Antoine Joly, cartier, et (1674) Claudine Tournier – catholiques


Fils du tonnelier Nicolas Joly de Lyon, le cartier Antoine Joly épouse en secondes noces à Grandfontaine (principauté de Porrentruy en Suisse) en 1674 Claudine Tournier, fille du marchand Jacques Tournier, après avoir eu cinq enfants d’un premier mariage. Antoine Joly habite à Montbéliard où il fait baptiser deux enfants (1685, 1686) avant de s’établir à Strasbourg où prend un apprenti en 1687.
Antoine Joly et Louis la Boisse portent plainte devant les Quinze en 1708 que François Richard, ancien apprenti d’Antoine Joly, s’est établi cartier à Strasbourg sans observer le règlement des cartiers français. L’affaire se retourne contre eux, les Quinze exigent qu’ils deviennent bourgeois pour pouvoir continuer à exercer leur métier. Antoine Joly et sa femme achètent le droit de bourgeoisie le 16 avril 1708.
Les cartiers Antoine Joly, Louis la Boisse et David Benois qui sont tributaires au Miroir comme marchands de papier s’adressent en 1714 aux Quinze après que la tribu de l’Echasse les a notifiés de devenir tributaires chez elle. Les cartiers feront désormais partie de la tribu de l’Echasse.
Antoine Joly meurt le 24 mai 1721, son corps est inhumé le lendemain dans l’église paroissiale. Les Quinze réduisent en 1724 le droit de détraction au quart du montant réglementaire. La veuve meurt à l’hôpital le 16 novembre 1738.

Apprentis par contrat devant notaire : Jean Bouillon (1687), Hilaire du Bois (1693), Pierre Durant (1697), Michel Jolly (1698), François Richard (1700), Léonard Brunet dit Piare 1713), David Dulié (1716)

Maison en propriété
1695, rue Saint-Louis (VIII 134, ensuite n° 14)

Enfants


Signature au contrat d’apprentissage de Michel Jolly, 1698 (ADBR, cote 6 E 41, 11)


Le maître cartier Antoine Joly, autrefois à Montbéliard et à présent à Strasbourg, donne quittance au nom de sa femme Claudine Tournier à ses beau-père et belle-mère Nicolas Jubin et Claudine Connert, demeurant à Grandfontaine près de Porrentruy (Jura suisse)

1688 (7.1.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 4)
Quittance, 2° Jan.er 1688 – fut present Anthoine Jolly, M° Cartier a Mombelliard a present estably en cette ville de Strasbourg, Lequel Confesse auoit receu
de Nicolas Jubin Maistre bonnetier au village de grande fontaine proche de porrentru et de Claudine Connert sa femme ses beau père et belle mère La somme de 400 Liures sur et a bon compte des droits de Claudine Tournier sa femme, Scauoir 200 Liures Le Lendemain de la cellebration de Leurs espouzailles auec un coffre plain de hardes (…) et 200 Liures que le Sr Jubin et sa femme Leurs ont enuoyé au moins de Juin dernier (…) signé anthoune Joly

Mariage de Nicolas Jubin et Claude, le 20 mai 1681 à Grandfontaine (Jura suisse). On y troube aussi le nom de Tournier mais pas le mariage d’’Antoine Joly (Relevés)

Antoine Joly, demeurant quai Saint-Nicolas, prend en apprentissage Jean Bouillon, natif de Fontaine « sur la Valle » en Bourgogne

1687 (8.12.), Not. Contz (6 E 41, 25)
Contrat d’apprentissage – Cejourdhuÿ Le 8° Xbr. 1687 est Comparu en personne Mre Anthoine Jolÿ faiseurs des Chartes demeurant ici à Strasbourg sur Le Quaÿ de St Nicolas, Lequel a Reconnu Et Confessé auoir Receu de son pour mouvement Et pour faire du Bien
En apprentissage Et son service Cejourdhuÿ jusquéz à Cinq ans prochain Venans et Ensuiuans Consecutifs Et accomplis Jean Boullion fils de Pierre Boullion Laboureur au Village de fontaine sur La Valle du Conté de Bourgoigne Et de feüe Jacquote Bercante Sa Mere à Ce present acceptant et se tenant Contant (…)
En presence de Mre Jean Picquet Compagnon Cartier Et de Mre Corneil Eueruin Praticien (signé) anthoine Joly, Jean Boillon, Jean piques

Antoine Joly prend en apprentissage Hilaire du Bois, natif de Salins

1693 (6.8.), Not. Contz (6 E 41, 28)
Apprentissage – Cejourhuy six° Aoust 1693 auant Midy fut present En Personne Hilaire du Bois natif de Salins fils de M° Jacques du Bois Bourgeois et habitant aud. Salins et de Damle Guiennete Cornier sa Mere, Lequel pour son avancement et son profit a reconnu et Confessé s’auoir mis en service et apprentissage pour Cinq années prochainement Venans finies et accomplies a Commencer du premier jour du Mois de Maÿ dernier de l’année Courante
auec le Sr Antoine Jolÿ Marchand et M° Cartier icy à Strasbourg a Ce present et acceptant (signé) A Joly,+ marque de du Bois

Antoine Joly prend en apprentissage Pierre Durant, natif de Lyon

1697 (8.9.), Not. Contz (6 E 41, 30)
Apprentissage – Cejourdhuÿ huict° septembre 1697 fut present Le Sr Anthoine Joly M° Cartier à Strasbourg le quel a Reconnu et declaré auoir pris Et accepté Chéz Luÿ En apprentisage dud. art de faction des Cartes
Pierre Durant natif de Lÿon à Ce present et acceptant pour Cinq années Consécutifes, finies et accomplies à Commencer Le 27° Juillet dernier de la présente année (…)
+ Marque de L’apprentif, A. Joly
[in fine :] Cejourdhuÿ Six° aoust 1701 fut present Antoine Joly M° Cartier à Strasbourg Le quel a Reconnu et declaré que comme Pierre Durant natif de Lÿon jusquéz icy son apprentif auroit echue son Tems d’apprentissage, Et auroiy au reste satisfait au Breuet d’apprentissage Cÿ dessus En sorte que Luÿ M° JoLy En auroit eu Toutte satisfaction (…)

Antoine Joly prend en apprentissage Michel Jolly, natif de Doudeauville dans le diocèse de Caen

1698 (16.3.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 11)
Apprentissage 16° mars 1698 – fut pnt. Michel Jolly Jeune garçon Natif du village dodeuille dioceze de Caen en Normandie, Lequel pour faire son proffit a recognu et confessé sestre dejourdhuy Mis en apprentissage en la Maison du Sr Jolly M° cartier en cette ville de Strasbourg pour apprendre led Mestier et ce pendant le temps et espace de cinq ans et demy a commancer du premier Jan.er dernier, et a finir au bout desd. cinq ans et demy (…)
fait et passé aud. Strasbourg Le 16° mars 1698 en pnc. de Louis Morin deuc et Jacq. Morin tous deux compagnons cartiers et david benoist aussy compagnon cartier
led. apprentif ayt. fait sa marq. et dit Ne savoir signer
A JoLy, Jacques morin, Jean Louis duc, +, dauid benay

Antoine Joly et sa femme Claudine Tournier, mariés par contrat passé à Grandfontaine en principauté de Porrentruy le 4 septembre 1674, passent une convention relative aux 400 livres que l’épouse a apportés en mariage. Nicolas Romain Joly, seul enfant survivant des cinq que le mari a eu de son premier mariage, aura droit à la même part que les enfants du deuxième mariage dans la succession de son père. L’acte mentionne la quittance donnée en 1688 (voir plus haut)

1700 (2.6.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 12)
conventions 2 Juin 1700 – furent presens Sieur anthoine Joly Marchand Cartier en cette ville de Strasbourg et Claudine Tornier son espouze quil authorise à leffet des presentes, Lesquels ont declarés que le peu de bien quil a plust a dieu leur donner Ils l’ont gagnés mutuellement par leur trauail leurs Soins et peines excepté seulement que lad° Tornier a apporté dans leur communauté la somme de 400 livres baloises qui luy sont escheus et auenus depuis leur mariage ainsy que ledit Sieur Jolly recognoist + Et Comme par le contract de leur mariage passé le 4° 7.bre 1674 deuant Jean Nappé prestre et curé de la paroisse de grandfontaine dans la principauté de Polantru. Il n’est fait aucune mention des enfants du premier lit dud. Sr Joly quoique pour lors Il y en eust cinq dont Il en reste seulement un viuant nommé Nicolas Romain Joly les quatre autres estants decedés pendant le present mariage. Il a eté conuenu entre lesd. parties quil appartiendra aux enfants du présent mariage La somme de 400 Liures baloises ou valeur d Icelle que Leur Mere a apporté en lad° Comm.té et le surplus estant partagé en deux parts esgales. Ledit Nicolas Romain partagera dedant la part de la succession future de son pere comme un des autres enfans du présent Mariage (…)
+ et quil est porté en la quitt.ce qu’il a donner devant Moy Not° a Nicolas Jubin Le 7. Jan.er 1688 laq.lle auec Le present pour ce regard Ne seruira que d’une mesme chose
(signé) A Joly, +

Baptêmes à Montbéliard : Jacques en 1685 puis Louise, fille d’Antoine Joly de Lyon et de Claude Tournier, en 1686

Baptême, Saint-Maimboeuf de Montbéliard (cath. CG 33)
Jacobus, filius Antonÿ Jolis et claudia Tounies conjugum Baptizatus fuit die sexta Augusti anni 1685 susceptores fuerunt Jacobus auouyer et claudia Tounies (i 17)

Baptême, Saint-Maimbœuf de Montbéliard (cath. CG 33)
Ludouica Joli Lugdunensis filia Antonÿ Joli et Claudiae Tournie Quatie* Conjugum Baptisata die secunda decembris anni 1686, susceptores fuerunt Claudius Franciscus Napey Notarÿ et Ludovica Stourde genouensis illiterata (signé) fr. Nappel (i 41)

Premier baptême à Strasbourg, Jeanne Françoise en 1689

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 17)
1689. Johanna Francisca filia Anthoni Joly et Claudia Tournier Conjugum nata 3. Aprilis et 4 eiudem mensis anni 1689 a me baptisata (i 10)

Antoine Joly prend en apprentissage François Richard, fils de feu le receveur Antoine Richard et d’Edme Perrin

1700 (6.9.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Apprentissage 6° 7.bre 1700 – fut presente damoiselle Edme Perrin veuue de feu le Sr Anthoine Richard en son viuant receueur pour le Roi a Blamont demeurant Lad° veuue a Phalsebourg, laquelle a recognu et confessé auoir des le premier Juillet dernier mis son fils nommé François Richard en apprentissage
chez le Sr anthoine Jolly marchand cartier en cette ville de Strasbourg present et acceptant pour le tems et espace de quatre ans et demy a commencer dud. jour premier juillet dernier et finir au bout desd. quatre années et demy

Les cartiers Antoine Joly et Louis la Boisse déclarent en février 1708 que François Richard est entré en apprentissage pour quatre ans chez Antoine Joly mais qu’il n’est pas resté plus de treize ou quatorze mois ; il a ensuite épousé une veuve de cartier de Metz et s’est établi à Strasbourg, ce qui est contraire au règlement usuel des cartiers de France. Les requérants demandent aux Quinze d’interdire au contrevenant d’exercer son métier.
François Richard répond qu’il n’existe pas de maîtrise de cartiers à Strasbourg, qu’il a acheté le droit de bourgeoisie l’année précédente. Comme les plaignants sont de simples manants, il demande que leur boutique soit fermée à moins qu’ils ne deviennent bourgeois.
La commission relève que les plaignants sont des manants qui se sont établis sans permission du Magistrat et que les cartiers n’ont pas de règlement. Ils son d’avis de rejeter la demande des plaignants qui pourront demander un règlement une fois qu’ils seront devenus bourgeois. Les arguments du préteur royal vont dans le même sens, il est d’avis d’exiger que les plaignants se fassent bourgeois dans les quatre ou six semaines sans quoi leurs boutiques seront interdites. Les Quinze adoptent l’avis du préteur royal.
François Richard demande fin mars d’ordonner la fermeture des boutiques d’Antoine Joly, Louis la Boisse et Pierre Damien qui ne sont pas devenus bourgeois. Les contrevenants demandent un délai supplémentaire. Les Quinze limitent le délai des deux premiers à un mois et donnent trois mois à Pierre Damier qui ne séjourne à Strasbourg que depuis six mois.

1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
François Richard Ca. Anthoine Joly , Louis la Boisse, Pierre Damien
(f° 330-v) Sambstags den 5.ten Novembris 1707. – Anthoine Joly Ca. François Richard, Jean Louis le Noble et Cons.
H. nôe Anthoine Joly et Cons. der Kartenmacher gtra François Richard, Jean Louis Noble et Cons. die Kartenmacher gesellen, vom 1. Octobris will Erklärung vernehmen. Kun. weilen Kläger principalen noch keine copeÿ Zugestellt, alß bittet gn. Zuerkennen, daß dieselbe nicht ehender mit wort Zugeben schuldig sein sollen alß Sie schrifftliche communication von der Klag werden erhalten haben. H. ad ref. T. O. obt.

(f° 347) Sambstags den 19. Novembr. 1707. – H. nôe Anthoine Joly et Cons. der Kartenmacher, Sodan Jean Louis Noble et Cons. die Kartenmachers gesellen Cit. per Sched. Frantz Richard vom 1. octobr. und 5.ten Hujus will man Erklärung vernehmen. K. Citatus præs. deme erst gestern contenta producti Zugestellt worden, bittet Zu seiner verantwortung deputaônem. G. s Erk. wie vor [Ob. handw Hh]

(f° 366) Sambstags den 10.ten Decembr. – K. nôie François Richart Burgers undt Kartenmachers Cit. per sched. Anthony Joly auch Kartenmacher und Schirmer prod. Schrifft. Verantwortung, undt bittet wie inhalts. G. pro Citato, bitt cop. prod. vndt Term. Ord. K. last cop. zu vndt bittet deputaônem. G. consentirt in die gebettene deputation.
Erk. Gebettene Copia und Deputâo willfahrt. Ob. Handwerckshh.

1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
(f° 27) Freÿtags den 3.ten Februarÿ 1708. – Anthoine Joly et Cons. Ca. François Richart
Obere Handwerck Herren laßen durch herrn Friden referiren, daß Anthoine Joly vnd Louis la Boisse die Kartenmacher wie auch Kartenmacher gesellen Zweÿ Memorialien wider François Richard übergeben, darinnen dieselbe exponiren, daß die sambtliche Kartenmacher in franckreich bereits vor 200 jahren verschiedene articul ihr handwerck betr. vnder sich auffgerichtet, vnd ahne behörigen orth confirmiren laßen vnd vnder solchen articulen, vnd Zwar in dem articulo 2.do expressé enthalten, daß keiner in der Meisterschafft recipirt werden solle, Er seÿe dann Zuvor wenigstens vier jahr beÿ Einem meister in der lehr gewesen, vnd nach verfließung solcher Zeit 3 jahr beÿ ged. Meistern alß Ein gesell gedient habe, weilen nun François Richard, welcher auff 4 ½ jahr sich beÿ gemeltem Anthoine Joly in die lehr gethan, länger aber nicht alß 13 biß 14 Monath beÿ ihme verblieben, vnd nachgehends ahne Eine Kartenmachers Wittib von Metz verheurathet, vnd anjetzo ohngeachtet solcher ordnung und articul sich allhier Zu establiren vnd solches handwerck Zu treiben prætendirt, alß wolten Sie Mghh vnderth. ersucht haben, Sie beÿ solchen articuln Zu mainteniren, vnd ged. Richard das handwerck Zu inhibiren ehe er solchen articuln sich conformiren werde bezeügt haben,
Warauff ged. Richard eine so genandte schrifftliche Verantwortung vberreicht, dahingehend, daß weilen ged. Meisterschafft deß Kartenmacher handwercks noch nicht allhier Zu Straßburg establirt seÿe, auf dieselbe keine articul und ordnung. wie es dabey gehalten werden solle, von Mghh. jemahlen gesucht hetten [f° 28] Sie sich auch darauff nicht beruffen könten, Er aber Implorant ahne eines Cartenmachers von Metz hinterlaßene Wittib sich verheürathet, auch bereits den 8. Octobris vorig. jahrs Zum burger angenohmen worden, die Klägere nur im schirm sein, vnd solche articul allhier niemahlen eingeführt und von Mghh. confirmirt worden, Er von der gegnern gesuch absoluirt, ihme das handwerck Zu continuiren erlaubt vndt den kägern wofern Sie sich nicht in Kurtzer Zeit burgerlich einlaßen würden, ihre boutiques Zugeschlossen werden möchten.
Warauff die Klägere eine so genandte replic producirt. Auff seith. der herrn deputirten habe man darvorgehalten, daß weilen die Klägere nicht burger, sondern allein im schirm sein, 2. Sie sich allhier ohne Mhh. vorwißen establirt, vnd konten Zumachen vnd Zuverkauffen sich vnderstehen, auch 3. niemahlen keine ordnung Zuhaben verlangt, noch haben dieselbe mit ihrem begehren abzuweisen, hingegen dem Richard alß burgern das Kartenmachen zu continuiren vergönnet werden könte wann aber die Klägere Künfftighin eine ordnung und articul haben wolten, Sie deßweg. Ein project übergeben, Zuvor aber burger werden sollen.
Herr Prætor Regius sagt hierauff, es werde beÿ dieser sach fürnemlich die übergebene Klag vnd gegenklag zu consideriren sein, was die Klag betrifft, so fundiren sich die Klägere auff die ordnungen und articul, welche die Kartenmacher in Franckreich haben sollen, weilen aber dieselbe allhier nicht eingeführt sein, noch observirt werden, auch niemahlen von derselben vmb regulirung solcher ordnungen [-v] und articul angesucht worden, alß könne derselben petitum nicht anders als für impertinent angesehen werden, was aber hingegen die gegenklag betrifft, so seÿe dieselbe wohl fundirt, maßen die jenige, so nicht allhier burger sein nicht allein keinen andern, welche würcklich im burgerrecht stehen, einige ordnung die Sie nicht einmahl haben, verschreiben können, sondern auch selbsten keine arbeit verfertigen sollen, ehe vnd bevor Sie sich burgerlich eingelaßen haben, deßweg. Er dann darvor gehalten, daß billich auff die gegenklag reflexion Zu machen sein werde, einfolgig die Klägere nicht allein mit ihrem begehren abzuweißen, sondern auch denselben Zu injungiren sein werde inner 4 oder 6 wochen sich in allhiesiges burgerrecht Zu begeben, in entstehung deßen denselben ihre boutiquen geschloßen vndt dem beklagten d. Cartenmacher handwerck Zu continuiren erkandt werden solte, wolten aber die Klägere nach erhaltenem Burgerrecht einige articul vnd ordnung haben, könten Sie deßwegen eine requeste übergeben vnd& derselben einen beglaubte copeÿ von denen articulen so die Kartenmacher in Franckreich haben beÿlegen. Erk. Herrn Prætori Regio gefolgt.

(f° 88) Sambstags den 24. Martÿ 1708. – François Richard Ca. Anthoine Joly , Louis la Boisse, Pierre Damien
Kun. noîe François Richard des burgers und Kartenmacher gtra Anthoine Joly, Louis la Boisse und Pierre Damien auch Kartenmacher, weilen ihnen jüngsthien 6 wochen Zeit vmb burger Zu werden beÿ schließung ihrer boutiquen angesetzt worden, Sie aber solches nicht gethan, alß bittet nunmehro die würckliche schließung derselben Zuerkennen, vnd ihnen Zugebiethen, daß Sie ihme die gesellen Zu kommen laßen sollen. H Citati præsentes vmb ihr Erklärung Zuthun bitten Deputation. Kun. s. Erk. ahne die Obere Handwercks herren.

(f° 98) Sambstags den 31.ten Martÿ 1708. – François Richard Ca. Anthoine Joly , Louis la Boisse, Pierre Damien
Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen durch herrn Friden referiren, daß François Richard burgers und Kartenmacher wider Anthoine Joly, Louis la Boisse und Pierre Damien geklagt, daß Sie Mhh. bescheid nicht parirten, mithien sie nicht in das burgerrecht begebeten, anbeÿ gebetten, derselben läden schließen Zu laß. vnd dabeÿ Zuerkennen, daß Sie ihme einige gesellen Zu kommen Zulaß. schuldig sein sollten.
Auff Erkandte Deputation habe man die parten angehört vnd die beklagte gefragt, warumb Sie seithero nicht burger worden weren, von dem Geoly gedacht, daß Er 6 wochen lang kranck geweß. were, vnd den ergangen bescheid nicht angehört hette, viel weniger ihne etwas davon gesagt worden were, vnd weilen Mghh. verlangten, daß Er solte burger werde, Er solchem nach Zu kommen erbiethig seÿe, la Boisse hat noch vmb 6 Monath Zeit gebetten, Damien habe vermeldet daß Er ererst 6 Monath hier were, vnd vmb die Zu bestreitung deß burgerrechten erforderte vnkosten Zu erhalten auch vmb 6 monath Zeit vnd darüber gebetten haben wolte, allein man halte auff seithen der herren Deputirten nichts davor, daß ihnen noch so lange Zeit gegeben werden solte, sondern man vermeine, daß beÿ den beÿden ersten die Zeit auf Einen Monath vnd beÿ dießem auff 3 Monath gesetzt, vnd wann in dießer Zeit Sie nicht burger würden ihnen alß dann nicht allein den laden geschloßen sondern auch das arbeiten gäntzlich verbotten werden könte, die genehmhaltung Zu Mghh. stellen Erk. beliebt.

Fils du tonnelier Nicolas Joly de Lyon, le cartier Antoine Joly et sa femme Claudine Tournier, fille du marchand Jacques Tournier de Grandfontaine, achètent le droit de bourgeoisie le 16 avril 1708 en apportant deux enfants.

1708, 3° Livre de bourgeoisie f° 1269
Antoine Joly marchand cartier V. Lyon, Weÿl. Nicolas Joly gew. Kieffers daselbst hint. sohn, V. sein Fr. Claudine Tournier weÿl. Jacques Tournier gew. Kauffmanns zu grandfontaine hint. tochter, erkauffen das burgerrecht p. 2. gold fl. 16. ß mit Ihren 2. kindern bleibt es beÿ ordnung, w. Zum spiegel dienen d. 16. Dito [Aprilis 1708.]

Antoine Joly prend en apprentissage Léonard Brunet dit Piare, natif de « Clerfaye » dans le diocèse de Limoges

1713 (17.9.), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Apprentissage – Aujourdhuy 17° de Septembre 1713 (…) furent presents Le Sieur Antoine Joly Maître Cartier, Bourgeois de cette ville d’une part
et Léonard Brunet dit piare, fils de Leonard Brunet Marchand d’œufs a Claerfaye Evêche de Limoges, aagé d’environ dix huit ans, d’autre part
Lesquels ont respectivement reconnu et Confessé auoir fait entr’eux Le traité et accord qui ensuit. C’est à Sçauoir Que Ledit Sieur Joly a receu, pris et gardé ledit Brunet dit piare pour son apprentif a Ladite profession de Cartier pendant Le terme de six années consecutives Commancées el 25° de Mars dernier (…) sans rien pretendre de Luy que les services qu’un garçon de metier et Domestique doit rendre a son maître
Fait et passé à Strasbourg Les an et jour que dessus en presence des Sr Jean Louis Noblet, Pierre Durand et Cesard Georges tous trois Cartiers trauaillant en cette ville
+ marque d’antoile Joly, + marque de Leonard Brinet dir piare, + marque de Pierre Durant temoin, Jean Louis noblet, Cezar george

Les cartiers Antoine Joly, Louis la Boisse et David Benois qui sont tributaires au Miroir comme marchands de papier s’adressent aux Quinze après que la tribu de l’Echasse les a notifié de devenir tributaire chez elle sous peine de vingt livres d’amende. Les représentants de l’Echasse arguent que les imprimeurs, les graveurs, les relieurs et les peintres de cartes doivent faire partie de la tribu. Les plaignants déclarent qu’il leur est indifférent de faire partie de l’une ou de l’autre tribu mais qu’ils ont déjà payé les droits à celle du Miroir. Ils déclarent vendre non seulement du papier mais aussi du carton, des portefeuilles et des boîtes à chapeaux. Les représentants du Miroir répondent que les libraires et les relieurs sont autorisés à faire du commerce en cotisant à leur tribu ; le règlement que cite l’Echasse s’appliquait aux cartiers allemands qui étaient autrefois des compagnons imprimeurs et non aux cartiers français.
La commission estime que le règlement de l’Echasse stipule clairement que les cartiers doivent faire partie de la tribu. Ils proposent que les les requérants qui ont déjà payé leur droit au Miroir sont reçus gratuitement à l’Echasse et que le droit de vendre du papier et d’autres marchandises soit laissé en suspens jusqu’à ce que le Miroir ait statué à ce sujet.

1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Antoine Joly, Louis la Boisse und David Benois pt° beÿ den Spieglern Zünfftig Zu bleiben Ca. E. E. Zunfft Zuer Steltz
(f° 46-v) Sambstags den 3. Martÿ 1714.
G. noîe Anthoni Jeoly, Louis la Boisse et Cons.) Cartiers et marchands de papiers gtra E E. Zunfft Zur Steltzen H. Zunfftmeister prod. vnderth. gehorsames ansuchen vnd bitten. Saltzm. Citatus pæsens, bittet dießer einlah copeÿ vnd T.O. obt.

(f° 74-v) Sambstags den 17. Martÿ 1714.
G. noîe Anthoni Jol et Consorten gtra E E. Zunfft Zur Steltzen Herrn Zunfftmeister vom 2.ten huius will man Erklärung vernehmen. Saltzm. pro Citato bittet Zu mehrerm bericht Deputation. G. s. Erk. ahne die Obere Handwercksherren gewiesen.

(f° 341) Sambstag den 17.ten Novembris 1714. – Antoine Joly, Louis la Boisse und David Benois pt° beÿ den Spieglern Zünfftig Zu bleiben Ca. E. E. Zunfft Zuer Steltz
Ober Handwercks Herren laßen durch H. Secret. Friden referiren, daß Antoine Joly, Louis de la Boisse, und David Benois die Burger und Cartenmacher allhier Ca. E. E. Zunfft Zur Steltz gegenwärtiges Memorial übergeben, inhaltend, daß sie sich schon vor 6 à 7. jahren alß Marchands de papier beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel Zünfftig gemacht hetten, und biß dato alda ruhig geblieben, ohnlängst aber were auf seithen E. E. Zunfft Zur Steltz ihnen beÿ 20 Livres auferlegt worden, sich beÿ deroselben alß Zünfftige einschreiben Zu laßen, ab welchem bescheidt sie sich Zu beschwehren hetten, mit unterth. bidt, gn. Zu erkennen, daß sie alß marchands de papier beÿ ged. Zunfft Zum Spiegel bleiben dörffen, hingegen E. E. Zunfft Zur Steltz in alle mal à propos causirte unkösten Zu condemniren seÿe.
Alß man die partes ferner gehört, haben sich die Klägere auf die contenta memorialis bezogen, worauf Herr Spielmann alß Zunfftmeister gegenwärtigen Extract vorgelegt, dahin gehend, daß die gemeine trucker, formen schneider, buchbindter und Kartenmahler, die biecher, muren und heÿlgendrucken uß strichen und Verkauffen, und damit auch der mahhler handtierung bruchen, und daß genießen die sollen alle Zur Steltz dienen, und deß jahr nicht mehr verbunden sie, dann 6 ß d Stuben Zinnß Zu geben &
Auf welches die Klägere replicirt, daß endtlichen ihnen indifferent Were, wo sie Zünfftig sein solten, allein sie verhoffen, daß Weilen sie beÿ der Spiegel Zunfft die gebühr schon erlegt, sie deßen beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz befreÿet sein werden, 2° besorgten sie, daß wann sie Zur Steltz giengen, die Spiegler sie anzäpffen, und ihnen den papür handtel niderlegen werden. auf befragen worinn Ihr handtel bestündte, haben sie vermeltet, daß sie bißhero nicht nur papür, sondern auch Carton, portefeüilles, Etuis de Chapeaux verkaufft hetten, welches sie unmöglich quittiren Könten, Zu mahlen es eine große Zubuß ihrer nahrung were.
darauf H. Spielmann duplicirt, daß dießes ein sach were, die den buchführern und buchbindtern Zu verkauffen vergönnet werde, die deßwegen Zum Spiegel mit gelt dienneten, gedachte Spiegel Zunfft alß sie Von dißer sach nachricht bekommen, hetten gegenwärtiges Memoriale Ca. die Zunfft Zur Steltz producirt, als eine Interventions: schrifft welche lautet, daß der Von ged: Zunfft Zur Steltz allegirte nicht auf die jetzige frantzös. sondern auff die damahlige Teutsche Cartenmacher gezogen werden müße, alß Welche nur Buchtrucker gesellen waren, welche aus unvermögen solches unterfangen müßen, welches auch auß der Von d. Zunfft Zur Steltz eingeführten Klag erhellet, daß nemmlich ihnen Von truckern und andern persohnen in ihr handwerck gegriffen, und darauf ged. articul ertheilt worden seÿe. Weilen aber die, der Zeit beÿ E. E. Zum Spiegel leib Zünfftige frantzös. Cartenmacher ihre handtlung mehr mit papür en gros wie auch verkauffung ihrer [342-v] frantzös. Carthen mit gantzen Küsten, Ballen, groß und wenigst tutzend Weiß bestehet, so seÿen sie vermög Mghherrn ertheilten articuls de aô 1409 und dißer beschehener conformirung de aô 1633 beÿ E. E. Zunfft zum Spiegel zu dienen und leibzünfftig zu verharren schuldig, und sollen von der Zahl der Kauffleuth und Krämer nicht außzuschließen sein, maßen unter den frantzos. und den damahligen teutschen Cartenmahlern ein großer unterscheid seÿn, sintemalen diße die ihrige nur Spielsweiß verkaufften auch von solchen persohnen welche von keiner handwerks profession und Buchtruckereÿ gemacht word. sondern auß allerhandt bestanden, wie der gleichen viel in Reichsstätten, Nürenberg, Augspurg, Regenspurg und dergleichen Zu finden seindt, welche nicht der Mahlerkunst noch profession treiben, auch weder gesellen fürdern noch jungen lehren, sondern ihr brodt damit zu verdienen suchen, auch weilen die Cartenmahler nur 6 ß Stuben Zinnß zur Steltz geben sollen, so ist zu muthmaßen, daß solche nur Zudiener sein müßen, Welches E. E. [f° 343] Zunfft zum Spiegel keineswegs hindtern will, mit unterth. Bidt, sie die Zunfft zum Spiegel beÿ angezogenem articul Zu manuteniren, mithin die papür und cartenhändler ruhig darbeÿ laßen, und dieselbe vor fernerer ansprach von E. E. Zunfft zur Steltz beschützen und befreÿen und selbige mit ihrem unbillichen begehren abweißen refusis expensis.
Damit man sich nicht contentirt, sondern den alten und neuen Zunfftmeister Zum Spiegel, alß H. Sederer und H. Chalon darüber angehört, die bedüten, daß der articul haben wolte, daß die handelsleuth zum Spiegel dienen sollen, und wann die Cartenmacher mit papür handleten, es es ihnen verwehrt und nidergelegt werden wurde, worauf H. Spielmann geantwortet, daß der producirte articul clar were, mit unterth. Bidt, ged. Zunfft gn. dabeÿ zu manuteniren, auch nicht vermeinte, daß die Spiegel Zunfft wegen deß papür handtels waß in weg legen könte, weilen die Buchhändtler und Buchtrucker, so [f° 343-v] beÿ der Steltz Zünfftig, auch damit handelten.
auf seithen der herrn Deputirten fünde man, daß diße frag zu erörtern were, ob nicht die Cartenmacher krafft abgeleßenen alten articuls beÿ der Zunfft zur Steltz sich leibzünfftig zu machen schuldig weren, und ob solchen falls die Zunfft Zur Steltz sie gratis recipiren solte, Ihres orths vermeinen sie, daß weilen der articul gantz clar dahin gehe, daß die Cartenmacher zur Steltz dienen sollen, sich allda leibzünfftig zumachen, angehalten werden sollen idque gratis, angesehen sie es beÿ der Spiegel Zunfft ein ansehnliches gekostet, jedoch die gebühr deß Zunfftschreibers und Büttels außgenommen, so ein geringes außtrage betreffend den handel mit papür und anderen oberzehlten sachen, so könte man es anstehen laßen, biß die Zunfft Zum Spiegel deßwegen etwaß vornemme, da alßdann ferner davon geredt werden könte, die genehmhaltung zu Mghherrn stellend, Erkh. beliebt.

Antoine Joly prend en apprentissage David Dulié, parent du jardinier Julien Lenoir

1716 (19.4.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 19)
Apprentissage 19 avril 1716 – sont comparus (…) Jullien Le Noir Jardinier de Mr de Bourbon commandant du fort de la porte blanche faisant pour David du liés Jeune garçon son parant cy present et de son consentemt., Lequel a declaré que pour faire le proffit dud. duliés, Il la mis en apprentissage
dans La Maison du sieur Antoine Jolly Maistre cartier en cette ville de Strasbourg cy present et acceptant pour Le temps de espace de six annéés finies et accomplies a commancer de ce jour et a finir enfin desd. six annéés (…) lequel apprentissage se faire gratis

Antoine Joly meurt en 1721 en délaissant un fils et un petit-fils issu de sa fille Jeanne Françoise. La veuve déclare qu’il lui a été impossible d’obtenir copie de son contrat de mariage malgré ses démarches. Les experts estiment la maison à 575 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 062 livres, le passif à 649 livres.

1722 (3.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 15) n° 494
Inventarium über Weÿlandt Hn. Antoine Joli gewesten Kartenmachers u. burgers allhier nunmehr seel. Verl. auffgerichtet 1722
Inventarium und beschreibung aller der jenigen haan u. nahrung liegender u. fahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. Hn Antoine Joli gewester Kartenmacher u. burger allhier nunmehro seel. nach seinem 24. Maÿ des vohrig abgelegten 1721.ten Jahrs genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen wie solche Verl. auf freundliches ansuchen erfordern u. begehren deßelben am nechst folgenden blatt benamster Kinder und Erben (…) inventirt u. ersucht durch fr. Claudinam gebohren Tourniers die hinderbliebene wittib mit hülff u. beÿstand H, François vignant des peruquenmachers ihres geschwornen Curatoris (…) so beschehen Straßb. deb 8. Julÿ Anno 1722.
Der verstorbene seelig Hat ab intestato Zu Kindern u. Erben velaßen wie folgt. 1. weÿl. Johannä Franciscä gebohren Joly mit H. Claude gasbar loyer des lestourmiers ihrem Eheherrn erzieltes Söhnlen als diß orts Enckelin nahmens Claude anthoine loyer deßelb geschwohrnen vogt ist H Heinrich Verbal des peuquenmachers u. E.E. Kl. R.alten beÿsitzers præsens, 2. Claude Anthoine Joly beÿ dem hohen Königl. rath Zu Colmar wohlmeritirten advocatum und weilen diße beede frembdt u. ohnverburgert als ist in deren Nahmen beÿ E.E. Kleinen Rath unterthenig erbetten und gnädig deputirt worden S.T. G. Peter Herrmann Klein wohlged. E. E. Kleinen Raths ietzmahliger beÿsitzer, welcher dem Geschäfft in Persohn abgewarttet, beede Zugleichen portionen u. antheÿlern hinderlaßene Kinder und Erben
Bericht In gegenwärttig Inventarium gehörig. Es hatt die wittib gleich anfangs der Inventation glaubwürdig berichtet daß alß Sie sich mit ihrem Verstorbenen Mann seel. Verheürathet, Zwischen ihnen eine Eheberedung in ihrem Vatterland zwar auffgerichtet worden, welche aber vor außfertigung gegenwärtigen Inventarÿ auff vielfältiges Schreiben nicht Zur hand hat Können gebracht werden, weillen dem Vornehmen nach der Notarius in Zwischen Verstorben und die Matrix verlohren gegangen (…)

In einer allhier Zu Straßburg gegen der St. Louis Kirch hinüber gelegenen in dieße verlaßenschafft gehörigen und deßwegen hernach fol. beschriebenen behaußung folgender maßen befund. als
Schreinerwerckh, In der officiers Cam:, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der wohnstub, In der Kuchen
Eÿgenthumb ane einer behaußung so Theÿlbahr. Ein behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeit alhier, ienseit St: Thomas brücken, gegen der Kirch St Louis über, 1.s. neben S.T. H. Daniel Kornman XXI.ger, 2.s. neben H Samuel Koppel dem Schloßer hinten auff Philipp Stoltzen dem Krempen stoßend, gelegen welche behaußung dennoch verhafftet, Zu vorhien der Pflegd Zur Rothen Kirchen modo dem Mehrern Hospithal umb 52 lb 10 ß d. So dan dem Corpori Pensionum umb 100 lb. fd. Summa vorstehender onerum 152. lb 10. ß d, sonsten, so fern freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung von der Statt Straßburg geschwohrne Hh Werckmeistern Krafft dero Abschatzung vom 27. 9.bris Anno 1722. æstimirt worden für undt umb 575 lb d. abgezogen obig beschwerden restirt daran außzuwerffen 422. 10. Darüber besagen Zweÿ Pergamentene teutsche Kauffbr. mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Insigel verwahrt und datirt den 22. Februarÿ et 18. 9.bris Anno 1694. beede mit Lit. A. bezeichnet
Sa. haußraths 91, Sa. Vaß und Wein 20, Sa. Eÿgenthum ane eine Behaußung 422, Sa. Wahren wie auch Schiff und geschirr Zum Kartenmacher Handwerck gehörig 284, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 84, Sa. baarschafft 35, Sa. Schulden 123, Summa summarum 1062 lb – Schulden 649, Nach deren Abzug 412 lb, Sa. Zweiffelhaffter Activ Schulden 359
Abschatzung d.. 27.t 9.bris anô. 1722. weÿ Landt, des Ehren hafften, vnd bescheÿdtenen H: Andonÿ Scholÿ: Carten Macher: Seel: hind. Laßnenen, Frau witib vnd Erben, ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg beÿ der: St: Luÿs Kürch: über gelegen, Ein seith Neben: H Daniel Korman, Einen Zwantziger, Ander seÿth Neben Ehe Manuell Kappel schlosser, hinden auff Philippus stoltz: Krempp, stossendt, welche behaußung hoff statt: Stuben, Kammeren, Küchen, hauß Ehren, Gebälckhder Keller, Ein geschalterder Brunnen, Einen Ladtenn hauß Ehren, Vnd bauch Offen, Sampt Aller Ihrer gerechtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg, geschwohren, werckhleüthen in der besichtigung befundten, vnd dem Jetzigen preiß Nach, an geschlagen wirt vor, unndt umb Einn tausendt Einn Hundert Vnd Fünffzüg Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckhl. [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs

Antoine Joly meurt le 24 mai 1721. Son corps est inhumé le lendemain dans l’église paroissiale dans laquelle il a fondé un service pour le repos de son âme. Une assemblée nombreuse prend part aux obsèques, notamment le fils du défunt, avocat au Conseil souverain d’Alsace, et le cartier Jean Baptiste Macé.

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 283)
Anno Domini 1721. Die 24 Maÿ mortuus est Sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis munitus Antonius jolly civis argentinensis, in vivis Maritus Dominæ Claudiæ Tournié et Die sequenti Sepultus est in Ecclesiâ nostra in quâ pro anima ejus salus solemne Missæ sacrificium oblatum est Coram multis Testibus præsertim Coram Dominis Claudio Antonio jolly Advocato in supremo Colmariensi Consilio et Defuncti filio et joanne Baptista Macez Lusiororum Cartharum opifice (signé) C. A. Joly, J B macés (i 148)

Les Quinze réduisent le droit de détraction au quart du montant réglementaire. Le fils fait observer qu’il est devenu bourgeois depuis la mort de son père et le tuteur du petit-fils que la veuve jouit du peu de biens dont il a la propriété.

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
(p. 117) Sambstag d. 18. Martÿ 1724
Moss. nôe Weÿl. Antoine Joly gewesenen Burgers hinderlaßenen Sohns und Enckels Vogten in mitkommendem Memoriale benambst prod. vndth. Memoriale und bitten mit beÿlagen sub Lit. A. B. C. D. und E pt° Abzugs. Erkandt, Ober Stallherren
(p. 171) Sambstag d. 15. Aprilis 1724. – weÿl. Antoine Joly pt° Abzugs
Obere Stallherren laßen per me referiren, daß Antoine Joly der Kartenmacher schon vor einiger Zeit dießes Zeitliche gesegnet undt Zu Erben hinterlaßen 1° Einen Sohn geichen nahmens, so ein Licentiatus Juris und 2.do einen Enckel von seiner vor Ihme Verstorbenen tochter nahmens Claude Antoine Loyer H. Claude Caspar Loyer de Lestrourmieres, Capitaine au Regiment d’Angoumois Sohn, Weilen nun dieße beede Erben Zu Zeit des todtfalls nicht in allhießigem burgerrecht gestanden, maßen ged. H. Antoine Joly erst hernach burger worden, so hätten die Hh. dreÿ des Stalls Ihnen von denen ererbten 274. lb 13 ß 4 d, 27 lb 9 ß 4 s Abzug gesetzt und abgefordert. Es hätten aber ged. H Antoine Joly und genanten Claude Antoine Loyer Vogt Hn Rathh. Ferual d. 8. Martÿ jüngst beÿ Mgh. ein Memoriale eingelegt und wo nicht die gäntzliche befreÿung, jedoch nur ein Leidentliches davor Zu bezahlen angehalten.
Auff geschehene Remission habe H. Lt Joly berichtet daß er nicht anderst gemeint alß er wäre burger biß daß er gesehen, daß man Ihme den Abzug fordere, da er dann ohnverweilt sich bestrebet burger allhier Zu werden, seÿe auch wie der burgerschein weise bereits in das hießige burgerrecht auffgenommen werden sein petitum widerhohlend, welches auch H Ferual nahmens seines pupillen gethan, mit dem beisatz daß er nichts in handen, sondern die großmutter des wenige so noch da zu genießen habe.
Auff seithen der H. Depp. finde man daß die Umbständ sehr favorabel für die beede Supplicanten undt daß wie in anderen dergleichen fällen es auch schon geschehen die dreÿ quart ane denen angesetzten 27 lb 9 ß 4 d nachzulaßen, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend.
Erkandt, wird deßer abzug auf bewegend. ursachen auff die quart moderirt.

Compagnon originaire de Saint-Claude, François Dallon est le dernier cartier qu’emploie la veuve Joly. Il jure d’observer le règlement en décembre 1731

1731, Echasse (XI 103)
(p 574) Donnerstag den 13. Decembris Anno 1731.
François Dallon Kartenmacher Von St. Claude beÿ Mad. Jolÿ stehet vor vnd hat über die articul geschwohren

La veuve Claudine meurt à l’hôpital le 16 novembre 1738. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Urbain.

Sépulture, Hôpital (cath. p. 364)
Anno Dni 1738, die 16.ta Mensis 9.bris mortua est Claudina Jolÿ ex Grandfontaine uxor Antonÿ Jolÿ civis argentinensis sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis munita sepulta fuit in cæmeterio ad stum Urbanum (i 185)


Claude Gaspard Loyer de Letourmier, capitaine, et (1714) Jeanne Françoise Joly

Jeanne Françoise Joly épouse en 1714 le capitaine Claude Gaspard Loyer de Letourmier, originaire d’Avranches en Normandie : contrat de mariage, célébration

1714 (16.1.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 19)
Mariage 16 januier 1714. – furent presens Sr Claude Gaspard Loyer de Letourmier Cap.ne au Regiment d’angousmois infanterie fils de deffunt Guillaume Loyer en son vivant marchand Bourgeois D’auranches En Normandie, et dam.le magdeleine Noël sa femme ses pere et mere majeur d’aage porteur du consentement de ladite dam.le sa mere (…) d’une part
Et dam.le Jeanne Françoise Jolly fille du Sr anthoine Jolly marchand Cartier bourgeois de cette ville de Strasbourg et damle Claudine Tourniés sa femme ses pere et mere pour elle et en son nom d’autre part
Promettent et sobligent Lesdits Srs et damle jolly pere et mere deladite dam.le future Epouze de payer et delivrer audit futur Epoux pour la dot de ladite damle leur fille en avancement douarie et sur leur succession future La valleur de 6000 livres tournois (…)
Fait et passé audit Strasbourg le 16° janvier 1714 en presence de Claude anthoine Jolly estudiant en droit frère de la future Epouze (signé) Loyer Letourmier, jeanne Françoise Joly

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 239)
Die 6. Februarÿ anni 1714 (…) mutuo consensu per verba de præsenti in veros ac legitimos conjuges in facie Stæ matris Ecclesiæ Desponsati sunt Ingenuus adolescens Dnus Claudius Gaspard Loyer De L’Estourmiere Dux in Legione Dangoumois et Domicella Joanna Francisca Joly filia dni Antonii Joly Mercatoris et Claudinæ Tournier conjugum a me infra scripto coram dnis Antonio Joly Patre Neosponsæ, Claudio Joly fratre (signé) Loyer Letourmiere, jeanne joly (im 124)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.