18, rue du Fort


Rue du Fort n° 18, maison Rothé (1812), détruite en 1870 – III 240 (Blondel) N 532 (cadastre)

Fort 14 (mai 2015)
Dernière maison de la rue actuelle (n° 14). A gauche, mur arrière de l’école Schœpflin
construite sur le terrain de l’ancien n° 18 (mai 2015)

L’arrière de la maison donne sur un fossé communal. Elle appartient à des artisans (tailleurs, tisserands) puis au maître maçon Jean Blessig (1719-1733) qui doit y avoir fait des travaux si on en croit la valeur vénale qui augmente de moitié entre ces deux dates. Le tonnelier à qui elle appartient ensuite ne l’habite pas. Ses héritiers la vendent soixante ans plus tard au début de la Révolution. La description de 1742 mentionne un rez-de-chaussée et deux étages. Le cordonnier Charles Rothé l’achète en 1811 et reconstruit la façade en 1812.

55 Elévations g-p
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 55

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée et trois étages neufs en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve entre les repères (j) et (k) : au rez-de-chaussée trois fenêtres suivies de la porte d’entrée vers l’ouest, quatre fenêtres à chacun des trois étages et deux niveaux de combles. Les murs sont par exception peints en rouge. La cour (H) à l’arrière de la maison représente l’arrière (3-4) de la façade sur rue, le fond de la cour est occupé par le mur arrière de la maison qui s’ouvre sur le rue du Fil. Les côtés oriental (4-1) et occidental (2-3) de la cour représentent le bâtiment voisin et un passage qui correspond au fossé communal. La maison qui comprenait deux parties indivises est réunie par le même propriétaire en 1845. Elle est détruite lors du siège de 1871. La Ville achète quelques années plus tard le terrain ainsi que celui des maisons voisines et y construira l’école Schœpflin.

55 Cour H
Cour H

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1639 à 1876. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Schuhmacher, tailleur de pierres
don Orphelinat
1644 v Jacques Wagner, tailleur, et (1620) Madeleine Ebelt puis (1627) Cléophée Erhard – luthériens
1650 v Jean Chrétien Mercklin, teinturier, et (1625) Madeleine Müller puis Marthe Nagel et (1651) Cléophée Steudel – luthériens
1659 v Jean Saladin, tisserand, et (1657) Anne Marie Sebold puis (1692) Anne Marguerite Heckler – luthériens
1697 v Jean Bernard Endling, tailleur, et (1697) Susanne Elisabeth Berion – luthériens
1702 v Jean Wolffgang Farr, tisserand, et (1691) Salomé Biltz veuve du tisserand Jean Heck puis (1693) Susanne Salomé Wanger – luthériens
1707 v Antoine Ignace Schreiber, tailleur puis prévôt de Lampertheim, et (1703) Marie Marguerite Trœg puis (1715) Marguerite Claude – catholiques
1712 v Jean Hartmann, revendeur, et (1691) Ursule Brey – luthériens
1719 v Jean Blessig, maître maçon, et (v. 1706) Marie Madeleine Heusser – catholiques
1733 v Jean Georges Hammerer, tonnelier et marchand de vins, et (1722) Marie Chrétienne Hund puis (1746) Anne Gertrude Kuhn, veuve de l’aubergiste Jean Michel Stoll – catholiques
1795 v Louis Balazuc, chirurgien militaire, et (1769) Marie Elisabeth Barbazan – catholiques
1800 v Chrétien Guillaume Schübler, juriste et (1780) Catherine Marguerite Hirschel puis (1810) Marie Elisabeth Kieffer veuve de l’orfèvre Jean Chrétien Kræmer – luthériens
1811 v Charles Rothé, cordonnier, et Anne Marie Mochel
1815 v Daniel Vogt, charpentier, et (1805) Marie Madeleine Hatterer pour moitié
Jean Jacques Stotz, maître maçon, et (1790) Marguerite Salomé Hüttner – luthériens pour moitié puis Charles Geofroi Zabern, relieur, et (1830) Sophie Dorothée Stotz
1841 h 1841 Marie Madeleine Hatterer veuve de Daniel Vogt seule propriétaire
1845/ Jean Jacques Vogt, entrepreneur
1870* Jean Frédéric Hey, la veuve née Vogt
1876* Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 425 livres en 1727, 350 livres en 1742 et en 1758

(1765, Liste Blondel) III 240, au Sr Hammerer
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 532, Vogt, Daniel, charpentier – maison, sol – 0,87 are (puis) Vogt Jean Daniel, charpentier, 0,83 are
N 532, Zabern, Charles Geoffroi – relieur – maison, sol – 0,44 are

Locations

1781, Jean Michel Wieneberger, plâtrier, et (1738) Marie Françoise Büchel

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1742 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une chambre, une cuisine, un vestibule, une petite cave sous solives, au premier et au deuxième étage un cabinet, une cuisine, un vestibule, la chambre à soldats, les greniers ne sont pas dallés, le comble est vieux, le tout estimé à la somme de 700 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Fort

nouveau N° / ancien N° : 18 / 21
Vogt
Rez de chaussée et 3 étages neufs en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 151 case 2

Vogt, Jean Daniel, maître charpentier à Strasbourg
Vogt, Jean Jacques, Entrepreneur, faubourg de Pierre n° 76 (1845)

½ de N 532, maison, sol, Rue du Fort 21
Contenance : 0,43
Revenu total : 67,72 (67,50 et 0,22)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 ½ / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ½ / 3

½ de N 532, maison, sol, Rue du Fort 21
Contenance : 0,44
Revenu total : 67,50 (sol 0,23), total 135,45
Folio de provenance : 151
Année d’entrée : 1845
Année de sortie :
Folio de destination :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 ½ / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ½ / 3

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 151 case 3

Zabern, Charles Geoffroi, relieur à Strasbourg

½ de N 532, maison, sol, Rue du Fort 21
Contenance : 0,44
Revenu total : 67,73 (67,50 et 0,23)
Folio de provenance :
Folio de destination : 151
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 ½ / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ½ / 3

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 609 case 2

Vogt Jean Jacques propriétaire, faubourg de Pierre 32
1870 Hey, Jean Frédéric, Veuve née Vogt
(ancien f° 357)

N 532, maison, sol, Rue du Fort 18
Contenance : 0,43
Revenu total : 67,50 et 0,22, 67,50 et 0,23, total 134,45 0,87
Folio de provenance : (151)
Folio de destination : zerstört – sol 358-I
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871 – sol 1876
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 ½
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ½

Le folio 358 est inscrit au nom de la Ville de Strasbourg

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 73 Burggaß
(maison n°) 21

Loc: Dervell, Antoine lebt aus Zinßen ist burger, eigenthümer Fr. Hammererin Rathh. Wb.
Loc: Götz, Niclaus, holtzhauer – Schirmer
Loc: Wolff, Johannes Martin, Maurergesell – Schirmer

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 73 du Chateau dite Burggasse
(maison n°) 21

Lo: Dervell, Antoine, vit de ses rentes
Lo: Götz, Nicolas, fendeur de bois – Manant
Lo: Wolff, Jean Martin, garçon maçon – Manant

Dossier de la Police du Bâtiment

La maison a été détruite avant que les dossiers ne soient ouverts


Relevé d’actes

L’Orphelinat vend au tailleur Jacques Wagner les deux tiers de la maison qui lui ont été légués par le tailleur de pierres Jean Schuhmacher

1644 (24. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 528
Erschienen H Johann Valentin Storckh alß Schaffner deß Waÿsenhaußes
hatt in gegensein Jacob Wagners deß Schneiders
den Zweÿten theil ahne hauß hoffstatt und höfflin mit allen deren Gebäwen, alhie an der Burggaß. einseit neb. Jacob Köpffelß deß Maurers wittib, anderseit neb. Veit Kohlern dem webern, hinten vff die Schul der Kirch. Zum iung. St. Peter stoßend gelegen, Von welch. Gantzen Behaußung gehnd iahrs vff Adolphi 5 R. geldt lößig mit 10. R. Straßburg wehr. besagtem Waÿßenhauß, sonst. dißer Zweÿte theil der Behaußung, so von Hannß Schuhmachern dem Steinmetzen dem Waÿsenhauß legirt worden seÿe – umb 15. Pfund

Originaire de Weisenau près de Mayence, Jacques Wagner devient bourgeois en 1619, assisté de son frère Jean Wagner
1619, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 800
Jacob Wagner d. schneid. Von Weißenach beÿ Maintz khaufft d. Burg.recht mit beÿstandt Hanß wagners deß schreiners seines brud. vnd will zu den schneid. dienen. Actum den 21. 10.bris 1619.

Jacques Wagner épouse en 1620 Madeleine Ebelt, fille d’un vigneron, sans doute de Dorlisheim
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 13 f° 122-v)
1620. den 30. Maÿ. seind ehelich eingesegnet worden Jacob Wagner Von Weißennaw in Bistumb Maintz der Schneider vnd burger alhie, Vnnd Jungfraw Magdalena, hanß Ebeltt des Rebmanns und burgers Zu derßlenheim dochter (i 133)

Jacques Wagner se remarie en 1627 avec Cléophée Erhard, fille de revendeur
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 10, f° 148)
1627. Dominica Cantate 1. Vice, Jacob Wagner der Schneider und Burger alhie und Jgfr. Cleophe Erhartin, Weiland Ulrich Erhards des Krämers und Burger alhie hinderlaßene eheliche tochter. Mont. 31. Aprilis Zu St. Claus (i 161)

Jacques Wagner hypothèque deux maisons au profit de Jean Chrétien Mercklin. Alors qu’à l’acte précédent l’aboutissant à l’arrière de la maison était l’école de Saint-Pierre-le-Jeune, l’acte cite comme dans les suivants un fossé communal

1649 (23. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 372-v
Erschienen Jacob Wagner der Schneid. und Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein H Hannß Christmann Mercklins alten groß. Rhats Verwanthens – schuldig seÿe 50 lb
dafür in specie Vnderpfand sein sollen hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie in der Kurben gaß. neben hannß Henrichß Sendelbachß deß Schuhmachers seel. Erben ein: und and.seit neb. Christoph Lorentz hinden vff die herberg zum hirtz. stoßend gelegen, so zuvor verhafftet vf ohngefährdt 300 R. Jn Philipß Ulman Böckhlin von Böcklinsaw ehevögtlich weise, Mehr vmb 280 R. wehr. dem Stifft St. Marx, Mehr umb 150. lb. Abraham Büchel dem Weinhändlern, Item vmb 145. R. H. Johann Philipß Cuntzmann dem Pfund zollern Vnd Schirm Gerichts schreibern alhier
Item hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen alhie in der Burggaß. neben Martin Banen dem Leinen Webern ein: vnd and.seit neben Margareth weÿl. Jacob N. deß geweßenen Büttels vf de Maurer Stuben seel. nachgelaßenen Wittib Vnd hinden Vff einen graben stoßend gelegen, so zuvor verhafftet vmb 100. R. wehr. dem Waÿsenhauß alhie

Jacques Wagner vend 260 livres la maison rue du Fort à Jean Chrétien Mercklin

1650 (21. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 1032-v
Erschienen Jacob Wagner der Schneid.
hatt in gegensein H Johann Christmann Merckhlins EE groß. Rhats alt. Beÿsitzers
hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen alhie in der Burggaß. einseit neben Martin Bahnen dem Leinenweber anderseit neb. Margreth weÿl. Jacob – Büttelß vff der Maurer Stuben nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, hind. vff einen gemeinen Graben stoßend gelegen, so Zuvor verhafftet umb 52. lib 10. ß Capital und 5 lib 5 ß vff Adolphi a° 1649. & 1650. verfallenen zinnß und 13 ß bißherig. Marzahl dem Waÿsenhauß alhier, und dann umb 50. lib Capital sampt 4 lb 3 ß d davon de ostern a° 1649. hind.ständigen Zinnß – umb 150. lib

Jean Chrétien Mercklin vend la maison 250 livres au tisserand Jean Saladin. La mention du fossé communal à l’arrière de la maison est corrigée fautivement en canal intérieur des Faux-rempart. En marge, quittance donnée lors de la vente de 1733

1659 (8. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 194-v
(Protocoll. fol. 25.) Erschienen H Johann Christmann Merckhlin E: E: großen Rhats Beÿsitzer
in gegensein Johann Salatins deß Leinenwebers alhie mit beÿstand Martin Otten auch Leinenwebers seines Schwäher Vatters
Hauß, hoffstatt, Höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie in der Burggaßen, einseit neben Vorgedachtem Martin Otten, anderseit neben Margreth Weÿl. Jacob Keßelins geweßenen Büttels vff de Maurer Zunfft Stub.seel. Wittibin hind. uff ([biffé] einen gemeinen) ([corrigé en] den innern Statt) Graben stoßend geleg., so umb 100. R. wehrung dem Waÿsenhauß v.hafftet (übernohmen) Zugang. Umb 150. lb.
[in margine :] hierin bemeldter Kauffschilling ist völlig bezahlt, und wurde für deßen erst den 1. Aprilis 1733 quittirt, wie in der C. Contract Stuben reg: de Anno 1728. fol. 32.b. marg. Zu sehen ist

Originaire de « Lehstatt » au canton de Bâle, Jean Saladin épouse en 1657 Anne Marie Sebold. Le pasteur note à la suite de l’acte que l’épouse avait forniqué avec Jean Bützenmüller, compagnon catholique originaire de Munich en Bavière. Après leur emprisonnement, il lui avait promis le mariage, fait son chef d’œuvre et participé à la Sainte Cène mais il est parti quinze jours plus tard chez les Jésuites de Molsheim où il est revenu à sa religion première. Quand Jean Saladin a proposé le mariage à Anne Marie Sebold, le tribunal matrimonial a cité Jean Bützenmüller à comparaître sans quoi la fiancée serait relevée de sa promesse de mariage.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 84, n° 4) 1657. Eâdem dominicâ [II. post Epiphanias]. Johann Saladin der Leinenweber von Lehstatt auß der Schweitz Baselischer Herrschafft Christian Saladin, gewesenen Burgers und Schreiners daselbsten hinderlaßener ehelicher Sohn, und Anna Maria Conrad Sebold gewesenen burgers und Leinenwebers alhie hinderlaßene eheliche Tochter
NB. diese Anna Maria hat Weiland mit Hanß Bützenmüllern dem Knappen Von Mönch auß Beÿern unzucht getrieben, weßwegen sie beide gethürnt undt hanß Butzen Müller sie Zu ehelich. angehalten Word. uneracht aber er Hanß Butz. Müller Annæ Mariæ die ehe versprochen d. meisterstück Verfertiget, Zu Unserer Confession sich gethan, auch in unserer Kirch. d. H. Abendmahl empfang. hat er doch nicht stand gehalten, sondern ist 14. hernach tage nacher Moltzheim gelauffen, hat beÿ den Jesuiten gebeicht, communicirt, einen beicht Zedul von Ihnen genommen und ist darmit darvon gelauffen. dieweil aber obgedachter Johann Saladin nach Butzenmüllers Leichtfertigem aussetzen Annam Mariam Zur ehe begehret, als ist Butzenmüller Von einem Löblich. ehegericht offentlich citirt und wegen außen bleibens die ehe zwisch. ihro und Johann Saladin approbirt, daruff in offentlich Kirch außgeruff. und Mont. d. 26. Januarÿ Zum Jungen St: Peter eingesegnet Worden. (i 95)

Jean Saladin devient bourgeois par sa femme
1656, 4° Livre de bourgeoisie, p. 309
Johann Salatin von Lehnstatt Baßler gebiets, der Leinenweber, empfangt das Burgerrecht seines Haußfr. Anna Maria Weÿlandt Conrad Seibolts des Leinenwebers burgers alhie tochter, vmb 8. Golt R. welche er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt. Ist Ledigenstandts gewesen würd Zu den Tuchern dienen. Jurav. den 9° febr. 1657.

Devenu veuf, il se remarie avec Anne Marguerite Heckler, fille d’un mousquetaire de l’ancienne garnison
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 35)
1692. Domin. Sexages. et Quinquag. proclamati sunt Johannes Saladin der leinenweber v. burger alhier Undt Jfr Anna Margaretha, Weÿl. Michael Häckler gewesenen hießig. Mußquetierers nachgelaß: ehel. tochter. Copuati sunt Dienst. 20. Febr. [unterzeichnet] X signum Johann Saladin sponsi, + signum Jfr Annæ Marg: Häcklerin sponsæ, Hans Peter Avenarius allß dochter man (i 37)

Inventaire des apports
1692 (19.3.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 1) n° 18
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung undt Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehren Und Vorgeachte Meister Johannes Saladin der Leinenweber v. die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Margaretha Saladinin gebohrne Hecklerin beede Eheleüthe Undt burgere allhier Zu Straßb. einander in den Ehestand Zugebracht, vnd vermög auffgerichteter Eheberedung von unverändert vorbehalten haben – Actum in der Königlichen freÿen St. Straßb. Mittwoch den 19.t Martÿ A° 1692

Inventaire des apports dressé dans la maison propre au mari, non décrite

In einer allhier Zu Straßburg ane der burggaß gelegenen vndt dem Ehemann vor unverändert gehörigen deß Wegen hernach beschriebenen behaußung, Volgender masen beschrieben worden
(f° 10) Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Manns Zugebrachte Nahrung betreffend. Sa. haußraths 71, Sa. schiff und geschirr Zum weber handwerck gehörig 31, Sa. der baarschafft 14, ([biffé] Sa. Eÿgenthumb ahne einer behausung nihil), Summa summarum, außer der behaußung welche beliebter maßen allhier nicht æstimirt worden, 117 lb – Schulden 3, Nach deren Abzug 113 lb
der frauen un dieße Ehe gebrachtes Vermögen betreffendt, Sa. haußraths 98, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. Gulderner ring 9, Sa. Baarschafft 61, Sa. Schuld 1, Summa summarum 175 lb
Haussteuren 7 lb

Jean Saladin meurt en 1697. Le pasteur fait une courte biographie du défunt en citant ses parents, ses deux mariages. Les témoins sont ses deux gendres Jean Pierre Avenarius et Emanuel Frédéric Farr
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1687-1700, f° 119)
1697. Mont. d. 24. Febr. starb Johannes Saladin d. Leinenweber v. burger alhier, ætat: 67 iahr weniger 2 Monat Sein Vatter war weÿl. Christian Saladin, schreiner Zu lehstatt, Baßler gebiets, die Mutter war weÿl. Elisabetha Neubeÿtin. Anno 1657. hatt er sich Verheurathet an Annam Mariam Sebaldin nach dem solche aô 1690. gestorben Hatt er sich Verehelichet mitt Jgf. Annam Margaretham Hecklerin aô 1692. d. 20. febr. mitt solcher in d. Eh gelebet biß an sein Endt, Wurde begraben Freit. d. 27. Febr. nach S Helenen V. ihm alda parentiret. [unterzeichnet] Hanß Petter Avenarius alß dochter Man, Emanuel fridrich fare alß dochter man (i 127.)

Les deux filles Saladin et leur frère mineur vendent 300 livres la maison au tailleur Jean Bernard Endling et à Susanne Elisabeth Berion

1697 (24.6.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 304
Anna Ursula geb. Saladinin, Johann Peter Avenarius, des Leinenwebers Haußfrau, ferner Emanuel Friderich Farr auch Leinenweber alß Ehevogt Mariæ Elisabethæ Saladinin, So dann Hans Jacob Hammerer der Sattler alß Theilvogt weÿl. Johann Saladins gewesenen Leinenwebers seel. Nachgelaßenen noch ledig. Kinds Nahmens Christian
in gegensein Hans Bernhard Endling auch Leinenwebers Und Jgf. Susannæ Elisabethæ geb. Berionin weÿland Samuel Berions gewesenen Hohltrehers seel. hinterlassener Tochter, sein Endlings Verlobter, mit beÿstand Johann Farren, des Leinenwebers Ihres noch ohnentledigten Vogts – Er Farr der jünger mit gutem belieben und bewilligung seiner haußfrauen welche geschwulst und anderer blödigkeit halben nicht außgehen Kan
Hauß, Höfflein, Hoffstatt mit allen deren gebaüen, Begriffen, Rechten, zugehördten Und Gerechtigkeiten, allhier in der burggaßen, einseit neben weÿland Jacob Schneiders gewesenen Trähers Wittib anderseit neben Hn Johann Bechthold Saltzverwalthern hind. auff die Schulbehaußung zum Jung. St. Peter gehörig stoßend gelegen, welches Hauß umb 100 R (so dann umb 75 lb Verhafftet), umb 122 pfund

Fils de tisserand, Jean Bernard Endling épouse en 1697 Susanne Elisabeth Berion, fille de tourneur
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 62 n° 336)
Heut den 3 Julÿ 1697 seind nach ordentlichen außruffung Copulirt word. Johann Bernhard Endling der ledige Lein.weber, Weÿl. Johann Melchior Endlings gewesenen burgers und lein.webers nachgelaßener ehelicher Sohn, undt Jfr. Susanna Elisabetha, weÿl. Samuel Berions, gewesenen burgers undt hohlldrehers nachgelaßene Eheliche tochter [unterzeichnet] Joh: Bernhard Endlings handzeichen IHBE, Susanna Elisabeth Berionen alß hochzeidterin (i 64)

Jean Bernard Endling et Susanne Elisabeth Berion hypothèquent la maison au profit d’un précepteur du Gymnase, Israël Dieterlin, pour en payer le prix d’achat

1697 (24.6.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 305
Hans Bernhard Endling der Leinenweber Und Jgf. Susanna Elisabetha geb. Berionin deßen Verlobte, Und Zwar dieselbe mit beÿstand Johannes Farren, des Leinen webers Ihres Schwagers und noch ohnentledigten Vogts Und Emanuel Friderich Farren auch Leinenwebers Ihres Vettern
in gegensein Hn Israël Dieterlins Præcept. Infer. Gymnasÿ allhier, schuldig seÿen 25 pfund Ihnen Zu Erkauff und Völliger bezahlung hernach beschriebener Behaußung
unterpfand, Hauß, Höfflein, Hoffstatt sambt allen deren gebaüen, Begriffen, Rechten Und Zugehördten allhier in der Burggaßen, einseit neben weÿl. Jacob Schneiders des Trehers seel. Wittib anderseit neben Hn Johann Bechtholden, Saltzverwalther, hind. auff die Schulbehaußung Zum Jung. St. Peter gehörig stoßend

Susanne Elisabeth Berion meurt en 1726 sans enfant après avoir institué son mari légataire universel. L’inventaire est dressé dans leur maison ruelle du Glaive quai des Bateliers. La succession s’élève à 196 livres
1727 (19.5.), Me Kolb (Abraham, 22 Not 7) n° 141
Inventarium und beschreibung aller Haab undt Nahrung so weÿl. die Tugendsame fr. Susanna Elisabetha gebohrne Berionin, Mstr. Johann Bernhardt Endlings deß leinenwebers undt burgers allhier Zu Straßb. geweste Ehefr. nach ihrem den 9. 7.bris in aô 1726. genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, Welche Auf Ansuchen ihres obermeldten hinterbliebenen Wittibers alß per Testamentum nuncupativum in Crafft deß darinnen inserirten indulti testanti instituirten und hinderlaßenen Einig. Erbens, inventirt – Actum Straßburg den 19.t maÿ A° 1727.

In Einer allhier in der Statt Straßb. am Schiffleuth Staden im Schwerdt gäßell gelegene und hernach beschriebener behausung befundten alß Volgt
Eigenthumb ane Einer Behaußung. I. behaußung mit allen Zugehörd, rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg am Schiffleuth stad. im schwerdt gäßell geleg. i.s. H Jacob Brisch dem schiff Kn. 2.s. H Johann Michael Wolff dem Banquier hint. auff bemelten H Wolff stoßendt, so durch die geschwornene Hh Werck Mstr. für ledig Eig angeschlagen worder umb 325. R. od. 162. lb 10 ß. Welche Crafft leibgedings auß allhiesiger Cancelleÿ Contr. Stub vom 14. 9.br 1712 nach deß Wittibers todt dem Stifft St : Marx Eigenth. Zufällig (…)
Sa. hausraths 21, Sa. Silbers 2, Sa. Guldenen ring 2, Summa summarum 196 lb

Jean Bernard Endling et Susanne Elisabeth Berion vendent la maison 300 livres au tisserand Jean Loup (Wolfgang) Farr et à Susanne Salomé Wanger

1702 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 88
(250) Hanß Bernhard Endling leinenweber u. Susanna Elisabetha geb. Berionin deßen eheliche haußfr.
in gegensein Joh: Wolffgang Farren leinenwebers u. Susannæ Salome gbr. Wangerin deßen ehelicher haußfrau
Hauß, Höfflein, Hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, rechten, Zugehörden u. gerechtigkeiten allhier in der Burggaßen einseith neben Caspar Schwenden Kleinschreinern anderseith neben Hn. Joh: Bechtold alten Dreÿern deß umgelds u. Saltzverw. hinten auf die Schuel behaußung Zum jungen St. Peter gehörig stoßend gelegen, welches hauß um 100 R, Straßburger wehrung dem waÿßenhauß allhier, so dann um 75 lb Kaufß. rest Caspar Büchel, specerirern ehevögtlicher wieß verhaftet (übernohmen) – um 125 pfund

Fils de tisserand, Jean Wolffgang Farr épouse en secondes noces en 1693 Susanne Salomé Wanger, fille d’un greffier de l’ancienne garnison : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Johann Wolffgang Farren Leinen weber und Burgern allhier Zu Straßburg mit beÿstand Johann Farren Leinenwebers und burgers allhier deßen Vatters alß dem Präutigamb ane einem, Anderseits Jungfraw Susannæ Salomeæ Weÿland Herrn hanß Georg Wangers, gewesenen Musterschreibers beÿ Vormahligen Statt Garnison allhier seeligen mit Maria Salomea gebohrner Oberhauserin deßen hinterbliebenen Wittib Ehelich erziehler dochter mit assistentz H Johann Heÿgers dießer Zeit dolmetschens am steinstraßer thor und burgers alhier – Geschehen und Verhandelt seind dieße ding in Straßburg d. 22. Februarÿ Anno 1693, N. Not. Schübler

Il avait épousé en premières noces en 1691 Salomé Biltz, veuve du tisserand Jean Heck avec lequel elle s’était mariée en 1682
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 28, n° 55, 173)
1691. Dom: 23. post Trin. seing i. mahl außgeruffen Word. Joh: Wolffgang Farr der Leinenweber, Johann Farren Leinenwebers und Burgers ehel: S. Fr. Salome, Weiland Johannes Häcken d. Leinenweber u. burgers W. Seind den 28.t 9.br Ehelich copulirt [unterzeichnet] Johan Wolffgang Farr Als hoch Zeiter,, Johannes Farr alls vatter (i 29)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 35.v, n° 11)
1693. Festi Paschalis seÿe zum i. mahl außgeruffen worden Johann Wolffgang Farr, Leinenweber und burger, Jgf. Susanna Salome Weÿland Hanß Georg Wangers gewesenen Musten schreibers beÿ vorigen Quarnison allhier nachgel. ehl. Tochter. Seÿnd copulirt worden, Mittw. den 1. April [unterzeichnet] Johan Wolffgang Farr Als hoch Zeter, fs ist der hochzeiterin Zeichen (i 38)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 99-v n° 8)
1682. Zum Z. mal Johann Häck der Leinenweber hanß Melchior Häcken auch Leinenwebers u. Burgers alhie ehel: S. Jfr. Salome Weiland Andres Biltzen gewesenen Schiff Knechts u. Burgers alhie nachgelaßenee ehel: T. Donnerst. den 9.t. April: Zur Predigern (i 101)

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1715, f° 66, n° 29)
Auff Sontag abends hor. 10. f. 5. Octobr. st. n. A° 1692 ist an der dorrsucht gestorben und d. 8. ejusd. Zu St. Helen. begrab. word. Salome gebohrne Biltzin, Hanß Wolffgang Farren deß leinenweber und hießig. burgers haußfr. ihres alters 33 jahr und 4 Monath [unterzeichnet] Johan wolffgang Farr alß eman Hanß döbolt Bruckert als Stieffvatter (i 68)

Susanne Salomé Wanger meurt en 1736 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. Le veuf déclare que ni lui ni sa femme n’ont apporté quelque bien que ce soit en mariage, sauf un lit. L’inventaire est dressé dans la maison dont ils sont propriétaires rue du Fort. La masse propre au veuf s’élève à 5 livres. L’actif de la communauté et des héritiers s’élève à 101 livres, le passif à 32 livres
1736 (21.6.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 8) n° 413
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsamen Frauen Susannä Salome Farrin gebohrner Wangerin des Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Wolffgang Farren Leinenwebers und burgers allhier gewester ehelicher Haußfrauen seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in anno 1736. – nach ihrem den 16. febr. lauffenden Jahrs aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßenn welche Nahrungs Verlassenschafft dato zu End stehend auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S. T. H. Johann Farren ludi Moderatoris beÿ der gemeindt St Thomæ und burgers allhier, ferners Jungfrau Susanna Salome Farrin so majorennen und dannenhero ohnbevögtigt, jedoch mit beÿstand Mstr Jacob Adam Deichlins auch leinenwebers und burgers alhier, und dann Mstr Balthasar Frölichs des blättermachers und ebenfalls burgers allhier alß verordnet und geschwornen Vogts weÿl. Frauen Annæ Barbaræ Lohmüllerin gebohrner Farrin mit Mstr Hannß Jacob Lohmüller dem Leinenweber und burger allhier ehelich erzeugter nach tod verlaßener annoch lebenden Zweÿen Töchterlein Nahmentl. Anna Barbara und Catharina Magdalena, alle 3 der verstorbenen seel. nach tod verlaßen, und dero hinterbliebenen Wittwer ehl. erzeugt respect. H Sohn, Tochter und Enckelein und ab intestato Zu 3. gleichen Antheilen velaßene Erben ersucht und inventirt – Actum Straßburg den 21. Junÿ Anno 1736.
Bericht wegen dießer Verlassenschafft. Demnach man Zu Untersuchung beederseits einander in den Ehestand Zugebrachter auch darinn ererbt und sonsten von Jeder seith und Linien heer ererbt und überkommen Haab und Nahrung gehen und Schreith. wollen und aber der hinterbliebene wittiber berichtet, daß Er und seine ehel. fr. einander in die ehe nichts Zugebracht habe, außgenommen ein bett worauff Er Wittiber täglich liegt, welches einer fraw seel. Zur Zeit ihrer Verheürath. gehabt und ihme Zugebracht hat, wehrender ehe aber hätte seine fr. seel: nichts mehr Er aber hiengegen etwa weniges ererbtes, welches Er aber nicht ergäntzt zu haben noch etwas darfür Zum voraus Zu beziehen begehre

In einer allhier Zu Straßburg in der Burck Gaß gelegenen hieheri gehörigen Behaußung sich befunden hat
Eigenthum ane einer behaußung in diese Verlassenschafft gehörig. Eine Behaußung und hoffstatt mit allen dero begriffen in der burggaßen (…)
Series rubricarum. Der Erben ohnveränderte natural Posten, Sa. Bett 4, Sa. Gold. Ring 1, Summa summarum 5 lb
Dießem nach wird auch die übrige Verlassenschafft alß ein gemein und theilbahres Guth beschrieben, Sa. haußraths 38, Sa. Werckzeugs Zum Leinenweber handwerck gehörig 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. gold. ring 3, Sa. baarschafft 12, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 22, Sa. Schulden 4, Summa summarum 101 lb – Schulden 32 lb , Nach deren Abzug 68
Conclusio finalis Inventarÿ 73 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg d. 22. Februarÿ Anno 1693, N. Not. Schübler

Jean Wolffgang Farr vend 322 livres la maison au tailleur Antoine Ignace Schreiber

1707 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 219
(275) Joh: Wolffgang forr leinenweber
in gegensein anthoni Ignatii Schreibers schneiders
Hauß Höfflein hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten alhier in der burggass, einseit neben der Lauffenbergerin wittib anderseit neben H. Joh: Bechtold hinten auf die Schuelbehaußung zuem jungen St Peter stoßend – um 100 R, 75 und 75 lb (verhafftet, geschehen) um 72 pfund

L’acquéreur hypothèque aussitôt la maison au profit de Pancrace Ignace Romhardt, curé de Rumersheim

1707 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 379
Anthonius Ignatius Schreiber schneider
in gegensein H. Pancratius Ignatius Romhardt Pfarrers zu Rumersheim – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, seine behaußung in der burggass

Fils du prévôt d’Ensisheim en Haute Alsace, Antoine Ignace Schreiber devient bourgeois en avril 1703
1703, 3° Livre de bourgeoisie p. 1239
Antonius Ignatius Schreiber, schneider von Nieder Ensißheim, weÿl. Thomæ Schreibers gew. Schultheisen daselbst hint. sohn, erkaufft das burgerrecht p. 2. goldR. 16 ß so auff dem Pfenningth. erlegt Vnd wird beÿ E. E. Zunfft der schneider dienen. Jur. d. 30. Aprilis 1703.

Antoine Ignace Schreiber s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en juillet 1703
1703, Protocole des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
d. 2. Maÿ 1703 (f° 83-v) Antonius Ignatius Schreiber, Thomä Schreibers von Nider Entzißheim ehelicher Sohn producirt Tauffschein vom 26. Januarÿ 1703. und offerirt sich nächstens den Lehrbrieff auch Zur hand zu schaffen, bittet Ihme zum meisterstück einzuschreiben
Erkandt, willfhart, und soll ehend nicht zum meisterstück admittirt worden er habe dann dem Lehrbrieff auch Zur hand geschafft, promisit
[in margine :] dt. 4. lb 5 ß d. d. 16. Julÿ 1703 producirt

Antoine Ignace Schreiber épouse en mai 1703 Marie Marguerite Trœg, fille d’un domestique de l’évêque
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 203)
Hodie 13. Maii 1703 (…) s. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Juncti sunt Antonius Ignatius Schreiber sartor, oriundus ex alsatia superiore ex niderensisheim, et Maria Margaretha triegin filia legitima sebastiani trieg defuncti Eminentis Card: famuli (signé) Ingnatzi schreiber, signum sponsæ x (i 103)

Marie Marguerite Trœg meurt en 1715. L’inventaire après décès dressé par le notaire Jean Pierre Kolb n’est pas conservé mais la succession figure au registre de la Taille parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres). Les Quinze décident de dispenser la succession de l’amende
1715, VII 1175 – Livres de la Taille f° 123-v
(Schneider, F. N° 1472) Weÿl. Frauen Margarethæ gebohrner Trögin, H. Antonÿ Ignatÿ Schreibers Schultheißen Zu Lampertheim und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlassenschafft inventirt H. Not. Johann Peter Kolb.
Concl. fin. Inv. ist fol. 27, 101. lb. 17 ß
Darzu gelegt das beÿ der Kinder Göttelgeltt befindliche Capital der 75 lb, Summa 176. lb 17 ß.
Die machen 300. R, verstallte 100. R., Zu wenig 200. R.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo macht à 12. ß, 3 ln 12 ß
Und auff vier Jahr in simplo macht à 6 ß, 1 lb 4 ß
Extat kein Stallgeld
Gebott, 2 ß 4 d
Abhandlung, 5 ß 6 d, Summa 5. lb.
Straff. Weilen nun zwo Tertzen der Nahrung nicht Verstallet worden, alß & [ist das Geschäfft der Straff wegen an G. Herren die XV.en verwiesen worden]
Vermög Erkantnus der Obere Stallherren Vom 13° Aprilis 1715. der Straffe gäntzlich erlaßen
dt. 27° Aprilis 1715.

Devenu prévot catholique du village luthérien de Lampertheim, Antoine Ignace Schreiber se remarie en 1715 avec Marguerite Claude de Mayence : contrat de mariage dressé par le greffier de Lampertheim. L’épouse devient bourgeoise de Strasbourg en avril 1715
Copia heüraths verschreibung – zwischen dem Ehrengeachten H Ignatio Schreiber wohlverordneteen Schultheißen Zu Lamperth. alß hochzeiter ane Einem, So dann der viel Ehren und tugendsammen Fr. Margaretha Claudin alß hochzeiterin am andern – Actum Straßburg Pro Lampertheim d. 26. monaths tag Janu: im Jahr Christi Jesu 1715. – Joh: Niclaus Kurtz, actuarius und Ambtschreiber des Ambts Börsch und Lampertheim

1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 812
Fr: Margaretha Claudin Von Maÿtz, Weÿl. Jacob Claud gew: gartners daselbst Tochter, emp. das burgerrecht Von Ihrem Mann Ignatius Schreiber p. 2. goldR. 16. ß wird beÿ den schneideren dienen. P. d. 3. Aprilis 1715.

Marguerite Claude meurt un an plus tard. L’inventaire est dressé rue du Fort dans une maison qui appartient à l’Œuvre Notre Dame. L’actif de la succession est de 309 livres, le passif de 45 livres
1717 (7.1.), Me Kolb (Jean Pierre, 23 Not 13) n° 436
Inventarium und beschreib. aller Haab und Nahrung so weÿl. die Ehren und tugendsame Fr. Margaretha Schreiberin gebohrne Claudin Hn Ignatii Schreibers wohlverordneten Schultheißen zu Lamperth. und burgers zu Straßburg eheliche haußfr. nach ihrem Sontags auf 3. fältigkeit tag des abgelegten 1715. Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen ehren gedacht. ihres Hn Wittibers als dero Einig. Erbens inventirt und ersucht – Actum in der Königl. freÿ. Statt Straßburg in fernerem beÿsein Herrn Johann Nicolai Lamberts Schneiders und burgers alhier des Hn Wittibers Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, auf Donnerstag den 7. Januarÿ Anno 1717.

In einer alhier vf der burg gaßen gelegenen in das Stifft frauen haußes gehörigen behausung ist befunden worden wie volgt
Ane holtzwerck. Vor der Cammer B, In der Wohnstuben, In der Cammer B, Vor diesem gemach, In der Wohnstuben
Norma hujus inventarÿ. Sa. haußraths 79, Sa. Früchten 10, Sa. weins und leeren Vaßen 200, Sa. silber 15, Sa. goldenen ringen 7, Sa. Geldgütter 50, Sa. Pfenningzinß haupt guths 50, Sa. activ Schulden 87, Summa summarum 309 lb – Schulden 45, Nach deren Abzug 264
Conclusio finalis Inventarÿ 309 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 7
Vermög über Weÿl. Fr. Margaretha schreiberin gebohrner trögin deß wittibers erster haußfr. seel. auffgerichteten Verlassenschaffts Inventarÿ durch mich vor und nach gemelden Notarÿ in A° 1715 gefertigt und darin fol. 30.b et seqq. annectirten Kinder Vertrag hat derselbe seiner 3. KK. erster Ehe Mütterlich gut wie vorher fr. passivé eingetragen
Copia heüraths verschreibung (…) d. 26. monaths tag Janu: im Jahr Christi Jesu 1715. – Joh: Niclaus Kurtz, actuarius und Ambtschreiber des Ambts Börsch und Lampertheim

Antoine Ignace Schreiber vend la maison 350 livres au revendeur Jean Hartmann et à Ursule Brey

1712 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 369-v
(350) anthonius Ignatius Schreiber schneider
in gegensein Joh: Hartmanns gremp und Ursula geb. Breichin
hauß Höfflein hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der burggass, einseit neben der Lauffenburgischen wittib anderseit neben H. Joh: Bechtoldt hinten auf die Schuelbehausung zuem jungen St Peter – um 75, 75 und 50 (verhafftet, geschehen um) 150 pfund

Les acquéreurs hypothèquent aussitôt la maison au profit d’Ursule Rasp veuve Wunderer

1712 (21.5., ut ante), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 369-v
immediate supra stehende kaüffere [Joh: Hartmanns gremp und Ursula geb. Breichin]
in gegensein Ursulæ Wunderlein wittib geb. Raspin beÿständlich H Joh: Martin Ruegers schuemachers ihres Curatoris – schuldig seÿen 50 pfund zu erkauffung immediate infra stehenden versetzten behausung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. ad eigen

Le marchand de fruits et légumes Jean Hartmann épouse en 1691 Ursule Brey originaire de Weissenburg am Sand : contrat de mariage, célébration à la Robertsau. La fiancée est devenue bourgeoise quelques jours avant de se marier
1691 (25.5.), Me Gross (Benoît, 14 not 1)
(Eheberedung) zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Johann Hartmann ledigen Fastenspeishändler als dem Hochzeiter an einem
So dann der tugendsame, Jungfrauen Ursula Preÿin weÿlandt Hn Hannß Conrad Preÿen gewesenen Musicanten Zu Weißenburg am Sandt mit weÿl. Frn. Ursula gebohrner Bürckelin seelig ehelich erziehlter dochter als der hochzeiterin andern theils – Verhandet in Straßb. Freÿtags den 25.ten maÿ A° 1691. [unterzeichnet] Johannes Harttmann als hochzeiter

Mariage, Robertsau (luth. f° 33)
Den 12. Junÿ A° 1691, auf vorgewiesenen Schein Von dem Regierend. H. Ammeister nach ordentlicher proclamation copulirt und eingesegnet Johann Hartmann den ledig. burger und Krempen zu straßb. weÿl. H David Hartmanns, burgers und würths Zum Speiß saal und Salome Sandrockin uxoris hinterl. ehel. Sohn, Und Jfr Ursulam weÿl. H Johann Conrad Preÿen Musicanten Zu Weÿsenburg am Sand Und Ursula B. uxoris seel. hinterlaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Harttman der hochzeiter, der hochzeiterin handzeichen + (i 34)

1691, 3° Livre de bourgeoisie p. 1069
Ursula Breÿin, Von Weisenburg am Saum geleg. gebürtig weÿl. Hannß Conrad Breÿin, geweßenen Musicanten daselbst hinterlaß: tochter, empfangt das burgerrecht gratis, Vnd wird Zu E.E. Zunfft der Möhrin dienen. Promis : d 9. May 1691

Nouvelle hypothèque entre Jean Hartmann et Ursule Brey et la veuve Wunderer

1714 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 589-v
Joh: hartmann gremp und Ursula geb. Breuin seine haußfrau beÿständlich H. Joh: Bruder paßm: und Ludwig Bruders paßm:
in gegensein Ursulæ Wunderlein wittib geb. Raspin beÿständlich H Joh: Martin Riegers ihres Curatoris – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihre behaußung allhier auf der Burggass, einseit neben H Bechtoldt neben Martin Pfister hinten auf die Schuel stoßendt

L’inventaire des apports de Jean Hartmann est dressé en 1719. Sa minute n’est pas conservée

1719, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über weÿl. Johann Hartmanns geweßten Grempen alh: Verl.

La veuve vend la maison 425 livres au maître maçon Jean Blessig et à sa femme Marie Madeleine Heusser

1719 (12. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 604
(425) Ursula hartmännin wittib geb. Breÿin beÿständlich Joh: Cladi schuemachers ihres vogts
in gegensein Joh: Blessi maurer und Steinhauers und Mariæ Mag: geb. heußerin
hauß höfflein hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der burggass, einseit neben der Lauffenbergerschen wittib neben Joh: Bechtoldt hinten auff die Schuelbehaußung zum jungen St Peter – um 75, 75 und 150 pfund (verhafftet, geschehen) um 125 pfund

Les experts estiment la maison 425 livres à l’état de fortune dressé en 1727 à la requête de la femme Blessig

Jean Blessig hypothèque la maison au profit du farinier Martin Albrecht

1728 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 32
Johannes Bleßig der Maurer Steinhauer
in gegensein Martin Allbrecht des Meelmanns -schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn der Burggaß, einseit neben martin Pfister dem Leinenweber anderseit neben weÿl. H. Johannes Bechtold gewesten Schaffners der Stiffter Carthauß und Nicolaj in Vndis allhier wittib und erben hinten auff das Schulhauß der Evangelischen Kirch zum Jungen St Peter – ihme als ein währender ehe erkaufftes theilbares guth zu zween und seiner Ehefraun Maria Magdalena heußerin aber zu einem dritten theil

Les héritiers collatéraux de Jean Blessig vendent leur part de maison à la veuve Marie Madeleine Heusser

1730 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 97-v
weÿl. Johannes Bleßig Maurer hinterlassenen dreÿ geschwisterden und Erben per testamentum ernennet nahmens Nicolauß Bleßig steinhauers und Maurers zu Barr, Fr. Anna Maria geb. Bleßig Stephan Muntsch des Nagelschmidts zu Boofzheim ehefraun und Johann Caspar Bleßig des Becken und jetzigen Korbmachers zu Plobßheim wohnhaft allhießigen Schirmers mandatarius Johann Philipp Becker der Schneider
in gegensein des verstorbenen Bleßig hinterlassenen wittib Mariæ Magdalenæ geb. häußerin beÿständlich ihres geschwornen vogts Martin Sarcelle des Peruquenmachers
zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einer behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff der Burggaß, einseit neben Martin Pfister dem Leinenweber anderseit neben den Bechtoldischen Erben hinten auff das Schuelhauß zum Jungen St Peter – die übrige terzt aber der käufferin als ein währender ehe erkaufft mithin theilbares guth – um 250 pfund (verhafftet, geschehen um) 33 pfund

Marie Madeleine Heusser vend 600 livres la maison au tonnelier et marchand de vins Jean Georges Hammerer et à Marie Chrétienne Hund

1733 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 175-v
Fr. Maria Magdalena geb. Häußerin weÿl. Johannes Bleßig Maurers wittib mit beÿstand ihres Curatoris Martin Sarselle des Peruquenmachers
in gegensein Johann Georg Hammerer des Kieffers und weinhändlers und Mariæ Christinæ geb. Hundin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten derselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff der Burggaß, einseit neben Martin Pfister dem leinenweber anderseit neben den Bechtoldischen Erben hinten auff das Schuelhauß zum Jungen St Peter – lauth am 27. feb. 1730 erkaufft eigenthümlich zuständig – um 600 pfund

Tonnelier adjoint à l’hôpital, Jean Georges Hammerer s’inscrit en janvier 1718 pour faire son chef d’œuvre qu’il présente en mai 1721. Les examinateurs relèvent des défauts mineurs et reçoivent le candidat maître. Jean Georges Hammerer devient tributaire en juillet 1722.
1721, Protocole des Tonneliers (XI 393)
(f° 364) A° 1718 – Mittwochs den 4. Jan. A° 1718. Johann Georg Hammerer der Unter Kieffer im Spithahl stehet vor, bittet Ihne Zu Verarbeithung der Zeit einzuschreiben umb alß dann das kieffer Meisterstück allhier Verfertigen Zu können.
Erkannt, Willfahrt, jedoch mit dem Anhang daß Er inner hab den nächsten Vierzehen tagen seinen Lehrbrieff produciren solle, welches er auch zu præsentiren Versprochen, Zahlte Werckstatten Zinnß 1 lb 10 ß pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d
(f° 476) Mittwochs den 7.ten Maÿ Anno 1721. hat Johann Georg Hammerer der leedige Kieffer Von alt Briesach sein Verfertigtes Kieffer Meisterstück faß Zum drittenmahl schwawen laßen da dann die dreÿ herren Meisterstück Schawer referirten in der ersten Schau War es Zimblich flach gestrifft hatte ein Bücklein undt ein täschlein auch war es über die Köpff etwas ohnfleißig außgericht, so Er aber Wie andere Schaw ausweißte, Verbeßert in der Zweÿten Schaw habe Er die Böden ohnfleißig herrumgehauen undt am hintern Boden habe es an einem gehren stuck ein kleines Schifferlein in der letzten Schaw fande sich am hintern End an einer taug am Schiefferlein, sonsten aber sauber gebunden und glatt abgesäubert, weilen nun die fehler nicht Von Wichtigkeit alß haben Sie das faß für ein giltiges Meisterstück erkandt, auf welche Weiß es auch durch den herren XV. alß Obmann Confirmirt und Ihme Meisterstück machen Zu fernerem guthen Vorhaben gratuliet worden.
(f° 518) Dienstags den 21. julÿ Anno 1722. Mstr Joh: Georg Hammerer der Kieffer Vom alt breÿsach gebürtig, Weÿl. Joh: Georg Hammers deß geweßenen Kieffers allda ehelicher Sohn prod. burgerschein Von hießiger Cantzleÿ und Stall sub dato 20.ten Julÿ 1722 und bate Ihne als einen leib zünfftigen Zu recipiren.
Erkant, willfahrt, Zahlt gebühr 2. lb 1 ß 8 d für die Zu denen Feur Eÿmern geordnete 10. ß und pro Zunftschrbr. und büttel 2 ß 6 d

Originaire de Vieux Brisach, Jean Georges Hammerer devient bourgeois en juillet 1722 à titre gratuit
1722, 3° Livre de bourgeoisie p. 1324
Johann Geörg Hamerer der Kiefer von alt breÿach weÿl. Johann geörg Hammerers geweßenen Kiefers alda ehelicher sohn, erhalt das burgerrecht gratis, will beÿ E. E. Zunfft der Kiefer dienen. Jur. eodem Quo supra [21. July 1722]

Jean Georges Hammerer épouse quelques jours plus tard Marie Chrétienne Hund, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration
1722, Me Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 109
(Eheberedung) Entzwischen dem Ehrengeachten und bescheidenen Johann Geörg Hammerer dem ledigen Kieffer weÿl. Mstr: Joh: Georg Hammerers deß geweßenen Kieffers Zu alt breÿsach Ehelich erzeugtem undt hinderlaßenem Sohn, hochzeiter, ane Einem,
So dann der Ehr und tugendsamen Jfr Mariæ Christinæ Hundtin, Hn Andreæ Hundten deß Schwartzbecken undt burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erzeigter dochter der Jgf. Hochzeiterin andern theils – Actum Straßb. auff Donnerstag den 9. aprilis ann: 1722. [unterzeichnet] Johann geörg hammerer als hochzeitter, Maria christi huntin als hoh zeitrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 82)
Hodie 29. Junÿ 1722 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Adolescens Joannes Georgius Hammerer oriundus ex parochia Brisacensi Diœcesis constantiensis in parochia Sancti Ludovici intra Agentinam commorans, et pudica virgo Maria Christina Hundin honesti Andreæ Hund civis et pistoris nostri capituli filia (signé) Johann geörg hammerer, Maria christima hintin (i 44)

Marie Chrétienne Hund meurt en 1742 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé grande rue de l’Eglise dans une maison qui appartient à la collégiale de Saint-Pierre-le-Jeune. La succession comprend trois maisons, rue du Fort, rue de l’Ecarlate et au Marais Vert. Les experts estiment la maison rue du Fort 350 livres. La masse propre à la défunte s’élève à 103 livres. L’actif du veuf et de la communauté est de 1810 livres, le passif de 923 livres.

1742 (21.5.), Me Claus (Jean Adam, 7 Not 1) n° 16
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere so weÿl. die Ehr: und tugendsame fraw Anna Christina Hammererin gebohrne Hundin des Ehren und wohlachtbarn Herrn H. Johann Georg Hammerers Kieffers und weinhändlers wie auch E.E. Kleinen raths allhier beÿsitzers haußfraw nach ihrem d. 20. jüngst verwichenen Monaths januarÿ auß dießem jammer vollen Leben genommenen seeligen absterben zeitlichen verlaßen – auf Ansuchen herren H. Johannis Hebenstreitts E. E. Zunfft der Schmidten nunmahligen Haubtkandten als der seelig verstorbenen Kindern und Erben Geschwornen Vogts
Denominatio haeredum. Die verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volget 1. Mariam Helenam, 2. Johann Georg, 3. Mariam Franciscam, 4. Franciscum antonium, 5. Mariam Elisabetham und 6. Mariam Christinam die Hammerer, alle mit dem Wittiber erzeugt

In einer allhier ane der großen kirchgaß gelegen hoch Löbl. Collegiat Stifft zum Jungen St Peter eigenthumbl. zuständigen behaußung
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Im obern stock in der Hauß Kammer, In der stub, Im mittlern stock in der hauß Kammer, In der stuben
Eigenthum an Häußern. Erstl. eine behaußung höfflein und Hoffstatt mit allen derselben gebäudten, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auch allem dem so darinn eingemaurt und nagel fest allhier auff der burggaß einseit neben H. Dr. Schurer anderseit neben hanß roth dem Gartner hinten auf ein allmend gräbel stoßend, (durch die Werckmeistere vermög) Abschatzungs schein vom 4. maÿ 1742 angeschlagen worden vor 350 lb. Hierüber besagt Kauffbrieff vom 1. apr. 1733 mit der Cantzleÿ Contract Stuben anhagengend Innsiegel Clärlich anzeigendt wie beede Eheleuth gedachte behausung käufflichen an sich gebracht, darüber besagen noch 4 andere Kauffbrieff in der C. C. Stuben gefertiget
Item eine behaußung und hoffstatt dsambt angelegenem Kleinen gärtlein mit allen derselben gebäudten, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im grünen bruch einseit neben H. Francken dem Scharffrichter anderseit wie auch fornen und Hinden auff der statt Allmendt stoßendt. Von welcher alljährlichen von den den H. 3.er der Statt Pfenningthurn auff d 6. julÿ 3 lb, 10 ß bodenzinß dahin zu bezahlen, (durch die Werckmeistere vermög) Abschatzungs Scheins angeschlagen worden umb 500 lb. Wann aber vorstehender boden zinnß so in doppeltem Capital à 5 pro cento gerechnet 410 lb außmachend abgezogen wirdt, so bleibt von dem anschlag annoch übrig 360 lb. Worüber nichts schrifftliches vorhanden, in deme berichteter maßen beede Eheleuthe solche behaußung von dem grundt auffgebauen
Item eine behaußung benebst einem nebens Häußlein hoffstatt undt höfflein sambt allen derselben gebäudten, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen an dem Scharlachgäßl. i.s neben S.T. H. Stmstr. von Hurtigheim anders. neben Johann teutschen seel. wittib und Erben hinten auf H. Ambtmann Kempffer stoßendt, (durch die Werckmeistere vermög) Abschatzung scheins angeschlagen umb 600 lb, Hierüber besagt ein Ganthbrieff vom 26. 9.br. 1739 besagendt auff waß weiß beede Eheleuth solche behaußung durch offentlich Versteigerung an sich gebracht, darüber sagt ferner ein Ganthbrieff vom 24. 9.bris 1718
– Abschatzung dem 4: Maÿ 1742. Auff begehren deß Wohll Achtbahren und bescheitenen H. Johann Jörg Hammerer dem weinhändler ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf der burg Gaßen gelegen ein seitß Neben H. tocter schurer anderseitß Neben an hannß roht dem Gartner hinden auff ein Allment gräbell Stoßendt, welche behausung ein gangß ein Stuben Cammer Küchen Hauß Ehren ein Klein getrembter Keller, oben dar über ihm Ersten und zweÿten stock ein stuben Cammer Küchen Hauß Ehren, die Soldaten Cammer ein alter tach stull un besetzte bienen sambt aller gerechtig Keidt (…) vor und umb 700 Gulten
der 2.t: begrieff ist auch allhier in der statt straßburg ihm grünen bruch gelegen ein seitß an H. francken dem scharfrichter anderseitß auch vornen und hinden auff Herrn Allmëndt Stoßendt, welche behausung ein gangß die wiertzstuben Küchen und haußEhren einen getrembten Keller, oben dar zweÿ Stuben die von einen ofen gewërmbt werde, ein Kleine Nebenß Cammer und daß hauß Ehren mit einen Vor Cammer, oben unden der Mannsardt: 4 Cammeren, worüber daß tach so mit ein fach Ziglen belegt ein un besetzte bienen holtzre gebell sambt aller gerechtig Keidt, vor und umb 1000 Gulten
der 3.t: begrieff ist auch allhier in der statt straßburg auff der Elßbeter Gaß ihm scharlach gëslein gelegen ein seitß Neben dem Gnäd: herrn Stätt Meister Von hurtigheim anderseitß an Johannes teutschen seel. wittib hinden auff Herrn ambt Mann Kempfer Stoßendt, welche behausung undten ein Gangß dem hoff bronnen, rëchter handt in Stuben Cammer hauß Ehren darinen der herdt, zweÿ Nebenß Cammern oben dar über wiederum ein Stuben Cammer Nebenß Stübell und Camin Cammer daß hauß Ehren darinnen der herdt, ein alter tach Stull mit einer besetzten bienen und zweÿ höltzre gebell ein Klein Nebenß häusell so ihm hoff Lincker handt stehet alleß Von holtz Von einen Stockhel, mit einen halben tach, darinnen ein Stubell Cammer Küchell und hauß Ehren daß holtzhaus Gewölbten Keller sambt aller gerechtig Keidt, vor und umb 1200 Gulten, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister deß Zimmerhofs

Series rubricarum. der Erben unverändert Guth, hausrath 33 lb, silbers 3 lb, Goldene ringe 2 lb, activorum 65 lb, Sa. summarum 103 lb
das theilbare Vermögen, hausrath 93 lb, werckzeug 46 lb, wein und L. Faß 412 lb, silbers 10 lb, baarschafft 501 lb, häußern 1310 lb, activorum 357 lb, Sa. Summarum 2731 lb – Summa Passivorum 1810 lb, Nach deren Abzug 923 lb – Stall summa 961 lb, Zweiffelhaffte activa
Eheberedungs Copia. (…) – Bericht

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres)

1742, VII 1179 – Livres de la Taille f° 158-v
Kieffer. F. N° 8591 – Weÿl. Fr. Christinæ gebohrner Hundin, H. Johann Georg Hammerer Weinhändler und E. E. Kleinen Raths beÿsitzers Ehel. haußfrauen Verlassenschafft inventiret H. Not. Claus.
Concl. Fin. Inv: ist fol. 90., 959. 12. 1, die machen 1900 R. Verstallt 1800. R. Zu wenig 100 R.
Nachtrag auf Sechs Jahr in duplo à 6 ß d macht 1 lb 16 ß
und auff Vier ahr in simplo à 3 ß, 12 ß
Extat das Stallgeltt pro 1742, 4 lb 1 ß
Gebott 2 ß 10 d
Abhandlung 1 lb 7 ß 6 s, Summa 7 lb 19 ß 4 d
dt. 5° Septembris 1742.

Jean Georges Hammerer se remarie en 1746 avec Anne Gertrude Kuhn, veuve de l’aubergiste Jean Michel Stoll : contrat de mariage, célébration
1746 (16.3.), Me Claus (Adam, 7 not 13, protocole) f° 452
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenvest undt wohlvorgeachten Herrn, Hern Johann Georg Hammerer dem wittiber Kieffer, weinhändler auch burger undt E. E. Großen Raths allhier zu Straßburg jetzmahligem beÿsitzern alß hochzeitern Ane Einem,
So dann der Viel Ehren und tugendsamen frauen frauen Anne Gertrudis Kuhnin weÿl. H. Johann Michael Stollen auch gewesenen burgers und Gastgebers Zur Silbern rooß allhier hinterbliebener wittib, unter beÿstand des Ehr undt vorachtbar, Herrn Johann Conrad Bergers deß Schwerdtfegers und ebenfalls hießigen burger als hochzeiterin aane dem andern theil
So beschehen Zu Straßburg Mittwoch den 16.tag des monaths martÿ an. 1746. [unterzeichnet]Johann geörg hammerer alß hochzeiter, ana gertrudus stollischn gebohrne Kuhnin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 322)
Hodie 26. Aprilis Anno 1746 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dns Joannes Georgius hammerer senator hujus Civitatis, viduus defunctæ Dnæ Christinæ Hundin Er Dna anna Gertruda Kuhnin, vidua defuncti Dni Joannis Michaelis Stoll Civis argentinensis, ambo parochiani nostri (signé) Johann geörg hammerer, Margaretha Kuhnin (i 171)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports qui reprend de l’inventaire précédent la description des immeubles

1746 (1.8.), Me Claus (Jean Adam, 7 Not 9) n° 46
Inventarium über des Ehrenvest und wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Hammerers des Kieffers, weinhändlers undt burgers, wie auch E. E. großen Raths alhier in der Königl. Statt Straßburg dermalen würcklichen bestmeritirten beÿsitzers, So dann der Viel Ehren undt tugendreichen frauen Annæ Gertrudis Hammererin gebohrner Kuhnin, beeder Eheleuthen für unverändert in die Ehe zusammen gebrachte Nahrungen auffgerichtet im Jahr 1746. – damit man sich Künfftiger Zeit der in Ihren Ehepacten stipulirten Ergäntzung wegen darnach zu reguliren haben möchte – So beschehen in fernerem Beÿseÿn Herrn Johann Hebenstreits E E Zunfft der Schmidten Haubtkandten als des Eheherrn in erster Ehe erziehlten Curatoris, So dann H Francisci Schenckbechers des Kieffers und Weinhändlers als der Ehefrauen in erster Ehe erzeugten Söhnleins geschwornen Vogts und jhres der Ehefrauen Herrn beÿstandts beeder hießiger burgern in der Königl. freien Statt Straßburg den Ersten tag des Monaths augusti in dem 1746. jahr

In einer allhier Zu Straßburg an der großen Kirchgaß gelegenen Löbl. Colleg. Stifft Zum Jungen St Peter eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden wir folget
Eigenthumb ane Häußern so des Ehemanns unverändert. (M.) Erstl. I. behaußung, höfflein undt Hoffstatt, mit allen deroselben gebäudten, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, auch allem dem, so nagelfest allhier auff der burggaß einseit neben H. Dr Schuhrer, anderseith neben hanß Roth dem gartner, hinten auff ein allmend gräbel stoßend, so freÿ Ledig u. eigen, undt ohn præjudicirlich verglichener maßen angeschlagen worden umb 1200 R. od. 600. lb. Hieüber besagt i. Pergamentener Kauffbrieff vom 1. Apr. 1733 in allhießiger Cantzleÿ Contract stuben anhangedem Insiegel verwahret und mit altem N° 1 signirt und darbeÿ gelaßen. Ferner besagen darüber noch vier anderer Pergamentene Kauffbrieff in der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit dero anhangenden Innsieglen verwahrt, alle mit altem N° 2 Notirt und auch darbeÿ gelaßen.
Item I. Behaußung undt hoffstatt im grünen bruch (…)
Eigenthumb ane liegende güthern so dem Ehemann unverändert. Nembl. I. bandplatz s. i. angelegenen Zusammen ohngefähr 2. acker grunds in sich haltend worauff ein zweÿ stöckig neu gebauen gartenhäußel vor dem Metzgerthir alhier an der Metzgeraw (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des manns unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 511, Sa. Werckzeugs 248, Sa. der weinen 2582, Sa. Silbers 166, Sa. der baarschafft 667, Sa. Eigenthumbs ane Häußern 1300, Sa. Eigenthums ane einem bandplatzes 500 Sa. activorum 2558, Summa summarum 8551 – Schulden 1130, Nach solchem abzug 7390 lb
Hierauff Folget nun auch die beschreibung der frauen für unverändert in die Ehe gebrachtes Vermögens, Sa. hausraths 167, Sa. Silbers 95, Sa. guldenen ringen 43, Sa. baarschafft 942, Sa. activa 23, Summa summarum 1272 lb – Schulden 205 lb Nach deren Abzug 1067 lb
Wÿdumb So die Frau in die Ehe gebracht – Conclusio finalis 8953 und 13, 8957 lb

Jean Georges Hammerer meurt en 1758 en délaissant quatre enfants issus de son premier mariage. La succession comprend la maison rue du Fort, une autre au Marais Vert et un jardin à la Plaine des Bouchers. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 2 182 livres, celle des héritiers à 5 043 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 637 livres, le passif à 6 343 livres.

1758 (28.12.), Me Claus (Jean Adam, 7 Not 6) n° 123
Inventarium über Weÿland des Wohl Edel und Ehrenvesten Herrn Johann Georg Hammerers, gewesenen Weinhändlers und burgers, wie auch E. E. großen Raths wohlmeritirten beÿsitzers nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1758. – nach seinem den 1. hujus mensis et Anni aus dießem Jammer vollen Leben genommenen tödl. Hintritt, hie zeitl. verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendsamen frauen Annæ Gertrudis gebohrner Kuhnin der hinterbliebenen frau Wittib und der samtlichen hier nachbenamßten Erben Interessenten, fleißig ersucht und inventirt, durch sie die vorgedachte frau Wittib unter beÿstand S. T. Hn Johann Carl Fické, notarii publici und vornehmen practici allhier – So beschehen zu ermeltem Straßburg den 28. Decembris 1758.
Denominatio hæredum. Der Verstorbene Herr Rathherr seel. hat tam ab intestato quam per Testamentum Zu Erben verlaßen. 1.mo Frau Mariam Helenam, Herrn Frantz Wilhelm Rethhabers des Rathsbotten und burgers alhier Eheliebstin, in dero Nahmen gedachter ihr Ehemann in diesem Geschäfft abwartete, 2.do Mariam Franciscam so annoch leedigen Standts und majorenne, 3.° Herrn Lt. Frantz Antoni so ebenfalls großjährig und selbsten der Inventur beÿwohnet und 4. Jungfer Mariam Elisabetham, Alle vier Hammerer und mit Weÿland Frauen Maria Christina gebohrner Hundin in Erster Ehe erzeugte Kinder
Nebst vorgedachter Jungfer Maria Francisca und Jungfer Maria Elisabetha hat Herr Johannes Hebenstreit der burger und E. E. Zunfft der Schneider haubtkandt als derenselben annoch ohnentledigten Vogt der Inventur beÿgewohnt
Copia der Eheberedung
Bericht Gegenwärtige Inventur betreffend. Demnach beÿ Anfang gegenwärtiger Inventur der frau Wittib und Erben befragt worden, ob beÿ Antrettung dieser Ehe der Verstorbene seel. mit der hinterbliebenen frau Wb. einige ehepacten seÿnd errichtet worden, so producirte dieselbe vorstehende copialiter eingetragene Eheberedung (…) Nebst dieser kam ein testamentarische letzten Willens beschreibung zum vorschein, welche beÿ Herrn Laquiante hinterlegt ware

Eigenthumb ane Häußern, So der Erben unverändert. Erstl. eine behaußung, höfflein undt Hoffstatt, mit allen deroselben Gebäudten, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, auch allem dem, so nagelfest allhier auff der burggaß einseit neben H. Dr Schuhrer, 2.s. neben hanß Rothen dem Garthner, hinten auff ein allmend gräbel stoßend gelegen, so freÿ Ledig und eigen, und von der statt geschwornen Werckmeistern, vermög dem Concept beÿliegenden Abschatzungs scheins unter dem 22. hujus von denselben unterschriebenen angeschlagen worden vor 700. R. macht 350. lb. Hieüber besagt ein Pergamentener Kauffbrieff vom 1. Aprilis 1733 in allhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertigt, und mit deroselben anhangedem Insiegel verwahret mit altem N° 1 signirt und darbeÿ gelaßen. Ferner besagen darüber noch vier anderer Pergamentene Kauffbrieff in der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit dero anhangenden Innsieglen verwahrt, alle mit altem N° 2 Notirt und auch darbeÿ gelaßen.
It. I. Behaußung undt hoffstatt im grünen bruch (…)
Eigenthumb ane einem Garten, So der Erben unverändert. Nembl. I. bandplatz s. einem angelegenen Garten ungefähr ein acker grund in sich haltend mit einem garten häußel vor dem Metzgerthor alhier an der Metzgeraw (…)
– Abschatzung, Vom 22.ten Xbris 1758. Auff begehren Weÿlandt Herrn Johann Georg Hammerer E. E. Großen Rath Alter beÿsitzer so ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg auff der Burckgaß gelegen Ein seÿts Neben Herrn Dockter Schurer, Ander seÿts Neben Jacob Münherich dem Junor und hinder auff eine behaußung so einem Hoch Löblichen Capitel Jungen St. Peter Gehörig stoßend, solche behaußung bestehet in dreÿ Stuben, dreÿ Kuchen und Etlichen Kammern darüber ist der dach stuhl mit breitzieglen belegt hat auch ein Getrembten Käller und Kleines Höfflein. Von Uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern, Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen worden Vor V: Umb Sieben Hundert Gulden
Der Zweÿte begriff (…)
[unterzeichnet] Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner, Huber

Ergäntzung der Erben Abgegangenen unveränderten Guths, Zufolg des über des Seelig verstorbenen H Rathherrn Zugebrachtes Vermögen d. 1. Aug. ert Seq. 1746. durch mich Notarium errichteten Inventarÿ illatorum
Series rubricarum. Der fr. wittib unveränderter Nahrung, Sa. haußraths 45, Sa. Silber und Gesch. 45, Sa. gold o. und gesch. 17, Sa. der baarsch. 250, Sa. Eigenth. an einel Gülth Guth 36, Sa. activi 300, Sa. Ergäntzungs rests 1489, Summa summarum 2182 lb
Solchem nach folgt auch die beschreibung der Erben unveränderten Vermögens und auch Erstlich, Sa. hausraths 147, Sa. Werckzeugs 28, Sa. Silbers 68, Sa. Eigenthumbs ane häußern 660, Sa. Eigenthums an einem garten o, Sa. Ergäntzungs rests 3759*, Summa summarum 5343 lb – Schulden 300, Nach solchem abzug 5043 lb
Endlichen wird auch das theilbare beschrieben, Sa. hausraths 42, Sa. Werckzeugs 59, Sa.wein und Lähre faß 1224, Sa. silbers 2, Sa. baarschafft 633, Sa. activorum 1696, Summa summarum 3637 – Schulden 6343, theilbares passiv onus 2585 lb
Beschluß Summa 4860 lb
Copia Letzten willens – Fünfftens den garten damt dem Sommerhäußlein betreffend, so vor dem metzger thor nächst dem Lazareth ligt, dißer soll meinem sohn um dem anschlag der 150. R. gelaßen und eigen Zu allen zeiten verbleiben – So geschehen Straßburg den 30. Herbstmonath Anno 1758 unterschriebenen Johann Georg Hammerer

Inventaire après décès d’un locataire, le plâtrier Jean Michel Wieneberger

1781 (4.12.), Me Übersaal (6 E 41, 653) n° 37
Inventarium über Weiland Meister Johann Michael Wieneberger, des gewesenen Gipßers und burgers alh. zu Straßburg seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1780. – nach seinem den 22. Februarii dieses zu Ende gehenden 1781.sten Jahrs aus dieser welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen hat. Solches wurde auf Ansuchen sowol deßen hinterbliebener Wittwe Fraun Mariæ Franciscæ gebohrner Büchelin, unter Assistentz H Joh. Michael Founck, des Capitaine Aide Major retiré, Ritters des hohen Königl. St Ludwig-Ordens und burgers dahier, als auch des Verstorbenen Beneficial Erbin geschworenen Vogts – So geschehen alhier Zu Straßburg in einer an der Burggaß gelegenen weil. H. Exsenatoris Hammerer, des Kieffers seel. Wittib zuständigen und disorts zum theil lehnungsweise bewohnenden behausung, auf Dienstag den 4. Decembris Anno 1781
Der verstorbene hat ab intestato zu seiner Universal Erbin hinterlassen, Catharinam Elisabetham Wienebergerin, geboren den 22 Maji 1771, welche derselbe mit eingangs gedachter seiner hinterbliebeneen Wittib ehelich erzeuget, derselben geordnet und geschworener Vogt ist Hr Johann Laugel, der Leinenweber und burger hieselbst

Sa. hausraths 24 lb – Schulden aus der verlassenschafft 15 lb, Nach deren Abzug 8 lb
Copia der Eheberedung, zwischen Herrn Johann Michael Wieneberger, dem ledigen Gipßer Herrn Michael Wieneberger des Gipßers und Schirmers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam ane einem, So dann Jungfraun Mariä Franciscä Büchelin, weiland Herrn Jacob Claudi Büchel gewesenen Musicanten und burgers alhier selig nachgelaßeneen ehelich erzeugten tochter, als der Jungfer Hochzeiterin, so majorennis und ohnbevögtigt am andern theil – So Geschehen in Straßburg (…) auf Donnerstag den 17. Novembris Anno 1768, Johann Daniel Langheinrich Notarius publicus juratus

Marie Françoise et Marie Elisabeth Hammerer, célibataires, vendent la maison au chirurgien militaire Louis Balazuc

1795 (4 germinal 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 3), Me Dinckel n° 225 – Enregistrement de Strasbourg, acp 32 F° 43 du 7 germ. 3
les Cit. Marie Françoise et Marie Elisabeth les sœurs Hammerer filles majeures d’ans sous l’assistance du C. Ignace Fessler negociant
au Cit. Louis Balazuc Chirurgien de première classe
une maison avec toutes ses appartenances droits et dépendances située en cette commune rue du fort N° 21 d’un côté – moyennant 4000 livres

Originaire de la Chapelle près Aubenas en Vivarais, Louis Balazuc épouse en 1769 Marie Elisabeth Charlotte Barbazan : contrat de mariage, célébration
1769 (8.3.), Me Humbourg (6 E 41, 133)
Contrat de mariage – Sr Louis Balazuc, chirurgien ayde major en survivance de l’hopital Royal et militaire de cette ville y demeurant fils majeur de feu Sr Jean Louis Balazuc, Bourgeois à la chapelle près aubenas diocese de Viviers en vivarrais, et de Damle Marguerite Ollier
Le Sr Guillaume Barbasan, ancien chirurgien major au corps des carabiniers Chirurgien ayde major actuel aud. hopital, et Damle Marie Françoise Verdiguet pour et au nom de Damle Marie Elisabeth Charlotte Barbasan leur fille mineure (promettent de se prendre devant l’église catholique) (signé Barbazan)

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 251)
Hodie 4 aprilis Anni 1769 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt D. Ludovicus Balazuq Ex Parochia Sacelli B. M. V. sous aubenas Diœcesis Vivariensis oriundus Chirurgus major Nosocomii Regii hujus urbis filius legitimus et Majorennis Dni Ludovici Balazuq et Dnæ Margarithæ Ollier conjugum a quinquennis in parochiâ Sancti Petri Junioris hujus urbis commorans Et Dlla Elisabetha Carola Barbazan argentinensis filia leigima et minorennis Dni Guillelmi Barbazan Chirurgi Majoris Nosocomii Regii hujus urbis et Dnæ Mariæ Franciscæ Verdiquer Conjugum parochiana nostra (signé) Balazuc, Barbazan (i 128)

Louis Balazuc meurt en 1807
1807 (17.9.), Strasbourg 13 (27), Me Bremsinger n° 3999 – Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 155 du 26.9.
Inventaire de la succession de Louis Balazuc chirurgien Major En chef retiré de l’hopital militaire, décédé le 15 avril 1807 – à la requête de Marie Elisabeth Charlotte née Barbazan la veuve
Dénomination des héritiers procréés avec la veuve, 1. Jean Louis Guillaume Balazuc ci devant directeur des vivres de la marine à Bayonne, majeur, 2. François Hermine Balazucà caissier du Trésor de la 5° Division Militaireà majeur, 3. Marie Louise Dominique fille majeure, 4. Marie Françoise Charlotte
communauté établie par contrat de mariage reçu Me Humbourg le 8 mars 1769

dans la maison scise rue des Hallebardes n° 28
dans la chambre a coucher de Mde la veuve dont les croisées donnent sur la cour, dans une chambre sur le derrière donnant sur la cour, dans le salle donnant sur la rue, dans une petite chambre a coucher sur le derrière a côté de la cuisine, dans le corridor, dans la cuisine, dans la cave, chambre de domestiques, 1692 fr, dettes actives 87 263 fr
Immeuble. Par acte reçu Me Laquiante le 16 brumaire 14, le défunt a acquis de Nicolas Mouton directeur de l’enregistrement a Colmar une maison a deux étages petite cour et puits, sise en cette ville rue des Charpentiers n° 14, d’un côté le Sr Hermann d’autre la veuve Teutsch par devant ladite rue par derrière le jardin du Sr Rivage pour 14 000 fr. Laquelle maison est louée en ce moment en partie à Alexandre Louis de Sahune Inspecteur des Isles et forets du Rhin moyennant 360 fr, Partie au Sr (-) 300 fr, 14 000 francs de revenu
pas de passif

Louis Balazuc et Marie Elisabeth Barbazan vendent la maison à Chrétien Guillaume Schübler et Catherine Marguerite Hirschel

1802 (4 brumaire 11), Strasbourg 7 (36), Me Stoeber n° 3927, 2002 – Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 6 du 13 brum. 11
burger Louis Balazuc Chirurgien en première Classe zu Straßburg und Marie Elisabeth née Barbessan
in gegensein b. Christian Wilhelm Schübler hiesigen Inwohners und Catharina Margaretha geb. hirschel
Eine behausung höflein und hoffstatt mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weithen und zugehörden zu Straßburg an der burggaß N° 21, 1.s. neben Jacob Rosch* dem Schreiner, 2.s neben Jeha dem Linten* bedienten hinten auff das Schulhaus zum Jungen St Peter – an sich gekauft, vermög vor Notario Dinckel den 4. germinal 3 passirte Kauffverschreibung – um 3300 francken

Fils d’orfèvre, le juriste Chrétien Guillaume Schübler épouse Catherine Marguerite Hirschel en 1780 : contrat de mariage, célébration

1780 (24.7.), Me Schatz (6 E 41, 1302) n° 90
(Eheberedung) zwischen Herrn Christian Willhelm Schübler, Juris Practico und burgern allhier, Weÿland Hrn: Johann Jacob Schübler, gewesenen Silberarbeiters und burgers dahier, mit Frauen Christin Rosina gebohrner Griese seiner nachgelaßenen wittib, so dermalen ane Herrn Magister Johann Christoph Geÿler verheÿrathet, ehelich erzeugtem ledigem Sohn, so majorennis, als dem Hrn: bräutigam ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Catharina Margaretha Hirschelin, Herrn Johann Frantz Hirschel, Gastgebers und burgers hieselbst, mit Frauen Susanna Barbara gebohrner Illingerin ehelich erziehlter Tochter als der Jungfrau braut an dem andern Theil – Actum Straßburg auf Montag den 24. Julii nachmittag im Jahr des Herrn 1780. [unterzeichnet] Christian Willhelm Schübler als Hochzeiter, Catharina Margaretha Hirschelin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 23-v, n° 28)
Im Jahr Christi 1780 Montag dem 7. Augustus Nachmittag um drey Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Herrn Christian Wilhelm Schübler Juris Practicus und burger allhier Weÿland H Johann Jacob Schüblers geweßten Silberarbeiters und burgers allhier mit Frau Christinæ Rosinæ gebohrner Grisein ehelich erzeugter Sohn, Und Jungfer Catharina Margaretha Hirschelin Herrn Johann Frantz Hirschels Gastgebers und burgers allhier mit Frau Susannæ Barbaræ gebohrner Illingerin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Christian Willhelm Schübler als Hochzeiter, Catharina Margaretha Hirschelin als hochzeiterin (i 25)

Inventaire des apports dressé dans une maison près du Chapelet (rue du Parchemin)
1780 (14.9.), Me Schatz (6 E 41, 1300) n° 132
Inventarium über H. Christian Wilhelm Schübler Juris Practici und Fr. Catharina Magdalena Schüblerin geb. Hirschelin einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen ; in ihre d. 7. aug. jüngst angetrettene Ehe, vor mir Notario d. 24. julÿ 1780 aufgerichteten Ehe Contract
in einer ohnfern dem Roosen Krantz gelegen diesorts lehnungsweiße bewohnenden behausung
Antheil ane einem Garten. M. Nemlichen die helffte ane einem Garten ohngefehr 4 Ar. und 2 Vzl. gros vor dem Spital thor ohnfern dem Wickhäußel im Lazareth feld: Wie auch die helffte ane ohnverändert 5/6 theil eines Ackers grunds in erstgedachten Lazareth: feld gelegen das Mühlgräbel genannt : von welcher helffte des Mühlgräbels man jährlich auf Martini der D. löbl: Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane allmend zinß, angeschlagen vor 400 lt, Dießen Antheil Garten hat der dißorts ehemann von seinem großvatter weÿl. S.T. H. Lt. Johann Jb. Schübler in A° 1763 ererbt
Gültguth von liegenden güthern zu Schnersheim
des ehemanns eingebrachte vermögen, silbers 27 lt, goldene Sackuhr 25 lt, baarschafft 15 lt, garten 400 gült 275 lt, summa summarum 743 lt, haussteur 76 lt, des ehemanns vermögen 819 lt
der ehefrau zugebrachte Mittel, hausrath 212 lt, silbers 28 lt, goldene ringe 65 lt, baarschafft 11 lt, Capitalia 500 lt, summa summarum 818 lt, haussteur 76 lt, der ehefrau mittel 894 lt

Inventaire des apports du mari qui donne lieu à une protestation de l’épouse
1780 (11. 7.bris), Me Lederlin (6 E 41, 902) n° 116
Designatio alles deßen, was Herr Christian Willhelm Schübler ,der Jurium Practicus zu seiner Ehegattin Fraun Catharina Margaretha gebohrner Hirschelin in die Ehe zugebracht und sich in der vor H. Notario Schatz errichteten Heuraths Verschreibung für unverändert vorbehalten haben – So geschehen allhier Zu Straßburg d. 11. 7.bris 1780.
Haussteuren (…)
Zu end dießer Articuls beschreibung declarirte die Ehefrau beiständlichen ihres Vatters Herrn Johann Frantz Hirschels, des Gastgebers in des silbern Rooß und burgers dahiern daß sie in solang nicht in dieße Inventur consentiren und darwieder protestiert haben wolle, biß und dann Requirent wird den Haußsteuren Zedul Zur Inventur einliefferen, annebst es schicklich und in ordnung geweßen wäre, sie Zu bestimmten Zeit, wann dieße Inventur vorgenommen werden solle, zu avertiren.
der Ehemann declarirt hierauf daß weilen dießer Zedul würcklich in seines Vatters Händen und nicht gleich beÿ gebracht weden kan, so wolle Er die Inventation solcher Haussteuren Posten annoch in sowiel in suspenso gelaßen haben, in deßen will Er aber seine Ehefrau und dero Eltern nochmahlen, wie schon mündlich geschehen, in mein Notarii gegenwart nochmalen interpelliren

Chrétien Guillaume Schübler devient tributaire chez les boulangers
1780, Protocole des Boulangers (XI 13)
Quartal-Gericht Dienstags den 19. Decembris
Neuzünfftiger Zudiener – Herr Christian Willhelm Schübler Notariatus Candidatus, weil. Joh: Jakob Schüblers gewesenen Silber Arbeiters und burgers allhier nachgelaßener Ehel. Sohn, producirt Stall Schein vom 13.ten d: m: et a: Zufolg deßen er bittet Ihne gegen Erlag gewohnlicher Gebühr als Leibzünfftigen Zudiener auf: und anzunehmen. Erkandt, Willfahrt
[in margine :] dt 1 lb 15 ß

Catherine Marguerite Hirschel meurt en 1810 en délaissant un fils

1810 (16.7.), Strasbourg 4 (38), Me Stoeber n° 1081 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 51-v du 26.7.
Inventaire de la succession de Catherine Marguerite Hirschel femme de Chrétien Schübler homme de lettres – à la requête de 1. Chrétien Guillaume Schübler homme de lettres demeurant rue de l’Eveque le veuf, 2. Me Meyer notaire pour représenter Guillaume Schübler majeur fourrier dans les équipages militaires au quartier général Impérial a Madrid en Espagne

dans la maison rue de l’Eveque n° 2 qu’habitait la défunte où elle est décédée le 1 mai dernier
au second étage dans la chambre donnant sur la rue, dans la chambre a côté, dans la cuisine, dans une autre chambre a côté de la cuisine, dans la chambre ci dessus mentionnée, dans une chambre au grenier, dans une autre chambre, dans une troisième chambre, dans la cave
Papiers, Contrat de mariage Me Schatz le 14 septembre 1780, Inventaire des apports 14 septembre 1780, apports du veuf 577 francs
échu dans la succession de son grand père Jean Jacques Schübler, la moitié d’un jardin contenant environ 95 ares hors la porte de l’hôpital im Lazaret feld (plus la moitié de 20 ares, corps de biens à Schnersheim)
apports du défunt, meubles 817 et 33 fr, argenterie 115 fr, bijoux 261 fr, numéraire 46 fr, capitaux 2000 fr, moitié des présents de noce 305 fr, ensemble 2579 fr
Partage entre le veuf et Jean Christophe Geiler son beau père le 19 prairial 2 – 5) extrait de partage de Jean Christophe Geyler, Me Schweighausser le 7 vendémiaire 4 (terres à Neugartheim et Ittlenheim), 9) Partage de Paul Frédéric Schübler Me Stoeber le 15 prairial 12 suivant lequel il a eu en partage une maison en cette ville vieux marché aux vins n° 85 d’un côté veuve et héritiers du Sr Münch boulanger d’autre abou. aux faux remparts
plus la moitié d’un jardin de la contenance d’environ 95 ares hors la porte de l’hôpital bei dem Wickhaeusslein et Lazaretfeld d’un côté une haie d’autre un treillis
12) Partage de la succession de Susanne Barbe Illinger veuve de Jean Frédéric Hirschel aubergiste, reçu Me Zimmer le 25 vendémiaire 6
la moitié d’une maison en cette ville a côté de la brasserie à la couonne des roses et Sr Imber boulanger
plus le quart d’une maison sise en cette ville rue de la Soupe à l’eau n° 38 d’un côté Sr Pfaehler d’autre maison suivante abou. sur les Cazernes
et 3/16 d’une maison avec appartenances et dépendances rue de la Soupe à l’Eau n°39 d’un côté maison précédente d’autre Sr Bruder parcheminier aboutissant sur les Cazernes, chargé envers la la ville d’une rente foncière de 4,20 francs
13) Contrat de vente, Me Zimmer 28 brumaire 7 suivant lequel le défunt a acquis trois autres quarts de la maison rue de la Soupe à l’Eau n° 38 et 13/16 de l’autre maison n° 39
15) Contrat de vente Chambre des Contrats le 26 octobre 1790 d’une maison sise rue de l’Eveque n° 5 d’un côté veuve Jean Jacques Koch farinier d’autre Sr Hamann négociant abou. le même, plus différent autres titres
16) Me Stoeber 14 brumaire 11 d’une maison sise en cette ville rue du fort n° 21 d’un côté Jean Jacques Roth meunier d’autre Jean Adam Leivi domestique aboutissant sur la maison du maître d’école de la paroisse de St Pierre le Jeune
meubles de la communauté dans la maison vieux marché aux vis n° 85, dans la maison rue de l’Eveque n° 5, dans la maison rue du fort n° 21 (sans addition)

Chrétien Guillaume Schübler se remarie avec Marie Elisabeth Kieffer veuve de l’orfèvre Jean Chrétien Kræmer
1810 (31.8.), Strasbourg 4 (38), Me Stoeber n° 1127 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 101 du 3.9.
Contrat de mariage – Chrétien Guillaume Schübler, homme de lettres, veuf de feue Catherine Marguerite née Hirschel
Marie Elisabeth Kieffer veuve de Jean Chrétien Kraemer, orfèvre, assité de Jean Frédéric Kraemer bacquetier son père

Inventaire des apports
1810 (19.11.), Strasbourg 4 (38), Me Stoeber n° 1176 – Enregistrement de Strasbourg, acp 116 F° 2-v du 29.11.
Inventaire des apports de Chrétien Guillaume Schübler homme de lettres et de Marie Elisabeth Kieffer, suivant contrat de mariage devant nous le 31 août 1810
la mari : inventaire de Catherine Marguerite Hirschel sa femme en premières noces
la femme : meubles 693 fr, bijoux 42 fr, total général 735 fr

Chrétien Guillaume Schübler meurt en 1812
1812 (8.2.), Strasbourg 8 (2), Me Roessel n° 510 – Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 2-v du 10.2.
Inventaire de la succession de Chrétien Guillaume Schübler homme de lettres décédé le 2 du présent mois – à la requête de Marie Elisabeth Kieffer la veuve assitée de Jean Frédéric Grimmer notaire et Jean Guillaume Schübler commis marchand fils unique de son premier lit avec Catherine Marguerite Hirschel – Contrat de mariage reçu Me Stoeber le 31 août 1806

dans une maison rue de l’Eveque n° 2 faisant partie de la succession
meubles consignés à l’inventaire de Catherine Marguerite Hirschel reçu Me Stoeber le 16 juillet 1810
Propriété de maisons, Premièrement une maison sise à Strasbourg rue de l’Eveque n° 2, d’un côté celle des veuve et héritiers Klein d’autre celle du Sr Diller menuisier aboutissant sur le Sr Humann négociant, laquelle maison rapporte, Le Sr Fichter tailleur du rez de chaussée 96 fr, Weber menuisier du premier étage 120 fr, Le second étage occupé par le défunt 120 fr, total 336, 6720 fr, Sur cet immeuble il ne s’est trouvé aucun titre
Plus une maison même rue n° 5, d’un côté la veuve de Jean Jacques Koch farinier d’autre la propriété du Sr Humann négociant aboutissant sur le même. Metzger tonnelier paie du rez de chaussée 96 fr, Brunet tailleur du premier étage 144 fr, la veuve Weis du second étage 96 fr, la veuve Feldmüller d’un logement dans la maison de derrière 72 fr, ensemble 408 fr de revenu en capital 8160 francs – acquis conjointement avec sa première femme de Catherine Barbe Greiner femme d’André Stahl, maçon, par acte dressé à la Chambre des contrats le 26 octobre 1790, feue De Schübler ayant par son testament reçu Me Stoeber le 26 mars 1810 disposé en faveur du défunt de la moitié de tous ses biens, réduite à un quart en propriété et un autre quart en usufruit, le défunt participait dans cette maison pour 5/8 et le Sr Schübler fils pour 3/8, procès verbal d’adjudication souss. 14 septembre 1811 enreg. 17
Plus une maison rue de la Soupe à l’eau n° 39, entre Louis Barbacanne chapelier et le Sr Bruder parcheminier derrière les casernes, grevée d’une rente foncière envers la ville de Strasbourg de 4,20 fr. Louée au Sr Raff ouvrier en tabac 48 fr, Bühler fendeur de bois 36 fr, ensemble 84 fr de revenu en capital 1680 fr – Cet immeuble faisait partie de la succession de Catherine Marguerite Hirschel première femme du défunt, échu à ce dernier en exécution du testament susallégué et ¾ du Sr Schübler par adjudication souss. le 12. sept. 1811, 3/16 de cette maison avenues à la De Schübler de la succession de sa mère Susanne Barbe Illinger épouse de Jean François Hirschel aubergiste, suivant liquidation Me Zimmer le 25 vendemiaire 6, les autres parts cédées à la défunte par Susanne Barbe Kremer née Hirschel et Georges Frédéric Bruder parcheminier et Samuel Regnard Weber receveur général des hospices civils de Strasbourg par acte Me Zimmer le 29 brumaire 7
Plus une maison sise en cette ville vieux marché aux vins n° 85, d’un côté les veuve et héritiers Münch d’autre Philippe Jacques Fuchs huilier aboutissant sur le faux rempart. Louée, Schneider cordonnier doit d’un logement au rez de chaussée 72 fr, Bendel tailleur d’un autre logement au rez de chaussée 72 fr, Gerold ramoneur du premier étage 168 fr, Schoch imprimeur du second étage 150 fr, Weber, Goll, Eckert de la maison de derrière 168 fr, total 630 fr de revenu en capital 12 600 fr – cédé au défunt par les héritiers Paul Frédéric Schübler ministre du culte de la paroisse de Ste Aurélie par acte reçu Me Stoeber le 15 prairial 12
bien rentier à Schnersheim 1500 fr
un jardin de la contenance d’environ 95 ares hors la porte de l’Hôpital près la maison appelée Wickhaeusel canton dit Lazaretfeld, d’un côté une haie d’autre un treillis – et la moitié de 15 ares de terres (…) la moitié de la succession de Jean Jacques Schübler l’autre de Paul Frédéric Schübler, Me Stoeber 15 vendemiaire 12
remploi, déduire 4908 fr, déduction faite à remplacer 36 522 fr, total des propres 39 646 fr, passif 34 265 fr
communauté : vin 580 fr, numéraire 3000 fr, créances, total 4040 fr, passif 6494 fr, déficit 2453 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage avec la première femme, Me Schatz le 24 juillet 1780, inventaire des apports 14 septembre 1780

Chrétien Guillaume Schübler vend par adjudication la maison au cordonnier Charles Rothé qui habitait jusqu’alors rue des Chandelles

1811 (14.9.), Strasbourg 8 (2), Me Roessel n° 344 du 14.9. Procès verbal d’enchère – Enregistrement de Strasbourg, acp 118 F° 12 du 17.9.
Cahier des charges du 17 août n° 307 – Chrétien Guillaume Schübler homme de lettres et Jean Guillaume Schübler ex sous chef de parc des équipages de l’armée d’Espagne son fils, lesquels ont déclaré qu’ils possèdent en commun 1. deux maisons contigues sises en cette ville rue de la Soupe à l’Eau n° 38 & 39, 2. une maison située rue de l’Eveque n° 5, 3. une maison sise rue du fort n° 21
à Charles Rothé cordonnier moyennant 4075 francs
n° 333 du 7 septembre adjudication préparatoire d’une maison avec cour, appartenances et dépendances sise en cette ville rue du Fort n° 21, d’un côté celle de Jean Jacques Roth menuisier d’autre celle de Jean Adam Lincki dometique aboutissant sur la maison du maître d’école de St Pierre le jeune – acquis par Chrétien Guillaume Schübler et Catherine Marguerite Hirschel de Louis Balazuc chirurgien et Marie Elisabeth Barbassas par acte reçu Me Stoeber le 4 brumaire 11 transcrit au bureau des hypothèques volume 9 n° 243, Louis Balazuc la acquis par acte reçu Me Dinckel le 4 germinal 3 durant la communautés établie par contrat de mariage Me Schatz le 14 septembre 1780, par testament reçu Me Stoeber le 26 mars 1810 l’épouse ayant disposé en faveur de son mari de la moitié en propriété de tous ses biens – mise à prix 3000 fr, mise par Aloyse Klein 3100 francs

Charles Rothé reconstruit la façade en 1812

1812, cote 283 MW 342
N° 147 Le soussigné (…) qu’il est intentionné de faire démollir la Façade de sa maison sise rue du Fort N° 21 pour la reconstruire dans l’alignement, le 19 décembre 1811 Rother
La Maison du Sr Rother n’est pas alignée et se trouve en arrière de l’alignement, en conséquence la permission en reconstruire la façade peut être accordée en la portant à l’avant de 0,78 d’un côté et de 0,81 de l’autre côté sur une longueur de 7,90 ce qui forme une superficie de 34,80 a raison de 3,95 francs, le 22 février 1812
Ratifié par le maire 7 mars 1812, par le préfet 12 mars

Les créanciers de Charles Rothé et d’Anne Marie Mochel vendent par adjudication judiciaire la maison au charpentier Daniel Vogt et au maçon Jean Jacques Stotz

1815 (11.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 81, n° 77
Me Jordy avoué de Jean Georges Bresslé brasseur demeurant autrefois à Strasbourg actuellement domicilié à Luneville et Marie Barbe Bresslé fille majeure sans profession à Strasbourg déclare que lesdits Bresslé sont créanciers de Charles Rothé cordonnier et Anne Marie Mochel suivant obligation Me Lacombe en date du 12 novembre 1812 d’une somme principale de 6000 francs
à Me Laemmermann – Déclaration de command pour Daniel Vogt charpentier et Jean Jacques Stotz maçon
ont fait saisir immobiliairement la maison ci après désignée savoir une maison sise à Strasbourg rue du Fort n° 21, d’un côté Jacques Roth, d’autre d’autre Isaac Leiby, devant lad. rue, derrière le Sr Leib, justice de paix canton du Nord sect. CC art. 96 autre art. 151. Cette maison consiste en un rez de chaussée, sur le devant est l’entrée d’une chambre à trois croisées et d’une cuisine occupée par le Sr Carrey par bail verbal ainsi qu’une partie de la cave au dessous dans le vestibule est le puits commun sur le derrière est la petite cour, le premier étage est composé de trois chambres dont deux sur le devant et une avec la cuisine sur le derrière occupée par bail verbal par le Sr Teutsch, la seconde composée de même occupée par la partie saisie, le troisième composé de même loué au Sr Teutsch, chaque étage sur le devant a quatre croisées et une sur le derrière au dessus du troisième étage sont les greniers occupés en commun. Le tout bati en pierres et en briques couvert en tuiles sur un fond d’environ 2 ares 50 ca, mise à prix 15 – fait le 28 octobre 1814
adjudication préparatoire du 19 janvier – Adjudication définitive du 30 mars moyennant 11 000 francs

Daniel Vogt épouse en 1805 Marie Madeleine Hatterer
1805 (18 germinal 13), Strasbourg 3 (40), Me Übersaal n° 471, 2787 – Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 65-v du 19 germ. 13
Contrat de mariage – Sr Jean Daniel Vogt, Charon fils de feu le Sr Jean Daniel Vogt, Charon, avec De Marie Salomée Magnus
Dlle Marie Madeleine Hadterer, fille du Sr Jean Jacques Hadterer, tanneur, avec De Marie Marguerite Kaelber

Jean Jacques Stotz céde la maison rue du Fort à sa fille Dorothée, femme du relieur Charles Geoffroi Zabern

1834 (19.11.), Strasbourg 10 (89), Me Zimmer n° 1875 – Enregistrement de Strasbourg, acp 228 f° 135 du 20.11.
Partage anticipé – Jean Jacques Stotz, architecte
à 1. Jean Jacques Stotz son fils 14 000 francs
2. Dorothée Stotz femme de Charles Geoffroi Zabern, relieur
a) une maison avec toutes ses appartenances et dépendances située à Strasbourg rue dite derrière St Nicolas n° 9, d’un côté la maison de la veuve Heim, d’autre le Sr Frühinsholtz taillandier, derrière le Sr Schmitt charron et la veuve Engelhardt – Origine de la propriété, acquise à la barre du tribunal civil par expropriation forcée poursuivie contre Jean Dick et Marie Salomé Michel et Déclaration de command le 20 mars 1817, capital de 7500 fr revenu de 300 f, pour 6000 francs
b) la moitié indivise d’une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Fort n° 21, d’un côté le Sr Sutter, d’autre le Sr Roth menuisier, derrière la maison d’école de St Pierre le Jeune – Origine de la propriété, acquise à la barre du Tribunal Civil par expropriation forcée poursuivie contre Charles Rothé, cordonnier, et Anne Marie Mochel le 30 mars1815 et déclaration de command le 1 avril, évaluée 6500 fr ; revenu de 250 fr, pour 5000 francs

Charles Geofroi Zabern épouse Sophie Dorothée Stotz en 1830
1830 (31.3.), Strasbourg 8 (nouv. cote 48), Me G. Grimmer n° 3100 – Enregistrement de Strasbourg, acp 199 F° 7-v du 7.4.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Geofroi Zabern, relieur, fils de Jean Sébastien Zabern, vitrier, et de feu Catherine Madeleine Hüttner
Sophie Dorothée Stotz, fille majeure de Jean Jacques Stotz, architecte, et de Marguerite Salomé Hüttner
le futur époux se constitue une maison & dépendances rue des Fribourgeois n° 1

Marie Madeleine Hadterer meurt en 1838 en délaissant quatre enfants

1838 (15.9.), Strasbourg 4 (87), Me Hatt n° 10 894 – Enregistrement de Strasbourg, acp 262 F° 61 du 24.9.
Inventaire à la requête de Marie Madeleine Hadterer veuve de Jean Daniel Vogt, architecte charpentier à Strasbourg décédé le 7 avril dernier, usufruitière par contrat de mariage reçu Me Ubersaal le 18 germinal 13, 2. Sophie Vogt épouse de Frédéric Hey, marchand de fers, 3. Jean Michel Kammer, brasseur, tuteur naturel de ses 2 enfants Emile 9 ans et Emilie 8 ans ses enfants issus de son mariage avec Emilie Vogt, 4. Jean Jacques Vogt, brasseur, 5. Caroline, majeurs ces quatre derniers enfants héritiers pour un quart de la défunte

(continuation enreg. f° 77 du 3 octobre Me Hatt) 25 septembre.
Immeubles. 1. une maison avec appartenances, dépendances située au Faubourg de Pierre n° 4 entre la propriété des Sr Hilly et Zwicker, derrière le Sr Bischoff, acquis par deux contrats reçus Me Hatt le 9 septembre 1831 en communauté avec le Sr Stotz lequel a vendu sa part audit Vogt par acte sous seing privé le 20 mars 1836 enreg. 16 mai f° 175, déposé Me Hatt le 7 mai1836
immeubles à Kuttolsheim, Niederhausbergen, Furdenheim
38. une maison avec appartenances et dépendances, cour, chantier, hangard, échoppe, maison latérale et jardin située Faubourg de Pierre n° 76 & 77, d’un côté le Sr Lutter menuisier, d’autre la maison Ruhlmann appartenant au Sr Arnold – trois quarts acquis de sa mère la veuve Vogt née Magnus et de sa sœur femme de Schafflützel par acte reçu Me Stoeber le 12 prairial 13 et le quatrième quart acquis du chef son père Jean Daniel Vogt, la famille est convenue de laisser la maison entière en commun
39. une maison avec petite cour, appartenances, dépendances située rue du Fort n° 21, entre le Sr Roth menuisier et un inconnu, derrière l’école St Pierre le Jeune
40. immeubles propres à la veuve, hérité de ses père et mère Jean Jacques Hadterer, tanneur, et Marguerite née Kölberer
1. un jardin avec gloriette situé banlieue de Strasbourg hors la porte Nationale ci devant Porte Blanche près de la Montagne verte,
3. une maison avec appartenances et dépendances rue des Cheveux Quartier du Bain aux Plantes n° 16,
4. une maison boulangerie avec appartenances, dépendances rue Ste Hélène n° 9,
5. une autre maison dépendances rue des Drapiers n° 17, cette maison a été batie à neuf pendant la communauté

Charles Geofroi de Zabern et Sophie Dorothée Stotz cédent leur moitié de la maison à Marie Madeleine Hatterer veuve de Jean Daniel Vogt qui devient ainsi seule propriétaire

1841 (18.10.), Strasbourg 9 (87, nv. cote), Me Becker n° 1372
sont comparus M. Charles Geofroi de Zabern relieur et Dame Sophie Dorothée Stotz, sa felle qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
à Madame Marie Madeleine Hatterer veuve de M. Jean Daniel Vogt, en son vivant architecte charpentier à Strasbourg, elle y domiciliée
La moitié indivise avec l’acquéreuse d’une Maison avec cour et autres dépendances sise à Strasbourg rue du fort N° 21 tenant d’un côté au Sr Callenberger de l’autre au Sr Sutter par derrière à la maison d’école de l’églose de St Pierre le jeune. La présente vente comprend en outre la moitié indivise de tous les objets mobiliers appartenant aux vendeurs et à l’acquéreuse et se trouvant dans ladite maison
Mme de Zabern est devenue propriétaire de la moitié dud. Immeuble au moyen de la donation qui lui en a été faite par M. Jean Jacques Stotz son père en son vivant architecte à Strasbourg, aux termes d’un acte passé devant M. Zimmer notaire en cette ville le 19 novembre 1834 contenant partage anticipé par M Stotz père d’une partie de ses biens entre Mde de Zabern et M. Jean Jacques Stotz architecte à Strasbourg des deux seuls enfants et héritiers présomptifs. M et Mde de Zabern déclarent que M Stotz père est décédé à Strasbourg le 16 novembre 1835 sans que cette donation ait été révoquée pour une cause quelconque durant sa vie mais qu’elle a été au contraire confirmée lors du partage de la succession de M. Stotz, de sorte que la donation en question a reçu sa pleine et entière exécution et que Mde de Zabern est restée propriétaire de l’immeuble présentement vendu.
Quant à l’autre moitié dud. immeuble elle est devenue la propriété de Mde Vogt acquéreuse au moyen de l’abandonnement qui lui en a été fait par les héritiers de son mari suivant Partage de la communauté d’autre les époux Vogt, dressé par Me Hatt notaire à Strasbourg le 21. novembre 1840.
Lesd. Sr Vogt et Stotz ont acquis led. immeuble pendant lad. communauté du Sr Charles Rothé, cordonnier, et d’Anne Marie Machel conjoints à Strasbourg sur lesquels il fut rendu par expropriation forcée suivant jugement du tribunal civil de Strasbourg rendu le 30 mars 1815 duement enregistré et transcrit au bureau des hypothèques volume le 11 avril même année volume 81 n° 77. (…) Enfin les conjoints Rothé ont acquis ladite maison des Sr Chrétien Guillaume Schübler homme de lettres et Jean Guillaume Schübler sous chef des équipages de l’armée d’Espagne demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Roessel le 14 septembre 1811.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.