim in hac diœcesi, filia defuncti Josephi paulus et annæ Krumin conjugum (signé) + signum sponsi + signum sponsæ (i 39)

Jean Pierre Albrecht meurt en 1784 après avoir institué sa femme pour légataire universel de ses biens. La succession comprend la maison rue Sainte-Elisabeth, estimée à 250 livres, et une autre rue Sainte-Claire. L’actif de la succession s’élève à 539 livres, le passif à 563 livres

1784 (13.12.), Not. Zimmer (6 E 41, 1433) n° 647
Inventarium über Weiland Johann Peter Albrecht gewesenen burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1784.
Inventarium und Beschreibung alles des jenigen Vermögens, so weiland Johann Peter Albrecht, der gewesene burger alhier Zu Straßburg nach seinem den 27.sten Octobris A° 1784. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Fraun Catharinä gebohren Paulußin seiner hinterbliebenen Wittib, beiständlich H. Conrad Scholl des Siegristen der Königlichen Pfarreÿ St Louis, inventirt (…) So geschehen allhier Zu Straßburg den 13. Decembris Anno 1784.
Der Verstorbene hat per Testamentum Zu seiner einigen Erbin hinterlaßen benantlich Frau Catharinam gebohrene Paulußin sein des Verstorbenen hinterbliebene Wittib welche auf beschehenes Anfragen sogleich declarirte wie daß Sie gegenwärtige Verlaßenschafft nicht dann cum Beneficio Legis et Inventarii anzutretten gedencke.

In einer alhier Zu Straßburg auf der Elisabethä Gaß gelegene hiehero gehörigen und hernach beschriebener Behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich eine behaußung und Hofstatt mit allen deroselben begriffen, weiten, Zugehörden und Rechten besonders dem Recht des Ein: und Ausgangs durch das grose vordere Hofthor hernach erwehnten Seilerischen Hauses, wie auch des Weegs u. gangs Zu der nechst an solcher Behaußung im Seilerischen Hof liegend sich befindlichen Cloac und der Gemeinschaft des bronnens, welche behausung gelegen alhier Zu Straßburg ane St. Elisabethä gaß, einseit der dermaliger Königl. Reutschuhl, anderseit an vorgedachtes groses Hofthor und hinten auf den Hoff des H. N. Seiler Tabac fabricanten und b. alhier behaußung stosend, so außer dem darauf haftenden capital freÿ ledig u. eigen und durch (die Werckmeistere) dieser Statt zufolg derselben Zu dem Concept geliegerten Abschatzung Zeduls vom 13.ten Novembris 1784. angeschlagen worden um 250. Worüber vorhanden 2. in alh. CC Stb auf Pergament gefertigte Kauffverschreibung sub datis 29. Martii 1751. u. 8. Junii 1736.
So dann eine kleine behaußung am Roßmarck in St Claræ Gäßl. (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia des von dem Verstorbenen vor mir Notario und Sieben Zeugen auffgerichteten Testaments
Sa. haußraths 53, Sa. Wein und leeren Faß 36, Sa. Silbers 7 ß, Sa. Eigenthums an Häußern 450, Summa summarum 539 lb – Schulden 563, In Vergleichung 23 lb
Copia Testamenti nuncupativi (…) auf Dienstag den 23. Septembris 1783.
Abschatzung Vom 13.ten Novembre 1784. Auf begeren Weÿland peter albrecht dem geweßenen Kärchelzieher ist Eine behausung alhier in der statt strasburg auf dem Roßmarck im Clarengässell (…)
Der Zweÿte begriff ist auch alhier in der statt strasburg auf der Elisebether gaß gelegen, Ein seÿts neben der Reüthschuhl anderer seÿts und Hinten auf Herr seÿler dem tabac fabricant stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Vier stuben, Vier Kuchen und Etlichen Kammeren, darüber ist der tachstuhl mit bretziegel belegt, hat auch Ein gedremter Keller und gemeinschaftlichen brunnen. Von uns unterschriebenenen der statt strasburg geschwohrnen Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Fünff Hundert gulden (unterzeichnet) Boudhors architecte, Kaltner WMstr.

Catherine Paulus vend la maison à Charles Etienne Menoth et François Benjamin Menoth qui ont acheté la voisine quelques jours plus tôt. Ils réunissent ainsi la propriété séparée au début du siècle.

1792 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 193 enreg. 19.3. F° –
Fr. Catharina geb. Paulußin weil. Johann Peter Albrecht wittib beiständlich H. Conrad Scholl des sigristen zu St Louis
H. Carl Stephan Menoth und H. Frantz Benjamin Menoth derer gebrüder
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten besonders dem recht des ein und ausgangs durch das grose vordere hoffthor die nachgemelte denen H. käuffer bereits zuständiges haus wie auch des wegs und gangs der nechst auf solcher behausung in derer H. käuffer haus liegend sich befindlichen cloac und der gemeinschafft des bronnens einseit neben der ehemaligen königl. reitschul, anderseit neben vorgedachten groses hofthor, hinten auff den hof derer H. käufer hauses – als ein von ihrem verstorbenen ehemann laut vor H. Not. Zimmer den 23. Septembris 1783 errichteten testamenti nuncupativi §° 3 ererbtes guth – um 750 gulden capital verhafftet, beschehen um 450 gulden



3, rue de l’Ecarlate


Rue de l’Ecarlate n° 3 – VIII 56 (Blondel), P 1344 puis section 10 parcelle 5 (cadastre)

Maison dite zum Ochsner – Bâtiments arrière démolis en 1937


Façade avant, vue du nord – Façade arrière (avril 2024)

Le consul Jean von Hohenburg est propriétaire à la fin du XVI° siècle de la maison dite zum Ochsner dont l’arrière donne dans la ruelle du Bouc. Les héritiers fidéicommissaires de François Raoul Guichard vendent leurs parts entre 1661 et 1672 au marchand Pierre Bex qui revend en 1674 le bâtiment avant au pasteur Jean Thiébaut Heinrici en conservant le bâtiment arrière donnant dans la rue du Bouc. La maison appartient de 1678 à 1692 à Laurent Bilger qui exploite successivement plusieurs auberges. Il la vend quelques mois avant sa mort au manant Jean Harter, bailli de Barr. Le conseiller épiscopal Pallas demande l’autorisation d’acquérir la maison en 1700 mais les Conseillers et les Vingt-et-Un donnent la préférence à l’entrepreneur des fortifications André Prisset dit Saint-André qui la revend en 1704 à Wolffgang Philippe Eckbrecht de Dürckheim, lui aussi manant. Le préteur François Guillaume de Mackau en devient propriétaire en 1717 et la cède en 1722 à son fils François Joseph qui acquiert en 1746 la maison au sud. Le plan Blondel de 1765 représente les deux bâtiments, teintés en olive, réunis en une seule propriété. Saisis sur Marie Angélique Ficte de Soucy, veuve de Louis Eléonor de Mackau, les bâtiments sont vendus en 1776 par adjudication judiciaire au Directoire de la noblesse au maître de pension François Xavier Clavey par un acte qui décrit la maison avec précision. Le nouveau propriétaire charge la même année le maître maçon Frédéric Walter de ravaler la maison, le maître charpentier André Pfrimmer de reconstruire le mur qui clôt la cour et d’y faire un portail (d’après les plans, il doit s’agir du bâtiment sud) puis l’année suivante le maçon Jean Linckenhœl d’aménager le premier étage du bâtiment arrière et le deuxième étage du bâtiment principal.
Le cadastre distingue les deux maisons (celle du nord porte le numéro 1344 de la section P, celle du sud le numéro 1343) mais les propriétaires de la parcelle P 1343 correspondent à ceux de la parcelle Blondel 55, cadastrée P 1342. Les reports dans les cases de la matrice cadastrale tentent de remédier à cette inexactitude : la parcelle 1343, effectivement acquise par l’Hôpital, est reportée à la case précédente (Husson).


Plan-relief (1727). Les bâtiments en U dans le coin inférieur gauche de l’image sont ceux que Mackau acquiert en 1743, ceux au-dessus correspondent à la maison zum Ochsner.
Plan Blondel (archives départementales, cote 1 L plan 5) – Plan de 1830

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 247, cour M’ (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade (q-r) du bâtiment nord comprend une petite fenêtre et un portail au rez-de-chaussée, deux étages à six fenêtres chacun, une toiture à un niveau de fenêtres, le tout selon la disposition actuelle. La cour (M’) montre l’arrière (39-40) de la façade sur rue, le bâtiment latéral droit (39-38-37), le bâtiment latéral gauche (40-41) dont l’aile (41-42-43) forme l’arrière de la cour. La cour Q’ (faisant partie du bâtiment sud) montre le mur (2-3) du bâtiment latéral droit.
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1857) puis le n° 3.


Calque du plan cadastral (1836). En rose, bâtiment zum Ochsner dont la partie arrière en grisé est détachée en 1674, en jaune bâtiment sud rattaché au précédent de 1746 à 1861
Cour Q’ – Photographie de la cour qui correspond assez mal aux élévations ci-dessus (photographie Hueber, publiée sur Archi-wiki
)

Le contrôleur des tabacs Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson achète en 1818 la maison que sa fille vend en 1861 en deux lots. Le cafetier Paul Cadé acquiert le bâtiment nord et vient y habiter en 1863 après avoir quitté son café place Broglie (Rocher de Cancale, Cercle du Broglie). Sa veuve et son héritière testamentaire vendent la maison aux Hospices Civils en 1891.
Les Hospices Civils projettent en 1903 de démolir le bâtiment pour percer une rue entre la place de l’hôpital et la rue Sainte-Elisabeth. Le projet est cependant abandonné en 1908. Le n° 3 comprend au rez-de-chaussée deux chambres, deux caves, une buanderie et une écurie pour trois chevaux, au premier étage dix chambres, deux cuisines, une salle de bains, trois pièces mansardées, un débarras et deux cabinets d’aisance, le troisième étage une cuisine, une salle de bains, un cabinet d’aisance et dix chambres selon le rapport que transmettent les Hospices Civils avant de démolir plusieurs bâtiments. La façade du n° 3 subsiste cependant, la démolition signalée par le cadastre en 1937 se rapporte donc aux bâtiments arrière à la place desquels les Hospices Civils font construire en 1951 deux garages.


Plans de 1937 et de 1951 (dossier de la Police du Bâtiment)

Façade avant, vue du sud – Nouveau bâtiment construit au sud de la maison (avril 2024)

mai 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean von Hohenburg, consul, et (1561) Marie Stœffler puis (1596) Susanne von Molsheim, veuve de Jean Jacques Stœsser – luthériens
1607* h Jean von Hohenburg et (1599) Marie Jacqueline Roth, remariée (1626) avec le capitaine Daniel Hartlieb dit Walsporn – luthériens
1637 h Jean Ringler, docteur en médecine, et (1590) Marie von Hohenburg – luthériens
1637 v François Raoul Guichard, marchand, et (1637) Salomé Bullian – luthériens
1653 h Jean Charles Schmidt et (1649) Madeleine veuve d’André Reichard puis (1651) Susanne Barbe Guischard, remariée (1658) avec le lieutenant colonel Jean Thomas Rœsslin et copropriétaires Guichard – luthériens
1653 v Nicolas Herff, teinturier, et (v. 1640) Rachel Simon – réformés
1661 v Pierre Bex, marchand, et (1646) Anne Marie Kolb – luthériens
1674 v Jean Thiébaut Heinrici, pasteur, et (1658) Marguerite Knoderer puis (1667) Anne Ursule Lichteisen – luthériens
1678 v Laurent Bilger, aubergiste, et (1648) Salomé Hetzel, (1656) Marie Madeleine Günter puis (1666) Jeanne Françoise Füchsel – luthériens
1692 v Jean Harter, bailli de Barr, et (v. 1685) Barbe Neutelmann, manants – catholiques
1700 v André Prisset dit Saint-André, entrepreneur des fortifications, et (v. 1680) Susanne Paulus veuve de Joseph Jacquemin, de Sainte-Marie-aux-Mines, manants – catholiques
1704 v Wolffgang Philippe Eckbrecht de Dürckheim et (1694) Chrétienne Dorothée Waldner von Freundstein, manants – luthériens
Frédéric Louis Waldner de Freundstein et (1674) Marie Cordule de Rothschütz – luthériens (copropriétaire)
1717 v François Guillaume de Mackau, intendant des écuries, préteur, et Marie Barbe d’Ichtratzheim puis (1695) Françoise Marie d’Elsenheim – catholiques
1722 h François Joseph de Mackau et (1700) Anne Clotilde Marnais de la Bastie – catholiques
1751 h Louis Eléonor de Mackau, et (1755) Marie Angélique de Ficte de Soucy – catholiques
1776 adj François Xavier Clavey, maître de pension, et (1763) Marie Salomé Lich – catholiques
1800* h Raymond Antoine Jean Fonrouge, employé des vivres, et (1787) Marie Victoire Clavey puis (1807) Catherine Salomé Weber – catholiques
1818 v Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs, et (1807) Josephine Elisabeth Marie Roget
1859 h (Edouard Henri) Léandre de Bony de Lavergne, avocat, et (1845) Athénaïs Léopoldine Husson
1861 v Paul Cadé, cafetier, et (1831) Catherine Pfeiffer, (1863) Marie Anne Ehrhard puis (1880) Marie Eugénie Felter
1891 v Hospices Civils

Valeur vénale de la maison : 2000 livres en 1704, 2075 livres en 1717 – avec la maison au sud, 3775 livres en 1776

(1765, Liste Blondel) VIII 56, à Mde de Mackau
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Clavé, 16 toises, 2 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1344, Husson, Nicolas Léopold, inspecteur des tabacs – maison, sol, cour, bâtiment – 4,2 ares

Locations

1597, Jean Louis Surger, gentilhomme
1681, Jean Michel Zeissolff, marchand
1761, Jean Jacques Hitschler, courtier
1772, François Xavier Clavey, licencié en droit (futur propriétaire)
1799, Joseph Bruneteau Sainte-Suzanne, général
1865, Catherine Mélingue, femme de Félix Lefrançois de Drionville

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1764, Préposés au bâtiment (VII 1411)
Le préteur de Mackau rapporte qu’il lui est difficile d’entrer dans sa maison parce que la rue est trop étroile. Les préposés ordonnent de réunir le jardin et la cour de la maison où la Ville loge M. de Ried et de démolir le mur de clôture.

(f° 24-v) Dinstag den 15 Maÿ 1764 – H. Stettmstr. von Mackau pt° der behausung beÿ dem gouvernement
Auff abgestattete relation deß H. Stettmeisters von Mackau an der Einfahrt seiner behaußung gehindert ist, wegen der alda Zu engen Allmend, Ist Erkandt daß der hoff sambt das Gärtlin des haußes in welchem herr von Ried dermahlen von gemeiner Statt in Lehnung hat Zu dem Allmend solle gezogen folglig die Maur abgebrochen werden

1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon Frédéric Walter est autorisé en juillet 1776 à réparer et à peindre la maison Clavé. Le maître charpentier André Pfrimmer est autorisé en septembre à reconstruire le mur qui clôt la cour et à y faire un portail (d’après les plans, il doit s’agir du bâtiment sud).

(f° 83-v) Montags den 1. Julii 1776 – Sr Clavé
Mr Friedrich Walther der Maurer nôe. Sr. Clavé, bittet Zu erlauben deßen beÿ dem alten Gouvernement gelegene Behausung repariren und anstreichen zu lassen. Erkannt, Willfahrt.

(f° 134) Montags den 23. Septembris 1776 – Sr Clavés Maître de pension
Mr Andreas Pfrimmer, der Zimmermann nôe. Sr Clavés, maitre de pension bittet zu erlauben an deßen behaußung beÿ dem alten Gouvernement gelegen die Hoffmaur neu aufbauen und ein Thor hinein machen zu laßen. Erkanntn Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Linckenhœl expose en juin 1777 les travaux qu’il va faire dans la maison du précepteur Clavé : dans le bâtiment arrière au premier étage à gauche une cuisine et un poêle, à l’arrière une chambre à cheminée à la française et deux autres chambres, dans le bâtiment principal au deuxième étage à droite une cuisine. Les préposés autorisent les travaux à condition de recouvrir les murs de dalles en pierre dans les pièces arrière.

(p. 429) Mittwochs den 11.ten Junii 1777. – Sr Clavé der Informator will in seiner beÿ dem alten Gouvernement gelegenen behausung, in dem Hintern gebäu im Hoff im ersten stock Linckerhand der Steeg eine Kuch mit herd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr mitten durch das gebäu von allem holtz entfernt, vornen davon gegen der gass eine Stube mit einem Runden Eißern offen deßen Blechene Rohr in das Kuchen Camin gerichtet, hinten an dieser stube ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen das Rohr mitten durch das gebäu von allem holtz entfernt. Hinten an diesem Zimmer, Zweÿ Zimmer eines gegen der gaß, das andere gegen dem hoff, in deren gaden ein Runder gegoßener offen gesetzt und das blechene Rohr nahe an der Riegelwand in vorgemeltes Camin gerichtet.
In dem Haubtgebäu im Zweÿten stock Rechter hand der steeg gegen der gaß eine Kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen, das Rohr an der Haubtmaur hienauf von allem holtz entfernt.
Erkandt willfahrt, mit dem anhang jedannoch daß in dem gebeud im hoff in den Zweÿ hindersten Zimmern das getäffel wo die öffen Zu stehen kommen aus geschnitten, die Riegelwände und Fußböden mit steinern Blatten wohl versehen, die Rohr von der wand Hinweg und mitten in das Camin gerichtet werden sollen. – Mstr Linckenhölin

Description de la maison

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’Ecarlate (f° 38)

nouveau N° / ancien N° : 5 / 10
Husson
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 403 case 2

Husson, Nicolas Leopold, Inspecteur des tabacs

P 1344, sol, M.on, Bat et cour, rue de l’Ecarlate 10
Contenance : 4,20
Revenu total : 386,35 (383 et 2,18)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 64 / 51
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1343, sol, rue de l’Ecarlate 10
Contenance : 2,25
Revenu total : 386,35 (ci-dessus et 2,25, total 6,45)
Folio de provenance : 403 3° case
Folio de destination :
Année d’entrée :1856
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 64 / 51
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 758 case 1

Husson, Nicolas Leopold, ancien inspecteur des tabacs
1860. Husson, Léopold et Mde de Bony née Husson par ½
1861. de Bony de Lavergne la Dame, à Metz
1862. Cadé, Paul, Cafetier et Ehrhardt, Marie, Célibataire place du Broglie 24
1889/90 Cadé, Franziska Frl. & Ehrhardt Maria, Frl.
1892/93 Civilhospizien (Bürgerspital)

P 1344, Maison, sol, 1343 sol, rue de l’Ecarlate 3
Contenance : 4,20 et 2,25
Revenu total : 386,35 (383 et sols 2,18 – 1,17)
Folio de provenance : (403)
Folio de destination : 758, 759 (1° c.)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1863
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 64 / 51
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1344, Maison, sol, rue de l’Ecarlate 3
Contenance : 4,20
Revenu total : 220,18 (218 et 2,18)
Folio de provenance : 758
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1863
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 64 / 51
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 page 123 case 3

Parcelle, section 10, n° 5 – autrefois P 1344 – 2514
Canton : Scharlachgasse Hs Nr 3
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 4,65 / 3,31
Revenu : 1700 – 1500
Remarques : v. 123/2 [Scharlachgasse Hs Nr 5], 126/3 [place de l’Hôpital 1] – 1923 modifié par récl. 11.2. – 1937 démolit.

(Propriétaire), compte 49
Civilhospizien, der Stadt Straßb. Bürgerspital
1927 Hospices Civils
(221) corrigé en (243)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue Quai de St Nicolas dep. l’Eglise de St. Nicolas jusqu’au vieux Gouvernement (p. 444)

10
pr. Clavey, François Xavier – Drapiers
loc. Fondrouge, Antoine, employé au Bureau des vivres
loc. Zitterkopf, Charles, journalier
loc. Merkel, J. Henri, Bucheron – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Scharlachgasse (Seite 144)

(Haus Nr.) 3
Ritter, Wwe. Pförtn. 0
Hueber, Inspektor des Bürgerspitals. 1
Schnepp, Hauptlehrer. 1
Weiss, Lehrer. 1
Muckensturm, Tagnrn. H 2
Naura, Rentnerin. H 2
Zimmer, Bureauvorst. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 776 W 5)

3, rue de l’Ecarlate (1891-1952)

Les Hospices Civils reportent en 1903 le ravalement du bâtiment qu’il est prévu de démolir pour percer une rue entre la place de l’hôpital et la rue Sainte-Elisabeth. La façade est ravalée en octobre 1908. Les Hospices Civils informent en 1935 la Police du Bâtiment qu’ils vont démolir les bâtiments sis aux 3, 5 et 8, rue de l’Ecarlate. Le n° 3 comprend au rez-de-chaussée deux chambres, deux caves, une buanderie et une écurie pour trois chevaux, au premier étage dix chambres, deux cuisines, une salle de bains, trois pièces mansardées, un débarras et deux cabinets d’aisance, le troisième étage une cuisine, une salle de bains, un cabinet d’aisance et dix chambres. Ils construisent en 1937 un mur d’enceinte entre le 3, rue de l’Ecarlate (dispensaire de salubrité) et le bâtiment de l’Office municipal, à l’emplacement des bâtiments démolis sis 5 et 8, rue de l’Ecarlate. Les Hospices Civils font construire en 1951 deux garages dans la cour. Les plans de 1937 et de 1951 montrent que l’arrière du bâtiment a été démoli entre temps.

Sommaire
  • 1891 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom des Hospices Civils l’autorisation de faire une prise pour environ dix becs – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1892
  • 1892 – Le maire notifie les Hospices Civils de faire ravaler la façade – La façade a été repeinte à l’huile, octobre 1892
    1903 – Idem. Les Hospices Civils demandent de reporter le ravalement de plusieurs bâtiments. Celui du 3, rue de l’Ecarlate est sans objet puisqu’il est prévu de percer une rue entre la place de l’hôpital et la rue Sainte-Elisabeth. – Le maire accorde un an de délai – L’enquête sur les travaux à faire dans la partie sud de la ville est terminée mais aucune décision n’est encore prise, octobre 1904. – La façade n’est pas encore ravalée, 1905 – 1906, Les Hospices Civils ont passé un marché pour repeindre le 1, rue de l’Ecarlate. Comme le n° 3 est voué à la démolition, le maire accorde un délai d’un an. – 1907, les Hospices Civils n’ont pris aucune décision quant à la démolition ou au ravalement. – 1908, le service des travaux des Hospices Civils prévoit de faire ravaler la façade – La façade est ravalée, octobre 1908.
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, le logement est en bon état
    1920, idem, les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
  • 1937 – Les Hospices Civils demandent l’autorisation de construire un mur d’enceinte entre le 3, rue de l’Ecarlate (dispensaire de salubrité) et le bâtiment de l’Office municipal, à l’emplacement des bâtiments démolis sis 5 et 8, rue de l’Ecarlate. Le mur sera en briques crépies, le socle en grès de Vosges, le chaperon en vieilles tuiles. – La Police du Bâtiment note que la clôture courbe dépasse de l’alignement légal en angle, l’autorisation peut cependant être accordée puisque la circulation n’en sera pas entravée. – Autorisation accordée à titre révocable – Dessin par l’architecte des Hospices Civils, plan de situation – Travaux terminés, août 1938.
  • 1935 – Les Hospices Civils informent la Police du Bâtiment qu’ils vont démolir les bâtiments sis aux 3, 5 et 8, rue de l’Ecarlate.
    Le n° 3 comprend au rez-de-chaussée deux chambres, deux caves, une buanderie et une écurie pour trois chevaux, au premier étage dix chambres, deux cuisines, une salle de bains, trois pièces mansardées, un débarras et deux cabinets d’aisance, le troisième étage une cuisine, une salle de bains, un cabinet d’aisance et dix chambres.
    Le n° 5 comprend au rez-de-chaussée un atelier de menuiserie, une cage d’escalier et un passage pour voiture, à chacun des deux étages cinq chambres, une cuisine et un cabinet d’aisance.
    Le n° 8 comprend deux chambres, une cuisine et un cabinet d’aisance au rez-de-chaussée, de même à l’étage.
    La Police du Bâtiment transmet le courrier à la direction des Musées.
  • 1951 – La direction des Hospices Civils demande l’autorisation de construire deux garages dans la cour. – Devis – L’inspecteur départemental de l’urbanisme donne son accord. – Autorisation – Le gros œuvre est terminé, juin 1952.
    1952 – La Police du Bâtiment constate que les travaux ne correspondent pas aux plans – Les Hospices Civils transmettent de nouveaux plans

Relevé d’actes

La maison appartient à la fin du XVI° siècle à Jean von Hohenburg, élu consul pour 1591, 1597 et 1603. Il épouse en 1561 Marie Stœffler

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 168 n° 585)
1561. Dnica 70. Hans von Hohenburg, Jungfrau Maria Stœfflerin Zum ersten mal. Ist zu Kirchen gang. Montag hernach (i 173)

Le consul régent annonce les obsèques de la femme de Jean von Hohenburg
1589, Conseillers et XXI (1 R 66)
(f° 159) Montag den XXI. vnd letzten Martÿ – Hans von Hohenburgs haußfraw thods verschiden.
Der H. Amr. Zeigt an das h. Hans von Hohenburgs haußfraw ein Endt am Samstag Zu nach vmb 11 Uhren mit todt angang. und daß man dieselb Zu Zwo vhren Zur Erd bestatt. werd. welche dann dem hn Zu seinem Leid dienen Wöllen die mög. sich vor 2 Uhren Im Cantzleÿ hof samblen.

L’ancien consul Jean von Hohenburg se remarie en 1596 avec Susanne von Molsheim, veuve de l’assesseur des Quinze Jean Jacques Stœsser
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 98-v n° 42)
1596. Dominica XXII. Herr Hans von Hohenburg Altt Ammeister, vnd fraw Susanna von Moltzheim weÿland herr hans Jacob Stösses des fünff Zehners seligen hinterlassene wittwe. Eingesegnet Zinstag den 25. Nov. (i 53)

Jean von Hohenburg est élu assesseur des Quinze en 1578, administrateur de l’hôpital en 1584, assesseur des Treize en 1588
1578 Conseillers et XXI (1 R 51) Neuw XV Hans von Hohenburg. 667.
Feurhern Hans von Hohenburg. 676.
1579 Conseillers et XXI (1 R 52)
Wacht herren. 5. 276. Georg Jacob Bock, Hans von Hohenburg. 299.
1580 Conseillers et XXI (1 R 53) Hans von Hohenburg contra Moritz Gassern (Enßheim schreiben). 330.
Hans von Hohenburg vmb fürschrifft. 276. vmb ein lechenstell. 391.
1584 Conseillers et XXI (1 R 59) Hans von Hohenburg Pfleger im Spittal. 618.
1588 Conseillers et XXI (1 R 65) Hans von Hohenburg XIII.er. 537. 545.
1590 Conseillers et XXI (1 R 67) Zuchtrichter, H. Treübel, Hans von Hohenburg, H Kniebs. 7. Zuchtgerichts ordnung. 669.
1591 Conseillers et XXI (1 R 68) Hans von Hohenburg würd Dreÿzehener. 422.
1596 Conseillers et XXI (1 R 74) Hans von Hohenburg vmb fürschrifft. 9. beschwert sich das In d gaden abgesprochen. 157.
Hans von Hohenburg, H Gottesheim contra D Johann Aschman. 149. 182.
1598 Conseillers et XXI (1 R 77) Johann von Hohenburg conservator Sebastians Erben stifftung. 280.

Jean von Hohenburg loue la maison au gentilhomme Jean Louis Surger

1597 (26. Janu.), Chancellerie, vol. 310-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 9
Lehenung Juncker Hans Ludwig Surgers
Erschienen der Ernuest fürsichtig vnd weis Herr Hanns von Hohenburg regirender Ammeister, vnd
hatt in gegensein des Edlen vnnd vesten Hanns Ludwig Surg.s bekhandt,
das Er gemeltem Juncker Surgern sein eigenthümliche Behaußung gelegen allhie in der Statt Straßburg beÿm drachen, einseit neben Christoff Zellners gewesenen reütter hauptmans vnnd ander seit neben einer Behaußung so Theobald Lauwel Jetzo bewohnt allso vnnd dergestalt verlauhen das Er J. Surger dieselbige Vier Jahr lang sampt seiner haußffr. vnd den seinigen Innen haben vnd bewohnen vnd drauß alle Jahr vnd eines Jed. Jahrs besonder 40 gld. St. w. Zinßen

D’après les actes ultérieurs, la maison revient à son fils Jean von Hohenburg qui épouse en 1599 Marie Jacqueline, fille de Pierre Roth.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 64)
1599. Hans Von Hohenburg, der Junger, h. Hans Von Hohenburg Alten Ammeisters diser Stat Ehelicher Sohn, vnd J. Maria Jacobe H. Peter Roten nachgelasne Eheliche tochter, 1. Octobris (i 66)

Veuve de Jean von Hohenburg, Marie Jacqueline se remarie en 1626 avec le capitaine Daniel Hartlieb dit Walsporn
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 31)

1626. Dncâ 2. Epiph. den 16. Januarÿ. H. Daniel Hartlieb genant walsporn Alter Soldner Hauptman, vnd frau Maria Jacobe H. Johann Hohenburgers nachgelaßene wittib, Eingesegnet dinstag den 31. Januarÿ (i 34)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Daniel Hartlieb à se marier à Eckbolsheim et non à Saint-Thomas à cause de sa mauvaise santé.
1626 Conseillers et XXI (1 R 108)
(f° 8) Sambstag d. 21. Januarÿ. – Daniel Hartlieb erlaubt zu Eckboltzheim Zu Kirch Zu gehen.
Tromer erscheindt weg. Daniel Hartliebs des alten Soldner hauptmans, Zeigt an, daß habe sich d.selbige mit hanß v. hohenburgs wittibin and.werts verheürathen, v. were geme auf ultô h.ûs den Kirchgang Zu St. Thoman alhie Zuhalten demnach Er aber leibshalben vngewiß ob Er so weit über gaß werde gehn Können, alß bitte Er in *ter ihme Zuerlauben daß Er die Kirch. *ien zu Eckboltzhem v.richten möge. Erk.. willfahrt. H. Hörlin H. Görger.

Baptême d’un enfant du capitaine Daniel Hartlieb et Appolonie en 1602.
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 179-v n° 1160)
1602. Sontag 7. Novembr. Parent. Daniel Hartlieb. Haupt Man, Aplonia, Inf. Martha Magdalena. Patr. J. Hugo Sturm Stättmeyster, Martha J. Sambson von Landspergs fraw vndt Susanna h. hanß von hohenburg Alt Ameÿsters fraw (i 182)

Le capitaine Daniel Hartlieb demande l’autorisation de se rendre à Augsbourg dont il est originaire et où il n’est plus retourné depuis seize ans pour le mariage d’un ami. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent, le pétitionnaire se rendant souvent sans autorisation à Niedernai.
1597, Conseillers et XXI (1 R 76)
(f° 568-v) XXVI Nouemb. – Daniel Hartlieb vmb Erlaubnus etlich tag Zur hochzeit.
Daniel Hartlieb hauptman, last p.H. Bit. vorbring. wie er Zur hochzeit von seinen freund. gehn Anspurg in sein Heimat beruff. v. er den in 16. Jaren nie dagewessen, auch seither er Im dienst sambt einem Einspennig. v sein gesind den weg nit weiß Zuerlaub. In d. vmbfrag würdt gemeldt d. Hartlieb auch ohn erlaubnus off vil tag Zu Niderehenheim sitzet vnd hien auß. Zeicht man erglich von Reg. H* für mhrn gewisen würdt Item d. die Hauptleutt wie wachten gar nit besuchen. Erkant Man soll Inn sein begeren abschlagen

Acte passé par Daniel Hartlieb et sa femme Apollonie Hirtz
1602 (27. Septembr.), Chancellerie, vol. 341-I (Imbreviaturæ Contractuum) n° 100
Erschienen herr Daniel Hartlieb diß. Statt bestelter hauptman alls ehevogt Fr. Apolonien hirtzin

Marie Jacqueline Roth, veuve de Daniel Hartlieb dit Walsporn, a la jouissance viagère de la maison dite zum Ochsner face au Dragon dans la rue de l’Ecarlate, provenant de son premier mari Jean von Hohenburg. Elle renonce à cette jouissance au profit des héritiers Hohenburg (sœurs de Jean von Hohenburg)

1637 (25. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 310-v
Erschienen Fr. Maria Jacobeen Röhtin weÿ: Daniel Hartliebs gnt. Walsporns der St. St. gewesenen Soldtner hauptmans see. wittiben geordneter Vogt H Johann Georg Marbach, groß. Rhats v.wanter An einem,
So dann weÿ: H hanß von hohenburg deß Jüng. see. nachgelaßene Erben mit namen weÿ: Agneß von hohenburg mit H Hanß Gambsen XIII. erzeugter Kinder und tochtermann Alß H Hanß Bartholome Fuchs d. St. St. Amptmann alß Eheuogt Agneß Gambsin, Paulus Gambß für sich selbsten und H Georg Cameel Alß Eheuogt Annæ Mariæ Lind.in ihr Agneß von hohenburg Enckels, Mehr Fr. Maria von hohenburg, weÿ: H D. Johann Ringlers see. witib auch für sich selbsten, mit beÿstandt H Johann Carol Ringlers sohns und geordneten Vogts, So dann weÿ: Fr. Annæ von hohenburg herrn Eliæ Habacuc Ingoldts Fünff Zehners haußfrawen see. Erb. Nemblich. H hanß Philipps Ingoldt für sich selbsten, H Johann Friderich von Gotteßheim Cantzleÿ V.wanther, H Albrecht Wesener, apotecker und H hanß Goll d. handelßmann, Alß Eheuögt Mariæ, Annæ und Felicitas der Ingoldtin, Am And. theil, Zeigten An,
demnach eingangs gemelte Fr Rohtin von ihrem ersten haußwürth obgedachtem hanß von hohenburg dem Jüngern, sein Legitimam vff dem Zum Öxner gnt. hauß im Scharlachsgäßlin, gegen dem Trach vber gelegen, bißhero wÿdembs weiß genoßen, die vberige theil aber vmb 15. lb. d. Jährlichs Zinß bewohnt, dieselb nunmehr ein solch hocherlebten Alter erreicht, daß einer solchen haußhaltung vorzustehen nit mehr müglich, sond. dieselb nothwendig. einziehen müße, Alß heten Sie sich mit einander. güetlichen dahin v.glichen, daß offbesagte Fr. Rohtin vff obangezogenen Nüeß und besitzung der vberigen oberwhnten antheil hauses, gäntzlich verzug und handt abgethan, Also die gantze Behaußung mit allen ihren gebäwen ihnen denen hohenburgischen Erben eingeraumbt und übergeben, Hingegen Sie die H Hohenburgische für solchen Abstandt ihro Fr. Rohtin freÿ eÿgenthümblichen cedirt und Zugestellt 50. lb hauptgut (…)

La maison revient à Marie von Hohenburg, femme du docteur en médecine Jean Ringler, qui vend en 1637 la maison dite zum Ochsner à François Raoul Guichard

1637 (29. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 424-v
(Protocollat. fol. 50.) Erschienen Fraw Maria von Hohenburg weÿl. Herrn D. Johann Ringlers see. wittib mit beÿstand ihres sohns und Vogts herrn Johann Carol Ringlers (verkaufft)
Frantz Rudolff Guischardten undt Salome seiner ehelichen haußfrawen derenwegen ihre Curatores bonorum herr Johann Friderich Leopardt großen Rhats Verwanther und herr Johann Friderich Wolfahrt der handelßmann Zugegen
hauß, hoff, hoffstat, Scheur und garten mit allen and. ihre, gebäwen Zum Ochsner gent. beim Drachen neben weÿ: Daniel Hartliebs deß Soldner Hauptmanns see: Erben && Philipps Saurweins s. witib hind. vff H Johann Wenckers XV.ers garten stoßend und haben auch einen außgang ins Bocksgäßlin – per 1200. lb

François Raoul Guichard est autorisé à faire cuire du pain par un boulanger pour son mariage
1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
(f° 37-v) Montag den 27. Februar – Frantz Rudolph Guischard
Herr Haaß, intercedirt für Frantz Guischards sohn demselbigen Zu bewilligen, künfftig wochen vff sein hochzeit beÿ einem becken weiß brodt Zu bestellen vnd bachen Zu laßen. Erkandt der gestalt willfahrt daß dem becken die frucht Zu solchem brodt bachen gegeben werden solle.

Fils du marchand François Guichard, François Raoul Guichard épouse en 1637 Salomé, fille du marchand François Bullian
Mariage, Temple-Neuf (luth. 392-v)
1637. Do.ica Inuocauit 26 febr. Frantz Rudolph guschart der Handelsmann H Frantz guschart des handelsmann e. sohn, v. J. Salome H. Michel pulian des Handelsmanns e. Tochter (eingesegnet Zinstag in der Ruprechtsaw 7. martÿ) (i 201)

François Raoul Guichard institue pour héritiers ceux de sa femme en écartant de sa succession sa sœur Marie, femme du marchand Jean Adolphe Grünwald ainsi que les enfants de sa sœur Agnès et de son frère Claude qui l’ont traité comme un étranger par le passé, notamment quand il était malade. Les consorts Guichard recueilleront les biens en fidéicommis de leur père François Guichard et jouissent par ailleurs d’une aisance certaine.
1640 (27.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 63) N. 411
Testamentum nuncupativum deß Ehrenvesten vnd Wohlfürnehmmen Herren Frantz Rudolph Guischarts und der Viel Ehren vnd Tugendreichen frawen Salome Bullianin, Beder Ehegemächt Burger Zu Straßburg
(…) Insonderheit aber die weil die beide Ehegemächt noch Zur Zeit mit keinen Leibs Erben von dem Allgütigen Gott begabet )²²
Endlichen vndt Zum Achten, Weilen die Einsatzung vndt benennung der Erben eines Jedwedern Testaments fundament, hauptstück vndt grundveste ist (…) Obwohlen H. Frantz Rudolff Guischart, der Testator noch ein einige Schwester Maria Guischartin genandt, So ahn Herrn hanß Adolff Grünwalden, dem handelßmann Burgern Zu Straßburg Verheurathet, welche eine Schwester, beneben weiland Claudi Guischart vndt Agnes Guischartin, meines Bruderß vndt Schwestern beeden nunmehr seeligen hind.laßenen Kinderen, wo ferne Ich ohne vffrichtung einigen Testaments vndt also ab intestato versterben solte, meine rechte Erben weren, So habe doch die selbigen, wie männiglich mehr, dann wohlbewust, vndt bekandt mir so wohl in meinem ledigen stande als auch in dem werenden meinem Ehestand mit vierlfaltig Zugestandenen leibs Krackheiten, vnd anderen Zuständen, wenig guts gethan, auch fast niemahlen besucht, vndt gleichsam, wie einen landt fremden menschen lieg. laßen, welcher erstgedachter meiner noch lebend. Schwester, wie auch Brud. vndt Schwester Kindern, wofern Ich nicht gern will, nicht ist Zu Kommen, noch werden Zu laßen schuldig, Wann aber, der, in meines Vatters Frantz Guischarts vff gerichten Testamento, wegen deßen seine von ihme, Zu meinem theil, erblich ahn gefallenden Vätterlichen guts gesetzte Puncten, Substitutio vnd fidei Commiss Platz haben, gültig sein, vndt anbeÿ verpleiben werden muß /welches ich doch gar nicht hoffe/ So hetten mehrgedachte meine Schwester, wie auch meines Brud.ß vnd Schwester seeligen Kind. ein Ansehenlichs, von meinem, mir gebührendem, Vätterlichen Erbtheil Zuempfahen, vnd inß Künfftig Zugewarten, Dießem allem aber ohnahngesehen, eß bleibe beÿ gedachter Substitution vnd fidei Commiss, od. nicht, alls will Ich der Testator doch meine Schwester Mariam Guischartin, wie auch meines Brud. Claudi Guischarts vnd meiner Schwester Agnes Guischartin & hind.laßene Kind. hiemit von aller meiner Verlaßenschafft die mir nach tödlichem hintritt, auß dieser welt eigenthümlich Zustehen vnd gebühren würd, vndt dar von nicht Insond.heit Legirt vnd geordnet ist /weilen Sie alle, ohne daß, für sich selbsten, albereit mit ahnshenlicher Nahrung, von dem Allgütigem Gott gesehnet/ gentzlichen außgschloßen, vndt als Erben hinden gesetzt haben, vndt will hierauff Zu meinen rechten wahren vndt ohn Zweiffelten Testaments Erben ernant vnd eingesetzt haben, Setze, Ordne vnd Ernenne auch Zu meinen rechten wahren ohngezweiffelt. Erben nehmblichen alle die Jenige, so Zur Zeit meines tod fallß frawen Salome Bullianin meinem hertzlieben Ehe Weib, Blut freundschafft halben (…)
Actum In deß heÿlig. Reichß Freÿen statt Straßburg Mitwoch den 27. Monatstag Maÿ In dem Jahr deß Heren alß man Zahlt 1640.

François Raoul Guichard meurt sans enfants en délaissant pour héritiers Cléophée Bullian, femme du boucher Jacques Mülling et les mineurs Marie, Marguerite et Michel Bulian. Sa femme Salomé Bullian a la jouissance viagère de la maison zum Ochsner (estimée à 2 000 livres) qu’ils habitent ensemble et qui dépend du fidéicommis Guichard

1641 (4.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 42) n° (759)
Inventarium vnndt beschreibung, aller Vnnd Jeder haab Nahrung vndt güettere, liegender vnnd Vahrender Veränderter vnndt vnveränderter, Keine sie haben nahmen oder seÿen gelegen wie sie wollen, daruon außgenohmmen noch hindergesetzt, So weÿlandt der Ehrenuest und Wolvorgeacht Herr Frantz Rudolph Guischiardt, vornehmer burger Zu Straßburg nuhnmehr seeliger, nach seinem aus dießer welt tödlichen hinscheiden hinder Ihme Verlaß. Welche alles vnndt Jedes, vff freundlich beschehens ansuchen erfordern und begehren Ehrengedachts Herrn Frantz Rudolph Guischiardts seligen per Testamentum nominirtern vnd gleich hernacher disem Titulo benambster Erben, dero herrn Vögt vnndt erpettenen beÿständer, durch die Vihl Ehren: und tugendreiche frauw Salome Bullianin mehr hergenandts herrn Frantz Rudolph Guischiardts hinderplibene fraw wittib mit beÿstand deß Ehrenvesten, fürsichtigen vnd Wolweißen herrn Johann Friderich Wohlfarthen, beÿsitzer der herren fünffzehen deß beständigen Regiments alhie Zu Straßburg vnd burgers daselbsten Ihres geschwornen Vogts (…) Dienstagß den 4. monatstag Maÿ Inn dem Jahr deß herrn alß man Zahlte 1641.
NB. die Eheberedung findet man Inn meinem formular vnd daß Testament in meinem prothocollo
Vnnd hatt der Verstorbene Herr Frantz Rudolph Guischiardt seeligen per Testamentum Zu Erben benänt vnd nach todt hinderlaßen, alle die Jenige So Zu Zeit seines todtsfall frauen Salome Bullianin seinem hertzlieben eheweib Nuhnmehr aber hinderlaßenen Wittib, bluts freündtschafft halben am nechten verwandt vnd Zugethan Vnd Ihre nechste Erben sein Werde
Vnnd Seindt Volgende die Erben 1. Cleophe Bullianin, herrn Jacob Müllings Metzgers burgers Zu Straßburg haußfrau, 2. Jungfr. Mariam 3. Jungfr. Margaretham 4. Vnndt Michaelem Bullianen so noch alle dreÿ ledigen standts, dero geschworene Vogt der Ehrenvest und Wohlgelehrt hr. Frantz Carle fünffzehenschreiber burger alhie Zue Straßburg, Vnd also alle dero frauw Salome Bullianin die anjetzo hinderlaßenen Wittiben vatter vnd mutter halben rechte geschwisterd.

Ahne Haußrath. Auff der Obersten Bühn, auff d. Andern Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Inn der Vordern Stub, Inn d. Stub Cammer, Inn d. Wohnstuben, Im Haußöhrin, In der Kuch., Im Sommerhauß, Im hindern hauß, In d. Cammern gegen über d. Stuben, Vff dem gang deß hind. stockhs, In d. vord. Kuch., Im Keller
Ferner ist In der Jenig. behaußung, so vff dem gut der Ruprechtsaw geleg. vnd deroselbig. gebeuwen an haußrath befunden worden
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Eÿgenthumb ane heüßern Vnndt Ligenden güettern. Item Hoff, hauß hoffstatt, Scheür, Ställ vnd garten Inn Ruprechtsaw Inn der Oberauw gelegen die Schenckmatt genandt (…)
Abzug Inn hoeuorgeschriben Inventarium gehörig. Der Fraw Wittib unverändert, Sa. haußraths 40, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 76, Sa. guldiner Ketten Ring vnd geschmeidt 263, Summa summarum 380 lb
Volgt nuhn der Erben Unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 179, Sa. Weins vnd lehrer Vaß 6, Sa. Vÿhen Pferdt auch Schiff und geschirr Zum ackerbau gehörig 66, Sa. blumen vff den güettern 51, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 94, Sa. guldinen Ketten Ring Vnndt geschmeid 46, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 6048, Sa. Eigenthums ane heüßern und liegenden güttern 1025, Sa. Schulden 1382, Summa summarum 8900 lb – Schulden 397, Nach deren Abzug 8503 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 16.411 lb
Wÿdemb, So Frauw Salome Bullianin die Guischardische Wit. von der allguischartisch vnd mit gewißen maß substituirt. fidei Commiß Erb. eÿgenthümblich. Nahrung mit sonderbaren beding Zu genießen. Item Inhalt der dißem Inuentario einverleibten Vergleichung fo. (-) fac (-) befindet sich daß fraw Salome Bullianin herr Frantz Rudolff Guischardts selig. hinderlaßene wittib, die Jenige behaußung So Sie Jetzmahlen bewohnt, Inn d. Statt Straßburg nahe beÿ dem drachen geleg. Zum Ochßner genandt, welche den alt guischardisch. vnd mit gewißemaß substituirt. fidei Commis Erben eÿgenthümblich gehörig, also lang Sie Inn dem Wittwenstand verharret, freÿ Zu besitzen vnd zu bewohnen gutt* fug* vnd maß habe, auf Solche behaußung eher nicht als wann sie Ihren witwenstuehl Verruckhet wider abzutreten vnd Zu raumen schuldig pflichtig Vnd Ist Solche behaußung æstimirt vor vnd vmb 2000 lb.

Les héritiers Guichard passent un accord par lequel la maison zum Ochsner revient à Catherine Greiner, Susanne Barbe Schmid, François et Marie Guichard

1653 (19. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 28
(ratificirt Donnerst. 27. Jan. a° 1653) Erschienen H. Johann Reichßhoffer E.E. groß. Rhats Beÿsitzer für sich selbst, H hannß Adolph Grünwald EE Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Ehevogt Fr. Mariæ Guischartin und H Friderich Hammerer EE Sibner Gerichts Actuarius alß Vogt sein H. Grünwaldts Kinder, Weiters H Henrich Meichßner Gräv. hanaw. Ampt Mann Zu ballbronn, alß Fr. Catharinæ weÿl. H Johann Philipß Greiners U.I.D. und Gräv. hanaw: geheimen rhats nunmehr seel: nachgelaßenen wittibin, und im nahmen Mariæ Guischardin, Ferners H. Johann Christoph Reichßhoffer für sich selbsten, Mehr H Johann Carl Schmid alß Ehevogt Fr. Susannæ Barbaræ Guischardin, und dann Frantz Guischard für sich selbst. alle mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers und H Johann Peter Schmidts, alß vß EE groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben bekannt, waß maßen Sie die gesampte Guischardtische sich albereit am 24. Aug. a° 1652. ihrer treÿer in gemein gehabte Behaußung. halben dahien mit einander gutlich. verglich. hetten, daß die Gewerbß behaußung sampt darauff stehend. Beschwärdt. obgemeldten H. Johann Reichßhoffern und H Johann Christoph Reichßhoffern Vattern und Sohn Zu deren Stammtheilen der gestalt verbleiben, daß Sie hiengeg. dem Jenig. Stammtheil so daß hauß Zum Ochßnern Zufallen wirt, an guten ohndisputirlichen Pfenningthurns Brieffen mit 5 p Ct verzinnßt werd. 727 fl. gut thun, dem ienig. Stammtheil aber so daß hauß Zur Fortun genannt zu komm. wirt, mit dergleich Pfenningthurns hauptgutern 1327. fl. herauß geben solle,
Wann Sie dann, solcher Abred gemäß, daß Ohnpartheÿische Looß umb diße beÿde häußer gelegt hette, und durch daßelben Fr. Maria Grünwaldtin und ihren Kindern daß hauß Zur Fortun,
Fr. Catharinæ Greinerin, Fr. Susannæ Barbaræ Schmidin, Frantz und Mariæ Guischartin aber die Behaußung zum Ochßner, zugefallen seÿen,
auch, ohnerachtet H Daniel Schoner der Statt Stallmaÿster umb seiner vff Frantz Guischardts ahne den vorbeschriebenen treÿen häußern gehabten Antheil habenden Hypothec (…)

Susanne Barbe Guischard, femme de Jean Charles Schmidt, cède par échange un quart de la maison aux enfants du teinturier Nicolas Herff, pour lesquels agit leur tuteur Abraham Herff

1653 (29. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 553-v
(Protocoll. fol. 148.) Erschienen H Abraham Herff der handelßmann alß Vogt weÿl. Niclauß Herffen, deß Ferbers seines Bruders seel. Kinder, mit beÿstand H Johann Wolfgang Heßlers und H Johann Peter Schmidts beeder alß auß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter an einem,
So dann Fr. Susanna Barbara H Hannß Carl Schmidts eheliche haußfr. mit beÿstand ersetemelts ihres Ehevogts am andern theil haben bekannt nachgeschriebenen Tausch (…)
Nemlich es habe Er H Abraham Herff vögtlich. weiße ihro Schneiderin tauschweiß eingeraumbt, Einen Garten mit einem Gartenhäußlin und allen begriff recht. und Zugehördt. vor dem Scheißrhaÿner thor vff der Schiffmatten, einseit neben dem Lohgieß., anderseit neb. dem Spittalgieß. oben vff beÿde Gieß. und. vff die Schiffmatt stoßend gelegen, daran Grund und boden gemeiner statt gehörig ist und deroweg. iahrs 2 lib 10. ß bodenzinß erträgt, sonst. daß gepflantzte und gebawene geg. männigl. für ohnverhafftet
hiengeg. so habe Sie Fr. Schmidin ihnen den herffischen Kindern tauschweiß eigenthümlich übergeb. einen vierten theil ahne Zweÿen häußern, einem vordern und hindern mit deren hoff, hoffstatt, Gart. und all andern ihren Gebaüwen & alhie beÿ dem Marggräffl. hoff, einseit neben H Georg Hepding dem Metzgern theils und zum theil neben H Johann Wenckhern dißer Statt altem Ammaÿstern, anderseit neben H Dietrich Lerse dem weiß leinwadhändlern zum theil, theilß neb. weÿl. Jacob Freÿen deß Käßhändlers seel. Wittibin und Erben, hind. in daß Bockhgäßlin, da dieße Behaußung auch einen Einfahrt hatt stoßend gelegen

Le teinturier Nicolas Herff et sa femme Rachel, fille de Daniel Simon, tous deux originaires d’Otterberg en Bas Palatinat (près de Kaiserslautern), achètent le droit de bourgeoisie le 15 décembre 1641 sans apporter d’enfant.
1641, 3° Livre de bourgeoisie p. 891
H. Niclaus Herff von Otterberg in der Vndern Pfaltz der ferber Erkaufft daß Burgerrecht für sich vndt seine Haußfrau Rachel weÿland Daniel Simonn von Otterberg seel. hinderlaßener dochter vmb 20 gold fl. Hatt Keine Kinder vnd würdt Zu den Tucheren diennen. Jur. 15.ten Xbris Aô 1641.

Abraham Herff vend au nom de sa nièce Rachel Herf, demeurant à Bâle, au marchand Pierre Bex. un quart de la maison dont les trois autres quarts apartiennent aux sœurs Guichard.

1661 (9. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 476-v
(Prot. fol. 41.) Erschienen Herr Abraham Herff der Handelsmann alß Vogt Jungfr. Rachael Herffin, seines bruders dochter so alberaÿt majorennis und Zu baßel seÿe, mit assistentz Rhat und Gutachten Herrn Matthiß Schreibers burgers und Handelßmanns Zu besagtem Basell ihres Stieff Vatters
in gegensein Herrn Peter Bexen deß Handelßmanns
Einen Viertentheil ahne Zweÿen häußern einem Vordern und einem hindern, dero hoff, hoffstatt, Garten und allen andern ihren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie beÿ dem Marggräffischen hoff, einseit neben Martin Buckhlen dem Roßhändlern theilß und theilß neben H Johann Wenckhern treÿern der Statt Pfenningthurns anderseit neben Dietrich Lerse dem Weißleinwadhändlern Zum theil, theilß neben weÿl. Jacob freÿen deß Käßhändlers seel. Wittib und Erben, hinden uff daß Bochß Gäßlein da dieße behaußung auch eine Einfahrt hatt stoßend gelegen, daran die übrige treÿ theil den Guischarisch. Schwestern gehörig Zu mahlen dieße ietzt Verkauffte Vierte theil gegen männiglich. ohnverhafftet – umb 200. lb

Fils du marchand du même nom, Pierre Bex épouse en 1646 Anne Marie, fille du brasseur Jean Kolb.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 27-v)
1646. Dominica Reminiscere 22. Febr. -Eadem Hr. Peter Bex der handelßmann, Hr Petri Bexen deß handelßmans v. burger alhier nachg. ehelicher sohn, vnd Jfr. Anna Maria, Hr Johann Kolben des Biersieders vndt burgers v. E.E. Kleinen Raths beÿsitzer eheliche Tochter, Copul Mont. 2. Martÿ (i 37)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 231-v n° 5) 1646. Dominica Reminiscere, Herr Peter Bex der handelßmann, Herr Peter Bexen des handelßmans hinderlaßene Ehelicher Son und Jungfrau Anna Maria, Herr Johannes Kolben des Biersieders undt eines Ehrsamen Kleinen Rhats beÿsitzer eheliche tochter – Mont. Zim J. S Pet. (i 250)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père du marié rue du Chameau (ensuite rue de l’Arbre Vert). Ceux du mari s’élèvent à 1 158 livres, ceux de la femme à 1 079 livres.
1646 (24.4.), Not. Oesinger (David, 37 Not 10) n° 4
Inventarium vnd Beschreibung Aller vnd Jeder Haab, nahrung, vnd güettere, welche der Ehrenvest wolvornehme herr Peter Bex, burger vnd handelßmann alhie Zue Straßburg, wie auch die Ehren, vnd Tugendreiche fraw Anna Maria Kolbin, beede Ehegemächt in ihren Ehestandt Zusammen gebracht, vnd vmb künfftiger beßerer richtigkeit willen verglichener maßen fleißig inventirt, ersucht (…) So bescheh. In beÿsein der Ehrenvesten, Fürsichtig vnd weisen auch hochachtbaren vnd Wolvornehmen H Johann Kolben E. E. Großen Rhats alhie Jetzig. beÿsitzers als respectivé vatters vnd Schwähers vnd Johann Bexen burgers und handelßmanns daselbst als Bruders vnd Schwagers, Mitwochs den 15. Aprilis A° 1646.
Inn Einer Behaußung In diser Statt Straßburg In dem Camelgäßlin, So Weÿland H. Peter Bexen des eltern gewesenen Vornehmen handelßmanns alhie selig. nachgelaßener Fr. Wittiben vnd Erben eigenthümlich zuständig, Ist befund. worden wie volgt
Sa. des H. hausraths und Kleider 236, Sa. Silbergschirrs und Geschmeids 5, Sa. Goldener Ring 16, Sa. Wahren und Schulden 900, Summa summarum 1158 lb
der Frawen Nahrung, Sa. Haußrath 423, Sa. Guldenen ring 80, Sa. Silbergeschmeids 27, Sa. Baarschafft 538, Summa summarum 1079 lb

Catherine, veuve de Gall Luck, vend la moitié de la maison à Pierre Bex
1662 (5. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 393-v
(Prot. fol. 35.) Erschienen Fr. Catharina weÿl. H. Georg Gall Luckhen U.I.D. und Gräffl. Hanawisch. Rhats nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit assistentz H. Johann Paul Luckhen Pfarrers Zue Ingweiler, ihres Schwagers
in gegensein H Peter Bexen deß handelßmanns mit beÿstand H. Daniel Brunnen deß handelßmanns
die helffte, ahne Zweÿen häußern einem Vordern und hindern, dero hoff, hoffstatt Garten und allen andern ihren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie beÿ dem Marggräffischen hoff, einseit neben Martin Buckhlen dem Roßhändlern theilß, und theilß neben H Johann Wenckhern treÿern deß Pfenningthurns, anderseit neben H Dietrich Lerse dem Weißleinwadhändlern, Zum theil, und Theilß neben Weÿl. Jacob Freÿen deß Käßhändlers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin und Erben, hinden uf daß Bockhen Gäßlein, da dieße behaußung auch Eine Einfahrt hatt stoßend gelegen, daran der eine Vierte theil dem Käuffern Vorhin gehörig, die übrige quart aber Frantz Guischardten ihr der Verkäufferin bruder Zuständig – umb 950 Gulden

Anne Marie Passavant, veuve de François Guichard de Bâle, vend le quart de la maison à Pierre Bex (qui en devient seul propriétaire).

1672 (17. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 113-v
(Prot. fol. 8.) Herr Friderich Barbett der Goltarbeiter alß Curator frawen Annæ Mariæ gebohrner Pasavantin weÿl. Frantz Guischardts nachgelaßener wittibin, von dero Er auch Zu gegenwärtiger Verschreibung Vermög eines sub dato Basell den 13. Januar. iüngsthien außgefertigten mit deroselben eÿgenen hand underschriebenen (…) gewaltscheins hierzu insonderheit gevollmächtigt worden ist, mit beÿstand Herren Johann Jacob Saltzmanns deß handelßmanns
in gegensein deß Ehrenvest und weÿsen herren Peter Bexen E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers
einen vierdten theil ahne Zweÿen häußern, einem vordern und einem hindern, dero Hoff, hoffstatt Garten und allen anderen ihren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie beÿ dem Marggräffisch. Hoff, einseit neben Martin buckhel dem Roßhändlern, theils und theils neben der Wenckherischen behaußung, anderseit neben Dietrerich Lerse dem Weiß leinwad händlern zum theil theils neben weÿl. Jacob Freÿen deß Käßhändlers seel. Erben, hinden uff daß Bochß Gäßlein, da dieße behaußung auch eine Einfahrt hatt, stoßend gelegen, daran alles übrige dem Käuffer, Vorhien gehörig – geschehen umb 225. lb

Pierre Bex hypothèque la maison au profit de Balthasar Frédéric Saltzmann, pasteur de la cathédrale

1672 (19. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 115
der Ehren Vest und weÿse herr Peter Bex E.E. Großen Rhats alter beÿsitzer
in gegensein deß hoch ehrwürdig hochgelehrten Herrn Balthasar Friderich Saltzmanns SS. Theol. Licent. und Pfarrers im Münster – schuldig seÿe 250. lb
Unterpfand, deß Debitoris Vorder hauß mit allen deßen Gebäwen, begriffen, Weithen und Zugehördten alhier beÿ dem Marggräffischen Hoff, einseit neben Martin Buckhel dem Roßhändlern, anderseit neben Dietrich Lerse dem Weiß leinwadhändlern, hind. uff deß Schuldners Garten, so Zwischen dem ietzt hÿpothecirten order: und deßen hinder hauß liege, stoßend gelegen Bockhß Gäßlein, da dieße behaußung auch eine Einfahrt hatt, stoßend gelegen, daran alles übrige dem Käuffern Vorhien gehörig – geschehen umb 225. lb

Pierre Bex hypothèque la maison arrière qui donne dans la rue du Bouc au profit de la fille de l’orfèvre Tobie Franckenberger. La maison avant fait aussi partie de l’hypothèque d’après la mention marginale de 1674.

1672 (29. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 205-v
der Ehrenvest und weÿse Herr Peter Bex E.E. Großen Rhats alter Beÿsitzer
in gegensein herrn Joachim Von Botzheims dreÿers im vmbgelt alß Curatoris Jungfr. Abigael und Margarethæ weÿl. herren Tobiæ Franckhenbergers geweßenen Gold Arbeiters nunmehr seel. nachgelaßene ehelicher dochter – schuldig seÿe 700 Pfund pfenning
Unterpfand, daß hindere hauß, Garten mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie in dem Bockhß Gäßlin, einseit Zum theil neben weÿl. Jacob Freÿen deß Käßhändlers nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben der Wenckherischen behaußung hinden uff daß Bockhß gäßlin, da dieße behaußung auch eine Außfahrt hatt, stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen herr Jacob Von Botzheim alter dreÿer deß Vmbgelts, alß Vogt hierinn gedachter Franckhenbergerischer Kinder, hatt in gegensein deß hierinn gemeldten herren debitoris bekannt daß Er Von demsemben uff abschlag hierin Verschriebener 700. lb 50. lb empfangen haben derowegen Er Ihne sofern Vögtlicher weiß quittirte, zumahl die alhier beÿm Marggräfflichen Hoff, zwischen H. Hannß Conrad Huothen dem handelsmann Zum theil und theils neben herren Dominic dietrichen dießer Statt alten Ammaÿstern und dreÿ Zehnern und herren dietrich Lerse dem Weißleinwad händlern gelegener behaußung, und biß hero ad differentium deß andern haußes daß Vordere genannt, in hierinn constituirter general hÿpothec begriffen – Actum in ædibus Debit. den 21. Martÿ A° 1674.

Pierre Bex vend la maison avant au pasteur Jean Thiébaut Heinrici en convenant de la séparation avec la maison qu’il conserve.

1674 (21. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 160-v
Herr Peter Bex der handelßmann und E.E. Großen Rhats alter Beÿsitzer
in gegensein Herrn M. Johann Theobald Henrici Pfarrers zu St. Thomæ
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier beÿ dem Marggräffischen Hoff, einseit neben Herren Hannß Conrad Huothen dem handelsmann, zum theil, und theils neben der Wenckherischen Behaußung, anderseit neben herrn Dietrich Lerse dem Weißleinwad händler, hinden uff den Verkäuffern selbsten stoßend gelegen, für ohn Verhafftet, freÿ ledig und eÿgen und mit dießen außtruckhlichen an: und Eindingungen,
Erstlichen so soll und will der Herr Käuffer die, in den Garten eingerichtete Saalthür Zumauren, ahn solch ort ein fenster Gestell machen und Verglaßen, der herr Verkäuffer aber berührtes fenster in seinem Kosten Vergrämbsen laßen,
Fürs Zweite, so bleibt die andere, auch in den Garten gerichtete Thür, alß lang beÿden theilen beliebet, offen, sobaldt aber Eine oder die Andere Part, erwehnte thür nicht länger offen leÿden will, mag Er selbige alß dann nach belieben so balden in seinem Kosten Zue mauren laßen und soll Ihne daran Niemand irren noch hindern.
Drittens, so weder der Verkäuffer und Jeweilige Possessores deß Gartens, dem herren Käufferen oder Jeweiligen besitzern deß haußes, durch bawen, pflantzen oder uff andere weiß, kein tag, licht und lufft benehmen, der herr Käuffer anbeÿ berechtigt sein, mehr tag und licht zu suchen, Jedoch mit dem underschiedt, daß die Taglöcher oder geställ in den obern gemachen freÿ bleiben, in den undern aber Vergrämbst werden sollen.
Zum Vierdten, solle daß dächlin über den Stuben fenster Verbleiben, Zumahlen in seiner Alten Gerechtigkeiten für und für allerdingß gelaßen werden.
Fünfftens, soll die Rebhäld sambt dem Gehöltz so mit eÿsen in die Maur eingeklammert ist, davon hinweggethan, und ein werckhschuh berait hinaußwerts Von dem gemäur geruckt, die eÿsere Klammer auch, aus der Mauren genohmen werden, und also die Maur über all nichts berühre, sondern freÿ stehen, auch nichts grad Vor die fenster gebawet oder gepflantzet werden, einfolgig denenselben tag und Liecht wie droben bereits gemelt, ohnbenohmen sein.
Und weilen Sechstens ein Secret oder Heimlich gemach in der Stub Kammer, so in den Garten gerichtet ist, sich befindet, alß solle der herr Käuffer und die Jeweilige Possessores der behaußung berechtiget sein, so offt es räumens von nöthen hatt, besagt Heimlich Gemach durch den Garten (:wie solches bißhero auch geschehen:) Jedoch in sein des Käuffers oder Jeweiligen Besitzers Kosten, auf führen Zulaßen – umb 875 Gulden à 15 batzen

Jean Thiébaut Heinrici vend la maison à Laurent Bilger l’aîné, aubergiste à l’Ours.

1678 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 191
der Wohl ehrwürdig- wohlgelehrte Herr M. Johann Theobald Henrici Pfarrer Zu St. Thomæ, mit assistentz Herren Sambson Liechteißens haußmaÿsters im Kauffhauß seines Schwäher Vatters
in gegensein Lorentz Bilgers deß ältern Würthß Zum Bähren, mit beÿstand herrn Hannß Jacob Schneiders dreÿers deß Vmbgelts
Hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffenn weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier beÿ dem Marggräffischen hoff, einseit neben hannß Conrad Huothen dem Handelßmann Zum theil, und theils neben der Wenckherischen behaußung, anderseit neben Dietrich Lerse dem Weißleinwadhändler, hinden uff Hern Peter Bexen den Handelßmann, und altern Großen Rhats Verwanthen stoßend gelegen – geschehen umb 2700. fl. à 15. bazen

Originaire de Lampertheim, Laurent Bilger acquiert le droit de bourgeoisie alors qu’il est aubergiste au péage fluvial du Canal aux fleurs
1647, 3° Livre de bourgeoisie p. 920
Lorentz Bilger von Lampertheim Würth auff dem wasserzoll am blumengießen Erkaufft für sich daß Burgerrecht vmn 20 Goldfl. Ist ledigen Standts wird Zu einer E Zunfft der freÿburger dienen. Jur. den 10. 9.bris 1647.

Fils de Laurent Bilger de Lampertheim, l’aubergiste Laurent Bilger épouse en 1648 Salomé, fille de l’aubergiste Ambroise Hetzel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 235-v n° 15)
1648. Dominica Trinitatis Lorentz Bilger der würth am Wasser Zoll am blumen gießen Lorentz bilgers des bawrsmans vnd burgers Zu Lam perth. hinderlaßener ehelicher Son vnd Jungfrau Salome Ambrosÿ Hetzell gewesenen wurths Zur Exet hinderlaßene eheliche tochter (i 254)

L’aubergiste à la Fleur Laurent Bilger se remarie en 1656 avec Marie Madeleine, fille du manant André Günter
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 252-v n° 23)
1656. Domin. XIII. et XIV. Trinit. 31. Aug. 7. 7.bris. H. Lorentz Bilger, gastgeber Zur Blumen vnd burger alhie, vnd Jungf. Maria Magdalena, Andreß Günters deß schirms verwanten alhie eheliche Tochter. St. Claus Mont. 8. 7.bris (i 271)

Marie Madeleine Genter, femme de Laurent Bilger, meurt le 2 janvier 1665 à l’âge de 35 ans
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 11 n° 2)
Anno 1665. den 2. Januar. Morgens Zwischen 4. vnd 5 uhr ist frau Maria Magdalena Bilgerin geborne Gentherin, hrn Laurentÿ Bilg. gastgeber v. würts Zum Geist eheliche haußfrau im 9. Jahr ihrer geführt. Ehe, vnd 35 Jahr, ihr völlig alter, in der Kindbett vnd ist auch Zu St. Gallen den 5. dicti Ehrlich begraben word. (i 14)

Laurent Bilger se remarie avec Jeanne Françoise Füchsel, fille du cornette Jean Michel Füxem d’Offenbourg. Le contrat de mariage est daté de juin 1667, le mariage est célébré en décembre 1666 à Illkirch pour paillardise (Hurerey halben)
Mariage, Illkirch (luth. p. 410 n° 7)
1666. Mittw. 5. Decemb. post domin. I. Adventus. Auß Obrigkeitlicher erkandtnuß, begangener Hurereÿ halb. allhier eingesegnet worden, Lorentz Bilger, der würth Zum Geist in Straßburg vnd Johanna Francisca Füchßlerin, von Offenburg (i 95)

1667, Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 57) f° 321-v
Eheberedung deß Ehrenhafften H. Lorentz Bilgern Gastgeberen burgern Zu Straßb. vnd der tugendsamen Johannæ Franciscæ Füchßelin
(…) zwischen dem Ehrenhafften Vorgeachten herrn Lorentz Bilgern Gastgebern Zum Geist Burgern Zu Straßburg als hochzeitern an einem
So dann der Ehren und tugendtsamen Johannæ Franciscæ weÿland Herrn hannß Michaels Füchßlings von offenburg geweßenen cornets under herrn obersten hannß Reinhardt von Schawenburg Regiments Zu Pferdt seligen hinterbliebenen Eheleiblichen dochter, als hochzeiterin andern theils
in beÿsein und durch underhandlung der Ehrenvest vorgeachten und Ehrengeachten herrn hannß Jacob Schneiders Zinngießers und Meister hannß Friderich Kochen Stattschmidts deß herrn hohzeiters Schwäger vff sein deß Hn bräutigambs (…)
So beschehen und also verhandelt, in wohlermelter Statt Straßburg auch der Gastherberg Zum Geist Sambstags den 1. Junÿ oder brachmonats A° 1667. – Johann Thomann Tromer, Not. Cæs. Juratus

Laurent Bilger l’aîné loue la maison au marchand Jean Michel Zeissolff

1681 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 359
Lorentz Bilger der Älter
in gegensein Herren Johann Michael Zeißolffs deß handelsmanns
entlehnt, eine behausung mit allen deren gebawen undt Zugehördten alhier jenseit deß Stadens ohnfern dem Marggräffischen hoff, einseit neben herrn Johann Conradt Huethen E.E. Großen Rhats beÿsitzern, anderseit neben herrn Dietrich Lerse gelegen, uff 4. Jahr lang Von nechst Verwichen Joh. Bapt: angerechnet, umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 40. lb

Aubergiste à la Carpe bridée, Laurent Bilger fait son testament en octobre 1691
1691 (10.10.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 53) N° 174
Persönlich erschienen der Ehrenvest vnd wohlgeachte herr Lorentz Bilger der ältere, Gastgeber Zum Gerttenfisch vnd burger alhier Zu Straßburg, wiewohlen hohen Alters vnd etwas blöden: Jedoch aber von der Gnade des Grund Gütigen Gottes annoch auffrechten Gehend vnd stehenden Leibs (…)
Vor das andere, prælegirt Er seinem ältern Sohn H. Lorentz Bilgern dem Jüngern Gastgebern Zum Geÿst seinen Gebührigen Zweÿten theil ane der in dießer seiner Jetzigen Ehe erkaufften herberg Zum Gerttenfisch (…)
Beschehen seind dieße ding in der Königl. freÿen statt Straßburg vnd einer daselbst ane der Goldtschmitt gaß gelegener der Samlung Zum Thurn, modo dem Newen Corpori Collationis Zuständiger behaußung Oben in einer Stub mit den fenstern in berührte Goldtschmidt gaß außsehendt, Auff Mittwoch den 10. tag deß Monats Octobris St: N: Nachmittags Zwischen zweÿ vnd dreÿ Uhren Anno xvj. C Neuüntzig vnd eins

Laurent Bilger meurt en mars 1692 en délaissant huit enfant de ses trois mariages. L’inventaire est dressé dans l’auberge à la Carpe Bridée. La masse propre à la veuve est de 111 livres, celle des héritiers de 3 781 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 040 livres et le passif à 4 357 livres.
1692 (7.6.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 15) n° 17
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so weÿl. der Ehrenvest und Wohlgeachte H. Lorentz Bilger der ältere, Geweßener Gastgeber Zum Gertenfisch und burger Zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem den 4.ten Martÿ Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft in beÿsein des Edel, Ehrenvest, fürsichtig vnd Wohlweiß, auch hochgelehrten herrn Johann Philipp Heüßen, vnd Hn Daniel Dietrichs, J.U. Ddi beeder E. E. Großen Raths wohlansehnlicher beÿsitzere, als auß wohlgedachten Raths Mittel hierzu Insonderheit abgeordneter Herren auff deß in Gott ruhenden hern in dreÿen Ehen erzeügte Kinder vnd ab intestato nachgelaßener nechster Erben (…) inventirt, durch die Ehrn: und Tugendsame Fraw Johannam Franciscam Bilgerin gebohrne Füxelin, die hinderbliebene Wittib, beÿständlich deß Edel, Vest und wohlgelehrten herrn Johann Martin Dautels, J.U. Ddi vornehmen Practici vnd Burgers alhier, Ihres Geschwornen Curatoris vnd Vogts (…) geäugt vnd Gezeigt (…) Actum und Angefangen Sambstags den 7.ten Junÿ vnd vollendet den 14.ten ejusdem Anno 1692.
Der Verstorbene Herr seel. hat auß dreÿ Ehen ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. Auß Erster Ehe, 1. Herrn Lorentz Bilgern den Jüngern Gastgebern Zum Geÿst
Aus Zweÿter Ehe 2. Hn Johann Jacob Bilgern, Würth alhier, 3. H. Johann Bilgern, Gastgebern Zur Rooßen Zu Speÿr, dieße deÿ Burgere alhier, welche dem Geschäfft vor Ihr eigene Person abgewartet
Auß dritter Ehe. 4.to Fraw Annam Mariam Heüßin Gebohrne Bilgerin, Hn Cornelÿ Heüßen, Gastgebers auff H. Synd. Güntzers hoff und burgers alhier Zu Straßburg Eheliche haußfraw mit assistentz erstgedachtes ihres haußwürths, 5. Fraw Johannam Göppelin, Gebohren Bilgerin, Hannß Wilhelm Göppels, Metzgers und Burgers alhier haußfr. beÿständlich erstgemeldts Ihres Ehemannsn vnd dann deß Ehrenvest vnd Rechtsgelehrten herrn Johann Andreæ Mergileti Alhiesig. wohlverordneten Stattrichters und Schaffners deß Closters Zun Rewern, 6. Jungfr. Susannam, 7. Jfr. Ottiliam und dann 8. Johann David, dieße dreÿ ledige Bilgerische Geschwüsterd, deren Geschworner Vogt H Johann Lobstein, Kieffer vnd burger alhier, welcher dem Geschäfft von anfang biß Zu end beÿgewohnt, Alle Achgt deß Abgeleibten herrn seel. Söhn und döchter, Jedes Zu einem Achten theil berühend.
Copia Heüraths Verschreibung, perge in Prot. C. fol. 321.b et seqq.
Copia Dispositionis inter Liberos, Perge in Prot. D. fol. 371 et seqq.

In der Gastherberg Zum Gerttenfisch alhier so in dieße Verlaßenschafft gehörig befund. worden wie folgt.
Ane Höltz: und Schreinwerck, Auff den underen Fruchtkasten, In der obern Stuben, In der Cammer A, Im obern gang Stübel, Vor dießem Stübel, In der Cammer B, Im Nürnberger Stübel, Im Stub Cämmerlein, In der Cammer C, In der Cammer D, In der großen obern Stub, Im Kinder Stübel, Vor dießer Stub, Vor dießen gemachen, Im vndern hoff Stübel, In der Stub Cammer, In der Cammer E, In der Cammer F, Inn der Cammer G, In der Cammer H, In der Cammer J, In der Cammer K, Vor dießer Cammer, In der Cammer L, In der großen Stub Cammer, In der Gaststub, In der Kuchen, Im Keller, Im Schanckkeller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. (T.) Item die Herberg Zum Gerttenfisch (…)
Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Guths. Vermög deß über beÿder gewesener Eheleut in die Ehe gebrachte N°& den Ersten Junÿ Anno & 1667. durch H Johann Thoman Tromer, den Notarium auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 8, Sa. Silbergeschmeids 10 ß, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Ergäntzung (106, abgang 8, verbleibt) 97, Summa summarum 111 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 291, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 44, Sa. Guldin Rings 10 ß, Sa. Baarschafft 7, Sa. Fruchtgültt. von ligend. güttern fallend 13, Ergäntzungs Rest (4488, 885) 1603, Summa summarum 3951 lb – Schulden 170., Nach deren Abzug 3781 lb
Theilbahr Gutt, Sa. haußraths 398, Sa. Frucht 199, Sa. Weins v. leerer vaß 644, Sa. Schiff b geschirrs 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 176, Sa. Guldenen Ring 24, Sa. Baarschafft 2671, Sa. Eigenthumb an einer behaußung 1710, Sa. Schulden 210, Summa summarum 6040 lb – Schulden 4357, Nach deren Abzug 1682 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5738 lb

Jeanne Françoise Füxel fait son testament un mois après la mort de son mari
1692 (8.4.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 53) N° 181
die Ehren und tugendsame Fr. Johanna Francisca Bilgerin, Gebohrene Füxelin, Weÿl. H. Lorentz Bilgers deß älteren, geweßenen Gastgebers zum Gertten fisch v. burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib, mich vnderzeichneten Notarium vnd Zeugen, in berührte Gastherberg Zum Gertenfisch erfordern vnd kommen laßen, die wie dann in einer Stub in dem Mitlern Stockh, neben dem Schnecken, und den fenstern in den hoff außsehend, wie wohlen krancken, blöd. vnd auff einem beth liegenden leibs, Jedoch von dem Gnade gottes, guten verstandts, richtiger Sonnen vnd vernunfft angetroffen (…)
Zum vierten die Institutionem hæredum belangend, so will Sie Fr. Johanna Francisca Bilgerin, Gebore Füxelin die Testatrix hiemit Zu ihren rechten, wahren vnd vngezweiffelten erben ernant vnd instituirt haben, welche auch ohne das ab intestato Ihre Erben wären, Nahmentlich Fraw Annam Mariam Bilgerin H. Cornelÿ Heüßen des Würths Eheliche haußfr. Fr. Johannam Bilgerin, Hanß Wilhelm Göppels des Metzgers Ehefrau, Jfr. Susannam, Jfr. Ottiliam vnd Johann David die Bilgeren alle fünff Ihre mit oberwehntem H Lorentz Bilgern dem ältern seel. erzeügte Kinder (…)
Beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg Auff Dienstag den 8. tag deß Monaths Apr. Newen Calenders Nachmittag Zwischen 1 vnd 2. Uhren Anno 692.

Laurent Bilger l’aîné vend la maison à Jean Harter, bailli de Barr, avec l’autorisation des Conseillers et Vingt-et-Un

1692 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 18
H. Lorentz Bilger der ältere würth Zum Gertenfisch allhier mit beÿstand hans Jacob Bilgers, deß würths, seines leiblichen Sohns
herrn Johann Harters, Ambtmanns der Herrschafft Barr mit beÿstand H. Johannis Stählins deß Handelßmanns allhier, auff die beÿ tit. H. Räth und XXI. heut dato ertheÿlte permission
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier beÿm Scharlachgäßlein geg. dem alßo genandt. Marggräfflichen hoff, so anietzo der H. Commendant der Statt Mons. Le Marquis de Chamilly bewohnt, einseit neben Hn Joh: Conrad Huthen E E Grosen Raths alt. beÿsitzer Zum theil, undt Zum theÿl neben der Wenckherisch. behaußung, anderseit neben Hn Mackau, dem Bereüther, hind. auff Peter Bexen, dem handelßmann stoßend gelegen, So gantz freÿ ledig undt eÿgen – umb 1200 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à condition qu’elle soit passée en présence des députés à ce commis.
1692, Conseillers et XXI (1 R 175)
(p. 4.) 11. Januarÿ 1692. – H. Harter Amptmann zu Barr pt° der bilgerischen hauß kaufs.
G. Ersch. herr H. Harther, Ambt Mann der herrschafft Barr, der ist willens Von Lorentz Bilger, würth Zum Gerthen fisch ein gegen dem Trach. gäßell über gelegenes hauß umb 2400. fl. an sich Zuerkauffen, bittet umb deßen gdge erlaubnus.
Erk. dergestalt gratificirt, daß die Verschreibung in præsentia der Hh. Deputirten more solito geschehen möchte. H. XV. Friderici, und Hr Reiß

Barbe Neutelmann, veuve du bailli Jean Harter, meurt à Rosheim le 27 août 1694.
Sépulture, Saint-Etienne de Rosheim (cath.)
Hodie 27 Augusti anno 1694, sæpius* in infirmitate Sua Eccl.iæ sacramentis provisa, pié in Domino obÿt Domina Barbara Neutelmanin, D. Joannis Harter p.m. Satrapæ in Barr Relicta vidua, funus eius sequenti die elatum fuit (i 4)

Barbe Neutelmann meurt en délaissant trois enfants. L’inventaire dans lequel figure la maison sise à Strasbourg est dressé en présence du frère de la défunte, le libraire Jean Henri Neutelmann à Mulhouse.

1694 (6. 7.br), Rosheim (6 E 34, 6) n° 15
Inventation Unndt Beschreibung Über Weÿllandt der Edlen Viel Ehr und tugendreichen Frawen Barbaræ Neütelmännin Weÿlandt herrn Johann Harters Geweßenen Ambtmanns Zu Barr, Nach todt hinterlaßener Fraw Wittiben seeligen Zeitliche Verlaßenschafft
Kunndt Unndt Zu Wüßen seÿe Jedermänniglichen, demnach der Allerhöchste seinem Uhnerparlichen Göttlichen willen nach Weÿllandt die Edle Viel Ehr Undt tugendreiche Fraw Barbaram Neütelmännin den Zweÿ Undt Zwantzigsten Augusti dießes lauffenden 1694. Jahres allhier Zu Roßheimb von dießem Zeitlichen hoffendtlich Zu sich In daß Ewige leben abgefordtert, welche seel: Verblichene dan mit Ihrem Vielgeliebten Eheherren seeligen, dem Wohl Edlen Vest Vnd hochgelehrtem herren Johann Harteren geweßtem Ambtman zu Barr Im Vnderen Elsaß dreÿ Khindter Nammens, Marx Anthoni, Maria Francisca Vnndt Johanna Heinrica Ehelichen Erzogen Vndt Zu Rechtmäßigen Erben hindterlaßen, Alß Ist hierauff auff heüt Zu Endt bemeldtes datum auf requisition Vndt begehren deß Wohl Edlen Vest Vnndt hochgelehrten herren Frantz Christoph Rothen Ober Ambtmannß Beedter Graff: Vnd Herrschafften Horburg Vnndt Reichen Weÿhr, alß Wohlverordneten Vormundts, gedachter dreÿen Kindter durch mich Theobaldt Grawen Zur Zeit Verordneten Stattschreiber In der Statt Roßheimb, alle deroselben Verlaßenschafft, In gegenwarth Undt mit gehilff wohl Ermeldten herrn Vormundts, so dann herren Johann Heinrich Neütelmans, Burgers Vndt Buchhändtlers Zu Mühlhaußen, Ihro frawen Barbaræ seel. leiblichen herren Brudters, so dann herren Johann füesten Ambts Burgermeisters zu Roßheimb, die Küsten Vndt Kästen Eröffnet (…) Geschehen Zu Roßheimb den 6. Septembris 1694 so dann den 29. Januarÿ Anno 1695

Folgt Nun hierauff die Inventation Vor Vnndt an sich selbsten, Vndt Zwar erstlichen Behaußung. Erstlich Eine Behaußung, hoff, hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehöhrdten, Rechten Undt Gerechtig Keiten zu Straßburg beÿm Scharrlachgäßlein gegen dem also genandten Margräfflichen hoff, so anjetzo der herr Commendant der Statt Le Marquis de Chamilly bewohnt, Einseith neben herrn Joh: Conrad huckhen Raths Verwandten Zum theil, Vndt Zum theil neben der Trenckherischen behaußung anderseith neben herren Mackan dem bereüther, hindten auff Peter bexen dem handtelsmann Stoßend gelegen, so gantz freÿ ledig Vndt Eigen, angeschlagen Undt Erkhaufft p. 2400 fl. N° 1.2 2. et 3. Lauth dreÿ Pergamentinen Khauffbrieffen sub dato den 21. Martÿ 1674 den 7.ten Martÿ 1678. den 11. Januarÿ 1693.
Behaußung. Item eine behaußung in der Königl. Statt Roßheim, daß so genandte Löwenhauptische hauß (…)
Item eine Mühl behaußung sambt Matten vndt Garthen Zu Greßweÿller (…)

Le tuteur des deux enfants de Jean Harter vend la maison à l’entrepreneur des fortifications André Prisset avec l’autorisation des Conseillers et Vingt-et-Un.

1700 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 249-v
H. Johannes Stählin der handelsmann, alß vermög eines von hernach gemeldten seinen principalen eÿgenhändig underschriebenen und mit deßen Pitschafft sigillirten, am 11. Martÿ jüngst in barr datirten und bona fide recogniscirt. Gewalds constituirter mandatarius Hn Jacob Kleinen deß Weinstichers und Fürsprech. zu Barr alß geordnet. Vogts Weÿl. Hn Johann Herters, gewesenen Ambtmanns der Herrschafft Barr hind.laßenen 2 Kinder
Hn André Prisset, Entreprenneur des fortifications de Strasbourg – auff der am 5. huius beÿ Hn Räth und XXI. ertheÿlte Obrigkeitiche permission
hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt, Recht, und gerechtigkeit. allhier beÿm Scharlachgäßlein, geg. dem alßo genandten Marggräffisch. hoff, so anietzo der H. Commendant der Statt Mons. le Marquis de Chamilly bewohnet, einseit neben weil. H. Johann Conrad Huthen, gewesen handelßmanns und E.E. Großen Raths alten beÿsitzers sel. Erben, Zum theil, und zum theÿl neb. der Wenckerischen behaußung anderseit neben H. Frantz Wilhelm Macau dem XXI. hinden auff weÿl. H. Peter Bexen deß handelßmanns sel. Erben, stoßend geleg. – um 1500 pfund
[in margine :] den 24. maÿ 1700 Ist hieringemelter H Jacob Klein der Vogt selbst erschienen, hat zu vorderst diese Kauffverschreibung hören Verlesen, Vnd hernach dieselbe in allem confirmiet und ratificirt, wie deßen vnderschrifft bezeüget

Le conseiller épiscopal Pallas demande l’autorisation d’acquérir la maison le 13 mars 1700. André Prisset dit Saint-André déclare le 29 mars que le bureau des logements militaires l’a autorisé à habiter la maison pendant trois ans à titre de dédommagement et qu’il est disposé à l’acheter aux même conditions que Pallas. La commisson d’enquête rapporte le 5 avril que la maison comprend une salle, trois poêles, cinq chambres, un grenier pour 500 quartaux de grains et deux caves. Le syndic royal Klinglin fait observer que Pallas qui a déjà acheté puis vendu une maison semble se livrer à la spéculation et qu’il demanderait une exemption de charges en sa qualité de représentant épiscopal. L’entrepreneur Prisset a quant à lui un comportement irréprochable depuis qu’il est à Strasbourg et ferait valoir ses prétensions contre la Ville s’il ne devenait pas propriétaire de la maison. L’assemblée décide d’autoriser la vente à André Prisset.

1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
der Harterischen Kinder Vogt pt° hauß Verkauffs. 52. 59. relation. 62.
(p. 52) Sambstags den 13.ten Martÿ 1700 – der Harterischen Kinder Vogt pt° hauß Verkauffs
Rieß. noîe weÿl. H. Ambtmanns Johann Harters hinterlaßener Kinder Vogts H Johann Strehling alß mandatarius des will die harterische behausung beÿ deß H. Commendanten hauß gelegen an den bischofflich. Herrn Rathherrn Pallas verkauffen, b. vndertg. deßen gn. erlaubnuß. Erk. H. XV. Reineri vnd H. Schübler deputirt.

(p. 59) Montags den 29.ten Martÿ 1700 – Sieur St André will in den Kauff stehen der Harterischen Kinder behaußung betr.
Ersch. alß Anwald Sieur St André Entrepreneurs des fortifications prod. vnderth. vnd gehorsames Memoriale und bitten mit beÿlag Lit. A in welchem Er exponirt daß durch die Herren Deputirte beÿ der Einquartierung die harterische behaußung auff 3 jahr Zubewohnen wegen gewißen gehabter prætensionen welche Er fallen laßen ihme vberlaß. worden, weilen nun anjetzo nicht mehr als ein jahr solche behaußung gehabt, so würde Er auff den fall außzieh. müßte, die damnum interesse vndt schaden an die Hh. Deputirte vnd consequenter an seiner Statt suchen müßen, deßweg. Er solchem vorzukommen resolvirt were in eben solchem preiß Zu welchem Herr Ambtmann Pallas sich erbetten, das hauß quæstionis käufflich anzunehmen mit beÿgefügter bitt ihme den vorzug hierinn Zulaßen, vnd die permission Zu solchem vorhabenden Contract Zugeben.
Herr Syndicus Klingling meldet, es were daß Imploranten seiner præension gantz liquid vnd erscheine auß der beÿlag Lit. A daß die harterische behaußung durch die Hh. Deputirte beÿ der Einquartierung ihme auff 3 jahr lang wegen einer Zu erfordernden gehabter reparations kösten ohne entgeld gelehnt worden seÿe, weilen nun das Interesse publicum beÿ dieser sach versire, auch Mhh. den consens in den von H. Abmtbamm Pallas vorhabenden Kauff der harterischen behaußung noch nicht gegeben vnd also res integra est, so hette Er darvorgehalten, daß man dahin Zu contribuiren haben würde, daß viel mehr H. St André, als H. Ambtmann Pallas solche behaußung keüfflich vberlaß. werden möchte, daßweg. dann dem Hh. Deputirten Zu committiren sein werde mit dem Vormünder der harterischen Kinder auß der sach Zu reden, vnd darfür Zu trachten*, daß sich die parten wegen dießer behaußung mit einander vergleichen möchten.
Erk. würdt denen Hh. Deputirten committirt die parten wegen der quæstionirten behausung mit einander Zu vergleichen.

(p. 62) Montags den 5. Aprilis 1700 – Relation den Verkauff der harterischen Kinder betr.
Herr XV. Reineri und H. Rathherr Schübler referiren daß Sie der am 13.ten vnd 29.ten Martÿ jüngst ergangenen erkandnuß Zu folge den augenschein in der harterischen behaußung beÿ dem H. Commendanten hauß gelegen eingenohmen vnd dabeÿ befunden hetten, daß dieselbe Einen Saal 3 stuben 5 Kammern, Eine Fruchtschütt Zu 500 frl. Zu logiren, vnd Zween Keller habe, herr Ambtmann Pallas habe sich zwar Erstlich angemeldet vnd auff erhaltenenden consens gedachte behausung vmb 2100. fl. käufflich annehmen* wolle, Es were aber in zwischen herr St. André Entrepreneur des fortifications mit einem Memorial eingekommen, vnd hette sich offerirt nicht allein auff gleiche conditiones dieselbe behaußung käufflich ahne Sich Zuerhandeln, sondern auch den jenigen hauß Zinß für das erste jahr welchen die Deputirte beÿ der Einquartierung vermög deß mit ihme gemachten accords für ihne wegen der Zuerfordern [p. 63] gehabte reparations Kosten bezahlt, wider Zu ersetzen sondern auch für die noch zween vbrige alß wann Sie würcklich. bezahlt worden weren Zu quittiren, vnd würde also Zu Mghh. decision gestellt, welchem von dießen beÿden Sie die permission geben wollen solche behaußung käufflich anzunehmen.
Herr Syndicus Klingling meldet nach dem Herr Johann Strehling alß Mandatarius deß Curatoris der harterischen Kinder beÿ Mhh. eingekommen vnd die quæstionirte behausung an H. Ambmann Pallas Zu verkauffen vmb obrigkeitlich Consens gebetten, seÿe damahlen eine Deputation nach gewohnheit erkandt worden, alß aber nach dießer denen Hh. Deputirten auffgetragenen Commisson H. St. André Entrepreneur des fortifications mit einem Memorial auch beÿ Mhh. einkommen vnd darinn exponirt, daß vor einem jahr durch die Hh. Depurirte beÿ der Einquartierung ein vergleich mit ihne dahin getroffen worden, daß Er ohne entgelt ged. harterische behaußung bewohnen vndt Sie den hauß Zinß auff 3 jahr für ihne Zahlen solten, vnd wann Er anjetzo durch solchen vorhabenden verkauff gezwungen würde, das hauß Zu quittiren Er anderwertige Satisfaction vnd indemnisation würde such. müßen, solchen aber vorzukommen gesinnet were, erstgemelte behaußung in eben solchem preiß wie H. Ambtmann Pallas käufflich anzunehmen, [p. 64] vnd daß auch dem Verkäuffer indifferent seÿe ob H. Ambtmann Pallas oder Er das hauß bekomme, wofern ihme nur das gemachte pretium dafür richtig bezahlt werde, alß were dann Hh. Deputirten die fernere commission gegeben worden die parten, wo* mögte mit einander Zuvergleichen, vnd dafür Zutrachten, daß ob interesse publicum dem H St André die quæstiionirte behausung Käufflich vberlaßen werden möchte, wann auch die herren Deputirte anjetzo ihrer relation abgelegt, so werde nunmehr die quæstion, welchem von dießen beÿden sich præsentireden Käuffern durch adjudication dießer behaußung Zu favorisiren sein werde, es seÿ bekandt daß die alte ordnung Vermöge vnd haben wolle, daß kein burger ohne Obrigkeitliche permission einige Behaußung an einem frembden verkauffen solle, vnd also der Verkäuffer solcher verkauff ohne Zuvor erhaltenem Obrigkeitlich. Consens nicht schließen Können, vnd weilen auch der Statt interesse Zimlich beÿ dieser sach versirt, in dem H. St. André, so fern Er das hauß quæstionis würde quittiren müßen, seine actionem indemnisationis wider Mghh. einstellen würde, vnd Sie ohne auch billigmäßige satisfaction Zuthun würde gehalten werden, vnd vber das auch darauff Zu reflectiren seÿe, daß derselbe schon eine geraume Zeit allhier wohne vnd verschiedene entreprises vbernohmen, vndt sich dergestalten erzeigt, daß keine klage vber ihne gekommen, Zumahl. erbiethig ist nicht allein das für ihne wegen deß ersten hauß Zinßes bezahlte gelt wider zu refundiren, [p. 65] sondern auch für die Zween noch restirende hauß Zinß alß daran Sie würcklich bezahlt worden weren, Zu quittiren, hingegen aber herr Ambtmann Pallas, wann ihme solche behaußung adjudicirt werden solte, alß bischofflicher bedienter nicht allein die Einquartierungs sondern auch Umbgelts befreÿung prætendien würde, vnd es auch ohne dem, dß ged. H. Pallas schon Zum Zweiten mahl einige häußer gekaufft, vnd nachgegends wider verkaufft, also eh es scheine alß wann Er ein Commercium damit treiben thäte, Zumahlen auch verlauten wolle, daß Er eines von ged. häußer ohne erhaltenem consens wider an Ein frembde vnd Jene* Privilegirte persohn verkaufft habe, alß hette Er H. Syndicus beÿ solcher der sachen beschaffenheit, vnd dießen mit einauffenden umbständen darvor gehalten daß es dem publico viel nutzlicher vnd vorständiger sein werde wann beÿ dießem Kauff H. St André favorisirt vnd demselben auff offerirte conditiones die quæstionirte behaußung käufflich anzunehmen erkandt würde.
Erk. Würdt H. St André die quæstionirte harterische behaußung käufflichen auff offeritrte conditiones anzunehmen erlaubt, es soll aber der Contract in beÿsein der Herren Deputirten mit dem gewohnlich. Clausulen denen allhießigen Ordnung. gemäß in der Contractstub verschrieben werden.

L’entrepreneur des fortifications André Prisset fait baptiser deux enfants à Strasbourg en 1685 et 1687. Sa femme Susanne Paulus est originaire du Val Saint-Urbain
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 129)
13. die Aug. 1685. Baptizata Johanna, Parentes Andreas Prisset, Entrepreneur, Susanna Paulus ex valle S. Urbani. Patrini D. Jo: Claudius Baussier, Prætor criminalis et Judex Regius in Ciuitate et Fortalitÿs Argent. Anna Ernaux femme de Monsieur Febue, Entrepreneur (signé) Andre prisset (i 71)
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 255) 1687. Aprilis. 16. Huius fuit sacrâ baptismalis undâ abluta Maria H Andreæ Priset Entrepreneur des fortifications de Strasbourg Et Dnæ Susannæ paullus legitima filia (i 135)

Michel d’Hangest, veuf de Françoise Postolle, épouse en 1693 Anne Jacquemin, fille de Joseph Jacquemin, bourgeois de Sainte-Marie-aux-Mines et de Susanne Paulus qui s’est remariée avec André Prisset dit Saint-André
1693 (25.10.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 7)
Mariage 25 octobre 1693 – furent presens Sieur Michel d’Hangest ci devant directeur des Hospitaux du Roy tant de lad° ville que de celle de Landau, pour luy et en son nom d’vne part
Et Dam.elle anne Jacquemin fille de deffunt Joseph Jacquemin en son vivant bourgeois de Ste Marie aux mines et de dlle. Suzanne Paulus sa femme ses pere et mere, assistée du Sr André Prisset dit St André, Entrepreneur de partie des fortiff.ons de lad° ville de Strasbourg son beau pere et de Lad° Damlle Suzanne Paulus sa femme pour elle et en son nom d’autre part
Led. Sieur de Sr andré et Lad° dam.le sa femme ont promis de donner a lad° Dalle Leur fille future espouze La Soê de 3000 Liures tant en meubles, Hardes p. son usage, Linge qu’argent comptant (…)
Led. futur espoux ou ses héritiers retireront La somme de 26.507 Liures a quoy s’est trouvé monter l’Inventaire fait des biens dud. St dhangest futur Espoux et damlle. Francoise postolle sa premiere femme le 28. 7.bre dernier fait par Le Nore. soussigné pour la conservation des droits de Jacques d’Hangest fils mineur
en prsce (…) de Joseph Jacquemin frere de lad° demlle future Epouze

Wolffgang Philippe Eckbrecht de Dürckheim demande le 14 mai 1704 l’autorisation d’acquérir pour 4 000 florins la maison qui appartient à André Prisset dit Saint-André. La commission d’enquête constate que la maison comprend deux corps de logis dont l’un en pierre et l’autre en pans de bois. L’acquéreur déclare se soumettre à toutes les conditions réglementaires, hormis les logements militaires et le droit de manance. Le préteur royal fait observer que l’acquéreur devrait se soumettre à toutes les conditions sans exception si on appliquait strictement le règlement. Il est cependant d’avis d’accéder à la demande du pétitionnaire, d’autant que vingt-deux maisons nobles exemptées sont depuis peu devenues propriété de bourgeois

1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
(p. 134) Mittwochs den 14.ten Maÿ 1704. – H. Wolffgang Philipp Eübrecht von Türckheim vmb permission eine beÿ H. Mareschal de Chamilly hoff gelegene behaußung Zukauffen
dem Procuratori würdt 1 lb straff wegen wider ordnung noîe des Kaüffers beschehenen anruffens angesetzt
K. Ersch. nôe des Vesten Hrn Wolffgang Philipp Eübrechts von Türckheim der will Von Hrn André Prisset genannt St. André eine ohnweit des Hrn Mareschal de Chamilly Hoffs gelegene behaußung per 4000 fl. ahn sich erhandtlen bittet vmb obrig Keitlichen Consens.
Erk. werden H. XV.er Scherer Vndt H. Rathh. Mockel vmb den augenschein einzunehmen deputirt vndt wirdt anbeÿ dem procuratori weÿllen Er wieder Ordnung nôe des Kauffers angeruffen, ohnerachtet Ihm ohnlängst beditten worden, dergleich. Erlaubnußen nôe des Verkheuffers Zu suchen Zur wohl verdienten Straff 1. lb angesetzt. H. XV.er Scherer vndt H. Rathh. Mockel

(p. 143) Montags den 19.ten Maÿ 1704. – Michel Danger Juge et Garde de la monnoye wegen verkauffs eines beÿ H. Mareschal de Chamilly hoff gelegenen hausses
Kun. Ersch. Michel Danger Juge et Garde de la monnoye de Strasbourg prod. Mandatum auff sein person von H. André Brisset dit St. André seinem Schweher ihme ertheilt, daß er sein hauß vnd hoff vnd übrige güther verkauffen möge vnd weilen Er willens deßelben beÿ H. Mareschal de Chamilly hoff gelegene behausung ahne herrn Wolffgang Philipp Eübrecht von Türckheim vmb 4000 fl. Zuverkauffen alß b. deßwegen vmb Obrigkeitlich consens.
Herr Syndicus weilen diese Sach nunmehr durch dießen gehaltenen recess in richtigkeit gebracht vnd die Ordnung observirt worden alß werde das geschäfft denen vorigen herren Deputirten Zu committiren sein.

(p. 154) Montags den 26.ten Maÿ 1704. – relation d. Hh Deputirten wegen hauß verkauffs von Michel Danger Juge et Garde de la monnoye alß Anwald H. St André
H. XV.er Scherer vndt H. Rathh. Mockel referiren, Sie hätten der Ihnen ohnlängst auffgetragener Commission Zu volge nicht ermangelt den augenschein in der Jenigen behaußung so H. Michel Danger Juge et Garde de la Monnoye de Strasbourg als Mandatarius Hn St André Prissét dit St André seines schwehers ahne den Vesten Hrn Wolffgang Philipp Eübrecht von Türckheim verkauffen will, einzunehmen, dabeÿ sich dann befund. daß gedachte behaußung beÿ des Hrn Mareschal de chamillÿ Hoff Einseith Hn de werth anderseith Hn xv.er de Makau gelegen seÿe, hinten auff der Bexischen wittib behaußung stoßendt, vndt in 2 Corps de logis /:darunter das eine von stein das andere aber von holtz:/ bestehe, der Kauff were per 4000 fl. geschloßen darvon 3000 fl. gleich Baar erlegt, die restirendte 1000 fl aber sollen denen Harterischen Kindtern verzinnßet werden, der H. Käuffer habe versprochen sich allen den in der instruction enthaltenen Conditiones außer der Einquartierung vndt des real schirmgeldts als wovon Er die befreÿung in ansehung seithero etliche Jahren Crafft überreichtes Verzeichnus beÿ 22 adeliche freÿhöff vndt Stamm Sitz warunter Zweÿ ererst verwichene woch ahne allhießige burgere verkaufft worden, zu erhalten tröstlicher hoffnung were.
H. Stättmeister Wormbser berichtet daß Er äußerlich vernommen habe, daß sich H. von Türckheim der Käuffer in allhießiges burgerrecht einzulassen willens seÿe.
die Herren Schirmrichtere berichten, daß H. St André der Verkäuffer das schirmgeldt noch Von einigen Jahren schuldig seÿe, mit unterthäniger bitt daß solches beÿ der Verschreibung möchte eingehalten werden.
H. Sÿndicus regius votirt hierauff vndt meldet, es were gewiß, daß wann mghhrn die Sach genauw vndt nach der Schärffe ansehen wollten, dem Hn Imploranten in seinem begehren nicht anderster könte willfahrt wordten, als wann Er sich der Einquartierung vnd dem real schirmgeldt submittiren wurdte, maßen in der in Anno 1692 auffgesetzter instruction so theils auß den alten ordnungen gezogen expressé enthalten, daß die alienationen der burgerlichen häußen ahne frembde ohne der gleichen submissiones nicht solten erlaubt werden, wie dann auch da die quæstion von Mr de Bellecroix gewesen, welcher ebenfalls dergleichen befreÿungen in ansehung seines Caracteris prætendirt, Ihro Maÿestät durch ein rescriptum befohlen, daß die burgerliche häußer, wann Sie auch ahne befreÿter Personen verkaufft werden nichts desto weniger denen burgerlichen anlagen vnterwürffig verbleiben sollen, allein wann Mghh. Consideriren wurdten, daß in etlichen Jahren beÿ 22 adeliche höff warunter Verwichener woch ererst das alte adeliche Mügische Stammhaus in der Knoblochsgaß, vndt [p. 157] das alte Weitersheimische Stammhaus auf dem Roßmarckt ahne allhiesige burgere verkauff worden weren, so erfordere die æquität, daß mann von seithen mghh, einigen egard für die hhn adeliche in der gleichen fällen habe, vndt hätte Er darvor gehalten, daß in ansehung obangeregter motiven dem Hrn Imploranten gegen bezahlung des gewohnlichen Pfundzolls in seinem begehren zuwillfahren seÿe doch ohne præjudiz mghhn ordnungen vndt gedachten königlichen rescripti.
Erk. wirdt mit gebettener Erlaubnus dergestalten willfahrt, daß die verschreibung in allhiesiger Contractstuben in gegenseÿn Hhn XV.er Scherers vndt Hn Rath. mockels als Depp. /:welchen sowohl wegen bezahlung des Pfundzolls, als ahne Hrn St. andré zu forderen habendte schirmgeldts zu vigiliren committirt wirdt:/ vorgenommen werdten, vndt der H Käuffer sich allen den in der in Anno 1692 auffgesetzten instruction enthaltenen Conditionen außer der Einquartierung vndt des real schirmgelts, als wovon Er auß sonderbahren Consideration, doch ohne præjudiz der allhiesigen ordnungen, wie auch der Capitulation vndt ohnlängst erhaltenen Königlichen rescripto befreÿt wirdt, Zu submittiren schuldig seÿn solle.

Michel d’Hangest vend au nom d’André Prisset de Saint-André, domicilié à Pierrelatte en Dauphiné, la maison à Wolffgang Philippe Eckbrecht de Dürckheim, seigneur de Schœneck, pour 2 000 livres strasbourgeoises

1704 (30.5.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 272-v
(2000) Erschienen Hr. Michael d’Hangest Con.r Du Roy Juge et garde de La monoye zu Straßburg nahmens Hn. Andreæ Prisset dt. St. André Entrepreneur de partie des fortifications de Strasbourg hierzu kraft eines hierbeÿ prod: von erwehntem Hn. Principalen unterschr. sub dato Pierrelatte en Dauphiné den 21. oct. 1703 (…) gegebenen gewalts legitimiret
hatt in gegenseÿn S.T. Hn. Wolfgang Philipp Heinrich Eckbrecht v. Dürckheim Hn. zu Schöneck (verkaufft)
Hauß Hoff Hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier beÿm Scharlach gäßlein gegen demjenigen Hoff so zu pp. deß Hn. Marechals de Chamilly bewohnung destiniret ist, eins: neben H. Peter de Werdt Preteur Royal à Landau theils v. theils neben dem Wenckerischen Hauß anderseit neben p. Hn Frantz Wllhelm Macau XXI.gern hinten auf weÿl. Peter Bexen Handelsmanns EE. stoßend gelegen, welches Hauß annoch um 500 pfund. Str: weÿl. Joh: Harters geweßenen amptmanns Zu Barr 2. KK. verhafftet, sonsten freÿ, ledig u. eÿgen seÿe (…) geschehen um 1500 pfund
Acum in præsentia Hn Joseph Scherrers XV.ners u. Hn Frid. Reichard Mockels Senatoris hierzu in specie Legitimirt den 30. Maÿ 1704.

Fils du lieutenant colonel Wolffgang Frédéric et de Madeleine Catherine de Hunolstein, Wolffgang Philippe Eckbrecht de Dürckheim épouse en 1694 Chrétienne Dorothée Waldner von Freundstein, fille de Frédéric Louis et de Marie Cordule de Ritschütz : contrat de mariage à Schweighouse tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à Sundhoffen
Eheberedung – Zwischen dem Wohlgebohrnen Herrn Herrn Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Dürckheim, Herr Zu Schönecken des auch Wohlgebohrnen herrn herrn Wolffgang Friderichs Eckbrecht von Dürckheim, Herrn Zu Schönecken, Obrist Lieutenant und Churpfältzischen auch Marggräffl. Badischen Commendant der vordern Graffschafft Sponheim mit weÿland der Wohlgebohrnen Frauen Frauen Magdalena Catharina gebohrner Vögtin Zu Hunoldstein, Eheleiblichem Sohn, an einem Theil so dann der Wohlgebohrnen fräulin, fräulin Christina Dorothea Waldnerin von Freundstein, des auch Wohlgebohrnen Herrn Herrn Friderich Ludwig Waldners von Freundstein mit der auch Wohlgebohrnen Fraun Fraun Maria Cordula gebohrner Von Rodschitz ehelicher Tochter andern theils – So geschehen Zu Schweighaußen den 20.tag des Monats Decembris neuen Calenders im Jar nach der Gnadenreich Geburt Christi Jesu unsers einigen Erlößers und Seeligmachers 1694

Mariage, Sundhoffen (luth.)
Anno 1695. den 31. Januarÿ Wurden ordentlichem gebrauch nach in Gottes nahmen Zusammen gegeben & Herr Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Türckheim, & Herrn Wolffgang Fridrichs Eckbrecht v. Türckheim Ehl. Sohn, Mitt Fräulein Christinæ Dorotheæ Waldnerin v. Freündstein, & Herrn Fridrich Ludwig Waldners v. Freündstein Ehl. Fräulein Tochter (i 73 – mes remerciements à Lilly Metzger)

La maison figure à l’inventaire dressé après la mort de son beau-père Frédéric Louis Waldner de Freundstein comme propriétaire de la moitié. Le défunt a épousé Marie Cordule de Rothschütz par contrat de mariage dressé à Durlach le 27 janvier 1674. Il délaisse quatre enfants. L’actif de la succession s’élève à 2 040 livres, le passif à 660 livres.

1708 (24. 7.br), Not. Courtz (6 E 41, 451) n° 19
Inventarium über Weÿland deß Wohlgebohrnen Herrn, Herrn Friderich Ludwig Waldner von Freundstein Herrn zu Schweighaußen, Sÿrentz, Berweiler und Bertschweiler und der auch weÿland Wohlgebohrnen Frauen frauen Mariæ Cordulæ Waldnerin von Freundstein gebohrner von Rotschütz, beeder Hochadel: Ehegemächte seeligen, in der Statt Straßburg befindlichen, Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1708.
Inventarium und Beschreibung aller derienigen Haav und Nahrung, liegend und fahrend, beweg: und unbeweglichen, so Weÿl. der Wohlgebohrne Herr, Herr Friderich Ludwig Waldner von Freundstein, Herr zu Schweighaußen, Sÿrentz, Berweiler und Bertschweiler, welcher den 17.ten Junÿ Anni Currentis seelig entschlaffen, Und die Wohlgebohrne Frau, Frau Maria Cordula Waldnerin von Freundstein, gebohrne von Rotschütz, die den 19. Augusti Anno 1707. dieses Zeitliche geseegnet, beede nunmehro in Gott ruhende Adeliche Ehegemächte, verlaßen, und auf erfordern und begehren deroselben mit einander ehelig erziehlt hernach gemelten Adelichen Vier Kindern und ab intestato hinterbliebenen erben benantlichen der Wohlgebohrnen Herrn, Herrn Friderich Ludwig Waldner von Freundstein, Herr zu Schweighaußen, Sÿrentz, Berweiler und Bertschweiler, hochfürstl :Pfaltz Birckenfeldischen Hoff und Regierungs Rath auch Obrist Forstmeister der Graffschafft Rappoltstein, und Herrn Christian Carl Philipp Waldner von Freundstein, Herr zu Schweighaußen, Sÿrentz, Berweiler und Bertschweiler, So dann die wohlgebohrnen frauen, frauen Christinæ Dorotheæ Eckbrecht Von Türckheim, gebohrner Waldnerin von Freundstein, mit beÿstandt dero Herrn Ehegemahls deß Wohlgebohrnen Herrn, Herrn Wolffgang Philipp Eckbrecht Von Türckheim, Herrn Zu Schönecken, Und Frauen Mariæ Catharinæ Wurmßerin Von Vendenheimb Zu Sundhaußen, gebohrner Waldnerin von Freundstein, mit ebenmäßiger Assistenz dero Herrn Ehegemahls, des Wohlgebohrnen Herrn Herrn Frantz Jacob Wurmßers Von Vendenheimb Zu Sundhaußen, (…) So geschehen und angefangen in der Statt Straßburg den 4. Monathstag Septembris Anno Christi 1708.
Copia der Eheberedung – zwischen unßerer Cammer Jungfer Maria Cordula von Rothschütz, Weÿland Niclaus Bernhard Von Rothschätz und Anna Elisabeth von Rothschütz gebohrenen Von Crailßheimb Ehelichen Tochter an einem, dann Friderich Ludwig Waldner von Freundstein, Philipp Jacob Waldners von Freundstein und Anna Ursula Waldnerin von Freundstein gebohrnen Eckbrechtin Vin Türckheim Ehelichen Herrn Sohn (…) so geschehen und geben ist zu Durlach den 27. Januarÿ Anno 1674.
Copia Testamenti nuncupativi – 1705 (…) auf Sambstags den 25. Monatstags Aprilis Nachmittags zwischen dreÿ, vier und fünff Uhren un dem Adelichen Holtzapffelischen, in der Elisabethen Gaßen gelegenen Hoff, in mein deß Notarÿ Stub Cammer mit denen fernstern auf die Gaß außsehend (…) Persönlich kommen und erschienen der Wohlgebohrne Herr Friderich Ludwig Waldner von Freundstein, gesunden gehenden und stehenden Leibes (…) Johann Georg Schönherr, Notarius juratus publicus
Copia Testamenti nuncupativi – 1705. (…) auff Sonntags den 26. Aprilis Nachmittags Zwischen fünff und Sechs Uhren in einer ane dem Scharlachgäßlein Zu Straßburg gelegenen Behaußung und Zwar dem hinteren Stubkammer mit denen Fenstern in den Bexischen Gartten außsehend, die wohlgebohrne Frau Maria Cordula Waldnerin von Freundstein, gebohrne von Rothschütz (…) zu sich erfordern laßen welche wir dann etwas Krancken und unpäßlichen Leibes auff einem Bett liegend (…) Johann Georg Schönherr, Notarius juratus publicus

In Einer in der Statt Straßburg am Scharlachgäßlein gelegenen und Zur helffte in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung
Sa. Schrein und Höltzinwerkhs 61 Sa. Bett und Federwerckhs 40, Sa. Leinwath und Getuch 86, Sa. Tapicerie und Sergenwerckh 44, Sa. Spinnrath 28, Sa. Zinn, Kupfer, Möß und Eißengeschirr 18, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 201, Sa. Gutschen und Geschirr 160, Sa. Wein im Keller zu Straßburg 189, Sa. Faß im Keller zu Straßburg 20, Sa. Früchten auf der Cast 178 lb
Hauß zu Straßburg, Item eine in der Statt Straßburg an dem so genanten Scharlachgäßlein hinter dem Gouuernement gelegene, und hiehero zur helffte eigenthümlich gehörige behaußung, die andere helffte dem Wohlgebohrnen herrn Wolff Philipp Eckbrecht Von Türckheimb zuständig, ist zusammen erkaufft worden pro 2000 lb. d. thut hieher die helffte 1000 lb.
Summa summarum 2040. lb – Schulden 660, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 1380
Inventarium über Alle Hochadelich Waldnerische, Im Ober: und untern Elsaß gelegene Lehens Herrschafften güther und gefällen, auffgerichtet in Anno 1709.

Marie Cordule de Rothschütz meurt le 19 août 1707 à l’âge de 60 ans. Son corps est inhumé dans l’église de Vendenheim.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1704-1735 f° 28 n° 46)
Freÿtags den 19. Aug. 1707 starb die Wohlgebohrne Fraw Fraw Maria Cordula Waldnerin von Freundstein gebohrne von Rothschütz deß Wohlgebohrnen Herren Herren Friderich Ludwig Waldners Von Freundstein Herrn zu Schweighaussen Syrentz Beerweyler vnd Bertschweÿler gewessene Ehegemahlin, Ihres alters 60 jahr 1 Monath und 23 tage, Und ist Montags den 22 dito beÿ gehaltener Leichenpredigt Zu Vendenheimb in die Kirche begraben worden, davon auch Zeugen (unterzeichnet) Friderich Ludwig Waldner Von Freundstein, Wolff Philippß Heinrich Eckbrecht von dürckheim alß dochter Man (i 31)

Sépulture, Vendenheim (luth. p. 102)
1707. Den 19. August Abendts vmb 6 vhr ist zu Straßburg die Wohlgebohrne Fraw Fraw Maria Cordula Waldnerin von Freündtstein gebohrrne von Roth Schütz deß Wohlgebohrnen Herren Herren Friderich Ludwig Waldners Von Freundstein Herrn zu Schweighaußen Sÿrentz Berweyler vndt Bertschweÿler geweßene hertzlich geliebteste Ehegemahlin gestorben vndt den 22. Augusti alhie Zu Vendenheim gebraben worden Aet. 60 jahr 1 Monath und 23 tag (unterzeichnet) Friderich Ludwig Waldner Von Freundstein, Wolff Philippß Heinrich Eckbrecht von dürckheim alß dochter Man, Frantz Jacob Wurmßer von Vendenheim Zu Sundhaußen als dochtermans (i 54)

Frédéric Louis Waldner de Freundstein meurt le 17 juin 1708 à l’âge de 59 ans. Son corps est inhumé dans l’église de Vendenheim.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1688-1729 f° 45-v n° 31)
Anno 1708. Sonnt. den 17. Junÿ abends Zwischen 6. und 7. Uhr ist alhier in Straßburg seel. verschieden vnd der folgenden 20. hujus nach Vendenheim geführet vnd daselbst beÿ haltung einer leichen predigt, in der Kirch begraben worden weÿl. der Wohlgebohrne Herr, Herr Friderich Ludwig Waldner Von Freundstein, Herr zu Schweighaußen, Sierentz, Beerweiler vnd Bertsweiler gewesenes Hochansehnliches Mitglied der Freÿ unmittelbaren Ritteschafft deß Obern Elsaßes Seines Alters 59 ½ Jahr, welches bezeugen (unterzeichnet) Friderich Ludwig Waldner Von Freundstein, ältister Sohn, Christian Carl Philipp Waldner Von Freundstein jüngster Sohn, Wolff Philippß Heinrich Eckbrecht von dürckheim dochterman, Otto Ludwig von Brinnigkoffen sowohl in nahmen Herrn Frantz Jacob Wormser von Vendenheimb dochtermans alß auch meines eÿgenen namens (i 49)

Sépulture, Vendenheim (luth. p. 106)
Den 17. Junii Anno 1708 Abendts Zwischen 6. vnd 7. Uhr ist der Wohlgebohrene Herr Herr Friderich Ludwig Waldner von Freundstein Herr zu Schweighaußen, Sÿrentz, Beerweiler vndt Bertschweiler in Straßburg sanfft vnd Seelig verschieden, auch den 20. darauff alhie zu Vendenheim beÿ ansehnlicher bekleydung vor nehmer Herren vndt nahen anverwanthen beÿ gesetzt vndt beerdiget word. Ae. 59 Jahr 6 monay weniger i tag (unterzeichnet) Friderich Ludwig Waldner Von Freundstein, ältister Sohn, Christian Carl Philipp Waldner Von Freundstein, Wolff Philippß Heinrich Eckbrecht von dürckheim dochterman, Otto Ludwig von Brinnigkoffen in Nahmen Herrn Frantz Jacob Wormser von Vendenheimb Zu Sundhausen und alß naher Verwanter (i 56)

Loup Philippe Henri Eckbrecht de Türckheim hypothèque la maison au profit de Jean Frédéric Walter, ancien assesseur au Sénat

1713 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 309-v
S.T. Jr: Wolff Philipp Heinrich Eckbrecht von Türckheim herr zu Schöneck
in gegensein H. Joh: Friedrich Walters Exs: – schuldig seÿe 1500 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier beÿm Scharlachgässlein, einseit neben S.T. H. Syndicus Hatzel theils neben H. Conseiller Lempern anderseit neben De Bock hinten auf den vormahligen Bexischen garten

Wolffgang Philippe Henri Eckbrecht de Dürckheim meurt en 1715 en délaissant six enfants. L’inventaire est ouvert au château de Frœschwiller. La maison à Strasbourg est louée à la dame de Weitersheim.

1716 (14.1.), Not. Courtz (6 E 41, 455) n° 37
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Liegend und fahrenden Eigenthümlichen und Lehenbahren Haab und Nahrung, welche der Weÿl. freÿ Hochwohlgebohrene Herr Herr Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Türckheim, herr zu Schönecken, nach seinem den Ersten Novembris nechst hiengelegten 1715.ten Jahrs erfolgten Zeitlich doch außer allen Zweifel seeligen absterben, Verlaßen, wie solches alles auf beschehene recognition der freÿ Hochwohlgebornen Herren Herrn Friderich Ludwig Waldner von Freündstein, Herrn Zu Schweighaußen, Berweÿler, Beroltzweÿler und Sÿrentz, Herrn zu Schmieheim im Breißgaw, hochfürstl. Pfaltz Bürckenfeldischen hochansehnlichen Geheimen Rath, Regierungs und Cammer Directoris, Herrn Otto Ludwig von Brüningkhoffen, Herrn Zu Bourogne, und Herrn Christian Carl Philipp Waldner von Freündstein, Herrn Zu Sÿrentz, Berweÿler, Beroltzweÿler und Schweighaußen, aller dreÿ erbetten und Von E: hochlöbl. Nieder Elsaß: Ritter Directorio, Vermög Decreti vom 30.ten Martü 1716. confirmirten Vormünder wohlfertig ermelten Hern Baron von Türckheim hinterlaßener vnd mit der auch Weÿl. Hochwohlgebornen frauen, frauen Christinæ Dorotheæ Eckbrechtin von Türckheim, gebohrner Waldnerin von Freündstein seel., welche bereits den (-) Anno 1711 dießes Zeitliche geseegnet, Ehelichen erzeügt und im Leben hinterlaßenen freÿherrl. Kinder und Erben, benant. 1. der wohlgebohrnen frauen frauen Catharinæ Mariæ Sophiæ freÿin Von Türckheim, welche aber an den Wohlgebohrnen Herrn, Herrn Johann Philipp Von Zillnhardt bereits Vermählet, also außer der Vormundschaft stehet, 2. Herrn Christian Friderich Eckbrecht von Türckheim im 15.ten Jahr seines alters, 3. fräulein Mariæ Charlottæ, im 13.ten, 4. fräulein Johannæ Helenæ im 11.ten, 5. Herrn Ernst Ludwig Eckbrecht von Türckheim im 9.ten undt 6. Herrn Philipp Ludwig Eckbrecht von Türckheim im 8.ten Jahr seines alters, nach Zu Vor beschehenen Erinnerung, äugens und Zeigens auch darüber Von der Wohlgebohrnen Frauen, frauen Louise Verwittibte Von Gelb, gebohrner Eckbrechtin von Türckheim und frauen Catharinæ Mariæ Sophiæ Von Zillnhard gebohrner Eckbrechtin von Türckheim, So dann Herrn Johann Jacob Baldner deß Schaffners und Johann Christian Atzenheim, wie auch Maria Anna der haußhalterin abgelegten Handtreüe (…) Angefangen in der Schloß Zu Fröschweiler den 14. Jan: biß 5. febr. A° 1716. reuidiret, Compliret und in einen proportionirten Anschlag gebracht vom 17.t biß 19.t Septembris A° 1720.

Copia Eheberedung (…) Joh: Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Dürckheim, Waß die Bestimmung der Meiner Hertzgeliebtesten Braut Versprochenen und auffgerichteten Wieder laag, Wiedumb vnd Morgengaab betrifft (…) So geschehen Zu Schweighaußen den 20. Tag des Monaths Decembri Neuen Calenders im Jahr der Gnaden reichen Geburt Christi Jesu unsers Einigen Erlösers und Seligmachers 1694. (unterzeichnet) Wolff Philipp Heinrich Eckbrecht von Dürckheim, Christina Dorothea Waldnerin von Freündstein
Copia Dispositionis inter Vivos. 1700 (…) auf Donnerstag den 19. Aprilis styli novi Abends Zwischen sechs und Sieben Uhren der Wohlgebohrne Herr, Herr Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Dürckheim (…) Johann Reinhard Lang, Notarius
Copia Donationis Mortis Causæ Von S. T. Herrn Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Dürckheim (…) Montags den 28. Monatgs Tag Martÿ in dem Jahr 1707 – Wolffgang Curtz Notarius
Copia Codicilli Von S. T. Herrn Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Türckheim, A° 1714 auffgerichtet – Johann Jacob Baldner, Notarius publicus
Mobilien, Welche sich annoch in dem Adelich Dürckheimischen Hause Zu Straßburg befinden.
Eigenthum ane Häußern. Fröschweiler. Das Schloß zu Fröschweiler
Eigenthum an Häußern und Hoffstätten. Langen Sultzbach – Nehweiler – Neünhoffen – Bußenberg – Windstein
Straßburg. Hauß. Item Hauß, Hoff und Zugehörde in der Stadt Strassburg, in dem Scharlachgäßel gelegen, einseit neben Herrn Hatzel Sÿndic zu Straßburg, anderseit neben H. Deboque dem Handelßmann gelegen Vornen auf das Scharlachgäßel und hinten auff die Bexische Erben Ziehend wurde biß dießer Inventation æstimirt und angeschlagen pro 4000 fl.
die meiste Zimmer und bequemlichkeiten seind der frau Von Weitersheim biß 1718. inclusivé umb 100. fl. verlehnet worden. Besagen darüber pergamentene Kauffbrieff in der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Stub gefertiget de Annis 1674. 1687. 1692. 1704.
Drachenfels, Schloß halb Eigenthum und Lehen
Eigenthum ane Dorff und Herrschafften. Dambach und Schloß Hohenfels
Sa. Mobilien 2250, Sa. Haußraths Posten, welche vpn Fröschweiler nacher Straßburg geführet, auch daselbst auß dem freÿherr. Dürckheimischen Hauße auf die Zunfft Stub Zum Spiegel gebracht und daselbst offentliche verkaufft und darauß erlöset worden nach Abzug der Uncosten 980, Zehenden Gut 8680, Sa. Eigenthum ane Liegenden Güttern 22.258, Sa. Gültten 1280, Sa. Zinßen und Saltz accis 6800, Sa. Zweiffelhaffte Schulden 10.640, Sa. Lehens Gefälle 107.547 fl. – Schulden auß dem Erbe zu gelttend 68.680 fl.
Eheberedung (…) So geschehen Zu Schweighaußen den 20.tag des Monats Decembris neuen Calenders im Jar nach der Gnadenreich Geburt Christi Jesu unsers einigen Erlößers und Seeligmachers 1694
Eheberedung zwischen Christian Friderich Eckbrecht von Dürckheim und Dorothea Johanna Christiana von Winzingeroda den 19. Xbris A° 1722.

Wolffgang Philippe Henri Eckbrecht de Dürckheim meurt d’apoplexie à l’âge de 52 ans le premier novembre 1715 à Frœschwiller. Son corps est inhumé dans l’église du village.
Sépulture, Langensoultzbach (luth. f° 17) 1715. NB. d. 1.ten Novemb. Ist morgends umb 4 Uhr an einem Schlagfluß in dem herrn Sanfft und seelig entschlaffen und darauff d. 3.t dito des Abends Zwischen 6. undt 7. Uhr in sein Grab und Ruh Kämmerlein der Kirch: Zu Fröschweiler neben dem altar im Gang nach gewohnlichen Ceremonien in der Still beÿgesetzt und gleich darauff beÿ einer kurtzen Leich Sermon begraben word. der Weÿl. Wohlgebohrne Herr, Herr Wolffgang Philipps Heinrich Eckbrecht von Türckheim, Herr Zu Schönecken und Reichßhoffen, geweßener Landsherr, seines Alters 52. Jahr (i 36)

Le tuteur des enfants Eckbrecht de Dürckheim vend la maison au préteur François Guillaume baron de Mackau moyennant 2 075 livres.

1717 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 590 n° 40
(2075) hr. Wolffgang Kurtz Amptmann zue Schmiegheim und Schönburg nahmens deß wohlgebohrnen herren Christian Carl Philipp Waldner von Freundstein herren zue Sÿrentz berweÿler berotzweiler und Schweighaußen alß vormünder weÿl. des wohlgebohrnen herrn Wolffgang Philipp Heinrich Eckbrecht von Türckheim seel. Kinder
in gegensein S.T. H. Frantz Wilhelm Baron von Mackau hochmeritirten Stättmeisters allhier
hauß hoff hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten beÿm Scharlachgäßlein gegen dem jenigen hoff so zue dem Gouuernement destiniret ist, einseit neben H. Dr Glotzin theils neben S.T. H Conseiller Kempfer anderseit neben H. Debock hinten auf Johann Friedrich Klein Metzger – um 500 und 750 pfund verhafftet, geschehen um 825 pfund

François Guillaume Mackau est nommé écuyer (intendant des écuries) de Strasbourg en 1680.
1680, Protocole des XIII (3 R 38) – Frantz Wilhelm Mackaw würd zum Bereütter alhier angenommen. 60. 64. 124. 146. 152. 164. 176. 211.

François Macco et Marie Barbe d’Ichtertzheim font baptiser leur fille Frédérique Victoire Françoise par le pasteur de Saint-Thomas en novembre 1680.
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 590 n° 1231)
1680. Sontag d. 7. Nov. Inf. Friderica Victoria Francisca. Pat. Monsieur Franciscus Macco, bereiter, fr. Maria Barbara gebohrne von Ichtertzheim. Patr. F. Friedrich Magnus Graff von Alenfeld, Fr. Magdalena Polyxina von weickersheim geb. von Schauenburg, Fr. Margaretha Magdalena von Schmidberg geb. von waldmanshauß. Im hauß getaufft (i 243)

Fils de Thierry de Mackau, originaire de Longchamp dans le diocèse de Liège, François Guillaume de Mackau et sa femme Catherine Barbe d’Ichtratzheim, fille de François Robert d’Ichtratzheim, deviennent bourgeois à titre gratuit le 9 janvier 1694 en apportant six enfants.
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1123
H. Franciscus Wilhelm Von Makau von Longchamp im bistumb Lüttich, weÿl. H: dietrich Von Makau hinterl. Ehl: sohn, und Fr. Catharina Barbara Von Jchtersheim weÿl. H: Frantz Ruprecht Von Jchtersh: Ehl: tochter deßen Fr: Liebste, empfangen das burgerrecht Vor sich und dero 6. Kinder durch auß gratis. Jur. d. 9. Jan: 94

Catherine Barbe d’Ichtratzheim meurt le 3 février 1695. Son corps est inhumé dans le caveau familial à Saint-Ludan.
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 24)
Die tertia Februarÿ 1695. obÿt in Domini Sacrmentis Ecclesiæ pié perceptis præ Nobilis Domina Catharina Barbara ab Ichtertzheim uxor prænob. Domini Francisci Wilhelmi De Makau, die quinta conductum fuit cadaver ad Ecclesiam S. Ludani ubi sepultum fuit in sepulcro majorum suorum (i 16 – pas de mention dans les registres de Hipsheim ni d’Ichtratzheim)

François Guillaume de Mackau, seigneur de Hürtigheim, se remarie en 1695 avec Françoise Marie, fille de Jean Henri d’Elsenheim : contrat de mariage, célébration
1695 (26.10.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 9)
Mariage 26° oct. 1695. furent pnts. François Guillaume de Makau Seigneur de Hirkem, Escuyer et jnspecteur gnâl des haras de Sa Majesté de cette prouince d’alsace et con.er de lad. ville de Strasbourg fils de deffunt Dirich de Makau seigneur de Longchamp et de Dame Jeanne née de Boux ses pere et mere d’une part
et D.lle Françoise Marie née baronne d’Elsenheim usante et jouissante de ses droits, fille de deffunt Mre Jean Henry Baron d’Elsenheim grand Mareschal de S.A.E. Mgr. le Cardinal Landgraue de furstemberg et de Dame Marie Amelie née Wildenstein ses pere et mere d’autre part
(…) Il a été conuenu entre lesd. parties que led. Sr de Makau fera faire jnventaire de tous ses biens meubles et jmmeubles pour la conservation des droits des enfans dudit Sr de Makau et de deffunte Dame Catherine Barbe née d’Jctersheim sa premiere femme et de qui il appartiendra Et respectiuemt. il en sera fait de mesme par lad. Dlle baronne afin que par lesd. jnuentaires qui seront annexéz au present contract il soit veu le montant des biens de chacune desd. parties
en pnce. de (…) François Joseph Dictersheim Seigneur de Hohfeldt beau frere Et assistant dud. Sieur de Makau

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 59)
Die 23 Junÿ Anno Domini 1695. prænobilis Dominus Franciscus Guilielmus de Mackau viduus et prænobilis Domicella Maria Francisca ab Elsenheim Ambo huius parochiæ nostræ (…) in veros ac legitimus Conjuges desponsati sunt (signé) françois guilliaume de Makau, Marie françoise D’elsenheim (i 31)

François Guillaume de Mackau devient assesseur des Vingt-et-Un en 1695, des Quinze en 1705, des Treize en 1707
1682 XIII (3 R 39) Herr Frantz Wilhelm de Mackau umb continuirung rauhender subsidien. 208. 212.
1688 XIII (3 R 45) H. Makau jährl. bestallung abgerichtet. 12.
vor H. de Makau königl. bereuter alhier intercedirt H. de Segnelay. 300.
1691 XIII (3 R 48) ahn Monsieur Mackau königl. bereutern wird die reitschuhl verkaufft. 58.
1693 XIII (3 R 50) hr Frantz Wilhelm Makau soll seinen adel beweißen. 257. [Mackau]
1695 Conseillers et XXI (1 R 178) H. Maccau Wird XXI. 224.
1697 Conseillers et XXI (1 R 180) Herr XXI. Maccau schwört auff den Münster Brieff. 8.
1698 XIII (3 R 55) Monsieur Maccau der Statt bereither bittet umb reparirung deß Tachs auff der Reitschuhl. 35. hat starcke und ansehnliche pension. 77. die diminution derselben würd an die Hh. Scholarchen und Œconomie herren gewiesen. 79.
1700 XIII (3 R 56) H. Mackau der allhießige bereüter sollicitirt einigen ruckstand ahne früchten. 5. deliberatio ob mit solchem salario ahne früchten zu continuiren. 6 et seq. dieses geschäft würdt ahne die Hh. Scholarchen gewiesen, und soll der ruckstand ihme gelüffert werden. 11. fernere relation wegen deß H. Mackau starcken pension. 40. et seq. deliberation deßwegen. 44. biß 50. dieße Sach würdt ferner an die Hh. Scholarchen gewiesen, und soll an die vornembste orth in Franckreich wegen der bereüter bestallung geschrieben werden und indeßen H. Mackau seine pension monathlich gelüffert werden. ibidem.
1701 XIII (3 R 57) Mons. de Mackau als Bereuters pension wurdt durch die Herrn Scholarchen untersucht. 55. undt in so weit regulirt. 71. undt die conditionen unter welchen zu tractiren. 68. überreicht ein Memorial. 235. erhalt sein congé. 245.
1702 XIII (3 R 58) Schreiben von Mons. de Chamillard wegen emolumenten, so Mons. de Mackau seithero alß bereüter genößen. 123.
Einige früchten jahrlich zu verkauffen umb auß den erlösten geltern Mons. Mackau wegen seiner subsidien zu befriedigen soll beÿ hoff permission gesucht werden. 182.
Mons. Mackau der Bereüter will die Academie und Reitschuhl continuiren und ersucht Mhh. ihne dabeÿ zu laßen. 71. biß 77.
1705 Conseillers et XXI (1 R 188) H. XXI. Mackau würdt XV.er. 111. schwört auff die ordnung. 157.
336 Herr Stättmr. Philipp Conrad von Mundolßheim resignirt das XV. Mstr Ambt, Jr Frantz Wilhelm von Mackau wird introducirt, 348
1707 Conseillers et XXI (1 R 190) H. XV. Frantz Willhelm von Mackau würdt Zu Einem XIII.er erwöhlt. 99.
H. XIII. Frantz Willhelm von Mackau würdt Stättmeister. 234. soll Ein jahr ihme ahne statt deß verstorbenen H. Stm. beÿ jahr außsitzen. 234.
1708 XIII (3 R 62) H. Stättmeister von Mackau wirdt Obermarstall herr. 1708. 8.
1712 XIII (3 R 64) Academie wirdt von H. von Maccau zu mgHh. händten resigniert und deßen H. Sohn H. von Hirtigheimb dazu recommendiret. 1715. 73.
1715 Conseillers et XXI (1 R 198) herr St. von Mackau würdt Zu einem Landpfleger Zu Marlenheim erwehlet. 97.
1719 Conseillers et XXI (1 R 202) Zu einem Ober, Cassen: Herrn Wird H. Stätt. Frantz Wilhelm Von Maccau erwöhlt. 125.

François Guillaume de Mackau a promis de produire des lettres de noblesse quand il est entré quelques années plus tôt au Grand Sénat en qualité de patricien. Les assesseurs demandent à nouveau qu’il prouve sa noblesse. Les deux prévôts des Quinze rapportent que le cardinal von Fürstenberg, coadjuteur de l’archevêché de Cologne, a chargé François Guillaume de Mackau de diverses missions à Mayence, Trèves et Cologne, parmi lesquelles l’achat de chevaux pour Monseigneur de Pontchartrain. Quand il s‘est agi d’établir à Strasbourg un intendant des écuries, Mackau a été désigné sur la recommandation du margrave de Durlach et de M. du Grandval. Le syndic royal a ensuite pris ombrage des voyages de Mackau qui lui feraient négliger l’école d’équitation. L’intendant a proposé à Mackau une charge au Magistrat, ce qu’il a obtenu après diverses tractations auxquelles ont pris part Pontchartrain, Barbesieux et le préteur royal. Quand on a parlé de produire des lettres de noblesse, Mackau a déclaré être entré au service de Wurtembereg vingt-huit ans auparavant, c’est-à-dire en 1669, qu’il a servi pendant quatre ans et demi à la cour de Durlach et qu’il avait été pendant neuf ans page chez le comte de la Garde, beau-frère de l’ancien roi de Suède. Il a ensuite épousé la fille du gentilhomme d’Ichtratzheim. On a estimé à l’époque que les passeports et les lettres d’écuyer du roi suffiraient provisoirement à établir ses qualités. L’assemblée demande à Mackau de produire aussitôt que possible ses lettres de noblesse.
1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
(f° 287) Freÿtags den 25. 8.bris – Mons. de Maccau pt° Lettres de noblesse.
Herr Stättmeister Joh: Jac: Wormser proponirt, es wüßten sich meine gn. Herren annoch In ereinnern, daß, als Vor Jahren Mr Maccau in einen E. E. großen Rhat, als Constoffler, gezogen worden, inn dießer der Hh. XV. stuben damahlen davon nichts gehandelt worden seÿe. Als aber gleich darauf die Herren Constoffler nicht wenig darüber Sich beschwehrt, habe Er, auf Ihr ansprechen, mit Hn Præt: Regio dieser sachen halben geredet, vnd Ihr mal contenement gegen demselben bezeügt, inn deme mann nicht wissen könne, ob Er einer Von Adel seÿe, oder nicht. der aber dagegen beditten, er were mit gedachtem Mr Maccau, das Er den Adel dociren müßte, beditten worden vnd habe Er die lettres de Noblesse inn Kurtzem Zuwegen Zubringen sich erbotten damit dann auch gemeldete Hh. Constoffler selbiger Zeiten appaisirt worden seÿen. Dieweilen es aber biß dato nicht geschehen, Hätten Sie Ihn bereits beÿ sechß wochen hero deßwegen de novo belangt und Er, als Vorsitzender Stättmr. ratione officÿ nicht vmb hin gespändt, dessen anjetzo Zugedencken mit angehängler meinung, das bede Herrn XV. Meister mehrbesagten Hn Maccau Vor sich beschicken und Ihn, sein Versprechen Zu Vollziehen, freündlich errinnern sollten, bevorab H. Præt: Regius daß solcher anerbieten gleich anfangs geschehen noch wohl wüste, und man sich auf Ihne fundiren könndte.
Erk. wird die weißung an beede Hh. XV. meistere gefolgt, dieweilen aber Jr. XV. Wolff Heinrich Zorn, alß jetzmahliger newer Fünff Zehenmeister gedacht, daß Herr Maccau mit Ihme mitt Obrigkeÿt Zu Hirckheim seÿe, vndt Sie beede bißhero sich Wohl mit einander comportirt, auch deßhalben gebetten, seine beÿ dießer deputation Zuverschonen, Als ist an seine stelle Jr. XV. Leop. oßwald Von Glaubitz als alter XV. meister angesprochen worden.

(f° 297-v) Mons. Maccau pt° Lettres de Noblesse
Beede herren XV Meistern lassen per me referiren daß Mghh Erkantnuß zufolg Mons. Maccau wegen seiner letres de noblesse besprochen worden seÿe, und, nachdem er gebotten, seine verantworthung inn frantzösischer sprach zu thun Er darauf vermeldt habe, daß er zu der Zeit als herr Cardinal von Fürstenberg zum Coadiutore des Ertz Bistumbs Cölln erwehlt worden, inn verschiedenen verschickung. nach Maintz, Trier, und Cölln sich gebrauchen lassen, Auch damahlen die Commission gehabt, 80 pferd zu kauffen, welche er auf nachgehends selbsten an Monseigneur de pontchartrain überlieffert, der ihm die vertröstung, dieße seine geleistete dienst beÿ gegebener gelegenheit gültig Zu machen, gethan habe. Als er Nur Folgend. Zeit nachricht bekommen, daß beÿ hiesiger Statt ein Ecuyer wolte establirt werden, Und dermahlen Baron de Schluck beneben ihm inn Vorschlag gekommen, habe er durch recommendation herrn Margraffen von Durlach und Mons. du Grandval obtinirt, und dieße charge, ohnerachtet sie 20 biß 25.000 livres koste, gratis erhalten, außer 100 louis d’or, so er gedachtem Mons. du Grandval Secretario pour l’expedition des lettres d’Escuyer gegeben hatt. [f° 298] Darauff, als er eine Zeit lang hier gewesen, Und dieße charge vertretten, aber zu verschiedenen Mahlen reÿsen gethan, habe er Under der hand erfahren, daß solches von herrn Syndico Güntzern übel angesehen worden, inn Meinung daß er der Reuttschuhlen beßer abwarthen sollte, welches gelegenheit gegeben, des verspruchs des Mons. de pontchartrain sich zu erinnern, Und inn beßern sicherheit wegen herrn Syndici zu setzen, deßwegen an Monseigneur de pontchartrain Er geschrieben, Und ihn ersucht, seine person mit der charge eines preteur alhie zu begleiten, indem er dafür gehalten, wann mann etwas forderen wolle, mann fordere lieber etwas rechts, als etwas geringes. Mons.gnr de pontchartrain habe ihn die ehr gethan zu antworten, Und ihn beditten, daß es nicht inn sein departement gehöre, sondern er sollte deßwegen an Mons.gnr de Barbesieux schreiben, darüber aber Er ihme zu erkennen gegeben, daß, wann Er, Monseigneur de pontchartrain solches nicht würde können werckstellig mach., Er es vielweniger beÿ Mons.gnr de Barbesieux würde zu weg. bringen können, denn er selbsten darzu viel zu schwach seÿn würde, bevorab er die ehre nicht hätte, beÿ Mons.gnr de Barbesieux bekandt zu seÿn. Er habe aber keinen Ferneren brieff erhalten, ohnangesehen er biß fast auff die Zeit, da die Stettmeister wahl vorgehen sollen, gewarthet Und deßwegen auff die post gegangen, aber ihn die Sach, indem [f° 298-v] er keine antwort bekommen, auß dem sinn geschlagen. Als er nun solchem nach inn anderen geschäfften vor d. Curnacht zu Hn. Intendanten gekommen, habe Hr. Intendant von selbsten ihn gefragt, ob er nicht gedächte eine charge beÿ hiesigem Magistrat zu besitzen, jedoch dergestalten, daß er nicht gleich anfangs gedächte, eine von den Vornehmsten zu haben. Er geantworthet, wüße nicht, ob er die merite darzu hätte, od. ob er werde angenommen werden, Herr Intendant aber vermeldet, Er sollte ihn nur machen laßen, wolte ihn dazu behülflich seÿn, denn er die sach gäntzlich anheim gestelt. Es habe auch Herr Intendant mit Ihro Excellentz Herrn prætore regio à la visitation de notre Dame davon geredet, welche aber, inn betrachtung verschiedene Officiern darzwischen gekommen, von dem gespräch interrumpirt worden. Auff dießes ihn auch H. Syndicus auff dem Gang am neuen Bau ihn rencontrirt, und befragt, wo er herkomme, Er ihn geantwortet, von Hn. Intendanten, Er ferner gefragt, was neues passire, Er wied. geantworthet, wüße von nichts, dann Er ihn davon nichts sagen wollen, weilen Er mit ihme nicht wohl gestanden seÿe. Welchem nach die wahl vorgegangen, Und Er inn E. großen Rath erwehlt worden, woselbsten Ihro Excellentz Herr prætor regius gedacht, daß ein schreiben von Mons.gnr de pontchartrain an Hn. Intendanten da were, darinnen er ihn recommendirt, wie auch H. Syndico bewußt were, es habe aber Herr Syndicus an [f° 299] dem tisch kein wort dazu gesagt, Und weilen er still geschwiegen, nach dem gemeinen sprüchwort seinen Consens damit gegeben. Darauff Er zu Hn. Intendanten gegang., sich bedanckt, Und ihn gefragt, ob er auch Mons.gnr de pontchartrain und Mons.gnr de Barbesieux deßwegen remerciren solte, Und auff sein einrathen gethann, aber doch inn dem schreiben, so Er H. Intendanten gewießen, gedacht, daß er diejenige charge, welche er verlangt, nicht bekommen hätte. Der Herr Intendant aber habe ihn dannach versichert, daß *seiner noch ferner eingedenckt seÿn wolte. Da nun solchem nach von dem adelsbrieff geredt worden, habe er sich vernehmen lassen, daß er vor 28. jahren /:ward a° 1669:/ an dem Würtembergisch., und vier und ein halb jahr an dem durlachischen hoff, als Gentilhomme, auffgewarthet, und von beeden Orthen verschiedenlich inn solcher qualität verschickt worden seÿe, Auch deßwegen seine passeports bekommen. Seÿe auch vorher 9 jahr beÿ Mons. Le Comte de la Garde, des alten Königs inn Schweden Herrn Schwager, page geweßen, und habe sich auch an Jr. von Ichtersh. fräulein Tochter vermählt gehabt. Die erwehnte passeports wie auch die lettres d’Escuyer du roy, welche letztere, ware er schohn seine naissance nicht dociren könte, pro sufficienti Docu- [f° 299-v] mento dienen würden, Hätten Ihro Excellentz Herr prætor regius selbsten gesehen, Und da dießes alles nicht genug were, seÿe Er erbietig, sich weiters zu bemühen, dann er wegen bißherig. Kriegszeiten daran verhindert worden were. Stellen zu Mghh. wie Sie es ansehen wollen. Erk. Wird Mons. Maccau beÿ seinem erbiethen gelaßen, dergestalten daß Er seine lettres de noblesse noch beßer dociren, und selbige sobald müglich produciren solle.

Le secrétaire des Quinze rappelle le 18 mars qu’on a en vain prié quelques années auparavant François Guillaume de Mackau de prouver sa noblesse. Mackau qui est alité pour cause de maladie n’a pas participé aux réunions dont l’ordre du jour était d’élire un nouvel assesseur des Quinze en remplacement du défunt Dortal et de présenter les comptes du sel. Il a fait remettre aux Quinze un billet par lequel il s’engage à présenter dans les trois mois les lettres patentes du roi. Le syndic Klinglin déclare ne pas comprendre l’affaire puisque personne n’a demandé à Mackau de nouvelles preuves. Les Quinze enregistrent le billet.
Mackau présente le 10 décembre 1701 les lettres patentes du roi datées de septembre 1701.

1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
(f° 98-v) Freÿtags den 18.ten Martÿ 1701 – Herr XXI. Mackau verspricht seinen adel in 3. monaten zu bescheinen
Herr Secret. Frid Proponirt, es seÿe vor etlichen Jahren herrn XXI. Frantz Wilhelm von Mackau, wegen seines Adels, einige difficultät gemacht, undt beÿ Mghh. weitläuffig davon geredt worden, und habe derselbe sich damahlen offerirt, daß er innerhalb dreyen Monaten sich deßwegen genugsam legitimiren wolte, so aber bißher nicht geschehen seÿe. Alß man aber vergang. Montag acht tag, alß dem 7.ten hujus, die Wahl eines neuen Fünffzeheners, ane statt des in Gott ruhenden Herrn von Dortals, vorzunehmen willens war, undt auff ged. [f° 99] Montag den Herrn XXI. in dieße Stub, umb 7. uhr zur Saltz Rechnung, angeschriben worden, habe derselbe vermeint, daß es umb bescheinung seines Adels zu thun were, und weilen Er wegen zugestoßener Krankheit bettlägerig war, dem Regirenden herrn Ammeister einen schein zugestellt, und gebetten habe daß solcher auff besagten morgen, Mghh abgelesen werden möchte, nachdem man aber dem Herrn Ammeister beditten, daß Mghh. deßwegen nicht zusammen kämen, und dem herrn Mackau, allein zur Saltz Rechnung angeschrieben seÿe, so were ged. Schein ad protocollum gelieffert worden, herr Fridt lißt denselben ab: darinnen besagter herr Mackau verspricht auff das Längste, innerhalb 3 Monaten, von Ihro Königl. May. Lettres patentes, Mghherren einzulieffern, welche seinen Adel confirmiren werden, widrigen falls undt da er solches nicht præstiren würde, er sich allem, so Mghh. deßwegen verordnen wurden, unterworffen, dabeneben aber gebetten haben wolte, biß dahin, dem Jenigen so widriges, von ihm angebracht werden möchte, kein gehör zu geben: stünde demnach zu Mghherren ob nicht solcher schein dem Protocollo einverleibt werden solle.
Herr Syndicus Klinglin sagt, er wiße nicht warumb der Herr Mackau anietzo dießes Zedel Mghherren überschickt habe, maßen in langer Zeit, in dieser Stub von seinem Adel nichts tractirt worden seÿe. Es seÿe auch erwehnter Zedul unformlich, in deme Herr Mackau, wenn er etwan habe imploriren wollen, Er daßelbe auff einer andere manier, undt durch eine [f° 99-v] ordentliche Supplication hette thun sollen, Jedoch seÿe ihm unbewußt Zu was ende solches geschehen, undt hette man zwar wohl ursach erwehntes zedul zu repiciren, weilen man aber deßen künfftighin noch nöthig haben dörffe, so könte der selbe dem Protocollo inserirt werden. Erk. Soll ad Protocollum genommen werden, und lautet derselben folgender maßen:
Je promets a Messieurs du Magistrat de rapporter dans trois mois tout au plus tard des Lettres patentes du Roy qui confirmeront mes titres de Noblesse et faute d’y satisfaire je consents à tout ce qu’il leur plaira d’en ordonner, Mais je les supplie jusqu’a ce temps là de ne faire aucune attention à tout ce qu’on pourroit leur proposer contre moy sur ce suiet et ils obligeront leur tres humble et tres obeissant serviteur, signé de Mackau. a Strasbourg le 6 Mars 1701.

(f° 417) Sambstags den 10.ten Decembris – H. XIII. Frantz Wilhelm Mackau producirt seinen Adelsbrieff
Saltzm. noîe deß Vesten Herren Frantz Wilhelm von Mackau prod. Zufolg seiner vor etwa dreÿ vierthel jahren beÿ Ewer Gnaden vbergebenen promessen billet deßen so wohl von Kayß. alß Königl. May. in Franckreich confirmirten Adelbrieff, bittet facta lectione deßen restitution, wie auch deßjenigen billets, so er zu gedachten Zeit beÿ Ewer gnaden übergeben. Erk. Soll der Inhalt dieses producirten Adelbrieffs dem Portocoll inserirt, und das Original deßelben [f° 417-v] wie auch eine Copia Vidimata deß uberreichten billets dem herren Imploranten Zugestellt werden.
Der producirte Adelsbrieff lautet anfangs, in der mitten und zu end also.
Louis par la Grace de Dieu Roy de France et de Navarre à tous presents et à venir Salut. Notre tres cher et bien amé François Guillaume de Mackau nous a tres humblement representé, qu’il est originiare du pays de Luck d’une maison noble, mais par le malheur des guerres estant sorty jeune de chez luy pour entrer au service de nostre tres cher frere de glorieuse memoire Charles Gustaphe neufiesme Roy de Suede, dont il a esté payé plusieurs annees &&
Scavoir faisons que Nous pour ces causes et autres considerations à ce nous mouvants avons de nostre grace speciale pleine puissance et authorité Royalle maintenu et confirmé, maintenons et confirmons ledit François Guillaume de Mackau et sa posterité née et a naistre en legitime mariage en l’ancienne noblesse, sans qu’il soit obligé de representer ses titres, dont nous l’avons relevé et dispensé pour les causes susdites. &&
Donné à Versailles au mois de Septembre 1701. Signé Louis et sur le replis Par le Roy Chamillart, enregistré à Metz en Parlement le 5.eme Novembre 1701. Signé Regnier.

Marie Françoise d’Elsenheim meurt en 1715 en délaissant des héritiers collatéraux. La succession qui comprend une maison rue Sainte-Elisabeth s’élève à 8 899 livres, le passif à 4 567 livres.

1716 (4.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 37)
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung und Güetere, liegend: und vahrender, Keinerleÿ außgenommen, so weÿland die Wohlgebohrne Fraw Maria Francisca von Mackau gebohrne Freÿin von Elsenheim, des wohlgebohrnen Herrn Frantz Wilhelm von Mackau, löbl. Statt Straßburg hochverdienten Stättmeisters und dreÿzeheners geweßene Vielgeliebte Fraw Ehegemahlin, nunmehr seel: nach ihrem den. 3.t 7.bris des längst abgelegten 1715.ten Jahrs aus dießem mühsamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – durch Fraw Theresiam Suterin, H. Frantz Ackermanns des Einspennigers Haußfrau, der Frau Stättmeisterin seel. geweßenen Cammermagd, Item Mariam Großin und Annam Magdalenam Bölerin, so gleichfalls beÿ deroselben theils in diensten theils in dero behaußung der Schäffoltzh. hoff genandt, gewohnt und umb alles sonderlich Waß die Mobilia betrifft, welche meistens in solchem hoff biß anher verwahrlich geweß. die beste Wißenschafft haben
Die abgeleibte Fraw Stättmeisterin seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, 1. die Wohlgebohrne Fraw Mariam Claram Annam freÿfr. von Ulm geb. Freÿin von Elsenheim, des wohlgebohrnen Herrn Frantz Anthonÿ freÿherrn Von Ulm zu Erbach vielgeliebte Fraw Ehegemahlin, vor ein dritten theil, In dero Nahmen Gegenwärtig war der Wohlgebohrne Herr Frantz Eucharius Von Ulm zu Erbach derer hertzgeliebte Herr Sohn, 2. weÿl. des wohlgebohrnen Herrn Leopold Heinrich freÿherrn von Elsenheim, herrn der herrschafft Voltzach p hinterlaßene bede Frawlein döchter Nahmens die auch wohlgebohrne frawlein Maria Anna undt Maria Josepha gebohrne freÿ frawlein von Elsenheim, vor den andern dritten theil, In dero Nahmen der wohlgebohrne Herr Jacob Christoph Böcklin von Böcklinsaw E.E. großen Raths der Stat Straßburg alß Constoffler hochansehnlicher Assessor dero (…) herr theilvogt mit assistentz Herrn Friderich Theobaldt Salers J.U. Lcti deßen hierzu in specie erbettenen herrn Assistenten, Und dann 3. Weÿland der Wohlgebohrnen Frawen Mariæ Ameliæ von Bürckenwald gebohrne freÿin von Elsenheim, weÿland des auch wohlgebohrnen Herrn Frantz Anthoni von Bürckenwaldts Königl. Maÿestäth in franckeich geweßenen Commendanten hinderlaßener Fraw Wittib alß dero Fraw Schwester, welche nach der Seelig. Fraw Stättmeisterin Gestorben, und also tertiam partem an dero succession ab intestato zu prætendiren, instituirte Testaments Erben
Und Zwar die Wohlgebohrne frawlein Mariam Theresiam freÿfraw Von Wälden, geb. freÿin von Ulm, deß Wohlgebohrnen Herrn Damian Carl freÿherrn Von Wälden fraw Ehegemahlin, Item die wohlgebohrne Frawlein Mariam Victoriam, Mariam Beatam, Mariam Annam und Mariam Eleonoram alle gebohrne freÿfrawlein von Ulm Zu Erbach, In deren Nahmen ob hochgedachter herr Baron Frantz Eucharius Von Ulm zu Erbach, alß dero höchgeerhrter herr brudern Gegenwärtige Inventur gleichfalls assistirt
Copia der Eheberedung – François Guillaume de Makau Seigneur de hirckem Escuyer et jnspecteur general des haras de Sa Majesté de cette Prouince d’alsace et Cons.er de lad. ville de Strasbourg fils de deffunt Dirich de Makau seigneur de Longchamp et De Jeanne née de Boux ses père et mère, et Dam.lle Françoise Marie Née baronne d’Elsenheim usante et jouissanet de ses droits, fille de deffunt Mess.re Jean Henry Baron d’Elsenheim grand Marechal de S.A.E. le Cardinal Landgraue de furstemberg et de D° Marie Amelie née Wildenstein ses père et mère, passé aud. Strasbourg le 26. octobre 1695, Bidier Dutil Not. royal
Extraict des Registres des Contrats de la Chancellerie de la Noblesse de la basse alsace de l’année 1706

Eigenthumb ane einer behaußung. Item hauß, hoff, hoffstatt und Garten, sambt allen deren gebawen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden Und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zur Straßburg In St: Elisabethæ gaßen, ohnfern dem Thor einseit auff die Stattmauern anderseit neben den Kochischen erben hinden auff weÿl. H. Georg Fritschen des Weinhändlers hinterlassene Erben stoßend, so freÿ ledig und eigen, angeschlagen pro 4500 lb. Die darüber besagende Documenta finden sich in einem sonderbahren tröglein zusammen gebunden, In einer Cammer des Schäffoltzh. hoffes Verwahrlich, so mann beÿ dießer Inventur nicht Vorgezeigt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. des Haußr. 277, Sa. des Silbers 263, Sa. der Guldenen Ring 232, Sa. der baarschafft 23, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 1057, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 4500, Sa. der Gült Güther 125, Sa. der Schulden 2420, Summa summarum 8899 lb – Schulden auß der Nahr. zubezahlend 4567, Nach deren Abzug 4330 lb
des Herrn Stättmeisters von Mackau Wÿdemb, 1500 lb, Solchem nach wäre von dieser mahl under der fraw Stättmeisterin seel. hinderlaßene dreÿ Stamm Erben zu vertheilen, 2830 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 4330 lb

François Guillaume de Mackau meurt le premier mai 1731 en délaissant trois enfants et héritiers, outre ceux qui ont renoncé à la succession (François Guillaume et César de Pflug, fils de Jeanne Sibylle, et Sabine de Cransac née de Mackau). Le fils et héritier testamentaire Chrétien Frédéric de Mackau est mort avant son père. La succession comprend une maison rue de l’Arc-en-Ciel. L’inventaire mentionne le titre de la seigneurie de Hurtigheim, cédée par Jean Frédéric Alexandre et Marie Sybille d’Ichtratzheim.
1731 (31.10.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 37) n° 338
Inventarium über Weÿl. des Freÿ hochwohlgebohrenen Herrn Herrn Frantz Wilhelms, Freÿherrn von Mackau, Löbl. Statt Straßburg geweßten höchst verdienten Stättmeisters und XII.rs des geheimen beständigen Regiments nun seel. Andenckens Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1731. – nach seinem den Ersten dießes Monats beschehenen seel. Absterben Zeitlichen hinder Sich Verlaßen (…) So beschehen Zu Straßburg auf Mittwoch den 31. Octobris et seqq. A° 1731.
Der seelige Hr Stättmeister hat per Testamentum solenne in scriptis zu Erben verlaßen wie folgt. 1. den Freÿ hochwohlgebohrenen Herrn H. Frantz Joseph de Mackau, H. Zu Hürtigheim, hochverordneten Stättmeister und XV.er des beständigen Regiments allhier, deßen ältern H. Sohn, so dem Geschäfft persönlich beÿgewohnet, 2. die Freÿ hochwohlgebohrene Frau Frau Mariam Victoriam Von Weitersheim, gebohrene Von Mackau, weÿl. des Freÿ hochwohlgebohrenen Herrn H. Philipp Bechtoldts Von Weitersheim, geweßenen hochmetitirten Königl. Obrist Lieutenant und assessoris beÿ dem hochlöbl. Ritter Directorio des unterern Elsaßes seel. Andenckens, hinderlaßene Frau Wittib, die noch lebende ältere frau Tochter, so persönlichen Zugegen gewesen und 3. die Freÿ hochwohlgebohrene Fräulein Fräulein Mariannam von Mackau, deßen noch ledige jüngere Frau Tochter, so als majorennis dem geschäfft persönlich abgewartet.
pro nota. Es hat Zwar der in Gott ruhende Hr Stättmeister noch ferner in solch seinem Testament zu einem Erben eingesetzet den Freÿ hochwohlgebohrenen Herrn H. Christian Friderich de Mackau geweßten hochbestallten Major beÿ dem löbl. Königl. Dragoner Regiment L’Espinay, welcher aber den 21.ten Maÿ Verwichenen 1730.ten Jahrs ledigen standts verstorben und seinem seel. H. Vatter in der frohen Ewigheit vorangegangen.
Nachdeme weÿl. der Freÿ hochwohlgebohrenen Fr. Fr. Johannæ Sybillæ Von Pflug gebohrener Von Mackau der einen Verstorbenen Frauen tochter seel. hinderlaßene beede herren Söhne, Hr Frantz Wilhelm und Hr Cæsar, Barons Von Pflug, dießorts Enckel, davon der jüngere Herr Zugegen ware, deßgleichen die Freÿ hochwohlgebohrene Frau fr. Sabinæ de Cransac gebohrene Von Mackau, die noch lebende ohneins ältiste Fr. Tochter, sich annoch beÿ lebzeiten des seel. H. Stättmeisters Von Mackau solch deßen succession halben mit demselben abgefunden und auf selbige per transactionem renonciret habe, welche aber, allenfalls Sie dardurch in der legitima lædirt seÿn sollen Ihre jura et actiones sich bester maßen Vorbehalten haben, wolten

In einer allhier Zu Straßburg ohnfern dem Gouvernement gelegenen gemeiner Statt Straßburg zugehörigen von dem seel. H. Stettmeister bewohnten behausung befunden worden wie folgt.
(f° 9) Ane Höltzen und Schreinwerck
Eigenthumb ane dem Dorff und Underthanen Zu Hürtigheim (EET. Zu dem Stammgueth gewidmet) Wie der seelige Hr Stättmeister Von Hn Joh: Friderich Alexander Von Ichtratzheim und Fr. Maria Sybilla Von Ichtratzheim deßen Ehegamahlin dero zu Hürtigheim gehabte vier unterthanen mit allem ane dieselbe gehabtem recht ane sich erkauft, weißet eine papÿrene Cession mit der hochedeln Ehepersonen und Cedenten eigenhändigen unterschrifft und Vorgedrucktem Pittschafft verwahret, datirt den 29. aug. A° 1684.
Copia des seeligen Herrn Stättmeistern auffgerichteten Testamenti solennis inscriptis (…)
Summarischer Calculus (…)
Abschatzung dem: 29. Hor. 1731 (Behausung in der Regenbogengasse)

Le major Chrétien Frédéric de Mackau meurt célibataire le 20 mai 1730.
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 54 n° 213)
Anno domini 1730. die 20. Mensis Maii mortuus est prænobilis dominus Christianus Fredericus de Makau major legionis a Lespinay eques militaris sti ludovici sacramentis eucharistiæ et extremæ unctionis munitus die sequenti sepultus (…) præsentibus testibus prænobiili domini francisco josepho de Makau domini de hirtiken statmaistre hujus urbis prænobilis domino juliano de saint quentin equester militaris sti ludovici domino a pardville* capitaneo (signé) saintquentin degrainville, François Joseph Dhirckheim (i 29)

François Guillaume de Mackau cède la maison à son fils aîné François Joseph de Hürtigheim, assesseur des Quinze. Le vendeur s’y réserve le droit d’habitation s’il devait quitter son logement à l’école d’équitation.

1722 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 323
S.T. H. Frantz Wilhelm von Mackau Regierender Stättmeister und dreÿzehner
seines ältesten H: Sohns H. Frantz Joseph von Hürtigheim Fünffzehners
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten alhier beÿ dem Scharlach: gäßlein nechst dem hinder dem Gouvernement befindlichen Corps des gardes, einseit neben H. Mathias Gloxin Med. Dr. theils zum theil aber H. Lt Johann Niclauß Kempffer ambtmann der vogteÿ Illkirch, anderseit neben N. Philippon dem Schirmer hinten auff ged. H. Ambtmann Kempffer, um 2250 pfund
verglichen worden, daß der H. Verkäufer falls er die jetzt bewohnende Academia quittiren und aus derselben über kurtz oder lange ziehen wolle berechtiget sein solle die jetzt verkauffte behausung sich nebst seiner familie zu begeben und nach seinem belieben entweder die auff die gaß sehende oder aber die in dem hindern Stock gelegene Zimmer lebenslang gratis zu bewohnen und einhalten

François Joseph de Mackau épouse en 1700 Anne Clotilde, fille du lieutenant de roi Charles de Marnais de la Bastie : contrat de mariage, célébration
1700 (4.3.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Contract de mariage du 4 mars 1700 furent presens Messire François Joseph de Makau escuier fils de François Guillaume de Makau escuier Baron de Makau Seigneur de Hirckeim et autres lieux et de feue De Catherine Barbe Née dichtersheim son espouze, led. François Joseph de Makau assité et procedant sous l’authorité dud. son pere present et encore assisté de Jean Cezar de Pflug escuier et Philippes de Becktoldt de Wetersheim aussy escuier gendres dudit baron de Makau père et beau frère dudit Sr de Makau fils et de Mre Philippe Henry de Weickersheim preteur de lad. ville et curateur dud. Hircken, d’une part
Et Messire Charles de Marnais de la Bastie Baron de bercey lieutenant de roy et commandant pour le roy en lad° ville stipulant pour damoiselle Anne Clotilde de Marnais de la Bastie sa fille et de feue Dam (-) de Charbonneau son espouze lad° demlle de Marnais de la bastie presente et se son consentement d’autre part

(…) Donne en outre led. Sr de Makau pere aud. Sr Son fils pareillemt. en faveur dud. mariage la part qu’il a a la seigneurie du village de Hirckheim telle quelle se contient sans rien reseruer ny excepter auec les Gulkgouth qu’il a aud. village de 34 sacs tant froment qu’en seigle (…)
Led. Seig. de la bastie promet et s’oblige de donner pour la dot de lad. damlle future espouze la dot de 8000 livres (…) Et en cas qu’il vint a decedder sans auoir payé ce capital de 8000 livres, Madame Catherine de Lescot espouze de Mre Jean Baptiste de Marnais Baron de Versel fondéé de procuration de son mary passéé devant Moy le 12. feb. dernier, a obligé mond. sieur Le baron de versel son Mary au payement dud. capital
(signé) Francois Joseph De Mackau, anne de marnais
(Procuration Jean Cezar de Pflug et Jeanne Sibile de Makau son épouse, Philippes de Becktoldt de Wetersheim et Marie victoire de Makau)

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 114)
Die quartâ Manrÿ anni 1700 (…) in veros ac Legitimos conjuges per verba de præs. in facie stæ Matris Ecclesiæ desponsati sunt Prænobilis Dnus D. Petrus Franciscus Josephus De Mackau, Prænobilis Dni. D. Guillelmi De Mackau Baronis Dni in fegersheim & et Academiæ Equorum Directoris, et prænobilis Dnæ D. Catharinæ Barbaræ D’Ichtersheim filius ex una parte, Et ex altera Prænobilis Domicella Anna de Marnays Perillustris Dni D. Caroli De La Bastie in hacce Civitate Locum tenentis Regÿ Legitima filia (…) coram parente et Perillustris Dna Francisca D’Elsenheim uxore prænobilis D. De Makau prædicti (signé) Piere francois joseph De Mackau, anne de marnais (i 62)

François Joseph de Hürtigheim hypothèque au profit d’Anne Marie Richaut, veuve du chef de bataillon Jacques Knopfflin la maison héritée de son père ainsi que la maison voisine au sud qu’il vient d’acquérir (les deux ne forment qu’une seule propriété portant le même numéro jusqu’à leur séparation en 1861)

1746 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 483
hochwohlgebornen H. Stättmeister und XV. Frantz Joseph von Hürtigheim
in gegensein Fr. Anne Marie geb. Richaut weÿl. H. Jacques Knopfflin gew. commandant eines Batalions unter dem Löbl. Schweitzer regiment Monin wittib, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung, 1000 lb
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, nebens gebäu, hoff und hoffstatt ane dem Scharlachgäßlein, einseit neben dem H. Stättmr selbst, anderseit neben weÿl. Johann Teutsch wittib und erben hinten auff H. Ambtmann Kempffer
ferner eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt alhier ohnfern dem Gouvernement, einseit neben erstbeschriebenes hauß, anderseit neben H. Dr Gloxin, hinten auff vorgemelten H. Ambtmann Kempffer

François Joseph de Mackau de Hürtigheim, préteur et chevalier de Saint-Louis, meurt le premier février 1751. Son corps est inhumé dans la chapelle d’Ichtratzheim.
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 217)
Anno Domini 1751 Die primâ Mensis Februarii Mortuus est prænobilis Dominus Franciscus Josephus De Mackau D’Hircheim Prætor hujus civitatis, vulgo stattmeistre, Eques ordinis Militaris Sti Ludovici, Parochianus Noster, Maritus Prænobilis Dominæ Superstitis Annæ De Marnaÿs, sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité Munitus, cujus Corpus Die Tertiâ ejusdem Mensis et Anni solito exequiarum ritu ad Ecclesiam Nostram parochialem ad Stum Ludovicum Intra Argentinam Delatum, persolutis IObi precibus et Suffragiis consuetis à me Infra scripto vicario funus deducente vlterius delatum fuit, Nempe ad Sacellum Loci D’jchtersheim hujus Diœcesis, Inquo a Reverendo Domino Parochi Dicti Loci Sepultum fuit (i 117)

Sépulture, Ichtratzheim (cath. f° 80-v)
Anno Domini 1751 Die 3. Mensis Februarii Corpus Domini Francisci Josephi Liberi Baronis Makau de Hirtigheim Legionis Pedestris de la Marque quondam Capitanei et civitatis argentinensis Prætoris, defuncti Die Prima ejusdem mensis et anni à parochia ad sancum ludovicum intra argentinam loci* delatum et R. D. Parocho ejusdem Parochiæ præsentatum a me infra scripto Rectore in Hipsheim et Ichtersheim præsentibus testibus Prænobili ac pl* Reverendo Domino Eleonore Wilhelmo Barone Makau de Hirtigheim sancti petri senioris intra argentinam Canonico et Prænobile Domino joanne Barone Makau de Hirtigheim argentinæ commorante (i 87)

Ventes à la requête des créanciers de François Joseph de Mackau
1751. Dossier Mackau (E 1075)
Anno 1751. den 8. novembre morgens frühe umb acht vhr ist durch uns Friderich Ferdinand von Dettlingen eines Unter Ellsasischer Ritterschafft Rath und außschuß als vermög Ritterschaffts Decrets vom 21.t Julÿ letzthin zu gegenwärtig vor zu nemmender liquidation weÿland des freÿ wohlgebohrnen herrn Frantz Joseph Maccau Von Hürtigheim Löblicher statt straßburg gewesten stätt meister Creditoren schuldt forderungen auff anruffen Lt. Treittlinger als gedachter H. von Hürtigheim vacirender Verlaßenschafft verordneter Syndicus und Curatorr Massæ (…)
Dienstag den 2. Aprilis 1752 (…)
Dienstag den 16. May 1752 (…)
den 7. Aprilis 1753 (…)
(annexe) Par devant Jacques Lefevre, Substitut aux villages de Deüil Et Groslay, Commis du Notaire Principal du Duché En pairie Danguien residant audit Deüil soussigné fut present Messire Louis Eleonor Baron de Mackau Seigneur de hircheim, Etant Cejourd’huy au Chateau de Groslay, Lequel a fait et Constitué pour son procureur Generale Et Speciale La personne de Monsieur Kleinclaus avocat a La Noblesse Demeurant à Strasbourg de toucher pour Luy Les sommes qui se trouvent entre Les mains de Mre Brobeque Receveur des Consignations de Ladite Noblesse Pour en faire La Distribution aux Creanciers de feu Son pere (…) L’an 1755 le 16 janvier

La maison revient à son fils Louis Eléonor de Mackau

Louis Eléonor de Mackau épouse à Groslay (archevêché de Paris) Marie Angélique de Ficte de Soucy
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (cath.)
Anno domini 1754 die 22 Decembris facta in ecclesia nostra parochiali una proclamatione accedente Legitima dispensatione (…) super duabus alias faciendis ac nullo detecto impedimento prænobilis D. Ludovicum Eleonorum de Mackau d’Hirtigheim hujatem filium Legitimum prænobilis Dni Francisci Josephi d’hirtigheim, et Dnæ annæ de marnais de Labastie defunctorum conjugum parochianum meum dimisi ad S. parochum in grolay archidiœcesis parisiensis quatenus per eum matrimonio jungatur cum domicella prænobili maria angelica de ficte de Soucy de grolay commorante filia legitima prænobilis et amplissimi Dni joannis francisci de ficte Marchionis de Soucy et dnæ prænobilis mariæ angelicæ de Jordy de Cabanac parochiana sua (i 114)

Mariage, Groslay
L’an 1755 le 8 du mois de janvier (…) ont reçu de nous la benediction nuptiale, tres haut et tres puissant seigneur Messire Louis Eleonore de Mackau Baron seigneur de hürtigheim conseiller noble au Magistrat de Strasbourg fils de defunt tres haut et tres puissant seigneur Messire Joseph de Mackau Baron seigneur de hürtigheim et de defunte tres haute et tres puissante Dame anne de Marnay agé de vingt huit ans de la paroisse de St Pierre le vieux à Strasbourg, l’Epoux, et tres haut et tres puissante Damoiselle Mademoiselle Marie Angelique de ficte de soucy fille de haut et de puissant seigneur Messire Jean François de ficte chevalier Marquis de soucy Lieutenant Colonnel Commandant d’un bataillon de Royal artillerie de son nom seigneur de Groslay et autres lieux Et de haute et puissante dame Marie Angelique Jordy de Cabanac, agée de trente un an de cette paroisse (signé) De Mackau, de ficte De Soucy (i 56)

Louis Eléonor Mackau baron de Hürtigheim hypothèque en son nom, en celui de sa femme et de son frère Jean Baptiste, la maison au profit de Jean Frédéric Rosset

1755 (29. 9.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 94)
Obligation – Messire Louis Eleonore Mackau baron de Hürtigheim, assesseur Noble à la Chambre de MM les Quinze de cette ville et adjoint du Corps de la noblesse de la basse Alsace, tant en son propre nom qu’en qualité de curateur de Mre Jean Baptiste Mackau de Hürtigheim son frere Et D° Marie Angélique de Ficte de Soucy épouse de Mondit Louis Eleonore Mackau baron de Hürtigheim assistée de Messire Frideric Louis Zorn de Plobsheim, ancien Capitaine au régiment de Suede adjoint du Corps de la Noblesse et Conseiller noble au Magistrat de cette ville
devoir au Sr Jean frideric Rossett bourgeois de cette ville 4000 livres tournois
hypothèque une Maison appartenante aux Sr Debiteurs scituée en cette ville vis à vis le vieux Gouvernement d’une part sur la Maison du Sr Gloxin Medecin et sur le coin de la Rue dite Scharlach Gässlein de l’autre et derrière le jardin du Mr Kempffer

Louis Eléonor de Mackau loue la maison au courtier Jean Jacques Hitschler

1761 (7.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 105)
Bail à commencer à la Notre dame de Mars prochain et finira à pareil jour de l’anéne 1767 – Sr Jean Martin Lentz directeur du Craan agissant pour et au nom de M Louis Eleonore Baron de Mackau Ministre de France à la diette generale de l’Empire et stettmestre de cette ville de Strasbourg
au Sr Jean Jacques Hitschler Courtier de change
de la maison du Sr Bailleur Scituée en cette ville derrière le vieux Gouvernement avec toutes ses appartenances droits et dépendances sans aucune reserve ni exception si ce n’est un greneir fermé que led. Sr Lentz reserve pour y conserver et garder les meubles de mond. Sr de mackau – moyennant un loyer annuel de 500 livres

Louis Eléonor de Mackau meurt le 18 décembre 1767. Son corps est inhumé dans l’église de Saint-Ludan (Hipsheim).
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 210)
Anno Domini 1767. die 18 Decembris mortuus est prænobilis Dnus Ludovicus Eleonorus Baro de Mackau, dinesta in Erticken Regis * in comitiis imperii olim minister plenipotentiarius et unus ex prætoribus civitatis argentinensis annos quadraginta et fere septem menses natus, sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus, sponsus prænobilis Dominæ Mariæ angelicæ de ficte de soucy, ex hac parochia et die 20 eiusdem mensis et anni ejus corpus (…) delatum fuit ad ecclesiam parochialem ad sanctum Ludanum intra quem Rdo Dnî parocho parochiæ dictæ ecclesiæ sepultum fuit (i 107)

Sépulture, Hipsheim (cath. p. 116)
Anno Domini 1767. die 18 Mensis Decembris mortuus circa horam decimam ante Meridiem sacramentis Pœnitentiæ, SS Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité præmunitus Argentinæ in Parochiâ ad Sanctum Ludovicum mortuus est Prænobilis Dominus Dominus Ludovicus Eleonorus de Mackau ab Hirtigheim dum viveret Dominus Territorialis in Hirtigheim urbis argentinensis prætor, nec non olim Ratisbonæ legatus Regius Galliæ, ætatis suæ quadraginta circiter annorum et subsequenti die dicti Mensis et anni ejus Corpus per admodum Reverendum Dominum Car: Franciscus Rolin Canonicum Reguralum ordinis Sancti Augustini Parochum Ecclesiæ paochialis ad stum Ludovicum intra argentinam advalva* Ecclesiæ hujus parochialis ad intra illam sepeliendumn argentinæ deductum, â me infra scripto Parocho et Rectore hujate in cæremoniis requisitis receptum et in modo dictâ Ecclesiâ parochiali Scheerensi immediate Extra chorum ad dexteram altaris Sti Ludani sepultum est, testes Prænobilis Dominis Wilhelmus Eleonora de Mackau ab Hirtigheim Ecclesiæ Collegiatæ ad Stum Petrum seniorem intra argentinam Canonicus et custos nec non atefati defuncti frater et Prænobilis Dominus Christianus ab Oberkirch centurio legionis bavariæ (i 122)

Marie Angélique Ficte de Soucy, veuve de Louis Elénonor de Mackau, loue la maison à François Xavier Clavey, licencié en droit

1772 (3.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 147)
Bail de 6 années – M. François Nicolas Maurice Vaudin avocat au Conseil souverain d’Alsace mandataire de Marie Angélique Ficte de Soucy veuve de Messire Louis Elénonore baron de Mackau seigneur de hürtigheim membre de la noblesse immédiate de la basse alsace cy devant ministre plénipotentiaire du Roy a la diette générale de l’empire à Ratisbonne et stettemestre de la villle de Strasbourg
au Sr François Xavier Clavey, licencié ez loix demeurant à Strasbourg
la maison entiere, cour, jardins, écurie, appartenances et dépendances sans exception qui appartient à Mde. de Mackau sise en cette ville près du vieux gouvernement aboutissant d’un côté à M Franck de Lion de l’autre à un boucher, derrière le jardin de M Kempfer – moyennant un loyer annuel de 700 livres tournois

La maison saisie sur Marie Angélique Ficte de Soucy est vendue par adjudication judiciaire au Directoire de la noblesse à Jean Jacques Hitschler qui déclare l’avoir acquise pour François Xavier Clavey

1776 ([5.6., s.d.]), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 190 – Directoire de la Noblesse
auf ansuchen Sr François Xavier Clavey, nachstehenden processus verbalis acquisitionis
1776, le 19. mars par devant nous Béat Conrad Louis baron de Wangen de Gerolseck aux Vauges, conseiller ordinaire au Directoire de la Noblesse immédiate de Basse Alsace et commissaire en cette partie par décret dudit siège du 19 décembre dernier rendu en exécution d’un arrêt d’attribution du Conseil Souverain d’Alsace en date du 21 novembre précédent, a comparu en l’Hôtel du Directoire, M° Albert, avocat et procureur du Sr Jean de Dietrich, stettmeister honoraire et cette ville, poursuivant la vente et adjudication par forme de licitation d’une maison et un jardin scitués en cette ville réellement saisis sur la D° Marie Angélique Ficte de Soucy veuve du Sr Louis Eléonor de Mackau de Hurtigheim, vivant stettmeistre, faute de payement à luy faite d’une somme principale de 10.000 livres faisant les premiers termes de celle de 16.000 livres par obligation passée par dvt. le not. roy. Humbourg le 27 janvier 1764 et sentence audit directoire du 21 décembre 1773 – M° Vaudin mandataire de la partie saisie, qu’il n’a rien à opposer à la vente
1. une maison batie en pierres et couverte de tuilles scize en cette ville de Strasbourg prez du vieux Gouvernement, devant la rue de ce nom vis à vis de celle du Sr Hitschler, courtier, derrière jardin et biens du Sr Kempffer bailly de Dorlisheim, d’un côté la maison du Sr Roederer le médecin, de l’autre côté la rue de l’Ecarlate, consistant en entrant en un puit, une chambre de domestique, cour, hangard, remise pour plusieurs voitures, chambre à garde manger, grande cuisine, chambre de domestique et à cheminée à côté, buanterie y attenante, deux chambres de domestiques précédés d’une cour à porte cochère et jardinés au dedans, deux écuries l’une pour chevaux, l’autre pour gros bétail et un logement au dessus composé de deux chambres de domestiques et en une belle cave au dessus de la maison appartenant à la D° de Mackau, plus au premier étage donnant sur la rue dudit Gouvernement en un sallon à cheminée, une chambre à côté, un cabinet à cheminée suivi d’un cabinet donnant dans la cour, et à droite en une chambre à cheminée donnant sur la rue, une chambre à côté dont les fenêtres donnent sur le jardin à gauche en un cabinet continuant en un sallon à cheminée avec un alcove et cabinet y attenant accompagné d’un second sallon dont les fenêtres donnent sur le bien de feu Sr Kempffer et suivi d’une chambre à cheminée d’un cabinet dont les fenêtres donnent dans la cour principale d’entrée et au dessus deux chambres aux mansardes, le tour de plein pied à l’exception de deux chambres susdites, Plus au second étage en trois chambres de plain pied dont la troisième à cheminée est précédée d’un petit vestibule et par le derrière plusieurs chambres de décharge, grenier et au dessus de même, le tout est situé paroisse St Louis, appartenances et dépendances
2. un jardin situé dans l’ancien fosé de cette ville au canton &&&
aucun enchérisseur – Le 15 avril 1776, personne ne s’est présenté
Le 2 may 1776, Jean Jacob Hitschler, courtier, sur la mise de 10.000 livres, 15.100 livres – n’ayant pas encore atteint sa valeur
20 may, Jean Jacques Hitschler pour la même somme
déclaration de command du 20 mai 1776, pour François Joseph Clavey

Fils de Jacques Clavey de Belfort, François Xavier Clavey épouse en 1763 Marie Salomé Lich (Licht), fille de Georges Frédéric Lich de Lauterbourg : contrat de mariage, célébration
1763 (17.8.), Not. Griesbach (6 E 41, 1321) n° 242
Eheberedung – Persönlich erschienen seÿe Frantz Xaverius Clavey, des Ehrengeachten Hn deplendige Sprach Meister Von Belfort, Weÿl. H. Christoph Clavey gewesenen burgers Zu ged. Belfort hinderl. ehel. Sohn, als hochzeiter, ane Einem
So dann die tugendsame Jungfrau Maria Salome Lichtin, weÿl. H Georg Friderich Licht gewesenen burgers Zu Lauterburg hinderlaßene ehel. Tochter als Hochzeiterin am andern theil
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg (…) auf Mittwoch den 17. Augusti Anno 1763 (unterzeichnet) franc. Xav. Clavey prétendu, salome Lichtin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 151)
Hodie 18 Mensis Augusti anni 1763 (…) Mutuo consensu Sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Xaverius Clavey oriundus ex Belfort diœcesis Bisuntinæ filius Jacobi Clavey et Ursulæ Bouquenot in vivis Conjugum Belfortensium in parochia nostra commorans et Maria Salome Lich oriunda ex Lauterbourg diœcesis Spirensis filia Friderici Lich et Mariæ Annæ Deschamps in Vivis Conjugum Actu Parochiana Nostra (signé) Franciscus Xaverius Clavey, salome Lichtin (i 78)

Le maître de pension François Xavier Clavey et sa femme deviennent bourgeois en s’inscrivant à la tribu des Drapiers, le mari à titre gratuit eu égard à ses études, la femme au nouveau tarif. Leur fille Marie Victoire suit la coutume (ne devient pas bourgeoise) : registre d’inscription et traitement des demandes.
1775, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 135-v
H. Frantz Xaveri Clavey, Maitre de pension, lettré von Befort und deßen Ehefrau Marie Salome geb. Licht von Lauterburg gebürtig erhalten beede das burgerrecht und Zwar der Ehemann gratis ob favorem studiorum, dessen Ehefrau aber umb den neuen burger schilling, deroselben töchterlein nahmens Marie Victoire ist beÿ ordnung gelaßen, Wollen dienen beÿ EE der Tucher, Jur. & prom. den 17.tn Julÿ 1775

(VI 286 bis) p. 250. Tucher, N° 10 et 11, d. 15. Julÿ 1775
H. Frantz Xaveri Clavey Maitre de pension lettré allhier von Belfort geb. H. Jacob Christoph Clavey d. B. daselbst mit Ursula geb. Bourquenot ehelich erzeugte sohn und deßen ehefrau Marie Salome geb. Lich v. Lauterburg geb. H. Friedr. Lich des B. daselbst mit Maria Anna geb. Dechamps ehelich erzeugte tochter. Beede Eheleute erweisen durch vorgelegte schein ihr eheliche geb. cathl. religion wie auch die priesterliche einseegnung, d. ehemann Zeigt an daß er die gehör. statt stall caution geleistet, um das Zunftrechts Zu d. tuchern ist vertröstet worden, dieselben haben zusammen 1000 fl. baar vorgewiesen und deren eigenthum mit einer handtreu erhärtet auch 150 lb beÿm B. protocoll deponirt der ehemann bittet Ew. Gn. ihn ob favorem studiorum das B. recht gratis, die ehefrau um d. N. B. S. in das B. recht aufuzunehmen und des Kind Marie Victoire beÿ ordnung Zu lassen
Maritus Recept. gratis nebst 6. fl. A.H. uxor N. B. S. Kind bey ordn. gelassen

François Xavier Clavey est élu échevin à la tribu des Drapiers
1783 Conseillers et XXI (1 R 266)
Auf E. E. Zunft der Tucher werden H. Frantz Xaveri Clavey und H. Dr. Johann Friderich Moßeder zu Schöffen erwehlt.

Salomé Licht, veuve de François Xavier Clavey, loue la maison au général Joseph Bruneteau Sainte-Suzanne et à Dorothée Boulach

1799 (26 floréal 7), Strasbourg 6 (20), Not. Laquiante n° 19
Bail de 3 ans qui commencent a courir de ce jour – cit. Salomé Lichtin veuve du Cit. François X.er Clavé assistée du Cit. Antoine Fonrouge agent en Chef des subsitances militaires a Strasbourg son gendre
au C. Joseph Bruneteau St Suzanne général de division à l’armée d’italie se trouvant a Strasbourg et la Cit. Dorothée Boulach
toute la maison size a Strasbourg rue d’ecarlatte n° 10 aboutissant d’un côté au Cit. Dietrich de l’autre au C. Bosch, par derrière un cds devant ladite rue – moyennant un loyer annuel de 1200 francs
Enregistrement, acp 68 F° 75 du 26 flo. 7

La maison revient à leur fille unique Marie Victoire qui épouse en 1787 Raymond Antoine Jean Fonrouge, employé des vivres, originaire de Perpignan : contrat de mariage, célébration

1787 (10.2.), M° Lacombe (6 E 41, 205) n° 23
Mariage – M Remond Antoine Jean Fonrouge, employé des vivres, fils mineur de M Antoine Fonrouge, trésorier des vivres du haynault et de D° Dukel née Tersol
Dlle Marie Victoire Clavey fille mineure de Xavier Clavey, assesseur au Sénat de Strasbourg et de Salomé Licht
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 151)
Hodie 18 Mensis augusti anni 1763 (…) in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Dnus Raymundus Antonius Johannes Fonrouge, injunctus victibus Regiis provinciæ Alsaticæ oriundus Ex Civitate et Diœcesi Perpinianasi, filius majorennis Dni Antonii Fonrouge tribuni aerarii valentinis et dnæ Theclæ Teruol, rationii domicilii parochianus noster Ex unâ, et Domicella Maria Victoria Clavey filia minorennis Dni francisci xaverii clavey civis et pannarum laneorum propolarum tribûs aedilis* et Dnæ Salomeæ Lichtine, parochiana nostra, Ex altera partibus (i 132)

Marie Salomé Victoire Clavey meurt en 1806 en délaissant quatre enfants

1807 (6.6.), Strasbourg 6 (35), M° Laquiante n° 4586
Inventaire de la succession de Marie Salomé Victoire Clavey femme d’Antoine Reymond Fonrouge, directeur des vivres demeurant à Strasbourg, décédée le 4 mai 1806 – à la requête du veuf, tuteur naturel de ses quatre enfants Felix âgé de 18 ans, Antoinette âgée de 17 ans, Valantin âgé de 13 ans et Louis âgé de 11 ans, les quatre enfants mineurs – en présence de Gaetan François Marrocco Negociant de cette ville tuteur subrogé (nomination de tuteur, Xavier Metrot curé desservant la succursale de St Pierre le Vieux cousin germain maternel)
Meubles, salle a manger, dans le salon, dans un cabinet à côté, dans une chambre à coucher à côté, dans la chambre à coucher de Mlle Fonrouge, dans une chambre à coucher à côté, dans une antichambre dans un petit cabinet à côté, dans le sallon à côté, dans une grande salle à manger, au second étage dans la chambre a coucher de M Fonrouge dans deux petits cabinets, dans un bureau, dans un cabinet à côté, dans la chambre de M Fonrouge fils, Dans un autre bureau, dans les mansardes, dans la chambre des domestiques, au rez de chaussée dans la cuisine, dans le vestibule, dans la remise, dans la cave
Biens fonds, Primo une Maison de devant et de derrière Cours appartenances et dépendances scize a Strasbourg rue du Dragon n° 10, d’un côté la veuve Dietrich, de l’autre un cul de sac, derrière un jardin à M la veuve de Kempffer devant rue 15.000 fr
corps de biens à Altorff 4000 fr et 4037 fr, meubles 16.668 fr, immeubles 23.037 fr, dettes actives 183.230 fr, passif 2000 fr
Enregistrement, acp 102 F° 187 du 11.6.

Veuf, Raymond Antoine Jean Fonrouge se remarie en 1807 avec Catherine Salomé Weber
1807 (14.9.), Strasbourg 6 (35), M° Laquiante n° 4703
Contrat de mariage – Antoine Raimond Fonrouge, directeur des vivres, veuf de Marie Salomé Victoire Clavey
Catherine Salomé Weber, fille majeure de Jacob Weber et de Catherine Salomé Bayerlé
Enregistrement, acp 103 F° 137-v du 16.9.

Marguerite Antoinette Victoire Fonrouge épouse Joseph Peyrot
1808 (3.10.), Strasbourg 15 (8), M° Lacombe n° 569
Contrat de mariage – Joseph Peyrot, officier de la Légion d’Honneur major au 16° régiment de dragons membre du college electoral du Département de l’Indre, fils de Réné Peyrot, propriétaire dans la commune de Tendu canton d’Argenton, et de Thérèse Bridoux
Marguerite Antoinette Victoire Fonrouge, fille mineure de Raymond Antoine Jean Fonrouge, Directeur des vivres de la 5° division militaire, et de feue Marie Victoire Clavey
Enregistrement, acp 108 F° 50 du 10.10.

Valentin Juste Fortuné Fonrouge épouse Emilie Brackenhoffer
1814 (8.9.), Strasbourg 12 (56), M° Wengler n° 8381
Mariage – Valentin Juste Fortuné Fonrouge, commis principal à la direction des vivres fils de Remond Antoine Jean Fonrouge, directeur des vivres demeurant rue de l’Ecarlate et de feu Marie Salomé Clavey
Emilie Brackenhoffer fille mineure de Jacques Frédéric Brackenhoffer, maire membre de la Légion d’Honneur demeurant rue des Serruriers n° (-) et de Salomé Lamp
Enregistrement, acp 125 f° 98 du 9.9. – communauté d’acquets
le père du futur époux donne une rente annuelle de 1200 fr, le père de la future épouse un trousseau de 600 fr et une somme de 56.000 fr

Raymond Antoine Jean Fonrouge meurt à Paris en 1817 en délaissant trois enfants de son premier mariage et deux du deuxième. L’inventaire est dressé dans la maison rue Sainte-Elisabeth (rue de l’Ecarlate)

1817 (5.4.), Strasbourg 12 (67), M° Wengler n° 10.114
Inventaire de la succession de Remond Antoine Jean Fonrouge, directeur des vivres à Strasbourg, décédé à Paris le 3 mars 1817 – à la requête de 1. Catherine Salomé née Weber la veuve, mère et tutrice légale d’Antoinette Victorine âgée de 6 ans 6 mois, Josephe Charlotte âgée de 5 ans 3 mois et éventuellement de l’enfant dont elle est enceinte, M le baron Joseph Peyrot colonel de cavalerie retraité Chevalier de St Louis domicilié à Argenton département de l’Indre poursuivant les droits de Marguerite Antoinette Victoire Fonrouge son épouse, Valentin Juste Fortuné Fonrouge, commis principal à la direction des vivres de Strasbourg, Louis Augustin Graux chef de comptabilité à ladite direction tuteur d’Antoine Jean Baptiste Louis Fonrouge mineur âgé de 20 ans 6 mois – la D° Peyrot (…) procréés avec feu Marie Salomé Victoire née Clavey et les deux enfants du second mariage héritiers pour 1/6, en présence de M° Munschina, avocat avoué, fondé de pouvoir de Gaétan Marocco, propriétaire subrogé tuteur de Jean Baptiste Louis Fonrouge – Contrat de mariage reçu M° Laquiante le 14 septembre 1807
dans la maison rue Ecarlatte n° 10 au second étage de la maison de devant, dans le bureau, au premier étage dans le grand salon, dans la chambre des domestiques, dans la chambre des enfants, dans la chambre de la D° veuve mère du défunt, dans le cabinet à côté, dans la chambre à cheminée, dans le cabinet à côté, dans la chambre à côté du précédent cabinet, dans une chambre à décharge, dans la chambre des filles, dans une petite cuisine, dans la salle à manger au premier étage de la maison de devant, dans la chambre à côté donnant sur la cour, dans la chambre à coucher de Mde la veuve, au corridor de la maison de derrière, au rez de chaussée dans la chambre des servantes, dans la chambre du cocher et du laquay au premier étage de la maison de derrière de la seconde cour, dans la cuisine au rez de chaussée de la première cour, à l’office au rez de chaussée, dans le grand salon à cheminée au second étage du bâtiment latéral, dans les chambres à linge sale au premier étage du bâtiment latéral à gauche, dans la chambre à linge sale au second étage de la maison de derrière, dans la chambre à décharge, au second étage du bâtiment de devant, dans la chambre à gauche du bureau au même étage donnant sur la rue, dans la chambre à droite du bureau, dans les écuries, dans les remises
maison de campagne, dans la salle à manger au premier étage, dans le salon a côté, dans la chambre à coucher à côté du salon, première chambre sur le jardin, dans la chambre à côté, au grenier, dans les pièces au rez de chaussée, dans la cuisine, dans le garde manger, dans la chambre à côté de la cuisine, dans la serre
15 octobre 1817 n° 10.450 (sans somme globale)
Enregistrement, acp 133 f° 134 du 10.4.

La maison est vendue par licitation au tribunal civil. L’acquéreur est Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur spécial des tabacs

1818 (18.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 108, n° 58
Tribunal Civil de de Première Instance, Cahier des charges du 15.5.1818 ; Adjudication du 6.8.
M Louis Joseph Marchal, chevalier de l’Ordre Royal militaire de St Louis, juge au Tribunal de de Première Instance, Adjudication par licitation suivante,
Cahier des Charges à la requête de Marie Antoinette Victoire Fonrouge épouse de Joseph Peyrot, ancien colonel de Cavalerie, chevalier de l’Ordre Royal militaire de St Louis Officier de la Légion d’Honneur domicilié à Argentan, Valentin Juste Fortuné Fonrouge, garde magasin des vivres au magasin de Molsheim domicilié à Strasbourg, Antoine Jean Baptiste Louis Fonrouge, élève en droit domicilié à Strasbourg pour lequel occupe M. Munschina Jean Baptiste avocat près le tribunal civil de première instance demeurant à rue des Hallebardes n° 28 leur avoué constitué, en présence de D° Salomé Weeber veuve de Raymond Antoine Jean Fonrouge, directeur des vivres à Strasbourg mère et tutrice légale d’Antoinette Victorine, de Joséphine Charlotte et Georges Joseph Antoine Fonrouge ses trois enfants mineurs, en présence de Joseph Fonrouge ancien directeur des vivres demeurant à Strasbourg, tuteur subrogé pour lequel occupe Jacques Joseph Momy, avocat avoué près le Tribunal Civil demeurant à rue de la Nuée Bleue n° 20, tous lesdits Fonrouge en qualité de parties sous bénéfice d’inventaire de Raymond Antoine Jean Fonrouge, directeur des vivres à Strasbourg è Jugement du tribunal civil du 4 février 1818
23 juillet, à M° Laemmermann avoué, pour 18.100 francs – Déclaration de command le 23 juillet, au nom de Dominique Schirmer, commissaire de roulage
6 août, surenchère de 1000 fr par Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur spécial des Tabacs à Strasbourg assisté de M° Weiss avoué et du Sr Ratisbonne assisté de M° Doss avoué et M° Briffault avoué, pour 23.715 francs à Husson
une maison sise à Strasbourg rue de l’Ecarlate n° 10 sur le quai St Nicolas près l’ancien Gouvernement communal ou la petit ruelle de l’Ecarlate, d’un côté la propriété du Sr Borst bacquetier, de l’autre la veuve de Dietrich,devant la rue de l’Ecarlate, derrière le Sr Bert autrefois Kempffer
ledit immeuble contient un principal corps de logis à deux étages donnant sur la rue avec un bâtiment à un étage y attenant donnant dans une cour, ce dernier construit en entier et le premier seulement sur le devant en maçonnerie avec un petit pavillon à gauche et un arrière bâtiment en galandure puis un bâtiment à un étage donnant aussi dans la rue à côté du précédent avec une cour et un arrière bâtiment à un étage, le tout construit en galandure, le principal corps de logis avec bâtiment y attenant contiennent au rez de chaussée une grande cave moitié voutée moitié sous solives une chambre de portier une cuisine une chambre et un bucher au premier étage, trois salles quatre chambres et un cabinet le tout terminé par des combles au dessous *et cane* des quels deux greniers le pavillon à gauche de la cour et le bâtiment au fond de la cour contiennent un corps de logis un garde manger une remise un bucher et des latrines, au premier quatre petites chambres dont une avec alcove et des latrines, ils sont couverts de combles unis contenant de petits greniers, dans la cour se trouve une pompe les ecbar* attenant aux précédents et donnant dans la même rue et nnelle* de l’escalier n° 10 bis contient au rez de chaussée des remises et un puit et au premier étage, quatre chambres une cuisine et des latrines et est surmonté d’un comble une conteant quelques chambres le bâtiment au fond de la cour contient au rez de chaussée une buanderie et une chambre ainsi que deux écuries et des latrines par dessous une petite cave partie voutée partie sous solives au premier étage une chambre deux cabinets et une cuisine et grenier à foin il est terminé par un comble uni couvert ainsi que tous les précédents de tuiles doubles sous lequel se trouve un grenier, cette maison depend de la succession de Marie Salomé Victoire Clavey vivante épouse en premières noces de Raymond Antoine Jean Fonrouge, suivant liquidation reçue M° Laquiante le 6 juin 1807, ladite Clavey l’avait recueillie dans la succession de François Xavier Clavey, son père, lequel en a fait acquisition de Marie Angélique Ficte Desoucy veuve de Louis Eleonor de Mackau de Hurtigheim vivant stettmeistre de la ville de Strasbourg, au Directoire de la Noblesse immédiate de Basse Alsace, suivant adjudication définitive et déclaration de command du 20 mai 1776. Lors de la liquidation de la veuve Fonrouge qui a délaissé quatre enfants mineurs, de ces enfants, Félix Fonrouge est décédé après sa mère, un quart de la succession est revenue à son père et trois quarts à ses frères et sœurs, dans les proportions suivantes, les enfants du premier lit 1. la D° Peyrot, 2. Valentin Juste Fortuné, 3. Antoine Jean Baptiste Louis du chef de leur mère 144/191, du chef elur frère 27/191, du chef de leur père 6/191, à Antoinette Victorine premier enfant du deuxième lit du chef de Félix 9/191 du chef de leur père 2/191 ensemble 11/191, Joséphine Charlotte second enfant du deuxième lit du chef de son père 2/191 et Joseph Antoine troisième enfants du deuxième lit du chef de son père 2/191 – mise à prix par Jean Chrétien Arnold, architecte Gédéon Emanuel Stuber, charpentier, et Laurent Heitz, jardinier à la Robertsau suivant rapport dressé le 6 avril 1818 à 18.000 francs

Natif de Bar-sur-Ornain, Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson épouse en 1807 Josephine Elisabeth Marie Roget, fille du notaire Joseph Roget.
Mariage, Metz (n° 34)
Du 29° jour du mois de juin de L’année 1807 les deux heures de relevée. Acte de mariage de Jean Baptiste Nicolas Leopold Husson agé de 25 ans, né à Bar sur ornain Département de la Meuse le 15 novembre 1781 Contrôlleur ambulant Demeurant à Metz Rue fournirue fils majeur de Mr Jean Baptiste Nicolas husson Notaire jmpérial audit Bar à ce présent et donnant son consentement et de Dame Marie Magot ses père et mère d’une part
Et de Demoiselle Josephine Elisabeth Marie Roget agée de 23 ans, Née à Norroy le veneur Département de la Moselle le 15 mars 1784 demeurante à Metz rue Vincentrue fille majeure de Mr Joseph Roget, Notaire jmpérial audit metz et de Dame Anne Marie Coince aussi présents et donnant leur Consentement ses père et mère d’autre part

Inventaire de séparation de biens
1853 (18.8.), M° Noetinger
Inventaire de séparation de biens d’entre Joséphine Elisabeth Anne Marie Roget épouse Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, inspecteur des tabacs en retraite à Strasbourg et ce dernier, contenant description du contrat de mariage reçu Purnot notaire à Metz le 9 mai 1807
acp 422 (3 Q 30 137) f° 16 du 22.8.
(suite du 20 septembre 1853) Communauté, mobilier estimé 2182 (jugement du 11 juillet 1853) – acp 423 (3 Q 30 138) f° 13 du 26.9.
(suite du 27 septembre) Masse mobilière de la communauté s’élève avec la maison inventoriée en la vacation du 26 7.bre 1853 f° 13 à 12 201 – acp 423 (3 Q 30 138) f° 30-v du 29.9.
(suite du 11 octobre) total de la masse active 384 913 francs
Masse passive de la communauté 52 284
Reprises de la D° Husson 216 169 – acp 423 (3 Q 30 138) f° 87 du 19.10.

1854 (4.7.), M° Noetinger
Dépôt du testament olographe de Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, inspecteur des tabacs en retraité à Strasbourg, ledit testament en date du 24 juin 1854 enregistré ce jourd’hui
acp 431 (3 Q 30 146) f° 56 du 11.7.

1854 (9.8.), M° Noetinger
Dépôt par Joséphine Elisabeth Marie Rogel veuve Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, vivant contrôleur des tabacs à Strasbourg, de son contrat de mariage reçu Pournat notaire à Metz le 9 mai 1807
acp 432 (3 Q 30 147) f° 50 du 16.8.

1854 (5.8.), M° Noetinger
Notoriété constatant que Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, ancien inspecteur des tabacs à Strasbourg est décédé le 29 juin 1856 laissant pour héritiers ses deux enfants
acp 432 (3 Q 30 147) f° 35-v du 9.8.

1854 (14.10.), M° Noetinger
Notoriété constatant que le mariage contracté à Metz le 29 juin 1807 entre Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs en retraite et Joséphine Elisabeth Marie Roget, sa veuve n’a point été dissous par le divorce
acp 434 (3 Q 30 149) f° 18 du 16.10.

Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson meurt en 1854 en délaissant deux enfants

1854 (14.12.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs en retraite, et Joséphine Elisabeth Marie Roget sa femme de Strasbourg et de la succession su Sr Husson décédé le 29 juin 1854, dressé à la requête de 1) la veuve agissant comme commune en biens, en vertu de son contrat de mariage reçu Pournot notaire à Metz le 9 mai 1807, 2) Léopold Husson, propriétaire à Strasbourg, agissant tant en son nom qu’en qualité de mandataire d’Athénaïs Léopoldine Husson, épouse séparée d’Edouard Henry Léandre Bony de Lavergne avocat à Metz
Communauté. Meubles et créances 14 400
Une maison sise à Strasbourg rue de l’Ecarlate N° 10 évaluée à 50.000
Un corps de biens à Achenheim estimé 96.944
vingt ares 90 de terre à Holtzheim estimé 548
une carrière à sable ban de Hangenbiethen 1000
une foret de 10 hectares 28 à Rosenwiller 72 000
Une tuilerie à Bischheim au Saum 16 912
quatorze ares de prés à Rosheim 250
vingt ares de terres à Rosenwiller 400
Une maison à Kœnigshoffen 13 002
Une autre maison dit lieu 1735
Une autre maison dit lieu 2615
Une autre maison même lieu 5386
Une autre maison même lieu 1060
vingt six ares 45 terres dit lieu 2334
créances 830, total 279 530
Passif 290 765 – Garde robe 155
La garde robe du défunt a été remise à Fany Dubois, cuisinière du défunt pour être distribuée selon ses intentions
acp 436 (3 Q 30 151) f° 7 du 23.12.

Lors du partage, la maison revient à Athénaïs Léopoldine Husson, femme de l’avocat Edouard Henri Léandre de Bony de Lavergne

1859 (30 et 31.5.), M° Noetinger
Liquidation et partage de la succession délaissée par Joséphine Elisabeth Marie Roget veuve Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, décédée à Strasbourg le 27 juillet 1858, entre 1) Léopold Husson, propriétaire à Achenheim, 2) Athénaïs Léopoldine Husson épouse séparée de biens d’Edouard Henri Léandre de Bony de Lavergne, avocat à Metz
acp 479 (3 Q 30 194) f° 14-v du 6.6. (succession déclarée le 20 janvier 1859) Masse active 229.843. Masse passive 24.778, reste 205.072 à ajouter le rapport 2313, total 207.385, la moitié 103.692
Abandonnements. Il est attribué à Mr Husson 1) le mobilier à Achenheim 2191, 2) la tuilerie terres et prés ban d’Achenheim 100.249, 3) carriere à Hangenbiethen 379, 4) terres à Holtzheim 901 (…)
Il est attribué à Mde de Bony 1) le mobilier à Strasbourg 1330, 2) créances 5884, 3) la maison à Strasbourg rue de l’écarlate N° 3 estimée à 43.000, 4) la tuilerie à Bischheim 23.440, 5) un are 80 de terre canton Halbenhoeffen 104
une maison à Kœnigshoffen N° 48, 17.616
une maison dit lieu N° 50-bis, 2250
une maison dit lieu N° 51, 4660
une maison dit lieu N° 52, 166
6 ares 35 terres lieu dit Carthaus 958
2.6. jardin, 392
1 are 15 terre même lieu 92

1859, Enregistrement de Strasbourg, ssp 129 (3 Q 31 628)
f° 14 du 1.3.
21 février 1859. Rapport d’experts dressé et signé par le Sr Arnold, architecte et le Sr Müller, employé des hospcies civils à Strasbourg, les deux en ladite ville, délégués comme experts par Mr Léopold Husson, propriétaire à Achenheim et M° Weyer architecte et du Sr Friedel employé de la fondation St Thomas de Strasbourg les deux en la dite ville, désignés comme experts par Dme Athénaïs Léopoldine Husson femme séparée quant aux biens de Mr Léandre de Bony de Lavergne, avocat à Metz, à l’effet d’estimer les biens dépendant de la succession de feue D° Joséphine Elisabeth Marie Roget décédée veuve de Mr Jean Baptiste Léopold Husson, contrôleur des tabacs en retraite à Strasbourg leur mère, duquel il résulte ce qui suit, savoir
1° les biens d’Achenheim, de Hangenbiethen et de Holtzheim sont estimés à 101.530 francs
2° une maison à Strasbourg rue de l’écarlate N° 3 est estimée à 43.000
3° une tuilerie à Bischheim au Saum estimée à 23.400
4° et les immeubles au ban de Strasbourg estimée 27.735
Total de l’estimation 185.655
Déposé en l’étude de M° Noetinger notaire à Strasbourg le 24 février 1859.

Joséphine Elisabeth Marie Roget meurt en 1858
1859 (14.1.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par feue Joséphine Elisabeth Marie Roget veuve Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, décédée à Strasbourg le 27 juillet 1858, dressé à la requête de 1) Léopold Husson, propriétaire à Achenheim, 2) Athénaïs Léopoldine Husson épouse séparée séparée de biens de d’Edouard Henri Léandre de Bony de Lavergne, avocat à Metz
acp 475 (3 Q 30 190) f° 64-v du 21.1. (succession déclarée le 21 janvier 1859) Il dépend de ladite succession 1) mobilier à Achenheim estimé 2191, 2) mobilier à Strasbourg 1330, 3) arrérages de pension 84, 4) créances 29.372
5) une maison à Strasbourg rue de l’écarlate N° 3 est estimée à 40.000
6) une tuilerie Achenheim 68.000
7) 18 ares de terre ban de Holtzheim 400
8) 30 ares de carriere à Hangenbiethen 800
9) une tuilerie à Bischheim au Saum estimée à 14.000
10) 4 maisons à Kœnigshoffen ban de Strasbourg 18.400
11) 13 ares de terre dit ban 400
Passif 30.815

Edouard Henri Léandre comte de Bony de Lavergne épouse en 1845 Athénaïs Léopoldine Husson de Bermon
1845 (21.1.), Strasbourg 13 (60), M° Arbogast n° 1950
Contrat de mariage, 21. janvier 1845 – sont comparus M. Edouard-Henry-Léandre Comte de Bony de Lavergne, Avocat à la cour royale de Metz, Négociant demeurant et domicilié à Metz, fils majeur de M. Jean Chevalier Comte de Bony de Lavergne, Capitaine d’Etat major en retraite, demeurant et domicilié à Bellevue, Commune de Norroy le veneur et feu Dame Hedwig-Henriette-Joséphine-Amélie-Frédérique-Fernandine Baronne d’Ende, agissant comme futur époux, avec l’agrément de M. son père, assisté de lui, de M. Théodore Boursault du Tronçay, Propriétaire demeurant à St Florent son cousin et de M. Jean Müller, Curé de la Paroisse de Norroy le veneur, y demeurant, son ami, d’une part
Et Dlle Athanaïs-Léopoldine Husson de Bermon, sans état, fille mineure de M. Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson de Bermon, Inspecteur des la manufacture royale de tabac et de Dame Anne Marie Elisabeth Joséphine Roget, agissant avec l’agrément et l’autorisation de ses père et mère avec lesquels elle demeure à Strasbourg, assistée de d’eux, Comme future épouse, de M. Léopold Husson de Bermon, avocat demeurant à B et de M. Fernand Léonce Husson de Bermon étudiant en droit, demeurant à Strasbourg ses frères, de M. Simon Joseph Dominique Nicolas Roget, Notaire Président de la Chambre des notaires de l’arrondissement de Metz
acp 331 (3 Q 30 046) f° 96-v du 24.1. – Le futur époux déclare apporter une valeur mobilière de 115.750 francs
La future épouse apporte 1° la somme de 2000 francs, 2° meubles 1000 francs. Donation par ses père et mère 1° de meubles et effets mobiliers pour une valeur de 3000, 2° de 19 hectares 60 ares de prés bans de Norroy le Veneur, Fêves en deuxpièces, ces immeubles estimés à un revenu de 2000, en capital 40.000
Donation par le futur à la future en cas de survie à celle-ci d’une rente annuelle et viagère de 1500 francs
Donation par le prémourant au survivant d’eux de la propriété de tous les biens meubles de sa succession, les créances actives exceptées

Athénaïs Léopoldine Husson vend la maison située au nord au cafetier Paul Cadé et à Marie Anne Ehrhard, fille majeure. Elle se réserve la maison du sud en convenant de diverses servitudes.

1861 (27.6.), Victor Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 859 (3016) du 1.7. n° 51
a comparu M. Félix Eléonore Langlois, propriétaire demeurant et domicilié au Neuhoff banlieue de Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Mad° Athénaïs Léopoldine Husson, sans état, demeurant et domiciliée à Metz, épouse de M. Edouard Henri Léandre de Bony de Lavergne, avocat et ancien négociant domicilié en ladite ville aux termes de sa procuration (…) lequel a par les présentes vendu (…)
à M. Paul Cadé, cafetier et à Mad° Marie Anne Ehrhard, majeure sans profession, les deux demeurant à Strasbourg, acquéreurs solidaires, ci présents et acceptant, la jouissance et l’usufruit viager au profit des deux acquéreurs conjointement et la toute propriété de la totalité au profit du survivant d’eux
Désignation. Une maison d’habitation sise à Strasbourg rue de l’Ecarlate N° 3, composée de trois corps de bâtiments et d’un corridor sous toit du côté de la propriété de M. Fontanille avec une grande cour au milieu et une plus petite allée derrière le bâtiment du fond, pompe, écurie remise tenant d’un côté à M. Fontanille, de l’autre vers l’extrémité de la rue à une autre maison de la venderesse portant le même numéro que celle présentement vendue par devant la rue, par derrière M. Hecht, Ainsi que cet immeuble se poursuit et comporte (…) et tous les objets mobiliers se trouvant actuellement dans les bâtiments et appartenant à la dame venderesse, notamment les fourneaux avec leurs tuyaux et pierres et cendriers, les glaces, trumeaux, volets, persiennes et rechaux.
Origine de la propriété. L’immeuble vendu appartient à Mad° de Bony pour lui avoir été abandonné avec d’autres valeurs en remplissement de ses droits dans la succession de Mad° Joséphine Elisabeth Marie Roget sa mère en son vivant veuve de M. Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs en retraite à Strasbourg aux termes de l’acte de liquidation et partage de sa succession dressé par M° Victor Noetinger le 31 mai 1859. Il dépendait de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre M. et Mde Husson aux termes de leur contrat de mariage reçu par M. Pernot et son collègue, lors notaires à Metz le 9 mai 1807 pour avoir été acquis par M. Husson avec la maison voisine de Marguerite Antoinette Victoire Fonrouge, épouse de M. Joseph Peyrot, de M. Valentin Juste Fortuné Fonrouge garde magasin des vivers et de M. Antoine Jean Baptiste Fonrouge élève en droit et consorts, demeurant à Strasbourg, et héritiers sous le bénéfice d’inventaire de la succession de Mde Marie Salomé Victoire Clavey épouse en premières noces de M. Raymond Antoine Jean Fonrouge, vivant directeur des vivres à Strasbourg, suivant adjudication tenue à l’audience des criées du tribunal civil de Strasbourg, en suite de surenchère du sixième le 6 août 1818 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 18 du même mois d’août volume 108 numéro 58. Mais il est devenu la propriété exclusive de Mad° veuve Husson pour lui avoir été abandonné en paiement de ses reprises par les héritiers de son mari aux termes de l’inventaire dressé après le décès de ce dernier par M° Charles Noetinger, le 14 décembre 1854. Dans un acte reçu par M° Lex lors notaire à Strasbourg le 30 décembre1820 et portant quittance de la presque totalité du prix de vente de M. Husson il est dit que Mad° Fonrouge née Clavey avait recueilli l’immeuble dont s’agit dans la succession de M. François Xavier Clavey son père, vivant propriétaire à Strasbourg, dont elle était l’unique héritière aux termes d’un acte de liquidation et de partage deressé par M° Laquiante lors notaire à Strasbourg le 10 juin 1807, et que M. Clavey l’avait acquis de M° Marie Angélique Ficte de Soucy veuve de feu M. Louis Léonore de Mackau de Hirtigheim vivant Stettmeister de la Ville de Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication sur saisie réelle au Directoire du corps de la noblesse immédiate de la basse Alsace le 20 mai 1776.
Charges et conditions (…) Servitudes déclarées. Au sujet de ces servitudes, les parties font observer I. qu’au premier étage de celui du corps de bâtiments vendu se trouvant du côté de la propriété réservée par la D° venderesse il se trouve établi des commodités donnant dans ladite propriété, commodités dont les conduits aboutissent à une fosse d’aisances creusée dans la cour réservée. II. Et qu’au premier étage et au rez de chaussée du même corps de bâtiment se trouvent des jours ou ouvertures et deux portes donnant sur la propriété réservée. Les servitudes ont donné lieu aux conventions et obligations suivantes entre les parties qui s’engagent à les exécuter poncuellement savoir En ce qui concerne les commodités, la D° venderesse sera tenue de souffrir constamment telles qu’elles existent aujourd’hui les commodités avec les conduits susmentionnés en faisant partie de l’immeuble vendu, elle devra permettre que les acquéreurs y fassent même par la propriété réservée toutes les réparations, améliorations et même reconstructions nécessaires ou utiles et qu’ils fassent écouler les produits et matières fétides provenant de leur maison dans la fosse d’aisances dont il a été parlé, moyennant quoi les produits et matières lui appartiendront exclusivement, sous la condition toutefois d’être seuls chargés des frais de réparations et de reconstruction de la fosse. Les acquéreurs devront faire réparer à leurs frais chaque fois que cela sera nécessaire les commodités et conduits dont il s’agit.
En ce qui concerne les jours et portes, lad. venderesse devra conserver les jours et ouvertures mentionnées plus haut tels qu’ils sont établis en ce moment. Elle ne pourra exiger qu’ils soient garnis d’autres barres ou treillis que de ceux y existant aujourd’hui, ni invoquer les articles 675 et suivants du code Napoléon pour demander des modifications à l’état actuel des choses. Elle fera murer à ses frais, dans le délai d’un mois à partir de ce jour, les deux portes dont il a été parlé, mais du côté de la maison réservée seulement, et de manière à ce que les escaliers des acquéreurs ne soient pas atteints.
Quant à acquéreurs, il ne pourront apporter aucune modification à l’état actuel des choses, en ce qui concerne les jours et ouvertures, ils n’auront que le droit d’y faire les réparations nécessaires à leurs frais. En ce qui concerne les eaux pluviales, la D° venderesse sera tenue de souffrir que les eaux pluviales provenant de la maison présentement vendue s’écoulent sur sa propriété, contrairement aux dispositions de l’article 681 du code Napoléon. Elle ne pourra exiger que les acquéreurs établissent des chenaux le long du toit.
B. De la part de la D° venderesse que M. le comparant en sa dite qualité oblige à leur exécution 1° de ne louer ni vendre la maison réservée par elle à une personne exerçant une industrie insalubre ou dangereuse encore moins d’y introduire ou exercer un établissement de commerce insalubre ou de nature à nuire à la propriété présentement vendue – Prix 35.000 francs
Affectation hypothécaire et nantissement à la sûreté du remboursement du capital de 30.000 francs payé par les créanciers subrogés (biens fonds au ban d’Oberschaeffolsheim (…) une propriété connue sous le dénomination de Rocher de Cancale, cercle du Broglie et café du Sr Cadé et composée (…) le tout situé à Strasbourg rue brûlée N° 7 et promenade du Broglie n° 20 (…)
acp 500 (3 Q 30 215) f° 10-v du 28.6.

Originaire de Gueberschwihr en Haute-Alsace, le cafetier Paul Cadé épouse en 1831 Catherine Pfeiffer
1831 (22.12.), Strasbourg 12 (123), M° Noetinger
3524, CM communauté réduite aux acquets
Contrat de mariage – Paul Cadé, caffetier mais présentement garçon limonadier à Strasbourg, fils de feu Jean Baptiste Cadé, propriétaire à Gueberschwyer, Haut Rhin, et d’Hélène Hohrber
Catherine Pfeiffer fille majeure de Conrad Pfeiffer, maçon, et de Marie Weiss
acp 207 (3 Q 29 922) f° 98-v du 30.12. communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié
Déclarent les futurs époux qu’il leur est impossible de spécifier quant à présent leurs apports mais qu’il se réservent la faculté de les faire constater par inventaire.
Le futur fait donation éventuelle de 60 francs à prendre sur le plus clair de sa fortune à la future au cas que cette dernière lui survit, au cas contraire cette donation est caduque
Donation mutuelle entre les époux au survivant d’eux de l’usufruit de la totalité des biens du prémourant, en cas d’inexistence d’enfants au cas contraire cette libéralité sera réduite de moitié

1854 (27.9.), M° Noetinger
Dépôt du testament olographe de Paul Cadé, Cafetier à Strasbourg, ledit testament en date du 12 du courant
acp 433 (3 Q 30 148) f° 64 du 29.9.

Séparation de corps entre le limonadier Paul Cadé et Catherine Pfeiffer
1854 (23.1.), M° Noetinger
Dépôt de l’extrait d’un jugement par défaut, rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 24 juillet1854 portant prononciation de séparation de corps d’entre Paul Cadé, limonadier à Strasbourg, et Catherine Pfeiffer sa femme à Semur
acp 426 (3 Q 30 141) f° 68-v du 23.1.

Catherine Pfeiffer institue pour légataire universelle sa sœur Marie Anne Hagé veuve de Jean Baptiste Husson
1863 (15.12.), M° Noetinger
Notoriété constatant que Catherine Pfeiffer épouse séparée de corps et de biens de Paul Cadé, ancien cafetier à Strasbourg, est décédée le 21 novembre 1863, que par testament mystique en date du 3 novembre dernier elle a institué Marie Anne Hagé veuve de Jean Baptiste Husson, rentière à Strasbourg pour légataire universelle
acp 528 (3 Q 30 243) f° 26-v du 18.12.

1863 (4.12.), M° Noetinger
Acte de suscription du testament mystique de Catherine Pfeiffer épouse de Paul Cadé, cafetier à Strasbourg, ledit testament en date du 3 novembre 1865
Dépôt dudit testament, le 4 décembre
acp 527 (3 Q 30 242) f° 93 du 8.12.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 138 (3 Q 31 637) f° 74 du 8.12.1864
3 novembre 1863. Testament – Je soussignée Catherine Pfeiffer épouse de Paul Cadé, ancien cafetier, institue pour ma légataire universelle en toute propriété propriété au cas où elle ne survit ma sœur Marie Hagé, épouse de Mr Husson, à charge par elle de servir à Mde Siess une rente annuelle et viagère de 100 francs exempte de retenue (…) et de faire dire des messes à mon intention immédiatement après mon décès dans l’église catholique Sainte Madeleine, elle devra verser une somme de 25 francs pour cet effet

M° Noetinger, 31 décembre 1863. Dépôt ordonnance rendue par le tribunal civil de Strasbourg en date du 24 décembre 1863 par laquelle Marie Anne Hagé veuve de Jean Baptiste Husson, rentière à Strasbourg a été envoyée en possession de la succession de Catherine Pfeiffer femme de Jean Paul Cadé, ancien cafetier à Strasbourg
acp 528 (3 Q 30 243) f° 86 du 6.1.1864

Inventaire après décès de Catherine Pfeiffer
1864 (28.1.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Catherine Pfeiffer épouse séparée de corps et de biens de Jean Paul Cadé, ancien cafetier à Strasbourg, décédée le 21 novembre 1863, dressé à la requête de Marie Anne Hagé, rentière veuve de Jean Baptiste Husson, à Strasbourg, légataire universelle suivant testament mystique du 3 novembre 1863
acp 529 (3 Q 30 244) f° 65-v du 2.2. (succession déclarée le 10 février 1864)
Il dépend de ladite succession, 1. mobilier estimé à 498, 2) deux obligations du crédit foncier de France, 3) une inscription de 300 francs de rente 3%, 4) une autre de 25 francs

Jean Paul Cadé épouse en décembre 1863 Marie Anne Ehrhard, originaire de Kogenheim, avec laquelle il a acquis la maison en 1861
Mariage, Strasbourg (n° 606)
Du 17° jour du mois de décembre 1863. Acte de mariage de Jean Paul Cadé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 prairial an XIII (15 juin 1804) à Gueberschwihr (Haut-Rhin), domicilié à Strasbourg, Propriétaire veuf de Catherine Pfeiffer décédée à Strasbourg le 21 novembre1863, fils de feu Jean Cadé, vigneron, décédé à Gueberschwihr le 5 avril 1812 et de Hélène Horber, sans profession, domiciliée à la Robertsau banlieue de Strasbourg ci présente et consentante
et de Marie Anne Ehrhard, majeure d’ans, née en légitime mariage le 7 germinal an 10 (28 mai 1802) à Kogenheim (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de feu Jacques Ehrhardt, appariteur de la Mairie décédé à Kogenheim le 26 février 1818 et de feu Madeleine Boespflug, décédée à Kogenheim le 23 décembre 1827 (…) il na pas été passé de contrat de mariage (i 42)

Paul Cadé loue une partie de la maison à Catherine Mélingue, femme de Félix Lefrançois de Drionville

1865, Enregistrement de Strasbourg, ssp 141 (3 Q 31 640) f° 100-v du 3.6.
30 mai 1865. Bail – Mr Paul Cadé, propriétaire demeurant à Strasbourg, a loué
à Mde. Catherine Mélingue, demeurant à Strasbourg, épouse de M. Félix Lefrançois de drionville, propriétaire à Fribourg (Bade) dont elle est séparée quant aux biens, en vertu de son contrat de mariage passé devant M° Broutin notaire à Bruxelles le 2 mai 1853, enregistré à Bruxelles et à Paris, acceptant
un appartement composé de sept pièces, d’une chambre mansarde, grenier, cave, bucher et dépendances, situé au second étage d’une maison sise à Strasbourg rue de l’Ecarlate N° 3 dont Mr Cadé est propriétaire. Ce bail est fait pour une durée de trois années depuis le 25 mars 1865 jusqu’au 25 mars 1868 (…) pour un loyer annuel de 700 francs

Le cafetier habite rue Brûlée jusqu’en décembre 1863 avant de s’établir dans sa maison rue de l’Ecarlate
Registre de population 600 MW 316 (1850 sqq) i 241
Cadé, Paul, Imberswyhr 1808, h.m. ancien cafetier, Cath. français (à Strasbourg depuis) 1820
id. née Ehrhardt, Marie Anne, Kogenheim 1808, f.m., sa femme, Cath. franç. (à Strasbourg depuis) 1820
rue Brûlée 7, (délogé) 1 Xbr 1863
rue Ecarlate 3

Marie Anne Ehrhard meurt le 3 janvier 1880 sans délaisser d’ascendant ni descendant
1880 (18.5.), Strasbourg 1 (214), M° Alfred Ritleng aîné n° 11.173
Offenkunde – die Frau Maria Anna Ehrhart bei Leben Ehefrau des Herrn Paul Cadé, Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft genau gekennt zu haben und wissen daß
1. Sie am 3. Januar 1880 zu Straßburg verstorben ist & 2. Sie weder Ascendenten noch Descendenten die Vorbehaltsrechte an ihrer Erbschaft haben hinterlassen hat
acp 699 (3 Q 30 414) f° 94 du 19.5.

1882 (19.7.), M° Mossler
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments von Johann Paul Cadé, Gutsbesitzer, und dessen Ehefrau Marie Eugenie Filter dahier, beede datirt vom 5. d. Mts
acp 726 (3 Q 30 441) f° 73-v n° 1532 du 21.7.

Jean Paul Cadé se remarie en novembre 1880 avec Marie Eugénie Felter, née en 1835 à Strasbourg de l’appariteur municipal Jacques Felter
Mariage, Strasbourg (n° 687) Strassburg am 16. November 1880. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Rentner Johann Paul Cadé, katholischer Religion, geboren den 15 Juni des Jahres 1804 zu Geberschweier (Ober Elsass), wohnhaft zu Strassburg, Wittwer in erster Ehe von Catharina Pfeiffer und in zweiter Ehe von Maria Anna Ehrhard, gestorben zu Strassburg den 3. Januar dieses Jahres, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Cadé, Rebmann und der Helene Horber, der Vater wohnhaft gewesen zu Geberschweier und die Mutter zu Straßburg
2. die Marie Eugenie Felter, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 17. Januar des Jahres 1835 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Jacob Felter, öffentlicher Ausrufer, und der Anna Maria Sophie Hobarth, der Vater wohnhaft gewesen zu Straßburg und die Mutter zuletzt wohnhaft zu Brienne le Château (Frankreich) i 34

Jean Paul Cadé institue sa femme légataire de la moitié de ses biens et usufruitière de l’autre moitié léguée à sa nièce Françoise Cadé
1887, M° Mossler
Testament hinterlegt laut Hinterlegungs aktes vom 19. Juli 1882, des dahier am 3. Oktober curr. gestorbenen Eigenthümers Johann Paul Cadé, wodurch er seiner Ehefrau Marie Eugenie Fitter das volle Eigenthum der Hälfte & die lebenslängliche Nutznießung der anderen Hälfte seines Nachlasses vemacht, wovon das nackte Eigenthum seiner Nichte Franziska Cadé gehören soll, unter der Bedingung dieser lebenslänglich zu unterhalten oder ihr jährlich 240. M. zu zahlen
acp 791 (3 Q 30 506) f° 70 du 11.10.

Jean Paul Cadé meurt en octobre 1887
1887 (11.10.), M° Mossler
Inventar über den Nachlass des hier am 3. Oktober 1887 verlebten Rentner Johann Paulus Cadé, hier Ehemann von Marie Eugenie Fetter, welcher hinterlies keine Vorbehalts Erben. Zwischen Eheleute Cadé-Fetter bestand gesetzliche Gütergemeinschaft mangels Ehevertrags.
acp 794 (3 Q 30 509) f° 10 n° 3544 du 21.10. – Auf Grund eigenhändigen Testaments hinterlegt auf der Amtsstube des amt. Notars laut Urkunde vom 15. Oktober 1887, vermachte der Verstorbene seiner genannten Wittwe die hälfte seines Nachlasvemögens zu vollem Eigenthum und die Hälfte Zur Nutznießung, während er seiner Nichte Franziska Cadé, ledig, ohne Gewerbe hier, Tochter seines verstorbenen Bruders Panlateon Cadé das nackte Eigenthum der hälfte seines Nachlasses vermacht. Auf Grund desselben Testaments steht seiner vorgenannen Nichte des Recht zu, entweder die Pflege der genannten Wittwe Cadé zu geniesen oder bis zu deren Ableben genannter Wittwe eine jährliche Rente von M. 240. zu erhalten
Mobilien der Gütergemeinschaft Gewerbe beider Eheleute 474, baares Geld 598
Werthpapiere 1) acht 3% Obligationen 1875,Zins 25, 2) drei 5% Obligationen 730, 3) Vier 4% Obligationen 224, 4) drei 4% Obligationen 148, 5) eine weitere Obligation 280
Miethzinse des nachgenannten hauses 11 – Passiv der Gemeinschafft 91
Nachlass Ein Wohnhaus zu Straßburg Scharlachgasse N° 2 bestehend aus 3 Hauptgebäuden, Hinter, Vorder und Seitengebäude, Corrdior unter Dach, grosser und kleiner Hof, Bronnen, Stall, Remise – Passiv des Nachlasses 1019

Marie Eugénie Felter et Marie Françoise Cadé vendent la maison aux Hospices Civils pour le compte de l’Hôpital bourgeois

1891 (17.4.), M° Mossler
1. Marie Eugenie Felter, Wittwe des Rentners Johann Paulus Cadé in Straßburg 2. Franziska Cadé, ohne Gewerb daselbst
an den Civil Hospizien & zwar für Rechnung des Stifts Burger Spital hier
ein Anwesen bestehend in einem Wohnhause mit Seiten- und Hinterbegäuden, Höfen, Rechten, Zubehörden zu Straßburg Scharlachgasse N° 3
gehörend zum Nachlasse des benannten Johann Paulus Cadé verstorben zu Strassburg am 30. October 1887 zufolge seines eigenhändigen Testaments vom 5. Juli 1881 hinterlegt beim amt. Notar am 15. October 1887 hatte derselben seiner Wittwe geb. Felter das nackte Eigenthum der einen und die Nutznießung der andern Hälfte seines Nachlasses & der bemelten Franziska Cadé seiner Nichte das nackte Eigenthum dieser letztern Hälfte vermacht – Kaufpreis M. 35.000
acp 842 (3 Q 30 557) f° 29-v du 24.4.



3, rue Sainte-Elisabeth


Rue Sainte-Elisabeth n° 3 – VIII 114 (Blondel), P 1323 puis section 9 parcelle 42 (cadastre)

Maître d’ouvrage, établissement des Diaconesses – architecte, Émile Salomon (1896)


Bâtiment central et aile est (août 2014) – Bâtiment central (mars 2024) – Aile est (mars 2023) – Jonction vers l’aile ouest, étage supérieur ajouté en 1936 (mars 2024) – Aile ouest (avril 2024)

La maison qui s’étend alors jusqu’à la porte Sainte-Elisabeth est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom de Jacques Wolff dit Schœnecker. Marguerite Wolff, veuve de Georges Ringler et de Henri Obrecht, cède en 1623 à son frère Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker la partie orientale de la propriété. Georges Frédéric Wolff reconstruit en 1626 en ligne droite le mur courbe qui longe la rue ; il cède à la Ville une bande de terrain et obtient en contrepartie l’autorisation d’établir à l’étage un oriel à quatre fenêtres. Le colonel Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff en est propriétaire à partir de 1642 comme d’une maison de l’autre côté de la rue (voir le n° 12). Propriétaire pendant quelques mois, Jean Sébastien Schreiber, au service des princes de Wurtemberg, vend un jardin à l’arrière à François Reisseissen puis la maison à Jean Thomas Kau qui la revend peu après au voiturier Gaspard Schieler. La maison appartient ensuite aux bouchers Jean Georges Scheibel, gendre de Gaspard Schieler (1700-1709), Mathias Koch (1709-1729) puis Abraham Datt qui achète un jardin à l’arrière de sa maison en 1737. Une partie du terrain à l’ouest est détachée et bâtie (1709) par le cohéritier Jean Eichel qui jouit de l’usage commun du portail, du puits et des latrines. Les bâtiments représentés sur le plan Blondel (1765) ne sont plus les mêmes que ceux du plan-relief de 1727 : le bâtiment sur rue a été supprimé au profit d’un nouveau en équerre dont l’aile arrière reprend peut-être les anciens bâtiments. Le rapport dressé par les experts en 1740 mentionne que l’écurie des logements militaires est occupée par le lieutenant de roi Trélans (voir le n° 12). Les estimations (425 livres en 1717, 1100 livres en 1740, 1200 livres en 1751, 2500 livres en 1764) indiquent de nouvelles constructions entre 1751 et 1764, sans doute dues au marchand Georges Guillaume Kratz qui achète la propriété en 1759. La maison appartient ensuite à des marchands, dont les frères Menoth qui réunissent en 1792 à la maison principale la partie détachée en 1709.



Maison avant, arrière et bâtiments arrière sur la gauche, moitié gauche de l’image, Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Même endroit, plan Blondel (1765), maisons à gauche des bâtiment grisés (ADBR, cote 1 L plan 5) – Calque du plan cadastral (1837)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cour F, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue comprend deux parties, la première (s-t) qui correspond au bâtiment 113 du plan Blondel et la deuxième (t-u) au bâtiment 114 sous lequel se trouve la porte cochère (le plan Blondel représente non une vue de dessus mais l’emprise au sol comme on le voit par exemple à l’impasse des Chaudronniers). Les deux ont un rez-de-chaussée et un étage, une toiture à un ou deux niveaux de lucarnes. La cour F représente l’arrière à deux étages (1-2) du deuxième bâtiment sur rue, celui à un étage (2-3) du premier bâtiment, à l’ouest de la cour un appentis (3-4) suivi d’une remise (5-6). Une clôture ferme la cour à l’arrière. Le côté est comprend un bâtiment (69-71 ) à rez-de-chaussée et toiture à deux niveaux de lucarnes puis deux bâtiments formant équerre, le premier (71-72) prolonge le précédent, le deuxième (71-73-1) a un pignon orienté vers le nord et à l’ouest une façade à rez-de-chaussée et deux étages.
Ces bâtiments sont ceux que représente le plan de 1869, à ceci près qu’ils ont été prolongés tant à l’est qu’à l’ouest jusqu’à la limite de propriété.
La maison porte d’abord le n° 2 (1784-1857) puis le n° 3.


Plan de la cour F (plan-relief, 1830) – Plan joint à l’acquisition par la Ville (1869, ADBR cote 7 E 57-14, 174)

Le négociant Philippe Louis César Auguste Debenesse est propriétaire de la maison de 1816 à 1843. Il la vend à l’entrepreneur de travaux publics Jean Geyelin qui fait faillite deux ans plus tard. La maison sert de placement dotal à Eugénie Albertine Dreyfuss, femme du professeur de physique Pierre Augustin Bertin Mourot. La Ville acquiert en 1869 la propriété occupée par le pensionnat Knoderer, voisine du haras qu’elle possède déjà, pour reconstituer le capital de biens aliénés. Elle achète ensuite le numéro 5 en 1870 et le numéro 7 en 1872 puis revend le tout en 1880 à l’établissement des Diaconesses qui acquiert en outre le numéro 9 en 1894.
L’établissement des Diaconesses charge en 1895 l’architecte Emile Salomon de construire un nouveau bâtiment à la place des anciens n° 3, 5, 7 et 9 qui sont démolis en février 1896. L’établissement cède à la Ville le terrain qui dépasse de l’alignement devant le n° 3. Le gros œuvre est terminé en novembre 1896, les deux bâtiments en aile ont deux étages, le bâtiment central trois étages, le bâtiment en aile dans la ruelle des Cornets deux. Les mêmes construisent en 1897 un bâtiment annexe à véranda derrière l’aile occidentale puis en 1898 une chapelle dans le jardin à l’est de la propriété. L’établissement des Diaconesses charge en 1936 l’architecte Jean Sorg de construire au-dessus du bâtiment existant deux passerelles pour relier les ailes au bâtiment central.


Plan du terrain cédé à la Ville (1895) – Plan des bâtiments lors de la construction de la chapelle (1898)

Elévation et coupe – Plan du rez-de-chaussée (Emile Salomon, 1896) – Dessin de la chapelle (Emile Salomon, 1898), AMS cote 1198 W 447)

avril 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Wolff dit Schœnecker et Barbe Waldvogel, remariée (1597) avec Jean Avenarius puis (1605) avec Nicolas Gerbott, notaires – luthériens
1605* h Georges Ringler et (1592) Marguerite Wolff, remariée (1620) avec Henri Obrecht – luthériens
1623 v Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker, marchand, et (1608) Anne von der Finck – luthériens
1642 v Elisabeth Chrétienne Kanoffsky , veuve de Sanct-Ingbrecht († 1659) au nom de
Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff, colonel, et (1633) Anne Yolande Stump puis (1639) Marie Salomé Wetzel de Marsilien – luthériens
1660 h Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf, capitaine de cavalerie, et (1663) Sabine Rœder de Diersburg – luthériens
1667 v Jean Sébastien Schreiber, au service des princes de Wurtemberg à Freudenstadt
1667 v Jean Thomas Kau, assesseur des Quinze, et (1639) Marguerite Ringler – luthériens
1668 v Gaspard Schieler, voiturier, et (1665) Catherine Heim – luthériens
1676 h Michel Kirschner, voiturier, et (1676) Catherine Heim veuve de Gaspard Schieler – luthériens
1681 h André Eyel, boucher, et (1681) Catherine Heim veuve de Gaspard Schieler et de Michel Kirschner – luthériens
1700* h Jean Georges Scheibel, boucher, et (1685) Marie Madeleine Kamm puis (1700) Anne Ursule Schieler – luthériens
1709 v Mathias Koch, boucher, et (1682) Anne Marie Kocher puis (1710) Marie Esther Schmidt – luthériens
1729 v Abraham Datt, boucher, et (1724) Dorothée Hatt – luthériens
1759 v Georges Guillaume Kratz, marchand, et (1721) Marie Madeleine Helck – luthériens
1781 v Frédéric Seyler, marchand – réformé
1785 v Jean Thomas Louis Gebhard, marchand – réformé
Georges Jacques Gemar, apprêteur de tabac, et (1753) Anne Marie Wurm – catholiques
1792 v Charles Etienne Menoth, marchand, et (1785) Marie Madeleine Schlenacker – luthériens
François Benjamin Menoth, marchand, et (1785) Susanne Marie Schlenacker – luthériens
1798 c Charles Etienne Menoth, marchand, et (1785) Marie Madeleine Schlenacker – luthériens
1801 v Philibert Breck, commissionnaire, et (v. 1798) Pétronille Schneegans
1813 v Jérôme Levaillant (Isaac Levy), commerçant, et (1794) Guillaumette Weil (Minette Weil)
1816 v Philippe Louis César Auguste Debenesse, négociant, et (1810) Henriette Charlotte Louise Debavay
1843 v Jean Geyelin fils, entrepreneur de travaux publics à Mulhouse
1845 adj Philippe Jacques Robert, négociant, et (1801) Catherine Salomé Alberti
1851 v Pierre Augustin Bertin Mourot, professeur de physique, et (1850) Eugénie Albertine Dreyfus
1869 v Ville de Strasbourg
1880 v Etablissement des Diaconesses

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 425 livres en 1717, 1100 livres en 1740, 1200 livres en 1751, 2500 livres en 1764

(1765, Liste Blondel) VIII 114, au Sr Kratz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Gratz, 7 toises, 2 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1323, Debenes / Debenesse, Auguste , commissionnaire de roulage – maison, sol, cour, bâtiment, jardin – 20,5 ares

Locations

1706, 1708 Jacques Fischer, boucher
1720, Jean Jacques Hertenstein, boucher
1777, Jean Wieger, négociant
1843, Philippe Louis César Auguste Debenesse, ancien propriétaire
1846, Jean Louis Garait, marchand de peaux, et Jean Baptiste Victor Millot, commis négociant
1868, pensionnat Knoderer

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 344-v
Jacques Wolff dit Schœnecker doit 8 sols pour sa maison à l’angle de la porte Sainte-Elisabeth, à savoir une cheminée proéminente (6 pieds ½ de large, saillie d’un pied). Remarque, il a aussi posé douze grandes pierres non taillées sur le communal devant sa maison

Wider auß dem Allmend Gäeßlin hinauff baß Sanct Elisabethen Thor zu.
Jacob Wolff genandt Schöenecker hatt Oben ane seiner Behaußung so ein eckhauß beÿ Sanct Elisabethen Thor Ist, ein Vßgestossen Kemmatt vi+ schu breÿt, j schu herauß. Nota. Er hatt auch Zwölff grosse Ongehawene Stuckh Stein vff dem Allmendt vßwendig ane seinem Hauß ligen, Bessert für das Nießen, vij ß. d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
Les préposés vont voir la partie de la maison Ringler qui appartient à Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker rue Sainte-Elisabeth. Le propriétaire a l’intention de reconstruire en ligne droite un mur courbe (37 pieds de long) en cédant à la ville une portion de terrain (courbe saillant de 16 pouces, correspondant à 23 pieds carrés) et d’établir à l’étage du milieu un oriel à quatre fenêtres (deux de chaque côté, saillie de 22 pieds ¾). Les préposés autorisent l’oriel sans le soumettre à un cens communal à condition qu’il ne soit pas plus grand qu’annoncé.

(f° 218-v) Montag 20. Novembris. Augenschein Eingenommen – Georg Friderich Wolff Ercker oder Lucern vff Elßbetten gaß
Erstlich vff der Elßbetten gaß, Beÿ dem Ringlerischen hauß vnd dem theil, Welcheß Georg Friderich Wolff Genant Schönecker geg. der Statt Innhatt, der Wolf geg. der Elßbett. gaß ein Außgebogene Maur abbrech. In die geräde führen, vnd damit von seiner gerechtig keit dem Allmendt etwaß Zugeb. vnd einraumen, dargeg. An deß weg* vorhabendt gebäu vnd deßen mittler stockwerck Eine Lucern Acht schuh weit In liecht mit Vier fenstern, wovon Zweÿ vff Jeder seit. einß, jedwederß 2 ½ schuh im licht breit, vnd den gantzen Ercker 3 ½ schuh hienauß sich erstrecke vnd mach. laß. Abgemeßen vnd die länge der Maur 37 schuh lang vnd 16 Zoll herauß gebogen befunden, thut 23 1/5 gevierter schuh, dargegen wird die lucern weil sich die fenster vornen in gestalt Eineß Trapezÿ (+) zusammen trag. begriffen 22 3/4 gevierter schuh, Also daß ein geringer vnder der Abgang vnd Zugang derhalben Erkanth Wird Georg Friderich Wolffen mit dem begehren Ercker da er dem Allmendt seiner erclärung geben wird willfahrt vnd kein zinß darauff geschlagen, Soll aber den Ercker od. Lucern nicht größer mach. alß gemelt vnd angeb. vnd für disen augenschein erleg. 2 lb d.
dht. 2 lb d. 27. 9.br. vnd hatt H Wolff selbs den bescheid angehört vnd Zuegenug. acceptirt.


Dessin du trapèze dans l’acte ci-dessus

Description de la maison

  • 1717 (billet d’estimation traduit) La maison comprend chambres et vestibules, une écurie, une cuisine et des pièces communes, à l’arrière deux écuries, porcheries, puits commun, cave sous solives, puits dans la cour, moitié d’un fenil, moitié de cour, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 850 florins
  • 1740 (billet d’estimation traduit) La maison a une entrée commune, un puits commun, dans la cour une maison qui comprend au rez-de-chaussée un vestibule, cave sous solives, poêle, alcôce et petite cuisine, à l’étage une alcôve, dépense, cuisine et vestibule, le toit est couvert de tuiles creuses, les greniers sont dallés, le comble est ancien, à l’avant vers la rue se trouve un vieux bâtiment au rez-de-chaussée duquel se trouvent une écurie et une remise, à l’étage un fenil pour les logements militaires et M. de Trélans, à l’arrière un bâtiment accessoire où se trouve une étable et à l’étage un fenil, un hangar à demi toit renfermant bûcher (en outre un petit jardin et pavillon de jardin), le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2200 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, alcôve, chambre, cuisine, vestibule, le comble est couvert de tuiles creuses, le grenier est dallé, la cave sous solives, un puits commun se trouve dans la cour, le bâtiment accessoire comprend des écuries et des fenils, le comble a une double couverture de tuiles plates, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2400 florins
  • 1764 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres, et cuisines, les combles sont couverts de tuiles plates,les deux caves sont solivées, un puits se trouve dans la cour, en outre une écurie comprenant des fenils à comble couvert de tuiles plates, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 4500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth (f° 37-v)

nouveau N° / ancien N° : 44 / 2
Debenes
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 354 case 1

Debenesse Auguste et ses enfants
Geyelin, Jean, architecte entrep. (subst. pr. 1845)
Robert, Philippe Jacques (subst. pr. 1849)
Bertin-Mourot, (par Dreyfuss sa f°) 1852, rue Ste Elisabeth 2

P 1323, sol, maison, cour et jardin, rue Ste Elisabeth 2
Contenance : 20,50
Revenu total : 370,66 (360 et 10,66)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 42
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 721 case 2

Bertin-Mourot, Pierre Auguste, par Dreyfuss sa femme, professeur de physique
1870, Strasbourg la Ville
1881/81, Diakonessen Anstalt

P 1323, Maison, sol, cour, rue Ste Elisabeth 3
Contenance : 20,50
Revenu total : 370,66 (360 et 10,66)
Folio de provenance : (354)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 42
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1323.p, jardin
Contenance : 20,38 (total 26,08
Folio de provenance : 721
Année d’entrée : 97/98
Année de sortie :

P 1321, sol
Contenance : 1,60
Folio de provenance : 722
Année d’entrée : 1899
Année de sortie :

P 1322, sol
Contenance : 2,00
Folio de provenance : 722
Année d’entrée : 1899
Année de sortie :

P 1320, sol
Contenance : 2,10
Folio de provenance : 723
Année d’entrée : 1899
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 29 page 118 case 3

Parcelle, section 9, n° 42-a – autrefois
Canton : Elisabethgasse N° 3 (10/02 42, 1569)
Désignation : Hf, Whs e.n.a.T. Whs, Kapelle u. N.G.
Contenance : 26,84 – 28,94
Revenu : 16.000
Remarques : 1936, réunion

(Propriétaire), compte 61
Evangel. Diakonissenanstalt
1927 Etablissement des Diaconesses
(154) corrigé en (175)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe p. 447 (N.B. les deux parties portent le même numéro)

2
pr. Guimar, Georges Jacque – Moresse
loc. Riel, Adam, laitier – Manant
pr. Albrecht, veuve – Moresse
loc. Rietsch, J Frederic – Cordonnier
loc. Rietsch, Eve veuve – Moresse
loc. Daubenhauer, Dominique et sa femme Catherine – Invalide
loc. Mattis, Catherine – Drapiers
loc. Geri, Pierre Ant. valet au harras

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 31)

(Haus Nr.) 3
Diakonissenhaus
Corbet, Vorsteherin
Büchsenschütz, Pension.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 447)

Sainte-Elisabeth n° 3 (1886-1996)

L’architecte E. Salomon demande en 1895 au nom de l’établissement Diaconesses l’autorisation de démolir les maisons n° 3, 5, 7 et 9 et de les remplacer par un nouveau bâtiment. L’établissement cède à la Ville le terrain qui dépasse de l’alignement devant le n° 3. Les anciennes maisons sont en cours de démolition en février 1896. Le terrain cédé à titre gratuit le long de la rue Saint-Elisabeth est plus grand que celui pris dans l’impasse des Cornets. Le gros œuvre est terminé en novembre 1896, tous les travaux en mai 1898. Les deux bâtiments en aile ont deux étages, le bâtiment central trois étages, le bâtiment en aile dans la ruelle des Cornets deux.
L’établissement des Diaconesses charge en 1897 l’architecte E. Salomon de construire un bâtiment annexe à véranda derrière l’aile occidentale, terminé pendant l’été 1897. Les mêmes construisent en 1898 une chapelle dans le jardin à l’est de la propriété.
L’établissement des Diaconesses charge en 1936 l’architecte Jean Sorg de construire au-dessus du bâtiment existant deux passerelles pour relier les ailes au bâtiment central.
L’établissement des Diaconesses comprend en 1974 une école d’infirmières et un service de médecine. Une échelle de secours est posée en 1979 pour satisfaire aux prescriptions de sécurité. Les procès verbaux de la commission de sécurité mentionnent en outre une maison de retraite en 1980.

Sommaire
  • 1886 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de l’établissement des Diaconesses l’autorisation de faire une prise pour environ huit becs – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1889 – Le maire notifie l’établissement des Diaconesses de faire ravaler la façade L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande de reporter les travaux à l’année suivant à cause des dépenses élevées d’aménagement intérieur. – Travaux terminés, juillet 1890.
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de l’établissement des Diaconesses l’autorisation de faire une prise pour environ 40 becs – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1886 – Autorisation
  • 1895 – L’architecte E. Salomon demande l’autorisation de démolir les maisons n° 3, 5, 7 et 9 et de les remplacer par un nouveau bâtiment. L’architecte municipal Nebelung fait des observations, le terrain qui dépasse de l’alignement devant le n° 3 devra être cédé à la Ville – Autorisation, janvier 1896.
    Cession du terrain (12,1 mètres carrés), plan, 20 décembre 1895.
    Suivi des travaux. Les anciennes maisons sont en cours de démolition, février 1896. Elles sont démolies, l’excavation pour les fondations a commencé, mars. Les fondations des deux ailes sont terminées, le bâtiment le long de la rue en est au soubassement, avril. – Remarque du maire. Comme le terrain cédé à titre gratuit le long de la rue Saint-Elisabeth est plus grand que celui pris dans l’impasse des Cornets, l’alignement est conservé. – Le sous-sol est terminé, les murs du rez-de-chaussée sont en cours dans les ailes, mai 1896. – Les murs du premier étage sont en cours dans les deux ailes, le rez-de-chaussée terminé dans le corps central, juin 1896. Les murs extérieurs du premier étage du bâtiment central sont terminés ainsi que ceux du deuxième étage des ailes, le mur de clôture est en cours, juillet 1896. Les murs extérieur du bâtiment central sont terminés à hauteur de toiture, les combles des ailes sont en cours, août 1896. La toiture est en partie terminée en partie en cours, octobre 1896. Le gros œuvre est terminé, novembre 1896. Les plâtriers travaillent, décembre. On pose les volets aux fenêtres, février 1897. L’aménagement intérieur est en cours, avril 1897. Les menuisiers travaillent, mai 1897. Les menuisiers et les peintres travaillent, juin-octobre 1897. Les tapissiers travaillent, novembre 1897, les peintres, décembre – Travaux terminés, certaines pièces sont occupées, mai 1898
    Dessin de l’alignement réel, à l’arrière de l’alignement légal
    Droits payés (1) deux bâtiments en aile à deux étages, (2) un bâtiment central à trois étages, (3) mur de clôture, le tout rue Sainte Elisabeth, (4) bâtiment en aile à deux étages ruelle des Cornets
  • 1897 – L’architecte E. Salomon demande l’autorisation de construire un bâtiment annexe derrière la nouvelle maison des Diaconesses – Autorisation de construire un bâtiment latéral sur le terrain sis 3, 5, 7 et 9, rue Sainte-Elisabeth – Dessin (plan de situation)
    Le bâtiment est érigé jusqu’à la toiture, les plâtriers travaillent, juillet 1897 puis les menuisiers (août), les peintres (septembre-janvier). La véranda est posée, mars 1898. – Travaux terminés, le bâtiment est occupé, avril 1898.
  • 1898 – Le pasteur Hœrter demande l’autorisation de construire une chapelle dans le jardin – Autorisation – Plan de situation, dessins (vue générale, élévation, coupe) d’E. Salomon
    Suivi des travaux – Les murs extérieurs sont terminés, le comble est en cours, mai 1898. Le gros œuvre est terminé, juillet 1898. Les menuisiers et les vitriers travaillent, août, les peintres, septembre – Travaux terminés, octobre 1898.
  • 1910 – Les frères Sigel (26, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique (1) au commissaire de police qui transmet au maire, (2) au maire – Deux autorisations – Travaux terminés, juin 1910.
  • 1886 – Le maire notifie l’établissement des Diaconesses de faire ravaler la maison n° 7 – Travaux terminés, octobre 1886.
  • 1936 – L’établissement des Diaconesses demande l’autorisation de construire au-dessus du bâtiment existant deux passerelles pour relier les ailes au bâtiment central (section 9 n° 42) – Autorisation, architecte Jean Sorg (6, rue Saltzmann), entrepreneur F. Peter (35, route de la Fédération) Plan de situation, plan, élévation – Travaux terminés, juillet 1936
  • 1974 – Procès verbal de la commission de sécurité, école d’infirmières dans l’établissement des Diaconesses (90 internes) – Le maire demande au directeur de transformer les locaux pour qu’ils soient conformes aux prescriptions de sécurité
    Le maire autorise l’ouverture de l’établissement (service de médecine, 50 lits et 50 personnes)
    1976 – Procès verbal de la commission de sécurité
    1976 – Le directeur de l’établissement des Diaconesses demande l’autorisation d’ouvrir une école d’infirmières (90 internes et 30 externes, personnel de 10 personnes) – Croquis des lieux – Autorisation
    1977 – Procès verbal de la commission de sécurité
  • 1979 – Transformations intérieures pour rendre les locaux conformes aux prescriptions de sécurité – Plan d’une salle de cours (école d’infirmières, architecte Robert Friedel) – Comme l’échelle de secours modifie l’aspect extérieur, l’établissement devra déposer une demande de permis de construire
    Demande de permis de construire – Dessin de la façade nord (architecte Robert Friedel, plan de 1967, rectifié en 1979) – Arrêté portant permis de construire, 16 novembre 1979 – Travaux terminés, janvier 1980
  • 1980 – Procès verbal de la commission de sécurité, service de médecine (50 lits et 5 personnes), école d’infirmières (120 personnes), personnes âgées et chapelle (170 lits et 140 membres du personnel)
    1981 – Procès verbal de la commission de sécurité
    1983 – Procès verbal de la commission de sécurité
  • 1983 – L’entreprise Bisceglia (11, rue de Brest à Strasbourg est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, janvier 1984.
  • 1993 – Procès verbal de la commission de sécurité (école d’infirmières, maison de retraite – centre de formation d’éducateurs pour jeunes enfants)
    1995 – L’établissement des Diaconesses transmet des plans du sous-sol et des étages suite au procès verbal de la commission de sécurité – Les aménagements ont été réalisés (janvier 1996) sauf l’emplacement de distributeurs automatiques (résolution en projet)
    1996 – Procès verbal de la commission de sécurité
    La maire accorde l’autorisation d’ouvrir une école d’infirmières et une maison de retraite

Autres dossiers
Déclaration de travaux, aménagement de la cour, 1998 (cote 1198 W 2166)
Ravalement de la façade, restauration de pierres, réfection de la toiture, 2011-2012 (cote 1688 W 122)
Installation d’un groupe électrogène, 2012 (cote 1688 W 1691)
Changement de destination (réfectoire), 2015-2018 (cote 1930 W 97)
Construction d’une structure en toile, 2013 (cote 1689 W 932)


Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom de Jacques Wolff dit Schœnecker.

Barbe (Waldvogel) veuve de Jacques Wolff dit Schœnecker se remarie en 1597 avec le notaire Jean Avenarius puis en 1605 avec le notaire Nicolas Gerbott. Le nom de Waldvogel est mentionné dans les actes ultérieurs (1609)
Mariage, cathédrale (luth. p. 26) 1597. Dom 25 post Trinitatis. M Johannes Avenarius der Notarius, Barbara, Jacob Wolffen schonecker nachgelaßene witwe eingesegnet den 28 Nouembris (i 16)

Mariage, cathédrale (luth. p. 133 n° 27)
1604. Dominica Misericordias 22 Aprilis. Niclaus Gerbott der Notarius, Barbara M Johan Avenarÿ des notarÿ nach gelaßen witwe (im 70)

Georges Ringler au nom de sa femme Marguerite, fille de Jacques Wolff dit Schœnecker, son frère Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker, sa sœur Jeanne Marie Wolff dit Schœnecker, Barbe Waldvogel veuve de Jacques Wolff dit Schœnecker femme actuelle du notaire Nicolas Gerbott et ses enfants Jacqueline et Rachel passent un contrat avec Balthasar Stœsser et consorts.
1609 (vt spâ [xxvij. Maÿ]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 253-v
Erschienen Herr Georg Ringler alls Ehevogt Frauwen Margareden wÿland Jacob Wolffen genant Schenecker seligen dochter, H. Georg Friderich Wolff Ir schwager v. bruder, h. Johann Käß alls geschworner Vogt Johanne Marie Wölffin auch vorgemelts herrn Jacob Wolffen seligen dochter, h. Niclaus Gerbott Notarius ein ehelicher hußwürth Fr. Barbare Waldtvoglin bemelts Jacob Wolffen selig. Witwe, So dann herr Johann Felß der SS Luten Ampt alls geschworner Vogt Jacobe V. Racheln geschwüsterd. bemelt. H. Jacob Wolffen seligen mit weiland Fr. Barbara Waldtveglin Inn letzt. ehe erzielt. Kinder
haben In gegenwertigkeit der Ehrenvesten Fürsichtig wÿß hochgelehrten Herrn Balthazar Stößer H Mathis Stoffelins beyder dreÿzehener Inn nammen Iren selbs Ehe v vögtlich weÿß, Frantz Rudolff Ingolts alls geschworner vogt H Sigmund Flach mit Fr Marien gebohrne hochfeldin selig, Johann Scheyden der Recht licentiat als Ehevogt Fr. Ursulen seinen Gegenchler*, herr Caspar David Stoßer, Inn nam. sein v. alls v* Fr. Barbare Stößerin h. Caspar Stossers selig. wittwe Georg Camri*tzer alls geschworner Vogt Ursulen Mügin H Niclaus Mügen slg witwe, H Johann Friderich Guldin als beuelchaber herrn hans von hohenburgs v H Johann Ringler der Medicin doctor Auch Inn nammen v von weg. anderer gemeÿner erben weÿls. herrn Gottfried von hohenburgs selig.
ane staatt v bezalung 3026 guldin (…)

La maison revient à Marguerite Wolff qui épouse en 1592 Georges Ringler

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 161 n° 498)
1592. Domin. 1. Trinit. G. Georg Ringler, vnd Margretha H. Jacob Wolffen dochter (i 173)

Veuve, Marguerite Wolff se remarie avec Henri Obrecht
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 429 n° 1340)
1620. Dominica 4. Epiphaniæ. Herr Heinrich Obrecht, vnser Herren der fünffzehen vnd Fraw Margarethe, Herrn Görg Ringlers S. nachgelaßene Witwe (i 447)

Marguerite Wolff veuve de Henri Obrecht, assistée de son frère Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker et de son gendre Antoine Graseck hypothèque au profit de Laurent Werner un grand jardin et les maisons qui s’y trouvent.

1622 (2. Martÿ), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 72-v
(Inchoat. in Prot. fol. 56.) Erschienen Fr. Margredt Wölffin, wÿland h Heinrich Obrecht 15. s. witwe mit beÿstand & herrn Geörg Friderich Wolff genant Schönnecker handelßmanns burgers Zu Straßburg Ihres Bruders vnd geschwornen Vogts, Auch herrn Anthoni Graseck burgern Zu Straßburg Ihres dochtermanns
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Lorentz Werners burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 100 pfund
vnderpfand den Großen Gartt. mit sein heusern geleg. Inn d. St. St. vff Sannt Elßbeth. gaß, Allernechst beÿ dem Elßbeth. thor, einseit ein Eck Ane d. Rinckmaur, And.seit n. Cunradt düring. hind. vff h. Frantz Graßeck Johann Rauch. erb. vnd vff doctor Johann Jacob Rieppen stoßend, dauon gnd xxxvij lb x ß geldts Abloßig mit vij C L lb h Frantz Rudolff Ingold, Sunst ledig vnd eÿg.

Marguerite Wolff dite Schœnecker veuve de Henri Obrecht a racheté les maisons et le jardin de son frère Georges Frédéric et de sa sœur Jeanne Marie, épouse de Jean Jacques Ruep, en leur réservant un droit de préemption. Elle se défait d’une partie de sa propriété au profit de son frère Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker

1623 (s.d.) Chancellerie, vol. 447-II (Gemein Contract Buch) f° 5
Kauffverschreÿbung Georg Friderich Wolffen vber ein Hauß vnd Garten
(Decretum & confirmatum in Senatû Mercurÿ 26. Martÿ 1623)
erschienen seind vnsere Burgere Margaretha Wolffin genant Schöneckerin weÿland vnsers lieben geheymen mit Rhats freundt Heinrich Obrechten gewesenen Fünffzeheners seligen hinderlaßener wittwen, mit beÿstand vnd gehäll vnsers auch lieben geheymen mit Rhats freundts Frantz Rudolph Ingoldten Fünffzeheners Ihres nechsten verwandten vnd Zu dieser handlung Insonderheÿt erbettenen vogts, auch Anthoni Grasecken, Ires Tochtermanns vnd Georg Friderich Ringlers Ires Sohns auch des hochgelehrten Johann Jacob Rueppen der Rechten Doctoris Ihres Schwagers an einem
vnd dann Georg Friderich Wolff genant Schonecker der Handelßmann am and.en Theÿl, vnd vns Zuerkennen geben
Nachdem sie Margaretha Wolffin entschlossen Ire Behausung vnd Garten In der Elßbethen Gassen alhie gelegen sie darzu bewegenden vrsachen halben Käufflichen hinzugeben, Darbeÿ sich aber erinert das, als sie dieselbe hiebevor von Ihren Mitterben obernantem Georg Friderich Wolffen genant Schoneckern Irem Brudern vnd Johanna Maria Wolffin gedachten Herrn Johann Jacob Rüepen der Rechten Doctoris Jetzt ehelicher haußfrauwen an sich erkaufft, das dieselbige bede, auff derselben den Vorkauff Ihnen außtrucklich. vorbehalten, deßwegen sie dan solche Ihnen beden Zuvorderst freündt schwesterlichen antrag lassen wollen (…)
Also hetten sie sich auffdato nach volgender gestalt dieses Kauffs vnd verkauffs halben mit einander vnderredt vnd schließlichen verglichen, das sie Margaretha Wolffin Ihrem Brudern Georg Friderich Wolffen vnd deßelben Erben verkaufft deroselben Garten (genant der Marggrafische Garten) sampt einem Wohnhauß darinnen, gelegen In der Statt Straßburg auff sant Elisabeten Gaßen, einseÿt die gantze Lang neben Ir der Verkaufferin hauß vnd Garten, vnd vnden neben ob gemeltem Doctor Johann Jacob Rüpen, anderseyt neben Carlen Römern dem Kramern Zum theil neben dem Schawenburgischen Hoff, Conradt Hoffmans Erben Hauß vnd Scheuren, vnd Hans Bernhardt Rauch. Gartten stosst, ein end auf Frantz Grasecken Hauß vnd Garten, Heinrich Burgern gewesenen Soldnern Elisabethen Christman Hetzels seligen nachgelaßene Wittwen daselbsten am außfahrt Zu diesem erkaufften Garten gehörig Im Finckweyler Zwischen ermelter wittwen vnd Peter Klinglern von Blaßheym, für freÿ ledig vnd eÿgen, vnd were duser Kauff Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 2500 pfund pfenning

Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker épouse en 1608 Anne, fille d’Oliver von der Finck, d’Amsterdam
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 209 n° 51)
1608. Jerg Friderich Wolf H. Jacob Wolfen hinderlassener sohn, Anna von d. Finck, Oliuier von d. Finck von Amstedam dochter. Eingesegnet Zinst. d. 6. Septembris, Zu Augnen (i 109)

Le marchand Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker hypothèque la maison et le jardin au profit de Tobie Burger

1625 (2. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 212
(Inchoat. in Prot. fol. 224) Erschienen herr Geörg Friderich Wolff der handelßmann burger Zu Straßburg
hatt in gegenwärtigkeit Thobiæ Burgers Auch burgers Alhie – schuldig seÿe 600 duckaten
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß Vnd hoffstatt sampt einem Gartten mit Allen Ihren gebäwen & gelegen Inn der Elßbethen gaßen gegen dem Landtspurger hoff vber, einseit neben die halbe lang nebens des Bekhenners Schwester, Margreda Wölffin, die Vberig halb leng vnd hinden vff doctor Johann Jacob Rieben & And.seit Ane Frantz Graßeck, docter Johann Rauchen Vnd Schawenburgeschen hoff stoßend

Héritiers de Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker
1629 (5. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 765-v
Erschienen weÿland H Georg Wolffen genant Schöneckers handelßmanns vnd Burgers seel. Zu Straßburg, verlaßenschafft Stammens verwanthe benantlichen H. Georg Friderich Wolff genant Schönecker handelsman, vnd H Georg Friderich Ringler für sich selbsten, H Johann Jacob Ripp der Rechten Doctor Alß Ehevogt Johannæ Mariæ Wölffin, It. Barbara Waldtvögelin weÿland Niclaus Gerbots seel. Wittib mit beÿstandt H Johann Georg Kürschners Notarÿ Ihres Vogts, vnd er Notarius Kürschner Alß Beuelchhaber Jacob Wolffen genant Schönecker deß Jüngern auch Rachaël Wölffin, Item Anthoni Graseck, Alß Ehevogt Foelicitas Ringlerin, ietzernante alle alß Jacob Wolffen deß Eltern seel. Stammens, Ingleichem H Carol Rehm alß Ehevogt Elisabeth Sensenschmidin, vnd alß vogt Dorotheæ Sensenschmidin, Carle Baltz, alß vogt Foelicitas Sensenschmidin, H Johann Schüeler handelßmann, Alß vogt weÿland H Johann Georg Sensenschmidts dreÿer hinderlaßener Kind. Vnd H Georg Rehm, der Statt Straßburg Kornverwalter, Alß vogt Fr. Mariæ Jacobe Sensenschmidin, dise ietzgemelte Sensenschmidtischen Stammens

Anne von der Finck, veuve de Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker, meurt en délaissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans la maison du boulanger Georges Breuscher au Vieux-Marché-aux-Poissons. L’actif de la succession s’élève à 108 livres, le passif à 72 livres.
1655 (23.3.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 26) n° 1482
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt Nahrung, so weÿlandt die ehren: und tugendreiche fr. Anna von der Finckh, auch weiland Georg Friderich Wolffen geweßenen burgers alhie Zu Straßburg hinderplibene wittib, nach Ihrem todlichen Ableiben, welche den 14.ten martÿ 1655. todlichen verplichen verlaßen, so vff erfordern vndt begehren der abgeleibten fr. seeligen per Testamentum nominirten Erben durch Margarethen Rueßen der Abgeleibten seeligen geweßene werterin so viel Ihre bewust geweßen geeygt vnd gezeigt (…) Act. den 23. martÿ Anno 1655.
Die abgeleibte seelige hatt per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Herren Oliuir von Hauffel handelsmann vndt burger, Inn Antorff, ihrer schwester seelig. Sohn
2. Herren Johann von der Finckh wohnhaft Zu Steinheim ane der Straßen, Inn deren beeder Nahmen der Ehrenvest fürsichtig vnd weis herr Joh: Simon Kupffernagell eines Ehresamen Kleine Raht beÿsitzer von wohlgedachtem Raht erpetten vnd deputirt, dem geschäfft beygewohnt
3. M Heinrich vnndt Johann Daniels wÿland Fr. Annæ von der Finckhh mit herrn H. Carolo Strintzen dem Specerirs eheliche ezeugte Kinder, Inn dero selben Nahmen der Ehrenvest herr Christoph Seitz Specerirer vnd burger alhier deroselben vogt beneben obgedachtem H Johann Carolo Strintzen dero vattern dem geschäfft beÿgewohnet.
Protestatio (…)
In einer inn der Statt St. Ane dem undern vischmarck gelegenen Meister Georg breüschern dem weißbeckhen eÿgenthümblich. gehörig. beh. ist befund. worden wie volgt.
Ane haußraht, In der Cammer A
Abzug in dießes Inventarium. Sa. haußraths 58, Sa. Silbers 4, Sa. Guldener ring 2, Sa. der Baarschafft 6, Sa. der Schulden 36, Summa summarum 108 lb – Schulden 72 lb, Nach deren Abzug 35 lib
Waß der abgeleibten Fr. sel. übige Nahr. so sie von Ihren Eltern v. linien hero In den Niderländen verlaßen hat betreffen thut, welches Zwar weder hind. der Fr. seel: schrifftlichen befunden, noch herrn Johann Carolo Strintzen ihrem vettern, alß der vmb der Fr. seel. Substantz wenig wißenschafft gehabt, sondern ihre der Fr. seel. in Niderlanden verlaßenen nechsten verwanthen v. instituirten Testaments Erben, alles wolbewust (…)

Les créanciers de Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker vendent la maison à Elisabeth Chrétienne Kanoffsky , veuve de Sanct-Ingbrecht

1642 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 539-v
(Prot. fol. 163. & seqq.) Erschienen Georg Friderich Wolffen genannt Schöneckhers Creditoren geordneter Außschuß H Johann Georg Kürschner Notarius publicus und E. E. Statt Gerichts Beÿsitzers, mit beÿstand der Ehrenvest, Weÿsen H Valentin Jägers und H M. Magni Theoderici Boschen beeder alß E. E. großen Raths Beÿsitzer, wie auch deß Edel- hochgelehrten H. Ernst Friderich Mollingers dero Recht. Doctoris, Comitis Palatini Cæsarei, und dießer Statt Consiliarÿ & Advocati, aller treÿ deß von wohlgedachtem Rhat hierzu insonderheit deputirt
hatt in gegensein deß ehrenvest- Fürsichtig- und hochweÿsen H Johann Sebastian Zeißolffs deß geheimen Regiments der alt. Herrn Treÿ Zehn. dißer Statt, und H Henrich Thunhosen Statthalters deß Schultheiß. Ampts der statt Freÿburg im Preÿßgaw, alß der wohl Edel- und Viel Tugendsamen Frawen Elisabethæ Christinæ von St: Imprecht gebohrne Canofftzkÿ von Langendorff wittib, in crafft einer zue besagtem Freÿburg den 8 Julÿ / 28. Junÿ nechsthien datirten und mit erdelged. Frawen, Wie auch deß Wohl Edel- Gestreng. Johann Balthasar Stumpen ihres Curatoris eigener hans Vnderschrifft. und fürgetruckhter Adelich. Pittschafft becräfftigt. (…) Gewalts hierzu insonderheit Gevollmächtigter
hauß, hoff, hoffstatt, Stallung, Bronnen, wie auch baum und Graut Gart. sampt allen deren gebäwen, begriffen, weith. Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeit. in St. Elisabeth. Gaß alhie neben weÿl. Georg Ringlers seel. Erb. ein und anderseit neben dem adel. Schawenburgisch. hauß hind. Zum theÿl vff den Rappolsteinisch. hoff, theilß etwan Dr. Sebastian Rauch ietzo aber der Roth. Kirchen Stifft Zuständig. Behaußung theilß Tobiæ Babelß Creditoren, und vffs Finckweiler alwo der Garten auch einen Außgang hatt, stoßend gelegen – um 1250. Pfund

L’immeuble comme un autre dans la même rue reviennent au colonel Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff puis à son fils aussi nommé Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf

Le capitaine de cavalerie Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff vend la maison à Jean Sébastien Schreiber, au service des princes de Wurtemberg à Freudenstadt, moyennant 600 livres avec la permission des Conseillers et Vingt-et-Un

1667 (29. April), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 263
(Prot. fol. 16. fac. 2) Erschienen H. Johann Lefer Notarius, alß seiner Anzeig nach mündlich Befelchhaber deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen H. Friderich Ludwig Kanoffskÿ Von Langendorff Rittmaÿsters
in gegensein H. Johann Sebastian Schreibers fürstl. würtenberg. Vogts in der frewdenstatt – Zwahr uff die, den 27. hus. nechsthien Von Vnßen ged. Herrn Rhät und Ein: und Zwantzig Obrigkeitlich ertheilte bewilligung
hauß, hoff, hoffstatt, garten, Bronnen, mit allen deren Gebäwen begriffen Zugehörten Rechten und Gerechtigkeiten /:Zusampt denen im Keller liegenden faßen:/ alhie in St. Elisabethæ gaßen, einseit neben Jfr. Anna Maria Wormbßerin, Von Schaffoltzheim, anderseit Zum theil neben einer Behaußung der Samblung Zur tritten Regul gehörig, theilß neben dem adelich Schauenburgischen hoff hinden uff H Franciscum Reißeißen großen Rhats Verwanthen, stoßend gelegen – umb 600 Pfund pfenning

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent l’achat à condition que lors d’une éventuelle vente l’acquéreur soit un bourgeois
1667 Conseillers et XXI (1 R 150)
(f° 67-v) Sambstags den 27. Aprilis – Joh: Sebastian Schreiber
Johann Sebastian Schreiber überr. p. Dr Bi. unterth. Supplic. vmb erlaubnuß das dem Jr. Frid. Ludwig Canofftskÿ Zustehende vnd in der Elisabethen Gaß gelegene hauß vnd gartnen eÿgenthümblich an sich Zu bringen. Erk. mit dieser condit. willfahrt, d. wann Er es verkauffen will, solches an einem Burgern geschehen solle.
Herr XV.er Amsorg, et H Hetzel

L’acquéreur revend aussitôt une partie du jardin à François Reisseissen, assesseur au Grand Sénat

1667 (29. April), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 264-v
(Prot. fol. 16. fac. 2) Erschienen H. Johann Sebastian Schreiber Vogt in der frewdenstatt
in gegensein H Francisci Reißeißen E.E. Großen Rhats Beÿsitzers
Einen Garten zusampt dem darin stehenden Trotthauß alhie in St: Elisabethæ Gaßen einseit neben Jfr. Annæ Mariæ Wormbserin von schaffoltzheim Zum theil, und theilß neben H. Georg Sigmund Fettichen and.seit neben einer der Pflegd Zur Rothen kirchen gehörigen gartens Vornen uff den H. käuffern hinden uff den H. Verkäufferen stoßend gelegen – umb 675. fl.

Jean Sébastien Schreiber vend la maison derrière laquelle se trouve le jardin ci-dessus à Jean Thomas Kau, assesseur des Quinze

1667 (21. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 293-v
(Prot. fol. 18. fac. 2) Erschienen Herr Johann Sebastian Schreiber Fürst. Würtenberg. Vogt in der Freudenstatt
in gegensein H Johann Thoman Kawen deß beständigen Regiments der herren Fünffzehen mit beÿstand H. Johann Gollen auch deß beständigen Regiments der Herren Fünffzeh.
hauß, hoff, hoffstatt, Stallungen, Bronnen und ein Stuckh abgesteckhten Gartens mit allen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten /:Zusampt denen im Keller ligend. Faß:/ alhie in St. Elisabethen Gaßen einseit neben Jgf. Anna Maria Wormserin von Scheffoltzheim anderseit neben einer Behaußung der Samlung Zur tritten Regul gehörig Zum theil und theilß neben dem Schawenburg. hoff, hinden uff H. Franciscum Reißeiß. großen Rhats Beÿsitzern stoßend gelegen – umb 337 Pfund 10. schilling pfenning

Fils de Jean Thomas Kau, assesseur au Grand Sénat, Jean Thomas Kau épouse en 1639 Marguerite, fille de l’ancien consul Daniel Ringler.
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 240)
1639. Domin: XXIII. 17. Nov. H. Johann Thoman Kaw, handelsman H Johann Thoman Kawen E E Großen Raths Beÿsitzers Ehelicher Sohn: Jungfr. Margaretha H Daniel Ringlers Alten Ammeisters Eheliche tochter. Eingesegnet 24. St: Niclauß (i 246)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 209 n° 30)
1639. Dom. 23. Trin 17. IX.bris 1.a visen Dom. 24. Trin. 24. Eisudem 2.a vice. H. Johann Thomas Kaw der handelßman, H. Johann Thomæ Kawen des handelßmans Und Großen Raths verwandten alhie Ehelicher Sohn: Und Jfr. Margaretha des Ehrenvesten, Fürsichtigen Vnd Weisen H. Daniel Ringlers Alten Ammeisters alhie Eheliche Tochter. Mont. 25. Novembr. Zu S. Claus (i 223)

Jean Thomas Kau revend un an plus tard la maison au voiturier Gaspard Schieler, assisté de son beau-père Martin Heim. En marge, quittance remise en 1668 au voiturier Michel Kürschner

1668 (14. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 604-v
(Prot. fol. 37. fac. 2.) Erschienen der Edel- from und wohlweÿß H. Johann Thomann Kaw des beständigen Regiments der Hh. fünff Zehen
in gegensein Caspar Schulers des fuhrmanns mit assistentz Martin Heÿmen deß fuhrmanns, seines Schwehers
hauß hoff, hoffstatt, Stallungen, Bronnen und ein abgesteckht Stuck Gartens, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehörten und Gerechtigkeiten /:Zusampt denen im Keller liegenden faßen:/ alhie in St: Elisabethæ Gaßen, einseit neben Jfr. Anna Maria wormserin von Schafftoltzheim anderseit neben einer Behaußung der Samlung Zur Tritten Regul gehörig Zum theil, und theilß neben dem Schawenburgischen hoff, hinden uff H. Franciscum Reißeißen dißer statt Ein und Zwantzigern stoßend gelegen – umb 400 Pfund pfund
[in margine :] Erschienen obg. H Pfeiffelmann im nahmen deß Herren Verkäuffers hatt, in gegensein Michael Kürschners deß Fuhrmanns alß ietzigen Possessoris hierinn besagter Behaußung (quittung) Act. den 15. Maÿ 1677.

Fils du cocher du même nom, Gaspard Schieler épouse en 1665 Catherine, fille du cocher Martin Heim
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 273 n° 16)
1665. Domin: 10 et 11 Trinit. Caspar Schieler der Land Kurscher v burger alhie weÿl. Caspar Schiehler auch Land Kurschers vnd Burg. alhie hind.lassener ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Catharina Martini Heÿmen deß Land Kurschers vnd Burg. alhie eheliche Tochter. Copulirt Zu St. Thoman d. 7. Augusti (i 291)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58-v n° 5) 1665. Eâdem [Dnica X Trinit. d. 30. Julii] Caspar Schüler der fuhrman, Weiland Caspar Schüler des Fuhrmanns vnd burgers alhie hinderlaßener Ehelicher Sohn, J. Catharina, Martin Heÿmen deß furmans v. burgers allhie Eheliche Tochter Copulirt Mont. d. 1 Augusti Zu S Thomæ (i 63)

Catherine, veuve de Gaspard Schieler, se remarie en 1676 avec Michel Kirschner, fils de l’aubergiste et cocher du même nom à Niemes en Bohême (aujourd’hui Mimoň en Tchéquie)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 298 n° 40)
1676. Eodem tempore [Domin. 15 et 16. Trin:] Michael Kirschner von Niemmer der fuhrman auß Böhm: Michaelis Kirschner deß Wirts und fuhrmans Zu Nimmer ehelicher Sohn, vnd Fraun Catharina weÿl. Caspar Schiler hinderlaßene Wittib Cop. ad D. Nic.14 sep :od D. Nic. 14. sept (i 318)

Michel Kirschner devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 434
Michael Kürschner der Landt Kutscher von Niemes aus Böhmeim, empfangt des burgerrecht von Catharina, weÿl. Caspar Schielers des Fuhrmans seel: wittib p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor ledigen standts gewesen, und wird Zu Mörin dienen. Jur. 27. 7.br. 1676

La veuve de Michel Kirschner se remarie en 1681 avec le boucher André Eyel, fille du blanchisseur Jean Eyel, de la Robertsau
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 14-v n° 6)
1681. Domin: Reminiscere et Ocul. Andreas Eÿgel der ledige Metzger, weÿland Johannes Eÿgel deß Bleichers in der Ruprechtsaw nachgelaßener ehelicher Sohn vnd Catharina Weÿland Michel Kirschners des Burgers vnd Land Kurschers alhier nachgelaßene wittib. Copul. zu St Claus, Donnerst. 10. Martÿ (i 16)

La maison revient en majeure partie à la fille des précédents, Anne Ursule Schieler, qui épouse en 1700 le boucher Jean Georges Scheubel.

Fils du boucher Nicolas Scheubel, Jean Georges Scheubel épouse en 1685 Marie Madeleine Kamm, fille du boucher Jean Michel Kamm : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Hanß Geörg Scheibeln dem ledigen Metzger, weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Hanß Niclaus Scheubels gewesenen Metzgers und burgers alhie seeligen nachgelaßenem Sohn alß dem bräutigam ane einem, so dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Magdalene Kammin, weÿland des Ehren und Vorgeachten Herrn Michel Kammen auch des Jungfrau hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 2. Februarii Anno 1685 (unterzeichnet) hanß gerg scheibel beken wie hobst Alß hochzeiters, Bernn hardt wagner als Vogt, (vff der hochzeiterin Seithen) Georg phüllip hüffinger, Hanß Philipp Kamm der älter alß Vockt

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 30-v n° 4)
1685. Dominica L.mæ & Invocavit. Hans Georg Scheubel der ledige Metzger Weÿland Niclaus Scheubels deß Burgers vnd Metzgers alhier hinderlaßener ehelicher Sohn vnd Jungfr. Magdalena weÿland Michaelis Kammen deß Burgers vnd Metzgers alhier nachgelaßene eheliche Tochter. Copul. Zu St Niclaus 3/12. Martÿ (i 32)

Georges Scheubel se remarie en 1700 avec Anne Ursule Schieler : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Georg Scheibeln, Metzgern und Burgern alhier mit beÿstand Herrn Bernhard Wagner senioris und herrn Geörg Philipp Hüffingers beder Metzger und seiner Nahen anverwanden als Brautigam ane einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Anna Ursula, weÿland des Ehrengeachten Caspar Schülers geweßenen Landgutschers und burgers alhier seligen nachgelaßener dochter mit assistentz herrn Friderich Friesen Seilers und herrn Michel Bruers, Küfers ihres respectivé Vogts und Nahen Anverwanden als hochzeiterin ane andern theil – Actum in der Königlichen Statt Straßburg den siebenden Monatsgat Martii Anno 1700. Andreas Schmidt, Not. publ. jur. ac Civis Argent.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 62-v n° 8)
Mittwochs den 21. Aprill 1700. seind nach Zweÿmahliger außruffung in der Pfarrkirchen zu S. Niclauß in Straßb. copulirt und eingesegnet worden, Hanß Georg Scheibel der Metzger und Burger alhie, und Jfr. Anna Ursula Schulerin weÿl. Caspar Schulers, geweßenen fuhrmans und landgutscherß auch burgerß alhier nachgelaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) hanß Georg scheibel hochst Zether, + Zeichen der Jfr. hochzeiterin (i 66)

Anne Ursule Schiele fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison qui appartient au boucher Philippe Hüttinger rue des Bœufs. L’inventaire fait état du tiers de la maison rue Sainte-Elisabeth

1701 (30. 9.br), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 3) n° 67
Inventarium und beschreib. aller der Jeniger Haab vnd Nahrung, so die tugendsame fr. Anna Ursula gebohrne Schillerin Zu dem Ehrenhafften hannß Geörg Scheübel Metzgern und burgern alhie als unverändert zu ihme in den Ehestand gebracht, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ihr der frawen selbsten, in beÿsein ihres Ehemanns vorgedacht und beÿstand herrn Johann Friderich Frießen Seÿlers auch burgers alhie Zu Straßb. als ihres noch ohnentledigten Vogts Zu verhütung Künfftigen Miß Verständnuße (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in ferneren Beÿsein sein deß Manns leiblich. Mutter fr. Anna Maria Scheüblerin wittib v. fr. Annæ Margarethæ Heimin gebohren Illerin alß derselben nechsten verwanth, auf Mittwoch den 30. 9.bris Anno 1701.
In einer allhier in der Statt Straßb. im ochßengäßlein ligend. v. herrn Philipps Hüttinger dem Metzger und burgern alhier Zuständig. Behaußung hat sich befund. als Volgt
Eigenth. ane einer behauß. so die fr. in die Ehe gebracht. 1/3. theil als unvertheilt ane einer behauß. alhie in der Elsbeth. gassen gelegen, wovon die Übrig 2/3. der Fr. brüd. Zustängig.
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 2. Februarii Anno 1685
Copia der Eheberedung (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg den siebenden Monatstag Martii Anno 1700. Andreas Schmidt, Not. publ. jur. ac Civis Argent.

Inventaire dressé après que Jean Georges Scheubel a quitté la ville. L’inventaire décrit sommairement la maison dont le tiers appartient à la femme. La masse propre à la femme est de 317 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 54 livres, le passif à 559 livres.

1702 (6.4.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5850) n° 635
Inventarium undt beschreibung aller d. Jenig. Haab undt Nahrung wie auch Passivis, so hanß Georg Scheubel metzger burger alhier Zu Straßburg, welch. vor einig. Tag von hier entwich. hind.laß., auf ansuchen erfordern undt begehren frawen Annæ Ursulæ Schülerin d. Ehefrauwen mit assistentz undt beÿstandt deß Ehrenvest. Rechts wohlgelehrt. herrn Joh: Peter Kolb Noti. Jurati, Ihres geordnet. und geschwornen Vogts (…) Beschehen Straßburg Donnerstag d. 6. Aprilis Anno 1702.

Eÿgenthumb ane einer behaußung d. frawen ohnveränd.t. Item ein dritter theil vor ohnv.theilt ane einer behaußung undt d.en recht. undt Gerechtigkeit. alhie inn der Elßbeth.gaß geleg. so die fraw von Ihren Lieb. Eltern seelig. ererbt, undt die übrige Zween dritte theil d. frawen brüd.n Zuständig, welche dißmahlen nicht æstimirt word. Warüber dißmahlen sich kein documentum befund. Vndt stehet auff dieß behaußung ein Capital Zu d. frawen gehörigen antheil welches man Hn Joh: Michael Moßeteren dem bierbrauer schuldig ist 51. lb 9ß 4 d.
Norma hujus inventarÿ – Copia Eheberedung
Der frawen ohnverändert eÿg.thümbliche Nahrung. In einer in d. Statt Straßburg in der Elßbeth. gaß geleg. nicht hieh. gehörig. behaußung d. Schawenburg. hoff genannt, befund. word. wie volgt. Sa. haußraths 92, Lehre vaß 3, Silber 1, Guldene Ring 9, baarschafft 4, Eÿg.thumb ane Ligend. guth. so nicht angeschlagen, Eyg.thumbs ane einer behaußung so auch nicht angeschlagen, Sa. 125, Ergäntzung, Summa summarum 317 lb
Ergäntzung Auß dem Concept Inventario üb. d. Ehefrawen Zu Ihren Ehemann in die Ehe Zugebrachte Nahrung, in aô 1701. d. 30. 9.bris durch H. Notm. Joh: Peter Kolb auffgerichtet 82, abzuziehen 15, annoch zu ergäntzen 81 lb
Auff Solches undt letstlich. wirdt nun auch das theilbar guth beschrieb. warund. etwas wenigs. begriff. so dem Mann Vor ohnverändert gehörig wäre, Sa. hausraths 37, Silber 4, Schuldt 12, Summa summarum 54 lb – Schulden auß des Manns ohnveränderten und theilbaren Nahrung zugeltend 559. Übertrifft demnach des Manns ohnveränd.te undt theilbahre Schuld. d. theilbahre guth umb 505 lb
Der Frawen forderung 354.
Copia der Eheberedung (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg dn 7. Monatstag Martÿ Anno 1700. Andreas Schmidt, Not. publ. Jur. ac Cibis Argent:

Anne Ursule Schieler femme du boucher Jean Georges Scheibel hypothèque la maison au profit de Jean Eyel et Jean Michel Mosseder

1704 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 214-v
S.T. Hr. Joseph Heinrich Von der Borcht Can. Capituli Sti Petri jun: allhier beneben Hn Remigius freÿermuth Schafnern daßelbst beede Von wohlged. Cap: daßelbst hierzu deputiret einßen
u. anderen theils Joh: Eÿel der ledige metzger 22 jahr alt u. unbevögtigt wie auch Anna Urßula geb. Schülerin Joh: Georg Scheibels metzgers Haußfr: 400 pfund, daß Sie andres Eÿel metzgern wegen Hanß Georg Eÿel deßen sohns verlassenschafft verglichener maßen u. dann Joh: Michel Moßedern biersiedern Zuem weißen Schwanen 154 pfund darmit haben außweißen u. bezahlen können
unterpfand, Hauß Hoff Hoffstatt Stallungen bronnen u. ein stück Gartens cum appertinentiis allhier in St Elisabeth gaß einseit neben dem Schäffeltzheimer Hoff anderseit neben einer behaußung der sammlung zuer dritten regul gehörig, hinten auf weÿl. Joh: Hessenbuchs wittib u. EE stoßend gelegen
Item der debitorum Reeben so Sie zu Dorlißheim liegen haben

Jean Georges Scheibel et Anne Ursule Schieler hypothèquent la moitié de la maison au profit du rubanier Jean Conrad Rauscher

1705 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 209
Joh: Georg Scheibel metzger u. Anna Urßula geb. Schulerin mit beÿstand Joh: Farren u. Emanuel Friderich Farren beeder leinenweber
in gegensein Joh: Conrad Rauschers nestlers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, der Correorum helfte ahn einer behaußung Cum appertinentiis allhier ahn St. Elisabetha gass einseit neben dem Schäffoltzh. hoff anderseit neben einer behaußung der sammlung zuer dritten regul gehörig hinten auf dem heffenbachischen Garten stoßend gelegen

Jean Georges Scheibel et Jean Eyel louent une partie de la maison au boucher Jacques Fischer

1706 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 57
Joh. Georg Scheibel metzger für sich u. nahmens Johann Eÿels gleicher prof.
in gegensein Jacob fischers auch metzgers
entlehnt, in ihrem Hauß allhier ahn St. Elisabetha gass einseit neben dem Schäffoltzh: hoff anderseit neben Joh. Farr leinenweber gelegen d. obere thun u. d. hintere thun sambt dem Kleinen Keller u. die unschlitt Kammer beneben denen 2 vorderen schwinställen – auf 2 jahr lang anfangend auf Frauentag 1706, um einen jährlichen Zinß nemlich 37 lb

Jean Georges Scheibel et Anne Ursule Schieler hypothèquent la moitié de la maison au profit du pasteur Sébastien Schwartz

1706 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 156-v
Joh. Georg Scheubel metzger u. Urßula geb. Schielerin beÿständlich Joh. Varren leinenwebers (unterzeichnet) hanß Georg scheibel, Johannes Farr
in gegensein H. M. Sebastian Schwartzen Pfarrers zu Breuschwickersheim – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, der Correorum helfte ahn einer behaußung cum appert: allhier ahn St. Elisabeth gass, einseit neben obigen Farren anderseit neben dem Schäffoltzheimer Hoff, hinten auf den Hefenbachischen Garten stoßend gelegen

Jean Georges Scheibel et Anne Ursule Schieler hypothèquent la moitié de la maison au profit de leur demi-frère et beau-frère respectif Jean Eyel

1708 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 110-v
Johann Georg Scheibel Metzger und Ursula geb. Schielerin beÿständlich Johann Farren des Leinenweber und Michel Bauren des Kieffers Ihrer Vettern
in gegensein Johann Aügels deß Metzgers Ihres respectivé halbbruder und Schwagers – schuldig seÿen 85 pfund (unterzeichnet) Johannes Eÿel
unterpfand, die helffte so abgetheilt ahne einem Hauß, Hoff, Schopff, Ställ, hoffstatt sambt übrigen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten alhier in St. Elisabethä gaß, einseit neben dem Elsenheimischen Hoff anderseit neben obged. Farren hinten auff den Sebitziusichen garten etwa stoßend

Anne Ursule Schieler loue sa moitié de maison au boucher Jacques Fischer

1708 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 393-v
Anna Ursula Scheibelin geb. Schülerin mit beÿstand Johann Farren Leinenwebers Ihres geschwornen Vogts
in gegensein Jacob Fischers des Metzgers
in ihrer Helffte od. theÿl so ihro ahne der in der Elisabethen gaß einseit neben dem Elsenheimischen Hoff anderseit neben obged. Farren gelegenen behaußung und zugehörden zuständig Nachfolgende gemach und gelegenheiten, Nemlich die Stub, Stub Kammer, Kuchen sambt zwo Cammern allen ahneinander auf dem obern stock, Mehr die helffte ane der Kasten oben darüber, Ferner d. halben Kammer oben darüber, Ferner dem halben Keller, Mehr den großen halben Stall die zweÿ hindere Ställelein, die zweÿ halbe bühnlein oben über dem Stall sambt dem bühnlein darauff Mehr der Verleiherin abgetheilten hoff die helffte an denen schweinställen das halbe hinderhäußel die helffte an d. Kammer über & herrn de la Bastie Pferdtstall und endlich die gemeinschafft des bronnens wie auch das recht ein und auß zu fahren und zu gehen durch d. große thor, alles auff 6 Jahr lang an auff Joh. Bapt: dieses lauffenden 1708 Jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 26 pfund
[in margine :] Jacob Fischer der Entlehner in gegensein Mathis Kochen Metzgers als ietzigen proprietatii hierin Verlehnter Helffte haußes angezeigt und bekannt demach die hierinn verschriebene lehnung mit hierin ged. Anna Ursula Scheibelin zu nichts word. (…) 50 gulden wieder bezahlt, den 24. oct. 1709

Anne Ursule Schieler vend sa moitié de maison au boucher Mathias Koch et à sa femme Anne Marie Kocher

1709 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 508
(650) Anna Ursula Scheubelin geb. Schielerin beÿständlich Joh: Farr leinenweber ihres vogts
in gegensein Mathis Koch metzgers u. Annæ Mariæ geb. Kocherin
ihre helfte vor unvertheilt ahn hauß hoff hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeit ahn St Elisabeth gass, einseit neben dem Schäffoltzh. hoff anderseit neben einer behaußung in die Sammlung gehörig hinten auff den Hessenbacherischen Garten – um 496 capital verpfändet, geschehen um 154 pfund

Les acquéreurs hypothèquent en présence de leur gendre Jean Eyel la maison entière au profit du marchand Jean Henri Vigera
1709 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 509
immediate supra stehende kaüffere [Mathis Koch metzger u. Anna Maria geb. Kocherin] und zwar die frau beÿständlich Joh: Kuglers Statt Kupfeschmidts u. Joh: Eÿels metzgers deß Tochtermanns
in gegensein Joh: Heinrich Vigera handelsmanns alß vogts Börischer – schuldig seÿen KK. 200 pfund zu erkaufung infra versetzten helfte deß haußes
unterpfand, d. gantze behausung perge ut immediate supra ibi usq. ad 496

Mathias Koch l’aîné et Anne Marie Koch veuve Eigel hypothèquent la maison au profit du marchand Gérard Walter

1710 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 152
Mathis Koch sen: metzger und Anna Maria Eigelin wittib geb. Kochin beÿständlich Joh: Kuglers Stattkupferschmidts ihres Curatoris
in gegensein Gerhard Walters sen: handelsmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier ahn St Elisabetha gass, einseit neben einer behaußung den Corporis der Pensionen gehörig anderseit neben dem Scheffeltzh. hoff hinten auf den hessenbachischen Garten

Fils du boucher Mathias Koch, Mathias Koch épouse en 1682 Anne Marie, fille du chaudronnier Sébastien Kugler
Mariage, Temple-Neuf (luth. n° 25)
1682. Dom. 4. post Trinit. Zum 2. mahl Mathiß Koch der jünger Metzger hn Mathiß Kochen des ältern auch Metzgers u. E E Kleine Raths alten Beisitzers ehel.S. Jfr. Anna Maria H Sebastian Kuglers Rottkupfferschmidts u. Burgers ehel. T. Donnerst. den 2.ten Julÿ Zu Predigern (i 104)

Mathias Koch se remarie en 1710 avec Marie Esther Schmidt, fille de l’assesseur des Quinze Jean Philippe Schmidt
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 124 n° 16)
Mittwoch den 12. Novemb. 1710. seind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Kirch. zu S. Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Matthiß Koch der Metzger vnd burger alhier vnd Jungfr. Maria Esther Schmidin weÿl. .S T. H. Johann Philipp Schmidt deß beständigen Regiments der Hh XV. geweßenen hochverdienten Assessoris, hinderlaßene Jungfer Tochter (unterzeichnet) Matheus Koch alls Hoch Zeiter, Maria Ester Schmidin als hohzeiterin (128)

Mathias Koch meurt en 1717 en délaissant quatre enfants de sa première femme Anne Marie Kugler. Les experts estiment la maison à 425 livres. La masse propre à la veuve est de 718 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 589 livres, le passif à 944 livres.

1717 (30. 7.bris), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 13) n° 450*
[Inventarium] und beschreibung aller Haab [und Nahrung so weÿl.] H. Mathias Koch [der M]etzger und burger alhier nach seinem den 30.ten 8.bris dießen lauffenden 1717. [Jahres] genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen und begehren deren ane Nechst folgenden fol. benambster ab intestato Nachgelaßene Erben Inventirt undt ersucht theils durch Sie die H Erben vnd theils durch die hinderlaßene Fr. wittib Maria Ester Kochin gebohrene Schmidin mit beÿstand deß hoch Edlen vest fürsichtig und hochweißen H Philipps Caspar Leiterspergers deß beständigen Regiments der Hh. XV. hochansehnlichen beÿsitzers ihres geschwornen H. Curatoris (…) Actum in der Königl. Freÿen St[att Straßburg auff] dienstag den 30. 9.bris A° 1717.
Der Verstorbene H. [hatt ab intestato] zu Erben verlaßen w[ie volgt] 1. den Ehrenhafften Johann Koch, burger und Metzger alhier, welcher der Inventation Zugegen gewesen, 2. den auch Ehrenhafften Johann Georg Kochen Ebenmäßigen Metzgern so Zu Heÿdelberg verheurath aber der Inventation in persohn Zugegen war, beneben und mit assistentz deß wohl Ehrenvesten und Weißen H. Johann Geörg Oberdoerffer E. E. Kleinen Raths Jetzigen wohlverordneten beÿsitzers als auß gedachten Kleinen Raths Mittlen Zu dießer Inventation insonderheit deputirten Herrens, 3. die Ehren und tugendsame Fr. Annam Mariam Strohlin gebohren Kochin, welche Maria Anna H. Daniel Strohlen Metzgers und burgers alhier ihres Ehewürths, der Inventation beÿ[wohnete,] So dann [4.] Mathias Kochen, Leedigen scribenten beÿständlich H. Lorentz Weißen [-] und beÿsitzers alhier deßelben geordnet und geschworenen Vogts, der Inventation persönlich ab[wartete], Also Alle Vier deß verstorbenen herrn seel. mit auch Weÿl. Fr. Anna Maria Kochin gebohrener Kuglerin in Erster Ehe Ehelich erzeügte hinterlaßene H. Söhnen Fr. dochter auch ab intestato Erben aller Zu gleichen antheiler

Inn Einer alhier in der St. St. auff der Elbethen gaß gelegenen und hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden Wie volgt
Holtzwerck. Vff der bühn, Inn der Magd Kammer, Inn der Wohnstub, Inn der stub Cammer, Inn der Cammer A, Inn der Kuchen Cammer
Ergäntzung der Fr. Wittib ohnveränderten gutts. Vermög über der Fr. Wittib Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ de A° 1712 durch mich Eingangs gedachten Notarium gefertigt
Eigenthumb Ane Einer behaus. so der Erben ohnverändert. It: I behausung, der gantze Nittern Stockh gemeine Einfahrt, Cammer, hausöhrel bauch Küchel Zum Theil und theils eigenthümlich. Stallungen Kuchen Cammeren 2 hindere Ställ S. V. Schwein Ställ, gemeiner bronnen Eigenthümlichen gebalckten Keller hoff undt bronnen und Halbe heuw bien halbe ho*s sambt übrigen aller gerechtigkeit und Zue gehörung. gelegen alhie in der Statt Straßburg in der Elßbethen gas, 1.s einer behauß. Zu der Stifft Rother Kirch. gehörig 2.s neben dem Schäffolßh. hoff hinden auf H. Joh: Struben den gartenmann Stosend welche behausung nach Eingenommemer besichtigung Von der St: Straßb. geschwornen Hh. Werckmeister, nach besag deren Extradirt. Abschatzungs scheins Vom 1. 10.bris 1717 vor leedig Eigen angeschlag. worden umb 425 lb d. Davon gehet ab It: 10. lb s Zinns solle mans H Abraham Helcken dem handelßmann und burgers alhier Jahrs auff Johannis Baptistæ, ist in hauptgut ablösig mit 200 lb d.ist also über diese beschwerd. dem Anschlag nach noch in außwurff Zu bringen 225. lb d
Norma hujus inventarii, Copia der Heuraths Verschreib.
Der Fr. Wittib ohnverändert, Sa. haußraths 74, Sa. Kühe 6, Sa.Silbers 18, Sa. Tung. 14, Sa. baarschafft 3 ß, Sa. Gülth von liegenden güthern 24, Sa. Schulden 57, Ergäntzung 323, Summa summarum 718 lb
Hierauff wird auch der Erben ohnveränderte und die Theilbare Nahrung vnder Einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 76, Sa. wein und leeren vaßen 14, Sa. Pferd 17, Sa. Viehs 18, Sa. Kutsch Karch 7, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthum ane einer behausung 225, Sa. Schulden 228, Summa summarum 589 lb – Schulden 944 Übertreffen also die theilbare passiva der Erben unverändert v die theilbare nahrung dem werth anschlag nach umb 355 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 718 lb
Copia der Eheberedung (…) persönlich erschienen vnser burger Johann Koch, Metzger alß Hochzeiter beÿständlich Mathis Koch auch metzgers deßen Vatters einßen vnd andern theils Anna Maria Meÿerin, beÿständlich Joh: Daniel Hahn müllers ihres vogts als hochzeiterin (…) am 21. tag Monaths Maÿ 1709 (Chambre des Contrats, sur parchemin) Copia Codicilli. 1710 (…) Auff Montag den 16.* tag Novembris (…) persönlich erschienen die Viel Ehren vnd tugendreiche Jungfr. Maria Eva gebohrene Schmidin durch die genade Gottes gesundt: gehendt undt stehenden Leibes (…) Johann Peter Kolb
Copia Codicilli. 1710 (…) Auff Montag den 13. Februarÿ (…) persönlich kommen und erschienen Herr Johannes Koch Metzger und beneben ihme die tugendsame Anna Maria gebohrene Meÿerin, beede Eheleute und burgere allhier durch die gnade Gottes gesunder gehend und stehender Leiber (…) Johann Peter Kolb
Copia Codicilli. 1717 (…) den 13. tag deß Monaths Octobris (…) Persönlich erschienen herr Matheus Koch Metzger undt burger alhier, zwar wegen zugefallener Leibes unpaßlichkeit auff einem Bette Liegend sich enthaltend (…) Johann Peter Kolb
Aus E. E. großen Rath der Statt Straßburg Memorial 1717. Donnerstag d. 2.ten December (…) J. J. Caroll Rathschreiber
Abschatzung d. 1.tenn Xbris: Anô: 1717: Weÿlandt deß Ehrenhafften vnd bescheitenen: H: Mathis Koch Metzger: Seel: hinder Laßene Fraw witwe vnd Erben ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in der Elsbeten gaßen gelegen Ein seith Neben Einer behaußung Zu der Rothen Kirch. gehörig, Ander seÿth Neben dem schäffelzenhoff, hinden auff H: strauben gartner stoßendt Welche behaußung hoffstatt, Zum theÿl gemein Kammer hauß Ehre bauchküchen, Zum theÿl Eügentümlichen Stallung vnd Kuchen, Kammeren Zweÿ hinder ställ, schweÿneställ, gemeiner brunnen, gebälckhter Keller, hoff und brunen, Vnd halb haÿbün halben hoff Sambt Aller Ihrer gerechtigkeÿth, wie solchen durch der Statt geschworne werckhleüte sich in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen Preÿß Nach, angeschlagen wierdt, vor und umb, Acht Hundert Fünffzüg Gulten, Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff

Marie Esther Schmidt loue une partie de la maison au boucher Jean Jacques Hertenstein

1720 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 549
Fr. Maria Esther Kochin geb. Schmidtin wittib beÿständlich dero Hn Curatoris /:Tit:/ Hn Xaver Philipp Caspar Leitersperger
in gegensein Hanß Jacob Hertensteins Metzgers
in einem der Fr. Verlehnerin wÿdumbs: weiß zugehörigen hauß allhier ahne St Elisabetha gaß, einseit neben einem hauß dem Corpori pensionum gehörig anderseit neben dem Schäffoltzheimer hof hinten auff den al: sebitziußischen gartten stoßend gelegen den Mittlern stock und was über selbigem abgetheilter maßen darzu gehörig ist, beneben dem Stall in dem hindern hoff und dreÿen uber selbigem befindlichen bühnlein, von künfftig weÿhnachten an ihren anfang nehmen und zweÿ jahr lang währen – um einen jährlichen Zinß nemlich 18 lb

Les héritiers de Mathias Koch vendent la maison au boucher Abraham Datt et à sa femme Dorothée Hatt moyennant 1 040 livres. La maison qu’a construite Jean Eichel sur la partie occidentale du terrain a l’usage commun du portail, du puits et des latrines.

1729 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 283-v
weÿl. Mathias Koch gewesten Metzger mit auch weÿl. Mariæ geb. Kuglerin erziehlte Kinder und des einten mandatarius nahmens Johannes Koch der Metzger, Mehr Fr. Anna Maria geb. Kochin Daniel Strohl des Forstauffsehers zu Brumath hausfrau mit beÿstand Johannes Koch ihres bruders, weither H. Mathias Koch Candidatus Notariatus, weither Lorentz Weiß allhiesiger seÿler als mandatarius Johann Georg Koch des Metzgers zu heÿdelberg, dieße vier Kochische geschwisterde als proprietarÿ der einen helffte hiernach beschriebener behausung, so dann obged. Strohlische ehefrau mit ihrem erstern ehemann weÿl. Johannes Eÿchel gewesten Metzger einigen Kindts Johannes Eÿchel des Kiefferknechts geschwornen vogts Johannes wörner der hueffschmidts
in gegensein Abraham Datt des Metzgers und Dorotheæ geb. Hattin, den 5. Februarÿ jüngst obrigkeitlich confirmirte versteigerung
Eine Behausung zween höfflein gemeinschafft des Bronnens stallungen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn St Elisabethä gaß einseit neben einem dem Corpori Pensionum allhier gehörigen hauß, anderseit theils neben obged. Eÿchel des curandi neuerbautes ihme allein eigenthümlich zuständigen behausung theils neben S.T. H. Christoph von Klinglin Praesidente au Conseil souverain d’Alsace hinten auff Nicolaus Struwe des Doctor: Gärttners Gartten den sogenannten Sebitziußichen Gartten, daß der jeweilige eigenthums besitzer des neuebauten auff die gaß und in den mitverkaufften vordern hoff sehenden Eÿchelischen haußes sich zu allen zeithen des vordern eingangs und großen hoffthors umb in sein hauß und aus demselben gehen zu können wie auch in dem hoff des weegs und gangs zu der nächst ahn ged. hauß im hoff befindliche und zu erwehntem hauß gehörigener cloac sich jure dominii bedienen zu können berechtiget und des bronnen szwischen selbigem und denen besitzern jetzt verkaufften haußes gemeinschaftlich sein solle – um 1040 pfund

Fils du boucher Jean Georges Datt, Abraham Datt épouse en 1724 Marie Dorothée Hatt, fille du brasseur Jérôme Hatt : contrat de mariage, célébration
1724 (8.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 1122
Eheberedung Zwischen Herrn Abrahamb Datten leedigen Metzger, beÿständlich herrn Johann Geörg Datten ebenmäßigen Metzgers Seines Bruders und Herrn Johann Jacob Engel Informatoris deßen Schwagers, als hochzeitern ane einem, So dann
Jgfr. Maria Dorothea Hattin, Herrn Hyeronimi Hatten biersieder und burgers allhier mit weÿland Frauen Anna Catharina gebohrener Bochin nunmehr seel. ehelich erzeugter Tochter als der Jgfr. hochzeiterin, mit assistentz erstgemelten herrn Hueronimi hatten Ihres vatters ferner H Johann Carl Geckler Metzgers dero geschwornen vogts und dann herrn Johann Hatten auch biersieders Ihres Vatters bruders, andern theils
Actum Straßburg Mittwochs den 8. Martÿ Anno 1724. (unterzeichnet) Abraham Datt als hochzeiter bekenne wie obstet, Maria dorothea Hattin als hochzeiterin be Ken wie obstet

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 192 n° 7)
1724. Mittwoch d. 16.sten Aprill seind nach Zweÿmahliger öffentlich. außruffung ehelich copulirt u. eingesegnet worden Abraham Datt, der ledige Metzger und Burger allhier, weil. Joh: Georg Datten geweßenen Metzgers v burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn u. Jgfr. Maria Dorothea Hieronymus Hatten, deß Versicherungs u. Burgers allhier ehl. Tochter, Abraham Datt als hochzeiter, Maria Dorothea Hattin als hochzeiterin (i 197)

L’horticulteur Nicolas Struvé (voir la notice du 12, rue Saint-Marc) vend un jardin de 180 pieds sur 41 à Abraham Datt et à sa femme Marie Dorothée Hatt

1737 (12.11.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 766
Nicolaus Struve der Kunstgärttner in hiesigem Horto Medico und Maria Ursula geb. Heÿlin
Abraham Datt des Metzgers und Maria Dorothea geb. Hattin
Einen platz garttens sambt darauff stehenden Bäumen und garttenhäußlein, auch übrigen Zugehörden, welcher platz 180 werckschuh in der länge und 41 dergleichen werckschuh in der breitte hält und an sein des verlehners eigenthum allhier im Finckweiler liegende gartten, einseit neben solchem gartten anderseit neben den käuffern selbst, oben des weÿl. wohlgebornen H. von Bürckenwaldts wittib und erben, unten Mlle Margaretham Gretzingerin
anbeÿ sich miteinander dahin verglichen, daß die beede gärtten so contrahirenden Parthen zugehörigen scheidende dielenwandt gemeinschafftlich sein und in gemeinsamen cösten unterhalten, aber auch durch legung beßerung weder solcher dielenwandt noch dem Struvischen gartten kein schaden noch andere incommoditaet zugefügt werden solle – um 225 pfund

Marie Dorothée Hatt meurt en 1740 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 1 100 livres. La masse propre au veuf est de 673 livres, celle propre aux héritiers de 2 434 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 824 livres, le passif à 2 428 livres. Le rapport des experts mentionne que l’écurie des logements militaires est occupée par le lieutenant de roi Trélans.

1740 (24.8.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 471) n° 164
Inventarium über Weÿl. der Ehr: und Tugendsamen Frauen Mariä Dorotheä Dattin gebohrener Hattin, des Ehren und vorgeachten H. Abraham Datt des Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1740. (…) nach ihrem Sonntags den 10.den Aprilis dieses laufenden 1740.ten Jahrs beschehenen tödl. Ableiben hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Niclaus Horchheimer des Bierbrauers und burgers allhier Zu Straßburg als geschwornen Vogts der ane hernach folgedem folio in specie benannter Erben, inventirt (…) So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch den 24.ten Augusti anno 1740.
Die verstorbene Frau hat ab intestato Zu Erben verlaßen als folgt. 1. Abraham Datt, so ohngefehr 15 Jahr alt, 2. Mariam Dorotheam, so ohngefehr 6 Jahr alt und 3. Frantz Heinrich, so ohngefehr Sieben monath alt, der verstorbenen Frauen seel. mit Eingangs gedachtem ihrem nunmehr hinterbliebenen Wittiber ehel. erzeugt und nachgelaßene Kinder und Erben Zu dreÿ gleichen antheilen

In einer allhier Zu Straßb. ane St: Elisabethä gaß gelegenen, hiehero eigenthümlich gehörigen: deswegen hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden als folgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck, In der Cammer Litera A, Vor der Cammer Lit. A, In der Cammer Lit. B, In der Kuchen, In der Wohnstub, In des Knechts Cammer, In des Tauschen stub, Im untern hauß Ehren, Im Keller
Eigenthum ane einer Behaußung v. Gärtlein (T.) Eine Behaußung 2. Höff, gemeinschafft des Bronnens, Stallungen v hoffstatt mit allen derselben gebäuen begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht v. gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethä Gaß 1.s. neben einem dem Corpori pensionum allhier gehörigen hauß, 2.s. theils neben Mathiä Koch dem Not° u. theils neben weÿl. S.T. Herrn von Bürckenwald, geweßenen Nieder Elsaß. Ritter Rath v. außschuß seel. Erben, hinten auff H. Niclaus Struwe des Dr. Gärtners Garten oder sogenandten Sebitziusischen garten stoßend gelegen, so außer der in den Kbr. bemeldten Servitut freÿ, leedig v. eigen v. Vermög einer schrifftlichen Abschatzung d.d. 17. Junii 1740. durch H Joh: Peter Pflug den Statt Lohner (…) sampt hernach beschriebenen Gartenhäußel v garten angeschlagen worden pro 2200 fl. oder 1100. lb. Darüber bes. i. teut. perg. in allhies. C. C. Stub gefertigter Kbr. m. dero anh. Ins. verw. d.d. 10.ten Junii 1729.
(T.) It. ein Platz garten samt der innen befindlichen Garten häußel allhier an St. Elisabethä Gaß, einseit neben vorgedachtem Hn Niclaus Struve, dem Doctor Gärtner, 2.s neben dem hieher gehörigen v. nächst vorher beschriebenen Hoff, oben vff hoch adel. Bürckenwaldische Frau Wittib v. Erben unten auff Margaretham gretzingerin stoßend gelegen, so freÿ leedig v. eigen v. vermög vorher angezogener Abschatzung bereits unter dem anschlag vorher beschriebener Behaußung begriffen. Darüber bes. ein teut. perg. in allhies. C. S. Stub geferthigter Kbr. mit dero anhangendem Insiegel verwahret, d.d. d. 12. 9.br. 1737
Eigenthum ane einem Metzger banck (…)
Ergäntzung des Wittibers Wehrender Ehe abgegangen unveränderten Guth, Vermög Inventarii über beeder nunmehr durch den Zeitl. Tod getrennter Eheleut einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen d. 22. Maji 1724 durch weÿl. H. Daniel Rohr geweßenen Not. public. et pract: gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Des Wittibers Eigenthümliches Vermögen, Sa. haußraths 21, Sa. Silbers 4, Sa. Goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 14, Sa. Eigenthums ane einer Metzigbanck 930, Sa. Ergäntzung (796, abzuziehen 1020, übertrifft um 224), Summa summarum 972 lb – Schulden 299, compensando 673 lb
Diesemnach wird auch der Erben Eigenthümliche Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 97, Sa. Silbers 118, Sa. goldenen Ring 31, Sa. baarschafft 88, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung (2027, abzuziehen 4, Compensando) 2023, Summa summarum 2434 lb
Endlichen wird auch das gemein, verändert v. theilbar guth, Sa. haußraths 73, Sa. Weins und Lährer Faß 52, Sa. Viehes 85, Sa. Häu v. Strohes 8, Sa. Beßerung 15 ß, Sa. Ochßenhäuth 42, Sa. Silbers 26, Sa. Goldenen Ring 1, Sa. baarschafft 180, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1100, Sa. Schulden 254, Summa summarum 1824 lb – Schulden 2428 lb, übertreffen um 603 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2504 lb, Verstallungs Summa 2476 lb
Copia der Eheberedung (…), Mittwochs den 8. Martÿ 1724, Daniel Rohr, Not.
Abschatzung dem: 17. Junÿ: 1740. Auff begehren deß Wohll Achtbahren und bescheitenen H. Abrahamm tatten deß Metzgers ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem Elßbëther gaßen gelegen einseitß Neben Pirckwëltischen hof, anderseitß Neben einem spittall hauß hinden auff H. Struben dem tocter gartner stoßent wëlche behaußung ein gemeinschaftliche Ein fahrdt gemeiner bronen und hoff in dem hoff befindet sich eine behausung darinnen unden daß haus Ehren getrembter Keller ein stuben Cammer und Küchell oben dar über befindet sich ein Stuben Cammer Nebenß Cammer Kuchen und daß haus Ehren wo auff daß Tach mit hollzieglen belegt, besetzte bienen und alter tach stull Vornen gegen der Gäßen befindet sich ein alten gebeu darinnen unden der Stall Neben dar an die römißen, oben dar über die heübienen so alleß Zu der ein Loschirung gehörich, und herren trölang Zugehörich hinden daran daß Nebenß gebeu darinnen der Viehstall, oben darüber die heubienen, ein schopff mit einen halben tach darinnen daß holtzhauß /:samtbt dem garten heußell und gartlein:/ sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere sich in der besichtigung befunden und Jetziger Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und Umb Zweÿ Tausend und Zweÿ hundert Gulten
Der 2.te begriff ist auch allhie in der Statt Straßburg in der großen Metzig gelegen (…)
bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 260 florins (130 livres) sur un total de 2 300 florins. Les préposés relèvent la succession de l’amende qui lui a été infligée.
1740, Livres de la Taille (VII 1179) f° 48
Blum. F: N. 8230. – Weÿl. Fr. Mariæ Dorotheæ gebohrner Hattin, Abraham Datt des Metzgers und Burgers alhier Ehel.. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Koch.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 153. – 2479. 11. 7. die machen 4900. fl. Verstallte nur 2300. fl Zu wenig 260 fl.
Nachtrag auf Acht Jahr in duplo à 7 lb 16 ß d macht 62 lb 8 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 3 lb 18 ß d trifft 23 lb 8 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 3 ß
Abhandlung 2 lb 15 ß 6 d – Summa 88 lb 14 ß 6 d
Vermög Erkantnus Vom 9. Novembr. der Straff erlaßen und der Nachtrag moderirt ad 40 lb d
dt. 16. Novembris 1740.

Abraham Datt meurt en 1751 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à 1 200 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 727 livres. Le défunt a nommé des héritiers si son fils venait à mourir sans laisser d’enfants.

1751 (23. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 255) n° 496
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Wohl Ehrenachtbare und wohlvorgeachte Herr Abraham Datt, der ältere geweßene Metzger und Burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem den 1.ten 8.bris dießes Zu End lauffenden 1751. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und begehren Hern Abraham Datten des Jüngern ledigen Metzgers, des Verstorbenen mit weÿland der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Dorotheæ geb. Hattin, seiner geweßenen Ehegattin längst seel. ehelich erzeugtem und nach tod verlaßenen einigen Sohns, und sowohl ab intestato als per Testamentum eingesetzten Erbens, so in die 20 Jahr alt und annoch bevögtigt mit dem wohl Ehrenachtbaren und wohl vorgeachten Herrn Johann Niclaus Horchheimer dem Biersieder und Burgern allhier, beide gegenwärtig fleißig inventirt und ersucht durch sowohl ihne den Sohn als auch Elisabetham Maurerin von Legelshurst gebürtig die dienstmagd (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 23.ten 9.bris Anno 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Elisabethen gaß gelegenen in die verlaßenschafft zugehörigen behaußung folgender maßen befunden worden
Eigenthum ane einer Behaußung und Metzigbanck. Nemlichen eine Behaußung, Zween Höff, gemeinschafft des Bronnens, die Stallungen und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtig Keiten, ferner Ein platz Garten mit darinn befindlichen pflantzen, gelegen allhier Zu Straßburg ane der St. Elisabethä Gaß einseit neben einem dem Stifft Corporis pensionum allhier gehörigen hauß, anderseit Peter Albrecht dem Kärchel Ziehern, theils und theils S.T. Junckern von Birckenwaldt des Nieder Elsäßischen Ritter Rhats und außschußes hochadel. Erben vorhin, anjetzo Löbl. Stadt Reitschulen wie auch weÿl. H. Niclaus Struven, gewes. Dr. Gärtners allh. seel: wittib und Erben, hinden auff eben dieselbe theils und theils Margarethæ Gretzingerin Erben der Schawenburger hoff genand, so außer der in hernach allegirtem haußbrieff genander Servitut in der behausung sonst ledig eigen und durch Löbl. Stadt Straßburg geschworene herrn Werckmeistere die beh. v. Garten in betrachtung Keine Saat darinnen und außer denen wenigen Bäumen Keine besondere pflantzen enthalten Zumal Zufolg deroselben mir Notario schrifftlich eingeschickten Abschatzung vom 13.ten 9.br 1751 angeschlagen pro 1200. lb. Dieße beh. v. garten hat der verstorbene sel. in währender seiner Ehe erkaufft und besagt darüber die beh. i. teut. perg. in allhies. C. C. St gef. und mit deren anh. Ins. corroborirt, datirt den 10.ten Junii A° 1729. Und über den garten i. teut. perg. Kffbr. auch allda gef. und mit deren anh. Ins. v.wahrt, datirt den 12. 9.br. A° 1737
It. j. Metzigbanck (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 182, Sa. Heus und Stroh 9, Sa. Häut 4, Sa. beßerung 2, Sa. Weins und leerer Faß 61, Sa. Viehes 135, Sa. Silbers 144, Sa. Goldenen Ring 35, Sa. baarschafft 156, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung und Metzigbanck 1900, Sa. Schulden 66, Summa summarum 2727 lb
Welche dann anderer gestalten eingangs genandem Sohn, als nunmehro einigem Erben Vätter und Mütterlicher Verlaßenschafft seÿn und bleiben solte. Nach deme aber der Verstorbene Vatter seel. in hievor copialiter inserirtem seinem Testamento nuncupativo §° 4° et seqq §§.is Verordnung gethan daß, wann dieser sein einiger Sohn und Erb, es seÿe Vor oder nach ihme dem disponenten und Vatters ohne Verlaßung ehelich erzeugter Kinder oder Enckeln dießes Zeitliche gesegnete, dießem seinem Sohn Mr David Datt der Seckler und b. allhier und seine leibliche eine Schwester Fr. Cleophe geb. Dattin herrn David Kuglers des Gastgebers auff der sogenanten Grünen Wart v. vb. allh. Ehefr. zu gleichen portionen und Stammtheilen erblichen substituirt (…)
Abschatzung Vom 13.ten 9.bris 1751. Auff begehren Weÿland Abraham Datten, deß geweßenen Metzgers seel. hinterlaßener Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff der Elisabethen gaß, einseits neben der Newen Reitschuhl, anderseit neben einer behaußung dem Mehrern Hospithal gehörig und hinten auff Weÿland hern Strauben seel. Wittib stosend, gelegen. Auff dem boden ist eine Stube, Stub Kammer ein andere Kammer Kuchen und hauß öhren, darüber ist der Tachstuhl, so mit hohlziegeln belegt, Worunter eine besetzte bühne, hat auch einen geträhmten Keller, Hoff und gemeinschaftlichen bronnen, Ferner befindet sich ein nebens gebäu Worinnen Stallungen und häwbühnen, der Tachstuhl darüber ist mit breit Ziegeln doppelt belegt, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeisteren nach vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Zweÿ Taußend und Vier Hundert Gulden
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg und bestehet in Einem Metzgerbanck (…)
(unterzeichnet) Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Héritier de la maison, le boucher Abraham Datt meurt célibataire à l’âge de 33 ans le 29 avril 1759.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 4-v n° 17)
1759. Sonntag den 29. April morgens Zwischen 7 & 8 uhr starb H. Abraham Datt der Metzger v. Burger allhier, wird begraben Dienstag den I. Maji nach mittag um 2 uhr auff St. Helena. Alt 33 jahr 9 Monat und 7 tag. Eltern, weÿl. H. Abraham Datt geweßener Metzger v Burger allhier und weÿl. Fr. Maria Dorothea gebohrne Hattin (unterzeichnet) Johann Niclaus Horchheimer Als onckel, Johann David Datt als Verwanter (i 6)

Les héritiers de substitution et Catherine Marguerite Hatt femme du brasseur Jean Nicolas Horchheimer vendent la maison au marchand Georges Guillaume Kratz moyennant 3000 livres

1759 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 181
Fr. Catharina Margaretha geb. Hattin Johann Nicolaus Horchheim des biersieders ehefrau, David Datt der säckler und Cleophe geb. Dattin weÿl. Johann David Kugler des gastgebers wittib beÿständlich H. Not. Johann Carl Ficke
in gegensein H. Georg Wilhelm Kratz des handelsmanns
eine behausung, zween höffen, gemeinschafft des bronnens, stallung, garten und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane St Elisabethä gaß, einseit neben einem dem Stifft corporis pensionum zugehörigen hauß theils Peter Albrecht dem kärchelzieher theils der Reitschul theils weÿl. Nicolaus Struve dem Doctor gartners wittib und erben, hinten theils den Schauenburger hoff theils gedachten Struvischen erben – so außer der d. 10. junÿ 1729 von weÿland Abraham Datt gewesten metzgers übernommenen servitute freÿ – als ein von gedachtem Datt ererbtes guth – um 3000 pfund

Fils du marchand du même nom, Georges Guillaume Kratz épouse en 1721 Marie Madeleine Helck, fille du marchand Abraham Helck : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Georg Wilhelm Kratzen leedigen Handelsmann Weÿland Herrn Georg Wilhelm Kratzen gewesenen Vornehmen Handelsmanns undt burgers allhier zu Straßburg seeligen mit der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Maria Barbara gebohrnen Sartorin erzeugten Herrn Sohn, So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Maria Magdalena Helckin, des Wohl Ehrenvest und Hochachtbahren Herrn Abraham Helcken Vornehmen handelsmann und burgers Zu ermeltem Straßburg mit der Wohl Ehren und Tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrene Ambergerin ehelich erziehlten Jungfrau Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin am andern theil – Straßburg auff Freÿtag den Ersten Augusti Im Jahr als mann nach unsers einigen Erlößers und Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburt und Menschwerdung Zalte 1721

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 175-v n° 9)
Mittwoch den 27. Aug: 1721. seind nach Zweÿmahliger öffentlichen Außruffung, in der Evangelischen Pfarrkirch. Zu St. Nicol. in Straßburg, Ehelich copulirt und eingesegnet worden, H. Georg Wilhelm Kratz, der ledige Handelßmann, weÿl. H. Georg Wilhelm Kratzen, geweßenen Handelßmanns vnd burgers alhier hinterlaßener Ehelicher Sohn, vnd Jfr. Maria Magdalena Helckin, H. Abraham Helcken deß Handelßmanns vnd burgers alhier, Eheliche Tochter, welches bezeugen (unterzeichnet) Georg Wilhelm Kratz als Hochzeitter, Maria Magdalena Helckin als Hochzeitterin (i 181)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison face à la Grue. Ceux du mari s’élèvent à 1 105 livres, ceux de la femme à 2 220 livres.
1721 (4. 7.br) Not. Rohr (Daniel, 46 Not 51) n° 1668
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung undt Güthere, so der Ehrenvest undt wohlvorgeachte Herr Georg Willhelm Kratz, Vornehmen Handelsmann undt die Ehren und tugendreiche Frau Maria Magdalena gebohrene Helckin, beede Eheleuthe undt burgere allhier einander in den Ehestand Zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren beeder Eheleuthe selbsten fleißig inventirt (…) So beschehen in der Königlichen freÿen St. Str. in fernerem gegenseÿn S. T. Herrn Johann Sebastian Kratzen Vornehmen Chirurgi und burgers allhier, als deßen H. Vettern wie auch Sein des Ehel. fr. Mutter und auff Seithen der Ehefrauen dero beed. geliebten Eltern auff Donnerstag den 4.ten 7.bris 1721.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Cran gelegenen undt Von beeden Eheleuten Zum theil inhabenden behaußung sich folgender maaßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn unveränderte Nahrung betr. Sa. haußrath 102, Silber 93, Goldene Ring 82, baarschafft 81, Gülthgüthlein 12, Summa summarum 1105 lb
Der Fr: Nahrung anlangend, Sa. haußrath 447, Silbers 127, Goldener Ring 403, baarschafft 592, Pfenningzinß hauptgüter 650, Summa summarum 2220 lb

Etat de fortune dressé après que Georges Guillaume Kratz a quitté la ville pour que la femme puisse demander le bénéfice de cession. L’inventaire est dressé dans une maison à l’angle de la rue Mercière et de celle du Vieil-Hôpital. La masse propre à la femme est de 2 651 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 2 776 livres, le passif à 6 501 livres
1729 (1.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 24) n° 554
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so Herr Georg Wilhelm Kratz der Handelsmann, welcher sich den 23.ten des verwichenen Monats Maÿ von hier absentirt, und Frau Maria Magdalena Kratzin gebohrene Helckinn beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg anjetzo Würcklichen tam active quam passive eigenthümlichen haben und besitzen, welche der ursachen allweilen sein herrn Georg Wilhelm Kratzen, des Mariti habende Nahrung mit Zimblichen Passic Schulden behafftetn auch Ihro Fraun Mariæ Magdalenæ Kratzin geb. Helckin der Ehefrauen mit assistentz S T. Herrn H. Ludwig Freunden J.U. Lt und E. E. großen Raths allhier Procuratoris Vicarÿ auch Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg Ihres geschwornen Herrn Curatoris, beschehenes freundliches ansuchen, erfordern und begehren umb Salvirung Ihres ohnverändert und eigenthümlichen guths willen ersucht (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein Herrn François George Roth Jacob Practicien nomine Herrn de Gresillemont, des Creditoris, auf Mittwoch den 1.ten Junÿ & seqq. Anno 1829.

In einer allhier zu Straßburg ane der Krämergaß und Spithalgäßlein gelegenen und in dieße Nahrung nicht gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In des Dieners Cammer, In der Magd Cammer, Im Neben Stübel, In der wohnstub, In dero Stub Cammer, Im Haußöhren, In der Schwartzen Tuch Cammer, In der Kuchen, Im Keller
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden ohnveränderten guths, Inhalt Inventarÿ über beeder Eheleute einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1721. durch Hn Notarium Daniel Rohren nun seel. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frauen ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 518, Sa. Schlittens 30, Sa.Silber geschirr und Geschmeids 127, Sa. Goldener Ring, Ketten und dergleichen Geschmeids 317, Sa. Baarschafft 120, Sa. Schulden 205, Sa. Erg. (1325, Angang 2, Restiret) 1322, Summa summarum 2651 lb
Des Manns ohnverändert und Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 245, Sa. Gewerbs Wahren 1259, Sa. Wein und Lährer Vaß 146, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 128, Sa. goldenen Rings 23, Sa. Gülth von liegenden güthern 20, Sa. Schulden 952, Summa summarum 2776 lb – Schulden 6501 lb, Übertreffen also des Manns ohnverändert und theilbare Zubezahlen habende Passiva deßelben völlige vorhandene Activ Massam, in allem dem vero pretio nach umb 3724 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2651 lb

Georges Guillaume Kratz meurt en décembre 1763 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison rue Sainte-Elisabeth à 1 125 livres. La masse propre à la veuve est de 11 510 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 6 219 livres, le passif à 9 349 livres.

1764 (17.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 404) n° 1024
Inventarium über Weÿland des Wohl Edlen und Großachtbaren herrn Georg Wilhelm Kratz, des geweßenen vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1764. (…) nachdeme derselbe Samstags den 17. Decembris des verwichenen 1763. Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Wohl Edlen und Viel Tugendbegabten frauen Mariæ Magdalenæ Kratzin gebohrener Helckin der hinterbliebenen frau Wittib (…) So Beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 17. Maji anno 1764.
Der Abgelebte seelige hat zu Seinen Erben ab intestato verlaßen wie folgt,
1° Frau Mariam Barbaram Wiedemännin gebohrener Kratzin H. M. Johann Daniel Wiedemann, Wohlverdienten Pfarrers und treueifferigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeind zu Wittenweÿer und burgers allhier Frau Eheliebste, welche mit beÿhilff wolgemelten Ihres geliebten Eheherrn in Person beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, 2.do Jungfer Mariam Salome Kratzin, so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero in selbst eigener Persohn Zugegen ware, 3.tio Herrn Georg Wilhelm Kratz, Ledigen Handelsmann, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete, 4.to Jungfer Mariam Elisabetham Kratzin, so gleicher Weiße Majorennis und ohnbevögtigt, mithien in eigener Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, So dann 5.to Herrn Abraham Kratz J. V. Ltum. hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischen hochansehnlichen Rath und Landschreibern des Amts Lichtenau, auch burgern allhier, welcher ebenermaßen in Persohn præsens ware. Alßo alle fünff des in Gott seelig entschlaffenen mit Eingangs wohl Edelernannter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlte Herrn Söhne und Frau und Jungfrauen töchtere und ab intestato Zu Fünff gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben

Eigenthumb ane Häußern (E.) Erstl. eine Behausung, Zween Höf, Gemeinschafft des bronnens, samt Stallung, Gärtlein und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethengaß eins. neben einem dem Stifft Corporis pensionum Zugehörigen Hauß, anders. neben Peter Albrecht dem Kärchelzieher Zum theil und Zum theil neben der Reitschul, hinden theils auf den Schauenburgerhoff und theils auf weÿland Niclaus Struven des Doctorgärtners Wittib und Erben stosend, so vor freÿ ledig und eigen durch mehrernannte der Statt Straßburg Herrn Werckmeistere vermög obenallegirter Schrifftl. Abschatzung vom 20. Junÿ Anno 1764. angeschlagen vor 2250. lb. Darüber besagt ein teutsch pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt de dato 26. Maji 1759. Dabeÿ 2. alte auch allda gefertigte Kauffbrieff de datis 12. 9.bris 1737 et 10. Junÿ 1729 aus deren letztern Zuersehen, daß der eine Nachbar Peter Albrecht sich des vordern Eingangs und grosen hofthors dieser behausung um in sein hauß und aus demselben gehen zu Können, wie auch in den hof des wegs und Gangs zu der nechst an gedachtem Hauß im hof befindlichen Cloac sich jure domini bedienen zu Können berechtiget und der bronnen zwischen beeden theilen gemeinschafft seÿn solle. Wobeÿ ein Extractus aus E.E. Kleinen Rath augenschein Memoriali contra gedachten Peter Albrecht vom 28. Julÿ 1751.
(W.) It. eine Behaußung und hoffstatt samt einer Öhlmühl und allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier ane dem Baarfüßerplatz (…)
It. eine behaußung bestehend in Vorder: Mittler: und Hindergebäu, samt Hoff, Hoffstatt und der gemeinschafft eines bronnens, auch allen übrigen deren Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier unter der großen Gewerbslaub (…)
It. eine behaußung bestehend in Vorder: und hindergebäu, Hoff, Hoffstatt und bronnen mit allen übrigen dero begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier ane dem untern Fischmarckt gegen der Zunft Stub zur Möhrin hinüber (…)
Ergäntzung der Frau Wittib abgegenenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ durch Herrn Notarium Daniel Rohr seeligen in Anno 1721 aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib ohnverändert betreffend, Sa. hausraths 903, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 234, Sa. Goldener Ring 184, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2375, Sa. Eigenthums ane Häußern 5130, Sa. Gülthen von liegenden gütheren 222, Sa. Schuld 205, Summa summarum 11.510 lb
Dießemnach Wird nun auch der Erben ohnverändert und theilbahre Nahrung und zwar weilen Keine Errungenschafft ausfällt unter einer Massa beschrieben, Sa. Pferd, Landkutsch und Güetherwägen 1089, Sa. Habern, heu und Strohe 152 lb, Sa. Wein und Lähre Faß 443, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 32, Sa. Goldener Ring 35, Sa. baarschafft 820, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1000, Sa. Eigenthums an einer Behaußung 2250, Sa. Schulden 395, Summa summarum 6219 lb – Sa. Schulden 9349 lb, In Vergleichung, Passiv onus 3129 lb – Stall summ 7477 lb, Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe zugeltend 154 lb
[Joint] Préliminaire d’un contrat de société entre nous George Guillaume Kratz d’une part et Jean Georg Fay d’autre part pour l’établissement de huit voitures regulieres specialement entreprises pour les transports des maisons Mr Franck freres et Miville et Perrin Pere et fils pour francfort
– Abschatzung Vom 20.t Junÿ 1764. Auff begehren Weil. H. Georg Willhelm Gratz S. T. hiender Lasener Fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg am blatz gelegen Einseits ein Eck in die Schlauch gas Machent Ander seits Neben Georg Schmidt Und hienden auff Gottlib Decker stosent gelegen, solche behausung besteht in einer Ohl Mill Ferner in Ettliche Stuben eine Kichen und Dreÿ Kammern Dar jber ist der dach Stull mit breidtziglein belegt hat auch ein gewelbten Keller, Zweÿ Thausent Dreÿ hundert gulden
Der zweÿte Begriff ist Auch allhier in der Statt Strasburg Under der Grose Gewerbs Laub gelegen (…)
Der Dritte Begriff ist Auch allhier in der Statt Straßburg auff dem Fischmerckt gelegen )éé
Der Virte Begriff ist Auch allhier in der Statt Strasburg auff der Eltzbetter Gaß gelegen Einseits Neben der Reith Schuhl ander seits Neben dem Lobl. Stieft Von S: T: Wiellhelm Und hienden auff H. Strube Stosent gelegen, solcher begrieff besteht in einem Ferder Und hiender Gebeÿ warinnen Ettliche Stuben Kamern und Kichen Dar jber seindt die dach Stihl mit breidtziglein belegt hat auch Zweÿ getrembete Keller hoff und brunnen, Ferner befiendet sich eine Stallung mit häibinen war jber der dach Stull mit breidtzieglein belegt. Von uns Unterschribnen der Statt Strasburg Geschwornen werck Meister Nach vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihre Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth Nach Estimiert und angeschlagen worden Vor und umb Vier Thausent Finff Hundert Gulden, [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Eheberedung (…) Straßburg auff Freÿtag den Ersten Augusti Im Jahr als mann nach unsers einigen Erlößers und Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburt und Menschwerdung Zalte 1721

Marie Madeleine Helck meurt en 1779 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans la maison aux Grandes Arcades. L’actif de la succession s’élève à 8 801 livres, le passif à 72 livres.
1779 (24.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 423) n° 1411
Inventarium über Weÿland der Wohl Edlen und Viel Tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Kratzin gebohrener Helckin, auch Weÿland des Wohl Edlen und Großachtbahren Herrn Georg Wilhelm Kratz, des ältern geweßenen vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg Längst seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1779 – nachdeme Sie Mittwochs den 17. Julÿ dießes lauffenden 1779. Jahrs durch einen seeligen Tod Von dießer Welt abgefordert worden, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg Montag den 24. Augusti 1779.
(f° 2) Die seelig Verstorbene hat zu Ihren Erben ab intestato verlaßen wie folgt,
1.mo Frau Mariam Barbaram Wiedemännin gebohrene Kratzin herrn Mag: Johann Daniel Wiedemann, Wohlverdienten Pfarrers und treueifferigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeind zu Wittenweÿer und burgers allhier zu Straßburg Frau Eheliebste, welche mit beÿhilff wolgemelten Ihres geliebten Eheherrn in Persohn dem Geschäfft abwartete, 2.do Jungfer Mariam Salome Kratzin welche Majorennis und ohnbevögtigt einfolgig mit Zuziehung Herrn Isaac Haffners hießiger Statt geschwornen Rathsbotten und burgers allhier, beÿ diesem geschäfft sich eingefunden, 3.tio Herrn Georg Wilhelm Kratz, Ledigen Handelsmann und burgern allhier, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn beÿ dießem geschäfft erschienen, 4.to Frau Mariam Elisabetham Haanin gebohrene Kratzin, Herrn Philipp Jacob Haan des bestäters in allhießigem Kauffhauß und burgers allhier Frau Eheliebste, welche vorgedachten Herrn Isaac Haffner den geschwornen Rathsbotten Zu Ihrem Assistenten erbetten und beneben demselben hiebeÿ Zugegen ware, So dann 5.to Herrn Abraham Kratz J. V. Ltum. hochfürstlich Hessen Hanau Lichtenbergischen hochansehnlichen Rath und Landschreibern des Amts Lichtenau auch burgern allhier, welcher mit und beneben Frauen Anna Maria gebohrener Spenglerin seiner vielgeliebten Frauen Eheliebstin dießem Geschäfft in Persohn beÿgewohnt. Alßo alle fünff der in Gott seelig entschlaffenen mit Eingangs wohl Edelernanntem Herrn Heinrich Wilhelm Kratz, dem ältern Ihrem geweßenen Vielgeliebten Eheherrn Längst seeligen erziehlte Herrn Söhne und Frauen und Jungfer töchtere

In einer allhier Zu Straßburg ane der großen Gewerbslaub Liegenden, in dieße Verlassenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 11-v) Eigenthumb ane einer Behaußung – Nemlichen eine Behausung bestehend in Vorder: Mittler: und Hintergebäu, samt Hoff, Hoffstatt und der gemeinschafft eines bronnens, auch allen übrigen dero Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier unter der großen Gewerbslaub (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 325, Sa. Weins und Lährer Faß 92, Sa. Silbergschirr und Geschmeids 60, Sa. Goldengeschmeids 15, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 5525, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2560, Sa. Gülthen von Liegenden güthern 222, Summa summarum 8801 lb – Schulden 72 lb, Detrahendo verbleibt 8729 lb
Gantze Verlassenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ dem Stalltax nach 8728 lb
It. §° 7.mo verordnete die abgeleibte seelige und war dero außtrucklichen befehl und Verlangen, daß nach Ihrem absterben in Ihrer eigenthümlichen ane der großen Gewerbslaub allhier Liegenden behaußung diejenige Wohnung im vorderhauß, wie Sie selbige selbsten bewohnt und innen gehabt zusamt der Magd Cammer und und der Magd bett, denen Ledigen Kindern solang Sie im ledigen Stand verbleiben Werden freÿ und ohne Zinnß zu bewohnen und zu genießen zukommen und überlaßen werden solle, mit der fernern Condition und Beding aus, wann eine verheurathete Tochter in Wittwenstand versetzet würde und als dann ane dem genuß besagter Wohnung theil nehmen, mithien mit und beÿ denen Ledigen Geschwüsterden Wohnen wolte, daß Ihro solches ebenmäßig mit angedeÿen, auch wann nur noch eines derer Kinder Ledig Verbliebe, demselben dießer genuß zukommen solle. Dießer genuß nun ist dermahlen Jungfrauen Mariä Salome Kratzin und herrn Georg Wilhelm Kratz dem noch Ledigen herrn Sohn und Jungfer tochter zuzueignen und davor ohnpræjudicirlich hier außzuwerffen in haubtguth vor die wohnung den Jährlichen haußzinnß davon zu 25 lb d ohngefehr gerechnet, 500 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stalltax nach 8728 lb – Stall summ 7297

La maison revient à Georges Guillaume Kratz qui en loue une partie au négociant Jean Wieger

1771 (5.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 142)
Bail – Sr Georges Guillaume Kratz directeur des coches de Franckfort à Lion bourgeois de Strasbourg – pour 9 années consécutives qui commenceront à courir à la St Jean prochaine
au Sr Jean Vieger négociant
1. un corps de logis séparé et qui fait fasse en entant dans la maison à luy appartenant en cette ville rue St Elisabeth à côté du harras sans en rien excepter ny réserver, 2. un autre cors [sic] de logis construit du côté de la droit en entrant dans la susdite maison égale sans rien excepter ny reserver si ce n’est la fasse de ce dernier corps de logis qui en fait l’angle et qui est présentement occupé par le cocher de M Franck, 3. et enfin l’usage comme des cours et de la buanderie pour les lescives – moyennant un loyer annuel de 424 livres tournois

Georges Guillaume Kratz vend la maison au marchand Frédéric Seyler pour 2 750 livres strasbourgeoises

1781 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 655 n° 199
H. Georg Wilhelm Kratz der handelsmann
an H. Friedrich Seÿler dem handelsmann
eine behausung, zween höffen, gemeinschafft des bronnens, stallungen und hoffstatt, garten mit allen deren übrigen gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St Elisabetha gaß einseit neben einem dem löbl. Stifft pensionum corporis zuständigen haus, anderseit neben Peter Albrecht theils der königl. reithschuhl zum theil H. stattrichter Seÿler et consorten, hinten zum theil den Schauenburgischen hoff zum theil vorbesagten H. Seÿler – mit der dienstbarkeit wovon ein unterm 19. junÿ 1729 in allhiesiger Cantzleÿ Contract stub auffgerichteter contract gedacht beladen, des inhalts daß der jeweiliger besitzer vorbesagten Albrechtischen theils auff die gaß und theils in den mitverkaufften vorderen hoff sehende behausung sich zu allen zeiten des vorder eingangs und großen hoffthors um in sein hauß und auß demselben gehen zu können wie auch in dem hoff des weegs und gangs zu der nächst an gedachten hauß im hoff befindliche und zu erwehndem hauß gehörigen cloac sich jure dominii bedienen zu können berechtigt und der bronnen zwischen selbige und dem besitzer jetzt verkaufftes haußes gemeinschafftlich seÿn solle – um 11.000 livres

La tribu du Miroir remet en janvier 1781 une promesse d’admission à Frédéric Seyler, natif de Bâle.
1781, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 255) Samstags, den 13. Januarii 1781 – Vertroestung
H Friderich Seÿler von Basel gebürtig, von welchem bekannt, daß er die Handlung bei denen nun weiland H. Miwill und Braun alhier ordnungsmäsig erlernet hat, ist auch den von deren Nachfolgeren HH. Miwill und Perrin Vater und Sohn d. 9. dieses Monats und Jahrs aisgestelten Lehrschein, gegen Erlag 10. lb d Straf, und der ordentlichen Gebühr vom 1. Januarii 1758. bis dahin 1762 in die Lehre eingeschrieben und Zugleich ajusgetan, sofort demselben der Zu Erlangung des hiesigen burgerrechts benötigter Vertröstung: schein Zu geben.

Le réformé Frédéric Seyler sollicite en février 1781 auprès des Conseillers et Vingt-et-Un l’admission à la bourgeoisie. La commission constate qu’il remplit toutes les conditions, notamment celle de la fortune. L’assemblée transmet la demande au Grand Sénat.
1781, Conseillers et XXI (1 R 264)
Joh: Friderich Seiler p° Civilegii
(p. 46) Sambstag den 3.ten Februarii 1781. – Joh: Frid. Seiler der Handelsmann Von Basel wird p° Civil. als Ref. Rel. Zugethan ad Deputat. gewiesen
Osterrieth nê Joh: Frid. Seiler des ledigen burgers und Handelsmanns von Basel Imploranten prod. unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. sub N° 1 pô Civilegii.
Nach angehörtem voto H. gâl advocat Mogg welcher Zu näherer untersuchung wie gewohnlich auf seine hochansehnliche Deputation angetragen, Wurde vermittelst gehaltener Umbfrag H. XXI. Mogg und H. Rathh. Langhans ad causæ cognitionem abgeordnet.

(p. 77) Sambstag den 17. Februarii 1781 – Joh: Frid. Seiler der Handelsmann Von Basel Ref. Rel. wird p° Civil an E. E. großen Rath ad recipiendum gewießen.
H. XXI. Mogg auff deßen relation H. Rathherr Langhans als Codeputatus sich bezogen, meldete, Zufolg MGHh. interloct. vom 3. hujus vermög deßen sie auf übergebenes unterth. Memoriale samt beÿl. sub Nis 1 biß 5. inclusive von seithen Implorirenden Friderich Seilers des burgers und Handelsmanns von Basel puncto Civilegii ad causæ cognitionem abgeordnet worden, habe sich beÿ besessener Deputation ergeben, daß Implorant ehelich gebohren, der Reformirten Religion Zugethan, des Zunftrechts beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel verströstet, die erforderliche caution gehabt, Keine Klag während seiner hiesigen Aufenthalt wider ihn vorgekommen und das erforderliche Vermögen besitze, wie solches aus einem von H. Kratz dem hiesigen burger und Handelsmann außgestelltem Schein erhellet, als worinnen dießer bekennet sein an der Elisabeth gaß gelegenes hauß dem Imploranten Käuflich überlaßen, auch würcklich von demselben 4000 lb auf abschlag empfangen Zu haben, Implorant auch über dießes durchgegebene Handtreu ane Eÿdes statt versichert, daß bemelte Summ sein wahren eigenthum seÿe, beÿ solchen umbständen hätten sie Keinen anstandt genommen denselben MGHh. Zuempfehlen umb nach Ordnung an E. E. großen Rath gewießen zu werden.
Nach angehörtem voto H. gâl advocat Mogg, welcher da abgestetteter relation Zufolg Implorant mit erforderlichen requisitis versehen, auf deßen Weißung an E. E. großen Rath ad recipiendum in das Burgerrecht angetragen.
Wurde vermittelst gehaltener Umbfrag Implorant nach eingezogener causæ cognitione als habilis ad recipiendum allhiesiges burger Recht an E. E. großen Rath gewießen.

Frédéric Seyler figure sur la liste des nouveaux bourgeois. Il devient tributaire au Miroir en septembre 1781 en déclarant faire commerce de tabac.
1781, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 268-v) Dienstags den 25. Septembris 1781 – R. Leibzünfftiger (3 lb 10 ß, 15 ß Findl.)
Hr Friderich Seÿler, eines Notarii Sohn, ist auf producirten Kanzlei und Stall-schein vom 7. Aprilis Letzthin gegen Erlag 3 lb 10 ß, leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen word. prom. Führet eine Tabackhandlung.
1781 VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) Friderich seÿler

Le marchand Frédéric Seyler vend la maison au marchand célibataire Louis Gebhard d’une part, au marchand Georges Gemar et à sa femme Anne Marie Wurm d’autre part, moyennant 3 825 livres strasbourgeoises

1785 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 351-v
H. Friedrich Seiler der handelsmann
in gegensein H. Ludwig Gebhard des ledigen großjährigen handelsmanns und Georg Georg Guemar des handelsmann und Annæ Mariæ geb. Wurmin unter assistentz H. Joseph Rauch des handelsmanns und H. Johann Eckart des porcellanhändlers
jedem zur helffte vor unvertheilt, eine behausung, zween höffen, gemeinschafft des bronnens, stallung, hoffstatt, garten mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Elisabetha gaß, einseit neben einer dem löbl. Stifft Pensionum corporis zuständigen behausung, anderseit neben Peter Albrecht zum theil zum theil der königlichen Reitschuhl zum theil H. Stattrichter Seiler, hinten zum theil den Schauenburgischen hoff zum theil H. Seiler – als ein von Georg Wilhelm Kratz dem handelsmann unterm 3. maÿ 1781 erkaufftes haus – um 15.500 livres tournois

Fils de manant, Georges Jacques Gymar épouse en 1753 Anne Marie Wurm, fille du cordonnier Jean Wurm : contrat de mariage, célébration
1753 (17. 9.br), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) f° 9
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Georg Jacob Gÿmar dem leedigen tabackbereiter und burgern allhier, weÿland Jacob Gÿmar, gewesenen tabackbereiters und Schirmers allhier mit Frauen Maria Barbara gebohrener Birlenbachin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlen Sohn als dem Hochzeiter beÿständlichen Mstr Diebold Ohl Schuhmacher und burgers allhier ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Annä Mariä Wurmin weÿland Mstr Johannes Wurm geweßenen Schuhmachers und burgers allhier mit frauen Anna Maria gebohrener Stöcklerin seiner hinterbliebenen wittib dermahlen an Johann Georg Westermanns des Porcellinmachers und burgers allhier Ehefrauen ehelich erziehlter tochter alß der Jgfr. hochzeiterin, mit assistentz erstgedachten Johann Georg Westermanns ihres Stieffvatters und Joseph Engelmanns des Porcellinmachers und Schirmers allhier ihres vettern ane dem andern theil
Straßburg Sambstags den 17.ten Novembris Anno 1753. (unterzeichnet) Georg Jacob Gumar Alß Hochzeiter, ana maria Wurmin als hoch zeiterin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 6.)
Hodie 19. Novembris Anni 1753. (…) sacro Matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti Honestus Adolescens Georgius Jacobus Gümar defuncti Jacobi Gimar tabaci concinnatoris hujatis et inquilini dum viveret et Mariæ Barbaræ bierlébacherin Conjugum filius solutus parochianus ad Stum Ludovicum hujatis Et pudica virgo Anna Maria Wurmin defuncti Josephi Wurm sudoris et civis hujatis dum viveret et Annæ Mariæ Stecklerin Conjugum parochianorum nostrum filia soluta parochiana nostra (signé) Georg Jacob gümar, annamaria Wurmin (i 6)

L’apprêteur de tabac Georges Jacques Gymar fait dresser un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie
1753 (3.11.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 747)
Verzeichnus Desjenigen Vermögens so H. Georg Jacob Gÿmar, der leedige tabackbereiter von hier gebürtig, weÿl. H. Jacob Gÿmar geweßenen tabackbereiters und Schirmers alhier mit fr. Maria Barbara gebohrener Birlenbachin seiner hinterbliebenen Wb. ehelich erziehlter Sohn welcher umb das allhießige burgerrecht zu erlangen unterthänig einzukommen vorhabens, würcklich eigenthümlich besitzet (…)
Haußrath 120, Silber 43, und baarschafft 105, (Summa) 269 lb.
Sig. Straßburg den 3.ten Novembris 1753

La tribu de la Mauresse remet une promesse d’admission à Georges Jacques Gumar
1753, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 140-v) Mittwochs den 7.ten Novembris Anno 1753 – Accordirter Zunfft Vertröstungs Schein
Georg Jacob Gumar, der leedige tabackbereiter, weÿland Jacob Gumar, geweßenen frantzösischen Grempen und Schirmers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, bittet um einen Vertröstungs Schein Zu Erhaltung des hießigen burger und dißortigen Zunfftrechts, und declarirte, daß Er sich auf der Tabackbereiter Profession ernehren wolle, nachdeme man ihme vorhereo bedeutet, daß wann Er den Fastenspeishandel ergreiffen würde, Er die neue Gebür als ein frembder davor zahlen müßte. Erkandt willfahrt, dedit 2 ß

Anne Marie Wurm obtient en 1757 de la fondation Hell une dot pour jeunes filles pauvres
1757, Conseillers et XXI (1 R 240)
Anna Maria Georg Jacob Gymar des burgers und tabackbereiters ehefrau geb. Wurmin Cathol. relig. erhaltet das pro 1755. verfallene Hellische legat. 82.
Maria Margaretha Abraham Heller des schuhmachers ehefrau erhaltet das pro 1756. verfallene Hellische legat.82.
(p. 82) Mittwoch den 1. Juny 1757.
Christmann nôe annä Mariä weÿl. Johannes Wurmen des gewesten burgers und huthmachers hinterl. ehel. tochter catholischer reliigion verheurathet an georg Jacob Gymar den burger und tabackbereiter allhier producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. Sub Nis 1 biß 6 incl. samt beÿgefügter benennung pt° Hellischen Legati dotis bitt hierauff mein des XIII. Secretarii relation eaque facta des Imploranten mit besagtem legato dotis Zu willfahren. (…)
Erkandt, wird beeden Implorantinnen mit gebettenem legato dotis willfahrt, in befolgung deßen der Ersteren catholischer religion das pro anno 1755. der anderen aber Augsp. Confession das pro 1756. auff Martini Verfallend. Hellerische Legat und zwar Jeder dererselben mit Zehen pfundt pfenning vom Pfenningthurn Zugedacht.
Depp. H. Rathh. Bauch, H. Rathh .Cappler

La tribu du Miroir remet une promesse d’admission à Jean Thomas Louis Gebhard, fils du pasteur (réformé) de Waldorf près de Heidelberg
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
Joh: Thomas Ludwig Gebhard
(f° 4) Freitags, den 22. Aprilis 1785 – Vertroestung
Hr Joh: Thomas Ludwig Gebhard, der von Wahldorf bei Heidelberg Chur-Pfältzischer Herrschafft gebürtige Pfarrers-Sohn, steht vor, producirt glaubwürdigen Lehrbrief von H. Joh: Werner Knauff dem Hdlsm: in ffurt am Main d. 24. Maj 1780 erteilt, Bittet um den Zu Erlangung des hiesigen burgerrechts benötigten Vertroestungschein. Nach eingesehenem producto erkannt, willfahrt
[in margine :] geb. 24. Junii 1757.

Le réformé Jean Thomas Gebhard sollicite en avril 1785 auprès des Conseillers et Vingt-et-Un l’admission à la bourgeoisie. La commission constate qu’il remplit toutes les conditions, notamment celle de la fortune. L’assemblée transmet la demande au Grand Sénat.
1785, Conseillers et XXI (1 R 268)
Hr Joh: Thomas Gebhard kommt ein pt° civilegii
(p. 98) Mittwoch den 27. Aprilis 1785. – Hr Joh: Thomas Gebhard kommt ein pt° civilegii
Wilhelm nôe Hn Johann Thomas Gebhard, des ledig. Handelsmanns von Walldorf beÿ Heidelberg gebürtig, producirt unterthäniges Memoriale und bitten sampt beÿlag. sub N° 1. 2. 3. 4. 5. pt° Civilegii mit conclusione gnädigst zween herrn aus E. G. mitteln ad causæ cognitionem abzuordnen & facta relatione gnädigst zu erlauben, daß er sich beÿ E. E. Großen Rath pt° civilegii geziemendst anmelde, und deßen gnädige concession gewärtige.
Nach angehörtem voto H. Generall advocat Mogg, daß solches gesuch einer näheren untersuchung bedürfe, als Mghh. nachordnung zween herren aus dero mittel abzuordnen belieben möchten.
Ist vermittelst gehaltener Umbfrag mit beistimmmung des Hn Prætoris Regii Erk. Seÿe, zween herren deputirte Zur näheren untersuchung dieses gesuchts abzuordnen Deput. Hr. XXI. Kleinmann, hr. Rath. Weinborn.

(p. 100) Sambstag den 30. Aprilis 1785. – Hr Joh: Thomas Gebhard wird pt° civilegii E. E. großen Rath ad recipiendum verwießen. 100.
Hr. XXI. Kleinmann, so samt Hr. Rath. Weinborn abgeordnet worden, das begehren hn Johann Thomas Gebhard des ledig. handelsmann zu untersuchen, vor
H Johann Thomas Gebhard, der ledige handelsmann von Walldorf Churpfältzischer herrschafft gehörig, wünschet in E. G. burgerrecht aufgenommen zu werden. Zu dem Ende hat derselbe durch vorgelegte Scheine erwiesen, daß er ehel. geboren, und der Reformirt. Religion zugethan seÿe, die Stadt Stalcaution geleistet habe und des zunftechts beÿ E. E. zunft zu Spiegel vertröstet worden. Das erforderliche Vermög. er 1000 th. hat derselbe baar vorgelegt und deßen Eÿgenthum durch gegebene handtreu ane Eides statt bekräfftiget. Es nehmen daher hr. Rther Weinborn nebst meiner wenigkeit Keinen anstand den Imploranten E. G. bestens zu empfehlen um nach ordnung an E. E. großen Rath verwießen zu werd.
Nach deme so dann H. Generaladvocat Mogg seine Meÿnung dahin geäußert, daß, da nach derer Hh. Deputirten Vortrag des Imploranten angebrachte gesuch mit denen erforderl. requisiten hinlängl. beÿleitet und belegt seÿe, Mgh. Keinen anstand nehmen mögen demselben zu willfahren.
Ist vermittelst angestelter Umbfrag mit beÿstimmung Hn Prætoris regii auf den Antrag des auf der Oberbanck borsitzend. Hn Ammeister Lemp Erkannt, daß Hr implorant mit angebrachtem gesuch in Mhh. burgerrecht aufgenommen zu werd. an E. E. Großen Rath ad recipiendmm zu verweißen seÿe.

Jean Thomas Louis Gebhard, fils du pasteur réformé Jean Frédéric Gebhard de Walldorf près de Heidelberg, devient bourgeois au nouveau tarif en mai 1785.
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 76-v
H. Johann Thomas Ludwig Gebhard der ledige Handelßman Von Wahldorff beÿ Heÿdelberg gebürtig, weÿl. H. Joh: Friederich gebhard geweßenen reformirten pfarrers daselbst hinterlaßener ehel. sohn erhaltet das burger recht vmb den Neuen burger schilling will dienen Zue E. E. Zunfft Zum spiegel. jurat d. 2.ten May 1785.

Jean Thomas Louis Gebhard devient tributaire au Miroir en octobre 1785. Il déclare faire commerce de tabac
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 7) Dienstags, den 4. Octobris 1785 – R. Leibzünfftiger
Hr Joh: Thomas Ludwig Gebhard als Hdlsm. auf vorgelegten Kanzlei- u. Stall-schein vom 2. Maj dieses Jahrs gegen Erlag 115. lb vor das Zunft- u. Hdls.-recht, Führt die Tabackhandlung, hat angelobet (dt. 115 lb, 3 Findl.)

Georges Jacques Gemar et Anne Marie Wurm vendent la maison aux frères et associés Charles Etienne Menoth et François Benjamin Menoth pour 3 950 livres strasbourgeoises

1792 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 130 enreg. 1.3.
H. Georg Jacob Guemar der handelsmann und Anna Maria geb. Wurmin unter assistentz H. Johann Eckart des porcellanhändlers und Antoni Stoll
in gegensein H. Carl Stephan Menoth und H. Frantz Benjamin Menoth derer gebrüder handelsgemeinern
eine behausung, zween höfflein, gemeinschafft des bronnens, stallung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St Elisabetha gas, einseit neben einem dem Stifft corporis pensionum zuständigen haus, anderseit neben Peter Albrecht, theils der königlichen reitschul theils H. Seÿler des commissaire pour les saisies réelles, hinten zum theil den Schauenburger hoff zum theil besagten H. Seÿler – als ein von H. Friedrich Seÿler dem handelsmann und H. Ludwig Gebhard dem handelsmann den 18. maÿ 1785 und 23. Januarÿ 1786 (…) erkaufftes guth – um 13.000 livres capitalien beladen geschehen um 2800 livres

La tribu du Miroir remet une promesse d’admission à Charles Etienne Menoth, natif de Colmar, qui a appris le métier chez son père à Sochaux.
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 3-v) Freitags den 11. Martii 1785 – Vertroestung
Hr Carl Stephan Menoth von Colmar gebürtig steht vor. Producirt gesiegelten glaubwürdigen Lehrbrief vom 5. Junii 1772. Krafft dessen er die Handlung bei seinem zu Sochaux wohnhaften H. Vater erlernte. Bittet um den Zu Erlangung des hiesigen burgerrechts benötigten Vertroestungschein. Nach eingesehenem producto erkannt, willfahrt
[in margine :] geb. d. 23. Aug. 1751.

Fils du marchand Pierre Etienne Menoth de Montbéliard, Charles Etienne Menoth épouse en avril 1785 Marie Madeleine Schlenacker, fille du brasseur Jean Sigismond Schlenacker : contrat de mariage, célébration
1785 (15.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 264
Eheberedung zwischen Herrn Carl Stephan Menoth, ledigem Handelsmann, des Herrn Peter Stephan Menoth, Handelsmanns mit Fraun Margaretha Magdalena geborener Sonntagin, beeder Eheleut und burger in Mümpelgard, ältesten anjetzt mehrjährigem Sohn, als Bräutigam
und Jungfrau Maria Magdalena Schlenacker, des Herrn Johann Sigmund Schlenacker, hiesigen Burgers und Bierbrauers Zur Sonn, mit Frauen Katarina Elisabet geborener Stempel ehelich erzeugte mittlere, nach hiesigen Stadtrechten großjährige Tochter, als Braut, beiständlich dieses Herrn Vaters
in Straßburg auf Sambstag den 15. Maÿ in dm Jahr nach Christus Geburt 1784

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 175-v, n° 13)
Im Jahr Christi 1785 Dienstags den 12. Aprill Abends um Fünf Uhr sind nach vorher gegangenen gewöhnlichen Proclamationen Dominica Quasimodo geniti und Misericordias Domini in öffentlicher Kirche Ehelich eingesegnet worden Herr Carl Stephan Menoth, lediger Handelsmann von Colmar gebürtig, Hern Peter Stephan Menoth Handelsmanns und burgers in Mümpelgard mit Frauen Margaretha Magdalena einer gebohrnen Sonntagin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Magdalena Schlenackerin, Hern Johann Sigmund Schlenackers des ältern Bierbrauers und burgers alhie, mit Fraun Catharina Elisabetha einer gebohrnen Stempelin ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Carl Stephan Menoth als brautigam, Maria Magdalena Schlenackerin als Braut (i 177)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père de l’épouse Grande rue de la Grange. Ceux du mari s’élèvent à 1 049 livres, ceux de la femme à 5 028 livres.
1785 (15.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 607) n° 507
Inventarium über H. Carl Stephan Menoth, des Handelsmanns, und Fraun Maria Magdalena geb. Schlenacker, beder Eheleut und bürger alhier zu Straßburg, in die Ehe gebrachtes Vermögen, auffgerichtet A° 1785. – (…) in ihren den 12. dieses laufenden Monats und Jahrs miteinander angetrettenen Ehestand gebracht, und laut des dritten Artickels igrer den letztverfloßenen 16. Februarii aub signatura privata errichtteten und heute bei mir Notario hinterlegten Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in Straßburg in der Ehefrau elterlicher an grosen Stadelgaß gelegener, zur Sonne geschildeter bierbehausung, in bederseitiger Hh. Väter beiseÿn auf Freitag den 15. Aprill in dem Jahr 1785.
des Manns in die Ehe gebraches Vermögen, Sa. Hausraths 235, Sa. Silbers 237, Sa. goldener Uhren 576, Summa summarum 1049 lb
Nach diesem wird der Ehefrau beigebrachtes guth verzeichnet, Sa. Hausraths 1407, Sa. Silbers 185, Sa. goldene Ringe u. dgl. Geschmeids 828, Sa. Baarschafft 2089, Summa summarum 4511 lb – Mit Bei rechnung des halben Teils Haussteuren zo antrift 517, der Ehefrau Gut 5028 lb

Charles Etienne Menoth devient bourgeois par sa femme le 22 août 1785.
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 85-v
Carl Stephan Menot der ledige handelßman Von Colmar gebürtig H Peter Stephan Menot des burgers vnd handelsmans daselbst ehl. sohn verheurathet mit Marja Magdalena schlenackerin, Johann sigismund schlenacker des ältern burgers und bierbrauers allhier ehl. dochter erhaltet das burgerrecht vmb d. alt. burger schilling, will dienen in der E.E. Zunfft Zum spiegel, juravit d. 22.ten aug. 1785.

Charles Etienne Menoth devient tributaire au Miroir en octobre 1785. Il déclare exercer le métier de commissionnaire.
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 7) Dienstags, den 4. Octobris 1785 – E. Leibzünfftiger
Carl Stephan Menoth als Hdlsm. auf vorgewiesenen Kanzlei- u. Stall-schein vom 22. Aug. jüngsthin gegen Erlag 115. lb vor das Zunft- u. Hdls.-recht. Will committiren und spediren, prom. (dt. 115. lb, 3. Findl.)

La tribu du Miroir remet une promesse d’admission à François Benjamin Menoth, natif de Colmar, qui a appris son métier à Mulhouse chez le fabricant d’indiennes Frédéric Lorentz
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 8-v) Dienstags, den 18. Octobris 1785 – Vertroestung
Hr Frantz Benjamin Menoth der von Colmar gebürtige Kaufmanns Sohn, stehet vor. Producirt gesiegelten glaubwürdigen Lehrbrief erlernter Handlung von H. Friderich Lorentz dem Indienne fabricant in Mülhausen, den 4. März 1777 erteilt. Bittet um den Zu Erlangung des hiesigen burgerrechts benötigten Vertroestungschein. Nach eingesehenem producto erkannt, willfahrt

Fils du marchand Pierre Etienne Menoth de Montbéliard, François Benjamin Menoth devient bourgeois en décembre 1785
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 97
Frantz Benjamin Menoth der Handelßman in Colmar gebürtig, herrn Peter Stephan Menoth des handelßmans vnd Burgers Zu Mümpelgard ehl. sohn erhalt das burgerrecht vmb d. Neuen burger schilling, will dienen Zu E.E. Zunfft Zum spiegel juravit 16.ten Xbris 1785.

Il devient tributaire au Miroir quelques jours plus tard en déclarant faire commerce de marchandises de campagne.
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 11-v) Mittwochs, den 21. Decembris 1785 – E. Leibzünfftiger
Hr Frantz Benjamin Menoth, auf vorgelegten Burger- u. Stall-schein vom 10. Decembris 1785. gegen Erlag 115. lb vor das Zunft- u. Handels-recht. Will mit Landwaaren handlen, hat angelobet (dt. 115. lb, 3. Findl.)

François Benjamin Menoth épouse en avril 1785 Susanne Marie Schlenacker, fille du brasseur Jean Sigismond Schlenacker : contrat de mariage, célébration
1787 (25.6.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 163
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehrenvest und Großachtbare Herr Frantz Benjamin Menoth, leediger Handelsmann und Burger allhier, Herrn Peter Stephan Menoth, Handelsmanns Zu Mümpelgard mit Fraun Margaretha Magdalena gebohrener Sonntagin ehelich erzeugter Sohn, unter assistentz erstbenahmsten seiner hiebeÿ gegenwärtig geweßenen herrn Vaters, als Bräutigam an einem
so dann die Ehren und Tugendbegabte Jungfrau Susannä Mariä Schlenackerin Herrn Johann Siegmund Schlenackers, Bierbrauers Zur goldenen Sonn und burgers allhier mit Frauen Catharinä Elisabethä gebohrener Stempelin ehelich erzeugte Tochter unter assistentz erstgedachten ihres Herrn Vaters, als Braut an dem andern Theil
Geschehen allhier Zu Straßburg Montags den 25. Junÿ Anno 1787 unterzeichnet Frantz Benjamin Menoth, Susanna Maria Schlenackerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 14 n° 34)
Im Jahr Christi 178t Dienst-tags den 11. Septembris Vormittags um 10 Uhr sind nach geschehenen Zweÿùaligen proclamationen Dominica 13 et 14. post Trinitatis in der Prediger-Kirche allhier öffentlich copulirt und eingesegnet worden Herr Frantz Benjamin Menothe, der leedige Handelsmann und burger allhier von Mömpelgard gebürtig Hern Peter Stephan Menothe, Handelsmanns in Mömpelgard und Frauen Mariä Magdalenä geborener Sonntagin von Colmar gebürtig ehelicher Sohn, und Jungfrau Susanna Maria Schlenackerin, Herrn Johann Sigmund Schlenackers, Bierbrauers und burgers allhie, mit Fraun Catharinä Elisabethä gebornern Stempelin eheliche Tochter (unterzeichnet) Frantz Benjamin Menoth als hochzeiter, Susanna Maria Magdalena Schlenackerin als hochzeiterin (i 15)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari parmi lesquels un fonds de soieries s’élèvent à 1 600 livres, ceux de la femme à 1 209 livres.
1787 (13.9.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 889) n° 369
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbaren Herrn Frantz Benjamin Menoth, Handelsmanns und der viel Ehren und Tugendgezierten Fraun Susanna Maria geborenen Schlenackerin, beider Eheleute und Burgere dahier zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe gebrachte Vermögenschaft, errichtet Anno 1787 – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario den 25.ten Junÿ 1787. miteinander errichteten Ehecontract §° 2.do stipuliret haben, daß einem jeden von ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen, vor eigen und ohnverändert vorbehalten seÿn solle (…) Geschehen alhier Zu Straßburg in fernerem Beiseÿn Herrn Johann Sigmund Schlenackers, des Bierbrauers und burgers dahier, der Ehefraun geliebten H. Vater und hierzu angesprochenen Beistands, den 13. Septembris Anno 1787.
Des Ehemanns eingebrachtes Vermögen belangend. So declarirte derselbe daß er in baarem Geld, Seidenhandlungsfond, Mobilien, Silber, Gold und Geschmuck, nach abzug der handlungs Passiv schulden (…) zugebracht habe 1500, haussteur 100 lb, Summa 1600 lb
Diesemnach folgt auch die Beschreibung der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Vermögen. Sa. Hausraths 327, Sa. Silbers 46, Sa. Golds 195, Sa. Baarschafft 843, Summa summarum 1109 lb – Haussteur 100, der Ehefraun gesammtes Vermögen dem billigen Werth nach 1209 lb

Charles Etienne Menoth et François Benjamin Menoth exposent infructueusement la maison aux enchères

1798 (2. Ventos 5), Strasbourg 4 (14), M° Greis N° 1118, altes N° 672
Den zweÿten Ventos im Fünften Jahr der Frantzösischen Einen und unzertrennlichen Republick Nachmittags um Zweÿ Uhr auf Ansuchen der Bürger Carl Stephan Menoth, Frantz Benjamin Menoth, beeder brüder und hier wohnhafter Handelsleuthe, wurde in mein des unterschriebenen Notarii Schreibstube einer freÿwilligen öfentlichen Versteigerung Zum ersten mal ausgesetzt
den Requirenten eigenthümlich gehörige behausung, nebst zween höffen, Bronnen, Magasinen, hoffstatt und Garten, auch aller übiger dazu gehörigen Gebäuen, Begriffen, Weiten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Elisabethä Gaß mit N° 2 bezeichnet, einseit neben einem dem ehemaligen Stift Corpori Pensionum zuständigen Hauß, anderseit neben der Reitschuhl hinten theils auf Claude Narré theils auf Marx Beer und theils auf die ehemalige Großische Tabackfabric stoßend so der Requirenten Versicherung Zufolg gegen jeedermann freÿ ledig und eigen ist (…) unter folgenden Bedingnisen versteigert (…) Achtens solte der Käufer Lust haben das den Verkäufern gehörigen Schiff und geschirr Zur Tabackfabrication mit der Behausung Zu verkauffen so kan solches auch geschehen und hätte als dann der Käufer diesses Schiff und geschirrs halben sich mit den Verkäufern insbesondere abzufinden
Es ist aber niemand erschienen den ein Gebott hat thun wollen, dahero diese heutige Versteigerung fruchtlos abgeloffen ist

Lors du partage, la maison rue Sainte-Elisabeth est attribuée à Charles Etienne Menoth

1798 (11 mess. 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), M° Dinckel n° 1928
Cit. Charles Etienne Menoth l’ainé et François Benjamin Menoth freres tous deux Negociants
lesquels ont dit et declaré que possédant par indivis en cette commune
deux maisons l’une située quai St Nicolas d’un côté une maison appartenant a la Fondation de St Thomas d’autre la veuve Muhralt derrière la veuve Kempfer marquée N° 5
et l’autre rue Elisabeth N° 2 d’un côté une maison appartenant à la fabrique protestante du temple neuf en partie et en partie le cit. Auerbacher, d’autre le harras aboutissant parderrière au Cit. Müller
ils sont convenus de partager entre eux En conséquence le Cit. Menoth l’ainé aura la maison située rue Elisabeth
et le cit. Menoth cadet celle du quay Nicolas
sans soute d’autant plus que chacune des deux maisons sont portées dans la matrice du role de la contribution fonciere de Strasbourg à la même somme de 225 francs
Enregistrement, acp 61 F° 189 du 13 mess. 6

Charles Etienne Menoth vend la maison au commissionnaire Philibert Breck

1801 (15 fruct. 9), Strasbourg 5 (11), M° F. Grimmer n° 1050
cit. Charles Etienne Menoth negotiant
au cit. Philipert Breck commissionnaire
deux maisons situées l’une derrière l’autre et faisant aujourd’hui un seul enclos consistant en ces deux maisons cour Jardin puits écurie remise appartenances et dépendances situé en cette ville rue Elisabeth N° 2, d’un côté une maison appartenante à la fondation connue sous le nom de Corpus pensionum, de l’autre le harras et en partie le cit. Rausch et parderrière sur le même et en partie sur la maison d’Auerbach cy devant connue sous le nom d’hotel de Schauenbourg, achetés par le vendeur et son frere à la Chambre des Contrats les 22 février 1792 et 14 mars 1792 et cédés en entieres au vendeur par son frere suivant acte reçu Dinckel notaire le 11 messidor 6 – moyennant 14.000 fr
Enregistrement, acp 80 F° 65 du 18 fruct. 9

Natif de Neuf-Brisach, Philibert Breck passe un contrat de mariage avec Pétronille Schneegans, native de Kreuznach quelques années après leur mariage
1800 (19 germ. 8), Strasbourg 1 (19), M° Lacombe n° 906
Contrat de mariage – Philibert Breck commissaire des guerres à l’armée du Rhin présentement à Strasbourg et
Petronille Schnéegans native de Creuznach sa femme, lesquels ont dit et déclaré qu’etant mariés depuis plusieurs années ils n’avoient pu encore faire constater les articles de leur mariage
Enregistrement, acp 73 f° 95 du 23 ger. 8

Registre de population (600 MW 77) 1808 sqq, p. 312 Rue Elisabeth n° 1 (i 69)
Breck, Phlilibert, 35, commissionnaire, Neuf-Brisack, (à Str. depuis) An II, (auparavant) Marché aux poissons 57, mort le 10. 8.bre 1814
id. née Schnéegans, Pétronelle, 25, son épouse, Creutznach
Breck, Philibert, 8, fils, Haguenau
id. Pétronelle, 6, fille, Strasbourg
id. Alphonse, 2, fils id.
Schneegans, Susanne, 17, sœur de Mad. Beck, Creutznach
id. Charles, 20, frère de la même, Creutznach

Décès, Strasbourg (n° 2284)
Déclaration de décès faite le 10 octobre 1814. Philibert Brek âgé de 46 ans, né à Neuf Brisac, Haut- Rhin, Commissionnaire de Roulage, Epoux de Petronille Schneegans, mort en cette mairie le 10 du mois Courant à huit heures du matin dans la maison située N° 2 Ruë Elisabeth, fils de feu Jean Brek, Directeur des fortifications à Neuf Brisach et de feu N. N. Premier déclarant, Charles Schneegans agé de 31 ans, Beau-frère du décédé, deuxième déclarant Louis Brek âgé de 23 ans, neveu du décédé, tous deux négociants [in margine :] Apoplexie (i 49)

Philibert Breck et Pétronille Schneegans vendent la maison au commerçant Jérôme Levaillant et à sa femme Guillaumette Weil. Les acquéreurs louent une pièce du bâtiment aux vendeurs

1813 (2.6.), Strasbourg 15 (17), M° Lacombe n° 3081
Philibert Breck commissionnaire de roulage et Petronille Schneegans
à Jérôme Levaillant commerçant et Wilhelmine Weil
la maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 2 consistant en un bâtiment d’habitation sur le devant y compris deux caves dont l’une voutée et dallée, cour, écurie, hangards et buanderie avec fours, très fonds et superficie, aisances, droits et dépendances d’un côté le haras, de l’autre une maison appartenant à la fondation dite corpus pensionum – à l’acquéreur pour l’avoir acquise de Charles Etienne Menoth l’ainé suivant contrat reçu Grimmer notaire le 15 fructidor 9 – moyennant 50.000 francs
Plus bail de 6 années par les acquéreurs au profit des vendeurs moyennant un loyer annuel de 1200 fr, la maison s’entend le bâtiment d’habitation qu’ils occupent avec les caves et greniers qui s’y trouvent a l’exception d’une seule chambre au rez de chaussée que se réserve la bailleresse plus tous les emplacements dans les écuries, grenier, hangard et dans la cour, les aisances et le poulailler
Enregistrement, acp 122 F° 124-v du 3.6.

Philibert Breck meurt dans la maison en 1814.
1815 (30.1.), Strasbourg 15 (20), M° Lacombe n° 3895
Inventaire de la succession de Philibert Brek, commissionnaire chargeur décédé le 10 octobre 1814 – à la requête de Petronille née Schneegans, la veuve, tutrice naturelle de ses deux enfants Louise Petronille âgée de 17 ans et Jean Alphonse âgé de 12 ans – en présence de Paul Emile Lafeuille, capitaine Aide de Camp de M le Lieutenant général de Schauenbourg, subrogé tuteur
dans le logement qu’occupoit le défunt dans la maison appartenant au Sr Levaillant située en cette ville rue Elisabeth n° 2
chambre à coucher, au cabinet, chambre à coucher, au petit salon, cabinet à côté, au comptoir, buanderie, chambre à coucher au premier, cuisine 2547 fr, garde robe 489 fr, autres meubles 744 fr
enregistrement f° 86 du 24.2. (vacation du 14 février) livres 441 fr, numéraire 960 fr, créances 199 fr, déclarations actives 2766 fr, passif 3316 fr et droits de le veuve 10.000 fr, total 13.316 fr, total de l’actif 8147 fr, reste 5169 fr

Originaire de Hegenheim en Haute-Alsace, Isaac Levi épouse en 1794 à Bischheim Mindel, fille du commerçant Emmanuel Weil
Mariage, Bischheim
Heute den 13. Keim Monat im zweÿten jahr der Republick sind vor mir dem öffentlichen beamten erschienen Isaac Levi von Hegenheim Oberrheinischen Départements Altkircher Districts, Samuel Levi des burgers allda und Baÿle Jacob ehelicher Sohn alt 21 jahr, und Mindel, Emanuel Weÿl des burgers und handelsmanns allhier und Henle Glottner* eheliche Tochter alt 18 jahr [unterzeichnet] jsaac Levÿ, Münder Weil

Isaac Levy prend le nom de Jérôme Levaillant, Minette Weill celui de Wilhelmine (Guillaumette) Weill
Prise de nom, Strasbourg, n° 1179. Isaac Levy, propriétaire domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré prendre le nom de Levaillant pour nom de famille et celui de Jerome pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1180. Minette Weill Epouse de Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domiciliée en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 laquelle nous a déclaré conserver le nom de Weill pour nom de famille et prender celui de Wilhelmine pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1181. Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré donner à Flore sa fille Mineure née à Bischheim au Saum le 21 ventose an sept le nom de Levaillant pour nom de famille et conserver celui de Flore pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1182. Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré donner à Jeannette sa fille Mineure née à Bischheim au Saum le 26 frimaire an dix le nom de Levaillant pour nom de famille et conserver celui de Jeannette pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1183. Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré donner à Julie sa fille Mineure née à Bischheim au Saum le 15 brumaire an treize le nom de Levaillant pour nom de famille et conserver celui de Julie pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1184. Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré donner à Abraham son fils mineur née en cette ville le 12 Juin 1806 le nom de Levaillant pour nom de famille et celui d’Alexis pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1185. Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré donner à Caroline sa fille Mineure née en cette ville le 4 Mai 1808 le nom de Levaillant pour nom de famille et celui de Caroline pour prénom, le 2 novembre 1808

Wilhelmine Weil meurt en 1826 en délaissant huit enfants.
1826 (30.8.), Strasbourg 2 (60), M° Weigel n° 4363
Inventaire de la succession de Wilhelmine Weil, femme de Jérôme Levaillant, marchand de chevaux, décédée le 30 octobre dernier – à la requête I. du veuf, père et tuteur légal de 1. Alexis né le 3 juin 1806, 2. Caroline née le 4 mai 1808, 3. Emilie née le 5 novembre 1813, 4. Emmanuel né le 20 février 1815, 5. Lehmann né le 25 février 1816, II. Julie Levaillant, célibataire majeure, III. Jeannette Levaillant, célibataire majeure, IV. 3. Flore Levaillant, célibataire majeure – en présence de Salomon Weil, négociant, tuteur subrogé – Contrat de mariage reçu M° Chaveheid à Bischheim au Saum le 13 germinal 2
communauté 966 fr, garde robe 108 fr, mobilier propre 400 fr, reprises 7901 fr, total 8409 fr
Enregistrement, acp 180 F° 55 du 5.9.

Le marchand de chevaux Jérôme Levaillant et Wilhelmine Weil vendent la maison au commissionnaire de roulage Philippe Louis César Auguste Debenesse

1816 (29.6.), Strasbourg 11 (22), M° Thurmann n° 3461, vente du 1.7. n° 3462
Cahier des charges Jérôme Levaillant marchand de chevaux et Wilhelmine Weil, que pour parvenir à l’acquittement des sommes dont il se trouvent débiteurs
à Louis César Auguste Debenesse commissionnaire de roulage
Désignation de la maison dont la vente est consentie. Une maison consistant en un bâtiment d’habitation sur le devant y compris deux caves dont l’une voutée et dallée, cour, écurie, hangards & buanderie avec fonds très fonds et superficie aisances droits et dépendances sans aucune réserve sise en la ville de Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 2, d’un côté le haras, de l’autre la fondation du corps des pensions – Etablissement de la propriété, acquis de Philibert Breck et Pétronille Schneegans par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 2 juin 1813 – aux conjoints Breck, acquis de Charles Etienne Menoth l’ainé par acte reçu Grimmer notaire le 15 fructidor 9
Mise à prix 30.000 francs – adjugée à 39.800 francs

Philippe Louis César Auguste Debenesse et ses enfants vendent la maison à Jean Geyelin fils, entrepreneur de travaux publics à Mulhouse. Le vendeur prend à bail certaines localités.

1843 (18. Xbr), Strasbourg 1 (93), M° Rencker n° 17.414
Vente p. 40.000 – Sont comparus 1° M. Philippe Louis César Auguste Debenesse, propriétaire et Négociant, 2° M. Auguste Henri Debenesse, Négociant, 3° Mad° Louise Henriette Mélanie Debenesse, épouse assistée & autorisée de M. Marie Charles François Hubert Picquart, percepteur des contributions directes de la circonscription de Truchtersheim, tous demeurant & domiciliés à Strasbourg. Agissant Mr Debenesse père, Mr Auguste Henri Debenesse fils & Mad° Picquart née Debenesse, tant en leurs noms personnels qu’en celui & comme se portant solidairement fort de Mr Charles Louis Alfred Debenesse, étudiant en Droit domicilié à Strasbourg leur fils & frère respectif encore mineur mais devant atteindre sa majorité le 17 Mai prochain & qu’ils s’obligent à faire ratifier le présent contrat aussitôt qu’il sera devenu majeur. Lesquels ont déclaré vendre (…)
à M. Jean Geyelin, fils, entrepreneur de travaux publics demeurant à Mülhausen, Arrondissement d’Altkirch (Haut Rhin) se trouvant présentement à Strasbourg ici présent & acceptant
Une Maison sise à Strasbourg Rue Ste Elisabeth N° 2, consistant en Batiment d’habitation, formant façade sur ladite rue, deux caves dont l’une voutée & dallée, Cour, Ecuries, Hangards, buanderie, appartenances & dépendances, d’un côté le Haras, de l’autre à M. Debenesse père l’un des vendeurs & le Sr Roos, par derrière des jardins.
Etablissement de propriété. L’immeuble vendu dépend de la communauté de biens qui a existé entre Mr Debenesse père & D° Henriette Charlotte Louise Debavay son épouse défunte. M. Debenesse s’en est rendu adjudicataire moyennant le Prix de 39.800 francs lors de la vente par enchère qui en a été faite à la requête de Jérôme Levaillant, alors Marchand de Chevaux & de Wilhelmine Weil sa femme de Strasbourg devant M° Thurmann & son collègue notaires en la dite ville le premier juillet 1816. Le procès verbal d’enchère & le Cahier des charges qui avait été dressé en vue de la vente par le dit M° Thurmann le 29 juin précédent a été transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 4 juillet 1816 au volume 55 N° 126. (…) Les Sr & Dame Levaillant avaient acquis l’Immeuble dont s’agit de M. Philibert Breck Commissionnaire demeurant à Strasbourg & de D° Petronille Schneegans sa femme suivant Contrat passé devant Lacombe fils lors notaire à Strasbourg & son Confrère le 2 juin 1813 et transcrit aux hypothèques à Strasbourg le 21 du même mois Volume 72 N° 41 & les Epoux Breck l’avaient eux mêmes acquis du Sieur Charles Etienne Menoth, négociant à Strasbourg suivant Contrat passé devant Grimmer Notaire en ladite ville en présence de témoins le 15 fructidor de l’an neuf.
Clauses et conditions de la vente (…) 7° Mr Geyelin laisse en jouissance à titre de Bail à loyer à Mr Denebesse pere, le logement avec ses dépendances que ce dernier occupe présentement dans l’immeuble vendu & qui consistent dans le premier étage de la Maison de devant, les bureaux & Comptoir sis au rez-de-chaussée de la même maison à gauche de l’entrée dans la Cour, le grenier au-dessus du logement, la cave voutée sous la porte cochère, le grand magasin, le hangard, les greniers au-dessus, le bucher & la remise, qui se trouvent à gauche en entrant dans la cour. Plus la jouissance commune avec Mr Geyelin de la buanderie, de la Pompe & des lieux d’aisance situés dans la Cour, le droit de loger un cheval à l’écurie, d’emmagasiner au grenier le foin & paille nécessaires. Enfin la libre entrée avec chevaux & voitures dans la cour, la faculté pour lui & les gens à son gage de circuler dans ladite cour & d’y faire charger le voiture de roulage. Ce bail durera jusqu’au premier avril d l »nnée 1848 & Mr Denebesse aura seul le droit d’y renoncer avant ladite époque en prévenant Mr Geyelin six mois à l’avance & par écrit (…) Le loyer annuel est fixé à la somme de 1300 francs
acp 317 (3 Q 30 032) f° 84-v

Jean Geyelin hypothèque sous la caution de son père Jean George Heyelin, entrepreneur de bâtiments à Mulhouse, la maison au profit de Philippe Louis César Auguste Debenesse

1844 (17.4.), Strasbourg 1 (94), M° Rencker n° 17.641
17. avril 1844. Obligation de 15.000 fr. – Sont comparus Monsieur Jean Geyelin fils entrepreneur de travaux publics demeurant à Strasbourg
Et Mr Jean George Heyelin père entrepreneur de bâtiments demeurant à Mülhausen, Département du Haut Rhin, lesquels ont reconnu devoir solidairement entre eux, Mr Heyelin fils comme Débiteur principal & Mr Heyelin père en qualité de Caution
à Monsieur Philippe-Louis-César-Auguste Debenesse, propriétaire & Négociant domicilié à Strasbourg, ci présent & acceptant, La somme de 15.000 francs pour prêt de pareille somme
Mr Heyelin fils affecte, constitue et hypothèque, Une Maison sise à Strasbourg Rue Ste Elisabeth n° 2, consistant en Bâtiment d’habitation, formant façade sur la dite rue, deux caves dont l’une voutée & dallée, Cour, Ecuries, Hangards, buanderie, appartenances & dépendances, d’un côté le haras, de l’autre à M. Debenesse lui-même & le Sr Roos, par derrière sur des jardins. Cette propriétaire a été acquise par Mr Geyelin fils de M. Debenesse lui-même & de ses enfants suivant contrat passé devant M° Rencker l’un des soussignés notaires & son Collègue le 18 décembre 1843, enregistré & transcrit

Les syndics de la faillite de Jean Geyelin font vendre la maison devant le tribunal. L’agent de change Edouard Heydenreich s’en porte acquéreur au nom de Philippe Jacques Robert.

1845 (28.5.), Strasbourg 10 (104), M° Zimmer n° 5661
ont comparu 1° M. Jean Georges Theis, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, 2° et M. Etienne Dietrich, négociant, demeurant tous deux en cette ville, agissant en qualité de syndics définifs de la faillite du Sieur Jean Geyelin, fils, entrepreneur de travaux publics en cette ville, nommés à ces fonctions par jugement rendu par le tribunal de commerce séant à Strasbourg le 28 mars 1841, autorisés à l’effet des présentes par M. le juge commissaire de ladite faillite ainsi que cela résulte d’une décision rendue par ce dernier audit tribunal le 4 avril courant ainsi que le tout est déclaré par les comparans. Lesquels comparans, ès qualités qu’ils agissent, exposent qu’il dépend de la masse de la faillite dudit Sr Geyelin les deux immeubles ci après désignés (…)
Désignation des immeubles à vendre et mises à prix
1° Une Maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 2, consistant en bâtiment d’habitation, formant façade sur ladite rue, deux caves dont l’une voutée et dallée, cour, écuries, remises, hangard, buanderie, appartenances & dépendances, d’un côté le haras, de l’autre à M. Debenesse père et en partie à M. Roos, donnant par derrière sur des jardins. Cet immeuble sera mis aux enchères sur la mise à prix de 40.000 francs
2° Une pièce de jardin servant actuellement de chantier avec maison le tout d’une superficie d’environ 45 ares 75 centiares, située à la Robertsau dépendance de Strasbourg, connue sous le nom de Wasserzoll, tenat d’un côté à un chemin de halage, de l’autre à la propriété de Mad° Gilet, en haut un chemin dit Muhrgiessenweg, en bas à la propriété de la Dame veuve Merklé. Cet immeuble sera mis aux enchères sur la mise à prix de 10.000 francs
Etablissement de propriété. I. M Geyelin a acquis la maison ci dessus désignée sous l’article premier de 1° M. Philippe Louis César Auguste Debenesse, propriétaire et négociant, 2° M. Auguste Henri Débenesse, négociant, 3° Dame Louise Henriette Mélanie Débenesse, épouse de M. Marie Charles François Hubert Picquart, percepteur des contributions directes de la circonscription de Truchtersheim, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg ayant agi tant en leurs nom personnel qu’en celui et comme se portant solidairement fort de M. Charles Louis Alfred Debenesse, étudiant en droit demeurant à Strasbourg leur fils et frère respectif alors encore mineur (…) ainsi que le tout résulte d’un acte de vente reçu par M° Rencker notaire en cette ville le 18 décembre 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois vol. 408 N° 9, inscrit d’office vol. 396 n° 43. La ratification mentionnée ci-dessus a été signée par M. Debenesse le 13 février dernier devant ledit M° Rencker. Ladite maison dépendait de la communauté de biens qui a existé entre Monsieur Débenesse père et Dame Henriette Charlotte Louise Debavay sa défunte épouse ainsi qu’il est déclaré dans le contrat susrelaté. Il y est encore déclaré que M. Debenesse s’en est rendu adjudicataire suivant procès verbal d’enchère dressé à la requête de Jérôme Levaillant, alors marchand de chevaux et de Wilhelmine Weil, sa femme de Strasbourg, par M° Thurmann et son collègue alors notaires en la même ville le premier juillet 1816 précédé d’un cahier des charges dressé par le même notaire le 29 juin précédent, le tout transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 4 juillet 1816 volume 55 N° 126. Que les conjoints Levaillant avaient acquis ledit immeuble de M. Philibert Breck, commissionnaire, et de D° Petronille Schnéegans conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Lacombe fils, alors notaire en cette ville le 2 juin 1813 et transcrit le 21 du même mois Volume 72 N° 41 et que les époux Breck l’avaient eux mêmes acquis du Sieur Charles Etienne Menoth, négociant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 15 fructidor de l’an neuf.
II. L’immeuble désigné sous le Numéro 2 (…)
Charges, clauses et conditions (…) Fait et passé ) Strasbourg le 25 avril 1845. 1.
L’an 1845 le mercredi 28 mai 1845 (…) adjuge ladite maison et dépendances pour le prix de 55.000 francs à M. Edouard Heydenreich, agent de change (…)
ont comparu M.M. Edouard Heydenreich, agent de change et Mathias Moerlin négociant demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels usant de la faculté qu’ils se sont réservés dans le procès verbal d’adjudication de nommer leur command pour les immeubles enchéris ce jourd’hui ont, par les présentes, déclaré avoir fait lesdites acquisitions pour le compte de M. Philippe Jacques Robert, propriétaire demeurant à Strasbourg lequel ci présent accepte cette déclaration de command (…)
acp 335 (3 Q 30 050) f° 51-v, cahier des charges – acp 336 (3 Q 30 051) f° 46-v, adjudication

Philippe Jacques Robert expose la maison aux enchères puis l’en retire.

1847 (6.3.), Strasbourg 9 (95), M° Becker n° 3418
5 Mars 1847. Cahier des charges – Fut présent M. Philippe Jacques Robert, propriétaire ancien négociant demeurant à Strasbourg, lequel comparant étant intentionné de vendre aux enchères publiques la maison ci après désignée a requis M° Becker l’un des notaires soussignés de dresser de la manière suivant le cahier des charges, clauses et conditions de l’adjudication dont il s’agit.
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison avec deux caves dont l’une voutée et dallée, grande cour, écuries, hangards, buanderie et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue Sainte Elisabeth n° 2, tenant d’un côté au haras, de l’autre à M. Debenesse père et en partie à M. Roos, par devant à ladite rue et par derrière à des jardins. Ainsi au surplus que cet Immeuble se poursuit et se comporte (…).
Etablissement de propriété. M. Robert déclare Que ledit immeuble dépendait de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et Mad° Catherine Salomé Alberti son épouse défunte et qui lui a été abandonné en toute propriété suivant acte contenant liquidation et partage dressé par ledit M° Becker le 28 octobre 1846, dûment enregistré.
Que durant ladite communauté M. Robert s’était rendu adjudicataire de l’immeuble en question qui dépendait de la masse de la faillite du Sr Jean Geyelin, fils, entrepreneur de travaux publics à Strasbourg ainsi que cela résulte d’un cahier des charges dressé par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 25 avril 1845, d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par le même notaire le 28 mai 1845 et déclaration de command reçue par le même notaire Zimmer le même jour, le tout dûment enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 juin suivant vol. 430 numéro 83, avec inscription d’office du même jour vol. 428 N° 129.
(…) Mise à prix 48.000 francs
N° 2448. 29 Mai 1847. Retrait d’enchère. (…) Il a été allumé successivement plusieurs bougies ayant la durée d’environ un minute chacune et pendant qu’elles brûlaient il n’a été fait une mise mais cette mise ayant paru insuffisante à M. Robert il a déclaré retirer l’immeuble de l’enchère et vouloir en remettre la vente à un temps plus opportun.
acp 358 (3 Q 30 073) f° 64-v – acp 359 (3 Q 30 074) f° 65-v (retrait)

Philippe Jacques Robert loue une partie de la maison au marchand de peaux Jean Louis Garait et au commis négociant Jean Baptiste Victor Millot

1848, Enregistrement de Strasbourg, ssp 103 (3 Q 31 602) f° 95-v du 2.10.
ssp du 29 septembre 1848. Bail ainsi conçu – Entre les soussignés Philippe Jacques Robert propriétaire à Strasbourg d’une part
et Jean Louis garait march.d de peaux en détail et Jean Baptiste Victor Millot commis négociant les deux demeurant en ladite ville il a été fait et arrêté ce qui suit.
Le Sr Robert loue aux Srs garait et millot qui acceptent les parties ci après désignées d’une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 2, tenant d’un côté au Haras, de l’autre à la propriété du Sr Debenesse. Tout le rez de chaussée du bâtiment latéral situé à droite en entrant par la porte cochère composé de dix pièces, la cave située sous ce bâtiment et deux pièces situées au-dessus du rez-de-chaussée, l’une à côté de l’autre ayant la première deux croisées et la 2.de six qui donnent tous dans la cour et le grenier au-dessus
2° Tous les bâtiments et hangars qui se trouvent également à droite à partir du bâtiment ci-dessus désigné jusqu’au mur se trouvant au fond de la cour
3° le petit bâtiment situé à gauche au fond de la cour
4° le grand hangar situé à gauche en entrant
5° le grand magasin situé également à gauche en entrant ayant une porte qui donne vers le bâtiment de devant et qui sera supprimée aux frais du propriétaire
6° et la partie de la cour qui est située vers le jardin et qui se trouvera séparée du surplus de la cour
Sont compris dans le bail un âtre en fayence, deux pots économiques en fonte avec deux couvercles en* et deux poêles en fayence avec tuyaux et pierres. Les preneurs reconnaissent que tout est en bon état, ainsi que les parties louées se comportent actuellement sans en rien réserver si ce n’est le droit de passage au profit du Sr Robert et de sa famille à travers les parties de la cour louée. Le présent bail est fait à compter du 29 septembre courant pour la durée de trois, six ou neuf années (…)
Le bail est fait sous les charges et conditions suivantes (…) savoir ils seront tenus de construire à leurs frais une séparation en lattes qui joindra aux deuux* angles du magasin et du bâtiment susdésigné sous les n° 1 et 5, séparation dont la direction sera à peu près parallèle à la rue (…) Le présent bail est fait moyennant un loyer annuel de 1400 francs

Philippe Jacques Robert vend la maison à Eugénie Albertine Dreyfuss, femme de Pierre Augustin Bertin Mourot, pour lui servir de remploi

1851 (20.3.), Geoffroi Becker (minutes en déficit), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 527 (2752) n° 27 du 5 avril
Fut présent Monsieur Philippe Jacques Robert, propriétaire ancien négociant demeurant à Strasbourg, lequel a par les présentes cédé, abandonné (…)
à Madame Eugénie Albertine Dreyfuss, fille mineure de Monsieur Albert Dreyfuss, commissionnaire de roulage, épouse de Monsieur Pierre Augustin Bertin Mourot, professeur de physique à la faculé des sciendes de Strasbourg, les trois demeurant en cette ville (…) l’immeuble ci après désigné dont l’acquisition est faite au nom de ladite Dame Bertin Mourot pour lui tenir nature de propre ainsi qu’il est stipulé ci après
Désignation de l’immeuble. Une Maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 2, consistant en bâtiments d’habitation, formant façade sur ladite rue deux caves dont l’une voutée et dallée, cour, écuries, hangards, buanderie, appartenances & dépendances, tenant d’un côté au haras, de l’autre en partie aux héritiers de Monsieur Debenesse et en partie à Monsieur Roos, par derrière sur des jardins. Sont compris dans la présente vente une chaudière à lessive se trouvant dans la buanderie, un âtre en fayence et deux poêles enn faience avec tuyaux et pierres se trouvant dans le logement occupé par Messieurs Garait et Millot ci après dénommés, un âtre en fer, cinq glaces et trois poêles en fayence avec tuyaux et pierres se trouvant dans le logement occupé par Monsieur Kampmann ci après dénommé et enfin tous les autres objets mobiliers se trouvant dans ladite maison et appartenant à Monsieur Robert (…)
Etablissement de propriété. Ledit immeuble dépendait de la communauté qui avait existé entre entre Monsieur Robert et Dame Catherine Salomé Alberti son épouse défunte et a été abandonné en pleine propriété au vendeur suivant acte contenant liquidation et partage dressé par ledit notaire Becker le 28 octobre 1846 et constatant que Monsieur Robert n’a été chargé d’aucune soulte ni retour.
Ladite communauté était devenue propriétaire du même Immeuble au moyen de l’acquisition que Monsieur Robert en avait faite des syndics de la faillite du sieur Jean Geyelin, fils, entrepreneur demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 28 mai 1845 et déclaration de command reçue par le même notaire le même jour, le tout dûment enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 juin suivant volume 430 numéro 83 avec inscription d’office du même jour volume 428 N° 129. Cette adjudication a eu lieu moyennant le prix de 55.000 francs qui a été délégué (…). Ledit Sr Geyelin a acquis la maison ci-dessus désignée dudit Sr Debenesse père & de ses enfants ci-dessus nommés [M. Auguste Henri Débenesse, négociant, Mad° Louise Henriette Mélanie Débenesse épouse de M. Marie Charles François Hubert Picquart, percepteur des contributions directes de la circonscription de Truchtersheim & M. Charles Louis Alfred Débenesse licencié en droit & contrôleur des contributions directes] suivant contrat passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 18 décembre 1843 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques le 28 du même mois Volume 408 N° 9 avec inscription d’office le même jour Volume 396 n° 43, ledit contrat de vente ratifié suivant acte passé devant ledit M° Rencker le 13 février 1855, dûment enregistré. La vente en question a eu lieu moyennant le prix de 40.000 francs (…). L’immeuble vendu dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre Monsieur Débenesse père et Dame Henriette Charlotte Louise Debavay son épouse défunte, lesquels en étaient devenus propriétaires au moyen de l’acquisition que Monsieur Debenesse en avait faite de Monsieur Jérôme Levaillant marchand de chevaux et de Dame Wilhelmine Weil, sa femme, demeurant ensemble à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Thurmann notaire à Strasbourg le premier juillet 1816 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 du même mois, volume 55 numéro 126 avec inscription d’office du même jour, Volume 108 N° 305. Cette adjudication a eu lieu moyennant le prix de 39.800 francs qui a été délégué (…). Lesdits époux Levaillant avaient acquis ledit immeuble de M. Philibert Breck, commissionnaire, et de Dame Petronille Schnéegans, sa femme demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Lacombe, notaire à Strasbourg le 2 juin 1813 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois volume 72 Numéro 41 avec inscription d’office le même jour volume 92 Numéro 432. Enfin les dits époux Breck avaient eux mêmes acquis la dite maison du Sieur Charles Etienne Menoth, négociant demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 15 fructidor de l’an neuf enregistré.
Enonciation des baux. Le vendeur déclare qu’une partie de l’immeuble présentement vendu n’est pas louée, qu’une autre partie est louée à Monsieur Adolph Kampmann professeur au gymnase protestant demeurant à Strasbourg suivant bail verbal qui expirera le 29 septembre 1851 moyennant un loyer annuel de de 950 francs et que le surplus est également loué pour trois six ou neuf années consécutives qui ont commencé à courir le 29 septembre 1848 à Messieurs Jean Louis Garait marchand de peaux en détail et Jean Baptiste Victor Millot, commis négociant tous deux demeurant à Strasbourg suivant bail sous seing privé en date du 29 septembre 1848 moyennant un loyer annuel de 1400 francs, bail dont l’un des originaux porte la mention suivante Enregistré à Strasbourg le 2 octobre 1848 folio 95 verso. (…) – Charges, clauses et conditions. (…) – Prix, 52.400 francs (…)
Déclaration de remploi au profit de Madame Bertin. Pour préciser l’effet de la clause de dont il va être question, Monsieur Dreyfus et Monsieur Bertin-Mourot déclarent que par contrat passé devant M° Ritleng notaire à Strasbourg le 26 octobre 1850 dûment enregistré & contenant les clauses & conditions civiles du mariage d’entre les dits époux Bertin il est constaté que le Dame venderesse a apporté en mariage deux créances s’élevant ensemble en principal à 50.000 francs & que par ledit contrat il a été stipulé entr’autres que ce capital serait converti en totalité ou en partie en immeuble à mesure que les futurs époux trouveraient à faire des acquisitions avantageuses de l’agrément de M. Dreyfuss père (…) Le remploi qui vient d’être stipulé au profit de Madame Bertin-Mourot et qui a pour effet de rendre dotal l’immeuble acquis est expressément accepté par elle
acp 399 (3 Q 30 114) f° 95-v du 21.3.

Le professeur de physique Pierre Augustin Bertin Mourot épouse en 1850 Eugénie Albertine Dreyfus, fille du commissionnaire de roulage Albert Dreyfus
1850 (26.10.), Strasbourg 14 (133), M° Ritleng n° 2826
26. 8.br 1850. Mariage – Ont comparu Mr Pierre Augustin Bertin Mourot, professeur de physique à la faculté des sciences de Strasbourg, domicilié & demeurant en ladite ville, fils majeur du Sr Jean Baptiste Bertin Mourot, commis négociant & de Dame Jeane Anatoile Peseux son épouse, tous deux décédés & domiciliés de leur vivant à Besançon d’une part
Et Mademoisellle Eugénie Albertine Dreyfus, fille mineure de M Albert Dreyfus, Commissionnaire de Roulage demeurant tous deux à Strasbourg & de Dame Andrienne Bénigne Hélène Duim son épouse décédée, agissant sous l’assistance et l’autorisation de son père, d’autre part
acp 395 (3 Q 30 110) f° 82-v – Les apports du futur époux consistent en une valeur de 6000 francs. Ceux de la future épouse en une valeur de 50.000 francs.
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit de leurs apports constatés ci-dessus, en outre la jouissance de la part du prémourant dans les biens de la communauté

Le maire propose le 25 novembre 1868 au Conseil municipal d’acheter la maison pour reconstituer le capital provenant de la vente de terres au Wacken. Le revenu, supérieur aux terres du Wacken, est équivalent à celui de rentes sur l’Etat. La maison à acquérir jouxte en outre la propriété communale du haras. Le Conseil approuve la proposition le 11 décembre suivant.

1868, Délibérations du Conseil municipal (1 MW 201)
(p. 508) Séance extraordinaire du mercredi 25 novembre 1868.
Reconstitution du capital Herrenschmidt
Mr le Maire a donné lecture du rapport ainsi conçu
Messieurs, à plusieurs reprises vos délibérations ont formulé le désir de voir opérer des reconstitutions de capitaux par des acquisitions immobilières, de préférence à des acquisitions de rentes sur l’état.
En dernier lieu notamment, la commission sur le rapport de laquelle, dans votre séance du 6 mars, vous avez voté une cession de communaux au Wacken, a réitéré ce vœu à l’unanimité, vous avez reconnu la nécessité de maintenir l’intégrité de notre patrimoine foncier, même de réparer, s’il est possible, quelque peu, les brèches qui lui ont été faites en 1792 et en 1813
Des décisions analogues sont intervenues pour quelques aliénations moins importantes et nous avons rappelé cette espèce d’engagement au projet du budget supplémentaire de 1868. L’art. 33 des dépenses émarge un crédit de 95.396,50 intitulé Reconstitution du prix de ventes et de soultes d’échanges. Ce chiffre peut se décomposer en deux éléments. Une somme de 7974 fr représente le prix de terrains détachés de la Colonie d’Ostwald pour le chemin de fer de l’usine de Graffenstaden et doit, au terme de votre délibération, servir à l’acquisition d’enclaves du même domaine, nous n’avons pas à nous en occuper en ce moment. Le surplus des fonds à reconstituer provient en majeure partie des communaux du Wacken, pour lesquels MM Herrenschmidt ont payé 85.000 fr. On y a ajouté deux indemnités versées par la Compagnie des chemins de fer de l’Est pour des cessions de terrain et s’élevant à 2422 fr. il résulte de cette ventilation qu’en dehors d’Ostwald, nous devons rechercher un placement immobilier jusqu’à concurrence de 87.422 fr.
Pour une opération de ce genre, nous désirions trouver à Strasbourg même, une propriété productive de revenus, afin d’avoir un équivalent au moins approximatif des arrérages qui eussent été obtenus par un achat de rentes Nous ne devons pas payer l’immeuble au-delà de la valeur vénale, et ne pas nous exposer à une perte en cas de revente. La question de convenance n’était pas à négliger, il était convenable de prévoir l’affectation que dans un avenir plus ou moins rapproché, l’immeuble pourrait recevoir dans un intérêt d’utilité communale. Toutes ces conditions nous semblent réunies dans le traité dont nous allons avoir l’honneur de vous entretenir.
Nous vous proposons d’acheter la maison, rue St. Elisabeth 3, qui a appartenu à M. Debenesse, commisionnaire de roulage, aujourd’hui priorité de Mr Bertin-Mourot, et occupée par le pensionnat des Dames Knoderer.
L’immeuble a une surface cadastrale de 20 ares 50 centiares et est contigu à la propriétaire communale du haras sur une longueur d’environ 55 mètres. Il se compose d’un bâtiment principal à rez de chaussée et premier étage, d’un pavillon latéral d’écuries, d’un vaste magasin, d’une cour avec plantations. La propriété est louée à raison de 3500 fr. par an moyennant un bail qui expire le 29 septembre 1871. 1874, 1877 (3, 6, 9 ans). Par une promesse de vente en date du 6 de ce mois, M. Albert Dreyfuss, en qualité de mandataire de son gendre, offre de vendre l’immeuble au prix de 82.000 fr. Nous sommes d’avis d’accepter cette soumission. Une étude détaillée de l’architecte de la ville évalue les bâtiments à 44.450 fr. le terrain à raison de 50 fr par mètre carré à 41.000 fr, ensemble 85.500 fr, somme équivalente au prix avec les accessoires. Un placement en rentes 3% donnerait au cours actuel (72 f) une inscription de 3416 fr. La propriété est louée pour 3500 fr. A la vérité, les prélèvements pour les impositions et les réparations dont le propriétaire est tenu réduisent quelque peu ce produit. L’architecte admet 300 fr à déduire, restent 3200 fr. mais la différence entre le chiffre et le produit de l’achat de rente est largement compensée par l’éventualité d’une augmentation de revenus et par les avantages qui dans la gestion des patrimoines, font toujours préférer les placements immobiliers. L’opération est de nature à faire tomber toutes les objections qui ont été présentées contre la cession faite à MM Herrenschmidt. Les communaux du Wacken rapportaient 800 fr, la propriété qui va les remplacer rapportera le quadruple 3200 fr. Les deux traités pour la réunion peuvent être considérés comme un échange au plus haut point avantageux pour la ville.
Un immeuble d’une superficie de 20 ares situé dans l’intérieur de la ville peut se prêter à plus d’un service communal, c’est une question d’avenir dont il serait inutile de s’occuper en ce moment. Je vous ai déjà fait remarquer qu’il est contigu au haras, vaste enclos propriété communale et dont la ville reprendrait la jouissance si le dépôt d’étalons devait être transféré ou supprimé
Voies et moyens – La question des voies et moyens qui est fondamentale pour les acquisitions se trouve résolue à l’avance. Nous avons déjà dit, le crédit nécessaire est déja émargé au budget supplémentaire de l’exercice courant, il suffira d’une simple modification de l’intitulé du crédit.
Conclusions. Nous venons en conséquence vous proposer de voter l’acquisition de la maison rue St Elisabeth N° 3 au prix de 82.000 fr., de me donner pouvoir de conclure la vente et de remplir les formalités qui s’y rapportent, d’inscrire au budget supplémentaire de l’exercice courant un crédit de 85.000 francs intitulé Prix d’acquisition et frais de contrat de la propriété rue St Elisabeth 3 et de réduire de pareille somme le crédit affecté aux reconstitutions de capitaux.
Le Conseil a renvoyé l’examen du projet à une commission composée de MM Petiti, Flach, Momy, Kratz et R. Cailliot.

(p. 581) Séance du 11 décembre 1868.
Reconstitution du capital Herrenschmidt
Mr René Cailliot, rapporteur de la commission désignée à la dernière séance, a présenté le rapport suivant
 » Messieurs,
Conformément aux vœux que vous avez exprimés dans nos dernières séances, M. le Maire vous a soumis un projet pour la reconstitution du capital (p. 582) de 85.000 fr. payé par MM. Herrenschmidt pour cession de communaux au Wacken. Vous avez renvoyé à une commission spéciale l’examen de la proposition de M. le Maire qui consiste à acquérir la maison rue Ste Elisabeth n° 3 appartenant à M. Bertin.
M. l’architecte de la ville évalue cet immeuble à 85.000 fr. à savoir 44.000 fr. pour les bâtimens et 41.000 fr. pour le terrain à raison de 20 fr. par mètre carré. D’un autre côté, M. Dreyfus, beau-père de M. Bertin, offre de vendre ledit immeuble au prix de 82.000 fr.
Votre commission a visité l’immeuble dont on vous propose l’acquisition et qui est décrit d’une manière détaillée dans le rapport dont M. le Maire vous a donné lecture ; elle a constaté que le bâtiment principal sur rue et le pavillon latéral sont en assez bon état d’entretien ; il n’en est malheureusement pas de même des dépendances qui sont vastes, mais assez délabrées. Votre commission est néanmoins d’avis de donner suite à l’acquisition projetée. En effet cet immeuble est loué 3500 fr. suivant bail de 3, 6 ou 9 années, expirant au plus tard en 1877 et défalcation faite des impositions et des grosses réparations, les seules qui seraient à la charge de la ville, il en résulterait une augmentation de revenus de plus de 3000 fr. tandis qu’elle ne retirait que 800 fr. des biens vendus à MM. Herrenschmidt. En outre et c’est là surtout ce qui a décidé votre commission à entrer dans la vue de M. le Maire, cet immeuble est contigu sur une (p. 583) longueur de 35 mètres au haras, vaste propriété communale et il est hors de doute que cette circonstance augmente pour la ville la valeur de la propriété Bertin. C’est dans la situation respective de ces deux immeubles que votre commission a vu le principal avantage de l’acquisition que vous propose M. le Maire, bien plus que dans l’augmentation de revenus que d’autres placemens immobiliers auraient pu également réaliser.
Votre commission est donc d’avis d’autoriser M. le Maire à acquérir au prix de 82.000 fr. la maison rue Ste Elisabeth 3, quant au crédit de 85.000 francs demandé par M. le Maire, votre commission d’accord avec l’administration, vous propose de le porter à 87.422 fr. en y ajoutant une somme de 2422 fr. versée par la Compagnie des chemins de fer de l’Est pour cession de terrain. Le crédit primitivement demandé par M. le Maire serait en effet insuffisant pour payer les frais d’acquisition qui se monteront à plus de 5000 fr.
En conséquence votre commission a l’honneur de vous proposer d’adopter sous la réserve qui vient d’être faite, les conclusions posées par M. le Maire dans son rapport c’est à dire de voter l’acquisition de la maison, rue Ste Elisabeth 3, au prix de 82.000 fr. de donner pouvoir à M. le Maire de conclure la vente et de remplir les formalités qui s’y rapportent,
d’inscrire au budget supplémentaire de l’exercice courant un crédit de 87.422 fr. intitulé Prix d’acquisition et frais de contrat de la propriété rue Ste Elisabeth n° 3,
(p. 584) et d’annuler le crédit affecté aux reconstitutions de capitaux.  »
Les conclusions de M. le rapporteur ont été mises aux voix et adoptées. En conséquence Le Conseil vote l’acquisition de la maison sise rue Ste Elisabeth 3, appartenant au sieur Bertin-Mourot, au prix de 82.000 fr. en principal, il donne pouvoir à M. le Maire de conclure la vente et de remplir les formalités qui s’y rapportent, il inscrit au budget supplémentaire de l’exercice courant un crédit de 87.422 fr. intitulé Prix d’acquisition et frais de contrat de la propriété rue Ste Elisabeth n° 3 et il annule le crédit affecté aux reconstitutions de capitaux.

Eugénie Albertine Dreyfuss, femme de Pierre Augustin Bertin-Mourot, vend la maison à la Ville de Strasbourg

1869 (1.2.), Strasbourg 14 (174), M° Emile Ritleng jeune
A comparu Monsieur Albert Dreyfuss, propriétaire domicilié & demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause du consentement exprès qu’il donne à la vente qui fait l’objet des présentes, qu’en qualité de mandataire de Madame Eugénie Albertine Dreyfuss, épouse autorisée de M. Pierre Augustin Bertin-Mourot, sous directeur de l’Ecole Normale supérieure de Paris, Chevalier de la Légion d’Honneur, domiciliés & demeurant ensemble en ladite ville (…) lequel en sa dite qualité & avec son consentement exprès a déclaré vendre
à la Ville de Strasbourg, représentée par Monsieur Théodore Humann, Maire de ladite Ville, officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’ordre de Zaehringen, domicilié & demeurant à Strasbourg, ci présent, lequel stipule & accepte pour la ville autorisée à l’effet de cette vente par une délibération du conseil municipal tenu sous la présidence de M. le maire le 11 décembre 1868 par un arrêté de Monsieur le Préfet du département au Bas Rhin pris en son Conseil de préfecture le 15 janvier 1869 (…)
Une Maison située à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 3, consistant en bâtiments d’habitation, formant façade sur ladite rue, deux caves dont l’une voutée & l’autre dallée, cour, remises, hangard, écuries, buanderie, appartenances & dépendances, d’un côté le haras, de l’autre le sieur Debenesse & M. Roos, par derrière jardins.
Origine de propriété. L’immeuble vendu est dotal et appartient en propre à Madame Bertin pour avoir été acquis en son nom par Messieurs Dreyfus & Bertin de Monsieur Philippe Jacques Robert, propriétaire, ancien négociant, demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Becker notaire à Strasbourg le 20 mars 1851 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 avril 1851 volume 527 N° 27 & inscrit d’office ledit jour volume 547 N° 576, ratifié par Madame Bertin suivant acte reçu par le même notaire Becker le 2 avril 1851 enregistré. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 52.400 francs dont 12.400 francs ont été payés comptant (…) Le dit immeuble dépendait de la communauté qui avait existé entre entre M. Robert & D° Catherine Salomé Alberti son épouse & a été abandonné en pleine propriété à mon dit Sr Robert suivant acte contenant Liquidation & partage dressé par ledit notaire Becker le 28 octobre 1846, & constatant que Monsieur Robert n’a été chargé d’aucune soulte ni retour.
Ladite communauté était devenue propriétaire du même Immeuble au moyen de l’acquisition que M. Robert en avait faite des syndics de la faillite du sieur Jean Geyelin, fils, entrepreneur demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer, notaire à Strasbourg le 28 mai 1845 & déclaration de command reçue par le même notaire le même jour, le tout dûment enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 juin suivant volume 430 N° 83. Cette adjudication a eu lieu moyennant le prix de 55.000 francs qui a été délégué (…). Ledit Sr Geyelin a acquis la maison ci-dessus désignée dudit Sr Debenesse père & de ses enfants ci-dessus nommés [M. Auguste Henri Débenesse, négociant, Mad° Louise Henriette Mélanie Débenesse épouse de M. Marie Charles François Hubert Picquart, percepteur des contributions directes de la circonscription de Truchtersheim & M. Charles Louis Alfred Débenesse licencié en droit & contrôleur des contributions directes] suivant contrat passé devant M° Rencker alors notaire à Strasbourg le 18 décembre 1843 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques le 28 du même mois Volume 408 N° 9, avec inscription d’office le même jour Volume 396 n° 43, ledit contrat de vente ratifié suivant acte passé devant ledit M° Rencker le 13 février 1855, dûment enregistré. La vente en question a eu lieu moyennant le prix de 40.000 francs (…). L’immeuble vendu dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre Monsieur Débenesse père & D° Henriette Charlotte Louise Debavay son épouse défunte, lesquels en étaient devenus propriétaires au moyen de l’acquisition que M. Debenesse en avait faite de Monsieur Jérôme Levaillant marchand de chevaux & de Dame Wilhelmine Weil, sa femme, demeurant ensemble à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Thurmann ci devant notaire à Strasbourg le premier juillet 1816 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 du même mois, Volume 55 N° 126 avec inscription d’office du même jour, Volume 108 N° 305. Cette adjudication a eu lieu moyennant le prix de 39.800 francs qui a été délégué (…). Lesdits époux Levaillant avaient acquis ledit immeuble de M. Philibert Breck, commissionnaire, & de Dame Petronille Schnéegans, sa femme demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Lacombe, notaire en la dite ville le 2 juin 1813 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois Volume 72 N° 41 avec inscription d’office le même jour volume 92 N° 432. Enfin les dits époux Breck avaient eux mêmes acquis la dite maison du Sieur Charles Etienne Menoth, négociant demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 15 fructidor de l’an neuf dûment enregistré. – Charges, clauses et conditions. 1. L’immeuble vendu est transmis à la Ville de Strasbourg tel qu’il se poursuit & se comporte présentement, ainsi qu’il est désigné sur un plan timbré à l’extraordinaire dressé par Mr Conrath architecte à Strasbourg (…) – Prix, 82.000 francs (…)
Déclaration relative à l’emploi d’une partie du prix de la présente vente. Monsieur Dreyfus déclare pour préciser l’effet du remploi auquel il va s’engager que par contrat passé devant M° Ritleng notaire à Strasbourg le 26 octobre 1850 enregistré & contenant les clauses & conditions civiles du mariage d’entre les époux Bertin il est constaté que le Dame venderesse a apporté en mariage deux créances s’élevant ensemble en principal à 50.000 francs & que par ledit contrat il a été stipulé entr’autres que ce capital serait converti en totalité ou en partie en immeuble à mesure que les futurs époux trouveraient à faire des acquisitions avantageuses de l’agrément de M. Dreyfuss père (…)
acp 580 (3 Q 30 295) f° 43-v du 2.2.

La Ville de Strasbourg vend les maisons sises 3, 5 et 7 rue Sainte-Elisabeth à l’établissement des Diaconesses.

1880 (11.9.), Strasbourg 10 (192), M° Frédéric Pierron n° 3534
Ist erschienen Herr Friderich Georg Stempel, Bürgermeisterei Verwalter der Stadt Strassburg in genannte Stadt wohnhaft, handelnd in seine Eigenschaft und hierzu besonders autorisirt durch einen Beschluß des früheren Bürgermeisterei verwalters Herrn Back gefaßt in Ausübung der Rechte des Gemeindraths des dritten Aprilis 1880, bestätigt durch Beschluß des Bezirkspräsidenten des Unter Elsasses vom 22. Mai desselben Jahrs, Von welchen beiden Beschlüßen beglaubigte Abschriften hier beigebogen geblieben sind, sowie es der Notar darauf vermerkt hat Und hat erklärt Namens der Stadt zu verkaufen und zu vollem Eigenthum zu übertragen
An die dahier bestehende evangelische Diakonissenanstalt, für welche erschienen ist und annimmt Frau Henriette-Adèle Lobstein, Wittwe des Herrn Theodor Schneiter, bei Lebzeiten Doktor der Medizin zu Straßburg, wo sie wohnt, Schatzmeisterin gedachter Anstalt, Zu Gegenwärtigen speziell autorisirt durch Beschluß des Ministeriums für Elsaß Lothringen, Abtheilung des Innern vom 26. August 1880, wovon eine legalisirte Abschrift hier beigebogen bleibt, was der Notar ebenfalls darauf vermerkt hat
drei zu Straßburg in der Sankt-Elisabethengasse gelegene Häuser, nämlich
1) Ein die N° 3 tragendes Wohnhaus mit Façade nach genannter Straße, zween Kellern, von denen eine gewölbt, die andere geplattet ist, Hof, Remisen, Schopf, Stall, Waschküche, Zubehörden und Abhängigkeiten, auf der einen Seite das Landgestüt, auf der andern der folgende Artikel und Eigenthum Roos, hinten Garten
2) Ein die N° 5 tragendes Wohnhaus mit Hof, Brunnen, Rechten Zugehörden und Abhängigkeiten früher mit Nummer drei bezeichnet zwischen vorgehenden und folgenden Artikel beiderseits und hinten Eigenthum der Stadt vorn genannte Straße
3) Ein mit N° 7 tragendes Wohnhaus mit Hof, Seitens und Hintergebäuden, gemeinschafftlichen Brunnen, Rechten, Zugehörden und Abhängigkeiten, zwischen vorstehendem Hause und Eigenthum Holtzapffel, vornen genannte Straße hinten den Hof des ersten Hauses.
Eigenthumsnachweis. Hierüber erklärt der Herr Bürgermeisterei Verwalter folgendes. I. Was das Haus Nummer drei betrifft, so kaufte die Stadt dasselbe für den baarbezahlten Preis von 82.000 Franken, laut Kauffvertrag vor Notar Ritleng dem Jüngeren zu Strassburg vom ersten Februar 1869 transcribirt auf dem Hypothekenamte zu Strassburg den 20. desselben Monats Band 1194 Nummer 31, von Herrn Albert Dreyfus, Eigenthümer zu Strassburg wohnhaft, handelnd sowohl eigenen Namens als auch wegen der Einwilligung, zu welchem von Frau Eugenie Albertine Dreyfus hierzu gehörig ermächtigter Ehegattin des Herrn Peter-Augustin Bertin-Mourot, Unterdirektor des höheren Normalschule zu Paris wohnhaft daselbst, bevollmächtigt (…). Bei diesem Kaufe wurde die Stadt Strassburg vertreten durch ihren damaligen Bürgermeister Theodor Humann zu Straßburg wohnhaft, welcher zu diesem Zwecke* ausdrucklich autorisirt war durch Berathung des Gemeinderaths dieser Stadt gehalten unter dem Vorsitze des genannten Herrn Bürgermeisters am 11. Dezember 1868, genehmigt durch einen Beschluß des Präfekten des Nieder-Rheins, gefaßt in seinem Präfektenrath den 15. Januar 1869, der in Abschrift des erwähnten Erwerbsurkunde beigeheftet geblieben ist.
Dieses Immöbel war früher Dotalgut und gehörte gedachter Frau Bertin eigenthümlich, indem es in ihrem Namen erworben worden war durch den Herrn Dreyfus und Bertin von Herrn Philipp-Jacob Robert, Eigenthümer, früher Kaufmann zu Straßburg wohnhaft, gemäß Akt vor Notar Becker zu Straßburg den 20. März 1851, überschrieben auf dem Hypothekenamte Straßburg am 5. April darauf Band 527 Nummer 27 und von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 597 Nummer 276 und genehmigt durch Frau Bertin durch Akt vor genanntem Notar Becker vom 2. April desselben Jahres. Der Kaufpreis betrug 52.400 (…)
Das genannte Immöbel gehörte zu der Gütergemeinschaft, welche bestand zwischen Herrn Robert und seiner Ehefrau Catherine-Salomé Alberti und wurde Herr Robert zu vollem Eigenthum überlassen, gemäß Liquidations- und Theilungsakt des genannten Notars Becker den 28. Oktober 1846, wie constairt ist, daß Herr Robert mit keinen Herausgabe oder Rückfallsrecht belastet war.
Die besagte Gemeinschafft selbst war Eigenthümer geworden desselben Grundstück, indem sie es vom Syndic der Faillitmasse des Hern Johann Geÿelin Soh,, Unternehmer zu Straßburg wohnhaft erworben hatte, gemäß Versteigerungs Protokoll aufgenommen durch Notar Zimmer zu Straßburg den 28. Mai 1845 und Commanderklärung durch denselben Notar vom gleichen Tags transcribirt auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 18. Juni darauf, Band 430 Nummer 83 und von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 428 Nummer 129. Dieser Zuschlag hatte statt mittelst eines Preises von 55.000 Franken (…) Der genannte Herr Geÿelin hatte das Haus erworben von dem genannten Herrn Débenesse Vater und dessen Kindern, gemäß Akt vor Notar Rencker zu Straßburg deb 28. Dezember 1843 im Hypothekenamte zu Straßburg den 28. desselben Monats Band 408 Nummer 9 transcribirt und von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 396 N° 43, sowie certifizirt durch Akt von genannten Notar Rencker den 14. Februar 1845. Der fragliche Kauf geschah um den Preis von 40.000 Franken (…) Vorher machte das Grundstück Theil von der Gütergemeinschaft, welche bestand zwischen Herrn Débenesse Vater und dessen verlebten Ehefrau Henriette-Charlotte-Louise Debavay, welche das Haus von Herrn Jérome Levaillant, Pferdhändler und Frau Wilhelmine Weil, dessen Ehegattin zusammen zu Straßburg wohnhaft erworben hatten, gemäß Versteigerung Protokoll aufgenommen durch den damaligen Notar Thurmann den 1. Juli 1816. Die Steigpreise (…). Die Eheleute Levaillant hatten das fragliche Haus erkauft von Herrn Philibert Breck, Commissionnär und dessen Ehefrau Petronille Schneegans zusammen zu Straßburg wohnhaft, durch Akt von Notar Lacombe zu Straßburg vom 2. Junÿ 1813. Und endlichen die Eheleute Breck * sie es von Herrn Carl Etienne Menott, Kaufmann zu Straßburg erkauft hatten laut Kaufakt errichten von dem damaligen Notar Grimmer su Strassburg den 15. Fructidor des Jahres neun der Republick.
II. Was das Haus Nummer 5 betrifft, so hat die Stadt dasselbe erworben durch Kaufakt von Notar Körttgé den 26. März 1870 errichtet und auf dem Hypothekenamte Straßburg den 30. März darauf Band 1259 Nummer 101 um den baar bezahlten Preis von 20.000 Franken von den Eheleuten Johann Heinrich Wendling, Handlungsangestellten und Sophie Emilie Parisot zusammen zu Straßburg wohnhaft. In diesem Kaufakte ist die Stadt vertreten durch den schon genannten Bürgermeister Humann, zu diesem Kaufe speziell autorisirt durch Berathung des Gemeinderaths der Stadt Strassburg vom 16. November 1869 sowie durch Beschluß des Präfekten des Nieder-Rheins vom 7. Februar 1870, von welch letztern eine Abschrift besagten Erwerbsurkunde beigelegen geblieben ist. Die Ehegatten Wendling hatten dieses Haus erkauft von Frau Louise Henriette Mélanie Debenesse Ehefrau von Herrn Marie Carl Frantz Robert Picquart damal als Steuerempfänger zu Geudertheim wohnhaft. Gemäß einem Vertrag worin der Peis quittirt ist vor Notar Momÿ (…) Frau Picquart war Eigenthümerin besagten Hauses geworden, indem es ihr zugetheilt worden war in dem Theilungsakte üder dem Nachlaß ihres Verstorbenen Vaters Ludwig César August Débenessen bei Lebzeiten Kaufmann zu Straßburg aufgenommen durch en damaligen Notar Rencker zu Straßburg den 9. Januar 1849. Der vestorbene Debenesse war selbst Eigenthümer geworden, indem er das vorstehendes Haus erworben hatte von 1) Frau Magdalena Friederike Häberlé, Ehegattin des Herrn Johann Michael Weimar, Metzger, 2) Frau Maria Dorothea Häberlé Gatin des Hern Johann Georg Freysz, Metzger, 3) Herrn Johann Ludwig Häberlé, Metzger, 4) Frau Margaretha Salomé Häberlé, Wittwe des Herrn Johann Jacob Stiegelmann, Wurstler und 5) Georg Friderich Häberlé, damals noch minderjährig unter Vormundschaft des Herrn Johann Daniel Siegfried, Weinhändler, Alle zu Straßburg wohnhaft, gemäß einen Versteigerungsprotokoll der gerichtlich feststellten Notars Hickel zu Straßburg, aufgenommen den 15 Dezember 1831, überschrieben im Hypothekenamte zu Straßburg den 29 nämlichen Monats Band 251, N° 71, von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 214 Nummer 397. (…) Vorher gehörte dieses Haus dem Pensionsfond der hiesigen protestantischen Akademie, welche es dem Herrn Georg-Friderich Häberlé, Metzger zu Straßburg, Vater der genannten Kinder Häberlé überlassen hatte gemäß Versteigerungs Protokoll, aufgenommen vor Notar Ueberfall den 21 Februar 1816.
III. Was das Haus Nummer 7 betrifft, so hat diese die Stadt erworben von 1) Herrn Nicolaus Gouthé, Schuster wohnhaft zu Finstingen, 2) Herrn Johann Peter Gouthé, Spiegelschleifer, 3) Herrn David Gouthé, desgleichen und 4) Herr Ludwig Gouthé Angeltellter, die ad 2-4 genannten zu Sirey wohnhaft, 5) Frau Caroline Schweyer Wittwe des Herrn Daniel Huck bei lebzeiten Pfarrer und 6) Frau Sophie Schweyer, Wittwe des herrn Heinrich Woringer, im Leben ebenfalls Pfarrer, diese beide zu Straßburg wohnhaft, 7) Herrn Friderich Süffert und desen Ehefrau Elisabeth Caroline Lavoyer, er Handunsangestellter, 8) Fräulein Adélaïde Lavoyer, ohne Stand und 9) Fräulein Sophia Lavoyer, ohne Gewerbe, dieser 7-9 genannten zu Markirch wohnhaft. Gemäß Versteigerungsprotokoll vom 22. November durch Notar Koerttge zu Straßburg errichtet, in welchem Herr August Nöppel, Bauunternehmer zu Straßburg wohnhaft, für die Stadt Strassburg zu einem Preise von 14.000 Franken zugeschlagen worden, dieser Protokoll ist transcribirt den 9. Dezember 1880 Band 1378 Nummer 48 und von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 1124 Nummer 270 (…) Drei Vierte dieses Hauses hatte Frau Klein in Eigenthum erworben als Erbin ihres Vaters Andreas Cyprian Schweyer, ehemaliger Schuhmacher zu Straßburg, den 2. September 1861 als Gatte der Frau Maria Anna Gouthé verstorben und der letzte Viertel in der Erbschaft der gedachten Frau Schweyer gebornen Gouthé, von der sie ebenfalls die einzige Erbin was. Frau Wittwe Schweyer hatte selbst das Eigenthum an ihrem Viertel erworben in Folge einer Schenkung unter Ehegatten aufgenommen durch den genannten Notar Körttge den 20. April 1861. Herr Schweyer war selbst Eigenthümer geworden als Erbe seiner Mutter Catharina Sophia Wern, Ehegattin des Herrn Jacob Schweyern Gerber, deme einziger Erbe er war vnd war ihr selbst zugefallen, als Erbin ihrer Schwester Eva Christina Wern, gestorben als Wittwe des herrn Andreas Notthafft, Metzger, deßen Univesal Legatarin sie war, gemäs seinem offentlichen Testament aufgenommen durch Notar Stöber Zu Straßburg den 19. Mai 1836 sowie daß übrige auch gestgestellt ist durch ein Inventarium aufgenommen durch den nämlichen Notar den 2. Januar 1836.
Was aber die Gemeinschaftlichkeit des Brunnens angeht, so geht diese hievoraus einem Akt aufgenommen durch Notar Grimmer zu Straßburg den 15 Januar 1833.
Nach dem Absterben der Frau Wittwe Klein geborene Schweyer fiel dieses Haus zur Hälfte an den nächsten Verwandten der mütterlicher Linie, die obengenannte Nikolaus, Johann Peter, David und Ludwig Gouthé, Oheimer der Verstorbenen, und für die andere Hälfte an die nächsten Verwandten der väterlicher Linie, die Frau Huck und Woringer, leibliche Geschisterkinder der Verstorbenen, so wie dieses bestätigt wurde in einem Inventar über die Erbschaft der genannten Frau Wittwe Klein, aufgenommen durch genannten Notar Körttgé den 18. Januar 1872. Nach Schluß dieses Inventars ergab sich die Existenz von noch weitere Erben der vätterlichen Seite, nämlich Fräulein Caroline Salomé Süffert, sowie die Fräulein Adélaide und Sophie Lavoyer und die Frau Süffert geborne Lavoyer, leibliche Geschwisterden der Erblasserin in gleichem Grad wie die Frauen Huck und Woringer. Demnach gehört nunmehr dieses Immöbel zur Hälfte den vier obgenannten Hern Gouthé und jedem einzelnen für ein Viertel dieser Hälfte oder ein Achtel des Ganzen, und die andere Hälfte für ein drittel der Fräulein Süffert, für das zweite Drittel Damen Huck und Woringer und für das letzte Drittel zusammen den Fräulein Lavoyer und der Frau Süffert.
Besitz und Genußantritt. Die Käuferin ist von heute an Eigenthümer der Kaufobjekts (…) Bedingungen (…) Kaufpreis 97.335 Mark
acp 705 (3 Q 30 420) f° 74 du 17.9.



4, rue des Grandes Arcades


Rue des Grandes Arcades n° 4 – IV 363 (Blondel), N 884 puis section 60 parcelle 1 (cadastre)

Maison zum Reichenwein, aussi appelée zum Rubenloch (au Trou des navets, voir le manuel de Daniel Martin) puis (1635) auberge zum Weinstock (au Cep de vigne)
Reconstruite entre 1813 et 1817, maître d’ouvrage Jacques Schlagdenhauffen, charpentier


Façade est (Grandes Arcades) , façades nord et est, façades nord et ouest (mars-avril 2014)

L’auberge zum Reichenwein, inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve du fondeur Gaspard Spenner, a un encorbellement à la fois vers la place et vers les Grandes Arcades. Le tonnelier Nicolas Weldt fait remplacer en 1617 des marches en pierre devant sa porte. Le boucher Jean Hammer qui vient d’acheter l’auberge au Cep de vigne, communément dite au Trou des navets, est autorisé en 1636 à remplacer une solive pourrie qui soutient le bas de l’encorbellement pour assurer la stabilité des étages. Devenu aubergiste, il fait agrandir en 1638 le poêle du rez-de-chaussée en construisant un mur à l’aplomb de son encorbellement face aux Grandes Arcades. L’auberge est ensuite exploitée par Jean Fronhœffer puis son fils (1658-1709). Jean Jacques Stempel est autorisé en 1715 à construire à l’aplomb du balcon en bois vers la Tour aux deniers. Il supprime en 1718 l’encorbellement dans la ruelle des Incendiaires et y avance son mur à l’entrée de la ruelle pour le rendre rectiligne. La maison a un rez-de-chaussée et trois étages sur le plan-relief de 1727. L’aubergiste Jean Ehrlenholtz charge en 1763 le maître maçon Jean Frédéric Jæcklin d’aménager une cheminée à la française au deuxième étage vers les Grandes Arcades. Il est autorisé en 1782 à réparer son mur fissuré face aux Grandes Arcades bien que la façade doive reculer d’après les nouveaux alignements. Il fait réparer la corniche du rez-de-chaussée, sauf vers la façade place d’Armes où il est prévu d’avancer la façade occupée par des boutiques. Le charpentier Jacques Schlagdenhauffen achète en 1813 la maison à deux étages et un troisième à galeries. Les experts estiment dans leur rapport que le bâtiment doit être reconstruit, ce que fait l’acquéreur avant de mourir en 1817, comme le mentionne la vente de 1829.


La place des Cordeliers entre les Grandes Arcades à gauche et la rue du Pilot à droite. La maison est la première à gauche (Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 1610(Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment neuf à quatre étages. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade (d-e) vers les Grandes Arcades comprend cinq arcades au rez-de-chaussée, cinq étages à cinq fenêtres chacun et une toiture à un niveau de lucarnes. La façade (e-f) vers la place a deux arcades au rez-de-chaussée, et deux fenêtres par étage, la façade dans la ruelle quatre fenêtres au rez-de-chaussée et à chacun des niveaux.
La maison porte d’abord le n° 24 du Vieux-Marché-aux-Grains (1784-1857) puis le n° 4 de la rue des Grandes-Arcades.


Parcelle 363 sur le plan Blondel (1765), en jaune les parties à démolir, en rose les parties à construire (AMS, cote 1 PL 675)
Ponts et Chaussées, 1856. La maison n° 24 de Jules Moriceau a 4 étages en pierre, solide, 4 EPS (ADBR, cote 2 SP 52)

La maison appartient au chapelier René Moriceau puis à son fils Jules (1829-1864). Le marchand de rubans Jacques Levy l’achète par adjudication judiciaire. Il fait aménager en 1884 des devantures à volets roulants. Jean Collichan ouvre en 1899 un débit de bière (Wiener Central-Café). Guillaume Stückle exploite à partir de 1903 un café au rez-de-chaussée puis au premier étage (débit de bière et bar américain au rez-de-chaussée, café impérial viennois et billard au premier étage – Bier-Quelle und American Bar, Wiener Café Impérial). Frédéric Sawatzki tient le High Life Bar en 1907. Joseph Fritsch charge en 1909 au nom de la société Kleberplatz Automat (Restaurant en libre service de la place Kleber) l’architecte Gustave Oberthur de transformer le rez-de-chaussée.


Plan du rez-de-chaussée (1902, Gustave Oberthur), arcades (AMS dossier 802 W 6)
Frise, corniche du quatrième étage (avril 2024)

avril 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Gaspard Spenner, fondeur de pichets, et (1563) Appolonie Keffer – luthériens
1607 h Georges Spener, débitant de vin, et (1604) Ursule Stich – luthériens
1612 v Raoul Schott, tonnelier, et (1613) Elisabeth Griesbach – luthériens
1614 v Nicolas Weldt, tonnelier, et (1611) Marie Silberrad – luthériens
1635 v Jean Hammerer, boucher puis aubergiste, et (1624) Marie Kress puis (1640) Barbe Kallhart, remariée (1645) avec Philippe Jacques Zittelin, sellier – luthériens
1658 v Jean Fronhœffer, aubergiste, et (1651) Ursule Wunderer – luthériens
1686 h Jean Fronhœffer, fondeur, aubergiste, et (1681) Anne Marie Rupp, remariée (1695) avec Tobie Stædel, marchand – luthériens
1709 v Jean Jacques Stempel, aubergiste, et (1688) Marie Susanne Kellermann – réformé et luthérienne
1733 h Jean Jacques Stempel, aubergiste, et (1711) Marie Barbe Fischer – luthériens
1746 h Jean Ehrlenholtz, aubergiste, et (1746) Susanne Jacqueline Stempel – luthériens
1793 h Jean Ehrlenholtz, marchand, et (1769) Anne Ursule Dietsch – luthériens
1813 v Jacques Schlagdenhauffen, charpentier architecte, et (1800) Marguerite Elisabeth Haas puis (1805) Marguerite Barbe Mühlschlegel, puis (1825) la veuve
1827 h Frédéric (Jacques) Schlagdenhauffen, charpentier architecte, et (1827) Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin
1829 v René Moriceau, chapelier, et (1811) Madeleine Marie Antoinette Kleybler
1864 h (François René) Jules Moriceau, chapelier, et (1841) Marie Ursule Henriette Adèle Debray
1868 adj Jacques Levy, négociant, et (1844) Hanna (Henriette) Straus
1900 h (indivision) Ernest Paul Levy, négociant, et (1876) Ida Weil
Adolphe Rueff, docteur en médecine, et (1891) Jeanne Caroline Levy
1933* v Eugène Antoine Preiser, négociant, et copropriétaires
1937* v Brasserie du Pêcheur, société anonyme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2200 livres en 1733, 2800 livres en 1743

(1765, Liste Blondel) IV 363, Jean Erlenholtz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Ehrlenholtz, 17 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 884, Moriceau, René, charpentier – maison, sol – 1 are

Locations

1592, Ulric Schenck, farinier
1598, 1599, Thiébaut Hirsch, mesureur de vin
1613, Abraham Hendlé, revendeur
1645, 1648, Thomas Schwebel, aubergiste
1651, Jean Fronhœffer, aubergiste
1697, 1706, Jean Jacques Stempel, aubergiste
1788, Jean Daniel Busch, aubergiste
1794, Chrétien Laemmermann, aubergiste, et Marguerite Barbe Gerold
1799, Antoine Meixel, de Bühl en Bade
1808, Jean Steinhelber, aubergiste, et Catherine Salomé Strintz
1814, 1825, René Moriceau, chapelier
1834, (magasin) Moïse Bloch et Simon Katz
1867, (magasin) frères Levy
1867, 1879 (magasin) Victor Weiser, horloger
1884, Victor Geyer et Compagnie (mercerie et jouets)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 142-v
La veuve du fondeur de pichets règle deux livres 9 sols 6 deniers pour sa maison dite zum Reichenwein sur la place près du puits, à savoir en haut du bâtiment une avance (25 pieds de long, saillie de 3 pieds ½) devant laquelle se trouve un auvent (même longueur, saillie de deux pieds),
item, de l’angle vers la maison des subhastations, en haut du bâtiment aussi une avance (39 pieds de long, saillie de 4 pieds ½) devant laquelle se trouve un auvent (même longueur, saillie de 3 pieds ½), trois gradins en pierre (39 pieds de long, saillie de 7 pieds ½) sur lesquels se trouve une porte de cave (5 pieds de large, saillie de 7 pieds ½), item un soupirail horizontal (1 pied ½ de long, 1 pied de large), un étal de revendeur (12 pieds 9 pouces de long, saillie de 7 pieds ½), un étal d’exposition (19 pieds de long en biseau, 20 pouces de large) au-dessus duquel se trouve une boutique (7 pieds ½ de long, 3 pieds 2 pouces de large)

Am Eck ane dem Barfüsser Platz beÿ dem brunnen an, Vnd dem Ganthauß der Zunfft Stuben Zur Lutzernen Zugemessen
Caspar Spenners des Kandtengiessers Wittwe, hatt vor Irem hauß Zum Reichenwein genandt gegen dem Blatz vnd Beÿ Brunnen Oben ein vstoß 25. schu lang vnd 3 ½ schu herauß, daruor ein Wettertach auch so lang vnd 2 schu herauß, Item mehr vornen Von dem Eckh ahn gegen dem Ganthauß Zu, auch oben ein Vsstoß 39 schu lang vnd 4 ½ schu herauß, Daruor ein Wettertach 39 schu lang vnd 3 ½ schu herauß, Dreÿ besetzte Tritt 39 schu lang, vnd 7 ½ schu herauß, Darauff ein Kellerthüer 7 ½ herauß vnd 5 schu breit, Mehr ein ligendt Kellerfenster 1 ½ schu lang, vnd i schu breit, Item ein Grempen Banckh 12 schu 9 Zoll lang vnd 7 ½ schu herauß, Mehr ein Vssatz banckh 18 schu lang In die schrage, vnd 20 Zoll breÿt, Mehr darauff ein Laden 7 ½ schu lang, vndt 2 schu 2 Zoll breit, Bessert & ij lb ix ß vj d

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 391
Jean Fronhœfer, auparavant Jean Régnard Gress doit au nom de ses pupilles 1 livre pour un terrain communal enclos au Cep de vigne

Johann Frönhöffer Zuuor
Herr Johann Reinhard Greß, Fünf Zehner, Soll gemeiner Statt, alß vogt, Vom eingezeünten Allmend zum Weinstock, Jahrs vf Petri et Pauli, 1 lb d
New fol. 331
(Quittungen 1658-1671)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 331
Même loyer dans le registre suivant auquel s’ajoute à partir de 1694 un autre pour la clôture d’une venelle communale dans la ruelle du Trou aux navets (dans laquelle donne l’écurie). Le loyer est ensuite dû par Jean Jacques Stempel

Johann Frönhöffer(s W.) Soll vom eingezaünten Allmend zum Weinstockh, vff Petri Pauli, 1 lb
St. Zinßb. p. 391
Jetzt Joh: Jacob Stempel 742
(Quittungen 1676-1694)
Ferner von Verschließung eines allmendgäßleins in dem rubenloch gäßlein, jahrs auff Martini und A° 1695. i° l. Pr. 1694. fol: 89, 2 ß 6 d
(Quittungen 1695-1742)
Neuzb fol 232-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 232-b
Mêmes loyers reportés dans le registre suivant. S’y ajoutent deux nouveaux loyers pour des étaux devant la maison. Le contribuable suivant est Jean Erlenholtz, aubergiste au Trou des navets.

alzb. 231
Johann Jacob Stempel soll vom eingezogenen Allmend Zum Weinstock auf Petri et Pauli, id est 29. Junii,1 lb
Ferner von Verschließung eines Allmend Gäßleins in dem Rubenloch gäßlein, Jahres auf Martini, id est 11. Nov., 2 ß 6 d
alzb. 702
Ferner von einem platz Zu einem platz Zu einem Stand an seinem Haus Jahres auff Adolphi (id est 29. Dec:) Jahrs auf Adolphi, 1 lb 10 ß
Ferner von einem äußeren platz Zu einem standt neben obigen Jars auf ann. Mariæ 1 lb
(Quittungen 1741-an 10)
Johannes Erlenholtz Würth im Rubenloch / Johannes Erlenholtz jun.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1617, Préposés au bâtiment (VII 1332)
Le chef des travaux rapporte que son gendre Nicolas Weldt, au Trou des navets, a devant sa porte de larges marches en pierre difficiles à descendre sous lesquelles se trouve une porte de cave. Il est autorisé (à les remplacer) sans empiéter davantage sur le communal

(f° 168) Sambstag den 18.ten octob. Der Statt lohner gerechtt – Niclaus Weldt
Sagt Niclaus Weldt sein docht.man Im Ruobenloch hab braite stafflen vor seiner haußthier, so mit steinen besetzt seindt seÿen gar böß herab Zugeh, seie ein kellerlein darunder so sein Eigenthumb wolte nit weiter herauß dan albereit Ist, Ist Ime willfahrt.

1636, Préposés au bâtiment (VII 1346)
Le boucher Jean Hammer qui vient d’acheter l’auberge au Cep de vigne communément dite au Trou des navets est autorisé à remplacer une solive pourrie qui soutient le bas de l’encorbellement pour assurer la stabilité des étages.

(f° 13-v) Montags den 4. Aprilis. Augenschein Ingenommen – Umb ein Newen dür Zug Zum Rubenloch Weinstock
Vff Instendig anhalt. Hanß Hammerß deß Metzigers In Seiner Erkaufften herberg Zum Weinstock an Barfüßerplatz gemeiniglich Zum Rubenloch genant, In der Undern Stuben, da der Mittler durch Zug, welcher sich hienauß vberß Allmendt vnder den Vberhang 3 ½ schuh erstreckt, theils verfault, theils gantz entzweÿ geschnitten, vnd Er auß noth, damit* daß gedritt* vnd gantze vbergebeuw desto beßere habung ein gantzen *en Balcken ein Zihen muß, Bitt vmb erlaubnuß.
Erkant, dergestalt bewilligt, daß er beÿ den 3 ½ schuh vberß Allmend bleibe vnd also den Newen durchzug weitter nicht Alß der Alt sowie auch der vberhang sich ietz befund. erstrecke, will Er thun. Fiat.

1638, Préposés au bâtiment (VII 1347)
Jean Hammer, aubergiste au Cep de vigne, est autorisé à agrandir le poêle du rez-de-chaussée en construisant un mur à l’aplomb de son encorbellement du côté qui mène au poêle des Pelletiers, à condition de régler un droit annuel d’une livre. L’empiétement a 37 pieds de long et 4 pieds ½ de large.

(f° 17-v) Freÿtag den 20. April. folgende Augenschein eingenommen word. – Hannß Hammer würth Zum weinstock wegen underfahrung seines überhangs
1. Beÿ Hannß Hammern, würth Zum Rubenloch, welcher eingebracht, were gewillt, die vndere stub in seiner behausung Zu erweitern, wolt Zu dem end vff der seiten gegen dem Kürschner Zu, vnden mit einer Mauren oder gebel, so weit alß der überhang herauß gehet, vff fahren & hatt nach des Werckmeisters, wie auch sein des würths bestellter baw leuth abgemeßen, vnd blayen* sich befunden, das in der länge 37. schuh vnd in der breite 4 vnd ½ schueh herauß gefahren wörde. Erkandt, vff dem pfenningth. nechster tag davon geredt werden.

(f° 19) Zinstag den 24. April. 5. Von denen am verschinen Freÿtag eingenommener, vnd hieob. fol. 177. befindlichen Augenscheinen geredt. – Hannß Hammer würth Zum weinstock
1. wegen Hannß Hammers würths Zum Rubenloch vnd deßen begehren Erkanndt, solle beÿm Zinnßmeister bericht eingezogen werden, ob nicht Er der würth von seinem überhang Zinß gebe, und dahero der platz, den Er vnderfahren wolte, Allmendt, alß dann ferner davon geredt werden.
[in margine :] Ist d. platz eigen, nach des Zinsmeisters bericht.

(f° 29) Freÿtag den 29. Junÿ – Hannß Hammer würth Zum weinstock wegen underfahrung seines überhangs
5. Hannß Hammers, würths Zum weinstock geschefft so hieob fol. 17 et 19. eingebracht, endtlich außgemacht, vnnd Erkandt, das Ihme gegen reichung 1 lb d Jährliches Zinnß, den überhang an seiner behausung vff maß unnd weiß wie dort fol. 17. verzeichnet, Zu vnderfahren erlaubt vnnd Zugelaßen sein solle. Ist der Augenscheins costen vff 30 ß gesetzt. dt.

1671, Préposés au bâtiment (VII 1362)
Jean Fronhoffer loue la maison qui avait appartenu à Philippe Flekchammer derrière le poêle des subhastations à condition de quitter les lieux en cas de vente

(f° 61-v) Dinstags den 11. Eiusdem [Julÿ] – Fronhoffer, Hauß Zinnß
Johann Fronhoffer dem Würth Zum Reebstock würd d. hauß hinder dem Ganthauß bei der Kürschner Zunfftstuben, so Zuvor hanß Phillip Fleckhammer vmb gewissen Zinnß beseßen vff 3. Jahrlang verliehen, vmb 15. lb. d. Jährlich. Zinnßes vff Joh. Bapt: 1675. 1° Zuerlegen mit condition, wann solches verkaufft werden solte, Er schuldig sein solle einer solcher Lehnungs Zeit Zuweichen.

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Jean Jacques Stempel, aubergiste au Cep de vigne, est autorisé à construire à l’aplomb du balcon en bois vers la Tour aux deniers.

(f° 237) Donnerstags den 28. 9.bris 1715 – Johann Jacob Stempel pt° bawens
Johann Jacob Stempel, der Würth Zum Weinstock berichtet Mghh. daß Er gesinnet seÿe, Seine behausung auf der seithen gegen dem Pfenningthurn wo oben ein höltzerner Gang ist, untermauren Zulaßen, bittet derweg. umb einen Augenschein. Erk. mit gebettenem Aug.schein willfahrt.

1718, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Les préposés autorisent Jean Jacques Stempel à supprimer l’encorbellement (32 pieds de long, 2 pieds 9 pouces de large) dans la ruelle des Incendiaires dite Trou des navets et à avancer à l’angle son mur d’un pied 9 pouces pour le rendre rectiligne. La ruelle a 10 pieds à son entrée et treize plus loin.

(f° 54-v) Dienstags den 10. Maÿ 1718. – Herr Joh: Jacob Stempel pt° bawens
Augenschein eingenommen an Herrn Johann Jacob Stempels, des Würths Zum Weinstock in dem Fewergäßlein vulgo Rubenloch gäßlein genannt gelegenen Hinter Hauß, an welchem Er einen Überhang 32 schuhe lang und 2. schuhe 9 zoll breit hatt, welchen Er hinweg brechen und unden auff der erden die er diesem hauß stehende Maur Zehen schuhe in der länge und oben am eck 1. schuhe 9 Zoll in der breite auff das allmend herauß rucken laßen, vmb solche in ein grade lini Zu bringen gesinnet ist, und deßwegen umb erlaubnus angesucht hatt. Erk. Gebettener maßen willfahrt, weilen das gäßlein vornen in dem eingang 10. und an diesem Hauß 13. schuhe breit ist.

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
Les préposés délivrent un extrait de leur décision de 1718.

(f° 133-v) 28.1. H. Johann Jacob Stempel wegen Extractus Protocolli
H. Johann Jacob Stempel der Rubenloch Würth ersucht MGHh umb einen Extractum Protocolli, wie er A° 1718. als er sein Hauß in dem feür: od. Rubenloch gäßel Bawen laßen beÿ MGHh sich angemeldet, und mit dero Erlaubnus Gebawen. Erkannt Kan jhme solcher Expediret werden. Vid. Prot: de A° 1718 fol: 54.

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
L’aubergiste Jean Erlenholtz est autorisé à réparer son mur fissuré près de la boulangerie (rue des Grandes Arcades). Comme le pétitionnaire n’a pas l’intention de reconstruire sa maison, les préposés autorisent les travaux bien que la façade doive reculer d’après les nouveaux alignements.

(f° 147-v) Dienstags den 1. Octobris 1782. – Joh: Erlenholtz, Gastgeber
Idem [Hr Lingenhölin, der Maurer] nôe Johannes Erlenholtz des Gastgebers Zum Reebstöckel am Rubenloch bittet zu erlauben an der vorstehenden Maur neben dem Beckenhaus das Eck unterfangen Zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 149) Dienstags den 1. Octobris 1782. Hierauf haben Meine Gnädige Herren geruhet folgende Augenschein ein zu nehmen. – Joh: Erlenholtz, Gastgeber
An Johannes Erlenholtz, des Gastgebers behausung Zum Reebstöckel am Rubenloch gelegen, welcher die auf Seiten des Beckenhaus vorstehende schadhafte Maur möchte unterfangen laßen, wobeÿ sich befunden, daß besagte Maur von oben herab einen starcken Riß hat, und nicht nur diese vorstehende Maur, sondern die behausung selbsten auf dieser vorder Seite dem Alignement nach Zurück gesetzt werden solle, weilen aber der Implorant nicht willens Zu bauen, in Ansehung der Maur aber Unglück Zu beförchten, als wurde Erkannt, Seÿe dem Implorant Zu erlauben besagte Maur soweit dieselbe schadhaft sich befindet abzubrechen, ohne die geringste Ausbeßer: oder Verwerfung sodann bis auff weitere Ordre daran machen Zu maßen.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Lingenhœlin demande l’autorisation de réparer le mur vers la boulangerie à l’Ecrevisse. Les préposés le renvoient à leur décision prédécente.

(f° 381) Dienstags den 18. Novembris 1783. – Joh: Ehrlenholtz, Gastgeber
Herr Lingenhölin, der Maurer, nôe Herrn Johannes Erlenholtz, des Gastgebers, bittet zu erlauben deßen Behausung zum Reebstöckel am Rubenloch gelegen, am Eck gegen dem Krebsbecken ausbeßern Zu laßen. Erkannt, Seie der Implorant mit seinem Begehren ab: und an die Erkanntnus de 1. Octobris 1782. verwiesen.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Lingenhœlin est autorisé au nom de l’aubergiste Erlenholtz à réparer et à recrépir le mur vers la boulangerie à l’Ecrevisse.

(f° 107-v) Dienstags den 25. Maji 1784. – Hr Joh. Erlenholtz, Gastgeber
Herr Lingenhölin, der Maurer, nôe Hrn. Johann Erlenholtz, des Gastgebers, bittet zu erlauben deßen Behausung zum Reebstöckel am Rubenloch gelegen, am Eck gegen dem Krebsbecken haus, die Maur abschroten und als dann wieder ausbeßern und mit Mörtek bestechen Zu laßen. Erkannt, Unter dem Herrn Bau Inspector Boudhors Obsicht Zu machen willfahrt.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Lingenhœlin est autorisé au nom de l’aubergiste Erlenholtz à réparer le crépi dans la ruelle.

(f° 132-v) Dienstags den 8. Augusti 1784. – Johann Erlenholtz, Gastgeber
Item [Herr Lingenhölin, der Maurer], nôe Johann Erlenholtz, des Gastgebers, bittet zu erlauben deßen Gast Behausung zum Rubenloch in dem Gäßel untenher den Bestich repariren Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le maître maçon Lingenhœlin est autorisé au nom de l’aubergiste Ehrlenholtz à réparer et à crépir la corniche du rez-de-chaussée, sauf vers la façade place d’Armes où la façade occupée par des boutiques devra être ravancée.

(f° 293-v) Dienstags den 23. Junii 1789. – H. Rathh. Johann Ehrlenholtz pt° Kreuzstöck
H. Lingenhölin der Maurer nahmens H. Rathh. Johann Ehrlenholtz bittet gehorsamst um erlaubnus in deßen auf dem parade platz gelegenen behaußung in der gegen dem pfalgäßlein befindlichen Façade zwei Kreuzstöck einsetzen Zu dörffen. Erkannt, willfahrt
pt° bestich am Rubenloch – Idem nomine Ejusdem bittet gehorsamst um erlaubnus an deßen daselbst gelegenen Zum Rubenloch genannten gast behaußung unten an dem boden das gesims ausbeßern und mit Mörtel bestechen Zu dörffen, da nun bemerckt worden, daß das haus quæstionis von vornen gegen dem parade platz vorrücken muß, dieses theil aber größeste theils mit gädlein verdeckt. Erkannt, auf beÿden seiten gegen der gewerbslaub und Rubenlochgäßlein willfahrt, jedannoch daß das der vorter theil gegen dem place d’armes nicht berührt werde.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon (Jean Frédéric) Jæcklin expose les travaux à faire chez Jean Ehrlenholtz, aubergiste au Trou des navets : aménager une cheminée à la française au deuxième étage vers les Grandes Arcades.

(p. 12) Freÿtags den 8.ten Julii 1763. – Johannes Ehrlenholtz der burger und Gastgeber Zum Rubenloch will in seiner sogenannten Gast behaußung im Zweÿten stock gegen der Gewerbs laub über rechter hans ein frantzösisch Camin setzen, mit einem gewölb wohl versehen, das rohr am steinern Gäbel in ein altes dermalen befindliches Camin Rohr hinein führen von allem holtz entfernt. Erkandt, Willfahrt. Mstr. Jäcklin.

Protocole des Quinze

1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
Les Quinze autorisent Jean Jacques Stempel à exploiter l’auberge au Cep de vigne qu’il vient de louer, à condition de supprimer la cave accessoire.

(f° 220) Sambstags den 3. Xbris – Hannß Jacob Stempel d. Würth Zum Weinstock, per Künast, berichtet, daß er ohnlängst die Würtheÿ allda angenommen habe, bitt undth. mit aldasigem schanck gn. zu willfahren. Erk. weilen Implorant ein würth ist, Und wied. jnn ein würthshauß Ziehet, auch Versprochen den Nebens Keller abzuschaffen, als soll ihme jnn seinem begehren willfahrt seÿn.

1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
Jean Jacques Stempel demande l’autorisation d’avoir une cave accessoire

(f° 379) Sambstags den 5. Novembr. 1701 – K. noîe Johann Jacob Stempffels des würths zum Weinstockh, der bittet vnderth. umb Gnädige erlaubnus einen Nebens Keller zu halten, weilen das Gasthaus eng vndt der vorige Würth allezeit auch einen Gehabt habe. Erkandt, an die Oberen Ungelts Hh. Gewießen

(f° 412) Freÿtags den 9.ten Decembris 1701 – Daniel Schweighaüßern Johann Jacob Stempel und Georg Fischer umb Ein nebens Keller

1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
304 Hans Jacob Stempel pt° Nebens Keller
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
176 Joh: Jacob Stempel pt° Nebenskeller

1710, Protocole des Quinze (2 R 114)
(f° 291-v) Sambstags den 13.ten Decembris 1710. – Kun. noîe Johann Jacob Stempfel, burgers vndt gastgebers zum Weinstock producirt vnderth. Supplication handelt innhalts. Erk. ahne die Obere Ungelts herren gewiesen

1717, Protocole des Quinze (2 R 121)
(f° 551) Sambstag d. 20. Novembris 1717 – Goll nôe Johann Jacob Stentzels Gastgebers Zum Weinstock, Weil nun der Wein, umb einen billichen preiß einzukauffen seind, alß seÿe er Willens 100. Ohmen Underländer anzulauffen, bitt Unterthänig solche in seines Sohns hauß einzulegen gnädig zu erlauben undt setzes. Erkandt, Obere Ungelt Herren.

1717, Protocole des Quinze (2 R 121)
2289 Johann Jacob Stempel pt° Nebenskeller

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
Jean Jacques Stempel qui tient depuis treize ans l’auberge au Saumon est autorisé à exploiter l’auberge au Cep de vigne

Johann Jacob Stempffel Würths Zum Salmen, Weinschanck Zum Weinstockh
Joh: Carl Stempffel, Weinschanck Zum Salmen
(p. 357) Sambstag d. 16. Sept. 1724. – Moss. nôe Johann Jacob Stempffel des burgers und Würths der bitt umb den Weinschanckh Zum Salmen allhier. Erk. Ober Ungelt Herren

(p. 365) Sambstag d. 23. Sept. 1724. – Johann Jacob Stempffel pt° Weinschancks
Obere Ungelt Herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß referiren, daß Johann Jacob Stempffel der burger und hiesige Würth Zum Salmen umb den Weinschanckh Zum Weinstock angesuchet und beÿ gebetten und placidirter Deputation beÿgesetzt habe, daß er die Würtheÿ schon dreÿzehen Jahr in ged. Würths hauß Zum Salmen hier getrieben habe, undt daß sein Vatter der bißherige Würth Zum Weinstock gebrechlichkeit und alters halben die Würtheÿ auffheben wolle, Weilen nun dieses ein altes Würths hauß, und der Implorant ein alter würth, alß Vermeine man daß demselben in seinem begehren Zu willfahren sein werde. Erkandt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, la salle de débit, cuisines, vestibule, cave sous solives, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4400 florins
  • 1743 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à droite au rez-de-chaussée la salle de débit et le vestibule, à gauche la cuisine et une cave sous solives, au premier étage deux poêles, un bureau à cloisons en lattes et un vestibule, au deuxième étage un poêle, quatre chambres et vestibule, sous les combles cinq vieilles pièces au-dessus desquelles se trouvent deux greniers non dallés et un pignon en bois, item une vieille écurie dans la ruelle (…) le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 5600 florins
  • 1813 (rapport d’experts)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Grandes Arcades

nouveau N° / ancien N° : 61 / 24
Moriceau
Rez de chaussée et 4 étages neufs en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 case 2

Moriceau, René à Strasbourg

N 884, maison, sol, vieux marché aux grains 24
Contenance : 1 ;00
Revenu total : 540,52 (540 et 0,52)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 31 / 25

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1020 case 1

Moriceau, René
1866 Moriceau François René Jules, chapelier à Strasbourg
1869 Levu, Jacques, marchand de rubans
1901 Levy Ernst Paul, Kaufmann und Rueff Adolph Ehefrau Jean Karoline geb. Levy in Paris
(ancien f° 868)

N 884, maison, sol, Rue des Grandes arcades 4
Contenance : 1
Revenu total : 540,52 (540 et 0,52)
Folio de provenance : (255)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 31 / 25

Cadastre allemand, registre 32 folio 383 case 1

Parcelle, section 60 n° 1 – autrefois N 884
Canton : An den Gewerbslauben Hs N° 4
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,09
Revenu : 8000 – 13.500
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1937), compte 2799
Levy Ernst Paul u. Rueff Adolf Ehefrau
1933 Preiser Eugène Antoine négociant pour 2/18 et copropriétaires
rayé 1937

(Propriétaire à partir de l’exercice 1937), compte 77
Bierbrauerei zum Fischer A. G. Schiltigheim
1927 Brasserie du Pêcheur J. Ehrhard
1931 Brasserie du Pêcheur société anonyme
(91) corrigé en (115)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 124 près le poële des Pelletiers p. 157

24
Prop. Ehrlenholtz, Jean, Place d’Armes
Loc. Busch, Jean Daniel, aubergiste – Fribourg
Loc. Roethel, Jean, ancien aubergiste – Fribourg

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

An den Gewerbslauben (Seite 47)

(Haus Nr.) 4
Hirsch, Zigarrenhandlg. 0
Stücklen’s Bierquelle. 0
Stücklen’s Wiener Café. 1
Hurst. Zahntechniker. 23
Carrière. Verkäuferin. 4.

Annuaire d’adresses, 1900, p. 53.
Johann Collichan, Wirth, Kaffee- u. Stehbierhalle, Alter Fischmarkt 6 und Gewerbslauben 4, Ecke Kleberplatz

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 802 W 6)

Rue des Grandes Arcades n° 4, (volume 1, 1868-1934)

Le propriétaire Levy fait aménager en 1884 des devantures à volets roulants. Le sieur Collischan ouvre en 1899 un débit de bière (Colischan’s Wiener Central-Café) dans les locaux précédemment occupés par le débitant de tabac Henri Hirsch : il charge l’entrepreneur A. Bürkmann d’aménager des lieux d’aisance au rez-de-chaussée et d’ouvrir des fenêtres et une porte dans la ruelle des Incendiaires puis demande en 1901 l’autorisation de mettre en communication le bar et les lieux d’aisances qui dépendent du magasin de cigares Hirsch ruelle des Incendiaires.
Guillaume Stückle est autorisé en 1903 à exploiter un café au rez-de-chaussée puis au premier étage (débit de bière et bar américain au rez-de-chaussée, café impérial viennois et billard au premier étage – Bier-Quelle und American Bar im Parterre, Wiener Café Impérial im 1.ten Stock).
Le marchand de cigares Hirsch fait poser une vitrine en 1907. Frédéric Sawatzki tient le High Life Bar la même année.
Joseph Fritsch charge en 1909 au nom de la société Kleberplatz Automat (Restaurant en libre service de la place Kleber) l’architecte Gustave Oberthur de transformer le rez-de-chaussée. Les solives centrales du rez-de-chaussée ainsi que les piliers en fer et en briques sont remplacées par de nouvelles.

Sommaire
  • 1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Levy que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs dans la rue des Incendiaires
  • 1884 – Marc Sœhne demande l’autorisation de poser une enseigne au 3, place Kleber – Nouvelle demande sur papier timbré – Le maire délivre l’autorisation que le commissaire de police ratifie (la maison bordant la rue des Grandes Arcades, route nationale)
  • 1884 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le sieur Levy demande l’autorisation d’aménager des devantures à volets roulants dont les caissons dépassent de 42 centimètres sur la voie publique alors que la saillie maximale est de 30 centimètres. – Dessin de l’architecte E. Salomon
    La devanture et les volets roulants sont posés mais dépassent de 45 centimètres de la façade, mars 1885 – Décompte des droits
    NB manque l’autorisation
  • 1890 – Le maire notifie la veuve Levy de faire ravaler la façade du 4, rue des Grandes-Arcades – Travaux terminés, octobre 1890.
  • 1898 – Le sieur Riedel (demeurant 5, rue de la Toussaint) demande l’autorisation de poser une vitrine pour y présenter des extraits du Journal Bürger Zeitung – Autorisation pour la vitrine déjà posée, soumise à un droit annuel de 1,20 mark.
  • 1899 – L’entrepreneur de construction A. Bürkmann (62, route du Polygone au Neudorf) demande au nom du sieur Collichan l’autorisation d’aménager des lieux d’aisance au rez-de-chaussée et d’ouvrir des fenêtres et une porte dans la ruelle des Incendiaires – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1899 – Dessin – Droits réglés pour une porte, une fenêtre et un soupirail
    1899 (juin) – Dossier ouvert suite à la demande du sieur Collichan d’aménager un débit de bière – La Police du Bâtiment relate que la hauteur du local correspond aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 et que les lieux d’aisances sont en travaux
    1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate qu’une lampe électrique a été posée sans autorisation. Courrier au sieur Küntzler (11, place de la Cathédrale) – La lampe du débit de bière a été supprimée, novembre 1899.
  • 1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le dentiste Hurst a posé sans autorisation une vitrine – Demande – Autorisation. La vitrine est retirée chaque soir
    1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le Journal Bürger Zeitung a posé sans autorisation une lampe électrique – Les frères Riedel, imprimeurs, demandent l’autorisation au nom du Journal de Strasbourg (Strassburger Bürger-Zeitung) – Autorisation
  • 1899 (novembre) – La Police du Bâtiment constate que le débitant de bière Collischan a posé sans autorisation un petit store – L’enquête montre que l’objet a été posé par son prédécesseur, le débitant de tabac Hirsch. Le dossier est classé.
  • 1899 (décembre) – Henri Hirsch demande l’autorisation de poser une enseigne à double face contre le mur (croquis). La Police du Bâtiment demande qu’elle soit rehaussée à la hauteur réglementaire de trois mètres – Autorisation
  • 1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que la Compagnie d’électricité (Elektricitäts Gesellschaft) a posé sans autorisation une enseigne plate. La société répond qu’elle n’est pas en cause. L’enseigne a été posée par la filiale d’Hélios, société anonyme d’électricité domiciliée à Cologne, dont le gérant est Feller – Demande – Autorisation de poser une enseigne au balcon du deuxième étage
  • 1900 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que le débitant de bière Collischan a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande sur papier à lettre du Café central viennois Collischan (Colischan’s Wiener Central-Café, 6, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) – Autorisation
  • 1901 (novembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le débitant de bière Collischan demande l’autorisation de mettre en communication le bar et les lieux d’aisances qui dépendent du magasin de cigares Hirsch ruelle des Incendiaires pour éviter aux clients de traverser la rue. – Rapport de l’architecte municipal Nebelung
  • 1903 – L’entrepreneur E. Matter (Boulevard de Schirmeck à l’angle de la rue de La Broque) demande au nom de la société Hélios l’autorisation d’occuper la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire
  • 1903 – Eugène Braun (9, rue du Dôme) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au quatrième étage du débit de bière – Autorisation. Les droits sont à mettre au compte de la société coopérative L. Ungemach, rue Marbach (Elsässische Konsum- und Import gesellschaft L. Ungemach) – L’objet est posé, novembre 1903
  • 1903 (mars) – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II-a. W. Stückle demande l’autorisation d’exploiter un café – Le local correspond aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 mais la hauteur est de 3,20 mètres au lieu de 3,50 mètres. Les lieux d’aisance devront être réaménagés et raccordés aux canalisations municipales.
    1903 (décembre) – Idem, le pétitionnaire servira du café, du thé et du chocolat. Les lieux d’aisance correspondent à la description fournie au mois d’avril précédent. – Même réponse au commissaire de police
  • 1903 (octobre) – L’entrepreneur de construction Charles Ahrendt demande l’autorisation de supprimer une cloison au premier étage du bâtiment qui appartient au sieur Levy – Autorisation – La cloison est supprimée, les plâtriers et les peintres travaillent, décembre 1903. Travaux terminés, janvier 1904. – Dessin du rez-de-chaussée et du premier étage, coupe
  • 1904 (février) – Le maître ferblantier H. Lœb (6, rue Saltzmann) demande l’autorisation d’occuper la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
    1904 (avril) – Les frères Levy (peintres, 140, Grand rue) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique le long des trois façades – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation
  • 1904 (mai) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. W. Stückle demande l’autorisation d’exploiter un café au premier étage. Le commissaire de police demande si les travaux ont été faits. La porte vers la rue des Incendiaires n’est pas encore murée, les lieux d’aisance ne sont pas encore peints.
    1904 (juin) – W. C. Stücklen demande sur papier à lettres (débit de bière et bar américain au rez-de-chaussée, café impérial viennois et billard au premier étage – Bier-Quelle und American Bar im Parterre, Ausschank von 7 Sorten bier, Hamburger Büffet – Wiener Café Impérial im 1.ten Stock, Billard, Tag und Nacht geöffnet) demande l’autorisation de poser une lampe électrique et déclare que le grand store a été supprimé – La lampe à 2,80 mètres du sol doit être rehaussée à au moins trois mètres – Autorisation – L’objet est réglementaire
    1904 (décembre) – Les peintres sur verre Ott demandent au nom du Café viennois et du débit de bière l’autorisation de poser une lanterne. Croquis et dessin (la lampe se trouve à l’angle de la place et des Grandes Arcades) – Autorisation – La lampe est posée, janvier 1905.
  • 1905 (décembre) – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II-a. Guillaume Stückle demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au premier étage – Le local correspond aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 mais la hauteur est de 3,20 mètres au lieu de 3,50 mètres. Les lieux d’aisance se trouvent au rez-de-chaussée
  • 1905 (septembre) – Guillaume Stückle demande l’autorisation de poser une double enseigne (libellé, Aufgang zum Wiener Café – Montée du café viennois). Croquis – Autorisation
  • 1906 – Auguste Schuler (Strassburger Kunstanstalt – établissement Strasbourg d’art, peinture sur verre, enseignes sur verre, mosaïques, rue du soleil) demande au nom du marchand de cigares Hirsch l’autorisation de peindre une enseigne plate (4,20 sur 0,50 mètres) sur le volet roulant – Autorisation
  • 1906 (octobre) – Dossier ouvert suite à une plainte de J. Hurst. Les cabinets d’aisance du débit au rez-de-chaussée et ceux du premier étage servent aussi aux locataires.
  • 1907 – Le marchand de cigares Henri Hirsch demande l’autorisation de poser une vitrine (115 sur 50 centimètres, profondeur 10 centimètres) – Autorisation, ratifiée par le directeur de l’octroi.
  • 1907 (novembre) – Frédéric Sawatzki qui tient le High Life Bar au premier étage demande l’autorisation de poser deux lampes, l’une au premier étage vers la place et l’autre au-dessus de la porte d’entrée rue des Grandes Arcades. Croquis – Autorisation – Les objets sont posés, décembre
  • 1908 (juin) – Auguste Schuler (Strassburger Kunstanstalt – établissement Strasbourg d’art) et Henri Hirsch demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – L’échafaudage est retiré, juillet
  • 1908 (novembre) – La société Fabrique de conserves et d’importation (Conserven-Fabrik und Import-Gesellschaft, à Schiltigheim) demande au nom d’Eugène Braun l’autorisation de poser une enseigne lumineuse publicitaire (Biscuits Loriot, Bonbons Lakritzia) – Autorisation accordée pour les enseignes déjà posées
  • 1909 – L’architecte G. Oberthur (22, rue des Serruriers) demande l’autorisation de transformer le débit en libre-service au rez-de-chaussée. Note de la Police du Bâtiment, les locaux ont 3,55 mètres de haut, ceux de l’étage 3,15 mètres, les toilettes pour dames sont à l’étage. La stabilité du bâtiment n’est pas compromise comme le montre une visite des lieux, ce qui confirme les observations de 1906. Le pilier devra avoir un diamètre de 24 centimètres.
    La Police du Bâtiment fait ses remarques sur les travaux prévus au rez-de-chaussée de la maison qui appartient à Joseph Fritsch. L’architecte doit justifier la solidité du pilier, l’urinoir devra être séparé du vestibule par une cloison – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée, 4 mars 1909 – La mise à jour des anciens piliers et des solives montre que les plans ont été dressés d’après des hypothèses inexactes. – Calcul statique – Dessins (arcades, plan du rez-de-chaussée)
    1909 (24 mars) – Demande d’avenant. On a constaté en commençant les travaux que certaines poutres en bois de la cave doivent être remplacées et que les piliers en bois de la cave doivent être remplacés par de nouveaux en béton. Les solives centrales du rez-de-chaussée seront remplacées par de nouvelles, de même que les piliers en fer et en briques. Nouveau calcul statique – Avenant au permis de construire, 30 mars 1909 – Dessin de la cave – Les transformations sont terminées, mai – Réception finale, juin
    1909 (avril) – Joseph Fritsch demande au nom de la société Kleberplatz Automat l’autorisation de poser un revêtement en imitation de pierre à la place du soubassement qui a été reculé de 12 centimètres. – Accord, Travaux terminés, juin
  • 1909 – Dossier. Joseph Fritsch demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. Le rapport sera fait quand les travaux seront terminés. Les toilettes pour hommes se trouvent au rez-de-chaussée, celles pour dames à l’étage. Il y a des toilettes à chacun des autres étages. Les locaux du restaurant en libre service satisfont aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 si les transformations correspondent aux plans approuvés. Ceux du premier étage (café et billard) ont une hauteur de 3,20 au lieu des 3,50 mètres réglementaires
  • 1909 (juin) – Courrier du commissaire de police. La société à responsabilité limitée Restaurant en libre service de la place Kleber (Kleberplatz Automat G.m.b.H.) demande à être exemptée d’aménager des toilettes pour dames en arguant que celles des locaux à l’étage font partie du même établissement – Le maire répond que l’exemption peut être accordée, les locaux du rez-de-chaussée étant exigus. Un escalier à vis reliera le restaurant en libre service et l’étage.
  • 1911 – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (Bau- und Dekorationsmalerei) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – L’échafaudage est retiré, fin janvier
  • 1910 – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler demande l’autorisation de repeindre la façade en gris d’argent et de poser deux enseignes sur verre – Croquis – Dessin aquarellé (Café Boulevard, Kleberplatz)

(Suite à venir)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve du fondeur Gaspard Spenner. Fils du fondeur Pancrace Spenner, Gaspard Spenner épouse en 1563 Appolonie, fille du tailleur de pierres Pierre Keffer.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 97v)
1563. Caspar Spenner von Straßburg, Pancratius Speners des Kantengiesers seliger Son, vnd J. Apolonia Kefferin, Peter Keffers des Steinmetzers selig. Tochter den 20. Aprilis, zum hirsch (i 110)

Gaspard Spenner est nommé secrétaire à l’Accise en 1577. Son fils Melchior est assassiné à Fribourg en 1599.
1575, Protocole des Quinze (2 R 5) Caspar Späner. Visierer, Ungelter 110.
1576, Protocole des Quinze (2 R 6) Caspar Späner Ungelter. 101. 114.
1577, Conseillers et XXI (1 R 47) Caspar Spehner Ungellter. 310. 377.
1577, Protocole des Quinze (2 R 7) Caspar Späner. (Schreyber am Ungelt angenommen) 88. 97. 128. 137.
1578, Conseillers et XXI (1 R 51) Caspar Spenner, Schmachschrift. 429.
1599, Conseillers et XXI (1 R 78) Caspar Speners wittib Apolonia vmb fürschrifft wegen Ires sohns Melchior entleibung (auf der Beckenstub zu Freyburg). 421.

Appolonie Keffer veuve de Gaspard Spener loue une partie de la maison au farinier Ulric Schenck

1592 (vts [x Januarÿ]), Chancellerie, vol. 281 (Registranda Kügler) f° 13-v
(Inchoat fo: 9) Erschienen Ulrich Schenck Melman alhie
Hatt Inn gegensein Apploniæ Käfferin wÿland Caspar Speners Hind.laß. wittib mit beÿstandt vnd bewilligung Hn Andræ Pfützers offnen Notarÿ, Ires geschwornen vogts bekant vnd offentlich verÿehen
d. er Ime vnnd seinen erben dreÿ Jar lang die nechst nach einand. volg.end vnd vff dem Heÿlig. Wÿhenacht tag verschünen angefangen, vonn bemelter Applonÿ
derselben Stub, Kammer, Kuchen, Kellerlein vnd den Halbentheil von der Kornschütten, sampt dem gad. Alles Inn einer behußung Am Barfüeßer blatz, neben der behußung Zum Krebs genant & geleg. welch. vberig. theil gedachter behußung, bemelter Applong Inhatt vnd bewont, Entlehnet für vnd vmb ein Järlich. Zinß Namblich xiiij lib d Straßburg

Appolonie Keffer constitue une rente de deux livres 10 sols sur sa maison au profit des enfants du receveur Jean Hessler et d’Agnès Hatt. La maison est hypothéquée au profit des six enfants d’Appolonie Keffer. En marge, quittance remise en 1636 à Nicolas Weldt, propriétaire de la maison.

1597 (2. Febr.), Chancellerie, vol. 310-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 15-v
Zinßbrieue Herrn Johan Heßlers Kinder deren Vogt Philip Hatt vber 2 liv 10 ß d Zins
(Extendirt in Lib. Contractuum de hoc Anno fol. 132.) Erschienen Appolonia Kefferin weiland Caspar Speners selig. wittib mit beÿstandt herrn Andres Pfitzer Ihres geordnet und geschworenen Vogts vnd
Bekhant Inn gegensein Herrn Johann Heßlers deß Schaffners Im Spittal bebkahnt, das sie Apolonia sein Heßlers mit weiland Fr. Agnes Hattin s. erzielt. Kindern deren vogt Philipp Hatt Ferber Zum Roraffen, benantlich Hansen, Hans Jörg vnd Agnes freÿ verkaufft vnd zu gelt geben Jedes Jars
Zweÿ pfund Zehen schilling pfenning Zins Jars vff Liechtmeß vnd A. 98. Zum erstenmal Von vnd ab der Verkheüfferin behausung, Hoffestatt & ein Eckh an Bahrfußerplatz, neben hanns Kolben deß Schumachers s. erben hind Inn ein Almend geßlin, dauon gehend vier schilling pfenning bodenzinß vff Martini Im Bruderhoff, zuuor Sechs gulden gelts w vff Weÿhenacht. H Paul Öhlingers s: erben mit 150. fl. w. ablösig, weiter Ist diße behausung auch verhafftet Iren sechs Kindern samptlich vmb 642 fl. 9 ß St. w. hauptguts It. 10 fl. w. Euchario Herbsten Zu Bußw. vff Johannis mit 200 fl. St. w. ablösig Sonst ledig vnd eig. vnd der kauff beschehen vmb 50. lb.
[in margine :] Erschienen der Ehrenuest Hochgelehrte Herr Johann Ulrich Fridt Stattschreiber alhie alß Welchen daß hierin vermelte Capital Zustendig, hatt in gegensein Lorentz Rosers, burgers und Kieffers alhier als geordnet und geschworenen Vogts Niclauß Weldten geweßenen Würths Zum Weinstockh alhie nachgelaßener Kinder alß welchen dißes hierin vermeldte vnderpfand Zustendig gewesen (…) Act. den 14. Novembris Anno & 1636.

Appolonie Keffer hypothèque la maison au profit du fondeur Jonas Isenheim

1598 (xvj Februarÿ), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 62
Erschienen Applong Kefferin wÿland Caspar Spener des kannengiesser selig wittwe hatt sich mit beÿstand Andres pfützers offnen Notarÿ Ires geschwornen Vogts auch hans Adolph Spener goldschmidt Ires Suns verschrib.
gegen h. Jonæ Ißenheymen Kannengießern Jahres 4 lb d loßig mit Lxx lb d
dafür Vnderpfand sein soll huß v hoffestatt mit allen and. Ir gebeu & einsyt Ein eck gegen der Barfüßer blatz and. seyt neb. hanß Kollen den Schuhmacher selig erb. stoßt hind. vff ein Allmend gaß, dauon gnd iiij ß d en thumbherrn hoherstifft S. Mehr vj g. loßig mit j C L g Lorentz Schauwman Stattgerichtschreyber, It. xxv g gls loßig m. vi C gelts SW bmlt. Applong d verkäufer. v. Caspar Spener selig Kindern auch h herrn Jerg Kirchoffer deßelb vogt, Item x gld gelts loßig mit ij C SW Eüchario heussen Schaffner Zu Bußweyler, It. ij lb x ß d glts loßig m L lb d Johann heßler Schaffner Im Spittal, It. ij lb d glts mit xL lb d abzuloßen Rychert Muller Buchfürer V. sind auch noch verhafftet für ij C g SW den herrn des Clynen Raths v wegen entschlagen Erbschafft Caspar Speners Ires Suns, Sunst für ledig eÿg

Appolonie Keffer hypothèque la maison au profit du revendeur Jean Kauffmann. En marge, quittance remise en 1607 à Georges Spener, fils de la débitrice.

1598 (xxvij Februarÿ), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 72-v
(Inchoat. fo: 98.) Erschienen Appolong Käferin, Wÿland Caspar Speners des Kannengießers seligen wittwe Hatt mit beÿstandt vnd bewilligung Herrn Andrea Pfützers Notarÿ ihres geschwornen vogts
In gegensein Hannß Khoufmans Krempens vnd burgers alhie – schuldig seÿ 30 pfund pfenning
dafür Vnd.pfand sein soll huß vnd hoffestatt mit allen and. Iren gebeüwen, einseit ein eck geg. Barfüeßer blatz, and.seit neben Hanns Kalben des Schuhmachers seligen erben stoßend hinden vff ein Allmend gaß, Dauon gondt vier schilling bodenzinß dem Thumbherren hoher stifft Straßburg, Mehr vj guldin gelts, lößig mit j C L gld Lorentz Schauwman Stattgericht schreÿber, Item xxx gld gelts losig mit vj d gls St. Werung bemelter Applong d. Schuldbekennerin vnd Caspars Speners selig. Kind., Ouch h Jerg Kirchhoffern d.selben vogt, Item x gld gelds lößig mit ij C gld St. werung Euchario Herpßen Schafnern Zu Bußwÿler, Item ij x ß d gelts, lößig mit 50 pfund pfenning Johann Heßlern Schaffners Im Spittel, Item ij lb d gelts, mit xl lb d abzulößen, Gÿthard Müllers, Buchfürern, Vnd sindt auch noch v.haft für ij X fl St Werung den herren des cleÿnen raths von wey* endtschlagenen erbschaft Caspar Speners Ires Suns, sunstt ledig eÿgen Wie man sagt
[in margine :] Erschienen hannß Khouffman Hatt Inn gegensein Jörg Spenners obbenanter Apolonien Käferin Sohn (…) Quittiert, Actum den 16. April: 1607.

Appolonie Keffer loue une boutique et une cave au mesureur de vin Thiébaut Hirsch

1598 (xxviij Octobris), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 277-v
(Inchoat. fo: 352.) Erschienen Diebolt Hirsch. der Wynmesser
hatt Inn gegensein Appolonien wÿland Caspar Spenern des Kannengiessers seligen witwe Mit beÿstand Andres pfutzers offnen Notarÿ Ires geschwornen vogts frey guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen
das er Ime vnnd seinen erben Ein Jar lang vff Sannt Martins tag Khunfftig abstehen vonn bemelter Appolonien derselben Keller vnder Irer behußug So ein eck ane dem Barfüßer blatz neben der Behußung Zum Krebß & gelegen vnd dann dem Eck gaden oberhalben dem Keller mit nachvolgenden beding Enthlene für ein Jährlichen Zinß Namlich Zwölff pfundt pfenning Straßburger

Nouveau bail entre les mêmes : cave, deuxième boutique, un poêle et deux chambres

1599 (vts [6. tag Augusti]), Chancellerie, vol. 323 (Registranda Kugler) f° 213
(Inchoat fo: 274.) Erschienen Diebolt Hirsch Wÿnschenck burger alhie
Hat in gegensein Frawen Appolonien Käferin, Wÿland Caspar Speners seligen Wittwe mit beÿstand herrn Andreæ Pfützers offnen Notarÿ Ires geschwornen vogts, bekhant vnd offentlich verÿehen
das er Ime vnd seinen erben Zweÿ Jar lang die nechsten nach einander volgendt, vff Sanct Martins tag nechstkünfftig anfahen sollen, von gedachter Frauwen Appolonien derselben Keller vnder Irer Behaußung, So ein eck ane dem Barfüßer blatz neben der Behaußung Zum Krebs gelegen vnd dann die vorder Eckstuben mit sampt Zwoen Kammern Inn dem dritten Gaden endtlehnet für vnd vmb ein jährlichen Zins Namblich 12 pfund pf. Straßburger

Appolonie Keffer et ses deux fils Adolphe et Georges Spener hypothèquent la maison au profit du fils du tailleur de pierres André Volck.

1601 (xxi Maÿ), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) (scheda ad [225])
Erschienen Fr. Appolonia Wÿland Caspar Speners kannengiessers selig witwe hatt Mit beÿstand u bewilligung Andres Pfützers offenen Notarÿ Ires geschwornen Vogts, Ouch hanns Adolff vnd Georg Irer Söhn
In gegensein herrn Michel Mebharts beysitzer der hrn des groß. Rhats alls geschw. vogts hanns Jacob Wyland Andres Volck Steinmetzen selig. Zu Zinß ij lb d gelts lösig mit xl lb
dafür vnd.pfd. sein soll huß v hoffestatt mit all Iren gebeu geleg. Inn der S S vff d Barfüsser blatz Sind vff einer seyt ein eck anderseyt neben einer Behußung Zum Krebs genant stoßend hinden vff ein Almend geßlin, Welche verhafftet auch ungeworlich vff 700 guldin bemlt. Appolonien Kinder, So dann Sechs guld. ged. losung m 150 guld. H Lorentz Schouwman Statt ge.chts schreÿber So dann 10 guldin gls loßig mit ij X g SW Eucharius N Kuchin schaffner Zu Bußweÿler Item ij lb x d loßig m L lb d Johann Heßler Schaffner Im Spittel So dann vngevorlich vff 50 pfund pfenning Reychard Muller Buchhandlers sunst ledig eÿg.

Appolonie Keffer et ses deux fils Adolphe Spener, orfèvre, et Balthasar, soldat vendent à leur fils et frère respectif Georges Spener, débitant de vin, la maison dite zum Reichenwein

1607 (xiij Aprilis), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 106
Erschienen Fr. Appolonia Käferin Wÿland Caspar Speners kannengiessers selig witwe hatt für sich Mit beÿstand h. Andres Pfützers offenen Notarÿ Ires geschwornen vogts, Auch hanns Adolff Speners goldschmidts V Balthazar Speners Soldaten Irer beÿd. Sohn Verkaufft
Georg Spenern wynschenck Irem led. Sohn
huß v hoffestatt genannt Zum Rycheweÿn geleg. Inn der S S hie Innwendig dem Pfenningthurn einsyt ein eck gegen dem Barfusser blatz andersyt der Behußung zum Krebs, genant Antoni Röst pfister Zum Jung S. peter Zuständig stoßend hinden vff d. Benngaß davon ged. vnversch. der Khauff vber sich beschwerd für 67 pfund pfenning
V Ist hier. bered das die Kheüfferin neb. Iren Sohn all für sich die verf.ung In obgeschrieb. behausung sonderlich der die Kammer neben die Stuben Zugebrauchen (…)
Hiebeÿ geweß Hans Stich des Kheuffers hieher v h. Jerg Leÿmner offen Notarius
xiij Aprilis
(der khauff für ledig eÿg. vmb 777 lb 15 ß 6 d beschwerd 706. 15 ß 6d)
Scheda. Verzeichnuß der Beschwerden so auff der Spänerischen Behausung diser Zeitt stehen, vnd Georg Spänn. Wann er sie Khauffen will vber sich nehmen muß

Georges Spener épouse en 1604 Ursule, fille de l’armurier Jean Stich
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 175 n° 49)
1604. Doica 10. post Trin. 12. Aug. Jerg Spener d. weinschenck Caspar speners des Kantengiessers hind.lassener Sohn, Ursula Hans stich. des blatners Tochter. eingesegnet Mont. d. 20. Augusti Zu Eckboltzheim (i 92 – pas de reg. à Eckb.)

Georges Spener hypothèque la maison dite Zum Reichenwein au profit du tonnelier Ulric Bosch

1609 (21. Januarÿ), Chancellerie, vol. 380 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 1
Schuldbekantnus Ulrich Boschen deß Kuffers pro 200. lb
Erschienen Georg Späner der Weinschanck vnd
hatt in gegenwertigkeit Ulrich Boschen deß Khüffers – schuldig seÿe 200 Pfund pfenning
Zum vnderpfand ernänt und Ingesetzt Hauß vnd Hoffstatt mit allen andern Iren gebeuwen, begriffen, weÿth vnd Zugehördten, gelegen In der Statt Straßburg genant Zum Reichenwein, so ein Eckhauß ane dem Barenfüsser Blatz, vnd anderseit Anthoni Rösch dem Pfister Zum Jungen St. Peter, dauon gehnd 6. gulden gelts ablößig mit Lxx viij lb. x ß d herr Laurentz Schauman Stattgericht schreiber, Item 4 ß d bodenzinß In Bruderhoff alhie, Item Zehen gulden St: Wehrung ablösig mit 105 pfund Einem schaffner Zu Bußweÿler, Mehr vij fl vff Simon Judæ vnd 2 fl. vff Georgÿ Herr D Theophile Gollen, widerkheüffig mit 73 lb 10 ß d, Mehr j Lib. 5 ß mit 50 gulden abzulösen Reichardt Müllern, ferner 2 lb 10 ß dem Mehrern Spittal alhie ablösig mit 50 pfund pfenning, Item 2 lb d mit 40 lib abzulösen Hanns Flachen dem Steinmetzen vögtlich. weiß, Item so Ist auch dise Behausung noch verhafftet In Müntz vmb 25. lib. vnd den Wexel für 15 lib. d, Wie auch Letstlichen vmb 100 pfund pfenning Herr Christoph Scheurern sonst. ledig vnd eÿgen Wie man sagt

Georges Spener et Ursule Stech hypothèquent la maison dite Zum Reichenwein au profit de leur mère et belle-mère respective Appolonie Keffer pour éteindre des dettes garanties sur la maison

1611 (ut spâ [Andern tag August]), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 272-v
Erschienen Georg Spener wÿnschenck vnd Fr. Ursula Stechin sein eheliche gemahell
haben in gegensein Frauwen Appolonien Käferin Irer lieb Mutter V Schwyger Auch herrn Andres pfützer Schaffners Ires geschw. vogts (…) das sie vmb des willen dann sein die Zinß V beschwerden dißer nachgeschb. behusung hafft V Vnderpfand frey quitt ledig v loß würde
huß V hoffestatt mit all Ir gebeu geleg. Inn d. SS hie Innwendig dem Pfenningthurn genannt Zum Rÿchenwÿn vff einseyt ein Eck gegen dem Barfüßer blatz and.syt einer behaußung Zum Krebß genant Anthoni Roßen pfistern Zum Jung. S Peter zustendig stosst hind. vff die Brenngaß, Davon gnd Sechs guld. glts vff d. heÿlig. wÿhenacht tag abloßig mit j C L guld. SW h. Lorentz Schawman, Item iiij ß d bodenzinß d. Thumbherrn hoher stifft S Inn haupttgutt * gerechnet für 8 pfund pfenning lösig m ij C gl verhafftet für Lxxxx lb xj ß iij d hauptgutt v versess. Zinß Johannis Baptistæ nechstuerschÿnen mit gebürend. Zinß Zubezalen Euchario herpfen Schaffnern Zu Buchßweyler Item Sieben guld glt vff Simonis V Jude v Jeorgÿ herrn Theophili Gollen der Rechten doctor selig witwe wederkheuffug mit Lcciij lb L ß d, Ittem j lb xv ß vff d heÿlig. weÿhenachten abloßig m xxxv lb d Reÿchart Müllern (…)

Appolonie Keffer et son fils Georges Spener vendent la maison au tonnelier Raoul Schott, fils du tanneur Jean Schott, assisté de son beau-père Gaspard Griesbach

1612 (xxvj Octobris), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 287-v
Erschienen die Edle Fr. Appolonia Keferin wÿland Caspar Speners Kannengießer seligen witwe hatt mit beÿstand v bewilligung herrn Andres Pfützer offnen Notarÿ Ires geschwornen vogt vnd Georg Speners Ires Sohns (verkaufft)
Rudolff Schotten Khüffern wyld hans Schott weÿßgerbers seligen Sohn vnd & mit beÿstand v bewilligung herrn Jacob von Friedelßh. gartners seines geschwornen vogts auch herrn Caspar Grießbachs dißer Zÿt beÿsitzer der herren des großen Rath des Kheüffers Schweher v Vatter, Mehr M hannß Brumbart Rohtherber, So dann Philipp Engelhart harpffenschlagers
huß V hoffestatt mit all andern Iren gebeud genant Zum Rÿchenwÿn Inn d.S S. einsyt ein eck gegen dem Barfüßer blatz anderÿt einer Behausung Zue Krebs. genant Antonig Roßer pfistern Zum Jung. S Peter Zustendig stoßend hinden vff der Brenngaß, davon gnd vier schilling gelts Boden Zinß vff Martini den thumbherrn hoher stifft S Evangelischen stondt hieher für viij lb, Mehr 6 guldin glt SW vff d. heÿlig. wÿhnacht. fall. ablosig mit j C l lb bemelt. Wg. Lorentz Schawmann Stattgericht schreÿber, Dauon (…) Mehr volljährig für Lxxxx lb d hauptsumm Vff Weÿhenachten necht khunfftig Zubezalen, Euchario herpffen Schaffnern Zu Bußwyl […]
[in margine :] der Khauff für ledig eÿgen 2500. zu xv batzen – vide 611. d) 26.

Le tonnelier Raoul Schott épouse en 1613 Elisabeth, fille de Gaspard Griesbach
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 132, n° 3)
1613. 9. Feb. Zu S. Thoma. Rudolph Schott der Kieffer, J. Elisabeth Caspar griesbachs gerbers Tocht. (i 134)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 246-v n° 1033)
Sonntag den 31. Januarÿ. Rudolph Schott der Kieffer vndt J. Elisabett h. Caspar Griesbachs Alt Raths v.wandten eheliche tochter, Eingesegnet Zinstag den 9. Februarÿ (i 357)

Raoul Schott loue une partie de la maison au revendeur Abraham Hendlé

1613 (ut spâ [vierd. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 4-v
(Inchoat. fol: 3.) Erschienen Abraham Händle Gremp
hatt in gegensein Rudolff Schotten bekhenn das er Ime vnd seinen erben Zweÿ Jar lang die nechsten nach einander volgend
vnd vff dem Ersten Januarÿ verschÿnen angefangen vonn dem selben Inn seiner Behaußung Inn der S S gegen dem Barfüßer blatz ein eck ane Brenngaß & gelegen Entlene Ein Kammer gegen Jetzbemelter Brenngaßen Mehr ein Stub vornen neben der behaußung Zum Krebs, wyter vnden Im huß ein blatz zu einem grossen Kasten Zustellen, So dann ein Blatz vor der Huß thuren ane bitz ane der Eck gegen dem Barfüßer blatz vnd darzu ein cloac, kellerlin neben dem Krebs Für in Jerlichen zinß Nemlich 55 guldin

Raoul Schott hypothèque la maison dite zum Reichenwein au profit du fils de Christophe Schneider, pensionnaire à l’hôpital

1613 (ut spâ [xxvj. Novembris]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 329
(Inchoat. fol: 329.) Erschienen Rudolff Schott der Wÿnschenck
hatt in gegensein Ludwig Schlehenacker alls geschwornen vogts hanßen, wÿland Stofflen Schnÿdern geweßenen Pfrüners Im Spittal seligen Sohnns – schuldig sein 50 pfund pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein soll huß V hoffestatt mit all andern Iren gebeu genant Zum Rychewÿn geleg. Inn d. S S einseyts ein Eck gegen dem Barfüßer blatz andersyt Antoni Ruscht pfister Zum Jung. S Peter stoßend hinden Vff der Brenngaß, Dauon gendt 4 schilling Bodenzinß den Thumbherren hoher stiffts Evangelischen Standts, Mehr 6 guldin gelts Straßburger abloßig mit 150 gulden bemelter Werung Lorentz Schawman Stattgericht schreÿbern, Item 1 lb 1 ß d gds losig mit xxj lb d herrn Theophili gollen der Rechten doctor seligen Kinder, Item ij lb xi ß v d gld Widerkheuffig mit lij lb x ß d gelts vorgemelt herren doctor Gollen seligen Kinder, Wyther ij lb x ß d glds abloßig mit L lb d dem groß. Spittel, Item ij lb d gelts abloßig mit x l lb d wÿland Andres Volcken des Steinmetzen seligen Sohn
[in margine :] Erschienen Heinrich Engel der küeffer für sich selbsten, vnd Georg Dietrichs der Küeffer alß sein Engels dochter Susannæ Vogt haben in gegensein Lorentz Rosers des Küeffers Niclaus Welten hie obgedacht seel. Kindts Vogts (…) Actum d. 23. Decembris 1634

Raoul Schott hypothèque la maison dite zum Reichenwein au profit du tonnelier Jean Rosser.

1614 (6. August), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 190-v
(Inchoat. fo. 189.) Erschienen Rudolff Schott Wynschenck
hatt in gegensein des Ehrenhafften hannß Roßers der Stat Straßburg Kheffers – schuldig sein 550 guldin zu 15 batzen
Dafür Vnderpfand sein soll huß v hoffestatt mit allen andern Iren gebeüwen genannt Zum Rÿchenwyn & vide et perge 614. fol: 110 alls die beschwerden wie sie daselbst vermeldet, So dann wÿther 8 pfund Einen schilling loßig mit 151 pfund
[in margine :] Erschienen herr hannß Roser der Schuldgläubiger hatt in gegensein des Ersammen Niclaus Weldten dem Jetzmals die ver vnderpfande Behaußung zuständig (…) vff den xviij d tag Januarÿ A 615.

Raoul Schott hypothèque la maison dite zum Reichenwein au profit de sa sœur Catherine

1614 (xxx. Octobris), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 246
(Inchoat. fo. 260.) Erschienen Rudolff Schott burger alhier
hatt in gegensein herrn Jacob von Fridolßheim beÿsitzer der herren des großen Raths alter geschworner Vogt Jungfr. Catharinen Schöttin seiner schwester – schuldig seÿe 161 pfund pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein solle huß v hoffestatt mit allen andern Ir gebeud uide supra in protho. fo: 100 dauon Meld.

Raoul Schott vend la maison dite zum Reichenwein au tonnelier Nicolas Weldt, assisté de son beau-père Melchior Silberrad, chef de travaux.

1614 (9. Novembris), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 250
Erschienen Rudolff Schott Khuffer hatt mit beÿstand herrn Jacob von Fridolßh. beÿsitzer der herrn des grossen Raths seines hieuor geweßenen aber Jetzmals Quittert geschwornen vogts verkaufft
dem Ehrenhafften Niclaus Welte Khuffer Mit beÿstand herrn hanns Melchior Silberradts des Eltern loners seinem liben schweher
huß v. hoffestatt mit all. Iren gebew. genant Zum Richen wÿn gelegen Inn d. S S vff einer seyt ein Eck gegen d. Barfüsser blatz, andersÿt einer Behaußung Zum Krebs genant Antheng Roßen pfister Zum Jung. S Peter zuständig stoßend hind. vff der Brenngaß, Dauon gend 4 schilling pfenning gelts bodenzinß vff Martin den thumbherren hohen stifft S Evangelischen stands hieher Zum hauptgutt für viij lb. Mehr vj guld glt vff d heÿlig. Wyhnacht tag loßig mit j C l h S W, Item j lb j ß vff St Georgen tag loßig mit xxj lb d S des hochgelert, Theophili Gollen der rcht doctor selig kinder, Item (…)
der Khauff vber diße beschwerd für iij C xvj lb xvii ß
[in margine :] ledig eÿgen für 1250. lb, Beschwerd. 933. lb, Pfundzoll 999 lb

Fils du farinier Balthasar Weldt, Nicolas Weldt épouse en 1611 Marie, fille du chef des travaux Melchior Silberrad : contrat de mariage, célébration
1611 (30.12.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 410
(Eheberedung) Zuwißen daß ein ehelich heürath sich begebenn vnd Zugetrag. Zwüschen dem Ehrenhafften Niclauß Weldtenn, weÿland herrn Balthasar Welttenn geweßenen Meelmans vnd burgers Zu Straßburg seeligem sohne ane einem
Sodann der Ehren: v tugendreich. jungfr. Marien Silberädin deß ehrenvestenn v fürnehmen hern Johann Melchior Silberad Altten grosenn Rathsbewant. vnd * d Statt Straßburg Lohners geliebtenn dochter Am Anderntheil
Montags d. 30. Decembris 1611 (unterzeichnet) Ich Nicolaus Welt als hoch Zeitter bekenne wie vor stehet. Ich Hans wachenheim des hoch Zitters vogt, Ich hans melch. Silber Radt dem ölter bekenn wie ob Stätt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 244 n° 15)
Dominica 30. 16 Febru. Niclaus Welt, Balthasari Welten des mehlmans hind.lassener sohn, Maria Hans Melchior Silberrahts des Lonherrn Tochter, Eingesegnet Zinst. d. 25. Februarÿ (i 127)

1614 Conseillers et XXI (1 R 95) Niclaus Welt vmb fürschrifft. 50.

Le tonnelier et débitant de vin Nicolas Weldt emprunte 200 livres à la tribu des Charpentiers. Son beau-père Melchior Silberrad se porte garant.

1615 (xxiij. Januarÿ), Chancellerie, vol. 416 (Registranda Kügler) f° 19-v
(Inchoat. fo. 18.) Erschienen der Ersame Niclaus Weld d. Kieffer vnd wÿnschenck
hatt in gegensein des Erenuesten fürsichtig. Wÿßen Ehrenthafften herrn Friedrich Rÿhell beÿsitzer der herren Räth vnd ein vnd Zwantzig. dißer Zeit oberherr Einer Ersammen gesellschafft der Zimmerleuth Zunfft auch hanns obele der herren des grossen Raths beÿsitzer So dann Jacob Proch Zunfftmeÿster *em Ehrengemelten oberherren Scheffen vnd einer gantzen Gesellschafft bemelter Zimmerleuth Zunfftstuben vffrechten vnd redlichen schulden schuldig sein 200 pfund pfund
dessen Zu noch mehrer sicherheit ist erschynen herr hanns Melchior Silberrad der Statt loner des Schuldbekhenners dochtermann hatt sich für sich für sich und sein erben mit sampt dem hauptschuldner vnverscheidentlich dadur Zu Rechten Bürgen mit V selbst schuldner

Nicolas Weldt hypothèque la maison zum Reichenwein au profit de la tribu des Charpentiers

1615 (ut spâ [10. August.]), Chancellerie, vol. 416 (Registranda Kügler) f° 168-v
(Inchoat. fo. 195.) Erschienen M Niclaus Weldt der Wynschenck
hatt in gegensein vorgenannter herren hanns Obele beÿsitzer der herren des grossen Raths vnd Jacob Brechen Zunfftmeÿster auch Steffen Voltzen* Zimmermanns Inn nammen Einer Ersammen Gesellschafft der Zimmerleüth Zunfft – schuldig sein 25 pfund
dafür Vnderpfand sein soll die Eck behaußung mit deren hoffestatt auch allen and: Ir gebeuw genannt Zum Rÿchen wyn geleg. In der S S vff d. Barfüsser blatz einseit neben der Behußung Zum Krebs Antoni Roßen pfister Zum Jung S. Peter Zustendig andersÿt ein eck geg. d. Barfüßer blatz stosst hind. vff die Brenngaß, dauon gend iiij d bod. Zinß d. Schulherrn hoher Stifft Str, Mehr 6 gelt gl S W loßig mit 150 guld. derselb. wrg. h. Lorentz schawman Stattgericht Schreyber, It + Zwen gult g. S h. doctor Theophili gollen d. Recht doctor selig erb: loßig mit 40 guld S W. Item 5 g gls mit 100 guld. s w denselb. d*, Item v lb x ß loßig mit L lb d vf m Spittel, Item ij gl x gls m L lb d abzuloßen Ludwig Schlehenacker vogtlich wÿße, It. vj lb x ß gd Wiederkheuffig m L lb d hannß Roßern Statt Khüffer It viij lb 1 ß loßig m j C Lxj lb h Jacob von Fridelßh. vogtlich wÿß, So dann wyther verhafftet für Lxxxvij lb xv ß Rudolff Schott Sunst eyg.

L’aubergiste au Cep de vigne Jean Jost est cité devant les Quinze pour régler des taxes échues

1634, Protocole des Quinze (2 R 60)
Johann Jost würth Zum Weinstock. (wegen verfallnen Ungelts) 137. 201. 206. 243.

Compte que rend le tonnelier Laurent Roser de la tutelle des biens qui appartiennent aux trois enfants de feu Nicolas Weldt, aubergiste au Cep de vigne, et de Marie Silberrad
1639, Not. Strintz (Daniel, 58 Not 29)
Rechnung Mein Lorentz Roßers Küeffers vnndt Burgers alhie Zue Straßburg als geordneten vnndt geschwornenn Vogts, hannß Niclaußen, Hannß Balthasars vnndt hannß Melchiors, Alle dreÿen Geschwüsterden, Weÿland herrn Nicolaj Weldten geweßenen Gastgebers In der Herberg Zum Weinstockh, mit auch Weÿlandt Frauwen Mariæ Silberrädin seiner haußfrauwen ehelicher erzeugter Vbndt hinderlaßener Söhn, Innhaltendt vndt außweisendt, Alles daß Jenige, waß ich von dem 3.ten Junÿ Anno 1634., Als Ich Zue dieser Vogteÿ geschwohren, bitz den 30.ten Septembris Anno 1639. Innahmen meiner Vogts Persohnen Ingenommen, Dahingegen widerumb Außgeben vndt sonst in andere Weeg verrichtet vndt verhandelt habe

Le tuteur des enfants mineurs de Nicolas Weldt et leur frère Nicolas Weldt, aubergiste à Mulhouse, vendent l’auberge au Cep de vigne au boucher Jean Hammerer

1635 (15. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 84
Wir ut spâ [Hanß Christoff von Traxdorff der M. &] erschienen ist vnser Burger Lorentz Roser der Küeffer, alß von vns geordneter Vogt weÿ: Niclaus Welten gewesenen Würths see: Zum Rebstock nachgelaßener Kindern und hanß Niclaus Welt Gastgeb Zum Treübel in Mühlhausen für sich selbsten und alß befehlhaber seiner geschwisterdten, haben vff vnser Zuuor den 14. diß ertheilt Decretum alienendi mit beÿstand Eberhard Zetzners und Philipps Jacob Reißeisens, beeder Alß Auß vnserem mitel hierzu insonderheit deputirt und verordnet, wie auch hanß Peter Gündels deß Notarÿ alß der Vogts Kinden nechsten v.wanthen (verkaufft)
vnserm Burger Hanß Hammerer dem Metzger
daß Würths hauß Zum Weinstock genannt, mit annen deßen gebäwen & gelegen in vnserer St. St. vnderhalb der Kürschner Zunfftstuben, ist einseit ein Eck gegen dem Barfüesser blatz, anderseit neben Jacob Plapperfussen dem Weißbecken Zum Krebß, hinden vff die Renngassen, alda es auch ein außgang hat, stoßend, dauon gehen Jahrß vff Martini Vier schilling d Bodenzinß den Capitularen hoher Stifft Straßburg, So ist diß hauß auch noch verhafftet vmb 50. Pfund d so Järlich vff Simonis et Judæ mit 2 lb 10 ß Lazaro Wohlfarten, Mehr umb 150 gld vnserer St. w. weÿ: D. Theophili Gollen see: Kindern mit 6 fl. Str. wehrung, Item vb XXI. lb erstbesagten Kindern, vff Georgÿ mit 1 lb 1 ß verzinßt und vff begeren erlegt werden müßen sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff, darinnen auch zweÿ Sechzig öhmige fässer die im Keller ligen begriffen vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 25 pfund

Fils du jardinier Thierry Hammerer, Jean Hammerer épouse en 1624 Marie, fille du brasseur David Kress
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 41 n° 100)
1624. Dom: 26. Trinit. 21. Nouemb. Hans Hammerer der Metzger dietrich Hammerer des Garttners hinderlaßener Sohn, J: Maria Dauidt Kreßen des Biersieders hinderlaßene tochter. Eingesegnet Montag 29. Decemb. (i 22)

L’aubergiste Jean Hammerer se remarie en 1640 avec Barbe, fille du batteur d’or Barthelémy Kallhart : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrenhafften vnd Achtbahren Herrn Hannß Hammerern Gastgeb Zum weinstockh v. burgern alhie Zue Straßb. an Einem, vnd dann der Ehren v: tugendreichen Jungfrauwen Barbarä Kalhardin weÿlandt herrn Bartholomæi Kalhardts geweßenen goldtschlagers vnd burgers Zue Straßburg seelig. Eheligen erzeügten dochtern anderntheils (…) Donnerstags den 16. Aprilis Anno 1640. Caspar Medler Nots.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 9-v)
1640. Dominic. Misericordias 19. Aprilis. Hannß Hammer der Würth Zum Weinstock vnd Jungfr. Barbara Bartholomæi Kallhart deß burgers vnnd goldschlagers n. Wittib tochter. Eingesegnet d. 27. Aprilis (i 13)

L’inventaire après la mort de Jean Hammerer est dressé en janvier 1644. Il laisse deux enfants de son premier mariage et deux du deuxième. La succession comprend plusieurs maisons. La masse propre à la veuve est de 617 livres, celle des héritiers est deficitaire de 29 livres. L’actif de la communauté s’élève à 723 livres et le passif à 539 livres.

1644 (31.1.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 13) n° 3*
Inventarium vndt beschreibung Aller vndt Jeder Ligender vndt vahrender, Verändert vndt unveränderter haab nahrung vndt Güethere, so weÿl. der Ehrenhafft vndt Achtbahre herr Hannß Hammerer, geweßener würth undt Gasthaltter der Herberg Zum Weinstockh, burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem aus dießem tödtlichem Hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, welche vff freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Erenuest Fürgeacht vndt weÿßen herrn Johann Reinhardt Kressen E. Ers. Großen Raths alhie beÿsitzers Alß Annæ Margarethæ vndt Elisabethæ des ietz abgeleibten seel. mit auch weÿl. der Ehren: vndt viel tugendtsammen fraun Mariæ Kressin seiner ersten hfren sel. ehelich erzielter hinderlaßener beede döchterlin geschwornen vogts, wie auch deß Ehrenhafften Frantz Graffen weÿßbecken burgers alhie als Johann Jacobs vndt Mariæ Dorotheæ ebenmäßig deß ietz abgeleibten seel. mit der Ehren vnd tugendreichen fraw Barbaræ Kalhardtin seiner ietz hind.laßener Wittwen vnd. erzielter Kind. geschwornen Curatoris vndt also aller 4. deß ietz abgeleibten H. seel: ab intestato hind.laßne nechster Erben, durch erstehrenermeltte sein hinderlaßene wittib mit Rath hülff vnd beÿstandt deß Edlen Ehrenvest vnd hochgelehrten herrn Johann Philipp Schranckenmüllers der Rechten Doctoris vnd Advocaten burgers alhier zu Straßburg Ihres geordneten erbietten vndt H Curatoris vnd vogts geeügt vndt gezeigt – So beschehen vndt angefangen auff Mittwoch den 31.t Januarÿ Anno 1644.

Protestatio vnd Erclärungen dießer verlaßenschafft
Publicatio vnd Resolutio auff des vorgeschriebenen Codicill
Eheberedungs Copeÿ (…) Donnerstags den 16. Aprilis Anno 1640. Caspar Medler Nots.
Copia Codicilli – 1643. (…) vff Montags den 27. Monatstag persönlich erschienen der Ehrenhafft vnd Achtbare Herr Hannß Hammerer Gastgeb Zum Weinstockh vnd burger alhie Zue Straßburg Zwahr weg. hingestandener schwerer vnd gefährlicher leibs kranckheit vff eine bett ligendt, aber von d. gnaden Gottes noch guten verstandts vnd sinnen (…) Caspar Medler Imperiali Auctoritate Nots. ac civis Argebt. mppria.
Inn einer alhie in der Statt Straßburg auff dem Barfüeßer platz gelegener Eck behaußung In d. Gastherberg Zum Weinstock genandt, so hernach beschrieben vndt in dieße Erbschafft gehörig Ist befund. word. wie volgt
Auff dem obern Kasten, Auff dem Andern Kasten, Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn d. Cammer C, Inn d. Cammer D, Auff dem Gang, Inn d. Cammer E, Inn d. Cammer F, Inn d. Cammer G, Inn d. Cammer H, Vor diesen Cammern, Im obern Kleinen stübl. In dieseser stubkammer, Inn d. Cammer im Obern haußören, Inn d. vnd.n Stub. so die Gaststub, Im vndern haußöhren, Im Keller, Und. Im Stall
Eÿgenthumb vndt Besserung ane Häußern. (E.) Item daß Würths Hauß Zum Weinstockh genandt, mit allen seinen gebeuwen begriffenn weithen, Zugehörden, Rechten vndt gerechtigkeiten gelegen in d. Statt Straßburg vnd.halb d: Kürschner Zunfftstuben 1s. ein Eckh gegen dem Barfüß. platz, 2.s. neben Jacob Plappenfuß dem weÿßbecken Zum Krebs, hinden vff die Renngaß stoßend, Dauon gehen Jahrs vff Martini 4 ß d bodenzinß den H. Capitularn hoher Stifft Straßb. Mehr 2. lb 12 ß d 6 d Jährlichen vff Simonis et Judæ wid. lößig in hauptgut mit 52 lb 10 ß d H. Lazari Wohlfarths geweßenen Schaffners Zur Rothen Kirchen seel. hinderlaßener Wittib vnd Erben, Weithers 5 fl Str. w. weÿl. Laurentÿ Schauwmanns deß Goldschmidts burgers alhie seel. Erben vogt Laurentio Treutheln dem Not° Jahrs vff weÿhenachten ablößig in hauptgut mit 150 fl. ermeltter wehrung, Item j lb j ß d geltts H Theophilo Gollen Jahrs auff Georgÿ seindt in hauptgut abzulößen mit 21. lb d. Undt dann ist sie noch v.hafft vmb 5540 lb d weÿl. Nicolai Waltten seel. Erben daran man alle Jahr 50. lb d sampt dem Zinß Zuerleg. schuldig, sonsten freÿ leedig vndt eÿgen vnd vber solche beschwerden angeschlagen für vndt vmb 489 lb 15 ß d. Darüber sagt j. t. P. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangendem Contract Insigel datirt den 15. 9.bris A° 1635. notirt mit N° 1.
(E.) Item j hauß vnd hoffstatt hind. d. Kürschnerstuben (…)
(W.) Item der halbe theil ane einem vordern undt hinderhauß vff dem Barfüeßerplatz (…)
Volgt nun die Beschreibung der Verlaßenschafft ane Ihro selbsten
Der Fraw Wittwen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 65, Sa. Silbers vnd Geschmeids 37, Sa. leerer Vaß 2, Sa. Guldener Ring 20, Sa. Baarschafft 7, Sa. Eÿgenthumbs vnd Beßerung ane einer Behaußung 125, Sa. Ergäntzung 360, Summa summarum 617 lb
Hernach würdt der Erben unverändert Gutt beschrieben, Sa. Haußraths 272, Sa. Leerer Vaß 11, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 87, Sa. Guldener Ring 13, Sa. heußer 416, Sa. Schulden 7, Summa summarum 809 – Schulden 839, übertreffen also 29 lb
Volgt nun auch die Beschreibung der Theilbahren verlaßenschafft, Sa. haußraths 69, Sa. Früchten auff den Casten 21, Sa. Weins 91, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Guldenen Ring 3, Sa. Baarschafft 409, Sa. Schulden 119, Summa summarum 723 lb – Schulden 539, Nach deren Abzug 183 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1610 lb
Wÿdem So der abgeleibte seel. biß in sein absterben genossen. Item Es hatt der abgeleibte seel. weÿl. frn Mariæ Kressin v.mög auffgerechneten Testaments seiner ersten haußfrn seel. verheurathet mit (…)

Les héritiers louent l’auberge au Cep de vigne à la veuve

1644 (14.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 13) Joint du n° 3 du 31 janv. 1644
Lüfferung und Außweÿßung Frawen Barbaræ Kallhardtin weÿland herrn Hannß Hammerers geweßenen Gastgebers der Herberg Zum Rebstock – So beschehen auff Mittwoch Ipsa Valentins den 14.ten Februarÿ A° 1644
Lehnung der Gastherberg Zum Weinstockh vndt anderen Behaußung hind. der Kürschner Zunfftstuben
Ferners Zuwissen, daß auch auff eingangs gemeltes datum Zwischen Herrn Hannß Hammerers geweßenen Würths vndt Gasthaltters der Herberg Zum Weinstockh, burgers Zu Straßburg seel. in erster vndt anderer Ehe ehelich erzielter Kinder geschwohrnen herren Vögten, benantlichen herrn Johann Reinhardt Kressen, der Zeitt E. Ers. Großen Raths alhie beÿsitzern vndt Frantz Graffen weÿßbecken burgers alhie, ane einem
So dann Ehrengedachts H. Hannß Hammerers seel. hind.laßene Wittwen fraw Barbaræ Kalhardtin mit beÿstand Herrn Johann Philipp Schranckenmüllern, d. Rechten Doctoris vnd Advocaten vndt burgers alhier zu Straßburg, Ihres geschwornen herrn Tutoris vnd vogts, am andern theil ein freundliche Lehnung obangedeüter Gastherberg Zum Weinstockh wie auch der and. hind. der Kürschner Zunfftstuben gelegen vnd in mehrgedachts H hannß Hammerers seel. V.laßenschafft gehöriger Behaußung vff ein Jahr lang abgeredt, vndt Verglichen worden wie Barbarerdtlucgen hernach volgt
Nemblichen So verleÿhen ehrengedacht hern vögt Johann Reinhardt Kress vndt Frantz Graff, im namen vndt von wegen obernanndter Ihrer Vogt p.sohnen berührter frawen Barbaræ Kalhardtin
obbemelt die Gestherberg zum Weinstock allhie in d. Statt Straßburg auff dem Barfüßerplatz, wie auch die Andere hinder d. Kürschner Zunfftstuben gelegen vndt in obgedachts H. Hannß Hammerers seel. V.laßenschafft gehörige Behaußung sampt allen dero Zugehörd. rechten vndt gerechtigkeiten vff ein Jahr lang (…) welche Lehnung vff Mariæ v.kündung dießes xvj C vier vndt viertzigsten Jahrs angehen vnd vff solche Zeitt deß künftigen xvj C fünff vnd. viertzigsten Jahrs sich wid. end. solle – um 112 Gulden -Mittwochß Ipsa Valentini den 14. Febr A° 1644

Les tuteurs des enfants Hammerer louent l’auberge au Cep de vigne à Thomas Schwebel, jusqu’alors aubergiste au Lion rouge

1645 (19. febr.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 117
Erschienen d. Ehrenvest- fürsichtig- vndt Weÿse H Johann Rheinhardt Kreß Ein und Zwantziger dißer statt und Frantz Graff der Weißbeckh, beede alß Vögt Weÿl. H hannß Hammerers Würthß Zum Weinstockh seel. in erster und anderer Ehe erziehlter Kind.
haben in gegensein Thoman Schwebelß bißhero geweßenen Würthß Zum rothen Löwen, mit beÿstand H Johann Kolben E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers
verlüh. haben gemeldt. Schwebel, Erstlich die Gastherberg Zum Weinstockh, am Parfüßer Platz geleg. und dann die Behaußung hin. der Kürschner Stuben geleg. beeder in sein Hammerers Verlassenschafft gehörig, mit allen deren Gebäwen, vff treÿ Jahr lang von nechts künfftig Mariæ Verkündigung angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß nemlich 65. lib
[in margine :] (…) diße Verschreibung Zu cassiren befahlen Verspr. Act. den 14. 8.br a° 1648

La veuve Barbe Kallhard se remarie en 1645 avec le sellier Philippe Jacques Zittelin : contrat de mariage, célébration
1645 (6.8.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425) f° 64
Eheberedung zwischen Herrn Philipp Jacob Zittelin dem Sattler vnd Fr. Barbara Kallhardin vffgericht
zwüschen dem Ehrsamen und bescheidenen Philipp Jacob Zittelin, Sattler, vnd burgern Zu Straßburg Ane Einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamen Frawen Barbaræ Kallhardin, weÿl. deß Ehrenhafften vnd vorgeachten herrn Hannß Hammerers geweßenen Würths Zum Weinstockg vnd burgers Zu ermeltem Straßburg seel. hinderlaßener Wittib Am Andern theÿl
Geschehen undt verhandelt In deß Heiligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 6. Augustt Inn dem Jahr deß Herrn Alß mann Zalte 1745. (unterzeichnet) Jacob Geroldt deß Hochzeiters Schwager, Johann Philippus Spach deß hochzeiters Schwager, Mathias Kalhart alß der Hochzeiterin Bruder

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 26)
1645. Dominica X. Trinitatis 5. Augusti. Philippus Jacobus Zittelé der sattler Joachim Zittele des Keufflers v. burgers nachgel. Sohn vnd Barbara Johann Hammerers des Würths Zum Weinstock nachg. wittib. Copulirt zu St. Claus 11. Augusti (i 34 – pas dans les reg. de Saint-Nicolas)

Barbe Kallhard fait dresser l’inventaire de ses apports (1306 livres) dans la maison qui appartient au barbier Paul Kirchmann rue du Bouclier.
1645 (28.8.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 15) n° 22
Inventarium Über der Ehren : und tugendtsahmen Frawen Barbaræ Kallhardtin, weÿl. deß Erengeachten undt Achtbahren Herrn Hannß Hammerers, geweßenen würths undt Gasthaltters Zum weinstöck, burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßener Wittwen, Zue dem Ehrenhafften Philipp Jacob Zittellin, Sattlern vndt Burgern alhie ihrem Jetzigen lieben Haußwürth in die Ehe Zubringende Nahrung, auffgerichtet 1645. (…) mit beÿstand deß Ehrenhafften Frantz Grossen weißbeckh burgers alhie, Ihrer in vorig. Ehe erzielter Kind. geschwohrnen vogts (…) So beschehen auff Donnerstag den 18.ten August A° 1645.
Inn einer alhie in der Statt Straßburg in der Schiltzgaßen gelegener behaußung, so H Paul Kirchmann Barbierern burgern alhier eigenthümlich zuständig die Fraw aber bißhero Lehnungsweiße bewohnt
Auff dem obern Boden, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, vor dießen Kammern, Im Obern haußöhren, Inn der Kuchen, Inn der Stuben, Inn der Stubkammer, Unden im Haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb vndt Besserung ane einer Behaußung. Item der halbe theil ane einem vordern undt hinderhauß vff dem Barfüeßerplatz (…)
Sa. haußraths 675, Sa. Silbers vnd Geschmeids 54, Sa. Guldenen Ring 49, Sa. Baarschafft 234, Sa. Eÿgenthumbs vnd Beßerung ane einer Behaußung 125, Sa. Schulden 226, Summa summarum 1306 lb

Nouveau bail à Thomas Schwebel

1648 (14. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 567-v
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig und Weÿse H Johann Rheinhart Kreß Ein und Zwantzig dißer Statt und Frantz Graff der Weißbeckh beede alß Vögte weÿl. Hannß hammerers deß würthß Zum Weinstockh nunmehr seel. in erster und anderer Ehe erziehlter Kind. haben
in gegensein Thoman Schwebelß deß Würthß
verlühen, Erstlich die Gastheberg Zum Weinstockh am Barfüßer Platz gelegen, Vnd dan die Behaußung hinder der Kürschner Stuben gelegen beede in sein hammerers Verlassenschafft gehörig, mit allen Gebäwen, vff treÿ Jahr lang von nechst verschienenen Mariæ Verkündigung angerechnet, umb einen iährlich Zinnß, nemblich 57. lib 10 ß
[in margine :] (…) cassirt, Act. 31. Maÿ a° 1651

Les enfants Hammerer louent l’auberge au Cep de vigne à l’aubergiste Jean Fronhœffer

1651 (12. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 219-v
Erschienen H Johann Rheinhard Kreß Ein und Zwantziger alß Vogt weÿl. hannß Hammerers geweßenen würths zum Weinstockh nunmehr seel. hinderlaßener Kind. erster Ehe und Frantz Graff d. weißbeckh alß Vogt sein Hammerer Kind. Zweÿter Ehe
haben in gegensein Hannß Fronhöffers deß Würths mit beÿstand H Hannß Wörners deß Würthß Zum Engel
verlühen haben Erstlich die Gastherberg Zum Weinstockh am Parfüßer Platz gelegen, und dann die Behaußung hind. der kürßner stuben gelegen, und beede in gemeldts Hammerers Verlassenschafft gehörig, vff treÿ jahr lang von bevorstehend. Mariæ Verkündigung angerechnet, um einen jährlichen Zinß benantlich 55. lib.
[in margine :] (…) wiederumb uff treÿ jahr lang von nechstverwichenen Mariæ Verkündigung angerechnet – Act. 10. april. a° 1654.
[in margine :] (…) ferners uff treÿ jahr lang, Von nechst künfftif Mariæ Verkündung angerechnet – Actum den 9. Martÿ A° 1657

Barbe Kallhard meurt en 1673 en délaissant deux enfants de son premier mariage avec Jean Hammerer et une fille du deuxième mariage. La masse propre au veuf est de 52 livres, celle propre aux héritiers de 753 livres. L’actif de la communauté s’élève à 945 livres, le passif à 878 livres
1673 (17.6.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 5) n° 278
Inventarium und Beschreÿbung aller d. Jenig. Haab, Nahrung v. güethere, liegender undt Vahrend. verändert v. vnverändert. keinerleÿ außgenommen, So die Ehren: undt tugentsame Fraw Barbara Kallhardin, deß Ehrenvesten v. wohl vorgeachten herrn Philipp Jacob Zittelins, deß Sattlers v. burgers alhier geweßene eheliche Haußfr. beÿ ihrem deb 17. Aprilis deß Lauffend. jahrs beschehenem seeligen Ableÿben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Dienstags den 17. Junÿ Anno 1673.
Die verstorbene Fraw sellig hat p. Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fraw Mariam Dorotheam Hammerin, anjetzo ahne H. Hannß David Schurer dem gerb. v. Lederbereÿtern burgern alhier verheürathet, So mit v. neben Ihro dem geschäfft beÿgewohnt, 2. Mr Hannß Jacob Hammmern, Satlern, burgern alhier, mit beÿstand deß wohl edelen vesten Fromb Fürsichtig v weiß. herrn Joh: Philipp Zeÿßolff, Welchen Sohn v dochter, Sie die verstorbene Frawn seelig inn Erster Ehe mit weÿland H. Hannß Hammer gewesenen würth Zum Weinstock burgern alhier ehelich gezeügt, nach tod im Leben übrig gelasen
3. Jungfr. Elisabetha Zittelinin mit vorhergedacht hinderpliebenem H wittibern ehelich erziehlte dochter, inn deren nahmen Herr Abraham hannß metzger d. metzger burger alhier, alß geordnetervogt, beÿ dißer Inventation Sich præsentirt, Alle 3. ihr d Abgeleÿbten Frawen seel. per Testamentum hinderlaßene Erben.

So inn einer inn d. vorstatt Straßburg ahne Steinstraßen gelegenen v: inn dieße verlaßenschafft gehörig. Behaußung befund. word. wie volgt
Ane Haußrath, Vff d. obern bühnen, Vff dem and. bod. In d. Cammer A, In d. obern Stuben, Im Nebens Cämmerl., In der Undn Stuben, In der Kuchen, Im haußöhren, Im Gartten, In des Sohns hauß
Eÿgenthumb v. beßerung ane einer Behauß. Nemblich. Hauß inn d. vorstatt Straßb ane d. Steinstraß. (…)
Ergäntzung der Erben unverändert guths, Vermög Inventarÿ über der Verstorbenen fraw seel. in dieße Ehe Zugebrachte Nahrung durch herrn Notarium Ursinum den 28. Augusti Anno 1645. vffgerichtet
Vermög Inventarÿ über deß H. Wittibers in die Ehe Zugebrachte Nahrung durch H. Notarium Ursinum d. 8.t Decembris 1645. vffgericht were demselb. Zuergäntz. wie volgt.
Abzug in dießes Inventarium. deß H. Wittibers unverändert guett. Sa. Haußrathß 11, Sa. Werckzeugs Zum Sattler handw. gehörig 3, Eÿgenthum einer behaußung 308, Erg. deß wittibers unverändert guett thuett (144 lb, Abgang 7, Pleibt also) 137, Summa summarum 460 lb – Schulden 408 lb, p. rest 52 lb
d. Erben guett, Sa. haußraths 67, Sa. Silb. geschirr und Geschmeids 6, Sa. guldener Ringen 12, Ergäntzung (765, Abgang 98, Pleibt übrig) 666, Summa summarum 753 lb
Theÿlbar guett, Sa. hausraths 100, Wahren 26, Früchten 25, Weinß v Lähren vaß 29, Silbergeschmeids 6, baarschafft 191, theilbare beßer. einer beh. 408, Schulden 146, Summa summarum 945 lb – Schulden 878 lb, pleÿben 66 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 871 lb
N° 279. Zuwißen seÿe hiemit Menniglichen

Les enfants Hammerer vendent l’auberge au Cep de vigne à Jean Fronhœffer

1658 (8. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 50-v
(Protocoll. fol. 7.) Erschienen der Ehrenvest fürsichtig fromm und wohlweiß H Johann Reinhard Kreß deß beständigen Regiments der Herrn fünff Zehen, alß Vogt Jungfr. Elisabethæ, ferners Frantz Graff der weißbeckh alß Vogt hannß Jacobs und Dorothea weÿl. hannß hammerers geweßenen gastgebers Zum Weinstockh nunmehr seel. in erster und anderer Ehe erziehlter Kinder, mit beÿstand der Ehrenvest fürsichtig und weÿßen H Johann Peter Sch(midt) und H Johann Michael Zeÿßolffs beeder alß auß E.E. Großen Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Johann Frönhoffers deß Gastgebers mit beÿstand Martin Woltzen deß küeffers und weinstichers alhie
die Herberg Zum Weinstockh, mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehörden, alhie am Baarfüßer Platz, einseit ist ein Eckh an einem allmend Gäßlein, anderseit neben dem Beckhenhauß zum Krebß gelegen, davon Gehnd iahrs 4 ß termino Martini den hochwürdigen Evangelischen Herrn domcapitularen hoher Stifft Straßburg vermög von H Johann Peter Camehlen, alß deroselben Schaffnern heut dato ertheilten und hiebeÿ vorgelegten Scheins, zue bodenzinß, Item 1 lb Allmend Gelts gemeiner Statt
Item hauß, hoffstatt, Stallung, Keller mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördten in vorgemeltem Gäßlin, hinder der vorbeschriebenen herberg einseit neben hannß Gaßnern dem Kürschner anderseit neben Simon Mühlich dem Schuhmachern, hinden uff H Johann Conrad dannhawern S.S. Theol. D. et Professorem auch Pfarrherrn im Münster stoßend gelegen (übernohmen) – umb 1576 pfund
[in margine :] Erschienen diebolt Großheinrich der Gastgeb Zum Pflug alß Ehevogt Elisabethæ Hammererin, Ferners Frantz Graff der Weißbeckh alß vogt hannß Jacobs und Dorotheæ der Hammererische Geschwisterd, mit beÿstand Philippß Jacob Zittele deß Sattlers ihres Stieff Vatters (quittung) Actum 20. Jan. a° 1659.
[in margine, f° 51-v] Erschienen Frantz Graff alß noch ohnentledigter Vogt Mariæ Dorotheæ Hammererin, anietzo hannß diebold Rosern deß Gerbers Eheweib (…), Act. 12. Sept : a° 1664

Jean Fronhœffer et sa femme Ursule hypothèquent quelques mois plus tard l’auberge au profit du tuilier Chrétien Klipfel, de la Robertsau

1658 (26. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 216
Erschienen Johann Frönhöffer der Würth Zum Weinstockh und Ursula sein Eheweib Und Sie Ursula insonderheit mit beÿstand Hannß Adam Allheilig. deß Pastetenbeckh. ihres Bruders, und hannß Fölckh deß Mangmaÿsters ihrer Schwestermanns alß deroselben hierzu erbettener nechser Verwanther
in gegensein Christmann Klipffels deß Zieglers in Ruprechtsaw – schuldig seÿen 100 Pfund
Unterpfand sein sollen die herberg Zum Weinstockh mit allen deren gebäwen alhie am Barfüßer Platz einseit ist ein Eckh an einem Allmendgäßlin anderseit neben dem Beckhenhauß Zum Krebß geleg davon gehend iahrs 4 ß termino Martini deß hochwürdig. Evangelisch. H dom Capitularen hoher Stifft Straßburg zu bodenzinß und j. lib. Allmendgelts gemeiner Statt,
So dann hauß, hoffstatt, Stallung mit allen deren Gebäwen in vorgemeltem Gäßlin, hind. der vorbeschriebenen herberg, einseit neben hannß Gaßnern dem kürßnern, anderseit neben Simon Mülich dem Schuhmachern, hinden vff h. Johann Conrad dannhawern S.S. Thol. Doct. Profess. und Pfarrherrn im Münster stoßend geleg., welche beÿde häußer noch umb 576. lib. weÿl. hannß Hammerers deß würths seel. Kinder für kauffschillingß Rests verhafftet

Fils d’Adam Fronhœffer de Schwabach en juridiction d’Ansbach, Jean Fronhœffer épouse en 1651 Ursule, fille du boulanger Jean Wunderer à Offenbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 47)
1651. Dominica Quasimodo geniti. Johannes Fronhoffer, der Würth Zum Rebstock alhie Adam Fronhöffers geweßenen burgers vnd Baurs Mans Zu Schwabach Anspachischer Herrschafft hinderlaßener ehelicher Sohn vnd Jungfr Ursula Johann Wunderers geweßenen burgers und Weißbecken Zu Offenburg hinderbliebener eheliche tochter & Tochter.Copulirt Zum JS Peter Mont. d. 14.t Aprilis (i 58)

Jean Fronhœffer et sa fiancée achètent le droit de bourgeoisie quelques jours avant leur mariage
1651, 3° Livre de bourgeoisie p. 937
Hannß Fronhoffer Von Schwabach Margräffischer Anspacher Herrschafft, Erkhaufft daß burgerrecht für sich vnd sein Vermalte Ursulam Hannß Winders von Offenburg dochter vmb 20 Goldt fl. Würdt Zu den Freÿburgern dienen. Jur. den 10. April 1651.

Jean Fronhœffer hypothèque la maison au profit des enfants en secondes noces de Jean Hammerer

1660 (6. febr.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 147
Erschienen Johann Frohnhöff Gastgeb Zum weinstockh
in gegensein H Frantz Graffen deß weißbeckh alß Vogt hannß Jacobs und Dorotheæ weÿl. hannß Hammerers gewesenen Gastgeben Zum Weinstockh nunmehr seel. in letzter Ehe erzielter Kind. – schuldig seÿe 50 Pfund
Unterpfand sein sollen die herberg Zum Weinstockh mit allen deren Gebäwen alhie am Barfüßer Platz ist einseit ein Eckh am Allmendgäßlin anderseit neben der Beckhen behaußung Zum Krebß geleg. davon gehend iahrs 4 ß in Bruderhoff, Item j lib Allmendzinnß gemeiner Statt
Item hauß, hoffstatt, Stallung, Keller mit allen deren Gebäwen & in vorgementem Gäßlin, hinder der vorbeschriebenen herberg, einseit neben hannß Gaßnern dem Kürßnern, anderseit neben Simon Mulich dem Schuhmachern, hind. vff H Johann Conrad Dannhawern SS Theol. Doct. Profess. seniorem E.E. Kirchen Convents Præsident stoßend gelegen

Ursule Wunder meurt en juillet 1679.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 255 n° 82)
1679. Julius. Fr. Ursula Wunderin, hrn Johann Fronhoffers deß gastgebers Uxor ætat. 58. iahr. Sambst. 12. ad lepr. (i 134)

Jean Fronhœffer l’aîné loue l’auberge au Cep de vigne à son fils fondeur Jean Fronhœffer

1682 (24.3), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 69
Johann Fronhöffer der Älter Würth Zum Rebstock
in gegensein Johann Fronhöffer des Jüngern Kanntengießers, seines eheleiblichen Sohns mit beÿstandt Samuel Ruopen dreÿerknechts auff dem Pfenningthurn seines Schwähervatters
entlehnt, die herberg Zum Rebstock ahne dem baarfüßerplatz und das ohnfern darbeÿ gelegene allte fronhöfferische hauß, uff 9 Jahr lang Von bevorstehend. Mariæ Verkündigung angerechnet, umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 90 fl. à 60. Xr. gerechnet, beÿ Welcher dann außtruckhlich Verglichen worden ist
Erstlichen, so solle der Sohn ihne den Vatter ahne statt des obbestimten Zinnßes dießer Jahr acht durch, Wann Er der Vatter seliige erlebet, gebührend alimentiren (…)
Hiergegen und in Consideration deßen, so will Sechstens Er der bruder seiner eheleiblichen Schwester Ursulæ Horbin gebohrner Fronhöfferin 15. Rchthr. Verehren

Jean Fronhœffer l’aîné meurt à l’âge de 66 ans en décembre 1686.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 318) n° 78)
1686. Johann Fronhöffer d. Würth Zum Weinstock alhier, ætat. 66 iahr. Sonnt. 1. 10.bris ad lepr. (i 167)

L’auberge revient à son fils Jean Fronhœffer qui épouse en 1681 Anne Marie, fille de Samuel Rupp, employé à la Tour aux deniers

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 190 n° 24)
1681. Junius 24. Johann Fronhöffer lediger Kantengießer H. Johann Fronhöffers burgers vnd gastgebers alhie ehel. Sohn, H. Anna Maria H. Samuel Ruppen dreyer Knecht deß Pfenningthurns ehel. Vogt (i 191)

Jean (ici Jean Jacques) Fronhœffer, aubergiste au Cep de vigne, meurt à l’âge de 27 ans en janvier 1682.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 279, n° 2)
1682. Hr Joh. Jacob Fronhöffer d. Würth Zum Weinßock, ætat. 27 iahr, Muttw. 4. Jan. ad lepr. (i 147)

Anne Marie Rupp se remarie en 1695 avec Tobie Stædel. La maison figure à l’inventaire de ses apports dressé en 1696.

Le curateur des enfants d’Ursule Fronhœffer et du boutonnier Jean Frédéric Dietsch vend la moitié indivise de l’auberge au tuteur du fils de Jean Fronhœffer, en présence de son beau-père Tobie Stædel

1697 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 337
H. Johann Niclaus Wittmar der Paßmentirer und Seÿdenhändler alß Curator weÿl. Ursula geb. Frönhofferin mit Johann Friderich dietschen dem außgetrettenen Knöpffmacher erzeugt und nachgelaßener dreÿ Kinder, mit beÿstand H. Johannis Marbachs E.E. Kleinen Raths Procuratoris & Advocati, ged. Ursula gewesenen und noch Zur Zeit ohnentschlagenen Vogts
Hn Friderich Raübers deß Hoßenstrickers und E. Löbl. Policeÿ gerichts alten beÿsitzers alß Vogts Johannis Fronhöffers weil. Johannis Fronhöffers gewesenen Würths Zum Rebstock sel. nachgelaßenen sohns, mit beÿstand H. Tobiæ Städelß deß handelsmanns seines Stieffvatters
die helffte für ohnvertheilt an der Gastherberg zum weinstock genandt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, rechten, zugehördten, und Gerechtigkeiten gelegen allhier Underhalb dem Kornmarckt gegen dem alßo genandten Überhang über, einseit neben dem Beckenhauß zum Krebs, H. David Stieglern gehörig and. seit mit Zweÿen Ecken geg. dem Baarfüßerplatz hind. auff ein Allmend gäßlein d. Rubenloch gäßlein genand stoßend darein solches auch ein außgang hat, von welcher gantzen behaußung gehen jährlich Termino Martini 4 ß den Evangelischen herrn Capitularen hoher Stifft Straßburg, Item1 lb d Allmendgeld gemeiner Statt Pfenningthurn jährlich auff Petri & Pauli
So dann die helffte eines alten holtzhaußes mit einem Keller, zugehörd. und gerechtigkeit, so vor diesem ein wohn behaußung gewesen, in vorbemeldten Rubenlochgäßlein hind. d. gastherberg, einseit neben Johann Tscherning dem jüngern buchhändler, anderseit neben H. Johann Caspar Eisenschmidt Med. Doct. et Pract. Ehevöglich. weiß hinten auf ged. Eisenschmid stoßend gelegen

Tobie Stædel loue au nom de sa femme Anne Marie Rupp l’auberge à Jean Jacques Stempel. Le curateur du mineur Jean Fronhœffer ratifie le bail.

1697 (25.7.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 375-v
H. Tobias Städel der Jüngere handelsmann alß Ehevogt Fr. Annæ Mariæ geb. Ruopin
in gegensein hans Jacob Stempel deß Würths
entlehnt, d. würthshauß zum weinstock mit allen dazu gehörig. holtzhauß und allen deren Gebaüen und Zugehört. allhier Und. am Kornmarckt neben dem Beckenhauß zum Krebs anderseit ist Ein eck am Barfüßer Platz, d. hind. hauß aber in dem alßo genandt. Rubenloch gäßlein geleg. auff Sechs jahr lang, von weihnacht. dießes lauffend. jahrs an Zurechnen – umb 110 pfund
[in margine :] H. Friderich Raüber der Hoßenstrickern Und E. Löbl. Policeÿ Gerichts alter Beÿsitzer, alß Curator Johann Fronhoffers hierin ged. Frauen Annæ Mariæ Ruopin in Ihrer ersten Ehe erziehlt Und nachgelaßenen Sohns, hatt in gegensein hierinn ged. Stempels des Entlehners angezeigt und bekandt, demnach hierinn beschriebenes Würths hauß zum Weinstock ged. Johann Fronhöffern nunmehro eÿgenthümlich und allein gehörig (…) die hierinn verschriebene Lehnung ratificirt, den 21. junÿ 1700

Le curateur de Jean Fronhœffer loue une nouvelle fois l’auberge à Jean Jacques Stempel

1706 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 246-v
Hr. Friedrich Reüber Exs: alß vogt Joh. Fronhöffers deß ledigen Handelsmanns
in gegensein Joh. Jacob Stempels würths zuem Weinstock
verliehen, d. Gasthauß zuem weinstock genant allhier einseit neben Joh. Münch Krebsbecker anderseit ist ein eck ahm baarfüßer platz hinten auf (-) gass stoßend gelegen mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten auf ein jahr lang anfangend auf Weÿhn: 1705 um 110 lb

Jean Fronhœffer vend la maison à Jean Jacques Stempel, son locataire

1709 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 190-v
(3750) hr Paul Flach oberschreiber im Spithal nahmens Joh: Fronhöffers handelsmanns
in gegensein Joh: Jacob Stempels gastgebers zuem weinstock
die gastherberg zuem weinstock genant sambt dem nebens gebau so vor dießem eine wohnung geweßen aber anjetzo ein altes holtzhauß ist mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten unterhalb dem kornmarckt einseit neben dem beckenhauß zum krebs anderseit mit zweien ecken gegen dem baarfüßer platz hinten auf ein Allmend gäßlein d. rubenloch gäßlein genant stoßend, darin solches auch einen außgang hat, warvon gehen jährlichen 4 ß denen Capiitularen hoher Stifft Straßburg, Item 1 lb allmend geld unßerm Pfthrn. – um 3750 pfund

Les experts estiment la maison à 2 200 livres lors de l’inventaire dressé en 1733 après la mort de Susanne Marie Kellermann. Lors de la liquidation, l’auberge au Cep de vigne est attribuée au fils aîné Jean Jacques Stempel.

L’aubergiste au Cep de vigne (zum Weinstock) Jean Jacques Stempel épouse en 1711 Marie Barbe Fischer, fille de Sébastien Fischer, aubergiste au Cep de vigne (zum Rebstock) : contrat de mariage, célébration
1711 (30.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 615
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Jacob Stempel leedigem gasthalter herrn Johann Jacob Stempel des ältern Würths Zum Weinstock vnd burgers allhier Zu Straßburg ehelichem Sohn, als dem herrn Brauthigamb, beÿständlich gedachts seines H. Vatters vndt Herrn Johann Carl Kellermanns vornehmen handelßmanns vnd auch burgers allhier deßen vettern, ane Einem
So dann Jungfrawen Maria Barbara Fischerin, Herr, Sebastian Fischers gastgäbs Zum Rebstock vnd E. E. Kleinen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers burgers allhier ehelichen dochter als der Jgft. hochzeiterin, mit assistentz ermelten Ihres H. Vatters vndt Herrn Johann Georg Picken biersieders Zum schwartzen bären gleichfalls burgers allhier dero Schwagers andern theils
Actull Straßburg Sambstags d. 30. Maÿ A° 1711. (unterzeichnet) Johann Jacob Stempel akß hochzeiter bekenne wie vorstehet, maria Barbar lischerin alß hochzeiterin bekenne wie obstehet

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 26-v)
1711. d. 17. Junÿ sind Ehelich eingesegnet Word. H. Johann Jacob Stempel der ledige Gastgeber Hn Johann Jacob Stempels des Burgers vnd Gastgebers allhier ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Maria Barbara Hn Sebastian Fischers Burgers vnd Gastgebers allhier Eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob Stempel alß hochzeiter, Maria Barbara Fischerin alß hochzeiterin (i 29)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge au Saumon (qui appartient aux parents du marié). Ceux du mari s’élèvent à 670 livres, ceux de la femme à 604 livres.

1711 (18. 9.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 29) n° 994
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehren Wolvorgeachte H. Johann Jacob Stempel Gasthalten Zum Salmen und die Ehren und Tugendsahme fraw Maria Barbara gebohrne Fischerin beede Eheleuthe Vnd burgere allhier Zue Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, Vnd Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren beeder ehepersohnen selbsten fleißig inventirt untersucht (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. in fernerem gegenseÿn gedachter beeder Eheleute geliebter Eltern, Mittwochs d. 18. 9.br A° 1711.
Inn Einer Allhier Zue Straßburg ane dem Kornmarck gelegenen und Zum Salmen genannten Gastherberg sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer A, Im vndern Haußöhren, inn der hindern Obern Stub, Im Kinder Stübel, Im obern Haußöhren, Im Mittleren Stock, In der Stub N° 1, In der St. N° 4, In der St. N° 5, In der Gast St. In der Kuchen, Im Keller, Im Hindern Cämmerl. im hoff
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Nahrung betr. Sa. haußraths 282, Sa. Weins vnd Leerer Vaß 281, Sa. hews 22, Sa. Silbers 14, Sa. Goldenen Rings 20, Sa. baarschafft 50, Summa summarum 670 lb
Der Ehefrauen Vermögen betr. Sa. haußraths 279, Sa. Frucht 13, Sa. Silbers 37, Sa. Goldener Ring 40, Sa. Baarschafft 234 lb, Summa summarum 604 lb

Jean Jacques Stempel et Marie Barbe Fischer font donation de leur auberge à leur fils Jean Jacques lors de son contrat de mariage avec Catherine Marguerite Magnus en 1740. La donation deviendra effective après la mort des donateurs.

1740 (23.7.), Not. Koch (6 E 41, 498) n° 75
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und vorgeachten Herrn Johann Jacob Stempel, dem leedigen Würth Zum Pflueg und burgern allhier, des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Stempel, des Würths Zum Weinstock, und burgers allhier mit der Viel Ehren: und tugendsamen Frauen Maria Barbara gebohrene Fischerin, ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hern Bräutigam ane einem,
So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Catharinä Margarethä Magnusin des Ehren vorgeachten Herrn Johann Georg Magnusn des Metzgers und Burgers allhier mit der Ehren und Tugendbegabten Frauen Catharina gebohrenen Dietzin ehelich erzeugten Tochter als der Jungfrau Hochzeiterin am andern theil
So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Sambstags den 23. des Monaths Julii A° 1740 (unterzeichnet) Johann Jacob Stempel als Hochzeitter, Catharina Margaretha Magnusin als hochzeiterin
Endlichen und zum Achten wollen des Herrn Hochzeitern vielgeliebte Eltern ihrem Sohn als dem Herrn Hochzeither, ihre an dem Baarfüßer Platz gelegene, Zum Weinstock genandte Behausung, mit allen deren rechten und Gerechtigkeiten, vornen und hinten neben dem Beckenhauß Zum Krebs so über 7 fl. 2 ß 6 d so man Jährlich der Statt Pfenningthurn Zugeben schuldig, leedig und eigen, nach ihrem beederseitigem Absterben um den Preiß, wie sie des herrn hochzeiters Herr Vatter von seinen Eltern empfangen, nemlichen vor die Summ von 1150 gulden eigenthümlich überlaßen
(unterzeichnet) Joh: Jacob Stempel als Hochzeiter, Catharina Margaretha Magnusin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 160-v, XIV)
1740. Dom. X et XI Trinitatis proclamati sunt H Johann Jacob Stempel der ledige Gastgeber u. burgers allhier ehel. Sohn u. Jgfr. Catharina Margaretha, Johann Georg Magnus Metzgers und burgers allhier ehel. tochter Copulati Mittw. d. 31. Augusti (unterzeichnet) Johann Jacob Stempel alß hochzeiter, Catharina Margaretha Magnusin als Hochzeiterin (i 165)

1743, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
Dienstags den 17.ten Dec: A° 1743.
fr. Maria Barbara weÿl. Hn Joh: Jacob Stempels Sen. geweßenen Würths Zum Weinstockh (pt° Conto, f° 190, 191-v, 193)

Jean Jacques Stempel l’aîné meurt en 1743 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 2 800 livres. La masse propre à la veuve est de 1 054 livres, celle des héritiers de 234 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 305 livres et le passif à 2 137 livres.

1743 (17. Xbris), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 474) n° 240
Inventarium über Weÿl. des Ehren Vest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Stempel, Sen.ris geweßenen Gastgebers und Burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seeligen Verlaßenschafft
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab v. Nahrung, Liegend v. fahrender, keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Ehren Vest und Wohlvorgeachte Herr Johann Jacob Stempel, Sen.r geweßener Gastgeber Zum Weinstock v. Burger allhier zu Straßburg, nun seelig, nach seinem den 17.den Maji dieses Lauffenden 1743.sten Jahrs beschehenen tödlichen Ableiben, hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft dann auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren der ane hernach folgendem fol° benandter Erben inventirt v. ersucht, theils durch die Viel Ehren v. Tugendbegabte Frau Mariam Barbaram gebohrener Fischerin, die hinterbliebene Wittib, beÿständlich deß Ehrenvest v. wohlvorgeachten herrn Johannes Huck, des gastgebers Zum blauen Hechten v. burgers allhier, ihres ane Vogtsstatt erbettenen assistenten (geäugt und gezeigt)
Der Verstorbene H. seel. Hat ab Intestato zu Erben verlaßen, als folgt. 1. Hn Johann Jacob Stempel, den Gastgeber Zum Pflug v. Burger allhier, so majorennis, welcher dem geschäfft in Persohn abgewartet, 2. Hn Johann Carl Stempel, den Gastgeber auff dem Schießrein v. Burger allhier, so auch majorennes v. beÿ dem Geschäfft in Persohn erschienen, 3. H. Johann Christian Stempel, den leedigen bierbrauer so ohngefehr 22 Jahr alt und dermahlen sich in der Fremde auffhält, 4. Weÿl. Hn Johann Georg Stempel, gewesenen leedihen gastgeber, so nach seinem H. Vatter gestorben, v. von der hinterbliebenen Fr. Wittib geerbt Worden und 5. Jungfrau Susanna Jacobea Stempelin, so ohngefehr 16 Jahr alt, Und ist anestatt deren beeden nochlebenden jünsgten Kinder obgedachter H. Joh: Jacob Stempel, als dero Vogt erschienen, v. weilen er hiebeÿ selbst interessirt, als ist ferner zugegen gewesen H Johann Georg Pick der Bierbrauer Zum Schwartzen Bähren v. Burger allhier, als deroselben erbettener Theil Vogt, (…) Alle 5. des Verstorbenen H. seel. mit eingangs gedachter seiner nunmehr hinterlaßenen r. Wittib ehel. erzeugte Kinder v. Erben zugleichen antheilen.

In Einer allhier zu Straßburg ane dem Baarfüßer Platz gelegenen hieher gehörigen Gast behausung Zum Weinstock, ist befunden worden als volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. In der gaststub, Auff der obern Bühn, In der Cammer Lit. D
(f° 14) Copia der Eheberedung (…) auff Sambstag d. 30. Maji A° 1711, Daniel Rohr
Ergäntzung der Wittib Wahrender Ehe abgegangenen Unveränderten Guths. Vermög Inventarii über das jenige besagend, was beide nun getrennte Eheleute einander vor unverändert in den Ehestand zugehörd durch weÿl. Hn Daniel Rohr geweßenen Notm publ. et pract. seel. a° 1711. gefertiget
(f° 23) Eigenthum ane Behaußungen und garten (E.) Die Gastherberg Zum Weinstock oder ins gemein d. Rubenloch genandt, mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden v. Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg unterhalb dem Kornmarckt, 1. s. neben weÿl. Joh. München, des gewesenen Weißb. Zum Krebs seel. Erben, 2. s. mit 2. Ecken gegen dem baarfüßer Platz hinden auff ein Allmend gäßl. d. Rubenloch gäßl. genandt, stoßend, darein solches auch einen Außgang hat, v. ein darzu gehöriger Stall liegt, davon gehen 3. lb 12 ß 6 d. allmend geld Jährl. in verschiedenen Terminen, dem allhießigen Pfenningthurn. sonsten freÿ ledig v. eigen v. durch (die Werckmeistere) Vermög Zu dem Concept geliefferter schrifftlicher Abschatzung d. d. 12. Xbr: 1743. angeschlagen Worden samt obigem Stall pro 5600. fl. oder 2800. lb. davon abgezogen die darauff hafftende Allmend Zinß so Zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 145. lb. So verbleibt an dem anschlag annoch außzuwerffen übrig 2655 lb. Darüber meldet 1. perg. Kbr. in allhies. C.C.st. unter dero anh. Ins. gefert. datirt d. 30. Mart: A° 1709. außweißend, wie solche Behaußung von des Verstorbenenn seel. Eltern erkaufft worden mit altem Lit. C signirt. Ferner 3. dergl. Kbr. deren der eine dat: d. 8. febr: 1658. mit N° 2. Lit.B. et D. not: der andere dat: d. 10 Jul: A° 1697. mit Lit. B. et E sign: der 3.te aber dat. d. 15. 9.br A° 1635. mit alt. N° 1 Lit A. et F. bemerckt. Welche Documents aber dermahlen nicht vorgewießen worden und hat d. verstorbene seel. solche Behaußung von seinen seel. Eltern als ein Legat erhalten
(E.) It. 1. Garten beneben 2. häußern 1.r Scheur hinder dem Zollhauß am Cronenburger Thor (…)
(f° 26) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli, Der Wittib Eigenthümliches Vermögen Sa. haußraths 16, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Goldener Ring 16, Sa. Baarschafft 6, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung (940, abgehet 1, annoch übrig) 937, Summa summarum 1054 lb
Diesemnach wird auch der Erben Eigenthümliches Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 44, Sa. Lähren Faß 23, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane Häußeren v: einem Garten 2746, Sa. Ergäntzung (518, abzuziehen 3027, compensando 2509, Summa summarum 2818 lb – Schulden 2584 lb, verbleibe, 234 lb
Endlich wird auch das gemein verändert v. theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 179, Sa. Wein v. der Lähren faß 180, Sa. Goldenen Ring 5, Sa. Baarschafft 263, Sa. Schulden 2526, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 95, Summa summarum 3305 lb – Schulden 2137 lb, Nach deren Abzug 1157 lb
Nota. Zufolg obig Copeÿl. eingetragenen Codicilli §° 2.do hat die hinterbliebene Wittib des Verstorbenen seel. völlige Verlaßenschafft dergesalten Lebenslang Zu genießen (…) – Beschluß: v. Verstallungs Summa 2456 lb
Abschatzung dem 12. Decem: 1743. Auf begehren Weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H Johann Jackob Stempfell dem geweßenen Wirth und gastgebere ihm ruben Loch Seel. hinder Laßenen frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg an dem Barfüßer blatz gelegen einseitß anß rubenloch gäslein, anderseitß ein Eck gegen der Straß hinden auff dem Krebß becken Stoßent, welche behausung unden ein gangß rechter handt die gaststube und daß hauß Ehren, Linckerhandt die Kuchen ein getrëmbter Keller, oben dar über ihm Ersten Stock Zweÿ Stuben ein Contor mit diellen Zu geschlagen und haus Ehren, ihm 2.t: Stock ein stuben vier Camren und haus Ehren, under dem tach 5. alte Camren warüber ein alter tachstull mit 2. unbesetzten bienen und holtzrer gebell ferner ein alter Stall so Zum holtz gebraucht wierdt ihm ruben Loch geselin gelegen einseitß hinden auff H ritter hindergebäu, anderseitß auff Jackon raß* dem schumacher Stoßent, so unden einen alten baufelligen Stall oben ein alte bienen mit einem halben tach sambt aller gerëchtig Keit wie solches turch dero Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Peÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Fünff Tausent und sechß hundert Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhof

Marie Barbe Fischer meurt trois ans plus tard. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 3 661 livres, le passif à 122 livres

1746 (12.9.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 477) n° 341
Inventarium über Weÿl. der viel Ehren v. Tugends. fr. Mariä Barbarä Stempelin geb. Fischerin, auch weÿl. des Ehren und vorgeachten H. Johann Jacob Stempels, gewes. Gastgeb. v. b. allh. Zu Straßb. seel. nachgel. Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1746. – nach irem Dienst. d. 2.t des Mon. Aug. dieses lauf. 1746.ten Jahrs beschehenen tödt. Ableiben, hie Zeitl. Verlaßen, (…) So geschehen in d. Königl. St. Straßb. auff Montag d. 12.ten des Monaths Septembris anno 1746.
Die Verstorbene frau seel. Hat ab Intestato zu Erben verlaßen als folgt. 1. den Ehren v vorgeachten H Johann Jacob Stempel Würth b. gastgeb Zum Pflug, auch b. allh. welcher beÿ dem gesch. persönl. erschienen, 2. den auch Ehren v vorgeachten H Johann Carl Stempel dermahligen Würth v. Gastgeb. auff dem Schüßrein, Er auch in Pers. beÿgewohnt, 3. den Ehrengeachten H Joh: Christian Stempel, led. bierbrauer so dermahlen sich in d. fremde auffhält, 4. die Viel Ehren v. tugends. Jgfr. Susannam Jacobe Stempelin, so in Pers. Zugegen war, Welche beede letztere geschworner Vogt obged. H. Johann Jacob Stempel, weilen aber derselbige hiebeÿ selbsten interessiret, so als ist ferner hiebeÿ erschienen d. Ehren v vorgeachte H. Joh: Georg Beck, d. bierbr: v. b. allh. dero geschworner Theilvogt. Alle 4. d. Verst. fr. seel. mit auch weÿl. dem Ehren v. wohl vorgeachten Hn Joh: Jacob Stempel dem gewes0 Gastgeber v. b. allh. seel. ehel. erz. KK. v. Erben Zu gleichen Erbentheilen

In einer allhier Zu Straßb. ane dem Baarfüßerplatz gelegenen, Zum Weinstock genandten behausung so in diese Verl. geh. ist befund. word. als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer Lit. A, In der Cammer Lit. B, In der Cammer Lit. C, In der Cammer Lit. D, In der Cammer Lit. E, In der Cammer Lit. F, In der obern vordern Stub, Im obern vordern kleinen Cämmerl., In der Cammer Lit. G, In d. Wohnstub, In der Stub Cammer, In d. obern Gaststub, In der Haußehren Cammer, In der unten Gaststub, In der Kuchen, Im Keller
(f° 12) Eigenthum ane Häußern und einem Garten. Erstl die Gastherberg Zum Weinstock od. ins gemeine d. Rubenloch gen. mit allen deren Gebäuen begriffen, Weiten, Rechten Zugehörd. v. Gerechtigkeiten gelegen allh. zu Straßb. unterh. dem alten Kornmarckt, 1.s. neben Weÿl. Joh. München, des gewes. Weißbecks Zum Krebs seel. Erben, 2.s. m. 2. Ecken gegen dem baarfüßerplatz hinden auff ein Allmend gäßlein das Rubenloch gäßlein genandt, stoßend, darin solches auch einen Außgang hat, v. ein darzu gehöriger Stall liegt, davon gehen 3. lb 12 ß 6 d. allmend geld Jähr. in verschiedenen Terminen dem allhies. Pfenningthurn. sonsten freÿ leedig v. eigen v. beÿ Weÿl. H. Joh: Jacob Stempels, der Erben Vatter seel. Verl. Inventur dh. (die Werckmeistere) vermög beÿ selbigem Conc. befindlicher schrifftlicher Abschatzung d.d. d. 12.ten Decembris 1743. s. obigem Stall angeschlagen, auch dabeÿ, weilen bißhero keine Reparationen darinnen vorgenommen worden, gelaßen um 5600 fl. od. 2800 lb. Davon abgezogen die darauff hafftende allmend Zinß so Zu dop. Cap. gerechnet antreffen 145. So verbleibt ane dem Anschlag annoch außzuwerffen übrig. 2655. lb. Darüber meldet 1. perg. Kbr. in allh. C.Cst unter dero anh. Inns. gef. dat. d. 30. Martii A° 1709. mit alt. Lit. C sign. Ferner 3. dgl. Kbr. deren d. eine datirt d. 8. Februarÿ 1658 m. N° 2 Lit. B. et D. notirt, der andere datirt d. 10. Julii A° 1697. mit Lit. B. et D signirt, der dritte aber datirt d. 15. Novembris A° 1635. m. a. N° 1 Lit A. et F. bemercket. Welche Documenta aber dermahlen ô vorgewießen worden.
It. 1. Garten beneben 2. Häußern hinter dem Zolhauß am Crohnenburger Thor (…)
(f° 15-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia Dispositionis inter Liberos so die Verstorbene seel. d. 2. Augusti Anno 1746. Vor eingangs ged. Notario v. gezeugen auffgerichtet. Sa. haußraths 289, Sa. Weins und der Lähren faß 314, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 63, ß goldener Ring 23, Sa.& baarschafft 75, Sa. Eigenthums ane Häusßen und Garten 2746, Sa. Schulden 149, Summa summarum 3661 b – Schulden 122, Nach deren Abzug 2939 lb
Dazu gerechnet nachbeschribene Ehesteuren 1150, solchemnach belaufft sich die völlige Verlaßenschafft auff 3389 lb, Prælegata 183, Nach deren Abgang 3206 lb, Beschluß und Verstallungs summa 2939 lb

Comme il est propriétaire de l’auberge à la Charrue au Faubourg de Pierre, Jean Jacques Stempel, donataire de la maison, renonce à acheter la maison et cède ses droits à sa sœur Catherine Jacqueline.

1746 (22.9.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 477) Joint au n° 341 du 12 sept. 1746
(Inventarium über Weÿl. fr. Mariä Barbarä Stempelin geb. Fischerin, auch weÿl. H. Johann Jacob Stempels, gewes. Gastgeb. v. b. allh. Zu Straßb. seel. nachgel. Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschafft)
Zuwißen seÿe hiemit, daß auff heut zu End gemeltes Datum, vor mir dem unterschriebenen Not° persönlich erschienen seÿe, der Ehren v vorgeachte Herr Johann Jacob Stempel, Würth v gastgeber zum Pflug v. burger allhier zu Straßburg, anzeigend, demnach ihme in seinem, mit Frauen Catharina Margaretha geb. Magnusin, d. 23. Jul: A° 1740. vor mir dem unterschriebenen Not° auffgerichteten Ehe Contract, von nun Weÿl. Hn Joh: Jacob Stempel, dem gewesenen Würth v. gasgteber Zum Weinstock v. burger allhier, v. Fraun Maria Barbara geb. Fischerin seinen gel. Eltern seel. die Gast behaußung zum Weinstock; gelegen allhier Zu Straßburg unterhalb dem alten Kornmarckt, eins. neben Weÿl. Joh. München, des gewes. Weiß. Zum Krebs seel. Erben, 2.s. mit zweÿ Ecken gegen dem baarfüßerplatz, hinten auff ein Allmend gäßl. das Rubenloch gäßl. genandt, stoßend, darein solches auch einen Außgang hat, v. ein darzu gehöriger Stall ligt, so außer dreÿ pfund 12 schilling 6 pfenning Allmend geld, so man Jähr. in verschied. Terminen dem allhiesigen Pfenningthurn zu bezahlen schuldig, freÿ leedig v. eigen, um die Summ von 11.150 gulden, dergestalten verschrieben worden, daß er solche summ d. 11.150. fl. nach beed. Eltern Tod in gemeine Erbschafft einschießen, vnd dann wider als ein Mit Erb Theil haben, ihme jedoch freÿstehen solle, solche behaußung als dann um besagten Preiß anzunehmen ader nicht, auch nicht verbunden seÿn, etwas vor reparations Cösten, so biß dahin darinn angewendet seÿn werden, Zu bezahlen, er aber seithero die gastherberg Zum Pflug ane d. Steinstr. allhier gelegen an sich erkaufft, mithin nicht willens seÿe, solche beede häußer beÿsammen Zu behalten, vielmehr gesinnet seiner Schwester Jungfer Susannä Jacobe Stempelin damit behülfflich zu seÿn, als hat d.selbe hiemit v. in Crafft dieses wißent. v. wohlbedächtlich vor sich und seine Erben ertstegedachter seiner Jungfer Schwester Eigenthüml. cedirt v überlaßen, vorhergemelte behaußung Zum Weinstock samt allen ihren Rechten vnd gerechtigkeiten (…) So geschehen in d. König Statt Straßburg d. 22. Sept: A° 1746.

Compte rendu au garçon d’auberge Frédéric Charles Stempel
1739 (10.1.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 508) n° 53
Berechnung deßjenigen was Herr Johann Jacob Stempel, der Würth und Gastgeber zum Weinstock und burger allhier zu Straßburg, vom 31.sten Januarii 1738 biß d. 10. Jan. 1739 vor Friderich Carl Stempel, den leedigen Keller oder Hauß Knecht, seinem Vogts Sohn, eingenommen und außgegeben hat.

Comptes rendus au brasseur Jean Chrétien Stempel, fils de Jean Jacques et de Marie Barbe Fischer
1746, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 477) n° 348
Rechnung Über diejenige Mobilien, welche Hr Johann Christian Stempel, der leedige bierbrauer Weÿl. Hn Johann Jacob Stempels geweßenen Gastgebers mit auch weÿl. Frauen Maria Barbara geb. Fischerin beede seel. erzeugter sohn beÿ erstegedachter seiner Mutter seel. Verl. Abtheilung erbl. erhalten v. nachgehends verkaufft worden

1748, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 509) n° 115
Rechnung Mein Johann Jacob Stempel des Gastgebers zum Pflug v. b. allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johann Christian Stempel des leedigen bierbrauers meines bruders weÿl. Johann Jacob Stempel des ältern geweßenen Gastgebers zum Weinstock v. b. allh. mit auch weÿl. frauen Maria Barbara geb. Fischerin beede nun seel. ehel. erzeugten Sohns, Inhaltend alls dasjenige was Ich vor denselben eingenommen und außgegeben auch sonst Vögtl. weiß Verrichtet habe vom 12. sept. 1746 biß d. letzten 8.bris A° 1748 – Erste Rechnung dieser Vogteÿ

1752, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 510)
Rechnung Mein Johann Jacob Stempel des Gastgebers zum Pflug v. b. allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Johann Christian Stempel des Gastgebers meines bruders Weÿland Johann Jacob Stempel des ältern geweßenen Gastgebers zum Weinstock v. b. allh. mit auch weÿl. frauen Maria Barbara geb. Fischerin beede nun seel. ehel. erzeugten Sohns, Inhaltend alles dasjenige was Ich vor denselben eingenommen und außgegeben auch sonst Vögtlicher weiß Verrichtet habe vom letzten oct. 1748 biß d. letzten X.bris 1752 – Zweÿte und letzte Rechnung dieser Vogteÿ

Susanne Jacqueline Stempel épouse en 1746 l’aubergiste Jean Ehrlenholtz : contrat de mariage, célébration

1746 (22.9.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 142
Eheberedung – zwischen dem Ehren vnd vorgeachten herrn Johann Ehrlenholtz, dem leedigen Würth und gastgeber allhier zu Straßburg, des Ehren vnd Wohlvorgeachten herrn Johann Caspar Ehrlenholtz, Sattlers v. burgers allhier mit der Viel Ehren vnd Tugendbegabten Frauen Aurelia, gebohrener Saumin, ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigam ane Einem
So dann der Ehren: v. Tugendsahmen Jungfrauen Susannä Jacobe Stempelin, weÿl. des Ehren: v. Wohlvorgeacht, herrn Johann Jacob Stempels gewesenen Würths v. gastgebers Zum Weinstock v. burgers allhier mit auch Weÿl. der Ehren: vnd tugendsamen Frauen Maria Barbara, gebohrener Fischerin, beede nun weiland ehelich erzielter Tochter , als der Jfr. Braut am andern Theil
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Donnerstag d. 22. Sept : A° 1746. (unterzeichnet) Johannes Ehrlenholtz als hochzeiter, Susanna Jacobea Stempelin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 61-v n° 331)
Anno 1745. Mitwoch den 9. Novemb. seind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und ausruffung zu St Thomæ und zu St Nicolai Zu St Thomæ copulirt vnd eingesegnet worden, herr Johannes Ehrlenholtz Lediger Gastgeber Hrn Johann Caspar Ehrlenholtz Sattlers und burgers allhie ehel. Sohn und Jungfr. Susanna Jacobea Stempelin, weÿl. Hn Johann Jacob Stempels gewesenen Gastgebers und burgers allhie hinterlaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johannes Ehrlenholtz als hochzeiter, Susanna Jacobea Stempelin als hochzeiterin (i 63)

Jean Ehrlenholtz qui a vingt-et-un ans demande le droit d’exploiter le Cep de vigne. Le conseil de tribu ajourne sa décision comme le pétitionnaire n’a pas l’âge minimal réglementaire de vingt-cinq ans.
1746, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 309-v) Mittwoch den 28. Sept. 1746 – Johannes Ehrlenholtz der ledige Würth gebürthig von hier stehet dato vor, undt remonstriert wie daß Er in dem Würths hauß Zum Weinstock allhier würtschafft Zu treiben gesonnen, bitt dahero Ihme einen Zunfftschein Zu Ertheilen, daß E. E. Zunfft Ihme nach erhaltenem Weinschanck von Gnäd. Hh denen XV.en alß einen würth Leibzünfftig Annehmen wollen, declariret anbeneben daß Er würcklichen 21. Jahr alt, Zumahlen auch schon über 5. Jahr auß der Lehrzeit stehen undt Krafft habender Abschied ehelichen serviret habe. Hierauff ist
Erkandt worden, daß Herr Zunfftmeister allvorderisten mit Herren XV. Secretarius Stædel ob der Implorant, alß welcher noch nicht 25: sondern seiner eÿgenen geständtnus Zufolg nur 21 Jahr alt alß majorennis Zu tractiren, mithin Ihme das Zunfft: Recht conferirt werden Kann, derhalben sprechen wolle, mit dem beysatz, daß Fallß Edel ermeldter Herr XV. Secretarius der Meinung, daß solches geschehen könne, so solle alß dann dem Imploranten, mit dem begehrten Zunfftschein willfahret, wiedrigen Falls aber derselbe Zufolg der Neuen Ordnung vom 17.ten hujus Mensis et Anni §° 6.to ahne Gnäd. Herren die XV. allvorderisten Verwießen seÿn, vmb allda pro dispensat. unterthänig Einzukommen.

Les Quinze accordent dispense à Jean Ehrlenholtz, eu égard qu’il est marié et agira par conséquent en bon père de famille. Le bénéficiaire devra payer un droit revenant pour moitié à la Ville et pour moitié à la tribu. Les Quinze délivrent une expédition de leur sentence.
1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
Johannes Ehrlenholtz Ca E. E. Zunfft der Freÿburger
(p. 673, suite de la p. 672 manquante) Sambstags d. 12. Novembris – (…) wann aber der Implorant (…) (p. 374) deputirte hatten darfür gehalten, we[-] der Implorant in conformität dero producir[-] ten attestation in allen præsatnda præstirt[-] so daß Ihme nichts i, wehe stehet, als a[-] das vermög der* ordnung erforderliche[-] alter noch nicht habe, aber dießes wurck(lich)[-] verheurathet und alßo zu præsumiren [-] daß er als paterfamilias auch der würth[-] wohl vorstehe, werden daß er Implorant[-] gegen erlag 10. lb pro dispensatione hab[-] Gemeiner Statt und halb E.E. Zunfft der[-] Freÿburger [-] u dem Zunfft[-] dispensando[-] den könne. Erkannt bedacht gefolgt

(p. 686) Montags d. 14. Novembris – Bescheid
In Sachen Johannes Ehrlenholtz, des ledigen Würths und burgers allhier, imploranten, an einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft der Freÿburger Hn Zunfftmeister, Imploraten, am andern theil, auff producirtes unterth. Memoriale mit beÿl. Sub Nis 1 biß 7 inclusive juncto petito, wir geruhen möchten, den, Imploranten wegen des in der ordnung angsetzten alters gnädig Zu dispensiren, mithin gratiosé Zu verordnen daß er Zu dem Zunfftrecht der Freÿburger gelaßen werde, des Hn Imploranten gethane déclaration, vermög welcher er des Imploranten petitum Zu Unserer Erkanntnuß gesetzet, gebettene, bewilligte und beseßene deputation, auch all übriges derer Parten angehörtes Vor: und anbringen, ist derer Hh. depp.ten abgelegten relation nach Erkanndt, daß der Implorant gegen erlag 10. lb d pro dispensatione halb gemeiner Statt und halb E. E. Zunfft der Freÿburger heimfällig Zu dem Zunfft, und würthß schaffts: Recht dispensando gelaßen weren solle.
Zu MGHhn stellend, ob sie erkennen wollen deß dieße bescheid in forma prælectâ denen Parten communicirt werden sollen. Erkanndt, quod Sic

(p. 689) Faust nôe Johannes Ehrlenholtz Ca E. E. Zunfft der Freÿburger Hn Zunfftmeister, bitt ut modo. Erk. ut modo [bitt communic. sententiæ. Erkannt Willfahrt]

Jean Ehrlenholtz devient tributaire chez les Fribourgeois.
1746, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 316) Donnerstags den 1. Dec : A° 1746 – Neuz..
Johannes Ehrlenholtz der hiesige Burger, so von Gnäd. Herren denen XV.en deß Weinschanckh Zum Weinstockh allhier und Zwar wegen nicht gehabter majorennität oder 25. Jährigem Alter dispensando erhalten, citiret, Solle wegen angeregter erhaltenen Dispensation den behörigen Beweiß dociren und Statt Stall Schein produciren, vndt demnach sich dießorths Leibzünfftig machen.
Ille præsens produciret Extractus Gnäd: Herren der XV. Memoriale de dato 12. Nov. 1746. Krafft deßen er wegen nicht gehabter majorenitæt in 10 lb d pro Dispensat. halb Gemeiner Statt undt halb der Zunfft Zu Erlegen, condemniret worden, Zumahlen die der Statt herren gebührige Helffte mit 5 lb d vermög der solchem Extractus beÿgefügten Quittung den 28. Nov. 1746. allschon bezahlet undt verspricht den Stall Schein ad Protocollum fürdersambst Zu lieffern. Hierauff ist
Erkandt worden, daß dem Citato mit dem begehrten Zunfft: Recht in Conformitæt Extractus Hoch: Edel ermeldter Gnäd. Herren der XV. Memorialis gegen erlag der 6 lb 14 ß d Zu Willfahren. Dedit nebst 5 lb d pro Dispensatione so Er En Zunfft gehörig, et jur: auff d. Ordnung.

(f° 320) den 1.ten Decembris 1746. – Hierauff volgen die Copiæ der unterm heutigen dato alß den 1. Dec. 1746. hie vornen allegirter Productum so ich Zur Künftiger Nachricht hieher zu inseriren vor Nöthig erachtet habe
Als. Johannes Ehrlenholtz betr. Auß Gnädiger Herren Fünff Zehen der Statt Straßburg Memoriali de A° 1746. – Sambstags den 12. Nov. In Sachen (…)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge au Cep de vigne. Ceux du mari s’élèvent à 701 livres, ceux de la femme à 1 902 livres.

1746 (21. 9.br), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 477) n° 352
Inventarium über des Ehren v. vorgeachten H. Johannes Ehrlenholtz des Würths v. Gastgebers zum Weinstock v. d. viel Ehren v. tugendbegabten fr. Susannä Jacobe Ehrlenholtzin geb. Stempelin, beed. Ehel. b. b. allh. Zu Straßb. einander vor unverändert in den Ehestand Zugebr. Nahr. auffgerichtet Anno 1746. – b. sich vermög ihrer mit einand. auffger. Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben. (…) So geschehen in d. Königl. St. Straßburg In fernerem Gegenseÿn, der Viel Ehren v. Tugendbegabten Fr. Aurelia Ehrlenholtzin geb. Saumin, des Ehren: und vorgeachten H. Johann Caspar Ehrlenholtz, des Vatters v. b. allh. Ehegattin, des Ehem: leibl. Mutter v. des Ehren v. vorgeachten H. Joh: Jacob Stempels, des Würths und Gastgebers Zum Pflug v. b. allh. d. Ehefr. noch ohnentledigten Vogts, auff Montag d. 21. 9.bris A° 1746.

In einer allhier Zu Straßburg dem alten Kornmarckt gegen dem Baarfüßerplatz gelegenen d. Ehefr. gehörig. behausung ist befund. worden als folgt
(F.) Eigenthum ane einer Behaußung. Neml die Gastherberg Zum Weinstock genannt s. einem auff der andern seith befindl. gebäu, so vor diesem eine Wohnung geweßen anjetzo aber ein holtzhauß ist, m. allen deren Gebäuen begriffen, Weiten, Rechten Zugehörden v. Gerechtigkeiten gelegen allh. zu Straßb. unterhalb dem alten Kornmarckt, 1.s. neben dem beckenhauß Zum Krebs, 2.s. m. 2. Ecken gegen dem baarfüßerplatz, hinden auff 1. Allmend Gäßl. d. Rubenloch Gäßl. genandt, stoßend, darin solches auch einen Außgang hat, davon gehen Jähr. auff verschied. Termin 3. lb 12 ß 6 d. sonsten freÿ leedig v. eigen v. hiehero angeschlagen doch ohne præjudiz wie solche der Ehefr. s. (-) A° 1746 v. H. Joh: Jacob Stempel dem Gastgeb. v. b. all. ihrem bruder eigenthümlich cedirt word. so sie auch die gemeine Erbschafft einzuschießen schuldig pro 11.150 od. 5575 lb. Dar. bes. 1. perg. Kbr. in allh. C.Cst gef. m. dero anh. Insiegel verwahrt d.d.d 30. Martii A° 1709. mit alt. Lit. C notirt. Darbeÿ noch 3. a. das. gef. teut. Perg. Kfr befindl.
Eigenthum ane einem Garten hinter dem Zolhauß am Crohnenburger Thor (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 79, Sa. Silbers 24, Sa. baarschafft 514, Summa summarum 618 lb – Dazu gerechnet deßen gehörigen Antheil ane denen haussteuren thut 82 lb, Solchemnach belaufft sich des Ehemanns völliges Vermögen dem billig. Werth nach auff 701. lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung bschrieben, Sa. haußraths 305, Sa. Wein und lährer Faß 186, Sa. Silber geschirrs v. geschmeids 99, Sa. goldener Ring 81, Sa. baarschafft 36, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 5575, Sa. Eigenthums ane einem Garten 22, Summa summarum 6277 – Schulden 4457, Compensando 1819. Darzugelegt dero gehörig Antheil ane denen hernach beschrieb. haussteuren 82, Dießemnach beträgt sich der Ehefrauen völliges in die Ehe gebrachtes Vermög. dem bill. Werth nach 1902. lb

1754, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 203-v) Johannes Ehrlenholtz der würth Zum Weinstockh pt° Nachtzeduls

L’ancien aubergiste Jean Ehrlenholtz cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir vendre du vin
1772, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 306) Dienstags den 7.ten Julÿ 1772 – N. Geldzünfftiger
Hr Johannes Erlenholtz der Vormahlige Würth allhier, stehet Vor und bittet ihne des Weinhandels halben als einen neuen Geldt Zünfftigen anzunehmen. Erkannt Willfahrt

Jean Ehrlenholtz l’aîné meurt le 21 frimaire II à l’âge de 68 ans.
Décès, Strasbourg (n° 1892)
Cejourdhuy 21 frimaire l’an second de la Republique française (…) Copie du procès verbal de ce jour, dressé par Philippe Jacques Dürr, Commissaire de police du second arrondissement de cette Commune, qui constate que Jean Frédéric Ehrlenholtz âgé de 64 ans, & Jean Ehrlenholtz âgé de 33 ans, les deux selliers, & domiciliés en cette Municipalité, le premier frere & le second neveu du defunt, sont comparus par devant ledit commissaire & lui ont déclaré que Jean Ehrlenholtz, Rentier agé de 68 ans est Mort ce Matin à deux heures en sa demeure rue de l‘loutre No. 10 (i 147)

L’auberge revient à son fils unique (voir les actes ultérieurs) Jean Ehrlenholtz qui épouse en 1769 Anne Ursule Dietsch, fille du drapier Jean Georges Dietsch. Les parents louent l’auberge à leur fils lors du contrat de mariage.
La maison figure à l’inventaire dressé en 1804 après la mort d’Anne Ursule Dietsch et à l’inventaire dressé en 1807 après la mort de Jean Ehrlenholtz.

Jean Ehrlenholtz le jeune devient échevin chez les Fribourgeois en 1785.
1785 Conseillers et XXI (1 R 268)
H. Johann Ehrlenholtz jun. wird Schöff auf E. E. Zunft der Freÿburger. 267.

Jean Ehrlenholtz loue l’auberge à l’aubergiste célibataire Jean Daniel Busch

1788 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 460-v
H. Rathh. Johann Ehrlenholtz der gastgeber zum Weinstock
in gegensein Johann Daniel Busch des ledigen eber großjährigen gastgeber
die zum Weinstock geschildet und unter dem nahmen Rubenloch bekannte gantze wirths behausung nebst dem gegen über im gäßel neben H. Kolb dem caffesieder befindlichen hinter hauß – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff Annunciationis Mariæ 1789 anfangend
(Bedingnußen) 1. der H. verlehner sich den genuß der /: im obersten kleinen bühne nebst:/ der helfte des hinter haußes vorfindigen stalls vorbehaltet den er auff seinen kösten wird unterschlagen laßen [8 puncten] – um einen jährlichen Zinß nemlich 700 gulden

Jean Ehrlenholtz cède des effets mobiliers à Jean Daniel Busch
1789 (23.3.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 640) n° 309
Montag den 23.ten Martii 1789 sind auf Veranstalten und begehren Herrn Exsen: Johannes Ehrlenholz dermaligen Dreÿers auf löbl. Stadt Pfenningthurn bißherigen Gastgebers zum Weinstock welcher aber die Gasthaltung H. Johann Daniel Busch übergeben, hernach beschriebene haußräthliche Mobilien (…) offentlich versteigert und verkaufft

Jean Ehrlenholtz loue l’auberge à Chrétien Laemmermann et à Marguerite Barbe Gerold

1794 (21 vend. 3),Chambre des Contrats, vol. 672 n° 53
cit. Jean Ehrlenholtz membre du Directoire du District de Strasbourg
au cit. Chrétien Laemmermann aubergiste et Marguerite Barbe Gerold assitée de cit. Jean Michel Kammerer marchand de vin son oncle et Jean Gerold caffetier son frère
bail pour 6 années qui ont commencé au premier de ce mois, une maison ou pend l’enseigne au Sep de vigne située place d’Armes n° (-), ensemble la maison de derrière sise audit lieu rue des Incendiaires actuellement rue des Lauriers n° (-), à côté du C. Kolb brasseur, sans rien en excepter que le grenier et la moitié de l’écurie séparée dans la maison de derrière – moyennant un loyer annuel de 1866 livres

Jean Ehrlenholtz loue l’auberge à Antoine Meixel, de Bühl en Bade

1799 (5 vend. 9), Enregistrement de Strasbourg, ssp 12 F° 109-v du 4 germ. 11
Bail de 6 ans – Jean Ehrlenholz
à Antoine Meixel de Bühl /:outre Rhin:/
une maison place d’armes n° 34 pour 1382 francs

Les héritiers Ehrlenholtz louent l’auberge à Jean Steinhelber et à Catherine Salomé Strintz

1808 (21.5.), Strasbourg 10 (49), M° Zimmer n° 2474, 3605
Bail de 6 années commençant le 24 juin 1809 – 1. Jean Daniel Stromeyer, propriétaire, tant en qualité de poursuivant les droits et légitime administrateur des biens de Susanne Catherine Ehrlenholtz son épouse que comme tuteur ordinaire de Catherine Marguerite Ehrlenholtz, Charlotte Sophie Ehrlenholtz et Frédérique Charlotte Hoeltzler, les trois filles mineures délaissées par Catherine Marguerite Ehrlenholtz leur mère, les deux premières issues de son mariage avec Jean Ehrlenholtz et la dernière de Jean Chrétien Hoeltzler sellier – 2. Jacques Martin Lutz vitrier subrogé tuteur, lesdites Ehrlenholtz seules et uniques héritières de Jean Ehrlenholtz leur père et ayeul respectif
à Jean Steinhelber aubergiste et Catherine Salomé Strintz
Une Auberge avec appartenances et dépendances ayant pour enseigne le Cep de vigne vulgairement dite Rubenloch sise à Strasbourg vieux marché aux grains N° 24, d’un côté le boulanger à l’Ecrevisse, de l’autre faisant coin de la place d’armes et de la ruelle dite Rubenlochgässel dans laquelle elle a une issue
plus une maison contenant écurie et grenier servant à ladite auberge sise derrière ladite auberge ruelle dite Brennergässel a côté du Sr Kolb brasseur – provenant de de la succession de Jean Ehrlenholtz
(charges, clauses et conditions) 8. dans le présent bail ne sont point compris les boutiques attenant a l’extérieur de l’Auberge louée – moyennant un loyer annuel de 1600 francs
Enregistrement, acp 106 f° 40 du 21.5.

Les héritiers Ehrlenholtz vendent la maison à l’architecte Jacques Schlagdenhauffen. Le rapport d’experts relève que le bâtiment en mauvais état devra être reconstruit. La deuxième adjudication expose les immeubles à un prix inférieur à celui de l’estimation.

1813 (5.4.), Strasbourg 10 (55), M° Zimmer n° 5950
Adjudication définitive – n° 3584, 5748 Cahier des charges du 19 décembre – 1. Susanne Catherine Ehrlenholtz épouse de Jean Daniel Stromeyer propriétaire, 2. ledit Jean Daniel Stromeyer tuteur ordinaire de Charlotte Sophie Ehrlenholtz et Frédérique Charlotte Hoeltzer, les deux filles mineures de Catherine Marguerite Ehrlenholtz issue la première de son mariage avec Jean Ehrlenholtz et l’autre du second lit avec Jean Chrétien Hoeltzer, les deux selliers, 3. Jean Nicolas Dietsch teinturier, subrogé tuteur aux mineures, 4. Catherine Marguerite Ehrlenholtz fille mineure délaissée par lesdits conjoints Ehrlenholtz et émancipée par le mariage qu’elle a contacté avec Jean Louis Steiner, négociant, assitée de Jean Georges Dietsch négociant curateur à l’émancipation, seuls et uniques héritiers Jean Ehrlenholtz propriétaire, la D° Stromeyer pour moitié, les (autres) par représentation de leur mère pour l’autre moitié, suivant inventaire dressé par ledit notaire le 24 février 1807 * jugement du Tribunal civil du 15 octobre dernier, rapport d’experts du 21 novembre (Procuration, Jean Louis Steiner négociant demeurant présentement en cette ville de Mülhausen arrondissement d’Altkirch)
à Jacques Schlagdenhauffen architecte, pour 15.000 francs
Désignation des immeubles à vendre, Premièrement une maison qui a servi jusqu’ici d’Auberge à l’enseigne du Cep de Vigne ayant rez de chaussée, cave, pompe et trois étages sise à Strasbourg au Coin de la place d’armes n° 24, d’un côté ladite place, de l’autre la maison du Sr Hummel boulanger, derrière rue des incendiaires vulgairement appelé Rubenlochgaessel, estimée par les experts à 18.000 francs
Et un bâtiment servant d’écuries et de grénier à foin ayant rez de chaussée, cave voutée et deux étages dépendant de ladite auberge en cette ville dans le cul de sac de la rue des incendiaires vulgairement appelé Rubenlochgaessel, d’un côté la maison du Sr Kolb brasseur, de l’autre les maisons des Sr Wingert et Schultz estimée 2000 francs
Enonciation des Titres de propriété. Dans la 10° vacation de l’inventaire susdésigné dans laquelle ne sont inventoriés à l’appui de la propriété desdits immeubles que 1. contrat de vente du 15 novembre 1635 par lequel Laurent Roser tonnelier comme tuteur des enfants de Nicolas Welt aubergiste a vendu ladite auberge à Jean Hammerer brasseur, 2. contrat de vente du 8 février 1658 par lequel Jean Fronhöffer aubergiste a acquis ladite auberge des enfants dudit Jean Hammerer, 3. contrat de vente du 10 juillet 1697 par lequel Jean Nicolas Wittmar passementier curateur des enfants de Ursule Fronhöffer femme de Dietsch a vendu la moitié indivise de ladite maison à Jean Fronhöffer qui était déjà propriétaire de l’autre moitié, 4. contrat de vente du 30 mars 1709 qui justifie que Jean Jacques Stempel, aubergiste, a acquis la propriété de ladite auberge dudit Jean Fronhöffer. Nota ladite auberge doit avoir été acquise postérieurement par le père du défunt Sr Ehrlenholtz, etre échue à ce dernier comme seul enfants unique héritier dudit son père Mais il ne s’est trouvé aucun contrat ni Inventaire de la succession (Procuration, Jean Louis Steiner négociant demeurant présentement en cette ville de Mülhausen arrondissement d’Altkirch)
Adjudication préparatoire du 1 février n° 5783 exposés en bloc à 20.000 francs
Adjudication définitive du 22 février n° 5861 sans mise – deuxième adjudication définitive du 5 avril n° 5934
Rapport d’experts n° 225 – Rapport d’expertise Frédéric Arnold, Jacques Stolz et Daniel Kolb les trois architectes – la maison scise en cette ville au coin de la place d’armes marqué du n° 24 ayant façade du côté des grandes arcades et le petit sur la rue des incendiaires contient un rez de chaussée et deux étages, le troisième forme des deux côtés une galérie couverte et se termine par un comble double, au dessous du rez de chaussée se trouve une cave solivée, le rez de chaussée contient corridor, cuisine, une pompe et un sallon, Le premier étage est distribué en deux chambres une chambre de domestiques et des latrines, Le second étage contient cinq chambres pour loger des étrangers, Le troisième étage a cinq chambres pour le même usage et une chambre pour le militaire, une galérie donne des deux côtés sur ces appartements, le comble contient trois greniers. Cet immeuble a pour enseigne le cep de vigne et a jusqu’à ce moment servi d’auberge, le mauvais état dans lequel il se trouve menace sa ruine et exigera reconstruction, estimée à la somme de 18.000 francs
Un bâtiment servant d’écurie et de grenier à foin scis dans un petit cul de sac dans la ruelle des incendiaires il est construit à rez de chaussée en maçonnerie et deux étages en galendure terminé par un mi-toit, Au dessous d’une parte du rez de chaussée se trouve une petite cave voutée, le rez de chaussée forme une écurie, les deux étages supérieurs et le grenier sont destinés aux fourages, nous estimons la valeur de cet immeuble qui se trouve aussi en mauvais état à 2000 fr
Enregistrement, acp 122 f° 37-v du 8.4.

Originaire de Hœnheim, le charpentier Jacques Schlagdenhauffen épouse en 1800 Marguerite Elisabeth Haas, fille du charpentier Jean Valentin Haas
1800 (19 prairial 8), Strasbourg, M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Jacques Schlagdenhauffen
Marguerite Elisabeth Haas
Enregistrement, acp 74 F° 55 du 22 pr. 8

Mariage, Strasbourg (n° 273)
Cejourd’hui 30° Prairial l’an VIII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jacques Schlagdenhauffen, âgé de 33 ans, Charpentier, domicilié en cette ville depuis huit ans, natif de Hoenheim, Département du Bas Rhin, fils de feu Jean Georges Schlagdenhauffen, Cultivateur audit lieu, et de feüe Ursule Zimmer, d’autre part Marguerite Elisabeth Haas, âgée de 27 ans, née et domiciliée en cette ville, fille de Jean Valentin Haas, charpentier, & de Marie Salomé Grimmer (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 10 juillet 1766 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 23 octobre 1772 (signé) Jacob Schlachtenhauffen, Margaretha Elisabetha Haaß (i 145)

Marguerite Elisabeth Haas meurt en 1804 en délaissant trois enfants
1804 (1 nivose 13), Strasbourg 13 (20), M° Bremsinger n° 2166
Inventaire de la succession de Marguerite Elisabeth Haas épouse de Jacques Schlagdenhaufen, Maître Charpentier, décédée le 17 vendemiaire dernier – à la requête des trois enfants, Jacques Lix conducteur à l’arsenal tuteur subrogé
Dénomination des héritiers, 1. Frédéric Jacques, âge de 2 ans et demi, 2. Théodore, âge de 18 mois, 3. Louis Albert, âge de 2 mois – Contrat de mariage reçu Grimmer notaire à Strasbourg le 19 prairial 8, entre Jacques Schlagdenhauffen, Garçon Charpentier en cette ville fils majeur de feu Georges Schlagdenhauffen laboureur à Bischheim et de feu Ursule née Zimmer, Marguerite Elisabeth Haas fille de Jean Valentin Haas maître charpentier et de Marie Salomé née Grimmer

dans la maison mortuaire au finckwiler n° (-)
Bien grevé d’usufruit appartenant en propre aux héritiers, Un cinquième par indivis des deux tiers de maison cour jardin appartenances aisances et dépendances situé en cette ville au finckweiler N° 42, d’un côté le Sr Loeser d’autre NN, derrière une ruelle communale. Un tiers appartient en propriété à la grand mère des héritiers Marie Salomé Grimmer veuve de Jean Valentin Haas, les deux autres tiers à ses cinq enfants. Titres de propriété de la totalité de la maison, Chambre des Contrats le 1 février 1765, il est fait mention de ladite maison dans l’inventaire de la succession de Jean Valentin Haas dressé par M° Grimmer le 12 brumaire 11
Série des rubriques, propres aux héritiers, meubles 946 fr, argenterie 16 fr, remplacement 600 fr, dettes actives 300 fr, total 1862 fr
propres au veuf, meubles 40 fr, ustensiles de métier (sans estimation), remplacement 2064 fr, total 2164 fr, passif 300 fr, propres du veuf 1804 fr
communauté, meubles 415 fr, bois de charpente 600 fr, dettes actives 5113 fr, total 6128 fr, passif 5495 fr, reste 633 fr
Enregistrement, acp 95 F° 72 du 3 nivose 13

Jacques Schlagdenhauffen se remarie avec Marguerite Barbe Mühlschlegel
1805 (24 therm. 13), Strasbourg 13 (22), M° Bremsinger n° 2693
Contrat de mariage – Jacques Schlagdenhaufen architecte veuf
Marguerite Barbe Mühlschlegel, fille de feu Sr Jean Jacques Mühlschlegel, négociant et de Marguerite Barbe née Müller assitée de Georges Henri Rüsamen négociant
Enregistrement, acp 97 F° 85 du 29 therm. 13

Inventaire des apports
1805 (10 nivôse 14), Strasbourg 13 (23), M° Bremsinger n° 2898
Inventaire des apports Jacques Schlagdenhauffen architecte et D° Marguerite Barbe Mühlschlegel, assitée du Sr Jean Frédéric Müller négociant son oncle, contrat de mariage passé devant moi le 24 thermidor dernier
en la maison sise au Finckweiller n° (-)
le mari, meubles 1292 fr, ustensiles 1800 fr, argenterie 59 fr, numéraire 400 fr, dettes actives 8562 fr, total 12 114 fr, présents de noces 183 fr, total 12.297 fr
passif ses enfants du premier lit avec Marguerite Elisabeth Haas, inventaire de la succession dressé par le soussigné notaire. clos le 1 nivôse 13, 5886 fr, reste 6410 fr, dettes actives douteuses 380 fr
la femme, meubles 584 fr, argenterie 68 fr, numéraire 1200 fr, total 1852 fr, présents de noces 183 fr, total 2035 fr
Enregistrement, acp 98 F° 82 du 9.1.

Jacques Schlagdenhauffen loue une partie de la maison au chapelier René Moriceau

1814 (22.10.), Strasbourg 2 (39), M° Knobloch n° 6769
Bail pour 9 annees à commencer à la St Jean prochaine – Jacques Schlagdenhauffen maître charpentier
à Réné Moriceau chapelier
dans la maison appartenant en propre au premier et située au bas de la place d’Armes n° 24 faisant le coin d’un côté NN boulanger d’autre la rue dite Brennegass ce qui suit savoir, la première boutique et l’arrière boutique au rez de chaussée qui fait le coin sur la place d’Armes, plus le troisième étage complet deux chambres au cinquième étage et deux caves séparées au dessous de ladite maison – moyennant un loyer annuel de 1642 francs

Jacques Schlagdenhauffen meurt en 1817 en délaissant un fils de son premier mariage et une fille du deuxième.

1818 (24.2.), Strasbourg 8 (21), M° Roessel n° 5210
Inventaire de la succession de Jacques Schlagdenhaufen, architecte décédé le 31 octobre dernier – à la requête de 1. Marguerite Barbe Mühlschlegel la veuve, mère et tutrice légale de Sophie Elise, 2. Jean Jacques Lix tuteur de Frédéric Jacques Schlagdenhaufen, enfant mineur issu du premier mariage du défunt avec Marguerite Elisabeth Haas – en présence Jean Daniel Lichtenberger, coutelier, subrogé tuteur de l’enfant du premier lit, Jean Frédéric Boden, orfèvre subrogé tuteur de l’enfant du second lit – Contrat de mariage reçu M° Bremsinger le 24 thermidor 13

immeubles de la communauté. Suivant contrat reçu M° Zimmer le 5 avril 1813, le défunt a acquis pour 15.000 francs des héritiers Jean Ehrlenholtz propriétaire une maison avec cave, pompe; aisances, dépendances située à Strasbourg au coin de la place d’Armes n° 24, d’un côté ladite place, de l’autre la maison du Sr Hummel boulanger, derrière la rue des Incendiaires – les héritiers Ehrlenholtz en étaient propriétaires suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 24 février 1807, ledit Ehrlenholtz avait recueilli la maison dans la succession de son père dont il était seul et unique héritier, elle appartenait antérieurement à Jean Jacques Stempel, aubergiste, qui l’avait acquis de Jean Fronhoeffer le 30 mars 1709, ledit Fronhoeffer en était propriétaire par deux actes du 8 février 1658 et 10 juillet 1697, elle avait appartenu à Jean Hammerer boucher de qui Jean Fronhoeffer en tenait une partie par contrat du 15 novembre 1635 – occupée par le Sr Moriceau chapelier par bail reçu M° Knobloch le 22 octobre 1814 pour 1642 francs, le Sr Remond marchand parfumeur 200 fr, le Sr Meyer pensionnaire 120 fr, le Sr Loyson plumassier 72 fr, ensemble 2034 fr, en capital 40.680 fr
Suivant adjudication devant M Kern juge au Tribunal de Première Instance le 22 juin 1815 et déclaration de command le 24 juin le défunt a acquis à la barre du Tribunal Civil des héritiers Michel Leininger laitier une maison située à Strasbourg rue St Jean n° 8, d’un côté la veuve Scheerer de l’autre veuve Bietrich, derrière le fossé de la ville – le Sr Leininger l’avait acquise par contrat passé devant le notaire soussigné le 14 décembre 1813, acquis par procès verbal au ci-devant district de Strasbourg le 16 ventôse 2 pour 7000 fr, louée au Sr Decker surveillant à la manufacture des tabacs pour 240 fr estimée 4800 fr
Procès verbal à la barre du Tribunal Civil d’une maison située rue de l’Eveque n° 4, d’un côté Jean Pierre Diller de l’autre Jean Frédéric Knorr par derrière la propriété du Sr Humann, saisie réellement sur Antoine Sultzer, tisserand, suivant adjudication définitive à Laemmermann le 22 mai 1817 et déclaration de command même jour pour 3500 fr – louée au nommé Scherflin pour 150 fr, en capital 3000 fr. Ledit Sultzer l’avait acquis du Sr Schlagdenhaufen même par acte reçu M° Knobloch le 25 avril 1811, ledit Schlagdenhaufen l’avait acquis de Dlle Anne Marguerite Koch par acte reçu M° Bossenius le 3 juillet 1807
Par adjudication dressée le 25 mars 1815 et déclaration de command le surlendemain, le défunt a acquis à la barre du Tribunal Civil dans l’expropriation forcée dirigée contre Jean Nicolas Gingelwein laboureur et Marie Klein au Neuhoff une maison située audit lieu d’un côté et d’autre chemins communaux derrière propriété de Cyprien Heyer – occupée par un nommé Piltz pour 40 fr, en capital 800 fr
Par procès verbal d’adjudication au Tribunal civil de première instance le 20 mai 1813 et déclaration de command le surlendemain transcrit au bureau des hypothèques vol. 72 n° 31,le défunt a acquis avec Georges Michel Gruber architecte à Strasbourg chacun pour moitié de la maison sise en cette ville grand rue n° 55, d’un côté le Sr Schoch graissier, de l’autre le Sr Filter tailleur aboutissant sur le Sr Gruber, provenant de Martin Baerdel boulanger et Marie Salomé Ackerlin suivant acte dressé par M° Stoeber le 27 octobre 1814, la majeure partie louée à Nicolas Boeckel boulanger et Marguerite Dorothée Boeschett pour 520 fr en capital 12.480 francs, faisant la moitié 6240 fr
dans une maison quartier Finckwiller n° 43 – mobilier apporté suivant inventaire des apports dressé par M° Bremsinger le 31 décembre 1805 existant 702 fr, moitié des présents de noces 88 fr, remploi de la veuve 1283, argenterie 21 fr, garde robe 165 fr, remploi 6857 fr, total 7834 fr, du au fils du premier lit 1339 fr, reste 6495 fr
communauté meubles 304 fr, outils 557 fr, créances 13.605 fr, total 14.466 fr ; ensemble 55.520 fr, actif 69.986 fr, passif 36.772 fr, balance 33.213 fr
vacation du 27.3. (acp 138 F° 84 du 28.3.)

Jacques Schladenhauffen meurt le premier novembre (et non le 31 octobre comme le mentionne l’inventaire). Le lieu d’origine est inexact comme le montre l’acte de mariage.
Décès, Strasbourg (n° 1821) Déclaration de décès faite le 2 novembre 1811. Jacques Schladenhauffen âgé de 51 ans, né à Strasbourg, époux en secondes noces de Marguerite Barbe Mühlschlegel, mort en cette mairie le premier du mois courant à huit heures du matin dans la maison N° 43 rue finckwiller, fils de feu Jean George Schladenhauffen, Cultivateur et de feu Ursule Zimmer. Premier déclarant, Jean Daniel Lichtenberger agé de 51 ans, coutelier, beau-frère du décédé [in margine :] Maladie organique (i 105)

Marguerite Mühlschlegel passe un nouveau bail avec le chapelier René Moriceau

1825 (8.2.), Strasbourg 2 (57), M° Weigel n° 3576
Bail de 9 années à commencer le 25.3. prochain – Marguerite Mühlschlegel veuve de Jacques Schlagdenhauffen, charpentier, tant en son nom et pour Frédéric Jacques Schlagdenhauffen charpentier domicilié à Strasbourg demeurant Paris seul et unique héritier
à René Moriceau, marchand chapelier
les localités qui se trouvent dans la maison située à Strasbourg place d’Armes n° 26 faisant le coin de la place d’Armes et de la rue dite Brennergasse savoir
1. le magasin au rez de chaussée éclairé sur la place d’Armes et le cabinet ou l’arrière boutique y attenant,
2. tout le troisième et le quatroime étage sans exception,
3. trois pièces au cinquième étage,
4. les caves affectées aux logements des troisième et quatrième étage,
5. tout le petit grenier formant le 7° ou le comble,
6. la jouissance concuremment avec les autres locataires du grand grenier – moyennant un loyer annuel de 1200 francs
Enregistrement, acp 171 F° 181-v du 11.2.

Lors de la liquidation, la maison au coin de la place d’Armes revient à la veuve, héritière de sa fille.

1827 (15.6.), Strasbourg 8 (44), M° G. Grimmer n° 1695
Liquidation et partage – à la requête de Marguerite Barbe Mühlschlegel, veuve de Jacques Schlagdenhauffen, architecte décédé le 31 octobre 1817 et héritière pour un quart de Sophie Elise Schlagdenhauffen décédée le 28 janvier 1821 – Frédéric Jacques Schlagdenhauffen fils procréé avec Elisabeth Haar première femme du défunt, frère consanguin de Sophie Elise
Première observation. Succession Schlagdenhauffen, Le sieur Jacques Schlagdenhauffen est décédé en laissant deux enfants le Sr Schlagdenhauffen du premier mariage avec Marguerite Elisabeth Haus et Sophie Elise du second mariage avec la veuve, suivant inventaire dressé par M° Roessel le 27 mars 1818, et contrat de mariage reçu M° Bremsinger le 4 thermidor 13
vente de la maison grand rue n° 55 par acte reçu M° Stoeber le 26 février 1818, vente de la maison au Neuhoff M° Roessel le 15 mars 1821
7. immeubles, une maison avec dépendances située à Strasbourg au coin de la place d’Armes n° 24, d’un côté la place, de l’autre la maison du Sr Hummel boulanger, derrière rue des Incendiaires – acquis par acte reçu M° Zimmer le 5 avril 1813, estimée à 32.000 francs
8. une maison située en cette ville rue St Jean n° 8, d’un côté la veuve Scheerer, de l’autre la veuve Dietrich, derrière le fossé de la ville – acquis par jugement d’adjudication au tribunal civil, M. Kern juge, le 22 juin 1815 et déclaration de command du 24 juin estimée 4000 francs
une maison sise à Strasbourg rue de l’Evêque n° 4, d’un côté Jean Jacques Diller, de l’autre Jean Frédéric Knoerr, derrière la propriété du Sr Humann – acquis à la barre du tribunal civil le 22 mai 1817 et déclaration de command du même jour, estimée 3000 francs
total de l’actif 51 074, total du passif 19 649 fr
à la veuve. 2. une maison place d’Armes n° 24 estimée 32.000 fr
Sr Schlagdenhauffen : 7. une maison à Strasbourg rue St Jean n° 8 estimée 4000
8. une maison rue de l’Evêque estimée 3000 fr
Enregistrement, acp 184 F° 64-v du 15.6.v

Marguerite Mühlschlegel passe un nouveau bail avec René Moriceau. Elle lui loue toute la maison

1827 (17.10.), Strasbourg 2 (63), M° Weigel n° 5009
Bail de 9 années commençant le 11 novembre dernier – Marguerite Mühlschlegel veuve de Jacques Schlagdenhauffen, charpentier
à René Moriceau, marchand chapelier
le reste de la maison qui n’a pas déjà été loué audit Sr Moriceau par acte reçu Weigel notaire en cette ville le 8 février1825 de sorte que ledit Sr Moriceau détient en ce moment à titre de bail la totalité de ladite maison, cette maison est située à Strasbourg place d’Armes n° 24 et fait un des coins de la rue dite Brennergasse – moyennant un loyer annuel de 1300 francs
Enregistrement, acp 186 F° 26-v du 19.10.

Marguerite Barbe Muhlschlegel vend la maison à son beau-fils Frédéric (Jacques) Schlagdenhauffen

1828, Enregistrement de Strasbourg, ssp 56 du 22 janvuer 1828
acte s.s.p du 22 novembre 1827 – Dame Marguerite Barbe Muhlschlegel veuve de feu le Sieur Jaques Schlagdenhaufen architecte à Strasbourg où elle demeure d’une part
et Sieur Frédéric Jaques Schlagdenhaufen architecte demeurant en ladite ville d’autre part
Il a été fait conclu et arrêté la vente conditionnelle qui suit, savoir la veuve Schlagdenhaufen née Muhlschlegel vend et transporte sous les garanties de droit au Sieur Frédéric Jaques Schlagdenhaufen ce comptant, une maison avec droit appartenances et dépendances sise à Strasbourg au coin de la place d’armes au N° 25 d’un côté ladite place de l’autre la maison du sieur Hummel boulanger demeurant par devant sur la rue des grandes arcades et par derrière sur celle des incendiaires, ainsi qu’elle se trouve et se comporte (…). La propriété de la maison a été transmise a la venderesse par l’effet de la liquidation dressée par M° Grimmer notaire en cette ville le 15 Juin 1827 de la succession de feu son dit mari et de la communauté de biens qui avait existé entre elle et ce dernier et durant laquelle communauté ladite maison a été acquise des héritiers de Jean Ehrlenholtz vivant propriétaire à Strasbourg suivant acte passé devant M° Zimmer notaire en cette ville le 5 avril 1813. Cette vente est faite pour le prix de 32.000 francs que l’acquéreur aura à verser dans la masse de la succession de la venderesse sans intérêts (…) il est de convention expresse que la présente vente ne sortira son effet et n’aura son exécution qu’au jour du décès de la venderesse et pour le cas seulement où cette dernière viendrait à décéder avant l’acquéreur
[in margine :] la venderesse est décédée au mois de janvier courant

Marguerite Barbe Mühlschlegel meurt en 1828
1828 (11.7.), Strasbourg 8 (nouv. cote 45), M° G. Grimmer n° 2301
Inventaire de la succession de Marguerite Barbe Mühlschlegel, veuve de Jacques Schlagdenhauffen en son vivant architecte à Strasbourg où elle est décédée le 2 janvier dernier – à la requête de Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte en ladite ville
Testament olographe du 16 janvier dernier enreg. le 24 janvier folio 107
acp 190 (3 Q 29 905) f° 74-v du 15.7. La masse active mobilière se monte à 32.545 francs (garde robe 110 fr, meubles de ménage 433 fr, deniers comptants rien, créance 32.000 fr) le passif à 6850 fr

Frédéric Jacques Schlagdenhauffen vend au marchand chapelier René Moriceau la maison que son père a fait reconstruire à la place de celle qu’il a achetée en 1813.

1829 (21.1.), Strasbourg 8 (46 nouv. cote), M° G. Grimmer n° 2575
Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte, et Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin
à René Moriceau, marchand chapelier
Désignation de l’immeuble vendu, une maison avec cave, pompe & tous autres droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg au coin de la Place d’Armes rue des Grandes Arcades n° 24, du côté de ladite place la maison du Sr Hummel boulanger, de l’autre la rue des Incendiaires, l’acquéreur occupant à titre de locataire la maison vendue. Etablissement de la propriété, acquise de Marguerite Barbe Mühlschlegel veuve de Jean Jacques Schlagdenhauffen, architecte à Strasbourg le 22 novembre 1827 par acte sous seing privé enregistré le 22 janvier 1828 f° 105, déposé en l’étude de M° Grimmer soussigné le 25 janvier suivant. Le même immeuble appartenait à la veuve Schlagdenhauffen suivant Liquidation par le soussigné notaire Grimmer le 15 juin 1827, en partie de la communauté et de la succession de Sophie Elise Schlagdenhauffen sa fille décédée sans postérité. Ledit Schlagdenhauffen avait fait la construction de la maison présentement vendue sur le terrain où se trouvait une vieille maison par lui acquise des héritiers Jean Ehrlenholtz, propriétaires, suivant acte reçu M° Zimmer le 5 avril 1813 pour 15.000 francs, les héritiers de Jean Ehrlenholtz en étaient propriétaires suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 24 février 1807. Le sieur Ehrlenholtz avait recueilli le même immeuble dans la succession de son père dont il était seul et unique héritier. Cet immeuble avait appartenu antérieurement à Jean Jacques Stempel, aubergiste, qui l’avait acquis de Jean Fronhoeffer le 30 mars 1709, ledit Fronhoeffer en était propriétaire par deux actes des 8 février 1658 et 10 juillet 1697 – moyennant 32.000 francs
Enregistrement, acp 193 F° 28-v du 23.1.

Originaire de Coulans dans la Sarthe, René Moriceau épouse en 1811 Madeleine Marie Antoinette Kleybler, fille du tailleur militaire Joseph Kleybler : contrat de mariage, célébration
1811 (7.9.), Strasbourg 2 (34), M° Knobloch n° 5285
Contrat de mariage – René Moriceau, marchand chapelier à Strasbourg, fils de François Moriceau et d’Anne Marianneau demeurant au Mans (Sarthe)
Madeleine Marie Antoinette Kleybler, fille majeure de Joseph Kleybler, maître tailleur au 7° régiment de chasseurs à cheval, et Marie Agnese Dupont demeurant à Strasbourg
Enregistrement, acp 118 F° 2-v du 10.9.

Mariage, Strasbourg (n° 348)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à neuf heures du matin le 15 octobre 1811. René Moriceau, mineur dans, né le 8 mars 1789 à Coulans, département de la Sarthe, domicilié de droit au Mans, Département susdit, chapelier, fils de François Moriceau, limonadier au mans, et d’Anne Marionneau
Madeleine Marie Antoinette Kleybler, majeure dans, née le 6 août 1790 à Saint Lo Département de la manche, domiciliée de droit à Strasbourg, fille de Joseph Kleybler, chef tailleur du 77° régiment de chasseurs à cheval en garnison en cette ville, et d’Agnès Dupont, ci présente et consentante (i 25)

Moïse Bloch et Simon Katz exploitent un magasin dans la maison de René Moriceau

1834 (30.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 64 F° 88-v, ssp du 27.5.
Traité de société – Moyse Bloch, commerçant à Strasbourg et Simon Katz aussi commerçant demeurant à Cernay (Haut Rhin) actuellement audit Strasbourg
1. les Sr Bloch et Katz s’associent pour le commerce de marchandises de confectionnage à Strasbourg
2. pour trois années consécutives à dater du 27 mai courant, la société sera gérée sous la raison Bloch et Katz
4. la mise de fonds du Sr Bloch consiste dans la moitié des marchandises existant présentement dans le magasin qu’il a occupé jusqu’ici maison Moriceau Grandes Arcades n° 24

René Moriceau renonce aux avantages assurés par son contrat de mariage
1859 (29.7.), Strasbourg 10 (139), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.176
Renonciation à usufruit et don matutinal – Mr. René Moriceau, rentier, membre du conseil municipal de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, déclare par les présentes renoncer purement et simplement au droit d’usufruit viager qui lui compète en vertu de son contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811 sur la succession de feue dame Madeleine Marie Antoinette Kleybler, son épouse défunte décédée à Strasbourg le 11 février 1859
aux présentes est intervenu Mr François Réné Jules Moriceau fils, marchand chapelier demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel, de son côté, déclare renoncer purement et simplement au don matutinal de 1000 francs constitué au profit de sa défunte mère susnommée et réversible du le tête de l’intervenant aux termes de l’article sept du contrat de mariage susallégué
acp 480 (3 Q 30 195) f° 25-v du 29.7.

René Moriceau reçoit en partage la maison lors de la liquidation de la communauté qui a existé entre lui et sa femme

1863 (7.9.), M° Zimmer
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Réné Moriceau, père ancien chapelier à Strasbourg et Madeleine Marie Antoinette Kleybler sa femme et de la succession de ladite D° Moriceau décédée le 11 février 1859
dressé à la requête de 1) du père agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Knobloch le 7 septembre 1811, 2) François Réné Jules Moriceau fils, chapelier à Strasbourg
acp 524 (3 Q 30 239) f° 97-v du 8.9. (succession déclarée le 29 juillet 1589) Communauté. Masse active. Une Maison à Strasbourg place Kleber N° 4 estimée à 60.000, Rapport du fils 15.000, Maison 4000, (total) 79.000
à déduire 1) reprises du veuf 3000, 2) reprises de la défunte 6000, total 9000, reste 70.000, faisant la moitié 35.000
Succession, moitié de la communauté 35.000, Reprises 6000, (total) 41.000
Abandonnements. M. Moriceau père a droit 1) bénéfice de la communauté 35.000, 2) Reprises 3000, total 38.000
Il reçoit la maison, 60.000

René Moriceau hypothèque la maison au profit de la fabrique de l’église protestante du Temple Neuf

1863 (7.9.), Strasbourg 10 (150), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.238
Obligation du 7 septembre 1863 – Monsieur René Moriceau, ancien chapelier, propriétaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel reconnaît par les présentes devoir bien et légitimement
1° à la Fabrique de l’Eglise protestante du Temple Neuf à Strasbourg, établie & domiciliée en cette ville, pour laquelle est ci-présent, stipule et accepte Mr Jean Charles Reichard son receveur, ancien négociant, demeurant et domicilié en cette ville, la somme principale de 20.000 francs, pour prêt de pareille somme (…)
Gage hypothécaire. Une maison avec appartenances && dépendances sise à Strasbourg au coin de la place Kleber & de la rue des Arcades N° 4 autrefois N° 24, d’un côté la maison de M. Hummel & par derrière la rue des incendiaires. Cet immeuble appartient à M. Moriceau débiteur pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de liquidation et partage 1° de la communauté de biens qui a existé entre lui et Dame Madeleine Marie Antoinette Kleybler, sa défunte épouse aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811. 2° & de la succession de ladite Dame Moriceau, décédée en cette ville le 11 février 1859, laissant pour seul héritier M. François Réné Jules Moriceau, son fils, chapelier à Strasbourg. Ledit acte de liquidation et partage dressé le 7 septembre 1863 par M° Flach et Zimmer, notaires soussignés & dont la minute est restée à M° Zimmer l’un d’eux, pour être enregistrée avec les présentes. Il contient quittance de la soulte de 22.000 francs y stipulée en faveur de M. Moriceau fils sur le prix d’abandonnement de la maison affectée ci-dessus. Cette maison avait été acquise par les époux Moriceau Kleybler pendant leur mariage de M. Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte, & de Mad° Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Louis Léopold Guillaume Grimmer, alors notaire en cette ville le 21 janvier 1829 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 26 du même mois volume 219 n° 58 avec inscription d’office au volume 185 n° 14. Cette inscription d’office a été radiée définitivement en conséquence d’un acte passé devant le même M° Grimmer le 27 novembre 1835. M. Moriceau père certifie que le prix de cette acquisition a été intégralement payé, ce dont il s’oblige de justifier à la créancière à leur première demande – Déclaration (…) – Réserve d’un second emprunt avec concurrence

René Moriceau hypothèque la maison au profit de l’église protestante de Saint-Guillaume et de la caisse générale des veuves de pasteurs de l’église de la Confession d’Augsbourg

1863 (13.10.), Strasbourg 10 (150), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.278
Obligation du 13 octobre 1863 – Monsieur René Moriceau, ancien chapelier, propriétaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel reconnaît par les présentes devoir bien et légitimement
1° au Conseil presbytéral de l’Eglise protestante de Saint-Guillaume à Strasbourg, séant en cette ville, la somme principale de 10.000 francs
2° à la caisse générale des veuve de Pasteurs de l’Eglise de la Confession d’Augsbourg en France, établie à Strasbourg, aussi la somme principale de 10.000 francs, ensemble la somme principale de 20.000 francs
Garantie hypothécaire. Une maison sise à Strasbourg au coin de la place Kleber & de la rue des Arcades N° 4 autrefois N° 24, d’un côté la maison de Mr Hummel & par derrière la rue des incendiaires. Cet immeuble appartient à M. Moriceau pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de liquidation et partage 1° de la communauté de biens qui a existé entre lui et Dame Madeleine Marie Antoinette Kleybler, sa défunte épouse aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811. 2° & de la succession de ladite Dame Moriceau, décédée en cette ville le 11 février 1859, laissant pour seul héritier M. François Réné Jules Moriceau, son fils, chapelier à Strasbourg. Ledit acte de liquidation et partage dressé le 7 septembre 1863 par les notaires soussignés & dont la minute est restée à M° Zimmer l’un d’eux. Il contient quittance de la soulte de 22.000 francs y stipulée en faveur de M. Moriceau fils sur le prix d’abandonnement de la maison affectée ci-dessus. Cette maison avait été acquise par les époux Moriceau Kleybler pendant leur mariage de M. Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte, & de Mad° Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Grimmer, notaire en cette ville le 21 janvier 1829 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 26 du même mois volume 219 n° 58 avec inscription d’office au volume 185 n° 14. Cette inscription d’office a été radiée définitivement en conséquence d’un acte passé devant ledit M° Grimmer le 27 novembre 1835. M. Moriceau père certifie que le prix de cette acquisition a été intégralement payé, ce dont il s’oblige de justifier aux créanciers à leur première demande – Déclaration (…)

René Moriceau meurt en 1864 en délaissant pour unique héritier son fils François René Jules Moriceau

1866 (10.2.), Strasbourg 3 (108), M° Weiss (Emile) n° 1402
Notoriété du 10 février 1866 (…) avoir parfaitement connu M. René Moriceau, en son vivant ancien chapelier à Strasbourg
Et savoir qu’il est décédé en cette ville ab intestat le 23 mars 1864, Qu’il n’a pas éré fait d’inventaire après son décès, Et qu’il a laissé pour son seul et unique héritier François Réné Jules Moriceau, son fils, chapelier demeurant à Strasbourg
acp 550 (3 Q 30 265) f° 90 du 12.2.

François René Jules Moriceau épouse en 1841 Marie Ursule Henriette Adèle Debray
1841 (31.8.), M° Noetinger
Certificat dépôt contrat de mariage reçu Heberlé notaire à Schlestadt le premier courant entre François René Jules Moriceau et Marie Ursule Henriette Adèle Debray, mineure à Strasbourg
acp 290 (3 Q 30 005) f° 56-v du 1.9.

Mariage, Sélestat (n° 42)
Mairie de Schlestadt, le deuxième jour du mois d’Août 1841 à neuf heures du matin. Acte de mariage de François Réné Jules Moriceau, marchand Chapelier domicilié à Strasbourg, département du Bas-Rhin, âgé de 27 ans né à Strasbourg le 21 janvier 1814, fils légitime majeur de Réné Moriceau, né à Coulans, département de la Sarthe, le 8 mars 1789, marchand Chapelier domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant, et de Marie Madeleine Antoinette Kleybler, sans Etat, née à Saint-Lo, département de la Manche le 6 août 1790, domiciliée audit Strasbourg, consentant par acte authentique ci-joint
Et de Marie Henriette Ursule Adèle Debray, sans etat, domiciliée à Schlestadt, âgée de 20 ans, née à Delle, département du Haut-Rhin, fille légitime mineure de Jean François Debray, receveur principal des Douanes, né à Falvy, département de la Somme le 19 novembre 1779 et de Catherine Ursule Paschali, sans Etat, née à Delle, âgée de 60 ans, Conjoints domiciliés à Schlestadt ci présent, et consentants (signé) Jules Moriceau, Adèle Debraÿ (i 23)

1841 (30.7.), M° Striffler
Consentement par Marie Madeleine Antoinette Kleybler, femme de René Moriceau marchand chapelier à Strasbourg, au mariage de François René Jules Moriceau son fils avec Adèle Debray de Schlestadt
acp 289 (3 Q 30 004) f° 82 du 30.7.

Marie Ursule Henriette Adèle Debray meurt en 1866 en délaissant cinq enfants
1866 (24.1.), Strasbourg 3 (107), M° Weiss (Emile)
Inventaire de la communauté qui avait existé entre François René Jules Moriceau, chapelier, et D° Marie Ursule Henriette Adèle Debray, son épouse défunte à Strasbourg et de la succession de cette der,ière décédée en cette ville le 3 juin 1863.
L’an 1865 le 24 janvier à neuf heures du matin en la Maison située à Strasbourg rue des Grandes Arcades N° 4 nouveau, N° 24 ancien. A la requête de M. François René Jules Moriceau, chapelier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes I. en qualité de père et tuteur légal de ses cinq enfants mineurs issus de son union avec D° Marie Ursule Henriette Adèle Debray son épouse défunte, et nommés René Jules Edouard Moriceau, officier de marine âgé de 20 ans, Pierre Jules Léon Moriceau, voyageur âgé de 18 ans, Marie Antoinette Juliette Moriceau, âgée de 15 ans, Renée Marie Antoinette Moriceau âgée de 7 ans, Marie Antoinette Adèle Moriceau âgée de 3 ans, tous domiciliés de droit à Strasbourg, II. à cause de la communauté de biens qui avait existé entre le Sr requérant et son épouse défunte et des reprises et avantages qu’il peut avoir à exercer en vertu de leur contrat de mariage passé devant M° Heberlé notaire à Schlestadt le premier août 1841. Et en présence de M. Amable Joseph Victor Cassanéa de Modonville capitaine d’artillerie en retraite demeurant à Strasbourg quai des pêcheurs n° 22, agissant ès présentes en qualité de subrogé tuteur desdits cinq enfants mineurs Moriceau, lesdits cinq enfants mineurs seuls et uniques héritiers de ladite mère défunte.

Mobilier. Salle à manger, Chambre de la bonne, Chambre à coucher de M. Moriceau, Au deuxième étage Chambre de la cuisinière, Au grenier, Chambre à linge sâle, Chambre de décharge, Cuisine, Cave
Marchandises. M. Moriceau déclare que le fonds de commerce a diminué depuis le décès de son épouse mais sa réalisation a été reportée en partie au fonds de broderie ci après inventorié. Fonds de broderie d’ornements d’église
acp 550 (3 Q 30 265) f° 29 du 25.1. (succession déclarée le 27 9.bre 1863) Communauté. Mobilier estimé 8772, Fonds de commerce 6000, Fonds de broderie 10.000, Extances 6500, total 31.272
Reprises de la défunte 20.000, du trousseau 4000, total 24.000, reste 7272
Reprises du veuf 15.000, il doit récompense 6000, reste 9000 – Déficit 1728
Garde robe 1077

François Réné Jules Moriceau hypothèque la maison au profit de la banque Ed. Klose et Compagnie

1866 (12.2.), Strasbourg 3 (108), M° Weiss (Emile) n° 1405
Ouverture de crédit – Ont comparu I. M. Edmond Klose, banquier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de gérant de la maison de Banque Ed. Klose et Cie établie à Strasbourg d’une part
II. M. François Réné Jules Moriceau, chapelier demeurant et domicilié à Strasbourg
Article premier. M. Klose en la qualité qu’il agit ouvre par les présentes à M. Moriceu qui l’accepte un crédit de 10.000 francs
Affectation hypothécaire. Ville de Strasbourg. Une maison sise au coin de la place Kleber et de la rue des Arcades N° 4 autrefois N° 24, d’un côté la maison de Mr Hummel et par derrière la rue des incendiaires. (…)
Origine de propriété. M. Moriceau déclare être devenu propriétaire de l’immeuble affecté pour l’avoir recueilli dans la succession de son père M. René Moriceau, en son vivant ancien chapelier à Strasbourg dont il est le seul et unique héritier ainsi que cette qualité résulte d’un acte de notoriété dressé par M° Weiss soussigné le 10 du présent mois. M. Moriceau père en était propriétaire pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de liquidation et partage 1. de la communauté de biens qui a existé entre lui et D° Madeleine Marie Antoinette Kleybler, sa défunte femme aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811. 2. de la succession de ladite D° Moriceau décédée en cette ville le 11 février 1859 laissant pour seul héritier M. Moriceau comparant. Ledit acte de liquidation et partage dressé le 7 septembre 1863 par MM Zimmer et Flach, notaires à Strasbourg dont la minute est restée à M° Zimmer. Il contient quittance de la soulte de 22.000 francs y stipulée en faveur de M. Moriceau comparant sur le prix d’abandonnement de la maison susdésignée. Cette maison avait été acquise par les époux Moriceau Kleybler pendant leur mariage de M. Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte et de D° Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 21 janvier 1829 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 26 du même mois vol. 219 n° 58 avec inscription d’office au vol. 185 n° 14, laquelle a été radiée définitivement en conséquence d’un acte passé devant ledit M° Grimmer le 27 novembre 1835. Situation hypothécaire (…). Etat civil de M. Moriceau. M. Moriceau déclare qu’il est encore actuellement veuf, qu’il n’est tuteur que de ses enfants mineurs

François Réné Jules Moriceau hypothèque la maison au profit du coutelier Frédéric Eugène Lichtenberger, du capitaine Charles Armand Létang et du professeur Charles Edouard Ferdinand Monoyer

1866 (12.2.), Strasbourg 3 (108), M° Weiss (Emile) n° 1403
Obligation – A comparu M. François Réné Jules Moriceau, chapelier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes tant en son nom personnel qu’au nom et comme père et tuteur légal de ses cinq enfants mineurs issus de son union avec D° Marie Ursule Henriette Adèle Debray son épouse défunte, nommés René Jules Edouard Moriceau, officier de marine âgé de 20 ans, Pierre Jules Léon Moriceau, voyageur âgé de 18 ans, Marie Antoinette Juliette Moriceau, âgée de 15 ans, Renée Marie Antoinette Moriceau âgée de 7 ans, Marie Antoinette Adèle Moriceau âgée de 3 ans, tous domiciliés de droit à Strasbourg (…) Lequel comparant aux noms et qualités qu’il agit déclare et reconnaît par ces présentes devoir bien et légitimement, conjointement et solidairement entre lui et ses enfants mineurs
1) à M. Frédéric Eugène Lichtenberger, coutelier
2) à M. Charles Armand Létang, capitaine major en retraite, Chevalier de la légion d’honneur
3) et à M. Charles Edouard Ferdinand Monoyer, agrégé à la faculé de médecine de Strasbourg, tous trois présents et acceptant, demeurant et domiciliés à Strasbourg , la somme principale de 25.000 francs dont 5000 à M. Lichtenberger, 8000 à M. Létang et 12.000 à M. Monoyer. Pour prêt de pareille somme (…)
Hypothèque. Ville de Strasbourg. Une maison sise au coin de la place Kleber et de la rue des Arcades N° 4 autrefois N° 24, d’un côté la maison de Mr Hummel et par derrière la rue des incendiaires. (…)
Etablissement de propriété. M. Moriceau déclare être devenu propriétaire de l’immeuble affecté pour l’avoir recueilli dans la succession de son père M. René Moriceau, en son vivant ancien chapelier à Strasbourg dont il est le seul et unique héritier ainsi que cette qualité résulte d’un acte de notoriété dressé par M° Weiss soussigné cejourd’hui qui sera enregistré avant ou en même temps que les présentes. M. Moriceau père en était propriétaire pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de liquidation et partage 1. de la communauté de biens qui a existé entre lui et D° Madeleine Marie Antoinette Kleybler, sa défunte femme aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811. 2. de la succession de ladite D° Moriceau décédée en cette ville le 11 février 1859 laissant pour seul héritier M. Moriceau comparant. Ledit acte de liquidation et partage dressé le 7 septembre 1863 par MM Zimmer et Flach, notaires à Strasbourg dont la minute est restée à M° Zimmer. Il contient quittance de la soulte de 22.000 francs y stipulée en faveur de M. Moriceau comparant sur le prix d’abandonnement de la maison susdésignée. Cette maison avait été acquise par les époux Moriceau Kleybler pendant leur mariage de M. Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte et de D° Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 21 janvier 1829 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 26 du même mois vol. 219 n° 58 avec inscription d’office au vol. 185 n° 14, laquelle a été radiée définitivement en conséquence d’un acte passé devant ledit M° Grimmer le 27 novembre 1835. Situation hypothécaire (…). Etat civil de M. Moriceau. M. Moriceau déclare qu’il est encore actuellement veuf, qu’il n’est tuteur que de ses enfants mineurs

Jules Moriceau loue un magasin aux frères Levy

1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 146 (3 Q 31 645) f° 88-v du 22.5.
20 mars 1867. Bail ainsi conçu – Entre nous soussignés J. Moriceau d’une part
et Levy freres d’autre part qui acceptent comme locataires, ont été arrêtées et consenties les conventions suivantes
Mr Moriceau donne à loyer pour une durée de cinq à neuf ans le magasin du coin de la maison sise rue des grandes arcades n° 4 faisant le coin de la place Kleber et le premier étage de ladite maison pour un loyer annuel de 3000 francs dont 2000 pour le magasin et 1000 francs pour le premier étage (…) Le présent bail aura son effet et commencera à partir de Pâques 25 mars 1867. (…) Mrs Levy frères ne pourront céder leur bail ni sous louer les locaux qu’ils acceptent ni y exercer d’autre industrie que celle dont ils ont fait déclaration à M. J. Moriceau ou établir d’atelier au premier étage (…)

Jules Moriceau loue un magasin à l’horloger Weiser

1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 145 (3 Q 31 644) f° 92 du 11.1.
21 décembre 1866. Bail entre les soussignés J. Moriceau, d’une part, comme propriétaire
et J. Weiser, horloger de l’autre part, ont été arrêtées et consenties les conventions suivantes
Mr J. Moriceau cède et Mr. J. Weiser, accepte un loyer pour une durée de douze ans consécutifs commençant le 25 mars 1868 pour finir à pareil jour 1880 le magasin du susdit Sr. J. Moriceau situé grandes arcades N° 4 Moyennant un loyer annuel de 1500 francs payables selon l’usage par trimestre. (…) Mr Weiser ne pourra exercer dans le local qu’il loue que son industrie d’horloger bijoutier, il ne pourra ni le louer ni céder (…)

Consentement à mariage
1868 (9.12.), M° Noetinger
Consentement par François René Jules Moriceau négociant à Strasbourg à René Jules Edouard Morieau son fils demeurant à Taiti au mariage qu’il se propose de contracter avec Melle Moetia Selmon fille d’un père anglais et d’une mère keneque remariée à Mr Bruder négociant
acp 578 (3 Q 31869 293) f° 40 du 11.12.
le 9 décembre 1868. Consentement par François René Jules Moriceau, négociant à Strasbourg, au mariage de son fils René Jules Edouard Moriceau, enseigne de vaisseau à Taïti embarqué sur le Chevert avec Moesia Salmon à Taïti
acp 578 (3 Q 31869 293) f° 40-v du 11.12.

François René Jules Moriceau meurt en juillet 1870
1870 (12.7.), M° Noetinger
Inventaire des biens de la succession de François René Jules Moriceau, décédé négociant à Strasbourg le 6 juillet 1870, dressé à la requête d 1. Pierre Jules Edouard Moriceau, enseigne de vaisseau, 2. Pierre Jules Léon Moriceau, employé, 3. Marie Antoinette Juliette Moriceau, majeure, 4. Renée Marie Antoinette Moriceau, mineure, 5. Marie Antoinette Adèle Moriceau, mineure, héritiers chacun pour un 5° de leur père
acp 595 (3 Q 30 310) f° 11-v du 22.7. (décès f° 110, succession déclarée, 3756) Succession, mobilier 6771
acp 600 (3 Q 30 315) f° 112-v n° 2226 du 25.10. (vacation du 14 octobre) Beschreibung des Passif Masse 64.436, Begräbnis Unkosten 281

1872, Enregistrement de Strasbourg, ssp 157 (3 Q 31 656) f° 71 du 26.9.
30. Juni 1872. Beneficiar Inventar des Nachlasses von René Julius Moriceau, errichtet durch Cassania von Mondoville, aus welchem hervorgehet, daß die Activmasse sich auf eine Summe von 5732 beläuft und die noch zu zahlende Passivmasse auf 59.695.

Edmond Klose fait saisir la maison de François René Jules Moriceau. L’adjudication au tribunal civil est prononcée au profit du négociant Jacques Levy

1868 (27 janvier), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1137 (3282) n° 8
La Chambre des Criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas-Rhin séant en la ville du Palais de Justice en son audience publique du 17 janvier 1868 a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie à la requête de Monsieur Edmond Klose, banquier domicilié à Strasbourg en qualité de gérant de la maison de Banque Ed. Klose & Compagnie établie à Strasbourg contre le Sieur François René Jules Moriceau, ci devant chapelier à Strasbourg, Mr Jules Doss, licencié en droit, avoué près le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas-Rhin, constitué et chargé d’occuper pour M. Edmond Klose banquier domicilié à Strasbourg (…) déclare que la maison de banque est créancière du Sieur François René Jules Moriceau ci devant chapelier, domicilié à Strasbourg, en vertu d’un acte d’ouverture de crédit passé devant M° Emile Weiss et son collègue notaires à Strasbourg le 12 février 1866, inscrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 du même mois volume 915 numéro 57 (…) Faute de paiement le requérant a par procès verbal de l’huissier Koerttgé en date du 6 août 1867 fait saisir sur le Sieur François René Jules Moriceau l’immeuble dont la désignation suit.

Une maison à quatre étages et mansardes, située à Strasbourg au coin de la place Kleber et de la rue des arcades où elle porte le numéro 4 autrefois 24 tenant de ce côté à la propriété de Mr Hummel et donnant par derrière sur la rue des incendiaires. Cette maison avec ses dépendances située ainsi qu’il est établi ci dessus, canton Nord de la Ville de Strasbourg, arrondissement de Strasbourg Département du Bas Rhin est habitée partie par ledit Sieur Moriceau et les siens et en partie par des locataires, le rez-de-chaussée à droite en entrant formant le coin de la place Kleber est loué comme magasin de draperie.
Le procès verbal de saisie immobilière a été dénoncé audit Sieur Moriceau par exploit dudit huissier Koerttgé en date du 7 août 1867. Le procès verbal de saisie et l’exploitation de dénonciation susénoncés ont été transcrits au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 10 août 1869.
Origine de la propriété. Dans l’acte de l’ouverture de crédit susrelaté, le Sieur Moriceau a déclaré être devenu propriétaire de l’immeuble dont s’agit pour l’avoir recueilli dans la succession de son père le Sieur René Moriceau en son vivant ancien chapelier à Strasbourg dont il est le seul et unique héritier ainsi que cette qualité résulte d’un acte de notoriété dressé par M° Emile Weiss notaire à Strasbourg le 10 février 1866. Le Sieur Moriceau père en était propriétaire pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de liquidation et partage 1° de la communauté de biens qui a existé entre lui et Dame Madeleine Marie Antoinette Kleybler sa défunte femme aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 7 septembre 1811, 2° de la succession de la Dame Moriceau décédée à Strasbourg le 11 février 1859 laissant pour seul héritier le Sieur François René Jules Moriceau, ledit acte de liquidation et partage dressé le 7 septembre 1863 par MM Zimmer et Flach, notaires à Strasbourg dont la minute est restée à M° Zimmer. Il contient quittance de la soulte de 22.000 francs y stipulée en faveur de M. Moriceau partie saisie sur le prix d’abandonnement de la maison susdésignée. Cette maison avait été acquise par les époux Moriceau Kleybler pendant leur mariage du sieur Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte et de Dame Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 21 janvier 1829 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 26 du même mois volume 219 numéro 58 et inscription d’office au volume 185 numéro 14, laquelle a été radiée définitivement en conséquence d’un acte passé devant ledit M° Grimmer le 27 novembre 1835. Pour continuer les poursuites commencées, ledit M° Doss avoué au nom de son client enchérit la propriété dudit immeuble sans en rien excepter, pour être prise par l’acquéreur dans l’état où il se trouvera au moment de l’adjudication et en outre aux charges, clauses et conditions suivantes (…)
Mise à prix. Le poursuivant enchérit la maison susdécrite pour servir de première mise à la somme de 50.000 francs. Fait à Strasbourg le 24 août 1867.
(f° 24) L’an 1867 le 4 octobre (…) l’adjudication dudit immeuble a été fixée au 29 novembre prochain
(f° 24) L’an 1867 le 13 novembre (…) il lui a été donné communication de l’acte dont la teneur suit qu’il porte à la connaissance des amateurs de l’immeuble à exproprier. Pardevant M° Victor Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg soussignés a comparu M. Jules Moriceau négociant domicilié à Strasbourg lequel a cédé et déclaré avec la garantie tant de la légitimité de la créance que de la solvabilité actuelle et future des débiteurs sans discussion préalable à M. Raphael Lippmann, propriétaire Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg ci présent les sommes suivantes à prendre par préférence au cédant par les personnes ci après nommées dans la maison que M. Moriceau possède à Strasbourg rue des grandes arcades numéro 4 savoir (…)
(f° 25 v°) Remise de l’adjudication. L’an 1867 le 29 novembre (…)
Adjudication. L’an 1868 le 17 janvier (…) M° Doss (…) poursuivant l’expropriation forcée de l’immeuble saisi à sa requête sur le Sieur François René Jules Moriceau ci devant chapelier aujourd’hui fabricant d’ornemens d’Eglise, domicilié à Strasbourg, a conclu qu’il plût au tribunal procéder à l’adjudication dudit immeuble (…) enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par u M° Lepescheur avoué pour 106.200 francs
(f° 26 v°) Déclaration d’adjudication. L’an 1868 le 17 janvier est comparu M° Lepescheur avoué et a déclaré qu’à l’audience des criées d’aujourd’hui il s’est, pour en au nom de M. Jacques Levy, négociant domicilié à Strasbourg, rendu adjudicataire de la maison sise à Strasbourg au coin de la Place Kleber et de la rue des arcades où elle porte le numéro 4 autrefois numéro 24 et ce pour un principal de 106.200 francs

Fils du colporteut Baruch Levy, Jacques Levy épouse en 1844 Hanna Straus, native de Gundershoffen
Mariage, Strasbourg (n° 125)
Du 21° jour du mois de Mars 1844 à dix heures du matin. . Acte de mariage de Jacob Levy, majeur dans, né en légitime mariage le 31 décembre1816 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Commis négociant, fils de Baruch Levy, Colporteur domicilié en cette ville ci présent et consentant, et de feue Gertrude Aron, décédée en cette ville le 18 février 1840, et de Hanna Straus, mineure d’ans, née en légitime mariage le 19 juin 1824 à Gundershoffen (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de Jacques Straus, commerçant, domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant, et de feue Reine Klotz, décédée à Gundershoffen le 3 février 1831 (i 16)

Jacques Levy loue un magasin à l’horloger Victor Weiser

1879, Enregistrement de Strasbourg, ssp 180 (3 Q 31 679) f° 52 n° 6056 du 15.7.
15. April 1879. Miethvertrag wie folgt, zwischen H. Jacob Levy, jetziger Eigenthümer des früher H Moriceau gehörigen bei der Gewerbslauben zu Straßburg gelegenen Hauses und
H Victor Weiser, Uhrenmacher, jetzigem Mieter des der Gewerbslauben gegenüber gelegenen Ladens in gedachtem Hause, folgende Übereinkunft getroffen worden
H. Levy erklärt hiermit H. Weiser, welcher dies annimmt den Laden Zur Miethe übergeben, welchen er jetzt schon in dem der Gewerbslauben gegenüber gelegenen Hause N° 4 inne hat, sowie derselbe sich gegenwärtig befindet und sowie der Miether denselben zur Zeit genießt, laut einer Privaturkunde d.d. 21. Dezember 1866. registrirt zu Straßburg den 11. Januar 1867. folio 92 (…) eine Miethe welche am 25. März 1880 abläuft
Gedachte Vermiethung geschiht auff einer Dauer von 6 ganzen auf einander folgenden Jahren welche am 25. März 1886 beginnet und am gleichem Tage des Jahres 1886 zu Ende zu gehen. (…) um einen jährlichen Mietzins von 2500 Franken (…)
Wolte H Levy für gut finden den zur Zeiten den H. Gebrüdern Marx angenommenen Laden an seine Kinder abzutreten, so werd. er befugt des an H Weiser vernmietheten Local zu nehmen (…)

Testament de Jacques Levy par lequel il fait divers legs à son frère, ses neveux et ses enfants
1882 (6.11.), M° Pierron
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments des zu Straßburg am 29. October 1882 verlebten ehemaligen Kaufmanns Jacob Levy Ehemann von Hanna genannt Henriette Strauss, wonach derselbe vermacht 1. seinem Bruder Alexis Levy in Nantes das Portrait seines Vaters auf M. 190., 2. seiner Nichte Caroline Heymann Ehefrau von Meyer zu Paris M. 400, 3. Caroline Levy zu New York M. 800, 4. seiner Nichte, Schwester der Vorigen, in New York M. 800, 5. seiner Nichte Julie Weill Ehefrau Heinrich Nerson in Paris M. 950, 6. seiner Schwester Babette Wittwe von Jonas Bollack in Weissenburg eine jährliche lebenslängliche Rente von M 200. und M. 80 (…), 7. der Marie Carrière M. 480, 8. der ecole de travail israélite zu Straßburg M. 120, 9. dem Wohlthätigkeit Bureau M. 120, 10 seinem Sohn Leo (…) 11. seiner Tochter Caroline, 12. seinem Neffe Leo Heymann
acp 729 (3 Q 30 444) f° 84-v n° 2802 du 8.11. (Tab Bd 68 Bl. 108 Nr 140, Sterbefall erklärung vom 18.4.83 Bd. 141 Nr 31)

Henriette Straus, veuve de Jacques Levy, et ses enfants louent une partie de la maison à la société Victor Geyer et Compagnie (mercerie et jouets)

1884 (31.3.), Strasbourg 4 (162), M° Charles Lauterbach n° 8880
Vermiethung – Erschienen 1. Frau Henriette Strauss ohne Gewerbe in Straßburg wohnhaft Wittwe des Herrn Jacob Levy, 2. Herr Paul Ernst Levy, Kaufmann in Straßburg wohnhaft und 3) Fräulein Caroline Jeanne Levy volljährig ohne Gewerbe auch in Straßburg wohnhaft, diese Comparenten handelnd sowohl eigenen Namens wie auch Namens und als sich stark tragend für Herrn Leo Bernhard Levy, Rentner in Straßburg wohnhaft, sich momentan in Algier aufhaltet, dieselben vermiethen hierdurch auf die Dauer von drei sechs oder neun Jahren welche mit dem 24. Juni 1884 beginnen und mit demselben Tage des Jahre 1887, 1890 oder 1893 endigen
an die Firma Victor Geyer & Cie Galanterie und Spielwaarengeschäft zu Straßburg, für welche deren Inhaber Herr Moritz Geiger, Kaufmann in Straßburg wohnhaft hier zugegen stipulirt & annimmt
die folgende Räumlichkeiten eines Wohnhaus zu Straßburg an der Gewerbslauben N° 4, welche bisher an die Herrn Marx Taback und Cigarrenfabtikanten gemiethet gewesen, und welchen Herr Geiger sich abgehandet* hat nemlich denn Theil rechts des Erdgeschoßes enthaltend Kaufladen und Ladenstube, ferner den darüber befindlichen Theil des ersten Stockes begreifend Wohnung von zwei Zimmern, Kuche & kleinen Keller, So wie sich alles vorfindet und von Herrn Geiger besichtiget worden ist. Bedingungen (…) 4. Die miethende Firma hat alle größere Reparaturen und Veränderungen namentlich diejenige an der Devanture des Kaufladens zu dulden, ohne hierwegen eine Entschädigung oder Zinsminderung beansprüchen zu können, welches auch die Dauer dieser Arbeiten sein mag. 5. Ausdrucklich vereinbart wurde jedoch zwischen den Parteien, daß die miethende Firma den Vermiethern während der Dauer der Miethe diejenige Summe welche zur Instandstellung des Kaufladens erforderlich sein wird mit fünf Prozent * bei Fälligkeit der Miethziehen zu verzinsen haben wird. Der Registrirung wegen werden die Kosten dieser Arbeiten zur Kapitalsumme von tausend Mark geschätzt, (…) 9. Die Räumlichkeiten im ersten Stock dürfen nicht als Ateliers verwendet und nur als Wohnung benuntzt werden. Miethzins, 4360 Mark wovon 4000 Mark für den Kaufladen und 360 Mark für die Wohnräume
Bürgschaft. Soeben erschien Herr Ephraim Guthmann Kaufmann zu Straßburg wohnhaft (…) erklärte sich als dem Solidarbürge, solidarischerweise mit der Firma Viktor Geiger & Cie zur Bezahlung der Miethzinsen
acp 748 (3 Q 30 463) f° 44-v du 5.4.

Henriette Straus meurt en 1890 en délaissant trois enfants
1890 (29.7.), M° Loew
Offenkunde betreffend das Ableben der Henriette Straus, Wittwe des Kaufmanns Jacques Levy, erfolgt dahier am 21. Januar d. Jahrs. Erben sind ihre beiden Söhne & Tochter 1. Ernst Paul Levy, Kaufmann hier, 2. Leon Bernhard Ley, daselbst, 3. Frl. Johanna Caroline Levy, großjährig, daselbst wohnend
acp 829 (3 Q 30 544) f° 77-v n° 1512 du 30.7.

Lors de la liquidation, la maison reste indivise. L’acte mentionne le contrat de mariage d’Ernest Paul Levy, passé le 30 mai 1876 à Deuil devant le notaire Dollé.

1890 (30.9.), M° Loew
Theilung des Nachlass des dahier am 29. Dezember 1882 verlebten ehemaligen Kaufmanns Jacques Levy & desjenigen an seiner dahier am 31. Jan. 1890 verlebten Ehefrau Henriette Strauss
Erben sind die 3 Kinder, Ernst Paul Levy, Kaufmann, Leo Bernhard Levy, ohne Stand, Johanna Caroline Levy, alle drei großjährig hier. Inventar nicht errichtet. Testament des Ehemanns hinterlegt bey Notar Pierron den 6. Nov. 1882.
Es wird eine einzige Theilungsmasse gebildet. Bis 1. Juli 1890 führte Ernst Paul Levy die Verwaltung beider Nachlässen, er hat noch in Händen 2518, auch haben die 3 Miterben nachbezeichnete Beiträge in die Masse einzuwerfen, welche hier vn den Einnahmen entnommen
acp 834 (3 Q 30 549) f° 9 du 8.10. (St. Erkl. 18. Aprilis 1883 Band 141 N& 31 v. 29. Juli 1890 Bd 172 N° 227) Theilungsmasse 1) Rechnungsrest des Ernst Paul Levy 2518
2) Einwurf der Erben a) Ernst Paul Levy 200, b) Leo Bernard 2177, c) Johanna Karoline 1841
3) Rückbringen ane des Ernst Paul Levy laut Ehevertrag Dollé in Deuil vom 30. V. 1876, 16.000
4) Chirographarforderungen a) Ernst Paul Levy 14.000, b) Leo Bernard Levy 21.205, c) Gustav David in Paris 16.000
5) Hypothekforderungen (a-f), 12.000, 8079, 12.067, 4000, 11.777, 2660
6) Deutsche Inhabertitel (a-r)
7) Ausländische Inhabertitel (a-z) – Summa 370.513, jedem Erben 1/3 123.504
Zutheilungen (…)
Ungetheilt bleibt I) Haus dahier mit Erdgeschoss und 4 Etagen, Ecke Kleberplatz und Gewerbslauben N° 4, erworben laut Versteigerungsurtheil des hiesigen Civiltribunals vom 17.I.1868
II) Synagogenplätze hier Mannsplatz N° 54 und Frauenplatz N° 57

Jeanne Caroline Levy épouse en 1891 le docteur en médecine Adolphe Rueff, originaire de la Chaux-de-Fonds
1891 (6.11.), M° Loew
Ehevertrag zwischen Adolph Rueff, Doktor der Medizin in Paris
und Johanna Karoline Levy, Rentnerin hier, großjährige Tochter des verlebten hiesigen Ehegatten Jakob Levy und Henriette Strauss
acp 849 (3 Q 30 564) f° 82-v n° 3324 du 9.11. Annahme der Errungenschaft Gütergemeinschaft mit Außschluß der Kleider
Einbringen des Bräutigamn. Werthpapieren Forderungen, Liegenschaften u&é Mobilien in Frankreuch 128.428
Einbringen der Braut. 1. Mobilien 16.000
2. Ein Drittel eines Anwesens dahier Ecke des Kleberplatzes mit der Gewerbslauven wo es den N° 4 trägt, geschätzt zu 36.254
3. Ein Drittel von 2. Synagogenplätzen hier
4. Forderungen a) 8000, b) 11.520, c) 888, diese 3 Forderungen wurden der Braut zugeheilt laut Theilung vor dem amt. Notar vom 30. September 1890, d) 2666
5. Inhabertitel 956
Gegenseitge Schenkung zu Gunsten des Üeberlebenden der lebenslänglichen Nutznießung des Nachlasses der Zuerststerbenden, herabzusetzen auf die Hälfte bei Vorhandesein von Kindern

Mariage, Strasbourg (n° 828)
Strassburg am 10. November 1891. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der praktische Arzt Doctor medicinae Adolph Rueff, israelitischer Religion, geboren den 11. Mai des Jahres 1854 zu Chaux de fonds (Schweiz) wohnhaft zu Paris (Frankreich) ehelicher Sohn des verstorbenen Kaufmanns Jacob Rueff wohnhaft zuletzt zu Chaux-de-fonds und der Judith Wolff, Rentnerin wohnhaft zu Paris
2. die Rentnerin Caroline Johanna Levy, israelitischer Religion, geboren den 24. Februarÿ des Jahres 1861 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Jacob Levy, Rentner und Hanna Straus, zuletzt wohnhaft zu Strassburg (i 20)

1896 (22.7.), M° Lauterbach
n° 19.322. Offenkunde enthaltend Bestätigung, daß vollkommene Personeneinheit bestehet zwischen Caroline Johanna Levy Ehefrau von Dr Adolph Rueff praktischer Arzt, beisammen in Paris wohnend und der in verschiedenen Urkunden und A* als Caroline Reine Levy aufgeführten Persönlichkeit
acp 914 (3 Q 30 629, II) f° 52 n° 1433 du 23.7.

Le rentier célibataire Léon Bernard Levy, demeurant à Nice, cède le tiers de la maison à son frère Ernest Paul Levy

1900 (13.9.), M° Hammann
N° 4272. Licitation – Leo Bernhard Levy, Rentner, ledig, früher dahier nun in Nizza
an Ernst Paul Levy, Kaufmann dahier, Gatte von Ida Weill
das ungeteilte Drittel an nachbeschriebenem Anwesen, wovon dem Käufer ihm ein Drittel gehört und das letzte Drittel er noch zu erwerben gedenkt
Stadt Straßburg. Wohnhaus mit Erdgeschoß, 4 Stockwerken & Mansarden, Ecke Kleberplatz und Gewerbslaubenstraße mit N° 4, katastrirt Flur N n° 884, 1 Ar Nutzungswert M. 1400.
gehörte zue Gütergemeinschaft, welche bestanden hat zwischen den hiesigen Eheleuten Jakob Levy gewesenen Kaufmann gestorben am 29. Oktober 1882 und Henriette Strauss, getorben am 31. Januar 1890. In der Theilung des Nachlasses vor Notar Loew vom 30. September 1890 blieb das Anwesen unter den Kindern und Erben 1) Leo Bernhard Levy, 2) Ernst Paul Levy, 3) Johanna Karoline Levy je zu ? ungeteilt. Genuß und Steuren von Todestag des Verkäufers an, um 60.00 Mark zahlbar am Todestage, keinenfalls aber vor 1. Oktober 1923. Bei Genußantritt vor 1. Oktober 1923 ist Kaufpreis verzinslich zu 4 ½ %
acp 972 (3 Q 30 687. III) f° 92-v n° 1003 du 22.9.

Ernest Paul Lévy épouse en 1876 Ida Weil, demeurant avec son père à Montmorency
Mariage, Montmorency, Seine-et-Oise (n° 16)
L’an 1876 le 31 mai à onze heures du matin (…) ont comparu 1° Le Sieur Ernest Paul Lévy, négociant âgé de 31 ans, né le 29 janvier 1845 à Strasbourg, y demeurant rue des Arcades numéro 4 avec ses père et mère, majeur, fils légitime de Lévy, Jacob et de Straus Hanna, son épouse, rentiers, présents & consentant, 2° et la demoiselle Ida Weil, sans profession âgée de 20 ans née le 22 avril 1856 à Laval (Mayenne), demeurant avec son père à Montmorency, mineure, fille légitime de Weil, Salomon, propriétaire présent et consentant, et de Rottembourg, Adèle, son épouse décédée à Rennes (Ille & Vilaine) le 8 février 1832 (…) nous ont à l’instant représente le certificat délivré à la date du 30 mai courant par M° Dollé, notaire à Deuil (Seine et Oise) constatant que le contrat de mariage des futurs époux a été passé devant lui ledit jour (i 174)



Antoine Joly, cartier, et (1674) Claudine Tournier – catholiques


Fils du tonnelier Nicolas Joly de Lyon, le cartier Antoine Joly épouse en secondes noces à Grandfontaine (principauté de Porrentruy en Suisse) en 1674 Claudine Tournier, fille du marchand Jacques Tournier, après avoir eu cinq enfants d’un premier mariage. Antoine Joly habite à Montbéliard où il fait baptiser deux enfants (1685, 1686) avant de s’établir à Strasbourg où prend un apprenti en 1687.
Antoine Joly et Louis la Boisse portent plainte devant les Quinze en 1708 que François Richard, ancien apprenti d’Antoine Joly, s’est établi cartier à Strasbourg sans observer le règlement des cartiers français. L’affaire se retourne contre eux, les Quinze exigent qu’ils deviennent bourgeois pour pouvoir continuer à exercer leur métier. Antoine Joly et sa femme achètent le droit de bourgeoisie le 16 avril 1708.
Les cartiers Antoine Joly, Louis la Boisse et David Benois qui sont tributaires au Miroir comme marchands de papier s’adressent en 1714 aux Quinze après que la tribu de l’Echasse les a notifiés de devenir tributaires chez elle. Les cartiers feront désormais partie de la tribu de l’Echasse.
Antoine Joly meurt le 24 mai 1721, son corps est inhumé le lendemain dans l’église paroissiale. Les Quinze réduisent en 1724 le droit de détraction au quart du montant réglementaire. La veuve meurt à l’hôpital le 16 novembre 1738.

Apprentis par contrat devant notaire : Jean Bouillon (1687), Hilaire du Bois (1693), Pierre Durant (1697), Michel Jolly (1698), François Richard (1700), Léonard Brunet dit Piare 1713), David Dulié (1716)

Maison en propriété
1695, rue Saint-Louis (VIII 134, ensuite n° 14)

Enfants


Signature au contrat d’apprentissage de Michel Jolly, 1698 (ADBR, cote 6 E 41, 11)


Le maître cartier Antoine Joly, autrefois à Montbéliard et à présent à Strasbourg, donne quittance au nom de sa femme Claudine Tournier à ses beau-père et belle-mère Nicolas Jubin et Claudine Connert, demeurant à Grandfontaine près de Porrentruy (Jura suisse)

1688 (7.1.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 4)
Quittance, 2° Jan.er 1688 – fut present Anthoine Jolly, M° Cartier a Mombelliard a present estably en cette ville de Strasbourg, Lequel Confesse auoit receu
de Nicolas Jubin Maistre bonnetier au village de grande fontaine proche de porrentru et de Claudine Connert sa femme ses beau père et belle mère La somme de 400 Liures sur et a bon compte des droits de Claudine Tournier sa femme, Scauoir 200 Liures Le Lendemain de la cellebration de Leurs espouzailles auec un coffre plain de hardes (…) et 200 Liures que le Sr Jubin et sa femme Leurs ont enuoyé au moins de Juin dernier (…) signé anthoune Joly

Mariage de Nicolas Jubin et Claude, le 20 mai 1681 à Grandfontaine (Jura suisse). On y troube aussi le nom de Tournier mais pas le mariage d’’Antoine Joly (Relevés)

Antoine Joly, demeurant quai Saint-Nicolas, prend en apprentissage Jean Bouillon, natif de Fontaine « sur la Valle » en Bourgogne

1687 (8.12.), Not. Contz (6 E 41, 25)
Contrat d’apprentissage – Cejourdhuÿ Le 8° Xbr. 1687 est Comparu en personne Mre Anthoine Jolÿ faiseurs des Chartes demeurant ici à Strasbourg sur Le Quaÿ de St Nicolas, Lequel a Reconnu Et Confessé auoir Receu de son pour mouvement Et pour faire du Bien
En apprentissage Et son service Cejourdhuÿ jusquéz à Cinq ans prochain Venans et Ensuiuans Consecutifs Et accomplis Jean Boullion fils de Pierre Boullion Laboureur au Village de fontaine sur La Valle du Conté de Bourgoigne Et de feüe Jacquote Bercante Sa Mere à Ce present acceptant et se tenant Contant (…)
En presence de Mre Jean Picquet Compagnon Cartier Et de Mre Corneil Eueruin Praticien (signé) anthoine Joly, Jean Boillon, Jean piques

Antoine Joly prend en apprentissage Hilaire du Bois, natif de Salins

1693 (6.8.), Not. Contz (6 E 41, 28)
Apprentissage – Cejourhuy six° Aoust 1693 auant Midy fut present En Personne Hilaire du Bois natif de Salins fils de M° Jacques du Bois Bourgeois et habitant aud. Salins et de Damle Guiennete Cornier sa Mere, Lequel pour son avancement et son profit a reconnu et Confessé s’auoir mis en service et apprentissage pour Cinq années prochainement Venans finies et accomplies a Commencer du premier jour du Mois de Maÿ dernier de l’année Courante
auec le Sr Antoine Jolÿ Marchand et M° Cartier icy à Strasbourg a Ce present et acceptant (signé) A Joly,+ marque de du Bois

Antoine Joly prend en apprentissage Pierre Durant, natif de Lyon

1697 (8.9.), Not. Contz (6 E 41, 30)
Apprentissage – Cejourdhuÿ huict° septembre 1697 fut present Le Sr Anthoine Joly M° Cartier à Strasbourg le quel a Reconnu et declaré auoir pris Et accepté Chéz Luÿ En apprentisage dud. art de faction des Cartes
Pierre Durant natif de Lÿon à Ce present et acceptant pour Cinq années Consécutifes, finies et accomplies à Commencer Le 27° Juillet dernier de la présente année (…)
+ Marque de L’apprentif, A. Joly
[in fine :] Cejourdhuÿ Six° aoust 1701 fut present Antoine Joly M° Cartier à Strasbourg Le quel a Reconnu et declaré que comme Pierre Durant natif de Lÿon jusquéz icy son apprentif auroit echue son Tems d’apprentissage, Et auroiy au reste satisfait au Breuet d’apprentissage Cÿ dessus En sorte que Luÿ M° JoLy En auroit eu Toutte satisfaction (…)

Antoine Joly prend en apprentissage Michel Jolly, natif de Doudeauville dans le diocèse de Caen

1698 (16.3.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 11)
Apprentissage 16° mars 1698 – fut pnt. Michel Jolly Jeune garçon Natif du village dodeuille dioceze de Caen en Normandie, Lequel pour faire son proffit a recognu et confessé sestre dejourdhuy Mis en apprentissage en la Maison du Sr Jolly M° cartier en cette ville de Strasbourg pour apprendre led Mestier et ce pendant le temps et espace de cinq ans et demy a commancer du premier Jan.er dernier, et a finir au bout desd. cinq ans et demy (…)
fait et passé aud. Strasbourg Le 16° mars 1698 en pnc. de Louis Morin deuc et Jacq. Morin tous deux compagnons cartiers et david benoist aussy compagnon cartier
led. apprentif ayt. fait sa marq. et dit Ne savoir signer
A JoLy, Jacques morin, Jean Louis duc, +, dauid benay

Antoine Joly et sa femme Claudine Tournier, mariés par contrat passé à Grandfontaine en principauté de Porrentruy le 4 septembre 1674, passent une convention relative aux 400 livres que l’épouse a apportés en mariage. Nicolas Romain Joly, seul enfant survivant des cinq que le mari a eu de son premier mariage, aura droit à la même part que les enfants du deuxième mariage dans la succession de son père. L’acte mentionne la quittance donnée en 1688 (voir plus haut)

1700 (2.6.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 12)
conventions 2 Juin 1700 – furent presens Sieur anthoine Joly Marchand Cartier en cette ville de Strasbourg et Claudine Tornier son espouze quil authorise à leffet des presentes, Lesquels ont declarés que le peu de bien quil a plust a dieu leur donner Ils l’ont gagnés mutuellement par leur trauail leurs Soins et peines excepté seulement que lad° Tornier a apporté dans leur communauté la somme de 400 livres baloises qui luy sont escheus et auenus depuis leur mariage ainsy que ledit Sieur Jolly recognoist + Et Comme par le contract de leur mariage passé le 4° 7.bre 1674 deuant Jean Nappé prestre et curé de la paroisse de grandfontaine dans la principauté de Polantru. Il n’est fait aucune mention des enfants du premier lit dud. Sr Joly quoique pour lors Il y en eust cinq dont Il en reste seulement un viuant nommé Nicolas Romain Joly les quatre autres estants decedés pendant le present mariage. Il a eté conuenu entre lesd. parties quil appartiendra aux enfants du présent mariage La somme de 400 Liures baloises ou valeur d Icelle que Leur Mere a apporté en lad° Comm.té et le surplus estant partagé en deux parts esgales. Ledit Nicolas Romain partagera dedant la part de la succession future de son pere comme un des autres enfans du présent Mariage (…)
+ et quil est porté en la quitt.ce qu’il a donner devant Moy Not° a Nicolas Jubin Le 7. Jan.er 1688 laq.lle auec Le present pour ce regard Ne seruira que d’une mesme chose
(signé) A Joly, +

Baptêmes à Montbéliard : Jacques en 1685 puis Louise, fille d’Antoine Joly de Lyon et de Claude Tournier, en 1686

Baptême, Saint-Maimboeuf de Montbéliard (cath. CG 33)
Jacobus, filius Antonÿ Jolis et claudia Tounies conjugum Baptizatus fuit die sexta Augusti anni 1685 susceptores fuerunt Jacobus auouyer et claudia Tounies (i 17)

Baptême, Saint-Maimbœuf de Montbéliard (cath. CG 33)
Ludouica Joli Lugdunensis filia Antonÿ Joli et Claudiae Tournie Quatie* Conjugum Baptisata die secunda decembris anni 1686, susceptores fuerunt Claudius Franciscus Napey Notarÿ et Ludovica Stourde genouensis illiterata (signé) fr. Nappel (i 41)

Premier baptême à Strasbourg, Jeanne Françoise en 1689

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 17)
1689. Johanna Francisca filia Anthoni Joly et Claudia Tournier Conjugum nata 3. Aprilis et 4 eiudem mensis anni 1689 a me baptisata (i 10)

Antoine Joly prend en apprentissage François Richard, fils de feu le receveur Antoine Richard et d’Edme Perrin

1700 (6.9.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Apprentissage 6° 7.bre 1700 – fut presente damoiselle Edme Perrin veuue de feu le Sr Anthoine Richard en son viuant receueur pour le Roi a Blamont demeurant Lad° veuue a Phalsebourg, laquelle a recognu et confessé auoir des le premier Juillet dernier mis son fils nommé François Richard en apprentissage
chez le Sr anthoine Jolly marchand cartier en cette ville de Strasbourg present et acceptant pour le tems et espace de quatre ans et demy a commencer dud. jour premier juillet dernier et finir au bout desd. quatre années et demy

Les cartiers Antoine Joly et Louis la Boisse déclarent en février 1708 que François Richard est entré en apprentissage pour quatre ans chez Antoine Joly mais qu’il n’est pas resté plus de treize ou quatorze mois ; il a ensuite épousé une veuve de cartier de Metz et s’est établi à Strasbourg, ce qui est contraire au règlement usuel des cartiers de France. Les requérants demandent aux Quinze d’interdire au contrevenant d’exercer son métier.
François Richard répond qu’il n’existe pas de maîtrise de cartiers à Strasbourg, qu’il a acheté le droit de bourgeoisie l’année précédente. Comme les plaignants sont de simples manants, il demande que leur boutique soit fermée à moins qu’ils ne deviennent bourgeois.
La commission relève que les plaignants sont des manants qui se sont établis sans permission du Magistrat et que les cartiers n’ont pas de règlement. Ils son d’avis de rejeter la demande des plaignants qui pourront demander un règlement une fois qu’ils seront devenus bourgeois. Les arguments du préteur royal vont dans le même sens, il est d’avis d’exiger que les plaignants se fassent bourgeois dans les quatre ou six semaines sans quoi leurs boutiques seront interdites. Les Quinze adoptent l’avis du préteur royal.
François Richard demande fin mars d’ordonner la fermeture des boutiques d’Antoine Joly, Louis la Boisse et Pierre Damien qui ne sont pas devenus bourgeois. Les contrevenants demandent un délai supplémentaire. Les Quinze limitent le délai des deux premiers à un mois et donnent trois mois à Pierre Damier qui ne séjourne à Strasbourg que depuis six mois.

1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
François Richard Ca. Anthoine Joly , Louis la Boisse, Pierre Damien
(f° 330-v) Sambstags den 5.ten Novembris 1707. – Anthoine Joly Ca. François Richard, Jean Louis le Noble et Cons.
H. nôe Anthoine Joly et Cons. der Kartenmacher gtra François Richard, Jean Louis Noble et Cons. die Kartenmacher gesellen, vom 1. Octobris will Erklärung vernehmen. Kun. weilen Kläger principalen noch keine copeÿ Zugestellt, alß bittet gn. Zuerkennen, daß dieselbe nicht ehender mit wort Zugeben schuldig sein sollen alß Sie schrifftliche communication von der Klag werden erhalten haben. H. ad ref. T. O. obt.

(f° 347) Sambstags den 19. Novembr. 1707. – H. nôe Anthoine Joly et Cons. der Kartenmacher, Sodan Jean Louis Noble et Cons. die Kartenmachers gesellen Cit. per Sched. Frantz Richard vom 1. octobr. und 5.ten Hujus will man Erklärung vernehmen. K. Citatus præs. deme erst gestern contenta producti Zugestellt worden, bittet Zu seiner verantwortung deputaônem. G. s Erk. wie vor [Ob. handw Hh]

(f° 366) Sambstags den 10.ten Decembr. – K. nôie François Richart Burgers undt Kartenmachers Cit. per sched. Anthony Joly auch Kartenmacher und Schirmer prod. Schrifft. Verantwortung, undt bittet wie inhalts. G. pro Citato, bitt cop. prod. vndt Term. Ord. K. last cop. zu vndt bittet deputaônem. G. consentirt in die gebettene deputation.
Erk. Gebettene Copia und Deputâo willfahrt. Ob. Handwerckshh.

1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
(f° 27) Freÿtags den 3.ten Februarÿ 1708. – Anthoine Joly et Cons. Ca. François Richart
Obere Handwerck Herren laßen durch herrn Friden referiren, daß Anthoine Joly vnd Louis la Boisse die Kartenmacher wie auch Kartenmacher gesellen Zweÿ Memorialien wider François Richard übergeben, darinnen dieselbe exponiren, daß die sambtliche Kartenmacher in franckreich bereits vor 200 jahren verschiedene articul ihr handwerck betr. vnder sich auffgerichtet, vnd ahne behörigen orth confirmiren laßen vnd vnder solchen articulen, vnd Zwar in dem articulo 2.do expressé enthalten, daß keiner in der Meisterschafft recipirt werden solle, Er seÿe dann Zuvor wenigstens vier jahr beÿ Einem meister in der lehr gewesen, vnd nach verfließung solcher Zeit 3 jahr beÿ ged. Meistern alß Ein gesell gedient habe, weilen nun François Richard, welcher auff 4 ½ jahr sich beÿ gemeltem Anthoine Joly in die lehr gethan, länger aber nicht alß 13 biß 14 Monath beÿ ihme verblieben, vnd nachgehends ahne Eine Kartenmachers Wittib von Metz verheurathet, vnd anjetzo ohngeachtet solcher ordnung und articul sich allhier Zu establiren vnd solches handwerck Zu treiben prætendirt, alß wolten Sie Mghh vnderth. ersucht haben, Sie beÿ solchen articuln Zu mainteniren, vnd ged. Richard das handwerck Zu inhibiren ehe er solchen articuln sich conformiren werde bezeügt haben,
Warauff ged. Richard eine so genandte schrifftliche Verantwortung vberreicht, dahingehend, daß weilen ged. Meisterschafft deß Kartenmacher handwercks noch nicht allhier Zu Straßburg establirt seÿe, auf dieselbe keine articul und ordnung. wie es dabey gehalten werden solle, von Mghh. jemahlen gesucht hetten [f° 28] Sie sich auch darauff nicht beruffen könten, Er aber Implorant ahne eines Cartenmachers von Metz hinterlaßene Wittib sich verheürathet, auch bereits den 8. Octobris vorig. jahrs Zum burger angenohmen worden, die Klägere nur im schirm sein, vnd solche articul allhier niemahlen eingeführt und von Mghh. confirmirt worden, Er von der gegnern gesuch absoluirt, ihme das handwerck Zu continuiren erlaubt vndt den kägern wofern Sie sich nicht in Kurtzer Zeit burgerlich einlaßen würden, ihre boutiques Zugeschlossen werden möchten.
Warauff die Klägere eine so genandte replic producirt. Auff seith. der herrn deputirten habe man darvorgehalten, daß weilen die Klägere nicht burger, sondern allein im schirm sein, 2. Sie sich allhier ohne Mhh. vorwißen establirt, vnd konten Zumachen vnd Zuverkauffen sich vnderstehen, auch 3. niemahlen keine ordnung Zuhaben verlangt, noch haben dieselbe mit ihrem begehren abzuweisen, hingegen dem Richard alß burgern das Kartenmachen zu continuiren vergönnet werden könte wann aber die Klägere Künfftighin eine ordnung und articul haben wolten, Sie deßweg. Ein project übergeben, Zuvor aber burger werden sollen.
Herr Prætor Regius sagt hierauff, es werde beÿ dieser sach fürnemlich die übergebene Klag vnd gegenklag zu consideriren sein, was die Klag betrifft, so fundiren sich die Klägere auff die ordnungen und articul, welche die Kartenmacher in Franckreich haben sollen, weilen aber dieselbe allhier nicht eingeführt sein, noch observirt werden, auch niemahlen von derselben vmb regulirung solcher ordnungen [-v] und articul angesucht worden, alß könne derselben petitum nicht anders als für impertinent angesehen werden, was aber hingegen die gegenklag betrifft, so seÿe dieselbe wohl fundirt, maßen die jenige, so nicht allhier burger sein nicht allein keinen andern, welche würcklich im burgerrecht stehen, einige ordnung die Sie nicht einmahl haben, verschreiben können, sondern auch selbsten keine arbeit verfertigen sollen, ehe vnd bevor Sie sich burgerlich eingelaßen haben, deßweg. Er dann darvor gehalten, daß billich auff die gegenklag reflexion Zu machen sein werde, einfolgig die Klägere nicht allein mit ihrem begehren abzuweißen, sondern auch denselben Zu injungiren sein werde inner 4 oder 6 wochen sich in allhiesiges burgerrecht Zu begeben, in entstehung deßen denselben ihre boutiquen geschloßen vndt dem beklagten d. Cartenmacher handwerck Zu continuiren erkandt werden solte, wolten aber die Klägere nach erhaltenem Burgerrecht einige articul vnd ordnung haben, könten Sie deßwegen eine requeste übergeben vnd& derselben einen beglaubte copeÿ von denen articulen so die Kartenmacher in Franckreich haben beÿlegen. Erk. Herrn Prætori Regio gefolgt.

(f° 88) Sambstags den 24. Martÿ 1708. – François Richard Ca. Anthoine Joly , Louis la Boisse, Pierre Damien
Kun. noîe François Richard des burgers und Kartenmacher gtra Anthoine Joly, Louis la Boisse und Pierre Damien auch Kartenmacher, weilen ihnen jüngsthien 6 wochen Zeit vmb burger Zu werden beÿ schließung ihrer boutiquen angesetzt worden, Sie aber solches nicht gethan, alß bittet nunmehro die würckliche schließung derselben Zuerkennen, vnd ihnen Zugebiethen, daß Sie ihme die gesellen Zu kommen laßen sollen. H Citati præsentes vmb ihr Erklärung Zuthun bitten Deputation. Kun. s. Erk. ahne die Obere Handwercks herren.

(f° 98) Sambstags den 31.ten Martÿ 1708. – François Richard Ca. Anthoine Joly , Louis la Boisse, Pierre Damien
Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen durch herrn Friden referiren, daß François Richard burgers und Kartenmacher wider Anthoine Joly, Louis la Boisse und Pierre Damien geklagt, daß Sie Mhh. bescheid nicht parirten, mithien sie nicht in das burgerrecht begebeten, anbeÿ gebetten, derselben läden schließen Zu laß. vnd dabeÿ Zuerkennen, daß Sie ihme einige gesellen Zu kommen Zulaß. schuldig sein sollten.
Auff Erkandte Deputation habe man die parten angehört vnd die beklagte gefragt, warumb Sie seithero nicht burger worden weren, von dem Geoly gedacht, daß Er 6 wochen lang kranck geweß. were, vnd den ergangen bescheid nicht angehört hette, viel weniger ihne etwas davon gesagt worden were, vnd weilen Mghh. verlangten, daß Er solte burger werde, Er solchem nach Zu kommen erbiethig seÿe, la Boisse hat noch vmb 6 Monath Zeit gebetten, Damien habe vermeldet daß Er ererst 6 Monath hier were, vnd vmb die Zu bestreitung deß burgerrechten erforderte vnkosten Zu erhalten auch vmb 6 monath Zeit vnd darüber gebetten haben wolte, allein man halte auff seithen der herren Deputirten nichts davor, daß ihnen noch so lange Zeit gegeben werden solte, sondern man vermeine, daß beÿ den beÿden ersten die Zeit auf Einen Monath vnd beÿ dießem auff 3 Monath gesetzt, vnd wann in dießer Zeit Sie nicht burger würden ihnen alß dann nicht allein den laden geschloßen sondern auch das arbeiten gäntzlich verbotten werden könte, die genehmhaltung Zu Mghh. stellen Erk. beliebt.

Fils du tonnelier Nicolas Joly de Lyon, le cartier Antoine Joly et sa femme Claudine Tournier, fille du marchand Jacques Tournier de Grandfontaine, achètent le droit de bourgeoisie le 16 avril 1708 en apportant deux enfants.

1708, 3° Livre de bourgeoisie f° 1269
Antoine Joly marchand cartier V. Lyon, Weÿl. Nicolas Joly gew. Kieffers daselbst hint. sohn, V. sein Fr. Claudine Tournier weÿl. Jacques Tournier gew. Kauffmanns zu grandfontaine hint. tochter, erkauffen das burgerrecht p. 2. gold fl. 16. ß mit Ihren 2. kindern bleibt es beÿ ordnung, w. Zum spiegel dienen d. 16. Dito [Aprilis 1708.]

Antoine Joly prend en apprentissage Léonard Brunet dit Piare, natif de « Clerfaye » dans le diocèse de Limoges

1713 (17.9.), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Apprentissage – Aujourdhuy 17° de Septembre 1713 (…) furent presents Le Sieur Antoine Joly Maître Cartier, Bourgeois de cette ville d’une part
et Léonard Brunet dit piare, fils de Leonard Brunet Marchand d’œufs a Claerfaye Evêche de Limoges, aagé d’environ dix huit ans, d’autre part
Lesquels ont respectivement reconnu et Confessé auoir fait entr’eux Le traité et accord qui ensuit. C’est à Sçauoir Que Ledit Sieur Joly a receu, pris et gardé ledit Brunet dit piare pour son apprentif a Ladite profession de Cartier pendant Le terme de six années consecutives Commancées el 25° de Mars dernier (…) sans rien pretendre de Luy que les services qu’un garçon de metier et Domestique doit rendre a son maître
Fait et passé à Strasbourg Les an et jour que dessus en presence des Sr Jean Louis Noblet, Pierre Durand et Cesard Georges tous trois Cartiers trauaillant en cette ville
+ marque d’antoile Joly, + marque de Leonard Brinet dir piare, + marque de Pierre Durant temoin, Jean Louis noblet, Cezar george

Les cartiers Antoine Joly, Louis la Boisse et David Benois qui sont tributaires au Miroir comme marchands de papier s’adressent aux Quinze après que la tribu de l’Echasse les a notifié de devenir tributaire chez elle sous peine de vingt livres d’amende. Les représentants de l’Echasse arguent que les imprimeurs, les graveurs, les relieurs et les peintres de cartes doivent faire partie de la tribu. Les plaignants déclarent qu’il leur est indifférent de faire partie de l’une ou de l’autre tribu mais qu’ils ont déjà payé les droits à celle du Miroir. Ils déclarent vendre non seulement du papier mais aussi du carton, des portefeuilles et des boîtes à chapeaux. Les représentants du Miroir répondent que les libraires et les relieurs sont autorisés à faire du commerce en cotisant à leur tribu ; le règlement que cite l’Echasse s’appliquait aux cartiers allemands qui étaient autrefois des compagnons imprimeurs et non aux cartiers français.
La commission estime que le règlement de l’Echasse stipule clairement que les cartiers doivent faire partie de la tribu. Ils proposent que les les requérants qui ont déjà payé leur droit au Miroir sont reçus gratuitement à l’Echasse et que le droit de vendre du papier et d’autres marchandises soit laissé en suspens jusqu’à ce que le Miroir ait statué à ce sujet.

1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Antoine Joly, Louis la Boisse und David Benois pt° beÿ den Spieglern Zünfftig Zu bleiben Ca. E. E. Zunfft Zuer Steltz
(f° 46-v) Sambstags den 3. Martÿ 1714.
G. noîe Anthoni Jeoly, Louis la Boisse et Cons.) Cartiers et marchands de papiers gtra E E. Zunfft Zur Steltzen H. Zunfftmeister prod. vnderth. gehorsames ansuchen vnd bitten. Saltzm. Citatus pæsens, bittet dießer einlah copeÿ vnd T.O. obt.

(f° 74-v) Sambstags den 17. Martÿ 1714.
G. noîe Anthoni Jol et Consorten gtra E E. Zunfft Zur Steltzen Herrn Zunfftmeister vom 2.ten huius will man Erklärung vernehmen. Saltzm. pro Citato bittet Zu mehrerm bericht Deputation. G. s. Erk. ahne die Obere Handwercksherren gewiesen.

(f° 341) Sambstag den 17.ten Novembris 1714. – Antoine Joly, Louis la Boisse und David Benois pt° beÿ den Spieglern Zünfftig Zu bleiben Ca. E. E. Zunfft Zuer Steltz
Ober Handwercks Herren laßen durch H. Secret. Friden referiren, daß Antoine Joly, Louis de la Boisse, und David Benois die Burger und Cartenmacher allhier Ca. E. E. Zunfft Zur Steltz gegenwärtiges Memorial übergeben, inhaltend, daß sie sich schon vor 6 à 7. jahren alß Marchands de papier beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel Zünfftig gemacht hetten, und biß dato alda ruhig geblieben, ohnlängst aber were auf seithen E. E. Zunfft Zur Steltz ihnen beÿ 20 Livres auferlegt worden, sich beÿ deroselben alß Zünfftige einschreiben Zu laßen, ab welchem bescheidt sie sich Zu beschwehren hetten, mit unterth. bidt, gn. Zu erkennen, daß sie alß marchands de papier beÿ ged. Zunfft Zum Spiegel bleiben dörffen, hingegen E. E. Zunfft Zur Steltz in alle mal à propos causirte unkösten Zu condemniren seÿe.
Alß man die partes ferner gehört, haben sich die Klägere auf die contenta memorialis bezogen, worauf Herr Spielmann alß Zunfftmeister gegenwärtigen Extract vorgelegt, dahin gehend, daß die gemeine trucker, formen schneider, buchbindter und Kartenmahler, die biecher, muren und heÿlgendrucken uß strichen und Verkauffen, und damit auch der mahhler handtierung bruchen, und daß genießen die sollen alle Zur Steltz dienen, und deß jahr nicht mehr verbunden sie, dann 6 ß d Stuben Zinnß Zu geben &
Auf welches die Klägere replicirt, daß endtlichen ihnen indifferent Were, wo sie Zünfftig sein solten, allein sie verhoffen, daß Weilen sie beÿ der Spiegel Zunfft die gebühr schon erlegt, sie deßen beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz befreÿet sein werden, 2° besorgten sie, daß wann sie Zur Steltz giengen, die Spiegler sie anzäpffen, und ihnen den papür handtel niderlegen werden. auf befragen worinn Ihr handtel bestündte, haben sie vermeltet, daß sie bißhero nicht nur papür, sondern auch Carton, portefeüilles, Etuis de Chapeaux verkaufft hetten, welches sie unmöglich quittiren Könten, Zu mahlen es eine große Zubuß ihrer nahrung were.
darauf H. Spielmann duplicirt, daß dießes ein sach were, die den buchführern und buchbindtern Zu verkauffen vergönnet werde, die deßwegen Zum Spiegel mit gelt dienneten, gedachte Spiegel Zunfft alß sie Von dißer sach nachricht bekommen, hetten gegenwärtiges Memoriale Ca. die Zunfft Zur Steltz producirt, als eine Interventions: schrifft welche lautet, daß der Von ged: Zunfft Zur Steltz allegirte nicht auf die jetzige frantzös. sondern auff die damahlige Teutsche Cartenmacher gezogen werden müße, alß Welche nur Buchtrucker gesellen waren, welche aus unvermögen solches unterfangen müßen, welches auch auß der Von d. Zunfft Zur Steltz eingeführten Klag erhellet, daß nemmlich ihnen Von truckern und andern persohnen in ihr handwerck gegriffen, und darauf ged. articul ertheilt worden seÿe. Weilen aber die, der Zeit beÿ E. E. Zum Spiegel leib Zünfftige frantzös. Cartenmacher ihre handtlung mehr mit papür en gros wie auch verkauffung ihrer [342-v] frantzös. Carthen mit gantzen Küsten, Ballen, groß und wenigst tutzend Weiß bestehet, so seÿen sie vermög Mghherrn ertheilten articuls de aô 1409 und dißer beschehener conformirung de aô 1633 beÿ E. E. Zunfft zum Spiegel zu dienen und leibzünfftig zu verharren schuldig, und sollen von der Zahl der Kauffleuth und Krämer nicht außzuschließen sein, maßen unter den frantzos. und den damahligen teutschen Cartenmahlern ein großer unterscheid seÿn, sintemalen diße die ihrige nur Spielsweiß verkaufften auch von solchen persohnen welche von keiner handwerks profession und Buchtruckereÿ gemacht word. sondern auß allerhandt bestanden, wie der gleichen viel in Reichsstätten, Nürenberg, Augspurg, Regenspurg und dergleichen Zu finden seindt, welche nicht der Mahlerkunst noch profession treiben, auch weder gesellen fürdern noch jungen lehren, sondern ihr brodt damit zu verdienen suchen, auch weilen die Cartenmahler nur 6 ß Stuben Zinnß zur Steltz geben sollen, so ist zu muthmaßen, daß solche nur Zudiener sein müßen, Welches E. E. [f° 343] Zunfft zum Spiegel keineswegs hindtern will, mit unterth. Bidt, sie die Zunfft zum Spiegel beÿ angezogenem articul Zu manuteniren, mithin die papür und cartenhändler ruhig darbeÿ laßen, und dieselbe vor fernerer ansprach von E. E. Zunfft zur Steltz beschützen und befreÿen und selbige mit ihrem unbillichen begehren abweißen refusis expensis.
Damit man sich nicht contentirt, sondern den alten und neuen Zunfftmeister Zum Spiegel, alß H. Sederer und H. Chalon darüber angehört, die bedüten, daß der articul haben wolte, daß die handelsleuth zum Spiegel dienen sollen, und wann die Cartenmacher mit papür handleten, es es ihnen verwehrt und nidergelegt werden wurde, worauf H. Spielmann geantwortet, daß der producirte articul clar were, mit unterth. Bidt, ged. Zunfft gn. dabeÿ zu manuteniren, auch nicht vermeinte, daß die Spiegel Zunfft wegen deß papür handtels waß in weg legen könte, weilen die Buchhändtler und Buchtrucker, so [f° 343-v] beÿ der Steltz Zünfftig, auch damit handelten.
auf seithen der herrn Deputirten fünde man, daß diße frag zu erörtern were, ob nicht die Cartenmacher krafft abgeleßenen alten articuls beÿ der Zunfft zur Steltz sich leibzünfftig zu machen schuldig weren, und ob solchen falls die Zunfft Zur Steltz sie gratis recipiren solte, Ihres orths vermeinen sie, daß weilen der articul gantz clar dahin gehe, daß die Cartenmacher zur Steltz dienen sollen, sich allda leibzünfftig zumachen, angehalten werden sollen idque gratis, angesehen sie es beÿ der Spiegel Zunfft ein ansehnliches gekostet, jedoch die gebühr deß Zunfftschreibers und Büttels außgenommen, so ein geringes außtrage betreffend den handel mit papür und anderen oberzehlten sachen, so könte man es anstehen laßen, biß die Zunfft Zum Spiegel deßwegen etwaß vornemme, da alßdann ferner davon geredt werden könte, die genehmhaltung zu Mghherrn stellend, Erkh. beliebt.

Antoine Joly prend en apprentissage David Dulié, parent du jardinier Julien Lenoir

1716 (19.4.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 19)
Apprentissage 19 avril 1716 – sont comparus (…) Jullien Le Noir Jardinier de Mr de Bourbon commandant du fort de la porte blanche faisant pour David du liés Jeune garçon son parant cy present et de son consentemt., Lequel a declaré que pour faire le proffit dud. duliés, Il la mis en apprentissage
dans La Maison du sieur Antoine Jolly Maistre cartier en cette ville de Strasbourg cy present et acceptant pour Le temps de espace de six annéés finies et accomplies a commancer de ce jour et a finir enfin desd. six annéés (…) lequel apprentissage se faire gratis

Antoine Joly meurt en 1721 en délaissant un fils et un petit-fils issu de sa fille Jeanne Françoise. La veuve déclare qu’il lui a été impossible d’obtenir copie de son contrat de mariage malgré ses démarches. Les experts estiment la maison à 575 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 062 livres, le passif à 649 livres.

1722 (3.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 15) n° 494
Inventarium über Weÿlandt Hn. Antoine Joli gewesten Kartenmachers u. burgers allhier nunmehr seel. Verl. auffgerichtet 1722
Inventarium und beschreibung aller der jenigen haan u. nahrung liegender u. fahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. Hn Antoine Joli gewester Kartenmacher u. burger allhier nunmehro seel. nach seinem 24. Maÿ des vohrig abgelegten 1721.ten Jahrs genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen wie solche Verl. auf freundliches ansuchen erfordern u. begehren deßelben am nechst folgenden blatt benamster Kinder und Erben (…) inventirt u. ersucht durch fr. Claudinam gebohren Tourniers die hinderbliebene wittib mit hülff u. beÿstand H, François vignant des peruquenmachers ihres geschwornen Curatoris (…) so beschehen Straßb. deb 8. Julÿ Anno 1722.
Der verstorbene seelig Hat ab intestato Zu Kindern u. Erben velaßen wie folgt. 1. weÿl. Johannä Franciscä gebohren Joly mit H. Claude gasbar loyer des lestourmiers ihrem Eheherrn erzieltes Söhnlen als diß orts Enckelin nahmens Claude anthoine loyer deßelb geschwohrnen vogt ist H Heinrich Verbal des peuquenmachers u. E.E. Kl. R.alten beÿsitzers præsens, 2. Claude Anthoine Joly beÿ dem hohen Königl. rath Zu Colmar wohlmeritirten advocatum und weilen diße beede frembdt u. ohnverburgert als ist in deren Nahmen beÿ E.E. Kleinen Rath unterthenig erbetten und gnädig deputirt worden S.T. G. Peter Herrmann Klein wohlged. E. E. Kleinen Raths ietzmahliger beÿsitzer, welcher dem Geschäfft in Persohn abgewarttet, beede Zugleichen portionen u. antheÿlern hinderlaßene Kinder und Erben
Bericht In gegenwärttig Inventarium gehörig. Es hatt die wittib gleich anfangs der Inventation glaubwürdig berichtet daß alß Sie sich mit ihrem Verstorbenen Mann seel. Verheürathet, Zwischen ihnen eine Eheberedung in ihrem Vatterland zwar auffgerichtet worden, welche aber vor außfertigung gegenwärtigen Inventarÿ auff vielfältiges Schreiben nicht Zur hand hat Können gebracht werden, weillen dem Vornehmen nach der Notarius in Zwischen Verstorben und die Matrix verlohren gegangen (…)

In einer allhier Zu Straßburg gegen der St. Louis Kirch hinüber gelegenen in dieße verlaßenschafft gehörigen und deßwegen hernach fol. beschriebenen behaußung folgender maßen befund. als
Schreinerwerckh, In der officiers Cam:, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der wohnstub, In der Kuchen
Eÿgenthumb ane einer behaußung so Theÿlbahr. Ein behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeit alhier, ienseit St: Thomas brücken, gegen der Kirch St Louis über, 1.s. neben S.T. H. Daniel Kornman XXI.ger, 2.s. neben H Samuel Koppel dem Schloßer hinten auff Philipp Stoltzen dem Krempen stoßend, gelegen welche behaußung dennoch verhafftet, Zu vorhien der Pflegd Zur Rothen Kirchen modo dem Mehrern Hospithal umb 52 lb 10 ß d. So dan dem Corpori Pensionum umb 100 lb. fd. Summa vorstehender onerum 152. lb 10. ß d, sonsten, so fern freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung von der Statt Straßburg geschwohrne Hh Werckmeistern Krafft dero Abschatzung vom 27. 9.bris Anno 1722. æstimirt worden für undt umb 575 lb d. abgezogen obig beschwerden restirt daran außzuwerffen 422. 10. Darüber besagen Zweÿ Pergamentene teutsche Kauffbr. mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Insigel verwahrt und datirt den 22. Februarÿ et 18. 9.bris Anno 1694. beede mit Lit. A. bezeichnet
Sa. haußraths 91, Sa. Vaß und Wein 20, Sa. Eÿgenthum ane eine Behaußung 422, Sa. Wahren wie auch Schiff und geschirr Zum Kartenmacher Handwerck gehörig 284, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 84, Sa. baarschafft 35, Sa. Schulden 123, Summa summarum 1062 lb – Schulden 649, Nach deren Abzug 412 lb, Sa. Zweiffelhaffter Activ Schulden 359
Abschatzung d.. 27.t 9.bris anô. 1722. weÿ Landt, des Ehren hafften, vnd bescheÿdtenen H: Andonÿ Scholÿ: Carten Macher: Seel: hind. Laßnenen, Frau witib vnd Erben, ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg beÿ der: St: Luÿs Kürch: über gelegen, Ein seith Neben: H Daniel Korman, Einen Zwantziger, Ander seÿth Neben Ehe Manuell Kappel schlosser, hinden auff Philippus stoltz: Krempp, stossendt, welche behaußung hoff statt: Stuben, Kammeren, Küchen, hauß Ehren, Gebälckhder Keller, Ein geschalterder Brunnen, Einen Ladtenn hauß Ehren, Vnd bauch Offen, Sampt Aller Ihrer gerechtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg, geschwohren, werckhleüthen in der besichtigung befundten, vnd dem Jetzigen preiß Nach, an geschlagen wirt vor, unndt umb Einn tausendt Einn Hundert Vnd Fünffzüg Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckhl. [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs

Antoine Joly meurt le 24 mai 1721. Son corps est inhumé le lendemain dans l’église paroissiale dans laquelle il a fondé un service pour le repos de son âme. Une assemblée nombreuse prend part aux obsèques, notamment le fils du défunt, avocat au Conseil souverain d’Alsace, et le cartier Jean Baptiste Macé.

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 283)
Anno Domini 1721. Die 24 Maÿ mortuus est Sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis munitus Antonius jolly civis argentinensis, in vivis Maritus Dominæ Claudiæ Tournié et Die sequenti Sepultus est in Ecclesiâ nostra in quâ pro anima ejus salus solemne Missæ sacrificium oblatum est Coram multis Testibus præsertim Coram Dominis Claudio Antonio jolly Advocato in supremo Colmariensi Consilio et Defuncti filio et joanne Baptista Macez Lusiororum Cartharum opifice (signé) C. A. Joly, J B macés (i 148)

Les Quinze réduisent le droit de détraction au quart du montant réglementaire. Le fils fait observer qu’il est devenu bourgeois depuis la mort de son père et le tuteur du petit-fils que la veuve jouit du peu de biens dont il a la propriété.

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
(p. 117) Sambstag d. 18. Martÿ 1724
Moss. nôe Weÿl. Antoine Joly gewesenen Burgers hinderlaßenen Sohns und Enckels Vogten in mitkommendem Memoriale benambst prod. vndth. Memoriale und bitten mit beÿlagen sub Lit. A. B. C. D. und E pt° Abzugs. Erkandt, Ober Stallherren
(p. 171) Sambstag d. 15. Aprilis 1724. – weÿl. Antoine Joly pt° Abzugs
Obere Stallherren laßen per me referiren, daß Antoine Joly der Kartenmacher schon vor einiger Zeit dießes Zeitliche gesegnet undt Zu Erben hinterlaßen 1° Einen Sohn geichen nahmens, so ein Licentiatus Juris und 2.do einen Enckel von seiner vor Ihme Verstorbenen tochter nahmens Claude Antoine Loyer H. Claude Caspar Loyer de Lestrourmieres, Capitaine au Regiment d’Angoumois Sohn, Weilen nun dieße beede Erben Zu Zeit des todtfalls nicht in allhießigem burgerrecht gestanden, maßen ged. H. Antoine Joly erst hernach burger worden, so hätten die Hh. dreÿ des Stalls Ihnen von denen ererbten 274. lb 13 ß 4 d, 27 lb 9 ß 4 s Abzug gesetzt und abgefordert. Es hätten aber ged. H Antoine Joly und genanten Claude Antoine Loyer Vogt Hn Rathh. Ferual d. 8. Martÿ jüngst beÿ Mgh. ein Memoriale eingelegt und wo nicht die gäntzliche befreÿung, jedoch nur ein Leidentliches davor Zu bezahlen angehalten.
Auff geschehene Remission habe H. Lt Joly berichtet daß er nicht anderst gemeint alß er wäre burger biß daß er gesehen, daß man Ihme den Abzug fordere, da er dann ohnverweilt sich bestrebet burger allhier Zu werden, seÿe auch wie der burgerschein weise bereits in das hießige burgerrecht auffgenommen werden sein petitum widerhohlend, welches auch H Ferual nahmens seines pupillen gethan, mit dem beisatz daß er nichts in handen, sondern die großmutter des wenige so noch da zu genießen habe.
Auff seithen der H. Depp. finde man daß die Umbständ sehr favorabel für die beede Supplicanten undt daß wie in anderen dergleichen fällen es auch schon geschehen die dreÿ quart ane denen angesetzten 27 lb 9 ß 4 d nachzulaßen, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend.
Erkandt, wird deßer abzug auf bewegend. ursachen auff die quart moderirt.

Compagnon originaire de Saint-Claude, François Dallon est le dernier cartier qu’emploie la veuve Joly. Il jure d’observer le règlement en décembre 1731

1731, Echasse (XI 103)
(p 574) Donnerstag den 13. Decembris Anno 1731.
François Dallon Kartenmacher Von St. Claude beÿ Mad. Jolÿ stehet vor vnd hat über die articul geschwohren

La veuve Claudine meurt à l’hôpital le 16 novembre 1738. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Urbain.

Sépulture, Hôpital (cath. p. 364)
Anno Dni 1738, die 16.ta Mensis 9.bris mortua est Claudina Jolÿ ex Grandfontaine uxor Antonÿ Jolÿ civis argentinensis sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis munita sepulta fuit in cæmeterio ad stum Urbanum (i 185)


Claude Gaspard Loyer de Letourmier, capitaine, et (1714) Jeanne Françoise Joly

Jeanne Françoise Joly épouse en 1714 le capitaine Claude Gaspard Loyer de Letourmier, originaire d’Avranches en Normandie : contrat de mariage, célébration

1714 (16.1.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 19)
Mariage 16 januier 1714. – furent presens Sr Claude Gaspard Loyer de Letourmier Cap.ne au Regiment d’angousmois infanterie fils de deffunt Guillaume Loyer en son vivant marchand Bourgeois D’auranches En Normandie, et dam.le magdeleine Noël sa femme ses pere et mere majeur d’aage porteur du consentement de ladite dam.le sa mere (…) d’une part
Et dam.le Jeanne Françoise Jolly fille du Sr anthoine Jolly marchand Cartier bourgeois de cette ville de Strasbourg et damle Claudine Tourniés sa femme ses pere et mere pour elle et en son nom d’autre part
Promettent et sobligent Lesdits Srs et damle jolly pere et mere deladite dam.le future Epouze de payer et delivrer audit futur Epoux pour la dot de ladite damle leur fille en avancement douarie et sur leur succession future La valleur de 6000 livres tournois (…)
Fait et passé audit Strasbourg le 16° janvier 1714 en presence de Claude anthoine Jolly estudiant en droit frère de la future Epouze (signé) Loyer Letourmier, jeanne Françoise Joly

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 239)
Die 6. Februarÿ anni 1714 (…) mutuo consensu per verba de præsenti in veros ac legitimos conjuges in facie Stæ matris Ecclesiæ Desponsati sunt Ingenuus adolescens Dnus Claudius Gaspard Loyer De L’Estourmiere Dux in Legione Dangoumois et Domicella Joanna Francisca Joly filia dni Antonii Joly Mercatoris et Claudinæ Tournier conjugum a me infra scripto coram dnis Antonio Joly Patre Neosponsæ, Claudio Joly fratre (signé) Loyer Letourmiere, jeanne joly (im 124)



14, rue Saint-Louis


Rue Saint-Louis n° 14 – VIII 134 (Blondel), P 1297 puis section 9 parcelle 23 (cadastre)

Façade reconstruite en 1771, maître d’ouvrage Philippe Gall, serrurier
Démolie en 1968


Le 12, rue Saint-Louis (maison d’angle) et le n° 14 à gauche, à trois fenêtres à chaque étage (1968, AMS cote 1 Fi 152, 277)
La maison dont le sol a en grande partie été réuni à la voie publique lors de la construction du nouveau bâtiment en 1969 se trouvait dans l’alignement du mur au premier plan (n° 16) jusqu’aux arcades (vue vers le nord) – Vue vers le sud

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du tonnelier François Mouy ; seule une marche en pierre empiète sur le communal devant sa porte. La maison appartient ensuite au tonnelier Jean Jorim pendant vingt-cinq ans (1595-1620) avant de revenir à son créancier, puis au tonnelier Sébastien Rinck et à ses ayants droit (1626-1676). Jean Conrad Wittich a déjà aménagé une boutique quand il acquiert en 1686 la maison de ses parents. Le cartier Antoine Joly, manant, est autorisé à acheter en 1695 la maison dont la façade sur rue est en pierre et celle sur cour en bois. Il passe en 1716 un accord avec son voisin Emmanuel Cappler (maison d’angle) pour régler un litige relatif à des fenêtres, une cheminée et l’écoulement des eaux. Le voisin suivant, Jean Christophe Rœmer, achète en 1745 la maison. Ses héritiers la revendent en 1770 au serrurier Philippe Gall qui la fait reconstruire en partie l’année suivante selon le nouvel alignement en acquérant cinq pieds carrés de terrain communal. La maison est estimée en 1774 à 1350 livres, soit le prix d’achat de 1000 livres et les améliorations de 350 livres, ce qui doit correspondre à une nouvelle façade puisque les registres des préposés aux feux ne mentionnent pas de travaux. Le tailleur Jean Jacques Schmidt en devient propriétaire en 1781 par adjudication judiciaire.


Plan-relief de 1727. La maison se trouve juste devant l’église (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (b-c) : deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres régulièrement réparties, toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 14.


Porte rétrécie (1870, dossier de la Police du Bâtiment 233 MW 2030)

Les propriétaires suivants (Charles Martin Scheer, François Xavier Exel) en font une maison de rapport (voir les registres de population, 600 MW 170 et 171). Le boucher Daniel Grœtzinger déjà propriétaire du 10, place Saint-Louis attenant, l’acquiert en 1864. Il fait rétrécir la porte d’entrée en 1870. Ses héritiers la vendent en 1899 à leur voisin Frédéric Rauscher qui devient ainsi propriétaire de trois maisons contiguës. Voir ensuite le 10, place Saint-Louis.

avril 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

François Mouy, tonnelier, et (v. 1545) Agathe Schœnenburger – luthériens
1594 h Martin Spitz, charpentier, et (1579) Anne Mouy, remariée (1593) avec Jean Jacques Hetzel, charpentier – luthériens
1595 h Jean Jorim, tonnelier, et (1585) Marguerite Held – luthériens
1620* adj Jean Baur, aubergiste à Lahr, et Barbe Theodor
1621 v Wolfgang Botzheim, marchand, et (1605) Agnès Müller puis (1624) Susanne Baumgarter, d’abord (1614) femme de Guillaume Sigbert puis (1619) de Jean Heller, bailli – luthériens
1626 v Sébastien Rinck, tonnelier, et (1618) Ursule Notter, d’abord (1607) femme du tonnelier Gui Hoch, puis (1632) Marie Salomé Egenbach – luthériens
1650* v Sébastien Rinck, tonnelier, et (1650) Anne Marie Kessler – luthériens
1676 v Jean Philippe Greiner, cordonnier, et (1667) Catherine Arbogast
1678 v Jean Philippe Wittich, marchand, et (1656) Valérie Hemmerlin (Malleolus) – luthériens
1686 h Jean Conrad Wittich, marchand épicier, et (1687) Marie Elisabeth Deibel – luthériens
1693 v Michel Fanck, passementier, et (1690) Salomé Groh – luthériens
1694 v Jean Jacques Bitsch, marchand épicier, et (1687) Marie Cléophée Wilvesheim – luthériens
1694 v Jean Philippe Fleischmann, boucher, et (1651) Marie Catherine Bœhler – luthériens
1695 v Antoine Joly, cartier, et (1674) Claudine Tournier – catholiques
1730* h Claude Antoine Joly, avocat, et (1722) Madeleine Leclerc – catholiques
1745 v Jean Christophe Rœmer, tailleur de limes, et (1725) Anne Marie Grauer – luthériens
1770 v Philippe Gall, serrurier, et (1768) Anne Elisabeth Jüllig (Ilg, Gilg) – catholiques
1781 adj Jean Jacques Schmidt, tailleur, et (1774) Marie Salomé Blinder – luthériens
1801 h Henri Rissler, perruquier, et (1801) Marie Madeleine Schmidt
1819 h Thiébaut Litt, cordonnier, et (1799) Marguerite Barbe Andregg, (1814) Marguerite Annecker, d’abord (1803) femme de l’aubergiste Michel Emanuel Sigrist, (1819) Marie Madeleine Schmitt, veuve d’Henri Rissler
1846 v Charles Martin Scheer, clerc de notaire, et (1848) Wilhelmine Mühleisen
1852 v François Xavier Exel, marchand de soieries, et (1835) Julie Virginie Lerch
1864 v Daniel Grœtzinger, boucher, et (1857) Sophie Henriette Müller
1899 v Frédéric Rauscher, boucher, et (1886) Marie Louise Wolff
1921* h Albert Frédéric Rauscher, boucher

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 575 livres en 1721, 650 livres en 1744, 475 livres en 1761, 600 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) VIII 134, à la Ville [mention inexacte]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Gall, 3 toises, 3 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1297, Litt, Thiébaut, porteur de bierre rue des Serruriers 17 – maison, sol – 0,85 are

Locations

1590, Jean Roser, charpentier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 342-v
Le tonnelier François Moy doit 1 sol pour sa maison, à savoir une marche en pierre devant sa porte (5 pieds de long, saillie d’un pied)

Die Gaß beÿ vnser Frawen Brüdern hindern
Frantz Moÿ Deß Küffers selligen Erben haben Vor Ihren thüeren Ihrer Behausung ein steinen Tritt v schu lang, j schu herauß, Bessert für das Nießen, j ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1770, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Le serrurier Philippe Gall est autorisé à modifier la porte et les fenêtres de sa maison

(f° 48-v) Dienstags den 16. 8.bris 1770 – Philipp Gall
Philipp Gall dem schloßer wird erlaubt thür und fenster in seinem hauß beÿ St. Louis Zu verändern

Les préposés répondent en juillet 1771 à Philippe Gall qui veut reconstruire sa maison sur les anciennes fondations qu’il doit suivre les nouveaux alignements. Il achète le mois suivant 5 pieds carrés qu’il a surbâtis.

(f° 99) Sambstags den 27. Julii 1771, folgende Augenschein eingenommen, als – Philipp Gall
In der St Louis Gaß, beÿ Philipp Gall, der Schloßers behausung, welcher bittet ihme zu erlauben auf das alte fundament eine neue façade zu setzen. Erkannt, Solle nach dem neuen Allignement bauen, wie der Plan weiset.

(f° 100-v) Dienstags den 6. Augusti 1771 – Philipp Gall
Hr. Bau Inspector Werner übergibt den Plan über Philipp Gall des Schloßer Mr. in der St Louis Gaß aufbauenden Hauses, woraus ersichtlich, daß derselbe das Allmend um 5 Quadrat Schuh überbauet, wofür er als in dem 8. Canton liegend à 15. fl. das Quadrat Klafter gerechnet, zu bezalen 12 fl. 5 ß.

Description de la maison

  • 1722 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, cave sous solives, puits, boutique, chaudron de buanderie, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 150 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison, très vieille et délabrée, comprend au rez-de-chaussée le vestibule, un puits, un creuset de serrurier, un bûcher, une cave sous solives, au premier étage un poêle, chambre, cuisine, vestibule, au deuxième étage une chambre à cheminée, dépense, cuisine, vestibule, à l’étage supérieur une chambre pour officier, dépense et vestibule, le comble renferme un grenier non dallé, un pignon en bois et à l’avant un pignon en pierre, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 300 florins
  • 1789 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, quatre cuisines, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave sous solives, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 3° arrondissement ou Canton Sud – Rue St. Louis

nouveau N° / ancien N° : 4 / 12
Roessler
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 p. 364 case 3

Litt, Thiébaut, porteur de bierre
Exel, François Xavier, subst. 1854

P 1297, Maison, sol, rue St Louis 12
Contenance : 0,85
Revenu total : 72,44 (72 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 741 case 2

Exel François Xavier rue de l’Outre 1, 1865
1865 Gretzinger Daniel boucher
1900 Rauscher Friedrich, Metzger

P 1297, Maison, sol, Rue St Louis 14
Contenance : 0,85
Revenu total : 72,44 (72 et 0,44)
Folio de provenance : (364)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 29 p. 115 case 2

Parcelle, section 9, n° 23 – autrefois P 1297.p
Canton : St. Ludwigsgasse N° 14
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,79
Revenu : 650 – 900
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1947), compte 962
Rauscher Friedrich (u. Ehefr.)
1921 Rauscher Albert Frédéric maître boucher
(3276)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 6216
Rauscher Frédéric Albert, boucher
(3278)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 286 De Saint Louis (p. 439)

12
pr. Schmidt J. Jacques Mr Tailleur – Tailleurs
loc. Lutz, Philippe fileur de laine – Manant
loc. Cleveneau, veuve d’un employé au Mag. à sel

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Ludwigsgasse (Seite 104)

(Haus Nr.) 14
Frey, Schuhmacher. 0
Stieber, Gestütwärter. 1
Diener, Gestütwärter. 3
Dannese, Blechner. 3
Rausehr [sic, Rauscher] Metzgerm. EH 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 mw 2030)

Rue Saint-Louis 14 (1870-1932)

Le propriétaire Grœtzinger charge en 1870 l’entrepreneur Arnold de rétrécir la porte d’entrée (de 1,35 à 0,90 mètre). Le reste du dossier a trait aux affaires courantes (ravalement, réglementation).

Sommaire
  • 1870 – L’entrepreneur Arnold demande au nom du propriétaire Groetzinger l’autorisation de rétrécir la porte d’entrée (de 1,35 à 0,90 mètre) d’après le dessin en marge. L’agent voyer note que la maison suit l’alignement et n’a pas d’avance.
  • 1885 (septembre) – Le commissaire de police transmet au maire un rapport selon lequel il manque le tuyau d’aération réglementaire à la fosse d’aisances dont l’ouverture est recouverte d’un tas de bois.
    Le maire notifie la veuve Groetzinger née Müller de mettre un tuyau d’aération – Travaux terminés, octobre 1885.
  • 1895 – Le maire notifie le comptable Groetzinger de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel, 1898 – Travaux terminés, mai 1899
  • 1903 – Le maire notifie Frédéric Rauscher (demeurant 10, rue Saint-Louis) de faire ravaler la façade du n° 14. – Le propriétaire qui vient de rénover le n° 10 déclare qu’il a prévu de faire les travaux l’année suivante. – Travaux terminés, juin 1904.
    1907 – Nouvelle notification de ravalement. Le propriétaire déclare qu’il a fait faire les travaux en mai 1904 par le peintre Rohfritsch. – La Police du Bâtiment note en marge que la façade n’est pas très sale et surseoit à sa demande
  • 1932 – Rapport sur un feu de cheminée qui s’est déclaré au n° 14 appartenant au sieur Rauscher – Les lieux sont remis en état.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du tonnelier François Mouy qui fait baptiser un enfant en 1558.

Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 116 n° 1088)
1558. Dnica 18. Frantz Moÿ pater das Kind (-) die geuatter n paulus schotten fraw Peter weschen fraw (i 121)

Mentions de François Mouy dans les registres du Magistrat
1573, Protocole des Quinze (2 R 3) Sinner Seyger, Michael Feigenlawell, Frantz Mouy, Kueffer Stendlin. 32.
1574, Protocole des Quinze (2 R 4) idem. 42.

Les trois enfants et héritiers de François Mouy figurent à la vente d’une distillerie en 1589 : Dominique Mouy, bourgeois de Metz, les trois enfants du charpentier Martin Spitz et d’Anne Mouy, les deux enfants du serrurier Jean Kegel et de Pétronille Mouy
1589 (vts [Erst. Mart.]), Chancellerie, vol. 264 (Registranda Kügler) f° 114-v
Erschienen Dannecus* Moyhi burger Zu Metz für sich, So dann herr Ambrosius Schmid guttleuth schaffner alls geschworner vogt Michells Ursulen v. Niclausen geschwüsterden Martin Spitzen des Zimmermans Kinder mit Anna Moÿhin seiner Ehegemahlen bemelts Danneci Meyhi schwester ehelichen erzielet Mit beÿstand deßelb Mart. Spitzen Jetzgemelte deren geschwisterden Zum drittentheyl Testaments Erben Wÿland Frantz Mohÿ des Khüffers Ires großvatters selig, V. dan herr Simon Scheÿd alls geschworner theyluogt hanns Jacobs wÿlandt hanns Kegels des Schreÿners selig Sun, mit Petronell seiner hußfr. selig auch bemelt Danneci vnd Annen schwester selig Kinder, haben vnver. verkhaufft
herrn Daniel Schuhen
Ein Brennhutt sampt Zweÿen Keßlin begriffen Zugehörd. v gerechtigkeÿt geleg. vsserhalb der SS vor dem Juden thurn Zwüschen d. byd. wasssern einsyt hans krantz and. syt Peter Ihrantz* d Khüffer von der hoffstatt od. blatz gnd. 12 schilling Alemnd Zinß d. S S. sonst eyg. der Khauff vber solche beschwerd. v 100 guld. Sw

Le charpentier Martin Spitz et Anne Mouy hypothèquent au profit de leurs enfants le tiers de la maison au-delà du pont Saint-Thomas face à l’entrepôt à charbon

1589 (3. Martÿ), Chancellerie, vol. 263-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 48-v
Confessat vber xx lb d. Martin Spitz.
Erschienen Martin Spitz der Zimmerman vnd Anna Mouÿen Weÿland Frantz Mouÿen des Kueffers dahier sein eheliche haußfrauw burgere Zu Straßburg vnd
haben in gegenwertigkeyt Herrn Ambrosÿ Schmid. Schaffners der Gutt. leütt als vogt obbemelter beeder eheleüth Jetzo habend. oder In Künfftigem bekommender Kind. freÿwillig bekand vnd verjehen – schuldig seÿen 25 pfund pfenning
Zum vnderpfand verlegt vnd eingesetzt Ihr Annen Mouÿin gepüren. dritten theil für vngetheilt gepürende von vnd ane einer behausung vnd hoffstatt mit allen derselben begriffen Recht. vnd gerechtigkeit. davon die vberig. Zwen drittheil Frantz Mouÿen Testaments Erb. gebürend vnd Zustendig seindt geleg. alhie In der Statt Straßburg Jenseit Sant Thomans Bruck. gegen der Kolscheüren vber neben Hans Körman dem Schlosser ein vnd anderseit neben Ulrich Spach. wittib hinden vff Michel Schwartz. den kupfferschmidt stoßend, vnd gohn von der gantzen behaußung fünffthalb. guld. gelts mitt 100 guld. wehrung ablösig vf Johannis Baptiste dem Schaffner Zum Jungen Sanct Peter, Mehr dritthalb. guld. gelts widerlosig mit 5 guld. wehrung vff Creütz erfindung herrn Ambrosio Jörgern oberschreibern vf dem Pfenningthurn, sonst d. drittheil eigen

Martin Spitz loue la maison au charpentier Jean Roser

1590 (vts [27. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 268 (Registranda Kügler) f° 26-v
(Inchoat fo: 41) Erschienen Hanns Roser der Küeffer
hatt bekand Inn gegensein Martin Spitzen Zimmermans das er Ime vnd seinen erben Zweÿ Jar lanng die nechstenn nach einander volgend vnd vff vnnser Fr. v.kündung tag nechstkünfftig annfahenn Sollenn
bemelts Martin Spitzenn Huß, hoffstatt vnnd hefleinn mit allenn Andern gelegenn Jeseit S Tomans brucken einseit neben Hanns Kerman dem Schloßer Annder seit Ulrich Spachenn seligenn witwe, hinden vf ein behußung Zum Vogell genandt enntlenet habe vmb ein Jerlichen Zinnß 20 gld. SW

Anne Mouy, veuve de Martin Spitz, hypothèque le tiers de la maison au profit d’Ambroise Schmidt, receveur de la Léproserie. Les deux autres tiers appartiennent à Dominique Mouy de Metz et à Jean Kegel

1591 (xix Augusti), Chancellerie, vol. 276-I (Registranda Kügler) f° 277-v
(Inchoat. fo. 375.) Erschienen Anna Möÿhin Wÿland Martin Spitz Zimmermans selig Wittwe Mit beÿstand v bewilligung hans Metziger Spittalmüllers Ires geschwornen vogts So dann Jacob Kößler alls geschwornen Vogts bemelter Ehegemechdt Kinder frey guttwillig
Inn gegensein herrn Ambrosÿ Schmiden Schaffners der Armen Sunder siechen bekhant, Nach dem sie Anen Moyhin vonn herrn Reymbolt Meygern 25 pfund pfenning enthlenen vnd vff Zunemmen (…)
Zum vnderpfand ernant v yngesetzt Ein drittheyl an huß v hoffestatt m. all. Iren gebeüwen gelegen Inn bemelt. Statt Straßburg bey Sanct thommans bruck gegen der Koolscheuren hinüber einseyt neben h Ulrich Spachen selig. erben, andersyt neben hanns Kerman den schlosser stossen hind. vff Michell Schwartzen Kupfferschmid, davon gnd sammenthafft fünffthalb guld glt losig mit 100 guldin Straßburger den Stifftherren Zum Jung. S peter, So dann dritthalb guld. glt losig m. 50 guld. h Ambrosio Jörgern Sunst eÿg. Dauon ein drittehyl am Zweÿtheil Iren der Bekheneren Kind Ein dritheyl am Zweÿtheil Domnici Mehy des Khuffers In Metz erben vnd der drey drittheyl am Zweÿtheil hans Kegels des schreyners selig. S Zustendig

Anne Mouy, fille du tonnelier Dominique Mouy de Metz, et Jean Jacques Kegel, fils du serrurier Jean Kegel et de Pétronille Mouy vendent à Anne Mouy veuve de Martin Spitz leur part de maison sise au-delà du pont Saint-Thomas rue Sainte-Elisabeth. L’acquéreuse est propriétaire du restant pour l’avoir hérité partie de sa mère Agathe Schœnenburger et partie d’un de ses enfants

1593 (6. Julÿ), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 162-v
Kauffbrieff Annen Moÿn vber Zwen antheil an einer behausung vf St. Elßbeth gaß
Erschienen Dauid König d. Rothgerber vnd burg. Zu Metz als eheuogt Annen Möÿn w. Dominici Moe des Küeffers vnd gewesenen burg. Zu Metz selig. hinderlaßene tochter mit beÿstandt hans Niclauß. des schneid. vnd burg. alhie, So dann Christman Grüner d. schreiner als geschworner vogt hans Jacob Kegels w. hans Kegels deß schreiners vnd Petrernella Möÿn beed. selig. hinderlaßenen sohns, vnd
haben In gegenwertigkeit Annen Moÿ w. Martin Spitz deß Zimmermanns selig hinderlaßener Wittwe vnd hans Metzg. des Spithal Müllers Ires geordneten vogts offentlkich vnd freÿwillig bekandt
Nach den Ihnen ehe: v. vogtlich weiß ahn einer behausung Jhenseit St Thomas vf St Elßbeth. gaßen geleg. einseith neb. h Niclaus Reich. and.seith hans Kerman dem schloss. hind. vf Michel Schwartz. den Keßler stoßend, dauon gehnd fünff gld. gelts St. w. Jhärlich vf Jois Baptistæ lößig mit 100 guld. gemelter w. dem Stifft Zum Jung. St. Peter, Mehr dritthalb. gld. gelts Jhärlich vf Creutz erfindung lösig mit 25. lb d h Ambrosio Jergen dem Oberschrbr. vfm Pfenningthurn, So dann dridthalb gld. ablösig mit 25. lb d vf Bartholomei fallend den Gutenleüth od. Sondersiech. alhie sonst Zinßfreÿ ledig vnd eig. & Zwen dridtheil von Irem großvatter Frantz Moe dem Küeffer selig erblich Zugefallen vnd gepürten thette, daran gedachter Anne Moÿ Irer baaßen Zuuor von Agatha Schönenburgerin sein Frantz Moe gewesenen haußfrauwen Irer Mutter ein dridter theil vnd Irem Kind. d. vberige dridte theil ahn Ir d. verkheüffer Zweÿte theil eigenthümlich zugehörig (…) Zukauffen geb. obgenannter Annen Moÿn w. Martin Spitz des Zimmermanns s. wittwe die Ihre vnd Ihren erben Kauffte Zween dridttheil für vnd vmb 80 pfund pfenning

Originaire de Pforzheim, Martin Spitz achète le droit de bourgeoisie le 28 mai 1577
1577, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 278
Martin spitz von pfortzheim der Zÿmerman hatt das burgkecht kaufft und dient Zu den Zymmerleütt. den 28.t Maÿ A° & 77

Originaire de Pforzheim, le charpentier Martin Spitz épouse en 1579 Anne, fille du tonnelier François Mouy.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 225 n° 502)
1579. D. Quasimodi geniti. Martin Spitz von pffortzheim der Zimmerman Anna Frantz Moein des kueffers dochter 19. Maÿ (i 230)

Mentions de Martin Spitz dans les registres du Magistrat
1583, Protocole des Quinze (2 R 13) Martin Spitz Zimmerman. 21. (um Fechen blett)
1588, Protocole des Quinze (2 R 18) Martin Spitz. 131. (um Arbeit)

Martin Spitz est mort après avoir été chassé de Brisach en délaissant quatre enfants qui ont chacun une fortune de 25 florins. Jean Metzger, tuteur de la mère, se propose de prendre l’aîné à son service pour l’aider dans son métier de meunier. D’autre se proposent de recueillir les trois autres enfants mais la commission craint que les candidats soient seulement intéressés par l’argent qui leur reviendra. Ils concluent que les trois plus jeunes enfants seront placés à l’orphelinat.
1591, Conseillers et XXI (1 R 68)
Martin Spitzen Kinder. 534. 560.
(f° 534-v) den VIII Novembris – Martin Spitzen Kinder
Jacob Kubler, Martin Spitz. s. hinder Lassener Kinder vogt, vnd hanns Mezig als vogt der wittib, Laß. p. Bittelb. fürbring. wie gemeltter Spitz naher* Preysach ver Jagen wordt vor verscheunung des Jars drab.* thodts verfahren 4. Kinder hinderlaß. die wittib hie vff dem Stall vnd vff der zunfft wider angenommen worden, weil aber sye sunst Kein gutt dan hie vff ein haus Jedes 25. fl. besserung vngevorlich, vnd hans Metzger erbuottig den Eltist. Knab. sampt dem gutt Zu sich Zu nehmen vnd Zum muhl werck Zugebrauch. Sunst auch Zween burger so die Zweÿ mittleren Kinder sampt dem gutt Zu sich nehmen wöllen, Also bitt seÿe d. Jungst sampt seinem armut Lein Jacob weiß. hauß Zu nehmen vnd stellens Ins vbrigen Zu Mh. ob sye gestatten wöllen die dreÿ Eltisten gehartter maß. hien zugeb.
Erkandt hans Metzigern wie begert d. Eltist volgen Laß. das Jüngst Ins weiß. haus nehmen, der Zweÿ mittelst halber Ist solches für Rhatt gewieß. H. Mossing. H. Ulrich.

(f° 560-v) XXII. Novembris. – Martin Spitzen Kinder
H Ulrich H Gestner vnd der H Rhatschr. Referiren u Martin Spitzen des Zimmermans Vier Kinder halb deren halben Jüngst fürgebracht, das sie nach vff ein hundert gulden besserung vff dem hauß alßo d. Jedem vff 25 fl. gebüren mag, Nun begert d. Spittalmüller den ein Knaben sampt seim antheil Zu sich Zunehmen demselb. Zu und.halten deßgleich. seÿen auch andere burg. die die vbrigen dreÿ Kind. gleicher gestalt sampt dem güttlin begeren, da Ihren beuohlen word. erkundigung Zu haben ob die kind. denselb. burgern Zuvertrauwen. Also seÿen sie denselben nach kohmen befinden sie souil, das gliechwol dem Spittalmüller der ein Knab acht Zulassen, die and. burger aber seÿen also geschaff. d. sie d. gelt möchten v.thun, vnd nachgehends die Kinder mangel leid. Demwegen haben sie dahin geschloß. das die dreÿ Kind. sollten Ins Weÿsenhauß genohmen vnd auß dem güttlin daran so die Kind. bishero erhalt. ein willen gemacht werden.
Erkandt der herren bedencken geuolgt, H. Theurer, H Ulrich.

Anne, veuve de Martin Spitz, se remarie avec le charpentier Jean Jacques Hetzel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 1-v n° 10)
1593. Dominica 23. Trinitatis – Hans Jacob Hetzel d. Zimmermann vndt Anna, Martin Spitzen deß Zimmermanns hind.lassene Wittib. Eingesegnet 3. Decembris (i 2)

Jean Jacques Hetzel, sa femme Anne Mouy et Michel Spitz, fils de Michel Spitz, vendent la maison, sise au-delà du pont Saint-Thomas près des Carmélites face à l’entrepôt à charbon, au tonnelier Georges Spæth, en service chez le tonnelier Jean Mar

1594 (16. Septembris), Chancellerie, vol. 290 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 129
Kauffbrieff Geörg Spätten des Küeffers vber Ein Behausung beÿ der Kolscheuren geleg.
Erschienen Hanns Jacob Hetzel der Zimmerman burger alhie, vnnd Anna Maÿn sein ehelich haußfraw, So dann Jacob Keßler der Zimmermann Als geschworner Vogt Michels wÿland Martin Spitzen des Zimmermanns seligen mitt obgemelter Anna Maÿn Ehelichen erzielten Sons (verkaufft)
Geörg Spätten dem Küeffer Jetz beÿ Hanns Maren dem Küeffer burg. alhie sich dießes weÿß halltendt, der Zugegen Ime vnd Als seine erben mit beÿstandt Meist. Mathis Kößlers vnd Jacob Schnurren beder Zimmermänner burg. alhie vestiglichen kauffe,
Ein Behaußung hoffstatt vnd höfflin, mit allen Iren gebeuwen Zugehörden rechten vnd gerechtigkeitten geleg. allhier zu Straßburg Jenseit S. Thoman Bruch beÿ den frauen Bruedern, gegen der Kulscheüren hienüber, ein seith neben Hanns Kerman dem schloßer anderseit neben dem Schutterhoff, so etwa Claus Reich. Jetzo aber h. Georgio Kolb. Schaffnern Zu S. Thoman gehörig, hinden vff Michel Schwartzen dem Keßler stoßend Dauor gehn Järlich fünff guld. gelts zu 15 batz. gerechnet vff Joh. Bapt: dem Stifft Zum Jung. S Peter mit 100 fl à 15 batz. lösig Mehr dritthalben gld. gelts mit 25 pfund lösig H Ambrosio Geörgern oberschreib. vff den Pfenningthurn, Mehr j lb 5 ß d gelts vff Bartholomei mit 25. lb d Losig den Armen sondersiech. Zur Roth. Kirch. beÿ Straßburg, An welcher behaußung obgemelter Anna Meÿin von wÿland Agathen Schönenburgerin Irer Mutter selig der dritte theil, vnnd Ane Ihres vatters selig. Zweÿtentheil zwen dritte theil so sie von Ihren geschwisterd. v.mög der v.schreibung auch alhie In der Cantzleÿ den 6. Julÿ 93. vffgericht ane sich erkaufft gehabt vnnd dann obgemeltem Irem Son Michel Spitz der vberig dritte theil am zweÿtheil so Ime von obgemelten Iren vat. selig Legiret vnd v.macht word. eigenthümlich zuständig vnd sie zu nüssen hat. (…) der Kauff vber obgemelte beschwerden zugang. vnd bescheh. seÿe für vnd vmb 100 pfund

Les mêmes revendent la maison au tonnelier Jean Jorim (la vente précédente ayant été manifestement résolue)

1595 (1. Martÿ), Chancellerie, vol. 301 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 22
Kauff Hans Jhorim des Kueffers vber ein behausung Jenseit St Thomans bruck.
Erschienen hans Metzg. d. Spithal Müller als noch vnentledigter vogt Annæ Moÿn vnd beneben vnd mit Ihme Jetzernante sein vogtfraw vnd hans Jacob Hetzel deßelb. ehevogt So dann Jacob Kößler d. Zimmerman als verordnet. vnd geschworner vogt Michel w. Martin Spitz deß Zimmermanns selig. hinderlaßenen Kinds so er mit ermelter Anna Moÿn ehelich. erziehlt haben (verkaufft)
hans Jhorim dem Küeffer d. Zugeg. mit beÿstand h hans Mathis Rhot. eltern Rhatsbewandten für sich vestiglich Kauffte
ein behausung geleg. Jenseit St. Thomans bruck. geg. d. Kolscheuren hinüber neben Gregorio Kolb. schaffner Zu St Thoman ein, vnd anderseit hans Korman dem schloß. hind. vf Michel Schwartz. den Keßler stoßend, Davon gehnd 5 gld. gelts Str w Jharlich vf Jois Baptistæ losig mit 100 guld. gemelter w. dem Stifft Zum Jung. S. Peter, Mehr dritthalb. gld. gelts Jhärlich vf Creütz erfindung mit 25. lb. d widerkheuffig h. Ambrosio Jergen dem Oberschbr. vfm Pfenning. Mehr dridt halb. gulden ablosig mit 25. lb. d vf Bartholomei der Gutenleüth. od. Sondersiech. alhie, Sonst ist diße behausung auch noch verhafft. Annen Moÿ d. David Königs deß Rothgerbers vnd burg. Zu Metz haußfrawen für 20 pfund pfenning, Mehr hans Jacob Kegeln, w. hans Kegels deß schreiners vnd Peternella Moyn beed. selig hinderlaßenen sohn deßen vogt Christmann Geüner d. schreiner auch vmb 40 pfund, So dann Michel Spitz, w. Martin Spitz deß Zimmermanns seelig. hinderlaßenen sohn, so er mit Anna Moÿn d. verkheüfferin ehelich erziehlt deßen vogt Jacob Kößler alle vorgenant auch vmb 40 pfund das Alles vf Zeit vnd Ziehl wie d. Confeßat Im Contractbuch de Anno 93. fol: 165. darüber vßweißt sollen erlegt werden, vßgenommen Michel Spitz. 40 pfund pfenning die sollen vf dißer behausung steh. bleib. biß er Zu seinen* tag kompt vnd solche bedürff würd, (…) sonst ledig vnd eig. Vnd darauf alles recht & Vnd bekhandt d. d. Kauff mit obgesagten beschwerd. zugang. vnd beschehen vmb 312. Pfund vnd 10. schilling

Originaire de Calw, Jean Jorim achète le droit de bourgeoisie le 29 janvier 1582
1582, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 379
Hans Jorummen von Kalb der Kieffer Hatt das burgrechtt Kaufft vnd wil Zuo denn Kieffer dienen Acttum denn 29.t Januarÿ 1582.

Originaire de Hengstett (près de Calw) en Wurtemberg, le tonnelier Jean Jorim épouse en 1585 Marguerite, fille du tanneur Jean Held.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 265)
1585. Quasimodo. Hans Jorriem Küfer von Heigstet* aus dem württberger land, J. Margreta Hans Helden Rotgerbers selig. Tochter. Eingesegnet 3. Maÿ (i 142)

Jean Jorim hypothèque au profit du jardinier Adam Herwagen la maison sise rue Sainte-Elisabeth près de l’entrepôt à charbon

1603 (28 Julÿ), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 262
(Inchoat. fo: 322.) Erschienen Hannß Johrwin d. Khüffer burg. alhie
Hatt in gegensein Adam Herrenwagers Gartenmans, bekhant Als sie vff heüt dato von den verordneten Hn des Wechßels 50 pfund Pfenning vffgenommen vnd sich bemelter Adam Herrenwager Zum Bürgen Obligirt vnd verbunden
Zum vnderpfand eingesetzt Hauß hoffstatt vnd höfflin mit Iren gebeuwen gelegen In d. St. St. Inn Sanct Elßbethen gaß beÿ d. Kholscheüren einseit neben Hans Kerman d. Schloßer, and.seit Gregorio Kolben geweßenen Schaffners Zu S Thoma stoßend hinden vff Thobias Schwartzen Kupfferschmid, dauon gendt fünffhalben gld. gelts St. W. den stifft Hn Zum Jung. S Peter ablößig mit j C gld Zu xv batz. Item iij gld. gelts ablößig mit 50 fl. Zu xv batzen Anthoni Rothen, Mehr iiij fl zu xb batz ablößig m Lxxx gld abzulößen Michel Arnoldt Werckmeÿstern vögtlicher weÿß, Mehr xv ß b ablösig mit 15 pfund Pfenning Michel Greÿner auch vögtlicher weÿß

Jean Jorim et Marguerite Held hypothèquent la maison rue Sainte-Elisabeth au profit du meunier Jacques Siebenhorn

1609 (13. feb.), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 83
(Inchoat. fo: 74.) Erschienen M. Hans Johrüm Küffer burger alhie, vnd Margred Heldin sein eheliche Haußfr.
haben in gegensein H Jacob Sübenhorns Müllers alhie – schuldig sein xxv lb St. gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll, Hauß vnd hoffstatt In d. St. St. In der Elßbethen gassen, einseit neben hans Kerman dem Schloßer, Andersit neben Gregorio Kolben stoßend hinden vf Michel Schwartzen den Kupfferschmidt, daion gendt x fl gelts ablößig mit 100 gld. St. wehr. dem Stifft Zum Jung. St. Peter, Item 10. gld. gelts abloßig mit ij C gld. St. werung den Armen sondersichen Zur Rothen Kirchen, Item iij fl. gellts widergiebig mit 50 gld. St. wehr. d. Antonio Rothen

Jean Jorim et Marguerite Held hypothèquent la maison face à l’entrepôt à charbon au profit des enfants de feu Jean Baur, aubergiste à Lahr, et de Barbe Theodor

1613 (xij Martÿ), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 110-v
(Inchoat. fol: 110.) Erschienen M hannß Jarÿemme der Khüffer vnd Magred heldin sein eheliche Haußfr.
haben in gegensein herrn Urban Roßenbergers offenen Notarÿ alls geschwornen vogts hannß Daniels, Annen Marien v Barblen geschwüsterden wÿland hannß Buren geweßenen wurts Zu lahr burger dahie seligen Kinder mit Frauwen Barbaren Theodorin seiner ehegemahlin selige ehelichen erzielet – schuldig seÿen 50 pfund pfenning Straßburger
Zum vnderpfand yngesetzt huß vnd hoffestatt mit all Iren gebewen & geleg. Inn der S S gegen der Koolscheüren hinüber einseÿt neben Gregorio Kolben, andersÿt hanns Kermann selig. erben stoßend hind. vff Michel Schwartzen Kupferschmid dauon gend Fünffhalb guld glt S abloßig mit 100 guld derselb. werung den Stifft herren Zum Jungen S Peter, Mehr 10 gulden glds S mit ij C guld derselb werung abzuloßen den Armen Sondersiechen Zur Rothen Kirchen, Item dritthalb gld.gls abloßig mit 50 guld S Anthoni Rothen selig erben Sunst ledig eÿgen

Jean Baur de Lahr devient bourgeois le 20 juin 1605 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1605, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 697
Johann Baur vonn Lohr Kaufft d. B: mit beÿstand Hanns Debsen Will Zun freÿburgern dienen hat sein Nahrung für 200 fl. angeb. Actum 20. Junÿ 1605.

Le curateur de Barbe Bauer, fille de l’aubergiste Jean Bauer de Lahr et bourgeois de Strasbourg vend la maison au marchand Wolfgang Botzheim (la maison a été attribuée à la venderesse en vertu de l’obligation de 1613)

1621 (ut spâ [xvj. Junÿ]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 338-v
(P. fol. 229.) Erschienen der Fürsichtig vnd Weiß herr Vrban Rosenberger Notarius vnd Jetziger beÿsitzer Eines Ersamen grosen Raths Alhie Als ein geschworner Curator vnd Vogt Barbaræ Bauerin weÿland hanß Bauern gewesenen würths Zu Lahr vnd burgers Zu Straßburg seligen nachgelaßener dochter vögtlicher weiß Inn nammen seiner pfleg dochter für dieselbige vnd Ihre erben (verkaufft)
herrn Wolffgang Botzheim dem handelßmann burgern Zu Straßburg
hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwenn & gelegen Inn der Statt Straßburg gegen der Kolscheüren hinüber, einseit neben herrn Dauid Helden dem eltern, Anderseit neben hannß Kermans des schlossers erben, hinden vff Michels Schwartzen den Kupfferschmid stoßend, dauon gend fünffhalben gulden gelts Ablößig mit 100 gulten Straßburger werung vff Johannis Bptæ den herrn Zum Jungen Sanct Peter, Mehr v lb d gelts widerlößig mit j C lb vff Martini den sondersiechen Zur Rothen Kirchen, So dann dritthalben gulden gelts lößig mit 50 guldten vorgerüertter werung vff Creütz erhöhung wÿland Anthoni Rothen seligen Kinder, deren vogt herr hannß Geörg Marbach pfund Zoller sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Kauff vber obgehörtte beschwerd. so der Keüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 170 pfund

Fils d’Isaac Botzheim, Wolfgang Botzheim épouse en 1605 Agnès, fille de Joachim Müller, triumvir de la Monnaie
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 217 n° 585)
1605. Dominica I p. Trinitat.. 2. Junÿ. Wolfgang Botzheim Vndt Agnes Joachim Müller geweßenen dreÿers ahn d. Müntz Nachgelaß. tocht Eingeseg. Zum Jung. S. Peter (i 221)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 181 n° 24) 1605. Do. I post Trin. 2. Junÿ. H. Wolf Botzheim H. Isaac Botzheims sohn, J Agnes H. Jochum Müllers selig. hind.laßene Tochter. Eingesegnet Mont. den 17. Junÿ (i 95)

Wolfgang Botzheim et Agnès Müller font un codicille en 1606 dans la maison qu’ils louent des héritiers de Balthasar Müeg rue du Dragon.
1606 (14.9.), Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 61, I)
Codicill Herrn Wolffgang Botzheims vnd frauwen Agneß Müllerin beed. Ehegemächt, fol. 126
1606 vff Sonntag den 14. Septembris Zwüschen Zwölff und Ein Uhren nachmittag (…) Persönlich erschÿnen herr Wolffgang Botzheim vnd die ehren: vnnd tugendreiche frauw Agneß Müllerin beede Eheleute vnd burgere Zu Straßburg Vonn denn gnaden Gottes gutter verstendiger sinnen vernunfft gesprächß vnnd wissens, gendes vnnd stendeß leibß
(f° 130-v) beschehen In deß heÿligen Reichß freÿen statt Straßburg Inn einer behausung weÿland herrn Balthasar Mügen seeligen erben Zustendig so sie beede codicillierende ehegemächten Allein lÿhenungs weÿß bewohnen, oben auff gegen dem Trachengäßlein neben gregorÿ Kolben Alten schaffner Zu Sanct Thoman vff einer seÿtten gelegen obenauff In einer Stuben vff die gassen sehendt
Minute signée, Not. Strintz (Daniel, 58 not 59)

Wolfgang Botzheim se remarie en 1624 avec Susanne, veuve de Jean Heller, bailli et conseiller du margrave de Bade
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 5)
1624. Dominica 2. p. Trinit: den 6. Junÿ. H. wolffgang von Botzheim, vnd fraw Susanna weÿland Herrn Johann Hellers gewesenen fürstlichen Margräffischen Badenischen Cammerraths vnd Ampt verweser Zu algraben* hind.laßene wittib, jm Münster (i 5)

Mariage, cathédrale (luth. p. 177)
1624. Dominica 2. Trin: 6. Junÿ. H. wolff von Botzheim vnd fr. Susanna fr. Marggräffischen Kammerraths vnd Ampt v.weser Zu Baden witwe, eingesegnet Zinstag 15. Junÿ (i 93)

Jean Heller, conseiller du margrave de Bade, épouse en 1619 Susanne Baumgarter, veuve de Guillaume Sigbert au service du margrave à Worms
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1317)
1619. Dominica 10. Trinitatis. Herr Johannes Hellern fürstlicher Margrevischer Cammer Rath zu Carlesburg, Vndt fraw Susanna Baumgartterin, Weÿland Herrn Wilhelm Sigberti, gewesenen Fürstlichen Margrefflsch Kellers Zu Wurmbs nachgelaßene Witwen (i 435)

Guillaume Sigbert de Schleiden épouse en 1614 Susanne, fille de l’ancien consul Henri Baumgarter. Le contrat de mariage est passé à Strasbourg mais le mariage n’y est pas célébré.
1614 (28.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) N. 535
(Eheberedung) zwüschen Hrn Wilhelm Sigberten von d. Schleÿden an einem
So dan der Ehren, Züchtig. vnd tugendsamen Jungfrawen Susanna, deß Ehrenuesten, fürsichtigen vnd Weißen herrn Heinrich Baumgartners Alten Ammeisters der Statt Straßburg Ehelichen dochter am adern theil (…)
Beschehen vnd verhandelt In des heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg & Donnerstags den 28. Aprilis Inn dem Jahr des hern als man Zahlte 1614.

Mentions de Wolffgang Botzheim dans les registres du Magistrat.
1622, Protocole des Quinze (2 R 50) Wolffgang von Botzheim. (Wein, Eßig, Senffsahmen) 47. (Beschikung, Wein, Eßig) 48. (Eßig) 114. (et G.sorten, Eßighändler, Wein, Brandwein) 130. (Eßig) 185.

Wolffgang Botzheim vend la maison face à l’entrepôt à charbon au tonnelier Sébastien Rinck moyennant 900 florins

1626 (ut supra [31. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 394
Erschienen H. Wolffgang von Botzheim burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Sebastian Rincken des Küeffers auch burgers alhie (verkaufft)
hauß vnd hoffstatt mit allen Ihren gebäwen gelegen in d. Statt Straßburg gegen der Kohlscheüren hinüber einseit neben herrn dauid helden dem Eltern, anderseit neben hannß Kerman des Schloßers Erben hinden vff Michel Schwartzen dem Kupfferschmid stoßend – Vnd Ist diser Kauff Zugangen vnd beschehen Vmb 900. fl. Zu 15. patz.

Sébastien Rinck hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit du tailleur Jean Müller

1626 (12. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 554
Erschienen Sebastian Rinck d. Küeffer burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Müller schneÿders burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe L lb
vnderpfand hauß vnd hoffstatt mit allen Ihr. geb. & geleg. Inn d. St. St. geg. d. Kohlscheuren einseit n. h. dauid held anderseit hanß Körman dem schloßer, hind. vff Michael Schwartz. den Kupfferschmidt. stoßend, So Zuuor noch verhafftet Ist vmb 1. C xiij vmb x ß wolffgang Botzh.
[in margine :] Erschienen deß creditoris s. witib ietziger Ehevogt Andreß Sommer der Schneider vnd Lienhard Braun auch schneid. alß vogt deß creditoris (…) q.tirt Act. 16. Janu. 1640

Originaire de Folgensbourg près de Bâle (en Sundgau), Sébastien Rinck épouse en 1618 Ursule, veuve du tonnelier Gui Hoch
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1270)
1618. Dominica 9. Trinitatis. Sebastian Rinck von Volckelsburg der Kieffer: vndt Ursula Vit Hochen, d. Küffers nachgelaßene witwe (i 422)

Sébastien Rinck devient bourgeois par sa femme le 20 août 1618.
1618, 4° Livre de bourgeoisie p. 2
Sebastian Rinck d. Küeffer Von Volgenspurg beÿ Baßel Empfangt d. Burg.recht Von Ursula Notterin Weil: Veith hohen deß Küeffers sellig. wittib vnd Wull Zu den Küeffern dienen. Actum den 20. August. Aô 1618.

Le tonnelier Gui Hoch épouse en 1607 Ursule, fille de Jean Notter sans doute de Hugelshofen en Thurgovie (proche de Constance, ci-dessous Cotznotz)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 248 n° 692)
1607. Sonntag. 18. Octobris. Vit hoch d. küeff. alhie vndt Ursula, hanß Notters Zu hugelshoff. beÿ Cotznotz tocht. Eingesegnet zu Eckboltzheim (i 254. reg. d’Eckbolsheim manquent)

Sébastien Rinck se remarie en 1632 avec Marie Salomé, fille du commissaire priseur Jean Egenbach
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 123-v)
1632. Dominica 22. Trinit. d. 28. Octob. Sebastian Rinck der Küeffer vnd Burger alhie, Jgfr. Maria Salome, Hans Egenbachs, deß Gant Keüfflers alhie nachgelaßene dochter. Zu S. Thoman (i 130)

Sébastien Rinck et Marie Salomé Egenbach passent un accord avec le commissaire priseur Christophe Goldbach
1639 (ut supra [3. Septembris]), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 692-v
Erschienen Sebastian Rinck der Küeffer burger Zu Straßburg undt Maria Salome Eigenbächin sein eheliche haußfraw, mit beÿstand H Johann Sebastian Lewbranden Substituten am Erß. Statt gericht alhie ihres Vettern
haben in gegenwärtigkeit Christoff Goldtbachen der Statt Str. geschwornen, Käufflers
daß die von demselben die 100. lb so derselben ihro Maria Salomeen, beÿ Weÿ: Martin Reppeln geweßenen Statt Käufflers see: ihr beed. Ehegemechden Schwagers Verlassenschafft abtheilung Anheischig und schuldig worden (…)

La maison revient à son fils Sébastien Rinck qui épouse en 1650 Anne Marie Kessler. Le mariage est célébré dans la prison sur ordre du Magistrat, les jeunes gens ayant eu des relations illicites.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 6)
1650. Donnerst. den 21. Martii, sind auß Erkandnuß E.E. grossen Raths, in dem thurn, als huren und buben eingesegnet worden Sebastian Rinck, der Jünger Kieffer, Sebastian Rincken deß Kieffers vnd Burgers allhie Ehelicher Sohn, vnd Anna Maria Keßlerin, N. Keßlers deß Burgers allhie nachgelaßene tochter (i 7)

Sébastien Rinck rembourse au chapitre Saint-Pierre-le-Vieux un capital assis sur la maison d’après un titre de 1557. En marge, quittance remise en 1694 à Jean Jacques Bitsch

1670 (3. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 127-v
Erschienen Sebastian Rinckh der Küeffer
in gegensein deß Ehrwürdig, wohlgelehrten Hn Henrich von der Borcht Canonici und Scholastici deß Stiffts Zum Jung. St. Peter
bekannt, demnach Er Rinckh, die Jenige 100. fl. straßb. wehr. welche derselbe aus dem am 25.ten 8.br. A° 1557. vor dem Bischoff. hoff vffgrichtete und in deß Stiffts in weiß pergamentinen eingebundenen Documentenbuch fol. 174. fac. 2.d fol. seqq. inserirten Zinnßbrieffs, wie auch denen beÿgefügten resp. Kauff: und Vbergabs Brieffen, von vff und abe seiner alhie Jenseit der St. Thomans bruckh beÿ der Kohl Scheuren, einseit neben etwann der Abbteÿ Zu Schuttern ietzo der Edlen von Bergheim hoff, anderseit neben Hannß Philipß Berus dem Schloßer, hind. vff H Johann Sebastian Gambß der statt Müntzverwalter stoßend geleg. iährlichen term° Joh. Bapt: mit 4. ½ fl. straßb. Wehr. dem Stifft Zum Jung. St. Peter
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Jacob Bitsch deß Specereÿ händlers alß ietzmahlligen Possessoris deß hierinn gemelst. Unterpfands (quittung) Act. d. 9.ten Aug. 1694.

Jean Nicolas Rinck et Jean Frédéric Rinck vendent la maison face à l’entrepôt à charbon au cordonnier Jean Philippe Greiner. En marge, quittance remise en 1685 à Jean Philippe Wittich

1676 (21. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 235
Hannß Niclaus Rinckh, und Hannß Friderich Rinckh beÿde Küeffer, mit beÿstand herrn Joachim Von Botzheim E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers
in gegensein Hannß Philipps Greiners deß Schuhmachers mit assistentz hannß Jacob Stößers deß Schneiders
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten und gerechtigkeiten alhier gegen der Kohlschewr hinüber, einseit neben Jr Frantz Rudolph Von Bergheim anderseit neben Philipp Jacob Berus dem Schloßer, hinden uff Andreß Krähmer den Kupfferschmidt stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 1. lb 2. ß 6. d Zinnß dem Stifft Zum Jungen St: Peter, widerlößig mit 25. lb Nachtrags Capital so seÿe solche behaußung auch noch umb 75. lb haubtgut H. Isaac Bitto dem handelßmann, Item umb 52. lb 10. ß der Pfleg Zur Rothen Kirch Verhafftet – umb 250. fl.
[in margine :] (…) in gegensein hannß Philipp wittichß alß ietzig. innhalbers dießer behaußung (quittung) Actum den 27. 9.br. 1685.

Jean Philippe Greiner et sa femme Catherine hypothèquent la maison quelques jours avant sa vente au profit des enfants de Hermann Daler

1676 (7. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 153-v
Hannß Philipps Greiner der Schuemacher und Catharina sein Eheweib und Zwar Sie Catharina insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest fürsichtig und weÿsen herrn Jonæ Andreßen Von Veßenheim und herrn Paul Reichardts beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein Hannß Samuel Flechners deß Leinenwebers alß Vogts Hermann Dalers deß Leinenwebers Kinder – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhier beÿ der Kohlscheur einseit neben dem Bergheimischen hoff, anderseit neben Philipps Berus dem Schloßer hinden uff (-) stoßend gelegen

Fils du cordonnier du même nom, Jean Philippe Greiner épouse en 1667 Catherine, fille du cultivateur Jean Arbogast de Vendenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 139-v)
1667. 18. Eadem [Auff den H Ostertag den 7. Apr:] Domin: Hannß Philips Greiner der ledige Schumacher, Hans Philips Greiner des burgers v. Schumachers allhier ehel: Sohn vnndt J Catharina Johann Arbogasts des Bauren von Fendenheim hinterl. tocht. (i 141)

Jean Philippe Greiner et sa femme Catherine hypothèquent la maison au profit de la veuve du diacre Abraham Fischer

1676 (20. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 702
hannß Philipp Greiner der Schuhmacher undt Catharina sein eheweib, undt Zwar Sie Catharina insonderheit mit beÿstandt H Isaac Habrechts undt H Jacob Dielen beÿder alß auß E.E. großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein H Johann Peter Storckhen wohlgedachten Rhats alten beÿsitzers alß Vogts Annæ Weÿl. H M. Abraham Fischers Diaconi Zum Alten St: Peter nunmehr seel. hinderlaßenen Wittibin – schuldig seÿen 25. lb
unterpfand, hauß hoffstatt, mit allen deren gebäwen und Zugehördten alhier beÿ der Kohlschewr, einseit neben dem bergheimischen hoff, anderseit neben Philipp Berius dem Schloßer hinden uff (-) stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen 1. lb 2. ß 6. d Zinnß dem Stifft Jungen St: Peter, So seÿe solche behaußung auch noch umb 75. lb herren Isaac Bitto, Item umb 52. lb 10 ß der Pflegdt zur Rothen Kirch, Item umb 25. lb d Kauffschillingßrest, Hannß Niclaus und Hannß Friderich den Rinckhen beÿden Küffern Verhafftet, sonsten aber gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen

Jean Philippe Greiner vend la maison au fourrier municipal Jean Philippe Wittich

1678 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 483-v
Hannß Philipp Greiner der Schuhmacher
in gegensein Herrn Johann Philipp Wittichs des Statt fouriers
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeitn alhier gegen der Kohlschewr hienüber, einseit neben Jckh. Frantz Rudolph Von Bergheim, anderseit neben Philipp Jacob Berus dem Schloßer, hinden uff Andres Krämer den Kupferschmidt stoßend gelegen davon gehendt Jährlichen 1. lb. 2. ß 6. d. Zinnß dem Stifft jungen St Peter, Widerlößig mit 25. lb Nachtrags Capital, so seÿe solche behausung auch noch umb 75. lb Hauptguth H Isaac Bitto E.E. Großen Rhats beÿsitzern, Item umb 52 lb (So dann umb 25 lb Verhafftet) – umb 495. fl.

Fils de Conrad Wittich de Lissberg en Wetterau (Hesse), Jean Philippe Wittich épouse en 1656 Valérie, fille du docteur en médecine Benoît Malleolus (Hemmerlin), au poêle des Gourmets
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 29)
1656. Dn. XIX d. 12. Octobris. H. Johann Philipp Wüttich der Handelsmann, H. Conrad Wüttich Amptschultheißen Zu Lißberg in der Wetterau Ehelicher Sohn, vnd J. Valeria, Weiland H. Benedicti Malleoli, Med. Doctoris allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 20. Octobris auff der Weinsticher Stub Ex p.mission H. Rhat v. XXI. (i 32)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent de célébrer le mariage dans un poêle de tribu à cause des infirmités de la mariée
1656 Conseillers et XXI (1 R 139)
(f° 190) Sambstags den 4. Octobris – Hanß Philipp Wittich prod. per Egen supplicat. vmb erlaubnus, d. Er sich mit Jungfrau Valeria, D. Benedict Hämmerlins Tochter alldieweilen Sie leibsblödigkeit halber nicht Zu Kirchen gehen könne, auff einer Zunfftstuben möge copulirn laßen. Erk. Willfahrt.
Herr XXI. Dietrich, Herr Hünerer

Jean Philippe Wittich devient bourgeois par sa femme Valérie Hæmmerlin en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1656, 4° Livre de bourgeoisie p. 308
Hanß Philipß Wittig d. Handelsmann v. Lißberg auß d. Wetteraw, empfangt d. burgerrecht v. seiner Haußfr. Valeria weÿl. Benedicti Hämmerlins Medicinæ Doctoris burgers alhie dochter vmb 8. Golt fl. welche er beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Ledigen stands gewesen, würd Zum Spiegel dienen, Signatum j.n 9.bris. 1656.

Jean Philippe Wittich dans les registres du Magistrat
1665 Conseillers et XXI (1 R 148) Joh: Philipp Wittich. 32. 43. Burger so mit Pferden handeln Ca. die Juden

Jean Philippe Wittich hypothèque la maison au profit du receveur du béguinage Zum Offenburg. En marge, quittance remise en 1745 au tuteur des enfants d’Antoine Joly

1682 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 143-v
Herr Johann Philipp Wittich
in gegensein herrn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der rothen Kirchen im nahmen Herrn Johann Schmidts alß Schaffners der Samblung Zum Offenburg – schuldig seÿe 100. lb
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten, alhier gegen der Kohlschewr hinüber, einseit neben dem Bergheimischen hoff, anderseit neben Philipp Jacob Berus dem schloßer, hinden uff H. Johann Pforten E.E. großen Rhats alten beÿsitzern stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Denys Travaux des Cartenmachers als Vogts weÿl. H. Antoine Joly gew. Proprietarÿ hiervor verpfändeter behausung Kinder (quittung), Act. d. 9. 9.bri 1745

Jean Philippe Wittich, percepteur au service des princes de Hesse, et Valérie Hæmmerlin vendent la maison à leur fils Jean Conrad Wittich avec le consentement de leur fille Anne Marguerite. L’acquéreur a aménagé une boutique dans la maison.

1686 (26. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 419-v
Johann Johann Philipp Henrici der handelßmann alß vermög eines von hiernach bemeldten seinen ppalen. eigenhändig underschrieben auch von vnden bemelt. H. Wittichs Siegel bekräfftigt am 1/11.ten huj. In darmbstatt datirt (…) Gewalds constituirter Mandatarius H. Johann Phil. Wittichs, Fürstl. Hessen darmbstatt. Collectoris und Fr. Valeriæ gebohrner Hämmerlerin
in gegensein H. Johann Conrad Wittichs, deß Specirierers deren leiblich. Sohns
hauß, und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Zugehördten und gerechtigkeit, allhier jenseit d. Thomans bruck geg. d. Kohlhscheur über einseit neben Philipp Jacob Böris den Schloßer anderseit H. Johann Philipp Heußen hinden auff weÿl. H. Joh: Pforth sel. Erben, stoßend gelegen, darvon gehen jährlich 1 lb 2 ß 6 d Zinß dem Stifft Zum jung. St Peter, widerlösig mit 25. lb Nachtrags Capital, So seÿe solche behaußung auch noch umb 52 lb (Item umb 20 lb, So dann umb 100 lb verhafftet) – dahingeg. hat Er Wittich d. Sohn nicht allein obegm. auff solchem hauß stehende Capital und widerzinß über sich genommen, sondern auch versprochen auff künfftig begebend. ersten tod fall eines seiner Geliebten Eltern d.selbe durch ehrliche unparthÿische leuthe so d. sach verständig seind, abschätzen und d. alß dann erfolgt. preiß sich an seinen Vätter: oder Mütterlich erbtheil abrechnen und decourtiren zu laß. welchen falls dann auch Ihme was Er seithero biß heut dato gerechnet in bauung eines gadens und sonsten daran meliorirt hat wiederguth gethan, weg. in Zwischen genießend. bewohnung aber nichts gefordert werd. solle
Darbeÿ ist auch gewesen Jfr Anna Margaretha Wittichin, sein Johann Conrads leibl. Schwester, anzeigend d. ihrt wol bewußt d.solches ihrer lieb. eltern will, auch sie für Ihre person damit zu frieden seÿe.

Le marchand épicier Jean Conrad Wittich épouse en 1687 Marie Elisabeth, fille du diacre Albert Deibel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 208-v n° 40)
1687. d. 7. Septembris Herr Joh: Conrad Wittich led. specereÿ händler v. burger H Joh: Philipps Wittich anjetzo hochfürst. Heßen darmstetischen Collectoris in darmstat ehl. Sohn v. Jgfr. Maria Elisabeth H. M. Alberti Deibels gewesenen diaconi zu St Aurelien hinterl. ehel. tochter (i 210, proclamation Saint-Thomas p. 128 i. 66)

Jean Conrad Wittich et Marie Elisabeth Deibel hypothèquent au profit du docteur en théologie Jean Faust et de l’imprimeur Jean Pastorius la maison sise au-delà du pont Saint-Thomas face à l’église Saint-Louis

1690 (12.8.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 547
H. Johann Conrad Wittich, der Specereÿ händler, und Fr. Maria Elisabeth gebohrne daübelin deßen Eheliche haußfrau und Zwar dieselbe mit beÿstand H. M. Johannis Felßen pfarrherrs zu St. Aureliä und Hn Johann Philipp Böcklers rentmeisters, Ihrer H. Vettern
in gegensein Hn Johannis Fausten SS. Theol. Doctoris & Professoris und H. Johannis Pastorÿ deß buchdruckers – schuldig seÿen 375 pfund
unterpfand, Erstlich hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen, rechten und zugehördt allhier jenseit der thomans Brucken, geg. der Kirch zu St. Louys einseit neben Philipps Jacob Böris, dem Schloßer end. seit Hn. Johann Philipps Heußen, hind. auff Lorentz Vogt* dem Kupfferschmid stoßend geleg. darvon gehen jährlich 1 lb 2 ß 6 d Zinß dem Stifft Zu Jung. St. Peter wid. lösig mit 25 lb. Nachtrags Capital
Ferner Ein hundt. achzig Siebven pfund (…) Capital So die Statt Straßburg (…) schuldig

Jean Conrad Wittich vend la maison au passementier Michel Fanck et à sa femme Salomé Groh

1693 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 20-v
H. Johann Conrad Wittich, der Specereÿhändler
hans Michael Fancken deß Paßmentmachers und Salome gebohrner Grauin mit beÿstand Johannis Graun auch Paßmentmachers, deren respect leiblich. Vatters Und Schwehers
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen Zugehördt, Recht und Gerechtigkeit, allhier jenseit St. Thomans brucken, geg. der Kirch. zu S. Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris dem Schloßer, and. seit neb. H. Johann Philipp Heußen sen: hind. auff Lorentz Vogten den Kupfferschmid stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 1 lb 2 ß Zinß dem Stifft Zum jung. St. Peter wid. lösig mit 25 lb Nachtrags Capital, so seÿe solche behaußung auch noch umb 52 lb 10 ß der Pflegd Zur Rothen Kirch. Item umb 100 lb Capital d. Samlung Zum Offenburg verhafftet – umb 312 pfund

Fils du passementier Paul Fanck, Jean Michel Fanck épouse en 1690 Salomé, fille du passementier Jean Groh
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 24-v)
1690 – Domin. XXIV et XXV. Post Trinit: proclamati sunt Johann Michael Fanck der Paßmentmacher alhier, Weyl: Paulus fancken geweßenen Paßment Machers undt burgers allhier, Nachgel. ehl Sohn Undt Jfr. Salome Johann Grohen deß Paßmentmachers v. burgers alhier ehl. Tochter, copulati sunt Mittwoch d. 15. 9.bris [unterzeichnet] Johan Michael fanck alß hochzeider, Salome Grawin alß hochzeitein, hanß Paullus fanck als der bruter, Johanes grauw der hochzeiteren vatter

Michel Fanck et Salomé Groh vendent la maison au marchand épicier Jean Jacques Bitsch

1694 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 147
Johann Michael Fanck, der Paßmentirer und Salome geb. Grauin, deßen haußfrau
in gegensein H. Johann Jacob Bitschen, deß Specereÿ händlers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen, Zugehördt, recht, und gerechtigkeit. allhier jenseit St. Thomas brucken, geg. der Kirch zu St. Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris dem Schloßer anderseit neben H. Johann Philipp Heußen Exsenat. hinten auf Hans Schwartzauer den Sandführer stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich Ein pfund 2 ß 6 d Zinß dem Stifft Zum Jung. St. Peter, wid. lösig mit 25 lb Nachtrag Capital, so seÿe solche behaußung nun auch noch umb 52 lb (item umb 100 Pfund Capital, So dann umb 200 lb verhafftet) – umb 100 pfund

Fils de l’avocat Jean Melchior Bitsch, Jean Jacques Bitsch épouse en 1687 Marie Cléophée, fille du docteur en médecine Jean Daniel Wilvesheim
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 129-v n° 7)
1687. Dom: 6 post Epiphanias. Zum 2. mahl hr Johann Jacob Bitsch der handelßmann Weiland hr Johann Melchior Bitschen U. J. D auch gewesenen Advocati & Procuratoris bei EE großen Rath nachgel. ehel. Sohn, Jfr. Maria Cleophe Weiland hr Joh: Daniel Wilveßheim gewesenen Med: D. u Practici alhier nachgelaß: ehel. t. Sonnt. den 19.t Febr: Zun Predigern (i 131 – Proclamation, Saint-Thomas p. 115 n° 684, i 59 Wülffisheim)

Jean Jacques Bitsch hypothèque la maison au profit d’Anne Félicité Gambs, veuve de Léon Varnbühler. En marge, quittance remise en 1700 à Antoine Joly.

1694 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 504-v
H. Johann Jacob Bitsch, der Specereÿ händler
in gegensein H. Johann Schmidt Schaffners zu St Marx, alß von E. E. Großen Rath am 4.t. huj. an Vogts statt hierzu geordnet, Fraun Annæ Felicitas gebohrner Gambßin, weÿl. Hn Leo Varnbühlers sel. hinterlaßenen Wittib, deren Vogt Er Bitsch selber ist, schuldig seÿe 275 pfund
unterpfand, Hauß, und hoffstatt mit allen deren Gebauen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeit allhier jenseit St. Thomas brucken, gegen der Kirch zu St. Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris dem Schloßer, anderseit neben H. Johann Philipp Heußen Exsenator, hinten auff hans Schwartzawer den Sandführer stoßend gelegen
[in margine :] (…), in gegensein Johann Philipps Fleischmanns des Unter Kaüffers beÿ E. E. Zunfft d. blumen und Mariæ Catharinæ gebohrner Böhlerin, als jetzmahligen besitzer hierinn zum unterpfand versetzten behaußung (quittung) den 18. nov. 1694
[in margine :] (…), in gegensein hievor in margine gemeldten Anthoine Joly als ietzig. possessoris des hierinn beschriebenen Haußes (Quittung), den 30. mart. 1700

Vente d’effets mobiliers par les deux plus jeunes enfants de feu Jean Jacques Bitsch
1707 (25.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 18)
Verkauff Register über Weÿland Herrn Johann Jacob Bitschen geweßenen Specierers vnd Burgers alhier seel. hinderlaßener 3. Jüngster Kinder Zugehöriger, von fr. Felicitas Vahrenbüllerin seel. ererbten (…) hausraths, dabeÿ auch einige Posten, so fraun Mariæ Cleophe Bitschin dero Mutter gehörig, mitbegriffen, den 14.t vnd 25.t Februarÿ

Jean Jacques Bitsch vend la maison à Jean Philippe Fleischmann, préposé aux ventes de la tribu à la Fleur, et à sa femme Marie Catherine Bœhler

1694 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 660
Johann Jacob Bitsch, der Specereÿ händler
in gegensein Johann Philips Fleischmanns des Under Kaüffers beÿ E.E. Zunfft zur Blum, und Mariæ Catharinæ gebohrner Böhlerin, deßen Haußfrawen
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier jenseit St. Thomas brucken gegen der Kirch Zu St Louis über, einseit neben Philipp Jacob Böris, dem Schloßer, anderseit neben H. Johann Philipp Heißen E.E. großen Raths alten beÿsitzer, hinden auff Hans Schwartzauer den Sandführer stoßend gelegen, welche behaußung Zuvorhien umb 52. lb 10 ß der Pflegd zur Rothen Kirchen allhier, Mehr umb 100 lb Capital (so dann umb 250 lb Capital verhafftet), umb100 pfund

Fils du boucher Philippe Fleischmann à Wimpfen (près de Heilbronn) Jean Philippe Fleischmann épouse en 1651 Catherine, fille du jardinier Jean Bœhler
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10-v)
1651. Dn XX. Trinitatis d. 12. 8.bris) Johann Philipp Fleischmann der Metzger, Philip Fleischman Metzgers und Burgers zu Wimpffen nachgelaßener Sohn vnd Maria Catharina Hanß Böhlers des Gartenmanns vnd burgers allhie Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 20. 8.bris in der Ruprechtsaw (im 13 – pas dans le registre de la Robertsau)

Le boucher Jean Philippe Fleischmann devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1653, 4° Livre de bourgeoisie p. 291
Johann Philipp Fleischmann Von Wimpffen, der Metzger, empfangt daß burgerrecht Von seiner haußfr. Maria Catharinan Johann Bölers deß Gartenmanns alhie dochter vmb 4 gold fl. ist ledigen standts geweßen will zu der Blumen dienen. Jur. den 22.ten 9.bris 1653.

Jean Philippe Fleischmann et Marie Catherine Bœhler vendent la maison au cartier Antoine Joly et à sa femme Claudine Tournier

1695 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 232
Johann Philipß Fleischmann E.E. Zunfft der Metzger Under Käuffer, und Maria Catharina geb. Böhlerin
in gegensein Anthoine Joly, deß Cartenmachers, und Claudine Tournie – auff Erlaubnus d. H. Räth und XXI. nach inhalt des underm heutig. dato ertheilt. Extractus protocolli gescheh. (signé) A JOLY
Eine behaußung und hoffstatt, mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit. allhier jenseit St. Thomas Brucken, gegen der Kirch Zu St Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris, dem Schloßer, anderseit neben H. Johann Philipp Heußen, E.E. großen Raths alten beÿsitzer, hind. auff hans Schwartzauer den Sandführer stoßend gelegen, welche behaußung zuvorhin umb 52 lb (mehr umb 100 lb, So dann umb 250 lb Capitalien verhafftet) – umb 100 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente au manant Antoine Joly. La visite des lieux établit que la façade avant est en pierre et la façade arrière en bois.
1695 Conseillers et XXI (1 R 178)
(p. 66) Mittwochs den 6. April – Johann Philipp Fleischmann pct° Hauß Verkauffs.
S. er, H. Johann Philipp Fleischmann, burger und Unter büttel beÿ der blumen, dißer ist willens seine beÿ St Louis gelegene behaußung an Anthoni Joli faiseur de cartes umb 1000 fl. Zu verkauffen, b. Unterth. umb deßen gd.ge erlaubnuß
Erk. ein Deputation umb einem augenschein einzunehmen auff Herrn XV. Kellerman und herrn Städel beliebt.

(p. 68) Montags den 11. April. – Relation weg. deß haußes, so Johann Philipp Fleischmann verkauff. will.
H. XV. Kellermann, und H. Rathh. Städel berichten den Zustand deß haußes welches Johann Philipp Fleischmann an Anthoni Joli verkauffen will, mit bedeuten, daß daßelbe ein seith neben Isaac Beres, and. seithes neben dem Bergheimischen hoff geleg. seÿe, und daß es fornen von steinen und hinten von holtz seÿe, die willfahr stünde beÿ Mghh.
Erk. willfahrt, und solten die herren Deputirten Zu dem end der Verschreibung bey wohnen, Darmit sie cum clausulis Consuetis geschehen möge.

Accord passé entre le serrurier Emanuel Cappler et Salomé Bœris d’une part et le cartier Antoine Joly et Claudine Tournier pour terminer le procès porté devant le Conseil souverain à Colmar suite à la décision du Petit Sénat en date du 5 décembre 1715. Les époux Joly s’engagent à faire grillager les fenêtres qui s’ouvent dans la cour de leur voisin, les époux Cappler à ne pas intercepter le jour de ces fenêtres qui sont une simple tolérance. Les parties s’accordent en outre au sujet de la cheminée des époux Cappler qui s’appuie sur le mur pignon Joly. Les époux Joly s’engagent à réparer les poutres de leur voisin qui ont pourri à cause de leur chenal et à supprimer l’écoulement de leur évier vers la propriété de leur voisin.

1716 (24.10.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 45-v
Emanuel Cappler Schloßer und Salome geb. Börisin einsen Und andern theils Anthoine Joly Cartenmacher und fr. Claudine Tournier seine Haußfr. beÿständlich Claude Anthoine Joly advocat au Conseil souverain d’Alsace anderen theils
die haben sich auffrichtig und redlich folgend. Weise miteinander Verglichen Und Vergleichen sich nochmahlen hiermit, Nemlichen es sollen Sie Jolysche Eheleuthe die in besagter Capplerischer Eheleuthe Höfflein gehendte fenster Vergrembßen und behörig vergittern, 2. sollen Sie Caplerische Eheleüthe vor die in Ihr Höfflein gehendte und von Jolyschen Eheleüthen dahinein gerichtete fenster nichts bauen dadurch denenselben der tag benommen werd. Könnte, 3. Soll ersterwehntes oblatum Von Ihnen Jolyschen Eheleüthen Und deroselben anderst nicht as eine bloße Vergönstigung anzusehen, einfolglich es nur per modum precarÿ Und zwar so lang Ihnen zu genüßen vergönnet seÿn, als mehrberührte Jolysche Eheleüthe Und deroselben Erben od. diejenige welche das quæstionirte hauß vor Ihnen käuflich annehmen wid. sothane transaction Und vergleich nicht handlen zu den Capplerischen Eheleüthen und ihrer gerechtigkeit nachtheil nicht bauen od. sonst in ihrer behaußung chagriniren würd. falls aber sothaner Vergleich dadurch auff gehoben zernichtet, mithin mehrbenannten Capplerischen Eheleuthen freÿ stehen, solle geg. denen fenstern welche Jolysche Eheleuthe in d. Capplerischen Eheleüthe höfflein gerichtet zu bauen und sich ihres sonst erlaubten rechtens zu bedienen wie der den 5. Decembris 1715 beÿ E.E. Kleinen Rath ergangenen bescheid es Ihnen vergönnet, 4. Sollen Jolysche Eheleüthe das ahn ihrer riegelwand stehende Und ihnen Capplerischen Eheleüthen gehörige bauch Camin auff ihren Costen nur vor dieses Mahl allein Und Völlig und auffzuführen schuldig seÿn daß es berührte Capplerische Eheleüth ohne zue geringsten feürs gefahr in d. Künfftig behörig brauchen können /:wozu doch die Caplerische Eheleüthe den gehörigen sand und eisen zu fourniren sich obligiren:/ hingegen obligiren sich 5. sie Caplerische Eheleüthe die in ihrem Höfflein abgebrochene und ihnen Caplerischen Eheleüthen gehörige Maur auch wird. auff ihren Costen zu repariren Wie nicht weniger 6. die durch den Jolyschen Nach ihnen Caplerischen Eheleüthen verfaulte balcken ohne beÿtrag Costens repariren zu lassen und auff den darüber erlittenen schad. verzug zu thun, 7. Sollen Jolysche Eheleüthe obigem bescheid d. gemäß ihren mit Caplerischen Eheleüthen gerichteten wasserstein Nach weg zu thun obligirt Und Verbund. seÿn, 8. sollen Jolysche Eheleüthe ihr zu Collmar weg. obigen bescheids anhängisch gemachte appellation wiederumb schwind. zu laßen Und gäntzlich davon zu desistiren hiemit Eheleüthen dißfalls causirte appellations gerichts Und anderer Costen, sie mögen haben namen wie sie immer wollen, Völlig refundiren ahn denen in ersterer und hiesiger Instantz aber erlittenen expensis denen Caplerische Eheleüthen 7 pfund od. 30 livres tournois beÿtragen

Claude Antoine Joly hypothèque un tiers de la maison au profit du tuteur de Claude Antoine Loyer de l’Etourmiere (son neveu mineur)

1723 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 417-v
H. Claude Antoine Joly Avocat au Conseil souverain d’Alsace
in gegensein H. Henry Fervat EE. kleinen Raths alten beÿsitzers und Peruquenmachers als vogts Claude Antoine Loyer de l’Etourmiere H. Gaspard Claude Loyer de l’Etourmiere Capitaine au régiment d’Angoumois und weÿl. Fr. Johannæ Franciscæ geb. Joly erzeugten einigen söhnleins wegen von ihr beschehener käufflichen übernahm des Curandi mobilien – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, Ein dritter theil für unvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomans: bruck gegen St Louis Kirch über einseit neben Emanuel Cappler dem Schloßer anderseit neben H. gebrüdern Kornmann et Compagnie Banquiers hinten auff Philipp Stoltz den grempen

Claudine Tournier hypothèque son tiers indivis de la maison au profit de son petit-fils Claude Antoine Loyer auquel elle appartient pour un tiers.

1728 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 34-v
Fr. Claudine geb. Tourniers weÿl. Antoine Joly Karttenmachers wittib mit beÿstand ihres Curatoris François L’anglais Sattlers
in gegensein H. Henry Fervat Peruquenmachers und Exsenatoris als vogts weÿl. Johannæ franciscæ geb. Joly mit H. Claude Gaspar Loyer de L’Estournier Capitaine au régiment Angoulmois einigen Kindts ihr Jolÿischer Wittib Enckels Claude Antoine Loyer
demnach sie die Wittib ihres verstorbenen ehemanns seel. völligen verlaßenschafft mithin auch ihres enckels daran participirenden dritten theil in Verwahrung und biß zu deßen majorennitæt zu genißen hat, und aber deßelben vogt deßwegen von ihro hinlängliche Versicherung biß zur concurrentz seines curandi großvätterlichen guths begehret
unterpfand, Ihren dritten theil für ohnvertheilt ane einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehörden und Rechten jenseith St Thomans bruck gegen der Kirch zu St Louis über, einseit neben Kornmännischen Erben anderseit neben Samuel Kappler dem Schloßer hinten auff Stolz den gremp – ihro zu einem, ihrem Sohn Sr Claude Antoine Joly Avocat au Conseil souverain d’Alsace und dem curandi zum dritten theil

Avocat au Conseil souverain d’Alsace, Claude Antoine Joly épouse Madeleine Leclerc, fille de Jean Leclerc, entrepreneur à Nancy : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1722, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Sr Claude Anthoine Joly et Damlle Magdeleine le Clerc (Exped. fol. 271 unter den Frantzösischen eingetragen)
Contrat de mariage français, p. 268 – 1722 du Sr Claude Anthoine Joly et damlle Madeleine le Clerc (Exped. du 10. Xbre 1743)
Copie du Contrat de mariage – furent present le Sieur Claude Antoine Joly fils de deffunt Sr Antoine Joly en son vivant Bourgeois de cette ville Majeur et comme usant de ses droits et de Damlle Claudine Dourné ses Peres et Meres, Et damlle Magdeleine le Clerc, assistée et authorisée du sieur Jean le Clerc son Pere Entrepreneur et Bourgeois de la Ville de Nancy en Lorraine – fait et passé à Strasbourg (…) le 18° octobre 1722

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 62-v)
Hodie 7° mensis Aprilis anni 1723 (…) sacro matrimonii vinculo copulati sunt in facie Ecclesiæ D. Claudius Antonius Joly aduocatus in supremo alsatiä concilio ex parochia ad S. Ludovium et D. Magdalena le Clerc Nancejana Et pro tempore parochiana (signé) C.A. Joly, magdelene Leclere (i 62)

Claude Antoine Joly et Madeleine Leclerc achètent le droit de bourgeoisie le 4 mars 1724.
1724, 3° Livre de bourgeoisie p. 1343
H. Claude Antoine Joly J. ut. Lt. Von hier geb. undt seine ehefr. Magdalena leclerc von Nancy erhalten das burgerrecht, der ehemann gratis, undt die ehefr. umb die tertz d. alt. b. wollen beÿ E: E: Zunfft d: Steltz dienen, Jur. et prom. d: 4.t Martÿ 1724.

Claude Antoine Joly meurt en 1744 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans sa maison près de l’église Saint-Louis. La masse propre à la veuve est de 1 822 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 835 livres, le passif à 2 146 livres.
1744 (9.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 475) n° 258
Inventarium über Weÿl. Hn Claude Antoine Joly, gewesenen J.U. Lti und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1744. (…) nach seinem d. 25. Januarii des Zurückgelegten 1743.ten Jahrs Zu Prag beschehenen töd. Ableiben hie Zeitl. verlaßen. Welche Verlaßenschafft auff freundl. Ansuchen v. Begehren der am hernach folgenem folio benandter Kinder v. Erben geschwornen Vogts, inventirt v. ersucht durch Frau Magdalenam Le Clerc, die hinderlaßene Wittib mit beÿstand Hn Dominique Gripport des handels M. v. b. allhier ihres geschwornen Vogts (…) So geschehen in der königl. Statt Straßburg auff Sambstag d. 9.ten deß Monatgs Maji A° 1744.
Der verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, als folgt. 1. Dlle Claudine Françoise Madeleine Joly so ohngefehr 15. Jahr alt und 2. Agnès Pascale Joly, so ohngefeht 6. Jahr alt, Beede des verstorbenen seel. mit eingangs gedachter seiner hinterbl. Wittib Ehel. erzeugt v. hinterlaßene Kinder v. Erben Zu gleichen antheilen Weilen aber dieselben annoch minorennes, so ist in dero Nahmen beÿ dem geschäfft erschienen H. Deny Travaux d. Cartenmacher v burger allhier, welcher aber in Nahmen seiner pupillen die Erbschafft anderst nicht als cum Beneficio Legis et Inventarii angetretten

(f° 4) Eigenthum ane Einer Behaußung (E.) Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Weiten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethä Gaß gegen d. Kirch St Ludwig, 1.s. neben S.T. H. XV. Joh: Friderich Kornman, 2.s. neben Christoph Remus dem feÿelhauer, vornen auff gedachte gaß v. hinden auff H. Jacques Isai Bourgeois den Tapezierer allhier stoßend, so außer denen hernach unter denen passivis befindl. darauff hafftenden Capitalien, ledig v eigen v durch (die Werckmeistere) zufolg dero zum Concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung d. d. 15. Apr. 1744. hieher angeschlagen worden pro 1300 fl. oder 650 lb. Darüber ist dermahlen nichts schrifftliches vorgewießen worden, es berichtet aber die Wittib daß ihr verstorbener Eheh. seel. solches von seinem vatter seel. ererbt.
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten guths. Die selbige hat ihr Zugebrachtes Vermögen nicht inventiren laßen hat aber beÿ gegebener handtreu ane Eÿdes Statt declarirt, daß sie folgende Posten wahrhafftig in die Ehe gebacht habe
(f° 8) Eigenthum ane Einer Behaußung. Zufolg einer d. 23. Mart:Jüngst von H. Janneney dem Weinhändler Zu Neu Breisach vnd Jean Mercatier dem Chartenmacher gesell beÿ dem Concept getganer Declaration (…) von ihrer Zu Nancy verkaufften ihro eigenthümlich gehörig geweßenen Behaußung, so ihre Vatter Crafft Eheberedung Zu geben Versprochen, empfangen zuhaben
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung, vor Weÿl. H. Jacob Christoph Pantrion Not. pubm. et pract. sel auffgerichtet
De Wittib Eigenthümliches Vermögen, Sa. 250, Ergäntzung 1572, Summa summarum 1822 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert v. d. theilbare gut unter einer massa beschrieben, weilen die Wittib auff die theilbare Nahrung sonder Zweiffel verzug thun v. sich hingegen ihr unverändert guth vorbehalten wird. In Einer allhier zu Straßburg ane St. Elisabethä gaß gegen der Kirch St Louis gelegen v. hiehero gehörigen behaußung befunden worden als folgt. Sa. haußraths 98, Sa. Silbers 87, Sa. Eigenthum ane einer Behaußung 650, Summa summarum 835 – Schulden 2981 lb, Conferendo 2146 lb – Sa. der Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 1355 lb
Copie du Contrat de mariage – furent present le Sieur Claude Antoine Joly fils de deffunt Sr Antoine Joly en son vivant Bourgeois de cette ville Majeur et comme usant de ses droits et de Damlle Claudine Dourné ses Peres et Meres, Et damlle Magdeleine le Clerc, assistée et authorisée du sieur Jean le Clerc son Pere Entrepreneur et Bourgeois de la Ville de Nancy en Lorraine – fait et passé à Strasbourg (…) le 18° octobre 1722
Abschatzung dem: 15. Aprill: 1744. auff Begehren weillandt deß achtbahren undbescheitenen Meister glott Anton Jollÿ deß geweßenen Carten Machers seel: hinder Laßenen Frau wittib und Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg gegen der st. Luis Kirch über gelegen ein seitß eine behausung so herrn XV. Kormann gehörich, anderseitß Neben Christoff römer dem feillenhauer hinden auff Hn burschwar dem tapecirer Stoßent welche behausung sehr alt und baufellig so unden ein gangß daß hauß Ehren bronen ein schloßer Eß einen under schlag Zum holtz getrembter Keller, oben ihm Ersten Stock eine Stuben Cammer Kuchen haus Ehrenn ihm 2.ten Stock ein Camin Camer Nebenß Camer Kuchen hauß Ehren oben dar über ein Camer Vor dem officier Nebenß Camer und daß hauß Ehren worüber ein alter tach stull mit einer un besetzten bienen und holtzren auch vornen einen steinern gëbell sampt aller gerëchtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen würdt Vor und umb Ein Tausent und treÿ hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs

La tribu des Fribourgeois inflige une amende à la femme Joly pour avoir transmis un certificat d’hébergement non-conforme.
1744, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 203-v) Dienstags den 9. Junji A° 1744 – Mme Joly, beÿ St. Louis wohnhaft citiret wegen eines: Ihro Gnaden dem Regierenden Herrn Ammeisters überschickten sehr straffbahren Nacht Zeduls, Massen sie darinnen nicht nur alleine datum und Jahrzahl außgelaßen, sondern auch nicht gemeldet wer: vnd woher die Persohnen, so selbe logiret.
Illa præsens recognosciert den Nachtzedul Sagt, es wären Ihre befreündte geweßen, so sie logiret.
Erkant Citata wirdt in 15 ß Str. condemniret.

Madeleine Le Clerc passe un contrat de mariage avec le teinturier Jean Goyer. Le mariage n’est cependant pas célébré, Jean Goyer épouse quelques mois plus tard Jeanne Claudine Savary, veuve d’Antoine La Bruyère
1745 (1.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 747
Eheberedung Zwischen H. Jean Goyer Seidenfärber vndt burgern alhier ane einem
andern theilß aber Magdalena Clere, weÿl. Anthoni Joly gewesenen advocat au Conseil souverain Zu Colmar hinderbliebenen wb. auffgerichtet
Actum in fernern beÿseÿn auf seith des H. hochzeiters H. Melchior depord Schuhmachers vnd burg. alhie, auf d. fr. hochzeith: seithen aber Denis traveau Cardenmachers vndt burg. alhie ihre KK vogts, straßb. d. 1. Augusti 1745. (unterzeichnet) Jean goyer, magdelene Leclere Joly

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 280)
Hodie 4 mensis octobris Anni 1745. (…) sacro Matrimonii vinculo conjuncti fuerunt joannes goÿer civis insector viduus claudine prouien in parochia ad stum petrum seniorem commorans et joanna claudia savarré etiam vidua Antonii La Bruiere in hac parochina commorans, adfuerunt testes (…) et joannes goyer sponsi filius (signé) jean goyer jeane Claude goyer (i 144)

Madeleine Leclerc meurt en 1748 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison Grande rue de la Grange. L’actif s’élève à 68 livres, le passif à 435 livres
1748 (5.11.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 481) n° 403
Inventaire des Biens delaissés par feuë Dam.le Magdelaine Joly, née Le Clerc, Veuve de feu Sr Claude Antoine Joly, en son vivant Licentié és Droits et Bourgeois de cette ville, dressé L’An 1748.
Inventaire et Description de tous et chacuns les Biens que feu Dam.le Magdelaine Joly née Le Clerc, Veuve de feu Sr Claude Antoine Joly, viv. Licentié és Droits et Bourgeois de cette ville, a delaissé après sa Mort arrivée Jeudy le 5° du Mois de septembre de la pres.te Année 1748. Lesquels Biens à la Réquisition du Sieur Deny Travaux Maître Cartier et Bourgeois de cette ville en Qualité de curateur des Enfants et Heritieres de la Deffunte cy après nommés (…) Fait et passé audit Strasbourg Mardy le 5° du Mois de novembre l’An 1748.
La Deffunte a delaissé pour héritières ab intestat, sçavoir 1° Damle Claudine Françoise Magdeleine Joly, agée environ de 20 ans, 2° Damlle Agnès Pascale Joly agée environ de 10 ans, Lesdits Enfants procréés avec led. feu Sr Claude Antoine Joly, pour lesquelles a été present led. Sr Deny Travaux leur Curateur
Meubles Trouvés dans une Maison size Rue grande Stadelgass où la Deffunte est décédée
Etat du Present Inventaire, Total des Meubles, 68, Total des Dettes passives 435, Partant les Dettes passives excedent la masse active de 357 livres

Le tuteur des deux filles Joly vend la maison à son voisin Jean Christophe Rœmer, tailleur de limes, et à sa femme Anne Marie Grauer

1745 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 794-v
Denys Travaux der Cartenmacher als vogt weÿl. H. Antoine Joly gewesten J.U.Lti mit deßen hinterbliebenen wittib Fr. Magdalena geb. Le Clerc erzeugte zweÿ kinder Claudine Françoise und Agnès Pascale der Joly
in gegensein Johann Christoph Römer des feÿlhauers und Annæ Mariæ geb. Grauerin, versteigerung
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten gegen der Kirch zu St Louis über einseit neben denen käuffern selbst, anderseit neben S.T. H. XV Kornmann, hinten auff Isaïe Bourgeois den tapezirer – als ein vätterliches erbguth – um 760 pfund

Le greffier du Grand Sénat atteste que la maison a été vendue par enchères publiques à Jean Christophe et Marie Rœmer et que l’acte de vente doit être passé à la Chambre des Contrats
94 Z 81 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Auß Erkanndtnuß E. E. Großen Raths der Statt Straßburg Vom 30. Octobris 1745. Ist die weÿl. Hn H. Claude Claude François joly hinterlaßenen Erben Zuständige, allhier ane St. Elisabethä gaß gegen der Kirch St. Louis gelegene behaußung sambt allen Ihren Zugehördten Fr: Mariæ Römerin mit assistentz ihres ehemanns Johann Christoph Römers des Burgers und Feyelhauers allhier, alß plus offerente umb 1520. fl. mit übernahmb aller unkosten obrigkeitlich adjudicirt, anbeÿ Verordnet worden, daß der Kauff und Verkauff in acht tagen in der Contract Stub solle Verschrieben werden. Kien, Rathschrrb. – Decretum alienandi ertheilt d. 7. Augusti 1745.

Fils du cloutier Jean Rœmer, le tailleur de limes Jean Christophe Rœmer épouse en 1725 Anne Marie, fille du chapelier Daniel Grauer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (la minute n’étant pas conservée), célébration
1725, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Joh: Christoph Römers feÿelhawers vndt Jgfr. Annæ Mariæ Grawerin (Exp.)
Copia der Eheberedung – zwischen dem ehrsamen und bescheidenen Johann Christoph Römers dem ledigen Feÿelhauer, des Ehren geachten Johann Römers Nagelschmids und burgers allhier ehelich erzeugten Sohn, alß hochzeiter ane einem, so dann Jungfrau Annä Mariæ Grauerin, weÿland Daniel Grauers geweßenen hutmachers und Burgers allhier ehelich erzeugten hinterlaßenen tochter, alß hochzeiterin andern Theilß (…) So beschehen und verhandelt alhier Zu Straßburg den 20. Novembris anno 1725, Expedirt aber den 4. Februarÿ Anno 1747. Johannes Brackenhoffer Notarius jur:

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 201-v n° 18)
1725. Mittwoch den 5. Decembris seind nach Zweÿmaliger offentl. proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Niclaus ehel. copuliret u eingesegnet word. Johann Christoph Römer der ledige Feigelhauer u. burg. allhier Joh: Römers deß Nagelschmidts u. Burgs. allhier ehl. Sohn u. Jgfr. Anna Maria Weil. Daniel Grauers geweßten Hutmach.s u. Burg. allhier hinterlaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Christoph Römmer als hochzeider, Anna Maria graunin alß hochziterin (i 207)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie au mari rue des Bestiaux (ensuite rue d’Austerlitz). Les apports du mari s’élèvent à 202 livres, ceux de la femme à 106 livres.
1726 (6.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 53) n° 106
Inventarium über Johann Christoph Römers, Feÿelhauers und Frawen Annæ Mariæ gebohrene Grawerin beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Annp 1726. – vnd vemög ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung alß ein ohnverändert Guth sich reserviret vndt vorbehalten haben (…) Actum in fernerer gegenw. H. M. Joh: Georg Grawers der Heÿlig. Schrifft befließenen der Ehefr: leiblichen bruders Straßburg d 6. Junÿ Anno 1726.
In einer allhie Zu Straßburg In der Viehegaßen gelegenen vnd Zum theil dem Ehemann Zuständigen behaußung ist befunden word. wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebr. guth, Sa. hausraths 48, Sa. Werckzeugs 48, Sa. Silbers 9, Sa. Activ Schulden 100, Summa summarum 202 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefr. in die Ehe gebr. vermögen beschrieben, Sa. haußraths 59, Sa. Silbers 7, Sa. goldener Ring 6, Sa. baarschafft 34, Summa summarum 106 lb

Jean Christophe Rœmer meurt en 1761 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 475 livres. La masse propre à la veuve est de 107 livres, celle propre aux héritiers est de 158 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 429 livres, le passif à 892 livres

1761 (25.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 798) n° 240
Inventarium über Weiland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Christoph Römer, des geweßenen Feÿelhauers und burgers dahier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1761.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weiland der Ehren: und Wohlvorachtbahre Herr Johann Christoph Römer, der geweßene Feÿelhauer und burger dahier Zu Straßburg nun seeliger, nach seinem Dienstags den 24.ten Martÿ dießes lauffenden 1761.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen Frauen Annæ Mariæ Römerin gebohrener Grauerin, der hinterbliebenen wittib, beiständlich S.T. H. Joh: Jacob Grießbach Notarÿ jurati und publici allhier wie auch des abgeleibten seel. mit vorgemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehlter und nach tod verlaßener 6. KK und ab intestato Erben (…) Actum allhier zu Straßburg auf Dienstag den 25.ten Maÿ Anno 1761.
Benennung des Verstorbenen seeligen ab intestato Verlaßener Erben, solche seind 1.mo Frau Anna Maria Kärcherin geb. Römerin Hn Johann Veit Kärchers des Schreiners und burgers alhier eheliche haußfrau, welche mit Zuziehung dieses Ihres Ehevogt dem Geschäfft abwartete, In den Ersten Sechsten Stammtheil,
2.do Frau Catharina Elisabetha Wittmännin gebohrene Römerin, Hn Johann Michael Wittmann, des Schneiders und burgers dahier Ehefrau, welche mit Zuziehung ihres Mariti dieser Verlaßenschafft Inventur beiwohnete, In den Zweÿten Sechsten Stammtheil,
3.tio Hr H. Georg Römer den feÿelhauer und burger dahier, so gleichfalls in selbst eigener Persohn bei dießem Verlaßenschafft Geschäfft erschienen, in den dritten Sechsten Stammtheil,
4.to Frau Margaretha Salome Hiederin gebohrene Römerin, H Georg Friderich Hieder des Perruquenmachers vnd b. allhier Ehegattin, so mit Zuziehung dießes Ihres Ehemanns bei dießer Verlaßenschafft Inventation Zugegen war, In den vierten Sechsten Stammtheil
5.to Frau Susanna Barbara Ungererin gebohrene Römerin H. Johann Albrecht Ungerer, des Metzgers und burgers allhier eheliche haußfrau, welche unter Assistentz dießes Ihres Ehemann bei dießem Geschäfft sich einfande, In den Fünfften Sechsten Stammtheil
6.to Jungfer Maria Magdalena Römerin so 12 Jahr Zurückgelegt, deren geordnet und geschwohrener Vogt ist Vorgedachter Herr Johann Michael Wittmann, der Schneider und b. dahier der einen Erbin Ehemannn, da aber derselbe selbsten uxorio nomine bei dießem Geschäfft interessirt ist, als wurde ane deßen Stelle bei dießem Geschäfft erbetten hr. Abraham Heller der Schuemacher und burger dahier welcher als theilvogt bei E. E. Großen Rath des gewohnliche juramentum angelegt hat, In den sechsten und letzten Stammtheil. Alßo alle sechß des Verstorbenen seligen mit Frauen Anna Maria Römerin gebohrener Grauerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte KK. und ab intestato nachgelaßene Erben
Vergleich dießer Verlaßenschafft wegen vorgenommen (…)

In einer allhier Zu Straßburg nahe beÿ der St Louis Kirch gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden als volgt
(f° 9) Eigenthumb ane häußeren (T.) Erstl. eine Behaußung, bestehend in 2.n häußern (…)
Item eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, gelegen allhier Zu Straßburg gegen der Kirch Zu St Louis über 1.s neben vorher beschriebener behaußung, 2.s neben S.T. H. Joh: Philipp Kornmann, vornehmen Banquier, in Paris, hinten auf Isaac Bourgeois den Tapezierer stoßend, so außer denen darauf haftenden Passivis gegen männigl. freÿ leedig, eigen und durch vorgedachter der Statt Straßburg geschwornen Werckleuten vermög schon allegirten Abschatzung Zeduls angeschlagen pro 475 lb. Außweiß eines in allhies. C. C. Stub ausgefertigten pergamenten Kauffbrieffs vom 9.t Nouembris 1745. mit dero anhangendem Innsiegel verwahret und Jetzigem Nr 2. signirt
Eigenthumb ane einem Gädlein. Näml. i. gaädlein, sambt Zugehörden alhier Zu Straßburg am Bubeneck (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten guths. Außweißlich des über beeder nun ertrennter Ehepersohnen vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch längst weil. Herr Notarium Jacob Christoph Pantrion seel. in Anno 1726. errichteten (…) Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heurats verschreibung
Copia der Verstorbenen vor mir Not. den 13. 7.bris anno 1752. errichteten Codicilli
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Silbers 3, Sa. goldener ring 3, Sa. Schulden 30, Sa. Ergäntzungs Rests 71, Summa summarum 107 lb
Dießemnach kommet nun auch die Beschreibung der Erben gesamten ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 10, Sa. Silbers 1, Sa. Ergäntzungs Rests 176, Summa summarum 188 lb – Schulden 30, Detrahendo verbleibt 158 lb
Endlichen Kommet nun auch die Descriptio des gemein veränderten und theilbaren guths, Sa. haußraths 39, Sa. Wein und lährer Faß 33, Sa. Silbers 11 ß, Sa. Eigenthums ane häußern 1320, Sa. Eigenthums ane einem Gädlein 25, Sa. Schulden 10, Summa summarum 1429 lb – Schulden 892 lb, Nach solchem abzug 536 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt alhier Zu Straßburg den 20. Novembris anno 1729, Expedirt aber den 4. Februarÿ Anno 1747. Johannes Brackenhoffer Notarius jur:

Anne Marie Grauer meurt en 1767. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 396 livres, le passif à 567 livres.

1767 (15.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 809) n° 466
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und tugendsahmen Frn Annä Mariä Römerin geb. Grauerin, auch weil. Hn Johann Christoph Römer, des geweßenen Feÿelhauers und burgers dahier zu Straßburg seeligen nachgelaßenen Wittib nun auch seeligen Verlaßenschafft errichtet in Anno 1767.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weiland die Viel Ehren und tugendsahme Frau Anna Maria Römerin geb. Grauerin, auch weiland Hn Johann Christoph Römer, des geweßenen Feÿelhauers und burgers dahier zu Straßburg seeligen nachgelaßene Wittib nun auch seelige, nach ihrem Sonntags den 30.ten letztverwichenen Monats Augusti aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen dahier zu Straßburg auf dienstag den 15.ten Septembris Anno 1767.
Die Verstorbene Fr. seeligen ab intestato Verlaßene Erben seind 1.mo Frau Anna Maria Kärcherin geb. Römerin Hn Johann Veit Kärchers, des Schreiners und burgers alhier eheliche haußfrau, welche mit beÿhülff ihres Mariti beÿ dießer Verlaßenschafft Inventur erschienen, In den Ersten Sechsten Stammtheil,
2.do Frau Catharina Elisabetha Wittmännin, geb. Römerin, Hn Johann Michael Wittmann, des Schneiders und burgers dahier Ehefrau, welche mit Zuziehung ihres Ehemanns diesem Verlaßenschafft Geschäfft abwartete, In den Zweÿten Sechsten Stammtheil,
3.tio Hr H. Georg Römer den feÿelhauer und burger dahier, so ebenmäßig in selbst eigener Persohn bei dießer Verlaßenschafft Inventur Zugegen war, in den dritten Sechsten Stammtheil,
4.to Frau Margaretha Salome Hiederin geb. Römerin, H Georg Friderich Hieder des Perruquenmachers vnd b. allhier Ehefrau, welche zufolg einer Von ihrem Ehemann unter dem gestrigen dato ausgestellter Vollmacht, beneben S.T. H. Johann Philipp Graffenauer J.V. Lt° deßen constituirten Hn Mandatario bei dießer Verlaßenschafft Inventatur Zugegen war, In den vierten Sechsten Stammtheil
5.to Frau Susanna Barbara Ungererin geb. Römerin H. Johann Albrecht Ungerer, des Metzgers und burgers allhier eheliche haußfrau, welche beiständ. dießes Ihres Ehemann bei gegenwärtiger Verlaßenschaffts Inventur erschienen, In den Fünfften Sechsten Stammtheil
Und dann 6.to Jgf. Maria Magdalena Römerin so bei 19 Jahr alt, deren geordnet und geschwohrener Vogt ist Vorgedachter Hr Johann Michael Wittmann, der Schneider und burger dahier, deren Schwager, weilen aber derselbe selbsten bei dießem Geschäfft Ehevögt. weise interessirt ist, als wie schon bei vätterl. Verlaßenschafft an deßen Stelle zu einem Theilvogt erbetten hr. Abraham Heller, der Schuemacher und b. dahier (…), In den sechsten und letzten Stammtheil. Alle sechß der Verstorbenen Fr. seel. mit auch weil. H : Johann Christoph Römer, dem geweßenen Feÿelhauers und b. alhier ihem Ehemann seel. ehelich erziehlte Kinder und ab intestato nachgelaßene Erben
Vergleich dießer Verlaßenschafft concernierend (…)

In einer allhier Zu Straßburg nahe beÿ der St Louis Kirch gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden als volgt
(f° 8-v) Eigenthumb ane häußeren (T.) Erstl. eine Behaußung, bestehnd in 2.n häußern (…)
Item eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen allhier Zu Straßburg gegen der Kirch Zu St Louis über 1.s neben vorher beschriebener behaußung, anders. neben H. Joh: Phil. Kornmann, dem Banquier in Paris, hinten auf vorgedachten H. Bourgeois den Tapezierer stoßend, so außer denen darauf haftenden Passiv Capitalien gegen männigl. freÿ leedig, eigen wie gedachtem väterl. Verlaßenschafft Inventario folio 79 fac: 2.da ausgeworfen pro 475 lb. Innhalt eines in allhies. C. C. Stub gefertigten pergament. Kauffbriefs v. 9.t 9.bris 1745. mit dero anhangendem Innsiegel verwahret und altem N° 2. signirt, auch wieder dabeÿ gelaßen
Eigenthumb ane einem Gädlein. Näml. i. gaädlein, sambt Zugehörden alhier Zu Straßburg am Bubeneck (…)
(f° 17-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 37, Sa. lährer Faß 2, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 2, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthums ane häußern 1320, Sa. Eigenthums ane einem Gädlein 25, Summa summarum 1396 lb – Schulden 567 lb, Nach solchem abzug 829 lb
Beschluß summa , Stall Summ 829 lb

Les héritiers vendent la maison au serrurier Philippe Gall et à sa femme Anne Elisabeth Gilg moyennant 1 000 livres : vente provisoire devant notaire, acte définif à la Chambre des Contrats

1770 (22. 7.br), Not. Herrenberger (16 Not 1) n° 53
Interim Kauff – persönlich kommen vnd erschienen seÿnd die achtbahre herr Johann Veit Kärcher, schreiner vnd burger allhie vxorio nôe frauen annæ mariæ gebohrener Römerin, H. Johann Michael Wittmann burger vnd Schneidermeister daselbst in nahmen frauen Catharinæ Elisabethæ gebohrener Römerin, H. Georg Friderich Hitter burger vnd Peruckenmacher nôe frauen Margarethe Salome gebohrener Römerin, H. Johann Albrecht Ungerer burger vnd metzger hieselbsten, nahmens fraun Susannæ Barbaræ gebohrener Römerin, v. H. Joseph schumm burger vnd schneidermeister hieselbsten in nahmen fraun Mariæ Magdalenæ Römerin deßen Ehefrau, samentliche schwäger, alß welche, vnd Zwar Jeder vor seine Ehefrau Zu vesthaltung dießes Interim Kauffs proprio noê Cavirt vnd gutspricht, auch alle fünff ins gemein Erschein thun für vnd in nahmen H Johann Georg Römer Feÿelhauers vnd burgers dahier ihres schwagers (…) als Erben weÿl. H Johann Christoph Römers gewesenen burgers v feÿelhauers seel. allhie Erben (verkauffen)
H. Philipp Gall burgern vnd schloßern allhier, præsenti et acceptanti
benantlichen Eine behaußung vnd hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehördten, recht vnd gerechtigkeiten allhier gegen der Kirch Zu St Louis über, so das feurrecht hat vnd würcklich von seinem schloßermeister bewohnet ist, Einseit neben vorgemeltem H. Johann Georg Römer dem sohn, anderseit neben H.. Rathh. Wilhelm Kornmann, vornen auff der statt Allmend, hinden auf Isaie Bourgeois des Tapezierers wittib stoßend, so freÿ bodenzinßen vnd sonsten ledig vnd eigen – und Ist der Kauff vnd verkauff Zugangen vnd beschehen vor umb 1000 Pfund d. straßburger (…) Straßburg en 22.ten Septembris 1770.

1770 (7.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 559-v
Fr. Anna Maria geb. Römerin H. Johann Veit Kärcher des schneiders ehefrau, Fr. Catharina Elisabetha geb. Römerin H. Johann Michel Wittmann des schneiders ehefrau, Fr. Margaretha Salome geb. Römerin H. Georg Friedrich Hütter des perruckenmachers ehefrau, Susanna Barbara geb. Römerin Johann Albrecht Ungerer des metzgers ehefrau, Maria Magdalena geb. Römerin Joseph Schumm des schneiders ehegattin, Johann Georg Römer der feÿelhauer
in gegensein Philipp Gall des schloßers und Annæ Elisabethæ geb. Gilgin
eine behausung und hoffstatt welche das feurrecht hat samt derselben übrigen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gegen der St. Louis kirch, einseit neben vorgenanntem Georg Römer, anderseit neben weÿl. H. Lefebvre dem tapezirer uxorio nôe – als ein elterliches erbguth – um 1000 pfund

Philippe Gall hypothèque le même jour la maison au profit du cocher Christophe Marchal

1770 (7.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 562
Philipp Gall der schloßer
in gegensein Christoph Marchal des lehnkutschers – schuldig 150 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis gegen der St. Louis kirch einseit neben Georg Römer, anderseit neben weÿl. H. Lefebvre dem tapezirer uxorio nôe

Fils du manant Laurent Gall, employé à la Grue, Philippe Gall demande en 1757 son inscription aux années d’épreuve. Le conseil de la tribu refuse, sa demande contrevenant au règlement approuvé par les Quinze en 1755.
1757, Protocole de la tribu des Serruriers (XI 149) 1757-1791
(f° 38-v) Mittwochs den 1. Decembris 1762. – Philipp Gall, der ledige Schloßergesell von hier gebürtig, weiland Lorentz Gall des gewesenen Kranknechts und Schirmers dahier seel. nachgelaßener Sohn, stehet vor und bitt man wolle Ihne in die Muthjahr einschreiben.
Erkandt, ist derselben in seinem Begehren ab: und an den von Gnädigen herren denen Herren Fünffzehnern den 19.ten Aprilis 1755 ertheilten ersten Articul verwiesen worden (Aufflaggeld dt 7 ß d)

Philippe Gall s’inscrit aux années d’épreuve en 1764 après avoir obtenu dispense des Quinze.
(f° 43-v) Freÿtag den 30.t Martÿ 1764 – Einschreibung in die Muthjahr
Philipp Gall, der leedige Schloßers Gesell von hier gebürtig, producirt Bescheid von gnädigen herren denen Herren XV. sub dato 18.t Februarÿ 1764 crafft deßen Er ex speciali gratia und gegen Ersetzung der Unkosten dispensando in die Muthjahr einzuschreiben seÿe, bitt solches Bescheid Zu vollziehen und will die Muthjahr beÿ Hn Joseph Kreutzer verarbeiten (dt 1. lb d – Auflaggeld dt 7 ß d)

La période probatoire se termine en février 1768. Philippe Gall demande aussitôt à faire son chef d’œuvre.
(f° 62-v) Montags den 22.ten Februarii Anno 1768 – Ausgethaner aus denen Muthjahren
Philipp Gall, der leedige Schloßers Gesell von hier gebürtig, stehet vor und bittet, man wolle Ihn aus denen Muthjahren austhun, selbige haben sich geendigt d. 18.ten Februarii Hujus anni. Vide die Einschreibung vpù 30.ten Martÿ 1764.
Erkanndt, Willfahrt (dt 1. lb d – Auflaggeld dt 7 ß d)

Eodem die stehet derselbe ferner Vor und bittet, man wolle Ihm den Riß des Meisterstücks aufgeben, will selbiges beÿ Hn Joseph Kreutzer verfertigen (Auflaggeld dt 7 ß d)

Philippe Gall est nommé caissier adjoint en 1770, caissier en chef en 1771.
(f° 77) Donnerstags den 13.ten Decembris 1770. (Mr Philipp Gall wird Unterladenmeister)
(f° 78-v) Mittwochs den 11.t Decembris 1771. (Mr Philipp Gall wird Oberladenmeister)
(f° 82) Dienstags den 1. Junii 1772 – Weilen Mr Gall, als beÿsitz Meister beÿ dießem Handwerck nicht erschienen, auch den Laden Schlüssel nicht geliefert, als soll er beÿ ersterm Handwerck deßfallß vorgestellt werden.

Le serrurier Jean Georges Bauer estime que Philippe Gall l’a injurié devant un de ses compagnons. Philippe Gall répond qu’il n’a fait que des déclarations générales. La tribu inflige une amende à Philippe Gall qui devra en outre présenter ses excuses.
(f° 90-v) Montags den 22.ten Augusti 1774 – Meister Johann Georg Baur, der Schloßer und burger allhier, stehet vor und Klagt wider Mr Philipp Gall seinen Mitmeister, daß dießer Zu sein Klägers Lehrjungen gesagt habe, er Kläger wäre ein broddieb, indem er ihme Gall einen bau in der Kalbsgaß abgespannen, bittet um réparation d’honneur, Abstraff und refundirung der Unkosten.
Ille zugegen sagt, er hätte zu Klagenden Meister Bauren Lehrjungen nur gesagt, er solle seinen Meister fragen, was er von einem solchen Mitmeister halten würde, der ihm einen Kunden abspannen thäte, er hätte Klägern nicht particulariter geschimpft, bittet dahero um absolutionem.
Erkandt, weilen beklagter sich gröblich verfehlt, als solle er das Auflaggeld mit 7 ß d liegen laßen, 5 ß Straff zahlen und Klägern um Verzeihung bitten

Philippe Gall est nommé contrôleur
(f° 93) Montags den 5.ten Decembris 1774 (als Rügeren gewählt Mr Johann Georg Michael, Mr Philipp Gall, Mr Joseph Transperger)

Procédure devant les Quinze pour obtenir son inscription aux années d’épreuve. Philippe Gall introduit une première demande sans suite en décembre 1762 puis une nouvelle en janvier 1764. Les Quinze accordent la dispense eu égard à la mort misérable de son père et à l’état de sa mère le 18 février 1764. Ils délivrent une expédition de leur décision.
1762, Protocole des Quinze (2 R 174) et 1764 (2 R 176)
(p. 622) Sambstags d. 11.ten Decembris 1762. – Gall Ca. Schloßer
Claus nôe Philipp Gall, des ledigen schloßersgesellen weÿl. Lorentz Gall geweßenen schirmers und Craan: Knechts allhier hinterl. eheligen sohns Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Hn Obermeister prod. unterth Memoriale und bitten samt beÿl. N° 1 puncto der Muthjahr, Frœreisen noe. citati bitt Cop. et T. O., obt.

Protocole des Quinze (2 R 176)
(p. 26) Sambstag d. 28. Januarii 1764. – Gall Ca. Schloßer Mschfft
Claus nôe Philipp Gall des ledigen schloßersgesellen weÿl. Lorentz Gall geweßten Schirmers und Craan: Knechts allhier hinterl. ehelichen sohns Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Obermeister prod. unterth Memoriale und bitten puncto der Muthjahr, Frœreisen bitt Copiam et T. O., obt.

(p. 63) Sambstags d. 11.ten Februarii 1764.- Gall Ca. Schloßer
Claus nôe Philipp Gall in aîs Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Obermr. auch in aîs erhalt prod. vom 28.t Jan ; jüngst und bitt Deput : Frœreisen prod. unterth. Exceptiones bitt similiter Deputationem. Erkandt Deputatio.

(p. 94) Sambstags d. 18. Februarii 1764. Gall Ca. Schloßer
Iidem [Ober Handwercks herren] laßen per Eundem [Secetarium] referiren, es habe Philipp Gall, der ledige Schloßers gesell, weÿl. Lorentz Gall, geweßten schirmers und Craan: Knechts allhier hinterl. ehelicher sohn Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Obermeister d. 28.t Januarii jüngst Mghh ein unterth Memoriale und bitten übergeben, dahin gehend, hochdieselbe gnädig geruhen wolten Zu erkennen, daß er nunmehro dispensando von der Ordnung in die muthjahr einzuschreiben seÿe, Von seiten Imploratischen Obermeisters sind d. 11. hujus schrifftliche Exceptiones prod. worden, juncto petito Mgn gnädig geruhen möchten, in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß gegnerischer Implorant mit seinem wieder dißortigen articulum primum de dato 19.ten aprilis 1755. laufendem petito ab und ane denselben refusis expensis Zu verweißen seÿe.
Auf geschehener Weisung habe der Implorant præsens sein in Memorialei enthaltenes petitum wiederholt, Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen vorgestanden François Lenfant, als obermeister, H Antoine Courtenaire, Johann Niclaus Schmidt und Johann Gottfried Liechtenfeder, welche sich auf ihre Exceptiones bezogen.
Die Hhn Deputirten hätten sowohl in ansehung des erbärmlichen todts des Imploranten Vaters, als auch aus besonders der mitleidens würdigen umbstände seiner Mutter, deren Sie vorgewißert worden, den imploranten Mghh: commiseration würdig erachtet, und deßwegen dafür gehalten, daß der Implorant ex speciali gratiâ und gegen ersetzung der uncosten dispensando in die muthjahr einzuschreiben seÿe, Die Confirmation stehe Zu Mghh. Erkandt, Confirmirt.

(p. 109) Sambstags d. 18.ten Februarii 1764.
Bescheid. – In Sachen Philipp Gall, des ledigen schloßers gesellen Imploranten ane eine, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der schloßer Obermeister, Imploraten am andern theil. Auf producirtes unterthäniges Memoriale juncto petito, Wir geruhen wollen Zu erkennen, daß der Implorant nunmehro dispensando von der Ordnung in die muthjahr einzuschreiben seÿe, übergebene Exceptiones samt beÿgefügtem bitten, in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß der Implorant mit seinem wieder den articulum primum de dato 19.ten aprilis 1755. laufendem petito ab und ane denselben refusis expensis Zu verweißen seÿe.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation auch all übrig der Parthen angehörtes vor und anbgringen, ist der Hhn Depp: Relation nach Erkandt, daß der Implorant ex speciali gratiâ und gegen ersetzung der uncosten dispensando in die muthjahr einzuschreiben seÿe.
VIII 134 Gall

Philippe Gall est admis le 23 février 1768 à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 13 juillet. Les examinateurs relèvent huit défauts dont un fondamental pour lequel il doit régler une amende. Il est reçu maître.
1768, Protocole de la tribu des Maréchaux, XI 145 (Serruriers, Protocole des chefs d’œuvre, 1755-1790)
(f° 36-v) Dienstags den 23.ten Februarii Anno 1768 erscheint in præsentia der vier geschwohrnen Meisterstück schauere Philipp Gall, der leedige Schloßers gesell von hier gehörig, welcher gebetten, man wolle Ihne das Meisterstück aufgeben.
Und ist Ihm hierauff aufgegeben worden Ein Kastenschloß mit dreÿen Rieglen, davon der mittlere Hauptriegel mit dreÿen Köpfen und mit Zween fliegenden angriffen, Zwen Zuckriegel mit ihren verzierten umschweiffen, welche unten und oben einschließen, ein Happriegel, welcher auf dem mittlern hauptriegel mit einnem Rohr und Schraub fest gemacht ist und in dem dritten mal Zum Schluß kommet, und das Zuckstängel, welches die beede Zuckriegel in bewegung bringt, aufhebt und aufschließt, einer schließende Fall, samt ihrem Winckelhacken, welche in dem vierten mal aufgeschloßen wird, einer auf: und Zuhaltung, und muß das Schloß in vier unter einem verzierten und Schnirckelweiß gebogenen Umschweiff, aus einem Stück, das hintere blech und Decken muß aufgeschraubt werden, daran geschmidet, die Zweÿ andere Füßlen an der Seiten samt dem Kleinen Gesimß, der umschweiff gantz samt den Füßlen und zween Fisch jeeder 5 Schuh lang und von sieben Theilen halb theils durchgebohrt und soll ein Zapffenloch in das andere gehen, das Eingericht soll bestehen aus einem auf der bruch vierfachen Kruckenreiff, unten daran ein doppelt Creutz mit einem dreÿecketen Kolben, auf der düllen sollen seÿn zween reiff, der eine mit einer Zweÿfachen Kruck, der andere mit dem Creutz auch fünf Vorstrichen, der Schlüssel soll seÿn mit einem runden Rohr, worinnen noch ein Dorn bevestigt ist, die Reithe von Schlüßel sauber durchgebrochen und verschnitten, die decke und den Umschweiff Kan der Stuck Meister mit Eißen oder Mößing Stückweiß verziehren, wie er es am besten befinden wird, das Schloß aber samt den Fischen soll sauber und gantz, alles aufgeschraubt, in Vier Monathen grad auf die Schau gelüffert werden. Derselbe fangt sein Meisterstück an d. 7.ten Martÿ 1768.

(f° 40-v) Eodem die [Mittwochs den 13. Julÿ1768] ist auch erschienen Philipp Gall von hier gebürtig, welcher gleichfalß gebetten man möge das ihme den 23.ten Februarii jüngsthien aufgegebene Meisterstück behörig besichtigen
Wobeÿ derselbe handtreu ane Eÿdestatt abgelegt daß Er dießes sein Meisterstück mit eigener Hand Verfertigt, da sich dann folgende fehler hervorgethan.
1.mo der obere Riegels Kopff ist etwas Kürtzer im ersten Außschluß.
2.do der Schaff am fliegenden angriff ist entzweÿ.
3.tio beÿde fliegende angriff seing Zu schmahl gefeÿelt.
4.to das Zugstängel für die Riegel ist krumm und ungleich.
5.to das Schloßblech ist schifferigt und unrein.
6.to das gantze Eingericht ist sehr unfleißig gearbeitet.
7.mo die Riegel an beeden Zuckschloßen seind eingefeÿlet, es hätte aber ein ansatz daran sollen geschmiedet sein.
8.vo beede Fischbände seind krumm und nicht gleich dick an denen Zapffen löcheren auch der Knopff an einem Fischband völlig schadhafft und ungleich.
Dießemnach seind dem Stuck Meister solche fehler Vorgehalten worden und weilen die Achte fehler ein haubtfehler, dahero soll Er 3 lb d Straff Zahlen, einen anderen Knopff an dem einen Fischband innerhalb 14. tagen Verfertigen und denen geschwohrenen widervorweißen, als dann aber für einen ehrlichen Meister auf: und angenommen und das stuck gezeichnet werden.
Bath umb Gnad, ist die Straff ad 1. lb 10 ß d moderirt worden.

Originaire de Barr, Philippe Gall épouse en juillet 1768 Anne Elisabeth Jüllig (Ilg, Gilg), fille de Jean Jüllig
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 372)
Hodie 26 Julii Anno 1768 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Philippus Gall ex Barr hujus Diœcesis oriundus defuncti Laurentii Gall et Ludovicæ Metzgerin superstitis filius legitimus Et Anna Elisabetha Jülligin Argentinensis filia Legitima defuncti Joannis Jüllig Civis olim et lapatarum* opifici et Catharinæ Friderichin superstitis ambo Parochiani nostri (signé) Gall, Anna Elisabetha Jülligin (i 192)

Originaire de Barr, Philippe Gall devient bourgeois par sa femme Elisabeth Ilg le 10 septembre 1768. Le contrat de mariage mentionné plus loin n’est pas conservé
1768, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 149-v
Philipp Gall, schloßer von Barr gebürtig, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. anna Elisab. weÿl. Joh: Ilg gewesenen tapez. und burgers alh. ehel. tochter umb den alten burgerschil. will dienen beÿ E. E. Zunfft der Schmidt. Jur. eod. [10. 7.bris 1768]

Il devient tributaire chez les Maréchaux trois mois plus tard
1768, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 204) Mittwochs den 14.ten Decembris Anno 1768 – Catholischer neuer Leibzünfftiger
Philipp Gall, der Schloßer von Barr gebürtig, stehet vor und producirt Cantzleÿ und Stallschein vom 10.ten Septembris 1768. bittend Ihn dißorths als einen Leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erkandt, willfahrt. d. 3. lb 16 ß d.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent rue des Serruriers. Les apports du mari s’élèvent à 96 livres, ceux de la femme à 537 livres.
1769 (15.4.), Not. Herrenberger (16 Not 2) n° 149
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Philipp Gall des Schloßermeisters und der Ehr. u. tugendsamen Fraun Annä Elisabethä Gall gebohrener Jullig beeder verburgerter Eheleuthen dahier Zu Straßburg einander Zu: und in den Ehestand gebrachter Nahrungen aufgerichtet Anno 1769. (…) v. sich Vermög ihrer mit einander errichteten Eheberedung sub dato 17.ten Septembris 1767 vor unverändert vorbehalten (…) So geschehen v. vorgenommen in d. königlichen Statt Straßburg unter beÿständiger Gegenwarth und beÿseÿn oberwehnter Gallischer Eheleuten und des Ehren und wohlvorgeachten herrn Johann Adolph Dannegger Eines Löblichen Schöffen Collegiium auff allhiesiger Ehrasmen Zunfft d. becker Wohlzugezogenen Mitglieds, angesehenen Burgers und Lebküchlers dahier, d. Ehefraun Stieff Vatters und derselben hierzu erbettenen beÿstandts auf Sambstag den 15. Monatstag Aprilis im Jahr 1769.

In einer allhier Zu Straßburg oberhalb ane d. Schloßer Gaß gegen dem St. Thomas Plan herüber gelegener und von dißorths Eheleuten Lehnungs Weiß inhabenden behaußung befunden worden, wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in den Ehestand gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 2, Sa. Waaren und Werckzeugs Zum Schloßer handwerck gehörig 83, Sa. Silberposten 4, Summa summarum 90 lb – Dazu gelegt die heffte der haussteuren 6, Des Ehemanns Vermögen 96 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring v geschmeids 7, Sa. baarschafft 382, Sa. Schulden 106, Summa summarum (-), In Hierzu rechnung der Helffte ane denen haussteuren 6 lb, der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Guth 537 lb
Im Jahr 1771 den 6. Novembris, erschienen H Philipp Gall, bekannd wie daß Er diejenige 106 pfund pfenning welche hiebevor unter seiner Ehefrauen Nahrung als ein activ Schuld eingetragen, von H. Philipp Jüllig dem Müller Zu Oberfladt beÿ Seckingen im Schwabenland (…) empfangen habe

Philippe Antoine Gall et Anne Elisabeth Jüllig font dresser un inventaire de leurs biens pour demander le bénéfice de cession. La maison est estimée à 1 350 livres, correspondant au prix d’achat de 1 000 livres et aux améliorations de 350 livres. La masse propre à la femme est de 647 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 1 543 livres, le passif à 2 274 livres

1774 (8.4.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 767) n° 560
Inventarium über Meister Philipp Antonj Gall, des Schloßers und Fraun Annæ Elisabethæ gebohrener Jülligin, beeder Eheleuthe und Burger dahier Zu Straßburg dermalen habend und besitzende Vermögenschaft auch dargegen zu bezalen stehende Passiv: Schulden, aufgerichtet im Jahr 1774. – (…) und Zwar weil die vorhandene Mass in tiefe Verschuldung gerathen, die Ehefrau unter Verbeÿständung Herrn Johann Friderich Hitschler des Handelsmanns und burgers alhier, ihres ane Vogt statt erbettenen asistenten, zu beschütz: und möglicher Überkommung ihres unveränderten Einbringens das Beneficium Cessionis et Jus prælationis der Maritus und mit Requirent aber das Beneficium Cessionis flebile gerichtlich Zu erlangen gemüßiget nach Ordnung ersucht und inventirt worden (…) So beschehen Straßburg den 8.ten Aprilis 1774.

In einer alhier Zu Straßburg hinter St Louis gelegener hieher eigenthümlich gehöriger Behausung sich befunden hat als
Eigenthum an einer Behausung. Nämlich eine behaußung und hoffstatt, welche das Feur Recht hat, samt derselben begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg, gegen der St Louis Kirch Zu hienüber 1. seith neben Meister Johann Georg Römer dem Feilenhauer, 2. seith neben S. T. Herrn Wilhelm Kornmann, dem vornehmen Banquier und Exsenatori alhier, hinten auf herrn Lefebure den Tapezierer uxorio nôe stosend, gelegen, so mit keinem real onere verhaft, sondern außer und über die darauf versichert stehende und hienach passive inventirte Capital Posten, gegen männiglichen freÿ leedig, eigen. Und ist solche behausung dieser Art als freÿ leedig, eigen hier ohnpræjudicirlich anzusetzen um den Preiß und Werth wie solche erkauft, und nachgehends durch das damit angestellte baukosten meliorirt worden, das ist Ankauf 1000. lb und Meliorations Baukösten 350 lb, Mithin zusammen pro 1350. lb. Darüber besagend ist vorhanden eine deutsche pergamentene Expedition der darüber in allhiesiger C. C. Stuben vorgenangene Kauf und Verkaufs Verschreibung datirt den 7. Decembris 1770. mit löblicher Stadt Cantzleÿ Insiegel verwahret.
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ee abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung de über beeder Eheleute einander vor unverändert in die Ehe zu und eingebrachte Vermögenschaft durch herrn Notarium Herrenberger sub Dato 15.ten Aprilis 1769. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrau unveränderten Guths, Sa. Haußraths 37, Sa. der Schuld 100, Sa. der Ergäntzung nach Abzug 514, Summa summarum 647 lb
Diesemnach so wird auch des Ehemanns unveränderte und die theilbare Haabschaft unter einer Mass als dem Ehemann gehörig beschrieben, Sa. Haußraths 102, Sa. Waren und des Werckzeugs Zur Schloßer Profession und dem Ehemann gehörig, ist des wahren Werths Abschatzung 87, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1350, Sa. Schulden 7, Summa summarum 1543 lb – Schulden 2274 lb, In Vergleichung 730 lb
Zweiffelhaffte Schuld in des Ehemanns unveränderte und die theilbare Vermögenschaft Zugeltend 2 lb

Marie Elisabeth Gilg demande à être exemptée d’une partie de la taille qu’elle doit régler. Les Quinze accèdent à sa demande en considérant qu’elle a perdu une partie de ses biens propres en acceptant de se charger des biens de son mari.
1778, Protocole des Quinze (2 R 188) et 1779 (2 R 189)
(Table) Stallgeld Maria Elisabetha Gilgin, Joh: Philipp Gall des b. und schloßers ehefrau pt° Nachlaß im Stallgeld. 434.
Protocole des Quinze (2 R 188)
(p. 434) [26.ten 7.bris 1778] Claus nomine Mariä Elisabethä gebohrener Gilgin, Johann Philipp Gall des burgers und schloßers allhier Ehefrau producirt unterthäniges memoriale und bitten samt beÿlagen sub litt. A. B. C.& D puncto gnädigen Nachlass im stallged. Erkand, Obere Stallherren.

Protocole des Quinze (2 R 189)
(p. 44) Sambstags den 30.ten Januarii 1779 – Obere Stallh. laßen per me referiren es habe Anna Elisabetha gebohrene Jüligin, Johann Philipp Gall des Schloßers Ehefrau unterm 26.ten 7.bris Jüngst ein unterthäniges memoriale mit beÿlagen sub litt. A. B. C. & D übergeben und darinn gebetten MGHh geruheten Zu erkennen, daß sie, unter dem Oblato ane denen rückständigen 14. lb 14 ß Stallgelds 6 lb d Zu bezalen von dem überrest Zu erlaßen seÿe.
Beÿ besessener Deputation hat Implorantin sich auf den innhalt Ihres memorialis bezogen und nochmalig wie darinn gebetten.
die hh. Deputirte haben in erwegung derer von Implorantin angeführter motiven solche also beschaffen gefunden, daß sie dieselbe würcklich einer begünstigung umb so würdiger erachtet, als dieselbe durch verlust eines theils ihres unveränderten Vermögens und Langes Rechtigen an ihre nahrung nachstand leidet und da dieselbe durch Ihr anerbieten Zu erkennen gibt, daß sich nach Vermögen, die Ihro beÿ übernahm dero Ehemanns nahrung vorgeschribene bedingungen Zu erfüllen bereit seÿe, als haben sie die H Deputirte der meinung seÿn wollen, daß Implorantin unter Ihrem anerbieten ane denen Rückständigen 14. lb 14 ß d Stallged 6 lb d Zu bezahlender überrest Zu erlaßen seÿe. Erkandt bedacht Confirmirt.

La maison de Philippe Antoine Gall et d’Anne Elisabeth Gillich est vendue par enchère judiciaire au tailleur Jean Jacques Schmidt moyennant 1 005 livres

1788 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 365-v
Ganthkauff, den 3. Decembris 1781 ist die Philipp Antoni Gall dem schloßer und Anna Elisabetha geb. Gillichin zustädig in der St Louis gaß einseit neben Mr Römer dem feilenhauer, anderseit neben Mr Huber dem kutscher, hinten auff H. Lefebvre den tapezirer gelegene behausung cum appertinentis
Johann Jacob Schmidt des schneiders um 2010 gulden entschlagen worden als meistbietenden

Fils du tailleur Georges Henri Schmidt, Jean Jacques Schmidt épouse en 1774 Marie Salomé Blinder, fille du farinier André Blinder : contrat de mariage, célébration
1774 (16.2.), Not. Griesbach (6 E 41, 1321) n° 398
Eheberedung – erschienen der Ehrengeachte Mstr Johann Jacob Schmid, der leedige schneider und burger allhier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane Einem
So dann die tugendsame Jungfrau Maria Salome Blinderin, Weÿl. H. Andres Blinder des gewesenen Meelmanns und burgers allhier mit Fr. Margaretha Bilgerin seiner gew. Ehefraun ehelich erzeugte tochter als hochzeiterin andern theils
So beschehen (…) auf Mittwoch den 16. Februarÿ Anno 1774 (unterzeichnet) Johann Jacob Schmidt als Hochzeiter, maria Salomea blinder als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 254-v n° 1008)
Im Jahr 1774 den 20. Aprilis sind nach Zweÿmaliger ordentlicher Proclamation und Ausrufung in der Prediger Kirche und Zu St. Thomæ, in der Stifts Kirche Zu St Thomæ ehelich copuliret und eingesegnet worden Johann Jacob Schmidt der ledige Schneider meister und burger allhier weiland Georg Heinrich Schmidt gewesenen Schneiders und burgers allhier hinderlaßener ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Salome Blinderin, weiland Andreæ Blinder, gewesenen Melhändlers und burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob schmidt als Hochzeiter, Maria Salome blindein (i 259, proclamation Temple-Neuf f° 59 i 111

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Saint-Louis. Les apports du mari s’élèvent à 63 livres, ceux de la femme à 234 livres.
1774 (26.4.), Not. Griesbach (6 E 41, 1319) n° 277
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Schmidt des Schneiders und der tugendsamen frauen Mariæ Salome Blinderin beeder Eheleuthen und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1774. – der Ursachen wegen alldieweilen in derer vor Mir Notario den 16. Februarÿ Jüngst auffgerichteten Eheberedung ausdrucklichen Versehen, daß einem Jeden theil und seinen Erben das in den Ehestand bringende Nahrung ein freÿ, eigen ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben soll – Geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg (…) den 26. Aprilis Anno 1774

In einer allhier Zu Straßburg beÿ St Louis gelegenen behaußung folgender masen befunden als
Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 25, Summa summarum 40 lb – und wann hierzu gerechnet wird die helffte ane denen haussteuren 22 lb, des Ehemanns völlig in die Ehe gebrachten Vermögen 63 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, In einer allhier In Straßburg ane dem fischmarck gelegenen behaußung folgender masen befunden als, Sa. haußraths 94, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids, 22, Sa. Goldenen Ring, Sa. baarschafft 87, Summa summarum 211 ln – und wann hierzu gelegen wird die helffte ane den haussteuren 22 lb, So wird der Ehefrauen völlig in die Ehe gebrachte Nahrung beschehen in 234 lb

Marie Salomé Blinder meurt fin décembre 1788 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 600 livres. La masse propre au veuf est de 57 livres, celle propre à l’héritière de 174 livres. L’actif de la communauté s’élève à 659 livres, le passif à 744 livres

1789 (25.2.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 611) n° 622
Inventarium über Weiland Fraun Maria Salome Schmidtin geb. Blinderin, des J. Jb. Schmidt, Schneidermeisters u. b. alh. zu Straßburg gew. Ehegattin, Vermögens Nachl., aufgerichtet den (-) a° 1789
Inventarium und Beschreibung alles desjenigen fahrend. und liegend. Vermögens, wei auch Schuld. so Weiland die Tugendsame Frau Maria Salome Schmidtin geb. Blinderin, des Ehrengeachten Meisters Joh: Jacob Schmidt, hies. b. u. Schneiders gew. Ehegattin, nach ihrem den 31. Chistmonat des letztverfloßenen 88. Jahrs aus dieser Welt genommenen seligen Abschied zurückgelassen hat. Welches auff ansuchen sowol des hinterbliebenen Wittwers, als auch der Verstorbenen mit demselben ehelich erzielten Mägdleins u. hinterlaßener einziger Intestat Erbin Maria Magdalena geordneten u. verpflichteten Vogts Johann Andreas Westphal, des hies. b. u. Misikanten freisig inventirt
in Straßburg in hienach inventirter an Sanct Ludwiggaße geleg. Sterbbeh. Mittwochs den 25. Hornungs nachmittag in dem Jahr 1789.
Abschrift der zwischen beder durch den Tod nunmehr getrennten Eheleuten den 16. Februarii 1774 vor weil. H. Not. Grießbach alh. errichteten Eheberedung

Ergäntzung des hinterbliebenen Wittwers manglenden unveränderten Vermögens, Nach Maasgab des dh. vorgem. H. Not. Grießbach d. 26. Aprill 1774 errichteten Inventariums
(f° 5) Eigenthum an einer Behausung. (T.) 8 C. N° 90. Näml. 1. beh: Hofstatt u. Gumpbronn m. all: der: begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigk. gelegen in hies. Stadt gegen Sanct Ludwigs Kirch üb: 1. S. neb. Joh. Georg Römer d. hies. b. u. Feilehauer, 2. S. neb. Hieber dem lehnkutscher, hinten auf H. Stephan Lorenz Lefebure, den Tapezierer, stosend, so, auser hiernach inv. darf. haftend. Passiv Kap. frei u. eig. sofort dh. (die Werckmeistere) in dem Zu dies. Conc. gelief. Abschatzung Zedel d. 21. Horn. 1799. der Stallordnung gemäs angeschlagen word. um 600., Wie dies. Hs. aus Phil. Antoni Gall, des Schlossers u. seiner Ehefr. Anna Elis. geb. Gilgin Fallt. ersteigert word. solches belehrt der unter H. Beguin Actuarii EE kl. Rahts Untersch. u. dem Kantzleiins. ausgef. perg. teutsch. Gantkbr. v. 3. Xbr 1781 so in hies. C.C. St. registr. v. J. 1788 fol. 365.b eingetr. Dabei i. perg. m. erwähnt C St. Kbr. v. 9. 9.br. 1745.
Patengeld des d. 13. junÿ 1776 getauften Mägdleins Maria Magdalena
Des hinterbliebenen Wittwers unverändertes Vermögen, Sa. hausraths 7, Sa. Silbers 1, Sa. Ergäntzung 47, Summa summarum 57 lb
Nach diesem wird der Tochter und einzigen Erbin unverändert mütterliches Gut verzeichnet. Sa. haußraths 55, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 4, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Schuld o, Sa. Ergäntzung 112, Summa summarum 174 lb
Zuletzt wird die Errungenschaft beschrieben, Sa. haußraths 32, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthums an 1. beh. 600, Sa. Schulden 25, Summa summarum 659 lb – Schulden 744 lb, teilbarer Nachstand 84 lb – Stallsumm 146 lb
Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung Vom 21.t. Hornung 1789. Auf begehren Herr johann jacob schmitt dem schneuder Meister, ist Eine behausung alher in der statt strasburg beÿ St. Louÿ gelegen Ein seÿts neben Meister Hieber dem Kutscher anderer seÿts neben Meister Römer dem feÿlhauer, und Hienten auf Herr Lefebre dem Tapezirer stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Vier stuben, Vier Kuchen und Etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller und brunen, Von uns unterschriebenenen der statt strasburg geschwohrnen Bau jnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein tausend Zweÿ Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner Wkmstr – Obige behausung ist in denen auf Löbl. Stadt Pfeningthurn befindlichen Zinßbüchern nicht eingetagen, bescheint, Pfenningthurn

La maison revient à leur fille unique Marie Madeleine Schmidt qui épouse en 1801 le perruquier Henri Rissler, fils du tisserand Jérémie Rissler de Mulhouse

1801 (13 germinal 9), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 219
Eheberedung – persönlich Erschienen der Bürger Heinrich Rißler, lediger Peruckenmacher alhier Zu Straßburg, weiland Bürgers Jeremias Rießler geweßten Wollenwebers Zu Mühlhausen, mit fraun Anna Maria gebohrener Zürcher ehelich erzeugt hinterlaßener Großjähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Maria Magdalena Schmidt, weiland bürgers Johann Jacob Schmidt, gewesten Schneiders dahier mit auch weiland Fraun Maria Salome gebohrener Blinder ehelich erzeugt hinterlaßene großjährige Tochter unter assistentz des burgers Emanuel Gerhard, Mahlers hieselbst, als Hochzeiterin andern theils
Zu Straßburg den 13.ten Germinal im Neunten Jahr der Francken Republick (unterzeichnet) Heinrich Rißler, Maria Magdalena Schmidt
Enregistrement, acp 77 F° 168 du 17 ger. 9

Henri Rissler meurt en 1818 en délaissant pour héritière testamentaire sa veuve.
1818 (27.8.), Strasbourg 8 (24), M° Roessel n° 5754
Inventaire de la succession de Henri Riszler, perruquier, décédé le 16 juillet dernier – dressé à la requête de Marie Madeleine Schmidt, la veuve, légataire universelle de son mari par Testament olographe du 12 avril courant enregistré le 21 août déposé au rang des minutes du soussigné notaire – Contrat de mariage reçu M° Zimmer le 13 germinal 9
dans une maison rue du Vent n° 12
mobilier 45 fr
Enregistrement. acp 140 F° 31-v du 28.8.

Marie Madeleine Schmidt se remarie avec le cordonnier Thiébaut Litt ; originaire d’Ittenheim, il épouse en 1799 Marguerite Barbe Andregg, originaire de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration

1799 (25 mess. 7), Strasbourg 10 (31), M° Zimmer n° 171
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Diebold Litt, Schumacher zu Straßburg wohnhaft, des burgers Johannes Litt Schuhmachers zu Ittenheim wohnhaft mit Frauen Anna geb. Hügel seiner Ehefrau ehelich erzeugten volljähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem
Sodann Jungfrau Margaretha Barbara Andregg, alhier Zu Straßburg wohnhaft, volljährigen Alters und ihrer Rechten genießend, weiland des burgers Jacob Andregg im Leben gewesenen Steinhauers Zu Buchsweiler mit auch seil. Fraun Dorothea Braunen ehelich erzeugter Tochter, beiständlich des bürgers Ludwig Schäffen Paßmentirers alhier, als Braun ane dem andern theil
den 25. Messidor im Siebenten Jahr der Fränckischen ohntheilbaren Republick (unterzeichnet) Theobald Litt als hochzeiter, margretha Barbara Andreggin als braut
Enregistrement, acp 69 F° 30 du 27 mess. 7

Mariage, Strasbourg (n° 5)
Cejourd’hui 10° Vendemiaire l’an huit de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Thiébaud Litt, âgé de 31 ans, cordonnier domicilié en cette commune depuis cinq ans, natif d’Ittenheim, canton d’Oberhausbergen, Département du Bas-Rhin, fils de Jean Litt, cordonnier audit lieu, et d’Anne Hügel,
d’autre part Marguerite Barbe Andereg, âgée de 30 ans, domiciliée en cette commune depuis huit ans, native de Bouxwiller, Département du Bas-Rhin, fille de feu Jean Jacques Andereg, maçon audit lieu, et de feuë Dorothée Brumm (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 15 décembre 1767 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 4 mars 1769 (signé) Theobalt Litt, barbara Andereggin (i 5)

Thiébaut Litt se remarie en 1814 avec Marguerite Annecker, originaire de Wasselonne, qui a épousé en premières noces l’aubergiste Michel Emanuel Sigrist en 1803.
Mariage, Strasbourg (n° 34) Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 13 avril 1814. Thiébaud Litt, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 décembre 1767 à Ittenheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Cordonnier, veuf de Marguerite Barbe Andereg, décédée en cette ville le 3 juillet dernier, fils de feu Jean Litt, cordonnier à Ittenheim, et de feu Anne Hügel,
Marguerite Annecker, majeure d’ans, née en légitime mariage le 7 juillet 1778 à Wasselonne (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, veuve de Michel Emmanuel Siegrist, cocher décédé en cette ville le 16 novembre 1810, fille de Jean Jacques Annecker, boucher à Wasselonne, et de feu Anne Marguerite Blessig (signé) Theobald Litt, Margaretha Annecker (i 8)

1803 (7 prair. 11), Strasbourg 13 (16), M° Bremsinger n° 1067
Eheberedung – bürger Michael Emanuel Sigrist lediger Wirth dahier des Emanuel Sigrist, Kutschers und fr. Magdalena geb. Wildt Mehrjähriger Sohn
Margaretha Annecker des Johann Jacob Annecker, Metzgers zu Waßlenheim in erster Ehe mit weÿl. Margaretha geb. bleßig großjährige Tochter
Enregistrement, acp 88 F° 3-v du 7 pr. 11

Marguerite Annecker meurt en 1818
1818 (17.11.), Strasbourg 8 (24), M° Roessel n° 5949
Inventaire de la succession de Marguerite Annecker femme de Tibaud Litt, cordonnier, décédée le 31 octobre dernier – dressé à la requête 1. du veuf, 2. de Charles Gottlob Kretschmann, facteur d’instrumens, tuteur de Madeleine Louise Siegrist âgée de 13 ans, procréée de la défunte en son premier lit avec Michel Emanuel Siegrist cocher en cette ville, 2. de Jean Jacques Jean Baptiste Meson mineur, la première fille unique, le second légataire par testament reçu par le notaire soussigné le 12 décembre 1817 – en présence de Jean Frédéric Mangold, cabaretier, subrogé tuteur des deux mineurs (Procuration, Messon lancier au régiment de la garde royale en garnison à Compiègne) – en présence de Charles Godlob Kretschmann tuteur
dans une maison rue des serruriers n° 17
meubles 841 fr, garde robe 221 fr
Titres et papiers, inventaire de Marguerite Barbe Andregg première femme du Sr Litt, dressé par M° Wengler le 11 septembre 1813 délaissant Marguerite Louise Litt, Testament reçu M° Lex par la défunte 4 juillet 1814 et Roessel soussigné le. 12 décembre 1817
total de l’actif 1706 fr, déduire 1247 fr
mobilier 850 fr, garde robe 464 fr, créances 392 fr, ensemble 1706 fr, passif 1247 fr, reste 459 fr
Enregistrement, acp 142 F° 101-v du 24.3. – vacation du 23 mars 1819, acp 142 F° 101-v du 24.3.

Thiébaut Litt se remarie avec Marie Madeleine Schmitt, héritière de la maison : contrat de mariage, célébration. Marie Madeleine Schmitt lègue tous ses biens à son mari en cas de survie (voir les actes suivants)

1819 (27.3.), Strasbourg 8 (26), M° Roessel n° 6326
Contrat de mariage – Tibaud Litt, cordonnier, veuf de Marguerite Annecker
Marie Madeleine Schmidt, veuve de Henri Rissler perruquier
art. 5, le futur époux à la future épouse d’usufruit viager du premier étage de sa maison rue des Serruriers n° 17
Enregistrement, acp 142 F° 115 du 30.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 151)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 19 mai 1819. Thiébaut Litt, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 décembre 1767 à Ittenheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Cordonnier, veuf en secondes noces de Marguerite Annecker, décédée en cette ville le 31 octobre dernier, fils de feu Jean Litt, cordonnier à Ittenheim, et de feu Anne Hügel,
Marie Madeleine Schmidt, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 juin 1776 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Jean Henri Rissler, perruquier décédé en cette ville le 16 juillet dernier, fille de feu Jean Jacques Schmidt, tailleur en cette ville et de feu Marie Salomé Blinder (signé) Theobald Litt, Maria Magdalena Schmidt (i 9)

Thiébaut Litt vend la maison au clerc de notaire Charles Martin Scheer

1846 (21.3.), Strasbourg 2 (92), M° Roessel n° 924
du 21 Marx 1846. Vente – A comparu Mr Thiebaut Litt, ancien cordonnier, demeurant et domicilié à Strasbourg, Lequel par ces présentes déclare avoir vendu (…)
à Mr Charles Martin Scheer, clerc de notaire demeurant & domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant
Une maison à rez de chaussée et trois étages, avec caves, puits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue St Louis N° 12, d’un côté le petit séminaire, de l’autre Mr Lutz, par derrière le St Gretzinger, boucher par devant la rue. Tel que cet immeuble se poursuit & se comporte (…)
Etablissement de propriété. Mr Litt est propriétaire de cet Immeuble comme l’ayant recueilli dans la succession de dame Marie Madeleine Schmidt, son épouse en secondes noces, décédée sans enfant à Strasbourg, en sa qualité d’héritier contractuel de cette dernière suivant donation qu’elle lui en a faite pour le cas où elle décéderait avant lui, de la propriété de tous les biens meubles & immeubles qu’elle délaisserait sans aucune exception, aux termes de l’article six de leur Contrat de mariage passé devant M° Roessel père, alors notaire à Strasbourg le 27 mars 1819 enregistré. Mad° Litt est elle même devenue propriétaire dudit Immeuble comme l’ayant recueilli dans la succession de Jean Jacques Schmidt & Salomé Blinder, vivants conjoints à Strasbourg, ses père et mère desquels elle était seule et unique héritière ainsi que le comparant le déclare & en justifiera au besoin. Le sieur Schmidt susdit a acquis le même immeuble de Philippe Antoine Gall, serrurier & Anne Elisabeth Gillich conjoints, demeurant alors à Strasbourg, suivant contrat passé à la cidevant chambre des subhastations de cette ville de Strasbourg le 3 décembre 1781. Son prix était de 4020 francs, payé postérieurelent à la vente. – Entrée en jouissance (à compter de ce jour) – Prix, 7400 francs
Remise des titres, 1) L’expédition sur parchemin du contrat de vente du 3 décembre 1781, susrelaté, 2) l’expédition d’un contrat de vente du 7 décembre 1770, 3) l’expédition sur parchemin d’un contrat de vente du 9 novembre 1745 se rapportant à la même propriété.
acp 346 (3 Q 30 061) f° 50-v

Charles Martin Scheer épouse en 1848 Wilhelmine Mühleisen
Mariage, Strasbourg (n° 228)
Du premier jour du mois de juillet l’an 1848 à dix heures du matin, Acte de mariage de Martin Charles Scheer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 septembre 1818 à Strasbourg, Clerc de notaire, fils de Jean Martin Scheer, afficheur, et de Marie Sophie Beck, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants,
et de Wilhelmine Mühleisen, mineure dans, née en légitime mariage le 3 janvier 1828 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Joseph Mühleisen, Charpentier, décédé en cette ville le 30 juillet 1832 et de Marie Salomé Waner, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (i 1)

Charles Martin Scheer et Wilhelmine Mühleisen hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Stotz

1849 (2.7.), Strasbourg 2 (95), M° Roessel n° 2728
Obligation – Furent présens 1° M. Jean Martin Scheer, afficheur juré et propriétaire, et Dame Marie Sophie Beck sa femme, 2° M. Charles Martin Scheer, clerc de notaire et propriétaire et Dame Wilhelmine Mühleisen sa femme, 3° M. Charles Adolphe Bader, brasseur et marchand de vins, & Dame Caroline Wilhelmine Scheer sa femme, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg
devoir à M. Jean Jacques Stoltz ancien architecte, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 3000 francs (…)
hypothèquent les immeubles ci après désignés, savoir
M. Charles Martin Scheer et sa femme 1) Une maison à rez de chaussée et trois étages avec caves, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du vent ou rue Saint Louis N° 12 (douze), d’un côté au petit séminaire, de l’autre à M Ley pardevant à ladite rue et par derrière à Monsieur M. Groetzinger boucher.
M. Jean Martin Scheer et sa femme
2) une Maison consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée & deux étages, bâtimens latéraux et de derrière, cour, puits, droits, appartenances et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue Sainte-Hélène N° 8, tenant d’un côté à M. Besser autrefois M. Dannbach, de l’autre côté à M. Roth, boulanger, pardevant la rue et par derrière une ruelle communale, avec tous les objets mobiliers qui s’y trouvent & qui ont nature immobilière, notamment tous ustensiles servant à la fabrication de la bière, ladite maison servant en ce moment à l’exploitation d’une brasserie.
3) une maison d’habitation consistant en un corps de logis principal à rez de chaussée et deux étages, bâtimens latéraux et de derrière, cour, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du Savon N° 6, tenant vers le nord en partie à la maison de M Birckicht, débitant de tabac, et en partie à celle de la Dame Bürckel, vers l’Est donnant sur la rue, vers le sud en partie M Fischbach boulanger et en partie M Pougnier.
Et les époux Bader 4) une maison à rez de chaussée et trois étages, droits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, quai Saint Nicolas N° 68, entre les propriétés des Dlles Storck et de M. Schaller, par devant le quai St. Nicolas & par les Dlles Storck.
Etablissement de la propriété. (…) La maison susdésignée sous le N° deux a été acquise par M. Jean Martin Scheer de M François Xavier Wagner, directeur d’hôpitaux militaires, André Wagner propriétaire et François Joseph Wagner, menuisier demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par Me Weigel notaire à Strasbourg le 22 juin 1835, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 4 juillet suivant vol. 295 n° 41

Autre hypothèque au profit du marchand de soieries François Xavier Exel

1850 (28.5.), Strasbourg 2 (96), M° Roessel n° 3606
des 28 Mai et 5 Juin 1850. Obligation – Ont comparu 1. M Jean Martin Scheer, afficheur juré et propriétaire et Anne Marie Sophie Beck sa femme, 2. Charles Adolphe Bader, brasseur et marchand de vins et Dame Caroline Wilhelmine Scheer sa femme, 3. Charles Martin Scheer, clerc de notaire, et Dame Wilhelmine Mühleissen sa femme, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, les femmes dûment autorisées chacune de son mari à l’effet de tout ce qui suit, Lequels ont, par les par présentes, reconnu devoir bien & légitimement
à M. François Xavier Exel, marchand de soieries et de nouveautés, demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme de 8000 francs pour prêt de pareille somme
les débiteurs affectent solidairement entre eux les immeubles ci après désignés savoir
1° Une maison à rez de chaussée et trois étages, avec caves, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du vent ou rue St Louis N° 12, d’un côté le petit séminaire, de l’autre M. Ley par devant la dite rue et par derrière M. Graetzinger boucher
2° une maison consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée et deux étages rue Ste Hélène N° 8 (…)
3° Une maison d’habitation consistant en un corps de logis principal à rez de chaussée et deux étages rue du Savon N° 6 (…)
4° une maison sise à Strasbourg quai Saint Nicolas N° 68 (…)
Etablissement de propriété. Déclarent les débiteurs 1) que la première maison a été acquise par M. Charles Martin Scheer, de Thiébaut Litt, propriétaire à Strasbourg, en vertu d’un contrat de vente reçu par ledit M° Roessel le 21 mars 1846 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier avril suivant Vol. 449 N° 27 et que sur le prix de vente de cet immeuble il n’est plus dû que la somme de 2700 francs
2) que la seconde maison a été acquise par M. Jean Martin Scheer (…)

Charles Martin Scheer et Wilhelmine Mühleisen exposent la maison aux enchères pour se libérer de leurs créanciers. Les immeubles ne sont pas adjugés.

1852 (20.7.), Strasbourg 10 (122), M° Zimmer n° 9604
Ont comparu Monsieur Jean Martin Scheer, propriétaire, & Dame Marie Sophie Beck son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, Mr Scheer agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de M. Charles Martin Scheer, clerc de notaire & Dame Wilhelmine Mühleisen son épouse (…) lesquels pour se libérer envers leurs créanciers sont intentionnés de vendre aux enchères publiques les maisons qu’eux et leurs mandants possèdent à Strasbourg rue Ste Hélène N° 8, rue du Savon N° 6 et rue St Louis n° 12 plus amplement désignées ci après
Désignation des immeubles à vendre et mise à prix
Maisons appartenant aux conjoints Jean Martin Scheer
1° Une maison brasserie consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée & deux étages, bâtimens latéraux & de derrière, cour, puits, droits, appartenances & dépendances, le tout situé rue Sainte-Hélène N° 8, tenant d’un côté à M. Besson autrefois M. Dannbach, de l’autre côté à M. Roth, boulanger, pardevant à la rue et par derrière à une ruelle communale. Font partie de cette brasserie & sont compris dans la vente un chaudron, un réservoir, une cuve à fermentation, un rafraichissoir avec tuyaux, le tout servant à la fabrication de bière. Cet immeuble avec tout ce qui en dépend sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 25 000 francs.
2° Une maison d’habitation consistant en un principal corps de logis à rez-de-chaussée & deux étages, bâtimens latéraux & de derrière, cour, droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Savon N° 6, tenant d’un côté à M Birckicht de l’autre à M Fischbach boulanger par devant à la rue & par derrière à M Pougnier. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 15 000 francs.
Maison appartenant aux époux Charles Martin Scheer
Une maison à rez de chaussée & trois étages avec caves, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du vent ou rue St Louis N° 12 tenant d’un côté au petit séminaire, de l’autre à M Ley pardevant à ladite rue & par derrière à Monsieur Groetzinger boucher. Cette maison sera exposée aux enchères sur la mise à prix de 8000 francs.
Etablissement de la propriété. I. Maison rue Sainte-Hélène N° 8. Cette maison appartenait autrefois à M. Ignace Wagner, vivant propriétaire à Strasbourg pour en avoir fait l’acquisition à la barre du tribunal civil de Strasbourg où elle fut vendue par expropriation forcée sur Marie Anne Kientzler femme Jean Mathias Frédéric Deybler suivant jugement d’adjudication définitive en date du 30 janvier 1817 & déclaration de command faite le même jour au greffe du même tribunal, le tout transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 1 mars suivant. (…) M. Wagner est décédé ab intestat à Strasbourg le 21 janvier 1831 en laissant pour seuls héritiers auxquels ladite maison est avenue 1° M. François Xavier Wagner, ancien directeur de l’hopital militaire, 2. M. André Wagner, célibataire majeur, 3. M. François Joseph Wagner, menuisier tous à Strasbourg, 4° Jacques Wagner, boucher à Champlitte (Haute Saône) ces quatre frères du défunt, 5° & Dame Catherine Kirchmann nièce du défunt veuve de M. Jean Daniel Zimber vivant tailleur à Strasbourg, ainsi que ladite qualité d’héritiers résulte de l’inventaire de la succession de Mr Wagner dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 19 janvier 1831.
Suivant acte passé devant le même notaire le 4 octobre 1831 les héritiers de M. Wagner ont procédé entre aux à une première licitation de ladite maison & elle fut adjugée à M. M. François Xavier, André, François Joseph & Jacques Wagner. Les quatre premiers se sont ensuite rendus adjudicataires de la part de ce dernier suivant jugement d’adjudication sur licitation rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 6 février 1835. Cette licitation fut poursuivie par M. Jean Frédéric Zeyssolff marchand de vins à Strasbourg, cessionnaire dudit M. Jacques Wagner aux termes d’un contrat de vente reçu pat ledit Me Noetinger le 10 septembre 1834. M. M. François Xavier Wagner, André Wagner et François Joseph Wagner ont ensuite vendu ledit immeuble aux conjoints Jean Martin Scheer qui en sont actuellement propriétaires en vertu d’un contrat passé devant Me Jean Jacques Weigel alors notaire à Strasbourg le 22 juin 1835, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 4 juillet subséquent vol. 295 N° 41. Cette vente a été faite moyennant le prix de 10 000 francs (…)
II. Maison rue du Savon N° 6 (…)
III. Maison rue St Louis N° 12 (…)
Etat hypothécaire (…) – Charges, clauses et conditions de la vente (…) ; le 20 juillet 1852
L’an 1852 le mardi 3 août (…) après avoir attendu jusqu’à vers midi sans qu’aucun amateur ne se soit présenté, les comparans ont remis l’enchère à un autre jour.
acp 411 (3 Q 30 126) f° 99 du 27.7. – (Retrait) acp 412 (3 Q 30 127) f° 23 du 5.8.

Charles Martin Scheer et Wilhelmine Mühleisen vendent la maison à François Xavier Exel

1852 (28.12.), M° Zimmer
Vente – Charles Martin Scheer, clerc de notaire, et Wilhelmine Mühleissen son épouse à Strasbourg
à François Xavier Exel, propriétaire à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg ue du Vent ou rue Saint Louis N° 12, moyennant 8000 francs dont 5300 francs payés et 2700 francs payables entre les mains de Thiébaut Litt, maître cordonnier à Strasbourg auquel les vendeurs doivent pareille somme, suivant acte reçu Roessel, notaire le 21 mars 1843, titre originaire
acp 416 (3 Q 30 131) f° 21-v du 29 Xbr Zimmer 28 Xbr

François Xavier Exel et Julie Virginie Lerch exposent la maison aux enchères. Le boucher Daniel Grœtzinger, propriétaire de la maison à l’arrière, s’en porte acquéreur pour 12 100 francs.

1864 (22.2.), Strasbourg 6 (93), M° Roessel (Henri Eugène) n° 4489
Cahier des charges du 20 février 1864 – ont comparu M. François Xavier Exel fils, propriétaire & Madame Julie Virginie Lerch son épouse qu’il autorise pour tout ce qui suit, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg. Lesquels ont déclaré qu’ils sont intentionnés de vendre aux enchères publiques une maison ci après désignée qu’ils posèdent à Strasbourg & que dans ce but ils requièrent M° Roessel (…)
Désignation. Une maison à rez de chaussée & trois étages avec caves, puits, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue St Louis ou rue du vent N° 14, ancien N° 12 d’un côté M. Mattern, ancien Confiseur, de l’autre M Schott, employé à la mairie,, par derrière à M Daniel Groetzinger. Tel que cet immeuble se poursuit et se comporte (…) Sont en outre Compris dans la vente tous les poêles appartenant aux vendeurs, avec leurs tuyaux & pierres, se trouvant dans ladite maison.
Etablissement de la propriété. Déclarent les vendeurs que la maison ci dessus désignée est devenue leur propriété par suite de l’acquisition que M. Exel en a faite du Sr Charles Martin Scheer, alors clerc de notaire, & de D° Wilhelmine Mühleisen son épouse les deux demeurant à Strasbourg, suivant Contrat de vente contenant obligation passé devant M° Zimmer Notaire à Strasbourg le 28 décembre 1852, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 janvier suivant vol. 556 N° 63 & inscrit d’office le même jour vol. 576 N° 265. Sur le prix de cette vente l’acquéreur M. Exel a été délégué de payer (…). Le Sr Scheer avait acquis le même immeuble dudit Sr Litt [Thiébaut Litt cordonnier] suivant contrat passé devant M° Roessel ainé alors notaire à Strasbourg le 21 mars 1842, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le premier avril suivant Vol. 449 N° 27 & inscrit d’office le même jour vol. 445 N° 150, ce dernier contrat portant quittance de partie du prix de vente (…). Le Sr Litt était propriétaire de cet immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de D° Marie Madeleine Schmidt, son épouse en troisièmes noces, demeurant en son vivant à Strasbourg, décédée sans enfants & en sa qualité d’héritier contractuel de cette dernière en vertu de leur contrat de mariage passé devant M° Roessel père, alors notaire à Strasbourg le 27 mars 1819. Mad° Litt avait elle même recueilli ladite maison dans la succession de ses père et mère, M. Jean Jacques Schmitt & dame Salomé Blinder, conjoints demeurant en leur vivant à Strasbourg, dont elle était seule et unique héritière. Le sieur Schmitt avait acquis la même maison du Sr Philippe Antoine Gall, serrurier & d’Anne Elisabeth Gillich conjoints demeurant en leur vivant à Strasbourg, suivant acte passé à la cidevant Chambre des subhastations de Strasbourg le 3 décembre 1781. – Charges, clauses et conditions (…) article vingt. L’immeuble à vendre sera exposé dans l’adjudication sur la mise à prix de 9000 francs
acp 530 (3 Q 30 245) f° 44 du 26.2.
N° 4490. Adjudication – Et l’an 1864 lundi le 22 février (…) il a été fait diverses mises dont la dernière faite par M. Daniel Groetzinger, boucher demeurant à Strasbourg, a porté le prix d’adjudication de la maison à vendre à la somme de 12.100 francs
acp 530 (3 Q 30 245) f° 44 du 26.2.

Daniel Grœtzinger meurt en 1881 en délaissant cinq enfants. L’inventaire relate les titres relatifs aux différentes maisons.
Les enfants Grœtzinger vendent la maison au boucher Frédéric Rauscher et à sa femme Marie Louise Wolff

1899 (5 &10.4.), M° Mossler
Verkauf – 1) Maria Friederike Henriette Groetzinger, Ehefrau des Prokuristen Emil Christian Lemme, 2) Dorothea Maria Groetzinger, Ehefrau des Kaufmanns Jakob Welsch, beisammen hier, 3) Johann Daniel Groetzinger, Handlungsangstellter hier, 4) Margaretha Johanna Groetzinger, Rentnerin hier
an Friderich Rauscher, Metzgermeister, und Maria Luise Wolff Eheleute in Straßburg
Stadt Strassburg. 1) ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Keller, Brunnen, Rechten & Zubehör in Straßburg an der St Ludwigsgasse N° 14 früher N° 12, P 1297, 1297 mit 0 Ar 85
2) Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Vorder und Hintergebäuden Hof, Brunnen Rechten & Zubehör in Straßburg an der St Ludwigsgasse N° 10 früher N° 2, P 1295, 1295 mit 1 Ar 15
durch Verkäufer ererbt aus den Verlaßenschaften ihrer Eltern Daniel Groetzinger gestorben hier an 12. November 1882 und Sophie Henriette Müller gestorben am 16. Novembris 1889.
Besitz sofort, Genuß & Steuerzahlung vom 25. März 1899 ab. Preis 35.000 Mark, worauf 3000 Mark baar bezahlt
acp 953 (3 Q 30 668) f° 47 n° 346 du 18.4.

Fils du boucher Jean Rauscher d’Auenheim en Bade, le boucher Frédéric Rauscher épouse en 1886 Marie Louise Wolff, fille du coiffeur Théodore Wolff de Strasbourg
Mariage, Strasbourg (n° 796)
Straßburg am 23. December 1886. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Metzger Friedrich Rauscher, evangelischer Religion, geboren den 17. Februar des Jahres 1865 zu Auenheim (Baden) wohnhaft zu Auenheim, Sohn des Metzgers Johann Rauscher und dessen Ehefrau Barbara Vogt, beide wohnhaft zu Auenheim
2. die Marie Luise Wolff, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 26. Maertz des Jahres 1865 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter des Friseurs Theodor Wolff, wohnhaft zu Straßburg und der verstorbenen Julie Gsell, zuletzt wohnhaft zu Ballbronn (Unter-Elsaß) – (i 122)



10, place Kleber


Place Kleber n° 10 – IV 373 (Blondel), N 718 puis section 60 parcelle 14 (cadastre)

Auberge au Grand Monarque (1692) puis au Grand Turc (1714) – Fabrique de cartes Laborie, Jeantet puis Carey (1746-1808)


La maison (à l’enseigne Nuss) vers 1912 avant démolition (AMS cote 1 Fi 21 n° 21
Cour (AMS cote 118 MW 59)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du marchand orfèvre Jean Gerber ; elle a alors un encorbellement de 24 pieds de long qui doit représenter sa longueur. Elle revient à son gendre orfèvre Paul Zwirler puis à son petit-fils armurier Antoine Stich qui cède à son voisin Lambert Pfau (futur n° 9) une petite maison derrière la sienne. Le receveur de l’Université Martin Treutel cède en 1635 la maison en compensation de ses comptes inexacts à l’Université qui la conserve pendant cinquante-sept ans. Marthe Didier, femme du commis des vivres Etienne Decombe, y établit en 1692 l’auberge au Grand Monarque qui a mauvaise réputation d’après l’enquête de 1696 sur les auberges. Le traiteur Hyacinthe Lavalette acquiert la maison et ouvre deux communications avec la voisine (futur n° 11) qu’il loue de l’Eglise Rouge. Il est autorisé en 1714 à y tenir auberge à l’enseigne au grand Turc. Les ouvertures de communication sont à nouveau murées en 1724. Le perruquier Pierre Deneux déclare en 1744 avoir l’intention d’aménager des boutiques dans ses trois arcades et de déplacer la porte de cave de la façade dans la cour. Le cartier Pierre Jean Laborie achète la maison en 1746 ; à sa mort en 1758, l’inventaire stipule qu’elle comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres. Sa veuve Elisabeth Odile Pescaire se remarie avec Jean Claude Jeantet puis Louis Carey qui est autorisé en 1783 à faire une porte dans sa boutique au rez-de-chaussée. En 1787, la maison comprend deux boutiques, trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres.


La place des Cordeliers entre la rue du Pilot à droite et les Grandes Arcades à gauche
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 192 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et quatre étages neufs en bois. Il est probable que les étages neufs ont remplacé l’encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à gauche du repère (a) : trois arcades au rez-de-chaussée, quatre étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois lucarnes en forme de mansarde. La cour B montre la façade arrière (1-2), le bâtiment (2-3) en partie en forme de galerie à l’est de la cour, le mur aveugle du bâtiment dépendant du futur n° 9 et les galeries (4-1) du voisin à l’ouest.
La maison porte le n° 10, tant selon l’ancienne numérotation (1784-1857) que selon la nouvelle.


Cour B – Le sud de la place des Cordeliers entre les Grandes Arcades à droite et la ruelle du Pilot à gauche (Archives départementales (cote 1 L plan 5)

La maison appartient pendant vingt ans (1853-1874) au baquetier Jacques Taubert. L’employé Louis Œrtel loue en 1878 le rez-de-chaussée pour servir d’auberge. Les propriétaires suivants sont les marchands Joseph Schott qui fait faillite en 1884 puis Joseph Nuss qui y établit son commerce (voir l’enseigne J. Nuss, Colonialwaren, Spezialitäten in rohen und gebrannten Kaffee – J. Nuss, articles des colonies, spécialiste du café vert et torréfié). La Ville de Strasbourg achète la maison (exercice 1908) qu’elle fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée.


Le deuxième bâtiment à partir de la droite correspond aux anciens n° 8, 9 et 10

avril 2024

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1912 (date de démolition). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj), cession en paiement (ces). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Gerber, marchand orfèvre
1590* h Paul Zwirler, orfèvre, et (1569) Elisabeth Gerber, – luthériens
1604 h Antoine Stich, armurier puis brasseur, et (1601) Marie Zwirler, remariée (1626) avec Martin Ultzheimer, sellier – luthériens
1627 v Martin Treutelius (Treutel), receveur de l’Université, et (1607) Catherine Schaumann
1635 ces Université (Haute Ecole)
1692 v Etienne Decombe, commis des vivres, aubergiste, et (v. 1680) Marthe Didier – catholiques
1711 v Hyacinthe Lavalette, pâtissier, traiteur, et (1698) Chrétienne Rose Brion – catholiques
1727 adj Jean Christophe Goldbach, épicier, et (1687) Eve Bruder – luthériens
1744 v Pierre Deneux, perruquier, et (1713) Anne Marie Lizan – catholiques
1746 v Pierre Jean Laborie, marchand cartier, et (1738) Elisabeth Odile Pescaire – catholiques
1758 h David Laborie, marchand cartier, et (1759) Marie Madeleine Carée, remariée (1773) avec Jean François Thurman, employé aux affaires du Roi – catholiques
Jean Claude Jeantet, marchand cartier, et (1759) Elisabeth Odile Pescaire, veuve de Pierre Jean Laborie, marchand cartier – catholiques
1789 v Louis Carey, marchand cartier, et (1777), Elisabeth Odile Pescaire, veuve de Pierre Jean Laborie et de Jean Claude Jeantet, marchands cartiers – catholiques
1809 v Jean Baptiste Bonne, graveur, et (1805) Marguerite Madeleine Vest
1832 v Jean Michel Rogissé, arquebusier, et (1813) Sara Griesbach
1841 h Frédéric Théodore Rogissé, arquebusier, et (1841) Marie Elisabeth Sigwalt (contrat résolu)
1853 v Jean Jacques Taubert, baquetier, et (1821) Marie Madeleine Kaumann
1874 v Louis Œrtel, employé, et (1852) Marie Stehlé
1879 v Joseph Schott, marchand, et (1869) Marie Théodore Rey
1884 adj Jacques Nuss, marchand épicier, et (1872) Sophie Madeleine Caroline Rhein puis (1885) Henriette Eugénie Billo
1909* v Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1736, 1250 livres en 1758, 1500 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) IV 373, Jean Claude Gentet
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Carré, 3 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 718, Rogissé, Sara, veuve – maison, sol – 0,62 are / Rogissé Frédéric Théodore

Locations

1621, Balthasar Bischoff, assesseur des Quinze
1621, Tobie Karchmeyer, docteur en droit
1698, Intéressés aux Domaines d’Alsace, pour lesquels le fermier Mallard
1726, Gaspard Sautier, sellier
1814, Georges Werner, tailleur d’habits, et Frédérique Elisabeth Roth
1820, Joseph François Louis Tisserant, praticien, et (1816) Josephine Elisabeth Wurm
1878, Moch, aubergiste

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 162-v
Le marchand orfèvre Jean Gerber règle 7 sols 4 deniers pour sa maison place des Cordeliers, à savoir un encorbellement (24 pieds de long, saillie de 3 pieds à une extrémité et 4 pieds 3 pouces à l’autre) et une porte de cave inclinée (6 pieds de large, saillie de 3 pieds ½).

(Uff dem Barfüeßer Platz am Eck deß feürgaëßlins hinder der Kürßner Stuben der grossen Stadelgassen Zugemessen)
Hanß Gerber der Sÿlber Krämer hatt oben ein Vsstoß xxiiij schu lang, Vndt ane dem einen Ende iij schu, vnd ane dem Andern Ende iiij schu iij Zoll herauß, Ein Ligend Kellerthüer vj schu breÿt vnd iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, vij ß iiij d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 678
Loyer dû par Hyacinthe La Valette d’après l’autorisation ci-dessous. Les portes ouvertes en 1711 sont murées en 1724

Hiacynthe La Vallette der frantzösische Traitteur, Soll von Zwoen thüren, welche Er in einer auf dem barfüßerplatz gelegen und dem Stifft zur Rothen Kirchen gehörigen behaußung dadurch Er in das von Mad. de Combe erkaufft nebens hauß kommen Könte, durchbrechen laßen, nemlichen die eine auß der Küchen in die Stub und die andere in das höfflein, jede 6 ½ schuh hoch und 3. schuh. 3 Zoll breit, l. Prot: de 1711. fol: 152. und der Herrn XV. Erkt. auf Urbani A° 1712. I.mo, 2 lb
(Quittungen 1712-1724)
seind zugemaurt

Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Hyacinthe La Valette demande l’autorisation d’ouvrir deux portes entre la maison qu’il prend à bail de la fondation de l’Eglise Rouge et celle qu’il a achetée de la dame Decombe. Les préposés renvoient l’affaire aux Quinze.

(f° 151-v) Sambstags den 16. Maÿ 1711. – Hiacynthe La Valette pt° eines durchbruchs.
Eod. Die hora 10.ma matut: in præsentia der Oberern Bawherren der herrn dreÿ und Herrn Secret: Friden, augenschein eingenommen in Hiacynthe La Valette, des frantzösischen Traitteurs auff dem Barfüeßer platz am Pfahlgäßlein gelegen, dem Stifft Zur Rothen Kirchen gehörigen Eck behausung, darinnen Er in das nebens Hauß Welches Er von Madame de Combe erkaufft Zween durchbrüch, den einen auß der Küchen in die Stub und den andern in das höfflein, und Zwar jeden 6 ½ schuhe hoch und 3. schuhe und 3. Zoll breit mahen zu laßen gesinnet ist, und umb deren erlaubnus angesucht hat. Erk. Soll den Herren XV.en referirt werden.

1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Même demande soumise aux Quinze. Les portes (6 pieds ½ de haut, 3 pieds 3 pouces de large) se trouvent dans le bâtiment accessoire, l’une au rez-de-chaussée dans la cuisine à gauche de l’entrée, l’autre dans la cour. L’autorisation lui est accordée moyennant paiement d’une livre par an, à condition de produire le consentement de l’Eglise Rouge et de remettre les lieux en état lors de son départ.

(f° 134) Freÿtags den 22.ten May – Hiacinthe Lavalette pt° Durchbruchs
Obere Bawheren Laßen per Hn Friden proponiren es habe Hiacinthe Lavalette der Würth beÿ Ihnen umb einen augenschein in seiner Wohnbehausung auff dem Baarfüßerplatz einzunehmen, ansuchung gethan, vndt alß man sich dahin verfügt, habe man Vernommen, daß Er Zweÿ thüren, in das Nebenshauß Zu machen willens seÿe, als eines unten in der Küche auff der Lincken seithen des eingangs, das andere aber hinden in dem Höffel auch Lincker seiths, umb mehrere bequemlichkeit Zu haben, undt umb desto beßer Zu dem bronnen Zu kommen, vndt auf eingenommenen Augenschein gefunden, daß es wohl thunlich seÿe, vndt die thüren in der Höhe 6 ½ schuh, in der breite aber 3 schuh 3 Zoll außtragen werden, da man dan davon gehalten, daß wann es Mghherren beliebig, Ihme in seinem begehren willfahrt werden könte, iedoch mit dem anhang daß Er Zuvorderist von den Herren Pflegeren des Stiffts Zur Rothen Kirchen, deme jene Wohnbehausung Zugehörig, einen schein, daß Sie mit solchem durchbruch Zu friden, einliefferen vndt dann dem Pfthurn jährl. vor ieden durchbruch 1 lb d bezahlen, auch diße Vergönstigung nur so lang, als Er in bemeltem, der Rothenkirch od. ietzo dem Spitthal Zugehörigem hauß verbleiben wird wehren, wann Er aber künfftig daraus Ziehen werde, Er sothane durchbrüch auff seinen cösten wid. Zumachen Zulaßen schuldig vndt verbunden seÿn solle. Erk. Bedacht gefolgt.
NB Vid. die expredition dißer Erkantnuß im protocoll de aô 1729.

Hyacinthe La Valette s’engage à refermer les ouvertures

1711 (19.7.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Declaration 19 juillet 1711 – Est Comparu (…) Hyacinte La valette traiteur en lad° ville demeurant sur la place d’arme de lad° ville, dans une maison dependante de la Rothe Kirch, Lequel a Declaré que par une grace specialle Messieurs du Magistrat auroient bien voulu luy permettre de faire faire deux ouvertures dans le Mur qui Separe lad° maison dependante de la Rothe Kirch où demeure led. Comparant de celle d’attenant qu’il a acquise depuis environ Deux mois Madame de Decombes pour faire et mettre deux portes auxd° ouvertures pour Communiquer d’une desd. deux maisons à l’autre, et Comme cette permission ne luy est donnée que par une grace Specialle comme jl vient d’estre dit Il promet et s’oblige de faire boucher lesd. deux ouvertures et remettre les choses au mesme Estat qu’elles estoient auparavant Toutesfois et quantes qu’il plaira à messieurs dud. magistrat pour raison dequoy il est obligé ainsi qu’il s’oblige de payer par chacun an quatre livres pour chaque ouverture qui est huit livres pour les deux tant qu’elles subsisteront

1744, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Le perruquier Pierre Deneux déclare avoir l’intention d’aménager des boutiques dans ses trois arcades et de déplacer la porte de cave de la façade dans la cour. Il demande de conserver le droit de rouvrir la porte de cave en façade. Les préposés le lui accordent à condition que la porte ne s’ouvre plus à l’horizontale mais à la verticale et à condition de ne pas toucher à l’encorbellement.

(f° 63) Eodem die 26. Januarÿ 1745. – Pierre Deneux
Augenschein eingenommen an H. Pierre Deneux des Perruckenmachers Hauß auf dem Baarfüßer Platz neben dem am Pfahlgäßel gelegenen Würths Haus Zum Tiger, welcher Mghh. angezeigt, daß er fornen gegen dem Platz, unten auf dem Boden, dreÿ Bögen Zu Läden zumachen, und die auf das allmendt gehende Liegende Kellerthür hinwegzuthun, und Hingegen eine Andere in sein Höffel Zumachen willens, bittet derowegen solches Zu Vorbehaltung seines Rechtens, die thür allenfalls wieder in den Vorigen Platz Zuverlegen. Erkant, wird jhme Anderst nicht Willfahrt, als daß die thür wann er selbige mit der Zeit wieder in den Vorigen Platz machen wolte, nicht mehr Liegend sondern aufrecht in die Maur gemacht, und an dem Überhang nichts touchirt werde.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le cartier Louis Carré est autorisé à faire une porte dans sa boutique au rez-de-chaussée

(f° 301) Dienstags den 17. Junii 1783. – Louis Carré Kartenmacher
Mr Müller, der Maurer, nôe Louis Carré des Kartenmachers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung auf dem Place d’Armes gelegen au Rez de chaussée eine thür in den Laden machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1692, rapport de visite
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, chambre, cuisine, vestibule, plus haut trois chambres et vestibule, sous les combles quatre chambres séparées par des cloisons en lattes, au rez-de-chaussée un petit poêle, petite cuisine, petite cour et cave voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2200 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, avec une petite cour et un puits, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins
  • 1787 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux boutiques, trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, avec une petite cour et un puits, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 19 / 20
Bonn
Rez de chaussée en maçonnerie et 4 étages en bois neufs
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 204 case 2

Taubert Jacques

N 718, maison, sol, place d’armes 10
Contenance : 0,62
Revenu total : 234,32 (234 et 0,32)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1051 case 2

Taubert Jacques
1867 Knoerr Louis à Benfeld et Beringer Charles à Strasbourg
1876 Oertel Ludwig, Beamter
1881 Schott Joseph, Kaufmann
1885 Nuss Jakob, Spezereihändler
1908 (12) Straßburg die Gemeinde

N 718, maison, sol, Place Kleber 10
Contenance : 0,62
Revenu total : 234,32 (234 et 0,32)
Folio de provenance : (204)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 32 folio 385 case 4
Case rayée, report à la case 3 (9, place Kleber)

Parcelle, section 60 n° 14 (265/18) – autrefois N 718
Canton : Kleberplatz Hs N° 10
Désignation : Hf, Whs e. T.
Contenance : 1,06
Revenu : 5,20 – Valeur : 2600 – 3000
Remarques : 1913 ab F 3 – 1912 Abbruch

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes, p. 158

10
Prop. – Carey, Louis, Cartier – Echasses
Loc. – Klopffer, Laurent, horloger – Marechaux
Loc. – Labori, Frere & Sœur, sans fortune

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 79)

(Haus Nr.) 10
Bureau Nies, Kohlenhdlg. Fuhrunternehmer. 0
Offner, Bürgerm. Beamt. 1
Theis, Kaufmann. 2
Kulpe, Mitglied des städt. Orchesters. 3
Schwartz, Schriftsetzer. 4


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du marchand orfèvre Jean Gerber dans le Livre des communaux (1587). Elle revient à sa fille Elisabeth qui épouse en 1569 l’orfèvre Paul Zwirlé (Zwirler)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 56)
1569. II Dominica Epiphanie. Paulus Zwirle Goltschmidt vnd Elisabeth Hans Gerbers des Silberkremers dochter. Eingesegnet am Montag 24. Januarÿ hora 9. Außgang vff dem Barfüsserplatz (i 60)

L’orfèvre Paul Zwirler et sa femme Elisabeth fille du marchand orfèvre Jean Gerber hypothèquent la maison au profit de Samson Kieffer, chanoine à Saint-Pierre-le-Jeune

1598 (xxviij tag Julÿ), Chancellerie, vol. 315 (Registranda Meyger) f° 206-v
(P. fol: 169.) Erschienen H Paulus Zwirrler Goldtschmÿtt burger Zu St. vnd Elizabeth Gerberin, Wÿland Hannß Gerbers des Silberkremers selig. dochter Mit beÿstand, gutten Wüßen, Willen vnd gehell Jacob Frieß des Kremers Jr Elizabethen Vetters, Haben sich unuer. für sich & verschrib.
Gegen Herrn Samson Küffer Canonico d. Stifft Zum Jung. S Peter Zu St. So zugeg., demselbig. vnd seinen Erben, Zuzinsen ij lb x ß d gelts ablosig mit 50 Pfund Pfenning St.
Von, vff vnd abe, hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderhauß, Mit allen Iren gebeuwen & gemeg. Inn er St. St. Am Barfüsser Platz Nidwendig Am Pfal gäßlin, Einsit nebent Mathys Hollweck dem Kirschner, Vnd andersit nebent dem Bierhauß, Zum Falcken genant, Lamprecht Pfauwen Zuständig, hinden vff ein hauß, vnser Lieben fr. werck alhie Zustendig, Sunst freÿ ledig vnd eÿg. & zubezalen vnuer: für sich & Alle Jahr vff Jacobi Apli. vnd Anno 99. dem Ersten Zinß

Paul Zwirler et Elisabeth Gerber hypothèquent la maison au profit de Barbe, veuve du tailleur Pierre Brenner et mère du commissaire priseur Michel Brenner

1600 (18. Augusti), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 240
(Inchoat. fo: 271.) Erschienen Paulus Zwürler, Goldschmidt vnnd Elisabeth Gerberin sein eheliche haußfraw
Haben Inn gegensein Michel Brenners Khoufflers Inn nammen Barbaren Wÿland Peter Brenners deß Schnÿdt. burgers Zu Haydenen Im Württenberger landt seligen Wittwe seiner lieben Muter – schuldig sigen 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll Hauß Hoffstatt Hoff vnd hinderhuß, mit allen and. Iren gebeüwen & gelegen Inn d. St. Straßburg vff dem Barfüeßer blatz einseit neben Lamprecht Pfohen Biersiedern, andersit Matthÿß Böhmen Kürßnern, stoßend hinden vff (-) Daruon gondt 2 pfund 10 schilling pfenning gelts ablößig mit 50 pfund pfenning herrn Sambson Khüeffern Stifftherrn Zum Jungen Sanct Peter, sunst ledig eÿgen

Elisabeth Gerber veuve de Paul Zwirler, assistée de ses fils orfèvres Jean Zwirler et David Zwirler et de son gendre pelletier Conrad Mentzer vend la maison à son gendre armurier Antoine Stich. La venderesse se réserve un poêle et une chambre ou à défaut une rente de trois livres par an.

1604 (xxj tag Martÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 128
(P. fol. 125.) Erschienen Elizabeth Gerberin, weÿland Paulus Zwirlers des Goldtschmÿdts s. witwe mit beÿstand & Hans Franckenberg.s des goldtschmÿdts burg. Zu Straßburg, Ires geschwornenn Curatoris vnd vogts, wie auch hannß Zwirler, David Zwirler, bede goldtschmÿdt, Irer Söhne, vnd Cunradt Mentzer Kürßners des dochtermans (zu khauffen geben)
Anthonig Stich dem Blatner, burg. Zu Straßburg Irem dochterman
Hauß, hoffestatt, höfflin, hinder hauß, vnd Stall mit Allen Iren gebeüwen & geleg. Inn der Statt Straßburg, am Baarfüßer Platz einseit nebent Lambrecht Pfawen dem biersied. Andersit nebent Mathÿß Helbeck dem Kirschner, stoßend hind. vff vorgemelten Lamprecht Pfowen, Dauon gondt ij lb x ß d gelts Ablößig mit L lb d Michell Brenner dem Khöüffler burg. Zu Straßburg vff Bartholomei, Item H Sambson Küeffer dem Canonico der Stifft Zum Jung. S Peter ij lb x ß gelts vff Jacobi Ablösig mit L lb d, Item Zweÿ pfund 10 schilling pfenning gelts, Ablösig mit L lb vff Johannis Bapte. fallend, hanß Stich dem plattners bemelts Khöuffers vatter, Vnd seindt noch hafft vnd vnd.pfandt für ein schuld j C lb d obgedachtem Köuffer Zuvor Vnd alles Recht & Also das & Vnd Ist disser Khauff mit nachuolgend. Conditionen Zugang. vber hieuor gemelter beschwerd. so d. Kheüffer vber sich nimpt. vnd bescheh. für vnd vmb 450 pfund pfenning Straßburg.
Dabeÿ Insonderheit Abgeredt, Und hatt Ihro die Verkhöufferin Inn disser Jetzuerkhaufften Behausung vorbehalt. Ein Stub vnd khammer, dieselbig nach Ihrer gelegenheit zu bewohnen, doch mit der fernerer Bescheÿdenheit wofer d[ie] verkhöufferin beÿ Ime dem Kheüffer nit wolte pleiben, oder er der khoüffer dieselbig nit lenger wolte beÿ sich behaltten, das ernanter Khoüffer Ihro der verkhoüfferin für ein* Andern hauß zinß 3 pfund Jährlich. Zubessern schuldig sein solle
Hiebeÿ vnd mit seind auch gewesen H Johann Carolus Pfarrer Zu sanct Wilhelm, Vnd hanß Stich d. Elter Plattner

Antoine Stich cède à son voisin Lambert Pfau une petite maison derrière la sienne dans laquelle se trouvent des latrines dont les vendeurs se réservent la jouissance. L’acquéreur a l’intention de remplacer cette petite maison et son bâtiment arrière par un nouveau bâtiment qui ne devra pas obscurcir la propriété des vendeurs et dont les fenêtres de six pieds de haut seront vitrées et grillagées

1605 (x tag Augusti), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 304
(P. fol. 96.) Erschienen Anthonig Stich der plattner burger Zu Straßburg vnd Maria Zwirlerin sein eheliche haußfrauw Mit beÿstand vnd bewilligung Irer Schweÿg. vnd Mutter vnd deren vogt, haben (verkaufft)
Lamprecht Pfauwen dem Biersieder burgern Zu Straßburg, vnd Susanna Nÿsin seiner ehelich. haußwürthin, So bede Zugeg.
Ein Heüsslin sampt der hoffestatt Auch Allen begriffen Zugehörd. geleg. hinder Ihr der Verkäuffern Behausung Inn d. St. Straßburg Am Barfüsser platz vornen her vff Ihr d. verkäuffer höfflin vnd vord. behausung, hind. vff die Kheüffer selbst, einseit neben Mathÿß Helbeck dem Kirschner, Andersit Auch neben den Khoüffern, Für freÿ ledig vnd eÿg. Vnder welchem Jetz uerkhaufften heüßlin ein profeÿ, so sie die verkheüffere Inn Vorbehalttenn thun, Vnd Alles & Also d & und Ist disser Khauff Zugang. vnd Bescheh. für vnd vmb 162 pfund vnd 10 schilling Straßburger, So bar bezahlt,
Vnd Ist Aber Inn dissem Verkhauff sond.lich Abgeredt, Nach sie die khöuffere Vorhabens disses Jetz erkhaufft heüßlin Zu gleich seiner hind. behausung von neüwen vffzuführen vnd Zubawen, das ernante khoüffere nit höher vff fahren sollen, Als Ihre hind. behausung Am bierhauß Jetzundt Ist, Vnd Alsso Zu ewig. Zeiten dasselbig. Jetzerkhaufft heüßlin Also lassen, damit Inen den Verkhöuffern Khein mehrer tag od. liecht dar durch entzogen und genommen werde, ferner die fenster so die Kheüffere Inn gebell, geg. Ihr d. verkhaüfferen höfflin, machen werden sollen stech fenster sein Sechs schuo Hoch Vonn dem gebälck, welche stech fenster verglaßt vnd vergettern Jeder Zeit erhaltt. werd. müß. deßgleich. so sollen Auch ermelte verköuffere hin widerumb obgehörte stechfenster Inn einen od. den Andern weg Zu verbauwen nit fug und macht haben, verzigt
Hiebeÿ seint gewesen H Jacob Kreÿß Nots. hannß Stich platner, h. hannß Franckenbg. alß vogt Elizabeth Gerberin, hannß Zwirler, Ouch Elizabeth Gerberin selbß, Martin Voltz d. Zimmermann burger Zu Straßburg

Antoine Stich le jeune hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Barthelémy Birtsch

1616 (viij. februarÿ), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 67
(Inchoat. in Prot. fol. 65.) Erschienen Anthonius Stich d. Jüng burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. Barthell Birtsch. des goltschmÿdts burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 50 pfund pfenning
Zum vnd.pfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St: St: vff dem parfüsserplatz einseit n. Matheuss Böhem dem Kürschner, and.seit und Lamprecht Pfawen erb. hind. vff bemelts Pfauwen erb. stoßend, welche behausung zuuor noch verhafftet Ist vmn L lb d
(vide in Reg. 1612. fol: 183)
[in margine :] Erschienen H. hanß Wilhelm Bürtsch für sich selbsten h Israel Rüel d. goldtarbeiter vnd herr Abraham Hammel d. handelßmann, beede ale Eheuögt Mariæ vnd Catharinæ der Bürtschen haben in gegensein Stephan Stichen deß Notÿ alß vogts Anthoni Stichen seel. 4. Kindern (…) Act. den 24. Januarÿ Anno 1631.

Antoine Stich hypothèque la maison au profit de Jean Kelterer

1618 (ut spâ [xxx. Aprilis]), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 204
(Inchoat. in Prot. fol. 144.) Erschienen Anthoni Stich der plattner burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Kelterers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 25 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St. St. vff dem parfüsserplatz einseit neben Mathÿß Böm dem Kirschner, And. seit Lamprecht Pfauwen seligen erben hinden vffs Pfalgässell

Antoine Stich hypothèque la maison au profit de Daniel Dürninger, pasteur à Sand près de Willstätt

1619 (ut spâ [xiiij. Maÿ]), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 280
(Inchoat. in Prot. fol. 176.) Erschienen Anthoni Stich der plattner burger Zu Straßburg
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrwürdigen vnd Wolgelehrten herrn M. Daniel Dürninger pfarrers Zu Sandt beÿ Wildstett – schuldig sige 50 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg vff dem parfüsser platz, einseit neben dem Bierhauß Zum Pfauwen, anderseit neben Mathÿß Hellbeck, hinden vff gemelt Bierhauß stoßend

Antoine Stich loue la maison à Salomé, veuve de Balthasar Bischoff, assesseur des Quinze. Le bail est résilié quelques mois plus tard au profit du docteur en droit Tobie Karchmeyer

1621 (15. 7.br.), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 69
Lÿhenung Frawen Salome Balthasar Bischoff sel: wittwen vber ein Behausung alhie
Erschienen Anthonius Stich der Plattner burg. alhie
vnd hatt in gegenwertigkeyt Hn Balthasar Bischoffs handelßmanns vnd burg. alhie In Namen frawen Salomeæ weÿland H. Balthasar Bischoffs des alten Fünff Zehners selig. hind.lassener wittwen seiner muter
bekant das er d.selben ein Behausung alhie auff dem Bahrfusser Platz einseyt neben dem Bierhaus Zum Falcken and.seyt neben Mathys Behm selig. Erben, derselben zweÿ Jar von weÿhenachten nechst kunfftig nach einander volgend Zubewohnen vnd Zugeprauch. nach Ort gewonheit vnd notdurft für vnd vmb einen Jehrlichen Zinß nemlich 45 guld.
[In margine :] Erschienen seind Jetzgemelte Parteyen vnd haben bekandt das sie auß gewißen ursach diser Contract vnd lehenung cassirt vnd ernanter Anthonius Stich der verleyher hingegen gedachte sein behausung ausserhalb des Gadenbod. werckstatt den hochgelehrten H Tobiæ Karchmeyern der Rechten doctor ein viertheyl Jar das ist von dato biß auff Mariæ Verkundung für vnd vmb 5. lb 17 ß 6 d welcher (…) den 26.sten Xbis Ao 1621.

Antoine Stich et Marie Zwirler hypothèquent la maison au profit du notaire Georges Schwartz.

1621 (xxiiij Xbris), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 667-v
(Inchoat. in Prot. fol. 489.) Erschienen herr Anthoni Stich biersieder burger Zu Straßburg vnd Maria Zwirlerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit herrn Geörg Schwartzen Notarÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 150 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg vff dem parfüsser platz einseit neben Ihro der Bekhnenner bierhauß, anderseit neben Mathÿß Böhm dem Kirschner hinden vff gemelt bierhauß stoßend

Antoine Stich et Marie Zwirler hypothèquent la maison au profit de Henri Vagius

1622 (v. Januarÿ), Chancellerie, vol. 446 f° 4
(Inchoat. in Prot. fol. 7.) Erschienen Antoni Stich d. plattner burg. Zu Straßburg vnd Maria Zwierlerin sein eheliche haußfrau
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h Heinrich Vagÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 100 pfundt
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffstatt, höfflin mit Allen Ihren geb. & geg. Inn d. St: St: vff dem parfuser platz einseit neb. der Bekhenner selbst. And.seit neb. Mathÿß Behren hind. vff die Bekhenner selbsten, Welche behausung Zuuor verhafftet Ist vmb j. C. lb Elisabeth Gerberin d. Bekhennerin schwÿg. Weÿth sind sie verhafftet vmb j C L lb H Georg Schwartz d. Notario
[in margine :] Erschienen herr M. Johannes Georgius Schüring Diaconus zu S. Wilhelm alß vogt weÿl. H Heinrich Vagÿ s. instituirter Erbin Anna Botzin, hatt in gegensein H Steffan Stichen Notÿ alß Vogts des Debitoris s: Kindern (…) Act. den 29. Aug. 1629.

Marie Zwirler, veuve d’Antoine Stich, hypothèque la maison au profit de l’armurier Laurent Fœrtner qui remet en 1627 une quittance à Martin Treutel

1625 (24. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 498
(Inchoat. in Prot. fol. 412) Erschienen Maria Zwÿrlerin weÿ: Anthoni Stichen deß platners vnd biersieders s. wittib, mit beÿstand hanß Waltz. deß Weißbecken ihres Vogts vnd H. Steffan Stich Nots. Alß Vogt sein Anthoni Stichen see: nachgelaßener Vier Kindern, Namens Maria, Anthoni, Elisabetha vnd hannß Jacob
bekannte in gegensein Lorentz Förtners deß Platners vnd Burgers alhie – schuldig seÿen 200 Pfund
[in margine :] Erschienen obgent. (Lorentz) Förster hatt in gegensein H Martin Treütels deß schulschaffners alhie, bekandt, d. er von demselben, alß ietzigem eÿgenthumbs herren der behausung vfm Parfüeßer blatz neben dem Pergfalcken Inmaßen er H Treütel beÿ solchem in A° 627. den 11. diß v.schrieben Kauff An ihne Förster v.wisen word. empfangen habe (…) den 31. Decembris 1627.

Marie Zwirler, veuve d’Antoine Stich, hypothèque la maison au profit de Marguerite Barthus, veuve de Frédéric Blanckenburger

1626 (ut spâ. [11. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 355-v
Erschienen Maria Zwirrlerin, wÿland Anthoni Stich. selig. Witwe, mit beÿstand hannß Waltzen des Weÿßbeck. vnd h Steffan Stich. Notarÿ Ihrer vnd Ihrer Khind. geschwornen vögt.
hatt in gegensein Margreten Barthußin weÿ h. M. Friderich Blanckenburgers selig. witwen, mit beÿstand d h. Wilhelm härle goldtschmÿdts burgers Zu Straßburg Ihres Vogts – schuldig seÿen 100 pfundt
deßen zu mehr & vnderpfand hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit All. Ihr. geb. & geg. Inn d. St. St. Am parfusserplatz einseit n. Mathÿß helbeck kirschner, And.seit n. d. Bierhauß Zum Bergkfalck. hind. Auch vff daselbig. Bierhauß stoßend, Welche Behaußung zuuor noch verhafftet vmb j C lb hn Heinrich Vagio
(vide Cessionem de 12. Junÿ a° 1642.)

Marie Zwirler, veuve d’Antoine Stich, remariée avec Martin Ultzheimer, et ses enfants vendent la maison à Martin Treutelius, receveur de l’Université, et à sa femme Catherine Schaumann

1627 (xj. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 586-v
(P. fol. 174) Erschienen weÿland Anthoni Stichen gewesenen Platners auch Biersieders see. Zum Falcken alhie nachgelaßene wittib Maria Zwÿrlerin mit beÿstand ihres ietzigen Ehevogts Martin Oltzheimers, wie auch hanß Zwÿrlens deß goldtschmidts Ihres Bruders vnd Conrad Mentzers deß Kürschners ihres schwagers, Alß nechster v.wanthen hierzu insonderheit erbeten, So dann sein Stichen see. Kinder, deren Ehe: vnd vögt mit namen herr Steffan Stich der Nots. Alß vogt Anthoni, Elisabethen vnd hannß Jacoben aller dreÿen geschwisterd Wie auch Maria Stichin ihr der Vogts Kindern schwester mit beÿstand ihres Ehevogts Damian Jungen, vnd dann hannß Stichen deß blatners burgers alhie, vorgemelter vier geschwisterd. Großvaters (verkaufft)
herren Martin Treütelio ietzig. Schulschaffner Auch Burgern Zu St. und Catharina Schawmännin seiner Ehelich. haußfr.
hauß hoffstat, vnd höfflin mit allen andern & gelegen in der St. St. vffm Parfüeßer blatz, einseit neben dem Bierhauß Zum Pergfalcken, so den Verkeüffern nicht ins gemein Zustendig, anderseit neben Mathiß hellbecken gnt. Böhem dem Kürschner, hinden auch vf die Verkäuffere selbsten, stoßend sonst gantz freÿ, ledig, eÿgen, Vnd ist diser Kauff geschehen für und umb 925 Pfund

Martin Treuttel hypothèque quelques jours plua tard la maison au profit de la fille du prédicateur Nicolas Lusenius

1627 (31. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 607
Erschienen h. Martin Dreüttell schulschaffner burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Wilhelm Pauli hertmann schreÿbers h. Joh: Valentin Storck. Als vogt Mariæ weÿlandt h. M. Nicolai Lüsenÿ freÿ p.digers Im Münster selig döchterins – schuldig seÿe ij C lb
Vnderpfand (…) Mehr hauß, hoffstatt, höfflin geleg. Inn d. St. St. vff dem parfüsser platz einseit n. dem Bierhauß Zum Falck. anderseit Mathÿß Helbeck d. kürschner hinden vff Anthoni Stich selig. erb. Welche behaußung Zuuor noch Verhafftet vmb 1 C. lb Henrich Vagio, Mehr vmb j. C. lb d weiland Basilÿ Petrj selig. Witwe, Vnd dann vmb j. C. lb d Lorentz Füeßer

Originaire d’Ebersmünster, le receveur Martin Treutelius épouse en 1607 Catherine, fille du secrétaire Laurent Schaumann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 242 n° 678)
1607. Martin Tritelius von Eberßheimmünster, d. Schaffner vndt Catharina Laurentii Schauwmann des schrÿbers am Stattgericht tocht. Eingesegn. 4. Augusti (i 253)

Martin Treutelius devient bourgeois par sa femme deux ans après son mariage
1608, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 899
Martinus Dreütelius der Schaffner von Ebersheim Münster Empfahet d. Burgrecht Von Catharina Herrn Lorentz Schaumans deß Stattgerichts schreibers tochter, will Zum Spÿgel Zünfftig sein Actum den 30 Junÿ Aô 1609.

Mentions de Martin Treutelius dans les registres du Magistrat
1619 XV (2 R 47) Martin Treütel. 37. alß Schaffner vnd Vogt Jr. Wolff Bernhard von Botzheims (…)
1628 XV (2 R 56) Martin Treütel. 62. (Schulschaffner)
1631 XV (2 R 57) Martin Treütel Schulschaffner. 216.
1632 XV (2 R 58) Martin Treütell. 41. 144. 199. 210. 224. 242. 248. (Schulschaffner)

Martin Treutelius vend des capitaux à Georges Boch en 1618. Il hypothèque sa maison en garantie en 1629

1618 (2. Januarÿ), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 2-v
(Inchoat. in Prot. fol. 6.) Erschienen h. Martin Treüttelius burger Zu Straßburg
hatt für sich & mit nachuolgend. Widerlosung Verkaufft
herrn Geörg Bochenn burgern Zu Straßburg
Als 100 pfund pfenning hauptgutt, so herrn Meÿster Vnd Rath der Statt Straßburg Jahrs vff 3.ten Novembris mit 1 lb 10 ß Zugeben pflichtig nach Inhalt Vrkund mit Pfenning thurn Insigell de dato 3. Novembris Anno 1613.
Mehr 124 pfundt so Alle Jahr vff Michaelis mit vij lb iiij ß d gelts Zuuerzinsen Von d. Statt pfenning thurn pflichtig, vermög Vrkundt mit der Statt Pfenningthurn Pitschäfft Verwahrt de dato 1. Septembris 1608. – um 240 pfund
[in margine :] Erschienen obgenante bede parten (…) darfür und. pfandt sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen & alhie vffm Parfüßer platz neben dem Bierhauß Zum Bergfalcken ein vnd 2. seit neben Mathiß helbecken, hind. vff besagt. Bierhauß stoßend, so Zuuor verhafftet vmb 100. lb s Heinrich Vagÿ s. Erben, So dann vmb 100. lb d H. Friderich Planckenburgers professoris hebraicæ linguæ s: wittib – den 8. 9.bris 1629.

Le receveur Martin Treutel est emprisonné pour n’avoir pas rendu les comptes de l’Université malgré plusieurs injonctions. Le docteur Leitersperger le 16 février 1633 estime qu’il faut fournir à l’inculpé les documents nécessaires pour établir les comptes. Le docteur Schmidt est du même avis et ajoute que les geôliers doivent seulement permettre aux députés de voir le prévenu. Le docteur Becht déclare qu’il faut prendre des dispositions pour faire rentrer les revenus. Knafelius, l’avocat du prévenu, demande le 18 février que Martin Treutel soit libéré pour pouvoir dresser les comptes. Le secrétaire rapporte le 20 février que les Quinze ont assigné Martin Treutel à résidence dans la recette de l’Univeristé sous la surveillance de deux gardes.
Les administrateurs de l’université rapportent le 20 janvier 1634 que le receveur a dressé les comptes qui ont été examinés. Ils ont demandé en vain plusieurs documents justificatifs. L’assemblée enjoint Martin Treutel de fournir les documents dans les trois jours sous peine d’emprisonnement. Le docteur Knafelius présente le 2 janvier 1636 la cession de biens en paiement de 1720 livres, présentée le 24 décembre précédent au Sénat, pour que les Conseillers et les Vingt-et-Un la ratifient.

1633, Conseillers et XXI (1 R 113)
Martin Treüttels deß Schulschaffners hafftung. 34. 35. 37.
(f° 34) Sambstag d. 16.ten Februarÿ – Martin Treüttels deß Schulschaffners hafftung
H. Ju* referirt, d. bedacht, d. Hn XV. weg: Martin Treüttels, deß Schulschaffners, d. Sie nemblich davor gehalten, es were gemeldter Treüttel Vierjährig. Rechnung., weder durch gütlich Zusprechen, noch durch ernstliche warnungen, decreta vnd betrohung. d. thurnstraff vnd verlust seines diensts in so vielen angesetzten terminen Zu bring. gewesen, sondn. bißdah. ungehorsamb erschienen, Zur hafft Zu Ziehen vnd in seinem stüblein so lang Zu enthalt. sein, biß er seine rechnung. werde gefertigt hab. Stellens jedoch Zu Mgh. gutachten vnd belieb.
H Dr Leÿtersperger, Wie übel dießer schaffner bißher haußgehalten, hab. Mhn auch gar Von d. Cantzel hören müßen, vnd rede d. Werck an sich selbsten, in dem sich ein so große außstand beÿ d. Schul p.sonen v. so viel extantzen beim Corpore befind. Weil dan dießer Schaffner alle güthe errinnerung warnung., comminationes vnd decreta in wind geschlag. vnd sich dageg. dem wein ergeben, So halte er darfür, d. modus, Welch. die Hn XV. an hand gegeben, seÿe nit allein reifflich vnd wohl bedacht, sond.n auch auß angehört. ursach. mehr als wohl Verantwortlich, damit er Von Keller vnd vaß gebracht, Vnd ihme übers ordinari in d. hafft, biß er die schuldigkeit Zu Mh genüeg. geleist, weiter nichts gevolgt were Seÿe gleichförmig. modo hiebevor, auch geg. andern gebraucht word. doch müße man dem schreiber einen freÿen zugang in die custodi gunnen: dem schaffner, Was er Zu fertigung d. Rechnung Von nöth. hab. werden Zukommen laßen, alles vorraths sich bemächtig. die brieff: [f° 34-v] liche documenta Versecretiren, die fraw mit ihrem haußgesind in ihr aigene wohnung, d.en eine ohne d. ledig stehet, weisen vnd also die schaffneÿ raumen.
H Dr. Schmidt, es seÿe an dem Schaffner nit allein ein contumacia, sondn auch ein malitia, die nit nur privatos, sondn. auch d. publicum betreffe vnd billig nit solle ungestrafft verbleib. wiewohl er besorgen es werde dem Schaffnern die rechnung Zufertig. unmöglich sein. Weilen nun die ord.liche mittel beÿ ihme nichts v.fang. wollen, villeicht taedium carceris ihn Zur beicht treiben, damit man erfahren woran es hebe. halt derwegen dafür, 1. d. er in hafft zu nemen, 2. alles, so Zur Schaffneÿ gehörig, durchzugehen, d. übrige Zu Versecretiren, 3. ein gewise person zu bestellen, die interim in d. schaffneÿ red vnd antwort gebe, 4. die Schaffneÿ Von fremden Vnd gesind Zu lären, 5. ihme d. Wein im thurn nach belieben nit Zu reich. sondn. 6. d. thurnhütern ernstlich Zu injungiren seÿen d. sie ihme über d. deputirte nichts Zu kommen laß.
H. Dr Becht, es hab sich d. schaffner hiebevor mit deß Mortelÿ* vnrichtig. wesen entschuldigt. wollen, aber ohne grund, weilen er ein gewiß corpus habe, darüber er rechnung Zu halt. schuldig. die auffgeschwollene extantzien Werd. schwärlich einzubring. sein, Weilen man jetzo an selb. Sorth. Von gelt entblöß # Er hette Zwar Verdient, d. man ihn mit Waßer vnd brott abspeisen solte, weilen er die schulp.sonen durch darb. vnd hunger leid. laß. jedoch könne ihme d. ordinari gegünt, extraordinarié aber nichts Zugelaß. werd. Man werde nochmahlen auff anderwertliche bestellung d. Schaffneÿ müßen bedacht sein, damit die güther Vnd gefäll empfang. werd. die frücht
# Weilen er auff alles Zusprech. nichts geb. wollen, sondn. Vorsätzlich vngehorsamb gewesen, so müße man auch d. compelle jetzund mit ihm spielen
[f° 35] sollen noch heütt Zutag auffgefast und abgeführt Zinß: vnd gültbrieff ins gewölb getragen Und alles übrige fleißig inventirt werd. Erk. ist der hr. XV. bedenck. mit d. Hn Advocaten erinnerung gevolgt, vnd sollen die H. XV. dieße erkandtnuß, mit Zuziehung eines auß d. h. Scholarchis effectuiren.
In d. umbfrag hatt H. Johann Theürer erinnert, man soll d. schreiber ein extract d. colligend. mach. laß. damit die extantz in d. Zeitt, die d. Schaffner im thurn setzt. mög. eingetrieb. werd.

(f° 35-v) Montags d. 18. Februarÿ – Martin Treüttel
Martin Treüttels Anwald, Dr. Knaffelius, p.ducirt underthge. bitt, umb Vergebung begangenen saumsaals, vnd erlaßung d. hafft, damit er die Schulrechnung, so ihme obligt, Verfertig. möge. Erk. ist die supplication für die H. XV. Zu bedancken gewiesen.

(f° 37) Mittwochs den 20. Februarÿ – Martin Treüttel
H Joachim Frantz, XV. schreiber, Verlist der hn XV. erkandtnuß, auff Martin Treüttels deß Schulschaffners jüngst einkommene supplication, das er nemblich d. hafft auff heutt nächst geschworner urphed, soll erlaß., in der schullschaffneÿ in einem gemach mit 2. wächtern auff seinen costen biß die rechnung v.fertiget, Verwahrt, außer dem Humprecht vnd schreiber Zu ihme niemand eingelaß. all andere Rechnung. so lang eingestelt, ihme über ein imbiß mehr nit dan ein schoppen wein gevolgt, Vnd der schreiber interim in leiblichen aid genommen vnd ihme d. Schulschaffneÿ intraden Zuempfahen, auch wochentlich Zu Verrechnen, anbefohlen werden.

1634 Conseillers et XXI (1 R 116)
Martin Treüttel. 8.
(f° 8-v) Montags den 20.ten Januarÿ – Martin Treüttel Schulschaffner
Die H. Scholarchen Zeig. an, demnach d. Schulschaffner, Martin Treüttel, seine 8. jährige Rechnung. d.en mahl eines Zum stand gebracht, So hab. sie dieselbe an gewise orth ad revidendum gegeb. weilen man aber, Zu justificirung d.selb., etlich document. vnd berichts benöthigt, darzu er, über alles Zusprech. v. gegebene frist, nit zu v.mög., als stellen sie Zu Mh., ob sie ihme dieße beharrliche contumaciam Zu guth halt. vnd nachseh. wollen.
Erk. soll dem Schulschaffner p. H. Wenck. v. Stören, in namen Mh. anbefohlen werd. d. ermanglend. bericht vnd documenten innerhalb 3. tag, beÿ straff deß Thurns d. Hn. Scholarchis einzuliefferen.

1635 Conseillers et XXI (1 R 118)
Martin Treüttel. 203.
(f° 203) Montags den 2. Januarÿ 1636. – Martin Treüttel, H. Scholarchæ
Dr. Knaffel noîe Martin Treüttels, deßelb. haußfr. v. Kind. p.ducirt die beÿ E: E: Rhat d. 24. dec. jüngsthin einkommene cession in solutum seines abgerechnet. Schulrecess, d. sich biß in 1720. lib. 12 ß 6 d belaufft, bitt. sich, in mangel. ander. Zahlungsmittel, beÿ solcher übergab gn. v.bleiben Zulaß. Mr Hn noîe d. Hn Scholarchen, weilen ihnen dieß. vorschlag allein anzunemmen bedenckhlich gefallen, so sollen sie die confirmation Zu MHn. Erk. ist confirmirt.

La veuve de Martin Treutel conserve la garde de la fille de Jean Herbst
1637 Conseillers et XXI (1 R 120)
Martin Treüttels wittib. 6.
(f° 6-v) Martin Treüttels w.
Martin Treüttels w. erhohlt p. B. ihren bericht weg. Hanß Herbst. töchterlins, bitt wie daselbst. Erk. sie soll d. Kind noch länger beÿ sich behalt. v vom St Marx v. d. Carthaus 10 lib.d. für ein Jahr Zur Zubuß

Catherine Schaumann, veuve du receveur Martin Treutel, le notaire Laurent Treutel, l’orfèvre Paul Lausch et Ursule Lausch, veuve du pasteur Jean Sommerecker, cèdent un capital
1646 (5. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 577
Erschienen Catharina Schawmännin, Weÿl. H Martin Treutelß deß Schulschaffners seel. Wittib mit beÿstand H Johann Heinrich Bertsch Statt Gerichts Procuratoris ihres Vogts, Ferners H Laurentius Treutel der Notarius, weiters H Hannß Paul Lausch der Goltschmid, Vnd dann Fr. Ursula Lauschin Weÿl. H M: Johannis Sommereckhers geweßenen Pfarrers Zu Lauffen seel. Wittib, mit beÿstand erstgemelts H Lausch. alß ihres Vogts
haben in gegensein H Johann Jacob Redwitz. deß Notarÿ
6 fl. Straßb. Wehr. iährlich. vff Weÿhenacht. fallend. und mit 150. fl. ermeldter Wehr. Widerlößig. Zinnßes, von und ahne 12 fl. daran die übrige 6 fl. albereit vor längst abgelößt word. seind, so vermög eines lateinisch. pergamentinen Idus Aprilis a° 1537. mit deß Bischoffs hoffs anhangendem Insigel vßgefertigt., und sampt noch siben pergamentinen darzu gehörig Documenten, dem Käuffern, hiebeÿ originaliter eingelüfferten Zinnßbrieffs, anietzo Weÿl. hannß Hammerers deß geweßenen Würthß Zum Rebstockh seel. Erben von, vff, und abe ihrem Würthßhauß Zum Rebstockh genannt und am Parfüßer Platz gelegen Zu raich. schuldig seind – umb 50. lib.

Le receveur de l’Université vend la maison à Marthe Didier, femme du commis des vivres Etienne Decombe. En marge, quittance remise en 1739 au marchand de soieries Jean Christophe Goldbach

1692 (21. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 673
H. Johann David Erhard Lt. und Schaffner der Hohen Schul alhier
Fr. Marc Didier, H. Estienne de combe commis de vivres, so abweßend, ehel. haußfrau mit beÿstand Francois Ducasse sergent Royal a la suitte du conseil souverain d’Alsace, daß Er H. Schaffner Erhard im Nahmen der hohen Schuel und mit consens deroselben wohlverordneten HHn Pfleger und Scholarchen
Eine behaußung hoffstatt, höfflein und bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, weithe, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am Baarfüßerplatz einseit neben dem bierhauß zum Fälckel anderseit neben einer behaußung der rothen Kirch gehörig, hinten auch auff ged. bierhauß stoßend gelegen – umb 1000 pfund
Darbeÿ zu wißen daß dieße Verkauff und Kauff geschehen auff Erlaubnus Hn Räth und XXI. am 29. Sept. verwichenen Monats ertheilt
[in margine :] (…) in gegensein H. Johann Christoph Goldbach, des seidenhändlers allhier die obverpfändter behaußung am 29. Januarÿ 1727. ahne hiesiger ganth erkaufft und sich mit ged. 750. lb beladen hat (quittung), den 27. Juny 1739

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente au manant Etienne Decombe (Estienne de Gompe). La visite des lieux établit que la maison à vendre comprend un poêle au rez-de-chaussée, un vestibule qui donne dans la cour, plusieurs poêles, pièces, cuisines, salle à manger, passages aux étages, bûcher et resserre à grains, un puits dans la cour, une cave pour dix foudres de vin
1692 Conseillers et XXI (1 R 175)
(p. 258) Sambstagß den 27.ten Sept. 1692. – Etienne de Gompe vmb p.mission ein hauß von der hohen Schuhl Zu kauffen
Kun. nôe Estienne de Gompe commis des vivres haußfrauwen, ist willens Eine der hohen Schuhl Zugehörige und auf dem barfüßer platz neben dem Fälckel gelegene behaußung umb 2 m. fl. ane sich erkaufen, bittet umb obrigl. consens und permission. die herren Scholarch. bitten Zugleich wann der verkauff verwilligt werd. solte umb decret. uti *and.
Erkant, werden vorderist deputirte abgeordnet den augenschein einzunehmen die conditiones vor Zuhalten und darüber Zu referiren.
H. xv. Goll, Rath. Hauw.

(p. 258) Montagß den 29.ten Sept. 1692. – Relation dieser behaußung, und überlaßung an de gompe.
H. xv. Goll und Rath. Hauw referiren deren Eingenommenen augenschein des hauses, so die hohe Schuhl an Etienne de gompe verkaufen Wollen, liege neben dem bierhauß Zum Fälckel genannt, habe unten Ein stub, Eingang in das höfflein oben unterschiedene Stuben und Cammern Küchen, speißcammer, vnd gänglein, holtzbühn, und fruchtschütten, im höfflein ein bronnen, und Keller vor 10. fuderwein, der kauf solle geschehen umb 2. m. fl. 500 fl. ang*, 250 fl. auf nechstkünfftig ostern und der Rest a 4 p. Ct° Zuver Zinßen, wolte der instruction sich submittiren
Erkant, der verkauff Zugelaßen, und pt° des decreti auf vorhin geschehenes ansuchen der hrn Scholarch. willfahrt solle in der Contractstub in p.senz der herren deputirt. mit gewonlichen clausulen verschriben werden.

Native de Metz, Marthe (Marc) Didier femme du cabaretier Etienne Decombe, achète le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois. Elle n’apporte pas d’enfant
1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1098
Marc Didier Von Metz, Estienne Decombe des Cabaretiers allhier Ehl. haußfr: erkaufft das burgerrecht vor sich p. 6 Gold fl. 16 ß. so sie bereits auf dem Pfenningth: erlegt, bringt Keine Kinder mit und Wird Zu E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Prom: d 11. Ejusd. 1692.

Marthe (Marc) Didier, femme de l’aubergiste Etienne Decombe, met sa sœur Marie Didier en apprentissage chez la couturière Marie Calipe.
1692 (8.7.), Not. Contz (6 E 41, 27)
Cejourdhuÿ Le 8 Juillet 1692 fut presente Dam.le Marc Didier femme du Sr Etienne de Combe aubergiste icÿ à Strasbourg qui a pour enseigne le grand monarque, La quelle a Reconnu et declaré auoit mis
Chéz Dam.le Marie Calipe à Ce presente Et acceptante
Dam.le Marie Didier sa soeure pour L’apprendre La Cousture Pour femme Et des Enfans en habit pour un an à Commencer d’aujourd’hui (…) pour Le prix Et La somme de six Louis d’or

Marie Didier de Metz épouse en 1693 Vincent de Rougeon, originaire de Paris
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 79)
1693. Eodem die [2. Februarÿ] honestus Iuuenis Dominus Vincentius de Rougeon prænobilis parisiensis et pudica puella Maria Didier Metensis, præhabitâ unica proclamatione rité ac decenter Matrimonio Juncti sunt coram me et testibus Dominis Francisco du Casse Regio apparitore in Supremi Brisacensi consilio et Antonio Didier Metensis (signé) De Rougeon ; marie Didier (i 43)

Vincent de Rougeon fait donation de ses biens à sa femme Marie Didier avant de partir à l’armée
1693 (7.7.), Not. Contz (6 E 41, 28)
Donation mutuelle du Sr Rougeon à Damle Marie Didier sa femme sans Expression de la valeur
Est Comparu En Personne Le Sr Vincent de Rougeon Comm.re d’Artillerie dés à present à Strasbourg, Lequel a reconnus et declaré, qu’Estant prest daller à l’armée et par ainsi les occasions et Rencontres Estoient incertains, Pour ces raisons et autres il Vouloit disposer En Cas de mort de ses Biens et affaires il a par Ces presentes, donné, Cedé et delaissé à Cause de mort seulement à Damle Marie Didier Epouse du Sr Disposant tous ses Biens et effet généralement et spécialement quelconques (…)

Marthe Didier hypothèque la maison au profit du sieur de Sombreuil, fermier des domaines du roy en Lorraine, en Franche-Comté et en Alsace

1693 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 556
Fr. Marc Didier, H. Estienne de Combe Commis des Vivres Eheliche haußfrau in abwesenheit ihres Ehemanns mit beÿstand H. François ducass Sergeant Royal à la suite du Conseil souverain de Brisac (signé) Maarc didier femme destienne de Combe
in gegensein Hn Johann Michael Domlinger, commis de Mons. de Sombreuil, im nahmen und von weg. ged. Hn de Sombreuil, Fermier des domaines du roy en Lorraine Franche Comté et Alsace – schuldig seÿe 69 Louys d’or à 14 livres, Zu erkauffung hernach beschriebener hypotecirter behaußung
unterpfand, Eine behaußung, hoffstatt, höfflein, Bronnen mit allen deren Gebäuen, rechten, und Zugehördt, allhier am baarfüßerplatz einseit neben dem Bierhauß Zum Fälckel, and. seit neb. einer behaußung der roth. Kirch gehörig, hinten auff ged. bierhauß stoßend geleg.

Marthe Didier, femme d’Etienne des Combes, aubergiste à l’enseigne du grand Monarque, cède au commissaire d’artillerie Vincent du Bois de Rougeon et aux enfants de sa sœur Marie Didier les sommes qu’elle pourrait encore leur devoir à sa mort
1694 (19.7.), Not. Contz (6 E 41, 28)
fut presente En Personne Damle Marc Didiere, femme du Sr Estienne des Combes Aubergiste qui a pour Enseigne le grand Monarque sur la grande place d’Armes icy aud. Strasbourg
Laquelle a Reconnu et declaré auoit Entre ses Mains un acte de reconnaissance passé pardeuant Moy susd. et soussigné Notaire portant que Le Sr Vincent du Bois de Rougeon Comm.re d’Artillerie Luy Restoit La somme de 5000 livres de France tant pour argent presté que pour frais de Nourriture, Par ainsi après auoir meurement delibéré et communiqué à son Conseil, Elle vouloit ordonner et disposer par Maniere de Donation à cause de Mort dud. acte et de la somme y portée en cas qu’Elle vint à mourir auant que cette somme fut acquittée En forme et Maniere Comme il suit
Scauoir qu’en cas de son decedz Elle donne, Cede, transporte et delaisse La susd. Somme de 5000 Liures portée dans led. Acte aux Enfans issus dud. Sr Rougeon et de Damle Marie Didiere sa soeur (…)
Fait et passé à Strasbourg le 19 juillet 1694 (signé) Marc didier femme destienne de Combe

Procès verbal de visite des auberges et des cabarets en 1696. L’auberge au Grand Monarque que tient la demoiselle Decombe a mauvaise réputation. Elle a acquis la maison de l’Université avec laquelle elle est en procès pour sommes dues. Les préposés envisagent de fermer l’auberge.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
Obere Umgeldts Herren laßen her Herren Schragen referiren, daß es jnn Vorigem jahr die meinung gehabt, daß, weilen jnn den Würthshäußern einige desordre vorgegangen, vnd gemeiner Statt wegen des umbgeldts erführt worden, mann eine visitation vernehmen und sehen sollte, Ob nicht einige davon abzuschaffen weren ? deme Zufolg mann nicht ermangelt, die Häußer Zu durchgehen, sie zu besichtigen, und in Formation ein Zu Ziehen 1) Wegen des Nahmens, 2) Wegen der religion, 3° ob die Leuth verheurathet ? 4) Wegen der Kinder, 5) weg. des gesindts, 6° weg. d. hanthierung, 7) Weg. des Schildts, 8) Wegen d. gelegenheit, 9) Wie Viel Zinß d. Würth geben müße, 10) Wem d. hauß zuständig, 11) Wer mehr jm hauß wohne, 12) Wie Viel wein d. Würth habe, 13) wie er ihn Ver Umgelde ? 14) Ob er den Schild Zahle und 15° Ob er burger und jm Schirm seÿe.
Nach dießem habe sich gleich gewießen daß es Fünfferleÿ Gattung Würth gebe, 1) die große und alte Würth beÿ welchen mann quartaliter visitire, Und die alle quartal d. Umbgeld Zahlen, Und ihre burger haben, 39.
2) die Kleine Würth, jnn d. Zahl 45. die auch d. große Umbgeld geben, außgenommen Sigmund Kappenberger welcher weg. seiner gahabten lieutenant charge auff 1. fl. vor der ohmen begnadigt,
3) die Aubergistes, und diejenige so billards halten denen 21. seÿen,
4) die Cabaretiers und Marquetänd. jnn d. Zahl 69.
Und 5) die Würth, so außerhalb d. Statt wohnen, deren 12. seÿen, in summa 186. und meldeten sich deren täglich mehr an.
Die erste betreffend , so habe mann nicht Vor nöthig erachtet beÿ ihnen Zu visitiren, weilen solches alle quartal geschiehet.
(p. 125) Mittw. den 25. Maÿ. Aubergistes – Iidem [Obere Umgeldts Herren] per Herrn Schragen, daß, als jüngsthin die relation von den Würths häußern abgestattet worden, mann biß auff die Aubergistes Kommen seÿe, deren biß dato 21 geweßen, und seÿe anjetzo die Frag, ob sie Noch Ferners Zu laßen, und wie mann sich des Umbgeldts halben mit ihnen Zu Verhalten, als Welche Nicht Nur Zu hauß jedermann logiren und setzen, sondern auch wein auff die gaß außschencken, Und seÿe
La Valette 1. der à l’Espée Royal gegen der Kürschner Stub under der Erbslaub – Aubergistes sollen Niemand als officiers soldaten und den jnn Königl. diensten stehen wein außschencken
9. au grand Monarque, Mdelle de Combe, die Von schlechter renommée ist, d. hauß gehörd der hohen Schuhl, dero sie es Zwar abgekaufft, allein habe sie noch ein groß Capital darauff deßwegen es beÿ E. Kl. Rath anhängig seÿe. Erk. Soll mann Zu sehen, wie d. process beÿ E. E. Kl. Rath gehet Und wann er traisnirt wird, dieße auberge abgeschafft werd.

Marc Didier des Combes loue la maison à l’enseigne du grand Monarque aux Intéressés aux Domaines d’Alsace, pour lesquels agit le fermier Mallard

1698 (28.2.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 11)
Bail 29° febvrier 1698 – fut present Marc Didier des Combes demeurante en lad. ville de Strasbourg laquelle a confessé avoir donné a loger (signé) de Combes
a Mrs Les Interessés aux Domaines D’alsace acceptant le Sieur Girardin procureur general de M. Mallard fermier desd. Domaines Presens et acceptant Sous le bon plaisir de Mrs les Interressés
C’est a Sçauoir une maison appartenante a lad° Damoiselle Des Combes scize sur la grande place de Cette ville de Strasbourg a laquelle pend pour enseigne a present le grand Monarque lad° Maison ainsi quelle se Contient sans en rien retenir ny Reserver par lad. Damlle Descombes, Le present baille fait pour le temps et Espace de tous le remps du bail dud. mallard pour lad. ferme des Domaines qui est de six années moins trois mois a commencer au premier auril prochain (…) moyennant le prix et somme de 300 liures par chacune annéé

Marthe Didier, veuve d’Etienne Decombe, vend la maison à Hyacinthe Lavallette et à sa femme Chrétienne Brion

1711 (ut supra [20. avr.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 219-v
(1500) Dlle Marc Didier veuue d’Estienne de Combe commis des vivres assistée du Sr Nicolas Didier son frere
à Hyacinthe La Vallette traitteur et Christine Brion (Jacinthe lavalett, christien brion)
une maison auec sa place cour puits tous ses droits appartenances et dépendances sçitiuée icy sur La place d’armes d’un côté à La brasserie ou pend pour enseigne le faucon d’autre à une maison appartenante der rothen Kirchen parderrière a Ladte brasserie – chargée de 3000 livres de capital, pour 3000 livres tournois

Le pâtissier Hyacinthe Lavalette prend en apprentissage Jean Claude Nicart
1707 (22.6.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 16)
apprentissage 22 juin 1707. est comparu Sr Jean Jacob Pfiffer Con.er de la ville de Strasbourg au nom et comme tuteur des enfans mineurs de feu le Sr Nicart, Lequel en la dite qualité a recognu et confessé auoir cejourd’huy datte des presentes mis en apprentissage en la maison et boutique du Sr Jacynthe de la Valette m° patissier en cette ville de Strasbourg et Cuisinier
Jean Claude Nicart enfant mineur dudit defunt Sr Nicart du consentement dudit Jean claude nicart present de Catherine Bluche veuue en dernieres nopces dudit deffunt Sr Nicart. Le présent apprentissage fait pour et moyennant la somme de 370 liures argent courant de cette province d’alsace

Les Quinze autorisent Hyacinthe Lavalette à tenir une auberge à l’enseigne au grand Turc dans la maison qu’il vient d’acquérir place des Cordeliers pour pouvoir vendre du vin à ses clients sans devoir se le procurer ailleurs.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Hyacinthe La Valette pt° Weinschancks aufm Baarfüßerplatz
(f° 305) Sambstag den 6.ten Octobris. – G. nôe Hyacinthe La Valette deß Burgers allhier, der hat eine behaußung aufm Baarfüßerplatz gekaufft, allwo Er Würtheÿ treiben will bidtet unterthänig Ihme den schildt und schanck alda gn. Zu willfahren. Erkant, ahn obige Herren [ober Ungelts Herren]

(f° 317-v) Montag den 8.ten Octobris – Hyacinthe La Valette pt° Weinschancks
Idem [Herr XV. Lemp alß ober Ungelts herr] per Eundem [H. Secret. Friden] laßt referiren, daß Hyacinthe La Valette der Burger allhier, so auf dem Baarfüßerplatz wohnet, und bißhero einen traiteur abgegeben, jüngst umb permission weinschanck Zu treiben in seinem hauß, unterth. angesucht habe. Alß man Ihn gehört habe Er bedütten daß Er bereitts Zünfftig beÿ den Freÿburgern were, und sein hauß so beschaffen, daß Er nicht logiren könte, wohl aber gesindt, neben dem eßen auch jedermännig Zu trincken Zu geben, auch wein auß dem hauß wie andere Cabaretiers, Zu verkauffen, angesehen es Ihm beschwehrlich, daß wann gäste wein verlangten, er selbigen anderstwo abhohlen laßen müßte. Auf befragen Waß vor ein schildt er erwöhlt, habe er sich anfangs besonnen mit Vermelten daß der schild so viel hier weren, daß er nicht Zu wöhlen wußte, endtlich sagten daß Er ihr au grand Turque heißen Wolte. Weilen nun dißer Implorant alle requisite habe, so halte man darvor, daß Ihme gegen einem schein auß der Einquartierung willfahrt Werden könte, die genehmhaltung Zu MGHherren stellend. Erk. beliebt.

Hyacinte La Valette et Chrétienne Brion hypothèquent la maison au profit de Charles Gayer, aide-major et capitaine des postes

1718 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 509
Hyacinte de La Valette taitteur et Christienne Brian assistée du Sr Jacques Vanheim commissaire d’artillerie et Sr Antoine Brion (devoir)
au Mr Charles Gayer ayde major et Capitaine des postes d’icy 1200 livres
hypothèque leur maison scituée icy sur la grande place tenant d’un côté à La brasserie de l’autre côté a une maison appartenante à La rothen kirch

La maîtrise des pâtissiers fait grief à Jean Damiel et à la veuve d’Hyacinthe Lavalette de confectionner des pâtés.
1724, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 419) Dienstags den 16. Maÿ 1724
H Joh: Balthasar Hummell undt Johann Georg Kirschläger der Jünger bede Pastetenbecken undt burgere allhier klagen Nahmens gesambter Meisterschafft der Pastetenbecken wieder Jean dhamiel den Koch undt Schirmern undt weÿl. Hyacinth la Valette deß geweßenen Traitteurs wittib allhier, daß Sie wider das den 13.ten 7.br 1720 von Unseren gn. herren den XV. erngangene decret Pasteten undt anders dergleich gebach. denen Pastetenbecken zue Kombt auff den Kauff machen undt auff ihre Läden stellen, mit Bitt Sie beÿ obangezogenem decret Zu manuteniren, Erkandt solle beklagten Pasteten undt anders dergleich. gebäch auff den Kauff zu machen gäntzlich inhibirt undt nidergelegt undt Sich deßen enthalten, widrigenfalls Sie offt Sie darwieder thun undt betretten werdten in 3. lb d Straff verfallen seÿn

Le tuteur des enfants d’Hyacinthe Lavalette loue la maison au sellier Gaspard Sautier

1726 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 352-v
François Latty handelsmann als vogt weÿl. hyacinthe La valette gewesten pastettenbeckers Traitteur 6 Kinder geschworner Vogt
in gegensein Gaspard Sautier des Sattlers
In der in die La Valetische Verlassenschafft gehörigen ahm Baarfüßer Platz einseit neben einem dem Mehrern hospitahl zugehörigen hauß anderseit neben dem Bierhauß zum Falcken gelegenen behausung, Unten auff dem boden Einen laden so eine Stuebe ist sambt einer Kuchen den gemeinschaftlichen gebrauch des hoffs, ferner eine Stiege hoch eine in den hof sehende Camin Kammer wie auch eine Kleine über erst bemeldter Kuchen befindliche Kammer, weither den zweÿten Fruchtkasten und endtlich einen unterschlagenen platz im Keller – auff zweÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 26 pfund

Le marchand de soieries Jean Christophe Goldbach acquiert la maison par adjudication judiciaire le 29 juin 1727 (référence ci-dessous). Les experts estiment la maison à 1 100 livres lors de l’inventaire dressé en 1736 après la mort de sa femme Eve Bruder.
Jean Christophe Goldbach et ses enfants vendent la maison au boulanger Jean Georges Schweickard sous la condition qu’il soit autorisé à y exploiter sa boulangerie. L’acte passé devant notaire devra être confirmé par un autre à la Chambre des Contrats

1744 (20.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 60) f° 222
Kauff zwischen H. Joh: Christoph Goldbach den Seidenhändler seinem Sohn und 3.en Töchteren, als Verkäufferen, und H. Joh: Georg Schweickard dem Weißbecken, Käufferen de 20.ten Junÿ 1744 – It. j. Angehangter tausch Zwischen Ihme Schweickard et uxori und Pierre Deneux et uxori de eod. die et anno
Erschienen vor mir Notario Hr. Johann Christoph Goldbach der Seidenhändler und burger allhier nebst seinem Sohn und dreÿen Frau Töchtere auch drern beÿständeren
in gegenwart herren Johann Georg Schweickard, Weißbecken und burgers allhier anzeigend und freÿ öffentlich bekennen, daß Er (verkaufft)
eine behausung, höfflein, hoffstatt, bronnen und allen darzu gehörigen Gebäuen in allhiesiger statt ane dem baarfüser Platz, ein Seith neben dem bierhauß Zum Fälckel, ander Seith neben dem wirthshauß Zum Tiger, dem allhiesigen teutschen hospithal gehörig gelegen, hinden auf gedachter bierhauß stoßend, alß freÿ ledig und eigen vor und umb 5500 Gulden mit übernahm aller unkosten, weßwegen bedungen worden, daß darüber Zwischen heut und nechstkünfftig Michaelis die verschreibung in der Contract Stub passirt (…) welcher contract mit dieser fernerer condition geschehen worden, daß wann er H Schweickart nicht die Erlaubnus bekommen würde, diejenige behaußung so er gegen vorstehender behaußung von Herrn Pierre Deneux, Perruquier und burger allhier einzutauschen willens, zum Beckenhauß Zu machen, dieser Contract ihne Käuffer nicht binden, hingegen wann er das Recht erhalten wird, ein Beckenhauß deselbst auffzurichten, er Käuffer schuldig seÿn solle, diesen contract in Erfüllung Kommen Zulaßen (…) Actum Straßburg den 20. Junÿ Anno 1749 (unterzeichnet) Maria salom Marbächin gebohrene Goldbachin, Johann Daniel Marbach, Maria Magdalena Greühmin, Johann Philipp Gold bach als beÿstand

Jean Christophe Goldbach et ses enfants vendent la maison au boulanger Jean Georges Schweickard qui l’échange le même jour avec celle du perruquier Pierre Deneux et de sa femme Anne Marie Lizan, donnant sur la même place.

1744 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 540-v
Johann Christoph Goldbach der seidenhändler und deßen mit weÿl. Eva geb. Bruderin seel. erzielte 4 kinder, Fr. Eva geb. Goldbachin Johann Michael Eberwein des metzgers geschiedene ehefrau mit beÿstand ihres vogts Johann Peter Bleßig des knopffmachers, Fr. Maria Salome geb. Goldbachin Johann Daniel Marbach auch knopffmachers Ehefrau, Fr. Maria Magdalena geb. Goldbachin weÿl. H. Andreas Greuhm des apotheckers unbevögtigte wittib mit beÿstand vorgedachten Marbach ihres schwagers so dann Johann Philipp Goldbach ebenmäßigen knopffmacher
in gegensein Johann Georg Schweickard des weißbecken und Annæ Mariæ geb. Mügin
eine behausung, hoff und hoffstatt mit übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcken, hinten auff daßelbe – ihme Goldbach dem vatter als ein am 29. Januarÿ 1727 ane der ganth erkaufftes guth zu zwo tertzen, seinen kindern aber zur übrigen tertz als ein mütterliches erbguth – 2750 pfund

1744 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 542-v
H. Pierre Desneux der perruckenmacher und EE. kleinen Raths beÿsitzer und Anna Maria geb. Lizan ane einem
und Johann Georg Schweickard des weißbecken und Anna Maria geb. Mügin am andrern theil
überlassen sie Deneuxische Eheleuthe eine Vordere und hindere behausung, höffllein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem baarfüßer platz, einseit neben weÿl. (-) Rüger des kupfferschmidts wittib und erben, einseit neben weÿl. H. Abraham Helck des huthstraffierers wittib, hinten auff Wilhelm Heinrich Decker den buchbinder – davon gibt man der Rothen kirch modo dem mehrern hospital 10 ß ane bodenzinß und hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines überhangs auf dem allmend liegender kellerthür 1 lb 8 ß ane allmend zinß – als ein am 14. Augusti 1730 erkaufftes guth
hingegen so cediren und überlassen die Schweickardische eheleuthe eine anheute erkauffte behausung, hoff und hoffstatt mit übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcke, hinten auff daßelbe – weiter nichts heraus zu geben

Originaire de Versigny et fils du notaire Daniel Deneux de La Fère en Picardie, le perruquier Pierre Deneux épouse en 1713 Anne Marie Lizan, fille du menuisier Pierre Lizan : contrat de mariage, célébration
1713 (26.2.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Mariage 26 fevrier 1713. Pardevant moy Notaire royal à Strasbourg soussignés furent presens Pierre desneux Perruquier en cette ville de Strasbourg, fils du deffunt Sr Daniel deneux en son viuant notaire Royal à Lafferre en Picardie et de deffunte Barbe deschamps sa femme ses pere et mere, majeur d’age pour lui et en son nom d’une part
et sieur Pierre Lizan M° menuisier en cette ville de Strasbourg et catherine jean sa femme stipullant pour damoiselle anne marie Lizan leurs fille si presente et de son consentement d’autre part (…)
Fait et passé audit Strasbourg le 26 feurier 1713. (signé) P. Deneux, anne marie Lisant

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 111)
Die 27 februarii Anni 1713 honestus Juvenis petris Deneux oriundus ex Versigny diœcesis Laudunensis, in parochia Sti Ludovici intra Argentinam existans et pudica pualla Anna Maria Lisan Argentinensis, in parochia Sti Petri Iunioris degens (…) rite Matrimoni Iuncti sunt (signé) P. Deneux, anne marie Lisant (i 61)

Anne Marie Lizan naît à Strasbourg, fille de Pierre Lizan, originaire de la paroisse de Saint-Godard de Rouen
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 143)
Anni 1691. 29. Julÿ baptizaui Annam Mariam natam 24. huius horâ secundâ cum dimidiâ matutinâ filiam Petri Lisan Maistre Menusier au marché aux Cheuaux, natif de Rouen paroisse Saint Gotard et Catharinæ Jens natifue d’auxulé en Normandie, patrini fuerunt Jean Barraduc Entrepreneur du Roy aux fortification de Strasbourg, natif de la Tour d’Auuergne, et Anna Maria Wetzlerin coniux Jacobi Vicard Maistre Tailleur bourgeois de Strasbourg (i 74)

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan font dresser un état de leur fortune pour accéder à la bourgeoisie
1715 (29.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66), Designation
Pierre Deneux der frantzösische Peruquenmacher und frau Anna Maria gebohrne Lizant, beede Eheleute und Schirmer alhier haben würcklich eigenthümlich in Vermögen, wie Sie die gemelte Eheleuthe selbst nach abgelegter handtrew heut dato fleißig geeigt und gezeigt (…) So beschehen Straßburg den 29.ten Januarÿ Anno 1715.
Hausrath 108, Gemachte Peruquen und ohnvearbeit neü haar 228, Sa. 336. lb

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan achètent le droit de bourgeoisie en 1715 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1715, 3° Livre de bourgeoisie p. 1297
Pierre Deneux der Peruckenmacher Von Versigny en Picardie, weÿl. Daniel Deneux gew. Notarÿ daselbst hint. sohn v. sein Fr. Marie Lysan schreiners alhier tochter empfangen d. Burgerrecht gratis vnd beÿ EE Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 18. dito [Februarÿ] 1715

Pierre Deneux meurt en 1755 en délaissant quatre enfants dont trois fils établis à Paris. L’inventaire est dressé dans une maison près de la Haute-Montée (vis à vis les Petites Boucheries)
1755 (10.9.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 492) n° 558
Inventaire des Biens delaissés par feu le Sieur Pierre Deneux vivant Marchand Perruquier, Assesseur au petit Senat et Bourgeois de la ville de Strasbourg dressé l’An 1755. Inventaire et Description de tous et chacuns les Biens generalemt. quelconques que feu le sieur Pierre Deneux, vivant Marchand Perruquier, Assesseur au petit Senat et Bourgeois de la ville de Strasbourg, a delaissé après sa Mort arrivée le 28° Juillet de l’année courrante 1755. lesquels Biens à la Requisition de Dlle Anne Marie Lizan, la veuve delaissée, assistée du Sieur Jacques Cousin, Marchand Perruquier et Bourgeois de cette ville, et des héritiers cy après nommés (…) Fait et passé aud. Strasbourg et Presence du sieur Jean frederic Nagel, Assesseur au petit Senat, à ce spécialement Deputé, Mardy le 10° du Mois de septembre de l’année 1755.
Le Deffunt a delaissé pour héritiers ab intestat sauoir 1° Les trois Enfants de feu le Sieur Claude Deneux vivt. Perruquier et Bourgeois à Paris, dont la veuve n’a pu declarer leurs noms, ni celui de leur Mere, 2.do Le Sieur Christophe Deneux, Bourgeois à Paris, Majeur d’ans, absent, 3.tio Delle Anne Claudine Binet, née Deneux, Epouse du Sr François Binet, Perruquier et Bourgeois en cette ville, absens, aussi Majeure d’Ans, 4.to Le sieur Jean Antoine Deneux, aussy Bourgeois à Paris, Majeur d’ans, aussy absent, Pour lesquels a été present le sieur Jean Dorival Marchand Doreur, et Bourgeois en cette ville, comme fondé de Procuration des Deux fils (…) Tous Héritiers du Deffunt Sieur &pé Deneux, procréées uac sad° veuve,pour quatre portions egales.

Meubles trouvés dans la Ville de Strasbourg dans une Maison size vis à vis la pet° Boucherie où le Deffunt a demeuré
Dans le vestibule, Dans la chambre, Dans la cuisine, Dans le Poile
Copie du Contrat de mariage. Pardevant moi Notaire royal à Strasbourg soussigné furent presens Pierre Deneux, perruquier en cette ville de Strasbourg, fils du deffunt sieur Daniel Deneux en son vivant Notaire royal à Lafferre en picardie et de deffunte Barbe Deschamps sa femme ses pere et mere, majeur d’age pour lui et en son nom d’une part et sieur Pierre Lizan maître menuisier en cette ville de Strasbourg et Catherine Jean sa femme stipulant pour Demoiselle Anne Marie Lizan, leur fille cy présente et de son consentement d’autre part (…) Fait et passé audit Strasbourg le 26 février 1713. Bidier Dutil, Notaire. Collationné, le 20° septembre 1755, Humbourg avec paraphe
Copie du Codicille – fut present le sieur Pierre Deneux marchand perruquier ancien assesseur au petit senat et bourgeois de ladite ville, sain de Corps, d’esprit memoire et entendement (…) ledit sieur Deneux donne et legue a Demoiselle Anne Marie Lizan, son epouse, l’usufruit et jouissance sa vie durante de tous les biens qu’il aura et délaissera au jour de son Decès – Vendredy le 18° Juillet 1746. Mathias Koch Notaire
Etat sommaire du present Inventaire
Premierement Remplacement du bien de la veuve apporté en mariage 347.
Sensuit la description du bien des héritiers consistant en habits et linge 105
Sensuit enfin la description du bien de la communauté. Total des meubles 203, Total des vins et tonneaux 38 Total des outils et cheveux pour faire les peruques 511, Total de l’argenterie 8, Total general 822 livres – Total des dettes passives 428 livres, Deduction faite 396 livres
Dots que feu le sieur Claude Deneux et Damlle Anne Claudine Binet ont reçus lors de leurs Mariages et Etablissement 333 et 333, Total du bien des héritiers 1037 livres
Somme finale et taillable 538 livres – Total des Dettes actives douteuses 4331

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan vendent la maison au cartier Pierre Jean Laborie et à sa femme Elisabeth Odile Pescaire

1746 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 825-v
H. Pierre Deneux des Perruckenmachers EE. kleinen Raths alter beÿsitzer /und seine ehefrau Anne Marie geb. Lizan
in gegensein H. Pierre Jean Laborie des Cartenmachers und Elisabeth Odile geb. Pescaire
eine behausung, hoff und hoffstatt mit übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcken, hinten auff daßelbe – als ein am 5. Novembris 1744 eingetauschtes guth

Pierre Jean Laborie et sa femme Elisabeth Odile Pescaire hypothèquent le même jour la maison au profit de la paroisse réformée de Wolfisheim

1746 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 827
H. Pierre Jean Laborie der Cartenmacher und Elisabeth Odile geb. Pescaire mit beÿstand Johann Jacob Gnahm des wirths und becken zu Kehl und François Déchelette employé pour le Roy in hiesiger Citadelle beede ihrer schwäger
in gegensein H. Johann Jacob Altenburger des handelsmanns als eltisten der reformirten gemeinde zu Wolffißheim – zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung, 10.000 livres oder 2500 lb.
unterpfand, eine anheute erkaufft: und aus obigem vorschuß grösten theils bezahlte behausung, hoff und hoffstatt ane dem Baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcken, hinten auff daßelbe

La maison est estimée à 1 250 livres par les experts lors de l’inventaire dressé en 1758 après la mort de Pierre Jean Laborie. Elle est portée en 1759 à l’inventaire des apports d’Elisabeth Odile Pescaire lors de son remariage avec Jean Claude Jeantet, en 1761 à l’inventaire des apports en mariage de son fils David Laborie et en 1767 à l’inventaire dressé après la mort de David Laborie.

Le cartier Jean Claude Jantet et Elisabeth Odile Pescaire (Fischer) passent en 1771 avec leur voisine Marie Anne Marguerite Saum veuve de Philippe Nagel un accord sur les latrines (vidange et entretien)

A la mort de Jean Claude Jeantet, l’inventaire établit que la maison appartient pour deux tiers à la veuve, un tiers provenant de la communauté avec son premier mari et un autre tiers de son fils Pierre François Xavier Laborie, et pour un tiers aux enfants de son autre fils David Laborie. La maison est portée en 1782 à l’inventaire des apports de la veuve lors de son troisième mariage avec Louis Carey. Elle est estimée à 1 500 livres dans l’inventaire dressé en 1787 après la mort d’Elisabeth Odile Pescaire.

Pierre Sébastien Laborie cède la moitié de la maison à sa sœur Françoise Henriette Laborie. Le tiers provient de leur père David Laborie et les deux autres tiers de leur grand-mère Elisabeth Odile Pescaire.

1788 (11.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 658) Joint du n° 186 du 31 juillet 1787
persönlich erschienen Her Peter Sebastian Laborie, der ledige Kartenmacher, so majorennis, weiland Herrn David Laborie, des gewesenen ebenmäßigen Kartenmachers und Burgers dahier hinterlassener ehelicher Sohn, welcher freiwillig angezeigt und bekannt, daß er vor sich und seine Erben in ohnvertheiltem Väter und respectivé großmütterlichem Erbe eigenthümlich cedirt, abgetreten und überlassen
seiner leiblichen Schwester Jungfraun Franciscæ Henricæ Laborie, welche seit dem 24. Octobris jüngst ihr großjähriges Alter erreichet hat und daher ihre Rechte genieset, unter verbeÿstandung Herrn Lt. Johann Niklaus Wilhelm, Advocati et Procuratoris ordinarii bei einem Ehrsamen Grosen Raths alhier (…)
die dem Herrn Laborie gehörig geweßte Hälfte vor unvertheilt von und ane einer Behausung, Hoffstatt und einem höflein, samt allen übrigen Zugehörden und Rechten gelegen alhier Zu Straßburg an dem Baarfüser Platz, einseit neben dem Gasthaus zum Tiger, so Herrn Johann Jacob Reubel dem Wirth gehörig, anderseit neben dem Bierhaus zum goldenen Falck, so Herrn Philipp Jacob Nagels wittib Zuständig, hinten auff erst gemeltes Bierhaus stosent, Auf der ganzen Behaußung haftet ein Capital von 5000 gulden, so man der reformirten Gemeine Zu Wolfisheim jährlich à vier pro Cento Zu verzinsen schuldig ist und woran der Cedent die helfte mit 2500 gulden Zu entrichten verbunden war (…) zugangen und geschehen vor und umb 1250 Gulden hiesigen currenten Geldes (…) An der völligen Behausung haben die beede Comparenten eine Tertz von ihrem Vater die übrige Zwo Tertzen aber von ihrer Großmutter weiland Frau Elisabetha Odilia Carey geborener Pescaire Herrn Ludwig Carey des Kartenmachers und Burgers alhier gewesener und den 29.ten Julii 1787. verstorbener Ehegattin zu gleichen Theilen ererbt, daher jedem derselben die Hälfte vor unvertheilt eigenthümlich zuständig war – So geschehen alhier zu Straßburg (…) auf Donnerstag den eilften Decembris 1788. (signé) P. S. Laborie, françoise Labori
(autre exemplaire, AMS cote 94 Z 55)

Françoise Henriette Laborie vend la maison au cartier Louis Carey (son grand-père par alliance)

1789 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 91
Dlle Françoise Henriette Laborie fille majeure assistée du Sr Jean Daniel Grimmeisen, caffetier
Sr Louis Carey, marchand cartier de cette ville
la moitié de la maison à elle appartenante scize en cette ville sur la place d’armes, d’un côté Jean Jacques Reibel cabaretier, de l’autre la veuve Nagel, derrière la veuve Nagel, avec toutes ses appartenances droits et dépendances, laquelle moitié est affectée envers la commune réformée de Wolvisheim de 5000 livresi ; moitié de la maison par indivis – moyennant 7500 livres tournois
[in margine :] le 12 aout 1790, Françoise Henriette Laborie assitée du Sr Laurent Klopffer horloger, au Sr Louis Carey marchand cartier, la moitié de la maison qu’elle a possédé par indivis avec l’acquéreur scize en cette ville place d’armes d’un côté la veuve Nagel d’autre S Reibel cabartier derrière la veuve Nagel, moyennant 7500 livres tournois

Jean Baptiste Bonne et sa femme Marguerite Madeleine Vest acquièrent la maison provenant de Louis Carey dont l’acquéreur est héritier partiaire à la barre du Tribunal civil le 21 juillet 1809 (référence à la vente de 1832)
Graveur à la manufacture d’armes de Mutzig, Jean Baptiste Bonne épouse en 1805 Marguerite Madeleine Vest

1805 (21 mess. 13), Strasbourg 12 (7), M° Wengler n° 1301
Contrat de mariage – Jean Baptiste Bonne natif de Saullieu département de la Cotte d’Or, Graveur de la Manufacture d’armes a Mutzig fils majeur de feu Joseph Bonne, capitaine retiré a Strasbourg, et de défunte Anne Carrey
Marguerite Madeleine Vest fille de Jean Georges Vest, cordonnier et de de Marguerite Madeleine Letz (signé) Bosne, Fest
Enregistrement, acp 97 f° 22-v du 21 mess. 13

Marguerite Madeleine Vest meurt en 1837 en délaissant six enfants
Mutzig 2 (17), Auguste Wohlfart n° 2199 – Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Fest épouse de Jean Bonne, graveur sur métaux, décédée à Hermoslehim el 21 février 1837, à la requête de Jean Bonne le veuf, père et tuteur légal de Sophie, âgée de 20 ans, et de Jean Charles, âgé de 18 ans, 2. Marguerite Madeleine Pauline Bonne, célibataire, 3. Françoise Wilhelmine Bonne, épouse d’Auguste Chassepot, réviseur d’armes, 4. Auguste Bonne, garde forestier aux Plombs, commune de Haegen, 5. Jean Pierre Adolphe Bonne, professeur à l’école primaire supérieure de Schlestatt, 6. Joseph Michel Koetschet, clerc de notaire subrogé tuteur des enfants mineurs – Contrat de mariage le 19 messidor 13 reçu Wengler notaire à Strasbourg

Jean Bonne meurt en 1852 en délaissant cinq enfants
1852 (8.7.) acp. Molsheim, M Koetschet n° 6113 du 28 juin – Notoriété, Jean Bonne, graveur sur métaux décédé à Hermolsheim le 3 mai 1852, laisse pour héritiers ses enfants 1. Auguste Bonne, brigadier forestier à Lichtenberg, 2. Pauline Bonne, majeure, 3. Wilhelmine Bonne femme d’Auguste Chassepot, contrôleur d’arrmes à Châtellerault, 4. Sophie Bonne, femme de Louis Brehmer, épicier à Schweighaussen, 5. Charles Bonne, graveur sur métaux
1836 (18.11.) acp Molsheim 80 f° 134, M° Wohlfart n° 1926 du 14 novembre – Consentement par Jean Bonne, graveur à Hermolsheim et Madeleine Vest, au mariage de Charles Auguste Bonne, garde forestier à Lichtenberg, leur fils avec Madeleine Staller audit lieu
1838 (19.1.) acp Molsheim 82 f° 104-v, M° Wohlfart n° 2403 du 18 janvier – Consentement par Jean Bonne, graveur sur métaux à Hermolsheim au mariage de son fils Pierre Adolphe Bonne, professeur à Schlestadt

Inventaire dressé dans la maison après la mort du locataire Georges Werner

1814 (17.8.), Strasbourg 7 (51), M° Stoeber jeune n° 601
Inventaire de la succession de Georges Werner tailleur d’habits décédé le 26 avril dernier – dressé à la requête de Frédérique Elisabeth Roth la veuve, mariée sous le régime du Code Civil sans contrat de mariage, mère et tutrice légale de 1. Caroline, 2. Françoise Amélie et 3. Elisabeth – en présence de Blaise Cron marchand de parapluies, subrogé tuteur des enfants mineurs
dans les lieux faisant partie d’une maison place d’armes n° 10
garde robe 54 fr, meubles 449 fr, dettes actives 506 fr, dettes douteuses 621 fr, ensemble 1576 fr, passif 685 fr
Enregistrement, acp 125 F° 54 du 19.8.

Inventaire dressé dans la maison après la mort du locataire Joseph François Louis Tisserant

1820 (25.11.), Strasbourg 7 (63), Me Stoeber jeune n° 5624
Inventaire de la succession de Joseph François Louis Tisserant, praticien décédé le 7 courant, dressé à la requête de Josephine Elisabeth Wurm la veuve commune en biens suivant contrat de mariage reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 1 avril 1816, et comme mère et tutrice légale de 1. Joseph Charles âgé de 4 ans 11 mois, 2. Emilie Victorine âgée de 3 ans 6 mois, 3. Barbe Françoise âgé de 11 mois – en présence de Charles Georges Müller gardué en droit par représentation de Félix Joseph Lex notaire subrogé tuteur
en la demeure du défunt place d’Armes n° 10
propres, garde robe 56 fr, dettes actives 900 fr, communauté meubles 200 fr, ensemble 1156 fr – passif 50 fr
Enregistrement, acp 150 F° 56-v du 5.12.

Jean Baptiste Bonne et Madeleine Vest vendent la maison à Sara Griesbach, veuve de l’arquebusier Jean Michel Rogissé

1832 (12.8.), Strasbourg 15 (52), Me Lacombe n° 9705
Jean Baptiste Bonne, graveur à la manufacture royale d’armes à feu de Mutzig, et Madeleine Vest
à Sara Griesbach veuve de Jean Michel Rogissé, arquebusier
une maison consitsant en rez de chaussée, boutiques, quatre étages, cour, buanderie & cave avec appartenances & et dépendances située à Strasbourg place d’armes n° 10, d’un côté l’auberge des Deux Ecureuils, de l’autre la brasserie au Faucon, devant la place d’Armes, derrière le batiment de ladite brasserie – acquis à la barre du Tribunal civil suivant jugement du 21 juillet 1809 à la requête de Louis Carce, fabricant de cartes – moyennant 18.000 francs
Enregistrement, acp 211 F° 193 du 18.8.

Originaire de Wissembourg, Jean Michel Rogissé épouse en 1813 Sara Griesbach
1813 (4.3.), Strasbourg 5 (37), M° F. Grimmer n° 8135
Contrat de mariage – Jean Michel Rogissé, arquebusier, fils majeur de feu François Rogissé et Catherine Dorothée Holländer de Wissembourg
Saara Griesbach fille majeure feu Georges Frédéric Griesbach, épinglier et de Marie Salomé née Kessler
Enregistrement, acp 121 F° 180 du 10.3.

Jean Michel Rogissé meurt en 1831 en délaissant trois enfants
1831 (23.11.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Jean Michel Rogissé, arquebusier à Strasbourg décédé le 6 juillet 1831, dressé à la requête de Sara Griesbach la veuve tant pour elle que comme et tutrice de ses enfants mineurs qui sont Théodore Rogissé, Gustave Rogissé, Caroline Rogissé ayant pour subrogé tuteur ici présent Frédéric Hollaender, peignier à Strasbourg
Communauté, meubles meublants et effets estimés 998 fr, l’argent comptant s’élevait à 100, les créances actives à 628 fr, total 1726 fr
habits et linges du défunt à lui propres évalués 98 fr – dettes passives 1645 fr
Parmi les titres inventoriés se trouve le contrat de mariage des époux passé devant Grimmer père notaire à Strasbourg le 4 mars 1813
L’argent comptant a été employé à l’acquit des frais d’enterrement et de deuil, il s’ensuit que l’actif se réduit à 1626 francs tandis que la passif est de 1645 francs
il est dit que l’intérêt de la veuve est de renoncer à la communauté mais cette renonciation n’est pas faite, seulement on établit que les 1626 f. joints à la garde robe de 98 f. font un actif total de 1724 f, dettes 1645, reste 336 et que dans cette hypothèse le don matutinal de la veuve qui ne peut excéder le quart au lieu de s’élever selon le contrat de mariage à 400 francs sera réduit à 19 francs
acp 206 (3 Q 29 921) f° 190 du 1.12.

1841 (13.12.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Consentement par Sara Griesbach veuve de Jean Michel Rogissé arquebusier à Strasbourg au mariage de son fils Théophile Gustave Rogissé commis négociant à Paris avec Marguerite Surain* de Paris
acp 293 (3 Q 30 008) f° 45-v du 14.12.

Sara Griesbach fait donation de la maison à ses enfants qui cèdent la totalité en 1841 à leur frère Frédéric Théodore Rogissé lors de son contrat de mariage avec Marie Elisabeth Sigwalt. Les actes ultérieurs mentionnent que la donation n’a pas pris effet parce que ses conditions n’ont pas été remplies.

1853 (3.1.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 559 (2220) n° 25, Muttersholtz (Jean Henri Kastler)
Contrat de mariage – Pardevant M° Jean Henri Kastler, notaire à Müttersholtz canton de Marckolsheim arrondissement de Schlestadt département du Bas Rhin sont comparus Monsieur Frédéric Théodore Rogissé, majeur, arquebusier demeurant et domicilié à Strasbourg, fils légitime de feu Monsieur Jean Michel Rogissé décédé arquebusier et Sara Griesbach sa veuve sans profession demeurant et domiciliée aussi à Strasbourg, futur époux, agissant en son nom et du consentement de madame sa mère ci présente d’une part
Et Demoiselle Marie Elisabeth Sigwalt, majeure sans état,demeurant et domiciliée à Müttersholtz, fille légitime de Jean Sigwalt teinturier et de Marie Ursule Sigwalt, conjoints tous deux décédés à Müttersholtz, future épouse agissant en son nom, d’autre part

Article premier, Il y aura entre les futurs époux une communauté de biens réduite aux acquêts (réserve d’apports et d’héritages)
Article six. Madame veuve veuve Rogisse née Griesbach a fait donation entre vifs à titre de partage anticipé conformément aux dispositions des articles 1075 et 1076 du code civil, d’une maison consistant en rez-de-chaussée, boutique, quatre étages, cour, buanderie, cave et dépendances située à Strasbourg place d’armes numéro 10, tirant devant sur la place, tenant d’un côté et par derrière à la brasserie au Faucon et de l’autre à Monsieur (-) confiseur ci devant à l’auberge des deux écureuils, à ses trois enfants 1° M. Frédéric Théodore Rogissé le futur époux, 2) Mademoiselle Wilhelmine Caroline Rogissé, majeure sans état demeurant à Strasbourg, tous deux à ce présent et acceptant, 3) Et Monsieur Théophile Gustave Rogissé, commis négociant demeurant à Parisn rue de Chabrol numéro 33 pour lequel accepte Madame sa mère et vertu d’une procuration (…). Cette donation est faite sous les réserves & aux conditions suivantes. Réserves. Madame Rogissé se réserve l’usufruit gratuit et viager 1) au premier étage de la chambre à droite en montant l’escalier et ayant la première porte, 2) à la cave de la partie close à droite en descendant, 3) et au grenier de la moitié de la chambre au linge sale qui sera séparée en deux par une cloison en planches aux frais des donataires. Conditions. 1. La maison et dépendances sont abandonnées en l’état qu’elles se poursuivent avec les fourneaux et tout ce qui est réputé immeuble par la loi sans en rien réserver si ce n’est le fourneau se trouvant dans la chambre dont l’usufruit est réservé ci-dessus mais aussi sans garantie à raison de réparations qui seraient à faire aux bâtiments (…) 3) Les donataires pourront disposer de la maison et dépendances comme bon leur semblera à compter de ce jour mais ne pourront en jouir ni en prendre possession qu’à compter du 24 juin prochain. 4) La donation est faite moyennant une somme de 23.000 francs (…) 5) Les donataires sont tenus de partager entre eux la maison et dépendances ou en cas d’impartageabilité de les liciter au profit de l’un d’eux (…)
Madame veuve Rogissé a déclaré être propriétaire de cet immeuble au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de Jean Baptiste Bonne, graveur de la manufacture royale d’armes à feu de Mutzig et de Dame Madeleine Vest conjoints demeurant à Mutzig aux termes d’un contrat passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 12 août 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 du même mois volume 259 numéro 115 avec inscription d’office au volume 219 numéro 651. La maison et dépendances sont estimées à cause de l’enregistrement à un revenu annuel et sans distraction des charge de 1150 francs.
Partage, Conformément à la cinquième condition de cette donation le sieur et demoiselle Rogissé et Madame veuve Rogissé, cette derniète au nom et comme mandataire de son fils de Paris, ont procédé au partage voulu ainsi qu’il suit. Après avoir reconnu l’impartageabilité de la maison et dépendances faisant l’objet de cette donation, les donataires ont abandonné en pleine propriété cet immeuble à titre de licitation à Monsieur Frédéric Théodore Rogissé le futur époux qui a accepté aux conditions et sous les réserves ci-dessus stipulées. En conséquence le futur époux est plein propriétaire de ladire maison (…)
Dont acte fait et passé à Müttersholtz en la demeure de M. Charles Sigwalt l’an 1841 le 29 avril – Enregistré à Marckolsheim le 3 mai 1841 folio 10

Marie Elisabeth Siegwald meurt en 1843 en délaissant un fils
1843 (25.1.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Marie Elisabeth Siegwald épouse de Frédéric Théodore Rogissé, arquebusier à Strasbourg y décédée le 30 octobre 1842, à la requête 10 du veuf à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et sa défunte épouse et 2° comme tuteur de Napoléon Théodore Rogissé son enfant mineur issu du mariage avec ladite son épouse défunte
acp 306 (3 Q 30 021) f° 55 du 1.2. Il dépend de la dite succession un mobilier et marchandises évalués à 5749
La garde robe de la défunte évaluée à 227 francs – Argent comptant 400
Description des titres et papiers et du contrat de mariage

1850 (11.9.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Consentement par Sara Griesbach veuve de Jean Michel Rogissé arquebusier à Strasbourg au mariage de sa fille Caroline Wilhelmine Rogissé éclairage audit lieu avec Guillaume Schmidt
acp 394 (3 Q 30 109) f° 43 du 11.9.

Frédéric Théodore Rogissé et sa mère Sara Griesbach vendent la maison au tonnelier Jean Jacques Taubert pour 20 000 francs

1853 (8.1.), M° Charles Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 559 (2220) n° 108 du 31.1.1853
ont comparu Monsieur Frédéric Théodore Rogissé arquebusier demeurant à Strasbourg et Dame Sara Griesbach veuve de Monsieur Jean Michel Rogissé demeurant en ladite ville, lesquels ont par les présentes vendu et abandonné (…)
à Monsieur Jacques Taubert, baquetier demeurant à Strasbourg, à ce présent et acceptant
une maison d’habitation consistant en rez-de-chaussée & quatre étages avec petite cour et bâtiment latéral, appartenances et dépendances, puits, le tout sis à Strasbourg place Kleber n° 10 entre M Hatt et Monsieur Klausing par devant ladite place par derrière Monsieur Hatt. Telle que ladite maison vendue se trouve, poursuit et comporte présentement (…) plus les volets et jalousies, la devanture et la cloison séparative au rez de chaussée, une chaudière à lessive, les séparations et chantiers dans lacour et les armoires emmurées.
Madame Rogissé avait fait l’acquisition dudit immeuble de Jean Baptiste Bonne graveur de la manufacture d’armes de Mutzig et de Madeleine Vest conjoints de Mutzig aux termes d’un contrat passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 12 août 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 du même mois volume 259 numéro 115 et inscrit d’office au volume 219 numéro 651. Ladite vente a eu lieu pour le prix de 18.000 francs (…) Les époux Bonne étaient devenus propriétaires de la même maison en vertu d’un jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de Strasbourg le 21 juillet 1809. La présente vente est faite moyennant le prix de 20.000 francs (…) ) à charge 1°) de souffrir les servitudes passives apparentes et occultes continues ou discontinues et notamment celle de faire passer les matières des latrines et fumiers provenant de la maison vendue dans la fosse appartenant à M. Hatt qui est obligé d’en opérer la vidange par sa propriété
acp 416 (3 Q 30 131) f° 80 du 17.1. Noetinger

Lors de la liquidation de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Taubert et Marie Madeleine Kaumann, la maison place Kleber revient à ses deux filles. Amélie Taubert femme de l’employé des tabacs Louis Knœrr er Julie Taubert, femme du mécanicien Charles Beringer la vendent en 1874 à Louis Œrtel, employé des tabacs à Mulhouse, moyennant 45 000 francs

1874 (24.12.), Strasbourg 24 (10), M° Joseph Allonas n° 1495
24. December 1874. Kauf – sind erschienen Herr Ludwig Knoerr, Tabaks Magazin Verwalter und dessen von ihm ermächtigte Ehefrau Amalie Taubert und Herr Karl Beringer, Mekaniker, und dessen von ihm ermächtigte Ehefrau Julie Taubert, alle zu Straßburg wohnhaft, dieselbe verkaufen andurch (…)
an Herrn Ludwig Oertel Tabak Fabrik Beamten früher zu Mülhausen wirklich zu Straßburg wohnhaft, hier gegenwärtig und dies annehmend
Beschreibung. Eines zu Straßburg, Kleber Platz n° 10 gelegenes Wohnhaus bestehend aus Parterre, vier Etage, kleiner Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechte und Zugehörungen, einer Seit Herr Hatt, anderer Seit Erben Holzapffel, vornen der Platz, hinten gedachter Hr Hatt, im Cataster eingetragen unter Nr 718. 718. der Section N für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren, Sowie das ganze daliegt (…)
Eigenthumsnachweise. Es erklären die Verkäufer daß eben beschriebenes Haus sonder Gut ist der Frauen Knoerr und Beringer, welche Frauen es zum Eigenthum abgetreten wurde zufolge einer Urkunde vor H. Viktor Noetinger damals Notar hier vom 30. August 1856, welche enthält Liquidation und Theilung der Errungenschaft welche statt hatte zwischen ihren Eltern H Johann Jacob Taubert und Frau Maria Magdalena Kaumann, des Nachlasses dieser letzteren gestorben den 19. Juli 1860, und Schenkung Uebergabs Weise durch gedachten H Johann Jacob Taubert Vater. Durch diese Urkunde wurde keine Rückzahlung zur Last diesen Theil und Schenknehmerinnen bestellt, hingegen aber eine Nutznießung dem Schenkgeber vorbehalten, welche mit dessen Tod den 13. November dieses Jahres verlöschte.
Genante Eheleute Taubert erkauften solche Liegenschaft von H Friedrich Theodor Rogisse, buchsenschifter aus Straßburg, und von seiner Mutter, Frau Sara Griesbach, Wittwe des verlebten Johann Michael Rogisse, laut Vertrag von H Karl Noetinger damals Notar hier vom 8. Januar 1853, auf dem Hypotheken Amte hiesiger Stadt den 21. desselben Monats Band 559 N° 108 transcribirt. Diese Erwerbung geschah mittelst den Preis von 20.000 Franken welche Eheleute Taubert sich verpflichtet haben zu entrichten, nämlich (…). Gedachte Frau Wittwe Rogisse erwarb das selbe Haus von Johann Baptist Bonn und Magdalena West aus Mutzig, zufolge Vertrag vor H Lacombe damals Notar hier vom 12. April 1832, auf dem Hypotheken Amte hiesiger Stadt, den 25. desselben Monats Band 219 N° 651 transcribirt. Dieser Verkauf geschah mittelst den Preis von 18.000 Franken wovon 10.000 bezahlt wurden (…). Herr Friderich Theodor Rogisse (schon genannt) wirkte den erwähnten Verkauf vom 8. Januar 1853 mit, weil seine Mutter Wittwe Rogisse gebornen Griesbach, laut Ehe Vertrag ihres Sohnes vor H. Kastler, damals Notar zu Müttersholtz vom 29. April 1851, ihm Schenkung machten unter verschiedenen Bedingungen und Vorbehaltungen von dem obenbeschriebenen Haus, aber durch die Nichterfüllung gewisser und nöthiger Bedingungen und Förmichkeiten wurde diese Schenkung niemals vollzogen. (…) Kaufpreis 45.000 Franken (…) Bürgerliche Standes Verhältnisse der Verkäufer. Eheleute Knoerr erklären daß sie beide in erster Ehe verheirathet sind, unter der Herschafft der gesetzlichen Güter Gemeinschaft un Ermanglung eines Ehevertrags. Eheleute Beringer das sie auch beide in erster Ehe verheirathet sind, unter der Herschafft der gesetzlichen Güter Gemeinschaft un Ermanglung eines Ehevertrags.
acp 635 (3 Q 30 350) f° 76 n° 4822 du 29.12.

Le menuisier Hubert Œrtel et Agathe Fichter consentent au mariage de leur fils Louis, employé d’assurances à Toulouse, avec la repasseuse Marie Stehlé
1852 (12.8.), M° Noetinger
Consentement par Hubert Oertel Menuisier et Agathe Fichter sa femme à Strasbourg au mariage de leur fils Louis Oertel employé d’assurances à Toulouse avec Marie Stehlé repasseuse à Strasbourg
acp 412 (3 Q 30 127) f° 42 du 12.8.

Mariage de Louis Œrtel avec Marie Anne Stehlé, native du Wurtemberg
Mariage, Toulouse (n° 564) Du 7° jour du mois de septembre L’an 1852 à quatre heures du soir. Acte de mariage de Louis Oertel, âgé de 29 ans, né à Strasbourg (Bas Rhin) le 18 février 1823, Employé d’assurance, domicilié à Toulouse, fils majeur de Hubert Oertel, menuisier et de Agathe Fichter, Ménagère, Mariés, domiciliés audit Strasbourg, procédant du consentement de ses père et mère aux termes d’un acte en brevet enregistré passé le 12 janvier pardevant M° Noetinger, notaire dans la susdite ville
et de Dlle Marie Anne Stehlé, âgée de 26 ans, née à Rottenbourg Elingen Royaume de Wurtemberg le 11 avril 1826, Lingère domiciliée à Strasbourg, fille majeure de feu Antoine Stehlé, mesureur de grains, et de Marguerite Staiger, Ménagère domiciliée à Rottenbourg, procédant du consentement de sadite mère à elle donné sous seing privé le 4 juillet dernier, lesdits époux nous ont déclaré ne pas avoir passé de contrat de mariage (signé) Oertel, Marie Stehlé (i 191)

Louis Œrtel loue une partie de la maison au sieur Moch pour servir d’auberge et de logement au bailleur (rez-de-chaussée, premier et quatrième étages)

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 175 (3 Q 31 674) f° 31 du 5.2.
805. 5. Februar 1878. – Akt lautend wie folgt. Herr L. Oertel und Moch beide wohnhaft in Straßburg sind folgendes mit einander übereingekommen. Herr Oertel vermiethet an Herrn Moch für neun Jahr vom 25. März 1878 bis 25. März 1887 für den Preis von 2000 Mark per Jahr zahlbar in vier gleichen Teilen und zwar zu den gewohlichen Quartalen im Erdgeschoß des hauses Kleberplatz N° 10 ein Laden, welchen Herr Moch zur Speise Wirtschaft einrichtet, sammt Gas Einrichtung mit einem Licht und Gas, Wasser, Küche, Keller & holzhäuschen
2. Alle Räumlichkeiten im ersten Stock, diese nicht für Wirtschaft, sondern für Privat wohnung von herrn Moch und Familien nebst einer Kammer im 5.ten Stock welche nicht bewohnt und zu Nacht nur mit einer Laterne ohne Petroleum besucht werden darf.
Herr Moch verplichtet sich hinten im hon einen pissoir einrichten zu laßen + und solches wie auch hof und hausgang immer rein zu halten und die haus thür in Winterszeit um sieben Uhr und Sommerzeit spätestens neun Uhr zu schliessen

804. 5. Februar 1878. – Akt lautend wie folgt. Herr L. Oertel und L. Moch beide wohnhaft in Straßburg sind folgendes mit einander übereingekommen. Herr Oertel vermiethet an Herrn Moch für neun Jahr vom 25. März 1878 bis 25. März 1887 für den Preis von 240 Mark per Jahr zahlbar in vier gleichen Teilen und zwar zu den gewohlichen Quartalen alle Räumlichkeiten im vierten Stock ausgenommen diese wo sich das Rauch Kammer darinnen befindlich

Louis Œrtel fait donation de ses biens à sa femme Marie Stehlé
1888, M° Lauterbach
2. Juni 1883 – Schenkung wonach der dahier den 19. Juli 1888 verstorbene Ludwig Oertel, Angstellter an der Tabakmanufaktur Gatte von Maria Stehle seiner Ehefrau
1) die Hälfte des Schenkgebers an den zur Gütergemeinschaft gehörigen Hausmobilien in Volleigenthum 2) die lebenslängliche Nutznießung der Hälfte seines Nachlasses vermacht
acp 810 (3 Q 30 525) f° 78-v du 2.1.1888

Marie Stehlé meurt en1891 en délaissant sa fille Sophie Œrtel femme d’Albert Kley, employé du Crédit foncier et communal
1892 (17.10.), M° Lauterbach
Offenkunde bestätigend daß Ludwig Oertel, Rentner, dessen Ehefrau Marie Stehle hier wohnhaft gewesen sind, daß dieselben daselbst gestorben sind, der Ehemann am 19. Juli 1888 und die Ehefrau am 21. Januarÿ 1890, beerbt durch ihre Tochter Sofie Oertel, Ehegattin von Albert Kley, Angestellter bei der Aktiengesellschaft für Boden & Communalkredit hier
acp 862 (3 Q 30 577, II) f° 76-v n° 8485 du 17.10.

Louis Œrtel et Marie Stehlé vendent la maison au marchand Joseph Schott et à sa femme Marie Théodore Rey pour 41 600 marks

1879 (29.10.), Strasbourg 4 (152), M° Charles Lauterbach n° 5948
Erschienen Herr Ludwig Oertel, Eigenthümer und dessen von ihm hiezu ermächtigte Ehefrau Marie geborene Stehlé beide zu Straßburg wohnhaft, dieselben verkaufen hiermit (…)
an die hier anwesenden und unter Solidaritet annehmenden Herrn Joseph Schott, Kaufmann und dessen von ihm hiezu ermächtigte Ehefrau und Maria Theodor Rey beide zu Straßburg wohnend,
Ein zu Straßburg, Kleberplatz N° 10 gelegenes Wohnhaus, bestehend aus Bodengeschoß, vier Stockwerken, kleinem Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechten und Zubehörden, einer seits Herr Hatt, anderseit Erben Holtzapffel, vorn der Kleberplatz, hinten Herr Hatt, mit fünf Porcellan-Öfen, eingetragen im Cataster unter Section N N° 718 & 718 für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren.
Nachweis des Eigenthums. Das vorbezeichntete Anwesen haben die Verkäufer erworben von Ludwig Knoerr, Tabaksmagazinverwalter und dessen Ehefrau Amalia Taubert, sowie von Carl Beringer, Mechaniker und dessen Ehefrau Julie Taubert, alle zu Straßburg wohnhaft, laut Akt des Notars Allonas dahier vom 24. Dezember 1874, transcribirt im Hypothekenamte Straßburg den 4. Januar 1875 Band 1529 N° 72 und von Amtwegen eingetragen Band 1207 N° 183. Der Kaufpreis ist gänzlich ausbezahlt. Die besagten Ehefrauen Knoerr und Beringer erhielten dieselbe Liegenschaft gemäs einer durch den früheren Notar Noetinger dahier am 30. August 1856 errichteten Urkunde enthaltend Liquidation und Theilung der Gütergemeinschaft, welche statt hatte zwischen ihren Eltern Johann Jacob Taubert und Frau Maria Magdalena Kaumann bestanden hat und des Nachlasses der Letzteren und 2) Schenkung von Seiten des Erstern. Die in diesem Akte von Seiten des Schenkgebers vorbehaltene Nutznießung ist durch den Tod desselben, welcher am 13 November 1874 erfolgte, erloschen.
Eheleute Taubert erkauften dieselbe Liegenschaft von 1. Friedrich Theodor Rogisse, Buchsenmacher und 2. dessen Mutter Sara Griesbach, Wittwe von Johann Michael Rogisse, zufolge Vertrag durch den früheren Notar Carl Noetinger dahier am 8. Januar 1853, transcribirt im Hypothekenamte hiesiger Stadt den 21. desselben Monats Band 559 N° 108. Gedachte Frau Wittwe Rogisse erwarb dasselbe Haus von Johann Baptist Bonn und Magdalena West aus Mutzig, zufolge Vertrag des Notars Lacombe in Straßburg vom 12. August 1842, transcribirt im Hypothekenamte Straßburg den 25. desselben Monats Band 219 N° 651. Es wird bemerkt, daß nach dem relatirten Kauffvertrag vom 8. Januar 1853 die Purationsförmlichkeiten erfüllt wurden, wie es erhellet (…) – Bedingungen (…) Kaufpreis, 41.600 Mark
acp 696 (3 Q 30 411) f° 61 du 6.11.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Marie Madeleine Bletscher, veuve de Daniel Tugemann, et du comte Paul de Leusse

1879 (29 & 31.10.), Strasbourg 4 (152), M° Charles Lauterbach n° 5949
29. & 31. Oktober 1879. Obligation – Erschienen Herr Joseph Schott, Kaufmann und dessen von ihm hiezu ermächtigte Ehefrau und Maria Theodor Rey beide zu Straßburg wohnend, dieselbe erklärten hiemit aufrichtig und rechtlicher Weise schuldig geworden zu sein
1) an die hier anwesende und annehmende Frau Maria Magdalena Bletscher, Wittwe von Herrn Daniel Tugemann in Straßburg wohnende, 4800 Mark
2) an Herrn Paul Graf von Leusse, Gutsbesitzer auf seinem Schloss in Reichshofen wohnend, für welchen Johann Weber, Notariat clerc dafür Zugegen ist, acceptirt 4000 Mark
Verpfändung. Ein zu Straßburg, Kleber Platz n° 10 gelegenes Wohnhaus mit Bodengeschoß, vier Etagen, kleinem Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechten und Zubehörden, Section N N° 718. 718. von einer Flächeninhalt von 62 Centiaren, begrenzt einerseits von Herrn Hatt, anderseits Erben Holzapffel, vor der Platz, hinten Hatt
Nachweis des Eigenthums. Eheleute Schott haben dieses Immöbel gekauft von Ludwig Oertel, Eigenthümer und dessen Ehefrau Marie geborner Stehlé beide zu Straßburg wohnend, zufolge Akt des unterzeichneten Notars vom heutigen tags, welcher vor oder mit gegenwärtigem registrirt wird, mittelst eines Preises vom 41.000 Mark, worauf 12.800 Mark bar bezahlt und der Rest nachgeschuldet wird. Eheleute Oertel haben diselbe Liegenschaft erworben von 1. Ludwig Knoerr, Tabaksmagazinverwalter und dessen Ehefrau Amalia Taubert, 2. Carl Beringer, Mechaniker und dessen Ehefrau Julie Taubert, alle in Straßburg, vermög Akt des Notars Allonas dahier vom 24. Dezember 1874, transcribirt im Hypothekenamte Straßburg den 4. Januar 1875 Band 1529 N° 72 und von Amtwegen eingetragen Band 1207 N° 183. Der Kaufpreis ist gänzlich bezahlt. Subrogation (…) Erklärung. Eheleute Schott erklären 1) daß die in erster Ehe verheurathet sind unter der Rechtsverhältnisse der gesetzlichen Gütergemeinschaft, ohne Ehevertrag

Originaire de Dingsheim, Joseph Schott épouse en 1869 Marie Théodore Rey, native de Reichshoffen
Mariage, Strasbourg (n° 639)
Du 19° jour du mois d’octobre l’an 1869 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Schott, majeur d’ans, né en légitime mariage le 7 mars 1836 à Dingsheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, épicier, fils de feu Gaspard Schott, cultivateur, décédé à Dingsheim le 4 mars 1868 et de feu Hélène Griess, décédée à Dingsheim le premier juin 1852
et de Marie Théodore Rey, mineure d’ans, née en légitime mariage le 5 novembre 1848 à Reichshoffen (Bas Rhin) domiciliée à Reichshoffen, fille d’André Reyn valet de chambre et de Marie Elbert, conjoints domiciliés à Reichshoffen, ci présents et consentants (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (i 60)

Marie Théodore Rey meurt en 1884 en délaissant trois enfants

1884 (10.5.), Strasbourg 10 (206), M° Frédéric Pierron n° 6372
Inventar 1) Ueber die Legalgütergemeinschaft, welche zwischen Herrn Joseph Schott, Spezereihändler zu Straßburg und dessen verstorbenen Ehefrau Maria Theodora Rey bestanden hat, 2) und über die Hinterlassenschaft dieser Letzteren
Im Jahre 1884, Sambstag den 10. Mai um neun Uhr Morgens, im Sterbehause, Kleberplatz N° 10 dahier, Auf Ansuchen I. des Herrn Joseph Schott, Spezereihändler zu Straßburg wohnhaft, handelnd a) in seinem eigenen Namen, wegen der gesetzlichen Gütergemeinschaft, welche zwischen ihm und seiner verstorbenen Ehegattin Frau Maria Theodora Rey bestanden hat, b) und als gesetzlicher Vormund seiner drei mit seiner verstorbenen Ehefrau erzeugten minderjährigen Kinder, nämlich 1. Georg-Theodor Schott, geboren zu Strassburg den 20. Juli 1870, 2. Andreas-Ferdinand Schott, geboren daselbst den 1. Januar 1872, 3. Joseph-Heinrich-Leon, geboren ebendaselbst den 18. Juli 1874, genannte minderjährige Schott erbfähig je zu einem Drittel am Nachlaß der oberwähnten verlebten Maria-Theodora Rey ihrer Mutter, II. in der Gegenwart des Herrn Georg Rey, Spezereihändler zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der obenerwähnten drei minderjährigen Schott (…)

in einem zu Strassburg Kleberplatz N° 10 gelegenen Hause, in welchem die Ehefrau Schott den 22. Dezember vorigen Jahres gestorben ist
Ehe zur Fortsetzung gegenwärtiger Operationen geschritten wird, hat der Wittwer Herr Schott dem unterzeichneten Notar erklärt, Er habe sich mit seiner verstorbenen Ehegattin Maria-Theodora Rey in Strassburg den 19. Oktober 1869 ohne Ehevertrag verheirathet (…)
Mobilien. In ersten Stock im Saale (…)
Cote I. Erklärung über ein zur Gemeinschaft gehörendes Haus. Der Wittwer erklärt. Es hänge von der Gütergemeinschaft ab nachgeschriebene Liegenschaft. Ein zu Straßburg Kleberplatz N° 10 gelegenes Wohnhaus, bestehend aus Bodengeschoß, vier Stockwerken, kleinem Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechten und Zubehörden, einerseits Herr Hatt, anderseit Erben Holtzapffel, vorn der Kleberplatz, hinten Herr Hatt, mit fünf Porcellan-Öfen, eingetragen im Cataster sub Sektion N N° 718 & 718 für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren. Dies Anwesen wurde während der Gütergemeinschaft der Eheleute Schott-Rey erkauft von Herrn Ludwig Oertel, Eigenthümer und Frau Maria Stehlé, dessen Ehegattin, zusammen zu Straßburg wohnhaft, laut Kaufakt aufgenommen durch Notar Carl Lauterbach zu Straßburg den 29. & 31. Oktober 1879, überschrieben auf dem Hypothekenamte dahier den 17. November darauf Band 1846 N° 49 und von Amtswegen eingeschrieben Band 1400 n° 161, an demselben Tage. Der Kaufpreis betrug 41.600 Mark, davon wurden baar bezahlt 12.800 Mark (…)
acp 749 (3 Q 30 464) f° 30-v n° 661du 12.5. (Tafel 70 Bl. 196 Barbar 179, (Sterbefall erklärung) Gemeinschafsmasse, Mobilien geschätzt 653, Antheil von dem Geschäftshause Schott & Cie 1279
Ein hier Kleberplatz 10 gelegenes Anwesen N 718
Die Passiva betragen M. 46.400
Geschäfftshaus Antheil 3990. Wegen einer anderen Schuld bestehen Meinungsverschiedenheiten
Nachlass, Kleider 232

Le créancier Auguste Urbain Metzger fait vendre la maison qui appartient à Joseph Schott et à ses enfants. L’acquéreur est le notaire Charles Lauterbach qui déclare pour command le marchand épicier Jacques Nuss, pour un prix de 33 800 marks

1884 (6.6.), Strasbourg 24 (46), M° Joseph Allonas
29. april 1884. Verhandlung Gemäß § 7 des Gesetzes über die Zwangsvollstreckung in das unbewegliche Vermögen
2. Mai 1884. Bedingnisheft in Zwangsvollstreckungssachen des August Urban zu Straßburg gegen Joseph Schott Spezereihändler zu Straßburg und Consorten
Zwangsvollstreckungsbeschluß. Auf Betreiben des August Urban Metzger zu Straßburg, sich vorübergehend in Wörth an der Sauer aufhaltend, Hypothekargläubiger, welcher den zu Strassburg wohnenden Kassierer Ludwig Arbogast als seinen Zustellungs bevollmächtigter benannt hat, ist gegen Joseph Schott, Spezereihändler zu Straßburg sowohl eigenen Namens als Schuldner wie auch als Vater und gesetzlichen Vormund seiner drei noch minderjährigen Kinder Namens a) Georg Theodor, b) Andreas Ferdinand, c) Joseph Heinrich Leo, gezeugt in der Ehe mit seiner verlebten Ehefrau Maria Theoore Rey, deren einzige Erben sie sind, Eheleute Schott Solidarischuldner durch Beschluß des Kaiserlichen Amtsgericht zu Straßburg vom 13. März 1884 die Versteigerung folgenden Immöbels als
Ein zu Straßburg, Kleberplatz belegenes, mit N° 10 bezeichnetes Besitzthum, bestehend aus einem Wohnhause mit vier Stockwerken, Seitengebäude, Hof, Brunnen, Rechte und Zubehörungen, eingetragen im Kataster Section N n° 718 & 718 für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren, einer seits Herr Hatt, anderseit Erben Holtzapffel, vorn der Kleberplatz, hinten Eigenthum Hatt
mit einem Angebote von 25.000 Mark verordnet (…)
Titel des Zwangsvollstreckung. Das Zwangsvollstreckungsverfahren erfolgt auf Grund des vollstreckbaren Ausfertigung eines von Notar Allonas zu Strassburg den 5. April 1881 beurkundten Schuldbekenntnisses (…) die Hauptsumm von 4000 Mark schuldig sind die Zinsen hiervon zu Fünf von Hundert das Jahr sind geschuldet vom 5. October 1883 ab (…). In Folge des Ablebens der Solidarmitschuldnerin Ehefrau Schott geborene Rey sind an deren Stelle getreten ihe Kinder und einzige Erben (…)
Eigenthumsnachweis. Eheleute Schott haben das obenbeszeichnete Besitzthum für Rechnung der zwischen ihnen bestandenen Gütergemeinschaft von Herrn Ludwig Oertel, Eigenthümer und dessen Ehefrau Marie Stehlé beisammen zu Straßburg wohnhaft, auf Grund eines durch Notar Lauterbach zu Strassburg den 29. und 31. October 1879 aufgenommenen Actes gekauft, von welchem Acte eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte den 17. November nachher in Band 1846 N° 49 überschrieben und von Amtswegen in Band 1400 n° 161 eingeschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst des Preises von 41.600 Mark worauf Eheleute Schott aus ihren eignen Geldern 12.800 bezahlt haben, welche im Vertrage selbst quittirt sind. Der Saldo mit 28.800 wurde gegen Subrogation im Vertrage selbst zur Entlastung der Ankäufer bezahlt. Dieses Restkaufpreis ist fällig und zahlbar auf die Art und Weise wie im Vertrage selbst vereinbart worden und ist noch gäntzlich geschuldet.
Herr Oertel hat das nämliche Immöbel von Ludwig Knoerr, Tabaksmagazinverwalter und dessen Ehefrau Amalia Taubert und Carl Beringer, Mechaniker und dessen Ehefrau Julie Taubert, alle zu Straßburg wohnhaft, auf Grund eines durch den unterzeichneten Notars den 24. Dezember 1874 aufgenommenen Actes gekauft, wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 4. Januar 1875 Band 1529 N° 72 überschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst des seither bezahlten Preis von 36.000 Mark, wovon sich im Vertrage selbst 14.600 Mark quittirt befinden. Dasselbe Beritzthum gehörte den Frauen Knoerr und Beringer als Sondergut und wurde ihnen als volles Eigenthum abgetreten und zugetheilt gemäss einer durch Notar Victor Noetinger zu Strassburg den 30. August 1856 aufgenommenen Urkunde enthaltend Liquidation und Theilung der Errungenschafts gütergemeinschaft, welche zwischen ihren Eltern Johann Jacob Taubert und Frau Maria Magdalena Kaumann bestanden hat und des Nachlasses dieser Letzteren, gestorben dahier den 19. Juli 1860 und Schenkung unter dem Titel einer anticipirten Theilung durch Johann Jacob Taubert, gestorben seither den 13. November 1874.
Genante Eheleute Taubert haben die nämliche Liegenschaft von Friedrich Theodor Rogisse, Buchsenmacher aus Straßburg, und dessen Mutter Sara Griesbach, Wittwe von Johann Michael Rogisse, beide dahier wohnhaft, laut eines durch Notar Karl Noetinger zu Strassburg den 11. Januar 1853 aufgenommenen Actes gekauft, wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 21. desselben Monats Band 559 N° 108 überschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst eines seither bezahlten Preises von 20.000 Franken, wovon (…). Genannte Wittwe Rogisse hat dasselbe Immöbel von Johann Baptist Bonn und Magdalena West, beisammen zu Mutzig wohnhaft auf Grund eines durch des früheren Notar Lacombe den 12. August 1832 aufgenommenen Vertrags erworben, von welchem eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg am 25. desselben Monats Band 219 N° 651 überschrieben worden ist. Der Erwerbspreis von 18.000 Franken wurde wie folgt bezahlt (…). Herr Friderich Theodor Rogisse hat bei dem erwähnten Kaufakte vom 8. Januar 1853 mit desshalb mitgewirkt, weil ihm seine genannte Mutter laut seiner vor dem früheren Notar Kastler zu Müttersholtz den 29. April 1851 abgeschlossenen Erbverzeichnis unter verschiedenen Bedingungen das fragliche Haus mittelst einer Schenkung, die aber nicht vollzogen wurden, abgetreten hatte. – Angebot (…) Bedingungen (…)
6. Mai 1884. Bescheinigung
6. Juni 1884. Versteigerung. (…) Herrn Karl Lauterbach um den Preis von 33.800 Mark
7. Juni 1884. Auftragserklärung – Herr Karl Lauterbach, Notar zu Straßburg wohnhaft (…) erklärte dass er das ihme zugeschlagene Besitzthum für Rechnung des dahier wohnenden Spezereihändler Jacob Nuss gesteigert habe
acp 749 (3 Q 30 464) f° 91 du 9.6.

Originaire de Blæsheim, le négociant Jacques Nuss épouse en 1872 Sophie Madeleine Caroline Rhein
1872 (27.1.) Strasbourg 8 (83), M° Gustave Edouard Loew n° 4110
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jacques Nuss, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, fils du sieur Thiébaut Nuss, cultivateur & de D° Sophie Julie Aurore Kraus, époux demeurant et domiciliés à Blaesheim, Procédant comme futur époux d’une part
Et Delle Sophie Madeleine Caroline Rhein, majeure, fille de feus M. André Auguste Rhein, ferblantier & de D° Madeleine Staiger, décédés époux à Strasbourg où elle demeure & est domiciliée, stipulant comme future épouse, d’autre part
acp 602 (3 Q 30 317) f° 95-v n° 403 du 5.2. – Annehmend der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe 1) Mobilien 343, 2) 76 a 87 c Feld im Ban von Blaesheim
Die Braut bringt in die Ehe 1) Mobilien 2601, 2) Geld 3400, 3) Schuldschein 10.000
Gegenseitige Schenkung von der Nutznießung des gantzen Nachlasses, vermindert zur Hälfte wann Kinder vorhanden sind

Sophie Madeleine Caroline Rhein meurt en 1883 en délaissant six enfants.
1883 (20.9.), Strasbourg 8 (120), M° Gustave Edouard Loew n° 15.340
Inventar auf Ableben von Frau Sophie Magdalena Karolina Rhein, Gatte des Kaufmanns Herrn Jakob Nuss, gestorben zu Straßburg den 5. Juli 1883.
Heute den 20. September 1883 Vormittags acht Uhr, im Sterbhause zu Straßburg Gerbergraben N° 3, aut Ersuchen des p. Jakob Nuss, Kaufmann, wohnend zu Straßburg, handeln a) in eigenen Namen wegen der auf das Errungene beschränke Gütergemeinschaft, welche zufolge Ehevertrag vor Notar Loew vom 27. Januar 1872 zwischen ihme und seiner verlebten Gattin Frau Sophie Magdalena Karolina Rhein bestand, sowie wegen des lebenslänglich unentgeltlichen Nutzgenusses an die Hälfte ihrer verlaßenschafft, welche sie ihm in dem Ehevertrage frei von Bürgschafts und Anlegungspflicht geschenkt hat, b) als gesetzlicher Vormund über seine sechs minderjährigen Kinder aus der Ehe mit derselben, Namen 1. Lina Berthe Nuss, geboren den 20. December 1872, 2. Jakob Karl Nuss, geboren den 9. März 1875, 3. Eduard Alfred Nuss, geboren den 29. Oktober 1876, 4. Ernst August Nuss, geboren den 17. Julÿ 1878, 2. Sophie Johannette Nuss, geboren den 7. Mai 1880 und 6. Lina Luise Nuss, geboren den 17. Februar 1882, welche Kinder in dem Nachlasse ihrer genannten Mutter, gestorben zu Straßburg den 5. Julÿ 1883, einzig mit gleichem Sechstel erbberechtigt sind, ferner im Beisein des Herrn Philipp Burger, Bäcker, wohnend zu Ruprechtsau, Bann Straßburg, Hauptstraße Nr 52, handelnd als (…) Nebenvormund der Kinder Nuss
Ehevertrag (…)

acp 742 (3 Q 30 457) f° 21-v n° 1206 du 27.9. Sterbfallerklg. vom 3.12.83 Bd. 143 N° 415, Tafel 69 Bl. 142 N° 93) Gemeinschaft, Mobilien 1236 – Nachlass, Kleider 165
acp 743 (3 Q 30 458) f° 51-v du 3.12. (vacation du 26 novembre) Gemeinschafft, Waarenvorräthe 20.823,Geschäfftsausstände 5023, Baarbestand 840
Bankguthaben u. Ausstände bei Stähling, Valentin & Cie 9600, Schott in Paris 3200, Jung Maler in Oberhausbergen 160, Bauer* August in Bläsheim 3120, Roos Lorentz in Altdorf 100, Gross Georg un Schwindratzheim 560, Müller Gottfried in Bläsheim 320, Brumpter Jakob Sohn in Fürdenheim 300, Summa 14.552.
Die Passiva betragen 3424
Ersatzforderungen 1) des Wittwers für nicht mehr vorhandenes bewegliches Einbringen 343 und veräußerte Sondergüter zufolge Titel 2420, (Summa) fr. 2763, M. 2210, nach Abzug der Ersatzleistungen mit 1079, verbleiben 931
2) des Nachlasses für nicht mehr vorhandenes bewegliches Einbringen 12.800

Joseph Nuss se remarie avec Henriette Eugénie Billo, fille du fabricant de casquettes Charles Guillaume Billo de Wasselonne
1885 (4.6.), Strasbourg 8 (128). M° Gustave Edouard Loew n° 16.991
4 Juni 1885. Ehevertrag – sind erschienen 1. Herrr Jacques Nuss, Kaufmann, wohnend zu Straßburg, Wittwer mit sechs noch minderjährigen Kindern von Frau Sophie Magdalena Caroline Rhein, großjähriger Sohn der verstorbenen Ehegattin H Thiébaut Nuss, Ackersmann, und Frau Sophie Julie Aurore Kranz von Bläsheim, handelnd als künftiger Ehegatte, einerseitts
2. Fräulein Henriette Eugenie Billo, ohne Stand, wohnend zu Straßburg, großjährige Tochter des verlebten Mützenmachers H. Charles Guillaume Billo zu Wasselnheim und dessen noch lebenden Wittwe Frau Elise Boch, daselbst, handelnd als künftige Ehegattin, anderseits

acp 763 (3 Q 30 478) f° 85-v n° 1011 du 19.6. Annahm der Errungenschafts Gemeinschafft
Der Bräutigam bringt ein 1. das ersteheliche Vermögen lt. Inventars Loew vom 20. September 1885, nämlich Mobilien 1235, 2. andere Mobilien 130, 3. die Spezereihandlung 40.000, 4. Forderung an Wittwe Krauss in Barr 40 (Summa) 41.406
5. Immobilien Bann Bläsheim a) ein Wohnhaus an der Mckengasse, b) F 2672/5 2,30 Reben Sauerkäs, c) F 2466 2,50 Reben Sauerkes, d) F 4570 1,27 Reben, e) C 3090 3,50 Wiese, f) C 3439/36 5,80 Gebusch, g) F 2800 0,80 Reben, h) F 31897 1,60 Reben, 6. Haus Kleberplatz 10 hier – Passiva 544
Die Braut bringt ein, Mobilien 860, Baar 4480 (zusammen) 5340
Gegenwärtige Schenkung der Nutznießung am Nachlasse

Partage de la succession de Sophie Madeleine Caroline Rhein
1900 (8.5.), M° Loew
N° 32.857 – Theilung 1) der Gütergemeinschaft welche bestanden hat zwischen der Eheleute Jakob Nuss, Kaufmann dahier und Sophie Magdalena Karoline Rhein, gest. dahier am 5. VII 1883, 2) des Nachlasses der letzteren
auf Betreiben 1) des Wittwers Jakob Nuss dahier, 2) Lina Bertha Nuss, großjährig o. G. dahier, 3) Ernst August Nuss, Kaufmann allda handelnd a) eigenen Namens, b) als Bevollmächtigter seiner Brüder 1. Jakob Karl Nuss, Spezereikremer in Lyon, 2. Eduard Alfred Nuss, dahier 3. namens seiner 2 minderjährigen Schwestern 1. Sophie Johanna Nuss geb. 7. V 1880, 2. Lina Sophie geb. 17. II. 1882 deren Pfleger er werden will
die sub 2 & 3 genannten 6 Genossen Nuss sind einzige Erben ihrer Mutter je zu 1/6. Inventar vor Notar Loew, 20 X 1883, Ehevertrag vor Notar Loew v. 27. I 1872. der Wittwer Jakob Nuss ist Nutznießer des halben Nachlasses
acp 969 (3 Q 30 684. I) f° 92 du 16.5. Massenaufstellung nach den heutigen Stande. I. Gemeinschaftsaktiva. Es sind dieselbe wie im Inventar mit der Maßgabe daß der Wittwer einen Teil der Hauseinrichtung für sich verbraucht den Warenbestand abgesetzt, den Erlös, sowie die Geschäftsaustände, Bankguthaben & Kapitalien eingezogen hat, nämlich 1) Hauseinrichtung M 1236, 2) Warenbestand 20.823, 3) Geschäftsaustände 5029, 4) Bankguthaben 14.552, 5) Kassenbestand 840, (zusammen) M 42.474
Passiva 1) Laut Inventar a) Geschäfftsschulden bezahlt 3424, b) Ersatzforderung des Wittwers nach Abzug seiner Ersatzleistungen 931, c) Ersatzforderung des Nachlasses 12.800, 2) hierzu kommen nich a) Inventarkosten bezahl 159, b) Theilungskosten 280, (zusammen) 17.595 – Aktivüberschuß M 24.879, jedem Gatten ½, 12.439
Nachlass &) Gemeinschaftshälfte 12.439, 2) Garde robe 165, 3) Ersatzforderung 12.800, (zusammen) 25.485
dem Wittwer in Nutznießung 12.703, jedem Kind in Nakteigenthum 1/6 2116
An der andern Hälfte, Volleigentum 12.702
Bespricht der Wittwer für 1) bezahle Erbschaftssteuren 279, 2) Nebenvormundswahl 13 (zusammen) 292 – ins Gesamt 12.410, den Erben in Volleigentum 1/6, 2068
Zuteilungen



24, rue de la Krutenau


Rue de la Krutenau n° 24 – X 339 (Blondel), O 572 puis section 23 parcelle 75 (cadastre)


Le n° 24 est le maison de droite (avril 2015) – Même endroit vers 1930 (Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 2308) – Vue en mars 2024

Le vitrier Jean Wissinger acquiert en 1594 trois maisons contiguës et conserve celle du milieu. Le batelier Urbain Krieg lègue la maison en 1631 à son beau-frère Jean Bœss contre son entretien. Les propriétaires sont ensuite les cordonniers Jean Conrad Krieger (1691), André Frantz (1698) puis (1733) son fils Adam Frantz qui charge en 1767 le maître maçon Jean Michel Meyer d’aménager le deuxième étage. Le revendeur Jean Martin Gerbersdorff en devient propriétaire en 1769. Les experts estiment en 1798 que le solivage est en mauvais état, notamment celui de la cave.


Plan-relief de 1727 (Musée historique). La maison se trouve dans le prolongement de la passerelle dite Pont-aux-Chats

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 221 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est celle du milieu entre les repères (d-e) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux lucarnes. La cour B montre l’arrière (3-4) de la façade sur rue et la façade ouest (1-4). Les trois étages sont mentionnés à l’acte de vente de 1825 par les héritiers du cordonnier Gall Haldenwang.
La maison porte d’abord le n° 26 (1784-1857) puis le n° 24.


Plan, cour B

La maison appartient de 1825 à 1872 au maître de dessin François Léonard Ræis. Elle change à plusieurs reprises de propriétaire jusqu’à ce que le cordonnier Jean Schæfer l’achète en 1900.
L’Association Foncière Urbaine Libre du Grand Chat fait réhabiliter en 1995 et 1996 le bâtiment sous la direction de l’architecte Pierre Moreau de Schiltigheim. L’architecte des Bâtiments de France demande de conserver la porte d’entrée, la porte XVIII° siècle et le lambris au premier étage ainsi que la fenêtre XVIII° siècle dans l’escalier au troisième étage.


Dessins (1994, architecte Pierre Moreau, dossier de la Police du Bâtiment)
Façade sur rue avant et après travaux – Façade sur cour et coupe avant travaux

mars 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Wissinger, vitrier, et (1583) Marguerite Hurlé puis (1598) Sabine Messerschmidt – luthériens
1614 h Laurent Schaffner, vitrier, et (1614) Sabine Messerschmidt, veuve de Jean Wissinger
1618 v Urbain Krieg, batelier, et (1612) Anne Fürstel – luthériens
1631* don Jean Bœss, batelier, et (1612) Madeleine Krieg, auparavant (1608) femme du tailleur de pierres Louis Baur – luthériens
1650* h Jean Bœss, batelier, et (1638) Marguerite Roth – luthériens
1691 v Jean Conrad Krieger, cordonnier, et (1687) Anne Marie Nieffert – luthériens
1698 v André Frantz, cordonnier, et (1692) Barbe Gerber – catholiques
1733 h Jean Adam Frantz, cordonnier, et (1733) Marie Susanne Michot puis (1766) Marie Salomé Riebel, d’abord (v. 1720) femme de Thomas Frédéric Rudolff puis (v. 1725) Thomas Frantz – catholiques
1759 v Jean Martin Gerbersdorff (Germersdorff), revendeur, et (1748) Régule Greiff puis (1764) Catherine Hausmaurer – catholiques
1798 v Gall Haldenwang, cordonnier, et (1783) Anne Marie Gautsch puis (1799) Marie Salomé Hügel – luthériens
1825 v Frédéric Léonard Ræis, maître de dessin, et (1825) Madeleine Mathysz
1872 v Louis Burckhardt, propriétaire, et (1870) Césarine Jacquin auparavant (1858) femme de David End
1880 v Elie May, marchand de meubles, et (1859) Rebecca dite Rosalie Gerschel
1884 v Thérèse Hubrecht († 1892)
1894 v Jean Feser, cordonnier, et (1882) Marie Salomé Huser
1895 v Jacques Dambach, cordonnier, et (1866) Emilie Caroline Gross, (1886) Eugénie Scheute puis (1892) Marie Catherine Litt, originaire de Romanswiller, veuve de Jacques Klein
1900 v Jacques Schæfer, cordonnier, et (1892) Catherine Schrotz
1948* h Henri Schæfer, électricien

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1733, 400 livres en 1761, 200 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) X 339, Jean Adam Frantz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Germersdorffer, 2 toises, 0 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 572, Raeiss, Frédéric Léonard, Krutenau 26 et Mathis Madeleine Krutenau 26 – maison, sol – 0,35 are

Locations

1895, Jean Feser, cordonnier, et Marie Salomé Huser, anciens propriétaires

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon (Jean Michel) Meyer expose les travaux qu’il va faire dans la maison d’Adam Frantz, garde auprès du consul régent, sise sur la placette près du Pont-aux-Chats, à savoir au deuxième étage un poêle sur la rue et à l’arrière une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte, le tuyau s’appuyant sur le pignon en pierre à distance des pièces en bois.

(p. 116) Montags den 23.t Februarii 1767.
Adam Frantz, der Wächter beÿ dem regierenden H. Ammeister, Will in seinem am plätzel beÿm Katzensteeg gelegenen Hauß im zweÿten stock eine stub gegen der gaß und hinten daran eine Kuch mit herd und Caminschoß machen laßen das rohr am steineren gebel hinauf, von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt. Mr Meÿer

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, petite cuisine, petit vestibule, petite cour et petits cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1761 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de cordonnier, un poêle, une cuisine et trois chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la petite cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1798 rapport d’expertise

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau (p. 46)

nouveau N° / ancien N° : 26 / 26
Reiss
Rez de chaussée et 3 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre registre 25 f° 288 case 4

Mathis Magdeleine, Krutenau N° 26

O 572 ½, maison, sol, Krutenau 26
Contenance : 0,18
Revenu total : 17,09 (17 et 0,09)
Folio de provenance :
Folio de destination : 289
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 ½
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre napoléonien, registre registre 25 f° 289 case 1

Raeis Frédéric Léonard, Krutenau N° 26

, maison, sol,
Contenance : 0,17
Revenu total : 17,09 (17 et 0,09) total 34,18
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 ½ puis 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 puis 4 / 4

O 572 ½, maison, sol, Krutenau 26
Contenance : 0,18
Revenu total : 17,09 (17 et 0,09)
Folio de provenance : 188
Folio de destination :
Année d’entrée :1845
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 ½
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1065 case 1

Raeis Frédéric Léonard
1860 Raeis Frédéric Léonard, Veuve et son fils
(1873) Burckhard Ludwig
1882/83 May Elias, Möbelhändler
1886/87 Hubrecht Theresia, Fräulein
95/96 Feser Johann, Schuhmacher
97/98 Dambach Jakob
1901 Schaefer Jakob, Schuhmacher und Ehefrau Katharina geb. Schrotz in Gütergemeinschaft

O 572.p, Maison, sol, Rue de la Krutenau 24
Contenance : 0,17
Revenu total : 17,09 (17 et 0,09), total 34,18
Folio de provenance : (289)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 4

O 572.p, Maison, sol, Rue de la Krutenau 24
Contenance : 0,18
Revenu total : 17,09 (17 et 0,09)

Cadastre allemand, registre 30 folio 300 case 5

Parcelle, section 23, n° 75 – autrefois O 572
Canton : Krutenaustraße N° 24
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,43
Revenu : 500 – 700
Remarques

(Propriétaire), compte 1040
Schaefer Jakob und Ehefrau
1948 Schaefer Henri électricien
(3532)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (353) Rue Crutenau

26
Pr. Kermerstorfer Katrina, Veuve frutier – Moress
Loc. Koch Jacop bouche – Bouche
Loc. Marselofe Sairgent P*uateleur Marie Manant

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau p. 540

26
pr. Kermersdorf Catherine, Veuve fruitière – Moresse
loc. Koch Jacques boucher – Bouchers
loc. Marzloff, Jean – Manant
(ajout) loc. Wirkenheim Anne M
(ajout) loc. Choanesse* Marie

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krautenaustrasse (Seite 90)

(Haus Nr.) 24
Schäfer, Schuhmm. E 01
Baumann, Rentner. 2
Pfab, Schlosser. 2
Schilling, Bierbrauer. 2
Wendling, Zimmermann. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 937 W 216)

24, rue de la Krutenau (1886-1996)

Le maire notifie en 1895 le propriétaire Feser de se conformer au règlement de 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. Jean Feser qui a l’intention de remplacer les fenêtres par une devanture demande un délai.
L’Association Foncière Urbaine Libre du Grand Chat fait réhabiliter en 1995 et 1996 le bâtiment sous la direction de l’architecte Pierre Moreau de Schiltigheim. L’architecte des Bâtiments de France demande de conserver la porte d’entrée, la porte XVIII° siècle et le lambris au premier étage et la fenêtre XVIII° siècle dans l’escalier au troisième étage.

Sommaire
  • 1886 – Le maire notifie Thérèse Hubrecht de faire ravaler la façade
    1890 – Idem – Thérèse Hubrecht demande un délai pour ravaler ses deux maisons (24, rue de la Krutenau et 5, rue de la Caserne Saint-Nicolas (aujourd’hui rue de la Tour-des-Pêcheurs). Le maire n’accorde le délai que pour la première, la façade de la deuxième étant trop sale. – La façade a été lavée, octobre 1891.
  • 1890 – Le locataire des mansardes au quatrième étage se plaint de son logement en mentionnant le propriétaire, la dame Burckhardt – Les services municipaux constatent que les pièces en bois sont trop proches de la cheminée – La cheminée a été chemisée, août 1890.
  • 1893 – J. Feser demande l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, juillet.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire Feser de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Jean Feser qui a l’intention de remplacer les fenêtres par une devanture demande un délai d’un an et demi – Les volets ont été modifiés, mai 1897.
  • 1907 – L’entrepreneur Albert Metzger (3, rue du Brochet) demande au nom du propriétaire Schæfer l’autorisation de ravaler la façade (une demande est adressée au maire, une autre au commissaire de police) – Autorisations de ravaler la façade, d’occuper la voie publique – Travaux terminés, juin
  • Commission contre les logements insalubres – 1906. Les latrines seront raccordées aux canalisations l’année suivante. Seule une personne est autorisée à dormir dans la chambre du troisième étage. La pièce arrière ne doit plus servir de chambre à coucher
    1908, 1910, rien à signaler
    1916, Travaux à faire, en trois points (propriétaire, Schæfer, habitant sur place) – Travaux terminés, juillet 1916
    1917. Le locataire Schæfer tient au sous-sol un clapier qui n’a pas d’écoulement réglementaire
  • 1953 – L’entrepreneur de construction Fernand Motz (11, rue de Lucerne) est autorisé à poser un échafaudage devant le 24, rue de la Krutenau
  • 1956 – La Compagnie Industrielle des Piles Electriques (CIPEL, à Levallois-Perret) demande l’autorisation de poser deux plaques publicitaires (Mazda) chez son client Schweitzer au 24, rue de la Krutenau – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1962 – La propriétaire Elise Baltzer est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1995 – L’entreprise Fattori (27, rue du Quatorze-Juillet à Hangenbieten) est autorisée à poser une benne devant la maison qui appartient à l’A.F.U.L. du Grand Chat
  • 1994 (décembre) – Claude Bauer dépose au nom de l’A.F.U.L. du Grand Chat une déclaration de travaux exempts du permis de construire (tuiles, pans de bois, crépi). La société civile immobilière Dofra, représentée par son gérant Yves Bourdin (21, avenue de la Paix à Strasbourg), a adhéré à l’association foncière urbaine libre du Grand Chat par acte reçu par les notaires Rieg à Saverne et Bauer à Mulhouse
    1994 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny émet un avis favorable à la réhabilitation intérieure et extérieure
    Dossier de l’architecte Pierre Moreau (18, avenue Mendès-France à Schiltigheim) Plan de situation, plan de chaque niveau (existant, projet), élévations, coupe (existant, projet) – Statuts de l’A.F.U.L. du Grand Chat reçus par les notaires Willy Nonnenmacher et Philippe Rieg à Saverne ainsi que le notaire Bauer à Mulhouse les 9 et 15 juin 1994 – Plan de financement – Le bâtiment sis 24, rue de la Krutenau dans le secteur sauvegardé comprend un logement à chaque niveau (rez-de-chaussée, premier, deuxième et troisième étages, combles) – Prescriptions de l’architecte des Bâtiments de France (conserver la porte d’entrée, supprimer le volet roulant au rez-de-chaussée, conserver la porte XVIII° siècle et le lambris devant la fenêtre au premier étage, conserver la fenêtre XVIII° siècle de l’escalier au troisième étage, conserver la charpente et les volets)
    1994 (décembre) – Autorisation
    1994 (septembre) – Autre déclaration de travaux, élévations et coupes comme ci-dessus, photocopies de photographies
    1995 (janvier) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1995 (février) – Le maire autorise les travaux – Rapport du service des incendies
    Suivi des travaux. Les travaux ont commencé à la toiture, décembre 1995. Les fenêtres sont remplacées, mars 1996. Les travaux sont terminés conformément aux plans, novembre 1996.

Autre dossier, 24, rue de la Krutenau – déclaration de travaux (refus, 1994) cote 937 W 217


Relevé d’actes

Le vitrier Jean Wissinger qui a acquis trois maisons contiguës (voir au n° 22) en vend deux en 1600 et en 1601 et conserve celle du milieu qu’il hypothèque au profit de Pierre Camehl, receveur au Bruderhof

1608 (vt spâ [21. tag Octobris]), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 455-v
(Inchoat. in Proth. fol: 357.) Erschienen Hannß Wüßinger der Glaßer burger Zu Straßburg vnd Sabina Meßerschmidtin sein Eheliche Haußfrau, Haben (verkaufft)
Herrn Peter Kamehlen Schaffnern Im Bruderhoff burg. Zu Straßburg
Ein Schuld 50 pfundt pfenning Straßburger so Hannß Stehl den Khüeffer burg. Zu St: vnd Christin Vögelin sein haußfrauw Vonn Ihrer erkhaufften Behaußung, Inn der Statt Straßburg Inn Cruthenouw beÿ dem Katzensteeg geleg. Zu Zweÿen Zÿelen Zuentrichen schuldig (…) Vermög der Verschreibung pro vt Reg: fol: 397.

Jean Wissinger hypothèque la maison au profit du charpentier Jean Seiler

1608 (xxiiij tag 9.bris), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 503-v
(Inchoat. in Proth. fol: 387.) Erschienen Hannß Wüßinger der Glaßer burger Zu Straßburg
Hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Hannß Seÿlers des Zimmermanns burgers Zu Straßburg – schuldig sige 47 Pfund pfenning Straßburg
Zum vnderpfand eingesetzt Hauß, Hoffestatt vnd höfflin mit Aller & geleg. Inn der Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw beÿ dem Katzensteg geg. dem Engell Vber, einsit nebent Lorentz heintzen dem Plattermacher, Andersit nebent hannß Strehler dem Küeffer hinden vff Samuel steg. Witwe vnd Erben, Dauon gend 2 pfund 10 ß widerkheüffig mit L lb d Ambrosio Schmidt inn Vogts wÿß

Jean Wissinger et Sabine Messerschmidt hypothèquent la maison au profit du fils en premières noces du mari

1611 (ut spâ [16. Martÿ]), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 98-v
(Inchoat. fo: 81.) Erschienen Hans Wÿßinger der Glaßer alhie und Sabina Meßerschmidin sein eheliche Haußfraw
Haben in gegensein H. Urban Steinmetzen Büttels Zum Encker als geschwornen Vogts Hans Adolffs ebemelts Hans Wÿßingers mit wÿland Fr. Margaretha Hürrlerin seiner erstern haußfr. s. ehelichen erzielten Sohns – schuldig sein 20 guldin zu xv batzen Ime den 15. 8.bris 605. gelühen word.
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffestatt höfflin & In s. St : St. In Crutenauw beÿ dem Katzensteg, einseit neben Lorentz Heintzen Plattermach. 2.seit Hans Strehlen dem Küffer stoßend hinden vff Carle Weckerlin den Jüng. Dauon gend 2 lb 10 ß d gelts H Frantz Grasecken vögtlichen weis lösig mit L lb d St. Sunst ledig eÿgen

Jean Wissinger et sa femme Sabine hypothèquent la maison au profit de la fille de Jacques Erhard

1611 (23.tag Julÿ), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 324
(Inchoat. in Proth. fol: 264.) Erschienen Hannß Wÿßinger der glaßer burger Zu Straßburg vnd Sabina sein eheliche haußfrau
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Peter Kamehl burgers Zu Straßburg Als geschwornen Vogt Jungfrauwen Ursulæ Erhardtin wÿland Jacob Erhardt Alhie seligen dochter In Vergleichung – schuldig sigent 25 pfund pfund Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnnd höfflin mit allen Ihren gebeüwen gelegen Alhie Inn der Crautenauw vber dem Katzensteg einsit neben hannß Strehlen dem Küeffer Anderseit neben Lorentz Heÿtzen stost hinden vf Carle Weckerlin den Jüngern mehlmann, dauon gend ij lb x ß d Ablösig mit L lb vff Johannis Baptæ fallend herrn Frantz Graseck Inn Vogts weÿß

Sabine veuve de Jean Wissinger se remarie en 1614 avec le compagnon vitrier Laurent Schaffner, originaire d’Obernai : contrat de mariage, célébration
1614 (ut spâ [xvij. Junÿ]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 316
(Inchoat. in Proth: fol. 276. [Eheberedung]) Erschienen Lorentz Schaffner der glaßer gesell vonn Oberneheim mit beÿstandt Paulus Schaffner seines bruders vnd Niclaus Peters seines schwagers, bede Zu Oberneheim Ane eim
So dann Sabina Meßerschmidtin wÿland Hannß Wüßingers des glasers burgers Zue Straßburg seelig. witwe mit beÿstandt vnd verwilligung herrn hannß Geörg Gastelÿ glaßmahlers burg. Zue Straßburg Ihres geschwornenn vogts vnd Peter Reimboldt Clein Uhrenmachers Alhie Ihres schwagers Am Andern theil
(…) dagegen vnd hienwiederumb hatt vorgenante Sabina Meßerschmidtin die hochzeiterin Ihme Lorentz Schaffner dem hochzeiter Zue einem freÿen eÿgenthumb verschrieben vnd Zugesagt, Erstlichen den drittentheil ihro für vngetheilt gebürende, vonn vnd Ane hauß, hoffestatt vnd höflin mit Alle Ihren gebeüwen & gelegen In der Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw beÿ dem Katzensteg einsit nebent Lorentz heitzen, Andersit hannß Strähel dem küeffer hinden vf Samuel Stehs seelig. witwen vnd Erben stoßend, darann der vberige Zweÿthetheil Ihr Sabinæ Khindern so sie mit Ihrem vorigen haußwürt hannß wüßing. ehelich erziehlt für ungetheilt Zuestendig

Mariage, cathédrale (luth. p. 22)
1614. Dominica XV. den 2. Octobris. Lorentz Schaffner von Ober Ehenheim, vnd Sabina Hans wissinger des glasers nachgelaßene witwe, eingesegnet den 10. 8.bris (i 16)

Laurent Schaffner devient bourgeois par sa femme « Sara » veuve de Jean Wissinger trois jours après son mariage
1614, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 981
Lorentz Schaffner d. Glaßer von oberehenheim Empfahet d. Burg.recht von Sara weÿlandt hanß wißingers deß Glaßers seellig wittib, will Zu d. Steltz dienen, Actum den 13. 8.bris Aô 1614

Laurent Schaffner et sa fiancée Sabine Messerschmidt hypothèquent la maison au profit du commissaire priseur Martin Replé. En marge, quittance remise en 1630 au batelier Jean Böss

1614 (xviijj. Junÿ), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 318
(Inchoat. in Proth. fol. 276.) Erschienen Lorentz Schaffner der glaßergesell vonn Oberneheim vnd Sabina Meßerschmidtin sein vermehlte eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit M. Martin Reple der statt Straßburg geschwornen Kheüfflers offentlich verÿehen – schuldig sigen 25 pfund
Zum vnderpfand verlegt, hauß, hoffestatt vnd höflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Alhie Inn d St. St. Inn Crutenauw beÿ dem Katzensteg, einsit neben Lorentz Heitzen, vnd Andersit hannß Sträl stost hinden vf Samuel Stegenn s. witwen, Dauon gend ij lb s ß d gelt Abloßig mit L lb Frantz Graseck vögtlicher weiß Sunst freÿ ledig vnd eÿgen
[in margine :] Erschienen Christoff Goldtbach alß Erb Martin Replins seel. an I. So dann hanß Böß der Schiffmann alß ietziger besitzer der hierinn Zu Unterpfandt verlegten Behaußung ane 2. theil Zeigte an, daß sie sich weg. der wie vorzusehen in leichtem geld beschehenen bezahlung mit einander verglichen (…) Actum den 25. Januarÿ 1630.

1614, Protocole des Quinze (2 R 42)
Natif d’Obernai, le compagnon vitrier Laurent Schaffner qui est fiancé à la veuve du vitrier Jean Wisinger produit le 23 juillet un extrait de naissance et un certificat d’apprentissage. Il n’a pas terminé son tour de compagnon mais a fait ses trois années d’apprentissage à Strasbourg avant de voyager pendant un an puis de revenir à Strasbourg où il travaille depuis un an. Comme il faut avoir exercé son métier six ans avant de devenir maître, il demande l’autorisation de travailler chez la veuve sans prendre ni compagnon ni apprenti.
Les Quinze estiment le 10 septembre qu’il faut en référer au Sénat puisque le pétitionnaire ne terminera pas son compagnonnage en état de célibat. Il est en outre de religion catholique et la veuve attendrait en outre un enfant de ses œuvres.
Laurent Schaffner déclare le 22 octobre que la maîtrise des vitriers veut fermer son atelier bien que le Sénat l’ait admis à la bourgeoisie. Les Quinze demandent aux vitriers d’autoriser l’atelier pendant quinze jours jusqu’à ce que le Magistrat ait réglé l’affaire. Laurent Schaffner fait une nouvelle demande le 5 novembre, les vitriers déclarant que l’atelier ne pourrait être toléré même s’il était tenu par un fils de bourgeois puisqu’il faut être tributaire. Les Quinze demandent à nouveau de laisser l’atelier ouvert jusqu’à la fin de la procédure, décision qu’ils confirment le 12 novembre et le 11 mars de l’année suivante.

(f° 110-v) Sambstag den 23. Julÿ – Lorentz Schaffner. Glaßer
Lorentz Schaffner Glaßergesell von Oberehenh. bürtig gepieten laßen Paulo Bertram Zunfftmeister Zur Steltz übergibt ein Splô, p. Rosam sambt Zwoen beÿlagen, bitt g. Willfahrung Ist die splôn verlesen die beÿlag seindt ein urkundt ehelicher geburtt und ein Lehrbrieff, Inn der splôn bringt er für, daß er sich mitt Hannß Wisingers deß Glaßers Wittwen ehelich verlobt vnd versprochen, Weÿl Ime dann an einem einigen Wander Jahr ermanglet, seÿ er Vor Meine herrn remittirt vnd gewißen. nuhn hab er allhie seine dreÿ Lehr Jahr Inhalt seines Lehrbrieffs außgestanden, hab daruff ein Jahr außerhalb In der Wanderschafft vnd seither Wider ein Jahr alhie vff dem handtwerck gearbeitet, erpeütt sich daß sechste vnd letste Jahr. (.Wie einer sechß Jahr vff dem handwerck arbeitten müße, ehe Er allhie Meister werden möge.) dergestalt Zu compliren und Zu erfüllen daß er inn solchem weder gesellen noch Jungen halten, sonder für sich allein, gesellen Weiß beÿ obermelter Hannß Wißingers Wittwen seiner Verlobten arbeuten Wölle, Bitt Ime solche Zu Willfahrten Zubedencken, geordnet H Bischoff vnd H Hugwart.

(f° 113) Mittwoch den 3. Augusti – Laurentz Schaffner. Glaßer
Lorentz Schaffner des Glaßers bedacht Zubefürdern ist angemahnt.

(f° 141) Sambstag den 10. Septembris – Laurentz Schaffner Ca. Steltzer Zunfft od. Glaßer
H. Engler referirt, waß h Bischoff vnd H Hugwarth, wegen Laurentz Schaffners des Glaßersgesellen newlich fürgprachten begehrens, heütigen morgens bedacht vnnd. lißt Zuvorderst den Recesss hieoben fol. 110. ab. da er denn begert, weÿl Ime an einem einigen Wander Jar manglet, mein Hrn wollen mit Ime deßhalben despensiren, vnnd sich erbeüt, solch ermangeltes Jar dergestalt Zuerfüllen, das er inn solchem weder gesellen noch Jung. halten, sonderen für sich allein, gesellen Weiß beÿ Hannß Wißingers Wittib seiner Verlobten arbeitten wolle. Vff solches hette mann sowohl Leonhardt Bauren den Rhattherren Zur Stelzten, waß der Zunfft meinung, alß auch den rhatschreiber, waß Ime Schaffneren beÿ einem Ers. rhat für bescheÿd worden, gehört. der rhatherr berichte, die Zunfft stelle es mein Herren durchaus heim, der rhatschreiber Zeigt an, weÿl es Ordnungen berüere, vnd mein Herren xv darinnen Zu dispensiren, seÿ er für dieselben gewissen worden. Were allso der herren meinung, Mann solt Ihn widerumb für ein Ersamen Rhat weißenn, dann er d. Jar nicht mehr in ledigem stand, sintemahl er sich mit der Wittib verlobt, vnnd dieselb wie die sag gehet, geschwangert, köndte Zupringen, Zu dem er der Bäpstlichen Religion Zugethan vnd dahero ohngewiß, ob er einem Ers: rhat zu einem burger annemblich od. nicht. Nehm Ihn nuhn ein Rhat an, So köndt mitt Ime auch dispensirt werden, damit die Wittib sampt Iren Kinderen erhalten würde, doch daß es der Zunfft sonst an Iren Articulen ohnabrüchig seÿ & Geschieht anregung eines falls, so sich allererst inn newlichkeit Zugeträg. da die vonn Oberehenheim, dannenhero er der Supplicant bürtig, ein burger von Heilgenstein, welcher sich beÿ Inen verheÿrathet, mitt sampt seiner Vertraueten abgeschafft vnnd auß der Statt gewissen, d. köndt mann Jetz mitt dißem wohl wettmachen, Item seÿe Catholisch seÿ Zubefahren, waß er allhier vernimpt, möcht er hienauß berichten, wie solcher gesell noch mehr allhie, darzu er auch den excess begäng. das er sein vertrauwte albereit geschwängert haben soll. Erkant. Inn der andern vmbfrag Mann soll ein Ersamen Rhat Jetz angezogener Puncten erinneren vnnd berichten, darneben Zuverstehen geben, wann mein Hrn berüerter Ursachen halben kein bedenckens Ine Zum burger anzunehmen. So würden mein Herren der Articull halben wohl auch mitt Imm dispensiren Können.

(f° 148-v) Sambstag den 17. Septembris – Glaßer Ca. Laurentz Schaffneren
Innahmen einer löblicher Meisterschafft des Glaser handwercks erschienen Adrian Hack vnnd Michael Scherbaum, Zeigen p. Lt. Bittlingeren ahn, das sie gebieten lassen Laurentz Schaffneren dem glaser gesellen, restituiren Zuvorderist desselben beÿ meinen Herren den 23. Julÿ Jungst, hinderrucks Ihren vbergenene Supplication so Inen allererst vor acht tagen communicirt worden, vnnd produciren darwider ein wahrhafften gegenbericht mit angehencktem begehren mitt bitt denselbenab, vnd anzuhören. Schaffner p. lt. Hüenerer begert Copeÿ darvonn vnnd Zeÿt Vierzehen tag. Lt. Bittlinger urgirt das ableßen, werd sich darauß so vil befinden, das Supplicant Zue seinem begehren gar nicht befugt.
Erkant, Mann soll dem Supplicanten begerte communication vnd Zeÿt Zulassen dieweÿl aber ettliche herren den Inhalt einkommenen Gegenberichts Zuvernehmen begert, Ist derselb nochmahlen abgeleßenn wie auch der Recess hieroben fol. 141. vnnd es doch inn der anderen Vmbfrag, beÿ voriger erkandtnus verpliben. H. Kopp.

(f° 165-v ) Sambstag den 22. Octobris – Glaßer Ca. Laurentz Schaffneren
Der H. Fünffzehenmeister Zeigt ahn, Laurentz Schaffner der glaser gesell begehre auch für mein Herren Zukommen, den wolt er gern herein lassen, wann er es an der Zeÿt der berichte aber, Ob er schon vonn einem Ers. Rhat Zu einem burger angenohmen, woll Ime doch der Zunfft sein werckstatt Zuthun, darumb periculum in mora, vnnd bitt allso vnderthänig, Ime gnedig darvor Zusein.
Erkant Mann soll dem Zunfftmeister anzeigen, das sie Ime die Werckstatt 14. tag offen lassen, Inmittelst aber mag er Schaffner, beÿ meinen Herren sein sach richtig machen. B. Mr.

(f° 172) Sambstag den 5. Novembris – Laurentz Schaffner Ca. Glaßer
Laurentz Schaffner der glaser gesell erscheint, hatt gebieten lassen von wegen eines Ers. handwercks der glaser Adrian Hacken vnnd Niclaus Scherbaum vnd vbergibt &. Tromeren ein vnnderthänigen wahrhafften Nachbericht, sampt angehencktem bitten vnnd begehren Citirte p. Lt. Bittlingeren pitten communication vnd Zeÿt 14. tag. Tromer, Es seÿ Imploranten ahn befürderung dißer sachen Vil gelegen, dann der Meisterschafft vnterstehet Ime den Laden Zusperren, Wann Inen aber Ir begerte Zeÿtt solte gegönt werden. So were sein vnnderthänige bitt, Inen Zugleich vffzulegen, das sie Ihn Inmittelst ohnturbiert lassen, biß mein Herren ein bescheÿdt ertheilen. Lt. Bittlinger, der Implorant hat durch Intercession Zweÿer Kürchendiener, ohngeacht Ires beÿ mein Herren einkommenen Gegenberichts, beÿ einem Ers: rhat erlangt, das man Ihn zu einem burger angenohmen, welches Zwahr ein Ersamer Rhat wohl macht gehapt, Wann er aber auch schon eines Meisters sohn were Köndt Ime doch vermög Irer Articull kein offen Gaden gestattet werden, weÿl er noch nicht Zünfftig, derenwegen der Antwortere bitt, Ime sein begehren des offenen ladens halben abzuschlagen, vnd vffzulegen, der Meisterschafft handlung Zuerwarten. Tromer, der implorant hab Inhalt meiner herren gegebenen bescheÿdts, beÿ einem Ers. rhat das burgerrecht gesucht vnd erhalten, Innmassen dem Zunfftmeister albereit ein Zettul Zukommen, darbeÿ bitt er Ihn verpleiben Zulassen, due Meisterschafft begehr Ine vorsetzlich vffzuhalten vnd Zu verhinteren. Lt. Bittlinger, das burgerrecht seÿ beÿ einem Ers: Rhat, mit hülff vnd beÿstand vorgedachter beeder Kürchendienern erlangt worden so Ime den beÿstand gewiss nicht geleistet, wann sie des handwercks Gegenbericht gesehen, den man Inen aber verhalten. Tromern die gegentheil Köndten das nicht disputiren, waß ein Ersamer rhat dem Imploranten bewilligt vnd Zugelassen. Daruff seind 3. Recess hieoben fol. 141. 148. vnnd 165. abgeleßen, vnd Erkant Mann soll der Meisterschafft communication Zulassen, vnnd vfflegen in acht tagen vff vbergenene schrifft Zuhandlen, Inmittelst auch Imploranten den laden nicht Zusperren. Jr Wormser vnd Mr.

(f° 177-v) Sambstag den 12. Novembris – Glaßer Ca. Laurentz Schaffneren
Vonn wegen eines Ersamen glaser handwercks erschienen Niclaus Mager vnd Daniel Schweinfurter beede Obermeister alß Antworttere, haben gebieten lassen Laurentz Schaffneren dem glaser gesellen, vnd vbergeben wider denselben p. Lt. Bittling. ein beschluss schrifft sampt Zwohen beÿlagen mit literis A. vnnd B. vnnd die weÿl diß die vierde schrifft, derenwegen keinen theil fernere handlung gebüert, Wollen sie damit beschlossen, vnnd die Sach Zu meinen Herren erkandtnus gestelt haben. Schaffner p. J Rosern, Wahfern inn dißer Schrift ettwaß nottwendiges Zuveranworten, bitt er vmb communication derselben, Im fall aber nichts erhebliches darinnen, will er gleicher gestalt submittirt sein einkommene handlungen widerholt, vnd es Zu meiner Herren erkandtnus gesetzt haben. Erkandt Ist die communication abgeschlagen vnnd die sach für beschlossen angenohmen. Solles bedencken. H. Bischoff vnd H. Voltz Mr.

1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
(f° 39) Sambstag den 11. Martÿ. – Glaser od. Steltzer Zunfft Ca. Laurentz Schaffner.
Vonn wegen einer Ersamen Zunfft Zur Steltz erschienen Philipp Reübell, Paul Grimm vnd Leonhard Dinckell, die haben gebieten lassen Laurentz Schaffneren dem glaser, vnd vbergeben wider denselben ein Schrifft, anstatt mündlichen Recess, bitten vmb abhörung deselben, vnnd solches p. Lt. Bittlingeren. Daruff erscheint auch Laurentz Schaffner, vnd laßt p. Tromern berichten, das inn dißer sachenn albereit beschlossen, dahero den gegentheilen nicht gebüere ettwaß weitters ein Zugeben, bitt derenwegen disse schriff ab actis Zuverwerffen, oder communication Zu Zulassen vnnd sein Verantwortung auch darüber Zuvernehmen. Lt. Bittlingern Es seÿ darumb Zuthun, das Schaffner in wehrender litis pendentz, vnnd vor ergangenem bescheÿdt ein offenen gaden halt. Tromer bitt wie vor. Ist nach beschehenem abtretten, die Schrifft abgeleßen. Erkant, Mann solls dem gegentheil communiciren. Mr.

Laurent Schaffner et Sabine, assistée de son frère Jean Messerschmidt hypothèquent la maison au profit de Pierre Camehl. En marge, quittance remise en 1622 à Urbain Krieg et à Jean Bœss en 1631

1615 (iiij. Martÿ), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 112
(Inchoat. in Proth. fol. 93.) Erschienen Lorentz Schaffner der glaser burg. Zu Straßburg vnd Sabina sein eheliche haußfr. mit beÿstandt & H. Johann Messerschmÿdt burgers Zu Straßburg, ermelte Sabinæ Bruders vnd Lorentz Boumwoll des huffschmÿdts burgers Zu Straßburg Ihres Vettern
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Peter Kamehls burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 100 guldin Straßburger werung
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, den drittentheil Ime dem Bekhenner für Vngetheilt gebürend von vnd Ahne hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. In d. St. St. beÿ dem Katzensteg, einseit Lorentz Heitz dem plattermach. And. sit hanß Strehell dem küeffer hind. vff Samuel Stegs witwe stoßend, daon gend Zuuor ij lb x ß d glts Abloß. mit L lb wÿland Ambrosÿ Schmidts sel, erb. sunst ledig eÿg. davon der Zweithetheil obgenant Sabinæ Khinder In erster ehe erzielet
[in margine :] Erschienen Peter Kamehl hatt in gegensein Urban Kriecken Als Jetzigen besitzer des vnd.pfandts (…) Actum den 6. Novembris A° 1622.
[in margine :] Erschienen Hanß Böß. der Schiffmann Alß Jetzmahlig. Inhaber hierin geschriebenen Underpfandts an j. So dann gemeiner Kamelischen Erben Wegen Frantz Camel am 2. theill (…) Actum 20. Aug. aô 631.

Laurent Schaffner et Sabine Messerschmidt vendent la maison au batelier Urbain Krieg

1618 (x. Decembris), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 480
(Inchoat. in Prot. fol. 343. – Postea pth. fol : 376) Erschienen Lorentz Schaffner d. glaser burger Zu Straßburg vnd Sabina Messerschmÿdin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Vrban Krieck dem schiffmann burger Zu Straßburg
hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. statt Straßburg beÿ dem Katzensteeg einseit neben hanß Strehlen den Kieffer And. seit neb. Lorentz Heitz platt. mach. hind. vff Jacob Reinhardt den Wachtmeÿster stoßend, dauon gnd ij lb x ß d gelts Ablößig mit L lb Frantz Graseck vff Johannis Baptistæ, Sunst eigen, Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugang. vnd besch. für vnd vmb 200 pfund pfenning Straßburger

Fils du garçon batelier Simon Krieg, Urbain Krieg épouse en 1612 Anne, fille de Georges Fürstel revendeur à Ernolsheim près de Saverne
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 151 n° 24)
1612. Dominica V. Trinitatis 12. Julÿ. Vrban Krieg der Schif Knecht, Simon Kriegen des Schif Knechts Sohn, J Anna, Georg Fürstel des Krempen Zue Erlesheim bei Zabern hinderlaßen tochter. Eingesegnet (i 155)

Simon Krieg et Jean Bœss, frère et beau-frère d’Urbain Krieg qui n’a plus toute sa raison, demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de l’admettre à l’hôpital. Ils sont éconduits. Simon Krieg renonce à la succession. Jean Bœss s’engage à entretenir Urbain Krieg dont il sera héritier universel si son fils unique Adam Krieg venait à mourir sans descendance et sans héritier testamentaire. La maison est hypothéquée en garantie.

1631 (22. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 434
Erschienen hanß Boeß der Schiffmann burger Zu St. an einem
So dann Simon Krieg auch Schiffmann vnd burger alhie am andern theil, Zeigten An,
demnach vor zweÿen Jahren ihr respectivé Bruder vnd Schwager Vrban Krieg mehr alß bresthafft, vnd darzu blödhäuptig worden, vnd sie beede Zwar beÿ vnsern gnedigen heren vnd Obern ihne Vrban in den Mehrern Spital Zukommen angehalten, solches aber nicht verwilliget, Sondern ihnen an hand gegeben worden, sich besagten ihres bruders vnd Schwagers vnderhaltung halben so gut sie können und mögen, zuuergleichen, Als heten sie sich darauff mit einander dahin vereinbahret, daß Er Böeß mehrgenten Vrban Kriegen zu sich in seine behausung, denselben die zeit seines lebens (…) zuerhalten genommen
dargegen alle sein Vrbans alßbalden ordentlich inuentirte Nahrung, so sie vff ein geringes erstreckht, ihme Bößen actiue et passiue eigenthümlichen Zustehen vnd verbleiben, Auch da vilgedachten Vrban Kriegen eintzig söhnlein Adam Krieg ohntestiert, vnd ohne hinderlaßung ehelicher Kinder, mit todt abgehen wurde, solches von ihme Bößen vnd seiner ietzigen Ehefrawen od. ihr beed. Kindern allein geerbt werden solle, Inmaßen dann Er Simon Krieg für sich vnd alle seine Erben hiemit vff solche Erbschafft freÿ willig verzug und handabgethan haben will. Versprach Vber daß begannte dickgemelter hanß Böeß, daß Er ihme Simon Kriegen, ihres offbesagtem Brud.s und Schwagers halten, vffrecht schuldig word. auch gelten solle und wolle xxv. lv d gelühenen gelts (…) zu vnderpfand verlegt hauß vnd hoffstat alhie in Crautenaw beim Katzensteeg neben N. N. Pfarer zu Altenheim & N.N. dem Blettermacher, hind. auf Veltin Jäger stoßend gelegen, so Zuuor noch verhafftet vmb 50 lb H Johann Kohlleffel Kauffhauß Verwanten, Im. vmb 75. lb hieobbesagtem Adam Kriegen für sein mütterlich guth, vnd dann vmb 20. lb Peter Camelen s: wittib und Erben
[in margine :] Erschienen H hanß Jacob Fabers deß handelßmanns alß hierinn gemeldts Simon Kriegen dochtermanns hieher beschinnener maß gevollmächtigter Gewerbsdiener Johann Philipp Henrici (…) Act. 28. Aug. a° 1654.

La maison revient à Jean Bœss comme l’attestent les quittances ci-dessus

Fils du scieur Jean Bœss, le batelier Jean Bœss épouse en 1612 Madeleine, veuve du tailleur de pierres Louis Baur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 151 n° 25)
1612. Dominica V. Trinitatis 12. Julÿ. Hanß Böß der Schifknecht, Hans Bößen des dielen Schneiders seligen sohn, Magdalena, Ludwig Bawren des Steinmetzen hinderlaßene Wittwe. Eingesegnet (i 155)

Louis Baur épouse en 1608 Madeleine, fille du batelier Simon Krieg
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 70 n° 14)
1608. Dominica Quasimodo. 3. Aprilis. Ludwig Bawer der Steinmetz, Niclaus Bawer des becken seliger Sohn J Magdalena, Simon Kriegen des Schifmans alhie tochter. Eingesegnet 12. Aprilis Im Münster (i 72, pas de mariage à la Cathédrale)

L’acte de mariage d’André Bœss relate que son père Jean Bœss fondeur de pichets n’exerce plus ce métier mais qu’il est devenu scieur de planches.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 114 n° 25)
1624. Dca j. & 2 p. Trinitatis 30. Maÿ & 6 Junÿ. Andres Böß, ein Schiffknecht, Hans Bösen des Kanten giesser p. m. Sohn (NB. Es hatt gleichwol dieser Cantengiesser d. handwerck nicht getrieben, sondern ist ein Dühlen Schneider worden.) J Magdalena, Martin Anschelman des Holtztragers vndt Burgers alhie Tochter. Dises par g.firmati 21. Junÿ (i 328)

Le garçon batelier Jean Bœss hypothèque la maison au profit du messager Jean Gerth

1637 (11. Decemb.), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 906-v
Erschienen hanß Böß d. Schiff Knecht alhie
hatt in gegensein hanß Gerthen der St. St. Einspenningers – schuldig seÿ XXV. lb St.
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat Alhie in Crautenaw beÿm Katzensteeg neben Thoman Fincken den Gremppen & Joachim Köllen gewesenen Pfarrer see: Zu Altenheim, hind. vff N. Meÿer dem Schiff Zimmermann, so zuuor verhafftet vmb 75. lb d Adam Kriegen, Mehr vmb 75. lb d hanß Müller dem Saltzmesser

La maison revient à son fils Jean Bœss qui épouse en 1638 Marguerite, fille du ceinturier Jacques Roth

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 123)
1638. Dominica XXVI Trinitatis. Hanns Böß der Schiff Knecht vndt burger Alhie, weÿland Hanns Bößen des Schiffmanns vnd burgers Alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfraw Margareth, weÿland Jacob Rothen deß Gürtlers vnd handelsmanns Alhie nachgelaßene Eheliche Tochter (i 306)

Jean Bœss et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit de Jean Philippe Kast, greffier et rapporteur au Petit Sénat

1664 (1. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 427-v
Erschienen hannß Bööß der Schiffmann Und Margaretha sein Eheweib, Vndt Zwar Sie Margaretha insonderheit mit assistentz H Emanuel Waldeckhß Goltarbeiters und hannß Fabians deß Schneiders need. alß deroselben hierzu erbettene nechster Verwanthen
in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Johann Philippß Kasten V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Actuarÿ und Referentis – schuldig seÿen 75 Pfund pfenning
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten beÿm Katzensteeg einseit neben hannß Bernhard helder dem waÿsenvatter anderseit neben H Jacob Baldnern großen Rhats Verwanth. hind. vff hannß Jacob Brand. Glasers Erben, stoßend gelegen

Jean Bœss, fils du précédent, épouse en 1669 Anne Marie, fille du batelier Philippe Senger, qui se remarie en 1684 avec le marchand de bois André von Zabern
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 81)
1669. Dncis IV et V Trinitatis 4 / 11 Julÿ. Hans Böß der Jünger Schiff Knecht, Hanß Bösen des ältern Schiffmans vnd B. alhie Ehelich. Sohn vnd Jgfr. Anna Maria vorenanth Hans Philipps Sengers, Schiffmanns v. B. alhie Tochter. Cop. Mont. d. 12. (i 59, im 60)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 168 n° 25)
1684. Dom. X et XI d. 6. et 13. Aug. Andreas von Zabern der Holzhändler vnd B. alhie vndt Fr. Anna Maria Wld. Johannis Bösen, gewesenen Schiffmanns v. Burgers alhier hinterlaßene Wittib – W. Mont. d. 14. Aug. (i 104)

Marie Dorothée Kollœffel, veuve du marchand Laurent Ahlenschlager, donne quittance à Jean Bœss de capitaux d’après un titre de 1598 (voir la notice du n° 22)

1691 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 637
Fr. Maria Dorothe gebohrne Kohllöffelin, Weÿl. H. Lorentz Allenschlagers deß Handelßmanns und E.E. Großen Rhats Alten beÿsitzers Seel. Hinderlaßen wittib, so dißmals ohnbevögtigt, So dann Jgfr. Elisabetha Kohllöffelin, mit beÿstand H. Johann Christoph Artopæi Prof. Eloquentiæ beÿ hießiger Universitæt Ihres Curatoris (unterzeichnet) Elisabetta Kollefflen, Maria Dorothea Ahlenschlagerin
in gegensein Hannß Böoß deß Schiffmanns
bekant, daß Er Booß Ihren beeden Schwestern diejenige 100 fl. Str. Wehr. Er deren selben vermög eines perg. Weÿl. H. Johann Henrich Meÿern Not. verfertigten brieff mit der statt anhangend. Contract Insiegel verwahret, den 17. Jun: 1598. datirt und deme durchzogenen transfixes de dato 20. julÿ 1601. Jährlich ab seiner in der Krautenau ohnfern dem Katzensteeg gelegenen behaußung Jährlich auff Joh. Bapt: zu verzinßen schuldig geweßen heut dato abgelöst und bezahlt

Jean Bœss meurt octogénaire en 1694 en délaissant pour héritières les deux filles de son fils Jean Jacques, bourgeois de Mannheim. Sa bru Anne Marie Senger, femme d’André Von Zabern, a la jouissance viagère des biens de son fils Jean Bœss mort sans héritier.
1694 (10. Xbr), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 23) n° 44
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Hannß Böß, Schiffmann und burger allhier, nach seinem den 23. Aprilis dieses 1694. Jahrs beschehenen tödlichem ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen deß Ehrenvesten und weißen Herrn Johann Helcken, Schiffmanns allhier E. E. Kl. Raths alhier beÿsitzer auß Mittel wohlermelten Raths Mittel hierzu deputirten herrens, im Nahmen Annæ Mariæ Bößin, hanß Georg Sigels deß Becken Zu Newstatt an der hart Ehefrauwen, weÿl. hanß Jacob Bößen deß Schiffmanns und burgers Zu Mannheim sel. Ehelicher ältern Tochter, deß Verstorbenen Enckel, ferner deß Ehrenvesten und Vorgeachten H. David Stallen Vornehmen Schiffmanns und burgers allhier alß geschwornen Vogts Margarethæ Bößin, Vorgedachten Hanß Jacob Bößen hinderlaßener Jüngern Tochter, auch deß Verstorbenen Enckel, die ältere von dem Groß Vatter in Legitimam eingesetzte Erbin, und die Jüngere Von dem Großvatter per Testamentum in das übrige eingesetzte Erbin, Inventirt und ersucht durch die Ehren: v tugendsame Fraw Annam Mariam Bößin gebohrene Jungin, obgemelten hanß Jacob Bößen hinderlaßener Wittib, unten dero hand und gewahrsame sich deß vestorbenen wenige Nahrung befund. (…) Actum und angefang. in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Freÿtag den 10. Decembris Anno 1694.

In Einer in der Statt Straßburg Neben der bierherberg Zum Rießen in der Crautenau in dieße Verlaßenschafft nicht gehörige Behaußung
Copia Testamenti nuncupativi. 1694. (…) auf dienstag den 23. Monatstag Februarÿ Newen Calenders, Vormitthag zwischen Neün undt Zehen Uhren in dießer Königlich Statt Straßburg vnd einen in der Crautenau beÿm Engel gegen dem bronnen über gelegenen, nunmahl Mr Hannß Conrad Kriegern dem Schuhmacher eigenthümlich zuständigen behaußung, deroselben undern Vordern Wohnstuben, gegen gemelten bronnen außsehend, der Ehrenhaffte Hanß Böß, Schiffmann burger allhier Zu allhie Straßburg hohen alters, dabeÿ nunmahls Kranck und Schwachen leibs dannenhero in einem bett sich enthalten (…) Johann Kitsch, Notarius
Wÿdemb, So die Ehren und Tugendsame fraw Anna Maria von Zabern gebohrene Sängerin deß Ehrenvesten und vorgeachten H. Andreä von Zabern holtzhändlers und burgers allhier haußfrau, von Weÿl. deß Ehrengeachteen herrn Hanß Bößen, deß Jüngern Schiffmanns v burgers allhier ihres ersten haußwürths seel. V.laßenschafft ad dies vitæ Zugenießen hat, das Eigenth. aber dem Verstorbenen seel. nunmehr deßen Erben Verfangen ist, Vermög Inventarÿ Concept in Anno 1682. durch Vor: und Nachgen. Notm: gefertiget in fine Zu ersehen, daß der verstorbene H Hanß Böß der altere als Erb vorgem. seines Sohns
Sa. Haußraths 9, Sa. d. Zinß hauptgut 50, Summa summarum 59 lb – Passiva 32. lb, verbleibt 27 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 24 lb

Le batelier Jean Bœss meurt à l’âge de 80 ans et six semaines.
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1687-1707 f° 66-v)
1694. Dom. Misericord. d. 25. Aprilis ist Johannes Böß d. Schiffmann vnd B. alhier, Seines Alters 80 Jahr v 6 Wochen auff St Urbans Aw begraben worden (i 67)

Testament de Jean Bœss dans la maison qui appartient à Jean Conrad Krieger
1694 (23.2.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6296) et Protholollum secundum, 1 AH 6295
Herr hannß Böß, Schiffmann (…) in Meister hannß Conrad Kriegers des Schuhmachers wohn behaußung inn Krautenaw beim engel gegen dem bronnen gelegen

Jean Bœss vend la maison au cordonnier Jean Conrad Krieger, à l’aide de son beau-frère Jean Philippe Weyland. En marge, quittance remise à Anne Marie Jung, veuve de Jean Jacques Bœss, bru du vendeur.

1691 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 636
Hannß Böoß der Schiffmann
in gegensein Hannß Conrad Kriegers deß Schuhmachers mit beÿstand H. Johann Philipp Weÿland deß Cran Meÿsters seines Schwagers
Eine behaußung, Höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, zugehördt. und Gerechtigkeiten, allhier in der Crautenaw ohnfern dem Katzen steeg einseit neben weÿl. H. M. Johann Henrich Christen gewesenen diaconi Zu St. Wilhelm seel. wittib und Erben anderseit neben Hannß Georg Burghard d. Schneider Hinden auff Hannß Bernhard brand. d. weißgerber – geschehen umb 250 pfund
Darbeÿ ist expresse Verglich. daß dem Verkäuffer in dem Verkaufften Hauß eine besondere Cammer zu bewohnen auch sich in der Stub deß winters uff zuhalten ohne zinnß die übrige Zeit leben gelaßen werden solle
[in margine :] Erschienen Anna Maria gebohrne Jungin, weÿl. Hans Jacob Bößen gewesenen Schiffmanns seel. hinderlaßene wittib, und sohnsfrau hierinn ged. Hans Bößen des Verkäuffers, alß welche obged. Hans Jacob Bößen hinterlaßen Vermögen ihr lebtag zu genüßen d. eÿgenthumb aber ihren Kinder, so nicht verburgert auch ohnbevögtigt sein, gehörig, mit beÿstand Hans Martin Büttners des Riemenschneiders ihres vettern ahne statt vogts, hat in gegensein des hierinn gemeldten Kaüffers (quittung) den 1. Julÿ A° 1694

Jean Conrad Krieger et sa femme Anne Marie Nieffer hypothèquent le même jour la maison au profit de la femme du pasteur Samuel Silberrad

1691 (26.7), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 639-v
Hannß Conrad Krieger der Schuhmacher und Anna Maria gebohrne Niefferin und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Philipp Weÿland deß Kornmeÿsters und Hannß Peter Nieffers deß Schneiders Ihrer beeden Vettern
in gegensein fr: Susannæ Mariæ H. Samuel Silberrads Pfarrers zum alten St. Peter haußfrawen – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behaußung, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebäwen in der Crautenaw ohnfern dem Katzensteeg einseit neben weÿl. H. M. Johann Henrich Christen Diaconi zu St. Wilhelm Seel. wittib und Erben anderseit neben Hannß Georg Burghard dem Schneider, hind. auff Hannß Bernhard Branden dem Grempen stoßend gelegen

Fils du tuilier Jean Thomas Krieger à Neuenstadt am Kocher, le cordonnier Jean Conrad Krieger épouse en 1687 Anne Marie Nieffert, fille du maréchal ferrant Jean Jacques Nieffert à Ingwiller en juridiction de Hanau : contrat de mariage, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten vndt bescheidenen Johann Conrad Kriegern dem ledigen Schuhmacher, weÿland Hannß Thoman Kriegers Zieglers und burgers in der Neüstatt Zu der großen Linden fürstl. Würtenbergischer herrschafft seel. nachgelaßenem ehelichem Sohn ane Einem, Und der Ehren undt tugendbegabten Jungfrawen Anna Maria Nieffertin, weÿland hannß Jacob Niefferts geweßenen burgers undt Huffschmidts Zu Ingweiler gräfflich Westenburgischer herrschafft seel. hinderlaßenen Ehelichen tochter am andern theil, sich begeben, auch dabeÿ in beÿsein undt auf underhaldlung der Ehren Vorgeachten undt wohlahtbahren herrn Lucas Schaffen deß Schneiders aug sein deß hochzeitern, So dann auf Ihr der Jungfrauw hochzeiterin seiten herr Johann Philipp Weÿlandts Granmeisters Ihres Schwagers in auch beÿsein mein Johann Caspar Francken Zu solcher heuraths tractation requirirten Notarÿ (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Sontag den 8. des Monats Junÿ im Jahr als mann Zalte 1687 – Johann Jacob Baldner, Nots. pub. burger zu Straßburg hievorgeschribene heüraths abred auß weÿl. herrn Johann Caspar Francken gewesenen Not. publ. auch burgers alhier (…) auffgerichtetem concepto

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 207-v n° 26.)
1687. Junius. d. 10. Hans Conrad Krieger led. Schumacher auß der newstatt am Kocher Hans Thomas Kriegers burgers und Zieglers daselbsten hinterl. ehel. sohn, Jgfr. Anna Maria, hans Jacob Nieffers burgers und huffschmits Zu Ingweiler Kräfflicher Hanawischer Herrschafft hinterl. el. tochter (i 209)

Anne Marie Niffer d’Ingwiller devient bourgeoise à titre gratuit en mai 1687 en s’inscrivant à la tribu des cordonniers
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 528
Jfr. Anna Maria Niverin von Ingweiler in d. graffschafft hanaw gelegen, empfangt burgerrecht gratis, Schuhmacher Zünfftig promis. 7. dito [maÿ 1687]

Jean Conrad Krieger devient bourgeois par sa femme Anne Marie Niffer en juillet
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 529
Hans Conrad Krieger d. Schuhmacher aus d. Newstatt am Kocher, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Maria Niferin p. 2. golt fl. vnd 16 ß so beÿ d. Cancelleÿ erlegt ist ledig. standts gewesen, Schuhmacher Jur. 12.t. dito [Julÿ]

Jean Conrad Krieger meurt en 1722 dans sa maison place Saint-Etienne en délaissant quatre enfants. L’actif de la succession s’élève à 478 livres, le passif à 78 livres.
1722 (19.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 6) n° 215 (198)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, so weÿlandt der Ehren vnd vorgeachte Herr Johann Conrad Krieger, Schumacher vndt burger allhier Zue Straßburg nunmehr seel. nach seinem d. 4.ten Maÿ dieses fortlaufenden 1722.ten Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ersuchen erfordern vnd begehren des Ehrenachtbahren H Johann Jacob Krieger, schuhmachers, der Ehren vnd tugendsahmen fr. Annæ Mariæ Rödererin gebohrnen Kriegerin, H Hs Jacob Röderer schuhmachers vndt Burgers allhier Ehefrau, ferner fr. Annæ Salomeæ Göbelin geb. Kriegerin H Friderich Göbel deß Schloßers vnd burgers allda Ehefrau, So dann Jgfrau Mariæ Elisabetæ Kriegerin, beÿständlich vorermalten H Joh: Jacob Kriegers, Ihres bruders vnd geschwornen vogts, alle vier des Verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen wittib Ehelich erzeugt vnd hinterlassener Kinder vnd ab intestato rechtmässiger Erben, fleißig inventirt vnd ersucht durch die Viel Ehren und tugendsahme frau Anna Maria gebohrene Nieffertin mit assistentz H Friderich Gloren auch Schuhmachers und burgers allhier Ihres geordnet vnd geschwornen vogts wie auch die Kinder und Erb. selbst (…) Actum Straßburg Freÿtags d. 19.ten Junÿ 1722.
Copia der Eheberedung
Kurtzer bericht. Obwohlen inn Eheberedung wie vor Zusehen Zwischen beeden geweßenen Eheleut auffgerichtet, und darinnen beederseits Nahrung vor unverändert reservirt word. so hat mann demnach kein Inventarium Zugebrachter Nahrung verfertigt (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Stephans plahn gelegenen, vnd eÿgenthümblich hieher gehörigen behaußung sich folgendermaßen befund.
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item ein Hauß, höfflein vnd hoffstatt auf dem Stephansplahn (…)
Sa. haußraths 39, Sa. Wein v Leerer vaß 81, Sa. Silbers 1, Sa. goldener ring 5, Sa. Eigm. ane einer behaußung 350, Summa summarum 478 lb – Schulden 78, Nach deren Abzug 400 lb
Copia der Eheberedung (…)

Jean Conrad Krieger vend la maison au cordonnier André Frantz et à sa femme Barbe Gerber

1698 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 358
Hans Conrad Krieger, der Schuhmacher Und burger allhier
Andres Frantzen, des Schuhmachers Und burgers allhier, Und Barbaræ geb. Gerberin
Eine behaußung, höfflein, Hoffstatt mit allen deren Gebaüen, zugehördten Und Gerechtigkeiten, allhier in der Crautenau ohnfern dem Katzensteeg, anderseit neben Daniel Becker, dem Krempen, anderseit neben hans Georg Burckard dem Schneider hinten auf Hans Georg Stadler, den Schuhmacher stoßend gelegen – geschehen umn 300 pfund

Fils de Gabriel Frantz, André Frantz épouse en 1692 à Andlau Barbe, fille de Quirin Gerber
Mariage, Andlau, SS. Fabien et Sébastien (cath.)
Hodie 25. Novembris anni 1692. sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt Honestus Adolescens Andreas Frantz, filius legitimus defuncti civis Gabrielis Frantz p. m. olim in Andlaw commorantis et Pudica Virgo Barbara Gerberin filis legitima Quirini Gerber civis Antlavy commorantis (i 8)

André Frantz et Barbe Gerber d’Andlau achètent le droit de bourgeoisie en avril 1698 en apportant deux enfants qui suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois)
1698, 3° Livre de bourgeoisie p. 1204
Andreas Frantz der schumacher Von Andlau, weÿl. Gabriel Frantzen gew: Rebmanns daselbst hint. Ehl. sohn und desen haußfraw Barbara quirin gerbers daselbst Eh : tochter, erkauffen das Burgerrecht p. 2. gold. fl 16. ß so bereits auf dem Pfenningth. erlegt worden, bring. 2 Kinder mit nahmens Andreas vnd Joseph, mit welchen es beÿ ordnung gelaßen Worden, V& Werden beÿ E.E. Zunfft der schumacher dienen Jur: d. 30. Aprilis 1698.

1712, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
Montag den 12. Decembris Anno 1712
Andreas Frantz der Schuemacher beclagt

1713, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
Andreas Frantz den Schuhmacher wurde vorgestellt

1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
Andreas Frantz

André Frantz hypothèque la maison au profit de Marie Charlotte Hamburg

1717 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 468
Andreas Frantz schuemamacher
in gegensein H Frantz Joseph Kratzmeÿer haffners alß vogt Maria Charlotta Hamburgin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: in der Krautenau ahm Katzensteeg, einseit neben Joh: Jacob Bender d. schneider anderseit neben Jean Decret hinten auff Stadler

Litige relatif au compte d’entretien de la fontaine 108 par André Frantz
1718, Protocole des Quinze (2 R 122)
Bronnen n° 108 Rechnung Andreas Frantz Schuhmacher. 9. 33.

André Frantz et Barbe Gerber meurent tous deux en janvier 1733 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 363 livres, le passif à 152 livres.

1733 (26.1.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 696) n° 48
Inventarium u. Beschreibung aller haab u. Nahrung, nichts außgenommen, so Weÿl. der Ehrengeachte Mr Andreas Frantz, geweßener Schuemacher und die tugendsahme Fraw Barbara geb. Gerberin, beede Eheleuthe alh. Zu Straßb. nun seel. nach ihrem u. Zwar nachdeme der Mann d. 2.t Jan. die Fraw aber d. 1. ejusdem hujus anni dießes irdischen gesegnet, Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen in Straßb. d. 26. Jan. A° 1733.
Die verstorbenen beede Eheleuth haben ab intestato Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1° den Ehrengeachten Andreas Frantzen, Gartner Underw. u. b. alh. so in person Zugegen. 2.do Joseph Frantzen, Weißgerber b. Zu Collmar, welcher in person da, u. weilen alh. nicht verburgert, sonst deßwegen ferner Zugeg. der Ehren veste u. weiße H. Peter Herrmann Klein E. E. Kleinen Raths jetzmahliger beÿsitzer, wie auch verschiedener hoch Adel. familien wohlverordneter Schaffnern als aus wohlged. Raths mittel hierzu in Spec: depp: herr, 3.tio die tugendsahme Fraw Annam Mariam geb. Frantzin des Ehrsahmen Zachariæ Langolffs, Schneiders u. b. alhie Ehefrauw, welche mit hülff desselben Zugegen, 4.to Und dann der Ehrengeachte Mr Joh: Adam Frantzen, ledigen Schuemacher u. alh. burgern so für sich selbsten da, Alle 4. leibl. Geschwisterd.

In hernach beschriebener Behaußung sich befunden wie volgt
Eÿgenth.b An einer behauß. – Hauß höfflein u. hoffstatt m. all deßen gebäuen, begr. weith. rechten, Zugehörd. u. gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Straßb. inn der Krautenaw, ohnfern dem Katzensteeg, 1.s. neben N. Decret, 2.s. neben Johann Herrmann dem Kutschern hinden auff N. Woniglichs W. Ziehend, davon gehen jahrs auff d. 24. 8.bris 4. lb 10. ß d Zinß Hn Joh: Ludwig Stuber dem Paßmentirer u. b. alh. in Cap: abz. mit 100. lb, sonst ist dieße behauß. freÿ ledig u. eigen und vermög i: ad Conc: gel. von alhie. Werckmeistern eig. subscrib: schrifft. absch: vom 24.t Jan: jüngst æstim. p. 350. Nach abz. obig. oneris aber Kombt disorts noch in außwurff 250. hieüber sag. 2. undsch. perg. Kbr. in alh. C. Stb gef. und dero anh. Ins. verw. deren i. datirt d. 13.t Januarÿ A° 1698, der andere aber d. 26.t Julÿ A° 1691. der erte Sub N° 1 der andere Sub N° 2.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 74, Sa. Werckzeug und gemachte Arbeith 25, Sa. Silbergeschmeid 1, Sa. activ Schulden 11, Sa. Eigenthb. ane j. behausung 250, Summa summarum 363 lb – Passivorum 152, Nach deren Abzug 211.
Summa finalis oder Stall Summ 177 lb
Copia Codicilli – 1720. (…) auff Mittwoch den 21. Tag des Monaths Aprilis nachmittag Zwischen Vier und fünff uhren der Ehrengeachte Meister Andreas Frantz, Schuemacher und die Tugendsahme frau Barbara gebohrene Gerberin, Beede Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg, mich unterschriebenen offenbahren geschwornen Notarium und Zeugen Zu endgemeldt, Zu sich in eine alhie an der langen straß, in der so genannten Schiltzgaß Liegende, Hn Niclaus Lamprecht, Schuhmachern Weinhändlern und allhiesigem Burger gehörige Behaußung erfordern und Kommen laßen (…) gesund gehend: und stehender Leiber auch guter richtiger Sinnen und vernunfft – Christoph Michael Hoffmann
Abschatzung d. 24. Januarÿ 1733. Auff begebren Weÿl. des Ehrenhafften und bscheodenen Mstr. Andreas Frantz, gewesenen Schumachers seel. hinter laßene Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Krautenau beÿ dem Engel gelegen, einseits Neben Mr Degry Krempen, anserseits Neben Johann Hermann Kutscher, hinten auf des Wohnlichs hinterlaßene wittib stosend Welche behausung, Stuben Cammren, Soldaten Kammer, Küchel Zweÿ hauß Ehrlein, Klein höffel und gebälcktes Kellerlein sampt aller gerechtig Keit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Weckleuthe durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen würdt Vor und Um Sieben Hundert Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que Joseph Frantz, établi à Colmar, doit régler le droit de détraction.
1733, Livres de la Taille (VII 1177) f° 234
Schuhmacher F. N. 5944. – Weÿl. Andreas Frantzen sen. gewesenen Schuhmachers und Fr. Barbaræ gebohrener Gerberin beeder Eheleute und Burgere alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Schmidt.
Concl. Fin. Inv: ist fol. 39, 177. 4. 4, die machen 300. fl. verstallte 500. fl.
Extat das Stallgeltt pro 1733. mit 2 lb 2 ß
Gebott 2 ß
Anhandlung 7 ß 6 d, Summa 2 lb 11 ß 6 d.
Abzug. Joseph Frantz der Weißgerber Zu Collmar hat von angefallenem Vätter und Mütterl. Erb. der 50. lb 18 ß 7 d den Erb Gulden zu erlegen mit 10 ß
dt. 27.° Maÿ 1733.

La maison revient à leur fils Jean Adam Frantz par cession le 30 janvier 1733 (voir plus loin la vente de 1769). Les experts l’estiment à 400 livres lors de l’inventaire dressé en 1761 après la mort de sa femme Susanne Michot. La même somme est reprise à l’inventaire dressé en 1768 après la mort de sa deuxième femme Marie Salomé Riebel.

Jean Adam Frantz hypothèque la maison au profit de Marie Salomé Aufeld née Loos

1766 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 220
Johann Adam Frantz der schumacher
in gegensein Fr. Mariæ Salome Aufeldin geb. Looßin – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Krautenau, einseit neben Samuel Kempffer dem schneider, anderseit neben Hans Georg Obermeyer dem tapezierer, hinten auff Friderich Bronner

Adam Frantz vend la maison au revendeur Martin Gerbersdorff (ici Germersdorff). L’extrait délivré en 1749 de la cession de la maison au vendeur se trouve dans le fonds des annexes aux actes de la Chambre des Contrats (seul l’inventaire relaté ci-dessus existe encore, les annexes ont disparu depuis)

1769 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 610
Johann Adam Frantz der schuhmacher
in gegensein Martin Germersdorf des krempen
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Vorstadt Krautenau ohnfern der Katzensteeg, einseit neben Georg Obermeyer dem Tapißirer, anderseit neben Samuel Kempfer dem schneider, hinten auff Friedrich Brunner dem Paßmentirer – als ein d. 30. Januarÿ 1733 von seinen geschwistern in ohnvertheiltem erb angenommenes guth – um 568 pfund
(cote 94 Z 4) Die in weiland Meister Andreä Frantz des geweßenen Schumachers und auch weiland Fraun Barbarä geborner Geberin beeder geweßter Eheleuthen und Burgern alhier Zu Straßburg selig Verlaßenschafft gehörig geweste behaußung Höflein und Hoffstatt mit allen deren Gebeüden begriffen, weiten Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Krautenau ohnfern dem em Katzensteeg, einseit neben N. Degré, anderseit neben Johannes Herrmann, beeden Kutscheren, hinten auf N. Woniglichs Wittib stosend gelegen, ist dem jüngsten Sohn Meister Johann Adam Frantz damals ledigen Schumacher und Burgern alhier, von deßen Geschwisterden und Mit Erben in ohnvertheiltem Erb kauflich cedirt und überlaßen worden, wie des über die elterliche Verlaßenschafft, durch Herrn Notarium Andream Schmidt Anno 1733. vergriffene Verkauf und Erlös Register, wie auch Vergleich und abtheilung Concept, so sich anietzo in mein notarÿ Verwahrung befindet zu vernehmen gibt, welches hiermit bona fide attestirt Straßburg den 26.ten Augst Anno 1769 – Johann Daniel Stöber Notarius

Fils du vigneron du même nom, Martin Germersdorff (qui signe Gerbersdorff) passe en janvier 1748 un contrat de mariage avec Marie Madeleine Groner, fille du tonnelier Zacharie Groner, tous de Ribeauvillé
1748 (17.1), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 213
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Martin Germersdorff dem Ledigen von rappolswÿher gebürtig, Martins Germersdorff des reebmanns und frauen Christinæ gebohrner roßin, beeder Eheleuthe und burgere zu gedachtem rappolsweÿher ehelich erzeugtem Sohn
So dann der tugendsamen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Gronerin, Herrn Zachariæ Groners des Kieffers und burgers zu mehrgemeltem rappolsweÿher, mit weÿl. frauen Anna Maria gebohrner Schmidin, seines geweßenen Ehefrauen seel. ehelich erzeugter tochter
[unterzeichnet] hanß mardin gerbers dorff als hochzeiter, Maria magtalehna granerin als hochzeiterin

Martin Gerbersdorff épouse quelques mois plus tard Régule Greiff, fille du cultivateur Jean Greiff de Schwarzenbach près de Neuravensburg : contrat de mariage, célébration. La mariée est assistée de son oncle maternel Sébastien Mægerlin, emballeur à la douane de Strasbourg
1748 (2.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Heuraths Abrede Zwischen dem Ehrs. Johann Martin Gerberdorff, geb. von Rappolsweÿer, des Ehrs. Martin Germerdorff burgers allda mit Fr. Christin geb. Rooßin ehel. erzeugtem Sohn beÿst. S. T. Herrn Frantz Joseph Kruch Exsenatoris vnd gewesenen alten dreÿers deß Pfenningthurn und vornehmen burgers allhier Zu Straßburg, alß Hochzeitter ahne Einem
Und dann Jgfr. Regulæ Greiffin, weÿl. Joh: Greÿffen gewes. Ackersm. Zu Schwartzenbach beÿ Neu Ravenspurg mit auch weÿl. Anna geb. Mägerlinin ehel. erz. Tochter beÿst. H Sebastian Mägerlin des Spanners im Kauffhauß Ihres Mutter bruders wie auch H Joh: Michel Hugers des Caffetier beed. burgere allhier Zu Straßburg alß der hochz. am Andern theil
Actum Straßb. dienst. d. 2. Apr. A° Dni 1748. (unterzeichnet) hanß Mardin gerbersdorff als hochzeiter, regula greiffin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 154)
Hodie 6. Maÿ Anni 1748 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Joannes Martinis Germersdorff, Rappolswiranus, filius legitimus Martini Germersdorff Civis ac vinitoris Rappolswirani et Christinæ Rosin, actu in Parochia nostra commorans, et Regula Greiffin, filia legitima defunctorum Josephi Greiff civis dum viveret ac agricola in Schwartzbach Jurisdictionis Neuen-Rafenspurgensis in Suevia et Annæ Megerlin, oriunda ex dicto Schwartzbach sed ab octo annis in hac civitate ac Parochia commorans. Testes aderant Sebastianus Mægelé civis ac mercium in Portorio hujus civitatis compactor sponsæ avunculus Matrinus (…) (Signé) Johann Mardin gerbers dorff, regula greiffin (i 79, im 80)

Jean Martin Germersdorff (ici sous le seul prénom de Jean) et Régule Greiff acquièrent le 11 mai 1748 le droit de bourgeoisie, la femme à titre gratuit, le mari au nouveau tarif.
1748, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 343
Johann Germersdorff der kremp Von Rappolsweÿler und deßen Ehefrau Regula Greiffin Von Schwartzbach St. Gallen gebieth gebürtig Erhalten das burgerrecht und Zwar die Ehefrau wegen wohlverhaltens gratis, der Ehemann aber umb den neuen burgerschilling und wollen beÿ E.E. Zunfft zur Mörin dienen, Jur. et prom. d. 11. Maÿ 1748

Jean Martin Germersdorff devient tributaire à la Mauresse le 18 juin suivant
1748, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 259)
(f° 315) Dienstags den 18.ten Junÿ Anno 1748 – Neuer Leibzünfftiger Gremp R. – Johann Martin Germersdorff, von Rappoltzweiler gebürtig producirt durch seine Ehefrau Schein von allhiesiger Cantzleÿ Pfenningthurn und Stall, deren die Zwen erstere den 11.ten Maji 1748. der letztere aber den 18.ten ejusdem datirt bittet um Ertheilung des Zunfft und Grempen Rechts.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr, jedoch mit dem Anhang willfahrt, daß, sobald der Implorant von seiner Reiß wieder Zurück kommen wird, er dem Herrn Zunfftmeister angeloben solle.
Zahlte vor den Pfenningthurn1 lb, vor das Zunfftrecht 5 ß, vor das Grempenrecht 1 lb 10 ß, vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 d, Und Einschreib Gebühr 2 ß, (zusammen) 3 lb 4 d. Promisit

Jean Martin Germersdorff sollicite en décembre 1754 auprès de la tribu des Fribourgeois l’autorisation de confectionner et de vendre de la charcuterie et d’autres mets comme les autres revendeurs. La tribu objecte que les revendeurs n’ont pas le droit de pratiquer ce commerce. Il modifie sa demande en juin 1755 et obtient l’autorisation à l’exclusion de tout autre mets.
1754, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 220) Donnertags den 15.ten deß Monaths Decembris in Anno 1754
Johann Martin Germersdorff der Grempp vnd burger stehet vor und bittet Ihme Zu Erlauben, daß Er dörffe wie anderen Grempen vndt diesorthigen Geldt Zünfftigen Ceruelats, Langues fourrées, Ballerons, Suppen, gekochten fleischen vndt Gemüeß appretiren undt verkauffen, offeriret derhalben beÿ dießer Ers. Zunfft sich ebenmäßig geldtzünfftig zu machen undt derselben Jährlich 6 ß d ahne Stubengeldt Zu entrichten.
Hierauff Ist Erkandt worden, daß Citatus, weilen er ein Gremp Mithin Handtierungen Zu treiben willen ist so wieder ordnung mit seinem begehren Abgewießen.

(f° 232-v) Donnertags den 5.ten Junii in Anno 1755
Johann Martin Gerbersdorff, der Grempp vndt burger allhier stehet vor undt bittet dermahlen nur allein vmb Erlaubnus würst, alß Nemblichen Ceruelats, Langues fourrées, Ballerons vndt Andouilles vndt dergleichen gleich wie andere gremppen allhier dießorths auch Erhalten haben, verfertigen vndt auß dem hauß verkauffen Zu dörffen Zu dem Endte Ihne gegen Erlag der gebühr dießotts alß Zudiener geldtzüfftig Zu recipiren.
Hierauff Erkandt worden, daß dem Imploranten in seinem Gesuch dermahlen zu willfahren mithin derselbe gegen Erlag der 2 lb 4 ß d vndt 6 ß d Stubengeldt pro hoc A° alß Zuduener geldtzünfftig zu recipiren, Ihme aber anbeÿ auch keine andere Speißen ,weder gekocht noch ohngekocht, weniger wein, wieder Ordnung Zu verkauffen beÿ Straff der Ordnung Zu verbiethen seÿe. ded. et pro. eodem.

Jean Martin Gerbersdorff se remarie en 1764 avec Catherine Hausmaurer, fille du porcelainier Mathias Husmaurer (Hausmaurer) de Haguenau : contrat de mariage, célébration
1764 (28.4.), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) n° 879
Eheberedung – zwischen dem Ersamen und bescheidenen Martin Gerberßdorff dem wittiber Krempen u. burgern allhier als Hochzeiter ane Einem
So dann der Eren und tugendsamen jgfr. Catharina Hußmaurerin Matthis Hußmaurers des Porteliners u. b. Zu Hagenau mit Elisabethe Bernhardin Ehelich erzeugter Großjähriger tochter als hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen zu Straßburg d. 28.ten Aprilis 1764. (unterzeichnet) Mardin Gerber dorff als hoch Zeider, x Catharinæ Hußmaurerin handt Zeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 121)
Hodie 7. maii anni 1764 in Ecclesia nostra tribus proclamationibus ac totidem in Ecclesia S. Ludovisi hujus urbis (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt martinus germersdorff civis viduus defunctæ reginæ Greiff Et Catharina housemaurer hagenoensis filia Legitima mathei houssemauer et Elisabethæ Bernard conjugum (signé) Mardin germersdorff, + Sponsæ Signum

Catherine Husmaurer devient bourgeoise par son mari trois semaines après son mariage
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 40-v
Catharina Husmeÿerin von Hagenau geb. verheur. Joh: Martin Germersdorff den Kremp. u. b. allhier erhalt das Burgerrecht wohlverhaltens weg. gratis, will dienen bey E E Zunfft Zur Mörin. prom. eod. [26. Maÿ 1764]

Martin Gerbersdorff meurt en 1786 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison à 200 livres. L’actif de la succession s’élève à 305 livres, le passif à 99 livres.

1786 (19.4.), Not. Lederlin (6 E 41, 907) n° 325
Inventarium über Weiland Martin Gerbersdorff, des geweßenen Fastenspeishändlers und Burgers dahier in Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, errichtet Anno 1786. – nach seinem den 14. Aprilis dieses gegenwärtigen 1786.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft (…) ersucht durch die hinderbliebene Wittib Frau Catharina geb. Hußmauerin, beÿständlichen H. Michael Schmidt, des Nagelschmidts und burgers dahier – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 19.ten Aprilis 1786.
Bennennung der Erben. Des verstorbenen seeligen ab intestato nach todt verlaßenen Erben sind folgende Persohnen, 1° Johann Georg Gerbersdorff, der Reebmann und burger Zu Rappoltsweÿher und von hier abweßend, 2. Fr. Catharina gebohrene Gerbersdorffin, Herrn Johann Peter Clavelle des Wurstmachers und burgers dahier Ehegattin in deren Namen gedachter ihr Ehemann dießer Inventur abgewartet hat, 3. Fr. Christina gebohrene Gerbersdorffin, Joseph Buch des Burgers und Reebmanns zu Hunnenweÿhr Ehefrau, abweßend, In welcher und vorgedachten Johann Georg Gerbersdoff ihres Bruders Namen beÿ gegenwärtiger Inventation erschienen ist Herr Michael Andreas Stierling E. E Großen Raths und Anderer Hoher Gerichts stellen dießer Stadt Advocatus und Procurator Vicarius auch burger dahier, als Zufolg Sis Tis Ihro Gnaden des Regierenden Herrn Ammreisters Erkandnus vom 15.ten Aprilis jüngsthin geordnet und geschworenen Curator, welcher auch deroselben Interesse beÿ dießer Inventarur besorget hat, 4.t° Fr. Anna Maria gebohrene Gerbersdorffin, H. Réné Lanier, des Körbmachers und burgers alhier Ehegattin, so beiständlichen ihres Ehemanns dießer Inventur angewartet hat, So dann, 5.t° Johannes Gerbersdorff, der Trompeter unter dem Königlich. frantzösischen hier in Garnison liegenden Reuter Regiment Perey*, hiebeÿ præsens. Samtliche des Defuncti voll- und halbbändigen Geschwüsterde und ab intestato in gleichlingen Antheilen hinderlaßene Erben. Wobeÿ die Vier erstere Erben als des Defuncti vollbändige Geschwüsterde declariren, daß Sie insofern vorgedachten Johann Gerbersdorff desabgeleibten Habbrudern mit Zu Erben gehen laßen wollen als er durch gültige Certificats Ihnen erweißlich machen wird (…)

in einer allhier Zu Straßburg ane der Crautenau gelegenen hiehero gehörigen behaußung folgendermaßen sich befunden
Eigenthum ane einer Behausung. Nemlichen eine Behausung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Crautenau beÿ dem Katzensteeg, einseit neben H. Obermeÿer, dem Tapezierer anderseit neben Weiland H. Exsenatoris Kämpffers gewesten Schneiders hinterlaßenen Erben und hinden auf H. Bronner den Tapecirer allhier stoßend, so der Wittib hiebeÿ gethanen Bericht nach freÿ, leedig und eigen, und wird dieße Behaußung, wie solche durch die geschworene Herren Werckleuthe dießer Stadt vermög ihres mir Noratio Zum Concept eingesandten schriftlichen Abschatzungs Zedul de dato 24.ten Aprilis Anno 1786. æstimirt und angeschlagen worden ist hier in Auswurf gebracht pro 200 lb. Hierüber hat sich nichts schriftliches vorgefunden.
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Hausraths 66, Sa. baarschafft 6, Sa. behausung 200, Sa. Schulden 32, Summa summarum 305 lb – Schulden 99 lb, nach abgang deren verbleibt 205 lb – Stall summa 149 lb
Copia der Eheberedung (…) den 28. Aprilis 1764, Adam Claus, Notarius, Collationnirt, Johannes Lederlin

Les héritiers de Jean Martin Gerbersdorff vendent la maison devant le juge de paix du quatrième canton le 15 pluviôse an VI à Gall Haldenwang auquel ils délivrent une quittance le 29 germinal suivant (les actes de la justice de paix ne sont pas conservés). En annexe, procès verbal d’expertise d’après lequel le solivage est en mauvais état, notamment celui de la cave.

1798 (29 Germinal 6), Strasbourg 7 (41), Jean Daniel Stoeber n° 363
Erschienen (…) weil. bs. Martin Gerbersdorff gewes. Fastenspeishändlers u. auch wei. Catharina geb. hußmaurer Verlaßene Erben benand. 1° br. Georg Martin wohnhaft in Hagenau, als Zufolg der Vor Not. Lambert in Hagenau den 9. Pluvios im sechsten Jahr passirter u. enregistrirter Vollmacht enannter Mandatarius seiner Ehefraun Catharina geb. Hußmaurer, 2° b. Georg Fröschesser Kiefers zu Rappoltsweiler nahmens seiner Ehefrau Annä Mariä geb. Gerbersdorff, u. Zugleich Bevollmächtigter Johann Georg Gerbersdorff Reebmanns Zu Rappoltsweiler u. b. Augustin Gerbersdorff Steinhauers zu Gebweiler krafft des bey diesem Concept befind. Vollmacht von gestrigen tag, 3° weil. Catharinä geb. Gerbersdorff, mit auch weil. Joh. Peter Clavelle gew. Wurstmachers allhier erzeugte sechs Kinder a) Peter Claude Clavelle Chaircuitier, b) Catherine Clavelle b. Michael Schäffer Vergulders Ehefrau, c) Magdalena geb. Clavelle, brs. Johannes Grimm Becks Ehefrau von ihme authorisirt, d) Annä Mariä geb. Clavelle, b. Frantz Guth, Fastenspeishändlers Ehefrau unter deßen authorisation, e) Theresia geb. Clavelle b. Frantz Anton Koller Concierge au tribunal civil Ehefrau von ihme authorisirt, f) Peter Joseph Clavelle, p*ompetier, 4° Christina geb. Gerbersdorff weil. brs. Joseph Busch gew. Reebmanns zu Bennenweÿher Wittib (…), 5° Joseph Lanier Korbmacher allhier, 6° Theresia geb. Lanier b. Frantz Camerzell handelsmanns alhier Ehefrau So unter deßen authorisation, 7° vorgesagter b. Georg Fröschesser Kiefers zu Rappoltsweiler nahmens Eberhard Bürgenhäuser Einwohmer in Rappoltsweiler Curator Johannes Gerbersdorff des abwesenden Von ihme krafft vorallegirter Vollmacht (…) authorisirt,
haben in Gegensein brs. Gallus Haldenwang Schumacher allhier, freÿwillig angezeigt und bekannt
das sie von demselben den Steigschilling der in vorbesagter Gerbersdorffischen Verlaßenschafft gehörigen behausung alhier zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau am Katzensteg gelegen, so den 1.ten, 8.ten und 15. Pluviose lezthin vor den Friedensrichter des Vierten Gerichtsbezirks versteigert worden mit 2125 livres erhalten und dato unter sich gehörig Vertheilt hätten (…) Straßburg d. 29. Germinal im sechsten Jahre der Republick.

N° 363. Erschienen b. Michael Schäffler Vergulder nahmens seiner Ehefraun Catharinä geb. Clavelle, b. François Guth Chaircuitier nahmens seiner Ehefraun Mariä Annä geb. Clavelle und b. Joseph Lanier Korbmacher alhier freÿwillig anzeigend, daß Sie die in weiland Martin Gerbersdorff gewesenen Fastenspeishändlers allhier Verlaßenschafft gehörig gewesene behausung Vor dem Friedensrichter des Vierten Geichtsbezirks den ersten Pluviose achten Pluviose u. 15. Pluviose letzthin offentlich hätten Versteigern laßen und seÿe solche dem br. Gallus Haldenwang Schumacher alhier als als letzt und meistbietendem entschlagen worden, da nun die Erben noch nicht ihre Vollmachten Völlig eingesandt so hat Käufer dato in ihr der Gerbersdorffer Erbinteressenten Gegenwarth solcher Steigschilling der 2125 livres baar richtig gemacht und bezahlt (…) Straßburg den 26. Ventose im sechsten Jahre der Republick.

1° Mithin participiren Johann Georg Germersdorff gew. Reebmanns Zu Rappoltsweiler hinterlaßene dreÿ Kinder (…) demnach gebührte Annä Mariä Gerbersdorff, Georg Fröschesser Kiefers zu Rappoltsweiler Ehefrau, Johann Georg Gerbersdorff Reebmann Zu Rappoltsweiler und Augustin Gerbersdorff Steinhauer zu Gebweiler
2° Weil. Catharinä geb. Germersdorff, auch weil. Joh. Peter Clavelle gewesenen Wurstmachers allhier sechs Kinder 1) Peter Claude Clavelle Chaircuitier, 2) Catherine Clavelle br. Michael Schäffer Vergulders Ehefrau, 3) Magdalena geb. Clavelle, b. Johann Grimm Becks Ehefrau, 4) Annä Mariä geborener Clavelle, b. Frantz Guth, Fastenspeishändlers Ehefrau, 5) Theresia geb. Clavelle b. Frantz Anton Koller Concierge au Tribunal civil Ehefrau, 6) Peter Joseph Clavelle, p*ompetier
3° Christina geb. Gerbersdorff mit brs. Joseph Busch Reebmanns zu Bennenweÿher Wittib (…)
4° weil. Fr. Anna Maria geb. Gerbersdorffin, mit auch weil Réné Lanier gew. Körbmachers allhier erzeugt Zweÿ Kinder (…) b. Joseph Lanier Korbmacher So dann b. Theresia geb. Lanier b. Frantz Camerzell handelsmanns Ehefrau (…)
So dann 5° hätte Johannes Gerbersdorff des abwesenden in fränckischen Diensten stehend Trompeter unter dem 17.ten Cavalerie Regiment so mit brn Eberhard Bürgenhäuser Einwohmer in Rappoltsweiler bevögtigt gewesen (…) Straßburg den 29. Germinal im sechsten Jahre der Republick.

Cejourd’hui 17 ventose l’an Six de la République française une et indivisible, Nous Jacques Frederic Arnold architecte et Georges Meyer maçon tous deux experts nommés par les citoyens Pierre Elisabeth Clavel, Joseph Laniel, Schœfflé, Clavel, Jean Grimm et Koller, heritiers des biens appartenans à la succession de feu la veuve Catherine Germersdorf, nous sommes transportés en la maison site rue Krautenau à Strasbourg marquée du n° 26 faisant partie de ladite succession aux fins de reconnaître Si la maison étoit partageable, ou non, et d’en estimer la valeur intrinseque, vu la decadence totale du bâtiment ou etant et après avoir préalablement prêté serment entre les mains du juge de paix du 4° arrondissement de cette commune, nous avons trouvé et estimé ce qui suit, savoir 1° Que la susdite maison étoit insuscesptible d’aucun partage, 2° Que vu le delabrement des murs, du solivage, dont particulièrement celui de la cave, se trouve le plus affecté, ce bâtiment n’auroit pas pu être mis en état d’être logé sans des frais beaucoup au-dessus de la valeur générale du terrin, qu’en conséquence 3° Il a été estimé par nous à la somme de 1500 livres valeur métallique (…) Collationné Jacquet juge de paix
– Verzeichnuß derer Zinssen, so ich eingenommen seit dem Zweiten Germinal im 30.ten Jahr der Republick wie folget (…) Straßburg dem 29.ten Germinal im 6.ten Jahr der fränckischen Republick
– Vor mir dem offentlichem mit Patent versehenem Notario des Niederrheinischen Departement zu Hagenau wonhafft (…) erschien persönlich Elisabetha Hußmännin Ehefrau des Burgers Georg Martin, Burgers von Hagenau unter authorisation gedacht ihres Ehemanns und ferner Verbeÿstandet durch Burger Dominique Ferdinand Mougead burger von erst ewähnten Hagenau, Declarirend und anzeigend, daß sie vorhabe und Willens seÿe den halben antheil der ihr von ihrer verstorbenen Schwester Katharinä Hußmännin gewesenen Ehefrau des weil. Martin Germersdorf gewesenen Bürgers und Krämers zu Straßburg L: Verlaßenschaffts Inventur de dato (-) zugetheilten behausung /:zue hälfte:/ öffentlich durch einen Notaire versteigern zu laßen, In dieser Hinsicht bevollmächtigte sie hiemit durch gegenwärtigen acte gedacht ihren Ehemann (…) Actum Hagenau den 9. Pluviose sechsten Jahre der Rep. – Lambert No.us
Auszug Aus dem Friedensgerichts schreibern Protokoll der Gemeiner Rappoltsweiler (…)

Originaire d’Offterdingen près de Tubingue en Wurtemberg, le cordonnier Gall Haldenwang épouse en 1783 Anne Marie Gautsch, fille du cordonnier Jacques Gautsch : contrat de mariage, célébration
1783 (24.9.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 849) n° 74
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame Gallus Haldenwang, lediger Schuhmacher, Meister Martin Haldenwangs des Webers und Burgers Zu Offterdingen, fürstlich: Würtembergischer Herrschaft, mit weiland Frauen Ursula, geborner Meÿerin ehelich erzeugter Sohn, so großjährig zu seÿn und seiner Rechten Zu genießen declarirt, anbeÿ sich anheischig gemacht, seines Vaters Einwilligung zu gegenwärtigem mit ehensten in beglaubter Form beÿzubringen, mit beÿstand Meister Johannes Burgers, des dahiesigen Schuhmachers, beÿ welchem derselbe dermahlen in Arbeit stehet, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Anna Maria Gautschin, weiland Meister H. Jacob Gautsch, im Leben geweßenen Schuhmachers und Burgers allhier nach tod gelassene mit Frauen Anna Maria, geborner Neukammin ehelich erzeugte Tochter, so auch großjährig, mit beÿstand Meister Michael Letz des Schuhmachers dahier ihres noch ohnentledigten Vogts, als Hochzeiterin am andern Theil
So geschehen und Abgelesen allhier Zu Straßburg (…) auf Donnerstag den 25. Tag des Monats Septembris Im Jahr der Gnaden 1783 (unterzeichnet) Gallus Haldenwang als Hochzeiter, Anna Maria Gautschin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 166-v)
Im Jahr 1785. (…) und Montag den 28. ejusdem [Februarÿ] ehelich eingesegnet worden Gallus Haldenwang, der ledige Schuhmacher, Martin Haldenwang, des Webers Zu Ofterdingen, Würtembergischer Herrschafft mit weÿl. Ursula Meÿern ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Anna Maria Gautschin, weÿl. Johann Jacob Gautsch, geweßenen Schuhmachers und Burgers allhier mit Anna Maria Neidhammin ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Gallus Haldenwang als Hochzeiter, Maria Gautschin als Hochzeiterin (i 170)

Gall Haldenwang devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 70-v
gallus Haldenwang der schuhmacher Von Offterding in dem Württenbergisch. gebürtig, Martin haldenwang des burgers vnd Leinenwebers daselbst erzeugter sohn, verheurathet mit anna Marja gautschin, weÿl. Joh: Jacob gautsch geweßen Burgers vnd schuhmachers allhier hinterlaßener tochter, erhalt das burgerrecht ab uxor vmb den alt. burger schilling will dienen Zue E.E. Zunfft der schuhmacher, juravit d. 7.ten Marty 1785.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison du boulanger Michel Murr près du pont Saint-Guillaume. Les apports du mari s’élèvent à 150 livres, ceux de la femme à 128 livres.
1785 (20.7.) Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 846) n° 134
Inventarium über des ehrsamen Meister Gallus Haldenwang, des Schuhmachers, und Frauen Annä Mariä geborner Gautschin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe Zugebrachtes eigenthümliches Vermögen, auffgerichtet den 20.ten Julii 1785. – einander in ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht, und sich durch die Vor mir dem Notario am 25.ten Septembris des Jahres 1783. mit einander auffgerichtete Eheberedung als ohnverändert und eigenthümlich Vorbehalten haben
So geschehen Allhier Zu Straßburg in einer ane der Krautenau, nächst der Wilhelmer brück gelegenen, Herrn Michael Murr, dem Becken Zuständigen und Von denen beeden Eheleuthen Zum theil Lehnungs: weiß bewohnenden Behaußung, in Fernerer gegenwart Frauen Annä Mariä Siefertin geborner Neukammin, weiland meister Johann Georg Sieferts, gewesenen Schuhmachers und Burgers dahier in Zweÿt: und lezter Ehe nachgelaßener Wittib, ams der Ehefrauen leiblicher Mutter, beiständlich vorgedachten Hn Murrs, des becken, auf Mittwochs Vormittags den 20. Tag des Monats Julii, Im Jahr 1785.
(f° 7-v) Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 17, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmacher Handwerck gehörig 7, Sa. der Baarschafft 86, Summa summarum 120 b – Dazu gelegt die ane denen Haussteuren Ihme zukommende Hälfte beträgt 30 lb – Des Ehemanns Vermögen 150 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen eingebrachtes eigenthümliches Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 63, Sa. Silbers 16, Sa. Goldenen Rings 12, Sa. der Baarschafft 5, Summa summarum 97 lb – Wann nun darzugerechnet wird, die deroselben ane denen Haussteuren gebührende Helfe mit 30 lb, So bestehet der Ehefrauen Vermögen sammethafft in 128 lb

Anne Marie Gautsch meurt en 1798 en délaissant un fils. La maison est estimée à l’équivalent de 531 livres strasbourgeoises. La masse propre au veuf est de 233 livres celle propre à l’héritier de 188 livres. L’actif de la communauté s’élève à 601 livres, le passif à 693 livres strasbourgeoises.

1798 (1 fructidor 6), Strasbourg 10 (5), Not. Heus n° 303
Inventarium über Weiland Fraun Anna Maria geb. Gautsch des bürgers Gallus Haldenrwang Schuhmachers geweßter Ehefraun Verlassenschafft, nach ihrem den 11. Messidor jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen des Wittibers, Johann Gottfried Haldenwang so 12 Jahr alt als der defunctæ einigen Kinds
des hinterbliebenenen Wittibers ohnveränderten Vermögensn hausrath 54, Ergäntzung Not. Albert den 20. julÿ 1785 aufgerichteten Inventarii 1046 davon abzuziehen 20, Deducendo verbleibt 1026, Summa summarum 1081 – Schulden 150, Nach deren Abzug 931 Livres
des Kinds und Erben ohnveränderte Nahrung, hausrath 219, silber 37, Ergäntzung 357, abzuziehen 10, Deducendo 347, schulden 150, Summa summarum 754 Livres
Beschreibung des Gemein und theilbaren Guts, hausrath 253, Gold und silber 24
Eigenthum ane einer behaußung so theilbar. Nemlichen Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Vorstadt Krautenau ohnfern dem Katzensteeg gelegen mit N° 26 bezeichnet einseit neben Georg Obermeÿer dem tapezirer anderseit neben Samuel Kempfer dem Schneider und hinten auf Friedrich Brunner den Paßm., ohnpræjudicirlich gewürdiget 2125 L. Daruber besagt einen vor Not. Stöber gefertigten Kaufbrieff sub dato 29 germinal 6, dabeÿ befindet sich einen Kaufbrieff in der C. C. Stuben datirt den 28. Augusti 1769
Summa summarum 2403 – Schulden 2774, Compensado 370
Copia der Eheberedung vor Not. Albert den 25. sept. 1783 Errichteten Ehe Contracts (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 62 f° 149 du 2 fruct. 6

Gall Haldenwang se remarie en 1799 avec Marie Salomé Hügel, fille du sellier Jean Michel Hügel de Barr
1799 (8 prairial 7), Strasbourg 10 (6), Not. Heus N° 154, N° 49
Eheberedung – Erschienen der Bürger Gallus Haldenwang Schuhmacher und Wittiber alhier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Maria Salome Hügel, des Bürgers Johann Michael Hügel Säcklers zu Barr mit weiland Fraun Catharina gebohrener Hügel ehelich erzeugt hinterlaßene Großjährige Tochter, unter assistentz des Bürgers Johann Michael Murr, Becken dahier, als Hochzeiterin andern theils
Zu Straßburg den 8.ten Praireal im 7. Jahr der Francken Republick (unterzeichnet) Gallus Haldenwang, Maria Salome Hügel
Enregistrement, acp 68 F° 107 du 9 prai. 7

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari dont les apports s’élèvent à 487 livres, ceux de la femme à 382 livres tournois.

1799 (27 brumaire 8), Strasbourg 10 (5), Not. Heus n° 342
Inventarium über bürgers Gallus Haldenwang und Fraun Maria Salome geb. Hügel für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen, vermög ihrer vor mir Notario unterm 8. Prairial 7 errichteten Eheberedung
in einer ane der Krautenau gelegenen mit N° 26 bezeichneten behausung
des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 603 fr, silbers 83 fr
Eigenthum ane einer behaußung so der Ehemann in die Ehe gebracht. Nemlichen die hälfte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen deren begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Vorstadt Krautenau ohnfern dem Katzensteeg gelegen mit N° 26 bezeichnet, woran die übrige hälfte seinem Kind erster Ehe gehörig, einseit neben Georg Obermeÿer dem tapezirer, anderseit neben Samuel Kempfer dem Schneider und hinten auf Friedrich Brunner den Paßmentirer, ohnpræjudicirlich hiehero gewürdiget 1200 L. Über die gantze behaußung besagt eine vor Not. Stöber Kaufbrieff sub dato 29. germinal 6 errichtete Kauffverschreibung, wobeÿ befindet sich einen Kaufbrieff in der C.C. Stuben datirt den 28. August 1769
Summa summarum 1887 L – Schulden 1400 L, Nach deren Abzug 487 L
der Ehefraun in die ehe gebrachte Guth, hausrath 182 L, baarschafft 200 L, summa summarum 382 L
Enregistrement, acp 70 f° 100 du 29 brum. 8

Gall Haldenwang et Marie Salomé Hügel ainsi que leur fils Jean Geoffroi Haldenwang et leur bru Catherine Dorothée Reich vendent la maison au maître de dessin Frédéric Léonard Ræis et à sa fiancée Madeleine Mathysz

1825 (17.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 488
Galle Haldenwang, cordonnier, et Marie Salomé Hügel, Jean Geoffroi Haldenwang, cordonnier, et Catherine Dorothée Reich
à Frédéric Léonard Raeis, garçon majeur maître de dessein, et Madeleine Mathysz majeure sans état
une maison à rez de chaussée surmontée de trois étages avec cour, aisances, appartenances, circonstances, droits et dépendances sise en cette ville au quartier de la Krautenau près de la montée des Chats n° 26, d’un côté la propriété de Samuel Kempfer, de l’autre celle des frères Christophe cordonniers, derrière le Sr Schnéegans passementier – Galle Hardenwang a acquis ledit immeuble acquis conjointement avec Anne Marie Gautschi son épouse en premières noces, mère de Jean Geoffroi Hardenwang, de Martin Germersdorff, graissier, par procès verbal d’enchère devant le juge de paix au quatrième arrondissement le 22 pluviose 6 pour 2105 francs. Martin Germersdorff l’avait acquis de Jean Adam Frantz, cordonnier, par acte pasé devant Dinckel notaire le 28 août 1769 – moyennant 3000 francs
Enregistrement, acp 172 F° 102-v du 23.3.

Frédéric Léonard Ræis épouse peu après Marie Madeleine Mathisz
1825 (17.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 487
Contrat de mariage – Frédéric Léonard Raeis, maître de dessein, fils majeur de feu Frédéric Léonard Raeis, tailleur d’habits, et de Marie Lintzer
Marie Madeleine Mathisz, fille majeure de Jean Mathisz, menuisier, et de Marie Madeleine Krausz
Enregistrement, acp 172 F° 102 du 22.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Frédéric Léonard Ræis meurt en 1858 en délaissant un fils

1858 (28. 7.br) M° Zeyssolff (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Frédéric Léonard Raeis, Maître de dessin à Strasbourg et Marie Madeleine Mattisz, sa femme et de la succession du Sr Raeis décédé le 14 juillet 1858, dressé à la requête de la veuve, agissant 1) comme commune en biens en vertu de son Contrat de mariage reçu Grimmer, Nre le 17 mars 1825, 2) comme mère et tutrice de Frédéric Emile Raeis, Etudiant en médecine à Strasbourg
acp 472 (3 Q 30 187) f° 74-v du 2.8.br (succession déclarée le le 7. 8*.bre 1858
Communauté. Un mobilier estimé à 856
Une maison sise à Strasbourg rue de la Krutenau n° 24
Passif 4806

Madeleine Mathisz meurt en 1876 à Phalsbourg où exerce son fils médecin
1876 (11.7.), Strasbourg 8 (97), M° Gustave Edouard Loew
Notoriété. 11 Juli 1876. – (…) daß sie Frau Magdalena Mathis, wohnhaft zu Phalsburg, Wittwe des Kunstmalers Herrn Friedrich Leonhard Raeis zu Straßburg genau gekannt haben, daß dieselbe den 17. März dieses Jahres in Phalsburg verstorben ist und als einzigen Erben ihren Sohn Herrn Emil Friderich Raeis, Doctor der Medizin zu Phalsburg wohnhaft, hintelassen hat.
acp 651 (3 Q 30 366) f° 80 du 17.7.

Marie Madeleine Mathisz, veuve de Frédéric Léonard Ræis, et son fils vendent la maison à Louis Burckhardt et à sa femme Césarine Jacquin

1872 (18.4.), Strasbourg 8 (84), M° Gustave Edouard Loew n° 4234
Du 18 avril 1872. Vente pour 9000 f. – A comparu D° Marie Madeleine Mathisz, veuve de M. Frédéric Léonard Raeis, vivant maître de dessin à Strasbourg, elle demeurant aujourd’hui à Phalsbourg, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de Mr Frédéric Emile Raeis, son fils, docteur en médecine demeurant et domicilié audit Phalsbourg, Mr Raeis célibataire (…) Laquelle a vendu
à Mr Louis Burckhardt, propriétaire & D° Césarine Jacquin, son épouse qu’il assiste & autorise, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg hors la porte d’Austerlitz, présents & acceptant
Désignation. Une maison à rez de chaussée & trois étages avec cour, droits & dépendances, sise à Strasbourg, rue de la Krautenau N° 24 anciennement N° 26, d’un côté M Auer, de l’autre M Huth, par devant la rue & par derrière M. Hampé. Cet immeuble est transmis tel qu’il se trouve (…) ensemble cinq fourneaux & accessoires dont quatre en fayence & un en fonte qui s’y trouvent
Etablissement de propriété. Cet immeuble dépend de la communauté de biens qui a existé entre entre Mde veuve Raeis covenderesse & feu son mari, lequel a délaissé pour seul et unique héritier Mr Raeis covendeur son fils, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire de la succession du défunt qui fut dressé pat M° Loew soussigné & un collègue le 28 septembre 1858 enregistré. M. & Mme Raeis en avaient fait l’acquisition du sieur Galle Haldenwang, cordonnier & D° Marie Salomé Hügel, son épouse & du Sr Jean Geoffroi Haldenwang, cordonnier & D° Catherine Dorothée Reich, époux, tous à Strasbourg, en vertu d’un contrat passé devant M° Guillaume Grimmer, lors notaire en ladite ville & un collègie le 17 mars 1825 enregistré. Le sieur Galle Haldenwang, conjointement avec feu Anne Marie Gautschi, son épouse en premières noces & mère du sieur Jean Geoffroi Haldenwang, son unique héritier, ont fait l’acquisition de cet immeuble des héritiers du sieur Martin Germersdorff, vivant graissier à Strasbourg, suivant procès verbal d’enchère dressé par Mr Jacquet, juge de paiw du quatrième arrondissement de la dite ville le 22 pluviose an six, le prix d’adjudication a été quittancé par actes reçus par M° Stoeber vivant notaire à Strasbourg les 26 ventôse & 29 germinal an VI. Et le sieur Germersdorff s’en était rendu acquéreur sur le sieur Jean Adam Frantz, cordonnier à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Dinckel vivant notaire en ladite ville le 28 août 1779.
Situation hypothécaire (…) Prix & délégation. 9000 francs
acp 604 (3 Q 30 319) f° 68 du 23.4.

1869 (11.2.), M° Flach
Consentement par Jean Michel Burckhart fabricant de bas à Strasbourg au mariage de son fils Louis Burckhart bonnetier à Strasbourg avec Césarine Jacquin veuve de David End au dit lieu
acp 580 (3 Q 30 295) f° 73-v du 12.2.

Louis Burckhardt épouse en 1870 Césarine Jacquin, veuve du journalier David End
Mariage, Strasbourg (n° 299)
Du 28° jour du mois de Mai 1870 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Louis Burckhardt majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 novembre 1838 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, fabricant de bas, fils de Jean Michel Burckhardt, fabricant de bas domicilié à Strasbourg ci présent et consentant, et de feu Marie Anne Ginss, décédée à Strasbourg le 23 janvier 1848 et
de Césarine Jacquin, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 novembre 1835 à Dingsheim (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, propriétaire, veuve de David End, journalier décédé à Strasbourg le 21 mai 1867, fille de feu Dominique Jacquin, ancien aubergiste décédé à Saverne (Bas-Rhin) le 18 décembre 1854 et de feu Anne Bastien, décédée à Strasbourg, le 12 juillet 1869 (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (i 34)

David End épouse en 1858 Césarine Jacquin
Mariage, Strasbourg (n° 629)
Du 18° jour du mois de décembre l’an 1858 à dix heures du matin. Acte de mariage de David End, majeur né hors le mariage le 4 novembre 1824 à Walscheid (Meurthe), domicilié à Strasbourg, Journalier veuf de Louise Marguerite Beck décédée à Strasbourg le 26 janvier 1858, fils de feu Marguerite End décédée à Wlscheid le 9 janvier 1842
et de Césarine Jacquin, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 novembre 1835 à Dingsheim (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, journalière, fille de feu Dominique Jacquin ancien aubergiste décédé à Saverne (Bas-Rhin) le 18 décembre 1854 et d’Anne Bastien, sans état, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante (i 46)

Décès, Strasbourg (n° 1101)
Acte de décès. Le 21 mai 1867 (…) nous ont déclaré que David End âgé de 42 ans né à Valscheid (Meurthe), journalier, veuf en 1° noces de Louise Marguerite Beck, époux de 2° noces de Césarine Jacquin, domicilié à Strasbourg rue du quartier St Nicolas 7, fils de feu Marguerite End est décédé le 21 mai 1867 à une heure du matin en la maison place de l’hôpital Civil [in margine :] Phtysie (i 86)

David End institue sa femme légataire universelle de ses biens
1867, M° Flach
22 mars 1867 – Donation entre vifs par David End, logeur* à Strasbourg
à Césarine Jacquin son épouse
de la généralité de tous les biens meubles et immeubles qu’il délaissera à son décès – Décès du 21 mai 1867
acp 563 (3 Q 30 278) f° 29-v du 24.5.

Louis Burckhardt vend en son nom et en celui de sa femme Césarine Jacquin émigrée en Amérique la maison au marchand de meubles Elie May

1880 (22.12.), Strasbourg 24 (32), M° Joseph Allonas n° 5867
22. Dezember 1880. Kauf – Ist erschienen Herr Ludwig Burckhardt, Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft, Ehemann der bei ihm domizilirten und nach Amerika ausgewanderten Cesarine Jacquin, derselbe verkauft (…)
dem hier gegenwärtigen und es annehmenden Herrn Elias May, Möbelhändler zu Straßburg wohnhaft
Beschreibung. Stadt Strassburg. Ein zu Strassburg Krutenaustrasse gelegenen mit N° 24 bezeichnetes Besitzthum bestehend aus einem Wohnhause mit Erdgeschoß, drei Stockwerken Hof, Rechten und Zugehörungen einerseits Herr Auer, anderseits H. Hirth, vorn die gedachte Straße, hinten H. Hampe. Sowie sich die obenbezeichnete Liegenschaft wirklich befindet (…)
Eigenthumsnachweis. Herr Burckhardt erklärt, er habe die obenbezeichnete Liegenschaft zur Rechnung der zwischen ihme und seiner genannten Ehefrau bestehenden Gütergemeinschaft von 1. Maria Magdalena Mathys, ohne Gewerb zu Straßburg wohnhaft, Wittwe des hierselbst verlebten Zeichners Friedrich Emil Raeis, sie nun zu Phalsburg wohnhaft und 2° dem H. Friedrich Emil Raeis Doktor medicinae auch zu Phalsburg wohnhaft, erworben auf Grund eines durch Notar Loew dahier den 19. April 1872 aufgenommenen Aktes von welchem eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte den 22. Mai folgend Band 1344 N° 78 & von Amtswegen Band 1103 N° 7 eingeschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah vermittelst dem Preis von 7200 Mark (…)
Früherer Eigenthumsnachweis. Dasselbige obenbezeichnete Immöbel gehörte zu der zur Hälfte theilbar gewesenen zwischen obengenannten Eheleuten Raeis-Mathis bestandenen Gütergemeinschaft und wurde durch diese Eheleute von 1° Gallus Holdenwang, Schuster und dessen für Magdalena Hügel, 2° H. Johann Gottfried Holdenwang, Schuster & dessen Ehefrau Catharina Dorothea Reich alle dahier wohnhaft auf grund eines durch H Wilhelm Grimmer, Notar in hiesiger Stadt den 17. März 1825 aufgenommenen Akt erkauft. Genannter Friedrich Leonhard Raeis ist gestorben & hat als einzigen Erbe seinen mit genannter Wittwe erzeugten Sohn den allenfalls genannten Friedrich Emil Raeis hinterlassen sowie dies erhellet aus dem Eingang des nach Ableben desselben durch Notar Zeyssolff dahier den 28. September 1858 errichteten Inventars
Genannter Gallus Holdenwang und seine erste Frau Anna Maria Gretschi haben das nämliche Immöbel von den Erben von Martin Germersdorf erkauft auf Grund eines von Friedensgericht des vierten Bezirks der Stadt Strassburg den 21. Pluviose Jahr VI der ersten frantzösischen Republick aufgenommenen respektiv abgehaltenen Versteigerung. Dieser Erwerbspreis wurde zugleich außbezahlt sowie dies in einem durch den hiesigen Notar Stoeber den 26. Ventose & 29. Germinal Jahr sechs der ersten frantzösischen Republick aufgnommenen Akte bestätigt worden ist.
Lasten, Clauseln und Bedingungen (…) Kaufpreis 6800 Mark
acp 709 (3 Q 30 424) f° 15-v du 23.12.

Originaire de Muttersholtz, Elie May épouse en 1859 Rebecca Gerschel
1859 (2. 9.bre), Strasbourg 14 (153), M° Ritleng père n° 11.055
Mariage, 2. 9.bre 1859 – ont comparu le Sieur Elie Mey, commerçant demeurant autrefois à St Dizier demeurant et domicilié aujourd’hui à Muttersholtz, fila majeur du Sieur Isaac Mey, commerçant & de Sara Gross sa femme demeurant à Muttersholtz, stipulant sous l’assistance & du consentement de sesdits père et mère, d’une part
& Dlle Rebecca Gerschel, fille majeure de feu le Sieur Abraham Gerschel en son vivant huilier & de D° Caroline Goudcahau sa veuve demeurant à Strasbourg agissant sous l’assistance & du consentement de sa mère & encore sous l’assistance du sieur Aron Gerschel artiste photographe & Samuel Gerschel commerçant demeurant et domiciliés à Strasbourg, ses frères
acp 482 (3 Q 30 197) f° 65 du 3.11. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1) en une maison sise à Muttersholtz rue dite Obergasse 2) une place d’homme à la synagogue de Muttersholtz
Donation par la veuve Gerschel à la future épouse sa fille, ce acceptant en avancement d’hoirie 1) d’une somme de 4000 francs, 2) d’un mobilier estimé 380 francs, ensemble 4380 francs
Donation par le futur à la future en cas de survie d’une somme de 1500 francs

Rebecca Gerschel meurt en 1894 en délaissant trois enfants
1895 (25.1.), M° Allonas
Inventar über den Nachlass der am 26. Mai 1894 dahier verlebten Rebekka Gerschel, Ehefrau von Elias May, Kaufmann hier. Erben sind die Kinder 1. Fernand May, Kaufmann hier, 2. Valentine May, Ehefrau von Armand Bernheim, Kaufmann in Mülhausen, 3. Johanna May, Ehefrau von Julius Bernheim, Kaufmann allda. Laur Ehevertrag Ritleng vom 2. November 1859 bestand Errungenschaft gemeinschaft. Laut Schenkung Allonas vom 20. September 1892 schenkte die Verlebte ihrem Ehemann die lebenslängliche Nutznießung an ihrem gantzen Nachlassvermögen. Diese Schenkung soll mit Einwilligung der Kinder ganz vollzogen werden.
acp 895 (3 Q 30 610) f° 77 n° 4775 du 29.1. (Erbschaft Erkl. vom 28.1.1895 Bd. 218, 552) Gemeinschaft. 1. Baares Geld M. 500, 2. Mobilien 2822, 3. Forderung an Eheleute Georg Diebold, Gasthausbesitzer & Maria Gross hier laut Cession Mossler vom 18. Oktober 1895 M. 2622, Zinsen 47, 4. Geschäfftsausstände 1500
Häuser in Straßburg, Karpfengasse N° 6, geschätzt zu 10.000, Kageneckerstraße N° 20 zu 12.400, Alter Weinmarktplatz N° 5 zu 17.600, Thiergartenstraße N° 3 zu 52.000, Große Renngasse N° 6 zu 52.000, Nikolauskasernengasse N° 5 zu 4000
Rückbringen der Ehefrau Julius Bernheim geborene Johanna May (siehe Bd. 817 n° 1298) 56.000, Ersatzforderung des Wittwers 1720, des Nachlasses 3504
Hypothekarschulden 40.128, Chirographarschulden 520
Kleider des Nachlasses 270

Elie May qui demeure à Mulhouse fait un legs à ses deux filles
1898, M° Allonas
20. Mai 1897. Testament – Elias May, früher Kaufmann zu Straßburg, jetzt Rentner und Eigenthümer un Mülhausen † 6. Juni 1898
derselbe vermacht zum Voraus und außer Teil seinen beiden Töchtern Frauen Armand Bernheim geb. Valentine May und Julius Bernheim geb. Johanna May je zur Hälfte (od)er deren Nachkommen den verfügbaren Teil seines Nachlasses. Frühere Testamenten widerrufen
acp 940 (3 Q 30 655, II) f° 43-v du 7.6.

Elie May meurt à Mulhouse en 1898 délaissant trois enfants dont un fils dont le domicile est inconnu. La succession comprend notamment trois maisons à Strasbourg
1898 (21.6.), M° Allonas
Inventar über den Nachlass des Elias May, früher Kaufmann jetzt Rentner gestorben zu Mülhausen am 6. Junÿ 1898. Auf Anstehen von 1. Valentine May, Ehefrau von Armand Bernheim, Kaufmann, 2. Jeanne May, Ehefrau von Julius Bernheim, Kaufmann, alle in Mülhausen, 3. dem Bevollmächtigten von Fernand May, Kaufmann früher in Straßburg, jetzt ohne bekannten Wohn & Aufenthaltsort, die vorgenannten einzige Erben je zu ? am Nachlasse ihres verstorbenen Vaters.
Testament vor dem amt. Notar vom 20. Mai 1897.

acp 940 (3 Q 30 655, II) f° 65-v du 24.6. Nachlass. Aktiv.
I. Immobilien Straßburg 1) P 285 1,25 a. Wohnhaus mit Erdgeschoß Rechten & Zubehör in der Kageneckerstraße N° 20, Werth M 12.400, jährlicher Rohertrag 680.
2) P 186 und 186 0,69 a. Anwesen mit Erdgeschoß drei Stockwerken, Rechten und Zubehör in der großen Renngasse N° 6, Werth M. 22.400, jährlicher Rohertrag 1120
3) O 1089, 1089, 1090 2,25 a. Besitzthum bestehend aus Vorderhaus, Hinterhaus, Rechten und Zubehör in der Nikolauskasernengasse Nr 5, Werh M 4000, jährlicher Rohertrag 480.
II. Miethzinsen. Die vom 25.3.98 bis zu Todestage des May erlaufenen Miethzinsen der drei Wohnhäuser betragen pro Quartal M. 453. Da der Miether des Hauses in der Kageneckerstraße Sattler seinen vierteljährlichen Miethzins mit 170 M. zum Voraus bezahlt hat so ist der entsprechende Betrag mit 136 M. in Abzug zu bringen mit M 135. so daß verbeliben M 329.
III. Forderungen an 1. Joseph Huber, Kohlenhändler und Elisabeth Luise Herrmann, Eheleute in Straßburg M. 13.000 als Restkaufpris laut Urkunde Ritleng dem ältern vom 15. u. 16. April 1896. – Zinsen (2-12), zusammen 61.333 M.
IV. Baares Geld 150 – V. Mobilien geschätzt zu M 400 – VI. Forderung. Fernand Maÿ schuldet an den Nachlass seines Vaters als unverzinßliches Darlehen 6400, 800 und 1600 Summa 8800.
Der Notar hat angenommen M 30.086 und hat ausgegeben 30.318, bleibt Passiv 232.
Passiva. Beerdigungs Kosten 1169, Silbergeschirr geschätzt zu 134, goldene Taschenuhr mit Kette gesch. zu 209

Elie May et Rebecca dite Rosalie Gerschel vendent la maison à Thérèse Hubrecht

1884 (18.11.) Strasbourg 24 (48), M° Joseph Allonas n° 8256
Sind erschienen Herr Elias May, Möbelhändler und dessen von ihm hierzu ermächtigte Ehefrau Rebeca genannt Rosalia Gerschel, beisammen zu Straßburg wohnhaft, dieselben verkaufen andurch (…)
der hier gegenwärtigen und es annehmenden Fräulein Theresia Hubrecht, großjährig, ohne Gewerbe zu Straßburg Krutenaustrasse N° 24 wohnhaft
Beschreibung. Stadt Strassburg. Ein zu Strassburg Krutenaustrasse gelegenen mit N° 24 bezeichnetes Besitzthum bestehend aus einem Wohnhause mit Erdgeschoß, drei Stockwerken, Hof, Rechten und Zubehörungen einerseits Herr Auer, anderseits Herr Hirth, vorn die gedachte Straße, hinten Herr Hampe. Sowie sich die obenbezeichnete Liegenschaft wirklich befindet (…)
Eigenthumsnachweis. Verkäufer erklären, Herr May habe die obenbezeichnete Liegenschaft für Rechnung der zwischen ihnen bestehenden Errungenschafts gütergemeinschaft erkauft von H. Ludwig Burckhardt Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft Ehemann der bei ihm domizilirten & nach Amerika ausgewanderten Cesarine Jacquin, laut Urkunde vor unterzeichnetem Notar vom 23. Dezember 1880, von welcher eine Ausfertigung beim hiesigen Hypothekenamte am 13. Januar 1881 Band 1907 N° 72 überschrieben und von Amtswegen Band 1430 N° 224 eingeschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah vermittelst dem Preis von 6800 Mark (…)
Früherer Eigenthumsnachweis. Bezüglich des früheren Eigenthumsnachweises wird dem oben erwähnten Kauffvertrage vom 22. Dezember 1880 folgendes wörtlich entnommen. Herr Burckhardt erklärt, er habe die obenbezeichnete Liegenschaft für Rechnung der zwischen ihm und seiner genannten Ehefrau bestehenden Gütergemeinschaft von 1. Maria Magdalena Mathys, ohne Gewerb zu Strassburg wohnhaft, Wittwe des hierselbst verlebten Zeichners Friedrich Emil Raeis, sie nun zu Phalsburg wohnhaft und 2° dem Herrn Friedrich Emil Raeis Doktor medicinae auch zu Phalsburg wohnhaft, erworben auf Grund eines durch Notar Loew dahier den 19. April 1872 aufgenommenen Aktes von welchem eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte den 22. Mai folgend Band 1344 N° 78 überschrieben und von Amtswegen Band 1103 N° 7 eingeschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah vermittelst dem Preis von 7200 Mark (…)
Dasselbe obenbezeichnete Immöbel gehörte zu der zur Hälfte theilbar gewesenen zwischen obengenannten Eheleuten Raeis-Mathis bestandenen Gütergemeinschaft und wurde durch diese Eheleute von 1° Gallus Holdenwang, Schuster und dessen Ehefrau Magdalena Hügel, 2° H. Johann Gottfried Holdenwang, Schuster & dessen Ehefrau Catharina Dorothea Reich alle dahier wohnhaft erworben auf grund eines durch H Wilhelm Grimmer, Notar in hiesiger Stadt den 17. März 1825 aufgenommenen Aktes. Genannter Friedrich Leonhard Raeis ist gestorben und hat als einzigen Erbe seinen mit genannter Wittwe erzeugten Sohn, den allenfalls genannten Friedrich Emil Raeis hinterlassen sowie dies erhellet aus dem Eingang des nach Ableben desselben durch Notar Zeyssolff dahier den 28. September 1858 errichteten Inventars
Genannter Gallus Holdenwang und seine erste Frau Anna Maria Gretschi haben das nämliche Immöbel von den Erben von Martin Germersdorf erkauft auf Grund eines von Friedensgericht des vierten Bezirks der Stadt Strassburg den 21. Pluviose Jahr VI der ersten frantzösischen Republick abgehaltenen Versteigerung. Dieser Erwerbspreis wurde zugleich ausbezahlt, sowie dies in einem durch den hiesigen Notar Stoeber den 26. Ventose & 29. Germinal Jahr sechs der ersten frantzösischen Republick aufgnommenen Akte bestätigt worden ist.
Lasten, Clauseln und Bedingungen (…) Kaufpreis 7200 Mark (…) Standesverhaeltnisse. Die Verkäufer erklären,, daß sie beide in erster Ehe unter der Herrschafft der Errungenschaft gemeinschaft laut ihrem vor Notar Ritleng zu Strassburg am 2. November 1859 abgeschlossenen Ehevertrage verheurathet sind.
acp 756 (3 Q 30 471) f° 22-v du 25.11.

Naissance des trois enfants naturels de Thérèse Hubrecht, native de Diebolsheim, dite couturière en 1879 et sans profession en 1887 et 1890.
Naissance, Strasbourg (n° 2874)
Strassburg am 30. September 1879. Vor dem Standesbeamten erschienen heute Bartholomeus Zorn, Hausverwalter der geburtshülflichen Klinik und von der Verwaltung derselben zur Anmeldung der Geburten ermächtiget, wohnhaft zu Strassburg Blauwolkengasse 21, und zeigte an, daß von der ledigen Therese Hubrecht, Näherin zu Diebolsheim (Unter Elsaß) geboren, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg Krutenau 24, in der geburtshülflichen Klinik am 24. September des Jahres 1879 Mittags um zwölf Uhr ein Klind männlichen Geschlechts geboren sei, welches die Vornamen Paul Alfred erhalten habe (i 164)

Naissance, Strasbourg (n° 2930)
Strassburg am 20. Oktober 1887. Vor dem Standesbeamten erschienen heute die Hebamme Caroline Diebold, wohnhaft zu Strassburg Magdalenengasse 3, und zeigte an, daß von der ledigen Eigenthümerin Theresia Hubrecht geboren zu Diebolsheim (Unter Elsaß), katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg Krutenau 24, in deren Wohnung am 14. Oktober des Jahres 1887 vormittags um sechs Uhr ein Klind weiblichen Geschlechts geboren sei, welches die Vornamen, Luise Emilie Theresia erhalten habe
[in margine :] décédée à Saarbrücken (All.) le premier juin 1959. (i 249)

Naissance, Strasbourg (n° 3342)
Strassburg am 7. Dezember 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute die Hebamme Caroline Diebold, wohnhaft zu Strassburg Magdalenengasse 3, und zeigte an, daß von der ledigen gewerblosen Theresia Hubrecht geboren zu Diebolsheim (Unter Elsaß), katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg Krutenau 24, in deren Wohnung am 8. Dezember des Jahres 1890 vormittags um sieben Uhr ein Klind weiblichen Geschlechts geboren sei, welches den Vornamen Martha erhalten habe
[in margine :] Mariée à Paris (18° arrond.) le 15 juillet 1922 avec Jacquemart Jean François
Décédée à la Tour (Hte Savoie) le 3 septembre 1985.

Thérèse Hubrecht s’engage à régler les capitaux garantis sur la maison à la veuve du médecin Emile Frédéric Ræis et à ses enfants

1891 (6.6.), M° Loew
Verpflichtung durch Therese Hubrecht, großjährig und gewerblos zu Straßburg zur Bezahlung der nachbezeichneten Beträge
1. Zufolg Kauffvertrags vor Notar Allonas vom 18. November 1884 kaufte Frl. Hubrecht von den Eheleuten Elias May, Möbelhändler & Rebekka Gerschel ein Wohnhaus Krautenaustrasse n° 24 und wurde angewiesen zur Entlastung des Verkäufers an Maria Magdalena Mathis Wittwe des verlebten Zeichners Friderich Leonhard Raeis zu Pfalzburg, früher zu Straßburg, und an Emil Friderich Raeis Dr. med. zu Pfalzburg zu bezahlen 3600. M (…)
2. Zufolge Privatakts vom 17. November 1884, registrirt deb 17. Februar 1885 Bd. 193 Bl. 51 F. 16 erkaufte Frl. Hubrecht von der vorgenannten Ehefrau Burckhard ein Wohnhaus Fischergasse N° 5 und wurde angewiesen zur Entlastung der Letzteren an vorgemelten Dr. Raeis, 800 M zu bezalen
Obegenannte Wittwe Raeis ist in zwischen gestorben und wird laut Offenkundigkeigsakt des amtierenden Notars vom 11. Juli 1876 von ihrem einzigen Sohn dem obgenannten Dr Raeis beerbt. Letzterer ist ebenfalls zu Pfalzburg am 23. April 1888 gestorben und wird zufolg Erbverzeichnis vor Notar Beck zu Pfalzburg vom 22. Mai 1888 von seinen 6 minderjährigen Kindern beerbt. Seiner Wittwe Emma Schwerdt hat derselbe in seinem Ehevertrag vor Notar Wantz in Niederrödern vom 9. Juni 1873 die lebenslänglich Nutznießung seines halben Nachlasss geschenckt. Frl. Hubrecht verpflichtet sich an Frau Wittwe Raeis und deren 6 Kinder die vorerwähnten Summen von 440 M (…)
acp 841 (3 Q 30 556) f° 94 n°1038 du 9.6.

Thérèse Hubrecht lègue ses biens à Paul Alfred, Lucie Thérèse Amélie et Marthe Hubrecht (ses enfants)
1892 (17.8.), M° Allonas
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments der am 13. August 1892 dahier verstorbenen ledigen Therese Hubrecht, lautend
Ich vermache mein gantzes Vermögen dem Baul Alfred Hubrecht, der Lucie Therese Amélie Hubrecht und der Martha Hubrecht & und setze dieselben p für ein drittel als meine Universallegataren ein. Strassburg den 11. Juni 1892. gez. Therese Hubrecht
sollte je ein Kind sterben so soll es in zwei theile getheilt werden
acp 861 (3 Q 30 576) f° 67-v n° 2493 du 25.8. (Tab. Bd. 77 Bl. 37 N° 93 – E.E. wurde dies jetzt nicht angegeben 27/6. 94)

Thérèse Hubrecht meurt dans sa maison à l’âge de 35 ans
Décès, Strasbourg (n° 1948)
Strassburg am 13. August 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Oktroieinnehmer Jakob Gramlich wohnhaft zu Straßburg Kuppelhof 17, und zeigte an, daß seine Schwägerin, die ledige gewerblose Theresia Hubrecht 35 Jahr alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Diebolsheim, Unter Elsaß, Tochter der zu Diebolsheom verstorbenen Eheleute Hÿpolit Hubecht Tagner und Theresia Knobloch, zu Straßburg Krutenau 24 am 13. August des Jahres 1892 vormittags um drei Uhr verstorben sei (i 161)

Le directeur de l’Orphelinat vend au nom des enfants Hubrecht la maison au cordonnier Jean Feser et à sa femme Salomé Huser

1894 (7.4.), Strasbourg 9 (199). M° Jean Mossler n° 13.579
Verkauf – erschien Herr Eugen Kohler, Bureauvorsteher am Secretariate der Civilhospizien der Straßburg daselbst wohnend, handelnd in seiner Eigenschaft als bevollmächtigter von Herrn Dr Wilhelm Gunzert, Staatsrath in Straßburg wohnend in Gemäßheit einer Vollmacht (…) in dieser Vollmacht handelte Herr Gunzert als Vollmachtinhaber des Verwaltungsrathes des Strassburger Civil Hospizien und als solcher Vormund der in die Bezirks Findel und Waisenanstalt aufgenommenen Kinder und speziell von 1) Paul Alfred Hubrecht, geboren den 24. September 1879, 2) Lucia Hubrecht, geboren den 14. Oktober 1887, 3) und Martha Hubrecht geboren den 8. Dezember 1890, alle drei noch minderjährig zu Straßburg domizilirt (verkaufft)
dem hier anweseden dies annehmenden Herrn Johann Feser, Schuhmacher und dessen von ihme hierzu ermächtigten, verbeistandigten Ehefrau Salomea Huser, zusammen in Straßburg wohnende, solidarisch Erwerber
Stadt Strassburg. Ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß und drei Stockwerken, mit Hof, Rechten und Zubehörungen gelegenen in der Stadt Strassburg in der Krutenau Strasse und daselbst mit N° 24 einerseits Schwartz andererseits Lucht hinten Wittwe Hampé, catastriert Section O N° 572.p, 572.p, 572.p, 572.p für eine Fläche von 35 Quadratmeter. (…)
Eigenthumsnachweis. Das soebenverkaufte Anwesen gehört der Kindern Hubrecht Gemeinschafft zu je einem drittel in der Eigenschaft als Universallegataren am Nachlasse der Frl. Theresia Hubrecht, Rentnerin in Straßburg wohnhaft gewesen und verstorben am 13. August 1892 in Gemäßheit eines eigenhändigen Testaments derselben datirt Straßburg vom 11. Juni 1890 hinterlegt nach Erfüllung der gesetzlichen Formalitäten in das * des Notars Allonas dahier vom 17. August 1892 und registrirt zu Straßburg, Band 861 Blatt 67 N° 2493 den 25. August 1891.
Genannte Kinder Hubrecht sind zwar nach den Erklärungen des herrn Kohler nachricht indem Besitz des Nachlasses der Frl. Hubrecht eingewiesen, es soll aber das Erforderliche veranlaßt werden um die Besitzanweisung zu erwirken. Soebengenannte Fr. Theresia Hubrecht erwarb dasselbe Anwesen selbst von Elias May Möbelhändler und dessen Ehefrau Rebeca genannt Rosalie Gerschel zusammen in Straßburg wohnend in Gemäßheit eines Kaufcontractes errichtet vor dem benannten Notar Allonas am 18. November 1884 überschrieben in hiesigen Hypothekenamte den 8. Dezember nachher Band 2192 N° 8 und amtlich eingeschrieben Band 1549 N° 316. Der Kaufpreis betrug 7200 Mark (…)
Herr May hat dasselbe Hausanwesen für Rechnung der Errungenschafts gütergemeinschaft welche zwischen ihm und seiner Ehefrau bestanden hatte, erworben von Ludwig Burckhardt Eigenthümer zu Straßburg Ehemann der bei ihm domizilirten und nach Amerika ausgewanderten Cesarine Jacquin, laut Urkunde errichtet durch den mehrmals benannten Notar Allonas am 23. Dezember 1880, überschrieben im hiesigen Hypothekenamte am 13. Januar 1881 Band 1907 N° 72 und amtlich eingeschrieben Band 1430 N° 224. In dem soeben relatirten Kauffakte vom 22. Dezember 1880 wurden folgende Erklärungen bezüglich der früheren Eigenthumsherkunft des in Frage stehenden Anwesens gemacht. Herr Burckhardt erklärt, er habe dasselbe für Rechnung der zwischen ihm und seiner genannten Ehefrau bestehenden Gütergemeinschaft erworben von 1) Maria Magdalena Mathys, ohne Gewerb zu Strassburg wohnend, Wittwe des dahier verlebten Zeichners Friedrich Emil Raeis, sie zu Phalsburg wohnend und 2) den Herrn Friedrich Emil Raeis Doktor der Medicin allda wohnend, auf Grund eines durch Notar Loew in Straßburg am 19. April 1872 aufgenommenen Aktes überschrieben im hiesigen Hypothekenamte am 22. Mai darauf Band 1344 N° 78 und amtlich eingeschrieben Band 1103 N° 7. Diese Erwerbung geschah vermittelst dem Preis von 7200 Mark (…)
Dasselbe Immöbel gehörte zur Gütergemeinschaft der Eheleute Raeis-Mathis und wurde durch denselben erworben von 1° Gallus Holdenwang, Schuster und dessen Ehefrau Magdalena Hügel und 2° Herrn Johann Gottfried Holdenwang, Schuster und dessen Ehefrau Catharina Dorothea Reich alle dahier wohnend auf grund eines Aktes aufgenommenen von dem damaligen Notar Grimmer in Straßburg am 17. März 1825. Genannter Friedrich Leonhard Raeis ist gestorben und hat als einzigen Erbe seinen mit genannter Wittwe erzeugten Sohn, den oben genannten Friedrich Emil Raeis hinterlassen und seine ebenfalls benannten Wittwe als mit ihme in Güther gemein gewesen hinterlaßen bestätigt im Inventar errichtet durch Notar Zeyssolff damals in hiesiger Stadt am 28. September 1858. (…) Kaufpreis 7200 Mark (unterzeichnet) Jean Feser, Salomé Feser
acp 885 (3 Q 30 600) f° 91-v n° 325 du 17.4. Besitz, Genuß und Lasten am 250 vor. Mts ab.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Marie Laure Altherr

1894 (7.4.), M° Mossler
Obligation – Eheleute Johann Feser, Schuhmacher & Salome Huser hier
zu Gunsten von Maria Laura Altherr, Retnerin alhier über ein baares Darlehen von 4200 Mark
Es wird das laut nachegistrirter Urkunde erworbene Haus verpfändet, Krutenaustrasse n° 24
acp 885 (3 Q 30 600) f° 91-v n° 318 du 17.4.

Originaire de Falkau près de Fribourg-en-Brigsau, le cordonnier catholique Jean Feser épouse en 1882 Marie Salomé Huser, luthérienne originaire de Pfaffenhoffen
Mariage, Strasbourg (n° 607)
Strassburg am 24. October 1882. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Schuhmacher Johann Evangelist Feser, katholischer Religion, geboren den 16. December des Jahres 1855 zu Falkau (Baden) wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des Uhrenmachers Joseph Feser, zur Zeit ohne bekannten Wohn und Aufenthaltsort und der Maria Morath wohnhaft zu Falkau
2. die Näherin Maria Salome Huser, evangelischer Religion, geboren den 28. October des Jahres 1858 zu Pfaffenhofen (Unter Elsass) wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des verstorbenen Schmiedes Jacob Huser zuletzt wohnhaft zu Pfaffenhofen und der Maria Lickel, ohne Beruf, wohnhaft zu Straßburg (i 137

Jean Feser et Salomé Huser vendent la maison à Jacques Dambach et à Marie Catherine Litt

1895 (23.11.), M° Mossler
Verkauf – Johann Feser, Schuhmacher und dessen Ehefrau Salome Huser, hier
an Jakob Dambach, Rentner, und dessen Ehefrau Maria Catharina Litt hier
Stadt Strassburg. Ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß und drei Stockwerken, Mansarden, Hof und Zubehör, Krutenaustrasse N° 24, section O n° 572.p, 572.p, 572.p mit 35 a. Fläche. Besitz, Genuß und Steuren sofort. Preis 14.000 M. hievon sind bar bezahlt 6100 M.
acp 905 (3 Q 30 620) f° 54 n° 3616 du 2.12

Les acquéreurs louent le même jour la maison aux vendeurs

1895 (23.11.), M° Mossler
Verpachtung – Jakob Dambach, Rentner, und dessen Ehefrau Maria Catharina Litt hier
an Eheleute Johann Feser, Schuhmacher und dessen Ehefrau Salome Huser, hier
Stadt Strassburg. Ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß und drei Stockwerken, Mansarden, Hof und Zubehör, in der Krutenau N° 24 – jährlicher Miethzins 700 Mark
acp 905 (3 Q 30 620) f° 54-v n° 3619 du 2.12.

Originaire de Lingolsheim, Jacques Dambach épouse en 1866 la couturière Emilie Caroline Gross
Mariage, Strasbourg (n° 457)
Du 7° jour du mois d’avril l’an 1866 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Jacques Dambach majeur d’ans né en légitime mariage le 2 décembre 1835 à Lingolsheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, menuisier fils de feu Michel Dambach aubergiste décédé à Lingolsheim le 2 août 1841 et de Caroline Heitz sans profession domiciliée à Lingolsheim ci présente et consentante
et d’Emilie Caroline Gross, mineure d’ans, née en légitime mariage le 22 juin 1845 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, couturière, fille de Jean Georges Gross, serrurier domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de Marguerite Louise Federhenn décédée à Strasbourg le 28 mai 1848 (…) il a pas été fait de contrat de mariage (i 63)

Caroline Gross institue son mari légataire universel de ses biens
1879, M° Koerttge
24. Mai 1872 – Schenkung durch Caroline Grosz, Ehefrau von Jacob Dambach, Schreiner in Straßburg wohnhaft, ihrem genannten Ehegatten ihrer ganzen Nachlass geschenkt hat. Sind Kinder vorhanden so wird die Schenkung auf den verfügbaren Theil in Genuß reduzirt. † 22 April 1879
acp 690 (3 Q 30 405) f° 4-v n° 328 du 24.4. (Sterb. Bd. 65 Bl. 52 N° 33, Stf. K. 129 n° 91)

Jacques Dambach se remarie en 1886 avec Eugénie Scheuter, fille de l’imprimeur Frédéric Scheuter
1886 (17.3.), Strasbourg 10 (214), M° Frédéric Pierron n° 7624
Ehevertrag 17. März 1886 – Sind erschienen Herr Jacob Dambach, Eigenthümer gebürtig aus Lingolsheim, Wittwer erster Ehe ohne Kinder von Frau Emilie Caroline Gross, handelnd als Bräutigam einerseits
Und Fräulein Eugenie Scheuter, ohne Gewerbe, volljährige Tochter der zu Strassburg verstorbenen Eheleute Herrn Friderich Scheuter, bei Lebzeiten Buchdrucker und Frau Christina Wolff, handelnd als Braut anderseits, beide in Strassburg wohnhaft
acp 775 (3 Q 30 490) f° 32 n° 4594 du 22.3. Annahme des allgemeinen Gütergemeinschaft. Die Gemeinschaft soll dem Ueberlebenden zu vollem Eigenthum zufallen

Jacques Dambach est légataire universel d’Eugénie Scheuter d’après leur contrat de mariage
1887 (11.5.), M° Pierron
Offenkunde über das Ableben der zu Straßburg wohnhaft gewesenen & daselbst am 18. April 1887 gestorbenen Eugenie Scheuter, Ehefrau von Jacob Dambach, Eigenthümer hier, welchem letztern deren ganzen Nachlass zufällt, gemäß Art. 2. ihres Ehevertrages vor dem handelnden Notar vom 17. März 1886.
acp 788 (3 Q 30 503) f° 48 n° 574 du 12.5.

Jacques Dambach épouse en troisièmes noces Marie Catherine Litt, originaire de Romanswiller, veuve de Jacques Klein
1892 (5.7.), M° Lauterbach
Ehevertrag – Jakob Dambach, Rentner hier, Wittwer ohne Kinder von Eugenie Scheiter und Karoline Gross
und Maria Katharina Litt, gewerblos zu Romanweiler, Wittwe ohne Kinder von Jakob Klein
acp 860 (3 Q 30 575) f° 63 n° 1880 du 13.7. Errungenschaft gemeinschaft, welche bei Nichtvorhandensein von Kindern dem Ueberlebenden zu vollem Eigenthum ganz zufallen soll, andernfalls jedoch nur zu ¾ in Volleigenthum und ¼ in Nutznießung
Kleider bleiben persönlich
Gegenwärtige Schenkung auf Todesfall zu Gunsten des Ueberlebenden (:der lebenslänglichen Nutznießung des Nachlasses:) des vollen Eigenthums des Nachlasses des Zuerststerbenden event. herabzusetzten auf ¼ in Eigenthum & ¼ in Nutznießung

Marie Catherine Litt est originaire de Gimbrett
Mariage, Strasbourg (n° 545) Strassburg am 28. Juni 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Rentner Jacob Dambach, Wittwer in 2.ter Ehe von Eugenie Schleuter gestorben den 18.ten April 1887. evangelischer Religion, geboren den 2. December des Jahres 1835 zu Lingolsheim (Unter-Elsass) wohnhaft zu Straßburg, Sohn der verstorbenen Eheleuge Michael Dambach, Wirth, und Caroline Heitz, zuletzt wohnhaft zu Lingolsheim,
2. die Rentnerin Marie Catharina Litt, Wittwe des Tagners Jacob Klein, gestorben zu Romansweiler den 16.ten Juni 1891, evangelischer Religion, geboren den 14. August des Jahres 1859 zu Gimbrett (Unter-Elsass) wohnhaft zu Romansweiler (Unter-Elsass), eheliche Tochter des verstorbenen Schreiners Andreas Litt, wohnhaft zuletzt zu Gimbrett und der Margaretha Hilbold, ohne Beruf wohnhaft zu Gimbrett (i 86)

Jacques Dambach et Catherine Litt vendent la maison au cordonnier Jacques Schæfer et à sa femme Catherine Schrotz moyennant 14 000 marks

1900 (5.1.), M° Mossler
N° 19.407. Verkauf – Jakob Dambach, Rentner und Maria Catharina Litt, Eheleuthe hier
Jakob Schaefer, Schuhmacher und Catharina Schrotz Eheleuthe allda
Stadt Strassburg. Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Mansarden, Hof und Zubehör, Krutenaustraße N° 24, O 572.p, 572.p, 574, O a 35 – Kauf, Mossler vom 23. Novembris 1895. Genuß und Steuer von 1. April 1900 ab. Preis 14.000 Mark, Zahlbar in gleichen Terminen um jährlich 500 Mark. Die Auflassung wird bewilligt und beantragt
acp 965 (3 Q 30 680. I) f° 55-v n° 3659 du 15.1.

Originaire d’Unterreichenbach en Wurtemberg (près de Calw), le cordonnier Jean Jacques Schæfer épouse en 1892 Reine Catherine Schrotz, native de Schönau près de Heidelberg
Mariage, Strasbourg (n° 854)
Strassburg am 8. November 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Schuhmacher Johann Jacob Schäfer, evangelischer Religion, geboren den 15. November des Jahres 1864 zu Unter-Reichenbach (Württemberg), wohnhaft zu Strassburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Michael Schäfer, Flößer, und Regina Katharina Stahl, zuletzt wohnhaft zu Unter-Reichenbach
2. due gewerblose Katharina Schrotz, katholischer Religion geboren den 19. December des Jahres 1868 zu Schönau bei Heidelberg (Baden), wohnhaft zu Schönau, Tochter der verstorbenen Eheleute Michael Schrotz, Schmied, und Regina Weber, zuletzt wohnhaft zu Schönau (i 20)

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.