45, rue des Grandes Arcades


Rue des Grandes Arcades n° 45 – V 170 (Blondel), N 1073, voir ensuite section 63 parcelle 100 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Bernard Würmel, 1770-1771 vers les Grandes Arcades, 1772 vers la place du Temple-Neuf
Cinquième étage, 1862-1865, Jean Christophe Otto – Démolie en 1898


La maison à pignon 41 et 41-bis, suivie des n° 43 et 45 avant leur démolition (publiée par Fischbach, Impr. Alsacienne, doc. B.N.U.)
L’arrière de l’ancienne maison correspond à la travée de fenêtres aveugles à l’arrière de la voiture (avril 2016)

La maison comprend un bâtiment avant qui donne sur les Grandes Arcades et un bâtiment arrière sur la place des Dominicains (Prediger hoff, place du Temple-Neuf). Le pelletier Jean Ottel doit à partir de 1567 un loyer pour avoir été autorisé à ouvrir une porte sur la place. Isaac Rommelsperger qui a vendu sa maison libre de tout cens obtient en 1661 le droit de racheter le loyer, ce qu’il fait effectivement en 1663. Le marchand épicier Elie Stædel obtient en 1677 le droit d’enclore devant ses arcades un terrain de 19 pieds et demi sur 12 pieds 3 pouces comme son voisin pour pouvoir y poser des marchandises. Le farinier Jean Georges Strohl qui a placé en 1697 un étal sous les arcades sans autorisation acquitte comme plusieurs de ses voisins un loyer annuel d’une livre à partir de 1707. Son gendre Jean Daniel Helmstetter est condamné à reculer en 1732 l’étal qu’il a agrandi au-delà des limites des étaux voisins. Il est autorisé en 1740 à poser une marche devant sa porte vers la place des Dominicains où le pavé a été abaissé. Il cède en 1757 la maison à ses enfants suite aux dissensions sur l’héritage de leur mère. D’après l’estimation faite en 1752, la maison comprend une boutique et un comptoir au rez-de-chaussée, des logements aux trois étages et des chambres au quatrième.
Le boutonnier Jean Bernard Würmel acquiert la maison en 1770. Il fait reconstruire la même année le bâtiment qui donne sur les Grandes Arcades par le maître maçon Jean Lingenhœlin et obtient l’autorisation de reconstruire selon le nouvel alignement le bâtiment qui donne sur la place des Dominicains. L’aménagement intérieur du bâtiment avant a lieu en 1771. Jean Bernard Würmel demande en 1772 au maître maçon Jacques Daniel Hærtelmeyer un projet pour le bâtiment arrière qui sera élevé sur les anciennes fondations. Il charge François Marc Sporer des travaux. Il vend en 1789 10 175 livres la maison qu’il avait achetée 5 025 livres.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et quatre étages en maçonnerie vers les Grandes Arcades et un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie vers le Temple-Neuf. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade vers les Grandes Arcades est la deuxième à gauche du repère (b) : arcade au rez-de-chaussée, quatre étages à trois fenêtres chacun et quatre niveaux de lucarnes. La façade vers le Temple-Neuf est la deuxième à droite du repère (u’) : grande ouverture au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun et toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour F montre l’arrière (1-6) du bâtiment vers les Grandes Arcades et l’arrière (4-5) du bâtiment vers le Temple-Neuf. Le côté sud (5-6) de la cour est occupé par un seul bâtiment, le côté nord (1-2-3-4) par le mur du voisin auquel est adossé un édicule.
La maison porte d’abord le n° 33 (1784-1857) puis le n° 45 (Grandes Arcades), le n° 6 puis le n° 9 (place du Temple-Neuf).


Cour F
Plan des Ponts-et-Chaussées, 1856 (ADBR, cote 2 SP 22)

Après les faillites successives du pelletier Frédéric Guillaume Tilling et du marchand Benjamin Schneiter, les frères Ratisbonne se portent acquéreurs de la maison en 1819. Fabricant à Kehl, Jean Christophe Otto l’acquiert en 1861 et y fait en 1862 puis en 1865 des travaux qui en portent le revenu de 540 à 614 puis à 695 francs. Le nombre d’ouvertures au troisième et au-dessus passe de 19 à 55. C’est donc lui qui surélève la maison de l’étage supplémentaire qu’on voit sur la photographie prise dans les années 1890.
La maison change deux fois de propriétaire avant que Maurice Knopf ne l’achète et la démolisse pour construire son grand magasin (voir ensuite le n° 41.bis).

mars 2019

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1898. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

André Baumgartner, pelletier, et (1590) Marie Bachmann – luthériens
1657 v Jean Frédéric Hoffmann, marchand à Francfort
1657 v Isaac Rummersperger, tanneur, et (1627) Madeleine Schira, veuve de Mathias Jenin – luthériens
1661 v Georges Klug, pelletier, et (1635) Barbe Rœmer veuve du pelletier Jean Henri Bleicher (1626) – luthériens
1670* h Jean Jacques Bleicher, pelletier, et (1657) Marie Meyer puis (1671) Anne Marie Huber – luthériens
1676 v Elie Stædel, marchand épicier, et (1668) Ursule Ultz, (1679) Marguerite Vogler puis (1693) Marie de Bayer – luthériens
1697 v Jean Georges Strohl, meunier à Pfaffenhoffen puis farinier à Strasbourg, et (1672) Barbe Heuler puis (1678) Eve Marie Helmstetter veuve de l’aubergiste Wendel Schleber – luthériens
1723 h Jean Daniel Helmstetter, intendant puis farinier, et (1710) Anne Marguerite Strohl puis (1756) Marie Marthe Sonntag, veuve du préposé à la grue Jean Daniel Wurtz – luthériens
puis (1757) ses enfants
1770 v Jean Bernard Würmel, marchand, et (1755) Anne Marguerite Thomann – luthériens
1789 v Frédéric Guillaume Tilling, pelletier, et (1779) Marie Madeleine Fischer puis (1791) Catherine Frédérique Osterrieth – luthériens
1806 adj Benjamin Schneiter, marchand, et (1802) Dorothée Cuntz
1819 adj société Ratisbonne frères, Auguste Ratisbonne et Louis Ratisbonne
1837 h Louis Ratisbonne, banquier, président du Consistoire israélite, et (1811) Flore Cerf Berr

1858 v Nathan Blum, négociant, et (v. 1851) Pauline Goudchaux
1861 v Jean Christophe Otto, fabricant à Kehl
1874* v Frédéric Adolphe Stiegelman
1887* v Frédéric Mœbs, marchand de tabac
1898* v Maurice Knopf, commerçant, et Rose Marx

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 150 livres en 1723, 2 750 livres en 1752, 2 250 livres en 1778
Valeur vénale, 5 025 livres en 1770, 10 175 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) V 170, Jean Daniel Helmstetter
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Würmler Wittib, 4 toises, 2 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1073, Ratisbonne, Auguste – maison, sol – 2,85 are
N 1073-bis, Strasbourg, la Ville – sol – 0,24

Locations

1729, Marie Villars, veuve du marchand de tabac Pierre Pradier
1736, Jean Louis Schlag, pelletier
1740, Claude Joseph Revillot, marchand
1751, Jean Antoine Falconnet, cafetier
1773, Jean Abert, marchand
1774, 1777, Jean Daniel Mentzer, pelletier
1804, Jean Joseph Gallois, négociant, et Marie Anne Gilbert
1863, Henri Auguste Borst, négociant

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D)
Le pelletier Jean Ottel doit 8 sols pour avoir été autorisé à ouvrir une porte sur la place des Dominicains le 6 mars 1567. Le loyer ensuite fixé à 15 sols est reporté au folio 271 du registre suivant.

Item viij ß boden Zinß gibt hans Ottel der Kurßner Rathherr von Einer hußthüren, so Im durch vnsere herren vergennet vff dem Prediger Kirchhoff Zumachen vnd durchzubrechen, mit dem vorbehalt des der platz vor seiner thuren Inn der Maßen wie bißher durch die Statt verlehen soll werden, wo Er aber den selbig. Inn der Maßen begern wurde Ein Kram hinweg Zunehmen, vnnd dafur als vil geben will, Als Ein Anderer gibt, soll Im auch willfahren werden, Am donrstag den 6.ten Martÿ Anno Lxvij vnd gefallet der Erst Zinß vff Annunciationis Marie A° Sechtzig acht
(rub.) Neü 271.
Er noch Jetz 15 ß Gesetzt d. 8. Febr. 1627.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 271-v
Le loyer est inscrit au nom de la veuve d’André Baumgartner. La maison se trouve entre les propriétés de Jean Georges Metzger le jeune et Georges Klug. Isaac Rummelsperger éteint le loyer en versant le capital correspondant en 1663.

Andres Baumgartners Wittib, Soll gemeiner Statt, Vom Huß Under der großen Erbs lauben, neben Hanß Görg Metzgern dem Jüngern Undt Görg Klugen, Jahrs Vf Annut: Mariæ 15 ß d
Alt d. f. 114
Abgelößt durch Isac Rummelspergers w. mit 40 lb d bahr geld den 21.t 10.b. 1663. Vermög protocolli fol. 88

1653-1657
1659 V. H. Isac Rummelspergers empf.
1662
1665 von H. Maderer empf.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f°272-v
Elie Stædel paie à partir de 1679 un loyer pour enclore devant ses arcades un terrain de 19 pieds et demi sur 12 pieds 3 pouces

H. Elias Städel, soll von einzäunung des Allmendts vor deßen Schwipbogen an biß hervor zu den posten under seiner under der großen Erbslauben gelegener behaußung, so 12. schuh 3. Zoll breit, und 19. ½ schuh lang, auff Jacobi und a° 1679. primo, 3 lb 10 ß
Prot. 1678. p. 72
Jetzt Johann Georg Strohl (V. 272. 351. 665)
Jetzt Johann Daniel Helmstätter (9. 360. 662)
(Quittungen 1680-1741)
Neuzb fol 254-b

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 665
Jean Daniel Helmstetter est autorisé en 1707 à poser un étal dans le passage sous sa maison moyennant un cens

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 264-b
Les deux loyers précédents sont reportés au registre suivant

alzb. 272-b, 665
Johann Daniel Helmstätter [sen.] soll von einzogung des Allmendts vor deßen Schwibbogen an biß hervor zu den posten under seiner under der Großen Erbslauben gelegener behaußung, so 12. schuh 3. Zoll breit und 19. und ½ schuh lang, auff Jacobi (id est 26 Julÿ), 3 lb 10 ß
Ferner von dem Schwibbogen vor seiner unter der Großen Erbslauben Liegenden Hauß so lang Er selbige mit Kästlein oder Ständlein verstellen laßen, und gegen einem Jährlichen Zinnß verlehnen wird, auf Joh. Bapt: (id est 24. Junÿ), 1 lb [in margine :] 7. fervidor
(quittungen 1741-an 10)
C. 156, C 276

modo Joh: Bernhard Würmel Hndels M. l. Kauff Versch. de 22. 9.bris 1770 in alhiesiger C. C. Stub passirt
Johann Wilhelm Tilling

Préposés au bâtiment (Bauherren) et Protocole de la tribu des Maçons

1661, Préposés au bâtiment, VII 1357
Isaac Rommelsperger qui a vendu sa maison libre de tout cens demande à éteindre le loyer qu’il payait par un capital garanti par la Tour aux Deniers. Les préposés refusent la compensation par le capital de la Tour aux Deniers en demandant un paiement comptant de 40 livres

(f° 66-v) Dienstags den 16. dito [Julÿ] – Rommelsperger, Allmendt zinnß
Isac Rommelspergers Ersuchen p. Memoriale daß Ihnen die Jenige 15. ß Allmend Zinß, so sie in Ihrer vnder der großen Erbßlauben gelegener Vnd Zum Pflug genanter behaußung Von einer haußthüren Vff den Prediger Kirch hof durchzubrechen bißhero Verzinßet nunmehr aber selbige Verkauft, Vnd Von allen beschwerden freÿ Zumachen Versprochen, p. Pfenningthurns Capital abzukaufen Vnd abzulößen.
Erkandt, würdt die Abloßung p. Pfenningthurns Capital abgeschlagen, Hingegen vf 40. lb d. baar gelt gesetzt.

1663, Préposés au bâtiment, VII 1358
La veuve d’Isaac Rommelsperger règle le capital et éteint ainsi le loyer.

(f° 88-v) Montags den 21. Xbris 1663 – Rommelsperger
Isaac Rommelspergers Wittib p. H Mader Ihren vogt p.ducirt 40. lb d. baar gelt, beziehet sich vff Erkantnus de 15. Julÿ 1661. Wie in p.tocoll fol. 66. Zusehen, will damit bewilligter maßen die 15. ß Bodenzinß vff deren Behaußung vnder der großen Erbßlauben stehend abgelöst haben. Erk. wird abloßung angenommen, vnd sollen die 15 ß Bodenzinß in dem Zinß Corpore außgethan werden.

1677, Préposés au bâtiment, VII 1365
Elie Stædel demande l’autorisation d’enclore devant ses arcades un terrain de 19 pieds et demi sur 12 pieds 3 pouces comme son voisin pour pouvoir y poser des marchandises. L’autorisation est accordée à titre révocable après visite des lieux. Les préposés refusent de remplacer le loyer par le paiement d’un capital.

H. Elias Städel, Allmend einzäunung Vnd. der großen Erbslauben
(f° 7) Dienstags den 23. Janua: – H. Elias Städel
Eod. augenschein beÿ Hn Elias Städels behaußung an Ihme Beÿern gelegen, eingenommen alwo gedachter H. Städel umb ebenmäßige einzäunung des Allmend platzes und seiner behaußung angehalten, haltet der platz in sich 19 ½. schuh lang, Vnd in der breite 12. schuh 3. Zoll

(f° 10) Montags den 29. Janua: 1677 – H. Elias Städel, Allmend einzäunung Vnd. der großen Erbslauben – Ist wid. abgekündet worden
p° eingenommenen Augenscheins beÿ der Behaußung Vnder der großen Erbslauben, H. Elias Städeln Zuständig, Ist Ihme H. Städeln dergestalt willfahrt worden daß Er befugt sein solle ebener maßen das Allmend Vnder der großen Erbslauben, Zue anfangs des Schwibbogens vnd der haußthür biß hervor, daß ist 12. schuh 3. Zoll in der breite Vnd in der länge 19 ½ schuh einzuzäunen, vnd Zu seinem Laden Zu accomodiren, doch so lang es Meinen herren gefällig ist. Vnd daß Er mit außstellung der Vorbänck so weit und in dem Meß Verhalte alß Ihme von H. Statt Lohnern angeben würdt, damit eine gleichheit der bänck gehalten werde, Vnd solches gegen Erlag 5 lb Zinß,densemben Jahrs vff Mariæ Verkündung vnd 1678. primo Zuentrichten, Ille bitte umb moderation des Zinßes.
Erkandt, ist beÿ 4. lb d gelaßen worden, H. Städel haltet an, solche abkauffen zu laßen. Erkant, ist begehen abgelehnt.

1697, Préposés au bâtiment, VII 1377
Le farinier Jean Georges Strohl a placé un étal sous les arcades sans autorisation. Il est invité soit à enlever l’étal soit à régler un loyer annuel d’une livres

(f° 43-v) Dienstags den 23. Ejusd: [Julÿ 1697] Johann Georg Strohl lehnt einen platz zum Stand
Johann Georg Strohl, der Meelmann und burger alhier, ist vorgestellt worden, daß Er einen Wannenbanck unter dem schwibbogen seiner unter der großen Erbslauben gelegenen Von herrn Eliæ Städels des Specereÿ händlers Erben erkaufften behausung, ohne erlaubnis MGHH. auffrichten laßen.
Ille entschuldiget sich, daß Er vor weniger Zeit anhero gezogen und burger worden seÿe, auch nicht gewußt hätte, daß Er solches nicht thun dörffe, in erwegung dieser platz unter seinem hauß seÿe, und seine Nchbawren die plätz unter Ihren schwibbögen auch Verlehnten.
Erk. Soll den platz lär stehen laßen oder jährlich 1 lb bodenzinß davon erlegen.

1707, Préposés au bâtiment, VII 1382
Différents propriétaires doivent choisir soit d’enlever leur étal soit de payer un loyer annuel d’une livre (voir le Livre des loyers communaux)

Ständt unter der Großen Erbslauben – Die Einwohner unter der Großen Erbslauben erklären sich entweder die unter Ihren Häußern befindliche mit Ständlein und Kästlein bestellte und umb einen Zimlichen großen zinnß Verlühene Schwibbögen entweder Zuraumen oder dem Pfenningthurn Von jedem Schwibbogen 1. lb. d zinnß jährlichen Zuerlegen, nemblichen
Herr Michael Fröreisen
Johann Georg Müller
Emanuel Dietschen Kinder
Johann Georg Schuhler
Mr Claude Camel
Herr Johannes Roser – Herr Johannes Roser, der Küeffer, Verspricht ein gleichmäßiges zuthun
Gottfried Glock
Herr Georg Jacob Duppert
Herr Johann Henrich Schadenmann
herrn Johann Wolffgang Platzen W.
Herr Johann Wilhelm Starck
Johannes Roht (Johann Roth)
Herr Adam Nagel, der Weinhändler Will das Allmend unter seinem Schwibbogen lähr stehen laßen
Rudolph Schranckenmüller, der Weißbeck,
Herr Johann Mathias Schmidmeÿer, der Kürßner,
Herr Johann Jacob Rauch, der Buchhändler,
Johann Georg Strohl, der Meelmann,
und Herr Johann Daniel Lang, der Seidenhändler,
Versprechen insgesampt die Schwibbögen uner Ihren häußeren, so lang Sie das darunder befindliche Allmend genieße werden, Zuverzinnßen,

1732, Préposés au bâtiment, VII 1395
Les préposés reprochent à Jean Daniel Helmstetter d’avoir chargé le menuisier Jean Georges Kræmer de faire un étal non autorisé qui gêne les voisins. Après visite des lieux, ils demandent que Jean Daniel Helmstetter supprime la partie au-delà des deux pieds un pouce qui forme l’avance commune avec les voisins

(f° 35-v) Dienstags den 22. Ejusd. [19. Apr.] – H. Johann Daniel Helmstätter wegen bauens
H. Johann Daniel Helmstätter wurde verklagt, daß Er unerlaubter weis vor Seiner unter der großen Gewerbslauben liegenden wohnung, durch Johann Georg Krämer, den Schreiner, einen vorbanck machen laßen, welcher den Nachbarn hinterlich ist. Erk. Solle ein augenschein deßwegen eingenommen werden.

Eodem die h : II.ma – H. Johann Daniel Helmstätter
It. in præsentia der Oberen Baw Herren und Herren dreÿ der augenschein an Hn. Johann Daniel Helmstätters hauß unter der Großen Gewerbslauben eingenommen, und jhme in ansehung er hievebor, gleich wie alle seine Nachbaren schon Vorbänck Gehabt, Zweÿ Vor dem Hauß hinauß 2. schuhe und ein Zoll beede Vorbänck Vor seinem Sohn den Specierer erlaubt, das was über die 2 schuhe und I. Zoll aber ist, abzuschneiden befohlen worden.

1740, Préposés au bâtiment, VII 1399
Jean Daniel Helmstetter est autorisé à poser un étal de trois pieds sur deux contre le pilier conformément au folio 606 du Livre des loyers communaux et à poser une marche devant sa porte vers la place de la Prévôté où le pavé a été abaissé.

(f° 43-v) Dienstags den 5. Julÿ 1740. – H. Joh: Daniel Helmstätter
Augenschein eingenommen an Hn Johann Daniel Helmstätters des Mehlmanns Hauß unter der großen gewerbs Laub, welcher umb erlaubnus Gebetten, einen 3. schuhe breit und 2 schuhe tieffen standt an einem Pfeiler seines Laut Statt Zinsbuch fol: 605. mit 1. lb Verzinßenden Schwibbogens machen Zu laßen. Erkannt Willfahrt

Idem – Ferner an deßen gädlein auf dem Prediger Kirchhoff an dem eingang in den domb Probsthoff, darvon er Laut Stattt Zinßbuch fol: 9, 10 ß Zinß Zahlt, Vor welches er eine staffel Legen Zulaßen bemüßiget, weilen das Pflaster darvor wegen des Neuen Marcks in dem domb Probsthoff erniedriget worden. Erkannt Willfahrt auch erlaubt ein Eckstein zu setzen

1770, Préposés au bâtiment, VII 1414
Le boutonnier Jean Bernard Würmel est autorisé à construire sa maison selon le nouvel alignement approuvé vers la place des Dominicains le 27 novembre. Le maître maçon Lingenhœlin est autorisé le 18 décembre à étayer la maison que Jean Bernard Würmel va construire aux Grandes Arcades.

(f° 57) Dienstag den 27. Novembris 1770. Joh: Bernhard Würmel
Ferner producirte H. Werner einen plan nach welchem unter andern Johann Bernhard Würmel dem Versilbert zinn Knopffmacher welcher willens das an sich erkauffte Helmstetterische Hauß und in specie das auff dem prediger Kirch hoff gelegenen hinterhauß nach ausweißung gedachten auch gutgeheißenen plans zu bauen

(f° 60) Dienstags den 18. Decembris 1770. – h. Linckenhölin nôe. Joh: Bernhard Würmel
hr. Linckenhölin, der Maurer Meister bittet ihme zu erlauben die Joh: Bernhard Würmel, dem Zinn Knopff Mr. gehörige: unter der Grosen Gewerbslaub gelegene behausung, so gebauen werden solle, unter sprüsen zu dörfen. Erkannt, Willfahrt.

1771, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Lingenhœlin rapporte que le marchand Jean Bernard Würmel a l’intention de faire un nouveau poêle et une nouvelle cuisine avec un fourneau et un âtre au premier étage vers la rue ; les deuxième, troisième et quatrième étages seront pareils. Les préposés donnent leur accord assorti de recommandations

(p. 233) Dienstags den 30.ten Aprilis 1771 – Johann Bernhard Würmel der handelsmann will in seiner unter der großen gewerbslaub gelegenen behausung im ersten stock eine Stube gegen der straß, hinden daran eine Kuchen mit herd und Caminschoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Im Zweÿten, dritten und vierten stock das nemliche. Erkandt mit dem anhang Willfahrt, daß des feüer auf dem heerd ane der feuermaur gegen der Stube brenne, der darneben befindliche gäbel aber mit einem halben stein continuirt werde. Mr. Linckenhölin

1772, Préposés au bâtiment, VII 1415
Le maître maçon Hertelmeyer est autorisé au nom du boutonnier Jean Bernard Würmel à élever une nouvelle façade sur les anciennes fondations vers la place des Dominicains

(f° 40-v) Dienstags den 7. Aprilis 1772. Joh. Bernhard Würmel
Mr Hertelmeÿer, der Maurer, nôe. Würmel, des Zinn Knöpffmachers, bittet ihme zu erlauben an deßen Haus auf den Prediger Kirchhoff eine neue façade auf das alte fundament setzen dörfen. Erkannt, Willfahrt.

1772, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
Jean Bernard Würmel estime que les 23 florins 5 sols que réclame le maître maçon Jacques Daniel Hærtelmeyer sont une somme trop élevée ; le maître maçon lui a fourni non seulement le devis de la maison à construire place des Dominicains mais un dessin qu’il n’avait pas demandé. Jean Daniel Würmel a déposé la somme entière et demande au Conseil des maçons de fixer la rétribution. Le Conseil estime que 12 florins sont une somme équitable.

Johann Bernhard Wirmel klagt wider Meister Jacob Daniel Härtelmeÿer, den Steinhauer
(p. 68) Donnerstags den 2.ten Julÿ – Klag
Johann Bernhard Wirmel, versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher auch burger allhier, stehet vor und klagt wider Meister Jacob Daniel Härtelmeÿer, den Steinhauer allhier, daß er für einen verfertigten Riß und gemachten Überschlag über ein auf dem Prediger kirchhoff allhier neu zuerbnauendes hinderhaus, auch für verschiedene auf den Pfenningthurn deßwegen gethane Gäng eine Summ von 23 fl. 5 ß ane Kläger fordere da er nun dieße Forderung Zustarck befände, als wolte er E E. Gericht geziemed ersucht haben, selbige zu taxiren, um sodamehr, weilen er keinen Riß von dem Beklagten, sondern nur einen Überschlag wie hoch die bauköten belauffen könnten, begehret Es hätte zwar die geforderte summ beÿ hern Zunfftmeister biß Zu E: E: Gerichts Decision hinterlegt und offerire Ihme Meister Härtelmeÿer, das jenige, was E: E: Gericht erkennen wird, von solchem Geld zu bezahlen, damit er den Überrest erheben könne.
Meister Härtelmeÿer gestehet zwar, daß Er Kläger keinen Riß von Ihme begehret, jedoch um den Überschlag machen zu können, hätte er nothwendiger weis einen Riß verfertigen müßen, bittet dahero denselben Zur Zahlung der völligen Summ anzuhalten.
Nach eingesehenem Riß und gemachte Überschlag wurde Erkandt, solle Kläger dem Beklagten für selbigen wie auch seine gehabte Mühe und Versaumnus in allem 12 fl. zu bezahlen gehalten seÿn, welche er ihme auch gleichbalden von dem Zurück empfangenen Deposito eingehändiget.

1772, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
Jean Bernard Würmel demande à la tribu de nommer des experts pour établir le montant des travaux de François Marc Sporer qui a élevé un nouveau bâtiment place des Dominicains

(p. 77) Montags den 10.ten Augusti – Experten Ernennung
Auf Ansuchen herrn Johann Bernhard Wirmel, versilbert Pferdzeug und Knöpffmachers, auch burgers allhier, seind, um die in deßen auf dem Prediger Kirchhoff neuerbauten hinterhaus durch Meister Frantz Marx Spohrer den Steinhauer und burgern allhier verfertigter Mansarde abzuschäten, in Abweßenheit des hochgebietenden herrn Oberhern, durch herrn Joseph Antoni Guerin Medicinæ Doctorem und E. E. großen Raths dermahlig wohlmeritirten Assessorem Zu Experten ernennet worden herr Rathherr Georg Michael Müller, Steinmetz und herr Michael Nagel Steinhauer beede Maurermeistere.

1773, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
Les contrôleurs de la tribu reprochent le 30 avril à Jean Bernard Würmel d’avoir employé le compagnon maçon Jean Pierre Schwartz. Il se justifie en déclarant qu’il y avait urgence puisqu’une partie du mur de la cave s’est écroulée. Le compagnon déclare quant à lui qu’il a été convoqué au lieu d’un autre du même nom. Jean Bernard Würmel ajoute le 23 juin que le maître maçon Sporer a refusé le travail. Le Conseil le condamne à deux amendes de trois livres.

Rügere contra Johann Bernhard Würmell
(p. 139) Freÿtags den 30.ten ejusdem [Aprilis] – Klag
Meister Jacob Ferdinand Härtelmeÿer und Meister Andreas Joseph Kaltner die beede Rügere vorgemelt ließen ferner citiren Johann Bernhard Würmell, versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher auch burgern allhier und Johann Peter Schwartz Maurergesellen und Schirmern allhier, klagen wider dieselbe, daß letzterer in erstern behaußung Maurer arbeit ohne unter einem Meister zu stehen, verfertiget habe, und daß ersterer selbige auf gleiche weiße habe verfertigen laßen, so beeden den Artickeln Zu wider, bitten deßwegen an beede Beklagte denen Artickeln gemäß abzustraffen.
Johann Bernhard Würmel, præsens ist der Anklage geständig, meldet jedannoch, daß es ein Nothfall geweßen, in deme ein Stuck Mauer in dem Keller zusammen gefallen, welches ein groß Unglück hätte verursachen können, wann selbige nicht gleichbalden wäre reparirt worden, dahero er gezwungen ware, den ersten anhand gekommenene Maurergesell anzuprechen, ihme herinnnen behülfflich Zu seÿn, auch seÿe ihme derjenige Gesell, welches dieße Arbeit verfertiget, gäntzlich ohnbekannt, bittet dahero um absolutinem.
Johann Peter Schwartz ist, weilen er wegen der Gleichheit des Nahmens so er mit demjenigen Gesellen hat so obgemelte Arbeit verfertiget mithin aus Jrthumb citirt worden gleichbalden wieder fortgegangen.
Erkandt, seÿe dieße Sach dermahlen biß zur Gegenwart des gemelten Gesellen annoch in suspenso Zu laßen.

(p. 146) Dienstags den 23. Junÿ – Klag
Meister Jacob Ferdinand Härtelmeÿer. E. E. Maurer Meisterschafft Rüger und Meister Frantz Marx Spohrer, Steinhauer, ließen abermahlen citiren Johann Bernhard Würmell, den versilbert Pferdzeug und Knöpffmacher, auch burgern allhier, wiederhohlen die den 30.ten Aprilis jüngst wider ihne eingeführte Klag, daß er Maurer arbeit durch einen Gesellen ohne unter einem Meister zu stehen, habe verfertigen laßen, so wider Ordnung, bitten daher umb abstraffung.
Citatus præsens beziehet sich auf seine dicto 30.ten Aprilis gethane Verantwortung, daß es nemblichen Nothfall geweßen, sintemahlen ein groß Unglück hätte entstehen können, wofern die Arbeit nicht wäre schleunig befördert worden, mit dem ferneren beÿsatz, daß klagende Meister Spohrer, so sein Maurer, ihme dieße Arbeit gleichbaden zu verfertigen refusirt habe, dahereo er gezwungen geweßen dieselbe durch einen Gesellen, so ihme ohnbekandt vnd von einem guten freund recommendirt worden in Stand stellen zu laßen, bittet deßhalben iin Ansehung obangezogener Motiven umb Absolutionem.
Erkandt, wird beklagter Würmel nicht allein in die Straf der 3. lb d vor sich selbsten sondern auch für den Pfuscher, welchen er Zu declariren sich geweigert in 3 lb also in allem in 6 lb Straff, samt 2 ß d Citatons gebühr fälliig erachtet.

Description de la maison

  • 1696 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière, des passages latéraux, une buanderie, un bûcher, une cave, une échoppe, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 3900 florins.
  • 1723 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, plusieurs poêles, chambres, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, une cave en partie voûtée et en partie solivée, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 4300 florins.
  • 1752 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une boutique et un comptoir, au premier étage un poêle, un cabinet et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’âtre, au deuxième étage un poêle, un cabinet et un vestibule, au troisième étage un poêle, un cabinet et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’âtre, au quatrième étage deux chambres, le comble où se trouvent plusieurs greniers dallés est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le bâtiment arrière comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble a une double couverture de tuiles plates, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 5500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place du Temple-Neuf

nouveau N° / ancien N° : 11 / 6
porte de derrière au N° 33 grandes arcades
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie

Atlas des alignements, 2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Grandes Arcades

nouveau N° / ancien N° : 48 / 33
Schneiter
Rez de chaussée et 4 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1856 (ADBR, cote 2 SP 22) N°33, Ratisbonne, 4 E P S (Maison à quatre étages, construction en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 317 case 3

Ratisbonne, Auguste à Strasbourg

N 1073, maison, sol, grandes arcades 33
Contenance : 1,96
Revenu total : 541,02 (540 et 1,02)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1093 case 1

Ratisbonne, Auguste
1860, Blum, Nathan, rentier, rue de la chaîne 3
1863, Otto, Jean Christophe, négociant à Kehl
1874, Stiegelman, Friderich Adolf, Kleberplatz 14
1887/88, Möbs, Friedrich, die Eheleuth, Tabackhändler
98/99, Knopf, Moritz, Kaufmann und Ehefrau Rosa geb. Marx in Gtg. (2116)
(ancien f° 840)

N 1073, maison, sol, Rue des grandes arcades 45
Contenance : 1,96
Revenu total : 541,02 (540 et 1,02)
Folio de provenance : (317)
Folio de destination : (sol) Gb, 1092-I – (maison) 840
Année d’entrée :
Année de sortie : (sol) 1902 – (maison) 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15
1865, Augmentations – Otto Jean Christophe f° 840, N 1073, maison, revenu 614, addition de construction, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Otto Jean Christophe f° 840, N 1073, maison, revenu 540, addition de construction en 1862, supp. en 1865, voir les augmentations

N 1073, maison
Revenu total : 615,02 (614 et 1,02)
Folio de provenance : 840 et addition
Folio de destination : 840
Année d’entrée : 1865
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 57 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 55 / 44
1868, Augmentations – Otto Jean Christophe f° 840, N 1073, maison, revenu 695, addition de construction, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Otto Jean Christophe f° 840, N 1073, maison, revenu 614, addition de construction en 1865, supp. en 1868

N 1073, maison
Revenu total : 696,02 (695 et 1,02)
Folio de provenance : 840 et addition
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 57 / 46
fenêtres du 3° et au-dessus : 55 / 44

N 1073.p, Hf, Gewerblaubenstraße 45
Contenance : 1,80
Folio de provenance : 1092-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 1902
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 30 p. case
voir le n° 41.bis section 63 n° 100

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton V, Rue 131 Grandes Arcades

33
Pr: Dilling, Fred: Guill. Pelletier – Pelletie
Loc. Brodar, 3 filles dont l’une mariée à un Musicien nommé Reyer, delogeront pour demeurer ruë du Sanglier
Loc. Kopp, Jean Chrétien, Marchand – Miroir
Loc. Hæuser, Auguste Guill. Marchand – Miroir
Loc. Beckert, Anne Barbe, séparée de son mari
Beckert fils, gantier – Echasses
Loc. Schmitt, Joseph, Cordonnier – Cordonnier
Loc. Scholl, Samuel, Passementier – Miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton 5, Rue 131 Grandes Arcades

33
Pr: Dilling, Fred: Guillaume, Pelletier – Pelletie
Loc. Brodar, 3 filles, dont l’une est mariée à un Musicien nommé Reyer, delogeront pour demeurer à la rue du Sanglier
Loc. Kopp, Jean Cretien, Marchand – Miroire
Loc. Heuser, Auguste Guillaume, Marchand – Miroire
Loc. Beckert, Anne Barbe, séparée de son mari, vivant avec son fils Gaintier – Echasse
Loc. Schmitt, Joseph, Cordonnier – Cordonniers
Loc. Scholl, Samuel, Passmentier – Miroire


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au pelletier André Baumgartner.
Originaire de Dippelsdorf (Tupelsdorf, Dieboltswald) en Misnie, André Baumgartner épouse en 1590 Marie, fille du pelletier Barthelémy Bachmann et devient bourgeois deux mois plus tard.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 420-v, n° 6)
1590. Andres Baumgartner von Dieboltswald im Land Zu Meissen im Preußen vnd Maria, Bartel Bachmans des Kürschners hinterlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 27. Januarÿ Außgang in der großen Erbalauben beÿ Bernhard Betzen dem Kürßner (i 218)

1590, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 636
Andres Baumgarten Kürßner Von Tupelßdorf hatt das Burck recht empfang. von Maria Barthel Bachmans deß Kürschners seligen ehelich. docht. vnd will Zu den Kürschner dienen. Act. 10. Martÿ 1590.

Le pelletier Daniel Zipperer hypothèque une somme garantie sur la maison qu’André Baumgartner a achetée suivant deux obligations passées en 1618

1618 (ut spâ [xxiij. Aprilis]), Chancellerie, vol. 430 f° 192-v
(Inchoat. in Prot. fol. 133.) Erschienen Daniel Zipperer der Kirschner burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Andres Baumgarttt des Kirschners burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 15. pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt seinen gebührenden fünfftertheil Ane j C lb der Verfangenschaft so Cleophe Gernerin wÿland Martin Weÿmans des Kirschners seligen witwe ad dies vitæ Zugenießen, vnd obgedachter Andres Baumgartt von sein erkaufften behaußung Zuthun Ist

1618 (xxvij. Septembris), Chancellerie, vol. 430 f° 386
(Inchoat. in Prot. fol. 287.) Erschienen Daniel Zipperer der Kirschner burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Andres Baumgarttners des Kirschners burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 20. pfund pfenning
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, seinen gebürenden fünfftetheil Ane j C lb s Verfangenschaft so Cleophe Granerin wÿland Martin weÿnmans des Kirschners selig. witwe ad dies vitæ Zugenÿeß. vnd obgenand Andres Baumgarttner Von seiner Behausung Vnd. der groß. Erbßlauben Zuthun Ist, So vnbeschwerd. ledig vnd eÿg.
So ist p.sönlich erschien. David Zipper d. Kirschner gesell, d. Bekhenners Sohn, mit beÿstand Georg hernecke kirschners seines Vogts
(vide cassatione in Reg. supra fol: 193.)

André Baumgartner s’accorde avec l’orfèvre Isaac Stettner agissant au nom de sa femme Agnès Mack au sujet d’une obligation passée le 3 février 1535 et garantie sur sa maison après avoir remboursé le capital en monnaie dévaluée

1630 (9. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 715-v
Erschienen Andreas Baumgartner d. Kürschner, burger Zu St. An Einem,
So dann Isaac Stettner der goldarbeiter, auch Burger alhie innamen seines mit Agnes Mackin see. ehelich erzielter Kindern namens Anna Maria, Agnes, vnd Isaac vnd beneben ihme der Ehrenvest hochgelehrt herr Johann Georg Rosenberg. alß ietzben.ter Kinder Vogt am 2. theÿl, Zeigten an und bekannten gegen ein and.
demnach Er Baumgartner die 300. fl. St. w. so Er, vermög eines vndt eines Ers: kleinen Rahts anhangendem Insigel den 3. febr. Anno 1535. vffgerichten Briefs, Jährlich von, vff vnd abe seiner alhie vnder der grossen Erbslauben neben hanß Römers see. witib ein vnd anderseit neben N. Georger dem Meelman, hind. vff den Prediger Kürchhoff stoßend gelegenen Behausung, zuuerzinsen schuldig gewesen, in schlechtem dem Reichßthaler nach zu 6. fl. gerechneten gelt abgelegt, Alß heten sie sich nach maß der alhieiger vber die Nachträg insond.heit v.fassten instruction, mit einand. güetlichen dahin verglichen, daß Er Baumgartner (…) an gutem ietziger Zeit gäng und gibigen gelt 150 gulden nachzutragen

André Baumgartner hypothèque la maison au profit de Gabriel Hoffmann, pasteur à Mittersheim en seigneurie de Fénétrange

1631 (ut spâ. [8. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 351-v
Erschienen Andreß Baumgartner der kürschner, burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Gabriel Hoffmanns Pfarrers zu Mieterßheim in der herrschafft Vinsting. -schuldig seÿe 800 Reichßthaler
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen andern ihren gebäwen, & zum Pflug genannt, Alhie vnd. d. groß. Erbslauben, neben hanß Römers s: wittib & neben Georg Stöffler dem Meelmann, hind. vff Niclauß Fürichs deß horntrehers s: witib stoßend gelegen, so zuuor noch v.hafftet ist vmb 100. goldgld. weÿl. H D Leonhardt Rosæ s. witib, Item vmb Lxxv. lb d Mathiß Stettner dem goldschmidt, Item vmb 60. lb Cleophe Granerin wÿdembs weiß sonst eigen,
So soll auch hiefür haff sein Ein hauß mit allen and.en deß. gebäwen & neben Niclauß Fürichs deß horntrehers s: witib & neben Daniel heüßen dem handelsmann hind. vff den Predig. Kürchhoff stoßend gelegen
(vide die sub dato 2. Aprilis und 11. Maÿ 1657. uffgerichtete Cessio in solutum)

Isaac Rummersperger et sa sœur Marguerite femme du notaire Laurent Treuttel, comme héritiers de Jean Jacques Rummersperger, cèdent à Jean Frédéric Hoffmann, marchand à Francfort, la maison, hypothéquée suivant acte du 8 juillet 1631, dont André Baumgartner a la jouissance viagère

1657 (2. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 170
Erschienen H. Isaac Rummersperger E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer Undt fraw Margaretha seine Schwester dochter H Laurentÿ Treütels deß Notarÿ Vnd E.E. Statt Gerichts Beÿsitzers eheliche haußfrau mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts beÿde alß weÿl. Hannß Jacob Rummelspergers deß Jüngern geweßenen Rothgerbers nunmehr seel. beneficirte Erben an einem,
So dann H Johann Friderich Hoffmann Handelßmann undt Burger Zu Franckhfort am Maÿn als weÿl. H M. Gabriel Hoffmanns geweßenen Pfarrers zu Müterßheim nunmehr seel. eheleiblicher Sohn, Und deme /:wie Er Zusampt nachgemeltem Appeln betrewete:/ von seinen Geschwisterdten deroselben ahne nachgeschriebene Schuld forderung gehabte Antheil bereits in Anno 1653. Übergeben worden, Undt alß die gesampte Schuldforderung nunmehr Ihme Völlig zuständig seÿe, mit beÿstand Hannß Georg Appels deß Schneiders Und Burgers Zu Straßburg seiner Schwester Sohns am andern theil,
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich Waß maßen beÿde Parten vff den am 22.ten Februarÿ Anno 1648. Von E.E. Statt Gericht ertheilten Bescheid dahien sich mit einander. gütlich Verglich. daß Er H. Hoffmann ahne stat und für die jenige 1143 und ein trittel Reichß thaler Capital (…) Welches capital und Zinnße besagter H. Hoffmann auß denen beeden am 27. Sept. 1626. Und der einen am 8. Julÿ A° 1631. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteten obligationen, Über abzug der Von eingangs gedachtem hannß Jacob Rummelspergern selbsten bezahlten 256 und zween tritteil Reichßthaler, ahne obernannten Rummelspergers beneficirte Erben per rest Zuerforderschafft,
die in oballegirter obligation Vom 8. Julÿ 1631. Specificirte Zweÿ häußer ein Vorders und ein hindern mit deren Hoffstätten Und allen ihren Gebäwen alhier Under der groß. Erbßlauben einseit neben weÿl. Georg Klug deß Kürßners seel. wittib Und Erben, und andersit neben hannß Georg Metzgern dem Meelmann, hind. zum theil Uff H Hannß Georg Dambach. den Meelmann zum theil Undt theils vff weÿl. Niclauß Furichs deß hornträhers seel. Wittib stoßend geleg., vnd seÿe die Vordere behaußung noch umb 100. goltgulden H. Georg Basilio Geÿern freÿherr: Ulmisch. amptmann, Mehr Umb 75. lb Weÿl. Mathæi Stettners deß Goltarbeiters seel. Wittib Und Erben verhafftet (…)
Zumahlen weilen Andreß Baumgartners Wittib, die ietzt in solutum Übergebene häußer wÿdems weiß innehatt, Ihme H Hoffmann Von denen Rummerspergischen beneficirten Erben Zu expulsion Ihr der Vermeinten Wÿdembßnießerin mitgeholffen werd.
Angefangen den 2. Aprilis in der Cancelleÿ Contractstuben Und absoluirt in obgemelts Rummerspergischers hauß den 11. Maÿ A° 1657.

Jean Frédéric Hoffmann cède un mois plus tard la maison à Isaac Rummersperger

1657 (11. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 216
(Protoc. fol. 37.) Erschienen H. Johann Friderich Hoffmann, der Handelßmann Und Burger Zu Franckhfort am Maÿn mit beÿstand Hannß Georg Appels deß Schneiders undt Burgers Zu Straßburg an einem,
So dann H Isaac Rummersperger E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer mit beÿstand H Laurentÿ Treütels Notarÿ und E: E: Statt Gerichts beÿsitzers, am andern theil
(einen) Tausch mit einander getroffen hetten, Nemblich es habe Er H. Hoffmann, Ihme H. Rummersperger, tauschweiß eigenthümlich abgetretten und eingeraumbt, Zweÿ häußer ein Vorders: Vnd ein hinders, mit dero hoffstätten, Vnd allen ihren Gebäwen, begriffen, Rechten Und Zugehördten, alhie Und. der Großen Erbßlauben, einseit neben weÿl. Georg Klugen deß Kürßners seel. wittib und Erben, anderseit neben hannß Georg Metzger deß außgetrettenen Meelmanns Und seines Weibß Creditoren, hinden Zum theil vff Hannß Georg Danbach den Meelmann, Vnd theils Vff weÿl. Niclauß Furichs deß hornträhers seel. Wittib stoßend gelegen, Vnd seÿe die Vordere Behaußung Vmb 100. Golt fr. herrn Georg Basilio Geÿern freÿherrlich Vlmisch. Amptmann, Mehr umb 75. lb weÿl. Mathæi Stedtners deß Goldarbeiters seel. Wittib Und Erben Verhafftet, so hette Er Rummersperger selbsten noch 40. lb darauff zu prætendiren (…), Vnd die hindere behaußung freÿ ledig und eÿgen
hiengegen so habe Er H. Rummersperger Ihme H. Hoffmann tausch weiß Überlüffert 25. Futer weißen fürnen Weins, Welche Wein Zwar noch alhier in einem durch Ihne H Rummerspergern lehnungsweiß innhabenden Keller Under dem Collegio in gewißen faßen ligen
[in margine :] Erschienen hieringemelter H. Isaac Rummersperger Zeigte an, Wiewohlen beÿde Parten Zur Zeit gegenwärtiger Tausch verschreibung daß die hierinn specificirte behaußung Vmb ein mehrern alß angegeben worden gravirt seÿe, nicht gewußt, demnach iedoch Er H. Rummersperger inmittelst allererst erfahren hette, daß gemeine Statt 15. ß d Jährlich allmend gelts Von solcher Behaußung zuerfordern haben so wolle Er dieselbe ohnerachtet sie in gethanen tausch nicht angegeben, dannoch übernohmen Und seinen Gegentheil derohalb. ohnangefocht. laß. Act. d. 5. Junÿ 1657.

Les ayants droit d’Isaac Rummersperger vendent la maison 1 005 livres à Barbe, veuve du pelletier Georges Klug, assistée de son fils Jean Jacques Bleicher. Elle est déjà propriétaire de la maison voisine (au sud)

1661 (27. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 371-v
(Prot. fol. 28.) Erschienen H Johann Rheinhard Mad. Vergichtschreiber und Cancelleÿ Verwanther alß seiner Anzeig nach H Johann Genin Rathsverwanthens Zu Maria Kirch hierzu constituirter Befelchhaber, dißorts weg. Er de ratihabitione stipulatâ manû cavirte, Ferners Joseph Genin Gerber und Lederberaÿter, sein H. Johannß. eheleiblich. Bruder für sich selbst. Mehr Martin Bratfisch Gerber und Lederberaÿter alß Curator Isaac Rumerspergers Und H Hannß Georg Beÿer d. Rothgerber alß Vogt Margarethæ ersternannts Rumerspergers ehelich. döchterlins mit assistentz H Johann Peter Schmidts und H Johann Leonhardts Fröreisen beeder alß aus E.E. groß. Rhats mittel ad Contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein Fr. Barbaræ, weÿl. H Georg Klug deß Kürßners nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand H. Mathæi Hellbeckhs genannt Behem deß Föchhändlers ihres Curatoris wie auch Hannß Jacob Bleÿchers ihres eheleiblich. Sohns und hannß Philipß Reinboldts ihres dochtermanns beed. Kürßner
Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinders, mit dero hoffstätten, hoff, Bronnen und allen ihren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie under der groß. Erbßlauben, einseit neben der Käufferin selbst. anderseit neben H Johann Georg Lang dem Notario, hind. Zum theil H Hannß Georg Dambach dem Meelmann und theilß vff Mathæum Öppen den Lautenmachers stoßend gelegen – umb 1005 Pfund

Originaire de Schönau en Silésie, le pelletier Georges Klug épouse en 1635 Barbe, veuve du pelletier Jean Henri Bleicher puis devient bourgeois quelques jours plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 202)
1635. Eadem [27. 7.br] Georg Klug der Kürßner von Schenaw auß der Schlesien Melchior Klug gewesenen Kürßners vnd burgers Zu Schenaw Sohn v. Barbara Hannß Heinrich Bleichers Kürßners v. burgers alhier wittiben, Cop. 6. 8.bris zu J. St Peter (i 103)

1635, 4° Livre de bourgeoisie p. 152
Geörg Klueg der Kürßner Von Schönaw auß der Schlesie hatt daß Burgerrecht Gegen erlag 4. gold fl. von Barbara seiner haußfr. weÿl. Hanß Reihardt Pleicher deß gewesenen Burgers Vnd Kürßners alhie hinderlaßener Wittib, Vnd ist beÿ den Kürßnern Zünfftig, Geschehen den 10. 8.bris Anno 1635.

Georges Klug s’adresse aux Quinze après que la Chambre de police l’a condamné à une amende de 25 livres pour avoir vendu des peaux de Russie qu’il a transformées. Il rapporte qu’il en a acheté 3 500 et qu’il lui en reste 900 à écouler. Il y est autorisé mais sans excéder le tarif ordinaire.
1649, Protocole des Quinze (2 R 68)
(f° 123) Sambstag den 16. Junÿ – Georg Klug d. Kürßner alhie übergibt Suppl. so verleßen, bericht daß Er Unlängst vff 3000 Stückh vohe Rüßische vehe belg gekaufft auch solche biß vff 900. Stuck v.werckt vnd v.kaufft, weil mann solche aber für Illet Erkand, seÿe Er von EE Policeÿgericht vmb 25 fl. gestrafft, vnd Ihme die restirende 900. St. ferner Zuv.kauffen verbott. word. Wann Er aber dar durch in doppelten Schad. keme, Er auch solche nit über den gesetzten tax d. brihen, Zu verkauff. gesinnet, alß bitt Er weg. gemelten 900. stück, mit Ihme zu dispensiren & vff H wohlfart v. H. Pfitzers bericht ist Erkandt, daß er besagte 900 St. allhie doch nit vber den tax v.kauffen möge.

Georges Klug demande l’intercession du Magistrat pour entrer en possession de la succession échue de sa mère à Hirschburg
1651 Conseillers et XXI (1 R 134)
(f° 44-v) Montag d. 10. Martÿ – Georg Klug d. Kürschner p.ducirt per Bell. vndge. supplication p. Intercessionalibus an Hirschburg weg. einer gering. Verlaßenschafft so Ihme Von seiner Muhter seel. angefall. habe deßweg. Johann Ebartthen vollen gewalt gegeb. Erk. Willfarth word. – L. XXI. Fießel & L. Sterckel.

Jean Henri Bleicher épouse en 1626 Barbe Rœmer

La maison revient à son fils pelletier Jean Jacques Bleicher qui épouse en 1657 Marie Meyer, fille de pelletier

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 90-v, n° 43)
1657. Dominica I.Adventus. Johann Jacob Bleicher der Kürschner undt Handelßmann, Heinrich Bleichers gewesenen burgers und Kürschners alhie Hinderlaßener ehelicher Sohn undt Jungfr. Maria H. Georg Meÿers burgers Kürschners und handelsmanns allhie eheliche Tochter. Copulabant Mont. d. 7.t Xbris Zum JSPeter (i 102)

Jean Jacques Bleicher se remarie en 1671 avec Anne Marie Huber, fille du pasteur de Saint-Guillaume
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 90, n° 26)
1671. Dnicis. XX u. XX p. Trinitatis. Hans Jacob Bleicher, Handelßmann und B. allhie, Jfr. Anna Maria, M. Iohannis Huberi Pastoris * eheliche T. Eingesegnet Donnerst. 16. 9.br. (i 64)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 224-v, n° 54) 1671. Dom. XX Trinitatis. M. Johann Jacob Bleucher der Handelßmann Vndt Burger allhie, Vndt Jfr. Anna Maria, Hn M. Johannis Huberi Pfarr: Herrn Zu St. Wilhelm Vndt Canonici Senioris Zu St Stephan Eheleibl. Tochter. Eingesegnet Donnerst. 16. 9.br. Zu St. Wilhelm (i 237)

Accord entre Marie Barbe et Anne Elisabeth, filles du deuxième mariage d’Anne Marie Huber et de Jean Jacques Bleicher, et leur sœur Marie Madeleine Bleicher femme du marchand de vins Jean Adam Nagel, suivant l’inventaire dresse en 1679 après la mort d’Anne Marie Huber qui a délaissé quatre enfants
1699 (23.6.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 22) f° 15
Ersuch und resp. Lüfferung Frawen Mariæ Barbaræ und Annæ Elisabethæ gebohrner Bleicherin /:S:T:/ H. Johann Jacob Bleichers E.E. Großen Raths Assessoris und Weÿl. Fr. Anna Maria gebohrner Hueberin seel. in Zweÿter Ehe erzeugter beÿden dochter Mütterlichen Gutts v. Ehesteür
Innhalt deß, den 6. Martÿ aô 1679. über erstgedachter frawen Annæ Mariæ Hueberin der Mutter seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Inventarÿ, und deß demselben in fine inserirten Kinder Vertrags soll H. Rathh. Bleicher seinen vier Kindern Zweÿter Ehe Vor Mütterlich Gutt zusammen 800 lb
Frauen Maria Magdalenæ Gebohrner Bleicherin anjetzo H Johann Adam Nagels deß Weinhändlern haußfrawen Gebühret Auch vor Mütterlich Gutt vnd Außsteurung

Jean Jacques Bleicher est élu assesseur à la Chambre matrimoniale
1699 Conseillers et XXI (1 R 182) Joh: Jacob Bleicher würdt Assessor beÿm Ehegericht. 39.

Jean Jacques Bleicher vend la maison 1 500 livres au marchand épicier Elie Stædel

1676 (9. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 837
Herr hannß Jacob Blaÿcher der Föhhändler
in gegensein herrn Eliæ Städels des Specerirers mit beÿstand herrn David Rheÿnen des biersieders
Zweÿ haüßer, ein Vorderes undt ein hinderes, mit dero hoffstätten, hoff, bronnen undt allen Ihren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, Rechten undt Gerechtigkeiten alhier under der großen Erbslauben, einseit neben Christoph Klugen dem Kirschner anderseit neben herrn Johann Georg Langen Notario, hinden Zum theÿl Vff (-) undt theÿls Vff Mathæum Öppen den lautenmacher stoßend gelegen – umb 1500 lb

Elie Stædel hypothèque le même jour la maison au profit de Jean Ursinus, greffier à la chambre de la Taille. En marge, quittance donnée au farinier Jean Georges Strohl.

1676 (9. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 838-v
Herr Elias Städel der Specerirer
in gegensein Herrn Johann Ursini U.I.Ddi undt dießer Statt Stall schreibers – schuldig seÿe 750. lb in lauter Straßburger güldienen den gulden à 15. batzen
Unterpfand, Zweÿ haüßer ein Vorderes undt hinderes, sampt hoffstatt, höfflin undt allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten undt Gerechtigkeiten alhier under der großen Erbslauben, einseit neben Christoph Klugen dem Kirschner anderseit neben herrn Johann Georg Langen Notario, hinden Zum theÿl Vff (-) undt theÿls Vff Mathæum Öppen den lautenmacher stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein hans Georg Strohlen deß Mehlmanns alß ietzmahlig. besitzers deß underpfands (quittung) Act. d. 12.ten Januar. 1699

Autre hypothèque passée le même jour au profit de David Rhein, brasseur au Faucon

1676 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 839-v
ut supra [Herr Elias Städel der Specerirer]
in gegensein herrn David Rheÿnen des biersieders zum Fälckhel – schuldig seÿe 500. lb Straßburger
Unterpfand, Zweÿ haüßer ein Vorderes undt hinderes mit allen deren Gebäwen undt Zugehördten alhier under der großen Erbslauben, einseit neben Christoph Klugen dem Kürschner anderseit neben herrn Johann Georg Langen Notario, hinden Zum theÿl Vff (-) undt theÿls Vff Mathæum Öppen den lautenmacher stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein hans Georg Strohlen deß Mehlmanns alß jetzigen Besitzers der hierin Verpfändeten Zweÿer Häußer (quittung) Act. d. 1.ten 8.bris 1697

Elie Stædel hypothèque la même maison dix jours plus tard au profit du pelletier célibataire Georges Klug

1678 (16. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 715-v
Elias Städel der Specereÿ händler
in gegensein Georg Klugen deß ledigen Kürschners mit beÿstand Herrn hannß Jacob Feÿrabends deß Kürschners seines Curatoris – schuldig seÿe 250. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt hoff mit allen deren Gebäwen, begriffenn weithen, Zugehördten Rechten und gerechtigkeiten, alhier unden an der großen Erbslaub einseit neben H. Johann Georg Langen Notario, anderseit neben Christoph Klug dem Kürschner, hinden uff dem Prediger Kirchhoff stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein hans Georg Strohlen deß Mehlmanns, alß ietzig besitzers deß hierin beschriebenen hypothecirt. haußes (quittung), Act. d. 6. 7.br. 1697.
[in margine :] (…) in gegensein Fr. Mariæ gebohrner debayerin, hie vorged. Hn Städels handelßmanner Wittib (quittung) act. d. 13.ten Martÿ 1691.

Fils de l’orfèvre Ulric Stædel, le marchand épicier Elie Stædel épouse en 1668 Ursule Ultz, fille de marchand
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 188-v)
1668. Dominica 1. Adventus. 29. Novembr. Hr. Elias Städel, der Specereÿ händler, Weÿl. hr Ulrich Städels Goldarbeiters Vndt Burgers alhie nachgelaß. Ehelicher Sohn, Undt Jfr. Ursula, Weÿl. Hrn. Wolff Ultzen geweßenen Burgern Vndt Handelßmanns alhie nachgelaßne Eheliche Tochter. Copulti , Donnerst. 10. 10.bris (i 201)
Proclamation, Cathédrale (luth. 108, n° XXV) 1668. Zum 2 mahl Hr Elias Städel der Specereihändler u. Burger alhie, Weiland hr Ulrich Städels Goldarbeiters u. burgers alhie nachgelaßener ehel. Sohn, Jfr. Ursula, Weiland hr. Wolff Ultzen geweßenen Handelßmanns v. Burgers alhie nachgelaßene ehel: T. Dientags den 10. 10.br. J. St Peter. (i 110)

Elie Stædel se remarie en 1679 avec Marguerite Vogler, fille de juriste
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 285-v)
1679. Ead. Domin: [Domin: I. Adventus 30. 9.bris] Hr. Elias Städel der Specereÿhändler v. burger alhier v. Jfr. Margaretha weÿl. hrn Joh: Caspar Voglers U. V. D. V. Practicj hinterlaßene eheliche tochter. Copulavi Donnerst. 11. Xbris (i 300)

Elie Stædel épouse en troisièmes noces Marie de Bayer, fille d’un droguiste de Bâle
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 48-v)
1693. Domin: XXVII post Trinit. v. Dom: I. Adventus proclamati sunt Hn Elias Städel der Handelsmann v. burger alhier Undt Jfr. Maria hrn Johann de Baÿer geweßenen handelßmanns v. Materialisten zu Baßel nachgel. ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 2. 10.bris [unterzeichnet] Elias Städel als hochzeiter, Maria de beÿer als hochzeiterin

Marie de Bayer devient bourgeoise deux ans plus tard
1695, 4° Livre de bourgeoisie p. 651
Maria De Bayer, Von Basel, Weÿl.: H: Justini de Bayers, gewes handelßmanns daselbst hinterl. Ehl. tochter empfangt das burgerrecht Von H. Eliæ Städel dem specirer allhier, ihrem jetzigen Ehemann, p. 2. gold fl. Vnd 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, war zuvor ledigen standts und wird Zu E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Promis. 17. Januarÿ 1695.

Elie Stædel meurt en 1695 en délaissant un fils issu de son premier mariage et une fille du dernier. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire dressé en 1691 après la mort de Marguerite Vogler. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 218 livres, celle des héritiers à 445 livres. L’actif de la communauté s’élève à 522 livres et le passif à 314 livres

1695 (5. 8.br), Not. Schübler (Jean Philippe, 56 Not 8) n° 14.a
Inventarium und Beschreibung aller haab, Nahrung und Gütter, so weÿl. der Ehren wohlvorgeacht Herr Elias Städel geweßener Specierer undt burger allhier Zue Straßburg Seel. nach seinem den 18. Julÿ instehend. 1695.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt verlaßen, so auff erfordern, und begeren deß wohl Erenvesten und Rechtsgelerten herrn Johann Baptist Städels J. V. Studiosi deß abgeleibten herrn Seel. mit weÿland der vielehren und tugendreichen frawen Ursula gebohrner Ultzin deßen erstern haußfrauen Seel. Ehelich erzeugten sohns für sich selbsten, weilen derselbe Majorennis und beÿ löbl. Vogteÿ gericht sein Mittel selben Zu administriren sich declarirt, ferner deß Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Johann Adam Petzels Specierers vnd burgers allhier als veordnteten vnd geschwornen Vogts Annæ Mariæ deß in Gott ruhenden herrn Seel mit der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Maria gebohrner de Beÿer deßen hinterlaßenen wittib Ehelich erzeugten döchterleins, beeder deß verstorbenen herrn See. Zu Zweÿ gleichen Stammtheilen ab intestato verlaßener Erben, inventirt durch Ehrenbesagter fraw wittib unter assistentz deß Ehrenbest undt wohlverordneten herrn Johann Jacob de Beÿer Materialisten und Schirmbs Verwanthens allhie, dero Constituirt: und geschwornen Vogts (…) Actum Straßburg auff Mittwochs den 6. Octobris Anno 1695.
Eheberedung vnd Codicill seind in meinner Matrice Zu befinden

In einer in der St. St. under der groß. Erbslauben gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der bühnen, Auff dern vndersten bühnen, Auff den obern gängel, Auff denen Obern hindern Gängl. In der Cammer A, Vor dieser Cammer, In der Stub Cammer, Vor dießen Gemachen, Inn dem Kämmerl. Auff dem ohneins oberst. gang, In der Wohnstub, In Stub Cämmerl. Im Conthor, Im haußöhren vor der Wohnstub, Auff dem vntersten Gang, In der understen Stuben, Im Hoff, Im Keller
(f° 21-v) Eigenthumb ane häußern. (E.) It. Zweÿ häußer, ein vorders und ein hindern mit dero hoffstätten, hoff, brunnen und allen Ihren gebäuden, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhier in der Statt Straßburg under der Großen Erbslauben einseÿt neben weÿl. H. Caspar de Beyer deß geweßenen Materialisten hinderlaßener fraw Wittib vndt Erben, anderseit herrn (Dani)el Langen dem Paßmentirer, hinden Zum theil auff gedachte de beÿerischen fraw wittib und Erben theils auff weÿl. herrn Niclauß Claußen deß geweßenen handelßmanns vnd. Alten Großen Rahts verwanthen Seel. hinderbliebener fraw wittib und Erben stoßend, davon geh. Jährlichen der Statt Straßburg Pfenningthurn 3. lb 10. ß bodenzinß so in doppelten Capital gerechnet thut 140. lb. ferner 25. lb d Zinns dem Waÿßenhauß allhier auff Johannis Baptistæ in hauptgut widerlößig mit 500. lb, Ferner 10 lb d dem Ottonianischen Stifft allhier Jahrs auff weÿhenachten in Hauptgutt widerlößig mit 250. lb d Weiter 20. lb d Zinß Weÿl. herrn Johann David *heimen deß geweßenen biersieder Zum Faelckel und burgers allhier Seel. hinderlaßener fraw wittib und Erben Jährlichen auff Michaelis in Capital ablößig mit 500. lb. . So dann 9. lb 7 ß 6 s herrn Johann Jacob Bleicher dem Vechhändtler und E. E. Großen Raths Altem beÿsitzer wie auch herrn Abraham Bichel dem Specierer und burger allhier als Vogten der Klugischen Kinder, Jährlichen auff Weÿhenachten in hauptgut widerlößig mit 187 lb 10 ß d, Sonst freÿ ledig vnd eÿgen vndt ist solche behaußung hiehero in dem Jenigen Preiß gleich wie dieselbe beÿ weÿl. Frauen Margarethæ gebohrner Voglerin deß Herrn Seel. andern haußfraw seel. Verlaßenschafft Inventation Krafft deß durch Johann Philipp Schüblern Notarium in Anno 1691. auffgerichteten Inventarÿ fol. 89. von der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister æstimirt worden, auch zu laßen verglich. benantlich 1500. lb. Hingegen thun hievor gemelte beschwerden In Summa 1437 lb [corrigé en] 1577 lb So übertreffen die auff solcher behaußung stehend. beschwerden dieselbe umb 77 lb 10 ß d so hernaher folio (-) als ein Passiv Schuld dießem Inventario einverleibt zu ersehen.
Vber solche haüßer besagt ein newer Perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzlleÿ Contract Insigel bekräfftigt de dato den 9. Octobris A° 1676 aus welchem Zu ersehen welcher gestalt solche behausung von dem herrn Seel. von den Klugischen Erben erkauffet worden mit altem N° 1 notirt vnd dabeÿ gelaßen. darbeÿ ferner ein teutscher Perg. Kauffbrieff mit vorgedachter Statt Straßburg anhangenden Insigel verwahret sub dato den 22. Maÿ Anno 1661. auß welchem erhellet, welcher gestalt weÿl. fraw Barbara auch weÿl. Georg Klugen deß kürschners Seel. Wittib weÿl. Isaac Rummerspergers seel. Erben solche behaußung aberkaufft, mit altem N° 3 jetzt newem N° 3* notirt
Weither ein teutscher Perg. Teutsch brieff mit vferwehnten anhangenden Insigel bekräfftigt de dato den 11. Maÿ Anno 1657. auß welchem zu ersehen, welcher gestalt vorgemelter herr Rummersperger Seel. vorerwehnte behaußung von herrn Johann Friderich Hoffmann dem handelßmann vndt burgern Zu Franckfurth tauschweiß ahe sich gebracht, auch mit altem N° 5 ietz newen N° 1 signirt
Mehr j. Perg. Zinnßbrieff mit deß kleinen Raths Zu Straßburg anhangendem Insigel befestigt sub dato d. 3. Februarÿ 1535. vber 300 fl. Straßburger wehrung besagendt, so ahne hernach mals auff 150. fl. verglichen worden, mit alten N° 5, 4 vndt 1 signirt, ietz newen auch N° 1 notirt
It. j. Perg. Quittantz oder schadloßbreiff vber 2 fl 7 ß d gelts so auff solche behaußung gestanden vndt abgelößt worden, mit deß bischoffl. hoffs Zu Straßburg anhangendem Insigel verwahrt, de dato den 17. Aprilis Anno 1562. auch mit altem N° 5 jetz newem N° 1 notirt, Dabeÿ ferner ein Lateinischer Perg. brieff mit deß gedachten hoffs Zu Straßburg anhangendem Insigel de dato 11. Septembris 1544. mit N° 1 signirt. So dann dreÿ alten Perg. abgelößt Zinnß brieff sampt mehrerem schrifftlichem bericht und documenten gebunden zu befinden
(f° 37-v) Schiff und geschirr Zum Specereÿ handel gehörig
(f° 39) Ergäntzung der fraw Wittib Unverändert gutts, Vermög deß vber der fraw Wittib Zu dem hern Seel. in die Ehe gebrachte Nahrung durch Johann Philipp Schüblern Notarium publicum in Anno 1694. auffgerichteten Inventarÿ
(f° 40-v) Eigenthum ane Liegenden Güttern vnd einer hoffstatt davon der herr Seel. nichts gezogen oder genoßen. It. eine verlegene hoffstatt sampt einem Keller, Gemäur in dem dorff Scharrachbergheimb (…)
(f° 44) Abzug dießes Inventarium. der Fraw Wittib unverändert gutt, Sa. haußraths 28, Sa. Silbergeschirrs 26, Sa. guldener Ring und geschmeids 46, Sa. der baarschafft 5, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung (66, Abgang 4, Rest) 62, Summa summarum 243 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 218 lb
Der Erben unverändert Gutt, Sa. haußraths 158, Sa. lährer Vaß 1, Sa. Schiff und geschirrs Zum Specereÿ handel gehörig 38, Sa. Silbergeschirrs 115, Sa. Guldener Ring 14, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 34, Sa. Gülth von liegenden güthern 44, Sa. Eigenthums ane häußern, nulla, Summa summarum 433 lb – Schulden 878, In Vergleichung 445 lb
Theilbar Gutt, Sa. haußraths 8, Sa. der Früchten 5, Sa. Gewerbs wahren 450, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 3, Sa. Schulden 51, Summa summarum 522 -b – Schulden 314, Nach deren Abzug 207 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 334 lb
Abschatzung Mitwochs d. 11.ten Aprillen 1696. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd bescheidenen herrn Ellias Stedell burger vnd Wurtz Kremers See: hinder Laßene fraw wittib Vnd Erben behaußung allhier in der Statt Straßburg vnder der großen Erbßen lauben, Ein seitzes Neben herr Daniel Lang dem Knöpffmacher, anderseitzes Neben herr Johannes Rauch dem buch fierer hinden auff dem Prediger Kirchhoff stoßend, welche vorder Vnd hinder Wohnung Sampt Neben Gänge, Bauch Kuchen, holtzhauß, Keller, Gaden vnd höfflein auch übrigen begriffen recht Vnd gerechtigkeit wie solchen durch die geordnete werckhleutt in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen vor Dreÿ Tausend Neun hundert Gulden, Bezeichnus der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs.

Les deux héritiers d’Elie Stædel vendent la maison au farinier Jean Georges Strohl. L’acquéreur accorde à Marie de Bayer le droit d’habitation dans certaines parties de la maison tant qu’elle restera veuve au lieu de la jouissance viagère

1697 (24.6.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 300
(prot. fol. 33.b) H. Johann Baptista Städel J.U. Studiosus für sich selbsten, So dann H. Johann Adam Petzel der Handelßmann, alß Vogt Weÿland H. Eliä Städels gewesenen Specerirers seel. nachgelaßenen Töchterleins Nahmens Anna Maria,
haben in gegensein Hans Georg Strohlen, ietzmahligen Mehlmanns und burgers allhier Und Evæ Mariæ geb. Helmstätterin mit beÿstand Johann Martin Rügers, des Schuhmachers
Zweÿ Haüßer, ein Vorder: und hinderes, mit dero Hoffstätten, Hoff, Bronnen und allen Ihren Gebäuen, Begriffen, Weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Vnder der großen Erbs lauben, was d. Vorderhauß betrifft und Zwar einseit neben Johann Daniel Langen dem Knöpffmacher anderseit neben H. Johann Jacob Rauchen em Buchhänldein hinten auf d. hinderhauß ged. hinderhauß aber auff dem Prediger Kirchhoff, allwo es einen außgang hat einseit neben dem Debaÿerischen Erben anderseit neben H. Jacob Göring dem Handelsmann hinten auf bemeltes Vorderhauß, stoßend gelegen, welche haüßer umb 500 lb Capital (Ferner umb 250 lb, 500 lb, 632 lb, 62 lb, 62 lb, verhafftet) auch gebe mann Jährlich 3 lb 10 ß d der Statt Pfenningthurn wegen heraus bau(u)ng des ladens, im Vordern Hauß, sonsten gegen Männiglich freÿ ledig und eÿgen, dann obwohlen Fr. Maria geb. Debaÿerin obged. H. Eliä Städels hinterlassene Wittib, vermög des Zwischen Ihr und ged. Ihrem Ehemann den 16. Julÿ 1695 auffgerichteten Testamentj nuncupativi bemelte zweÿ Haüßer die tag Ihres lebens widembs weiß zu genießen gehabt, so ist doch dieselbe hierbeÿ Persönlich erschienen Und Zwar dieselbe mit beÿstand Hn Johann Jacob Debaÿers des Materialisten und Handelsmann Ihres bruders Und Vogts wie auch H, Sebastian Rießen procurat: beÿ löbl. Ammeister Audientz und hat sich erklärt auff bemelten Widemb, was ged. haüßer und die Käuffere betrifft, gäntzlich Verzug zu thun – umb 312 pfund
Paulo post ist ferner Verglichen und haben die Kauffende Eheleuthe obged. Städelischen Wittib, weilen Sie wie obgemeldt die Verkauffte Haüßer lebtägig zu genüßen gehabt, aber auff d. genuß derselben verzug gethan, in ged. haüßern zu verlehenen Versprochen, Nachfolgede Gemach und bequemlichkeiten Nemlich Erstlich den jenigen a part Unterschlagenen Schwibbog. und laden auff obged H. Rauscher seiten an den Sie schon eine Zeit lang auff solche weiß inn gehabt, sambt dem gewölbten vordern Keller, Ferner auff dem Ersten boden eine stieg hoch droben Stub und Cammer darneben, wie auch Haußehren so zur Küchen dient, Mehr ein Cämmerlein auff dem mittelsten gang geg. obged. Lang. seiten, Item die öberste bühn, oder andere bequemlichkeiten Platz ohngefähr 10 biß Zwantzig Fürtel Frucht zu legen, So dann Platz zu einem paar Fuder holtz zu leg. Endlichen d. Kammerlein vnder der stieg, so die Entlehnerin seithero zum firnis gebraucht, alles auf so lange Zeit, als die Fr. Enlehnerin im wittwenstand bleiben und solches selbsten Persönlich bewohnen wird, Umb einen Jährlichen zinnß Nemblich 15 pfund

Fils d’un meunier de Haguenau, Jean Georges Strohl épouse en 1672 à Pfaffenhoffen Barbe Heuler, fille du prévôt du lieu. Devenu aubergiste au Cheval noir, il se remarie en 1678 avec Eve Marie Helmstetter, fille de boucher et veuve de l’aubergiste Wendel Schleber.
Mariage, Pfaffenhoffen (luth. f° 253)
Anno 1672 Zinstags den 4. Junÿ. Johann Georg Strahl Weÿl. H. Strahlens geweßenen Burg. Müller zu Hagenaw hinterl. Ehel. Sohn und Barbara weÿl. Peter Heülers geweßenen Schultheisen alhie hinterlaßene Ehel. Tochter (i 211)

Mariage, Pfaffenhoffen (luth. f° 256)
1678 den 23.t. Aprilis. Hanß Georg Strahl gerichtsschöpff. v. gastgeber Zum Rappen alhie Witwer Vnd Eva Maria Weÿland Wendel Schlebers Metzgers hinterlaßene Wittib (i 214)

Mariage, Pfaffenhoffen (luth. f° 252)
Anno 1669. Wendel Schlebers deß Wirths Zum Schwanen, hanß Wendel ehelicher Sohn v. J. Eva Maria, H. Johann Ludwig Helmstetters (des Schultheißen in d. walcken) eheliche tochter ging. Zu Kirch d. 11. Maj (i 210)

Jean Georges Strohl de Haguenau et Eve Marie Helmstetter de Pfaffenhoffen deviennent bourgeois de Strasbourg en 1697 avec leurs deux filles.
1697, 3° Livre de bourgeoisie p. 1189
Joh: Georg Strohl Meelmann von Hagenaw, Weÿl. Johann Strohlen gew: Müllers daselbst hint. Ehl; soh, vnd Eva Maria Helmstätterin, Von Pfaffehoffen deßen haußfrau auch Maria Catharina und Anna Magdalena ihre Kinder erkauffen das burgerrecht samptlich p. 10. gold.fl so bereits auf dem Pfenningthurn erlegt worden, Vnd werden beÿ E. E. Zunfft der Becken dienen, Jur: d. 15. Junÿ 1697.

La tribu de Boulangers s’oppose à celle de la Lanterne au sujet de Jean Georges Strohl qui vend de la farine sans exercer le métier de meunier. La tribu de la Lanterne répond que Jean Georges Strohl est marchand de farine jusqu’à ce qu’il trouve un moulin à exploiter. Sur l’intervention du préteur royal, l’assemblée conclut que Jean Georges Strohl restera tributaire à la Lanterne mais cotisera chez les Boulangers pour continuer à vendre la farine.
1698, Protocole des Quinze (2 R 102)
E.E. Zunfft der Beck Ca Lucern hanß Georg Strohlen betr.
(f° 230) Freÿtags den 3. Octobris 1698. E.E. Zunfft der Beck Ca Lucern hanß Georg Strohlen betr.
Iid. [Obere Handwercks herren] Laßen per Eundem [herrn Secretarium] proponiren, Es habe E. E. Zunfft der Becken wieder E. E. Zunfft Zur Lucern geklagt, daß dieselbe prætendire, daß hanß Georg Strohl so außerhalb ein Müller geweßen, vnd anietzo den meelhandel hier treibe, beÿ Ihro leibzünfftig sein solle. Beÿ den O. Handwercks Hh. seÿe in nahmen der Zunfft Zur Becken H. Not. Scherer erschienen vnd habe berichtet, daß H. Ammeister Friderici bitten laße ged. Strohlen so lang beÿ dieser Zunft zu laßen bis er das Müller handwerck wider anfangen würde.
Hingegen hette H. Molling. in nahmen E. E. Zunfft Zur Lucern beditten, daß mehrbemelter Strohl ein Müller seÿe, auch würcklich nach einer Mühl sich umbsehe, vnd nur interimsweiß den meelhandel angefangen habe, vndt wann schon derselbe sich beÿ E E Zunfft der Becken angemeldet habe, so seÿe es ex errore geschehen, vndt hette man sich zu verwundern, daß Ihme das Namen recht alda so schwehr gemacht worden seÿe, mit angehencker bitt, denselben an E. E. Zunfft Zur Lucern zu verweißen.
Worauff die Obere Handwercks herren den Strohln auch selbsten angehöhrt, welcher bekant, daß er ein Müller seÿe, auch eine Mühl entweder Zu kauffen oder Zu lehnen willens seÿe, undt weilen Er beÿ E E Zunfft der becken bereits 6 fl. erlegt, so besorge Er, daß wo er da weg müßte, ihm solches gelt nochmalen Gesondert werden dörffe, iedoch gelte ihn gleich, Wo Er hin diene.
Herr Prætor Regius sagt, er vermeine, weilen ged. H. Strohl seiner profession nach ein Müller seÿe, undt den Meelhandel nur ad tempore angefangen, daß derselbe beÿ E E Zunfft Zur Lucern leibzünfftig sein, wegen des Wannenrechts aber mit gelt zu den Becken dienen könte. Erk. Gefolgt.

Les Quinze interdisent à Jean Georges Strohl de louer des resserres ou des caisses à des étrangers pour qu’ils puissent y conserver leurs grains afin d’éviter les fraudes
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Hannß Georg Strohl pt° erlaubnus Käst den frembden zu verlehnen
(f° 191) Sambstags den 1. Augusti 1711. – Hannß Georg Strohl pt° erlaubnus Käst den frembden zu verlehnen.
K. noîe Hans Georg Strohlen Burgers vndt Meelmanns alhier prod. unterth. Memoriale vnd bitte, wie inhalts. Erk. an die Obern Ungeltsherren verwießen.

(f° 199-v) Sambstags den 8. Augusti 1711 – Hannß Georg Strohl pt° erlaubnus geflüchtete früchten in sein Haus zu nehmen
Iidem [Obere Ungeltsherren] per H. Friden, es habe Hannß Georg Strohl der Meelmann Gegenwärtiges unterthäniges Memoriale übergeben, H. Fridt liß es ab, darinnen derselbe uterth. bittet daß Ihme erlaubt werden möchte, seine Kammern vnd Käst, welche verschiedene Landleüth beÿ ihme in Lehnung haben, auff dem nothfall mit geflehnten früchten beschütten zu laßen, mit dem anerbiethen das Kasten Zeichen davon gleich par avance zu bezahlen, damit wann solche früchten über kurtz oder lang verkaufft werden, den Ungelt nichts abgehen möchte, in deme sein hauß in hohen preiß stehe, vndt Er dem Meelwesen nicht mehr so eiferig wie ein Junger nachgehnn Könne.
Alß man von solchem petito geredet, habe man sich gleich errinnert, daß vor einige Jahren den Meehl leuthen vnd becken beÿ 5 lb str. verbotten worden, einige geflüchtete früchten in ihre Heüßer einzunehmen, weilen Sie nachgehends solche früchte an sich gezogen, undt das Ungelt dadurch erfähret worden, deßwegen man des Imploranten begehren vor bedencklich angesehen, in deme es eine böse consequenz abgeben, undt alle andere Meel leüth dergleichen prætendiren würden, dahero man davor gehalten, daß derselbe mit seinem begehren abgewießen werden könte.
Erk. Bedacht gefolgt.

Acte qui établit quels biens Jean Georges Strohl et Anne Marie Helmstetter ont cédé à Jean Philippe Schleber, meunier au Moulin des Huits Tournants et à Marie Catherine Strohl femme du tanneur Jean David Rœderer
1717 (29. 9.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 44) n° 33
Lüfferungs Register darinnen Alles das Jenige Was H. Johann Georg Strohl der Meelmann und Fr. Eva Maria Strohlin, Gebohrne Helmstetterin Ihren Kindern über das Jenige, was Sie beÿ dero Verheürathungen Von Ihnen empfangen, noch ferner von Heurathsgutt Gelüffert. Actum den 29. Novembris Anno 1717.
Herrn Hannß Philipp Schlewer dem Achträdermüller und burger Alhier, als der Fr. Sohn Erster Ehe (…)
Frawen Mariæ Catharinæ Rödererin gebohrner Strohlin, H. Johann David Röderers, Rothgerbers vnd Burgers alhier Ehelicher Haußfr. Als beÿder Strohlischer Eheleuthe Leiblichen dochter )éé

Eve Marie Helmstetter meurt en 1723 en délaissant un fils issu de son premier mariage et deux filles du second, le veuf Jean Georges Strohl meurt peu après. Ils ont légué par testament leur maison à leur fille cadette Anne Madeleine femme de Jean Daniel Helmstetter. Les experts estiment la maison 2 150 livres. L’actif de la succession s’élève à 10 983 livres, le passif à 277 livres.

1723 (7.4.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 8) n° 147
Inventarium und Beschreibung aller haab, Nahrung und Güethere, Liegend vnd fahrender, überall nichts davon außgenommen, so weÿlandt die viel Ehren und Tugendbegabte fraw Eva Maria gebohrne Helmstetterin deß Ehrengeachten Herrn Johann Georg Strohlen burgers und mehlmanns gewesene Eheliche haußfrau nunmehro seelig, nach Ihrem am 26. Februarÿ deß angefangenen 1723 Jahrs aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen hienscheiden hinter sich verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten herrn Philipp Schlebers burgers und achträder müllers der seel. verstorbenen mit weÿland den Ehrenhafften herrn Johann Wendling Schläbers geweßen burgers und Metzgers zu Pfaffenhoffen Ihrem erstern Ehemann ehelich erzeugten und hinterlaßenen Sohn alß dißorts ab intestato Zu einem dritten Stammtheil hinterlaßenen Erben, So dann der viel Ehren vnd tugendbegabten frauen Maria Catharina, der verstorbenen mit obermeltem H. Wittiber ehelich erzeugter dochter mit beÿstand des Ehrengeachten herrn Johann David Röderers Burgers vnd Rothgerbers alhier dero Eheherrn in den andern und darunder viel Ehren und tugendbegabten frauen Annæ Magdalenæ gebohrner Strohlin deß Ehrengeachten herrn Johann Daniel Helmstetters burgers alhie ehelicher haußfrauen auch der verstorbenen mit obermelten herrn wittiber aus Zweÿter Ehe erzeugten und Zum dritten Stammtheil hinterlaßener dochter mit beÿstand Ihres Eheherrn auff Zuvorher an Sie Ergangenes Erinnerungen vnd vorleßung des gewohnlichen Articuls Eigens vnd Zeigens (…). So geschehen Straßburg den 7. Aprilis 1723.

Bericht. Zuwißen demnach auff obeingangs gemeltes datum die Inventation der Frauen seeligen Verlaßenschafft völlig ins Concept gebracht, nur aus noch auff das beruhet daß die Abschatzung der behaußung von den geschwornen Werckmeistern Zur handt gebracht werde, so hat gleich folgenden tags, sich der herr Wittiber auch bettlägerig vnd kranck anzeiget, wie er den auch den 18. Aprilis 1723. dießes Zeitliche gesegnet, Wann nun also beede Eheleuthe in so kurtzer Zeit ein ander in die Ewigkeit gefolget, so verhoffen die Erben es werde gegenwärtiges Inventarium vor beeder Verlaßenschafften vor gultig angenommen Ihnen aber nicht auff gebürdet werden noch einmal Zu Inventiren.
(f° 9) Eÿgenthumb ahne einer behaußung. Item eine hintere vnd vordere behaußung sampt höffel bronnen vnd anderen gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg under der großen gewerbslauben einseit neben Hn Anthoni Renals dem Caffetier vnd Zum theil H. Immelins fr. wittib, anderseith neben H. Debeÿer dem Materialisten hinten auff den Prediger Kirchhoff, ferner über die Erbslaub aufs allmend, davon gehen Jahrs auff der Statt Straßburg Pfenningthurn 9 fl. vom Schwibbogen, sonsten leedig vnd Eÿgen und von der Statt Straßburg werckleuthen æstimirt umb 2150. Davon gehet ab wegen angeregten bodenzinßes das doppelte Capital nemblich 180. lb d, Restirt alßo 1970. lb. Darüber Meldet i. perg. brieff unter der Statt Straßburg Cancelleÿ Contractstuben Insiegel gefertiget dedato 24. Junÿ 1697 Signirt mit N° 11.
Copia Auffgerichteten Codicilli Reciproci. 1717 (…) auff Dienstag den 30. tag des Monats Novembris Abends Zwischen Vier und fünff Uhren vor Weÿl. herrn Johann Heinrich Langen Seniori geweßenen offenbarem geschwornen Notario (…) persönlich kommen und erschienen der Ehren vorgeachte Johann Georg Strohl der Meelmann und die Ehrengeachte und tugendreiche Fr. Eva Maria Strohlin gebohrne Helmstätterin bede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg zwahr hohen Alters und etwas blöden jedanoch aber von der Gnade deß Allerhöchsten annoch auffrechter, gesund gehend und stehender leibes (…) Zum Sechsten præelgiren Beeder Codicillirende Eheleuth Ihrer Jüngerne tochter Frauen Annæ Magdalenæ Helmstätterin gebohrner Strohlin Ihre Vorder und hindere behaußung unter der großen Erbslaub so über die 9 Gulden so man Jahrs dem Pfenningthurn für Allmend geldt davon Zu rechnen hat, ledig eigen sampt denen im Keller sich befindlichen Sechst Stück faßen im vordern Keller Liegend für und umb 4000 Gulden a 15 batzen
(f° 19-v) Copia Auffgerichteter Dispositionis inter Liberos. 1722 (…) auff Sambstag den 12. tag des Monaths Dec: Nachmittag Zwischen 1 und 2 Uhren in der Königl. Statt Straßburg und einer daselbst unter der großen Gewerbs laub gegen dem Ganthhauß hinüber gelegener und von Ihro Fr. Disponentin Eigenthümlich bewohendnen behaußung dero Obern mit den Fenstern auff die Gaß außsehender Wohnstub die Ehre und tugendsame Fraw Eva Maria Strohlin gebohrne Helmstetterin herrn Johann Georg Strohlen des Meelmanns und burgers allhier Ehelich haußfraw Mich unterschriebenen offenbahren geschwornen Not. und Zeugen erfordern und kommen laßen, die wir dann auff beschehenes erschienen Zwar hohen Alters, Jedannoch aber von der Gnade des grundgüthigen Gottes guten ohverrückten Verstandts richtiger Sinnen und Vernunfft (…) daß Sie vor Weÿl. Hn Johann Heinrich Langen Sen: Not. und damahligen Gezeugen den 30. Novembris Anno 1717 beneben Ihrem Ehewürth ein Codicill und letzten willen auffgericht darinnen Ihro aber Änder: Minder: und Mehrung oder gäntzliche Cassationem vorbehalten (…) Johann Heinrich Lang Nots. Jur.
Copia Extractus Pfaffenhoffer Ambts Contractuum Protocolli sub dato 24. Aprilis 1678.. Eheberedung Hannß Georg Strohlen des Rappenwürths Zu Pfaffenhoden mit Eva Maria weÿl. Hanß Wendel Schlebers gewesenen burgers und Metzgers allhier Seel. hinterbliebener wittib abgeredt den 24. Aprilis Anno 1678
(f° 13) Summa Finalis Inventarÿ. hausrath 221, wein und Faß 110, Silber 12, Goldene Ring 4, Baarschafft 4599, Behaußung 1970, liegende Güthere 237, Gülthen 28, Pfg. Zinß hauptgüther 3800, Summa summarum 10.983 lb – Schulden 277, Nach solchem abzug 10.076 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 10.485. lb
Abschatzung d. 16. April 1723. Auf begehren des Ehrenhafften und bescheidnenen H. Johann Geörg Strohl Meel: händlers ist eine behaußung allhier in der Stadt Straßburg unter der Grosen Erbs: laub gelegen Einseits neben H. Anthoine Renale Caffetier, anderseits neben Madame Sabrin, hinden Zum theil auf H de Beÿer Materialisten und Zum theil auf H. Imlings Seel. Wittib stoßend, welche behausung hinder Gebäw, Stuben, Kammer, hauß Ehren worinnen Ein herdt und waßerstein, Gewöllbter und Gebälckter Keller, höffel und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Stadt Straßburg Geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigen preiß nach angeschlagen wird vor und Umb Vier Tausendt und dreÿ hundert gulden. Bezeichnuß durch der Stadt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Abhandlung der behaußung. Die in dem Inventario fol: 42. beschrieben Eÿgenthümbliche behaußung unter der grosen gewerbs laub ist daselbsten angeschlagen pro 1970. lb Es ist aer dieselbe Krafft Codicilli §° 6. Frauwen Anna Magdalena helmstätterin der dochter prælegirt sampt 6. Stückfaßen so sich in dem Keller befunden umb 2000 lb.

Légataire de la maison, Anne Madeleine Strohl épouse en 1710 Jean Daniel Helmstetter, intendant à Hombourg en juridiction de Nassau-Sarrebruck : contrat de mariage, célébration

1710, Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16) Prothocollum f° 118-v
Eheberedung zwischen dem Ehrenvesten und Wohlgelehrten Herrn Johann Daniel Helmstetter, Ampt Kellern zu Homburg Hochgräfflich Naßau: Sarbrückischer Herrschafft, deß Ehrenvest und Wohlgelehrten Herrn Johann Marzolff Helmstetters hochgräffl. Königl. Sarbrückischen Confiscations Administratoris in Homburg mit der Edlen, Viel Ehren: und tugendbegabten Frawen Maria Christina gebohrner Huthin Ehelich erzeugtem Herrn Sohn, als Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehrn: vnd tugendbegabten Jfr. Annæ Magdalenæ, des Ehrengeachten herrn Johann Georg Strohlen burgers und Meelmanns alhie in Straßburg mit der Ehren: und tugendgezierten frawen Eva Maria gebohrner Helmstetterin ehelich erzeugten Jfr. dochter, als der Hochzeiterin andern theils
Beschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 23. Maÿ Anno 1710.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 215-v, n° 450)
1710. Mittwoch den 2.ten Junÿ seind nach 2.mähl. Proclamation ehl. copulirt worden Johann Daniel Helmstätter Keller Zu Humburg, H. Joh: Marzolph Helmstätter, hochgr. Naßauischer Hoff Kellers Zu Homburg ehel. Sohn und J. Anna Magdalena Joh: Georg Strohlen b. und Meelhändlers ehel. tochter [unterzeichnet] J D Helmstetter als hochzeiter, anna magdalena strohlin als hochzeitterin (i 215)

Le secrétaire Jean Daniel Helmstetter devient bourgeois un mois plus tard en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1712, 4° Livre de bourgeoisie p. 790
H. Joh: Daniel Helmstetter der Scribent von Himburg H: Joh: Marzolff Helmstetter gew: Ampt schreibers sohn, empfangt das burgerrecht Von einer Fr: Anna Magdalena Strohlin p. 2. gold fl. 16 ß bringt 1. Kind mit so beÿ ordnung gelaßen, Worden, Wird beÿ E E Zunfft Zur Lucern dienen. Juravit d. 18. Ejusd. [Julÿ] 1712.

Jean Daniel Helmstetter cotise chez les Boulangers pour reprendre le droit de farinier dont jouissait son beau père
1723 (26.4.), Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 396-v) Montags den 26. aprilis – Geltt Zünfftiger (3. lb d)
H Johann Daniel Helmstätter so burger allhier, bittet ihme sein vor wenig. tagen verstorbenen, Hn Schwähers Johann Georg Strohls des gewesten Meelmanns undt burgers allhier vacirendtes Meel undt Grießrecht, gegen der gebühr Zu willfahren.
Erkandt, seÿe ihme in seinem petito auff ratification gn. Herren er XV.er gegen der ordinari gebühr zu willfahren.

Les Quinze autorisent Jean Daniel Helmstetter à reprendre le droit de vannage dont jouissait son beau père pour continuer à mener ses affaires. Il argue qu’il n’y a pas création mais simple reprise d’un droit ancien.
1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
Johann Daniel Helmstätter pt° Wannenrechts
(p. 147) Sambstag d. 8. Maÿ 1723. Moss. nôe Johann Daniel Helmstätter des burgers und Meelhändlers prod. Zunfft Schein, Von beden Ehrsamen Zünfften Zur Lucern und denen Becken, bitt unterthänig Ihme das Meel: grieß und Wannen Recht gnädig Zukommen Zu laßen, Zumahlen Er seithero schon beÿ 10. Jahr seinem Schwehr Johann Georg Strohl dem Meelmann alhier Welcher Verstorbenen das Meelwerckh Versehen hat und solches nun continuiren wolte. Erk. Ober Umbgeltherren sollens untersuchen.

(p. 160) Sambstag d. 15. Maÿ 1723. – Johann Daniel Helmstätter pt° Wannenrechts
Obere Umbgeltherren laßen per Eundem Referiren, daß Johann Daniel Helmstätter der burger und Meelhändler alhier in einem gehaltenen Recess unterthänig angesucht, Ihme das Meel: grieß und Wannen Recht gnädig gedeÿen Zu laßen, Zu mahlen er schon seither Zehen Jahr seinem Schwehr Johann Georg Strohl dem Meelmann alhier, Welcher Verstorben, sothanes Meelwerckh Versehen habe, und solches nun continuiren wolle, wobeÿ er Zweÿ Scheinen, den einten von E. E. Zunfft Zur Lucern vom 4. huj. Krafft welches beschienen daß der Implorant sich A° 1711 beÿ ged. Zunfft Zünfftig, auff absterben deßen Schwehrs Johann Georg Strohlen, desen vacirendes wannenrecht contuiren, auch E. E. Zunfft, auff Mgh. Ratification Ihme gerne darinn willfahren wolte, den andern von E. E. Zunfft der Becker de dato 26. Aprilis jüngst dahien gehend, daß dem Imploranten auff hochged. Ratification mit dem wannenrecht willfahrt, eingelegt, Beÿ bekandt und beseßener Deputation habe er beÿgesetzt, daß er schon von Zimliches in diesen Handel gestehet, den er jetzo so schlechter dingen, undt ohne großen Schaden nicht quittiren Könte, anbeÿ seine bitt widerhohlt, weder nun der Implorant dem quæstionirten handel schon viele Jahr in den nahmen seines Schwehrs getrieben, und durch Ihne keine new Wannen recht auffgerichtet, sondern das alte continuirt werde, alß warein beede Zünfften Zur Lucern undt Zu denen Becken consentiren, sio hätten die Hh. Deputirten dafür gehalten, daß dem Imploranten in seinem begehren zu gratificiren seÿe, die genehmhaltung Zu Mghh stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Jean Daniel Helmstetter acquitte à la tribu de la Lanterne le droit de vannage qui vient de lui être accordé
1725, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 5-v) Dienstags den 26. Junÿ 1725 – H. Johann Daniel Helmstätter erscheint bezahlt daß von seinem H. Schweher H Johann Georg Strohlen von A G. H. den XV. accordirte Wannenrecht mit 3. lb 5 ß d

Jean Daniel Helmstetter loue une boutique et un logement à Marie Villars, veuve du marchand de tabac Pierre Pradier

1729 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 170-v
Johann Daniel Helmstätter der Meelhändtler
in gegensein Fr. Mariæ geb. Villars Pierre Pradier des tabackhändlers verlaßenen Ehefraun beÿständlich ihres Curatoris Pierre Cirier des handschuhmachers [unterzeichnet] marie pradié, pierre sirie
In sein hellmstätters eigenthümlich allhier unter der großen gewerbs: laub, einseit neben L’archer dem grempen und H. Debayer dem Materialisten anderseit neben weÿl. Pierre Savary Erben hinten auff ged. H. De Bayer und hellwigische wittib gelegenen behausung, Unten auff dem boden neben sein helmstättischers und anderseit neben L’archer Laden einen Laden, Ferner das gantze hinderhauß nichts davon ausgenommen – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von allerserst verfloßenen Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 90 gulden

Jean Daniel Helmstetter loue une partie de sa maison dont une boutique au pelletier Jean Louis Schlag

1736 (24.12.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 952
H. Johann Daniel Helmstätter der Meelhändtler
in gegensein Johann Ludwig Schlag des Kürßners föchhändlers
In einer dem verlehner eigenthümlich zuständig unter der großen gewerbslaub einseit neben Reynaldischer wittib anderseit neben La Bruyère dem handelsmann gelegenen Behausung, das gantze auff Hellwigischer wittib stoßend hinderhauß, nichts davon als die so genannte dermahlen noch obsignierte Preßkammer unten auff dem boden gegen dem Predigen Kirch hoff gelegen, so der verlehner sich vorbehaltet ausgenommen, ferner in dem Vorderhauß Einen Laden einseit neben des verlehners und anderseit neben reynaldischer wittib Laden liegend – auff 4 nacheinander kommende jahre anfangend von nächst kommenden Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Jean Daniel Helmstetter loue une partie de sa maison dont une boutique au marchand Claude Joseph Revillot

1740 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 568-v
H. Johann Daniel Helmstätter der Meelmann
in gegensein H. Claude Joseph Revillot des handelsmanns [unterzeichnet] I R
in seiner alhier unten der großen gewerbslaub, einseit neben H de Bayer, anderseit neben Helwischer wittib, hinten auff den Prediger kirchhoff gelegenen behausung, vornen unter der großen gewerbslaub einen laden neben Renaldischer wittib, weither das gantze hinderhauß auff dem Prediger kirchhoff jedoch solle der durchgang freÿ bleiben – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auf Mariæ Verkündigung bevorsteheden Jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich gulden

Nouveau bail entre les mêmes. Claude Joseph Revillot cède en 1752 ses droits au cafetier Jean Antoine Falconnet

1744 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 5
H. Johann Daniel Helmstätter der meelhändler
in gegensein H. Claude Joseph Revillot des handelsmanns [unterzeichnet] IR
entlehnt, in seiner alhier unter der großen gewerbs laub einseit neben Jean Baptiste Domer dem handelsmann, anderseit neben Raynalischen wittib und erben gelegenen behausung den laden neben Domer, so dann das gantze hinderhauß auff den prediger kirch hoff aussehend, jedoch soll der durchgang freÿ bleiben – auff 9 nacheinander folgenden jahren, anfangend auff auff nächst künfftigen Annunciationis Mariæ um einen jährlichen Zinß nemlich 200 gulden
[in margine] H. Revillot in gegensein Jean Antoine Falconnet des Caffetier, all sein aus vorstehender lehnung habendes recht hiemit cedire auff auff nächst künfftigen Joh. Baptistæ, 28. jan. 1752

Jean Daniel Helmstetter loue une partie de sa maison dont une boutique au cafetier Jean Antoine Falconnet

1751 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 381-v
H. Johann Daniel Helmstätter der meelhändler
in gegensein H. Jean Antoine Falconnet
entlehnt, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörig ane der großen gewerbs laub, einseit neben Jean Baptiste Domer dem taback händler, anderseit neben der Raynalischen wittib gelegenen behausung und deren vorderhauß, den gantzen laden benebst dem vordern kleinen kammer, das gantze hinderhauß ohne ausnahm, doch so daß der durchgang von dem Prediger Kirch: Hoff allezeit freÿ bleibe und der durchgang durch den laden denen jenigen leuthen so unter dem bog. feÿl haben, ebenfalls erlaubt seÿn solle, so dann die bauch kuchen denen gebrauch jedoch der verlehner zu seinem waschen sich vorbehaltet – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auf Annunciationis Mariæ 1753, um einen jährlichen Zinß nemlich 300 gulden

Anne Madeleine Helmstetter meurt en 1752 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants après avoir réduit ses deux fils vivants à la légitime. Elle a légué la maison aux Grandes Arcades à sa fille aînée en en réservant la jouissance viagère à son mari survivant. Les experts estiment 2 750 livres la maison aux Grandes Arcades. La masse propre au veuf s’élève à 4 230 livres, celle des héritiers à 8 422 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 143 livres, le passif à 8 787 livres

1752 (26.3.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 487) n° 491
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten frauen Annä Magdalenä Helmstetterin gebohrner Strohlin, des Ehren und Großachtbaren herrn Johann Daniel Helmstetters, Mehlhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener frau Eheliebstin nun seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Ano 1752. – nach ihrem d. 22. X.bris des letzt verfloßenen 1751. Jahrs beschehenen tödl. hientritt hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren der ane hernach folgendem folio benandter Erben (…) So beschehen in d: Königlichen Satt Straßburg, auf Montag den 26.ten des Monaths Martii Anno 1752.
Die verstorbene seel. hat per Testamentum solenne inscripto Zu Erben verlaßen als folgt. 1° Weÿl. Hn Johann Georg Helmstetters geweßenen handelßmanns und burgers allhier seel. mit frauen Anna Maria gebohrner Knollin ehel. erzeugte Zweÿ Kinder nahmens Simon, so ohngefehr 19 Jahr alt, und Magdalena, so ohngefehr 4 Jahr alt, In deren Nahmen her Philipp Jacob Schiltzenberger d. nadler und burger allhier als dero geordnet und geschworner Vogt beÿ dem Geschäfft erschienen. Gedachte Frau Helmstetterin ist auch beÿstand. T. Hn Johann Jacob Ölingers Not: publici & pract. allhier beÿ dem Geschäfft Zugegen gewesen.
2. herrn Johann Daniel Helmstetter, den Handelsmann und burger alhier, doch nun in die ihme von Rechtwegen gebührige Legitima, in das übrige aber, seine bereits mit Frauen Maria Catharina gebohrner Lichtenbergerin ehelich erzeugte Kinder, Nahmens Margaretha Magdalena, so ohngefehr 10 Jahr alt, Johann Daniel, so ohngefehr 7 Jahr alt, Johann Friderich, so ohngefehr 5. Jahr alt, und Catharina Barbara so ohngefehr 2. Jahr alt, wie auch die noch ins künftige ehel. erzeugende Kinder, In dero Nahmen T. Herr Jacob Thürninger, handelsmann und burger allhier, als dero geordnet und geschworner Vogt, dem Geschäfft abgewartet, Und gedachte frau Maria Catharina Helmstetterin ist auch beÿ dem Geschäfft beÿständl. S. T. Hn Georg Carl Ferdinand Popp, J. U. Lti und Ritterschaftl. Nider Elsaßischen advocati & proc. ord. persönlich erschienen
3. Frau Annam Magdalenam gebohrne Helmstetterin, H. Georg Friderich Stock des handelsmanns und burgers allhier Frau Eheliebsten welche auch beÿständlich gedachtem ihres Eheliebsten dem Geschäfft in Persohn abgewartet
4. Hn Johann Helmstetter den Gastgeber jedoch aus in dem ihme v. Rechtswegen gebührenden Pflichttheil in das übrige aber, seine Eheliche Kinder so viel er deren nach tod verlaßen wird. I, deßen Nahmen H. Diebold Meÿer der Schuemacher und burger allhier als geschworner vogt beÿ dem geschäfft erschienen. Und weilen solcher abweßend und verurth. ohnverburgert so ist aus Mittlen Es En kleinen Raths beÿ dem Geschäfft erschienen T. H. Johann Jacob Degermann besagten En Raths dermahliger beÿständlich und burger alhier. Und weilen nun* vor nöthig befunden sein herrn Johann Helmstetters Kinder /:dafern er deren eines oder mehr hat:/ wegen der in dem Testament befindlichen Substitution auch einen Vogt Zu ordnen, so ist nach geendigter Inventur, und als gedachter Herr Degermann das Amt eines Deputati würcklich geendiget hatte, derselbe solchen Kinder, zu einem Vogt geordnet worden
Alle der verstorbenen frauen seel. resp° Kinder und Enckel zu ungleichen Antheilen.

In einer allhier Zu Str: Ane der großen Gewerbslaub gelegenen, hiehero gehörige und hernach inventirten behaußung ist befunden worden als folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, Im obern stüben und Kammern, Im Keller, In des Officiers Zimmer, In d. Stub auf d. 1.ten Stock
(f° 17) Eigenthum ane Häußern. (E. Fr. Annä Magdalenä Stockin geb. Helmstetterin prælegirt per 2000. lb d nach des H. Wer absterben) ein hinter v. vorder behaußung samt höfflin, bronnen und andern dero Gebaüden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Strb: unter d. großen Gewerbslaub, 1. s neben Hn Anthoni Renal des Caffetier Wittib, und Zum theil H. Domaire, dem tabackhändler anderseit neben Hn N. Debeyer den Materialisten, hinten auf de Prediger Kirchhoff, und vornen über die Gewerbs Laub, aufs Allmend stoßend, davon gehen Jahrs d. Statt Straßb Pfenningthurn 4. lb 10. ß sonsten freÿ leeig und eigen und (die Werckmeister) zufolg dero Zu dem Concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung de dato 29. Martii 1752. hiehero angeschlagen worden pro 5500 fl. oder 2750. lb. Davon gehet ab vorgedachte darauf hafftende beschwerde welche Zu doppleltem Capital gerechnet antrifft 180. lb. Nach deren Abzug verbleibet ane dem Anschlag solcher behaußung annoch außzuwerffen übrig 2570.
Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger C. C. stub gef. mit d° anhangenden Insiegel verwahret, dat: d. 24. Junii anno 1697. worauf a Tergo Zu sehen, dß die arauf gestandene Capitalien durch weÿl. Hn Johann Georg Strohlen dem gewesenen Mehlmann und burger allhier als d. verstorbenenn frauen seel. Vatter der solche behaußung an sich erkaufft abgelößet worden, mit altem N° 11 notirt und dabeÿ gelaßen.
(T.) It. eine behaußung, hoff und hoffstatt mit allen derselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten v. Gerechtigkeiten, von alters her Zum rothen Löwen oder Pfeiler genandt, alhier ane d. Schiltzgaß ohnfern der langen Straß, 1. seit neben Hn Jacob Oberlin dem Sattler, anderseit neben T. Hn Johann Philipp Heiß J. U. Lto. v. hochfürstl. Birckenfeldischen Rath hinten auf Hn Lousto uxorio nôe stoßend gelegen, so freÿ leedig und eigen und durch vorgedachte Hh. Werckmeistere Krafft dero schrifftlichen Abschatzung hiehero æstimirt worden pro 3500 fl. od. 1750. Darüber besagt 1. teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger C. C. stub gefertiget mit d° anhangendem Insiegel verwahrt dat. d. 13. 9.br. 1727. Ferner ein älterer daselbst gefertigter Pergamenter Kauffbrieff dd. d. 27. 8.bris A° 1617. mit a. Lis. A & L wie auch Nis 1. 47. & 20. not. vnd dabeÿ gelaßen, Ferner ein Vergleich betroffen das s.v. Cloac in allhies. C. C. stub gef. mit dero kleinern Insiegel verwahrt dat. d. 21. febr. A° 1666. mit a. Lit. u. Nis 47 & 20 bezeichnet.
(f° 18) Eigenthum ane einem Gaden (T.) Neml. i. Gathen mit allen deßen Gebäuden
auf dem Prediger Kirchhoff (…)
Ergäntzung des H. W.er Wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Inhalt Inventarii über das jenige besagend was beede Ehel. einander vor ohnverändert in den Ehestand gebracht durch H. Johann Lobstein Notm publ. et Pract. .d 27. Jan: 1724. auffgerichtet.
Ergäntzung er Erben wehrender Ehe abganganenen unverändert guths, Crafft Theil reg: Inhaltend alles dasjenige, was die verstorb. fr. seel. weÿl. H. Joh: Georg Strohlen des gewes. Mehl M. v. fr. Evä Mariä geb. Helmstetterin beeder gewes. Ehel. b. b. alhier ihrer Eltern seel. verl. abtheil. Erbl. erhalten durch weÿl. H. Joh: Martin Brieff gewes. Notm. Publ. et Pract. seel. A° 1723. auffgerichtet
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 23. Maÿ Anno 1710. Johann Martin Brieff Not. Publ.
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung. Copia Testamenti Solennis in Scriptis
Delaration über den von der verstorbenen seel. errichteten letzten Willen. Es haben sich Zwar die samtl. Erbs Interessenten über vorstehendes von der verstorbenen seel. auffgerichtetes Testamentum Solenne in scriptis noch nicht schrifftlich erklähret, doch vorläuffig sich vernehmen laße, daß sie sich alle ihnen darwider Zustatten kommende jura & Actiones bestermaßen vorbehalten haben wollen, hiehero zum Bericht.
Des herrn Wittibers eigenthümliches Guth, Sa. geld zinßen von liegenden güthern 328, Sa. Ergäntzung (4155, abzuziehen 3, Nach deren Abzug) 4152, Summa summarum 4480 lb – Schulden 250 lb, Nach deren Abzug 4230 lb
Demnach wird auch der Erben eigenthümliches Vermögen beschrieben, Sa. Kleidung 371, Sa. lähren faß 4, Sa. Silbers 16, Sa. Goldener Ring 112, Sa. Eigenthum ane I. behaußung 2570, Sa. Geldzinßes v. liegenden güthern 611, Sa. Schulden 250, Sa. Ergäntzung (6702, abzuziehen 2214, Nach deren Abzug) 4487, Summa summarum 8422 lb
Endlichen wird auch das gemein, verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 393, Sa. lähre faß 16, Sa. Silbergeschirrs 301, Sa. goldenen Rings 1, Sa. baarschafft 392, Sa. Eigenthums ane I. behaußung 1750, Sa. Eigenthums ane einem Gaden 105, Sa. Geldzinßes v. liegenden güthern 75, Sa. Schulden 107, Summa summarum 3143 lb – Schulden 8787 lb, In Vergleichung 5644 lb
Beschluß summa 6518 ; Stall Summa 5478 lb
Abschatzung Vom 29.t Martÿ 1752. Auff begehren Herrn Johann Daniel Hemstetters ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg unter der Große Gewerbslauben, einseits neben Madame Renal, anderseits neben Monsieur Domere, und hinten mit einem durchgang auff den Prediger Kirchhoff stosend, gelegen, neben dem Eingang dieser behaußung, ist ein laden und contor In dem Ersten Stock ist eine stube, Stub Kammer und Haußöhren, worinnen Herd und Caminschooß, In dem Zweÿten stock ist eine Stuben Stub Kammer und haußöhren In dem dritten Stock ist eine Stube Stub Kammer und haußöhren, worinnen Herd und Caminßooß, In dem Vierten Stock seindt Zweÿ Kammern darüber ist der Tachstuhl so mit breit Zieglen doppelt belegt, Worunter etliche besetzte bühnen, hat auch einen geträhmten Keller, Hoff, und bronen, Ferner befindet sich ein Hintergebäuw worinnen etliche Stub, Kammern und Küchen, der Tachstuhl darüber ist mit breit Zieglen doppelt belegt, von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzige Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Fünff Taußend und Fünff Hundert Gulden
Der Zweÿte begriff (…)
Dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Schiltzgaß, einseits neben Herrn Rath. Heußen, anderseits neben Herrn N Oberle dem Sattler und hinten auff Monsieur de Lousto stoßend gelegen, auff dem boden ist eine Stube und Kammer, In dem Ersten Stockh und Zweÿ Stuben ein Kammer Kuchen und Haußöhren, In dem Zweÿten stock ist eine Stube dreÿ Kammern und ein hauß öhren, darüber ist der tachstuhl so mit breit Ziegeln belegt, Worunter Zwo besetzte bühnen, hat auch einen gewölbten Keller, hoff und bronnen, Ferner befinden sich Zweÿ nebens und ein Hinter gebäw, worinnen Zwo Stuben, etliche Kammeren und Küchen, die tachstühl darüber seind mit breit Ziegeln einfach belegt, Auch von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorheri beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden vor vnd umb Dreÿ Tausend und Fünff hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister

Jean Daniel Helmstetter se remarie en 1756 avec Marie Marthe Sonntag, veuve du préposé à la grue Jean Daniel Wurtz : contrat de mariage, célébration
1756 (2.7.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 233
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen der Wohl Erhenveste H. Johann Daniel Helmstetter, der Älter, vormahliger Meelhändler, burger allhier Zu Straßburg als Hochzeiter ane Einem
Und die Viel Ehren und Tugendsame Frau Maria Martha, gebohrne Sonntagin, letztmahls Weÿl. H. Johann Daniel Würtz, des geweßenen Crahnmeisters v. burgers allhier seel. nachgel. Wittib, als Hochzeiteron, Am Andern Theil
Freÿtags d. 2. Julii 1756 [unterzeichnet] Johann Daniel Helmstetter als Hochzeiter, Maa& Martha geborneh Sontagin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 22, f° 138)
1756. Dienstag d. 6. Julii, Seind auff Gnädige Erlaubnuß Regierenden Herrn Ammeisers Dom. III. Trinit. Zum ersten und andern mahl Zugleich geschehenen Außruffung in den Stand der Ehe eingesegnet worden Zu Haus Herr Johann Daniel Helmstätter, Meelhändler und burger allhier, Wittwer, und Fr. Maria Martha geb. Sontagin weÿl. Herrn Johann Daniel Wurtz ges. Unter Cran meisters v. burgers allhier Hinterlaßene Wittib (i 140)

Marie Marthe Sonntag fait dresser l’inventaire de ses apports
1757 (4.6.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 494) n° 579
Inventarium über der Viel Ehr: und Tugend begabten frauen Mariä Marthä Helmstetterin, geb. Sonntagin zu dem Ehren vesten H. Joh: Daniel Helmstetter dem ältern, vormaligen Meelhändler v. burger alh. Zu Straßb. in den Ehestand zugebrachte Nahr. auffgerichtet Anno 1757. – und sich vermög der mit ihme auffgerichteten Eheberedung §° 3° vor unveränd. vorbehalten hat (…) So geschehen in d. Statt Straßb. in fernerem Gegenseÿn S. T. H. Johann Christian Drechsler J. U. Lti als d. Ehefr. hierzu erbetten beÿsitzer auf Sambstag d. 4. Junÿ A° 1757.
In einer elh. Zu Straßb. ane der großen Gewerbs Laub gelegenen, hiehero nicht gehörigen behaußung, befund. worden als folgt.
Ordnung gegenwärtigen Invÿ. Sa. haußraths 223, Sa. Silbers 68, Sa. goldenen Ring und Geschmeid 100, Sa. baarschafft 50, Sa. Pfth. hptgh. 450, Sa. Schulden 272, Summa summarum 1164 lb

Suite à une décision du Grand Sénat, Jean Daniel Helmstetter cède à ses enfants les immeubles provenant de sa femme

1757 (14.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 97)
Cession – Jean Daniel Helmstetter fils agent de charge en qualité d’héritier de deffunte anne Madeleine Strohl sa mere décédée femme du Sr Jean Daniel Helmstetter l’ainé son pere, lequel a dit qu’en vertu d’une sentence rendue au grand sénat de cette ville le 15 novembre 1755 confirmée par devant le Conseil souverain d’Alsace du 8 février dernier Il a fait assigner pardevant ledit notaire ledit Jean Daniel Helmstetter l’ainé son pere pour procéder a la Cession et abbandon suivant les offres que led. Sr helmstetter pere a fait et dont luy a été donné acte par lad. sentence
fut aussy présent led. Sr helmstetter pere lequel a dit qu’il avoit déjà abbandonné Judiciairement lad. succession maternelle a ses enfants et que pour plus grande validité il connait avoir cédé abbandonné et délaissé
auxd. ses enfants les biens fonds provenant de la succession de ladite deffunte Madeleine Strohl leur mere
Scavoir La maison scituée aux grandes arcades de cette ville consistant en corps de logis et autres droits appartenances et dépendances la veuve Raynal en partie et le Sr Domaire aussy en partie d’une part Sr de Bayer Droguiste au derrière sur la place de l’eglise neuve et pardevant sur la rue, chargé de 4 pfund 10 schellings ou 18 livres tournois de rente foncière envers la recette genérale de cette ville dite Pfenningthurn
plus une autre maison scituée en lad. ville dans la ruë dite grosse schiltzgasse qui communique dans la grande rue lad. maison appelée anciennement au lion rouge avec tous ses droits appartenances et dépendances, le Sr Oberlin sellier d’une part le Sr Jean Philippe heiss Licencie ez loix d’autre parderrière la De Lousteau et pardevant ladite rue
Plus une boutique d’orfèvre scituée place de l’église neuve le communal d’une part la veuve Geier Jouailler d’autre parderrière une Boutique appartenante a la ville lad. Boutique d’orfèvre, chargée de 10 schellings ou 2 livres tournois de Rente envers la Recette génerale
(terres à Schweighausen, Pfaffenhoffen) que tous les titres sont entre les mains du Sr Dautel notaire

Liquidation partielle par laquelle Jean Daniel Helmstetter reçoit de ses enfants les sommes destinées à son entretien
1758, Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 69) n° 1631
Anderwärtige ohnpræjudicirliche Berechnung deßen, was hr. Johann Daniel Helmstätter der ältere Meelhändler vnd burger allhier Zu Straßburg ane weÿland frauen Annæ Magdalenæ Helmstätterin gebohrner Strohlin seiner fraun seel. verlaßene Kindern, Enckele und Erben auß dero Verlassenschafft zuerfordern haben vermeinte.
Vorbericht. Dieße anderwärtige Berechnung beziehet sich auf H. Joh: Daniel Helmstätter Sen. des wittibes vnd Vatters den 5.t Februarÿ 1756. beÿ E. E. Großen Rath laut sententiæ de dato 27.t Augusti 1751. producirte und pt° des Ihme Zuerkanden Unterhalts der 350 fl. ane seine Kinder Enckele und Erben Gemachte forderung der 369 lb

Compte que rend le curateur à la demande instante et calomnieuse des héritiers
1761 (5. 8.bris), Comptes, (6 E 41, 448) Dautel
Rechnung über Einnahm und Außgaab so ich unterschriebener wegen eingenommenen Häußer, Laden und Güther Zinßen, weÿl. Frauen Annæ Magdalenæ gebohr. Strohlin, Herrn Johann Daniel Helmstätters, des ältern Meelhändlers und burgers allhier geweßener Erstern Ehefrauen seel. Verlaßenschafft betreffend, abzulegen habe, vom 17. Julÿ A° 1756 biß 5. 8.br 1761. gehend.
Bericht. Nicht sowol der eitle Vorwurff und Meinung des einen Helmstätterischen Erbs Interessenten, ob solte ich etwas Gelder eingenommen haben, als vielmehr mich Von einer solchen inconvenablen Commission zu entledigen veranlaßet und treibet mich, Zu Zeigen, was ich dieser Succession halben ane Geldern eingenommen, davon hinwieder außgegeben habe. Es wurde auch solches bereits ehender geschehen seÿn, wo nicht theils derer Parthen unter sich selbst bißher geführte process und darauff erfolgte appellationes, und theils die wieder mich unbilliger weiß eingegebene Schmähschrifft mich daran verhindert hätten wie alles dießes aus nach folgenden mit mehrern erhellet, damit ich aber kürtzlich Vorläuffig anfänge, worzu dießer meiner Commission gelegenheit gegeben /:dann ich dem Erben weder bekand nich verwand war:/ So Zeiget bescheid E. E. Großen rhats vom 10.ten martÿ 1756. daß nachdeme schon damalen Vatter und Kinder mit einander in streit gelegen, obgedachte Mütterlich Massa zu versilbern und der Erlöß unter Vatter und Kindern in abschlag respectivé der Legitimæ und pension außgelieffert anbefohlen worden, In gefolg deßen wurde ich zum Inventirschreibern dießes geschäffts adhibirt (…)

Jean Daniel Helmstetter meurt en 1762. La masse propre à la veuve s’élève à 860 livres. L’actif des héritiers à 129 livres, le passif à 322 livres. L’actif de la communauté s’élève à 709 livres et le passif à 187 livres.
1762 (21.5.), Not. Haering (6 E 41, 1360) n° 174
Inventarium über weÿl. der Wohl Ehrenvesten herrn Johann Daniel Helmstetter des ältern vormaligen Meelhändlers und burgers allhier zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1762 – nach seinem Sonntags den 4.ten Aprilis Jüngst aus dießer Welt genommenen tödl. Von hinnen Scheiden, hie Zeitlichen nch sich gelaßen. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen nicht nur allein der Viel Ehren und tugendsamen Frau Mariä Margarethä Helmstetterin geb. Sonntagin der diesortigen Wb. beÿständl. H. Johannes Lobstein Metzgers und burgers alhier ihres Schwagers sondern auch des Verstorbenen seeligen per Testamentum nach tod verlaßener Kinder und Erben (…), wie nicht weniger Mariam Salome Brösamle von hier gebürtig die dienstmagt – So beschehen Straßburg Freÿtags den 21.ten Maÿ 1762.
Des Verstorbenen seelig zu erben sind vermög seines am 9. Junÿ1751. gestiffteten und am solchen tag Vor H. Not° Matthia Koch Verschloßen hinterlegten, von mir Not° ab: am 19. hujus geöfneten Testaments fähig 1. Weiland H. Johann Georg Helmstetters gew: Handelsmanns und burgers allhier seeligen mit Frau Anna Maria geb. Knollin ehel. erzeugte zweÿ Kinder benandl. a) Simon Helmstetter von hier ausgetrettener Handelßmann, für welchen S.T. H. Herrmann Rauch E. E. grosen Raths der Zeit Wohlansehnl. beÿsitzer,als aus Hoch Edelged. Gerichts Stelle zufolg deren Memorialis vom 15. Maÿ 1762 abgordnet, beÿ diesem Geschäfft erschienen ist, b) Jgfr: Magdalena Helmstetterin so ohngefehr 14 Jahr alt, in deren Nahmen H. Johann Ernst Rittner Cancellariæ adjunctus ihr am 3. 7.bris 1760. geordnet und geschw: Vogt, hiebeÿ gegenwärtig ist, und zwar dieße beede den ersten Vierten Stammtheil zu gleichen haupttheilen, Jedoch mit der fideicommisarischen Untersehung wie in dem Testament ged.t
2.do H. Johann Daniel Helmstetter Handelsmann u. b. alhier, dießorts Sohn, und zwar nur in dem ihme Von Rechts wegen gebührigen Pflichttheil, In das übrige aber seine mit Fr. Maria Catharina geb. Lichtenbergerin bereits ehelich erzeuge Kind. benandl. a) Jgfr. Margaretha Magdalena etwa 18 Jahr alt, b) Johann Daniel im 15.den Jahr seines alters, c) Johann Friedrich, so 13 Jahr erlebet und d) Maria Barbara, so in das 10.de Jahr gehet nebst denen die ged. Sohn noch erzeugen könnte, dieße hat ihr am 18. 9.bris 1756. beeÿdigtyen Vormund H. Johann Georg Schwing Schloßer Mr. u. b. alhier, hiebeÿ persönlich Vertretten,
3.tio Fr. Maria Magdalena geb. Helmstetterin, H. Georg Friedrich Stock Handelsmanns u. b. alhier Ehefr. mit der Vorsehung, das solang ihr Eheh. im Leben verharren wird Sie nur über den Pflichttheil zu Verordnen Macht haben solle, das übrige aber ihren Kindern solang Erlebet Verfangen seÿn solle, doch mit Vorbehalt des ihr davon gegönnten Genußes, und hat Sie Fr. Stockin unter dem Vollwort ihres erstgemeltdten Eheh. dieße Inventue persönl. abgewartet. Im Nahmen ihrer dreÿ Söhne benandl. a) H. Johann Daniel Juris Candidati so 21 Jahr alr, b) H. Georg Friedrich der Handungs befließenen im 19. Jahr seines Alters, So dann c) H. Johannes ebenfalls der Handlung gewidmet so 17 Jahr erlebet, ist anweßend H. David Ott Rothgerb. u. b. alh. deren am 15. 9.bris 1756. geordnet u. geschw. Vogt, Endlich
4. Johannes Helmstetter der Gastgeber welcher abweßend u. Von deßen Aufenthalt man seit 1747. Keine Nachricht hat, welchen Hr Theobald Meÿer Schuhemacher u. b. alh. sein beeÿdigter Vormund hiebeÿ repræsentirt hat, dießer ist auch nur fähig den ihm Von Rechtswegen gebührigen Pflichttheil, nach der Erbeinsatzung zu haben, das übrige aber seine eheliche Kinder, ob er deren einige erzeugt ist dißorts unbewußt, doch ist auf allen Fall ihnen zum Vogt gesetzt worden H. Lorentz Pfaff tabac Müller u. b. alh. dar auch dießer Inventation beÿgewohnt hat.
Übrigens hat der seelig Verstorbene die Eckel einander so viel einem Stamm herkommen, hernach Wann ein Stamm außsterben solte, die übrige eingesetzte Erben den Stämmen nach fideicommissariter untersetzt.

In einer alhier Zu Straßburg ane der großen Gewerbs gelegenen Von dem Verstorbenen Zum theil bewohnten behaußung, welche seiner Fraun seel. Erben zustehet befunden worden, wie folgt
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen eigen Vorbehaltenen Guths, In gefolg ihr der Frau Wittib Inventarium illatorum, welches oftged. H. Not. Mathias Koch den 4. Junÿ 1757. aufgerichtet hat
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ, Der Frau Wb. ohnverändert und eig. Vorbehantenen Vermögens, Sa. hausraths 211 lb, Sa. Silbers 68 lb, Sa. gold. ring und Geschmeids 100 lb, Sa. Schulden 422 lb, Erg. Rests 57 lb, Summa summarum 860 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Guth beschrieben, wie solches in Ermanglung beßern beweißes und näheren Berichts, aus einer nuda Copia der Verz. d. Posten die dem Verstorbenen zu seinem nötig Gebrauch gelaßen worden, den 17.den Junÿ 1754. Vergriffen, gezogen, und Zum theil Von d. Fr. Wittib gewießen worden ist. Sa. hausraths 125 lb, Sa. silbers 4 lb, Summa summarum 129 lb – Schulden 322 lb, In Vergleichung 192 lb
Endlich wird auch das gemein verändert u. T. Guth beschrieben, Sa. hausraths 26 lb, Sa. Silbers 7 ß, Sa. schulden 682 lb, Summa summarum 709 lb – Schulden 187 lb, Nach deren Abzug 522 lb – Stall summa 4007 lb
Copia der Eheberedung (…) den 2. julÿ 1756, Not. Mathias Koch
Verzeichnus des jenigen, so nur die Frau Würtzin vorgestreckt, 544 fl
Copia Testamente solennis in scriptis, welcher Weil. H. Johann Daniel Helmstetter der ältere Vormalige Meelhändler und b.alhier Zu Straßburg nunmehr sel. den 9.ten Junÿ 1751. gestiftet und am neml. Tag Vor nun auch Weiland H. Notario Mathia Koch (…) hinterlegt hat,as so forth den 19.ten Maÿ 1761 geöfnet worden ist
(Beilagen) Leichen Unkosten

Pièces que le notaire Jean Raoul Dinckel a reçues du notaire Jean Richard Hæring
1768 (7.5.), Not. Haering (6 E 41, 1369) n° 352
Von Herrn Notario Häring habe Ich unterschriebenene hernach beschrienene Documenta und Schrifften, das Helmstetterische Successions geschafft betreffend empfangen
Erstlichen Protocollum In Liquidation Sachen Weÿland Frau Mariä Magdalenä Helmstetterin gebohrener Strohlin, nun auch Weÿland herrn Johann Daniel Helmstetter des ältern Vormahligen Meel händlers und hießigen burgers seeligen geweßener Ehefrauen seeligen Verlaßenschafft und Erbschafft angefangen den 7. Aprilis 1763 unter der aufsicht H. Rathh. Flachen J.V. Lti. continuirt unter deßelben und H. Rthh. Kleinclauß J. V. Lti anjetzo des beständigen Regiment der Herren XXI, hochansehnlichen Mitglieds seit dem 20. Maji 1763 biß den 9 Junÿ solchen Jahres auch fortgesetzt unter der Obsicht H. Rathh. Trombert und H. Rathh. Schaaf J. V. lt. seit dem 14. Aprilis 1764. biß den 17.ten dito, da dießes geschäfft sich Zerschlagen hat, in originali
Item ein Pro Memoria in dießer Liquidations Sache von Neun blatten Concept
Item Bescheid E: E; großen Raths vom 12.ten Martÿ 1763 so den 19.ten ejusdem publicirt worden
Item bescheid Ihro G. des Regierenden Herrn Ammeisters Hauß Memorialis vom 7.ten Aprilis 1763. auf welchem bescheid des Königl. Notarÿ Humbourg quittung daß Er der Frau Helmstetterin Verlaßenschafft Inventarium Zurück empfangen habe
Item Etat der Helmstetterischen Mass so ein Brouillon
Item Designation der Einnahm und Außgaab H. Georg Friderich Stochs uxorio nomine Frau Mariä Magdalenä gebohrner Helmstetterin, als Erbs Interessentin Von Ihrer seel. Mutter, weÿl. Fr. Anna Magdalena Helmstetterin gebohrner Strohlin Verlaßenschafft
Item Procès verbal und respectivé Calculus Fr. Helmstetterinin Verlaßenschafft angefangen vor E. E. großen Raths Deputation den 3 Junÿ 1755. geendigt den 27.ten dicti Mensis so eine in der Canzleÿ vidimirte Copia
Item Rechnung herrn Notarÿ Dautels über die Verwaltung wegen Helmstetterischer Massæ vom 17. Julÿ Anno 1756 biß 5. Octobris 1761.
Item Berechnung der Recessus ebengemelten H. Notarÿ Dautels Signirt den 22.ten Octobris 1762.
den Empfang dießer pieces bescheine quittirend Straßburg den 7. Maji 1768. Johann Rudolph Dinckel

Révision de l’inventaire dressé après la mort d’Anne Madeleine Strohl en prenant en compte la sentence que le Grand Sénat a rendue le 28 avril 1764 et le Conseil souverain d’Alsace le 14 juin 1766. A l’acte est joint un libelle imprimé, rédigé par le beau frère de la défunte Georges Frédéric Stock, et un inventaire dressé à Pfaffenhoffen
1770 (11.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 414) n° 1232
Revisio über Weÿland Frauen Annä Magdalenä Helmstetterin gebohrener Strohlin, wie auch Weÿland herrn Johann Daniel Helmstetter, des ältern geweßten Meelhändlers und burgers allhier, beeder Längst verstorbener Eheleuthe Verlaßenschafften
Welche in Conformitæt des beÿ E: E: großen Raths allhier den 16.ten Septembris 1769. ergangenen und den 20.ten ejudem publicirten bescheids nach dem Inhalt deßen was beÿ denen beseßenen deputationen abgehandelt wurde, durch mich unterschriebenen ex officio darzu denominirten Notarium folgender maßen ersucht, aufgesetzt und Verfertiget worden
Anfänglichen die mütterlich Verlaßenschafft und zwar nur allein der Erben ohnverändert Vermögen, Weilen dieselbe auf das theilbahre Guth tam active quam passive renuncirt haben betreffend solches bestehet vermög des durch weÿl. Herrn Notarium Matthiam Koch in ano 1752. errichteten Inventarÿ in folgenden Rubricen, Sa. der Kleÿdung 371, Sa. Lährer Faß 4 (…)
(f° 24-v) Nun folget auch die Ersuchung, Abhandel: und Erörterung der Vätter und respectivé großvätterlichen Verlaßenschafft. (…) worauff dann beÿ E: E: großen Rath allhier den 28.ten Aprilis 1764. der bescheid ergangen und den 16.ten Maji ejusdem anni publicirt worden, daß die Erben anzuhalten seÿen, beÿ Edelgedachten Großen Raths Protocollo die Summ von 626. lb 9 ß d so Sie Ihrem verstorbenen Vatter ane rückständigen alimentations geldern schuldig verblieben zu hinlerlegen und daß daraus Ihro der Wittib obgemente Ihre Forderug cum Interesse à die mortis mariti zubezahlen und dann dedictis deducendis der Überrest quæstionirter succession vom zweÿten zum dritten Zusammen ihro der Wittib und denen Erben Zuvertheilen seÿe ref. exp. welcher bescheid auch den 14.ten Junÿ Anno 1766. durch ein Arrêt von dem hohen Königlichen Rath im Elsaß confirmirt worden (…)
Straßburg den 11. Aug. Anno 1769
(Joint, mémoire imprimé) Mémoire mein Georg Friderich Stocks nomine quo ego die Helmstetterische Succession und deren Liquidation-Geschäfft betreffend
(Joint) 1680. Pfaffenhouen. Inventarium über weÿland Barbaræ, Hanß Georg Strohlen burgers Gericht Schöffen Und Rappenwürths geweßener Ehelichen Haußfrawen seel. verlaßenschafft auffgerichtet im Januario Anno 1680.

Les héritiers Helmstetter vendent la maison  5025 livres au marchand Jean Bernard Würmel et à sa femme Anne Marguerite Thomann

1770 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 644 n° 540
H. Johann Ernst Rittner löbl. Stifft Hoher Schul schaffneÿ substitutus als vogt weÿl. Johann Georg Helmstätter gewesten handelsmanns tochter Jgfr Magdalena Helmstätterin, H. Georg Friedrich Storck der Secretarius beÿ allhiesiger königlichen Müntz als mandatarius seinen dreÿen H. Söhn Johann Daniel, Georg Friedrich und Johann der Storck, ferner H. Johann Lichtenberger der handelsmann als vogt Johann Daniel Helmstätter gewesenen courtier vier kinder Daniel, Friedrich, Margaretha Magdalena und Barbara der Helmstätter und H. Lt. Johann Philipp Graffenauer proc: vicarius als streitvogt gedachten Johann Daniel Helmstätter kinder, mehr Theobald Meÿer der schumacher als curator weÿl. Johann Daniel Helmstätter gewesten meelhändlers sohns Johann Helmstätter und H. Johann Christian Dreschler, avocat au Conseil Souverain d’Alsace als vogt gedachten Johann Helmstätter paresumptif erben, ferner Johann Baptist Nadal, E. E. Großen Raths beÿsitzer innahmen Simon Helmstätter des von hier ausgetrettenen handelsmann credit mass, so dann H. Lt. Rudolph Dinckel der Cantzleÿverwandt als curator der samtlichen Helmstätterischen massæ
in gegensein Johann Bernhard Würmel des handelsmanns und Annæ Margarethæ geb. Thomanin
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten unter der großen Gewerbslaub, einseit neben H. Michel Domer dem handelsmann, anderseit neben N. Theuerkauff dem kürschner, hinter auf d. Prediger kirchhoff einseit neben den Wachterischen erben, anderseit neben Fröreißen dem hohldräher und einen ausgang auf gedachten Kirchhoff habend – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 4 lb 10 ß ane bodenzinß – um 5025 pfund

Litige de Jean Bernard Würmel avec la tribu du Miroir. Le registre endommagé ne permet pas d’en savoir davantage.
1747, Protocole des Quinze (2 R 157)
(p. 3*) Sambstags d. 3. februarÿ – Idem [Fuchs] nôe Joh: Daniel Würmele in actis Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel, bitt communic. sententiæ. Erk. willfahrt.

Fils de boutonnier, le marchand Jean Bernard Würmel épouse en 1755 Anne Marguerite Thomann, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration
Eheberedung – erschienen Herr Johann Bernhard Würmel Handelsmann und burger alhier, Herrn Johann Daniel Würmel Versilberten Zinn Knöpffmachers und burgers alhier und Frauen Margaretha gebohrner Wildin ehelicher Sohn an einem,,So dann die tugendsame Jungfrau Anna Margaretha gebohrne Thomännin herrn Niclauß Thomann des weißbecken und auch burgers allhier mit Frauen Susanna gebohrner Herrmännin ehelich erziehlte Tochter am andern Teil – So beschehen Straßburg den 3. Novembris Anno 1755, René Notarius juratus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 22 f° 134)
1755. Mittwoch d. 10. Dec. Seind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirche zu S. Nicolai in den Stand der Heil. Ehe eingesegnet worden Herr Johann Bernhard Würmel der Ledige Handels Mann allhier, herrn Johann Daniel Würmels, Zinn versilbert Knöpff und Pferd Zeugmachers v. burgers allhier Ehelicher Sohn, v. Jfr. Anna Margaretha Thomannin Herrn Niclaus Thoman des Weißbecken und burgers allhier Eheliche Tochter, [unterzeichnet] Johann Bernhard Würmel Als Hochzeiter, Anna Margaretha Thomännin als hochzeiterin (i 136)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 385 livres, ceux de la femme à 320 livres.
1755 (15.12.), Not. René (6 E 41, 546) n° 28
Inventarium über Herrn Johann Bernhard Würmel des Handelsmanns und Frawen Annæ Margarethæ gebohrner Thomännin, beeder Eheleuthen und burgern Zu Straßburg, vor ohnverändert in den Ehestand einander Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1755. – in jhren in Gott des allerhöchsten Nahmen den 15. deß lauffenden Monaths Decembris angetrettenen Ehestand einander zugebracht, und auff dererselben vor mir unterschriebenen Notario den 3. Novembris Jüngsthien auffgerichteter Eheberedung Paragrapho Zum Siebenten sich vor ohnverändert expresse reservirt und vorbehalten haben (…). Beschehen in beÿseÿn Herrn Johann Daniel Würmel und Hn Niclaus Thoman des Weißbecken beeder burgern allhier als derer beeder Ehegatten respectivé lieben Eltern Straßburg den 15. Decembris 1755.

Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in den Ehestand gebrachten Guths, Sa. haußrath 8, Sa. Silber und Geschmuck 16, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. Waaren 312, Sa. baarschafft 65, Summa summarum 404 lb – Helffte der haussteuren 31, Des Eheherren gesambte ohnveränderte nahrung 435 lb – Schulden 50 lb, Nach solchem abzug 385 lb
Wird auch der Frawen in den Ehestand gebrachte nahrung beschrieben, So in Einer Zu ermeltem Straßburg ane der viehe gaß gelegenen H. Niclauß Thomann der Ehefrauen vatter gehörigen behaußung sich weiter folgender maßen befunden hat, Sa. haußrath 85, Sa. Silber und Geschmuck 17, Sa. Goldenen Ringen 26, Sa. baarschafft 160, Summa summarum 289 lb – dazu gelegt die der Ehefrawen ane denen haussteuren gebührige helffte 31 lb, der Ehefrauen gesambten unverändertes Vermögen dem vero pretio 320 lb

Jean Bernard Würmel et Anne Marguerite Thomann hypothèquent la maison pour en régler les frais de construction au profit du fournier André Wiedenmann

1772 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 392
H. Johann Bernhard Würmel der handelsmann und Anna Margaretha geb. Thomanin unter assistentz Nicolaus Thoman des weißbecken und Johann Friedrich Lutz des schuhmachers
in gegensein H. Andreas Wiedenmann des haußfeurers ihres respective schwagers und schwester – schuldig seÿen 4000 gulden, in dem hauptbau der hiernach beschriebenen behausung
unterpfand, gedachte behausung bestehend in vorder und hinter haus unten der Großen Gewerbslaub davon die vordere einseit neben H. Michael Dimier dem handelsmann, anderseit neben N. Theurkauff dem kürschner
die hintere ane dem Prediger kirchhoff eins. neben den Wachterischen erben, anders. neben N. Fröreißen dem hohldreher – davon gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn 4 lb 10 ß ane bodenzinß

Jean Bernard Würmel et Anne Marguerite Thomann louent une partie de leur maison dont les deux boutiques au marchand Jean Abert

1773 (9.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 149)
Bail – Sr Jean Bernard Wirmel négociant, bail de six années consécutives qui commencent à courir le 25. mars prochein /:a comparu Anne Marguerite Thomann femme du Sr Wirmel assitée de M. Jean Daniel Saltzmann Not. Juré solidairment avec son mary
au Sr Jean Abert négociant
1. au rez de chaussée les deux boutiques sous les grandes arcades de cette ville dans la maison qui leur appartient aboutissant d’un côté au Sr Dimier négociant d’autre au Sr Theurkauf marchand pelletier, lesquelles deux boutiques le bailleur s’oblige à ne faire qu’une à ses frais en otant la cloison qui les sépare et y faire toutes les réparations de maçonnerie et autres qui y seront à faire, il sera cependant libre au Sr bailleur d’entrer d’un pied de France dans lad. boutique afin d’élargir d’autant l’entrée de ladite maison
2. les deux comptoirs attenants auxd. boutiques dont le Sr bailleur ne fera également qu’un seul à ses frais
3. un poel au troisième étage donnant sur la rue avec les deux cabinets où l’on entre par led. poel et d’une cuisine y attenant
4. d’une chambre au cinquième étage donnant sur la rue attennate à la maison du Sr Dimier que le Sr bailleur fera bien clore et fermer par des planches à ses frais
5. une chambre au sixième étage prenant jour sur le devant du côté du Sr Theurkauff
6. Une portion de cave de la grandeur de celle du Sr Pacquier* qui sera fermée et séparée par des lattes aux frais du Sr bailleur
7. l’usage commun des commodités, des greniers et buanderie pour la lescive seulement – moyennant un loyer annuel de 700 livres tournois

Jean Bernard Würmel et Anne Marguerite Thomann louent une moitié de boutique au pelletier Jean Daniel Mentzer

1774 (3.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1050) n° 3
Bail de quatre années qui commencent a courir a la Notre Dame de mars prochaine – Sr Jean Bernard Würmel Marchand et Anne Marguerite Thomanin
à Jean Daniel Mentzer marchand pelletier
la moitié de la boutique qui est pratiquée sous la maison qu’il possede en cette ville sous les grandes arcades avec la moitié de l’arrière boutique telle et de la même façon que la De Polmann en a joui cy devant et que ladite moitié se trouve désignée et marquée par la séparation qui est encore tracée au platfond – moyennant un loyer annuel de 340 livres

Jean Bernard Würmel et Anne Marguerite Thomann hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Ehrmann, bijoutier à la cour de Mannheim

1775 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 649 n° 251-v
H. Johann Bernhard Würmel der handelsmann und Anna Margaretha geb. Thomannin unter assistentz Mr Nicolaus Thoman des weißbecken und Mr Johann Friedrich Lutz des schuhmachers
in gegensein H. Johann Friedrich Ehremann gewesten hoffjuvelirers zu Mannheim und burger dahier – schuldig seÿen 800 gulden
unterpfand, eine unter dem großen gewerbs laub gelegene behausung in vorder und hinter haus bestehend einseit neben weÿl. H. Dimier gw. quincailler wittib, anderseit neben N. Theurkauff dem kürschner, hinten auff den Prediger kirchhoff – davon gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn 4 lb 10 ß jährlichen Zinß

Jean Bernard Würmel et Anne Marguerite Thomann passent un nouveau bail avec Jean Daniel Mentzer

1777 (10.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1064) n° 17
Bail à loyer pour 4 années qui commencent a courir de la St Michel prochaine – Sr Jean Bernard Würmel marchand et Anne Marguerite Thomann
au Sr Jean Daniel Mentzer marchand pelletier /:caution Sr Jean Nicolas Megret tailleur d’habits
au Rez de chaussée la Boutique en entier, L’arriere Boutique aussi en entier un poële une Chambre et une autre Chambre, plus au premier étage un poele ayant vue sur la place de l’église Neuve un poële et une cuisine ayant vue sur la cour, plus au quatrième étage une chambre donnant sur la même place et une autre sur la cour, tous deux du côté de la maison du Sr Freireisen, plus une cave qui est la cinquième sous la maison du devant et une autre cave pour le bois sous la maison de derrière, plus l’usage pour les greniers et la buanderie en commun et a son tour – moyennant un loyer annuel de 640 livres tournois

Jean Bernard Würmel meurt en 1778 en délaissant trois fils. Les experts estiment la maison 2 250 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 1 497 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 177 livres et le passif à 9 536 livres

1778 (21.10.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 824) n° 836
Inventarium über Weÿland H. Joh: Bernhard Würmel, des geweßenen Handelsmanns und b. alh. zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1778. – nach seinem Sontags d. 15. Januarÿ dieses lauffenden 1778.n Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen Hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft inventirt worden, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Frn Annä Margarethä Würmelin gebohrner Thomännin, der hinterbliebenen Wittib beÿständl. Hn Nicolaÿ Thomann, des Weißbecken und burgers alhier Wie auch Hn Andreä Wiedenmann des Haußfeurers und b. alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Andreæ, des leedigen Seiden Knöpffmachers Gesellen sich in der fremde befindend, Johannis so die Pitschierstecher Profession erlernet und Joh: Daniel der Würmel, des Verstorbenen seel. mit erstgedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehler dreÿer Kinder und ab intestato verlaßener Beneficial Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 21. Octobris 1778.

Copia beeder Zertrennter Eheleuth d. 3. 9.bris 1755 vor weÿland Hn Not. René seel. mit einander errichteter Heuraths In der Vorstatt.
Declaration der Hinterbliebenen Wittib und Vogts. Es Zeigte die hinterbliebene Wittib, gleich anfangs dioeer Verlaßenschafft Inventur an, daß da Ihro wohl bewußt daß durch unterschiedenen Unglücks Fälle, so Sie beede nun zertrennte Eheleuth, wehrender Ihrer Ehe mit einander erlitten, kein theilbar Guth zu hoffen seÿe, Sie alßo wißend und wohlbedächtlichen auf die gesambte theilbare Verlaßenschafft tam active quam passive Verzug thun wolle, sich allein mit dem jenigen begnügen, was Ihro die Eheberedung für ohnverändert und eigen Zueignet, wie dann auch Er der Vogt, für seine dreÿ Vogts Kinder, dieße Verlaßenschafft anderer gestalt nicht als cum beneficio legis et Inventarÿ anzutreten sich ausdrucklichen erklährt (…) Straßburg den 25. Januarÿ. 1779.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Großen Gewerbs Laub gelegen und in dieße th. Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden als folgt.
Ergäntzung, Zufolg Inventarÿ über beeder nun zertrennte Ehe Persohnen einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch weil. Hn Notarium René seel. in a° 1755. verrichtet
Eigenthumb ane einer behaußung (ET.) Nembl. 1. behaußung, bestehend in Vorder: und Hinderhauß, hoff, und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg unter d. großen Gewerbs laub Vornen 1. s. neben H Michael Dimier dem handelsmann, 2.s neben Fr. Not. Heußin, hinten auf den Prediger Kirchhoff, i. s. neben denen Wachterischen Erben, 2. s neben N. Fröreißen dem hohlträher stosend und einen außgang auf gedachtem Kirchhoff habend, davon gibt man jährl. löbl. Statt Pfenningthurn 4. lb 10. ß ane Bodenzinß sonsten ab. außer denen hernach getragenen darauf hafftenden passiv: Capitalien gegen männigl. freÿ leedig eigen und durch löbl. Statt geschwornen Werckhleuth Vermög Abschatzung Zeduls vom 20. ten Novembris hujus anni gewürdiget für 2250. lb. Abgetragen die darüber hafftende 4 lb 10 ß boden zß Zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 225. lb, restiret noch auszuwerffen 2025. Dießerwegen ist Vorhanden ein in allhießiger löbl. Ct. stub gefertigter teutscher pergamenter Kauffbrieff vom 22.ten 9.bris 1770.
Werckzeug und gemachte Waar Zur Zinn Knöpffmacher Profession gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinterbliebenen Wtb. ohnverändert Vermögen, Sa. Hßraths 21, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 4, Sa. Goldener O. 5, Sa. Schuld 50, Ergäntzungs Rest 1415, Summa summarum 1497 lb
Dießemnach wird auch der Beneficial Erben ohnverändert und theilbar Vermögen und Zwar Vermög der hinterbliebenen Wtb Declaration, indeme dieselbe auf die gesamte theilbahre Verlaßenschafft tam active quam passive gäntzlich Verzug thut, und selbige denen Erben allen überläßt, unter einem Titul beschrieben, Sa. hßraths 70, Sa. Wkzgs und gemachter Waar Zur Zinn Knöpffmacher Profess. gehörig 81, Sa. Silb. und dgl. Geschmeids 11 ß, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 2025, Summa summarum 2177 lb – Schulden 9536 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stall tax nach 5961 lb
Eheberedung (…) den 3. Novembris Anno 1750, René Notarius juratus

Anne Marguerite Thomas hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Daniel Rœderer

1778 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 76
Fr. Anna Margaretha geb. Thomanin weÿl. H. Johann Bernhard Wurmel des handelsmanns wittib beÿständlich Nicolaus Thomann des weißbecken ihres leiblichen bruders
in gegensein H. Johann Euth notarii publici ac practici und H. Johann Daniel Röderer des goldarbeiters und juvelier – schuldig seÿen 3000 gulden
unterpfand eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß mit allen denen übrigen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten unter der Großen gewerbs laub, davon die vordere einseit neben H. Michael Dimier modo deßen wittib und erben, anderseit neben H. Theurkauff dem kürschner,
das hintere ane dem Prediger kirchhoff, anderseit neben Mr Fröreißen dem hohldreher, davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 4 lb 10 ß

Anne Marguerite Thomas meurt en 1787. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire dressé en 1778. L’actif de la succession s’élève à 2 125 livres, le passif à 8 512 livres.

1787 (11.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 832) n° 1065
Inventarium über Weil. der Ehren und tugendsahmen Fraun Annæ Margarethæ Würmelin geb. Thomännin auch weil. H. Johann Bernhard Würmel des geweßenen Handelsmanns und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1787. – nach ihrem den 18. Martÿ dieses lauffenden 1787.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft inventirt worden, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Hn Andreä Wiedemann des Haußfeurers und b. allhier, als geschwohrnen und annoch ohnentledigten Vogts der verstorbenen, seel. mit obgedachtem weil. H. Joh: Bernhard Würmel dero Ehemann seel. ehelich erziehlen dreÿer Söhnen und Beneficial Erben, aller gleich hernach in Eingang dieses Inventarii iso benahmbßet (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 11. Aprilis. 1787.
Der Verstorbenen Fr. seel. ab intestato verlaßene Erben seind. 1° Hn Andreas Würmel, der leedige Seiden Knöpffmacher allhier, so majorennis, dennoch aber bevögtigt ist, mit hernach gemelten H. Andreas Widemann d. b. und Haußfeurer allhier, welcher beneben seinem vogt beÿ diese Verlaßenschafft geschäfft zugegen war und sein Interesse besorgte, In den ersten dritten Stammtheil, 2. Johann Bernhard Würmel, leediger Pitschierstecher sich aich allhier befindend, so des nächstkommenden Joh. Baptistæ 25. Jahr alt wird, welcher gleichfalls in selbst eigener Persohn bei diesem Verlaßenschafft Geschäfft erschienen und seinen Nutzens besorgte, In den zweÿten dritten Stammtheil, 3. Johann Daniel Würmel der jüngste Sohn, so den 10. Decemb 1768. gebohren, In de dritten und letzten Stammtheil, dieses und mittern Sohns Vogt ist auch vorgedachter Hr Andreas Wiedemann der haußfeurer und burger allhier (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der großen Gewerbslaub gelegenen und auffm Prediger Kirchhoff Ziehend in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden als folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung. Neml. eine Behaußung, bestehend in Vorder; und Hinderhauß, Hoff, und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg unter der großen Gewerbs laub, vornen 1. s. neben H N. Dopler dem Quinqualier, 2.s neben N. Mentzer dem Vöghändler, hinten auf den Prediger Kirchhoff, 1. s. neben denen Wachterischen Erben, 2. s neben N. Fröreißen dem Hohlträher stosend, und einen Außgang auf gedachtem Kirchhoff habend, davon gibt man jährlich Löbl. Stadt Pfenningthurn 4. lb 10. ß d ane Bodenzinß sonsten aber außer denen hernach eingetragenen darauf hafftenden passiv: Capitalien gegen männiglichen. freÿ leedig eigen und in Weil. H. Johann Bernhard Würmel des geweßenen Handelsmanns und b. allhier der Erben Vatter seel. Verlaßenschafft durch mich unterschriebenem Notario in A° 1778 errichtetem Inv: durch Löbl. Stadt Straßburg geschwohrene Werckmeistere æstimirt und angeschlagen, dabei es auch dermalen mit hochgeneigter approbation der Hh. dreÿ wieder gelaßen worden pro 2250. lb. Abgezogen die daroben hafftende 4 lb 10 ß bodenzinß, so Zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 225. lb, restiret noch auszuwerffen 2025. lb. Dießerwegen ist Vorhanden eine in allhießiger C. C. Stub gefertigter teutscher pergamenter Kauffbrief vom 22. 9.bris 1770.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 14, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 2, Sa. Goldener Ring. 4. Sa. Nürnberger & Ißenlohner Waar 17, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 2025, Summa summarum 2125 lb – Schulden 8512 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stall tax nach 6386 lb

Les trois fils Würmel vendent la maison 10 750 livres au pelletier Frédéric Guillaume Tilling et à sa femme Marie Madeleine Fischer

1789 (23.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 214) n° 56
Andrès Würmel Boutonnier, Jean Bernard Würmel graveur et Jean Daniel Würmel garçon ferblantier ce dernier mineur assité d’André Widemann boulanger son oncle et tuteur et Nicolas Thomann son cotuteur
au Sr Frédéric Guillaume Dilling pelletier et Marie Madeleine Fischer assitée de Jean Frédéric Schmitt confiseur son cousin et Jean Daniel Fischer tonnelier son frère
La maison qui appartient aux vendeurs pour un tiers chacun et par indivis sise en cette ville sous les grandes arcades n° 33 sur le devant et n° 6 par derrière, contenant la maison sur le devant et maison sur le derrière, appartenances et dépendances, aboutissant d’un côté sur le Sr Dobler quincalier, d’autre le Sr Menser pelletier, devant la rue, derrière vis à vis l’eglise neuve d’un côté le Sr Wachter d’autre le Sr Freyreisen tourneur – moyennant 21.500 florins

Originaire d’Annaberg en Saxe, le pelletier Frédéric Guillaume Tilling épouse en 1779 Marie Madeleine Fischer, fille d’aubergiste : contrat de mariage, célébration
1779 (4.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 659
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿn der Ehrengeachte Friedrich Wilhelm Tilling, der ledige Kürschner, weÿland des Ehrenachtbaren Meister Johann Gottfried Dillings, geweßenen kürschners und Föchhändlers, und auch weÿland Frauen Mariæ Elisabeth gebohrner Glockin, beeder Eheleuth und burgere zu St Annæberg in Sachsen seeligen hinderlaßener ehelicher Sohn als Hochzeiter ane Einem,
So dann die Ehren und tugendsame Jungfer Maria Magdalena Fischerin, weÿland Herrn Johannes Fischers des geweßenen gastgebers zum Wildenmann nun seel. mit der Viel Ehren und tugendsamen Frauen Maria Magdalena gebohrner Heydelin seiner hinterbliebenen frau Wittib ehelich erzeugte Jungfer tochter mit beÿstand herrn Johann Joachim Fischers des ebenmäßigen Gastgebers Zum goldenen Lamb und burgers allhuier, erodelben herrn Vogts, als Hochzeiterin andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 4. Januarÿ ano 1779 – [unterzeichnet] Friederich Willhelm Tilling als Hochzeiter, Maria Magdalena Fischerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 33 f° 22)
1779 den 7. Christmonath sind nach ordentlich geschehenen ausrufungen in der Kirch Zu St Nicolai ehelich eingesegnet worden Friderich Wilhelm Tilling, der ledige Kürschner und Vöghändler alhier, weÿland Johann Gottfried Tilling gewesten Kürschners und Vöghändlers zu Sr Annaberg in Sachsen mit weÿland deßen gewester Ehefrauen Maria Elisabetha geborner Klockin hinterlaßener ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Maria Magdalena Fischerin, weÿland H. Johannes Fischer geweßenen Gastgebers und burgers alhier mit deßen hinterlaßenen wittib Frau Maria Magdalena geborner Heudi, ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] friederich Willhelm Tillich als Hochzeiter, Maria Magdalena Fischerin als hochzeiterin (i 25)

Natif de Sankt Annaberg, le compagnon Frédéric Guillaume Tilling qui a fait son apprentissage pendant trois ans et son tour pendant trois ans est autorisé le 30 octobre 1778 à s’inscrire aux trois années d’épreuve bien qu’il ne puisse pas encore présenter les certificats nécessaires, à condition qu’il les remette dans les trois mois, ce qu’il fait le 5 décembre suivant. Il demande le 15 décembre qu’on l’aide à trouver un maître chez qui travailler. Les années d’épreuve commencent le 30 décembre chez le pelletier Jean Michel Schauer. Le Conseil renvoie le 12 novembre 1779 Frédéric Guillaume Tilling aux Quinze quand il demande à devenir maître sans avoir à terminer des années d’épreuve. Il devient tributaire le 27 novembre après avoir obtenu la dispense.
1778, Pelletiers (XI 333)
(f° 5.a) Freÿtags 30.ten Octobris 1778. – Herr Johann Friderich Heitz der Silberarbeiter und burger allhier stehet mit Friderich Willhelm Dilling dem Kürschner Gesellen von St. Annaberg gebürtig Vor, Vortragend, daß er Gesell dreÿ jahr gelernet, dreÿ Jahr gewandertt und dreÿ Jahr allhier nach ordnung vermuthen wolle, bitt ihne gegen der Gebühr in die Muthjahr einschreiben zu laßen excusirte sich anbeÿ, daß er Zwar sein erforderliche Geburts und lehrbrieff nicht beÿ handen habe, wolle aber ihn herrn Fritz, solche in Kurtzer Zeit Zum prothocoll Zulieffern, Zum bürgen dergestalt haben, dißer gabe hierauff die Versicherung mündlichen. Nach genommenem Abtritt und darauff gehaltener umbfrag Erkandt, solle der Gesell Zwar heimit in die Muthjahr eingeschrieben werden jedoch insofern er seine attestata in Zeit 3. Monaten von dato, welche ihm hiemit anberaumet worden, überlieffern werde, wiedrigen falls und nach verfließung deren der Einschreibung verlustiget seÿn.

(f° 6.a) Sambstags den 5.ten Decembris 1778. erscheint beÿm prothocol Friderich Willhelm Tilling hievorgemelder Kirschner Gesell von St. Annaberg gebürtig, und hat Zufolg Vorher gemeldeter E. E. Gerichts Erkandnus vom 30.ten Octobris 1778. seine Von herrn Lt. Praz dem Zunfft meister examinirte und authentisch befundene attestata beÿm prothocoll producirt, nehmlichen Geburts brieff datirt St. Annæberg den 29.t 9.br. 1778. unterschrieben Burgermeister & und Rhat allda, Johann Friedrich Carl Conrad Cons und Valerius Herberger mit paraphe, Syndic mit Löbl. Stadt Insiegel corroborirt und die beÿlag datirt St.. Annæberg den 24. 9.br 1778. unterschrieben M. Christian Gottlieb Glöckner Superint. mit deßen auffgetrucktem Pittschafft verwahrt, Und der Lehrbriefff datirt St. Annæberg unterschriebenen Johann Sigmund Schönwetter, der Zeit Obermeister und Daniel Christian Stapff Obermeister, beede Kürschner meister, und mit vorgetrucktem Insigel bekräftiget, laut deßen er 4. Jahr in die Jehr zugebracht habe.

(f° 7.a) Dienstags den 15.ten Decembris A° 1778 – Friderich Willhelm Tilling, der Kürtzlich in die Muthjahr eingeschriebene Gesell stehet Vor, meldet, obschon er præstanda præstirt, die nöthige und Zu producirung beÿ handen habende Geburths und Lehrbrieff schon den 5.ten hujus Zum prothocoll gelieffert gehabt, und dato E.E. Gericht hiemit nochmalen Vorlegen wolle, daß er Zum Umbschau in eine werckstatt, alwo er sein muthjahr Verarbeiten Könne, nicht gelangen Könne, bäte dahero, ihme dazu behülfflich Zuseÿn. Nach nochmaliger seiner Attestat Ableßung und befundener deren richtigkeit, ist nach genommenem des Gesellen Abtritt Erkand, solle es beÿ der Einschreibung in die Muthjahr vom 30.ten 8.br jüngst sein verbleibens haben, im übrigen sollen sich nach ordnung umschauen zulaßen schuldig seÿn.

(f° 9.a) Dienstags den 12. Januarÿ 1779. – Friderich Willhelm Tilling der Kürschner Gesell von St. Annæberg gebürtig, stehet vor, producirt Schein von Meister Johann Michael Schauer, dem Mitmeister, datirt den 12. Januarii 1779. weißt deßen er Gesell beÿ ihme Meister Schauern seine Muthjahr Verarbeiten Könne, und bitt ihne in die Vorher angesetzte Zeit einschreben Zulaßen, nach beschehener Ableßung und Vor richtig angenommenen Scheins Erkand; wird derselbe Vor das erste Muthjahr, so seinen anfang vom 30.ten Decembris 1778. nehmen solle, gegen erlag der Gebühr willfahrt.
(dt. der Zunfft 4 fl 8 ß, Zfftschrb v büttel 1 fl, zusammen 5 fl 5 ß)

(f° 19.a) Sambstags den 13. Novembris 1779. – Friderich Willhelm Tilling der Kürschner Gesell von St. Annæberg gebürtig, welcher den 12.ten Januarÿ hujus anni Zu Meister Johann Michael Schauer, dem Kürschner und Mitmeister auff dreÿ Jahr in die Muthjahr eingeschrieben worden, stehet Vor und meldet, daß er bereits den 30.ten Octobris A° 1778 sich in die muthjahr angemeldet, auch solches erlanget habe, bittet ihne der übrigen Muthzeit Zuerlaßen, und ihme das groß und Kleinen Meisterrecht gegen Erlag der Gebühr an Zu gedeÿhen. Nach genommemem Abtritt, und Ersehung das Zunfft Prothocolli in gehaltener umbfrag Erkand, weilen sein muthjahr nicht völlig allhier beÿ ein oder Zweÿen meister verarbeitet hat, und dahero solch sein begehren dem Articul nicht gemäß, wird er dan mit ab: und an die Gnädige Herrn die XV. verwießen.

(f° 19.b) Sambstags den 27. Novembris Anno 1779. – Friderich Willhelm Tilling der Kürschner Gesell von St. Annæberg gebürtig, stehet mit beÿstand Mr. Johann Michael Schauer des Kürschners und burgers allhier vor, producirt Bescheid Gnädiger Herren derer XV. datirt den 20.t 9.b 1779. vermög deßen Erkand, wird der Implorant gegen Erlegung 3. lb d Zwischen Löbl. Stadt dem Allhießigen Findlings hauß und E. E. Zunfft theilbar, von der übrigen Muthzeit Dispensirt, so fort gegen Erlag der Künfftigen anzuseztenden Summ Zum Meister Recht admittirt, bittet dahero ihme gegen der Gerichts Gebühr und derer 3. lb d pro dispensatione das Groß und Kleine Meister recht angedeÿen zu laßen.
Nach genommemem Abtritt und gehaltener Umbfrag Erkand, wird derselbe nach dem Inhalt vor wol angeregten bescheids Gn. Herren derer XV. ohnnachtheilig und mit Vorbehalt der in demselben künftig anzusetzenden Gebühr E. E. Zunfft Zum Meister Recht gegen nachtrag der 11 fl. Vor die Zweÿ noch rückständige Muthjahr auff und angenommen. Juravit eodem.
(pro Kauffgericht 1 fl 5 ß, pro dispens 6 fl, in Abschlag 8 fl, summa 15 fl 5 ß, restiet noch am nachtrag der muthjahr 3 fl.)

Les Quinze dispensent Frédéric Guillaume Tilling d’une partie de ses années d’épreuve
1779, Protocole des Quinze (2 R 189)
Friedrich Wilhelm Dilling Contra E. E. Zunfft der Kürßner
(p. 417) Sambstags den 20.ten Novembris 1779. Osterrieth nomine Friedrich Wilhelm Dilling des leedigen Kürßners gesell von St. Annaberg, Contra E. E. Zunfft der Kürßner H. Zunfftmeister producirt unterthäniges memoriale Juncto petito samt beÿlag sub litt. A. puncto dispens von der übrigen muthzeit und admission Zum Meisterrecht. Claus setzt Zu E G.
Erkandt, wird Implorant gegen Erlag 3. lb Zwischen Löb. Sradt dem allhiesigen findlinghauß und E E Zunfft theilbar von der übrigen muth zeit dispensirt sofort gegen erlag der künfftig anzusetzenden summ Zum Meisterrecht admittirt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Louis Frédéric Strohmeyer aux grandes Arcades. L’actif du mari s’élève à 1 290 livres, le passif à 1 337 livres, les apports de la femme à 452 livres.
1779 (22.12.),Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 282) n° 1470-a
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Friedrich Wilhelm Tilling der Kürschner und Föchhändler und die Viel Ehren und tugendsame Frau Maria Magdalena gebohrne Fischerin beede Eheleuthe und Burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht, und sich in crafft der Eheberedung §° 4° vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ihr der beeden Eheleuth selbsten und Zwar Sie die Ehefrau mit assistentz herrn Johann Joachim Fischers des Gastgebers und burgers allhier ihres annoch ohnentledigten geschwornen Vogten, fleißig inventirt – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 22. Decembris anno 1779.
In einer allhier Zu Straßburg unter der Gewerbslaub liegenden Herrn Ludwig Friderich Strohmeÿer dem Jüngern handelsmann und burgern allhier Zugehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns nahrung, Sa. haußraths 5, Sa. Waaren und werckzeug Zum kürschner handwerck gehörig 1266, Sa. Silbergeschmeids 18, Summa summarum 1290 lb – Schulden 1337 lb, In Compensatione 47. lb
Der Ehefr: in die Ehe gebrachtes Guth, Sa. Haußraths 127, Sa. Silbergschmeids 9, Sa. Golden Geschmeids 32, Sa. baarschafft 261, Summa summarum 430 lb – Dazu kombt die helffte der haussteuren 34, der Ehefrauen Vermögen 465 lb – Schulden 13, Nach deren Abzug 452 lb

Frédéric Guillaume Tilling hypothèque la maison au profit du diacre Jean Georges von Zabern et de Catherine Marguerite Vogt veuve de l’orfèvre Jean Frédéric Fritz

1791 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 32-v
H. Friedrich Wilhelm Tilling der kürschner
H. Johann Georg von Zabern des diaconi zu St Nicolaus und Catharina Margaretha Fritzin geb. Vogtin weÿl. H. Johann Friedrich Fritz des silberarbeiters wittib, 8100 lit
unterpfand, die ihme zuständig mit N° 33 bezeichnet unter der Großen gewerbslaub gelegene behausung

Marie Madeleine Fischer meurt en 1791 en délaissant quatre enfants. La maison est portée à l’inventaire à son prix d’achat. La masse propre au veuf s’élève à 49 florins, celle des héritiers à 1 213 florins. L’actif de la communauté s’élève à 36 327 florins, le passif à 27 714 florins

1791 (28.1.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 893) n° 513-a
Inventarium über Weÿland Fraun Mariä Magdalenä Tillingin geborener Fischerin H. Friedrich Wilhelm Tilling, des Kürschners, Vöchhändlers und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Ehefrau seeligen Verlaßenschafft – nach ihrem d. 29. Novembris des jüngst abgewichen 1790.sten jahrs erfolgten Absterben an Vermögen hinterlaßen hat, Welche Verlaßenschafft auf ansuchen des hinterbliebenen Wittibers, so dann ad requisitionem Herrn Johannes Fischer des Gastgebers zum Wilden Mann und burgers allhier als geordnet: und geschworenen Vogts Mariä Magdalenä, Catharinä Salome, Johannä Sophiä und Johannä Charlottä der Tillingin, samtlichen der Defunctæ mit erstgedachten dero hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter töchter (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in hernach inventirter unter der großen Gewerbslaub gelegenen Behaußung auf Freÿtag de, 28. Januarÿ 1791.

Copia der Eheberedung (…) Sambstags den.4. Januarÿ 1779, Dautel Nots
Copia des durch die verstorbene errichteten Codicils – persönlich erschienen Frau Maria Magdalena gebohrne Fischerin Herrn Friderich Wilhelm Tillings Föchhändlers und burgers allhier Ehegattin von Verleihung göttlichen Gnade gesunden gehend und stehenden Leibs (…), Geschehen allhier Zu Straßburg in einer am Schloßergaß am Eck der Brunngaß gelegenen denen Braunischen Erben eigenthümlich zuständigen behausung und der darinn auf dem Boden lincker hand des Eingangs sich befindlichen von mir Notario Lehnungsweiße bewohnten Schreibstuben, mit denen fenstern in die Schloßergaß aussehehnd – Sambstags den 22. Januarÿ 1780, Johann Friderich Greis, Notarius juratus
Waren und Werckzeug Zum Kürschner Handwerck gehörig
Eigenthum ane einer behausung. (T.) Nemlich eine Behausung bestehend in Vorder: Nebens: und Hinter Gebäu, Hoff, Bronnen und Hofstatt samt allen übrigen dazu gehörigen Begriffen, Weiten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg unter der grosen Gewerbslaub, vornen mit N° 33 und hinten mit N° 6 bezeichnet, 1. s. neben Herrn Dobner Quincailler, 2. s. neben H. Metzger dem kürschner hinten auf den Prediger Kirchhoff 1. s. neben H. Wachter Materialist, 2. s. neben H Fröreißen dem dräher stoßend davon gibt man jährlich wegen den bögen auf gemener Stadt Pfenning thurn 9 fl. Bodenzinß, sonsten auser denen darauf hafftenden und hieunten beÿ denen theilbaren Passivis eingetragenen Capitalien freÿ ledig eigen. Diese Behaußung haben die disortige nun zertrennte Eheleuthe in Anno 1789. für eine Summam von 21.500 fl. käuflich ane sich gebracht, beÿ welcher Kauffschillings summa man es auch würckl. beÿ dierser Inventur jedoch ohne die gerigste præjuditz gelaßen hat, also hieher 21.500. Hierüber besagt eine vor H. Lacombe dem königl. Not° passirte Kaufverschreibung de dato 23. Junÿ 1789
Ergäntzung des Wittibes währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Vermögen, zufolg des über neÿder nun zertrennter Eheleuthe zugebrachte Nahrungen durch nun weiland Herrn Notarium Frantz Heinrich Dautel allhier A° 1780. errichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Wittibers unverändert vermögen, Sa. hausraths 18, Sa. silbers 31, Summa summarum 50 fl – Schulden 100 fl, Compensando 49 fl
Der Erben unverändertes guth, Sa. hausraths 442, Sa. silbers 5, Sa. golds 15, Sa. activ schuld 100, Sa. ergäntzung 649, Summa summarum 1213 fl
die theilbare nahrung, Sa. hausraths 611, Sa. Waren und werckzeug zum kürschner handwerck 4094, Sa. weins 465, Sa. Silbers 41, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 2374, Sa. Eigenthum an I. behausung 21.500, Sa. activ schuld 7239, Summa summarum 36.327 fl – Schulden 27.714 fl, detrahendo 6612 fl

Autre inventaire dans le fonds Becker. Parmi les héritiers se trouve un fils mort peu de temps après sa mère. La communauté n’est pas évaluée aux mêmes sommes : l’actif s’élève à 36 320 florins au lieu de 36 327, le passif à 29 685 florins au lieu de 27 714

1791 (4.2.), Not. Becker (6 E 41, 1395) n° 47
Inventarium und Beschreibung alles deßen was weÿl. Frau Anna Maria Magdalena Tillingin geb. Fischerin H. Friedrich Wilhelm Tilling des Kürschners, Vöchhändlers und burgers alhier zu Straßburg gewesene Ehefrau, nach ihrem den 29. nov. des jüngst abgewichenenen 1790.sten Jahrs an Vermögen hinterlaßen hat, elche Verlaßenschafft auf Ansuchen des hinterbl/ Wittibers wie auch ad Requisitionem H. Johannes Fischer gastgebers zum Wilden Mann und burgers alhier als geordnet und geschw. vogts der gleich nach dem Eingang dieses Inventarÿ bemelder Kindern und Erben (…) Geschehen alhier Zu Straßburg in einer unter der grosen Gewerbslaub gelegenen in diese theilbare Nahrung gehörigen behausung auf Freÿtag den 4. Febr. 1791.
die Verstorbene ab intestato verlaßene Erben sind 1° Maria Magdalena, 2° Catharina Salome, 3° Johanna Sophia, 4° Johanna Charlotta und 5° Friedrich Wilhelm, der aber seiner Mutter in die Ewigkeit nachgefolget. Samtl. der verstorbenen mit vorgedacht dero hinterbliebenen Wittibern sel. erziehlte Kinder und ab intestato ad Portiones æquales hinterlaßener Erben

Waaren u. Werckzeug Zum Kürschner handwerck gehörig
Eigenthum an einer behaußung. (T.) Neml. I. behaußung bestehend in vorder: Nebens und hinter Gebäu, Hoff, bronnen und hoffstatt samt mit allen übrigen dazu gehörig. begriffen, weiten, recht. u. gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg unter der grosen Gewerbslaub vornen mit N° 33 und hinten mit N° 6 bezeichnet, 1.s n. H. Dobner Quinqualier, 2.s n. H. Mentzer dem Kürschner hinten auf d. Prediger Kirchhoff 1.s n. H. Wachter Materialist, 2.s n. H. Froreisen den dräher stoßend, davon gibt man jährl. weg. den bögen auf gemeiner Stadt Pfth. 9 ß. boden zß, sonsten auser denen darauf haftenden und hieunten beÿ denen theilbaren Passivis eingetragenen Capitalien freÿ ledig eigen. Diese behausung haben die disoertie nun zertrennte Eheleuth A° 1789 für eine summ von 21.500 fl. käuflich an sich gebracht, beÿ welcher Kauffschillings summ man es auch würckl. beÿ dieser Inventur Jedoch ohne einige Præjuditz gelassen hat, also hieher der 21.500 fl. Hierüber besagt eine vor H. Lacombe dem Königl. Not° passirte Kauffverschreibung de dato 23. junÿ 1789.
Ergäntzung der H. Wittibers währender Ehe abgegangen ohnveränderten Vermögen. Neml. zufolg über beider nun zetrennter Eheleuth zugebrachte Nahrung durch nun Weÿl. H. Frantz Heinrich Dautel gewesenen Not. Jur. alhier A° 1780 errichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 18, Sa. Silbers 31, Summa summarum 50 fl – Schuld 100 fl, Compensando passiv onus 49 fl.
der Erben ohnverändert guth, Sa.hausraths 442, Sa. silbers 5, Sa. golds 15, Sa. Schuld 100, Sa.Ergäntzung 649, Summa summarum 1213 fl
die theilbare Nahrung, Sa. hausrath 605, Sa. Werckzeug zum Kürschner hdwercck gehörig 4094, Sa.Wein und leere Faß 465, Sa.Silbers 41, Sa.goldenen rings 1, Sa. derer baarschafft 2374, Sa. Eigenthum an einer Behausung 21.500, Sa.Schulden 7239, Summa summarum 36.320 fl – Schulden 29.685 fl, Detrahendo verbleibt 6635 fl – Beschluß summ 7734 fl

Frédéric Guillaume Tilling se remarie en 1791 avec Catherine Frédérique Osterried, fille de cafetier : contrat de mariage, célébration
1791 (18.3.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 256
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Friderich Wilhelm Tilling der verwittibter Vöchhändler und burger alhier an einem theil
So dann Jungfer Catharina Friderica Osterriedin Herrn Johann Philipp Osterried des Caffesieder und burgers alhier ehelich erzeugte tochter unter assistentz dieses ihres Herren Vaters, ane dem andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg Freÿtags den 18. Martii Anni 1791

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 4-v, n° 7)
Im Jahr 1791den 28. Märtz sind nach zweimaligen Proclamation in diese Kirche copulirt worden H. Friderich Wilhelm Tilling burger und Rauchhändler allhier weil. Fr. Maria Magdalena gebohrner Fischerin nachgelaßener Wittiber und Jgfr. Katharina Friderika Osterriedin, H. Johann Philipp Osterried Caffewirths und burgers allhier mit Fr. Katharinaa Friderika gebohrner Vögtin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Friedrich Willhelm Tilling als breitigam, Catharina Friederika Osterriedin als braut (i 57)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari. Ses apports s’élèvent à 7 164 florins, ceux de sa femme à 1 928 florins.

1791 (13.4.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 893) n° 513-c
Inventarium über H. Friedrich Wilhelm Tilling des Vöghändlers und Fraun Catharinæ Fridericæ geborner Osterriedin beeder Verburgerter Eheleuthen alhier Zu Straßburg einander in den Ehenstand zugebrachte Nahrungen, errichtet Anno 1791 – der ursachen halben, damit man sich künftiger zeit der in ihren Ehepactis stipulirten Ergäntzung wegen darauf zu regulien haben möge (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in einer unter der grosen Gewerbslaub gelegener dem disortigen Ehemann eigenthümlich zuständiger Behausung aug Mittwoch den 13.ten Aprilis 1791

Eigenthum ane einer behausung. M. Nemlich eine behausung bestehend in Vorder Nebens und Hinter Gebäu, hoff, bronnen und hoffstatt samt allen übrigen dazu gehörigen mit allen deren übrigen gebäu, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten unter der grosen gewerbslaub vornen Maria N° 33 und hinten mit N° 6 bezeichnet 1s. H. Dobner Quincailler 2s. H. Metzger dem kürschner hi. auf den Prediger Kirchhoff 1s. H. Wachter Materialist 2s. H Fröreisen dem drrher ; wegen den bögen auf gemener stand Pfenning Thurn 9 R ane bodenzinß ; diese behausung so Anno 1789 erkaufft worden Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eine Behausung bestehend in Vorder: Nebens: und Hinter Gebäu, Hof, Bronnen und Hofstatt, samt allen übrigen dazu gehörigen Begriffen, Weiten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg unter der grosen Gewerbslaub, vornen mit N° 33. und hinten mit N° 6. bezeichnet, 1. s. neben H. Dobner Quincailler, 2. s. neben H. Metzger dem kürschner, hinten auf den Prediger Kirchhoff 1. s. neben Herrn Wachter Materialist, 2. s. neben H. Fröreißen dem dreher stoßend, davon gibt man jährl. wegen den bögen auf gemener Stadt Pfenning thurn 9 fl. Bodenzinß, sonsten auser denen darauf haftenden Capitalien freÿ ledig eigen. Diese Behaußung so Anno 1789. erkauft worden, würde beÿ des disortigen Ehemanns Ehegattin erster Ehe weÿl. Fraun Mariä Magdalenä geborner Fischerin verlaßenschafft Inventur nach der Kaufschillings summ angeschlagen beÿ welcher man es auch dermalen sine Præjudicio gelaßen die thut 21.500 fl. Hierüber besagt einen vor H. Lacombe dem königl. Notario alhier passirte Kaufverschreibung de dato 23. Junÿ 1789.
Wittum Nemlich Zufolg Weÿl. Fraun Mariä Magdalenä Tillingin gebohrner Fischerin dissortigen Ehemanns Ehegattin erster Ehe in hoc Anno errichteten Verlaßenschafft Inventarÿ hat derselbe seiner Vier noch lebenden Kindern erster Ehe namentlich Mariæ Magdalena, Catharinæ Salome, Johannæ Sophiæ und Johannæ Charlottæ der Tillingen anersorbenen Mutzig Gut (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns vermögen, Sa. hausraths 1244, Sa. Weins und Leerer Faß 465, Sa. waaren zum Vöghandel gehörig 8365, Sa. Silbers 79, Sa. Golds und dergleichen Geschmeids 87, Sa. baarschafft 3768, Sa. Eigenthums an einer behausung 21.500, Sa. schulden 4883, Summa summarum 40.393 fr – Schulden 33.441, Sa. compensando 6952, Dann nun hierzu gerechnet wird die helfte hiernach beschriebenen haussteuren 212 fl, Des Ehemanns zugehörig eigenthüml. Vermögen 7164 fl, wittum 4526 fl
Der Ehefrau Guth, Sa. hausraths 490, Sa. silbers 27, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 170, Sa. Baarschafft 1027, Summa summarum 1715 fl – haussteuren 212 fl, der Ehefrau eingebracht guth 1928 fl

Etat des apports de Catherine Frédérique Osterried
1804 (13 nivose 12), Strasbourg 7 (18), Not. Stoeber n° 1913 (haut abîmé)
Inventarium illatorum Catharina friderica Osterrieth burgers Friedrich Wilhelm Tilling Vöghändlers Ehefrau
mobilien 1200 fr, von ihrem vatter Johann Philipp Osterrieth Caffesieder zur Ehesteur 2000 fr, Geschmuck 2000 fr – zusammen 5800 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 90 F° 4 du 13 ni 12

Inventaire de séparation de locataires, le négociant Jean Joseph Gallois et Marie Anne Gilbert

1804 (7 pluviose 12), Strasbourg 2 (20), Not. Knobloch n° 2006
Inventaire de séparation de Jean Joseph Gallois Négociant et de Marie Anne Gilbert, suivant jugement du Tribunal Civil en date du 25 frimaire 12
en la demeure de la requérante maison du Cn. Tilling Pelletier Rue des Grandes Arcades n° 33
dettes actives due à la femme et payable par la masse de son mari 1777 fr, meubles, marchandises de la boutique, numéraire (112 fr), total 1128 fr, passif 7541 fr, déficit 6413 fr
Contrat de mariage passé à Metz. d’une part M. Jean Joseph Gallois, Capital au 99° régiment d’Infanterie en Garnison aux Cazernes de Chambiere de cette ville Paroisse d’outre Moselle, fils majeur de feu Jean Philippe Gallois, Commandant de Bataillon au Régiment de nassau Sarbruck au Service de France, revetu de la Decoration Militaire, et de De Anne Françoise Scholastique Martinprey, d’autre part Marie Anne Gilbert résidante en cette ville Rue Vincent Paroisse susdite fille majeure de Bernard Gilbert Cit. de Landau et Cidevant Apothicaire Major de l’hopital militaire et De Jeanne Josephe Lindemann, le 10 mars 1792
Enregistrement de Strasbourg, acp 90 F° 64 du 11 pluv. 12

Frédéric Guillaume Tilling et Catherine Frédérique Osterrieth font dresser un inventaire de faillite. L’actif s’élève à 17 776 francs, le passif à 32 776 francs

1805 (3 thermidor 13), Strasbourg 4 (34), Not. Stoeber n° 230
Inventaire des biens de Frédéric Guillaume Tilling pelletier et de Catherine Frédérique Osterrieth par jugement du Tribunal civil en date du 12 prairial dernier
propres de la femme : meubles 880 fr, argenterie 204 fr, reprises 4986 fr, total 6070 fr
masse du mari : meubles 1639 fr, marchandises 1087 fr
Immeuble, La moitié dans une maison consistant en deux corps de logis cour puits appartenances et dépendances sise à Strasbourg sous les grandes arcades N° 33 et derrière N° 6 d’un côté le Sr Baer d’autre le Sr Dobner, derrière la place du Temple neuf d’un côté le Sr Wachter, d’autre le Sr Froereissen tourneur – dont on paie annuellement a ladite ville a cause des arcades une rente foncière de 9 fr et 18 fr de la maison entiere, acquis en premières noces par acte reçu Me Lacombe le 23 juin 1789, l’autre moitié appartient a ses enfants du premier lit, estimée 15.000 fr
total de la masse 17.776 fr, passif 32.776 fr, déficit 24.091 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 57 du 13 therm. 13

Catherine Frédérique Osterried meurt en 1840 en délaissant deux filles
1840 (14.11.), Strasbourg 9 (85 nouv. cote), Me Becker n° 957
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu De Catherine Frédérique Osterried, veuve du Sr Frédéric Guillaume Tilling en son vivant pelletier à Strasbourg, elle y demeurant, Qu’elle est décédée à Strasbourg le 3 avril de l’année courante, Qu’il n’a point été fait d’inventaire après son décès, Qu’elle a laissé pour ses seuls et uniques héritiers chacun pour moitié Dlle Emilie Tilling et Dlle Caroline Wilhelmine Tilling, les deux majeures demeurantes à Strasbourg, ses enfants issus de son mariage avec ledit défunt

La maison est exposée aux enchères

1805 (18 vend. 14), Strasbourg 13 (23), Not. Bremsinger n° 2796
en conséquence d’une délibération prise le 18 fructidor dernier, 1. Marie Barbe Weisshaar femme Solger divorcée, 2. Jean Daniel Imlin orfèvre, 3. Jean Frédéric Brandhoffer brasseur, 4. la veuve Jean Georges Hebeisen marchand, 5. Marguerite Salomé Bruder, 6. Jean Frédéric Schmitt confiseur, 7. Jean Georges Zabern ministre, 8. Sébastien Zabern Instituteur, 9. les héritiers de Jean Daniel Richshoffer négociant, X. des héritiers de Jean Euth Notaire, tous créanciers hypothécaires du Sr Frédéric Guillaume Tilling Pelletier
première enchère d’une Maison circonstances & dépendances scise en cette ville Grandes Arcades n° 33, d’un côté le Sr Baehr négociant d’autre le Sr Dobner marchand devant la rue, derrière les Sr Froereisen et Walter – aucun amateur
n° 2796 du 19 vendémiaire, Philippe Frédéric Richshoffer 18 000 fr
n° 2802 du 25 vendémiaire – n° 2807 du 2 brumaire
n° 2814 du 8 brumaire, n° 2815 du 9 brumaire, 18 300 fr à Jacques Anselme Fessler maçon
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 190 du 14 bru 14

La maison est vendue par enchère judiciaire au tribunal civil. Le négociant Benjamin Schneiter s’en porte acquéreur pour 25 000 francs

1806 (29.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 30, n° 16
Le Tribunal de Première Instance a rendu le jugement suivant, audience du 6 mai 1806 Entre De Frédérique Marguerite Mannberger veuve de Jean Daniel Richshoffer negt. Philippe Frédéric Richshoffer négt. et Jean Daniel Richshoffer négociant, tous de Strasbourg, en qualité d’héritiers de Jean Daniel Richshoffer celui ci l’ayant été de feu Jean Philippe Richshoffer aussi négociantn demandeurs en expropriation forcée comparant par Me Kern avoué d’une part
et le Sr Jean Guillaume Tilling pelletier defendeur en expropriation forcée défaillant d’autre part
à Benjamin Schneiter négt. pour 25.000 francs
une maison située a Strasbourg sous les grandes arcades Consistant en maison de devant et Maison de derrière, celle de devant donnant dans la rue des grandes arcades ayt. quatre étages et une boutique au rez de chaussée N° 33 et celle de dre. sur la place du temple neuf a trois étages N° 6 avec cour aisances appartenances jouissances et dépendances lad. maison de devant sise entre celle du Sr Bär et celle du Sr Dogner et celle du derrière entre la maison du Sr Wachter et celle du Sr Kapp par dre. lad. place du Temple neuf sur laquelle elle a une issue, Evaluée à 424 fr, Cet immeuble est chargé d’une rente envers la ville de Strasbourg de 18 fr – Cahier des charges fait le 7 avril 1806

Benjamin Schneiter épouse en 1802 Dorothée Cuntz, fille de baigneur
1802 (5 compl. 10), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 279, 1339
Eheberedung – Benjamin Schneiter lediger handelsmann des bürgers Johann Peter Schneiter, Eigenthümers, mit weÿl. Fraun Barbara geb. Schoettel volljähriger Sohn
Jungfrau Dorothe Cuntz des bs Johann Georg Cuntz baders mit Fr. Catharina Margaretha geb. Klein ehelich erzeugte tochter
Enregistrement de Strasbourg, acp 85 f° 132 du 5 cp 10

Dorothée Cuntz meurt en 1813 en délaissant cinq enfants. La maison est estimée 30 000 francs

1816 (10.9.), Strasbourg 4 (47), Not. Stoeber aîné n° 3729
Inventaire de la succession de Dorothée Cuntz épouse de Benjamin Schneiter, négociant, décédée le 20 mars 1813 – à la requête du veuf commun en biens suivant contrat de mariage reçu Zimmer le 5 complémentaire 10, tuteur naturel d’Amélie 12 ans, Dorothée 10 ans, Benjamin 8 ans, Eléonore 7 ans et Guillemine 5 ans – en présence de Louis Cuntz docteur en médecine oncle maternel et subrogé tuteur desdits mineurs
communauté, une maison située à Strasbourg sous les grandes Arcades consistant en maison de devant et maison de derrière, celle de devant donnant dans la rue des grandes arcades et ayant quatre étages et une boutique au rez de chaussée marquée n° 33 et celle de derrière sur le place du Temple neuf à trois étages marquée du n° 6 avec cour, appartenances, jouissances et dépendances, ladite maison de devant sise entre le Sr Boisjeat rentier et le Sr Kramp passementier, et celle de derrière entre la maison du Sr Wachter droguiste et celle du Sr Kappes tourneur – acquise suivant adjudication à l’audience du tribunal civil de première instance par expropriation forcée poursuivie par les les héritiers de Jean Daniel Richshoffer négociant sur Jean Guillaume Tilling, pelletier, le 6 mai 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 30 n° 16, estimée 30 000 fr
dans une maison rue des grandes Arcades n° 33
propre au veuf, un corps de biens à Dachstein, Wittersheim, créances et reprises 29.079 fr
propres, mobilier : garde robe 228 fr, dettes actives 1332 fr, reprises 41.747 fr, total 43.304 fr
communauté, meubles, au premier étage dans la chambre sur le devant, dans la chambre donnant dans la cour, dans la cuisine, dans la chambre à côté, au comptoir au rez de chaussée, dans la cave, 1330 fr – marchandises (toiles) 67.604 fr, dettes actives 20.824 fr, numéraire 650, 90.409 fr, total 132.514 fr
passif 126 731 fr y compris reprises 29.679 fr, déficit 6321 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 95-v du 19.9.

Benjamin Schneiter meurt en 1819. La maison est estimée 26 000 francs

1819 (12.2.), Strasbourg 4 (48), Not. Stoeber aîné n° 4409
Inventaire de la succession de Benjamin Schneiter, marchand de draps décédé le 17 août 1818 – à la requête de Louis Cuntz, docteur en médecine oncle maternel et tuteur des enfants de Benjamin Schneiter nommés 1. Amélie, 2. Dorothée, 3. Benjamin, 4. Eléonore, 5. Wilhelmine procréés avec Dorothée Cuntz – en présence de Jean Geofroi Schneiter, docteur en médecine oncle paternel, subrogé tuteur auxdits mineurs

dans la maison sous les grandes arcades n° 33
meubles au second étage, au premier étage, dans la cave, dans la buanderie, 650 fr, argenterie 466 fr, numéraire 940 fr, marchandises 48.818 fr, dettes actives 74.596 fr, inscription au grand livre du commerce 12.104 fr
(le 12 février n° 4631) une maison située à Strasbourg sous les Grandes Arcades n° 33 consistant en maison de devant et maison de derrière, celle de devant donnant dans la rue des Grandes Arcades ayant quatre étages et une boutique au rez de chaussée marquée du n° 33 et celle de derrière sur la place du Temple neuf à trois étagees marquée du n° 6 avec cour, appartenances et dépendances ladite maison de devant entre celle du Sr Boisgeat rentier et Sr Kramp passementier et celle de derrière entre maison du Sr Wachter droguiste et celle du Sr Kappes tourneur – le défunt s’est rendu adjudicataire dudit immeuble au tribunal civil de première instance le 6 mai 1806 – estimée 26.000 fr
un corps de biens à Weyersheim 9 ha 80 ares pour 14.000 fr
total 177 575 fr, passif 297 501 fr
le 24 avril 1818 vacation du 12 février (acp 142 f° 17 du 17.2.)

La maison est vendue par enchères judiciaires à la société Ratisbonne frères

1819 (22.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 118, n° 18
Tribunal Civil de Première Instance
Jugement du Tribunal Civil de Première Instance, par devant M. Claude Antoine de Vigneron, juge au Tribunal Civil de Première Instance. Cahier des Charges, Louis Cuntz, docteur en médecine en qualité de tuteur de 1. Amélie, 2. Dorothée, 3. Benjamin, 4. Eléonore, 5. Wilhelmine Schneiter les cinq enfants délaissés par Benjamin Schneiter, marchand de draps, en présence de Jean Geoffroi Schneiter, docteur en médecine, subrogé tuteur, lesquelles élisent domicile en l’étude de M. Valentin Scheegans, licencié en droit avoué près les sièges
le 29 avril Adjudication définitive sur surenchère Sr Ratisbonne frères, négociant présent Augustin Ratisbonne 24.500 fr
une maison, dépendances sise à Strasbourg sous les Grandes Arcades n° 33 et consistant en une maison de devant construite en pierre de taille et en maçonnerie, quatre étages avec cave et greniers d’un côté le Sr Kramps, Sr Knoerr, devant la rue des Grandes Arcades, derrière la place du Temple Neuf où elle est marqué du n° 9, à quatre étages avec cave, mansardes et grenier, batie en maçonnerie et en galandure, d’un côté le Sr Wachter, d’autre le Sr Kappes, bâtiment latéral, cour, buanderie, puits, appartenances et dépendances. La propriété de cet immeuble résulte d’un jugement d’expropriation forcée rendu au tribunal de première instance le 6 mai 1806 transcrit le 29 même mois – mise à prix 30 000 fr, suivant rapport d’experts du 21 janvier 1819
le 15 avril pour 31 500 fr Me Momy avoué – Déclaration de command le 16 avril Sr Ratisbonne frères, négociant présent Augustin Ratisbonne l’un d’eux

La maison aux Grandes Arcades est portée à l’inventaire de la succession d’Auguste Ratisbonne et de la société de commerce
Une déclaration de partage attribue la maison à Achille Ratisbonne

1837 (27.9.), Strasbourg 1 (78), Me Rencker n° 12 987
Déclaration de partage – 1. Louis Ratisbonne, négociant à Strasbourg en son nom et étant aux droits de Théodore Ratisbonne, professeur, suivant procuration passée devant Me Triponé le 3 décembre 1831, et mandataire d’Augustine Adélaïde Elise Ratisbonne épouse de Marx Théodore Cerfberr, Chevalier de la Légion d’Honneur, commandant au Corps Royal d’Etat Major domicilié à Paris, Louis Ratisbonne se portant fort des trois enfants mineurs de feu Gustave Ratisbonne, négociant à Marseille, de Pauline Ratisbonne épouse de Raphaël Cerf Lippmann, maître de la poste aux chevaux à Strasbourg et d’Ernestine Ratisbonne épouse d’Adolphe Beyfuss, rentier à Paris, Alphonse Ratisbonne, légiste à Strasbourg et Henri Félix Louis Worms de Romilly, enfant mineur d’Emannuel Worms de Romily sous intendant militaire à Strasbourg et de Zélie Ratisbonne ; 2. Adolphe Ratisbonne, négociant, 3. Henry Ratisbonne, propriétaire, 4. Achille Ratisbonne, négociant seuls héritiers d’Auguste Ratisbonne et de son épouse suivant inventaire dressé par Me Rencker le 13 décembre 1830, liassant pour héritiers ses dix enfants
à Achille Ratisbonne
une maison et dépendances située à Strasbourg sous les Grandes Arcades n° 33 consistant en une maison de devant d’un côté le Sr Kramp, d’autre le Sr Knoerr &
une une maison y attenant Place du Temple Neuf n° 9 avec bâtiment latéral, cour, puits & buanderie entre le Sr Wachter & le Sr Kappes
Enregistrement de Strasbourg, acp 253 f° 28 du 28.9.

La maison figure à l’inventaire dressé après la mort du banquier Louis Ratisbonne en 1855.
Les héritiers vendent en 1858 la maison aux Grandes Arcades : cahier des charges puis adjudication au profit du rentier Nathan Blum moyennant 40 000 francs

1858 (20. 9.br), Strasbourg 1 (166), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 320
20 novembre 1858. Cahier des charges – Ont comparu I. Monsieur Achille Ratisbonne, propriétaire, Président du consistoire israélite de Strasbourg, demeurant en cette ville, agissant tant en son nom personnel qu’au nom & comme se portant fort de Monsieur Oulry Charles Auguste Lerylier, payeur du en particulier département du Haut Rhin & de dame Maxime Cerfbeer son épouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant à Colmar, & qu’en qualité de mandataire de 1° de Monsieur Adolphe Ratisbonne, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg (…), 2° de Monsieur Louis Ratisbonne, homme de Lettres domicilié & demeurant à Paris (…), 3° de Madame Flore Betty Ratisbonne, épouse autorisée de Monsieur Alexandre Singer, ancien agent de change demeurant à Paris (…), 4° de Madame Hélena Zélie Ratisbonne, épouse autorisée de Monsieur Adolphe Worms de Romilly chef de bataillon du Génie à Saumur demeurant en ladite ville (…), 5° de Madame Rina Léonie Ratisbonne épouse autorisée de Monsieur Charles Edouard David Bedarrides, banquier domicilié & demeurant à Aix (…), 6. de Madame Adèle Elisa Ratisbonne épouse autorisée de Monsieur Mayer Dupont, maître de forges demeurant à Ars sur Moselle (…), 7° de Monsieur Emile Ratisbonne, agent d’assurances maritimes demeurant à Paris (…), 8. de Monsieur Henri Louis Félix Worms de Romilly, avocat domicilié et demeurant à Paris (…), 9. de Madame Ernestine Hanna Ratisbonne épouse autorisée de Monsieur Adolphe Beyfus rentier demeurant à Paris (…)
II. Monsieur Raphaël Cerf Lippmann, maître de la Poste aux chevaux de Strasbourg, adjoint au maire de cette ville, agissant en qualité de mandataire de Dame Pauline Ratisbonne son épouse (…)
III. Monsieur Charles Hirsch, Banquier domicilié & demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de Monsieur Edmond Ratisbonne, receveur général des Finances du département du Cher, domicilié & demeurant à Bourges
Monsieur Achille Ratisbonne, Madame Lippmann née Ratisbonne, Madame Beyfuss née Ratisbonne, Madame Lerylier & Monsieur Félix Worms de Romilly agissant en qualité de légataires universels chacun de pour un 7°, Monsieur Edmond Ratisbonne, Madame Singer née Ratisbonne, Madame Worms de Romilly née Ratisbonne & Monsieur Louis Ratisbonne ensemble pour un 7° grevé d’usufruit au profit de Monsieur Adolphe Ratisbonne leur père, Madame Bedarrides née Ratisbonne, Madame Dupot née Ratisbonne, Monsieur Emile Ratisbonne, ensemble pour le dernier 7° de la succession de Monsieur Louis Ratisbonne leur oncle & grand oncle respectif, en son vivant Banquier & président du Consistoire israélite de Strasbourg, décédé en cette ville le 12 avril 1855 ainsi que ces qualités résultent de l’inventaire de la succession de feu ledit sieur Louis Ratisbonne dressé par ledit notaire Rencker le 23 avril 1855 & jours suivants
Charges, clauses et conditions (…)
Désignation des Immeubles à vendre. Premier Lot. Une grande maison connue sous le nom de Tribu ou Poêle des pelletiers située à Strasbourg rue des grandes arcades N° 21 (…)
Deuxième Lot. Une maison avec dépendances sise à Strasbourg sous les grandes arcades N° 33 ancien & 45 nouveau, consistant en une Maison sise dans cette rue tenant d’un côté à M. Schneegans Kramp de l’autre à M. Benoît Fischer & une Maison donnant sur la place du Marché neuf n° 9 tenant d’un côté au sieur Wachter, de l’autre au Sr Kopp tourneur avec cour, bâtiment latéral, puits, appartenances & dépendances.
Bail. Le comparans déclarent que cette Maison est louée verbalement à divers locataires pour un loyer total annuel de 3340 francs. Titres de propriété. M. Ratisbonne était devenu propriétaire de cette maison pour l’avoir acquise à la barre du tribunal de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé à la requête des héritiers bénéficiaires de feu le Sr Benjamin Schneiter de Strasbourg le 29 avril 1819 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de cette ville volume 118 N° 18
Mises à prix. La maison dite Poêle des Pelletiers sera exposée aux enchères sur la mise à prix de 120.000 francs
La maison sous les arcades sur celle de 30.000 francs
acp 474 (3 Q 30 189) f° 3 du 22. 9.br

1858 (23. X.br), Strasbourg 1 (166), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 377
23 décembre 1858 N° 377. Adjudication pour 40.000 francs – Ont comparu I. Monsieur Achille Ratisbonne, propriétaire, Président du consistoire israélite de Strasbourg, demeurant en cette ville, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de 1° Monsieur Adolphe Ratisbonne, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg (…) 2° Monsieur Louis Fortuné Gustave Ratisbonne, homme de Lettres & Dame Marie Madeleine Alexandrine Donoghöé son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés à Passy, avenue Virgile N° 11 rue de la pompe (…), 3° Madame Flore Betty Ratisbonne, épouse autorisée de Monsieur Alexandre Singer, ancien agent de change demeurant à Paris (…), 4° de Madame Hélena Zélie Ratisbonne, épouse autorisée de Monsieur Adolphe Worms de Romilly, chef de bataillon du Génie à Saumur demeurant en ladite ville (…), 5° Madame Rina Léonie Ratisbonne épouse autorisée de Monsieur Charles Edouard David Bedarrides, banquier domicilié & demeurant à Aix (…), 6° Madame Adèle Elisa Ratisbonne épouse autorisée de Monsieur Mayer Dupont, maître de forges demeurant à Ars sur Moselle (…), 7° Monsieur Emile Ratisbonne, agent d’assurances maritimes demeurant à Paris (…), 8. Monsieur Henri Louis Félix Worms de Romilly, avocat domicilié et demeurant à Paris (…) 9. Madame Ernestine Hanna Ratisbonne épouse autorisée de Monsieur Adolphe Beyfus rentier demeurant à Paris (…), 10. de Monsieur Oulry Charles Auguste Lerylier, payeur du en particulier département du Haut Rhin & de dame Maxime Cerfbeer son épouse de lui autorisée, domiciliés et demeurant à Colmar (…),
II. Monsieur Raphaël Cerf Lippmann, maître de la Poste aux chevaux de Strasbourg, adjoint au maire de cette ville, agissant en qualité de mandataire de Dame Pauline Ratisbonne son épouse (…),
III. Monsieur Charles Hirsch, Banquier domicilié & demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de Monsieur Edmond Ratisbonne, receveur général des Finances du département du Cher, domicilié & demeurant à Bourges
Monsieur Achille Ratisbonne, Madame Lippmann née Ratisbonne, Madame Beyfuss née Ratisbonne, Madame Lerylier & Monsieur Félix Worms de Romilly agissant en qualité de légataires universels chacun de pour un 7°, Monsieur Edmond Ratisbonne, Madame Singer née Ratisbonne, Madame Worms de Romilly née Ratisbonne & Monsieur Louis Ratisbonne ensemble pour un 7° grevé d’usufruit au profit de Monsieur Adolphe Ratisbonne leur père, Madame Bedasside née Ratisbonne, Madame Dupot née Ratisbonne, Monsieur Emile Ratisbonne, ensemble pour le dernier 7° de la succession de Monsieur Louis Ratisbonne leur oncle & grand oncle respectif, en son vivant Banquer & président du Consistoire israélite de Strasbourg, décédé en cette ville le 12 avril 1855 ainsi que ces qualités résultent de l’inventaire de la succession de feu ledit sieur Louis Ratisbonne dressé par ledit notaire Rencker le 23 avril 1855 & jours suivants
Observations. Les vendeurs déclarent que la Maison sise sous les grandes arcades Numéro 33 & 45 outre les 3340 francs sus mentionnés rapporte encore 200 francs, montant du loyer de deux petites Echoppes sises sous le passage dit des grandes arcades, il n’a pas été fait mention de ce revenu au Cahier des charges à cause du procès qui est intervenu au sujet desdites échoppes entre la Ville et les propriétaires des maisons sises sous les grandes arcades. Il reste bien convenu que l’adjudicataire de la dite maison fea son affaire personnelle du dit procès, qu’il aura à se défendre à des risques et périls contre la ville & ne pourra dans aucun cas rechercher les vendeurs à ce sujet pour quelque cause que ce soit. Les vendeurs déclarent également que la devanture des magasins appartient à M. Borst, locataire qui a aussi fait établir à ses frais les tuyaux, compteurs & appareils à gaz existants, l’adjudicataire aura à s’arrangrer avec lui pour conserver les objets s’il le juge conveable. Il est encore observé que le revenu ci dessus indiqué de 200 francs est pour une seule échpppe en sorte que le revenu total des deux échoppes s’élève à 400 francs.
Premier Lot. Maison & dépendances sise ) Strasbourg rue des grandes arcades N° 10-21 avec cour, écuries, magasins, bâtimens latéraux, appartenances & dépendances tenant d’un côté au Sieur Wolff, confiseur, de l’autre à la ruelle des Pelletiers par devant la rue des grandes arcades, par derrière la rie des incendiaires, connue sous le nom de Tribu ou Poêle des pelletiers.
Messieurs les comparans déclarent retirer cet immeuble de l’enchère
Deuxième Lot. Maison & dépendances sise à Strasbourg sous les grandes arcades N° 33-45
Enchérie après diverses mises à la somme de 40.000 francs par M. Nathan Blum, rentier domicilié & demeurant à Strasbourg

Nathan Blum et Pauline Goudchaux hypothèquent la maison au profit de Marie Louis Villard et des enfants mineurs d’Anselme Marchal

1861 (1.4.), Strasbourg 1 (170), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 1665
Ont comparu Monsieur Nathan Blum rentier & Mad. Pauline Gaudchaux son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
1° à Monsieur Marie Louis Villard rentier demeurant à Paris pour lequel le sieur Eugène Klein praticien demeurant à Strasbourg ci présent stipule et accepte la somme de 16.000 francs
2° à Marie Anne Adèle Marchal & à Charles Marie Anselme Marchal les deux enfants mineurs procréés du mariage de feu M Joseph Laurent Anselme Marchal en son vivant docteur en médecine, professeur à la faculté de médecine de Strasbourg et de feu Dame Joséphine Marie Meuziau se trouvant aujourd’hui sous la tutelle de Monsieur Henri Auguste Loyson président de la Chambre à la cour Impériale de Lyon officier de la légion d’honneur demeurant à Lyon pour lesquels mineurs Eugène Schweighaeusser propriétaire domicilié & demeurant à Strasbourg 4000 francs, ensemble 20.000 francs
hypothèque, Savoir Une Maison avec dépendances sise à Strasbourg,sous les Grandes arcades N° 33 ancien & 45 nouveau consistant en une maison sise dans cette rue tenant d’un côté à M. Schnéegans Kramp de l’autre à M. Benoit Fischer & une Maison donnant sur la place du Marché neuf N° 9 tenant d’un côté au sieur Wachter de l’autre au sieur Kopp tourneur, avec cour, bâtiment latéral puits appartenances & dépendances.

Nathan Blum et Pauline Goudchaux vendent quelques mois plus tard la maison 40 000 francs au fabricant Jean Christophe Otto, demeurant à Kehl

1861 (2.8.), Strasbourg 1 (170), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 1852
Ont comparu Monsieur Nathan Blum négociant & Dame Pauline Goudchaux son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg (vendre)
à Monsieur Jean Christophe Otto, fabricant demeurant à Kehl (Grand duché de Bade) ci présent et acceptant
Une Maison double avec dépendances située à Strasbourg, rue des Grandes arcades N° 33 ancien & N° 45 nouveau consistant en une maison sise dans ladite rue tenant d’un côté à Monsieur Schnéegans Kramp de l’autre à Monsieur Benoit Fischer & en une Maison donnant sur la place du Marché neuf N° 8 nouveau tenant d’un côté au sieur Wachter de l’autre au sieur Kopp tourneur avec cour, bâtiment latéral puits appartenances & dépendances.
Etablissement de la propriété. Cette maison appartient à Monsieur Nathan Blum pour avoir été acquise par lui des légataires universels de Monsieur Louis Ratisbonne en son vivant Banquier à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par le soussigné notaire Ritleng fils le 23 décembre 1858 & d’un cahier des charges dressé par le même notaire le 20 novembre de la Marie année enregistré et inscrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 janvier 1857 volume 754 Numéro 117 & inscrit d’office Volume 728 N° 42. Monsieur Louis Ratisbonne était devenu propriétaire desdites maisons pour les avoir acquises à la barre du tribunal de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé à la requête des héritiers bénéficiaires de feu le sieur Benjamin Schneider de Strasbourg le 29 avril 1819 enregistré & transcrit au bureau de la Conservation des hypothèques de cette ville le 22 mai suivant volume 118 Numéro 18 (…). Monsieur Schneider avait acquis cet Immeuble sue les sieurs Guillaume Tilling pelletier à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication sur expropriation forcée rendu au Tribunal civil de Strasbourg le 6 mai 1806 enregistré et transcrit – Prix 40.000 francs
acp 501 (3 Q 30 216) f° 16-v du 3.8.

Jean Christophe Otto loue une partie de la maison au négociant Henri Auguste Borst

1863 (28.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 137 (3 Q 31 636) f° 8 du 5.3.
Bail du 28 février – Le soussigné Sr Jean Christophe Otto, négociant à Kehl, loue pour une durée de six ou de douze années à partir du 25 mars 1863 jusqu’audit jour 1869 ou 1875
au Sr Henri Auguste Borst négociant à Strasbourg
dans sa maison sise à Strasbourg rue des arcades N° 45 les localités ci après désignées
1° un magasin sur la rue et un bureau derrière au rez de chaussée
2° un magasin d’une boutique au fond de la cour
3° un logement au 1° étage dans la maison de devant et dans celle de derrière
4° une grande cave dans la maison de devant et la petite cave de derrière
5° et la jouissance commune des greniers
Le loyer annuel est fixé à la somme de 2500 francs payable par trimestre, le balayage reste à la charge du propriétaire et les contributions autres que celles personnelles du preneur (…)
Enfin le sieur bailleur reconnaît que les objets ci après décrits sont la propriété du preneur et que ce dernier reprendra à la fin du bail. dans le magasin, la devanture, 2 glaces, 2 armoires vitrés, une armoire à tiroirs, les conduits à gaz avec compteeur et appareils et 9 verrières de comptoir, dans le bureau 2 commodes à tiroirs, une verrière à cannes, un petit poêle en fayance avec tuyaux, les doubles fenêtres du salon, un foyer en fer avec les plaques, procelaines posées sur les murs entourant le foyer et un treillage en fil de fer


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.