3, rue de l’Aimant


Rue de l’Aimant n° 3 – VII 156 (Blondel), P 913 puis section 1 parcelle 86 (cadastre)

Bâtiments latéraux ajoutés vers 1762 par Marie Marthe Schœpké, veuve du cordonnier Jean Schætzel


Façade (avril 2015) – Rez-de-chaussée, porte d’entrée et ancienne boutique (septembre 2022)

La maison appartient au début des années 1590 au savonnier Martin Losch, pendant trente ans à Jérôme Schiller et à ses ayants droit puis au milieu du XVII° siècle au professeur d’université Grégoire Biccius qui achète en 1652 de son voisin au nord le droit de faire s’écouler les eaux provenant de l’évier dans son jardin après avoir traversé le mur entre leurs propriétés. Sa fille, femme du conseiller princier à Merseburg Geoffroi Stœsser de Lilienfeld, vend la maison à l’administrateur de la Monnaie Ernest Frédéric Mollinger. Elle est habitée par son propriétaire à partir de 1729, quand le passementier Jean Christophe Schœpké l’achète. Sa fille Marie Marthe Schœpké, veuve du cordonnier Jean Schætzel, doit y faire des travaux puisque la maison comprend en 1761 un bâtiment avant, un bâtiment arrière et deux caves (estimés à 900 florins) puis en 1775 un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux, un bâtiment arrière et trois caves (estimés à 1 200 florins). L’agrandissement a eu lieu avant les levés du plan Blondel (1765) puisque la disposition des bâtiments y est la même qu’au plan cadastral (1836). Le cordonnier Jean Jacques Schott convertit en 1812 la porte de cave en soupirail.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) – La maison se trouve sur la gauche, après celle dont le jardin est planté d’arbres

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 124 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la troisième à droite du repère (b) : deux fenêtres de chaque côté de la porte au rez-de-chaussée, deux étages à cinq fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour G montre l’arrière (1-6) du bâtiment sur rue, le bâtiment (3-4-5) à droite au fond de la cour et les bâtiments en forme de remise (1-2) à gauche de la cour et (5-6) à droite.
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 3.


Plan et élévations de la cour G

La veuve de Jean Jacques Schott cède la maison au charpentier architecte Frédéric Schlagdenhauffen pour se libérer de sa dette envers lui. La veuve Schlagdenhauffen la vend en 1875 au tailleur Pierre Dietrich qui convertit en 1898 une fenêtre en porte. Isidore Freid convertit en 1905 une fenêtre en porte. Emile Meder fait aménager un garage dans la façade en 1951, Robert Meder des salles de bain en 1983. Le local commercial est occupé par un coiffeur de 1898 à 1959.


Nouvelle porte (à droite), 1898 – Nouvelle porte en lavis brun pour accéder à l’entrepôt, 1905 – Garage à la place de l’ancien entrepôt, 1951 (dossier de la Police du Bâtiment)

septembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1590 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Martin Losch, savonnier, et (1560) Marthe Duntzenheim puis (1584) Madeleine Krauss, d’abord (1655) femme du sacristain Etienne Dietrich – luthériens
1596 v Jean Wild, tanneur, et (1575) Anne Schmidt puis (1576) Walburge Gerster, remariée (1608) avec le tanneur Nicolas Schwantz – luthériens
1603 v Jean Ulric Widenkeller, charpentier, et (v. 1594) Appolonie Frühinsholtz – luthériens
1605 v Jérôme Schiller, tisserand, et (1605) Catherine Weiss puis (1610) Marie Sontag, remariée (1620) avec le tisserand Georges Stuber – luthériens
1642* h Grégoire Biccius, professeur ès institutions et pandectes, et (1638) Sara Kohllœffel – luthériens
1681 h Geoffroi Stœsser (ensuite Geoffroi Stœsser de Lilienfeld), avocat, et (1662) Sara Biccius – luthériens
1686 v Ernest Frédéric Mollinger, administrateur de la Monnaie, et (1672) Elisabeth Dietrich – luthériens
1729 v Jean Christophe Schœpké, passementier, et (1713) Barbe Brod – luthériens
1761 h Jean Schætzel, cordonnier, et (1735) Marie Marthe Schœpké – luthériens
1777 v (1/5) Charles Henri Bæuerlé, fabricant de pipes, et (1753) Marie Salomé Kost – luthériens
1787 h Jean Jacques Schott, cordonnier, et (1781) Ursule Elisabeth Schætzel – luthériens
1834 v Frédéric (Jacques) Schlagdenhauffen, charpentier architecte, et (1827) Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin
1875 v Pierre Dietrich, tailleur, et (1858) Barbe Jockers
1905 v Isidore Freyd, domestique, et (1887) Catherine Freyd puis (1894) Salomé Klein
1952* v Robert Meder, épicier

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 187 livres en 1688, 450 livres en 1761, 600 livres en 1775

(1765, Liste Blondel) VII 156, Jean Schätzel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schetzel, 5 toises, 1 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 913, Schlagdenhauffen, Frédéric Jacques, grand rue de l’Esprit 5, mre charpentier – maison, sol, cour – 1,97 are

Locations

1635, Georges Baumann, gendre du propriétaire
1775, loyers
1855, 1867, Jean Jacques Hirtzel, tanneur puis blanchisseur, et Salomé Pfaff
1875, Théodore Zabern, marchand de charbon

Livres des communaux

La maison n’y est pas décrite (Rue de l’Aimant, on n’y a rien troué sauf un chenal à la maison du boulanger Jean Meyer)

Mannöckelsgäßel
Darinnen Ist nichts befunden worden, Vsserhalb Ein hültzener Naach ahn Hannß Meÿers des Beckhen Hauß, Bessert für den Naach, viij d.

Description de la maison

  • 1698 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment latéral et un bâtiment arrière et un puits, le tout estimé à la somme de 375 florins
  • 1761 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, les deux caves sont solivées, le tout estimé avec le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1775 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, les trois caves sont solivées, le tout estimé avec le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’Aimant

nouveau N° / ancien N° : 6 / 4
Schott
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 467 case 1

Schlagdenhauffen, Frédéric Jacques Charpentier

P 913, sol, maison et cour, rue de l’Aimant 4
Contenance : 1,97
Revenu total : 159,03 (158 et 1,03)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 530 case 1

Schlagdenhauffen, Frédéric Jacques charpentier
1868. Schlagdenhauffen Frédéric, veuve née Imlin
1876. Dietrich Peter Schneider

P 913, maison, sol, Rue de l’aimant 3
Contenance : 1,97
Revenu total : 159,03 (158 et 1,03)
Folio de provenance : (467)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 f° 9 case 4

Parcelle, section 1, n° 86 – autrefois P 913
Canton : Magnetengäßchen Hs. N° 3 – Magnetengasse – Rue de l’Aimant
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 2,00
Revenu : 1200 – 1400 – 1700
Remarques, 1907 Umbau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 306
Dietrich Peter
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 1487
Freydt Isidor u. Ehefr
1931 Freydt Isidore sa veuve Salomé née Klein (à Koenigshoffen)
1952 Meder Robert épicier

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 228 Rue de l’Aimant p. 370

4
Pr. Schott, J. Jacques – Cordonniers
Pr. Herrmann, J. Jacques, peintre – Boulangers
loc. Eckert, M. Salomé, veuve – Boulanger
loc. Eckert, sa fille
loc. Kopp, George, garç. tisserant – Manant
loc. Goering, Joseph, bucheron – Manant
loc. Pfister, Urbain, manœuvre – Manant
loc. Stiber, Franç. Antoine, manœuvre – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Magnetengässchen (Seite 107)

(Haus Nr.) 3
Böhm, Friseur. 0
Dietrich, Rentner. E 1
Stricker, Tagner. 1
Flatter, Bildhauer. H 0
Springmann, Stuhlflechterin. H 0
Bittmann, Tagner. H 1
Klugherz, Tagnerin. H 1
Zirn, Maurer. H 1
Kauffmann. H 2
Müller, Schreiner. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 693 W 221)

Rue de l’Aimant 3 (1884-1894)

Pierre Dietrich convertit en 1898 une fenêtre en porte et rehausse une fenêtre. Isidore Freid convertit en 1905 une fenêtre en porte sous la direction de l’architecte Charles Werner. Il fait poser en 1906 un volet roulant. Emile Meder fait aménager un garage dans la façade en 1951. Robert Meder fait aménager des salles de bain en 1983.
La veuve Heinrich demande gave des oies en 1884. Le local commercial est occupé par un coiffeur (Charles Bœhm en 1898, Georges Streicher en 1917, Hélène Schriber en 1921, Auguste Kœhren (1926-1946) qui cède son fonds à Philippe Ehrhard (1946-1969), puis par la Petite galerie photographique de Francis Laurent (1975-1978)

Sommaire
  • 1884 – L’agent de police Jund rapporte que le couvercle de la fosse d’aisances est en bois dans la propriété du tailleur Pierre Dietrich sise 3, rue de l’Aimant – Les services municipaux classent l’affaire après avoir constaté que le couvercle en chêne est en bon état.
  • 1884 – La veuve Heinrich demande l’autorisation de continuer à gaver des oies. Le local pavé d’une hauteur de 2,10 mètres qui se trouve au rez-de-chaussée du bâtiment latéral gauche est clos de lattes, bien aéré Le maire pose trois conditions pour accorder l’autorisation
  • 1886 – Le maire notifie le tailleur Pierre Dietrich de faire ravaler la façade. Le maire accorde un an de délai après avoir constaté que la maison a une valeur de 16.000 marks mais que 6400 marks restent dus, les réparations de l’année courante s’élèvent à 200 marks – Travaux terminés, juin 1887.
    1895 – Le maire notifie le tailleur Pierre Dietrich de faire ravaler la façade. La femme du propriétaire demande un délai en arguant que son mari ne peut plus travailler depuis trois ans. Le maire constate que la façade peinte à l’eau est sale et que les maisons voisines ont été repeintes récemment, il accorde un an de délai – Travaux terminés, avril 1896
  • 1898 – Pierre Dietrich demande l’autorisation de convertir une fenêtre en porte et de rehausser une fenêtre d’après le dessin joint. – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1898 – Dessin par le maître maçon Ludæscher (6, rue du Coq)
  • 1898 – Le coiffeur Charles Bœhm demande l’autorisation de poser une enseigne. Le maire constate qu’il s’agit de transférer trois petites enseignes du 31, Grand rue – autorisation – Les enseignes (saillie de 35 à 40 centimètres) sont détachées chaque jour.
  • 1902 (avril) – Le maire notifie le tailleur Pierre Dietrich de faire ravaler la façade. Rappel en octobre 1902. Le propriétaire déclare qu’il a fait ravaler la façade moins de dix aux auparavant en 1896 par le peintre Auguste Blæsz d’Illkirch et qu’il vient de raccorder le bâtiment aux canalisations. Le maire accorde un an de délai après avoir estimé que la façade n’est pas trop sale et qu’il suffit de la laver. – Travaux terminés, septembre 1903
  • 1905 – L’architecte Charles Werner (1, place de Haguenau) demande au nom du propriétaire Isidore Freid l’autorisation de percer une porte (convertir une fenêtre en porte) – Dessin, calcul statique – Autorisation.
    1905 (novembre) – Xavier Matter (2, rue des Lentilles) déclare qu’il a commencé les travaux – Ils sont terminés, janvier 1906.
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate qu’Isidore Freyd a posé sans autorisation un volet roulant – Autorisation. Le volet est réglementaire après modification.
  • 1908 – Le maire notifie Isidore Freyd (34-36, rue du Bain-aux-Plantes) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1908
  • Commission contre les logements insalubres. 1899. Propriétaire, Dietrich, demeurant sur place. Remarque sur le logement au rez-de-chaussée du bâtiment latéral gauche (bas de plafond, à rénover) – Travaux à faire, 1902. Le service d’assistance publique déclare que le logement de Caroline Springmann est humide
    Visites en 1903, 1904, rien à signaler. Le service d’assistance publique déclare en 1904 que le logement de la veuve Klughertz née Leppert (premier étage sur cour) est sombre. Liste en six points de travaux à faire. La propriété est passée à Freyd (34-36 rue du Bain-aux-Plantes), 1905.
    La chambre sombre du logement Müller ne doit pas servir de chambre à coucher. La femme Freyd promet de ne pas surcharger les logements qu’elle loue
    1907. La maison est assez bien tenue. Travaux à faire en deux points
    1912, rien à signaler
    1915, Commission des logements militaires. Remarques en cinq points
    1923. Trois cas de fièvre scarlatine (enfants Feffer)
  • 1917 – La femme de Georges Streicher déclare qu’elle a déposé l’enseigne de coiffeur (salon pour dames) – Autorisation
  • 1921 – La coiffeuse Hélène Schriber demande l’autorisation de poser une enseigne
  • 1925 – Le peintre Georges Hambach (3, rue des Moulins) demande au nom du coiffeur Auguste Kœhren l’autorisation de poser trois enseignes – Autorisation
  • 1936 – Le maire notifie Isidore Freyd de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre
  • 1938 – Le coiffeur Auguste Kœhren demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire lumineuse – Autorisation
    1946 – Auguste Kœhren (175, route de Schirmeck) déclare qu’il a cédé son salon au mois de novembre précédent à Philippe Ehrhard
  • 1951 – Emile Meder (58, Grand rue) dépose une demande pour construire un abri pour automobile sous la direction de l’entrepreneur Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth). Les travaux consistent à percer une porte cochère à gauche du rez-de-chaussée. – Autorisation – La porte à quatre battants est terminée, novembre 1951.
  • 1955 – Emile Meder est autorisé à occuper la voie publique pour crépir la façade
  • 1958 – Rapport de feu de cheminée dans une cuisine au premier étage – La cheminée fissurée est réparée
  • 1969 – Philippe Ehrhart déclare qu’il a retiré son enseigne perpendiculaire – La Police du Bâtiment constate que le salon de coiffure est fermé mais que l’enseigne est toujours en place, janvier 1970. L’enseigne est déposée, mai 1970.
  • 1975 – Francis Laurent (5-bis, rue des Lys) demande l’autorisation de poser une enseigne en fer forgé – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1975 – Le même demande l’autorisation de repeindre en partie la façade – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, juin 1976
    1975 – Le même demande l’autorisation de remplacer la devanture à cinq vitres par une nouvelle d’une seule vitre – Travaux terminés, juin 1976
    1976 (novembre) – Francis Laurent demande l’autorisation de poser une enseigne et un éclairage 3, rue de l’Aimant et 32, rue du Bain-aux-Plantes – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Dessin et photographie, enseigne Petite galerie photographique – Le propriétaire R. Meder donne son accord – Le pétitionnaire complète le dossier – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour poser une enseigne en lettres détachées et quatre lampes, mars 1977. Le propriétaire du n° 5 (Joseph Bœglin, 12, quai des Pêcheurs) sur lequel est fixée l’une des enseignes refuse de donner son autorisation. – Comme l’enseigne non autorisée est encore en place, le maire n’accorde par l’autorisation pour les lampes, novembre 1977.
    1978 – Le propriétaire Meder déclare que le locataire ne paie plus de loyer depuis deux ans. Le magasin est vide, les enseignes déposées – Le service financer déclare la créance irrecouvrable
  • 1978 – Le maire notifie Robert Meder (58, Grand rue) de faire ravaler la façade
    1979 – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    1980 – Le propriétaire demande une subvention. La Société d’exploitation de l’entreprise André Nonnenmacher (24-a route de Strasbourg à Brumath) établit un devis
    1980 (avril) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. – Robert Meder est autorisé à occuper la voie publique pour ravaler la façade. – Les travaux achevés en novembre 1980 sont subventionnés au taux de 16 %
  • 1983 – Le maire certifie que les bâtiments ont plus de vingt ans, qu’ils ont été construits avant 1884.
  • 1983 – Le cabinet Arcal architecture (25, place Henry Dunant) demande au nom du propriétaire Robert Meder (37, rue Eugène Delacroiv à Mittelhausbergen) l’autorisation de ravaler la façade, et de réparer la toiture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    Autorisation de réparer la toiture, ravaler la façade et transformer les logements (salles de bains et cuisine) – Travaux terminés, septembre 1984

Autre dossier
1308 W 1362 – Déclaration de travaux DT 482 00 v 0543 (refus), 2000


Relevé d’actes

Les tenants et aboutissants des maisons voisines (17 et 19, rue du Bain-aux-Plantes) donnent les propriétaires de la maison, en 1590 le savonnier Martin Losch.

Originaire de Bramstedt (Grambstett, Bremstett), le savonnier Martin Losch achète le droit de bourgeoisie en janvier 1560 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1560, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 20
Martin Losch von bremstett d. sÿffensieder hatt das burgkrecht kaufft vnnd dient Zur Möhrin vff samstag den 11.t Januarÿ A° & Lxj

Martin Losch épouse en 1560 Marthe, fille de Valentin Duntzenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 91 n° 7)
1560. Martin Losch von Grambstett vnd Martha Duntzens, Veltin Duntzenheims nachgelaßene tochter, den 22. Julÿ (i 103)

Martin Losch épouse en 1584 Madeleine, veuve du sacristain Etienne Dietrich
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 260, n° 23)
1584. 31. Maÿ. Martin Lusch Seifensieder, Magdalena Steffan dithrich gewesenen Sygristen Zu St Thoman Wittwe, Eingesegnet zu S. Thoman (i 140)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 3 n° 27)
1584. Eodem die [Dom. Exaudi] Martin Losch der Seiffensieder, vnd Magdalena Krausin, Steffan dietrich, gewesenen Siegristen alhie nachgelasne Witwe eingesegnet 15. Junÿ (i 4)

Etienne Dietrich épouse en 1555 Madeleine Krauss. Le mariage est célébré à Illkirch
Mariage, cathédrale (luth. f° 23)
1555. 13. Januarÿ. Steffan Dietrich von Straßburg vnd Magdalena Crausin von Eiffen. Eingesegnet Zu Illkirch (i 26)

Anne Losch, veuve du meunier Gaspard Hupffig à Offenbourg, vend une maison composé d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière au tanneur Jean Wild

1596 (uts. [7. Maÿ]), Chancellerie, vol. 304 (Registranda Kügler) f° 167
Erschÿnen der Ersam Thomann Gumpt Brottbeck vnnd burg. zu Offenburg als geschworner vogt Anna Loschin Wÿlandt Caspar Hupffig Müllers Zu Offenburg seligen Wittwe
Inn gegen sein Hannß Wilden Rothgerbers burg. Zu St. (verkaufft)
Zweÿ heuser neben und Ane einander vnd einem hind. heußlin sampt Iren hofestatt vnnd gartlin gelegen Inn d. St. St. Inn Moneckelsgäßlin, einseit neben Jacob Negelin dem Wullenweber, And. neben einer behausung (-) stoßent hinden Clauß Meeren selig. Erben, vnnd sindt die Gebell Zubeyden seitten gemeÿn, Dauon gondt Zuuor vj guld. gelts St. W. Alle Jar vff St. Michels tag ablösig Inn dreyen malen mit j C L guldin bemelts w. H. Docktor Martin holtzapffel, Ferners Achthalben guldin gelts alle Jar vff S Michels tag ablösig mit j C L guldin bemelt W. H. Johan Heßlern Schaffnern als vogt Sebastian Cleinen vnd dan iij guldin gelts Alle Jar vff Valentini ablösig mit L guldin w. Junckh. Veit Beynheim Zu Mutzigk, Sunst ledig eÿgen und beschiht d. Khouff üb. die beschwerden vmb 80 guldin St. W.

Originaire de Riedlingen, Jean Wild épouse en 1575 Anne, fille de Pierre Schmidt, de Marmoutier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 63-v n° 11)
1575. Aprilis. hanns wild von Reidling. Rothgerber J. Anna Peter schmidt seligen nachgelaßen tochter von Maßmünster, Zinstag. 9. v* den 12 (i 228)

Jean Wild acquiert le droit de bourgeoisie quelques jours après son mariage.
1575, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 242
Hanß wild von Riedling. der Rothgerber hatt das burgrecht Kaufft und dient Zun gerbwern. Eod. die [21.t Aprilis 75]

Jean Wild épouse en 1576 Walburge, fille de Martin Gerster, de Biberach
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 154-v n° 375)
1576. Eodem die [Do. Prima post Trinitatis] hans wild der Rotgerber, walpurgh gersterin Martin gerster von Biberach nachgelasene dochter 10. Julÿ (i 157)

Walburge Gerster, veuve de Jean Wild l’aîné, se remarie en 1608 avec le tanneur Nicolas Schwantz, fils du boucher Frédéric Schwantz, d’Achenheim : contrat de mariage, célébration
1608 (5.11.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54)
Eheberedung Zwüschen dem Ersamen Niclauß schwantzen Rothgerber von Achenheim gebürtig, Weÿlandt Frid.ch schwantzen deß Metzigers daselbsten selig. sohn, Mit beÿstandt hanns Arbogast schultheissen In Breüschwickherßheim diebolt schaub seßhafft Zu Achenheim seines geschwornen vogts ferner Johan Auenheim Procuratoris Ane den sieben Richterenn Alhie Zu Straßburg, Peter Schantzen deß Metzigers Zu achenheim seshaft seines brudt. vnd Absolon Simon Notarÿ vff seiner deß Beüttigamns
So dan vff d. hochzeiterin waldpurg gersterin hanß wilden deß eltern in der rothgerbers selig. wittwe seitten Georg Weren Rothgerbers, Chilian Odeman Küeffers Ihro vnd Ihrer Kinder vogt, herr Johann linsenmeÿers handelßmanns Ihreß verwanten, So dan mein Notarÿ Am Andern theÿl
Actum d. Sambstags d. 5. Novembris Anno 1608. (unterzeichnet) Niklaus schwartz der hoch Zittern kene wie ferstett

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 115, n° 67)
1608. Niclaus Swatz der Rottgerber Von Achenheim, Walburg Hans Wilden des Rottgerbers seligen hindelasne wittwe. 6. Decembris (i 117)

Nicolas Schwantz (ici Schantz) devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage.
1608, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 903
Niclaus Schantz der Rothgerber Von Achenheim Empfahet d. Burgrecht Von Waldtburg hanß Wülden, des Rothgerbers hünd.laßene wittib wüll Zu den Rhottgerbern Dienen Actum den 20. Decembris A° 1609.

Jean Wild et Walburge Gerster vendent la maison au charpentier Jean Ulric Widenkeller et à sa femme Appolonie : acte annulé suivi de la vente

1603 (s.d. [16/17. Martÿ]), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 97
(nil actum) Erschienen Hannß Wild der Rothgerber burg. alhie, vnd Walpurg Gersterin sein Eheliche haußfrauw weÿland Martin Gersters burgs Zu Biberach seligen docht.
haben verkaufft hannß Ulrich Wedigkell Zimmerman burgern alhie vnd Applonien sein haußfrauwen
hauß hoffestatt Gartlin vnd ein Schopff mit allen and. Iren gebeuwen & geleg. Inn der St. St. Im Planeten beÿm Pflantzbad einseit neb. dem verkouffer selbst, anderseith Andres Sieß dem Lÿnenweb. vnnd Jacob Negelin dem wullenweber stoßt hinden vff (-) Müller von Rumoltzweÿler, davon gondt dreÿ Pfund 18 schilling Neun Pfenning St. W. vff Michels ablösig dem mehrern Spittal alhie, Wÿth. 3 Pfund 3 schilling St. W. ablösig (-) J Johann holtzapffeln, Sunst für freÿ ledig eyg. Vnd beschiht Der Khauff vber dise beschwerden [interrompu]

1603 (xvij Martÿ), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 98
Erschienen Hannß Wildt Rothgerber burg. alhie, vnnd Walpurg Gersterin sein eheliche gemahell haben vnuer. verkaufft
hannß Ulrich Widenkeller Zimmerman burgern zu Str. Ime
huß hoffestatt hofflin V Gertlin mit allen andern Iren gebeuwen & gelegen Inn der S. S. beÿ Pflantzbad Im Maneten gäßlin einseÿt neben d. verkeuffer selbst, anderseÿt neben Jacob Negelin wullenweber stoßen hind. vff Andres Sieß lÿnenweber, davon gendt iij lb xviij ß ix d vff S. Michels lösig mit 150 guld. SW Johann Heßlern, alls Schaffnern Sebastian Cleÿnen herrn Pauli Cleÿnen großen Rathschreybers selig. Sohn, Mehr iij ld iij ß vff S Michell loßig mit j C xx guld. SW H hanns holtzapffell deß. Schaffner Johann Bundele* goldtschmid Sunst für frey ledig eÿg. der Khauff besch. vber solche beschwerd. für 18 guld. SW

Jean Ulrich Widenkeller et sa femme Appolonie font baptiser une fille en mars 1595.
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 256)
1595. 11. Martÿ. Hans Ulrich Widenkeller Zimmermann, Apollonia. Gertrudt. Hans Drausch der Jungern Regina Michel des Werckmeisters aufff dem Zimmerhoff haußfr. J. Barbara Müllerin (i 134)

Appolonie est la fille de Jean Frühinsholtz, de Meistratzheim
1602 Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 284
Erschienen Hannß Ulrich Wÿdekeller Zimmermann burger alhie vnnd Applong sein haußfrau, Wÿland Hans Frÿginsholtz Zu Meÿstratzheim seligen dochter, haben unverscheidenlich für sich v.khauft

Jean Ulrich Widenkeller et sa femme Appolonie vendent la maison au tisserand Jérôme Schiller

1605 (vt spâ [4. Novembris]), Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 275
Erschienen Hannß Ulrich Wÿdenkeller der Zimmermann burg. alhie, Vnd Appolonia sein eheliche haußfrau Hatt verkaufft
Jheronimus Schullern dem Leÿnenweber vnd seinen erben
Huß, hoffestatt, höfflin vnd Garttlin mit allen andern Iren gebeÿwen gelegen In der St: St: Inn Maneten gäßlin, einseit hanns Wilden dem Rothgerber, anderseit Jacob Negelin dem Wollenweber, stoßend hinden vff Andres Siesen Lÿnenweber, Dauon gehndt 3 pfund 18 schilling 9 pfenning gelts vff St: Michels tag, ablösig mit 150 guldin Straßburger Johann Hasslern als Schaffner Sebastian Cleÿnen Pauli Cleÿnen großen Raht schreibers seligen sohn, So dann dreÿ pfund 3 schilling pfenning gelts, vff sanct Michels tag Stendt Inn hauptgutt 120 guldin Straßburger abzulösen Junckher hanns Holtz Apffeln, dessen Schaffner Jacob Greÿß Vnd wiewol vorgeschribene Behausung noch verhafftet für 25 guldin St: W: hanns Wilden dem Rothgerber burg. alhie, hatt doch der Verkäuffer für sich versprochen dieselbige abzurichten und den Kheüffer seine deßhalben Inn alle wege schadloß halten, Sunst ledig eÿgen, der Khauff beschehen über die beschwerden für 120 guldin Straßburg wehrung

Originaire de Trugenhofen près de Lauingen sur le Danube, Jérôme Schiller épouse en 1605 Catherine, fille d’Etienne Weiss, d’Altenriet près de Tübingen : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
(Copia der Eheberedung) Zuwissen daß vnd Sontags den 11.ten Augusti 1605. ein ehelich. heürath sich begeben Zwüschen dem erbarenn hieronimo Schiller dem ledigen leinenweber von Truogenhoffen beÿ Nerissen Ane der Thonauw gelegen, Caspar Schillers burgers daselbst eheleiblichem sohne Ane einem, So dann Jungfr. Catharinen weÿssin Stephan weissen deß Kürßners Zu Alttenrieth Inn dem hertzogenthumb württenberg gelegen Im Tübinger Ampt gelegen ehelich erzieltten hind.lassener dochter v dabeÿ beredt v beschlossen word. wie volgt (…) Beschehen In beÿsein Peter Linders leinenwebers vnd Daniel Strintz Notarÿ vff deß hochzeiters so dann vff der Brautt seit. h Georg heydtlers weinschencken Zum roth Creütz, Ihreß Vettern, Bastian v Martin Ebinger bed. Küeffer v burger zu Straßburg Ihro d. Brautt Mutter selig. brüdt. v Amandi heischen sattlers burg. Zu Straßburg

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 98-v n° 54)
1605. Jeronimus Schiller von drusenhoffen beÿ lauging. an der Tonaw der Weber, vnd J. Catharina Steffan Weissen von Tubing. hinderlaßene tochter. 12 Novembris (i 101)

Jérôme Schiller achète le droit de bourgeoisie quatre jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Drapiers
1605, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 703
Hieronimus Schiller der Leinenweber vonn Trugenhoffen Kauft das B: mitt beÿstand Sebastian Ebingers deß Küeffers will Zu den Tuchern dienen Actum 16. Nouembr: 605.

1606, Not. Strintz (Daniel, 58 not 59)
Testament, Meister hieronimus schüller der leinenweber Catharina Weÿssin

Catherine Weiss meurt en délaissant des héritiers dont le nom est inconnu. Son cousin Sébastien Ebinger, tonnelier à Strasbourg, est présent lors de l’inventaire qui est dressé dans la maison rue de l’Aimant. L’actif de la succession s’élève à 93 livres, le passif à 51 livres.

1609 (22.12.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 44) n° (788)
Inventarium Aller haab v. Nahrung so weÿland die erbare fraw Catharina Weissin Meister hieronimy schüllers deß leinenwebers burgers zu Straßburg geweßene eheliche haußfr. seeligen nach Ihren tötlichenn hinscheÿden hind. Ihro Verlaßen, So vff erfordern v. begehen deß ehrengeacht. v. fürnehlen herrn hanß Schelß*. beÿsitzers der herren des clein raths, Inn nahmen Ihro der Abgestorbenen geschwüsterdenn v ab intestato nechster erben, welche Aber frembd v uß** durch den wittwern sowol d selbig. nahmen alß wo sie wonhafft nicht hatt können angeb., werd. deputirt v v.ordnet, durch Meister hieronimus schüller denn wittwer geeügt v gezeÿgt (…) Actum In beÿein Meister Bastian Ebingers deß khüffers der Abgestorbenen Vettern v hans Georg fundt eissen leinenwebers hierzu erpetten, Freÿtagß denn 22.ten 10.bris 1609.
NB die eheberedung v. d. Codicill hab Ich verschriben Ist Inn Mein Protocoll v beÿ mein Concept zu befinden.

Ane haußrath. Vff d. bühnen, In der Cammer A, Inn d. stuben, Inn d. Kuch. Im hauß öhrin
Werckzeug Zum leinenweber handwerck gehörig
Eÿgenthumb Ane einer behausung. Item huß hoffstatt v höfflin mit Allen Ihren gebeüen begriffen weith. recht. Zugehörd. v. gerechtigkeit geleg. Inn d. St St. Inn d. Magneten gesslin, einseit neb. N. brand. deß schreinners Zu Bussweiler s: wittwen die And. seit neb. Jacob Nagelß seelig. erbenn, stost hind. vff Balthasar langkhen d. leinenweber, dauon geh. 7 ½ fl. Sw gelts Zins vff Sant Michelß tag lösig mit 150 fl ermeld werung h Johann heßlern Inn schaffners wyß, Ferner 6 fl. Sw gelts vff sant Michelß tag ablösig mit 120 fl. hanß holtzappfel v. sind auch verhafftet für 25. fl. Zu 15. batz. snd.ch hel d. dreÿern Ane d. St. St. Mütz sonst ledig eÿg, Ist Also über dise beschwerd. dise behausung Angeschlag. wie die erkhoufft für 95. fl. Sw: – 47 lb 5 ß d. Darüb. sagt j Perga: brieff mit d. St. St. Contract Insigell dess. datum d. 4.ten Novembris 1606. mit N° 1
Abzug Inn dieses Inventarium, Sa. haußraths 35, Sa. Werckzeugs 8, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. eigenthmb ane j behaußung 47, Summa summarum 93 lb – Schulden 51 lb, Nach deren Abzug 42 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 42 lb
Copia der Eheberedung (…)

Jérôme Schiller se marie en 1610 avec Marie, fille de Nicolas Sontag de Sainte-Croix-aux-Mines où le mariage est célébré.
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 118-v n° 12)
1610. Hieronimus Schiller der Leinenweber, J. Maria, Niclaus Sontag Zu S. Creutz Im Leberthal Tochter, An welch. ort sie auch Zu Kürch gang. (i 121)

Jérôme Schiller hypothèque la maison au profit de Jean Vœscher, employé à la halle

1611 (ut spâ [xxix. Julÿ]), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 268-v
(Inchoat. fo: 257.) Erschienen Jeronimus Schüller lynenweber
hatt in gegensein hanns Vöscher Khauffhußdiener – schuldig sein 20 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts Zum
Unterpfand yngesetzt huß hoffestatt hefflin V gartlin mit all and. Iren gebewen geleg. In d. S S Inn Maneten geßlin einsyt nebent Annen Bandin andersyt Jacob Negelin dem wullin weber stoßend hind. vff Jerg lancken lynenweber, davon gnd 3 pfund 18 schilling Neun pfenning gelts mit 150 gulden S W abzulößen Sebastian Cleÿnen deß. Schaffner Johann heßler, Mehr iij mb iij ß gls loßig mit 120 guldin S W Junckern hans holtzapffell V sind auch wÿther verhafftet für 25 guldinn zu xv batzen herr Friderich helden holtzhändler

Marie, veuve de Jérôme Schiller, épouse en 1620 le tisserand Georges Stuber, originaire de Roth près d’Ulm
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151-v)
1620. Dom. 7. Trin: Geörg Stuber d. Leinenweber Von Rot bei Ulm, Maria Hieronymi Schillers seel. Wittib, 4 Julÿ Zinst. (i 156)

Georges Stuber devient bourgeois par sa femme deux jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1620, 4° Livre de bourgeoisie p. 25
Georg Stüber, der Weber Von Roth fuggerisch. herrschafft Empfangt d. Burgrecht von Maria Hieronimo Schellers deß Leinenwebers wittib vnd wull Zum Spügel dienen. Actum den 6 July Aô 1620.

Veuve de Jérôme Schiller et de Georges Stuber, Marie Sontag meurt en 1635 en délaissant quatre enfants. Dettes défalquées, la maison est portée à une valeur de 47 livres à l’inventaire. L’actif de la succession s’élève à 96 livres, le passif à 11 livres. Les héritiers conviennent de laisser à bail la maison à Marie Schiller, la fille aînée, et à son mari tisserand Matthieu Baumann.

1635 (15.6.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 3) n° 21
Inventarium vndt beschreibung aller haab vndt nahrung, so weÿl. die Ehren undt tugendsamme fraw Maria Sontägin, auch weÿl. deésé Ersamen Georg Stubers, gewesenen Leinenwebers, burgers alhie Zu Straßburg seel. hinderlaßene Wittib, nach Ihrem aus dießer welt tödlichem hinscheiden, hind. Ihro Verlaßen, Welche vff ansuchen, erford. vnd begehren Mariæ Schüelerin mit beÿstand deß Ehnhafften Mathæi Bauwmanns deß Leinenwebers, burgers alhie Zu Straßburg, Ihres haußwürths, mehr deß Ehrenhafften Mr hannß Georg Findteÿßens, auch Leinenwebers, burg. alhie Zu Straßburg, Alß geschwornen vogts Hieronÿmi, Barbaræ vndt Ursulæ der Schüeler, alle 4. geschwüsterd vndt der ietzt v.storbenen fraw seel. mit auch weÿl. dem Ehrsammen Hieronÿmo Schüelers, gewesenen Leinenweber vndt burger allhie Zu Straßburg, Ihrem ersten haußwürth seel. ehelich erzeügter vndt ab intestato hind.laßener nechster Erben (…) So beschehen vff Montag den 15.ten Junÿ A° 1635.

Inn hernach geschriebener in dieße Erbschaft gehörig. behaußung ist befund. word. wie volgt.
Auff d. Obern bühnen, Auff der and.n bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der vndern Stuben, Im hoff
Eigenthumn ane einer Behausung. Item hauß, hoffstatt vndt höfflin mit allen and.n ihren gebeüwen begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. Statt Straßb. im Magneten geßlin, einseit neben Philips Buckh. dem Schreiner, alhie 2. seith neben hannß Busarths deß biersieders Creditorn, stoßt hind. vff Georg Lanckhardten den Leinenweber. Dauon goht 7 ½ fl. St. w. geltts, Jahrs vff S Michels Tag H Joh: Christoph Kohllöffeln, Schaffnern Zu S. Claus In Undis ehresten ehe Kindern ablösig mit 150 fl. ermelter wehrung, Ferners 6. fl. Str. w. gelts auch vff S Michaels tag ablösig mit 120. fl. St. w. Jr Hannß Holtzapffels Zu Offenburg wittib, mehr 12 ß d geltts, ietzmahlen H Johann Jacob Boschen Schaffnern Zum Seÿdenfaden alhie, Jahrs Zeitt ablößig mit 25. fl. à 15 batz. sonsten ledig vndt eigen vndt vber diese beschwerden angeschlagen für vndt vmb 47. lib. 5 ß d
Darüber sagt j. t. P. Kauffbr. Inhaltt, wie Hieronÿmus Schüeler der Erben vatter dieße behaußung von Ulrich Wÿdenkellern dem Zimmerman vndt Appolonia seiner hfren an sich erkaufft habe mit d. St. Str. anhangendem Contract Insigel deßen dat. den 4.ten 9.bris A° 1605. sign. mit N° 1. Darbeÿ noch j t. P. Kauffbr. besagendt wie bemelter hannß Ulrich Wÿdenkeller vorbeschriebene behausung von Hanns wilden dem Rothgerber vndt Walpurg Gersterin, an sich erkaufft mit d. St Str anhangen. Contract Insigel datirt den 17. Martÿ A° 1603. auch mit N° 1 notirt.
Sa. haußraths 41, Sa. der wahren 4, Sa. Guldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane de behaußung 47, Sa. Schulden 1, Summa summarum 96 lib – Schulden 11, Nach deren Abzug 84 lib
Vergleichung der behaußung. Die behausung Ist Mathæo Bauwmann, dem dochtermann ein Jahr lang dergestalt lehnungs weiß v.lieh worden, d. er ii lib darauß Zinß geben solle, der gestalt weil man in dem höfflin ein gemeine diehlenwanth Zum halben theil Zu erhaltten schuldig, d. er Mr Mathewus solche soll in gemeinem Kosten mach. maß vnd solches in daß Künfftige vom hauß Zinß abzieh. weil die fenster hin vndt wid. noch Zimlich v.broch. soll er solche ebenmäßig nach nothurfft außbeßen laß.

Originaire de Friesenheim, le tisserand Matthieu Baumann épouse en 1634 Marie, fille de Jérôme Schiller
1634 (26. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 390
(Prot. fol. 219. – Eheberedung) Erschienen Matheus Bawmann der Leinenweber von Friesenheim alß hochzeiter mit beÿstand hanß Sprengen deß taglöhners burgers alhie An einem
So dann Maria weÿ: Hieronimi Schillers deß Leinenwebers see: alhie tochter Alß hochzeiterin, mit beÿstand hanß Jörg Findeisens deß Leinenwebers, ihres Vogts, Am 2. theil

Grégoire Biccius devient sans doute propriétaire de la maison par adjudication judiciaire.
Propriétaire de la maison voisine au nord (actuel n° 5) Elie Reiff vend à Grégoire Biccius le droit de faire s’écouler les eaux provenant de l’évier dans son jardin après avoir traversé le mur entre leurs propriétés.

1652 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 626
Erschienen Elias Reiff der Ballier
hatt in gegensein deß Edel- Hochgelehrt. H Gregorÿ Biccÿ V.I.D. & Pandectarm Professoris publici &
bekannt, daß Er Elias Reiff für sich und alle seine Erben und Nachkommen alß Besitzer der nachgenannten Behaußung ehrengdachtem H, Dri Biccio für sich alle deß. Erben und Nachkommen alß possessore nachgemeldter Behaußung vffrecht, redlich und ohnwiderrufflich verkaufft und zu kauffen gegeben habe die ewige Gerechtigkeit einen steinern Nach von dem waßerstein in sein H Dr Biccÿ alhie beÿm Pflantzbad im Moneckhengäßlin und neben deß Verkäufers Behaußung gelegener Behaußung durch sein deß Verkäuffers Maur, und in deßelb. Gart. in ein Zu solchem ende insonderheit verfertigter Waßerloch, Zu haben und daß waßer von gemeldtem waßerstein, durch solch. Nach in diß waßerloch Zu richt., ablauffen Zu laß. und Zu Versenckh. Inmaß. dann besagte Nach und waßerloch albereit in deß H. Käuffers Cost. zugerichtet seind. – umb 5 lib 15 ß

La maison revient à Sara Biccius lors du partage annexé à l’inventaire dressé en 1681. Elle épouse en 1662 le secrétaire Geoffroi Stœsser, fils du greffier à la Chambre des Contrats du même nom.

Les mandataires de Geoffroi Stœsser de Lilienfeld, conseiller princier à Merseburg, et de sa femme Sara Biccius vendent la maison à l’administrateur de la Monnaie Ernest Frédéric Mollinger

1686 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 241
(prot. fol. 92. Erschienen der edel Vest und hochgelehrte Herr Johann Georg Kulpis, JCtus und beÿ hießiger löbl. Universität Instit. Imperial. Professor, und H. Balthasar Friderich Stößer, deß mehrehrn Hospitals allhier Schaffner beede vermög einer mit nachgemeldtes Ihres herrn principalen eÿgenhändiger Underschrifft und fürgetrucktem pitschafft verwahrten Charta bianca constituirte Mandatarÿ deß Hoch Edelgebohr. und Gestrengen H. Gottfried Stößers von Lilienfeld, Hoch Fürstl. Mörßburgischen Gemeinen Raths und Cantzlers, alß Ehevogts Fr. Saræ Stößerin gebohrner Biccin
haben in gegensein Herrn Ernst Friderich Mollingers, dießer Statt Müntz Verwalthers (…) in einer an Ihne H Mollingern sub dato Mörßburg deb 31. May jüngst abgelaßenen Missiv ratihabirt und guthgeheißen habe
Erstlich ein Haüßlein und höfflein, sambt deren Hoffstätten, und allen deßen gebäuen, Zugehörungen, recht. und Gerechtigkeit. allhier im Magneten gäßel, einseit neben (-) anderseit neben (-) hinden auff (-) stoßend gelegen, so über 100 Reichs thaler, so H. burgermeister Geppert von Offenburg darauff stehen hat, sonsten freÿ ledig und eÿgen seÿe,
So dann ein in dem bann Hürtigheim gelegenes Gülttlguth (…), umb 500 gulden
[in margine :] (…) in gegensein Hn Ernst Friderich Mollinger, Banquier allhier, als mandatarÿ Fr: Elisabethæ Mollingerin geb. Dietrichin, seiner Fr. Mutter und übriger seiner geschwister, denen hier beschrieben und Verpfänete behausung nunmehr eigenthümlich zuständig (quittung) den 6. Maji 1724.

Fils du juriste et conseil de Bade-Durlach Ernest Frédéric Mollinger, Ernest Frédéric Mollinger épouse en 1672 Elisabeth, fille du consul régent Dominique Dietrich : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen Weÿland deß Edlen Vest vnd Hochgelehrten Herrn Ernst Friderich Mollingers J. V. Doctorand, Fürstl. Margg. Baden: Durlach: geheimen Raths, wie auch Löbl. Freÿer Reichs Ritterschafft in Schwaben Viertel am Necker, vndt Schwartzwaldt Orthenawischen bezircks geweßenen Syndici vndt Consiliarÿ burgers Zu Straßburg seel: hinderlaßenen eheleiblichem Sohn, dem auch Edlen, Vest: vndt Großachtbahren herrn Ernst Friderich Mollingern, burgers Zu Straßburg, alß dem herrn hochzeiter, ane einem, So dann deß Wohl Edlen Vest, hochgelehrt fürsichtig und hochweÿßen herrn Dominici Dietrichs deß heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg hochmeritirten jetzt regierenden Ammeisters auch beÿsitzers deß geheimen vndt beständigen Regiments der herren dreÿ Zehen alhie eheleibliche Jungfrauen dochtern der Edlen Viel Ehren: vndt Tugendreichen Jungfrawen Elisabethæ gebohrner Dietrichin, am andern theil, ein ehelicher heürtath vndt Christliche vermählung – So beschehen vndt verhandelt in dießer deß heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg auff Donnerstag den 17.ten deß Monats Octobris Im Jahr deß herrn alß man Zahlte 1672 [unterzeichnet] Ernst Friderich Mollinger als Hochzeiter beken wie obstet, Dominicus Dietrich, alß vatter der Jungfrauwen Hochzeiterin bekhent, wie vor und ob stehet – Jeremias Ursinus Notarius

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 289-v, n° 23)
1672. Dominica 20. et 21. Trin: Herr Ernst Friderich Mollinger weÿl. Hn Ernst Friderich Mollinger, beder rechten Licentiat. fürstlich Margräff. Durlachischen Rathen und Ritterstandt Sÿndici auch burger alhier hinderlaßener Ehelicher Sohn und Jungfr. Elisabetha deß Edeln, Ehren Vesten und fürsichtigen v. Hochweisen Herrn Dominici Dietrichs Regierend. Herrn Ammeister diser Statt XIII auch Obern Kirchen Pfleger in der gemein Zu St. Nicolaus ehelich. Tochter, Copul. ad D: Nic: 30. Octobr. (i 309, procl.SPJ i 246 n° 48)

Ernest Frédéric Mollinger meurt en 1697 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison quai Saint-Nicolas et rue d’Or. Les experts estiment la maison rue de l’Aimant à 187 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 4 976 livres, celle des héritiers à 3 540 livres. L’actif de la communauté est de 13 040 livres, le passif de 4 408 livres.

1698 (25.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 6)
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung vnd Güetere, ligend: und vahrender, verändert vnd vnveränderter, Keinerleÿ außgenommen, so Weÿland der Wohl Edel, Vest, vnd Großachtbahre Herr Ernst Friderich Mollinger, allhießiger Statt geweßener Wohlverordneter Müntz verwalther vnd vornehmer burger daselbsten, nach seinem Montags den 28.ten Maÿ, des längst abgewichenen 1697.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren, der Viel Ehren: vnd tugendreichen Frauen Elisabethæ Mosederin gebohrner Mollingerin, des Wohl Ehren Vesten Großachtbahren vnd fürnehmen herrn Johann Moseders, vornehmen handelßmanns vndt Burgers alhier Eheliebstin, mit beÿstand erstgedachts ihres haußwürths, vnd dann des Wohl Edeln, vesten vnd großachtbahren herrn Andreæ Kauffmanns, E. E. Kleinen raths alhier alten wohlverdienten beÿsitzers vnd vornehmen burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts H Ernst Friderichs noch ledig. handelßdieners, der Zeit Zu Paris sich aufhaltend, Jungfraun Salome, Agnetæ vndt Margarethæ Mollingerin, alle des abgeleibten Herrn seel. mit hernachgemelter seiner hinderpliebenen Fraw Wittibin ehelich erzeugter Kinder, vnd ab intestato verlaßener Erben, inventirt, durch die Wohl Edlen, viel Ehren: vnd tugendreiche fraw Elisabetham Mollingerin gebohrne Dietrichin, die hinderlaßene Fraw Wittib mit beÿstand des Wohl Edeln, vesten, fromb, fürsichtig undt Wohlweißen herrn Johann Dietrichs, des beständigenen Regiments der Herren XV.en hochansehnlichen Beÿsitzers vnd vornehmen Banquiers alhier, ihres geschwornen herrn Curatoris (…) Act: Montags den 25.ten Augusti 1698.
Kurtzer Vorbericht, hernachgemelte verlaßenschafft einig. maßen betr.

In einer alhie In der Statt Straßburg am Staden gelegener: vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden word. wie volgt.
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. Auff dem Frucht Kasten, In d. Kammer A, In d. Kammer B, vor dieß. Kammer, Im obern Stübel, In dieß. Stubkammer, In d. Kammer C, In d. schwartz Thuch Kammer, Auff d. trückeneÿ, In d. Magd Kammer, In d. Kammer D, In d. Kammer E, In d. wohnstuben, In d Stubkammer, Im haußöhren, In der Kuchen, Im Gangstübel, Im Saal, In d. Schreibstuben, In dieß. Kammer, In d. hind. Stuben, In dieß Stubkammer, Im Keller
(f° 48) Eigenthumb ane Haüßern (W.) Item der halbe theil vor vngetheilt, von vnd ane einem hauß ane dem Goldgießen (…)
(E.) Item d. halbe theil vor vngetheilt on vnd ane einem hauß ane dem Goldgieß. (…)
(T.) Item hauß, hoffstatt, höfflein, mit all deßen Geboüen in der Büchergaßen (…)
(T.) Item eine Behaußung, Höfflein, vnd bronnen, sambt allen andern deßen Gebäwen, begriffen, weit. rechten Zugehörd. vnd gerechtigkeiten, Geleg. alhie Zu Straßburg In dem Magneten Gäßlein, eins. neben Isaac Fritschmann, dem Metzger, and.s. neben Johann Bouchard dem Gerber, hind. auff Adolph Meÿer dem Metzger stoßendt, so außer hernach geschriebener beschwerdt freÿ, ledig vnd eig.. Davon gehen Jährlichen 3 lb d Zinß H Burgermeister Göppert von Offenburg In capital ablößig mit 75. lb. Vnd ist gedachte behaußung über dieße beschwerd annoch durch die Geschworne Herrn Werckmeister æstimirt und angeschlagen word. pro 112. lb 1 ß. Darüber vnd noch über ein verkaufftes Gültguth Zu Hürtigh. s. i. teutsch Perg. Kbr. mit derStatt Straßb: Anhang. Cancelleÿ Contractstuben Insiegel datirt den 25.ten Junÿ Anno: 1686. inhaltend welcher gestalten der Verstorbene Herr seel. oberwehnte behaußung Von herrn Gottfried Stößern von Lilien feldt ane sich erhandelt mit new N° 44 signirt, darbeÿ auch ein abgelößter Zinßbrieff vnd allerhand fernerer schrifftlicher bericht Zu find.
(T.) Item eine behaußung hoff, hoffstatt vnd bronnen vor dem Judenthor (…)
(f° 49-v) Eigenthumb ane Gärten vnd liegende güthern (…)
Ligende Meÿerguth Zu Becheln über Rhein vnd Reben zu Flexberg
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten guths. Zu vorderist auß dem General Theilbuch waß Ihro der fraw Wittib in Anno 1687 von weÿl. Herrn Johann Daniel Dietrichs E E Kleine Raths alhier zu Straßburg gewesenen beÿsitzers seel. verlaßenschafft vor einen achtentheil erblichen Zugefallen
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths. Derentwegen ist vorderist Zuwißen, daß weilen des Herrn seel. in die Ehe Zugebrachte nahrung nicht ordnungsmäßig inventirt, weniger über das jenige was er von seinen hochgeehrten geliebten Eltern seel. ererbt einiges theilregister befunden word. (…)
Abzug Gegenwärtigen Inventariÿ. Der Fr. W. unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 96, Sa. Bibliothec 37, Sa. leeren vaß 6, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 239, Sa. Goldenen Ring 180, Sa. bahrschafft 260, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1443, Sa. Gülth von liegenden güthern 101, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 230, Sa. Gartens 37, Sa. Schulden 159,. Ergäntzungs Rest 2182, Summa summarum 4976 lb
Der Erben unverändert Vermög. Sa. haußraths 119, Sa. Bibliothec 37, Sa. leeren vaß 2, Sa. Silbers 104, Sa. Guldenen ring 49, Sa. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 584, Sa. Gült 292, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 230, Sa. Gartens 37, Ergäntzungs Rest 2226, Summa summarum 3690 lb – Schulden per se, Nach deren Abzug 3540 lb
Die theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 284, Sa. früchten 601, Sa. Wein vnd vaß 303, Sa. Garten Gewächs 121, Sa. Viehes 93, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 212, Sa. Guldinen Ring 1, Sa. baarschafft 1365, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 7141, Sa. Heüßer 497, Sa. gült 408, Sa. Gärten 225, Sa. Meÿerguths 660, Sa. Schuld. 1124, Summa summarum 13.040 lb – Schulden 4408, Nach deren Abzug 8621 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 17.148 lb – Abzuziehen 500 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 16.648 lb
Lehen, So die Mollingerische Straßburgische vnd Mollingerische Pfortzheimer Lini von der Marggraffschafft hochberg Jährlich genießen soll
Wÿdemb Verfangenschaft, Es hat weÿl. Herr Johann Hartmann Wörtz gewesener weÿßenschaffner alhe in seinem den 19.ten Januarÿ 1680. vor H. David Ösingern Notario seel. auffgerichteten Testamento nuncupativo dem Verstorbenen herrn seel. Zu einem Legat vermacht 75 lb
Abschatzung Mitwochs d. 27.ten Augusti 1698. Weillandt deß Ehrn Vösten Vnd Vorgeachten herrn Ernst Friderich Mollinger Burger Vnd geweßener Müntz verwalters See: hinder laßene fraw Wittib Vnd Erben behaußung, allhier in der Statt Straßburg in dem Gold gießen (…)
Die andere behaußung auch alhier in der Ststt Straßburg auff der Bückher Gaßen (…)
Die drite behaußung auch alhier in der Statt Strassburg in dem Manetengeßlein, Ein Seitzs Neben Isac frischman dem Metziger, ander seitzs neben Meister Johannes buschardt dem gerber, hinden auff Adolff Mayer dem Metziher Stoßend, Welche behaußung Sampt Neben vnd hindere Wohnung höfflin vnd bronnen auch vberigen begriff wie solches in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen vor Dreÿ hundert Sibentzig vünff Gulden
das Vierte ist daß garten Mans hauß ane dem garten
Bezeignuß der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager, Werck Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
Eheberedung (…) So beschehen auff Donnerstag den 17.ten deß Monats Octobris 1672
Copia Codicilli – 1697 (…) vff Montag de, 15. Aprilis st: n: Nachmittag zwischen Zweÿ undt dreÿ Uhren in Einer ane den nidern Staden gelegenen beeder Hernachbenandter Codicillirender Ehe Persohnen Wohnbehaußung, dero obern Stub Cammer, mit den Fenstern auff die Breüsch außsehend, (…) Persönlich erschienen und kommen seind, der Wohl Edelvest undt Hochgelehrte Herr Ernst Friderich Mollinger, der Statt Straßburg Wohlverordnete Müntz Verwalten, undt beneben Ihme, die Edle Viel Ehren: undt Tugendreiche Frau Elisabetha Mollingerin gebohrne Dietrichin, beede Eheleuthe undt Burgere alhier, Er der Herr nach Gottes willen, Krancken und Schachen leibs auff einem bette liegend, Sie die Fraw aber, durch die Göttliche Gnade auffecht gehend, stehend und gesunden leibes (…) Stephan Cornelius Saltzmann Notarius requisitus

Ernest Frédéric Mollinger dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un. Il est nommé maître des grains en 1673 puis administrateur de la Monnaie en 1675.
1668 XV (2 R 85) Ernst Friderich Mollinger. 28. 34. [Garten am Schießrein]
1673 Conseillers et XXI (1 R 156) Ernst Friderich Mollinger Würdt Kornmeister. 87. 92.
1673 XV (2 R 89) Außschutz zum Kornmeßer, Ernst Friedrich Mollinger, 46. 47.
1675 Conseillers et XXI (1 R 158) Conseillers et XXI (1 R 156)
Ernst Friderich Mollinger wirt Müntz Verwaltter. 183. 191.
1695 XV (2 R 99) 220 Herr Ernst Friderich Mollinger. 219 [pt° Pfundzolls]
1702 XV (2 R 106) weÿl.Herrn Ernst Friderich Mollingers Wittib, 11. 39. 75-79. 172. [pt° Zwiebelsamens]
1705 Conseillers et XXI (1 R 185) weÿl. H. Ernst Friderich Mollingers Wittib vnd Erben vmb intervention wegen Eines beÿ dem Conseil Souverain wider das Stifft zum Jungen St. Peter habenden processes. 40.
1711 XV (2 R 115) Elisabetha Weÿl. H Ernst Friderich Mollingers Müntzverwalthers Wittib. 133. [pt° Pfundzolls]

1697, Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Codicillus Reciprocus Ernst Friderich Mollinger, Elisabetha gebohrne Dietrichin

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 5 106 florins (2 553 livres, ramené à 4 000 florins) sur un total de 33 300 florins
1699, Livres de la Taille (VII 1173), f° 54
(Gerber) Weÿl. H. Ernst Friderich Mollingers, gewesenen Müntz Verwalthers seel. Verlaßenschafft, Inventirt H. Nots. Pantrion.
Die Beschluß summa Inventarÿ ist fol. 256.a über abzug deß haußraths 16.648 lb 4 ß 9 d, die Machen 33.300 fl. Verstallte 28.200 fl. also Zuwenig 5106 fl.
Es ist aber Vermög übergebenen Memorials und sonst verschiedenen umbstände die ohnverstalle Summ auff mehr nicht, wavon d Nachtrag gerechnet, gesetzt worden, als auff 4000 fl.
Thut der Nachtrag in Vier Jahren in duplo als Von theilbaren guth à 12 lb d, 48. lb d
Und dann Vor Vier Jahr in simplo macht à 9 lb d, 24 lb
darzu kombt das Stallgelt pro 966. 1697 et 1698. à 31. lb 7 ß 94 lb 4
Marzahl 2 lb 1 ß 9 s
Gebptt 8 ß 4
Unkosten 16 lb 2 ß 6 d, Summa 184. lb 13 ß 7 d.
Auf bitten der Erben gehet ane dem Nachtrag ab j. Jahr in duplo macht 12. lb, Rest annoch 172. lb 13 ß 7 d
dt. den 26. Julÿ 1700 p. Pfenningth.

Elisabeth Dietrich meurt en 1727. L’inventaire de ses biens n’est pas conservé.
1727, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über Weÿl. Fr. Elis: geb. Dietrichin auch Weÿl. H. Ernst Frid: Mollingers des gew: Müntz verw: hinterbl: wittib Verl: samt deren abtheil: und der Moßederisch: Kind. als diß orths Enckel Subdivision

Elisabeth Dietrich meurt à l’âge de 78 ans le 7 octobre 1727. Elle est inhumée au cimetière Saint-Urbain. Les témoins sont son fils Ernest Frédéric et son gendre Jean Philippe Richshoffer.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 6, 1716-1731, f° 141 n° 76) 1727. Dienst. d. 7. 8.br Nachmittags Zwisch.4. u. 5. Uhr ist nach Langwierig außgestandener blödigkeit in Ihrem erlöser Jesu Christo selig verschied. v. Donnerst. darauff nach gehaltener Leich Pred. Zu S. Niclaus, auff dem Gottes Acker S. Urbani begraben worden fr. Elisabeth geb. Dietrichin weÿl. H. Ernst Friedrich Mollingers gewes. b. v. Müntzverwalters Nachgel. Wittib Ihres alters 78. Jahr weniger 16. Tag [unterzeichnet] Ernst Friedrich Mollinger alß Sohn, Johann Philipp Richshoffer als tochtermann (i 146)

La maison échoit en partage à Marguerite Mollinger, femme du marchand Jean Frédéric Lobstein, qui la vend au passementier Jean Christophe Schœpké
1729 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 528
Fr. Margaretha geb. Mollingerin H. Johann Friedrich Lobstein handelsmanns Eheliebstin
in gegensein Johann Christoph Schöpke des Paßmentirers
Eine Behausung höfflein hinderhauß und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten sambt bronnen in dem Magneten gäßlein, einseit neben S.T. H. Johann Friedrich Oeßinger Jcto. und E. kleinen Raths referendario anderseit neben weÿl. Johann Bouchard gewesten rothgerbers wittib und Erben hinten auff Magerische wittib und Erben zum theil theils Johann Jacob Ratz den Schneider und theils auff Johann Daniel Dourveau den Rothergeber – ihro als ein ihro beÿ abtheilung ihrer Mutter seel. weÿl. Fr. Elisabetha Mollingerin geb. Dietrichin der wittib verlaßenschafft vermög vor H. Not. Jacob Christoph Pantrion unter heutigem dato ertheilt und hierbeÿ producirten attestaty – um 400 pfund

Fils du cordonnier Christophe Schœpké, Jean Christophe Schœpké épouse en 1713 Barbe, fille de Simon Brod de Lixheim. Il s’agit d’une fille naturelle comme le mentionne l’inventaire dressé en 1718 après le décès de sa mère Barbe Fischer.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 4, n° XII)
1713. Dominica IV. et V. post Trinit. proclamati sunt Johann Christoph Schopke der ledige Paßmentirer weÿl. Christoph Schopke gewesenen Schuemachers alhier nachgel. Ehl. Sohn, Und Jfr Barbara Simon Brodt deß Burgern Zu Lixingen Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 19.t Julÿ [unterzeichnet] iohan christop schöpge alls hoh Zeitter, x ist der Jfr. hochzeiterin handzeichen (i 6)

Jean Christophe Schœpké et sa femme deviennent bourgeois en 1721 en apportant une fille, Marie Marthe.
1721, 4° Livre de bourgeoisie p. 861
Christoph Schöpcke der Paßmentirer Von hier geb. weÿl. Johann Christoph Schöpcke gew. Schuhmachers v. schirmbers allhier hinterl. ehel. Sohn und Fraw Barbara gebohrne Brodin von hier geb. weÿl. Simon Broden gew.Viehetreibers hinterl. ehel. Tochter seine Ehefrau erh. d. burgerrecht die fraw wegen wohlverhalten gratis d. Mann aber von d. Ehefrawen p. 2. Goldfl. 16 ß ihr Kind Maria Martha wird beÿ ordnung gelaßen Wollen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, jur. et prom. Eodem [10. Maÿ 1721]

Jean Christophe Schœpké hypothèque la maison au profit du cordonnier Jean Conrad Spengler

1730 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 160-v
Johann Christoph Schöpke der Paßmentirer
in gegensein Johann Conrad Spengler des Schuemachers
In seiner im Magneten: gäßel einseit neben der Buscharischen wittib anderseit neben S.T. H. referendario Oeßinger gelegene Behausung, vornen auff die gaß Eine Stueb Stuebkammer Kuchen haußöhren eine stiege hoch zwo stiegen hoch zwo kleine Kammern, dreÿ stiegen hoch eine Bühn einen Keller und beÿ demselben platz zum holtz – vor 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh. Baptistæ fürwährenden jahrs um einen jährlichen Zinß nemlich 70 gulden

Jean Christophe Schœpké et Barbe Brod, assistés de leur gendre Jean Schætzel, hypothèquent la maison au profit du boulanger Philippe Henri Widenmeyer

1749 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 290
Johann Christoph Schopke der paßmentirer und Barbara geb. Brodin mit beÿstand ihres tochtermanns Johannes Schätzel des schuhmachers und ihres vettern Heinrich Schollhammer des seÿlers
in gegensein Michael Diemer des weißbecken als vogt Philipp Heinrich Widenmeÿer – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung und hindp. 462) 1642 Herr Nicolaergebäu, höfflein und hoffstatt im Magnetengäßlein, einseit neben Zacharias Meÿe dem maurer, anderseit neben Daniel Buschard dem rothgerbern, hinten auff die Magerischen erben

Les mêmes hypothèquent la maison au profit du tourneur Jean Henri Diebold

1750 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 496-v
Johann Christoph Schöpke der Paßmentirer und Barbara geb. Brodin mit beÿstand ihres tochtermanns Johann Schätzel des schuhmachers und ihres vettern Jacob Friedrich Barth des schneiders
in gegensein Johann Heinrich Diebold des holdreher – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung hinder gebäu, höfflein und hoffstatt im Magneten gäßlein, einseit neben Zacharias Meÿ dem maurer, anderseit neben Daniel Buschard dem rothgerger, hinten auff die Magerischen erben

Jean Christophe Schœpké hypothèque la maison au profit de Philippe Jacques Mathis

1751 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 204
Johann Christoph Schöpke der Paßmentirer
in gegensein Jacob Friedrich Barth des schneiders als vogt Philipp Jacob Mathiß – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung, hinder gebäuden, höfflein und hoffstatt im Magneten gäßlein, einseit neben Zacharias Meÿ dem maurer, anderseit neben Daniel Bushard dem rothgerber, hinten auff die Magerischen erben

Barbe Brod meurt en décembre 1760 et Jean Christophe Schœpké en février 1761 en délaissant leur fille Marthe, veuve de Jean Schætzel. Les experts estiment la maison à la somme de 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 540 livres, le passif à 526 livres.

1761 (14.3.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1281) n° 341
Inventarium über Weÿland Johann Christoph Schöppge, Paßmentirers und Frawen Barbarä gebohrner Brodin beder geweßener Eheleuthe und burgeren allhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet anno 1761. – so beÿde kurtz nach Einander Verstorben, Sie die Ehefrau Zwahr Zuerst den 5.ten Decembris des letzt Vefloßenen 1760.sten Jahrs der Ehemann aber den 19.ten Februarÿ jüngsthien genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren Mariæ Marthæ gebohrner Schöppge auch weÿl. Johannes Schätzel geweßenen Schuhmachers und burgers allhier hinterlaßene eheliche Wittib mit Zuziehung des Ehrengeachten herrn Johann Daniel Buchs, wannenmachers und auch burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands, so obgemelte beede Verstorbenen Eheleuth, mit einander ehelichen erzogen undt ab intestato Zu Einer Einzigen tochter und Erbin Verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg den 14.ten Martÿ A° 1761.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem genanten Magneten gäßlein gelegeer in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen und hernach beschriebener behaußung folgender maßen befunden worden
Eÿgenthumb einer behaußung. Eine behausung, höfflein hinter hauß* und hoffstatt mit allen derselben gebüwen begriffen weiten Zugehörd recht und gerechtigkeiten allhier in dem genanten Magneten gäßlein eiseith neben Daniel Buschard der Rothgerbern anderseith Weÿl. N. Meÿ geweßenen Maurers und Steinhawers hinterlaßener Wittib hinten auff Christian Wÿßer den tabchändler, und theÿls N. Baur den Würth allhier, so außer darauf stehenden und hiernach unter den passivis eingeführten capitalien freÿ leedig und eigen. Meldet darüber eine auff allhießiger Canceleÿ contract stuben gefertigter Kauffbrieff de dato 22. 9.bris 1729. mit derselben größeres Insiegel verwahrt Und ist obige behaußung Vermög der Hh. Werckmeister Zugeschickter schrifftlicher Abschatzung de dato 9. Junÿ 1761. angeschlagen worden 900 fl. thut 450. lb
Sa. haußraths 47, Silber 19 ß, Goldener Ring 6 ß , Eigenthumb ane einer behaußung 450, Schulden 40 Summa summarum 540 lb – Schulden 526 lb Abzug bleibt 13, Conclusio finalis Inventarÿ 13 lb
Abschatzung Vom 9. Junÿus 1761. Auff begehren Weÿland Meÿster Johannes Schätzel des Schuhmachers Seligen hinterlaßene Fraw Wittib und Erben ist eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem Mangneten Gäßel gelegen ein seÿts Neben Herrn Buscharr, ander seÿts Neben Meister Starck dem Maurer und Hinten auff Herrn Bauren von Kähl stoßend, solche behaußung bestehet jn einem Forder und Hinter Gebäulein Worinnen Etliche Stuben Kammern und Küchen, dar Über jst der dachstuhl mit breitt Zieglen belegt, hat auch Zweÿ getrembte Käller Hoff und brunnen. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschworne Werck Meistere Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit allen Irer Gerechtigkeiten dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Neun Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Huber

Fils de l’apprêteur de tabac Abraham Schætzel, le cordonnier Jean Schætzel épouse Marie Marthe Schœpké en 1735 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1734 ; Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung Johann Schätzels Schuemacher vnd Jfr. Mariæ Mrthæ Schöppge
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen Johannes Schätzel dem ledigen Schuemacher, weÿland Abraham Schätzel gewesenen taback fabricanten nachgelaßenem Sohn als Hochzeiter ane einem, so dann Jgf. Mariæ Marthannæ Schöppge des Ehrenhafften Herrn Johann Christoph Schöppgen Paßmentirers und burgers allhier ehelich erzeugten Tochter, alß hochzeiterin andern theils, daß darauffhien mit unterhandem und Vermittlung auf seithen deß hochzeiters herrn Johann Daniel Arnold Glaßers und burgers allhier seines Stieff Vatters und herrn Abraham Schätzels Musicanten seines Vettern (…) Michael Christoph Pantrion, Notarius requisitus, mit handzug – Abgehandelt und also Verglichen in der königlichen Statt Straßburg, Montags den 8. Novembris Anno 1734, außgefertigt aber den 11 (-) 1747, Johannes Brackenhoffer Notarius juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 126 n° V)
1735. Fest. Paschat. et Domin. Quasimodo geniti proclamati sunt Johannes Schätzel der ledige Schuhmacher weÿl. Abraham Schätzel gewesenen tabackbereiters v. burgers alhie nachgelaßener ehel. Sohn v. Jfr. Maria Martha Joh: Christoph Schöpge Paßmentirers v. burgers alhie ehel. Tochter Copulati sunt Mittw. d. 30. April [unterzeichnet] Johannes schätzel als hochzeiter, Maria Martha schöpgein als hochzeiterin (i 130)

Marie Marthe Schœpké devient bourgeoise par son mari un mois après son mariage
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1020
Maria Marta schöpgerin von hier geb. Johann schätzels schumach. ehefrau erhalt d. br. gratis, will beÿ E. E. Zunfft d. schumach. dienen. Prom. eodem [28.ten Maÿ 1735]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue de l’Aimant dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 17 livres, ceux de la femme à 217 livres.
1735 (24. 7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 67) n° 164
Inventarium über Meister Johannes Schätzels, Schumachers und Frauen Maria Marthä gebohrner Scheppigin, Beeder Eheleuth und burgere Zu Straßburg, einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, Auffgerichtet Anno 1735 – Crafft ihrer auffgerichteten Eheberedung alß ein unverändert guth in den Ehestand Zugebracht, welche auf erfordern und begehren, derosemben, vnd Zwar er der Ehemann mit beÿstand des Ehrenhafften Mstr Johann Jacob Hornen, Schneiders und burgers alhier deßen erbettenen Guten freündts und Assistenten, Sie dei Ehefrau aber mit hülff vnd Assistenz des Ehren vorgeachten Johann Christoph Schöppgen todtenträgers vnd auch burgers alhier deri geliebten Vatters (…) So beschehen in Straßburg, Sambstags en 24. Septembris Anno : 1735.

In einer allhier Zu Straßburg in dem Magneten Gäßlein gelegener der Frauen vattern Zuständigen behaußung, ist befunden wordn wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögen, Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 5, Summa summarum 32 lb – Schulden 15, Nach solchem abzug 17 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 136, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 3, Sa. baarschafft 70, Summa summarum 217 lb

Les Quinze autorisent Jean Schætzel à présenter son chef d’œuvre en candidat surnuméraire
1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
Johann Schätzel contra E. E. Zunfft der Schumacher p° Verfertigung meisterstücks
(p. 109) Sambstag deb 26. Februarÿ 1735 – Moss. nôe Joh: Schätzel ledigen burgers und Schuhmachers C. E. E. Zunfft der Schumacher H. Zunfft Mr prod. Appellations Schrifft juncto petito mit beÿlagen sub Lit. A. et B. bitt umb Deput. beÿ welcher ged. H. Zunfft Mr erschienen möge. Erk. Deput. willfahrt beÿ welcher angeregter H. Zfft Mr erscheinen solle.

(p. 129) Sambstag den 5. Martÿ 1735 – In Sachen Johann Schätzels [des ledigen burgers undt Schumachers] Appellanten, ane einem, e[ntgegen und wider E. E. Zunfft der] Schumacher allhier Appellaten [am andern theil, Auff] producirte vnderthge. Appellations Schrifft [und beÿlagen sub] Lit. A et B undt angehenckten [bitten Deput. Zu erkennen,] beÿ Welcher der H Zunfftmeister gedachter Zunfft erscheinen möge, er (page abîmée)

(p. 131) Sambstag den 5. Martÿ 1735 – In Sachen Johann Schätzels des ledigen burgers undt Schumachers Appellanten, ane einem, entgegen und wider E. E. Zunfft der Schumacher allhier Appellaten am andern theil, Auff producirte vnderthge. Appellations Schrifft und beÿlagen sub Lit. A et B undt angehenckten bitten Deput. Zu erkennen, beÿ Welcher der H Zunfftmeister gedachter Zunfft erscheinen möge, er Facta relatione außzusprechen, daß er Appellant alß ein Supernumerarius ohne fernerem Auffschub zu Verfertigung des Meisterstücks Zu laßen seÿe, der Appellaten beÿ bewilligter undt beseßene Deputation darüber gethane Verantwortung und der hh. Depp. abgelegte relation, Erkandt daß des Appellant als ein Supernumerarius zu Verfertigung des Meisterstücks und zwahr gratis zu admittiren seÿe, alß vor ein solches hiemit dispensando erkennen undt denselben admittiren.
Zu Mghh stellend Ob Sie dießen bedacht und auffsatz also genehmhalten wollten. Erk. Bedacht und Auffsatz gefolgt.

Jean Schætzel meurt en 1760 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans la maison rue de l’Aimant. La masse propre à la veuve est de 102 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 10 livres, le passif à 136 livres.
Inventarium über Weÿland H. Johannes Schätzel geweßenen Schuhmachers und burgers allhier zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1761. – nach seinem den 28. Augusti des verfloßenen 1760. Jahrs genommenen tödlichen hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren hiernach benambster Kinder und Erben auch geschworner Vögte, heut dato ordnungs mäßig inventirt und ersucht durch Mariam Marthan gebohrene Schöppge die hinterbliebene Wittib, mit Zuziehung des Ehrsahmen herren Daniel Buchß wannenmachers und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstandts (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn H. Abraham Schätzel Schuhmachers und burgers allhier des Verstorbenen eel. leibl. bruders und nachbenambster Minderjähriger Kinder geschworner Vogt. Straßburg den 12.ten Martÿ 1761.
Der Verstorbene seelig Hatt Zu Kinder und Erben Verlaßen wie folgt. 1. Johann Heinrich, Schuhmacher und burger alhier Vor sich selbsten Zugegen, 2. Mariam Elisabetham, Ihres alters 20. jahr, 3. Georg Abraham, 17 jahr so beÿ der Silberschmidts profession in die lehr allhier, 4. Catharinam Magdalenam 10 jahr alt, 5. Ursulam Elisabetham seines alters 7 jahr, 6. Mariam Salomeam so 5. jahr alt, Alle sechs gebohrner Schätzel, so der Verstorbene seel. mit Vorgemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelichen erziehlt und ab intestato Zu sechs gleichen portionen und antheÿlern Zu Kinder und rechtmäsigen Erben verlaßen, deren fünff jüngeren Kinder geordnet und geschworenen Vogts H. Abraham Schätzel Schuhmacher und burger allhier so dem geschäfft in Person abgewartet
In einer allhier Zu Straßburg ane dem genante Magneten Gäßel gemegener behaußung folgender maßen befunden worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. Haußrath 19, Sa. Silber 2, Sa. goldener ring 1, Sa. activ Schulden 30, Sa. Ergäntzung 50, Summa summarum 102 lb
Dießemnach Wird sowohl der Erben unverändert als übrige Vermögen unter einem Titul als theÿlbahr beschrieben, Sa. haußrath 10, Sa. Silbers 6 ß, Summa summarum 10 lb – Schulden 136 lb, Übertreffen die passiv Schulden die sogenante wenige theÿlbahre activ nahrung benantlichen umb 125 lb – Conclusio finalis 22 lb
Eheberedung (…) Michael Christoph Pantrion, Notarius requisitus, mit handzug – Abgehandelt und also Verglichen in der königlichen Statt Straßburg, Montags den 8. Novembris Anno 1734, außgefertigt aber den 11 (-) 1747, Johannes Brackenhoffer Notarius juratus

Marie Marthe Schœpké hypothèque la maison au profit de Jean Henri Diebold

1763 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 202-v
Maria Martha geb. Schepke weÿl. Johannes Schätzel des schuhmachers wittib beÿständlich Philipp Ziegler des fischers
in gegensein Johann Heinrich Diebold des hohldrähers – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß im Magnetengäßel, einseit neben N. Meÿ gew. maurers erben, anderseit neben N. Buschard dem rothgerber, hinten auff H. Baur den pflugwirth

Marie Marthe Schœpké hypothèque la maison au profit de Marie Félicité Zentgraff

1765 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 368-v
Maria Martha geb. Schöpkin weÿl. Johann Schätzel des schuhmachers wittib beÿständlich Johann Heinrich Schätzel des schuhmachers
in gegensein Jfr. Maria Felicitas Zentgraffin – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß im Magnetengäßel, einseit neben weÿl. N. Meÿe des maurers erben, anderseit neben Johann Daniel Buschard dem rothgeber, hinten auff Daniel Bein den kieffer

Marie Marthe Schœpké meurt en 1775 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 600 livres. L’actif de la succession s’élève à 625 livres, le passif à 705 livres. Un état des loyers est joint à l’inventaire

1775 (11.5.), Not. Schatz (6 E 41, 1294) n° 18
Inventarium über Weÿland Fraun Mariæ Marthæ Schätzelin gebohrener Schöppge, auch Weÿl. Meister Johannes Schätzel, geweßenen Schuhmachers und Burgers allhier zu Straßburg nachgelaßener Wittib, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1775. – nach ihrem den 3.ten diesen Monats Maji aus dießer Welt genommenen tödlichen Hientritt, hier Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg in fernerer Gegenwarth H. Johann Michael Saltzmann schuhmachers und E: E: Kleinen Raths jetziger Beÿsitzers, als ihrer zu ernannten H. Deputati, auf Donnerstag den 11.ten May 1775.
Der Verstorbenen Fraun seel. Erben seind 1° Meister Johann Heinrich Schätzel, Schuhmacher und burger allhier, so der Inventur in Persohn abgewartet, 2° Frau Maria Elisabetha Äckerlin geb. Schätzelin, Meister Joh. Georg Äckerlin, Schuhmachers und Burgers allhier Ehegattin, welche aber vermög eines hernach eingetragenen Renunciations Actus unter heutigem tag auf dero Elterliche Erbs Portion tam activé quam passivé verzug gethan, mithin sich einig und allein mit ihrer erhaltenen Ehesteur begnüget, 3° Georg Abraham Schätzel, der ledige Schuhmacher, welcher aber dermahlen als Soldat in Oesterreichischen Diensten seÿn soll, in deßen Nahmen, laut Extractus ais Ihro Gnaden des Regierenden H. Ammeisters Haus Memoriali vom 10.ten May 1775 Herr Johann Michael Saltzmann, Schuhmacher, und E: E:. kleinen Raths jetziger beÿsitzer, als Deputatus erschienen, 4° Jungfer Catharina Magdalena Schätzelin, so ohngefehr 23. Jahr alt, mithin ohnbevögtigt, und mit beÿhülf vorgedachten H. Äckerlins, dem Geschäfft beÿgewohnt, 5.to Jungfer Ursula Elisabetha Schätzelin, welche über 21 Jahr alt, und ebenfalls unter beÿstand gemelten Meister Äckerlins, beÿ der Inventation Zugegen gewesen, So dann 6.to Jungfer Maria Salome Schätzelin, so 19 Jahr zurückgelegt, in deren Nahmen vorgedachter Meister Äckerlin, als deroßelben geschworener Vogt, und seiner Vogts Tochter Interessé bestmöglichst besorget. Alle 6 der Verstorbenen seel. mit nun Weÿl. Mr Johannes Schätzel dem geweßenen Schuhmacher und burger, allhier, ehelich erzeugte Kinder
Publicatio Codicilli, 24. Aprilis jüngst

In einer allhier zu Straßburg ane dem Magneten: gäßel gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behausung befunden word. wie folgt
Eigenthumb ane einer Behausung. Nembl. eine Behaußung, höfflein, hinterhauß, bronnen und hoffstatt, mit allen deren begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg in dem sogenannten Magneten gäßl. 1.s neben Weÿl. Daniel Buschard des Rothgerbers Wb. 2.s. neben Weÿl. H. Maÿ geweßenen Maurers, Steinhauers und b: allh: hinterlaßener Wb. u. Erben, hinten auf H. Christian Wÿßer, den tabackhändler zum theil, u. zum theil auf weÿl. H. Bauer geweßenen Gastgebers Erben stoßend, so außer denen darauf hfftenden und hernach eingetragenen Passiv: Capitalien freÿ leedig und eigen. Und ist diese Behaußung durch der Stadt Straßburg geschwornen Hh. Werckmeistere Vermög einer Zu dem Concept gelieferten schrifftl. Abschatzung ded. 18. May 1775 angeschlagen worden vor und um 600. Hierüber ist vorhandern einen in allh. C. Contract stub gefertigte perg: Kaufverschreibung vom 22. Nov. 1729. mit dero anhangendem größeren Insiegel verwahret. Sonsten ist hier berichts weiße anzumercken, daß die verstorbene seel. dieße behausung von Weÿl. H. Joh: Christoph Schöppge, dem geweßenen Paßmentierer, u. Fraun Barbara gebohrner Brodin ihren seel. Eltern, so beede in Aô 1761. verstorben, ererbt habe wie dann auch dieselbe in dem durch nun Weÿl. H. Not: Joh: Jacob Heß in solchem Jahr aufgerichteten Verl. Inventario fol: 16.b et Seqq. eingetragen ist.
(f° 9-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 22, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane einer behausung 600, Summa summarum 625 lb – Schulden 705, Passiv onus loco der Stall Summ 80 lb
– Abschatzung vom 18.ten Maÿ 1775. Auff begeren weÿland Maria Martha schatzlerin geborene schöbien sällig hinterlassene Erben ist Eine behausung alhier in der statt straßburg in dem magneten gäßel gelegen Einseits neben herr buchard Rothgerbers wittib anderer seits neben weÿland Maÿ hinterlaßene Erben und hinden auff Herr Braun stoßend gelegen solche behausung bestehet in forder Zweÿ nebens und hinder gebäu worinnen Etliche stuben Kuchen und Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breidziegel belegt hat auch dreÿ getremte Keller hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwornen werck Meister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Ein Tausend Zweÿ hundert gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner
– Rechnung über dasjenige besagend weÿl. Mr Johann Georg Äckerlin der schuhmacher wegen der Schätzelischen behausung im Magneten Gäßel gelegen eingenommen und hiegegen wieder ausgegeben hat. Einnahm, Erstl. zalte Jfer. Anastasia der vierteljahrß zins auf weÿhnachten 1775, 4 fl. 5
Frühauf der Taglöhner vor dießes quartal, 4 fl. 5
von der wohnung im hoff vor bemeltes quartal 4 fl. 5
Item zalte Fr. Zieglerin auch ane hauszinß vor das Weÿnacht quartal 2 fl.
Ferner den zins von Mr Flohr dem seÿler empfangen 5 fl.
So dann Fr. Drachslerin 3 fl.
Die übrige 3 fl. so Fr Drachlserin bezalt hat summa, 23 fl.
Rechnung über dasjenige besagend was weÿl. Fr Maria Martha Schätzelin geb. Schöppge hinterlassenen erben von dem im Magneten Gäßel gelegenen gemeinschaftlichen haus seit weÿhnachten 1775 bis Michaelis 1776 beedes inclusive ane hauß zinsen und sontsen eigenommen, Einnahm durch Mr Äckerlin beschehen derselbe hat nachstehende hauß zinnßen in dem Weÿhnachten quartal 1775 eingezogen als von Anastasia Martinin 4 fl. 5
Philipp Frühauf 4 fl. 5
Joh. Diebold Hügel 4 fl. 5
Fr. Zieglerin Wb 2 fl.
Joh. Michael Flohr 5 fl.
Joh. Jacob Trachßel 3 fl.
Einnahm durch Fr. Sieffertin beschehen In dem quartal Annunciationis Mariae 76 hat dieße nachgemelte hauszinnße in Einnahm zu verrechnen, Anastasia Martinin zalte 4 fl. 5
Philipp Frühauf 4 fl. 5
Michael Baldners Wb 4 fl. 5
Fr. Zieglerin Wb 2 fl.
Joh. Michael Flohr 5 fl.
Joh. Jacob Trachßel 6 fl. ferner zalte derselbe per rest von dem weÿhnachten quartal 1775 3 fl.
In dem Johanni quartal 1776 [ut supra sauf au lieu de Frühauf:] von Georg Häffner dem taglöhner 4 fl. 7 ß 6
In dem Michaeli quartal 1776 zalten [ut supra] Georg Häffner 4 fl. 5, item hat Fr. Siffertin selbst ane haußzins von Michaelis 1775 exclusive bis Michaelis 1776 inclusive 20 fl. – den 29. oct. 1775

Catherine Madeleine Schetzel femme du fabricant de tabac Jean Daniel Seiffert vend son cinquième de maison au fabricant de pipes Charles Henri Bæuerlé en septembre 1777

1787, Chambre des Contrats, vol. 661 f°14-v, Not. regio Laquiante, 1 septembre 1777
auff ansuchen weÿl. Carl Heinrich Beÿerle gewesten pfeiffermachers, nachstehedner kauffcontract
Catherine Madeleine Schetzel femme du Sr Jean Daniel Seiffert fabricant de tabac
à Sr Charles Henri Beÿerle faiseur de pipes
le cinquième à elle appartenant dans une maison dans la ruelle Magnetengäßel d’un côté le Sr Schure maître menuisier, d’autre le Sr Gruber maître maçon, devant la ruelle, derrière le Sr Baur – avenu par la succession de sa mère – moyennant 161 florins

Fils du cordonnier Jean Jacques Bæuerlé, Charles Henri Bæuerlé épouse en 1753 Marie Salomé Kost, fille de l’apprêteur de tabac Jean Louis Kost
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 105, n° 15) Mittwoch d. 8. Augusti 1753. sind nach vorher geschehener Zweÿmahligen Außruffung Ehelich copulirt und eingesegnet worden Carl Heinrich Bäuerle lediger Pfeiffenmacher und burger allhier, Johann Jacob Bäurle Schuhmachers und burgers alllhier Ehel. Sohn, und Jgf. Maria Salome weÿl. Johann Ludwig Kost, gewes. Tabackbereiters und burgers allier nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Carl Heinrich Bäÿerle als hochzeitter, x also zeichnet die hochzeiterin (i 57)

Charles Henri Bæuerlé meurt le premier juillet 1779 à l’âge de 52 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1772-1788 f° 72 n° 24)
Anno 1779, Sonntag den 1. Julii Abends nach Vier Uhr starb hier, und wurde folgenden Montag auf dem Gottes: Acker St. Galli Christl. begraben, Carl Heinrich Bäurle, Pfeifenmacher und Burger dahier, Johann Jacob Bäurle, Schuhmachers und burgers dahier, mit weil. Frau Catharina Salome geb. Spechtin ehel. erzeugter Sohn, Er war verheurathet mit Maria Salome geb. Kostin Seines Alters 52 Jahr 4 Monate 21 tag (i 74)

Charles Henri Bæuerlé meurt en laissant pour unique héritier son père. L’inventaire est dressé dans la maison zum Winckelbronnen, sise Grand rue. La masse propre à la veuve est de 21 livres. L’actif de la succession s’élève à 240 livres, le passif à 173 livres.
1779 (28.8.), Not. Schatz (6 E 41, 1298) f° 101
Inventarium über Weÿland Mr Carl Heinrich Beÿerle, gew. Pfeiffenmachers und Burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1779 – nach seinem Samstag d. 31.ten Jul. 1779. aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der hinterbliebenen Wb. Fraun Mariæ Salomé gebohrene Kostin, unter assistenz H. Philipp Jacob Greis, Notarÿ Publici auch Secretarÿ beÿ Ihro Gnaden des Regierenden H. Ammeisters haus: Audienz (…) Actum Straßburg in einer ane der Obern Lagenstraß, neben dem bierhauß Zur Mühl gelegenen, Zum Winckelbronnen genannten Behausung, auf Sambstag d. 28.ten Aug. 1779.
Der abgelebte seelig, hat Zum erben verlaßen Meister Johann Jacob Beÿerle, den ältern Schuhmacher und burgern allhier, seinen leiblichen Vatter, welcher dann auch dießer Inventur persönlich beÿgewohnt. Da nun die diesorts Wittib, vermög hernach eingetragenen Codicilli die völlige Verlaßenschafft Salva Legitima Patris, lebtägig zu genießen berechtiget ist, dießer aber in Zweÿter Ehe lebet, so behält derselbe Zufolg Gnädiger Herren Räth und XXI ertheilten Decreti, die Zweÿten Ehen betreffend, vom 22. Aprilis 1765. nur die dermahl ausfallende Legitimam in Lebenslänglichen Genus, das Eigenthum fällt auf des verstorbenen seel. beede geschwisterde Nahmenlich 1. Fr. Margaretham Salomé Burgerin geborne Beÿerle, Meister Lucas Burger Schuhmachers und Burgers zu Neu-Freÿstätt über Rhein Ehefrau, so abweßend, In deren Namen Herr Johann Michael Saltzmann, Schuhmacher, Eines Ehrsamen Großen Raths alter: und E: E: Kleinen Raths jetziger beÿsitzer (…) als Deputatus erschienen, So dann 2. Meister Johann Jacob Beÿerle, den jüngeren Pfeiffenmacher u. burgern allhier Zu Straßburg so beÿ der Inventur in Persohn zugegen war.

(f° 8-v) Antheil ane einer Behausung allhier Zu Straßburg gelegen. (T.) Neml. ein fünffter theil vor ohnvertheilt von und ane einer Behausung, höfflein, hinterhaus, bronnen und hoffstatt, mit allen deren begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. in dem so genannten Magneten gäßel, 1.s. n° Weÿland Daniel Buschard des Rothgerbers Wb., 2.s. neben H. Meÿe, gew: Maurers, Steinhauers u. Burgers allhier hinterl. Wb. und Erben, hinten auff H. Christian Wÿßer den tabackhändler Zum theil, und Zum theil auf weÿland H. Bauer gewesenen Gastgebers Erben stoßend, so außer denen darauf hafftenden und hernach eingetragenen passiv Capitalien, freÿ ledig und eigen: und ist dieße Behaußung in Weÿl. Fraun Mariæ Marthæ Schätzelin geb. Schöppge, auch Weÿl. Mr Johannes Schätzel gew: Schuhmachers und Burgers allh. Zu Strasb. nachgel. Wb. in Aô 1775. durch mich Notarium aufgerichtetem Verl. Inventario, durch die Hh. Werckmeister angeschlagen Worden vor 1200 fl. oder 600 lb. d., beÿ welchen Anschlag man es diesorts, gleichwohl auf verhoffende Ratification hoch verordneter Hh. Dreÿ der Stadt Stall bewenden läßt. Thut hier vor einen fünften theil auszuwerfen 120 lb. Wie dießer antheil von Cath: Magdal: Siefertin geb. Schätzelin Johann Daniel Siefert, des tabackbereiters u. b. allh. Ehefrau erkaufft worden, weißt eine vor H. Not. Regio Laquiante auffgerichtete Kauffverschreibung datirt vom 1. Sept. 1777. Übrigens ist ob allegirtem Inv° de Ao 1775 mehrerer bericht zu finden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Codicilli, Nota ! die minutte ligt in meiner schreibstub Sub dato 27. julÿ 1779.
der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 15, kleÿdung 21
Die noch übrige Rubriquen werden als so genannt theilbar inventirt, woran denen Erben zween dritten der Wb. aber der noch übrige dritte theil gebührig, Sa. hausraths 19, Sa. Silbers 7, Sa. baarschafft 30, Sa. waaren u. Werckzeug zur Profession 33, Sa. Antheils ane einer Behausung 120, Sa. activ schulden 31, Summa summarum 240 lb – Schulden 173, Nach solchem abzug 67 lb
Beschluß summa 105 lb – Stall summ 77 lb
Designatio derer unverstallbaren beßerungen 28, zweiffelhaffte schulden in die theilbare nahrung 25 lb
– Rechnung über die von dem Schätzelischen haus im Magnenen gäßel von Michaelis 1779 bis dahin 1779 theils eingegangene und theils annoch eingehende zins welche Mr Johann Heinrich Schätzel der schuhmacher denen Interessenten abzulegen hat
Einnahm, Erstl. zalte Johann Michael Flohr seÿler vor 1 Jahr hszins bis Michaeli 1778, 20 fl.
Daniel Siefert tabackbereiter 20 fl.
Jacob Draxel gimpelkäufler 24 fl.
Jgfr.Anastasia Martinin 18 fl.
N Häfner taglöhner 18 fl.
vorhin Phil. Frühauff modo NN der taglöhner 18 fl.
Jacob Herrmann der Meelmann 6 fl, summa 124 fl, d. 20. sept. 1779
(Joint procuration pour la vente de la maison) Bischoffsheim zum hohen Steeg, annectirt Not. Laquiante

Marie Salomé Kost et les héritiers de son mari vendent leur part de maison à Jean Henri Schætzel

1779 (18. 8.bris), Not. Laquiante (6 E 41, 1073) n° 24
Fr. Maria Salome Kost weÿl. H. Carl Heinrich Beÿerle des pfeiffenmachers wittib, H. Johann Jacob Beÿerle der pfeiffen macher und dann H. Philipp Ludwig Übersaal Notarius publicus et juratus mandatorio nomine Frauen Margaretha Salome Beÿerle H. Lucas Burger des schumachers zu Neufreüstett, als erben Carl Heinrich Beÿerle ihres verstorbenen bruders (Joint procuration, zu Bischoffsheim zum hohen steeg, den 7.ten octobris 1779)
in gegensein H. Johann Heinrich Schätzel des schumachers
den fünfftten theil ane einer in dem Magneten Gäßel gelegenen behausung, einseit neben H. Churé dem schreiner meister, anderseit neben H. Gruber dem zmmermeister, vornen gedachtes gäßel, hinten auff H. Baur – um 161 gulden
Transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 661 f°15 le 11 janvier 1787

Jean Henri Schætzel cède ses deux parts à sa sœur Ursule Elisabeth, femme du cordonnier Jean Jacques Schott

1782 (14.11.), Not. Schatz (6 E 41, 1294) Joint au n° 18 du 11 mai 1775
Verkauff Register über Weÿl. Fraun Mariæ Marthæ Schätzelin geb. Schöppge nunmehr seel.. Verl. auffgerichtet Anno 1775
persönlich erschienen H. Johann Heinrich Schätzel der Schuhmacher meister und burger alhier ane einem
So dann Frau Ursula Elisabetha gebohrene Schätzelin, deßen schwester unter authorisation verbeÿstandung ihres Mariti H. Johann Jacob Schott des Schuhmachers am andern theil (…) daß er vor sich seine Erben und Nachkommen deroselben in ohnvertheiltem Erb eigenthümlich cedirt überlaßen und abgetretten habe
benantlich Zween fünfte theil für ohnverändert von und ahne einer Behausung, Höflein, Hinderhauß, Bronnen und Hoffstatt mit allen deren begriffen, weiten, Zugehörden, Recht. und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in dem so genannten Magneten Gäßel, einseit neben Meister Schure dem Schreiner, anderseit neben H. Gruber dem Maurermeister, hinten auff H. Bauer den Handelsmann Zum Theil und Zum Theil auf Mstr Bein den Kiefer stoßend, Welche gantze behaußung außer 1350. fl. darauf haftenter Passiv Capitalien (…) freÿ ledig u& eigen. Ane welcher behausung der Cedent bei mütterl. Verlaßenschafft ein 5.ten theil ererbt und einen 5.ten theil von seiner Schwester Fraun Catharinæ Magdalenæ Siefertin gebohrner Schätzelin cessions weis erhalten, an den übrigen dreÿ fünften theilen participiren heutigs tags annoch der bruder Georg Abraham Schätzel, Frau Maria Elisabetha Schottin gebohrene Schätzelin die Cessionaria selbsten, so dann Frau Maria Salome Herrmännin gebohrene Schätzelin jedes derer dreÿ geschwister zu einem fünften theil – um 211 pfund – Actum Straßburg auf Donnerstag den 14. Novembris 1782.
transcrit à la Chambre des contrats, vol. 661 f° 16-v du 11 janvier 1787

Fils de l’aubergiste Jean Jacques Schott à Schiltigheim, Jean Jacques Schott épouse Ursule Elisabeth Schætzel en 1781 : contrat de mariage, célébration
1781 (3.8.), Not. Schatz (6 E 41, 1302) n° 109
Eheberedung- persönlich erschienen seÿen Johann Jacob Schott, der ledige Schuhmacher, Von Schiltigheim gebürtig Weÿland Johann Jacob Schott gewesenen Gastgebers Zum Engel und burgers daselbst, mit auch Weÿland Fraun Maria Magdalena gebohrner Stahlin, ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigamb ane einem
So dann Jungfer Ursula Elisabetha Schätzelin, Weÿland Meister Johannes Schätzel, gewesenen Schuhmachers und Burgers allhier mit auch Weÿland Fraun Maria Marthe gebohrner Schöppge, ehelich erzeilte Tochter als Braut ane dem andern Theil
auf Freÿtag den 3. Augustei nach Mittag im Jahr 1781 [unterzeichnet] Johann Jacob schott, Ursula Elisabetha Schätzelin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 62-v, n° 49)
Im Jahr Christi 1781. Sonntags den 30. Septembris gegen Mittag nach Vollendetem Jubel: Gottes dienst sind nach vorher Dominicâ 14. & 15. post Trinitatis, in der Prediger: und Jungen St. Peters: Kirch geschehenen gewohnlichen proclamationen in ermeldter Prediger: Kirch offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Schott, lediger Schuhmacher: Meister und burger allhier von Schiltigheim gebürtig, weÿl. H. Jacob Schott, gewesenen Gastgebers und burgers in ged. Schiltigheim, mit auch weÿl. Frau Maria Magdalena gebohrner Stahlin ehelich erzeugter hinterlassener Sohn, und Jgfr. Ursula Elisabetha Schätzelin weÿl. Johannes Schätzels gewesenen Schuhmachers und burgers allhier mit auch weÿl. Frau Maria Martha gebohrner Schöppichin ehelich erzeugte hinterlaßene Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Schott als hoch Zeider, Ursula Elisabetha Schätzelin als hochzeiderin (i 64)

Jean Jacques Schott devient bourgeois
VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783), [p. 10] Johann Jacob schott

Marie Salomé Schætzel, femme du boulanger Jean Jacques Hermann, cède son cinquième de maison à sa sœur Ursule Elisabeth

1791 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 665 n° 432 enreg. 23.11.
F. Maria Salome geb. Schätzelin H. Johann Jacob Herrmann des becken
ihrer schwester Fr. Ursula Elisabetha geb. Schätzelin H. Johann Jacob Schott des schuhmachers ehefrau
ein 5.tes theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, hoff, bronnen und hoffstatt im Magnetengäßlein, mit N° 4 bezeichnet samt mit zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, einseit neben H. Gruber dem maurer, anderseit neben H. Schure dem schreiner, hinten auff die Baurische erben – um ein drittel ane 1350 gulden mit 270 gulden beladen, geschehen um 161 gulden (zusammen 862 livres)

Héritiers de leur frère Georges Abraham Schætzel mort sans postérité, le frère et les deux sœurs d’Elisabeth Schaætzel femme de Jean Jacques Schott lui cèdent leur part de maison dont elle devient seule propriétaire

1807 (25.9.), Strasbourg 3 (52 B), Not. Übersaal n° 1934, 3957
Jean Henri Schaetzel ci devant cordonnier, Catherine Madeleine Schaetzel femme de Barthélémy Keinath tisserand, Marie Salomé Schaetzel femme divorcée de Jacques Herrmann ci devant boulanger, héritiers ab intestat pour trois quarts de feu leur frère Georges Abraham Schaetzel, décédé militaire
à Elisabeth Schaetzel femme de Jean Jacques Schott, cordonnier, sœur desd. vendeurs cohéritière pour le quart restant
les trois quarts échus aux vendeurs dans la succession dud. leur frère dans le cinquième qu’il participoit d’une maison avec petite cour puit appartenances et dépendances située en cette ville rue de l’Aimant n° 4, d’un côté la propriété du Sr Schuré dentiste, de l’autre le Sr Gruber maçon, derrière une maison qui appartenoit aux héritiers Bauer – la maison entirere estimée à 3800 francs – moyennant 570 francs
Enregistrement, acp 103 F° 153-v du 26.9.

Jean Jacques Schott répare sa porte et convertit la porte de cave en soupirail
1812, 283 MW 342, N° 140
Le soussigné a l’honneur de vous exposer que la porte de sa maison sise rue de l’aimant N° 4 exige une réparation et qu’il y fait mettre d’autres jambages ainsi que la porte de la cave qui se trouve a côté qu’il est intentionné de Changer en soupirail Johann Jacob Schott – La maison dont s’agit n’a point d’avance et est alignée 11 février Tourneux
Ratifié par le Maire le 12 – ratifié par le Préfet le 15

Ursule Elisabeth Schætzel, veuve de Jean Jacques Schott, vend la maison à l’architecte Frédéric Jacques Schlagdenhauffen pour compenser la dette contractée à son profit

1834 (18.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 64 F° 127-v ssp du 19.4.
Entre nous soussignés Ursule Elisabeth Schaetzel veuve de Jean Jacques Schott, vivant cordonnier à Strasbourg d’une part
et Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte demeurant à Strasbourg d’autre part
il a été convenu et arrêté ce qui suit. moi U. E. Schaetzel par les présentes vend, cède et délaisse en toute propriété au Sieur Fr. J. Schlagdenhquffen ce acceptant, une maison avec cour, puits, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue de l’Aimant n° 4 . Cette maison m’appartient en toute propriété pour en avoir recueilli un quart ou cinq 20° dans la succession de mes père et mère et d’un frère décédé sans postérité, et pour avoir acquis les trois autres quarts de mes frères et sœurs pendant la communauté de biens qui existait entre feu mon époux et moi, et enfin en vertu d’un testament de feu mon époux reçu par M° Fr. Grimmer notaire en cette ville en présence de témons par lequel testament je suis instituée sa seule et unique héritière universelle. Dans la présente vente sont compris les fourneaux qui se trouvent dans les logements de ladite maison (…) La présente vente est faite pour et moyennant la somme de 6000 francs, laquelle somme le Sr acquéreur a a prétendre à la venderesse en vertu d’une obligation passée au profit dudit acquéreur pardevant M° Zimmer alors notaire en cette ville le 7° janvier 1813

Frédéric Jacques Schlagdenhauffen épouse en 1827 Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin
1827 (9.5.), Strasbourg 8 (43), Me G. Grimmer n° 1650
Contrat de mariage – Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte, fils de feu Jacques, Schlagdenhauffen architecte, et de feu Marguerite Elisabeth Haas
Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin, fille mineure d’Emmanuel Frédéric Imlin, marchand orfèvre, et de Marie Elisabeth Feyhl
communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 183 F° 198-v du 18.5.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1827 (23.10.), Strasbourg 8 (44), Me G. Grimmer n° 1884
Inventaire des apports CM 9.5. dernier entre Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, architecte et Madeleine Elisabeth Frédérique Imlin
Apports du mari. Immeubles, 1. une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue St Jean n° 8, d’un côté la veuve Scherer, d’autre la veuve Dietrich, derrière le fossé de la ville – acquise par le défunt Sr Schlagdenhauffen père du comparant suivant jugement d’adjudication par M Kern juge le 22 juin 1815 et déclaration de command du 24 juin, avenu au comparant en partage le 15 juin dernier
2. une maison avec dépendances située à Strasbourg rue de l’Evêque n° 4, d’un côté Jean Jacques Dillar, d’autre Jean Frédéric Knorr, derrière la propriété du Sr Humann – acquise comme la précédente, à la barre du tribunal civil suivant adjudication définitive du 22 mai 1817 et déclaration de command, avenu au mari par partage prémentionné,
3. une maison consistant en plusieurs bâtiments, grande cour, appartenances & dépendances située en cette ville grand rue de l’Esprit 4 & 5 & numérotée 10 au Marais Verd, d’un côté le Sr Rieder brasseur & autres, d’autre le Sr Friesé & consorts. La maison n° 5 grand rue de l’Esprit acquise par adjudication devant M° Rencker le 6 septembre 1826, la maison n° 4 grand rue de l’Esprit et n° 10 Marais Vert était connu sous le nom de Tapphoff, elle a été acquise par le Sr Schlagdenhauffen par acte reçu M° Schreider me 11 septembre 1826
total des apports de M Schlagdenhauffen 12.770 fr, passif 31.548 fr
apports de la D° Schlagdenhauffen 10.000 fr
Enregistrement, acp 186 F° 68 du 2.11.

Le charpentier Frédéric Schlagdenhauffen loue la maison au tanneur Jean Jacques Hirtzel et à sa femme Salomé Pfaff

1855 (25.6.), M° Grimmer
Bail par Frédéric Schlagdenhauffen Charpentier à Strasbourg pour neuf ans du 24 juin 1855
à Jean Jacques Hirtzel, tanneur et Salomé Pfaff son épouse à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue de l’Aimant n° 4, moyennant un loyer annuel de 880 francs
Cautionnement pat Charles Pfaff, fabricant de cribles & Frédéric Pfaff, fabricant de vinaigre à Strasbourg
acp 441 (3 Q 30 156) f° 16 du 27.6.

Frédéric Jacques Schlagdenhauffen meurt en 1865 en délaissant six enfants

1865 (11.4.), Strasbourg 9 (126), Not. Becker n° 10.415
Inventaire dressé après le décès de Monsieur Frédéric Jacques Schlagdenhauffen en son vivant architecte à Strasbourg où il est décédé le 30 mars 1865.
L’an 1865 le mardi 11 avril à neuf neures du matin, à la requête 1) de Madame Frédérique Madeleine Elisabeth Imlin, sans état, demeurant à Strasbourg, veuve de Monsieur Frédéric Jacques Schlagdenhauffen en son vivant architecte en la même ville, agissant a) à cause de la communauté réduite aux acquêts qui a existé entre entre elle est feu son dit mari aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Louis Léopold Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 9 mai 1827 enregistré, b) en qualité de donataire en usufruit de la moitié de la communauté de feu son dit mari aux termes de l’article six du même contrat de mariage
2) de Monsieur Charles Frédéric Schlagdenhauffen, professeur à l’école supérieure de pharmacie de Strasbourg, demeurant en cette ville, 3) de Monsieur Auguste Schlagdenhauffen, architecte entrepreneur demeurant en la même ville, 4) de Madame Emma Schlagdenhauffen, épouse à ce assistée et autorisée de Monsieur Emile Wieger, architecte avec lequel elle demeure en cette ville, 5) de Monsieur Albert Schlagdenhauffen, négociant domicilié audit Strasbourg, demeurant actuellement au Havre, 6) Mademoiselle Bertha Schlagdenhauffen, majeure sans état demeurant audit Strasbourg, 7) de Mademoiselle Frédérique Elise Schlagdenhauffen, sans état demeurant en la même ville, cette dernière encore mineure mais émancipée, assistée de de Monsieur Jean Daniel Frédéric Imlin, vétérinaire demeurant aussi à Strasbourg son curateur (…) habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun de pour un 6° de Mr Schlagdenhauffen leur père susnommé
qui seront trouvés en la maison sise à Strasbourg quai Kellermann n° 3 qui était occupée par les époux Schlagdenhauffen à titre de location

acp 542 (3 Q 30 257) f° 35-v du 19.4. (succession déclarée le 29 7.bre 1865) Mobilier 7785, garde robe 476
acp 544 (3 Q 30 259) f° 6 du 20.6. (vacation du 12 juin) – Titres et papiers. Cote première. Contrat de mariage
Cote deuxième – Succession du père de Madame Schlagdenhauffen
Cote troisième – Don manuel au profit de Madame Schlagdenhauffen. Reprise en deniers
Cote quatrième. Succession de Mr François Louis Imlin, frère de Madame Schlagdenhauffen, reprises en deniers
Cote dixième. Maison et dépendances située à Strasbourg place au sable dépendant de la communauté (…)
Cote onzème. Maison et dépendances située à Strasbourg rue de l’Aimant et dépendant de la communauté. Vingt-trois pièces sont la première est un acte sous seing privé en date à Strasbourg du 19 avril 1834 portant la mention enregistré à Strasbourg le 8 juillet 1834 folio 127 (…) par lequel Mr Schlagdenhauffena acquis de Dame Ursule Emanuel Schætzel veuve de sieur Jean Jacques Schott vivant cordonnier à Strasbourg où elle demeurait une maison avec cour, puits et autres dépendances sise à Strasbourgrue de l’Aimant Numéro 3 autrefois N° 4 moyennant le prix de 6000 francs (…) Les requérants déclarent qu’au moment du décès de feu Mr Schlagdenhauffen ladite maison était louée à dviers particuliers et qu’à la même époque il était dû pour loyers courants et arriérés de cet immeuble une somme de 237 francs
Cote douzième. Chantier situé dans la banlieue de Strasbourg et dépendant de la communauté
hors la porte des Juifs au canton dit Rubenfeld (…)
Cote treizième. Maison et dépendances sise au Neudorf banlieue de Strasbourg et dépendant de la communauté
une maison à simple rez de chaussée N° 42 section G Numéro 879, 880 & 881
(enregistrement, vacations des 12, 13, 14, 16, 17et 19 juin) il est dit à la cote 15 que par acte reçu Zeyssolff Nre le 24 juin 1850 lesdits conjoints Schlagdenhauffen ont ouvert à Chrétien Heiser professeur de gymnastique et Catherine Barbe Altfatter sa femme à Strasbourg un crédit de 7000 francs qui a été réalisé depuis
acp 544 (3 Q 30 259) f° 44-v du 4.7. (vacation du 28 juin) Description de papiers de famille et interprétation du testament du défunt

Testament de Frédéric Jacques Schlagdenhauffen
1865 (20.4.), M° Becker
Dépôt du testament olographe de Frédéric Jacques Schlagdenhauffen raccord à Strasbourg, ledit testament en date du 12 janvier 1865 enregistré cejourd’hui
acp 542 (3 Q 30 257) f° 39-v du 21.4.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 141 (3 Q 31 640) f° 76 du 21.4.
12 janvier 1865. Testament – Je donne et lègue par préciput et hors par avec dispense expresse de rapport à mon fils aîné Fritz la somme de 3750 francs, à mon fils Auguste la somme de 1000 francs et à mon fils Albet la somme de 3250 francs, à ma fille Berthe la somme de 5000 francs, à ma fille Elise la somme de 5250 francs
quant à l’usufruit de ces sommes il appartient viagèrement à mon épouse, dans la liquidation de ma succession on comprendra ces sommes dans l’usufruit de la moitié de ma succession qui est assurée à mon épouse en vertu de notre contrat de mariage
signé Frédéric Jacques Schlagdenhauffen architecte

Lors de la liquidation, les maisons sont attribuées à la veuve Frédérique Madeleine Elisabeth Imlin

1866 (11.4.), Strasbourg 9 (126), Not. Becker n° 10.795 annexé à l’inventaire
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre entre Frédéric Charles Schlagdenhauffen et Frédérique Madeleine Elisabeth Imlin sa femme à Strasbourg et de la succession dudit Sr Schlagdenhauffen
Le 11 avril 1866 Ont comparu 1) Madame Frédérique Madeleine Elisabeth Imlin, sans état, demeurant à Strasbourg, veuve de Monsieur Frédéric Jacques Schlagdenhauffen en son vivant architecte en la même ville, agissant a) à cause de la communauté réduite aux acquêts qui a existé entre entre elle est feu son dit mari aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Louis Léopold Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 9 mai 1827 enregistré, b) en qualité de donataire en usufruit de la moitié de la communauté de feu son dit mari aux termes de l’article six du même contrat de mariage, 3) et au nom de Madlle Schlagdenhauffen sa fille mineure ci après nommée (…)
2) Monsieur Charles Frédéric Schlagdenhauffen, professeur à l’école supérieure de pharmacie de Strasbourg, demeurant en cette ville, 3) Monsieur Auguste Schlagdenhauffen, architecte entrepreneur demeurant en la même ville, 4) Madame Emma Schlagdenhauffen, épouse à ce assistée et autorisée de Monsieur Emile Wieger, architecte avec lequel elle demeure en cette ville, 5) Monsieur Charles Riess, Négociant demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme mandataire de M. Albert Schlagdenhauffen, aussi négociant demeurant au Hâvre (…), 6) Madlle Bertha Schlagdenhauffen, majeure sans état demeurant audit Strasbourg, 7) Madlle Frédérique Elise Schlagdenhauffen, sans état demeurant en la même ville, cette dernière encore mineure mais émancipée, (…) habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun de pour un 6° de Mr Schlagdenhauffen leur père, ainsi que cette qualité d’héritiers est constatée par l’inventaire après son décès dessé par M° Becker en date au commencement du 11 avril 1865

Observations préliminaires. Première observation – Mariage des époux Schlagdenhauffen, conditions civiles de leur union, inventaire de leurs apports
Deuxième observation. Successions recueillies par Madame Schlagdenhauffen et dons qui lui ont été faits pendant son mariage
Troisième observation. Succession recueillie par M. Schlagdenhauffen pendant son mariage
Quatrième observation. Décès de M. Schlagdenhauffen, inventaire après ce décès
Cinquième observation. Administration des biens dépendant desdites communauté et succession
Sixième observation. Droits d’hérédité auxquels les décès de M. Schlagdenhauffen a donné ouverture
Septième observation. Division de la présente opération
III. Immeubles et loyers (…) Article 7. Une Maison avec cour, puits et autres dépendances sise à Strasbourg rue de l’Aimant Numéro 3 autrefois N° 4 tenant d’un côté à la propriété de M. Bloch et à celle de M. Steinmetz, de l’autre côté à M. Gallfritsch et par derrière à M. Michel, maison que les parties ont estimée à la somme de 14.500 francs. Cette maison a été acquise par feu M Schlagdenhauffen de Dame Ursule Emanuel Schætzel veuve de Sr Jean Jacques Schott, vivant cordonnier à Strasbourg où elle demeurait, moyennant le prix de 6000 francs compensé avec pareille somme qui était due par le venderesse à l’acquéreur. Le titres de propriété de cet immeuble est indiqu sous la cote onze dudit inventaire
acp 553 (3 Q 30 268) f° 65 du 18.4. Communauté. Masse active, mobilier 7785, intérêts à bonifier par la veuve pour jouissance du mobilier 383, argent 71.607, intérêts 3530, une maison place au sable 6000,, loyers 3151, une maison rue de l’aimant 1.500, loyers 952, un chantier de construction 18.000, fermage 712, une propriété aà Neudorff 8600, loyers 713, créances sur Charles Reibel 14.000. intérêts 785, créance rentrée 23.300, intérêts 1372, créances sur Jean Lips au Contades 5300, intérêts 608, créances rentée 16.954, intérêts 814, créances chirographaire 13.700, intérêts 96, autre 597, créances Hirsch 223
Rapport, Frédéric 2564, Auguste 10.493, Albert 5771, D° Wieger 524, Bertha 2098, Elise 1573, Auguste 20.986, Total 311.829
Masse passive 148.030, reste 163.798
Succession, moitié de la communauté 81.899, reprises 99.954, garde robe 476, fruits 23, rapport de la D° Wieger 20.000, intérêts 986, Total 203.339
Masse passive 684, reste 202.655
Droits des parties. Mde veuve Schlagdenhauffen (…) pour la remplir elle reçoit
La maison place au Sable N° 1, La maison rue de l’Aimant N° 3, Le chantier, La propriété au Neudorff

Frédérique Madeleine Elisabeth Imlin reconduit le bail consenti à Jean Jacques Hirtzel et Salomé Pfaff

1867 (18.3.), Not. Becker (Geoffroi), actes en déficit
Bail par Frédérique Madeleine Elisabeth Imlin, rentière à Strasbourg, veuve Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, vivant architecte à Strasbourg, pour 3, 6 ou 9 années du 25 mars 1867
à Jean Jacques Hirtzel, blanchisseur et Salomé Pfaff sa femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue de l’Aimant n° 3, moyennant un loyer annuel de 960 francs
Intervention de Charles Amédée Pfaff, marchand de boissellerie à Strasbourg, lequel de porte caution desdits conjoints Hirtzel
acp 561 (3 Q 30 276) f° 80 du 19.3.

Frédérique Madeleine Elisabeth Imlin vend la maison au tailleur Pierre Dietrich et à sa femme Barbe Jockers

1875 (12.5.), Strasbourg 9 (139), Not. Becker (Geoffroi) n° 13.782
Ist erschienen Fr. Frédérique Madeleine Elisabeth Imlin, Rentnerin zu Straßburg wohnhaft, Wittwe des H. Frédéric Jacques Schlagdenhauffen, lebend Architeckt daselbst, diese hat hiemit verkauft
An H. Peter Dietrich, Schneidermeister und Frau Barbara Jockers seiner Ehegattin beide zu Straßburg wohnhaft
Ein Haus, bestehend in Vordergebäude und Nebengebäude mit Hof und anderen Zubehör, das Ganze gelegen zu Strassburg Magnetgaße N° 3 (ehemals N° 4) einerseits H Gal Fritsch, anderseits H. Zimmer früher H. Bloch und hinten H. Michel. Sowie das verkaufte Eigenthum sich gegenwärtig befindet, ohne Ausnahme noch Vorbehalte, und nebst allem, was dem Gesetze nach als dazu gehörend anzusehen ist, mit innbegriffen selbst zehn gußeiserne Oefen mit Röhren u& Steinen, die sich im Hause befinden.
Eigenthumsnachweise. Was das Eigenthum des verkauften Hauses betrifft, hat die Verkäuferin Folgendes erkläret. Es gehörte in die auf das Errungene beschränkte Gütergemeinschaft die zwischen ihr und ihrem oben genannten verstorbenen Ehegatten, laut ihres Ehevertrags erricchtet durch Notar Grimmer zu Strassburg am 9. Mai 1827 bestehend, da H. Schlagdenhauffen es erkauft hatte von Fr. Ursule Elisabeth Schätzel weÿl. des H. Jean Jacques Schott, lebend Schuhmacher zu Straßburg zufolge eines daselbst am 19. April 1834 doppelt gefertigten Privatvertrags, um des Preis von 6000 Franken, das im Vertrag selbst quittirt ist, vermittelst Ausgleichung mit einer gleichen Summa die gedachte Fr. Schott dem H. Schlagdenhauffen schuldete laut Obligation vor Notar Zimmer zu Straßburg vom 7. Januar 1813. Da nun wie man es soeben gesehen, die aus gedachtem Ankauf erwachsene Schuld der Gütergemeinschaft mit einer Forderung des Ehemanns getilget worden, so hatte Letztere deßwegen an die Gütergemeinschaft eine gleiche Summa zu fordern, welche in der Liquidation und Theilung dieser Gütergemeinschaft des Nachlasses des H. Schlagdenhauffen errichtet durch gedachten Notar Becker am 11. April 1866 verrechnet wurde. Durch dieselbe Theilung wurde das fragliche Haus der Fr Schlagdenhauffen Comparentin als volles Eigenthum und ohn Herausgute zugewiesen (…) ueber das frühere Eigenthum des oben bezeichneten Haues beruht sich die Verkäuferin auf sie diesen Gegenstand betroffenden im vorerwähnten Privatkaufe enthaltenen Nachweisungen.
Angabe des Miethvetrags. Die Verkäuferin erklärt daß des verkaufte Haus durch sie an H Johann Jacob Hirtzel Bleicher und an Fr. Salomé Pfaff dessen Ehegattin beide zu Straßburg wohnhaft vermiethet wurde laut Vertrags vor gedachtel Notar Becker vom 18. März 1867, daß diese Miethe bis den 25. März 1876 dauern wird – Kaufpreis 17.200 Mark
Bürgschaftsmeistung. Hiebei sind auch erschienen H. Theophil Ruffenach Gastwirt und Fr. Margaretha Jockers dessen hierzu von ihm gehörig ermächtigte Ehegattin beide zu Straßburg wohnhaft (…) Zur sicherheut und Gewähr dieser Bürgschaft bestellen die Eheleuthe Ruffenach ein besonders Unterpfandsrecht an 1) Ein Haus mit Zubehör gelegen zu Straßburg Spitalgasse N° 9 (vormals Nr 21)
(Joint acte sous seing privé)
acp 639 (3 Q 30 354) f° 97 du 18.5.

Originaire de Still, Pierre Dietrich épouse en 1858 Barbe Jockers, native d’Odelshofen près de Kehl. Les époux légitiment un enfant né en 1853 (Barbe Jockers a en outre eu une fille naturelle en 1852, voir plus bas)
Mariage, Strasbourg (n° 101)
Du 2° jour du mois de mars l’an 1858 à dix heures du matin, Acte de mariage de Pierre Dietrich, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 juin 1826 à Still (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, tailleur, fils de Nicolas Dietrich, tailleur domicilié à Still, ci présent et consentant, et de feu Marie Anne Winckelblech, décédée à Still le 9 février 1852, et de Barbe Jocker, majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 avril 1833 à Odelshofen, grand duché de Baden, domiciliée à Strasbourg, ouvrère à la manufacture de tabac, fille de feu Jacques Jockers, tisserand décédé à Odelshofen le 12 mai 1842 et de Marie Herrel, sans état, domiciliée à Odelshofen, ci présente et consentant (…) il n’a aps été passé de contrat de mariage. Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Marguerite Eugénie Dietrich née d’eux à Strasbourg le 24 janvier 1856 inscrite le 25 du même mois dans les registres de l’état-civil (signé) Dietrich, Jockers (i 1)

Pierre Dietrich meurt en 1907 à l’âge de 80 ans dans la maison qui lui a appartenu
Décès, Strasbourg (n° 253)
Strassburg am 30. Januar 1907. (…) daß der Schneidermeister Peter Dietrich, 80 Jahre 7 Monate alr, katholischer Religion, wohnhaft in Straßburg geboren zu Still, Unter-Elsass, Ehemann von Barbara geborner Jockers, Sohn der verstorbenen Eheleute Nikolaus Dietrich, Schneider und Maria Anna Winckelblech, zuletzt in Still wohnhaft, zu Straßburg Magnetengasse 3 am 30. Januar 1907 vormittags um 3 Uhr versorben sei (i 127)

Domiciliée rue de l’Aimant, Barbe Jockers meurt dans une clinique en 1911 à l’âge de 79 ans
Décès, Strasbourg (n° 3022)
Strassburg am 20. Dezember 1911. Der Direktor des Krankenhauses Bethesda hierselbst hat mitgeteilt, daß Barbara Dietrich, geborene Jockers, Witwe des Schneidermeisters Peter Dietrich, 79 Jahre 4 Monate 26 Tage, evangelischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, Magnetenstraße 3, geboren zu Odelshofen (Baden), Tochter der verstorbenen Eheleute Jakob Jockers, Landwirt und Weber, und Marie, geborenen Herrel, beide zuletzt in Odelshofen wohnhaft, zu Strassburg in obenangezeigter Anstalt am 19. Dezember des Jahres 1911 nachmittags um 11 Uhr verstorben sei.

Sa fille naturelle Barbe Jockers épouse en 1884 le journalier Georges Batt
Mariage, Strasbourg (n° 279)
Strassburg am 8. Mai 1884. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Tagner Georg Batt, katholischer Religion, geboren den 15. Februar des Jahres 1860 zu Bischheim (Unter-Elsass) wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des Maurers Georg Batt, wohnhaft zu Hoenheim (Unter Elsass) und der verstorbenen Barbara Jaeger zuletzt wohnhaft zu Bischheim, 2. die Barbara Jockers, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 20. März des Jahres 1852 zu Odelshofen (Baden), wohnhaft zu Strassburg, uneheliche Tochter der Barbara Jockers, jetzige Ehefrau des Schneiders Peter Dietrich, mit demselben sie zu Strassburg wohnhaft ist (i 24)

Pierre Dietrich loue une partie de sa maison au marchand de charbon Théodore Zabern

1876, Enregistrement de Strasbourg, ssp 169 (3 Q 31 668) f° 16-v n° 6218 du 2.9.
1. Dezember 1875. Miethvertrag – der Endesunterschriebene H. Peter Dietrich, Eigenthümer in Straßburg wohnhaft verlehnt hiemit für eine Dauer von drei, sechs oder neun Jahre welche den 25. März 1876 anfangen werden, und den nemlichen Tag des Jahres 1879, 1882 oder 1885. zu endigen
an H. Theodor Zabern, Kohlenhändler in Straßburg wohnhaft Lehner ebenfalls unterschriebene und solches annehmend
Folgende Räumlichkeiten welche sich in einem Hause befiden in Straßburg gelegen Magnetengässlein N° 3
1) Ein Magazin welches zum Holz und Kohlenhandel dienen soll im Erdgeschoß gelegen
2) Zwei Wohnzimmer und eine Küche ebenfalls im Erdgeschoß gelegen
3) Ein Holtzhaus, 4) Ein Keller, 5) Und eine Kammer auf dem Speicher für die schwarze Wäsche
So wie sich diese Räumlichkeiten wirklich befinden, und wovon die Lehner keine weitläufige Beschreibing fordern (…) für einen jährlichen Zins von 400 Franken oder 320 Mark

Pierre Dietrich et Barbe Jockers consentent au mariage de leur fils boulanger François Joseph Dietrich à Marseille avec Rose Philipper
1890 (1.4.), M° Mossler
Eheeinwilligung durch Eheleuthe Peter Dietrich, Schneider & Barbara Jockers hier wohnend, in die Ehe ihres Sohnes Frantz Joseph Dietrich, Bäcker mit Frl. Rosa Philipper in Diensten beide in Marseille wohnend
acp 826 (3 Q 30 541) f° 42 n° 45 du 2.4.

Isidore Freyd achète la maison en 1905. Originaire de Geispolsheim, il y épouse en 1887 Catherine Freyd. Il se remarie à Strasbourg en 1894 avec Salomé Klein, originaire de Cosswiller, alors qu’il est domestique.

Mariage, Geispolsheim (n° 6)
Geispolsheim am 9. Mai 1887. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Dienstknecht Isidor Freyd, katholischer Religion, geboren den ersten April des Jahres 1856 zu Geispolsheim, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Ackerers Johann Baptist Freyd und dessen verstorbenen Ehefrau Maria geborner Offner, wohnhaft zu Geispolsheim, 2. die Gewerblose Maria Catharina Freyd, katholischer Religion, geboren den 28. Oktober des Jahres 1855 zu Geispolsheim, wohnhaft zu Geispolsheim, Tochter des Maurers Valentin Freyd und dessen Ehefrau Kunigunda gebohrne Offner, beide wohnhaft zu Geispolsheim (i 7)

Mariage, Strasbourg (n° 684)
Strassburg am ersten September 1894. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Knecht Isidor Freyd, Wittwer von Maria Catharina geborne Freyd, gestorben zu Geispolsheim den 5. April 1888, katholischer Religion, geboren den ersten April des Jahres 1856 zu Geispolsheim (Unter-Elsaß), wohnhaft zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Ackerers Johann Baptist Freyd und dessen verstorbenen Ehefrau Maria geborner Offner, beide zuletzt wohnhaft zu Geispolsheim, 2. die Dienstmagd Salome Klein, evangelischer Religion, geboren den 15. Dezember des Jahres 1865 zu Kossweiler (Unter-Elsass) wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Tagners Carl Klein, wohnhaft zu Kossweiler und dessen verstorbenen Ehefrau Margaretha Salome geb. Zimmermann, zuletzt wohnhaft zu Kossweiler [in margine :] † 13 IV 1928 N. 1574 (i 12)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.