42, rue du Vieux-Marché-aux-Vins


Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 42 – III 50 (Blondel), P 469 et P 576 puis section 57 parcelle 49 (cadastre)

Façade à encorbellement sur le Vieux-Marché-aux-Vins, 1695, maître d’ouvrage Jean Georges Beyerbach – Bâtiment de 1881, maître d’ouvrage société Ebstein – Bâtiment de 1949, architecte Charles Braun

Vieux-Marché-aux-Vins 42-48 (Fischbach, 1900, BNU)
La maison est la première à droite, surmontée d’une cigogne (carte postale Fischbach, 1900, coll. B.N.U.)
Le n° 42 correspond aux quatre travées de gauche (septembre 2017)
Elévations du n° 42 à gauche et du n° 40 à droite (1949, dossier 720 W 51)

La maison qui comprend deux bâtiments, l’un à l’avant du Vieux-Marché-aux-Vins, l’autre à l’arrière (future rue du Jeu-des-Enfants) appartient au début du XVII° siècle au consul Jean Jacques Meyer qui en transmet la propriété à sa petite-fille Marie Dorothée Kügler, épouse du secrétaire Jean Philippe Friderici. Propriété du tonnelier André Gob de 1660 à 1675, elle appartient successivement à Jean Georges Rauch, greffier à Gerspach puis à Lahr, à Frédéric Casimir Leitersperger, bailli à Brumath. et au notaire Jean Henri Merckel. Jean Georges Beyerbach qui l’achète en 1693 souhaite en 1695 soit ajouter un étage à l’encorbellement soit construire à l’aplomb de son encorbellement. Les préposés aux affaires foncières l’autorisent à empiéter sur le communal mais son voisin, l’aubergiste au Sauvage, proteste devant les Conseillers et les Vingt-et-Un. Le préteur royal Obrecht argue que la coutume récente de la Ville et les ordonnances du Roi tendent à supprimer les encorbellements mais propose, en compensation des frais déjà engagés, de l’accorder à Jean Georges Beyerbach qui devra reculer le mur suivant l’ancien alignement. Receveur à Saint-Pierre-le-Vieux, Jean Georges Beyerbach devient commissaire pour le roi de Danemark en 1698. Après avoir appartenu à sa fille, femme du notaire Jean Daniel Lang, la maison revient à des tonneliers (1755). Les préposés refusent en 1756 que Jean Michel Keller établisse une porte de cave horizontale qui empiéterait sur le communal. D’après l’estimation de 1765 une des caves est voûtée et l’autre solivée.

1725-Vieux-Marché-aux-Vins-Tannenfels
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) – La maison est celle à encorbellement dans le quart inférieur gauche de l’image
Gravure, milieu XVIII° siècle – La maison est la quatrième, à encorbellement, sur la gauche (Cabinet des Estampes, Strasbourg)

46 Elévations n-a-d
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 46 – Cour C

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et une lanterne rue du Vieux-Marché-aux-Vins, un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie rue du Jeu-des-Enfants. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur le Vieux-Marché-aux-Vins et celle à oriel (deuxième à gauche du repère b), la porte principale se trouve sous l’oriel à deux fenêtres. La façade rue du Jeu-des-Enfants est la dernière à gauche de la ligne du dessous : trois fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages. La toiture comprend une rangée de fenêtres et deux niveaux de lucarnes. La cour C montre le bâtiment avant (5-6) et le bâtiment arrière (1-2). Le coin sud-ouest de la cour est occupé par le bâtiment (2-3-4), le coin nord-est par le bâtiment (6-7-8). Le bâtiment accessoire (4-5) longe le côté ouest, le mur (1-8) fait partie de la propriété à l’est.
La maison porte d’abord le n° 41 (1784-1857) puis le n° 42 vers le Vieux-Marché-aux-Vins, le n° 60 (1784-1857) puis le n° 43 vers la rue du Jeu-des-Enfants.


Plans des Ponts-et-Chaussées en 1823 et 1856 (ABDR cote 2 SP 52)

Georges Schwartz fait démolir en 1880 la maison avant. La société Ebstein fait démolir la maison arrière puis reconstruit tous les bâtiments en 1881. Le magasin Au Bon Marché occupe les locaux. Après avoir acquis les bâtiments voisins (40, Vieux-Marché-aux-Vins et 39, 41 rue du Jeu-des-Enfants) le magasin fait transformer les bâtiments en 1932. Les bâtiments sont endommagés lors du bombardement aérien de septembre 1944. La société civile immobilière des magasins Au Beau Marché rénove en 1948 la façade principale, terminée en 1949, puis reconstruit les bâtiments rue du Jeu-des-Enfants en deux temps. Le n° 39 est terminé en 1950 après avoir bénéficié d’une dérogation pour lui donner la même hauteur que le bâtiment voisin. Les n° 41 et 43 reconstruits ensuite dans le même style en bénéficiant d’une dérogation de même nature sont terminés en mai 1951.


Plan de situation – Elévation rue du Jeu-des-Enfants (1949, dossier 720 W 51)
Vue en septembre 2014, le n° 43 correspond aux quatre travées des étages supérieurs
Elévation rue du Vieux-Marché-aux-Vins (1949, dossier 720 W 51)

septembre 2017

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1625 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Jacques Meyer, administrateur de la Monnaie, consul
1659* h Jean Jacques Kügler, administrateur de la Monnaie, et (1627) Marie Dorothée Meyer – luthériens
1659* h Jean Philippe Friderici, secrétaire, et (1642) Anne Marguerite Fuchs puis (1652) Marie Dorothée Kügler – luthériens
1660 v André Gob, tonnelier, et (1646) Anne Dorothée Muhr – luthériens
1675 v Jean Georges Rauch, manant, greffier à Gerspach puis à Lahr, et (1649) Catherine Zetzner – luthériens
1676 v Frédéric Casimir Leitersperger, bailli, et (v. 1675) Marie Heiler puis (1690) Marguerite Salomé Flach – luthériens
1681 v Jean Henri Merckel, notaire, et (1681) Anne Catherine Kayser veuve du batelier Jean Georges Hess – luthériens
1692 v Daniel Elles, culottier, et (1677) Marguerite Bass – luthériens
1693 v Jean Georges Beyerbach, receveur à Saint-Pierre-le-Vieux, et (1673) Anne Marie Kallhardt puis (1691) Marie Madeleine Bockenhoffer – luthériens
1730 h Jean Daniel Lang, notaire, et (1718) Marie Madeleine Beyerbach – luthériens
1755 adj Jean Michel Kieffer, tonnelier, et (1751) Marie Elisabeth Germain puis (1765) Anne Marie Mühlmeyer – catholiques
1769 v Jean Schott, tonnelier, et (1769) Anne Marie Mühlmeyer veuve de Jean Michel Kieffer – catholiques
1817 v Jean Joseph Beck, revendeur, et (1818) Anne Marie Fix
1835* h Aloyse Wencker, greffier de la justice de paix, et (1834) Marguerite Beck
1837 h Georges Michel Bürg, négociant, et (1855) Marie Joséphine Noémie Wencker
1876* Georges Schwarz, boucher
1881* maison de commerce M. F. et L. Ebstein
1885* Marc Ebstein, commerçant
1890* Compagnie d’assurances contre incendie Alsatia
1931* Au Bon Marché, société à responsabilité limitée
1939* Au Beau Marché, société à responsabilité limitée
1945* Yakobert et compagnie, société en commandite à Colmar
1946* Société civile Immobilière Au beau Marché

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 750 livres en 1704, 1 400 livres en 1730, 1 400 livres en 1738, 1 750 livres en 1768

(1765, Liste Blondel) III 50, Jean Michel Kieffer tonnelier
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 469, Wenger, Aloïse, greffier du juge de paix, Wasselonne, hér. de Mélanie Beck – maison, sol – 0,64 are
P 576, Wenger, Aloïse, greffier du juge de paix, Wasselonne, hér. de Mélanie Beck – maison, sol – 1,24 are

Locations

1692, Jean Christophe Flach, tonnelier
1697, Philippe Gangloff, au service de l’intendant du Roi
1697, Jean Georges Giesing, avocat au Conseil souverain d’Alsace
1743, Frédéric Lang du collège des Treize
1809, François Xavier Ramp, marchand de vins
1843, 1855, Gabriel Horn, fabricant de chaises, et Salomé Muths
1843, Antoine Wencker, marchand de farine à Haguenau

Préposés aux affaires foncières (Bauherren) et Protocole des Quinze

1695, Préposés aux affaires foncières (VII 1376)
Les préposés vont voir le 18 avril 1695 la maison de Jean Georges Beyerbach sise entre la Calandre et l’auberge au Sauvage. Son propriétaire souhaite soit ajouter un étage à son encorbellement qui aurait la même saillie que l’auberge voisine soit construire un mur en pierre à l’aplomb de l’encorbellement et y construire un oriel. Le chef des travaux et le chef des chantiers rapportent le 19 avril que l’encorbellement a 20 pieds 10 pouces de long et qu’ils autorisent Jean Georges Beyerbach à enclore le communal pour y poser son mur, en réglant soit un capital de 25 livres soit un loyer annuel de deux livres. Ils n’accordent pas l’oriel. Sur demande du propriétaire, ils réduisent la capital à 20 livres.

(f° 30-v) Montags den 18. Ejusdem [Aprilis] – H. Joh. Georg Beÿerbach
Ferner augenschein eingenommen in herrn Johann Georg Beÿerbachs, des Schaffners Zum Alten St. Peter behausung auff dem alten Wein Marckt Zwischen dem Würths hauß Zum Wildenmann und der Mang gelegen, alwo derselbe umb gn. erlaubnus angesucht, noch ein stock werck auff seinen Überhang, der Würthshauß Zugleich Zu setzen, oder aber diesen Überhang abzuheben und an deßen statt mit seinem hauß, welches Er vornen mit einer steinern mawr Versehen will, soweit der übrrhang anietzo heraus gehet, auff das Allmend herauß Zu fahren, auch die auff führene Maur mit einem Ercker Zu Ziehen. Erk. Bedacht.

(f° 30-v) Dienstags den 19. Aprilis H. Joh. Georg Beÿerbach
Wegen eingenommenen augenscheins inherrn Johann Georg Beÿerbachs behausung, ist auff des herrn Lohners und der Statt Werckmeister erstatteten bericht, daß der Überhang dreÿ schuhe und ein Zoll breit und 20. schuhe und 10 Zoll lang seÿe. Erk. Würdt herrn Beÿerbachen erlaubt, das allmend unter seinem Überhang in ietz specificirte länge und breite, gegen erlag 25. lb. baaren geldts, oder abrichtung 2. lb. jährlichen Allmend Zinßes, einzuzäunen, das begehren wegen des Erckers aber abgeleinet. Ille bedanckt sich für die gn. Willfahrung der Verlangten einzeünung des Allmends, bittet darneben umb moderation der angesetzten 25. lb. Erk. moderirt auff 20. lb.

1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
L’aubergiste au Sauvage Jean Gaspard Schweighæusser et d’autres voisins s’élèvent le 20 août 1695 contre la décision des préposés aux affaires foncières. Jean Georges Beyerbach souhaite que l’affaire trouve rapidement une issue pour qu’il puisse faire les travaux avant l’hiver. Le Quinze Friderici fait remarquer que Jean Gaspard Schweighæusser n’a d’abord élevé aucune objection bien qu’il ait été au courant de l’affaire. L’avocat Schilter observe le 27 août que la consultation des anciens livres monte que l’encorbellement que Jean Georges Beyerbach s’apprête à réaliser est interdit depuis plus de cent ans parce qu’il ôte la vue aux voisins, que l’aspect des rues en est enlaidi et que les ordonnances du Roi recommandent d’interdire ces encorbellements à l’avenir et de supprimer ceux qui existent déjà. Comme le maître d’ouvrage a déjà commencé les travaux, l’avocat propose de lui accorder en compensation à titre gratuit un encorbellement en suivant l’ancien alignement.
Le préteur royal Obrecht estime qu’il faut prendre en compte l’aspect général des rues, or les travaux qu’entreprend Jean Georges Beyerbach porteraient préjudice au bon alignement. Les encorbellements qui existent d’un côté ne sauraient justifier le nouveau. L’ingénieur Tarade lui a d’ailleurs fait parvenir à ce sujet un billet qu’il a transmis à la Tour aux Deniers. Il est du même avis que l’avocat Schilter, c’est-à-dire que Jean Georges Beyerbach doit s’en tenir à l’ancien alignement. Comme il n’a pas agi de son propre chef mais avec l’autorisation des préposés aux affaires foncières, il sera juste de lui accorder gratuitement un oriel qui a coûté à d’autres cent florins et dont les dimensions seront fixées par les préposés aux affaires foncières. Le collège ratifie l’avis du préteur royal Obrecht.

Caspar Schweÿghäußer Ca. Johann Beÿerbach. 154. 157. (p° baw am alten Weinmarckt)
(p. 154) den 20. Aug. 1695. K. Ersch. Caspar Schweÿghäußer Burger und Würt Zum wilden Mann sampt der Nachbarschafft, Hn Straußen Vnd Raspen, haben per Schedam Vorgebieten laßen herrn Johann Beÿerbach Schaffnern Zu J. St. Peter, Prod. Unterthäniges Memoriale und Bitten.
S. Ersch. p. citato, berichtet Zu vorderist, daß Wegen der Nachbarschafft, H. Lt. Becht mit dießem Unnöthigen Streit nichts Zu thun haben wolle, prod. Zugleich Extract auß der Obern baw herren Vnd dreÿ des Pfenningthurns Memoriali Vom 18. Vndt 19. April. jüngst, mit Unterthäniger bitt, weilen das Wetter Noch Zimlich gut zu bawen, Vmb abschneittung Weitleiffigkeit Einige Herren abzuordnen.
K. Weilen H. Lt. Becht sich nicht allein Wieder sämptlich Nachbarschafft opponiren Konnen, alß beziehet sich auff Contenta producti, Und bitt Deput. daß in den bawen nicht ferner soll fortgefahren werden.
S. Bezieht sich auff bereits gehaltenen Recess Und erhalt priora.
H. XV. Friderici berichtet, daß Nach deme die Oberbau Herren Schweighäußern beschikt Vnd ihme den Ergangenen bescheid Communicirt, hätte Er nichts darwider Einwenden Können, sondern hätte darauff acquiescirt.
Erk. ahne der V. O. Herrn gewießen, mit Recommendation daß das geschäfft förderlichst Möchte Vorgenommen Vnd Debattiret werden.
Herr XV. Reiß, herr Rath herr Schübler.

(p. 157) Sambstagß den 27. Augusti. S. Ersch. Johann Beÿerbach, Schaffner Zu A. St. Peter, hat per Schedam Vorgebieten laßen Caspar Schweighäußer Wurth Zum Wilden Mann & Consorten, prod. Unterthänigen Bericht sampt bitten.
K. Citirter Schweighäußer pro se et reliquis hat gestern abends spath Copiam Vbergeben Producti erhalten, Weilen aber die Zeit schon Zu Kurtz Zu genugen darauff Zu antwort. alß b. Zu dero beantwortung Zeit acht tag.
S. Weilen hierauß erhellet, daß Citati den pressirten Bau und auffzuhalten suchen, alß s. Mann die sach Zu gewinnen Zeit lediglich Zu Ew. Gnad. K. Weilen die Interessenten Vil, Vnd Mann die Sach nicht Uberreichen Können, alß b. Wie Vor. S. Seÿend all beÿsammen in einer Nachbarschafft, erhalt priora.
Herr S. Schilter, Herrn Schaffner Beÿerbachs Advocat hätte seine Sache, wie auch deßen Gegentheilß die seinige ziemich obscure Vorgebracht, weßwegen auch dießes Geschäfft gleich anfangß ahne die V. O. herren währe gewißen worden, werde also bloß Undt allein beÿ Mghh. stehen, ob Sie den Bedacht hierüber so beÿ solchen Ist gefaßet word., wollen Referiren laßen.
Idem referirt hierauff den bedacht folgender Maaßen. Es hätte sich in auffschlagung der alten Bücher Zu genügen hievor gethan, daß dergleichen Uberhänge, wie herr Schaffner Zu A. St. Peter auff Zuführen gesinnet, schon Vber die 100 Jahr währen Verbotten geweß. weilen dardurch Nicht allein des Nachbahren Prospect gantz benommen, sondern auch eine vble figour in der gaße darmit gemacht werde, es Vber dießes auch die Königl. ordonnance will, daß solche Vberhänge nicht nur nicht mehr in das Künfftig sollen gemacht werden, sondern Gemeine Statt dahin trachten, daß auch die bereits schon Von Vorigen Jahren hero, Möchten abgethan werden, weßhalben Vmb so viel weniger in herrn Schaffner Beÿerbachß beginnen Mann hat Consentiren Können, in Bewegung aber daß derßelbige seinen Baw doch so weit darin eingerichtet, Vnd Er doch nicht gar Zu Kurtz Kommen Möchte, hätte Mann darvor gehalten, daß Er sich wohl werde Contentiren Können, Wann Mghh. Ihme erlauben würden, Einen Ercker ohne einige Recognition, desgleich wohl in seiner alten Lini, auff zu führen, welches Bedachts Confirmation gleich wohl beÿ Ew. Gnaden brauchen wurde.
Herr Prætor Obrecht, dieße Sache währe gantz ernstlichen Vnd Wohl beÿ dem Collegio der V. O. Herren erwogen worden, da Mann dann nichts wohl auff die Nachbachtschafft als die Situation der Gaaß Reflectiret gehabt, Und währe es gantz nicht ahn, daß wo der Schaffner so fort fahren wurde, wie er bereits den Anfang gemacht, in dem Alignement es eine große Difference entstehen wurde, Es währe Zwahr Wahr daß auff die andere seit. auch vberhänge seÿnd, allein währen dieselbige gleich förmich, Vnd wie Hr Wetzel referirt, werde die Nachbachtschafft dahin trachten mit der Zeit solche auch weg zu thun, Uber dißes aber alles hätte Mann nicht ohne Ursache auff des Mr Tarade sein Erinnerung, die Er gleich anfangß, alß er en passant deß herrn Schaffners seinen baw gesehen durch Ein Klein Billet so Er Ihme Zu geschickt, Und welches Er nachgehens auff den Pfenningthurn Renvoyirt, Zu Reflectiren gehabt, ob Man auch schon sagen Möchte es hätte Ja solche Gemeine Statt in ihrem Policeÿ Weßen nichts ein zu reden, so währe dahin, daß dies Zu Consideriren, daß Er absonderlichen in Sachen die eine Raison Und fundament habe, alß Königl. Ingenieur wohl Zu attendiren währe, Weßwegen wie bereits Er Adv. Schilter Referirt darvor gehalten worden, daß Er herr Beÿerbach in aufführing seines Baw in grader Lini wie die alte geweß. Ist Verbleiben solte, weilen Er aber solches werck nicht ex proprio Capite, sondern auff Consens vnd bewilligung der Obernbaw herren angefangen Und Er auch nicht gar Zu hart gestrafft Wurde, alß hatt Mann Ihme Erlauben wollen in seiner alt. Lini einen Ercker Gratis Vnd ohne einige Recognition, da doch dergleichen wie dann herr Ar. Wencker Vor der seinigen 100. fl. hat geben müßen auff zu führen, doch alßo und dergestalten, daß Er den Vbrigen Vberhängen gleich seÿn Möge, weßhalben Er dar vor halte, daß die Obere Bauherren Ihme Determiniren solt. wie breit Vnd wie weit Er solchen auff zu führen hätte.
Erk. Würdt der Referirte bedacht benebst die Errinnerung herrn Prætoris Confirmirt.
Herr XV. Goll, Herr Rahtherr Rebhaan.

1695, Préposés aux affaires foncières (VII 1376)
Jean Georges Beyerbach expose dans un mémoire qu’il a démoli l’ancien mur et commencé à contruire le nouveau, ce qui lui a déjà coûté 200 florins. A la demande de voisins mécontents, les Conseillers et les Vingt-et-Un lui ont ordonné le 27 août de reculer le mur à son ancien emplacement et d’y construire un oriel. Il demande une compensation. Les préposés aux affaires foncières refusent d’intervenir dans une décision qu’ont prise les Conseillers et les Vingt-et-Un.

(f° 61-v) Sambstags den 1. 7.bris. HerrJohann Georg Beÿerbach pt° erlittenen schadens wegen erbawung seines haußes.
Lect. hochgemüßigt. unterthänig: und under dienstliches ansuchen, welches Herr Johann Georg Beÿerbach, der Schaffner des Stiffts Alten St. Peter übergeben, darinnen Er ansuchet, Ihme die jenige auff 200. fl. sich belauffende unkosten, welche Er auff MGghh. Veranlaßung, durch abbrechung seines Haußes auff dem Alten Weinmarck überhangs und alten mawr, wie auch an deren statt soweit der überhang herauß gestanden, bereits der erden allerdings Zugleich geführten newen fundament: Mawr, welche Ihme auff etlichen unruhigen Nachbauren angeben, Zu continuiren Von Herren Räth und XXI. am 27. Aug. jüngst inhibirt, und die maur widerumb in vorigem orth auffzuführen und ane statt des überhangs einen ercker Zumachen, anbefohlen worden, Verursacheten entweder baar oder anderwertlich Zuersetzten und guth Zuthun.
Erk. An Unserer Herren Räth und XXI. gewiesen alß welche und nicht die Obere Bauherren diesen baw Verbotten.

1696, Préposés aux affaires foncières (VII 1377)
Jean Georges Beyerbach demande en compensation qu’il soit défrayé des matériaux livrés par le tuilier Jean Georges Stecher, soit 500 pierres de taille et 10 quarts de chaux. Les préposés donnent leur accord.

(f° 55) Dienstags den 31. Julÿ – Herr Johann Georg Beÿerbach umb etwas Stein und Kalck Zu seinem baw
Herr Johann Georg Beÿerbach, der Schaffner des Stiffts zum Alten St. Peter, bittet umb ergötzlichkeit wegen seiner auff Veranlaßung Mggh. an seiner auff dem Alten Wein Marckt ligenden behausung Vergeblich angewandthen unkosten, nemlichen die 500. Mawrstein und 10. frtl. Kalck, welche Er beÿ herrn Johann Georg Stechern, dem Ziegler am Theüch auff borg abgehöltzlet, für Ihne Zubezahlen. Erk. Fiat.

1756, Préposés aux affaires foncières (VII 1407)
Jean Michel Keller demande à établir une porte de cave qui empiétera en partie sur le communal mais sera de niveau avec le sol. Les préposés opposent un refus.

(f° 9) Dienstags den 9. Martÿ 1756. Johann Michael Kieffer
Johann Michael Kieffer der Kieffer bittet zu erlauben in sein Hauß am alten Weinmarck eine Kellerthür Zu machen, worvon nur ein theil Von 2. schuhe Von dem Hauß Herauß auf das Allmendt kommen, und den Boden Zugleich gelegt werden solle, daß es im geringsten Keinen Übelstandt noch Hindernus machen werden. Erkannt, Abgewießen.

Description de la maison

  • 1765, 1768 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, les combles sont couverts de tuiles plates, les caves sont en partie voûtées en partie solivées, le tout estimé à la somme de 3 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins

nouveau N° / ancien N° : 17 / 41
Schott
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie et une lanterne
(Légende)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants

nouveau N° / ancien N° : 12 / 60
porte de derrière du N° 41 vieux marché aux vins
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie

Ponts et Chaussées

Ponts et Chaussées (1823, cote 2 SP 52)
N° 41. Toute en pierre. 2. Etages, une lanterne saillante de 1.00 du 1° Etage. Bonne quoique vieille

Ponts et Chaussées (1856, cote 2 SP 52)
N° 41, 2 EPS (deux étages, en pierre, solide), Wenger Joseph

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 233 case 4

Wenger Aloyse, Greffier du juge de paix, hr. de Mélanie Beck, propriétaire

P 469, maison, sol,
Contenance : 0,64
Revenu total : 126,33 (126 et 0,33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16 / 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 229 case 1

Wenger Moïse, Greffier du juge de paix, héritier de Mélanie Beck / propriétaire

P 576, maison et cour, rue du Jeu des enfants 60
Contenance : 1,24
Revenu total : 180,64 (180 et 0,64)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 761 case 2

Wencker Aloyse, propriétaire
1876, Schwarz Georg, Metzger
1881, Ebstein. M. F. & L. Handelshaus
1885, Ebstein, Marx, Kaufmann
1890/91, Alsatia, Feuerversicherungs Gesellschafft

P 469, maison, sol, Rue du vieux marché aux vins 42
Contenance : 0,64
Revenu total : 126,33 (126 et 0,33)
Folio de provenance : (233)
Folio de destination : Abbruch
Année d’entrée :
Année de sortie : 1881
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16
fenêtres du 3° et au-dessus :
Jahrgang 1881/82, Abgang – Schwartz Georg f° 761-II, P 469, maison, Reinertrag 126, Abbruch 1880, Zeit 1881

sol, 387-469
Contenance : 0,03
Revenu total : 0,02 (126,33)
Folio de provenance : V.weg
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1884

P 576, sol, Kinderspielgasse N° 43
Contenance : 1,24
Revenu total : 0,64
Folio de provenance : 801-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1882

P 576, maison, Kinderspielgasse N° 43
Revenu total : 180,99 (180 et 0,99)
Folio de provenance : 801-II
Folio de destination : 761-II, Vergröß.
Année d’entrée : 1882
Année de sortie : 1884
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8
Jahrgang 1884/85, Abgang – Ebstein M. F. L. f° 761-2, P 576, maison, Reinertrag 180, Vergrößerung

P 469-576), maison, Alter Weinmarckt 42
Revenu total : 700,99 (700 et 0,99)
Folio de provenance : 761-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1884
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 13 / 10
Jahrgang 1884/85, Zugang – Ebstein M. F. L. f° 761-2, P 469, 576, Haus, Reinertrag 700, Vergrößerung, vollendet 1881, steuerbar 1884, besteuert 1884

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 801 case 2

Wencker Aloyse, propriétaire
1876, Schwarz Georg, Metzger
1881, Ebstein. M. F. & L. Handelshaus

P 576, maison, sol, Rue du Jeu des enfants 45
Contenance : 1,24
Revenu total : 180,64 (180 et 0,64)
Folio de provenance : (229)
Folio de destination : 761-II
Année d’entrée :
Année de sortie : 1882
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre allemand, registre 31 p. 304 case 4

Parcelle, section 57, n° 49 – autrefois P 469, 576
Canton : Alter Weinmarckt Hs. N° 42 u. Kinderspielgasse 43 – Rue du Vieux Marché aux Vins 42 et Rue du Jeu des Enfants
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,87
Revenu : 5800 – 11 000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1931), compte 75
Alsatia (Feuerversch. Gesellschaft)
1927 Compagnie d’assurances contre incendie Alsatia

(Propriétaire à partir de l’exercice 1931), compte 4353
Au Bon Marché Bloch frères société en nom collectif
1931 Au Bon Marché société à resp. limitée
1939 Au Beau Marché société à resp. limitée
(clos 1945)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 4311
Blumenfabrik L & E. Bloch, offene Handelsgesellschaft in Straßburg
1927 L. E. Bloch société commerciale
1931 L. R. Bloch, Manufacture de Tissus et confections société à responsabilité limitée
1945 Yakobert K. Jun u. Co Kommandit Gesellschafft in Kolmar
1946 Au bon Marché, Société civile Immobilière de la rue du Vieux Marché aux Vins n° 40/42
(414)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins (p. 135)

41
Pr. Schott, Jean, Marchand de Vins et tonnelier – tonneliers

Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants (p. 147)

60
lo. Widemann, François – tailleurs
lo. Felbach, Michel – Miroir
lo. Chappuy, Laurent, Musicien

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Weinmarckt (Seite 192)

(Haus Nr.) 42
Bon Marché, Koppel & Cie

Kinderspielgasse (Seite 78)

(Haus Nr.) 39, 41, 43
Koppel, Manufakturwarenh. (Bon Marché)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 720 W 51)

42, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (puis 40-42, dossier II) 1897-1978

Le magasin Au Bon Marché pose diverses enseignes à partir de 1898. Les fourneaux sont modifiés en 1908 pour être réglementaires. Le propriétaire fait installer un ascenseur en 1912.
Edmond Bloch, propriétaire du magasin Au Bon Marché agrandi, fait transformer et consolider les bâtiments sis 40, 42 Vieux-Marché-aux-Vins et 39, 41, 43 rue du Jeu-des-Enfants (section 57, parcelles 49, 67, 68) en 1932 et construire des mansardes vers la rue du Jeu-des-Enfants. Les bâtiments sont endommagés lors du bombardement aérien de septembre 1944. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise en 1946 des travaux conservatoires au 40, 42 Vieux-Marché-aux-Vins. La société civile immobilière des magasins Au Beau Marché est autorisée en 1948 à rénover et à moderniser la façade principale puis à reconstruire de nouveaux bâtiments à la place de ceux totalement sinistrés sous la direction de l’architecte Charles Braun. La façade principale est terminée en avril 1949. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise la société immobilière à commencer la première tranche de construction au 39, 41 rue du Jeu-des-Enfants. La Direction départementale de la Santé accorde le 22 août 1949 une dérogation concernant la hauteur du 39, rue du Jeu-des-Enfants pour que la corniche corresponde à celle du bâtiment voisin. Le préfet accorde le 10 février 1950 une autorisation identique pour les n° 41 et 43, rue du Jeu-des-Enfants qui seront reconstruits dans le même style que le n° 39. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le 10 mars 1950 le permis de construire les bâtiments 41 et 43, rue du Jeu-des-Enfants (deuxième tranche). Le 39, rue du Jeu-des-Enfants est terminé en mai 1950 au même moment qu’on démolit le n° 41. Les travaux de la deuxième tranche se terminent en mai 1951. Un avenant autorise d’aménager trois logements au quatrième étage en mars 1951.
La société civile propriétaire des lieux supprime en 1964 le passage entre le Vieux-Marché-aux-Vins et la rue du Jeu-des-Enfants et l’intègre au magasin ; les extrémités sont transformées en porte. Le permis accordé en 1965 est prorogé l’année suivante, les travaux sont terminés en mai 1967. La Commission de sécurité demande en 1977 des aménagements dans le magasin Au Beau Marché.

Sommaire
  • 1897 – Récépissé. La société d’assurance contre l’incendie Alsatia demande l’autorisation d’établir un puisard
  • 1898 – Récépissé. J. Koppel et Compagnie demande l’autorisation de poser trois lampes électriques à la maison sise 42, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
  • 1899 – La Police du Bâtiment constate que Koppel et Compagnie a posé un grand store sans autorisation – Demande de poser un volet roulant – Autorisation – Le volet de 7 mètres de long est posé de façon réglementaire
  • 1900 – La Police du Bâtiment constate que Koppel et Compagnie a posé une enseigne sans autorisation – Demande sur papier à lettres Au Bon Marché, Jacques Koppel & Cie – Autorisation – La petite enseigne est posée de façon réglementaire
  • 1904 – L’entrepreneur Auguste Schuler (papier à lettres en français, Aug. Schuler, Entreprise de peintures et décorations en tous genres, Rue du Soleil 7) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissariat qui transmet au maire – Autorisation
  • 1908 (22 février) – Récépissé d’une demande (non précisée) provenant de la préfecture. La Police du Bâtiment met des conditions pour accorder l’autorisation
    1908 (19. août) – Récépissé d’une demande provenant de la préfecture. La Police du Bâtiment accorde un délai au magasin Au Bon Marché pour satisfaire aux dispositions contre l’incendie. Courrier d’Edouard Herzberg, copropriétaire du magasin Au Bon Marché – Travaux terminés, octobre – Courrier du Bon Marché qui informe la Police du Bâtiment que les fourneaux sont désormais réglementaires
  • 1911 – Le magasin Au Bon Marché demande que le peintre Horst Wernicke (30, avenue de la Forêt-Noire) soit autorisé à établir une enseigne plate – Autorisation – L’enseigne est terminée, décembre
  • 1912 – L’entrepreneur de construction Charles Urban (15, rue du Neufeld au Neudorf) demande l’autorisation de poser des étais devant le 42, rue du Vieux-Marché-aux-Vins au commissariat général qui transmet à la mairie – Prolongation – Autorisation d’occuper la voie publique devant le bâtiment lors des transformations
    1912 – Charles Flohr (7 Christoph Heer-strasse) et le magasin Au Bon Marché sont autorisés à établir un ascenseur électrique – Travaux terminés, juillet – Dessins, description (Maschinen-Fabrik Carl Flohr, Berlin, Chaussee-strasse 35)
  • 1932 – Edmond Bloch, propriétaire du magasin Au Bon Marché demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire pour la semaine du blanc (Weisse Woche – Blanc) – Accord
    1933, 1934, 1938, 1939 idem
  • 1932 – Le propriétaire du magasin Au Bon Marché autorise l’entrepreneur Ehstand et Batt à consulter les plans du magasin sis 40-42 rue du Vieux-Marché-aux-Vins. L’entreprise signe un reçu pour huit plans qu’elle s’engage à restituer dans les trois jours. Le propriétaire Edmond Bloch, le magasin Au Bon Marché, l’ingénieur-conseil Wagenbach (22, rue du Vingt-deux-novembre) et l’entreprise Ehstand et Batt déposent une demande de permis de construire – Autorisation de transformer et consolider les bâtiments sis 40, 42 Vieux-Marché-aux-Vins et 39, 41, 43 rue du Jeu-des-Enfants (section 57, parcelles 49, 67, 68) – Calculs statiques
    Suivi des travaux. Les transformations intérieures sont en cours, juin 1932. Lors de la réception du gros œuvre qui a lieu le 2 août, la Police du Bâtiment constate que le toit vers la rue du Jeu-des-Enfants a été rehaussé de mansardes – Avenant au permis de construire, dessins. La Police du Bâtiment délivre le permis d’occupation, 20 octobre 1932
  • 1939 – Charles Beck (25, boulevard de Nancy) est autorisé à occuper la voie publique
  • 1941 – Rapport d’incendie, dû à un court-circuit au 40 Vieux-Marché-aux-Vins
  • 1953 – Une grille da cave brisée entrave la circulation rue du Jeu-des-Enfants. Courrier adressé au mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) qui fait suivre au gérant de l’immeuble, l’avoué Siefer (domicilié 6, rue du Dôme – Travaux terminés, décembre
  • 1946 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme transmet au maire le dossier n° NV 6784 DS et la décision n° NV 263 DR du 1 août 1946 concernant les travaux conservatoires au 40, 42 Vieux-Marché-aux-Vins (au Beau Marché), sinistré par le bombardement aérien de septembre 1944. Il s’agit de boucher les brèches et fissures de la maçonnerie, réparer la charpente et le voligeage, remplacer les gouttières et les tuyaux de descente, remettre en état les ouvertures extérieures (portes, devantures, croisées)
    1948 – L’entreprise Charles Urban (1, rue Schertz à la Meinau) est autorisée à occuper la voie publique, autorisation initiale le 18 juin et prorogations jusqu’en mars 1949
    1948 – La société civile immobilière des magasins Au Beau Marché demande l’autorisation de rénover et moderniser la façade principale – Le maire transmet le dossier avec avis favorable à l’ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées qui donne son accord – Dessins par l’architecte Charles Braun (68, avenue Jean-Jaurès au Neudorf) – Autorisation
    Suivi des travaux. Les travaux ont commencé, avril 1948. La démolition est terminée, juin. Les piliers en façade du rez-de-chaussée et de l’entresol ainsi que les consoles des marquises sont bétonnés, juillet. – L’architecte Charles Braun demande en septembre 1948 l’autorisation de reconstruire de nouveaux bâtiments à la place de ceux totalement sinistrés. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme donne son accord à condition que le propriétaire ne sollicite aucune indemnité – La société immobilière est autorisée à construire une cage d’escalier au 39, rue du Jeu-des-Enfants pour desservir les étages supérieurs du magasin, octobre 1948 – La façade principale est terminée, la cage d’escalier n’est pas commencée, avril 1949 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise la société immobilière à commencer la première tranche de construction au 39, 41 rue du Jeu-des-Enfants – La Police du Bâtiment établit les conditions à respecter, juin 1949 – La Direction départementale de la Santé accorde le 22 août 1949 une dérogation concernant la hauteur du 39, rue du Jeu-des-Enfants pour que la corniche corresponde à celle du bâtiment voisin – Le préfet accorde le 10 février 1950 une autorisation identique pour les n° 41 et 43, rue du Jeu-des-Enfants qui seront reconstruits dans le même style que le n° 39 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le 10 mars 1950 le permis de construire les bâtiments 41 et 43, rue du Jeu-des-Enfants (deuxième tranche) – Avenant de la mairie au permis de construire accordé par le M.R.U.
    Suivi des travaux au 39, rue du Jeu-des-Enfants. Le rez-de-chaussée est en béton, les étages en briques, avril 1950. Les plâtriers travaillent, il n’y a pas de travaux aux n° 41 et 43, mai 1950. Le gros œuvre est terminé, le rez-de-chaussée est occupé par un bureau et un commerce d’alimentation, la démolition du n° 41 est en cours, mai 1950.
    Suivi des travaux, rue du Jeu-des-Enfants. Le terrassement est en cours, juin et juillet 1950. Le déblaiement et les fondations sont en cours, juillet. Les piliers en béton au rez-de-chaussée et au premier étage sont terminés, novembre 1950. Les travaux en sont au troisième étage, janvier 1951 – Les travaux de la deuxième tranche se terminent, mai 1951 – Les travaux sont achevés sauf les bureaux aux deuxième et troisième étages, juillet 1951 – Les travaux interrompus ne sont pas repris, le permis de construire est périmé. Le dossier est classé en janvier 1954
    1951 (mars) – L’architecte Charles Braun soumet un projet d’aménager trois logements au quatrième étage. Dessin. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire le 9 juin 1951
    1952 – Le ramoneur Albert Dorn établit un certificat
    1952 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le certificat de conformité
  • 1949 – Le gérant du magasin Au Beau Marché demande que Willi Spriwalt et Compagnie soient autorisés à poser une enseigne – Maquette – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son autorisation – L’enseigne est posée
  • 1954 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde un certificat de conformité à la société civile immobilière Au Beau Marché après avoir reçu l’attestation de l’architecte Charles Braun
  • 1951 – Le gérant du magasin Au Beau Marché (40-42, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire pour la semaine du blanc – Autres enseignes provisoires pour Noël
    Idem les années suivantes (1952-1978)
  • 1957 – Le magasin Au Beau Marché demande à la Police du Bâtiment si le système de ventilation installé par l’entreprise Sultzer lors de la reconstruction entre 1950 et 1952 est à considérer comme une partie du magasin ou comme immeuble par destination. – La Police du Bâtiment répond que la ventilation n’est pas immeuble par destination.
  • 1964 – L’architecte Charles Braun transmet une demande de transformer les bâtiments sis 40, 42 rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Demande de permis de construire déposée par Charles Ziegler, directeur des magasins Au Beau Marché. Les travaux consistent à supprimer le passage entre le Vieux-Marché-aux-Vins et la rue du Jeu-des-Enfants ainsi que les devantures qui s’y trouvent, puis à remplacer l’ouverture de chaque côté par une devanture. – Dessins annulés, dessins validés
    La direction du travail déclare que le directeur a modifié sa demande lors de l’enquête, les marches ne seront pas supprimées – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son accord – Le maire accorde le permis de construire le 17 juillet 1965. Le permis est prorogé le 2 juillet 1966.
    Suivi des travaux. La porte de sécurité est aménagée à la place de l’ouverture à l’extrémité du passage, mars 1967. Les travaux sont terminés, mai 1967
  • 1974 – La direction du Beau Marché s’étonne du montant des droits dus pour les enseignes. La Police du Bâtiment répond qu’une troisième enseigne a été posée sans autorisation
  • 1971 – Le maire demande au propriétaire de faire ravaler la façade au 40 et 42 rue du Vieux-Marché-aux-Vins. La société propriétaire répond en 1972 qu’elle a fait nettoyer la façade rue du Vieux-Marché-aux-Vins en 1969-1970, composée de pierres de taille et d’un revêtement en marbre au rez-de-chaussée et que le ravalement rue du Jeu-des-Enfants a eu lieu à la même date – L’architecte Charles Braun (4, boulevard du président Edwards) répond en 1975 qu’il va prendre les mesure nécessaires
    1976 – L’entreprise Charles Kleinmann (à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est achevé, janvier 1977
  • 1977 – La Commission de sécurité rend son rapport de visite dans le magasin Au Beau Marché
    1978 –Le Bureau d’études techniques et de contrôle (B.E.T.E.C.) rend compte du dossier établi avec le nouvel architecte Wodey et l’atelier d’architecture K.

Relevé d’actes

La maison appartient au consul Jean Jacques Meyer en 1654 d’après les tenants et aboutissants puis en 1660 à Marie Dorothée Kügler, fille de Jean Jacques Kügler, administrateur de la Monnaie.
Jean Jacques Kügler le jeune épouse en 1627 Marie Dorothée Meyer, fille de l’administrateur de la Monnaire Jean Jacques Meyer. Leur fille Marie Dorothée épouse en 1652 le secrétaire Jean Philippe Friderici qui s’était marié en premières noces en 1642 avec Anne Marguerite Fuchs, fille du bailli d’Illkirch

Mariage, cathédrale (luth. p. 228) 1627. Dominica 60. 28. Jenner. H Hans Jacob Kügler der Jünger, des Ehren uesten fürsichtigen und weissen H hans Jacob Kügler des bestendig. Regiments alhie XXI. sohn, vnd J. Maria Dorothea H. Johann Jacob Meyers dreyers in der alhiesig. Müntz tochter, eingesegnet montag 12. febr. (i 119)

Mariage, cathédrale (luth. p. 462)
1642. Domin. I. Adventus. Johannes Philippus Friderici des pfenningthurns Adjunctus allhier, Herrn Pauli Friderici Beder Rechten Doctoris Senioris, Eines Ehrsamen Kleinen Rhats allhie Referendarÿ Vndt Advocati Ehelicher Sohn, vnd Jungfraw Anna Margaretha, Herren Johannes Bartholomæi Fuchßen, dießer Statt Amptmanns der pfleg Illkirch Eheliche Tochter. Eingesegnet Im Münster Mont. den 5 Decemb: (i 236)

Mariage, cathédrale (luth. p. 549, n° 11) 1652. Sonnt. 22. Trin. 19. 9.br. H. Johann Philippus Friderici dißer Statt Straßburg Secretarius und Cancelleÿ Commissarius vnndt J. Maria Dorothea, Herren Johann Jacob Küglers der Allhiesigen Müntz herren dreÿers Ehelichen dochter (i 297)

Assesseur des Quinze, Jean Philippe Friderici vend la maison 412 livres au nom de sa femme Marie Dorothée Kügler au commissaire priseur André Gob et à sa femme Dorothée

1660 (4. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 705-v
(Prot. fol. 60.) Erschienen der Ehrenvest- From- und wohlwaÿß H Johann Philipp Friderici deß beständig. Regiments der herren Fünffzehen alß Ehevogt Fr. Mariæ Dorotheæ Friderici gebohrne Küglerin, mit beÿstand H Christoph Scheüblers Notarÿ und kleinen Raths verwanthens
in gegensein Andres Goben deß Käufflers und Dorotheæ seines Eheweibs
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Recht. und Zugehördten alhie am alt. Weinmarckh einseit neben der Mang anderseit neben H Georg Weÿbel, kleinen Rhats verwanth. geleg. – umb 412. lb

Le tonnelier André Gob épouse en 1646 Anne Dorothée, fille du fabricant de papier Jean Jacques Muhr
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 74-v)
1646. Dnca 7. Trinit. 12. Junÿ. Andreas Gob Burger Vndt Kieffer alhier, J. Anna Dorothea, Johann Jacob Muhr Burger v. papÿrers alhie Eheliche tochter. Mont. 20. Julÿ (i 76)

André Gob meurt en 1663 en délaissant cinq enfants. Ses meubles sont vendus devant sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins

1663 (28.4.), Me Ursinus (Jérémie, 60 Not 32) n° 10 (et 18)
Inventarium und Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. der Ehrenhafft Andreas Goob, Küeffer vndt Weinhändler, Burger alhie, nunmehr seel. welcher dinstags den 24.ten Februarÿ Jüngsthin, Zeitlichen todts verblichen, nach seinel aus dießer weldt tödtlichen hinscheÿden hinder Ihne Verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren, deß Ehrenhafften hannß Peter Beinen auch Küeffers vndt Burgers alhier, als Dorotheæ, Michaels, Andreæ, Vusulæ vndt Elisabethæ, aller 5. geschwüsterdt, Vnd deß ietzt abgeleibten seel. mit der Ehren vnd tugendsamen fraun Dorothen Muorin, seiner hinderpliebenen wttwen ehelich erzeugter Kinder, vndt ab intestato hind.laßener nechster Erben geschwornen Vogts, durch ersternandte deßelben hind.pliebene wittib mit beÿstandt deß Ehrenhafften vnd Achtbahren Hannß Niclaus Spatzen, Hohlträhers und Burgers alhie Ihres geschwornenn Vogts – So beschehen auff Disnetag den 28.ten Aprilis A° 1663. [intitulé seul]

N° 18. Verkauff vndt Erlöß Register Inhaltendt Waß abe weÿlandt Andreæ Gooben gewesenen Küeffers vnd Weinhändlers Burgers alhie Zu Straßburg seel. hind.laßener Wittwen vnd Erben verkaufftem haußrath vnd werckzeug erlößt worden (…) vor bemeldter wittib vnd Erben behaußung ane dem Altten Weinmarckh neben d. Mang Zu offenem marckh feÿl gethan – den 6. und 7. Augusti A° 1663

Les enfants d’André Gob vendent la maison 625 livres au manant Jean Georges Rauch. En marge quittance remise à la femme du notaire Jean Henri Merckel en 1681

1675 (9. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 516-v
Georg Friedrich Lurtzing der Schwartzbeck alß Ehevogt Dorotheä Gobin und hannß Peter Bein der Weinhändler alß Vogt Michel Goben deß Schreiner Gesellen /:so selbst zugegen war:/ Ursulæ, und Elisabethæ der Gobin, alle Vier weÿl. Andres Goben deß Kieffers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben
in gegensein herrn hannß Georg Rauchen Schirms Verwanthens Zu Straßburg – uff unsere Gnädigen Herren Rhät und XXI. und. besagten 6.ten huj. ertheilten Consens
hauß hoff hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeit allhier am alten Weinmarck einseit neben der Mang, anderseit neben Andres Haffner dem Maurer ehevögtlicher weiße gelegen – umb 1250 Gulden
[in margine :] (…) in gegensein frawen Annæ Catharinæ herren Johann Henrich Merckels Notarÿ ehelicher haußfrau alß dero hierin Verschriebenes Hauß anietzo Eÿgenthumb zuständig, mit beÿstand erstegd. Ihres Ehevogts (quittung) Act. den 25. Jun : 1681.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les enfants d’André Gob à vendre la maison au manant Jean Georges Rauch

1675, Conseillers et XXI (1 R 165)
(p. 302) Montag d. 6. 7.bris. Hannß Peter Bein als Vogt Andres Goben Kinder umb concession derselben Hauß Zu verkauffen.
Rens. Ersch. Hanß Peter Bein, als weÿl. Andres Goben gewesenen burgers 3. hinderlaßener Kinder Vogt, weilen er gewilt derselben behausung auff dem Alten weinmarck an Johann Georg Rauchen, Schirms Verwanthen alhier Zu verkauffen als will er vmb Obrigkeitliche concession gn. gebetten haben. Erkanndt willfahrt

Le greffier municipal de Gerspach Jean Georges Rauch épouse en 1649 Catherine Zetzner, fille du libraire Evrard Zetzner
Mariage, cathédrale (luth. p. 520-v)
1649. Festo Pentecost. H. Johann Georg Rauch fürstlichen Margrävischer Badenischer Vnd Gräflicher Eberstenischer Stattschreiber Zu Gerspach, h. Christoph Rauchen gewesenen Burgers vnd Rathhs Verwandthen daselbsten nachgelaßener ehelicher Sohn, J. Catharina h. Eberhard Zetzners deß Buchhändlers Und Burgers alhier eheliche dochter. Im Münster, Zinst. den (-), (i 269)

Jean Georges Rauch hypothèque aussitôt la maison au profit des enfants du tonnelier Laurent Meyer

1675 (9. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 518
herr hannß Georg Rauch Schirms Verwanther Zue Straßburg
in gegensein Michael Keckhen deß Kieffers alß Vogts weÿl. Lorentz Meÿers deß Kieffers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder – schuldig seÿe 400. R
unterpfand, hauß hoff hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeit allhier uff dem alten Weinmarck einseit neben der Mang, anderseit neben Andres Haffner dem Maurern ehevögtlicher weiße gelegen

Alors greffier au bailliage de Lahr, Jean Georges Rauch vend la maison à Marie Heiler, épouse de Frédéric Casimir Leitersperger, bailli à Brumath

1676 (6. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 902-v
Herr Hannß Georg Rauch alter Ambtschreiber zu Lahr
in gegensein frawen Mariæ Heilerin herrn Friderich Casimir Leiterspergers Amptschaffner Zu Brumpt ehelicher haußfrauen mit beÿstand herrn Daniel Ösingers E.E. Sibener gerichts Procuratoris
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier am alten Weinmarckh einseit neben der Mang, anderseit neben Andres Haffner dem Maurer ehevögtlicher weiß gelegen welche behaußung annoch umb 900 fl. Kauffschillingß rest Dorotheæ Gobin und dero geschwisterdten Verhafftet – umb 550 fl.

Frédéric Casimir Leitersperger est baptisé le 25 octobre 1648, fils de Jean Sébastien Leitersperger et de sa femme Marie Salomé Kieffer (son curriculum vitæ acte de sépulture, infra)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 315-v, n° 2319)
1645. Sambstag 25. Octob. (P) H. Johann Sebastian Leitersperg, Maria Salome
(I) Friderich Casimir – (P) H. Daniel Immelin U. I. D. Reip. Advocatus, H. Josias Glaser der Cron Schweden Raht. H. Laurentius Serminger U. I. D. hanauischer Raht, Fräwlin Anna Sybilla von Fleckenstein Freÿfrawlin Zu dachstuhl, Jungfr. Ottilia H Joh: Michael Stemmlers Regierenden Ammmeisters tochter. Erschin Ihre Fr. Mutter
(Mariage, Saint-Thomas 1634, de Jean Sébastien Leitersperger et de Marie Salomé Kieffer)

Frédéric Casimir Leitersperger hypothèque la maison au profit du tonnelier Michel Kieffer

1678 (28.1.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 63
Herr Friderich Casimir Leitersperger Amptschaffner Zu Brumpt Gräffl. Hanawischer Jurisdiction
in gegensein Michael Keckhen deß Kieffers – schuldig seÿe 150. lb Straßburger
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten allhier am Alten Weinmarckh, einseit neben der Mang, anderseit neben Andres Haffner dem Maurer ehevögtlicher weiße, gelegen

Frédéric Casimir Leitersperger hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de l’épicier Christophe Goldbach

1680 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 325
Herr Friderich Casimir Leithersperger Gräffl. hanaw. Ampt Schaffner Zu Brumat
in gegensein herren Joseph Theobald Wildermuths, alß Vogts weÿl. Christoph Goltbachs des Specerirers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 50 lb.
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen begriffen und zugehördten alhier auff dem alten Weinmarckh, einseit neben der Mang, anderseit neben Andres Haffner der Maurer ehevöglicher Weiß gelegen

Marie Heiler meurt à Strasbourg à l’âge de 36 ans le jour de la Saint-Barthélémy. Elle est enterrée à Mittelhausen le 26 août.
Sépulture, Mittelhausen (luth.)
Anno 1689. Mittwoch in Feriâ S. Apost. Bartholomei starb morg. gegen Tag umb 4 Uhren Zu Straßburg die Viel Ehren und Tugendt Reiche Fraw Leiderspergerin Geborne Heilerin deß Edlen Leiderspergers wohnhaft Zu Mittelhaußen Eheliche haußfraw Ahn den Roth Ruhr Ihres Alters 36. Jahr weniger 10. Tag und wurde Freÿtags d. 26. Aug. Mitag vmb 2 Uhren auff den Gottes Acker Zu Mittelh. begraben. Testatur der Edel Friderich Casimir Leidersperger alß Ihr Lieber Ehe gatt (i 15)

Frédéric Casimir Leitersperger se remarie avec Marguerite Salomé Flach, fille de l’inspecteur de l’accise Antoine Flach
Mariage, Mittelhausen (luth.)
Anno 1690. Dienstag den 6. Junÿ ist umb 12 Uhren Zu Mittag in seinem Schloß Copulirt worden der Edle H. Friderich Casimir Leidersperger wohnhaft Zu Mittelhaußen undt J. Margaretha Salome H. Anthoni Flachen E. E. Großen Raths Zu Straßburg alten Beÿsitzers Und Umbgeldts Inspectoris Eheliche Tochter. Testantur H. Friderich Casimir Leidersperger alß Hochzeiter, H. Jeremias Leidersperger in Straßburg deß Hochzeiters Vetter (i 6)

Frédéric Casimir Leitersperger meurt à l’âge de 68 ans le 20 juillet 1713 dans sa demeure de Mittelhausen. Il a d’abord été bailli à Virneburg près de Cologne au service des comtes de Wertheim puis à Brumath
Sépulture, Mittelhausen (luth.)
Anno 1713. d. 20. Tag Julÿ als den Donners: tag nach dem 5 Sonntag nach Trinitatis, Abends vm 7 Uhr starb in dem Herrn der Edele, Ehren: Vest vnd Vorgeachte H. Friderich Casimir Leitersperger, geweßener Ambtmann Zu Firnen: Burg, einem Schloß beÿ Cöllen am Rhein, denen H: H: Reichs: Graffen Von Werthheim im Franckenland gehörig, nachmahliger Ampt: vnd Kirchen: Schaffner Zu Brumath, vnd Freÿßaß allhier Zu Mittelhaußen, nach dem derselbe nur 4 tag Völlig Kranck gelegen, war gebohren Zu Straßburg Anno 1645. d. 23. Octobris, Wurde chritlich Und Ehrlich begraben auff dem Gottes: Acker Zu Mittelhaußen am 6. Sonntag nach Trinitatis nachmittags Vm 2 Uhren sein Leichen: text War auß dem 1. Buch Moße: 25. v. 7. 8. 9. von Abraham hohem Alter, dann auch Vnser Seeligst Verstorbene sein Alter hochgebracht, nehmblich auff 68 Jahr, weniger 3 monath, der h: über leben und todt, verleÿhe dem Verblichenen Leicham in dem Schooß der Kühlen Erden eine sanfftte Ruhe vnd am instehenden Jüngsten tag eine fröliche Aufferstehung, vns aber insgesambt eine Seelige Nahfahrt (i 71)

La fille issue du premier mariage de Frédéric Casimir Leitersperger épouse en 1700 l’épicier Jean Georges Zisich auquel son beau père remet les présents de noces par acte passé douze ans plus tard
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 84)
1700 Mittwoch d. 18.ten Augusti seind nach ordentlicher zweÿmahligen proclamation copulirt Worden, Herr Johann Georg Ziesich der specierer und burger Wittwer und Jgfr. Susanna Maria, H. Friderich Casimir Leiterspergers, burgers allhier und Innwohners Zu Mittelhausen, Und Weiland Frauen Sophia Maria gebohrner Heilerin seiner gewesenen Ehefrauen Eheliche tochter [unterzeichnet] H. Görg Zisich Als hoch Zeiter, Susanna Maria Leiterspergerin Hochzeiterin (i 88)

1712 (21.3.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 35) n° 5
Designatio der Jenigen Mobilien, Welche herrn Friderich Casimir Leÿterspergern zu Mittelhausen eigenthümlichen Zuständig, Herr Johann Georg Zÿsich, Specerierer vnd burger alhier zu Straßburg, als deßelben dochtermann under handen, vnd wegen Versprochenen aber noch Zur Zeit nicht gelüfferten Heürath guttes, crafft eines bereits in Anno 1703. beÿ E. E. Kl. Rath ergangenen Bescheids, die Execution darauff hat, inmaßen solche durch vorgemelten herrn Zÿsich vorgelegt vnd angegeben – Actum Straßburg in sein H. Zÿsich Behaußung ane der Steinstraß Dienstags den 21. Martÿ A° 1712

Marguerite Salomé Flach rédige son testament en 1719 dans une maison qui appartient à la fondation Saint-Marc au Fossé des Tanneurs. Elle fait des legs à ses deux filles Marguerite Salomé et Marie Salomé pour compenser les sommes qu’elle a consacrées aux études de son fils Frédéric Adam
1719, Me Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 6) n° 87
Codicill – persönlich kommen und erschienen die Edle Viel Ehr und tugendreiche Fraw Margaretha Salome gebohrne Flachin Weÿl. S. T. Herrn Friderich Casimir Leiterspergers geweßenen Freÿsitzer und burger allhier Zu Straßburg nach todt hinterlaßene Fr. Wittib Zwahr sehr Krancken und schwachen leibs dahero auf einem bett liegendt Jedoch aber Von Verliehung göttlicher gnaden guten richtiger Sinnen undt Verstandts
2. So prælegirt Sie In ansehung dero Sohn herr Friderich Adam Leitersperger der Schreibereÿ befließener Sie bereits ein Zimliches gekostet mithin mehreres genoßen als dero beede Jungfr. Töchter Jungfr. Margaretha Salome dero älteste Tochter (…)
3. Verordnet Sie die Fr. Disponentin gleichfalls Zu einem vorauß Maria Salome Leiterspergerin dero Jüngsten Tochter (…)
Welches alles zugangen vnd beschehen in einer allhier Zu Straßburg ane dem Gerbergraben gelegenen dem Stifft St. Marx allhier Zuständig. behaußung dero untern Stuben mit den 4 fenstern auff ged. graben außseghend auff Montag den 20. 9.bris Anno 1719.

Marguerite Salomé Flach meurt le 17 août 1735. Son gendre Jean Geoffroi Desaga signe l’acte de sépulture
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1716-1783 f° 122) 1735. Mittw. f. 17. Augusti nachts Zwischen 10. v. 11. uhr starb alhier Fr. Margaretha Salome Leiterspergerin geb. Flachin, Weÿl. Herrn Friderich Casimir Leiterspergers, gewesenen Hoch: Gräfflich: Hanau: Lichtenbergischen Ampt: v. Kirchenschaffners Zu Brumath, wohnhaft Zu Mittelhaußen, hinterbliebene Wittib, v Wurde Freÿt. d. 19. Ejusd. auf dem Gottes: Acker St. Galli (daselbst ich unterschriebener Pfarrer Ihr auch die Leichen: Predigt gehalten) Christlichem Gebrauch nach begraben, Ihres Alters 66 Jahr 4 Monath v. 6. tage. Testes Johann Gottfried desaga alß tochtermann (i 126)

Frédéric Casimir Leitersperger vend la maison à Anne Catherine, veuve de Georges Hess, batelier faisant commerce de bois

1681 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 550 n° 153
Herr Daniel Ößinger E.E. Siebnergerichts Procurator undt Schaffner des Closters St. Margarethæ undt Agneßen alhier, alß beraits den 22.ten hujus Von Herrn Friderich Casimir Leitersperger Amptschaffnern Zue Brumat Zu gegenwärtigem Verkauff beÿ dem Cancelleÿ contract Protocollo constituirter Mandatarius
in gegensein Annæ Catharinæ, Georg Häßen des Holtz Schiffmanns nunmehr seel. nachgelaßener wittibin mit beÿstand Philipp Sandrockhs des schiffmanns undt büttels beÿ E.E. Zunfft Zum Enckher Ihres Vogts undt Herren Johann Georg Heckhlers E. E. Großen Rhats beÿsitzers
hauß hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt Gerechtigkeiten alhier am alten Weinmarckt, einseit neben der Mang anderseit neben Andres Haffner dem Mawrer ehe Vögtlicher Weiß gelegen, Welche behaußung annoch imn 900 fl. Kauffschillingß rest Dorotheæ Gobin und dero Geschwisterden Verhafftet – umb 375. fl.

Anne Catherine Kayser épouse en 1668 l’apprêteur de chapeaux Georges Hess, fils de batelier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 75, n° 8)
W. 1668. Dnicis ÿsdem (Quinquages. et Quadrag. Fest.), Görg Häß der Huthstaffier Weÿl. Simon Haßen geweß. Holtz schiffmanns u. B. alhie nachgel. Ehelich. sohn, und Jgft. Anna Catharina Mathiß Keÿßers V b alhier eheliche Tochter. Copul. den (-), (i 55)

Anne Catherine Kayser se remarie en 1681 avec le notaire Henri Merckel originaire de Plauen en Vogtland
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 151, n° 12)
1681 dominica Rogationum et Exaudi den 8. undt 15. Maÿ. Hr Heinrich Merckel Notarius Cæsareus Publicus undt Burger allhier, Hr. Johann Merckerl Not. Cæsar Hoch Adelichen Reiboldisch. bedienten von Straßburg beÿ Plauen auß dem Voigtlang ehelich. Sohn, Fr. Anna Catharina Georg Häßen Burgers undt Schiffmanns alhier nachgelaßener Wittib) (i 126)

Jean Henri Merckel devient bourgeois quelques semaines plus tard en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1681, 4° Livre de bourgeoisie p. 482
Johann Heinrich Merckel Notarius, von Straßberg beÿ Blawen aus dem Voigtland, empfangt das burgerrecht Von Catharina, weÿl. Georg Heßen des Schiffmanns sel. wittib seiner haußfr. p. 8. golt. fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist ledigen standts gewesen, und wirdt zu den freÿburgern dienen. Jur. 22. Junÿ

Notaire et receveur de familles nobles, Jean Henri Merckel meurt à l’âge de 46 ans le 2 février 1695. Son beau-fils Matthias Hess signe l’acte de sépulture
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1705, f° 44 n° 156)
1695. Mittw. d. 2. febr. ist morgens nach 10 Uhren H. Johann Heinrich Merckel Not. publ Jur. auch adel. Schaffner und b. allhier seelig gestorben, u. darauff d. 5. ejusd. nach gehaltener Leichpredigt zu J. S. Peter ehrlich begraben worden ad S. Helenæ, seines alters 46 Jahr v. 5. Tag, deßen seind Zeüge, Matthias Häß, alß Stieffsohn (i 45)

Anne Catherine Kayser meurt le 22 mai 1723 en délaissant trois enfants de son premier mariage et deux du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue du Dôme. L’actif de la succession s’élève à 1 348 livres, le passif à 295 livres.
1723 (15.6.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 11) n° 221
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und güthere, so Weÿland die Viel Ehren: und tugendbegabte Fr. Anna Catharina Merckelin gebohrne Kaÿßerin auch weÿland des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr undt Rechtsgelehrten Herrn Johann Heinrich Merckels des geweßenen Notarÿ publicj vnd Practici auch burgers allhier zu Straßburg nunmahr seel. hinderlaßene frau wittib nun auch seelige nach Ihrem den 22.sten Maÿ dießes Lauffenden 1723. sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 15. Maÿ Anno 1723.
Die abgeleibte Frau seelige hat Zu ihren Erben /:Sis ubiq. Tis:/ per Testamentum Verlaßen wie volgt. 1. Weÿl. Mr Simon Häßen, des geweßenen Schaffners und burgers allhier, welcher aber wegen seines begangenen Fehlers von hier in Anno 1702. relegirt worden, mit Frn Catharina gebohrner Hetzelin seiner annoch lebenden haußfrauen, welche sich nunmehro Zu Speÿr auffhält, ehelich es erzielte 5. Kinder, als diesorths Enckel, benantlichen Jungfer Mariam Dorotheam, Mariam Salome, Ursulam und und Philippum die Häßen, in deren Nahmen Crafft Von E. E Kleinen Rath Extractum Memorialis vom 10.ten Junÿ Zu dießem geschäfft insonderheit deputiret hr. Joseph Michael Rauch, organist und Capell Meister im Münster, und Ehrengedachten Kleinen Raths jetzmahlig. wohlverdienter beÿsitzer, der auch beneben herrn M. Johann Christoph Schäffen, Schreibern in dem undern Gymnasio vnd Schuhlmeistern in der Armen Schuhl deroselben geschwornen Vogten, wie auch Jgfr. Mariæ Dorotheæ der ältisten Curandin, dem Geschäfftt abwartet, In einem Stammtheil,
2. Herrn Mathiam Häßen, hochadel. Schaffnern allhier, so Majorennis, dahero ohnbevögtigt, so auch gegenwärtig war In den andern Stammtheil,
3. Weÿl. Frauen Barbaræ Hemlichin gebohrner Häßin nun seel. mit Mr. Hannß Jacob Hemlich dem tabackbereiter undt burgern allhier ehelich erziehlte 5. Kinder, nahmentlichen Johann Jacob, Johann Philipp, Jungfer. Maria Salomea, Johann David und Mariam Barbaram die Heimlichen, deren geschworner Curator, Mr. Simon Häß der Schiffmann und burg. allhier, welcher sich beÿ dem geschäfft im nahmen seiner vogts Persohnen Eingestellt, In dem dritten Stammtheil, Dieße dreÿ in erterer Ehe mit weÿl. Herrn Georg Häßen dem geweßenen Schiffmann Und burgern allhier längst seel. ehelich erziehlen Sohn und Enckel,
4. Frau Mariam Salome Waltherin gebohrne Marckelin H. Johann Michael Walthers der beed. Ämbter Willstätt und Liechtenau wohlbestellten Vice Specialen Vnd treueifferig Pfarrers in Korck über Rhein hochgräffl. hanauischer Herrschafft, Frau Eheliebstin, burgerin allhier zu Straßburg, welche beneben d. Ehemann sich beÿ dem Geschäfft eingefunden, In dem Vierdten Stammtheil
Und dann 5. Frau Annam Catharinam Bütckin gebohrner Merckelin, herrn Johann Bürcklin wohlmeritirten Pfarrherrens Zu Linx hochgräffl. Hanauischer herrschafft über Rhein frau Ehegattinn so abweßend, gestalten Sie in der Kindbett begriffen, in deren Nahmen vorgemelter dero Eheherr undt hr. Joseph Michael Rauch E: E: Kleinen Rathsn jetziger wohlmeritirter Assessor, sich beÿ dem geschäfft eingestellt In dem fünfften Stamm theil, diese beede letztere in 2.ter Ehe mit weÿl. herrn Johann Heinrich Merckel geweßenen Notario publico und hochadel. Schaffner, Längst seel. ehelich erzeugte frau töchtere

In einer allhier zu Straßburg ane der Münstergaß gelegenen und in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, Auff dem Vord. gang, Im haußöhren vor der Wohnstub, In der Wohnstub, In der Kuehen, Im Keller
Antheil ane einer Behausung. It. dreÿ zehen zwantzigste theil Vor ohnvertheilt Von und ane einem hauß in der Statt Straßburg Krautenau (…)
Abzug gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 179, Sa. Lährer Vaß 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 69, Sa. guldener Ring 12, Sa. baarschafft 37, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 695, Sa. Antheil ane einer behaußung 308, Sa. Schulden 43, Summa summarum 1348 lb – Schulden 295 lb, Nach deren Abzug 1052 lb
Conclusio finalis Inventarÿ in vero pretio 1261 lb
Copia Testamenti nuncupativi. Im Jahr 1711 (…) auf Dienstag den 14. Julÿ Morgen Zwischen Sechs undt Sieben Uhren in weÿland H. Andreæ Schmiden geweßenen Notarÿ und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderlaßener Wittib eigenthümlich zuständigen behaußung dero Undern schreibstube, Vor H. Friderich Schmiden auch geweßenen Notario und burgers allhier und (gezeugen) persönlich kommen und erschienen Ist die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Anna Catharina gebohrne Kaÿßerin weÿland H. Johann Heinrich Merckels geweßenen Notarÿ pub. jur. hinderlaßene frau wittib – Demnach aber mehrerwehnter H. Notarius Friderich Schmid sich von hier wegbegeben und mir alle deßelben hinterlaßene Concepta und protocolla von seiner hinterbliebeneen und noch ledenden Fr. Mutter anvertrauet worden, so auch beschehene bitt gegenwärtiges Instrumentum auß der darüber besagenden minute fideliter Expedirt, Actum Straßburg den 9. Junÿ Anno 1723.Johann Jacob Ölinger
Copia Nach Disposition (…) Actum Straßburg in einer ane der bruderhoffs gaß liegenden behausung dero unterem Schreibstuben Mittwochß den 8. Novembris den 8. Novembris Anno 1713 – Friderich Schmid Nots. publ. jur. cum paraphe
Copia Zweÿter Nachdisposition, H. Notarius Friderich Schmid Nots. publ. jur. cum paraphe

Jean Henri Merckel loue au nom de sa femme la maison au tonnelier Jean Christophe Flach. Le bail est confirmé par le propriétaire suivant, Daniel Elles.

1692 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 123-v
H. Johann Henrich Merckel, Notar. Publ. alß Ehevogt Annæ Catharinæ gebohrne Kaÿßerin
H. Johann Christoph Flachen, deß Kieffers
verlühen, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen und Zugehördt, allhier am alt. weinmarckt geg. Hn. XVIII. Johann Joachim Frantz. über, einseit neben der Mang anderseit neben Caspar Schweig haüßer dem würth Zum wildenmann, hind. einen außgang auf die and. seit deß alt. weinmarckts habend, einseit neb. ged. würthshauß Zum wild. mann, and. seit auch neb. d. Mang, auff dreÿ Jahr lang von Johannis Baptistæ dießes Jahrs anzufang. umb 30 pfund
[in margine :] H. Daniel Elles der Hosenstricker alß welchem hierinn verschriebene behaußung aniezo Eÿgenthümlich gehörig, hat in gegensein hierinn gedachten H. Entlehners, daß Er demselben gedachte lehnung umb den zinß und Condition allermaßen der vorige possessor mit Ihnen getroffen beständig aushalten (…), den 15. julÿ 1692

Anne Catherine Kayser vend la maison 750 livres au culottier Daniel Ellès et à sa femme Marguerite Bass

1692 (30. Jun.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 444-v
Anna Catharina gebohrne Kaÿserin, weÿl. Georg Häßen gewesenen Holtz Schiffmanns sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Hn Johann Heinrich Merckels, Notar. Publ. Ihres ietzigen ehevogts
in gegensein Daniel Elles deß Hosenstrickers und Margarethæ gebohrner Paßin
hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Recht und zugehördt. allhier am alten Weinmarck, einseit neben der Mang, anderseit neben der Gastherberg Zum Wilden mann, hind. auff die and. seit deß alten weinmarcks außgehend, gelegen – 750 pfund
[in margine :] (…) in gegensein H. Johann Georg Beÿerbachs, Schaffners zum alt. St. Peters, alß ietzmahlig. besitzers deß Unterpfands

Fils de culottier, Daniel Ellès épouse en 1677 Marguerite Bass, fille d’un marchand de plumes
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 177, n° 58)
1677. den 25. Sept. seindt copulirt Worden nach 2 mäliger außruffung Daniel Elles d. ledig. Hoßenstricker Daniel Elleßen Hoßenstrickers alhier ehelicher Sohn, J. Margaretha Hanß Georg Baßen fedderhändlers undt burgers alhie eheliche tochter (i 178)

Marguerite Bass devient bourgeoise en 1680. Le curriculum vitæ des conjoints Ellès sera traité dans la notice d’une autre maison qui leur appartient durablement
1680, 4° Livre de bourgeoisie p. 475
Margaretha Ellesin geborne Basin, empfangt das Burgerrecht von ihrem Ehemann Daniel Elles, dem hosenstricker p. 4. golt. fl. so beÿ der Cantzleÿ erlegt. p.misit eod. [13. 9.bris 1680]

Daniel Elles et Marguerite Bass vendent la maison 900 livres à Jean Georges Beyerbach, receveur à Saint-Pierre-le-Vieux

1693 (22. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 808
Daniel Elles, der Hoßenstricker und Margaretha gebohrne Paßin, mit beÿstand hans Erhard Wilden auch Hosenstrickers der Frauen Vogts und hans Jacob Elles auch hoßenstrickersn Ihres Schwagers resp. leiblich. bruders
in gegensein Hn Johann Georg Beÿerbachs, Schaffners zum alt. St. Peter
hauß, hoffstatt, höffein, hind. hauß, mit allen dern Gebäuen, rcht. und Zugehördt. allhier am alten weinmarckt, einseit neben d. Mang and. seit neben d. Gastherberg Zum wilden Mann, hinden auff die and. seit deß alten weinmarckts außgehend, geled, welche behaußung umb 450 pfund Kauffschillings Rest (verhafftet) – umb 450 pfund
Paulo post is ferner verglich. daß die Verkaüffer d. gantz hind. hauß, sambt d. vord., Nebens Kellerlein, auch d. Gemeinschafft deß hoffs und bronnens, noch in jahr lang umb 10 pfund Zinß genieß. soll.

Jean Georges Beyerbach hypothèque la maison au profit de Susanne Gill, mère de l’administrateur du sel Jean Bechtold

1696 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 110-v
H. Johann Georg Beÿerbach, Schaffner zum alten St. Peter für sein eÿgene person
Hn Johannis Bechtolds, deß Saltzverwalthers im Nahmen Fr. Susannæ Gambßin geb. Gollin seiner leiblich. Mutter, schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, hauß, hoff hind. hauß, mit denen hoffstätt. auch allen Gebäuen, recht. und zugehördt. allhier am alt. weinmarckt einseit neb. der Mang, Gießbrecht Verius dem Färber gehörig, and. seit neben Caspar Schweighaüßer und d. Gastherberg zum wilden mann geleg. hind. auff die anderseit deß alt. weinmarcks, geg. dem würthshauß Zum tieffen Keller auch ein auß und ein gang hab.

Jean Georges Beyerbach loue une partie de la maison à Philippe Gangloff, au service de l’intendant du Roi

1697 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 36
H. Johann Georg Beÿerbach, Schaffner zum alten St. Peter für sein eÿgene Person
H. Philipp Gangolff, Bedienten beÿ Mons. de la Grange, Königlich. Intendanten allhier
entlehnt, In seiner am alten Weinmarckt gelegenen eÿgenthümblich. Behaußung den gantzen vordern Stock gegen dem würthhauß zum tieffen Keller über gelegen, nichts darvon außgenommen, alß die obere Cammer am gang in den hoff gehend, So dann im Keller Platz zu seinen bereits darinn liegenden 4. Ein hundert öhmigen Faßen, welche Cammer und Platz d. H. verleiher sich zu seinem Gebrauch vorbehalt. Und ist solche Lehnung gescheh. auff zweÿ Jahr lang, von Annunc. Mariæ dieß Jahrs anzufangen, umb einen Jährlichen Zinß nemblich 25 pfund

Jean Georges Beyerbach loue une partie de la maison à Jean Georges Giesing, avocat au Conseil souverain d’Alsace

1697 (21. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 458-v
H. Johann Georg Beÿerbach Schaffner zum alten St. Peter für sein eÿgene Person
in gegensein Herrn Johann Georg Güsing, Advocat au Conseil souverain de Brisac [unterzeichnet] J.G.Guissing
entlehnt, In seiner am alten weinmarck zwischen der Mang und dem würthshauß zum wilden mann gelegenen behausung diejenige völlige stockgegen H. Consulent Friden über gelegen, welchen Er d. H. Verlehner neu erbaut, auff ein Jahr lang von Michaelis dieß Jahrs an zu rechnen um 25 pfund

Les experts estiment la maison 1 750 livres lors de l’inventaire dressé en 1704 après la mort de Jean Georges Beyerbach.
Marie Madeleine Bockenhoffer meurt en 1730. Sa fille cadette Catherine Marguerite femme de Jean Silberrad cède sa part à sa sœur aînée Marie Madeleine, femme du notaire Jean Daniel Lang l’aîné

1730 (10.5.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 26) Joint au n° 608 du 15 fév. 1730
(Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland Maria Magdalena Beÿerbachin geb. Bockenhofferin auch Weÿland H. Johann Georg Beÿerbachs geweßenen vornehmen burgers allhier zu Straßburg längst seel. hinterlassen frau Wittib)
(f° 25) Vergleich und Überlaßung der behaußung. Die in dem Verfertigten Verlaßenschafft Inventario fol. (-) fac: (-) et seqq. beschriebene behausung, hoffstatt, höfflein, Hinderhauß mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier in der statt Straßburg ane dem alten Wein Marck einseit neben der Mang, anderseit neben der Gastherberg Zum Wilden mann, hinden auf die andere Seith des alten Wein Marcks außgehend, so gegen Männiglichen freü Ledig und eigen, hat S. T. Frau Catharina Margaretha Silberradin gebohrne Beÿerbachin, S. T. Herrn H. Silberrads, der Schenckbecherischen und anderer Stifftungen wohlbestellten Herrn Schaffners, auch E. Löblichen Policeÿ Gerichts jetzig wohlverdienten assessoris und Vornehmen burgers allhier Frau Eheliebste, die Jüngerer Frau tochter mit Consens und beÿhilff Ihres geliebten Eheherren
dero älteren Frau Schwester S. T. Frauen Mariæ Magdalenæ Langin gebohrner Beÿerbachin, S. T. Herrn Johann Daniel Langen, vornehmen Notarÿ publici und berümbten Practicj auch burgers allhier Frau Eheliebstin,
sambt dem Zinnenen offenthürlein und denen Liegerlinge, im Keller eigenthümlich Käufflichen cedirt und übergeben (…) Vor und umb 2500 lb – Actum Straßburg den 10. Maÿ Anno 1730.

Marie Madeleine Beyerbach, séparée quant aux biens de son mari, loue la maison moyennant un loyer annuel de 110 livres

1738 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 612 n° 302
Fr. Maria Magdalena geb. Beÿerbachin H. Johann Daniel Lang Notarii Publici und Practici quo ad thorum et mensam abgesonderte Ehefrau, so ohnbevögtigt zu seÿn versicherte, mit beÿstand ihres schwagers H. Johann Silberrad alten dreÿers hiesiger Stadt Pfenning Thurn
entlehnt, Eine der Fr. verlehnerin eigenthümlich zuständigen Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, Bronnen, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Kinderspielgaß, einseit neben H. Frantz Joseph Schloßer schreiber beÿ hiesiger Einquartierungs und theils neben der gastbehausung zum Wilden mann, anderseit neben Mommleder dem schwartz und schönfärber, hinten auff den alten Weinmarckt – nichts davon als den Platz im keller in dem 5 große stück Faß liegen, die der verlehnerin zugehören und sie sich nebst dem platz zu ihrem gebrauch vorbehaltet ausgenommen – auff 9 nacheinander kommende jahr anfangend auff nächst kommenden Johann Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 110 pfund

Marie Madeleine Beyerbach loue la maison à Frédéric Lang du collège des Treize. Elle s’y réserve un éventuel droit d’habitation

1743 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 163
Fr. Maria Magdalena geb. Beÿerbachin H. Johann Daniel Lang not. Publ. und Practici auch Academici geschiedene ehefrau mit beÿstand ihres curatoris H. Johannes Blümel des Mechanici
in gegensein S.T. H. XIII Friedrich Lang
verlehnt, eine der Fr. verlehnerin eigenthümlich gehörig, theils auff dem alten Weinmarckt theils als ane der Kinderspielgaß gelegene behausung, bestehend in zweÿen haüßern samt allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten, nichts davon als das eine obere Cammerlin so in den hoff gehet ausgenommen als welches die Frau verlehnerin sich zu ihrem gebrauch vorbehaltet, auff 18 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff nächst künfftigen Joh. Baptistæ
verspricht der H. Entlehner falls Fr. Verlehnerin das neben dem Wilden Mann gelegen hauß antheil zu bewohnen willen wäre, ihro selbiges um einen jährlichen zinß von 50 gulden zu überlaßen, doch mit diesem beding, daß sie keinen Eintritt in den hoff der zu dem bronnen haben, sondern der gatter des hoffs verschloßen belieben und der H. Entlehner den schlüßel darzu haben solle, damit er den freÿen aus und eingang wann es ihm beliebt haben möge, sowohl wegen einführung des holtzes als auch in die bauch kuchen /:welche gemeinschafftlich ist:/ kommen zu können, deßgleich soll derselbe auch befugt seÿn einer Chaise in dem eingang zu stellen, Ferner wurde verbaschiedet daß das bauchkuchen fenster wie auch die zweÿ fenster so auff die Altänlein gehen mit eisernen grembßen auff gemeinsame Kosten verwahret werden sollen, damit man nicht in den hoff oder auff gedachten Altänlein steigen könne, zu welchem ende auch der Altänel: thüren zu sperren seind auff daß der H. entlehner seinen hoff freÿ und sicher habe- um einen jährlichen Zinß nemlich 200 gulden

Marie Madeleine Beyerbach hypothèque la maison au profit de Caroline de Fouquerolle veuve de Philippe Jacques Gangloff, assesseur des Quinze

1749 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 460-v
Fr. Maria Magdalena geb. Beÿerbachin H. Johann Daniel Lang notarii publici und academici geschiedene und dermalen unbevögtigte ehefrau mit beÿstand ihres sohns H. Johann Daniel Lang J.U.L.
in gegensein Caroline geb. de Fouquerolle weÿl. S.T. H. XV Philipp Jacob Ganglof wittib – schuldig seÿe 1500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in zweÿen häußern, hoff und hoffstatt deren eines alhier am alten Weinmarckt einseit neben der gastbehaußung zum wilden mann, anderseit neben Johann Georg Faudel dem sattler,
das andere aber ane der Kinderspeilgaß, einseit neben ged. Faudel, anderseit neben H Schloßer dem schreiber in der Einquartirungsstub

Marie Madeleine Beyerbach hypothèque la maison au profit de l’aubergiste Jean Daniel Jund

1749 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 564
Fr. Maria Magdalena geb. Beÿerbachin H. Johann Daniel Lang notarii publici jurati und academici geschidenen und dermalen unbevögtigte Ehefrau mit beÿstand ihres sohns H. Lt. Johann Daniel Lang auch notarii publici jurati und practici
in gegensein H. Isaac Jund des gastgebers – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in zweÿen häußern, hoff und hoffstatt deren eines alhier am alten Weinmarckt einseit neben der gastbehaußung zum wilden mann, anderseit neben Johann Georg Faudel dem sattler
das andere aber ane der Kinderspielgaß neben H Schloßer dem schreiber in der einquartirungs stub

La maison est vendue par enchère judiciaire le 24 juillet 1755 (date mentionnée aux actes ultérieurs) au tonnelier Jean Michel Kieffer
Originaire de Truchtersheim, Jean Michel Kieffer épouse en octobre 1751 Marie Elisabeth Germain, fille naturelle de François Germain et d’Elisabeth Gabriel, épouse de l’aubergiste Mathieu Schuster : contrat de mariage, célébration

1751 (14. 8.br), Me Claus (Adam, 7 not 13, protocole) f° 574
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen u. bescheidenen Joh: Michael Kieffer dem Ledigen Kieffer Joh: Jacob Kieffers des Kieffers und burgers Zu Truchtersheim mit weÿl. Catharina Weißin Ehelich erzeugtem Sohn unter assistentz H. Johann Jacob Traitteur des Graveurs und burgers allhier Zu Straßburg als hochzeitern ane Einem
So dann der Viel Ehr und tugendsamen Jgfr. Maria Elisabetha Germain, frauen Elisabethæ Gabrielin H. Matthiæ Schusters des Gastgebers undt burgers allhier Ehl. haußfrauen Natürlichen tochter, undter beÿstand erwehnten jhres Stieffvatters als Hochzeiterin ane dem Andern theil – so beschehen Zu Straßburg den 14.ten tag des Monaths 8.bris 1751. [unterzeichnet] Johan Michel Kieffer als hoch Zeiter, Maria Elisabeth schermengen als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 109)
Anno Domini 1751 die 25. Octobris (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt michael Kieffer Ex troudersheim professione vietor filius Legitimus joannis jacobi Kieffer civis in Dicto loco Et defunctæ Catharinæ weis in vita conjugumn Et Elisabeth Germain filia Francisci Germain et Mariæ Elisabethæ Gabriel hujas. Testibus Dominus Mathiæ Suster (vitrico) sponsæ (signé) Johann Michel kieffer, Elisabeth germain (i 63, procl. Saint-Laurent p. 254))

Jean Michel Kieffer devient bourgeois en décembre 1751
1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 476
Johann Michel Kieffer, der Kieffer Von drudersheim gebürthig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Elisabetha weÿl. Jacob Saint germain geweßen burgers und würths hinterl. Eheleibl. tochter umb den alten burgerschilling, und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Kieffer, jurav. d. 29. decemb. 1751.

Jean Michel Kieffer s’inscrit aux années d’épreuve en août 1749. Il demande en mars 1751 son inscription au chef d’œuvre qui lui est refusée parce que les trois années d’épreuve ne sont pas terminées. Après avoir obtenu des Quinze une dispense le 8 mai 1751 (le protocole des Quinze est lacunaire à cette date), il s’inscrit au chef d’œuvre le 8 juin 1751. Jean Michel Kieffer présente son chef d’œuvre le 14 septembre. Les examinateurs relèvent des défauts secondaires et le reçoivent maître à part entière. Un différend s’élève fin septembre 1751 entre Jean Michel Kieffer et le tonnelier Jean Martin Eckel qui lui a fourni les matériaux pour réaliser le chef d’œuvre et lui reproche d’avoir abîmé le tonneau en le déchargeant et de ne pas respecter ses engagements. Le conseil des Tonneliers règle le différend professionnel en renvoyant les parties au juge compétent pour toute autre prétention. Jean Michel Kieffer devient tributaire le 15 mars 1752.
1749, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396 et 394)
(f° 520) Dienstags den 5. Aug. 1749 – Joh: Michael Kieffer der Kieffer von Truchtersheim gebürthig wurdte auf producirten Lehrbrieff in die muthjahr eingeschrieben dt. pro protoc. 5. ß – Tonneliers (XI 394)

(f° 10) Dienstags den 30. Martÿ 1751. Joh: Michael Kieffer der ledige Kieffer bittet jhne zum meisterstück einzuschreiben. Erkandt weilen deßen muthjahr erst den 5. Aug. 1752. verstrichen und also sein begehren wid. ordnung und articul, wurde Er mit solchem abgewiesen.

(f° 10-v) Dienstags den 8. Junÿ 1751. Joh: Michael Kieffer der Ledige Kieffer prod. Erkandtnus von Gn. herren den XV. vom 8.ten Maÿ vermög welcher Er gegen Erlag 3. lb die helffte der Statt heim fällig die andere Helffte unter dießer Ers. Zunfft und dem findlings hauß theilbar von der übrigen muthzeit dispensation erhalten und bittet solchemnach jhne Zum meisterstück einzuschreiben. Erkandt wie gebotten jedoch daß derselbe Zufolg gedachter Erkandtnus nach der ordnung Conformiren solle. Zahlet werckstatten Zinnß 3. lb. pro prot. 5 ß, pro Dispend. 3 lb. (pages des XV, deficit)

(f° 13) Dienstags d. 14. Septembris 1751. ist Johann Michael Kieffers des leedigen Kieffers Meisterstück Zum erstenmahl besichtiget worden und wurde von den Hh. Schauern referirt, daß wieder die erste Schau nichts einzuwenden, alß daß das Faß etwas ungleich angerichtet ware, die Zweÿte Schau, befanden sich 2 kleine bücklen so aber in der dritten wieder verbeßert waren, in der dritten Schau befande sich ein klein Wölfflein, am hintern boden, sodann meldeten sie ferner, daß in der Grund daug ein Ast ausgefallen, und eine Eck daug striemig ware, weßhalben sie dem Meisterstück macher injungiert daß wann er solch Faß verkauffen würde, und obiger Mängel halben ein Schaden entstehen solte, er vor solchen zustehen haben sollen übrigens haben sie ihne vor einen vollkommenen Mstr erkannt.

(f° 14) Dienstags d. 28. Septembris 1751 – Mstr Joh: Martin Eckel der Kieffer, trägt vor, daß er Joh: Michael Kieffer versprochen, das Holtz und Zugehörd nebst der nöthigen Kost und jungen darzu Versprochen zu geben, auff Condition deß er ihme das Meisterstück gebe, und beÿ ihme biß auff Weÿhenachten verbleibe, derselbe aber hätte beÿ dem herum führen das Faß von der Roll herabfallen laßen, wordurch allein die Ponten* daug beschädiget, sondern auch das Gebäud über Zugerichtet worden, also daß das Faß, wann es auch schon solte geflickt werden nicht mehr als ein Meisterstück Zu Verkauffen, Zweÿtens hätte er auch seine Werckstätt quittirt und die Versprochene Zeit nicht außgehalten, drittens daß er ihme durch den Kuchenfenster in die Kuchen fenster gestiegen und durch solche in die Werckstatt gegangen ohnerachtet er den Schlüßel darzu haben können, Viertens hatte er einem trog den Globen Zum Maalschloß heraus gerißen und seine Kleÿder hinweg getragen alles ohne wißen seiner des Meisters und deßen Ehefrau, bittet dermahl dem beklagten das Meisterstück Zuerkennen, gegen Restitution der angewendeten Kösten, welche sich vermög 3. Conto auf 89. fl. 5. ß d belauffen.
Beklagter Zugegen sagt Kläger habe ihn versprochen das Meisterstück außzuhalten auff seinen Costen auff dieses Verprochen hätte er es auch übernommen und gemacht, auf keine andere condition als daß er ihme Klägern das Meisterstück Zukommen laße, hätte ihme auch nicht versprochen biß Weÿhenachten beÿ ihme Zu bleiben. Was die beschädigung des Faßes belangt, solche offerirt er widerumb Zu verbeßern, bittet demnach selbigen mit seinem übrigen Concluso ref. exp. abzuweisen.
Erkannt, soll beklagter das beschädigte Meisterstück wieder in nemlichen Stand stellen, in welchem es sich beÿ der Letzten Schau befunden, Kläger aber das Faß anzunehmen und Zu behalten schuldig, hingegen aber die 11 fl. 6 ß 4 d extra Costen an Klägern Zufordern berechtiget seÿn, ref. expensis wegen übrigen wurde er an behörigen Richter erwiesen.

f° 20-v) Dienstags d. 21. Martÿ 1752
Mstr Michael Kieffer, de Kieffer prod. Schein vom 19.ten Xbris 1751. von der Cantzleÿ und vom 15.ten Martÿ 1752. Von der Statt Stall unterschrieben, bittet ihne Zum leibzünfftigen anzunehmen, Zahlt als ein frembder 3 lb 5 ß, pro feuer Eimer 10 ß, pro prot. 5 ß, pro findl. 1 ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à la veuve du maréchal ferrant Jean Georges Blessig au faubourg de Pierre. Ceux du mari s’élèvent à 51 livres, ceux de la femme à 396 livres
1752 (30.8.), Me Claus (Jean Adam, 7 Not 10) n° 70
Inventarium über des Ehrs. und bescheidenen Joh: Michael Kieffers des Kieffers allhier Zu Straßburg und Fr. Mariæ Elisabethœ geb. Germain, beeder Eheleuthen für unverändert in die Ehe zugebrachten Nahr., auffgerichtet in Anno 1752. – um sich Künfftiger Zeit der in ihren Ehepactis stipulirten Ergäntzung wegen darnach richten Zu können fleißig ersucht und inventirt – So beschehen Zu Straßburg in fernerem beÿsein H. Mathiä Schusters des Gastgebers Zum Gold. ochßen und b. dahier als der Fr. Stieff Vatters und assistenten d. 30. aug. 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen Weÿl. Joh: Georg Bleßing, gewes. Schmidts v. b. allh. hinterbl. Wb. eigenthümlich zuständiger behaußung ist befunden worden Alß
Series rubricarum. Des Manns Zugebrachte Nahrung, Sa. Haußraths 34, Sa. Silbers 15 ß, Eigenthum ane liegenden Güthern o, Summa activi o, Summa summarum 34 lb – Darzu gelegt die Helffte von hernach beschriebenen Haussteuren so thut 15 lb, Des Manns zugebracht unveränderte nahrung 51 lb
Hierauff folgt nun auch der Fraun Zugebracht unverändert Vermögen, Sa. haußraths 160, Sa. Silbers 13, Sa. Goldenen o 7, Sa. Baarschafft 200, Summa summarum 387 lb – Darzu gelegt die Helffte von hernach beschriebenen Haussteuren betragend 15 lb, Der frauen völlig unverändert Vermögen 396 lb

Marie Elisabeth Germain meurt en novembre 1764 en délaissant un fils. La maison est portée à l’inventaire à la somme de 3 050 livres qui correspond au prix de l’adjudication judiciaire de 1751. La masse propre au veuf s’élève à 51 livres, celle des héritiers à 324 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 735 livres, le passif à 3 894 livres

1765 (30.1.), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 580) n° 68
Inventarium über Weiland der Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Germain, H. Johann Michael Kieffer des Kieffer Meisters Weinhändlers und burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1765. – nach ihrem den 23. Novembris des letztabgewichenen 1764.ten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt tam active quam passive hinterlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen und Requisition des Wohl Ehrenachtbaren H. Mathias Schuster Gastgebers und burgers hieselbst, als (…) geordnet und geschworenen Vogts Johann Michael Kieffers, so 12 Jahr alt, der Defunctæ mit obberührtem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugten Sohns und ab intestato nach tod verlaßenen einigen Erbens, fleißig inventirt und ersucht, auch durch denselben ingleichem durch hinterbliebenen Wittiber und dessen ledigen Schwester Jgfr. Apolloniam Kiefferin von Truchtersheim sodann Elisabeth Windischin gebohrne Michelln Wittib die dißortige dienstmagd, von hier (geäugt und gezeigt) – So geschehen und Angefangen alhier in der Königlichen Stadt Straßburg und einer daselbst ane dem alten Weinmarckt gelegenen Zum theil in des Ehemanns unveränderte Massam eigenthümlich gehörigen in diese Succession eigenthümlich gehörig und hernach beschriebenen behausung, auf Mittwoch den 30.ten Jenner im Jahr 1765. Johannes Anrich, Notarius.

Eigenthum ane einem Bandplatz, Garten. (M.) Nemlich ein Bandplatz, Garten, und einstöckiges Gartenhäußlein (…)
Eigenthum ane einer behausung (T.) Nemlich eine Behausung, bestehend in Vorder: und Hinterhaus, also in Zweÿen Häußern, Hof, Hoffstatt und bronnen, samt allen Zugehörden Gebäuden, begriffen, Weithen, recht. und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg, und Zwar eines derselben, das Vorderhaus genant, ane dem alten Weinmarckt, I. s. neben der Gast behausung Zum wilden Mann, 2. s. neben Mr Joh: Jacob Fautel dem Satler, so dann das ander sogenante Hinterhaus ane der Kinderspiel gaß, 1. s. neben gedachten Mr Fautel, 2. s. neben weiland H. M. Schloßer, des gewesenen Greffier in alhiesiger Einquartierungs stub hinterbliebeneer Wittib und Erben, so ausser denen darauff hafftenden und hernach passive eingetragenen Capitalien, freÿ, ledig, eigen, und hier ohnnachtheilig angeschlagen um denjenigen Preiß, wie solche im Jahr 1755. durch Eingangs gemeldten Ehemann an sich in alhiesigem Ganthaus ersteigt worden, nemlich vor und um 3050. lb. Hierüber besagt I. teutsch pergament: Ganth Kauffbrieff von H. Lt. Beguin E. E. Kl. Raths actuario unterschrieben, und mit Edelgedachten Kleinen Raths anhangendem Insiegel versehen, de dato 24. Julÿ 1755, auswendig dessen der actus possessorius oder Spanschneidungs Certificat im Nahmen der ganth von H. Notario Frantz Heinrich Dautel sub dato 6. Octobris dicti anni unterschrieben befindlich, welchem auch noch ein Päcklein process schrifften und andere über dieses Immobile und deßen acquisition et resp° adjudication besagende Titres und Documenta beÿliegen.
– Abschatzung Vom 28.t Jenner 1765. Auff Begehren H: Johann Michaell Kieffer ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg auff dem alten Wein Marckht Gelegen Ein seites Neben der gast herberg Zum Wieldten Man, Ander Seits Neben Weil. Meister Faudells Erben Und hienden auff die Kiender Spiell gas, stosent gelegen, solche behausung besteht in Ferdter und hiender Gebeÿ Worinen Ettliche stuben Kamern Und Kiechen der jber Seindt die dach Stiehl mit breidt Ziglein belegt hat auch ein Getrembten Vnd ein Gewelbten Keller Hoff Und brunen. Von aus Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen werck Meister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtig Keit dem Jetzigen wahren Werth Nach æstimirt Und angeschlagen wordten Vor und Vmb Dreÿ Thausent Finff Hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber.
Ergäntzung des hinterbliebenen Wittiber abgegangenen unveränderten Guths . Nach Anleitung des über Eingangs benahmster beeder nun Zertrennter Eheleuthen einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung und durch H. Adam Claus, Notarium juratum et practicum den 20. aug. 1752. auffgerichteten Inventario
Copia der Eheberedung (…) so beschehen Zu Straßburg den 14. Octobris 1751. T. Adam Claus Notar. mit Hnadzug
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hinterbliebenen Wittibers unveränderten Vermögen, Sa. haußraths 2, Sa. Silbers 6 ß, Sa. Eigenthum an liegenden güthern 30, Summa summarum 32 lb – Schulden 84, Compensando 51 lb
Solchemnach wird auch des Sohns und Erbens unverändertes Guth beschrieben, Sa. Haußraths 27, Sa. Silbers und Geschmeids 3, Sa. guldenen Rings 1, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung 266, Summa summarum 324 lb
So dann wird auch die gemeine theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 109, Sa. Werckzeugs wie auch Holtz, Reiff und band Zum Kieffer handwerck gehörig 15, Sa. Weins, Brandenwein, Eßig und lährer Faß 524, Sa. Fuhr Geschirrs 12, Sa. Pferden 16, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 23, Sa. baarschafft 54, Sa. Eigenthums ane einem bandplatz 85, Sa. Eigenthum ane einem Reebstück 56, Sa. Eigenthums an einer behaußung so theilbar 1750, Sa. Schulden 88, Summa summarum 2735 lb – Schulden 3894 lb, In Compensatione 1159 lb
Endlich Passiv Onus loco Stall Summæ
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in die Verlaßenschafft Zugeltend 672 lb

L’inventaire ci-dessus a été établi par le notaire Jean Anrich et remis à Philippe Jacques Greiss qui n’est pas habilité à dresser des inventaires
1765 (30. Jan.), Me Anrich (6 E 41, 1497) n° 24
Kiefferin, weiland Frauen Mariä Elisabethä gebohrner Germain, H. Johann Michael Kieffer, des Kieffer Meisters, Weinhändlers und burgers alhier Ehegattin seel. Verlassenschaffts Inventarium aufgerichtet den 30. Januarÿ 1765.
Die Expedition dieses Inventarii Von S.T. Herrn Notario Joh. Bapt: Anrich unterschrieben. Die Minute desselben aber befindet sich in Mein unterschriebenen Notarÿ Schreibstub sub N° 160 meiner Notarial Acten deponirt
Sig. Straßburg den 22. Martÿ 1765.P J Greis, Notarius juratus

Jean Michel Kieffer se remarie avec Anne Marie Mühlmeyer, fille d’un cultivateur de Dachstein : contrat de mariage, célébration
1765 (21.1.), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 586) n° 20
(Eheberedung) erschienen seÿen der wohl Ehrenachtbare Herr Johann Michael Kieffer, Wittiber, Kieffer Meister, Weinhändler und burger alhie als Hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren und Tugendsame Jungfrau Anna Maria Mühlmeÿerin, von Dachstein gebürtig, weiland Johann Georg Mühlmeÿer, des gewesenen Ackersmanns mit auch weiland fr. Annä Mariä gebohrner Bodemerin, beede Eheleuthen und burgere daßelbst ehelich nachgelaßene Tochter, als Hochzeiterin andern theils – So geschehen und zugangen alhier Zu Straßburg auf Montag den 21. Jenner im Jahe Christi 1765 [unterzeichnet] Johan Michael Kieffer als Hochzeiter, Anna Maria Mühlmeyerin Als praud

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 155)
Hodie 11 februarii anni 1765 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt michael Kieffer ciuis et vietor viduus defunctæ mariæ Elisabeth charmantet Anna Maria mühlmeÿer filia legitima joannis Georgii mühlmeÿer et Anna Maria Bodemer Defunctorum conjugum Et cicuim olim in dachstein [unterzeichnet] Kieffer, Mühlmeÿerin (i 81)

Jean Michel Kieffer obtient des Conseillers et des Vingt-et-Un le droit de se marier pendant son deuil moyennant une somme de six livres.
1765, Conseillers et XXI (1 R 248)
Joh: Michael Kieffer der burger und Kieffer erhält dispense intra tempus luctus gegen erlag 6. lb d. in das Allmoßen. 25.
(p. 25) Montags den 4. Februarÿ 1765) Osterrieth nê Joh: Michael Kieffer des burgers und Kieffers allhier prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub litera A. pro dispensatione intra tempus luctus.
Nach angehörterm voto des H. Syndici Regii, in welchem hochederselbe auff die gebettene wilfahrung wegen denen in dem Memoriali angezogenen triftigen motivis angesprochen, jedoch gegen erlag etwa 3 lb. d. in alhießiges Allmoßen, Wurde auff hohen aspruch des auf dem oberenbanck vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail unanimiter Erkandt, wird Imploranten mit gebettener Dispensation intra tempus luctus heurathen Zu dörffen, jedoch mit dem anhang wilfahrt, daß derselbe pro gratiosa dispensatione sechs pfund d in alhießiges Allmoßen erlegen und den erlag durch gehöriger orthen vorzulegende quittung bescheine.
Depp. H. Rathh. Vaudin, H. Rathh. Weÿher.

Anne Marie Mühlmeyer devient bourgeoise le 18 mars 1765.
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 63
Anna Maria Mühlmeÿerin, von dachstein gebürtig, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Johann Michael Kieffer den Kieffer und burger allhier umb den alten burger schilling will dienen beÿ E. E. d. Zunfft der Kieffer, prom. den. 18. mertz

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 3 111 livres, ceux de la femme à 475 livres. La description des immeubles est reprise de l‘inventaire précédent

1765 (21. Weinmo.), Me Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 580) n° 76
Inventarium über des Wohl Ehrengeachten H. Johann Michäel Kieffers, des Weinhändlers und Kieffer Meisters, und Frauen Annä Mariä geborener Mühlmeÿerin, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg in die Ehe zusammen gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1765. – auch sich in Krafft der getroffenen und vor Mir unterschriebenen Notario den 21. Januarii hujus Anni passirter Eheberedung §° 3° Vor unverändert Vorbehalten haben – So geschehen und Zugegangen alhier in der Königlichen Stadt Straßburg und einer daselbst ane dem alten Weinmarckt gelegenen Zum theil in des Ehemanns unveränderte Massam eigenthümlich gehörigen und hernach beschriebenen behausung, auf Montag den 21.ten Wein Monat et sequentibus diebus im Jahr Christi 1765, in fernern Gegenwart H. Mathias Schuster, des Gastgebers und burgers hieselbst, als des Ehemanns Stieffschwähres und resp° Sohns erster Ehe geordnet und geschwornen Vogts, Sodann H. Johann Michael Willem, des Schultheißen Zu Dachstein, der Ehefrauen Stieffvatters, und Johann Georg Mühlmeÿers, des burgers und ackersmanns allda, ihres geordnet und geschwornen Vogts

Eigenthum ane einem Bandplatz, Garten und Gartenhäußelin. (M.) Nemlich ein Bandplatz, Garten, und einstöckiges Gartenhäußlein (…)
Eigenthum ane einer behausung (M.) Nemlich eine Behausung, bestehend in Vorder: und Hinterhaus, also in Zweÿen Häußern, Hof, Hoffstatt und bronnen, samt allen Zugehörigen Gebäuden, begriffen, Weithen, recht. und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg, und Zwar eines derselben, das Vorderhaus genant, ane dem alten Weinmarckt, I. s. neben der Gast behausung Zum wilden Mann, 2. s. neben Mr Joh: Jacob Fautel dem Satler, so dann das ander sogenante Hinterhaus ane der Kinderspiel gaß, 1. s. neben gedachten Mr Fautel, 2. s. neben weiland H. M. Schloßer, des gewesenen Greffier in alhiesiger Einquartierungs stub hinterbliebeneer Wittib und Erben, so ausser denen darauff hafftenden und hernach passive eingetragenen Capitalien, freÿ, ledig, eigen, und hier ohnnachtheilig angeschlagen um denjenigen Preiß, wie solche im Jahr 1755. durch Eingangs gemeldten Ehemann an sich in alhiesigem Ganthaus ersteigt worden, nemlich vor und um 3050. lb. Hierüber besagt I. teutsch pergament: Ganth Kauffbrieff von H. Lt. Beguin E. E. Kl. Raths actuario unterschrieben, und mit Edelgedachten Kleinen Raths anhangendem Insiegel versehen, de dato 24. Julÿ 1755, auswendig dessen der actus possessorius oder Spanschneidungs Certificat im Nahmen der ganth von H. Notario Frantz Heinrich Dautel sub dato 6. Octobris dicti anni unterschrieben befindlich, welchem auch noch ein Päcklein process schrifften und andere über dieses Immobile und deßen acquisition et resp° adjudication besagende Titres und Documenta beÿliegen.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns eigenthümlichen unveränderten Vermögens. Sa. haußraths 407, Sa. Holtz, Reif und Band Zum Kieffer handwerck gehörig. 46, Sa. Weins, brandenweins, Essig und läre Faß 2227, Sa. garten geschirrs 1, Sa. Fuhrgeschirrs 64, Sa. Pferden 85, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 63, Sa. goldenen Uhr 30, Sa. baarschafft 300, Sa. Eigenthum ane liegenden güthern 166, Sa. Eigenthums an einem Bandplatz 125, Sa. Eigenthums an einer behaußung 3050, Sa. Schulden 1341, Summa summarum 7910 lb – Schulden 4818 ln ; Nach deren Abzug 3091 lb, dazu gelegt die Haussteuren 19, des Ehemanns gesamt in die Ehe gebracht unverändert Vermögen 3111 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte unveränderte Nahrung beschrieben. Sa. haußraths 104, Sa. Weins 87, Sa. Früchten 215, Sa.Silbers 11, Sa. goldenen Ring 2, Sa. baarschafft 201, Sa. liegende gütherohne anschlag, Summa summarum 622 lb – Schulden 167, Nach deren Abzug 455 dazu gerechnet die ihro an denen Haussteuren zuständige Helffte ertragend 19 lb, der Ehefraun in die Ehe gebracht Guth 475 lb

Jean Michel Kieffer meurt en 1768 en délaissant un fils de son premier mariage et deux enfants du deuxième. Les experts estiment la maison 1 750 livres. La masse propre à la veuve est de 1 484 livres, celle des héritiers de 310 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 647 livres, le passif à 4 484 livres.

1768 (17.5.), Me Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 623) n° 57
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrengeachten herrn Johann Michael Kieffers geweßenen Kiefers Weinhändlers und burgers allhier Zu Straßburg nun seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1768. – nach seinem den 5.ten Martii dieses laufenden 1768.sten Jahrs beschehenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf geziemendes Ansuchen und Begehren der ane hernach folgendem Folio genannter Kinder und Beneficial Erben geschwornen Hh. Vögte, inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendbegabte Frau Annam Mariam Kiefferin geb. Mühlmeÿerin die hinterbliebene Wb. nach deme dero, wie auch Michael Hügel, dem Kieferknecht von Crießheim, hannß Schabbacher dem Stall knecht v. Berghaupten und Catharinæ Meÿerin von Truchtersheim die dienstmagt als in der Sterb behaußung befundenen Dienstbotten (geäugt und gezeigt) – So geschehen in fernerem Gegenseÿn S. T. Herrn Philipp Jacob Greiß, Notarii publici und Secretarii beÿ des regirenenden herrn Ammeisters Hauß Audienz der Wittib erbettenen Beistands, Straßburg en 17.ten Maji 1768.
Copia der Eheberedung – So geschehen auf Montag den 21. Jenner im Jahr Christi 1765., Philipp Jacob Greis
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt 1° Johann Michael Kieffer so ohngefehr 15 Jahr alt, des Verstorbenen seel. mit Weÿl. Fr. Maria Elisabetha geb. Germain in erster Ehe erzeugten Sohn, in deßen Nahmen Herr Matthias Schuster der vormalig Gastgeber und b. alhier, deßen geschwornen Vogt, beiständl. S. T. H. Jacob Michels J. U. Lti Es En kleinen raths und anderen Gerichtsstelen Advocati et Procuratoris ordinarii bei dem Geschäfft erschienen.
2° Frantz Ludwig Kieffer so ohngefehr 2 Jahr alt, 3° Anna Catharina Kiefferin so ein halb Jahr alt diese bede letztere mit Eingangs gedachter hinterbliebener Wb in 2.ter Ehe erzelte Kinder in deren Nahmen Herr Antoni Schott der Kieffer Weinhändler und b. allhier dero geordnet und geschworenen Vogts dem Geschäff abgewartet. Alle drei des verstorbenen seel. Kinde und Erben zu dreÿ gleichen Antheilen

In einer allhier Zu Straßburg in dieße Verlaßenschafft gehörigen hernach inventirter an dem alten Weinmarckt gelegenen Behausung ist befunden worden, als folgt.
(f° 13) Eigenthum ane einem Bandplatz, Garten und Gartenhäußlein. (2/3 E., 1/3 Sohn 1° Ehe) Nemlich ein Bandplatz, Garten, und einstöckiges Gartenhäußlein (…)
Eigenthum ane einer behausung (2/3 E., 1/3 Sohn 1° Ehe) Nemlichen eine Behausung, bestehend in Vorder und Hinterhaus, also in Zweÿen Häußern, Hof, Hoffstatt und bronnen, samt allen dazu gehörigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Recht. und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg, und Zwar eines derselben, das Vorderhaus genant, an dem alten Weinmarckt, einseit neben der Gast behausung Zum Wildenmann, anderseit neben Meister Johann Jacob Fautel dem Sattler, so dann das andere oder sogenante hinterhauß an der Kinderspiel gaß einseit neben gedachten Meister Fautel, anderseit neben weÿl. H. N. Schloßer, des gewesenen Greffier in alhiesiger Einquartierungs stub hinterlaßener Wittib und Erben, so außer denen darauff hafftenden und hernach passive eingetragenen Capitalien, freÿ, leedig, eigen, und vermög der (…) geüfferten schriftlichen Abschatzung dd. 1. Junÿ 1768. angeschlagen worden um 3500 fl. oder 1750. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Ganth Kauffbrief von Herrn Lt. Beguin E. E. Kleinen Raths Actuario unterschrieben und mit Edelgedachten Kleinen Raths Insiegel versehen, de dato 24. Julii Anno 1755, Wobeÿ sich auh derner ein Päcklein Process: Schrifften und andere über dieses Immobile und deßen acquisition besagende Titres und Documenta befänden.
– Abschatzung Vom 1.t Junÿ 1768. Auff Begehren Weil. H: Michaell Kieffer hiender Lasener Fr. Witib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg auff dem alten Weinmarckt Gelegen Ein seits Neben der gast herberg Zum Wieldtenman, ander seits Neben H. Faudell Und hienden auff die Kiender Spiell gaß Stosent gelegen, solche behausung besteht in Ferder und hiender Gebeÿ Warinen Ettliche Stuben Kamern und Kichen dar jber Seindt die dach Stühl mit breitziglein belegt hat auch ein gewölbten und getrembten Käller Hoff Und brunen. Dreÿ Thausent Finff Hundert gulden
Der Zweite begriff. Auch alhier Vor dem Metzer Thorr (…)
Von aus Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen werck Meister Nach Vorhero geschehener besichtigung mit Aller jhrer Gerechtig Keit dem Jetzigen wahren Werth Nach Estimirt Und angeschlagen Vor und Vmb Ein hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Hinterbliebenen Frau Wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 54, Sa. guldenen Rings 1, Sa. Eigenthum an liegenden güthern 492, Sa. Schulden 100, Sa. Ergäntzung 1000, Summa summarum 1651 lb – Schulden 167, In Vergleichung 1484 lb
Dießemnach wird auch des Verstorbenen seel. hinterlaßen Kinder und Erben unverändertes Vermögen beschrieben, Sa. Haußraths 218, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 7, Sa. Faß 83, Sa. Garten gschirrs 11 ß, Sa. Fuhrgeschirrs 5, Sa. Chaise und Pferdgeschirrs 10, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 24, Sa. Eigenthums an einer behaußung 1750, Sa. Eigenthums ane einem Bandplatz, Garten und Gartenhäußlein 21, Sa. Eigenthums an liegenden güthern 140, Sa. Schulden 167, Sa. Ergäntzung (2922, Abgang 840, Nach deren Abzug) 2082, Summa summarum 4527 lb – Sa. Schulden 4216, In Vergleichung 310 lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und theilbare Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 40, Sa. Holtz, Reiff und band 22, Sa. Weins und Faß wie auch Brandenwein und Eßig 880, Sa. Fuhr Geschirrs 12, Sa. Kutsch und Pferdt 12, Sa. Uhr und Stock 6, Sa. Haberns und Moltzers 10, Sa. Kühe 6, Sa. baarschafft 165, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 11, Sa. Schulden 481, Summa summarum 1647 lb – Schulden 4484 lb, In Vergleichung 2836 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in der Erben ohnveränderte nahrung Zugeltend 501 lb, in die theilbare Nahrung 413
Wÿdem Welchen der verstorbene seel bis an sein Lebens Ende genoßen, welcher nunmehro Johann Michael Kieffer der Sohn Erster Ehe anheim gefallen, Nemlichen Zufolg Summarischen Calculi über Weÿland frauen Mariæ Elisabethæ Kiefferin gebohrne Germain (…) 1190 lb
Beschluß und Verstallungs summa 259 lb

Compte que rendent les héritiers de feu Mathieu Schuster de la tutelle de Jean Michel Kieffer issu du premier mariage. Le compte mentionne les revenus de la maison

1769, Me Fické (6 E 41, 783) n° 152
Rechnung Inhaltend Alles dasjenige was nun Weÿl. Herr Mathæus Schuster, der ehemals gewesene Gastgeber zum goldenen Ochsen und burger alhier zu Straßburg in seiner getragenen Qualitæt, als geordnet und geschworner Vogt Johann Michael Kiefers, Weÿland herrn Johann Michael Kiefers, gewesenen Kiefers, Weinhändlers und burgers alhier in erster Ehe ehelich erzeugt: hinterlassenen Sohns, für diesen seinen Curandum aus gemelt seines herrn Vatters seeligen Vermögens Nachlaßenschaft, sowohl für anererbt mütterlich Guth, als auch zum dritten theil an der Vätterlichen Erbschafft bezogen und angewiesen erhalten, auch sonsten behandelt hat, von seithen sein des Hn Vogts hinterlaßener Wittib gestellt im Jahr 1769 – Erste Rechnung dieser Vogteÿ.
Corpus des Curandi habender Immobilien und davon fallender Zinnsen
Ein driter theil vor mütterlich und dann ein drittel an zween dritten theilen vor vätterlich Erbgut, das sind zusammen 5/9. theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentiis gelegen alhuer Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt, Woran die übrige 4/9. theil der Curandi Stiefmutter gehörig sind bisher verlehnt gewesen zu 84. lb
Und dann hat die Kieferische Frau Wittib, des Curandi Stiefmutter von dem Fordern Gebäude des Jahrs Zu bezahlen versprochen 75 lb, Macht beedes Zusammen 159 lb
Ferner (bandplatz Garthen und Gartenhäußel)

Autres comptes, rendus par le commissaire priseur François Bernhard
1770, Me Fické (6 E 41, 783) n° 162
Rechnung Mein Franz Bernhard des geschwornen Inventir Käuflers und burgers alhier zu Straßburg als geordneten und verpflichteten Vogts Johann Michael Kieffers, Weiland Herrn Joh: Michael Kiefers des gewesenen Weinhändlers, Kiefermeister und burgers alhier in erster Ehe mit längst Weiland Fraun Maria Elisabetha gebohrner Germain, seiner erstern Ehefraun seeligen ehelich erzeugt hinterlaßenen Sohns, inhaltend und ausweisend alles dasjenige, was ich vögtlicher weise für denselben von dem Jahr 1769 bis 28. 7.bris 1770 eingenommen und dagegen ausgegeben auch sonsten besorgt und zur Richtigkeit gebracht habe – dieser Vogteÿ die zweÿte mein des Vogts aber erste Rechnung.
Corpus des Curandi jährl. fällen habenden Garten Zinnses
(bandplatz Garthen und Gartenhäußel)

1773, Me Fické (6 E 41, 783) n° 194
Rechnung Mein Franz Bernhard, des geschwornen Inventir Käufflers und burgers alhier zu Straßburg als geordnet und geschwohrenen Vogts, Johann Michael Kieffers, Weÿland Herrn Johann Michael Kiefers des gewesenen Weinhändlers, Kiefermeisters und burgers alhier in erster Ehe mit längst weiland Fraun Maria Elisabetha, gebohrner Germain, seiner erstern Ehefraun seel. erzeugt hinterla²s²enen Sohns, inhaltend und ausweisend alles dasjenige, was ich vögtlicher weise für denselben vom 28. 7.bris 1770 bis den 23. Junÿ 1773 eingenommen und dagegen ausgegeben auch sonsten besorgt habe – Dieser Vogteÿ die dritte mein des Vogts aber zweite Rechnung

Le tuteur de Jean Michel Kieffer issu du premier mariage cède les droits de son pupille au tonnelier Jean Schott et à sa femme Anne Marie Mühlmeyer

1769 (7.10.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 695
Frantz Bernard der käuffer als vogt Johann Michael Kieffer gewesten kieffer einigen söhnlein Johann Michael Kieffer
in gegensein Johann Schott des kieffers und Annæ Mariæ geb. Mühlmeÿerin
fünff nunte theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in zweÿen häußern, hoff und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am alten Weinmarckt, das eine, einseit neben die gastbehausung zum Wilden mann, anderseit neben Philipp Jacob Faudel dem sattler,
das andere aber ane der Kinderspielgaß, einseit neben ged. Faudel, anderseit neben Fr. Maria Magdalena Schloßerin geb. Redhaberin – als ein elterliches erbguth, um 750, 1500 und 500 verhafftet, geschehen um 477 pfund

Fils d’un tonnelier de Wilwisheim, Jean Schott épouse en mai 1769 Anne Marie Mühlmeyer veuve de Jean Michel Kieffer : contrat de mariage, célébration
1769 (20.4.), Me Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 626) n° 34
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehrengeachte Herr Johannes Schott, leediger Kieffer meister und Weinhändler, weÿland Meister Lorentz Schott geweßenen Kieffers und burgers Zu Wilvisheim seel. mit frauen Johanna gebohrner Baumännin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam ane Einemn
So dann die viel Ehren und tugendbegabte Frau Anna Maria Kiefferin gebohrne Mühlmeÿerin, weÿland Herrn Johann Michael Kieffers geweßenen Kieffers Weinhändlers und burgers alhier nachgelaßene Wittibn als frau hochzeiterin am andern theil – Straßburg den 20. Aprilis Anno 1769. [unterzeichnet] Johanes schot als brautigam, Anna Maria Mühlmeÿrin als braut

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 339)
Hodie 23 maii anni 1769 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes schott ex wilvisheim ciuis et doliarius hic filius Legitimlus defuncti Laurentii Schott ciuis olim et doliarii dicti Loci et joannæ Bauman in vita conjugum Commorans in parochia S. petri junioris et Anna Maria mühlmeyer vidua defuncti michelis Kieffer ciuis et doliarii hic commorans un hac parochia [unterzeichnet] schot, Mühlmeyer (i 175)

Jean Schott devient bourgeois en juin 1769
1769, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 171
Johannes Schott, der Kieffer von Wilvisheim geb. erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Anna Maria weÿl. Michel Kieffers gewesenen Kieffers und burgers allhier hinterl. wittib umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft d. Kieffer. Jur. eod. [7. Junÿ 1769]

Jean Schott s’inscrit en avril 1761 aux années d’épreuve chez son frère Antoine Schott. Il demande en juin 1767 à passer son chef d’œuvre qu’il présente en septembre 1768. Les examinateurs relèvent des défauts mineurs et le reçoivent maître à part entière. Le tonnelier catholique Jean Schott est reçu tributaire le 18 juillet 1769
1761, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 131-v) Dienstags den 7. April. 1761 – Muthjahr
H. Anthoni Schott der Kiefern stehet vor und bittet Johannes Schott seinen bruder beÿ ihme in die muthjahr einzuschreiben.
Erkannt Willfahrt, dt. pro protocollo 3 ß

(f° 234) Dienstags den 23. Junÿ 1767 – Meisterstück
Johannes Schott der Leedige Kieffer Von Wilvisheim stehet vor, und bittet ihme Zum Meisterstück einzuschreiben. Erkannt Willfahrt, Zahlt Werckstatten zinß 6. lb, Prot. 3 ß, findl. 3 ß.

(f° 464) Donnerstags den 1. Septembris 1768 Wurde Johannes Schott des Leedigen Kieffers Meister Stück Zum erstenmahl besichtiget, und referiten die Herren Schauer daß das faß etlichen gantz kleine däschlein habe, sonsten aber Wohlangefangen seÿe, unterschrieben Johannes Breßle, Joh: Michael Grauel, Johann Christoph Flach.
Dienstags den 13. Septembris 1768. Wurde Vorermelten Johannes Schott des Leedigen Kieffers Meisterstück Zum Zweÿtenmahl besichtiget, und haben die Heren Schauer referirt, daß die beede böden am Faß ein klein wenig zuwenig Gesenckt seÿen, unterschrieben Johannes Breßle, J. M. Grauel, Johann Christoph Flach.
Sambstags den 24. Septembris 1768. Wurde Johannes Schott des vorgedachten Leedigen Kieffers Meisterstück Zum dritten und Letzten mahl besichtiget, und referirten die Herren Schaumeistern, daß an beeden böden etliche boden fugen ein Klein wenig offenstehen, übrigens aber das Meisterstück recht Wohl außgefallen seÿe, dahero Sie Ihnen Gratulirten und für seinen rechten Meister erkennete, jedoch alles mit Vorbehalt Gngd. Ratification des Herrn XV. Obmanns unterschrieben Johannes Breßle, Joh: Michael Grauel, Johann Christoph Flach.

(f° 264-v) Dienstags den 18.ten Julÿ 1769 – Neuer Leibzünfftig
Meister Johannes Schott der Kieffer Catholischer Religion stehet vor, und producirt Cantzleÿ: und Stallschein Vom 7.ten Junÿ jüngst, bittet Ihne als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen.
Erkannt Willfahrt. Zahlet als ein frembder so sich an eines zünfftigen Wittib geheurathet 2 lb 15 ß, Feuer Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, Findl. 3 ß

Anne Marie Mühlmeyer veuve de Jean Schott loue le bâtiment avant au marchand de vins François Xavier Ramp

1809 (9.9.), Strasbourg 2 (31), Me Knobloch n° 4316
Bail de 6 années à commencer à la St Michel prochaine – Anne Marie Muhlmeyer épouse de Jean Schott ci devant marchand de vins
à François Xavier Ramp marchand de vins
tout le bâtiment de devant de la maison sise en cette ville rue dite du vieux marché aux vins n° 41, entre les héritiers du Sr Müller et l’auberge ou pend pour enseigne a L’homme sauvage. Dans ce bâtiment sont compris toute la Cour, la cave sous le devant et celle sous le derrière, l’Ecurie et la Chambre du milieu donnant sur la cour
(charges, clauses et conditions) 3. de laisser aux autres locataires du Bâtiment de derrière la libre entrée par la porte de devant, par contre il jouira de l’Issue du bâtiment de derrière avec la restriction cependant que l’exercice de cette faculté ne pourra jamais etre tel que ce passage puisse dégénérer en passage public – moyennant un loyer annuel de 889 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 50-v du 12.9.

Les héritiers de Jean Schott vendent la maison par licitation devant le tribunal civil. L’acquéreur après surenchère est le revendeur Joseph Beck. Les deux bâtiments portent respectivement le n° 41 rue du Vieux Marché aux Vins et le n° 60 rue du Jeu des enfants

1817 (9.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 99, n° 80 – Tribunal Civil de de Première Instance, Cahier des Charges du 13 août 1817
par devant Jean Samuel Silbermann juge au Tribunal Civil de de Première Instance, adjudication préparatoire de deux maisons sises à Strasbourg appartenant aux héritiers bénéficiaires d’Anne Marie Mühlmeyer veuve de Jean Schott, marchand de vin
Adjudication définitive du 23 octobre pour 20 500 fr à Me Klauhold – Déclaration de command du 23 octobre pour Georges Staiger, taillandier
Surenchère, 6 novembre, Me Laemmermann, avoué, au nom de Me Momy avoué surenchéri par le requérant Joseph Beck, revendeur, pour 25 630 francs
Cahier des Charges, de deux maisons contiguës sises en cette ville de Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins n° 41, d’un côté Sr Müller ferblantier, d’autre veuve Freyss aubergiste, l’autre rue du Jeu des enfants n° 60, d’un côté Sr Müller, d’autre Sr Striffler huissier, ayant cour entre lesdites deux maisons, puits, caves, aisances, appartenances et dépendances – à la requête de Catherine Schott, majeure, Jean Baptiste Schott, ex employé des Contributions domicilié en cette ville, héritiers partiaires d’Anne Marie Mühlmeyer veuve de Jean Schott leur mère pour lesquels Me Momy, avoué, est constitué, en présence des colicitants qui sont Antoine Biot, capitaine retiré demeurant à Paris en sa qualité de tuteur des quatre enfants mineurs procréés avec défunte Françoise Schott, De Charlotte Schott veuve de Joseph Kappelmeyer, receveur particulier d’arrondissement à Mayence demeurant à Strasbourg, Gabriel Hattermann ex percepteur des Contributions demeurant à Obernai tuteur naturel de ses enfants procréés avec Thérèse Schott, lesdites Schott en qualité d’héritiers partiaires et bénéficiaires, pour les quatre colicitants Me Doss, avoué est constitué et chargé d’occuper en vertu d’un jugement contradictoire du 21 juillet dernier – rapport d’experts évalué à 16 000 francs – Cahier des Charges du 13 août 1817

Jean Joseph Beck épouse en 1818 Anne Marie Fix originaire de Fessenheim. Il apporte en mariage la maison au Vieux-Marché-aux-Vins

1818 (18.5.), Strasbourg 2 (44), Me Knobloch n° 8994
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Joseph Beck, revendeur fils de feu Joseph Beck, revendeur, et de Marie née Friedrich
Anne Marie Fix, célibataire majeure demeurant Fessenheim, fille de feu Jean Michel Fix, cultivateur, et de de Marie née Littel
art. 4, apports du futur époux. Immeuble, une maison consistant en deux bâtiments dont l’un a face sur la rue vieux Marche aux Vins n° 41, d’un côté les héritiers Muller d’autre héritiers Friess et l’autre a face sur la rue du jeu des enfants et y est marquée du n° 60 d’un côté héritiers Muller d’autre Sr Mistler*, ensemble cour, écurie, appartenances et dépendances, acquis de la succession de la veuve Schott née Muhlmesser adjudication sur licitation au tribunal civil le 6 novembre 1817
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 28-v du 28.5.

Jean Joseph Beck meurt en 1823 en délaissant trois enfants

1824 (8.3.), Strasbourg 2 (56, 57), Me Weigel n° 2954
Inventaire de la succession de Jean Joseph Beck, revendeur décédé à Niederbronn le 16 septembre 1823 et d’Anne Marie Fix la veuve décédée le 18 janvier dernier – à la requête de Jacques Waywada, brasseur, tuteur principal de 1. Marie Anne née à Strasbourg le 1 septembre 1819, 2. Joseph né le 1 mai 1821, 3. Mélanie née le 24 mai 1823, en présence de Joseph Kant fabricant de chandelles tuteur subrogé – Contrat de mariage reçu Me Knobloch le 18 mai 1818

en la maison rue Vieux Marché aux Vins n° 41
mobilier, dans la première chambre au rez de chaussée, dans la cour, dans la maison au rez de chaussée, dans le magasin au rez de chaussée, au premier étage, dans la chambre de derrière, dans une chambre au second étage, dans le corridor, dans la chambre de derrière, au second étage, dans une autre chambre sur le derrière, au grenier, dans la chambre au linge sale, dans le corridor du bâtiment de derrière, dans la cave de devant, dans la cave de derrière
dans la maison rue Jardin aux Roses, dans la cour, dans une chambre au rez de chaussée, meubles loués, total du mobilier 9887 fr
6924 fr, numéraire 440 fr, dettes actives 6525 fr, total 13 890 fr
vignes à Kleinfranckenheim, Fessenheim
biens immeubles à Strasbourg 24. les deux tiers par indivis d’une maison avec dépendances sise rue du Jardin aux Roses n° 2 d’un côté le Sr Klein menuisier d’autre le Sr Chaton derrière la De Streicher – deux tiers appartiennent à Joseph Beck, un tiers à Marguerite Beck sa fille mineure de Marguerite Müller veuve en premières noces de Georges Beck marchand de chiffons épouse en secondes noces de Joseph Keller marchand de chiffons, du chef de feu Joseph Beck revendeur père du decujus et grand père de ladite Marguerite
25. deux maisons contigues sises l’une Vieux Marché aux Vins n° 41 d’un côté le Sr Müller ferblantier, d’autre veuve de Freys aubergiste, l’autre rue du Jeu des Enfants n° 60 d’un côté Sr Müller d’autre Sr Striffler propriétaire, acquis par licitation voyez VIII, total des immeubles 26 000 fr
passif 14 871 fr, total de l’actif 39 890 fr
(Continuation le 26 août n° 3277) meubles 37 fr ce qui porte le total à 6924 fr
Titres et papiers, partage de la succession de Jean Michel Fix cultivateur à Fessenheim, dressé par Me Brosius notaire à Schnersheim le 4 février 1812, Contrat de mariage Fix reçu Me Knobloch le 18 mai 1818
VIII. jugement au Tribunal Civil le 6 novembre 1817 adjudication de la maison rue Vieux Marché aux Vins n° 41 et celle qui est contiguë et donne sur la rue du Jeu des Enfants n° 60, 25 730 fr
vacation du 26.8. (acp 169 F° 157 du 6.9.)
Enregistrement de Strasbourg, acp 167 F° 48-v du 17.3.

La maison revient à la fille de Marguerite Beck qui a épousé Aloyse Wencker, greffier de la justice de paix. Usufruitier, Aloyse Wencker loue les bâtiments à Georges Rohmer

1839 (24.4.), Strasbourg 14 (107), Me Ritleng n° 9097
Bail pour 5 années qui ont commencé le 24 mars dernier – Aloyse Wencker, greffier de la justice de Paix du canton de Wasselonne tant comme usufruitier de la moitié de la succession de Marguerite Beck sa femme défunte que comme ayant l’usufruit légal de la fortune de Marie Joséphine Noémie Wencker sa fille mineure, se portant fort des héritiers et représentants de Mélanie Beck décédée ab intestat sans postérité
à Georges Rohmer, propriétaire à Strasbourg
1. une maison, cour, bâtiment, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins n° 41 entre le Sr Lobstein et le Sr Müller ;
2. une autre maison avec bâtiment appartenances & dépendances en ladite ville rue du Jeu des Enfants n° 60 entre M. Striffler et Sr Müller, dépendant de la succession de Mélanie Beck
Clauses, charges, la maison rue du Vieux Marché aux Vins louée à Philippe Schirr revendeur moyennant un loyer annuel de 1200 francs
la maison rue du Jeu des Enfants louée à François Martin, tailleur d’habits, Joseph Paulus, entrepreneur de diligences et Müller, employé de la mairie de Strasbourg pour 2060 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 268 F° 10 du 27.4.

Louis Aloïse Wencker épouse en 1834 Marie Marguerite Beck qui meurt en 1837. Aloise Wencker se remarie avec Claudine Bastard en 1842
1834 (25.11.), Strasbourg 2 (77), Me Weigel n° 861
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Louis Aloise Wencker, clerc de notaire à Haguenau, fils de François Wencker, aubergiste à Haguenau
Marie Marguerite Beck, célibataire fille de Georges Beck, marchand de draps, et Marguerite Marie Müller
Enregistrement de Strasbourg, acp 228 F° 172-v du 1.12.

Décès, Wasselonne (n° 99)
Le 8° jour du mois de juin 1837 à neuf heures du matin, Acte de décès de Marie Marguerite Beck âgé de 23 ans, décédée le 8 juin 1837 à huit heures du matin, née à Strasbourg, domiciliée à Wasselonne, épouse du Sr Aloÿse Wencker, âgé de 28 ans, Greffier du Juge de paix domicilié à Wasselonne, fille légitime de feu Georges Beck et de feu Marguerite Muller (i 26)

Mariage, Wasselonne (n° 30) le 20° jour du mois de juillet an 1842, Acte de mariage d’Aloïse Wencker, veuf de Marie Marguerite Beck morte à Wasselonne le 8 juin 1837, âgé de 33 ans, né à Haguenau, Bas Rhin, le 4 décembre 1808, Greffier de la Justice de paix domicilié à Wasselonne, fils majeur et légitime de feu François Wasselonne, aubergiste mort à Wasselonne le 6 avril 1828 et de Madeleine Brendel, agée de 75 ans, domiciliée à Haguenau, consentante, et de Claudine Bastard, agée de 33 ans, née à Wasselonne le 12 novembre 1808, domiciliée à Wasselonne, fille majeure et légitime de feu Claude Noël Bastard, en son vivant négociant mort à Wasselonne le 18 février 1834, et de feu Marie Anne Kling morte à Wasselonne le 18 mai 1838 (i 16)

Lors du partage des biens qui ont appartenu à Mélanie Beck, la maison est attribuée à la fille d’Aloyse Wenckler

1840 (18.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 77 F° 3-v, ssp du 24.8.1836
Partage – Joseph Wenckler, propriétaire à Wasselonne en qualité de mandataire de Marguerite Beck épouse d’Aloyse Wenckler, greffier de la justice de Paix du canton de Wasselonne
et De Françoise Vix femme de Jacques Waivada, brasseur, et Marie Catherine Schott épouse de Michel Fix, cultivateur à Fessenheim en qualité de mandataire de son mari
La De Wenckler agissant en qualité de seule héritière dans la ligne paternelle, la De Waywada et Sr Vix agissant ensemble comme seuls héritiers dans la ligne maternelle de feu Mélanie Beck leur cousine et nièce respective décédée à Strasbourg en minorité
à Mr Wenckler
pour sa portion héréditaire la maison consistant en deux bâtiments dont l’un a vue sur le Vieux Marché aux Vins à Strasbourg n° 41 l’autre sur la rue du Jeu des enfants n° 60 avec cour, écurie, appartenances, dépendances, estimée 30 000 francs

Aloyse Wencker loue la maison au fabricant de chaises Gabriel Horn et à Salomé Muths

1843 (26.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 85 (1874) f° 90-v, ssp du 28.4.1843
Bail – Je soussigné Aloyse Wencker Greffier, Greffier de la Justice de Paix du canton de Wasselonne, y domicilié, en qualité de tuteur légal de ma fille Marie Joséphine Noémi Wencker déclare par les présentes donner à bail
à Gabriel Horn, fabricant de chaises et Marchand de meubles et à Salomé Muths sa femme qu’il autorise
la maison sise à Strasbourg rue du vieux Marché aux Vins N° 41 entre l’hôtel du Sauvage et le Sr Engel moyennant un loyer annuel de 900 francs (…) pour une durée de 3, 6 ou 9 ans

Autre bail au profit de son frère Antoine Wencker

1843 (18.8.), Strasbourg 13 (58), Me Arbogast néé 1415
Bail pour 6 ans – fut présent Le Sr Aloyse Wencker, Greffier de la justice de paix du canton de Wasselonne, demeurant et domicilié en cette commune, agissant en qualité de tuteur légal de Marie Joséphine Noémie Wencker sa fille mineure issue du mariage d’entre lui & de De Marie Marguerite Beck da femme défunte (concédé à titre de bail)
à M. Antoine Wencker son frère Marchand de farines demeurant et domicilié à Haguenau
1° Une maison à rez de chaussée & deux étages, avec cour, puits, appartenances & dépendances sise en cette ville rue du vieux marché aux vins N° 41 entre l’hôtel de l’Homme sauvage & Engel Marchand de meubles
2° Et une maison à rez de chaussée & trois étages avec cour, puits, cave, droits & dépendances, le tout situé à Strasbourg rue du Jeu des enfants N° 59 entre le St Striffler & la Veuve & héritiers Weigel – pour et moyennant la somme de 2200 francs
acp 313 (3 Q 30 028) f° 27-v

Nouveau bail entre Aloyse Wencker d’une part, Gabriel Horn et Salomé Muths d’autre part

1851 (19.5., Enregistrement de Strasbourg, ssp 111 (3 Q 31 610) f° 2 du 21.7. ssp du 19.5.
Bail immobilier – Je soussigné Aloyse Wencker, propriétaire à Wasselonne, en qualité de tuteur légal de ma fille Marie Joséphine Noemie Wencker, déclare
donner à bail à Gabriel Horn, marchand de meubles et à Salomé Mutz sa femme qu’il autorise à l’effet d’accepter le présent bail
La maison sise à Strasbourg rue du vieux Marché aux Vins N° 41 moyennant un loyer annuel de 900 francs (…) pour une durée de 3, 6 ou 9 ans

Marie Joséphine Noémie Wencker épouse en 1855 Georges Michel Bürg
Mariage, Waselonne (n° 9)
Le 26 juillet 1855, Acte de mariage de Georges Michel Bürg, âgé de 36 ans, né à Scheibenhardt (Bas-Rhin) le 24 décembre 1819, commis négociant domicilié à Nancy (Meurthe) fils légitime et majeur de feu Michel Bürg domicilié à Scheibenhardt y décédé le 24 juillet 1820 et de Marie Agnès Weis, âgée de 65 ans, domiciliée à Mothern (Bas-Rhin) consentant, et de Marie Joséphine Noémie Wencker, âgée de 19 ans, née à Wasselonne le 9 juin 1836 domiciliée à Wasselonne, fille légitime et mineure d’Aloyse Wencker, âgé de 46 ans, négociant domicilié à Wasselonne, ci présent et consentant, et de feue Marie Marguerite Beck domiciliée à Waselonne y décédée le 8 juin 1837 (i 6)

Le négociant Georges Michel Burg, de Wasselonne, et Marie Joséphine Noémie Wencker hypothèquent la maison au profit du banquier Charles Hirsch

1855 (20. 9.br), Strasbourg 1 (140), Me Rencker n° 23 743
Crédit – Ont comparu Monsieur Georges Michel Burg, négociant, Propriétaire domicilié à Wasselonne, et Dame Marie Joséphine Noëmie Wencker, son épouse de lui autorisée d’une part
et Monsieur Charles Hirsch, banquier domicilié à Strasbourg, agissant au nom de la Maison de Commerce Charles Hirsch et Compagnie établie en cette ville d’autre part (…) a ouvert un crédit jusqu’à concurrence d’une somme principale de 20 000 francs
Madame Burg, vû sa minorité a été autorisés à faire un emprunt (…) (hypothèque) deux Maisons contigues sises à Strasbourg, vieux Marché aux vins n° 4, d’un côté le S. Müller, ferblantier, de l’autre la veuve Freysz, et rue du Jeu des Enfants n° 60 d’un côté le S. Muller susdit de l’autre Mad. Striffler. Mons. et Mad. Burg s’obligent à faire assurer les Bâtiments constitués en hypothèque (…)

Charles Hirsch ouvre un crédit au profit de Georges Michel Burg, de Wasselonne, et de Marie Joséphine Noëmie Wencker. Une police d’assurance est jointe à l’acte

1858 (29.5.), Strasbourg 1 (165), Me Alfred Ritleng (fils) n° 103
Crédit – Ont comparu Monsieur Georges Michel Burg, négociant, Propriétaire, et Dame Marie Joséphine Noëmie Wencker, son épouse de lui autorisée domiciliés et demeurant à Wasselonne
que Monsieur Charles Hirsch, négociant domicilié à Strasbourg, ci présent et stipulant au nom de la maison de commerce Charles Hirsch et Compagnie de cette ville (…) a ouvert un crédit jusqu’à concurrence d’un capital de 20 000 francs
(hypothèque) Deux Maisons contigues sises à Strasbourg rue du vieux marché aux vins n° 4 entre le S. Müller et la veuve Freysz et rue du jeu des enfants n° 60 entre le S. Muller et Mad. Striffler
– Police d’assurance. L’Aigle, compagnie anonyme d’assurance contre l’incendie. Assuré, Mr Burg Georges, du 29 mai 1858 au 29 mai 1868. Somme assurée 75.000, prime annuelle 26,60
1° 35.000 francs sur une maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux vins n° 41 à rez de chaussée sue cave voûtée, deux étages et comble avec mansardes, avec un balcon en balustrades en fer, le reste en greniers, la construction en pierres et briques, la couverture en tuiles, les pignons en propre, les escaliers en bois et en pierres, volets & persiennes aux croisées, poêles de fayende et de fonte dans les localités
2° 40.000 francs sur une maison sise à Strasbourg rue du jeu des enfants n° 60 divisée en trois corps de logis. Le premier faisant face à la rue à rez de chaussée sur cave voûtée, trois étages et comble à greniers, pignon en propre, la cage d’escaliers en pierres poêle en fayence et de fonte, dans les localités volets et persiennes aux croisées.
Le deuxième corps de logis à gauche en entréant dans la cour contenant le bas buanderie & cabinet, quatre étages correspondant au premier corps de logis contenant également habitation adsssé au pignon mitoyen, la construction en briques et bois, la couverture en tuiles, comble avec grenier, à droit en bas les buchers & remises, une galerie au dessus correspondant au premier étage et une autre correspondant au deuxième étage, recouverte d’un comble couvert en tuiles, la cour dallée & la pompe dans la cour.

Georges Michel Burg loue la maison composée de deux bâtiments à Moïse Bloch et à sa femme Rachel May

1861 (24.9.), Me Ritleng fils
Bail – Georges Michel Burg, négociant à Wasselonne
à Moïse Bloch, propriétaire et Rachel May son épouse à Strasbourg
1) Une maison Vieux-Marché-aux-Vins n° 42
2) Une maison rue du Jeu-des-Enfants n° 43, pour 9 ans du 25 mars 1862 moyennant un loyer annuel de 2400 francs, payables entre les mains des créanciers hypothécaires des bailleurs suivant obligation reçue Ritleng le 27 septembre 1860, frais de réparation et de peinture de façade à la charge des preneurs
acp 502 (3 Q 30 217) f° 62 du 26.9.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.