12, rue Sainte-Elisabeth


Rue Sainte-Elisabeth n° 12 – VIII 104 (Blondel), P 1330 puis section 10 parcelle 42 (cadastre)

Hôtel de Suède (1671-1699), logement du lieutenant de roi (1699-1785), en partie reconstruit en 1702, hôtel du préteur royal commencé en 1786, interrompu en 1787 (dessins de Pierre Valentin Boudhors).
Bâtiment sur rue, 1807, Jean Daniel Mannberguer


Bâtiment sur rue, construit en 1807 par Jean Daniel Mannberguer (août 2014)
Façade de l’hôtel du lieutenant de roi (1775, Boudhors, AMS cote 1 PL 440)

La maison est inscrite au nom de la femme de Nicolas Eisenlœffel dans le Livre des communaux (1587). Ses enfants sont en procès en 1624 après la vente d’une partie de la propriété à Christophe Küstner. Elisabeth Chrétienne Kanoffsky, veuve de Sanct-Ingbrecht, qui vient de devenir bourgeoise achète en 1639 la maison puis sa voisine à l’est en 1641. Les achats sont manifestement faits pour le compte de son frère le colonel Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff qui est autorisé en 1642 à combler son étang, mais pas à adosser une écurie contre le rempart ni à faire un pont vers le Grünauel qui sert de place de parade. La maison appartient de 1671 à 1699 au comte palatin du Rhin de Deux-Ponts Cleebourg Adolphe Jean, maréchal au service de Suède. La Ville la prend à bail en 1685 puis l’achète en 1699 pour servir de logement au lieutenant de roi. Le lieutenant de roi de la Bastie, appuyé par l’intendant Pelletier de la Houssaye et le gouverneur d’Huxelles, demande en 1701 des réparations. La maison est en partie reconstruite pendant deux ans pour la somme de 2 000 livres strasbourgeoises. Le rez-de-chaussée du nouveau bâtiment est terminé début septembre 1702. La Ville construit en 1722 un bûcher dans le poulailler à la demande du lieutenant de roi Montmiral.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). Sur la gauche, débouché de la rue Saint-Louis. Le logement du Lieutenant de roi se trouve en face de l’impasse au milieu de l’image.
Vue sur les jardins

Le lieutenant de roi de Trélans demande en 1736 de transformer une gloriette et en 1740 de réparer le pignon qui se déforme sous le poids de la charpente. Il obtient en 1742 que la Ville lui construise une écurie. Le prix d’achat de deux maisons à l’est et les frais d’aménagement sont réglés par la vente d’une maison à l’extrémité de la rue Saint-Elisabeth qui appartenait autrefois au notaire royal Bidier-Dutil. Le terrain des écuries est agrandi par un échange avec l’abbaye de Neubourg qui vient d’acheter deux maisons voisines. Le lieutenant de roi de Lort demande en 1764 d’ajouter un étage aux remises à gauche de la cour.


Bûcher (en haut), orangerie et hollandaise (en bas), portail (1775, Boudhors, AMS cote 1 PL 437, 436)

Le Magistrat souhaite en 1785 rétablir les finances de la Ville en remplaçant les prestations en nature dont bénéficie la Chambre des logements par une somme en argent qui reste à fixer, ce qui évitera les dépenses difficiles à refuser. Le sieur Martin présente en novembre 1785 aux préposés au bâtiment un projet de transformer l’hôtel du lieutenant de roi en hôtel prétoral moyennant 76 000 livres tournois. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ordonnent en avril 1786 aux préposés au bâtiment de vendre par adjudication l’ancien logement du lieutenant de roi en se réservant le droit de confirmer l’adjudication. Au lieu de ratifier la vente, les Conseillers et les Vingt-et-Un décident le premier juillet de construire un nouvel hôtel prétoral dont les frais seront couverts en vendant l’ancien sis rue des Veaux. Le marché est attribué au maître maçon Michel Nagel qui propose en août 1786 de faire des aménagements supplémentaires pour un surcoût de 8 900 livres. Les trois chambres secrètes ratifient le 30 décembre 1786 la proposition de faire des caves pour un montant de 11 200 livres. L’inspecteur Boudhors expose le 13 mars 1787 que la cave doit être construite sur des pilotis puisque le terrain est marécageux. La veuve de Michel Nagel poursuit les travaux après la mort de son mari puis les interrompt en mars 1787. Les chambres secrètes mettent en demeure la veuve d’exécuter le marché. La veuve Nagel expose le 5 juin 1787 que les travaux reviendraient à 64 500 florins alors que le marché a été passé pour 30 000 florins. Le marché est annulé le 28 janvier 1788. Le Directoire de la Noblesse propose en janvier 1788 d’acheter le bâtiment en construction moyennant 55 000 livres. La Chambre d’économie fixe le prix à 60 000 livres. Le Directoire renonce en septembre 1788 à son projet faute d’avoir obtenu les lettres patentes du Roi. Comme la toiture n’est pas achevée, des travaux sont nécessaires pour éviter que les poutres ne s’abîment (dessins de Boudhors conservés au Cabinet des estampes).


Façade et coupe de l’hôtel prétoral sur la ligne CD. Dessin présenté aux préposés au bâtiment le 22 juin 1786, aux trois chambres secrètes le 26 juin 1789, signé le 30 juin 1786 par le maître maçon Michel Nagel qui accepte le marché (AMS, cote 1 PL 174)

L’estimation du bien national en 1794 porte que le bâtiment principal qui sert d’atelier pour cuire l’eau de salpêtre n’est pas achevé ni le bâtiment latéral. La propriété est partagée en cinq lots mais l’adjudication est ajournée suite au projet qu’a la Ville d’y établir une école de santé. La vente est passée devant notaire en 1797 : Jean Frédéric Pfeffinger achète la partie à côté de sa maison (n° 31, ensuite n° 6, lot 5), Michel Müller les bâtiments à l’ouest (n° 29, ensuite n° 10, lot 4), Jean Baptiste Pertois les bâtiments à l’est (n° 28, ensuite n° 12, lots 1 à 3).


Vue partielle du plan dressé par Valentin Boudhors en 1788 lors du projet de vendre le bâtiment au Directoire de la Noblesse (AD Bas-Rhin, cote C 685-b)
Plan dressé lors du projet de vente au Directoire de la Noblesse (1788, en rouge, parties à ajouter, ADBR cote C 685-plan-a, image Archives d’Alsace, modifiée)

Plan joint au dossier d’enchère des biens nationaux (1795, AD Bas-Rhin, cote Q 4016)
Plan préparatoire au plan-relief de 1830

La maison de Jean Baptiste Pertois dans laquelle est établi un atelier de fonderie est vendue en 1806 par adjudication judiciaire à Paris au négociant Jean Daniel Mannberguer qui passe l’année suivante un accord avec son voisin François Joseph Besson pour pouvoir appuyer une nouvelle construction sur son mur. Le département du Bas Rhin, achète en 1834 la maison pour servir d’école normale des instituteurs primaires.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 252 (Musée des Plans-relief) 1
Cour F, cours D, E, H, L, K et bâtiments D, E

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue (que Jean Daniel Mannberguer a fait construire en 1807) se trouve entre les repères (z-a’). La cour F représente l’arrière (4-5) de la façade sur rue, l’aile droite (3-4), l’aile gauche (5-1) et les bâtiments au fond de la cour, (1-2) vers l’est et (2-3) vers l’ouest ; le bâtiment à l’est correspond à celui noté (a) sur le plan dressé en 1795, le bâtiment à l’ouest à celui noté (b), c’est-à-dire le corps principal et une aile du bâtiment interrompu en 1787. La cour DEHLK montre l’arrière (1-34) du bâtiment ouest, l’arrière (1-2) du bâtiment est et celui (3-1) qui le prolonge. Le bâtiment D dans le jardin a deux étages, les bâtiments E doivent servir de serre et de logement au jardinier.
La maison porte d’abord le n° 28 (1784-1857) puis le n° 12.


La propriété reportée sur le plan cadastral (1838). En jaune, le logement du lieutenant de roi. La propriété Eisenlœffel comprenait aussi la maison en rose. La partie (a) est réunie en 1641, la partie en grisé détachée vers 1660. La langue (e) est annexée du communal en 1699, les deux maisons (b) et (c) en 1741 acquises pour construire des écuries, et la maison Goll (d) achetée en 1787
Façade vue de l’ouest (mai 2017, image Roland Burckel, publiée sur Archi-wiki)


Plan sans date [1875, bâtiment D ci-dessus], dossier de l’école normale

Un incendie endommage en 1887 les combles du bâtiment dans la deuxième cour de l’Ecole normale (bâtiment de la cour D ci-dessus). L’immeuble passe à l’Université (Kaiser-Wilhelms-Universität) qui fait transformer en 1896 en clinique pour la syphilis et les maladies de la peau le bâtiment arrière (celui de la cour D) et apprêter ceux qui donnent sur la rue Sainte-Elisabeth en policlinique médicale, clinique pour les maladies des dents et clinique pour les maladies des oreilles.


Plan de situation – Élévation du bâtiment arrière
Plans des bâtiments avant, partie nord, ouest et sud-est (propriété de l’Université, 1896, dossier de la Police du Bâtiment)
Plan du rez-de-chaussée, partie est (1896, est, cote 103 AL 1098)

Hôpital, façade sud de l’institut dentaire en travaux, mai 2011, correspondant au bâtiment inachevé en 1787 (image Roland Burckel, publiée sur Archi-wiki) – Façade sud, façade nord (février et avril 2023) – Bâtiment arrière (D en 1830)

Façades rue Sainte-Elisabeth et bâtiment arrière – Bâtiment arrière, face nord, face sud (2006, dossier de la Police du Bâtiment, dessins de Tekton Architectes)

février-avril 2023

Sommaire
CadastrePolice du Bâtiment
Dossiers de l’école normale et de l’UniversitéRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Nicolas Eisenlœffel, préposé aux routes, et (1576) Odile Wolff dite Schœnecker – luthériens
1620* h Adam Hetz, musicien, et (1620) Véronique Eisenlœffel – luthériens
1624 v Christophe Küstner et (1610) Elisabeth Streler – luthériens
1639 v Elisabeth Chrétienne Kanoffsky, veuve de Sanct-Ingbrecht († 1659) au nom de
Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff, colonel, et (1633) Anne Yolande Stump puis (1639) Marie Salomé Wetzel de Marsilien – luthériens
1665 v Jean Philippe Friderici, secrétaire, et (1642) Anne Marguerite Fuchs puis (1652) Marie Dorothée Kügler – luthériens
1671 v Adolphe Jean, comte palatin du Rhin de Deux-Ponts Cleebourg, maréchal au service de Suède, et (1649) Else Béate Brahe puis (1661) Elisabeth Brahe – luthériens
1699 v Ville de Strasbourg, pour servir de logement au lieutenant de roi
1797 v Jean Baptiste Pertois, artiste comédien, et (1792) Françoise Marie Joseph Dubois – catholiques
1806 adj Jean Daniel Mannberguer, fabricant de tabac, et (1801) Frédérique Bader
1834 v Département du Bas Rhin, pour servir d’école normale primaire
1896* v Clinique universitaire, Administration d’Alsace Lorraine
Etat, par l’administration de l’Université
Faculté de Médecine de l’Université de Strasbourg

(1765, Liste Blondel) VIII 104, Logement du Lieutenant du Roy, à la Ville
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Jardin de Mr Delort, 5 toises, 3 pieds et 0 pouce
son hôtel, 36 toises, (-) pied et ‘-) pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1330, Département du Bas Rhin, éc. normale 1° classe jardin – 44 ares
P 1331, Département du Bas Rhin, école normale, 2° classe – 4,9 ares

Locations

1631, André Saur, baron de Kosiak, seigneur de Wöllan et de Schönstein en Carniole
1639, Georges Schüblæus, pasteur à Brumath


Plan de la Ville de Strasbourg divisée en dix cantons suivant les décrets de l’Assemblée nationale, 1792, à Paris chez Mondhare et Jean (extrait, le dessin de l’hôtel prétoral est éloigné de la réalité)

Lieutenants de roi à Strasbourg (1685-1784)

Le lieutenant de roi est le représentant du roi dans la ville, subordonné au gouverneur.

  • 1688, Charles de Marnais de Saint André de la Bastie († 1718), marié avec Marie de Charbonneau, veuve d’Antoine Bucher
  • 1719, Guy de Montmiral, seigneur de la Pasquie († 1733)
  • 1733, Henry de Roux, vicomte de Trelans († 1764)
  • 1762, Frédéric Charles de Lort, seigneur de Saint-Victor

Charles de la Bastie

1688, AMS cote VI 619
Commission de Lieutenant de Roy de Strasbourg pour le Sr de la Bastie du 30 novembre 1688
Le roi nomme le Sr de la Bastie, sergeant Major de la ville de Strasbourg, pour remplacer le sieur de Vissat, promu au gouvernement de Landau (texte semblable à la commission du baron de Trélans, ci-dessous)

Charles de Marnais de Saint André émancipe son fils César, abbé de Belleveau, pour qu’il puisse abandonner à son frère Jean Baptiste des biens provenant de sa mère Marie de Charbonneau
1697 (2.5.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 10)
Acte d’émancipation, 20 may 1697 – fut presens Messire Charles de Marnais de Saint André de la bastie Baron de Verseil Lieutenant de Roy & commandant en lad° ville de Strasbourg
Lequel a declaré Auoir Emancipé ainsi qu’il emancpie par le présent acte Messire Cezard de Marnais de St André de la Bastie abbé de Belleveau en franche comté son fils pour ce present et a sa priere
a Leffet par Led. Seigneur abbe de par de pouuoir en toutte Liberté se departir en faveur de Messire Jean Baptiste de Marnais de St andré La bastie son frere Lieutenant colonel du regiment de dragons de senettere & en Contemplation du mariage projeté entre sond. frere et damoiselle de Lescot fille du deffunt Messire François de Lescot cheuallier con.er du Roy en ses conseils president a mort* au parlement de grenoble de Tous Les droits et pretensions qu’il pouroit auoir de present et a Ladevenir tant sur les biens & droits de feu Dame Marie de charbonneau Espouze dud. seigneur comparant et Mere desd. sieurs Cezar de Marnais de la Bastie et Jean Baptiste de Marnais de St André La Bastie freres leurs enfans part et portion (…) qui seront donnés par led. Seigneur comparant aud. contrat de mariage dud. Seigneur de St André de La bastie son fils auec lad. damlle de Lescot consistans en La baronnie de Verseil scitués en lad. prouince de franchevomté, domaines et biens de grigny scitués en Lionnois

Anne Clotilde de Marnais de la Bastie épouse François Joseph de Makau, seigneur de Hurtigheim
1700 (4.3.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Contract de mariage du 4 mars 1700 furent presens Messire François Joseph de Makau escuier fils de François Guillaume de Makau escuier Baron de Makau Seigneur de Hirckeim et autres lieux et de feue De Catherine Barbe Née dichtersheim son espouze, led. François Joseph de Makau assité et procedant sous l’authorité dud. son pere present et encore assisté de Jean Cezar de Pflug escuier et Philippes de Becktoldt de Wetersheim aussy escuier gendres dudit baron de Makau père et beau frère dudit Sr de Makau fils et de Mre Philippe Henry de Weickersheim preteur de lad. ville et curateur dud. Hircken, d’une part
Et Messire Charles de Marnais de la Bastie Baron de bercey lieutenant de roy et commandant pour le roy en lad° ville stipulant pour damoiselle Anne Clotilde de Marnais de la Bastie sa fille et de feue Dam (-) de Charbonneau son espouze lad° demlle de Marnais de la bastie presente et se son consentement d’autre part
(…) Donne en outre led. Sr de Makau pere aud. Sr Son fils pareillemt. eb faveur dud. mariage la part qu’il a a la seigneurie du village de Hirckheim telle quelle se contient sans rien reseruer ny excepter auev les Guikgouth qu’il a aud. village de 34 sacs tant froment qu’en seigle (…)
Led. Seig. de la bastie promet et s’oblige de donner pour la dot de lad. damlle future espouze la dot de 8000 livres (…) Et en cas qu’il vint a decedder sans auoir payé ce capital de 8000 livres, Madame Catherine de Lescot espouze de Mre Jean Baptiste de Marnais Baron de Versel fondéé de procuration de son mary passéé devant Moy le 12. feb. dernier, a obligé mond. sieur Le baron de versel son Mary au payement dud. capital
(signé) Francois Joseph De Mackau, anne de marnais
(Prouration Jean Cezar de Pflug et Jeanne Sibile de Makau son épouse, Philippes de Becktoldt de Wetersheim et Marie victoire de Makau)

Charles de Marnais de Saint André meurt le 5 novembre 1718. Il est inhumé devant l’autel de la Vierge dans la chapelle Saint-Laurent de la cathédrale où se trouve son épitaphe
Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 10)
Die 6.a Mensis Novembris 1718. pie in Dnô obdormivit serotinis horis circa horam decimam cum dimidia omnibus sacramentis (…) munitus Clariss. et *pliss. Dns D: Carolus de Marnays St André Dnus De la Bastie Comes vercellensis Brigadier des armées du Roy, Commendator ordinis militaris Sti Ludovici pro Rege Locum tenens argentinæ, Er Die 8° post missam solemnem in parochia S. Laurentÿ ante altare Beatiss. Virginis sepultus est (i 9)

Antoine Bucher, major au fort de Barreaux et lieutenant de la Compagnie qui y estoit en garnison n’a pas eu des enfans de Marie de Charbonneau sa femme qui a épouse en secondes noces Charles de Marnais, Capitaine au régiment de Normandie. (Nicolas Chorier, L’estat politique de la province de Dauphiné, vol. III, Grenoble, 1671)

Guy de Montmiral

1719, 81 J 128 (Archives départementales de la Corrèze)
Guy de Montmiral, seigneur de la Pasquie, major du régiment d’infanterie du Dauphin puis lieutenant de roi à Strasbourg, fils de Jean de Montmiral et de Madeleine de Lagrange.
Brevet de nomination au grade d’aide-major dans le régiment d’infanterie du Dauphin (12 août 1681). Copie collationnée du 31 décembre 1681
Vente du domaine de la Pasquie, paroisse de Carennac, à Louis de Lagrange, écuyer, sieur de Cantaloube (8 mars 1690)

Henri baron de Trelans

Le baron de Trelans est nommé lieutenant de roi à Strasbourg le 15 mai 1733 (Brevet sous la cote VI 619)
1733, Procès verbaux des XIII, 3 R 79
(p. 271) Montag d. 20. Julÿ – des M. le Baron de Trelans Commission de Lieutenant de Roy allhier wird abgelesen, selbige dem Protocoll zu inseriren erkandt, und anbeÿ verordnet, daß Ihme vom gemeiner Statt das ienige, was weÿland M. de Montmyral in gleicher qualität genossen, von gemeiner Statt solle gegeben werden
Gleich anfänglichen beÿ dieser Session seind des Von Ihro Maÿestät, ahne statt Weÿland H. de Montmyral, benambsten Lieutenant du Roy in hiesiger Statt Mons. de Trelans Von Hoff erhaltener Patent: Brieffs abgeleßen, und dara[-] worden, daß Selbige [dem Protocoll] sollen inserirt, und dem [Baron de] Trelans das ienige, was [sein Vor]fahr in gleicher qualität Von [dem] Pfenningthurn bezogen hat, [durch] den Rentmeister bezahlt, mit[hin] deßen abrichtung Vom 1. Ma[-] iüngst als Termini à quo ang[e]fangen werden
Louis par la Grace de Dieu Roy de France et de Navarre a nostre Cher et bien amé Le Sr Baron de Trelans, Brigadier en nostre Infanterie, nostre Lieutenant au Gouvernement de nostre Ville de Besançon, Salut, La Charge de nostre Lieutenant au Gouvernement de nostre Ville de Strasbourg se trouvant vacante par le deceds du Sr de Montmyral, qui en estoit pourvû, et iugeant necessaire pour le bien de nostre Service d’y commettre au plus tost un Suiet capable et experimenté, Nous vous auons choisy à cet effet pour la connoissance que nous auons de Vostre Valeur, courage, experience au fait de la guerre, vigilance, activité et Sage conduite, dont vous auez donné des preuues suffisantes dans les derniers employs de guerre, qui vous ont esté confiez, desorte que nous nous promettons, que Vous nous seruirez utilement dans celuy cy, Et ces Causes et autres à ce nous mouuants, vous auons commis, ordonné et estably, Commettions, ordonnons et establissons par ces presentes signées de nostre main en ladite Cha[rge de] nostre Lieutenant au [Gouvernement] de Strasbourg vacante com[me dit est] Pour en ladite qualité en l[‘absence et] sous l’authorité du Gouuerneur [de] lad.te place, y Commander pour le tems de trois années, tant aux [ha]bitants qu’aux gens de guerre, qui sont et seront cy après en garnison et leur ordonner ce qu’il auront à faire pour nostre Service, faire vivre lesd. habitans en bonne union et concorde les uns auec les autres et leds. gens de guerre en bonne discipline et police suiuant nos reglements et ordonnances Militaires, faire seuerement chastier ceux qui oseront y contreuenir, veiller à la garde et Seureté de lad.te place, et generalement faire pour sa Conservation tout ce que Vous iugerrz necessaire et à propos de ce que nous vous auons donné et donnons pouuoir, Commission, authorité et Mandement Special par cesd. presentes Voulons aussy que Vous iouissiez de lad. Charge de nostre Lieutenant, aux honneurs, authorités, Prerogatives, préeminences, droits, fruits, proffits, reuenus et Emolumens qui y appartiennent tels et semblables qu’en a iouÿ ou deû iouir led. feu Sr de Montmyral, et aux appointemens qui Vous Seront ordonnez par nos Estats, Mandons et ordonnons aux habitants de lad.te place de Strasbourg et aux gens de guerre qui y sont et seront cy après en garnison, de Vous reconnoistre en ladite qualité de nostre Lieutenant et de Vous obeir en tout ce que Vous leur commanderez et ordonnerez pour nostre [service en] l’absence et Sous l’auth[orité comme] dit est, du Gouuerneur d[e lad. place] et pendant ledit tems de [trois années] sans difficulté, à peine d’estre [traittez] comme desobeissans à nos ordres. Car tel est nostre plaisir. Donné à Versailles le quinziesme iour du mois de May, l’an de grace mil sept cent trente trois. Signé Louis et plus bas par le Roy, Baüyn et Scellé du grand Sçeau de Cire iaune.

Henry de Roux, vicomte de Trelans, seigneur de Nogaret et de la Canourgue meurt nonagénaire le 2 mai 1764. Son corps est inhumé dans le chœur de l’église Saint-Louis dont il a été paroissien pendant trente-trois ans
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 118)
Anno domini 1764 die secunda mensis maii mortuus est clarissimus ac prænobilis dominus henricus de Roux vicecomes de Trelans dicasta* in nogaret, la canourgue f* et aliis que pluribus Locis eques ordinis militaris Sti Ludovici, exercituum conductor gallice brigadier des armées, pro rege locum tenens in urbe argetinensis anno ætatis suæ nonagesimo septimo, omnibus ecclesiæ sacramentis munitus a trigenta tribus annis in parochia nostra commorans et die sequenti eiusdem mensis et anni a me infra scipto parocho ad Stum ludovicum intra argentinam sepultus est in choro dictæ ecclesiæ (i 61)

Henry de Roux, Vicomte de Trelans, Brigadier des Armées du Roi & Lieutenant de Sa Majesté au Gouvernement de Strasbourg, est mort en cette dernière Ville le 2 de ce mois, âge de quantre-vingt-quatorze ans (Gazette de France: journal politique. 1764, p. 152)

Frédéric Charles de Lort

1762, AMS cote VI 619
Le Roi nomme le 23 mars 1762 le brigadier d’infanterie, lieutenant colonel du régiment de Navarre Charles Frédéric de Lort de St Victor pour remplir les fonctions de lieutenant de Roy conjointement avec le baron de Trelans, empêché par son âge avancé
(au dos) Lect. beÿ ghh. XIII d. 22.ten Maÿ 1762.

Frédéric Charles de Lort, seigneur de Saint-Victor est nommé lieutenant de roi en 1762
Frédéric Charles de Lort, seigneur de Saint-Victor, maréchal de camp (° Sélestat 15 septembre 1710)
Fils de Frédéric Lort, écuyer, seigneur de Saint-Victor et de Thanvillé, lieutenant-colonel au régiment du Berry-infanterie, major de la place de Strasbourg de 1723 à sa mort en 1749, et de Marie Joseph Agnès Lenfant de Cocqfontaine, dame de Thanvillé. Célibataire. Enseigne au régiment de Berry en 1722, lieutenant au régiment de Navarre en 1733 et capitaine des grenadiers en 1748. Il participa en qualité de major aux campagnes de Bohême, d’Allemagne et de Flandre de 1741 à 1746. Nommé lieutenant-colonel en 1759, lieutenant de roi à Strasbourg en 1762 et promu maréchal de camp le 16 avril 1767. Démissionna en 1785 pour raisons de santé et d’âge, il fut remplacé comme lieutenant de roi par le maréchal de camp Jean Jacques Joseph Klinglin. Il se retira au château de Thanvillé, bien qu’il eût vendu en 1786 la seigneurie aux Dartein. Commandeur de l’ordre de Saint-Louis le 10 juin 1786.
Archives historiques de l’Armée, première série, dossier 2493 – Archives départementales du Bas-Rhin, 42 J.
Alphonse Halter (1995), Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 345
La femme de Nicolas Eisenlœffel règle 1 sol 6 deniers pour sa maison, à savoir un gradin en pierre devant la porte (9 pieds de long, saillie de 2 pieds 3 pouces)

Die Anderseitten St: Elisabethen Gaßen von Sanct Elisabethen Thor widerumb hinabwerts nach dem Kleinen Oewel zu.
Niclaus Eisenlöffels Haußfraw hatt vor der thüeren Ihres hauses ein besetzten Tritt, ix schu lang, ij schu iij Zoll herauß, Bessert & j ß vj d.

1697, Registre des loyers précaires, VII 1459 (Temporalzinsbuch) f° X

Monsieur Marnays de la Bastie, Lieutenant du roy, soll von einem platz grunds in dem Graben hinter seinem Gartten, (am Grünawel), jahrs auff Martini und Anno 1700. I.mo, 3 lb
Jetzt herr Frantz Joseph von Hürtigheim
Soll halten 25 5884 schuh l. brieffes de 10. 9.bre 1699

(Quittungen 1700-1733)
Statt Zb. fol. 701 Cont.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

Voir le relevé d’actes

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Bœtiger est le jardinier qui occupe un bâtiment d’après l’estimation dressée en 1795
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 9 / 28
Boetiger
Rez de chaussée bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien P 1331, registre 28 f° 360 case 1

Département du Bas-Rhin

Rue Ste Elisabeth, école normale, 2° classe
Contenance : 4,90
Revenu total :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 5 / 4
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre

Cadastre napoléonien P 1330, registre 28 f° 360 case 2

Département du Bas-Rhin

Rue Ste Elisabeth, école normale, 1° classe

Cadastre napoléonien P 1330, 1331, registre 26 f° 729 case 2

Département du Bas-Rhin
1882/83 Landesverwaltung von Elsass-Lothringen

Rue Ste Elisabeth 12, Ecole normale des instituteurs primaires
Contenance : P 1331 (4 a 90), P 1330 (44 a)
Revenu total :
Folio de provenance : (360)
Folio de destination : 729-I, 729-II
Année d’entrée :
Année de sortie : 1879

Rue Ste Elisabeth 12
Contenance : P 1331 (1 a 40), P 1330 (39 a 92)
Folio de provenance : 729-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 1879
Année de sortie :

Parcelle acquise de l’hôpital civil

Grünaeuelgasse, sol
Contenance : P 1335.p (8,57)
Folio de provenance : 738-II
Folio de destination :
Année d’entrée :1882/83
Année de sortie :

Elisabethgasse 14, sol, cour, jardin
Contenance : P 1332.p (- 63)
Folio de provenance : 723-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 97/98
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 29 p.127 case 1

Parcelle, section 10, n° 42 – autrefois P 1330
Canton : St. Elisabethgasse Hs Nr 12
Désignation : (rub.) Klinik pp – sol, clinique dentaire
1971 eines Dieners von medizinischer Poliklinik – 1912 aufgehe
Contenance : (rub.) 12,99
Revenu :
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940), compte 24
Elsass Lothringen, Landesvwg. Universitätsklinik
Etat par l’administration de l’Université
1952 clos

(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 4725
Etat français, Faculté de Médecine de l’Université de Strasbourg
1952 suppr.

1971 (Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940), compte 25
Elsass Lothringen, Landesverw. Universit. f. d. Wohn.
(-)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

La maison est inhabitée
Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe, p. 449

28 (-)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 30)

(Haus Nr.) 12
Med. Polklinik, Zahnklinik, Kinderklinik.
Klinik für Ohren- u. Nasenkrankheiten
Dr. Theodor, Ass.-Artz.
Ruhlmann, Heizer
Ursenbach, Inst.-Diener

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 213)

Rue Sainte Elisabeth n° 12 rue (1862-1995)

Le raccordement des cabinets d’aisance de l’Ecole normale aux canalisations municipales donne lieu à des dissensions en 1881 ; l’architecte impérial Metzenthin propose en février 1882 de poser une boîte de coupure. L’Ecole normale protestante fait aménager une salle de bains en 1886. Un incendie endommage en 1887 les combles du bâtiment dans la deuxième cour de l’Ecole normale.
L’administrateur de l’Université de l’Empereur Guillaume (Kaiser-Wilhelms-Universität) fait transformer en 1896 le bâtiment arrière de l’ancienne école normale protestante en clinique pour la syphillis et les maladies de la peau (jeu de plans du bâtiment transformé et des bâtiments donnant sur la rue Sainte-Elisabeth, servant de clinique dentaire). La clinique dentaire est transformée en 1910.
Le ministère de l’éducation nationale fait installer en 1987 un microscope électronique à l’institut dentaire.

Sommaire
  • 1862 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire au nom de l’Ecole normale une prise pour environ vingt becs au 12, rue Sainte Elisabeth – L’agent voyer note que la rue et les trottoirs sont pavés et la longueur de la voie publique fixée à 11 mètres
  • 1881 – Rapport sur le raccordement des cabinets d’aisance de l’Ecole normale aux canalisations municipales – Courrier du préfet (Bezirkspräsident) au maire – Courrier du commissaire de police au préfet – Courrier du préfet qui demande au maire de répondre pour qu’il puisse en référer au ministre.
    1881 (31 octobre) – L’architecte municipal Conrath fait un rapport
    1882 (février) – L’architecte impérial Metzenthin propose de poser une boîte de coupure
  • 1886 – L’entrepreneur Haussmann (13, rue Kageneck) demande l’autorisation d’aménager une salle de bains au rez-de-chaussée de l’Ecole normale protestante et de faire quatre raccords aux canalisations municipales sous la direction de l’architecte d’arrondissement Metzenthin – Autorisation – Dessin de la salle de bains – Travaux terminés, septembre 1886
    1886 (juillet) – Le maire écrit au préfet au sujet des travaux de canalisation
    1886 (août) – L’entrepreneur Haussmann est autorisé à faire un raccord aux canalisations – Dessin
  • 1887 – L’inspecteur des bâtiments Nebelung rapporte que l’incendie du 9 février a endommagé les combles d’un bâtiment qui se trouve dans la deuxième cour de l’Ecole normale – L’entreprise Back et Compagnie fait les réparations.
    Le maire écrit au préfet que les réparations ont lieu sans les autorisations prescrites. Il fait remarquer que la hauteur des locaux doit avoir au moins 2,50 mètres.
    L’architecte d’arrondissement Metzenthin déclare que les locaux ont seulement 2,20 mètres mais qu’ils servent d’habitation
    1887 (23 mars) – Le maire autorise l’inspecteur impérial d’arrondissement pour les constructions (2, rue de la Pierre large) à mettre en état le bâtiment incendié de l’Ecole normale 12, rue Sainte-Elisabeth – Dessin sur calque (coupe, plan de l’étage supérieur, du deuxième étage) – Le gros œuvre est terminé, avril
  • 1888 – La veuve Auguste Pasdach demande l’autorisation de réparer la toiture du bâtiment avant
  • 1896 – L’administrateur de l’Université de l’Empereur Guillaume (Kaiser-Wilhelms-Universität) demande l’autorisation de transformer le bâtiment arrière de l’ancienne école normale protestante en clinique pour la syphillis et les maladies de la peau – Le maire répond qu’il n’a pas d’objection à faire mais qu’il faut veiller à ne pas boucher les canalisations des latrines. – L’administrateur transmet les plans
    Les démolitions commencent, le comble est démoli les poutres du troisième étage à rehausser sont en place, avril 1896
  • 1906 – Le maire notifie l’administration de l’Université de faire ravaler la façade. L’administration répond que la façade a été repeinte à l’huile en 1899, soit moins de dix ans auparavant, et que l’architecte de l’université estime que les travaux ne sont pas nécessaires. – Le maire accorde un an de délai parce que la façade n’est pas trop sale – Le premier étage est ravalé, le rez-de-chaussée est en bon état, mai 1907.
  • 1907 – L’architecte de l’université demande si l’escalier en bois peut être conservé dans le bâtiment qui sert de clinique pour maladies des oreilles et a servi pendant plusieurs dizaines d’années de logement au directeur et aux élèves – L’inspecteur de la Police du Bâtiment fait un rapport et conclut que rien n’empêche d’évacuer un malade dans un escalier en bois.
    1908 (février) – La clinique se trouve dans le bâtiment transversal à deux étages, il est relié de chaque côté au bâtiment avant à un seul étage par une aile à toit plat et à un étage. L’inspecteur Nebelung estime que l’escalier peut être conservé à deux conditions.
  • 1910 – L’administrateur de l’université transmet les plans des transformations à faire dans la clinique dentaire
    Les travaux sont en cours (septembre), terminés (décembre)
  • 1920 (mai) – Un contrôle montre que le logement du portier Frey au rez-de-chaussée porte des traces d’humidité et doit être réparé – Les Hospices civils déclarent que la maison appartient à l’Université et qu’elle n’est donc pas tenue d’y faire des réparations
    1920 (novembre) – L’architecte de l’université donne rendez-vous au représentant de l’Office municipal des logements. Il déclare suite au rendez-vous que les réparations du logement Frey relèvent de l’entretien courant.
  • 1987 – Installation d’un microscope électronique à l’institut dentaire (propriétaire, Ministère de l’éducation nationale, section 10, parcelle 42). Le recteur de l’académie Pierre Deyon dépose une demande de permis de construire
    Plan cadastral de situation, façade de l’aile ouest, plan de situation, plan du rez-de-chaussée (tout le bâtiment), coupe
  • 1988, Rapport de la Commission de sécurité
    1991, Idem – Travaux correspondants
    1994, Nouveau rapport – Travaux correspondants
    1995 (avril), Nouveau rapport, Institut dentaire, bâtiment 14 – Plan du 2° et du 3° étage
    1995 (mai), Nouveau rapport, avant-projet pour transformer la sortie de secours – L’université présente un échéancier des travaux à faire
    1995 (juin), Nouveau rapport

Légende des dessins (1896)
K.W. Universität Straßburg. Medicinische Poliklinik. Erdgeschoß. Altes protest. Lehrerseminar – Straßburg den 7. August 1896 Der com. Universitäts-Baumeister
Umbau des Hintergebäudes zu Zwecken der Klinik für Syphilis und Hautkrankheiten. Lageplan. Querschnitt – Straßburg den 24. märz 1896. Der com. Universitäts-Baumeister
Umbau des Hintergebäudes zu Zwecken der Klinik für Syphilis und Hautkrankheiten. Westl. Façade- Straßburg den 24. märz 1896. Der com. Universitäts-Baumeister
Umbau des Hintergebäudes zu Zwecken der Klinik für Syphilis und Hautkrankheiten. I. & II.ter Stock, I Stock für Frauen, II. Stock für Männer – III.ter Stock – Straßburg den 24. märz 1896. Der com. Universitäts-Baumeister
Umbau des Hintergebäudes zu Zwecken der Klinik für Syphilis und Hautkrankheiten. Protestant. Lehrerseminar. Erdgeschoß. Sockelgeschoß
K.W. Universität Straßburg. Ohren-Klinik. Altes protest. Lehrerseminar II. Stock, I. Stock, Erdgeschoß – Straßburg den 7. August 1896 Der com. Universitäts-Baumeister
K.W. Universität Straßburg. Ohren-Klinik. Altes protest. Lehrerseminar. Mansarden-Stock, II. Stock – Straßburg den 7. August 1896 Der com. Universitäts-Baumeister
K.W. Universität Straßburg. Altes protest. Lehrerseminar. Poliklinik fürZahnkrankheiten – Straßburg den 7. August 1896 Der com. Universitäts-Baumeister

Légende des dessins (1910)
Umbau in der Poliklinik für Zahnkrankheiten, Elisabethgasse N° 12. Grundris vom Erdgeschoß, Grundriss vom I. Stock
Situation, Schnitt A-B. Straßburg den 29. Julÿ 1910. Der Kurator der Universität

Dossier concernant l’école normale, 1875-1899 (cote 103 AL 1099)

Nombreuses pièces. Le dossier s’ouvre par un plan (voir plus haut) et comprend une description des bâtiments. Un dossier annexe a trait à l’aménagement de cabinets d’aisance à l’école normale et aux relations avec l’Université, propriétaire des terrains voisins

Sommaire
  • Nachweisung der zum Lehrer Seminar in Straßburg gehörigen Gebäude
  • Betrifft die durch der Universität erfolgte Ueberbauung eines Theiles des Hofes des Lehrerseminars hieselbst
  • (Dossier joint) Acta betreffend Anlage der Aborte beim Lehrerseminar zu Straßburg und das Verhältniß zum Universitäts-Grundstück. Vol. I, angelegt 13/1 1979, geschlossen 30/8 1882

Bâtiments de l’université au 12, rue Sainte-Elisabeth, 1899 et suiv. (cote 103 AL 1098)

Généralités concernant la construction des cliniques au 12, rue Sainte-Elisabeth, dossier ouvert en 1899 (policlinique médicale de l’Université Empereur Guillaume)
1) logement de fonction,
2) policlinique médicale, description et plans (partie ouest des bâtiments avant et arrière),
3) clinique pour la syphilis et les maladies de la peau, description et plans (bâtiment dans l’ancien jardin),
4) clinique pour les maladies des oreilles, description et plans (partie est du bâtiment arrière),
5) clinique pour les maladies des dents, description et plans (bâtiment le long de la rue),
6) description du logement du portier dans le bâtiment avant de l’ancienne école normale protestante.
Le dossier se termine par différents ajouts ultérieurs.

Sommaire

Acta generalia betreffend die baulichen Einrichtungen der Kliniken im Gebäude Elisabethgasse N° 12. Vol. I, angelegt im Oktober 1899

  • Kaiser Wilhelm Universität. Medicinische Poliklinik. Beschreibung der Dienstwohnung
  • Kaiser Wilhelm Universität. Medicinische Poliklinik. Gebäudebeschreibung
    Plans [partie ouest des bâtiments avant et arrière]
  • Kaiser Wilhelm Universität. Klinik für Syphilis u. Hautkrankheiten. Gebäudebeschreibung
    Grundriss des Erdgeschosses, Grundriss des Kellergeschosses, Grundriss des I. Stockes, Grundriss des II. Stockes, Grundriss des III. Stockes – Lageplan [bâtiment dans l’ancien jardin]
  • Kaiser Wilhelm Universität. Klinik für Ohrenkrankheiten. Gebäudebeschreibung
    Plans [partie est du bâtiment arrière] Grundriss des Erdgeschosses, Grundriss des I. Stockes, Grundriss des II. Stockes – Lageplan
  • Kaiser Wilhelm Universität. Klinik für Zahnkrankheiten. Gebäudebeschreibung
    Grundriss (I. Stock) – Lageplan [bâtiment le long de la rue]
  • Kaiser Wilhelm Universität. Medicinische Poliklinik. Beschreibung der Pförtnerwohnung in Vordergebäude des ehemaligen protestantischen Lehrerseminars
  • Nachträge

Kaiser Wilhelm Universität. Medicinische Poliklinik. Gebäudebeschreibung
Die Klinik ist im Erdgeschoß des rechtlichen Theiles des Hauptgebäudes des westlichen Zwischenbaues, des westlichen Theiles des Vorderbaues und im 1.ten Stock des oestlichen Zwischenbaues, sowie im 1.ten Stock des oestlichen Vorderbaues des ehemaligen protestantischen Lehrerseminars untergebracht
Nördliche Begrenzung Elisabethengasse. Oestliche Begrenzung Kloster Elisabethengasse N° 14 und oestlicher Theil des Hauptgebäudes. Südliche Begrenzung Gemeinschaftlicher Hof der chirurgischen Klinik und Klinik für Sÿphilis und Hautkrankheiten Westliche Begrenzung Haus Elisabethgasse N° 10

Westlicher Theil des Hauptgebäudes Keller, Erdgeschoß, Westlicher Zwischenbau und westlicher Theil des Vorderbaues. Erdgeschoß, Oestlicher Zwischenbau und oestlicher Theil des Vorderbaues 1. Stock

Sämmtliche Gebäudetheile massiv. Die Außenmauren in Backstein Fenster- und Thüreinfassungen Haustein, die Pfeilerflächen in Schwarzkalkmörtel geputzt. Zwischenwände im Keller in Bruchstein der übrigen Geschoßen in Backstein *cken Holzbalkendecken mit Ausnahm der Decke des Untersuchungszimmers neben dem Durchgang und des Closetsraumes im wetlichen Zwischenbau, welche aus Cementbeton zwischen T Trägern bestehen. Das Dach über der Dienerwohnung ist Leistenzinkdach.

Im Allgemeinen. Im oestlichen Vorderbau führt eine Holztreppe nach der Assistentenwohnung und eine desgleichen im oestlichen Zwischenbau nach der Dienerwohnung. Ersteren ist gemeinschafftlich mit der Poliklinik für Zahnkrankheiten. 1. steinerne Freitreppe nach dem Keller und 2. desgleichen auf der Nord- und Südseite des Hauptgebäudes nach dem Durchgang (gemeinschaftlich mit der Klinik für Ohrenkrankheiten). Einige steinerne Trittstufen führen vom Empfangszimmer nach dem anstoßenden Flur und einige aus Holz verbinden die beiden Flure in der Assistentenwohnung und Dienerwohnung.
Westlicher Theil des Hauptgebäudes, Keller. Flur (gemeinschaftlich mit der Klinik für Ohrenkrankheiten). 1 Raum fürBrennmaterialien, 1 Kellerraum d&& de, Diener.
Erdgeschoß. 1. Durchgang (gemeinschaftlich mit der Klinik für Ohrenkrankheiten), 1 Hörsaal, 3 Untersuchungszimmer, 1 Empfangszimmer
Westlicher Zwischenbau. Erdgeschoß. 1 Flur, 1 Untersuchungszimmer, 1 Dunkelraum, 1 Closetraum
Westlicher Theil des Vorderbaues. Erdgeschoß., 1 Warteraum, 1 Laboratorium, 1. Direktorzimmer
Oestlicher Zwischenbau. 1. Stock, Dienerwohnung, enthaltend 4 Zimmer, 1 Küchen, 1 Flur, 1 Abort, 1 keiner Lichthof, 1 Alcov
Oestlicher Theil des Vorderbaues. 1.ter Stock, 1 Flur, 1 Alkov, 2 Zimmer für eine Assistentenwohnung

Der Umbau erfolgte in der Zeit September 1896 bis Oktober 1897.
(Bemerkungen) Die Klinik hat theils Niederdrückdampfgheizung, theils Ofenheizung.. Dieselbe ist ferner mit einer electrischen Klingelleitung und mit einer Blitzableitung versehen.
Strassburg den 10. Oktober 1897. Der Univ. Baumeister, Meyer
(Plans)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux au nom de la femme de Nicolas Eisenlœffel.

Originaire de Bensheim (en Hesse), Nicolas Eisenlöffel épouse en 1576 Odile, fille de Jacques Wolff dit Schœnecker
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 152 n° 352)
1576. Do. II. Niclaus Eisenleffel von Bentzheim J. otilia Wolffin Jacob wolffen des entern dochter. 28. Februarÿ (i 154)

Nicolas Eisenlöffel devient bourgeois par sa femme un an après son mariage
1577, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 427
Niclaus Eißenlöffel von Bentzheim hatt das Burgkrecht Empfang. von othilia Wölfin Jacob wolffen genannt schöneckers sellig dochter seiner ehefrauw vnd dient zum Spiegel den 14.t Februarÿ a° & 77

La maison Eisenlœffel appartient pour un tiers à Véonique Eisenlœffel femme de l’organiste Adam Hetz, pour un tiers à Jean Philippe Hartdegen, fils de feue Salomé Eisenlœffel, et pour un tiers à Jean Guillaume Eisenlœffel. La vente consentie à Jean Christophe Küstner a donné lieu à un procès porté devant la cour d’appel de Spire. Le tuteur du mineur Hartdegen cède sa part à Adam Hetz.

1624 (14. Julÿ), Chancellerie, vol. 454 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 33
Cessio und vbergab Adam Hetzen vber ein dritten Theÿl an einem Hauß
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1624 folio 67 Zubefind.) Erschienen H David Ösing. vnd H Jacob Isenheim beede groß. Rhats verwanthen, alß Zu disem contract insonderheit deputiert vnd beneben ihnen der Ehrenvest hochgelehrte Herr Johann Jacob Rüepp beeder Rechten Doctor Alß vogt hannß Philipp Hartdegen, an einem,
So dann H Adam Hetz der organist, alß ehevogt Veronica Eisenlöffelin aù Andern theil,
Zeigten an, demnach Sie beede Parten Eine behausung alhie in Elisabethen gaß neben Jrn: Wolffen von Andlaw deß Eltern Ritters see: wittib, i. vnd 2 seit neben d. Samblung Zum Creütz hinden vff daß Grüeneügel stoßend gelegen, sampt einem hinderhauß, Scheür vnd garten daran, in gemeischafft von weÿl. Maria Salome Eÿsenlöffelin deß vogtsohns Muter see. vnndt dann von sein Hetzen haußfrauen Veronica Eisenlöffelin, beeden schwestern, hero mit hannß Wilhelm Eÿsenlöffel deren respectivé Brudern, schwagern vnd vetern bißhero gehabt, vnd Man sich hiebevor dises hauß halben mit hannß Christoff Küstner in der Kauffhandlung eingelaßen, dahero beede damals contrahirende Parten miteinand. in ein rechtfertigung gerathen, darauff Ein Urthel für ihne Küstner vnd wider die Eÿsenlöffelische erfolgt, von deren sie die Eÿsenlöffelische An der keÿ. Cammerght. Zu Speÿr appellirt, vnd aber den vogtsöhnlin sich seiner vf diser behausung habend. Tertz halben, mit ihme herrn Hetzen Zuvergleichen vnd vßweisen Zulaßen nutzlich. vnd verstendlch. Zusein alß der Appellation nachzusetz. befund. Als habe man mehrberüerte behausungen, hindehauß Scheür vnd garten, sampt allen and. geböwen Recht vnd Gerechtigkeiten Zuvordest vber die nachfolgende beschwerd. Alß der 300 lb d Capital, so Jahrß mit 13. lb. x ß vff Gregorÿ H D Philipp Scheid. für sich vnd vögtlicher weÿß Zuverzinß. Angeschlagen für und vmb 1700 Pfundt d vnd sich darauff v.glichen, daß Er H. Rüepp, innamen seines vogstsohns deßelben dritentheil eÿgenthümblichen cedirt vnd vbergeben, ihne H Adam Hetzen p. 566 Pfund (…)

Musicien ordinaire de Saint-Pierre-le-Jeune, Adam Hetz épouse en 1620 Véronique Eisenlœffel, fille du préposé aux routes Nicolas Eisenlœffel
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1363) 1620. Dominica 6. Trinitatis. Adamus Hetz, Musicus ordinarius Zum Jungen St: Peter Vnd Jungfraw Veronica, Niclaus Isenlöffel, d. eltern Wegmeister Eheliche dochter (i 449)

Originaire de Kulmbach en Franconie, l’organiste Adam Hetz devient bourgeois par sa femme le 18 juillet 1621
1621, 4° Livre de bourgeoisie f° 37
Adam Hetz Von Culmbach In Franckh. der Organist Zum Jung. St Peter Alhür Empfangt d. Burg.recht Von Veronica hr. Niclauß Eisenloffels dochter vnd Will Zu den Schmiden Zunfftig sein. Actum den 18. Julÿ 1621.

Accord passé entre Nicolas Eisenlœffel et son gendre Adam Hetz. Le registre renvoie à un registre de transcription.
1625 (xxxj. octobris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° v
(Protocollat. fol. 401) Erschienen Niclauß Eisenlöffel burg. Zu St. mit beÿstand & an einem vnd andern theil Adam Hetz vnd Veronica Eisenlöffelin beede Ehegemecht, sein Niclaus Eisenlöffels tochter vnd tochtermann mit beÿstandt, vide extensionem in protocollo de hoc anno
Geschehen in der Eisenlöffelischen Behausung in Elisabethen gaßen in beÿsin H Anthoni Rauchen deß Schaffners vnd M. Mathiß Spollen deß Küeffers, burgern Zu st. Montags den xxxj. Octobris a° 1625.

Fils du procureur Thiébaut Küstner, Christophe Küstner épouse en 1610 Elisabeth, fille de l’aubergiste à la Carpe bridée Henri Streler
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 85 n° 21)
1610. den 20. Augusti seindt ehelich eingesegnett wordenn Hanns Christoffel Kistner Vonn Straßburg Weÿlandt Herrn Theobald Kistners geweßenen Procuratoris vnndt Burgers seeligen allhier nachgelaßener Sohn, Vnndt Jungfraw Elisabeth Strelerin, Weÿland Heinrich Strelers gewesenen Gasthalters Zum Gertenfisch seligen nachgelaßene dochter (i 94)

Christophe Küstner et sa femme Elisabeth hypothèquent au profit de l’architecte municipal Jean Schoch la maison entre celle des héritiers de Nicolas Eisenlœffel et le béguinage à la Croix

1627 (7. Feb.), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 85
Erschienen herr Johann Christoff Küstner burger Zu St. (vnd Fr. Elisabetha sein ehefr. mit beÿstand hannß Rincken ihres Stieffvaters vnd Wilhelm Khunen deß schneiders anstat ihrer nechsten verwanthen, sic alterat. 30. Aug. 627.)
hatt in gegensein herren Johann Schochen der St. St. Bawmeisters – schuldig seÿ 250 Pfund
dafür Vnderpfand, hauß hoffstat, sampt dem hindern hauß, garten vnd allen and deren gebawen, begriffen, weithen, zugehörd. recht. vnd gerechtigkeiten gelegen in der St. St. in Elisabethen gassen, neben Niclauß Eisenlöffels see: Erben ein: und 2.seit neben der Samblung Zum Kreütz, zum theil neben weÿl. herrn Friderich Rühlen xv.ers see. Erben, hind. vff daß Grüen Awel vnd der Statt Ringk maur stoßendt, Vnd ist solche behaußung noch Zuuor v.hafft vmb 350 Pfund d. St. obgedachts Eisenlöffels see. erben Zihls weÿß Zuerlegen, so stehen Zwar auch noch darauff 100. lb d schlecht gelt H. D. Johann Jacob Rieppen dagegen aber er H Küstner mit besagtem H. D. Rieppen abzurechnen, Also daß mit* solcher Abrechnung mehrgemelter H. D. Riepp ihme herrn Küstner (wie er sagte) herauß schuldig verbleib. würdt
[in margine :] Erschienen Innamen deß H. Creditoris deßen befelchhaber H Daniel Schid Not°* und Elisabeth Schochin sein Creditoris dochter in gegensein deß Debitoris (…) Actum d. 2. Aprilis Anno 1631.
[in margine :] Erschienen Weÿ: herrn Johann Georg Marbachen Groß. Rahts v.wanth. see: wittiben Vnd Kind. Vögt (…) hab. in gegensein deß Debitoris see: Erben mit namen H. Johann Christoff Küsters deß Jüng. für sich selbsten H. Heinrich Geÿers Notÿ. vnd Abraham Habrecht Vhrenmachers im Münster Ehe: vnd Vögtlich. weiß (…) q.tirtn Act. den 27. Maÿ 1639.

Christophe Küstner s’accorde avec le tuteur de Jean Philippe Hartdegen au sujet des sommes qui lui reviennent sur les maisons rue Sainte-Elisabeth

1629 (16. Decemb:), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 791-v
Erschienen herr Johann Christoff Küstner Burger Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrnvesten hochgelehrten herrn Johann Jacob Rieppen beeder Recht. Doctoris, alß Vogts Johann Philipps hardtegen
bekannt, daß er ietzbesagten Vogtsohn weg. der mit Adam hetzen getroffenen vnd in der Cantzleÿ Contract stub. v.tragbuch de anno 1625. et seqq. fol. 40. befindlichen Abtheilung der alhie in Elisabethen gaß gelegenen heüser 100 Pfund d,
So dann noch ferner wegen deß mit ihme hern D. Rippen in namen obstehet vber einen dritentheil sein H Küstners vorangezogener behausung getroffenen Kauffs, 100. Pfund d alßo zusammen 200. Pfund Str. vffrecht schuldig seÿe

Jean Christophe Küstner loue la maison à André Saur, baron de Kosiak, seigneur de Wöllan et de Schönstein en Carniole

1631 (ut spâ [21. Feb:]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 120-v
Erschienen der wolgeboren herr herr Andreas Saur Freÿherr Zu Kosiackh vnd herr Zue Wöllan vnd Schönstein, Erbland für schneider in Crain vnd der Windischen Marck
hatt in gegensein H Hanß Christoph Küstners burgers Zu St. bekant,
daß Er von demselben Ein Jar lang, von nechst künfftig Mariæ Verkünd. Anzurechnen, sein behausung alhie in Elisabethen gassen gelegen, sampt dem Garten gerad auß biß an daß Ander hind.hauß entlehnt vnd bestand. für vnd vmb 140. fl. & 15. bz. rechts Järlichs Zinses, Mit diser Condition daß der Verleÿher den Schnecken ehist, alß müglich, aufführen, den Saal Zu richten, in die Oberste stub den ofen auch Einen Bachoden vf vier sester darinn Zubachen, Item den Roßstall Zu dreÿ Pferdenn machen, vnd dan den garten gantz butzen zulaßen schuldig sein
[in margine :] Erschienen herr Johann Christoph Küstner der v.leÿher, hatt in gegensein deß herren Entlehners Cammerdieners H Eliæ Betzen bekannt, daß Er von Ihro G. den Zinß der 140. fl. nit allen vor einen Jahr, Sondern auch noch 100. fl. Zinß für daß ietzvorstenend Jar Zu gutem genüegen empfang. Jedoch der gestalt daß Ihro G. allein die behausung vmb die nechstgesetzte 100. fl. zinß noch ein Jahr lang Inn lehnung haben, vnd der garten darinn nicht begriffen, Sonden, ihme herrn küstner hiemit wieder abgetreten und eingeraumbt sein soll, Act. 16. feb. 1632

Inventaire dressé après la mort du locataire Georges Schüblæus, pasteur à Brumath

1639 (11.2.), Not. Oesinger (David, 37 Not 6) n° 3.a
Inventarium und Beschreibung Aller und Jeder liegender und Vahrender Haab, Nahrung und güettere, So Weÿlandt der Ehrwürdig und Wohlgelehrte Herr M. Georgius Schublæus gewesener Pfarrherr Zue Brumat, vnd die Ehren und tugendreiche fraw Anna Margaretha Breitenackerin beede eheleüth nunmehr selige, nacb Ihrem absterben verlaßen, und auff beschehenes fleißiges und freudliches begehren der Ehrwürdig Ehrenvesten wolgelehrten vnd vorgeachten Herrn M. Johann Heinrich* Schublæi Pfarrherrs Zue Crastatt für sich selbst wie auch alß geschworner vogt H. Geörg [-]s, Petri, Philipßen, Johann Niclaußen und [-]æ Margarethæ seiner Brüder und Schwester und Mit Erben so alle Zugegen waren, obbemelte beeder verstorbenen Eheleüth seeliger hinterlaßenen Söhnen und döchterleins und Rechtmäsiger ab intestato Erben, So dann H Theobaldi Re[-]ns Gtäfflich Hanaw: Liechtenbergischen Amptschaffners wohlbesteltt zu gedachtem Willstett alß erbettenen beÿstandts (…) ersucht durch die Ehren und tugendreiche Fraw Annam Sibyllam Cuntzmännin obehrenbemelten Herrn Pfarherrs selig geweste andere Haußfrau nunmehr hinterlaßene bekhümmmerte witwe, mit beÿstandt des Erwürdig. und wohlgelehrten herrn Andreß Ruemans Pfarrh. Zu Grießh. beÿ Hagenau alß g[eschwo]rnen Vogts und des Ehrenvesten vorgeachten Heinrich Saumen, der Edlen von Landtsperg Schaffners und burgers alhier zu Straßburg (…) Geschehen Sambstags den 11. Februarÿ A° 16[-]
Inn Einer Behaußung In der Statt Straßburg nahe beÿ der Stattmauren auff dem Grüenen Awlin gelegen So H. Johann Christoph Küstners selig. nachgelaßenen Erben eigenthümlich. zuständig, Ist Befund. worden wie Volgt
Vff d. obsersten bünen, Vffm Casten, Vorm Casten, In d. Stuben, In d. Stubcammer, Im haußöhren, Im Keller

Les enfants et héritiers de Jean Christophe Küstner vendent la maison à Elisabeth Chrétienne Kanoffsky, veuve de Sanct-Ingbrecht, moyennant 2 025 livres

1639 (26. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 363
(Protocollat. fol. 38.) Erschienen weÿ: hanß Christoff Küstners deß eltern see: cum beneficio Inuentarÿ nachgelaßene Erben, deren Ehe: vnd vögt, namens hanß Christoph Küstner der Jünger, handelsmann, H Heinrich Geÿer Nots. vnd Anna Maria Küstnerin sein eheliche haußfraw, So dann Abraham Habrecht d. uhrenmacher alß Vogt Elisabethen und hans diebold. der Küstnern, (verkaufft)
der woledlen vilehren: vnd tugendreichen Frawen Elisabethæ Christinæ von Sanct Ingbrecht witiben, geborner Kanofftzkÿ von Langendorff, Burgerin alhie, so zugegen, mit beÿstand herrn Ezechiæ Jacobi Churfsrt. Pfältzisch. Landschreibers deß Oberampts Germerßheim Vnd H Heinrich Lorentz Hoffen von Heÿdelberg beeder Schirmbs Verwanthen alhie,
Ein Vorder: vnd hinderhauß, hoff, hoffstat vnd garten, mit allen and.en ihren gebäwen & alhie in Elisabethen gassen einseit zum theil neben Philipps Hertdegen vnd weÿ. Bersabeæ Wormserin witwen geborner von Rahtsamhausen see: Erben, auch zum theil der Samblung Zum Kreütz und Zum theil neben Friderich Rüehlen dem Papÿrer gelegen, hind. vf der Statt Rinckmauren stossend, vnd hat daß hinderhauß auch daselbst einen Außgang – per 4050. fl.

Veuve sans enfant, Elisabeth Chrétienne Kanoffsky, veuve de Sanct-Ingbrecht acquiert le droit de bourgeoisie le 10 avril 1639 en s’inscrivant à la Haute-Montée
1639, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 882
Fr: Elisabetha Christina Von St: Imbrecht geborne Kanofskin, Hatt vor E. E. Rhat Allhie d. Burgerrecht vmb 20 gold fl. Erlangt, Ist eine wittib, Hatt Aber Keine Kinder würdt Zum hohensteeg dienen. Jur. den 10. Aprilis A° 1639.

Le marchand Frédéric Riel vend à Elisabeth Chrétienne Kanoffsky, assistée de Henri Thumhos, gouverneur de la ville de Fribourg, une maison à côté de la sienne. L’acquéreuse devra remplacer la claire-voie qui sépare la maison vendue de celle restant au vendeur par une clôture ou un mur de dix pieds de haut

1641 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 708
(Prot. fol. 130. & seq.) Erschienen H. Friderich Riehl der handelßmann burger Zu Straßburg
hatt in gegensein der Wohl Edel und Viel Tugendsamen Frawen Elisabethæ Christinæ von St: Imprecht gebohrner Kanofftzkÿ von Langendorff wittibin, burgerin Zu Straßburg, in crafft unter deroselben und Ihres Adelich. Vogts deß auch Wohl Edel- Gestreng H Hannß Balthasar Stumpen eigenen hand Vnderschrifft. und fürgetruckht. Adelich. Pittschafften am 27. 8.br / 6. 9.br nechsthin vßgefertigten (…) Mandati hierzu insonderheit Befelchter deß ingleichen Wohl Edel- Gestrengen H. Clauß Ludwig Zornen von Plobßheim und deß Ehrenvest- Fürsichtig- und Wohlweÿsen H. Henrich Tumhoßen Ober Maÿsters der Statt Freÿburg im Breißgaw
eine Behaußung mit ihren hoffstätten, Stallung Garten und Weÿhern darinnen, sampt allen andern ihren begriffen, weith. rechten und gerechtigkeiten alhie beÿ St: Elisabeth Gaß, neben der Fr. Käufferin Garten ein: und anderseit hannß Wolff Heßlern dem iüngern vornen vff den H Verkäuffer hind. vff daß grün Äwel stoßend gelegen, für freÿ ledig und eigen. Dann obwohlen diß hauß und Garten noch verhafftet ist umb 100. fl. H. Hannß Bartholme Fuchßen Straßburg. Amptmann wie auch Weÿl. H Ambrosÿ Trauschen seel nachgelaßenen dochter und Erbin auch umb 100. fl., so hatt iedoch d. Verkäuffer solche und andere beschwärdten, so sich etwan noch mehr darauff hafftend befind. möchten, ohne der Fr. Käufferin zuthun und entgelt, innerhalb Viertel Jahrs fristf abzubürden, daß hauß und Gart. gäntzlich freÿ zu mach. – umb 1800 guld.
Dabeÿ insonderheit bedingt word., daß dießelbe vornen geg. dem H. Verkäuffer, den Gatter, so dißes ietzt verkauffte hauß, und deß verkäuffers noch habende Behaußung scheidet, hinweg Zuthun und ahne deßen Statt in ihren Costen eine Garten Maur oder dielenwand ohngefehr 10. schuh hoch vffzuführen und Zu erhalten schuldig, und daran eine rebhäld zwar vff zu pflantzen, sonsten aber Ihme dem Verkäuffer oder seinen Nach Kommen lufft und tag Zu verbawen nicht befugt sein solle, Jedoch sofern Er od. seine Nachkommende Ihro d. Fr. Käufferin oder der Nachkommend. einige ungelegenheit nicht Zufüeg. würde

Les préposés constatent que le mur à démolir ne longe pas le communal. Le colonel Kanofsky n’a donc pas besoin d’autorisation mais devra régler les frais de visite. Cet acte montre qu’Elisabeth Chrétienne Kanoffsky a acquis les immeubles pour son frère non bourgeois

1641, Préposés au bâtiment (VII 1348)
(f° 31-v) Donnerstag d. 4. Novemb. – H. Obrist Kanofsky wegen Hauß und gartens in Elßbetten gaß
Vff begehren H. Obristen Kanofsky Augenschein in seiner behausung in Elßbetth. gass gelegen ingenommen, daselbsten sein gewalthaber Herren Kreÿß angezeigt, hette d. H Obrist von H Friderich Riehlen den garten und hinderhauß, so an seinem stoßt, mit der condition ane sich erkaufft, da fern Ihme bewilligt würde, die ienige Maur unnd ober gebawlin, so die beÿde gärten scheidet, weg Zubrechen, vnd also Zu einem garten Zu machen, das hauß ane sich selbsten, solte in den stand vnd esse*, als es ietz malen ist, verpleiben. Dieweilen sich nun befund. das die Maur so (weg) gebrochen werd. solle, mitten ins gartten ist vnd nicht vffs Allmend stoßt, in welchem fall einem Jeden in seinem eigenthumb ohne* der änderung er*zimmern verbauwen*, Als ist das begehren willfahrt vnd des Augenscheins costen Zur discretion gestellt word. Act. Freit. d. 5. 9.bris.

Le colonel Frédéric Louis Kanoffsky épouse en 1633 Anne Yolande Stump puis en 1639 Marie Salomé Wetzel de Marsilien, de Strasbourg, le mariage n’y est cependant pas célébré (référence)
Friedrich Ludwig Kanofsky (° 8 Febr. 1592, S. von Heinrich Chanowský und Johanna Rappin, † 24. Nov. 1645), vermählt I. 1633 Anna Jolantha Stump, II. 11. Nov.1639 in Straßburg, Maria Salome Wetzel von Marsilien
Kinder – Anna Jolantha († 1660), vermählt am 11. Nov. 1650 mit Philipp Hannibal von und zu Schauenburg
Friedrich Ludwig (1636-1673), Rittmeister in Freiburg, vermählt am 21. Juli 1663 mit Sabina Roeder von Diersburg
Maria Elisabeth, vermählt am 19. Sept. 1659 mit Johann Friedrich von Langenau
Augustus Heinrich Chanowský, vermählt mit einer Frau Greck von Kochendorf
Maria Salome Chanowský, vermählt mit einem Herrn von Knochen
Frère, Georges Henri Kanofsky, lieutenant colonel († 1636), célibataire
sœur, Elisabeth Chrétienne (1585-1659), épouse de Jean Menloch

Références de Georges Henri Kanofsky de Langendorff à partir de 1633 puis de Frédéric Louis Kanofsky de Langendorff à partir de 1637 dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1633, Conseillers et XXI (1 R 115) – H. Obrist Kanoffskÿ bruder. 31.
Obr. Lieutenant Georg Heinrich Canoffskÿ Von Langendorff begehren. 13.
Kanoffskÿ Ca. Peter Stauden von Barr erben. 20.
Niederhaußer clag wid. d. Obr. Kanoffskÿ. 30. 37 (bis). 51. 55. 126. 217.
1634, Conseillers et XXI (1 R 116) – Georg Heinrich Chanoffsky. 94. [Kanoffsky]
1636, XV (2 R 61) – Obrist Kanofskÿ wegen Früchten. 244.
1637 Conseillers et XXI (1 R 120) – Friderich Ludwig Kannoffskÿ, Obr. 26. [Kanoffsky]
1640 Conseillers et XXI (1 R 123) – Friderich Ludwig Cannoffskÿ, Obr. 95. 117. [Kanoffskÿ]
1641 Conseillers et XXI (1 R 124) – Fridrich Ludwig Kanoffskÿ [Obrister]. 66. 123.
1642 Conseillers et XXI (1 R 125) – Friderich Ludwig Kanoffskÿ. 2. 108. 130.
(f° 2-v) Montag d. 17. Januar – Obr. Kanoffskÿ laß. Mh. ersuch. ob sie Ihne erlaub. wollen, d. er mochte in dem Hauß tauff. laßen. Erk. Wilfarth.
(f° 108-v) Mittwoch d.. 31. Aug. – Friderich Ludwig Kanoffskÿ
Dr. Imlin referirt, d. d. Obrist Meÿster von freÿburg H. Thunhoß sich beÿ d. deputirt. H. angemeldet [Murrhoffs Ankauff]
1642 XV (2 R 65) 153 [umb frucht], Wegen Allmendt Kauffs beim Murrhoff. 245. 251. 256. 269. 282. 286. von deßen Allmendgeldt In die Müntz gelegt. 295. Vf den Pfenningthurn. 304.
1643 Conseillers et XXI (1 R 126) – Friderich Ludwig Kanoffßkÿ. 90.
1647 VII 1350 Bauherren – Pulverthurn beÿ dem Kanofskÿschen hauß und dem Spittahl 1261
1656 Conseillers et XXI (1 R 139) – Fr. Obr. Kanoffskÿ. 190.
1656 XV (2 R 74) – Fr. Maria Salome Kanoffski. 164. [von Langendorfff gebohrne Wetzlerin von Marsilien, Zinß]
1657 Conseillers et XXI (1 R 140) – Fr. Maria Salome von Kanoffskÿ. 88.
1657 XV (2 R 75) – Fr. Kanoffski. 95. [Zinß]
Obr. Kanoffßkÿ. 77. 98. 141. 212.
1658 XV (2 R 76) – Fr. Maria Salome Kanoffski. 77 [zinß]. 137 [id.].
1664 Conseillers et XXI (1 R 144) – Maria Salome Kanoffskÿ. 44.

Le colonel Kanoffsky demande l’autorisation a) de poser une poutre dans le rempart pour pouvoir construire une écurie au fond du jardin, b) de combler l’étang de la risberme jusqu’à l’angle, soit 50 pieds sur 25, dont 15 le long de la risberme, c) de construire un pont vers le Grünauel pour y faire passer une voiture, d) de remplacer l’escalier à l’entrée du Grünauel par un pont. Les préposés renvoient l’affaire aux Treize quant au premier point parce que le bâtiment serait proche du rempart et aux Quinze quant aux trois autres. Les préposés font état de la décision finale (voir ci-dessous).

1642, Préposés au bâtiment (VII 1348)
(f° 3) Mittwoch d. 26. Januar – H Obrist Kanofskÿ wegen baws in seinem hauß und garten in Elisabeth gaß
T. In H. Obrist Kanofskÿ behausung in der Elisabethen gaß augenschein eingenommen, daselbst deßen befelch haber Obrist Meister Zu Freÿburg nachstehend 4 fach begehren, gethan. 1. woltte der H. Obrist hinden im garten gegen die Stattmauren Zu Einer stallung vnnd darauff einen stock bawen laßen und mit solchem baw biß ans End seiner Mauren rucken, also das die balken vff die Maur gelegt werden. 2. den weiher im garten von der Landvest an biß an das Eck erschutten, welches in der länge 50. schueh, in der breite 25 schuch und hinden an der landvest 15 schuhe sich erstrecken würde. 3. von den gartten hienüber vff das Grüen Awlin Eine brück machen laßen, in der breite, das man mit einem geladenen wagen darüber fahren möge, vnd darmit Er solcher brück sich diese beßer gebrauchen, wolt er 4. beÿm Eingang vffs Grün Awel, ane statt ietzigen stegs, ebenmeßig vff seinen costen ein bruck machen laßen, welche nichts darwieder Allmend sein vnd bleiben möchte, haben* vmb bewilligung in allen dieß. Posten, Erk. ut infra [Erkandt, willfahrt, solle dann Jährlich 15 ß in recognitio geben]

(f° 3-v) Donnerstag d. 27. Januar – H Obrist Kanofskÿ
H. Obrist Kanofskÿ hienechst pag: præced: befindlich 4. fach begehren reassumirt der Statt Werckmeister darüber gehört und Erkandt, das begehren weg. des 1. punctens, weilen dieser baw Zimmlich nahe an die Statt mauren reichen würde für die Herrn XIII. die übrige 3. puncten für die herren XV gewießen.

(f° 4-v) Mittwoch den 2. Febuar – H Obrist Kanofskÿ
Die Herren XV. ins gesampt beneben den dreÿern, nochmalig. augenschein in H. Obristen Kanofskÿ behausung in Elisabethen gaß gelegen, ingenommen, daselbsten sein befelch haber der Ober Meister Zu freÿburg, d. hieob. fol. 3. behausung 4. fach begehren widerholt. Nach eingenommenem Augenschein sind die herren XV. wider In Ihr stub gangen, der Baw vnd beeder Werckmeister wie auch die die dreÿ vmb Ihr bedencken gehört vnd darauff Erkandt word. D. d. 3 v 4 puncten abgeschlag. d. 2. nemlich die erschüttung des winckels biß en d. Ec, gegen erlegung 100 fl. capital bewilligt.
[in margine :] diße 100. fl. seind Zahlt p. Ober Meister v freÿburg 12. Februar 1642.

Les Quinze se rendent dans la maison Kanoffsky rue Sainte-Elisabeth près du Grünauel pour statuer sur la demande présentée au nom du colonel Kanoffsky par le gouverneur de Fribourg. Les Quinze qui n’arrivent pas à prendre de décision renvoient l’affaire aux préposés à la garde et aux fortifications. Ces préposés refusent de donner l’autorisation parce que le bâtiment en question serait trop près des remparts et qu’ils ont ordonné pour cette raison des démolitions quelque temps auparavant. Le Grünauel est par ailleurs une place de parade qu’il ne faut pas grever de charges. Le pétitionnaire est par contre autorisé à combler l’étang à condition de réparer la risberme et de régler un loyer annuel d’une livre pour le communal qui sera annexé. Le mandataire du colonel demande à payer un capital au lieu d’une rente annuelle. Les préposés fixent le rachat à 50 livres.

1642, Protocole des Quinze (2 R 65)
H. Obrist Kanoffskÿ wegen Baw vffm Grün Awel
(f° 17) Sambstag den 29. Januarÿ – H. Obrist Kanoffskÿ Augenschein
Ward Ein Extractus Pfenningthurns Memoriales, wegen H. Obristen Kanoffskÿ Augenscheins, in seiner behaußung gegen dem Grünaüel Vorgelegt, vnd abgeleß. auch Erkandt, daß er im Ersten puncto beÿ d. weißung für die Obere Wacht vnd Fortifications herren verbleibe, Wann dann Sie derwegen augenschein eingenohmen vnndt sich erklärt haben werden, kann wegen d. dreÿ vberig begehren von MHlh. auch gered. & Augenscheinen eingenohmen wd.

(f° 20) Mittwoch den 2. Febr. – H. Ob. Kanoffskÿ weg. Baw vffm Grün Awel
Vff Erkandnuß H oben fol: 17 haben Meine G. Herren Collegialiter mit Zuziehung den Herren dreÿer deß Pfenningthurns, auch deß Baw: vnd beeder Werckmeister den Augenschein, In H. Obristen Kanoffskÿ behausung In Elisabethä gaßen vnnd vff den Grünawel, eingenohmen, da Ihnen, dann der H. Obermeister von Freÿburg In nahmen deß H. Obristen die Jenige anzeig vnd 4. begehren gethan, Wie in der dreÿer Jüngsten Überreichten Extractu Protocolli /:welch. In Mghh. bedacht Sextern N° 25. fol: 114 befindlich:/ außführlich, Zuersehen. Als nun darauf Mh. sich wider In Ihre Stub verfuegt, vnd v.mög herkommen die Werckmeister v Herren dreÿer deß Pfenningthurns gehört, vnndt aber nicht allein dieselbige, sondern auch nach Ihrem genohmen abtritt Mghh. beÿ gehaltener vmbfrag In Ihren votis vnd meinungen sich sehr Vngleich vndt pro et contra vernehmen laßen, Vndt die sach in Haubtwerckh Zimblich schwere befund. So ist Erkandt Worden, daß sonderlich die dreÿ letztere Puncten Per H. Str. Voltz, H. Stören, H. Bischoffen, H. Schneid. v. H. Wohlfarthen bedacht Zuvorderst aber H. Wohlfahrts et H. Kipßen die fortifications herren wie auch die Wachtherren Zuerinnern den Augenschein, vnnd erörtterung deß Costen für Sie gewißenen Punctens als ane welchen ohne d. die übrige 3. dependiren, vorzunehmen, als dann die Sach mit einander außgemach wd. solle.

(f° 22) Sambstag den 5. Febr. – H. Ob. Kanoffskÿ weg. Baw vffm Grün Awel
H. Bischoff, H. Schmidt, H. Stör vnndt Herr Kipß, laßen Per H. Frantzen referiren, demnach vff Erkantnuß supra fol: 20. die Obere Wacht: vnd fortifications Herren, in herren Ob. Kanoffski begehren nach eingenommenem Augenschein, den Ersten Puncten für MGhh. die XIII. die selbige aber solchen, nach darüber gehabter deliberation wider für MGHh. die XV. vorgestelt gewißen, daß Er nemlichen Ihme Herrn Obristen solte abgeleint, vnnd dabeÿ Volgend Vrsachen Vnnd rationes fr. remonstrirt wd. 1° daß Ein solch gebäw der Stattmaur Viel zu nah were, 2° vnd eben auß solchem fundament, MHh. hiebevor St. Johan Vnd daß Teütsche hauß demoliren laßen, 3° die burgerschafft sehr widerig vnd von gleich davon discourriren vnnd vertheid. Würde, 4° daß d. Grünawel Ein paradde platz, also mit fuhren nit zu verderben seÿen vnd d. Quinto dergleichen gebür besonderlich aber brucken [f° 220-v] Leg: vnnd machung von H. Schöffen vnnd Amman erlangt werden müßen, Als hetten darauf Sie die Herren deputirte von den vbrigen dreÿ Puncten vnderred, vnd also balden darfür gehalten, daß die Zween lestere auß ersterzählten motiuen willen, gleicher gestalt abzuleinen, der anderen Punct aber vnd die erschüttung deß busens betreffend, weilen es d. haubtquel Kein schwähl: oder hinderung verursachen mag, Vermeinen Sie seÿe dergestalt Zu willfahren, weilen etwaß Allmend damit weggehet, daß der Herr Oberste deßwegen in recognitionem Jährlich 1 lb gemeiner Statt erlegen, auch für dißmahl die Landveste so weit seine gerechtigkeit gehet repariren laßen der große weÿher aber in garten als da die haubtquellen entspringen weder anietzo noch Ins Künfftig Keinerleÿ weiß verstopfft oder erschüttet, Vnnd im vbrigen die gantze Landvest, dießes gießens, solchen Widerumb In ein recht vfnehmen vnd gang Zubringen, Von der Nachbaurschafft so weit Eines Jeden gerechtsame gehet, daß vbrige aber vnnd die ander seit derselben, Von gemeiner Statt reparitrt Vnnd widerumb Zugerichtet vnnd außgeraumet werden solle. Deputirte Herren [f° 23] gehört, bekennen sich Zur relation & Erkandt vnnd bedencken allerdings placidirt, darauf haben H. Dieffenbecher vnd H. Kipß H. Heinrich Donhoß, dem Obermeister, als des H. Obristen gewalthaber bescheidt angezeigt, vnd widerumb referirt, daß Er d. H. Obermeister damit Wohl content seÿe,, allein gebetten, Weilen Er wüße, daß der H. Obriste seine Sachen gern freÿ vnd ohnbeschwerd habe, daß Mhh. daß obgemelte j lb überhaubt anschlagen v. mit Einem gewißen Stuckh gelts vßkauffen laßen Wolten & stellend & Erkandt soll d. j. lb d mit 50. lb d abgelöst wd. Seind die 50. lb d wie H Junt bericht dem Pfenningthurn erlegt worden.

Les préposés discutent de deux requêtes, celle de Kanoffsky et celle du sieur Hessler. Les préposés ordonnent aux employés municipaux de dégager le mur pour qu’on puisse le réparer afin de répondre à la demande de Kanoffsky.

1644, Préposés au bâtiment (VII 1349)
(f° 29-v) Zinstags den 6. Augusti – Grünaüwel
Grünaügelß wegen errinnert H XIII. Zeißolff nomine Kanofskÿ, d. solches dermahl eins doch möchte geraumt wd. erbeüt sich ahne seinem orth deßwegen Zuer billigkeit, Herr Heßler, 3.tio Erbeüt sich gleichfalß d. Allmend Zuebawen, allein bitt Er vnserer Hn wollen Ihme, weil Er von 2 ß Allmend Zinß vf 1. lb 10 ß gesteigert word. da Er doch selbes wenig genieße, d. bauholtz auch ein Zimlichs ahnlauffe, entweder der baukosten so viel die Landtveste Zumachen ahnlangt, ohne d. bauholtz, so Er allbereit beÿhanden geben, oder aber den, od. am Allmend Zinß nachloßen.
Erkant, soll Herr Heßler die Landvest vf seinen Costen machen, so d. moderationis, ist vf deß Zinßmeisters abhörung verschoben, Alhier sol der waßermeister oder wer deßen befehl hatt, die v.fall Zuer Landfesten führe,n vnd Hn Heßlern gebürlich verrechnen, Raumens halber aber alß dann fernere anstalt gemacht, vnd mit H. XIII. Zeißolff, was Herr Obstr. Kanofskÿ beÿ der solchen Zuethun willens wie auch mit der Marggräffisch. geredet & d. Waßermeister erinnert, d. Zuvorderst der Kleemeister dem Raumen durch sein gesind ein anfang Zumachen, Werckmeister vf dem Maurhof aber, d. die außgefallene sitz vnd mauren erst repariren werden müß. Freÿtags den 30. Augusti 1644. Nach dem der Zinßmeister H. Heßlers Allmend Zinß weg. gehört, vnd d. selber von 2 ß vf 2 lb gesteigert wd. alß haben Oberbauh. et dreÿ erkannt d.* hinfüro über die in a° 1642. Mittw. d. 20. 7.bris nachgelaßene 10 ß noch fernerß 10 ß nachgelaßen vnd also hinführo sein Allmendzinß obbemelt vf 1 lb gesetzt sein soll.

La veuve du colonel Kanoffsky est autorisée à faire inhumer le corps du défunt dans l’église Saint-Thomas
1645, Conseillers et XXI (1 R 128)
(f° 116) Mittwoch d. 26. Nouembr. – Weÿl. H. Obr. Kanoffskÿ Hinderlaßene Wittib vnd Erben bitt. per Egê Mh. woll. geschehen. laß. d. sie gedachter H. Obr. nunmehr seel. mögen nach St. Thoman In die Kirchen vergrab. laß. Seÿen gemeindlich mitt dem Stifft deßweg. Zu v.gleich. Erk. Ist Ihnen willfarth word.

Dalle funéraire à l’église Saint-Thomas
DER HOCH EDEL GEBORNE: FRI: LVD: KANOFSKI VON LANGENDORF KÖN: MAIEST: IN FRANCKR: CONFOED: CRON: CHVRFVRSTEN VND STAEND OBRIST: ZV ROS VND FVES. STARB SELIG. DEN 24. NOVEMB: ANNO. 1645.
SEIN ALTERS 53. IHAR.
(traduction) Le très noble Frédéric Louis Kanofski de Langendorf, colonel de cavalerie et d’infanterie de sa majesté le roi de France, la couronne confédérée, l’électeur palatin et autres états, mourut en paix le 24 novembre 1645 à l’âge de 53 ans (la plupart des mots de l’épitaphe sont abrégés, voir l’intitulé de l’inventaire (1673) Friedrich Ludwig Kanoffskÿ von Langendorff der Crohn franckhreich und anderer Confoederirter Ständt geweßenen wohlmeritirter Rittmeister).

Compte que rend Marie Salomé Wetzel de Marsilien, veuve Kanoffsky de Langendorff, à son fils Auguste Henri. – La propriété ultérieure montre que la maison à l’ouest sans jardin revient à son fils François Louis et le reste avec un grand jardin à Auguste Henri.
1660, Not. Redslob (Jean Georges, 42 Not 1) n° 2
Rechnung Mein Mariæ Salomeæ Kanoffskÿn von Langendorff gebohrner Wetzlerin von Marsilien Wittiben, Innhaltend und Außweisend alles das jenige, waß Ich wegen Augusti Heinrichen Kanoffskÿ von Langendorff, meines Sohns, Eingegangen, dahiengegen wirderumb außgeben und sonsten verhandelt habe.

Auguste Henri Kanoffsky de Langendorff rend compte des 8 000 florins de l’héritage paternel
1663 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 490-v
Erschienen der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne H Augustus Heinrich Kanofftzkÿ von Langendorff, mit assistentz deß Edel- Vest hochgelehrten H Jacob Friderich Rhielen V.I.D. und deß heÿl. Reichß freÿen Statt haÿlbronn Sÿndici
in gegensein deß Ehrenvest- Fürsichtig- weÿsen H Johann Philipß Zeißolffs E.E. groß. Rhats Beÿsitzers alß mündlich Befelchhabers der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Frawen Mariæ Salomen Kanofftzkÿ von Langendorff wittibin, gebohrner Wetzlerin von Marsilien, sein H Kanofftzkÿ hochgeehrter Fr. Mutter und geweßener Vormünderin
über die Jenige 8000 guld. seinetweg. aus der adelich. vätterlich. Verlassenschafft und Erbtheilung empfangenen bahren gelts, gethaner Rechnung

Auguste Henri Kanoffsky de Langendorff, demeurant à Thalheim près de Heilbronn, hypothèque la maison au profit de Jean Wolffgang Pfeil, conseiller du prince de Wurtemberg

1664 (29. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 260
Erschienen der Freÿ Reichß Hochwohl Edel Gebohrn Herr Augustus Henrich Kanoffskÿ Von Langendorff anietzo wohnhaft Zu Dalenheim beÿ Haÿlbronn gelegen, mit assistentz deß Ehrenvest- fürsichtig- und weÿsen herrn Johann Jacob Haugen deß H. Reichß Statt Heilbronn Kleinen Rhats beÿsitzers für sich und seine Adeliche Erben, so viel gegenwärtige Obligation und darauß entspringende Actiones und dero Execution betrifft, dießer Statt Straßburg Jurisdiction expressé prorogirend
in gegensein deß Edel- Vest- hochgelehrten herren Johann Wolffgang Pfeilen U.I.D. auch Fürstl. Würtenberg Rhats – schuldig seÿen 350 Reichsthaler
zum special Unterpfand eingesetzt den Adelich Kanofftzkÿschen hoff mit allen deßen Gebäwen begriffen weithen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten sambt dem Garten, alhie in St. Elisabethæ Gaßen neben Jr. Friderich Ludwig Kanofftzÿ Von Langendorff deß Jr. Debitoris eheleiblichem Bruder gelegen, welcher ietzt hypothecirte hoff gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen, und hiebevor durch des Jrn Debitoris H. Vattern nunmehr seel. bewohnt worden seÿe,
Item die helffte dem H. Debitori für ohnvertheilt gebührend ahne dem Murrhoff sambt allen deßen appertinentien, wie auch die helffte ahne denen zu dießem hoff gehörigen Zwen aßer Wögen, von welcher ietzt Verpfändeten hoffs helffte gehend iährlichen 20. viertel wÿdems früchten Fr. Mariæ Salomeen Kanofftzkÿn Von Langendorff Wittibin gebohrner Wetzlerin Von Marsilien seines eheleiblich. Fr. Mutter

Auguste Henri Kanoffsky de Langendorff vend la maison à Jean Philippe Friderici

1665 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 431-v
Erschienen der Edel und hochgelehrte H Johann Wolffgang Pfeil V.I.D & Advocatus auch Fürstl. Würtenberg. Consiliarius, im nahmen deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen H Augusti Henrichs Kanofftzkÿ von Langendorff
in gegensein deß Edel- From- und wohlweÿsen H Johann Philipß Friderichs deß beständig. Regiments der herren Fünffzeh. dißer Statt
Ein vorder und Zweÿ hinder häußer, mit dero hoff, hoffstätten, Bronnen, Garten und allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in St. Elisabeth. Gaßen einseit Zum theil neben H Friderich Ludwig Kanofftzkÿ von Langendorff, Stättmaÿstern deß Verkäuffers eheleiblichen Brudern, theils neben der Schreiberisch. Behaußung, theils neben dem holtzapffelisch. hoff, anderseit Zum theil neben der Samblung Zum Creutz theilß neben der Heßlerisch. Behaußung hind. Zum theil vff der Statt innere Ringmaur allwo daß hinder Gartenhauß einen Außgang habe, und zum theil vff daß grüne Äwelin, da es ein brückhlin habe, stoßend gelegen – umb 3600 Guld.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 24 août 1667 Jean Philippe Friderici à vendre la maison rue Sainte-Elisabeth au comte palatin de Birkenfeld.
Ils ordonnent au comte palatin Adolphe Jean de renvoyer les comédiens qu’il a autorisés à faire des représentations publiques malgré l’interdiction du Magistrat

1667, Conseillers et XXI (1 R 150)
Pfaltzgrav Adolff Johann Kaufft Ein hauß. 125. Idem præsentirt in seinem hoff, sachen, wieder Mghh. verbott anzustellen. 180.
(f° 125-v) Sambstags den 24. Augusti – H. XV. Friderici, Hertzog Adolff Johann
H. XV.er Joh: Phill. Friderici bericht p. Wildten daß Er mit Hertzog Adolff Johann, weg. Eines haußes in der Elisabethen gaß in tractatum stehe, demselben solches käufflich Zu überlaßen, bitt Ihme den Consens darüber zu erstatten. Erk. mit gebettenem consens dergestalten willfart, daß der fürst die Jenige conditionen welche beÿ erkauffung des Stibischen hoffs der H Pfaltzgraff Zu Bürckenfeldt eingegangen vnd d. der fürst nicht ferners gegen der Stattmawr bawen eingehe vnd sich darzu erklähre.

(f° 180-v) Sambstags den 21.ten Decembris – Pfaltzgrav Adolff Johann will wieder das verbott die Comoedianten spielen Laßen
Her Synd. Frid Zeigt ferners an, daß, ohnerachtet MHh. denen Comoedianten die geführte Erlaubnuß Zu agiren Zum Zweÿten mahl abgeschlagen, Hertzog Adolff Johann Ihnen gleichwohlen Ein Theatrum in seinem hoff habe auffschlagen laßen vnd bewilligt daß Sie offentlich die gantze Nacht* über daselbsten spielen mögen, dieweilen nun solches Mghhn Zu Schimpff gereicht, alß stellt Er Zu dero belieben, ob *oren Comoedianten nicht heut noch anzuzeigen seÿe, daß Sie sich auß der Statt hienauß machen sollen. Erk. soll denen Comoedianten daß Sie innerhalb 24. Stunden, beÿ leibesstraff, die Statt raumen sollen, angezeigt werden.

La vente au comte palatin Adolphe Jean a lieu en janvier 1671

1671 (21. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 35-v
(Prot. fol. 19.) Erschienen der Edel, From Und Wohlweÿs. H. Johann Philipß Friderici deß beständigen Regiments der Herrn Fünffzehen
in gegensein deß Durchleüchtigsten Fürs: und Herren, Herren Adolph Johannsen Pfaltzgraffen beÿ Rheÿn in Baÿern, Zu Gälch, Cleve, und Berg Hertzog, Graffen Zu Veldentz, Sponheim der Marckh, Ravenspurg und Rixingen, Herren Zu Ravenstein und Mörspurg Cammer Directoris deß Edel und Vesten H. Valentin Felckhen, vff inserer gnäd. Herren Rhät und ein und Zwantzig alberaÿt am 24. Augusti A° 1667. sub Certis conditionibus obrigkeitlich ertheilten Consens
Hoff, Hauß, Hoffstatt und Garten, mit aller deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und gerechtigkeiten, in dißer Statt in St. Elisabethen Gaßen, einseit neben H. Friderich Ludwig Kanoffskÿ Von Langendorff, Rittmaÿstern, anderseit Zum theil neben H. Johann Sebastian Schreibern Fürstl. Würtenberg. Cammer Rhat und theilß neben der Samblung hinden uff die Statt Maur stoßend gelegen – umb 2000 lb

Adolphe Jean, comte palatin du Rhin de Deux-Ponts Cleebourg, maréchal au service de Suède
Adolf Johann Pfalzgraf bei Rhein zu Zweibrücken-Kleeburg (1629-1689), schwedischer Reichsmarschall
° 21 octobre 1629, château de Stegeborg, † 24 octobre 1689, ibidem
marié en 1649 à Stockholm, avec Else Beate Brahe (1629-1653), fille de Per Brahe le jeune
remarié en 1661 à Tidö, avec Else Elisabeth Brahe (1632-1689), fille du général Nils Brahe

Gustave Samuel Léopold comte palatin de Deux-Ponts
Gustav Samuel Leopold von Pfalz-Zweibrücken (* 12. April 1670 à Stegeborg in Söderköping, † 17. September 1731 in Zweibrücken), Herzog von Pfalz-Zweibrücken. Im Jahr 1696 trat er zum römisch-katholischen Glauben über.
Er heiratete am 10. Juli 1707 die Pfalzgräfin Dorothea von Pfalz-Veldenz-Lützelstein (* 16. Januar 1658 in Lützelstein, † 17. August 1723 in Straßburg) in Zweibrücken, Tochter von Pfalzgraf Leopold Ludwig von Pfalz-Veldenz-Lützelstein und Gräfin Agatha Christine von Hanau-Lichtenberg
Die Ehe von Gustav Samuel Leopold und Dorothea wurde kirchlicherseits am 23. April 1723 wegen zu naher Verwandtschaft annulliert. Danach heiratete er am 13. Mai 1723 morganatisch Luise Dorothea, Gräfin von Hoffmann (1700-1745), Tochter des Oberhofjägermeister Johann Heinrich von Hoffmann

Adolphe Jean comte palatin de Deux-Ponts
Adolf Johann der Jüngere (* 23. August 1666, † 27. April 1701 Schloss Lais, Livland
(références dates et portaits, Wikipedia, Adolphe Jean, Wikipedia, Samuel Léopold)

Les deux fils d’Adolphe Jean de Suède, Adolphe Jean et Gustave Léopold, vendent à la Ville la maison qu’habite depuis 1685 le lieutenant de roi de la Bastie

1699 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 130-v
der durch leuchtigsten durchleuchtigsten Fürsten, Fürsten Und Herrn Herrn Adolph Johann, und Gustav Leopold beeder Hn Herr Gebrüder, Pfaltzgraven beÿ Rhein, zu beÿern, Zu Gülich, Clev, und bergen Hertzogen, Graven zu Veldentz Sponheim, der Marck Ravenspurg und Rixigen, Herrn zu Ravenstein und Mörßberg, Obermabtmann der Gemeinschafft Guttenberg /:salv. tit:/ herr Johann Georg Wimpff p alß durch ein von hochstged. Ihr. hochfürstl. dhlt. Pfaltzgraff Adolph Johann eÿgenhändig underschriebenen am 20.t Xbr A° 1697 in Wien datirten General mandati (bevollmächtiget)
/:salv. tit:/ herrn Johann Theobald Reißen deß ledigen Regiments der Herren dreÿ Zehn, und /:salv. tit:/ herrn Johann Christoph Kellermanns deß beständigen Regiments der Herrn XV. beÿsitzers, beeder alß von hochlöblichen Collegio der Ein quartirung im nahmen gemeiner Statt Straßburg hierzu insonderheit subdelegirter
höchstged. Herrn Herrn Pfaltzgraffen allhier an St. Elisabethæ gaß gelegene behaußung, hoff und Gartten, sambt allen deren Gebaüen, weiten, begriffen und Zugehördt. wie solche Mons. de la Bastie, Lieutenant du Roy bereits seit A° 1685 inngehabt, bewohnt, und genoßen hat, auff zweÿ Jahr lang, von weÿnachten deß verwichenen 1698.sten Jahrs an zu rechnen, umb einen Jährlichen Zinß nemblich 100 pfund pfenning

Le lieutenant de roi de la Bastie demande de reconstruire le mur renversé par le vent entre son logement et son voisin Jean Michel Gambs (à l’est) et de remplacer le puits à seaux par un puits à pompe. Ils ajournent la décision quant à la première demande et accordent la deuxième. Après visite des lieux, ils font refaire le mur dont le voisin devra régler la moitié des frais.

1699, Préposés au bâtiment (VII 1378)
M. Marnais de la Bastie, Lieutenant du Roÿ beÿ alhiesiger Garnison. 1. 2. 6. 16. 29. 55. 77.
(f° 1) Sambstags den 3. Januarÿ – die gemeinschafftl. Mawr zwischen Mr de la Bastie und Herrn Joh: Michael Gambsen Gärten
Augenschein eingenommen in Mr de la Bastie, des Lieutenant du Roy, beÿ alhiesiger Garnison Wohnung auff der Elßbethen Gaßen, in dem Gartten alwo die jenige Mawer so mit Herrn Johann Michael Gambßen dem Schreiber in alhiesigem Kauffhauß, gemeinschaftlich und beede Gärtten unterscheidet, durch den jüngsten sturmwind beÿ 100. schuhe lang eingeworffen worden. Erk. Bedacht.
Ferner in dießem Gartten, darinnen Mr de la Bastie den schöpffbrunnen der mitten im Weeg stehet, biß auff die end hinweg gebrochen mit aichenen diehlen zugedeckt und Zu einem Gumpbronnen Zugerichtet Zu haben verlangt.
Erk. Fiat, doch daß die materialia darvon auff der Statt Mawr hoff transferirt werden.

(f° 2-v) Eodem die [Dienstags den 6. Januarÿ 1699] – Mr de la Bastie Gartten: Mawr
Wegen des in Mr de la Bastie Gartten am 5.ten huius eingenommenen augenscheins die eingefallene Mawer betr. ist Erk. Soll die Mawer auff der Statt costen fürderlich auffgeführt und die helffte der unkösten herrn Johann Michael Gambß Zuerstatten angehalten werd.

Le maçon Jean Fausser et le menuisier Henri Rech présentent aux préposés les factures de travaux ordonnés par Monsieur de la Bastie. Ils en règlent une partie en demandant de ne plus faire de travaux à l’avenir sans leur ordre.

(f° 6) Donnerstags den 29. Ejusd. [Januarÿ 1699] – Joh: Faußer der Mawrer sucht bezahlung der arbeiten Mr de la Bastie hauß
Johannes Faußer der Mawrer und burger allhier, ersuchten MGHh. in underthänigkeit, Ihme die jenige 21. fl. 5 ß d welche Er inn Monsieur de la Bastie Hauß mit arbeiten gezwungener weiß Verdienet, bezahlen Zulaßen.
Erl. Soll mit 10. lb bezahlt, Ihme aber darbeÿ ernstlich verbotten werden, ohne MGgh. befehl nichts mehr alda Zuarbeiten.

(f° 16) Dienstags den 17. Ejusd: [Martÿ 1699] – Heinrich Rech d. Schreiner umb bezahlung der in Mr de la Bastie Wohnung verferttigte arbeit
Heinrich Rech, der Schreiner, producirt einen Zedul krafft deßen Er in Mr de la Bastien des Königs Lieutenants Wohnung für Verfertigte arbeit 81. livres 4. sols Verdienet, bitt umb deßen bezahlung, aldieweilen Mr. de la Bastie Ihme nicht contentiren wolte.
Erk. soll mit 19. lb. d. bezahlt Ihme aber darbeÿ nichts mehr ohne befelch MGHh. ane dergleichen orthen Zuarbeiten oder daß man Ihme nichts darfür bezahlen werde gewärtig sein solte, beditten werden.

Monsieur de la Bastie demande qu’on lui loue un terrain (930 pieds de long) à l’arrière de son jardin le long du fossé des Orphelins. La rente annuelle s’élève à une livre

(f° 29-v) Donnerstags den 21. Ejusd: [Maÿ 1699] – Monsr. de la Bastie pt° Allmend Zinses
Ego proponirt, Es seÿe Monsieur de la Bastie, der Lieut: du Roy beÿ alhiesiger Garnison, jüngstens Zu mir auff den Pfenningthurn gekommen, und Habe mit beditten, daß Er gesinnet wäre den jenigen platz hinter seinem Gartten in dem sogenanten Waisengäbel Von Gemeiner Statt umb einen jährlichen Zinnß in lehnung Zunehmen, nun habe der Herr Statt Lohner und der Werckmeister den platz abgemessen und befunden, daß derselbe 720. schuhe lang seÿe, es Verlange aber derselbe noch einen platz darzu so 210. schuhe lang ist und Von Mr Isaac Eßdraßen dem Hoßenstricker gebawen werde.
Erk. Würd dem Herrn De la Bastie dieser gantze platz, so 930. schuhe lang ist, in ansehung seiner Gemeiner Statt und der gesampten Burgerschafft erweisender freündschafft umb 1. lb d jährliches Zinnßes Verlühen

(f° 55) Dienstags den 25. Ejusd. [Augusti 1699] Mr de la Bastie
Der Werckmeister auff den Maurhoff berichtet, daß Mr de la Bastie einen Stein umb das Waßer Zum sprentz ins einem Gartten darinnen auffzuhalten, Verlangt. Erk. Soll einer gekaufft werden.

Monsieur de la Bastie a planté des espaliers le long du fossé des Orphelins non seulement sur le terrain qui lui a été loué mais sur un autre, contenant un acre 1 582 pieds carrés. Il demande un titre comme celui remis au notaire royal Dutil pour qu’il puisse transmettre le terrain. Les préposés répondent que la rente est trop modique pour établir un titre. De la Bastie déclare qu’il paierait volontiers davantage. Le titre est établi pour une rente annuelle de trois livres.

(f° 77) Dienstags den 10. Ejusd. [9.bris 1699] Mr de la Bastie gartten
Ego proponite, Es habe Monsieur de la Bastie wie MGHh. bekandt hinter seinem Gartten unden in dem sogenanten Waisengräblein die eine seithe erhöhen und mit Spalierbäumen besetzen laßen, und gebetten man möchte Ihme einen allmend Zinnß darauff schlagen, welches auch beschehen und seÿe demselben 1. lb d angesetzt worden, Er habe aber nach der handt noch einen platz darzu gezogen. also daß solcher gantze platz anietzo der Werckmeister abmeßung nach 1. Acker und 1582. quadrat schuhe groß ist und gebetten ob Mghh. Ihme eine schrifftliche Lehnung, wie Mons. Dutil dem Königl. Notario auch geschehen, ertheilen wolten, damit Er in ansehung der daran gewanthen uncosten solches Verkauffen oder seinen Erben vermachen könte, * hätte Ihme Zwar beditten, daß solches beÿ alhiesiger Statt nicht bräuchlich wäre, und daß ein andere, deme mann keine obligation wie Ihme hätte, solchen platz umb einen solchen geringen Zinnß nicht bekommen würde, der darauff replicirt, Er wolte lieber einen größern Zinnß geben, wann mann Ihme ein solche Lehnung geben wolte.
Erk. Soll der Zinnß uff 3. lib d gesetzt, und die Lehenung auff die art wie Mons. Dutils außgeferttiget werden.

Le comte palatin Gustave Léopold vend à la Ville la maison acquise selon le titre du 21 janvier 1670. Il s’accorde avec la ville au sujet du loyer qu’il doit pour lui-même et son représentant Wildermuth.

1701 (14. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 569
S. T. Hr. Joh: Georg Wimpf deß Durchleuchtigsten fürsten u. Herren Hn. Gustav Leopold, Pfaltzgrafen beÿ Rhein, in Baÿern, zu Gülch, Cleven, u. Berg Hertzog, Grafen zu Veldentz Sponheim, der Marck, Ravensperg und Rixingen, Hn. zu Ravenstein u. Mörßburg hochverordneter oberamptmann u. zu dießem Contract (…) Hr. mandatarius
S. T. Jr. anthoni Eberhard Bock Von Bläßheim jetzigen regirenden Hn. Stättmeisters u. XIII.ners, wie auch Hn. Johann Reinbold Friderici alten Ammeisters, mit Zuziehung S. T. Hn Joh: Jacob Friden Jcti. u. Gemeiner St Consulenten, alß Von Unßeren HHn. denen XIII.en hierzu Deputatorum, daß Iro Hochfürstliche Dlcht. gemeiner Statt Straßb. verkauft
Dero Hoff allhier ahne St. Elisabethæ Gassen, bestehend in Hauß, Hoff, Hoffstatt, u. Garthen mit allen deren gebaüen, begriffen, zugehörden u. gerechtigkeiten einseit neben T. Hn. frid. Ludwig Kanoffskÿ v. Langendorf Rittmeistern modo T. Hn. Louis de Burckwald Obrist Lieutenant unter dem Rotenburgischen Regiment zu pferd, anderseith Vormahls neben Hn. Joh: Sebastian Schreiber fürstlichen Würtembergischen Cammerrath zuem theil, zuem theil neben einer alten Samlung, hinten auf die alte Statt maur stoßend gelegen, allermaßen selbige in A° 1671 den 21. jan. Verkauft u. in hießiger C Contract stueb verschrieben worden – umb 2575 pfund
Worbeÿ ferners Verglichen, daß der Von Gemeiner Statt biß dato wegen deß hauß quæst. gereichte haußzinß annoch Ihro Hochfürstl. Drlcht. dem H. Verkäufer biß nächstkünfftig weÿhn. dießes jahrs bezahlt, u. Deroselben eine Dero hohenstand gemäße logirung beÿ H. Wildermuth /:mit welchem Ein löbl. Magistrat dißfalls billigen dingen nach zu conveniren u. denßelben zu indemnisiren sich hiermit Verbindet:/ verschaft werden solte, mit dießem ferneren anhang, daß wann über Kurtz oder lang Ihro Hochfürstl. Durlcht. gedachten Hn Wildermuths behaußung Zuer logirung nicht mehr anständig seÿn, sondern anderwärthig zu logiren verlangen würde, u. E. Löbl. Magistrat eine seiner Disposition unterworfene behaußung vor sich hatte, alßdann Ihro derselbe hierunter gehorsambst u. zumahlen nach bestem Vermögen so lang Gott Ihro Hochfürstl. Drlcht. d. leben fristen wird, an handzugehen gehalten seÿn solle

Le lieutenant de roi de la Bastie demande que la ville fasse refaire l’escalier et la galerie vers le jardin. Il expose que le bâtiment est en mauvais état, le portail trop étroit pour faire passer les carrosses sans abîmer la porte, ce qui l’oblige à la laisser ouverte jour et nuit. Le chef des travaux estime qu’il faudra deux ou trois ans pour remettre la maison en état. De nouvelles poutres seront posées dans l’encorbellement pour réparer la galerie et l’escalier. Les murs en pan de bois risquent de s’écrouler si on les modifiait. Il faudrait alors reconstruire le bâtiment à neuf, ce qui est sans doute l’intention du lieutenant de roi. L’entrée est difficile à changer à cause des latrines du voisin, un nouveau portail reviendrait à cent rixdales. Les préposés en réfèrent aux Treize.
Le chef des travaux rapporte que l’intendant Pelletier de la Houssaye et le gouverneur de la province d’Huxelles souhaitent que le bâtiment soit en partie reconstruit. Les travaux ne devraient pas excéder 8 000 livres tournois (2 000 livres strasbourgeoises) d’après les plans, soit la moitié pendant l’année en cours et l’autre l’année suivante. Il charge le syndic royal d’en référer aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. L’ingénieur du roi Allié transmet aussi des plans le 20 juin, on estime cependant que les premiers sont préférables. Le bâtiment à construire entre la cour et le jardin de manière que des ailes pourront le relier ultérieurement au bâtiment avant reviendrait cependant à 14 000 livres tournois. Il est cependant souhaitable que la dépense se limite à 8 000 livres tournois, ce qu’approuve le marquis d’Huxelles. Le chef des travaux établit un devis selon lequel la dépense se monterait à 8894 livres mais que les anciens matériaux représentent une valeur de 868 livres. Les préposés achètent du voisin (à l’est), le notaire Christophe Evrard Bær le mur et le terrain sur lequel il reposait. Le rez-de-chaussée du nouveau bâtiment est terminé début septembre 1702. Le lieutenant de roi demande quelques changements qui lui sont accordés.

1702, Préposés au bâtiment (VII 1380)
Monsieur Marnais de la Bastie, der Lieutenant du Roy alhier, verlangt daß mann seine Wohnung new bawen möchte. 4. 5. 32. 39. 40. 41. 44. 55. 57. 67.
(f° 4-v) Montags den 16. Januarÿ 1702. – Monsieur de la Bastie verlangt d. seine Wohnung bawen werde
Augenschein eingenommen in der Statt Behausung, welche Monsieur De la Bastie, der Lieutenant du Roy, bewohnet, in St. Elisabetha gaßen gelegen, darinnen derselbe MGHh gewiesen, daß die Steeg und Gallerie gegen dem Gartten Zu gantz ruinirt, ingleichem daß sich das gebäw außeinander thäte, ingleichem daß das thor am hauß in den hoff Zu eng wäre, und wann man mit der Kutschen hinein führe die thür verreißen thäte, welches Verursachet, d. Er solche außheben laßen und müßte also sein hauß tag und nacht offen stehen. Erk. Bedacht.

(f° 5) Mittwochs den 18. Ejusd. – Mr de la Bastie wohnung betr.
Wegen eingenommenen augenscheins in Monsieur De la Bastie Wohnbehausung referiren der Statt Lohner und beede Werckmeister, daß dieses hauß gar wohl reparirt werden könte, daß es auch Zweÿ oder dreÿ jahr dauren würde, nemblichen es müßten die Steeg und die Gallerie an dem Stock gegen dem Gartten Zu wider in einen guten standt gesetzt, etliche balcken in den Überhang ingezogen, und die Verkleidungen außgebeßert werden, dann wann mann an den Riegelwänden etwas enderen wolte, das gantze gebäw Zusammen fallen würde und alßdann new auffgebawen werden müßte, Welches Mr De la Bastie aigentliches absehen und intention wäre, das haußthor könte seinem Verlangen nach wohl geandert werden, die einfahrt aber würde wegen des Nachbaren Secrets dreÿ Zoll enger werden alß die jetzige seÿe, und dardurch außer des rangs, den mann im hinein fahren beßer alß anietzo bekommen würde, wenig helffen, Er verlange auch ein Zierliches Portal daran, Welche reparationes alle zusammen nicht üer 100. Rchtlr kosten würden.
Erk. Sollen dieselbe dieses gebäw nochmahlen genaw visitiren, wie demselben geholffen werden könte, Zu papier bring. und Zu der herrn XIIIen protocollo lüfferen.

(f° 32) Montags den 15. Maÿ 1702. – Mr de la Bastie wegen bawung seines Wohnhaußes
Der Statt Lohner proponirt, Es habe Monsr. de la Bastie, le Lieutenant du Roy, beÿ alhiesiger Garnison, Ihme beditten, daß der alhiesige Königl. Intendant Mons.r Pelletier de la Houssaye, auff Zu vorher gepflogene unterredung mit Monsr. le Marquis d’Huxelles, dem Gouverneur de la Province d’Alsace willen gegeben, daß sein auff der Elßbethen Gaßen gelegenes Wohnhauß, welches Gemeiner Statt jüngstens käufflichen an sich gebracht hatt, und sehr bawfällig ist, Zum theil new gebawen werden solle, wie der darüber gemachte Riß außweißen thäte, es solten aber nicht mehr als 8000. Livres und zwar in diesem jahr 4000. Livres und in dem nächtskünfftigen jahr 4000. livres daran Verwendet werden mit bitt solches fürderlichst werckstellig Zumachen. Herr Syndicus Klinglin habe Ihme solches ebenmäßig also angezeigt, mit befelch solches den Obern Bawherren Zu hinterbringen und den anfang daran Zumach.
Erk. Soll herr Syndicus ersucht werden solches Unsern Herren, den herren Räth und XXI Zu communiciren, damit die Obere Bau Herren Ihrer Ordnung gemäß deren consens undt befelch halten möchten.

(f° 39-v) Mittwochs de, 14. Junÿ 1702. – Gebäw in Mr de la Bastie wohnung
Augenschein eingenommen in Mr de la Bastie Wohnbehausung, alwo der Statt Lohner, MGHh das abgebrochene gebäw gewiesen und außweisung Verlangt, Welchen von denen MGHHh: Vorgelegten Grundtrißen nach Er diesen bawen führen laßen solte ? Erk. Bedacht.

(f° 40-v) Dienstags den 20. Ejusdem
Augenschein eingenommen in Monsieur de la Bastie des Lieutenant du Roy Wohnbehausung auff der Elisabethen gaßen alwo der Statt Lohner das newe Gebäw, welches überzwerck Zwischen den hoff und garten gesetzt werden solle, außgesteckt und MGHh. in beÿsein Monsieur Allié, des König. Ingenieur gewiesen Hatt, beÿ dieser gelegenheit ist der Riß, welcher des Chevalier de Chamilly Cammer diener über diesen baw Verfertiget hatt, examinirt worden dabeÿ Mr de la Bastie Zuerkennen gegeben, daß Er lieber sehe, daß der Baw nach den ersten Riß Verferttiget würde.

(f° 41) Eodem die. – Gebäw in Monsieur de la Bastie wohnung
Wegen des gebaws in Monsieur de la Bastie Wohnbehausung ist für gut befunden worden, daßelbe überzwerch Zwischen den hoff und Garten, wie solches außgesteckt worden, verfertigen Zulaßen, damit solches für jedermann, den mann darin logiren müßte, bequem wäre, und in das künfftige im fall mann es Vonnöthen haben würde, daßelbe mit Zweÿen flügeln an das Vordere gebäu anhencken könte, Zu welchem ende durch den herrn Lohner ein riß gemacht werden solte.

(f° 44) Dienstags den 27. Ejudsem [Junÿ 1702] – Monsieur de la Bastie wegen seines bawes
Ego proponiore, es habe herr Syndicus Johann Baptista Klinglin etlichen von MGHH, communicirt, wie daß Monsieur Pelletier de la Houssaye, der alhiesige Königl. Intendant Ihme beditten, daß Er von Monsieur de la Bastie, dem Lieutenant du Roy alhier, Vernommen, daß die Obere Baw: Herren gesinnet wären, das gebäw in seinem hauß auff eine andere manier, alß solches dem herrn Marquis d’Huxelles und Ihme Vorgetragen worden seÿe, nemblichen überzwerch Zwischen dem Hoff und Garten, setzen Zulaßen, Welches ein großes geld und über 14.000 livres kosten und noch Zu mehrerem bawen, nemblichen mit Zween flügeln daßelbe an das Vordere anzuhencken,ursach geben würde, so Er nicht für rahtsam, sondern für beßer gethan zusein erachtete, daß solches gebäw dem Ihme und dem Herrn Marquis d’Huxelles Vorgelegten Grundtriß nach und Zwar solchergestalten, daß es in allem nicht mehr, alß die darzu Zu emploÿren erlaubte Summ der 8000 Livres kosten thäte, Verfertiget würde, Er der Herr Syndicus wäre auch der meinung daß mann des Herrn Intendanten rath folgen solte, weilen es auch Von MGHh. den dreÿzehen also Erkandt worden seÿe, und der andere vorschlag MGhh. bloß allein Zu mehrern bawen obligiren thäte.
Lect. extract Schreibens von Monsieur le Marquis d’Huxelles an herren Syndicum Klinglin auß dem Lager zu Stephanßfelden de dato 15. Maÿ 1702. des inhalts, daß Er sich mit dem herrn Intendanten dahin Verglichen, daß wegen des gebäws in Mr de la Bastie Wohnung ein plan oder devis, Krafft deßen das gebäw mit aller Zugehörung nicht mehr alß 8000. Livres kosten thäte, gemacht und solches gebäw innerhalb Zweÿ jahren Verfertiget werden solte. In erwegung MGHh. wegen bawfälligkeit dieses haußes, daßelbe auff eine oder die andere weiße repariren oder bawen Zulaßen sich nicht entziehen könte, der Statt Lohner producirt den von MGHh. den XIII.en approbirten Grundriß sampt der æstimation was solches gebäw kosten würd, so sich auff 8894. Livres belaufft, daran aber wider abgehen 868 lb. so mann auß den darvon bekommenden materialien widerumb Zuerlösen hoffet.
Erk. Soll diesem Riß nach gebawen und nicht mehr als 8000 Livres daran Verwendet werden.

(f° 55) Dienstags den 29. Augusti 1702. – Herrn Not: Christoph Eberhard Bären wurd seine gerechtigkeit an einer gemeinschafftl: Mauren abgekaufft
Lect. Underthänigst: und höchstfleißigstes Bitten Herrn Notarÿ Christoph Eberhard Bären, umb conserviung seiner gerechtigkeit an der Zwischen seinem Gärttlein und demjenigen MGHh. gehörigen hauß auff der Elisabethen gaßen geleg., darinnen Monsieur de la Bastie, Lieutenant du Roy beÿ alhiesiger Garnison logirt gestandenen Ihme Zum halben theil gehörigen abgebrochenen und wider gantz new, mit außlaßung seiner Zuvor gehabten blindtlöcher, auffgebawenen Mawren.
Der Statt Lohner und beede Werckmeister berichten, daß ged: Herr Notario Bären an der abgebrochenen mauren 40. schuhe in der länge, 15. schuhe in der höhe und 8. Zoll in der dicke oder breite Zuständig gewesen seÿe, und die darbeÿ geweßte stein 10. fl. werth wären.
Erk. Wann Herr Notarius Bär MGHh. die gerechtigkeit, die Er an dieser mawren gehabt, sampt dem grund und boden darauff selbige gestanden, cediren, auff seine daran gehabte gerechtigkeit gäntzlichen renuncÿren auch nimmermehr keine prætension daran formiren wolle, sich reversiren würd, solle Ihme darfür und für die materialien, so mann von der abgebrochenen mawer bekommen, 15. lb. d. baar bezahlt werden, Welches Er mit danck acceptirt, für die Ihme gelüfferte 15. lb d quittirt und den revers extradirt, darneben aber gebetten hatt, weilen Er Wahrgenommen, daß der tachtraufff welcher Von dem tach, so auff dieses newe gebäw gelegt in sein gärttlein gerichtet würd, dardurch Er dann große ungelegenheit und schaden empfangen und leiden müßte, solches abzuwenden, Ferner Erk. Soll ein Kupfferer nach an dieses tach gemacht und dardurch das wasser in Mr de la Bastien höfflein gelaitet werden.

(f° 57-v) Montags den 4. 7.bris 1702. – Gebäw in Monsieur de la Bastie wohnung
Augenschein eingenommen in dem newen Gebäw, welches in Monsieur de la Bastie Wohnbehausung gebawen würdt, alwo der undere stock sowohl an Mawr, alß holtzwerck auff geführet stunde, daran Mr de la Bastie einige geringe änderungen an den Rigelwänden mit thüren Verlang hatt welches auch willfahrt worden ist.

(f° 67-v) Donnerstags den 19. Ejusd: [Octobris 1702]. – New Gebäw in Monsieur de la Bastie hauß
haben die beede Obere Bawherren herr XV. Dietrich undt herr XV. Gambß beneben herrn Dr Flachen das in Mr De la Bastie, des Königl. Lieutenants behausung auffgeschlagene newe Gebäw besichtiget und solches gut befund.
(Pages des XXI manquantes)

Le lieutenant de roi de la Bastie obtient que le portail de son espalier porte les armes de la ville

1712, Préposés au bâtiment (VII 1385)
(f° 62) Dienstags den 12. Julÿ 1712 – Mr de la Bastie
Idem es Verlange Monsr. de la Bastie, der alhiesige Lieutenant du Roy, daß Mghh. Ihne an dem portal seines Espaliers der Statt Wappen machen lassen möchten. Erk., Willfahrt.

Charles de Marnais la Bastie cède l’espalier à son gendre François Joseph de Hurtigheim

1716 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 98-v
Messire Charles de Marnays La Bastie Brigadier d’Infanterie Lieutenant du Roy a Strasbourg d’une part
et de l’autre Mr François Joseph Dhircheim Capitaine d’Infanterie au régiment d’Alsace La Marck, lesquels ont reglé les comptes qu’ils ont a faire pour les 400 Livres que led. seig.r de La Bastie s’est obigé de Luy payer toutes les années pour l’interet de 8000 livres de dotte promis en mariage a sa fille Dame Anne de Marnays Lors qu’il l’a mariée à M de Dhircheim en l’année 1700
M de La Bastie a cedé son espalier scitué derrière l’hôpital des bourgeois avec tous ses droits appartenances et département – (doit) à la ville 12 Liures de Cense ainsi qu’il est parlé par le Contrat qu’il a fait avec les Magistrats de plus que la jouissance de l’espalier s’etendroit a tous les enfants males qui viendroient du mariage de M Dhircheim et de lad D° Anne de Marnays et à leurs successeurs males à faute desquels ledt. seign de la Bastie entend que led.t espalier passe a l’hopital de La ville

Le lieutenant de roi Montmiral demande à la ville de prendre des mesures pour que l’étang soit rempli d’eau et ne dégage plus de puanteur. Le chef des travaux propose de déplacer l’ouverture du canal en amont de l’espalier de l’assesseur des Quinze Hürtigheim.

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
(f° 150) Montags den 27. Ejusd. [febr. 1719] Mons. de Montmirail pt° deßen Weÿers im garten
Augenschein eingenommen in dem Von Mons. de Montmirail, dem Lieutenant du Roy besitzenden Garten auf der Elisabether Gaß, allwo der durchgehende Canal, insonderheit wo der Weÿher ist, beÿ einfalledem druckhenem Wetter, einen S. V. Gestanck Causiret, Auch schnacken und andere Ungeziffer Anziehet, bittet MGHh. Hierin Zu remedieren, in Specie Zuerlauben den Weÿher außfüllen Zulaßen.

(f° 165-v) Donnerstags den 30. Martÿ 1719. – Mons. de Montmirail pt° Canals
Auf eingenommenen Augenschein in dem Von Mons. de Montmiraille dem Lieutenant du Roy allhier besitzenden Garten, ist Erkannt, daß H. Lohner Commission Zugeben, den daselbstigen Canal eheistens in standt Zubringen, Auch die Herren Pflegere des Spithals Zuersuchen das geröhr Von dem Spithal, ihrem Gethanen Anerbieten nach, in den Weÿher in ermeltem Garten Zu deßen Außfüllung schütten Zulaßen.

(f° 171-v) Dienstags den 18. Ejusd. [Apr. 1719] – Mons. de Montmirails Weÿher betr.
Herr Frantz Rudolph Mollinger, der Statt Lohner berichtet MGhh das Mons. Etoffé, der allhiesige Ingenieur als Er in erfahrung gekommen, daß Monsieur Montmirail der allhiesige Lieutenant du Roy, den in Seinem garthen befindlichen weÿher gern außgefüllet hätte, Ihme deßen gedancken eröffnet, welche dahin Ziele, daß wann MGhh. dem jetzigen Einfluß auß dem äusern Graben Zumauren, dagegen Herrn XV.er von Hürtigheim Espalier, einige schuh oberhalb der eisern thürn eine andere öffnung, wodurch der einfluß in den auf dem Grünäwel befindlichen Graben gerichtet würde, machen liesen, so könte Gemeine Statt als dann ein großes wegen der Landveste des langen Grabens, der Zugeworffen vnd allein ein Küßbrücklein hinter der mauren gemacht würde, wegen deßen unterhaltung erspahren, welcher Vorschlag vor nutzlich befunden, vndt Herrn Lohnern Committirt worden, Mr de Montmirail davon part Zugeben, dauch datâ occasione Herrn XV.er von Hürtigheim Versichern daß MGHhn beÿ dieser eröffnung Seiner in besten Zuverschonen sich bereits resoluirt.

Le lieutenant de roi Montmiral demande qu’on lui fasse un bûcher dans son poulailler. Le pignon en mauvais état appartient au voisin Spindler. Les préposés demandent au chef des travaux de prendre les mesures nécessaires.

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
(f° 67-v) Dienstags den 28. Julÿ 1722. – Mr Montmirail verlangt ein holtz Schopff
Herr Frantz Rudolph Mollinger der Statt Lohner berichtet Mghhen daß Mons. Montmirail der allhiesige Lieutenant du Roy verlangt Ihme einen Schopf Zum Brennholtz im Hühnerhoff Seiner bewohnenden behaußung machen Zulaßen, umb solches in das trockene legen Zukönnen, es hätte zwar Herr Spindler mit der Statt an solchem ort einen Gemeinschaftlichen und etwas schadhafftes steinern Gäbel, da Zu beförchten Er möchte dadurch schaden nehmen, allein da könte mann der Zeit erwarten. Erk. Solle Herr Lohner die anstalten machen daß solcher Schopf fürdelich gefertigt werde.

Le lieutenant de roi Montmiral demande des plantes pour son jardin

1724, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Monsieur Montmirail den Lieutenant du Roy betr. 26.b.
(f° 24-v) Dienstags den 14. Martÿ 1724. – Mr Montmirail vmb wasen in seinen Garten
Jean Bossant berichtet mghhn. daß Mons. Montmirail der allhiesige Lieutenant du Roy, in Seiner von Gemeiner Statt habenden wohnung beÿ 300. waasen nötig hatt, bittet also Ihme den platz anzuweißen, wo Er solche stechen solle.
Erk. Solle solch vor dem Weißenthurn lincker hand an den glacis steche, vnd Ihme deßwegen ein Schein mitgetheilt werden.

Le lieutenant de roi Montmiral demande d’entourer des arbres fruitiers en espalier d’une clôture à claire-voie

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
(f° 128-v) Dienstags en 14. Ejusdem [Januarÿ 1727] – in Mons. de Montmirail des Lieutenant du Roy Garten solle ein Lattenzaun gemacht werden
Idem [Herr Frantz Rudolph Mollinger der Stattlohner] proponirt, daß Monsieur de Montmirail sollicitire jhme in dem Garten beÿ seinem bewohnenden Statthauß ein Gewißen Platz etwann Zehen Ruden Lang und oben sobreit, worauff seine Spallier Obsbäum stehen, mit einem Latten Zaun Zuumbgeben, damit nicht jedermann Hinein Könne. Erkannt solle Gemacht werden

Le lieutenant de roi Montmiral demande de refaire le plancher de son orangerie

1731, Préposés au bâtiment (VII 1394)
(f° 159-v) Montags den 25. Junÿ 1731. – Mons. Montmirail wegen bawens
Mons. Montmirail der allhiesige Lieutenant du Roy verlangt, weilen der Boden in Seinem Gewölb unter der Orangerie verfault vnd wieder frisch belegt werde muß, daß sowohl der Boden als der Dachstuhl möchte erhöhet, vnd das gestell an dem Camin in Seinem Cabinet geändert werden.
Erkandt, Solle bedes verlangter masen machen laßen.

Le pan de bois au premier étage du bâtiment avant est pourri. Comme le rez-de-chaussée ne peut soutenir un mur, il est remplacé par un nouveau.

1733, Préposés au bâtiment (VII 1395)
(f° 152) Montags den 5. Junÿ 1733. – des Lieutenant du Roy Hauß braucht reparationen
In dem Vor ein jeweiligen Lieutenant du Roy gewidmeten Hauß auf der Elißbether gaß, an welchem in der fordern gegen der gaß stehenden Wand des Mittleren Stockwercks, das Holtz meistentheills Verfaullt und so beschaffen, daß nothwendiger weiß entweder Neü Holtz eingezogen, oder die Maur des Untern Stockwerckhs, Biß an den Obern Stock Continuirt werden muß, weilen aber die Untere Maur auch in schlechtem standt sich befindet, und Keinen Last tragen mag, als ist Erkannt, daß wieder ein Neüe Riegelwandt solle Gemacht werden.

Le lieutenant de roi de Trélans demande de transformer un petit bâtiment derrière la serre en pigeonnier en rehaussant le toit. La visite montre que le plafond de la gloriette doit être réparé, la toiture refaite en l’inclinant davantage. Le lieutenant de roi demande aussi de lambrisser deux chambres au deuxième étage du bâtiment avant. Les réparations mineures sont accordées.

1736, Préposés au bâtiment (VII 1397)
(f° 63-v) Dienstags den 14. Ejusdem [Augusti 1736] den Herrn Lieutenant de Roy betreffend
Herr Lohner proponiret, es Habe Mr. de Trelan Lieutenant de Roy allhier, ein Klein Gebäuel Hinder seinem Gewächßhauß, welches es Zu einem Daubhauß machen, und Zu dem ende das Dächel erhöhet Haben will, Erkannt, solle gemacht werden.

(f° 118) Dienstags den 2. Ejusdem [Aprilis 1737] – Mr. de Trelan Lieutenant de Roy
Ehe referire, daß Herr Johann Daniel Wetzel, Herr Georg Friderich Lemp und ich beneben dem Werckmeister des Zimmerhoffs ein augenschein an der gloriette in Mr de Trelan Lieutenant de Roy garten eingenommen und befunden, daß 1.° der Platfond darinnen gäntzlich Verfault und nothwendig Zuverbeßeren, 2° Zu Conservation der Gloriette nöthig daß das Ohne dem schadhaffte dach, wo es Zuflach, umb etwas erhöhet, und gantz neu gedeckt werde, damit das Regenwasser desto beßer ablauffe, und nicht darauff halten bleibe und durch tringt. 3° daß Unten etliche Neüe schwöllen eingezogen, 4° das gegitter an einigen Orten reparirt und 5° alles mit farben wiederumb frisch angestrichen werde.
Derselbe bate Auch in dem 2. Stockwerck seines fordern Hauses eine auf die Gaß Gehende Cammer, welche mit blättlein besetzt, und Keine fenster hat, mit diehlen belegen, täfflen und fenster darin machen, wie auch eine Andere Kleine Cammer oder Cabinet neben Voriger ebenfalls täffelen Zulaßen.
Erkannt solle, weilen es Lauter Kleinigkeiten, alles gemacht werden.

Le lieutenant de roi de Trélans expose que le pignon et le pan de bois dans l’ancienne maison sur la rue se déforment sous le poids de la charpente qu’il faudrait remplacer par une nouvelle plus légère. Il demande aussi de réparer la cheminée pour que le ramoneur puisse y accéder. Les préposés consentent à la deuxième demande mais ajournent leur décision quant à la première. Ils ordonnent deux mois plus tard de faire les travaux qui reviendront à 300 florins.

1740, Préposés au bâtiment (VII 1399)
(f° 37-v) Mittwochs den 15. Junÿ 1740. – Mr. de Trelans Lieutenant de Roy
Mr. de Trelans Lieutenant de Roy allhier, welcher Mghh. gewießen, daß die gibel und riegelwänd an dem alten auf die Gaß gehenden Hauß schwach, und ewas gehoben, daß Zubeförchten, der darauff stehende schwehre Dahstuhl möchte das gebaw eintrucken, bate deßwegen umb einen Niedrig und Leichteren dachstuhl, deßgleichen sagte er, daß das außwendig an dießem Hauß Hinauff gehende Camin schadhafft seÿe, daß der Caminfeger nicht mehr darin Zu steigen getrawe.
Erkannt solle das Camin gemacht werden, das übrige aber ist Zu bedacht gezogen.

(f° 49-v) Dienstags den 2. Augusti 1740. – Mr. de Trelans Lieutenant de Roy
Mr Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister des Zimmer Hoffs referirt, daß er Mr de Trelans, Lieutenant de Roy alt gebäu darauf er ein Kleinen Dach stuhl Verlangt Abgemeßen und Überschlagen, welche Veränderung in allem auf 300 fl. Kommen werde. Erkandt solle gemacht werden.

Le lieutenant de roi de Trélans demande dans une lettre que reproduit le procès verbal qu’on construise des écuries dans son logement, celles dont il a la disposition se trouvant trop éloignées. Il déclare savoir que le Magistrat évite les dépenses non nécessaires. La commission propose d’acquérir deux maisons voisines (à l’est) et de les approprier. Les frais (4 500 florins) seront couverts en vendant la maison que la ville a autrefois acquise du notaire royal Bidier Dutil en y attachant un droit de brasserie pour la vendre à meilleur prix. Le projet est adopté sur recommandation du préteur royal.

1742, Procès verbaux des XIII, 3 R 88
dem M. de Trelans Lieutenant de Roy solle eine Stallung an sein Hauß gebauen werden, occasione wessen verschiedenes erkandt wird. 157. der Bescheid, die dem Dutilischen Hauß beÿ legende gerechtigkeit des Bierbrauens und Bierschanck betreffend, wird denen H. Fünftzehn: Meister communicirt. 196. der geschehene verkauff des Dutilischen Haußes am Philipp Wilhelm Milius wird confirmirt. 270.
(p. 157) Donnerstag d. 22. Februarÿ – dem M. de Trelans Lieutenant de Roy soll eine Stallung an sein Hauß gebauen werden, occasione wessen verschiedenes erkandt wird.
Schließlichen sagte H. Stättmeister Von Müllenheim, Es habe M. de Trelans Lieutenant de Roy in hiesiger Statt an die Hh. Deputirte in der Einquartierung: stub ein Schreiben abgeleßen folgenden innhalts
à Strasbourg le 15 feurier 1742. Vous Scaués, Messieurs aussy bien que plusieurs de Vos principaux Magistrats que i’ay eu l’honneur de Vous solliciter depuis longtemps, et de vous faire des Representations sut la ncesssité indispensable qu’il y a de munir ma maison que i’occupe d’une Ecurie, L’éloignement de Celle que i’ay actuellement occasionnant journellement des desordres et des inconvéniens, dont je Vous ay fait le detail. Je Sçais très bien, Messieurs, la repugnance qu’une pareille depense Vous causera, Et je Serois mesme le premier à vous l’éuiter par mon inclination a menager vos interests de mon mieux mais je regarde ma demande si necessaire et si utile, que ie ne doute point, que vous ne vous y determiniés dans la suite de votre propre mouvement, pour rendre le logement du Lieutenant de Roy dans la perfection convenable, je me flatte que Vous ne me Refuserés point cette marque de votre amitié, Et que Vous voudrés bien me faire sur cela un mot de réponse. J’ay l’honneur d’estre très parfaitement, Messieurs, Votre très humble et très obesissant seruiteur, Signé Trelans.
Wohlbesagte Hh. Deputirte hätten nach empfang dieses brieffes gleichbalden dafür gehalten, daß dem M. de Trelans in ansehung deßen guten verständniß mit einem Löbl. Magistrat und Vor die Bürgerschafft tragenden auffmercksamkeit alle mögliche Gefälligkeit Zu bezeügen seÿe, und damit solches mit behöriger Cognitione Causæ geschehen möge, für nöthig erachtet, mit Zuziehnung des Statt Lohners des Werckmeisters auf den Zimmerhoff und ane derer Zimmer: und Maurermeistern einen augenschein einzunehmen umb zu sehen, wo etwann die, Zu Verhütung der in dem Schreiben geklagten Inconvenientzien und desordres, begehrte Stallung hinzubauen seÿen möchte. Beÿ seibigem habe sich ergeben, daß in dem Vor die ieweilige Lieutenants de Roy allhier destinirte [p. 161] Von Wohlbesagtem M. de Trelans anietzo bewohnenden ehemahlen genandten Badischen Hoff kein platz Zu einer Stallung sich befinde, es Wäre aber nächstens dabeÿ Zweÿ kleine häüßer gelegen, deren eines Johann Christoph Goldbach dem handelßmann und das andere François Langlois dem Sattler zugehörig ist, Welche mann kauffen und dazu gebrauchen könnte, das Erstere seÿe Von dem H. Lohner und Vorangerregten Zimmer: und Maurer: Meistern auff 1450. fl. und das andere auff 1050. fl. laut deroselben darüber unter dem 21. hujus erteilten und unterschriebenen Abschatzungs Schein, æstimirt worden, Zu dieser Summ des Ankaufs müße mann noch 2000. fl. Vor baukosten, umb diese [p. 162] stallung und Was sazu gehörig in stand zu setzen, folglichen die ganze Außlaag 4500 fl. betragen Würde, demnach nun der Pfenningthurn solche dißmahlen nicht bestreiten kann, hätte die Hh. Deputirte ein Expediens undt mittel gefunden, durch welches dieses Gelt ohne Beschwerung des gemeinen Seckels auffzubringen Wäre, darinnen bestehend, daß der Zwischen dem Elisabethen Tor und dem Waal Situirte Weÿland H. Bidier Dutil des Königlichen Notarÿ Wittib und Erben abgekauffte Behausung, Welche anfänglichen Zu loschirung einer gewissen anzahl officiers und nachgehends Zu auffrichtung Königlicher Bachöffen gewidmet gewesen, und dermalen gemeiner [p. 163] Statt keinen oder doch gar geringen nutzen trägt, Wann Zuvor derselben die Gerechtigkeit des Bierschancks Würde beÿgelegt Worden seÿn, Verkaufft und der à Zehn biß Zwölff tausend Liures etwann daraus erlösende Kauffschilling Zu acquisition der gemelten Zweÿ häüßer und erbauung des Stals quæstionis angewendet werden könnte, Weilen dieses aber eine Sach, Welche die Hh. Deputirte in besagter Einquartierung: Stub sich zu nehmen anstand tragen, habe Er in ihrem nahmen solche Meinen Herren Vortragen und sie Zu deroselben fernerer untersuchung und Decision außstellen Wollen.
H. Ammeister Faber und H. XIII.er Lang als dermahlige Deputirte [p. 164] in der Einquartierung, Stub referirten iuch durchaus auff den von dem H Stättmeister gethanen umbständlichen Vortrag.
Die Hh. Advocaten, nach deme Sie erinnern daß Vor dem M. de Trelans amme möglichste deferentz zu bezeügen, überließen Meiner Herren hohen gutachten, ob die dessen Ansuchen einzugehen belieben Wolten.
Ihro Excellentz Herr Prætor Regius sagte, Es meritirte der M. de Trelans wegen seiner gegen E. Löbl. Magistrat und der Burgerschafft bißher bezeügter sonderbarer affection und Wohlgewogenheit, Meiner Herren hohachtung undt Wäre Ihm solche in dem heütigen casu durch willfahrung seines Petiti [p. 165] realiter Zu bezeügen, da neben dem die Von Selbigem angezogene und durch entfernung des dermahlen habenden Stalls Von seinem bewohnenden hauß fürwaltende Inconvenientzien undt unter dessen Domestiques Verursachte Desordres eines theils sattsamb bekandt, andern theils aber die Construction einer neuen Stallung vermittelst des Verkauffs des Dutilischen behausung dem ærario Publico nicht beschwerlich fallen wird, Vermeine demnach daß dem M. de Trelans eine Neue Stallung begehrter maßen solle gebauen, und diese Meiner Herren Erkandtnuß Ihme Von denen Hh. Deputirten in der Einquartierung: Stub notificirt, 2° durch deren besorgung die Gerechtigkeit des bierschancks Wie auch des Bierbrauens [p. 166} der Dutilischen Behausung Zugeÿgnet, 3° Solche Von Ihme folgends, so gut möglich, Verkaufft, 4° der daraus erlösende Werth Zu erkauffung beeder im Vortrag gemelter häüßer, Wie auch bestreitung der Bau: Kösten gebraucht, mithin der sich etwann befindende überschuß, nach abzug 9000 Liures Vor erstbesagte Außgaaben ohngefehr Zu gemeiner Statt nutzen sonsten angewendet und 5° Von denen Obern Bauherren die Beförderung dieses gebäüs, nach einem von dem Lohner Vorläuffig gemachten Riß und auffgesetzten Devis Verordnet und betrieben werden.
Conclusum, Wird Herrn Prætoris Regÿ voto in allen Puncten unanimiter gefolgt.

Le lieutenant de roi de Trélans demande qu’on remplace les anciens seaux en cuivre par de nouveaux

1742, Préposés au bâtiment (VII 1400)
(f° 7-v) Dienstags den 6. Februarÿ – M. de Trelans Lieutenant de Roy
Herr Lohner ferner, daß Mons. de Trelans Lieutenant de Roy Neue Kupfferne Eÿmer an seinen Brunnen Verlange, weilen die Alte außgenutzt und Zerbrochen.
Erkannt, solle die alte Zurückziehen, und Neue dahin Geben

La ville a acheté deux maisons pour bâtir une écurie. Le lieutenant de roi propose d’acquérir ou de louer aussi un jardin à l’arrière pour le réunir à la remise et aux écuries.

(f° 19) Montags den 23. Ejusdem [Aprilis 1742.] seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – Mr de Trelans
An Mons. de Trelans des Hießigen Lieutenant de Roy bewohnenden Statthauß an der Elisabethen gaß, neben welchem die Herren Deputirte Zu den Einquartierungen Zweÿ Häußlein gekaufft und auß dem Von dem Versteigten Dutilischen Hauß am Wahl ane der Elßbethen Gaß erlößten Kauffschilling Bezahlt haben, umb eine Remise und Stallungen für besagten Mr de Trelans dahin Zubauen, Weilen nun ein Frau Pfarrer Hutin und Frau Pfarrer Königin Zugehöriges gärtlein sich dahinder befindet, welches einseiths und mit einem and. an Mr de Trelans Garten und Hauß, Anderseiths neben der erkaufften Häußlein einem gelegen, als ersuchte Mr de Trelans Mghh. das gärtlein auch darzu Zukauffen oder Zulehnen, damit Er Von seinem garten durch dießes gärtlein Zu der Remise und Stallungen Kommen können.
Erkannt, sollen Frau Pfarrer Hutin und Frau Pfarrer Königin als proprietariæ dießes gärtleins Hierüber gehört und befragt werden, ob Sie solliches der Statt Verkauffen oder Verlehnen wollen ?

(f° 27) Dienstags den 22. Ejusdem [May 1742] Mr de Trelans
Herr Lohner erinnert, daß Mons. de Trelans der Hießige Lieutenant de Roy starck darauf dringe, daß seine Stallung und Remise möchte Gebauwen werden, Begehrt deßwegen außweißung, wie er sich Zuverhalten Habe. Herr Stättmeister Von Hürtigheim sagt, weilen Man die Intention gdg. Herren der XIII weiß, daß dießer Stall und Remise solle gebawen werden, gestalten die Häußer allda, auf dero befehl, Von den Herren Deputirten Zur Einquartierung, Zu dem ende gekaufft, Von dem Kauffschilling des Verkaufften Dutilischen Hauß am Elßbethen Wall gezahlt und noch 2000 fl. alß wäre er der meinung, daß mit bauen der anfang gemacht und Inzwischen damit die sach in Ordnung geht, die Erkantnus darüber, Von gnädigen Herren den Dreÿzehen an die Hand geschafft, wegen des Gärtleins aber, die sach noch Zur Zeit in Suspenso gelaßen werden könte, welchem gefolgt worden. Vid. Infra fol. 58.-b

L’acquisition du jardin est réglée par un échange entre l’abbaye de Neubourg qui vient d’acheter deux maisons voisines. La ville acquiert le jardin et cède une ancienne ruelle.

1742, Préposés au bâtiment (VII 1400)
(f° 58-v) Montags den 1. Octobris 1742. Abt und Convent des Closters Neuenburg, Mr de Trelans
Nachdeme Herr Abt und Convent Eines Löbl. Gotteshaußes Zu Neuenburg beÿ Hagenaw, auf Ratification Gnädiger Herren Räth und XXI. beÿ dero Hoff an, noch Zweÿ alte Häußer gekaufft jhren Hoff dardurch Zu Vergrößern, beÿ deren einem ein Gärtlein sich befindet, so an Mons. de Trelans des Hießigen Lieutenant de Roy bewohnendes Statt hauß stoset, und Zwischen deßen garten und neüerbauten Stallung gelegen, als seÿen nicht nur der Kauff Obiger beÿden Häußer Dato in Hießiger Contractstub Verschrieben sondern auch Zugleich ein Tausch Zwischen der Statt durch die Obere Bauherren und dreÿ des Pfenningthurns Eines und gedachter Abteÿ andern theils getroffen und Verschrieben worden, Krafft deßen die Abteÿ der Statt obgeregtes Gärtel und die Statt Hingegen der Abteÿ die beÿ abgekaufften Häußern gelegenen Von der Elisabethen Gaß hineingehenden Schlupff oder Allmend gäßel für eigen abgetretten, so daß Kein theil dem andern etwaß nachgegeben, doch solle die Abteÿ an der Von der Statt, in dem schlupff kürtzlich neüauffgeführtte Maur, die Helffte der Baukösten der Statt refundiren, als dann aber auch die helffte an der Maur haben, und das gärtlein Zu des Lieutenant de Roy Statthauß gezogen werden. vid. supra fol. 27.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient l’achat des maisons par l’abbaye de Neubourg et l’échange.
1742, Conseillers et XXI (1 R 225)
der H. Abt und Closter Zu Neuenburg erhalt die Ratification eines Kauffs und respectivé Cession Zweÿer häüßer und eines gärtleins. 568. Erstged. Zweÿ häüßer werden von dem Real Schirmgeld vermittelst 100. th. befreÿt. 581.
(p. 568) Montag d. 17. 10.bris 1742. Römer Nomine des Hochwürdigen Infulirten Abten, Priorn und Convents der Abteÿ Neuenburg Cistercienser Ordens an dem heiligen Forst beÿ Hagenau Mandatarÿ des Ehrwürdigen Patris Antonÿ Rousset Priesters und groß Kellers allda producirt gehorsambsten Memoriale und bitten, durch Welches Selbige Vorstellen, Wie daß Sie gemeiner Statt Zu lieb, umb M. de Trelans hiesiger Statt Lieutenant de Roy Remisen und Stallungen bauen Zu können, Zweÿ häüßer und ein gärtlein ane St. Elisabethen gaß gelegen acquirirt und Von diesem gärtlein und häüßern den nothwendigen platz Zu Erbauung gedachter Remisen und Stallungen gemeiner Statt gegen einem allmend gäßlein und anderen cedirt, Es seÿ auch diese acquisition und respectivé Cession den 3. 8.bris iüngst, und also in ferÿs, da Meine Herren nicht gesessen, auff hohen befehl in der Cantzleÿ Contract Stub Verschrieben die Ratification aber und reversales außgestellet Worden
Wann nun aber dieselbe, diese acquisition Zu machen, niemahlen gedacht, Viel weniger solche in der that gemacht haben würde, Wofern solche nicht Gemeiner Statt Zu lieb und M. de Trelans Stallungen und Remisen erbauen zu können, geschehen Wäre, sonsten die Statt selbsten dise acquisition mit grosem Kosten hätte thun müßen. Alß ergebet dero gehorsambstes Bitten, Meine Herren geruhen Wolten, die geschehene und allbereit Verschriebene acquisition und resp. Cession gnädig Zu ratificiren und der Reversalen haben, ob rationes allegatas, die Conditiones so viel leidentlicher zu machen, oder etwas ein Vor allemahl anzunehmen.
Erkandt, Wird die Vorgegangene acquisition und resp. Cession gedachter Zweÿen häüßer und gärtlein Obrigkeitlich ratificirt und bestättiget, mithin H. XIII. Lang und H. XV. Kornmann abgeordnet, umb die deßhalben auffsetzende Reversales also einrichten zu laßen, daß dadurch Hiesiger Statt Jurisdiction und Gerechtigkeiten kein abbruch geschehen, sondern selbiger allerdings auffrecht erhalen werden mögen.
Deputati ijdem zu Anzeigung de Bescheids.

(p. 581) Montag d. 24.ten Xbris 1742. Herr XIII.r Lang referirte, demnach Zufolg Mghh. Erkandtnuß vol 17. Hujus die von E. Hochwürdigen Abteÿ Neuenburg Cistercienser Ordens an dem Heil. Forst beÿ Hagenau, Gemeiner Statt Zu lieb, umb M. de Trelans hiesiger Statt Lieutenant de Roy Remisen und Stallungen bauen Zu können, geschehene und bereits in der Cantzleÿ Contract Stub verschriebene acquisition und resp. Cession Zweÿer Häußer und eines Gärtleins ane St. Elisabethen Gaß gelegen, Obrigkeitlich ratificirt und bestätiget, mithin Er H. XIII.er und H. XV. Kornman abgeordnet worden, umb die deßhalben auffsetzende Reversales also einrichten Zu laßen, daß dadurch hiesiger Statt Jurisdiction und Gerechtigkeiten kein abbruch geschehen, sondern selbige allerdings auffrecht erhalen werden mögen. So hätten Sie Deputati dieser Ew. Gnad. Erkandtnuß noch Zur Zeit Kein genügen leisten Können, maßen von seiten des Gotteshaußes Neuenburg geziemend remonstrirt worden, daß es dieser besagten beeden acquisitionen gar nicht nöthig gehabt, sondern solche lediglich auß deferentz gegen Ewer Gnd. gethan, die Abteÿ auch gesinnet wäre, diese Zweÿ häußer abbrechten zu laßen umb damit das Vorhin erkauffte hauß so dem Real schirmgeld schon unterworffen, Zu vergrößern, welches Sie ein ansehnliches Kosten würde, dahero Verhoffen derselben Herr Prælat Prior und Convent, es werden Ew. Gnd. hierinn ein geneigtes einsehen haben, und auß oballegirten motivis die Abteÿ leidentlich tractiren, und gegen Erlag eines gewißen ein vor allemahl Zu bezahlenden quanti selbige obiger acquisitionen halber Von bezahlung des Real Schirmgelds hochgeneigt befreÿen. Dieses Real schirmgeld, weilen obbesagte Zweÿ Häußer und Gärtlein vor 1750. lb. d. erkaufft worden, belieffe sich jährlichen ad 10. fl. 5 ß davon aber das Gärtlein so Gemeiner statt cedirt worden abzuziehen wäre, welche 10 fl. 5 ß die abteÿ Neuenburg dannoch mit Ein hundert Thaler in baarem Geld ein Vor allemahl auß Zu Kaufen und abzulaßen Ew. Gnad. anofferiret.
Wann nun Ew. Gnad. in erwegung Ziehen, daß besagte Abteÿ Neuenburg diese Zweÿ Häußer Und Gärtlein, wie oben gedacht, mehr Zu gunsten Gemeiner Statt und auff Zusprechen der Hochverordneten Oberen Bauherren, alß Zu ihrem eigenen nutzen acquiriret, und Gemeine Statt, ja das quæstionirte Gärtlein allerdings gratis bekommen, welches doch Vor ein Liebhaber beÿ 400.fl. werth ist, also wird Zu Ew. Gnd. hocherleüchteter dijudicatus anheim gestellt, ob dieselbe geruhen wolten, auß oballegirten umbständen, dem remonstrirenden und supplicirenden Gottes Hauß Neuenburg in seinem petito auff obigen fuß der Ein hundert thaler Vor den außkauff und die befreÿung des Real schirmgeldts mehrged. Zweÿer häußer zu willfahren, einfolglichen denen Deputirten die hände Zu eröffnen den Contract in Ew. Gnad. Contractstub auff besagte Weiß vorzunehmen, wodurch Ew. Gnd. Jurisdiction und Gerechtigkeiten im gerigsten nicht lædirt wird. puncto der Einlogirung besagter Zweÿer häußer hat es seiner richtigkeit, und werde die Deputirte sich dißfalls die nöthige Reversales geben laßen.
H. XV. Kornmann bekandte sich Zu der Von H. XIII. Lang abgestattete relation und hatte derselben nichts beÿzusetzen.
Hierauff wurde nach gehaltener Umbfrag Erkannt, wird das Von der Abteÿ Neuenburg gethane Oblatum, Vor den Außkauff und die befreÿung des Real Schirmgeldts obgedachter Zweÿer häußer ein vor allemahl Ein Hundert Thaler zu bezahlen Obrigkeitlich angenommen und ratificirt, mithin denen Herren Deputirten committirt die Contract Verschreibung auff besagte weiß in allhiesiger Cantzleÿ: Contractstub Vorzunehmen, und dahin besorgt zu seÿn, daß die benöthigte Reversales Zu erhaltung Mghh. Gerechtigkeit, Von mehrged. Abteÿ Neuenburg außgestellt werden.
Deputati iidem zu anzeigung des bescheids.

Le plancher de l’orangerie est remplacé par un nouveau.

1744, Préposés au bâtiment (VII 1401)
(f° 45-v) Dienstags den 12. ejusdem [Octobris 1744] – Mr de Trelans
Herr Lohner proponirt, daß Mons. de Trelans der hießige Lieutenant de Roy einen Neuen Boden in seiner Orangerie Verlange, Indeme der alte schon gantz Verfault. Erkannt, solle gemacht werden.

Le lieutenant de roi de Lort demande de construire un étage supplémentaire sur les remises à gauche de la cour, de modifier des cheminées à la française et des fenêtres dans la maison.

1764, Préposés au bâtiment (VII 1411)
(f° 33) Mittwochs den 4. Julÿ 1764. Augenschein eingebommen – M. De Lort Lieut. de Roy
In der Elßbethengaß im Hotel du Lieutenant de Roy, berichtet H. Werber es Laße M. Delort der jetzige Lieutenant de Roy Mgg. ersuchen noch ein Stockwerck über die remises im hoff Linckerhand Zu bawen in dem hauß aber etliche frantz. Caminer Zu veränderen, Neue fenster und Gipß decken Zu machen, und das hauß auß Zuweißen. Erkannt, Soll gemacht werden.

Dessins de l’hôtel du lieutenant de roi, dressés par Pierre Valentin Boudhors

1775, AMS, cote 1 PL 434
Plan und Façade das thor des Hotels so edessen durch den H: Lieutenant du Roy der Stadt Straßburg bewohnet, betreffend.
N° 1, 2, 3, 4, 5, 6, et 4 ist der Plan im Rez de Chaussée dieses thors.
N° 8, 4 und 7 ist die Flucht des Giebels von dem Haus de Mademoiselle de Marclesie.
In dem Thor pfeiler 4, 3, 2, 6 und 7 befindet sich auf ungleiche tiefe einbegauen auf der Seit de Mademoiselle de Marclesie Erstlich ein Bakofen mit A. Zweitens ein S.V. Secret mit B samt einer Thür mit C. bezeichnet.
Im ersten Stok in den Winterlager dieses Thors ein 2.ten S. V. Secret samt einer thür im Giebel mit D und eine Steeg welche auf einem bühnlein führet mit D bezeichnet.
P. Nota, die Thür F befindet sich würcklich Zugemauert. Boudhors, architecte

Profil de la holandoise prise par la ligne AB (1 PL 435)
Plan partiel de la façade et du rez-de-chaussée de l’Hôtel du Lieutenant du Roi, rue Sainte-Elisabeth (1 PL 436)
Plan concernant l’intérieur de l’Hôtel du Lieutenant du Roy (1 PL 437)
Plan du souterrain de l’Hôtel du Lieutenant du Roy (1 PL 438)
Façade de l’Hôtel du Lieutenant du Roy du côté de la rue Sainte-Elisabeth (1 PL 440)
Hôtel du Lieutenant du Roy, façade de l’orangerie et de l’holandoise à faire au jardin de Monsieur de lord (1 PL 441)

Les préposés adjugent au rabais un mur dans le jardin

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
(f° 213-v) Dienstags den 3. Aprilis 1781. – Hâtel de M. Delort lieutenant du Roy p° Garten: Maur
Weiter wurde Zur Versteigerung au Rabais der hinten an M. Delort, lieutenant du Roy Garten aufzuführenden Maur um dieselbe den Plans und Devis gemäs meisterhaft die verfertigen geschritten. Die Verfertigung derselben wurde zur Versteigerung angesetzt vor 450 fl. Und wurde solche Mr Marx Sporer, dem Maurer als wenigst forderndem auf zu führen überlaßen gegen Bezahlung 360 Gulden, vidé Devis und Plans so unterschrieben worden

L’inspecteur des bâtiments Boudhors présente la facture du mur construit par le maître maçon Nagel entre le jardin de M. Delort et celui du professeur Fried par adjudication au rabais.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
(f° 115) Dienstags den 8. Junii 1784 – Hôtel de M. Delort
Herr Bau Inspector Boudhors producirr Aufnahm Schein einer aufgeführten Maur Zwischen del Garten an dem Hôtel von M. Delort und Herrn Prof. Fried Garten, so durch Adjudication au Rabais vom 23. Septembris 1783 Herrn Rathh. Nagel, dem Maurer aufzuführen überlaßen worden, vor 220 Livres, woran Löbl. Stadt die Helfte zu zalen mit 110 Livres. Erkannt, bezalung.

Sommaire du dossier sur la transformation de l’hôtel du lieutenant de roi en hôtel prétoral (AMS, cote VI 583)
Series actorum concernant l’hotel Prætoral rue Ste Elisabeth

  • (1) 1785. 19. novembre – Proposition originaire de M. les Directeurs des batimens pour l’établissement d’un hotel Prætoral dans l’hotel du lieutenant de roy, joint a) soumission du S. Martin, b) devis estimatif par le S. Boudhors, c) soumission du S. Klotz
  • (2) 1785. 31. décembre – Avis de la deputation œconomique sur la Proposition et sur la soumission troc pour troc annoncée verbalement par le Sr Boudhors. Décret rendu en conséquence.
  • (3) 1786. 16. janvier – Soumission et garantie par ecrit du Sr Boudhors pour un soumissionnaire anonime
  • (4) eod. – Lettre à M. le M.al de Segur expediée en date du 11 janvier pour demander son autorisation.
    (5. 6. 7. 8. 9. 10.) 1786. 13. février – Deux reponses du Ministre du 23 et 31. janvier
    Soumission du S. Nagel produite, observation par écrit de M. le Préteur royal sur les difficultés a eclaircir, avis de la deputation œconomique. Décret donné en conséquence et nouvelle lettre au Ministre en date du 18. en lui envoyant la soumission du Sr. Nagel.
    (11. 12.) 1786. 8. avril – Lettre de M. le préteur royal de Paris du 31. mars par laquelle il renonce au projet du nouvel hotel. Réponse du Magistrat du 10 avril et proposition de vendre aussitôt l’hotel du lieutenant de Roy.
  • (13. 14) 1786. 24. avril – Réponse de M. le Preteur pour la vente par adjudication du 16 et 19. avril.
  • (15) 1786. 29. avril – Rapport en conséquence à M.M. les XXI pour faire ordonner le decretum alienandi quod Et*
  • 1786. 26. juin – Rapport de M. M. les directeurs des batimens sur le resultat des trois enchères porté à 49.200 L. 6 Surmise de 1200 L. par le S. Nagel. Nouvelle proposition pour l’établissement d’un hotel Prætoral, plans nouveaux, devis détaillé et soumission du Sr Nagel du 30 juin, avis de la deputation œconomique en faveur du nouveau projet et decret a la suite de la soumission.
  • 1786. 1° juillet – Rapport aux XXI pour faire revoquer le decretum alienandi et les enchères qui s’en sont ensuivies et autoriser la nouvelle destination.
  • 1786. 14. août – Rapport de M. M les directeurs des batimens sur differens changements et additions proposés par l’Entrepreneur pour debouter l’entrepreneur de sa demande.
  • 1786. 25. septembre – Lettre du Ministre pour lui rendre compte que la soumission du Sr Nagel a été acceptée aux conditions originaires de la cession de l’ancien hotel.
    Avance de 20. M. L. au Sr Nagel contre hypothèque sur l’hotel cedé, vid: plus bas 4. decembre
  • 1786. 4. decembre – Nouvelle avance de 10. M. L. octroyée à l’Entrepreneur sous caution bourgeoise.
  • Eodem – Denonciation de M.M. les directeurs des batimens que n’ayant point de caves établies dans le nouveau projet on pourroit en établir une dans le jardin . Decret pour demander des éclaircissements, plans et devis.
    1786. 30. décembre – Réponse de M.M. les directeurs des batimens joint plans et devis et projets relatifs aux caves à établir. Avis de la deputation œconomique et soumission du S. Nagel agréé en conséquence à 11.200 L.
  • 1787. 26. mars – Denonciation de M.M. les directeurs des batimens que les caves projettées ne peuvent s’établir sans pilotage, décret à ce sujet.
    Requête de la veuve Nagel pour une avance de 6000 L.
  • 1787. 28. avril – Rapport de M.M. les directeurs des bâtiments concernant les motifs de la suspension des travaux de la part de la veuve de l’Entrepreneur – déclaration par écrit de celle-ci et demande aux fins d’être déchargée de l’Entreprise d’après son impuissance à y satisfaire – votum de M. Fischer
  • 1787. 5. may – Avis referé par la deputation œconomique sur le demande ci-dessus de la veuve Nagel et decret arreté en conséquence qui enjoint à lad. Entrepreneur de satisfaire aux Engagemens de la soumission, et charge M. M. les directeurs des bâtiments d’y veiller – votum de M. Turckheim
  • 1787. 23 juin – Rapport de la deput. œconomique sur deux notes de M. M. les directeurs des bâtiments, la première remise aux actes le 8. juin contenant la déclaration définitive de la veuve Nagel, cette note est accompagnée d’une requête de la V. Nagel pour être déchargée de l’Entreprise, 2° du calcul sommaire de la succession de son mari, et 3. et 4. des décrets insinués recement à la veuve pour la continuation du batiment. La 2° note produite le 22. juin a pour objet de proposer la reunion de cette Entreprise avec celle des casernes aux Ponts couverts, soumission du Sr Klotz signée le 20 juin pour entreprendre l’un et l’autre bâtiment moyennant 256.000 L.
    Etat estimatif des ouvrages du corps des casernes projetté, Etat porté à 226.324 L. Vota par écrit de M. M. de Dietrich, Lemp, Turckheim et Fischer.
    Arrêté des trois chambres du 23. juin de poursuivre la veuve Nagel après communication préliminaire à M. le Préteur.
  • 1787. 9. juillet – Rapport de la deputation qui a conféré avec M. le Preteur et ordonne en conséquence la vérification des calculs et une visite et Estimation d’Experts.
    1787. 13 et 16 juillet – Deput. œconomique, instruction tracée aux Experts, et nomination des Sr. Dixnard, Müller, Gruber, Arnold et Sontheim
  • 1787. 27 août – Lettre de M. le Preteur a M. l’Ameistre regent produite aux chambres le 27 août par laquelle M. le Preteur declare renoncer en ce qui le concerne au nouvel hotel, cette renonciation est acceptée et M. l’ameistre regent prie d’en remercier M. le Préteur.

Cahier des charges pour construire par entreprise le nouvel hôtel prétoral rue Ste Elisabeth selon les plans et les conditions retenues (terrassement, travaux du tailleur de pierres, du plâtrier, du menuisier, du serrurier, du vitrier, du peintre, du sculpteur et du décorateur). Les pilastres en plâtre de la salle à manger auront des chapiteaux ioniques, ceux de la grande salle de compagnie des chapiteaux corinthiers (article 10). Les cheminées à la française seront surmontées de miroirs (article 11). Les passages dans les deux cours et dans la basse-cour setont pavés en pierre de la Kinzig (article 13). Les travaux seront exécutés d’après les plans en employant dans la mesure du possible les matériaux de démolition. Les travaux supplémentaires qui pourront être nécessaires seront payés au tarif ordinaire. L’entrepreneur sera rétribué par la cession de l’ancien hôtel prétoral dont il entrera en jouissance dès que le nouveau bâtiment sera terminé. C

Devis der Maurer: Grund: Steinhauer: Gipser: Zimmer: Schreiner: Schlosser: Glaser: Mahler: Bildhauer: Ausstreich und sonst Arbeiten so löbl. Stadt zu Einrichtung des Prætorat mit innbegriff der brauchbaren Gebäuden des hôtels des gewesenen Königs Lieutenant nach beÿgelegten Planen und Conditionen dieses durch eine Haupt Entreprise erbauen zu lassen willens ist.
Wie folgt
1.ter. Art. Maurer Arbeit
Der Übernehmer soll das zur Ausführung dieses Plans nöthige und nicht löbl. Stadt gehörige hauß auf seine Kösten laut seiner Soumission acquiriren und den Plan in allen Theilen nach der Länge, Breite, Form, façon und Stock Höhe der Durchschnitte bewerckstelligen, wie auch alle façade Mauren nach der Dicke, wie die alten façade Mauern so stehen bleiben, aufführen lassen.
2.ter. Art.
Alle Fundamente der samtlichen neuen façaden sollen bis auf den soliden boden gegraben und nach der erforderlichen tiefe und dicke mit gutem Gemäuer aufgeführt werden. Unter das Gebäud gegen der Gaß links dem Portal sollen, nach der Tiefe der würcklichen Keller, neue Keller ausgegraben und gedrähmt werden.
Alle neu aufzuführende Façade-Mauren sollen unten mit steinern Socles auf die Höhe, wie es in den façaden gezeichnet, gemacht werden. Der socle an den alten façade-Mauren, so gebraucht, soll mit blatten formiret werden. Alle neue Fenster-Gestelle sollen nach der Größe der alten eingerichtet, und alle Thüren der Façaden sollen von sauber gearbeitene Haustein nach der Größe und Weite wie sie im Plan gezeichnet, gemacht werden. Alle Fenster-Bänck sollen von quader nach dem Profil, so dem Entrepreneur gegeben, ausgearbeitet werden. Die Gewänder und Stürtz der Fenster sollen von sauber gearbeiteteten Werckstückern gemacht werden und in das Mittel der Höhen eines jeden Fenster-Gewands soll ein Binder ebenfalls von Werckstückern gesetzt werden. Über die Fenster sollen die nöthige Bögen so wohl über Stürtz als Kleif mit einem halben oder gantzen Stein, wie es der Platz erlaubt, gesprengt werden. Die dreÿ Thoren in der basse Cour sollen massif von Quader, und die bögen en arriere Vousure auf die gantze Mauer-dicke nach der besten Coupe und Zeichnung, so ins Große davon gegeben wird, gemacht werden. Das Hauptthor gegen der Elisabethen Gaß, so in der façade gegen gemelter Gaß gezeichnet ist, soll ebenfalls auf die gantze Mauer-dicke und, nach den Profilen, so dem Entrepreneur gegeben werden, auf das sauberste Haustein mit einer arriere vousure verfertigt werden. Alle Riegel-Wände im Rez de Chaussée des gantzen Plans, auf welche im 1.ten. Stock wieder Riegel-Wänd zu stehen kommen, sollen mit einem liegenden Riegel-Stein, und die übrige Riegel-Wänd der Planen mit einem aufrechten Stein ausgemauert werden. Die Scheid-Mauren des rez de Chaussée und 1.ten. Stocks sollen, nach der Dicke, wie im Plan gezeichnet gemacht und aufgeführt werden. Alle Streiffböden der nun aufzubauenden Theile sollen den balken oben eben ausgemauert werden. Alle angebrachte Feuer-Herde, Kamine, Nichen und sonst Feuer-Arbeiten sollen nach der vorbeschriebenen Feuer-Ordnung und nach erforderlicher Größe gemacht werden. Die Backöffen in den Küchen und Offices, das Herd und Rechaux-Gemauer soll nach vorbeschribener Proportion gemacht werden. Das große und die dreÿ kleinen Steegen-Häußer, die Küchen, wie auch die beeden Garde Mangers sollen mit steinernen Blatten belegt und der Speis-Saal mit weis und rothen Carreaux samt Friesen nach einem gegebenen Dessin geblattet werden. In dem Giebel der Durchfahrt sollen die nöthige S. V. Secret-Röhre von oben herab in die Secret-Fosse, welche gewölbt werden soll, mit von Erd gebrannten Röhren hinabgeführt werden. Die 2. erstern Tritte der großen Steeg, wie auch die im Plan gezeichnete Antritt der 3. kleinern Steegen im Rez de Chaussée und die Thüren im Hof und gegen den Garten sollen von Haustein seÿn. Alle Riegelwänd des neuen Gebäuds der basse-Cour sollen mit einem liegenden Riegelstein ausgemauert, die Postamente der Pfosten sollen von Haustein, die Fundamente dieses Gebäuds der basse Cour nach erforderlicher Breite und Tiefe, die Giebel nach erforderlichen Höhen, Länge und Breite des Gebäudes verfertiget, und soll auch in diesem Gebäud des basse Cour eine S. V. Secret-Fosse gemacht und gewölbt werden.
[…]
14.ten. Art. Conditionen
Endlich und zum Beschluß sollen alle so wohl im Plan gezeichnete als sonst Arbeiten, so dem Entrepreneur in den verschiedenen Zeichnungen gegeben, meisterhaft verfertigt werden. Demselben soll erlaubt seÿn, alle brauchbare Materialien und sonst, was von der Demolition herrührt, wieder zu employren. Und sollte wider alles Vermuthen in diesem Bau Arbeiten vorfallen, oder dem Entrepreneur befohlen werden, welche weder in den Planen gezeichnet, noch in disem Devis beschrieben, so soll der Übernehmer nicht berücksichtigt seÿn, mehr für dieselbe zu begehren, als den Preis, des Stadt-Tarifs, es seÿe in Arbeiten, wie es wolle. Für alle hier beschriebene und in den Planen gezeichnete Arbeiten soll dem Übernehmer das jetzige Prætorat hauß, mit allen Rechten und Gerechtigkeiten samt allem, was in demselben löbl. Stadt gehörig, als ein Eigenthum /.sobald das nun zu erbauende Prætorat hauß eingerichtet seÿn wird./ für die völlige Bezahlung überlassen werden.
Demselben soll erlaubt seÿn, so bald dieser Devis gehörig confirmirt, das in der Kalbs Gaß gelegene Prætorat-Hauß als sein Eigenthum anzusehen, mit der ausdrucklichen Bedingung, daß dasselbe ihm nicht eher eingeraumt werde, bis das neue bewohnt seÿn wird, welches neue Gebäud er bis Ende des Monaths Maÿ Sieben Zehen Hundert Acht und Achtzig in bewohnbaren Stand zu stellen hat.
Unterschriben Boudhor, architecte, mit Handzug.

Les Trois Chambres secrètes évoquent le 19 novembre 1785 la proposition d’aménager l’ancien hôtel du Lieutent de Roi en hôtel du préteur royal et les soumissons du marchand Claude Martin et du maître maçon Sébastien Antoine Klotz (voir les Préposés au bâtiment 1785, f° 373 v°). La Chambre d’économie déclare le 31 décembre 1785 que le principe d’adjudication au rabais qui s’applique aux casernes ne saurait connvenir aux travaux pour construire le nouvel hôtel prétoral dont les frais seront compensés par la cession de l’ancien hôtel. La commission reçoit la soumission du maître maçon Klotz ainsi que que celles d’autres maçons qui proposent des améliorations. Les Chambres chargent l’inspecteur des bâtiments Boudhors de faire de nouveaux plans en évitant tout luxe superflu. Paul Joseph Schrœtter fait une commission pour 88 000 livres qu’il est possible de ramener à 80 000 livres si l’entrepreneur est déchargé de certains travaux (colonnades, miroirs, lustres). Les Chambres décident d’écrire au ministre et au préteur royal.

1785, Trois Chambres secrètes (4 R 85 Drei Geheimen Stuben)
Samstag den 19. Novembris 1785 – Vorschlag, die Wohnung des H. Præt. regii in das in der Elisabethengaß gelegenen löbl. Stadt zuständige bisherige hôtel du Lieutenant de roi zu transferiren, dasselbe zu diesem neuen bestimmung einzurichten, das damalige Prætorat hauß aber dem Entrepreneur dieses gebäudes in Zahlung zu überlaßen, wird Mghh. samt Plan und Devis vorgelegt, vorläufig aber Zur nähern Untersuchung an E. hochansehnl. Œconom. Deputation verwiesen.
(p. 113) Soumission des H Martin des handelsmanns
(p. 114) Soumission Sebastian Anton Klotz des Maurermeisters (p. 111-116)

(p. 130) Montag den 31. decembris 1785. – Bedacht E. hochansehene deputation die vorgeschlagene Einrichtung eines Prætorat Hotels in der St Elisabethen gaß betrefend wird confirmirt, und dieser wegen an dem königl. H. Ministre zu schreiben verordnet
Es ist E. G. den 19. Vorigen Monats von Seiten der hoch und wohlverordneten Hh. Oberbauherren den Vorschlag Vor Augen gelegt worden, daß nunmehro löbl. Stadt zu dero Disposition anheim fallende bisher von dem H. Lieutenant de roy in besitz gehabte hôtel in der Elisabethen Gaß zur jeweiligen Wohnung eines H. Prætoris Regii einzurichten, das nunmalige Prætorat haus aber wieder zu veräußern, dieser Vorschlag würde mit vorläufig aufgesetzten Planen und Devis und zweier verschiedenen eines theils von Sr Claude Martin, andern |p. 131] theils von Meister Sebastian Antoni Klotz über sothane Einrichtung eingegebenen soumissionen begleitet.
Obschon zwar aus mehrere damalen schon angeführten beweg gründen E. G. sich geneigt bewiesen den Vorschlag überhaupt angesehen, zu genehmigen und in sofern es ohne allzugroße beschwerde löbl. Stadt finanzen geschehen könne zu befördern, so haben dennoch E. G. in dem Innhalt selbst der vorgelegten Submissionen besonders in Ansehung der mit der dermaligen zufälligen Einrichtung eingeflochtenen general übernahm des Casernen baues verschiedene bedencklichkeiten einzusehen geglaubt, dahero sich veranlaßt erachtet, die nähere Untersuchung des Vorschlags und der Conditionen an Ein hochansehnlichen œconomischen Deputation zu verweißen.
Eine hochansehnliche Deputation welche sich einige Tage nachhero versamlet, hat sich sogleich diesem Auftrag unterzogen, vorläufig aber nach Erwägung samtliche Umstände zu einem als von E. G. selbst schon genehmigten Satz angenommen, daß falls die vorgeschlagene Einrichtung ohne allzugroße beschwerde des gemeinen Säckels bestritten werden könnte, überwiegende beweggründe Vorhanden dieselbe zu befördern, die Wohnung eines jeweiligen H. Prætoris regii aus dem durch so auffallende Unbequemlichkeiten unangenhemen Prætorat haus in ein anständiger einzurichtendes hôtel zu verlegen und dem damaligen H. Prætori regio bei dieser gelegenheit einen beweis der Achtung und der Verbindlichkeit zu geben welche sich derselbe durch soviele und wichtige löblicher Stadt geleistete Dienste erworben.
In Ansehung der vorgeschlagenen Conditionen aber [p. 132] vereinigte sich vors erste E. hochansehnliche Deputation dahin 1° das zwischen der in Frage stehenden Einrichtung eines hotels und der Entreprise der zu erbauenden Casernen nicht die geringste Verbinung seÿe, daß in Ansehung dieses letzeren baues unter keinem Vorwand von dem einmal fest gesetzten Principio der Versteigerung au rabais abgewiesen werden könne, folglich daß beede auf eine vereilige Convention dieser entreprise wegen beruhenden Soumissionen auf sich und ohne acht zu lassen, 2° daß auf der strengen Regul nach weder die Einrichtung und Erbauung eines neuen Hôtels, noch die darauf folgen sollende Veräußerung des dermaligen Prætorat Haus anders als durch öfentliche Versteigerungen Platz haben solle, 3° daß aber da zu befürchten das alte Hôtel bliebe löbl. Stadt lange Zeit beschwerlich, gebe zu anderwärtigen besprüchen Anlaß, oder könne nur mit allzugrosem Verlust an Mann gebracht werden, dahero zu wünschen, daß man sich vorläufig eines Käufers versichern und die aus dem Erlöß zu hoffende Entschädigung berechnen zu können in Stand seÿn möge, man in diesen besondere Umständen in etwas von dem general principio abgehen und den fernern offerten des einen oder anderen submittenten Gehör geben könnte, wofern dieselben durch billige berechnungen, die Übernahm des alten Hotels in Compensation der baukösten des neuen also vorschlagen sollten, daß das Interesse löbl. Stadt dabei allerseits behauptet, von dem Casernen bau aber gänzlich abstrahirt werden könne.
Eine hochansehnliche Deputation hielte sich um so mehr bei der erstern berathschlagung an diesem beschluß und vorläufigen Versuch, als man aus dem mündlichen bericht eines der Hh. Oberbauhh. Anlas gehabt zu vermuthen, daß vielleicht Maurer Meister Klotz geneigt seÿn möge, sich zu der [p. 133] gleichen billigen bedingnußen zu verstehen.
Die in Gefolg deßen gepflogene Unterhandlungen, die Meister Klotz und verschiedenen andern Maurer Meister an die hand zu gebende Erläuterung, auch verschiedene an dem Plan selbst vorgeschlagene Verbeßerungen und das Stillschweigen der Submittenten haben E. hochansehnliche Deputation einige Zeit außer Stand gelaßen einen endlichen Schluß in diesem Geschäft zu faßen, als endlichen hochdenselben gestrigen Tags einerseits die Submission eines genannten Schrötters Maurer Meister vorgelegt worden welche aber als zu beschwerend und dem objecto wenig angemeßen gefunden, dahero auf sich gelassen worden, anderseits legte Herr Bau inspector Boudhors die verbeßerten neweren von H. Præt. reg. wie H. inspector angegebenen unabänderlich genehmigten Plans vor, und erklärte daß er Von Seiten eines dermalen annoch ungenannten bauverständigen autorisiret seÿe, Mghh. anzubieten die nach dem devis und Plan vorgeschriebene Einrichtung des newen Hotel gegen zu erfolgender Übergab des dermaligen Prætorat haußes samt Zugehörden zu übernehmen, ohne daß löbl. Stadt im Fall seÿn sollte ferner etwas aus löbl. Stadt Cassa Zuzusetzen, sondern sich der Aufwand der Vorgeschlagenen Einrichtung mit dem Werth des zu überlassenden immobilis gäntzlich compensiren solle. Wann nun Gghh. diesen Vorschlag der Abschatzung der Bau und acquisitions Kösten das neue Hôtel betreffend angemeßen, auch in beziehung auf die gegenwärtige lage löbl. Stadt finanzen nicht beschwerend, auch in sofern der Verkauf des alten hôtels dadurch versichert, Vortheilhaft geschienen, das sacrificium welches löbl. Stadt zum behuf dieses Projects angerechnet werden mag, einig in dem Werth eines ihr ohnversehen anheimgefallenen Gebäudes und [p. 134] enclos bestehet, als hat E. hochansehe E. Deputation den Gesinnungen E. G. angemeßen erachtet dieser Proposition in soweit Gehör zu geben in wie weit die Anlage selbst eines neuen Hötels, die Veräußerung des dermaligen und die diesfalsige bereitwilligkeit Mghh. vorläufig durch den königl. H. Ministre genehmigt, gutgeheißen und ein löbl. Magistrat auser aller Verantwortung gesetzt worden seÿn wird. Diese Ansuchung, an das Ministerium scheint um so anständiger als das der damalige Prætorat hauß, auf ausdrucklichen befehl von hof acquirirt und es löbl. Magistrat übel aufgenommen werden könnte ohne hohe genehmigung anderwärts damit zu disponiren, das heutige Vorhaben auch keinen Schwierigkeiten und wesentlichen Einwandungen unterworfen seÿn mag. Es geht demnach der hochansehnl. Hh. Deputirten Gutachten dahin vors erste dem Königl. H. Ministre von der vorhabenden Verlegung des Hötels und deren Umständen geziemenden bericht abzustatten, und deßen hohe approbation einzuholen. Sofort und einstweilen die Hhl. Oberbauhh. anzuweisen und zu autorisiren die von H. Boudhors nahmens eines zu benennenden Übernehmers geschehene Submission auf obangeregten Fuß der gegenseitigen gäntzlichen Compensation derer beeden Hôtels anzunehmen und zu verzeichnen, doch also das dieselbe erst als dem von löbl. Stadt Verbindlich werden könne, nachdem die Plans von H. Præt. Reg. genehmigt und unterschrieben, ein sich darauf beziehender bestimmten Devis aufgesetzt von dem Entrepreneur recognoscirt und nach vorgehender nähern Untersuchung von Mghh. der drei geheimen Stuben obrigkeitlich ratihabirt seÿn wird in Ansehung der Ausführung [p. 135] auch die genehmigung des königlichen H. Ministers eingetroffen seÿn wird.
Nach angehörten votis Hh. general advocaten Mogg und Holdt welche sich auf den bedacht bezogen, nachdeme auch H. advocat Fischer seines orts beÿgesetzt, daß das geschäft dermalen ein anderes ansehen gewonnen, welches Mghh. bewegen kann dem project vorgeschlagener maßen die hände zu bieten, doch bleibe das bedencken übrig ob die mündliche versicherung des H. Boudhors hinlänglich seÿe um diesorts darüber einen endlichen entschluß zu faßen, und wirkliche Vorschritte zu wagen, was die durchführung selbst betrifft, seÿe besonders darauf zu sehen, das die plans auf alle fälle paßend eingerichtet werden, dabeÿ aber aller überflüsige luxus vermieden werden möge, übrigens seÿe die heutige resolution dem H. Prætori regio zu berichten und könte ihme anbeÿ in geziemenden termins insinuirt werden, das Mhh. besonders aus gefälligkeit gegen ihn und schuldiger Erkennlichkeit vor geleistete diensten dazu bezogen worden, dieses auch früher geschehen wäre, wenn der ordentliche Weg wäre eingeschlagen worden.
Wurde vermittelt gehaltener Umfrag per unanimia dem referirten bedacht beÿgestimmet, der vorläufige bericht an dem königl. H. Ministre verordnet, und die Hh. Deputirten ersucht, dises resolutum dem H. Prætori regio zu communiciren.

(p. 136) – Meister Schröders Submission das Prætoral hôtel betreffend
Die von Meister Paul Joseph Schrötter Maurer und Steinhauer allhier eingegebene bei Er. hochansehnl. Deputation producirte und in vorstehendem bedacht angeführte auf sich zu laßende submission war folgender Inhalts
G. G. Hh. Wir Endes unterschriebener burger und Maurer Meister allhier erbieten uns unterthänigst an den wircklichen Hotel Ihro Excellence Herrn Prætoris regii nebst den samtlichen Öfen, Caminen, Suporten und Spiegel, so zu gemelten hôtel gehörig seÿnd um eine Summa von sechzig taußend Livres anzunehmen und die Arbeit, so in dem hôtel des nun aufzubauenden Prætoriat nach Plan und Devis gemäß zu verfertigen um eine Summ von Acht und achtzig taußend Livres.
Wollten aber unsere gnädig gebietende Herren das wirckliche Prætoriat hauß an sich behalten und die Colonat und Communications gäng darüber an dem hintern Gebäude, wie auch die Spiegel, Suporten und Lustres, die in dem Devis beschrieben seÿnd, die Entrepreneurs davon zu befreÿen, so erbieten wir uns die sonsten in dem Devis und Plan bemerckte Arbeiten in gutem und Meisterhaftem Stand zu verfertigen um die Summ von achtzig taußend Livres.
Strasburg den 13. Decembris 1785.
Ist unterschrieben Paul Joseph Schrötter Mauer und Steinhauer Meister.

Les préposés au bâtiment font lire en novembre 1785 un devis du sieur Martin qui propose de transformer l’hôtel du lieutenant de roi en hôtel prétoral moyennant 76 000 livres tournois en livrant les nouveaux bâtiments en 1787. Le paiement consistera à lui céder l‘ancien hôtel prétoral une fois le nouveau livré et à lui payer en sus 15 000 livres. L’inspecteur des travaux Boudhors expose qu’il est nécessaire de faire des travaux dans l’ancien logement du lieutenant de roi, qu’il faut prendre en compte qu’il se trouve dans une rue où il est difficile de se rendre surtout l’hiver et que la cour est trop petite pour y ranger plusieurs carosses. Les préposés au bâtiment le chargent de faire un rapport. Le maçon Sébastien Antoine Klotz propose de faire les travaux moyennant un rabais d’un cinquième. Les préposés renvoient l’affaire aux trois chambres secrètes qui devront décider si les travaux se feront, s’il faut les attribuer à l’un ou à l’autre des soumissionnaires ou les adjuger au rabais.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
(f° 373-v) Dienstags den 8. Novembris 1785 – Hôtels du Lieutenant du Roy et du Prétoriat
Lectum Eine von M Martin übergebene schriftliche Submission ausweis deren Er das bisherige Hôtels du Lieutenant du Roy dem würcklich antworfenen Plan nach Zu einem Hôtel du Prétoriat nach einem von Löblicher Stadt Zu regulirenden Devis vor eine Summ von 76.000 Livres in das Werck Zu stellen übernehmen wolle, Wobei Er alle Arbeiten als Maurer, Steinhauer, Glaser &c und Anstreich Arbeiten auf seine Kösten durch hiesige Meister verfertigen Zu laßen und das Bauwesen bis Johannis Baptistæ 1787. zu vollführen und die Schlüßel Löblicher Stadt ein zu händigen, unter folgenden Conditionen verspricht.
1° daß alle alte Materialien von den projectirten Gebäu Ihme verbleien,
2° daß Ihme von Löblicher Stadt an Zahlung der Arbeiten das würkliche Pretoriat Haus mit allem, was darinn Löblicher Stadt gehörig, als ein Eigenthum, solbald das neue in bewohnbaren Stand gestellt ist, abgetretten word, dagegen Er annoch Löblicher Statt Fünfzehen Tausend Livres, sobald Ihme besagtes Gebäu eingeraumt seÿn wird, bar zu erlegen habe,
3° daß Ihme Löbliche Stadt die Arbeiten des Zu erbauenden Casernen Baus in dem Quartier du Pont Couvert (…)
Lectione factâ legte Herr Bau Inspector Boudhors die projectirte Plans, wie das Hôtel, so bishero der Lieutenant du Roy in Besitz hatte, und sehr baufällig sich befindet eingerichtet werden könte.
Nachdeme nun Erwogen wurde, daß künfftighin der jeweilige Lieutenant du Roy nicht mehr in natura Zu logiren, mithin deßen bisheriges Hôtel Löblicher Stadt Zur anderweitern Disposition überlaßen wird, da aber das Hôtel du Prétoriat so beschaffen, daß Zu besorgen, daß in demselben von Zeit Zu Zeit Reparationen und Veränderungen darinnen müßten vorgenommen werden, daselbe auch in einer Gaß gelegen, wo die Zugänge besonders Winterszeit sehr unbequem, und da annoch der Hoff Zimlich klein, also daß, wann sich einige Kutschen darinn befinden, die andern in der Gaß müßen stehen bleiben, und da in derselben eben Zwo Kutschen einander ausweichen können, gar oft geschiehet, daß bei Regenwetter auch Standts Personen in der Gaß im Regen auszusteigen sich genöthiget sehen, so wurde erachtet, daß der Vortrag des bisherigen Hôtel du Lieutenant du Roy zum Prétoriat einzurichten, letzteres aber zu veräusern, in Überlegung Zu Ziehen verdiene, daher wurde Erkannt, Seÿe durch Herrn Bau Inspector Boudhors über die Einrichtung den vorgelegten Plans gemäs ein Devis explicatif und estimatif zu verfertigen, sofort die gantze Sach Gnädigen Herren der drei geheimen Stuben durch einen schriftlichen Rapport Zu Hoch dero Weitern Verordnung geziemenst vorzutragen.

(f° 377-v) Dienstags den 15. Novembris 1785 – Hôtels du Lieutenant du Roi et du Prétoriat
Herr Bau Inspector Boudhors producirt einen nach den, den 8. hujus vorgelegten Plans, wie das bisherige Hôtel du Lieutenant du Roi zum Prétoriat eingerichtet werden könte, verfertigten Devis.
Zugleich wurde auch eine von Mr Sebastian Anthoni Klotz, dem hiesigen Maurer übergebene Soumission producirt, vermög deren Er die Einrichtung, so in dem Hôtel du Lieutenant du Roi zum Prétoriat den würcklich verfertigten Plans und Devis gemäs unter dem von Sr Martin in seiner Soumission enthaltenen Conditionen um ein Fünftel wolfeiler übernehmen wolle.
Hierauf wurde der dieser Einrichtung wegen an Gnädige Herren der drei geheimen Stuben verfaßte Rapport abgelesen, worauf Erkannt worden, Seÿe solchem Rapport bei zu setzen, daß was die Sach selbsten betrift, solche Gnädige Herren der drei geheimen Stuben völlig anheim gestellt werde, nur wolten die Hochverordnete Herren Oberbauherren, wann genehmigt würde, das Hôtel du Lieutenant du Roi zum Prétoriat einrichten Zu laßen, Zugleich um Ausweisung geziemenst ansuchen, Welcher Weeg einzuschlagen, diese Einrichtung in den bisherigen Hôtel du Lieutenant du Roi vor zu nehmen.
Ob nemlich auf die übergebene Soumission acht habend, Einem: oder dem andern die Einrichtung überlaßen werden solle, Oder aber, Ob dem angenommenen System nach eine Adjudication au Rabais vorgenommen werden solle ? In diesem Fall könte, wann es Gnädige Herren der Gnädige Herren der drei geheimen Stuben vor dienlich erachten, anbedungen werden, daß der Entrepreneur schuldig seÿn solle, das würckliche Hôtel du Prétoriat vor 91.000 Livres an zunehmen. Hingegen demselben der in dem Quartier du Pont Couvert vorhabende Caserne Bau dem Tarif und Conditionen der neu erbauten Reuter Caserne au Quartier St Nicolas nach, als ein general Entreprise Zukommen Zu laßen. Welchem Rapport die dießer Einrichtung wegen vorgelegte Plans und Devis benebst den Zwo Soumissionen bei zu legen.

Les préposés au bâtiment enregistrent en février 1786 une décision des trois chambres secrètes qui ordonne d’enquêter sur la manière la moins onéreuse de remédier à l’étroitesse de la rue Sainte-Elisabeth. Ils chargent l’inspecteur Boudhors de faire un rapport.
L’inspecteur des travaux Boudhors remet en mai un mémoire sur la répartition des cheminées.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
(f° 26-v) Dienstags den 14. Februarii 1786 – Elisabethæ Gaß pt° Hôtel du Prétoriat
Lectum nachfolgende Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben wegen Untersuchung in wie weit die Zugäng der Elisabethen Gaß dem Vorschlag hinderlich seÿn können die Wohnung eines jeweiligen Herrn Prætors Regii in gedachten Elisabethen Gaß Zu verlegen.
 » Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 13. Februarii 1786. seÿen die Hoch: und Wohlverordnete Oberbauherren zu ersuchen, vorläufig den Umständ untersuchen zu laßen, in wie weit nemlichen die Zugänge der Elisabethen Gaß dem Vorschlag hinderlich seÿn können die Wohnung eines jeweiligen Herrn Prætoris Regii in gedachten Elisabethen Gaß Zu verlegen, und balderst Hoch dero Gutachten zu ertheilen, wie ereignenden Falls mit dem wenigsts möglichen Aufwand der Enge der Strassen in diesem Quartier abgeholfen und die Zugänge auf eine dem vorgeschlagenen Project angemeßene Art erweitert werden könten, unterschriebenen Mathieu XIII Secretarius mit pphe.
Lectione factâ wurde Erkannt, Verzeichnus, und Wurde Herrn Bau Inspector Boudhors aufgetragen ohnverweilt die Sach genau zu examiniren auch zu untersuchen, ob und wie etwa die Zugänge erweitert werden können.

(f° 65) Dienstags den 2. Maji 1786. – Hôtel de M. le Préteur Royal
Herr Bau Inspector Boudhors producirt Etat ausweis deßen in dem Hôtel du Prétoriat Fünff Kaminer, wovon die Zimmer rauchigt worden, durch N. Gaißmeierden fumisten reparirt und in guten stand gesetzt worden, wofür derselbe fordert 60 lb. die daran gemachte Maurer Arbeit beträgt 45 lb.
Erkannt, Seÿe dieser Etat Einer Hochlöbl. Oeconomie Kammer Zu hoch dero weitere Verordnung geziemenst Vorzulegen.
[in margine :]Laut Erk. Hochlöbl. Oeconomie Kammer vom 3. Maji 1786. wurde diese Arbeit genehmigt und die Bezalung verordnet.

Le secrétaire des Treize rapporte le 29 avril 1786 aux Conseillers et Vingt-et-Un que les chambres veulent rétablir les finances de la Ville en remplaçant les prestations en nature dont bénéficie la Chambre des logements par une somme en argent qui reste à fixer, ce qui évitera les dépenses difficiles à refuser dans un grand nombre de bâtiments municipaux. Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les préposés au bâtiment à exposer aux enchères l’ancien logement du lieutenant de roi. Ils se réservent le droit de confimer l’adjudication. La troisième adjudication a lieu le 30 mai au prix de 24 600 florins. Le premier juillet, les Conseillers et les Vingt-et-Un ne confirment pas l’adjudication mais suivent la proposition des préposés au bâtiment de construire un nouvel hôtel prétoral à la place de celui du lieutenant de roi, d’après de nouveaux devis et plans qu’ils leur ont transmis. Les frais seront couverts en vendant l’ancien hôtel prétoral rue des Veaux. Le préteur de Dietrich approuve la décision d’autant que l’ancien hôtel prétoral est grevé de servitudes difficiles à supprimer. Les travaux sont confiés au maître maçon Michel Nagel qui était d’ailleurs l’adjudicataire.

1786, Conseillers et XXI (1 R 269)
Decretum Alienandi für das Löbl. Stadt gehörige in der Elisabethengaß gelegene bisher von dem Königs Lieutenant bewohnte hotel. 71. wird wieder beigebracht und ged. Haus zum Prætorat haus bestimmt. 120
(p. 71) Sambstag den 29. April 1786. – H. XIII. Secretarus Matthieu trägt vor
In der Ghh. Zahl der verschiedenenen Maaßreguln welche von Seiten E. Hochlöbl. Magistrats in den an Hof eingegebenen triftigen Vorstellungen als mitwirkende Mittel vorgeschlagen worden, wodurch die den gemeinen Seckel auszehrende Ausgabe, eingeschränckt werden Könnten und den Finanzen Löbl. Stadt in etwas aufgeholfen seÿn würde, geschahe auch besonders des Wunsches Anregung, daß Löbl. Stadt von der auf blose urspüngliche Willfährigkeit beruhenden Verbindlichkeit entledigt werden möge, die Einquartierung samtlicher Officiere des Etat Major in natura zu besorgen zu dem Ende weitläufige Stadtbehausungen und Kostspielige Gebäude ohnentgeldlich hinzugeben, deren Unterhalt Zu unbestimmten Bau Ausgaben auch oft Zu Willkührlichen nicht wohl abzulehenden Ansprüchen und ungelegenen Forderungen Anlaß gibt, Zu deren künftigen Abwendung Löbl. Stadt die Freyheit gegönnet werden möge diese Einquartierung, in Geld, vermittelst eines mäßigen Zu regulirenden bestimmten jährlichen Hauszinßes Zu bestreiten. So vielen Schwierigkeiten dieses Begehren mag eine Zeit lang unterworfen gewesen seÿn, so würde es dennach durch den Umstand begünstiget, daß in Ansehung der Stelle selbst eines dem Etat Major vorstehenden Lieutenant de Roi eine Veränderung vorgegangen, in Gefolg deren die vorgeschlagene Entschädigung in Geld in so eher mit einigem Erfolg betrieben werden konnte, als zu vermuthen war, daß diese Einrichtung Zufälliger Weise von Seiten des in gedachte Stelle getretenen ohnehin allhier angeseßenen dermaligen Hn Lieutenant de Roi Baron von Klinglin nicht der geringsten Schwierigkeitt ausgesetzt seÿn würde. Es gediehe auch dieses Mhh. Ansu[chen] durch die unermüdete Sorgfalt und die Kluge Vermittelung Hn Prætoris regii endlich dahin, daß der Königliche H. Minister vermittelst seines Schreibens vom 30. Sept. j. seine hohe Einw[-] ertheilt und die Künftig jedem Mitglied des Etat Major zu [ent]richtende Einquartierungs Summe auf den anerbotenen ans[-] Fuß regulirt, mit dem Anhang jedoch daß diese Abänderung erst beÿ vorfallender Erledigung und Wieder Ersetzung der Platz greifen solle.
Weilen nun H. Baron von Klinglin diese Über[-] genehmigen und auf das von dem Lieutenant de Roi [inge]habte hotel gegen einen jährlichen Beitrag von 20[-] Verzug gethan, als fiele Löbl. Stadt die von H. [-] bewohnte in der Elisabethengaß gelegene Behausung anderwärtigen freÿen Disposition anheim und [-] geziemender Frist und mit anständigen Vorschritten [-, p. 73] ehemaligen Königs Lieutenant aufgekündet. Es haben daher GHh. der drei geheimen Stuben nach genauer Erwegung sämtlicher Umstände mit Beistimmung des Hn Prætoris regii, derselben angemeßen und wesentlich erachtet, denen von den Königlichen Hr Ministre in A*nsehung der überflüßigen Gemeiner Stadt zuständigen Häuser empfohlenen Grundsätze gemäß, auf die baldige Veräußerung dieses nunmehro ohne bestimmte Anwendung dastehenden Gebäudes und in mehrerer Rücksicht Löbl. Stadt beschwerlich Zu fallen bedrohenden immobilis bedacht zu seÿn und dadurch allen fremden Ansprüchen Zu entgehen.
Weilen aber die Veräußerung eines so ansehnlichen Löbl. Stadt zuständigen Eigenthums ohne E. G. hohen Obrigkeitlichen Genehmigung und eines förmlichen Decreti alienandi bedarf, als ist mir aufgetragen worden ex officio E. G. decretum* anzusuchen und hochdenselben anzutragen, daß die hoch und Wohlverordnete Ober bauhh. autorisirt werden mögen, das in der Elisabethengaß gelegenen Löbl. Stadt Zuständige bißher von dem jeweiligen Lieutenant de Roi inngehabte hotel cum appertinentiis in statu quo zu dreÿmaliger Versteigerung auszusetzen, doch also daß sowohl vor als auch nach der Steigerung submissionen angenommen werden und die endliche adjudication und confirmation MGHh. vorbehalten bleiben sollen.
Nach dem Hierauf Hn General Advocat Mogg bemerket daß die in den Bedacht abgeführte bewegende Ghh. der dreÿ Geheimen Stuben hinlänglich geschienen um* beÿ MHH. auf die Ertheilung des Decreti alienandi anzutragen und es die Umstände erheischen, daß damit willfahrt werden Wurde vermittelst Umfrage und auf die von dem auf der Obern Banck vorsitzenden H: Stättmeister von Dietrich gethane Ansprache einmüthig Erkannt, daß die ober Bauherren Zu autorisiren das in der Elisabethen Gaß gelegenen Gemeiner Stadt zuständiger hotel welches bisher von dem Hn Königl. Lieutenant bewohnt worden samt Zugehörden in statu quo Zu dreÿmaliger Versteigerung [p. 74] anszusetzen und gehörig bekant zu machen, doch also daß sowohl vor als nach den Steigerungen Submissionen anzunehmen und die endliche adjudication und Confirmation diesem Dicasterio vorzubehalten seÿe.

(p. 120) Sambstag den 1. Julius 1786. – Beibringung des Decreti alienandi vom 29. April j. die Veraüßerung des ehedem von H. Königs Lieutenant bewohnten Hauses auf der Elisabethen Gaß betreffend. Solches Hotel wird Zur Wohnung eunes jeweiligen Königl. Hn Prætoris bestimt
H. XIII. Secretarus Matthieu trägt vor
Von Seiten und aus Erkanntnus Ghhn. der dreÿ Geheimen Stuben Solle E. G. geziemend vorgetragen und berichtet werden, daß Zwar in Gefolg des von dißortiger hoher Stelle den 29. April j. obrigkeitlich ertheilten Decreti alienandi das in der Elisabethen Gaß gelegene Löbl. Stadt Zur anderwärtigen Disposition anheimgefallenen ehemaligen Hotel des Lieutenant de Roi von den Hoch und Wohlverordneten Oberen Bauherren unterem 16. 23. und 30. Maÿ je zur dreimaligen Versteigerung ausgesetzt und das Gebot des letzt und meistbietenden Jedoch unter ausdrucklichem Vorbehalt fernerer Soumissionen und E. G. obrigkeitl. Confirmation um die Summe von 24.600 fl. verzeichnet worden, worüber beigehender Bericht und Processus verbalis der Obern Bauhh. des mehr belehrt. daß aber auf das von Hn Prætore regio seit seiner Rückkauf geäußerte Verlangen, Ghh. der dreÿ Geheimen Stuben sich durch Vorlegung neuerer von den Oberbauhh. genehmigter und eingegebener Plans Devis und respectivé Soumission veranlaßt gesehen, den schon vor einiger Monaten in Uberschlag gebrachten, damalen aber aus mehreren Umständen besonders aber wegen Unhinlänglichkeit der ersten Plans und zu besorgenden verhältnißmäßigen Ubermaaß des Zu deren Bestreitung etwa zu erwartenden Aufwandts auf dem Antrag des Hn Prætoris regii selbst auf sich gelaßenen Entwurf nochmalen in Erwegung Zu Ziehen, das Locale gedachten hotel Zue Einrichtung eines anderwärigen Prætorathaußes zu ver[-]
Da es sich nun schon beÿ der ersten Untersuchung d[-] daß die mit den dermaligen Prætorathaus verbundene [-]lichkeiten und die auf demselben haftende unangenehm[-] so beschaffen, daß man sich nicht wohl entledigen [-] der kostspielige, vielleicht fruchtlose Abhelfungsmittel [-] zu verschwenden oder auf die acquisition und Anlag[-] wärtigen anständigen Wohnung vor einen jeweil[igen -] Vorsteher dißortigen Regiments bedacht zu seÿ[-] aber wohl schwerlich jemals eine so günstige G[elegeheit] des erledigten hotel in der Elisabethengaß [-] daselbst das königlichen Ministerii vorläufigen Ge[-] dergleichen Vorhaben schon einigermaßen zu[-] /vid. schreiben vom Febr: j./ da die abge[-] Plans der vorgeschlagenen Bestimmung [-] [p. 121] entsprechen scheinen, da der Zu deren Ausführung nöthige Aufwand der von Hn. Exsenator. Nagel eingeganenen Soumission gemäß auf einen bestimmten Fuß berechnet und vermittelst der Uberlaßung des Prætorathauses in der Kalbsgaße ohne weitere Zulage von Seiten des Gemeinen Säckels bestritten werden können, als haben GHh. der dreÿ geheimen Stuben diesen Umständen, der Wohlanständigkeit, selbst einer Klugen Vorsicht besonders aber den danckbaren Gesinnungen welche Mhh. und Gemeine Stadt den dermaligen Oberhaupt in Rücksicht so vieler geleisteter wichtiger Dienste und theils würcklich errungener, theils annoch mit so anhaltendem Eifer, Zu der vorgeschlagenen dem H. Prætori reg. erwünschten Einrichtung die Hände zu bieten.
Weilen aber die von E. G. den 29. April je ertheilte Ausweisung dieser abgeänderten Entschließung entgegen stehet, dahero vordersamst beigebracht werden muß, als wird E. G. als welche auch ihres hoher Orts geneigt seÿn werden dem Hn Prætori regio in dieser Gelegenheit einen thätigen Beweis ihrer verbindlichen Gesinnungen zu geben angetragen die Beibringung gedachten Decreti alienandi zu verordnen, und die geschehene Versteigerungen auf sich zu laßen, worüber E. G. um so mehr freÿe Hände haben, als der letzt und meistbietende Submittant schon ged. H: Exsenator Nagel, welcher beÿ E. G. Protocoll ein Nachgebot von 1200. fl. verzeichnen laßen, daßelbe gäntzlich Zu E. G. Disposition anheimstellt.
Nach abgestattetem Bericht trug H. General Advocat Mogg dahin an den gethanen Vortrag in allen Stücken obrigkeitlich zu confirmiren.
H. Stättmeister von Dietrich welcher auf der obern Banck den Vorsitz hatte, bemerkte annoch daß die Verlegung einer Prätorat Wohnung um so mehr zu befördern seÿe, als bekannter maßen des jetzige Prätorat Haus viele Unbequemlichkeiten hat, besonders wegen einiger Servituten welche deßelben unterworfen, und die beinahe unmöglich abgelößt werden können.
Worauf Erkannt worden, Seÿe das den 29. April jüngst ertheilte Decretum alienandi des hotels in der Elisabethengaß wieder beizubingen, die in deßen Gefolg vorgenommenen Versteigerungen und Nachgebot auf sich Zu laßen, sofort den im Monat Februar j. angegangenen [p. 122] vorläufigen Erkanntnußen in so weit durch dieselbe die [-] eines anderwärtigen Prætorathauses in gedachtem ho[tel -] der eingegebenen Submission genehmiget worden, wied[-] zu laßen. Werden demnach die Obere bauherren [-] den von ihnen vorgeschlagenen neuern Plans gen[ehmigt -] den in vorgelegten Devis und respective widerholten & Clausula und Conditionen, die Zur Anlage und vollständig[-] einer Prætorat Wohnung übereingekommener Arbeit [- dem Mau]rermeister und Exsenatorem Michael Nagel als Haupt[-] zu überlaßen mit dem Anhang jedoch daß in diesem [-]wärtige als die beschriebene veraccordirte Arbeiten [-] oder ohne besonderes Vorwißen und vorläufiger Einwilligung der dreÿ Geheimen Stuben gut geheißen und in Rechnung [-]nah aus der dem vierzehenten Artikel unvorherges[-] Arbeiten wegen beigesetzten Clausul unter je einem Vorw[-] Præjuditz gezogen werden könne.

Les préposés au bâtiment font annoncer l’adjudication qui aura lieu le 16 mai 1786 suivant la décision prise par les trois chambres secrètes le 24 avril et les Conseillers et Vingt-et-Un le 29 avril. Ils ratifient le 2 mai une dépense de travaux (48 florins). Le maître maçon Paul Joseph Schrœtter porte la mise à prix de 20 000 florins à 24 600 florins en se réservant le droit d’élire command. Il n’y a pas de nouvelle enchère à la deuxième adjudication le 23 mai ni à la troisième le 30 mai. L’inspecteur des travaux Boudhors présente de nouveaux plans le 22 juin. Les préposés enregistrent la décision rendue par les chambres secrètes le 26 juin de faire construire un nouvel hôtel prétoral par le maître maçon Michel Nagel.
Michel Nagel expose le 8 août les travaux à faire dans le bâtiment du milieu qui est conservé, d’un montant de 1 200 livres (refaire des pans de bois abîmés par le feu). Il estime qu’il vaudrait mieux que l’escalier entre le rez-de-chaussée et le premier étage soit en pierre et non en bois, ce qui représente un surcoût de 1 200 livres. Il propose en outre de construire un étage ordinaire au lieu d’un étage mansardé dans les deux ailes moyennant un surcoût de 6 500 livres, soit en tout une dépense supplémentaire de 8 900 livres. Les préposés au bâtiment transmettent les propositions du maître maçon aux trois chambres secrètes.
Les préposés constatent le 28 novembre qu’il n’est pas prévu de construire de caves alors qu’elles sont nécessaires. Ils transmettent leurs observations aux chambres secrètes qui remettent leur décision jusqu’à plus ample informé. Les préposés chargent Boudhors de faire un plan et un devis. Les travaux reviendraient à 11 200 livres.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Einrichtung des Hotel du Lieutenant de Roi zum Hôtel Prétorial
(f° 56-v) Dienstags den 25. Aprilis 1786. – Hôtel du Lieutenant du Roy
Da vorläufig bei Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben verordnet worden, das in der St. Elisabethæ Gaß gelegene Hôtel samt Garten, und übriger Zugehörde, so bishero einem jewiligen Königs Lieutenant Zur Wohnung gedienet Zu verkaufen, als wurde Erkannt, Seie die Versteigerung den 16. Maji dieses Jahrs vor Zu nehmen und solche Versteigerung durch Affiches so dem Wochenbatt bei Zu legen bekannt zu machen.

(f° 64-v) Dienstags den 2. Maji 1786. – Hôtel du Lieutenant du Roy pt° Verkaufung
Lectum nachfolgende Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben die Veräuserung des in der St. Elisabethæ Gaß gelegenen Hôtels, so vormals dem jeweiligen Herrn Königs Lieutenant Zur Wohnung bestimmt war, betreffend,
 » Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 24. Aprilis und Ein und Zwanzig den 29. Ejusdem ertheilten Obrigkeitlichen Decreti alienandi Seÿen die Hoch: und Wohlverordneten Oberbauherren Zu authorisiren die in der St Elisabethen Gaß gelegenen Löblicher Stadt Zuständige bishero von dem jeweiligen Lieutenant de Roi ingehabte Behausung samt Garten und übigen Zugehörden, wie samtliche Zu dem Ende den Verkauf gehörigen maßen publiciren Zu laßen, doch also daß eine drei malige Versteigerung vorgenommen, auch sowol vor als nach der Versteigerung billige Submissionen Zu gelaßen werden, die enliche Ratification und Zuerkennung aber Gnädigen Herren Räth und Ein und Zwanzig vorbehalten bleiben sollen  »
unterschrieben Mathieu XIII. Secretarius mit pphe. Lectione facta, wurde Erkannt, Verzeichnus und befolgung.

(f° 65-v) Dienstags den 2. Maji 1786. – Auf Herrn Bau Inspector Boudhors Vortrag wurde folgendes verordnet und Erkant.
Hôtel du Lieutenant de Roy – Die Zumaurung der Öfnung wegen Wegräumung der Bruck aus dem Garten du Lieutenant du Roy auf den Wall, 48. lb

(f° 77-v) Dienstags den 16. Maji 1786. – Versteigerung des bisherigen Hôtel du Lieutenant de Roi an der Elisabethæ Gaß
Wurde in Gefolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 24. Aprilis 1786. und darauf bei Gnädigen Herren Räth und XXI. unterem 29. Ejusdem ertheilten Obrigkeitlichen Decreti alienandi zur Versteigerung einer an der St Elisabethen Gaß gelegenen Behausung und Garten samt allen dazu gehörigen Gebäuen, Begriffen, Weiten und Zugehörden, mit allen darauf habenden Recht und Gerechtigkeiten, so bishero Zur Wohnung des Herrn Königs Lieutenant gedienet, geschritten, dieselbe wurde nach der durch Herrn Bau Inspector und Werckmeister gemachter Abschatzung Zur Versteigerung angesetzt zu 20,000 fl.
Wobei Mr Paul Joseph Schrötter, der Maurer und Burger alhier, nach vorherbeschehenen Sechzehen Misen, die letzte und höchste mise von 24,600 fl gethan, declarirend, daß Er dieses Steig Gebott vor eine andere Zu seiner Zeit nahmhafft machende Person gethan.
Worauf Verordnet worden, daß dieses von Mr Schrötter gethane letzte und höchste Steig Gebott der 24,600 fl. Zu verzeichnen, diese Behausung samt allen Zugehörden auf den 23.ten hujus Zur Zweiten Versteigerung aus zu setzen seÿe.
Wie aus dem über solche Versteigerung errichteten Procès verbal, als worin alles umständlich enthalten mit mehrem Zuersehen.

(f° 83-v) Dienstags den 23. Maji 1786. – Versteigerung des bisherigen Hôtel de M. Le Lieutenant de Roi an der Elisabethæ Gaß
Wurde zur zweiten Versteigerung der an der St Elisabethæ Gaß gelegenen Behausung und Garten, samt allen dazu gehörigen Gebäuen, Begriffen, Weiten und Zugehörden, mit allen darauf habenden Recht und Gerechtigkeiten, so bishero Zur Wohnung des Herrn Königs Lieutenant gedienet, unter denen in dem Steig Procès verbal enthaltenen Bedingnußen und Steig Conditionen geschritten.
Dieselbe wurde nach den 16. hujus von Mr Paul Joseph Schrötter, dem Maurer und Burger alhier, bei der Ersten Versteigerung vor eine annoch ohnbenambste Person gethane letzte und höchste Gebott Zu dieser Steigerung ausgesetzt zu 24,600 fl.
Weilen aber bei dieser Versteigerung kein Gebott gethan worden, als wurde diese Behausung samt Zugehörde auf den 30.ten Hujus Zur dritten Versteigerung anzusetzen verordnet, auch dieselbe Ordnungsmäsig publiciren Zu laßen.

(f° 89-v) Dienstags den 30. Maji 1786. – Versteigerung des bisherigen Hôtel de M. Le Lieutenant de Roi an der Elisabethæ Gaß
Wurde zur dritten Versteigerung der an der St Elisabethæ Gaß gelegenen Behausung und Garten, samt allen dazu gehörigen Gebäuen, Begriffen, Weiten und Zugehörden, mit allen darauf habenden Recht und Gerechtigkeiten, so bishero Zur Wohnung des Herrn Königs Lieutenant gedienet, unter denen in dem Steig-Procès-verbal enthaltenen Bedingnußen und Steig Conditionen geschritten.
Dieselbe wurde, weilen den 23. Maji jüngst bei der Zwoten Versteigerung kein Steig Gebott darauf gethan worden, nach den den 16. Ejusdem bei der esteren Versteigerung durch Mr Paul Joseph Schrötter, den Maurer und Burger alhier, vor eine annoch ohnbenambste Person gethane letzte und höchste Gebott Zu dieser Steigerung angesetzt zu 24,600 fl.
Weilen aber auch bei dieser dritten Versteigerung kein Steig Gebott gethan worden, als wurde diese Versteigerungen Gnädigen Herren Räth und XXI. Zu Hochdero weiteren Verordnung geziemenst vorzulegen, wie aus dem Steig-Procès-verbal mit mehrerem Zu ersehen [unterzeichnet] Haffner von wasslenheim

(f° 103-v) Donnerstags den 22. Junii 1786. – Einrichtung des Hotel du Lieutenant de Roi zum Hôtel Prétorial
Herr Bau Inspector Boudhors producirt neu verfertigte Plans, wie das bisherige Hotel du Lieutenant de Roi zu einem Hôtel Prétorial eingerichtet werden könne. Nach deren Einsehung haben Meine Gnädige Herren befunden, das dise letztere Plans den ersteren vor zu ziehen, und da Herr Bau Inspector Boudhors die Versicherung that, daß der Übernehmer des erstern Projects das Hôtel nach diese neuen Plans und Devis gemäß um den nemlichen Preis und auf die nemliche Conditionen in den Stand Zu stellen erbietig, als wurde Erkannt, Seÿe die Sach der drei Geheimen Stuben geziemenst vorzutragen und diese neuere Plans bei zu legen [unterzeichnet] Haffner von wasslenheim

(f° 113-v) Dienstags den 4. Julii 1786. – Hôtel du Prétoriat aus dem du Lieutenant de Roi einzurichten
Lectum Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben, wodurch der Verkauf des bisherigen Hôtel du Lieutenant du Roi aufgehoben, hingegen daselbe Zum Hôtel du Prétoriat ein zu richten verordnet worden, folgenden Inhalts
 » Aus Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 26. Junius 1786. und in Gefolg der bei Gnädigen Herren Räth und XXI. den Ersten Julius eingeholten Obrigkeitlichen Einwilligung, Seÿe das unterem 29. Aprilis jüngst ertheilte Decretum alienandi den Verkauf des in der St. Elisabethen Gaß gelegenen Hôtels betreffend, wieder bei zu bringen die in Gefolg gedachten decreti vorgenommenen Versteigerungen und gethane nachgebott auf sich zu laßen, sofort den im Monat februarius jüngst ergangenen vorläufigen Erkanntnußen in soweit durch dieselbe die Anlage eines anderwärtigen Prætoral Hauses in gedachtem Hôtel sub merito der eingegebenen Submission genehmigt werden, wieder den Lauf zulaßen.
Werden demnach die Hoch: und Wohlverordnete Herren Oberbauherren autorisirt den von Hochdenselben vorgeschlagenen neuen Plans gemäß und unter den in dem Devis und respectivé wiederholten Submission enthaltenen Clausulen und Conditionen die Zur Anlage und vollständigen Einrichtung einer Prétorat Wohnung übereingekommene Arbeiten an Herrn Maurer Meister und Exsenatorem Michael Nagel als Hauptübernehmern Zu überlaßen mit dem Anhang jedoch, daß in desem Bau keine anderwärtige als die beschriebene veraccordirte Arbeiten hinzukommen oder ohne besondere Vorwissen und vorläufiger einwilligung Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben Gutgeheisen und in Rechnung gebracht, noch aus der in dem vierzehenden Artikel des Devis unvorhergesehenen Arbeiten wegen bei gesetzten Clausul unter je einem Vorwand einiges Præjuditz gezogen werden könne. » – unterschrieben Mathieu XIII. Secretarius mit Handzug.
Lectione factân wurde Erkannt, Verzeichnus und Befolgung

(f° 130) Dienstags den 8. Augusti 1786. – Hôtel du Prétoriat
Herr Exsenatoris Nagel, der Maurer und Entrepreneur des neu aufzubauenden Prétoral Hôtels præsentirt unterthäniges Memoriale vorstellend, daß da in dem Mittlern Gebäu, so dem Plan nach stehen bleiben solle, in dem Rez de chaussée das Gebälck und die Riegelwänd grösten theils bis auf die Helfte durchgebrannt, dahier ohnumgänglich nötig ein neues Gebälck gelegt werden muß, welches auf 1200 lib. Zustehen kommet.
Ferner trägt derselbe an, daß es vortheilhafter und nutzlicher wäre, wann die Hauptsteeg von der Rez de chaussée auf den Ersten Stock von Stein gemacht würde, statt solche nach dem Devis von Holtz gemacht werden solle, welches Er vor eine Augmentation von 1200 lib zu bewerckstelligen erbietig.
Sodann bemerket derselbe auch, daß wann statt der in dem Plan bezeichneter Mansardes auf den Zween neu auf zuführende Nebens Flüglen des Haupt Gebäus ein ordentliches Stockwerck mit einem verhältnigsmäsigen Dach gesetzt werden solte, so erbiete Er sich solche Veränderung Meisterhaft Zu verfertigen vor die Summ von 6500. lib.
Verursachten also diese drei Articul eine augmentation von 8900 lib.
Wobei sich derselbe submittiret, daß wann diese drei Articul Zugestanden werden solten, das Mittlere Haupt Gebäu, so dem Plan nach stehen bleiben solle, auf seine Kösten abzubrechen und gleich den Nebens Flüglen neu auf zu führen, wodurch sodann das ganze Gebäu neu und dauerhaft verfertiget werden würde.
Lectione factâ wurde besonders un ansehung des angebranntes Gebälcks Erkannt, Augenschein

(f° 135) Dienstags den 8. Augusti 1786. – Hôtel du Prétoriat
Hierauf begaben sich Meine Gnädige Herren in das neu einzurichtende Hôtel du Prétoriat in der St. Elisabethæ Gaß gelegen, woselbsten sich befunden, daß in dem Mittlern Gebäu so dem Plan nach stehen bleiben solle, in dem Rez de chaussée das Gebälck und die Riegelwänd bis auf die Helfte durchgebrannt seÿe, mithin nothwendiger weis ein neu Gebälck gelegt werden muß. Anbei wurde auch in Erwegung gezogen, daß da Herr Exsenatoris Nagel in seinen übergebenen Memoriale und respectivé Submisson abbrechen und neu aufführen wolle, so seÿe auch sie vorgeschlagene steinerne Steeg, sowol dem Nutzen als der Zierde wegen einer höltzern vorzuziehen, wie dann auch der Vorschlag auf die beede Nebens Flügel statt der in dem Plan angemerckten Mansarde ein regulirtes Stockwerck mit einem Verhältnismäßigen dach Zu machen, in allem Betracht an zue nehmen, daher wurde Erkannt, Seÿe das von Herrn Exsenatoris Nagel übergebene Memoriale und respectivé Submisson mit einem umständlichen Bedacht begleitet Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben zu Hochdero weitern Verordnung geziemenst vorzulegen. [unterzeichnet] Haffner von wasslenheim

(f° 186) Dienstags den 28. Novembris 1786. – Hôtel du Prétorat
Da Meinen Gnädigen Herren hinterbracht worden, daß in dem neu aufbauenden Prétorat Hôtel keine Keller gemacht und Herr Bau Inspector Boudhors darüber befragt worden, berichtete derselbe, daß in dem ehemaligen Hotel du Lieutenant de Roi sich auch keiner befande, auch nicht wol einer angebracht werden konte, weilen aber ein Keller Zu haben von der grösten Nothwendigkeit, als könte einer auf der Seite des Gartens gegen dem Grün; Auel gemacht werden. Erkannt, Seÿe die Sach vordersamst Gnädigen Herren der drei geheimen Stuben Zu Hoch dero Weitern Verordnung geziemenst Vorgetragen werden.

(f° 192) Dienstags den 12. Decembris 1786. – Hôtel du Prétorat
Lectum nachstehenden von dißortigen Dicasterio wegen Einrichtung eines Kellers in dem Prétorat Hôtel an Gnädigen Herren der drei geheimen Stuben übergebenen Bedacht und von Hoch denenselben darauf ergangenen vorläufigen Erkantnus :
 » Gnädig Gebietende Herren ! Bei den Hochverordneten Oberbauherren wurde vorgetragen daß da in dem ehemaligen Hotel du Lieutenant de Roi sich kein Keller befande, so wurde in dem dermalen alda einzurichtende Prétorat Hôtel auch keiner angebracht, weilen aber demnach ein Keller von der grösten Nothwendigkeit, als könte einer auf der Seite des Gartens gemacht werden.
 » Ohnungeachtet nun die Hochverordnete Herren Oberbauherren die Nothwendigkeit eines Kellers eingesehen, so wolten Hochdieselben dennoch keine Vorkehrung treffen, ehe und bevor Euer Gnaden Hoch dero Verordnung darüber ertheilt, dahero Euer Gnaden die Sach geziemenst vorzutragen verordnet.
 » Womit in Unterthänigkeit zu verharren die Ehre hat, Euer Gnaden unterthänig gehorsamer. unterschrieben Busch, Secretarius, mit Handzug.
 » Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei geheimen Stuben vom Vierten Decembris 1786. Seÿe gegenwärtigen Bericht ane die Hoch: und Wohlverordnete Herren Oberbauherren Zuvor Zu weisen, mit dem ersuchen Zurück Zu weisen, mit dem ersuchen, denselben die nöthoge Erläuterungen einen umständlichen Bedacht, und bestimmte Plans und Devis über die etwa vorzukehrende Verfügungen, damit cum plena causæ Cognitione das nöthige verordnet werden könne, unterschrieben Mathieu, XIII. Secretarius, mit Handzug
Lectione factâ, übergabe Herr Bau Inspector Boudhors sogleich projectirte Plans, wie ein Keller hinten an dem Garten langs der dasigen Maur auf 96 Schuh lang und 42 Schuh breit durchaus gewölbt, oben mit einer Lag Kachler Erd und sodann 5 bis 6 Schuh hoch mit Grund Zugedeckt eingerichtet werden könte, welcher Zufolg dem, nach dem Devis gemachten vorläufigen Toisé, auf 11.200 livres Zu stehen käme.
Erkannt, Seÿen diese Plan und Devis Gnädigen Herren der drei geheimen Stuben zu übergeben mit bei zufügendem Bericht, daß da die Einrichtung des neuen Prétorat Hôtels besonders bei Hochgeachten drei geheimen Stuben abgehandelt worden, als können von dißorts weilen in den Protocollen nichts umständliches enthalten, keine besondere Erläuterungen mit getheilt werden, auser daß der Lage des Hôtels nach keine Keller unter daselbe gemacht werden konten, weilen dieselbe nicht tief in die Erde gegraben werden können, ohne bei jedesmaligen Anlauf des Wassers mit Wasser angefüllt zu werden, welches auch Zweifelsohne die Ursach war, warum unter dem ehemeligen alda gestandenen Hotel du Lieutenant de Roi kein Keller sich befande.

Les Chambres évoquent le 4 décembre 1786 la proposition d’ajouter des caves au nouveau bâtiment. L’entrepreneur pourrait être renvoyé à sa soumission et l’inspecteur des bâtiments Boudhors mis en cause pour n’avoir pas prévu les caves. Les Chambres demandent un plan et un devis.

1785, Trois Chambres secrètes (4 R 85, Drei Geheimen Stuben)
(p. 144), Montag den 4. Decembris 1786 – der Vorschlag auf der Seite des Gartens beÿ dem neuen Prætorat hôtel, einen besonderen Weinkeller anzulegen, wird an die Ghh. Oberbauherren zurückgewießen und dieselben ersucht, nähere Erläuterungen devis und Berechnungen dießes Anlage wegen einzugeben.
Lectum fernerer bericht der Herren oberbauherren, des kurzen Innhalts, daß beÿ den hochgedachten Herren vorgetragen worden, daß da in dem ehemaligen hôtel du Lieutenant de Roi sich kein Keller befande, so wurde in dem dermalen alda einrichtenden Prætorat hôtel auch keiner angebracht, weilen aber dannoch ein Keller von der grösten Nothwendigkeit, als könnte einer auf der Seite des Gartens gemacht werden. Ohngeachtet nun die Ghh. Oberbauherren die Nothwendigkeit eines Kellers eingesehen, so wollten dieselben dennoch keine Vorkeherung treffen, ehe und bevor Mghh hochdero Verordnung darüber ertheilt hätten, dahero die Sach vorzutragen verordnet.
Nachdeme die Hh. general Advocaten Mogg und Holdt angetragen die nähere Untersuchung dieses so sehr unbestimmt vorgetragenen Vorschlags an eine hochans. œconomische Deputation zu verweißen, H. Advocat Fischer aber angemerckt, daß dieße Verweißung überflüßig seÿe, wenn über die an eine hochans. Deputation verwießene Gegenstände, derselben Bedachte nicht beÿ Mghh. eröfnet werden, wie es dermalen in Ansehung derjenigen Aenderungen und Zusätze der Fall, welche an dem in bau begriffenem Prætorat hôtel von den herren Oberbauherren unterm 14. Augusti jüngst vorgetragen, und an gedachte Deputation verwießen worden, deren damalige [p. 145] Grundsätze sich dieses baues wegen in keine weitere Ausgaben einzulaßen, und den Entrepreneur an seine Soumission zu verweißen, auch in Rucksicht des heutigen, so unvermutheten Begehrens um so mehr anwendbar seÿn mögen, als die nöthigen Keller in dem general Plan und Devis hätten begrifen werden sollen, dahero sein Votum dahin geäußert, daß dem Secretario aufgetragen werden möge, das Resultat gedachter Berathschlagungen einer hochansehnl. Deputation zu referiren, übrigens in Ansehung des dermaligen Vorschlags neu anzulegender Keller, nähere Erläuterungen und ein umständlicheren Bericht gefordert werden möge.
Nachdem Secretarius sich wegen nicht referirtem Bedacht dadurch entschuldigt, daß er keinen Auftrag zu referiren erhalten, vielmehr ihme von seinen obere beditten worden, die Sache auff sich beruhen zu laßen, nachdeme auch beÿ gehaltenem Umfrag H. Städtmeister von Wurmser als Oberbauherr berichtet, das derselbe schon, wie der Vortrag beÿ den Hh. Oberbauherren vorgekommen dem Bau Inspector Boudhors sein Mitfallen bezeiget und ihme vorgehalten, warum in dem ursprünlichen Plan des neuen Hotels vor nöthige Keller nicht gesorgt und die dieserwegen nöthige Kosten nicht in den general Uberschlag und Devis des anzulegenden Hotels in Rechnung gebracht worden, auch H. Ammeister Türckheim seines orts beÿgesetzt, daß ein solches übersehen eine schändliche Unwißenheit oder gar vorsetzliche Absichten verräthe, die aller Ahndung würdig, weswegen Boudhors zur Verantwortung gezogen werden solle, daß zwar freÿlig Keller, ein nothwendigen Bedurfniß zu einer Wohnung und dieses Begehren, wenn es zur rechter Zeit geschehen, weniger ungünstig angesehen werden könne, als die Aenderungen ane dem Gebäude selbst, wie solche im Monat August meinen Herren vorgeschlagen und von Ihnen eine Zulaage gefordert worden, daß aber die Hinterhaltung des Bedachts über dieße letzere Zusäze, ihn um somehr befremde als er mit Verwunderung vernehmen müßen, daß nicht nur das erste gantze Stockwerck würcklich in Stein aufgeführt, sondern derselbe annoch mit Mansarden überbauet worden, und alle Arbeiten, über welche man sich nicht einzulaßen beÿ E. hochans. Deputation übereingekommen war, dennoch würcklich ohne Mghh. Einwilligung, zu Standt gebracht werden, also von den ersteren Planen abgegangen wird, zu welchen allein sich ein hochlöbl. Magistrat verbunden und autorisirt erachten mag. Was die Keller betrifft, sehe man gar nicht aus dem abgelesenen kurtzen Bericht, wohin die Sache hinaus wolle, und seÿen bestimmtere Vorschläge und Berechnungen beÿzubringen.
Wurde per majora, auf den Anspruch herrn Städtmeisters von [p. 146] Hafner Erkannt, Seÿe vorläufig der abgeleßene kurtze Bericht ane die Oberbauherren zurück zu verweißen, mit dem Ersuchen demßelben die nöthige Erläuterungen, einen umständlichen Bedacht und bestimmte Plans und Devis über die etwa vorzukehrenden Verfügungen beizufügen damit cum plena Causæ Cognitione, das nöthige verordnet werden könne.

Les trois chambres secrètes ratifient le 30 décembre 1786 la proposition de faire des caves pour un montant de 11 200 livres. Les préposés au bâtiment rapportent le 6 mars que les travaux que la veuve de Michel Nagel continue après la mort de son mari sont ralentis par des dissensions avec les voisins, tant vers l’est que vers l’ouest. Le secrétaire estime que la veuve a qualité pour agir avec l’un des voisins puisque son mari a acheté la maison objet de la dissension mais que l’autre litige sera porté devant le Petit Sénat.
L’inspecteur Boudhors expose le 13 mars que la cave doit être construite sur des pilotis puisque le terrain est marécageux, ce qui reviendra à 2 369 livres. Les préposés transmettent les observations aux chambres secrètes et en informent le préteur royal. Les chambres secrètes rappellent que la décision du 30 décembre précédent stipulait qu’il ne faudra dépasser sous aucun prétexte la somme de 11 200 livres. La veuve Nagel demande une avance de 4 000 livres.
L’inspecteur Boudhors rapporte aux préposés le 17 avril que les travaux sont interrompus depuis plusieurs semaines. Le bâtiment principal est élevé jusqu’à la toiture mais les autres bâtiments sont loin d’être terminés. Les préposés convoquent la veuve qui fait répondre par Jean Hurst qu’elle souhaite être déchargée du marché et faire estimer par experts les travaux dans lesquels elle a déjà engagé 30 000 livres. Les préposés demandent que la veuve fasse une déclaration écrite puisqu’elle n’est pas comparue en personne.
Les préposés enregistrent le 8 mai le refus par les chambres secrètes de relever la veuve Nagel du marché. Ils constatent le 15 mai que les travaux n’ont pas repris. La veuve transmet le 5 juin un compte d’après lequel les travaux qu’elle estime réalisés au tiers sont revenus à 21 500 florins, ce qui laisse supposer qu’ils reviendront en totallité à 64 500 florins. Comme le marché a été passé pour 30 000 florins, il en résulte pour elle une perte de 34 500 florins qui excède de loin sa fortune, estimée à 8 700 florins

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
(f° 212-v) Dienstags den 16. Januari 1787. – Hôtel du Prétorat
Lectum Erkanntnus Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben vom 30. Decembris 1786. Ausweis deren die Erbauung eines Kellers in dem Bezirck des Prétorats Hôtels den darüber verfertigten Plans und Devis nach genehmigt, und die deswegen von Herrn Exsenator Nagel, dem Maurer ausgestellte Soumission solchen Keller den Plan und Devis gemäs vor die Summ von 11.200 livres zu verfertigen angenommen worden. Erkannt, Verzeichnus.

(f° 243) Dienstags den 6. Martii 1787. – das neu erbauende Prétorat Hôtel betr.
Ich, Secretarius Busch, referirte, Es habe Herr Exsenator Michael Nagel, der Maurer und Übernehmer des neu aufzubauenden Prétorat Hôtels bei Anlegung der Nebens Gebäu dieses Hôtels befunden, daß Ein Seit Herr Chouard mit einer neu aufgeführten Maur Zuweit in die Gerechtsame der ehemalen Gollischen von Ihme Herrn Nagel um zu diesem Hotel zu ziehen acquirirten Behausung gefahren, auf der andern Seit aber Zum Behuf der Marclesischen Behausung in eine dißortiger Seits gelegenen Maur verschiedenes eingeschroten und eingerichtet worden, wodurch verhindert wird, die dißeits angelegte Scheid Maur auszuführen.
Um nun mit dem übernommenen Bau fortfahren Zu können, hielte Herr Exsenator Nagel bei SS. TT. dem Regierenden Herren Ammeister um Abordnung eines Augenscheins von Seiten Eines Ehrsamen Kleinen Raths an, welches Ansuchen des nun verstorbenen Herrn Nagels Wittib bei E. E. Kleinen Rath continuirte, um sich in Ansehung des neu auf zuführenden Gebäus darnach richten zu wißen. Allein E. E. Kleiner Rath trug Bedencken Ihr in ihrem Begehren sogleich Zu Willfahren und dieses, weilen man der Nagel’schen Wittib die erforderliche Qualitæt nicht anerkannte.
Da mir Herr Bau Inspector Boudhors die Sach anzeigte und die Acta communicirte, fande ich vor nöthig mit demselben Zu Herrn Referend Froereisen mich zu begeben, um mit demselben über die Beschaffenheit der Sach zu conferiren, da dann nach beschehener Untersuchung und reifer Überlegung erachtet worden, daß die Nagel’sche Wittib in Betreff der von H. Chouard aufgeführten Maur die erforderliche Qualitæt habe zu agiren, weilen ihr nun verstorbenene Ehemann die Goll’sche Behausung [f° 244] an sich erkauft, und quæstionirte Maur zu weit in solcher Behausung Gerechtsame aufgeführt worden seÿe, in dem es ihrer Qualitæt nichts schade, daß der Bezirck der Goll’schen Behausung zu dem Prétorat Hôtel gezogen werden solle, da sie dermalen noch Eigenthümerin ist. Daher auch die Sach bei Einem Ehrsamen Kleinen Rath ihren Fortgang haben werde.
Eine andere Beschaffenheit aber hat es wegen der eingeschrotenen Maur auf der Marclesischen Seit, hier kan der Nagel’schen Wittib keine Qualitæt Zu agiren Zuerkannt werden, wie Ihro solche auch Von Seiten Mlle Marclesi in dem bei Einem Ehrsamen Kleinen Rath gehaltenen Recess contestiret worden. Weshalben diese Sach bei Einem Ehrsamen Kleinen Rath ausgesetzt bleiben wird.
Weilen nun die Sach des Eigenthums dieser Maur, Worein Zum Nutzen der Marclesischen Behausung verschiedene Einschrotungen geschehen, Zwischen Löblicher Stadt und Mlle Marclesi zu debattiren, Als habe Meinen Gnädigen Herren die Sach, soviel mir davon bekannt, geziemenst vor zu tragen die Ehre haben wollen und um Ausweisung ansuchen wollen durch wen, und wie in dieser sach agiret werden solle.
Erkannt, Seÿe von Herrn Bau Inspector Boudhors über die Verhältnis quæstionirter Maur ein exacter Plan sobald möglich Zu verfertigen, damit die Gerechtsame und Eingriffe daraus abgenommen werden können, Sofort die gantze Sach Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben unter geziemenstem Ansuchen vorzulegen Hochdieselbe geneigt geruhen möchten Zu verordnen, Wer in dieser Sach nomine Löbicher Stadt agiren solle, und Welcher Weg dabei zu ergreifen.

(f° 251) Dienstags den 13. Martii 1787. – Prætorat Hôtel
Herr Bau Inspector Boudhors übergibt schriftlichen Raport vom 10. hujus datirt den Keller in dem neuen Prætorat Hôtel betreffend, folgenden Inhalts
 » Dan man mit Ausgrabung der Fundamenter dieeses Kellers auf die gehörige Tiefe gekommen, so hat sich auf Zwei Seiten dieses Baus gegen dem Wall und fiacre Hoff eine Art von morastiger Erd befunden, worauf ohne pilotirt unmöglich gebaut werden kan, und da der Boden auf den Zwo anden Seiten auch nicht am solidesten ausgefallen, so wäre nothwendig wegen erforderlichem Gleichgewicht und Soliditæt nun nicht eine Construction, so von gefährlicher Dauer wäre Zu machen, die samtlichen Fundamenter Zu pilotiren, Zu welcher Arbeit 365. eichene Pfähl erfordert Werden, jeder der mittleren Länge nach auf sieben Schuh lang und auf 7. und 8. Zoll stark, mit dem Sechsmännigen Handploch geschlagen à 393. lib 2 s 6 d. [p. 252] das 100 Solives, macht für 331. Solives 2 schuh, 1302. lib. 11. s
Item die eichene Fundament dielen auf besagte Pfähl à 12 lib 11 s 7 d das Klafter, macht für 46 Klafter 578. 12. 10.
Item den lucken Grund zwischen den Pfähl heraus zu graben und heraus Zu werfen à 5 livres 10 s 9 d das Cubic Klafter, macht für 7. Kl. 4. witib. 8. Zoll, 42. 9
Item an Ausschlagung mit Moëlons zusammen besagten Pfähl auf einen Schuh tief à 58. lb 2 s 9 d das Cubic Klafter, macht für 7 Klafter 4 Schuh, 445. 14. 4. (zusammen) 2369. lb 7 s 7 d
Lectione factâ wurde nach gemachter Überlegung Erkannt, Seÿe dieser Vorfall Gnädiger Herren der drei geheilen Stube, jedoch ohne dem Devis estimatif beizufügen, vorzutragen und um hochdero Ausweisung, ehe und bevor weiter fortzufahren werde, geziemenste Ansuchung Zu thun.
Anbei seÿe auch Ihro Excelenz Herrn Prætore Regio von diesem Vorfall Bericht abzustatten, mit vermelten, daß solcher Gnäd. Herren der drei Geheimen Stuben notificiret worden.
Das Schreiben wurde folgender maßen abgefaßt
Monsieur, Nous avons l’honneur de Vous faire part que le Sr Boudhors nous a rapporté qu’en faisant creuser les fondations de la Cave ordonnée au bas du Jardin de l’Hôtel Prétoral il s’est trouvé que le Sol étoit marécageux et qu’on ne pouvait y asseoir lesd. fondations à moins de piloter, en consequence nous avons ordonné, Monsieur, que ce Rapport seroit notifié aux trois Chambre Secrètes et avons crû devoir vous en donner avis. Nous sommes avec respect, Monsieur, vos très humbles et tres obeissans serviteurs, les Directeurs des Batimens – Zorn de Bulach
[in margine :] Nebenstehendes Schreiben wurde unterem 16. Martii 1787. ausfegertiget und von SS. TT. Hrn Stätt Mr. von Bulach untersch.

(f° 259) Dienstags den 27. Martii 1787. – Prétorat Hôtel betreffend
Lectum Eine von seiten Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben den 26. Martii 1787. auf den von seiten Meiner Gnädigen Herren abgestattenen Bericht, daß die Fundamenter des Zu dem Prétorat Hôtel einrichtenden Kellers pilotirt werden müßen, ergangene Erkantnus, ausweis deren auf abgestellten Bericht Einer Hochnsehnlichen Oeconomischen Deputation die von Seiten Meiner Gnädigen Herren mitgetheilte Anzeige auf sich zu laßen, mit der Ausweisung jedoch, das falls der Übernehmer des auf zu bauenden Kellers des Pilottirens wegen, deßen Nothwendigkeit demselben Zum voraus einleuchten mußte, einige besondere Forderung anbringen solte, derselbe damit Zur Ruhe und an seinen Accord, wie auch an dißortige Erkantnus vom 30. Decembris jüngsthin vermög welcher die angeregte Summ der 11.200 Livres unter keinem Vorwand überschritten werden könne, Zu verweisen.
Lectione factâ, wurde Erkannt, Verzeichnus.

(f° 259-v) Prætorat Hôtel betreffend
Wegen der von Weil. Herrn Exsenatoris Nagels, des Maurers Wittib, als Übernehmerin des Zu dem Prætorat Hôtel aufbauenden Kellers, begehrten Vorschuses von 4000. livres, Lectum nachfolgende Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben
 » Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 26.ten Martius 1787. Seÿe auf eröfneten Bedacht Einer Hochansehnlichen Oeconomischen Deputation, und aus besonderer Rücksicht der implorirenden Nagelschen Wittib gegen Stellung einer hinlänglichen burgerlichen Caution mit einem Vorschuß von Vier Tausend livres auf Rechnung des wegen übernommenen Bau abangeregten Kellers bestehenden Accords zu willfahren, Unterschrieben Mathieu, XIII. Secretarius mit pphe.
Lectione factâ, wurde Erkannt, Verzeichnus

(f° 272-v) Eodem die [Dienstags den 17. Aprilis 1787.] – Prætorat Hôtel
Auf die von Herrn Bau Inspector Boudhors gethane Anzeige, daß schon seit einigen Wochen die Arbeit an dem in der Elisabethæ Gaß aufbauenden Prætorat Hôtel still liege, und an dem dasigen Keller gar nicht fortgearbeitet werde, weilen nun dermalen die beste Zeit verlohren gienge, und das Hôtel, wann nicht mit allem Eifer daran gearbeitet wird, auf die bestimmte Zeit verfertiget werden könte, so wurde Weiland Herrn Exsenator Michael Nagel, des Maurers Wittib, als Übernehmerin solchen Gebäus, da sie nach ihres verstorbenen Ehemanns Ableben die Arbeit continuirte, vorbeschieden, um dieselbe Zu Red Zu stellen, Warum sie die Arbeit in dem Prætorat Hôtel einstelle ? Worauf Johann Hurst, als Beistand der Nagel’schen Wittib, welche Leibesblödigkeit wegen nicht in Person erscheinen konte, in dero Namen Zur Antwort ertheilte, daß da das Hauptgebäu kaum unter dach stehet, an den übrigen Gebäuen aber noch sehr vieles Zu verfertigen, die Entreprise auch die in gedachtes Hôtel Zu machende Verzierungen, Zu liefernde Travaux und anderes in sich begreift, so das die Einricht: und Vollendung solchen Hôtels einen Mann erfordert, der in allen Fachen der Baukunst und was dahin einschlägt, erfahren ist, als habe die Nagel’sche Wittib Zwar seit ihres Ehemanns Tod ganz langsam an solchem Bau arbeiten laßen, um zu probiren, ob Sie im Stand seÿe, selbigen Zu vollenden ? Da Sie aber aus verschiedenen triftigen Ursachen, die Unmöglichkeit eingesehen, alß mußte Sie mit der Arbeit einhalten, und siehet sich genöthiget Euer Gnaden anzuflehen, gnädigst zu geruhen, Sie von besagter Entreprise Zu befreien, sofort die Würcklich verfertigte Arbeiten und dazu bestimmte durch Experten abschätzen, und gegen den Ihro bereits vorgeschoßenen 30.000 Livres verrechnen Zu laßen, Wobei die Nagel’sche Wittib erbietig die an besagtem Hôtel annoch Zu verfertigende Maurer und Steinmetz Arbeit, ausschlüßig jedoch alles übrigen, was in andere Professionen einschlägig ist, Zu übernehmen, als wozu sie annoch einen Zimlichen Vorrath von Materialien übrig [f° 273-v] hat, zu deren Bewerckstelung aber Ihro ein verhältnismäsigen Geld Vorschuß zu gestatten wäre.
Da nun die Nagel’sche Wittib nicht selbsten erschienen auch vergeblicher Leibes Blödigkeit zu erscheinen nicht vermag, als wurde verordnet, Seÿe durch dieselbe Ihre Declaration schriftlichen zu übergeben, damit solche bei Gädigen Herren der drei Geheimen Stuben Zu Hochdero weitere Verordnung geziemenst vorgelegt werden könne.

(f° 279-v) Dienstags den 8. Maji 1787. – Weil. Hrn.. Exsenat. Nagel, des Maurers Wittib pt° Prætorat Hôtels
Lectum nachfolgende von Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben ergangene Erkanntnus auf die von weiland Herrn Exsenator Nagel, des Maurers Wittib übergebene Bittschrifft und respectivé Erklärung um von der Entreprise des neu aufbauenden Prætorat Hôtels, als welche Zu Vollführen Sie sich auser stand sehe, Zu befreien.
 » Aus Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom fünften Maji 1787, Nach deme vorstehende Bittschrifft und respectivé Erklärung, wie auch der über deren Veranlaßung und Inhalt von den Hoch und Wolverordneten Oberbauherren eingegebene schriftliche Bericht an Eine Oeconomische Deputation verwiesen, daselbst in genaue Erwägung gezogen, auch samtliche den geschloßenen Accord und den Bau des neuen Prætorat Hôtels betreffende Acten, besonders aber die unter dem 15. Januarius und 30. Junius 1786 von Weiland Herrn Rathh. Nagel ausgestellte Soumissionen und von Seiten Eines Hochlöblichen Magistrats darauf ertheilte Einwilligungs Erkanntnußen nachgeschlagen und eingesehen worden, gehen in Gefolg eröfneten Bedachts gedachter Hochansehnlichen Oeconomischen Deputation an die Hoch und Wolverordneten Oberbauherren die Ausweisung dahin, daß das von der implorirenden Nagel’schen Wittib angebrachte Begehren von der übernommenen Entreprise befreÿet Zu werden, als unstatthaft zu erklären, sofort dieselbe und die Nagel’sche Erben anzuhalten ohne fernerem Aufschub dem bestehenden Accord in allen seinen Theilen ein Genügen Zu leisten, Zu welchem Ende die Hoch und Wolverordneten Oberbauherren besonders ersucht werden auf die Erfüllung der stipulirten Bedingnüßen von Seiten des Entrepreneur auf die Continuation der Arbeiten und schleunige Beförderung des in Bau begriffenen Gebäudes Zu wachen, und die nach den Umständen dahin einschlägige Masregulen zu ergreifen. unterschrieben Mathieu XIII. Secretarius mit Handzug.
Lectione factâ, wurde Erkannt, Seÿe vorstehende Erkanntnus Weiland Herrn Rathh. Michael Nageln gewesenen Hiesigen Maurers Wittib und Erben um derselben nach zu gelegen gehörig zu insinuiren. Anbei wurde Herrn Bau Inspector Boudhors aufgetragen ein Wachsames Aug Zu haben daß die Entreprise den Bedingnußen gemäs Vollzogen und mit dem Gebäu auf das fürderlichste continuirt werde.

(f° 282-v) Dienstags den 15. Maji 1787. – Weil. Hrn.. Exsenat. Nagel Wittib und Erben pt° Prætorat Hôtels
Auf die von Herrn Bau Inspector Boudhors gethane Anzeig, daß ohngeachtet weiland Herrn Exsenator Michael Nagel, des gewesenen Maurers und Entrepreneur des neu aufbauenden Prætorat Hôtels hinterlaßene Wittib und Erben die Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 5. hujus wegen Fortarbeit und Beförderung des Gebäus besagten Prætorat Hôtels insinuirt worden, dennoch nicht daran fortgearbeitet worden, Wurde Erkannt, Seÿe weiland Herrn Rathh. Michael Nagel, des gewesenen Maurers und Entrepreneur des neu aufbauenden Prætorat Hôtels hinterlaßene Wittib und Erben /:und Zwar Namens dieser letztern dero geschwornem Vogt:/ nochmalen alles Ernstes Zu injungiren, der Ihnen unter dem 8.ten hujus significirten Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 5. dieses ohnverzüglich durch Fortarbeit und schleunige Beförderung des Gebäus besagten Prætorat Hôtels ein genügen zu leisten.

(f° 291) Dienstags den 5. Junii 1787. – Weil. Hrn.. Exsenat. Nagel Wittib pt° Prætorat Hôtel
Weiland Herrn Rathherrn Michael Nagel, des Maurers und Entrepreneur des neu aufbauenden Prætorat Hôtel Wittib übergibt schriftliche Erklärung und respectibé Bittschrift, wie daß Sie auser Stand seÿe, das Prætorat Hôtel der von ihrem verstorbenen Ehemann ausgestellter Submision nach in gefolg Erkanntnus Gnäd. Herren der drei Geheimen Stuben vom 5. Maji 1787 so ihro den 8. Ejusdem gehörig insinuirt worden Zu continuiren und ins Werck zu setzen, angesehen der würcklich verfertigte theil, so aufs höchste vor ein drittel zu achten schon zustehen kommen auf 21.500 fl.
Mithin könne auf diesen Fuß gerechnet der gantze Bau auf 64.500 fl.
Hingegen könne das würckliche Prætorat Hôtel höher nicht gerechnet werden als auf 30.000 fl.
Könne also auf diese Entreprise ein Verlust heraus von 34.500 fl.
Da sich aber ihr: und ihrer Kinder Vermögen laut beigelegter Summarischen Berechnung nur belauft auf 8700 fl. 7 ß 7 d, so wäre auch dieses Zu Ausführung des Baus nicht hinreichend um 25.777. fl. 2 ß 5 d. Mit unterthäniger Bitt sie von solcher Entreprise zu entladen, allenfalls vorläufig Zu verordnen, daß mit der Implorantin dasjenige, was Sie und ihr verstorbene Ehemann bereits an den gedachten Bau verwendet haben gegen dem alten Prætorat Hôtel und denen etwa durch sie bezogenen alten Bau Materialien, richtig berechnet werden, damit klar ersehen werden könne, wie die gantze sach würcklich beschaffen seÿe.
Erkannt, Seÿe sowol diese schriftliche Erklärung als sie der Nagel’schen Wittib und Erben gemachte Insinuation und Significationen benebst einem schriftlichen Rapport Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben zu Hochdero weitern Verordnung geziemenst Zu übergeben. /p>

(Table cote 3 R 133, p. 497-498)
die Wittib Nagel renoncirt auf die entreprise des Prætorat hôtels. 1787. 3. Gst. Rap. 28. April
bedacht der Oeconomischen Deputation deßhalben. 1787. 3. Gst. Rap. 23. Junii
Bericht der Oberbauhh. pt° Conferenz mit H Prætore Regio. 1787. 3. Gst. Rap. 9. Julii
H. Prætor Regius renuncirt auf dieses Hôtel. 1787. 3. Gst. 27. Aug.

1787, Rapiaria 4 R 88
(f° 90) Mont. 26. Mart. 1787
Oberhauhh. pt° pilotage für den Praetoratkeller nebst Bed. econ. Dep.
M. Mogg pilotage hätte können vorgesehen werden, Beweis der dexteritaet des Baumeisters. Conf. des Bedachts.
M. Hold et Fischer *mis. Publicum weiß eher was für verschönerungen an diesem Gebäude gemacht werden sollen, als Mhhn.
Boudhors hat keine qualitæt solche Anzeige Zu thun. Nagel oder deßen repraesentanten sind Entrepreneurs u. nicht Boudhors. Nagel hat nah vor seinem End versichert, daß man ihn schriftlich versichert daß man ihn für alle größere Kösten als seine submission mit sich führt stehen wolle, soll sich an seine caventen* halten. H. prætor reg. kan davon nicht wißen. M. Lemp. Conf.

Accord entre Anne Barbe Dannenwald, veuve de Michel Nagel, et la Ville par lequel les parties annulent le contrat passé par Michel Nagel pour construire le nouvell hôtel prétoral rue Sainte-Elisabeth. La veuve cède ses prétensions sur l’ancien hôtel rue des Veaux et sur la maison que son mari a achetée pour agrandir le bâtiment à construire, moyennant les 30 000 livres que la ville a avancées. La Ville acquiert pour 3 000 livres les matériaux destinés à la construction et autorise la veuve à reprendre les outils restés sur le chantier.

1788 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 157
Erschienen Frau Anna Barbara gebohrne Dannenwaldin Weÿland Herr Exsenatoris Michael Nagel gewesenen burgers und Maurermeisters Seelig nachgelaßene wittib beÿständlich Johannes Hurst des burgers und Sigristen zu St Nicolaus und deßen auch hinterbliebenen Kindern geordneter Vogt und Johann Georg Jund des burgers und glaßer ane einem
und H. Lt. Frantz Xaverius Heitz dreÿer des pfenning thurns nahmens gemeiner Statt Straßburg am anderen theil
anzeigend daß sie den accord so der Verstorbene mit gemeiner Statt in ansehung des auff der St Elisabethä gaß gelegenen von Herr, Delort dem lieutenant du roy bewohnten hotel so zu einem Prætorial hôtel gewidmet worden und der Verstorbene die bewerckstelligung deßelben mit zuziehung einer dabeÿ gelegen Johann Philipp Goll dem altgewänder und deßen Ehefrau Anna Dorothea gebohrner Weberin zuständig gewesten des falls erkaufften behausung, gegen abtrettung des im Kalbsgaßen gelegenen Prætorial hôtel übernommen und in krafft Decreti gnädigen Herrn der dreÿ geheimen Stuben vom 28. Januarÿ jüngst auff heben deme zufolg sie verwittibte Frau Nagelin unter assistentz wie anfangs gedacht und er der Kinder vogt in krafft decreti E. E. großen Raths Vom 13. Februarÿ auch jüngst gemeiner Statt Straßburg in der persohn ermelt. H Heitz ab ihrem verstorbenen Ehemann respective Vatter in rückkauf der auf der Elisabetha gaß gelegenen zu einem gewidmet ptætorial einzurichten hôtel assignirt in der Kalbs gaß gelegenen Prætorial hôtel freÿ und ohne alle anspruch vor sich und ihren Erben auff immer und allzeit abtretten und Zu freÿer Disposition nebst den von Gollischen Eheleuthen erkaufften behausung überlassen wegen dem andern neuen Prætorial hôtel Ehemals gefertigten baw auch sich mit denen 30.000 livres so er ihr Ehemann respectivé Vatter seel. von gemeiner Statt in verschiedenen malen baar erhalten dergestalten begnügen das sie deßfalls an gemeiner Statt unter was vorwand es immer seÿn mögte weiters nichts zu begehren berechtiget seÿn wollen noch sollen
dagegen Er H. Lt. Heitz nahmens ermelter Statt Straßburg ihro Nagelischen Frau Wittib und Kinder Vogt wegen denen auff dem platz vorhandenen neuen bau Materialien so gemeiner Statt hiemit Vor eigen Verbleiben eine summ Von 3000 livres zugestellt auch behändiget, wofür sie hiemit bestens quittiren, wobeÿ sie die wittib und Kinder Vogt nach anleitung obangegangenen decreti gnädigen herren der dreÿ geheimen Stuben berechtigt die auff dem arbeitplatz befindliche und ihnen gehörigen handwerckszeug geschirr und gerüsten an sich Zu Ziehen

Plans du fonds Werner et Boudhors (Cabinet des estampes)
Plans de l’Hôtel prétoral rue Sainte-Elisabeth par Boudhors, 1789 (répertoire établi par Hans Haug)

  • 41. Plan de l’escalier, plume
  • 42. Plan du rez-de-chaussée des communs
  • 43. Dessins (plan et élévations) de douze chambres
    1. du grand salon du premier étage
    2. du cabinet de jour
    3. du petit salon du premier étage
    4. de la chambre à coucher
    5. de la chambre à coucher de Mlle
    6. du boudoir du premier étage
    7. de la chambre à coucher du premier
    8. du grand salon du rez-de-chaussée
    9. du petit salon du rez-de-chaussée
    10. de la bibliothèque
    11. du cabinet de travail
    12. de la chambre à coucher
  • 44. Plan du premier étage et mansardes du projet d’établissement de l’hôtel de la Noblesse dans le bâtiment commencé pour le prétorat rue Sainte-Elisabeth
  • 45. Plan du premier étage, etc.
  • 46. Plan de la maison de Marckesie avec le projet d’y établir les remises et écurie du nouvel hôtel prétoral

La Ville a le projet de vendre le bâtiment au Directoire de la Noblesse. Pierre Valentin Boudhors dresse un plan (C 685-b, extrait en début de notice).
Un autre plan représente les ajouts à faire pour le Directoire de la Noblesse (C 685-plan-a, voir en début de notice), accompagné du devis destiné à l’entrepreneur qui exécutera les travaux avant fin 1788 pour une somme de 125 586 livres, ramenée après modifications à 120 000 livres (avec mes remerciemenrts à Sylvain Graeff de m’avoir communiqué la cote).

1788, (AD Bas-Rhin, cote C 685-b)
Plan d’un Emplacement appartenant à la Ville de Strasbourg sis Rue de Ste Elisabeth levé avec toutes ses Issues et Dépendances pour servir à la vente que la ditte Ville fait au Directoire de la Noblesse d’Alsace
(dos) Plan de l’emplacement de l’hôtel Prétoral de la Ville de Strasbourg sur lequel on a fait le projet de batir l’hôtel de la Noblesse et d’y réunir la distribution nécessaire pour l’assemblée provinciale de 1788, non exécuté

Je soussigné Architecte Inspecteur des bâtimens de la Ville de Strasbourg Certiffie la Levée du present Plan Veritable. Strasbourg le 18° Fevrier 1788. Boudhors architecte
Renvoi
Les numéros 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 14, 15, 16, 17, 18 et 19 renfermant le Terrain que la Ville vent au Directoire de la Noblesse
N° 5, 6, 7, 8, 9 et 10 Murs dependans en propre au Terrain
N° 10, 11, 12 et 13 Mur de Separation entre la Ville et Me Fried Proffesseur
N° 13, 14 et 15 Mur mitoyen, 15 et 16 Mur appartenant à la Ville, N° 17 et 18 Mur Mitoyen
N° 2, 3, 4 et 5 Murs mitoyens
a, b, c et D saillie en Contestation que la Ville se charge de vuider et de remettre le terrain à l’acquéreur Contre un droit de feu que la Ville accordera au Sr Pertois.
e, f, g, h et i traçant la saillie en Contestation, dont l’acquéreur decharge la Ville, prennant sur lui de vuider la dite Contetstation
N° 20 Ligne de la Maison de Mde de Marclesy
19 et 20 Prolongation de l’Allignement qui se termine au Pignon de separation entre la Maison de Mde de Marclesy et de M le Conseiller de Waltner

Année 1788. Ouvrages estimés à 125.565 Livres
Devis des Ouvrages nécessaires à l’Etablissement de l’hôtel de la Noblesse dans les Bâtimens de L’hôtel prétoral de la Ruë de Ste Elisabeth avec le Projet d’y reunir la distribution nécessaire pour L’Assemblée provinciale d’Alsace

Maçonerie Pierre de Taille et fouille des Terres
Art. 1.er
Tout ce qui est lavé en rouge dans les Plans est à faire en neuf et de qui est lavé en gris existe, et les cloisons qui ne se rapporterint point avec le Distribution seront changées, selon que le Plan l’indique.

Art. 2.me
Il sera fait une Cave sous tout l’arriere Corps droit du Batiment, jusqu’au Passage de la basse cour, les murs qui ne seront pas fondés assez profondément seront repris sous œuvre, et il sera fait un contre-mur en briques et ciment de l’Epaisseur de 13 pouces tout autour des anciens murs pour recevoir la naissance des Voutes. Les Voutes de la Cave seront de l’Epaisseur d’une demie brique et la Cave aura trois pieds sous Clef. Les Fondations des Piliers seront etablies sur bon et solide fond, ainsi que les murs tout autour de la dite Cave, tout au Pourtour des Caves projettées sera fait un massive de Terre à Poterie de 8 pouces d’Epais, et le fond de 21 pouce d’Epaisseur. Ces Corroys de Terre à Poterie seront revetus d’un Mur de 7 pouces d’Epaisseur maçonné en Ciment avec des contre-forts indiqués dans les Plans, et toutes les Caves seront dâlées en dâles de trois pouces d’Epaisseur, egalement posées en bain de Ciment. Les murs de Revetement seront elevés sur un Seuil de bois de Chêne de 13 pouces de large sur 6 pouces de haut, et le tout sera recouvert par en haut avec des dâles de 3 pouces d’Epaisseur executé d’après des Plans et Coupes faits à cet Effet. Il sera fait une nouvelle Ouverture voutée, pour conduire les matieres dans la fosse deja existante, et tous les murs, tant gros murs, que de separation, à faire dans l’Interieur de la dite Cave seront faits en briques, et les Escaliers de Descente en Pierre de taille. Les Vanteaux des Portes dans les Separations interrieures seront en Lattes, les Jambages, Linteaux, Seuils, ainsi que les deux Piliers de la Cave du Côté de Jardin en pierre de Taille. Les Abats-Jours dans les parties à construire seront faits suivant que le Plan les indique, et Ceux dans les Parties deja baties seront percés dans les Murs, Revetus en briques et Cintrés interrieurement.

Rez de Chaussée
Art. 3.me
Il sera fait les fondations de tout le Batiment du Côté de la rue de droite et de gauche de la Porte cochere, lesquelles doivent etre Creusées jusqu’au bon et solide fond, les Arcades de l’aile droite seront demolies pour être reconstruites sur la fondation de la nouvelle Cave à etablir dans cette partie et les Terres provenante de l’Excavation des Caves et des fondations seront transportées dans un Lieu indiqué dans l’Interrieur de la Ville. L’Aile droite et la nouvelle Partie à elever, tant à droite qu’a gauche de la Porte Cochere sera construite d’après la façon de la Porte cochere. Les Corniches et les socles seront en Pierre de Taille, comme l’indique la façade de l’aile gauche deja elevée. Les Piedroits, Tablettes et Balustrades des ailes et batimens de droite et de gauche de la Porte cochere, ainsi que les deux Balcons de l’Avant Corps du principal Corps de Logis, tant du Côté de la Cour, que du Côté du Jardin sont egalement en Pierre de Taille, et les Balustres deja sur Place seront employés a cet Usage. Le Portail sera fait tout en Pierre de taille, tant sur le devant que du Côté de la Cour et d’après les deux façades, qui seront fournies à cet Effet.

Art. 4.me
Il sera creusée une fosse de Latrines de 12 pieds de long sur 6 pieds de large dans la petite Cour de l’aile gauche, ainsi que dans la basse Cour, et une fosse d’Aissance dessous le Cabinet derriere la grande salle du Directoire, de laquelle fosse sera conduit un aqueduc pour pouvoir en faire la Vidange dans le Jardin et les Tuyeaux de descente des Latrines aux deux Extrémités du Batiment seront faits en Terre cuite et posés en Ciment. Les dites fosses seront maçonnées en briques avec Ciment, voutées et terminées d’un Chassis en pierre de taille couvert d’un Tampon pour la facilité de la Vidange et construites d’après la façon usitée pour la Garantie des Voisins, le Trou à fumier dans la dite basse Cour sera fait selon qu’il est indiqué dans le Plan. Tous les nouveaux pignons à construire seront d el’Epaisseur d’une brique à mur et elevés a la hauteur exigée par les coupes, tous les socles, Appuis, Jambages, Linteaux des Croisées et Portes à faire dans les murs seront en Pierre de Taille, ainsi que la baye de la Porte d’Entrée de la basse Cour du Coté de la Rüe. les Batimens de la basse Cour, qui ne posent pas sur Cave seront elevés sur fondation suffisante, et ce qui est indiqué en mur sera fait de l’Epaisseur d’une brique et le mur de Separation de la Cuisine au garde manger et les deux murs de Separation de la Buanderie d’une demie brique Le Restant de la basse Cour sera fait en cloissons de l’Epaisseur d’une brique de Plat. Toutes les Naissances des Voutes des Archives, ainsi que les Piliers des dites Archives seront en Pierre de Taille jusqu’à la hauteur des dites Naissances et les Voutes seront faites de l’Epaisseur d’une demie brique et la Pierre de taille en general employée à cette Construction sera travaillée dans les Parties apparentes avec la même Propreté que celle qui existe deja dans ce batiment.

Art. 5.me
Le grand Escalier du Rez de Chaussée sera fait en pierre de taille d’après le Modelle fait à cet Effet et les Perons, tant du Côté de la Cour, que du Côté du Jardin et les marches des Portes en general indiquées dans le Plan seront en Pierre de Taille toutes les constructions de feu en general seront disposées selon le Plan et construites d’après le reglement de cette Ville. toutes les Cloissons et autres Changemens indiqués en rouge, tant du Rez de Chaussée, que des autres Etages seront bien maçonnées, les unes de briques de plat, les autres de briques de champs selon qu’elles sont indiquées par les Plans. Tous les Greniers seront Carelés et les toits du principal Corps du Batiment, ainsi que Celui de la basse Cour seront couverts en Tuilles doubles, et les deux Ailes de la Cour et le batiment du Côté de la Rüe en Ardoises, les faitiers et les arretiers en plomb. Toutes les façades tant interrieures qu’exterrieures seront crepies d’un crepis poli, et mise en Couleur de Pierre de St Leux*. Il sera posé des bornes en Pierre de taille dans les Endroits indiqués par le Plan.
La 1.ere Antichambre et la Cage de l’Escalier seront dâlées en Dâles de Compartiment rouges et blanches, et les autres pieces marquées d’un D seront dâlées en dâles de 2 pouces d’Epaisseur proprement taillées et jointoyées. Sera fourni les dâles et Pieds des fourneaux et pour la Clôture de la basse Cour la quantité de Poteaux de Pierre de taille indiquée par le Plan. Il sera creusé un Puit dans la Cuisine et un dans la basse Cour, lesquels seront revetus et terminés d’un Colet en pierre de taille. Il sera fait un avant toit en quart de Cercle couvert en Ardoises, pour conduire de la Cuisine dans le Passage de la basse Cour. Les Âtres en general seront entourés de Chassis en Pierre de taille bien Cramponnés, les Âtres, fours, fours à l’Essive et fourneaux seront construits en briques selon que l’usage le requerre. Les Croisées à Changer dans les Pignons du principal Corps de Logis seront aussi faites en Pierre de taille comme les autres du dit Batiment, et les Cheminées indiquées dans le Plan ou il ne s’en trouve point de Construites seront faites en neuf, egalement suivant le Reglement prescrit à Cet Egard. Les Dés des poteaux des Arcades de la basse Cour seront en Pierre de taille ainsi que le Mur à la hauteur des dits Dés, sur lequel seront posées les sablieres de Chêne pour la dite Construction.

Platrerie
Art. 6.me
Tout le Rez de Chaussée 1.er & 2.me Etage seront plafonnés avec des Corniches dont les Profils seront fournis à l’Entrepreneur, et les quatre faces de chaque Piece, tant grandes que petites, Passages, corridor, Cages d’Escalier et autres sans Exception, dans les dits trois Etages seront platrés jusqu’au sol ou jusqu’a la hauteur des Lambris d’appuis selon que la piece l’exige. La basse Cour, la Cuisine, les gardiennages, le Commun et la Buanderie seront aussi plafonnés, ainsi que les quatre faces du Commun, le reste de la basse Cour crepi et blanchi. La grande sale pour l’Assemblée provinciale ainsi que la salle pour l’Assemblée du Directoire seront décorées en Colonnes et Pilastres d’Ordre ionique et le fond en forme de Lambris ou plâtre, selon les Dessins faits à cet Effet, et toutes les Niches indiquées dans les Pieces des differens Etages seront egalement faites d’après les dessins de detail produits à Cet Effet. Dans la premiere Antichambre il sera fait deux Colonnes en Platres pour repéter avec Celles en Pierre qui y sont deja et le Plafond de cette Piece sera partagé en trois Compartimens par les Corniches des Entrecolonnemens.

Pavé
Art. 7.me
La grande Cour de Passage de la basse Cour ainsi que la basse Cour, le Bucher, les deux Remises et l’Ecurie seront pavés en Cailloux posés en sable avec les Rigoles et selon une Pente reglée pour l’Ecoulement des Eaux.

Charpente
Art. 8.me
Toutes les anciennes Cloissons dans le Principal Corps de Logis, qui ne s’ajusteront point avec la Distribution des dits Plans seront changées et les Cloissons indiquées en rouge seront faites en neuf, et dans les Endroits ou l’on ne rencontrera point de solives, elles seront posées sur Entrevetrure, les Cloissons seront pour briques de plat et de Champs, selon que le plan l’indique. Toutes les Entrevetrures necessaires pour la Construction des Cheminées seront faites selon le Reglement prescrit. Et il sera posé des Lambourdes de 5 sur 6 pouces en bois de chêne dans toutes les Pieces du Rez de Chaussée, qui ne doivent pas être dâlées et il sera posé un faux plancher sur les dites Lambourdes en planches d’un pouce et demie d’epaisseur, et l’Interval des dites Lambourdes sera rempli avec des decombres secs, nivellés en sable. Il sera fait un Escalier en Chêne dans le Rez de Chaussée de l’arriere Corps droit du principal Corps de Logis jusqu’à la hauteur de la Mansarde et le restant pour monter dans les Greniers sera fait en bois de sapin, le tout avec des Balustres du même bois. Il sera fait deux autres escaliers en bois de sapin avec Balustres pour monter du second dans les greniers, l’un dans le Corps de Logis du milieu, et l’autre dans le Corps de Logis de l’arriere corps gauche formant ensemble trois Etages d’Escalier. Il sera fait un Etage d’Escalier en bois de Chêne pour Rempe de fer au grand Escalier en Pierre de taille pour monter du premier au Second, et ledit Escalier sera fait selon la forme de Celui en Pierre de taille. Dans les Batimens de droite et de gauche de la Porte cochere et de l’aile droite sera fait trois Escaliers derobés, formant ensemble 6 Etages d’Escalier, les dits Escaliers seront en bois de Chêne avec Balustres. Il sera fait une nouvelle Toiture, tant sur l’aile droite que sur l’aile gauche et sur les batimens de droite et de gauche de la Porte cochere, dont les solives auront la même Epaisseur que Celles de la salle de l’aile gauche. Il sera fait un Etage en Entresol, dans la Partie de droite et de gauche de la Porte cochere, ainsi que dans la Partie de l’aile droite, dont les Solives auront 7 sur 9 pouces d’Equarrissage, et toutes la Distribution indiquée dans le Plan sera bien observée. Pour la basse Cour sera fait un Batiment neuf en Charpente, composé d’un Rez de Chaussée et Couvert d’une Toiture à la Mansarde, les Poteaux des Arcades du dit Batiment seront en bois de Chêne, ainsi que les sablieres en general employées dans le Batiment, tant dans la principale Partie, que dans la basse Cour, et le restant de la Charpente du batiment de la dite basse Cour sera en bois de sapin, de l’Epaisseur et Grosseur prescrites par le Dessin. Dans la même basse Cour sera construit un petit Tuet* à Porcs et un petit Entresol pour la Volaille comme il est marqué dans le Plan. Il sera fait un petit Escalier en sapin dans l’Ecurie ainsi que les Mangeoires et Rateliers necessaires. Le commun sera planchayé en planches d’un pouce et demi d’Epaisseur, bien jointoyées et rabottées. Le premier Grenier ou plancher des dits batimens de la basse Cour sera planchayé en planches bruttes, bien jointoyées et clouées de l’Epaisseur d’un pouce et demi, et les Pieces qui seront plafonnées dans la dite basse Cour auront un faux plancher, et il sera construit en outres des entres Lucernes faites en bois de Chêne deux grandes Lucernes du même bois pour servir à monter facilement les fourges.

Menuiserie
Art. 9.me
La Salle de l’Assemblée du Directoire ainsi que celle de l’Assemblée provinciale et le Cabinet derriere la salle de l’Assemblée du Directoire et la salle après celle cy seront en beau parquet de chêne, les Pieces pour les Comités seront parquetées en Parquet à la Capucine et les autres Pieces en general du Rez de Chaussée, tant du Batiment de devant que du principal Corps de Logis et Ailes, qui ne seront point dâlées seront planchayées en planches d’un pouce et demi d’epaisseur, ainsi que els Entresols du dit rez de Chaussée. Tous les Planchers de l’Epaisseur d’un pouce et demi employés dans ce batiment seront collés en tables. Les portes de la Salle du Directoire et celles de l’Assemblée provinciale seront en bois de Chêne au nombre de huit. Elles seront à doubles Paremens et à deux battans avec Chambranles et Ambrassures suivant le dessin, dont deux de la salle de l’assemblée Provinciale figureront avec les Croisées des Piéces dans lesquelles elles donnent, les Autres Portes du Rez de Chaussée dont onze à deux battans et les autres sans Exception à Un battant seront en bois de Sapin, avec Chambranles et Ambrassures, le tout d’après les Desseins des Profils. Toutes les Croisées du Rez de Chaussée, marquées dans le Plan, seront faites en petit bois en quatre Chassis à 8 Carreaux, et le bois des dormants de 2 pouces 9 Lignes, les Jets d’Eau et Impostes de 4 pouces et les petits bois de 18 Lignes. Le quinze Croisées du Côté du Jardin auront des Jalousies et les trois portes du Peron seront vitrées, avec des Soubassemens en Chêne, qui seront repetés aux deux Croisées de la pièce, ensuite de la salle du Directoire, Il y aura trois portes en Jalousies, repondantes aux Portes vitrées du Peron. La Porte d’Entrée du Côté de la Cour sera vitrée pour faire la Cimétrie avec la Croisée, et il aura une Porte dans la feuillure exterrieure en bois de Chêne aux Archives, il sera fait des Volets interrieurs aux Croisées, lesquels seront doublés en Tole du Côté exterrieur. Les Croisées du Côté de la Rüe seront garnies en Volets brisés faits de bois de sapin enquadrés de Chêne, qui se replieront dans le tableau de la Croisée. Il sera fait cinq portes vitrées dans la cour, qui corresponderont avec les Croisées, et dont le soubassement sera embarqué en bois de Chêne, chacune sera de deux battans, et s’ouvrira sous l’imposte, qui sera de Niveau avec Celui des Croisées. Il sera fait une Porte cochere en bois de Chêne avec Gichet* et d’après le Dessein, dont le batis sera de trois Pouces d’Epaisseur ainsi que deux Portes pour le Passage de la basse Cour, en bois de sapin, doublées en forme de Panneaux avec des Liteaux interrieurs de bois de Chêne. Il sera fait les Câses necessaires dans l’Interieur des Archives en planches de sapin d’après les Dimensions nécessaires. Les Croisées du Batiment de la basse Cour seront faites de la même forme que les autres, ainsi que les Portes indiquées dans le Plan. Il sera fait des Lambris d’appui en sapin dans toutes les Pieces du rez de Chaussée à la hauteur des Appuis des Croisées, et Celui des deux Salles formera les Piedestaux des Pilastres et Colonnes, dont les deux dites Pieces seront decorées. Dans la Salle du Directoire, Cabinet et petite Salle a Côté seront faits ensemble trois Trumeaux au dessus des Cheminées pour recevoir des Glaces de la Grandeur selon les desseins donnés.

Premier et deuxieme Etage
Art. 10.me […]

Serrurerie
Art. 11.me […]

Vitrerie
Art. 12.me […]

Fournitures en Glaces et autres Objets
Art. 13.me
Il sera fourni trois Glaces, dont la premiere pour la salle du Directoire, la seconde pour le Cabinet et la troisieme pour la petite salle à côté de la grande ainsi que trois Glaces pour le pr. Etage selon les Mesures fixées par les Desseins des Trumeaux. Il sera fourni la Quantité de 21 Poëls de fayance, chacun selon la Proportion de la Piece et Ceux des salles de l’Assemblée Provinciale et du Directoire seront faits d’après les desseins donnés. Il sera fourni une Cheminée de Marbre dans la salle du Directoire, une dans le Cabinet à Côté et Six dans le pr. Etage, et les autres Cheminées indiquées dans les differens Plans seront en Pierre de Taille.

Peinture à l’huile et en Detrempe
Art. 14.me
[…]

Conclusion
Art. 15.me
L’Entrepreneur acceptant les Conditions du present Devis se chargera à ses frais des Depens de la fourniture de tous les Materiaux en general necessaires pour l’entiere et parfaite finition de Cet Ouvrage, ainsi, que de tous les Ustensiles, Machines, Voitures, Cordages et Echaffaudages qui lui seront nécessaires pour cette Entreprise. Du Payement de la main d’oeuvre en general, les materiaux employés seront de la meilleure Qualité usitée dans cette Ville et rendra le tout fait et parfait la clef à la main pour la fin de l’année mil sept cent quatre vingt huit, se chargera aussi de l’arrangement du Jardin le tout pour et moyenant la somme de Cent vingt cinq mille cinq cent soixante et cinq Livres, qui lui sera payée, savoir un Quart, quand les fondations des batimens qui sont encore à elever en neuf seront hors de terre, un autre Quart, quand les dits batimens seront sous Toit, le troisieme Quart quand la Platrerie sera en place, et le Restant quand l’ouvrage sera fini et que la Réception en aura été faite. Il sera abandonné au Profit de l’Entrepreneur tous les Materiaux tant vieux que neufs qui se trouveront sur place, et dont il pourra faire usage pour l’Execution de son Entreprise.
Ayant été communiqué au Soussigné depuis que le devis cydessous a été dressé, que les Caves projettées par le Plan dessous l’arriere Corps droit du principal Corps de Logis expliquées dans le Devis doivent être supprimées et qu’il doit y en avoir de construites dans l’aile droite entre la Porte cochere et les Caves dejà expliquées dans le present Devis, et que le Corroys de terre à Poterie à faire le long des paremens interrieurs des dites Caves, porté à huit pouces d’epais dans le Devis doit être renforcé et mis à un pied d’Epaisseur, et qu’il doit être fourni la quantité de vingt Chassis d’Hyver a Rez de Chaussée et dix neuf au premier Etage, ainsi qu’une Estacade en bois de Chêne contre les murs de face tout autour de la Cour et le long de la façade du Côté de la Rue pour empecher les Voitures d’endommager la Pierre de taille, laquelle estacade doit être peinte à l’huile, et après avoir fait le Calcul des dits differens Articles, tant en Augmentation, qu’en Diminution, le soussigné a porté la somme pour l’Entierre finition des Travaux expliqués par ce Devis à Celle de Cent vingt cinq mille Livres, pour laquelle il se charge de l’Execution des dits Travaux sous les Conditions portées par le Devis, bien entendu, que les frais, que pourroient occasionner les Emplacemens, pris dans la saillie de la Maison du Sr Pertois, dont le Terrin est compris dans le Plan, ainsi que la saillie en Contestation de la Maison de Mle. de Marclesy, tous deux Emplacemens nécessaires pour l’Entierre Execution du Plan ne regarderont en aucune maniere le Soussigné.
Strasbourg le 16.me fevrier 1788.

Les Trois Chambres secrètes déchargent le 28 janvier 1788 la veuve Nagel du marché passé pour construire le nouvel hôtel prétoral pour éviter un long procès et conclure l’affaire à moindre frais. Le maître maçon Nagel a dépensé 23 187 florins d’après les comptes de la veuve La commission établit que la dépense se monte à 13 000 florins pour matériaux et main d’œuvre, en outre 2 800 livres pour le prix d’une petite maison adjacente, soit au total 15 800 florins. Les avocats généraux Moog, Fischer et Mathieu sont d’avis de passer un accord avec la veuve Nagel, d’autant qu’un procès montrerait que d’autres personnes sont impliquées dans l’affaire. La veuve conservera les 30 000 livres (15 000 florins) qui lui ont été avancées, recevra 3 000 livres pour matériaux achetés et pourra retirer les outils restés sur place. L’accord passé à la Chambre des Contrats mentionnera que l’ancien hôtel prétotal rue des Veaux retournera à la Ville qui aura aussi la propriété de la maison Goll adjacente à la nouvelle construction.
Lors de la même séance, lecture est donnée d’une lettre par laquelle le syndic du Directoire de la Noblesse propose d’acheter le bâtiment en construction moyennant 55 000 livres, à condition que soient cédés (1) les matériaux destinés à achever le bâtiment. (2). la saillie vers la maison Pertois, (3) un terrain vers l’ancienne maison Marclesy, (4) la bande de terrain à l’arrière du jardin et (5) le terrain devant l’ancienne porte cochère. Les députés de la Chambre d’économie déclarent qu’il est difficile d’estimer le prix du bâtiment qui ne convient guère à un particulier mais proposent 60 000 livres. Après avoir débattu des clauses, les Chambres acceptent la cession pour 60 000 livres, la condition (2), cele sous (1) moyennant 3 000 livres et laissent celle sous (3) à la charge de l’acheteur. Quant au terrain à l’arrière du jardin, la Ville ne peut le céder puisqu’il ne lui appartient pas. Un plan sera remis à l’acquéreur qui devra solliciter auprès du Roi le transfert de ses privileges sur le nouvel hôtel.
Les Chambres ont appris officieusement le 30 août 1788 que le Directoire renonçait à l’achat faute d’avoir obtenu les lettres patentes du Roi. Comme la toiture n’est pas achevée, des travaux estimés à 588 livres sont nécessaires pour éviter que les poutres ne s’abîment. Les Chambres enregistrent le 6 septembre la renonciation du Directoire et chargent les Préposés au bâtiment d’aliéner le bâtiment suivant la décision des Conseillers et Vingt-et-Un en date du 29 avril 1786.

1788, Trois Chambres secrètes (4 R 86 Drei Geheimen Stuben)
(p. 2) Montag den 28. Januarius 1788 – die Witwe Nagel wird von der Verbindlichkeit des Hôtel auf der Elisabethengaß auszubauen losgeschlagen, ihr für die bisherige Erbauung die vorschußweiße bezogene 30.000 lb gelaßen, für die annoch vorrätige Materialien 3000 L. bewilligt und so denn der bisherige Hôtel pretoral wieder zuruckangenommen und die von dem verstorbenen H. Nagel anerkaufte behaußung zu Weiterung des Hôtels auf die Elisabethengaß ebenfalls für löbl. Stadt übernommen.
In ansehung der aufhebung der von dem verstorbenen H. Werckmeister Nagel übernommene Entreprise der aufbauung des hôtels in der St Elisabthengaß
Gghh.
durch die beÿ E. G. den 27. August verwiesenen 1787.sten Jahrs vorgelegte und verzeichnete Erklärung des H. Prætoris regii, wie daß hochderselbe die Erbauung des auf der St Elisabethengaß gelegenen und ehemals von H. Delort als Lieutenant de Roi bewohnten hôtels und dessen Bestimmung zu einem Prætorat haus mit so vielen Umständen verknüpfet sähen, daß hochderselbe sich dadurch bewogen befunden auf gedachte Bestimmung zu renonciren, ist der Gesichtspunct in welchem E. G. die öftern vorherigen berathschlagungen angestellt haben, in so weit abgeändert worden, daß hochdieselben sich keinen bestimmten Endzweck zur Vollendung dieses gebäudes mehr vorsezen konnten. Es hat dahero auch eine hochansehnliche œconomische deputation von den vorher beÿ E. G. ergangenen Entschließungen, daß nemlich die Wittwe Nagel, ihren vorgelegten Rechnungen ohnerachtet, anzuhalten seÿe, in gefolg der von ihrem Ehemann laut seiner Submißion eingegangenen bedingnißen den Bau in accordmäßigen Stand zustellen, um so eher sich abwenden können, als hochdieselben nicht undeutlich zu ersehen hatten, daß gemeine Stadt dadurch in einem weitläufigen und unangenehmen Process mit besagter Wittwe verwickelt werden würde, wann sie auch auf der anderen Seite beÿ mehreren Mitgliedern E. hochlöbl. Magistrats den Wunsch verspürt, daß die Beendigung diseses geschäfts auf die möglichste billigste Art erhalten werden möchte, zudem auch in diesen Umständen ein Vorschlag zur Veräußerung des gebaudes in Statu quo gemacht worden, dessen gelegenheit so [p. 4] leicht sich nicht wieder ereignen dörfte, so haben sie mit Hintansetzung aller übrigen Untersuchungen, welche nötig geworden wären, wenn E. G. auf der Vollendung dieses gebäudes durch die Wittwe Nagel bestehen solten, in gemeinschaft mit den hoch und wohlverordneten herren Oberbauherren die Sache auf die E. G. nunmehro vorzutragende Art eingeleitet.
Aus den beÿ Ghh. Oberbauherren vorgelegten Büchern der Wittwe Nagel ergibt sich, daß dieselbe eine Ausgabe von 23.187 fl 1 ß 2 d berechnet, dagegen aber theils wegen der baar von Löbl. Stadt Pfenningthurn vorgestreckten Summe von 15.000 fl theils aus verschiedenen veraußerten Materialien eine Summe von 15.840 fl 6 d in abzug bringet, und dahero sie nach ihrer Angabe annoch 7347 fl 8 d. zu fordern hätte. die Glaubwürdigkeit aber der Bücher, auf welche sie doch ihre Forderung gründet, wurde nach deren Einsicht mit Recht in Zweifel gezogen, wenigstens gehet ihnen diejenige Form ab, welche dazu erfordert würde, sie konnten also von denen hochansehnlichen Hh. deputirten nicht zum Fuß der zumachenden vorschläge angenommen werden, und sie glaubten daher die Sache näher zukommen, wann die an dem Hôtel bereits angewandte neue Materialien und dabeÿ aufgegangene handarbeitlohn auf eine Summe von 13.000 fl angesetzt, und darzu der Preis des von dem [p. 5] verstorbenen Werckmeister Nagel dazu erkauften haußleins, welches mit 2800 fl bezahlt worden, geschlagen würde, als woraus sich eine Summe von 15.800 fl ergibt, welches dieselbe ist, so die Wittwe Nagel bereits theils baar theis in Werth empfangen zu haben eingeständig ist. Es hat auch die Wittwe Nagel in der Befürchtniß, daß E. G. wann sie auf ihrer ersten Berechnung und respectiven Forderung bestehen würde, sie anhalten würden die Erfüllung der von ihrem Ehemann angestellten Submission zubewerckstelligen, als wozu sie sich schlechterdings unvermögend befindet, in einer neueren Bittschrift es als eine Gnade angesehen wann sie auf den eben angezeigten Fuß von E. hochlöbl. Magistrat von allen ferneren Ansprüchen losgesprochen würde. diese Bittschrift lautet also
E. G. haben vor einigen tägen der unterthänigen Implorantin zu bedeuten geruhet, das um die Sache wegen dem von ihrem verstorbenen Ehemann entreprenirten Bau des neuen Prætorat hôtels an der St Elisabethen Gaß zu endigen, dieselbe zwar von solcher Entrepise zu befreÿen, ihro aber dieserwegen über die alschon empfangene 30.000 L ferner nichts zu verguten seÿe.
diesem hochverehelichen Ansinnen gedencket Implorantin sich gehorsamlich zu fügen, und sich mit [p. 6] den von ihrem verstorbenen Ehemann für alle und jede in besagtem hôtel gemachte Arbeiten, von seiten Löbl. Stadt albereits erhaltene 30.000 L zubegnügen, so mit auf den Entreprise accord und alles was in demselben oder sonsten noch separatim stipulirt worden seÿn mag, hiemit förmlichen zu renunciren, gelebet aber hinwiederum der zuversichtlichen hofnung E. G. geruhen werden, ihr nicht nur das auf dem Arbeitsplatz befindliche ihr zugehörige handwerckzeug, geschirr und gerüster verabfolgen zu lassen, sondern derselben in Rucksicht der vielen auf dem Platz annoch befindlichen Materialien eine beliebige Summ als ein gnadenzulag angedeihen zu lassen. Implorantin bittet demnach gehorsamst diese ihre Declaration und respective renunciation zu verzeichnen, und hat die Ehre in tiefster Ehrfurcht zu erstreben & Signatum Mr Nagels Wittib, Johannes Hurst beÿstand
Eine hochansehnliche deputation kan sich freÿlich nicht bergen, Gghh. daß selbsten, wann E. G. ihre lossprechung also für gut befinden solten, gemeiner Stadt annoch eine Aufopferung einer beträchtlichen Summe daraus erwachse, denn bekanntlich wäre beÿ einer veräußeurung des alten hôtel, dessen Preis beinahe auf die Summe von 50.000 L. getrieben worden, und ohnerachtet der [p. 7] also darauf verwandten 30.000 L. dennoch dessen Werth würcklich nur auf 60.000 L. angenommen werden kann. Wann aber auch wie bereits oben angezeigt worden, sich E. G. ebenfalls eingestehen müssen, daß die von dem verstorbenen H. Werkmeister Nagel, wie es scheint, sehr leichtsinnig ausgestellte Submission von dessen Wittwe nicht ohne ihren gänzlichen Ruin, und wie es wohl zu vermuthen wäre, ohne mehrere anderwärtige Aufopferungen von E. G. erfüllt werden könnte, ja selbsten weitläufige processe nicht allein mit der Wittwe selbsten, sondern noch mit deren minderjährigen Kindern über ihre verbindlichkeit einen dergleichen von ihrem respective Ehemann und Vater eingegangenen accord zuverfolgen, daraus erwachsen könnten, so halten die hochansehnliche Hh. deputirte dafür, daß obwaltenden Umständen und der jetzige lage der Sachen nach sowohl diejenige Klugheits reguln, welche in der hochdenenselben anvertrauten verwaltung immer zur Richtschnur gedient, als auch diejenige Gelindigkeit, welche Sie als Väter der Wittwe und Waÿsen gegen solche zuerweisen sich immer geneigt bezeugt haben, es zulaßen, ja anrathen mögen, daß die Wittwe und Erben des verstorbenen Werckmeisters Nagel gegen überlaßung der solchem vorgeschoßenen 15.000 fl als Equivalent der an dem hôtel in der St Elisabethen Gaß angewandten neuen Materialien und aufgegangenen handarbeitslohn und darzu erkauften häusleins, von fernerer [p. 8] Erfüllung des accords losgesprochen werden möchten.
Was sodann ihre weitere Gesuche anbelanget, das ihr nemlich 1) erlaubet werden möge, das auf dem Arbeitsplatz sich befindlich ihr zugehörige geschirr, handwerckszeug und gerüste zurückzunehmen, und 2) wegen der auf dem platz annoch befindlichen Materialien eine beliebiige Summe als gnaden Zulage zuerkennt werden möchte, so finden die Hh. deputirte das erste gesuch in der Billigkeit gegründet und keinem Anstand unterworfen, es seÿe denn, das Mghh. die an dem hauß aufgerichtete Bäume, welche zu aufziehung der Materialien und gänzlichen Vollendung des Gebaudes einem künftigen Besitzer dienlich werden, besonders davon ausnehmen wollten. was das andere Punct anbetrift, so haben die Hh. deputirte aus einer auf dem platz aufgenommenen Verzeichnis, der alda sich in bereitschaft befindlichen neuen herbeÿgeführten Materialien ersuchen, daß deren Werth sich auf eine Summe von 3200 L. belaufe, wann sie nun in Erwägung gezogen, daß die Wittwe Nagel seit der Hemmung des Fortgangs des gabäudes solche hätte beziehen mögen, ohne daß ihr ein gerechter Widerstand deshalben hätte gemacht werden, und sie auch alte gegründete hofnung haben, daß nach der ferner vorzuschlagenden Eröfnung über die Veräußerung dieses Gebaudes die ebengedachte Materialien auch besonders um einen Preis von 3.000 L. werden in Anschlag gebracht werden können, so haben sie auch doch den mehrern Theil [p. 9] beschloßen, E. G. anzutragen, daß gedachte Wittwe die berührte Summe von 3000 L. dafür möchten gutgethan werden, als Worüber sie übrigens E. G. besondre barmhertzigkeit noch anflehet.
Endlichen Gghh. soll ich E. G. nicht unbemerkt laßen. daß beÿ eingehung des Accords mit H. Nagel demselben alsbald das Eigenthum des Prætorathauß in der Kalbsgaßen überlaßen worden, es also vonnöthen seÿe, daß ein förmlicher Vergleich in der löbl. Cantzleÿ Contract Stube mit der Wittwe und Erben geschloßen werde, in welchem sowohl jenes übergebene Eigenthum wider aufgehoben, als auch die von H. Nagel geschehene Acquisition des Nebenhaußes auf gemeine Stadt übertragen werde, und da die Kinder noch Minorenn, so wird auch deshalben die Authorisation zum Beitritt von deren Vogt vorläufig beÿ E. E. großen Rath einzuholen seÿn.
Nachdem hierauf die hochansehnliche herren deputirten einer seits zur begründung der angeführten Motiven noch mehreres beÿgesetzt, und andrer seits die zum theil geäußerte Meinung, daß der Wittwe Nagel für die vorrätigen Materialien es zu verguten seÿn möge, ferner ausgeführt worden, und sodann der Rath der herrn general Advocaten eingeholet worden, von welchen
Herr Generaladvocat Mogg sich dahin vernehmen laßen, daß Mghh. allerdings anzurathen seÿe, auf die vorgetragene Art, dieses geschäft in güte mit der Witwe Nagel zu beendigen, angesehen daßelbe ansonsten zu weitlaufigen discussionnen erwachsen könnte bei welchen gemeine Stadt auf keine Weiß gewinnen, sondern vielmehr noch gefahr laufen würde, größere aufopferungen für dieses gebaud thun [p. 10] zu müßen, die Hoffnung die auch Mghh. gemacht wurd, dieses immobile auf eine vortheilhafte Weiß alsbald loß zu werden, müste auch allerdings beitragen die nothwendiger weiß voraus zu schickende Beseitigung der prætentionnen der Wittwe Nagel zu beschleunigen. die angetragene entschädigung der auf dem platz sich befindenden neuen Materialien fände er auch um so billiger, als angeführter maßen besagter Wittwe die zurucknehmung derselben sobald man nicht auf der ausbauung des gebaudes zu bestehen willens, nicht hätte erschweret worden können. Im ganzen gefände sich eine hinlängliche convenienz für gemeine Stadt, in dem vorgeschlagenen Vergleich, so das er sich verbunden glaube Mghh auf die confirmation des bedachts anzutragen.
Herr Generaladvocat Fischer auch ferner bezeuget, das wann er einen blick auf alle Vorgänge, welche in diesem Geschäft sich zugetragen, zuruckwirft, er nicht andre als bedauren könne, das die verordnete expertise keinen Fortgang haben mögen, dann nur als denn hätte man mit gewisheit diejenigen Personen benenen können, durch deren gefährde gemeine Stadt einen so beträchtlichen Nachtheil leidet, und seÿe es allerdings zu vermuthen, daß beÿ einem gerichtlichen Verfahren, welches wahrscheinlich die Folge davon seÿn müßen, die härte, mit welcher man gegen die Wittwe Nagel zu verfahren scheint, von ihr ab und auf andere Personen hätte gerichtet werden müßen. Da jedoch ged. Wittwe sich auf die vorgeschlagene Art zu befriedigen willens, und auf der andern Seite nach der jetzigen Lage der sache gesagt werden kan, das gemeine Stadt sich auf diese weiße mit dem wenigstmöglichsten Verlust aus dem Geschäft ziehen kann, so wäre freilich Mhh. anzurathen den [p. 11] vorgeschlagenen Weg zu ergreifen. In Ansehung der zur Entschädigung für die vorrätig neuen Materialien dienen sollenden 3000 L. glaube er übrigens, daß solche nicht als eine gnade, sondern als eine billige forderung der Wittwe Nagel zu bewilligen seÿn werden, übrigens würden auch angetragener maßen in der Verschreibung so wohl wegen der Rücknahm des Eigenthums des alten Prætorat haußes, als auch wegen der übertragung der Gollischen behaußung und beitritt des KK. vogts nach eingeholter Autorisation die nöthige Vorsorge zu treffen und die hoch und wohl verordnete Oberbauherren zur execution darüber, so wie zur nothwendigen obsorge über die beÿbehaltung der Materialien zu ersuchen seÿn.
Und sodann auch Herr Generaladvocat Mathieu erinnert, daß die expertise in der absicht erkannt worden, um bei der damalen vorgehabten Vollendung des gebaudes die reclamationen der Wittwe Nagel den accord ihres Ehemanns zu halten, zu constatiren, da aber seitdem die Erklärung des H. Prætori regii, das er auf die für ihn bestimmte auferbauung dieses hotels Verzug thue, dem ganzen geschäft eine andre wendung gegeben, so könne er auch nicht anders, als den vorgeschlagenen Vergleich allerseitigen Interesse angemeßen finden, und auch um so mehr auf die bewilligung der 3000 L. zur Entschädigung an die Wittwe Nagel, antragen, als es ein beweiß ihrer Ehrlichkeit ist, das sich noch so viele Materialien auf dem Platz befinden.
Welchemnach vermittelt angestelter Umfrag und auf die ansprache des Regierenden herrn Ammeisters der referirte bedacht confirmirt und daher erkannt worden, das die Wittwe und Erben Nagel von fernerer [p. 12] Haltung der von ihrem resp. Ehemann und Vater eingegebenen Submissionen über die Erbauung des mehrberührten hôtel in Rücksicht der von ihnen angeführten Umständen zu befreien, und dahero ihre Anerbieten sich für die wirckl. gemachte arbeiten und dabeÿ gehabten auslagen mit einer Summe von dreisig tausend livres, welche ihr resp. Ehemann und Vatter von gemeiner Stadt auf besondre Verschreibung bereits bezogen, zu begnügen, anzunehmen und unter solchen offerte und annahm diselbe los zu schlagen, darüber jedoch in löbl. Canzlei Contract Stub ein besondrer Vertrag zu errichten seÿe, als in welchen sowohl die freÿe und ledige zurucknahm des alten Prætorat haußes in der Kalbgaß und die ebenfals freÿe und ledige Cession des in gefolg der oftbemelten von dem verstorbenen herrn Werckmeistern Nagel anerkauften neben diesem hôtel gelegenen Gollischen behaußung einzuführen, als auch die von E. E. großen Rath einzuholende autorisation des Vogts der minderjährigen KK. bei solcher Verschreibung beÿzubringen. Sodann seÿe annoch gemelter Wittib Nagel die wegnehmung der ihr zugehörigen auf dem Arbeits platz sich befindlichen handwerckzeug, geschirr und gerüster zu bewilligen und ihr auch in Rücksicht der vielen auf dem Platz sich befindlichen neuen Materialien eine Summe von drei tausend livres zu gestatten. Wobeÿ die hoch und wohl verordnete Oberbauherren ersucht werden, sowohl der passation der angezeigten Verschreibung im nahmen E. hochlöbl. Magistrat beliebigst beizuwonnen, und ferner die Auslieferung der handwerckzeug & unter den augen der von hochdenselben dazu abzuordnenden Personen vornehmen, auch dabeÿ die auf dem bauplatz sich befindenden neuen Materialien nach der von H. Werckmeister Kaltner eingereichte Verzeichnis in Empfang zu nehmen, und also verwahrlich beÿbehalten zu [p. 13] laßen, damit bei der wahrscheinlich erfolgenden Uberlaßung dieses hôtels auf hochlobl. Ritterdirectorum diese Materialien eben so wieder abgetretten werden können.
Ferner wurde von Seiten E. hochans. œconomische deputation über die vorgeschlagene Veräußerung des mehr besagten hôtels folgender bedacht eröfnet.

(p. 13) – Ferner lobl. Ritterdirectorium thut den Vorschlag das im bau begriffene hôtel auf der Elisabethen gaß zu erkauffen, so wie es sich wirckl. befindet. worauf in antwort der preis zu 60.000 angesetzt wird, die 3000 L. für die vorrätigen Materialien ebenfals anged. Directorium begehrt, die Streitigkeit mit Sieur Pertois auszumachen vorbehalten, diejenige wegen des Marclesisch haußes aber dann Hh. Kaufern überlaßen wird.
Wann E. G. in dem vorigen Vortrag die Beendigung des Geschäfts mit der Wittwe und Erben Nagel, das in der St Elisabethen Gaß gelegenen hôtel betreffend, angerathen worden, so geschehe es mit aus der darin bereits angezeigten und gegründeten hofnung, daß ein erwünschte Veräusserung desselben alsbald eine Folge E. G. Entschließung seÿn konnte. Dieselbe gründet sich auf folgendes von H. Syndico Schwendt im Namen des löbl. Ritter Directorii unter dem 28 December vorigen Jahrs an den H. Prætorem regium erlassenes Schreiben. legatur
Monsieur,
Je suis chargé par le Directoire de proposer au Magistrat de lui vendre sous le bon plaisir du Roy l’hôtel cidevant appartenant à Mr. de lord rüe Ste Elisabeth. Il a pris inspection du local, et il désire 1°. qu’indépendamment des batiments en général, place et jardins attenant et appartenant à cet hôtel, tous les matériaux, qui y appartiennent et se trouvent sur place, sans aucune exception, et destinés à achever le batiment, lui soient cédés. 2°. que la Saillie entre ce terrain et la maison du Sr. Pertois, lui soit cédée suivant l’alignement du pignon de cette maison. 3°. que le [p. 14] terrain de l’ancienne porte cochère suivant l’alignement du pignon entre l’hôtel et la maison appartenante cidevant à Mlle de Marclesy lui soit cédé et assuré en toute propriété, ainsi que la bande de terrain depuis la tour ou maison du jardinier entre le mur de cloture et le fossé des orphelins jusqu’au mur de séparation entre ce terrain et la cour des fiacres, et encore le terrain audevant de l’ancienne porte cochère necessaire à l’alignement.
A ces conditions le Directoire propose la Somme de 55.000. lb. pour prix de la vente.
Il remettra dans le Commerce son hôtel actuel dès qu’il pourra habiter l’autre et le prix en sera acquitté dès qu’il aura obtenu les lettres patentes qui lui sont nécéssaires pour cette acquisition.
Je ne puis mieux m’adresser qu’à vous, Monsieur, pour faire connoitre à MM. du Magistrat l’offre, que je suis chargé de leur fiare, je vous prie de vouloir bien leur en faire part et me faire savoir leur réponse. J’ai l’h. d’etre &c. Signé Schwendt Syndic
Eine hochansehnl. Oeconomische Deputation hat sich deswegen der Untersuchung diser Offerten und Conditionen bereits unterzogen, und in der Vermuthung, daß E. G. nicht gesinnet seÿen möchten, mit hochlöbl. Ritter Directorio, als mit welchem sie in besten Vernehmen zu stehen die Beruhigung hätten, in ein beederseitigen Würde wenig entsprechendes hin und [p. 15] her bieten zu treten, geglaubt denjenigen Preis alsbald ausfundig machen und E. G. vertragen zu sollen, für welchen mehr berührtes hôtel überlassen werden könnte. Sie haben aber auch die Schwierigkeiten gefühlt den wahren Werth desselben zu bestimmen, denn, da es ein Immobile ist, welches schwerlich von der Convenientz eines Particularen seÿn dürfte, und auch welches bei einer vorzunehmenden Versteigerung einen mit den bisherigen Ausgaben und vorigem Werth verhältnißmäsigen Preis zu erhalten, sich keine hofnung gemacht werden kann, wie solches leicht schon aus dem Beÿspiel des weit minder beträchtlichen daneben gelegenen Chouardischen Gebäudes zu ersehen, so müste sich ihr Augenmerk hauptsächlich auf die beeder seitigen Convenienzen richten, aus welchen dann erhellet, daß einer seits Mhh. dieses immobile noch lange Zeit könnten feil haben, und desweilen sie sich also den Zins des beträchtlichen daraus zu erhaltenden Preises entziehen würden, anderer szits aber die verhälnißmäsige ausbauung dieses Gebäudes annoch solche Summen erfordert, deren Anwendung nur unter denen obwaltenden Umständen von einem Corps, welches hierinn in Vereinigung mit der Provinzial Versammlung zu Werke gehet, erwartet werden mag, so glauben die hochansehnliche Herren Deputirte mit gegründeter Vermuthung so [p. 16] wohl in der Gräntzen der Billigkeit gegen das Ritter directorium, als auch in den dieser hohen Verwaltung beÿwohnneden klugen Maasreglen zu verbleiben, wenn Sie auf die bestimmte Festsetzung des Preises zu 60.000 Livres antragen. Dabeÿ aber glauben sie ferner E. G. bemerken zu sollen, daß beÿ Untersuchung der weiteren vorgeschlagenen Bedingniße sich folgense Aussehungen und Erörterungen ergeben
1) könnte in solchen für das hôtel und enclos zu bestimmenden Preis sich nicht einbegreifen lassen, diejenigen neuen Materialien welche von dem Entrepreneur zur Erbauung auf den Platz geführt worden, und scheine es daher billig, wie bereits in vorigem Vortrag berührt worden, daß dieselben von löbl. Ritter directorio an einen festzusetzenden Preis besonders übernommen würden, zumalen sich auch noch in der Serre mehrere in dem alten haus gewesene Gerätschafften befänden, es läßt sich auch nicht unwahrscheinlich vermuthen, daß wann löbl. Ritter directorio vorstellig gemachts würde, daß der Wittwe Nagel in betracht solcher Materialien eine besondere Vergütung gnädigt bewilligt worden, hochdasselbe sich bereitwillig finden lassen würde, dieselbe Summe der 3000 Livres gemeiner Stadt zu ersetzen, und deshalben vermeinen die Hh. deputirten würde ihre erste Condition nur unter solcher Ersetzung einzugehen seÿn.
2) der zweÿte Punct betrifft einen mit dem Kaufer der Chouardischen Gebäude, H. Pertois, streitigen Platz, als [p. 17] welchen hochöbl. Ritter directorium sich von gemeiner Stadt mit einbedinget. Da Gghh. nach den Äusserungen der hoch und wohlverordneten Ober Bauherren hofnung vorhanden, daß gegen die Vergünstigung eines Feuer Rechts, welches jedoch auf einzunehmenden Augenschein an einem solchen Platz zu errichten, wo es dem Ritter directorio weder lässig noch gefährlich werden könnte, mit dem H. Pertois zu Befriedigung des besagten directorii diese Sache würde beÿgelegt werden können, so könnte dieser Punct von hochlöbli. Magistrat übernommen und also versprochen werden.
3) Eine andere Beschaffenheit habe es aber mit derjenigen Streitigkeit, welche auf der Sache des Marclesischen Hauses mit dem Juden Cerf Beer zu verfechten oder zu vergleichen seÿn mag. Da ein hochlöbl. Magistrat zumalen beÿ dem obwaltenden, an dem königl. Staats Rath zur Entscheidung liegenden Streit über die Befugniß des gennanten Juden allhier Häuser zu erkaufen, sich in keine Frage von der Art einlassen könne, so müste allerdings die Auseinandersetzung dieses Puncts Einem hochlöbl. Directorio überlassen werden, welches vielleicht um so eher von denselben angenommen werden, als annoch Aussichten auf die Anerkaufung des Marclesichen Hauses damit verbunden seÿn mögen
4) was sodann das alignement der Porte cochère anbelange, so haben die Hh. Ober Bauherren geäußert, daß dasselbe bereits zur Ausbauung des Hôtels bewilliget worden [p. 18] also dasselbe auch bei der Veräußerung statt haben könnte, die Cedireung endlich des terrain depuis la tour ou maison du jardinier entre le mur d ecloture et le fossé des Orphelins jusqu’au mur de séparation betreffend, würde sich vermutlich auf eine genommene Einsicht der Hh. Ober Bauhh. erfinden, daß sie mith in Mhh. hände stehe.
Eine hochansehnl. deputation hat es um so nothwendiger geachtet, E. G. über die proposition im gantzen dero Gutachten alsbald mittheilen zu lassen, als die Beantwortung der von dem Ritter directorio bereits im December gemachten Anfrage nicht schiklich länger ausgesetzt bleiben kann, zumalen hochgedachtem directorio darangelegen seÿn mag hochdero Gesinnugen zu kennen, um beÿ der bevorstehenden Abreiße einiger Beÿsitzer desselben nach Hof, diejenige Maasreglen nehmen zu können, welche zur Erhaltung der königlichen Erlaubnis nothwendig.
Außer dieser Beantwortung mögen noch einige Umständen vorfallen, welche eine Bestimmung erfordern, und hauptsächlich die damit zu transferirende Gerechtsame und jurisdiction betreffend. Denn wann schon E. G. durch die Uberlassung des Alten Ritterhauses zu feilem Kauf, ein anders haus dagegen in das Commercium erhalten, und gedachtem Haus dadurch alle bisherige Privilegium entzogen werden, so kan doch nicht unbemerkt gelassen werden, daß das neue zu bewilligende terrein um [p. 19] vieles größer, daher allerdings zu befürchten wäre, wann nicht beÿ dem Contrakt alsbald Fürsehung geschähe, der Umfang zur Bewohnung anderer dem Directorio nicht verwandten Personen in der Folge benutzet werden, und daher Prätensionen erwachten dürften, welche gemeine Stadt gerechtasame beeinträchtigen. Es haben daher die hochansehnl. Hh. deputirte geglaubt E. G. anrathen zu sollen, die Untersuchung der hier anschlagenden Rechtsfragen denen Hh. General Advocaten zu übertragen, deren einzelne Bestimmung übrigens die Entschließung im gantzen anjezo nicht aufhalten möge.
Nach diesem allem steht also zu E. G.
1) ob und am welchen Preis der besagte hötel an das ritter Directorium zu überlassen
2) ob nicht die auf dem Platz sich befindliche Materialien für die Summe, welche der Wittwe Nagel dafür vergütet wird, besonders zu berechnen
3) daß in Ansehung des Pertois gemeine Stadt den Vergleich übernimmt, denjenigen wegen des Marclesischen hauses aber überläst
4) das Allignement der Porte cochère zu bewilligen
5) die Überlassung des angeregten terrain annoch zu untersuchen und endlich
6) die Übertragung der Gerechtsame von dem alten hôtel auf das neue annoch genauer zu bestimmen, und darüber [p. 20] der Hh. General Advocaten Gutachten zu erwarten.
Wann E. G. also über diese Puncten sich werden geäußert haben, so vermeÿnen die Hh. deputirte daß die Beantwortung des die Anfrage enthaltenden Schreibens dannach zu richten seÿn möge, und ubrigens von allen diesen Entschlüssen dem H. Prætori regio Nachricht zu geben seÿe.
Da nach referirtem solchem bedacht die herren deputirten sich auf denselben bezogen, beÿ eingeholtem Rath der herren Generaladvocaten sodann sich aus deren außerung ergeben, daß sie die in dem bedacht vorgeschlagenen Maaßreguln denen Umständen angemeßen befanden, und eines teils vermeinten, daß E. Löbl. Ritter directorium die gemüßigte forderungen E. hochlöbl. Magistrats mit danck werde annehmen können, andren teils aber auch gemeine Stadt bei einer in solchen terminis zu beschließenden Veraußerung ihre convenientz finden würde, und daher angetragen, daß die vorgeschlagenen Püncten in Ruckantwort an H. Schwendt möchten eröfnet werden, wobeÿ denn diejenige Strecke landes, welche außerhalb der gartenmauer zwischen solcher und dem Waÿßengräblein gelegen, allerdings auszunehmen, angesehen solche nicht von gemeiner Stadt beseßen werde, und übrigens in ansehung der zu übertragenden jurisdiction nur im algemeinen die beÿbehaltung derjenigen, welche dem Ritter directorio wirckl. competirt, könnte bewilliget, die genauere bestimmung aber annoch bis auf die Verschreibung ausgesetzt werden können, als wozu sie die Generaladvocaten ihres orts, wann es Mhh vor gut finden sollten, ihre bemerckungen beizutragen nicht ermanglen werden.
Und beÿ angestelter Umfrag von dem Regierenden Herrn Ammeister mit volliger beistimmung angereget worden, daß alle Irrungen über den Inbegriff des terrains vorzusehen [p. 21] die hoch und wohlverordnete herren Oberbauherren ersucht werden möchten die einzelnen titres auf welchen sich die almälige Entstehung dieses enclos gründet ausfindig zu machen, und sowohl in conformitaet derselben, als nach dem wirckl. zu übertragenden besitz einem richtig. plan verfertigen zu laßen.
Als Ist einmuthig der referirte bedacht confirmirt, einfolgl. erkannt worden, daß E. hochlöbl. Ritter directorio in antwort zu ertheilen, wie daß Mhh. bereit wären den enclos ged. hôtels an daßelbe so wie sie es bisher beseßen, zu überlaßen, und zwar um eine Summe von 60.000 L. dabeÿ aber 1) für die vorrätig. neuen Materialien sowol als auch mehrere aus dem alten hôtel annoch vorhandene brauchbare Stücke eine Summe von 3000 L. um so mehr zu fordern sich berechtiget halten, als sie besagte neue Materialien dem vorigen Entrepreneur dießelbe Summe bewilliget worden, 2) übernehmen mit Sr Pertois die berichtigung des in ansehung der Chouardischen gebaude streitig allignemens zu vergleichen, 3) dagegen aber wegen obwaltenden umstände die beÿlegung der mit dem besitzere des ehemaligen Marclesichen Haußes obwaltenden Streitigkeit Lobl. Directorio zu überlaßen sich gezwungen sähen, 4) jedoch alle Versicherung wegen des zu treffenden allignement nach der Elisabethen gaß zu versprächen, 5) sodann sich aber Stand sähen, die gemeiner Stadt nicht zuständigen Strecke landes außerhalb und langs der Gartenmauer und zwischen solcher und dem Waÿßengräblein darein zu begreifen, 6) übrigens in die ubertragung der gerechtsame, wie sie ein hochlobl. Directorium in dem alten hôtel gehabt und ohne einige extension nach den deswegen beÿ der Verschreibung zu verabredenden Clausuln ganzlich willigten. Ingefolg welchen Entschließung weiters beschloßen worden, daß einer Seits die hoch und wohlverordnete Oberbauherren eins weilen zu ersuchen der Maasreguln zu verabreden, wie die Streitigkeit mit dem [p. 22] Kaufer der Chouardischen gebaude herrn Pertois zu beendigen und sodann auch nach denen auf dem Pfenningthurn sich vorfindl. acten über die successive Entstehung solchen locals und enclos einen etat und plan von demjenigen terrain, welches zu diesem eigenthum gehört, verfertigen zu laßen, damit bei einer pünctlichen berichtigen dieses geschäfts mit hochlobl. Directorio auf keiner Seite kein zweifel über einige Zugehörde verbleiben möge, und andrer Seits den herrn Generaladvocaten aufzutragen seÿe, diejenigen Puncten zu verfaßen, welche vorzuglich in ansehung der Ubertragung der jurisdiction und gerechtsame beÿ der darüber aufzusetzenden Verschreibung wörtlich in dieselbe einzurucken seÿn möchten.
Von welchem allem endlich Mhh. die Mittheilung an den hern Praetorem Regium beschloßen.
In gefolg dieses conclusi wurde auch folgendes Schreiben den 1. febr. an H. Schwendt in antwort abgelaßen.
Monsieur,
Monsieur le Preteur royal nous a fait par dans le tems, de la lettre que vous lui avez écrite le 28 Decembre dernier au sujet de l’acquisition que desiroit faire le Directoire de l’hôtel en construction rue St Elisabeth, occupé cidevant par M.M. les Lieutenants de Roy. Plusieurs difficultés à régler avec l’entrepreneur de ce batiment avant de songer à en disposer pour une destination nouvelle nous ont mis dans l’impossibilité de nous decider plutot sur les propositions du Directoire, cependant le désir de nous prêter à la convenance de ce corps nous a rendus plus facils sur les moyens de terminer avec l’Entrepreneur, tous les arrangements necessaires etant enfin convenus à cet egard, Nous nous empressons de repondre aux ouvertures que vous faites, Monsieur, pour l’acquisition de ce local. Nous ne voyons aucune difficulté à ceder au Directoire [p. 23] les batiments en general, Places et jardins attenant à cet hôtel dans leur etat actuel, tels qu’ils ont appartenus à la Ville et suivant les allignements tracés en ce qui concerne le coté de la rue St Elisabeth.
2° Nous cederons egalement les materiaux, aux conditions ci après, qui se trouvent sur place et destinés a achever le batiment à l’exception seulement des outils et equipages appartenant à l’Entrepreneur et que nous lui avons promis de retirer.
3° la Saillie du coté du Sr Pertois sera comprise suivant l’alignement du Pignon de la maison de ce particulier, la Ville se chargeant de transiger avec lui la difficulté subsistante à cet egard.
4° des considerations particulières ne permettent pas que la Ville se charge de terminer egalement avec les proprietaires de la maison appartenante cidevant à Melle de Marclesy, la contestation elevée au sujet de l’alignement du terrain du coté de l’ancienne porte cochère, mais en transmettant à l’acquereur tous les droits et prétentions de la ville sur ce terrain, le Magistrat abandonnera au Directoire les mesures qu’il jugera convenables pour arranger cette difficulté.
5° la bande de terrain exterieur au mur de clôture du jardin le long du fossé des orphelins n’etant pas une propriété de la Ville, ne sauroit faire partie de la vente de l’Enclos de cette derniere, pour prevenir toute difficulté à cet egard ainsi que sur les limites du terrain en général, il sera remis au Directoire un Plan detaillé de l’Enclos et de ses dependances tel que le tout sera et doit être cédé à l’acquereur, et des deputés respectifs des deux corps verifieront sur les lieux même tous les details qu’ils jugeront interessant [p. 24] de constater. Enfin il dependra du directoire de faire sous le bon plaisir du Roi transferer sur le nouvel hôtel et ses dependances, les droits, privileges, franchises et jurisdiction dont le Corps de la Noblesse a joui jusqu’a present dans l’interieur de son ancien hôtel, sans cependant qu’aucun de ces droits puisse sous aucune pretexte eprouver aucune modification ou extension nouvelle contraire aux intérets de la Ville, se reservant le Magistrat de concerter avec le Directoire les clauses particulieres qu’il paroitroit convenable d’exprimer dans le Contract à ce sujet. Telles sont les conditions accessoires sur lesquelles nous croyons devoir nous expliquer, Elles paroissent à tous egards mesurées à la convenance et aux vues du Directoire quant au prix même de l’acquisition. Nous ne pouvons, malgré le desir que nous avons d’obliger le directoire, le fixer à une somme moindre de 60.000 L. pour le batiment et l’Enclos et un supplement de trois mille livres pour les materiaux accessoires sur place, et Nous sommes persuadés que le Directoire lui meme en appreciant de plus près la valeur de l’objet dans son ensemble trouvera ce prix très raisonnable et rendra justice aux sentiments particuliers d’egards qui nous determinent. La demande d’un supplement particulier pour les materiaux non encore employés est d’autant plus naturelle qu’independamment de ceux fournis par l’Entrepreneur, et pour raisons desquels nous avons crû pouvoir faire esperer à la veuve Nagel la dite somme de 3000 L., il se trouve encore sur place une infinité provenant des demolitions et qui pourront être utiles pour achever la construction. Vous voudrez bien faire part à MM. du Directoire de nos dispositions pour l’acquisition qu’ils desirent. Nous nous ferons un plaisir de concourir en tout ce qui dependra de Nous, à ce qui pourra accelerer et faciliter leurs vues à cet egard.

(p. 289) Samstag den 30. Augustus 1788 – Sodann an dem hauß auf der St Elisabethen gaß werden einige zu Verwahrung deßelben beÿ herannahendem Winter nöthige anstalten verfüget, übrigens die insinuation des Ritterdirectorii, daß aus dem Vorschlag solches zu erkaufen, nichts werden könne abzuwarten beschloßen.
Obwohlen von Seiten E. Lobl. Ritterdirectorii E. g. noch keine directe anzeige zugegangen, daß der von demselben vorgeschlagene und auch in ansehung des preißes übereingekommen Ankauf des auf der St Elisabethen gaß im bau begriffene Lobl. Stadt eigenthümbl. zugehörig. hôtel wegen Ermanglung [p. 290] der benöthigten lettres patentes ruckgängig geworden, so ist durch den hochans. Hh. deputirten zu dem oeconomischen gegenständen die unzubezweiflende Nachricht indirecte zugekommen, das sich jenes Vorhaben gänzl. zerschlagen und selbst Ein hochlöbl. Ritterdirectorium kein augenmerck mehr auf besagtes hôtel nehme. In diesen Umständen ist nun auch obbemelten Hh. deputirten vor den Hh. Oberbauherren eröfnet worden, daß besagtes gebaud in seinem dachwerck nicht hinlängl. versehen und an vielen orten nur einfach mit Zieglen belegt seÿe, so daß, wann es beÿ herannahend. Winter in demselben zustand verbleiben sollte, mit Recht zu befürchten wäre, daß daselbe an seinem gebalck schaden nehme. Es sind daher hochged. Hh. Oberbauherren besorgt geweßen, in einem état diejenigen arbeiten, welche zu solcher verwahrung nothwendig sind, verzeichnen und abschätzen zu laßen ; aus demselben ergibt sich nun daß die Costen dieser arbeiten nach dem anschlag der entreprise auf 588 L. 17 s. 5 d. zustehen kommen würden und es vermeÿnen auch die Hh. Oberbauhh. daß, wann sie par regie gemacht wurden, ein merckliches darauf erspart werden könnte, indem ohne noch eine Menge Materialien vorrätig sind, von welchen ein theil dazu angewendet werden könnten. Dieses leide auch in ansehung des Stadt entrepreneurs um so weniger anstand, als ja das ganze gebaud bisher nicht durch diese, sondern vermög einer besondern entreprise errichtet worden, jene also keinen anspruch machen können dieses gebaud und deßen reparationen in ihr gebiet und an sich zu ziehen.
Die hochans. Hh. deputirten haben auch die gründe dieß Vortrags mit gänzlicher beistimmung eingesehen und trag.n daher beÿ E. G. an diese arbeiten zu verordnen, überlaßen aber übrigens hochdenenselben über die fernere destination dieses gebaudes, da deßen Veraußerung an das Ritter directorium nicht mehr platz greifet, eine zum besten der Stadt finanzen dienliche Entschließung zu nehmen.
(p. 291) Nachdem die HHn. deputirten diesem Vortrag nichts beÿgesetzet, und die herren Generaladvocaten Mogg und Fischer in ansehung der vorgeschlagenen reparationen an befragtem hôtel der Intention dieses gebaud in solchem zustand zu erhalten, daß es mit Nutzen veraußert werden könne, und die dahin abzielende reparationen zu verordnen völlig beÿgestimmt, in ansehung der ferner destination aber der Meinung gewesen, daß, da man sich versichert halten könne, daß Ein Hochlöbl. Ritterdirectorium dem vorgeschlagenen Ankauf gänzl. entsaget habe, es umso nöthiger werde denen Hh. Oberbauherren andere Maasreguln zu deßen Veraußerung zu ergreifen, anzuempfehlen. H. Prætor regius auch solchen Antrag beigestimt, der Reg. H. Ammeister aber vermeint, daß zwar die vorgeschlagene reparationen, welche zur conservation des gebaudes nothwendig werden, ohnverweilt zu verordnen, die fernere aussetzung aber zu einem anderwärtigen Verkauf zu verschieben seÿn möge, biß Mhh. von lobl. Ritterdirectorio selbst von diesem ruckgängig gewordenen ankauf benachrichtiget worden, damit aber jedoch dieses nicht zu sehr verzögert werden möchte, Mhh. den H. Prætorem regium ersuchen möchten eine bestimmte antwort des Ritter directorii zu veranlaßen, um als denn mit gewißheit sich für losgeschlagen halten und zu einer anderwertigen aussetzung zum Verkauff schreiten zu können.
Als wurde vermittelst angestelter Umfrag dem Reg. H. Ammeister gefolgt, und nachdeme H. Prætor regius gütigst übernommen hochlobl. Magistrat eine bestimte außerung des Ritterdirectorii zu verschaffen, nun mehr nur verordnet, daß die vorgeschlagenen auf 588 L. 17 s. 5 d. sich belaufende reparationen an gedachten gebaud vorgenommen werden solten, und zwar solches par regie mit benutzung der annoch alda vorhandene Materialien. [unterzeichnet] Zæpffel, Ammeister

(p. 303) Samstag den 6. Septembris 1788 – Lectum. Ein lobl. Ritter directorium melden, daß der Ankauf des hotel auf der St Elisabethen gaß nicht vor sich gehen könne, man beschließt daher anderwartigs maas reguln zu deßen Verkauf den herren Oberbauherren aufzutragen
Lectum folgendes von hochlobl. Ritter directorii Syndico H. Schwendt an Mhh. den 1. huj. erlaßenes Schreiben.
MM,
Les arrangements, que nous avions proposés au Ministre pour l’acquisition de Votre hôtel, rue St Elisabeth, paroissent n’avoir pas été adoptés, puisque notre demande a restée sans reponse. D’un autre coté la Commission intermédiaire ayant louée une maison, nos dispositions, qui étaient relatives à Son Etablissement tombent d’elles mêmes. Ces motifs nous forcent à vous prévenir, MM, que nos conventions ne peuvent avoir lieu et nous devons ne pas vous laisser plus longtems en incertitude.
Nous avons l’honneur d’être &.
Welche anzeige sofort die herren Generaladvocaten Mogg und Fischer bewogen beÿ Mghh. auf die Ergreifung der zu einer anderwärtigen Veraußerung dieses hôtel nöthigen Maasreguln anzutragen, als welche bereits den 30. Aug. j. hochdenselben angetragen worden. So daß, nachdem H. Prætor regius dieser meÿnung beÿgestimmt, auf den ferneren antrag des Regierenden H. [p. 304] Ammeisters vermittelst angestelter umfrag einstimmig erkannt worden, daß die hoch und wohlverordnete Oberbauherren und herrn dreÿ Lobl. Stadt pfenningthurns zu ersuchen seÿen, die auf der St Elisabethen gaß gelegene Lobl. Stadt eigenthüml. zugehörige und von dem ehemaligen Königs Lieutenant M. Delort ingehabte behaußung, deren Veraußerung bereits durch decret Ghh. R. u. XXI vom 29. Apr. 1786 autorisirt worden, in ihrem dermaligen zustand zum Verkauf auszusetzen, und zu dem Ende die dazu erforderliche Maasreguln zu verordnen, und salva ratificatione mit der Veraußerung nach ordnung fürzuschreiben.

Les Trois chambres secrètes ordonnent de publier la vente des bâtiments dans la gazette hebdomadaire

Table cote 3 R 133, p. 498
Soll Zum Verkauf in das Wochenblatt fortgesetet werden. 1789 3. Gst. 139.
Rem. La page du régiment des Trois chambres secrètre (4 R 87) est fragmentaire

L’enchère de l’ancien logement du lieutenant de roi au titre des biens nationaux est ajournée suivant le projet qu’a la Ville d’y établir une école de santé. Un plan est joint à l’estimation des bâtiments pour représenter les cinq lots qui seront mis aux enchères

1795, Biens nationaux Q 4016
Enchère d’une maison Scise ruë Elisabeth, destinée autrefois au Logement du préteur et provenant des biens patrimoniaux de la même Commune
Première Enchère de Biens Nationaux situés dans la Commune de Strasbourg et provenant des biens patrimoniaux de la même Commune.
L’an Trois de la République françoise une et indivisible le 7 du Mois de Ventôse – Ce Bien national, situé Ruë du Salpêtre ci devant Elisabeth contient un grand Edifice
[Description reprise de l’estimation] Premier lot, personne n’a fait d’enchère
Second lot – Troisième Lot – Quatrième Lot – Cinquième lot

Délibération du Directoire du District de Strasbourg du 5 du mois de ventos l’an trois de la République françoise une et indivisible. Séance publique.
Vû la délibération du Corps municipal de la Commune de Strasbourg en date du 2 présent mois expositive que l’agent national près ladite Commune, aïant pris Connaissance des affiches que l’administration du District avoit envoyé au greffe de la municipalité, annonçant que le 7 du Courant il seroit procédé à la première Enchère, adjudication provisoire de l’immeuble provenant des biens patrimoniaux de la Commune Situé rue Elisabeth destiné sous l’ancien régime au Logement du préteur, Que déjà l’ancienne administration Municipale y avoit été autorisée par les Corps Administratifs Supérieurs, mais qu’en suite sur un projet présenté par l’administration des Etablissemens publics de réunir tout cet Enclos et le terrain dont jouissoit l’Entrepreneur des fiacres & L’hôpital de la commune, auquel ils sont contigus, et d’y placer tous les Etablissemens relatifs à l’Instruction publique de Santé, ladite administration avoit sursis à cette vente en Considération des avantages que presentoit ledit Projet.
Que la Convention Nationale venant d’établir dans cette Commune une Ecole de Santé, le dit Projet pouvoit encore se réaliser, d’autant plus que les Bâtiments publics qui sont assignés provisoirement à la dite Ecole pourront par la suite être employés plus utilement à d’autres institutions publiques, si, comme il y a lieu de l’esperer, un lycé etoit établi en cette Commune. En consequence concluoit a inviter l’administration de surseoir provisoirement à la vente & adjudication de l’Immeuble dont s’agit.
Ouï L’agent national substitut, Les administrateurs composant le Directoire du District de Strasbourg, Considérant que l’Ecole de Santé établie provisoirement au cidevant Seminaire ne sauroit y être fixée, sans porter un préjudice notable au parti qu’on peut tirer du dit local joint au Collège pour y former un Etablissement Général d’Instruction & que le bâtiment sis rue Elisabeth paroit offrir des localités infiniment intéressantes, surtout à raison du jardin qui en dépend, soit pour l’Ecole de Santé, Soit pour tout autre Etablissement public,
Estiment qu’il y a lieu d’accueillir les observations de la Municipalité de Strasbourg en conséquence de surseoir provisoirement à la premiere Enchère et adjudication provisoire dudit Immeuble, fixée au 7 du courant, ainsi qu’à celle définive fixée au 11 même mois.

Estimation d’un Domaine national provenant de la ville de Strasbourg Situé dans la rue du Salpêtre ci devant rue de Ste Elisabeth, N° 29
Département du Bas-Rhin, District, Canton et Municipalité de Strasbourg, dixième Section – Procès verbal de Consistance d’Expertise et d’Estimation d’un Domaine national Situé dans la ville de Strasbourg et dépendant ci devant de cette Commune
En Exécution de la Commission a moi donnée par le Directoire du District de Strasbourg, Je soussigné Commissaire Expert me suis transporté accompagné d’un Officier municipal sur un Bien National dans cette Commune pour en faire la visite et reconnaissance ainsi que de ses dépendances, appartenances &c à cette fin de l’estimer pour qu’il puisse être mis en vente.
Ce Bien National contient un grand Edifice, plusieurs autres Batimens une Cour et un vaste Jardin avec un long boïau de Terrein aussi enclavé, le tout situé dans un Emplacement d’un Contour fort irrégulier, Le devant dans la rue du Salpêtre ci devant rue de Ste Elisabeth tire vers le Nord, Le côté opposé terminé par une ancienne muraille d’Enceinte de la Ville regarde le Midi, vers l’Orient il touche la Propriété du Citoyen Pertois et le Communal, ou la Cour des Fiacres et vers l’Occcident il touche le domicile du Citoyen Wolff Levi, celui du Citoyen Pfeffinger puis en partie la largeur de celui des héritiers du professeur Fried en même temps le long côté du dit Boïau longe encore vers le Nord la longueur de la même propriété.
Ce Bien National par sa constitution et par son étendue est susceptible de division et pour la rendre plus intelligible et donner une idée du local, je joins un Plan où les Lots et partages sont tracés.
Le Bâtiment principal n’est pas achevé, les murailles sont brutes, il n’a que la Travaison, les tuïaux de cheminée & les Cloisons qui font voir la distribution de l’intérieur. Il est régulier, Sa Base est un carré long & par sa construction on peut le considérer comme composé de trois corps, ce qui a donné lieu d’en faire trois lots séparés, les deux corps extrêmes n’ont qu’un rez de chaussée avec un Etage couvert d’une mansarde, chacun a vers le Jardin six croisées de file & cinq vers la cour, on a établi dans le bas Etage du premier corps (a) un atelier pour cuire l’eau de Salpêtre dont la vapeur doit endommager la charpente, il a dans la cour une aile, ou Bâtiment latéral (d) qui n’est pas fini, c’est un rez de chaussée couvert à cinq croisées, le corps correspondant (c) a une simple élévation (e) de quatre arcades et le grand passage (f) dans le Jardin sous deux Cintres élevés au bout de l’entrée ou l’ancienne Porte cochère marquée du N° 29, dans un angle rentrant se trouve une partie sous une avance de la maison voisine, ce qui dépare l’apparence extérieure. Le corps du milieu (b) fait une petite saillie sur les deux autres, il a deux Etages Sept croisées de file sur le derrière cinq vers la rue, il est surmonté d’un comble brisé et dans chaque face il a une porte & un balcon, celle du devant donne l’entrée dans un vestibule formé par une demi Tour ovale en maçonnerie construite pour l’Emplacement des Escaliers. Ce Passage contient aussi deux pompes, une dans le Jardin, l’autre dans la Cour, qui n’est fermée qu’avec des planches le long de la rue.
Le cinquième lot contient le reste d’un grand Jardin & le Boïau (q), un bâtiment (h) qui consiste en une hollandoise susceptible de quelque réparation, d’un Serre et d’une ecurie, de plus le logement (j), du jardinier Böttiger, c’est une maison d’un Etage avec un petit grenier en bas il y a un petit vestibule, une cuisine et un cellier, l’Etage consiste en un poele et deux chambres plafonnées, à côté de cette maison on monte par quelques marches dans le susdit Boiau aussi cultivé, contre les batimens voisins il y a des vignes, et vers l’enceinte des jeunes arbres fruitiers dont la plupart, ainsi que ceux dans le grand Jardin ont ét plantés par les Soins et aux frais du Jardinier.
A droite & à gauche les parois de l’enclos du Jardin sont mitoyennes et la configuration du contour porte à tirer la ligne pointilée (k-l) qui divise le dernier Lot 5 en deux autres partages dont l’un contient la partie (p) du jardin de la contenance de 13.800 pieds carrés et la valeur de 2000. L. l’autre partage contient la communication ou le Boïau qui a une porte et une issue (m), dans la rue du Salpêtre, la maison, le bâtiment propre pour le jardinage & la portion (o) de 4900 pieds carrés du Jardin qui est trop modique et disproportionnée à la disposition favorable des choses En consequence il paroit que cette ligne ponctuée ne doit pas être tracée et que le 5° Lot tel qu’il est réunit plus d’avantage et devient par cela une bien meilleure acquisition. [in margine :] Cependant on peut retrancher du 5° Lot sans le détériorer un beau carré de terrain (r), par la ligne (s-t), Cette pièce de terre de la contenance de 2080 piés carrés de la valeur de 600. L. pourroit convenir au propriétaire Wolff Levy. En ce cas le 5° Lot contient 20.930 piés carrés.
Le premier Lot consiste seulement en une portion du grand Jardin, il a une porte charretière et l’issue (n) dans le communal ou la cour des Fiacres, dans celle du 2° Lot il y a un hangard (g) et un grand monceau de décombres et quelques matériaux pour la bâtisse couvrant une partie de ces deux divisions du Jardin, le 1° Lot ne peut gueres convenir qu’au Propriétaire voisin, Sinon il doit être réuni au 2° pour faire un seul Lot d’adjudication. Il faut remarquer que l’Edifice principal par sa constitution ne devoit faire qu’un seul corps de logis, en consequence c’est aux acquéreurs à faire exécuter les changements et les constructions nécessaires pour tirer le parti convenable des portions de cet édifice comprises dans les Lots qui leur seront adjugés.
Contenance des Surfaces des différentes parties de ce Domaine.
La figure du 1° Lot, Partie du Jardin contient une surface en pieds carrés 6700
La figure du 2° Lot, Le Bâtiment (a), contient 1870, l’aile (d) 1260, le cour 2780, le hangard (g) 600, le Jardin 10.000, Total du 2° Lot 16.600.
La figure du 3° Lot, Le Bâtiment (b), contient 2170, la cour 2710, le Jardin 13.250, Total du 3° Lot 19.130.
La figure du 4° Lot, Le Bâtiment (c), contient 1950, la cour 1875, le Jardin 11.985, Total du 4° Lot 15.810
La figure du 5° Lot, La hollandoise (h), contient 870, la maison (J) 736, le Jardin (o) et (p) 18.700, le Boiau (q) 2704, Total du 5° Lot 23.100
Total général des piés carrés de France des 5 Lots 81.250.
Estimation partielle de de Domaine divisé en Lots
Le 1° Lot est estimé à 1000 L.
Le 2° Lot est estimé à 6000 L.
Le 3° Lot est estimé à 11.000 L.
Le 4° Lot est estimé à 7000 L.
Le 5° Lot est estimé à 5600 L.
Le montant de la valeur de ces cinq Lots est de 30.600 L, Somme principale à laquelle j’estime ce Domaine National à l’Egard de son état actuel pour être vendu en Lots séparés ci-dessus spécifiés conformément à la Loi.
De tout quoi après avoir au prealable prêté le serment requis en pareil cas j’ai dressé le présent procès verbal que le dit Officier municipal a signé avec moi pour servir à ce que de raison. Fait à Strasbourg, le 12 Pluviose 3° Année Republicaine (signé) Stern, J. N. Küchel

La vente dont la minute n’est pas conservée est passée devant le notaire Dinckel, ancien grefier de la Chambre des Contrats. D’après les actes ultérieurs, Jean Frédéric Pfeffinger achète la partie à côté de sa maison (n° 31, ensuite n° 6, lot 5 ci-dessus), Michel Müller les bâtiments à l’ouest (n° 29, ensuite n° 10, lot 4), Jean Baptiste Pertois les bâtiments à l’est (n° 28, ensuite n° 12, lots 1 à 3)

1797 (20 ventôse 5), Strasbourg 9 (rép. 1), Not. Dinckel et Enregistrement de Strasbourg, acp 46-49 f° 65 du 30 vent. 5, n° 1326
la commune de Strasbourg
à Michel Müller une maison rue Elisabeth pour 11.300 livres
à Frédéric Pfeffinger, une autre partie de la maison pour 28.200 livres
à Jean Baptiste Pertois, une autre partie de la maison pour 21.100 livres
sous le cautionnement de Georges Riedling pour ledit Michel Müller 7533 livres
sous le cautionnement Jean Baptiste Stahl pour le Sr Pfeffinger
sous le cautionnement Gabriel Geofroi Dubois pour le St Pertois 14.060 livres
(die Gemeinde Straßburg zu Nutzen 1. Michel Müller Gérent de bâtiments militaires de Strasbourg unter bürgschaft des b. Joh. Georg Ritling becken, 2. b. Friedrich Pfeffinger handelsmann unter bürgschaft Joh. Baptista Stall Chef du Bureau de finances, 3. Johann Baptist Pertois handelsmann unter bürgschaft Gabriel Gottfried Dubois Müntzdirectoris)

L’artiste comédien Jean Baptiste Pertois épouse en 1792 Françoise Marie Joseph Dubois, fille du négociant Gabriel Geoffroi Dubois : contrat de mariage, célébration
1792 (22.2.), Strasbourg 6 (1), Not. Laquiante n° 39
Contrat de mariage – Est comparu le Sr Jean Baptiste Pertois artiste fils majeur du Sr Jean Baptiste Pertois de cette ville et de D° Marie Madeleine née Breslé dudit lieu
Demoiselle Françoise Marie Joseph Dubois fille mineure du Sr Gabriel Godfroid Dubois négociant et De Marie Joseph née Rava
acp 8 (16) f° 95-v du 23 – il n’y a pas stipulation d’apports de la part des futurs. Les père et mère du futur donnent à ce dernier 6000 livres, les père et mère de la future donnent à celle-ci 4000 livres
Les futurs époux se donnent au survivant l’usufruit des biens du prémouant sauf la légitime aux enfants, plus le futur époux fait son matutinal à la future de 3000 livres. Ce qu’ils apporteront et ce qui leur écherra à titre gratuit restera propre à chacun, le surplus entrera en communauté partageable par moitié
Est comparu le Sr Jean Baptiste Pertois artiste (…) a déclaré qu’il n’a ni revenu ni domicile personnel, qu’il réside chez son père dont le revenu n’excède pas 200 livres

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 3.)
Hodie 19 mensis martii anni 1792 (…) in facie Ecclesiæ conjuncti sunt joannes Baptista Pertois, filius majorennis joannis Baptistæ Pertois et Annæ Mariæ Breslé Conjugum parochianus noster Ex una, et Francisca Maria Josephina Dubois, filia minorennis Gabrielis Godefroy Dubois et annæ mariæ Rava parochiana nostra Ex alterâ partibus (signé) Pertois, Dubois (i 45)

Le maire loue à Pertois un jardin rue Sainte-Elisabeth (vers le Grünauel d’après les actes suivants)

1800 (25 frimaire 9)
Bail de 6 ans – le maire
C. Pertois
un jardin rue Elisabeth, moyennant un loyer annuel de 130 francs
Enregistrement, acp 76 f° 104 du 25 frim. 9

Inventaire avant séparation de biens entre Jean Baptiste Pertois et sa femme, dressé dans la maison du père de Pertois rue Sainte-Elisabeth
1804 (12 nivôse 12), Strasbourg 12 (4), Not. Wengler n° 663
Inventaire des biens appartenant au Cit. Jean Baptiste Pertois fils artiste demeurant a Paris ou il a son domicile ordinaire – à la requête de Françoise Marie Joseph Dubois sa femme sous l’assistance du Cit. Frédéric Sahler Juris-Consulte,suivant jugement du 8 frimaire dernier
dans la maison rue Elisabeth N° 27 appartenante au Cit. Pertois Pere
Meubles, dans la sale, Dans la chambre a alcove a côté, Dans la chambre des enfants, Dans la seconde chambre donnant sur la rue, Dans la troisième chambre donnant sur la rue, Dans la quatrième chambre donnant sur la rue, Dans le corridor, Dans la chambre de la servante, Dans la cuisine
Enregistrement, acp 90 f° 1 du 12 ni 12

Inventaire de séparation
1805 (11 frimaire 14), Strasbourg 2 (23), Not. Knobloch n° 2697
Inventaire des biens de Jean Baptiste Pertois fils artiste demeurant à Paris où il a son domicile ordinaire, suivant jugement du Tribunal civil rendu le 8 frimaire 12, inventaire de séparation d’avec Françoise Marie Joseph Dubois
en la maison rue Elisabeth marquée du n° 27 appartenante au Sr Pertois père
meubles, dans la salle, dans la chambre a alcove a côté, dans le cabinet de toilette, dans la chambre des enfants, dans la seconde chambre donnant sur la rue, dans la troisième chambre donnant sur la rue, dans la quatrième chambre, dans la cinquième chambre, dans le corridor, dans la chambre de la servante, dans la cuisine, total 1474 fr
Immeuble, Il existoit une maison en cette ville ci devant appartenante au Sr Pertois laquelle a été vendue a Paris suivant arrangement que le Sr Pertois a pris avec ses créanciers, pour mémoire
passif 197.845 fr, déficit 196.371 fr
Enregistrement, acp 98 F° 26 du 12 frimaire

La maison de Jean Baptiste Pertois, dans laquelle est établi un atelier de fonderie est vendue par adjudication judiciaire à Paris au négociant Jean Daniel Mannberguer

1805 (18 thermidor 13), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 26, n° 20 du 24 messidor
Le Jugement tenant l’audience des Criées du Tribunal de Première Instance du Département de la Seine a Paris en rendu le Jugement suivant
Sur enchere déposée au Greffe desd. criées par acte du 17 pluviose 13, le dépôt fait par M Philippe Jeanin avoué en ce tribunal du Sr Jean Baptiste Pertois fils, fondeur non sujet a patente demeurant à Paris cloitre Notre Dame division de la Cité, propriétaire d’une maison et dépendances a Strasbourg en cette qualité poursuivant la vente d’une part
Et Sr Jacques Cornet propriétaire demeurant à Paris rue vivienne division lepelletier d’autre part
à M Cavaignac au nom de Jean Daniel Mannberger négt. à Strasbourg rue du Bouclier
Désignation de ladite maison jardin attelier de fonderie et dépendances située a Strasbourg rue Elisabeth N° 28 département du Bas Rhin. Ladite maison et dépendances tiennent à la rue Ste Elisabeth d’autre aux murs de la ville vers le Rhin, d’un côté de la fausse porte d’un long à la propriété du Sr Prieur d’autre a une rue aboutissant aux remparts a la propriété du Sr Pertois père, Sur lequel terrain ont été élevés tant par le Sr Pertois que par le Sr Valette duquel il a acquis des bâtiments et atteliers et se trouvent des cours un jardin potager une orangerie une Melonière une Pépiniere et les bâtiments de la ci devant maison prétoriale de lad. ville de Strasbourg
Le tout suivant le plan annexé à l’enchere ou sont expliqués tous les détails de ladite maison – Il est observé aux n° 4 et 5 dudit plan le terrein désigné sous ce N° n’appartient pas au Sr Pertois mais a la ville & Commune de Strasbourg qu’il en est seulement locataire à raison de 13 francs par an mais que les bâtiments et constructions faites sur ledit terrain appartiennent au Sr Pertois fils comme les ayt. acquis du Sr Valette
Etablissement de la propriété, acquis de Jean Alexandre Reichard administrateur des finances et domaines de ladite ville de Strasbourg stipulant au nom de l’administration municipale par acte reçu M° Dinckel le 20 ventose 5, Laquelle ville de Strasbourg en étoit propriétaire comme bien national
6. le vendeur se réserve expressément la faculté de fouilles dans la grande et petite cour et dans les atteliers seulement pour extraire les matieres mu*uales dont led. terrein sont imbus par suite des opérations qui y ont lieu, a l’effet de quoi adjudicataire sera tenu de lui laisser la jouissance des fours et ateliers établis dans ladite propriété laquelle fouille ledit vendeur sera tenu de faire dans les 6 mois a compter du jour de l’adjudication, mise à prix 15.000 fr, remis au 23, personne ne s’est présenté – adjugé 21.050 francs

Jean Daniel Mannberguer qui souhaite appuyer une nouvelle construction sur un mur qui appartient à son voisin François Joseph Besson passe un accord avec lui

1807 (15.7.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 2252, 3244
François Joseph Besson négociant propriétaire de la maison et dépendances scise rue Elisabeth n° 29 en vertu d’un contrat de vente reçu M° Lacombe le 22 novembre 1806
Jean Daniel Mannberguer propriétaire des bâtiments et enclos scis en cette ville rue Elisabeth n° 28 en vertu d’un jugement d’adjudication rendu par le Tribunal Civil le 5 février 1806
Lesquels ont dit et déclaré que leurs propriétaires respectives indiquées ci dessus se trouvent séparées du côté de la rue Elisabeth par un mur appartenant seulement à M Besson l’un deux, ledit mur ayant à partir du corps de logis ou il commence jusqu’à la cloture en façade donnant sur ladite rue 21 mètres 439 mm de longueur sur 4 mètres 547 mm de hauteur du côté des Bâtiments et sur 4 mètres 872 mm de hauteur vers la rue y compris les fondemens
Que le Sr Mannberguer s’étant proposé de construire un bâtiment auquel ledit mur devoit servir d’appui il a demandé de le rendre mitoyen sur toute son étendue aux termes du l’article 661 du Code civil en remboursant audit Sr Besson la moitié de la valeur du mur et du sol sur lequel ledit mur est bati
(charges, clauses et conditions) 1. aussi longtemps que ledit mur ne servira d’appui qu’au bâtiment dud. Sr Mannberguer ledit Sr Besson ne sera tenu a aucuns frais d’entretien que ceux du crépissage dans sa cour
2. si dans le même cas où ledit mur n’aura servi d’appui qu’au bâtiment dudit Sr Mannberguer il dût soufrir ou s’écrouler par l’effet du bâtiment Mannberguer ou par tout autre accident M Mannberguer contacte l’engagement formel de le rétablir a ses frais et dans les mêmes dimensions comme il a été avant son écroulement
3. Il sera libre a M Besson comme a tout autre propriétaire de ladite maison d’appuyer aussi de son côté un Bâtiment contre ledit mur mais dès lors l’entetien dudit mur deviendra commun entre les deux parties
4. chaque copropriétaire peut faire exhausser le mur mitoyen en se conformant à la loi y relative – moyennant 320 francs
Enregistrement, acp 103 f° 42-v du 16.7.

Jean Daniel Mannberguer vend la maison au département du Bas Rhin pour servir d’école normale primaire

1834 (24.4.), Strasbourg 1 (69), Me Rencker n° 10.334
Jean Daniel Mannberguer, négociant à Offenbourg, Grand Duché de Baden & Louise Frédérique Bader
à l’Ecole Normale primaire du Département du Bas Rhin représentée par MM Jacques Frédéric Rauter, professeur à la Faculté de Droit Président de la Commission administrative de surveillance de ladite Ecole, et François Nebel, négociant, autorisée par Ordonnance du Roi du 4 avril courant
une maison à rez de chaussée située à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 28, un jardin bâtiments de milieu* & jardin bâtiment latéraux, bâtiment & gloriette appartenances & dépendances à Strasbourg, d’un côté la propriété de M. le Professeur Hepp, de l’autre la propriété de M. Lamey de laquelle le jardin vendu est séparé par une cloison mitoyenne, par devant la rue Ste Elisabeth, par derrière l’ancien fossé de la ville
la Commission de surveillance de l’Ecole normale a été autorisée à faire l’acquisition dont s’agit pour servir à l’établissement de l’Ecole Normale du Département du Bas Rhin en vertu d’une Ordonnance du Roi du 4 avril courant – Titres de propriété, acquis de Jean Baptiste Pertois fils de Paris, suivant jugement rendu à l’audience des criées du Département le 24 messidor 13 mais par suite de surenchère remis à l’enchère au Tribunal civil de première instance le 25 février 1806
Charges clauses et conditions, M. Mannberguer déclare qu’ayant vendu à M. le Prof. Hepp la maison n° 27 avec jardin, pavillon, cour & dépendances par Contrat reçu M° Zimmer le 29 mars 1827, M. Hepp a pris l’engagement de faire murer à ses frais la porte de communication actuellement existante entre les deux propriétés 27 & 28 aussitot que la maison n° 28 aura été vendue – (Jointe l’autorisation de vente de la maison Place St Pierre le Jeune et de l’achat de la maison rue Ste Elisabeth) – moyennant 57.000 francs
Enregistrement, acp 224 f° 142 du 28.4.

Le curateur de l’Université convient avec l’Hôpital civil de transférer une clinique universitaire dans le bâtiment de l’Ecole normale voisine dans le but d’agrandir l’hôpital

1891, Enregistrement, acp 847 (3 Q 30 562) f° 43 du 7.10. – Kurator der Universität vom 6. Februar 1891
1437. Vereinbarung zwischen der Landesverwaltung, vertreten durch den Kurator der Universität
und die Verwaltung des Bürgerspitales von Straßburg
wonach, zur Ermöglichung der besseren Unterbringung mehrern Universitäts Kliniken und im Interesse der Entwicklung des Spitales, das dem letzteren benachbarte Grundstück und Gebäude des Lehrerseminars klinischen Zwecken zu widmen und die letzten Anstalt zu verlegen ist.
genehmigt durch den K. Statthalter in Elsass Lothringen am 30. September 1891


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.