8, place Kleber, ancien 9


Place Kleber n° 8, ancien 9 – IV 372 (Blondel), N 717 puis section 60 parcelle 13 (cadastre)

Brasserie au Faucon (zum Bergfalcken)
Maître d’ouvrage, Philippe Nagel (1758) – Démolie en 1912 (Grande Percée)


La maison vers 1912 avant démolition, façade et balcon
Les deux portes de part et d’autre de la porte centrale éaient des fenêtres en 1830
(AMS cote 118 MW, autre épreuve du balcon 1 Fi 21 n° 22)

La brasserie au Faucon (zum Bergfalcken, au faucon émerillon) comprend au début du XVII° siècle une maison qui donne sur la place des Cordeliers (actuelle place Kleber), une maison vers la rue du Pilot (supprimée lors de la Grande Percée) et une maison vers la rue derrière les Pelletiers (rue des Sept-Hommes). Elle est alors exploitée par le passementier devenu brasseur Lambert Pfau, originaire de Liège. Ses héritiers vendent séparément chacune des maisons qui sont à nouveau réunies par le brasseur Jean David Rhein, originaire de Mahlberg en margraviat de Bade, qui achète la brasserie en 1658 et les deux autres bâtiments en 1669 et en 1676. Samuel Nagel, tonnelier et brasseur au Géant à la Krutenau, achète en 1696 moyennant 2 750 livres la brasserie au Faucon qui restera dans les mains de ses descendants jusqu’en 1824. D’après la description de 1751, le bâtiment sur la place comprend deux étages et deux niveaux de greniers dallés. Le bâtiment latéral sert d’habitation, le bâtiment arrière d’atelier de brasserie. Philippe Nagel est autorisé en 1758 à remplacer son oriel par un balcon de mêmes dimensions à condition de le retirer si ses voisins suppriment leur encorbellement. La maison qu’il reconstruit au goût du jour comprend des appuis de fenêtre galbés aux deux étages, un mascaron au linteau de la baie centrale à balcon au premier étage. Au rez-de-chaussée, le linteau des baies latérales est en arc segmentaire, celui la porte centrale en anse de panier avec une fausse clé en agrafe sculptée.
La veuve de Philippe Nagel charge en 1764 le maître maçon Jean Lingenhœlin de transformer le bâtiment arrière et le bâtiment latéral en plaçant dans chacun d’eux un chaudron à brasser.


La place des Cordeliers entre la rue du Pilot à droite et les Grandes Arcades à gauche
La brasserie au Faucon est la maison à oriel sur la droite
Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 192 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie sur la place d’Armes, dans la rue du Pilot et dans la rue des Sept-Hommes. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la place est la troisième à gauche du repère (a) : porte flanquée de deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture aménagée en deux étages et un niveau de lucarnes. La façade rue du Pilot est la troisième à droite du repère (a) : porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes. La façade rue des Sept-Hommes est la deuxième à droite du repère (b) : une fenêtre suivie d’une porte, deux étages à deux fenêtres. La cour C représente l’arrière (1-4) du bâtiment sur la place, les galeries (1-2) à l’est, les bâtiments (2-3) au sud, donnant respectivement sur la rue des Sept-Hommes et sur la rue du Pilot, et à l’ouest (3-4) la suite du bâtiment donnant dans la rue du Pilot, le bâtiment de part et d’autre du repère (4) formant saillie dans la cour.
La maison porte le n° 9, aussi bien selon l’ancienne (1784-1857) que la nouvelle numérotation.


Cour C
Même endroit en mars 1915. Le deuxième bâtiment à partir de la droite correspond aux anciens n° 8, 9 et 10

Jean Louis Hatt, brasseur au Géant, acquiert la maison en 1824. A sa mort en 1854 il est propriétaire de onze maisons réparties en trois groupes (brasserie du Géant à la Krutenau, rue des Juifs et impasse de la Bière, place d’Armes et rue des Sept-Hommes). Le gendre et le fils de son ancien locataire Philippe Forest, Mathieu Haguenauer et Nathan dit Edmond Forest, acquièrent la maison dont ils agrandissent les bâtiments en 1880, ce qui en porte le revenu de 540 à 875 francs. Ils y exploitent une manufacture de vêtements. La Ville achète la maison (1907) qu’elle fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée. Le sol est réuni à celui des anciennes maisons voisines puis remembré. Un nouveau bâtiment y est construit en 1915.

juin 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1609 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Lambert Pfau, passementier puis brasseur, et (1589) Susanne Niess, remariée (1613) avec Hartmann Lescher, enseignant – luthériens
1621 v Antoine Stich, armurier puis brasseur, et (1601) Marie Zwirler, remariée (1626) avec Martin Ultzheimer, sellier – luthériens
1628 h Antoine Stich, brasseur, et (1628) Madeleine Wintz, remariée (1637) avec Jean Régnard Kress – luthériens
1658 v David Rhein, brasseur, et (1656) Anne Madeleine Ultz – luthériens
1696 v Samuel Nagel, brasseur, et (1689) Marthe Pfund – luthériens
1732 h Jean Nagel, brasseur, et (1732) Anne Marie Krieg – luthériens
1735 h Philippe Nagel, brasseur, et (1740) Catherine Salomé Gæckler puis (1751) Marie Marguerite Saum – luthériens
1795* h Jean Daniel Nagel, célibataire († 1825)
1824 v Jean Louis Hatt, brasseur, et (1810) Catherine Elisabeth Kreiss, d’abord (1806) femme de Christophe Louis Bader, brasseur
1860 h Louis Guillaume Hatt, brasseur, et (1843) Fanny Ott
1883* v Mathieu Haguenauer, négociant, et (1864) Babette Forest
Nathan dit Edmond Forest, négociant, et (1876) Caroline Tailor
1908- v Ville de Strasbourg

Maison arrière, rue derrière les Pelletiers

Lambert Pfau, supra
1621 v Henri Bleicher, pelletier, et (v. 1603) Barbe Kopff – luthériens
1665* h Jean Jacques Bleicher, pelletier, et (1657) Marie Meyer puis (1671) Anne Marie Huber – luthériens
1676 v Jean David Rhein, supra

Maison latérale, rue du Pilot

Lambert Pfau, supra
1627 v Isaac Bronner, graveur, et (1616) Sara von der Heyden puis (1630) Elisabeth Dorsch – luthériens
1649 v André Dürrmann, pasteur, et (1623) Marie Pfau puis (1642) Anne Barbe Dannhauer – luthériens
1669 v Jean David Rhein, supra

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 100 livres en 1683, 2 000 livres en 1727, 2 050 livres en 1751, 4 500 livres en 1765 (après reconstruction)

(1765, Liste Blondel) IV 372, Jean Nagel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Nagler Wittib, 8 toises, 5 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 717, Hatt, Louis – maison, sol – 4,2 ares

Locations

1649, Jean Jacques Stich, tonnelier
1654, Jean Thomas Holtzschuh, brasseur
1686, Jean Rhein, brasseur
1740, Marie Sara Haffner veuve de l’éclusier royal Jean Baptiste Guillon
1786, Jean Christophe Nagel, brasseur
1854, Ernest Mertian, brasseur, et Marie Hild
1861, Gustave Eugène Wenger, brasseur, et Salomé Staat
1862, Philippe Forest, négociant, et (1843) Henriette Willard

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1758, Préposés au bâtiment (VII 1408)
Philippe Nagel, brasseur au Faucon, est autorisé à remplacer son oriel par un balcon de mêmes dimensions à condition de le supprimer si ses voisins suppriment leur encorbellement

(f° 21-v) Dienstags den 9.ten Maÿ 1758. Philipp Nagel – H Philipp Nagel der biersieder Zum Falcken am Baarfüßer Platz, bittet um erlaubnus ane statt des Erckers an seinem Haus, in Nemlicher Länge und tieffe einen Balcon Zumachen. Erkannt, wird dem Imploranten mit dem beding in seinem begehren willfahrt, daß wann seiner beÿderseithigen Nachbaren Überhänge über Kurtz oder Lang, solten Hinweg Kommen, er seinen Balcon Auch wieder Hinwegthun solle.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Lingenhölin expose que la veuve de Philippe Nagel l’a chargé de transformer son bâtiment arrière et son bâtiment latéral en plaçant dans chacun d’eux un chaudron à brasser, les âtres et les cheminées étant à bonne distance des pièces en bois

(p. 52) Freÿtags d. 9. Novembris 1764 – Philipp Nagel, des geweßenen biersieders hinterl. wittib will in ihrer auf dem Baarfüßer platz gelegenen bier behaußung im hindern gebäu einen Brau Keßel mit einem Camin schoß setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, ferner gegen über in dem brau: hauß lincker hand im Vor Camin Zu dem Camin Rohr Von der Sau unter der dörr setzen, die dörr von Kupfer.
so dann im hof im hindern gebäu rechter hand neben dem schierloch einen Bauch Keßel mit einem Caminschoß setzen, das rohr in das darneben befindliche Brau Camin hinein führen von allem holtz entfernt. Erkandt, Willfahrt. – Mr Linckenheil

Description de la maison

  • 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un bâtiment latéral, un passage latéral, une ancienne galerie, une salle de brasserie, un poêle pour officiers, plusieurs chambres, cuisines, vestibules, bûcher, grenier à grains, cave, puits, abreuvoir, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La salle de brasserie se trouve à côté de l’entrée, la cuisine par derrière, le premier étage comprend deux poêles, une cuisine et un vestibule, le deuxième étage une chambre, le comble qui renferme deux greniers dallés est couvert de tuiles creuses, la cave est voûtée. item une cour, un puits, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière. Le bâtiment latéral renferme le logement pour officier et plusieurs chambres. Le bâtiment arrière renferme la brasserie, la chambre à torréfier, la chambre à malt et une cave solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4100 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 17 / 9
Nagel
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue du Pilot

nouveau N° / ancien N° : 2 / –
porte de derrière du N° 9 place d’armes
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des sept hommes et rue Ste Barbe vers la place d’armes

nouveau N° / ancien N° : 21 / 13
porte de derrière du N° 9 place d’armes
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 204 case 1

Hatt Louis, Krutenau N° 100 / 101 à Strasbourg / rue des Juifs 37

N 717, maison, sol, place d’armes 9
Contenance : 4,20
Revenu total : 542,18 (540 et 2,18)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : (78) 49 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1051 case 1

Hatt, Louis, rue des Juifs 18
1880 Haguenauer, Mathias & Forest Nathan genant Edmund
1906 (2238) Forest genant Edmund Kaufmann u. Ehefr. Karoline geb. Tailor in Gtg. für 8/16 und Haguenauer Mathias, Kaufmann die Erben u. Witwe geb. Forest die Erben
Forest genant Edmund Kaufmann u. Ehefr. Karoline geb. Tailor in Gtg.
1908 (12) Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 799)

N 717, Maison, sol, Place Kleber 9
Contenance : 4,20
Revenu total : 542,18 (540 et 2,18=
Folio de provenance : (204)
Folio de destination : Vergröß. 81, 1051-I – sol Gb
Année d’entrée : 1883
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 717, Maison
Revenu total : 878,06 (875 et 2,18 – 0,88)
Folio de provenance : 1051-I
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1883
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 84 / 67
fenêtres du 3° et au-dessus : 40 / 32
Jahrgang 1883/84, Zugang – Hagenauer Mathias f° 1051-I, N 717, maison, Reinertrag 375, Vergrößerung, vollendet 1880, steuerbar 1883
Abgang – Hagenauer Mathias f° 1051-I, N 717, maison, Reinertrag 540, Vergrößerung, 1880

N 891, sol, Siebenmannsgasse 5
Contenance : 1,70
Revenu total : 0,88
Folio de provenance : 995-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1883
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 32 p. 385 case 3

Parcelle, section 60, n° 13 – autrefois N 717, 891
Canton : Kleberplatz N° 9 und Siebenmannsgasse
Hochstrasse N° 1 – Rue des Francs-Bourgeois 1 et place Kléber n° 9 – Eugen-Würtz-Straße
Désignation : Hf, Whs e. T
Whs e.u. a. T. – E. B. R. Gebd. a. m. N 4163 – 265*13, 269/13, 896/1920
Contenance : 28, 85 / 60,35
Revenu : 6500 – 8500
Remarques : 1912 Abbruch
1913 Zug. F 2-5, 386 F 1 u. S 407 F 5 – 1915 ab S 408 F 2

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

Parcelle, section 60, n° 236
Canton : Hochstrasse N° 1 – Rue des Francs-Bourgeois 1 (et place Kléber n° 9)
Désignation : Whs, E. B. R.
Revenu : 40.000 – 50.000
Remarques : 1915 Neubau – 1916 Erhöhung

(Propriétaire), compte 4163
Horn Andreas, Apotheker in Mülhausen zu 1/3 u. Miteigentümer
1932 Horn André pour 1/3 et copropriétaires
(48)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes p. 158

9
Prop. – Nagel, Marie Madeleine, veuve brasseur – Tonneliers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 78)

(Haus Nr.) 9
Forest & Meyer, Manufakturwarenhändler. 0
Theodore, Hemd.-Fabrik. 1
Levy, Gütermakler. 3.
Schwenck, Friseurmstr. 4


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au brasseur Lambert Pfau. Passementier originaire de Liège, Lambert Pfau épouse en 1589 Susanne Niess, fille du brasseur Corneille Niess. Il devient bourgeois quelques semaines après son mariage. Le nom est orthographié Fohr et Fuog en 1589.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 410 n° 37)
1589. Dominica II. post Trinitatis. Lamprecht Fohr von Lütt(ich) ein paßmentmacher, vnd Susanna, Cornelius Niser des Birsiders alhie. Eingesegnet Montag den 16. Junÿ. Außgang in der großen Stadel gaßen (i 213)

1589, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 625
Lamprecht Fuog von Lüttich ein Biersied. hatt das Burgkrecht empfang. von Susanna Cornelÿ Neßen deß Biersieders dochter vnnd will Zum Spiegel dienen. Act. 5. Augusti A & 89

Antoine Stich cède à son voisin Lambert Pfau une petite maison derrière la sienne dans laquelle se trouvent des latrines dont les vendeurs se réservent la jouissance. L’acquéreur a l’intention de remplacer cette petite maison et son bâtiment arrière par un nouveau bâtiment qui ne devra pas obscurcir la propriété des vendeurs et dont les fenêtres de six pieds de haut seront vitrées et grillagées

1605 (x tag Augusti), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 304
(P. fol. 96.) Erschienen Anthonig Stich der plattner burger Zu Straßburg vnd Maria Zwirlerin sein eheliche haußfrauw Mit beÿstand vnd bewilligung Irer Schweÿg. vnd Mutter vnd deren vogt, haben (verkaufft)
Lamprecht Pfauwen dem Biersieder burgern Zu Straßburg, vnd Susanna Nÿsin seiner ehelich. haußwürthin, So bede Zugeg.
Ein Heüsslin sampt der hoffestatt Auch Allen begriffen Zugehörd. geleg. hinder Ihr der Verkäuffern Behausung Inn d. St. Straßburg Am Barfüsser platz vornen her vff Ihr d. verkäuffer höfflin vnd vord. behausung, hind. vff die Kheüffer selbst, einseit neben Mathÿß Helbeck dem Kirschner, Andersit Auch neben den Khoüffern, Für freÿ ledig vnd eÿg. Vnder welchem Jetz uerkhaufften heüßlin ein profeÿ, so sie die verkheüffere Inn Vorbehalttenn thun, Vnd Alles & Also d & und Ist disser Khauff Zugang. vnd Bescheh. für vnd vmb 162 pfund vnd 10 schilling Straßburger, So bar bezahlt,
Vnd Ist Aber Inn dissem Verkhauff sond.lich Abgeredt, Nach sie die khöuffere Vorhabens disses Jetz erkhaufft heüßlin Zu gleich seiner hind. behausung von neüwen vffzuführen vnd Zubawen, das ernante khoüffere nit höher vff fahren sollen, Als Ihre hind. behausung Am bierhauß Jetzundt Ist, Vnd Alsso Zu ewig. Zeiten dasselbig. Jetzerkhaufft heüßlin Also lassen, damit Inen den Verkhöuffern Khein mehrer tag od. liecht dar durch entzogen und genommen werde, ferner die fenster so die Kheüffere Inn gebell, geg. Ihr d. verkhaüfferen höfflin, machen werden sollen stech fenster sein Sechs schuo Hoch Vonn dem gebälck, welche stech fenster verglaßt vnd vergettern Jeder Zeit erhaltt. werd. müß. deßgleich. so sollen Auch ermelte verköuffere hin widerumb obgehörte stechfenster Inn einen od. den Andern weg Zu verbauwen nit fug und macht haben, verzigt
Hiebeÿ seint gewesen H Jacob Kreÿß Nots. hannß Stich platner, h. hannß Franckenbg. alß vogt Elizabeth Gerberin, hannß Zwirler, Ouch Elizabeth Gerberin selbß, Martin Voltz d. Zimmermann burger Zu Straßburg

Devenue veuve, Susanne (Niess) se remarie en 1613 avec l’enseignant Hartmann Lescher. Les actes suivants établissent que le défunt a laissé six enfants, Lambert, Corneille, Susanne, Marie, Jean Gaspard et David.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 253)
1613. Dom. Jubilate D. den 25. April. M. Hartmannus Lescher p.ceptor 7 classis, Susanna, Lamprecht pfawen des biersieds. hind.lassene wittwe. Eingesegnet d 10. Maÿ (i 131)

Brasseur au Bâton d’or, Lambert Pfau hypothèque sa part de la brasserie au Faucon (un 6° des deux tiers en propre de son père) au profit du tuteur de ses frères et sœurs Lambert, Susanne, Marie, Jean Gaspard et David, le tiers appartenant à sa mère et les cinq autres sixièmes à ses frères et sœurs

1614 (ut spâ [6. 7.bris]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 433
(Inchoat. in Proth. fol. 370.) Erschienen Lamprecht Pfauw der Biersieder Zum guldin Stocken Inn der großen Stadellgaß gelegen, mit beÿstandt & Bastian Kheil des biersieders Alhie seines schwähers vnd Abraham Dettlers Alhie seines schwagers
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Jacob Eberhardt des weißbecken alhie Als geschwornenn vogts Susannen, Marien, hannß Caspar vnd David geschwisterden wÿland Lamprechts pfauwen geweßenen biersieders Zu dem Falcken seelig khindern obged.achts bekhenners geschwisterd, offentlich verÿehen – schuldig sige 150 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt sein des bekhenners gebührenden Sechstthentheil Am Zweÿtheil vonn vnd Ane hauß, hoffestatt höfflin vnd hinderhauß, mit Allen Ihren gebüwen & das Bierhauß Zum Falcken genannt gelegen Inn der St. St. vff dem parfüeßer platz einsit nebent Anthoni stichen dem plattner Andersit Samuel Trexlers witwen vnd Erben hinden vff den bekhenner vnd seine geschwisterde selbß stoßend, darann der drittetheil sein des bekhenners Muttern vnd die vberig. fünff Sechstetheil Am Zweÿthetheil seinen vberig geschwisterden für vngetheilt zuständig, dauon gend 50 fl. gelts Ablößig mit 100. fl. guldin werung herrn hannß Michael heüßen fünffzehenn Alhie

Laurent Stadler et sa femme Susanne Pfau hypothèquent un sixième de la maison au profit des enfants mineurs de Lambert Pfau et de Susanne Niess, présente à l’acte

1618 (xx. Augusti), Chancellerie, vol. 430 f° 334
(Inchoat. in Prot. fol. 249.) Erschienen Lorentz Stadler burger Zu Straßburg vnd Susanna Pfauwin sein eheliche haußfrauw mit beÿstand & herrn Joseph Abrj Als vogt Susannæ Nisin wÿland Lamprecht Pfauwen gewesenen Biersieders selig witwen, vnd Abraham Dattler Biersieders Zur glocken burgers Zu Straßburg beder obgedachter Susannæ pfauwin, Ane statt ihrer nechster Verwandten hierzu erbetten
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Jacob Eberhardt Weÿbecks burgers Zu Straßburg Als Vogt wÿland Lamprecht Pfauwen vorgedachts selig. Khind. schuldig seÿen 100 pfund
Zum recht. vnd.pfd einges. vnd v.legt, Ein Sechsten theil Ane dem Bierhauß Zum Bergfalck. genannt, mit Allen Ihren geb. gelg. Inn d. St. St. vff dem parfüsser platz einseit neben hanß Bläß Eckhardt dem Kieffer, And seit n. Anthoni Stick dem plattner, hind. vff ein Behausung so Lamprecht Pfawen gemeinen erben noch gehörig, dauon gnd xxv. lb gelts lößig mit v C lb d h. hanß Michaels heußen

Susanne Niess comme héritière de ses deux fils Corneille et Lambert, Susanne Pfau femme de Laurent Stadler, et le tuteur de Marie, Jean Gaspard et David Pfau vendent la maison et les outils de brasseur à l’armurier Antoine Stich, propriétaire de la maison voisine à l’ouest, et à sa femme Marie Zwirler. Le bâtiment vendu exclut ceux qui donnent dans la rue du Pilot et dans la rue derrière les Pelletiers, réservés aux vendeurs. L’acte comprend une convention concernant l’usage commun des latrines et l’écoulement dans la rigole en pierre.

1621 (iiij. Septembris), Chancellerie, vol. 443 f° 501
Erschienen Susanna Nießin wÿland herrn M: Hartman Löschers gewesenen præceptoris Classici Alher seligen nachgelaßene witwe # (für sich vnd Als Erbin cum beneficio inventarÿ wÿland Cornelÿ vnd Lampertj bed. gebrüder die Pfawen s. Ihre beed. seligen Söhnen) mit beÿstand herrn Dauid Ößingers Notarÿ Ihres geschwornen Vogts, deßgleichen h. Lorentz Stadler burger Zu Straßburg vnd Susanna Pfauwin sein eheliche haußfrauw, So dann herr Jacob Eberhard Alls ein geschworner Vormund hanß Caspar, dauid vnd Mariæ Aller dreÿer geschwüstrigen wÿland herrn Lamprecht Pfauwen s: mit obgemelter Susannen Nießin ehelich erzielter Kinder vögtlicher weÿß inn nammen seiner pfleg Kinder vögtlicher weÿß (verkaufft)
Anthoni Stich dem plattner burgern Zu Straßburg vnd Mariæ Zwielerin seiner ehelich haußwürthin
hauß, hoffestatt, hinderhauß höfflin vnd nebenthauß sampt dem brunnen Auch Allen Andern Ihren gebeüwen & deßgleichen Alles schiff und geschirr so Zum biersieden gehörig Vermög einer sonderbahren Designation Welche den Keüffern behändiget, gelegen Inn der Statt Straßburg vff dem parfüsser platz Zum berg falcken genannt, einseit neben den Keüffern selbst vnd den Verkäufferen obgedacht, Anderseit neben hannß Bläß Eckhardt dem Küffer, hinden Zum theil vff Heinrich Pleicher den Kirschner vnd Zum theil vff Samuel huber Lohner vff dem Reinoffen stoßend dauon 50 gulden gelts Straßburger werung stand Inn hauptgutt mit 1000 gulden gerüertter werung Abzulösen vff Johannis Baptistæ fallend herrn hannß Michael heüßen dreÿ Zehnern des geheÿmen Regiments Alhie Sunst freÿ ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Kauff vber obgehörtte beschwerdt so die Kheüffere vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1600 pfund pfenning
(vide Protocoll de a° 1651. fol. 350. fac. 2. & registrand. de a° 1649. sub dato 6. 9.br).
Vnd ist hiemit sonderlich abgeredt das das profeÿ od. heimlich gemach, Weil es Inn dißer Jetzo (-) Kauffern bierhauß steth aber nicht desto weniger von d. verkäuffere vorbehaltener behaußung besizt Jed. Zeit gebraucht würdt, soll vß dem bierhauß an biß hero Also Auch hinführo Zu ewiger Zeiten gep(-) vnd vßgetrahen werden, ferner ieweil Auch ein steinerin nach durch der Verkäuffere nebents behaußung von dem bierhauß gerichtet, so soll derselben Also Verbleiben, doch das die Keüffere vnd Ihre Nachkommen Jederzeit ein sipp Inn Ihren costen erhalten, damit den Verkäufferern Kein vnrath In Ihr hauß geführtt würde
[in margine :] Erschienen Lorentz Stadler, alß Ehevogt Susannæ Pflawin, H. David Ösinger der Elter an statt Lamprecht Pfawen deß Jungen seel. vnd H. David Ösinger Ntr der Jung alß bevelchhaber H. Andreæ Thurmann Pfarrer zu Grießheim beÿ Hagenaw Ehevogts Maria Pfawin vnd Successoris hannß Caspar Pfawen wie auch gedachter Ösinger Junior anstatt David Pfawen, haben in gegensein Anthoni Stichen deß jüngern alß jetzigen besitzern der hierinn gemelten behaußung (Nachtrag) Actum d. 24. octob. 1629. (vide Stichen Kauff auch in Reg. 1628. fol. 336.)

L’armurier Antoine Stich épouse en 1601 Marie, fille de l’orfèvre Paul Zwirler. L’acte de 1627 mentione que le père du marié est l’armurier Jean Stich.
Mariage, cathédrale (luth. p. 82)
1601. Dominica 4 post Epiphanias den I. Hornung. Antoni Stich der Blattner und Maria Paulus Zwierle des goldtschmidts n: g: dochter (i 44)

Antoine Stich et Marie Zwirler hypothèquent la maison au profit de Henri Vagius

1622 (v. Januarÿ), Chancellerie, vol. 446 f° 4
(Inchoat. in Prot. fol. 7.) Erschienen Antoni Stich d. plattner burg. Zu Straßburg vnd Maria Zwierlerin sein eheliche haußfrau
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h Heinrich Vagÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 100 pfundt
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffstatt, höfflibn mit Allen Ihren geb. & geg. Inn d. St: St: vff dem parfuser platz einseit neb. der Bekhenner selbst. And.seit neb. Mathÿß Behren hind. vff die Bekhenner selbsten, Welche behausung Zuuor verhafftet Ist vmb j. C. lb Elisabeth Gerberin d. Bekhennerin schwÿg. Weÿth sind sie verhafftet vmb j C L lb H Georg Schwartz d. Notario
[in margine :] Erschienen herr M. Johannes Georgius Schüring Diaconus zu S. Wilhelm alß vogt weÿl. H Heinrich Vagÿ s. instituirter Erbin Anna Botzin, hatt in gegensein H Steffan Stichen Notÿ alß Vogts des Debitoris s: Kindern (…) Act. den 29. Aug. 1629.

La veuve d’Antoine Stich se remarie en 1626 avec le sellier Martin Ultzheimer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 58)
1626. Dom. II. Trinit. 11. Junÿ. Martin Ultzemer j sattler Martin Ultzemer des sattlers vv. burgers nachgelaßener Sohn v. Maria Anthoni Stich des blattners v. burgers nachgelaßene wittwe. Copulati 20. Junÿ Z Jung. S. Peter (i 31)

Marie Zwirler, veuve du brasseur Antoine Stich et épouse de Martin Ultzheimer, ses enfants (Marie Stick femme de Damien Jung et les mineurs Antoine, Elisabeth, Jean Jacques qui ont pour tuteur leur grand-père l’armurier Jean Stich) sont vendeurs d’un bien Zwirler

1627 (xj. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 586-v
(P. fol. 174) Erschienen weÿland Anthoni Stichen gewesenen Platners auch Biersieders see. Zum Falcken alhie nachgelaßene wittib Maria Zwÿrlerin mit beÿstand ihres ietzigen Ehevogts Martin Oltzheimers, wie auch hanß Zwÿrlens deß goldtschmidts Ihres Bruders vnd Conrad Mentzers deß Kürschners ihres schwagers, Alß nechster v.wanthen hierzu insonderheit erbeten, So dann sein Stichen see. Kinder, deren Ehe: vnd vögt mit namen herr Steffan Stich der Nots. Alß vogt Anthoni, Elisabethen vnd hannß Jacoben aller dreÿen geschwisterd Wie auch Maria Stichin ihr der Vogts Kindern schwester mit beÿstand ihres Ehevogts Damian Jungen, vnd dann hannß Stichen deß blatners burgers alhie, vorgemelter vier geschwisterd. Großvaters (verkaufft)

La veuve et les héritiers d’Antoine Stich vendent la brasserie au Faucon, comprenant un bâtiment principal et deux bâtiments accessoires, à leur fils et frère respectif Antoine Stich assisté de son futur beau père Jean Wintz. La vente comprend les outils de brasseur. Martin Ultzheimer et sa femme seront remboursés des frais de construction qu’ils ont déboursés, soit 25 livres.

1628 (ut spâ. [20. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 336-v
(Confirmatum beÿ E. E. Großen Rhat 19. Junÿ 1628.) Erschienen Martin Ultzheimer der Biersieder vnd Maria Zwirlerin seine haußfrau mit beÿstand Johann Böhlers Ihres geordneten Vogts, deßgleichen Maria Stichin mit beÿstand Damian Jungen Ihres Ehevogts, So dann Stephan Stich der Notarius Weiland Anthonÿ Stichen des Platners seeligen nachgelaßener Kinder Elisabethæ Vnd Hannß Jacobs geschworner Vogt mit beÿstand der Fürnehmen Vndt Weisen herrn Jacob Eisenhembs Vnd Andreas Strauben beder auß E..E. Großen Rhats Mittel hierzu deputirter Vnd Verordneter herren (verkaufft)
Anthonio Stichen dem Biersieder Vnd burgern alhie, so auch Zugegen Ihme & mit beÿstand Hannß Wintzen seines Künfftigen Schwäher Vatters Vestiglichen Kaufft hatt
daß Bierhauß auf dem Parfüßer platz mit aller deren Zugehörd Zum Bergfalcken benanten hauß, hoffstatt, hinderhauß, höfflin vnd Zweÿ neben häuser samt dem Brunnen einseit hannß Pläß Erhart Küffer, anderseit neben Martin Treüttel dem Schulschaffner, hinden Zum theil Heinrich Pleicher den Kürßner Vnd Zum theil Samuel Hubertum stoßend gelegen, dauon gehen 26. lib. 5. ß Jhärlichs Zinß Vff Johannis Baptistæ In haubtguth mit 252. lib. abzulösen herrn hannß Michel Heüsen dreÿ Zehenern, Ferners Lamprecht Pfohlen seeligen Erben, Von Welchen daß Bierhauß erkaufft worden, restirenen Kauffschillings (…) 250 lib /:vide etiam Nachtrag in Meÿ: Reg: 1621. fol. 502.:/ Vnd dann hatt er Keüffer Von seinem Vatter seeligen Vf solcher Behausung pro rato ererbt 327. lb, Sonst freÿ, ledig Vnd eigen, Sambt Schiff und geschirr Vnd ist diser Kauff über die erst specificirte beschwerd. Zugangen für vnd vmb 1022 pfund (Nota ad Telo. 1797 lb)
Vnd ist hiebeÿ Ihme Käuffern expresse angedingt worden, daß denselb. Martin Ultzheimer seinem Stieffvattern Vnd der Mutter für den Bawcosten, Welchen dieselben ein halb Jhar hero in gedachtem Bierhauß angewendet, 25 pfund in den Kauff geben (…)
Wie auch seine Zweÿ Jüngste geschwistrige Vmb daß ihenige Costgeld so Viel die Mutter Von Ihnen hatt, Zu haben vnd gebührende Vnderhaltung Zugeben

L’acquéreur assisté de son tuteur le notaire Etienne Stich hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit de sa mère Marie Zwirler

1628 (27. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 567-v
Erschienen Anthoni Stich, biersieder vnd burger Zu St. hat mit beÿstand herren Steffan Stichen Notÿ seines noch ohnentledigt. Vogts vnd Veterin
in gegensein Mariæ Zwÿrlerin seiner eheleiblichen Muetern vogts H Johann Bölers bekannt – schuldig seÿe 400 Pfund
Vnderpfand daß Bierhauß alhie vffm Parfüeßer Platz Zum Bergfalcken gnt. mit allen dessen gebäwen, vnd 2. Nebenhäusern deren hofstätten höfflin, weiten, begriffen, Zugehörd. recht vnd gerechtigkeit. neben hanß Bleß Eckhardten i. vnd 2.seit H Martin Treütel dem schulschaffner, hind. theils vf Heinrich Pleicher den Kürßner, theils vff H Samuel Hubertum stoßend gelegen, Welche Zuuor v.hafftet seind vmb 525. lb d. h hanß Michel heissen XIII.er, Item vmb 250. lb d. d. Lamprecht Pfawen s: Erben, vnd dann vmb 726. lb rest am Kauffschilling sein Debitoris geschwisterd.
[in margine :] Erschienen Fr. Maria Zwirlerin mit beÿstand Martin Ultzheimer des Jüng. Ihres ehevogts hatt in geg.sein Anthoni Stichen ihres Sohns bekhandt, d. er Ihro Ane den 400. lb. d. 200. lb. erlegt vnd bezahlt habe. Act. 6. Novembris 1628.

Le brasseur Antoine Stich épouse en août 1628 Madeleine, fille de Jean Wintz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 89)
1628. Dom. IX Trinit. 24. August. Anthoni Stich der Biersieder, Anthoni Stich seelig geweßenen burgers v. plattners alhie nachgelaßener Sohn Vnd J. Magdalena hans Wintzen Burgers alhie eheliche Tochter. Cop. 1. 7.bris Zum J. St. Peter (i 46)

Antoine Stich hypothèque l’auberge au Faucon au profit du marchand Samuel Grosheinrich

1628 (6. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 584
Erschienen Anthoni Stich biersieder burg. Zu Straßburg mit beÿstand Steffen Stichen Notÿ seines noch vnentledigt. Vogts
hatt in geg.sein H. Samuel Großheinrich, handelßmann Alhie – schuldig seÿen 200 pfund
Zu vnderpfand verlegt, das Bierhauß Alhie vffm Parfüßer platz Zum Berck falcken genant, Zweÿen neben heüsern, hoffstatt, vnd höfflin, Auch Allen Ihren gebewen einseit hannß Bläß Eckert, And.seit hr Martin Treüttell schulschafner hind. vff Heinrich Pleicher den Kirchner theils vnd theils vff hn Samuel Hubertus stoßend geleg. Welche behaußung Zuuor verhafftet ist umb 525. lb hn hannß Michel heußen, Item vmb 200. lb. d Lamprecht Pfawen erben, Mehr vmb 726. lb d Rest Am Khauff schilling sein debitores geschwistrig, vnd dann vmb 200. lb. d Fr. Mariæ Zwirlerin sein des bekhenners Mutter Sunst eÿg. Vnd zu noch mehrers Vergewißerung so ist Auch persönlich erschienen hannß Weitz burg. Alhie sein des bekhenners Schweher, hatt sich für sich Vnd alle seine Erben mit sampt Ime dem bekhenner Zum rechten bürgen Vnver: gesetzt vnd gemacht

Laurent Stadler et Susanne Pfau cèdent à Daniel Œsinger, assesseur au Grand Sénat, des capitaux garantis sur l’auberge au Faucon

1630 (28. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 352-v
Erschienen Lorentz Stadler burger Zu St. und Susanna Pfawin sein eheliche haußfr. mit beÿstand der Ehrenuesten fürsichtig vnd weisen herrn Benedict Groß vnd H hanß Philipp Schatzen, alß vß eines Ers. grossen Raths mitel, Anstat ihr Susannæ nechster v.wanthen hierzu insonderheit deputierter herren
haben in gegensein herren Daniel Ösingers deß Eltern Alten großen rhats v.wanten (transportirt und vbergeben)
75 lb d so ihr Susannæ an 150. lb mehren Summen von, vff und abe dem Bierhauß Zum Bergfalcken alhie vfm Parfüeßer Platz gelegen, noch Zustendig, vnd Anthoni Stich Alß ietziger Inhaber erstbesagten Bierhauses vff weÿhnachten A° 1631. (…) zuerlegen schuldig vmög dern in Reg. Meÿgeri de Anno 1621 fol. 502 ad marginem v.zeichneter Nachtrags V.gleichung

Madeleine Wintz se remarie en 1637 avec Jean Régnard Kress, veuf d’Anne Ottmann et de Susanne von Thur : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration. La mariée lègue au futur époux la jouissance viagère de l’auberge au Faucon
Eheberedungs Copeÿ – Zwischen dem Ehrenvesten, Vornehmen Vndt Weißen Herren Johann Reinhadt Kressen, Alten Kleinen Raths beÿsitzer Vndt burgern Zu Straßburg, als dem Brautigamb an einem, So dann der Viel Ehren vndt Tugendreichen Frawen Magdalenen Wintzin Weÿl. deß Wohlachtbahren Vndt Vornehmen Herrn Anthoni Stichen, Biersiedere Vndt Burgers Zu Wohlermelter Statt Straßburg seeligen hind.laßener fraw wittib, als d. Hochzeiterin am andern theil
Drittens, die Widemb betreffendt, So hatt d. Herr Hochzeiter seiner geliebten fraw Hochzeiterin Zu einem Widemb Versprochen, seine in d. Obern straßen, neben Weÿl. Hrrn Georg von Dürckheim handelsmann Vnd burgers alhier seeligen wittib gelegene eigenthümliche Bier behausung Zum Beren genandt,
hingegen hatt die Fraw Hochzeiterin ihrem geliebten Herrn Brauttigamb Zue einem gegen Wÿdemb bewilligt vndt Zugesagt, Ihren ietzigen völligen antheil ane ihrer Bier behaußung gelegen Vff dem Baarfüeßer blatz Zum Bergfalcken genandt, einseit neben einer behaußung etwann Martin Treuteln, ietz d. Schulschaffneÿ gehörig, Hinden vff Heinrich Plaichern den Kürßnern Zum theil, vndt Zum theil Georg Brummen* den Weißbecken stoßend, vndt gehet Jars Von d. gantzen behaußung 26. Pfund 5 Schilling pfenning ablößig mit 100 Gulden Straßburger Wehrung vff Johannis Baptistæ fallend, Herrn Hannß Michael Heußen dreÿ Zehern deß geheimen Regiments alhie Zue Straßburg, sonsten ledig eigen, daran d. Frawen erstlichen ein dritter theil, ferner von Anthonio Stichen ihrem Verstorbenen, vnd in Wehrendem Wittibstandt am übrigen Vätterlichen Zweittentheil ein ererbter drittertheil Zuständig, solche antheil sein leben lang Zubewohnen, Zubesitzen, Zugebrauchen, Zunutzen vndt Zuegenüeßen, Inn rechter wÿdembsweiße nach d. Statt Straßburg Wÿdembsrecht – So geschehen vndt Zugangen in deß Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Donnerstag den 4. Maÿ Inn dem Jahr deß Herrn alß mann Zalte 1637 – Auff der Fraw Hochzeiterin seiten, Ich Christoffl Brendell der Fraw Hochzeiterin Vogt beken wie vorstet, Stephan Stich, Notarius als erbettener Beÿstandt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 238)
1637. Eadem. Herr Johan Reinhard Kreß der Biersieder v. eines Ehrsamen kleinen Rhats beÿsitzer, v. Fr. Magdalena Anthoni Stichen biersieders u. burgers nachgelaßene wittwe. Cop. 22. Maÿ Zum J. St Peter (i 128)

Madeleine Wintz meurt en délaissant deux enfants issus de son premier mariage avec Antoine Stich et quatre filles de son deuxième mariage avec Jean Régnard Kress. L’inventaire décrit plusieurs maisons, notamment l’auberge à l’Ours Noir Grand rue et celle au Faucon place des Cordeliers. La masse propre au veuf s’élève à 532 livres, celle des héritiers à 1974 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1014 livres, le passif à 525 livres

1646 (16.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 16) n° 5
Inventarium vndt Beschreibung Aller vnd Jeder Ligendt vndt Vahrender veränd.t und unveränderter Haab Nahrung vndt Güetter, so weÿl. die wohl Ehren: vnndt viel tugendreiche Fraw Magdalena Wintzin, deß Ehrenvesten Fürsichtig vndt Weÿßen Herrn Johann Reinhardt Kreßen, des beständigen Regiments der herren Ein vndt Zwantzig alhie ehelich geliebter Haußfraw nunmehr seeligen, nach Ihrem aus dießer weltt tödlichen Hinscheÿden hinder Ihre Verlaßen, welche vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der Ehrengeachten vnd wohlachtbahren herrn Michael Schanden, Lohners vff der Rheinbrucken, burgers Zu Straßburg, als Johann Jacobs vndt Annæ Mariæ, der ietz abgeleibten fraw seel. mit auch weÿl. dem Ehrenhafften vndt Achtbahren H. Antoni Stichen geweßenen Biersiedern Zum Berckfalcken, burgern alhie, Ihren vorigen haußwürth seel. ehelich erziehlter beeder Kinder geschwornen Vogts, vndt H Johann Israel Fausten, Biersieders Zum Beeren, als Elisabethæ, Annæ Magdalenæ, Dorotheæ vndt Annæ Margarethæ, Ihr der frawen seel. mit obehrengenenntem Ihrem ietz hinderlaßenem Herrn Wittwer ehelich erzeugter Kinder geordneten Curatoris, alle 6. geschwüsterdt vndt der ietz abgeleibten frn. seelig ab intestato hind.laßener nechster Erben (…) So beschehen vndt angefangen auff Montag den 16. Februarÿ A° 1646.

Eheberedungs Copeÿ (…) So geschehen vndt Zugangen in deß Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Donnerstag den 4. Maÿ Inn dem Jahr deß Herrn alß mann Zalte 1637
Auff dem Kasten, In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, In d. Cammer D, In d. Cammer E, Inn d. Obern vordern Stuben, Im Conthor in dießer Stuben, Inn d. obern Kuchen, Inn d. Brennhütt, Im Bierhauß, Im Bierhauß Zum Bähren
Eÿgenthumb ane Heußern, einer Brennhütten vndt Garten. Item Hauß, hoffstatt, höfflein, v. hind.heüßlein, mit allen and. Ihren gebeüwen, begriffen, seit. Rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeitten, gelegen allhie in d. Statt Straßburg in d. Obern Straßen, Zum Schwartzen Beren genandt, j. s. neben H. hannß Georg von Türckhen sel. Erben 2.s. neben weÿl. H Christmann von Mutzig burgers alhie seel. Erben, stost hind. vff bemelts Hannß Georg von Türcken sel. Erben. Dauon gehen Jährlichen 2. lb.d. geltts, sie seÿen ewig, ehrschätzig fürbiethig od. ablößig wie die brieff solches außweißen, in die Caploneÿ S. Agneßen Altars In dem Münster Zu Straßburg vff Weÿhenachten fallig, Item d Statt Straßb. Zinnßmstrn gibt man Jahrs vff Simonis et Judæ ap.lorum von einem durchbruch im Keller j lb 10 ß d. Mehr ii* fl; gltts Str. W Jährlich. vff Annunciationis Mariæ fällig, in hauptgutt wid.lößig mit 50. fl. bemeltter wehrung, dem Mehren Spithal Zur Straßb. Item 5 ½ fl. gelts St. w. Jährlich vff Weÿhenachten fallendt dem Stifft Zur Rothen Kirchen zu Straßb. vndt dann j lb 5 ß Zinnß S. Aurelien Wercks alhie Jahrs auch vff weÿhenachten, stehen in hauptgutt abzulößen mit 25. lb Sonsten freÿ ledig vnd eÿg. vnd vber vorgeschriebenen beschwerd. hiehero angeschlagen p. 1000. lb d. Darüber sagt j. Perg. Kauffbr. mit weÿl. Hilarÿ Meÿgers Contractuum Not. Insigel v.wahret, deßen dat. den 17. 10.bris A° 1585. mit altem N. 1. sig. vndt darbeÿ gelaßen
(E.) Item hauß, hoff, hoffstatt, höfflein, vndt hind.haußlin am Altten weinmarckh (…)
(E.) Item Eine Behaußung Hoff, Hoffstatt, hind: vndt Nebenshauß, sampt dem Bronnen wie auch einen großen v. j. kleinen Bierkeßel vnd Küelschiff, mit allen andern Ihren gebewen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten gelegen Inn d. Statt Straßburg, vff dem Baarfüeßer Platz, d. Bierhauß Zum Bergfalcken genandt, j. s. neben einer Behaußung d. Schulschaffneÿ gehörig, etwann Martin Treütteln dem Schulschaffner Zustendig gewesen, 2.s. neben Abraham Pfützers deß Jüngern Küeffers allhie seel. Wittib, hind. vff H Heinrich Plaichen den Kürschnner Zum theil Vndt Zum theil vff Georg Brummen dem Weißbecken stoßend. Dauon gehen 26. lb 5 ßd geltts ablößig mit 1000 gld. Straßb. w. Jahrs vff Joh. Bapt: fallendt H hanß Michael Haußen 13.nern deß beständigen Regiments alhie, Sonsten freÿ ledig v. eÿgen v. vber vorgeschriebene beschwerdt æstimirt v. angeschlagen p. 1475. lb.. Darüber weÿßet j. t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel v.wahrt deßen dat. deen 4. 7.bris A° 1624. Ferner darbeÿ noch 2. altte Perg. Kauffbr. so auch darüber sagendt.
(th.) Item Ein brennhütt sampt K. brennkeßlen, vndt einem garthen daran gelegen außerhalb d. Statt Straßburg, vor dem Juden thor (…)
Wÿdem, So der H. Wittwer von weÿland Fren Annæ Ottmännin, seiner Ersten haußfr. seel. ad dies vitæ Zugenießen hatt
Wÿde, Welchen die ietz abgeleibte Fraw seel. von weÿl. H. Anthoni Stichen geweßenen Biersieder Zum Berckfalcken burgers alhie Ihrem vorigen haußwürth seel. ad dies vitæ genoßen
Deß H. Wittwers unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 220, Sa. Leerer vaß 20, Sa. Werckzeugs Zum Biersied. vndt Küeffer handwerckh gehörig 11, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 210, Sa. Guldener Ring 14, Sa. Pfenningzinß hauptgutts 225, Sa. Eigenthums v. beßerung einer Behausung 1000, Sa. Schulden 45, Summa summarum 1750 lb – Schulden 1218, Nach deren Abzug 532 lb
Der Erben unverändert Gutt betreffend, Sa. haußraths 294, Sa. Schiff und geschirr Zum Biersied. gehörig 6, Sa. Leerer Vaß 24, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 161, Sa. Guldener Ring 67, Sa. Eigenthumb vnd Besserung ane heußern 1925, Sa. Schulden 102, Sa. Ergäntzung 385, Summa summarum 2967 lb – Schulden 993 lb, Nach solchem abzug 1974 lb
Die theilbahre verlaßenschafft anlangendt, Sa. haußraths 130, Sa. viehs 6, Sa. Schiff und geschirr vnd Geschmeids Zum Biersieden vnd werckzeug auch holtz, reÿff, bandt vndt and. Zum Küeffer handwerckh gehörig 20, Sa. der theilbahren Früchten 26, Sa. Weins Eßigs vndt Leerer Vaß 289, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 66, Sa. Guldiner Ring 30, Sa. Baarschafft 293, Sa. Brennhütten vndt Garthens 125, Sa. Schulden 27, Summa summarum 1014 lb – Schulden 525 lb, Verbleibt 488 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5087 lb – Teil Register

Les enfants issus des deux mariages de Madeleine Wintz louent la maison au tonnelier Jean Jacques Stich

1649 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 585
Erschienen H Michael Schad vff dem Rhein Ziegeloffen alß Vogt hannß Jacobß und Annæ Mariæ Weÿl. H Anthoni Stichen deß Biersieders nachgelaßener ehelich. Kind., Ferners H Johann Israel Faust der Biersied. Zur Carthaunen alß Vogt Elisabethæ, Annæ Magdalenæ, Dorotheæ und Annæ Margarethæ H Johann Rheinhard Kreß. deß beständig. Regiments der herrn Ein und Zwantzig. ehelich. Kind. mit beÿstand erstermeldts ihres Vattern,
haben in gegensein hannß Jacob Stich deß Küeffers
verlühen haben, die Bier behaußung Zum Bergfalckhen genannt, mit allen deren Gebäwen nichts davon vßgenohmen sampt allem Zum Biersied. gehörig Schiff und geschirrn so in Zwen gleichlautende Zedel specificirt und ieder Part ein Exemplar eingelüffert werd. solle, vff treÿ Jahr lang von bevorstehend. Michaelis angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß benantlich 60. lib.

Les héritiers de Madeleine Wintz passent avec le pasteur André Dürrmann au nom de ses enfants issus de Marie Pfau (propriétaires de la maison latérale) une convention qui annule celle de 1621

1649 (6. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 784
(Lect. et confirmat. beÿ E.E. groß. Rhat Montags d. 3. 10.bris A° 1649) Erschienen d. Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿse H Johann Reinhart Kreß dißer Statt Ein und Zwantzig. für sich selbsten, Ferner H Michael Schad vff dem Rhein Ziegelhoff alß Vogt weÿl. H Anthoni Stich. geweßenen Biersieders Zum Bergfalck. nunmehr seel. nachgelaßener Kind., weiters H Hannß Israel Faust der Biersieder Zur Carthaunen alß Vogt eingangß ernanndts H Ein und Zwanzigers Kreß in vorig. Ehe mit weÿl. Fr. Magdalena Wintzin seel. erziehlter Kind. an einem,
So dann d. Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿse H Johann Kolb E.E. groß. Rhats Beÿsitzer alß Vogt H M. Andreä Türmanns Pfarrers Zu Grießheim in vorig. Ehe mit weÿl. Fr. Maria Pfawin seel. erzeugter Kinder, am andern, Und beede theil mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H Johann Wolffgang Heßlers und H. Tobiä Franckhenbergers alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben bekannt freÿ gutwillig offentlich veriähen, Alß weÿl. Anthoni Stich obgemelts Anthoni Stich. deß Biersieders Vatter der Blattner und Maria Zwirlerin beÿde Eheleuth, die Behaußung Zum Bergfalckh. genannt und allhie am Barfüßer Platz geleg. von Weÿl. Fr. Susannæ Nießin weÿl. H. M. Hartmann Löschers geweßenen Præceptoris classici seel. wittibin und deroselb. mit weÿl. H Lamprecht Pfawen seel. erziehlten Kindern Käuflich an sich gebracht hatt und neben andern auch dießes abgeredet word. ist, daß nemblich. daß heimlich Gemach so zu der Verkäuffer nebens hauß gehörig, weilen es in dem Bierhauß Zum Bergfalckh. stehet, aber nichts desto wenig. von der Verkäuffer vorbehaltener Behaußung Besitzern iederzeit gebraucht wirt aus dem Bierhauß wie Zuvor also auch fürters Zu ewig. Zeiten außgeführt und außgetrag. werden solle, Dieweilen auch ein steinerin Nach durch der Verkäuffer nebens Behaußung von dem Bierhauß gerichtet ist, so solle derselbige also verbleiben, doch daß die Käuffer und ihre Nachkommen iederzeit ein Sipp in ihren Costen erhalten damit denen Verkäuffern kein Vnrath in ihr hauß geführet würde. Und aber eingangß gemelte beÿde Parten wegen Vßführung der heimlich keit vor E.E. Kleinen Rhat in streittigkeit Were gerathen und daßelbst Zue gütlich. Vergleichung angewieß. worden, So hetten sich beÿde theil, Weilen Zu iederzeit minderjährige hiebeÿ interessirt sind (…) mit einand. gütlich. verglich. daß die Innhabere deß Bierhaußes Zum Bergfalckh. umb vierthalben schuh hinder sich in ihr Gerechtigkeit in deroselben Costen den Sitz der Türmannischen Behaußung Zur heimlichkeit richten und vermauen laß. auch Zu solcher heimlichkeit nimmermehr nicht brechen noch dieselbe gebrauchen, hiengegen diße eingegebene und vermurte 3 ½ schuh Zu der Türmannischen Behaußung eigenthümlich gehören und darauß die heimlichkeit hienführo durch die Türmannische Behaußung ausgeführt werden, auch der obgemeldte Nach allerdingß abgeschafft und also die obbesagte beÿde Beding gäntzlich cassirt abgethan und vernichtiget sein, und deroweg die Jedesmahlige Innhaber der Türmannischen Behaußung ahne die Behaußung Zum Bergfalckh. und deren possessores nimmermehr kein Ansprach habe, gestalten dann beÿde Parten solche beding vff gehebt und in der durch weÿl. H Hÿlarium Meÿern alß damahlig. Contractuum Notarium nunmehr sel. am 4. Sept. a° 1621. vffgerichteter Kauffverschreibung Zu durchstreich. befohlen

Jean Régnard Kress loue la maison au Faucon au brasseur Jean Thomas Holtzschuh

1654 (8. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 150-v
Erschienen der Ehrenvest From- und Wohlweÿs Hr Johann Rheinhard Kreß deß beständigen. Regiments der Herrn Fünffzehn, mit beÿstand H Johann Israel Fausten E.E. Stattgerichts Beÿsitzers seiner Kinder Vogts,
hatt in gegensein hannß Thoman Holtzschuhß deß Biersieders
verlühen haben die Bie behaußung Zum bergfalckh. genannt mit allen deren gebäwen und zugehördten sampt allem Zum bierbrawen gehörig. Schiff und Geschirr, so in Zween gleichlautende Zedel specificirt und ied. Part ein Exemplar Zugestallt werd. silln vff treÿ Jahr lang von Michaelis dißes 1654.ten Jahrs angerechnet, umb einen iährlich. Zinnß behausung 55. lib

Héritier de son frère Jean Thomas, Tobie Holtzschuch qui habite près de Zwingenberg en Hesse donne procuration pour agir en son nom
1658 (31. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 666-v
Erschienen Tobias Holtzschuch der Küeffer sich an ietzo Zu Jurin beÿ Zwingenberg im Fürstenthumb Heßen darmstatt auffhaltend
in gegensein Hannß Strauben deß Laÿsten schneiders Burgers Zu Straßburg, seines noch ohnentledigten Vogts
bekannt, demnach sein Tobiæ Holtzschuchs Bruder, weÿl. Hannß Thoman Holtzschuh geweßener Biersieder Zum Bergfalckhen alhier Jüngsten Verstorben, Und Er Tobias Zur helffte deßelben Erb seÿe, Vnd aber solchem Geschäfft nicht in eigener Person abwarten könte, alß wolte derselbe allen Völlig Gewalt, den Er hierüber selber hatt, Ihme Straub. hiemit uffgetrag. und Vertraut haben

Les enfants issus des deux mariages de Madeleine Wintz vendent la brasserie au Faucon à David Rhein, brasseur à l’Etoile, moyennant 1 275 livres

1658 (18. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 635
(Protocoll. fol. 91) Erschienen H Johann Israel Faust EE Kleinen Rhats alter Beÿsitzer alß Vogt Jungfr. Elisabethæ, Magdalenæ, Dorotheæ, und Margarethæ, weÿl. H Johann Rheinhard Kreß dißer Statt Fünffzehners mit weÿl. Fr. Magdalenæ Wirtzin seiner tritten ehelich. haußfrawen, beÿde nunmehr seelige, ehelich erzeugter döchter, Ferner Anthoni Stich der Würth Zum haspel alß Vogt Weÿl. Anthoni Stich deß Biersieders seel. mit vorernannter Magdalenæ Wintzin ehelich erzeugter Kind. hannß Jacob Stich deß Scribent. /:so selbst gegenwärtig war:/ und Annæ Mariæ Stichin, beede Vögte mit assistentz H Johann Peter Schmidts und H Johann Michel Zeißolffs, alß auß E.E. groß. Rhats mittel, hierzu insonderheit Deputirter, wie auch H Nicolai Reben deß Notarÿ
in gegensein hannß David Rhaÿnen deß Biersieders, mit beÿstand deß Ehrenvest- From- und wohlweÿsen H Hannß Jacob Erhardts deß beständig. Regiments der herrn Fünffzehen, wie auch H David Zeiß deß Biersieders Zum Sternen
daß Bierhauß Zum Bergfalckh, mit allen deßen Gebäwen, Begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. alhie am Barfüßer Platz, einseit neben einer Behaußung so der Hh. Schulen gehört, anderseit neben H Christmann Röderern E groß. Rhats Verwanthen, hind. vff weÿl. Henrich Blaÿchers deß Kürßners sel. Erben stoßend gelegen, davon gehend iahrs vff Joh. Bapt: 50. fl. straßb. wehr. lößig mit 1000. fl. berührter wehr. Fr. Margaretha Zeißolffin (übernohmen) – umb 775 Pfund

Originaire de Mahlberg (ici Mühlburg) en margraviat de Bade, David Rhein épouse en février 1656 Anne Madeleine, fille du marchand Wolffgang Ultz : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 79 n° 5)
Eheberedung – Zwüschen dem Ehrenhafften herrn Hannß Davidt Rhein dem Bierbräwer vndt burgern allhie Weÿland H. Georg Rheinen von Mühlburg, geweßenen Fürst. Durlachischen feisen meisters Hinderlaßenen ehelichen Sohns alß dem Breüttigamb an einem, So dann der Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Annä Magdalenä weÿland H. Wolff Ultzen geweßenen specierers und burgers allhie nachgelaßenen Ehelichen dochter, alß der Hochzeiterin andern theils (…) Beschehen vnnd Verhandelt Inn des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 14. Februarÿ, Inn dem Jahr des herren alß man Zalte 1656 [unterzeichnet] Johann dauidt Rein d. bretigam

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 79 n° 5)
1656. Dominicâ Quinquages. Johann David Rein der Bierbrawer Von Mühlburg Margräffischer Herrschafft, Herr Georg Reinen gewesenen fürstlichen friesenmeisters daselbsten hinderlaßener ehelicher Sohn, undt Jungfr. Anna Magdalena H. Wolffgang Ultzen, gewesenen burgers undt handelßmanns alhie hinderlaßene eheliche Tochter. Copulabantur Dienst. d. 26.ten Februarÿ Zum JSPeter (i 90)

David Rhein devient bourgeois par sa femme le mois suivant
1655, 4° Livre de bourgeoisie p. 306
Hannß David Rhein von Mühlenburg empfangt d. burgerrecht Von seiner haußfr. Anna Magdalena Ultzin vmb 8 gold fl. Jur. den 11.ten Martÿ 1656.

L’aubergiste au Faucon Jean David Rhein meurt en septembre 1683 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la brasserie au Faucon à 4 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 8 213 livres, le passif à 208 livres.

1683 (9. 9.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 4) n° 21
Inventarium über Weÿland deß Ehrengeachten und vorachtbaren Herrn Johann David Rheinen gewesenen Biersieder Zum Bergfalcken und burgers Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1683.
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güttere, ligende und vahrender, verändert und unveränderte Keinerleÿ aißgenommen, So weÿland d. wohl Ehrenvest und vorachtbare herr Johann David Rhein, gewesener Biersieder Zum Bergfalcken und burger Zu Straßburg, nach seinem Freÿtags den 17. Septembris Jüngst aus dießem mühesamen, traur und kümmervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen. Welches alles auf gebührendes ansuchen, erfordern und begehren, daßen ab intestato hinderlaßene und ane nächst volgendem blatt beschrienenen Erben ersucht durch die viel Ehren und tugendsamen frau Annam Magdalenam gebohrne Ultzin, deßen hinderlaßene Wittib mit assistentz deß wohl Ehrenvest und wohl vornehme herrn Johann David Francken vornehmen handelßmanns und burgers alhie Zu Straßburg Ihres geschwornen Vormundts (…) Actum Straßburg Dienstags d. 9. Novembris Anno 1683.
Der Seelig verstorbene Herr Johann diebold Rhein hat ab intestato Zu erben Verlaßen wie volgt. 1. Erstlich Jungfrau Annam Sabinal Rheinin, 2. Item den Edel Ehrenvest und hochgelehrten herrn Johann David Rheinen, Medicinæ Doctorandum, 3. Johannem Rheinen ledigen biersieder, 4. Jungfraw Annam Margaretham Rheinin, 5. und dann Jungfrau Mariam Catharinam Rheinin, alle fünff Geschwisterdt und deß seeligen Verstorbenen mit hievorgemelter seiner hinterbliebenen frau wittib ehelich erzeugte Kinder und ab intestato nächste Erben, deren Geschworner Vormund der Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und wohl vorgeachte Herrn Johannes Gumprecht d. Jünger alter dreÿer deß Pfenningthurns und vornehmer burger alhier gegenwärtigem Inventations geschäfft beneben Ihnen Erben selbsten Persönlich beÿsgewohnt.

Eheberedung (…) Beschehen vnnd Verhandelt Inn des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 14. Februarÿ
Vergleich Zwischen der Fraw wüttib und deren Erben über gegenwärtig Verlaßenschafft (…)
In einer in der Statt Straßburg ane dem Paarfüßer Platz gelegen Zum Bergfalcken genanten und hernach eingetragenen behausung befunden worden wie volgt
Höltz: und Schreinerwerck. Auff den obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der obern Stuben, Im hindern Stübel, In der undern wohnstuben, In der undern Kuchen, Im Schwartz getüch Cämmerlein im hindern stockh, Im hindern Stockh im hindern Stübel
Eÿgenthumb ane häußern. Item die bier behaußung Zum Bergfalcken genannt mit Ihren ietzig. begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in d. Statt Straßburg ane dem Paarfüßer platz, ein seith vornenher Zum theil neben Johann Friderich Simon dem Zinngießer und hinden aus Zum übrigen theÿl neben H Ehrenfried Langisch J U Ddo Ehevögtlich. weiß, anderseith vornen neben einer behaußung der hohen Schulen alhier gehörig in d. hinten* Zwischen einer ietzmahlen dem Stifft Zur Rothen kirchen gehörig und hienach eingetragener Schwartzbecken behaußung, aufs Pfalgäßel außgehend, und zum übrigen theÿl oder hinden her neben hernach eingetragener becken behaußung, hinden auf die hinder d. Kürschner stub gelegene Gaß stoßend, so freÿ ledig aigen und inhalt der durch die geschwornen Werckmeister gefertigt: und beÿm Concept gegenwärtig. Inventarÿ befündlicher Abschatzung æstimirt für Vier Tausend Zweÿ hundert Gulden, thun 2100 lb. Über vorstehende in specie aber die auf den Paarfüßerplatz außgehende bier behaußung besagt ein Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahrt datirt d. 18. Xbris Anno & 1658., Ferner ein Perg. Kauffbrieff undererwehntem Contract Insigel datirt d. 6. Maÿ Anno & 1597.. Weiter ein Perg. Kauffbrieff mit besagtem Insigel verwahrt datirt d. 13. Aug. Anno 1584.
Über die hindere der Kürschnerstub außgehende und nunmehr ane gedachte vordere hauß gebauten behaußung aber sagt ein Perg. Kauffbrieff mit d. S: St: anhangenden Insiegel verwahret datirt d. 8. Julÿ Anno 1676. (-) allerhand alte Perg: Kauff, abgelöst Zinß und Spruchbrieff
Über die ins Pfahlgäßel außgehende behaußung, nunmehr ebenmäßig Zu vorgemelter behaußung erbawet, besagt ein Perg. Kauffbrieff mit d. S. St. anhangenden Contract Insigel Verwahrt, Datirt den 19. Aug. Anno 1669. Und dann ein alten Perg. Kauf brieff de dato 16. Aug. Anno 1622. alles signirt mit N° 5. Darneben noch allerhand schrifftliche bericht gebunden Zubefinden.
Item eine Schwartzbecken behaußung, als ein Vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt, mit allen deren gebewen, begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten, in d. St. Straßb. gelegen am Pfohlgäßeln eins. ists ein Eck, anderseith neben vorbeschriebenem hinderhauß, hinden auf vorbeschriebenes Mittelstes hauß stoßend, darvon gehnd Jahrs 5 gulden gelts, Jahrs auff weÿhenachten, dem Wohl Edel Vest fürsichtig und hoch weißen Herrn dominico Dietrich Alt Ammeistern und XIII alhier inn hauptgut widerlößig mit 100 gulden, sonsten freÿ ledig augen und über erst bemelte beschwerd inhalt vorermelter Abschatzung æstimirt und angeschlagen für 700 lb. Darüber vorhanden ein Perg. Kauffbrieff mit d. St. St. anhangendem Contact Insigel Verwahrt datirt d. 27. 9.bris Anno 1676. Ferner in Perg. Kauffbrieff mit erwehntem Contract Insigel Verwahrt datirt d. 14. Octobris Anno 1603. beede mit N° 6 bezeichnet
Eigenthum ane einem Garten. Item ein gartten ungefeht eines Acker groß im Grünenbruch (…)
Ergäntzung der Frawen Sel. unveränderten Gutt. Vermög theÿl registers über daß Jenige So die Frau wittib von weÿl. frawen Rosinæ Ultzin auch weÿl. herrn Clemens feÿglers (…)
Sa. haußraths 402, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 108, Sa. Guldiner Ring 23, Sa. Wein, Eßig und Faß 389, Sa. Bier, Faß, Gerst, Maltz und hopfen sampt allerhandyt Schiff und geschirr Zum biersieder handwerck gehörig 346, Sa. Früchten 65, Sa. Pferd und Fuhrgeschirr 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. baarschafft 2942, Sa. Eigenthum ane häußern 2800, Sa. Eÿgenthumbs ane einem Garten 162
Sa. samptlichen theÿlbahren Verlaßenschafft 8213 lb – Schulden 208, Nach deren Abzug 7994 – Daran gebührt der Fraw wittib 2664 lb, Darzu gelegt deroselben unverändert Nahrung 208 lb, Item deroselben gehörigen voraus und Liebthat 10, Morgengaab 27, Und dann So Sie inhalt Eheberedung §° Zum fünfften ad dies vitæ Zugenießen berechtiget 2642, summa 5560 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 8213 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 331 lb

Fils des précédents, Jean Rhein qui a repris la brasserie au Faucon fait dresser l’inventaire de ses apports après son mariage avec Susanne Marie Hellwig

1686 (15.1.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 6) n° 3
Inventarium über das Jenige Vermögen, So Herr Johannes Rhein, der biersieder Zum Bergfalcken, und Fraw Susanna Maria Hellwigin, beede Ehegemächte und burgere Zu Straßburg, einander für unverändert in den Ehestand zugebracht, auffgerichtet in Anno 1686.
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, keinerleÿ außgenommen, So der Ehrenhaffte Herr Johannes Rhein, biersieder Zum Bergfalcken und die Ehren und Tugendsame fraw Susanna Maria Hellwigin, beede Ehegemechte vnd burgere Zu Straßburg, in Ihrem den 26. Septembris deß zurück gelegten 1685. Jahrs angetrettenen Ehestand krafft auffgerichteter Eheberedung für unverändert Zugebracht (…) Actum Straßburg in beÿsein Herrn Paul Helwig goldarbeiters und E. E. Kleinen Rahts alten beÿsitzers alhie, d. frawen Lieben vatters und frawen Mariæ Magdalenæ Rheinin gebohrner Ultzin des Manns Lieben Mutter, Dienstags den 15. Januarÿ Anno 1686.
Im Bierhauß Zum Berg Falcken ist befunden worden wie volgt.
Bücher – Dem Ehemann, Sa. haußraths 28, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. Guldin Rings und geschmeids 5, Sa. Baarschafft 488, Sa. 534 lb
Der Ehefrauen, Sa. haußraths 52, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 38 , Sa. Guldin Rings und geschmeids 47, Sa. Baarschafft 220, Summa summarum 356 lb

Les héritiers de Jean David Rhein vendent la brassserie au Faucon et la boulangerie à l’angle de la rue du Pilot et de celle derrière les Pelletiers à Samuel Nagel le jeune, brasseur au Géant à la Krutenau, moyennant 2 750 livres

1696 (2.2.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 66-v
Weÿl. H. Johann David Reinen gewesenen Biersieders Zum Berg Falcken sel. nachgelaßener wittib und Erben respect. Erbens Erben, Fr. Anna Magdalena geb. Ultzin, die Wittib mit beÿstand H. Andreß Kauffmanns, dreÿers deß Umbgelds ihres Curatoris, Fr. Anna Margaretha geb. Rheinin, H. Johann Jacob Schaumanns deß Specereÿ händlers haußfrau, und Er H. Schaumann auch alß Vogt weil. Hn Johann David Reinen, Med. Doctoris & Practici sel. nachgelaßene Zweÿ töchterlein, H. Andreas Schmid Notar. Publ. alß Vogt weÿl. Annæ Sabinæ geb. Reinin sel. mit Hn Johann Michael Emmerich dem Handelsmann erzielte töchterlein Annæ Magdalenæ, So dann H. Johann Caspar Mühlberger alß Vogt weÿl. Fr. Mariæ Catharinæ geb. Reinin mit Johann Kosten handelßmann erziehlen Söhnleins, Georg Christoph
in gegensein Samuel Nagels, deß jüngern Biersieders zum Riesen, mit beÿstand H. Samuel Nagels deß Statt Küffers seines leiblich. Vatters
das Bierhauß Zum Bergfalcken samt allen deßen Gebaüen, Rechten und Zugehördt. so vor diesem dreÿ und.schiedliche Haüser gewesen, wie die darüber besagende hierbeÿ extradierte Kauffbrieff vom 18. Xbr. 1658, 19. Aug. 1669 und 8.t Jul. 1676 mit mehrerm außweisen, davon d. Erste alß d. eigentliche behausung Zum Bergfalcken geleg. allhier am Baarfüßer Platz einseit neben einer behaußung so vormahls d. hohen Schul gehört, anjetzo Estienne de Combe, Commis de Vivres gehörig, anderseit neben Friderich Simon dem Kantengießer, hind. auff hernach gemeldte dritte behaußung stoßend,
d. andere im Pfahlgäßlein einseit neben einer behausung der rothen Kirchen gehörig, anderseit neben Emanuel Wiener dem haußfeurer, hind. auffs bierhauß stoßend,
d. dritte aber so den eingang hat in der gaß hind. der Kirßner Stub, einseit neben ged. Wiener and.seit neben hans Philipß Wachenheim dem Schmid, hind. auffs bierhauß stoßend, welche dreÿ haüßer nun alle Zusammen gebroch. und eines daraus word. alles gegen männiglich freÿ ledig und eÿg. außerhalb deren den hind. jährlich 1 ß 8 s weg. eines gemeinen s. v. profeÿ gegeb. wird – darund. auch alle im Keller ligende Bierfaß mit begriffen sein sollen – umb 2750 pfund

Fils du tonnelier Samuel Nagel, Samuel Nagel épouse en 1689 Marthe, fille du brasseur au Géant Jean Conrad Pfund après avoir passé un contrat de mariage cité à l’inventaire suivant
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 19)
1689. Auff heute Mittwoch d. 16. |Nov.] seind nach 2.maliger proclamatio. copulirt worden Samuel Nagel der Ledige Kieffer Hn Samuel Nagels deß Kieffers, v. Burgers allhier und Fr. Mariæ gebohrne Voltzin ehel. Sohn, Und Jfr. Martha Wld. Hn Hanß Conrad Pfunden deß Biersieders zum Rießen Und B. alhier undt Fr. Marthæ gebohrner Schlehenackein eheliche Tochter [unterzeichnet] Samuel Nagel als hochzeiter, Martha Pfundin als hochzeiterin
Procl. Saint-Pierre-le-Jeune (luth.),

Le brasseur Samuel Nagel meurt en 1727 en délaissant huit enfants. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre à la veuve est de 1 596 livres, celle des héritiers de 1 987 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 946 livres et le passif à 4 151 livres.

1727 (30.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 26) n° 831
Inventarium über Weÿl. deß Ehren: und wohl vorgeachten H. Samuel Nagel, Geweßenen bierbrawers zum berg Falcken und burgers alhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1727.
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, liegender und fahrender, nichts davon außgenommen, so weÿl. der Ehren: und Wohlvorgeacht H. Samuel Nagel, der geweßene bierbrawer zum berg Falcken und burger alhier zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem den 13.ten Februarÿ dießen Jahrß, genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch fraw Marthan Negelin die hinterbliebene wittib, mit beÿstand herrn Georg Heinrich Hirsching, deß biersieders Zum Rießen und burgers allhier, Ihres geordneten Curatoris (…) So beschehen Straßburg den 30. Julÿ Ao. 1727.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folget. 1. H. Mag: Samuelem, Jetzmahlig treweÿferigen Pfarrherren Zu Rothaw in Steinthal, so gegenwärtig ware, 2. H. Geörgen, den leedigen Kieffer undt bierbrawern alhier, vor sich selbst præsens, 3. Fr: Martham Brandhofferin gebohrne Nagelin, so verheurathet an Hn Johannes Brandhoffer den bierbrawer und burgern alhier mit beÿstand deßelben, 4. Jgfr. Mariam Dorotheam vor sich selbsten, 5. Johannem Danielem, welcher aber gleich nach deß Vatters todt verstorben, also die Wittib undt Mutter denselben geerbt, 6. 7. und 8. Johannem, Andream und Philippum dero geschworner Vogt ist H Johann Friderich Weiß der Zinngießer und burger alhier so dem geschäfft in person abgewartet, alle acht gebohrne Nageln so der abgeleibte seel. mit vorher vermelter seiner hinterbliebenen wittib ehel. erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und antheÿlern Zu erben verlaßen

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Barfüßer Platz gelegenen in die Theilbahre Verlaßenschafft gehörigen dahero hernach fol: (-) beschriebenen theilbaren bier behausung zum Bergfalcken genant, befunden wie folget.
Schreinwerck, In d. Bierstub, In der Kuchen
(f° 15) Eÿgenthumb ane einer behaußung (T.) Das bierhauß Zum Bergfalcken genannt sambt allen deßen gebäwen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg, ane dem Baarfüßer platz, eins. neben H. Gottfried Kiehl dem Statt kieffer, anders. neben Hn N. Goldbach dem Knöpffmacher, hinten auff das Pfahlgäßel stoßend, so freÿ ledig und eigen und ist solche behausung durch der Statt Straßburg geschwornen werckleüthe krafft dero Abschatzung vom 28. Maÿ 1727. æstimirt und angeschlagen worden pro 2000. Darüber besagt ein teutscher Pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insigel verwahrt und datirt d. 2.ten Februarÿ 1696. lit: A. notirt.
(f° 18) Ergäntzung der Fraw Wittib ermanglenden ohnveränderten Guths. Nach außweiß Inventarÿ über deß verstorbenen H. Nagels seel. und deßen nunmahlig hinterbliebenen Fraw Wittib in den Ehestand für unverändert zugebrachte Nahrung, durch Weÿl. herrn Eliam Wincklern den geweßenen Notarium allhier in A° 1690. auffgerichtet und außgefertiget
Norma hujus inventarÿ. Copia der Eheberedung – Der Frau Wittib ohnveränderten Nahrung, Sa. haußraths 36, Sa. Werckzeug Zum Küffer Handwerck gehörig 13 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 39, Sa.Goldener Ring 22, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung 1457, Summa summarum 1596 lb
Nach dießem wird auch der Kinder und Erben Ohnverändert Nahrungen beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Leerer Faß 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 11, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Ergäntzung 1991, Summa summarum 2037 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 1987 lb
Endlichen wird auch das Gemein verändert und Theilbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 263, Sa. Werckzeugs, holtz, Reÿff und band Zum Kieffer handwerck gehörig 17, Sa. Maltz, Hopffen und Habern 11, Sa. Wein und Faß 119, Sa. Biers, Faß und Bütten 40, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 62, Sa. Baarschafft 375, Sa. Ligenden Feld Güther 56, Sa. Eÿgenthumb ane einer Behaußung 2000, Summa summarum 2946 lb – Schulden 4151, Mehr Passiv Schulden als activ Nahrung 1204 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2378 lb
Abschatzung d. 28. Maÿ aô 1727. Auff begehren Weÿland des Ehren Vesten und Vorachtbahren H Samuel Nagel geweßenen biersieders seel. hinter laßene fraw Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf dem baarfüßer platz gelegen, das Bierhauß Zum Fälckel genand, einseits Neben H. Gottfried Kehl Statt Küffer, anderseits Neben herrn N. N. goldbach Knöpffmacher, hinden auf das pfahlgäßel stoßend, worin es einen außgang hat, welche behausung Zweÿ hinter Nebens gebäw, Nebens gang, eine alte Gallery Stuben, gast und officier Stub, Cammer, Kuch., hauß Ehren, holtz Cammern, fruchtböden, Keller, hoff, bronnen und tränckstein, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der stadt Straßburg geschwornen Werckleüthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Vier Tausendt gulden, bezeichniß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Marthe Pfund meurt en janvier 1732. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire ci-dessus. L’actif de la succession s’élève à 3 083 livres, le passif à 450 livres.

1732 (4.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 38) n° 1145
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Marthæ Nagelin gebohrner Pfundin, auch weÿl. des Ehrengeachten Hn Samuel Nagel geweßenen Kieffers bierbrauers und burgers alhier zu Straßburg nachgelaßener Wittib seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in anno 1732. – nach ihrem den 5.ten Januarÿ Jüngsthien genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren, deroselben hinterlaßener und nechstfolgender blatt benambster Kinder und Erben auch dero Ehe und geschwornen vögt (inventirt) So beschehen Straßburg d. 4.ten Febr et Seq. Anno 1732.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, als folgt. 1. H. Mag: Samuelem, Jetzmahlig treweÿferigen Pfarrherren Zu Rothau in Steinthal, so gegenwärtig, 2. H. Geörgen, den leedigen Kieffer, bierbrauern und burgers alhier, vor sich gegenwärtig, 3. Frau Martham Schlehenackerin gebohrne Nagelin, Hn Johannes Philipp Schlehenackers des Kieffers bierbrauers und burgers alhier liebe Ehegattin, mit beÿstand deßelben beÿde gegenwärtig, 4. H. Johannem den ledigen Kieffer und bierbrauer allhier, so Majorennis und gegenwärtig, 5. Andream ebenmäßig Kieffer so auch Majorennis und gegenwärtig, 6. Philippum so d. Kieffer Handwerck lernet, feßen geordnet und geschworenen Vogts ist H Johann Friderich Weiß der Zinngießer und burger alhier so dem geschäfft in Persohn abgewartet, Alle sechs gebohrne Nagel so die verstorbene seel. mit auch weÿl. H. Samuel Nagel dem geweßenen Kieffer bierbrauern und burger, allhier ihrem abgeleibten Ehemann beede nunmehro seel. ehelich erzieltt und ab intestato Zu gleichen portionen Zu Erben verlaßen.

In einer allhier Zu Straßburg, ane dem Barfüßer Platz gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen, und deßwegen hernacher fol: (-) beschriebenen bier behausung zum Bergfalcken genanndt, befunden als folgt.
Höltzen und Schreinwerck, In d. Cammer A, In d. Cammer B, In der obern Stub, In der obern Stub im haußehren, Im mittlern Stübel, Im hintern Stübel, beÿ der Mehlcammer, In der Meel Cammer, In des Knechts Cammer
Sa. Haußraths 392, Sa. Werckzeugs, Holtz, Reiff und band Zum Kieffer handwerck gehörig 20, Sa. Frucht 39, Sa. Maltz und Hopff 37, Sa. Faß undt Wein 166, Sa. Faß, Bier und Bütten 61, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 109, Sa. Goldener Ring 24, Sa. Baarschafft 178, Sa. Eÿgenthumb ane einer Behaußung 2000, Sa. Ligenden Feld Güthern 56, Summa summarum 3083 lb – Schulden 450, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 2633 lb
Eigenthumb ane einer behaußung. Das bierhauß Zum Bergfalcken genanndt, sambt allen deßen gebäuen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg, ane dem Baarfüßerplatz, einseit neben Herrn Gottfried Kiehl dem Stattkieffer, anderseit neben Hn N. Goldbach dem Knöpffmacher, hinten auff das Pfahlgäßel stoßend, so freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschworne Werckleüthe Krafft dero Abschatzung vom 28. Maÿ 1727. wobeÿ es anjetzo Zu erspahrung der Uncösten, weillen das geringste nicht meliorirt worden, Verblieben, æstimirt und angeschlagen word. pro 2000. Darüber besagt ein teutscher Pergamenter Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangenden Cantzleÿ Contract Insigel verwahrt und datirt den 2.ten Februarÿ 1696. mit lit: A. notirt.

Samuel, Georges et André Nagel cèdent leurs parts de maison à leur frère Jean Nagel

1732 (24.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 38) Joint au n° 1145 du 4 févr. 1732
Erschienen S. T. H. M. Samuel Nagel, jetzmahliger treueÿfferiger Pfarrer Zu Rothau in Steinthal, H. Georg Nagel Lediger Kieffer und bierbrauer und H. Andreas Nagel, auch Lediger Kieffer, alle dreÿ Leibliche gebrüdere, die haben einhellig bekandt, wie daß sie
H. Johann Nageln, ebenmäßigen Ledigen Kieffern und bierbrauern irem leiblichen Bruder und Mit Erben, Vor und um 5000 fl.
ihre dreÿ sechßte theÿl ane der bier behaußung Zum Bergfalcken genanndt, ane dem Baarfüßerplatz gelegen, sambt dero recht und gerechtigkeiten, wie solche in denen Vätter und Mütterlichen Verlaßenschaffts Inventarÿs umbständlichen beschrieben, wie auch alles Schiff und geschirr Zum bierbrauen gehörig, nemblichen ein eißerner Waagbalck, sambt dem gewicht, Maltzfeg, alt alte Maltzsäck, Stützen, brencklen und trechter im bierkeller, alle gebrauchte bierkannden und biergläßer, ferner alle bierfaß, weiter amme Tisch und bänck in der bierstub auffrecht und redlichen in erbsweis cedirt und überlaßen haben
So beschehen Straßburg den 24.ten Martÿ 1732

Jean Nagel fait son apprentissage auprès du tonnelier Jean Daniel Christ de 1721 à 1724
1721, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
Dienstags den 6. Maÿ Anno 1721 – Meister Johann Daniel Christ Kieffer nimbt Vermög Scheins Von denen hochverordneten ober handwercks herren Von heütigem dato zum Lehrjungen an Johann Nageln, H. Samuel Nagels Bierbrauers Zum Bergfalcken und Burgers allhier ehelichen Sohn auff dreÿ Jahr lang, Vom 1.ten Maÿ dießes Jahrs angehendt und sich endigen auff gemeldte Zeith 1724. gegen 100 Gulden Lehrgeldt undt der Fraw Lehr meisterin Zur Discretion Neün Gulden die helffte gleichbalden an, die übrige helffte beÿ Endigung der Lehrzeit richtig zu erlegen seÿndt des Jungen Bürgen für das Lehr geldt undt hienweg kauffen des jungen leiblicher Vatter undt Mstr. Johannes Nagel Kieffer die Versprochen wie gebrauchlich dedit pro inscriptione 15 ß undt die Bediente 2 ß d.

Jean Jacques Sommer, Jean Dœrffer et Jean Nagel sollicitent auprès des Quinze d’être admis à faire leur chef d’œuvre selon l’ancien règlement. Ils sont déboutés de leur demande.
1729, Protocole des Quinze (2 R 135)
(notes p. 74) Sambstag den 27. Augusti 1729.
Oberhwksherren ref: daß Johann Jacob Summer, Johannes Dörffer undt Johannes Nagel alle 3 burger undt ledige Kieffer Ca. E. E. Zunfft der Kieffer H. Zfftmr puncto admiss. Zum Mstkh 3. memorialia eingelegt vid.
Worauff der Zfft H. Johann Niclauß Zäpffel geantworttet, gegner seÿen den 2. huius Von E. E. Zunfftgericht nach ihrer älter ordnungsmäßig eingeschrieben Worden, bittete allso dieselbige abzuweisen undt es beÿ diss. erkandtnuß Zu laßen, ref. exp.
R. haben die 3 Imploranten jhre petita Widerhohlt, Worauff ged. Zunfft sich auff den gerichts bescheidt beruffen, den er Vorgelegt, vid.
H. Dep. d. es beÿ erwehntem Zunfft Gerichts bescheidt Zulaßen, mithin die 3 Imploranten mit jhrem begehren ab und ahn die ordnung Zu Verweißen seÿen, damit aber die jenige, so künfftighin jährlich daß mstkh Zu Verfertigen haben, desto beßer befördert, undt weder die Kübler durch die Kieffer, noch diße durch jene gehindert, undt auffgehalten werdten möchten, alß Vermeine man, d. sofern es die gelegenheith unter dero Zfftstub Zulaßt, Zu Verordnen, daß fürohin allezeit 2. nemmlich ein Kieffer undt ein Kübler Zugleich auff den platz gelaßen werden solten.

Jean Nagel présente son chef d’œuvre en 1730. Les examinateurs le reçoivent maître le 22 août avec la restriction de ne pouvoir engager de compagnon pendant un an parce que son travail avait plusieurs défauts.
1730, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 263) Dienstags den 22.t Aug. 1730. ist Johann Nagels des Ledigen von hier gebürthigen Kieffers mstrstück Zum letztenmahl besichtiget worden, und referirten die Herren Schaumeister daß in der ersten schaw sich büchel und täschen in großer menge befunden, die Zweÿte schaw ware noch passierlich, in der ditten schaw aber befanden sich etliche wölfflein in der gargel, am forderen boden dem mittelstück Zweÿ ästlein, im hintern boden ein ästel und verschiedere stricheren so aber meistens om absäubern außgefallen auch fanden sie den haubt reiff am hintern Endt völlig verwerfflich und daß an einer nebens taug das alte holtz biß in die gargel lauffe, so nicht seÿn solte ferner hatte es an einem bodenstub noch die Sch*, und weilen solche fehler von Zimmlicher Consequentz als ließen sie das werck Zwar vor ein gütiges mstrstück passiren, doch aber mit der condition, daß er in Zweÿen jahren Kein gesind förderen solle, welches auch von H. XV. dem Obman Confirmirt, doch daß die Zweÿ angesetzte jahr auff eines deducirt worden.

Jean Nagel devient tributaire le 22 avril 1732
1732, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 297) Dienstags den 22.ten Aprilis 1732 – Mstr Johannes Nagel der bierbrauer erhalt auff prod. von der Statt Stall das Zunfftrecht, und Zahlt als eines Leibzünfftigen sohn 10 ß 6 d vor die feur eÿmer 10 ß et pro inscript. 2 ß 6 d.

Les Quinze accordent à Jean Nagel l’autorisation d’exploiter la brasserie au Faucon après avoir constaté qu’il a acheté la maison et qu’il a été reçu tributaire
1732, Protocole des Quinze (2 R 138 et 2 R 139, notes du greffier)
Johannes, Nagel, bierschanck zum Bergfalcken
(p. 37) Sambstag d. 9. Februarÿ 1732. Gug nôe Joh. Nagels burgers und bier brauers prod. Vndth. Mem. juncto petito pt° Bierschancks Zum Bergfalcken auff dem Barfüßer platz. Erkandt Soll E. E. Meisterschafft der biersieder hierzu Verkündt Werden.
i 703
Notes du greffier, (f° 13) ut supra

(f° 30-v) Sambst. den 22. Martÿ – G. nôe Johann Nagels Ca. E. E. Mstrsch. d. Biersieder Obstr. erhohltt prod. vom 9. febr. jüngst und b. dep. Shr. b. ebenfallss dep. Erk. dep.

(f° 36) Freÿt. den 28. Martÿ – Lect. mem. Vom 9. febr. jüngst in s. Johannes Nagel des burgers undt biersieders pt° bierschks. Ille gehört setzt beÿ, er habe seithero dießes bierhauß käufflich angenohmen, und daß meisterrecht erlangt, legt vor attestatum.
nôe d. Msch. d. biersieder zugegen Joh: Friderich Keckh antwortet, Implorant habe præstanda præstirt und seÿe gesteren Zum Meister angenommen Worden. H. Dep. d. dem Imploranten in seinem begehren Zu willfahren. Erk. in plenum.

(f° 37) Sambst. den 29. Martÿ – Ober Umgeldts Hh. ref. in s. Johannes Nagel Ca. biersieder Mstrsch. Erk. willfahrt

(f° 156) Bedacht Sextern. Sambstag den 29. Martÿ 1732. – Ober Umgeldts Hh. ref. daß Johannes Nagel der Burger und Biersieder allhier ein unth. mem. prod.
R. habe er beÿgesetzt, er habe seithero dießes bierhauß käufflich angenohmen, laut attestati
undt habe auch Würcklich daß meisterrecht erlangt, welches letztere Johann Friderich Keckh der biersieder Obermstr. affirmirt und gesagt, daß, weil er præstanda præstirt, die Meisterschafft gestern Ihme Zum Meister angenommen habe beÿ Welcher Beschaffenheit die H. Dep. davor gehalten, daß dem Imploranten in seinem begehren Zu willfahren seÿe.

Jean Nagel devient cotisant à la tribu des Fribourgeois pour avoir le droit de servir de la bière
1732, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 131) Mittwochß den 7.ten Maÿ 1732. – 2. Zudiener (dt. à 2 lb. d, 4 lb d)
Johannes Nagel, der biersieder Zum Bergfalcken undt
Johannes Wurm, der biersieder Zum Rooßen Crantz, beede burgere allhier werden dato auff geschehenes Ansuchen, weilen Sie den Schanckh von Gen. Herren denen XV.nern erhalten, Jeder gegen Erlag 2. lb d. nebst 4 sch Prothocoll geldt, als Zudienere recipiret, ded : et jur. auff den Art:

Jean Nagel épouse en octobre 1732 Anne Marie Krieg, fille du charron municipal Nicolas Krieg
1732 (9. 7.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5) n° 69
Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Hn Johann Nageln Ledigen Kieffer, Bierbrauern und burgern alhier, alß Bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Annæ Mariæ Kriegin weÿland des auch Ehrengeachten Hn Niclauß Kriegen geweßenen wagners beÿ alhiesigem Mehren Hospithal und burgers alhie nunmehro seel. nachgelaßener ehelicher Tochter, alß hochzeiterin am andern Theÿl
So beschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg den 9. Septembris Anno 1732.
(Joint) Unvorgreifflicher Bericht, was zu Vollziehung und bestätigung einer friedlichen und liebreichen Ehe (…) [unterzeichnet] Ihr Treu Ergebener Johannes Nagel, Niclaus Krieg Spithal wagner, Jgfr. Anna Maria Kriegin
(Répertoire 65 not 12, f° 93-v sqq) Eheberedungen, So nicht unterschriebenen worden

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 8, n° 22)
1732. Mittwoch den 1. Octobr. seind nach zweÿmal geschehener proclamation in der Evangel. Pfarrkirch zu St. Niclaus durch priestlicher Copulation in den Ehestand eingesegnet word. Johannes Nagel der ledige Kiefer auch Bierbrauer v burger allhier, weil. Samuel Nagels geweß. Bierbrauers u. burgers allhier hinterlaßener ehel. Sohn u. Jgfr. Anna Maria weil. Niclaus Kriegen geweßten Spittahl wagners und burgers allhier hinterlaßene ehl. Tochter, Johannes Nagel als Hochzeiter, Anna Maria Kriegin als Hoch Zeiterin (i 9)

Jean Nagel hypothèque la brasserie au profit de son frère mineur Philippe Nagel

1732 (4.12.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 489
Johannes Nagel der Bierbrauer zum Berg Falcken
in gegensein Johann Friedrich Weiß des Zinngießers als vogts Philipp Nagel des Kieffers lehrjungen weÿl. Samuel Nagel Biersieders zu gedachtem Berg Falcken hinterlassenenen einen Sohns, Johannes Nagel ihme Philipp Nagel seinem bruder schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, Eine Bierbehausung zum Berg Falcken genannt bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden Schiff und geschirr Rechten und gerechtigkeit am Baarfüßer platz einseit neben Gottfried Kiehl dem Stattkieffer, anderseit neben Johann Christoph Goldbach dem knopffmacher hinten auff den Metzischen erben, ein und anderseit neben Daniel Müller dem weißbecken in das Pfalgäßlein und die Barbara gaß gehend und aus gäng dahin habend gelegen

Inventaire des apports dont la minute n’est pas conservée
1732, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11)
1204
Inventarium über H. Johann Nagels des Kieffers bierbrauers und burgers alhier in die Ehe gebrachte Nahrung

Anne Marie Krieg meurt à l’âge de 23 ans en août 1734. La succession est réglée suivant un acte non conservé

1734, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1335
Ersuch: Lüffer: und Außweißung über weÿland Frauen Annæ Mariæ Nagelin gebohrner Kriegin Verlassenschafft

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1716-1783 f° 115, n° XXIV)
1734. Sonnt. d. 8. Augusti morgens früh um 4 uhr starb alhier fr. Anna Maria Nagelin, gebohrne Kriegin, Herrn Johannis Nagel Küeffers, Bierbrauers v. burgers alhier geweßene Eheliche Haußfrau und Wurde Zinst. d. 10. Ejusd. auf dem Gottes Acker St. Galli (daselbst ich unterschriebener Pfarrer Ihr auch die Leich Predigt gehalten) Christlichem gebrauch nach begraben, Ihres Alters 23. Jahr 8 monath und 2. tage. [unterzeichnet] Johannes Nagel als Ehemann, Johann Gottfried Höhler als Stieff Vatter (i 119)

Les préposés de la Taille dispensent les héritiers de faire dresser un inventaire de la succession
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 351
Mont. den 13. Septembr. – H. Gottfried Höhler der Wagner und seine Ehefrau alß Schwiger Eltern Johann Nagels des biersieders produciren Inventarium Zugebrachter Nahrung und bitten um erlaßung fernerer Inventur. Erkannt Weilen Sie nur zweÿ Jahr in der Ehe geweßenen, Willfahrt, doch solle wegen der Verstorbenen Vermögen in 700. fl. bestehend so dem Mann nicht zugeschrieben noch Verstallet worden für zweÿ Jahr in duplo nachgetragen werden 4. lb 4. ß, so auch erlegt.

Jean Nagel meurt en décembre de la même année à l’âge de 29 ans. L’Inventaire de sa succession n’est pas non plus conservé

1734, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1363
Inventarium über weÿland H. Johann Nagels geweßenen bierbrauers Kieffers und burgers alhier seel. Verlassenschafft

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1716-1783 f° 118, n° XLVI)
1734. Mittw. d. 29. Decembr. morgens früh um halb 2 uhr starb alhier Herr Johannes Nagel geweßener Küeffer Bierbrauer v. burger alhier, V Wurde Freÿt. d. 31. Ejusd. nach gehaltener Leichen: Predigt Zum Alten St Peter alhier auf dem Gottes Acker St. Galli Christlichem gebrauch nach begraben seines Alters 29. Jahr 11 monath und 8. tage. [unterzeichnet] Georg Nagel als bruder, Johann Gottfried Höhler als schwiger Vatter (i 122)

Règlement de la succession délaissée par Anne Marie Krieg
1735, Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 28) n° 933 (888)
Summarische Ersuch: und Berechnung auch respe. Außlüfferung der legitimæ vnd aufrichtung des Wÿdumbs, Über Weÿland Fraun Annæ Mariæ Nagelin gebohrener Kriegin herrn Johann Nagels des Bierbrauers vnd burgers allhier Zue Straßburg geweßener Ehefraun seel. Verlaßenschafft vnd zwahr auß der darüber von herrn Notario Hoffmann so titulirten vnd d. 11. 8.bris 1734 errichteten Summarischen Ersuch: Abrechn: und respe. außweißung pt° deß Wittibers Wÿdembs vnd der Frau Erbin gehörige Legitimæ, auf Ansuchen fraun Susannæ Höhlerin gebohrner Jeuchin, beÿständlich Hrn Johann Gottfried Höhlers Wagners vnd E E. Kleinen Raths alten beÿsitzers Ihres Mariti durch mich unterschriebenen Notarium gefertugt
Summa summarum 817 lb

Le brasseur Philippe Nagel rechète les parts de la brasserie selon un acte annexé à l’inventaire dressé après la mort de son frère Jean Nagel (référence aux Inventaires de la succession des suivants). Il loue en 1735 la brasserie à Marie Sara Lang veuve du brasseur Jean Martin Bœhm

1735 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 326
Philipp Nagel der Bierbrauer mit beÿstand seines annoch ohnentledigten Vogts Johann Friedrich Weiß des zinngießers
in gegensein Fr. Mariæ Saræ geb. Langin weÿl. Johann Martin Böhm des Bierbrauers hinterbliebenen wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Eberhard Capaun des Controlleur in hiesigem Umbgeldt
entlehnt, Eine zum Falcken genannte am Baarfüßer platz einseit neben Goldbach dem Paßmentirer anderseit neben Gottfried Kiehl dem Stattkieffer gelegenen Bierbehausung mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten, dem zum Bierbrauen erforderlichen schiff und geschirr, nichts als ein im hindern nebens hauß befindliches Stüblein so der verlehner sich zum gebrauch und benutzung vorbehaltet – auff 5 nacheinander folgenden jahren und dreÿ monath anfangend von von nächst bevorstehenden Johannis Baptistæ , um einen jährlichen Zinß nemlich 175 pfund

Les Quinze autorisent la bailleuse à exploiter la brasserie en avril 1735. Le Corps des brasseurs objecte en mai qu’il souhaite réduire le nombre de débitants de bière au détail et que le mari de la bailleuse n’a pas réglé ses arriérés. Les Quinze permettent à Marie Sara Lang de reprendre le droit de son mari.
1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
weÿl. Joh: Martin Böhm Wittib Maria Sara geb. Langin, zum Bergfalck
(p. 190) Sambstag den 23. Aprilis 1735. – Moss. nôe Weÿl. Joh: Martin Böhm gewesenen biersieders allhier Wittib Mariæ Saræ geborner Langin beÿständlich Ihres Curatoris H. Joh: Eberhand Capaun Controlleur im Vmbgeld bitt vnderth. umb den Bierschanck in dem hauß zum Bergfalck auff dem Barfüßer platz gelegen. Erk. Willfahrt.

(p. 226) Sambstag d. 14. Maÿ 1735 – E. E. Meisterschafft der Biersieder pt° unordnungen Wie auch Ca. weÿl. Joh: Martin Böhmen Wittib
Ober Vngelt herren laßen durch herrn Secret. Kleinclaus referiren daß E. E. Meisterschafft der biersieder allhier den 7. hujus ein Unterth. Memoriale producirt, darinnen dieselbe gehorsambst Vorträgt, Wie daß durch die Würth, und Vast allenthalben allhier sitzende Zäpffern, deßen Meisterschafft nicht allein großen Schaden Zugefügt, sondern auch öffters ein Mißbrauch und s.v. betrug Verübet wurde. Über das so habe die Fraw Böhmin die Fälckelwürthin, ohngeachtet Sie das Meister Von Ihrem Verstorbenen Ehemann erlanget Zu haben prætendirt, die Meisterschafft Von wegen deßen so erstbesagter Ihr Ehemann der Meisterschafft ane gebühr schuldig Verblieben, in das falliment gebracht, welches widerrechtlich, Weilen aber MGHh. Erkantnußen vom 19. febr. 1658. und 16 Aprilis 1706. dahien giengen, daß denen Würthen die Außzäpff: und Verka[uff]ung des Biers keines weegs Verstattet, sondern beÿ 3. lb d straaff Verwehr, in gleichem daß denen Billardiers und Büttlen auff denen Zunfft Stuben nicht erlaubt sein sollen bier Ohmen undt halb Ohmen weis anzulegen, worwieder gar offt freffentlicher weis gehandelt Werde. Alß bäten Sie MGHh. geruhen wolten eine so großen anzahl der Bierzäpffer nicht Zu gestatten, sondern selbige so Viel möglich Zu mindern und abzuschaffen, ingleichem Zu erkennen daß erkante Fraw Böhmin, wann sie das von Ihrem Verstorbenen Ehemann angenommene Recht Zu erhalten und Zu continuiren gesinnet, besagtes Ihres Ehemanns Vor dem absterben schuldig verbliebene gebühren nachzutrag. und dann Ihr ratum an dem was seithero dem Todtfall ahne gebühr Verfallen ist Zu erleben schuldig und Verbunden sein solle. Auff geschehene Remission habe Joh: Friderich Keck der Under meister Contenta Memorialis Wiederhohlet, undt alß man die Beklagte weÿl. Martin Behmen wittib auch gehört, habe selbige dahin Verstanden, die Gegnere dörffen Ihro nun schrifftlich geben was sie der Meisterschafft Zu bezahlen hatte, so wolle sie es abrichten, undt seÿe es auch billich. Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeine man daß dieße beklagte wittib beÿ Ihrem erbiethen, und übrigens es beÿ denen den 17. Aprilis und 15. May 1717 Wegen des bier außschenckens und Verkauffens ergangenen Erkantnußen Zu laßen mithien die Implorirende Meisterschafft sich daren Zu halten anzuweisen seÿe. Die Genehmhaltung Zu MGHh. stelend. Erk. Bedacht gefolgt.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Sara Haffner veuve de l’éclusier royal Jean Baptiste Guillon. L’actif de la succession s’élève à 103 livres, le passif à 132 livres.

1740 (26.2.), E 5782 (B) (ajout au crayon, H Dautel)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Hab und Nahr. Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die tugendsame frau Maria Sara Guillon geb. Haffnerin auch weÿl. Herrn Jean Baptiste Guillon gewes. Königl. Schließenmeisters allh. Zu Str. nachgel. wittib nunmehr seel. nach ihrem den 14.ten Aug. des letzt abgewichenen 1739. Jahrs aus dießer welt genommenen tödtl. ableiben Zeitl. verlaßen, welche Verl. auf freundl. ansuchen, Erfordern, v. Begehren des Ehrenachtbaren Meister Philipp Bauren, des Schneiders v. b. allh. als geordnet v. geschwohr. Vogts Nicolas Brians der Verstorbenen mit weÿl. Sieur Nicolas Brians geweßenen Grenadiers unter Ihro Königl. Maÿestäth in Franckreich & Trouppen ihrem erstern Ehemann seel. ehel. erzeugten, und nun nach todt verlaßenen einigen Söhnleins, so annoch minderjährig, ab intestato Erben, fleißig inventirt v. ersucht durch die Viel Ehren v. tugendbegabte frau Sara gebohrne Langin auch längst weÿl. herrn Johann Martin Böhmen, Ehemaligen gewes. biersieders v. Letzmaligen gastgebers Zum goldenen Apffel seel Fr. Wittib dißorts Leibl. Mutter
So beschehen allh. in der Königl. fr. St. Str. auff Freÿtag den 26.ten Februarii Anno 1740. In præsentia S. T. Herrn Johann Jacob Capplers E. E. großen Raths alten v. E. E. Kl. Raths jetzmaligen wohlverdienten beÿsitzers, als auch wohlgedachtem Raths mittel hierzu insonderheit deputirt.

In einer allhier Zu Str. ane dem Barfüßer Platz gelegenen Bier beh. Zum berg Falcken genand, folgender maßen sich befunden
Wÿdumbs Verfangenschafft, welche Frau Sara Böhmin geb. Langin der Verstorbenen seel. Mutter lebenslänglichen Zugeniesen. Nemlichen Vermög des über weÿl. herrn Abraham Haffners geweßenen Gastgebers Zum guldenen Apffel v. b. allhier dißorts leibl. Vatters durch nun auch weÿl. herrn Daniel Rohren gewes. Notm. publ. v. Practicum seel. in A° (-) errichteten Inventarii, 850 lb
Series rubricarum hujus Inv. Sa. hausraths 34 lb, Sa. Silbers 7 lb, Sa. gold. Rings 7 ß, Sa. der baarschafft 11 lb, Sa. activ schuld 49 lb, Summa summarums 103 lb, – Schulden 132 lb, Conferendo passiv onus 29 lb – Zweiffelhaffte schulden 172 lb

Philippe Nagel hypothèque la brasserie au profit de Philippe Jacques Lauth, meunier au moulin dit Dinsenmühle, et de François Henri Lauth, brasseur au Cerf d’or.

1740 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 507-v
Philipp Nagel der ledige bierbrauer so minderjährig ohnbevögtiget zu seÿn versicherte
in gegensein H. Philipp Jacob Lauth des Dinnßenmüllers und H. Frantz Heinrich Lauth des biersieders zum guldenen Hirsch – 400 pfund
unterpfand, Eine zum Bergfalcken genannte Bierbehaußung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, zweÿ bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Baarfüßerplatz, einseit neben N. Goldbach dem Paßmentirer, anderseit neben N. Kiehl dem kieffer, hinten auff (-) und einen ausgang in daßelben habend – als eine von seinen geschwisterden und Miterben erkaufftes guth

La maison figure à l’inventaire des apports dressé en 1740. Les experts l’estiment à 2100 livres à l’inventaire dressé après la mort de la première femme de Philippe Nagel en 1751. Elle figure à nouveau à l’inventaire des apports en secondes noces (1752). Philippe Nagel lègue la maison à son fils aîné Philippe Jacques d’après l’inventaire dressé après sa mort en 1764.
Marie Anne Marguerite Saum veuve de Philippe Nagel passe avec son voisin le cartier Jean Claude Jantet et sa femme Elisabeth Odile Pescaire (Fischer) un accord sur les latrines (vidange et entretien)

1771 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 201-v
H. Johann Claudius Jantet der kartenmacher und Fr. Elisabetha Odilia geb. Fischerin
Maria Margaretha geb. Saumin weÿl. Philipp Jacob Nagele des bierbrauers beÿständlich H. Christoph Saum des seilers ihres leiblichen vatters
daß sie wegen dem zwischen ihren beeden parthen häußern welche beede behausungen auff dem Barfüßerplatz, einseit neben N. Kühl dem kieffermeister, anders. neben einer dem mehreren Hospital zustehenden behausung gelegen befindlich s.v. proveÿ, welches vorhin separirt gewesen, dermahlen aber nur ein gewölb außmacht wie es sich zur stund befindet zwischen ihnen parthen nachstehender vergleich und vertrag um beobachtung guter nachbarlicher freundschafft (…) getroffen und geschloßen worden denen zu folge vesprechen sie Jantetische Eheleuthe ane der außfuhr so offt solche vonnöthen und erforderlich seÿn wird 3 kärch voll alle jahr stätte außfuhr gebühr aus ihren mittlen zu bestreiten, zu bezahlen und beÿzutragen, dagegen verbindet und verpflichtet sich die verwittibte Fr. Nägele den überrest ahne außfuhrs gebühren aus dem Ihrigen zu entrichten (…) solches proveÿ in ihren haus außführen zu laßen daß alßo Jantetische Eheleuthe dießen last zu tragen ein vor alle mahl befreÿt und enthoben seÿn sollen, auch ist expreße bedungen und verabredet, was die unterhaltung des proveÿs und deßen gewölb betrifft, solches alles auff gemeine kösten unten denen parthen und deroselben geschehen solle, die außführung sothaner proveÿ aber selbsten betreffend daß solche auff ansuchen Jantetische Eheleuthe angesehen ihr haus etwas tieffer als jenes gelegen mithin ihr gewölb ehender angefüllet durch Nägelische Frau wittib veranstaltet und bewerkstelliget werden solle

Les Quinze autorisent Jean Christophe Nagel (fils de Philippe ci-dessus) à exploiter la brasserie au Faucon

1786, Protocole des Quinze (2 R 196)
(p. 420) Sambstags den 16. Decembris 1786. – Wilhelm nomine Christoph Nagel des burgers und biersieders allhier, dieser bitt E. G. ihme mit dem Bierschanck zum goldenen Falcken gnädig Zu willfahren. Claus setzt Zu E. G. Erkandt nach ordnung willfahrt.

Après la mort successive de ses frères aînés (voir les enfants de Philippe Nagel), Jean Daniel devient propriétaire de la maison. Il meurt célibataire en janvier 1825 en délaissant pour seule héritière sa sœur cadette Anne Barbe Nagel, femme du marchand Frédéric Guillaume Lotzbeck.

Décès, Strasbourg (n° 11)
Déclaration de décès, le 11 janvier 1825. Jean Daniel Nagel, âgé de 68 ans 4 mois 14 jours, né à Strasbourg, propriétaire, non marié, domicilié à Strasbourg, mort et cette mairie le 11 courant à 11 heures du matin dans la maison située 9, Place d’Armes, fils de feu Philippe Nagel, brasseur, et de feu Marie Marguerite Saum [in margine :] apoplexie (i 12)

Registre domiciliaire 600 MW 5 (1795). 5° section Place d’armes N° 9 (i 274)
Daniel Nagel, 38, rentier, Strasbourg
Henri Claesner, 28, Brasseur, Strasbourg (depuis) 1787
Madeleine id. née Kress, Epouse, Strasbourg
M. Madeleine Kress née Zuohr*, Mère rentière, Strasbourg
Joseph Zeder, 23. Garçon, Bamberg (depuis) 1789
Mathieu Wollbrett, 16, Apprentif, Colmar (depuis) 1795
Marie Luth, 38, Servante, Niderbronn (depuis) 1788

Registre domiciliaire 600 MW 17 (1798). Arrondissement 2, section 5°, Place d’armes N° 9 (i 236)
Nagel Daniel, rentier, d’ici, 40
Claesner Henrÿ, allemand, 31 (depuis) 13 ans
Madeleine Epouse, d’ici, 30
Kress Marie, mère, Rentière, d’ici, 53
Schreiner, Cretier, Brasseur, Landau, 19, 1 an, Passeport
Kammerer, Phillipp, Buthswiller, 2 ans, son passeport
Clæssner, Pierre, apprentif, allemand 15, 15 jours
Rettig, Michel, apprentif, d’ici, 15
Kieffer, Madeleine, servante, Dorlisheim, 28, 13 ans
Alter, Laurent, Garçon Brasseur, 22, Wiversheil, frimaire 6
Bleyfus, Jean, idem, 23, Wangen, Mess. 6. E(ntré) le 13 Germ. 7. di N° 32

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Marguerite Madeleine Baldner femme du boulanger Jean Michel Waag
1824 (7.9.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Baldner femme de Jean Michel Waag, boulanger, décédée le 13 juin dernier – à la requête 1. du veuf et des deux enfants Marie Marguerite Waag femme d’Abraham Ziegel, boulanger, et Caroline Waag mineure
communauté, mobilier 554 fr, créances 300 fr, numéraire 210 fr
une maison rue des Sept Hommes n° 12 estimée 8400 fr
ensemble 9454 fr
propre, garde robe 61 fr, remploi 592 fr, créances 698 fr, total 1392 fr ; passif 5386 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 169 F° 176 du 15.9.
vacation du 17 novembre (acp 170 F° 141 du 20.11.)

Anne Barbe Nagel vend la brasserie au Faucon à Jean Louis Hatt, brasseur au Géant moyennant 50.000 francs

1825 (22.6.), Strasbourg 13 (41), Me Bremsinger n° 3576
Anne Barbe Nagel veuve de Frédéric Guillaume Lotzbeck, propriétaire et membre du Conseil municipal de la ville de Strasbourg
à Jean Louis Hatt, brasseur au Géant
Désignation des objets vendus, 1. la brasserie à l’enseigne au Faucon consistant en une maison de devant, maisons latérales & de derrière avec tous bâtiments d’exploitation, cour, puits, appartenances, droits, aisances & dépendances le tout situé à Strasbourg. La maison de devant donnant sur la place d’Armes n° 9 où elle tient d’un côté à la propriété du Sr Bohn marquée du n° 10, d’autre à la maison du Sr Martin Kiehl n° 8
La maison latérale ayant issue sur la ruelle du Pilot tient à la maison du Sr Ruffenach marquée n° 11 sur la place d’armes, d’autre côté à la maison du Sr Waag boulanger
La maison de derrière donne sur la rue des Sept Hommes où elle a également une issue marquée du n° 13 attenant à la propriété du Sr Waag susdit ayant n° 12, d’autre au Sr Kiehl susnommé n° 14
2. tous les outils et ustensiles qui se trouvent dans la brasserie et servant à son exploitation – Etablissement de la propriété, la veuve seule et unique héritière ab intestat de son frère Jean Daniel Nagel, propriétaire auquel ledit immeuble est échu suivant testament mystique de son père Philippe Nagel, brasseur, lequel par testament portant prélegs de la brasserie au profit de Jean Daniel Nagel le 10 décembre 1757 déposé et ouvert par Me Lobstein le 10 décembre 1757 et 27 novembre 1764, la transmission encore constatée par partage ssp entre ce dernier et Anne Barbe Nagel la venderesse le 26 brumaire 6 enreg. même jour – moyennant 50.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 173 F° 172-v du 23.6.

Jean Louis Hatt épouse Catherine Elisabeth Kreiss, fille de boulanger qui s’est mariée en premières noces en 1806 avec le brasseur Christophe Louis Bader
1806 (19.8.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 509, 3377
Contrat de mariage – Sr Christophe Louis Bader, brasseur demeurant en cette ville, fils de feu Chrétien Frédéric Bader, ministre du culte à Ingweiler au Canton de Bouxwiller, et de De Cunégonde Charlotte Flach
Dlle Catherine Elisabeth Kreiss fille de Jean Georges Kreiss, boulanger procrééée avec De Marguerite Salomé Salomon
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 121 du 19.8.

Inventaire de biens apportés en mariage par Christophe Louis Bader et Christine Elisabeth Kreiss
1807 (14.1.), Strasbourg 3 (30-1), Not. Übersaal n° 982, 3551
Inventaire des apports de Christophe Louis Bader brasseur et de Christine Elisabeth Kreiss, mariés le 4 octobre 1806, contrat de mariage dressé par le soussigné notaire le 19 août de ladite année
dans une maison fauxbourg de Pierre N° 11 appartenant au Sr Fischer ci devant brasseur
le mari, meubles 404 fr, productions, ustensiles 6530 fr, or et argent 211 fr, total 7146 fr, présents de noces 422 fr, total 7568 fr
la femme, meubles 1498 fr, or et argent 210 fr, numéraire 2370 fr, total 4078 fr, présents de noces 422 fr, total 4500 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 154 du 15.1.

Christophe Louis Bader meurt en 1809 en délaissant un fils posthume
1809 (22.6.), Strasbourg 3 (33 / 1), Not. Übersaal n° 1132, 4901
Inventaire de la succession de Christophe Louis Bader, brasseur décédé le 28 mai de la présente année, dressé à la requête de Catherine Elisabeth Kreiss la veuve qui se dit être enceinte et de Jean Jacques Fischer, brasseur curateur nommé
dans une maison située en cette ville fauxbourg de Pierres n° 11 appartenante au Sr Geoffroi Fischer brasseur
Contrat de mariage dressé devant le soussigné notaire le 19 août 1706, testament devant le soussigné notaire le 12 juillet 1808
propres de la veuve, 4800 fr soit: don matutinal 300 fr, meubles 1498 fr, présents de noces la moitié 80 fr, remploi 2701 fr
propres du défunt, meubles 505 fr, ustensiles de brasserie 209 fr, or et argenterie 183 fr, habits &&, total 473 fr, poipsr ni 80 remploi 6525 fr, total 7978 fr – à déduire le don matutinal 300 fr, reste 7678 fr
communauté, meubles 294 fr, ustensiles de brasseur 507 fr, productions 5727 fr, argenterie 196 fr, créances 13.183 fr, numéraire 7762 fr, total 27.670 fr – passif 9237 fr, restent 18.432 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 112 F° 54 du 23.6.

Jean Louis Hatt épouse en 1810 Elisabeth Kreiss
1810 (8.9.), Strasbourg 15 (12), Not. Lacombe n° 1611
Contrat de mariage – Jean Louis Hatt, brasseur fils, de feus Jean Louis Hatt, brasseur et d’Anne Barbe Keller
Elisabeth Kreiss, fille de Jean Georges Kreiss, boulanger, et de Marguerite Salomé Salmon veuve de Christophe Louis Bader brasseur
en la brasserie au coq blanc faubourg de Pierre
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 113-v du 13.9.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1811 (4.7.), Strasbourg 15 (14), Not. Lacombe n° 2077
Inventaire des apports de Jean Louis Hatt, brasseur, et Elisabeth Catherine Kreiss, suivant contrat de mariage passé devant le soussigné notaire le 8 septembre 1810, la brasserie au Géant exceptée
les apports du Sr Hatt sont constatés par inventaire et liquidation de la succession paternelle et matrenelle reçue Me Wengler le 14 messicor 13
ceux de la De Hatt par inventaire et liquidation de la succession de Christophe Louis Bader son mari en premières noces dressé par Me Übersaal le 22 juin 1809
le mari, meubles 573 fr
la femme, à l’acte Me Ubersaal propres 3633 fr
s’est encore trouvé 3998 fr, grains et produits 5966 fr, créances 18,553 fr, numéraire 23,184 fr, total 51,703 fr, dus à l’enfant Christophe Louis 16,894 fr, reste 34,008 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 122 du 10.7.

Louis Hatt meurt en 1854 en délaissant un fils, Louis Guillaume Hatt

1854 (19.4.), Me Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Louis Hatt, brasseur à Strasbourg, et Elisabeth Catherine Kreiss son épouse et de la succession du Sr Hatt, décédé à Strasbourg le 2 novembre dernier, dressé à la requête de la veuve agissant 1) comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Lacombe fils le 8 septembre 1810,, 2) comme usufruitière de la moitié de la succession de son mari auquel usufruit la veuve déclare renoncer, II. Louis Guillaume Hatt, fils, brasseur à Strasbourg

acp 429 (3 Q 30 144) f° 42-v du 26.4. (succession déclarée le 26 avril 1854 n° 37)
les 19 et 22 novembre – Communauté, un mobilier estimé à 985, créances et intérêts 54.346, argent comptant 1870
Immeubles. Une brasserie à Strasbourg rue de la Krutenau N° 100 et 101 d’un revenu de 3300 francs, en capital 66.000
Une maison rue de la Krutenau N° 99 louée verbalement moyennant un loyer annuel de de 332 francs, en capital 6640
Une maison rue de la Krutenau N° 98, louée moyennant un loyer annuel de de 800, en capital 16.000
Une maison rue de la Krutenau N° 97, louée moyennant un loyer annuel de 420 francs, en capital 8400
Une Maison rue des Juifs N° 37 d’un revenu de 2000 francs, en capital 40.000
Une maison rue du Tonnelet rouge n° 2 d’un revenu de 700 francs, en capital 14.000
Une maison cul de sac de la bière N° 8 d’un revenu de 200 francs en capital 4000
Une maison cul de sac de la bière N° 9 d’un revenu de 200 francs en capital 4000
Une maison cul de sac de la bière N° 10 d’un revenu de 200 francs en capital 4000
Une maison place Kleber N° 9 d’un revenu de 2500 francs en capital 50.000
Une maison rue des sept hommes N° 12 d’un revenu de 700 francs en capital 14.000
Une prairie ban de Strasbourg canton Langhey un hectare 22 ares louée 200 francs en capital 4000
Une propriété sise à Westhoffen conue sous le nom d’Untermeyerhoff, 10 ares 17 ca. de vignes ban de Westhoffen canton hinter der Kirch (…) 450 francs en capital 9000 francs
13 ares 5 terre ban de Dingsheim canton am Thal, 13 ares 55 terres canton an die Strass, 17 ares 15 terres canton Stützenweg, 4 ares 30 terre auf Allmendweg, le tout loué moyennant 37 francs en capital 740
Une maison à Westhoffen rue dite Westerend, 5 ares de vignes dit ban canton Bitzmann, 6 ares de vignes dit ban canton Otterberg, ces trois derniers loués moyennant 600 francs en capital 6000
Loyers échus 1155, garde robe 304, reprises du défunt 7915, reprises de la veuve 56.675

Elisabeth Catherine Kreiss et son fils Louis Guillaume Hatt louent le fonds de brasserie à Ernest Mertian et à Marie Hild

1854 (17.5.), Me Noetinger
Bail – 1) Elisabeth Catherine Kreiss veuve de Louis Hatt, ancien brasseur à Strasbourg, 2) Louis Guillaume Hatt, brasseur à Strasbourg, pour 9 ans du 22 septembre 1854
à Ernest Mertian, brasseur et Marie Hild sa femme à Strasbourg
de diverses localités faisant partie de la brasserie au Faucon place Kleber N° 9 et rue des Sept Hommes N° 12, consistant en tout le rez de chaussée comprenant la salle dé débit et tous les ustensiles ervant à l’exploitation de la brasserie dont le premier étage de la maison de devant, moyennant un loyer annuel de 2000 francs
cautionnement par Thiébaut Bartholmé, propriétaire à Sand, du bail ci-dessus
acp 430 (3 Q 30 145) f° 18-v du 23.5.

Elisabeth Catherine Kreiss meurt en 1860 en délaissant pour seul héritier Louis Guillaume Hatt

1860 (8.3.), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Elisabeth Catherine Kreiss épouse en premières noces de Christophe Louis Bader et en secondes noces de Jean Louis Hatt, les deux brasseurs à Strasbourg décédée le 9 7.bre 1859, dressé à la requête de Louis Guillaume Hatt, brasseur à Strasbourg, fils de la défunte
acp 486 (3 Q 30 201) f° 40-v du 14.3. (succession déclarée le 14 mars 1860 n° 94)
Communauté, maison 985, créances 6089, argent 1870
Immeubles. Une brasserie à la Krutenau N° 100 au Géant, Une maison dite rue N° 99, une autre N° 98, une autre N° 97, vendues à l’Etat pour 240.000
Une Maison rue des Juifs N° 37, 66.000
Une maison place Kleber N° 9, 50.000
Une maison rue des sept hommes N° 12, 14.000
Une un hectare 22 ares de pré ban de Strasbourg, 4000
Une propriété à Westhoffen et onze ares de vignes 6000
revenus 1155, total 448.097 francs – Passif 66.528, reste 38.505
Succession du Sr Hatt, moitié de la communauté 190.752, reprises et garde robe 9219, total 199.973 francs
Pour le remplir on lui abandonne (…) moitié des immeubles
Droits de Mde Hatt, pour la remplir on lui abandonne (…) moitié des immeubles

Le brasseur Louis Guillaume Hatt épouse en 1843 Fanny Ott, fille de tanneur
1843 (3.5.), Strasbourg 8 (65), Me Zeyssolff n° 1647
Contrat de mariage – Ont comparu M Louis Guillaume Hatt, brasseur domicilié et demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Jean Louis Hatt, brasseur, et de De Elisabeth Catherine Kreiss, son épouse demeurant en la même ville, stipulant en son nom du consentement de ses père et mère comme futur époux d’une part
Dlle Fanny Ott, fille mineure et légitime de M. Jean Jacques Ott, tanneur et de De Octavie Charlotte Wilhelmine Bada de Podofalva, son épouse avec lesquels elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, procédant en son nom sous l’assistance et autorisation de ses père et mère comme future épouse d’autre part
acp 309 (3 Q 30 024) f° 78-v du 8 mai – Les apports du futur époux consistent en meubles, lits, linge, bière, tonneaux, ustensiles à l’exploitation de brasserie d’une valeur de 60.000 francs.
Donation par les père et mère de la future à leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie d’une somme de 6000 francs tant en meubles qu’argent comptant
Don mattinal par le futur à la future en cas de survie d’une somme de 2000 francs. Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession

Ernest Mertian et Marie Hild cèdent leur droit au bail à Gustave Eugène Wenger et à Salomé Staat

1861 (24.5.), Me Noetinger
Cession – Ernest Mertian, brasseur, et Marie Hild sa femme à Strasbourg
à Gustave Eugène Wenger, brasseur et Salomé Staat sa femme à Strasbourg
pour une durée de 2 ans du 28 septembre 1861, du droit au bail de la brasserie du Faucon place Kleber n° 9 à Strasbourg qu’ils tiennent à bail de Louis Guillaume Hatt, propriétaire à Strasbourg, suivant bail reçu Noetinger père le 19 mai 1856 moyennant un loyer annuel de 2000 francs, cette cession de bail consentie moyennant une augmentation de loyer de 500 francs par an, 2500 francs
Bail par ledit Sr Hatt aux dits conjoints Wenger pour quatre ans du 29. septembre 1853 de ladite braserie moyennant un fermage annuel de 2500 francs, à charge du balayage et risques locatifs estimés à 132 francs par an
le loué cautionné par Geoffroi Staat aubergiste à Bouxwiller
acp 499 (3 Q 30 214) f° 31-v du 28.5.

Inventaire après décès de locataires. Philippe Forest meurt en mars 1862 en délaissant deux enfants issus de son mariage avec Henriette Willard. Ces enfants se rendront acquéreurs de la maison au début des années 1880.

1862 (12. 7.bre), Strasbourg 13 (88), Not. Flach (Jean Georges) n° 4766
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Philippe Forest et Henriette Willard
L’an 1865 el vendredi 12 septembre à heuf heures du matin à Strasbourg en la maison mortuaire, à la requête Dame Henriette Willard veuve de M. Philippe Forest, en son vivant négociant à Strasbourg où elle demeure, agissant en son nom personnel à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zeyssolff & son collègue notaires à Strasbourg le 15 mai 1843 ci après analysé, au nom & comme tutrice légale de Babette Forest âgé de 18 ans, Edmond Forest, âgé de 16 ans, les deux mineurs issus de son mariage avec son dit défunt mari, En présence de M. Elie Forest, commerçant demeurant à Lauterbourgn en qualité de subrogé tuteur des dits deux mineurs Forest (…) lesdits mineurs Babette & Edmond Forest seus enfants issus du mariage des conjoints Forest-Willard & comme tels habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour moitié de leur père défunt M. Philippe Forest, négociant à Strasbourg où il est décédé le 31 mars 1862.
le tout se trouvant en la maison mortuaire sise à Strasbourg place Kleber n° 9
Meubles et effets mobiliers, Première pièce, Salon, grand salon, cuisine, cave, Marchandises en magasin
acp 514 (3 Q 30 229) f° 35 du 19. 7.bre (succession déclarée le 19 7.bre 1862) Communauté, mobilier estimé 2596, Marchandises 32.297, Extances 50.604, Effets en portefeuille 2629
Succession, garde robe 117, reprises du défunt 5900, reprises de ma veuve 3900

Mathieu Haguenauer épouse Babette Forest en 1864

1864 (26.4.), Strasbourg 13 (90), Not. Flach (Jean Georges) n° 5222
Contrat de mariage – Mathieu Haguenauer, commis négociant demeurant à Strasbourg, fils majeur de Joseph Haguenauer, boulanger et de dame Beatrix Netter conjoints à Oberbergheim, futur époux stipulant en son nom personnel avec l’assistance de ses père et mère d’une part
Et Madlle Babette Forest, mineure sans état demeurant à Strasbourg, fille de feu M. Philippe Forest en son vivant négociant à Strasbourg et de Madame Henriette Willard sa veuve demeurant en cette ville, future épouse, stipulant en son nom personnel avec l’assistance et l’agrément de sa mère d’autre part

acp 532 (3 Q 30 247) f° 32-v du 26.4. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) argent comptant 15.000, 2) mobilier 500
Les apports de la future consistent dans sa part dans la succession de son père montant à la somme de 22.500
Donation par Mde Forest à la future épouse sa fille ce acceptant d’un mobilier estimé à 918 francs
Donation par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfant et nulle en cas de convol en deuxièmes noces
26 avril 1864, N° 5221. Consentement à mariage. Ont comparu M. Joseph Haguenauer boulanger et sous son autorisation De Beatrix Netter son épouse demeurant ensemble à Oberbergheim lesquels ont par ces présentes déclaré consentir au mariage que leur fils Mathieu Haguenauer, commis négociant demeurant à Strasbourg se propose de contracter avec Melle Babette Forest fille mineure de M. Philippe Forest vivant négociant et de Madame Henrierre Willard sa veuve
acp 532 (3 Q 30 247) f° 32 du 26.4.

Nathan dit Edmond Forest épouse Caroline Tailor, originaire de Toul et demeurant avec ses parents à Naples

1876 (28.2.), Me Loew
Ehevertrag – Nathan, genannt Edmund Forest, Kaufmann zu Straßburg
Caroline Tailor, volljährig aus Neapel
acp 649 (3 Q 30 364) f° 66-v du 3.3. – Annahme der Errungenschafts gemeinschafft
der Brautigam bringt in die Ehe, Forderung an die Firma Forest & Mathieu 120.766
Mobiliar 4000
die Braut bringt ein, baares Geld 36.000 – *auche 1760

Mariage, Strasbourg (n° 167)
Strassburg am 24. Februar 1876. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute zum Zweck der Eheschließung der Kaufmann Nathan Forest (…) israelitischer Religion, geboren den 14. Juni des Jahres 1846 zu Strassburg, wohnhaft zu Straßburg, volljähriger ehelicher Sohn des verstorbenen Kaufmanns Philipp Forest und der Henriette Villard, Rentnerin wohnhaft zu Straßburg
die Caroline Tailor, ohne Beruf, (…) israelitischer Religion, geboren den 20. Januar des Jahres 1857 zu Toul (Frankreich) wohnhaft zu Neapel (Italien), minderjährige eheliche Tochter des Optikers Carl Tailor und der Johannette Berr, Eheleute zu Neapel, Ehe Einwilligung des Vaters liegt vor (…) erklären die Eheleute, daß den 23. dieses Monats vor Herrn Loew, Notar zu Straßburg wohnhaft ein Ehevertrag geschlossen worden ist (i 126)


Maison arrière, rue derrière les Pelletiers

Susanne Niess veuve de Lambert Pfau et de Hartmann Lœscher, Laurent Stadler et sa femme Susanne Pfau ainsi que Marie, Jean Gaspard et David, enfants mineurs de la co-venderesse, vendent au pelletier Henri Bleicher et à sa femme Barbe Kopff une maison donnant dans la rue derrière les Pelletiers (ensuite rue des Sept-Hommes) à l’arrière de la leur et une venelle qui mène aux latrines communes. Les vendeurs s’engagent à faire murer la porte qui fait communiquer les deux propriétés à la première requête des acquéreurs ou de leurs ayants-droit.

1621 (ut spâ. [xiij. Martÿ]), Chancellerie, vol. 443 f° 161
(P. fol. 100.) Erschienen fr. Susanna Nießin, wÿland herrn M. hartman Lüschers præceptoris classici burgers Zu Straßburg seligen nachgelaßene Witwe, mit beÿstand herrn dauid Ößingers Notarÿ vnd Stattgerichts schreÿbers Alhie Ihres geschwornen Vogts, deßgleichen herr Lorentz Stadler burger Zu Straßburg vnd Susanna Pfawerin seine eheliche haußfrauw, diße für sich selbst vnd Ihre erben, So dann herr Jacob Eberhardt Weißbeck, Als ein geschworner vormundt Mariæ, Hannß Caspar vnd Dauid, wÿland Lamprecht Pfauwen geweßenen biersieders burgers Zu Straßburg seligen mit obgedachter Susanna Nießin ehelich erziehlter dreÿer Kinder Vögtlicher waiß Inn nammen Jetzgemelter seiner Vogt Kinder, (verkaufft)
Heinrich Pleicher dem Kirschner burgern Zu Straßburg vnd Barbaræ Köpffin seiner haußer.
hauß vnd hoffestatt sampt einem schlupff zu einem gemeinen profeÿ Auch Allen Andern Ihren gebeüwen, gelegen Inn der Stadt Straßburg hinder der Kirschner Zunfftstuben, einseit neben Simon Berion des trägers seligen Witwen vnd erben, Anderseit neben Samuel Huberti dem lohnmeister vff dem Theüchen* hinden vff der Verkeüfferen bier behaußung stoßend dauon gend dreÿ guldin gelts Ablößig mit 70 guldin Straßburger werung vff Johannis Baptistæ dem Closter Sant Niclaus in Vndis,
Mehr gend vor obgehörtterm profeÿ Jahr xx d empfahet dißer Zeit hanß Bläß Eckardt der Küffer Inn verträgers weiß, sunst freÿ ledig vnd eÿg. & Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerdt so der Keüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 238 pfund
Vnd ist hierin beredt, Weil von der Verkäuffere bierhauß eine thüre Welche biß Zu des Keüffers Jetzo erkaufften hauß gehet, bißhero durchgebrochen gewesen, das die Verkeüffere oder Ihr Nachkommen solche thüre wann der Keüffer od. seine Nachkommen begehren, widerumb Zu Zu machen schuldig sein sollen
Nota. Nachdem obgedachte Susanna Nießin Ihr beider söhn Cornelÿ vnd Lamprechts seligen ab intestato erbin, Jedoch com beneficio inventarÿ in erbschafft angedretten, Inn welcher erbschafft ermelte beide Ihre söhn Ihre Antheil Ane obgehörter behaußung haben, das sie sich desselben beneficÿ wegen dises Kauffs im geringsten nichts will begeben haben
(confirmirt den 20. Martÿ 1621)

Henri Bleicher et sa femme Barbe font baptiser leur Jean Michel à Saint-Pierre-le-Jeune en 1603 puis Jean Henri en 1604.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 182-v, n° 80)
1603. Doîca Lætare 3 April. P. Heinrich Bleich. d kürsner. M. Barbara, I. Hans Michel
Comp. H. Heinrich Trausch d. Holtz herr, Daniel Zipperer d kürsner, Aurelia Caspar Hattings des kiefers fraw (i 96)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 210, n° 34)
1604. Donnerst. d. 15. Martÿ. P. Heinrich Bleich. d. Kürsner, M. Barbara Köpfin, I. Hans Heinrich. Compat. Stephan Bauman d. Kürsenr, Hans schneid.d. Kürsner, Maria, Michel Duerers des Seilers Tocht (i 110)

Les préposés n’autorisent pas Henri Bleicher à poser du bois de chauffage et du bois de construction sur le communal. Seul les charpentiers ont le droit d’occuper le communal pour leur travail.
1622, Préposés au bâtiment (VII 1337)
(f° 87) Montag den 15. April 1622 – Platz zum Holtz setzen
Heinrich Pleicher, kürßner Zeigt ahn habe x Stuck Bawholtz Zum Brennholtz Zu gebrauchen erkaufft, Pitt Ihme ein blatz solche es, biß ers Versehet hat, hienzulegen, Zu gönnen, angezeigt, man Pflege anders keine Plätz alß Zum Zimmern hieroben Zu Verleÿhen weÿß Ihme deßwegen nit Zu Willfahren.

Le pelletier Henri Pleicher de Colmar hypothèque sa moitié de maison au profit du marchand Georges Meyer

1657 (14. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 182-v
Erschienen Henrich Bleicher der kürßner Und Burger Zu Collmar
in gegensein Hannß Saußenthalers auch Kürßners Und Burgers Zu Straßburg lß mündlich befelchhaber /:wie er sagte:/ H Georg Meÿers deß handelßmanns alhier – schuldig seÿen 21. lb
Unterpfand sein soll die helffte ahne einer Behaußung mit allen deren Gebäwen & alhie im Pfahlgäßlin einseit neben Georg Braun dem Weißbeckhen, anderseit neben (-) vnd hinden vff H Johann Reinhard Kreßen XV.rn stoßend gelegen, von welcher gantzen Behaußung gehendt Jahrs vff Joh. Bapt: 1 lb 10. ß ablößig mit 30. lb. dem Closter St. Mathæi et Nicolai in Undis

Le pelletier Jean Jacques Bleicher vend la maison et une venelle qui mène aux latrines communes à Jean David Rein, aubergiste au Faucon, qui la réunit à la sienne.

1676 (8. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 673
H Hannß Jacob Plaÿcher Föchhändler
in gegensein H Johann Davidt Rheÿnen biersieders Zum Fälckhen
hauß undt hoffstatt sampt einem Schlupff Zum gemeinen profeÿ, auch allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier hinder der Kirschner Zunfftstub, einseit neben Michael Beunen des Weÿßbeckhen Erben, anderseit – hinden uff den Kaüffern selbten stoßend gelegen, undt gehendt Jährlichen von dem Profeÿ, 20. d Samuel dreßler dem Kürschner – umb 250. fl

Maison latérale, rue du Pilot

Laurent Stadler et sa femme Susanne Pfau ainsi que les mineurs Marie, Jean Gaspard et David, héritiers de leur père Lambert Pfau, vendent à leur mère Susanne Niess leur part, soit cinq sixièmes des deux tiers, à la maison qui donne dans la rue du Pilot

1622 (xvj. Augusti), Chancellerie, vol. 446 f° 294
(Inchoat. in Prot. fol. 226. – Postea pthm fol. 439) Erschienen Lorentz Stadler burger Zu Straßburg vnd Susanna Pfohin sein eheliche haußfr. für sich selbst, So dann h. Jacob Eberhard Als voft Mariæ, hanß Caspar vnd David geschwistrig. weÿland Lamprecht Pfauwen Biersieders selig. Khind. vögtlich. weÿß (verkaufft)
Susannæ Nÿeßin, weÿl. vorgenannts Lamprecht Pfauwen selg. witwen, so auch Zugeg. mit beÿstand Hn dauid oßingers Ihres vogts
fünff Sechste theil Am Zweÿtetheil von vnd Ane hauß vnd hoffstatt, mit Allen ihren geb. & gelegen Inn d. St. St. Im pfolgäßlin Am parfüsser platz, einseit n. Mathÿß helbeck Kürschner, And.seit d. Samuel huperth, hind. vff Anthoni Stich den plattner stoßend, für freÿ, ledig vnd eÿg. davon der vberige dritte theil sampt einem Sechstentheil Am Zweÿtentheil der Kheüfferin Zuuor für vngetheilt zustendig, Vnd Ist disser Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb j C Lxvi lb vj ß viij d
[in margine, vorkauffs recht]

Susanne Niess veuve de Hartmann Lœscher, Susanne Pfau femme de Laurent Stadler, Marie Pfau femme d’André Dürrmann diacre à Westhoffen et le tuteur de David Pfau vendent la maison au graveur Isaac Bronner et à sa femme Sara von der Heyden

1627 (19. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 218-v
(Protocollat. fol. 265.) Erschienen weÿ: Susanna Nÿssin weÿ: H. M. Hartman Löschers gewesenen præceptoris classici alhie s. Erben mit namen Susanna Pfawin mit beÿstand ihres ehevogts Lorentz Stadlers vnd ihres in testamento nominirten, auch seithero vor rhat confirmirten vnd geschwornen Vogts Caspar Medlers Notÿ, H. M. Andreas Thurmannus Diaconus Zu Westhofen Alß Ehevogt Mariæ Pfawin, hannß Caspar Pfawen Vogt H Jacob Eberhardt, so dann Dauid Pfawen Vogt Abraham Datler Biersieder Zur Glocken
haben in gegensein H Isaac Bronners deß Kunststechers auch burgers Zu St. vndt Sara von der heÿdin beeden Ehegemecht. (verkaufft), mit beÿstand H Jacob von der heÿd. ihres respectiué Bruders und Schwagers
Ein behausung sampt deren hofstat vnd allen Zugehörd. alhie im Pfahlgäßel vffm Barfüesser platz, neben Marx helbecken gnt. Böhm Kürschner, j.b. 2. seit H Samuel Huberto gewesenen Korn v.walter, hinden vff Anthoni Stichen, Biersieders s: witib vnd Erben stoßend, Vnd wiewol dise behausung vmb 400. fl. a 15. bodenzinß Niclauß Wolffen dem schneider v.hafft. so vff Jacobi nechstkommendt erlegt wd. mueß. So haben doch die V.keüffere solche 4000. fl. Abzurichten vff sich genommen Also daß diser Kauff für freÿ, ledig vnd eÿgen Zugangen p. iiij C. L. lb
[in margine :] Diße Behaußung ist umb die am Kauffschilling restirende 225. lib. H. M. Andreæ Turmanns Kindern alß denen solche 225. lib. gehörig seÿen in solutum cedirt und übergeben worden, wie die in d. Cancelleÿ Contractstuben den 1. 9.br a° 1649. vffgerichetet Verwanth mit meherm außweißt

Fils de l’orfèvre François Bronner, Isaac Bronner épouse en 1616 Sara von der Heyden, fille du portraitiste Jean von der Heyden
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 383, n° 1166) 1616. In die Paschalis 24. Martÿ. Isaac Brunner der Kupferstecher vnd Jungfraw Sara Herrn Johan von der Heÿden des Contrafeters nachgelaßene Tochter (i 395)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 39) 1616. Dn die paschalis den 31. Martÿ. Isaac Brun der Kupferstecher Frantz Brunnen des goltschmidts sohn, vnd J. Sara Johann von der Heiden tochter, eingesegnet zu S Thoman Zinstag den 9. Aprilis. (i 24)

Isaac Bronner se remarie en 1630 avec Elisabeth Dorsch, fille du cordonnier Laurent Dorsch
Mariage, cathédrale (luth. p. 286) 1630. H. Isasc Brunn der Kupffer Stecher vnd J. Elisabeth Lorentz dorsch des schuehmachers n. Tochter. eingesegnet montag 23. Aug. (i 148)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 109) 1630. Dom. XII Trinit. 15. August. Isack Brunn der Kupfer Stecher unndt burger alhie vnndt J. Elisabetha Lorentz dorschen seligen gewesenen burgers v. schuhmachers nachgelaßene Tochter. Cop. 23. August Im Münster

Elisabeth Dorsch meurt en 1657 en délaissant un fils. Le tuteur du fils d’Isaac Bronner issu de son premier mariage avec Sara von der Heyden est présent à l’inventaire dressé place des Cordeliers dans la maison de Jean Gaspard Wolff, assesseur au Grand Sénat. La masse propre au veuf s’élève à 29 livres, celle de l’héritier à 626 livres. L’actif de la communauté s’élève à 139 livres, le passif à 265 livres
1657 (20.6.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 8
Inventarium Vnd Beschreibung aller undt Jeeder Haab, Nahrung und Güethere, ligend. v. Vahrend., So weÿl. die Ehren und tugendtsame Fr. Elisabeth Dorschin des Ehren geachten undt Kunstreichen Herrn Isaac Bronnen Burgers undt Kupfferstechers alhie Zu Straßburg geweßene haußfr. seel. Nach dem dieselbe den 2. Maÿ dieses lauffenden 1657. Jahrs dieses weldt gesegnet v.laßen. Welche auf beschehenes fleißig vndt freindliches ansuchen, erfordern vndt begehren des Ehrengeachten Michel Schwartzen auch Burgers vndt Kupfferschmidts alhie alß geordnet und geschworenen Vogts Hanß Georg Brunnen der Verstorbenen mit Vor: undt Nachgemeldtem hinderlaßenem Wittiber ehelich erzeigten Söhnleins v. Einigen ab intestato Erben, In auch gegensein des Edlen vndt hochgelehrten H. Lazari von der Heÿden Med: Doctoris v. Burgers alhie vndt Frantz Brunnen des ledigen Kupfferstechers, sein des Wittibers mit weÿl. Fr. Sara von d. heÿden seiner ersten haußfr. seel. erziehlten Sohns, so such an Jetzo In der frembde auffhalt geordneten Curatoris, fleißig Inventirt, durch oberwehnten Wittiber mit beÿstandt Martin Sarburgers des Schneiders alhie (…) So beschehen v. angefangen Sambstags den 20. Junÿ A° 1657.

In einer In der Statt Straßburg Vff dem Barfüßer Platz gelegenen v. H. Hannß Caspar Wolffen E.E. Großen Raths dieser Statt alhie Jetzmahligen Beÿsitzers eügenthümlich Zu ständigen Behaußung ist befunden worden wie Volgt
Auff der bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, Im mittleren Stüblin, Inn der wohn Stueben, Inn der Stub Cammer, In der Kuchen
Ergäntzung des Erben Unveränderten Guths, Vermög des, Vber weÿl. Herrn Laurentÿ Dorschen geweßenen Schuemachers vnd burgers alhie Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft durch weÿl. Andream Kauffmann den Notarium seel. verfertigten (…) Theilregisters
Abzug in dießes Inventarium gehörign Sa. des Wittibers haußraths 28, Sa. Silbergeschmeids 13 ß, Summa summarum 29 lb
Sa. des Erbens unveränderten haußraths 6, Sa. des Silbergeschmeids 5, Sa. Gudener Ring 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüeter 396, Sa. Ergäntzung (230, abzug 17, Nach Abzug) 213, Summa summarum 626 lb
Sa. des Theilbahren haußraths 52, Sa. Kupffer Platten und anderen Kupfferstucken, Kunstbücher und gerißenen sachen 19, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 36, Sa. bahrschafft 30, Summa summarum 139 lb – Schulden 265, die Theilbare Schulden übertreffen die Theilbare Verlaßenschafft 125 lb
Conclusio 629 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, Crafft der Zwischen H Isaac Bronnen dem Kupfferstecher vndt Wittiber vnd H. Lazari von der Heÿden Medicinæ Doctoris alß verordneten Vogts Frantz Brunnen des Kupfferstecher gesells seines Sons am 8.ten Junÿ A° 1649. auffgerichteten Contract Verschreibung
(N° 8. Verkauff Vnd Looß register, So beschehen In Straßburg Donnerstags den 18. Februarÿ A° 1658)

La maison revient ensuite à Marie Pfau qui épouse en 1623 le pasteur André Dürrmann, originaire de Gartz en Poméranie. La mariage a lieu alors qu’André Dürrmann est diacre à Westhoffen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 6, n° 28)
1623. Dom: Quasimodo 20. Aprilis. Andreas Turmanus Diaconus Zu Westhoffen, J. Maria, Lamprecht Pfawen des gewesenen Biersieders hinderlaßene Tochter. Eingesegnet Montag 28. aprls. (i 5)

1631 (ut spâ. [28. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 397-v
Erschienen Herrn M. Andreä Tormanni Pfarrers Zu Grießheim beÿ Hagenaw, alß Ehevogts Mariæ Pfawin befelchhaber H Dauid Ösinger der Jünger Nots. vnd burg. Zu St.
hatt in gegensein Lorentz Stadlers auch burgers alhie alß Eheuogts Susannæ Pfawin bekannt
daß er H Tormannus demselben wegen Müterlichs und Brüederlicher Erb: vnd verlaßenschafft in endlicher Abrechnung vffrecht schuldig worden L lb
dafür Vnderpfand sein sollen L. lb d so Isaac Bronner der Kupferstecher allhie für 2. zielgelter vff seinem den 19. Aprilis A° 1627. erkaufften hauß zugelt.

Originaire de Gartz (aujourd’hui Gardziec) en Poméranie, André Dürrmann devient bourgeois ainsi que sa femme et ses quatre enfants en s’inscrivant à la tribu des Jardiniers du Faubourg de Pierre
1635, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 863
Herr Andres Thürrman Pfarrer Zu Grieß beÿ Hagenaw Von Gartz auß Pommern erkaufft daß Burgerrecht für sich, sein Haußfrauw vnd vier Kinder für 8 gold. fl. vnd ist beÿ den Gartnern in Steinstraß Zünfftig. Jur. d. 17. 9.bris 1635.

André Dürrmann, alors pasteur de Geudertheim et de Gries, se remarie en 1642 avec Anne Barbe Dannhauer, fille du pasteur de Malterdingen Conrad Dannhauer
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 15 )
1642. 14. Martÿ Auß Erkandtnuß E. E. großen Raths ist eingesegnet worden der Ehrwürdig vndt wohlgelehrte Herr Andreas Thürmann Pfarrer zu Geudertheim vndt Grießheim vndt Jungf. Anna Barbara Dannhawerin H. D. Danhawers Schwester (i 10)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 454) 1642. Domin: Reminiscere. Herr Andreas Dürrmann Pfarrer zu Geÿdertheim vnd Grieß vnd Jungfraw Anna Barbara H. M. Conradi Dannhawers pfarrers zu Malterdingen nachgelaßene eheliche tochter, Eingesegnet zu Schilckenheim (i 232)

Isaac Bronner et ses ayants-droit rétrocèdent à André Dürrmann et à ses quatre enfants issus de feue Marie Pfau la maison qu’il leur a vendue en 1627

1649 (1. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 763-v
(Lectum et Confirmat. beÿ E.E. groß. Rhat Montags den 3. Xbris A° 1649)
Erschienen Isaac Bronn der Kupfferstecher für sich selbsten an einem, Mehr H Lazarus von der heÿden Med. Doct. alß noch ohnentledigter Vogt Frantz Bronnen deß Kupfferstecher Gesellens sein Isaacs Sohns, am andern, weiters Elisabeth Dorschin eingangß genandte Isaac Bronnen eheliche haußfraw am tritten Und dann H Johann Kolb EE. groß. Rhats Beÿsitzer alß Vogt H. M. Andreæ Türmanns Pfarers Zu Geudertheim in vorig. Ehe mit Weÿl. H Maria Pfawin nunmehr seel. erziehlter Vier Kind. am Vierten, Und alle theil mit beÿstand H. Johann Wolffgang Heßlers und H. Tobiæ Franckhenbergers alß vß E.E. groß. Rhats mittem hierzu insonderheit erbetten und deputirt
haben bekannt freÿ gutwillig offentlich veriähen, Wiewohllen eingangß benambster Isaac Bronn von denen gesampten Pfawischen alß weÿl. Fr. Susannæ Nießin seel. Erben, vermög der am 19. Aprilis a° 1627. in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauff verschreibung die Behaußung alhie im Pfahlgäßlin neben H. Mathiß Hellbeckh genannt Behm alt. großen Rhats Verwanth. ein. und anderseit Georg Bronnen deß weißbeckh ehelicher haußfr. Mariæ Huberin, hind. vff deß Bierhauß Zum Bergfalckh. stoßend gelegen, für freÿ ledig und eig. umb 450. lib. erkaufft gehabt und daran die helffte in verschiedenen Ziehlen abgerichtet haben, die übrige helffte aber noch hinderständig und dafür die verkauffte Behaußung Zum Unterpfandt expressé reservirt worden (…)
Alß hette Er der Käuffer ihnen denen Türmännischen Kindern denen die mehrberührte helffte Kauffschillingß Zu stehe, für dieselbe solche noch darumb vffs cräfftigste verhafftete Behaußung wider abgetretten, eigenthümlich eingeraumbt und in Besitz gegeben, dero obgemeldter Vogt dieselbe auch iedoch mit vßtruckhlichen reservat obrigkeitlicher ratification und confirmation dafür angenohmen

André Dürrmann, pasteur à Gries, les enfants de son fils André Dürrmann le jeune, pasteur à Geudertheim, et le boucher Philippe Klein et sa femme Marguerite vendent la maison à Jean David Rein qui la réunit à son auberge au Faucon.

1669 (19. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 449-v
Erschienen der Ehrwürdig Wohlgelehrt H M. Andreas Dürrmann senior Fürstl. Pfaltz Bürckenfeld. hoff Predig. und Gräffl. hanaw. Pfarrherr Zu Grießheim mit assistentz H. M. Martin Baldners Gräv. hanaw. Pfarrherrn Zu Hört alß Vogts Weÿl. H. Andreæ Dürmanns deß Jüngern geweßenen Pfarrherrn Zu Geudertheim seel. hind.laßene Kind. wie auch mit beÿstand Philipß Kleinen deß Metzgers und Margaretha seiner eheweib gemelts H M. Dürmanns resp. Enckhel dochtermanns und dochter
in gegensein H Johann David Rhaÿnen Biersieders Zum Bergfalckh.
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie im Pfahlgäßlin, einseit neben H Mathæo Hellbeckh genant Behem EE Großen Rhats Beÿsitzern, anderseit neben Georg Bronnen Kindern hind. vff daß Bierhauß Zum Bergfalckh. stoßend geleg. – umb 175. lb.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.