11, rue des Francs-Bourgeois


Rue des Francs-Bourgeois n° 11, anciennement rue des Chandelles – IV 349 (Blondel), N 904 puis section 60 parcelle 60 (cadastre)


La maison (à gauche) avant sa démolition en 1968 (dossier de la Police du Bâtiment)
Bâtiment Trieste et Venise, août 2013

Petite maison d’artisan comme sa voisine le n° 13, elle reste cependant aux mains d’une même famille ou de ses ayant droit, de son achat en 1674 par le pelletier Daniel Dambach jusqu’au début de la Révolution. La maison à rez-de-chaussée et trois étages a encore deux encorbellements en 1763. En 1830, sa construction est symétrique à la voisine (n° 13). L’auvent qu’on voit sur la photographie de 1968 résulte du rehaussement d’un étage.
La maison est la deuxième à partir du repère (n) qui forme l’angle de la rue des Chandelles et de celle du Saumon. Elle a un rez-de-chaussée surmonté de trois étages, sa porte d’entrée se trouve à côté de celle de la maison voisine.


Elévations pour le plan-relief de 1830 et cour K (îlot 148)

La cour (K) permet de voir l’arrière de la maison entre les repères (4) et (1). Comme dans son état ultérieur (voir la maison n° 9), la cour est partagée en biais entre deux propriétés ; les bâtiments entre 1 et 4 dépendent des bâtiments qui donnent dans la rue du Saumon. L’Atlas des alignements mentionne trois étages en bois, en bon état.
Les informations disponibles permettent de supposer que la maison a été reconstruite au début du XIX° siècle (vers 1820) et que l’étage supérieur au-dessus de l’auvent date des années 1830 puisqu’il ne figure pas sur les élévations de 1830 et que le revenu de la maison ne change pas dans le cadastre au cours du XIX° siècle. Suite à la Grande percée (vers 1920), la maison se trouve en arrière de l’alignement légal le long de la nouvelle rue des Francs-Bourgeois. Le rez-de-chaussée qui sert de magasin est transformé en 1933. La maison est détruite fin 1968 en même temps que ses voisines pour construire le bâtiment actuel.

septembre 2013

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1660 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

héritiers Krapff et Weissmantel
1676 v Jean Daniel Dambach, pelletier, et (1666) Salomé Rudolff – luthériens
1712 h Thiébaut Gsell, cordonnier, et (1712) Marie Marthe Dannbach – luthériens
1751 h Georges Léonard Prümmer, cordonnier, et (1742) Marie Cléophée Henning – luthériens
1788 h Marie Salomé Prümmer femme (1784) de Jean Weber, tailleur, puis (1792) de Jean Michel Ohl, tailleur – luthériens
1793 v Geoffroi Barbett, orfèvre, célibataire († 1797) – luthérien
1797 h Marie Elisabeth Barbett femme (1776) du marchand Charles Geoffroi Kraussert puis (1799) de l’orfèvre Louis Brantz – luthériens
1798 v Louis Frédéric Schultz, cloutier, et Susanne Millimatter
1802 v Charles Rothé, cordonnier, et Marguerite Mochel
1811 v Jean Jacques Meyer, cordonnier, et (1810) Marguerite Salomé Ludwig puis (1814) Anne Marie Henches veuve du cabaretier Chrétien Louis Müller
1870* Gustave Guillaume Bernhard, dessinateur
1872* George Scheer, la veuve née Pfaff
1875* Charles Théodore Seltzer
1899* Alfred Seltzer, mécanicien
1900* Michel Jeser, tailleur
Guillaume Jeser
1912* Emile Auguste Jeser

(1765, Liste Blondel) IV 349, George Léonard Brunner
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Pfriemer, 2 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 904, Meyer, Jacques – maison, sol – 0,45 are

Locations

1723, Jean Henri Reh, tonnelier

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1763, Préposés au bâtiment (VII 1410)
Le propriétaire demande de pouvoir supprimer un des deux encorbellements de sa maison. Les préposés refusent.

(60-v) Mittwochs den 16.ten Februarÿ 1763. Leonhard Frimmer – Augenschein eingenommen in der hellen Liechtergaß an Leonhard Frimmer des schuhmachers hauß so Zweÿ überhäng jeden von Zweÿ schuh breit hat, welcher umb erlaubnus gebetten den Obern überhang hinweg zumachen, den untern aber stehen zu laßen und eine neue wand oder façade auff demselben auffzuführen. Erkannt, wird das begehren abgeschlagen, soll der Implorant beede überhäng hinweg machen oder in Statu quo laßen.

(traduction) Mercredi 16 février 1763. Léonard Frimmer – Visite de la maison qui appartient au cordonnier Léonard Frimmer rue des Chandelles et comporte deux encorbellements d’une largeur de deux pieds chacun. Le propriétaire demande l’autorisation de supprimer l’encorbellement du haut et de conserver celui du bas et d’y construire une nouvelle façade. Décision, refus, soit le pétitionnaire supprime les deux encorbellements, soit il laisse la maison en l’état.

Protocole de tribus

1753, Fribourgeois (XI 167)
Le tribunal des Fribourgeois (aubergistes) inflige une amende à Georges Bernard [sic] Prümmer pour avoir produit un certificat d’hébergement non conforme

2.te Gericht de 1753. Donnerstags den 10.ten des Monaths Maji A° 1753
(f° 172-v) Georg Bernhard Prümmer der burger Undt Schuemacher allhier ex officio citirt, wegen eines Ihro Gn. dem Reg. Herrn Ammeister überschickten despectirlich Kleinen: und sehr Straffbahren Nacht Zeduls angesehen derselbe auch das datum Und Jahr Zahl darinnen Außgelaßen.
Citatus præsens, recognoscirt den Nacht Zedul will aber der fehler damit excusiren, daß sein lebtag keinen Nacht Zedul geschrieben habe.
Hierauff Ist Erkandt worden, Solle Citatus pro nunc 15 ß Straffe Erlegen diesemnach ist solche Straffe Mad. Laveuve Bonnet so solche Persohn logiret Zu haben, declarirt bezahltet worden.

Description de la maison

  • 1786 (billet d’estimation traduit) la maison comprend une boutique, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout est estimé 800 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend dans l’entrée au rez-de-chaussée un vestibule à séparation en lattes, au premier étage un poêle et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, le deuxième étage est pareil au premier, le troisième étage comprend deux petites chambres et une chambre à soldats, le comble est couvert de tuiles creuses, il y a deux greniers dallés, de chaque côté il y a un pignon en bois, la petite cave est voûtée, la maison entière est estimée à 900 florins

Atlas des alignements

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue de la Chandelle

nouveau N° / ancien N° : 6 / 22
Meyer
Rez de chaussée et 3 étages bons en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 266 case 1

Meyer, Jacques, propriétaire rue des chandelles N° 22 à Strasbourg

N 904, maison, sol, R. des chandelles 22
Contenance : 0,45
Revenu total : 72,24 (72 et 0,24)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1010 case 1

Meyer Jacques propriétaire
1870 Bernhard Gustave Guillaume, dessinateur
1872 Scheer George veuve née Pfaff
1875 Seltzer, Karl Theodor
1899/1900 Seltzer Alfred Mechaniker
1900 Jessen, Michael, Schneider

N 904, maison, sol, Rue des Chandelles 11
Contenance : 0,45
Revenu total : 72,24 (72 et 0,24)
Folio de provenance : (266)
Folio de destination : Gb
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre allemand, registre 32 p. 394 case 4

Parcelle, section 60, n° 60 – autrefois N 904
Canton : Heiligenlichtergasse Hs. Nr 11 – Rue des Francs-Bourgeois – Eugen-Würtz-Straße
Désignation : Hf, Whs (w. a. T.)
Contenance : 0,38
Revenu : 400 – 550
Remarques :

compte 2580
Jehser Guillaume la veuve
1912 Jeser Emile Auguste
(2179)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 110 Rue de la Chandelle (p. 188)
(maison n°) 22

Pr. Weber, Ve de tailleur – Tailleurs
loc. Schneider, J. Louis, Cordonnier – Cordonniers
loc. Schmidt Jean, empl. à la douane – Privilégié
loc. Richshoffer, Daniel, Garçon Teilleur
loc. Riehl Cath. Salomé, Ve. – Tailleurs
loc. Mege, Catherine Salomé, Bourgeoise

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Heiligenlichtergasse (p. 59)

(Haus Nr.) 11
Jesser, Wwe. E 012

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 839)

Le propriétaire demande un délai quand la Ville souhaite qu’il fasse ravaler la façade en arguant des projets de démolition, sans doute ceux liés à la Grande percée. Le ravalement de 1919 est reporté jusqu’à ce que les démolitions de la Grande percée soient terminées. La maison se trouve alors en arrière de l’alignement légal le long de la nouvelle rue des Francs-Bourgeois. Le magasin est pourvu d’une nouvelle devanture et d’une porte particulière en 1933. La maison est détruite fin 1968 en même temps que ses voisines pour construire le bâtiment actuel.

Sommaire
  • 1887- La Police du Bâtiment notifie Charles Seltzer (domicilié 3 rue du Vieux Seigle) de ravaler la façade du 11 rue des Chandelles – Travaux terminés, octobre 1887
    1893 – Idem. Elle accorde un délai parce que la maison est en cours de vente. – Travaux terminés, juin 1894
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire (Seltzer, domicilié à la Robertsau) de se conformer au nouveau règlement et de faire en sorte que deux volets du rez-de-chaussée ne s’ouvrent plus vers la voie publique – Travaux terminés, novembre 1895
  • 1896 – La Police du Bâtiment notifie Charles Théodore Seltzer (domicilié 19 rue des Jardiniers à la Robertsau) de ravaler la façade du 11 rue des Chandelles – Elle accorde un délai jusqu’en juillet 1897 – Travaux terminés, juillet 1897
  • 1897 – Dossier. L’escalier de cave s’est écroulé (propriétaire, Charles Seltzer, 19 rue de la Carpe à la Robertsau) – L’escalier est réparé, novembre 1897, sans qu’il soit en pierre comme le demandait la Police du Bâtiment
  • 1906 – La Police du Bâtiment notifie la dame Jesser (domiciliée sur place) de ravaler la façade du 11 rue des Chandelles – Elle accorde un délai jusqu’en avril 1907 parce que le nouveau propriétaire a l’intention de détruire la maison – Rappel, août 1907 – Le propriétaire répond (août 1907) qu’il a fait peindre à l’huile la maison quand il l’a achetée 7 ans ½ auparavant. La maison a été salie quand sa maison située en face a été démolie et lavée par la suite. Elle demande qu’on tienne compte de son âge (73 ans) et que la maison doit être vendue et détruite. – Nouveau délai jusqu’en mars 1908 – Travaux terminés, juillet 1908
  • 1921 – La Police du Bâtiment notifie Emile Jesser (domicilié sur place) de ravaler la façade du 11 rue des Chandelles – L’entrepreneur Pietro Panighini (10 place d’Austerlitz) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • Commission contre les logements insalubres – 1908, la maison exploitée en chambres meublées est dans un état médiocre. La cage d’escalier est remise en état, les murs qui donnent dans la cour ne sont pas encore ravalés, mai 1908. Le Conseil municipal engage des mesures de coercition contre le propriétaire, septembre 1910, les réparations doivent avoir lieu avant novembre. La veuve propriétaire vient de mourir, son fils aîné habite 8 rue des Dentelles
    Commission des logements militaires, 1916. Travaux à faire, ravaler la façade, blanchir des plafonds et refaire des tapisseries. Le ravalement est repoussé à la fin de la guerre
    1919 – Le ravalement de la façade est reporté jusqu’à ce que la deuxième tranche de la Grande percée soit terminée
  • 1930 – Le voisin (Stahl, 13 rue des Francs-Bourgeois) se plaint de mauvaises odeurs qui proviennent d’une fosse ouverte au n° 11 et des eaux usées du n° 9. La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Jeser, de faire raccorder sa maison aux canalisations. La fosse a été couverte, octobre 1930 – Raccordement terminé, juin 1931
  • 1932 – La Police du Bâtiment constate qu’Elise Schmitt (orfèvrerie) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation – Travaux terminés, Mars
  • 1933 – Le rentier Jesser demande l’autorisation de modifier la devanture (entrepreneur, Ch. Urban et Cie, 1 rue Schertz à la Meinau). Il s’agit d’agrandir la devanture et d’ouvrir une porte pour le magasin. La maison est en arrière de l’alignement légal (entre 5,50 et 7 mètres) – Autorisation – Calcul statique, plans – Réception finale, mars 1934
  • 1937 – L’Association des aveugles (27 rue de la Bourse) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1954 – Le propriétaire, Emile Kauffmann, informe la Police du Bâtiment que l’occupant du magasin au rez-de-chaussée a installé un fourneau à gaz raccordé à la cheminée. Il estime qu’il y a danger d’explosion. Le Police du Bâtiment répond qu’elle n’est pas compétente.
  • 1955 – Le propriétaire, Kauffmann, est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1968 – La compagnie d’assurances Trieste et Venise (76 rue Saint-Lazare à Paris) demande l’autorisation de démolir la maison qui comprend un local commercial (14,30 m²) et 88 m² de surface habitable.
    Observations. L’immeuble pour lequel une demande d’autorisation de démolir est sollicitée comporte une maison à 4 étages de construction ancienne frappée d’alignement.
    L’immeuble sera libre de toute location au 31 juillet 1968.
    La maison fait partie d’un ensemble de bâtiments destinés à être démolis en vue de la reconstruction d’un nouvel immeuble (voir également les demandes d’autorisation de démolir les maisons 9, 13, 15 rue des Francs-Bourgeois et 3, rue du Vieux-Seigle).
    Avis favorable.

Relevé d’actes

Anne Marie Weissmantel hypothèque sa part de maison au profit des enfants de Tobie Bernegger

1675 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 731
Anna Maria Weißmantelin mit beÿstand Hannß Weißmantels deß Zimmermanns ihres eheleiblichen Vatters
in gegensein herrn Johann Christoph Bähren Notarÿ und Schaffners deß Closters St. Margarethæ und Agneßen alhier alß Vogts weÿl. herren Tobiæ Berneggers geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. Kinder letzter Ehe – schuldig seÿe 50 Gulden
unterpfand, Eine terz an einem halben theil der Schuldnerin für ohnvertheilt gehührend ahn hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen und Zugehördten alhue in der Heÿligen Liecht Gaßen, einseit neben Daniel Hellbeckhen dem Kürschnern, anderseit neben Johann Christoph Nagel dem buchhändlern, hinden uff den adelichen Voltzischen hoff stoßend gelegen, ahn welcher behaußung gehöret eine terz hannß Jacob Krapffen dem Saÿler, Eine terz Susannæ Krapffin, Samuel Träßlers deß Kürschners Eheweib und für die helffte am dritten theil hannß Jacob Weißmanntel dem Zimmermann eÿgenthümblich Zu

Les héritiers Krapff et Weissmantel vendent 290 livres la maison au pelletier Jean Daniel Dambach

1676 (9. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 311
Hannß Jacob Krapff der Saÿler, hannß Jacob Weißmantel der Zimmermann, Herr Isaac Salinus E.E. Kleinen Rhats beÿsitzer alß aus deselben mittel wegen Andres Weißmantels deß Zimmermanns Zu Leipzig hierzu insonderheit deputirter, hannß Martin Weißmantel der schloßer, hannß Georg Krapff der Saÿler, und dann Anna Maria Weißmantelin, Andres Hahnen deß Zimmermanns Eheweib mit beÿstand estgedachts ihres Ehemanns
in gegensein hannß Daniel Dambachß deß Kürschners
hauß hoffstatt höfflin, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier im heÿligen Liechtgäßlein, einseit neben Daniel Hellbeckh dem Kürschner anderseit neben weÿl. hannß Adam Nagels deß buchhändlers nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern, hinden uff den Adelichen voltzischen hoff stoßend gelegen – umb 580 Gulden à 15. batzen

Le pelletier Jean Daniel Dambach a épousé en 1666 Salomé Rudolff, elle-même fille de pelletier
Mariage, Saint-Thomas (luth. 60-v)

1666 – Johan Daniel Dannbach der Kürschner, H. Johann Geörg Dannbach Meelmanns v. Burgers allhie Ehelicher Sohn vnd J. Salome, H. David Rudolph Kürschners vnd Burgers alhie Eheliche Tochter. Copul. Donners, d. 3 Maji zu St Thoman
Proclamation, Temple-Neuf (luth. 74-v, n° VI) 1666 – Zum 2. mahl Hannß Daniel Dambach der ledige Kürschner Hr Johann Georg Dambachs Mehlmanns u. Burgers alhier ehel: Sohn, Jfr. Salome Hn David Rudolphs Kürschners u. Burgers alhier ehel: Tochter. Donnerstag, 3.ten Maji, St Thoman (i 77)

Salomé veuve de Jean Daniel Dambach hypothèque la maison au profit des enfants de Jean Georges Rehm, ancien greffier en chef de la fondation Saint-Marc

1683 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 11-v
Salome, weÿl. Johann Daniel Dambachs geweßenen Kürschners nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Hannß Mathis Schmidmeÿers deß Kürschners ihres Vogts
in gegensein Johann Daniel Scheerers Oberschreibers zue St. Marx, im nahmen herren Johann Schmidts Schaffner alda alß Vogts weÿl. herrn Johann Georg Rhemen geweßenen Oberschreibers daselbst nunmehr seel. nachgelaßene Kinder – schuldig seÿe 50 lb
unterpfand, Hauß, hoffstatt undt allen deren Gebäuen und Zugehördten alhie in der heÿligen Lichtgaß einseit neben Daniel Hellbeckh dem Kürschner anderseit neben Philipp – dem Träher, hinden uff Herrn Johann Kummerell dem handelßmann stoßend gelegen


Salomé Rudolff veuve de Jean Daniel Dambach meurt en 1712. Elle délaisse trois enfants ou leurs représentants. La conclusion finale de l’inventaire s’élève à 669 livres. La maison revient à la fille aînée Marie Salomé Dambach femme de Thiébaut Gsell.

1712 (23.4.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 35) n° 9
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so Weÿl. die Ehren: undt Tugendsame Fraw Salome Dannbachin, Gebohrne Rudolffin, Auch Weÿland deß Ehren vorgeachten herrn Johann Daniel Dannbachs Geweßenen Kürßners v. burgers alhier zu Straßburg, nun mehr beeder seel. nachgelaßene wittib, nach Ihrem den 10.ten hujus, aus dießer Welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren, des Abgeleibten Frawen seel. Sohns und Zweÿer döchter (…) – Actum Straßburg in fernerm beÿsein, H Johann Mathiæ Schmidtmeÿers Rhauwahren händlers v. E.E. Kleinen Raths Alten beÿsitzers, der Fr. seel. Geweßenen Raths alten beÿsitzers, der fr. seel. Geweßenen Vogts, Sambstags den 23.ten aprilis A° 1712.
Die Verstorbene Fraw hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. 1. den Ehrenhafften David Dannbach, Kürschnern und burgern allhier, Welcher vor sich selbsten dem Geschäfft beÿgewohnt. 2. Fraw Martham Gesellin, Gebohrne Dannbachin, deß Ehrengeachten Mr Diebold Gesellen, Schuemachers und burgers Alhier Eheliche Haußfraw, so mit assistentz deßelben Ihres Ehemanns dem Geschäfft beÿgewohnt, 3) Fraw Mariam Salome Henningin Gebohrne Dannbachin, Mr Hannß Philipp Henning Meelmanns und burgers Alhier Ehefraw Welche mit beÿstand erstgemelts Ihres Ehemanns beÿ dießer Inventat. Zugegen, Alle dreÿ der Frawen seel. mit Eingangs Gemelten Johann Daniel Dannbachen seel. ehelich erzeugten Sohn und beede döchter, also Alle dreÿ der Verstorbenen seel. Zu dreÿen gleich portionen und Antheilen ab intestato nachgelaßene rechtsmäßige Erben
Bericht Wegen der Abgeleibten frawen seel. Auffgerichteter Disposition. Es hat Zwar die Fr. seel. in Ihrer den 20. febr. A° 1710 Vor mir Notario und Zweÿen Zeugen auffgerichteten Dispositione inter Liberos Geordnet, daß Ihrer dochter Marthæ, Zu Außhaltung Ihren Eÿerbrüh 50 Gulden Zum Vorauß Gedawen solle, Jedoch wann sie solche Eÿerbrüh annoch beÿ der Mutter Lebzeiten empfangen werde, solch Legat wider gefallen sein solle. Weilen dann die Fr. seel. derselben noch Kurtz Vor Ihrem Absterben die Eÿerbrüh Gehalten und bezahlt, als hat mann solche Disposition alhier einzutragen vor onnöthhig erachtet.

In einer alhie Zu Straßburg ane der Heÿligen Liechtengaß gelegener und in dieße Verlassenschafft Gehöriger behaußung befunden Worden wie volgt
Auff der bühn, In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, In d. Wohnstub
Eÿgenthumb ane einer behausung (Marthæ d. dochter per 600. lb cedirt Vide abrechn.) Item Hauß, Hoffstatt v. höfflin, mit allen dero Gebäwen, begriffen, weithen Zugehörden, Rechten v. Gerechtigkeiten Gelegen alhie Zu Straßb. ane der heÿligen Liechten gaß, eins. neben Joh: Georg Redtslob dem hohltreger, 2. seith neben hannß Wolff Seÿler dem Schuhmacher, hinden auff H Rathh. Kammen den Metzger stoßend, so freÿ ledig eigen, vnd Durch der Statt straßb. Geschwornen Werckhleüth vermög einer ad Conceptum überreichter schrifftlicher Abschatzung sub dato 19. ten Apr. A° 1712. hiehero æstimirt per 300. Darüber vorhanden i. perg. Kbr. auß Alhiesiger CC. stub mit dero anhang: Ins. becräfftiget, daßen datum den 9. Martÿ Anno 1676., dabeÿ i. Älterer perg. Kbr. auß wohlged. Contr: stub datirt den 18. Xbr. A° 1647, beede mit Altem N° 15 notirt
Rubricæ hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 62, Sa. Gemachter Arbeit zum Kürßner handwerck gehörig 6, Sa. Silbers 9 ß, Sa. Guldener Ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 427, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 300, Summa summarum 800 lb – Schulden 800 lb, Nach deren Abzug 619 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 669 lb
– Vergleich und Übergaab der behauß. Die Ane der Heÿl. Liechtengaß Gelegene und in Auffgerichtetem Inventario fol. beschriebene behaußung, sampt dero rechten Und Gerechtigkeiten, ist auff beschehene red. und Gegenred Frawen Marthæ Gesellin Gebohrner dannbachin, der einen dochter Und Mit Erbin, Von denen übrigen beeden Erben David und Mariæ Salome mit Verwilligung dero haußwürths Käuffflich überlaßen worden, Allermaß. dieselbe mit Consens Ihres Ehemanns Diebold Gesellen, solche Behaußung für freÿ Ledig v. eigen angenommen umb 1200 fl. thun 600. lib. Actum in præsentia H Johann Matthiä Schmidtmeÿer und H. Johann Zieglers deß Käufflers, wie Auch Mein Notarÿ, Mit Verz. underschr. ohne Gefährde, Montags den 2. Maÿ A° 1712.

Le cordonnier Thiébaut Gsell, originaire d’Ittenheim, épouse Marie Marthe Dannbach en 1712 et devient bourgeois quelques jours après son mariage
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 236)

1712. Mittwoch den 6.ten Apr. Seind nach 2.mahl. Proclamation ehl. copulirt worden, diebold Gesell der ledige Schuhmacher, weÿl. diebold gesellen, gew. b. und Schneiders hinterl. ehl. Sohn, Und J. Maria Martha, weÿl. Daniel Danbach gew. b. und Kirschners hinterl. ehl. Tochter [unterzeichnet] + ist dß hochzeiters hand Zeichen, + hatt die hochzeiterin beÿ gezeichnet (i 235)

1712, 4° Livre de bourgeoisie p. 789
Diebold Gesell der schumacher Von Ittenheim, Weÿl. Diebold gesell gew: schneiders daselbst sohn, empfangt das burgerrecht Von seiner Fr: Maria Martha Dannbächin p. 2. goldR. 16. ß. Wird beÿ den schumach dienen. J. d. 16. Dito [Aprilis 1712]

Le cordonnier Thiébaut Gsell et Marthe Dannbach hypothèquent la maison au profit de Madeleine et Marguerite Nagel

1712 (ut ante, 11.7.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 498
Diebold Gesell schuemacher und Martha geb. Danbachin beÿständlich David Dambach Kürßners u. Bernhardt Schegen sen: küblers
in gegensein Joh: Adam Nagels weinhändlers alß vogts Magd: und Marg: geschwisterdt der Nagelin – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. allhier in der Heiligen Liechten gaß, einseit neben Joh: Georg Redslob anderseit neben hanß Wolff Seÿler hinten auff H Kammn stoßend

Thiébaut Gsell loue une partie de sa maison au tonnelier Jean Henri Reh : l’atelier au rez-de-chaussée, le bûcher, et des pièces aux deuxième et troisième étages

1723 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 309
diebold gsell der Schuemacher
in gegensein Johann Heinrich Reh des kieffers
verlühen, In seiner in der heiligen: Liechtergaß allhier einseit neben Redtslob dem holdräher anderseit neben der Reißeißischen Fr: wittib und Erben gelegenen Behausung, unten auff dem boden die werckstatt und ein beschloßenes holtzhauß, Ferner auff dem zweÿten stock eine Stub kuchen und haußöhren, Mehr auff dem dritten stock zwo kammern so dann platz auff der bühn und dann einen unterschlagenen keller – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Joh: Baptistæ 1723, um einen jährlichen Zinß nemlich 12 pfund

Thiébaut Gsell meurt sans enfant en 1748. Les experts estiment 450 livres la maison propre à la femme. La masse de la veuve s’élève à 283 livres. L’actif de la communauté et du défunt est de 286 livres, inférieur au passif de 362 livres.

1748 (12.3.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 22) n° 803
Inventarium über Weÿland des Ehrsam: und bescheidenen Mstr: Diebold Gesell deß geweßenen Schuhmachers u. b. alhier nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem den 15.ten Februarÿ letsthin auß dießer Zeitl. welt genommenen tödl. hintritt, verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundl. ansuchen erfordern und begehren fr. Mariæ Marthæ Dambachin der hinterlaßenen Wb. beÿständl. Mstr Georg Leonhard Brümmers Schuhmachers u. b. allh. – Actum in præsentia S.R. Hr. Georg Fleck E.E. Kleinen Raths beÿsitzers und Zu diesem Geschäfft abgeordneten H. Deputati, Straßburg den 12.ten Martÿ A° 1748.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen alß folgt. 1.mo Weÿl. Valentin Gesell geweßenen Schneider und b. Zu Ittenh. hinterl. dochter Anna geb. Gesellin Mstr. Johann Diemer deß Lwbrs. u. b. allh. ehel. Haußfr. in dero Nahmen ihr Ehe M. zugegen war, 2.do weÿl. Christinæ geb. Gesellin m. Diebold Diemer taglöhners u. b. zu Ittenheim ehel. erzeugten Sohn Diebold Diemer Schuhmacher u. b. allh. so beÿ dießer Invent.on auch erschienen, 3.tio Weÿl. Simon Gesell gew. Schneiders u. b. Zu Ittenh. ehel. erzeugten hinterlassenen Sohn Diebold Gesell burg. u. Schneider Zu Ittenh. Und dann 4.to Jacob Gesell Lwbr. u. Schirmer allhier deß Verstorbenen leibl. Bruder, Alle Vier deß Verstierb. seel. resp. Verstorb. bruder und Schwester hinterlassene u. annoch lebender leibl. bruder Zu 4. gleichen Stammtheilen
Copia der Eheberedung
Bericht wegen dießer Verlassenschafft (…)

In einer allhier Zu Straßburg in der Heÿl. liechter gaß gelegenen in dieße Verlassensch. gehörigen behaußung hat sich befunden alß folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung (W.) I. behauß. hoffstatt u. höffl. m. allen dero gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten u. gerechtigkeit allhier Zu straßb: in der Heÿl. Liechtergaß geleg. 1.s neben N. Duclan dem Gießer, 2. neben Diebold Metzger den Meelmann u. hinten auf Vorgedachte Duclanische behauß. wie auch N. Gäckler den Metzger stoßend, so d. Joh: Jungen dem fischhändler umb 600 fl. Capital Unterpfands weiße Verhafftet, sonsten aber freÿ, leedig u. eigen u. durch der Statt Straßburg geschwornene Werck Leuth Vermög einer zu dem Concept überreichten schrifftl. Abschatzung sub dato d. 12. Martÿ A° 1748. æstimirt und angeschlagen vor und umb 450. lb. Darüber besagt I. pergam: Kauffbrieff auß allh. C.S. stub verfertiget und m. dero anh. Insieg. verwahret, datirt de 9.ten Martÿ A° 1676. Darbeÿ I. ältere pergam. Kauffbrief aus wohlgedacht. C.C. stb de dato 18.ten X.bris 1647
– Abschatzung Vom 12. Martÿ. 1748. Auff begehren Weÿland deß Ehrenhafften und bescheidenen Meister Diebold Gesell, geweßenen Schuemachers seel: hinterlaßener Wittib, ist eine behaußung allhier un der Statt Straßburg in der Hellen liechter gaßen durch uns unterschriebenene der Statt Werckhleuthe nach Volgender gestalt beschrieben und abgeschätzt Worden, Solche ligt einseit neben Madame du glange anderseit neben diebold Metzger dem Meemann, hinten auff N. Gäckler den Metzger Stosend, unten in dem Eingang befindet sich ein hauß öhren, Worinnen ein unterschlag Von Latten, in dem Ersten stockh ist eine Stube und hauß öhren darinn ein herd und Waßerstein, der Zweÿte stock befindet sich wie der Erste, In dem dritten stock seind Zweÿ Kämmerlein und ein Soldaten Kammer, hat einen alten Tachstuhl mit hohl Zieglen gedeckh worunter Zweÿ besetzte böden zu beÿden seithen seind höltzerne Giebel hat auch ein gewölbt Kellerlein dieße behaußung ist durch uns Vorgenante der Statt Straßburg geschwornen Wrckhleuthe nach Vorherbeschehener besichtigung sambt aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Preiß nach anzuschlagen erachtet worden Vor und umb Neunhundert Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Samuel Werner, Werckmeister deß Maurhoffs
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränd. guths. Vermög Inv. über fr. Salome dannbachin gebohrner Rudloffin geweßenen Kürschners und burgers alhier hinterlaß. Wb. ihr der Wb. Mutter seel. Verlassenschafft durch H. Not. Johann Heinrich Langen sub dato den 23. April 1712. auffgerichtet ist der Wb. Zu Erg.
Series rubricarum. Der Hinterbliebenen wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. Hausraths 450, Sa. Schulden 50, Erg. -, Summa summarum 500 lb – Schuld 116 lb, Nach deren Abzug 283 lb
Dießem nach Volget auch die beschreib. der übrig. Verlassenschafft so unter dem titul alß theilb. invent. und specificirt wird, Sa. hausraths 37, Sa. Silbers 1, Sa. activ schuld 216, Summa summarum 286 lb – Sa. passivorum 362 lb, Ergibet sich alßo deß die theilbar passiv schuld. das theilbar activ vermög. den vero pretio nach übertreffen umb 107 lb

La veuve Marie Marthe Dambach hypothèque la maison au profit du marchand de poissons Jean Jung

1749 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 435-v
Georg Leonhard Brimmer der schuhmacher als gewalthaber Fr. Maria Marthä geb. Dambachin weÿl. Diebold Gesell des schuhmachers Wittib
in gegensein Johannes Jung des fischkäuffers – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, eine behausung, höflein und hoffstatt ane der heÿligen Lichtergaß, einseit neben N. Dugland dem gießser anderseit neben Diebold Metzger dem meelmann hinten auff vorgedachten Dugland

Elle l’hypothèque de nouveau l’année suivante au profit du cordonnier Jean Georges Mœssner

1750 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 40
Georg Leonhard Prümmer der schuhmacher als gewalthaber Fr. Marthæ geb. Dambachin weÿl. Diebold Gesell des schuhmachers wittib
in gegensein Johann Georg Mößner des schuhmachers – schuldig seÿe 100 lt
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt ane der heÿligen Lichtergaß, einseit neben Diebold Metzger dem meelmann anderseit neben der Duglandischen wittib hinten auff H Hoffrath Heiß

Marie Marthe Dambach meurt à son tour en 1751. Elle a institué pour ses héritiers les enfants de sa sœur, Marie Cléophée et Philippe Henning. La succession s’élève à 147 livres une fois le passif défalqué

1751 (14.1.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 486) n° 463
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsamen Frauen Mariä Marthä Gesellin, gebohrner Dambachin auch weÿland Meister Diebold Gesell, geweßenen Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterlaßener Wittib, nun auch seeligen Verlassenschafft – nach ihrem den erst. Januarii dieses lauffenden 1751.ten Jahrs beschehenen absterben, hie Zeitlichen verlaßen – So geschehen in der Königl. Statt Straßb. auff Donnerstag den 14. Januarii Anno 1751.
Die Verstorbene seelig hat per Testamentum nuncupativum Zu Erben Verlaßen. 1. Mariam Cleophe, gebohrne Henningin, Leonhard Prümmers deß Schuemachers v. burgers allhier Ehefrau, Welche beÿständlich deßelbe beÿ dem Geschäfft erschienen, 2. Philipp Henning, leedigen becken knecht, Welcher auch beÿ dem Geschäfft persönlich Zugegen war

In einer alhier Zu Straßburg ane der Heiligen lichter Gaß gelegenen hiehero eigenthümlich gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. Eine behaußung Hoffstatt v. Höfflein, samt allen dero gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten u. gerechtigkeiten allh: Zu Straßburg ane der Heÿl. Liechter Gaß gelegen einseit neben weÿl. Herrn N. Duclan, des geweßenen Gießers hinterlaßener Wittib, anderseit neben Diebold Metzger, den Meelmann, hinten auf vorgedachte Duclanische behaußung, und theils Herrn N. Gäckler, dem Metzger stoßend, so außer denen hernach unter denen Passivis befindl. darauff hafftenden Capitalien freÿ leedig und eigen, und durch der Statt Straßburg geschwornene Werckmeister, krafft dero schrifftl. Abschatzung d.d. d. 12. Martii A° 1748. beÿ Weÿl. Meister Diebold Gesell des geweßenen Schuhmachers v. burgers allhier nunmehr seel. Verl. Inventur angeschlagen uee dermahlen wie die Erben berichten, mit bewilligung der Hh. dreÿ der Statt Straßb. Stall, wider dabeÿ gelaßen worden pro 450. lb. Darüber besagt ein Teutscher pergamentener Kauffbrieff in allh. C:C: Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahret, dat. d. 9.ten Martii A° 1676. Darbeÿ ein ältere pergamentener Kauffbrief d.d. 18. Dec: 1647
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia Test: Nunc:
Sa. Hausraths 7, Sa. Silbers 5 ß, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 450 lb, Summa summarum 457 lb – Schulden 605 lb – In Vergleichung 147 lb

Les héritiers, Georges Léonard Prümmer et Marie Cléophée Henning d’une part, Philippe Henning d’autre part, hypothèquent à nouveau la maison au profit du cordonnier Jean Georges Mœssner

1751 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 79
Georg Leonhard Primmer der schuhmacher und Maria Cleopha geb. Henningin mit beÿstand ihres bruders Philipp Henning des ledigen becken und ihres vettern Johann Daniel Kuntz des gürtlers
in gegensein Johann Georg Mößner des schuhmachers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt ane der Heÿligen Lichtergaß, einseit neben Diebold Metzger dem meelmann anderseit neben der Uglandischen wittib hinten auff N. Gäckler den metzger

Par cession de 1751 (non joint à l’inventaire ci-dessus), la maison revient à Marie Cléophée Henning femme du cordonnier Georges Léonard Prümmer, originaire de Franconie (Weitersheim au contrat de mariage, Kolenbach à l’acte de mariage, Hohlenbach au livre de bourgeoisie). Ils se sont mariés en 1742 : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie

1742 (24.3.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 24
Eheberedung Zwischen Georg Leonard Brimm Leediger Schuhmacher von Weÿterßh. in Franckenland gebürtig als hochzeitern ane Einem,
So dann der Ehr: und tugendsahmen Jungfrawen Mariæ Cleoveæ weÿl. Philipp Hennings geweßenen Meelmanns und burgers allhier hinterlaßener ehel. tochter als Hochzeiterin andern theÿls – So beschehen Straßburg den 24.sten Martÿ 1742. [unterzeichnet] Georg Leonhardt Primmer + Cleova Henningin Hz.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 210-v, n° 800)
Anno 1742. Eod. seind nach ordentl. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden Georg Leonhard Brümmer der led. schuhmacher u. b. allhier, weÿl. Georg Stephan brümmers geweß. webers u. b. Zu Kolenbach in Francken nachgelaß. Ehl. Sohn u. J. Maria Cleophe weÿl. Philipp Henning gewesß. Meelmans u. b. allhier nachgel. Ehl. Tochter [unterzeichnet] Georg Leonhard Prümmer, + ist der braut Zeichen (i 215)

1742, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 102
Georg Leonhard Brimmer der Schuhmacher von Hohlenbach auß francken gebürtig, erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefr. Maria Cleophe weÿl. H. Ph. Henningers gewesenen Meelmanns hinterl. tochter um d. alten burger schilling, und will beÿ E.E. Zunfft der Schuhmacher dienen jur. d. 13.t aug. 1742.

Inventaire des apports dressé dans une maison de location
1742 (27. 9.bre), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1269) n° 42
Inventarium über Meister Georg Leonhard Brimmer der Schuhmacher und Mariæ Cleophe gebohrner Henningerin beeder Eheleuthen und burgere allhier in die Ehe zusammen gebrachter Nahrungen – und krafft dero mit einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als Ein ohnverändert und Vorbehalten Guth mithien die Ergäntzung derselben expressé reservirt, conditionirt und bedungen – So beschehen Straßburg den 27.sten 9.bre 1742.

In einer lehnungs weis inhabenter behaußung folgenter maßen befunden worden
Series rubricarum. Des Ehemanns Zugebrachte Vermögen, Sa. Hausrath 42, Sa. Silber 2, Sa. baarschafft 52, Summa summarum 97 lb
Dießemnach Würd auch der Ehefrauen Zugebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußrath 106, Sa. Silber 12, Sa. Goldener ring 4, Sa. baarschafft 53, Summa summarum 176 lb

Georges Léonard Prümmer et Marie Cléophée Henning hypothèquent la maison au profit de Chrétienne Rubin veuve de Jean Georges Kuch

1774 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 305-v
Georg Leonhart Prümmer der schuhmacher und Maria Cleophe geb. Henningerin unter assistentz Mathias Nußbaum des lackireres und Georg Lorentz Hörner des schneidermeisters
in gegensein Fr. Christinæ Kuechin geb. Rubinin weÿl. Johann Georg Kuch gewesten gastgebers wittib – schuldig seÿen 100 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Heiligen Lichter gaß, einseit neben N. Letz dem geschworenen saltzmeßer anderseit neben N. Metzger dem haubtkandten EE. Zunfft der becken, hinten auff H. Gäcker den metzger

Georges Léonard Prümmer meurt en 1786 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse de la veuve ainsi que celle du défunt et de la communauté sont obérées de dettes. La somme taillable est un passif de 446 livres.

1786 (7.6.), Me Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 930) n° 166
Inventarium über Weiland Mstr. Georg Leonhard Prümmer Schumach. u. burg. alh. zu Strasb. nunmehrige Verlassenschafft – nach seinem den 10.ten may jüngst aus dießer welt genommenen tödl. hientritt Zeitl. verlaßen hat. Welche Nachlaßenschafft auf Ansuchen der hinterbl. Wittib Mariæ Cleophæ geb. Henning, und der Erbs-Interessenten hernach gemeldt – So geschehen alh. Zu Straßb. und einer daselbst ane der heÿl. Liechter Gaß, gelegener, in diese Verlassenschafft gehörigen behaußung in fernerer Gegenwarth Mstr. Michael Traumbauer des burg. u. Schuhm. hieselbst der Wittib beÿstands, aud Mittwoch den 7. Junÿ Anno 1786.
Des defuncti ab intestato hinterlaßen Erben sind, deßen mit Eingangs gedachter Wittib erzeugte noch lebende Kinder und der verstorbenen einen tochter hinterlaßene KK. disorts Enckel Zu gleichen Portionen und Antheilen als 1° Frau Mariæ Salome geb. Prümmer, Mstr Joh: Weber, des mittlern Schneiders u. b. alh. Ehegattin, welche unter assistentz dieses Ihres Maritj gegenwärtiger Inventir persönl. abgewartet hat, 2° Georg Leonhard Prümmer, ledigen aber schon längstens majorennen Schuhknecht in Person und für sich selbsten Zugegen und 3° Weÿl. Mariæ Barbaræ geb. Prümmer mit Jacob Dietsch dem b. u. schuemach. alh. Ehelich erzeugt dermalen noch lebende 2. KK. disorts Enckel Namentl. Maria Barb. 10. Jahr u. Joh: Jacob Dietsch 7 Jahr alt deren geordnet und geschworener Vogt ist obgedachter Mstr. Joh: Weber

Eigenthum ane einer behaußung. (W.) Nemlich eine behaußung höflein u. hoffstatt mit all. dero gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht. und Gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Strasb. in der heiligen Liechter Gaß, ein Seit neben Jacob Letz den Saltzmeßer, ander Seit neben Ratz dem Schwerdfeger, hinten auf weÿl. N. Baur des Kirschners Wittib stosend, Welche behßg. mit Keinen real Onere beschwehret, mithin außer hernach beschriebenen passiv Capitalien frei, ledig und eigen, und durch hießig. löbl. Statt geschworne Hh. Bau Inspect. u. Werckmeister vermög deroselben ad Conceptum huj. Invent. gel. schriftlicher Abschatzung vom 27. Junÿ 1786 æstimirt u. angeschlagen worden pro 800 fl. od. 400 lb. Zufolg Extractus Inventarii und Abtheilungs Concepti über weÿl. fr. Mariæ Marthæ Gesellin geb. Dambachin, auch weÿl. Mstr. Diebold Gesell gewesten Schuhmach. u. b. alh. hinterl. Wb. als der disortig. Wb. Baasen auch seel. Verl. durch längst weÿl. H Not.m Matthias Koch alh. unterm 17. febr. 1751. errichtet, ist ihro frauen Mariæ Cleopheæ Primmer geb. Henning an gedachter behaußung wehrend dieser Ehe die eine helfte erblich Zu- und anheim gefallen, und die andere helfte, ist ihro in dieser Erbschaft von ihrem Bruder und mit Erben Philipp Henning käuflich überlaßen worden. Übrigens besagen über die gantze Behaußung 2. Kaufbr. d.d. 9. Mart. 1676 u. – 1647
– Abschatzung Vom 27.ten junÿ 1786. Auf begeren Weÿland Herr Leonhard primer dem geweßenen schuhmacher meister ist Eine behausung alhie in der statt strasburg in der Heillienlichter gaß gelegen, Ein seÿts neben Herr Letz dem saltzmeßern, anderer seÿts neben Herr Ratz dem schwerdtfeger, und Hinten auf frau Baurin Wittib stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einer boutique, ferner in Zweÿ stuben Zweÿ Kuchen und Etlicher Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidtzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen bau jnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahrem wert nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Acht Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner MWMstr,
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnv. Guths. Nach Ausweis Inventarÿ über beder nun Zertrenter Primmerischer Eheleuth einander für ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung, d. 27. nov. 1742. dh. nun auch weÿl. H Joh: Jb. Heß. Not. publ. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hßr. 21, Sa. Silbers 2, Sa. gold. rings 15. ß, Sa. Eigenth. a. i. behaußung 400, Sa. activ schulden 45, Sa. Ergäntzung o, Summa summarum 469 lb – Passiv Schulden 618 lb, der Wittib pass. onus 149 lb
Dießemnach wird auch die übrige Verl. sub una Massa et titulo als der Benef. Erben ohnv. u. theilb. beschrieben, Sa. hßr. 37, Sa. Werckz. 7 ß, Sa. Silb. 2, Sa. activ Schuld 268, Summa summarum 309 lb – Schulden 606, In Vergleichung der Benef. Erben ohnv. theilb. passiv onus 297.
Endl. Schuld. last loco die Stallsumm 446 lb
Copia der Eheberedung

La veuve cède la maison par avancement d’hoirie à sa fille aînée Marie Salomé femme du tailleur Jean Weber

1788 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 88 – Not. Rößel, 17 Jan.1787 (6 E 41, 938 n° 152)
auff ansuchen Fr. Maria Salome Weberin geb. Prümer, nachstehende par avancement d’hoirie beschehene Cessio
zu weÿland Mstr. Georg Leonhard Prümer des Schuhmachers verlassenschafft: Geschäft adhibirten Inventirschreiber, erschiene die dißorts hinterbliebene Wittib Frau Maria Cleophea Prümer geb. Henning beiständlich Mstr. Michael Traumbauer des Schuhmachers, die declarirte, daß da ihres nun verstorbenen ehemanns Verlassenschaffts-mass mit vielen passivis beladen, sie wittib gemußiget gesehen, um die Ehre ihres manns zu retten, nach dem die kinder und beneficial erben vorher behörigeverzug gethan (…) ihre ohnveränderte alh. in der heÿl. lichter-Gaß gelegene behausung
ihrer leiblichen tochter Fr. Maria Salome geb. Prümer Mstr. Joh. Weber des Schneiders Ehegattin sub titulo auff abschlag ihres künfftig mütterlichen erbschaft zu cediren
vorgemelte in der heÿl. lichtergaß gelegene behaußung, höflein und hofstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, einseit neben Jacob Letz dem Saltzmeßer anderseit neben Ratz dem schwerdtfeger hinten auf weÿl. N. Baur des kürschners wittib – Ferner ist zwischen der cedirenden Mutter und der tochter Fr Weberin auch dero Ehemann verglichen worden, 1° daß die mutter Fr. Prümer so lang sie am leben seÿn wird, in sothaner behausung zinßfrei inne haben und besitzen solle im dritten Stock des hintern Gebäudes ein Stüblein mit einem ofen versehen – 1800 gulden

Jean Weber a épousé en premières noces Catherine Madeleine Hatt en 1776 ; contrat de mariage, célébration, inventaire des apports dressé dans la maison qui appartient aux parents du nouveau marié rue Saint-Urbain (rue du Maroquin)
1776 (24.1), Me Roessel (6 E 41, 936) n° 14
Eheberedung – Herr Johannes Weber der ledige Schneider meister majorennen Alters Joh: Weber des burgers und Cran Knechts alhie mit Frauen Maria Elisabetha gebohrner Molidorin ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Catharina Magdalena Hattin, welche großjährig zu seÿn versicherte, weiland Hn Joh: Hatt des gewesenen bierbrauers seeligen burgers mit Frauen Margaretha Barbara gebohrne Heÿlin, so dermalen Hn Joh: Ott auch biersieder und burgern alhier verheurathet – auf Mittwoch den 24. Januarÿ 1776 [unterzeichnet] Johannes Weber ls hochzeiter, Catharina Magdalena Hattin hochzeiterin, o Hand zeichen Joh: Weber des hochzeiters Vaters, Maria Elisabetha Weberin, Johannes Ott als Stief Vatter, Margaretha Barbara Itten Alß mutter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 199, n° 19)
1776 Dienstag den 23. April sind (…) eingesegnet worden Johannes Weber der ledige Schneider Meister und burger allhier Johannes Weber des burgers und Kranknechts alhier mit deßen Ehefrauen Elisabetha gebohrner Molitorin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Catharina Magdalena Hattin, weÿland H Johannes Hatt, gewesten biersieders und burgers alhier mit weÿland deßen geweßter Ehefrauen Margaretha Barbara gebohrner Heilin nunmehro Verheuratheter Ottin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johannes Weber als hochzeiterer, Catharina Magdalena Hattin als hochzeiterin (i 202)

Inventaire des apports
1776 (5. 7.br), Me Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 934) n° 11
Inventarium über H. Johannes Weber, des Schneidermeisters und Frauen Catharinæ Magdalenæ gebohrner Hattin, beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander für ohnverändert in die Ehe gebrachter Nahrungen – in ihren d. 23. apr. 1776. mit einander angetrettenen Ehestand in Kraft der vor mir unterschriebenen Not. d. 24. Januarÿ erstgedachten Jahrs aufgerichteten Eheberedung für ohnverändert zugebracht haben

So geschehen alhier zu Straßburg und einer daselbst ane der St. Urbans-Gaß gelegenen des Ehemanns Eltern zuständiger behaußung, in fernerer Gegenwarth Meister Joh: Jacob Heÿl des huffschmids der Ehefrauen Vattern und hierzu insonderheit erbettenen beistands auf Donnerstag den 5.ten Septembris Anno 1776.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Guth, Sa. Hßraths 39, Sa. Silbers 48, Sa. gold. rings 4, Summa summarum 92 fl. – darzugelegt die hälfte ane denen hßsteuren 15, demnach so belauft sich des Ehemanns gesamt für ohnverändert eingebrachtes Guth in allen auf 107. fl.
Dießemnach wird auch der Ehefrauen für ohnverändert in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. hßraths 117, Sa. Silbers 19, Sa. gold. Ring 11, Summa summarum 159 R, addé die übrige helfte ane denen hßst. macht 15. fl. – der Ehefr. völliges zugebrachtes Vermögen 174. R
Pro nota. diesen der Ehefraun für ohnverändert eingebrachten Vermögen, wäre noch beizusetzen deroselben restirend Vätterlich Guth welches grosentheils in der bier behaußung zur Hofnung bestehen soll, weilen man aber mit dem Notario keinen Kindervertrag noch sonsten einen Titre producirten, auch nicht deutlich anzeigen kan, worinnen solches eigentlich bestehe, als habe davon auch nichts in gegenwärtiges Inventarium dermalen einschreiben können, sondern es wird sich solcher betrag Väterl. Guths als dann erst genau dorthin wann sie Thennische lehnung ihre Endschaft erlangt und das haus allenfalls verkauft werden solte. (…)
Nach bereits geschloßenen und expedirten gegenwärtigen Ehe Inventario und Zwar d. 21. may 1781. erschiene hiebey disortige Ehefrau frau Catharina Magdalena Weberin gebohrne Hattin nur mit Ihro dero Ehemann H Joh: Weber, die declarirte, daß in Ansehung ihres Väterliche in der bier behaußung Zur Hofnung bestandenes Guth es dermalens eine Völlige richtigkeit habe (…)

Veuf, Jean Weber se remarie en 1784 avec Marie Salomé Prümmer : contrat de mariage, célébration, inventaire des apports de nouveau dressé dans la maison qui appartient aux parents du nouveau marié rue Saint-Urbain
1784 (3.8), Me Roessel (6 E 41, 936) n° 90
Eheberedung-Hr Johannes Weber, Wittiber, Schneidermeister und burger alhie, als hochzeiter ane einem,
Sodann Jfgrau Maria Salome Prümmerin, Hn Georg Leonhard Prümmer, Schuhmachers und burgers alhier mit Fr. Cleophea gebohrner Henning ehelich erziehlt Großjährige tochter, als hochzeiterin andern theils – So geschehen zu Straßburg in einer daselbst an der St. Urbans Gaßen Gelegener, des hochzeiters Eltern Zuständiger behaußung auf Dienstag den 3. Augusti 1784. [unterzeichnet] Johannes Weber als hochzeiterer, Maria Salome Brümmerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 24, f° 96)
1784 Montag den 6. Septembris sind nach ordentl. geschehenen Ausrufungen in der Kirche Zu St Nicolai ehel. eingesegnet worden Johannes Weber der mittlere Schneider und burger allh. weil. Fr. Catharina Magdalena gebohrner Hattin hinterlassener Wittiber und Jgfr. Maria Salome Brimmerin, Georg Leonhard Brimmer des Schuemachers u. burgers allh. mit Fr. Maria Eleonora gebohrner Hönningerin ehel. erzeugte tochter [unterzeichnet] Johannes Weber als hochzeiterer, Maria Salame Brimmerin Als hochzeiterin (i 100)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 155-v) 1784 (i 157)

Inventaire des apports. L’actif du mari s’élève à 728 livres, le passif à 697 livres. Les apports de la femme sont de 139 livres
1784 (25. 7.br), Me Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 935) n° 55
Inventarium über Hn. Joh. Weber, Schneidermeisters und fr. Maria Salome geb. Primmer, beeder Eheleuthe und burg. alh. zu Strasb. einander für ohnverändert in die Ehe gebrachter Nahrungen – der Ursach halben aldieweilen sie in ihrer vor ein unterschriebenen Not° am 3. aug. 1784. errichteten Ehebered. ein ohnverändert Guth und Ergäntzung des abgehenden stipulirt haben

So geschehen alh. Zu Strasb. u. I.r daselbst an der St. Urbans Gaß Gelegenen des Ehemanns Eltern Zuständiger behßg. in fernern Gegenwarth M. Georg Leonhard Prümmer der Schuhmach. der Ehefr. Vaters und beistands, auf Samstag den 25. Septemb. 1784.
Series rubricarum hujus Inv. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Hausraths 194, Sa. Silbers 34, Sa. Gold. Rings 1, Sa. Pf. Zs. Hptguth 200, Sa. act. schulden 292, Summa summarum 723 lb – Hssteur 5 lb, des Ehemanns gesamt ohnverändert in die Ehe gebracht Guth 728 lb – Schulden 697 lb, Detrahendo verbleiben 30. lb
Dießemnach wird auch der Ehefrau für ohnv. in die Ehe gebrachte Mittel consignirt, Sa. hßrats 38, Sa. Silb. 15, Sa. gold. Ring 6, Sa. d. baarschafft 60, Sa. activ-schuld 19, Summa summarum, der ehefr. eingebrachte Vermögenschaft 139. lb

Marie Cléophée Henning veuve de Georges Léonard Prümmer meurt quelques mois plus tard dans la maison qu’elle a cédée. La somme taillable est de 9 livres

1788 (27.11.), Me Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 931) n° 206
Inventarium über Weiland Frauen Mariæ Cleopheæ, gebohrner. Henning, auch weil. Georg Leonhard Prümmer, geweßten Schuhmach. und burg. alh. zu Straßb. nachgelaßener Wittib nunmehr auch sel. Verlassenschafft – nach ihrem den Zwölften Sept. jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt verlaßen hat – Actum strasb. und einer daselbst ane der heilig. lichter gaß gelegener nicht hieher gehörigen bßg. auf Donnerstag den 27.ten Novembris Anno 1788.

Der nun verstorbenen fr. Prümmerin sel. dermalige Zweÿ Stamm Erben Zu gleichen Portionen und Antheilen, sind mit Namen 1° Frau Mariæ Salome geb. Prümmer, weil. Mstr Joh: Weber, des mittlern gewesten Schneiders und burgers alhier hinterlassenen Wittib, beÿstdl. Hn Joh: Meÿer, Kiefermeisters, Weinhändlers u. burg. hieselbst Zugegen, disorts leibl. tocht., 2° der verstorbenen tochter Weil. Mariæ Barbaræ geb. Prümmer mit Jacob Dietsch, dem Schuhmacher mstr. und hieseigen burg. ehelich erzeugt nachgelaßenee noch lebende 2. KK. Namentl. Maria Barbara 12 ½ Jahr und Joh: Jacob 10 Jahr alt disorts Enkel deren geordnet und geschworener Vogt ist H. Joh: Michael Letz Peruquenmacher Mstr. und burg. alh.
Pro nota ! Die Defuncta hat Zwar noch einen, gleich der töchter, mit ihrem vorher verstorbenen Ehemann, ehelich erzeugter Sohn Namens Georg Leonhard Prümmer, ledigen schon längstens majorennen Schuhknecht, der den dritten Stamm theil ausmachen solte, lebens, hinterlaßen. In deme er aber auf dieser Erb- und Verlassenschafft bereits renunciret, alß ist derelbe dermalen auch hier nicht mehr zu attendiren. Und ist sothaner renunciations acte folgenden Inhalts. Vor mir unterschriebenen & vide diesen acte unter den Variis sub Nr. 181
Summa Hßraths 23, Sa. Silber 10, Sa. Gold. Ring 18 ß, Summa summarum 24 lb – Passiva 15 lb – Nach deren Abzug, Stall summ 9 lb

Jean Weber meurt deux ans après son mariage en délaissant deux enfants de son premier mariage et un du deuxième. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient aux parents du défunt. L’actif de la veuve qui comprend la maison rue des Chandelles s’élève à 480 livres, le passif à 875 livres. La communauté et la succession présentent un actif de 185 livres et un passif de 916 livres.

1788 (17.5.), Me Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 931) n° 198
Inventarium über Weiland Meister Johannes Weber, des mittlern Schneiders und burgers alhier nunmehrige Verlassenschafft – nach seinem d. 3.ten maÿ jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, Verlaßen hat. Welche Verlassenschafft auf Ansuchen der hinterbliebenen Wb. Fr. Mariæ Salome Weberin geb. Primmer und der KK. Vögte (…), nach deme ihro, wie auch Jgfr. Annæ Mariæ Gravier als welche sich beÿ des Erblaßers absterben im haus befunden (…) geäugt und gezeigt – so geschehen alh: zu Straßburg einer daselbst ane der St. Urbans gaß gelegenen des def. Eltern Zuständiger bhßg. in fernerer beÿsein Herrn Heinrich Joseph Wengler Notarÿ jurati ac Practici hieselbst der wb. erbettenen H. Assistent auf Sambstag d. 17. may a° 1788.
Der Verstorbene hat ab intestato Zu Erben verlaßen seine in 2.en Ehen erzeugter noch lebende 3. KK. zu gleichen portionen und antheilern, als 1°) Catharina magd. geb. d. 31. Mart. 1777, 2°) Joh: Georg geb. d. 21. apr. 1781, diese beede in erster Ehe mit weÿl. fr. Catharina Magd. geb. Hattin, erzeugt, deren geordnet u. geschw. Vogt ist Hr Joh: Ludw. Hatt bierbr. und burg. hieselbst dero oncle, welcher auch in dießer seiner qualitæt beÿ dießem geschäft erschienen ist, so dann
3°) Maria Salome, geb. d. 28. Dec. 1785, dieße in Zweÿt. und Letzter Ehe mit der hinterbl. Wb. Maria Salome geb. Prümmer erziehlt, so bevögtiget mit Mr Joh: Georg Dotzler dem b. u. Sippmach. alhier der auch dießer Inventur von anfang bis zu End abgewartet hat

(f° 10-v) Eigenthum ane Ir. behaußung. (W.) Neml. I. bhßg. höfl. u. hoffstatt mit all. dero gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht. u. Gerechtigkeit. gelegen alh. Zu Strasb. in der heÿl. Liechter Gaß, einseit neben Jb. Letz, des Saltzmeßers hinterl. Wb. u. Erben, ander Seit neben N. Ratz dem Schwerdfeger, hinten auf weil. Mstr. Baur des Kirschners Wb. stosend, Welche behßg. außer den darauf hafftenden passiv Capit. der Einquartierung u. 20° frei, ledig eigen und vermög der Hh. Werckmeister Abschatzung vom 27. Junÿ 1786 Zu der Wb. Vaters weil. Mstr. Leonh. Primmers Verl. Inventur angeschlagen worden pro 400 lb. Beÿ welchem Anschlag man es auch dermalen u. Zwar auf vorher eingeholte Permission der Hh. 3. löbl. St. Stalls bewenden laßen. Wie disorts Wb. sothane bhßg. von ihrer leibl. Mutter Prümmerischer Wb. überkommen darüber besagt ein Vor mir Not° Roessel unterm 18. Jul. 1786. errichtete Cession, Kraft welcher unter andern die Mutter in sothane bhßg. sich vorbehalten hat, Zeit lebens Zinsfrei inn zu haben u. Zubesizen im dritten stock des hintern Gebädes ein stübl. mit einem Ofen vesehen, Und ist sothane hß. Cession dem Contractuum protocollo de hoc Anno fol. 88. et seqq. d. 28. febr. 1788 einverleibet worden. Sonsten besagt über dieses haus Extractus Inventarii und Abtheilung über weÿl. fr. Mariæ Marthæ Gesellin geb. Dambachin, weÿl. Mstr. Diebold Gesell, gewesten brs. u. Schuhmach. alh. hinterl. Wb. auch seel. Verl. durch H Not. Koch am 17. febr. 1751. errichtet, vermög dessen diesorts Wb. Mutter an sothanem haus die eine helfte erblich Zugefallen, die andere helfte ab. ist ihro in dieser Erbschaft von ihrem Bruder u. Mit Erben Phil. Henning Käuflich überlaßen worden.
Ergäntzung der Wb. wehrender Ehe abgegangenen ohnv. Guths. Nach besag. Inv. dh. mich Not. Roessel am 25. Sept. 1784. errichtet
Series Rubric: huj. Inventarÿ. Copia der Eheberedung, Vide unter lein Roessels Notariats Minutten sub N° 90, 3. aug. 1784
Der Wittib ohnverändert Vermögens, Sa. hßraths 43, Sa. Silbers 8, Sa. gold. rg 3, Sa. Eigenth. a. i. bhßg 400, Sa. act. Schuld 25, Sa. Ergäntzung o, Summa summarum 480 lb – Passiv Schulden 875 lb, der Wittib ohnv. pass. onus 395 lb
Dießemnach wird auch die übrige gesamte Verlassenschafft u. Zwar Zu Verhütung Weitläufigkeit, Sub una Massa et Titulo, als der Benef. Erben ohnv. und theilb. beschrieben, Sa. hßraths 137, Sa. Silbers 21, Sa. gold. Rgs 15 ß, activ Schulden 25, Summa summarum 185 lb – Schulden 916, In Vergleichung 731 lb.
Zweiffelhaffte Schulden 255 lb

Marie Salomé Prümmer se remarie en 1792 avec le tailleur Jean Michel Ohl : contrat de mariage, célébration

1792 (7.5.), Strasbourg 4 (26), Me Roessel n° 176
Eheberedung – persönlich erschienen, Hr Johann Michael Ohl, der ledige majorene Schneider mstr. und actif: burger hieselbst, weiland H Abraham Ohl, gewesten tabackbereiters und hiesigen burgers mit auch weÿland Fr. Maria Magdalena gebohrner Giesin ehelich erziehlt und hinterlaßener Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann Fr. Maria Salome gebohrne Prümmer, weÿl. Hn Johannes Weber, gewesten Schneider meisters und burgers alhier, hinterlaßene wittib als hochzeiterin, ane dem andern theil – Straßburg den 7. Maj 1792. in vierten Jahr der Freÿheit. [unterzeichnet] Johan Michael Ohl hochzeiter, Maria Salome Weberin hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 9-v)
Im Jahr 1792 Montags den 9. Julius (…) ehelich eingesegnet worden Johann Michael Ohl der ledige Schneider allhier, weil. Abraham Ohl, tabackbereiters und burgers allhier mit weil. Maria Magdalena gebohrner Gießin ehelich erzeugter Sohn, und Frau Maria Salome gebohrne Brümmerin weil. Johannes Webers gewesenen Schneiders und burgers alhie nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johan Michael Ohl als hochzeiter, Maria salame Weberin als hochzeirin (i 88)

Marie Salomé Prümmer veuve de Michel Ohl vend 4 800 livres tournois la maison à l’orfèvre Geoffroi Barbett

1793 (13.8.), Strasbourg 4 (12), Me Greis n° 327, altes 364 – enregistré 14.8.
die bürgerin Maria Salome geb. Primmer weiland Michael Ohl geweßenen Schneiders hinterbliebenen Wittib beÿständlich des bürgers Johann Jacob Dietsch Schuhmachers
in gegensein des burgers Gottfried Barbett Goldarbeiters
eine behaußung, Höfflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier an der heiligen Lichtergaß einseit neben Georg Friderich Specht dem Schreiner anderseit neben Johann Friderich Ratz dem Schwerdfeger hinten auf weiland Johannes Bästechers geweßenen Metzgers hinterbliebene Wittib stoßend, mit N° 22 bezeichnet – als ein von ihrer verstorbenen Mutter weiland Maria Cleophe Primmer geb. Henning auf Abschlag Mütterlichen Erbs cedirtes Gut eigenthümlich zuständig wie solches die desfalls von dem bürger Notario Rößel allhier den 18. julÿ 1786 errichtete Cession ausweißet – um 4800 Livres

Geoffroi Barbett a fait son apprentissage auprès de son père Jean Nicolas Barbett entre 1759 et 1763. Il meurt célibataire en 1797 (la filiation à l’acte de décès est fausse)
1759, Echasse (XI 104)
Freÿtags den 28. Decembris 1759 ist ein Quartal Gericht gehalten
(f° 197-v) Eingeschriebener Lehrjung – Hr Joh: Nicolaus Barbett der Gold Arbeiter stehet vor und bitt seinen Sohn Gottfried Barbett auf 4. Jahr von Joh. Bapt: 1759 biß gemelte Zeit 1763. in die Lehre einzuschreiben. Erkannt Willfahrt dt 8. ß

1763, Echasse (XI 104)
Freÿtags den 23. Xbris 1763
(f° 247) Außgethaner Lehrjung – Hr Joh: Nicolaus Barbett Gold Arbeiter stehet vor und bitt Ihme seinen Sohn Gottfried Barbett aus der Lehr außzuthun maßen sich bereits die Lehrzeit auf Joh. Bapt: 1763. geendet, vide die Einschreibung Vom 28.ten X.bris 1769. Erkannt Willfahrt dt 18. ß

Décès, 1797
Strasbourg (f° 35 n° 133) Cejourd’hui 12 Brumaire l’an 6 de la République française une et indivisible (…) que Geoffroi Barbette agé de 57 ans, Orfèvre, né en cette commune , non marié, fils légitime de Geoffroi Barbette Orfèvre et de feur N.N. est mort hier onze Brumaire à huit heures du soir en sa Demeure située Rue des chandelles (i 36)

Comme l’indique l’acte de vente, la maison revient à sa sœur Marie Elisabeth Barbett qui a épousé en 1776 Charles Geoffroi Kraussert

Marie Elisabeth Barbett veuve de Charles Geoffroi Kraussert vend 5 000 livres tournois la maison au cloutier Louis Frédéric Schultz et à sa femme Susanne Millimatter

1798 (22 germinal 6), Strasbourg 4 (14), Me Greis n° 1401, Altes N° 799 – Enregistrement de Strasbourg, acp 60 F° 15-v du 23 ger 6
die bürgerin Maria Elisabeth gebohrne Barbett, weiland des burgers Carl Gottfried Kraussert, gewesenen Handelsmanns alhier hinterbliebene Wittib, beÿständlich des burgers Johann Friderich Bruders des jüngern Pergamenters und Inwohners alhier
in gegensein des burgers Ludwig Friedrich Schulz, Nagelschmidts und Inwohners alhier und deßen Ehefrau Susanna gebohrne Mielimatter, die er der Ehemann für und bevollmächtiget und verbeÿstandet, so dann dieselbe unter fernerer Assistentz derer bürger Lorentz Beck, Schuhmachers und Johann Friderich Baumann Peruquenmachers beede Inwohner alhier, als ihrer in Mangel hier habenden Anverwannten hierzu insonderheit erbettete Freunde
die ihro bürgerin Kraußert gehörige, Von ihren verstorbenen Bruder, burger Gottfried Barbett gewesenen Goldarbeiter und Inwohner alhier, alß deßen Universal Erbin ererbte und durch letzteren vor ohngefähr fünff Jahren von der verwittibten bürgerin Maria Salome Ohl, gebohrner Pfrimmer alhier erkaufte behaußung, höflein und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeit, gelegen alhier Zu Straßburg an der Liechtergaß einseit neben bürger Specht Schreiner, anderseit neben den bürgern Ruffenach und Spengler beeden Wirthen, hinten auf weiland Johannes Bürstechers geweßenen Metzgers Erben stoßend mit N° 22 bezeichnet, welche behaußung außer 400 Livres, so man der vorbenamsten bürgerin Ohl in restiendem Kauffschillings Capital schuldig und außer der jährlichen Abgaben sonst gegen jeedermann freÿ leedig und eigen ist (…) auch allen darinn stehenden der Verkäufferin gehörigen Öffen und angemachten Tapeten auch dem im erstern Stockwerck in der Stube sich befindlichen in der Wand angenagelten Buffet – um 5000 Livres

Louis Frédéric Schultz et Susanne Millimatter vendent quatre ans plus tard la maison 3 760 francs au cordonnier Charles Rothé et à Marguerite Mochel

1802 (26 vent. 10), Strasbourg 7 (36), Me Stoeber n° 1860, 3076 – Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 195 du 3 ger 10
br. Carl Friedrich Schultz Nagelschmidt und Susanna geb. Milimatter
in gegensein br. Carl Rothe Schumacher und Margaretha geb. Mockel
Eine behausung höflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen und zugehörden an der heiligen lichtergaß N° 22, einseit neben dem b. Specht schreiner, anderseit neben b. Ruffenach Wirth hinten auf weÿl. Johs. bierstecher gew. Mezgers Erben – als ein vor weÿl. Not° Greiß den 22 germinal 6 passirten Kauffverschreibung eigenthümlich zuständig – um 3760 francs

Charles Rothé et Marguerite Mochel vendent 8 300 francs la maison au cordonnier Jean Jacques Meyer et à Marguerite Salomé Ludwig

1811 (12.9.), Strasbourg 12 (39), Me Wengler n° 6045 – Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 5 du 12.9.
Charles Rothé cordonnier demeurant rue de la Chandelle n° 22 et Marguerite Mochel
à Jean Jacques Meyer cordonnier demeurant rue de la Chandelle n° 8 et Marguerite Salomé Ludwig
une maison à rez de chaussée, trois étages et mansardes et une petite cour avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la Chandelle n° 22, d’un côté le Sr Specht menuisier d’autre le Sr Joseph Boser tailleur devant la rue, derrière la succession de Jean Bierenstecher boucher – acquise de Charles Frédéric Schultz cloutier et de Susanne Milimatter par acte Me Stoeber le 26 ventose 10 – moyennant 8300 francs

Jean Jacques Meyer originaire d’Obermodern a épousé l’année précédente Marguerite Salomé Ludwig native de Wasselonne
1810 (19.3.) Strasbourg 12 (30), Me Wengler n° 4664 – Enregistrement de Strasbourg, acp 114 f° 79-v du 20.3.
Contrat de mariage – Jean Jacques Meyer cordonnier en condition a Strasbourg fils majeur de Jean Jacques Meyer, laboureur à Ober-Moderen, et de défunte Catherine Kauffmann
Marguerite Salomé Ludwig native de Wasselonne fille majeure de Jean Ludwig, cordonnier, et d’Anne Marie Heydt

Marguerite Salomé Ludwig meurt en 1814 en délaissant une fille

1814 (12.2.), Strasbourg 12 (53), Me Wengler n° 8067 – Enregistrement de Strasbourg, acp 124 f° 69-v du 14.2.
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé née Ludwig femme de Jean Jacques Meyer cordonnier demeurant rue des Chandelles n° 22, décédée le 27 novembre dernier – à la requête de ce dernier père et tuteur légal de Salomé – contrat de mariage passé le 19 mars 1810 devant la notaire soussigné – en présence de David Barbenes farinier demeurant au faubourg blanc n° 15

propres, meubles 828 fr et don matutinal 1028 fr
communauté, passif 7027 fr
en immeuble, une maison avec un rez de chaussée, trois étages et mansardes au dessus ensemble une petite cour et toutes ses circonstances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Chandelles n° 22, d’un côté le Sr Specht menuisier d’autre Joseph Bosser tailleur devant la rue derrière – estimée 8000 francs, acquise de Charles Rothé cordonnier et de Marguerite née Mochel le 12 septembre 1811
total 9028 francs

Jean Jacques Meyer se remarie avec Anne Marie Henches veuve de Chrétien Louis Müller, cabaretier à Wasselonne
1814 (17.5.), Strasbourg 12 (54), Me Wengler n° 8135 – Enregistrement de Strasbourg, acp 124 f° 122-v du 18.5.
Contrat de mariage – Jean Jacques Meyer cordonnier demeurant rue de la Chandelle n° 22 veuf avec un enfant de Marguerite Salomé Ludwig
Anne Marie Henches demeurant à Wasselonne veuve sans enfant de Chrétien Louis Müller cabaretier assitée de Jean Henches laboureur à Geudertheim son frère

Jacques Meyer et sa fille Salomé femme de Jacques Bader hypothèquent la maison au profit de Joseph Léopold Massé, capitaine en retraite

1845 (16.1.), Strasbourg 12 (165), Me Noetinger n° 17 407
Obligation – 1. Sr Jacques Meyer, ci devant cordonnier, actuellement propriétaire demeurant à Dorlisheim, 2° Mr Jacques Bader, instituteur demeurant autrefois à Dorlisheim, aujourd’hui à Strasbourg, et De Salomé Meyer, sa femme
devoir à Mr Joseph Léopold Massé, capitaine en retraite, demeurant à Strasbourg ci présent et acceptant, la somme principale de 4000 francs
hypothèque. Une maison composée d’un rez de chaussée, de trois étages et mansardes avec petite cour et autres dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 22, tenant d’un côté à M Sommervogel et de l’autre au sieur Beyer, devant la rue et derrière le sieur Beyer. Ledit immeuble appartient pour moitié au sieur Meyer et pour l’autre moitié à la femme Bader qui l’a recueill dans la succession de sa mère Salomé Ludwig, vivante épouse du Sr Meyer, comparant. Les époux Meyer en étaient eux-mêmes devenus propriétaires suivant contrat de vente passé devant Me Wengler le 12 septembre 1811


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.