Tribus (Zünffte)


La ville est gouvernée par le Grand Conseil ou Grand Sénat (grosser Rath), composé d’un représentant de chaque tribu (1), soit vingt bourgeois, et de six patriciens (Constoffler). Depuis 1482, le nombre des tribus est fixé à vingt. La tribu a pour fonction de réglementer les différents corps de métier (Handwerck, Meisterschafft) qui la composent. Chaque bourgeois est rattaché à une tribu à laquelle il paie son impôt et qui lui donne des droits civiques. La tribu élit chaque année un collège d’échevins (Schöffen) présidé par un prévôt (Oberherr). Le maître de tribu (Zunfftmeister) est généralement chargé de rendre les comptes annuels. Les affaires professionnelles sont réglées par le conseil (Gericht). Chaque tribu possède son poêle (Zunfftstube) où elle tient ses réunions et qui sert généralement d’auberge. Le poêle est tenu par un huissier (Büttel) qui demeure sur place. Chaque tribu a son secrétaire (Zunfftschreiber) qui est souvent le notaire auquel s’adressent de préférence les différents membres.
Parmi les membres, on distingue les tributaires (Leibzünfftige, littéralement tributaires par corps) qui exercent un des métiers de la tribu, les rattachés (Zudiener) qui exercent une profession intellectuelle et les cotisants (Geldzünfftige, littéralement tributaires par écot), déjà membres d’une autre tribu, qui ont une double inscription pour pouvoir exercer une activité accessoire.
La tribu fait référence aux institutions romaines (comme sénat, consul, préteur). Elle se distingue de la corporation dont le rôle se limite aux affaires professionnelles.

Les vingt tribus : principaux métiers de leurs membres, emplacement de leur poêle. Elles sont désignées soit par leur métier principal (p. ex. Boulangers) soit par le nom de la maison où se trouve leur poêle (p. ex. Mauresse, Fribourgeois).
Elles sont présentées ci-dessous par ordre alphabétique. Elles portaient dans les Registres de la Taille un numéro d’ordre de 1 à 23 ; les Jardiniers occupant trois numéros (aux Charrons, au Faubourg de Pierre et à la Krutenau) et la Robertsau un numéro particulier.

  • Ancre (zum Ancker). Bateliers
    poêle IX 125 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 9, quai des Bateliers
  • Boulangers (Becker). Boulangers
    poêle derrière la cathédrale, VI 102 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 27, rue du Dôme
  • Charpentiers (Zimmerleuthe). Charpentiers, menuisiers, charrons, facteurs d’instruments de musique
    poêle III 254 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 15, rue de la Nuée-Bleue
  • Cordonniers (Schuhmacher). Cordonniers
    poêle VII 2 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 5, rue de la Chaîne et 14, rue des Cordonniers
  • Drapiers (Tücher). Drapiers, tisserands, chaussetiers, teinturiers
    poêle IV 227 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 3-7, rue Sainte-Hélène
  • Echasse (zur Steltz). Orfèvres, peintres, relieurs, imprimeurs, vitriers
    poêle V 55 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 15, rue du Dôme
  • Fleur (zur Blumen). Bouchers
    poêle IX 59 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 19, rue des Bouchers
  • Fribourgeois (Freiburger). Aubergistes, débitants de vin
    poêle IV 301 au plan Blondel, ultérieurement 6, rue des Fribourgeois (détruit, face au 19, rue des Francs-Bourgeois)
  • Gourmets (Weinsticher). Gourmets, perruquiers
    poêle III 258 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 23, rue de la Nuée-Bleue
  • Jardiniers (Gartner). Jardiniers
    poêle aux Charrons (Unterwagnern) I 284 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 7, Faubourg National
    poêle au Faubourg de Pierre (ane Steinstrass) II 107 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 47, rue du Faubourg de Pierre
    poêle à la Krutenau (ane Krautenau) X 371 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 3, rue de la Krutenau
  • Lanterne (zur Lucern). Meuniers, barbiers, chirurgiens, musiciens
    poêle IV 342 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 18, rue du Vieux-Marché-aux-Grains
  • Maréchaux (Schmitte). Forgerons, fondeurs d’étain, horlogers, ferblantiers, serruriers, couteliers, cloutiers, chaudronniers, arquebusiers, poulieurs, fondeurs, ceinturiers
    poêle VII 417 au plan Blondel, ultérieurement 138, Grand rue
  • Mauresse (zur Möhrin). Revendeurs, cordiers, chandeliers, apprêteurs de tabac, chanvriers
    poêle VII 397 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 7, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons
  • Maçons (Maurer). Maçons, potiers, fabricants de porcelaine
    poêle V 31 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 9, rue des Juifs
  • Miroir (zum Spiegel). Marchands, chapeliers, passementiers, boutonniers, peigniers, brossiers, aiguilletiers
    poêle VII 421 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 29, rue des Serruriers
  • Pêcheurs (Fischer). Pêcheurs
    poêle IX 135 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 13, quai des Bateliers
  • Pelletiers (Kirschner). Pelletiers
    poêle IV 360 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 10, rue des Grandes-Arcades
  • Tailleurs (Schneider). Tailleurs
    poêle V 1 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 1, rue du Dôme
  • Tanneurs (Gerber). Tanneurs, parcheminiers, selliers
    poêle IV 226 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 13, rue des Drapiers
  • Tonneliers (Kieffer). Tonneliers, marchands de vins, brasseurs
    poêle VII 357 au plan Blondel, correspondant à l’actuel 5, quai Saint-Thomas

Numérotation traditionnelle des tribus et traduction en usage au XVIII° siècle

1. Encker (Ancre)
2. Spiegel (Miroir)
3. Blum (Fleur)
4. Freÿburger (Fribourgeois)
5. Tucher (Drapiers)
6. Lucern (Lanterne)
7. Mörin (Mauresse)
8. Steltz (Echasse)
9. Becker (Boulangers)
10. Kürschner (Pelletiers)
11. Kieffer, (Tonneliers)
12. Gerber (Tanneurs)
13. Weinsticher (Gourmets)
14. Schneider (Tailleurs)
15. Schmidt (Maréchaux)
16. Schumacher (Cordonniers)
17. Fischer (Pêcheurs)
18. Zimmerleuth (Charpentiers)
19. Gartner Unter Wagnern (Jardiniers aux Charrons)
20. Gartner ane Steinstraß (Jardiniers au Faubourg de Pierre)
21. Gartner ane Krautenau (Jardiniers à la Krutenau)
22. Ruprechtsau (Robertsau)
23. Maurer (Maçons)

Les membres acquittent un droit d’inscription (Zunfftrecht) et chaque trimestre (Fronfastengeld) une cotisation (Stubenrecht). Certains membres (le prévôt, le greffier) en sont exemptés, les veuves peuvent acquitter un droit réduit (voir les comptes de la tribu des cordonniers).

Les jeunes garçons entrent d’abord en apprentissage (Lehr) en devenant apprentis (Lehrjung). Ils sont ensuite compagnons (Gesell) et voyagent dans différentes villes. Après une période d’épreuve (Muthjahr) pour les étrangers à la ville, ils peuvent ensuite faire un chef d’œuvre (Meisterstück) qui leur permet de devenir maître. Sont tributaires (Zünfftig, Leibzünfftig) les maîtres et les compagnons qui n’ont pas l’intention de devenir maîtres puisque le chef d’œuvre doit être réalisé par un célibataire. Ceux qui exercent une profession non rattachée à une tribu (médecins, pasteurs, secrétaires, etc.) peuvent s’inscrire dans la tribu de leur choix.
Les jeunes du métier (compagnons et jeunes célibataires en général) sont encadrés par le patron (Stubenvatter), souvent tenancier de l’auberge qu’ils fréquentent.

wie daß es der gebrauch seÿe, wann die Ledige gesellschafft einen andern stuben vatter bekombt und ihren Einzug haltet, Mann dem neüen stuben Vatter eine Kanthe Zu Ver Ehren Pflegt (quand ils ont un nouveau patron, il est de tradition que les compagnons lui offrent un pichet lors de son entrée en fonction), Protocoles du Conseil de la tribu des Tailleurs, 1738 f° 126.v°


Note

Zunfft est traduit depuis le XVII° siècle par tribu, par analogie avec les institutions de Rome (comme pour sénat), où la tribu est une division du peuple. Comme une Zunfft, constituée d’un certain nombre de corps de métiers, participe au gouvernement de la Ville, la traduction par tribu est préférable à celle de corporation qui est une simple association d’artisans.



5, rue de l’Ecarlate


Rue de l’Ecarlate n° 5 – VIII 56 (Blondel), P 1343 puis section 10 parcelle 4 (cadastre)

Deuxième étage ajouté en 1861. Bâtiment est démoli en 1933, bâtiment ouest en 1937


La n° 5 se trouvait entre la maison rose et la bâtiment noir (avril 2024)

La maison est inscrite au nom du notaire Jacques Dürr dans le Livre des communaux (1587). Elle appartient ensuite pendant trente ans au messager Thiébaut Lauwel (Laugel) puis à sa veuve (1592-1621). L’orfèvre puis receveur Philippe Saurwein en transmet la propriété à sa fille Anne Marguerite, femme du marchand Thierry Lersé. L’intendant des écuries François Guillaume de Mackau l’achète en 1691 alors qu’il est encore manant et la revend en 1708. Le jardinier manant Jacques Philippon la loue en 1728 au Bureau des logements militaires pour six ans. Le marchand de vins Jean Georges Hammerer la vend en 1746 à son voisin François Joseph de Mackau qui la réunit à la sienne. Les deux maisons ne forment qu’une seule propriété jusqu’en 1861 (voir le n° 3).


Plan-relief (1727). Le futur n° 5 forme les bâtiments en U dans le coin inférieur gauche de l’image.
Plan Blondel (archives départementales, cote 1 L plan 5) – Plan de 1830

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 247 (Musée des Plans-relief) 1

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, le bâtiment ouest (r-s-t-u) s’ouvre par une porte cochère dans le prolongement (r-s) de la maison au nord, le pignon sud (s-t-u) est aveugle. Le mur (u-v) le sépare du bâtiment oriental (v-x) qui donne en (6-5-4) dans la cour (Q’) dont le côté est est bordé du bâtiment (4-3). Le bâtiment (3-2) se trouve au fond de la cour, la façade (2-1) est l’arrière du bâtiment sur rue.
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1857) puis le n° 5.


Cour (Q’)

Le cadastre distingue deux parcelles mais les deux maisons ensuite numérotées 3 et 5 portent le même numéro. Le menuisier Daniel Steurer achète en 1861 la maison dont le rez-de-chaussée est en maçonnerie et l’étage en galandure. Il fait modifier la même année les ouvertures du rez-de-chaussée et ajouter un deuxième étage en bois, ce qui en porte le revenu cadastral de 165 à 218 francs. Les Hospices civils achètent en 1882 la maison qui renferme ensuite deux logements de fonction (chauffeur et installateur). Il est question de la démolir en 1892 et en 1906. Le bâtiment oriental est effectivement démoli en 1933, celui à l’ouest en 1937 sans qu’ils soient remplacés par un nouveau.


Plan de 1937, seul subsiste le bâtiment ouest (Police du Bâtiment du n° 3
Plan de l’Hôpital (1898) sur lequel est porté la clinique infantile construite en 1900 (dossier de la Police du Bâtiment)

mai 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1588 à 1952. entre 1746 et 1861, se reporter au n° 3. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Dürr, notaire, et (1584) Odile Schneider – luthériens
1592 v Thiébaut Laugel (Lauwel), messager, et Catherine Wentz – luthériens
1621 v Philippe Saurwein, orfèvre puis receveur, et (1608) Eve Ottmann, remariée (1635) avec Philippe Burck – luthériens
1650* h Thierry Lersé, marchand, et (1632) Anne Marguerite Saurwein – luthériens
1690 v Jean Nicolas Herff, marchand, et (v. 1686) Madeleine Mangin – réformé
Jacques Hoser († 1701) – réformé
1691 v François Guillaume de Mackau, intendant des écuries, préteur, et Marie Barbe d’Ichtratzheim puis (1695) Françoise Marie d’Elsenheim – catholiques
1708 v Louis Deisser, tailleur, et (1688) Anne Marie Ruff, (1703) Catherine Schwartz puis (1705) Anne Marie Werner – luthériens
1711 v Ewaldt de Bock, marchand, et (v. 1690) Elisabeth Holdegger – réformés
1718 adj Jacques Philippon, jardinier, et (v. 1690) Elisabeth Vilain, manants – catholiques
1739 adj Jean Georges Hammerer, tonnelier et marchand de vins, et (1722) Marie Chrétienne Hund puis (1746) Anne Gertrude Kuhn, veuve de l’aubergiste Jean Michel Stoll – catholiques
1746 v François Joseph de Mackau et (1700) Anne Clotilde Marnais de la Bastie – catholiques
1751 h Louis Eléonor de Mackau, et (1755) Marie Angélique de Ficte de Soucy – catholiques
1776 adj François Xavier Clavey, maître de pension, et (1763) Marie Salomé Lich – catholiques
1800* h Raymond Antoine Jean Fonrouge, employé des vivres, et (1787) Marie Victoire Clavey puis (1807) Catherine Salomé Weber – catholiques
1818 v Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs, et (1807) Josephine Elisabeth Marie Roget
1859 h (Edouard Henri) Léandre de Bony de Lavergne, avocat, et (1845) Athénaïs Léopoldine Husson
1861 v Daniel Steurer, menuisier, et (1848) Salomé Karlen
1882 v Hospices Civils

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1746

(1765, Liste Blondel) (voir le n° 3)
(1843, Tableau indicatif du cadastre) idem

Locations

1709, Philippe Bechtold de Weitersheim
1710, Ewald de Bock (futur propriétaire)
1728, Bureau des logements militaires

Livres des communaux

1587, Livre des communaux, VII 1450 f° 351-v
Le notaire Jacques Dürr règle 1 sol 6 deniers pour sa maison, à savoir un terrain dallé (6 pieds de long, saillie de 1 pied ½)

In dem Nebendts gäßlin an Diser Behausung
Jacobus Dürr der Notarius hatt vor seiner Haußthuëren ein besetzten stich 6 schu lang, i+ schu herauß, Bessert für das Nießen, j ß vj d.

Description de la maison

  • 1746 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée à main droite un poêle, alcôve, vestibule où se trouve le fourneau, deux dépenses, à l’étage aussi un poêle, alcôve, petite dépense et chambre à cheminée, vestibule où se trouve le fourneau, le vieux comble renferme des greniers dallés, deux pignons en bois, la petite maison à un étage et demi-toit à main gauche dans la cour, entièrement en bois, comprend un petit poêle, alcôve, petite cuisine et vestibule, il y a aussi un bûcher, une cave voûtée, un puits dans la cour, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 403 case 2
Voir le n° 3

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 759 case 1

1863 Steurer, Daniel, menuisier
1883/84 Civil Hospital

P 1343, sol, Maison, rue de l’Ecarlate 5
Contenance : 2,29
Revenu total : 166,17 (165 et 1,17)
Folio de provenance : 758
Folio de destination : 759, augm.
Année d’entrée : 1863
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 41 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1343, Maison
Revenu total : 219,17 (218 et 1,17)
Folio de provenance : 759, augm.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1865
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 41 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus :
1865, Augmentations – Steurer Daniel f° 759, P 1343, Maison, revenu 218, Aug.on de C.on, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Steurer Daniel f° 759, P 1344, Maison, revenu 165, Aug.on de C.on, supp. en 1865

Cadastre allemand, registre 29 page 123 case 5

Parcelle, section 10, n° 4 – autrefois P 1343
1208 / 1981, 2514
Canton : Scharlachgasse Hs Nr. 5 – Dienstwohnungen S. 130
Désignation : (Spital) 2 Whs u. NG
Contenance : 2,87
Revenu :
Remarques : 1933 démolit. – 1937 démolit. u. 123/3, u. 126/3 [Spitalplatz Hs Nr. 1]

(Propriétaire), compte 49
Civilhospizien, der Stadt Straßb. Bürgerspital
1927 Hospices Civils
(221) corrigé en (243)

Cadastre allemand, registre 29 page 130 case 5

Parcelle, section 10, n° 4
Canton : Scharlachgasse Hs Nr. 5 (s. Seite 123)
Désignation : Hf Spital, W. des Heizers (Bret), des Installateurs (Gärtner)
Contenance :
Revenu : 200, 200
Remarques : 1923 aufgeb. Reel. 11. 22

(Propriétaire), compte 50
Civilhospizien, d. St. Straßb. Bürgerspital f. d. Wohn
(-)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Scharlachgasse (Seite 144)

(Haus Nr.) 5
Brest, Heizer. 1
Grünewald, Kassend. 20

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 776 W 7)

5, rue de l’Ecarlate (1861-1915)

La dame Steurer fait modifier en 1861 les portes et croisées du rez-de-chaussée et ajouter un deuxième étage en bois à sa maison dont le rez-de-chaussée est en maçonnerie et l’étage en galandure.
Le maire ajourne en 1892 sa demande de ravalement parce que la maison sera démolie pour construire la nouvelle clinique médicale. Le crépi a été enlevé et en partie refait en 1894. Le dossier renferme l’autorisation de construire une clinique infantile (Kinderepidemie-Hospital) en 1900 bien que le bâtiment ne se trouve pas sur le terrain du numéro 5. Le maire ajourne en 1906 sa demande de ravalement parce que la maison se trouve sur le tracé de la nouvelle rue qui doit relier la place de l’Hôpital à la rue Sainte-Elisabeth. Le ravalement a lieu en 1913. Les Hospices civils font installer des machines à coudre électriques en 1913.

Sommaire
  • 1861 – La dame Steurer demande l’autorisation de modifier les portes et croisées du rez-de-chaussée et d’ajouter un deuxième étage d’après le plan joint (manque).
    L’agent voyer note que le bâtiment suit l’alignement, le rez-de-chaussée est en maçonnerie, l’étage en galandure. Le deuxième étage sera aussi en bois
  • 1883 – L’agent de police Vater rapporte que le cabinet d’aisance dans la cour n’est pas réglementaire. Il n’a ni couvercle ni porte, la fosse est recouverte d’une plaque en bois et non en pierre. Le commissaire de police et l’architecte municipal Nebelung écrivent à la direction de l’Hôpital civil, propriétaire de la maison. – Travaux terminés, août 1883
  • 1892 – Le maire notifie la direction de l’Hôpital civil de faire ravaler la façade de la maison sise 5, rue de l’Ecarlate – La direction répond que le bâtiment est voué à la démolition et demande l’autorisation de ravaler les n° 3 et 1 de la même rue. – Le maire ajourne sa demande.
    1894 (avril) – Le maire notifie la direction de l’Hôpital civil de faire ravaler la façade de la maison sise 5, rue de l’Ecarlate – Le Conseil d’administration répond que la maison sera démolie pour construire la nouvelle clinique médicale dont les plans sont déjà dressés. – Le maire accorde un nouveau délai bien que le crépi se détache.
    1894 (juin) – Une lettre anonyme (signée Un passant) rapporte que la moindre rafale de vent fait tomber le crépi. – Nouveau courrier du maire à l’Hôpital civil
    1894 (août) – Le crépi a été enlevé et en partie refait sans qu’aucune autorisation ait été délivrée.
    1895 (avril) – Le maire notifie la direction de l’Hôpital civil de faire ravaler la façade de la maison sise 5, rue de l’Ecarlate – La demande est biffée et classée, avril 1895
  • 1900 – Dossier. Le Conseil d’administration de l’hôpital demande l’autorisation de construire une clinique infantile (Kinderepidemie-Hospital) sur un terrain qui appartient à l’hôpital rue de l’Ecarlate
  • 1905 – Le Service d’architecture de la Ville rapporte que le projet de canalisation prévoit d’établir deux cabinets d’aisance et un urinoir au rez-de-chaussée du 5, rue de l’Ecarlate – Courrier au Conseil d’administration de l’hôpital à ce sujet. – Demande, dessin (les cabinets se trouvent le long de la rue à la limite du n° 3) – Autorisation, 9 décembre 1905 – Travaux terminés, mars 1906
  • 1906 – Le maire notifie la direction de l’Hôpital civil de faire ravaler la façade des maisons sises 5 et 6 rue de l’Ecarlate – Le Conseil d’administration répond que les bâtiments se trouvent sur le tracé de la nouvelle rue qui doit relier la place de l’Hôpital à la rue Sainte-Elisabeth.
    1907 – Le crépi a été réparé. Il est prévu de démolir les maisons au cours de l’année
    1908 – La démolition n’a pas été décidée – Le maire adresse une nouvelle demande de ravalement puis accorde un nouveau délai bien que la façade soit très sale
    1909 – Nouvelle notification. En marge, renvoi à l’ajournement de l’année précédente
    1910, 1913 – Le maire notifie les Hospices civils de faire ravaler la façade des n° 5 et 6
    1912 – Le directeur des Hospices civils déclare que le n° 5 a reçu un nouveau crépi. Il est prévu de repeindre les menuiseries. Quant au n° 6, il n’en était pas question dans le courrier du 23 mars précédent.
    1913 – Les portes et les fenêtres ont été repeintes. Le numéro 6 doit être ravalé.
  • 1913 (4 janvier) – La direction des Hospices civils est autorisée à ravaler la façade
  • 1913 – Les Hospices civils demandent au commissaire de police l’autorisation d’établir des machines à coudre électriques dans le bâtiment de fonction sis 5, rue de l’Ecarlate – Dossier ouvert suite au courrier du commissaire de police à ce sujet – Autorisation – La direction du travail transmet les conditions à respecter – Dessin
  • Commission contre les logements insalubres – Les logements sont bien tenus, 1905
    Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations, 1907
    Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler

Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du notaire Jacques Dürr

Originaire d’Albisheim sur la Pfrimm près d’Alzey en Palatinat, Jacques Dürr épouse en 1584 Odile, fille de Cyriaque Schneider, d’Uttenheim.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 147-v n° 22)
1584. Eodem die & hora [den 17. Augusti] sind auch Ehelich eingesegnet worden Jacobus Dürr von Alpsheim an der Pfrimmen vnd Otilia Schneiderin weÿland Cÿriacus schneider selig von Uttenheim hinderlaßene tochter (i 164)

Le notaire Jacques Dürr achète le droit de bourgeoisie le 30 avril 1590 en s’inscrivant à la tribu des Charpentiers
1590, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 523
Jacob Dirr Notarius Kaufft mit Beÿstandt Jacob Braunsteins deß garttners vnder wagner das Burckrecht vnnd Will Zu den Zimmerleut dienen. Actum den 30. April 1. 90.

Jacques Dürr dans les registres du Magistrat
1595, Conseillers et XXI (1 R 74) Michel Leuminger contra Jacob Dürren (Wormbs schreiben, pt° bürgschafft). 34.
1597, Conseillers et XXI (1 R 76) Michel Leininger contra Jacob Dürren (Wormbs schreiben). 614.
1598, Conseillers et XXI (1 R 77) David Leuffer als vogt Jacob Durren haußfrau contra Michel Leuninger. 18. Michael Leuninger contra Jacob Durren. 279. David Leuffer als vogt Jacob Durren haußfrau contra Michel Leimner (Wormbs schreiben pt° cessionem bonorum). 296.
1606, Conseillers et XXI (1 R 85) Jacob Dirren Kinder vögt vmb fürschrifft (clag vber Michel Leininger burger zu Wormbs). 196.
1608, Conseillers et XXI (1 R 87) Jacob Dirren wittib vmb Rhatt contra Michel Leininger. 103. [contra Rothweil] 155.
1609, Conseillers et XXI (1 R 88) Jacob Dirren wittib Ottilia contra Thoman Riessen (wegen lohns). 124.

David Leuffer est nommé curateur d’Odile Schneider, veuve de Jacques Dürr, en 1595.
1608 (20. Aug.), Chancellerie, vol. 374 (Gemein Contract Buch) f° 51
David Leüffers Curatorium
Jetzt gemeltem Davidt Leüffern, Ist ein Curatorium in communi forma da er Jacob Dirren deß Notarÿ Haußfrauw Othilia Schneiderin Zu einem Curatore Verordnet, vnd das Juramentum den 5. August a° 1595 præstirt gefertigt worden. Actum Sambstags den 20. Augusti Anno 1608.

Jacques Dürr et sa femme Odile vendent la maison au messager Thiébaut Laugel (Lauwel) et à sa femme Catherine Wentz

1592 ([14/15. febr.]), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 17
Kauffbrieff Thiebold Laugels des Einspenning.
Erschienen Jacob Dirr d. Nts ([biffé] vnd Othilia sein ehelich haußfraw) hat (…) verkaufft
Thiebold Laugeln dem Einspenning. vnd Catharina Wentzin seiner ehelich. haußfraw
Zwo behausung. ein forder vnd ein hindere sampt einem höfflin vnd Stall auch allen and. Iren begriffen. rechten vnd gerechtigkeiten geleg. alhie beÿ dem Trachen In Scharlachsgeßlin, einseit neben h. hans Stöflers selig Erben, And.seith neben Stephan Kellern dem schumach. hind. vff d Stöfflerisch. Erben gartten stoßend, dauon gehnd Jhärlich vier gld St. w. mit 100 fl. lösig w. Heinrich Cammerers des Kürßners selig. Erb. vf Philipp. vnd Jacobi, Mehr vier gulden gelts werung mit 100 fl. werung lösig w. Christoff Engelhards des Kürßners selig. Erben vff Michaelis fallend, Item dreÿ guld. gelts mit Lx lb d. w. lösig vf Margaretha fallend dem Allmusen Zu St. Marx alhie, Item vierthalben gulden gelts werung vff Johannis Baptistæ fallend mit Lxx gld. w. lösig w. hans hänlins des Fuhrmans Zu Oberkirch töchterlin, So stehend noch vf diße behausung 26 pfund vnd 15 schilling so Zum halben theil w. h. Balthasar Matzenheusers selig. Kind. vnd Erben der vberig halb. theil aber Ludwig hoffots des gewesenen Einspänning. hinderlaßener Kind. deren vogt Philips Hoffot d. herrenknecht, welche vf künfftig Michaelis Ihnen erlegt werden sollen vnd d. Keüffer Zu bezahlen vf sich genommen, Sonst für freÿ ledig vnd eig. (…) d: Kauf vber vorgemelte beschwerden Zugang. vnd bescheh. seÿe für vnd vmb 150 pfund
(Nota der Kauff disser behaußung von Jacob dirren bescheh. *s In lib. Cont. de A° 88. fol. 69)
Tiebolt Lauwelen dem Einspenning. Extrahirt den 25. Janu: 93.

Le messager Thiébaut Lauwel est autorisé à se rendre en Frise orientale pour ses affaires en 1579. Il est nommé en 1582 prévot de Wasselonne, fonction dont il se démet en 1588 et redevient messager. Il demande en 1594 un complément à son traitement de vice maquignon.
1579, Conseillers et XXI (1 R 52) Thiebolt Lauwell der Einspenniger. 101. (zu verrichtung seiner eigenen geschäfft In ost frießland zu verreißen)
1582, Conseillers et XXI (1 R 55) Waßlenheim Schultheißenambt, Theobald Lauwell. 270. (Zum Schultheißen vnd Förster angenommen)
1585, Conseillers et XXI (1 R 61) Thiebold Lauwel resignirt sein Schultheißen ampt vnd begert wider ein einspänniger zu werden. 514.
1590, Conseillers et XXI (1 R 67) Michel Vorholtz Erben zu Beyhel und Alt Windeck contra Theobald Lauweln, Arrest gegen frembden güttern. 508. 586.
1594, Conseillers et XXI (1 R 73)
Diebold Laugel Einspänniger vmb Erlaubnus 14 tag (in Seelbach badt zu Ziehen). 176.
Diebold Lawel vmb Ergäntzung Roß Underkeuffer dienstgelt. 250.

Baptême d’enfants de Thiébaut Lauwel et de sa femme Catherine
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 57 n° 62) 1589. Sonntags 5. Theobald Lewel vnd Catharina, Maria, Comp. Bernhard Fritschman Würtzkrämer, Ursula deß Magisters hausfr. vnd Catharina Hans Schochen Lohnh. haußfr. (i 59)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 29-v n° 157) 1594. Donnerstag den 3. Octobris. Parent. Diebolt Lawell d. soldner Catharin, Inf. Paulus (i 31)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 29-v n° 157) 1594. Donnerstag den 3. Octobris. Parent. Diebolt Lawell d. soldner Catharin, Inf. Paulus (i 31)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 86-v n° 524) 1597. Sonntag den 21. Augusti. Parent. Diebolt Lauwell d. roß vnd. Keüff. Catharin, Inf. Jacob (i 89)

Georges Thaler et Marie Harscher vendent en 1604 à Marie, fille du barbier Georges Igell, un capital assis sur la maison qui appartient à Thiébaut Lauwel rue de l’Ecarlate

1604 (xxiij Januarÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 34
(Inchoat. in Proth. fol: 33. Postea pthm fol. 376) Erschienen Georg Thaler, burger vnd Schreÿner Zu Oberkhirch vnd Maria sein haußfr. weÿland Daniel Harscher, schuemachers Zu Oberkirch s. witwe (verkaufft)
Maria, wÿland Jörg Igells, Balbierers Zu St. s. dochter so deren weg. Zugegen war, Dieterich Eberspach, Balbierer, burg. Zu Straßburg Ihr Vogt, der da Iro & vestiglich Khauffe, Vierthalben guldin gelts, ablösig mit Sübentzig guld. St. werung (…)
von vff vnd Abe einer behausung In Scharlachs gaß, beÿm Drach. & gelegen, die Dieboldt Lauwell Innwohner derselbig. behausung Zu geben Pflichtig vnd Alles Recht, sach. & Allso & der Khauff Zugang. & vmb 25 Pfund & St.
(vide infra fol: 36)

Thiébaut Lauwel hypothèque sa maison au profit de Marie Igell d’après l’acte précédent

1604 (xxvj tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 35-v
(P. fol. 33.) Erschienen Dieboldt Lauwell der Statt Straßburg vnd. khoüffer burger Alhie,
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit H. Dieterich Eberspach Balbierer Als geschwornen Vogts Maria, wÿland Jörg Ÿgell des Balbierers selig. dochter offentlich verÿehen, das er habe vnd besitze, auch Ime rechter eÿgenthumbß wÿß Inn crafft des khauffs so er vmb Jacob Dürren geweßen burgers Alhie gethan
hauß, hoffestatt, höfflin, hind. heüßlin vnd Stall, vnd Allen Iren gebeuwen & geleg. In d. St. St. beÿ dem Trach, Inn Scharlachs gässelin einsit neben h hannß von hohenburg dem Alten Ammeister, And.seit nebn. der Steffan Keller dem schuomacher, hind. vff hrn hauß von hohenburgs gart. stossend, dauon gend iiij gl gelts Ablößig mit j C gl Straßburg. werung vff Philippi vnd Jacobi Mathÿß Mößner burg. In Ruprechtsouw, Mehr iiij gl gelts Ablößig mit j C gl denselb. werung Daniel pappell dem Kirschner vff Michaelis, Item dreÿ guldin gelts wid.khouffig mit Lx gl ermelter werung vff S Margred. tag fallend, Vnd das Vor d. Zeit Jörg Daler d. schreiner Zu Oberkirch gehapt, Jetzmahlen aber obgedachter Maria ÿgelin fürbaß hab. solle, Vierdhalb. guld. gelts rechts Jährlichs Zinses, Ablösig mit Lxx gl Straßburger werung
Hiebeÿ vnd mit ist gewesen H Ulrich Bertsch Notarius, hannß Häberlin d. schreiner alhie vnd Jörg Daler von Oberkirch. Act. d. xxvj tag Januarÿ Anno xvj C v vier

Catherine Wentz, veuve de Thiébaut Lauwel, et ses enfants vendent la maison à Philippe Saurwein, receveur au service de Ribeaupierre. L’acquéreur s’engage à louer une chambre à la veuve venderesse pour un prix modique

1621 (xxvij. Julÿ), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 439
(Inchoat. in Prot. fol. 311.) Erschienen Catharina Wentzin wÿland Diebold Lauwells des Roß Vnd. Khauffers s. witwe mit beÿst. & h. Nicolai Tornarÿ Notarÿ Ihres vogts, deßgleich. Wilhelm Lauwell der passamentmacher burger Zu Straßburg für sich selbst, Item hanß Oßwald Brantzius Als eheuogt Annæ Lauwlerin, disse Alle für sich selbst vnd Ihren erb. So dann Christoff Wagner Sÿgrist Zu Sant Thoman Als vogt Agathæ, Mariæ, Paul, hanß Jacob vnd Dieboldt geschwistrig. vor genannts Diebold Lauwells mit bemelt. Catharinen Wentzin erzielt. Khind. vogtl. wÿß (verkaufft)
Philippß Saurwein Rappoltzsteinischer schaffner burger Zu Straßburg, So auch Zugeg.
Zweÿ heuser ein vorders vnd ein hinders, mit Ihren hoffstatten, höfflin Auch All. Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Am stad. obwendig Sant Clauß bruck. Im Scharlachs gässlin, einseit neben hanß von hohenburg, anderseit neben einem gäsell so nicht durch gehet, stost hind. vff gemeltes hans von hohenburg gartten, dauon gnd. 4 gld. glts vff Philippi Jacobi Mathÿß Mößman In Rup.chtsaw loß. mit 1 C gld Werung, Mehr 4 gld gld loß mit j C gl werung vff Michaelis Gall Geboners erben, ferner 3 ½ gl gldts loß. mit Lxx gld werung vff Johannis Baptistæ wÿland h. Johann Michael Beuchts* s. erb. vnd dan 3 gld gldts stnd Lx gl werung vff Margarethæ fallend, dem closter Zu Sant Marx, Sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so d. Kheüffer vff sich nimpt Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 250 pfund
Nota d. kheüffer hat sich Anerbotten obgenant. Catharin Wentzin ein Khammer vmb ein billig. Zinß Zuuerlÿhen, wie sie sich mit einand. werd. vergleich. khönnen

Fils de Balthasar Saurwein qui séjourne à la cour du margrave de Durlach, l’orfèvre Philippe Saurwein épouse en 1608 Eve, fille du tonnelier Sixte Ottmann : contrat de mariage, célébration
1608 (27.10.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 275
Eheberedung Zwüschen dem Ehrenhafften Philipß Saurwein dem goldtschmidt vnd Jungfrawen Euen Ottmännin beeder Versprochenen ehepersonen vffgericht
Zwüschen dem Ehrenhafften herren Philipß Saurwein dem goldtschmidt Zu Straßburg gebürttig herren Balthasari Saurweins Ane dem Marggräuischen Turlachischen hoff sich halttendt ehelichem Sohn, Ane einem
So dann der Ehren, vnd tugendreichen Jungfrawen Euen Ottmännin weÿlandt Sixt ottmanns Kieffers vnd burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßenen dochter Am Andern theÿl sich begeben vnnd Zugetragen
auch darbeÿ Inn Persönlich gegenwerttigkheit mitt wissen willen vnnd Consenß der Ehrwürdig Ehrenvesten fürnehmen, wohlachtbaren Ehrenthafften vnd Ersamen herren Friderich schollen Metzigers seines deß hochzeiters vogt, Johannis fabri der heÿligen schrifft licentiaten, Andreß Cuntzen gasthaltters Inn der herrberg Zum Einhorn seiner vettern vnd Martino Scherbaum Notarÿ vff seiner deß Bräuttigambß, So dann vff der Jungfrauw Hochzeiterin seitten, Pauli Grimmer, buchhändlers Lorentz ottmanns küeffers vnd Andrea schütterlin handelßmannsIhres vogts, bruders vnd günstigen herrens, Aller burgere Zu Straßburg
Beschehen vnd verhandelt Inn deß heÿligen Reÿchß freÿen Statt Straßburg In der Pfaltzen In d. cleinen Rathstuben, Donnerstagß den 27. Octobris Inn dem Jahr deß herrn Alß man Zaltte 1608.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 265-v n° 739)
1608. Sonntag den 30. Octobris. Philips Saurwein d. goldschmidt vnd Eua, Sixt Ottmann des küeffers alhie nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag. 14. Novembris (i 272)

La veuve de Philippe Saurwein se remarie en 1635 avec Philippe Burck de Niedernhall
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 171-v)
1635. Dom. 16. Trinit. d. 13. 7.bris. hr Philips Burckh von Niederhall Fleckensteiniischer Stettmeister vnd Fr. Eua hr Philips Saurweins Rappolsteinischen Schaffner Nachgelaßene witwe. Eingesegnet word. Zinstag d. 22. 7.bris Zu Illkirch (i 178)

La maison revient à Anne Marguerite Saurwein qui épouse en 1632 Thierry Lersé, de Hattingen (en Westphalie)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 121)
1632. Dominica 1. Epiphanias den 8. Januarÿ. Dietrich Lirser, von Hattingen, auß dem Niderland der Handelsmann, Johann Lirser Burgers vnd Gastgebers Zu Hattingen Sohn, vnd Jungfrau Anna Margaretha Phillips Saurwein Rappolsteinischen Schaffners vnd Burgers alhier dochter. S. Thoman (i 127)

Le marchand de toiles en lin Thierry Lersé devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir.
1632, 4° Livre de bourgeoisie p. 123
Dietterich Lerse von hatting Leinwath Krämer, empfangt d. Burgrecht von Anna Margareth Philipps Saurwein Burg. Alhier eheliche dochter will Zum Spiegel Zünfftig sein den 9 Februarÿ 1632.

Accord sur la succession d’Anne Ottmann, femme de Jean Régnard Kress, avenue à son unique sœur Eve Ottmann dont Anne Marguerite Saurwein est seule héritière
1659 (13. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 15-v
Erschienen Fr. Anna Margaretha Saurweinin, H Dietrich Lerse deß Wißleinwadhändlers eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein H Johann Israel Fausten E.E Kleinen Rhats alten Beÿsitzers alß Vogts weÿl. H Johann Rheinhard Kreß. dißer Statt geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßener Kind.
bekannt, daß Sie Fr. Anna Margaretha, von Ihnen den Kreßisch. Kinder, umb die ienige 1381 Pfund welche weÿl. Fr. Anna Ottmännin vorernanndts H Fünffzehener Kreß. geweßene eheliche haußfrau nun längst seelig vermög deß, über dero Verlassenschafft in a° 1634. durch weÿl. H Johann Peter Gündel den Notarium nun auch seel. vffgerichteten Inventarÿ fol. 116. verlaß. von Ihro Fr. Anna weÿl. Fr. Eva Ottmännin deroselben einiger Schwester, von Ihro Fr Eva aber, eingangß gemelte Fr. Anna Margaretha alß deroselben einige dochter geerbt, vnd Er H Fünffzehener Kreß die tag seines lebens widems weiß zu genieß. gehabt (quittirt)

Partage entre les enfants et petits-enfants de Thierry Lersé qui avait la jouissance viagère de la maison rue de l’Ecarlate, composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière. La maison qui appartient pour moitié aux six enfants de Jean Philippe Lersé reste indivise

1683 (5.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 4)
Special Theilregister darinnen Was der Ehren und tugendsamen frawen Annæ Margarethæ Senckeisin, gebohrne Lersein, Jungfrawen Annæ Barbaræ Lersein, Jungfr. Mariæ Salome Lersein, Jungfr. Dorotheæ Lersein, Johann Philipp Lerse, herrn Friderichen und Jungfrauen Annæ Ottiliæ den Lersen, In weÿl. herrn Dietrich Lerse gewesenen weiß leinwathendlers und burgers zu Straßburg, Ihres geliebten Groß Vatters seel. Verlaßenschaffts Abtheÿlung für einen neünden theil durch daß unpartheÿische Looß Zu und angefallen Zubefinden. Anno 1683.
Zuwißen demnach weÿland der Ehrenhafft und wohlvorgeachte herr Dietrich Lerse, gewesener weiß leinwathendler und burger alhie zu Straßburg den 25. Decembris deß zurückgelegten 82. Jahrs daß licht dießes Zergänglich. mühesamben Lebens Quittirt, und Dienstags den 6. Januarÿ Jüngst deßen Verlaßenschafft mit hiesiger Statt Ordnungsmäsiger gewonheit Zu Inventiren zu gelangen worden auch ein formblich Concept darüb. verfaßt geweßen, daß solchem nach auf erhaltenem Consens deßen in nunzumahlen verfertigten Inventario beschribene Erben, benantlichen aber und von herrn Dietrrich Lerse goldtarbeiters beÿ Cracau in Polen des ane einem dritten Stammtheÿl allein in Legitiman instituirten Sohns, der wohl Ehren vest fürsichtig und wohlweiße herr Johann Conrad Huth vornehmer handelsmann EE Großen Rahts alten und EE kleinen Raths ane Eines Constofflers statt ietziger beÿsitzer ane Einem, ferner die Ehren und tugendsame Fraw Anna Margaretha Senckeißin gebohrnen Lersein nachgemelts herrn Johann Philipp Lerse ehel. hinterlaßene eheleibliche dochter, beÿständlich deß Ehrenvest und Kunstreichen Herrn Johann Senckeisens Goldarbeiters und burgers alhie Zu Straßburg, Ihres geliebten Ehewürths, am Andern, Weiter der Ehrenvest und wohlvorgeachte Emanuel Fischer hutstaffierer handelsmann und burger alhier Zu Straßburg als geordnet und geschwohrner Curator und vogt Jungfrawen Mariæ Barbaræ, Annæ Catharinæ, Mariæ Salome und Dorotheæ, weÿland herrn Johann Philipp Lerse, gewesenen weiß leinwathendlers und burgers allhier, des abgeleibten Sohns mit auch weÿl. Fr. Ester Köhrlerin, seiner Ersten Ehegattin seel. in Erster Ehe, beneben vorgemelter Frauwen Annæ Margarethæ Senckeißin ehelich erzeugter vier döchter, ane dritten, Item der Ehrenvest und wohlvorgeachte Herrn Johann Christoph Kellermann, handelßmann und burger alhier Zu Straßburg, als geschworner Vogt Johann Philipp Lerse vorgedacht herrn Johann Philipp Lerse seel. mit Frawen Annæ Salome Kellermännin seiner Zweÿten und letsten haußfrawen ehelich erzielten Söhnleins, am vierten, und dann der Edel Ehrenvest und hochgelehrte Herr Johann Ursinus, JU Ddi auch der Statt Stall wohlbestellter actuarius als geordnet und geschwohrner Vormund Friderich und Annæ Ottiliæ weÿl. des Ehrenvest großachtbar und wohlgelehrten Herrn M. Friderich Lerse, gewesenen Præceptoris Secundæ Classis beÿ hiesigem Gymnasio deß Verstorbenen Sohns seel. mit der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Catharinæ Lersein gebohrner Reuterin, ehelich erzeugtt Zweÿ Kinder am fünfften und Letzten theÿl, alle des Verstorbenen herrn seel. respective eheleiblicher Sohn und Enckel und per Testamentum iedes Zu einem Neündten theÿl instituirter Erben, am Andern theÿl (…) Angefangen den 27. Januarÿ in etlichen tagen Continuirt und geendigt den 5. Februarÿ Anno & 1683.

Vermög Inventarÿ hatt der abgelebte sel. von weÿl. Fr. Annæ Margarethæ Saurweinin seiner haußwürthin seel. ad dies vitæ wÿdembsweiß genossen
Erstlich Zweÿ Haüser ein vordern und ein hindern & gelegen inn der Statt St. ane dem Staden, obwendig St. Claus bruck. in der Scharlachgaß. einseit neben H. M. Johann Theobald Henrici Pfarrer Zu S. Thoman, Anders. neben einem gäßl. so nicht durchgehet, stost hinden auff H. Petrum Bexen handelsmann und EE groß. raths alten beÿsitzer, Daruon gohnd vier gulden Straßb. wehrung Jahrs auf Philippi at Jacobi der fabric in d. Ruprechtsaw, widerlößig mit 100 gulden, ermelter Wehrung Mehr vier guld. bemelter werung der Samlung Zuer roth. Kirchen Jahrs auf & loßig mit 100 guld. gerührter Wehrung, Item 3 fl. 5 ß Straßburger wehrung Jahrs auf Joh. Baptistæ H Jacob Wenckern alten Ammeistern in hauptgut widerloßig mit 70 gulden ermelter wehrung, und dann 3 fl. wehrung Jahrs auf Margarethæ, dem Stifft St Marx stohen in hauptgutt Abzulößen mit 80* gulden besagter wehrung, Sonsten ledig eigen und mit solchen beschweren angeschlagen für 500 lb. Verbleibt über abzug solcher beschwerden solchem Anschlag nach noch übrig 326 lb 15 ß d. Und sagen darüber die in Inventario fol. (-) beschriebene und mit N 2 bemerckte Documenta
Ane dießer behaußung, so welche beÿ gegenwärtiger Abtheÿlung unvertheÿt außgesetzt worden gebührt nunmehr weÿl. H Johann Philipp Lerse seel. Sechs Kindern eine helffte macht 163 lb

Les héritiers Lersé vendent la maison au marchand Jean Nicolas Herff qui agit en son nom et en celui de son associé Jacques Hoser

1690 (28. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 649-v
H. Johann Adam Müller, der Huthstaffirer alß Ehevogt Mariæ Salome Lersein, und als Vogt Mariæ Barbaræ und Mariæ Dorotheæ Lersein, H. Andreas Lemp, der Apothecker alß Vogt Margarethæ Lersein, weÿl. Hn Johann Senckeisens gewesenen Goldarbeiters nachgelaßene wittib, Vorged. H. Müller auch alß seiner anzeig nach mündlicher befehlhaber H. Johann Jacob Zimmers, deß Eisenhändlers alß Ehevogts Catharinæ gebohrner Lersein, Ferner H. Johann Conrad Grunius alß vermög eines von hernach bemeldt. sein Hn ppalen eÿgenhändig und.schriebenen auff heut dato datirt. Gewalds constituirter Mandatarius H. Johann Christoph Kellermann, XV.ers alß Vogts hans Philipß Lerse, Mehr H. Ernst Friderich Mollinger dießer Statt Müntz verwalther, alß Vogt Fr. Catharinæ gebohrner Reutherin, weÿl. H. M. Friderich Lerse, gewes. Præcept. Class. nachgelaßene wittib, H. Friderich Lerse der handelßmann für sich selbsten, So dann H. Johannes Ursinus, JU Dds alß Vogt Annæ Ottiliæ Lersein, alle alß weÿl. Hn dietrich Lerse gewesenen Leinwadhändlers nachgelaßener Erbens Erben
in gegensein Hn Johann Niclaus Herffen, deß Handelßmanns für sich und im Nahmen Hn Jacob Hosers, seines Gewerbs Gemeiners
hauß, hoff, Nebenshauß, sambt allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördt allhier in der Scharlachgaß einseit neben ([biffé] H. M. Johann Theobald Henrici Pfarrh. zu St. Thomæ) H. Lorentz Bölger dem würth Zum Gertenfisch, anderseit neben Jacob Bleÿfuß dem Kauffhauß Knecht, hind. auff H. Peter Bexen garten stoßend geleg. welche behaußung annoch umb 100 gulden (umb 70 guld., umb 60 guld. So dann umb 100 guld. verhafftet), geschehen umb 653 guld.

Le marchand réformé Jean Nicolas Herff se remarie en 1686 avec Madeleine Mangin
Mariage (réformés, f° 103-v)
1686. den 21.ten Octobris seind eingesegnet worden herr Johann Niclaus Herff burger und handelßmann in Straßburg Wittwer, Jfr. Magdalena Mangin Herrn Abraham Mangin gewesenen burgers und handelßmanns Zu Metz nach tod hinterlassene eheliche tochter (i 113)

Le (marchand) réformé Jacques Hoser meurt le 14 mai 1701 (d’autres actes relatifs aux marchands associés seront présentés dans la notice d’une autre maison)
Sépulture (réformés, f° 24-v)
Herr Jacob hoser gewesener Eltister beÿ d. Reformirt. Gemeind starb sel. den 14. Maji 1701. morgens zwisch. 3 und 4 Uhren, begrab. den 16 dito Zu St: Gallen (i 29)

Jacques Hoser et Jean Nicolas Herff vendent un an plus tard la maison à François Guillaume Mackau, intendant des écuries et inspecteur général des haras royaux en Alsace

1691 (29. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 951-v
H. Jacob Hoser der Handelsmann für sich und im nahmen Hn Johann Niclaus Herffen seines gewerbsgemeiners
in gegensein Herrn Frantz Wilhelm Makau, Seigneur de Hirckheim, Escuyer und Inspecteur General der Königlich. Stuttereÿ im Elsaß (unterzeichnet) francois guilliaume De Makau
hauß, hoff, Nebenshauß, sambt allen deren Gebäuen Rechten und zugehördten allhier in der Scharlachgaß, einseit neben Lorentz bilger, dem Würth zum Gertenfisch, and. seit neben Jacob Bleÿfueß, dem Kauffhauß knecht, hind. auff H. Peter Bexen Gartten stoßend geleg. – geschehen umb 600 Pfund
darbeÿ zu wißen daß solcher verkauff und Kauff gescheh. auff Erlaubnuß Hn Räth und XXI. am 10.ten huj. ertheilt

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jacques Hoser et Jean Nicolas Herff à vendre la maison Lersé sise rue du Cumin à François Guillaume Mackau (qui deviendra bourgeois en 1694)
1691 Conseillers et XXI (1 R 174)
(p. 209) Sambstags d. 8. 10.bris 1690. – Hr Jacob Hoßer und Niclaus Herff wollen ein hauß Verkauffen.
S. ersch. Hr Jacob Hoßer Vor sich und Hn Niclaus Herffen, die seind willens die alßo genannte Lerseische und in dem Mackimich gäßell gelegene behaußung an Hn Frantz Willhelm Mackau umb 800 thler Zu Vekauffen b. deß. g.dige erlaubnus.
Erk. dergestalt gratificirt, daß die verschreibung in p.sentia der herren Deputirten more solito et consueto vorgenommen werden möchte. Hr.. XV. Weßner und Hr Brackenhoffer

François Guillaume de Mackau vend la maison au tailleur Jean Louis Deisser et à sa femme Anne Marie Werner moyennant 1 000 livres.

1708 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 158
(1000) S.T. Jr Frantz Willhelm Baron von Mackau hr. von Hirtigheim Stattmeÿster
in gegensein Joh: Ludwig Deÿßers schneiders u. Annæ Mariæ geb. Wörnerin
hauß hoff nebens hauß sambt allen deren gebäuen, rechten und zugehörden in der Scharlachgass, einseit neben Johann Teütschen weinhändler anderseit neben H. von Türckheim, hinten auf Bexische wittib u. EE – um 1000 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Susanne Werner
1708 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 160
obige Käuffere [Joh: Ludwig Deÿßers schneider u. Anna Maria geb. Wörnerin] u. zwar die fr: beÿständlich Daniel Braun schuem: u: Joh: Caspar Bürckels nadlers
in gegensein Jgfr: Susannæ Wörnerin beÿständlich Joh: Bürckels schuem: ihres vogts – schuldig seÿen 200 pfund, zu erkauffung hiernach beschriebener behausung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. ad stoßend

Le tailleur Louis Deisser épouse en 1688 Anne Marie Ruff, originaire de Barr
1688 (29.5.), Not. Gross (Benoît, 14 not 1)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Ludwig Deißern ledigem Schneider, als dem hochzeither an einem
So dann Anna Maria gebohrner Rueffin, von Barr Straßb. Herrschafft, als der Hochzeitherin andern theils
Actum Straßb. Sonnabendts deb 29.ten Maÿ Anno 1688 (unterzeichnet) hanß Ludwig deiser, Adolph Wieger alß der Hochzeiterin beÿstandt

La tribu des Tonneliers fait grief en 1699 à Jean Louis Deisser de vendre de l’eau-de-vie
1699, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 129-v) Montags den 30. Martÿ Anno 1699
Ludwig Deisser der Schneider vorgestellet wegen deß brandtenwein Außzäpffen deme Wurde beditten, daß Er sich deß Außzäpffens für ohm beÿ 3. lb d. straß müßigen solle

La tribu des Tailleurs met Jean Louis Deisser à l’amende pour avoir employé un compagnon plus de quinze jours sans le déclarer
1703, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 94) 24° Julÿ 1703 – Johann Ludwig Deußer, ist angeklagt, daß er einen Kerl 8. tag nach den 14. tagen ohn eingeschrieben behalten, deßwegen er in der straff erlegt 5 ß 3 d vf dem tisch. Erkandt darbeÿ gelaßen weil sein fraw ihm damahlen gestorben.

Anne Marie Ruff meurt en juin 1703 en laissant pour seul héritier son mari. L’inventaire est dressé dans une maison rue Sainte-Elisabeth. L’actif s’élève à 68 livres, le passif à 38 livres.
1703 (13.8.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 4)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab nahrung und güther, so die Ehren und tugendsahme fraw Anna Maria gebohrne Rueffin, deß Ehren und vorgeachten Meister Johann Ludwig Deußers, deß Schneiders und burgers Zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelige, nach ihrem den 6.ten Junÿ dießes lauffenden 1703. Jahrs beschehenem tödlichen hientritt Zeitlichen hinterlaßen, welche vf ansuchen erfordern und begehren deß hinterbliebenen wittibers, alß welchem Crafft der Zur Zeit seiner verheürathung vfgerichteten Eheberedung §° 6.to weilen die seelig verstorbene frawn Keine leibs Erben hinterlaßen, die gantze verlaßenschafft einztig und allein eÿgenthümblichen gebühret und heimgefallen (…) Geschehen in fernerer Gegenwärtigkeit frawen Susanna Esther Schönmännin Daniel Schönmanns deß geweßenen metzgers v. b. Zu ged. Straßb. wittib, der seel. frawen Schwester, in Straßburg den 13.ten Auguste 1703.
Copia der Eheberedung
In Einer in d. Statt Straßburg ane St. Elisabethä Gaßen Gelegenen in dieße V.laßenschafft nicht gehörig. behausung befunden worden
Abzug in dießes Inventarium. 1) haußraths 54, 2) werckzeug 1, 3) Silberge. v. geschmeidt 2, 4) gld. ring 3 ; 5) Activa 7, S.S. 68 – Passivor. 38, rest 29 lb

Jean Louis Deisser décline la fonction de maître des repas parce que sa femme est malade et qu’il habite loin du poêle.
1703, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 77) 25. Januarÿ 1703 – Hanß Ludwig Deüßer Jüngst erwöhtler Irrten meister bittet ihme deßen Zu erlaßen, weil seine fraw beständig Kranck vnd weit von der Zunfft stuben wohnet, offerirt sich Zu einem beÿtrag, deßwegen ihme angesetzt worden 2 lb: 10 ß d. bittet umb Gnad weil er wenig arbeit und die Zeit sehr schlecht seÿ. Moderirt vff 1. lb 10 ß d.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Louis Deisser à se remarier avant la fin de son deuil avec Catherine Schwartz, fille du cordier Jean Jacques Schwartz, qui a été pendant sept ans au service de la dame Schallesius.
1703 Conseillers et XXI (1 R 186)
(p. 179) Johann Ludwig Deüssert pt° dispensationis temporis luctus.
K. Ersch. Johann Ludwig Deüssert burger vndt Schneider allhier prod. documentum mortis voriger haußfrauwen, vnd weÿllen Er sich anderwerts mit Catharina, weÿl. Johann Jacob Schwartzen des geweßenen burgers vndt seÿllers allhier nachgelaßener tochter, so Sieben Jahr lang beÿ der Verstorbenen Fraw Schalesiußin in diensten geweßen, verheurathen will, vndt das Tempus luctûs noch nicht vorbeÿ Er aber seinem handtwerckh ohne welches Er keine mittel hat, nicht wohl abwarthen kann, als bittet Er pro dispensatione. Erk. wirdt Implorant in seinem begehren dispensando gratis willfahrt. H. Rathh. Mohr, vnd H. Rathh. Körner.

Jean Louis Deisser se remarie avec Catherine Schwartz
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 79-v n° 20)
Mittwochs den 3. Octob. 1703. seind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Pfarrkirchen Zu S. Niclaus in Straßburg copulirt und eingesegnet worden Ludwig Deusser der Schneider und burger alhier und Jungfer Catharina Schwartzin, weÿl. Johann Jacob Schwartzen geweßenen Seillerß vnd burgers alhier nachgelaßene ehel. tochter (unterzeichnet) Johan lut wich desterscheider alß hohzeiter, Catharina schwartzin als hochzeiterin (i 84)

Catherine Schwartz meurt en juillet 1704 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue Sainte-Elisabeth. La masse propre au veuf est déficitaire de 15 livres, celle propre aux héritiers s’élève à 109 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 livres, le passif à 48 livres.
1704 (22.8.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 5)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, veränderter und ohnveränderter liegender und vahrender davon nichts außgenommen, so weÿland die Viel Ehren und tugendreiche frau Catharina gebohrne Schwartzin deß Ehren und vorgeachten Meister Johann Ludwig Deüßers des Schneiders und burgers alhier Zu Straßburg geweßene eheliche haußfraw nunmehr seelige nach ihrem den 18. verwichenen monats July dießes lauffenden 1704. Jahrs aus dießer welt Zeitlichkeit genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen hinterlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsamen und bescheidenen Meister Johannis beüferdorben deß Seÿlers und auch burgers Zu gedachtem Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johann Ludwigs der seeligen verstorbenen frauwn mit dem hinterbliebenen Wittibern ehelich erziehlten Söhnleins so sechs Wochen alt und ab intestato einigen Erbens (…) Geschehen in der Königl. freyen Statt Straßburg Freÿtag den 22.tag deß monats Augusti Anno Chrtisti 1704.
Copia der Eheberedung
In einer in der Statt Straßburg auff der Elisabethen Gaßen gelegenen in dieße verlaßenschafft nicht gehörig. behausung befunden worden
In der Kuchen, Im Laden
Seÿler laden vor dem Metzger, so deß Erben ohnverändert (…)
Abzug dießes Inv., d. W. 1) haußrath 26, 2) werckzeug 1, 3) Silber 4, 4) Guldenen Ringel 8 ß, 5) Ergäntzungs rest 11, SS. 52 lb – Passivor. 68 lb, übertreffen umb 15 lb
d. E. 1) haußrath 40, 2) Silber 2, 3) baarschafft 6, 4) antheil 15, 5) d. Z hg. 19 Activb 37, SS. 121 lb – Passiv. 11, Nach deren Abzug 109 lb
Theilbar Gutt, haußrath 3 lb – Schulden 48, übertreffen umb 44 lb
Summa finalis hujus Inventarÿ 49 lb

Jean Louis Deisser se remarie avec Anne Marie, fille du cordonnier Jean Philippe Werner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 92-v n° 14)
Mittwochs den 27. May 1705. seind nach Zweÿmahlig. Außruffung in der Pfarrkirchen Zu S. Niclaus in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Ludwig Deusser, der Schneider und burger alhier, und Jfr Anna Maria Wernerin, Johann Philipp Wernerß deß Schumachers vnd burgers alhier eheliche tochter (unterzeichnet) Johan lut wich deißer alß hochzeiter, + handzeichen der hochzeiterin (i 97)

Jean Louis Deisser loue la maison au gentilhomme Philippe Bechtold de Weitersheim

1709 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 211-v
Joh: Ludwig Deißer schneider
in gegensein S.T. Jr Philipp Bechtold von Weitersheim
verliehen seine behaußung allhier im Scharlachgäßlein gelegen, nichts außgenommen auf j. jahr lang anfangend auf Joh. Bap: 1709 – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 lb

Jean Louis Deisser loue la maison au marchand Ewaldt Debock

1710 (ut supra [8.7.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 439
Joh: Ludwig Deißer schneider
in gegensein Ewaldt Debocq handelsmann (Ewaldus debocq)
seine behaußung sambt dem nebenshäußlein allhier ahm Scharlachs gässlein gelegen nichts außgenommen, auf 2 jahr lang anfangend auf Mich: 1710 – um einen jährlichen Zinß nemlich 105 fl.

Anne Marie Werner meurt en 1735 en délaissant une fille, Susanne Marie, femme du boutonnier Jean Jacques Anthoni. L’inventaire est dressé dans la maison de son gendre rue du Vieil-Hôpital. L’actif de la succession s’élève à 138 livres, le passif à 10 livres.
1735 (22. 9.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 67)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren: v. tugendsame Fraw Anna Maria Deüßerin gebohrne Wernerin, weÿl. des Ehrenhafften Meister Johann Ludwig Deüßers geweßenen Schneiders und burgers alhier hinderlaßene Wittib nunmehr seel. nach ihrem den 26. Augusti Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf erfordern und begehren der Ehren: und tugendsamen Frauen Susannæ Mariæ Anthonÿn gebohrnen deüßerin, der abgeleibten frauen seel. mit vorernanntem ihrem Verstorbenen Ehemann ehelich erzeügter dochter und ab intestato verlaßener einiger Erbin, mit beÿstand H Johann Jacob Anthoni, Knöpffmachers und burgers alhier, dero geliebten Ehemanns, ersucht (…) So beschehen in Straßburg den 22.ten 9.bris 1735.
In einer alhie Zu Straßburg ane dem Spitalgäßlein gelegener der Erbin Ehemann obgemelt, Zuständiger behaußung ist befunden word. wie folgt.
Eigenthumb ane einem Gädlein. Item ein Gädlein, vor der Großen Metzig (…)
Summa des Eigenthums ane einem Gädlein 67, Sa. haußraths 39, Silber 18 ß, Sa. Activ: Schulden 30, Summa summarum 138 lb – Schulden auß em Erbe Zubezahlend 10 lb, Nach deren Abzug 137 lb

Jean Louis Deisser et Anne Marie Werner vendent la maison au marchand Ewaldt Debock moyennant 1 000 livres

1711 (ut supra [14. sept.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 516
(1000) Joh: Ludwig Deißer schneider und Anna Maria geb. wörnerin
in gegensein Ewaldus de Bock handelsmann
hauß Hoff nebens hauß samt allen deren gebäuen, rechten und zugehörden in der Scharlachgass, einseit neben Joh: Teutsch weinhändler anderseit neben H. von Türckheim hinten auf Johann Friedrich Klein den metzger – um 500 und 200 pf verhafftet, um 300 pfund

Le marchand réformé Eduald de Bocq, originaire de Schwammerdamm et sa femme Elisabeth Holdegger sollicitent le droit de bourgeoisie pour eux et pour leurs enfants. L’enquête montre qu’ils ont la fortune réglementaire. L’assemblée transmet la demande au Grand Sénat
1699, Conseillers et XXI (1 R 182
(p. 154) Montags den 31. Augusti 1699 – Eduald de Bocq d. handellßmann, uxor et liberi pro Civilegio obtinendo.
Kun Ersch. herr Eduald de Bocq von Schwammerdamm handelßmann vnd Frau Elisabetha Holdeggerin für sich vnd ihre Kinder prod. schrifftlich recess ahne statt mündlich mit beÿlagen Num. 1. biß 4 pro Civilegio obtinendo. Erk. H. XV. Weßner und H. Imber deputirt.

(p. 157) Montags den 14.t Septembris 1699. – relation wegen Eduarden de Bocq pro Civilegio obtinendo.
H. XV. Weßner vnd H. Rathherr Imber referiren, daß Sie der am 31. Aug. iüngst ergangenen Erkanntnus Zu folg nicht ermangelt haben, das von H. Eduard Bocq dem handelßmann von Schwammerdam vbergebenes Memoriale vndt beÿlagen pro obtinendo Civilegio pro se uxore et liberis Zu vndersuch. da sich dann befunden daß vermög einer durch H. Notarium Langen auffgesetzten Designation der Implorant vermögen auff 1100 lb in effectii vnd baarem gelt sich belaufften vnd auch der Implorant mit geleister handtrew behabet habe, daß ged. marchandises nicht allein ihme eÿgenthümblich Zugehörten, sondern auch würcklich so viel vnd noch ein mehreres werth weren. Erk. Werden die Imploranten an E.E. Großen Rath cum recommandatione Zur auffnahm in das burgerrecht gewiesen.

Etat de la fortune d’Ehewald de Bock et de sa femme Elisabeth Holderecker
1699 (5. 7.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 46) f° 445
Designatio der Jenigen Nahrung welche /:salvis titulis:/ Herr Ehewaldus de Bock, handelsmann und Fraw Elisabeth de Bock, gebohrene Holdereckerin, beede Eheleuthe anjetzo würcklichen besitzen, auch mir Notario würcklich. Vorgewießen haben d. 5. 7.bris 1699
Erstlichen ane haußräthlichen Mobilien 500, Item 30 stückhen gemacht und gefarbtem seidenen Atlaß 250, Item 40 stuck baumwollen thuch 200, Item ane Porcellanen Geschirr pro 100, Item ane holländischem weißen leinwath vor 200, Item ane Eau de la Reine und Liquuers pro 150, It. ane Gelt 100
Summa 1500. lb. d.

Fils d’Abraham de Bocq de « Swamerdam », Edevald de Bocq et sa femme Elisabeth Holdeckin, de Saint-Gall, achètent le droit de bourgeoisie en 1699. Les deux enfants suivent la coutume
1699, 3° Livre de bourgeoisie p. 1221
Edevaldus De Bocq Von Swamerdam der handelßmann, Weÿl. Abraham de Bocq gew: Amptmanns daselbst hint. sohn Vnd Elisabetha Holdeckin Von St. Gallen, seine haußfraw erkauffen das Burgerrecht pro 6. gold fl. und 16 ß so bereits auf d. Pfenningth. erlegt mit ihren 2. Kindern ist es beÿ lrdnung Gelaßen worden, vnd werden beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, Jurav. 16. Dito [7.br] 1699.

Litige entre la dame de Bocq et le tailleur Daniel Reiniche qui n’a pas employé tout le tissu fourni pour faire une chemise de nuit.
1704, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 141-v) 1° Julÿ 1704 – Daniel Reiniche Klagt wider Madame de Bocque, Kauffmännin, daß sie ihme beschuldige, er habe nicht die jenige 5. Parißer Stäb Zu einem nachtrock gebraucht, sondern wäre weniger darbeÿ, deß wegen er denselben anzumeßen bittet, und nach befindung der sachen satisfaction ihme geben Zulaßen, Zu dem ende herr Johannes Kreder und herr Lucas Schaaff abgeordnet worden, so befunden, daß nicht völlig fünf Stäb darbeÿ wären, sondern ¾ oder ½ stab vf das wenigste fehlen.
Erkandt soll sich deß wegen mit mad debocq abfinden ihro 3. fl. davor Zahlen, das vflaggelt bringen laßen und den Articul mit 1. lb d beßeren, auch den manteau vf seinen Costen wider machen oder machen laßen, so dazu ihme Zeit 14. tag Zu Zahung angesetzt, ref. expensis.

Ewald de Bock est autorisé à loger des étudiants comme le veut la coutume malgré l’opposition de la tribu des Fribourgeois
1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
(f° 314) Sambstags den 23. Novembris 1715. – Ehewald de Bock pt° pensionnaires
Römer noîe Ehewald de Bock burgers vnd handelßmanns allhier prod. vnderth. Memoriale vndt bitten handelt innhalts. Erk. ahne vorige herren gewiesen [Obere Vngelts herren]

(f° 332) Sambstag den 7.ten Decembris – Ewaldus de Bocq pt° pensionnaires
Iidem [Obere Vngelts herren] per Eund. [Secretarium] laßen referiren, daß Herr Ewaldus de Bocq der handtelsmann allhier gegenwärtiges Memorial übergeben, dahingehend, daß ihme Von E. E. Zunfft der Freÿburger gar gemuthet worden daß große Umgeldt, gleich wie die aubergisten zu bezahlen, und deßwegen an MGHhherren verwießen, auß ursachen er einige herren studiosos in der Kost halte, da er doch ein handelsmann und kein cabaretier seÿe, mit unth. bitt, seine Kostgänger fortspeißen Zu dörffen, ihme gnädig zu erlauben. Beÿ der deputation habe man ihn befragt, ob die studiosi quæstioniis immatriculirt worden oder weren, habe er mit ia geantwortet, anbeÿ sich dahin offerirt, daß er einen schein Von Herren Rectore deßwegen einlifferen wolte, man habe auch herren Dahler, den alten Zunfftmeister beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger Zured gesetzt, der vermeldet, wie gedachte Zunfft darzu komme, daß sie dem Imploranten Kostgänger Zu speißen verwilligen solten, in deme nicht nur Gemeine Statt am Ungeldt darüber leidete, sondern auch den würthen großer schaden Zugefügt würde. auff welches hin die herren deputirte dem Imploranten einem schein Zur handt Zu bringen aufferlegt, den er auch von Herren Dr. Foltzen alß Rectore erhalten unterm dato 5.ten Xbris 1715. laut deßen die quæstionirte studiosi immatriculirt seÿen, sonsten waß deßen petitum belange, so seÿe jeden männiglichen bekandt, daß ie und alle Zeit üblich geweßen, daß die Burgere die immatriculirten studenten nicht nur logiren, sondern auch in essen und trincken erhalten dörffen und wann solche nicht mehr gestattat, sondern man die stusiosos obligiren wolte in den würths haüßern Zu logiren, die Universität gäntzlichen in abgang kommen würde, dahero man darvor gehalten, daß es beÿ bißheriger alter observantz gelaßen mithin ihme de bocq die bereits habendte pensionnaires ferner Zu behalten, Vergönnet werden könte, mit dem anhang, daß er Keine andere als die immatriculirt seindt, recipiren solte, die genehmhaltung Zu MGHherren stellend. Erkandt, beliebt.

Sépulture de Marie, veuve d’Ewald Debocq
Sépulture, Mariage (réformés, f° 65)
Maria hr. Eduald Debocq, nach tod hinterlassene Wittib, starb d. 13. Jan 1734. begraben d. 13. dito auf St. Urban Æt. 66 (i 74)

La maison d’Ewald Debock est vendue par adjudication judiciaire au manant Jacques Philippon

1718 (20. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 613-v
Auf Erkantnus Gnädiger herrn Räth und XXI.ig vom 26. Novembris jüngst ist folgender Actus enregistrirt worden
extractus Ganth Protocolli der Statt Straßg. sub dato dienstags den 24. Novembris 1718
In Sachen H. Jean Grondel Capitaine unterm Elsaßischen Regiment, Klägers
Contra Edvaldt Debock den geweßten und außgetrettenen handelsmanns beklagten
H. Jacques Philippon alß meistbietenden jedoch vi ratificatione unßerer Gnädigen Herren Räth und ein und zwantzig, weilen derselbe kein burger
Nach deme deß beklagten eÿgenthümliche zweÿ ahn einander liegendte häuser und hoff auch hoffstatt so gelegen in dem so genanten Scharlachgäßel, einseit neben Tit: den wohlgebohrnen herren von Girtigheim XV.ern anderseit neben Joh: Teutsch dem Weinhändlern hinten auf N. Hetzels Garten vornen auf d. Scharlach gäßel, wegen klägers habenden forderungen und d. in kraft producirter Arrêt von hohen königlichen Rath in Colmar vom 9. Junÿ 1718 und darauf von E.E. kleinen Rath vom 18. August ohnlängsten ertheilten erkantnus (…) um den anschlag der 4310 livres oder 2155 gulden
extrahirt den 25. nov. 1728

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient l’adjudication au manant Jacques Philippon. Un acte de vente devra être passé à la Chambre des Contrats.
1718 Conseillers et XXI (1 R 201)
(p. 150) Sambstag d. 26. Nouembris – Jacques Philippon der Schirmer halt an umb Confirmation der in der Ganth geschehenen adiudication Zweÿer Häüser. – Erhalt solche mit gewissen Conditionen.
Lt. Gug, Nôe Jacques Philippon des Schirmers allhier, bericht unterthänig, daß ihme krafft mitkommenden Extractus aus dem Ganth Protocoll sambt beÿlag Num. 1. d. 24.ten huius Zweÿ an einander gelegene Häüser. sambt Hoff und Hoffstatt in dem so genandten Scharlach Gässel gelegen, umb den Anschlag der 4310. Liures alß meistbietendem eÿgenthümblich adiudicirt Worden, Weilen aber derselbe kein burger ist, als bitt Er Euern gnaden obrigkeitliche Ratification. ist Erkandt, wird die in der Ganth geschehene adiudication der Vorgemelten Zweÿ Häüßer cum appertinentÿs mit diesem anhang Obrigkeitlichen Confirmirt und bestättiget, daß Selbige in gegenwart H. XV.er Leiterspergers und H. Rth. Biloni als hierzu insonderheit Deputirten Commissariorum in hiesiger Contract: Stub solle enregistrirt Werden, und der Implorant sich allen in deren Ordnungen enthaltenen Clausulen Conditionen und Bedingnußen außer dem Einstandts Recht per Reuersales daselbst Zu submittiren schuldig seÿn. Obige herren Deputati seind auch den bescheid anzuzeigen denominirt worden.

Jacques Philippon et sa femme Elisabeth Vilain font baptiser des enfants à Strasbourg à partir de 1698.
Baptême, Saint-Louis (cath. p. 219) Hodie 19. Mensis Octobris anni 1698 Joachim filius Dni Jacobi philippon hic commorantis et Elizabethæ Vilen eius uxoris natus est die 20. baptizatus a me infra scripto. Patrinum habuit Dnum D. Joachim De Belleville Ducem hortarum urbe argentinensis, Matrinam vero Mariam Bouvier viduam Joannis Danielie Wirtz olim argentinæ Consulis (signé) Jouachim belleville, J Philippon, Marie Wurt (i 117)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 333) Hodie 4. Mensis Januarÿ Anni 1702 Agatha filia Jacobi Philippon et Elizabethæ Villain eius uxoris nata est die 25. baptizata a me infra scripto. Patrinum habuit Dnum Joachim De Belleville Ducem hortarum Præsidÿ Argentinensis, Matrinam vero dnamAgatham Rousselot uxorem Dni de Sy Milian& hic commorantis (i 175 – † 3 mai 1704 p 85 i 46)

Baptême, Saint-Louis (cath. p. 6) Hodie 15. Augustu anni 1706 Renatus Jacobus filius Jacobi Philippon hic commorantis et Elizabeth Villain eius uxoris natus est die 17. baptizatus a me infra scripto. Patrinum habuit Dnum Renatum Pin Quæstorem munitionum Alsatiarum, Matrinam vero Magdalenam Bernard filiam Dni Bernard Dno Intendanto asecretis* (i 6)

L’aide major Joachim de Belleville institue pour son héritière sa cousine Elisabeth Vilain, femme de Jacques Philippon
1716 (21.10.), Not. Humbourg (6 E 41, 38)
21 octobre, Testament – fut present en personne Sieur Joachim De Belleville, Ayde Major de Cette ville de Strasbourg y residant Paroisse de Saint Louis, parfaitement sain de Corps et d’esprit (…) lequel pour la bonne amitié qu’il a dit porter
à Dle Elisabeth Vilain Sa Cousine femme du Sieur Jacques Philipon, demeurant actuellement en cette dite Ville et Les recompenser des bons et agreables services qu’jls Luy ont rendu depuis environ vngt un ans et qu’ils sont en estat de Luy Continuer Cy après jusqu’à son deceds
a Reconnu et Confessé avoir par Ces présentes fait Donation pûre, simple et jrrévocable a ladite Dle Elisabeth Vilain sa Cousine, ses heritiers en Ligne directe et non à d’autres du Costé de son dit Marit, que en Cas de survivance a elle et a ses Enfans sera seulement usufruitier de cette donation (…)
Sçauoir 480 livres de rente Constituée au profit dudit sieur Donateur sur les Aydes et Gabelles de France par Contrat passé par Messieurs Les Prevost des Marchands et Eschevins de la ville de Paris pardevant M° Simon François Langlois et Marquis desnots Conseillers du Roi, Notaires Garde Nottes et Gardes Scel de Sa Majesté au Châtelet de Paris en datte du 18 octobre 1714 au principal de 12.000 livres

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 211)
Die 23. Aprilis anni 1717 mortuus est omnibus Ecclesiæ sacramentis munitus Dnus Joachim de Belleville aide maior huius Civitatis et sepultus est die 24. eiusdem mensis in Ecclesia nostrâ (i 112à

Le jardinier Jacques Philippon et Elisabeth Villain hypothèquent la maison au profit de Jean André Faull

1719 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 389
Jacques Philippon manant et jardinier d’icy et Elisabeth Villaine assistée du Sr Jean Thomas Vaissart et Sr André Wachter deputés de la part du petit sénat
à Mr Jean André Faull 2000 livres tournois faisant 500 livres pfenning
hypothèquent leur maison de devant et de derrière avec tous ses droits appartenances scituée icy im Scharlachgäßel, d’un côté Mr de Maccau de l’autre Jean Teutsch marchand de vin derrière au jardin de Hetzel

Jacques Philippon et Elisabeth Villain constituent un titre clérical au profit de leur fils Joachim
1723 (19.8.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 978)
Titre presbytéral du 19 aoust 1723 – sont comparus En personne Sieur Jacques Philippon Et dem.lle Elisabeth Villain son Epouse de Luy duement autorisée à L’effet des p.ntes, Manans de Cette ville de Strasbourg, y demeurant près le Gouvernement, Lesquels de leur bon gré (…) pour la bonne Amitié qu’ils portent
à Joachim Philippon Leur fils, Et pour le desir Et affection qu’ils ont qu’il puisse parvenir aux saints ordres de prêtrise, selon Les statuts et ordonnances de L’Eglse Catholique Apostolique et Romaine, ont quitté, Ceddé et Baillé (…) par forme d’avance de droit successif pour son titre presbytéral,
Sçavoir la somme de 4000 Liures faisant le tiers de celle de 12.000 Liures produisant actuellement 300 livres de rente annuelle et perpetuelle Crée et Constituée sur l’hotel de ville de paris par Contrat passé devant Desnots et Langlois Notaires à paris le 18 octobre 1714 au profit de deffunt sieur Joachim de Belleville ayde Major de cette ville, Lesquels Contrat Et rente annuelle et perpetuelle de 300 livres appartiennent aux sieur et damlle Comparans Comme Etans les seuls heritiers dud. Deffunt sieur de Belleville (signé) Philippon, + Marque de dlle Elisabeth Villain

Notice sur Joachim Philippon dans le répertoire du clergé d’Ancien régime de Kammerer
(Kammerer n° 3882) Joachim Philippon ° 19.10.1698 Strasbourg St Louis de Jacques et Elisabeth Villen – ét. log. 6.1719 de Str. (UES 20) – ti. sac. 19.8.1723 par Jacques et Elisabeth Villain manants (6 E 41 978)
vic. Phalsbourg 26.2.1728 – 4.4.1730
c. La Petite Pierre 22.11.1729 (M Weiterswiller)
c. Vendenheim 8.12.1732 – 4.10.1742
c. Niederroedern 30.12.1742 – 3.9.1747 « retourné à Seltz trouvé mort le lendemain sans connaissance dans un précipice », lettre du suffragant 9.10.1747 (G 1945) – son p. Jacques † Fort Louis 17.2.1748)

Joachim Philippon loue au nom de son père la maison à François Arnaut Goujon au nom du bureau des logements militaires

1728 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 112-v
H. Joachimus Philippon Priester Straßburger Diocoes und vicarius zu Pfaltzburg als bevollmächtigter seines vatters Jacques Philippon allhießigen Schirmers und vormahligen gärttners
in gegensein S.T. H. Frantz Arnold Goujon Ein und Zwantzigers und assessori beÿ hießigen Löbl. Einquartierungs Collegÿ, innahmen besagten Collegÿ
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ahn dem Scharlachgäßlein, einseit ein eck ahne demselben anderseit neben H. Stättmeister von Hürttigheim hinten auff H. Ambtmann Kämpffers gartten – nichts davon als im Vordern hauß eine stiege hoch eine kleine Stueb Kammmer und Kuchen so der verlehner sich zu seinem gebrauch vorbehaltet ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – wobeÿ verglichen worden, daß entlehnende Einquartierungs: Stub währender lehnung Camin Bronnen und Secret auf ihre cösten säubern und ausführen zu laßen – um einen jährlichen Zinß nemlich 1000 gulden

Joachim Philippon hypothèque au nom de son père la maison au profit de (François) Œsinger, greffier de la Chambre des Contrats

1730 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 41
H. Joachim Philippon Priester und Pfarrer zu Lützelstein Pfaltz Bürckenfeldischern herrschafft von hier gebürtig für sich selbst und als mandatarius seines vatters H. Jacque Philippon des hießigen schirmers
in gegensein H. Actuario Oeßinger J.U. Licentiati et cancellariæ Contractuum Actuarÿ – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten alhier am Scharlachgäßlein ohnfern dem Gouvernement, einseit neben H. Stättmeister von hürtigheim anderseit ist ein Eck ahn ged. gäßlein hinten auff H. Ambtmann Kempffer

Joachim Philippon hypothèque au nom de son père la maison au profit d’Anne Marie Engelbach, veuve d’Elie Brackenhoffer

1730 (20.12.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 547
H. Joachim Philippon Priester und Pfarrer zu Lützelstein Pfaltz: Bürckenfeldischer herrschafft von hier gebürtig für sich selbst und als mandatarius seines vatters Jacob Philippon des Schirmers der sich anjetzo beÿ ged. seinem sohn zu Lützelstein auffhaltet
in gegensein S.T. Fr. Annæ Mariæ geb. Engelbachin weÿl. S.T. H. Eliæ Brackenhoffer gewesten Ammeisters und dreÿzehners hinterlassener Fr. Wittib geschwornen Curatoris S.T. H. Johann Bernhard Hennenberg, Fünffzehen secretarÿ – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne dem scharlachgäßlein ohnfern dem Gouuernement einseit neben S.T. H. Frantz Joseph von hürtigheim Stättmeister und Fünffzehner anderseit ein eck ahne ged. Gäßlein hinten auff H. Ambtmann Kämpffer

Nouvelle hypothèque au profit de François Œsinger

1736 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 813-v
H. Joachim Philippon Priester und Pfarrer zu Vendenheim für sich selbst und als gewalthaber seines vatters H. Jacques Philippon schirmers alhier so sich dermahlen beÿ seinem vorbemelten H. Sohn zu Vendenheim auffhaltet
in gegensein H. Franscisi Oesinger J.v.Lti. und C. Contr: actuarÿ – schuldig seÿen 375 pfund
unterpfand, Eine behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, hoff, hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Scharlach gäßlein ohnfern dem Gouvernement, einseit neben S.T. H. Stättmeister von Hürtigheim anderseit neben ged. gäßlein hinten auff H. Ambttmann Kempffer

Joachim Philippon hypothèque au nom de son père la maison au profit de la Commanderie Saint-Jean

1738 (7.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 992)
Obligation du 7° May 1738 – fut present le Sieur Jacques Philippon cy devant Bourgeois aud. Strasbourg demeurant actuellement et ordinairement à Vendenheim, par le Sr Joachim Philippon, son fils prestre Curé de Vendenheim fondé de procuration du 4 fevrier dernier (lequel a déclaré devoir)
à La Commanderie St Jean de cette ville, Ce acceptant par led° Notaire La somme de 450 Liures pour pareille qui luy a esté prestée et delivrée manuelement le 20 feurier dernier pour employer a ses besoins et necessités
hypothèque, deux maisons à luy appartenantes Scizes en Cetted° ville rüe ditte Scharlach gaß ainsi qu’elles luy ont esté adjugées par enchere en l’année 1718 et qu’elles se contiennent avec leurs appartenances et dépendances Monsieur François Joseph de Hurtigheim d’une part et Jeant Teütsch le marchand de vins d’autre part Par derrière N Hetels garthen et par devant Lad. rue de Scharlach gaß

Jacques Philippon meurt à Fort-Louis le 17 février 1748
Sépulture, Fort-Louis (cath.)
Anno domini 1748 die 17 mensis februarii mortuus est Jacobus Philippon pater Sni Joachimi Philippon defuncti parochi in Nider Rödern sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis munitus et die sequenti (…) sepultus est in Cœmeterio Ecclesiæ loci (i 24)

La maison diu jardinier Jacques Philippon est vendue par adjudication judiciaire à la poursuite de François Œsinger. L’acquéreur est le marchand de vins Jean Georges Hammerer.

1739 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 586
Ganth kauff – Donnerstag d. 26. nov. 1739, In Sachen H. Dni Francisci Ösingers Contractuum Actuarÿ, Klägers C. Jacques Philippon den garttenmann Bek.
an H. Johann Georg Hammerer dem weinhändler
Ist deßen eigenthümlichen behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, zugehörden und rechten ahne dem Scharlachgäßlein, einseit neben S.T. H. Stättmeister von Hürttigheim, anderseit neben weÿl. Johann Teutsch dem weinsticher zunfftbüttels, hinten auff H. Ambtmann Kempffer – um 1520 fl.

Les experts estiment la maison à 600 livres lors de l’inventaire dressé en 1742 après la mort d’Anne Chrétienne Hund, femme de Jean Georges Hammerer.
Jean Georges Hammerer vend en 1746 la maison pour 1100 livres à son voisin François Joseph de Hürtigheim (François Joseph de Mackau) qui la réunit à la sienne. Les deux maisons partagent la même destinée jusqu’en 1861.

1746 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 481-v
H. Johann Georg Hammerer der weinhändler E.E. großen Raths alter beÿsitzer und deßen in erster Ehe mit weÿl. Fr. Christinæ geb. Hundin erzeugte 4 kinder Maria Helena, Maria Francisca, Frantz Antoni und Maria Elisabetha der Hammerer, deren vogt Johann Hebenstreit der hauptkandt beÿ E.E. Zunfft der Schmidt
dem hochwohlgebornen H. Frantz Joseph von Hürtigheim des Stättmeisters und XV. versteigerung
eine behausung, nebens gebäuden, hoff und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem Scharlachgäßlein, einseit neben dem H. Käuffer, anderseit neben weÿl. Johann Teutsch wittib und erben, hinten auff H. Ambtmann Kempffer – als ein am 26. Novembris 1739 ane der ganth ersteigtes guth – um 1100 pfund

François Joseph de Hürtigheim hypothèque la maison qu’il vient d’acquérir et celle dont il était déjà propriétaire au profit d’Anne Marie Richaut, veuve du commandant de bataillon Jacques Knopfflin

1746 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 483
hochwohlgebornen H. Stättmeister und XV. Frantz Joseph von Hürtigheim
in gegensein Fr. Anne Marie geb. Richaut weÿl. H. Jacques Knopfflin gew. commandant eines Batalions unter dem Löbl. Schweitzer regiment Monin wittib, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung, 1000 lb
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, nebens gebäu, hoff und hoffstatt ane dem Scharlachgäßlein, einseit neben dem H. Stättmr selbst, anderseit neben weÿl. Johann Teutsch wittib und erben hinten auff H. Ambtmann Kempffer
ferner eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt alhier ohnfern dem Gouvernement, einseit neben erstbeschriebenes hauß, anderseit neben H. Dr Gloxin, hinten auff vorgemelten H. Ambtmann Kempffer

Après avoir vendu en juin 1861 la maison du nord à Paul Cadé, Athénaïs Léopoldine Husson vend la maison située au sud au mois d’octobre suivant au menuisier Daniel Steurer et à sa femme Salomé Carlen pour 16 000 francs

1861 (3.10.), Victor Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 870 (3021) n° 53 du 10 oct.
ont comparu Monsieur Félix Eléonore Langlois, propriétaire demeurant au Neuhoff banlieue de Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Madame Athénaïs Léopoldine Husson, sans état, demeurant à Metz, épouse séparée quant aux biens de M. Edouard Henri Leandre de Bony de Lavergne, avocat et ancien négociant domicilié en ladite ville aux termes de sa procuration (…) lequel a par les présentes vendu (…)
à Monsieur Daniel Steurer, menuisier et sous son assistance et autorisation à Dame Salomé Carlen, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, impasse Sainte Elisabeth numéro un, acquéreurs solidaires, ci présents et acceptant
Désignation. Une maison d’habitation sise à Strasbourg rue de l’Ecarlate N° 3, composée de trois corps de bâtimens avec écurie, remises, cour, pompe, aisances et dépendances tenant d’un côté à la propriété des hospices, de l’autre à Monsieur Cadé cafetier et à Mademoiselle Ehrhard propriétaires d’une maison portant le même numéro que celle présentement vendue par devant la rue, par derrière Monsieur Hecht, ainsi que cet immeuble se poursuit et comporte (…) et même tous les objets mobiliers se trouvant actuellement dans les bâtiments et appartenant à la dame venderesse, notamment les fourneaux avec leurs tuyaux, pierres et cendriers, et les volets.
Origine de la propriété. L’immeuble vendu appartient à Mad° de Bony pour lui avoir été abandonné avec d’autres valeurs en remplissement de ses droits dans la succession de Madame Joséphine Elisabeth Marie Roget sa mère en son vivant veuve de M. Jean Baptiste Nicolas Léopold Husson, contrôleur des tabacs en retraite à Strasbourg aux termes de l’acte de liquidation et partage de ladite succession dressé par M° Victor Noetinger le 31 mai 1859. Il dépendait de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre Monsieur et Madame Husson aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Pernet et son collègue, lors notaires à Metz le 9 mai 1807 pour avoir été acquis par Monsieur Husson avec la maison voisine de Marguerite Antoinette Victoire Fonrouge épouse de M. Joseph Peyrot, de Monsieur Valentin Juste Fortuné Fonrouge garde magasin des vivres, de Monsieur Antoine Jean Baptiste Fonrouge, élève en droit et consorts demeurant à Strasbourg, et héritiers sous le bénéfice d’inventaire de la succession de Madame Marie Salomé Victoire Clavey épouse en premières noces de Monsieur Raymond Antoine Jean Fonrouge, vivant directeur des vivres à Strasbourg, suivant adjudication tenue à l’audience des criées du tribunal civil séant à Strasbourg, en suite de surenchère du sixième le 6 août 1818, transcrite au bureau des hypothèques de ladite ville le 18 du même mois d’août volume 108 numéro 58. Mais il est devenu la propriété exclusive de Madame veuve Husson pour lui avoir été abandonné en paiement de ses reprises par les héritiers de son mari aux termes de l’inventaire dressé après le décès de ce dernier par M° Charles Noetinger le 14 décembre 1854. Dans un acte reçu par M° Lex lors notaire à Strasbourg le 30 décembre1820 et portant quittance de la presque totalité du prix de vente de Monsieur Husson il est dit que Madame Fonrouge née Clavey avait recueilli l’immeuble dont il s’agit dans la succession de Monsieur François Xavier Clavey son père vivant propriétaire à Strasbourg dont elle était l’unique héritière aux termes d’un acte de liquidation et de partage dressé par M° Laquiante alors notaire à Strasbourg le 10 juin 1807. Et que Monsieur Clavey l’avait acquis de Madame Marie Angélique Fitte de Soucy veuve de feu Monsieur Louis Léonore de Mackau de Hirtigheim vivant Stettmeister de la Ville de Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication sur saisie réelle dressé au Directoire du corps de la noblesse immédiate de la basse Alsace le 20 mai 1776.
Charges et conditions (…) Servitudes déclarées. D’un contrat reçu par M° Victor Noetinger le 27 juin dernier dont les acquéreurs déclarent avoir parfaite connaissance contenant vente par Madame de Bony à Monsieur Paul Cadé cafetier et à Mademoiselle Marie Anne Ehrhardt sans profession les deux demeurant à Strasbourg de la maison contiguë à celle présentement vendue et portant le même numéro est extrait littéralement ce qui suit au sujet des servitudes. I. au premier étage de celui du corps de bâtiments vendu se trouvant du côté de la propriété réservée par la Dame venderesse il se trouve établi des commodités donnant dans ladite propriété, commodités dont les conduits aboutissent à une fosse d’aisances creusée dans la cour réservée. II. au premier étage et au rez de chaussée du même corps de bâtiment se trouvent des jours ou ouvertures et deux portes donnant sur la propriété réservée. Ces servitudes ont donné lieu aux conventions et obligations suivantes entre les parties qui s’engagent à les exécuter poncuellement savoir En ce qui concerne les commodités, la Dame venderesse sera tenue de souffrir constamment telles qu’elles existent actuellement les commodités avec les conduits susmentionnés en faisant partie de l’immeuble vendu, elle devra permettre que les acquéreurs y fassent même par la propriété réservée toutes les réparations, améliorations et même reconstructions nécessaires ou utiles et qu’ils fassent écouler les produits et matières fétides provenant de leur maison dans la fosse d’aisances dont il a été parlé, moyennant quoi les produits et matières lui appartiendront exclusivement, sous la condition toutefois d’être seule chargée des frais de réparations et de reconstruction de la fosse. Les acquéreurs devront faire réparer à leurs frais chaque fois que cela sera nécessaire les commodités et conduits dont il s’agit.
En ce qui concerne les jours et portes. La Dame venderesse devra conserver les jours et ouvertures mentionnées plus haut tels qu’ils sont établis en ce moment. Elle ne pourra exiger qu’ils soient garnis d’autres barres ou treillis que de ceux y existant aujourd’hui, ni invoquer les articles 675 et suivants du code Napoléon pour demander des modifications à l’état actuel des choses. Elle fera murer à ses frais, dans le délai d’un mois à partir de ce jour, les deux portes dont il a été parlé, mais du côté de la maison réservée seulement, et de manière à ce que les escaliers des acquéreurs ne soient pas atteints.
Quant à acquéreurs, il ne pourront apporter aucune modification à l’état actuel des choses, en ce qui concerne les jours et ouvertures, ils n’auront que le droit d’y faire les réparations nécessaires à leurs frais. En ce qui concerne les eaux pluviales, la Dame venderesse sera tenue de souffrir que les eaux pluviales provenant de la maison présentement vendue s’écoulent sur sa propriété, contrairement aux dispositions de l’article 681 du code Napoléon. Elle ne pourra exiger que les acquéreurs établissent des chenaux le long des toits. – Prix 16.000 francs
acp 502 (3 Q 30 217) f° 85 du 5.10.

Daniel Steurer épouse en 1848 Salomé Karlen, originaire de Bouxwiller
Mariage, Strasbourg (n° 110) Du 30° jour du mois de mars 1848 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Daniel Steurer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 mars 1824 à Strasbourg, Menuisier, fils de David Steurer, Journalier et de Marie Salomé Gaertner, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants
et Salomée Karlen, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 juin 1821 à Bouxwiller (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Philippe Karlen, cuvetier domicilié à Bouxwiller et de feu Christine Schmidt, décédée à Bouxwiller le 24 janvier 1833 (signé) Johann Daniel Steuer, Salome Karlen (i 22)

Registre de population, 600 MW 316 (1850 sqq)
Steurer, Daniel, Strasbourg 24, h.m., maître menuisier, luth., français, (à Str.) d.s.n
id. Karlen, Salomé, 22, f.m., sa femme, luth., français, (à Str.) 1840
id. Gustave, Strasbourg 53, g. son fils
id. Julie, 55, f. sa fille
Gaertner, Sophie, Strasbourg 37, f. servante – délogée hors la porte d’Austerlitz 5
Mathis, Edouard, Strasbourg 39, g. appr. menuisier
rue Ste Elisabeth 14 / 1 (délogé) 30 7.bre 1861)
Rue de l’Ecarlate 5

Daniel Steurer et Salomé Carlen vendent la maison aux Hospices civils en 1882.

1882 (29.6.), Strasbourg 1 (220), Not. Alfred Ritleng aîné n° 11.867
ist erschienen Frau Sarah Koch Wittwe des Herrn David Halbronn, Eigenthümerin wohnhaft in Strassburg, handelnd in der Eigenschaft als Spezial bevollmächtigte des Herrn Jean Daniel Steurer, Eigenthümer & der Frau Salomé Carlen dessen Ehefrau beisammen in Strassburg wohnhaft (welche erklärte zu verkaufen)
an den Civil-Hospizien der Stadt Strassburg, für welche hier gegenwärtig ist, stipulirt & annimmt Herr Julius Klein, Mitglied des Verwaltungsrathes der besagten Hospizien wohnhaft in Straßburg zu diesem Zwecke besonders delegirt auf Grund eines Beschlusses des Verwaltungsraths der besagten Hospizien unterm Datum am 7. Juni 1882
Ein zu Strassburg Scharlachgaße N° 5 gelegenes Wohnhaus bestehend aus drei an einander grenzenden Gebäude mit Stallung, Remise, Hof, Brunnen, Bequemlichkeiten & Dependenzien, grenzend einerseits an Besitzthum der Hospizien, anderseits an dasjenige des H. Cadé, hinten Herr Hecht, vornen die Scharlachgaß, das ganze von einer Oberfläche von ungefähr 280 Quadratmeter im Cataster eingetragen unter Section P N° 1343 und 1344 für eine Oberfläche von 250 Quadratmeter.
Im Verkaufe sind einbegriffen alle Gegenstände, welche ihrer Bestimmung gemäß als Immöbel anzusehen sind, sowie vier Oefen mit den Röhren, welche den Verkäufern angehören & ein eiserner Waschkessel.
Eigenthumsherkunft. Frau Halbronn erklärt daß die Eheleute Steurer dieses Immöbel erworben haben von Frau Athenais Leopoldine Husson in Metz wohnhaft, in Güter getrennte Ehefrau des Herrn Edouard Henri Leandre de Bony de Lavergne, Advokaten in Metz, auf Grund eines Vertrages errichtet vor Notar Noetingen zu Straßburg am 3. Oktober 1861 einregistrirt & im Hypothekenamte von Straßburg überschrieben am 10. des besagten Monats Band 870 N° 53 und von Amtswegen eingeschrieben Band 796 N° 32. Diese Erwerbung hatte statt um den Preis von 16.000 Franken oder 12.800 Mark (…). Besagtes Immöbel wurde der Frau de Bony zugetheilt im Nachlasse ihrer Mutter der Frau Josephine Elisabeth Marie Roger bei Leben Wittwe des Hn Jean Baptiste Nicolas Leopold Husson von Straßburg, auf Grund eines Liquidation und Theilungsact errichtet vor Notar Victor Noetinger zu Straßburg am 14. und 31. Mai 1859. Dasselbe hieng von den zwischen den Eheleuten Husson bestandenen Gütergemeinschaft ab, auf Grund ihres Ehevertrags errichtet vor Notar Pernet in Metz am 9. Mai 1807, wurde während derselben erworben von Frau Marguerite Antoinette Victoire Fonrouge, von H. Antoinette [si] Jean Baptiste Louis Fonrouge & Consorten von Straßburg, benefiziererben des Nachlasses der Frau Marie Salomé Victoire Clavey, Ehegattin in erster Ehe von Herrn Raymond Antoine Jean Fonrouge von Straßburg, Zufolge Versteigerungsurtheils des Civilgerichts von Straßburg & einer Versteigerung auf Notaract vom 6. August 1818, am Hypothekenamte von Straßburg überschrieben am 18. August nachher Band 108 N° 58. Dasselbe wurde aber das alleinige Eigenthum der Frau Wittwe Husson indem es ihr zugewiesen wurde für Ersatz* ihrer Forderungen durch den Erben ihres Ehemanns, auf Grund des nach seinem tode durch Notar Charles Noetinger zu Strassburg am 14. Dezember 1874 errichteten enregistrirten Inventars. In einem vor Notar Lex zu Straßburg am 30. Dezember 1820 errichteten Akte ist gesagt daß Frau Fonrouge geborene Clavey besagtes Immöbel im Nachlass ihres Vaters H François Xavier Clavey von Straßburg, deßen einzige Erbin Sie war ererbt hat, auf Grund einer Liquidations und Theilungs actes errichtet vor Notar Laquiante zu Straßburg am 6. Juni 1807, Und daß Herr Clavey dassselbe erworben hatte auf Grund einer Versteigerung auf Pfändung errichtet am Directoire du corps de la noblesse immédiate de la basse Alsace am 20. Mai 1776.
Hypothekarische Lage (…) Bedingungen des Verkaufes (…) Bezüglich der dienstbarkeiten erklärt Frau Halbronn, daß solche bestehen zu Gunsten des H. Cadé eines der Nachbaren für die Wasserleitung & die Ableitung des Abtritts, welche übrigens in den Eigenthumstitel der Verkäufer bezeichnet sind und noch Solche in betreff der existirenden Fenster. Frau Halbronn erklärt, daß in dem verkauften Hause keine Miethverträge bestehen (…) Preis 28.000 Mark oder 35.000 Franken
acp 727 (3 Q 30 442) f° 69 du 29.6.



3, rue Sainte-Elisabeth


Rue Sainte-Elisabeth n° 3 – VIII 114 (Blondel), P 1323 puis section 9 parcelle 42 (cadastre)

Maître d’ouvrage, établissement des Diaconesses – architecte, Émile Salomon (1896)


Bâtiment central et aile est (août 2014) – Bâtiment central (mars 2024) – Aile est (mars 2023) – Jonction vers l’aile ouest, étage supérieur ajouté en 1936 (mars 2024) – Aile ouest (avril 2024)

La maison qui s’étend alors jusqu’à la porte Sainte-Elisabeth est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom de Jacques Wolff dit Schœnecker. Marguerite Wolff, veuve de Georges Ringler et de Henri Obrecht, cède en 1623 à son frère Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker la partie orientale de la propriété. Georges Frédéric Wolff reconstruit en 1626 en ligne droite le mur courbe qui longe la rue ; il cède à la Ville une bande de terrain et obtient en contrepartie l’autorisation d’établir à l’étage un oriel à quatre fenêtres. Le colonel Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff en est propriétaire à partir de 1642 comme d’une maison de l’autre côté de la rue (voir le n° 12). Propriétaire pendant quelques mois, Jean Sébastien Schreiber, au service des princes de Wurtemberg, vend un jardin à l’arrière à François Reisseissen puis la maison à Jean Thomas Kau qui la revend peu après au voiturier Gaspard Schieler. La maison appartient ensuite aux bouchers Jean Georges Scheibel, gendre de Gaspard Schieler (1700-1709), Mathias Koch (1709-1729) puis Abraham Datt qui achète un jardin à l’arrière de sa maison en 1737. Une partie du terrain à l’ouest est détachée et bâtie (1709) par le cohéritier Jean Eichel qui jouit de l’usage commun du portail, du puits et des latrines. Les bâtiments représentés sur le plan Blondel (1765) ne sont plus les mêmes que ceux du plan-relief de 1727 : le bâtiment sur rue a été supprimé au profit d’un nouveau en équerre dont l’aile arrière reprend peut-être les anciens bâtiments. Le rapport dressé par les experts en 1740 mentionne que l’écurie des logements militaires est occupée par le lieutenant de roi Trélans (voir le n° 12). Les estimations (425 livres en 1717, 1100 livres en 1740, 1200 livres en 1751, 2500 livres en 1764) indiquent de nouvelles constructions entre 1751 et 1764, sans doute dues au marchand Georges Guillaume Kratz qui achète la propriété en 1759. La maison appartient ensuite à des marchands, dont les frères Menoth qui réunissent en 1792 à la maison principale la partie détachée en 1709.



Maison avant, arrière et bâtiments arrière sur la gauche, moitié gauche de l’image, Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Même endroit, plan Blondel (1765), maisons à gauche des bâtiment grisés (ADBR, cote 1 L plan 5) – Calque du plan cadastral (1837)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cour F, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue comprend deux parties, la première (s-t) qui correspond au bâtiment 113 du plan Blondel et la deuxième (t-u) au bâtiment 114 sous lequel se trouve la porte cochère (le plan Blondel représente non une vue de dessus mais l’emprise au sol comme on le voit par exemple à l’impasse des Chaudronniers). Les deux ont un rez-de-chaussée et un étage, une toiture à un ou deux niveaux de lucarnes. La cour F représente l’arrière à deux étages (1-2) du deuxième bâtiment sur rue, celui à un étage (2-3) du premier bâtiment, à l’ouest de la cour un appentis (3-4) suivi d’une remise (5-6). Une clôture ferme la cour à l’arrière. Le côté est comprend un bâtiment (69-71 ) à rez-de-chaussée et toiture à deux niveaux de lucarnes puis deux bâtiments formant équerre, le premier (71-72) prolonge le précédent, le deuxième (71-73-1) a un pignon orienté vers le nord et à l’ouest une façade à rez-de-chaussée et deux étages.
Ces bâtiments sont ceux que représente le plan de 1869, à ceci près qu’ils ont été prolongés tant à l’est qu’à l’ouest jusqu’à la limite de propriété.
La maison porte d’abord le n° 2 (1784-1857) puis le n° 3.


Plan de la cour F (plan-relief, 1830) – Plan joint à l’acquisition par la Ville (1869, ADBR cote 7 E 57-14, 174)

Le négociant Philippe Louis César Auguste Debenesse est propriétaire de la maison de 1816 à 1843. Il la vend à l’entrepreneur de travaux publics Jean Geyelin qui fait faillite deux ans plus tard. La maison sert de placement dotal à Eugénie Albertine Dreyfuss, femme du professeur de physique Pierre Augustin Bertin Mourot. La Ville acquiert en 1869 la propriété occupée par le pensionnat Knoderer, voisine du haras qu’elle possède déjà, pour reconstituer le capital de biens aliénés. Elle achète ensuite le numéro 5 en 1870 et le numéro 7 en 1872 puis revend le tout en 1880 à l’établissement des Diaconesses qui acquiert en outre le numéro 9 en 1894.
L’établissement des Diaconesses charge en 1895 l’architecte Emile Salomon de construire un nouveau bâtiment à la place des anciens n° 3, 5, 7 et 9 qui sont démolis en février 1896. L’établissement cède à la Ville le terrain qui dépasse de l’alignement devant le n° 3. Le gros œuvre est terminé en novembre 1896, les deux bâtiments en aile ont deux étages, le bâtiment central trois étages, le bâtiment en aile dans la ruelle des Cornets deux. Les mêmes construisent en 1897 un bâtiment annexe à véranda derrière l’aile occidentale puis en 1898 une chapelle dans le jardin à l’est de la propriété. L’établissement des Diaconesses charge en 1936 l’architecte Jean Sorg de construire au-dessus du bâtiment existant deux passerelles pour relier les ailes au bâtiment central.


Plan du terrain cédé à la Ville (1895) – Plan des bâtiments lors de la construction de la chapelle (1898)

Elévation et coupe – Plan du rez-de-chaussée (Emile Salomon, 1896) – Dessin de la chapelle (Emile Salomon, 1898), AMS cote 1198 W 447)

avril 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Wolff dit Schœnecker et Barbe Waldvogel, remariée (1597) avec Jean Avenarius puis (1605) avec Nicolas Gerbott, notaires – luthériens
1605* h Georges Ringler et (1592) Marguerite Wolff, remariée (1620) avec Henri Obrecht – luthériens
1623 v Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker, marchand, et (1608) Anne von der Finck – luthériens
1642 v Elisabeth Chrétienne Kanoffsky , veuve de Sanct-Ingbrecht († 1659) au nom de
Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff, colonel, et (1633) Anne Yolande Stump puis (1639) Marie Salomé Wetzel de Marsilien – luthériens
1660 h Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf, capitaine de cavalerie, et (1663) Sabine Rœder de Diersburg – luthériens
1667 v Jean Sébastien Schreiber, au service des princes de Wurtemberg à Freudenstadt
1667 v Jean Thomas Kau, assesseur des Quinze, et (1639) Marguerite Ringler – luthériens
1668 v Gaspard Schieler, voiturier, et (1665) Catherine Heim – luthériens
1676 h Michel Kirschner, voiturier, et (1676) Catherine Heim veuve de Gaspard Schieler – luthériens
1681 h André Eyel, boucher, et (1681) Catherine Heim veuve de Gaspard Schieler et de Michel Kirschner – luthériens
1700* h Jean Georges Scheibel, boucher, et (1685) Marie Madeleine Kamm puis (1700) Anne Ursule Schieler – luthériens
1709 v Mathias Koch, boucher, et (1682) Anne Marie Kocher puis (1710) Marie Esther Schmidt – luthériens
1729 v Abraham Datt, boucher, et (1724) Dorothée Hatt – luthériens
1759 v Georges Guillaume Kratz, marchand, et (1721) Marie Madeleine Helck – luthériens
1781 v Frédéric Seyler, marchand – réformé
1785 v Jean Thomas Louis Gebhard, marchand – réformé
Georges Jacques Gemar, apprêteur de tabac, et (1753) Anne Marie Wurm – catholiques
1792 v Charles Etienne Menoth, marchand, et (1785) Marie Madeleine Schlenacker – luthériens
François Benjamin Menoth, marchand, et (1785) Susanne Marie Schlenacker – luthériens
1798 c Charles Etienne Menoth, marchand, et (1785) Marie Madeleine Schlenacker – luthériens
1801 v Philibert Breck, commissionnaire, et (v. 1798) Pétronille Schneegans
1813 v Jérôme Levaillant (Isaac Levy), commerçant, et (1794) Guillaumette Weil (Minette Weil)
1816 v Philippe Louis César Auguste Debenesse, négociant, et (1810) Henriette Charlotte Louise Debavay
1843 v Jean Geyelin fils, entrepreneur de travaux publics à Mulhouse
1845 adj Philippe Jacques Robert, négociant, et (1801) Catherine Salomé Alberti
1851 v Pierre Augustin Bertin Mourot, professeur de physique, et (1850) Eugénie Albertine Dreyfus
1869 v Ville de Strasbourg
1880 v Etablissement des Diaconesses

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 425 livres en 1717, 1100 livres en 1740, 1200 livres en 1751, 2500 livres en 1764

(1765, Liste Blondel) VIII 114, au Sr Kratz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Gratz, 7 toises, 2 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1323, Debenes / Debenesse, Auguste , commissionnaire de roulage – maison, sol, cour, bâtiment, jardin – 20,5 ares

Locations

1706, 1708 Jacques Fischer, boucher
1720, Jean Jacques Hertenstein, boucher
1777, Jean Wieger, négociant
1843, Philippe Louis César Auguste Debenesse, ancien propriétaire
1846, Jean Louis Garait, marchand de peaux, et Jean Baptiste Victor Millot, commis négociant
1868, pensionnat Knoderer

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 344-v
Jacques Wolff dit Schœnecker doit 8 sols pour sa maison à l’angle de la porte Sainte-Elisabeth, à savoir une cheminée proéminente (6 pieds ½ de large, saillie d’un pied). Remarque, il a aussi posé douze grandes pierres non taillées sur le communal devant sa maison

Wider auß dem Allmend Gäeßlin hinauff baß Sanct Elisabethen Thor zu.
Jacob Wolff genandt Schöenecker hatt Oben ane seiner Behaußung so ein eckhauß beÿ Sanct Elisabethen Thor Ist, ein Vßgestossen Kemmatt vi+ schu breÿt, j schu herauß. Nota. Er hatt auch Zwölff grosse Ongehawene Stuckh Stein vff dem Allmendt vßwendig ane seinem Hauß ligen, Bessert für das Nießen, vij ß. d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
Les préposés vont voir la partie de la maison Ringler qui appartient à Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker rue Sainte-Elisabeth. Le propriétaire a l’intention de reconstruire en ligne droite un mur courbe (37 pieds de long) en cédant à la ville une portion de terrain (courbe saillant de 16 pouces, correspondant à 23 pieds carrés) et d’établir à l’étage du milieu un oriel à quatre fenêtres (deux de chaque côté, saillie de 22 pieds ¾). Les préposés autorisent l’oriel sans le soumettre à un cens communal à condition qu’il ne soit pas plus grand qu’annoncé.

(f° 218-v) Montag 20. Novembris. Augenschein Eingenommen – Georg Friderich Wolff Ercker oder Lucern vff Elßbetten gaß
Erstlich vff der Elßbetten gaß, Beÿ dem Ringlerischen hauß vnd dem theil, Welcheß Georg Friderich Wolff Genant Schönecker geg. der Statt Innhatt, der Wolf geg. der Elßbett. gaß ein Außgebogene Maur abbrech. In die geräde führen, vnd damit von seiner gerechtig keit dem Allmendt etwaß Zugeb. vnd einraumen, dargeg. An deß weg* vorhabendt gebäu vnd deßen mittler stockwerck Eine Lucern Acht schuh weit In liecht mit Vier fenstern, wovon Zweÿ vff Jeder seit. einß, jedwederß 2 ½ schuh im licht breit, vnd den gantzen Ercker 3 ½ schuh hienauß sich erstrecke vnd mach. laß. Abgemeßen vnd die länge der Maur 37 schuh lang vnd 16 Zoll herauß gebogen befunden, thut 23 1/5 gevierter schuh, dargegen wird die lucern weil sich die fenster vornen in gestalt Eineß Trapezÿ (+) zusammen trag. begriffen 22 3/4 gevierter schuh, Also daß ein geringer vnder der Abgang vnd Zugang derhalben Erkanth Wird Georg Friderich Wolffen mit dem begehren Ercker da er dem Allmendt seiner erclärung geben wird willfahrt vnd kein zinß darauff geschlagen, Soll aber den Ercker od. Lucern nicht größer mach. alß gemelt vnd angeb. vnd für disen augenschein erleg. 2 lb d.
dht. 2 lb d. 27. 9.br. vnd hatt H Wolff selbs den bescheid angehört vnd Zuegenug. acceptirt.


Dessin du trapèze dans l’acte ci-dessus

Description de la maison

  • 1717 (billet d’estimation traduit) La maison comprend chambres et vestibules, une écurie, une cuisine et des pièces communes, à l’arrière deux écuries, porcheries, puits commun, cave sous solives, puits dans la cour, moitié d’un fenil, moitié de cour, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 850 florins
  • 1740 (billet d’estimation traduit) La maison a une entrée commune, un puits commun, dans la cour une maison qui comprend au rez-de-chaussée un vestibule, cave sous solives, poêle, alcôce et petite cuisine, à l’étage une alcôve, dépense, cuisine et vestibule, le toit est couvert de tuiles creuses, les greniers sont dallés, le comble est ancien, à l’avant vers la rue se trouve un vieux bâtiment au rez-de-chaussée duquel se trouvent une écurie et une remise, à l’étage un fenil pour les logements militaires et M. de Trélans, à l’arrière un bâtiment accessoire où se trouve une étable et à l’étage un fenil, un hangar à demi toit renfermant bûcher (en outre un petit jardin et pavillon de jardin), le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2200 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, alcôve, chambre, cuisine, vestibule, le comble est couvert de tuiles creuses, le grenier est dallé, la cave sous solives, un puits commun se trouve dans la cour, le bâtiment accessoire comprend des écuries et des fenils, le comble a une double couverture de tuiles plates, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2400 florins
  • 1764 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres, et cuisines, les combles sont couverts de tuiles plates,les deux caves sont solivées, un puits se trouve dans la cour, en outre une écurie comprenant des fenils à comble couvert de tuiles plates, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 4500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth (f° 37-v)

nouveau N° / ancien N° : 44 / 2
Debenes
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 354 case 1

Debenesse Auguste et ses enfants
Geyelin, Jean, architecte entrep. (subst. pr. 1845)
Robert, Philippe Jacques (subst. pr. 1849)
Bertin-Mourot, (par Dreyfuss sa f°) 1852, rue Ste Elisabeth 2

P 1323, sol, maison, cour et jardin, rue Ste Elisabeth 2
Contenance : 20,50
Revenu total : 370,66 (360 et 10,66)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 42
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 721 case 2

Bertin-Mourot, Pierre Auguste, par Dreyfuss sa femme, professeur de physique
1870, Strasbourg la Ville
1881/81, Diakonessen Anstalt

P 1323, Maison, sol, cour, rue Ste Elisabeth 3
Contenance : 20,50
Revenu total : 370,66 (360 et 10,66)
Folio de provenance : (354)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 42
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1323.p, jardin
Contenance : 20,38 (total 26,08
Folio de provenance : 721
Année d’entrée : 97/98
Année de sortie :

P 1321, sol
Contenance : 1,60
Folio de provenance : 722
Année d’entrée : 1899
Année de sortie :

P 1322, sol
Contenance : 2,00
Folio de provenance : 722
Année d’entrée : 1899
Année de sortie :

P 1320, sol
Contenance : 2,10
Folio de provenance : 723
Année d’entrée : 1899
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 29 page 118 case 3

Parcelle, section 9, n° 42-a – autrefois
Canton : Elisabethgasse N° 3 (10/02 42, 1569)
Désignation : Hf, Whs e.n.a.T. Whs, Kapelle u. N.G.
Contenance : 26,84 – 28,94
Revenu : 16.000
Remarques : 1936, réunion

(Propriétaire), compte 61
Evangel. Diakonissenanstalt
1927 Etablissement des Diaconesses
(154) corrigé en (175)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe p. 447 (N.B. les deux parties portent le même numéro)

2
pr. Guimar, Georges Jacque – Moresse
loc. Riel, Adam, laitier – Manant
pr. Albrecht, veuve – Moresse
loc. Rietsch, J Frederic – Cordonnier
loc. Rietsch, Eve veuve – Moresse
loc. Daubenhauer, Dominique et sa femme Catherine – Invalide
loc. Mattis, Catherine – Drapiers
loc. Geri, Pierre Ant. valet au harras

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 31)

(Haus Nr.) 3
Diakonissenhaus
Corbet, Vorsteherin
Büchsenschütz, Pension.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 447)

Sainte-Elisabeth n° 3 (1886-1996)

L’architecte E. Salomon demande en 1895 au nom de l’établissement Diaconesses l’autorisation de démolir les maisons n° 3, 5, 7 et 9 et de les remplacer par un nouveau bâtiment. L’établissement cède à la Ville le terrain qui dépasse de l’alignement devant le n° 3. Les anciennes maisons sont en cours de démolition en février 1896. Le terrain cédé à titre gratuit le long de la rue Saint-Elisabeth est plus grand que celui pris dans l’impasse des Cornets. Le gros œuvre est terminé en novembre 1896, tous les travaux en mai 1898. Les deux bâtiments en aile ont deux étages, le bâtiment central trois étages, le bâtiment en aile dans la ruelle des Cornets deux.
L’établissement des Diaconesses charge en 1897 l’architecte E. Salomon de construire un bâtiment annexe à véranda derrière l’aile occidentale, terminé pendant l’été 1897. Les mêmes construisent en 1898 une chapelle dans le jardin à l’est de la propriété.
L’établissement des Diaconesses charge en 1936 l’architecte Jean Sorg de construire au-dessus du bâtiment existant deux passerelles pour relier les ailes au bâtiment central.
L’établissement des Diaconesses comprend en 1974 une école d’infirmières et un service de médecine. Une échelle de secours est posée en 1979 pour satisfaire aux prescriptions de sécurité. Les procès verbaux de la commission de sécurité mentionnent en outre une maison de retraite en 1980.

Sommaire
  • 1886 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de l’établissement des Diaconesses l’autorisation de faire une prise pour environ huit becs – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1889 – Le maire notifie l’établissement des Diaconesses de faire ravaler la façade L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande de reporter les travaux à l’année suivant à cause des dépenses élevées d’aménagement intérieur. – Travaux terminés, juillet 1890.
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de l’établissement des Diaconesses l’autorisation de faire une prise pour environ 40 becs – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1886 – Autorisation
  • 1895 – L’architecte E. Salomon demande l’autorisation de démolir les maisons n° 3, 5, 7 et 9 et de les remplacer par un nouveau bâtiment. L’architecte municipal Nebelung fait des observations, le terrain qui dépasse de l’alignement devant le n° 3 devra être cédé à la Ville – Autorisation, janvier 1896.
    Cession du terrain (12,1 mètres carrés), plan, 20 décembre 1895.
    Suivi des travaux. Les anciennes maisons sont en cours de démolition, février 1896. Elles sont démolies, l’excavation pour les fondations a commencé, mars. Les fondations des deux ailes sont terminées, le bâtiment le long de la rue en est au soubassement, avril. – Remarque du maire. Comme le terrain cédé à titre gratuit le long de la rue Saint-Elisabeth est plus grand que celui pris dans l’impasse des Cornets, l’alignement est conservé. – Le sous-sol est terminé, les murs du rez-de-chaussée sont en cours dans les ailes, mai 1896. – Les murs du premier étage sont en cours dans les deux ailes, le rez-de-chaussée terminé dans le corps central, juin 1896. Les murs extérieurs du premier étage du bâtiment central sont terminés ainsi que ceux du deuxième étage des ailes, le mur de clôture est en cours, juillet 1896. Les murs extérieur du bâtiment central sont terminés à hauteur de toiture, les combles des ailes sont en cours, août 1896. La toiture est en partie terminée en partie en cours, octobre 1896. Le gros œuvre est terminé, novembre 1896. Les plâtriers travaillent, décembre. On pose les volets aux fenêtres, février 1897. L’aménagement intérieur est en cours, avril 1897. Les menuisiers travaillent, mai 1897. Les menuisiers et les peintres travaillent, juin-octobre 1897. Les tapissiers travaillent, novembre 1897, les peintres, décembre – Travaux terminés, certaines pièces sont occupées, mai 1898
    Dessin de l’alignement réel, à l’arrière de l’alignement légal
    Droits payés (1) deux bâtiments en aile à deux étages, (2) un bâtiment central à trois étages, (3) mur de clôture, le tout rue Sainte Elisabeth, (4) bâtiment en aile à deux étages ruelle des Cornets
  • 1897 – L’architecte E. Salomon demande l’autorisation de construire un bâtiment annexe derrière la nouvelle maison des Diaconesses – Autorisation de construire un bâtiment latéral sur le terrain sis 3, 5, 7 et 9, rue Sainte-Elisabeth – Dessin (plan de situation)
    Le bâtiment est érigé jusqu’à la toiture, les plâtriers travaillent, juillet 1897 puis les menuisiers (août), les peintres (septembre-janvier). La véranda est posée, mars 1898. – Travaux terminés, le bâtiment est occupé, avril 1898.
  • 1898 – Le pasteur Hœrter demande l’autorisation de construire une chapelle dans le jardin – Autorisation – Plan de situation, dessins (vue générale, élévation, coupe) d’E. Salomon
    Suivi des travaux – Les murs extérieurs sont terminés, le comble est en cours, mai 1898. Le gros œuvre est terminé, juillet 1898. Les menuisiers et les vitriers travaillent, août, les peintres, septembre – Travaux terminés, octobre 1898.
  • 1910 – Les frères Sigel (26, rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique (1) au commissaire de police qui transmet au maire, (2) au maire – Deux autorisations – Travaux terminés, juin 1910.
  • 1886 – Le maire notifie l’établissement des Diaconesses de faire ravaler la maison n° 7 – Travaux terminés, octobre 1886.
  • 1936 – L’établissement des Diaconesses demande l’autorisation de construire au-dessus du bâtiment existant deux passerelles pour relier les ailes au bâtiment central (section 9 n° 42) – Autorisation, architecte Jean Sorg (6, rue Saltzmann), entrepreneur F. Peter (35, route de la Fédération) Plan de situation, plan, élévation – Travaux terminés, juillet 1936
  • 1974 – Procès verbal de la commission de sécurité, école d’infirmières dans l’établissement des Diaconesses (90 internes) – Le maire demande au directeur de transformer les locaux pour qu’ils soient conformes aux prescriptions de sécurité
    Le maire autorise l’ouverture de l’établissement (service de médecine, 50 lits et 50 personnes)
    1976 – Procès verbal de la commission de sécurité
    1976 – Le directeur de l’établissement des Diaconesses demande l’autorisation d’ouvrir une école d’infirmières (90 internes et 30 externes, personnel de 10 personnes) – Croquis des lieux – Autorisation
    1977 – Procès verbal de la commission de sécurité
  • 1979 – Transformations intérieures pour rendre les locaux conformes aux prescriptions de sécurité – Plan d’une salle de cours (école d’infirmières, architecte Robert Friedel) – Comme l’échelle de secours modifie l’aspect extérieur, l’établissement devra déposer une demande de permis de construire
    Demande de permis de construire – Dessin de la façade nord (architecte Robert Friedel, plan de 1967, rectifié en 1979) – Arrêté portant permis de construire, 16 novembre 1979 – Travaux terminés, janvier 1980
  • 1980 – Procès verbal de la commission de sécurité, service de médecine (50 lits et 5 personnes), école d’infirmières (120 personnes), personnes âgées et chapelle (170 lits et 140 membres du personnel)
    1981 – Procès verbal de la commission de sécurité
    1983 – Procès verbal de la commission de sécurité
  • 1983 – L’entreprise Bisceglia (11, rue de Brest à Strasbourg est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, janvier 1984.
  • 1993 – Procès verbal de la commission de sécurité (école d’infirmières, maison de retraite – centre de formation d’éducateurs pour jeunes enfants)
    1995 – L’établissement des Diaconesses transmet des plans du sous-sol et des étages suite au procès verbal de la commission de sécurité – Les aménagements ont été réalisés (janvier 1996) sauf l’emplacement de distributeurs automatiques (résolution en projet)
    1996 – Procès verbal de la commission de sécurité
    La maire accorde l’autorisation d’ouvrir une école d’infirmières et une maison de retraite

Autres dossiers
Déclaration de travaux, aménagement de la cour, 1998 (cote 1198 W 2166)
Ravalement de la façade, restauration de pierres, réfection de la toiture, 2011-2012 (cote 1688 W 122)
Installation d’un groupe électrogène, 2012 (cote 1688 W 1691)
Changement de destination (réfectoire), 2015-2018 (cote 1930 W 97)
Construction d’une structure en toile, 2013 (cote 1689 W 932)


Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom de Jacques Wolff dit Schœnecker.

Barbe (Waldvogel) veuve de Jacques Wolff dit Schœnecker se remarie en 1597 avec le notaire Jean Avenarius puis en 1605 avec le notaire Nicolas Gerbott. Le nom de Waldvogel est mentionné dans les actes ultérieurs (1609)
Mariage, cathédrale (luth. p. 26) 1597. Dom 25 post Trinitatis. M Johannes Avenarius der Notarius, Barbara, Jacob Wolffen schonecker nachgelaßene witwe eingesegnet den 28 Nouembris (i 16)

Mariage, cathédrale (luth. p. 133 n° 27)
1604. Dominica Misericordias 22 Aprilis. Niclaus Gerbott der Notarius, Barbara M Johan Avenarÿ des notarÿ nach gelaßen witwe (im 70)

Georges Ringler au nom de sa femme Marguerite, fille de Jacques Wolff dit Schœnecker, son frère Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker, sa sœur Jeanne Marie Wolff dit Schœnecker, Barbe Waldvogel veuve de Jacques Wolff dit Schœnecker femme actuelle du notaire Nicolas Gerbott et ses enfants Jacqueline et Rachel passent un contrat avec Balthasar Stœsser et consorts.
1609 (vt spâ [xxvij. Maÿ]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 253-v
Erschienen Herr Georg Ringler alls Ehevogt Frauwen Margareden wÿland Jacob Wolffen genant Schenecker seligen dochter, H. Georg Friderich Wolff Ir schwager v. bruder, h. Johann Käß alls geschworner Vogt Johanne Marie Wölffin auch vorgemelts herrn Jacob Wolffen seligen dochter, h. Niclaus Gerbott Notarius ein ehelicher hußwürth Fr. Barbare Waldtvoglin bemelts Jacob Wolffen selig. Witwe, So dann herr Johann Felß der SS Luten Ampt alls geschworner Vogt Jacobe V. Racheln geschwüsterd. bemelt. H. Jacob Wolffen seligen mit weiland Fr. Barbara Waldtveglin Inn letzt. ehe erzielt. Kinder
haben In gegenwertigkeit der Ehrenvesten Fürsichtig wÿß hochgelehrten Herrn Balthazar Stößer H Mathis Stoffelins beyder dreÿzehener Inn nammen Iren selbs Ehe v vögtlich weÿß, Frantz Rudolff Ingolts alls geschworner vogt H Sigmund Flach mit Fr Marien gebohrne hochfeldin selig, Johann Scheyden der Recht licentiat als Ehevogt Fr. Ursulen seinen Gegenchler*, herr Caspar David Stoßer, Inn nam. sein v. alls v* Fr. Barbare Stößerin h. Caspar Stossers selig. wittwe Georg Camri*tzer alls geschworner Vogt Ursulen Mügin H Niclaus Mügen slg witwe, H Johann Friderich Guldin als beuelchaber herrn hans von hohenburgs v H Johann Ringler der Medicin doctor Auch Inn nammen v von weg. anderer gemeÿner erben weÿls. herrn Gottfried von hohenburgs selig.
ane staatt v bezalung 3026 guldin (…)

La maison revient à Marguerite Wolff qui épouse en 1592 Georges Ringler

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 161 n° 498)
1592. Domin. 1. Trinit. G. Georg Ringler, vnd Margretha H. Jacob Wolffen dochter (i 173)

Veuve, Marguerite Wolff se remarie avec Henri Obrecht
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 429 n° 1340)
1620. Dominica 4. Epiphaniæ. Herr Heinrich Obrecht, vnser Herren der fünffzehen vnd Fraw Margarethe, Herrn Görg Ringlers S. nachgelaßene Witwe (i 447)

Marguerite Wolff veuve de Henri Obrecht, assistée de son frère Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker et de son gendre Antoine Graseck hypothèque au profit de Laurent Werner un grand jardin et les maisons qui s’y trouvent.

1622 (2. Martÿ), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 72-v
(Inchoat. in Prot. fol. 56.) Erschienen Fr. Margredt Wölffin, wÿland h Heinrich Obrecht 15. s. witwe mit beÿstand & herrn Geörg Friderich Wolff genant Schönnecker handelßmanns burgers Zu Straßburg Ihres Bruders vnd geschwornen Vogts, Auch herrn Anthoni Graseck burgern Zu Straßburg Ihres dochtermanns
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Lorentz Werners burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 100 pfund
vnderpfand den Großen Gartt. mit sein heusern geleg. Inn d. St. St. vff Sannt Elßbeth. gaß, Allernechst beÿ dem Elßbeth. thor, einseit ein Eck Ane d. Rinckmaur, And.seit n. Cunradt düring. hind. vff h. Frantz Graßeck Johann Rauch. erb. vnd vff doctor Johann Jacob Rieppen stoßend, dauon gnd xxxvij lb x ß geldts Abloßig mit vij C L lb h Frantz Rudolff Ingold, Sunst ledig vnd eÿg.

Marguerite Wolff dite Schœnecker veuve de Henri Obrecht a racheté les maisons et le jardin de son frère Georges Frédéric et de sa sœur Jeanne Marie, épouse de Jean Jacques Ruep, en leur réservant un droit de préemption. Elle se défait d’une partie de sa propriété au profit de son frère Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker

1623 (s.d.) Chancellerie, vol. 447-II (Gemein Contract Buch) f° 5
Kauffverschreÿbung Georg Friderich Wolffen vber ein Hauß vnd Garten
(Decretum & confirmatum in Senatû Mercurÿ 26. Martÿ 1623)
erschienen seind vnsere Burgere Margaretha Wolffin genant Schöneckerin weÿland vnsers lieben geheymen mit Rhats freundt Heinrich Obrechten gewesenen Fünffzeheners seligen hinderlaßener wittwen, mit beÿstand vnd gehäll vnsers auch lieben geheymen mit Rhats freundts Frantz Rudolph Ingoldten Fünffzeheners Ihres nechsten verwandten vnd Zu dieser handlung Insonderheÿt erbettenen vogts, auch Anthoni Grasecken, Ires Tochtermanns vnd Georg Friderich Ringlers Ires Sohns auch des hochgelehrten Johann Jacob Rueppen der Rechten Doctoris Ihres Schwagers an einem
vnd dann Georg Friderich Wolff genant Schonecker der Handelßmann am and.en Theÿl, vnd vns Zuerkennen geben
Nachdem sie Margaretha Wolffin entschlossen Ire Behausung vnd Garten In der Elßbethen Gassen alhie gelegen sie darzu bewegenden vrsachen halben Käufflichen hinzugeben, Darbeÿ sich aber erinert das, als sie dieselbe hiebevor von Ihren Mitterben obernantem Georg Friderich Wolffen genant Schoneckern Irem Brudern vnd Johanna Maria Wolffin gedachten Herrn Johann Jacob Rüepen der Rechten Doctoris Jetzt ehelicher haußfrauwen an sich erkaufft, das dieselbige bede, auff derselben den Vorkauff Ihnen außtrucklich. vorbehalten, deßwegen sie dan solche Ihnen beden Zuvorderst freündt schwesterlichen antrag lassen wollen (…)
Also hetten sie sich auffdato nach volgender gestalt dieses Kauffs vnd verkauffs halben mit einander vnderredt vnd schließlichen verglichen, das sie Margaretha Wolffin Ihrem Brudern Georg Friderich Wolffen vnd deßelben Erben verkaufft deroselben Garten (genant der Marggrafische Garten) sampt einem Wohnhauß darinnen, gelegen In der Statt Straßburg auff sant Elisabeten Gaßen, einseÿt die gantze Lang neben Ir der Verkaufferin hauß vnd Garten, vnd vnden neben ob gemeltem Doctor Johann Jacob Rüpen, anderseyt neben Carlen Römern dem Kramern Zum theil neben dem Schawenburgischen Hoff, Conradt Hoffmans Erben Hauß vnd Scheuren, vnd Hans Bernhardt Rauch. Gartten stosst, ein end auf Frantz Grasecken Hauß vnd Garten, Heinrich Burgern gewesenen Soldnern Elisabethen Christman Hetzels seligen nachgelaßene Wittwen daselbsten am außfahrt Zu diesem erkaufften Garten gehörig Im Finckweyler Zwischen ermelter wittwen vnd Peter Klinglern von Blaßheym, für freÿ ledig vnd eÿgen, vnd were duser Kauff Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 2500 pfund pfenning

Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker épouse en 1608 Anne, fille d’Oliver von der Finck, d’Amsterdam
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 209 n° 51)
1608. Jerg Friderich Wolf H. Jacob Wolfen hinderlassener sohn, Anna von d. Finck, Oliuier von d. Finck von Amstedam dochter. Eingesegnet Zinst. d. 6. Septembris, Zu Augnen (i 109)

Le marchand Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker hypothèque la maison et le jardin au profit de Tobie Burger

1625 (2. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 212
(Inchoat. in Prot. fol. 224) Erschienen herr Geörg Friderich Wolff der handelßmann burger Zu Straßburg
hatt in gegenwärtigkeit Thobiæ Burgers Auch burgers Alhie – schuldig seÿe 600 duckaten
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß Vnd hoffstatt sampt einem Gartten mit Allen Ihren gebäwen & gelegen Inn der Elßbethen gaßen gegen dem Landtspurger hoff vber, einseit neben die halbe lang nebens des Bekhenners Schwester, Margreda Wölffin, die Vberig halb leng vnd hinden vff doctor Johann Jacob Rieben & And.seit Ane Frantz Graßeck, docter Johann Rauchen Vnd Schawenburgeschen hoff stoßend

Héritiers de Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker
1629 (5. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 765-v
Erschienen weÿland H Georg Wolffen genant Schöneckers handelßmanns vnd Burgers seel. Zu Straßburg, verlaßenschafft Stammens verwanthe benantlichen H. Georg Friderich Wolff genant Schönecker handelsman, vnd H Georg Friderich Ringler für sich selbsten, H Johann Jacob Ripp der Rechten Doctor Alß Ehevogt Johannæ Mariæ Wölffin, It. Barbara Waldtvögelin weÿland Niclaus Gerbots seel. Wittib mit beÿstandt H Johann Georg Kürschners Notarÿ Ihres Vogts, vnd er Notarius Kürschner Alß Beuelchhaber Jacob Wolffen genant Schönecker deß Jüngern auch Rachaël Wölffin, Item Anthoni Graseck, Alß Ehevogt Foelicitas Ringlerin, ietzernante alle alß Jacob Wolffen deß Eltern seel. Stammens, Ingleichem H Carol Rehm alß Ehevogt Elisabeth Sensenschmidin, vnd alß vogt Dorotheæ Sensenschmidin, Carle Baltz, alß vogt Foelicitas Sensenschmidin, H Johann Schüeler handelßmann, Alß vogt weÿland H Johann Georg Sensenschmidts dreÿer hinderlaßener Kind. Vnd H Georg Rehm, der Statt Straßburg Kornverwalter, Alß vogt Fr. Mariæ Jacobe Sensenschmidin, dise ietzgemelte Sensenschmidtischen Stammens

Anne von der Finck, veuve de Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker, meurt en délaissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans la maison du boulanger Georges Breuscher au Vieux-Marché-aux-Poissons. L’actif de la succession s’élève à 108 livres, le passif à 72 livres.
1655 (23.3.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 26) n° 1482
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt Nahrung, so weÿlandt die ehren: und tugendreiche fr. Anna von der Finckh, auch weiland Georg Friderich Wolffen geweßenen burgers alhie Zu Straßburg hinderplibene wittib, nach Ihrem todlichen Ableiben, welche den 14.ten martÿ 1655. todlichen verplichen verlaßen, so vff erfordern vndt begehren der abgeleibten fr. seeligen per Testamentum nominirten Erben durch Margarethen Rueßen der Abgeleibten seeligen geweßene werterin so viel Ihre bewust geweßen geeygt vnd gezeigt (…) Act. den 23. martÿ Anno 1655.
Die abgeleibte seelige hatt per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Herren Oliuir von Hauffel handelsmann vndt burger, Inn Antorff, ihrer schwester seelig. Sohn
2. Herren Johann von der Finckh wohnhaft Zu Steinheim ane der Straßen, Inn deren beeder Nahmen der Ehrenvest fürsichtig vnd weis herr Joh: Simon Kupffernagell eines Ehresamen Kleine Raht beÿsitzer von wohlgedachtem Raht erpetten vnd deputirt, dem geschäfft beygewohnt
3. M Heinrich vnndt Johann Daniels wÿland Fr. Annæ von der Finckhh mit herrn H. Carolo Strintzen dem Specerirs eheliche ezeugte Kinder, Inn dero selben Nahmen der Ehrenvest herr Christoph Seitz Specerirer vnd burger alhier deroselben vogt beneben obgedachtem H Johann Carolo Strintzen dero vattern dem geschäfft beÿgewohnet.
Protestatio (…)
In einer inn der Statt St. Ane dem undern vischmarck gelegenen Meister Georg breüschern dem weißbeckhen eÿgenthümblich. gehörig. beh. ist befund. worden wie volgt.
Ane haußraht, In der Cammer A
Abzug in dießes Inventarium. Sa. haußraths 58, Sa. Silbers 4, Sa. Guldener ring 2, Sa. der Baarschafft 6, Sa. der Schulden 36, Summa summarum 108 lb – Schulden 72 lb, Nach deren Abzug 35 lib
Waß der abgeleibten Fr. sel. übige Nahr. so sie von Ihren Eltern v. linien hero In den Niderländen verlaßen hat betreffen thut, welches Zwar weder hind. der Fr. seel: schrifftlichen befunden, noch herrn Johann Carolo Strintzen ihrem vettern, alß der vmb der Fr. seel. Substantz wenig wißenschafft gehabt, sondern ihre der Fr. seel. in Niderlanden verlaßenen nechsten verwanthen v. instituirten Testaments Erben, alles wolbewust (…)

Les créanciers de Georges Frédéric Wolff dit Schœnecker vendent la maison à Elisabeth Chrétienne Kanoffsky , veuve de Sanct-Ingbrecht

1642 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 539-v
(Prot. fol. 163. & seqq.) Erschienen Georg Friderich Wolffen genannt Schöneckhers Creditoren geordneter Außschuß H Johann Georg Kürschner Notarius publicus und E. E. Statt Gerichts Beÿsitzers, mit beÿstand der Ehrenvest, Weÿsen H Valentin Jägers und H M. Magni Theoderici Boschen beeder alß E. E. großen Raths Beÿsitzer, wie auch deß Edel- hochgelehrten H. Ernst Friderich Mollingers dero Recht. Doctoris, Comitis Palatini Cæsarei, und dießer Statt Consiliarÿ & Advocati, aller treÿ deß von wohlgedachtem Rhat hierzu insonderheit deputirt
hatt in gegensein deß ehrenvest- Fürsichtig- und hochweÿsen H Johann Sebastian Zeißolffs deß geheimen Regiments der alt. Herrn Treÿ Zehn. dißer Statt, und H Henrich Thunhosen Statthalters deß Schultheiß. Ampts der statt Freÿburg im Preÿßgaw, alß der wohl Edel- und Viel Tugendsamen Frawen Elisabethæ Christinæ von St: Imprecht gebohrne Canofftzkÿ von Langendorff wittib, in crafft einer zue besagtem Freÿburg den 8 Julÿ / 28. Junÿ nechsthien datirten und mit erdelged. Frawen, Wie auch deß Wohl Edel- Gestreng. Johann Balthasar Stumpen ihres Curatoris eigener hans Vnderschrifft. und fürgetruckhter Adelich. Pittschafft becräfftigt. (…) Gewalts hierzu insonderheit Gevollmächtigter
hauß, hoff, hoffstatt, Stallung, Bronnen, wie auch baum und Graut Gart. sampt allen deren gebäwen, begriffen, weith. Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeit. in St. Elisabeth. Gaß alhie neben weÿl. Georg Ringlers seel. Erb. ein und anderseit neben dem adel. Schawenburgisch. hauß hind. Zum theÿl vff den Rappolsteinisch. hoff, theilß etwan Dr. Sebastian Rauch ietzo aber der Roth. Kirchen Stifft Zuständig. Behaußung theilß Tobiæ Babelß Creditoren, und vffs Finckweiler alwo der Garten auch einen Außgang hatt, stoßend gelegen – um 1250. Pfund

L’immeuble comme un autre dans la même rue reviennent au colonel Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff puis à son fils aussi nommé Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorf

Le capitaine de cavalerie Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff vend la maison à Jean Sébastien Schreiber, au service des princes de Wurtemberg à Freudenstadt, moyennant 600 livres avec la permission des Conseillers et Vingt-et-Un

1667 (29. April), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 263
(Prot. fol. 16. fac. 2) Erschienen H. Johann Lefer Notarius, alß seiner Anzeig nach mündlich Befelchhaber deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen H. Friderich Ludwig Kanoffskÿ Von Langendorff Rittmaÿsters
in gegensein H. Johann Sebastian Schreibers fürstl. würtenberg. Vogts in der frewdenstatt – Zwahr uff die, den 27. hus. nechsthien Von Vnßen ged. Herrn Rhät und Ein: und Zwantzig Obrigkeitlich ertheilte bewilligung
hauß, hoff, hoffstatt, garten, Bronnen, mit allen deren Gebäwen begriffen Zugehörten Rechten und Gerechtigkeiten /:Zusampt denen im Keller liegenden faßen:/ alhie in St. Elisabethæ gaßen, einseit neben Jfr. Anna Maria Wormbßerin, Von Schaffoltzheim, anderseit Zum theil neben einer Behaußung der Samblung Zur tritten Regul gehörig, theilß neben dem adelich Schauenburgischen hoff hinden uff H Franciscum Reißeißen großen Rhats Verwanthen, stoßend gelegen – umb 600 Pfund pfenning

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent l’achat à condition que lors d’une éventuelle vente l’acquéreur soit un bourgeois
1667 Conseillers et XXI (1 R 150)
(f° 67-v) Sambstags den 27. Aprilis – Joh: Sebastian Schreiber
Johann Sebastian Schreiber überr. p. Dr Bi. unterth. Supplic. vmb erlaubnuß das dem Jr. Frid. Ludwig Canofftskÿ Zustehende vnd in der Elisabethen Gaß gelegene hauß vnd gartnen eÿgenthümblich an sich Zu bringen. Erk. mit dieser condit. willfahrt, d. wann Er es verkauffen will, solches an einem Burgern geschehen solle.
Herr XV.er Amsorg, et H Hetzel

L’acquéreur revend aussitôt une partie du jardin à François Reisseissen, assesseur au Grand Sénat

1667 (29. April), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 264-v
(Prot. fol. 16. fac. 2) Erschienen H. Johann Sebastian Schreiber Vogt in der frewdenstatt
in gegensein H Francisci Reißeißen E.E. Großen Rhats Beÿsitzers
Einen Garten zusampt dem darin stehenden Trotthauß alhie in St: Elisabethæ Gaßen einseit neben Jfr. Annæ Mariæ Wormbserin von schaffoltzheim Zum theil, und theilß neben H. Georg Sigmund Fettichen and.seit neben einer der Pflegd Zur Rothen kirchen gehörigen gartens Vornen uff den H. käuffern hinden uff den H. Verkäufferen stoßend gelegen – umb 675. fl.

Jean Sébastien Schreiber vend la maison derrière laquelle se trouve le jardin ci-dessus à Jean Thomas Kau, assesseur des Quinze

1667 (21. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 293-v
(Prot. fol. 18. fac. 2) Erschienen Herr Johann Sebastian Schreiber Fürst. Würtenberg. Vogt in der Freudenstatt
in gegensein H Johann Thoman Kawen deß beständigen Regiments der herren Fünffzehen mit beÿstand H. Johann Gollen auch deß beständigen Regiments der Herren Fünffzeh.
hauß, hoff, hoffstatt, Stallungen, Bronnen und ein Stuckh abgesteckhten Gartens mit allen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten /:Zusampt denen im Keller ligend. Faß:/ alhie in St. Elisabethen Gaßen einseit neben Jgf. Anna Maria Wormserin von Scheffoltzheim anderseit neben einer Behaußung der Samlung Zur tritten Regul gehörig Zum theil und theilß neben dem Schawenburg. hoff, hinden uff H. Franciscum Reißeiß. großen Rhats Beÿsitzern stoßend gelegen – umb 337 Pfund 10. schilling pfenning

Fils de Jean Thomas Kau, assesseur au Grand Sénat, Jean Thomas Kau épouse en 1639 Marguerite, fille de l’ancien consul Daniel Ringler.
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 240)
1639. Domin: XXIII. 17. Nov. H. Johann Thoman Kaw, handelsman H Johann Thoman Kawen E E Großen Raths Beÿsitzers Ehelicher Sohn: Jungfr. Margaretha H Daniel Ringlers Alten Ammeisters Eheliche tochter. Eingesegnet 24. St: Niclauß (i 246)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 209 n° 30)
1639. Dom. 23. Trin 17. IX.bris 1.a visen Dom. 24. Trin. 24. Eisudem 2.a vice. H. Johann Thomas Kaw der handelßman, H. Johann Thomæ Kawen des handelßmans Und Großen Raths verwandten alhie Ehelicher Sohn: Und Jfr. Margaretha des Ehrenvesten, Fürsichtigen Vnd Weisen H. Daniel Ringlers Alten Ammeisters alhie Eheliche Tochter. Mont. 25. Novembr. Zu S. Claus (i 223)

Jean Thomas Kau revend un an plus tard la maison au voiturier Gaspard Schieler, assisté de son beau-père Martin Heim. En marge, quittance remise en 1668 au voiturier Michel Kürschner

1668 (14. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 604-v
(Prot. fol. 37. fac. 2.) Erschienen der Edel- from und wohlweÿß H. Johann Thomann Kaw des beständigen Regiments der Hh. fünff Zehen
in gegensein Caspar Schulers des fuhrmanns mit assistentz Martin Heÿmen deß fuhrmanns, seines Schwehers
hauß hoff, hoffstatt, Stallungen, Bronnen und ein abgesteckht Stuck Gartens, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehörten und Gerechtigkeiten /:Zusampt denen im Keller liegenden faßen:/ alhie in St: Elisabethæ Gaßen, einseit neben Jfr. Anna Maria wormserin von Schafftoltzheim anderseit neben einer Behaußung der Samlung Zur Tritten Regul gehörig Zum theil, und theilß neben dem Schawenburgischen hoff, hinden uff H. Franciscum Reißeißen dißer statt Ein und Zwantzigern stoßend gelegen – umb 400 Pfund pfund
[in margine :] Erschienen obg. H Pfeiffelmann im nahmen deß Herren Verkäuffers hatt, in gegensein Michael Kürschners deß Fuhrmanns alß ietzigen Possessoris hierinn besagter Behaußung (quittung) Act. den 15. Maÿ 1677.

Fils du cocher du même nom, Gaspard Schieler épouse en 1665 Catherine, fille du cocher Martin Heim
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 273 n° 16)
1665. Domin: 10 et 11 Trinit. Caspar Schieler der Land Kurscher v burger alhie weÿl. Caspar Schiehler auch Land Kurschers vnd Burg. alhie hind.lassener ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Catharina Martini Heÿmen deß Land Kurschers vnd Burg. alhie eheliche Tochter. Copulirt Zu St. Thoman d. 7. Augusti (i 291)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58-v n° 5) 1665. Eâdem [Dnica X Trinit. d. 30. Julii] Caspar Schüler der fuhrman, Weiland Caspar Schüler des Fuhrmanns vnd burgers alhie hinderlaßener Ehelicher Sohn, J. Catharina, Martin Heÿmen deß furmans v. burgers allhie Eheliche Tochter Copulirt Mont. d. 1 Augusti Zu S Thomæ (i 63)

Catherine, veuve de Gaspard Schieler, se remarie en 1676 avec Michel Kirschner, fils de l’aubergiste et cocher du même nom à Niemes en Bohême (aujourd’hui Mimoň en Tchéquie)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 298 n° 40)
1676. Eodem tempore [Domin. 15 et 16. Trin:] Michael Kirschner von Niemmer der fuhrman auß Böhm: Michaelis Kirschner deß Wirts und fuhrmans Zu Nimmer ehelicher Sohn, vnd Fraun Catharina weÿl. Caspar Schiler hinderlaßene Wittib Cop. ad D. Nic.14 sep :od D. Nic. 14. sept (i 318)

Michel Kirschner devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 434
Michael Kürschner der Landt Kutscher von Niemes aus Böhmeim, empfangt des burgerrecht von Catharina, weÿl. Caspar Schielers des Fuhrmans seel: wittib p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor ledigen standts gewesen, und wird Zu Mörin dienen. Jur. 27. 7.br. 1676

La veuve de Michel Kirschner se remarie en 1681 avec le boucher André Eyel, fille du blanchisseur Jean Eyel, de la Robertsau
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 14-v n° 6)
1681. Domin: Reminiscere et Ocul. Andreas Eÿgel der ledige Metzger, weÿland Johannes Eÿgel deß Bleichers in der Ruprechtsaw nachgelaßener ehelicher Sohn vnd Catharina Weÿland Michel Kirschners des Burgers vnd Land Kurschers alhier nachgelaßene wittib. Copul. zu St Claus, Donnerst. 10. Martÿ (i 16)

La maison revient en majeure partie à la fille des précédents, Anne Ursule Schieler, qui épouse en 1700 le boucher Jean Georges Scheubel.

Fils du boucher Nicolas Scheubel, Jean Georges Scheubel épouse en 1685 Marie Madeleine Kamm, fille du boucher Jean Michel Kamm : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Hanß Geörg Scheibeln dem ledigen Metzger, weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Hanß Niclaus Scheubels gewesenen Metzgers und burgers alhie seeligen nachgelaßenem Sohn alß dem bräutigam ane einem, so dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Magdalene Kammin, weÿland des Ehren und Vorgeachten Herrn Michel Kammen auch des Jungfrau hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 2. Februarii Anno 1685 (unterzeichnet) hanß gerg scheibel beken wie hobst Alß hochzeiters, Bernn hardt wagner als Vogt, (vff der hochzeiterin Seithen) Georg phüllip hüffinger, Hanß Philipp Kamm der älter alß Vockt

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 30-v n° 4)
1685. Dominica L.mæ & Invocavit. Hans Georg Scheubel der ledige Metzger Weÿland Niclaus Scheubels deß Burgers vnd Metzgers alhier hinderlaßener ehelicher Sohn vnd Jungfr. Magdalena weÿland Michaelis Kammen deß Burgers vnd Metzgers alhier nachgelaßene eheliche Tochter. Copul. Zu St Niclaus 3/12. Martÿ (i 32)

Georges Scheubel se remarie en 1700 avec Anne Ursule Schieler : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Georg Scheibeln, Metzgern und Burgern alhier mit beÿstand Herrn Bernhard Wagner senioris und herrn Geörg Philipp Hüffingers beder Metzger und seiner Nahen anverwanden als Brautigam ane einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Anna Ursula, weÿland des Ehrengeachten Caspar Schülers geweßenen Landgutschers und burgers alhier seligen nachgelaßener dochter mit assistentz herrn Friderich Friesen Seilers und herrn Michel Bruers, Küfers ihres respectivé Vogts und Nahen Anverwanden als hochzeiterin ane andern theil – Actum in der Königlichen Statt Straßburg den siebenden Monatsgat Martii Anno 1700. Andreas Schmidt, Not. publ. jur. ac Civis Argent.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 62-v n° 8)
Mittwochs den 21. Aprill 1700. seind nach Zweÿmahliger außruffung in der Pfarrkirchen zu S. Niclauß in Straßb. copulirt und eingesegnet worden, Hanß Georg Scheibel der Metzger und Burger alhie, und Jfr. Anna Ursula Schulerin weÿl. Caspar Schulers, geweßenen fuhrmans und landgutscherß auch burgerß alhier nachgelaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) hanß Georg scheibel hochst Zether, + Zeichen der Jfr. hochzeiterin (i 66)

Anne Ursule Schiele fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison qui appartient au boucher Philippe Hüttinger rue des Bœufs. L’inventaire fait état du tiers de la maison rue Sainte-Elisabeth

1701 (30. 9.br), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 3) n° 67
Inventarium und beschreib. aller der Jeniger Haab vnd Nahrung, so die tugendsame fr. Anna Ursula gebohrne Schillerin Zu dem Ehrenhafften hannß Geörg Scheübel Metzgern und burgern alhie als unverändert zu ihme in den Ehestand gebracht, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ihr der frawen selbsten, in beÿsein ihres Ehemanns vorgedacht und beÿstand herrn Johann Friderich Frießen Seÿlers auch burgers alhie Zu Straßb. als ihres noch ohnentledigten Vogts Zu verhütung Künfftigen Miß Verständnuße (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in ferneren Beÿsein sein deß Manns leiblich. Mutter fr. Anna Maria Scheüblerin wittib v. fr. Annæ Margarethæ Heimin gebohren Illerin alß derselben nechsten verwanth, auf Mittwoch den 30. 9.bris Anno 1701.
In einer allhier in der Statt Straßb. im ochßengäßlein ligend. v. herrn Philipps Hüttinger dem Metzger und burgern alhier Zuständig. Behaußung hat sich befund. als Volgt
Eigenth. ane einer behauß. so die fr. in die Ehe gebracht. 1/3. theil als unvertheilt ane einer behauß. alhie in der Elsbeth. gassen gelegen, wovon die Übrig 2/3. der Fr. brüd. Zustängig.
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 2. Februarii Anno 1685
Copia der Eheberedung (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg den siebenden Monatstag Martii Anno 1700. Andreas Schmidt, Not. publ. jur. ac Civis Argent.

Inventaire dressé après que Jean Georges Scheubel a quitté la ville. L’inventaire décrit sommairement la maison dont le tiers appartient à la femme. La masse propre à la femme est de 317 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 54 livres, le passif à 559 livres.

1702 (6.4.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5850) n° 635
Inventarium undt beschreibung aller d. Jenig. Haab undt Nahrung wie auch Passivis, so hanß Georg Scheubel metzger burger alhier Zu Straßburg, welch. vor einig. Tag von hier entwich. hind.laß., auf ansuchen erfordern undt begehren frawen Annæ Ursulæ Schülerin d. Ehefrauwen mit assistentz undt beÿstandt deß Ehrenvest. Rechts wohlgelehrt. herrn Joh: Peter Kolb Noti. Jurati, Ihres geordnet. und geschwornen Vogts (…) Beschehen Straßburg Donnerstag d. 6. Aprilis Anno 1702.

Eÿgenthumb ane einer behaußung d. frawen ohnveränd.t. Item ein dritter theil vor ohnv.theilt ane einer behaußung undt d.en recht. undt Gerechtigkeit. alhie inn der Elßbeth.gaß geleg. so die fraw von Ihren Lieb. Eltern seelig. ererbt, undt die übrige Zween dritte theil d. frawen brüd.n Zuständig, welche dißmahlen nicht æstimirt word. Warüber dißmahlen sich kein documentum befund. Vndt stehet auff dieß behaußung ein Capital Zu d. frawen gehörigen antheil welches man Hn Joh: Michael Moßeteren dem bierbrauer schuldig ist 51. lb 9ß 4 d.
Norma hujus inventarÿ – Copia Eheberedung
Der frawen ohnverändert eÿg.thümbliche Nahrung. In einer in d. Statt Straßburg in der Elßbeth. gaß geleg. nicht hieh. gehörig. behaußung d. Schawenburg. hoff genannt, befund. word. wie volgt. Sa. haußraths 92, Lehre vaß 3, Silber 1, Guldene Ring 9, baarschafft 4, Eÿg.thumb ane Ligend. guth. so nicht angeschlagen, Eyg.thumbs ane einer behaußung so auch nicht angeschlagen, Sa. 125, Ergäntzung, Summa summarum 317 lb
Ergäntzung Auß dem Concept Inventario üb. d. Ehefrawen Zu Ihren Ehemann in die Ehe Zugebrachte Nahrung, in aô 1701. d. 30. 9.bris durch H. Notm. Joh: Peter Kolb auffgerichtet 82, abzuziehen 15, annoch zu ergäntzen 81 lb
Auff Solches undt letstlich. wirdt nun auch das theilbar guth beschrieb. warund. etwas wenigs. begriff. so dem Mann Vor ohnverändert gehörig wäre, Sa. hausraths 37, Silber 4, Schuldt 12, Summa summarum 54 lb – Schulden auß des Manns ohnveränderten und theilbaren Nahrung zugeltend 559. Übertrifft demnach des Manns ohnveränd.te undt theilbahre Schuld. d. theilbahre guth umb 505 lb
Der Frawen forderung 354.
Copia der Eheberedung (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg dn 7. Monatstag Martÿ Anno 1700. Andreas Schmidt, Not. publ. Jur. ac Cibis Argent:

Anne Ursule Schieler femme du boucher Jean Georges Scheibel hypothèque la maison au profit de Jean Eyel et Jean Michel Mosseder

1704 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 214-v
S.T. Hr. Joseph Heinrich Von der Borcht Can. Capituli Sti Petri jun: allhier beneben Hn Remigius freÿermuth Schafnern daßelbst beede Von wohlged. Cap: daßelbst hierzu deputiret einßen
u. anderen theils Joh: Eÿel der ledige metzger 22 jahr alt u. unbevögtigt wie auch Anna Urßula geb. Schülerin Joh: Georg Scheibels metzgers Haußfr: 400 pfund, daß Sie andres Eÿel metzgern wegen Hanß Georg Eÿel deßen sohns verlassenschafft verglichener maßen u. dann Joh: Michel Moßedern biersiedern Zuem weißen Schwanen 154 pfund darmit haben außweißen u. bezahlen können
unterpfand, Hauß Hoff Hoffstatt Stallungen bronnen u. ein stück Gartens cum appertinentiis allhier in St Elisabeth gaß einseit neben dem Schäffeltzheimer Hoff anderseit neben einer behaußung der sammlung zuer dritten regul gehörig, hinten auf weÿl. Joh: Hessenbuchs wittib u. EE stoßend gelegen
Item der debitorum Reeben so Sie zu Dorlißheim liegen haben

Jean Georges Scheibel et Anne Ursule Schieler hypothèquent la moitié de la maison au profit du rubanier Jean Conrad Rauscher

1705 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 209
Joh: Georg Scheibel metzger u. Anna Urßula geb. Schulerin mit beÿstand Joh: Farren u. Emanuel Friderich Farren beeder leinenweber
in gegensein Joh: Conrad Rauschers nestlers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, der Correorum helfte ahn einer behaußung Cum appertinentiis allhier ahn St. Elisabetha gass einseit neben dem Schäffoltzh. hoff anderseit neben einer behaußung der sammlung zuer dritten regul gehörig hinten auf dem heffenbachischen Garten stoßend gelegen

Jean Georges Scheibel et Jean Eyel louent une partie de la maison au boucher Jacques Fischer

1706 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 57
Joh. Georg Scheibel metzger für sich u. nahmens Johann Eÿels gleicher prof.
in gegensein Jacob fischers auch metzgers
entlehnt, in ihrem Hauß allhier ahn St. Elisabetha gass einseit neben dem Schäffoltzh: hoff anderseit neben Joh. Farr leinenweber gelegen d. obere thun u. d. hintere thun sambt dem Kleinen Keller u. die unschlitt Kammer beneben denen 2 vorderen schwinställen – auf 2 jahr lang anfangend auf Frauentag 1706, um einen jährlichen Zinß nemlich 37 lb

Jean Georges Scheibel et Anne Ursule Schieler hypothèquent la moitié de la maison au profit du pasteur Sébastien Schwartz

1706 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 156-v
Joh. Georg Scheubel metzger u. Urßula geb. Schielerin beÿständlich Joh. Varren leinenwebers (unterzeichnet) hanß Georg scheibel, Johannes Farr
in gegensein H. M. Sebastian Schwartzen Pfarrers zu Breuschwickersheim – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, der Correorum helfte ahn einer behaußung cum appert: allhier ahn St. Elisabeth gass, einseit neben obigen Farren anderseit neben dem Schäffoltzheimer Hoff, hinten auf den Hefenbachischen Garten stoßend gelegen

Jean Georges Scheibel et Anne Ursule Schieler hypothèquent la moitié de la maison au profit de leur demi-frère et beau-frère respectif Jean Eyel

1708 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 110-v
Johann Georg Scheibel Metzger und Ursula geb. Schielerin beÿständlich Johann Farren des Leinenweber und Michel Bauren des Kieffers Ihrer Vettern
in gegensein Johann Aügels deß Metzgers Ihres respectivé halbbruder und Schwagers – schuldig seÿen 85 pfund (unterzeichnet) Johannes Eÿel
unterpfand, die helffte so abgetheilt ahne einem Hauß, Hoff, Schopff, Ställ, hoffstatt sambt übrigen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten alhier in St. Elisabethä gaß, einseit neben dem Elsenheimischen Hoff anderseit neben obged. Farren hinten auff den Sebitziusichen garten etwa stoßend

Anne Ursule Schieler loue sa moitié de maison au boucher Jacques Fischer

1708 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 393-v
Anna Ursula Scheibelin geb. Schülerin mit beÿstand Johann Farren Leinenwebers Ihres geschwornen Vogts
in gegensein Jacob Fischers des Metzgers
in ihrer Helffte od. theÿl so ihro ahne der in der Elisabethen gaß einseit neben dem Elsenheimischen Hoff anderseit neben obged. Farren gelegenen behaußung und zugehörden zuständig Nachfolgende gemach und gelegenheiten, Nemlich die Stub, Stub Kammer, Kuchen sambt zwo Cammern allen ahneinander auf dem obern stock, Mehr die helffte ane der Kasten oben darüber, Ferner d. halben Kammer oben darüber, Ferner dem halben Keller, Mehr den großen halben Stall die zweÿ hindere Ställelein, die zweÿ halbe bühnlein oben über dem Stall sambt dem bühnlein darauff Mehr der Verleiherin abgetheilten hoff die helffte an denen schweinställen das halbe hinderhäußel die helffte an d. Kammer über & herrn de la Bastie Pferdtstall und endlich die gemeinschafft des bronnens wie auch das recht ein und auß zu fahren und zu gehen durch d. große thor, alles auff 6 Jahr lang an auff Joh. Bapt: dieses lauffenden 1708 Jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 26 pfund
[in margine :] Jacob Fischer der Entlehner in gegensein Mathis Kochen Metzgers als ietzigen proprietatii hierin Verlehnter Helffte haußes angezeigt und bekannt demach die hierinn verschriebene lehnung mit hierin ged. Anna Ursula Scheibelin zu nichts word. (…) 50 gulden wieder bezahlt, den 24. oct. 1709

Anne Ursule Schieler vend sa moitié de maison au boucher Mathias Koch et à sa femme Anne Marie Kocher

1709 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 508
(650) Anna Ursula Scheubelin geb. Schielerin beÿständlich Joh: Farr leinenweber ihres vogts
in gegensein Mathis Koch metzgers u. Annæ Mariæ geb. Kocherin
ihre helfte vor unvertheilt ahn hauß hoff hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeit ahn St Elisabeth gass, einseit neben dem Schäffoltzh. hoff anderseit neben einer behaußung in die Sammlung gehörig hinten auff den Hessenbacherischen Garten – um 496 capital verpfändet, geschehen um 154 pfund

Les acquéreurs hypothèquent en présence de leur gendre Jean Eyel la maison entière au profit du marchand Jean Henri Vigera
1709 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 509
immediate supra stehende kaüffere [Mathis Koch metzger u. Anna Maria geb. Kocherin] und zwar die frau beÿständlich Joh: Kuglers Statt Kupfeschmidts u. Joh: Eÿels metzgers deß Tochtermanns
in gegensein Joh: Heinrich Vigera handelsmanns alß vogts Börischer – schuldig seÿen KK. 200 pfund zu erkaufung infra versetzten helfte deß haußes
unterpfand, d. gantze behausung perge ut immediate supra ibi usq. ad 496

Mathias Koch l’aîné et Anne Marie Koch veuve Eigel hypothèquent la maison au profit du marchand Gérard Walter

1710 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 152
Mathis Koch sen: metzger und Anna Maria Eigelin wittib geb. Kochin beÿständlich Joh: Kuglers Stattkupferschmidts ihres Curatoris
in gegensein Gerhard Walters sen: handelsmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier ahn St Elisabetha gass, einseit neben einer behaußung den Corporis der Pensionen gehörig anderseit neben dem Scheffeltzh. hoff hinten auf den hessenbachischen Garten

Fils du boucher Mathias Koch, Mathias Koch épouse en 1682 Anne Marie, fille du chaudronnier Sébastien Kugler
Mariage, Temple-Neuf (luth. n° 25)
1682. Dom. 4. post Trinit. Zum 2. mahl Mathiß Koch der jünger Metzger hn Mathiß Kochen des ältern auch Metzgers u. E E Kleine Raths alten Beisitzers ehel.S. Jfr. Anna Maria H Sebastian Kuglers Rottkupfferschmidts u. Burgers ehel. T. Donnerst. den 2.ten Julÿ Zu Predigern (i 104)

Mathias Koch se remarie en 1710 avec Marie Esther Schmidt, fille de l’assesseur des Quinze Jean Philippe Schmidt
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 124 n° 16)
Mittwoch den 12. Novemb. 1710. seind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Kirch. zu S. Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Matthiß Koch der Metzger vnd burger alhier vnd Jungfr. Maria Esther Schmidin weÿl. .S T. H. Johann Philipp Schmidt deß beständigen Regiments der Hh XV. geweßenen hochverdienten Assessoris, hinderlaßene Jungfer Tochter (unterzeichnet) Matheus Koch alls Hoch Zeiter, Maria Ester Schmidin als hohzeiterin (128)

Mathias Koch meurt en 1717 en délaissant quatre enfants de sa première femme Anne Marie Kugler. Les experts estiment la maison à 425 livres. La masse propre à la veuve est de 718 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 589 livres, le passif à 944 livres.

1717 (30. 7.bris), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 13) n° 450*
[Inventarium] und beschreibung aller Haab [und Nahrung so weÿl.] H. Mathias Koch [der M]etzger und burger alhier nach seinem den 30.ten 8.bris dießen lauffenden 1717. [Jahres] genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen und begehren deren ane Nechst folgenden fol. benambster ab intestato Nachgelaßene Erben Inventirt undt ersucht theils durch Sie die H Erben vnd theils durch die hinderlaßene Fr. wittib Maria Ester Kochin gebohrene Schmidin mit beÿstand deß hoch Edlen vest fürsichtig und hochweißen H Philipps Caspar Leiterspergers deß beständigen Regiments der Hh. XV. hochansehnlichen beÿsitzers ihres geschwornen H. Curatoris (…) Actum in der Königl. Freÿen St[att Straßburg auff] dienstag den 30. 9.bris A° 1717.
Der Verstorbene H. [hatt ab intestato] zu Erben verlaßen w[ie volgt] 1. den Ehrenhafften Johann Koch, burger und Metzger alhier, welcher der Inventation Zugegen gewesen, 2. den auch Ehrenhafften Johann Georg Kochen Ebenmäßigen Metzgern so Zu Heÿdelberg verheurath aber der Inventation in persohn Zugegen war, beneben und mit assistentz deß wohl Ehrenvesten und Weißen H. Johann Geörg Oberdoerffer E. E. Kleinen Raths Jetzigen wohlverordneten beÿsitzers als auß gedachten Kleinen Raths Mittlen Zu dießer Inventation insonderheit deputirten Herrens, 3. die Ehren und tugendsame Fr. Annam Mariam Strohlin gebohren Kochin, welche Maria Anna H. Daniel Strohlen Metzgers und burgers alhier ihres Ehewürths, der Inventation beÿ[wohnete,] So dann [4.] Mathias Kochen, Leedigen scribenten beÿständlich H. Lorentz Weißen [-] und beÿsitzers alhier deßelben geordnet und geschworenen Vogts, der Inventation persönlich ab[wartete], Also Alle Vier deß verstorbenen herrn seel. mit auch Weÿl. Fr. Anna Maria Kochin gebohrener Kuglerin in Erster Ehe Ehelich erzeügte hinterlaßene H. Söhnen Fr. dochter auch ab intestato Erben aller Zu gleichen antheiler

Inn Einer alhier in der St. St. auff der Elbethen gaß gelegenen und hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden Wie volgt
Holtzwerck. Vff der bühn, Inn der Magd Kammer, Inn der Wohnstub, Inn der stub Cammer, Inn der Cammer A, Inn der Kuchen Cammer
Ergäntzung der Fr. Wittib ohnveränderten gutts. Vermög über der Fr. Wittib Zugebrachten Nahrungs Inventarÿ de A° 1712 durch mich Eingangs gedachten Notarium gefertigt
Eigenthumb Ane Einer behaus. so der Erben ohnverändert. It: I behausung, der gantze Nittern Stockh gemeine Einfahrt, Cammer, hausöhrel bauch Küchel Zum Theil und theils eigenthümlich. Stallungen Kuchen Cammeren 2 hindere Ställ S. V. Schwein Ställ, gemeiner bronnen Eigenthümlichen gebalckten Keller hoff undt bronnen und Halbe heuw bien halbe ho*s sambt übrigen aller gerechtigkeit und Zue gehörung. gelegen alhie in der Statt Straßburg in der Elßbethen gas, 1.s einer behauß. Zu der Stifft Rother Kirch. gehörig 2.s neben dem Schäffolßh. hoff hinden auf H. Joh: Struben den gartenmann Stosend welche behausung nach Eingenommemer besichtigung Von der St: Straßb. geschwornen Hh. Werckmeister, nach besag deren Extradirt. Abschatzungs scheins Vom 1. 10.bris 1717 vor leedig Eigen angeschlag. worden umb 425 lb d. Davon gehet ab It: 10. lb s Zinns solle mans H Abraham Helcken dem handelßmann und burgers alhier Jahrs auff Johannis Baptistæ, ist in hauptgut ablösig mit 200 lb d.ist also über diese beschwerd. dem Anschlag nach noch in außwurff Zu bringen 225. lb d
Norma hujus inventarii, Copia der Heuraths Verschreib.
Der Fr. Wittib ohnverändert, Sa. haußraths 74, Sa. Kühe 6, Sa.Silbers 18, Sa. Tung. 14, Sa. baarschafft 3 ß, Sa. Gülth von liegenden güthern 24, Sa. Schulden 57, Ergäntzung 323, Summa summarum 718 lb
Hierauff wird auch der Erben ohnveränderte und die Theilbare Nahrung vnder Einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 76, Sa. wein und leeren vaßen 14, Sa. Pferd 17, Sa. Viehs 18, Sa. Kutsch Karch 7, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthum ane einer behausung 225, Sa. Schulden 228, Summa summarum 589 lb – Schulden 944 Übertreffen also die theilbare passiva der Erben unverändert v die theilbare nahrung dem werth anschlag nach umb 355 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 718 lb
Copia der Eheberedung (…) persönlich erschienen vnser burger Johann Koch, Metzger alß Hochzeiter beÿständlich Mathis Koch auch metzgers deßen Vatters einßen vnd andern theils Anna Maria Meÿerin, beÿständlich Joh: Daniel Hahn müllers ihres vogts als hochzeiterin (…) am 21. tag Monaths Maÿ 1709 (Chambre des Contrats, sur parchemin) Copia Codicilli. 1710 (…) Auff Montag den 16.* tag Novembris (…) persönlich erschienen die Viel Ehren vnd tugendreiche Jungfr. Maria Eva gebohrene Schmidin durch die genade Gottes gesundt: gehendt undt stehenden Leibes (…) Johann Peter Kolb
Copia Codicilli. 1710 (…) Auff Montag den 13. Februarÿ (…) persönlich kommen und erschienen Herr Johannes Koch Metzger und beneben ihme die tugendsame Anna Maria gebohrene Meÿerin, beede Eheleute und burgere allhier durch die gnade Gottes gesunder gehend und stehender Leiber (…) Johann Peter Kolb
Copia Codicilli. 1717 (…) den 13. tag deß Monaths Octobris (…) Persönlich erschienen herr Matheus Koch Metzger undt burger alhier, zwar wegen zugefallener Leibes unpaßlichkeit auff einem Bette Liegend sich enthaltend (…) Johann Peter Kolb
Aus E. E. großen Rath der Statt Straßburg Memorial 1717. Donnerstag d. 2.ten December (…) J. J. Caroll Rathschreiber
Abschatzung d. 1.tenn Xbris: Anô: 1717: Weÿlandt deß Ehrenhafften vnd bescheitenen: H: Mathis Koch Metzger: Seel: hinder Laßene Fraw witwe vnd Erben ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in der Elsbeten gaßen gelegen Ein seith Neben Einer behaußung Zu der Rothen Kirch. gehörig, Ander seÿth Neben dem schäffelzenhoff, hinden auff H: strauben gartner stoßendt Welche behaußung hoffstatt, Zum theÿl gemein Kammer hauß Ehre bauchküchen, Zum theÿl Eügentümlichen Stallung vnd Kuchen, Kammeren Zweÿ hinder ställ, schweÿneställ, gemeiner brunnen, gebälckhter Keller, hoff und brunen, Vnd halb haÿbün halben hoff Sambt Aller Ihrer gerechtigkeÿth, wie solchen durch der Statt geschworne werckhleüte sich in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen Preÿß Nach, angeschlagen wierdt, vor und umb, Acht Hundert Fünffzüg Gulten, Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff

Marie Esther Schmidt loue une partie de la maison au boucher Jean Jacques Hertenstein

1720 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 549
Fr. Maria Esther Kochin geb. Schmidtin wittib beÿständlich dero Hn Curatoris /:Tit:/ Hn Xaver Philipp Caspar Leitersperger
in gegensein Hanß Jacob Hertensteins Metzgers
in einem der Fr. Verlehnerin wÿdumbs: weiß zugehörigen hauß allhier ahne St Elisabetha gaß, einseit neben einem hauß dem Corpori pensionum gehörig anderseit neben dem Schäffoltzheimer hof hinten auff den al: sebitziußischen gartten stoßend gelegen den Mittlern stock und was über selbigem abgetheilter maßen darzu gehörig ist, beneben dem Stall in dem hindern hoff und dreÿen uber selbigem befindlichen bühnlein, von künfftig weÿhnachten an ihren anfang nehmen und zweÿ jahr lang währen – um einen jährlichen Zinß nemlich 18 lb

Les héritiers de Mathias Koch vendent la maison au boucher Abraham Datt et à sa femme Dorothée Hatt moyennant 1 040 livres. La maison qu’a construite Jean Eichel sur la partie occidentale du terrain a l’usage commun du portail, du puits et des latrines.

1729 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 283-v
weÿl. Mathias Koch gewesten Metzger mit auch weÿl. Mariæ geb. Kuglerin erziehlte Kinder und des einten mandatarius nahmens Johannes Koch der Metzger, Mehr Fr. Anna Maria geb. Kochin Daniel Strohl des Forstauffsehers zu Brumath hausfrau mit beÿstand Johannes Koch ihres bruders, weither H. Mathias Koch Candidatus Notariatus, weither Lorentz Weiß allhiesiger seÿler als mandatarius Johann Georg Koch des Metzgers zu heÿdelberg, dieße vier Kochische geschwisterde als proprietarÿ der einen helffte hiernach beschriebener behausung, so dann obged. Strohlische ehefrau mit ihrem erstern ehemann weÿl. Johannes Eÿchel gewesten Metzger einigen Kindts Johannes Eÿchel des Kiefferknechts geschwornen vogts Johannes wörner der hueffschmidts
in gegensein Abraham Datt des Metzgers und Dorotheæ geb. Hattin, den 5. Februarÿ jüngst obrigkeitlich confirmirte versteigerung
Eine Behausung zween höfflein gemeinschafft des Bronnens stallungen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn St Elisabethä gaß einseit neben einem dem Corpori Pensionum allhier gehörigen hauß, anderseit theils neben obged. Eÿchel des curandi neuerbautes ihme allein eigenthümlich zuständigen behausung theils neben S.T. H. Christoph von Klinglin Praesidente au Conseil souverain d’Alsace hinten auff Nicolaus Struwe des Doctor: Gärttners Gartten den sogenannten Sebitziußichen Gartten, daß der jeweilige eigenthums besitzer des neuebauten auff die gaß und in den mitverkaufften vordern hoff sehenden Eÿchelischen haußes sich zu allen zeithen des vordern eingangs und großen hoffthors umb in sein hauß und aus demselben gehen zu können wie auch in dem hoff des weegs und gangs zu der nächst ahn ged. hauß im hoff befindliche und zu erwehntem hauß gehörigener cloac sich jure dominii bedienen zu können berechtiget und des bronnen szwischen selbigem und denen besitzern jetzt verkaufften haußes gemeinschaftlich sein solle – um 1040 pfund

Fils du boucher Jean Georges Datt, Abraham Datt épouse en 1724 Marie Dorothée Hatt, fille du brasseur Jérôme Hatt : contrat de mariage, célébration
1724 (8.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 1122
Eheberedung Zwischen Herrn Abrahamb Datten leedigen Metzger, beÿständlich herrn Johann Geörg Datten ebenmäßigen Metzgers Seines Bruders und Herrn Johann Jacob Engel Informatoris deßen Schwagers, als hochzeitern ane einem, So dann
Jgfr. Maria Dorothea Hattin, Herrn Hyeronimi Hatten biersieder und burgers allhier mit weÿland Frauen Anna Catharina gebohrener Bochin nunmehr seel. ehelich erzeugter Tochter als der Jgfr. hochzeiterin, mit assistentz erstgemelten herrn Hueronimi hatten Ihres vatters ferner H Johann Carl Geckler Metzgers dero geschwornen vogts und dann herrn Johann Hatten auch biersieders Ihres Vatters bruders, andern theils
Actum Straßburg Mittwochs den 8. Martÿ Anno 1724. (unterzeichnet) Abraham Datt als hochzeiter bekenne wie obstet, Maria dorothea Hattin als hochzeiterin be Ken wie obstet

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 192 n° 7)
1724. Mittwoch d. 16.sten Aprill seind nach Zweÿmahliger öffentlich. außruffung ehelich copulirt u. eingesegnet worden Abraham Datt, der ledige Metzger und Burger allhier, weil. Joh: Georg Datten geweßenen Metzgers v burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn u. Jgfr. Maria Dorothea Hieronymus Hatten, deß Versicherungs u. Burgers allhier ehl. Tochter, Abraham Datt als hochzeiter, Maria Dorothea Hattin als hochzeiterin (i 197)

L’horticulteur Nicolas Struvé (voir la notice du 12, rue Saint-Marc) vend un jardin de 180 pieds sur 41 à Abraham Datt et à sa femme Marie Dorothée Hatt

1737 (12.11.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 766
Nicolaus Struve der Kunstgärttner in hiesigem Horto Medico und Maria Ursula geb. Heÿlin
Abraham Datt des Metzgers und Maria Dorothea geb. Hattin
Einen platz garttens sambt darauff stehenden Bäumen und garttenhäußlein, auch übrigen Zugehörden, welcher platz 180 werckschuh in der länge und 41 dergleichen werckschuh in der breitte hält und an sein des verlehners eigenthum allhier im Finckweiler liegende gartten, einseit neben solchem gartten anderseit neben den käuffern selbst, oben des weÿl. wohlgebornen H. von Bürckenwaldts wittib und erben, unten Mlle Margaretham Gretzingerin
anbeÿ sich miteinander dahin verglichen, daß die beede gärtten so contrahirenden Parthen zugehörigen scheidende dielenwandt gemeinschafftlich sein und in gemeinsamen cösten unterhalten, aber auch durch legung beßerung weder solcher dielenwandt noch dem Struvischen gartten kein schaden noch andere incommoditaet zugefügt werden solle – um 225 pfund

Marie Dorothée Hatt meurt en 1740 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 1 100 livres. La masse propre au veuf est de 673 livres, celle propre aux héritiers de 2 434 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 824 livres, le passif à 2 428 livres. Le rapport des experts mentionne que l’écurie des logements militaires est occupée par le lieutenant de roi Trélans.

1740 (24.8.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 471) n° 164
Inventarium über Weÿl. der Ehr: und Tugendsamen Frauen Mariä Dorotheä Dattin gebohrener Hattin, des Ehren und vorgeachten H. Abraham Datt des Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1740. (…) nach ihrem Sonntags den 10.den Aprilis dieses laufenden 1740.ten Jahrs beschehenen tödl. Ableiben hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Niclaus Horchheimer des Bierbrauers und burgers allhier Zu Straßburg als geschwornen Vogts der ane hernach folgedem folio in specie benannter Erben, inventirt (…) So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch den 24.ten Augusti anno 1740.
Die verstorbene Frau hat ab intestato Zu Erben verlaßen als folgt. 1. Abraham Datt, so ohngefehr 15 Jahr alt, 2. Mariam Dorotheam, so ohngefehr 6 Jahr alt und 3. Frantz Heinrich, so ohngefehr Sieben monath alt, der verstorbenen Frauen seel. mit Eingangs gedachtem ihrem nunmehr hinterbliebenen Wittiber ehel. erzeugt und nachgelaßene Kinder und Erben Zu dreÿ gleichen antheilen

In einer allhier Zu Straßb. ane St: Elisabethä gaß gelegenen, hiehero eigenthümlich gehörigen: deswegen hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden als folgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck, In der Cammer Litera A, Vor der Cammer Lit. A, In der Cammer Lit. B, In der Kuchen, In der Wohnstub, In des Knechts Cammer, In des Tauschen stub, Im untern hauß Ehren, Im Keller
Eigenthum ane einer Behaußung v. Gärtlein (T.) Eine Behaußung 2. Höff, gemeinschafft des Bronnens, Stallungen v hoffstatt mit allen derselben gebäuen begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht v. gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethä Gaß 1.s. neben einem dem Corpori pensionum allhier gehörigen hauß, 2.s. theils neben Mathiä Koch dem Not° u. theils neben weÿl. S.T. Herrn von Bürckenwald, geweßenen Nieder Elsaß. Ritter Rath v. außschuß seel. Erben, hinten auff H. Niclaus Struwe des Dr. Gärtners Garten oder sogenandten Sebitziusischen garten stoßend gelegen, so außer der in den Kbr. bemeldten Servitut freÿ, leedig v. eigen v. Vermög einer schrifftlichen Abschatzung d.d. 17. Junii 1740. durch H Joh: Peter Pflug den Statt Lohner (…) sampt hernach beschriebenen Gartenhäußel v garten angeschlagen worden pro 2200 fl. oder 1100. lb. Darüber bes. i. teut. perg. in allhies. C. C. Stub gefertigter Kbr. m. dero anh. Ins. verw. d.d. 10.ten Junii 1729.
(T.) It. ein Platz garten samt der innen befindlichen Garten häußel allhier an St. Elisabethä Gaß, einseit neben vorgedachtem Hn Niclaus Struve, dem Doctor Gärtner, 2.s neben dem hieher gehörigen v. nächst vorher beschriebenen Hoff, oben vff hoch adel. Bürckenwaldische Frau Wittib v. Erben unten auff Margaretham gretzingerin stoßend gelegen, so freÿ leedig v. eigen v. vermög vorher angezogener Abschatzung bereits unter dem anschlag vorher beschriebener Behaußung begriffen. Darüber bes. ein teut. perg. in allhies. C. S. Stub geferthigter Kbr. mit dero anhangendem Insiegel verwahret, d.d. d. 12. 9.br. 1737
Eigenthum ane einem Metzger banck (…)
Ergäntzung des Wittibers Wehrender Ehe abgegangen unveränderten Guth, Vermög Inventarii über beeder nunmehr durch den Zeitl. Tod getrennter Eheleut einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen d. 22. Maji 1724 durch weÿl. H. Daniel Rohr geweßenen Not. public. et pract: gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Des Wittibers Eigenthümliches Vermögen, Sa. haußraths 21, Sa. Silbers 4, Sa. Goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 14, Sa. Eigenthums ane einer Metzigbanck 930, Sa. Ergäntzung (796, abzuziehen 1020, übertrifft um 224), Summa summarum 972 lb – Schulden 299, compensando 673 lb
Diesemnach wird auch der Erben Eigenthümliche Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 97, Sa. Silbers 118, Sa. goldenen Ring 31, Sa. baarschafft 88, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung (2027, abzuziehen 4, Compensando) 2023, Summa summarum 2434 lb
Endlichen wird auch das gemein, verändert v. theilbar guth, Sa. haußraths 73, Sa. Weins und Lährer Faß 52, Sa. Viehes 85, Sa. Häu v. Strohes 8, Sa. Beßerung 15 ß, Sa. Ochßenhäuth 42, Sa. Silbers 26, Sa. Goldenen Ring 1, Sa. baarschafft 180, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1100, Sa. Schulden 254, Summa summarum 1824 lb – Schulden 2428 lb, übertreffen um 603 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2504 lb, Verstallungs Summa 2476 lb
Copia der Eheberedung (…), Mittwochs den 8. Martÿ 1724, Daniel Rohr, Not.
Abschatzung dem: 17. Junÿ: 1740. Auff begehren deß Wohll Achtbahren und bescheitenen H. Abrahamm tatten deß Metzgers ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem Elßbëther gaßen gelegen einseitß Neben Pirckwëltischen hof, anderseitß Neben einem spittall hauß hinden auff H. Struben dem tocter gartner stoßent wëlche behaußung ein gemeinschaftliche Ein fahrdt gemeiner bronen und hoff in dem hoff befindet sich eine behausung darinnen unden daß haus Ehren getrembter Keller ein stuben Cammer und Küchell oben dar über befindet sich ein Stuben Cammer Nebenß Cammer Kuchen und daß haus Ehren wo auff daß Tach mit hollzieglen belegt, besetzte bienen und alter tach stull Vornen gegen der Gäßen befindet sich ein alten gebeu darinnen unden der Stall Neben dar an die römißen, oben dar über die heübienen so alleß Zu der ein Loschirung gehörich, und herren trölang Zugehörich hinden daran daß Nebenß gebeu darinnen der Viehstall, oben darüber die heubienen, ein schopff mit einen halben tach darinnen daß holtzhauß /:samtbt dem garten heußell und gartlein:/ sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere sich in der besichtigung befunden und Jetziger Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und Umb Zweÿ Tausend und Zweÿ hundert Gulten
Der 2.te begriff ist auch allhie in der Statt Straßburg in der großen Metzig gelegen (…)
bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 260 florins (130 livres) sur un total de 2 300 florins. Les préposés relèvent la succession de l’amende qui lui a été infligée.
1740, Livres de la Taille (VII 1179) f° 48
Blum. F: N. 8230. – Weÿl. Fr. Mariæ Dorotheæ gebohrner Hattin, Abraham Datt des Metzgers und Burgers alhier Ehel.. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Koch.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 153. – 2479. 11. 7. die machen 4900. fl. Verstallte nur 2300. fl Zu wenig 260 fl.
Nachtrag auf Acht Jahr in duplo à 7 lb 16 ß d macht 62 lb 8 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 3 lb 18 ß d trifft 23 lb 8 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 3 ß
Abhandlung 2 lb 15 ß 6 d – Summa 88 lb 14 ß 6 d
Vermög Erkantnus Vom 9. Novembr. der Straff erlaßen und der Nachtrag moderirt ad 40 lb d
dt. 16. Novembris 1740.

Abraham Datt meurt en 1751 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à 1 200 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 727 livres. Le défunt a nommé des héritiers si son fils venait à mourir sans laisser d’enfants.

1751 (23. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 255) n° 496
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Wohl Ehrenachtbare und wohlvorgeachte Herr Abraham Datt, der ältere geweßene Metzger und Burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem den 1.ten 8.bris dießes Zu End lauffenden 1751. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und begehren Hern Abraham Datten des Jüngern ledigen Metzgers, des Verstorbenen mit weÿland der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Dorotheæ geb. Hattin, seiner geweßenen Ehegattin längst seel. ehelich erzeugtem und nach tod verlaßenen einigen Sohns, und sowohl ab intestato als per Testamentum eingesetzten Erbens, so in die 20 Jahr alt und annoch bevögtigt mit dem wohl Ehrenachtbaren und wohl vorgeachten Herrn Johann Niclaus Horchheimer dem Biersieder und Burgern allhier, beide gegenwärtig fleißig inventirt und ersucht durch sowohl ihne den Sohn als auch Elisabetham Maurerin von Legelshurst gebürtig die dienstmagd (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 23.ten 9.bris Anno 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Elisabethen gaß gelegenen in die verlaßenschafft zugehörigen behaußung folgender maßen befunden worden
Eigenthum ane einer Behaußung und Metzigbanck. Nemlichen eine Behaußung, Zween Höff, gemeinschafft des Bronnens, die Stallungen und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtig Keiten, ferner Ein platz Garten mit darinn befindlichen pflantzen, gelegen allhier Zu Straßburg ane der St. Elisabethä Gaß einseit neben einem dem Stifft Corporis pensionum allhier gehörigen hauß, anderseit Peter Albrecht dem Kärchel Ziehern, theils und theils S.T. Junckern von Birckenwaldt des Nieder Elsäßischen Ritter Rhats und außschußes hochadel. Erben vorhin, anjetzo Löbl. Stadt Reitschulen wie auch weÿl. H. Niclaus Struven, gewes. Dr. Gärtners allh. seel: wittib und Erben, hinden auff eben dieselbe theils und theils Margarethæ Gretzingerin Erben der Schawenburger hoff genand, so außer der in hernach allegirtem haußbrieff genander Servitut in der behausung sonst ledig eigen und durch Löbl. Stadt Straßburg geschworene herrn Werckmeistere die beh. v. Garten in betrachtung Keine Saat darinnen und außer denen wenigen Bäumen Keine besondere pflantzen enthalten Zumal Zufolg deroselben mir Notario schrifftlich eingeschickten Abschatzung vom 13.ten 9.br 1751 angeschlagen pro 1200. lb. Dieße beh. v. garten hat der verstorbene sel. in währender seiner Ehe erkaufft und besagt darüber die beh. i. teut. perg. in allhies. C. C. St gef. und mit deren anh. Ins. corroborirt, datirt den 10.ten Junii A° 1729. Und über den garten i. teut. perg. Kffbr. auch allda gef. und mit deren anh. Ins. v.wahrt, datirt den 12. 9.br. A° 1737
It. j. Metzigbanck (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 182, Sa. Heus und Stroh 9, Sa. Häut 4, Sa. beßerung 2, Sa. Weins und leerer Faß 61, Sa. Viehes 135, Sa. Silbers 144, Sa. Goldenen Ring 35, Sa. baarschafft 156, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung und Metzigbanck 1900, Sa. Schulden 66, Summa summarum 2727 lb
Welche dann anderer gestalten eingangs genandem Sohn, als nunmehro einigem Erben Vätter und Mütterlicher Verlaßenschafft seÿn und bleiben solte. Nach deme aber der Verstorbene Vatter seel. in hievor copialiter inserirtem seinem Testamento nuncupativo §° 4° et seqq §§.is Verordnung gethan daß, wann dieser sein einiger Sohn und Erb, es seÿe Vor oder nach ihme dem disponenten und Vatters ohne Verlaßung ehelich erzeugter Kinder oder Enckeln dießes Zeitliche gesegnete, dießem seinem Sohn Mr David Datt der Seckler und b. allhier und seine leibliche eine Schwester Fr. Cleophe geb. Dattin herrn David Kuglers des Gastgebers auff der sogenanten Grünen Wart v. vb. allh. Ehefr. zu gleichen portionen und Stammtheilen erblichen substituirt (…)
Abschatzung Vom 13.ten 9.bris 1751. Auff begehren Weÿland Abraham Datten, deß geweßenen Metzgers seel. hinterlaßener Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff der Elisabethen gaß, einseits neben der Newen Reitschuhl, anderseit neben einer behaußung dem Mehrern Hospithal gehörig und hinten auff Weÿland hern Strauben seel. Wittib stosend, gelegen. Auff dem boden ist eine Stube, Stub Kammer ein andere Kammer Kuchen und hauß öhren, darüber ist der Tachstuhl, so mit hohlziegeln belegt, Worunter eine besetzte bühne, hat auch einen geträhmten Keller, Hoff und gemeinschaftlichen bronnen, Ferner befindet sich ein nebens gebäu Worinnen Stallungen und häwbühnen, der Tachstuhl darüber ist mit breit Ziegeln doppelt belegt, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeisteren nach vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Zweÿ Taußend und Vier Hundert Gulden
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg und bestehet in Einem Metzgerbanck (…)
(unterzeichnet) Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Héritier de la maison, le boucher Abraham Datt meurt célibataire à l’âge de 33 ans le 29 avril 1759.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 4-v n° 17)
1759. Sonntag den 29. April morgens Zwischen 7 & 8 uhr starb H. Abraham Datt der Metzger v. Burger allhier, wird begraben Dienstag den I. Maji nach mittag um 2 uhr auff St. Helena. Alt 33 jahr 9 Monat und 7 tag. Eltern, weÿl. H. Abraham Datt geweßener Metzger v Burger allhier und weÿl. Fr. Maria Dorothea gebohrne Hattin (unterzeichnet) Johann Niclaus Horchheimer Als onckel, Johann David Datt als Verwanter (i 6)

Les héritiers de substitution et Catherine Marguerite Hatt femme du brasseur Jean Nicolas Horchheimer vendent la maison au marchand Georges Guillaume Kratz moyennant 3000 livres

1759 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 181
Fr. Catharina Margaretha geb. Hattin Johann Nicolaus Horchheim des biersieders ehefrau, David Datt der säckler und Cleophe geb. Dattin weÿl. Johann David Kugler des gastgebers wittib beÿständlich H. Not. Johann Carl Ficke
in gegensein H. Georg Wilhelm Kratz des handelsmanns
eine behausung, zween höffen, gemeinschafft des bronnens, stallung, garten und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane St Elisabethä gaß, einseit neben einem dem Stifft corporis pensionum zugehörigen hauß theils Peter Albrecht dem kärchelzieher theils der Reitschul theils weÿl. Nicolaus Struve dem Doctor gartners wittib und erben, hinten theils den Schauenburger hoff theils gedachten Struvischen erben – so außer der d. 10. junÿ 1729 von weÿland Abraham Datt gewesten metzgers übernommenen servitute freÿ – als ein von gedachtem Datt ererbtes guth – um 3000 pfund

Fils du marchand du même nom, Georges Guillaume Kratz épouse en 1721 Marie Madeleine Helck, fille du marchand Abraham Helck : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Georg Wilhelm Kratzen leedigen Handelsmann Weÿland Herrn Georg Wilhelm Kratzen gewesenen Vornehmen Handelsmanns undt burgers allhier zu Straßburg seeligen mit der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Maria Barbara gebohrnen Sartorin erzeugten Herrn Sohn, So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Maria Magdalena Helckin, des Wohl Ehrenvest und Hochachtbahren Herrn Abraham Helcken Vornehmen handelsmann und burgers Zu ermeltem Straßburg mit der Wohl Ehren und Tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrene Ambergerin ehelich erziehlten Jungfrau Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin am andern theil – Straßburg auff Freÿtag den Ersten Augusti Im Jahr als mann nach unsers einigen Erlößers und Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburt und Menschwerdung Zalte 1721

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 175-v n° 9)
Mittwoch den 27. Aug: 1721. seind nach Zweÿmahliger öffentlichen Außruffung, in der Evangelischen Pfarrkirch. Zu St. Nicol. in Straßburg, Ehelich copulirt und eingesegnet worden, H. Georg Wilhelm Kratz, der ledige Handelßmann, weÿl. H. Georg Wilhelm Kratzen, geweßenen Handelßmanns vnd burgers alhier hinterlaßener Ehelicher Sohn, vnd Jfr. Maria Magdalena Helckin, H. Abraham Helcken deß Handelßmanns vnd burgers alhier, Eheliche Tochter, welches bezeugen (unterzeichnet) Georg Wilhelm Kratz als Hochzeitter, Maria Magdalena Helckin als Hochzeitterin (i 181)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison face à la Grue. Ceux du mari s’élèvent à 1 105 livres, ceux de la femme à 2 220 livres.
1721 (4. 7.br) Not. Rohr (Daniel, 46 Not 51) n° 1668
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung undt Güthere, so der Ehrenvest undt wohlvorgeachte Herr Georg Willhelm Kratz, Vornehmen Handelsmann undt die Ehren und tugendreiche Frau Maria Magdalena gebohrene Helckin, beede Eheleuthe undt burgere allhier einander in den Ehestand Zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren beeder Eheleuthe selbsten fleißig inventirt (…) So beschehen in der Königlichen freÿen St. Str. in fernerem gegenseÿn S. T. Herrn Johann Sebastian Kratzen Vornehmen Chirurgi und burgers allhier, als deßen H. Vettern wie auch Sein des Ehel. fr. Mutter und auff Seithen der Ehefrauen dero beed. geliebten Eltern auff Donnerstag den 4.ten 7.bris 1721.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Cran gelegenen undt Von beeden Eheleuten Zum theil inhabenden behaußung sich folgender maaßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn unveränderte Nahrung betr. Sa. haußrath 102, Silber 93, Goldene Ring 82, baarschafft 81, Gülthgüthlein 12, Summa summarum 1105 lb
Der Fr: Nahrung anlangend, Sa. haußrath 447, Silbers 127, Goldener Ring 403, baarschafft 592, Pfenningzinß hauptgüter 650, Summa summarum 2220 lb

Etat de fortune dressé après que Georges Guillaume Kratz a quitté la ville pour que la femme puisse demander le bénéfice de cession. L’inventaire est dressé dans une maison à l’angle de la rue Mercière et de celle du Vieil-Hôpital. La masse propre à la femme est de 2 651 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 2 776 livres, le passif à 6 501 livres
1729 (1.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 24) n° 554
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so Herr Georg Wilhelm Kratz der Handelsmann, welcher sich den 23.ten des verwichenen Monats Maÿ von hier absentirt, und Frau Maria Magdalena Kratzin gebohrene Helckinn beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg anjetzo Würcklichen tam active quam passive eigenthümlichen haben und besitzen, welche der ursachen allweilen sein herrn Georg Wilhelm Kratzen, des Mariti habende Nahrung mit Zimblichen Passic Schulden behafftetn auch Ihro Fraun Mariæ Magdalenæ Kratzin geb. Helckin der Ehefrauen mit assistentz S T. Herrn H. Ludwig Freunden J.U. Lt und E. E. großen Raths allhier Procuratoris Vicarÿ auch Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg Ihres geschwornen Herrn Curatoris, beschehenes freundliches ansuchen, erfordern und begehren umb Salvirung Ihres ohnverändert und eigenthümlichen guths willen ersucht (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein Herrn François George Roth Jacob Practicien nomine Herrn de Gresillemont, des Creditoris, auf Mittwoch den 1.ten Junÿ & seqq. Anno 1829.

In einer allhier zu Straßburg ane der Krämergaß und Spithalgäßlein gelegenen und in dieße Nahrung nicht gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In des Dieners Cammer, In der Magd Cammer, Im Neben Stübel, In der wohnstub, In dero Stub Cammer, Im Haußöhren, In der Schwartzen Tuch Cammer, In der Kuchen, Im Keller
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden ohnveränderten guths, Inhalt Inventarÿ über beeder Eheleute einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1721. durch Hn Notarium Daniel Rohren nun seel. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frauen ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 518, Sa. Schlittens 30, Sa.Silber geschirr und Geschmeids 127, Sa. Goldener Ring, Ketten und dergleichen Geschmeids 317, Sa. Baarschafft 120, Sa. Schulden 205, Sa. Erg. (1325, Angang 2, Restiret) 1322, Summa summarum 2651 lb
Des Manns ohnverändert und Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 245, Sa. Gewerbs Wahren 1259, Sa. Wein und Lährer Vaß 146, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 128, Sa. goldenen Rings 23, Sa. Gülth von liegenden güthern 20, Sa. Schulden 952, Summa summarum 2776 lb – Schulden 6501 lb, Übertreffen also des Manns ohnverändert und theilbare Zubezahlen habende Passiva deßelben völlige vorhandene Activ Massam, in allem dem vero pretio nach umb 3724 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2651 lb

Georges Guillaume Kratz meurt en décembre 1763 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison rue Sainte-Elisabeth à 1 125 livres. La masse propre à la veuve est de 11 510 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 6 219 livres, le passif à 9 349 livres.

1764 (17.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 404) n° 1024
Inventarium über Weÿland des Wohl Edlen und Großachtbaren herrn Georg Wilhelm Kratz, des geweßenen vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1764. (…) nachdeme derselbe Samstags den 17. Decembris des verwichenen 1763. Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Wohl Edlen und Viel Tugendbegabten frauen Mariæ Magdalenæ Kratzin gebohrener Helckin der hinterbliebenen frau Wittib (…) So Beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 17. Maji anno 1764.
Der Abgelebte seelige hat zu Seinen Erben ab intestato verlaßen wie folgt,
1° Frau Mariam Barbaram Wiedemännin gebohrener Kratzin H. M. Johann Daniel Wiedemann, Wohlverdienten Pfarrers und treueifferigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeind zu Wittenweÿer und burgers allhier Frau Eheliebste, welche mit beÿhilff wolgemelten Ihres geliebten Eheherrn in Person beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, 2.do Jungfer Mariam Salome Kratzin, so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero in selbst eigener Persohn Zugegen ware, 3.tio Herrn Georg Wilhelm Kratz, Ledigen Handelsmann, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete, 4.to Jungfer Mariam Elisabetham Kratzin, so gleicher Weiße Majorennis und ohnbevögtigt, mithien in eigener Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, So dann 5.to Herrn Abraham Kratz J. V. Ltum. hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischen hochansehnlichen Rath und Landschreibern des Amts Lichtenau, auch burgern allhier, welcher ebenermaßen in Persohn præsens ware. Alßo alle fünff des in Gott seelig entschlaffenen mit Eingangs wohl Edelernannter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlte Herrn Söhne und Frau und Jungfrauen töchtere und ab intestato Zu Fünff gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben

Eigenthumb ane Häußern (E.) Erstl. eine Behausung, Zween Höf, Gemeinschafft des bronnens, samt Stallung, Gärtlein und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethengaß eins. neben einem dem Stifft Corporis pensionum Zugehörigen Hauß, anders. neben Peter Albrecht dem Kärchelzieher Zum theil und Zum theil neben der Reitschul, hinden theils auf den Schauenburgerhoff und theils auf weÿland Niclaus Struven des Doctorgärtners Wittib und Erben stosend, so vor freÿ ledig und eigen durch mehrernannte der Statt Straßburg Herrn Werckmeistere vermög obenallegirter Schrifftl. Abschatzung vom 20. Junÿ Anno 1764. angeschlagen vor 2250. lb. Darüber besagt ein teutsch pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt de dato 26. Maji 1759. Dabeÿ 2. alte auch allda gefertigte Kauffbrieff de datis 12. 9.bris 1737 et 10. Junÿ 1729 aus deren letztern Zuersehen, daß der eine Nachbar Peter Albrecht sich des vordern Eingangs und grosen hofthors dieser behausung um in sein hauß und aus demselben gehen zu Können, wie auch in den hof des wegs und Gangs zu der nechst an gedachtem Hauß im hof befindlichen Cloac sich jure domini bedienen zu Können berechtiget und der bronnen zwischen beeden theilen gemeinschafft seÿn solle. Wobeÿ ein Extractus aus E.E. Kleinen Rath augenschein Memoriali contra gedachten Peter Albrecht vom 28. Julÿ 1751.
(W.) It. eine Behaußung und hoffstatt samt einer Öhlmühl und allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier ane dem Baarfüßerplatz (…)
It. eine behaußung bestehend in Vorder: Mittler: und Hindergebäu, samt Hoff, Hoffstatt und der gemeinschafft eines bronnens, auch allen übrigen deren Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier unter der großen Gewerbslaub (…)
It. eine behaußung bestehend in Vorder: und hindergebäu, Hoff, Hoffstatt und bronnen mit allen übrigen dero begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier ane dem untern Fischmarckt gegen der Zunft Stub zur Möhrin hinüber (…)
Ergäntzung der Frau Wittib abgegenenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ durch Herrn Notarium Daniel Rohr seeligen in Anno 1721 aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib ohnverändert betreffend, Sa. hausraths 903, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 234, Sa. Goldener Ring 184, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2375, Sa. Eigenthums ane Häußern 5130, Sa. Gülthen von liegenden gütheren 222, Sa. Schuld 205, Summa summarum 11.510 lb
Dießemnach Wird nun auch der Erben ohnverändert und theilbahre Nahrung und zwar weilen Keine Errungenschafft ausfällt unter einer Massa beschrieben, Sa. Pferd, Landkutsch und Güetherwägen 1089, Sa. Habern, heu und Strohe 152 lb, Sa. Wein und Lähre Faß 443, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 32, Sa. Goldener Ring 35, Sa. baarschafft 820, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1000, Sa. Eigenthums an einer Behaußung 2250, Sa. Schulden 395, Summa summarum 6219 lb – Sa. Schulden 9349 lb, In Vergleichung, Passiv onus 3129 lb – Stall summ 7477 lb, Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe zugeltend 154 lb
[Joint] Préliminaire d’un contrat de société entre nous George Guillaume Kratz d’une part et Jean Georg Fay d’autre part pour l’établissement de huit voitures regulieres specialement entreprises pour les transports des maisons Mr Franck freres et Miville et Perrin Pere et fils pour francfort
– Abschatzung Vom 20.t Junÿ 1764. Auff begehren Weil. H. Georg Willhelm Gratz S. T. hiender Lasener Fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg am blatz gelegen Einseits ein Eck in die Schlauch gas Machent Ander seits Neben Georg Schmidt Und hienden auff Gottlib Decker stosent gelegen, solche behausung besteht in einer Ohl Mill Ferner in Ettliche Stuben eine Kichen und Dreÿ Kammern Dar jber ist der dach Stull mit breidtziglein belegt hat auch ein gewelbten Keller, Zweÿ Thausent Dreÿ hundert gulden
Der zweÿte Begriff ist Auch allhier in der Statt Strasburg Under der Grose Gewerbs Laub gelegen (…)
Der Dritte Begriff ist Auch allhier in der Statt Straßburg auff dem Fischmerckt gelegen )éé
Der Virte Begriff ist Auch allhier in der Statt Strasburg auff der Eltzbetter Gaß gelegen Einseits Neben der Reith Schuhl ander seits Neben dem Lobl. Stieft Von S: T: Wiellhelm Und hienden auff H. Strube Stosent gelegen, solcher begrieff besteht in einem Ferder Und hiender Gebeÿ warinnen Ettliche Stuben Kamern und Kichen Dar jber seindt die dach Stihl mit breidtziglein belegt hat auch Zweÿ getrembete Keller hoff und brunnen, Ferner befiendet sich eine Stallung mit häibinen war jber der dach Stull mit breidtzieglein belegt. Von uns Unterschribnen der Statt Strasburg Geschwornen werck Meister Nach vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihre Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth Nach Estimiert und angeschlagen worden Vor und umb Vier Thausent Finff Hundert Gulden, [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Eheberedung (…) Straßburg auff Freÿtag den Ersten Augusti Im Jahr als mann nach unsers einigen Erlößers und Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburt und Menschwerdung Zalte 1721

Marie Madeleine Helck meurt en 1779 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans la maison aux Grandes Arcades. L’actif de la succession s’élève à 8 801 livres, le passif à 72 livres.
1779 (24.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 423) n° 1411
Inventarium über Weÿland der Wohl Edlen und Viel Tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Kratzin gebohrener Helckin, auch Weÿland des Wohl Edlen und Großachtbahren Herrn Georg Wilhelm Kratz, des ältern geweßenen vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg Längst seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1779 – nachdeme Sie Mittwochs den 17. Julÿ dießes lauffenden 1779. Jahrs durch einen seeligen Tod Von dießer Welt abgefordert worden, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg Montag den 24. Augusti 1779.
(f° 2) Die seelig Verstorbene hat zu Ihren Erben ab intestato verlaßen wie folgt,
1.mo Frau Mariam Barbaram Wiedemännin gebohrene Kratzin herrn Mag: Johann Daniel Wiedemann, Wohlverdienten Pfarrers und treueifferigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeind zu Wittenweÿer und burgers allhier zu Straßburg Frau Eheliebste, welche mit beÿhilff wolgemelten Ihres geliebten Eheherrn in Persohn dem Geschäfft abwartete, 2.do Jungfer Mariam Salome Kratzin welche Majorennis und ohnbevögtigt einfolgig mit Zuziehung Herrn Isaac Haffners hießiger Statt geschwornen Rathsbotten und burgers allhier, beÿ diesem geschäfft sich eingefunden, 3.tio Herrn Georg Wilhelm Kratz, Ledigen Handelsmann und burgern allhier, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn beÿ dießem geschäfft erschienen, 4.to Frau Mariam Elisabetham Haanin gebohrene Kratzin, Herrn Philipp Jacob Haan des bestäters in allhießigem Kauffhauß und burgers allhier Frau Eheliebste, welche vorgedachten Herrn Isaac Haffner den geschwornen Rathsbotten Zu Ihrem Assistenten erbetten und beneben demselben hiebeÿ Zugegen ware, So dann 5.to Herrn Abraham Kratz J. V. Ltum. hochfürstlich Hessen Hanau Lichtenbergischen hochansehnlichen Rath und Landschreibern des Amts Lichtenau auch burgern allhier, welcher mit und beneben Frauen Anna Maria gebohrener Spenglerin seiner vielgeliebten Frauen Eheliebstin dießem Geschäfft in Persohn beÿgewohnt. Alßo alle fünff der in Gott seelig entschlaffenen mit Eingangs wohl Edelernanntem Herrn Heinrich Wilhelm Kratz, dem ältern Ihrem geweßenen Vielgeliebten Eheherrn Längst seeligen erziehlte Herrn Söhne und Frauen und Jungfer töchtere

In einer allhier Zu Straßburg ane der großen Gewerbslaub Liegenden, in dieße Verlassenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 11-v) Eigenthumb ane einer Behaußung – Nemlichen eine Behausung bestehend in Vorder: Mittler: und Hintergebäu, samt Hoff, Hoffstatt und der gemeinschafft eines bronnens, auch allen übrigen dero Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier unter der großen Gewerbslaub (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 325, Sa. Weins und Lährer Faß 92, Sa. Silbergschirr und Geschmeids 60, Sa. Goldengeschmeids 15, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 5525, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2560, Sa. Gülthen von Liegenden güthern 222, Summa summarum 8801 lb – Schulden 72 lb, Detrahendo verbleibt 8729 lb
Gantze Verlassenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ dem Stalltax nach 8728 lb
It. §° 7.mo verordnete die abgeleibte seelige und war dero außtrucklichen befehl und Verlangen, daß nach Ihrem absterben in Ihrer eigenthümlichen ane der großen Gewerbslaub allhier Liegenden behaußung diejenige Wohnung im vorderhauß, wie Sie selbige selbsten bewohnt und innen gehabt zusamt der Magd Cammer und und der Magd bett, denen Ledigen Kindern solang Sie im ledigen Stand verbleiben Werden freÿ und ohne Zinnß zu bewohnen und zu genießen zukommen und überlaßen werden solle, mit der fernern Condition und Beding aus, wann eine verheurathete Tochter in Wittwenstand versetzet würde und als dann ane dem genuß besagter Wohnung theil nehmen, mithien mit und beÿ denen Ledigen Geschwüsterden Wohnen wolte, daß Ihro solches ebenmäßig mit angedeÿen, auch wann nur noch eines derer Kinder Ledig Verbliebe, demselben dießer genuß zukommen solle. Dießer genuß nun ist dermahlen Jungfrauen Mariä Salome Kratzin und herrn Georg Wilhelm Kratz dem noch Ledigen herrn Sohn und Jungfer tochter zuzueignen und davor ohnpræjudicirlich hier außzuwerffen in haubtguth vor die wohnung den Jährlichen haußzinnß davon zu 25 lb d ohngefehr gerechnet, 500 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stalltax nach 8728 lb – Stall summ 7297

La maison revient à Georges Guillaume Kratz qui en loue une partie au négociant Jean Wieger

1771 (5.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 142)
Bail – Sr Georges Guillaume Kratz directeur des coches de Franckfort à Lion bourgeois de Strasbourg – pour 9 années consécutives qui commenceront à courir à la St Jean prochaine
au Sr Jean Vieger négociant
1. un corps de logis séparé et qui fait fasse en entant dans la maison à luy appartenant en cette ville rue St Elisabeth à côté du harras sans en rien excepter ny réserver, 2. un autre cors [sic] de logis construit du côté de la droit en entrant dans la susdite maison égale sans rien excepter ny reserver si ce n’est la fasse de ce dernier corps de logis qui en fait l’angle et qui est présentement occupé par le cocher de M Franck, 3. et enfin l’usage comme des cours et de la buanderie pour les lescives – moyennant un loyer annuel de 424 livres tournois

Georges Guillaume Kratz vend la maison au marchand Frédéric Seyler pour 2 750 livres strasbourgeoises

1781 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 655 n° 199
H. Georg Wilhelm Kratz der handelsmann
an H. Friedrich Seÿler dem handelsmann
eine behausung, zween höffen, gemeinschafft des bronnens, stallungen und hoffstatt, garten mit allen deren übrigen gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St Elisabetha gaß einseit neben einem dem löbl. Stifft pensionum corporis zuständigen haus, anderseit neben Peter Albrecht theils der königl. reithschuhl zum theil H. stattrichter Seÿler et consorten, hinten zum theil den Schauenburgischen hoff zum theil vorbesagten H. Seÿler – mit der dienstbarkeit wovon ein unterm 19. junÿ 1729 in allhiesiger Cantzleÿ Contract stub auffgerichteter contract gedacht beladen, des inhalts daß der jeweiliger besitzer vorbesagten Albrechtischen theils auff die gaß und theils in den mitverkaufften vorderen hoff sehende behausung sich zu allen zeiten des vorder eingangs und großen hoffthors um in sein hauß und auß demselben gehen zu können wie auch in dem hoff des weegs und gangs zu der nächst an gedachten hauß im hoff befindliche und zu erwehndem hauß gehörigen cloac sich jure dominii bedienen zu können berechtigt und der bronnen zwischen selbige und dem besitzer jetzt verkaufftes haußes gemeinschafftlich seÿn solle – um 11.000 livres

La tribu du Miroir remet en janvier 1781 une promesse d’admission à Frédéric Seyler, natif de Bâle.
1781, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 255) Samstags, den 13. Januarii 1781 – Vertroestung
H Friderich Seÿler von Basel gebürtig, von welchem bekannt, daß er die Handlung bei denen nun weiland H. Miwill und Braun alhier ordnungsmäsig erlernet hat, ist auch den von deren Nachfolgeren HH. Miwill und Perrin Vater und Sohn d. 9. dieses Monats und Jahrs aisgestelten Lehrschein, gegen Erlag 10. lb d Straf, und der ordentlichen Gebühr vom 1. Januarii 1758. bis dahin 1762 in die Lehre eingeschrieben und Zugleich ajusgetan, sofort demselben der Zu Erlangung des hiesigen burgerrechts benötigter Vertröstung: schein Zu geben.

Le réformé Frédéric Seyler sollicite en février 1781 auprès des Conseillers et Vingt-et-Un l’admission à la bourgeoisie. La commission constate qu’il remplit toutes les conditions, notamment celle de la fortune. L’assemblée transmet la demande au Grand Sénat.
1781, Conseillers et XXI (1 R 264)
Joh: Friderich Seiler p° Civilegii
(p. 46) Sambstag den 3.ten Februarii 1781. – Joh: Frid. Seiler der Handelsmann Von Basel wird p° Civil. als Ref. Rel. Zugethan ad Deputat. gewiesen
Osterrieth nê Joh: Frid. Seiler des ledigen burgers und Handelsmanns von Basel Imploranten prod. unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. sub N° 1 pô Civilegii.
Nach angehörtem voto H. gâl advocat Mogg welcher Zu näherer untersuchung wie gewohnlich auf seine hochansehnliche Deputation angetragen, Wurde vermittelst gehaltener Umbfrag H. XXI. Mogg und H. Rathh. Langhans ad causæ cognitionem abgeordnet.

(p. 77) Sambstag den 17. Februarii 1781 – Joh: Frid. Seiler der Handelsmann Von Basel Ref. Rel. wird p° Civil an E. E. großen Rath ad recipiendum gewießen.
H. XXI. Mogg auff deßen relation H. Rathherr Langhans als Codeputatus sich bezogen, meldete, Zufolg MGHh. interloct. vom 3. hujus vermög deßen sie auf übergebenes unterth. Memoriale samt beÿl. sub Nis 1 biß 5. inclusive von seithen Implorirenden Friderich Seilers des burgers und Handelsmanns von Basel puncto Civilegii ad causæ cognitionem abgeordnet worden, habe sich beÿ besessener Deputation ergeben, daß Implorant ehelich gebohren, der Reformirten Religion Zugethan, des Zunftrechts beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel verströstet, die erforderliche caution gehabt, Keine Klag während seiner hiesigen Aufenthalt wider ihn vorgekommen und das erforderliche Vermögen besitze, wie solches aus einem von H. Kratz dem hiesigen burger und Handelsmann außgestelltem Schein erhellet, als worinnen dießer bekennet sein an der Elisabeth gaß gelegenes hauß dem Imploranten Käuflich überlaßen, auch würcklich von demselben 4000 lb auf abschlag empfangen Zu haben, Implorant auch über dießes durchgegebene Handtreu ane Eÿdes statt versichert, daß bemelte Summ sein wahren eigenthum seÿe, beÿ solchen umbständen hätten sie Keinen anstandt genommen denselben MGHh. Zuempfehlen umb nach Ordnung an E. E. großen Rath gewießen zu werden.
Nach angehörtem voto H. gâl advocat Mogg, welcher da abgestetteter relation Zufolg Implorant mit erforderlichen requisitis versehen, auf deßen Weißung an E. E. großen Rath ad recipiendum in das Burgerrecht angetragen.
Wurde vermittelst gehaltener Umbfrag Implorant nach eingezogener causæ cognitione als habilis ad recipiendum allhiesiges burger Recht an E. E. großen Rath gewießen.

Frédéric Seyler figure sur la liste des nouveaux bourgeois. Il devient tributaire au Miroir en septembre 1781 en déclarant faire commerce de tabac.
1781, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 268-v) Dienstags den 25. Septembris 1781 – R. Leibzünfftiger (3 lb 10 ß, 15 ß Findl.)
Hr Friderich Seÿler, eines Notarii Sohn, ist auf producirten Kanzlei und Stall-schein vom 7. Aprilis Letzthin gegen Erlag 3 lb 10 ß, leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen word. prom. Führet eine Tabackhandlung.
1781 VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) Friderich seÿler

Le marchand Frédéric Seyler vend la maison au marchand célibataire Louis Gebhard d’une part, au marchand Georges Gemar et à sa femme Anne Marie Wurm d’autre part, moyennant 3 825 livres strasbourgeoises

1785 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 351-v
H. Friedrich Seiler der handelsmann
in gegensein H. Ludwig Gebhard des ledigen großjährigen handelsmanns und Georg Georg Guemar des handelsmann und Annæ Mariæ geb. Wurmin unter assistentz H. Joseph Rauch des handelsmanns und H. Johann Eckart des porcellanhändlers
jedem zur helffte vor unvertheilt, eine behausung, zween höffen, gemeinschafft des bronnens, stallung, hoffstatt, garten mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Elisabetha gaß, einseit neben einer dem löbl. Stifft Pensionum corporis zuständigen behausung, anderseit neben Peter Albrecht zum theil zum theil der königlichen Reitschuhl zum theil H. Stattrichter Seiler, hinten zum theil den Schauenburgischen hoff zum theil H. Seiler – als ein von Georg Wilhelm Kratz dem handelsmann unterm 3. maÿ 1781 erkaufftes haus – um 15.500 livres tournois

Fils de manant, Georges Jacques Gymar épouse en 1753 Anne Marie Wurm, fille du cordonnier Jean Wurm : contrat de mariage, célébration
1753 (17. 9.br), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) f° 9
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Georg Jacob Gÿmar dem leedigen tabackbereiter und burgern allhier, weÿland Jacob Gÿmar, gewesenen tabackbereiters und Schirmers allhier mit Frauen Maria Barbara gebohrener Birlenbachin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlen Sohn als dem Hochzeiter beÿständlichen Mstr Diebold Ohl Schuhmacher und burgers allhier ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Annä Mariä Wurmin weÿland Mstr Johannes Wurm geweßenen Schuhmachers und burgers allhier mit frauen Anna Maria gebohrener Stöcklerin seiner hinterbliebenen wittib dermahlen an Johann Georg Westermanns des Porcellinmachers und burgers allhier Ehefrauen ehelich erziehlter tochter alß der Jgfr. hochzeiterin, mit assistentz erstgedachten Johann Georg Westermanns ihres Stieffvatters und Joseph Engelmanns des Porcellinmachers und Schirmers allhier ihres vettern ane dem andern theil
Straßburg Sambstags den 17.ten Novembris Anno 1753. (unterzeichnet) Georg Jacob Gumar Alß Hochzeiter, ana maria Wurmin als hoch zeiterin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 6.)
Hodie 19. Novembris Anni 1753. (…) sacro Matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti Honestus Adolescens Georgius Jacobus Gümar defuncti Jacobi Gimar tabaci concinnatoris hujatis et inquilini dum viveret et Mariæ Barbaræ bierlébacherin Conjugum filius solutus parochianus ad Stum Ludovicum hujatis Et pudica virgo Anna Maria Wurmin defuncti Josephi Wurm sudoris et civis hujatis dum viveret et Annæ Mariæ Stecklerin Conjugum parochianorum nostrum filia soluta parochiana nostra (signé) Georg Jacob gümar, annamaria Wurmin (i 6)

L’apprêteur de tabac Georges Jacques Gymar fait dresser un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie
1753 (3.11.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 747)
Verzeichnus Desjenigen Vermögens so H. Georg Jacob Gÿmar, der leedige tabackbereiter von hier gebürtig, weÿl. H. Jacob Gÿmar geweßenen tabackbereiters und Schirmers alhier mit fr. Maria Barbara gebohrener Birlenbachin seiner hinterbliebenen Wb. ehelich erziehlter Sohn welcher umb das allhießige burgerrecht zu erlangen unterthänig einzukommen vorhabens, würcklich eigenthümlich besitzet (…)
Haußrath 120, Silber 43, und baarschafft 105, (Summa) 269 lb.
Sig. Straßburg den 3.ten Novembris 1753

La tribu de la Mauresse remet une promesse d’admission à Georges Jacques Gumar
1753, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 140-v) Mittwochs den 7.ten Novembris Anno 1753 – Accordirter Zunfft Vertröstungs Schein
Georg Jacob Gumar, der leedige tabackbereiter, weÿland Jacob Gumar, geweßenen frantzösischen Grempen und Schirmers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, bittet um einen Vertröstungs Schein Zu Erhaltung des hießigen burger und dißortigen Zunfftrechts, und declarirte, daß Er sich auf der Tabackbereiter Profession ernehren wolle, nachdeme man ihme vorhereo bedeutet, daß wann Er den Fastenspeishandel ergreiffen würde, Er die neue Gebür als ein frembder davor zahlen müßte. Erkandt willfahrt, dedit 2 ß

Anne Marie Wurm obtient en 1757 de la fondation Hell une dot pour jeunes filles pauvres
1757, Conseillers et XXI (1 R 240)
Anna Maria Georg Jacob Gymar des burgers und tabackbereiters ehefrau geb. Wurmin Cathol. relig. erhaltet das pro 1755. verfallene Hellische legat. 82.
Maria Margaretha Abraham Heller des schuhmachers ehefrau erhaltet das pro 1756. verfallene Hellische legat.82.
(p. 82) Mittwoch den 1. Juny 1757.
Christmann nôe annä Mariä weÿl. Johannes Wurmen des gewesten burgers und huthmachers hinterl. ehel. tochter catholischer reliigion verheurathet an georg Jacob Gymar den burger und tabackbereiter allhier producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. Sub Nis 1 biß 6 incl. samt beÿgefügter benennung pt° Hellischen Legati dotis bitt hierauff mein des XIII. Secretarii relation eaque facta des Imploranten mit besagtem legato dotis Zu willfahren. (…)
Erkandt, wird beeden Implorantinnen mit gebettenem legato dotis willfahrt, in befolgung deßen der Ersteren catholischer religion das pro anno 1755. der anderen aber Augsp. Confession das pro 1756. auff Martini Verfallend. Hellerische Legat und zwar Jeder dererselben mit Zehen pfundt pfenning vom Pfenningthurn Zugedacht.
Depp. H. Rathh. Bauch, H. Rathh .Cappler

La tribu du Miroir remet une promesse d’admission à Jean Thomas Louis Gebhard, fils du pasteur (réformé) de Waldorf près de Heidelberg
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
Joh: Thomas Ludwig Gebhard
(f° 4) Freitags, den 22. Aprilis 1785 – Vertroestung
Hr Joh: Thomas Ludwig Gebhard, der von Wahldorf bei Heidelberg Chur-Pfältzischer Herrschafft gebürtige Pfarrers-Sohn, steht vor, producirt glaubwürdigen Lehrbrief von H. Joh: Werner Knauff dem Hdlsm: in ffurt am Main d. 24. Maj 1780 erteilt, Bittet um den Zu Erlangung des hiesigen burgerrechts benötigten Vertroestungschein. Nach eingesehenem producto erkannt, willfahrt
[in margine :] geb. 24. Junii 1757.

Le réformé Jean Thomas Gebhard sollicite en avril 1785 auprès des Conseillers et Vingt-et-Un l’admission à la bourgeoisie. La commission constate qu’il remplit toutes les conditions, notamment celle de la fortune. L’assemblée transmet la demande au Grand Sénat.
1785, Conseillers et XXI (1 R 268)
Hr Joh: Thomas Gebhard kommt ein pt° civilegii
(p. 98) Mittwoch den 27. Aprilis 1785. – Hr Joh: Thomas Gebhard kommt ein pt° civilegii
Wilhelm nôe Hn Johann Thomas Gebhard, des ledig. Handelsmanns von Walldorf beÿ Heidelberg gebürtig, producirt unterthäniges Memoriale und bitten sampt beÿlag. sub N° 1. 2. 3. 4. 5. pt° Civilegii mit conclusione gnädigst zween herrn aus E. G. mitteln ad causæ cognitionem abzuordnen & facta relatione gnädigst zu erlauben, daß er sich beÿ E. E. Großen Rath pt° civilegii geziemendst anmelde, und deßen gnädige concession gewärtige.
Nach angehörtem voto H. Generall advocat Mogg, daß solches gesuch einer näheren untersuchung bedürfe, als Mghh. nachordnung zween herren aus dero mittel abzuordnen belieben möchten.
Ist vermittelst gehaltener Umbfrag mit beistimmmung des Hn Prætoris Regii Erk. Seÿe, zween herren deputirte Zur näheren untersuchung dieses gesuchts abzuordnen Deput. Hr. XXI. Kleinmann, hr. Rath. Weinborn.

(p. 100) Sambstag den 30. Aprilis 1785. – Hr Joh: Thomas Gebhard wird pt° civilegii E. E. großen Rath ad recipiendum verwießen. 100.
Hr. XXI. Kleinmann, so samt Hr. Rath. Weinborn abgeordnet worden, das begehren hn Johann Thomas Gebhard des ledig. handelsmann zu untersuchen, vor
H Johann Thomas Gebhard, der ledige handelsmann von Walldorf Churpfältzischer herrschafft gehörig, wünschet in E. G. burgerrecht aufgenommen zu werden. Zu dem Ende hat derselbe durch vorgelegte Scheine erwiesen, daß er ehel. geboren, und der Reformirt. Religion zugethan seÿe, die Stadt Stalcaution geleistet habe und des zunftechts beÿ E. E. zunft zu Spiegel vertröstet worden. Das erforderliche Vermög. er 1000 th. hat derselbe baar vorgelegt und deßen Eÿgenthum durch gegebene handtreu ane Eides statt bekräfftiget. Es nehmen daher hr. Rther Weinborn nebst meiner wenigkeit Keinen anstand den Imploranten E. G. bestens zu empfehlen um nach ordnung an E. E. großen Rath verwießen zu werd.
Nach deme so dann H. Generaladvocat Mogg seine Meÿnung dahin geäußert, daß, da nach derer Hh. Deputirten Vortrag des Imploranten angebrachte gesuch mit denen erforderl. requisiten hinlängl. beÿleitet und belegt seÿe, Mgh. Keinen anstand nehmen mögen demselben zu willfahren.
Ist vermittelst angestelter Umbfrag mit beÿstimmung Hn Prætoris regii auf den Antrag des auf der Oberbanck borsitzend. Hn Ammeister Lemp Erkannt, daß Hr implorant mit angebrachtem gesuch in Mhh. burgerrecht aufgenommen zu werd. an E. E. Großen Rath ad recipiendmm zu verweißen seÿe.

Jean Thomas Louis Gebhard, fils du pasteur réformé Jean Frédéric Gebhard de Walldorf près de Heidelberg, devient bourgeois au nouveau tarif en mai 1785.
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 76-v
H. Johann Thomas Ludwig Gebhard der ledige Handelßman Von Wahldorff beÿ Heÿdelberg gebürtig, weÿl. H. Joh: Friederich gebhard geweßenen reformirten pfarrers daselbst hinterlaßener ehel. sohn erhaltet das burger recht vmb den Neuen burger schilling will dienen Zue E. E. Zunfft Zum spiegel. jurat d. 2.ten May 1785.

Jean Thomas Louis Gebhard devient tributaire au Miroir en octobre 1785. Il déclare faire commerce de tabac
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 7) Dienstags, den 4. Octobris 1785 – R. Leibzünfftiger
Hr Joh: Thomas Ludwig Gebhard als Hdlsm. auf vorgelegten Kanzlei- u. Stall-schein vom 2. Maj dieses Jahrs gegen Erlag 115. lb vor das Zunft- u. Hdls.-recht, Führt die Tabackhandlung, hat angelobet (dt. 115 lb, 3 Findl.)

Georges Jacques Gemar et Anne Marie Wurm vendent la maison aux frères et associés Charles Etienne Menoth et François Benjamin Menoth pour 3 950 livres strasbourgeoises

1792 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 130 enreg. 1.3.
H. Georg Jacob Guemar der handelsmann und Anna Maria geb. Wurmin unter assistentz H. Johann Eckart des porcellanhändlers und Antoni Stoll
in gegensein H. Carl Stephan Menoth und H. Frantz Benjamin Menoth derer gebrüder handelsgemeinern
eine behausung, zween höfflein, gemeinschafft des bronnens, stallung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St Elisabetha gas, einseit neben einem dem Stifft corporis pensionum zuständigen haus, anderseit neben Peter Albrecht, theils der königlichen reitschul theils H. Seÿler des commissaire pour les saisies réelles, hinten zum theil den Schauenburger hoff zum theil besagten H. Seÿler – als ein von H. Friedrich Seÿler dem handelsmann und H. Ludwig Gebhard dem handelsmann den 18. maÿ 1785 und 23. Januarÿ 1786 (…) erkaufftes guth – um 13.000 livres capitalien beladen geschehen um 2800 livres

La tribu du Miroir remet une promesse d’admission à Charles Etienne Menoth, natif de Colmar, qui a appris le métier chez son père à Sochaux.
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 3-v) Freitags den 11. Martii 1785 – Vertroestung
Hr Carl Stephan Menoth von Colmar gebürtig steht vor. Producirt gesiegelten glaubwürdigen Lehrbrief vom 5. Junii 1772. Krafft dessen er die Handlung bei seinem zu Sochaux wohnhaften H. Vater erlernte. Bittet um den Zu Erlangung des hiesigen burgerrechts benötigten Vertroestungschein. Nach eingesehenem producto erkannt, willfahrt
[in margine :] geb. d. 23. Aug. 1751.

Fils du marchand Pierre Etienne Menoth de Montbéliard, Charles Etienne Menoth épouse en avril 1785 Marie Madeleine Schlenacker, fille du brasseur Jean Sigismond Schlenacker : contrat de mariage, célébration
1785 (15.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 264
Eheberedung zwischen Herrn Carl Stephan Menoth, ledigem Handelsmann, des Herrn Peter Stephan Menoth, Handelsmanns mit Fraun Margaretha Magdalena geborener Sonntagin, beeder Eheleut und burger in Mümpelgard, ältesten anjetzt mehrjährigem Sohn, als Bräutigam
und Jungfrau Maria Magdalena Schlenacker, des Herrn Johann Sigmund Schlenacker, hiesigen Burgers und Bierbrauers Zur Sonn, mit Frauen Katarina Elisabet geborener Stempel ehelich erzeugte mittlere, nach hiesigen Stadtrechten großjährige Tochter, als Braut, beiständlich dieses Herrn Vaters
in Straßburg auf Sambstag den 15. Maÿ in dm Jahr nach Christus Geburt 1784

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 175-v, n° 13)
Im Jahr Christi 1785 Dienstags den 12. Aprill Abends um Fünf Uhr sind nach vorher gegangenen gewöhnlichen Proclamationen Dominica Quasimodo geniti und Misericordias Domini in öffentlicher Kirche Ehelich eingesegnet worden Herr Carl Stephan Menoth, lediger Handelsmann von Colmar gebürtig, Hern Peter Stephan Menoth Handelsmanns und burgers in Mümpelgard mit Frauen Margaretha Magdalena einer gebohrnen Sonntagin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Magdalena Schlenackerin, Hern Johann Sigmund Schlenackers des ältern Bierbrauers und burgers alhie, mit Fraun Catharina Elisabetha einer gebohrnen Stempelin ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Carl Stephan Menoth als brautigam, Maria Magdalena Schlenackerin als Braut (i 177)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père de l’épouse Grande rue de la Grange. Ceux du mari s’élèvent à 1 049 livres, ceux de la femme à 5 028 livres.
1785 (15.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 607) n° 507
Inventarium über H. Carl Stephan Menoth, des Handelsmanns, und Fraun Maria Magdalena geb. Schlenacker, beder Eheleut und bürger alhier zu Straßburg, in die Ehe gebrachtes Vermögen, auffgerichtet A° 1785. – (…) in ihren den 12. dieses laufenden Monats und Jahrs miteinander angetrettenen Ehestand gebracht, und laut des dritten Artickels igrer den letztverfloßenen 16. Februarii aub signatura privata errichtteten und heute bei mir Notario hinterlegten Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in Straßburg in der Ehefrau elterlicher an grosen Stadelgaß gelegener, zur Sonne geschildeter bierbehausung, in bederseitiger Hh. Väter beiseÿn auf Freitag den 15. Aprill in dem Jahr 1785.
des Manns in die Ehe gebraches Vermögen, Sa. Hausraths 235, Sa. Silbers 237, Sa. goldener Uhren 576, Summa summarum 1049 lb
Nach diesem wird der Ehefrau beigebrachtes guth verzeichnet, Sa. Hausraths 1407, Sa. Silbers 185, Sa. goldene Ringe u. dgl. Geschmeids 828, Sa. Baarschafft 2089, Summa summarum 4511 lb – Mit Bei rechnung des halben Teils Haussteuren zo antrift 517, der Ehefrau Gut 5028 lb

Charles Etienne Menoth devient bourgeois par sa femme le 22 août 1785.
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 85-v
Carl Stephan Menot der ledige handelßman Von Colmar gebürtig H Peter Stephan Menot des burgers vnd handelsmans daselbst ehl. sohn verheurathet mit Marja Magdalena schlenackerin, Johann sigismund schlenacker des ältern burgers und bierbrauers allhier ehl. dochter erhaltet das burgerrecht vmb d. alt. burger schilling, will dienen in der E.E. Zunfft Zum spiegel, juravit d. 22.ten aug. 1785.

Charles Etienne Menoth devient tributaire au Miroir en octobre 1785. Il déclare exercer le métier de commissionnaire.
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 7) Dienstags, den 4. Octobris 1785 – E. Leibzünfftiger
Carl Stephan Menoth als Hdlsm. auf vorgewiesenen Kanzlei- u. Stall-schein vom 22. Aug. jüngsthin gegen Erlag 115. lb vor das Zunft- u. Hdls.-recht. Will committiren und spediren, prom. (dt. 115. lb, 3. Findl.)

La tribu du Miroir remet une promesse d’admission à François Benjamin Menoth, natif de Colmar, qui a appris son métier à Mulhouse chez le fabricant d’indiennes Frédéric Lorentz
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 8-v) Dienstags, den 18. Octobris 1785 – Vertroestung
Hr Frantz Benjamin Menoth der von Colmar gebürtige Kaufmanns Sohn, stehet vor. Producirt gesiegelten glaubwürdigen Lehrbrief erlernter Handlung von H. Friderich Lorentz dem Indienne fabricant in Mülhausen, den 4. März 1777 erteilt. Bittet um den Zu Erlangung des hiesigen burgerrechts benötigten Vertroestungschein. Nach eingesehenem producto erkannt, willfahrt

Fils du marchand Pierre Etienne Menoth de Montbéliard, François Benjamin Menoth devient bourgeois en décembre 1785
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 97
Frantz Benjamin Menoth der Handelßman in Colmar gebürtig, herrn Peter Stephan Menoth des handelßmans vnd Burgers Zu Mümpelgard ehl. sohn erhalt das burgerrecht vmb d. Neuen burger schilling, will dienen Zu E.E. Zunfft Zum spiegel juravit 16.ten Xbris 1785.

Il devient tributaire au Miroir quelques jours plus tard en déclarant faire commerce de marchandises de campagne.
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
(f° 11-v) Mittwochs, den 21. Decembris 1785 – E. Leibzünfftiger
Hr Frantz Benjamin Menoth, auf vorgelegten Burger- u. Stall-schein vom 10. Decembris 1785. gegen Erlag 115. lb vor das Zunft- u. Handels-recht. Will mit Landwaaren handlen, hat angelobet (dt. 115. lb, 3. Findl.)

François Benjamin Menoth épouse en avril 1785 Susanne Marie Schlenacker, fille du brasseur Jean Sigismond Schlenacker : contrat de mariage, célébration
1787 (25.6.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 163
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehrenvest und Großachtbare Herr Frantz Benjamin Menoth, leediger Handelsmann und Burger allhier, Herrn Peter Stephan Menoth, Handelsmanns Zu Mümpelgard mit Fraun Margaretha Magdalena gebohrener Sonntagin ehelich erzeugter Sohn, unter assistentz erstbenahmsten seiner hiebeÿ gegenwärtig geweßenen herrn Vaters, als Bräutigam an einem
so dann die Ehren und Tugendbegabte Jungfrau Susannä Mariä Schlenackerin Herrn Johann Siegmund Schlenackers, Bierbrauers Zur goldenen Sonn und burgers allhier mit Frauen Catharinä Elisabethä gebohrener Stempelin ehelich erzeugte Tochter unter assistentz erstgedachten ihres Herrn Vaters, als Braut an dem andern Theil
Geschehen allhier Zu Straßburg Montags den 25. Junÿ Anno 1787 unterzeichnet Frantz Benjamin Menoth, Susanna Maria Schlenackerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 14 n° 34)
Im Jahr Christi 178t Dienst-tags den 11. Septembris Vormittags um 10 Uhr sind nach geschehenen Zweÿùaligen proclamationen Dominica 13 et 14. post Trinitatis in der Prediger-Kirche allhier öffentlich copulirt und eingesegnet worden Herr Frantz Benjamin Menothe, der leedige Handelsmann und burger allhier von Mömpelgard gebürtig Hern Peter Stephan Menothe, Handelsmanns in Mömpelgard und Frauen Mariä Magdalenä geborener Sonntagin von Colmar gebürtig ehelicher Sohn, und Jungfrau Susanna Maria Schlenackerin, Herrn Johann Sigmund Schlenackers, Bierbrauers und burgers allhie, mit Fraun Catharinä Elisabethä gebornern Stempelin eheliche Tochter (unterzeichnet) Frantz Benjamin Menoth als hochzeiter, Susanna Maria Magdalena Schlenackerin als hochzeiterin (i 15)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari parmi lesquels un fonds de soieries s’élèvent à 1 600 livres, ceux de la femme à 1 209 livres.
1787 (13.9.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 889) n° 369
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbaren Herrn Frantz Benjamin Menoth, Handelsmanns und der viel Ehren und Tugendgezierten Fraun Susanna Maria geborenen Schlenackerin, beider Eheleute und Burgere dahier zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe gebrachte Vermögenschaft, errichtet Anno 1787 – in ihrem vor mir unterschriebenem Notario den 25.ten Junÿ 1787. miteinander errichteten Ehecontract §° 2.do stipuliret haben, daß einem jeden von ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen, vor eigen und ohnverändert vorbehalten seÿn solle (…) Geschehen alhier Zu Straßburg in fernerem Beiseÿn Herrn Johann Sigmund Schlenackers, des Bierbrauers und burgers dahier, der Ehefraun geliebten H. Vater und hierzu angesprochenen Beistands, den 13. Septembris Anno 1787.
Des Ehemanns eingebrachtes Vermögen belangend. So declarirte derselbe daß er in baarem Geld, Seidenhandlungsfond, Mobilien, Silber, Gold und Geschmuck, nach abzug der handlungs Passiv schulden (…) zugebracht habe 1500, haussteur 100 lb, Summa 1600 lb
Diesemnach folgt auch die Beschreibung der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Vermögen. Sa. Hausraths 327, Sa. Silbers 46, Sa. Golds 195, Sa. Baarschafft 843, Summa summarum 1109 lb – Haussteur 100, der Ehefraun gesammtes Vermögen dem billigen Werth nach 1209 lb

Charles Etienne Menoth et François Benjamin Menoth exposent infructueusement la maison aux enchères

1798 (2. Ventos 5), Strasbourg 4 (14), M° Greis N° 1118, altes N° 672
Den zweÿten Ventos im Fünften Jahr der Frantzösischen Einen und unzertrennlichen Republick Nachmittags um Zweÿ Uhr auf Ansuchen der Bürger Carl Stephan Menoth, Frantz Benjamin Menoth, beeder brüder und hier wohnhafter Handelsleuthe, wurde in mein des unterschriebenen Notarii Schreibstube einer freÿwilligen öfentlichen Versteigerung Zum ersten mal ausgesetzt
den Requirenten eigenthümlich gehörige behausung, nebst zween höffen, Bronnen, Magasinen, hoffstatt und Garten, auch aller übiger dazu gehörigen Gebäuen, Begriffen, Weiten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Elisabethä Gaß mit N° 2 bezeichnet, einseit neben einem dem ehemaligen Stift Corpori Pensionum zuständigen Hauß, anderseit neben der Reitschuhl hinten theils auf Claude Narré theils auf Marx Beer und theils auf die ehemalige Großische Tabackfabric stoßend so der Requirenten Versicherung Zufolg gegen jeedermann freÿ ledig und eigen ist (…) unter folgenden Bedingnisen versteigert (…) Achtens solte der Käufer Lust haben das den Verkäufern gehörigen Schiff und geschirr Zur Tabackfabrication mit der Behausung Zu verkauffen so kan solches auch geschehen und hätte als dann der Käufer diesses Schiff und geschirrs halben sich mit den Verkäufern insbesondere abzufinden
Es ist aber niemand erschienen den ein Gebott hat thun wollen, dahero diese heutige Versteigerung fruchtlos abgeloffen ist

Lors du partage, la maison rue Sainte-Elisabeth est attribuée à Charles Etienne Menoth

1798 (11 mess. 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), M° Dinckel n° 1928
Cit. Charles Etienne Menoth l’ainé et François Benjamin Menoth freres tous deux Negociants
lesquels ont dit et declaré que possédant par indivis en cette commune
deux maisons l’une située quai St Nicolas d’un côté une maison appartenant a la Fondation de St Thomas d’autre la veuve Muhralt derrière la veuve Kempfer marquée N° 5
et l’autre rue Elisabeth N° 2 d’un côté une maison appartenant à la fabrique protestante du temple neuf en partie et en partie le cit. Auerbacher, d’autre le harras aboutissant parderrière au Cit. Müller
ils sont convenus de partager entre eux En conséquence le Cit. Menoth l’ainé aura la maison située rue Elisabeth
et le cit. Menoth cadet celle du quay Nicolas
sans soute d’autant plus que chacune des deux maisons sont portées dans la matrice du role de la contribution fonciere de Strasbourg à la même somme de 225 francs
Enregistrement, acp 61 F° 189 du 13 mess. 6

Charles Etienne Menoth vend la maison au commissionnaire Philibert Breck

1801 (15 fruct. 9), Strasbourg 5 (11), M° F. Grimmer n° 1050
cit. Charles Etienne Menoth negotiant
au cit. Philipert Breck commissionnaire
deux maisons situées l’une derrière l’autre et faisant aujourd’hui un seul enclos consistant en ces deux maisons cour Jardin puits écurie remise appartenances et dépendances situé en cette ville rue Elisabeth N° 2, d’un côté une maison appartenante à la fondation connue sous le nom de Corpus pensionum, de l’autre le harras et en partie le cit. Rausch et parderrière sur le même et en partie sur la maison d’Auerbach cy devant connue sous le nom d’hotel de Schauenbourg, achetés par le vendeur et son frere à la Chambre des Contrats les 22 février 1792 et 14 mars 1792 et cédés en entieres au vendeur par son frere suivant acte reçu Dinckel notaire le 11 messidor 6 – moyennant 14.000 fr
Enregistrement, acp 80 F° 65 du 18 fruct. 9

Natif de Neuf-Brisach, Philibert Breck passe un contrat de mariage avec Pétronille Schneegans, native de Kreuznach quelques années après leur mariage
1800 (19 germ. 8), Strasbourg 1 (19), M° Lacombe n° 906
Contrat de mariage – Philibert Breck commissaire des guerres à l’armée du Rhin présentement à Strasbourg et
Petronille Schnéegans native de Creuznach sa femme, lesquels ont dit et déclaré qu’etant mariés depuis plusieurs années ils n’avoient pu encore faire constater les articles de leur mariage
Enregistrement, acp 73 f° 95 du 23 ger. 8

Registre de population (600 MW 77) 1808 sqq, p. 312 Rue Elisabeth n° 1 (i 69)
Breck, Phlilibert, 35, commissionnaire, Neuf-Brisack, (à Str. depuis) An II, (auparavant) Marché aux poissons 57, mort le 10. 8.bre 1814
id. née Schnéegans, Pétronelle, 25, son épouse, Creutznach
Breck, Philibert, 8, fils, Haguenau
id. Pétronelle, 6, fille, Strasbourg
id. Alphonse, 2, fils id.
Schneegans, Susanne, 17, sœur de Mad. Beck, Creutznach
id. Charles, 20, frère de la même, Creutznach

Décès, Strasbourg (n° 2284)
Déclaration de décès faite le 10 octobre 1814. Philibert Brek âgé de 46 ans, né à Neuf Brisac, Haut- Rhin, Commissionnaire de Roulage, Epoux de Petronille Schneegans, mort en cette mairie le 10 du mois Courant à huit heures du matin dans la maison située N° 2 Ruë Elisabeth, fils de feu Jean Brek, Directeur des fortifications à Neuf Brisach et de feu N. N. Premier déclarant, Charles Schneegans agé de 31 ans, Beau-frère du décédé, deuxième déclarant Louis Brek âgé de 23 ans, neveu du décédé, tous deux négociants [in margine :] Apoplexie (i 49)

Philibert Breck et Pétronille Schneegans vendent la maison au commerçant Jérôme Levaillant et à sa femme Guillaumette Weil. Les acquéreurs louent une pièce du bâtiment aux vendeurs

1813 (2.6.), Strasbourg 15 (17), M° Lacombe n° 3081
Philibert Breck commissionnaire de roulage et Petronille Schneegans
à Jérôme Levaillant commerçant et Wilhelmine Weil
la maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 2 consistant en un bâtiment d’habitation sur le devant y compris deux caves dont l’une voutée et dallée, cour, écurie, hangards et buanderie avec fours, très fonds et superficie, aisances, droits et dépendances d’un côté le haras, de l’autre une maison appartenant à la fondation dite corpus pensionum – à l’acquéreur pour l’avoir acquise de Charles Etienne Menoth l’ainé suivant contrat reçu Grimmer notaire le 15 fructidor 9 – moyennant 50.000 francs
Plus bail de 6 années par les acquéreurs au profit des vendeurs moyennant un loyer annuel de 1200 fr, la maison s’entend le bâtiment d’habitation qu’ils occupent avec les caves et greniers qui s’y trouvent a l’exception d’une seule chambre au rez de chaussée que se réserve la bailleresse plus tous les emplacements dans les écuries, grenier, hangard et dans la cour, les aisances et le poulailler
Enregistrement, acp 122 F° 124-v du 3.6.

Philibert Breck meurt dans la maison en 1814.
1815 (30.1.), Strasbourg 15 (20), M° Lacombe n° 3895
Inventaire de la succession de Philibert Brek, commissionnaire chargeur décédé le 10 octobre 1814 – à la requête de Petronille née Schneegans, la veuve, tutrice naturelle de ses deux enfants Louise Petronille âgée de 17 ans et Jean Alphonse âgé de 12 ans – en présence de Paul Emile Lafeuille, capitaine Aide de Camp de M le Lieutenant général de Schauenbourg, subrogé tuteur
dans le logement qu’occupoit le défunt dans la maison appartenant au Sr Levaillant située en cette ville rue Elisabeth n° 2
chambre à coucher, au cabinet, chambre à coucher, au petit salon, cabinet à côté, au comptoir, buanderie, chambre à coucher au premier, cuisine 2547 fr, garde robe 489 fr, autres meubles 744 fr
enregistrement f° 86 du 24.2. (vacation du 14 février) livres 441 fr, numéraire 960 fr, créances 199 fr, déclarations actives 2766 fr, passif 3316 fr et droits de le veuve 10.000 fr, total 13.316 fr, total de l’actif 8147 fr, reste 5169 fr

Originaire de Hegenheim en Haute-Alsace, Isaac Levi épouse en 1794 à Bischheim Mindel, fille du commerçant Emmanuel Weil
Mariage, Bischheim
Heute den 13. Keim Monat im zweÿten jahr der Republick sind vor mir dem öffentlichen beamten erschienen Isaac Levi von Hegenheim Oberrheinischen Départements Altkircher Districts, Samuel Levi des burgers allda und Baÿle Jacob ehelicher Sohn alt 21 jahr, und Mindel, Emanuel Weÿl des burgers und handelsmanns allhier und Henle Glottner* eheliche Tochter alt 18 jahr [unterzeichnet] jsaac Levÿ, Münder Weil

Isaac Levy prend le nom de Jérôme Levaillant, Minette Weill celui de Wilhelmine (Guillaumette) Weill
Prise de nom, Strasbourg, n° 1179. Isaac Levy, propriétaire domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré prendre le nom de Levaillant pour nom de famille et celui de Jerome pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1180. Minette Weill Epouse de Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domiciliée en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 laquelle nous a déclaré conserver le nom de Weill pour nom de famille et prender celui de Wilhelmine pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1181. Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré donner à Flore sa fille Mineure née à Bischheim au Saum le 21 ventose an sept le nom de Levaillant pour nom de famille et conserver celui de Flore pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1182. Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré donner à Jeannette sa fille Mineure née à Bischheim au Saum le 26 frimaire an dix le nom de Levaillant pour nom de famille et conserver celui de Jeannette pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1183. Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré donner à Julie sa fille Mineure née à Bischheim au Saum le 15 brumaire an treize le nom de Levaillant pour nom de famille et conserver celui de Julie pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1184. Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré donner à Abraham son fils mineur née en cette ville le 12 Juin 1806 le nom de Levaillant pour nom de famille et celui d’Alexis pour prénom, le 2 novembre 1808
n° 1185. Jerôme Levaillant, propriétaire qui se nommait antérieurement Isaac Levy domicilié en cette ville Rüe de la nuëe bleuë N° 21 lequel nous a déclaré donner à Caroline sa fille Mineure née en cette ville le 4 Mai 1808 le nom de Levaillant pour nom de famille et celui de Caroline pour prénom, le 2 novembre 1808

Wilhelmine Weil meurt en 1826 en délaissant huit enfants.
1826 (30.8.), Strasbourg 2 (60), M° Weigel n° 4363
Inventaire de la succession de Wilhelmine Weil, femme de Jérôme Levaillant, marchand de chevaux, décédée le 30 octobre dernier – à la requête I. du veuf, père et tuteur légal de 1. Alexis né le 3 juin 1806, 2. Caroline née le 4 mai 1808, 3. Emilie née le 5 novembre 1813, 4. Emmanuel né le 20 février 1815, 5. Lehmann né le 25 février 1816, II. Julie Levaillant, célibataire majeure, III. Jeannette Levaillant, célibataire majeure, IV. 3. Flore Levaillant, célibataire majeure – en présence de Salomon Weil, négociant, tuteur subrogé – Contrat de mariage reçu M° Chaveheid à Bischheim au Saum le 13 germinal 2
communauté 966 fr, garde robe 108 fr, mobilier propre 400 fr, reprises 7901 fr, total 8409 fr
Enregistrement, acp 180 F° 55 du 5.9.

Le marchand de chevaux Jérôme Levaillant et Wilhelmine Weil vendent la maison au commissionnaire de roulage Philippe Louis César Auguste Debenesse

1816 (29.6.), Strasbourg 11 (22), M° Thurmann n° 3461, vente du 1.7. n° 3462
Cahier des charges Jérôme Levaillant marchand de chevaux et Wilhelmine Weil, que pour parvenir à l’acquittement des sommes dont il se trouvent débiteurs
à Louis César Auguste Debenesse commissionnaire de roulage
Désignation de la maison dont la vente est consentie. Une maison consistant en un bâtiment d’habitation sur le devant y compris deux caves dont l’une voutée et dallée, cour, écurie, hangards & buanderie avec fonds très fonds et superficie aisances droits et dépendances sans aucune réserve sise en la ville de Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 2, d’un côté le haras, de l’autre la fondation du corps des pensions – Etablissement de la propriété, acquis de Philibert Breck et Pétronille Schneegans par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 2 juin 1813 – aux conjoints Breck, acquis de Charles Etienne Menoth l’ainé par acte reçu Grimmer notaire le 15 fructidor 9
Mise à prix 30.000 francs – adjugée à 39.800 francs

Philippe Louis César Auguste Debenesse et ses enfants vendent la maison à Jean Geyelin fils, entrepreneur de travaux publics à Mulhouse. Le vendeur prend à bail certaines localités.

1843 (18. Xbr), Strasbourg 1 (93), M° Rencker n° 17.414
Vente p. 40.000 – Sont comparus 1° M. Philippe Louis César Auguste Debenesse, propriétaire et Négociant, 2° M. Auguste Henri Debenesse, Négociant, 3° Mad° Louise Henriette Mélanie Debenesse, épouse assistée & autorisée de M. Marie Charles François Hubert Picquart, percepteur des contributions directes de la circonscription de Truchtersheim, tous demeurant & domiciliés à Strasbourg. Agissant Mr Debenesse père, Mr Auguste Henri Debenesse fils & Mad° Picquart née Debenesse, tant en leurs noms personnels qu’en celui & comme se portant solidairement fort de Mr Charles Louis Alfred Debenesse, étudiant en Droit domicilié à Strasbourg leur fils & frère respectif encore mineur mais devant atteindre sa majorité le 17 Mai prochain & qu’ils s’obligent à faire ratifier le présent contrat aussitôt qu’il sera devenu majeur. Lesquels ont déclaré vendre (…)
à M. Jean Geyelin, fils, entrepreneur de travaux publics demeurant à Mülhausen, Arrondissement d’Altkirch (Haut Rhin) se trouvant présentement à Strasbourg ici présent & acceptant
Une Maison sise à Strasbourg Rue Ste Elisabeth N° 2, consistant en Batiment d’habitation, formant façade sur ladite rue, deux caves dont l’une voutée & dallée, Cour, Ecuries, Hangards, buanderie, appartenances & dépendances, d’un côté le Haras, de l’autre à M. Debenesse père l’un des vendeurs & le Sr Roos, par derrière des jardins.
Etablissement de propriété. L’immeuble vendu dépend de la communauté de biens qui a existé entre Mr Debenesse père & D° Henriette Charlotte Louise Debavay son épouse défunte. M. Debenesse s’en est rendu adjudicataire moyennant le Prix de 39.800 francs lors de la vente par enchère qui en a été faite à la requête de Jérôme Levaillant, alors Marchand de Chevaux & de Wilhelmine Weil sa femme de Strasbourg devant M° Thurmann & son collègue notaires en la dite ville le premier juillet 1816. Le procès verbal d’enchère & le Cahier des charges qui avait été dressé en vue de la vente par le dit M° Thurmann le 29 juin précédent a été transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 4 juillet 1816 au volume 55 N° 126. (…) Les Sr & Dame Levaillant avaient acquis l’Immeuble dont s’agit de M. Philibert Breck Commissionnaire demeurant à Strasbourg & de D° Petronille Schneegans sa femme suivant Contrat passé devant Lacombe fils lors notaire à Strasbourg & son Confrère le 2 juin 1813 et transcrit aux hypothèques à Strasbourg le 21 du même mois Volume 72 N° 41 & les Epoux Breck l’avaient eux mêmes acquis du Sieur Charles Etienne Menoth, négociant à Strasbourg suivant Contrat passé devant Grimmer Notaire en ladite ville en présence de témoins le 15 fructidor de l’an neuf.
Clauses et conditions de la vente (…) 7° Mr Geyelin laisse en jouissance à titre de Bail à loyer à Mr Denebesse pere, le logement avec ses dépendances que ce dernier occupe présentement dans l’immeuble vendu & qui consistent dans le premier étage de la Maison de devant, les bureaux & Comptoir sis au rez-de-chaussée de la même maison à gauche de l’entrée dans la Cour, le grenier au-dessus du logement, la cave voutée sous la porte cochère, le grand magasin, le hangard, les greniers au-dessus, le bucher & la remise, qui se trouvent à gauche en entrant dans la cour. Plus la jouissance commune avec Mr Geyelin de la buanderie, de la Pompe & des lieux d’aisance situés dans la Cour, le droit de loger un cheval à l’écurie, d’emmagasiner au grenier le foin & paille nécessaires. Enfin la libre entrée avec chevaux & voitures dans la cour, la faculté pour lui & les gens à son gage de circuler dans ladite cour & d’y faire charger le voiture de roulage. Ce bail durera jusqu’au premier avril d l »nnée 1848 & Mr Denebesse aura seul le droit d’y renoncer avant ladite époque en prévenant Mr Geyelin six mois à l’avance & par écrit (…) Le loyer annuel est fixé à la somme de 1300 francs
acp 317 (3 Q 30 032) f° 84-v

Jean Geyelin hypothèque sous la caution de son père Jean George Heyelin, entrepreneur de bâtiments à Mulhouse, la maison au profit de Philippe Louis César Auguste Debenesse

1844 (17.4.), Strasbourg 1 (94), M° Rencker n° 17.641
17. avril 1844. Obligation de 15.000 fr. – Sont comparus Monsieur Jean Geyelin fils entrepreneur de travaux publics demeurant à Strasbourg
Et Mr Jean George Heyelin père entrepreneur de bâtiments demeurant à Mülhausen, Département du Haut Rhin, lesquels ont reconnu devoir solidairement entre eux, Mr Heyelin fils comme Débiteur principal & Mr Heyelin père en qualité de Caution
à Monsieur Philippe-Louis-César-Auguste Debenesse, propriétaire & Négociant domicilié à Strasbourg, ci présent & acceptant, La somme de 15.000 francs pour prêt de pareille somme
Mr Heyelin fils affecte, constitue et hypothèque, Une Maison sise à Strasbourg Rue Ste Elisabeth n° 2, consistant en Bâtiment d’habitation, formant façade sur la dite rue, deux caves dont l’une voutée & dallée, Cour, Ecuries, Hangards, buanderie, appartenances & dépendances, d’un côté le haras, de l’autre à M. Debenesse lui-même & le Sr Roos, par derrière sur des jardins. Cette propriétaire a été acquise par Mr Geyelin fils de M. Debenesse lui-même & de ses enfants suivant contrat passé devant M° Rencker l’un des soussignés notaires & son Collègue le 18 décembre 1843, enregistré & transcrit

Les syndics de la faillite de Jean Geyelin font vendre la maison devant le tribunal. L’agent de change Edouard Heydenreich s’en porte acquéreur au nom de Philippe Jacques Robert.

1845 (28.5.), Strasbourg 10 (104), M° Zimmer n° 5661
ont comparu 1° M. Jean Georges Theis, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, 2° et M. Etienne Dietrich, négociant, demeurant tous deux en cette ville, agissant en qualité de syndics définifs de la faillite du Sieur Jean Geyelin, fils, entrepreneur de travaux publics en cette ville, nommés à ces fonctions par jugement rendu par le tribunal de commerce séant à Strasbourg le 28 mars 1841, autorisés à l’effet des présentes par M. le juge commissaire de ladite faillite ainsi que cela résulte d’une décision rendue par ce dernier audit tribunal le 4 avril courant ainsi que le tout est déclaré par les comparans. Lesquels comparans, ès qualités qu’ils agissent, exposent qu’il dépend de la masse de la faillite dudit Sr Geyelin les deux immeubles ci après désignés (…)
Désignation des immeubles à vendre et mises à prix
1° Une Maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 2, consistant en bâtiment d’habitation, formant façade sur ladite rue, deux caves dont l’une voutée et dallée, cour, écuries, remises, hangard, buanderie, appartenances & dépendances, d’un côté le haras, de l’autre à M. Debenesse père et en partie à M. Roos, donnant par derrière sur des jardins. Cet immeuble sera mis aux enchères sur la mise à prix de 40.000 francs
2° Une pièce de jardin servant actuellement de chantier avec maison le tout d’une superficie d’environ 45 ares 75 centiares, située à la Robertsau dépendance de Strasbourg, connue sous le nom de Wasserzoll, tenat d’un côté à un chemin de halage, de l’autre à la propriété de Mad° Gilet, en haut un chemin dit Muhrgiessenweg, en bas à la propriété de la Dame veuve Merklé. Cet immeuble sera mis aux enchères sur la mise à prix de 10.000 francs
Etablissement de propriété. I. M Geyelin a acquis la maison ci dessus désignée sous l’article premier de 1° M. Philippe Louis César Auguste Debenesse, propriétaire et négociant, 2° M. Auguste Henri Débenesse, négociant, 3° Dame Louise Henriette Mélanie Débenesse, épouse de M. Marie Charles François Hubert Picquart, percepteur des contributions directes de la circonscription de Truchtersheim, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg ayant agi tant en leurs nom personnel qu’en celui et comme se portant solidairement fort de M. Charles Louis Alfred Debenesse, étudiant en droit demeurant à Strasbourg leur fils et frère respectif alors encore mineur (…) ainsi que le tout résulte d’un acte de vente reçu par M° Rencker notaire en cette ville le 18 décembre 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois vol. 408 N° 9, inscrit d’office vol. 396 n° 43. La ratification mentionnée ci-dessus a été signée par M. Debenesse le 13 février dernier devant ledit M° Rencker. Ladite maison dépendait de la communauté de biens qui a existé entre Monsieur Débenesse père et Dame Henriette Charlotte Louise Debavay sa défunte épouse ainsi qu’il est déclaré dans le contrat susrelaté. Il y est encore déclaré que M. Debenesse s’en est rendu adjudicataire suivant procès verbal d’enchère dressé à la requête de Jérôme Levaillant, alors marchand de chevaux et de Wilhelmine Weil, sa femme de Strasbourg, par M° Thurmann et son collègue alors notaires en la même ville le premier juillet 1816 précédé d’un cahier des charges dressé par le même notaire le 29 juin précédent, le tout transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 4 juillet 1816 volume 55 N° 126. Que les conjoints Levaillant avaient acquis ledit immeuble de M. Philibert Breck, commissionnaire, et de D° Petronille Schnéegans conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Lacombe fils, alors notaire en cette ville le 2 juin 1813 et transcrit le 21 du même mois Volume 72 N° 41 et que les époux Breck l’avaient eux mêmes acquis du Sieur Charles Etienne Menoth, négociant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 15 fructidor de l’an neuf.
II. L’immeuble désigné sous le Numéro 2 (…)
Charges, clauses et conditions (…) Fait et passé ) Strasbourg le 25 avril 1845. 1.
L’an 1845 le mercredi 28 mai 1845 (…) adjuge ladite maison et dépendances pour le prix de 55.000 francs à M. Edouard Heydenreich, agent de change (…)
ont comparu M.M. Edouard Heydenreich, agent de change et Mathias Moerlin négociant demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels usant de la faculté qu’ils se sont réservés dans le procès verbal d’adjudication de nommer leur command pour les immeubles enchéris ce jourd’hui ont, par les présentes, déclaré avoir fait lesdites acquisitions pour le compte de M. Philippe Jacques Robert, propriétaire demeurant à Strasbourg lequel ci présent accepte cette déclaration de command (…)
acp 335 (3 Q 30 050) f° 51-v, cahier des charges – acp 336 (3 Q 30 051) f° 46-v, adjudication

Philippe Jacques Robert expose la maison aux enchères puis l’en retire.

1847 (6.3.), Strasbourg 9 (95), M° Becker n° 3418
5 Mars 1847. Cahier des charges – Fut présent M. Philippe Jacques Robert, propriétaire ancien négociant demeurant à Strasbourg, lequel comparant étant intentionné de vendre aux enchères publiques la maison ci après désignée a requis M° Becker l’un des notaires soussignés de dresser de la manière suivant le cahier des charges, clauses et conditions de l’adjudication dont il s’agit.
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison avec deux caves dont l’une voutée et dallée, grande cour, écuries, hangards, buanderie et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue Sainte Elisabeth n° 2, tenant d’un côté au haras, de l’autre à M. Debenesse père et en partie à M. Roos, par devant à ladite rue et par derrière à des jardins. Ainsi au surplus que cet Immeuble se poursuit et se comporte (…).
Etablissement de propriété. M. Robert déclare Que ledit immeuble dépendait de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et Mad° Catherine Salomé Alberti son épouse défunte et qui lui a été abandonné en toute propriété suivant acte contenant liquidation et partage dressé par ledit M° Becker le 28 octobre 1846, dûment enregistré.
Que durant ladite communauté M. Robert s’était rendu adjudicataire de l’immeuble en question qui dépendait de la masse de la faillite du Sr Jean Geyelin, fils, entrepreneur de travaux publics à Strasbourg ainsi que cela résulte d’un cahier des charges dressé par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 25 avril 1845, d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par le même notaire le 28 mai 1845 et déclaration de command reçue par le même notaire Zimmer le même jour, le tout dûment enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 juin suivant vol. 430 numéro 83, avec inscription d’office du même jour vol. 428 N° 129.
(…) Mise à prix 48.000 francs
N° 2448. 29 Mai 1847. Retrait d’enchère. (…) Il a été allumé successivement plusieurs bougies ayant la durée d’environ un minute chacune et pendant qu’elles brûlaient il n’a été fait une mise mais cette mise ayant paru insuffisante à M. Robert il a déclaré retirer l’immeuble de l’enchère et vouloir en remettre la vente à un temps plus opportun.
acp 358 (3 Q 30 073) f° 64-v – acp 359 (3 Q 30 074) f° 65-v (retrait)

Philippe Jacques Robert loue une partie de la maison au marchand de peaux Jean Louis Garait et au commis négociant Jean Baptiste Victor Millot

1848, Enregistrement de Strasbourg, ssp 103 (3 Q 31 602) f° 95-v du 2.10.
ssp du 29 septembre 1848. Bail ainsi conçu – Entre les soussignés Philippe Jacques Robert propriétaire à Strasbourg d’une part
et Jean Louis garait march.d de peaux en détail et Jean Baptiste Victor Millot commis négociant les deux demeurant en ladite ville il a été fait et arrêté ce qui suit.
Le Sr Robert loue aux Srs garait et millot qui acceptent les parties ci après désignées d’une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 2, tenant d’un côté au Haras, de l’autre à la propriété du Sr Debenesse. Tout le rez de chaussée du bâtiment latéral situé à droite en entrant par la porte cochère composé de dix pièces, la cave située sous ce bâtiment et deux pièces situées au-dessus du rez-de-chaussée, l’une à côté de l’autre ayant la première deux croisées et la 2.de six qui donnent tous dans la cour et le grenier au-dessus
2° Tous les bâtiments et hangars qui se trouvent également à droite à partir du bâtiment ci-dessus désigné jusqu’au mur se trouvant au fond de la cour
3° le petit bâtiment situé à gauche au fond de la cour
4° le grand hangar situé à gauche en entrant
5° le grand magasin situé également à gauche en entrant ayant une porte qui donne vers le bâtiment de devant et qui sera supprimée aux frais du propriétaire
6° et la partie de la cour qui est située vers le jardin et qui se trouvera séparée du surplus de la cour
Sont compris dans le bail un âtre en fayence, deux pots économiques en fonte avec deux couvercles en* et deux poêles en fayence avec tuyaux et pierres. Les preneurs reconnaissent que tout est en bon état, ainsi que les parties louées se comportent actuellement sans en rien réserver si ce n’est le droit de passage au profit du Sr Robert et de sa famille à travers les parties de la cour louée. Le présent bail est fait à compter du 29 septembre courant pour la durée de trois, six ou neuf années (…)
Le bail est fait sous les charges et conditions suivantes (…) savoir ils seront tenus de construire à leurs frais une séparation en lattes qui joindra aux deuux* angles du magasin et du bâtiment susdésigné sous les n° 1 et 5, séparation dont la direction sera à peu près parallèle à la rue (…) Le présent bail est fait moyennant un loyer annuel de 1400 francs

Philippe Jacques Robert vend la maison à Eugénie Albertine Dreyfuss, femme de Pierre Augustin Bertin Mourot, pour lui servir de remploi

1851 (20.3.), Geoffroi Becker (minutes en déficit), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 527 (2752) n° 27 du 5 avril
Fut présent Monsieur Philippe Jacques Robert, propriétaire ancien négociant demeurant à Strasbourg, lequel a par les présentes cédé, abandonné (…)
à Madame Eugénie Albertine Dreyfuss, fille mineure de Monsieur Albert Dreyfuss, commissionnaire de roulage, épouse de Monsieur Pierre Augustin Bertin Mourot, professeur de physique à la faculé des sciendes de Strasbourg, les trois demeurant en cette ville (…) l’immeuble ci après désigné dont l’acquisition est faite au nom de ladite Dame Bertin Mourot pour lui tenir nature de propre ainsi qu’il est stipulé ci après
Désignation de l’immeuble. Une Maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 2, consistant en bâtiments d’habitation, formant façade sur ladite rue deux caves dont l’une voutée et dallée, cour, écuries, hangards, buanderie, appartenances & dépendances, tenant d’un côté au haras, de l’autre en partie aux héritiers de Monsieur Debenesse et en partie à Monsieur Roos, par derrière sur des jardins. Sont compris dans la présente vente une chaudière à lessive se trouvant dans la buanderie, un âtre en fayence et deux poêles enn faience avec tuyaux et pierres se trouvant dans le logement occupé par Messieurs Garait et Millot ci après dénommés, un âtre en fer, cinq glaces et trois poêles en fayence avec tuyaux et pierres se trouvant dans le logement occupé par Monsieur Kampmann ci après dénommé et enfin tous les autres objets mobiliers se trouvant dans ladite maison et appartenant à Monsieur Robert (…)
Etablissement de propriété. Ledit immeuble dépendait de la communauté qui avait existé entre entre Monsieur Robert et Dame Catherine Salomé Alberti son épouse défunte et a été abandonné en pleine propriété au vendeur suivant acte contenant liquidation et partage dressé par ledit notaire Becker le 28 octobre 1846 et constatant que Monsieur Robert n’a été chargé d’aucune soulte ni retour.
Ladite communauté était devenue propriétaire du même Immeuble au moyen de l’acquisition que Monsieur Robert en avait faite des syndics de la faillite du sieur Jean Geyelin, fils, entrepreneur demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 28 mai 1845 et déclaration de command reçue par le même notaire le même jour, le tout dûment enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 juin suivant volume 430 numéro 83 avec inscription d’office du même jour volume 428 N° 129. Cette adjudication a eu lieu moyennant le prix de 55.000 francs qui a été délégué (…). Ledit Sr Geyelin a acquis la maison ci-dessus désignée dudit Sr Debenesse père & de ses enfants ci-dessus nommés [M. Auguste Henri Débenesse, négociant, Mad° Louise Henriette Mélanie Débenesse épouse de M. Marie Charles François Hubert Picquart, percepteur des contributions directes de la circonscription de Truchtersheim & M. Charles Louis Alfred Débenesse licencié en droit & contrôleur des contributions directes] suivant contrat passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 18 décembre 1843 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques le 28 du même mois Volume 408 N° 9 avec inscription d’office le même jour Volume 396 n° 43, ledit contrat de vente ratifié suivant acte passé devant ledit M° Rencker le 13 février 1855, dûment enregistré. La vente en question a eu lieu moyennant le prix de 40.000 francs (…). L’immeuble vendu dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre Monsieur Débenesse père et Dame Henriette Charlotte Louise Debavay son épouse défunte, lesquels en étaient devenus propriétaires au moyen de l’acquisition que Monsieur Debenesse en avait faite de Monsieur Jérôme Levaillant marchand de chevaux et de Dame Wilhelmine Weil, sa femme, demeurant ensemble à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Thurmann notaire à Strasbourg le premier juillet 1816 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 du même mois, volume 55 numéro 126 avec inscription d’office du même jour, Volume 108 N° 305. Cette adjudication a eu lieu moyennant le prix de 39.800 francs qui a été délégué (…). Lesdits époux Levaillant avaient acquis ledit immeuble de M. Philibert Breck, commissionnaire, et de Dame Petronille Schnéegans, sa femme demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Lacombe, notaire à Strasbourg le 2 juin 1813 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois volume 72 Numéro 41 avec inscription d’office le même jour volume 92 Numéro 432. Enfin les dits époux Breck avaient eux mêmes acquis la dite maison du Sieur Charles Etienne Menoth, négociant demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 15 fructidor de l’an neuf enregistré.
Enonciation des baux. Le vendeur déclare qu’une partie de l’immeuble présentement vendu n’est pas louée, qu’une autre partie est louée à Monsieur Adolph Kampmann professeur au gymnase protestant demeurant à Strasbourg suivant bail verbal qui expirera le 29 septembre 1851 moyennant un loyer annuel de de 950 francs et que le surplus est également loué pour trois six ou neuf années consécutives qui ont commencé à courir le 29 septembre 1848 à Messieurs Jean Louis Garait marchand de peaux en détail et Jean Baptiste Victor Millot, commis négociant tous deux demeurant à Strasbourg suivant bail sous seing privé en date du 29 septembre 1848 moyennant un loyer annuel de 1400 francs, bail dont l’un des originaux porte la mention suivante Enregistré à Strasbourg le 2 octobre 1848 folio 95 verso. (…) – Charges, clauses et conditions. (…) – Prix, 52.400 francs (…)
Déclaration de remploi au profit de Madame Bertin. Pour préciser l’effet de la clause de dont il va être question, Monsieur Dreyfus et Monsieur Bertin-Mourot déclarent que par contrat passé devant M° Ritleng notaire à Strasbourg le 26 octobre 1850 dûment enregistré & contenant les clauses & conditions civiles du mariage d’entre les dits époux Bertin il est constaté que le Dame venderesse a apporté en mariage deux créances s’élevant ensemble en principal à 50.000 francs & que par ledit contrat il a été stipulé entr’autres que ce capital serait converti en totalité ou en partie en immeuble à mesure que les futurs époux trouveraient à faire des acquisitions avantageuses de l’agrément de M. Dreyfuss père (…) Le remploi qui vient d’être stipulé au profit de Madame Bertin-Mourot et qui a pour effet de rendre dotal l’immeuble acquis est expressément accepté par elle
acp 399 (3 Q 30 114) f° 95-v du 21.3.

Le professeur de physique Pierre Augustin Bertin Mourot épouse en 1850 Eugénie Albertine Dreyfus, fille du commissionnaire de roulage Albert Dreyfus
1850 (26.10.), Strasbourg 14 (133), M° Ritleng n° 2826
26. 8.br 1850. Mariage – Ont comparu Mr Pierre Augustin Bertin Mourot, professeur de physique à la faculté des sciences de Strasbourg, domicilié & demeurant en ladite ville, fils majeur du Sr Jean Baptiste Bertin Mourot, commis négociant & de Dame Jeane Anatoile Peseux son épouse, tous deux décédés & domiciliés de leur vivant à Besançon d’une part
Et Mademoisellle Eugénie Albertine Dreyfus, fille mineure de M Albert Dreyfus, Commissionnaire de Roulage demeurant tous deux à Strasbourg & de Dame Andrienne Bénigne Hélène Duim son épouse décédée, agissant sous l’assistance et l’autorisation de son père, d’autre part
acp 395 (3 Q 30 110) f° 82-v – Les apports du futur époux consistent en une valeur de 6000 francs. Ceux de la future épouse en une valeur de 50.000 francs.
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit de leurs apports constatés ci-dessus, en outre la jouissance de la part du prémourant dans les biens de la communauté

Le maire propose le 25 novembre 1868 au Conseil municipal d’acheter la maison pour reconstituer le capital provenant de la vente de terres au Wacken. Le revenu, supérieur aux terres du Wacken, est équivalent à celui de rentes sur l’Etat. La maison à acquérir jouxte en outre la propriété communale du haras. Le Conseil approuve la proposition le 11 décembre suivant.

1868, Délibérations du Conseil municipal (1 MW 201)
(p. 508) Séance extraordinaire du mercredi 25 novembre 1868.
Reconstitution du capital Herrenschmidt
Mr le Maire a donné lecture du rapport ainsi conçu
Messieurs, à plusieurs reprises vos délibérations ont formulé le désir de voir opérer des reconstitutions de capitaux par des acquisitions immobilières, de préférence à des acquisitions de rentes sur l’état.
En dernier lieu notamment, la commission sur le rapport de laquelle, dans votre séance du 6 mars, vous avez voté une cession de communaux au Wacken, a réitéré ce vœu à l’unanimité, vous avez reconnu la nécessité de maintenir l’intégrité de notre patrimoine foncier, même de réparer, s’il est possible, quelque peu, les brèches qui lui ont été faites en 1792 et en 1813
Des décisions analogues sont intervenues pour quelques aliénations moins importantes et nous avons rappelé cette espèce d’engagement au projet du budget supplémentaire de 1868. L’art. 33 des dépenses émarge un crédit de 95.396,50 intitulé Reconstitution du prix de ventes et de soultes d’échanges. Ce chiffre peut se décomposer en deux éléments. Une somme de 7974 fr représente le prix de terrains détachés de la Colonie d’Ostwald pour le chemin de fer de l’usine de Graffenstaden et doit, au terme de votre délibération, servir à l’acquisition d’enclaves du même domaine, nous n’avons pas à nous en occuper en ce moment. Le surplus des fonds à reconstituer provient en majeure partie des communaux du Wacken, pour lesquels MM Herrenschmidt ont payé 85.000 fr. On y a ajouté deux indemnités versées par la Compagnie des chemins de fer de l’Est pour des cessions de terrain et s’élevant à 2422 fr. il résulte de cette ventilation qu’en dehors d’Ostwald, nous devons rechercher un placement immobilier jusqu’à concurrence de 87.422 fr.
Pour une opération de ce genre, nous désirions trouver à Strasbourg même, une propriété productive de revenus, afin d’avoir un équivalent au moins approximatif des arrérages qui eussent été obtenus par un achat de rentes Nous ne devons pas payer l’immeuble au-delà de la valeur vénale, et ne pas nous exposer à une perte en cas de revente. La question de convenance n’était pas à négliger, il était convenable de prévoir l’affectation que dans un avenir plus ou moins rapproché, l’immeuble pourrait recevoir dans un intérêt d’utilité communale. Toutes ces conditions nous semblent réunies dans le traité dont nous allons avoir l’honneur de vous entretenir.
Nous vous proposons d’acheter la maison, rue St. Elisabeth 3, qui a appartenu à M. Debenesse, commisionnaire de roulage, aujourd’hui priorité de Mr Bertin-Mourot, et occupée par le pensionnat des Dames Knoderer.
L’immeuble a une surface cadastrale de 20 ares 50 centiares et est contigu à la propriétaire communale du haras sur une longueur d’environ 55 mètres. Il se compose d’un bâtiment principal à rez de chaussée et premier étage, d’un pavillon latéral d’écuries, d’un vaste magasin, d’une cour avec plantations. La propriété est louée à raison de 3500 fr. par an moyennant un bail qui expire le 29 septembre 1871. 1874, 1877 (3, 6, 9 ans). Par une promesse de vente en date du 6 de ce mois, M. Albert Dreyfuss, en qualité de mandataire de son gendre, offre de vendre l’immeuble au prix de 82.000 fr. Nous sommes d’avis d’accepter cette soumission. Une étude détaillée de l’architecte de la ville évalue les bâtiments à 44.450 fr. le terrain à raison de 50 fr par mètre carré à 41.000 fr, ensemble 85.500 fr, somme équivalente au prix avec les accessoires. Un placement en rentes 3% donnerait au cours actuel (72 f) une inscription de 3416 fr. La propriété est louée pour 3500 fr. A la vérité, les prélèvements pour les impositions et les réparations dont le propriétaire est tenu réduisent quelque peu ce produit. L’architecte admet 300 fr à déduire, restent 3200 fr. mais la différence entre le chiffre et le produit de l’achat de rente est largement compensée par l’éventualité d’une augmentation de revenus et par les avantages qui dans la gestion des patrimoines, font toujours préférer les placements immobiliers. L’opération est de nature à faire tomber toutes les objections qui ont été présentées contre la cession faite à MM Herrenschmidt. Les communaux du Wacken rapportaient 800 fr, la propriété qui va les remplacer rapportera le quadruple 3200 fr. Les deux traités pour la réunion peuvent être considérés comme un échange au plus haut point avantageux pour la ville.
Un immeuble d’une superficie de 20 ares situé dans l’intérieur de la ville peut se prêter à plus d’un service communal, c’est une question d’avenir dont il serait inutile de s’occuper en ce moment. Je vous ai déjà fait remarquer qu’il est contigu au haras, vaste enclos propriété communale et dont la ville reprendrait la jouissance si le dépôt d’étalons devait être transféré ou supprimé
Voies et moyens – La question des voies et moyens qui est fondamentale pour les acquisitions se trouve résolue à l’avance. Nous avons déjà dit, le crédit nécessaire est déja émargé au budget supplémentaire de l’exercice courant, il suffira d’une simple modification de l’intitulé du crédit.
Conclusions. Nous venons en conséquence vous proposer de voter l’acquisition de la maison rue St Elisabeth N° 3 au prix de 82.000 fr., de me donner pouvoir de conclure la vente et de remplir les formalités qui s’y rapportent, d’inscrire au budget supplémentaire de l’exercice courant un crédit de 85.000 francs intitulé Prix d’acquisition et frais de contrat de la propriété rue St Elisabeth 3 et de réduire de pareille somme le crédit affecté aux reconstitutions de capitaux.
Le Conseil a renvoyé l’examen du projet à une commission composée de MM Petiti, Flach, Momy, Kratz et R. Cailliot.

(p. 581) Séance du 11 décembre 1868.
Reconstitution du capital Herrenschmidt
Mr René Cailliot, rapporteur de la commission désignée à la dernière séance, a présenté le rapport suivant
 » Messieurs,
Conformément aux vœux que vous avez exprimés dans nos dernières séances, M. le Maire vous a soumis un projet pour la reconstitution du capital (p. 582) de 85.000 fr. payé par MM. Herrenschmidt pour cession de communaux au Wacken. Vous avez renvoyé à une commission spéciale l’examen de la proposition de M. le Maire qui consiste à acquérir la maison rue Ste Elisabeth n° 3 appartenant à M. Bertin.
M. l’architecte de la ville évalue cet immeuble à 85.000 fr. à savoir 44.000 fr. pour les bâtimens et 41.000 fr. pour le terrain à raison de 20 fr. par mètre carré. D’un autre côté, M. Dreyfus, beau-père de M. Bertin, offre de vendre ledit immeuble au prix de 82.000 fr.
Votre commission a visité l’immeuble dont on vous propose l’acquisition et qui est décrit d’une manière détaillée dans le rapport dont M. le Maire vous a donné lecture ; elle a constaté que le bâtiment principal sur rue et le pavillon latéral sont en assez bon état d’entretien ; il n’en est malheureusement pas de même des dépendances qui sont vastes, mais assez délabrées. Votre commission est néanmoins d’avis de donner suite à l’acquisition projetée. En effet cet immeuble est loué 3500 fr. suivant bail de 3, 6 ou 9 années, expirant au plus tard en 1877 et défalcation faite des impositions et des grosses réparations, les seules qui seraient à la charge de la ville, il en résulterait une augmentation de revenus de plus de 3000 fr. tandis qu’elle ne retirait que 800 fr. des biens vendus à MM. Herrenschmidt. En outre et c’est là surtout ce qui a décidé votre commission à entrer dans la vue de M. le Maire, cet immeuble est contigu sur une (p. 583) longueur de 35 mètres au haras, vaste propriété communale et il est hors de doute que cette circonstance augmente pour la ville la valeur de la propriété Bertin. C’est dans la situation respective de ces deux immeubles que votre commission a vu le principal avantage de l’acquisition que vous propose M. le Maire, bien plus que dans l’augmentation de revenus que d’autres placemens immobiliers auraient pu également réaliser.
Votre commission est donc d’avis d’autoriser M. le Maire à acquérir au prix de 82.000 fr. la maison rue Ste Elisabeth 3, quant au crédit de 85.000 francs demandé par M. le Maire, votre commission d’accord avec l’administration, vous propose de le porter à 87.422 fr. en y ajoutant une somme de 2422 fr. versée par la Compagnie des chemins de fer de l’Est pour cession de terrain. Le crédit primitivement demandé par M. le Maire serait en effet insuffisant pour payer les frais d’acquisition qui se monteront à plus de 5000 fr.
En conséquence votre commission a l’honneur de vous proposer d’adopter sous la réserve qui vient d’être faite, les conclusions posées par M. le Maire dans son rapport c’est à dire de voter l’acquisition de la maison, rue Ste Elisabeth 3, au prix de 82.000 fr. de donner pouvoir à M. le Maire de conclure la vente et de remplir les formalités qui s’y rapportent,
d’inscrire au budget supplémentaire de l’exercice courant un crédit de 87.422 fr. intitulé Prix d’acquisition et frais de contrat de la propriété rue Ste Elisabeth n° 3,
(p. 584) et d’annuler le crédit affecté aux reconstitutions de capitaux.  »
Les conclusions de M. le rapporteur ont été mises aux voix et adoptées. En conséquence Le Conseil vote l’acquisition de la maison sise rue Ste Elisabeth 3, appartenant au sieur Bertin-Mourot, au prix de 82.000 fr. en principal, il donne pouvoir à M. le Maire de conclure la vente et de remplir les formalités qui s’y rapportent, il inscrit au budget supplémentaire de l’exercice courant un crédit de 87.422 fr. intitulé Prix d’acquisition et frais de contrat de la propriété rue Ste Elisabeth n° 3 et il annule le crédit affecté aux reconstitutions de capitaux.

Eugénie Albertine Dreyfuss, femme de Pierre Augustin Bertin-Mourot, vend la maison à la Ville de Strasbourg

1869 (1.2.), Strasbourg 14 (174), M° Emile Ritleng jeune
A comparu Monsieur Albert Dreyfuss, propriétaire domicilié & demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause du consentement exprès qu’il donne à la vente qui fait l’objet des présentes, qu’en qualité de mandataire de Madame Eugénie Albertine Dreyfuss, épouse autorisée de M. Pierre Augustin Bertin-Mourot, sous directeur de l’Ecole Normale supérieure de Paris, Chevalier de la Légion d’Honneur, domiciliés & demeurant ensemble en ladite ville (…) lequel en sa dite qualité & avec son consentement exprès a déclaré vendre
à la Ville de Strasbourg, représentée par Monsieur Théodore Humann, Maire de ladite Ville, officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’ordre de Zaehringen, domicilié & demeurant à Strasbourg, ci présent, lequel stipule & accepte pour la ville autorisée à l’effet de cette vente par une délibération du conseil municipal tenu sous la présidence de M. le maire le 11 décembre 1868 par un arrêté de Monsieur le Préfet du département au Bas Rhin pris en son Conseil de préfecture le 15 janvier 1869 (…)
Une Maison située à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 3, consistant en bâtiments d’habitation, formant façade sur ladite rue, deux caves dont l’une voutée & l’autre dallée, cour, remises, hangard, écuries, buanderie, appartenances & dépendances, d’un côté le haras, de l’autre le sieur Debenesse & M. Roos, par derrière jardins.
Origine de propriété. L’immeuble vendu est dotal et appartient en propre à Madame Bertin pour avoir été acquis en son nom par Messieurs Dreyfus & Bertin de Monsieur Philippe Jacques Robert, propriétaire, ancien négociant, demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Becker notaire à Strasbourg le 20 mars 1851 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 5 avril 1851 volume 527 N° 27 & inscrit d’office ledit jour volume 547 N° 576, ratifié par Madame Bertin suivant acte reçu par le même notaire Becker le 2 avril 1851 enregistré. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 52.400 francs dont 12.400 francs ont été payés comptant (…) Le dit immeuble dépendait de la communauté qui avait existé entre entre M. Robert & D° Catherine Salomé Alberti son épouse & a été abandonné en pleine propriété à mon dit Sr Robert suivant acte contenant Liquidation & partage dressé par ledit notaire Becker le 28 octobre 1846, & constatant que Monsieur Robert n’a été chargé d’aucune soulte ni retour.
Ladite communauté était devenue propriétaire du même Immeuble au moyen de l’acquisition que M. Robert en avait faite des syndics de la faillite du sieur Jean Geyelin, fils, entrepreneur demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer, notaire à Strasbourg le 28 mai 1845 & déclaration de command reçue par le même notaire le même jour, le tout dûment enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 juin suivant volume 430 N° 83. Cette adjudication a eu lieu moyennant le prix de 55.000 francs qui a été délégué (…). Ledit Sr Geyelin a acquis la maison ci-dessus désignée dudit Sr Debenesse père & de ses enfants ci-dessus nommés [M. Auguste Henri Débenesse, négociant, Mad° Louise Henriette Mélanie Débenesse épouse de M. Marie Charles François Hubert Picquart, percepteur des contributions directes de la circonscription de Truchtersheim & M. Charles Louis Alfred Débenesse licencié en droit & contrôleur des contributions directes] suivant contrat passé devant M° Rencker alors notaire à Strasbourg le 18 décembre 1843 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques le 28 du même mois Volume 408 N° 9, avec inscription d’office le même jour Volume 396 n° 43, ledit contrat de vente ratifié suivant acte passé devant ledit M° Rencker le 13 février 1855, dûment enregistré. La vente en question a eu lieu moyennant le prix de 40.000 francs (…). L’immeuble vendu dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre Monsieur Débenesse père & D° Henriette Charlotte Louise Debavay son épouse défunte, lesquels en étaient devenus propriétaires au moyen de l’acquisition que M. Debenesse en avait faite de Monsieur Jérôme Levaillant marchand de chevaux & de Dame Wilhelmine Weil, sa femme, demeurant ensemble à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Thurmann ci devant notaire à Strasbourg le premier juillet 1816 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 du même mois, Volume 55 N° 126 avec inscription d’office du même jour, Volume 108 N° 305. Cette adjudication a eu lieu moyennant le prix de 39.800 francs qui a été délégué (…). Lesdits époux Levaillant avaient acquis ledit immeuble de M. Philibert Breck, commissionnaire, & de Dame Petronille Schnéegans, sa femme demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Lacombe, notaire en la dite ville le 2 juin 1813 enregistré & transcrit au bureau des hypothèques le 21 du même mois Volume 72 N° 41 avec inscription d’office le même jour volume 92 N° 432. Enfin les dits époux Breck avaient eux mêmes acquis la dite maison du Sieur Charles Etienne Menoth, négociant demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Grimmer notaire à Strasbourg le 15 fructidor de l’an neuf dûment enregistré. – Charges, clauses et conditions. 1. L’immeuble vendu est transmis à la Ville de Strasbourg tel qu’il se poursuit & se comporte présentement, ainsi qu’il est désigné sur un plan timbré à l’extraordinaire dressé par Mr Conrath architecte à Strasbourg (…) – Prix, 82.000 francs (…)
Déclaration relative à l’emploi d’une partie du prix de la présente vente. Monsieur Dreyfus déclare pour préciser l’effet du remploi auquel il va s’engager que par contrat passé devant M° Ritleng notaire à Strasbourg le 26 octobre 1850 enregistré & contenant les clauses & conditions civiles du mariage d’entre les époux Bertin il est constaté que le Dame venderesse a apporté en mariage deux créances s’élevant ensemble en principal à 50.000 francs & que par ledit contrat il a été stipulé entr’autres que ce capital serait converti en totalité ou en partie en immeuble à mesure que les futurs époux trouveraient à faire des acquisitions avantageuses de l’agrément de M. Dreyfuss père (…)
acp 580 (3 Q 30 295) f° 43-v du 2.2.

La Ville de Strasbourg vend les maisons sises 3, 5 et 7 rue Sainte-Elisabeth à l’établissement des Diaconesses.

1880 (11.9.), Strasbourg 10 (192), M° Frédéric Pierron n° 3534
Ist erschienen Herr Friderich Georg Stempel, Bürgermeisterei Verwalter der Stadt Strassburg in genannte Stadt wohnhaft, handelnd in seine Eigenschaft und hierzu besonders autorisirt durch einen Beschluß des früheren Bürgermeisterei verwalters Herrn Back gefaßt in Ausübung der Rechte des Gemeindraths des dritten Aprilis 1880, bestätigt durch Beschluß des Bezirkspräsidenten des Unter Elsasses vom 22. Mai desselben Jahrs, Von welchen beiden Beschlüßen beglaubigte Abschriften hier beigebogen geblieben sind, sowie es der Notar darauf vermerkt hat Und hat erklärt Namens der Stadt zu verkaufen und zu vollem Eigenthum zu übertragen
An die dahier bestehende evangelische Diakonissenanstalt, für welche erschienen ist und annimmt Frau Henriette-Adèle Lobstein, Wittwe des Herrn Theodor Schneiter, bei Lebzeiten Doktor der Medizin zu Straßburg, wo sie wohnt, Schatzmeisterin gedachter Anstalt, Zu Gegenwärtigen speziell autorisirt durch Beschluß des Ministeriums für Elsaß Lothringen, Abtheilung des Innern vom 26. August 1880, wovon eine legalisirte Abschrift hier beigebogen bleibt, was der Notar ebenfalls darauf vermerkt hat
drei zu Straßburg in der Sankt-Elisabethengasse gelegene Häuser, nämlich
1) Ein die N° 3 tragendes Wohnhaus mit Façade nach genannter Straße, zween Kellern, von denen eine gewölbt, die andere geplattet ist, Hof, Remisen, Schopf, Stall, Waschküche, Zubehörden und Abhängigkeiten, auf der einen Seite das Landgestüt, auf der andern der folgende Artikel und Eigenthum Roos, hinten Garten
2) Ein die N° 5 tragendes Wohnhaus mit Hof, Brunnen, Rechten Zugehörden und Abhängigkeiten früher mit Nummer drei bezeichnet zwischen vorgehenden und folgenden Artikel beiderseits und hinten Eigenthum der Stadt vorn genannte Straße
3) Ein mit N° 7 tragendes Wohnhaus mit Hof, Seitens und Hintergebäuden, gemeinschafftlichen Brunnen, Rechten, Zugehörden und Abhängigkeiten, zwischen vorstehendem Hause und Eigenthum Holtzapffel, vornen genannte Straße hinten den Hof des ersten Hauses.
Eigenthumsnachweis. Hierüber erklärt der Herr Bürgermeisterei Verwalter folgendes. I. Was das Haus Nummer drei betrifft, so kaufte die Stadt dasselbe für den baarbezahlten Preis von 82.000 Franken, laut Kauffvertrag vor Notar Ritleng dem Jüngeren zu Strassburg vom ersten Februar 1869 transcribirt auf dem Hypothekenamte zu Strassburg den 20. desselben Monats Band 1194 Nummer 31, von Herrn Albert Dreyfus, Eigenthümer zu Strassburg wohnhaft, handelnd sowohl eigenen Namens als auch wegen der Einwilligung, zu welchem von Frau Eugenie Albertine Dreyfus hierzu gehörig ermächtigter Ehegattin des Herrn Peter-Augustin Bertin-Mourot, Unterdirektor des höheren Normalschule zu Paris wohnhaft daselbst, bevollmächtigt (…). Bei diesem Kaufe wurde die Stadt Strassburg vertreten durch ihren damaligen Bürgermeister Theodor Humann zu Straßburg wohnhaft, welcher zu diesem Zwecke* ausdrucklich autorisirt war durch Berathung des Gemeinderaths dieser Stadt gehalten unter dem Vorsitze des genannten Herrn Bürgermeisters am 11. Dezember 1868, genehmigt durch einen Beschluß des Präfekten des Nieder-Rheins, gefaßt in seinem Präfektenrath den 15. Januar 1869, der in Abschrift des erwähnten Erwerbsurkunde beigeheftet geblieben ist.
Dieses Immöbel war früher Dotalgut und gehörte gedachter Frau Bertin eigenthümlich, indem es in ihrem Namen erworben worden war durch den Herrn Dreyfus und Bertin von Herrn Philipp-Jacob Robert, Eigenthümer, früher Kaufmann zu Straßburg wohnhaft, gemäß Akt vor Notar Becker zu Straßburg den 20. März 1851, überschrieben auf dem Hypothekenamte Straßburg am 5. April darauf Band 527 Nummer 27 und von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 597 Nummer 276 und genehmigt durch Frau Bertin durch Akt vor genanntem Notar Becker vom 2. April desselben Jahres. Der Kaufpreis betrug 52.400 (…)
Das genannte Immöbel gehörte zu der Gütergemeinschaft, welche bestand zwischen Herrn Robert und seiner Ehefrau Catherine-Salomé Alberti und wurde Herr Robert zu vollem Eigenthum überlassen, gemäß Liquidations- und Theilungsakt des genannten Notars Becker den 28. Oktober 1846, wie constairt ist, daß Herr Robert mit keinen Herausgabe oder Rückfallsrecht belastet war.
Die besagte Gemeinschafft selbst war Eigenthümer geworden desselben Grundstück, indem sie es vom Syndic der Faillitmasse des Hern Johann Geÿelin Soh,, Unternehmer zu Straßburg wohnhaft erworben hatte, gemäß Versteigerungs Protokoll aufgenommen durch Notar Zimmer zu Straßburg den 28. Mai 1845 und Commanderklärung durch denselben Notar vom gleichen Tags transcribirt auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 18. Juni darauf, Band 430 Nummer 83 und von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 428 Nummer 129. Dieser Zuschlag hatte statt mittelst eines Preises von 55.000 Franken (…) Der genannte Herr Geÿelin hatte das Haus erworben von dem genannten Herrn Débenesse Vater und dessen Kindern, gemäß Akt vor Notar Rencker zu Straßburg deb 28. Dezember 1843 im Hypothekenamte zu Straßburg den 28. desselben Monats Band 408 Nummer 9 transcribirt und von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 396 N° 43, sowie certifizirt durch Akt von genannten Notar Rencker den 14. Februar 1845. Der fragliche Kauf geschah um den Preis von 40.000 Franken (…) Vorher machte das Grundstück Theil von der Gütergemeinschaft, welche bestand zwischen Herrn Débenesse Vater und dessen verlebten Ehefrau Henriette-Charlotte-Louise Debavay, welche das Haus von Herrn Jérome Levaillant, Pferdhändler und Frau Wilhelmine Weil, dessen Ehegattin zusammen zu Straßburg wohnhaft erworben hatten, gemäß Versteigerung Protokoll aufgenommen durch den damaligen Notar Thurmann den 1. Juli 1816. Die Steigpreise (…). Die Eheleute Levaillant hatten das fragliche Haus erkauft von Herrn Philibert Breck, Commissionnär und dessen Ehefrau Petronille Schneegans zusammen zu Straßburg wohnhaft, durch Akt von Notar Lacombe zu Straßburg vom 2. Junÿ 1813. Und endlichen die Eheleute Breck * sie es von Herrn Carl Etienne Menott, Kaufmann zu Straßburg erkauft hatten laut Kaufakt errichten von dem damaligen Notar Grimmer su Strassburg den 15. Fructidor des Jahres neun der Republick.
II. Was das Haus Nummer 5 betrifft, so hat die Stadt dasselbe erworben durch Kaufakt von Notar Körttgé den 26. März 1870 errichtet und auf dem Hypothekenamte Straßburg den 30. März darauf Band 1259 Nummer 101 um den baar bezahlten Preis von 20.000 Franken von den Eheleuten Johann Heinrich Wendling, Handlungsangestellten und Sophie Emilie Parisot zusammen zu Straßburg wohnhaft. In diesem Kaufakte ist die Stadt vertreten durch den schon genannten Bürgermeister Humann, zu diesem Kaufe speziell autorisirt durch Berathung des Gemeinderaths der Stadt Strassburg vom 16. November 1869 sowie durch Beschluß des Präfekten des Nieder-Rheins vom 7. Februar 1870, von welch letztern eine Abschrift besagten Erwerbsurkunde beigelegen geblieben ist. Die Ehegatten Wendling hatten dieses Haus erkauft von Frau Louise Henriette Mélanie Debenesse Ehefrau von Herrn Marie Carl Frantz Robert Picquart damal als Steuerempfänger zu Geudertheim wohnhaft. Gemäß einem Vertrag worin der Peis quittirt ist vor Notar Momÿ (…) Frau Picquart war Eigenthümerin besagten Hauses geworden, indem es ihr zugetheilt worden war in dem Theilungsakte üder dem Nachlaß ihres Verstorbenen Vaters Ludwig César August Débenessen bei Lebzeiten Kaufmann zu Straßburg aufgenommen durch en damaligen Notar Rencker zu Straßburg den 9. Januar 1849. Der vestorbene Debenesse war selbst Eigenthümer geworden, indem er das vorstehendes Haus erworben hatte von 1) Frau Magdalena Friederike Häberlé, Ehegattin des Herrn Johann Michael Weimar, Metzger, 2) Frau Maria Dorothea Häberlé Gatin des Hern Johann Georg Freysz, Metzger, 3) Herrn Johann Ludwig Häberlé, Metzger, 4) Frau Margaretha Salomé Häberlé, Wittwe des Herrn Johann Jacob Stiegelmann, Wurstler und 5) Georg Friderich Häberlé, damals noch minderjährig unter Vormundschaft des Herrn Johann Daniel Siegfried, Weinhändler, Alle zu Straßburg wohnhaft, gemäß einen Versteigerungsprotokoll der gerichtlich feststellten Notars Hickel zu Straßburg, aufgenommen den 15 Dezember 1831, überschrieben im Hypothekenamte zu Straßburg den 29 nämlichen Monats Band 251, N° 71, von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 214 Nummer 397. (…) Vorher gehörte dieses Haus dem Pensionsfond der hiesigen protestantischen Akademie, welche es dem Herrn Georg-Friderich Häberlé, Metzger zu Straßburg, Vater der genannten Kinder Häberlé überlassen hatte gemäß Versteigerungs Protokoll, aufgenommen vor Notar Ueberfall den 21 Februar 1816.
III. Was das Haus Nummer 7 betrifft, so hat diese die Stadt erworben von 1) Herrn Nicolaus Gouthé, Schuster wohnhaft zu Finstingen, 2) Herrn Johann Peter Gouthé, Spiegelschleifer, 3) Herrn David Gouthé, desgleichen und 4) Herr Ludwig Gouthé Angeltellter, die ad 2-4 genannten zu Sirey wohnhaft, 5) Frau Caroline Schweyer Wittwe des Herrn Daniel Huck bei lebzeiten Pfarrer und 6) Frau Sophie Schweyer, Wittwe des herrn Heinrich Woringer, im Leben ebenfalls Pfarrer, diese beide zu Straßburg wohnhaft, 7) Herrn Friderich Süffert und desen Ehefrau Elisabeth Caroline Lavoyer, er Handunsangestellter, 8) Fräulein Adélaïde Lavoyer, ohne Stand und 9) Fräulein Sophia Lavoyer, ohne Gewerbe, dieser 7-9 genannten zu Markirch wohnhaft. Gemäß Versteigerungsprotokoll vom 22. November durch Notar Koerttge zu Straßburg errichtet, in welchem Herr August Nöppel, Bauunternehmer zu Straßburg wohnhaft, für die Stadt Strassburg zu einem Preise von 14.000 Franken zugeschlagen worden, dieser Protokoll ist transcribirt den 9. Dezember 1880 Band 1378 Nummer 48 und von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 1124 Nummer 270 (…) Drei Vierte dieses Hauses hatte Frau Klein in Eigenthum erworben als Erbin ihres Vaters Andreas Cyprian Schweyer, ehemaliger Schuhmacher zu Straßburg, den 2. September 1861 als Gatte der Frau Maria Anna Gouthé verstorben und der letzte Viertel in der Erbschaft der gedachten Frau Schweyer gebornen Gouthé, von der sie ebenfalls die einzige Erbin was. Frau Wittwe Schweyer hatte selbst das Eigenthum an ihrem Viertel erworben in Folge einer Schenkung unter Ehegatten aufgenommen durch den genannten Notar Körttge den 20. April 1861. Herr Schweyer war selbst Eigenthümer geworden als Erbe seiner Mutter Catharina Sophia Wern, Ehegattin des Herrn Jacob Schweyern Gerber, deme einziger Erbe er war vnd war ihr selbst zugefallen, als Erbin ihrer Schwester Eva Christina Wern, gestorben als Wittwe des herrn Andreas Notthafft, Metzger, deßen Univesal Legatarin sie war, gemäs seinem offentlichen Testament aufgenommen durch Notar Stöber Zu Straßburg den 19. Mai 1836 sowie daß übrige auch gestgestellt ist durch ein Inventarium aufgenommen durch den nämlichen Notar den 2. Januar 1836.
Was aber die Gemeinschaftlichkeit des Brunnens angeht, so geht diese hievoraus einem Akt aufgenommen durch Notar Grimmer zu Straßburg den 15 Januar 1833.
Nach dem Absterben der Frau Wittwe Klein geborene Schweyer fiel dieses Haus zur Hälfte an den nächsten Verwandten der mütterlicher Linie, die obengenannte Nikolaus, Johann Peter, David und Ludwig Gouthé, Oheimer der Verstorbenen, und für die andere Hälfte an die nächsten Verwandten der väterlicher Linie, die Frau Huck und Woringer, leibliche Geschisterkinder der Verstorbenen, so wie dieses bestätigt wurde in einem Inventar über die Erbschaft der genannten Frau Wittwe Klein, aufgenommen durch genannten Notar Körttgé den 18. Januar 1872. Nach Schluß dieses Inventars ergab sich die Existenz von noch weitere Erben der vätterlichen Seite, nämlich Fräulein Caroline Salomé Süffert, sowie die Fräulein Adélaide und Sophie Lavoyer und die Frau Süffert geborne Lavoyer, leibliche Geschwisterden der Erblasserin in gleichem Grad wie die Frauen Huck und Woringer. Demnach gehört nunmehr dieses Immöbel zur Hälfte den vier obgenannten Hern Gouthé und jedem einzelnen für ein Viertel dieser Hälfte oder ein Achtel des Ganzen, und die andere Hälfte für ein drittel der Fräulein Süffert, für das zweite Drittel Damen Huck und Woringer und für das letzte Drittel zusammen den Fräulein Lavoyer und der Frau Süffert.
Besitz und Genußantritt. Die Käuferin ist von heute an Eigenthümer der Kaufobjekts (…) Bedingungen (…) Kaufpreis 97.335 Mark
acp 705 (3 Q 30 420) f° 74 du 17.9.



14, rue Saint-Louis


Rue Saint-Louis n° 14 – VIII 134 (Blondel), P 1297 puis section 9 parcelle 23 (cadastre)

Façade reconstruite en 1771, maître d’ouvrage Philippe Gall, serrurier
Démolie en 1968


Le 12, rue Saint-Louis (maison d’angle) et le n° 14 à gauche, à trois fenêtres à chaque étage (1968, AMS cote 1 Fi 152, 277)
La maison dont le sol a en grande partie été réuni à la voie publique lors de la construction du nouveau bâtiment en 1969 se trouvait dans l’alignement du mur au premier plan (n° 16) jusqu’aux arcades (vue vers le nord) – Vue vers le sud

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du tonnelier François Mouy ; seule une marche en pierre empiète sur le communal devant sa porte. La maison appartient ensuite au tonnelier Jean Jorim pendant vingt-cinq ans (1595-1620) avant de revenir à son créancier, puis au tonnelier Sébastien Rinck et à ses ayants droit (1626-1676). Jean Conrad Wittich a déjà aménagé une boutique quand il acquiert en 1686 la maison de ses parents. Le cartier Antoine Joly, manant, est autorisé à acheter en 1695 la maison dont la façade sur rue est en pierre et celle sur cour en bois. Il passe en 1716 un accord avec son voisin Emmanuel Cappler (maison d’angle) pour régler un litige relatif à des fenêtres, une cheminée et l’écoulement des eaux. Le voisin suivant, Jean Christophe Rœmer, achète en 1745 la maison. Ses héritiers la revendent en 1770 au serrurier Philippe Gall qui la fait reconstruire en partie l’année suivante selon le nouvel alignement en acquérant cinq pieds carrés de terrain communal. La maison est estimée en 1774 à 1350 livres, soit le prix d’achat de 1000 livres et les améliorations de 350 livres, ce qui doit correspondre à une nouvelle façade puisque les registres des préposés aux feux ne mentionnent pas de travaux. Le tailleur Jean Jacques Schmidt en devient propriétaire en 1781 par adjudication judiciaire.


Plan-relief de 1727. La maison se trouve juste devant l’église (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (b-c) : deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres régulièrement réparties, toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 14.


Porte rétrécie (1870, dossier de la Police du Bâtiment 233 MW 2030)

Les propriétaires suivants (Charles Martin Scheer, François Xavier Exel) en font une maison de rapport (voir les registres de population, 600 MW 170 et 171). Le boucher Daniel Grœtzinger déjà propriétaire du 10, place Saint-Louis attenant, l’acquiert en 1864. Il fait rétrécir la porte d’entrée en 1870. Ses héritiers la vendent en 1899 à leur voisin Frédéric Rauscher qui devient ainsi propriétaire de trois maisons contiguës. Voir ensuite le 10, place Saint-Louis.

avril 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

François Mouy, tonnelier, et (v. 1545) Agathe Schœnenburger – luthériens
1594 h Martin Spitz, charpentier, et (1579) Anne Mouy, remariée (1593) avec Jean Jacques Hetzel, charpentier – luthériens
1595 h Jean Jorim, tonnelier, et (1585) Marguerite Held – luthériens
1620* adj Jean Baur, aubergiste à Lahr, et Barbe Theodor
1621 v Wolfgang Botzheim, marchand, et (1605) Agnès Müller puis (1624) Susanne Baumgarter, d’abord (1614) femme de Guillaume Sigbert puis (1619) de Jean Heller, bailli – luthériens
1626 v Sébastien Rinck, tonnelier, et (1618) Ursule Notter, d’abord (1607) femme du tonnelier Gui Hoch, puis (1632) Marie Salomé Egenbach – luthériens
1650* v Sébastien Rinck, tonnelier, et (1650) Anne Marie Kessler – luthériens
1676 v Jean Philippe Greiner, cordonnier, et (1667) Catherine Arbogast
1678 v Jean Philippe Wittich, marchand, et (1656) Valérie Hemmerlin (Malleolus) – luthériens
1686 h Jean Conrad Wittich, marchand épicier, et (1687) Marie Elisabeth Deibel – luthériens
1693 v Michel Fanck, passementier, et (1690) Salomé Groh – luthériens
1694 v Jean Jacques Bitsch, marchand épicier, et (1687) Marie Cléophée Wilvesheim – luthériens
1694 v Jean Philippe Fleischmann, boucher, et (1651) Marie Catherine Bœhler – luthériens
1695 v Antoine Joly, cartier, et (1674) Claudine Tournier – catholiques
1730* h Claude Antoine Joly, avocat, et (1722) Madeleine Leclerc – catholiques
1745 v Jean Christophe Rœmer, tailleur de limes, et (1725) Anne Marie Grauer – luthériens
1770 v Philippe Gall, serrurier, et (1768) Anne Elisabeth Jüllig (Ilg, Gilg) – catholiques
1781 adj Jean Jacques Schmidt, tailleur, et (1774) Marie Salomé Blinder – luthériens
1801 h Henri Rissler, perruquier, et (1801) Marie Madeleine Schmidt
1819 h Thiébaut Litt, cordonnier, et (1799) Marguerite Barbe Andregg, (1814) Marguerite Annecker, d’abord (1803) femme de l’aubergiste Michel Emanuel Sigrist, (1819) Marie Madeleine Schmitt, veuve d’Henri Rissler
1846 v Charles Martin Scheer, clerc de notaire, et (1848) Wilhelmine Mühleisen
1852 v François Xavier Exel, marchand de soieries, et (1835) Julie Virginie Lerch
1864 v Daniel Grœtzinger, boucher, et (1857) Sophie Henriette Müller
1899 v Frédéric Rauscher, boucher, et (1886) Marie Louise Wolff
1921* h Albert Frédéric Rauscher, boucher

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 575 livres en 1721, 650 livres en 1744, 475 livres en 1761, 600 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) VIII 134, à la Ville [mention inexacte]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Gall, 3 toises, 3 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1297, Litt, Thiébaut, porteur de bierre rue des Serruriers 17 – maison, sol – 0,85 are

Locations

1590, Jean Roser, charpentier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 342-v
Le tonnelier François Moy doit 1 sol pour sa maison, à savoir une marche en pierre devant sa porte (5 pieds de long, saillie d’un pied)

Die Gaß beÿ vnser Frawen Brüdern hindern
Frantz Moÿ Deß Küffers selligen Erben haben Vor Ihren thüeren Ihrer Behausung ein steinen Tritt v schu lang, j schu herauß, Bessert für das Nießen, j ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1770, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Le serrurier Philippe Gall est autorisé à modifier la porte et les fenêtres de sa maison

(f° 48-v) Dienstags den 16. 8.bris 1770 – Philipp Gall
Philipp Gall dem schloßer wird erlaubt thür und fenster in seinem hauß beÿ St. Louis Zu verändern

Les préposés répondent en juillet 1771 à Philippe Gall qui veut reconstruire sa maison sur les anciennes fondations qu’il doit suivre les nouveaux alignements. Il achète le mois suivant 5 pieds carrés qu’il a surbâtis.

(f° 99) Sambstags den 27. Julii 1771, folgende Augenschein eingenommen, als – Philipp Gall
In der St Louis Gaß, beÿ Philipp Gall, der Schloßers behausung, welcher bittet ihme zu erlauben auf das alte fundament eine neue façade zu setzen. Erkannt, Solle nach dem neuen Allignement bauen, wie der Plan weiset.

(f° 100-v) Dienstags den 6. Augusti 1771 – Philipp Gall
Hr. Bau Inspector Werner übergibt den Plan über Philipp Gall des Schloßer Mr. in der St Louis Gaß aufbauenden Hauses, woraus ersichtlich, daß derselbe das Allmend um 5 Quadrat Schuh überbauet, wofür er als in dem 8. Canton liegend à 15. fl. das Quadrat Klafter gerechnet, zu bezalen 12 fl. 5 ß.

Description de la maison

  • 1722 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, cave sous solives, puits, boutique, chaudron de buanderie, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 150 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison, très vieille et délabrée, comprend au rez-de-chaussée le vestibule, un puits, un creuset de serrurier, un bûcher, une cave sous solives, au premier étage un poêle, chambre, cuisine, vestibule, au deuxième étage une chambre à cheminée, dépense, cuisine, vestibule, à l’étage supérieur une chambre pour officier, dépense et vestibule, le comble renferme un grenier non dallé, un pignon en bois et à l’avant un pignon en pierre, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 300 florins
  • 1789 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, quatre cuisines, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave sous solives, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 3° arrondissement ou Canton Sud – Rue St. Louis

nouveau N° / ancien N° : 4 / 12
Roessler
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 p. 364 case 3

Litt, Thiébaut, porteur de bierre
Exel, François Xavier, subst. 1854

P 1297, Maison, sol, rue St Louis 12
Contenance : 0,85
Revenu total : 72,44 (72 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 741 case 2

Exel François Xavier rue de l’Outre 1, 1865
1865 Gretzinger Daniel boucher
1900 Rauscher Friedrich, Metzger

P 1297, Maison, sol, Rue St Louis 14
Contenance : 0,85
Revenu total : 72,44 (72 et 0,44)
Folio de provenance : (364)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 29 p. 115 case 2

Parcelle, section 9, n° 23 – autrefois P 1297.p
Canton : St. Ludwigsgasse N° 14
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,79
Revenu : 650 – 900
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1947), compte 962
Rauscher Friedrich (u. Ehefr.)
1921 Rauscher Albert Frédéric maître boucher
(3276)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 6216
Rauscher Frédéric Albert, boucher
(3278)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 286 De Saint Louis (p. 439)

12
pr. Schmidt J. Jacques Mr Tailleur – Tailleurs
loc. Lutz, Philippe fileur de laine – Manant
loc. Cleveneau, veuve d’un employé au Mag. à sel

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Ludwigsgasse (Seite 104)

(Haus Nr.) 14
Frey, Schuhmacher. 0
Stieber, Gestütwärter. 1
Diener, Gestütwärter. 3
Dannese, Blechner. 3
Rausehr [sic, Rauscher] Metzgerm. EH 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 mw 2030)

Rue Saint-Louis 14 (1870-1932)

Le propriétaire Grœtzinger charge en 1870 l’entrepreneur Arnold de rétrécir la porte d’entrée (de 1,35 à 0,90 mètre). Le reste du dossier a trait aux affaires courantes (ravalement, réglementation).

Sommaire
  • 1870 – L’entrepreneur Arnold demande au nom du propriétaire Groetzinger l’autorisation de rétrécir la porte d’entrée (de 1,35 à 0,90 mètre) d’après le dessin en marge. L’agent voyer note que la maison suit l’alignement et n’a pas d’avance.
  • 1885 (septembre) – Le commissaire de police transmet au maire un rapport selon lequel il manque le tuyau d’aération réglementaire à la fosse d’aisances dont l’ouverture est recouverte d’un tas de bois.
    Le maire notifie la veuve Groetzinger née Müller de mettre un tuyau d’aération – Travaux terminés, octobre 1885.
  • 1895 – Le maire notifie le comptable Groetzinger de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel, 1898 – Travaux terminés, mai 1899
  • 1903 – Le maire notifie Frédéric Rauscher (demeurant 10, rue Saint-Louis) de faire ravaler la façade du n° 14. – Le propriétaire qui vient de rénover le n° 10 déclare qu’il a prévu de faire les travaux l’année suivante. – Travaux terminés, juin 1904.
    1907 – Nouvelle notification de ravalement. Le propriétaire déclare qu’il a fait faire les travaux en mai 1904 par le peintre Rohfritsch. – La Police du Bâtiment note en marge que la façade n’est pas très sale et surseoit à sa demande
  • 1932 – Rapport sur un feu de cheminée qui s’est déclaré au n° 14 appartenant au sieur Rauscher – Les lieux sont remis en état.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du tonnelier François Mouy qui fait baptiser un enfant en 1558.

Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 116 n° 1088)
1558. Dnica 18. Frantz Moÿ pater das Kind (-) die geuatter n paulus schotten fraw Peter weschen fraw (i 121)

Mentions de François Mouy dans les registres du Magistrat
1573, Protocole des Quinze (2 R 3) Sinner Seyger, Michael Feigenlawell, Frantz Mouy, Kueffer Stendlin. 32.
1574, Protocole des Quinze (2 R 4) idem. 42.

Les trois enfants et héritiers de François Mouy figurent à la vente d’une distillerie en 1589 : Dominique Mouy, bourgeois de Metz, les trois enfants du charpentier Martin Spitz et d’Anne Mouy, les deux enfants du serrurier Jean Kegel et de Pétronille Mouy
1589 (vts [Erst. Mart.]), Chancellerie, vol. 264 (Registranda Kügler) f° 114-v
Erschienen Dannecus* Moyhi burger Zu Metz für sich, So dann herr Ambrosius Schmid guttleuth schaffner alls geschworner vogt Michells Ursulen v. Niclausen geschwüsterden Martin Spitzen des Zimmermans Kinder mit Anna Moÿhin seiner Ehegemahlen bemelts Danneci Meyhi schwester ehelichen erzielet Mit beÿstand deßelb Mart. Spitzen Jetzgemelte deren geschwisterden Zum drittentheyl Testaments Erben Wÿland Frantz Mohÿ des Khüffers Ires großvatters selig, V. dan herr Simon Scheÿd alls geschworner theyluogt hanns Jacobs wÿlandt hanns Kegels des Schreÿners selig Sun, mit Petronell seiner hußfr. selig auch bemelt Danneci vnd Annen schwester selig Kinder, haben vnver. verkhaufft
herrn Daniel Schuhen
Ein Brennhutt sampt Zweÿen Keßlin begriffen Zugehörd. v gerechtigkeÿt geleg. vsserhalb der SS vor dem Juden thurn Zwüschen d. byd. wasssern einsyt hans krantz and. syt Peter Ihrantz* d Khüffer von der hoffstatt od. blatz gnd. 12 schilling Alemnd Zinß d. S S. sonst eyg. der Khauff vber solche beschwerd. v 100 guld. Sw

Le charpentier Martin Spitz et Anne Mouy hypothèquent au profit de leurs enfants le tiers de la maison au-delà du pont Saint-Thomas face à l’entrepôt à charbon

1589 (3. Martÿ), Chancellerie, vol. 263-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 48-v
Confessat vber xx lb d. Martin Spitz.
Erschienen Martin Spitz der Zimmerman vnd Anna Mouÿen Weÿland Frantz Mouÿen des Kueffers dahier sein eheliche haußfrauw burgere Zu Straßburg vnd
haben in gegenwertigkeyt Herrn Ambrosÿ Schmid. Schaffners der Gutt. leütt als vogt obbemelter beeder eheleüth Jetzo habend. oder In Künfftigem bekommender Kind. freÿwillig bekand vnd verjehen – schuldig seÿen 25 pfund pfenning
Zum vnderpfand verlegt vnd eingesetzt Ihr Annen Mouÿin gepüren. dritten theil für vngetheilt gepürende von vnd ane einer behausung vnd hoffstatt mit allen derselben begriffen Recht. vnd gerechtigkeit. davon die vberig. Zwen drittheil Frantz Mouÿen Testaments Erb. gebürend vnd Zustendig seindt geleg. alhie In der Statt Straßburg Jenseit Sant Thomans Bruck. gegen der Kolscheüren vber neben Hans Körman dem Schlosser ein vnd anderseit neben Ulrich Spach. wittib hinden vff Michel Schwartz. den kupfferschmidt stoßend, vnd gohn von der gantzen behaußung fünffthalb. guld. gelts mitt 100 guld. wehrung ablösig vf Johannis Baptiste dem Schaffner Zum Jungen Sanct Peter, Mehr dritthalb. guld. gelts widerlosig mit 5 guld. wehrung vff Creütz erfindung herrn Ambrosio Jörgern oberschreibern vf dem Pfenningthurn, sonst d. drittheil eigen

Martin Spitz loue la maison au charpentier Jean Roser

1590 (vts [27. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 268 (Registranda Kügler) f° 26-v
(Inchoat fo: 41) Erschienen Hanns Roser der Küeffer
hatt bekand Inn gegensein Martin Spitzen Zimmermans das er Ime vnd seinen erben Zweÿ Jar lanng die nechstenn nach einander volgend vnd vff vnnser Fr. v.kündung tag nechstkünfftig annfahenn Sollenn
bemelts Martin Spitzenn Huß, hoffstatt vnnd hefleinn mit allenn Andern gelegenn Jeseit S Tomans brucken einseit neben Hanns Kerman dem Schloßer Annder seit Ulrich Spachenn seligenn witwe, hinden vf ein behußung Zum Vogell genandt enntlenet habe vmb ein Jerlichen Zinnß 20 gld. SW

Anne Mouy, veuve de Martin Spitz, hypothèque le tiers de la maison au profit d’Ambroise Schmidt, receveur de la Léproserie. Les deux autres tiers appartiennent à Dominique Mouy de Metz et à Jean Kegel

1591 (xix Augusti), Chancellerie, vol. 276-I (Registranda Kügler) f° 277-v
(Inchoat. fo. 375.) Erschienen Anna Möÿhin Wÿland Martin Spitz Zimmermans selig Wittwe Mit beÿstand v bewilligung hans Metziger Spittalmüllers Ires geschwornen vogts So dann Jacob Kößler alls geschwornen Vogts bemelter Ehegemechdt Kinder frey guttwillig
Inn gegensein herrn Ambrosÿ Schmiden Schaffners der Armen Sunder siechen bekhant, Nach dem sie Anen Moyhin vonn herrn Reymbolt Meygern 25 pfund pfenning enthlenen vnd vff Zunemmen (…)
Zum vnderpfand ernant v yngesetzt Ein drittheyl an huß v hoffestatt m. all. Iren gebeüwen gelegen Inn bemelt. Statt Straßburg bey Sanct thommans bruck gegen der Koolscheuren hinüber einseyt neben h Ulrich Spachen selig. erben, andersyt neben hanns Kerman den schlosser stossen hind. vff Michell Schwartzen Kupfferschmid, davon gnd sammenthafft fünffthalb guld glt losig mit 100 guldin Straßburger den Stifftherren Zum Jung. S peter, So dann dritthalb guld. glt losig m. 50 guld. h Ambrosio Jörgern Sunst eÿg. Dauon ein drittehyl am Zweÿtheil Iren der Bekheneren Kind Ein dritheyl am Zweÿtheil Domnici Mehy des Khuffers In Metz erben vnd der drey drittheyl am Zweÿtheil hans Kegels des schreyners selig. S Zustendig

Anne Mouy, fille du tonnelier Dominique Mouy de Metz, et Jean Jacques Kegel, fils du serrurier Jean Kegel et de Pétronille Mouy vendent à Anne Mouy veuve de Martin Spitz leur part de maison sise au-delà du pont Saint-Thomas rue Sainte-Elisabeth. L’acquéreuse est propriétaire du restant pour l’avoir hérité partie de sa mère Agathe Schœnenburger et partie d’un de ses enfants

1593 (6. Julÿ), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 162-v
Kauffbrieff Annen Moÿn vber Zwen antheil an einer behausung vf St. Elßbeth gaß
Erschienen Dauid König d. Rothgerber vnd burg. Zu Metz als eheuogt Annen Möÿn w. Dominici Moe des Küeffers vnd gewesenen burg. Zu Metz selig. hinderlaßene tochter mit beÿstandt hans Niclauß. des schneid. vnd burg. alhie, So dann Christman Grüner d. schreiner als geschworner vogt hans Jacob Kegels w. hans Kegels deß schreiners vnd Petrernella Möÿn beed. selig. hinderlaßenen sohns, vnd
haben In gegenwertigkeit Annen Moÿ w. Martin Spitz deß Zimmermanns selig hinderlaßener Wittwe vnd hans Metzg. des Spithal Müllers Ires geordneten vogts offentlkich vnd freÿwillig bekandt
Nach den Ihnen ehe: v. vogtlich weiß ahn einer behausung Jhenseit St Thomas vf St Elßbeth. gaßen geleg. einseith neb. h Niclaus Reich. and.seith hans Kerman dem schloss. hind. vf Michel Schwartz. den Keßler stoßend, dauon gehnd fünff gld. gelts St. w. Jhärlich vf Jois Baptistæ lößig mit 100 guld. gemelter w. dem Stifft Zum Jung. St. Peter, Mehr dritthalb. gld. gelts Jhärlich vf Creutz erfindung lösig mit 25. lb d h Ambrosio Jergen dem Oberschrbr. vfm Pfenningthurn, So dann dridthalb gld. ablösig mit 25. lb d vf Bartholomei fallend den Gutenleüth od. Sondersiech. alhie sonst Zinßfreÿ ledig vnd eig. & Zwen dridtheil von Irem großvatter Frantz Moe dem Küeffer selig erblich Zugefallen vnd gepürten thette, daran gedachter Anne Moÿ Irer baaßen Zuuor von Agatha Schönenburgerin sein Frantz Moe gewesenen haußfrauwen Irer Mutter ein dridter theil vnd Irem Kind. d. vberige dridte theil ahn Ir d. verkheüffer Zweÿte theil eigenthümlich zugehörig (…) Zukauffen geb. obgenannter Annen Moÿn w. Martin Spitz des Zimmermanns s. wittwe die Ihre vnd Ihren erben Kauffte Zween dridttheil für vnd vmb 80 pfund pfenning

Originaire de Pforzheim, Martin Spitz achète le droit de bourgeoisie le 28 mai 1577
1577, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 278
Martin spitz von pfortzheim der Zÿmerman hatt das burgkecht kaufft und dient Zu den Zymmerleütt. den 28.t Maÿ A° & 77

Originaire de Pforzheim, le charpentier Martin Spitz épouse en 1579 Anne, fille du tonnelier François Mouy.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 225 n° 502)
1579. D. Quasimodi geniti. Martin Spitz von pffortzheim der Zimmerman Anna Frantz Moein des kueffers dochter 19. Maÿ (i 230)

Mentions de Martin Spitz dans les registres du Magistrat
1583, Protocole des Quinze (2 R 13) Martin Spitz Zimmerman. 21. (um Fechen blett)
1588, Protocole des Quinze (2 R 18) Martin Spitz. 131. (um Arbeit)

Martin Spitz est mort après avoir été chassé de Brisach en délaissant quatre enfants qui ont chacun une fortune de 25 florins. Jean Metzger, tuteur de la mère, se propose de prendre l’aîné à son service pour l’aider dans son métier de meunier. D’autre se proposent de recueillir les trois autres enfants mais la commission craint que les candidats soient seulement intéressés par l’argent qui leur reviendra. Ils concluent que les trois plus jeunes enfants seront placés à l’orphelinat.
1591, Conseillers et XXI (1 R 68)
Martin Spitzen Kinder. 534. 560.
(f° 534-v) den VIII Novembris – Martin Spitzen Kinder
Jacob Kubler, Martin Spitz. s. hinder Lassener Kinder vogt, vnd hanns Mezig als vogt der wittib, Laß. p. Bittelb. fürbring. wie gemeltter Spitz naher* Preysach ver Jagen wordt vor verscheunung des Jars drab.* thodts verfahren 4. Kinder hinderlaß. die wittib hie vff dem Stall vnd vff der zunfft wider angenommen worden, weil aber sye sunst Kein gutt dan hie vff ein haus Jedes 25. fl. besserung vngevorlich, vnd hans Metzger erbuottig den Eltist. Knab. sampt dem gutt Zu sich Zu nehmen vnd Zum muhl werck Zugebrauch. Sunst auch Zween burger so die Zweÿ mittleren Kinder sampt dem gutt Zu sich nehmen wöllen, Also bitt seÿe d. Jungst sampt seinem armut Lein Jacob weiß. hauß Zu nehmen vnd stellens Ins vbrigen Zu Mh. ob sye gestatten wöllen die dreÿ Eltisten gehartter maß. hien zugeb.
Erkandt hans Metzigern wie begert d. Eltist volgen Laß. das Jüngst Ins weiß. haus nehmen, der Zweÿ mittelst halber Ist solches für Rhatt gewieß. H. Mossing. H. Ulrich.

(f° 560-v) XXII. Novembris. – Martin Spitzen Kinder
H Ulrich H Gestner vnd der H Rhatschr. Referiren u Martin Spitzen des Zimmermans Vier Kinder halb deren halben Jüngst fürgebracht, das sie nach vff ein hundert gulden besserung vff dem hauß alßo d. Jedem vff 25 fl. gebüren mag, Nun begert d. Spittalmüller den ein Knaben sampt seim antheil Zu sich Zunehmen demselb. Zu und.halten deßgleich. seÿen auch andere burg. die die vbrigen dreÿ Kind. gleicher gestalt sampt dem güttlin begeren, da Ihren beuohlen word. erkundigung Zu haben ob die kind. denselb. burgern Zuvertrauwen. Also seÿen sie denselben nach kohmen befinden sie souil, das gliechwol dem Spittalmüller der ein Knab acht Zulassen, die and. burger aber seÿen also geschaff. d. sie d. gelt möchten v.thun, vnd nachgehends die Kinder mangel leid. Demwegen haben sie dahin geschloß. das die dreÿ Kind. sollten Ins Weÿsenhauß genohmen vnd auß dem güttlin daran so die Kind. bishero erhalt. ein willen gemacht werden.
Erkandt der herren bedencken geuolgt, H. Theurer, H Ulrich.

Anne, veuve de Martin Spitz, se remarie avec le charpentier Jean Jacques Hetzel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 1-v n° 10)
1593. Dominica 23. Trinitatis – Hans Jacob Hetzel d. Zimmermann vndt Anna, Martin Spitzen deß Zimmermanns hind.lassene Wittib. Eingesegnet 3. Decembris (i 2)

Jean Jacques Hetzel, sa femme Anne Mouy et Michel Spitz, fils de Michel Spitz, vendent la maison, sise au-delà du pont Saint-Thomas près des Carmélites face à l’entrepôt à charbon, au tonnelier Georges Spæth, en service chez le tonnelier Jean Mar

1594 (16. Septembris), Chancellerie, vol. 290 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 129
Kauffbrieff Geörg Spätten des Küeffers vber Ein Behausung beÿ der Kolscheuren geleg.
Erschienen Hanns Jacob Hetzel der Zimmerman burger alhie, vnnd Anna Maÿn sein ehelich haußfraw, So dann Jacob Keßler der Zimmermann Als geschworner Vogt Michels wÿland Martin Spitzen des Zimmermanns seligen mitt obgemelter Anna Maÿn Ehelichen erzielten Sons (verkaufft)
Geörg Spätten dem Küeffer Jetz beÿ Hanns Maren dem Küeffer burg. alhie sich dießes weÿß halltendt, der Zugegen Ime vnd Als seine erben mit beÿstandt Meist. Mathis Kößlers vnd Jacob Schnurren beder Zimmermänner burg. alhie vestiglichen kauffe,
Ein Behaußung hoffstatt vnd höfflin, mit allen Iren gebeuwen Zugehörden rechten vnd gerechtigkeitten geleg. allhier zu Straßburg Jenseit S. Thoman Bruch beÿ den frauen Bruedern, gegen der Kulscheüren hienüber, ein seith neben Hanns Kerman dem schloßer anderseit neben dem Schutterhoff, so etwa Claus Reich. Jetzo aber h. Georgio Kolb. Schaffnern Zu S. Thoman gehörig, hinden vff Michel Schwartzen dem Keßler stoßend Dauor gehn Järlich fünff guld. gelts zu 15 batz. gerechnet vff Joh. Bapt: dem Stifft Zum Jung. S Peter mit 100 fl à 15 batz. lösig Mehr dritthalben gld. gelts mit 25 pfund lösig H Ambrosio Geörgern oberschreib. vff den Pfenningthurn, Mehr j lb 5 ß d gelts vff Bartholomei mit 25. lb d Losig den Armen sondersiech. Zur Roth. Kirch. beÿ Straßburg, An welcher behaußung obgemelter Anna Meÿin von wÿland Agathen Schönenburgerin Irer Mutter selig der dritte theil, vnnd Ane Ihres vatters selig. Zweÿtentheil zwen dritte theil so sie von Ihren geschwisterd. v.mög der v.schreibung auch alhie In der Cantzleÿ den 6. Julÿ 93. vffgericht ane sich erkaufft gehabt vnnd dann obgemeltem Irem Son Michel Spitz der vberig dritte theil am zweÿtheil so Ime von obgemelten Iren vat. selig Legiret vnd v.macht word. eigenthümlich zuständig vnd sie zu nüssen hat. (…) der Kauff vber obgemelte beschwerden zugang. vnd bescheh. seÿe für vnd vmb 100 pfund

Les mêmes revendent la maison au tonnelier Jean Jorim (la vente précédente ayant été manifestement résolue)

1595 (1. Martÿ), Chancellerie, vol. 301 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 22
Kauff Hans Jhorim des Kueffers vber ein behausung Jenseit St Thomans bruck.
Erschienen hans Metzg. d. Spithal Müller als noch vnentledigter vogt Annæ Moÿn vnd beneben vnd mit Ihme Jetzernante sein vogtfraw vnd hans Jacob Hetzel deßelb. ehevogt So dann Jacob Kößler d. Zimmerman als verordnet. vnd geschworner vogt Michel w. Martin Spitz deß Zimmermanns selig. hinderlaßenen Kinds so er mit ermelter Anna Moÿn ehelich. erziehlt haben (verkaufft)
hans Jhorim dem Küeffer d. Zugeg. mit beÿstand h hans Mathis Rhot. eltern Rhatsbewandten für sich vestiglich Kauffte
ein behausung geleg. Jenseit St. Thomans bruck. geg. d. Kolscheuren hinüber neben Gregorio Kolb. schaffner Zu St Thoman ein, vnd anderseit hans Korman dem schloß. hind. vf Michel Schwartz. den Keßler stoßend, Davon gehnd 5 gld. gelts Str w Jharlich vf Jois Baptistæ losig mit 100 guld. gemelter w. dem Stifft Zum Jung. S. Peter, Mehr dritthalb. gld. gelts Jhärlich vf Creütz erfindung mit 25. lb. d widerkheuffig h. Ambrosio Jergen dem Oberschbr. vfm Pfenning. Mehr dridt halb. gulden ablosig mit 25. lb. d vf Bartholomei der Gutenleüth. od. Sondersiech. alhie, Sonst ist diße behausung auch noch verhafft. Annen Moÿ d. David Königs deß Rothgerbers vnd burg. Zu Metz haußfrawen für 20 pfund pfenning, Mehr hans Jacob Kegeln, w. hans Kegels deß schreiners vnd Peternella Moyn beed. selig hinderlaßenen sohn deßen vogt Christmann Geüner d. schreiner auch vmb 40 pfund, So dann Michel Spitz, w. Martin Spitz deß Zimmermanns seelig. hinderlaßenen sohn, so er mit Anna Moÿn d. verkheüfferin ehelich erziehlt deßen vogt Jacob Kößler alle vorgenant auch vmb 40 pfund das Alles vf Zeit vnd Ziehl wie d. Confeßat Im Contractbuch de Anno 93. fol: 165. darüber vßweißt sollen erlegt werden, vßgenommen Michel Spitz. 40 pfund pfenning die sollen vf dißer behausung steh. bleib. biß er Zu seinen* tag kompt vnd solche bedürff würd, (…) sonst ledig vnd eig. Vnd darauf alles recht & Vnd bekhandt d. d. Kauff mit obgesagten beschwerd. zugang. vnd beschehen vmb 312. Pfund vnd 10. schilling

Originaire de Calw, Jean Jorim achète le droit de bourgeoisie le 29 janvier 1582
1582, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 379
Hans Jorummen von Kalb der Kieffer Hatt das burgrechtt Kaufft vnd wil Zuo denn Kieffer dienen Acttum denn 29.t Januarÿ 1582.

Originaire de Hengstett (près de Calw) en Wurtemberg, le tonnelier Jean Jorim épouse en 1585 Marguerite, fille du tanneur Jean Held.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 265)
1585. Quasimodo. Hans Jorriem Küfer von Heigstet* aus dem württberger land, J. Margreta Hans Helden Rotgerbers selig. Tochter. Eingesegnet 3. Maÿ (i 142)

Jean Jorim hypothèque au profit du jardinier Adam Herwagen la maison sise rue Sainte-Elisabeth près de l’entrepôt à charbon

1603 (28 Julÿ), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 262
(Inchoat. fo: 322.) Erschienen Hannß Johrwin d. Khüffer burg. alhie
Hatt in gegensein Adam Herrenwagers Gartenmans, bekhant Als sie vff heüt dato von den verordneten Hn des Wechßels 50 pfund Pfenning vffgenommen vnd sich bemelter Adam Herrenwager Zum Bürgen Obligirt vnd verbunden
Zum vnderpfand eingesetzt Hauß hoffstatt vnd höfflin mit Iren gebeuwen gelegen In d. St. St. Inn Sanct Elßbethen gaß beÿ d. Kholscheüren einseit neben Hans Kerman d. Schloßer, and.seit Gregorio Kolben geweßenen Schaffners Zu S Thoma stoßend hinden vff Thobias Schwartzen Kupfferschmid, dauon gendt fünffhalben gld. gelts St. W. den stifft Hn Zum Jung. S Peter ablößig mit j C gld Zu xv batz. Item iij gld. gelts ablößig mit 50 fl. Zu xv batzen Anthoni Rothen, Mehr iiij fl zu xb batz ablößig m Lxxx gld abzulößen Michel Arnoldt Werckmeÿstern vögtlicher weÿß, Mehr xv ß b ablösig mit 15 pfund Pfenning Michel Greÿner auch vögtlicher weÿß

Jean Jorim et Marguerite Held hypothèquent la maison rue Sainte-Elisabeth au profit du meunier Jacques Siebenhorn

1609 (13. feb.), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 83
(Inchoat. fo: 74.) Erschienen M. Hans Johrüm Küffer burger alhie, vnd Margred Heldin sein eheliche Haußfr.
haben in gegensein H Jacob Sübenhorns Müllers alhie – schuldig sein xxv lb St. gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll, Hauß vnd hoffstatt In d. St. St. In der Elßbethen gassen, einseit neben hans Kerman dem Schloßer, Andersit neben Gregorio Kolben stoßend hinden vf Michel Schwartzen den Kupfferschmidt, daion gendt x fl gelts ablößig mit 100 gld. St. wehr. dem Stifft Zum Jung. St. Peter, Item 10. gld. gelts abloßig mit ij C gld. St. werung den Armen sondersichen Zur Rothen Kirchen, Item iij fl. gellts widergiebig mit 50 gld. St. wehr. d. Antonio Rothen

Jean Jorim et Marguerite Held hypothèquent la maison face à l’entrepôt à charbon au profit des enfants de feu Jean Baur, aubergiste à Lahr, et de Barbe Theodor

1613 (xij Martÿ), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 110-v
(Inchoat. fol: 110.) Erschienen M hannß Jarÿemme der Khüffer vnd Magred heldin sein eheliche Haußfr.
haben in gegensein herrn Urban Roßenbergers offenen Notarÿ alls geschwornen vogts hannß Daniels, Annen Marien v Barblen geschwüsterden wÿland hannß Buren geweßenen wurts Zu lahr burger dahie seligen Kinder mit Frauwen Barbaren Theodorin seiner ehegemahlin selige ehelichen erzielet – schuldig seÿen 50 pfund pfenning Straßburger
Zum vnderpfand yngesetzt huß vnd hoffestatt mit all Iren gebewen & geleg. Inn der S S gegen der Koolscheüren hinüber einseÿt neben Gregorio Kolben, andersÿt hanns Kermann selig. erben stoßend hind. vff Michel Schwartzen Kupferschmid dauon gend Fünffhalb guld glt S abloßig mit 100 guld derselb. werung den Stifft herren Zum Jungen S Peter, Mehr 10 gulden glds S mit ij C guld derselb werung abzuloßen den Armen Sondersiechen Zur Rothen Kirchen, Item dritthalb gld.gls abloßig mit 50 guld S Anthoni Rothen selig erben Sunst ledig eÿgen

Jean Baur de Lahr devient bourgeois le 20 juin 1605 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1605, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 697
Johann Baur vonn Lohr Kaufft d. B: mit beÿstand Hanns Debsen Will Zun freÿburgern dienen hat sein Nahrung für 200 fl. angeb. Actum 20. Junÿ 1605.

Le curateur de Barbe Bauer, fille de l’aubergiste Jean Bauer de Lahr et bourgeois de Strasbourg vend la maison au marchand Wolfgang Botzheim (la maison a été attribuée à la venderesse en vertu de l’obligation de 1613)

1621 (ut spâ [xvj. Junÿ]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 338-v
(P. fol. 229.) Erschienen der Fürsichtig vnd Weiß herr Vrban Rosenberger Notarius vnd Jetziger beÿsitzer Eines Ersamen grosen Raths Alhie Als ein geschworner Curator vnd Vogt Barbaræ Bauerin weÿland hanß Bauern gewesenen würths Zu Lahr vnd burgers Zu Straßburg seligen nachgelaßener dochter vögtlicher weiß Inn nammen seiner pfleg dochter für dieselbige vnd Ihre erben (verkaufft)
herrn Wolffgang Botzheim dem handelßmann burgern Zu Straßburg
hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwenn & gelegen Inn der Statt Straßburg gegen der Kolscheüren hinüber, einseit neben herrn Dauid Helden dem eltern, Anderseit neben hannß Kermans des schlossers erben, hinden vff Michels Schwartzen den Kupfferschmid stoßend, dauon gend fünffhalben gulden gelts Ablößig mit 100 gulten Straßburger werung vff Johannis Bptæ den herrn Zum Jungen Sanct Peter, Mehr v lb d gelts widerlößig mit j C lb vff Martini den sondersiechen Zur Rothen Kirchen, So dann dritthalben gulden gelts lößig mit 50 guldten vorgerüertter werung vff Creütz erhöhung wÿland Anthoni Rothen seligen Kinder, deren vogt herr hannß Geörg Marbach pfund Zoller sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Kauff vber obgehörtte beschwerd. so der Keüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 170 pfund

Fils d’Isaac Botzheim, Wolfgang Botzheim épouse en 1605 Agnès, fille de Joachim Müller, triumvir de la Monnaie
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 217 n° 585)
1605. Dominica I p. Trinitat.. 2. Junÿ. Wolfgang Botzheim Vndt Agnes Joachim Müller geweßenen dreÿers ahn d. Müntz Nachgelaß. tocht Eingeseg. Zum Jung. S. Peter (i 221)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 181 n° 24) 1605. Do. I post Trin. 2. Junÿ. H. Wolf Botzheim H. Isaac Botzheims sohn, J Agnes H. Jochum Müllers selig. hind.laßene Tochter. Eingesegnet Mont. den 17. Junÿ (i 95)

Wolfgang Botzheim et Agnès Müller font un codicille en 1606 dans la maison qu’ils louent des héritiers de Balthasar Müeg rue du Dragon.
1606 (14.9.), Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 61, I)
Codicill Herrn Wolffgang Botzheims vnd frauwen Agneß Müllerin beed. Ehegemächt, fol. 126
1606 vff Sonntag den 14. Septembris Zwüschen Zwölff und Ein Uhren nachmittag (…) Persönlich erschÿnen herr Wolffgang Botzheim vnd die ehren: vnnd tugendreiche frauw Agneß Müllerin beede Eheleute vnd burgere Zu Straßburg Vonn denn gnaden Gottes gutter verstendiger sinnen vernunfft gesprächß vnnd wissens, gendes vnnd stendeß leibß
(f° 130-v) beschehen In deß heÿligen Reichß freÿen statt Straßburg Inn einer behausung weÿland herrn Balthasar Mügen seeligen erben Zustendig so sie beede codicillierende ehegemächten Allein lÿhenungs weÿß bewohnen, oben auff gegen dem Trachengäßlein neben gregorÿ Kolben Alten schaffner Zu Sanct Thoman vff einer seÿtten gelegen obenauff In einer Stuben vff die gassen sehendt
Minute signée, Not. Strintz (Daniel, 58 not 59)

Wolfgang Botzheim se remarie en 1624 avec Susanne, veuve de Jean Heller, bailli et conseiller du margrave de Bade
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 5)
1624. Dominica 2. p. Trinit: den 6. Junÿ. H. wolffgang von Botzheim, vnd fraw Susanna weÿland Herrn Johann Hellers gewesenen fürstlichen Margräffischen Badenischen Cammerraths vnd Ampt verweser Zu algraben* hind.laßene wittib, jm Münster (i 5)

Mariage, cathédrale (luth. p. 177)
1624. Dominica 2. Trin: 6. Junÿ. H. wolff von Botzheim vnd fr. Susanna fr. Marggräffischen Kammerraths vnd Ampt v.weser Zu Baden witwe, eingesegnet Zinstag 15. Junÿ (i 93)

Jean Heller, conseiller du margrave de Bade, épouse en 1619 Susanne Baumgarter, veuve de Guillaume Sigbert au service du margrave à Worms
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1317)
1619. Dominica 10. Trinitatis. Herr Johannes Hellern fürstlicher Margrevischer Cammer Rath zu Carlesburg, Vndt fraw Susanna Baumgartterin, Weÿland Herrn Wilhelm Sigberti, gewesenen Fürstlichen Margrefflsch Kellers Zu Wurmbs nachgelaßene Witwen (i 435)

Guillaume Sigbert de Schleiden épouse en 1614 Susanne, fille de l’ancien consul Henri Baumgarter. Le contrat de mariage est passé à Strasbourg mais le mariage n’y est pas célébré.
1614 (28.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) N. 535
(Eheberedung) zwüschen Hrn Wilhelm Sigberten von d. Schleÿden an einem
So dan der Ehren, Züchtig. vnd tugendsamen Jungfrawen Susanna, deß Ehrenuesten, fürsichtigen vnd Weißen herrn Heinrich Baumgartners Alten Ammeisters der Statt Straßburg Ehelichen dochter am adern theil (…)
Beschehen vnd verhandelt In des heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg & Donnerstags den 28. Aprilis Inn dem Jahr des hern als man Zahlte 1614.

Mentions de Wolffgang Botzheim dans les registres du Magistrat.
1622, Protocole des Quinze (2 R 50) Wolffgang von Botzheim. (Wein, Eßig, Senffsahmen) 47. (Beschikung, Wein, Eßig) 48. (Eßig) 114. (et G.sorten, Eßighändler, Wein, Brandwein) 130. (Eßig) 185.

Wolffgang Botzheim vend la maison face à l’entrepôt à charbon au tonnelier Sébastien Rinck moyennant 900 florins

1626 (ut supra [31. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 394
Erschienen H. Wolffgang von Botzheim burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Sebastian Rincken des Küeffers auch burgers alhie (verkaufft)
hauß vnd hoffstatt mit allen Ihren gebäwen gelegen in d. Statt Straßburg gegen der Kohlscheüren hinüber einseit neben herrn dauid helden dem Eltern, anderseit neben hannß Kerman des Schloßers Erben hinden vff Michel Schwartzen dem Kupfferschmid stoßend – Vnd Ist diser Kauff Zugangen vnd beschehen Vmb 900. fl. Zu 15. patz.

Sébastien Rinck hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit du tailleur Jean Müller

1626 (12. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 554
Erschienen Sebastian Rinck d. Küeffer burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Müller schneÿders burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe L lb
vnderpfand hauß vnd hoffstatt mit allen Ihr. geb. & geleg. Inn d. St. St. geg. d. Kohlscheuren einseit n. h. dauid held anderseit hanß Körman dem schloßer, hind. vff Michael Schwartz. den Kupfferschmidt. stoßend, So Zuuor noch verhafftet Ist vmb 1. C xiij vmb x ß wolffgang Botzh.
[in margine :] Erschienen deß creditoris s. witib ietziger Ehevogt Andreß Sommer der Schneider vnd Lienhard Braun auch schneid. alß vogt deß creditoris (…) q.tirt Act. 16. Janu. 1640

Originaire de Folgensbourg près de Bâle (en Sundgau), Sébastien Rinck épouse en 1618 Ursule, veuve du tonnelier Gui Hoch
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1270)
1618. Dominica 9. Trinitatis. Sebastian Rinck von Volckelsburg der Kieffer: vndt Ursula Vit Hochen, d. Küffers nachgelaßene witwe (i 422)

Sébastien Rinck devient bourgeois par sa femme le 20 août 1618.
1618, 4° Livre de bourgeoisie p. 2
Sebastian Rinck d. Küeffer Von Volgenspurg beÿ Baßel Empfangt d. Burg.recht Von Ursula Notterin Weil: Veith hohen deß Küeffers sellig. wittib vnd Wull Zu den Küeffern dienen. Actum den 20. August. Aô 1618.

Le tonnelier Gui Hoch épouse en 1607 Ursule, fille de Jean Notter sans doute de Hugelshofen en Thurgovie (proche de Constance, ci-dessous Cotznotz)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 248 n° 692)
1607. Sonntag. 18. Octobris. Vit hoch d. küeff. alhie vndt Ursula, hanß Notters Zu hugelshoff. beÿ Cotznotz tocht. Eingesegnet zu Eckboltzheim (i 254. reg. d’Eckbolsheim manquent)

Sébastien Rinck se remarie en 1632 avec Marie Salomé, fille du commissaire priseur Jean Egenbach
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 123-v)
1632. Dominica 22. Trinit. d. 28. Octob. Sebastian Rinck der Küeffer vnd Burger alhie, Jgfr. Maria Salome, Hans Egenbachs, deß Gant Keüfflers alhie nachgelaßene dochter. Zu S. Thoman (i 130)

Sébastien Rinck et Marie Salomé Egenbach passent un accord avec le commissaire priseur Christophe Goldbach
1639 (ut supra [3. Septembris]), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 692-v
Erschienen Sebastian Rinck der Küeffer burger Zu Straßburg undt Maria Salome Eigenbächin sein eheliche haußfraw, mit beÿstand H Johann Sebastian Lewbranden Substituten am Erß. Statt gericht alhie ihres Vettern
haben in gegenwärtigkeit Christoff Goldtbachen der Statt Str. geschwornen, Käufflers
daß die von demselben die 100. lb so derselben ihro Maria Salomeen, beÿ Weÿ: Martin Reppeln geweßenen Statt Käufflers see: ihr beed. Ehegemechden Schwagers Verlassenschafft abtheilung Anheischig und schuldig worden (…)

La maison revient à son fils Sébastien Rinck qui épouse en 1650 Anne Marie Kessler. Le mariage est célébré dans la prison sur ordre du Magistrat, les jeunes gens ayant eu des relations illicites.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 6)
1650. Donnerst. den 21. Martii, sind auß Erkandnuß E.E. grossen Raths, in dem thurn, als huren und buben eingesegnet worden Sebastian Rinck, der Jünger Kieffer, Sebastian Rincken deß Kieffers vnd Burgers allhie Ehelicher Sohn, vnd Anna Maria Keßlerin, N. Keßlers deß Burgers allhie nachgelaßene tochter (i 7)

Sébastien Rinck rembourse au chapitre Saint-Pierre-le-Vieux un capital assis sur la maison d’après un titre de 1557. En marge, quittance remise en 1694 à Jean Jacques Bitsch

1670 (3. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 127-v
Erschienen Sebastian Rinckh der Küeffer
in gegensein deß Ehrwürdig, wohlgelehrten Hn Henrich von der Borcht Canonici und Scholastici deß Stiffts Zum Jung. St. Peter
bekannt, demnach Er Rinckh, die Jenige 100. fl. straßb. wehr. welche derselbe aus dem am 25.ten 8.br. A° 1557. vor dem Bischoff. hoff vffgrichtete und in deß Stiffts in weiß pergamentinen eingebundenen Documentenbuch fol. 174. fac. 2.d fol. seqq. inserirten Zinnßbrieffs, wie auch denen beÿgefügten resp. Kauff: und Vbergabs Brieffen, von vff und abe seiner alhie Jenseit der St. Thomans bruckh beÿ der Kohl Scheuren, einseit neben etwann der Abbteÿ Zu Schuttern ietzo der Edlen von Bergheim hoff, anderseit neben Hannß Philipß Berus dem Schloßer, hind. vff H Johann Sebastian Gambß der statt Müntzverwalter stoßend geleg. iährlichen term° Joh. Bapt: mit 4. ½ fl. straßb. Wehr. dem Stifft Zum Jung. St. Peter
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Jacob Bitsch deß Specereÿ händlers alß ietzmahlligen Possessoris deß hierinn gemelst. Unterpfands (quittung) Act. d. 9.ten Aug. 1694.

Jean Nicolas Rinck et Jean Frédéric Rinck vendent la maison face à l’entrepôt à charbon au cordonnier Jean Philippe Greiner. En marge, quittance remise en 1685 à Jean Philippe Wittich

1676 (21. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 235
Hannß Niclaus Rinckh, und Hannß Friderich Rinckh beÿde Küeffer, mit beÿstand herrn Joachim Von Botzheim E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers
in gegensein Hannß Philipps Greiners deß Schuhmachers mit assistentz hannß Jacob Stößers deß Schneiders
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten und gerechtigkeiten alhier gegen der Kohlschewr hinüber, einseit neben Jr Frantz Rudolph Von Bergheim anderseit neben Philipp Jacob Berus dem Schloßer, hinden uff Andreß Krähmer den Kupfferschmidt stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 1. lb 2. ß 6. d Zinnß dem Stifft Zum Jungen St: Peter, widerlößig mit 25. lb Nachtrags Capital so seÿe solche behaußung auch noch umb 75. lb haubtgut H. Isaac Bitto dem handelßmann, Item umb 52. lb 10. ß der Pfleg Zur Rothen Kirch Verhafftet – umb 250. fl.
[in margine :] (…) in gegensein hannß Philipp wittichß alß ietzig. innhalbers dießer behaußung (quittung) Actum den 27. 9.br. 1685.

Jean Philippe Greiner et sa femme Catherine hypothèquent la maison quelques jours avant sa vente au profit des enfants de Hermann Daler

1676 (7. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 153-v
Hannß Philipps Greiner der Schuemacher und Catharina sein Eheweib und Zwar Sie Catharina insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest fürsichtig und weÿsen herrn Jonæ Andreßen Von Veßenheim und herrn Paul Reichardts beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein Hannß Samuel Flechners deß Leinenwebers alß Vogts Hermann Dalers deß Leinenwebers Kinder – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhier beÿ der Kohlscheur einseit neben dem Bergheimischen hoff, anderseit neben Philipps Berus dem Schloßer hinden uff (-) stoßend gelegen

Fils du cordonnier du même nom, Jean Philippe Greiner épouse en 1667 Catherine, fille du cultivateur Jean Arbogast de Vendenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 139-v)
1667. 18. Eadem [Auff den H Ostertag den 7. Apr:] Domin: Hannß Philips Greiner der ledige Schumacher, Hans Philips Greiner des burgers v. Schumachers allhier ehel: Sohn vnndt J Catharina Johann Arbogasts des Bauren von Fendenheim hinterl. tocht. (i 141)

Jean Philippe Greiner et sa femme Catherine hypothèquent la maison au profit de la veuve du diacre Abraham Fischer

1676 (20. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 702
hannß Philipp Greiner der Schuhmacher undt Catharina sein eheweib, undt Zwar Sie Catharina insonderheit mit beÿstandt H Isaac Habrechts undt H Jacob Dielen beÿder alß auß E.E. großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein H Johann Peter Storckhen wohlgedachten Rhats alten beÿsitzers alß Vogts Annæ Weÿl. H M. Abraham Fischers Diaconi Zum Alten St: Peter nunmehr seel. hinderlaßenen Wittibin – schuldig seÿen 25. lb
unterpfand, hauß hoffstatt, mit allen deren gebäwen und Zugehördten alhier beÿ der Kohlschewr, einseit neben dem bergheimischen hoff, anderseit neben Philipp Berius dem Schloßer hinden uff (-) stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen 1. lb 2. ß 6. d Zinnß dem Stifft Jungen St: Peter, So seÿe solche behaußung auch noch umb 75. lb herren Isaac Bitto, Item umb 52. lb 10 ß der Pflegdt zur Rothen Kirch, Item umb 25. lb d Kauffschillingßrest, Hannß Niclaus und Hannß Friderich den Rinckhen beÿden Küffern Verhafftet, sonsten aber gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen

Jean Philippe Greiner vend la maison au fourrier municipal Jean Philippe Wittich

1678 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 483-v
Hannß Philipp Greiner der Schuhmacher
in gegensein Herrn Johann Philipp Wittichs des Statt fouriers
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeitn alhier gegen der Kohlschewr hienüber, einseit neben Jckh. Frantz Rudolph Von Bergheim, anderseit neben Philipp Jacob Berus dem Schloßer, hinden uff Andres Krämer den Kupferschmidt stoßend gelegen davon gehendt Jährlichen 1. lb. 2. ß 6. d. Zinnß dem Stifft jungen St Peter, Widerlößig mit 25. lb Nachtrags Capital, so seÿe solche behausung auch noch umb 75. lb Hauptguth H Isaac Bitto E.E. Großen Rhats beÿsitzern, Item umb 52 lb (So dann umb 25 lb Verhafftet) – umb 495. fl.

Fils de Conrad Wittich de Lissberg en Wetterau (Hesse), Jean Philippe Wittich épouse en 1656 Valérie, fille du docteur en médecine Benoît Malleolus (Hemmerlin), au poêle des Gourmets
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 29)
1656. Dn. XIX d. 12. Octobris. H. Johann Philipp Wüttich der Handelsmann, H. Conrad Wüttich Amptschultheißen Zu Lißberg in der Wetterau Ehelicher Sohn, vnd J. Valeria, Weiland H. Benedicti Malleoli, Med. Doctoris allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 20. Octobris auff der Weinsticher Stub Ex p.mission H. Rhat v. XXI. (i 32)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent de célébrer le mariage dans un poêle de tribu à cause des infirmités de la mariée
1656 Conseillers et XXI (1 R 139)
(f° 190) Sambstags den 4. Octobris – Hanß Philipp Wittich prod. per Egen supplicat. vmb erlaubnus, d. Er sich mit Jungfrau Valeria, D. Benedict Hämmerlins Tochter alldieweilen Sie leibsblödigkeit halber nicht Zu Kirchen gehen könne, auff einer Zunfftstuben möge copulirn laßen. Erk. Willfahrt.
Herr XXI. Dietrich, Herr Hünerer

Jean Philippe Wittich devient bourgeois par sa femme Valérie Hæmmerlin en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1656, 4° Livre de bourgeoisie p. 308
Hanß Philipß Wittig d. Handelsmann v. Lißberg auß d. Wetteraw, empfangt d. burgerrecht v. seiner Haußfr. Valeria weÿl. Benedicti Hämmerlins Medicinæ Doctoris burgers alhie dochter vmb 8. Golt fl. welche er beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Ledigen stands gewesen, würd Zum Spiegel dienen, Signatum j.n 9.bris. 1656.

Jean Philippe Wittich dans les registres du Magistrat
1665 Conseillers et XXI (1 R 148) Joh: Philipp Wittich. 32. 43. Burger so mit Pferden handeln Ca. die Juden

Jean Philippe Wittich hypothèque la maison au profit du receveur du béguinage Zum Offenburg. En marge, quittance remise en 1745 au tuteur des enfants d’Antoine Joly

1682 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 143-v
Herr Johann Philipp Wittich
in gegensein herrn Philipp Jacob Erhardts Schaffners der rothen Kirchen im nahmen Herrn Johann Schmidts alß Schaffners der Samblung Zum Offenburg – schuldig seÿe 100. lb
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten, alhier gegen der Kohlschewr hinüber, einseit neben dem Bergheimischen hoff, anderseit neben Philipp Jacob Berus dem schloßer, hinden uff H. Johann Pforten E.E. großen Rhats alten beÿsitzern stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Denys Travaux des Cartenmachers als Vogts weÿl. H. Antoine Joly gew. Proprietarÿ hiervor verpfändeter behausung Kinder (quittung), Act. d. 9. 9.bri 1745

Jean Philippe Wittich, percepteur au service des princes de Hesse, et Valérie Hæmmerlin vendent la maison à leur fils Jean Conrad Wittich avec le consentement de leur fille Anne Marguerite. L’acquéreur a aménagé une boutique dans la maison.

1686 (26. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 419-v
Johann Johann Philipp Henrici der handelßmann alß vermög eines von hiernach bemeldten seinen ppalen. eigenhändig underschrieben auch von vnden bemelt. H. Wittichs Siegel bekräfftigt am 1/11.ten huj. In darmbstatt datirt (…) Gewalds constituirter Mandatarius H. Johann Phil. Wittichs, Fürstl. Hessen darmbstatt. Collectoris und Fr. Valeriæ gebohrner Hämmerlerin
in gegensein H. Johann Conrad Wittichs, deß Specirierers deren leiblich. Sohns
hauß, und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Zugehördten und gerechtigkeit, allhier jenseit d. Thomans bruck geg. d. Kohlhscheur über einseit neben Philipp Jacob Böris den Schloßer anderseit H. Johann Philipp Heußen hinden auff weÿl. H. Joh: Pforth sel. Erben, stoßend gelegen, darvon gehen jährlich 1 lb 2 ß 6 d Zinß dem Stifft Zum jung. St Peter, widerlösig mit 25. lb Nachtrags Capital, So seÿe solche behaußung auch noch umb 52 lb (Item umb 20 lb, So dann umb 100 lb verhafftet) – dahingeg. hat Er Wittich d. Sohn nicht allein obegm. auff solchem hauß stehende Capital und widerzinß über sich genommen, sondern auch versprochen auff künfftig begebend. ersten tod fall eines seiner Geliebten Eltern d.selbe durch ehrliche unparthÿische leuthe so d. sach verständig seind, abschätzen und d. alß dann erfolgt. preiß sich an seinen Vätter: oder Mütterlich erbtheil abrechnen und decourtiren zu laß. welchen falls dann auch Ihme was Er seithero biß heut dato gerechnet in bauung eines gadens und sonsten daran meliorirt hat wiederguth gethan, weg. in Zwischen genießend. bewohnung aber nichts gefordert werd. solle
Darbeÿ ist auch gewesen Jfr Anna Margaretha Wittichin, sein Johann Conrads leibl. Schwester, anzeigend d. ihrt wol bewußt d.solches ihrer lieb. eltern will, auch sie für Ihre person damit zu frieden seÿe.

Le marchand épicier Jean Conrad Wittich épouse en 1687 Marie Elisabeth, fille du diacre Albert Deibel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 208-v n° 40)
1687. d. 7. Septembris Herr Joh: Conrad Wittich led. specereÿ händler v. burger H Joh: Philipps Wittich anjetzo hochfürst. Heßen darmstetischen Collectoris in darmstat ehl. Sohn v. Jgfr. Maria Elisabeth H. M. Alberti Deibels gewesenen diaconi zu St Aurelien hinterl. ehel. tochter (i 210, proclamation Saint-Thomas p. 128 i. 66)

Jean Conrad Wittich et Marie Elisabeth Deibel hypothèquent au profit du docteur en théologie Jean Faust et de l’imprimeur Jean Pastorius la maison sise au-delà du pont Saint-Thomas face à l’église Saint-Louis

1690 (12.8.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 547
H. Johann Conrad Wittich, der Specereÿ händler, und Fr. Maria Elisabeth gebohrne daübelin deßen Eheliche haußfrau und Zwar dieselbe mit beÿstand H. M. Johannis Felßen pfarrherrs zu St. Aureliä und Hn Johann Philipp Böcklers rentmeisters, Ihrer H. Vettern
in gegensein Hn Johannis Fausten SS. Theol. Doctoris & Professoris und H. Johannis Pastorÿ deß buchdruckers – schuldig seÿen 375 pfund
unterpfand, Erstlich hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen, rechten und zugehördt allhier jenseit der thomans Brucken, geg. der Kirch zu St. Louys einseit neben Philipps Jacob Böris, dem Schloßer end. seit Hn. Johann Philipps Heußen, hind. auff Lorentz Vogt* dem Kupfferschmid stoßend geleg. darvon gehen jährlich 1 lb 2 ß 6 d Zinß dem Stifft Zu Jung. St. Peter wid. lösig mit 25 lb. Nachtrags Capital
Ferner Ein hundt. achzig Siebven pfund (…) Capital So die Statt Straßburg (…) schuldig

Jean Conrad Wittich vend la maison au passementier Michel Fanck et à sa femme Salomé Groh

1693 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 20-v
H. Johann Conrad Wittich, der Specereÿhändler
hans Michael Fancken deß Paßmentmachers und Salome gebohrner Grauin mit beÿstand Johannis Graun auch Paßmentmachers, deren respect leiblich. Vatters Und Schwehers
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen Zugehördt, Recht und Gerechtigkeit, allhier jenseit St. Thomans brucken, geg. der Kirch. zu S. Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris dem Schloßer, and. seit neb. H. Johann Philipp Heußen sen: hind. auff Lorentz Vogten den Kupfferschmid stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 1 lb 2 ß Zinß dem Stifft Zum jung. St. Peter wid. lösig mit 25 lb Nachtrags Capital, so seÿe solche behaußung auch noch umb 52 lb 10 ß der Pflegd Zur Rothen Kirch. Item umb 100 lb Capital d. Samlung Zum Offenburg verhafftet – umb 312 pfund

Fils du passementier Paul Fanck, Jean Michel Fanck épouse en 1690 Salomé, fille du passementier Jean Groh
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 24-v)
1690 – Domin. XXIV et XXV. Post Trinit: proclamati sunt Johann Michael Fanck der Paßmentmacher alhier, Weyl: Paulus fancken geweßenen Paßment Machers undt burgers allhier, Nachgel. ehl Sohn Undt Jfr. Salome Johann Grohen deß Paßmentmachers v. burgers alhier ehl. Tochter, copulati sunt Mittwoch d. 15. 9.bris [unterzeichnet] Johan Michael fanck alß hochzeider, Salome Grawin alß hochzeitein, hanß Paullus fanck als der bruter, Johanes grauw der hochzeiteren vatter

Michel Fanck et Salomé Groh vendent la maison au marchand épicier Jean Jacques Bitsch

1694 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 147
Johann Michael Fanck, der Paßmentirer und Salome geb. Grauin, deßen haußfrau
in gegensein H. Johann Jacob Bitschen, deß Specereÿ händlers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen, Zugehördt, recht, und gerechtigkeit. allhier jenseit St. Thomas brucken, geg. der Kirch zu St. Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris dem Schloßer anderseit neben H. Johann Philipp Heußen Exsenat. hinten auf Hans Schwartzauer den Sandführer stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich Ein pfund 2 ß 6 d Zinß dem Stifft Zum Jung. St. Peter, wid. lösig mit 25 lb Nachtrag Capital, so seÿe solche behaußung nun auch noch umb 52 lb (item umb 100 Pfund Capital, So dann umb 200 lb verhafftet) – umb 100 pfund

Fils de l’avocat Jean Melchior Bitsch, Jean Jacques Bitsch épouse en 1687 Marie Cléophée, fille du docteur en médecine Jean Daniel Wilvesheim
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 129-v n° 7)
1687. Dom: 6 post Epiphanias. Zum 2. mahl hr Johann Jacob Bitsch der handelßmann Weiland hr Johann Melchior Bitschen U. J. D auch gewesenen Advocati & Procuratoris bei EE großen Rath nachgel. ehel. Sohn, Jfr. Maria Cleophe Weiland hr Joh: Daniel Wilveßheim gewesenen Med: D. u Practici alhier nachgelaß: ehel. t. Sonnt. den 19.t Febr: Zun Predigern (i 131 – Proclamation, Saint-Thomas p. 115 n° 684, i 59 Wülffisheim)

Jean Jacques Bitsch hypothèque la maison au profit d’Anne Félicité Gambs, veuve de Léon Varnbühler. En marge, quittance remise en 1700 à Antoine Joly.

1694 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 504-v
H. Johann Jacob Bitsch, der Specereÿ händler
in gegensein H. Johann Schmidt Schaffners zu St Marx, alß von E. E. Großen Rath am 4.t. huj. an Vogts statt hierzu geordnet, Fraun Annæ Felicitas gebohrner Gambßin, weÿl. Hn Leo Varnbühlers sel. hinterlaßenen Wittib, deren Vogt Er Bitsch selber ist, schuldig seÿe 275 pfund
unterpfand, Hauß, und hoffstatt mit allen deren Gebauen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeit allhier jenseit St. Thomas brucken, gegen der Kirch zu St. Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris dem Schloßer, anderseit neben H. Johann Philipp Heußen Exsenator, hinten auff hans Schwartzawer den Sandführer stoßend gelegen
[in margine :] (…), in gegensein Johann Philipps Fleischmanns des Unter Kaüffers beÿ E. E. Zunfft d. blumen und Mariæ Catharinæ gebohrner Böhlerin, als jetzmahligen besitzer hierinn zum unterpfand versetzten behaußung (quittung) den 18. nov. 1694
[in margine :] (…), in gegensein hievor in margine gemeldten Anthoine Joly als ietzig. possessoris des hierinn beschriebenen Haußes (Quittung), den 30. mart. 1700

Vente d’effets mobiliers par les deux plus jeunes enfants de feu Jean Jacques Bitsch
1707 (25.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 18)
Verkauff Register über Weÿland Herrn Johann Jacob Bitschen geweßenen Specierers vnd Burgers alhier seel. hinderlaßener 3. Jüngster Kinder Zugehöriger, von fr. Felicitas Vahrenbüllerin seel. ererbten (…) hausraths, dabeÿ auch einige Posten, so fraun Mariæ Cleophe Bitschin dero Mutter gehörig, mitbegriffen, den 14.t vnd 25.t Februarÿ

Jean Jacques Bitsch vend la maison à Jean Philippe Fleischmann, préposé aux ventes de la tribu à la Fleur, et à sa femme Marie Catherine Bœhler

1694 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 660
Johann Jacob Bitsch, der Specereÿ händler
in gegensein Johann Philips Fleischmanns des Under Kaüffers beÿ E.E. Zunfft zur Blum, und Mariæ Catharinæ gebohrner Böhlerin, deßen Haußfrawen
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier jenseit St. Thomas brucken gegen der Kirch Zu St Louis über, einseit neben Philipp Jacob Böris, dem Schloßer, anderseit neben H. Johann Philipp Heißen E.E. großen Raths alten beÿsitzer, hinden auff Hans Schwartzauer den Sandführer stoßend gelegen, welche behaußung Zuvorhien umb 52. lb 10 ß der Pflegd zur Rothen Kirchen allhier, Mehr umb 100 lb Capital (so dann umb 250 lb Capital verhafftet), umb100 pfund

Fils du boucher Philippe Fleischmann à Wimpfen (près de Heilbronn) Jean Philippe Fleischmann épouse en 1651 Catherine, fille du jardinier Jean Bœhler
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10-v)
1651. Dn XX. Trinitatis d. 12. 8.bris) Johann Philipp Fleischmann der Metzger, Philip Fleischman Metzgers und Burgers zu Wimpffen nachgelaßener Sohn vnd Maria Catharina Hanß Böhlers des Gartenmanns vnd burgers allhie Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 20. 8.bris in der Ruprechtsaw (im 13 – pas dans le registre de la Robertsau)

Le boucher Jean Philippe Fleischmann devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1653, 4° Livre de bourgeoisie p. 291
Johann Philipp Fleischmann Von Wimpffen, der Metzger, empfangt daß burgerrecht Von seiner haußfr. Maria Catharinan Johann Bölers deß Gartenmanns alhie dochter vmb 4 gold fl. ist ledigen standts geweßen will zu der Blumen dienen. Jur. den 22.ten 9.bris 1653.

Jean Philippe Fleischmann et Marie Catherine Bœhler vendent la maison au cartier Antoine Joly et à sa femme Claudine Tournier

1695 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 232
Johann Philipß Fleischmann E.E. Zunfft der Metzger Under Käuffer, und Maria Catharina geb. Böhlerin
in gegensein Anthoine Joly, deß Cartenmachers, und Claudine Tournie – auff Erlaubnus d. H. Räth und XXI. nach inhalt des underm heutig. dato ertheilt. Extractus protocolli gescheh. (signé) A JOLY
Eine behaußung und hoffstatt, mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit. allhier jenseit St. Thomas Brucken, gegen der Kirch Zu St Louys über, einseit neben Philipp Jacob Böris, dem Schloßer, anderseit neben H. Johann Philipp Heußen, E.E. großen Raths alten beÿsitzer, hind. auff hans Schwartzauer den Sandführer stoßend gelegen, welche behaußung zuvorhin umb 52 lb (mehr umb 100 lb, So dann umb 250 lb Capitalien verhafftet) – umb 100 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente au manant Antoine Joly. La visite des lieux établit que la façade avant est en pierre et la façade arrière en bois.
1695 Conseillers et XXI (1 R 178)
(p. 66) Mittwochs den 6. April – Johann Philipp Fleischmann pct° Hauß Verkauffs.
S. er, H. Johann Philipp Fleischmann, burger und Unter büttel beÿ der blumen, dißer ist willens seine beÿ St Louis gelegene behaußung an Anthoni Joli faiseur de cartes umb 1000 fl. Zu verkauffen, b. Unterth. umb deßen gd.ge erlaubnuß
Erk. ein Deputation umb einem augenschein einzunehmen auff Herrn XV. Kellerman und herrn Städel beliebt.

(p. 68) Montags den 11. April. – Relation weg. deß haußes, so Johann Philipp Fleischmann verkauff. will.
H. XV. Kellermann, und H. Rathh. Städel berichten den Zustand deß haußes welches Johann Philipp Fleischmann an Anthoni Joli verkauffen will, mit bedeuten, daß daßelbe ein seith neben Isaac Beres, and. seithes neben dem Bergheimischen hoff geleg. seÿe, und daß es fornen von steinen und hinten von holtz seÿe, die willfahr stünde beÿ Mghh.
Erk. willfahrt, und solten die herren Deputirten Zu dem end der Verschreibung bey wohnen, Darmit sie cum clausulis Consuetis geschehen möge.

Accord passé entre le serrurier Emanuel Cappler et Salomé Bœris d’une part et le cartier Antoine Joly et Claudine Tournier pour terminer le procès porté devant le Conseil souverain à Colmar suite à la décision du Petit Sénat en date du 5 décembre 1715. Les époux Joly s’engagent à faire grillager les fenêtres qui s’ouvent dans la cour de leur voisin, les époux Cappler à ne pas intercepter le jour de ces fenêtres qui sont une simple tolérance. Les parties s’accordent en outre au sujet de la cheminée des époux Cappler qui s’appuie sur le mur pignon Joly. Les époux Joly s’engagent à réparer les poutres de leur voisin qui ont pourri à cause de leur chenal et à supprimer l’écoulement de leur évier vers la propriété de leur voisin.

1716 (24.10.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 45-v
Emanuel Cappler Schloßer und Salome geb. Börisin einsen Und andern theils Anthoine Joly Cartenmacher und fr. Claudine Tournier seine Haußfr. beÿständlich Claude Anthoine Joly advocat au Conseil souverain d’Alsace anderen theils
die haben sich auffrichtig und redlich folgend. Weise miteinander Verglichen Und Vergleichen sich nochmahlen hiermit, Nemlichen es sollen Sie Jolysche Eheleuthe die in besagter Capplerischer Eheleuthe Höfflein gehendte fenster Vergrembßen und behörig vergittern, 2. sollen Sie Caplerische Eheleüthe vor die in Ihr Höfflein gehendte und von Jolyschen Eheleüthen dahinein gerichtete fenster nichts bauen dadurch denenselben der tag benommen werd. Könnte, 3. Soll ersterwehntes oblatum Von Ihnen Jolyschen Eheleüthen Und deroselben anderst nicht as eine bloße Vergönstigung anzusehen, einfolglich es nur per modum precarÿ Und zwar so lang Ihnen zu genüßen vergönnet seÿn, als mehrberührte Jolysche Eheleüthe Und deroselben Erben od. diejenige welche das quæstionirte hauß vor Ihnen käuflich annehmen wid. sothane transaction Und vergleich nicht handlen zu den Capplerischen Eheleüthen und ihrer gerechtigkeit nachtheil nicht bauen od. sonst in ihrer behaußung chagriniren würd. falls aber sothaner Vergleich dadurch auff gehoben zernichtet, mithin mehrbenannten Capplerischen Eheleuthen freÿ stehen, solle geg. denen fenstern welche Jolysche Eheleuthe in d. Capplerischen Eheleüthe höfflein gerichtet zu bauen und sich ihres sonst erlaubten rechtens zu bedienen wie der den 5. Decembris 1715 beÿ E.E. Kleinen Rath ergangenen bescheid es Ihnen vergönnet, 4. Sollen Jolysche Eheleüthe das ahn ihrer riegelwand stehende Und ihnen Capplerischen Eheleüthen gehörige bauch Camin auff ihren Costen nur vor dieses Mahl allein Und Völlig und auffzuführen schuldig seÿn daß es berührte Capplerische Eheleüth ohne zue geringsten feürs gefahr in d. Künfftig behörig brauchen können /:wozu doch die Caplerische Eheleüthe den gehörigen sand und eisen zu fourniren sich obligiren:/ hingegen obligiren sich 5. sie Caplerische Eheleüthe die in ihrem Höfflein abgebrochene und ihnen Caplerischen Eheleüthen gehörige Maur auch wird. auff ihren Costen zu repariren Wie nicht weniger 6. die durch den Jolyschen Nach ihnen Caplerischen Eheleüthen verfaulte balcken ohne beÿtrag Costens repariren zu lassen und auff den darüber erlittenen schad. verzug zu thun, 7. Sollen Jolysche Eheleüthe obigem bescheid d. gemäß ihren mit Caplerischen Eheleüthen gerichteten wasserstein Nach weg zu thun obligirt Und Verbund. seÿn, 8. sollen Jolysche Eheleüthe ihr zu Collmar weg. obigen bescheids anhängisch gemachte appellation wiederumb schwind. zu laßen Und gäntzlich davon zu desistiren hiemit Eheleüthen dißfalls causirte appellations gerichts Und anderer Costen, sie mögen haben namen wie sie immer wollen, Völlig refundiren ahn denen in ersterer und hiesiger Instantz aber erlittenen expensis denen Caplerische Eheleüthen 7 pfund od. 30 livres tournois beÿtragen

Claude Antoine Joly hypothèque un tiers de la maison au profit du tuteur de Claude Antoine Loyer de l’Etourmiere (son neveu mineur)

1723 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 417-v
H. Claude Antoine Joly Avocat au Conseil souverain d’Alsace
in gegensein H. Henry Fervat EE. kleinen Raths alten beÿsitzers und Peruquenmachers als vogts Claude Antoine Loyer de l’Etourmiere H. Gaspard Claude Loyer de l’Etourmiere Capitaine au régiment d’Angoumois und weÿl. Fr. Johannæ Franciscæ geb. Joly erzeugten einigen söhnleins wegen von ihr beschehener käufflichen übernahm des Curandi mobilien – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, Ein dritter theil für unvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith St Thomans: bruck gegen St Louis Kirch über einseit neben Emanuel Cappler dem Schloßer anderseit neben H. gebrüdern Kornmann et Compagnie Banquiers hinten auff Philipp Stoltz den grempen

Claudine Tournier hypothèque son tiers indivis de la maison au profit de son petit-fils Claude Antoine Loyer auquel elle appartient pour un tiers.

1728 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 34-v
Fr. Claudine geb. Tourniers weÿl. Antoine Joly Karttenmachers wittib mit beÿstand ihres Curatoris François L’anglais Sattlers
in gegensein H. Henry Fervat Peruquenmachers und Exsenatoris als vogts weÿl. Johannæ franciscæ geb. Joly mit H. Claude Gaspar Loyer de L’Estournier Capitaine au régiment Angoulmois einigen Kindts ihr Jolÿischer Wittib Enckels Claude Antoine Loyer
demnach sie die Wittib ihres verstorbenen ehemanns seel. völligen verlaßenschafft mithin auch ihres enckels daran participirenden dritten theil in Verwahrung und biß zu deßen majorennitæt zu genißen hat, und aber deßelben vogt deßwegen von ihro hinlängliche Versicherung biß zur concurrentz seines curandi großvätterlichen guths begehret
unterpfand, Ihren dritten theil für ohnvertheilt ane einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehörden und Rechten jenseith St Thomans bruck gegen der Kirch zu St Louis über, einseit neben Kornmännischen Erben anderseit neben Samuel Kappler dem Schloßer hinten auff Stolz den gremp – ihro zu einem, ihrem Sohn Sr Claude Antoine Joly Avocat au Conseil souverain d’Alsace und dem curandi zum dritten theil

Avocat au Conseil souverain d’Alsace, Claude Antoine Joly épouse Madeleine Leclerc, fille de Jean Leclerc, entrepreneur à Nancy : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1722, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Sr Claude Anthoine Joly et Damlle Magdeleine le Clerc (Exped. fol. 271 unter den Frantzösischen eingetragen)
Contrat de mariage français, p. 268 – 1722 du Sr Claude Anthoine Joly et damlle Madeleine le Clerc (Exped. du 10. Xbre 1743)
Copie du Contrat de mariage – furent present le Sieur Claude Antoine Joly fils de deffunt Sr Antoine Joly en son vivant Bourgeois de cette ville Majeur et comme usant de ses droits et de Damlle Claudine Dourné ses Peres et Meres, Et damlle Magdeleine le Clerc, assistée et authorisée du sieur Jean le Clerc son Pere Entrepreneur et Bourgeois de la Ville de Nancy en Lorraine – fait et passé à Strasbourg (…) le 18° octobre 1722

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 62-v)
Hodie 7° mensis Aprilis anni 1723 (…) sacro matrimonii vinculo copulati sunt in facie Ecclesiæ D. Claudius Antonius Joly aduocatus in supremo alsatiä concilio ex parochia ad S. Ludovium et D. Magdalena le Clerc Nancejana Et pro tempore parochiana (signé) C.A. Joly, magdelene Leclere (i 62)

Claude Antoine Joly et Madeleine Leclerc achètent le droit de bourgeoisie le 4 mars 1724.
1724, 3° Livre de bourgeoisie p. 1343
H. Claude Antoine Joly J. ut. Lt. Von hier geb. undt seine ehefr. Magdalena leclerc von Nancy erhalten das burgerrecht, der ehemann gratis, undt die ehefr. umb die tertz d. alt. b. wollen beÿ E: E: Zunfft d: Steltz dienen, Jur. et prom. d: 4.t Martÿ 1724.

Claude Antoine Joly meurt en 1744 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans sa maison près de l’église Saint-Louis. La masse propre à la veuve est de 1 822 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 835 livres, le passif à 2 146 livres.
1744 (9.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 475) n° 258
Inventarium über Weÿl. Hn Claude Antoine Joly, gewesenen J.U. Lti und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1744. (…) nach seinem d. 25. Januarii des Zurückgelegten 1743.ten Jahrs Zu Prag beschehenen töd. Ableiben hie Zeitl. verlaßen. Welche Verlaßenschafft auff freundl. Ansuchen v. Begehren der am hernach folgenem folio benandter Kinder v. Erben geschwornen Vogts, inventirt v. ersucht durch Frau Magdalenam Le Clerc, die hinderlaßene Wittib mit beÿstand Hn Dominique Gripport des handels M. v. b. allhier ihres geschwornen Vogts (…) So geschehen in der königl. Statt Straßburg auff Sambstag d. 9.ten deß Monatgs Maji A° 1744.
Der verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, als folgt. 1. Dlle Claudine Françoise Madeleine Joly so ohngefehr 15. Jahr alt und 2. Agnès Pascale Joly, so ohngefeht 6. Jahr alt, Beede des verstorbenen seel. mit eingangs gedachter seiner hinterbl. Wittib Ehel. erzeugt v. hinterlaßene Kinder v. Erben Zu gleichen antheilen Weilen aber dieselben annoch minorennes, so ist in dero Nahmen beÿ dem geschäfft erschienen H. Deny Travaux d. Cartenmacher v burger allhier, welcher aber in Nahmen seiner pupillen die Erbschafft anderst nicht als cum Beneficio Legis et Inventarii angetretten

(f° 4) Eigenthum ane Einer Behaußung (E.) Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Weiten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethä Gaß gegen d. Kirch St Ludwig, 1.s. neben S.T. H. XV. Joh: Friderich Kornman, 2.s. neben Christoph Remus dem feÿelhauer, vornen auff gedachte gaß v. hinden auff H. Jacques Isai Bourgeois den Tapezierer allhier stoßend, so außer denen hernach unter denen passivis befindl. darauff hafftenden Capitalien, ledig v eigen v durch (die Werckmeistere) zufolg dero zum Concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung d. d. 15. Apr. 1744. hieher angeschlagen worden pro 1300 fl. oder 650 lb. Darüber ist dermahlen nichts schrifftliches vorgewießen worden, es berichtet aber die Wittib daß ihr verstorbener Eheh. seel. solches von seinem vatter seel. ererbt.
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten guths. Die selbige hat ihr Zugebrachtes Vermögen nicht inventiren laßen hat aber beÿ gegebener handtreu ane Eÿdes Statt declarirt, daß sie folgende Posten wahrhafftig in die Ehe gebacht habe
(f° 8) Eigenthum ane Einer Behaußung. Zufolg einer d. 23. Mart:Jüngst von H. Janneney dem Weinhändler Zu Neu Breisach vnd Jean Mercatier dem Chartenmacher gesell beÿ dem Concept getganer Declaration (…) von ihrer Zu Nancy verkaufften ihro eigenthümlich gehörig geweßenen Behaußung, so ihre Vatter Crafft Eheberedung Zu geben Versprochen, empfangen zuhaben
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung, vor Weÿl. H. Jacob Christoph Pantrion Not. pubm. et pract. sel auffgerichtet
De Wittib Eigenthümliches Vermögen, Sa. 250, Ergäntzung 1572, Summa summarum 1822 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert v. d. theilbare gut unter einer massa beschrieben, weilen die Wittib auff die theilbare Nahrung sonder Zweiffel verzug thun v. sich hingegen ihr unverändert guth vorbehalten wird. In Einer allhier zu Straßburg ane St. Elisabethä gaß gegen der Kirch St Louis gelegen v. hiehero gehörigen behaußung befunden worden als folgt. Sa. haußraths 98, Sa. Silbers 87, Sa. Eigenthum ane einer Behaußung 650, Summa summarum 835 – Schulden 2981 lb, Conferendo 2146 lb – Sa. der Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 1355 lb
Copie du Contrat de mariage – furent present le Sieur Claude Antoine Joly fils de deffunt Sr Antoine Joly en son vivant Bourgeois de cette ville Majeur et comme usant de ses droits et de Damlle Claudine Dourné ses Peres et Meres, Et damlle Magdeleine le Clerc, assistée et authorisée du sieur Jean le Clerc son Pere Entrepreneur et Bourgeois de la Ville de Nancy en Lorraine – fait et passé à Strasbourg (…) le 18° octobre 1722
Abschatzung dem: 15. Aprill: 1744. auff Begehren weillandt deß achtbahren undbescheitenen Meister glott Anton Jollÿ deß geweßenen Carten Machers seel: hinder Laßenen Frau wittib und Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg gegen der st. Luis Kirch über gelegen ein seitß eine behausung so herrn XV. Kormann gehörich, anderseitß Neben Christoff römer dem feillenhauer hinden auff Hn burschwar dem tapecirer Stoßent welche behausung sehr alt und baufellig so unden ein gangß daß hauß Ehren bronen ein schloßer Eß einen under schlag Zum holtz getrembter Keller, oben ihm Ersten Stock eine Stuben Cammer Kuchen haus Ehrenn ihm 2.ten Stock ein Camin Camer Nebenß Camer Kuchen hauß Ehren oben dar über ein Camer Vor dem officier Nebenß Camer und daß hauß Ehren worüber ein alter tach stull mit einer un besetzten bienen und holtzren auch vornen einen steinern gëbell sampt aller gerëchtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen würdt Vor und umb Ein Tausent und treÿ hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs

La tribu des Fribourgeois inflige une amende à la femme Joly pour avoir transmis un certificat d’hébergement non-conforme.
1744, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 203-v) Dienstags den 9. Junji A° 1744 – Mme Joly, beÿ St. Louis wohnhaft citiret wegen eines: Ihro Gnaden dem Regierenden Herrn Ammeisters überschickten sehr straffbahren Nacht Zeduls, Massen sie darinnen nicht nur alleine datum und Jahrzahl außgelaßen, sondern auch nicht gemeldet wer: vnd woher die Persohnen, so selbe logiret.
Illa præsens recognosciert den Nachtzedul Sagt, es wären Ihre befreündte geweßen, so sie logiret.
Erkant Citata wirdt in 15 ß Str. condemniret.

Madeleine Le Clerc passe un contrat de mariage avec le teinturier Jean Goyer. Le mariage n’est cependant pas célébré, Jean Goyer épouse quelques mois plus tard Jeanne Claudine Savary, veuve d’Antoine La Bruyère
1745 (1.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 747
Eheberedung Zwischen H. Jean Goyer Seidenfärber vndt burgern alhier ane einem
andern theilß aber Magdalena Clere, weÿl. Anthoni Joly gewesenen advocat au Conseil souverain Zu Colmar hinderbliebenen wb. auffgerichtet
Actum in fernern beÿseÿn auf seith des H. hochzeiters H. Melchior depord Schuhmachers vnd burg. alhie, auf d. fr. hochzeith: seithen aber Denis traveau Cardenmachers vndt burg. alhie ihre KK vogts, straßb. d. 1. Augusti 1745. (unterzeichnet) Jean goyer, magdelene Leclere Joly

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 280)
Hodie 4 mensis octobris Anni 1745. (…) sacro Matrimonii vinculo conjuncti fuerunt joannes goÿer civis insector viduus claudine prouien in parochia ad stum petrum seniorem commorans et joanna claudia savarré etiam vidua Antonii La Bruiere in hac parochina commorans, adfuerunt testes (…) et joannes goyer sponsi filius (signé) jean goyer jeane Claude goyer (i 144)

Madeleine Leclerc meurt en 1748 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison Grande rue de la Grange. L’actif s’élève à 68 livres, le passif à 435 livres
1748 (5.11.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 481) n° 403
Inventaire des Biens delaissés par feuë Dam.le Magdelaine Joly, née Le Clerc, Veuve de feu Sr Claude Antoine Joly, en son vivant Licentié és Droits et Bourgeois de cette ville, dressé L’An 1748.
Inventaire et Description de tous et chacuns les Biens que feu Dam.le Magdelaine Joly née Le Clerc, Veuve de feu Sr Claude Antoine Joly, viv. Licentié és Droits et Bourgeois de cette ville, a delaissé après sa Mort arrivée Jeudy le 5° du Mois de septembre de la pres.te Année 1748. Lesquels Biens à la Réquisition du Sieur Deny Travaux Maître Cartier et Bourgeois de cette ville en Qualité de curateur des Enfants et Heritieres de la Deffunte cy après nommés (…) Fait et passé audit Strasbourg Mardy le 5° du Mois de novembre l’An 1748.
La Deffunte a delaissé pour héritières ab intestat, sçavoir 1° Damle Claudine Françoise Magdeleine Joly, agée environ de 20 ans, 2° Damlle Agnès Pascale Joly agée environ de 10 ans, Lesdits Enfants procréés avec led. feu Sr Claude Antoine Joly, pour lesquelles a été present led. Sr Deny Travaux leur Curateur
Meubles Trouvés dans une Maison size Rue grande Stadelgass où la Deffunte est décédée
Etat du Present Inventaire, Total des Meubles, 68, Total des Dettes passives 435, Partant les Dettes passives excedent la masse active de 357 livres

Le tuteur des deux filles Joly vend la maison à son voisin Jean Christophe Rœmer, tailleur de limes, et à sa femme Anne Marie Grauer

1745 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 794-v
Denys Travaux der Cartenmacher als vogt weÿl. H. Antoine Joly gewesten J.U.Lti mit deßen hinterbliebenen wittib Fr. Magdalena geb. Le Clerc erzeugte zweÿ kinder Claudine Françoise und Agnès Pascale der Joly
in gegensein Johann Christoph Römer des feÿlhauers und Annæ Mariæ geb. Grauerin, versteigerung
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten gegen der Kirch zu St Louis über einseit neben denen käuffern selbst, anderseit neben S.T. H. XV Kornmann, hinten auff Isaïe Bourgeois den tapezirer – als ein vätterliches erbguth – um 760 pfund

Le greffier du Grand Sénat atteste que la maison a été vendue par enchères publiques à Jean Christophe et Marie Rœmer et que l’acte de vente doit être passé à la Chambre des Contrats
94 Z 81 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Auß Erkanndtnuß E. E. Großen Raths der Statt Straßburg Vom 30. Octobris 1745. Ist die weÿl. Hn H. Claude Claude François joly hinterlaßenen Erben Zuständige, allhier ane St. Elisabethä gaß gegen der Kirch St. Louis gelegene behaußung sambt allen Ihren Zugehördten Fr: Mariæ Römerin mit assistentz ihres ehemanns Johann Christoph Römers des Burgers und Feyelhauers allhier, alß plus offerente umb 1520. fl. mit übernahmb aller unkosten obrigkeitlich adjudicirt, anbeÿ Verordnet worden, daß der Kauff und Verkauff in acht tagen in der Contract Stub solle Verschrieben werden. Kien, Rathschrrb. – Decretum alienandi ertheilt d. 7. Augusti 1745.

Fils du cloutier Jean Rœmer, le tailleur de limes Jean Christophe Rœmer épouse en 1725 Anne Marie, fille du chapelier Daniel Grauer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (la minute n’étant pas conservée), célébration
1725, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Joh: Christoph Römers feÿelhawers vndt Jgfr. Annæ Mariæ Grawerin (Exp.)
Copia der Eheberedung – zwischen dem ehrsamen und bescheidenen Johann Christoph Römers dem ledigen Feÿelhauer, des Ehren geachten Johann Römers Nagelschmids und burgers allhier ehelich erzeugten Sohn, alß hochzeiter ane einem, so dann Jungfrau Annä Mariæ Grauerin, weÿland Daniel Grauers geweßenen hutmachers und Burgers allhier ehelich erzeugten hinterlaßenen tochter, alß hochzeiterin andern Theilß (…) So beschehen und verhandelt alhier Zu Straßburg den 20. Novembris anno 1725, Expedirt aber den 4. Februarÿ Anno 1747. Johannes Brackenhoffer Notarius jur:

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 201-v n° 18)
1725. Mittwoch den 5. Decembris seind nach Zweÿmaliger offentl. proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Niclaus ehel. copuliret u eingesegnet word. Johann Christoph Römer der ledige Feigelhauer u. burg. allhier Joh: Römers deß Nagelschmidts u. Burgs. allhier ehl. Sohn u. Jgfr. Anna Maria Weil. Daniel Grauers geweßten Hutmach.s u. Burg. allhier hinterlaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Christoph Römmer als hochzeider, Anna Maria graunin alß hochziterin (i 207)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie au mari rue des Bestiaux (ensuite rue d’Austerlitz). Les apports du mari s’élèvent à 202 livres, ceux de la femme à 106 livres.
1726 (6.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 53) n° 106
Inventarium über Johann Christoph Römers, Feÿelhauers und Frawen Annæ Mariæ gebohrene Grawerin beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Annp 1726. – vnd vemög ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung alß ein ohnverändert Guth sich reserviret vndt vorbehalten haben (…) Actum in fernerer gegenw. H. M. Joh: Georg Grawers der Heÿlig. Schrifft befließenen der Ehefr: leiblichen bruders Straßburg d 6. Junÿ Anno 1726.
In einer allhie Zu Straßburg In der Viehegaßen gelegenen vnd Zum theil dem Ehemann Zuständigen behaußung ist befunden word. wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebr. guth, Sa. hausraths 48, Sa. Werckzeugs 48, Sa. Silbers 9, Sa. Activ Schulden 100, Summa summarum 202 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefr. in die Ehe gebr. vermögen beschrieben, Sa. haußraths 59, Sa. Silbers 7, Sa. goldener Ring 6, Sa. baarschafft 34, Summa summarum 106 lb

Jean Christophe Rœmer meurt en 1761 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 475 livres. La masse propre à la veuve est de 107 livres, celle propre aux héritiers est de 158 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 429 livres, le passif à 892 livres

1761 (25.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 798) n° 240
Inventarium über Weiland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Christoph Römer, des geweßenen Feÿelhauers und burgers dahier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1761.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weiland der Ehren: und Wohlvorachtbahre Herr Johann Christoph Römer, der geweßene Feÿelhauer und burger dahier Zu Straßburg nun seeliger, nach seinem Dienstags den 24.ten Martÿ dießes lauffenden 1761.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen Frauen Annæ Mariæ Römerin gebohrener Grauerin, der hinterbliebenen wittib, beiständlich S.T. H. Joh: Jacob Grießbach Notarÿ jurati und publici allhier wie auch des abgeleibten seel. mit vorgemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehlter und nach tod verlaßener 6. KK und ab intestato Erben (…) Actum allhier zu Straßburg auf Dienstag den 25.ten Maÿ Anno 1761.
Benennung des Verstorbenen seeligen ab intestato Verlaßener Erben, solche seind 1.mo Frau Anna Maria Kärcherin geb. Römerin Hn Johann Veit Kärchers des Schreiners und burgers alhier eheliche haußfrau, welche mit Zuziehung dieses Ihres Ehevogt dem Geschäfft abwartete, In den Ersten Sechsten Stammtheil,
2.do Frau Catharina Elisabetha Wittmännin gebohrene Römerin, Hn Johann Michael Wittmann, des Schneiders und burgers dahier Ehefrau, welche mit Zuziehung ihres Mariti dieser Verlaßenschafft Inventur beiwohnete, In den Zweÿten Sechsten Stammtheil,
3.tio Hr H. Georg Römer den feÿelhauer und burger dahier, so gleichfalls in selbst eigener Persohn bei dießem Verlaßenschafft Geschäfft erschienen, in den dritten Sechsten Stammtheil,
4.to Frau Margaretha Salome Hiederin gebohrene Römerin, H Georg Friderich Hieder des Perruquenmachers vnd b. allhier Ehegattin, so mit Zuziehung dießes Ihres Ehemanns bei dießer Verlaßenschafft Inventation Zugegen war, In den vierten Sechsten Stammtheil
5.to Frau Susanna Barbara Ungererin gebohrene Römerin H. Johann Albrecht Ungerer, des Metzgers und burgers allhier eheliche haußfrau, welche unter Assistentz dießes Ihres Ehemann bei dießem Geschäfft sich einfande, In den Fünfften Sechsten Stammtheil
6.to Jungfer Maria Magdalena Römerin so 12 Jahr Zurückgelegt, deren geordnet und geschwohrener Vogt ist Vorgedachter Herr Johann Michael Wittmann, der Schneider und b. dahier der einen Erbin Ehemannn, da aber derselbe selbsten uxorio nomine bei dießem Geschäfft interessirt ist, als wurde ane deßen Stelle bei dießem Geschäfft erbetten hr. Abraham Heller der Schuemacher und burger dahier welcher als theilvogt bei E. E. Großen Rath des gewohnliche juramentum angelegt hat, In den sechsten und letzten Stammtheil. Alßo alle sechß des Verstorbenen seligen mit Frauen Anna Maria Römerin gebohrener Grauerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte KK. und ab intestato nachgelaßene Erben
Vergleich dießer Verlaßenschafft wegen vorgenommen (…)

In einer allhier Zu Straßburg nahe beÿ der St Louis Kirch gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden als volgt
(f° 9) Eigenthumb ane häußeren (T.) Erstl. eine Behaußung, bestehend in 2.n häußern (…)
Item eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, gelegen allhier Zu Straßburg gegen der Kirch Zu St Louis über 1.s neben vorher beschriebener behaußung, 2.s neben S.T. H. Joh: Philipp Kornmann, vornehmen Banquier, in Paris, hinten auf Isaac Bourgeois den Tapezierer stoßend, so außer denen darauf haftenden Passivis gegen männigl. freÿ leedig, eigen und durch vorgedachter der Statt Straßburg geschwornen Werckleuten vermög schon allegirten Abschatzung Zeduls angeschlagen pro 475 lb. Außweiß eines in allhies. C. C. Stub ausgefertigten pergamenten Kauffbrieffs vom 9.t Nouembris 1745. mit dero anhangendem Innsiegel verwahret und Jetzigem Nr 2. signirt
Eigenthumb ane einem Gädlein. Näml. i. gaädlein, sambt Zugehörden alhier Zu Straßburg am Bubeneck (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten guths. Außweißlich des über beeder nun ertrennter Ehepersohnen vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch längst weil. Herr Notarium Jacob Christoph Pantrion seel. in Anno 1726. errichteten (…) Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heurats verschreibung
Copia der Verstorbenen vor mir Not. den 13. 7.bris anno 1752. errichteten Codicilli
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Silbers 3, Sa. goldener ring 3, Sa. Schulden 30, Sa. Ergäntzungs Rests 71, Summa summarum 107 lb
Dießemnach kommet nun auch die Beschreibung der Erben gesamten ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 10, Sa. Silbers 1, Sa. Ergäntzungs Rests 176, Summa summarum 188 lb – Schulden 30, Detrahendo verbleibt 158 lb
Endlichen Kommet nun auch die Descriptio des gemein veränderten und theilbaren guths, Sa. haußraths 39, Sa. Wein und lährer Faß 33, Sa. Silbers 11 ß, Sa. Eigenthums ane häußern 1320, Sa. Eigenthums ane einem Gädlein 25, Sa. Schulden 10, Summa summarum 1429 lb – Schulden 892 lb, Nach solchem abzug 536 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt alhier Zu Straßburg den 20. Novembris anno 1729, Expedirt aber den 4. Februarÿ Anno 1747. Johannes Brackenhoffer Notarius jur:

Anne Marie Grauer meurt en 1767. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 396 livres, le passif à 567 livres.

1767 (15.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 809) n° 466
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und tugendsahmen Frn Annä Mariä Römerin geb. Grauerin, auch weil. Hn Johann Christoph Römer, des geweßenen Feÿelhauers und burgers dahier zu Straßburg seeligen nachgelaßenen Wittib nun auch seeligen Verlaßenschafft errichtet in Anno 1767.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weiland die Viel Ehren und tugendsahme Frau Anna Maria Römerin geb. Grauerin, auch weiland Hn Johann Christoph Römer, des geweßenen Feÿelhauers und burgers dahier zu Straßburg seeligen nachgelaßene Wittib nun auch seelige, nach ihrem Sonntags den 30.ten letztverwichenen Monats Augusti aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen dahier zu Straßburg auf dienstag den 15.ten Septembris Anno 1767.
Die Verstorbene Fr. seeligen ab intestato Verlaßene Erben seind 1.mo Frau Anna Maria Kärcherin geb. Römerin Hn Johann Veit Kärchers, des Schreiners und burgers alhier eheliche haußfrau, welche mit beÿhülff ihres Mariti beÿ dießer Verlaßenschafft Inventur erschienen, In den Ersten Sechsten Stammtheil,
2.do Frau Catharina Elisabetha Wittmännin, geb. Römerin, Hn Johann Michael Wittmann, des Schneiders und burgers dahier Ehefrau, welche mit Zuziehung ihres Ehemanns diesem Verlaßenschafft Geschäfft abwartete, In den Zweÿten Sechsten Stammtheil,
3.tio Hr H. Georg Römer den feÿelhauer und burger dahier, so ebenmäßig in selbst eigener Persohn bei dießer Verlaßenschafft Inventur Zugegen war, in den dritten Sechsten Stammtheil,
4.to Frau Margaretha Salome Hiederin geb. Römerin, H Georg Friderich Hieder des Perruquenmachers vnd b. allhier Ehefrau, welche zufolg einer Von ihrem Ehemann unter dem gestrigen dato ausgestellter Vollmacht, beneben S.T. H. Johann Philipp Graffenauer J.V. Lt° deßen constituirten Hn Mandatario bei dießer Verlaßenschafft Inventatur Zugegen war, In den vierten Sechsten Stammtheil
5.to Frau Susanna Barbara Ungererin geb. Römerin H. Johann Albrecht Ungerer, des Metzgers und burgers allhier eheliche haußfrau, welche beiständ. dießes Ihres Ehemann bei gegenwärtiger Verlaßenschaffts Inventur erschienen, In den Fünfften Sechsten Stammtheil
Und dann 6.to Jgf. Maria Magdalena Römerin so bei 19 Jahr alt, deren geordnet und geschwohrener Vogt ist Vorgedachter Hr Johann Michael Wittmann, der Schneider und burger dahier, deren Schwager, weilen aber derselbe selbsten bei dießem Geschäfft Ehevögt. weise interessirt ist, als wie schon bei vätterl. Verlaßenschafft an deßen Stelle zu einem Theilvogt erbetten hr. Abraham Heller, der Schuemacher und b. dahier (…), In den sechsten und letzten Stammtheil. Alle sechß der Verstorbenen Fr. seel. mit auch weil. H : Johann Christoph Römer, dem geweßenen Feÿelhauers und b. alhier ihem Ehemann seel. ehelich erziehlte Kinder und ab intestato nachgelaßene Erben
Vergleich dießer Verlaßenschafft concernierend (…)

In einer allhier Zu Straßburg nahe beÿ der St Louis Kirch gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden als volgt
(f° 8-v) Eigenthumb ane häußeren (T.) Erstl. eine Behaußung, bestehnd in 2.n häußern (…)
Item eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen allhier Zu Straßburg gegen der Kirch Zu St Louis über 1.s neben vorher beschriebener behaußung, anders. neben H. Joh: Phil. Kornmann, dem Banquier in Paris, hinten auf vorgedachten H. Bourgeois den Tapezierer stoßend, so außer denen darauf haftenden Passiv Capitalien gegen männigl. freÿ leedig, eigen wie gedachtem väterl. Verlaßenschafft Inventario folio 79 fac: 2.da ausgeworfen pro 475 lb. Innhalt eines in allhies. C. C. Stub gefertigten pergament. Kauffbriefs v. 9.t 9.bris 1745. mit dero anhangendem Innsiegel verwahret und altem N° 2. signirt, auch wieder dabeÿ gelaßen
Eigenthumb ane einem Gädlein. Näml. i. gaädlein, sambt Zugehörden alhier Zu Straßburg am Bubeneck (…)
(f° 17-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 37, Sa. lährer Faß 2, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 2, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthums ane häußern 1320, Sa. Eigenthums ane einem Gädlein 25, Summa summarum 1396 lb – Schulden 567 lb, Nach solchem abzug 829 lb
Beschluß summa , Stall Summ 829 lb

Les héritiers vendent la maison au serrurier Philippe Gall et à sa femme Anne Elisabeth Gilg moyennant 1 000 livres : vente provisoire devant notaire, acte définif à la Chambre des Contrats

1770 (22. 7.br), Not. Herrenberger (16 Not 1) n° 53
Interim Kauff – persönlich kommen vnd erschienen seÿnd die achtbahre herr Johann Veit Kärcher, schreiner vnd burger allhie vxorio nôe frauen annæ mariæ gebohrener Römerin, H. Johann Michael Wittmann burger vnd Schneidermeister daselbst in nahmen frauen Catharinæ Elisabethæ gebohrener Römerin, H. Georg Friderich Hitter burger vnd Peruckenmacher nôe frauen Margarethe Salome gebohrener Römerin, H. Johann Albrecht Ungerer burger vnd metzger hieselbsten, nahmens fraun Susannæ Barbaræ gebohrener Römerin, v. H. Joseph schumm burger vnd schneidermeister hieselbsten in nahmen fraun Mariæ Magdalenæ Römerin deßen Ehefrau, samentliche schwäger, alß welche, vnd Zwar Jeder vor seine Ehefrau Zu vesthaltung dießes Interim Kauffs proprio noê Cavirt vnd gutspricht, auch alle fünff ins gemein Erschein thun für vnd in nahmen H Johann Georg Römer Feÿelhauers vnd burgers dahier ihres schwagers (…) als Erben weÿl. H Johann Christoph Römers gewesenen burgers v feÿelhauers seel. allhie Erben (verkauffen)
H. Philipp Gall burgern vnd schloßern allhier, præsenti et acceptanti
benantlichen Eine behaußung vnd hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehördten, recht vnd gerechtigkeiten allhier gegen der Kirch Zu St Louis über, so das feurrecht hat vnd würcklich von seinem schloßermeister bewohnet ist, Einseit neben vorgemeltem H. Johann Georg Römer dem sohn, anderseit neben H.. Rathh. Wilhelm Kornmann, vornen auff der statt Allmend, hinden auf Isaie Bourgeois des Tapezierers wittib stoßend, so freÿ bodenzinßen vnd sonsten ledig vnd eigen – und Ist der Kauff vnd verkauff Zugangen vnd beschehen vor umb 1000 Pfund d. straßburger (…) Straßburg en 22.ten Septembris 1770.

1770 (7.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 559-v
Fr. Anna Maria geb. Römerin H. Johann Veit Kärcher des schneiders ehefrau, Fr. Catharina Elisabetha geb. Römerin H. Johann Michel Wittmann des schneiders ehefrau, Fr. Margaretha Salome geb. Römerin H. Georg Friedrich Hütter des perruckenmachers ehefrau, Susanna Barbara geb. Römerin Johann Albrecht Ungerer des metzgers ehefrau, Maria Magdalena geb. Römerin Joseph Schumm des schneiders ehegattin, Johann Georg Römer der feÿelhauer
in gegensein Philipp Gall des schloßers und Annæ Elisabethæ geb. Gilgin
eine behausung und hoffstatt welche das feurrecht hat samt derselben übrigen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gegen der St. Louis kirch, einseit neben vorgenanntem Georg Römer, anderseit neben weÿl. H. Lefebvre dem tapezirer uxorio nôe – als ein elterliches erbguth – um 1000 pfund

Philippe Gall hypothèque le même jour la maison au profit du cocher Christophe Marchal

1770 (7.12.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 562
Philipp Gall der schloßer
in gegensein Christoph Marchal des lehnkutschers – schuldig 150 pfund
unterpfand eine behausung cum appertinentis gegen der St. Louis kirch einseit neben Georg Römer, anderseit neben weÿl. H. Lefebvre dem tapezirer uxorio nôe

Fils du manant Laurent Gall, employé à la Grue, Philippe Gall demande en 1757 son inscription aux années d’épreuve. Le conseil de la tribu refuse, sa demande contrevenant au règlement approuvé par les Quinze en 1755.
1757, Protocole de la tribu des Serruriers (XI 149) 1757-1791
(f° 38-v) Mittwochs den 1. Decembris 1762. – Philipp Gall, der ledige Schloßergesell von hier gebürtig, weiland Lorentz Gall des gewesenen Kranknechts und Schirmers dahier seel. nachgelaßener Sohn, stehet vor und bitt man wolle Ihne in die Muthjahr einschreiben.
Erkandt, ist derselben in seinem Begehren ab: und an den von Gnädigen herren denen Herren Fünffzehnern den 19.ten Aprilis 1755 ertheilten ersten Articul verwiesen worden (Aufflaggeld dt 7 ß d)

Philippe Gall s’inscrit aux années d’épreuve en 1764 après avoir obtenu dispense des Quinze.
(f° 43-v) Freÿtag den 30.t Martÿ 1764 – Einschreibung in die Muthjahr
Philipp Gall, der leedige Schloßers Gesell von hier gebürtig, producirt Bescheid von gnädigen herren denen Herren XV. sub dato 18.t Februarÿ 1764 crafft deßen Er ex speciali gratia und gegen Ersetzung der Unkosten dispensando in die Muthjahr einzuschreiben seÿe, bitt solches Bescheid Zu vollziehen und will die Muthjahr beÿ Hn Joseph Kreutzer verarbeiten (dt 1. lb d – Auflaggeld dt 7 ß d)

La période probatoire se termine en février 1768. Philippe Gall demande aussitôt à faire son chef d’œuvre.
(f° 62-v) Montags den 22.ten Februarii Anno 1768 – Ausgethaner aus denen Muthjahren
Philipp Gall, der leedige Schloßers Gesell von hier gebürtig, stehet vor und bittet, man wolle Ihn aus denen Muthjahren austhun, selbige haben sich geendigt d. 18.ten Februarii Hujus anni. Vide die Einschreibung vpù 30.ten Martÿ 1764.
Erkanndt, Willfahrt (dt 1. lb d – Auflaggeld dt 7 ß d)

Eodem die stehet derselbe ferner Vor und bittet, man wolle Ihm den Riß des Meisterstücks aufgeben, will selbiges beÿ Hn Joseph Kreutzer verfertigen (Auflaggeld dt 7 ß d)

Philippe Gall est nommé caissier adjoint en 1770, caissier en chef en 1771.
(f° 77) Donnerstags den 13.ten Decembris 1770. (Mr Philipp Gall wird Unterladenmeister)
(f° 78-v) Mittwochs den 11.t Decembris 1771. (Mr Philipp Gall wird Oberladenmeister)
(f° 82) Dienstags den 1. Junii 1772 – Weilen Mr Gall, als beÿsitz Meister beÿ dießem Handwerck nicht erschienen, auch den Laden Schlüssel nicht geliefert, als soll er beÿ ersterm Handwerck deßfallß vorgestellt werden.

Le serrurier Jean Georges Bauer estime que Philippe Gall l’a injurié devant un de ses compagnons. Philippe Gall répond qu’il n’a fait que des déclarations générales. La tribu inflige une amende à Philippe Gall qui devra en outre présenter ses excuses.
(f° 90-v) Montags den 22.ten Augusti 1774 – Meister Johann Georg Baur, der Schloßer und burger allhier, stehet vor und Klagt wider Mr Philipp Gall seinen Mitmeister, daß dießer Zu sein Klägers Lehrjungen gesagt habe, er Kläger wäre ein broddieb, indem er ihme Gall einen bau in der Kalbsgaß abgespannen, bittet um réparation d’honneur, Abstraff und refundirung der Unkosten.
Ille zugegen sagt, er hätte zu Klagenden Meister Bauren Lehrjungen nur gesagt, er solle seinen Meister fragen, was er von einem solchen Mitmeister halten würde, der ihm einen Kunden abspannen thäte, er hätte Klägern nicht particulariter geschimpft, bittet dahero um absolutionem.
Erkandt, weilen beklagter sich gröblich verfehlt, als solle er das Auflaggeld mit 7 ß d liegen laßen, 5 ß Straff zahlen und Klägern um Verzeihung bitten

Philippe Gall est nommé contrôleur
(f° 93) Montags den 5.ten Decembris 1774 (als Rügeren gewählt Mr Johann Georg Michael, Mr Philipp Gall, Mr Joseph Transperger)

Procédure devant les Quinze pour obtenir son inscription aux années d’épreuve. Philippe Gall introduit une première demande sans suite en décembre 1762 puis une nouvelle en janvier 1764. Les Quinze accordent la dispense eu égard à la mort misérable de son père et à l’état de sa mère le 18 février 1764. Ils délivrent une expédition de leur décision.
1762, Protocole des Quinze (2 R 174) et 1764 (2 R 176)
(p. 622) Sambstags d. 11.ten Decembris 1762. – Gall Ca. Schloßer
Claus nôe Philipp Gall, des ledigen schloßersgesellen weÿl. Lorentz Gall geweßenen schirmers und Craan: Knechts allhier hinterl. eheligen sohns Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Hn Obermeister prod. unterth Memoriale und bitten samt beÿl. N° 1 puncto der Muthjahr, Frœreisen noe. citati bitt Cop. et T. O., obt.

Protocole des Quinze (2 R 176)
(p. 26) Sambstag d. 28. Januarii 1764. – Gall Ca. Schloßer Mschfft
Claus nôe Philipp Gall des ledigen schloßersgesellen weÿl. Lorentz Gall geweßten Schirmers und Craan: Knechts allhier hinterl. ehelichen sohns Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Obermeister prod. unterth Memoriale und bitten puncto der Muthjahr, Frœreisen bitt Copiam et T. O., obt.

(p. 63) Sambstags d. 11.ten Februarii 1764.- Gall Ca. Schloßer
Claus nôe Philipp Gall in aîs Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Obermr. auch in aîs erhalt prod. vom 28.t Jan ; jüngst und bitt Deput : Frœreisen prod. unterth. Exceptiones bitt similiter Deputationem. Erkandt Deputatio.

(p. 94) Sambstags d. 18. Februarii 1764. Gall Ca. Schloßer
Iidem [Ober Handwercks herren] laßen per Eundem [Secetarium] referiren, es habe Philipp Gall, der ledige Schloßers gesell, weÿl. Lorentz Gall, geweßten schirmers und Craan: Knechts allhier hinterl. ehelicher sohn Ca. E. E. Meisterschafft der Schloßer Obermeister d. 28.t Januarii jüngst Mghh ein unterth Memoriale und bitten übergeben, dahin gehend, hochdieselbe gnädig geruhen wolten Zu erkennen, daß er nunmehro dispensando von der Ordnung in die muthjahr einzuschreiben seÿe, Von seiten Imploratischen Obermeisters sind d. 11. hujus schrifftliche Exceptiones prod. worden, juncto petito Mgn gnädig geruhen möchten, in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß gegnerischer Implorant mit seinem wieder dißortigen articulum primum de dato 19.ten aprilis 1755. laufendem petito ab und ane denselben refusis expensis Zu verweißen seÿe.
Auf geschehener Weisung habe der Implorant præsens sein in Memorialei enthaltenes petitum wiederholt, Nôe Imploratischer Meisterschafft seÿen vorgestanden François Lenfant, als obermeister, H Antoine Courtenaire, Johann Niclaus Schmidt und Johann Gottfried Liechtenfeder, welche sich auf ihre Exceptiones bezogen.
Die Hhn Deputirten hätten sowohl in ansehung des erbärmlichen todts des Imploranten Vaters, als auch aus besonders der mitleidens würdigen umbstände seiner Mutter, deren Sie vorgewißert worden, den imploranten Mghh: commiseration würdig erachtet, und deßwegen dafür gehalten, daß der Implorant ex speciali gratiâ und gegen ersetzung der uncosten dispensando in die muthjahr einzuschreiben seÿe, Die Confirmation stehe Zu Mghh. Erkandt, Confirmirt.

(p. 109) Sambstags d. 18.ten Februarii 1764.
Bescheid. – In Sachen Philipp Gall, des ledigen schloßers gesellen Imploranten ane eine, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der schloßer Obermeister, Imploraten am andern theil. Auf producirtes unterthäniges Memoriale juncto petito, Wir geruhen wollen Zu erkennen, daß der Implorant nunmehro dispensando von der Ordnung in die muthjahr einzuschreiben seÿe, übergebene Exceptiones samt beÿgefügtem bitten, in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß der Implorant mit seinem wieder den articulum primum de dato 19.ten aprilis 1755. laufendem petito ab und ane denselben refusis expensis Zu verweißen seÿe.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation auch all übrig der Parthen angehörtes vor und anbgringen, ist der Hhn Depp: Relation nach Erkandt, daß der Implorant ex speciali gratiâ und gegen ersetzung der uncosten dispensando in die muthjahr einzuschreiben seÿe.
VIII 134 Gall

Philippe Gall est admis le 23 février 1768 à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 13 juillet. Les examinateurs relèvent huit défauts dont un fondamental pour lequel il doit régler une amende. Il est reçu maître.
1768, Protocole de la tribu des Maréchaux, XI 145 (Serruriers, Protocole des chefs d’œuvre, 1755-1790)
(f° 36-v) Dienstags den 23.ten Februarii Anno 1768 erscheint in præsentia der vier geschwohrnen Meisterstück schauere Philipp Gall, der leedige Schloßers gesell von hier gehörig, welcher gebetten, man wolle Ihne das Meisterstück aufgeben.
Und ist Ihm hierauff aufgegeben worden Ein Kastenschloß mit dreÿen Rieglen, davon der mittlere Hauptriegel mit dreÿen Köpfen und mit Zween fliegenden angriffen, Zwen Zuckriegel mit ihren verzierten umschweiffen, welche unten und oben einschließen, ein Happriegel, welcher auf dem mittlern hauptriegel mit einnem Rohr und Schraub fest gemacht ist und in dem dritten mal Zum Schluß kommet, und das Zuckstängel, welches die beede Zuckriegel in bewegung bringt, aufhebt und aufschließt, einer schließende Fall, samt ihrem Winckelhacken, welche in dem vierten mal aufgeschloßen wird, einer auf: und Zuhaltung, und muß das Schloß in vier unter einem verzierten und Schnirckelweiß gebogenen Umschweiff, aus einem Stück, das hintere blech und Decken muß aufgeschraubt werden, daran geschmidet, die Zweÿ andere Füßlen an der Seiten samt dem Kleinen Gesimß, der umschweiff gantz samt den Füßlen und zween Fisch jeeder 5 Schuh lang und von sieben Theilen halb theils durchgebohrt und soll ein Zapffenloch in das andere gehen, das Eingericht soll bestehen aus einem auf der bruch vierfachen Kruckenreiff, unten daran ein doppelt Creutz mit einem dreÿecketen Kolben, auf der düllen sollen seÿn zween reiff, der eine mit einer Zweÿfachen Kruck, der andere mit dem Creutz auch fünf Vorstrichen, der Schlüssel soll seÿn mit einem runden Rohr, worinnen noch ein Dorn bevestigt ist, die Reithe von Schlüßel sauber durchgebrochen und verschnitten, die decke und den Umschweiff Kan der Stuck Meister mit Eißen oder Mößing Stückweiß verziehren, wie er es am besten befinden wird, das Schloß aber samt den Fischen soll sauber und gantz, alles aufgeschraubt, in Vier Monathen grad auf die Schau gelüffert werden. Derselbe fangt sein Meisterstück an d. 7.ten Martÿ 1768.

(f° 40-v) Eodem die [Mittwochs den 13. Julÿ1768] ist auch erschienen Philipp Gall von hier gebürtig, welcher gleichfalß gebetten man möge das ihme den 23.ten Februarii jüngsthien aufgegebene Meisterstück behörig besichtigen
Wobeÿ derselbe handtreu ane Eÿdestatt abgelegt daß Er dießes sein Meisterstück mit eigener Hand Verfertigt, da sich dann folgende fehler hervorgethan.
1.mo der obere Riegels Kopff ist etwas Kürtzer im ersten Außschluß.
2.do der Schaff am fliegenden angriff ist entzweÿ.
3.tio beÿde fliegende angriff seing Zu schmahl gefeÿelt.
4.to das Zugstängel für die Riegel ist krumm und ungleich.
5.to das Schloßblech ist schifferigt und unrein.
6.to das gantze Eingericht ist sehr unfleißig gearbeitet.
7.mo die Riegel an beeden Zuckschloßen seind eingefeÿlet, es hätte aber ein ansatz daran sollen geschmiedet sein.
8.vo beede Fischbände seind krumm und nicht gleich dick an denen Zapffen löcheren auch der Knopff an einem Fischband völlig schadhafft und ungleich.
Dießemnach seind dem Stuck Meister solche fehler Vorgehalten worden und weilen die Achte fehler ein haubtfehler, dahero soll Er 3 lb d Straff Zahlen, einen anderen Knopff an dem einen Fischband innerhalb 14. tagen Verfertigen und denen geschwohrenen widervorweißen, als dann aber für einen ehrlichen Meister auf: und angenommen und das stuck gezeichnet werden.
Bath umb Gnad, ist die Straff ad 1. lb 10 ß d moderirt worden.

Originaire de Barr, Philippe Gall épouse en juillet 1768 Anne Elisabeth Jüllig (Ilg, Gilg), fille de Jean Jüllig
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 372)
Hodie 26 Julii Anno 1768 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Philippus Gall ex Barr hujus Diœcesis oriundus defuncti Laurentii Gall et Ludovicæ Metzgerin superstitis filius legitimus Et Anna Elisabetha Jülligin Argentinensis filia Legitima defuncti Joannis Jüllig Civis olim et lapatarum* opifici et Catharinæ Friderichin superstitis ambo Parochiani nostri (signé) Gall, Anna Elisabetha Jülligin (i 192)

Originaire de Barr, Philippe Gall devient bourgeois par sa femme Elisabeth Ilg le 10 septembre 1768. Le contrat de mariage mentionné plus loin n’est pas conservé
1768, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 149-v
Philipp Gall, schloßer von Barr gebürtig, erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. anna Elisab. weÿl. Joh: Ilg gewesenen tapez. und burgers alh. ehel. tochter umb den alten burgerschil. will dienen beÿ E. E. Zunfft der Schmidt. Jur. eod. [10. 7.bris 1768]

Il devient tributaire chez les Maréchaux trois mois plus tard
1768, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 204) Mittwochs den 14.ten Decembris Anno 1768 – Catholischer neuer Leibzünfftiger
Philipp Gall, der Schloßer von Barr gebürtig, stehet vor und producirt Cantzleÿ und Stallschein vom 10.ten Septembris 1768. bittend Ihn dißorths als einen Leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erkandt, willfahrt. d. 3. lb 16 ß d.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent rue des Serruriers. Les apports du mari s’élèvent à 96 livres, ceux de la femme à 537 livres.
1769 (15.4.), Not. Herrenberger (16 Not 2) n° 149
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Philipp Gall des Schloßermeisters und der Ehr. u. tugendsamen Fraun Annä Elisabethä Gall gebohrener Jullig beeder verburgerter Eheleuthen dahier Zu Straßburg einander Zu: und in den Ehestand gebrachter Nahrungen aufgerichtet Anno 1769. (…) v. sich Vermög ihrer mit einander errichteten Eheberedung sub dato 17.ten Septembris 1767 vor unverändert vorbehalten (…) So geschehen v. vorgenommen in d. königlichen Statt Straßburg unter beÿständiger Gegenwarth und beÿseÿn oberwehnter Gallischer Eheleuten und des Ehren und wohlvorgeachten herrn Johann Adolph Dannegger Eines Löblichen Schöffen Collegiium auff allhiesiger Ehrasmen Zunfft d. becker Wohlzugezogenen Mitglieds, angesehenen Burgers und Lebküchlers dahier, d. Ehefraun Stieff Vatters und derselben hierzu erbettenen beÿstandts auf Sambstag den 15. Monatstag Aprilis im Jahr 1769.

In einer allhier Zu Straßburg oberhalb ane d. Schloßer Gaß gegen dem St. Thomas Plan herüber gelegener und von dißorths Eheleuten Lehnungs Weiß inhabenden behaußung befunden worden, wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in den Ehestand gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 2, Sa. Waaren und Werckzeugs Zum Schloßer handwerck gehörig 83, Sa. Silberposten 4, Summa summarum 90 lb – Dazu gelegt die heffte der haussteuren 6, Des Ehemanns Vermögen 96 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring v geschmeids 7, Sa. baarschafft 382, Sa. Schulden 106, Summa summarum (-), In Hierzu rechnung der Helffte ane denen haussteuren 6 lb, der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Guth 537 lb
Im Jahr 1771 den 6. Novembris, erschienen H Philipp Gall, bekannd wie daß Er diejenige 106 pfund pfenning welche hiebevor unter seiner Ehefrauen Nahrung als ein activ Schuld eingetragen, von H. Philipp Jüllig dem Müller Zu Oberfladt beÿ Seckingen im Schwabenland (…) empfangen habe

Philippe Antoine Gall et Anne Elisabeth Jüllig font dresser un inventaire de leurs biens pour demander le bénéfice de cession. La maison est estimée à 1 350 livres, correspondant au prix d’achat de 1 000 livres et aux améliorations de 350 livres. La masse propre à la femme est de 647 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 1 543 livres, le passif à 2 274 livres

1774 (8.4.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 767) n° 560
Inventarium über Meister Philipp Antonj Gall, des Schloßers und Fraun Annæ Elisabethæ gebohrener Jülligin, beeder Eheleuthe und Burger dahier Zu Straßburg dermalen habend und besitzende Vermögenschaft auch dargegen zu bezalen stehende Passiv: Schulden, aufgerichtet im Jahr 1774. – (…) und Zwar weil die vorhandene Mass in tiefe Verschuldung gerathen, die Ehefrau unter Verbeÿständung Herrn Johann Friderich Hitschler des Handelsmanns und burgers alhier, ihres ane Vogt statt erbettenen asistenten, zu beschütz: und möglicher Überkommung ihres unveränderten Einbringens das Beneficium Cessionis et Jus prælationis der Maritus und mit Requirent aber das Beneficium Cessionis flebile gerichtlich Zu erlangen gemüßiget nach Ordnung ersucht und inventirt worden (…) So beschehen Straßburg den 8.ten Aprilis 1774.

In einer alhier Zu Straßburg hinter St Louis gelegener hieher eigenthümlich gehöriger Behausung sich befunden hat als
Eigenthum an einer Behausung. Nämlich eine behaußung und hoffstatt, welche das Feur Recht hat, samt derselben begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg, gegen der St Louis Kirch Zu hienüber 1. seith neben Meister Johann Georg Römer dem Feilenhauer, 2. seith neben S. T. Herrn Wilhelm Kornmann, dem vornehmen Banquier und Exsenatori alhier, hinten auf herrn Lefebure den Tapezierer uxorio nôe stosend, gelegen, so mit keinem real onere verhaft, sondern außer und über die darauf versichert stehende und hienach passive inventirte Capital Posten, gegen männiglichen freÿ leedig, eigen. Und ist solche behausung dieser Art als freÿ leedig, eigen hier ohnpræjudicirlich anzusetzen um den Preiß und Werth wie solche erkauft, und nachgehends durch das damit angestellte baukosten meliorirt worden, das ist Ankauf 1000. lb und Meliorations Baukösten 350 lb, Mithin zusammen pro 1350. lb. Darüber besagend ist vorhanden eine deutsche pergamentene Expedition der darüber in allhiesiger C. C. Stuben vorgenangene Kauf und Verkaufs Verschreibung datirt den 7. Decembris 1770. mit löblicher Stadt Cantzleÿ Insiegel verwahret.
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ee abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung de über beeder Eheleute einander vor unverändert in die Ehe zu und eingebrachte Vermögenschaft durch herrn Notarium Herrenberger sub Dato 15.ten Aprilis 1769. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrau unveränderten Guths, Sa. Haußraths 37, Sa. der Schuld 100, Sa. der Ergäntzung nach Abzug 514, Summa summarum 647 lb
Diesemnach so wird auch des Ehemanns unveränderte und die theilbare Haabschaft unter einer Mass als dem Ehemann gehörig beschrieben, Sa. Haußraths 102, Sa. Waren und des Werckzeugs Zur Schloßer Profession und dem Ehemann gehörig, ist des wahren Werths Abschatzung 87, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1350, Sa. Schulden 7, Summa summarum 1543 lb – Schulden 2274 lb, In Vergleichung 730 lb
Zweiffelhaffte Schuld in des Ehemanns unveränderte und die theilbare Vermögenschaft Zugeltend 2 lb

Marie Elisabeth Gilg demande à être exemptée d’une partie de la taille qu’elle doit régler. Les Quinze accèdent à sa demande en considérant qu’elle a perdu une partie de ses biens propres en acceptant de se charger des biens de son mari.
1778, Protocole des Quinze (2 R 188) et 1779 (2 R 189)
(Table) Stallgeld Maria Elisabetha Gilgin, Joh: Philipp Gall des b. und schloßers ehefrau pt° Nachlaß im Stallgeld. 434.
Protocole des Quinze (2 R 188)
(p. 434) [26.ten 7.bris 1778] Claus nomine Mariä Elisabethä gebohrener Gilgin, Johann Philipp Gall des burgers und schloßers allhier Ehefrau producirt unterthäniges memoriale und bitten samt beÿlagen sub litt. A. B. C.& D puncto gnädigen Nachlass im stallged. Erkand, Obere Stallherren.

Protocole des Quinze (2 R 189)
(p. 44) Sambstags den 30.ten Januarii 1779 – Obere Stallh. laßen per me referiren es habe Anna Elisabetha gebohrene Jüligin, Johann Philipp Gall des Schloßers Ehefrau unterm 26.ten 7.bris Jüngst ein unterthäniges memoriale mit beÿlagen sub litt. A. B. C. & D übergeben und darinn gebetten MGHh geruheten Zu erkennen, daß sie, unter dem Oblato ane denen rückständigen 14. lb 14 ß Stallgelds 6 lb d Zu bezalen von dem überrest Zu erlaßen seÿe.
Beÿ besessener Deputation hat Implorantin sich auf den innhalt Ihres memorialis bezogen und nochmalig wie darinn gebetten.
die hh. Deputirte haben in erwegung derer von Implorantin angeführter motiven solche also beschaffen gefunden, daß sie dieselbe würcklich einer begünstigung umb so würdiger erachtet, als dieselbe durch verlust eines theils ihres unveränderten Vermögens und Langes Rechtigen an ihre nahrung nachstand leidet und da dieselbe durch Ihr anerbieten Zu erkennen gibt, daß sich nach Vermögen, die Ihro beÿ übernahm dero Ehemanns nahrung vorgeschribene bedingungen Zu erfüllen bereit seÿe, als haben sie die H Deputirte der meinung seÿn wollen, daß Implorantin unter Ihrem anerbieten ane denen Rückständigen 14. lb 14 ß d Stallged 6 lb d Zu bezahlender überrest Zu erlaßen seÿe. Erkandt bedacht Confirmirt.

La maison de Philippe Antoine Gall et d’Anne Elisabeth Gillich est vendue par enchère judiciaire au tailleur Jean Jacques Schmidt moyennant 1 005 livres

1788 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 365-v
Ganthkauff, den 3. Decembris 1781 ist die Philipp Antoni Gall dem schloßer und Anna Elisabetha geb. Gillichin zustädig in der St Louis gaß einseit neben Mr Römer dem feilenhauer, anderseit neben Mr Huber dem kutscher, hinten auff H. Lefebvre den tapezirer gelegene behausung cum appertinentis
Johann Jacob Schmidt des schneiders um 2010 gulden entschlagen worden als meistbietenden

Fils du tailleur Georges Henri Schmidt, Jean Jacques Schmidt épouse en 1774 Marie Salomé Blinder, fille du farinier André Blinder : contrat de mariage, célébration
1774 (16.2.), Not. Griesbach (6 E 41, 1321) n° 398
Eheberedung – erschienen der Ehrengeachte Mstr Johann Jacob Schmid, der leedige schneider und burger allhier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane Einem
So dann die tugendsame Jungfrau Maria Salome Blinderin, Weÿl. H. Andres Blinder des gewesenen Meelmanns und burgers allhier mit Fr. Margaretha Bilgerin seiner gew. Ehefraun ehelich erzeugte tochter als hochzeiterin andern theils
So beschehen (…) auf Mittwoch den 16. Februarÿ Anno 1774 (unterzeichnet) Johann Jacob Schmidt als Hochzeiter, maria Salomea blinder als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 254-v n° 1008)
Im Jahr 1774 den 20. Aprilis sind nach Zweÿmaliger ordentlicher Proclamation und Ausrufung in der Prediger Kirche und Zu St. Thomæ, in der Stifts Kirche Zu St Thomæ ehelich copuliret und eingesegnet worden Johann Jacob Schmidt der ledige Schneider meister und burger allhier weiland Georg Heinrich Schmidt gewesenen Schneiders und burgers allhier hinderlaßener ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Salome Blinderin, weiland Andreæ Blinder, gewesenen Melhändlers und burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob schmidt als Hochzeiter, Maria Salome blindein (i 259, proclamation Temple-Neuf f° 59 i 111

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Saint-Louis. Les apports du mari s’élèvent à 63 livres, ceux de la femme à 234 livres.
1774 (26.4.), Not. Griesbach (6 E 41, 1319) n° 277
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Schmidt des Schneiders und der tugendsamen frauen Mariæ Salome Blinderin beeder Eheleuthen und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1774. – der Ursachen wegen alldieweilen in derer vor Mir Notario den 16. Februarÿ Jüngst auffgerichteten Eheberedung ausdrucklichen Versehen, daß einem Jeden theil und seinen Erben das in den Ehestand bringende Nahrung ein freÿ, eigen ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben soll – Geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg (…) den 26. Aprilis Anno 1774

In einer allhier Zu Straßburg beÿ St Louis gelegenen behaußung folgender masen befunden als
Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 25, Summa summarum 40 lb – und wann hierzu gerechnet wird die helffte ane denen haussteuren 22 lb, des Ehemanns völlig in die Ehe gebrachten Vermögen 63 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, In einer allhier In Straßburg ane dem fischmarck gelegenen behaußung folgender masen befunden als, Sa. haußraths 94, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids, 22, Sa. Goldenen Ring, Sa. baarschafft 87, Summa summarum 211 ln – und wann hierzu gelegen wird die helffte ane den haussteuren 22 lb, So wird der Ehefrauen völlig in die Ehe gebrachte Nahrung beschehen in 234 lb

Marie Salomé Blinder meurt fin décembre 1788 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 600 livres. La masse propre au veuf est de 57 livres, celle propre à l’héritière de 174 livres. L’actif de la communauté s’élève à 659 livres, le passif à 744 livres

1789 (25.2.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 611) n° 622
Inventarium über Weiland Fraun Maria Salome Schmidtin geb. Blinderin, des J. Jb. Schmidt, Schneidermeisters u. b. alh. zu Straßburg gew. Ehegattin, Vermögens Nachl., aufgerichtet den (-) a° 1789
Inventarium und Beschreibung alles desjenigen fahrend. und liegend. Vermögens, wei auch Schuld. so Weiland die Tugendsame Frau Maria Salome Schmidtin geb. Blinderin, des Ehrengeachten Meisters Joh: Jacob Schmidt, hies. b. u. Schneiders gew. Ehegattin, nach ihrem den 31. Chistmonat des letztverfloßenen 88. Jahrs aus dieser Welt genommenen seligen Abschied zurückgelassen hat. Welches auff ansuchen sowol des hinterbliebenen Wittwers, als auch der Verstorbenen mit demselben ehelich erzielten Mägdleins u. hinterlaßener einziger Intestat Erbin Maria Magdalena geordneten u. verpflichteten Vogts Johann Andreas Westphal, des hies. b. u. Misikanten freisig inventirt
in Straßburg in hienach inventirter an Sanct Ludwiggaße geleg. Sterbbeh. Mittwochs den 25. Hornungs nachmittag in dem Jahr 1789.
Abschrift der zwischen beder durch den Tod nunmehr getrennten Eheleuten den 16. Februarii 1774 vor weil. H. Not. Grießbach alh. errichteten Eheberedung

Ergäntzung des hinterbliebenen Wittwers manglenden unveränderten Vermögens, Nach Maasgab des dh. vorgem. H. Not. Grießbach d. 26. Aprill 1774 errichteten Inventariums
(f° 5) Eigenthum an einer Behausung. (T.) 8 C. N° 90. Näml. 1. beh: Hofstatt u. Gumpbronn m. all: der: begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigk. gelegen in hies. Stadt gegen Sanct Ludwigs Kirch üb: 1. S. neb. Joh. Georg Römer d. hies. b. u. Feilehauer, 2. S. neb. Hieber dem lehnkutscher, hinten auf H. Stephan Lorenz Lefebure, den Tapezierer, stosend, so, auser hiernach inv. darf. haftend. Passiv Kap. frei u. eig. sofort dh. (die Werckmeistere) in dem Zu dies. Conc. gelief. Abschatzung Zedel d. 21. Horn. 1799. der Stallordnung gemäs angeschlagen word. um 600., Wie dies. Hs. aus Phil. Antoni Gall, des Schlossers u. seiner Ehefr. Anna Elis. geb. Gilgin Fallt. ersteigert word. solches belehrt der unter H. Beguin Actuarii EE kl. Rahts Untersch. u. dem Kantzleiins. ausgef. perg. teutsch. Gantkbr. v. 3. Xbr 1781 so in hies. C.C. St. registr. v. J. 1788 fol. 365.b eingetr. Dabei i. perg. m. erwähnt C St. Kbr. v. 9. 9.br. 1745.
Patengeld des d. 13. junÿ 1776 getauften Mägdleins Maria Magdalena
Des hinterbliebenen Wittwers unverändertes Vermögen, Sa. hausraths 7, Sa. Silbers 1, Sa. Ergäntzung 47, Summa summarum 57 lb
Nach diesem wird der Tochter und einzigen Erbin unverändert mütterliches Gut verzeichnet. Sa. haußraths 55, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 4, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Schuld o, Sa. Ergäntzung 112, Summa summarum 174 lb
Zuletzt wird die Errungenschaft beschrieben, Sa. haußraths 32, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthums an 1. beh. 600, Sa. Schulden 25, Summa summarum 659 lb – Schulden 744 lb, teilbarer Nachstand 84 lb – Stallsumm 146 lb
Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung Vom 21.t. Hornung 1789. Auf begehren Herr johann jacob schmitt dem schneuder Meister, ist Eine behausung alher in der statt strasburg beÿ St. Louÿ gelegen Ein seÿts neben Meister Hieber dem Kutscher anderer seÿts neben Meister Römer dem feÿlhauer, und Hienten auf Herr Lefebre dem Tapezirer stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Vier stuben, Vier Kuchen und Etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller und brunen, Von uns unterschriebenenen der statt strasburg geschwohrnen Bau jnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein tausend Zweÿ Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner Wkmstr – Obige behausung ist in denen auf Löbl. Stadt Pfeningthurn befindlichen Zinßbüchern nicht eingetagen, bescheint, Pfenningthurn

La maison revient à leur fille unique Marie Madeleine Schmidt qui épouse en 1801 le perruquier Henri Rissler, fils du tisserand Jérémie Rissler de Mulhouse

1801 (13 germinal 9), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 219
Eheberedung – persönlich Erschienen der Bürger Heinrich Rißler, lediger Peruckenmacher alhier Zu Straßburg, weiland Bürgers Jeremias Rießler geweßten Wollenwebers Zu Mühlhausen, mit fraun Anna Maria gebohrener Zürcher ehelich erzeugt hinterlaßener Großjähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Maria Magdalena Schmidt, weiland bürgers Johann Jacob Schmidt, gewesten Schneiders dahier mit auch weiland Fraun Maria Salome gebohrener Blinder ehelich erzeugt hinterlaßene großjährige Tochter unter assistentz des burgers Emanuel Gerhard, Mahlers hieselbst, als Hochzeiterin andern theils
Zu Straßburg den 13.ten Germinal im Neunten Jahr der Francken Republick (unterzeichnet) Heinrich Rißler, Maria Magdalena Schmidt
Enregistrement, acp 77 F° 168 du 17 ger. 9

Henri Rissler meurt en 1818 en délaissant pour héritière testamentaire sa veuve.
1818 (27.8.), Strasbourg 8 (24), M° Roessel n° 5754
Inventaire de la succession de Henri Riszler, perruquier, décédé le 16 juillet dernier – dressé à la requête de Marie Madeleine Schmidt, la veuve, légataire universelle de son mari par Testament olographe du 12 avril courant enregistré le 21 août déposé au rang des minutes du soussigné notaire – Contrat de mariage reçu M° Zimmer le 13 germinal 9
dans une maison rue du Vent n° 12
mobilier 45 fr
Enregistrement. acp 140 F° 31-v du 28.8.

Marie Madeleine Schmidt se remarie avec le cordonnier Thiébaut Litt ; originaire d’Ittenheim, il épouse en 1799 Marguerite Barbe Andregg, originaire de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration

1799 (25 mess. 7), Strasbourg 10 (31), M° Zimmer n° 171
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Diebold Litt, Schumacher zu Straßburg wohnhaft, des burgers Johannes Litt Schuhmachers zu Ittenheim wohnhaft mit Frauen Anna geb. Hügel seiner Ehefrau ehelich erzeugten volljähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem
Sodann Jungfrau Margaretha Barbara Andregg, alhier Zu Straßburg wohnhaft, volljährigen Alters und ihrer Rechten genießend, weiland des burgers Jacob Andregg im Leben gewesenen Steinhauers Zu Buchsweiler mit auch seil. Fraun Dorothea Braunen ehelich erzeugter Tochter, beiständlich des bürgers Ludwig Schäffen Paßmentirers alhier, als Braun ane dem andern theil
den 25. Messidor im Siebenten Jahr der Fränckischen ohntheilbaren Republick (unterzeichnet) Theobald Litt als hochzeiter, margretha Barbara Andreggin als braut
Enregistrement, acp 69 F° 30 du 27 mess. 7

Mariage, Strasbourg (n° 5)
Cejourd’hui 10° Vendemiaire l’an huit de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Thiébaud Litt, âgé de 31 ans, cordonnier domicilié en cette commune depuis cinq ans, natif d’Ittenheim, canton d’Oberhausbergen, Département du Bas-Rhin, fils de Jean Litt, cordonnier audit lieu, et d’Anne Hügel,
d’autre part Marguerite Barbe Andereg, âgée de 30 ans, domiciliée en cette commune depuis huit ans, native de Bouxwiller, Département du Bas-Rhin, fille de feu Jean Jacques Andereg, maçon audit lieu, et de feuë Dorothée Brumm (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 15 décembre 1767 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 4 mars 1769 (signé) Theobalt Litt, barbara Andereggin (i 5)

Thiébaut Litt se remarie en 1814 avec Marguerite Annecker, originaire de Wasselonne, qui a épousé en premières noces l’aubergiste Michel Emanuel Sigrist en 1803.
Mariage, Strasbourg (n° 34) Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 13 avril 1814. Thiébaud Litt, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 décembre 1767 à Ittenheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Cordonnier, veuf de Marguerite Barbe Andereg, décédée en cette ville le 3 juillet dernier, fils de feu Jean Litt, cordonnier à Ittenheim, et de feu Anne Hügel,
Marguerite Annecker, majeure d’ans, née en légitime mariage le 7 juillet 1778 à Wasselonne (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, veuve de Michel Emmanuel Siegrist, cocher décédé en cette ville le 16 novembre 1810, fille de Jean Jacques Annecker, boucher à Wasselonne, et de feu Anne Marguerite Blessig (signé) Theobald Litt, Margaretha Annecker (i 8)

1803 (7 prair. 11), Strasbourg 13 (16), M° Bremsinger n° 1067
Eheberedung – bürger Michael Emanuel Sigrist lediger Wirth dahier des Emanuel Sigrist, Kutschers und fr. Magdalena geb. Wildt Mehrjähriger Sohn
Margaretha Annecker des Johann Jacob Annecker, Metzgers zu Waßlenheim in erster Ehe mit weÿl. Margaretha geb. bleßig großjährige Tochter
Enregistrement, acp 88 F° 3-v du 7 pr. 11

Marguerite Annecker meurt en 1818
1818 (17.11.), Strasbourg 8 (24), M° Roessel n° 5949
Inventaire de la succession de Marguerite Annecker femme de Tibaud Litt, cordonnier, décédée le 31 octobre dernier – dressé à la requête 1. du veuf, 2. de Charles Gottlob Kretschmann, facteur d’instrumens, tuteur de Madeleine Louise Siegrist âgée de 13 ans, procréée de la défunte en son premier lit avec Michel Emanuel Siegrist cocher en cette ville, 2. de Jean Jacques Jean Baptiste Meson mineur, la première fille unique, le second légataire par testament reçu par le notaire soussigné le 12 décembre 1817 – en présence de Jean Frédéric Mangold, cabaretier, subrogé tuteur des deux mineurs (Procuration, Messon lancier au régiment de la garde royale en garnison à Compiègne) – en présence de Charles Godlob Kretschmann tuteur
dans une maison rue des serruriers n° 17
meubles 841 fr, garde robe 221 fr
Titres et papiers, inventaire de Marguerite Barbe Andregg première femme du Sr Litt, dressé par M° Wengler le 11 septembre 1813 délaissant Marguerite Louise Litt, Testament reçu M° Lex par la défunte 4 juillet 1814 et Roessel soussigné le. 12 décembre 1817
total de l’actif 1706 fr, déduire 1247 fr
mobilier 850 fr, garde robe 464 fr, créances 392 fr, ensemble 1706 fr, passif 1247 fr, reste 459 fr
Enregistrement, acp 142 F° 101-v du 24.3. – vacation du 23 mars 1819, acp 142 F° 101-v du 24.3.

Thiébaut Litt se remarie avec Marie Madeleine Schmitt, héritière de la maison : contrat de mariage, célébration. Marie Madeleine Schmitt lègue tous ses biens à son mari en cas de survie (voir les actes suivants)

1819 (27.3.), Strasbourg 8 (26), M° Roessel n° 6326
Contrat de mariage – Tibaud Litt, cordonnier, veuf de Marguerite Annecker
Marie Madeleine Schmidt, veuve de Henri Rissler perruquier
art. 5, le futur époux à la future épouse d’usufruit viager du premier étage de sa maison rue des Serruriers n° 17
Enregistrement, acp 142 F° 115 du 30.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 151)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 19 mai 1819. Thiébaut Litt, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 décembre 1767 à Ittenheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Cordonnier, veuf en secondes noces de Marguerite Annecker, décédée en cette ville le 31 octobre dernier, fils de feu Jean Litt, cordonnier à Ittenheim, et de feu Anne Hügel,
Marie Madeleine Schmidt, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 juin 1776 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Jean Henri Rissler, perruquier décédé en cette ville le 16 juillet dernier, fille de feu Jean Jacques Schmidt, tailleur en cette ville et de feu Marie Salomé Blinder (signé) Theobald Litt, Maria Magdalena Schmidt (i 9)

Thiébaut Litt vend la maison au clerc de notaire Charles Martin Scheer

1846 (21.3.), Strasbourg 2 (92), M° Roessel n° 924
du 21 Marx 1846. Vente – A comparu Mr Thiebaut Litt, ancien cordonnier, demeurant et domicilié à Strasbourg, Lequel par ces présentes déclare avoir vendu (…)
à Mr Charles Martin Scheer, clerc de notaire demeurant & domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant
Une maison à rez de chaussée et trois étages, avec caves, puits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue St Louis N° 12, d’un côté le petit séminaire, de l’autre Mr Lutz, par derrière le St Gretzinger, boucher par devant la rue. Tel que cet immeuble se poursuit & se comporte (…)
Etablissement de propriété. Mr Litt est propriétaire de cet Immeuble comme l’ayant recueilli dans la succession de dame Marie Madeleine Schmidt, son épouse en secondes noces, décédée sans enfant à Strasbourg, en sa qualité d’héritier contractuel de cette dernière suivant donation qu’elle lui en a faite pour le cas où elle décéderait avant lui, de la propriété de tous les biens meubles & immeubles qu’elle délaisserait sans aucune exception, aux termes de l’article six de leur Contrat de mariage passé devant M° Roessel père, alors notaire à Strasbourg le 27 mars 1819 enregistré. Mad° Litt est elle même devenue propriétaire dudit Immeuble comme l’ayant recueilli dans la succession de Jean Jacques Schmidt & Salomé Blinder, vivants conjoints à Strasbourg, ses père et mère desquels elle était seule et unique héritière ainsi que le comparant le déclare & en justifiera au besoin. Le sieur Schmidt susdit a acquis le même immeuble de Philippe Antoine Gall, serrurier & Anne Elisabeth Gillich conjoints, demeurant alors à Strasbourg, suivant contrat passé à la cidevant chambre des subhastations de cette ville de Strasbourg le 3 décembre 1781. Son prix était de 4020 francs, payé postérieurelent à la vente. – Entrée en jouissance (à compter de ce jour) – Prix, 7400 francs
Remise des titres, 1) L’expédition sur parchemin du contrat de vente du 3 décembre 1781, susrelaté, 2) l’expédition d’un contrat de vente du 7 décembre 1770, 3) l’expédition sur parchemin d’un contrat de vente du 9 novembre 1745 se rapportant à la même propriété.
acp 346 (3 Q 30 061) f° 50-v

Charles Martin Scheer épouse en 1848 Wilhelmine Mühleisen
Mariage, Strasbourg (n° 228)
Du premier jour du mois de juillet l’an 1848 à dix heures du matin, Acte de mariage de Martin Charles Scheer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 septembre 1818 à Strasbourg, Clerc de notaire, fils de Jean Martin Scheer, afficheur, et de Marie Sophie Beck, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants,
et de Wilhelmine Mühleisen, mineure dans, née en légitime mariage le 3 janvier 1828 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Joseph Mühleisen, Charpentier, décédé en cette ville le 30 juillet 1832 et de Marie Salomé Waner, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (i 1)

Charles Martin Scheer et Wilhelmine Mühleisen hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Stotz

1849 (2.7.), Strasbourg 2 (95), M° Roessel n° 2728
Obligation – Furent présens 1° M. Jean Martin Scheer, afficheur juré et propriétaire, et Dame Marie Sophie Beck sa femme, 2° M. Charles Martin Scheer, clerc de notaire et propriétaire et Dame Wilhelmine Mühleisen sa femme, 3° M. Charles Adolphe Bader, brasseur et marchand de vins, & Dame Caroline Wilhelmine Scheer sa femme, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg
devoir à M. Jean Jacques Stoltz ancien architecte, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme de 3000 francs (…)
hypothèquent les immeubles ci après désignés, savoir
M. Charles Martin Scheer et sa femme 1) Une maison à rez de chaussée et trois étages avec caves, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du vent ou rue Saint Louis N° 12 (douze), d’un côté au petit séminaire, de l’autre à M Ley pardevant à ladite rue et par derrière à Monsieur M. Groetzinger boucher.
M. Jean Martin Scheer et sa femme
2) une Maison consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée & deux étages, bâtimens latéraux et de derrière, cour, puits, droits, appartenances et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue Sainte-Hélène N° 8, tenant d’un côté à M. Besser autrefois M. Dannbach, de l’autre côté à M. Roth, boulanger, pardevant la rue et par derrière une ruelle communale, avec tous les objets mobiliers qui s’y trouvent & qui ont nature immobilière, notamment tous ustensiles servant à la fabrication de la bière, ladite maison servant en ce moment à l’exploitation d’une brasserie.
3) une maison d’habitation consistant en un corps de logis principal à rez de chaussée et deux étages, bâtimens latéraux et de derrière, cour, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du Savon N° 6, tenant vers le nord en partie à la maison de M Birckicht, débitant de tabac, et en partie à celle de la Dame Bürckel, vers l’Est donnant sur la rue, vers le sud en partie M Fischbach boulanger et en partie M Pougnier.
Et les époux Bader 4) une maison à rez de chaussée et trois étages, droits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, quai Saint Nicolas N° 68, entre les propriétés des Dlles Storck et de M. Schaller, par devant le quai St. Nicolas & par les Dlles Storck.
Etablissement de la propriété. (…) La maison susdésignée sous le N° deux a été acquise par M. Jean Martin Scheer de M François Xavier Wagner, directeur d’hôpitaux militaires, André Wagner propriétaire et François Joseph Wagner, menuisier demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par Me Weigel notaire à Strasbourg le 22 juin 1835, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 4 juillet suivant vol. 295 n° 41

Autre hypothèque au profit du marchand de soieries François Xavier Exel

1850 (28.5.), Strasbourg 2 (96), M° Roessel n° 3606
des 28 Mai et 5 Juin 1850. Obligation – Ont comparu 1. M Jean Martin Scheer, afficheur juré et propriétaire et Anne Marie Sophie Beck sa femme, 2. Charles Adolphe Bader, brasseur et marchand de vins et Dame Caroline Wilhelmine Scheer sa femme, 3. Charles Martin Scheer, clerc de notaire, et Dame Wilhelmine Mühleissen sa femme, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, les femmes dûment autorisées chacune de son mari à l’effet de tout ce qui suit, Lequels ont, par les par présentes, reconnu devoir bien & légitimement
à M. François Xavier Exel, marchand de soieries et de nouveautés, demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme de 8000 francs pour prêt de pareille somme
les débiteurs affectent solidairement entre eux les immeubles ci après désignés savoir
1° Une maison à rez de chaussée et trois étages, avec caves, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du vent ou rue St Louis N° 12, d’un côté le petit séminaire, de l’autre M. Ley par devant la dite rue et par derrière M. Graetzinger boucher
2° une maison consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée et deux étages rue Ste Hélène N° 8 (…)
3° Une maison d’habitation consistant en un corps de logis principal à rez de chaussée et deux étages rue du Savon N° 6 (…)
4° une maison sise à Strasbourg quai Saint Nicolas N° 68 (…)
Etablissement de propriété. Déclarent les débiteurs 1) que la première maison a été acquise par M. Charles Martin Scheer, de Thiébaut Litt, propriétaire à Strasbourg, en vertu d’un contrat de vente reçu par ledit M° Roessel le 21 mars 1846 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier avril suivant Vol. 449 N° 27 et que sur le prix de vente de cet immeuble il n’est plus dû que la somme de 2700 francs
2) que la seconde maison a été acquise par M. Jean Martin Scheer (…)

Charles Martin Scheer et Wilhelmine Mühleisen exposent la maison aux enchères pour se libérer de leurs créanciers. Les immeubles ne sont pas adjugés.

1852 (20.7.), Strasbourg 10 (122), M° Zimmer n° 9604
Ont comparu Monsieur Jean Martin Scheer, propriétaire, & Dame Marie Sophie Beck son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, Mr Scheer agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de M. Charles Martin Scheer, clerc de notaire & Dame Wilhelmine Mühleisen son épouse (…) lesquels pour se libérer envers leurs créanciers sont intentionnés de vendre aux enchères publiques les maisons qu’eux et leurs mandants possèdent à Strasbourg rue Ste Hélène N° 8, rue du Savon N° 6 et rue St Louis n° 12 plus amplement désignées ci après
Désignation des immeubles à vendre et mise à prix
Maisons appartenant aux conjoints Jean Martin Scheer
1° Une maison brasserie consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée & deux étages, bâtimens latéraux & de derrière, cour, puits, droits, appartenances & dépendances, le tout situé rue Sainte-Hélène N° 8, tenant d’un côté à M. Besson autrefois M. Dannbach, de l’autre côté à M. Roth, boulanger, pardevant à la rue et par derrière à une ruelle communale. Font partie de cette brasserie & sont compris dans la vente un chaudron, un réservoir, une cuve à fermentation, un rafraichissoir avec tuyaux, le tout servant à la fabrication de bière. Cet immeuble avec tout ce qui en dépend sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 25 000 francs.
2° Une maison d’habitation consistant en un principal corps de logis à rez-de-chaussée & deux étages, bâtimens latéraux & de derrière, cour, droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Savon N° 6, tenant d’un côté à M Birckicht de l’autre à M Fischbach boulanger par devant à la rue & par derrière à M Pougnier. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 15 000 francs.
Maison appartenant aux époux Charles Martin Scheer
Une maison à rez de chaussée & trois étages avec caves, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du vent ou rue St Louis N° 12 tenant d’un côté au petit séminaire, de l’autre à M Ley pardevant à ladite rue & par derrière à Monsieur Groetzinger boucher. Cette maison sera exposée aux enchères sur la mise à prix de 8000 francs.
Etablissement de la propriété. I. Maison rue Sainte-Hélène N° 8. Cette maison appartenait autrefois à M. Ignace Wagner, vivant propriétaire à Strasbourg pour en avoir fait l’acquisition à la barre du tribunal civil de Strasbourg où elle fut vendue par expropriation forcée sur Marie Anne Kientzler femme Jean Mathias Frédéric Deybler suivant jugement d’adjudication définitive en date du 30 janvier 1817 & déclaration de command faite le même jour au greffe du même tribunal, le tout transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 1 mars suivant. (…) M. Wagner est décédé ab intestat à Strasbourg le 21 janvier 1831 en laissant pour seuls héritiers auxquels ladite maison est avenue 1° M. François Xavier Wagner, ancien directeur de l’hopital militaire, 2. M. André Wagner, célibataire majeur, 3. M. François Joseph Wagner, menuisier tous à Strasbourg, 4° Jacques Wagner, boucher à Champlitte (Haute Saône) ces quatre frères du défunt, 5° & Dame Catherine Kirchmann nièce du défunt veuve de M. Jean Daniel Zimber vivant tailleur à Strasbourg, ainsi que ladite qualité d’héritiers résulte de l’inventaire de la succession de Mr Wagner dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 19 janvier 1831.
Suivant acte passé devant le même notaire le 4 octobre 1831 les héritiers de M. Wagner ont procédé entre aux à une première licitation de ladite maison & elle fut adjugée à M. M. François Xavier, André, François Joseph & Jacques Wagner. Les quatre premiers se sont ensuite rendus adjudicataires de la part de ce dernier suivant jugement d’adjudication sur licitation rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 6 février 1835. Cette licitation fut poursuivie par M. Jean Frédéric Zeyssolff marchand de vins à Strasbourg, cessionnaire dudit M. Jacques Wagner aux termes d’un contrat de vente reçu pat ledit Me Noetinger le 10 septembre 1834. M. M. François Xavier Wagner, André Wagner et François Joseph Wagner ont ensuite vendu ledit immeuble aux conjoints Jean Martin Scheer qui en sont actuellement propriétaires en vertu d’un contrat passé devant Me Jean Jacques Weigel alors notaire à Strasbourg le 22 juin 1835, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 4 juillet subséquent vol. 295 N° 41. Cette vente a été faite moyennant le prix de 10 000 francs (…)
II. Maison rue du Savon N° 6 (…)
III. Maison rue St Louis N° 12 (…)
Etat hypothécaire (…) – Charges, clauses et conditions de la vente (…) ; le 20 juillet 1852
L’an 1852 le mardi 3 août (…) après avoir attendu jusqu’à vers midi sans qu’aucun amateur ne se soit présenté, les comparans ont remis l’enchère à un autre jour.
acp 411 (3 Q 30 126) f° 99 du 27.7. – (Retrait) acp 412 (3 Q 30 127) f° 23 du 5.8.

Charles Martin Scheer et Wilhelmine Mühleisen vendent la maison à François Xavier Exel

1852 (28.12.), M° Zimmer
Vente – Charles Martin Scheer, clerc de notaire, et Wilhelmine Mühleissen son épouse à Strasbourg
à François Xavier Exel, propriétaire à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg ue du Vent ou rue Saint Louis N° 12, moyennant 8000 francs dont 5300 francs payés et 2700 francs payables entre les mains de Thiébaut Litt, maître cordonnier à Strasbourg auquel les vendeurs doivent pareille somme, suivant acte reçu Roessel, notaire le 21 mars 1843, titre originaire
acp 416 (3 Q 30 131) f° 21-v du 29 Xbr Zimmer 28 Xbr

François Xavier Exel et Julie Virginie Lerch exposent la maison aux enchères. Le boucher Daniel Grœtzinger, propriétaire de la maison à l’arrière, s’en porte acquéreur pour 12 100 francs.

1864 (22.2.), Strasbourg 6 (93), M° Roessel (Henri Eugène) n° 4489
Cahier des charges du 20 février 1864 – ont comparu M. François Xavier Exel fils, propriétaire & Madame Julie Virginie Lerch son épouse qu’il autorise pour tout ce qui suit, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg. Lesquels ont déclaré qu’ils sont intentionnés de vendre aux enchères publiques une maison ci après désignée qu’ils posèdent à Strasbourg & que dans ce but ils requièrent M° Roessel (…)
Désignation. Une maison à rez de chaussée & trois étages avec caves, puits, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue St Louis ou rue du vent N° 14, ancien N° 12 d’un côté M. Mattern, ancien Confiseur, de l’autre M Schott, employé à la mairie,, par derrière à M Daniel Groetzinger. Tel que cet immeuble se poursuit et se comporte (…) Sont en outre Compris dans la vente tous les poêles appartenant aux vendeurs, avec leurs tuyaux & pierres, se trouvant dans ladite maison.
Etablissement de la propriété. Déclarent les vendeurs que la maison ci dessus désignée est devenue leur propriété par suite de l’acquisition que M. Exel en a faite du Sr Charles Martin Scheer, alors clerc de notaire, & de D° Wilhelmine Mühleisen son épouse les deux demeurant à Strasbourg, suivant Contrat de vente contenant obligation passé devant M° Zimmer Notaire à Strasbourg le 28 décembre 1852, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 janvier suivant vol. 556 N° 63 & inscrit d’office le même jour vol. 576 N° 265. Sur le prix de cette vente l’acquéreur M. Exel a été délégué de payer (…). Le Sr Scheer avait acquis le même immeuble dudit Sr Litt [Thiébaut Litt cordonnier] suivant contrat passé devant M° Roessel ainé alors notaire à Strasbourg le 21 mars 1842, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le premier avril suivant Vol. 449 N° 27 & inscrit d’office le même jour vol. 445 N° 150, ce dernier contrat portant quittance de partie du prix de vente (…). Le Sr Litt était propriétaire de cet immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de D° Marie Madeleine Schmidt, son épouse en troisièmes noces, demeurant en son vivant à Strasbourg, décédée sans enfants & en sa qualité d’héritier contractuel de cette dernière en vertu de leur contrat de mariage passé devant M° Roessel père, alors notaire à Strasbourg le 27 mars 1819. Mad° Litt avait elle même recueilli ladite maison dans la succession de ses père et mère, M. Jean Jacques Schmitt & dame Salomé Blinder, conjoints demeurant en leur vivant à Strasbourg, dont elle était seule et unique héritière. Le sieur Schmitt avait acquis la même maison du Sr Philippe Antoine Gall, serrurier & d’Anne Elisabeth Gillich conjoints demeurant en leur vivant à Strasbourg, suivant acte passé à la cidevant Chambre des subhastations de Strasbourg le 3 décembre 1781. – Charges, clauses et conditions (…) article vingt. L’immeuble à vendre sera exposé dans l’adjudication sur la mise à prix de 9000 francs
acp 530 (3 Q 30 245) f° 44 du 26.2.
N° 4490. Adjudication – Et l’an 1864 lundi le 22 février (…) il a été fait diverses mises dont la dernière faite par M. Daniel Groetzinger, boucher demeurant à Strasbourg, a porté le prix d’adjudication de la maison à vendre à la somme de 12.100 francs
acp 530 (3 Q 30 245) f° 44 du 26.2.

Daniel Grœtzinger meurt en 1881 en délaissant cinq enfants. L’inventaire relate les titres relatifs aux différentes maisons.
Les enfants Grœtzinger vendent la maison au boucher Frédéric Rauscher et à sa femme Marie Louise Wolff

1899 (5 &10.4.), M° Mossler
Verkauf – 1) Maria Friederike Henriette Groetzinger, Ehefrau des Prokuristen Emil Christian Lemme, 2) Dorothea Maria Groetzinger, Ehefrau des Kaufmanns Jakob Welsch, beisammen hier, 3) Johann Daniel Groetzinger, Handlungsangstellter hier, 4) Margaretha Johanna Groetzinger, Rentnerin hier
an Friderich Rauscher, Metzgermeister, und Maria Luise Wolff Eheleute in Straßburg
Stadt Strassburg. 1) ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Keller, Brunnen, Rechten & Zubehör in Straßburg an der St Ludwigsgasse N° 14 früher N° 12, P 1297, 1297 mit 0 Ar 85
2) Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Vorder und Hintergebäuden Hof, Brunnen Rechten & Zubehör in Straßburg an der St Ludwigsgasse N° 10 früher N° 2, P 1295, 1295 mit 1 Ar 15
durch Verkäufer ererbt aus den Verlaßenschaften ihrer Eltern Daniel Groetzinger gestorben hier an 12. November 1882 und Sophie Henriette Müller gestorben am 16. Novembris 1889.
Besitz sofort, Genuß & Steuerzahlung vom 25. März 1899 ab. Preis 35.000 Mark, worauf 3000 Mark baar bezahlt
acp 953 (3 Q 30 668) f° 47 n° 346 du 18.4.

Fils du boucher Jean Rauscher d’Auenheim en Bade, le boucher Frédéric Rauscher épouse en 1886 Marie Louise Wolff, fille du coiffeur Théodore Wolff de Strasbourg
Mariage, Strasbourg (n° 796)
Straßburg am 23. December 1886. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Metzger Friedrich Rauscher, evangelischer Religion, geboren den 17. Februar des Jahres 1865 zu Auenheim (Baden) wohnhaft zu Auenheim, Sohn des Metzgers Johann Rauscher und dessen Ehefrau Barbara Vogt, beide wohnhaft zu Auenheim
2. die Marie Luise Wolff, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 26. Maertz des Jahres 1865 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter des Friseurs Theodor Wolff, wohnhaft zu Straßburg und der verstorbenen Julie Gsell, zuletzt wohnhaft zu Ballbronn (Unter-Elsaß) – (i 122)



10, place Kleber


Place Kleber n° 10 – IV 373 (Blondel), N 718 puis section 60 parcelle 14 (cadastre)

Auberge au Grand Monarque (1692) puis au Grand Turc (1714) – Fabrique de cartes Laborie, Jeantet puis Carey (1746-1808)


La maison (à l’enseigne Nuss) vers 1912 avant démolition (AMS cote 1 Fi 21 n° 21
Cour (AMS cote 118 MW 59)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du marchand orfèvre Jean Gerber ; elle a alors un encorbellement de 24 pieds de long qui doit représenter sa longueur. Elle revient à son gendre orfèvre Paul Zwirler puis à son petit-fils armurier Antoine Stich qui cède à son voisin Lambert Pfau (futur n° 9) une petite maison derrière la sienne. Le receveur de l’Université Martin Treutel cède en 1635 la maison en compensation de ses comptes inexacts à l’Université qui la conserve pendant cinquante-sept ans. Marthe Didier, femme du commis des vivres Etienne Decombe, y établit en 1692 l’auberge au Grand Monarque qui a mauvaise réputation d’après l’enquête de 1696 sur les auberges. Le traiteur Hyacinthe Lavalette acquiert la maison et ouvre deux communications avec la voisine (futur n° 11) qu’il loue de l’Eglise Rouge. Il est autorisé en 1714 à y tenir auberge à l’enseigne au grand Turc. Les ouvertures de communication sont à nouveau murées en 1724. Le perruquier Pierre Deneux déclare en 1744 avoir l’intention d’aménager des boutiques dans ses trois arcades et de déplacer la porte de cave de la façade dans la cour. Le cartier Pierre Jean Laborie achète la maison en 1746 ; à sa mort en 1758, l’inventaire stipule qu’elle comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres. Sa veuve Elisabeth Odile Pescaire se remarie avec Jean Claude Jeantet puis Louis Carey qui est autorisé en 1783 à faire une porte dans sa boutique au rez-de-chaussée. En 1787, la maison comprend deux boutiques, trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres.


La place des Cordeliers entre la rue du Pilot à droite et les Grandes Arcades à gauche
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 192 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et quatre étages neufs en bois. Il est probable que les étages neufs ont remplacé l’encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à gauche du repère (a) : trois arcades au rez-de-chaussée, quatre étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois lucarnes en forme de mansarde. La cour B montre la façade arrière (1-2), le bâtiment (2-3) en partie en forme de galerie à l’est de la cour, le mur aveugle du bâtiment dépendant du futur n° 9 et les galeries (4-1) du voisin à l’ouest.
La maison porte le n° 10, tant selon l’ancienne numérotation (1784-1857) que selon la nouvelle.


Cour B – Le sud de la place des Cordeliers entre les Grandes Arcades à droite et la ruelle du Pilot à gauche (Archives départementales (cote 1 L plan 5)

La maison appartient pendant vingt ans (1853-1874) au baquetier Jacques Taubert. L’employé Louis Œrtel loue en 1878 le rez-de-chaussée pour servir d’auberge. Les propriétaires suivants sont les marchands Joseph Schott qui fait faillite en 1884 puis Joseph Nuss qui y établit son commerce (voir l’enseigne J. Nuss, Colonialwaren, Spezialitäten in rohen und gebrannten Kaffee – J. Nuss, articles des colonies, spécialiste du café vert et torréfié). La Ville de Strasbourg achète la maison (exercice 1908) qu’elle fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée.


Le deuxième bâtiment à partir de la droite correspond aux anciens n° 8, 9 et 10

avril 2024

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1912 (date de démolition). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj), cession en paiement (ces). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Gerber, marchand orfèvre
1590* h Paul Zwirler, orfèvre, et (1569) Elisabeth Gerber, – luthériens
1604 h Antoine Stich, armurier puis brasseur, et (1601) Marie Zwirler, remariée (1626) avec Martin Ultzheimer, sellier – luthériens
1627 v Martin Treutelius (Treutel), receveur de l’Université, et (1607) Catherine Schaumann
1635 ces Université (Haute Ecole)
1692 v Etienne Decombe, commis des vivres, aubergiste, et (v. 1680) Marthe Didier – catholiques
1711 v Hyacinthe Lavalette, pâtissier, traiteur, et (1698) Chrétienne Rose Brion – catholiques
1727 adj Jean Christophe Goldbach, épicier, et (1687) Eve Bruder – luthériens
1744 v Pierre Deneux, perruquier, et (1713) Anne Marie Lizan – catholiques
1746 v Pierre Jean Laborie, marchand cartier, et (1738) Elisabeth Odile Pescaire – catholiques
1758 h David Laborie, marchand cartier, et (1759) Marie Madeleine Carée, remariée (1773) avec Jean François Thurman, employé aux affaires du Roi – catholiques
Jean Claude Jeantet, marchand cartier, et (1759) Elisabeth Odile Pescaire, veuve de Pierre Jean Laborie, marchand cartier – catholiques
1789 v Louis Carey, marchand cartier, et (1777), Elisabeth Odile Pescaire, veuve de Pierre Jean Laborie et de Jean Claude Jeantet, marchands cartiers – catholiques
1809 v Jean Baptiste Bonne, graveur, et (1805) Marguerite Madeleine Vest
1832 v Jean Michel Rogissé, arquebusier, et (1813) Sara Griesbach
1841 h Frédéric Théodore Rogissé, arquebusier, et (1841) Marie Elisabeth Sigwalt (contrat résolu)
1853 v Jean Jacques Taubert, baquetier, et (1821) Marie Madeleine Kaumann
1874 v Louis Œrtel, employé, et (1852) Marie Stehlé
1879 v Joseph Schott, marchand, et (1869) Marie Théodore Rey
1884 adj Jacques Nuss, marchand épicier, et (1872) Sophie Madeleine Caroline Rhein puis (1885) Henriette Eugénie Billo
1909* v Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1736, 1250 livres en 1758, 1500 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) IV 373, Jean Claude Gentet
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Carré, 3 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 718, Rogissé, Sara, veuve – maison, sol – 0,62 are / Rogissé Frédéric Théodore

Locations

1621, Balthasar Bischoff, assesseur des Quinze
1621, Tobie Karchmeyer, docteur en droit
1698, Intéressés aux Domaines d’Alsace, pour lesquels le fermier Mallard
1726, Gaspard Sautier, sellier
1814, Georges Werner, tailleur d’habits, et Frédérique Elisabeth Roth
1820, Joseph François Louis Tisserant, praticien, et (1816) Josephine Elisabeth Wurm
1878, Moch, aubergiste

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 162-v
Le marchand orfèvre Jean Gerber règle 7 sols 4 deniers pour sa maison place des Cordeliers, à savoir un encorbellement (24 pieds de long, saillie de 3 pieds à une extrémité et 4 pieds 3 pouces à l’autre) et une porte de cave inclinée (6 pieds de large, saillie de 3 pieds ½).

(Uff dem Barfüeßer Platz am Eck deß feürgaëßlins hinder der Kürßner Stuben der grossen Stadelgassen Zugemessen)
Hanß Gerber der Sÿlber Krämer hatt oben ein Vsstoß xxiiij schu lang, Vndt ane dem einen Ende iij schu, vnd ane dem Andern Ende iiij schu iij Zoll herauß, Ein Ligend Kellerthüer vj schu breÿt vnd iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, vij ß iiij d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 678
Loyer dû par Hyacinthe La Valette d’après l’autorisation ci-dessous. Les portes ouvertes en 1711 sont murées en 1724

Hiacynthe La Vallette der frantzösische Traitteur, Soll von Zwoen thüren, welche Er in einer auf dem barfüßerplatz gelegen und dem Stifft zur Rothen Kirchen gehörigen behaußung dadurch Er in das von Mad. de Combe erkaufft nebens hauß kommen Könte, durchbrechen laßen, nemlichen die eine auß der Küchen in die Stub und die andere in das höfflein, jede 6 ½ schuh hoch und 3. schuh. 3 Zoll breit, l. Prot: de 1711. fol: 152. und der Herrn XV. Erkt. auf Urbani A° 1712. I.mo, 2 lb
(Quittungen 1712-1724)
seind zugemaurt

Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Hyacinthe La Valette demande l’autorisation d’ouvrir deux portes entre la maison qu’il prend à bail de la fondation de l’Eglise Rouge et celle qu’il a achetée de la dame Decombe. Les préposés renvoient l’affaire aux Quinze.

(f° 151-v) Sambstags den 16. Maÿ 1711. – Hiacynthe La Valette pt° eines durchbruchs.
Eod. Die hora 10.ma matut: in præsentia der Oberern Bawherren der herrn dreÿ und Herrn Secret: Friden, augenschein eingenommen in Hiacynthe La Valette, des frantzösischen Traitteurs auff dem Barfüeßer platz am Pfahlgäßlein gelegen, dem Stifft Zur Rothen Kirchen gehörigen Eck behausung, darinnen Er in das nebens Hauß Welches Er von Madame de Combe erkaufft Zween durchbrüch, den einen auß der Küchen in die Stub und den andern in das höfflein, und Zwar jeden 6 ½ schuhe hoch und 3. schuhe und 3. Zoll breit mahen zu laßen gesinnet ist, und umb deren erlaubnus angesucht hat. Erk. Soll den Herren XV.en referirt werden.

1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Même demande soumise aux Quinze. Les portes (6 pieds ½ de haut, 3 pieds 3 pouces de large) se trouvent dans le bâtiment accessoire, l’une au rez-de-chaussée dans la cuisine à gauche de l’entrée, l’autre dans la cour. L’autorisation lui est accordée moyennant paiement d’une livre par an, à condition de produire le consentement de l’Eglise Rouge et de remettre les lieux en état lors de son départ.

(f° 134) Freÿtags den 22.ten May – Hiacinthe Lavalette pt° Durchbruchs
Obere Bawheren Laßen per Hn Friden proponiren es habe Hiacinthe Lavalette der Würth beÿ Ihnen umb einen augenschein in seiner Wohnbehausung auff dem Baarfüßerplatz einzunehmen, ansuchung gethan, vndt alß man sich dahin verfügt, habe man Vernommen, daß Er Zweÿ thüren, in das Nebenshauß Zu machen willens seÿe, als eines unten in der Küche auff der Lincken seithen des eingangs, das andere aber hinden in dem Höffel auch Lincker seiths, umb mehrere bequemlichkeit Zu haben, undt umb desto beßer Zu dem bronnen Zu kommen, vndt auf eingenommenen Augenschein gefunden, daß es wohl thunlich seÿe, vndt die thüren in der Höhe 6 ½ schuh, in der breite aber 3 schuh 3 Zoll außtragen werden, da man dan davon gehalten, daß wann es Mghherren beliebig, Ihme in seinem begehren willfahrt werden könte, iedoch mit dem anhang daß Er Zuvorderist von den Herren Pflegeren des Stiffts Zur Rothen Kirchen, deme jene Wohnbehausung Zugehörig, einen schein, daß Sie mit solchem durchbruch Zu friden, einliefferen vndt dann dem Pfthurn jährl. vor ieden durchbruch 1 lb d bezahlen, auch diße Vergönstigung nur so lang, als Er in bemeltem, der Rothenkirch od. ietzo dem Spitthal Zugehörigem hauß verbleiben wird wehren, wann Er aber künfftig daraus Ziehen werde, Er sothane durchbrüch auff seinen cösten wid. Zumachen Zulaßen schuldig vndt verbunden seÿn solle. Erk. Bedacht gefolgt.
NB Vid. die expredition dißer Erkantnuß im protocoll de aô 1729.

Hyacinthe La Valette s’engage à refermer les ouvertures

1711 (19.7.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Declaration 19 juillet 1711 – Est Comparu (…) Hyacinte La valette traiteur en lad° ville demeurant sur la place d’arme de lad° ville, dans une maison dependante de la Rothe Kirch, Lequel a Declaré que par une grace specialle Messieurs du Magistrat auroient bien voulu luy permettre de faire faire deux ouvertures dans le Mur qui Separe lad° maison dependante de la Rothe Kirch où demeure led. Comparant de celle d’attenant qu’il a acquise depuis environ Deux mois Madame de Decombes pour faire et mettre deux portes auxd° ouvertures pour Communiquer d’une desd. deux maisons à l’autre, et Comme cette permission ne luy est donnée que par une grace Specialle comme jl vient d’estre dit Il promet et s’oblige de faire boucher lesd. deux ouvertures et remettre les choses au mesme Estat qu’elles estoient auparavant Toutesfois et quantes qu’il plaira à messieurs dud. magistrat pour raison dequoy il est obligé ainsi qu’il s’oblige de payer par chacun an quatre livres pour chaque ouverture qui est huit livres pour les deux tant qu’elles subsisteront

1744, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Le perruquier Pierre Deneux déclare avoir l’intention d’aménager des boutiques dans ses trois arcades et de déplacer la porte de cave de la façade dans la cour. Il demande de conserver le droit de rouvrir la porte de cave en façade. Les préposés le lui accordent à condition que la porte ne s’ouvre plus à l’horizontale mais à la verticale et à condition de ne pas toucher à l’encorbellement.

(f° 63) Eodem die 26. Januarÿ 1745. – Pierre Deneux
Augenschein eingenommen an H. Pierre Deneux des Perruckenmachers Hauß auf dem Baarfüßer Platz neben dem am Pfahlgäßel gelegenen Würths Haus Zum Tiger, welcher Mghh. angezeigt, daß er fornen gegen dem Platz, unten auf dem Boden, dreÿ Bögen Zu Läden zumachen, und die auf das allmendt gehende Liegende Kellerthür hinwegzuthun, und Hingegen eine Andere in sein Höffel Zumachen willens, bittet derowegen solches Zu Vorbehaltung seines Rechtens, die thür allenfalls wieder in den Vorigen Platz Zuverlegen. Erkant, wird jhme Anderst nicht Willfahrt, als daß die thür wann er selbige mit der Zeit wieder in den Vorigen Platz machen wolte, nicht mehr Liegend sondern aufrecht in die Maur gemacht, und an dem Überhang nichts touchirt werde.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le cartier Louis Carré est autorisé à faire une porte dans sa boutique au rez-de-chaussée

(f° 301) Dienstags den 17. Junii 1783. – Louis Carré Kartenmacher
Mr Müller, der Maurer, nôe Louis Carré des Kartenmachers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung auf dem Place d’Armes gelegen au Rez de chaussée eine thür in den Laden machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1692, rapport de visite
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, chambre, cuisine, vestibule, plus haut trois chambres et vestibule, sous les combles quatre chambres séparées par des cloisons en lattes, au rez-de-chaussée un petit poêle, petite cuisine, petite cour et cave voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2200 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, avec une petite cour et un puits, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins
  • 1787 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux boutiques, trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, avec une petite cour et un puits, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 19 / 20
Bonn
Rez de chaussée en maçonnerie et 4 étages en bois neufs
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 204 case 2

Taubert Jacques

N 718, maison, sol, place d’armes 10
Contenance : 0,62
Revenu total : 234,32 (234 et 0,32)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1051 case 2

Taubert Jacques
1867 Knoerr Louis à Benfeld et Beringer Charles à Strasbourg
1876 Oertel Ludwig, Beamter
1881 Schott Joseph, Kaufmann
1885 Nuss Jakob, Spezereihändler
1908 (12) Straßburg die Gemeinde

N 718, maison, sol, Place Kleber 10
Contenance : 0,62
Revenu total : 234,32 (234 et 0,32)
Folio de provenance : (204)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 32 folio 385 case 4
Case rayée, report à la case 3 (9, place Kleber)

Parcelle, section 60 n° 14 (265/18) – autrefois N 718
Canton : Kleberplatz Hs N° 10
Désignation : Hf, Whs e. T.
Contenance : 1,06
Revenu : 5,20 – Valeur : 2600 – 3000
Remarques : 1913 ab F 3 – 1912 Abbruch

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes, p. 158

10
Prop. – Carey, Louis, Cartier – Echasses
Loc. – Klopffer, Laurent, horloger – Marechaux
Loc. – Labori, Frere & Sœur, sans fortune

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 79)

(Haus Nr.) 10
Bureau Nies, Kohlenhdlg. Fuhrunternehmer. 0
Offner, Bürgerm. Beamt. 1
Theis, Kaufmann. 2
Kulpe, Mitglied des städt. Orchesters. 3
Schwartz, Schriftsetzer. 4


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du marchand orfèvre Jean Gerber dans le Livre des communaux (1587). Elle revient à sa fille Elisabeth qui épouse en 1569 l’orfèvre Paul Zwirlé (Zwirler)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 56)
1569. II Dominica Epiphanie. Paulus Zwirle Goltschmidt vnd Elisabeth Hans Gerbers des Silberkremers dochter. Eingesegnet am Montag 24. Januarÿ hora 9. Außgang vff dem Barfüsserplatz (i 60)

L’orfèvre Paul Zwirler et sa femme Elisabeth fille du marchand orfèvre Jean Gerber hypothèquent la maison au profit de Samson Kieffer, chanoine à Saint-Pierre-le-Jeune

1598 (xxviij tag Julÿ), Chancellerie, vol. 315 (Registranda Meyger) f° 206-v
(P. fol: 169.) Erschienen H Paulus Zwirrler Goldtschmÿtt burger Zu St. vnd Elizabeth Gerberin, Wÿland Hannß Gerbers des Silberkremers selig. dochter Mit beÿstand, gutten Wüßen, Willen vnd gehell Jacob Frieß des Kremers Jr Elizabethen Vetters, Haben sich unuer. für sich & verschrib.
Gegen Herrn Samson Küffer Canonico d. Stifft Zum Jung. S Peter Zu St. So zugeg., demselbig. vnd seinen Erben, Zuzinsen ij lb x ß d gelts ablosig mit 50 Pfund Pfenning St.
Von, vff vnd abe, hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderhauß, Mit allen Iren gebeuwen & gemeg. Inn er St. St. Am Barfüsser Platz Nidwendig Am Pfal gäßlin, Einsit nebent Mathys Hollweck dem Kirschner, Vnd andersit nebent dem Bierhauß, Zum Falcken genant, Lamprecht Pfauwen Zuständig, hinden vff ein hauß, vnser Lieben fr. werck alhie Zustendig, Sunst freÿ ledig vnd eÿg. & zubezalen vnuer: für sich & Alle Jahr vff Jacobi Apli. vnd Anno 99. dem Ersten Zinß

Paul Zwirler et Elisabeth Gerber hypothèquent la maison au profit de Barbe, veuve du tailleur Pierre Brenner et mère du commissaire priseur Michel Brenner

1600 (18. Augusti), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 240
(Inchoat. fo: 271.) Erschienen Paulus Zwürler, Goldschmidt vnnd Elisabeth Gerberin sein eheliche haußfraw
Haben Inn gegensein Michel Brenners Khoufflers Inn nammen Barbaren Wÿland Peter Brenners deß Schnÿdt. burgers Zu Haydenen Im Württenberger landt seligen Wittwe seiner lieben Muter – schuldig sigen 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll Hauß Hoffstatt Hoff vnd hinderhuß, mit allen and. Iren gebeüwen & gelegen Inn d. St. Straßburg vff dem Barfüeßer blatz einseit neben Lamprecht Pfohen Biersiedern, andersit Matthÿß Böhmen Kürßnern, stoßend hinden vff (-) Daruon gondt 2 pfund 10 schilling pfenning gelts ablößig mit 50 pfund pfenning herrn Sambson Khüeffern Stifftherrn Zum Jungen Sanct Peter, sunst ledig eÿgen

Elisabeth Gerber veuve de Paul Zwirler, assistée de ses fils orfèvres Jean Zwirler et David Zwirler et de son gendre pelletier Conrad Mentzer vend la maison à son gendre armurier Antoine Stich. La venderesse se réserve un poêle et une chambre ou à défaut une rente de trois livres par an.

1604 (xxj tag Martÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 128
(P. fol. 125.) Erschienen Elizabeth Gerberin, weÿland Paulus Zwirlers des Goldtschmÿdts s. witwe mit beÿstand & Hans Franckenberg.s des goldtschmÿdts burg. Zu Straßburg, Ires geschwornenn Curatoris vnd vogts, wie auch hannß Zwirler, David Zwirler, bede goldtschmÿdt, Irer Söhne, vnd Cunradt Mentzer Kürßners des dochtermans (zu khauffen geben)
Anthonig Stich dem Blatner, burg. Zu Straßburg Irem dochterman
Hauß, hoffestatt, höfflin, hinder hauß, vnd Stall mit Allen Iren gebeüwen & geleg. Inn der Statt Straßburg, am Baarfüßer Platz einseit nebent Lambrecht Pfawen dem biersied. Andersit nebent Mathÿß Helbeck dem Kirschner, stoßend hind. vff vorgemelten Lamprecht Pfowen, Dauon gondt ij lb x ß d gelts Ablößig mit L lb d Michell Brenner dem Khöüffler burg. Zu Straßburg vff Bartholomei, Item H Sambson Küeffer dem Canonico der Stifft Zum Jung. S Peter ij lb x ß gelts vff Jacobi Ablösig mit L lb d, Item Zweÿ pfund 10 schilling pfenning gelts, Ablösig mit L lb vff Johannis Bapte. fallend, hanß Stich dem plattners bemelts Khöuffers vatter, Vnd seindt noch hafft vnd vnd.pfandt für ein schuld j C lb d obgedachtem Köuffer Zuvor Vnd alles Recht & Also das & Vnd Ist disser Khauff mit nachuolgend. Conditionen Zugang. vber hieuor gemelter beschwerd. so d. Kheüffer vber sich nimpt. vnd bescheh. für vnd vmb 450 pfund pfenning Straßburg.
Dabeÿ Insonderheit Abgeredt, Und hatt Ihro die Verkhöufferin Inn disser Jetzuerkhaufften Behausung vorbehalt. Ein Stub vnd khammer, dieselbig nach Ihrer gelegenheit zu bewohnen, doch mit der fernerer Bescheÿdenheit wofer d[ie] verkhöufferin beÿ Ime dem Kheüffer nit wolte pleiben, oder er der khoüffer dieselbig nit lenger wolte beÿ sich behaltten, das ernanter Khoüffer Ihro der verkhoüfferin für ein* Andern hauß zinß 3 pfund Jährlich. Zubessern schuldig sein solle
Hiebeÿ vnd mit seind auch gewesen H Johann Carolus Pfarrer Zu sanct Wilhelm, Vnd hanß Stich d. Elter Plattner

Antoine Stich cède à son voisin Lambert Pfau une petite maison derrière la sienne dans laquelle se trouvent des latrines dont les vendeurs se réservent la jouissance. L’acquéreur a l’intention de remplacer cette petite maison et son bâtiment arrière par un nouveau bâtiment qui ne devra pas obscurcir la propriété des vendeurs et dont les fenêtres de six pieds de haut seront vitrées et grillagées

1605 (x tag Augusti), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 304
(P. fol. 96.) Erschienen Anthonig Stich der plattner burger Zu Straßburg vnd Maria Zwirlerin sein eheliche haußfrauw Mit beÿstand vnd bewilligung Irer Schweÿg. vnd Mutter vnd deren vogt, haben (verkaufft)
Lamprecht Pfauwen dem Biersieder burgern Zu Straßburg, vnd Susanna Nÿsin seiner ehelich. haußwürthin, So bede Zugeg.
Ein Heüsslin sampt der hoffestatt Auch Allen begriffen Zugehörd. geleg. hinder Ihr der Verkäuffern Behausung Inn d. St. Straßburg Am Barfüsser platz vornen her vff Ihr d. verkäuffer höfflin vnd vord. behausung, hind. vff die Kheüffer selbst, einseit neben Mathÿß Helbeck dem Kirschner, Andersit Auch neben den Khoüffern, Für freÿ ledig vnd eÿg. Vnder welchem Jetz uerkhaufften heüßlin ein profeÿ, so sie die verkheüffere Inn Vorbehalttenn thun, Vnd Alles & Also d & und Ist disser Khauff Zugang. vnd Bescheh. für vnd vmb 162 pfund vnd 10 schilling Straßburger, So bar bezahlt,
Vnd Ist Aber Inn dissem Verkhauff sond.lich Abgeredt, Nach sie die khöuffere Vorhabens disses Jetz erkhaufft heüßlin Zu gleich seiner hind. behausung von neüwen vffzuführen vnd Zubawen, das ernante khoüffere nit höher vff fahren sollen, Als Ihre hind. behausung Am bierhauß Jetzundt Ist, Vnd Alsso Zu ewig. Zeiten dasselbig. Jetzerkhaufft heüßlin Also lassen, damit Inen den Verkhöuffern Khein mehrer tag od. liecht dar durch entzogen und genommen werde, ferner die fenster so die Kheüffere Inn gebell, geg. Ihr d. verkhaüfferen höfflin, machen werden sollen stech fenster sein Sechs schuo Hoch Vonn dem gebälck, welche stech fenster verglaßt vnd vergettern Jeder Zeit erhaltt. werd. müß. deßgleich. so sollen Auch ermelte verköuffere hin widerumb obgehörte stechfenster Inn einen od. den Andern weg Zu verbauwen nit fug und macht haben, verzigt
Hiebeÿ seint gewesen H Jacob Kreÿß Nots. hannß Stich platner, h. hannß Franckenbg. alß vogt Elizabeth Gerberin, hannß Zwirler, Ouch Elizabeth Gerberin selbß, Martin Voltz d. Zimmermann burger Zu Straßburg

Antoine Stich le jeune hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Barthelémy Birtsch

1616 (viij. februarÿ), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 67
(Inchoat. in Prot. fol. 65.) Erschienen Anthonius Stich d. Jüng burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. Barthell Birtsch. des goltschmÿdts burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 50 pfund pfenning
Zum vnd.pfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St: St: vff dem parfüsserplatz einseit n. Matheuss Böhem dem Kürschner, and.seit und Lamprecht Pfawen erb. hind. vff bemelts Pfauwen erb. stoßend, welche behausung zuuor noch verhafftet Ist vmn L lb d
(vide in Reg. 1612. fol: 183)
[in margine :] Erschienen H. hanß Wilhelm Bürtsch für sich selbsten h Israel Rüel d. goldtarbeiter vnd herr Abraham Hammel d. handelßmann, beede ale Eheuögt Mariæ vnd Catharinæ der Bürtschen haben in gegensein Stephan Stichen deß Notÿ alß vogts Anthoni Stichen seel. 4. Kindern (…) Act. den 24. Januarÿ Anno 1631.

Antoine Stich hypothèque la maison au profit de Jean Kelterer

1618 (ut spâ [xxx. Aprilis]), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 204
(Inchoat. in Prot. fol. 144.) Erschienen Anthoni Stich der plattner burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Kelterers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 25 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St. St. vff dem parfüsserplatz einseit neben Mathÿß Böm dem Kirschner, And. seit Lamprecht Pfauwen seligen erben hinden vffs Pfalgässell

Antoine Stich hypothèque la maison au profit de Daniel Dürninger, pasteur à Sand près de Willstätt

1619 (ut spâ [xiiij. Maÿ]), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 280
(Inchoat. in Prot. fol. 176.) Erschienen Anthoni Stich der plattner burger Zu Straßburg
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrwürdigen vnd Wolgelehrten herrn M. Daniel Dürninger pfarrers Zu Sandt beÿ Wildstett – schuldig sige 50 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg vff dem parfüsser platz, einseit neben dem Bierhauß Zum Pfauwen, anderseit neben Mathÿß Hellbeck, hinden vff gemelt Bierhauß stoßend

Antoine Stich loue la maison à Salomé, veuve de Balthasar Bischoff, assesseur des Quinze. Le bail est résilié quelques mois plus tard au profit du docteur en droit Tobie Karchmeyer

1621 (15. 7.br.), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 69
Lÿhenung Frawen Salome Balthasar Bischoff sel: wittwen vber ein Behausung alhie
Erschienen Anthonius Stich der Plattner burg. alhie
vnd hatt in gegenwertigkeyt Hn Balthasar Bischoffs handelßmanns vnd burg. alhie In Namen frawen Salomeæ weÿland H. Balthasar Bischoffs des alten Fünff Zehners selig. hind.lassener wittwen seiner muter
bekant das er d.selben ein Behausung alhie auff dem Bahrfusser Platz einseyt neben dem Bierhaus Zum Falcken and.seyt neben Mathys Behm selig. Erben, derselben zweÿ Jar von weÿhenachten nechst kunfftig nach einander volgend Zubewohnen vnd Zugeprauch. nach Ort gewonheit vnd notdurft für vnd vmb einen Jehrlichen Zinß nemlich 45 guld.
[In margine :] Erschienen seind Jetzgemelte Parteyen vnd haben bekandt das sie auß gewißen ursach diser Contract vnd lehenung cassirt vnd ernanter Anthonius Stich der verleyher hingegen gedachte sein behausung ausserhalb des Gadenbod. werckstatt den hochgelehrten H Tobiæ Karchmeyern der Rechten doctor ein viertheyl Jar das ist von dato biß auff Mariæ Verkundung für vnd vmb 5. lb 17 ß 6 d welcher (…) den 26.sten Xbis Ao 1621.

Antoine Stich et Marie Zwirler hypothèquent la maison au profit du notaire Georges Schwartz.

1621 (xxiiij Xbris), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 667-v
(Inchoat. in Prot. fol. 489.) Erschienen herr Anthoni Stich biersieder burger Zu Straßburg vnd Maria Zwirlerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit herrn Geörg Schwartzen Notarÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 150 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg vff dem parfüsser platz einseit neben Ihro der Bekhnenner bierhauß, anderseit neben Mathÿß Böhm dem Kirschner hinden vff gemelt bierhauß stoßend

Antoine Stich et Marie Zwirler hypothèquent la maison au profit de Henri Vagius

1622 (v. Januarÿ), Chancellerie, vol. 446 f° 4
(Inchoat. in Prot. fol. 7.) Erschienen Antoni Stich d. plattner burg. Zu Straßburg vnd Maria Zwierlerin sein eheliche haußfrau
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h Heinrich Vagÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 100 pfundt
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffstatt, höfflin mit Allen Ihren geb. & geg. Inn d. St: St: vff dem parfuser platz einseit neb. der Bekhenner selbst. And.seit neb. Mathÿß Behren hind. vff die Bekhenner selbsten, Welche behausung Zuuor verhafftet Ist vmb j. C. lb Elisabeth Gerberin d. Bekhennerin schwÿg. Weÿth sind sie verhafftet vmb j C L lb H Georg Schwartz d. Notario
[in margine :] Erschienen herr M. Johannes Georgius Schüring Diaconus zu S. Wilhelm alß vogt weÿl. H Heinrich Vagÿ s. instituirter Erbin Anna Botzin, hatt in gegensein H Steffan Stichen Notÿ alß Vogts des Debitoris s: Kindern (…) Act. den 29. Aug. 1629.

Marie Zwirler, veuve d’Antoine Stich, hypothèque la maison au profit de l’armurier Laurent Fœrtner qui remet en 1627 une quittance à Martin Treutel

1625 (24. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 498
(Inchoat. in Prot. fol. 412) Erschienen Maria Zwÿrlerin weÿ: Anthoni Stichen deß platners vnd biersieders s. wittib, mit beÿstand hanß Waltz. deß Weißbecken ihres Vogts vnd H. Steffan Stich Nots. Alß Vogt sein Anthoni Stichen see: nachgelaßener Vier Kindern, Namens Maria, Anthoni, Elisabetha vnd hannß Jacob
bekannte in gegensein Lorentz Förtners deß Platners vnd Burgers alhie – schuldig seÿen 200 Pfund
[in margine :] Erschienen obgent. (Lorentz) Förster hatt in gegensein H Martin Treütels deß schulschaffners alhie, bekandt, d. er von demselben, alß ietzigem eÿgenthumbs herren der behausung vfm Parfüeßer blatz neben dem Pergfalcken Inmaßen er H Treütel beÿ solchem in A° 627. den 11. diß v.schrieben Kauff An ihne Förster v.wisen word. empfangen habe (…) den 31. Decembris 1627.

Marie Zwirler, veuve d’Antoine Stich, hypothèque la maison au profit de Marguerite Barthus, veuve de Frédéric Blanckenburger

1626 (ut spâ. [11. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 355-v
Erschienen Maria Zwirrlerin, wÿland Anthoni Stich. selig. Witwe, mit beÿstand hannß Waltzen des Weÿßbeck. vnd h Steffan Stich. Notarÿ Ihrer vnd Ihrer Khind. geschwornen vögt.
hatt in gegensein Margreten Barthußin weÿ h. M. Friderich Blanckenburgers selig. witwen, mit beÿstand d h. Wilhelm härle goldtschmÿdts burgers Zu Straßburg Ihres Vogts – schuldig seÿen 100 pfundt
deßen zu mehr & vnderpfand hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit All. Ihr. geb. & geg. Inn d. St. St. Am parfusserplatz einseit n. Mathÿß helbeck kirschner, And.seit n. d. Bierhauß Zum Bergkfalck. hind. Auch vff daselbig. Bierhauß stoßend, Welche Behaußung zuuor noch verhafftet vmb j C lb hn Heinrich Vagio
(vide Cessionem de 12. Junÿ a° 1642.)

Marie Zwirler, veuve d’Antoine Stich, remariée avec Martin Ultzheimer, et ses enfants vendent la maison à Martin Treutelius, receveur de l’Université, et à sa femme Catherine Schaumann

1627 (xj. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 586-v
(P. fol. 174) Erschienen weÿland Anthoni Stichen gewesenen Platners auch Biersieders see. Zum Falcken alhie nachgelaßene wittib Maria Zwÿrlerin mit beÿstand ihres ietzigen Ehevogts Martin Oltzheimers, wie auch hanß Zwÿrlens deß goldtschmidts Ihres Bruders vnd Conrad Mentzers deß Kürschners ihres schwagers, Alß nechster v.wanthen hierzu insonderheit erbeten, So dann sein Stichen see. Kinder, deren Ehe: vnd vögt mit namen herr Steffan Stich der Nots. Alß vogt Anthoni, Elisabethen vnd hannß Jacoben aller dreÿen geschwisterd Wie auch Maria Stichin ihr der Vogts Kindern schwester mit beÿstand ihres Ehevogts Damian Jungen, vnd dann hannß Stichen deß blatners burgers alhie, vorgemelter vier geschwisterd. Großvaters (verkaufft)
herren Martin Treütelio ietzig. Schulschaffner Auch Burgern Zu St. und Catharina Schawmännin seiner Ehelich. haußfr.
hauß hoffstat, vnd höfflin mit allen andern & gelegen in der St. St. vffm Parfüeßer blatz, einseit neben dem Bierhauß Zum Pergfalcken, so den Verkeüffern nicht ins gemein Zustendig, anderseit neben Mathiß hellbecken gnt. Böhem dem Kürschner, hinden auch vf die Verkäuffere selbsten, stoßend sonst gantz freÿ, ledig, eÿgen, Vnd ist diser Kauff geschehen für und umb 925 Pfund

Martin Treuttel hypothèque quelques jours plua tard la maison au profit de la fille du prédicateur Nicolas Lusenius

1627 (31. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 607
Erschienen h. Martin Dreüttell schulschaffner burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Wilhelm Pauli hertmann schreÿbers h. Joh: Valentin Storck. Als vogt Mariæ weÿlandt h. M. Nicolai Lüsenÿ freÿ p.digers Im Münster selig döchterins – schuldig seÿe ij C lb
Vnderpfand (…) Mehr hauß, hoffstatt, höfflin geleg. Inn d. St. St. vff dem parfüsser platz einseit n. dem Bierhauß Zum Falck. anderseit Mathÿß Helbeck d. kürschner hinden vff Anthoni Stich selig. erb. Welche behaußung Zuuor noch Verhafftet vmb 1 C. lb Henrich Vagio, Mehr vmb j. C. lb d weiland Basilÿ Petrj selig. Witwe, Vnd dann vmb j. C. lb d Lorentz Füeßer

Originaire d’Ebersmünster, le receveur Martin Treutelius épouse en 1607 Catherine, fille du secrétaire Laurent Schaumann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 242 n° 678)
1607. Martin Tritelius von Eberßheimmünster, d. Schaffner vndt Catharina Laurentii Schauwmann des schrÿbers am Stattgericht tocht. Eingesegn. 4. Augusti (i 253)

Martin Treutelius devient bourgeois par sa femme deux ans après son mariage
1608, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 899
Martinus Dreütelius der Schaffner von Ebersheim Münster Empfahet d. Burgrecht Von Catharina Herrn Lorentz Schaumans deß Stattgerichts schreibers tochter, will Zum Spÿgel Zünfftig sein Actum den 30 Junÿ Aô 1609.

Mentions de Martin Treutelius dans les registres du Magistrat
1619 XV (2 R 47) Martin Treütel. 37. alß Schaffner vnd Vogt Jr. Wolff Bernhard von Botzheims (…)
1628 XV (2 R 56) Martin Treütel. 62. (Schulschaffner)
1631 XV (2 R 57) Martin Treütel Schulschaffner. 216.
1632 XV (2 R 58) Martin Treütell. 41. 144. 199. 210. 224. 242. 248. (Schulschaffner)

Martin Treutelius vend des capitaux à Georges Boch en 1618. Il hypothèque sa maison en garantie en 1629

1618 (2. Januarÿ), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 2-v
(Inchoat. in Prot. fol. 6.) Erschienen h. Martin Treüttelius burger Zu Straßburg
hatt für sich & mit nachuolgend. Widerlosung Verkaufft
herrn Geörg Bochenn burgern Zu Straßburg
Als 100 pfund pfenning hauptgutt, so herrn Meÿster Vnd Rath der Statt Straßburg Jahrs vff 3.ten Novembris mit 1 lb 10 ß Zugeben pflichtig nach Inhalt Vrkund mit Pfenning thurn Insigell de dato 3. Novembris Anno 1613.
Mehr 124 pfundt so Alle Jahr vff Michaelis mit vij lb iiij ß d gelts Zuuerzinsen Von d. Statt pfenning thurn pflichtig, vermög Vrkundt mit der Statt Pfenningthurn Pitschäfft Verwahrt de dato 1. Septembris 1608. – um 240 pfund
[in margine :] Erschienen obgenante bede parten (…) darfür und. pfandt sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen & alhie vffm Parfüßer platz neben dem Bierhauß Zum Bergfalcken ein vnd 2. seit neben Mathiß helbecken, hind. vff besagt. Bierhauß stoßend, so Zuuor verhafftet vmb 100. lb s Heinrich Vagÿ s. Erben, So dann vmb 100. lb d H. Friderich Planckenburgers professoris hebraicæ linguæ s: wittib – den 8. 9.bris 1629.

Le receveur Martin Treutel est emprisonné pour n’avoir pas rendu les comptes de l’Université malgré plusieurs injonctions. Le docteur Leitersperger le 16 février 1633 estime qu’il faut fournir à l’inculpé les documents nécessaires pour établir les comptes. Le docteur Schmidt est du même avis et ajoute que les geôliers doivent seulement permettre aux députés de voir le prévenu. Le docteur Becht déclare qu’il faut prendre des dispositions pour faire rentrer les revenus. Knafelius, l’avocat du prévenu, demande le 18 février que Martin Treutel soit libéré pour pouvoir dresser les comptes. Le secrétaire rapporte le 20 février que les Quinze ont assigné Martin Treutel à résidence dans la recette de l’Univeristé sous la surveillance de deux gardes.
Les administrateurs de l’université rapportent le 20 janvier 1634 que le receveur a dressé les comptes qui ont été examinés. Ils ont demandé en vain plusieurs documents justificatifs. L’assemblée enjoint Martin Treutel de fournir les documents dans les trois jours sous peine d’emprisonnement. Le docteur Knafelius présente le 2 janvier 1636 la cession de biens en paiement de 1720 livres, présentée le 24 décembre précédent au Sénat, pour que les Conseillers et les Vingt-et-Un la ratifient.

1633, Conseillers et XXI (1 R 113)
Martin Treüttels deß Schulschaffners hafftung. 34. 35. 37.
(f° 34) Sambstag d. 16.ten Februarÿ – Martin Treüttels deß Schulschaffners hafftung
H. Ju* referirt, d. bedacht, d. Hn XV. weg: Martin Treüttels, deß Schulschaffners, d. Sie nemblich davor gehalten, es were gemeldter Treüttel Vierjährig. Rechnung., weder durch gütlich Zusprechen, noch durch ernstliche warnungen, decreta vnd betrohung. d. thurnstraff vnd verlust seines diensts in so vielen angesetzten terminen Zu bring. gewesen, sondn. bißdah. ungehorsamb erschienen, Zur hafft Zu Ziehen vnd in seinem stüblein so lang Zu enthalt. sein, biß er seine rechnung. werde gefertigt hab. Stellens jedoch Zu Mgh. gutachten vnd belieb.
H Dr Leÿtersperger, Wie übel dießer schaffner bißher haußgehalten, hab. Mhn auch gar Von d. Cantzel hören müßen, vnd rede d. Werck an sich selbsten, in dem sich ein so große außstand beÿ d. Schul p.sonen v. so viel extantzen beim Corpore befind. Weil dan dießer Schaffner alle güthe errinnerung warnung., comminationes vnd decreta in wind geschlag. vnd sich dageg. dem wein ergeben, So halte er darfür, d. modus, Welch. die Hn XV. an hand gegeben, seÿe nit allein reifflich vnd wohl bedacht, sond.n auch auß angehört. ursach. mehr als wohl Verantwortlich, damit er Von Keller vnd vaß gebracht, Vnd ihme übers ordinari in d. hafft, biß er die schuldigkeit Zu Mh genüeg. geleist, weiter nichts gevolgt were Seÿe gleichförmig. modo hiebevor, auch geg. andern gebraucht word. doch müße man dem schreiber einen freÿen zugang in die custodi gunnen: dem schaffner, Was er Zu fertigung d. Rechnung Von nöth. hab. werden Zukommen laßen, alles vorraths sich bemächtig. die brieff: [f° 34-v] liche documenta Versecretiren, die fraw mit ihrem haußgesind in ihr aigene wohnung, d.en eine ohne d. ledig stehet, weisen vnd also die schaffneÿ raumen.
H Dr. Schmidt, es seÿe an dem Schaffner nit allein ein contumacia, sondn auch ein malitia, die nit nur privatos, sondn. auch d. publicum betreffe vnd billig nit solle ungestrafft verbleib. wiewohl er besorgen es werde dem Schaffnern die rechnung Zufertig. unmöglich sein. Weilen nun die ord.liche mittel beÿ ihme nichts v.fang. wollen, villeicht taedium carceris ihn Zur beicht treiben, damit man erfahren woran es hebe. halt derwegen dafür, 1. d. er in hafft zu nemen, 2. alles, so Zur Schaffneÿ gehörig, durchzugehen, d. übrige Zu Versecretiren, 3. ein gewise person zu bestellen, die interim in d. schaffneÿ red vnd antwort gebe, 4. die Schaffneÿ Von fremden Vnd gesind Zu lären, 5. ihme d. Wein im thurn nach belieben nit Zu reich. sondn. 6. d. thurnhütern ernstlich Zu injungiren seÿen d. sie ihme über d. deputirte nichts Zu kommen laß.
H. Dr Becht, es hab sich d. schaffner hiebevor mit deß Mortelÿ* vnrichtig. wesen entschuldigt. wollen, aber ohne grund, weilen er ein gewiß corpus habe, darüber er rechnung Zu halt. schuldig. die auffgeschwollene extantzien Werd. schwärlich einzubring. sein, Weilen man jetzo an selb. Sorth. Von gelt entblöß # Er hette Zwar Verdient, d. man ihn mit Waßer vnd brott abspeisen solte, weilen er die schulp.sonen durch darb. vnd hunger leid. laß. jedoch könne ihme d. ordinari gegünt, extraordinarié aber nichts Zugelaß. werd. Man werde nochmahlen auff anderwertliche bestellung d. Schaffneÿ müßen bedacht sein, damit die güther Vnd gefäll empfang. werd. die frücht
# Weilen er auff alles Zusprech. nichts geb. wollen, sondn. Vorsätzlich vngehorsamb gewesen, so müße man auch d. compelle jetzund mit ihm spielen
[f° 35] sollen noch heütt Zutag auffgefast und abgeführt Zinß: vnd gültbrieff ins gewölb getragen Und alles übrige fleißig inventirt werd. Erk. ist der hr. XV. bedenck. mit d. Hn Advocaten erinnerung gevolgt, vnd sollen die H. XV. dieße erkandtnuß, mit Zuziehung eines auß d. h. Scholarchis effectuiren.
In d. umbfrag hatt H. Johann Theürer erinnert, man soll d. schreiber ein extract d. colligend. mach. laß. damit die extantz in d. Zeitt, die d. Schaffner im thurn setzt. mög. eingetrieb. werd.

(f° 35-v) Montags d. 18. Februarÿ – Martin Treüttel
Martin Treüttels Anwald, Dr. Knaffelius, p.ducirt underthge. bitt, umb Vergebung begangenen saumsaals, vnd erlaßung d. hafft, damit er die Schulrechnung, so ihme obligt, Verfertig. möge. Erk. ist die supplication für die H. XV. Zu bedancken gewiesen.

(f° 37) Mittwochs den 20. Februarÿ – Martin Treüttel
H Joachim Frantz, XV. schreiber, Verlist der hn XV. erkandtnuß, auff Martin Treüttels deß Schulschaffners jüngst einkommene supplication, das er nemblich d. hafft auff heutt nächst geschworner urphed, soll erlaß., in der schullschaffneÿ in einem gemach mit 2. wächtern auff seinen costen biß die rechnung v.fertiget, Verwahrt, außer dem Humprecht vnd schreiber Zu ihme niemand eingelaß. all andere Rechnung. so lang eingestelt, ihme über ein imbiß mehr nit dan ein schoppen wein gevolgt, Vnd der schreiber interim in leiblichen aid genommen vnd ihme d. Schulschaffneÿ intraden Zuempfahen, auch wochentlich Zu Verrechnen, anbefohlen werden.

1634 Conseillers et XXI (1 R 116)
Martin Treüttel. 8.
(f° 8-v) Montags den 20.ten Januarÿ – Martin Treüttel Schulschaffner
Die H. Scholarchen Zeig. an, demnach d. Schulschaffner, Martin Treüttel, seine 8. jährige Rechnung. d.en mahl eines Zum stand gebracht, So hab. sie dieselbe an gewise orth ad revidendum gegeb. weilen man aber, Zu justificirung d.selb., etlich document. vnd berichts benöthigt, darzu er, über alles Zusprech. v. gegebene frist, nit zu v.mög., als stellen sie Zu Mh., ob sie ihme dieße beharrliche contumaciam Zu guth halt. vnd nachseh. wollen.
Erk. soll dem Schulschaffner p. H. Wenck. v. Stören, in namen Mh. anbefohlen werd. d. ermanglend. bericht vnd documenten innerhalb 3. tag, beÿ straff deß Thurns d. Hn. Scholarchis einzuliefferen.

1635 Conseillers et XXI (1 R 118)
Martin Treüttel. 203.
(f° 203) Montags den 2. Januarÿ 1636. – Martin Treüttel, H. Scholarchæ
Dr. Knaffel noîe Martin Treüttels, deßelb. haußfr. v. Kind. p.ducirt die beÿ E: E: Rhat d. 24. dec. jüngsthin einkommene cession in solutum seines abgerechnet. Schulrecess, d. sich biß in 1720. lib. 12 ß 6 d belaufft, bitt. sich, in mangel. ander. Zahlungsmittel, beÿ solcher übergab gn. v.bleiben Zulaß. Mr Hn noîe d. Hn Scholarchen, weilen ihnen dieß. vorschlag allein anzunemmen bedenckhlich gefallen, so sollen sie die confirmation Zu MHn. Erk. ist confirmirt.

La veuve de Martin Treutel conserve la garde de la fille de Jean Herbst
1637 Conseillers et XXI (1 R 120)
Martin Treüttels wittib. 6.
(f° 6-v) Martin Treüttels w.
Martin Treüttels w. erhohlt p. B. ihren bericht weg. Hanß Herbst. töchterlins, bitt wie daselbst. Erk. sie soll d. Kind noch länger beÿ sich behalt. v vom St Marx v. d. Carthaus 10 lib.d. für ein Jahr Zur Zubuß

Catherine Schaumann, veuve du receveur Martin Treutel, le notaire Laurent Treutel, l’orfèvre Paul Lausch et Ursule Lausch, veuve du pasteur Jean Sommerecker, cèdent un capital
1646 (5. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 577
Erschienen Catharina Schawmännin, Weÿl. H Martin Treutelß deß Schulschaffners seel. Wittib mit beÿstand H Johann Heinrich Bertsch Statt Gerichts Procuratoris ihres Vogts, Ferners H Laurentius Treutel der Notarius, weiters H Hannß Paul Lausch der Goltschmid, Vnd dann Fr. Ursula Lauschin Weÿl. H M: Johannis Sommereckhers geweßenen Pfarrers Zu Lauffen seel. Wittib, mit beÿstand erstgemelts H Lausch. alß ihres Vogts
haben in gegensein H Johann Jacob Redwitz. deß Notarÿ
6 fl. Straßb. Wehr. iährlich. vff Weÿhenacht. fallend. und mit 150. fl. ermeldter Wehr. Widerlößig. Zinnßes, von und ahne 12 fl. daran die übrige 6 fl. albereit vor längst abgelößt word. seind, so vermög eines lateinisch. pergamentinen Idus Aprilis a° 1537. mit deß Bischoffs hoffs anhangendem Insigel vßgefertigt., und sampt noch siben pergamentinen darzu gehörig Documenten, dem Käuffern, hiebeÿ originaliter eingelüfferten Zinnßbrieffs, anietzo Weÿl. hannß Hammerers deß geweßenen Würthß Zum Rebstockh seel. Erben von, vff, und abe ihrem Würthßhauß Zum Rebstockh genannt und am Parfüßer Platz gelegen Zu raich. schuldig seind – umb 50. lib.

Le receveur de l’Université vend la maison à Marthe Didier, femme du commis des vivres Etienne Decombe. En marge, quittance remise en 1739 au marchand de soieries Jean Christophe Goldbach

1692 (21. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 673
H. Johann David Erhard Lt. und Schaffner der Hohen Schul alhier
Fr. Marc Didier, H. Estienne de combe commis de vivres, so abweßend, ehel. haußfrau mit beÿstand Francois Ducasse sergent Royal a la suitte du conseil souverain d’Alsace, daß Er H. Schaffner Erhard im Nahmen der hohen Schuel und mit consens deroselben wohlverordneten HHn Pfleger und Scholarchen
Eine behaußung hoffstatt, höfflein und bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, weithe, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am Baarfüßerplatz einseit neben dem bierhauß zum Fälckel anderseit neben einer behaußung der rothen Kirch gehörig, hinten auch auff ged. bierhauß stoßend gelegen – umb 1000 pfund
Darbeÿ zu wißen daß dieße Verkauff und Kauff geschehen auff Erlaubnus Hn Räth und XXI. am 29. Sept. verwichenen Monats ertheilt
[in margine :] (…) in gegensein H. Johann Christoph Goldbach, des seidenhändlers allhier die obverpfändter behaußung am 29. Januarÿ 1727. ahne hiesiger ganth erkaufft und sich mit ged. 750. lb beladen hat (quittung), den 27. Juny 1739

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente au manant Etienne Decombe (Estienne de Gompe). La visite des lieux établit que la maison à vendre comprend un poêle au rez-de-chaussée, un vestibule qui donne dans la cour, plusieurs poêles, pièces, cuisines, salle à manger, passages aux étages, bûcher et resserre à grains, un puits dans la cour, une cave pour dix foudres de vin
1692 Conseillers et XXI (1 R 175)
(p. 258) Sambstagß den 27.ten Sept. 1692. – Etienne de Gompe vmb p.mission ein hauß von der hohen Schuhl Zu kauffen
Kun. nôe Estienne de Gompe commis des vivres haußfrauwen, ist willens Eine der hohen Schuhl Zugehörige und auf dem barfüßer platz neben dem Fälckel gelegene behaußung umb 2 m. fl. ane sich erkaufen, bittet umb obrigl. consens und permission. die herren Scholarch. bitten Zugleich wann der verkauff verwilligt werd. solte umb decret. uti *and.
Erkant, werden vorderist deputirte abgeordnet den augenschein einzunehmen die conditiones vor Zuhalten und darüber Zu referiren.
H. xv. Goll, Rath. Hauw.

(p. 258) Montagß den 29.ten Sept. 1692. – Relation dieser behaußung, und überlaßung an de gompe.
H. xv. Goll und Rath. Hauw referiren deren Eingenommenen augenschein des hauses, so die hohe Schuhl an Etienne de gompe verkaufen Wollen, liege neben dem bierhauß Zum Fälckel genannt, habe unten Ein stub, Eingang in das höfflein oben unterschiedene Stuben und Cammern Küchen, speißcammer, vnd gänglein, holtzbühn, und fruchtschütten, im höfflein ein bronnen, und Keller vor 10. fuderwein, der kauf solle geschehen umb 2. m. fl. 500 fl. ang*, 250 fl. auf nechstkünfftig ostern und der Rest a 4 p. Ct° Zuver Zinßen, wolte der instruction sich submittiren
Erkant, der verkauff Zugelaßen, und pt° des decreti auf vorhin geschehenes ansuchen der hrn Scholarch. willfahrt solle in der Contractstub in p.senz der herren deputirt. mit gewonlichen clausulen verschriben werden.

Native de Metz, Marthe (Marc) Didier femme du cabaretier Etienne Decombe, achète le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois. Elle n’apporte pas d’enfant
1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1098
Marc Didier Von Metz, Estienne Decombe des Cabaretiers allhier Ehl. haußfr: erkaufft das burgerrecht vor sich p. 6 Gold fl. 16 ß. so sie bereits auf dem Pfenningth: erlegt, bringt Keine Kinder mit und Wird Zu E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Prom: d 11. Ejusd. 1692.

Marthe (Marc) Didier, femme de l’aubergiste Etienne Decombe, met sa sœur Marie Didier en apprentissage chez la couturière Marie Calipe.
1692 (8.7.), Not. Contz (6 E 41, 27)
Cejourdhuÿ Le 8 Juillet 1692 fut presente Dam.le Marc Didier femme du Sr Etienne de Combe aubergiste icÿ à Strasbourg qui a pour enseigne le grand monarque, La quelle a Reconnu et declaré auoit mis
Chéz Dam.le Marie Calipe à Ce presente Et acceptante
Dam.le Marie Didier sa soeure pour L’apprendre La Cousture Pour femme Et des Enfans en habit pour un an à Commencer d’aujourd’hui (…) pour Le prix Et La somme de six Louis d’or

Marie Didier de Metz épouse en 1693 Vincent de Rougeon, originaire de Paris
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 79)
1693. Eodem die [2. Februarÿ] honestus Iuuenis Dominus Vincentius de Rougeon prænobilis parisiensis et pudica puella Maria Didier Metensis, præhabitâ unica proclamatione rité ac decenter Matrimonio Juncti sunt coram me et testibus Dominis Francisco du Casse Regio apparitore in Supremi Brisacensi consilio et Antonio Didier Metensis (signé) De Rougeon ; marie Didier (i 43)

Vincent de Rougeon fait donation de ses biens à sa femme Marie Didier avant de partir à l’armée
1693 (7.7.), Not. Contz (6 E 41, 28)
Donation mutuelle du Sr Rougeon à Damle Marie Didier sa femme sans Expression de la valeur
Est Comparu En Personne Le Sr Vincent de Rougeon Comm.re d’Artillerie dés à present à Strasbourg, Lequel a reconnus et declaré, qu’Estant prest daller à l’armée et par ainsi les occasions et Rencontres Estoient incertains, Pour ces raisons et autres il Vouloit disposer En Cas de mort de ses Biens et affaires il a par Ces presentes, donné, Cedé et delaissé à Cause de mort seulement à Damle Marie Didier Epouse du Sr Disposant tous ses Biens et effet généralement et spécialement quelconques (…)

Marthe Didier hypothèque la maison au profit du sieur de Sombreuil, fermier des domaines du roy en Lorraine, en Franche-Comté et en Alsace

1693 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 556
Fr. Marc Didier, H. Estienne de Combe Commis des Vivres Eheliche haußfrau in abwesenheit ihres Ehemanns mit beÿstand H. François ducass Sergeant Royal à la suite du Conseil souverain de Brisac (signé) Maarc didier femme destienne de Combe
in gegensein Hn Johann Michael Domlinger, commis de Mons. de Sombreuil, im nahmen und von weg. ged. Hn de Sombreuil, Fermier des domaines du roy en Lorraine Franche Comté et Alsace – schuldig seÿe 69 Louys d’or à 14 livres, Zu erkauffung hernach beschriebener hypotecirter behaußung
unterpfand, Eine behaußung, hoffstatt, höfflein, Bronnen mit allen deren Gebäuen, rechten, und Zugehördt, allhier am baarfüßerplatz einseit neben dem Bierhauß Zum Fälckel, and. seit neb. einer behaußung der roth. Kirch gehörig, hinten auff ged. bierhauß stoßend geleg.

Marthe Didier, femme d’Etienne des Combes, aubergiste à l’enseigne du grand Monarque, cède au commissaire d’artillerie Vincent du Bois de Rougeon et aux enfants de sa sœur Marie Didier les sommes qu’elle pourrait encore leur devoir à sa mort
1694 (19.7.), Not. Contz (6 E 41, 28)
fut presente En Personne Damle Marc Didiere, femme du Sr Estienne des Combes Aubergiste qui a pour Enseigne le grand Monarque sur la grande place d’Armes icy aud. Strasbourg
Laquelle a Reconnu et declaré auoit Entre ses Mains un acte de reconnaissance passé pardeuant Moy susd. et soussigné Notaire portant que Le Sr Vincent du Bois de Rougeon Comm.re d’Artillerie Luy Restoit La somme de 5000 livres de France tant pour argent presté que pour frais de Nourriture, Par ainsi après auoir meurement delibéré et communiqué à son Conseil, Elle vouloit ordonner et disposer par Maniere de Donation à cause de Mort dud. acte et de la somme y portée en cas qu’Elle vint à mourir auant que cette somme fut acquittée En forme et Maniere Comme il suit
Scauoir qu’en cas de son decedz Elle donne, Cede, transporte et delaisse La susd. Somme de 5000 Liures portée dans led. Acte aux Enfans issus dud. Sr Rougeon et de Damle Marie Didiere sa soeur (…)
Fait et passé à Strasbourg le 19 juillet 1694 (signé) Marc didier femme destienne de Combe

Procès verbal de visite des auberges et des cabarets en 1696. L’auberge au Grand Monarque que tient la demoiselle Decombe a mauvaise réputation. Elle a acquis la maison de l’Université avec laquelle elle est en procès pour sommes dues. Les préposés envisagent de fermer l’auberge.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
Obere Umgeldts Herren laßen her Herren Schragen referiren, daß es jnn Vorigem jahr die meinung gehabt, daß, weilen jnn den Würthshäußern einige desordre vorgegangen, vnd gemeiner Statt wegen des umbgeldts erführt worden, mann eine visitation vernehmen und sehen sollte, Ob nicht einige davon abzuschaffen weren ? deme Zufolg mann nicht ermangelt, die Häußer Zu durchgehen, sie zu besichtigen, und in Formation ein Zu Ziehen 1) Wegen des Nahmens, 2) Wegen der religion, 3° ob die Leuth verheurathet ? 4) Wegen der Kinder, 5) weg. des gesindts, 6° weg. d. hanthierung, 7) Weg. des Schildts, 8) Wegen d. gelegenheit, 9) Wie Viel Zinß d. Würth geben müße, 10) Wem d. hauß zuständig, 11) Wer mehr jm hauß wohne, 12) Wie Viel wein d. Würth habe, 13) wie er ihn Ver Umgelde ? 14) Ob er den Schild Zahle und 15° Ob er burger und jm Schirm seÿe.
Nach dießem habe sich gleich gewießen daß es Fünfferleÿ Gattung Würth gebe, 1) die große und alte Würth beÿ welchen mann quartaliter visitire, Und die alle quartal d. Umbgeld Zahlen, Und ihre burger haben, 39.
2) die Kleine Würth, jnn d. Zahl 45. die auch d. große Umbgeld geben, außgenommen Sigmund Kappenberger welcher weg. seiner gahabten lieutenant charge auff 1. fl. vor der ohmen begnadigt,
3) die Aubergistes, und diejenige so billards halten denen 21. seÿen,
4) die Cabaretiers und Marquetänd. jnn d. Zahl 69.
Und 5) die Würth, so außerhalb d. Statt wohnen, deren 12. seÿen, in summa 186. und meldeten sich deren täglich mehr an.
Die erste betreffend , so habe mann nicht Vor nöthig erachtet beÿ ihnen Zu visitiren, weilen solches alle quartal geschiehet.
(p. 125) Mittw. den 25. Maÿ. Aubergistes – Iidem [Obere Umgeldts Herren] per Herrn Schragen, daß, als jüngsthin die relation von den Würths häußern abgestattet worden, mann biß auff die Aubergistes Kommen seÿe, deren biß dato 21 geweßen, und seÿe anjetzo die Frag, ob sie Noch Ferners Zu laßen, und wie mann sich des Umbgeldts halben mit ihnen Zu Verhalten, als Welche Nicht Nur Zu hauß jedermann logiren und setzen, sondern auch wein auff die gaß außschencken, Und seÿe
La Valette 1. der à l’Espée Royal gegen der Kürschner Stub under der Erbslaub – Aubergistes sollen Niemand als officiers soldaten und den jnn Königl. diensten stehen wein außschencken
9. au grand Monarque, Mdelle de Combe, die Von schlechter renommée ist, d. hauß gehörd der hohen Schuhl, dero sie es Zwar abgekaufft, allein habe sie noch ein groß Capital darauff deßwegen es beÿ E. Kl. Rath anhängig seÿe. Erk. Soll mann Zu sehen, wie d. process beÿ E. E. Kl. Rath gehet Und wann er traisnirt wird, dieße auberge abgeschafft werd.

Marc Didier des Combes loue la maison à l’enseigne du grand Monarque aux Intéressés aux Domaines d’Alsace, pour lesquels agit le fermier Mallard

1698 (28.2.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 11)
Bail 29° febvrier 1698 – fut present Marc Didier des Combes demeurante en lad. ville de Strasbourg laquelle a confessé avoir donné a loger (signé) de Combes
a Mrs Les Interessés aux Domaines D’alsace acceptant le Sieur Girardin procureur general de M. Mallard fermier desd. Domaines Presens et acceptant Sous le bon plaisir de Mrs les Interressés
C’est a Sçauoir une maison appartenante a lad° Damoiselle Des Combes scize sur la grande place de Cette ville de Strasbourg a laquelle pend pour enseigne a present le grand Monarque lad° Maison ainsi quelle se Contient sans en rien retenir ny Reserver par lad. Damlle Descombes, Le present baille fait pour le temps et Espace de tous le remps du bail dud. mallard pour lad. ferme des Domaines qui est de six années moins trois mois a commencer au premier auril prochain (…) moyennant le prix et somme de 300 liures par chacune annéé

Marthe Didier, veuve d’Etienne Decombe, vend la maison à Hyacinthe Lavallette et à sa femme Chrétienne Brion

1711 (ut supra [20. avr.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 219-v
(1500) Dlle Marc Didier veuue d’Estienne de Combe commis des vivres assistée du Sr Nicolas Didier son frere
à Hyacinthe La Vallette traitteur et Christine Brion (Jacinthe lavalett, christien brion)
une maison auec sa place cour puits tous ses droits appartenances et dépendances sçitiuée icy sur La place d’armes d’un côté à La brasserie ou pend pour enseigne le faucon d’autre à une maison appartenante der rothen Kirchen parderrière a Ladte brasserie – chargée de 3000 livres de capital, pour 3000 livres tournois

Le pâtissier Hyacinthe Lavalette prend en apprentissage Jean Claude Nicart
1707 (22.6.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 16)
apprentissage 22 juin 1707. est comparu Sr Jean Jacob Pfiffer Con.er de la ville de Strasbourg au nom et comme tuteur des enfans mineurs de feu le Sr Nicart, Lequel en la dite qualité a recognu et confessé auoir cejourd’huy datte des presentes mis en apprentissage en la maison et boutique du Sr Jacynthe de la Valette m° patissier en cette ville de Strasbourg et Cuisinier
Jean Claude Nicart enfant mineur dudit defunt Sr Nicart du consentement dudit Jean claude nicart present de Catherine Bluche veuue en dernieres nopces dudit deffunt Sr Nicart. Le présent apprentissage fait pour et moyennant la somme de 370 liures argent courant de cette province d’alsace

Les Quinze autorisent Hyacinthe Lavalette à tenir une auberge à l’enseigne au grand Turc dans la maison qu’il vient d’acquérir place des Cordeliers pour pouvoir vendre du vin à ses clients sans devoir se le procurer ailleurs.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Hyacinthe La Valette pt° Weinschancks aufm Baarfüßerplatz
(f° 305) Sambstag den 6.ten Octobris. – G. nôe Hyacinthe La Valette deß Burgers allhier, der hat eine behaußung aufm Baarfüßerplatz gekaufft, allwo Er Würtheÿ treiben will bidtet unterthänig Ihme den schildt und schanck alda gn. Zu willfahren. Erkant, ahn obige Herren [ober Ungelts Herren]

(f° 317-v) Montag den 8.ten Octobris – Hyacinthe La Valette pt° Weinschancks
Idem [Herr XV. Lemp alß ober Ungelts herr] per Eundem [H. Secret. Friden] laßt referiren, daß Hyacinthe La Valette der Burger allhier, so auf dem Baarfüßerplatz wohnet, und bißhero einen traiteur abgegeben, jüngst umb permission weinschanck Zu treiben in seinem hauß, unterth. angesucht habe. Alß man Ihn gehört habe Er bedütten daß Er bereitts Zünfftig beÿ den Freÿburgern were, und sein hauß so beschaffen, daß Er nicht logiren könte, wohl aber gesindt, neben dem eßen auch jedermännig Zu trincken Zu geben, auch wein auß dem hauß wie andere Cabaretiers, Zu verkauffen, angesehen es Ihm beschwehrlich, daß wann gäste wein verlangten, er selbigen anderstwo abhohlen laßen müßte. Auf befragen Waß vor ein schildt er erwöhlt, habe er sich anfangs besonnen mit Vermelten daß der schild so viel hier weren, daß er nicht Zu wöhlen wußte, endtlich sagten daß Er ihr au grand Turque heißen Wolte. Weilen nun dißer Implorant alle requisite habe, so halte man darvor, daß Ihme gegen einem schein auß der Einquartierung willfahrt Werden könte, die genehmhaltung Zu MGHherren stellend. Erk. beliebt.

Hyacinte La Valette et Chrétienne Brion hypothèquent la maison au profit de Charles Gayer, aide-major et capitaine des postes

1718 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 509
Hyacinte de La Valette taitteur et Christienne Brian assistée du Sr Jacques Vanheim commissaire d’artillerie et Sr Antoine Brion (devoir)
au Mr Charles Gayer ayde major et Capitaine des postes d’icy 1200 livres
hypothèque leur maison scituée icy sur la grande place tenant d’un côté à La brasserie de l’autre côté a une maison appartenante à La rothen kirch

La maîtrise des pâtissiers fait grief à Jean Damiel et à la veuve d’Hyacinthe Lavalette de confectionner des pâtés.
1724, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 419) Dienstags den 16. Maÿ 1724
H Joh: Balthasar Hummell undt Johann Georg Kirschläger der Jünger bede Pastetenbecken undt burgere allhier klagen Nahmens gesambter Meisterschafft der Pastetenbecken wieder Jean dhamiel den Koch undt Schirmern undt weÿl. Hyacinth la Valette deß geweßenen Traitteurs wittib allhier, daß Sie wider das den 13.ten 7.br 1720 von Unseren gn. herren den XV. erngangene decret Pasteten undt anders dergleich gebach. denen Pastetenbecken zue Kombt auff den Kauff machen undt auff ihre Läden stellen, mit Bitt Sie beÿ obangezogenem decret Zu manuteniren, Erkandt solle beklagten Pasteten undt anders dergleich. gebäch auff den Kauff zu machen gäntzlich inhibirt undt nidergelegt undt Sich deßen enthalten, widrigenfalls Sie offt Sie darwieder thun undt betretten werdten in 3. lb d Straff verfallen seÿn

Le tuteur des enfants d’Hyacinthe Lavalette loue la maison au sellier Gaspard Sautier

1726 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 352-v
François Latty handelsmann als vogt weÿl. hyacinthe La valette gewesten pastettenbeckers Traitteur 6 Kinder geschworner Vogt
in gegensein Gaspard Sautier des Sattlers
In der in die La Valetische Verlassenschafft gehörigen ahm Baarfüßer Platz einseit neben einem dem Mehrern hospitahl zugehörigen hauß anderseit neben dem Bierhauß zum Falcken gelegenen behausung, Unten auff dem boden Einen laden so eine Stuebe ist sambt einer Kuchen den gemeinschaftlichen gebrauch des hoffs, ferner eine Stiege hoch eine in den hof sehende Camin Kammer wie auch eine Kleine über erst bemeldter Kuchen befindliche Kammer, weither den zweÿten Fruchtkasten und endtlich einen unterschlagenen platz im Keller – auff zweÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 26 pfund

Le marchand de soieries Jean Christophe Goldbach acquiert la maison par adjudication judiciaire le 29 juin 1727 (référence ci-dessous). Les experts estiment la maison à 1 100 livres lors de l’inventaire dressé en 1736 après la mort de sa femme Eve Bruder.
Jean Christophe Goldbach et ses enfants vendent la maison au boulanger Jean Georges Schweickard sous la condition qu’il soit autorisé à y exploiter sa boulangerie. L’acte passé devant notaire devra être confirmé par un autre à la Chambre des Contrats

1744 (20.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 60) f° 222
Kauff zwischen H. Joh: Christoph Goldbach den Seidenhändler seinem Sohn und 3.en Töchteren, als Verkäufferen, und H. Joh: Georg Schweickard dem Weißbecken, Käufferen de 20.ten Junÿ 1744 – It. j. Angehangter tausch Zwischen Ihme Schweickard et uxori und Pierre Deneux et uxori de eod. die et anno
Erschienen vor mir Notario Hr. Johann Christoph Goldbach der Seidenhändler und burger allhier nebst seinem Sohn und dreÿen Frau Töchtere auch drern beÿständeren
in gegenwart herren Johann Georg Schweickard, Weißbecken und burgers allhier anzeigend und freÿ öffentlich bekennen, daß Er (verkaufft)
eine behausung, höfflein, hoffstatt, bronnen und allen darzu gehörigen Gebäuen in allhiesiger statt ane dem baarfüser Platz, ein Seith neben dem bierhauß Zum Fälckel, ander Seith neben dem wirthshauß Zum Tiger, dem allhiesigen teutschen hospithal gehörig gelegen, hinden auf gedachter bierhauß stoßend, alß freÿ ledig und eigen vor und umb 5500 Gulden mit übernahm aller unkosten, weßwegen bedungen worden, daß darüber Zwischen heut und nechstkünfftig Michaelis die verschreibung in der Contract Stub passirt (…) welcher contract mit dieser fernerer condition geschehen worden, daß wann er H Schweickart nicht die Erlaubnus bekommen würde, diejenige behaußung so er gegen vorstehender behaußung von Herrn Pierre Deneux, Perruquier und burger allhier einzutauschen willens, zum Beckenhauß Zu machen, dieser Contract ihne Käuffer nicht binden, hingegen wann er das Recht erhalten wird, ein Beckenhauß deselbst auffzurichten, er Käuffer schuldig seÿn solle, diesen contract in Erfüllung Kommen Zulaßen (…) Actum Straßburg den 20. Junÿ Anno 1749 (unterzeichnet) Maria salom Marbächin gebohrene Goldbachin, Johann Daniel Marbach, Maria Magdalena Greühmin, Johann Philipp Gold bach als beÿstand

Jean Christophe Goldbach et ses enfants vendent la maison au boulanger Jean Georges Schweickard qui l’échange le même jour avec celle du perruquier Pierre Deneux et de sa femme Anne Marie Lizan, donnant sur la même place.

1744 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 540-v
Johann Christoph Goldbach der seidenhändler und deßen mit weÿl. Eva geb. Bruderin seel. erzielte 4 kinder, Fr. Eva geb. Goldbachin Johann Michael Eberwein des metzgers geschiedene ehefrau mit beÿstand ihres vogts Johann Peter Bleßig des knopffmachers, Fr. Maria Salome geb. Goldbachin Johann Daniel Marbach auch knopffmachers Ehefrau, Fr. Maria Magdalena geb. Goldbachin weÿl. H. Andreas Greuhm des apotheckers unbevögtigte wittib mit beÿstand vorgedachten Marbach ihres schwagers so dann Johann Philipp Goldbach ebenmäßigen knopffmacher
in gegensein Johann Georg Schweickard des weißbecken und Annæ Mariæ geb. Mügin
eine behausung, hoff und hoffstatt mit übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcken, hinten auff daßelbe – ihme Goldbach dem vatter als ein am 29. Januarÿ 1727 ane der ganth erkaufftes guth zu zwo tertzen, seinen kindern aber zur übrigen tertz als ein mütterliches erbguth – 2750 pfund

1744 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 542-v
H. Pierre Desneux der perruckenmacher und EE. kleinen Raths beÿsitzer und Anna Maria geb. Lizan ane einem
und Johann Georg Schweickard des weißbecken und Anna Maria geb. Mügin am andrern theil
überlassen sie Deneuxische Eheleuthe eine Vordere und hindere behausung, höffllein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem baarfüßer platz, einseit neben weÿl. (-) Rüger des kupfferschmidts wittib und erben, einseit neben weÿl. H. Abraham Helck des huthstraffierers wittib, hinten auff Wilhelm Heinrich Decker den buchbinder – davon gibt man der Rothen kirch modo dem mehrern hospital 10 ß ane bodenzinß und hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines überhangs auf dem allmend liegender kellerthür 1 lb 8 ß ane allmend zinß – als ein am 14. Augusti 1730 erkaufftes guth
hingegen so cediren und überlassen die Schweickardische eheleuthe eine anheute erkauffte behausung, hoff und hoffstatt mit übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcke, hinten auff daßelbe – weiter nichts heraus zu geben

Originaire de Versigny et fils du notaire Daniel Deneux de La Fère en Picardie, le perruquier Pierre Deneux épouse en 1713 Anne Marie Lizan, fille du menuisier Pierre Lizan : contrat de mariage, célébration
1713 (26.2.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Mariage 26 fevrier 1713. Pardevant moy Notaire royal à Strasbourg soussignés furent presens Pierre desneux Perruquier en cette ville de Strasbourg, fils du deffunt Sr Daniel deneux en son viuant notaire Royal à Lafferre en Picardie et de deffunte Barbe deschamps sa femme ses pere et mere, majeur d’age pour lui et en son nom d’une part
et sieur Pierre Lizan M° menuisier en cette ville de Strasbourg et catherine jean sa femme stipullant pour damoiselle anne marie Lizan leurs fille si presente et de son consentement d’autre part (…)
Fait et passé audit Strasbourg le 26 feurier 1713. (signé) P. Deneux, anne marie Lisant

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 111)
Die 27 februarii Anni 1713 honestus Juvenis petris Deneux oriundus ex Versigny diœcesis Laudunensis, in parochia Sti Ludovici intra Argentinam existans et pudica pualla Anna Maria Lisan Argentinensis, in parochia Sti Petri Iunioris degens (…) rite Matrimoni Iuncti sunt (signé) P. Deneux, anne marie Lisant (i 61)

Anne Marie Lizan naît à Strasbourg, fille de Pierre Lizan, originaire de la paroisse de Saint-Godard de Rouen
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 143)
Anni 1691. 29. Julÿ baptizaui Annam Mariam natam 24. huius horâ secundâ cum dimidiâ matutinâ filiam Petri Lisan Maistre Menusier au marché aux Cheuaux, natif de Rouen paroisse Saint Gotard et Catharinæ Jens natifue d’auxulé en Normandie, patrini fuerunt Jean Barraduc Entrepreneur du Roy aux fortification de Strasbourg, natif de la Tour d’Auuergne, et Anna Maria Wetzlerin coniux Jacobi Vicard Maistre Tailleur bourgeois de Strasbourg (i 74)

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan font dresser un état de leur fortune pour accéder à la bourgeoisie
1715 (29.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66), Designation
Pierre Deneux der frantzösische Peruquenmacher und frau Anna Maria gebohrne Lizant, beede Eheleute und Schirmer alhier haben würcklich eigenthümlich in Vermögen, wie Sie die gemelte Eheleuthe selbst nach abgelegter handtrew heut dato fleißig geeigt und gezeigt (…) So beschehen Straßburg den 29.ten Januarÿ Anno 1715.
Hausrath 108, Gemachte Peruquen und ohnvearbeit neü haar 228, Sa. 336. lb

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan achètent le droit de bourgeoisie en 1715 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1715, 3° Livre de bourgeoisie p. 1297
Pierre Deneux der Peruckenmacher Von Versigny en Picardie, weÿl. Daniel Deneux gew. Notarÿ daselbst hint. sohn v. sein Fr. Marie Lysan schreiners alhier tochter empfangen d. Burgerrecht gratis vnd beÿ EE Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 18. dito [Februarÿ] 1715

Pierre Deneux meurt en 1755 en délaissant quatre enfants dont trois fils établis à Paris. L’inventaire est dressé dans une maison près de la Haute-Montée (vis à vis les Petites Boucheries)
1755 (10.9.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 492) n° 558
Inventaire des Biens delaissés par feu le Sieur Pierre Deneux vivant Marchand Perruquier, Assesseur au petit Senat et Bourgeois de la ville de Strasbourg dressé l’An 1755. Inventaire et Description de tous et chacuns les Biens generalemt. quelconques que feu le sieur Pierre Deneux, vivant Marchand Perruquier, Assesseur au petit Senat et Bourgeois de la ville de Strasbourg, a delaissé après sa Mort arrivée le 28° Juillet de l’année courrante 1755. lesquels Biens à la Requisition de Dlle Anne Marie Lizan, la veuve delaissée, assistée du Sieur Jacques Cousin, Marchand Perruquier et Bourgeois de cette ville, et des héritiers cy après nommés (…) Fait et passé aud. Strasbourg et Presence du sieur Jean frederic Nagel, Assesseur au petit Senat, à ce spécialement Deputé, Mardy le 10° du Mois de septembre de l’année 1755.
Le Deffunt a delaissé pour héritiers ab intestat sauoir 1° Les trois Enfants de feu le Sieur Claude Deneux vivt. Perruquier et Bourgeois à Paris, dont la veuve n’a pu declarer leurs noms, ni celui de leur Mere, 2.do Le Sieur Christophe Deneux, Bourgeois à Paris, Majeur d’ans, absent, 3.tio Delle Anne Claudine Binet, née Deneux, Epouse du Sr François Binet, Perruquier et Bourgeois en cette ville, absens, aussi Majeure d’Ans, 4.to Le sieur Jean Antoine Deneux, aussy Bourgeois à Paris, Majeur d’ans, aussy absent, Pour lesquels a été present le sieur Jean Dorival Marchand Doreur, et Bourgeois en cette ville, comme fondé de Procuration des Deux fils (…) Tous Héritiers du Deffunt Sieur &pé Deneux, procréées uac sad° veuve,pour quatre portions egales.

Meubles trouvés dans la Ville de Strasbourg dans une Maison size vis à vis la pet° Boucherie où le Deffunt a demeuré
Dans le vestibule, Dans la chambre, Dans la cuisine, Dans le Poile
Copie du Contrat de mariage. Pardevant moi Notaire royal à Strasbourg soussigné furent presens Pierre Deneux, perruquier en cette ville de Strasbourg, fils du deffunt sieur Daniel Deneux en son vivant Notaire royal à Lafferre en picardie et de deffunte Barbe Deschamps sa femme ses pere et mere, majeur d’age pour lui et en son nom d’une part et sieur Pierre Lizan maître menuisier en cette ville de Strasbourg et Catherine Jean sa femme stipulant pour Demoiselle Anne Marie Lizan, leur fille cy présente et de son consentement d’autre part (…) Fait et passé audit Strasbourg le 26 février 1713. Bidier Dutil, Notaire. Collationné, le 20° septembre 1755, Humbourg avec paraphe
Copie du Codicille – fut present le sieur Pierre Deneux marchand perruquier ancien assesseur au petit senat et bourgeois de ladite ville, sain de Corps, d’esprit memoire et entendement (…) ledit sieur Deneux donne et legue a Demoiselle Anne Marie Lizan, son epouse, l’usufruit et jouissance sa vie durante de tous les biens qu’il aura et délaissera au jour de son Decès – Vendredy le 18° Juillet 1746. Mathias Koch Notaire
Etat sommaire du present Inventaire
Premierement Remplacement du bien de la veuve apporté en mariage 347.
Sensuit la description du bien des héritiers consistant en habits et linge 105
Sensuit enfin la description du bien de la communauté. Total des meubles 203, Total des vins et tonneaux 38 Total des outils et cheveux pour faire les peruques 511, Total de l’argenterie 8, Total general 822 livres – Total des dettes passives 428 livres, Deduction faite 396 livres
Dots que feu le sieur Claude Deneux et Damlle Anne Claudine Binet ont reçus lors de leurs Mariages et Etablissement 333 et 333, Total du bien des héritiers 1037 livres
Somme finale et taillable 538 livres – Total des Dettes actives douteuses 4331

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan vendent la maison au cartier Pierre Jean Laborie et à sa femme Elisabeth Odile Pescaire

1746 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 825-v
H. Pierre Deneux des Perruckenmachers EE. kleinen Raths alter beÿsitzer /und seine ehefrau Anne Marie geb. Lizan
in gegensein H. Pierre Jean Laborie des Cartenmachers und Elisabeth Odile geb. Pescaire
eine behausung, hoff und hoffstatt mit übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcken, hinten auff daßelbe – als ein am 5. Novembris 1744 eingetauschtes guth

Pierre Jean Laborie et sa femme Elisabeth Odile Pescaire hypothèquent le même jour la maison au profit de la paroisse réformée de Wolfisheim

1746 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 827
H. Pierre Jean Laborie der Cartenmacher und Elisabeth Odile geb. Pescaire mit beÿstand Johann Jacob Gnahm des wirths und becken zu Kehl und François Déchelette employé pour le Roy in hiesiger Citadelle beede ihrer schwäger
in gegensein H. Johann Jacob Altenburger des handelsmanns als eltisten der reformirten gemeinde zu Wolffißheim – zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung, 10.000 livres oder 2500 lb.
unterpfand, eine anheute erkaufft: und aus obigem vorschuß grösten theils bezahlte behausung, hoff und hoffstatt ane dem Baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcken, hinten auff daßelbe

La maison est estimée à 1 250 livres par les experts lors de l’inventaire dressé en 1758 après la mort de Pierre Jean Laborie. Elle est portée en 1759 à l’inventaire des apports d’Elisabeth Odile Pescaire lors de son remariage avec Jean Claude Jeantet, en 1761 à l’inventaire des apports en mariage de son fils David Laborie et en 1767 à l’inventaire dressé après la mort de David Laborie.

Le cartier Jean Claude Jantet et Elisabeth Odile Pescaire (Fischer) passent en 1771 avec leur voisine Marie Anne Marguerite Saum veuve de Philippe Nagel un accord sur les latrines (vidange et entretien)

A la mort de Jean Claude Jeantet, l’inventaire établit que la maison appartient pour deux tiers à la veuve, un tiers provenant de la communauté avec son premier mari et un autre tiers de son fils Pierre François Xavier Laborie, et pour un tiers aux enfants de son autre fils David Laborie. La maison est portée en 1782 à l’inventaire des apports de la veuve lors de son troisième mariage avec Louis Carey. Elle est estimée à 1 500 livres dans l’inventaire dressé en 1787 après la mort d’Elisabeth Odile Pescaire.

Pierre Sébastien Laborie cède la moitié de la maison à sa sœur Françoise Henriette Laborie. Le tiers provient de leur père David Laborie et les deux autres tiers de leur grand-mère Elisabeth Odile Pescaire.

1788 (11.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 658) Joint du n° 186 du 31 juillet 1787
persönlich erschienen Her Peter Sebastian Laborie, der ledige Kartenmacher, so majorennis, weiland Herrn David Laborie, des gewesenen ebenmäßigen Kartenmachers und Burgers dahier hinterlassener ehelicher Sohn, welcher freiwillig angezeigt und bekannt, daß er vor sich und seine Erben in ohnvertheiltem Väter und respectivé großmütterlichem Erbe eigenthümlich cedirt, abgetreten und überlassen
seiner leiblichen Schwester Jungfraun Franciscæ Henricæ Laborie, welche seit dem 24. Octobris jüngst ihr großjähriges Alter erreichet hat und daher ihre Rechte genieset, unter verbeÿstandung Herrn Lt. Johann Niklaus Wilhelm, Advocati et Procuratoris ordinarii bei einem Ehrsamen Grosen Raths alhier (…)
die dem Herrn Laborie gehörig geweßte Hälfte vor unvertheilt von und ane einer Behausung, Hoffstatt und einem höflein, samt allen übrigen Zugehörden und Rechten gelegen alhier Zu Straßburg an dem Baarfüser Platz, einseit neben dem Gasthaus zum Tiger, so Herrn Johann Jacob Reubel dem Wirth gehörig, anderseit neben dem Bierhaus zum goldenen Falck, so Herrn Philipp Jacob Nagels wittib Zuständig, hinten auff erst gemeltes Bierhaus stosent, Auf der ganzen Behaußung haftet ein Capital von 5000 gulden, so man der reformirten Gemeine Zu Wolfisheim jährlich à vier pro Cento Zu verzinsen schuldig ist und woran der Cedent die helfte mit 2500 gulden Zu entrichten verbunden war (…) zugangen und geschehen vor und umb 1250 Gulden hiesigen currenten Geldes (…) An der völligen Behausung haben die beede Comparenten eine Tertz von ihrem Vater die übrige Zwo Tertzen aber von ihrer Großmutter weiland Frau Elisabetha Odilia Carey geborener Pescaire Herrn Ludwig Carey des Kartenmachers und Burgers alhier gewesener und den 29.ten Julii 1787. verstorbener Ehegattin zu gleichen Theilen ererbt, daher jedem derselben die Hälfte vor unvertheilt eigenthümlich zuständig war – So geschehen alhier zu Straßburg (…) auf Donnerstag den eilften Decembris 1788. (signé) P. S. Laborie, françoise Labori
(autre exemplaire, AMS cote 94 Z 55)

Françoise Henriette Laborie vend la maison au cartier Louis Carey (son grand-père par alliance)

1789 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 91
Dlle Françoise Henriette Laborie fille majeure assistée du Sr Jean Daniel Grimmeisen, caffetier
Sr Louis Carey, marchand cartier de cette ville
la moitié de la maison à elle appartenante scize en cette ville sur la place d’armes, d’un côté Jean Jacques Reibel cabaretier, de l’autre la veuve Nagel, derrière la veuve Nagel, avec toutes ses appartenances droits et dépendances, laquelle moitié est affectée envers la commune réformée de Wolvisheim de 5000 livresi ; moitié de la maison par indivis – moyennant 7500 livres tournois
[in margine :] le 12 aout 1790, Françoise Henriette Laborie assitée du Sr Laurent Klopffer horloger, au Sr Louis Carey marchand cartier, la moitié de la maison qu’elle a possédé par indivis avec l’acquéreur scize en cette ville place d’armes d’un côté la veuve Nagel d’autre S Reibel cabartier derrière la veuve Nagel, moyennant 7500 livres tournois

Jean Baptiste Bonne et sa femme Marguerite Madeleine Vest acquièrent la maison provenant de Louis Carey dont l’acquéreur est héritier partiaire à la barre du Tribunal civil le 21 juillet 1809 (référence à la vente de 1832)
Graveur à la manufacture d’armes de Mutzig, Jean Baptiste Bonne épouse en 1805 Marguerite Madeleine Vest

1805 (21 mess. 13), Strasbourg 12 (7), M° Wengler n° 1301
Contrat de mariage – Jean Baptiste Bonne natif de Saullieu département de la Cotte d’Or, Graveur de la Manufacture d’armes a Mutzig fils majeur de feu Joseph Bonne, capitaine retiré a Strasbourg, et de défunte Anne Carrey
Marguerite Madeleine Vest fille de Jean Georges Vest, cordonnier et de de Marguerite Madeleine Letz (signé) Bosne, Fest
Enregistrement, acp 97 f° 22-v du 21 mess. 13

Marguerite Madeleine Vest meurt en 1837 en délaissant six enfants
Mutzig 2 (17), Auguste Wohlfart n° 2199 – Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Fest épouse de Jean Bonne, graveur sur métaux, décédée à Hermoslehim el 21 février 1837, à la requête de Jean Bonne le veuf, père et tuteur légal de Sophie, âgée de 20 ans, et de Jean Charles, âgé de 18 ans, 2. Marguerite Madeleine Pauline Bonne, célibataire, 3. Françoise Wilhelmine Bonne, épouse d’Auguste Chassepot, réviseur d’armes, 4. Auguste Bonne, garde forestier aux Plombs, commune de Haegen, 5. Jean Pierre Adolphe Bonne, professeur à l’école primaire supérieure de Schlestatt, 6. Joseph Michel Koetschet, clerc de notaire subrogé tuteur des enfants mineurs – Contrat de mariage le 19 messidor 13 reçu Wengler notaire à Strasbourg

Jean Bonne meurt en 1852 en délaissant cinq enfants
1852 (8.7.) acp. Molsheim, M Koetschet n° 6113 du 28 juin – Notoriété, Jean Bonne, graveur sur métaux décédé à Hermolsheim le 3 mai 1852, laisse pour héritiers ses enfants 1. Auguste Bonne, brigadier forestier à Lichtenberg, 2. Pauline Bonne, majeure, 3. Wilhelmine Bonne femme d’Auguste Chassepot, contrôleur d’arrmes à Châtellerault, 4. Sophie Bonne, femme de Louis Brehmer, épicier à Schweighaussen, 5. Charles Bonne, graveur sur métaux
1836 (18.11.) acp Molsheim 80 f° 134, M° Wohlfart n° 1926 du 14 novembre – Consentement par Jean Bonne, graveur à Hermolsheim et Madeleine Vest, au mariage de Charles Auguste Bonne, garde forestier à Lichtenberg, leur fils avec Madeleine Staller audit lieu
1838 (19.1.) acp Molsheim 82 f° 104-v, M° Wohlfart n° 2403 du 18 janvier – Consentement par Jean Bonne, graveur sur métaux à Hermolsheim au mariage de son fils Pierre Adolphe Bonne, professeur à Schlestadt

Inventaire dressé dans la maison après la mort du locataire Georges Werner

1814 (17.8.), Strasbourg 7 (51), M° Stoeber jeune n° 601
Inventaire de la succession de Georges Werner tailleur d’habits décédé le 26 avril dernier – dressé à la requête de Frédérique Elisabeth Roth la veuve, mariée sous le régime du Code Civil sans contrat de mariage, mère et tutrice légale de 1. Caroline, 2. Françoise Amélie et 3. Elisabeth – en présence de Blaise Cron marchand de parapluies, subrogé tuteur des enfants mineurs
dans les lieux faisant partie d’une maison place d’armes n° 10
garde robe 54 fr, meubles 449 fr, dettes actives 506 fr, dettes douteuses 621 fr, ensemble 1576 fr, passif 685 fr
Enregistrement, acp 125 F° 54 du 19.8.

Inventaire dressé dans la maison après la mort du locataire Joseph François Louis Tisserant

1820 (25.11.), Strasbourg 7 (63), Me Stoeber jeune n° 5624
Inventaire de la succession de Joseph François Louis Tisserant, praticien décédé le 7 courant, dressé à la requête de Josephine Elisabeth Wurm la veuve commune en biens suivant contrat de mariage reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 1 avril 1816, et comme mère et tutrice légale de 1. Joseph Charles âgé de 4 ans 11 mois, 2. Emilie Victorine âgée de 3 ans 6 mois, 3. Barbe Françoise âgé de 11 mois – en présence de Charles Georges Müller gardué en droit par représentation de Félix Joseph Lex notaire subrogé tuteur
en la demeure du défunt place d’Armes n° 10
propres, garde robe 56 fr, dettes actives 900 fr, communauté meubles 200 fr, ensemble 1156 fr – passif 50 fr
Enregistrement, acp 150 F° 56-v du 5.12.

Jean Baptiste Bonne et Madeleine Vest vendent la maison à Sara Griesbach, veuve de l’arquebusier Jean Michel Rogissé

1832 (12.8.), Strasbourg 15 (52), Me Lacombe n° 9705
Jean Baptiste Bonne, graveur à la manufacture royale d’armes à feu de Mutzig, et Madeleine Vest
à Sara Griesbach veuve de Jean Michel Rogissé, arquebusier
une maison consitsant en rez de chaussée, boutiques, quatre étages, cour, buanderie & cave avec appartenances & et dépendances située à Strasbourg place d’armes n° 10, d’un côté l’auberge des Deux Ecureuils, de l’autre la brasserie au Faucon, devant la place d’Armes, derrière le batiment de ladite brasserie – acquis à la barre du Tribunal civil suivant jugement du 21 juillet 1809 à la requête de Louis Carce, fabricant de cartes – moyennant 18.000 francs
Enregistrement, acp 211 F° 193 du 18.8.

Originaire de Wissembourg, Jean Michel Rogissé épouse en 1813 Sara Griesbach
1813 (4.3.), Strasbourg 5 (37), M° F. Grimmer n° 8135
Contrat de mariage – Jean Michel Rogissé, arquebusier, fils majeur de feu François Rogissé et Catherine Dorothée Holländer de Wissembourg
Saara Griesbach fille majeure feu Georges Frédéric Griesbach, épinglier et de Marie Salomé née Kessler
Enregistrement, acp 121 F° 180 du 10.3.

Jean Michel Rogissé meurt en 1831 en délaissant trois enfants
1831 (23.11.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Jean Michel Rogissé, arquebusier à Strasbourg décédé le 6 juillet 1831, dressé à la requête de Sara Griesbach la veuve tant pour elle que comme et tutrice de ses enfants mineurs qui sont Théodore Rogissé, Gustave Rogissé, Caroline Rogissé ayant pour subrogé tuteur ici présent Frédéric Hollaender, peignier à Strasbourg
Communauté, meubles meublants et effets estimés 998 fr, l’argent comptant s’élevait à 100, les créances actives à 628 fr, total 1726 fr
habits et linges du défunt à lui propres évalués 98 fr – dettes passives 1645 fr
Parmi les titres inventoriés se trouve le contrat de mariage des époux passé devant Grimmer père notaire à Strasbourg le 4 mars 1813
L’argent comptant a été employé à l’acquit des frais d’enterrement et de deuil, il s’ensuit que l’actif se réduit à 1626 francs tandis que la passif est de 1645 francs
il est dit que l’intérêt de la veuve est de renoncer à la communauté mais cette renonciation n’est pas faite, seulement on établit que les 1626 f. joints à la garde robe de 98 f. font un actif total de 1724 f, dettes 1645, reste 336 et que dans cette hypothèse le don matutinal de la veuve qui ne peut excéder le quart au lieu de s’élever selon le contrat de mariage à 400 francs sera réduit à 19 francs
acp 206 (3 Q 29 921) f° 190 du 1.12.

1841 (13.12.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Consentement par Sara Griesbach veuve de Jean Michel Rogissé arquebusier à Strasbourg au mariage de son fils Théophile Gustave Rogissé commis négociant à Paris avec Marguerite Surain* de Paris
acp 293 (3 Q 30 008) f° 45-v du 14.12.

Sara Griesbach fait donation de la maison à ses enfants qui cèdent la totalité en 1841 à leur frère Frédéric Théodore Rogissé lors de son contrat de mariage avec Marie Elisabeth Sigwalt. Les actes ultérieurs mentionnent que la donation n’a pas pris effet parce que ses conditions n’ont pas été remplies.

1853 (3.1.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 559 (2220) n° 25, Muttersholtz (Jean Henri Kastler)
Contrat de mariage – Pardevant M° Jean Henri Kastler, notaire à Müttersholtz canton de Marckolsheim arrondissement de Schlestadt département du Bas Rhin sont comparus Monsieur Frédéric Théodore Rogissé, majeur, arquebusier demeurant et domicilié à Strasbourg, fils légitime de feu Monsieur Jean Michel Rogissé décédé arquebusier et Sara Griesbach sa veuve sans profession demeurant et domiciliée aussi à Strasbourg, futur époux, agissant en son nom et du consentement de madame sa mère ci présente d’une part
Et Demoiselle Marie Elisabeth Sigwalt, majeure sans état,demeurant et domiciliée à Müttersholtz, fille légitime de Jean Sigwalt teinturier et de Marie Ursule Sigwalt, conjoints tous deux décédés à Müttersholtz, future épouse agissant en son nom, d’autre part

Article premier, Il y aura entre les futurs époux une communauté de biens réduite aux acquêts (réserve d’apports et d’héritages)
Article six. Madame veuve veuve Rogisse née Griesbach a fait donation entre vifs à titre de partage anticipé conformément aux dispositions des articles 1075 et 1076 du code civil, d’une maison consistant en rez-de-chaussée, boutique, quatre étages, cour, buanderie, cave et dépendances située à Strasbourg place d’armes numéro 10, tirant devant sur la place, tenant d’un côté et par derrière à la brasserie au Faucon et de l’autre à Monsieur (-) confiseur ci devant à l’auberge des deux écureuils, à ses trois enfants 1° M. Frédéric Théodore Rogissé le futur époux, 2) Mademoiselle Wilhelmine Caroline Rogissé, majeure sans état demeurant à Strasbourg, tous deux à ce présent et acceptant, 3) Et Monsieur Théophile Gustave Rogissé, commis négociant demeurant à Parisn rue de Chabrol numéro 33 pour lequel accepte Madame sa mère et vertu d’une procuration (…). Cette donation est faite sous les réserves & aux conditions suivantes. Réserves. Madame Rogissé se réserve l’usufruit gratuit et viager 1) au premier étage de la chambre à droite en montant l’escalier et ayant la première porte, 2) à la cave de la partie close à droite en descendant, 3) et au grenier de la moitié de la chambre au linge sale qui sera séparée en deux par une cloison en planches aux frais des donataires. Conditions. 1. La maison et dépendances sont abandonnées en l’état qu’elles se poursuivent avec les fourneaux et tout ce qui est réputé immeuble par la loi sans en rien réserver si ce n’est le fourneau se trouvant dans la chambre dont l’usufruit est réservé ci-dessus mais aussi sans garantie à raison de réparations qui seraient à faire aux bâtiments (…) 3) Les donataires pourront disposer de la maison et dépendances comme bon leur semblera à compter de ce jour mais ne pourront en jouir ni en prendre possession qu’à compter du 24 juin prochain. 4) La donation est faite moyennant une somme de 23.000 francs (…) 5) Les donataires sont tenus de partager entre eux la maison et dépendances ou en cas d’impartageabilité de les liciter au profit de l’un d’eux (…)
Madame veuve Rogissé a déclaré être propriétaire de cet immeuble au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de Jean Baptiste Bonne, graveur de la manufacture royale d’armes à feu de Mutzig et de Dame Madeleine Vest conjoints demeurant à Mutzig aux termes d’un contrat passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 12 août 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 du même mois volume 259 numéro 115 avec inscription d’office au volume 219 numéro 651. La maison et dépendances sont estimées à cause de l’enregistrement à un revenu annuel et sans distraction des charge de 1150 francs.
Partage, Conformément à la cinquième condition de cette donation le sieur et demoiselle Rogissé et Madame veuve Rogissé, cette derniète au nom et comme mandataire de son fils de Paris, ont procédé au partage voulu ainsi qu’il suit. Après avoir reconnu l’impartageabilité de la maison et dépendances faisant l’objet de cette donation, les donataires ont abandonné en pleine propriété cet immeuble à titre de licitation à Monsieur Frédéric Théodore Rogissé le futur époux qui a accepté aux conditions et sous les réserves ci-dessus stipulées. En conséquence le futur époux est plein propriétaire de ladire maison (…)
Dont acte fait et passé à Müttersholtz en la demeure de M. Charles Sigwalt l’an 1841 le 29 avril – Enregistré à Marckolsheim le 3 mai 1841 folio 10

Marie Elisabeth Siegwald meurt en 1843 en délaissant un fils
1843 (25.1.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Marie Elisabeth Siegwald épouse de Frédéric Théodore Rogissé, arquebusier à Strasbourg y décédée le 30 octobre 1842, à la requête 10 du veuf à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et sa défunte épouse et 2° comme tuteur de Napoléon Théodore Rogissé son enfant mineur issu du mariage avec ladite son épouse défunte
acp 306 (3 Q 30 021) f° 55 du 1.2. Il dépend de la dite succession un mobilier et marchandises évalués à 5749
La garde robe de la défunte évaluée à 227 francs – Argent comptant 400
Description des titres et papiers et du contrat de mariage

1850 (11.9.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Consentement par Sara Griesbach veuve de Jean Michel Rogissé arquebusier à Strasbourg au mariage de sa fille Caroline Wilhelmine Rogissé éclairage audit lieu avec Guillaume Schmidt
acp 394 (3 Q 30 109) f° 43 du 11.9.

Frédéric Théodore Rogissé et sa mère Sara Griesbach vendent la maison au tonnelier Jean Jacques Taubert pour 20 000 francs

1853 (8.1.), M° Charles Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 559 (2220) n° 108 du 31.1.1853
ont comparu Monsieur Frédéric Théodore Rogissé arquebusier demeurant à Strasbourg et Dame Sara Griesbach veuve de Monsieur Jean Michel Rogissé demeurant en ladite ville, lesquels ont par les présentes vendu et abandonné (…)
à Monsieur Jacques Taubert, baquetier demeurant à Strasbourg, à ce présent et acceptant
une maison d’habitation consistant en rez-de-chaussée & quatre étages avec petite cour et bâtiment latéral, appartenances et dépendances, puits, le tout sis à Strasbourg place Kleber n° 10 entre M Hatt et Monsieur Klausing par devant ladite place par derrière Monsieur Hatt. Telle que ladite maison vendue se trouve, poursuit et comporte présentement (…) plus les volets et jalousies, la devanture et la cloison séparative au rez de chaussée, une chaudière à lessive, les séparations et chantiers dans lacour et les armoires emmurées.
Madame Rogissé avait fait l’acquisition dudit immeuble de Jean Baptiste Bonne graveur de la manufacture d’armes de Mutzig et de Madeleine Vest conjoints de Mutzig aux termes d’un contrat passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 12 août 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 du même mois volume 259 numéro 115 et inscrit d’office au volume 219 numéro 651. Ladite vente a eu lieu pour le prix de 18.000 francs (…) Les époux Bonne étaient devenus propriétaires de la même maison en vertu d’un jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de Strasbourg le 21 juillet 1809. La présente vente est faite moyennant le prix de 20.000 francs (…) ) à charge 1°) de souffrir les servitudes passives apparentes et occultes continues ou discontinues et notamment celle de faire passer les matières des latrines et fumiers provenant de la maison vendue dans la fosse appartenant à M. Hatt qui est obligé d’en opérer la vidange par sa propriété
acp 416 (3 Q 30 131) f° 80 du 17.1. Noetinger

Lors de la liquidation de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Taubert et Marie Madeleine Kaumann, la maison place Kleber revient à ses deux filles. Amélie Taubert femme de l’employé des tabacs Louis Knœrr er Julie Taubert, femme du mécanicien Charles Beringer la vendent en 1874 à Louis Œrtel, employé des tabacs à Mulhouse, moyennant 45 000 francs

1874 (24.12.), Strasbourg 24 (10), M° Joseph Allonas n° 1495
24. December 1874. Kauf – sind erschienen Herr Ludwig Knoerr, Tabaks Magazin Verwalter und dessen von ihm ermächtigte Ehefrau Amalie Taubert und Herr Karl Beringer, Mekaniker, und dessen von ihm ermächtigte Ehefrau Julie Taubert, alle zu Straßburg wohnhaft, dieselbe verkaufen andurch (…)
an Herrn Ludwig Oertel Tabak Fabrik Beamten früher zu Mülhausen wirklich zu Straßburg wohnhaft, hier gegenwärtig und dies annehmend
Beschreibung. Eines zu Straßburg, Kleber Platz n° 10 gelegenes Wohnhaus bestehend aus Parterre, vier Etage, kleiner Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechte und Zugehörungen, einer Seit Herr Hatt, anderer Seit Erben Holzapffel, vornen der Platz, hinten gedachter Hr Hatt, im Cataster eingetragen unter Nr 718. 718. der Section N für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren, Sowie das ganze daliegt (…)
Eigenthumsnachweise. Es erklären die Verkäufer daß eben beschriebenes Haus sonder Gut ist der Frauen Knoerr und Beringer, welche Frauen es zum Eigenthum abgetreten wurde zufolge einer Urkunde vor H. Viktor Noetinger damals Notar hier vom 30. August 1856, welche enthält Liquidation und Theilung der Errungenschaft welche statt hatte zwischen ihren Eltern H Johann Jacob Taubert und Frau Maria Magdalena Kaumann, des Nachlasses dieser letzteren gestorben den 19. Juli 1860, und Schenkung Uebergabs Weise durch gedachten H Johann Jacob Taubert Vater. Durch diese Urkunde wurde keine Rückzahlung zur Last diesen Theil und Schenknehmerinnen bestellt, hingegen aber eine Nutznießung dem Schenkgeber vorbehalten, welche mit dessen Tod den 13. November dieses Jahres verlöschte.
Genante Eheleute Taubert erkauften solche Liegenschaft von H Friedrich Theodor Rogisse, buchsenschifter aus Straßburg, und von seiner Mutter, Frau Sara Griesbach, Wittwe des verlebten Johann Michael Rogisse, laut Vertrag von H Karl Noetinger damals Notar hier vom 8. Januar 1853, auf dem Hypotheken Amte hiesiger Stadt den 21. desselben Monats Band 559 N° 108 transcribirt. Diese Erwerbung geschah mittelst den Preis von 20.000 Franken welche Eheleute Taubert sich verpflichtet haben zu entrichten, nämlich (…). Gedachte Frau Wittwe Rogisse erwarb das selbe Haus von Johann Baptist Bonn und Magdalena West aus Mutzig, zufolge Vertrag vor H Lacombe damals Notar hier vom 12. April 1832, auf dem Hypotheken Amte hiesiger Stadt, den 25. desselben Monats Band 219 N° 651 transcribirt. Dieser Verkauf geschah mittelst den Preis von 18.000 Franken wovon 10.000 bezahlt wurden (…). Herr Friderich Theodor Rogisse (schon genannt) wirkte den erwähnten Verkauf vom 8. Januar 1853 mit, weil seine Mutter Wittwe Rogisse gebornen Griesbach, laut Ehe Vertrag ihres Sohnes vor H. Kastler, damals Notar zu Müttersholtz vom 29. April 1851, ihm Schenkung machten unter verschiedenen Bedingungen und Vorbehaltungen von dem obenbeschriebenen Haus, aber durch die Nichterfüllung gewisser und nöthiger Bedingungen und Förmichkeiten wurde diese Schenkung niemals vollzogen. (…) Kaufpreis 45.000 Franken (…) Bürgerliche Standes Verhältnisse der Verkäufer. Eheleute Knoerr erklären daß sie beide in erster Ehe verheirathet sind, unter der Herschafft der gesetzlichen Güter Gemeinschaft un Ermanglung eines Ehevertrags. Eheleute Beringer das sie auch beide in erster Ehe verheirathet sind, unter der Herschafft der gesetzlichen Güter Gemeinschaft un Ermanglung eines Ehevertrags.
acp 635 (3 Q 30 350) f° 76 n° 4822 du 29.12.

Le menuisier Hubert Œrtel et Agathe Fichter consentent au mariage de leur fils Louis, employé d’assurances à Toulouse, avec la repasseuse Marie Stehlé
1852 (12.8.), M° Noetinger
Consentement par Hubert Oertel Menuisier et Agathe Fichter sa femme à Strasbourg au mariage de leur fils Louis Oertel employé d’assurances à Toulouse avec Marie Stehlé repasseuse à Strasbourg
acp 412 (3 Q 30 127) f° 42 du 12.8.

Mariage de Louis Œrtel avec Marie Anne Stehlé, native du Wurtemberg
Mariage, Toulouse (n° 564) Du 7° jour du mois de septembre L’an 1852 à quatre heures du soir. Acte de mariage de Louis Oertel, âgé de 29 ans, né à Strasbourg (Bas Rhin) le 18 février 1823, Employé d’assurance, domicilié à Toulouse, fils majeur de Hubert Oertel, menuisier et de Agathe Fichter, Ménagère, Mariés, domiciliés audit Strasbourg, procédant du consentement de ses père et mère aux termes d’un acte en brevet enregistré passé le 12 janvier pardevant M° Noetinger, notaire dans la susdite ville
et de Dlle Marie Anne Stehlé, âgée de 26 ans, née à Rottenbourg Elingen Royaume de Wurtemberg le 11 avril 1826, Lingère domiciliée à Strasbourg, fille majeure de feu Antoine Stehlé, mesureur de grains, et de Marguerite Staiger, Ménagère domiciliée à Rottenbourg, procédant du consentement de sadite mère à elle donné sous seing privé le 4 juillet dernier, lesdits époux nous ont déclaré ne pas avoir passé de contrat de mariage (signé) Oertel, Marie Stehlé (i 191)

Louis Œrtel loue une partie de la maison au sieur Moch pour servir d’auberge et de logement au bailleur (rez-de-chaussée, premier et quatrième étages)

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 175 (3 Q 31 674) f° 31 du 5.2.
805. 5. Februar 1878. – Akt lautend wie folgt. Herr L. Oertel und Moch beide wohnhaft in Straßburg sind folgendes mit einander übereingekommen. Herr Oertel vermiethet an Herrn Moch für neun Jahr vom 25. März 1878 bis 25. März 1887 für den Preis von 2000 Mark per Jahr zahlbar in vier gleichen Teilen und zwar zu den gewohlichen Quartalen im Erdgeschoß des hauses Kleberplatz N° 10 ein Laden, welchen Herr Moch zur Speise Wirtschaft einrichtet, sammt Gas Einrichtung mit einem Licht und Gas, Wasser, Küche, Keller & holzhäuschen
2. Alle Räumlichkeiten im ersten Stock, diese nicht für Wirtschaft, sondern für Privat wohnung von herrn Moch und Familien nebst einer Kammer im 5.ten Stock welche nicht bewohnt und zu Nacht nur mit einer Laterne ohne Petroleum besucht werden darf.
Herr Moch verplichtet sich hinten im hon einen pissoir einrichten zu laßen + und solches wie auch hof und hausgang immer rein zu halten und die haus thür in Winterszeit um sieben Uhr und Sommerzeit spätestens neun Uhr zu schliessen

804. 5. Februar 1878. – Akt lautend wie folgt. Herr L. Oertel und L. Moch beide wohnhaft in Straßburg sind folgendes mit einander übereingekommen. Herr Oertel vermiethet an Herrn Moch für neun Jahr vom 25. März 1878 bis 25. März 1887 für den Preis von 240 Mark per Jahr zahlbar in vier gleichen Teilen und zwar zu den gewohlichen Quartalen alle Räumlichkeiten im vierten Stock ausgenommen diese wo sich das Rauch Kammer darinnen befindlich

Louis Œrtel fait donation de ses biens à sa femme Marie Stehlé
1888, M° Lauterbach
2. Juni 1883 – Schenkung wonach der dahier den 19. Juli 1888 verstorbene Ludwig Oertel, Angstellter an der Tabakmanufaktur Gatte von Maria Stehle seiner Ehefrau
1) die Hälfte des Schenkgebers an den zur Gütergemeinschaft gehörigen Hausmobilien in Volleigenthum 2) die lebenslängliche Nutznießung der Hälfte seines Nachlasses vermacht
acp 810 (3 Q 30 525) f° 78-v du 2.1.1888

Marie Stehlé meurt en1891 en délaissant sa fille Sophie Œrtel femme d’Albert Kley, employé du Crédit foncier et communal
1892 (17.10.), M° Lauterbach
Offenkunde bestätigend daß Ludwig Oertel, Rentner, dessen Ehefrau Marie Stehle hier wohnhaft gewesen sind, daß dieselben daselbst gestorben sind, der Ehemann am 19. Juli 1888 und die Ehefrau am 21. Januarÿ 1890, beerbt durch ihre Tochter Sofie Oertel, Ehegattin von Albert Kley, Angestellter bei der Aktiengesellschaft für Boden & Communalkredit hier
acp 862 (3 Q 30 577, II) f° 76-v n° 8485 du 17.10.

Louis Œrtel et Marie Stehlé vendent la maison au marchand Joseph Schott et à sa femme Marie Théodore Rey pour 41 600 marks

1879 (29.10.), Strasbourg 4 (152), M° Charles Lauterbach n° 5948
Erschienen Herr Ludwig Oertel, Eigenthümer und dessen von ihm hiezu ermächtigte Ehefrau Marie geborene Stehlé beide zu Straßburg wohnhaft, dieselben verkaufen hiermit (…)
an die hier anwesenden und unter Solidaritet annehmenden Herrn Joseph Schott, Kaufmann und dessen von ihm hiezu ermächtigte Ehefrau und Maria Theodor Rey beide zu Straßburg wohnend,
Ein zu Straßburg, Kleberplatz N° 10 gelegenes Wohnhaus, bestehend aus Bodengeschoß, vier Stockwerken, kleinem Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechten und Zubehörden, einer seits Herr Hatt, anderseit Erben Holtzapffel, vorn der Kleberplatz, hinten Herr Hatt, mit fünf Porcellan-Öfen, eingetragen im Cataster unter Section N N° 718 & 718 für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren.
Nachweis des Eigenthums. Das vorbezeichntete Anwesen haben die Verkäufer erworben von Ludwig Knoerr, Tabaksmagazinverwalter und dessen Ehefrau Amalia Taubert, sowie von Carl Beringer, Mechaniker und dessen Ehefrau Julie Taubert, alle zu Straßburg wohnhaft, laut Akt des Notars Allonas dahier vom 24. Dezember 1874, transcribirt im Hypothekenamte Straßburg den 4. Januar 1875 Band 1529 N° 72 und von Amtwegen eingetragen Band 1207 N° 183. Der Kaufpreis ist gänzlich ausbezahlt. Die besagten Ehefrauen Knoerr und Beringer erhielten dieselbe Liegenschaft gemäs einer durch den früheren Notar Noetinger dahier am 30. August 1856 errichteten Urkunde enthaltend Liquidation und Theilung der Gütergemeinschaft, welche statt hatte zwischen ihren Eltern Johann Jacob Taubert und Frau Maria Magdalena Kaumann bestanden hat und des Nachlasses der Letzteren und 2) Schenkung von Seiten des Erstern. Die in diesem Akte von Seiten des Schenkgebers vorbehaltene Nutznießung ist durch den Tod desselben, welcher am 13 November 1874 erfolgte, erloschen.
Eheleute Taubert erkauften dieselbe Liegenschaft von 1. Friedrich Theodor Rogisse, Buchsenmacher und 2. dessen Mutter Sara Griesbach, Wittwe von Johann Michael Rogisse, zufolge Vertrag durch den früheren Notar Carl Noetinger dahier am 8. Januar 1853, transcribirt im Hypothekenamte hiesiger Stadt den 21. desselben Monats Band 559 N° 108. Gedachte Frau Wittwe Rogisse erwarb dasselbe Haus von Johann Baptist Bonn und Magdalena West aus Mutzig, zufolge Vertrag des Notars Lacombe in Straßburg vom 12. August 1842, transcribirt im Hypothekenamte Straßburg den 25. desselben Monats Band 219 N° 651. Es wird bemerkt, daß nach dem relatirten Kauffvertrag vom 8. Januar 1853 die Purationsförmlichkeiten erfüllt wurden, wie es erhellet (…) – Bedingungen (…) Kaufpreis, 41.600 Mark
acp 696 (3 Q 30 411) f° 61 du 6.11.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Marie Madeleine Bletscher, veuve de Daniel Tugemann, et du comte Paul de Leusse

1879 (29 & 31.10.), Strasbourg 4 (152), M° Charles Lauterbach n° 5949
29. & 31. Oktober 1879. Obligation – Erschienen Herr Joseph Schott, Kaufmann und dessen von ihm hiezu ermächtigte Ehefrau und Maria Theodor Rey beide zu Straßburg wohnend, dieselbe erklärten hiemit aufrichtig und rechtlicher Weise schuldig geworden zu sein
1) an die hier anwesende und annehmende Frau Maria Magdalena Bletscher, Wittwe von Herrn Daniel Tugemann in Straßburg wohnende, 4800 Mark
2) an Herrn Paul Graf von Leusse, Gutsbesitzer auf seinem Schloss in Reichshofen wohnend, für welchen Johann Weber, Notariat clerc dafür Zugegen ist, acceptirt 4000 Mark
Verpfändung. Ein zu Straßburg, Kleber Platz n° 10 gelegenes Wohnhaus mit Bodengeschoß, vier Etagen, kleinem Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechten und Zubehörden, Section N N° 718. 718. von einer Flächeninhalt von 62 Centiaren, begrenzt einerseits von Herrn Hatt, anderseits Erben Holzapffel, vor der Platz, hinten Hatt
Nachweis des Eigenthums. Eheleute Schott haben dieses Immöbel gekauft von Ludwig Oertel, Eigenthümer und dessen Ehefrau Marie geborner Stehlé beide zu Straßburg wohnend, zufolge Akt des unterzeichneten Notars vom heutigen tags, welcher vor oder mit gegenwärtigem registrirt wird, mittelst eines Preises vom 41.000 Mark, worauf 12.800 Mark bar bezahlt und der Rest nachgeschuldet wird. Eheleute Oertel haben diselbe Liegenschaft erworben von 1. Ludwig Knoerr, Tabaksmagazinverwalter und dessen Ehefrau Amalia Taubert, 2. Carl Beringer, Mechaniker und dessen Ehefrau Julie Taubert, alle in Straßburg, vermög Akt des Notars Allonas dahier vom 24. Dezember 1874, transcribirt im Hypothekenamte Straßburg den 4. Januar 1875 Band 1529 N° 72 und von Amtwegen eingetragen Band 1207 N° 183. Der Kaufpreis ist gänzlich bezahlt. Subrogation (…) Erklärung. Eheleute Schott erklären 1) daß die in erster Ehe verheurathet sind unter der Rechtsverhältnisse der gesetzlichen Gütergemeinschaft, ohne Ehevertrag

Originaire de Dingsheim, Joseph Schott épouse en 1869 Marie Théodore Rey, native de Reichshoffen
Mariage, Strasbourg (n° 639)
Du 19° jour du mois d’octobre l’an 1869 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Schott, majeur d’ans, né en légitime mariage le 7 mars 1836 à Dingsheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, épicier, fils de feu Gaspard Schott, cultivateur, décédé à Dingsheim le 4 mars 1868 et de feu Hélène Griess, décédée à Dingsheim le premier juin 1852
et de Marie Théodore Rey, mineure d’ans, née en légitime mariage le 5 novembre 1848 à Reichshoffen (Bas Rhin) domiciliée à Reichshoffen, fille d’André Reyn valet de chambre et de Marie Elbert, conjoints domiciliés à Reichshoffen, ci présents et consentants (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (i 60)

Marie Théodore Rey meurt en 1884 en délaissant trois enfants

1884 (10.5.), Strasbourg 10 (206), M° Frédéric Pierron n° 6372
Inventar 1) Ueber die Legalgütergemeinschaft, welche zwischen Herrn Joseph Schott, Spezereihändler zu Straßburg und dessen verstorbenen Ehefrau Maria Theodora Rey bestanden hat, 2) und über die Hinterlassenschaft dieser Letzteren
Im Jahre 1884, Sambstag den 10. Mai um neun Uhr Morgens, im Sterbehause, Kleberplatz N° 10 dahier, Auf Ansuchen I. des Herrn Joseph Schott, Spezereihändler zu Straßburg wohnhaft, handelnd a) in seinem eigenen Namen, wegen der gesetzlichen Gütergemeinschaft, welche zwischen ihm und seiner verstorbenen Ehegattin Frau Maria Theodora Rey bestanden hat, b) und als gesetzlicher Vormund seiner drei mit seiner verstorbenen Ehefrau erzeugten minderjährigen Kinder, nämlich 1. Georg-Theodor Schott, geboren zu Strassburg den 20. Juli 1870, 2. Andreas-Ferdinand Schott, geboren daselbst den 1. Januar 1872, 3. Joseph-Heinrich-Leon, geboren ebendaselbst den 18. Juli 1874, genannte minderjährige Schott erbfähig je zu einem Drittel am Nachlaß der oberwähnten verlebten Maria-Theodora Rey ihrer Mutter, II. in der Gegenwart des Herrn Georg Rey, Spezereihändler zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der obenerwähnten drei minderjährigen Schott (…)

in einem zu Strassburg Kleberplatz N° 10 gelegenen Hause, in welchem die Ehefrau Schott den 22. Dezember vorigen Jahres gestorben ist
Ehe zur Fortsetzung gegenwärtiger Operationen geschritten wird, hat der Wittwer Herr Schott dem unterzeichneten Notar erklärt, Er habe sich mit seiner verstorbenen Ehegattin Maria-Theodora Rey in Strassburg den 19. Oktober 1869 ohne Ehevertrag verheirathet (…)
Mobilien. In ersten Stock im Saale (…)
Cote I. Erklärung über ein zur Gemeinschaft gehörendes Haus. Der Wittwer erklärt. Es hänge von der Gütergemeinschaft ab nachgeschriebene Liegenschaft. Ein zu Straßburg Kleberplatz N° 10 gelegenes Wohnhaus, bestehend aus Bodengeschoß, vier Stockwerken, kleinem Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechten und Zubehörden, einerseits Herr Hatt, anderseit Erben Holtzapffel, vorn der Kleberplatz, hinten Herr Hatt, mit fünf Porcellan-Öfen, eingetragen im Cataster sub Sektion N N° 718 & 718 für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren. Dies Anwesen wurde während der Gütergemeinschaft der Eheleute Schott-Rey erkauft von Herrn Ludwig Oertel, Eigenthümer und Frau Maria Stehlé, dessen Ehegattin, zusammen zu Straßburg wohnhaft, laut Kaufakt aufgenommen durch Notar Carl Lauterbach zu Straßburg den 29. & 31. Oktober 1879, überschrieben auf dem Hypothekenamte dahier den 17. November darauf Band 1846 N° 49 und von Amtswegen eingeschrieben Band 1400 n° 161, an demselben Tage. Der Kaufpreis betrug 41.600 Mark, davon wurden baar bezahlt 12.800 Mark (…)
acp 749 (3 Q 30 464) f° 30-v n° 661du 12.5. (Tafel 70 Bl. 196 Barbar 179, (Sterbefall erklärung) Gemeinschafsmasse, Mobilien geschätzt 653, Antheil von dem Geschäftshause Schott & Cie 1279
Ein hier Kleberplatz 10 gelegenes Anwesen N 718
Die Passiva betragen M. 46.400
Geschäfftshaus Antheil 3990. Wegen einer anderen Schuld bestehen Meinungsverschiedenheiten
Nachlass, Kleider 232

Le créancier Auguste Urbain Metzger fait vendre la maison qui appartient à Joseph Schott et à ses enfants. L’acquéreur est le notaire Charles Lauterbach qui déclare pour command le marchand épicier Jacques Nuss, pour un prix de 33 800 marks

1884 (6.6.), Strasbourg 24 (46), M° Joseph Allonas
29. april 1884. Verhandlung Gemäß § 7 des Gesetzes über die Zwangsvollstreckung in das unbewegliche Vermögen
2. Mai 1884. Bedingnisheft in Zwangsvollstreckungssachen des August Urban zu Straßburg gegen Joseph Schott Spezereihändler zu Straßburg und Consorten
Zwangsvollstreckungsbeschluß. Auf Betreiben des August Urban Metzger zu Straßburg, sich vorübergehend in Wörth an der Sauer aufhaltend, Hypothekargläubiger, welcher den zu Strassburg wohnenden Kassierer Ludwig Arbogast als seinen Zustellungs bevollmächtigter benannt hat, ist gegen Joseph Schott, Spezereihändler zu Straßburg sowohl eigenen Namens als Schuldner wie auch als Vater und gesetzlichen Vormund seiner drei noch minderjährigen Kinder Namens a) Georg Theodor, b) Andreas Ferdinand, c) Joseph Heinrich Leo, gezeugt in der Ehe mit seiner verlebten Ehefrau Maria Theoore Rey, deren einzige Erben sie sind, Eheleute Schott Solidarischuldner durch Beschluß des Kaiserlichen Amtsgericht zu Straßburg vom 13. März 1884 die Versteigerung folgenden Immöbels als
Ein zu Straßburg, Kleberplatz belegenes, mit N° 10 bezeichnetes Besitzthum, bestehend aus einem Wohnhause mit vier Stockwerken, Seitengebäude, Hof, Brunnen, Rechte und Zubehörungen, eingetragen im Kataster Section N n° 718 & 718 für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren, einer seits Herr Hatt, anderseit Erben Holtzapffel, vorn der Kleberplatz, hinten Eigenthum Hatt
mit einem Angebote von 25.000 Mark verordnet (…)
Titel des Zwangsvollstreckung. Das Zwangsvollstreckungsverfahren erfolgt auf Grund des vollstreckbaren Ausfertigung eines von Notar Allonas zu Strassburg den 5. April 1881 beurkundten Schuldbekenntnisses (…) die Hauptsumm von 4000 Mark schuldig sind die Zinsen hiervon zu Fünf von Hundert das Jahr sind geschuldet vom 5. October 1883 ab (…). In Folge des Ablebens der Solidarmitschuldnerin Ehefrau Schott geborene Rey sind an deren Stelle getreten ihe Kinder und einzige Erben (…)
Eigenthumsnachweis. Eheleute Schott haben das obenbeszeichnete Besitzthum für Rechnung der zwischen ihnen bestandenen Gütergemeinschaft von Herrn Ludwig Oertel, Eigenthümer und dessen Ehefrau Marie Stehlé beisammen zu Straßburg wohnhaft, auf Grund eines durch Notar Lauterbach zu Strassburg den 29. und 31. October 1879 aufgenommenen Actes gekauft, von welchem Acte eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte den 17. November nachher in Band 1846 N° 49 überschrieben und von Amtswegen in Band 1400 n° 161 eingeschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst des Preises von 41.600 Mark worauf Eheleute Schott aus ihren eignen Geldern 12.800 bezahlt haben, welche im Vertrage selbst quittirt sind. Der Saldo mit 28.800 wurde gegen Subrogation im Vertrage selbst zur Entlastung der Ankäufer bezahlt. Dieses Restkaufpreis ist fällig und zahlbar auf die Art und Weise wie im Vertrage selbst vereinbart worden und ist noch gäntzlich geschuldet.
Herr Oertel hat das nämliche Immöbel von Ludwig Knoerr, Tabaksmagazinverwalter und dessen Ehefrau Amalia Taubert und Carl Beringer, Mechaniker und dessen Ehefrau Julie Taubert, alle zu Straßburg wohnhaft, auf Grund eines durch den unterzeichneten Notars den 24. Dezember 1874 aufgenommenen Actes gekauft, wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 4. Januar 1875 Band 1529 N° 72 überschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst des seither bezahlten Preis von 36.000 Mark, wovon sich im Vertrage selbst 14.600 Mark quittirt befinden. Dasselbe Beritzthum gehörte den Frauen Knoerr und Beringer als Sondergut und wurde ihnen als volles Eigenthum abgetreten und zugetheilt gemäss einer durch Notar Victor Noetinger zu Strassburg den 30. August 1856 aufgenommenen Urkunde enthaltend Liquidation und Theilung der Errungenschafts gütergemeinschaft, welche zwischen ihren Eltern Johann Jacob Taubert und Frau Maria Magdalena Kaumann bestanden hat und des Nachlasses dieser Letzteren, gestorben dahier den 19. Juli 1860 und Schenkung unter dem Titel einer anticipirten Theilung durch Johann Jacob Taubert, gestorben seither den 13. November 1874.
Genante Eheleute Taubert haben die nämliche Liegenschaft von Friedrich Theodor Rogisse, Buchsenmacher aus Straßburg, und dessen Mutter Sara Griesbach, Wittwe von Johann Michael Rogisse, beide dahier wohnhaft, laut eines durch Notar Karl Noetinger zu Strassburg den 11. Januar 1853 aufgenommenen Actes gekauft, wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 21. desselben Monats Band 559 N° 108 überschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst eines seither bezahlten Preises von 20.000 Franken, wovon (…). Genannte Wittwe Rogisse hat dasselbe Immöbel von Johann Baptist Bonn und Magdalena West, beisammen zu Mutzig wohnhaft auf Grund eines durch des früheren Notar Lacombe den 12. August 1832 aufgenommenen Vertrags erworben, von welchem eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg am 25. desselben Monats Band 219 N° 651 überschrieben worden ist. Der Erwerbspreis von 18.000 Franken wurde wie folgt bezahlt (…). Herr Friderich Theodor Rogisse hat bei dem erwähnten Kaufakte vom 8. Januar 1853 mit desshalb mitgewirkt, weil ihm seine genannte Mutter laut seiner vor dem früheren Notar Kastler zu Müttersholtz den 29. April 1851 abgeschlossenen Erbverzeichnis unter verschiedenen Bedingungen das fragliche Haus mittelst einer Schenkung, die aber nicht vollzogen wurden, abgetreten hatte. – Angebot (…) Bedingungen (…)
6. Mai 1884. Bescheinigung
6. Juni 1884. Versteigerung. (…) Herrn Karl Lauterbach um den Preis von 33.800 Mark
7. Juni 1884. Auftragserklärung – Herr Karl Lauterbach, Notar zu Straßburg wohnhaft (…) erklärte dass er das ihme zugeschlagene Besitzthum für Rechnung des dahier wohnenden Spezereihändler Jacob Nuss gesteigert habe
acp 749 (3 Q 30 464) f° 91 du 9.6.

Originaire de Blæsheim, le négociant Jacques Nuss épouse en 1872 Sophie Madeleine Caroline Rhein
1872 (27.1.) Strasbourg 8 (83), M° Gustave Edouard Loew n° 4110
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jacques Nuss, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, fils du sieur Thiébaut Nuss, cultivateur & de D° Sophie Julie Aurore Kraus, époux demeurant et domiciliés à Blaesheim, Procédant comme futur époux d’une part
Et Delle Sophie Madeleine Caroline Rhein, majeure, fille de feus M. André Auguste Rhein, ferblantier & de D° Madeleine Staiger, décédés époux à Strasbourg où elle demeure & est domiciliée, stipulant comme future épouse, d’autre part
acp 602 (3 Q 30 317) f° 95-v n° 403 du 5.2. – Annehmend der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe 1) Mobilien 343, 2) 76 a 87 c Feld im Ban von Blaesheim
Die Braut bringt in die Ehe 1) Mobilien 2601, 2) Geld 3400, 3) Schuldschein 10.000
Gegenseitige Schenkung von der Nutznießung des gantzen Nachlasses, vermindert zur Hälfte wann Kinder vorhanden sind

Sophie Madeleine Caroline Rhein meurt en 1883 en délaissant six enfants.
1883 (20.9.), Strasbourg 8 (120), M° Gustave Edouard Loew n° 15.340
Inventar auf Ableben von Frau Sophie Magdalena Karolina Rhein, Gatte des Kaufmanns Herrn Jakob Nuss, gestorben zu Straßburg den 5. Juli 1883.
Heute den 20. September 1883 Vormittags acht Uhr, im Sterbhause zu Straßburg Gerbergraben N° 3, aut Ersuchen des p. Jakob Nuss, Kaufmann, wohnend zu Straßburg, handeln a) in eigenen Namen wegen der auf das Errungene beschränke Gütergemeinschaft, welche zufolge Ehevertrag vor Notar Loew vom 27. Januar 1872 zwischen ihme und seiner verlebten Gattin Frau Sophie Magdalena Karolina Rhein bestand, sowie wegen des lebenslänglich unentgeltlichen Nutzgenusses an die Hälfte ihrer verlaßenschafft, welche sie ihm in dem Ehevertrage frei von Bürgschafts und Anlegungspflicht geschenkt hat, b) als gesetzlicher Vormund über seine sechs minderjährigen Kinder aus der Ehe mit derselben, Namen 1. Lina Berthe Nuss, geboren den 20. December 1872, 2. Jakob Karl Nuss, geboren den 9. März 1875, 3. Eduard Alfred Nuss, geboren den 29. Oktober 1876, 4. Ernst August Nuss, geboren den 17. Julÿ 1878, 2. Sophie Johannette Nuss, geboren den 7. Mai 1880 und 6. Lina Luise Nuss, geboren den 17. Februar 1882, welche Kinder in dem Nachlasse ihrer genannten Mutter, gestorben zu Straßburg den 5. Julÿ 1883, einzig mit gleichem Sechstel erbberechtigt sind, ferner im Beisein des Herrn Philipp Burger, Bäcker, wohnend zu Ruprechtsau, Bann Straßburg, Hauptstraße Nr 52, handelnd als (…) Nebenvormund der Kinder Nuss
Ehevertrag (…)

acp 742 (3 Q 30 457) f° 21-v n° 1206 du 27.9. Sterbfallerklg. vom 3.12.83 Bd. 143 N° 415, Tafel 69 Bl. 142 N° 93) Gemeinschaft, Mobilien 1236 – Nachlass, Kleider 165
acp 743 (3 Q 30 458) f° 51-v du 3.12. (vacation du 26 novembre) Gemeinschafft, Waarenvorräthe 20.823,Geschäfftsausstände 5023, Baarbestand 840
Bankguthaben u. Ausstände bei Stähling, Valentin & Cie 9600, Schott in Paris 3200, Jung Maler in Oberhausbergen 160, Bauer* August in Bläsheim 3120, Roos Lorentz in Altdorf 100, Gross Georg un Schwindratzheim 560, Müller Gottfried in Bläsheim 320, Brumpter Jakob Sohn in Fürdenheim 300, Summa 14.552.
Die Passiva betragen 3424
Ersatzforderungen 1) des Wittwers für nicht mehr vorhandenes bewegliches Einbringen 343 und veräußerte Sondergüter zufolge Titel 2420, (Summa) fr. 2763, M. 2210, nach Abzug der Ersatzleistungen mit 1079, verbleiben 931
2) des Nachlasses für nicht mehr vorhandenes bewegliches Einbringen 12.800

Joseph Nuss se remarie avec Henriette Eugénie Billo, fille du fabricant de casquettes Charles Guillaume Billo de Wasselonne
1885 (4.6.), Strasbourg 8 (128). M° Gustave Edouard Loew n° 16.991
4 Juni 1885. Ehevertrag – sind erschienen 1. Herrr Jacques Nuss, Kaufmann, wohnend zu Straßburg, Wittwer mit sechs noch minderjährigen Kindern von Frau Sophie Magdalena Caroline Rhein, großjähriger Sohn der verstorbenen Ehegattin H Thiébaut Nuss, Ackersmann, und Frau Sophie Julie Aurore Kranz von Bläsheim, handelnd als künftiger Ehegatte, einerseitts
2. Fräulein Henriette Eugenie Billo, ohne Stand, wohnend zu Straßburg, großjährige Tochter des verlebten Mützenmachers H. Charles Guillaume Billo zu Wasselnheim und dessen noch lebenden Wittwe Frau Elise Boch, daselbst, handelnd als künftige Ehegattin, anderseits

acp 763 (3 Q 30 478) f° 85-v n° 1011 du 19.6. Annahm der Errungenschafts Gemeinschafft
Der Bräutigam bringt ein 1. das ersteheliche Vermögen lt. Inventars Loew vom 20. September 1885, nämlich Mobilien 1235, 2. andere Mobilien 130, 3. die Spezereihandlung 40.000, 4. Forderung an Wittwe Krauss in Barr 40 (Summa) 41.406
5. Immobilien Bann Bläsheim a) ein Wohnhaus an der Mckengasse, b) F 2672/5 2,30 Reben Sauerkäs, c) F 2466 2,50 Reben Sauerkes, d) F 4570 1,27 Reben, e) C 3090 3,50 Wiese, f) C 3439/36 5,80 Gebusch, g) F 2800 0,80 Reben, h) F 31897 1,60 Reben, 6. Haus Kleberplatz 10 hier – Passiva 544
Die Braut bringt ein, Mobilien 860, Baar 4480 (zusammen) 5340
Gegenwärtige Schenkung der Nutznießung am Nachlasse

Partage de la succession de Sophie Madeleine Caroline Rhein
1900 (8.5.), M° Loew
N° 32.857 – Theilung 1) der Gütergemeinschaft welche bestanden hat zwischen der Eheleute Jakob Nuss, Kaufmann dahier und Sophie Magdalena Karoline Rhein, gest. dahier am 5. VII 1883, 2) des Nachlasses der letzteren
auf Betreiben 1) des Wittwers Jakob Nuss dahier, 2) Lina Bertha Nuss, großjährig o. G. dahier, 3) Ernst August Nuss, Kaufmann allda handelnd a) eigenen Namens, b) als Bevollmächtigter seiner Brüder 1. Jakob Karl Nuss, Spezereikremer in Lyon, 2. Eduard Alfred Nuss, dahier 3. namens seiner 2 minderjährigen Schwestern 1. Sophie Johanna Nuss geb. 7. V 1880, 2. Lina Sophie geb. 17. II. 1882 deren Pfleger er werden will
die sub 2 & 3 genannten 6 Genossen Nuss sind einzige Erben ihrer Mutter je zu 1/6. Inventar vor Notar Loew, 20 X 1883, Ehevertrag vor Notar Loew v. 27. I 1872. der Wittwer Jakob Nuss ist Nutznießer des halben Nachlasses
acp 969 (3 Q 30 684. I) f° 92 du 16.5. Massenaufstellung nach den heutigen Stande. I. Gemeinschaftsaktiva. Es sind dieselbe wie im Inventar mit der Maßgabe daß der Wittwer einen Teil der Hauseinrichtung für sich verbraucht den Warenbestand abgesetzt, den Erlös, sowie die Geschäftsaustände, Bankguthaben & Kapitalien eingezogen hat, nämlich 1) Hauseinrichtung M 1236, 2) Warenbestand 20.823, 3) Geschäftsaustände 5029, 4) Bankguthaben 14.552, 5) Kassenbestand 840, (zusammen) M 42.474
Passiva 1) Laut Inventar a) Geschäfftsschulden bezahlt 3424, b) Ersatzforderung des Wittwers nach Abzug seiner Ersatzleistungen 931, c) Ersatzforderung des Nachlasses 12.800, 2) hierzu kommen nich a) Inventarkosten bezahl 159, b) Theilungskosten 280, (zusammen) 17.595 – Aktivüberschuß M 24.879, jedem Gatten ½, 12.439
Nachlass &) Gemeinschaftshälfte 12.439, 2) Garde robe 165, 3) Ersatzforderung 12.800, (zusammen) 25.485
dem Wittwer in Nutznießung 12.703, jedem Kind in Nakteigenthum 1/6 2116
An der andern Hälfte, Volleigentum 12.702
Bespricht der Wittwer für 1) bezahle Erbschaftssteuren 279, 2) Nebenvormundswahl 13 (zusammen) 292 – ins Gesamt 12.410, den Erben in Volleigentum 1/6, 2068
Zuteilungen



24, rue de la Krutenau


Rue de la Krutenau n° 24 – X 339 (Blondel), O 572 puis section 23 parcelle 75 (cadastre)


Le n° 24 est le maison de droite (avril 2015) – Même endroit vers 1930 (Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 2308) – Vue en mars 2024

Le vitrier Jean Wissinger acquiert en 1594 trois maisons contiguës et conserve celle du milieu. Le batelier Urbain Krieg lègue la maison en 1631 à son beau-frère Jean Bœss contre son entretien. Les propriétaires sont ensuite les cordonniers Jean Conrad Krieger (1691), André Frantz (1698) puis (1733) son fils Adam Frantz qui charge en 1767 le maître maçon Jean Michel Meyer d’aménager le deuxième étage. Le revendeur Jean Martin Gerbersdorff en devient propriétaire en 1769. Les experts estiment en 1798 que le solivage est en mauvais état, notamment celui de la cave.


Plan-relief de 1727 (Musée historique). La maison se trouve dans le prolongement de la passerelle dite Pont-aux-Chats

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 221 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est celle du milieu entre les repères (d-e) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux lucarnes. La cour B montre l’arrière (3-4) de la façade sur rue et la façade ouest (1-4). Les trois étages sont mentionnés à l’acte de vente de 1825 par les héritiers du cordonnier Gall Haldenwang.
La maison porte d’abord le n° 26 (1784-1857) puis le n° 24.


Plan, cour B

La maison appartient de 1825 à 1872 au maître de dessin François Léonard Ræis. Elle change à plusieurs reprises de propriétaire jusqu’à ce que le cordonnier Jean Schæfer l’achète en 1900.
L’Association Foncière Urbaine Libre du Grand Chat fait réhabiliter en 1995 et 1996 le bâtiment sous la direction de l’architecte Pierre Moreau de Schiltigheim. L’architecte des Bâtiments de France demande de conserver la porte d’entrée, la porte XVIII° siècle et le lambris au premier étage ainsi que la fenêtre XVIII° siècle dans l’escalier au troisième étage.


Dessins (1994, architecte Pierre Moreau, dossier de la Police du Bâtiment)
Façade sur rue avant et après travaux – Façade sur cour et coupe avant travaux

mars 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Wissinger, vitrier, et (1583) Marguerite Hurlé puis (1598) Sabine Messerschmidt – luthériens
1614 h Laurent Schaffner, vitrier, et (1614) Sabine Messerschmidt, veuve de Jean Wissinger
1618 v Urbain Krieg, batelier, et (1612) Anne Fürstel – luthériens
1631* don Jean Bœss, batelier, et (1612) Madeleine Krieg, auparavant (1608) femme du tailleur de pierres Louis Baur – luthériens
1650* h Jean Bœss, batelier, et (1638) Marguerite Roth – luthériens
1691 v Jean Conrad Krieger, cordonnier, et (1687) Anne Marie Nieffert – luthériens
1698 v André Frantz, cordonnier, et (1692) Barbe Gerber – catholiques
1733 h Jean Adam Frantz, cordonnier, et (1733) Marie Susanne Michot puis (1766) Marie Salomé Riebel, d’abord (v. 1720) femme de Thomas Frédéric Rudolff puis (v. 1725) Thomas Frantz – catholiques
1759 v Jean Martin Gerbersdorff (Germersdorff), revendeur, et (1748) Régule Greiff puis (1764) Catherine Hausmaurer – catholiques
1798 v Gall Haldenwang, cordonnier, et (1783) Anne Marie Gautsch puis (1799) Marie Salomé Hügel – luthériens
1825 v Frédéric Léonard Ræis, maître de dessin, et (1825) Madeleine Mathysz
1872 v Louis Burckhardt, propriétaire, et (1870) Césarine Jacquin auparavant (1858) femme de David End
1880 v Elie May, marchand de meubles, et (1859) Rebecca dite Rosalie Gerschel
1884 v Thérèse Hubrecht († 1892)
1894 v Jean Feser, cordonnier, et (1882) Marie Salomé Huser
1895 v Jacques Dambach, cordonnier, et (1866) Emilie Caroline Gross, (1886) Eugénie Scheute puis (1892) Marie Catherine Litt, originaire de Romanswiller, veuve de Jacques Klein
1900 v Jacques Schæfer, cordonnier, et (1892) Catherine Schrotz
1948* h Henri Schæfer, électricien

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1733, 400 livres en 1761, 200 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) X 339, Jean Adam Frantz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Germersdorffer, 2 toises, 0 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 572, Raeiss, Frédéric Léonard, Krutenau 26 et Mathis Madeleine Krutenau 26 – maison, sol – 0,35 are

Locations

1895, Jean Feser, cordonnier, et Marie Salomé Huser, anciens propriétaires

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon (Jean Michel) Meyer expose les travaux qu’il va faire dans la maison d’Adam Frantz, garde auprès du consul régent, sise sur la placette près du Pont-aux-Chats, à savoir au deuxième étage un poêle sur la rue et à l’arrière une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte, le tuyau s’appuyant sur le pignon en pierre à distance des pièces en bois.

(p. 116) Montags den 23.t Februarii 1767.
Adam Frantz, der Wächter beÿ dem regierenden H. Ammeister, Will in seinem am plätzel beÿm Katzensteeg gelegenen Hauß im zweÿten stock eine stub gegen der gaß und hinten daran eine Kuch mit herd und Caminschoß machen laßen das rohr am steineren gebel hinauf, von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt. Mr Meÿer

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, petite cuisine, petit vestibule, petite cour et petits cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1761 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de cordonnier, un poêle, une cuisine et trois chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la petite cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1798 rapport d’expertise

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau (p. 46)

nouveau N° / ancien N° : 26 / 26
Reiss
Rez de chaussée et 3 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre registre 25 f° 288 case 4

Mathis Magdeleine, Krutenau N° 26

O 572 ½, maison, sol, Krutenau 26
Contenance : 0,18
Revenu total : 17,09 (17 et 0,09)
Folio de provenance :
Folio de destination : 289
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 ½
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre napoléonien, registre registre 25 f° 289 case 1

Raeis Frédéric Léonard, Krutenau N° 26

, maison, sol,
Contenance : 0,17
Revenu total : 17,09 (17 et 0,09) total 34,18
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 ½ puis 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 puis 4 / 4

O 572 ½, maison, sol, Krutenau 26
Contenance : 0,18
Revenu total : 17,09 (17 et 0,09)
Folio de provenance : 188
Folio de destination :
Année d’entrée :1845
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 ½
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1065 case 1

Raeis Frédéric Léonard
1860 Raeis Frédéric Léonard, Veuve et son fils
(1873) Burckhard Ludwig
1882/83 May Elias, Möbelhändler
1886/87 Hubrecht Theresia, Fräulein
95/96 Feser Johann, Schuhmacher
97/98 Dambach Jakob
1901 Schaefer Jakob, Schuhmacher und Ehefrau Katharina geb. Schrotz in Gütergemeinschaft

O 572.p, Maison, sol, Rue de la Krutenau 24
Contenance : 0,17
Revenu total : 17,09 (17 et 0,09), total 34,18
Folio de provenance : (289)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 4

O 572.p, Maison, sol, Rue de la Krutenau 24
Contenance : 0,18
Revenu total : 17,09 (17 et 0,09)

Cadastre allemand, registre 30 folio 300 case 5

Parcelle, section 23, n° 75 – autrefois O 572
Canton : Krutenaustraße N° 24
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,43
Revenu : 500 – 700
Remarques

(Propriétaire), compte 1040
Schaefer Jakob und Ehefrau
1948 Schaefer Henri électricien
(3532)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (353) Rue Crutenau

26
Pr. Kermerstorfer Katrina, Veuve frutier – Moress
Loc. Koch Jacop bouche – Bouche
Loc. Marselofe Sairgent P*uateleur Marie Manant

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau p. 540

26
pr. Kermersdorf Catherine, Veuve fruitière – Moresse
loc. Koch Jacques boucher – Bouchers
loc. Marzloff, Jean – Manant
(ajout) loc. Wirkenheim Anne M
(ajout) loc. Choanesse* Marie

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krautenaustrasse (Seite 90)

(Haus Nr.) 24
Schäfer, Schuhmm. E 01
Baumann, Rentner. 2
Pfab, Schlosser. 2
Schilling, Bierbrauer. 2
Wendling, Zimmermann. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 937 W 216)

24, rue de la Krutenau (1886-1996)

Le maire notifie en 1895 le propriétaire Feser de se conformer au règlement de 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. Jean Feser qui a l’intention de remplacer les fenêtres par une devanture demande un délai.
L’Association Foncière Urbaine Libre du Grand Chat fait réhabiliter en 1995 et 1996 le bâtiment sous la direction de l’architecte Pierre Moreau de Schiltigheim. L’architecte des Bâtiments de France demande de conserver la porte d’entrée, la porte XVIII° siècle et le lambris au premier étage et la fenêtre XVIII° siècle dans l’escalier au troisième étage.

Sommaire
  • 1886 – Le maire notifie Thérèse Hubrecht de faire ravaler la façade
    1890 – Idem – Thérèse Hubrecht demande un délai pour ravaler ses deux maisons (24, rue de la Krutenau et 5, rue de la Caserne Saint-Nicolas (aujourd’hui rue de la Tour-des-Pêcheurs). Le maire n’accorde le délai que pour la première, la façade de la deuxième étant trop sale. – La façade a été lavée, octobre 1891.
  • 1890 – Le locataire des mansardes au quatrième étage se plaint de son logement en mentionnant le propriétaire, la dame Burckhardt – Les services municipaux constatent que les pièces en bois sont trop proches de la cheminée – La cheminée a été chemisée, août 1890.
  • 1893 – J. Feser demande l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, juillet.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire Feser de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Jean Feser qui a l’intention de remplacer les fenêtres par une devanture demande un délai d’un an et demi – Les volets ont été modifiés, mai 1897.
  • 1907 – L’entrepreneur Albert Metzger (3, rue du Brochet) demande au nom du propriétaire Schæfer l’autorisation de ravaler la façade (une demande est adressée au maire, une autre au commissaire de police) – Autorisations de ravaler la façade, d’occuper la voie publique – Travaux terminés, juin
  • Commission contre les logements insalubres – 1906. Les latrines seront raccordées aux canalisations l’année suivante. Seule une personne est autorisée à dormir dans la chambre du troisième étage. La pièce arrière ne doit plus servir de chambre à coucher
    1908, 1910, rien à signaler
    1916, Travaux à faire, en trois points (propriétaire, Schæfer, habitant sur place) – Travaux terminés, juillet 1916
    1917. Le locataire Schæfer tient au sous-sol un clapier qui n’a pas d’écoulement réglementaire
  • 1953 – L’entrepreneur de construction Fernand Motz (11, rue de Lucerne) est autorisé à poser un échafaudage devant le 24, rue de la Krutenau
  • 1956 – La Compagnie Industrielle des Piles Electriques (CIPEL, à Levallois-Perret) demande l’autorisation de poser deux plaques publicitaires (Mazda) chez son client Schweitzer au 24, rue de la Krutenau – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1962 – La propriétaire Elise Baltzer est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1995 – L’entreprise Fattori (27, rue du Quatorze-Juillet à Hangenbieten) est autorisée à poser une benne devant la maison qui appartient à l’A.F.U.L. du Grand Chat
  • 1994 (décembre) – Claude Bauer dépose au nom de l’A.F.U.L. du Grand Chat une déclaration de travaux exempts du permis de construire (tuiles, pans de bois, crépi). La société civile immobilière Dofra, représentée par son gérant Yves Bourdin (21, avenue de la Paix à Strasbourg), a adhéré à l’association foncière urbaine libre du Grand Chat par acte reçu par les notaires Rieg à Saverne et Bauer à Mulhouse
    1994 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny émet un avis favorable à la réhabilitation intérieure et extérieure
    Dossier de l’architecte Pierre Moreau (18, avenue Mendès-France à Schiltigheim) Plan de situation, plan de chaque niveau (existant, projet), élévations, coupe (existant, projet) – Statuts de l’A.F.U.L. du Grand Chat reçus par les notaires Willy Nonnenmacher et Philippe Rieg à Saverne ainsi que le notaire Bauer à Mulhouse les 9 et 15 juin 1994 – Plan de financement – Le bâtiment sis 24, rue de la Krutenau dans le secteur sauvegardé comprend un logement à chaque niveau (rez-de-chaussée, premier, deuxième et troisième étages, combles) – Prescriptions de l’architecte des Bâtiments de France (conserver la porte d’entrée, supprimer le volet roulant au rez-de-chaussée, conserver la porte XVIII° siècle et le lambris devant la fenêtre au premier étage, conserver la fenêtre XVIII° siècle de l’escalier au troisième étage, conserver la charpente et les volets)
    1994 (décembre) – Autorisation
    1994 (septembre) – Autre déclaration de travaux, élévations et coupes comme ci-dessus, photocopies de photographies
    1995 (janvier) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1995 (février) – Le maire autorise les travaux – Rapport du service des incendies
    Suivi des travaux. Les travaux ont commencé à la toiture, décembre 1995. Les fenêtres sont remplacées, mars 1996. Les travaux sont terminés conformément aux plans, novembre 1996.

Autre dossier, 24, rue de la Krutenau – déclaration de travaux (refus, 1994) cote 937 W 217


Relevé d’actes

Le vitrier Jean Wissinger qui a acquis trois maisons contiguës (voir au n° 22) en vend deux en 1600 et en 1601 et conserve celle du milieu qu’il hypothèque au profit de Pierre Camehl, receveur au Bruderhof

1608 (vt spâ [21. tag Octobris]), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 455-v
(Inchoat. in Proth. fol: 357.) Erschienen Hannß Wüßinger der Glaßer burger Zu Straßburg vnd Sabina Meßerschmidtin sein Eheliche Haußfrau, Haben (verkaufft)
Herrn Peter Kamehlen Schaffnern Im Bruderhoff burg. Zu Straßburg
Ein Schuld 50 pfundt pfenning Straßburger so Hannß Stehl den Khüeffer burg. Zu St: vnd Christin Vögelin sein haußfrauw Vonn Ihrer erkhaufften Behaußung, Inn der Statt Straßburg Inn Cruthenouw beÿ dem Katzensteeg geleg. Zu Zweÿen Zÿelen Zuentrichen schuldig (…) Vermög der Verschreibung pro vt Reg: fol: 397.

Jean Wissinger hypothèque la maison au profit du charpentier Jean Seiler

1608 (xxiiij tag 9.bris), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 503-v
(Inchoat. in Proth. fol: 387.) Erschienen Hannß Wüßinger der Glaßer burger Zu Straßburg
Hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Hannß Seÿlers des Zimmermanns burgers Zu Straßburg – schuldig sige 47 Pfund pfenning Straßburg
Zum vnderpfand eingesetzt Hauß, Hoffestatt vnd höfflin mit Aller & geleg. Inn der Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw beÿ dem Katzensteg geg. dem Engell Vber, einsit nebent Lorentz heintzen dem Plattermacher, Andersit nebent hannß Strehler dem Küeffer hinden vff Samuel steg. Witwe vnd Erben, Dauon gend 2 pfund 10 ß widerkheüffig mit L lb d Ambrosio Schmidt inn Vogts wÿß

Jean Wissinger et Sabine Messerschmidt hypothèquent la maison au profit du fils en premières noces du mari

1611 (ut spâ [16. Martÿ]), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 98-v
(Inchoat. fo: 81.) Erschienen Hans Wÿßinger der Glaßer alhie und Sabina Meßerschmidin sein eheliche Haußfraw
Haben in gegensein H. Urban Steinmetzen Büttels Zum Encker als geschwornen Vogts Hans Adolffs ebemelts Hans Wÿßingers mit wÿland Fr. Margaretha Hürrlerin seiner erstern haußfr. s. ehelichen erzielten Sohns – schuldig sein 20 guldin zu xv batzen Ime den 15. 8.bris 605. gelühen word.
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffestatt höfflin & In s. St : St. In Crutenauw beÿ dem Katzensteg, einseit neben Lorentz Heintzen Plattermach. 2.seit Hans Strehlen dem Küffer stoßend hinden vff Carle Weckerlin den Jüng. Dauon gend 2 lb 10 ß d gelts H Frantz Grasecken vögtlichen weis lösig mit L lb d St. Sunst ledig eÿgen

Jean Wissinger et sa femme Sabine hypothèquent la maison au profit de la fille de Jacques Erhard

1611 (23.tag Julÿ), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 324
(Inchoat. in Proth. fol: 264.) Erschienen Hannß Wÿßinger der glaßer burger Zu Straßburg vnd Sabina sein eheliche haußfrau
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Peter Kamehl burgers Zu Straßburg Als geschwornen Vogt Jungfrauwen Ursulæ Erhardtin wÿland Jacob Erhardt Alhie seligen dochter In Vergleichung – schuldig sigent 25 pfund pfund Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnnd höfflin mit allen Ihren gebeüwen gelegen Alhie Inn der Crautenauw vber dem Katzensteg einsit neben hannß Strehlen dem Küeffer Anderseit neben Lorentz Heÿtzen stost hinden vf Carle Weckerlin den Jüngern mehlmann, dauon gend ij lb x ß d Ablösig mit L lb vff Johannis Baptæ fallend herrn Frantz Graseck Inn Vogts weÿß

Sabine veuve de Jean Wissinger se remarie en 1614 avec le compagnon vitrier Laurent Schaffner, originaire d’Obernai : contrat de mariage, célébration
1614 (ut spâ [xvij. Junÿ]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 316
(Inchoat. in Proth: fol. 276. [Eheberedung]) Erschienen Lorentz Schaffner der glaßer gesell vonn Oberneheim mit beÿstandt Paulus Schaffner seines bruders vnd Niclaus Peters seines schwagers, bede Zu Oberneheim Ane eim
So dann Sabina Meßerschmidtin wÿland Hannß Wüßingers des glasers burgers Zue Straßburg seelig. witwe mit beÿstandt vnd verwilligung herrn hannß Geörg Gastelÿ glaßmahlers burg. Zue Straßburg Ihres geschwornenn vogts vnd Peter Reimboldt Clein Uhrenmachers Alhie Ihres schwagers Am Andern theil
(…) dagegen vnd hienwiederumb hatt vorgenante Sabina Meßerschmidtin die hochzeiterin Ihme Lorentz Schaffner dem hochzeiter Zue einem freÿen eÿgenthumb verschrieben vnd Zugesagt, Erstlichen den drittentheil ihro für vngetheilt gebürende, vonn vnd Ane hauß, hoffestatt vnd höflin mit Alle Ihren gebeüwen & gelegen In der Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw beÿ dem Katzensteg einsit nebent Lorentz heitzen, Andersit hannß Strähel dem küeffer hinden vf Samuel Stehs seelig. witwen vnd Erben stoßend, darann der vberige Zweÿthetheil Ihr Sabinæ Khindern so sie mit Ihrem vorigen haußwürt hannß wüßing. ehelich erziehlt für ungetheilt Zuestendig

Mariage, cathédrale (luth. p. 22)
1614. Dominica XV. den 2. Octobris. Lorentz Schaffner von Ober Ehenheim, vnd Sabina Hans wissinger des glasers nachgelaßene witwe, eingesegnet den 10. 8.bris (i 16)

Laurent Schaffner devient bourgeois par sa femme « Sara » veuve de Jean Wissinger trois jours après son mariage
1614, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 981
Lorentz Schaffner d. Glaßer von oberehenheim Empfahet d. Burg.recht von Sara weÿlandt hanß wißingers deß Glaßers seellig wittib, will Zu d. Steltz dienen, Actum den 13. 8.bris Aô 1614

Laurent Schaffner et sa fiancée Sabine Messerschmidt hypothèquent la maison au profit du commissaire priseur Martin Replé. En marge, quittance remise en 1630 au batelier Jean Böss

1614 (xviijj. Junÿ), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 318
(Inchoat. in Proth. fol. 276.) Erschienen Lorentz Schaffner der glaßergesell vonn Oberneheim vnd Sabina Meßerschmidtin sein vermehlte eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit M. Martin Reple der statt Straßburg geschwornen Kheüfflers offentlich verÿehen – schuldig sigen 25 pfund
Zum vnderpfand verlegt, hauß, hoffestatt vnd höflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Alhie Inn d St. St. Inn Crutenauw beÿ dem Katzensteg, einsit neben Lorentz Heitzen, vnd Andersit hannß Sträl stost hinden vf Samuel Stegenn s. witwen, Dauon gend ij lb s ß d gelt Abloßig mit L lb Frantz Graseck vögtlicher weiß Sunst freÿ ledig vnd eÿgen
[in margine :] Erschienen Christoff Goldtbach alß Erb Martin Replins seel. an I. So dann hanß Böß der Schiffmann alß ietziger besitzer der hierinn Zu Unterpfandt verlegten Behaußung ane 2. theil Zeigte an, daß sie sich weg. der wie vorzusehen in leichtem geld beschehenen bezahlung mit einander verglichen (…) Actum den 25. Januarÿ 1630.

1614, Protocole des Quinze (2 R 42)
Natif d’Obernai, le compagnon vitrier Laurent Schaffner qui est fiancé à la veuve du vitrier Jean Wisinger produit le 23 juillet un extrait de naissance et un certificat d’apprentissage. Il n’a pas terminé son tour de compagnon mais a fait ses trois années d’apprentissage à Strasbourg avant de voyager pendant un an puis de revenir à Strasbourg où il travaille depuis un an. Comme il faut avoir exercé son métier six ans avant de devenir maître, il demande l’autorisation de travailler chez la veuve sans prendre ni compagnon ni apprenti.
Les Quinze estiment le 10 septembre qu’il faut en référer au Sénat puisque le pétitionnaire ne terminera pas son compagnonnage en état de célibat. Il est en outre de religion catholique et la veuve attendrait en outre un enfant de ses œuvres.
Laurent Schaffner déclare le 22 octobre que la maîtrise des vitriers veut fermer son atelier bien que le Sénat l’ait admis à la bourgeoisie. Les Quinze demandent aux vitriers d’autoriser l’atelier pendant quinze jours jusqu’à ce que le Magistrat ait réglé l’affaire. Laurent Schaffner fait une nouvelle demande le 5 novembre, les vitriers déclarant que l’atelier ne pourrait être toléré même s’il était tenu par un fils de bourgeois puisqu’il faut être tributaire. Les Quinze demandent à nouveau de laisser l’atelier ouvert jusqu’à la fin de la procédure, décision qu’ils confirment le 12 novembre et le 11 mars de l’année suivante.

(f° 110-v) Sambstag den 23. Julÿ – Lorentz Schaffner. Glaßer
Lorentz Schaffner Glaßergesell von Oberehenh. bürtig gepieten laßen Paulo Bertram Zunfftmeister Zur Steltz übergibt ein Splô, p. Rosam sambt Zwoen beÿlagen, bitt g. Willfahrung Ist die splôn verlesen die beÿlag seindt ein urkundt ehelicher geburtt und ein Lehrbrieff, Inn der splôn bringt er für, daß er sich mitt Hannß Wisingers deß Glaßers Wittwen ehelich verlobt vnd versprochen, Weÿl Ime dann an einem einigen Wander Jahr ermanglet, seÿ er Vor Meine herrn remittirt vnd gewißen. nuhn hab er allhie seine dreÿ Lehr Jahr Inhalt seines Lehrbrieffs außgestanden, hab daruff ein Jahr außerhalb In der Wanderschafft vnd seither Wider ein Jahr alhie vff dem handtwerck gearbeitet, erpeütt sich daß sechste vnd letste Jahr. (.Wie einer sechß Jahr vff dem handwerck arbeitten müße, ehe Er allhie Meister werden möge.) dergestalt Zu compliren und Zu erfüllen daß er inn solchem weder gesellen noch Jungen halten, sonder für sich allein, gesellen Weiß beÿ obermelter Hannß Wißingers Wittwen seiner Verlobten arbeuten Wölle, Bitt Ime solche Zu Willfahrten Zubedencken, geordnet H Bischoff vnd H Hugwart.

(f° 113) Mittwoch den 3. Augusti – Laurentz Schaffner. Glaßer
Lorentz Schaffner des Glaßers bedacht Zubefürdern ist angemahnt.

(f° 141) Sambstag den 10. Septembris – Laurentz Schaffner Ca. Steltzer Zunfft od. Glaßer
H. Engler referirt, waß h Bischoff vnd H Hugwarth, wegen Laurentz Schaffners des Glaßersgesellen newlich fürgprachten begehrens, heütigen morgens bedacht vnnd. lißt Zuvorderst den Recesss hieoben fol. 110. ab. da er denn begert, weÿl Ime an einem einigen Wander Jar manglet, mein Hrn wollen mit Ime deßhalben despensiren, vnnd sich erbeüt, solch ermangeltes Jar dergestalt Zuerfüllen, das er inn solchem weder gesellen noch Jung. halten, sonderen für sich allein, gesellen Weiß beÿ Hannß Wißingers Wittib seiner Verlobten arbeitten wolle. Vff solches hette mann sowohl Leonhardt Bauren den Rhattherren Zur Stelzten, waß der Zunfft meinung, alß auch den rhatschreiber, waß Ime Schaffneren beÿ einem Ers. rhat für bescheÿd worden, gehört. der rhatherr berichte, die Zunfft stelle es mein Herren durchaus heim, der rhatschreiber Zeigt an, weÿl es Ordnungen berüere, vnd mein Herren xv darinnen Zu dispensiren, seÿ er für dieselben gewissen worden. Were allso der herren meinung, Mann solt Ihn widerumb für ein Ersamen Rhat weißenn, dann er d. Jar nicht mehr in ledigem stand, sintemahl er sich mit der Wittib verlobt, vnnd dieselb wie die sag gehet, geschwangert, köndte Zupringen, Zu dem er der Bäpstlichen Religion Zugethan vnd dahero ohngewiß, ob er einem Ers: rhat zu einem burger annemblich od. nicht. Nehm Ihn nuhn ein Rhat an, So köndt mitt Ime auch dispensirt werden, damit die Wittib sampt Iren Kinderen erhalten würde, doch daß es der Zunfft sonst an Iren Articulen ohnabrüchig seÿ & Geschieht anregung eines falls, so sich allererst inn newlichkeit Zugeträg. da die vonn Oberehenheim, dannenhero er der Supplicant bürtig, ein burger von Heilgenstein, welcher sich beÿ Inen verheÿrathet, mitt sampt seiner Vertraueten abgeschafft vnnd auß der Statt gewissen, d. köndt mann Jetz mitt dißem wohl wettmachen, Item seÿe Catholisch seÿ Zubefahren, waß er allhier vernimpt, möcht er hienauß berichten, wie solcher gesell noch mehr allhie, darzu er auch den excess begäng. das er sein vertrauwte albereit geschwängert haben soll. Erkant. Inn der andern vmbfrag Mann soll ein Ersamen Rhat Jetz angezogener Puncten erinneren vnnd berichten, darneben Zuverstehen geben, wann mein Hrn berüerter Ursachen halben kein bedenckens Ine Zum burger anzunehmen. So würden mein Herren der Articull halben wohl auch mitt Imm dispensiren Können.

(f° 148-v) Sambstag den 17. Septembris – Glaßer Ca. Laurentz Schaffneren
Innahmen einer löblicher Meisterschafft des Glaser handwercks erschienen Adrian Hack vnnd Michael Scherbaum, Zeigen p. Lt. Bittlingeren ahn, das sie gebieten lassen Laurentz Schaffneren dem glaser gesellen, restituiren Zuvorderist desselben beÿ meinen Herren den 23. Julÿ Jungst, hinderrucks Ihren vbergenene Supplication so Inen allererst vor acht tagen communicirt worden, vnnd produciren darwider ein wahrhafften gegenbericht mit angehencktem begehren mitt bitt denselbenab, vnd anzuhören. Schaffner p. lt. Hüenerer begert Copeÿ darvonn vnnd Zeÿt Vierzehen tag. Lt. Bittlinger urgirt das ableßen, werd sich darauß so vil befinden, das Supplicant Zue seinem begehren gar nicht befugt.
Erkant, Mann soll dem Supplicanten begerte communication vnd Zeÿt Zulassen dieweÿl aber ettliche herren den Inhalt einkommenen Gegenberichts Zuvernehmen begert, Ist derselb nochmahlen abgeleßenn wie auch der Recess hieroben fol. 141. vnnd es doch inn der anderen Vmbfrag, beÿ voriger erkandtnus verpliben. H. Kopp.

(f° 165-v ) Sambstag den 22. Octobris – Glaßer Ca. Laurentz Schaffneren
Der H. Fünffzehenmeister Zeigt ahn, Laurentz Schaffner der glaser gesell begehre auch für mein Herren Zukommen, den wolt er gern herein lassen, wann er es an der Zeÿt der berichte aber, Ob er schon vonn einem Ers. Rhat Zu einem burger angenohmen, woll Ime doch der Zunfft sein werckstatt Zuthun, darumb periculum in mora, vnnd bitt allso vnderthänig, Ime gnedig darvor Zusein.
Erkant Mann soll dem Zunfftmeister anzeigen, das sie Ime die Werckstatt 14. tag offen lassen, Inmittelst aber mag er Schaffner, beÿ meinen Herren sein sach richtig machen. B. Mr.

(f° 172) Sambstag den 5. Novembris – Laurentz Schaffner Ca. Glaßer
Laurentz Schaffner der glaser gesell erscheint, hatt gebieten lassen von wegen eines Ers. handwercks der glaser Adrian Hacken vnnd Niclaus Scherbaum vnd vbergibt &. Tromeren ein vnnderthänigen wahrhafften Nachbericht, sampt angehencktem bitten vnnd begehren Citirte p. Lt. Bittlingeren pitten communication vnd Zeÿt 14. tag. Tromer, Es seÿ Imploranten ahn befürderung dißer sachen Vil gelegen, dann der Meisterschafft vnterstehet Ime den Laden Zusperren, Wann Inen aber Ir begerte Zeÿtt solte gegönt werden. So were sein vnnderthänige bitt, Inen Zugleich vffzulegen, das sie Ihn Inmittelst ohnturbiert lassen, biß mein Herren ein bescheÿdt ertheilen. Lt. Bittlinger, der Implorant hat durch Intercession Zweÿer Kürchendiener, ohngeacht Ires beÿ mein Herren einkommenen Gegenberichts, beÿ einem Ers: rhat erlangt, das man Ihn zu einem burger angenohmen, welches Zwahr ein Ersamer Rhat wohl macht gehapt, Wann er aber auch schon eines Meisters sohn were Köndt Ime doch vermög Irer Articull kein offen Gaden gestattet werden, weÿl er noch nicht Zünfftig, derenwegen der Antwortere bitt, Ime sein begehren des offenen ladens halben abzuschlagen, vnd vffzulegen, der Meisterschafft handlung Zuerwarten. Tromer, der implorant hab Inhalt meiner herren gegebenen bescheÿdts, beÿ einem Ers. rhat das burgerrecht gesucht vnd erhalten, Innmassen dem Zunfftmeister albereit ein Zettul Zukommen, darbeÿ bitt er Ihn verpleiben Zulassen, due Meisterschafft begehr Ine vorsetzlich vffzuhalten vnd Zu verhinteren. Lt. Bittlinger, das burgerrecht seÿ beÿ einem Ers: Rhat, mit hülff vnd beÿstand vorgedachter beeder Kürchendienern erlangt worden so Ime den beÿstand gewiss nicht geleistet, wann sie des handwercks Gegenbericht gesehen, den man Inen aber verhalten. Tromern die gegentheil Köndten das nicht disputiren, waß ein Ersamer rhat dem Imploranten bewilligt vnd Zugelassen. Daruff seind 3. Recess hieoben fol. 141. 148. vnnd 165. abgeleßen, vnd Erkant Mann soll der Meisterschafft communication Zulassen, vnnd vfflegen in acht tagen vff vbergenene schrifft Zuhandlen, Inmittelst auch Imploranten den laden nicht Zusperren. Jr Wormser vnd Mr.

(f° 177-v) Sambstag den 12. Novembris – Glaßer Ca. Laurentz Schaffneren
Vonn wegen eines Ersamen glaser handwercks erschienen Niclaus Mager vnd Daniel Schweinfurter beede Obermeister alß Antworttere, haben gebieten lassen Laurentz Schaffneren dem glaser gesellen, vnd vbergeben wider denselben p. Lt. Bittling. ein beschluss schrifft sampt Zwohen beÿlagen mit literis A. vnnd B. vnnd die weÿl diß die vierde schrifft, derenwegen keinen theil fernere handlung gebüert, Wollen sie damit beschlossen, vnnd die Sach Zu meinen Herren erkandtnus gestelt haben. Schaffner p. J Rosern, Wahfern inn dißer Schrift ettwaß nottwendiges Zuveranworten, bitt er vmb communication derselben, Im fall aber nichts erhebliches darinnen, will er gleicher gestalt submittirt sein einkommene handlungen widerholt, vnd es Zu meiner Herren erkandtnus gesetzt haben. Erkandt Ist die communication abgeschlagen vnnd die sach für beschlossen angenohmen. Solles bedencken. H. Bischoff vnd H. Voltz Mr.

1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
(f° 39) Sambstag den 11. Martÿ. – Glaser od. Steltzer Zunfft Ca. Laurentz Schaffner.
Vonn wegen einer Ersamen Zunfft Zur Steltz erschienen Philipp Reübell, Paul Grimm vnd Leonhard Dinckell, die haben gebieten lassen Laurentz Schaffneren dem glaser, vnd vbergeben wider denselben ein Schrifft, anstatt mündlichen Recess, bitten vmb abhörung deselben, vnnd solches p. Lt. Bittlingeren. Daruff erscheint auch Laurentz Schaffner, vnd laßt p. Tromern berichten, das inn dißer sachenn albereit beschlossen, dahero den gegentheilen nicht gebüere ettwaß weitters ein Zugeben, bitt derenwegen disse schriff ab actis Zuverwerffen, oder communication Zu Zulassen vnnd sein Verantwortung auch darüber Zuvernehmen. Lt. Bittlingern Es seÿ darumb Zuthun, das Schaffner in wehrender litis pendentz, vnnd vor ergangenem bescheÿdt ein offenen gaden halt. Tromer bitt wie vor. Ist nach beschehenem abtretten, die Schrifft abgeleßen. Erkant, Mann solls dem gegentheil communiciren. Mr.

Laurent Schaffner et Sabine, assistée de son frère Jean Messerschmidt hypothèquent la maison au profit de Pierre Camehl. En marge, quittance remise en 1622 à Urbain Krieg et à Jean Bœss en 1631

1615 (iiij. Martÿ), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 112
(Inchoat. in Proth. fol. 93.) Erschienen Lorentz Schaffner der glaser burg. Zu Straßburg vnd Sabina sein eheliche haußfr. mit beÿstandt & H. Johann Messerschmÿdt burgers Zu Straßburg, ermelte Sabinæ Bruders vnd Lorentz Boumwoll des huffschmÿdts burgers Zu Straßburg Ihres Vettern
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Peter Kamehls burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 100 guldin Straßburger werung
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, den drittentheil Ime dem Bekhenner für Vngetheilt gebürend von vnd Ahne hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. In d. St. St. beÿ dem Katzensteg, einseit Lorentz Heitz dem plattermach. And. sit hanß Strehell dem küeffer hind. vff Samuel Stegs witwe stoßend, daon gend Zuuor ij lb x ß d glts Abloß. mit L lb wÿland Ambrosÿ Schmidts sel, erb. sunst ledig eÿg. davon der Zweithetheil obgenant Sabinæ Khinder In erster ehe erzielet
[in margine :] Erschienen Peter Kamehl hatt in gegensein Urban Kriecken Als Jetzigen besitzer des vnd.pfandts (…) Actum den 6. Novembris A° 1622.
[in margine :] Erschienen Hanß Böß. der Schiffmann Alß Jetzmahlig. Inhaber hierin geschriebenen Underpfandts an j. So dann gemeiner Kamelischen Erben Wegen Frantz Camel am 2. theill (…) Actum 20. Aug. aô 631.

Laurent Schaffner et Sabine Messerschmidt vendent la maison au batelier Urbain Krieg

1618 (x. Decembris), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 480
(Inchoat. in Prot. fol. 343. – Postea pth. fol : 376) Erschienen Lorentz Schaffner d. glaser burger Zu Straßburg vnd Sabina Messerschmÿdin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Vrban Krieck dem schiffmann burger Zu Straßburg
hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. statt Straßburg beÿ dem Katzensteeg einseit neben hanß Strehlen den Kieffer And. seit neb. Lorentz Heitz platt. mach. hind. vff Jacob Reinhardt den Wachtmeÿster stoßend, dauon gnd ij lb x ß d gelts Ablößig mit L lb Frantz Graseck vff Johannis Baptistæ, Sunst eigen, Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugang. vnd besch. für vnd vmb 200 pfund pfenning Straßburger

Fils du garçon batelier Simon Krieg, Urbain Krieg épouse en 1612 Anne, fille de Georges Fürstel revendeur à Ernolsheim près de Saverne
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 151 n° 24)
1612. Dominica V. Trinitatis 12. Julÿ. Vrban Krieg der Schif Knecht, Simon Kriegen des Schif Knechts Sohn, J Anna, Georg Fürstel des Krempen Zue Erlesheim bei Zabern hinderlaßen tochter. Eingesegnet (i 155)

Simon Krieg et Jean Bœss, frère et beau-frère d’Urbain Krieg qui n’a plus toute sa raison, demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de l’admettre à l’hôpital. Ils sont éconduits. Simon Krieg renonce à la succession. Jean Bœss s’engage à entretenir Urbain Krieg dont il sera héritier universel si son fils unique Adam Krieg venait à mourir sans descendance et sans héritier testamentaire. La maison est hypothéquée en garantie.

1631 (22. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 434
Erschienen hanß Boeß der Schiffmann burger Zu St. an einem
So dann Simon Krieg auch Schiffmann vnd burger alhie am andern theil, Zeigten An,
demnach vor zweÿen Jahren ihr respectivé Bruder vnd Schwager Vrban Krieg mehr alß bresthafft, vnd darzu blödhäuptig worden, vnd sie beede Zwar beÿ vnsern gnedigen heren vnd Obern ihne Vrban in den Mehrern Spital Zukommen angehalten, solches aber nicht verwilliget, Sondern ihnen an hand gegeben worden, sich besagten ihres bruders vnd Schwagers vnderhaltung halben so gut sie können und mögen, zuuergleichen, Als heten sie sich darauff mit einander dahin vereinbahret, daß Er Böeß mehrgenten Vrban Kriegen zu sich in seine behausung, denselben die zeit seines lebens (…) zuerhalten genommen
dargegen alle sein Vrbans alßbalden ordentlich inuentirte Nahrung, so sie vff ein geringes erstreckht, ihme Bößen actiue et passiue eigenthümlichen Zustehen vnd verbleiben, Auch da vilgedachten Vrban Kriegen eintzig söhnlein Adam Krieg ohntestiert, vnd ohne hinderlaßung ehelicher Kinder, mit todt abgehen wurde, solches von ihme Bößen vnd seiner ietzigen Ehefrawen od. ihr beed. Kindern allein geerbt werden solle, Inmaßen dann Er Simon Krieg für sich vnd alle seine Erben hiemit vff solche Erbschafft freÿ willig verzug und handabgethan haben will. Versprach Vber daß begannte dickgemelter hanß Böeß, daß Er ihme Simon Kriegen, ihres offbesagtem Brud.s und Schwagers halten, vffrecht schuldig word. auch gelten solle und wolle xxv. lv d gelühenen gelts (…) zu vnderpfand verlegt hauß vnd hoffstat alhie in Crautenaw beim Katzensteeg neben N. N. Pfarer zu Altenheim & N.N. dem Blettermacher, hind. auf Veltin Jäger stoßend gelegen, so Zuuor noch verhafftet vmb 50 lb H Johann Kohlleffel Kauffhauß Verwanten, Im. vmb 75. lb hieobbesagtem Adam Kriegen für sein mütterlich guth, vnd dann vmb 20. lb Peter Camelen s: wittib und Erben
[in margine :] Erschienen H hanß Jacob Fabers deß handelßmanns alß hierinn gemeldts Simon Kriegen dochtermanns hieher beschinnener maß gevollmächtigter Gewerbsdiener Johann Philipp Henrici (…) Act. 28. Aug. a° 1654.

La maison revient à Jean Bœss comme l’attestent les quittances ci-dessus

Fils du scieur Jean Bœss, le batelier Jean Bœss épouse en 1612 Madeleine, veuve du tailleur de pierres Louis Baur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 151 n° 25)
1612. Dominica V. Trinitatis 12. Julÿ. Hanß Böß der Schifknecht, Hans Bößen des dielen Schneiders seligen sohn, Magdalena, Ludwig Bawren des Steinmetzen hinderlaßene Wittwe. Eingesegnet (i 155)

Louis Baur épouse en 1608 Madeleine, fille du batelier Simon Krieg
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 70 n° 14)
1608. Dominica Quasimodo. 3. Aprilis. Ludwig Bawer der Steinmetz, Niclaus Bawer des becken seliger Sohn J Magdalena, Simon Kriegen des Schifmans alhie tochter. Eingesegnet 12. Aprilis Im Münster (i 72, pas de mariage à la Cathédrale)

L’acte de mariage d’André Bœss relate que son père Jean Bœss fondeur de pichets n’exerce plus ce métier mais qu’il est devenu scieur de planches.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 114 n° 25)
1624. Dca j. & 2 p. Trinitatis 30. Maÿ & 6 Junÿ. Andres Böß, ein Schiffknecht, Hans Bösen des Kanten giesser p. m. Sohn (NB. Es hatt gleichwol dieser Cantengiesser d. handwerck nicht getrieben, sondern ist ein Dühlen Schneider worden.) J Magdalena, Martin Anschelman des Holtztragers vndt Burgers alhie Tochter. Dises par g.firmati 21. Junÿ (i 328)

Le garçon batelier Jean Bœss hypothèque la maison au profit du messager Jean Gerth

1637 (11. Decemb.), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 906-v
Erschienen hanß Böß d. Schiff Knecht alhie
hatt in gegensein hanß Gerthen der St. St. Einspenningers – schuldig seÿ XXV. lb St.
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat Alhie in Crautenaw beÿm Katzensteeg neben Thoman Fincken den Gremppen & Joachim Köllen gewesenen Pfarrer see: Zu Altenheim, hind. vff N. Meÿer dem Schiff Zimmermann, so zuuor verhafftet vmb 75. lb d Adam Kriegen, Mehr vmb 75. lb d hanß Müller dem Saltzmesser

La maison revient à son fils Jean Bœss qui épouse en 1638 Marguerite, fille du ceinturier Jacques Roth

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 123)
1638. Dominica XXVI Trinitatis. Hanns Böß der Schiff Knecht vndt burger Alhie, weÿland Hanns Bößen des Schiffmanns vnd burgers Alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfraw Margareth, weÿland Jacob Rothen deß Gürtlers vnd handelsmanns Alhie nachgelaßene Eheliche Tochter (i 306)

Jean Bœss et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit de Jean Philippe Kast, greffier et rapporteur au Petit Sénat

1664 (1. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 427-v
Erschienen hannß Bööß der Schiffmann Und Margaretha sein Eheweib, Vndt Zwar Sie Margaretha insonderheit mit assistentz H Emanuel Waldeckhß Goltarbeiters und hannß Fabians deß Schneiders need. alß deroselben hierzu erbettene nechster Verwanthen
in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Johann Philippß Kasten V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Actuarÿ und Referentis – schuldig seÿen 75 Pfund pfenning
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten beÿm Katzensteeg einseit neben hannß Bernhard helder dem waÿsenvatter anderseit neben H Jacob Baldnern großen Rhats Verwanth. hind. vff hannß Jacob Brand. Glasers Erben, stoßend gelegen

Jean Bœss, fils du précédent, épouse en 1669 Anne Marie, fille du batelier Philippe Senger, qui se remarie en 1684 avec le marchand de bois André von Zabern
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 81)
1669. Dncis IV et V Trinitatis 4 / 11 Julÿ. Hans Böß der Jünger Schiff Knecht, Hanß Bösen des ältern Schiffmans vnd B. alhie Ehelich. Sohn vnd Jgfr. Anna Maria vorenanth Hans Philipps Sengers, Schiffmanns v. B. alhie Tochter. Cop. Mont. d. 12. (i 59, im 60)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 168 n° 25)
1684. Dom. X et XI d. 6. et 13. Aug. Andreas von Zabern der Holzhändler vnd B. alhie vndt Fr. Anna Maria Wld. Johannis Bösen, gewesenen Schiffmanns v. Burgers alhier hinterlaßene Wittib – W. Mont. d. 14. Aug. (i 104)

Marie Dorothée Kollœffel, veuve du marchand Laurent Ahlenschlager, donne quittance à Jean Bœss de capitaux d’après un titre de 1598 (voir la notice du n° 22)

1691 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 637
Fr. Maria Dorothe gebohrne Kohllöffelin, Weÿl. H. Lorentz Allenschlagers deß Handelßmanns und E.E. Großen Rhats Alten beÿsitzers Seel. Hinderlaßen wittib, so dißmals ohnbevögtigt, So dann Jgfr. Elisabetha Kohllöffelin, mit beÿstand H. Johann Christoph Artopæi Prof. Eloquentiæ beÿ hießiger Universitæt Ihres Curatoris (unterzeichnet) Elisabetta Kollefflen, Maria Dorothea Ahlenschlagerin
in gegensein Hannß Böoß deß Schiffmanns
bekant, daß Er Booß Ihren beeden Schwestern diejenige 100 fl. Str. Wehr. Er deren selben vermög eines perg. Weÿl. H. Johann Henrich Meÿern Not. verfertigten brieff mit der statt anhangend. Contract Insiegel verwahret, den 17. Jun: 1598. datirt und deme durchzogenen transfixes de dato 20. julÿ 1601. Jährlich ab seiner in der Krautenau ohnfern dem Katzensteeg gelegenen behaußung Jährlich auff Joh. Bapt: zu verzinßen schuldig geweßen heut dato abgelöst und bezahlt

Jean Bœss meurt octogénaire en 1694 en délaissant pour héritières les deux filles de son fils Jean Jacques, bourgeois de Mannheim. Sa bru Anne Marie Senger, femme d’André Von Zabern, a la jouissance viagère des biens de son fils Jean Bœss mort sans héritier.
1694 (10. Xbr), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 23) n° 44
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Hannß Böß, Schiffmann und burger allhier, nach seinem den 23. Aprilis dieses 1694. Jahrs beschehenen tödlichem ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen deß Ehrenvesten und weißen Herrn Johann Helcken, Schiffmanns allhier E. E. Kl. Raths alhier beÿsitzer auß Mittel wohlermelten Raths Mittel hierzu deputirten herrens, im Nahmen Annæ Mariæ Bößin, hanß Georg Sigels deß Becken Zu Newstatt an der hart Ehefrauwen, weÿl. hanß Jacob Bößen deß Schiffmanns und burgers Zu Mannheim sel. Ehelicher ältern Tochter, deß Verstorbenen Enckel, ferner deß Ehrenvesten und Vorgeachten H. David Stallen Vornehmen Schiffmanns und burgers allhier alß geschwornen Vogts Margarethæ Bößin, Vorgedachten Hanß Jacob Bößen hinderlaßener Jüngern Tochter, auch deß Verstorbenen Enckel, die ältere von dem Groß Vatter in Legitimam eingesetzte Erbin, und die Jüngere Von dem Großvatter per Testamentum in das übrige eingesetzte Erbin, Inventirt und ersucht durch die Ehren: v tugendsame Fraw Annam Mariam Bößin gebohrene Jungin, obgemelten hanß Jacob Bößen hinderlaßener Wittib, unten dero hand und gewahrsame sich deß vestorbenen wenige Nahrung befund. (…) Actum und angefang. in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Freÿtag den 10. Decembris Anno 1694.

In Einer in der Statt Straßburg Neben der bierherberg Zum Rießen in der Crautenau in dieße Verlaßenschafft nicht gehörige Behaußung
Copia Testamenti nuncupativi. 1694. (…) auf dienstag den 23. Monatstag Februarÿ Newen Calenders, Vormitthag zwischen Neün undt Zehen Uhren in dießer Königlich Statt Straßburg vnd einen in der Crautenau beÿm Engel gegen dem bronnen über gelegenen, nunmahl Mr Hannß Conrad Kriegern dem Schuhmacher eigenthümlich zuständigen behaußung, deroselben undern Vordern Wohnstuben, gegen gemelten bronnen außsehend, der Ehrenhaffte Hanß Böß, Schiffmann burger allhier Zu allhie Straßburg hohen alters, dabeÿ nunmahls Kranck und Schwachen leibs dannenhero in einem bett sich enthalten (…) Johann Kitsch, Notarius
Wÿdemb, So die Ehren und Tugendsame fraw Anna Maria von Zabern gebohrene Sängerin deß Ehrenvesten und vorgeachten H. Andreä von Zabern holtzhändlers und burgers allhier haußfrau, von Weÿl. deß Ehrengeachteen herrn Hanß Bößen, deß Jüngern Schiffmanns v burgers allhier ihres ersten haußwürths seel. V.laßenschafft ad dies vitæ Zugenießen hat, das Eigenth. aber dem Verstorbenen seel. nunmehr deßen Erben Verfangen ist, Vermög Inventarÿ Concept in Anno 1682. durch Vor: und Nachgen. Notm: gefertiget in fine Zu ersehen, daß der verstorbene H Hanß Böß der altere als Erb vorgem. seines Sohns
Sa. Haußraths 9, Sa. d. Zinß hauptgut 50, Summa summarum 59 lb – Passiva 32. lb, verbleibt 27 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 24 lb

Le batelier Jean Bœss meurt à l’âge de 80 ans et six semaines.
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1687-1707 f° 66-v)
1694. Dom. Misericord. d. 25. Aprilis ist Johannes Böß d. Schiffmann vnd B. alhier, Seines Alters 80 Jahr v 6 Wochen auff St Urbans Aw begraben worden (i 67)

Testament de Jean Bœss dans la maison qui appartient à Jean Conrad Krieger
1694 (23.2.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6296) et Protholollum secundum, 1 AH 6295
Herr hannß Böß, Schiffmann (…) in Meister hannß Conrad Kriegers des Schuhmachers wohn behaußung inn Krautenaw beim engel gegen dem bronnen gelegen

Jean Bœss vend la maison au cordonnier Jean Conrad Krieger, à l’aide de son beau-frère Jean Philippe Weyland. En marge, quittance remise à Anne Marie Jung, veuve de Jean Jacques Bœss, bru du vendeur.

1691 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 636
Hannß Böoß der Schiffmann
in gegensein Hannß Conrad Kriegers deß Schuhmachers mit beÿstand H. Johann Philipp Weÿland deß Cran Meÿsters seines Schwagers
Eine behaußung, Höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, zugehördt. und Gerechtigkeiten, allhier in der Crautenaw ohnfern dem Katzen steeg einseit neben weÿl. H. M. Johann Henrich Christen gewesenen diaconi Zu St. Wilhelm seel. wittib und Erben anderseit neben Hannß Georg Burghard d. Schneider Hinden auff Hannß Bernhard brand. d. weißgerber – geschehen umb 250 pfund
Darbeÿ ist expresse Verglich. daß dem Verkäuffer in dem Verkaufften Hauß eine besondere Cammer zu bewohnen auch sich in der Stub deß winters uff zuhalten ohne zinnß die übrige Zeit leben gelaßen werden solle
[in margine :] Erschienen Anna Maria gebohrne Jungin, weÿl. Hans Jacob Bößen gewesenen Schiffmanns seel. hinderlaßene wittib, und sohnsfrau hierinn ged. Hans Bößen des Verkäuffers, alß welche obged. Hans Jacob Bößen hinterlaßen Vermögen ihr lebtag zu genüßen d. eÿgenthumb aber ihren Kinder, so nicht verburgert auch ohnbevögtigt sein, gehörig, mit beÿstand Hans Martin Büttners des Riemenschneiders ihres vettern ahne statt vogts, hat in gegensein des hierinn gemeldten Kaüffers (quittung) den 1. Julÿ A° 1694

Jean Conrad Krieger et sa femme Anne Marie Nieffer hypothèquent le même jour la maison au profit de la femme du pasteur Samuel Silberrad

1691 (26.7), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 639-v
Hannß Conrad Krieger der Schuhmacher und Anna Maria gebohrne Niefferin und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Philipp Weÿland deß Kornmeÿsters und Hannß Peter Nieffers deß Schneiders Ihrer beeden Vettern
in gegensein fr: Susannæ Mariæ H. Samuel Silberrads Pfarrers zum alten St. Peter haußfrawen – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behaußung, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebäwen in der Crautenaw ohnfern dem Katzensteeg einseit neben weÿl. H. M. Johann Henrich Christen Diaconi zu St. Wilhelm Seel. wittib und Erben anderseit neben Hannß Georg Burghard dem Schneider, hind. auff Hannß Bernhard Branden dem Grempen stoßend gelegen

Fils du tuilier Jean Thomas Krieger à Neuenstadt am Kocher, le cordonnier Jean Conrad Krieger épouse en 1687 Anne Marie Nieffert, fille du maréchal ferrant Jean Jacques Nieffert à Ingwiller en juridiction de Hanau : contrat de mariage, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten vndt bescheidenen Johann Conrad Kriegern dem ledigen Schuhmacher, weÿland Hannß Thoman Kriegers Zieglers und burgers in der Neüstatt Zu der großen Linden fürstl. Würtenbergischer herrschafft seel. nachgelaßenem ehelichem Sohn ane Einem, Und der Ehren undt tugendbegabten Jungfrawen Anna Maria Nieffertin, weÿland hannß Jacob Niefferts geweßenen burgers undt Huffschmidts Zu Ingweiler gräfflich Westenburgischer herrschafft seel. hinderlaßenen Ehelichen tochter am andern theil, sich begeben, auch dabeÿ in beÿsein undt auf underhaldlung der Ehren Vorgeachten undt wohlahtbahren herrn Lucas Schaffen deß Schneiders aug sein deß hochzeitern, So dann auf Ihr der Jungfrauw hochzeiterin seiten herr Johann Philipp Weÿlandts Granmeisters Ihres Schwagers in auch beÿsein mein Johann Caspar Francken Zu solcher heuraths tractation requirirten Notarÿ (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Sontag den 8. des Monats Junÿ im Jahr als mann Zalte 1687 – Johann Jacob Baldner, Nots. pub. burger zu Straßburg hievorgeschribene heüraths abred auß weÿl. herrn Johann Caspar Francken gewesenen Not. publ. auch burgers alhier (…) auffgerichtetem concepto

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 207-v n° 26.)
1687. Junius. d. 10. Hans Conrad Krieger led. Schumacher auß der newstatt am Kocher Hans Thomas Kriegers burgers und Zieglers daselbsten hinterl. ehel. sohn, Jgfr. Anna Maria, hans Jacob Nieffers burgers und huffschmits Zu Ingweiler Kräfflicher Hanawischer Herrschafft hinterl. el. tochter (i 209)

Anne Marie Niffer d’Ingwiller devient bourgeoise à titre gratuit en mai 1687 en s’inscrivant à la tribu des cordonniers
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 528
Jfr. Anna Maria Niverin von Ingweiler in d. graffschafft hanaw gelegen, empfangt burgerrecht gratis, Schuhmacher Zünfftig promis. 7. dito [maÿ 1687]

Jean Conrad Krieger devient bourgeois par sa femme Anne Marie Niffer en juillet
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 529
Hans Conrad Krieger d. Schuhmacher aus d. Newstatt am Kocher, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Maria Niferin p. 2. golt fl. vnd 16 ß so beÿ d. Cancelleÿ erlegt ist ledig. standts gewesen, Schuhmacher Jur. 12.t. dito [Julÿ]

Jean Conrad Krieger meurt en 1722 dans sa maison place Saint-Etienne en délaissant quatre enfants. L’actif de la succession s’élève à 478 livres, le passif à 78 livres.
1722 (19.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 6) n° 215 (198)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, so weÿlandt der Ehren vnd vorgeachte Herr Johann Conrad Krieger, Schumacher vndt burger allhier Zue Straßburg nunmehr seel. nach seinem d. 4.ten Maÿ dieses fortlaufenden 1722.ten Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ersuchen erfordern vnd begehren des Ehrenachtbahren H Johann Jacob Krieger, schuhmachers, der Ehren vnd tugendsahmen fr. Annæ Mariæ Rödererin gebohrnen Kriegerin, H Hs Jacob Röderer schuhmachers vndt Burgers allhier Ehefrau, ferner fr. Annæ Salomeæ Göbelin geb. Kriegerin H Friderich Göbel deß Schloßers vnd burgers allda Ehefrau, So dann Jgfrau Mariæ Elisabetæ Kriegerin, beÿständlich vorermalten H Joh: Jacob Kriegers, Ihres bruders vnd geschwornen vogts, alle vier des Verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen wittib Ehelich erzeugt vnd hinterlassener Kinder vnd ab intestato rechtmässiger Erben, fleißig inventirt vnd ersucht durch die Viel Ehren und tugendsahme frau Anna Maria gebohrene Nieffertin mit assistentz H Friderich Gloren auch Schuhmachers und burgers allhier Ihres geordnet vnd geschwornen vogts wie auch die Kinder und Erb. selbst (…) Actum Straßburg Freÿtags d. 19.ten Junÿ 1722.
Copia der Eheberedung
Kurtzer bericht. Obwohlen inn Eheberedung wie vor Zusehen Zwischen beeden geweßenen Eheleut auffgerichtet, und darinnen beederseits Nahrung vor unverändert reservirt word. so hat mann demnach kein Inventarium Zugebrachter Nahrung verfertigt (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Stephans plahn gelegenen, vnd eÿgenthümblich hieher gehörigen behaußung sich folgendermaßen befund.
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item ein Hauß, höfflein vnd hoffstatt auf dem Stephansplahn (…)
Sa. haußraths 39, Sa. Wein v Leerer vaß 81, Sa. Silbers 1, Sa. goldener ring 5, Sa. Eigm. ane einer behaußung 350, Summa summarum 478 lb – Schulden 78, Nach deren Abzug 400 lb
Copia der Eheberedung (…)

Jean Conrad Krieger vend la maison au cordonnier André Frantz et à sa femme Barbe Gerber

1698 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 358
Hans Conrad Krieger, der Schuhmacher Und burger allhier
Andres Frantzen, des Schuhmachers Und burgers allhier, Und Barbaræ geb. Gerberin
Eine behaußung, höfflein, Hoffstatt mit allen deren Gebaüen, zugehördten Und Gerechtigkeiten, allhier in der Crautenau ohnfern dem Katzensteeg, anderseit neben Daniel Becker, dem Krempen, anderseit neben hans Georg Burckard dem Schneider hinten auf Hans Georg Stadler, den Schuhmacher stoßend gelegen – geschehen umn 300 pfund

Fils de Gabriel Frantz, André Frantz épouse en 1692 à Andlau Barbe, fille de Quirin Gerber
Mariage, Andlau, SS. Fabien et Sébastien (cath.)
Hodie 25. Novembris anni 1692. sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt Honestus Adolescens Andreas Frantz, filius legitimus defuncti civis Gabrielis Frantz p. m. olim in Andlaw commorantis et Pudica Virgo Barbara Gerberin filis legitima Quirini Gerber civis Antlavy commorantis (i 8)

André Frantz et Barbe Gerber d’Andlau achètent le droit de bourgeoisie en avril 1698 en apportant deux enfants qui suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois)
1698, 3° Livre de bourgeoisie p. 1204
Andreas Frantz der schumacher Von Andlau, weÿl. Gabriel Frantzen gew: Rebmanns daselbst hint. Ehl. sohn und desen haußfraw Barbara quirin gerbers daselbst Eh : tochter, erkauffen das Burgerrecht p. 2. gold. fl 16. ß so bereits auf dem Pfenningth. erlegt worden, bring. 2 Kinder mit nahmens Andreas vnd Joseph, mit welchen es beÿ ordnung gelaßen Worden, V& Werden beÿ E.E. Zunfft der schumacher dienen Jur: d. 30. Aprilis 1698.

1712, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
Montag den 12. Decembris Anno 1712
Andreas Frantz der Schuemacher beclagt

1713, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
Andreas Frantz den Schuhmacher wurde vorgestellt

1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
Andreas Frantz

André Frantz hypothèque la maison au profit de Marie Charlotte Hamburg

1717 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 468
Andreas Frantz schuemamacher
in gegensein H Frantz Joseph Kratzmeÿer haffners alß vogt Maria Charlotta Hamburgin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: in der Krautenau ahm Katzensteeg, einseit neben Joh: Jacob Bender d. schneider anderseit neben Jean Decret hinten auff Stadler

Litige relatif au compte d’entretien de la fontaine 108 par André Frantz
1718, Protocole des Quinze (2 R 122)
Bronnen n° 108 Rechnung Andreas Frantz Schuhmacher. 9. 33.

André Frantz et Barbe Gerber meurent tous deux en janvier 1733 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 363 livres, le passif à 152 livres.

1733 (26.1.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 696) n° 48
Inventarium u. Beschreibung aller haab u. Nahrung, nichts außgenommen, so Weÿl. der Ehrengeachte Mr Andreas Frantz, geweßener Schuemacher und die tugendsahme Fraw Barbara geb. Gerberin, beede Eheleuthe alh. Zu Straßb. nun seel. nach ihrem u. Zwar nachdeme der Mann d. 2.t Jan. die Fraw aber d. 1. ejusdem hujus anni dießes irdischen gesegnet, Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen in Straßb. d. 26. Jan. A° 1733.
Die verstorbenen beede Eheleuth haben ab intestato Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1° den Ehrengeachten Andreas Frantzen, Gartner Underw. u. b. alh. so in person Zugegen. 2.do Joseph Frantzen, Weißgerber b. Zu Collmar, welcher in person da, u. weilen alh. nicht verburgert, sonst deßwegen ferner Zugeg. der Ehren veste u. weiße H. Peter Herrmann Klein E. E. Kleinen Raths jetzmahliger beÿsitzer, wie auch verschiedener hoch Adel. familien wohlverordneter Schaffnern als aus wohlged. Raths mittel hierzu in Spec: depp: herr, 3.tio die tugendsahme Fraw Annam Mariam geb. Frantzin des Ehrsahmen Zachariæ Langolffs, Schneiders u. b. alhie Ehefrauw, welche mit hülff desselben Zugegen, 4.to Und dann der Ehrengeachte Mr Joh: Adam Frantzen, ledigen Schuemacher u. alh. burgern so für sich selbsten da, Alle 4. leibl. Geschwisterd.

In hernach beschriebener Behaußung sich befunden wie volgt
Eÿgenth.b An einer behauß. – Hauß höfflein u. hoffstatt m. all deßen gebäuen, begr. weith. rechten, Zugehörd. u. gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Straßb. inn der Krautenaw, ohnfern dem Katzensteeg, 1.s. neben N. Decret, 2.s. neben Johann Herrmann dem Kutschern hinden auff N. Woniglichs W. Ziehend, davon gehen jahrs auff d. 24. 8.bris 4. lb 10. ß d Zinß Hn Joh: Ludwig Stuber dem Paßmentirer u. b. alh. in Cap: abz. mit 100. lb, sonst ist dieße behauß. freÿ ledig u. eigen und vermög i: ad Conc: gel. von alhie. Werckmeistern eig. subscrib: schrifft. absch: vom 24.t Jan: jüngst æstim. p. 350. Nach abz. obig. oneris aber Kombt disorts noch in außwurff 250. hieüber sag. 2. undsch. perg. Kbr. in alh. C. Stb gef. und dero anh. Ins. verw. deren i. datirt d. 13.t Januarÿ A° 1698, der andere aber d. 26.t Julÿ A° 1691. der erte Sub N° 1 der andere Sub N° 2.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 74, Sa. Werckzeug und gemachte Arbeith 25, Sa. Silbergeschmeid 1, Sa. activ Schulden 11, Sa. Eigenthb. ane j. behausung 250, Summa summarum 363 lb – Passivorum 152, Nach deren Abzug 211.
Summa finalis oder Stall Summ 177 lb
Copia Codicilli – 1720. (…) auff Mittwoch den 21. Tag des Monaths Aprilis nachmittag Zwischen Vier und fünff uhren der Ehrengeachte Meister Andreas Frantz, Schuemacher und die Tugendsahme frau Barbara gebohrene Gerberin, Beede Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg, mich unterschriebenen offenbahren geschwornen Notarium und Zeugen Zu endgemeldt, Zu sich in eine alhie an der langen straß, in der so genannten Schiltzgaß Liegende, Hn Niclaus Lamprecht, Schuhmachern Weinhändlern und allhiesigem Burger gehörige Behaußung erfordern und Kommen laßen (…) gesund gehend: und stehender Leiber auch guter richtiger Sinnen und vernunfft – Christoph Michael Hoffmann
Abschatzung d. 24. Januarÿ 1733. Auff begebren Weÿl. des Ehrenhafften und bscheodenen Mstr. Andreas Frantz, gewesenen Schumachers seel. hinter laßene Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Krautenau beÿ dem Engel gelegen, einseits Neben Mr Degry Krempen, anserseits Neben Johann Hermann Kutscher, hinten auf des Wohnlichs hinterlaßene wittib stosend Welche behausung, Stuben Cammren, Soldaten Kammer, Küchel Zweÿ hauß Ehrlein, Klein höffel und gebälcktes Kellerlein sampt aller gerechtig Keit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Weckleuthe durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen würdt Vor und Um Sieben Hundert Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que Joseph Frantz, établi à Colmar, doit régler le droit de détraction.
1733, Livres de la Taille (VII 1177) f° 234
Schuhmacher F. N. 5944. – Weÿl. Andreas Frantzen sen. gewesenen Schuhmachers und Fr. Barbaræ gebohrener Gerberin beeder Eheleute und Burgere alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Schmidt.
Concl. Fin. Inv: ist fol. 39, 177. 4. 4, die machen 300. fl. verstallte 500. fl.
Extat das Stallgeltt pro 1733. mit 2 lb 2 ß
Gebott 2 ß
Anhandlung 7 ß 6 d, Summa 2 lb 11 ß 6 d.
Abzug. Joseph Frantz der Weißgerber Zu Collmar hat von angefallenem Vätter und Mütterl. Erb. der 50. lb 18 ß 7 d den Erb Gulden zu erlegen mit 10 ß
dt. 27.° Maÿ 1733.

La maison revient à leur fils Jean Adam Frantz par cession le 30 janvier 1733 (voir plus loin la vente de 1769). Les experts l’estiment à 400 livres lors de l’inventaire dressé en 1761 après la mort de sa femme Susanne Michot. La même somme est reprise à l’inventaire dressé en 1768 après la mort de sa deuxième femme Marie Salomé Riebel.

Jean Adam Frantz hypothèque la maison au profit de Marie Salomé Aufeld née Loos

1766 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 220
Johann Adam Frantz der schumacher
in gegensein Fr. Mariæ Salome Aufeldin geb. Looßin – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Krautenau, einseit neben Samuel Kempffer dem schneider, anderseit neben Hans Georg Obermeyer dem tapezierer, hinten auff Friderich Bronner

Adam Frantz vend la maison au revendeur Martin Gerbersdorff (ici Germersdorff). L’extrait délivré en 1749 de la cession de la maison au vendeur se trouve dans le fonds des annexes aux actes de la Chambre des Contrats (seul l’inventaire relaté ci-dessus existe encore, les annexes ont disparu depuis)

1769 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 610
Johann Adam Frantz der schuhmacher
in gegensein Martin Germersdorf des krempen
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Vorstadt Krautenau ohnfern der Katzensteeg, einseit neben Georg Obermeyer dem Tapißirer, anderseit neben Samuel Kempfer dem schneider, hinten auff Friedrich Brunner dem Paßmentirer – als ein d. 30. Januarÿ 1733 von seinen geschwistern in ohnvertheiltem erb angenommenes guth – um 568 pfund
(cote 94 Z 4) Die in weiland Meister Andreä Frantz des geweßenen Schumachers und auch weiland Fraun Barbarä geborner Geberin beeder geweßter Eheleuthen und Burgern alhier Zu Straßburg selig Verlaßenschafft gehörig geweste behaußung Höflein und Hoffstatt mit allen deren Gebeüden begriffen, weiten Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Krautenau ohnfern dem em Katzensteeg, einseit neben N. Degré, anderseit neben Johannes Herrmann, beeden Kutscheren, hinten auf N. Woniglichs Wittib stosend gelegen, ist dem jüngsten Sohn Meister Johann Adam Frantz damals ledigen Schumacher und Burgern alhier, von deßen Geschwisterden und Mit Erben in ohnvertheiltem Erb kauflich cedirt und überlaßen worden, wie des über die elterliche Verlaßenschafft, durch Herrn Notarium Andream Schmidt Anno 1733. vergriffene Verkauf und Erlös Register, wie auch Vergleich und abtheilung Concept, so sich anietzo in mein notarÿ Verwahrung befindet zu vernehmen gibt, welches hiermit bona fide attestirt Straßburg den 26.ten Augst Anno 1769 – Johann Daniel Stöber Notarius

Fils du vigneron du même nom, Martin Germersdorff (qui signe Gerbersdorff) passe en janvier 1748 un contrat de mariage avec Marie Madeleine Groner, fille du tonnelier Zacharie Groner, tous de Ribeauvillé
1748 (17.1), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 213
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Martin Germersdorff dem Ledigen von rappolswÿher gebürtig, Martins Germersdorff des reebmanns und frauen Christinæ gebohrner roßin, beeder Eheleuthe und burgere zu gedachtem rappolsweÿher ehelich erzeugtem Sohn
So dann der tugendsamen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Gronerin, Herrn Zachariæ Groners des Kieffers und burgers zu mehrgemeltem rappolsweÿher, mit weÿl. frauen Anna Maria gebohrner Schmidin, seines geweßenen Ehefrauen seel. ehelich erzeugter tochter
[unterzeichnet] hanß mardin gerbers dorff als hochzeiter, Maria magtalehna granerin als hochzeiterin

Martin Gerbersdorff épouse quelques mois plus tard Régule Greiff, fille du cultivateur Jean Greiff de Schwarzenbach près de Neuravensburg : contrat de mariage, célébration. La mariée est assistée de son oncle maternel Sébastien Mægerlin, emballeur à la douane de Strasbourg
1748 (2.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Heuraths Abrede Zwischen dem Ehrs. Johann Martin Gerberdorff, geb. von Rappolsweÿer, des Ehrs. Martin Germerdorff burgers allda mit Fr. Christin geb. Rooßin ehel. erzeugtem Sohn beÿst. S. T. Herrn Frantz Joseph Kruch Exsenatoris vnd gewesenen alten dreÿers deß Pfenningthurn und vornehmen burgers allhier Zu Straßburg, alß Hochzeitter ahne Einem
Und dann Jgfr. Regulæ Greiffin, weÿl. Joh: Greÿffen gewes. Ackersm. Zu Schwartzenbach beÿ Neu Ravenspurg mit auch weÿl. Anna geb. Mägerlinin ehel. erz. Tochter beÿst. H Sebastian Mägerlin des Spanners im Kauffhauß Ihres Mutter bruders wie auch H Joh: Michel Hugers des Caffetier beed. burgere allhier Zu Straßburg alß der hochz. am Andern theil
Actum Straßb. dienst. d. 2. Apr. A° Dni 1748. (unterzeichnet) hanß Mardin gerbersdorff als hochzeiter, regula greiffin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 154)
Hodie 6. Maÿ Anni 1748 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Joannes Martinis Germersdorff, Rappolswiranus, filius legitimus Martini Germersdorff Civis ac vinitoris Rappolswirani et Christinæ Rosin, actu in Parochia nostra commorans, et Regula Greiffin, filia legitima defunctorum Josephi Greiff civis dum viveret ac agricola in Schwartzbach Jurisdictionis Neuen-Rafenspurgensis in Suevia et Annæ Megerlin, oriunda ex dicto Schwartzbach sed ab octo annis in hac civitate ac Parochia commorans. Testes aderant Sebastianus Mægelé civis ac mercium in Portorio hujus civitatis compactor sponsæ avunculus Matrinus (…) (Signé) Johann Mardin gerbers dorff, regula greiffin (i 79, im 80)

Jean Martin Germersdorff (ici sous le seul prénom de Jean) et Régule Greiff acquièrent le 11 mai 1748 le droit de bourgeoisie, la femme à titre gratuit, le mari au nouveau tarif.
1748, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 343
Johann Germersdorff der kremp Von Rappolsweÿler und deßen Ehefrau Regula Greiffin Von Schwartzbach St. Gallen gebieth gebürtig Erhalten das burgerrecht und Zwar die Ehefrau wegen wohlverhaltens gratis, der Ehemann aber umb den neuen burgerschilling und wollen beÿ E.E. Zunfft zur Mörin dienen, Jur. et prom. d. 11. Maÿ 1748

Jean Martin Germersdorff devient tributaire à la Mauresse le 18 juin suivant
1748, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 259)
(f° 315) Dienstags den 18.ten Junÿ Anno 1748 – Neuer Leibzünfftiger Gremp R. – Johann Martin Germersdorff, von Rappoltzweiler gebürtig producirt durch seine Ehefrau Schein von allhiesiger Cantzleÿ Pfenningthurn und Stall, deren die Zwen erstere den 11.ten Maji 1748. der letztere aber den 18.ten ejusdem datirt bittet um Ertheilung des Zunfft und Grempen Rechts.
Erkandt, gegen Erlag der Gebühr, jedoch mit dem Anhang willfahrt, daß, sobald der Implorant von seiner Reiß wieder Zurück kommen wird, er dem Herrn Zunfftmeister angeloben solle.
Zahlte vor den Pfenningthurn1 lb, vor das Zunfftrecht 5 ß, vor das Grempenrecht 1 lb 10 ß, vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 d, Und Einschreib Gebühr 2 ß, (zusammen) 3 lb 4 d. Promisit

Jean Martin Germersdorff sollicite en décembre 1754 auprès de la tribu des Fribourgeois l’autorisation de confectionner et de vendre de la charcuterie et d’autres mets comme les autres revendeurs. La tribu objecte que les revendeurs n’ont pas le droit de pratiquer ce commerce. Il modifie sa demande en juin 1755 et obtient l’autorisation à l’exclusion de tout autre mets.
1754, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 220) Donnertags den 15.ten deß Monaths Decembris in Anno 1754
Johann Martin Germersdorff der Grempp vnd burger stehet vor und bittet Ihme Zu Erlauben, daß Er dörffe wie anderen Grempen vndt diesorthigen Geldt Zünfftigen Ceruelats, Langues fourrées, Ballerons, Suppen, gekochten fleischen vndt Gemüeß appretiren undt verkauffen, offeriret derhalben beÿ dießer Ers. Zunfft sich ebenmäßig geldtzünfftig zu machen undt derselben Jährlich 6 ß d ahne Stubengeldt Zu entrichten.
Hierauff Ist Erkandt worden, daß Citatus, weilen er ein Gremp Mithin Handtierungen Zu treiben willen ist so wieder ordnung mit seinem begehren Abgewießen.

(f° 232-v) Donnertags den 5.ten Junii in Anno 1755
Johann Martin Gerbersdorff, der Grempp vndt burger allhier stehet vor undt bittet dermahlen nur allein vmb Erlaubnus würst, alß Nemblichen Ceruelats, Langues fourrées, Ballerons vndt Andouilles vndt dergleichen gleich wie andere gremppen allhier dießorths auch Erhalten haben, verfertigen vndt auß dem hauß verkauffen Zu dörffen Zu dem Endte Ihne gegen Erlag der gebühr dießotts alß Zudiener geldtzüfftig Zu recipiren.
Hierauff Erkandt worden, daß dem Imploranten in seinem Gesuch dermahlen zu willfahren mithin derselbe gegen Erlag der 2 lb 4 ß d vndt 6 ß d Stubengeldt pro hoc A° alß Zuduener geldtzünfftig zu recipiren, Ihme aber anbeÿ auch keine andere Speißen ,weder gekocht noch ohngekocht, weniger wein, wieder Ordnung Zu verkauffen beÿ Straff der Ordnung Zu verbiethen seÿe. ded. et pro. eodem.

Jean Martin Gerbersdorff se remarie en 1764 avec Catherine Hausmaurer, fille du porcelainier Mathias Husmaurer (Hausmaurer) de Haguenau : contrat de mariage, célébration
1764 (28.4.), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) n° 879
Eheberedung – zwischen dem Ersamen und bescheidenen Martin Gerberßdorff dem wittiber Krempen u. burgern allhier als Hochzeiter ane Einem
So dann der Eren und tugendsamen jgfr. Catharina Hußmaurerin Matthis Hußmaurers des Porteliners u. b. Zu Hagenau mit Elisabethe Bernhardin Ehelich erzeugter Großjähriger tochter als hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen zu Straßburg d. 28.ten Aprilis 1764. (unterzeichnet) Mardin Gerber dorff als hoch Zeider, x Catharinæ Hußmaurerin handt Zeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 121)
Hodie 7. maii anni 1764 in Ecclesia nostra tribus proclamationibus ac totidem in Ecclesia S. Ludovisi hujus urbis (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt martinus germersdorff civis viduus defunctæ reginæ Greiff Et Catharina housemaurer hagenoensis filia Legitima mathei houssemauer et Elisabethæ Bernard conjugum (signé) Mardin germersdorff, + Sponsæ Signum

Catherine Husmaurer devient bourgeoise par son mari trois semaines après son mariage
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 40-v
Catharina Husmeÿerin von Hagenau geb. verheur. Joh: Martin Germersdorff den Kremp. u. b. allhier erhalt das Burgerrecht wohlverhaltens weg. gratis, will dienen bey E E Zunfft Zur Mörin. prom. eod. [26. Maÿ 1764]

Martin Gerbersdorff meurt en 1786 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison à 200 livres. L’actif de la succession s’élève à 305 livres, le passif à 99 livres.

1786 (19.4.), Not. Lederlin (6 E 41, 907) n° 325
Inventarium über Weiland Martin Gerbersdorff, des geweßenen Fastenspeishändlers und Burgers dahier in Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, errichtet Anno 1786. – nach seinem den 14. Aprilis dieses gegenwärtigen 1786.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft (…) ersucht durch die hinderbliebene Wittib Frau Catharina geb. Hußmauerin, beÿständlichen H. Michael Schmidt, des Nagelschmidts und burgers dahier – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 19.ten Aprilis 1786.
Bennennung der Erben. Des verstorbenen seeligen ab intestato nach todt verlaßenen Erben sind folgende Persohnen, 1° Johann Georg Gerbersdorff, der Reebmann und burger Zu Rappoltsweÿher und von hier abweßend, 2. Fr. Catharina gebohrene Gerbersdorffin, Herrn Johann Peter Clavelle des Wurstmachers und burgers dahier Ehegattin in deren Namen gedachter ihr Ehemann dießer Inventur abgewartet hat, 3. Fr. Christina gebohrene Gerbersdorffin, Joseph Buch des Burgers und Reebmanns zu Hunnenweÿhr Ehefrau, abweßend, In welcher und vorgedachten Johann Georg Gerbersdoff ihres Bruders Namen beÿ gegenwärtiger Inventation erschienen ist Herr Michael Andreas Stierling E. E Großen Raths und Anderer Hoher Gerichts stellen dießer Stadt Advocatus und Procurator Vicarius auch burger dahier, als Zufolg Sis Tis Ihro Gnaden des Regierenden Herrn Ammreisters Erkandnus vom 15.ten Aprilis jüngsthin geordnet und geschworenen Curator, welcher auch deroselben Interesse beÿ dießer Inventarur besorget hat, 4.t° Fr. Anna Maria gebohrene Gerbersdorffin, H. Réné Lanier, des Körbmachers und burgers alhier Ehegattin, so beiständlichen ihres Ehemanns dießer Inventur angewartet hat, So dann, 5.t° Johannes Gerbersdorff, der Trompeter unter dem Königlich. frantzösischen hier in Garnison liegenden Reuter Regiment Perey*, hiebeÿ præsens. Samtliche des Defuncti voll- und halbbändigen Geschwüsterde und ab intestato in gleichlingen Antheilen hinderlaßene Erben. Wobeÿ die Vier erstere Erben als des Defuncti vollbändige Geschwüsterde declariren, daß Sie insofern vorgedachten Johann Gerbersdorff desabgeleibten Habbrudern mit Zu Erben gehen laßen wollen als er durch gültige Certificats Ihnen erweißlich machen wird (…)

in einer allhier Zu Straßburg ane der Crautenau gelegenen hiehero gehörigen behaußung folgendermaßen sich befunden
Eigenthum ane einer Behausung. Nemlichen eine Behausung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Crautenau beÿ dem Katzensteeg, einseit neben H. Obermeÿer, dem Tapezierer anderseit neben Weiland H. Exsenatoris Kämpffers gewesten Schneiders hinterlaßenen Erben und hinden auf H. Bronner den Tapecirer allhier stoßend, so der Wittib hiebeÿ gethanen Bericht nach freÿ, leedig und eigen, und wird dieße Behaußung, wie solche durch die geschworene Herren Werckleuthe dießer Stadt vermög ihres mir Noratio Zum Concept eingesandten schriftlichen Abschatzungs Zedul de dato 24.ten Aprilis Anno 1786. æstimirt und angeschlagen worden ist hier in Auswurf gebracht pro 200 lb. Hierüber hat sich nichts schriftliches vorgefunden.
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Hausraths 66, Sa. baarschafft 6, Sa. behausung 200, Sa. Schulden 32, Summa summarum 305 lb – Schulden 99 lb, nach abgang deren verbleibt 205 lb – Stall summa 149 lb
Copia der Eheberedung (…) den 28. Aprilis 1764, Adam Claus, Notarius, Collationnirt, Johannes Lederlin

Les héritiers de Jean Martin Gerbersdorff vendent la maison devant le juge de paix du quatrième canton le 15 pluviôse an VI à Gall Haldenwang auquel ils délivrent une quittance le 29 germinal suivant (les actes de la justice de paix ne sont pas conservés). En annexe, procès verbal d’expertise d’après lequel le solivage est en mauvais état, notamment celui de la cave.

1798 (29 Germinal 6), Strasbourg 7 (41), Jean Daniel Stoeber n° 363
Erschienen (…) weil. bs. Martin Gerbersdorff gewes. Fastenspeishändlers u. auch wei. Catharina geb. hußmaurer Verlaßene Erben benand. 1° br. Georg Martin wohnhaft in Hagenau, als Zufolg der Vor Not. Lambert in Hagenau den 9. Pluvios im sechsten Jahr passirter u. enregistrirter Vollmacht enannter Mandatarius seiner Ehefraun Catharina geb. Hußmaurer, 2° b. Georg Fröschesser Kiefers zu Rappoltsweiler nahmens seiner Ehefrau Annä Mariä geb. Gerbersdorff, u. Zugleich Bevollmächtigter Johann Georg Gerbersdorff Reebmanns Zu Rappoltsweiler u. b. Augustin Gerbersdorff Steinhauers zu Gebweiler krafft des bey diesem Concept befind. Vollmacht von gestrigen tag, 3° weil. Catharinä geb. Gerbersdorff, mit auch weil. Joh. Peter Clavelle gew. Wurstmachers allhier erzeugte sechs Kinder a) Peter Claude Clavelle Chaircuitier, b) Catherine Clavelle b. Michael Schäffer Vergulders Ehefrau, c) Magdalena geb. Clavelle, brs. Johannes Grimm Becks Ehefrau von ihme authorisirt, d) Annä Mariä geb. Clavelle, b. Frantz Guth, Fastenspeishändlers Ehefrau unter deßen authorisation, e) Theresia geb. Clavelle b. Frantz Anton Koller Concierge au tribunal civil Ehefrau von ihme authorisirt, f) Peter Joseph Clavelle, p*ompetier, 4° Christina geb. Gerbersdorff weil. brs. Joseph Busch gew. Reebmanns zu Bennenweÿher Wittib (…), 5° Joseph Lanier Korbmacher allhier, 6° Theresia geb. Lanier b. Frantz Camerzell handelsmanns alhier Ehefrau So unter deßen authorisation, 7° vorgesagter b. Georg Fröschesser Kiefers zu Rappoltsweiler nahmens Eberhard Bürgenhäuser Einwohmer in Rappoltsweiler Curator Johannes Gerbersdorff des abwesenden Von ihme krafft vorallegirter Vollmacht (…) authorisirt,
haben in Gegensein brs. Gallus Haldenwang Schumacher allhier, freÿwillig angezeigt und bekannt
das sie von demselben den Steigschilling der in vorbesagter Gerbersdorffischen Verlaßenschafft gehörigen behausung alhier zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau am Katzensteg gelegen, so den 1.ten, 8.ten und 15. Pluviose lezthin vor den Friedensrichter des Vierten Gerichtsbezirks versteigert worden mit 2125 livres erhalten und dato unter sich gehörig Vertheilt hätten (…) Straßburg d. 29. Germinal im sechsten Jahre der Republick.

N° 363. Erschienen b. Michael Schäffler Vergulder nahmens seiner Ehefraun Catharinä geb. Clavelle, b. François Guth Chaircuitier nahmens seiner Ehefraun Mariä Annä geb. Clavelle und b. Joseph Lanier Korbmacher alhier freÿwillig anzeigend, daß Sie die in weiland Martin Gerbersdorff gewesenen Fastenspeishändlers allhier Verlaßenschafft gehörig gewesene behausung Vor dem Friedensrichter des Vierten Geichtsbezirks den ersten Pluviose achten Pluviose u. 15. Pluviose letzthin offentlich hätten Versteigern laßen und seÿe solche dem br. Gallus Haldenwang Schumacher alhier als als letzt und meistbietendem entschlagen worden, da nun die Erben noch nicht ihre Vollmachten Völlig eingesandt so hat Käufer dato in ihr der Gerbersdorffer Erbinteressenten Gegenwarth solcher Steigschilling der 2125 livres baar richtig gemacht und bezahlt (…) Straßburg den 26. Ventose im sechsten Jahre der Republick.

1° Mithin participiren Johann Georg Germersdorff gew. Reebmanns Zu Rappoltsweiler hinterlaßene dreÿ Kinder (…) demnach gebührte Annä Mariä Gerbersdorff, Georg Fröschesser Kiefers zu Rappoltsweiler Ehefrau, Johann Georg Gerbersdorff Reebmann Zu Rappoltsweiler und Augustin Gerbersdorff Steinhauer zu Gebweiler
2° Weil. Catharinä geb. Germersdorff, auch weil. Joh. Peter Clavelle gewesenen Wurstmachers allhier sechs Kinder 1) Peter Claude Clavelle Chaircuitier, 2) Catherine Clavelle br. Michael Schäffer Vergulders Ehefrau, 3) Magdalena geb. Clavelle, b. Johann Grimm Becks Ehefrau, 4) Annä Mariä geborener Clavelle, b. Frantz Guth, Fastenspeishändlers Ehefrau, 5) Theresia geb. Clavelle b. Frantz Anton Koller Concierge au Tribunal civil Ehefrau, 6) Peter Joseph Clavelle, p*ompetier
3° Christina geb. Gerbersdorff mit brs. Joseph Busch Reebmanns zu Bennenweÿher Wittib (…)
4° weil. Fr. Anna Maria geb. Gerbersdorffin, mit auch weil Réné Lanier gew. Körbmachers allhier erzeugt Zweÿ Kinder (…) b. Joseph Lanier Korbmacher So dann b. Theresia geb. Lanier b. Frantz Camerzell handelsmanns Ehefrau (…)
So dann 5° hätte Johannes Gerbersdorff des abwesenden in fränckischen Diensten stehend Trompeter unter dem 17.ten Cavalerie Regiment so mit brn Eberhard Bürgenhäuser Einwohmer in Rappoltsweiler bevögtigt gewesen (…) Straßburg den 29. Germinal im sechsten Jahre der Republick.

Cejourd’hui 17 ventose l’an Six de la République française une et indivisible, Nous Jacques Frederic Arnold architecte et Georges Meyer maçon tous deux experts nommés par les citoyens Pierre Elisabeth Clavel, Joseph Laniel, Schœfflé, Clavel, Jean Grimm et Koller, heritiers des biens appartenans à la succession de feu la veuve Catherine Germersdorf, nous sommes transportés en la maison site rue Krautenau à Strasbourg marquée du n° 26 faisant partie de ladite succession aux fins de reconnaître Si la maison étoit partageable, ou non, et d’en estimer la valeur intrinseque, vu la decadence totale du bâtiment ou etant et après avoir préalablement prêté serment entre les mains du juge de paix du 4° arrondissement de cette commune, nous avons trouvé et estimé ce qui suit, savoir 1° Que la susdite maison étoit insuscesptible d’aucun partage, 2° Que vu le delabrement des murs, du solivage, dont particulièrement celui de la cave, se trouve le plus affecté, ce bâtiment n’auroit pas pu être mis en état d’être logé sans des frais beaucoup au-dessus de la valeur générale du terrin, qu’en conséquence 3° Il a été estimé par nous à la somme de 1500 livres valeur métallique (…) Collationné Jacquet juge de paix
– Verzeichnuß derer Zinssen, so ich eingenommen seit dem Zweiten Germinal im 30.ten Jahr der Republick wie folget (…) Straßburg dem 29.ten Germinal im 6.ten Jahr der fränckischen Republick
– Vor mir dem offentlichem mit Patent versehenem Notario des Niederrheinischen Departement zu Hagenau wonhafft (…) erschien persönlich Elisabetha Hußmännin Ehefrau des Burgers Georg Martin, Burgers von Hagenau unter authorisation gedacht ihres Ehemanns und ferner Verbeÿstandet durch Burger Dominique Ferdinand Mougead burger von erst ewähnten Hagenau, Declarirend und anzeigend, daß sie vorhabe und Willens seÿe den halben antheil der ihr von ihrer verstorbenen Schwester Katharinä Hußmännin gewesenen Ehefrau des weil. Martin Germersdorf gewesenen Bürgers und Krämers zu Straßburg L: Verlaßenschaffts Inventur de dato (-) zugetheilten behausung /:zue hälfte:/ öffentlich durch einen Notaire versteigern zu laßen, In dieser Hinsicht bevollmächtigte sie hiemit durch gegenwärtigen acte gedacht ihren Ehemann (…) Actum Hagenau den 9. Pluviose sechsten Jahre der Rep. – Lambert No.us
Auszug Aus dem Friedensgerichts schreibern Protokoll der Gemeiner Rappoltsweiler (…)

Originaire d’Offterdingen près de Tubingue en Wurtemberg, le cordonnier Gall Haldenwang épouse en 1783 Anne Marie Gautsch, fille du cordonnier Jacques Gautsch : contrat de mariage, célébration
1783 (24.9.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 849) n° 74
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame Gallus Haldenwang, lediger Schuhmacher, Meister Martin Haldenwangs des Webers und Burgers Zu Offterdingen, fürstlich: Würtembergischer Herrschaft, mit weiland Frauen Ursula, geborner Meÿerin ehelich erzeugter Sohn, so großjährig zu seÿn und seiner Rechten Zu genießen declarirt, anbeÿ sich anheischig gemacht, seines Vaters Einwilligung zu gegenwärtigem mit ehensten in beglaubter Form beÿzubringen, mit beÿstand Meister Johannes Burgers, des dahiesigen Schuhmachers, beÿ welchem derselbe dermahlen in Arbeit stehet, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Anna Maria Gautschin, weiland Meister H. Jacob Gautsch, im Leben geweßenen Schuhmachers und Burgers allhier nach tod gelassene mit Frauen Anna Maria, geborner Neukammin ehelich erzeugte Tochter, so auch großjährig, mit beÿstand Meister Michael Letz des Schuhmachers dahier ihres noch ohnentledigten Vogts, als Hochzeiterin am andern Theil
So geschehen und Abgelesen allhier Zu Straßburg (…) auf Donnerstag den 25. Tag des Monats Septembris Im Jahr der Gnaden 1783 (unterzeichnet) Gallus Haldenwang als Hochzeiter, Anna Maria Gautschin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 166-v)
Im Jahr 1785. (…) und Montag den 28. ejusdem [Februarÿ] ehelich eingesegnet worden Gallus Haldenwang, der ledige Schuhmacher, Martin Haldenwang, des Webers Zu Ofterdingen, Würtembergischer Herrschafft mit weÿl. Ursula Meÿern ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Anna Maria Gautschin, weÿl. Johann Jacob Gautsch, geweßenen Schuhmachers und Burgers allhier mit Anna Maria Neidhammin ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Gallus Haldenwang als Hochzeiter, Maria Gautschin als Hochzeiterin (i 170)

Gall Haldenwang devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 70-v
gallus Haldenwang der schuhmacher Von Offterding in dem Württenbergisch. gebürtig, Martin haldenwang des burgers vnd Leinenwebers daselbst erzeugter sohn, verheurathet mit anna Marja gautschin, weÿl. Joh: Jacob gautsch geweßen Burgers vnd schuhmachers allhier hinterlaßener tochter, erhalt das burgerrecht ab uxor vmb den alt. burger schilling will dienen Zue E.E. Zunfft der schuhmacher, juravit d. 7.ten Marty 1785.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison du boulanger Michel Murr près du pont Saint-Guillaume. Les apports du mari s’élèvent à 150 livres, ceux de la femme à 128 livres.
1785 (20.7.) Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 846) n° 134
Inventarium über des ehrsamen Meister Gallus Haldenwang, des Schuhmachers, und Frauen Annä Mariä geborner Gautschin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe Zugebrachtes eigenthümliches Vermögen, auffgerichtet den 20.ten Julii 1785. – einander in ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht, und sich durch die Vor mir dem Notario am 25.ten Septembris des Jahres 1783. mit einander auffgerichtete Eheberedung als ohnverändert und eigenthümlich Vorbehalten haben
So geschehen Allhier Zu Straßburg in einer ane der Krautenau, nächst der Wilhelmer brück gelegenen, Herrn Michael Murr, dem Becken Zuständigen und Von denen beeden Eheleuthen Zum theil Lehnungs: weiß bewohnenden Behaußung, in Fernerer gegenwart Frauen Annä Mariä Siefertin geborner Neukammin, weiland meister Johann Georg Sieferts, gewesenen Schuhmachers und Burgers dahier in Zweÿt: und lezter Ehe nachgelaßener Wittib, ams der Ehefrauen leiblicher Mutter, beiständlich vorgedachten Hn Murrs, des becken, auf Mittwochs Vormittags den 20. Tag des Monats Julii, Im Jahr 1785.
(f° 7-v) Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 17, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmacher Handwerck gehörig 7, Sa. der Baarschafft 86, Summa summarum 120 b – Dazu gelegt die ane denen Haussteuren Ihme zukommende Hälfte beträgt 30 lb – Des Ehemanns Vermögen 150 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen eingebrachtes eigenthümliches Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 63, Sa. Silbers 16, Sa. Goldenen Rings 12, Sa. der Baarschafft 5, Summa summarum 97 lb – Wann nun darzugerechnet wird, die deroselben ane denen Haussteuren gebührende Helfe mit 30 lb, So bestehet der Ehefrauen Vermögen sammethafft in 128 lb

Anne Marie Gautsch meurt en 1798 en délaissant un fils. La maison est estimée à l’équivalent de 531 livres strasbourgeoises. La masse propre au veuf est de 233 livres celle propre à l’héritier de 188 livres. L’actif de la communauté s’élève à 601 livres, le passif à 693 livres strasbourgeoises.

1798 (1 fructidor 6), Strasbourg 10 (5), Not. Heus n° 303
Inventarium über Weiland Fraun Anna Maria geb. Gautsch des bürgers Gallus Haldenrwang Schuhmachers geweßter Ehefraun Verlassenschafft, nach ihrem den 11. Messidor jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen des Wittibers, Johann Gottfried Haldenwang so 12 Jahr alt als der defunctæ einigen Kinds
des hinterbliebenenen Wittibers ohnveränderten Vermögensn hausrath 54, Ergäntzung Not. Albert den 20. julÿ 1785 aufgerichteten Inventarii 1046 davon abzuziehen 20, Deducendo verbleibt 1026, Summa summarum 1081 – Schulden 150, Nach deren Abzug 931 Livres
des Kinds und Erben ohnveränderte Nahrung, hausrath 219, silber 37, Ergäntzung 357, abzuziehen 10, Deducendo 347, schulden 150, Summa summarum 754 Livres
Beschreibung des Gemein und theilbaren Guts, hausrath 253, Gold und silber 24
Eigenthum ane einer behaußung so theilbar. Nemlichen Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Vorstadt Krautenau ohnfern dem Katzensteeg gelegen mit N° 26 bezeichnet einseit neben Georg Obermeÿer dem tapezirer anderseit neben Samuel Kempfer dem Schneider und hinten auf Friedrich Brunner den Paßm., ohnpræjudicirlich gewürdiget 2125 L. Daruber besagt einen vor Not. Stöber gefertigten Kaufbrieff sub dato 29 germinal 6, dabeÿ befindet sich einen Kaufbrieff in der C. C. Stuben datirt den 28. Augusti 1769
Summa summarum 2403 – Schulden 2774, Compensado 370
Copia der Eheberedung vor Not. Albert den 25. sept. 1783 Errichteten Ehe Contracts (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 62 f° 149 du 2 fruct. 6

Gall Haldenwang se remarie en 1799 avec Marie Salomé Hügel, fille du sellier Jean Michel Hügel de Barr
1799 (8 prairial 7), Strasbourg 10 (6), Not. Heus N° 154, N° 49
Eheberedung – Erschienen der Bürger Gallus Haldenwang Schuhmacher und Wittiber alhier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane einem,
So dann Jungfrau Maria Salome Hügel, des Bürgers Johann Michael Hügel Säcklers zu Barr mit weiland Fraun Catharina gebohrener Hügel ehelich erzeugt hinterlaßene Großjährige Tochter, unter assistentz des Bürgers Johann Michael Murr, Becken dahier, als Hochzeiterin andern theils
Zu Straßburg den 8.ten Praireal im 7. Jahr der Francken Republick (unterzeichnet) Gallus Haldenwang, Maria Salome Hügel
Enregistrement, acp 68 F° 107 du 9 prai. 7

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari dont les apports s’élèvent à 487 livres, ceux de la femme à 382 livres tournois.

1799 (27 brumaire 8), Strasbourg 10 (5), Not. Heus n° 342
Inventarium über bürgers Gallus Haldenwang und Fraun Maria Salome geb. Hügel für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen, vermög ihrer vor mir Notario unterm 8. Prairial 7 errichteten Eheberedung
in einer ane der Krautenau gelegenen mit N° 26 bezeichneten behausung
des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 603 fr, silbers 83 fr
Eigenthum ane einer behaußung so der Ehemann in die Ehe gebracht. Nemlichen die hälfte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung und hoffstatt mit allen deren begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Vorstadt Krautenau ohnfern dem Katzensteeg gelegen mit N° 26 bezeichnet, woran die übrige hälfte seinem Kind erster Ehe gehörig, einseit neben Georg Obermeÿer dem tapezirer, anderseit neben Samuel Kempfer dem Schneider und hinten auf Friedrich Brunner den Paßmentirer, ohnpræjudicirlich hiehero gewürdiget 1200 L. Über die gantze behaußung besagt eine vor Not. Stöber Kaufbrieff sub dato 29. germinal 6 errichtete Kauffverschreibung, wobeÿ befindet sich einen Kaufbrieff in der C.C. Stuben datirt den 28. August 1769
Summa summarum 1887 L – Schulden 1400 L, Nach deren Abzug 487 L
der Ehefraun in die ehe gebrachte Guth, hausrath 182 L, baarschafft 200 L, summa summarum 382 L
Enregistrement, acp 70 f° 100 du 29 brum. 8

Gall Haldenwang et Marie Salomé Hügel ainsi que leur fils Jean Geoffroi Haldenwang et leur bru Catherine Dorothée Reich vendent la maison au maître de dessin Frédéric Léonard Ræis et à sa fiancée Madeleine Mathysz

1825 (17.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 488
Galle Haldenwang, cordonnier, et Marie Salomé Hügel, Jean Geoffroi Haldenwang, cordonnier, et Catherine Dorothée Reich
à Frédéric Léonard Raeis, garçon majeur maître de dessein, et Madeleine Mathysz majeure sans état
une maison à rez de chaussée surmontée de trois étages avec cour, aisances, appartenances, circonstances, droits et dépendances sise en cette ville au quartier de la Krautenau près de la montée des Chats n° 26, d’un côté la propriété de Samuel Kempfer, de l’autre celle des frères Christophe cordonniers, derrière le Sr Schnéegans passementier – Galle Hardenwang a acquis ledit immeuble acquis conjointement avec Anne Marie Gautschi son épouse en premières noces, mère de Jean Geoffroi Hardenwang, de Martin Germersdorff, graissier, par procès verbal d’enchère devant le juge de paix au quatrième arrondissement le 22 pluviose 6 pour 2105 francs. Martin Germersdorff l’avait acquis de Jean Adam Frantz, cordonnier, par acte pasé devant Dinckel notaire le 28 août 1769 – moyennant 3000 francs
Enregistrement, acp 172 F° 102-v du 23.3.

Frédéric Léonard Ræis épouse peu après Marie Madeleine Mathisz
1825 (17.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 487
Contrat de mariage – Frédéric Léonard Raeis, maître de dessein, fils majeur de feu Frédéric Léonard Raeis, tailleur d’habits, et de Marie Lintzer
Marie Madeleine Mathisz, fille majeure de Jean Mathisz, menuisier, et de Marie Madeleine Krausz
Enregistrement, acp 172 F° 102 du 22.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Frédéric Léonard Ræis meurt en 1858 en délaissant un fils

1858 (28. 7.br) M° Zeyssolff (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Frédéric Léonard Raeis, Maître de dessin à Strasbourg et Marie Madeleine Mattisz, sa femme et de la succession du Sr Raeis décédé le 14 juillet 1858, dressé à la requête de la veuve, agissant 1) comme commune en biens en vertu de son Contrat de mariage reçu Grimmer, Nre le 17 mars 1825, 2) comme mère et tutrice de Frédéric Emile Raeis, Etudiant en médecine à Strasbourg
acp 472 (3 Q 30 187) f° 74-v du 2.8.br (succession déclarée le le 7. 8*.bre 1858
Communauté. Un mobilier estimé à 856
Une maison sise à Strasbourg rue de la Krutenau n° 24
Passif 4806

Madeleine Mathisz meurt en 1876 à Phalsbourg où exerce son fils médecin
1876 (11.7.), Strasbourg 8 (97), M° Gustave Edouard Loew
Notoriété. 11 Juli 1876. – (…) daß sie Frau Magdalena Mathis, wohnhaft zu Phalsburg, Wittwe des Kunstmalers Herrn Friedrich Leonhard Raeis zu Straßburg genau gekannt haben, daß dieselbe den 17. März dieses Jahres in Phalsburg verstorben ist und als einzigen Erben ihren Sohn Herrn Emil Friderich Raeis, Doctor der Medizin zu Phalsburg wohnhaft, hintelassen hat.
acp 651 (3 Q 30 366) f° 80 du 17.7.

Marie Madeleine Mathisz, veuve de Frédéric Léonard Ræis, et son fils vendent la maison à Louis Burckhardt et à sa femme Césarine Jacquin

1872 (18.4.), Strasbourg 8 (84), M° Gustave Edouard Loew n° 4234
Du 18 avril 1872. Vente pour 9000 f. – A comparu D° Marie Madeleine Mathisz, veuve de M. Frédéric Léonard Raeis, vivant maître de dessin à Strasbourg, elle demeurant aujourd’hui à Phalsbourg, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de Mr Frédéric Emile Raeis, son fils, docteur en médecine demeurant et domicilié audit Phalsbourg, Mr Raeis célibataire (…) Laquelle a vendu
à Mr Louis Burckhardt, propriétaire & D° Césarine Jacquin, son épouse qu’il assiste & autorise, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg hors la porte d’Austerlitz, présents & acceptant
Désignation. Une maison à rez de chaussée & trois étages avec cour, droits & dépendances, sise à Strasbourg, rue de la Krautenau N° 24 anciennement N° 26, d’un côté M Auer, de l’autre M Huth, par devant la rue & par derrière M. Hampé. Cet immeuble est transmis tel qu’il se trouve (…) ensemble cinq fourneaux & accessoires dont quatre en fayence & un en fonte qui s’y trouvent
Etablissement de propriété. Cet immeuble dépend de la communauté de biens qui a existé entre entre Mde veuve Raeis covenderesse & feu son mari, lequel a délaissé pour seul et unique héritier Mr Raeis covendeur son fils, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire de la succession du défunt qui fut dressé pat M° Loew soussigné & un collègue le 28 septembre 1858 enregistré. M. & Mme Raeis en avaient fait l’acquisition du sieur Galle Haldenwang, cordonnier & D° Marie Salomé Hügel, son épouse & du Sr Jean Geoffroi Haldenwang, cordonnier & D° Catherine Dorothée Reich, époux, tous à Strasbourg, en vertu d’un contrat passé devant M° Guillaume Grimmer, lors notaire en ladite ville & un collègie le 17 mars 1825 enregistré. Le sieur Galle Haldenwang, conjointement avec feu Anne Marie Gautschi, son épouse en premières noces & mère du sieur Jean Geoffroi Haldenwang, son unique héritier, ont fait l’acquisition de cet immeuble des héritiers du sieur Martin Germersdorff, vivant graissier à Strasbourg, suivant procès verbal d’enchère dressé par Mr Jacquet, juge de paiw du quatrième arrondissement de la dite ville le 22 pluviose an six, le prix d’adjudication a été quittancé par actes reçus par M° Stoeber vivant notaire à Strasbourg les 26 ventôse & 29 germinal an VI. Et le sieur Germersdorff s’en était rendu acquéreur sur le sieur Jean Adam Frantz, cordonnier à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Dinckel vivant notaire en ladite ville le 28 août 1779.
Situation hypothécaire (…) Prix & délégation. 9000 francs
acp 604 (3 Q 30 319) f° 68 du 23.4.

1869 (11.2.), M° Flach
Consentement par Jean Michel Burckhart fabricant de bas à Strasbourg au mariage de son fils Louis Burckhart bonnetier à Strasbourg avec Césarine Jacquin veuve de David End au dit lieu
acp 580 (3 Q 30 295) f° 73-v du 12.2.

Louis Burckhardt épouse en 1870 Césarine Jacquin, veuve du journalier David End
Mariage, Strasbourg (n° 299)
Du 28° jour du mois de Mai 1870 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Louis Burckhardt majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 novembre 1838 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, fabricant de bas, fils de Jean Michel Burckhardt, fabricant de bas domicilié à Strasbourg ci présent et consentant, et de feu Marie Anne Ginss, décédée à Strasbourg le 23 janvier 1848 et
de Césarine Jacquin, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 novembre 1835 à Dingsheim (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, propriétaire, veuve de David End, journalier décédé à Strasbourg le 21 mai 1867, fille de feu Dominique Jacquin, ancien aubergiste décédé à Saverne (Bas-Rhin) le 18 décembre 1854 et de feu Anne Bastien, décédée à Strasbourg, le 12 juillet 1869 (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (i 34)

David End épouse en 1858 Césarine Jacquin
Mariage, Strasbourg (n° 629)
Du 18° jour du mois de décembre l’an 1858 à dix heures du matin. Acte de mariage de David End, majeur né hors le mariage le 4 novembre 1824 à Walscheid (Meurthe), domicilié à Strasbourg, Journalier veuf de Louise Marguerite Beck décédée à Strasbourg le 26 janvier 1858, fils de feu Marguerite End décédée à Wlscheid le 9 janvier 1842
et de Césarine Jacquin, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 novembre 1835 à Dingsheim (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, journalière, fille de feu Dominique Jacquin ancien aubergiste décédé à Saverne (Bas-Rhin) le 18 décembre 1854 et d’Anne Bastien, sans état, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante (i 46)

Décès, Strasbourg (n° 1101)
Acte de décès. Le 21 mai 1867 (…) nous ont déclaré que David End âgé de 42 ans né à Valscheid (Meurthe), journalier, veuf en 1° noces de Louise Marguerite Beck, époux de 2° noces de Césarine Jacquin, domicilié à Strasbourg rue du quartier St Nicolas 7, fils de feu Marguerite End est décédé le 21 mai 1867 à une heure du matin en la maison place de l’hôpital Civil [in margine :] Phtysie (i 86)

David End institue sa femme légataire universelle de ses biens
1867, M° Flach
22 mars 1867 – Donation entre vifs par David End, logeur* à Strasbourg
à Césarine Jacquin son épouse
de la généralité de tous les biens meubles et immeubles qu’il délaissera à son décès – Décès du 21 mai 1867
acp 563 (3 Q 30 278) f° 29-v du 24.5.

Louis Burckhardt vend en son nom et en celui de sa femme Césarine Jacquin émigrée en Amérique la maison au marchand de meubles Elie May

1880 (22.12.), Strasbourg 24 (32), M° Joseph Allonas n° 5867
22. Dezember 1880. Kauf – Ist erschienen Herr Ludwig Burckhardt, Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft, Ehemann der bei ihm domizilirten und nach Amerika ausgewanderten Cesarine Jacquin, derselbe verkauft (…)
dem hier gegenwärtigen und es annehmenden Herrn Elias May, Möbelhändler zu Straßburg wohnhaft
Beschreibung. Stadt Strassburg. Ein zu Strassburg Krutenaustrasse gelegenen mit N° 24 bezeichnetes Besitzthum bestehend aus einem Wohnhause mit Erdgeschoß, drei Stockwerken Hof, Rechten und Zugehörungen einerseits Herr Auer, anderseits H. Hirth, vorn die gedachte Straße, hinten H. Hampe. Sowie sich die obenbezeichnete Liegenschaft wirklich befindet (…)
Eigenthumsnachweis. Herr Burckhardt erklärt, er habe die obenbezeichnete Liegenschaft zur Rechnung der zwischen ihme und seiner genannten Ehefrau bestehenden Gütergemeinschaft von 1. Maria Magdalena Mathys, ohne Gewerb zu Straßburg wohnhaft, Wittwe des hierselbst verlebten Zeichners Friedrich Emil Raeis, sie nun zu Phalsburg wohnhaft und 2° dem H. Friedrich Emil Raeis Doktor medicinae auch zu Phalsburg wohnhaft, erworben auf Grund eines durch Notar Loew dahier den 19. April 1872 aufgenommenen Aktes von welchem eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte den 22. Mai folgend Band 1344 N° 78 & von Amtswegen Band 1103 N° 7 eingeschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah vermittelst dem Preis von 7200 Mark (…)
Früherer Eigenthumsnachweis. Dasselbige obenbezeichnete Immöbel gehörte zu der zur Hälfte theilbar gewesenen zwischen obengenannten Eheleuten Raeis-Mathis bestandenen Gütergemeinschaft und wurde durch diese Eheleute von 1° Gallus Holdenwang, Schuster und dessen für Magdalena Hügel, 2° H. Johann Gottfried Holdenwang, Schuster & dessen Ehefrau Catharina Dorothea Reich alle dahier wohnhaft auf grund eines durch H Wilhelm Grimmer, Notar in hiesiger Stadt den 17. März 1825 aufgenommenen Akt erkauft. Genannter Friedrich Leonhard Raeis ist gestorben & hat als einzigen Erbe seinen mit genannter Wittwe erzeugten Sohn den allenfalls genannten Friedrich Emil Raeis hinterlassen sowie dies erhellet aus dem Eingang des nach Ableben desselben durch Notar Zeyssolff dahier den 28. September 1858 errichteten Inventars
Genannter Gallus Holdenwang und seine erste Frau Anna Maria Gretschi haben das nämliche Immöbel von den Erben von Martin Germersdorf erkauft auf Grund eines von Friedensgericht des vierten Bezirks der Stadt Strassburg den 21. Pluviose Jahr VI der ersten frantzösischen Republick aufgenommenen respektiv abgehaltenen Versteigerung. Dieser Erwerbspreis wurde zugleich außbezahlt sowie dies in einem durch den hiesigen Notar Stoeber den 26. Ventose & 29. Germinal Jahr sechs der ersten frantzösischen Republick aufgnommenen Akte bestätigt worden ist.
Lasten, Clauseln und Bedingungen (…) Kaufpreis 6800 Mark
acp 709 (3 Q 30 424) f° 15-v du 23.12.

Originaire de Muttersholtz, Elie May épouse en 1859 Rebecca Gerschel
1859 (2. 9.bre), Strasbourg 14 (153), M° Ritleng père n° 11.055
Mariage, 2. 9.bre 1859 – ont comparu le Sieur Elie Mey, commerçant demeurant autrefois à St Dizier demeurant et domicilié aujourd’hui à Muttersholtz, fila majeur du Sieur Isaac Mey, commerçant & de Sara Gross sa femme demeurant à Muttersholtz, stipulant sous l’assistance & du consentement de sesdits père et mère, d’une part
& Dlle Rebecca Gerschel, fille majeure de feu le Sieur Abraham Gerschel en son vivant huilier & de D° Caroline Goudcahau sa veuve demeurant à Strasbourg agissant sous l’assistance & du consentement de sa mère & encore sous l’assistance du sieur Aron Gerschel artiste photographe & Samuel Gerschel commerçant demeurant et domiciliés à Strasbourg, ses frères
acp 482 (3 Q 30 197) f° 65 du 3.11. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1) en une maison sise à Muttersholtz rue dite Obergasse 2) une place d’homme à la synagogue de Muttersholtz
Donation par la veuve Gerschel à la future épouse sa fille, ce acceptant en avancement d’hoirie 1) d’une somme de 4000 francs, 2) d’un mobilier estimé 380 francs, ensemble 4380 francs
Donation par le futur à la future en cas de survie d’une somme de 1500 francs

Rebecca Gerschel meurt en 1894 en délaissant trois enfants
1895 (25.1.), M° Allonas
Inventar über den Nachlass der am 26. Mai 1894 dahier verlebten Rebekka Gerschel, Ehefrau von Elias May, Kaufmann hier. Erben sind die Kinder 1. Fernand May, Kaufmann hier, 2. Valentine May, Ehefrau von Armand Bernheim, Kaufmann in Mülhausen, 3. Johanna May, Ehefrau von Julius Bernheim, Kaufmann allda. Laur Ehevertrag Ritleng vom 2. November 1859 bestand Errungenschaft gemeinschaft. Laut Schenkung Allonas vom 20. September 1892 schenkte die Verlebte ihrem Ehemann die lebenslängliche Nutznießung an ihrem gantzen Nachlassvermögen. Diese Schenkung soll mit Einwilligung der Kinder ganz vollzogen werden.
acp 895 (3 Q 30 610) f° 77 n° 4775 du 29.1. (Erbschaft Erkl. vom 28.1.1895 Bd. 218, 552) Gemeinschaft. 1. Baares Geld M. 500, 2. Mobilien 2822, 3. Forderung an Eheleute Georg Diebold, Gasthausbesitzer & Maria Gross hier laut Cession Mossler vom 18. Oktober 1895 M. 2622, Zinsen 47, 4. Geschäfftsausstände 1500
Häuser in Straßburg, Karpfengasse N° 6, geschätzt zu 10.000, Kageneckerstraße N° 20 zu 12.400, Alter Weinmarktplatz N° 5 zu 17.600, Thiergartenstraße N° 3 zu 52.000, Große Renngasse N° 6 zu 52.000, Nikolauskasernengasse N° 5 zu 4000
Rückbringen der Ehefrau Julius Bernheim geborene Johanna May (siehe Bd. 817 n° 1298) 56.000, Ersatzforderung des Wittwers 1720, des Nachlasses 3504
Hypothekarschulden 40.128, Chirographarschulden 520
Kleider des Nachlasses 270

Elie May qui demeure à Mulhouse fait un legs à ses deux filles
1898, M° Allonas
20. Mai 1897. Testament – Elias May, früher Kaufmann zu Straßburg, jetzt Rentner und Eigenthümer un Mülhausen † 6. Juni 1898
derselbe vermacht zum Voraus und außer Teil seinen beiden Töchtern Frauen Armand Bernheim geb. Valentine May und Julius Bernheim geb. Johanna May je zur Hälfte (od)er deren Nachkommen den verfügbaren Teil seines Nachlasses. Frühere Testamenten widerrufen
acp 940 (3 Q 30 655, II) f° 43-v du 7.6.

Elie May meurt à Mulhouse en 1898 délaissant trois enfants dont un fils dont le domicile est inconnu. La succession comprend notamment trois maisons à Strasbourg
1898 (21.6.), M° Allonas
Inventar über den Nachlass des Elias May, früher Kaufmann jetzt Rentner gestorben zu Mülhausen am 6. Junÿ 1898. Auf Anstehen von 1. Valentine May, Ehefrau von Armand Bernheim, Kaufmann, 2. Jeanne May, Ehefrau von Julius Bernheim, Kaufmann, alle in Mülhausen, 3. dem Bevollmächtigten von Fernand May, Kaufmann früher in Straßburg, jetzt ohne bekannten Wohn & Aufenthaltsort, die vorgenannten einzige Erben je zu ? am Nachlasse ihres verstorbenen Vaters.
Testament vor dem amt. Notar vom 20. Mai 1897.

acp 940 (3 Q 30 655, II) f° 65-v du 24.6. Nachlass. Aktiv.
I. Immobilien Straßburg 1) P 285 1,25 a. Wohnhaus mit Erdgeschoß Rechten & Zubehör in der Kageneckerstraße N° 20, Werth M 12.400, jährlicher Rohertrag 680.
2) P 186 und 186 0,69 a. Anwesen mit Erdgeschoß drei Stockwerken, Rechten und Zubehör in der großen Renngasse N° 6, Werth M. 22.400, jährlicher Rohertrag 1120
3) O 1089, 1089, 1090 2,25 a. Besitzthum bestehend aus Vorderhaus, Hinterhaus, Rechten und Zubehör in der Nikolauskasernengasse Nr 5, Werh M 4000, jährlicher Rohertrag 480.
II. Miethzinsen. Die vom 25.3.98 bis zu Todestage des May erlaufenen Miethzinsen der drei Wohnhäuser betragen pro Quartal M. 453. Da der Miether des Hauses in der Kageneckerstraße Sattler seinen vierteljährlichen Miethzins mit 170 M. zum Voraus bezahlt hat so ist der entsprechende Betrag mit 136 M. in Abzug zu bringen mit M 135. so daß verbeliben M 329.
III. Forderungen an 1. Joseph Huber, Kohlenhändler und Elisabeth Luise Herrmann, Eheleute in Straßburg M. 13.000 als Restkaufpris laut Urkunde Ritleng dem ältern vom 15. u. 16. April 1896. – Zinsen (2-12), zusammen 61.333 M.
IV. Baares Geld 150 – V. Mobilien geschätzt zu M 400 – VI. Forderung. Fernand Maÿ schuldet an den Nachlass seines Vaters als unverzinßliches Darlehen 6400, 800 und 1600 Summa 8800.
Der Notar hat angenommen M 30.086 und hat ausgegeben 30.318, bleibt Passiv 232.
Passiva. Beerdigungs Kosten 1169, Silbergeschirr geschätzt zu 134, goldene Taschenuhr mit Kette gesch. zu 209

Elie May et Rebecca dite Rosalie Gerschel vendent la maison à Thérèse Hubrecht

1884 (18.11.) Strasbourg 24 (48), M° Joseph Allonas n° 8256
Sind erschienen Herr Elias May, Möbelhändler und dessen von ihm hierzu ermächtigte Ehefrau Rebeca genannt Rosalia Gerschel, beisammen zu Straßburg wohnhaft, dieselben verkaufen andurch (…)
der hier gegenwärtigen und es annehmenden Fräulein Theresia Hubrecht, großjährig, ohne Gewerbe zu Straßburg Krutenaustrasse N° 24 wohnhaft
Beschreibung. Stadt Strassburg. Ein zu Strassburg Krutenaustrasse gelegenen mit N° 24 bezeichnetes Besitzthum bestehend aus einem Wohnhause mit Erdgeschoß, drei Stockwerken, Hof, Rechten und Zubehörungen einerseits Herr Auer, anderseits Herr Hirth, vorn die gedachte Straße, hinten Herr Hampe. Sowie sich die obenbezeichnete Liegenschaft wirklich befindet (…)
Eigenthumsnachweis. Verkäufer erklären, Herr May habe die obenbezeichnete Liegenschaft für Rechnung der zwischen ihnen bestehenden Errungenschafts gütergemeinschaft erkauft von H. Ludwig Burckhardt Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft Ehemann der bei ihm domizilirten & nach Amerika ausgewanderten Cesarine Jacquin, laut Urkunde vor unterzeichnetem Notar vom 23. Dezember 1880, von welcher eine Ausfertigung beim hiesigen Hypothekenamte am 13. Januar 1881 Band 1907 N° 72 überschrieben und von Amtswegen Band 1430 N° 224 eingeschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah vermittelst dem Preis von 6800 Mark (…)
Früherer Eigenthumsnachweis. Bezüglich des früheren Eigenthumsnachweises wird dem oben erwähnten Kauffvertrage vom 22. Dezember 1880 folgendes wörtlich entnommen. Herr Burckhardt erklärt, er habe die obenbezeichnete Liegenschaft für Rechnung der zwischen ihm und seiner genannten Ehefrau bestehenden Gütergemeinschaft von 1. Maria Magdalena Mathys, ohne Gewerb zu Strassburg wohnhaft, Wittwe des hierselbst verlebten Zeichners Friedrich Emil Raeis, sie nun zu Phalsburg wohnhaft und 2° dem Herrn Friedrich Emil Raeis Doktor medicinae auch zu Phalsburg wohnhaft, erworben auf Grund eines durch Notar Loew dahier den 19. April 1872 aufgenommenen Aktes von welchem eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte den 22. Mai folgend Band 1344 N° 78 überschrieben und von Amtswegen Band 1103 N° 7 eingeschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah vermittelst dem Preis von 7200 Mark (…)
Dasselbe obenbezeichnete Immöbel gehörte zu der zur Hälfte theilbar gewesenen zwischen obengenannten Eheleuten Raeis-Mathis bestandenen Gütergemeinschaft und wurde durch diese Eheleute von 1° Gallus Holdenwang, Schuster und dessen Ehefrau Magdalena Hügel, 2° H. Johann Gottfried Holdenwang, Schuster & dessen Ehefrau Catharina Dorothea Reich alle dahier wohnhaft erworben auf grund eines durch H Wilhelm Grimmer, Notar in hiesiger Stadt den 17. März 1825 aufgenommenen Aktes. Genannter Friedrich Leonhard Raeis ist gestorben und hat als einzigen Erbe seinen mit genannter Wittwe erzeugten Sohn, den allenfalls genannten Friedrich Emil Raeis hinterlassen sowie dies erhellet aus dem Eingang des nach Ableben desselben durch Notar Zeyssolff dahier den 28. September 1858 errichteten Inventars
Genannter Gallus Holdenwang und seine erste Frau Anna Maria Gretschi haben das nämliche Immöbel von den Erben von Martin Germersdorf erkauft auf Grund eines von Friedensgericht des vierten Bezirks der Stadt Strassburg den 21. Pluviose Jahr VI der ersten frantzösischen Republick abgehaltenen Versteigerung. Dieser Erwerbspreis wurde zugleich ausbezahlt, sowie dies in einem durch den hiesigen Notar Stoeber den 26. Ventose & 29. Germinal Jahr sechs der ersten frantzösischen Republick aufgnommenen Akte bestätigt worden ist.
Lasten, Clauseln und Bedingungen (…) Kaufpreis 7200 Mark (…) Standesverhaeltnisse. Die Verkäufer erklären,, daß sie beide in erster Ehe unter der Herrschafft der Errungenschaft gemeinschaft laut ihrem vor Notar Ritleng zu Strassburg am 2. November 1859 abgeschlossenen Ehevertrage verheurathet sind.
acp 756 (3 Q 30 471) f° 22-v du 25.11.

Naissance des trois enfants naturels de Thérèse Hubrecht, native de Diebolsheim, dite couturière en 1879 et sans profession en 1887 et 1890.
Naissance, Strasbourg (n° 2874)
Strassburg am 30. September 1879. Vor dem Standesbeamten erschienen heute Bartholomeus Zorn, Hausverwalter der geburtshülflichen Klinik und von der Verwaltung derselben zur Anmeldung der Geburten ermächtiget, wohnhaft zu Strassburg Blauwolkengasse 21, und zeigte an, daß von der ledigen Therese Hubrecht, Näherin zu Diebolsheim (Unter Elsaß) geboren, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg Krutenau 24, in der geburtshülflichen Klinik am 24. September des Jahres 1879 Mittags um zwölf Uhr ein Klind männlichen Geschlechts geboren sei, welches die Vornamen Paul Alfred erhalten habe (i 164)

Naissance, Strasbourg (n° 2930)
Strassburg am 20. Oktober 1887. Vor dem Standesbeamten erschienen heute die Hebamme Caroline Diebold, wohnhaft zu Strassburg Magdalenengasse 3, und zeigte an, daß von der ledigen Eigenthümerin Theresia Hubrecht geboren zu Diebolsheim (Unter Elsaß), katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg Krutenau 24, in deren Wohnung am 14. Oktober des Jahres 1887 vormittags um sechs Uhr ein Klind weiblichen Geschlechts geboren sei, welches die Vornamen, Luise Emilie Theresia erhalten habe
[in margine :] décédée à Saarbrücken (All.) le premier juin 1959. (i 249)

Naissance, Strasbourg (n° 3342)
Strassburg am 7. Dezember 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute die Hebamme Caroline Diebold, wohnhaft zu Strassburg Magdalenengasse 3, und zeigte an, daß von der ledigen gewerblosen Theresia Hubrecht geboren zu Diebolsheim (Unter Elsaß), katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg Krutenau 24, in deren Wohnung am 8. Dezember des Jahres 1890 vormittags um sieben Uhr ein Klind weiblichen Geschlechts geboren sei, welches den Vornamen Martha erhalten habe
[in margine :] Mariée à Paris (18° arrond.) le 15 juillet 1922 avec Jacquemart Jean François
Décédée à la Tour (Hte Savoie) le 3 septembre 1985.

Thérèse Hubrecht s’engage à régler les capitaux garantis sur la maison à la veuve du médecin Emile Frédéric Ræis et à ses enfants

1891 (6.6.), M° Loew
Verpflichtung durch Therese Hubrecht, großjährig und gewerblos zu Straßburg zur Bezahlung der nachbezeichneten Beträge
1. Zufolg Kauffvertrags vor Notar Allonas vom 18. November 1884 kaufte Frl. Hubrecht von den Eheleuten Elias May, Möbelhändler & Rebekka Gerschel ein Wohnhaus Krautenaustrasse n° 24 und wurde angewiesen zur Entlastung des Verkäufers an Maria Magdalena Mathis Wittwe des verlebten Zeichners Friderich Leonhard Raeis zu Pfalzburg, früher zu Straßburg, und an Emil Friderich Raeis Dr. med. zu Pfalzburg zu bezahlen 3600. M (…)
2. Zufolge Privatakts vom 17. November 1884, registrirt deb 17. Februar 1885 Bd. 193 Bl. 51 F. 16 erkaufte Frl. Hubrecht von der vorgenannten Ehefrau Burckhard ein Wohnhaus Fischergasse N° 5 und wurde angewiesen zur Entlastung der Letzteren an vorgemelten Dr. Raeis, 800 M zu bezalen
Obegenannte Wittwe Raeis ist in zwischen gestorben und wird laut Offenkundigkeigsakt des amtierenden Notars vom 11. Juli 1876 von ihrem einzigen Sohn dem obgenannten Dr Raeis beerbt. Letzterer ist ebenfalls zu Pfalzburg am 23. April 1888 gestorben und wird zufolg Erbverzeichnis vor Notar Beck zu Pfalzburg vom 22. Mai 1888 von seinen 6 minderjährigen Kindern beerbt. Seiner Wittwe Emma Schwerdt hat derselbe in seinem Ehevertrag vor Notar Wantz in Niederrödern vom 9. Juni 1873 die lebenslänglich Nutznießung seines halben Nachlasss geschenckt. Frl. Hubrecht verpflichtet sich an Frau Wittwe Raeis und deren 6 Kinder die vorerwähnten Summen von 440 M (…)
acp 841 (3 Q 30 556) f° 94 n°1038 du 9.6.

Thérèse Hubrecht lègue ses biens à Paul Alfred, Lucie Thérèse Amélie et Marthe Hubrecht (ses enfants)
1892 (17.8.), M° Allonas
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments der am 13. August 1892 dahier verstorbenen ledigen Therese Hubrecht, lautend
Ich vermache mein gantzes Vermögen dem Baul Alfred Hubrecht, der Lucie Therese Amélie Hubrecht und der Martha Hubrecht & und setze dieselben p für ein drittel als meine Universallegataren ein. Strassburg den 11. Juni 1892. gez. Therese Hubrecht
sollte je ein Kind sterben so soll es in zwei theile getheilt werden
acp 861 (3 Q 30 576) f° 67-v n° 2493 du 25.8. (Tab. Bd. 77 Bl. 37 N° 93 – E.E. wurde dies jetzt nicht angegeben 27/6. 94)

Thérèse Hubrecht meurt dans sa maison à l’âge de 35 ans
Décès, Strasbourg (n° 1948)
Strassburg am 13. August 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Oktroieinnehmer Jakob Gramlich wohnhaft zu Straßburg Kuppelhof 17, und zeigte an, daß seine Schwägerin, die ledige gewerblose Theresia Hubrecht 35 Jahr alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Diebolsheim, Unter Elsaß, Tochter der zu Diebolsheom verstorbenen Eheleute Hÿpolit Hubecht Tagner und Theresia Knobloch, zu Straßburg Krutenau 24 am 13. August des Jahres 1892 vormittags um drei Uhr verstorben sei (i 161)

Le directeur de l’Orphelinat vend au nom des enfants Hubrecht la maison au cordonnier Jean Feser et à sa femme Salomé Huser

1894 (7.4.), Strasbourg 9 (199). M° Jean Mossler n° 13.579
Verkauf – erschien Herr Eugen Kohler, Bureauvorsteher am Secretariate der Civilhospizien der Straßburg daselbst wohnend, handelnd in seiner Eigenschaft als bevollmächtigter von Herrn Dr Wilhelm Gunzert, Staatsrath in Straßburg wohnend in Gemäßheit einer Vollmacht (…) in dieser Vollmacht handelte Herr Gunzert als Vollmachtinhaber des Verwaltungsrathes des Strassburger Civil Hospizien und als solcher Vormund der in die Bezirks Findel und Waisenanstalt aufgenommenen Kinder und speziell von 1) Paul Alfred Hubrecht, geboren den 24. September 1879, 2) Lucia Hubrecht, geboren den 14. Oktober 1887, 3) und Martha Hubrecht geboren den 8. Dezember 1890, alle drei noch minderjährig zu Straßburg domizilirt (verkaufft)
dem hier anweseden dies annehmenden Herrn Johann Feser, Schuhmacher und dessen von ihme hierzu ermächtigten, verbeistandigten Ehefrau Salomea Huser, zusammen in Straßburg wohnende, solidarisch Erwerber
Stadt Strassburg. Ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß und drei Stockwerken, mit Hof, Rechten und Zubehörungen gelegenen in der Stadt Strassburg in der Krutenau Strasse und daselbst mit N° 24 einerseits Schwartz andererseits Lucht hinten Wittwe Hampé, catastriert Section O N° 572.p, 572.p, 572.p, 572.p für eine Fläche von 35 Quadratmeter. (…)
Eigenthumsnachweis. Das soebenverkaufte Anwesen gehört der Kindern Hubrecht Gemeinschafft zu je einem drittel in der Eigenschaft als Universallegataren am Nachlasse der Frl. Theresia Hubrecht, Rentnerin in Straßburg wohnhaft gewesen und verstorben am 13. August 1892 in Gemäßheit eines eigenhändigen Testaments derselben datirt Straßburg vom 11. Juni 1890 hinterlegt nach Erfüllung der gesetzlichen Formalitäten in das * des Notars Allonas dahier vom 17. August 1892 und registrirt zu Straßburg, Band 861 Blatt 67 N° 2493 den 25. August 1891.
Genannte Kinder Hubrecht sind zwar nach den Erklärungen des herrn Kohler nachricht indem Besitz des Nachlasses der Frl. Hubrecht eingewiesen, es soll aber das Erforderliche veranlaßt werden um die Besitzanweisung zu erwirken. Soebengenannte Fr. Theresia Hubrecht erwarb dasselbe Anwesen selbst von Elias May Möbelhändler und dessen Ehefrau Rebeca genannt Rosalie Gerschel zusammen in Straßburg wohnend in Gemäßheit eines Kaufcontractes errichtet vor dem benannten Notar Allonas am 18. November 1884 überschrieben in hiesigen Hypothekenamte den 8. Dezember nachher Band 2192 N° 8 und amtlich eingeschrieben Band 1549 N° 316. Der Kaufpreis betrug 7200 Mark (…)
Herr May hat dasselbe Hausanwesen für Rechnung der Errungenschafts gütergemeinschaft welche zwischen ihm und seiner Ehefrau bestanden hatte, erworben von Ludwig Burckhardt Eigenthümer zu Straßburg Ehemann der bei ihm domizilirten und nach Amerika ausgewanderten Cesarine Jacquin, laut Urkunde errichtet durch den mehrmals benannten Notar Allonas am 23. Dezember 1880, überschrieben im hiesigen Hypothekenamte am 13. Januar 1881 Band 1907 N° 72 und amtlich eingeschrieben Band 1430 N° 224. In dem soeben relatirten Kauffakte vom 22. Dezember 1880 wurden folgende Erklärungen bezüglich der früheren Eigenthumsherkunft des in Frage stehenden Anwesens gemacht. Herr Burckhardt erklärt, er habe dasselbe für Rechnung der zwischen ihm und seiner genannten Ehefrau bestehenden Gütergemeinschaft erworben von 1) Maria Magdalena Mathys, ohne Gewerb zu Strassburg wohnend, Wittwe des dahier verlebten Zeichners Friedrich Emil Raeis, sie zu Phalsburg wohnend und 2) den Herrn Friedrich Emil Raeis Doktor der Medicin allda wohnend, auf Grund eines durch Notar Loew in Straßburg am 19. April 1872 aufgenommenen Aktes überschrieben im hiesigen Hypothekenamte am 22. Mai darauf Band 1344 N° 78 und amtlich eingeschrieben Band 1103 N° 7. Diese Erwerbung geschah vermittelst dem Preis von 7200 Mark (…)
Dasselbe Immöbel gehörte zur Gütergemeinschaft der Eheleute Raeis-Mathis und wurde durch denselben erworben von 1° Gallus Holdenwang, Schuster und dessen Ehefrau Magdalena Hügel und 2° Herrn Johann Gottfried Holdenwang, Schuster und dessen Ehefrau Catharina Dorothea Reich alle dahier wohnend auf grund eines Aktes aufgenommenen von dem damaligen Notar Grimmer in Straßburg am 17. März 1825. Genannter Friedrich Leonhard Raeis ist gestorben und hat als einzigen Erbe seinen mit genannter Wittwe erzeugten Sohn, den oben genannten Friedrich Emil Raeis hinterlassen und seine ebenfalls benannten Wittwe als mit ihme in Güther gemein gewesen hinterlaßen bestätigt im Inventar errichtet durch Notar Zeyssolff damals in hiesiger Stadt am 28. September 1858. (…) Kaufpreis 7200 Mark (unterzeichnet) Jean Feser, Salomé Feser
acp 885 (3 Q 30 600) f° 91-v n° 325 du 17.4. Besitz, Genuß und Lasten am 250 vor. Mts ab.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Marie Laure Altherr

1894 (7.4.), M° Mossler
Obligation – Eheleute Johann Feser, Schuhmacher & Salome Huser hier
zu Gunsten von Maria Laura Altherr, Retnerin alhier über ein baares Darlehen von 4200 Mark
Es wird das laut nachegistrirter Urkunde erworbene Haus verpfändet, Krutenaustrasse n° 24
acp 885 (3 Q 30 600) f° 91-v n° 318 du 17.4.

Originaire de Falkau près de Fribourg-en-Brigsau, le cordonnier catholique Jean Feser épouse en 1882 Marie Salomé Huser, luthérienne originaire de Pfaffenhoffen
Mariage, Strasbourg (n° 607)
Strassburg am 24. October 1882. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Schuhmacher Johann Evangelist Feser, katholischer Religion, geboren den 16. December des Jahres 1855 zu Falkau (Baden) wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des Uhrenmachers Joseph Feser, zur Zeit ohne bekannten Wohn und Aufenthaltsort und der Maria Morath wohnhaft zu Falkau
2. die Näherin Maria Salome Huser, evangelischer Religion, geboren den 28. October des Jahres 1858 zu Pfaffenhofen (Unter Elsass) wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des verstorbenen Schmiedes Jacob Huser zuletzt wohnhaft zu Pfaffenhofen und der Maria Lickel, ohne Beruf, wohnhaft zu Straßburg (i 137

Jean Feser et Salomé Huser vendent la maison à Jacques Dambach et à Marie Catherine Litt

1895 (23.11.), M° Mossler
Verkauf – Johann Feser, Schuhmacher und dessen Ehefrau Salome Huser, hier
an Jakob Dambach, Rentner, und dessen Ehefrau Maria Catharina Litt hier
Stadt Strassburg. Ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß und drei Stockwerken, Mansarden, Hof und Zubehör, Krutenaustrasse N° 24, section O n° 572.p, 572.p, 572.p mit 35 a. Fläche. Besitz, Genuß und Steuren sofort. Preis 14.000 M. hievon sind bar bezahlt 6100 M.
acp 905 (3 Q 30 620) f° 54 n° 3616 du 2.12

Les acquéreurs louent le même jour la maison aux vendeurs

1895 (23.11.), M° Mossler
Verpachtung – Jakob Dambach, Rentner, und dessen Ehefrau Maria Catharina Litt hier
an Eheleute Johann Feser, Schuhmacher und dessen Ehefrau Salome Huser, hier
Stadt Strassburg. Ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß und drei Stockwerken, Mansarden, Hof und Zubehör, in der Krutenau N° 24 – jährlicher Miethzins 700 Mark
acp 905 (3 Q 30 620) f° 54-v n° 3619 du 2.12.

Originaire de Lingolsheim, Jacques Dambach épouse en 1866 la couturière Emilie Caroline Gross
Mariage, Strasbourg (n° 457)
Du 7° jour du mois d’avril l’an 1866 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Jacques Dambach majeur d’ans né en légitime mariage le 2 décembre 1835 à Lingolsheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, menuisier fils de feu Michel Dambach aubergiste décédé à Lingolsheim le 2 août 1841 et de Caroline Heitz sans profession domiciliée à Lingolsheim ci présente et consentante
et d’Emilie Caroline Gross, mineure d’ans, née en légitime mariage le 22 juin 1845 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, couturière, fille de Jean Georges Gross, serrurier domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de Marguerite Louise Federhenn décédée à Strasbourg le 28 mai 1848 (…) il a pas été fait de contrat de mariage (i 63)

Caroline Gross institue son mari légataire universel de ses biens
1879, M° Koerttge
24. Mai 1872 – Schenkung durch Caroline Grosz, Ehefrau von Jacob Dambach, Schreiner in Straßburg wohnhaft, ihrem genannten Ehegatten ihrer ganzen Nachlass geschenkt hat. Sind Kinder vorhanden so wird die Schenkung auf den verfügbaren Theil in Genuß reduzirt. † 22 April 1879
acp 690 (3 Q 30 405) f° 4-v n° 328 du 24.4. (Sterb. Bd. 65 Bl. 52 N° 33, Stf. K. 129 n° 91)

Jacques Dambach se remarie en 1886 avec Eugénie Scheuter, fille de l’imprimeur Frédéric Scheuter
1886 (17.3.), Strasbourg 10 (214), M° Frédéric Pierron n° 7624
Ehevertrag 17. März 1886 – Sind erschienen Herr Jacob Dambach, Eigenthümer gebürtig aus Lingolsheim, Wittwer erster Ehe ohne Kinder von Frau Emilie Caroline Gross, handelnd als Bräutigam einerseits
Und Fräulein Eugenie Scheuter, ohne Gewerbe, volljährige Tochter der zu Strassburg verstorbenen Eheleute Herrn Friderich Scheuter, bei Lebzeiten Buchdrucker und Frau Christina Wolff, handelnd als Braut anderseits, beide in Strassburg wohnhaft
acp 775 (3 Q 30 490) f° 32 n° 4594 du 22.3. Annahme des allgemeinen Gütergemeinschaft. Die Gemeinschaft soll dem Ueberlebenden zu vollem Eigenthum zufallen

Jacques Dambach est légataire universel d’Eugénie Scheuter d’après leur contrat de mariage
1887 (11.5.), M° Pierron
Offenkunde über das Ableben der zu Straßburg wohnhaft gewesenen & daselbst am 18. April 1887 gestorbenen Eugenie Scheuter, Ehefrau von Jacob Dambach, Eigenthümer hier, welchem letztern deren ganzen Nachlass zufällt, gemäß Art. 2. ihres Ehevertrages vor dem handelnden Notar vom 17. März 1886.
acp 788 (3 Q 30 503) f° 48 n° 574 du 12.5.

Jacques Dambach épouse en troisièmes noces Marie Catherine Litt, originaire de Romanswiller, veuve de Jacques Klein
1892 (5.7.), M° Lauterbach
Ehevertrag – Jakob Dambach, Rentner hier, Wittwer ohne Kinder von Eugenie Scheiter und Karoline Gross
und Maria Katharina Litt, gewerblos zu Romanweiler, Wittwe ohne Kinder von Jakob Klein
acp 860 (3 Q 30 575) f° 63 n° 1880 du 13.7. Errungenschaft gemeinschaft, welche bei Nichtvorhandensein von Kindern dem Ueberlebenden zu vollem Eigenthum ganz zufallen soll, andernfalls jedoch nur zu ¾ in Volleigenthum und ¼ in Nutznießung
Kleider bleiben persönlich
Gegenwärtige Schenkung auf Todesfall zu Gunsten des Ueberlebenden (:der lebenslänglichen Nutznießung des Nachlasses:) des vollen Eigenthums des Nachlasses des Zuerststerbenden event. herabzusetzten auf ¼ in Eigenthum & ¼ in Nutznießung

Marie Catherine Litt est originaire de Gimbrett
Mariage, Strasbourg (n° 545) Strassburg am 28. Juni 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Rentner Jacob Dambach, Wittwer in 2.ter Ehe von Eugenie Schleuter gestorben den 18.ten April 1887. evangelischer Religion, geboren den 2. December des Jahres 1835 zu Lingolsheim (Unter-Elsass) wohnhaft zu Straßburg, Sohn der verstorbenen Eheleuge Michael Dambach, Wirth, und Caroline Heitz, zuletzt wohnhaft zu Lingolsheim,
2. die Rentnerin Marie Catharina Litt, Wittwe des Tagners Jacob Klein, gestorben zu Romansweiler den 16.ten Juni 1891, evangelischer Religion, geboren den 14. August des Jahres 1859 zu Gimbrett (Unter-Elsass) wohnhaft zu Romansweiler (Unter-Elsass), eheliche Tochter des verstorbenen Schreiners Andreas Litt, wohnhaft zuletzt zu Gimbrett und der Margaretha Hilbold, ohne Beruf wohnhaft zu Gimbrett (i 86)

Jacques Dambach et Catherine Litt vendent la maison au cordonnier Jacques Schæfer et à sa femme Catherine Schrotz moyennant 14 000 marks

1900 (5.1.), M° Mossler
N° 19.407. Verkauf – Jakob Dambach, Rentner und Maria Catharina Litt, Eheleuthe hier
Jakob Schaefer, Schuhmacher und Catharina Schrotz Eheleuthe allda
Stadt Strassburg. Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Mansarden, Hof und Zubehör, Krutenaustraße N° 24, O 572.p, 572.p, 574, O a 35 – Kauf, Mossler vom 23. Novembris 1895. Genuß und Steuer von 1. April 1900 ab. Preis 14.000 Mark, Zahlbar in gleichen Terminen um jährlich 500 Mark. Die Auflassung wird bewilligt und beantragt
acp 965 (3 Q 30 680. I) f° 55-v n° 3659 du 15.1.

Originaire d’Unterreichenbach en Wurtemberg (près de Calw), le cordonnier Jean Jacques Schæfer épouse en 1892 Reine Catherine Schrotz, native de Schönau près de Heidelberg
Mariage, Strasbourg (n° 854)
Strassburg am 8. November 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Schuhmacher Johann Jacob Schäfer, evangelischer Religion, geboren den 15. November des Jahres 1864 zu Unter-Reichenbach (Württemberg), wohnhaft zu Strassburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Michael Schäfer, Flößer, und Regina Katharina Stahl, zuletzt wohnhaft zu Unter-Reichenbach
2. due gewerblose Katharina Schrotz, katholischer Religion geboren den 19. December des Jahres 1868 zu Schönau bei Heidelberg (Baden), wohnhaft zu Schönau, Tochter der verstorbenen Eheleute Michael Schrotz, Schmied, und Regina Weber, zuletzt wohnhaft zu Schönau (i 20)



7, rue Sainte-Elisabeth


Rue Sainte-Elisabeth n° 7 – VIII 116 (Blondel), P 1321 (cadastre)


Vue de l’actuel n° 3. L’ancien n° 7 se trouvait à l’emplacement de l’arbre devant l’aile droite (août 2014)
Façade (v-x) iv en 1830 (élévations préparatoires au plan-relief de 1830)

La maison appartient de 1579 à 1607 au charpentier puis chef du chantier des Charpentiers Michel Arnold qui la vend pour rembourser la Ville de dépenses faites dans l’exercice de ses fonctions. Elle appartient à partir des années 1620 au cordonnier Jacques Schreiber qui habite rue des Serruriers puis à ses ayants droit. L’un d’eux, Ursule Güntzer et son mari Ulric Rotter, rachètent la maison et l’habitent. Leur petite-fille Marie Salomé Rotter, veuve du boucher Philippe Jacques Kamm, la vend en 1794. Le boucher André Nothhafft l’achète en 1797. Ses ayants droit la vendent en 1872 à la Ville de Strasbourg qui la réunit aux maisons voisines puis cède le tout en 1880 à l’Etablissement des Diaconesses. La propriété comprend en 1872 neuf logements dans une maison de devant et une maison de derrière avec aile en retour, à rez-de-chaussée et un étage.


La maison, à peu près au milieu de l’image, est à gauche de celle à pignon sur rue, Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois, ce qu’on retrouve dans le description de 1873. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (v-x) : porte d’entrée, porte de cave et petite fenêtre au rez-de-chaussée, étage à trois fenêtres et toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour K’ représente la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral ouest (2-3), le bâtiment arrière (3-4) et l’édicule (4-6) à l’est. La maison arrière à aile en retour doit avoir été transformée puisqu’elle a en 1873 un rez-de-chaussée et un étage en galandure.
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 7.


Cour K’ et plan, plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1

mars 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1579 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Stephan et Anne Erhard – luthériens
1579 v Michel Arnold, charpentier, et (v. 1675) Reine Huldereich – luthériens
1607 v Adam Fechter, jardinier, et 1591 Marthe Bitz, d’abord (1570) femme du jardinier Frédéric Seiffert puis (1583) du jardinier Martin Reinbold, puis (1608) Marie Meyer, (1610) Marguerite Pfenger – luthériens
1612 v Adam Herwag, jardinier, et (v. 1595) Chrétienne Ehrmann puis (1604) Marthe Wang – luthériens
v. 1620 Jacques Schreiber, cordonnier, et (1599) Marie Weller puis (1610) Marie Frœreisen, d’abord (1604) femme du fourbisseur April Brosier – luthériens
1641 h Charles Baldner, pêcheur, et (v. 1604) Ursule Mock puis (1641) Marie Frœreisen veuve d’April Brosier et de Jacques Schreiber – luthériens
1655 h enfants de Marie Notter femme (1627) du tonnelier Adam Güntzer, remarié (1644) avec Marguerite Jæger – luthériens
1657* h Marie Güntzer et (1657) Conrad Fuchs, notaire et greffier de Barr, puis (1665) Jean Georges Holtzschuh, tonnelier – luthériens
1677 v Ulric Rotter, tonnelier, et (v. 1671) Ursule Güntzer – luthériens
1715 h Jean Jacques Rotter, tonnelier, et (1705) Susanne Marguerite Lobstein – luthériens
1726 h Jean Conrad Kieffer, tonnelier, et (1726) Susanne Marguerite Lobstein veuve de Jean Jacques Rotter – luthériens
1769 h (indivision) Susanne Marguerite Rotter femme (1736) du tonnelier Jean Jacques Kuhn puis son légataire Jean Jacques Rother – luthériens
Marie Salomé Rotter femme (1738) de Philippe Jacques Kamm, boucher puis aubergiste – luthériens
1794 v Balthasar Knoll, perruquier, et (1761) Susanne Elisabeth Büchel – luthériens
1797 v André Nothhafft, boucher, et (1796) Eve Christine Wœrn
1836 h Catherine Sophie Wern, femme (1805) du tanneur Jacques Schweyer
1848 h André Cyprien Schweyer, journalier, et (1839) Marie Anne Gouthe
1869 h Marie Sophie Schweyer et (1863) Jacques Emile Klein, typographe
1872 v Ville de Strasbourg
1880 v Etablissement des Diaconesses

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1716, 750 livres en 1725, 600 livres en 1770, 500 livres en 1795

(1765, Liste Blondel) VIII 116, Jean Conrad Küffer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kamm Wittib, 4 toises, 2 pieds et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1321, Schweyer, Jacques, journalier – maison, sol, cour, bâtiment – 1,6

Locations

1873, Michel Kientzler

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 344
Michel Arnold, chef du chantier municipal des Charpentiers doit 1 sol 8 deniers pour sa maison, à savoir une saillie (30 pieds de long, saillie d’un pied), à côté de la porte une petite caisse en bois (3 pieds de long, saillie de 1 pied ½), en outre un chenal en bois à l’extérieur de la maison

Wider auß dem Allmend Gäeßlin hinauff baß Sanct Elisabethen Thor zu.
Michael Arnold Der Werckmeister vff Vnserer Herren Zimmerhoff hatt ein Hauß, In Sanct Elisabethen Gassen, daran ein Staucher xxx schu lang, j schu herauß, Neben der Thür desselben Hauses ein hültzenes Kästlin iij schu lang, i+ schu herauß, Hatt auch am Hauß außwendig ein hültzenen Naach, Bessert für das Nießen, j ß. viij d.

Description de la maison

  • 1725 (billet d’estimation traduit) 1725 La maison comprend un bâtiment accessoire, un poêle, plusieurs chambres dont une séparée par des cloisons, vestibule dans lequel se trouve l’atelier de tonnelier, petite cave sous solives, petite cour, puits, abreuvoir, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1873 rapport au Conseil municipal

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 40 / 4
Nothhafft
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 354 case 3

Schweyer Jacques Journalier

P 1321, sol, maison, bat. et cour, Rue Ste Elisabeth 4
Contenance : 1,60
Revenu total : 61,83 (61 et 0,83)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 722 case 2
Le sol P 1321 est ensuite reporté (exercice 1899) à la case 2 du folio 721, Etablissement des Diaconesses

Schweyer Jacques journalier
1871 Schweyer Andreas Cyprian Wittwe und Tochter
1882/83 Diakonissen Anstalt

P 1321, Maison, sol, Rue Ste Elisabeth 7
Contenance : 1,60
Revenu total : 61,83 (61 et 0,83)
Folio de provenance : (354)
Folio de destination : Gb – (sol) Gb 721
Année d’entrée :
Année de sortie : 1899
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus :

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe p. 447

4
loc. Zillioks, J. George – Drapiers
loc. Kamm, Marie Salomé veuve – Bouchers
loc. Glaser, Barbe – Manante
[ajout] loc. Maucks, Sébastien, passementier

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 31)

(Haus Nr.) 5, 7, 9 fehlen

Dossier de la Police du Bâtiment (cote)

Voir le n° 3


Relevé d’actes

Le titre d’acquisition suivant figure aux inventaires dressés en 1655 et en 1665.
Georges Stephan et sa femme Anne, fille de Michel Erhard d’Ingwiller, vendent la maison au menuisier Michel Arnold et à sa femme Reine

1579 (xxx Julÿ), Chancellerie, vol. 200 f° 192-v
Erschienen Jerg Steffan burger Zu St. vnd Anna sein eheliche haußfraw Wÿland Erharts Michell Zu Ingweiler seligen dochter haben vnuer. für sich & Mitt vffgabe & verkaufft
dem Erbaren Michel Arnolten dem Zimmerman Zu St. Vnd Reginen seiner ehelichen haußfr. so beÿde gegenwärtig Inen Vestiglichen Kauffen
hauß hoffstatt vnd garttlin mit allen Iren gebeuwen, gelegen In der St: St: In S Elßbethen gaß einseit neben hanß Wagell dem Secklern andersit Florian granwen* seligen Wittwe, stost hinden vff hrn Friderich Wolffen gartten, dauon godt vij fl gelts vff Wÿhenachten mit j C L fl St: W: alblosig Caspar Kalman den glaser, Mehr ein gulden mit xx guldin bemelter W: ablosig vff Urbani dem großen Spittal, Item ii+ guldin auch vff S Urbans tag den Closter Fr. Zun den Rewerein Zu St: mit Lx guldin In glt abzulösen, Vnd dann dreÿ guldin gelts vff Martini widerkeuffig mit Lxxv guldin bemelter Werung Johann Volmar von Bernßhoffen Alle Jar Vnd alles echt & der Kauff beschehen vmb 200 guldin St: w:
Hie beÿ vnd mit sindt gegenwärtig gewesen die fürnemmen w erenthhafften herrn Carle Spielman, Sebastian Olff, Jost Seÿler vnd Conradt Spielman alle burgere Zu St. hantzu Insonderheit erfordert
[in margine:] Vide Ao & 72 fol. 207. In prolm

Michel Arnold achète le droit de bourgeoisie le 13 août 1576.
1576, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 264
Michel Arnoldt von Straßburg der Zÿmmerman hatt das Burgkrecht Kaufft und dient Zu den Zÿmerleütt. Eod. die [13.t Augusti a° & 76]

Michel Arnold et sa femme Reine font baptiser leur fille Anne Marguerite en octobre 1586. Aucun autre enfant n’est baptisé à Strasbourg.
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 372-v n° 1769)
1583. 17. octob. Michel Arnolt der Zimmerman, Regina – Anna Margret. – Ulrich Morseln Anna Jacob hecht* des soldners f Margret Georg Meisners dochter (i 378)

Sa fille Anne Marie épouse en 1602 le notaire Jean Martin Reuber
Mariage, cathédrale (luth. p. 100)
1602. Dominica Misericordiæ die 18. Aprilis. Hans Martin Reuber der Notarius, Anna Maria Michael Arnoldt des Werckmeisters auf dem Zimmerhoff dochter (i 53)

Différentes mentions de Michel Arnold dans les registres du Magistrat
1585, Protocole des Quinze (2 R 15) – Michael Arnoldt. 120. [mit dem trucker am Kornmarkt einen baw verdingt]
1588 VII 1304 Bauherren – Zÿmerhof. 92. 111. Michel Arnold præsentation. 120.
1589 VII 1305 Bauherren – Zimmerhoff Werckmeister Michel Arnold. 17.
1591 Conseillers et XXI (1 R 68) – Michel Arnold vmb verbesserung seiner besoldung. 581.
1591 VII 1307 Bauherren – Zimmerhoff Werckmeister (Michel Arnoldt pt° belohnung). 81.
1596 VII 1311 Bauherren – Werckmeister Michael Arnold der Zimmermann. 209. Hans Weÿß der Zimmermann. 209.
1597 VII 1312 Bauherren – Michel Arnold Werckmeister vmb erlaubnus. 151.
1605 VII 1320 Bauherren – Michel Arnold begert Hagendornen holtz. 146.
1606 VII 1321 Bauherren – M Michel Arnold Werckmeister clagt contra Hans Elchinger den Koch vffm Zimmerhoff. 11. 13.

Michel Arnold est nommé chef du chantier des Charpentiers le 20 juillet 1588 en remplacement de Jacques Kessler
1588, Conseillers et XXI (1 R 65)
Werckmeister vffm Zimmerhoff und Maurhoff Ambtsbüchlein. 240.
Werckmeister dienst vffm Zimmerhoff anstatt Jacob Keßlers. 265. Michel Arnold angenommen. 343 (XX Julÿ). schwert. 345 (XX Julÿ). 416 (XXIIII Augusti.

Le chef de chantier Michel Arnold demande l’intercession du Magistrat pour recueillir la succession de son beau-frère Jacques Beffey à Heilbronn
(f° 648-v) XXIII Decembris – Michel Arnold, Jacob Boffoÿs Erbschafft
Burgermr. vnd Rhat Zue Heilpronn schreÿben, vnd beantworten m. hn vff ein fürschrifft für Michel Arnold dem Werckmr. an sie außgang. wegen Jacob Boffoÿs seines schwagers erbschafft, v.meld. das dieselb sich vff 63 gld. anlauff. vff Zinß angelegt vnd ein viertel Jar Zuuor abgekündt werden müß Zu dem ein schreiner Zu Lauping. dieser erbschafft sich auch anmaß. Wo fern aber er einen mit genugsamen gewalt vnd caution abfertig. werde, seÿ sie verkütt* den erbfall Zuentschlagen, bericht H Amr. das er Ihme d. schreÿb. albereit fürhab. laßen, bleibt dabeÿ

Suite de la même affaire. Michel Arnold hypothèque en garantie sa maison rue Sainte-Elisabeth pour une valeur de 300 florins.
1589 Conseillers et XXI (1 R 66)
Michel Arnold der Zimmermann und Werckmeister vmb Jacob Beffeÿs erbschafft zu Heilpronn. 79.
(f° 79) XIX. Februarÿ – Michel Arnold
Michel Arnold d. Zimmermann meiner Hn Werckmeister vbergibt vff der Statt Heilpron schreib. darin sein Jacob Beffeÿs erbschafft halb Caution begeren, sein gegenbericht vnd erclerung, erbautt sich sein behausung vff S. Elßbeth. gassen vnd die besserung vff derselben, so sich vff 300 fl. erstreckt, darfür Zuverlegen, Im fall auch die Statt Hailpron mit dieser verlag nicht Zufriden, so bitt er mein h. wöllen die Caution für Ihne v.sprechen, vnd diese sicherheit annehmen, In ansehung die erbschafft sich nicht vber 63. fl. anlaufft. Erkandt, Man soll Ihme willfaren, die sicherheit für Ine versprechen, vnd Ihne m. H sein hab vnd güter darfür verschrÿb. laß.

Michel Arnold et sa femme Reine hypothèquent la maison au profit de Samuel Hupertus. En marge, quittance remise en 1623 à Nicolas Schreiber

1594 (xxviij Novemb), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 350-v
(Inchoat. fo: 470.) Erschienen Meister Michell Arnoldt der Statt Werckmeÿster vff dem Zimmerhoff vnd Regina sein eheliche hußfr.
haben Inn gegensein des Frommen Wolgelerten herrn Samuelis huperti – schuldig seÿen 200 guldin SW
Zum vnderpfand ÿngesetzt Huß hoffestatt vnd garttlin m all and. Iren gebeu gelegen Inn der SS Inn Sanct Elßbethen gaß. einsÿt neben Conrad Düringer dem Schaffner die andersyt neben Hanns Vogells geweßenen würths Zum dieffenkeller selig erben stoßend hind. vff H Jacob Wolffen gartten, dauon gnd Suben guldin gelts m. 120 guld SW abzuloßen wÿland Caspar Rulmans des glasers seligen erben seligen erben, Item Ein guldin gelt mit 20 guldin SW abzulösen d. groß. Spittal, Mehr dritthalben guldin gelts dem Closter Frauwen Zu den Ruwerin m. 60 gulden Inn gold abzulösen vnd dann 3 guldin gelts widerkhouffig mit 75 guld. SW Johann Volmar von Bernßhoffen sunst ledig eÿg.
[in margine :] Erschienen Samuel Hubertus ietzig. Kornverwalter bekante in gegensein Jacob Schreibers alß Jetzigen Inhabers des und.pfandts (…) den 17. Maÿ 623.
(Nachtrag, 25 August 635.)

Michel Arnold et Reine hypothèquent la maison au profit du charpentier Jean Schott

1600 (xxij Novembris), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 307-v
Erschienen der Erbar Michael Arnold Werckmeister der S S vff dem Zimmerhoff v. Fr. Regina sein eheliche hußfr. haben sich unverscheidenlich v.schrib.
gegen Meyster Hans Schotten Zimmermann, ij lb d glts loßig mit L lb d
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt v höfflin m Iren gebeud geleg. Inn der SS vff S Elßbethen gaß, einseyt neben Conrad Duringer Schaffner andersÿt hanns Sturmen gartenman stoßt hind. vff Jacob Wolff. selig. erb.garten, Davon gond dritthalben guld. gelt SW losig m Lx g. Inn geld dem Closter Fr. Zu der Ruwerin, Mehr dreÿ guldin gelts SW losig mit Lx g. dem Junckher Voltzen von Altenauw, So dann Zehen guld gls losig m ij L g SW herrn Samuel hupertho Præceptor sunst ledig eÿg

Michel Arnold hypothèque la maison au profit du meunier Jacques Siebenhorn

1606 (xv Aprilis), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 101
(Inchoat. fo: 154.) Erschienen der Erbar Michael Arnolt der Statt Straßburg Werckmeister vff den Zimmerhoff
hatt in gegensein Jacob Sübenhorn Müllers – schuldig sige 50 pfund pfenning Straßburger gelühen gelts
Zum vnderpfand ÿngesetzt huß hoffestatt höfflin v gertlin mit all Iren gebeud gelegen Inn der SS vff Sanct Elßbethen gaß, einsyt neben Conrad Duringer andersyt neben (-) dem gartner stoßend hinden vff Georg Anglers gartten, Davon gondt dritthalb guldin gelts Zu xv batzen lößig mit 60 goldgulden den Closter Zu den Rewerin Mehr dreÿ guldin gelts SW ablößig mit 60 guldin bemelter werung Johann Teürern in schaffners wÿß, wÿther 10 gulden glt widerlheüffig mit 200 guldin SW Magister Samueli Huperti Sunst ledig eÿg.

Michel Arnold hypothèque ses deux maisons, rue Saint-Elisabeth et rue Thomann, au profit de la Ville en garantie des 263 livres de bois qu’il a prélevé pour son usage personnel sans les porter dans les registres du Chantier

1607 (24. octobris), Chancellerie, vol. 368-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 150
Schuldbekantnus Versicherung und Bürgschafft versprechung für Gemeine Statt von Mr Michel Arnolden
Erschienen M. Michael Arnold dißer Stat geweßener Werckmeister vffm Zimmerhoff vnnd
hatt in gegenwertigkeit Herrn Heinrich Lipß. vnd Herrn Gall Lucken, beider eines Erbarn Rhatt Insonderheit abgeordneter, freÿ offentlich bekhant
demnach in wehrender sein Arnoldts verstrickung in ersuchung seiner schuldbücher vnd Registern befunden, daß er gemeiner Statt ane selbß gebrauchtem, verkhaufftem, vom hoff hinauß gegebnen aber niemals verrechnetem holtz In Summa 263. lb 11 ß 1 g schuldig verplieben das er vff sein vnderthenig anerbieten, vnnd erlangte gnedige bewilligung, zu erledigung seiner hafftung, mit vnd beneben Regina Huldrichin sein gegenwärtig geweßener haußfr. ohnverscheidenlich vnd guttwillig (solche schuld zu bezalen)
Zum vnderpfand ernänt vnd verlegt, Ihre Behausung vff St. Elßbeth gaß einseit neben Conrad Diringern, anderseit neben N. Sturmen des Gartenmanns s. Erben stoßt hinden vff Georg Ringlers garten, davon ghonts Jars vff Weÿhenachten v lb v ß Herrn Samuel Huberto p.ceptori 6.tæ Classis lößig mit 100* lb, j lb 5 ß dem Closter Rawern In hauptgut wie man sagt mit 60 goldgld. ob. nicht ablösig, Johann Cuntzman In Schaffners weiß 3 fl. St. ablösig mit 60 fl. gter St. w. sonst freÿ ledig vnnd eigen,
So dann Ihre andere behaußung In dem Thomanloch einseit neben weiland herrn Caspar Kniebßen geweßenen xv.ners s. Erben ghet Jars 4 lb 4 ß vff Michaelis gemeiner Statt alhie ablösig mit 34 lb, mehr 2 lb 110 ß Jonæ lintz dem fenckmeister Vff Joîs lösig mit 50 lib, It. 2 lb 10 ß vff Michaelis Hannß Jacob Freÿen dem Maurer, In Hauptgutt 50 lb d vnd dann 2 lb 10 ß vff Joîs Hannß Batte Cancellei botten, sonst allerdings auch freÿ vnd ledig.
Uber d. haben sie neb. obspecificirte burgere Hannß Martin Reubern Notarium Ihr bekhenner tochterman, Michael Schuman den Wurtzhendlern, Paul Noßen Hauptkandten vff d. becken Zunfftstub. vnd Hannß Hummerding den Zimmermann Ihre bekhante

Le chef de chantier Michel Arnold a été mis en prison ainsi que le contremaître Léonard Unfried. Il en résulte que les ouvriers du chantier n’ont plus de direction.
1607, Préposés au bâtiment (VII 1322)
Michel Arnold der Werckmeister in hafft geführet. 116. 137. 150. 181.
(f° 116) Sambstag 15 Augusti – Haben die B. nach mir vff die Pfaltz geschickt Angezeigt Nach dem M Michael Arnold d. werckmr. dißen morgen In hafft geführt word. vnd Lienhard Unfridt der Ballier Zuuor darin ligt Alß der hoff gantz ledig steht, Aber vil Arbeiter vffm hoff, vnd doch schier Keiner dem Zuuertrawen, Wie man den hoff versehen vnd versorgen möchte, Schlecht h grienwaldt Johann wercklin für Zu einem vffseher ohn deßen willen nichts weg gegeben oder verschnitten werden solte (…)

Le chef des travaux demande s’il faut verser la rémunération de Michel Arnold. Les préposés répondent que la rémunération doit être versée jusqu’à ce que l’affaire soit démêlée.
(f° 137-v) Sambstag den 12. Septembris – Michel Arnoldt Werckm.
Stattlonh. fragt, Weil Michel Arnoldt ob man M micheln od. seiner frawen den wochenlohn geben soll oder nit, weil er nun 4 woch. In hafft geleg. Ist Ihm beuohlen den lohn volgen laß. biß wie erkhundig. was es für ein vßgang gewinen werde.

Nouvelle demande du chef des travaux
(f° 150-v) Sambstags den 10. Octobris – M Michel Arnold
Stattlonherr begert bescheid wie er sich v.halten soll, weil man sagt, das M. Michel Arnold von hoff hinweg komme, ob er Ihme Arnold sein wochenlohn noch geben soll, weil er dann sein Antzeig von hör sag. hat, Vnd wie auch noch kein beuelch von vnsern h. haben, soll er Ihm disen sambstag noch den lohn werd. laß.

Le greffier des affaires criminelles Jean Conrad Ziegler est chargé de recouvrer les dettes du Chantier dans l’affaire de Michel Arnold.
(f° 181) Sambstags 12. Xbr. – M Michel Arnolds wegen hat hanns Conrad Ziegel der Vergichtschreiber dem des Zimmerhoffs vßstohnde schulden In Zusamblen beuohlen worden, vff verh*ung deßelben geliffert thut, 400. h d Vnd will Künfftig auch ein Rechnung oder specification dessen vbergeben.

Les préposés ordonnent à Michel Arnold de quitter son logement de fonction
1608, Préposés au bâtiment (VII 1323)
(f° 2) Sambstag 16 Jenner 608. – M Michel Arnold
Ihm [Statt lonh.] Ist auch beuohlen worden, M Michel Arnold. Antzuzeig. den hoff Zu raumen dan man fürderlich ein werckmr. ordnen werde.

Michel Arnold demande à être réintégré dans ses fonctions ou au moins de pouvoir occuper son logement de fonction au moins jusqu’à l’Annonciation
(f° 19-v) Freÿtag 5.ten Februarÿ
(…) Ist auch M Michel Arnoldts Sup.tion abgelesen darin er bittet Ihnen wid. Zum dienst Khomen Zulaß. oder da dasselb Je nit sein Kan Ihnen biß vnser frawen tag Im hauß Zulaß. dan er hiezwisch. nirgend hin weiß, vff solches Ist lang daruon geredt worden wer In vssschutz Zubringen (…) Vnd soll M Michel biß vnser frawen tag Im hauß sitzen bleiben, doch d. holtz p. lonh. Ihm abgestrick werd. soll sein eig. holtz brennen.

Les héritiers de Michel Arnold devront verser les sommes qui restent dues à la Ville. L’affaire est pendante devant le tribunal.
1611, Préposés au bâtiment (VII 1326)
Michel Arnold gewesenen Werckmeisters schuld. 77.
(f° 77) Ist dauon geredt daß von Michel Arnolt gewesenen Werckmeisters seligen, vsstand hero vß der Cantzl. vns hieuor etwas vff rechnung geliffert, aber seithero nichts mehr auch kein bericht od. rechnung Eruolgt, und das man wiss. das mehr vsstand vnd theils Zubracht, Ist als bald hans Conrad Ziegel beschickt gehört, sagt habe hieuor das empfangene gelt gelieffert, seine noch mehr hin und wid. vsstendig das hange vorm Statt gericht, sein Michel Arnolds erben, die treiben vorm Stattgericht selbst darauff, dan was sie nit Zubring. müss. sie selbst Zalen, darumb haben mein h. 3. bürg vnd heb er nach sein Michel Arnoldts todt, als die erben den haußrhat verkauffen wollen, solches versperrt vnd noch daruff Ihm bevohlen beim Stattghtschr. Zu treiben das das geschefft befürdert werde vnd soll er Ziegel biß Johannis ein Rechnung mach. Wills thun. der erbeüt sich auch als den seines vatters rest richtig Zumach.

Autres mentions des dettes de Michel Arnold. Son gendre Jean Martin Reuber est mentionné notamment en 1613
1612 VII 1327 Bauherren
Michel Arnold des Werckmeisters schulden. 74.
1613 VII 1328 Bauherren
Michel Arnolds erben. 80.
(f° 80) Sambstag 22. Maÿ – Hanns Martin Reuber Michel Arnolts dochterman Mang buechle als vogt d. wittwen vnd Johann Jung Nots ca. Ludwig Isenheim, legen ein Zedul für von hans Conrad Ziegeln (…)
Michel Arnold creditores. 143. 164.
1614 VII 1329 Bauherren
Michel Arnolds Erben pt° schuld. 22. Michel Arnold creditoren. 143. 161. 168.

Michel Arnold et sa femme Reine Holdereich vendent la maison au jardinier Adam Fechter et à sa femme Marthe Bitz. La vente est passée en présence du notaire Jean Martin Reubel, gendre du vendeur

1607 (xiiij Novembris), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 319-v
Erschienen M Michel Arnoldt Zimmermann und Regÿna holdereÿchin sein eheliche gemahell hab. unver: verkaufft
Adam Fechter Gartenmann v. Martha Bitzin sein eheliche gemahlin
Zweÿ heüsser ein Vorders v ein hinders mit Iren hoffstatt v. hefflin auch all and. Iren gebeu geleg. Inn d. S S vff S Elßbethen gaß einseÿt neb. h. Conrad Duringer Schaffner anderseÿt hanns hoffel gartner stosst hinden vff h. Jacob Wolffen seligen erben garten, dauon gend 10 guldin gelts S vff den heÿligen weÿhenacht tag losig mit 200 guld bemelter werung herrn Samueli huperto Preceptor der Schulen alhie, doch wann man diße hauptgutt begeren weren (…) Mehr dritthalb guld. gelts S losig mit 60 guldin Inn gelt vff (-) falend Inn diß. verkauff für Straßburger werung gerechnet den Closter Fr. Zu d. Reuern (…) Item 3 guld. glt S w. vff () losig mit 60 gulden bemelter werung (-) 3 schilling Johann Theüerer Sunst für ledig eÿg der Khauff vber solche beschwerd für 302 pfund pfenning S W
hiebey geweßen vff d. verkhüffer seÿt h Martin Röüber Notarius Ir dochtermann So dann vff d. Kheuffer seÿt h Johann Joachim Frantz Schaffner d. grossen Almosen, hans Blessi vischer, Georg Frölich dreyer knecht, hans Welff gartner

Adam Fechter hypothèque un mois plus tard la maison ainsi qu’un jardin hors la porte Sainte-Elisabeth

1607 (vt spâ [28 Decembris]), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 359-v
(Inchoat. fo: 382.) Erschienen Adam Fechter Gartenmann
Inn gegensein h Johann Joachim Frentzen Schaffners des grossen gemeynen Almusens Zu Sanct Marx – schuldig sein 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand Zweÿ heüßer ein Vorders v. ein hinders mit Iren hofestätten perm. in pro: 607. fo. 341 Davon vt obgdt Mehr verhafftet für j X xliij lb x Michael Arnolden Zimmermann zu bezalen
Item Ein Gartten mit Zweÿen heüßern deren auch andern begriffen vnd Zugehörd gelegen vor dem Elßbethen vnd Spittalthor einseyt ein eck ane einer Almend gaßen So hannß Frieß Statt Seyler Inn lehen, anderseyt auch ein Eck gegen der allmend stossen hind. vff J. Bernhard v. Kageneck selig erben, Davon gnd xx guldin glts loßig mit iiij C gulden Zu xv batzen Mathys Eck vogtlicher weys, Mehr vonn eim Blatz darin v ß viij d der SS So dann wyther verhafftet für 100 pfund pfenning hanns Friesen Statt Seÿlern
[in margine :] Johann Joachim Frantz obernanten Creditoris hinderlaßener Sohn vnd Erb hat in gegensein Maria Crantzerin mit beÿstand Rudolff Schotten des weißgerbers geordneten vogts (…) q.tirt den 2. Octobris Aug. 1624.

Le jardinier Adam Fechter épouse en 1591 Marthe, veuve du jardinier Martin Reinbold
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 4-v, n° 11)
1591. Sexagesima. Adam fechter ein gartner vnd Martha, Martin Reinwoltts gartenmans hinterlassene wittwe. Eingesegnet Zinstag den 16. Februarÿ, Ausgangen in des graben ulens geßlin (i 5)

Le jardinier Martin Reinbold (Reinwolt) épouse en 1583 Marthe, veuve du jardinier Frédéric Seiffert
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 317 n° 62)
1583. Dominica X Post Trinitatis. Martin Reinwoltt ein gartenman vnd Martha, Friderich Seifferts des gartners nachgelaßene wittwe. Eingesegnet Zinstag den 13. Augusti (i 166)

Fils de Thomas Seiffert (Seifried), Frédéric Seiffert épouse en 1570 Marthe, fille de Georges Bitz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 135)
1570. Dominica Quasimodo. Friderich Seüffrid Thoman Seüffrids v.lassen Son vnd Martha Jörg Bützen dochter (i 72)

Adam Fechter et Marthe Bitz doivent 15 livres à leur beau-frère et frère Jean Bitz, charron à la Wantzenau
1592 (xx.t Februarÿ), Chancellerie, vol. 280-II (Registranda Meyger) f° 48
(Inchoat in proth. fol. 71.) Erschienen Adam Fechter gartner Ane Steinstraß alhie vnnd Marthan Bützin sein Eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit Hanns Bÿtzen Wagners Burgers Zu Straßburg wonhafft Inn der Wantznouw der Bekhenneren Schwagers vnd Bruders offentlich verÿehen – schuldig seÿen 15 Pfund Pfenning

Adam Fechter, demeurant à la Wantzenau, loue un jardin hors la porte de Pierre à Georges Ulner
1597 (vts. [xxvi. Novemb.]), Chancellerie, vol. 308 (Registranda Kügler) f° 310-v
(Inchoat. fo: 348.) Erschienen h Jerg Ulner
Hatt Inn gegensein Adam Fechters seßhaft In der Wantzenauw
bekant das er Ime vnd seinen erben Sechs Jar lang die nechste nach ei volgendt vnd vff der heÿligen wÿhnacht tag nechstkünfftig anfahen sollen, von bemeltem Adam Fechter deßelben eÿgenthümblichen gartten gelegen vor dem Steinstraßer Thor beÿ dem Guttleütthauß stost oben her Carle Helden fünffzehner vnd vnd. vff die Straß, einseit neben Martin Rinck die and.seit gegen dem Steinstraßer thor Zu endtlehnet für vnd vmb ein Jarlich Zinns Nemlich Neün pfund pfenning Straßburger

Le jardinier Adam Fechter achète le droit de bourgeoisie en juillet 1603 (il faut en conclure qu’il a perdu le droit de bourgeoisie lors de son séjour à la Wantzenau).
1603, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 669
Adam Fechter der Gartenmann Vonn Straßburg, Kaufft mit beÿst: Hanns Wolffen auch Gartenmanns das B: Will Zun Gartnern vnder wagneren dienen, vnnd 300 fl. Nahrung angeben, Actum vt supra [19 Julÿ 1603]

Adam Fechter, veuf de Marthe Bitz, se remarie en 1608 avec Marie Meyer, fille de l’employé municipal Michel Meyer : contrat de mariage, célébration
1608 (9.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 53 Prothocollum, 1597-1605 ) f° 408
Eheberedung Zwüschen Adam Fechter dem gartenmann vnnd Jungfrawen Marien Meÿerin beeden versprochene ehe Personen vffgericht
Zwüschen dem Ersam Adam Fechter dem gartenmann vnd burger Zu Straßburg, Ane einem
So dann der Erbaren vnd Züchtigen Jungfrawen Marien Meÿerin, weÿland Michell Meÿers geweßenen Meÿsterknechts Ane dem wasserwerckh Alhie seeligenn dochter Am Andern theÿl
Inn beÿseinn (…) der Ehrwürdigen, wolgelerten Ehrenhafften vnd Ersamen Georg Frölichß dreÿerknechts vff dem Pfenningthurn deß hochzeiters verwanten vnd vff seiner, So dan vff der Jungfrauwen hochzeiterin seiten herrn Leonhardt Wanners deß handelßmann Ihreß geschwornen Vogts, herrn Johann schillingß vnd Magistri Ambrosÿ Speccerj beder helffer In bed. Pfarrkürchen Zum Alt. vnd Jungen sanct Peter Alhie Zu Straßburg, Alle burger daselbsten
Zum Andern Ist angezeigt, daß sein deß hochzeitters Zubringende nahrung, über 200 guldin so er seiner verstorbenen frawen Marthæ Bitzin seeligen erben Zugeben schuldig aber doch dieselbigen ad dies vitæ Zunießen habe (…)
Beschehen vnd verhandelt In deß heiligen reichß freÿen Statt Straßburg, Sambstags den 9. Julÿ In dem Jar deß herrn Alß man Zaltte 1608.
Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) minute signée

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 111-v n° 40)
1608. Adam Fechter Garttman, J. Maria Michael Meiren Meisterkenchts verlasne tochter, 25. Julÿ (i 114)

Marie Meyer meurt en délaissant son mari pour héritier d’après les stipulations du contrat de mariage. La maison est estimée à 182 livres auxquelles s’ajoutent les capitaux dont elle est grevée. L’actif de la succession s’élève à 477 livres, le passif à 178 livres.

1610 (6.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 5) f° 182
Inventarium Aller Haab v. Nahrung So weÿlandt die Erbar frauw Maria Meÿerin, Adam Fechters deß gartenmanns haußfr. seelig. nach Irem tödtlichen hinscheÿd hind. Ihro Verlassen, Inn beÿsein der Ehrenvesten fürnehmen herrn Bernhard schmiden vnd Michaelis Beringers deß Notarÿ, bed. beÿsitzer der herren deß cleinen raths, d.weÿl die fraw selig Ihme dem wittwer Inn der eheberedung, wofern sie vor Ihme ohne leibßerben todes verfahren würde, Ihre nahrung Ihme Zu einem eÿgenthumb vermacht, vnd der fall sich Jetzund dergestalt begeben, von wolermelt. rathn vff sein deß witttwers Ansuch.deputirt v verordnete herren (…) Actum Freÿtags d. 6.t Julÿ Anno 1610.

Inn einer hernach specificirt. behausung befund. word: wie volget.
In der Cammer A, Vnd. In d. Stub Cammern, In der Stuben
It: j garten Zwischen S. Elisabeth v. Spithal thor geleg. (…)
It: 2. heußer ein vord.s v j hind.s mit Ihren hoff stett. v. hofflin auch allen and. Ihren gebeüwen begriffen Weithen rechten Zugehörd. gerechtigkeit. geleg. In d. Statt Straßb : vff S. Elisabeth gaß einseit neben Hn hans Conradt Dürings. dem schaffner and. seit hanß höffel dem garten man hind. vff Weiland h. Wolffen seelig. erben garten stoßent daruon gondt j lb 5 ß d gelts vff S. Urbans tag dem Closter Zu d. Ruhren alhie In hauptgut loßig mit 60. goldt guld. Item j lb 11 ß. 6 d gelts Jarlich vff Martini dem edeln v vesten Junckher Adam Volmar von Bernßhoff. In hauptgut loßig mit 31. lb 10 ß d gelts Mehr 3 lb 15 ß d gelts Jarlich vff d heilig weihenacht tag Michell Arnold dem Zimmerman In hauptgutt lößig mit 75. lb.d. So dann 5 lb 5 ß d gelts herrn M. Samuel Huberto p.ceptori Classico Jars vff d 14.ten Aprilis loßig In hauptgut m 105. lb d sonst allerding ledig v eig. v Ist die besserung Angeregt behaußung vber hieuor specificirte beschwerden Angeschlag. word. für 182. lb. V. soll die v.schreibung vber Angeregte behaußung h Samuel Hubertus vnd.pfandts weiß beÿ hand. haben.
Abzug Inn dieses Inventarium. Sa. haußraths 70, Schiff und geschirr Zum garttenwerck 6 ß, Silber geschmeids 4, guldine ring 3, baarschafft 72, Blumen Im gartten 3, Eÿgenth: Ane häuser v ligend. guth. 282, Schulden 40, Summa summarum 477 lb – Schulden 178 lb, Nach deren Abzug 299 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 384 lb

Adam Fechter se remarie avec Marguerite Pfenger, fille du tanneur Jean Pfrenger d’Eger : contrat de mariage, célébration (le diacre de Saint-Pierre-le-Jeune Jean Pfrenger est témoin au contrat).
1610 (10.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 25
Eheberedung Zwüschen Adam Fechter dem gartenman vnd Jungfr. Margred Pfrengerin beeden Versprochenen Ehepersonen
(…) Zwüschen dem Ersamen Adam Fechter dem gartenman burgern Zu Straßburg Ane einem
So dan der Züchtigenn vnd tugendsamen Jungfrawen Margred Pfrengerin, weÿlandt deß Ehrenhafften hanß Pfrengers burgers vnd Rothgerbers Zu Eger seeligenn dochter Am Anderntheil
Inn beÿsein wissen willen Consens vnd vnd.handlung der Ehrwürdigen, ehenuesten fürnehmen, wolgelerten Ehrenhafften vnnd Ersamen Georg Frölich dreÿer knechts vff der Statt Straßburg Pfenningthurn vnd Reinhardt scheidenn sein deß hochzeitern Vettern vnd schwagers vnd vff seiner So dann vff der Jungfr. hochzeiterin seitten herrn Johannis Pfrengers Diacony des stiffts Zum Jungen sant Peter, herrn Michaelis Beringers cleinen raths Verwanten vnnd Absolon Simon beed. Notarien Ihres bruders vnd günstiger herren burger Zu Straßburg
Geschehen vnd verhandelt Inn deß heiligen Reichß freÿen statt Straßburg Zinstags den 10. Julÿ Inn dem Jar deß herren Alß man Zaltte 1610
Minute Daniel Strintz (58 Not 54)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 225 n° 58)
1610. Dom. 6. post Trin. 15. Julÿ. Adam Fechter ein gartenmann, Margretta, Johann pfengers des rotgerbers Zu Egen hind.lassene Tochter. Eingesegnet Mont. d. 23. Julÿ (i 117)

Philippe Reinbold, fils de Martin Reinbold, agissant par son tuteur, vend avec le consentement de son beau-père Adam Fechter la maison au jardinier Adam Herwag

1612 (xvij Marty), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 86
Erschienen hannß Bitz Wonhafft Inn Ruprechtsauw Alls geschworner vogt Philips so vff xxvi Jar vngevorlich v seinem erlernt schneÿder handtwerck nachzeuch. Wÿland Martin Reymbolts des gartenmanns burg. alhie selig. Sohn hatt Vogtlich. wÿß Mit beÿstand v bewilligung Adam Fechters gartenmanns seines Stieffuatters verkaufft
Adam herrenwagen gartenmann Ime
Zweÿ heüsser ein Vorders v ein hinders mit Jr hoffestatten V hefflin auch all andern Ir gebeu gelegen Inn der S S vff S Elßbethen gaß einsyt Conrad Dürinngern schaffnern andersyt hanns höffel gartenmann stoßent hinden vff Jacob Wolffen selig. Erben gartten, Dauon gend 10 guldin gelts Straßburger vff d. 14. tag Aprilis abloßig m 200 guld Straßburger herrn Samueli huperto Præceptor der Schulen (…) Mehr xviij ß vff S Urbans tag loßig mit 60 guldin Inn geld Jeder hieher für xxv batz ger, It. L lb 2* d Closter Fr. Zu d. Reuern, Wÿther 3 guld glt SW vff S Martins tag Widerkheüffig mit 60 guldin bemelten werung Michel Enckel* alls Schaffner Junckherr hanns Volmarn von Bernshoffen, Wyther verhafftet für 50 pfund vff den heyligen weÿhenachten tag A° 609. v 610. Jedes Jars xxv lb s Zubezalen w. sollen, Mehr für Lxv lb xv ß Fr. Susanna Georg Gefrör Ißenn selig. Witwe derselben xxvij lb d vff d heÿlig wyhnacht tag A. 611 ver* v All Jar vff dem heÿlig. Weÿhenachten tag xxvj lb v ß d sampt gebürend Zinß erleg Werden sollen, Sunst für freÿ ledig vnd eÿgen, der Khauff vber solche beschwerden für 165 pfund

D’après les tenants et aboutissant de la maison voisine, les propriétaires sont ensuite Susanne, pensionnaire à l’hôpital (1619), Jacques Schreiber (1625, 1633), Charles Baldner (1641) puis Georges Holtzschuh (1670). La propriété de Jacques Schreiber et des suivants est corroborée par les actes ci-dessous.
Originaire d’Überlingen, le cordonnier Jacques Schreiber épouse en 1599 Marie, fille du pasteur Georges Weller de Deux-Ponts en Westrich

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 114 n° 311)
1599. Jacob Schreÿber von Übeling. d. schuhmach. vndt Maria Geörg Wellers pfarrers Zu Zweÿbruck. Im Westrich Nachgelaß. tochter. Eingeseg. 24. Julÿ (i 116)

Originaire d’« Eberlingen », Jacques Schreiber devient bourgeois une semaine plus tard par sa femme Marie, fille du pasteur Georges Weller de « Walffenstein » en Westrich
1599, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 772
Jacob Schreiber v. Eberling. d. Schumacher, empfangt d. Burg. von Maria Weÿlandt Jörg Wellers, geweßenen Pfarherrs Zu Walffenstein In westerich selig. dochter, gibt sein nahrung vff 5. f. ahn, vnd will Zun Schumacher diehnen, Act. vts [31. Julÿ Anno & 99]

Marie Weller meurt en délaissant pour unique héritière sa mère Marie Müsser, remariée avec le cordonnier Georges Lemmer. L’inventaire est dressé dans une maison proche du poêle des Cordonniers. L’actif de la succession s’élève à 1117 livres, le passif à 56 livres.
1609 (8.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 44) n° 785
Inventarium Aller haab v. Nahrung so weÿland die Erbar v. tugendsame fraw Maria Wellerin deß ehrsamen Meister Jacob schreibers schuhmachers v burgers Zu Straßburg ehelichenn haußfr. seellige nach jhem todlich. hinscheÿd. hinf. Ihro Verlassenn, So vff erfordern v begehren, der Erbar, v tugendsamen frawen [Mariæ] Müeserin Ihro der Verstorbenen frawen seeligen mutter v einzigen ab intestato nachgelaßene Erbin, mit beÿstand deß ehrsamen Meister Georg Lemmers schuhmachers burgers Zu Straßburg Ihreß ehevogts geäugt (…) Actum v angefangen Montags den 8.ten Maÿ 1609.
NB die eheberedung vnd Codicill soll einverleinbt werd.
Inn einer behausung In d. St. St. Inn einer gaß beÿ Nahe beÿ schuhmach. Zunfftstub geleg. so H Peter Werner* eigenthümlich zuständig befund. word. wie volget
Ane haußrath, vff d. Bünen, In d. Cammer A, In d. Cammer B, Vor d. Camern A v. B, In d. obern stuben, Vor d. Stuben, In d. Stuben, In d. vnd.n Kuch., Inn dem Keller
V.gleichung Zwüschen dem Wittwer v der erbin (…) Meister Jacob schreiber der wittwer Ane einem, So dann der Ehrenhaffte Meister Georg Lemmer d schumach v burger Zu Straßburg alß eheuogt Marien müesserin seiner lieben haußfrauwen vorgemelt Marien wellerin seligen mutter (…)
Sa. hausraths 139 daruff besserung 139, Sa. leders werckzeug gemachte vnd ungmachter Arbeit 43 daruff besserung 36, Silber 36 daruff besserung 12, guldiner ring 12 daruff besserung 4, baargelt 402, Pfenningzinß hauptgutt 100, Schulden 384, Summa summarum 1289 lb – Schulden 56, Nach deren Abzug 1232 lb
Abzug In dieses gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. hausraths 139, Sa. werckzeug leder gemachte vnd ungmachter Arbeit 43, Silber geschirr und Geschmeid 36, guldiner ring 12, baarschafft 402, Pfenningzinß hauptgutt 100, Schulden 384, Summa summarum 1117 lb – Schulden 56, Beschluß summa 1061 lb

Jacques Schreiber se remarie avec Marie Frœreisen, veuve du fourbisseur April Brosier : contrat de mariage, célébration
1610 (21.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) n° 321
Eheberedung Zwüschen dem ehrsamen Jacob schreiber dem schuemacher burger Zu Straßburg Ane einem
So dan der Züchtigen vnd tugendsamen Frauwen Marien frör Isin weÿlandt des Ehrenhafften Aprilis Brosiers schwertfegers burgers Zu Straßburg selige Wittwen Andern theil wittwen
Actum sontags d. 21.ten Februarÿ 1610 (unterzeichnet) Jacob schreiber bekenn wie ob stett Simon Rudolff der hochzeiter[in] muotter vogt, Ich vllrich nott der hochzeiterin schwager
Daniel Strintz, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 6

Mariage, cathédrale (luth. p. 241)
1610. Dominica Invocavit. H. Jacob schreiber der schumacher
Maria Anna Aprilis Brosÿ des schumachers n.g. witwe (i 124)

Veuve, Marie (Frœreisen) se remarie en 1641 avec Charles Baldner, assesseur des Quinze

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 164)
1641. Dominica Quasimodo geniti. Herr Carol Baldner, deß bestendigen Regiments der Herren XV. Alhie beÿsitzer, vnd Fraw Maria, weÿland Herrn Jacob Schreibers deß Schuemachers vndt burgers Alhie auch alter großen Raths verwanthen, nachgelaßene eheliche wittib (i 327)

Fils de Jacques Baldner et de Catherine Hausser, le pêcheur Charles Baldner épouse Ursule Mock dont il a un premier enfant nommé Jacques en 1605.
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 57-v n° 90)
1605. V. Eodem die [Dominica VII Trinit. 14. Julÿ] P. Carle Baldner der fischer, M. Ursula, I. Jacob. Comp. H Michel Lamp fischer Rather, Dauidt Greß d. biersieder, Chunegundt H Thomas Obrecht des Rendtmeisters fraw (i 60)

1607 (30. Martÿ), Chancellerie, vol. 368-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 98
Kauffverschreibung Carol Baldners des Vischers vber ein behaußung am vndern vischer Staden alhie
Erschienen Catharina Haußerin weÿland H Jacob Baldners des Rhatsbewandten seelig wittib, mit beÿstand Laurentz Zirnen des schneids. Ires Jetzig. ehevogts vnd Hannß Baldners Ires sohns des instrumentisten (verkaufft)
Irem Jüngern sohn Carol Baldner dem vischer vnnd Ursulæ Mochin seiner ehelich haußfr. welche beede Zugegen (…) mit beÿstand Ruprecht Stollenmeÿers vnd leonhardt Dümlers beeder weißbecken Irer nechst verwanthen kaufft

Marie Frœreisen meurt le premier novembre 1654 après avoir institué pour héritières les filles de Marie Notter et du tonnelier Adam Güntzer. Son deuxième mari Jacques Schreiber a remboursé un capital assis sur la maison rue Sainte-Elisabeth. L’inventaire est sans doute dressé dans la maison dite au Parcheminier, rue des Serruriers. L’actif de la succession s’élève à 4 904 livres, le passif à 22 livres.

1655 (29.1.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 26) n° 1476
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güettere, so weÿl. die viel Ehren: und Tugendreiche fr. Maria Fröreÿßin weÿl. des Ehrenvesten, Fromm, fürsichtig vnd Weißen H. Caroli Baldners geweßenen XV. des geheimen Regiments und burgers Zu Straßb. hinderlaßene fr. Wittib, welche den 1.ten 9.bris 1654. Zeitlichen todts verfahren, Verlaßen, so auff Erfordern vnd begehren Jungfr. Susannæ, Marthæ, Mariæ, vnd Appoloniæ Güntzerin, weÿl. Mariæ Notterin mit dem Ehrenthafften H Adam Güntzern, Kieffern v. burgern alhien ehelich erzeugten döchter, der abgeleibten frauwen seel. in deroselben auffgerichteten Testamento instituirter Erben, mit beÿstandt des Ehrenhafften H. Andres Gebhardt Rheinthalers, Schuhmachers vnd burg. alhie Zu Straßb. ihres geschwornen Vogts, durch den Ehrenvesten vnd vorgeachten Hn Hanß Dieboldt Härlen, handelßmann vnd burgern alhie Zu Straßburg, der verstorbenen Frawen seel. geweßenen Vogt, vnd Sie die Erben selbsten (…) Actum und angefangen in fernerer gegenwertigkeit, obehrengedachts H Adami Güntzers, d. Erben Vatters, so dann des Ehrenvesten Fürsichtig und Weÿßen, H Ulrich Notters, E E Großen Raths alten Beÿsitzers, der Erben Großvatters, Montags den 29.t Januarÿ Anno 1655.

Auff d. obersten Bühnen, Auff dem Kasten, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Cammern, In der Cammer D, In der Cammer E, In der obern Stuben, In d. Kuch. Im hind. hauß auff d. truckeneÿ, In dem Keller
Eÿgenthumb ane häußern. It. 2. häußer ein Vorders vnd j hinders, sampt einem höfflin darzwischen in der Schloßergaßen, Zum Pergamenter genannt (…)
It. j hauß, hoffstatt vnd höfflin mit allen ihren gebäwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten vnd Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg in S. Elisabethæ gaßen, einseith neben Caspar Schielern dem Fuhrmann, anderseith neben Elisabethen der Bendelfrawen, hinden auff Hn Obristen Kanofsky hind.laßene Fr. Wittib v. Erben stoßend, für ledig vnd eÿgen, vnd hiehero angeschlag. Per 200. lb. Darüber sagt j. perg. Kauffbrieff mit deß Bischofflichen hoffs Zu Straßb. Insigel, datirt den 30.ten Julÿ Anno 1579. Dabeÿ ferner ein abgelöste Zinß Verschreibung, de dato den 19. Junÿ 1531. beedes mit alten lit. S und N° 5 signirt, auch. dabeÿ gelaßen.
NB Obwohlen vff solcher behaußung den Closterfrawen zu d. Reuwern 60 fl. in goldt alß ein Capital Zu bezahlen gestand., so hatt sich doch beÿ dießer Inventation auß weÿl. Hn Jacobi Schreibers des abgeleibten frawen seel. ersten haußwürths seel. Verlaßenschafft auffgerichten Inventario fol. 145. ad marginem befund. daß in der Frawen seel. erstern Wittibstandt solches Capital abgelöst word.
Abzug dießes Inventarÿ, Sa. haußraths 424, Sa. Weins vnd lehren Vaß 22, Sa. Früchten vnd Saltzes 7, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 183, Sa. guldener Ring 54, Sa. d. Baarschafft 187, Sa. d. Pfenningzinß hauptgütter 3257, Sa. Eigenthums ane häußern 621, Sa. Schulden 155, Summa summarum 4904 lb – Schulden 22
Conclusio finalis Inventarÿ 4882 lb

Fils du vice-prévôt de Blienschwiller Thiébaut Güntzer, le tonnelier Adam Güntzer épouse en 1627 Marie Notter, fille du cordonnier Ulric Notter : contrat de mariage, célébration
1627 (5.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) f° 31
Eheberedung Zwüschen dem Ehrsamen vnd bescheÿdenen Adam Güntzer dem Küeffer vnd Jungfrawen Marien Notterin beeden Versprochenen Ehepersonen
Zwüschen dem Ehrsamen vnd bescheÿdenen Adam Güntzern dem Küeffern, weÿland Herrn Theobaldi Güntzers geweßenen Vnderschultheÿßen Zu Blienschweÿler seeligem Sohn, Ane einem
So dann der Ehrenn: vnd tugendsamen Jungfrauwen Marien Notterin deß Ehrengeachten vnd fürnemen Ulrich Notters schuhmachers vnnd burgers Zu Straßburg eheliche dochter Am Andern theÿl
Auch darbeÿ Inn Persönlicher gegenwerttigkeÿtt der Ehrenvestenn fürnehmenn weißen, wolachtbaren vnd Ehrenhafften herrn Hanß Güntzer handelßmanns, Jacob Kipßen Großen Raths bewandten vnnd hanß Müllers Gastgebers In der Herberg Zum Rappen sein deß Hochzeitern bruder, günstigen Herrn vnd schwagers vnd vff seiner deß Breütigambß, So dann vff der Jungfrauwen Hochzeiterin seiten Ulrich Notters vnd Jacob Schreiners Alt groß. Rathsbewandten Ihro der Jungfrauwen Hochzeiterin vatters vnd vettern Aller burger Zu Straßburg
Beschehen vnd verhandelt In deß heÿlig Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstagß den 5. Aprilis In dem Jahr deß herrn Alß man Zaltte 1627.
(Idem minute signée) Ich Adam güntzer hoch Zeitter beken wie ob stett, Hanß Güntzer des hochzeiters Bruder, hanß Müller des hochzeiters schwager

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 43-v)
1627. Adam Güntzer von Blienßweÿler ein Küffer Vnd J. Maria Ulrich Notters des Schumachers und burgers alhie tochter. Eingesegnet den 22. Maÿ (i 50)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 236) 1627. Pfingstag 13. Maÿ. Adam güntzer der Küefer, H. Thiebold güntzer Schultheissen Zu Bliensweyler n. sohn, v. J. Maria Ulrich Noder des schuhmachers tochter. Eingesegnet Zu s. Thoman Zinstag 22 Maÿ (i 123)

Adam Güntzer devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1627, 4° Livre de bourgeoisie p. 95
Adam Güntzer Von Bleißweÿller d. Küeffer Empfangt d. Burgerrecht Von Maria Ulrich Notter deß Schuhmachers vnd Burg. Alhier dochter wüll beÿ den Küffern Zünfftig sein den 29. Maÿ 1627.

Adam Güntzer se remarie en 1644 avec Marguerite Jæger, fille de l’emballeur à la Halle Michel Jæger
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 228-v n° 12)
1644. Am 9. Sontag Trin. Adam Güntzer der Kuffer und Jungfraw Margareth Jägerin Michel Jager des Spanners vor dem Kauffhauß vnd burger allhie hinderlaßene tochter. Copulatio in der Ruprechtsau Mont. post X (i 247)

L’inventaire des apports est dressé dans la maison rue des Bestiaux (ensuite rue d’Austerlitz)
1645 (8.3.), Not. Oesinger (David, 37 Not 8) n° 3
Inventarium undt Beschreibung Aller vndt Jeder Ligender vndt Vahrender Haab nahrung und güettere, auch Schulden und Gegen schulden, welche dem Ehrengeachten H Adam Güntzern, burgern, und Küeffern eÿgenthümlichen zuständig, und er Zu seiner Jetzig. Haußfrauen Margarethæ Jägerin In die Ehe gebracht, wie auch deßen was unverändert ist, und Sie ehegemelten Ihren Ehemann Zubracht (…) Inn beÿsein der auch Ehrenachtbarn und bescheidenen H Andres Rheinthalers des Schuhmachers vnd burgers alhie als geschwornen Vogts obgemelten H Adam Güntzers mit weÿland Fr. Maria Notterin seiner ersten Haußfr: selig. ehelich erzielter vier Töchterlin, So dann Hanß Melchior Lentz. auch burgers und Schuhmachers alhie oberwehnter Margarethæ Jägerin Schwagers, erbettener beÿständer – Bescheh. Sambstags den 8. Martÿ A° 1645.
In Einer Behaußung In der Statt Straßburg In der Viehe gaß geleg. So in diße nahrung gehörig vnd hernach beschrieben wördt, Ist befund. word. wie volgt
Auff der Obern Büenen, Auff dem Andern Boden In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Auff d. Gang, In der Stub Cammer, In der Wohn Stub, Im Haußehren, In d. Kinder Kasten, Unden Im haußehren
Werckzeug Zum Küeffer Handwerck gehörig
Eÿgenthumb ahn Einer Behaußung In der Viehgaß (…)

Adam Güntzer meurt en novembre 1661 dans la maison rue Sainte-Elisabeth qui appartient à son gendre Jean Charles Fuchs. Il délaisse quatre filles de son mariage avec Marie Notter et neuf enfants (dont deux morts avant la fin de l’inventaire) de sa veuve. La masse propre à la veuve est de 14 livres, celle des héritiers de 53 livres. L’actif de la communauté s’élève à 23 livres et le passif à 5 livres.
1662 (22.1.), Not. Oesinger (David, 37 Not 17) n° 3
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeeder Haab Nahrung vndt Güthere, So Weÿland der Ehrengeacht Adam Güntzer geweßener burger und Kieffer alhie Zu Straßburg seel. Nach dem derselbige den 20.t Novemb: Jüngst hien Gottes Gn. willen nach die Schuld d. Natur bezahlt, hinder ihme verlaßen, Welche vff beschehenes fleiß. v. freundtliches erfordern, bitten vnd begehren deß abgeleibten seel. hinderbliebener töchter v. Söhnlin alß deßenben Rechtmeßig. Er ab intestato Erben,wie auch dero Respective H Ehe v Vögten hernach benant fleißig ersucht Inventirt durch die Tugendsame Margaretham Jägerin die hinderlaßene wittwe mit beÿstand auch Ehrengeachten H. hanß Georg Hanen auch burgers v. obern Cran Meisters alhie ihres geordneten Vogts (…) So beschehen Mittwoch den 22.t Januarÿ Anno 1662.
Der Verstorbene Seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen benantlichen 1. Fraw Susannam, H. Johann Jacob Schatz. Not. Cæs. Publ. eheliche haußfr. 2. Fraw Martham H Johann Enoch Braunen deß Silberarbeiters eheliche haußfr. 3. Fraw Mariam H Johann Conrad Fuchß. Not. Cæs. Publ. v. wohlbestellt. Amptschreib. der H.schafft Barr eheliche haußfr. 4. Fraw Apoloniam H. Daniel Hammerers auch Silber Arbeiters Eheliche haußfr, Alle Vier Burgere alhie Zu Straßburg v. eingangs gemelt. verstorbenen Seel. in erster ehe mit Weÿl. d. Ehren v. Tugendreich. Fr. Maria Notterin Seel. erzeigter 4 töchter,
So dann Margreth. Johannem, Ursulam, Annam, Magdalenam, David, Catharinam, Michaelem v. Salome, deßelb. in Letster ehe mit eingangs benanter Wittib erzielter 9 Kinder von welch. aber nach seinem absterben Anna v. Salome Seel. gestorben, deren geschwornee Vogt Hanß Conrad Knör burger v. Kieffer alhie
NB. Es ist Zwar r. Marthæ v ihr Ehevogt nicht alhie v. Zugeg. geweßt, Er hat aber an Daniel Diettrich den silberarbeiter geschriben d. er mit d. Jenig. waß ihre übrige H Schwägere beÿ dießer Inventation handlen thun v laß. werd. ihme auch belieblich gefällig sein soll
In einer Inn der Statt Straßburg in der Elßbethen gaß gelegenen v. hievor gedachtem H Johann Conrad Fuchß Not. Publ. eigenthümlich Zuständigen behaußung Ist befund. word. wie volget
Inn der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, Im obern haußöhren, In der Kammer C, In der Kammer D, In der Wohn stuben, In der Kuchen, Im Keller
Abzug In dißes Inventarium, Sa. der Wittiben Haußraths 13, Sa. Gudenen Rings 18 ß, Summa summarum 14 lb
Sa. der Erben unveränderten Haußraths 52, Sa. Silbers 15 ß, Summa summarum 53 lb
Sa. Theilbaren haußrhats 22, Guldenen Ring 1, Summa summarum 23 lb – Schulden 5 lb Restirt 18 lb
Summa finalis 86 lb

La maison revient à Marie Güntzer qui épouse en 1657 Conrad Fuchs, notaire et greffier de Barr

Mariage, cathédrale (luth. f° 75-v, XXXVI)
1657. Mehr Zum 2. mal. H. Cunrad Fuchs Notarius publicus und Amptschreiber Zu Barr weÿland H. Hans Cunradi fuchsen des burgers und Vogdtheÿ schreibers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, vnd Jungfraw Maria, Adami Güntzers des Kieffers und burgers allhier eheliche tochter – Zinst. d. 28. Julÿ Maurerst. Münster Weinsticher (i 77)

Veuve, Marie Güntzer se remarie en 1665 avec le tonnelier Jean Georges Holtzschuh

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 273 n° 14)
1665. Domin 6. et 7.tima, Hanß Görg Holtzschuh der Kieffer v. Burger alhie, Fraw Maria, weÿl. Herrn Johannis Conradi Fuchsen gewesenen Notarÿ und Amptschreiber in d herrschafft Barr, hinderlaßene wittib. Copulirt zu S Niclaus 13. Julÿ post preces publ. (i 291, proclamation cathédrale f° 64, X)

Marie Güntzer fait dresser l’inventaire des apports (1441 livres) dans lequel figure la maison rue Sainte-Elisabeth

1665 (11.7.), Not. Oesinger (David, 37 Not 18) n° 14
Inventarium vndt Beschreibung aller und Jeder Haab und Nahrung so die Ehren v. Tugendtsame Fr. Maria Güntzerin Zu dem Ehrengeachten H. Hanß Georg Holtzschuh burger und Küeffern alhier Zu Straßburg Ihrem Jetzigen Hauß Würth in den Ehestand gebracht, Welche vff beschehenes fleißiges vnd freundliches ansuchen erfordern und begehren Erstgedachten beeden Eheleuth. vnd persönlicher gegen Warth Wie auch des Ehrenvest vnd Rechtsgelehrtn Herrn Johann Jacob Schatzen geschwornen offenbahrem Kaÿßerlichen Notarÿ vndt burger alhie der Frawen Schwagers vndt annoch unentledigten vogts (…) So beschehen vndt angefangen Montag d. 11. Julÿ Aô 1662.
In Einer in der St St. In der Zimmerleüth. gaßen Gelegenen Behaußung Ist befunden worden wie volgt
Eigenthumb ahne Einer Behausung. Item eine Behaußung sampt j. Höfflin vndt brunnen gelegen In d. St. Straßb. ane der Elßbetter gaßen, j.s. neben Weilandt Caspar Schielers deß Fuhrmanns seel. Wittib vndt Erben anderseit neb. N.N. Hinden auch vf N.N. stoß. Davon gonth Jahres vff Urbani denen Closter frauwen Zu den Rewern 2. lb. 2. ß d Zinß sonst Eigen vndt vber dieße beschwerdt hiehero æstimirt per 200. Darüber besagt ein Pergamentener Kauffbrieff m. deß Bischofflich. hoffs Zu Straßburg Insigel dessen datum den 30. Julÿ Aô 1579. Darbeÿ noch andere mehr schrifftliche Documenta gebunden Zu befinden, alles mit Lit. S signirt v. dabeÿ gelaßen.
Abzug In dießes Inventarium. Sa. Haußraths 276, Sa. Silber Geschmeids 34, Sa. Guldenen ringen 31, Sa. der Baarschafft 133, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 746, Sa. Eigenthums ane Einer behaußung 200, Sa. Schulden, Summa summarum 1441 lb

1676, Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 9)
Testament Cassatio, Hannß Georg Holtzschuhs des Kieffers

Le boucher Jean Henri Hansmetzger épouse en 1676 Anne Marie Salomé, fille du greffier de Barr Jean Conrad Fuchs
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 298 n° 36) 1676. Domin: 11 et 12 Tr: Hanß Heinrich Hanß Metzger der ledige Metzger herr Abrahami Hanß Metzgers, deß Metzgers v. E. E. Kleinen Rahts alten beÿsitzer ehelicher Sohn, Vnd Jfr Anna Maria Salomen weÿl. Hr Johannis Conrathi fuchsen, deß gewesenen Amptt schreibers Zu Barr hinderlaßene eheliche Tochter Cop: Zu S Nic. 17. Aug. (i 318)

La maison reste indivise entre les deux héritiers (Marie Salomé Fuchs femme de Jean Henri Hansmetzger et Jean Conrad Fuchs) lors du partage de la succession délaissée par Marie Güntzer, femme de Jean Georges Holtzschuh

1676 (18. Xbr), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 10) n° 331 (334)
Theilregister Was Johann Conrad Fuchßen, Weÿl. H. Joh. Conrad Fuchßen gewes. Not. publ. V. Amptschreibers Zu Barr hinderlaßenen Ehelich. Sohn beÿ Abtheÿllung Weÿl. Fr. Mariæ Holtzschuhin gebohrnen Güntzerin seiner geliebt. Mutter seel. V.lassenschafft zum halb. theil Erblich. zugefallen, begriffen, so auffgerichtet Anno 1676.
Zuwißen demnach auff seel. ableiben weÿl. d. Viel Ehren: vndt Tugendtsamen frawen Mariæ Güntzerin des Ehren Vnd Vorgeachten herrn Hanß Georg Holtzschuhs, Kieffers Vndt burgers alhier gewesenen Ehelich. haußr. Alle deroselben hinderlaßene haab, Nahrung v. güetter durch Not. H. Johann Jacob Schatzen in beÿsein übriger darzue gehöriger p.sonen den 22. febr. dießes Zu Endgemeltt. Jahrs ordentlich Zue inventiren, zugeschrieben angefangen, Vndt d. 22. Maÿ vollendet worden, daß auff hieunden gesetztes datum ob Ehrgemeltter H Holtzschuh d. hinderbliebene Wittiber, mit beÿstand H Joh: Friderich Redtwitzen, Not. publ. v. burgers alhie an Einem, So dann die Ehren: und Tugendsame fraw Maria Salome Fuchßin, mit beÿstandt deß Ehrsamen Mstr Heinrich Hanß Metzgers, Metzgers Vndt burgers alhier, Wie auch der Ehrenvest v wohlvorgeachte H Joh: Friderich Kipßen Wullen Weber Und Tuchhändler, auch E. E. Kleinen Rhats alhier altter beÿsitzer, alß geschworner Vogt Johann Conrad Fuchßen, Ihr der abgeleibtten fr: seel. mit ihrem vorigen Ehelichen hauß Würth sel. Ehelich erzieltne dochter v. Söhnlein v p. Testamentum hinderlaßene beede Erben, Andern theils (…) angefang. d. 24. Augusti (…) vollendet den 18. Xbris anno 1676.

Eigenthumb an einer Behaußung. Die d. Erben unverändert gehörige behaußung ane d. Elßbeth. gaß geleg. hatt d. H. Wittiber d. Erb. eingeraumbt v. die darüber besagende brieff v documenta d. Erb. H. Vogtt behändiget, v. haben sich die partten Wegen deß stehender Ehe darinn gebawenen stalls dahien mitt einander v.einigt daß solcher wider hienweg gethan durch vnpartheÿische leütt abgeschätzt v. der Abschatzung nach d. Erben daran die tertz guth gethan werden solle.
(…) Waß die im Inventario fol: 57. et 58 beschriebene d. Erben vnverändert gehörige ane d. Elßbeth gaß gelegene Behaußung so über die darauf stehende beschwerden pro 200. lb d æstimirt Word. betrifft bleibt siche vnd. beed. Erben Unv.theilt stehen, v hatt die darüber besagende Documenta H Kipß d. vogt beÿ seinen hand.
N° 334 Verkauff Register

Marie Salomé, femme de Jean Henri Hansmetzger, assistée de son beau-père Jean Georges Holtzschuh, vend la moitié de la maison au tonnelier Ulric Rother

1677 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 52-v
Maria Salome, Henrich Hanß Metzgers des Metzgers Eheweib mit beÿstand ihres Ehevogts und H Johann Georg Holtzschuhs Weinhändlers Ihres Stieffvatters
in gegensein Ulrich Rothers des Kieffers, mit beÿstand Jacob Gollen des Würths
die helffte Ihro der Verkäufferin für ohnvertheÿlt gebührend ahne einer vordern undt hindern hauß, hoffstatt, höfflin auch allen übrigen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier in der St. Elisabethen gaßen, einseit neben einer behausung dem Stifft Zur Rothen Kirch gehörig, anderseit neben hannß Schwartzawer, hinden uff Michael Kürschner den fuhrmann stoßend gelegen, gehend jährlichen von der gantzen behaußung 5 ß lößig mit 100 fl. dem Closter Zu der Rewerin – umb 235. fl.

Le tuteur de Jean Conrad Fuchs vend l’autre moitié de la maison au même Ulric Rother.

1677 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 n° 252-v
H. Johann Friderich Kips Tuch händler, alß Vogt Weÿl. H Johann Conrad Fuchßen geweßenen Amptschreibers Zu Barr nunmehr seel. hinderlaßenen Sohns Johann Conrads
in gegensein Ulrich Rothers des Kieffers
die helffte ahn einem vordern undt hindern hauß, hoffstatt, höfflein und allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier in der St. Elisabethen gaß, einseit neben einer behaußung dem Stifft zur Rothen Kirch gehörig, anderseit neben Hannß Schwartzawer, hinden uff Michael Kürschner beÿdte Fuhrleuth stoßend gelegen, undt gehend Jährlichen Von der gantzen behaußung 5. fl. lößig mit 100. fl. dem Closter Zu der Rewerin – umb 240. fl.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Jacob Rothers des Kieffers des hierinn bem. Ulrich Rothers, des Kaüffers leiblichen sohns, deme d. hierin bemeldte Völlige Hauß nunmehro eigenthümlich und allein zuständig (quittung) Act. d. 4.ten Junÿ 1714.

Originaire de Saint-Gall (en Suisse), Ulric Rotter devient bourgeois par sa femme Ursule Güntzer en apportant un enfant prénommé Jean
1672, 4° Livre de bourgeoisie f° 398
Ulrich Roter der Küeffer Von St. Gallen, empfangt d. Burgerrecht Von seiner Haußfrawen Ursula Güntzerin umb 8. Gold fl. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt hat, ist Zuuor ledigen standts geweßen, und will beÿ denen Küeffern Zünfftig werden. Jurav. den 28. 7.bris 1672.

Premier baptême en juillet 1672. L’enfant est prénommé Jean.
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 269-v n° 30)
1672. den 12. Jul. hab. tauffen laßen Johann Ulrich Rohtern der Kieffer, vnd seine Fraw Ursula Güntzerin, ein Jungen Sohn, welcher Johann ist genannt worden (…) [in margine :] † 11 sept. (i 277)

D’après l’inventaire dressé en 1716 (voir plus loin), Ursule Güntzer est la sœur de Madeleine Güntzer, femme d’André Allmenslechner
Originaire de Basse-Autriche, André Allmenslechner épouse en 1680 Madeleine Güntzer, fille d’Adam Güntzer (mentionné plus haut)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 94 n° 553) 1680. Dom. 15. et 16. Trin. d. 19 et 16. Sept. Andreas Allmans lechner der ledige leinen Weber auß und. österich, weÿl. Wolffgang Allmans lechners gewesenen landmanns daselbst hind.lassener ehelicher Sohn, Jfr. Magdalena weÿl. Adam Güntzers burgers vndt Kieffers allhier hind.lassne eheliche tochter. Cop. St. thomæ d. 30. sept. (i 49)

La tribu des Tonneliers rappelle en 1699 à Ulric Rother qu’il n’a pas versé son écot pour 1696, à quoi il déclare avoir remis la somme au receveur Jean Georges Nagel qui s’est depuis lors établi à Worms.
1699, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 135) Mittwoch den 13. Maÿ A° 1699 – Hannß Ulrich Rother, dem Küeffer wurde auff erscheinen beditten, daß Er sein Stuben Gelt de A° 1696. noch abzurichten habe. Ille bedeüttet, daß Er hannß Georg Nagel, alß damahligen Neü Schaffnern in der Großen Stub auff dem Stock am Schwörtag bezahlet habe.
Erkandt, wann Er daß sein Vorgeben der Warheit gemäß, handtreu an Eÿdes Statt geben Könnte, daß Er dardurch von solcher Ansprach absolvirt werden solle, und weilen Er sich, es Zuthun offeriret, als solle H. Nagel, der Zwar anjetzo Zue Wormbs wohnhafft, es nach Zutragen schuldig seÿn.

Ulric Rother et Ursule Güntzer hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Daniel Hammerer

1701 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 260
Ulrich Rother der Küffer und Ursula geb. Güntzerin (unterzeichnet) Ulrich rother, Ursula roidern
in gegensein H. Daniel Hammerers des ältern Silberarbeiters – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Ein Vorder Und Hinderhauß, Hoffstatt, Höfflein mit allen gebäuen, begriffen, Rechten Und zugehördten allhier in St. Elisabethæ gaßen einseit neben einer behausung der Rothen Kirchen allhier gehörig anderseit neben H. Peter Lascha Metzger et Exsenat. hind. auff Michel Kürschners des fuhrmanns seel. Erben stoßend gelegen

Ulric Rother et Ursule Güntzer hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jacques Braun

1708 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 532
Ulrich Rother Kiefer und Urßula geb. Güntzerin beÿständlich Joh: Daniel Hammerers silberarbeiters u. Joh: Wilhelm Schatz zinngießers
in gegensein Joh: Jacob Braun goldarbeiters alß vogts Heinrich Hanß Metzgers metzgers sohns Joh: – schuldig seÿen 80 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier auf St Elisabethä gass einseit neben einer behaußung der Rothen Kirchen gehörig anderseit neben H. Latscha Exs: hinten auf hanß Scheubel stoßend

Ulric Rother et Ursule Güntzer hypothèquent la maison au profit d’Anne Dorothée Zentgraff née Sebitzius

1709 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 133-v
Ulrich Rother Kiefer und Urs geb. Güntzerin beÿständlich Joh: Jacob u. Daniel gebrüder d. braunen gold: u. Silberarb:
in gegensein H. Andres Kauffmanns Exs: alß vogts frn: Anna Dorothea Zentgräffin geb. Sebitziusin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert. ahn S. Elisabeth gass, einseit neben einer behaußung zur rothen Kirchen gehörig anderseit neben H. Latschau Exs: hinten auf andres Eÿgel stoßend

Ulric Rother et Ursule Güntzer font donation de tous leurs biens à leur fils Jean Jacques Rother et leur bru Susanne Marguerite Lobstein contre leur entretien. Le contrat est annulé le 11 avril 1715 par décision du Grand Sénat (voir l’inventaire ci-dessous)

1710 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 565-v
Joh: Urich Rother kiefer und Ursula geb. Güntzerin einßen
und andern theils Joh: Jacob Rother auch Kiefer und Susanna Marg: geb. Lobsteinin
Nemlich er verspricht obiger rother der sohn und seine hausfrau obgedacht ihren vatter und mutter resp: Schweher und Schwiegermutter ahn jedes seinen seel: todt beÿ sich zu behalten sie auch mit essen, trincken, losament, kleÿder, weißen gezeug, holtz, lichter und medicamenten und allen übrigen so gesundt und kranck so guth als sie selbst haben zu erhalten
daß ihrer beeder gesambter haab und nahrung sie bestehe worinnen sie wolle nichts außgenommen in specie auch ihre behaußung c. appert: allhier auf St Elisabetha gass, einseit neben Latscha anderseit neben einer behaußung der rothen Kirch gehörig hinten auff mathis Koch stoßend gelegen ihm dem sohn und ihre dero sohnsfrauen von dato ahn eÿgen pleno jure gehören und zustehen

Ulric Rotter meurt en 1716 en délaissant trois enfants. Il a réduit son fils Jean Jacques à la légitime par testament. L’inventaire est dressé dans une maison rue Sainte-Elisabeth. La masse propre à la veuve est 8 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 48 livres, le passif à 47 livres.
1716 (10.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 1) n° 34
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und güethere, so Weÿland der Ehren und Vorgeachte Meister Ulrich Rother, geweßener Kieffer und burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem Freÿtags den 26.ten Junÿ dieses Lauffenden 1716.ten Jahrs aus dießer welth genommenen tödtlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seel. mit hernach benahnter seiner hinderbliebenen Wittib ehelich erziehlten Söhn und Tochter (…) inventirt, durch die Ehren und tugendsahme frau Ursulam Rotherin gebohrene Güntzerin die hind.bliebene Wittib, mit beÿstand des Edel, Wohl Ehren Vest und hochgelehrten herrn Johann Marx Moßeders J.U. Ddi auch E. E. Großen Raths Advocati et Procuratrois Vicarÿ, Ihres geschwornen herrn Vogts (geäugt und gezeigt) – So beschehen in der Königlich freÿen Sttt Straßburg auff Montag den 10.ten Augustu Anno 1716.
Der abgeleibte seeliger hat Zu seinen Erben per Testamentum verlaßen wie volgt. 1. Meister Hannß Jacob Rottern der Kieffer und burger allhier, welcher mit beÿstand Herrn Johann Adam Ösingers, Notarÿ jurati und berühmt. Practici auch burgers allhier, dem geschäfft abwarteten wiewohl allein in Legitimam, 2. Ulrich Rother, den ledigen Kieffer, so auf d. Wanderschafft begriffen, deßen geschworner Vogt H Johann Jacob Braun, d. Goldarbeiter und burger allhier, so beÿ dießem geschäfft sich eingefunden Und dann 3. Frau Mariam Salome Benderin gebohrene Rotherin, Martin Johann Jacob Benders, des Leinwand truckers Burgers allhier haußfraw, welche mit und beneben Ihrem Ehemann beÿ d. Inventation erschienen. Allßo alle dreÿ des abgeleibten seel. mit eingangs gedachter frauwen Ursula Rotherin gebohrener Güntzerin ehelich erziehlte Söhn und Tochter und per Testamentum doch Zu ungleich. portionen und antheilern verlaßene Erben.
Copia Testamenti nuncupativi

Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Es ist zuwißen als mann zu gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventation geschritten undt ich d.Notarius gleichbald gefragt, ob Zur Zeit beed. Eheleuthe mit einand. getroffenen heuraths eine Eheberedung auffgerichtet word. daß darauff eingangs ermelte frau Ursula Rotherin gebohrne Güntzerin, die hind.bliebene Wittib, den bericht gethan, daß Keine Eheberedung Von Ihnen auffgerichtet word., deßhalb. dann allein dasjenige so die Wittib von Frauen Maria Magdalena geb. Güntzerin, Weÿland Meister Andreas Allmannslechners, des gewesenen Leinenwebers und burgers allhier seel. hind.laßene Wittib Ihrer Schwester in Anno 1705. erb: und eigenthümlich Zugekommen (…)
In einer in der Statt Straßburg ane d. Langen straßen liegenden und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In d. Cammer A, In d. Wohnstub, In d. Kuch, Im Keller, Auff dem obern bühnlein Im hind.nstock
Schulden. It. Hanß Theobald Graffen dem fastenspeishändler solle man vor ein halb jahr haußzinnß biß Michaelis 1716 verfallen
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverände. Vermög. Sa. haußraths 8 lb
Dießemnach wird nun auch das Gemein verändt. und theilbar guth weilen die Erb. nichts ohnveränds hab. Sa. haußraths 42, Sa. Silbers 18 ß, Sa. baarschafft 4, Summa summarum 48 lb – Schulden 47, Nach deren Abzug 16 ß
Conclusio finalis Inventarÿ (Stall anschlag) 9 ß
Pro nota: Es ist hiebeÿ aber auch anzumercken, daß nach dem das Leibgeding, so beede ehegemächd d. 10. Septembris 1710. mit Ihrem Sohn hannß Jacob Rother, dem Kieffer und burger allhier auffgerichtet, worinnen Sie demselb. Ihr völlige Nahrung gegen d. alimentation überlaßen, den 11. Aprilis 1715. Crafft Extractus aus E. E. Großen Raths der Statt Straßburg Memoriali wid. cassirt und auffgehebt word. haben die beede Ehegemächden Ihre eigenthümlich Zuständige Behaußung in der Elisabeth gaß, an vorgedachten Mr hanß Jacob Rothern Ihrem Sohn, verkaufft von welchem Kauffschilling, nach abzug d. darauff gestandenen Von Ihme übernommenen Capitalien annoch beÿ die 250 lb. d übrig verblieb. welche beede Eheleuthe an Vorgemeldt Ihrem Sohn Zuerfordern, allweilen aber dieße sach noch Zur Zeit beÿ E. E. hochweiß: großen Rath anhängig ist, gestalten Er dießer Sohn eine gegen prætension ane seine Eltern formiret, so Sie Ihn allerdings nicht geständig, als hat man dißorts noch Zur Zeit nichts gewißes außwerffen, od. erwas davon (…)
Copia Testamenti nuncupativi – 1717 (…) Mittwoch sen 29. tag des Monats Septembris abends Zwischen Sechs und Sieben Uhren in einer in der statt Straßburg ane der Schloßer und Kettengaß Liegenber herrn Johann Jacob Braunen, Vornehmen Goldarbeiter und beÿsitzern allhier Zu Straßburg eigenthümlich zuständigen behaußung, deren Obern Hindern Cammer, mit den fenstern in die Kettengaß außsehend (…) persönlich erschienen die Ehren und tugendreiche Frau Ursula Rotterin gebohrene Güntzerin, Weÿland des Ehren: und vorgeachten Meister Ulrich Rotters, gewesenen Kieffers und burgers alhier Zu Straßburg seeligen hinderlaßene Wittib, Zwar krancken und schwachen leibs, auff einem bette liegend (…) Johannes Lobstein Notarius juratus

Compte que rend Jean Jacques Braun de la gestion des biens qui appartiennent au tonnelier Ulric Rother
1720, Not. Lobstein (Jean, 31 Not 5) n° 122
Rechnung Mein Johann Jacob Braunen, Goldarbeithers und burgers allhier Zu str&, inhaltend alles dasjenige was ich wegen Ulrich Rother, dem ledigen Kieffer weÿl. Mr Ulrich Rotter des gewesenen Kieffers und burgers allhier mit auch weÿl. frn. Ursula Rotterin geb. Güntzerin seiner haußfrau seel. ehelich erzeugten Sohn, Vom 3. Augusti Anno 1716. als da ich dieße vogteÿ angentretten biß d. 3. 8.bris 1720. eingenommen undt außgegeb. auch sonsten verrichtet habe. Erste Rechnung dießer vogteÿ

Ulric Rother et Ursule Güntzer vendent la maison à Jean Jacques Rother et à Marguerite Lobstein moyennant 1 050 livres

1715 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 248-v
(1050) Joh: Ulrich Rother Kiefer und Ursula geb. Güntzerin
in gegensein Joh: Jacob Rother kiefers und Marg: geb. Lobsteinin
ihr Vorder und hinterhauß hoff höfflein sambt allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten alhier in St Elisabethæ gass, einseit neben einer behausung dem Stifft zuer rothen Kirch gehörig anderseit neben H. Joh: Peter Latscha Exs: hinten auff Mathis Koch metzger – davon gibt mann 2 lb 2 ß ablößig mit 60 Rheinischen gold fl. dem Stifft zuer Reuerin – um 450 pfund verhafftet, geschehen um 550 pfund

Jean Jacques Rother et Marguerite Lobstein hypothèquent la maison quelques jours plus tard au profit de Jean Georges Goll, receveur à Saint-Thomas

1715 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 369
Joh: Jacob Rother kiefer und Susanna Marg: geb. Lobsteinn beÿständlich Heinrich Lobstein metzgers deß Vatters und Joh: Christoph Lobstein auch metzgers deß bruders
in gegensein H Joh: Georg Goll schaffners beÿ St Thomæ – schuldig seÿen 650 pfund
unterpfand, ihre behausung c. appert: allhier in St Elisabethæ gass, einseit neben einer behausung dem Stift zuer rothen Kirch gehörig anderseit neben H. Joh: Peter Latscha exs: hinten auf Mathis Koch und gibt mann darvon jährlichen 2 lb ß alblößig mit 60 lb

La tribu inflige une amende à Jean Jacques Rother qui a emporté chez lui des pièces du chef d’œuvre qu’il est en train de faire
1700, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 194) Dienstags den 17. Augusti Anno 1700 – Hannß Jacob Rother, welcher in dem Meisterstück begriffen, wardt Von den Herren Meisterst. macheren angeklagt, daß Er die daugen Zu hauß schon gestreifft, und auf solche weiße mit den platz geführet habe, reus sagte hierüber habe dardurch Keinen Vortheil gesucht, sondern es nuhr Zu dem Endte gethan, daß Er umb so viel ehender gefördert werden Könte, Worauff in umbfrag Erkandt, weilen Er hierinnen wieder ordnung gethan, alß solle Er 1 lb d Straff erlegen, auff gebettene Zweÿmahlige moderation Verbleibt es beÿ 10 ß d.

Les examinateurs relèvent quelques défauts mineurs au travail de Jean Jacques Rother et le reçoivent maître le 4 septembre 1700.
(f° 197-v) Sambstags den 4. Septembris Anno 1700 ließ Hannß Jacob Rother der ledige Kieffer, Meister Ulrich Rothers, auch Kieffers und Burgers alhier Ehelicher Sohn, sein verfertigtes Meisterstück Schauen, und referirten die dreÿ Herren Schauere, daß Sie es in der ersten Schau, an dem Vordern End ein wenig ohnfleißig außgerichtet, Item Ein daug und Zweÿ gehren stücken durch ohnglücklich außgefallenen Splitter, und striemen ohn tauglich befunden hetten, welches es abar auff untersagen Verbeßert, und an der ohntauglichen stücker statt andere hien ein gemacht hatte, die Zweÿte Schau hetten Sie durchaus guth undt wohl befunden, In der dritten Schau fanden Sie das faß Sauber abgebunden, glatt abgesaubert und in arthiger Spitzung, allein an dem hindern boden, wäre ein Kleiner Buckel, welchen Er hette beßer abhoblen Können, Weilen aber ohngeachtet deßen daß Faß für Ein guth Meisterstück passabel, alß haben Sie es auch darvor Erkandt und daßelbe auch auf solche weiße Von dem Herrn XV. alß Obmann Confirmirt, mithien Ihme in seinem Meisterstandt allerseits Gratuliret worden.

Jean Jacques Rother devient tributaire le 26 mai 1705
(f° 364) Dienstags den 26. Maÿ Anno 1705 – Johann Jacob Rother Kieffer prod: burger Schein Von der Statt Stall Sub dato 4. Maÿ 1705 bathe Ihme alß eines Zünfftigen Sohns das Zunfftrecht alß Leibzünfftigem gedeÿen Zulaßen. Erkandt Willfahrt, Zahlt Zunfftgebühr 10 ß 6 d vnd für Zunfftschrbr. und Bittel 2 ß 6 d.

Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 347) Dienstags den 28. 7.bris A° 1717 – Johann Philipp Brösamble der Sattler klagt wieder Joh: Jacob Rotter den Kiefer (…)

Jean Jacques Rother épouse en 1705 Susanne Marguerite Lobstein, fille du boucher Henri Lobstein : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Meister Hannß Jacob Rother dem ledigen Kieffer und burger allhier deß Ehren: und Vorgeachten Meister Ulrich Rothers auch Kueffers und Burgers allhier ehelichem Sohn, als hochzeiter ahne Einem, So dann der Viel Ehren: undt Tugendsahmen Jungfrauen Susannä Margarethä Lobsteinin, herrn Heinrich Lonstein des Metzgers und burgers alhier ehelichen Tochtern alß hochzeiterin am and. theil (…) den 6. Monaths Tag Aprilis Im Jahr als mann nach unßers einigen Erlößers, heÿlands und Seeligmachers Jesu Christi Gnadenreichen Geburth und Menschwerdung Zahlte 1705. Dieweilen nun beÿ auffrichtung dießer Heüraths abrede Weÿland Herr Johann Friderich Schatz geweßener Notarius publicus und burger allhier su Straßburg seelig persönlich zugegen gewesen und solche eingenhändig inschrifft verfaßet aber annoch Vor dero außfertigung dieses Zeitliche gesegnet, alß habe ich unterschriebener Notarius auff Vorher gegangene requisition mich in gedachten Herrn Notarÿ Schatzen seel. darüber hindelaßener Minute genugsam ersehen, darauß gegenwärtige Eheberedung (…) hiehero ingrosiren laßen (…) Straßburg den 10. Julÿ Anno 1716. Johann Adam Ösinger, Notarius juratus publicus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 93-v n° 13)
Mittwoch den 13. May 1705. seind nach zweymahliger außruffung in der Pfarrkirchen Zu S Niclaus in Straß. copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Rother der ledige Kieffer und burger alhier, Joh: Ulrich Rothers deß Kieffers vnd burgers alhier ehel. Sohn, und Jfr Susanna Margaretha Lobsteinin H Heinrich Lobsteinß deß Metzgerß vnd burgerß alhie ehel. tochter (unterzeichnet) Johann Jacob Rodter Kieffer als hochzeiter, Susanna Margreda lonsteinin alß hoch zeid (i 97)

Pressés par des créanciers, Jean Jacques Rother et Susanne Marguerite Lobstein font dresser un état de leur fortune. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la femme est de 609 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 209 livres, le passif à 849 livres.

1716 (10. 7.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 23) n° 580-b
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab Nahrung und Güther, Liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenomen, so Mstr. Johann Jacob Rotter der Kieff. und Fr. Susanna Margaretha gebohrne Lobsteinin bede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg bißanhero beseßen und umb deren Ursachen Willen weilen einige Ihrer Creditoren Sie Zur Zahlung getrieben und aber beÿ Jetzigem gelt klemmen Zeithen vnmöglich ein sol* Zu præstiren, dannenhero sich die dißorths Ehefr. gemüßiget befund. umb der Zubeförchten habenden execution damit Sie alsdann nicht zugleich umb das Ihrige käme, sondern selbiges salviren möchte zu bevögtigen auff gedachter Ehefrauen beÿständlich herrn Johann Christoph Lobsteins Metzgers v. b. allhier ihres geschwornen Curatoris ad lites erfordern und begehren (…) Actum in d. Königl. St. Straßb. Donnerstag den 10. 7.br Anno 1716.
Bericht wegen nicht Inventirten In den Ehestand gebrachten Nahrung

In einer in der Königlichen Statt Straßb. ahne der Elisabethæ gaßen gelegenen Ihnen beeden Eheleuthen Eigenthümlich Zuständigen und bewohnenden behaußung befunden worden wie Volgt
In der Soldaten Cammer, In d. Wohnstub, In d. Stub Cammer, In d. Camr. An In d. Küchen
Ergäntzung der Ehefrawen abgegangenen unveränderten Guths. Nach außweiß einer Specification welche Herr Heinrich Lobstein der ältere Metzger und burger allhier eigenhändig geschriben und underschriben (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. Hauß, hoffstatt, höfflein und brunnen mit allen übrigen deßen begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßb. ahne der Elisabethen gaßen, 1.s. neben einer Behaußung dem Stifft Zur Rothen Kirchen gehörig, 2.s. neben H. Joh: Peter Latscha dem Metzger und E. E. großen Raths allh. alten beÿsitzern, hind. auf Matthiam Kochen den Metzger stoßend, davon gibt mann Jährlichen 2. lb 2. ß d Zinnß Jährl. auff Urbani dem Stifft Zu denen Rewern allhierso in hauptgut ablößig mit 60. Rheinische Goldguld. à 1 lb 7 ß, It. 19. lb 5 ß d Zinß à 4 ½ p. C. Jahrs auff Joh. Baptistæ dem Stifft S Thoman allhier ablößig in hauptgut mit 650, So dann 10. lb 2 ß 4 4/5 d a 4. p. Ct° Jahrs auff d. 2.t Maÿ weÿl. Joh: Ulrich Rotters deß Kieffers burgers allhier hinderlaßene Wittib und Erben ablößig in Capital mit 253, Summa der Vorher beschriebenen beschwerdten thut 984. Sonsten freÿ Ledig und eigen über solche beschwerde, annoch hiehero ohnvergreiffich æstimirt umb 16. Darüber meldet ein teutsch. pergam. Kauffbrieff in allhies. C Contr. stub gefertiget mit dero anhangend. Kleinen Cantzleÿ Secret Insieg. Verwahrt sub dato d. 2.ten Maÿ A° 1715.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrawen Unverändert Guth, Sa. Haußraths 73, Sa. Silbergeschirrs v geschmeids 11, Sa. Guldener Ringen 11, Sa. Schuld 37, Sa. der Ergäntzung 475, Summa summarum 609 lb
Des Ehemanns und das Theilbare Guth in einer Massa, Sa. Haußraths 107, Sa. Werckzeugs Reiff und Band auch gemachter arbeith 33, Sa. Lährer faß 2, Sa. Eigenthumb ahne einer behaußung 16, Sa. Schulden 40, Summa summarum 209 lb
Hiebeÿ ist auch Zuberichten, daß des Ehemanns Vatter seel. Vor ohngefähr einem Vierteljahr gestorben ist, von welchem aber derselbe nur in Legitimam Zum Erben Instituirt word. (…) – Schulden 849, die Theilbahre (Passiva) übertreffen des Ehemanns und die Theilbare Activ Nahrung 639 lb

Jean Jacques Rother et Susanne Marguerite Lobstein hypothèquent la maison au profit de Marguerite Salomé Flach, veuve de Frédéric Casimir Leitersperger

1724 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 152
Johann Jacob Rodter der Kueffer und Susanna Margaretha geb. Lobsteinin beÿständlich ihres vatters Heinrich Lobstein des Metzgers und ihres bruders Johann Heinrich Lobstein auch Metzgers
in gegensein Fr: Margarethæ Salome geb. Flachin weÿl. H. Friedrich Caßimir Leitersperger wittib, beÿständlich ihres Sohns Friedrich Adam Leitersperger als mandararÿ dero geschwornen Vogts H. Not. Christoph Michael Hoffmann – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff: und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in St Elisabetha gaß, einseit neben H. Rathh. Dieboldt von Friedolßheim, anderseit neben einer der hohen Schuel gehörigen behausung hinten auff weÿl. Mathiß Koch gewesten Metzgers wittib und Erben – umb 60 goldgulden ahne capitalien dem Closter zu denen Reuerinnen

Jean Jacques Rother meurt en 1725 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 578 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 511 livres, le passif à 1 271 livres.

1725 (23.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 91) n° 304
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren: und Vorgeachte Meister Johann Jacob Rotter, der geweßene Kieffer und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Montag den 12. Martÿ dießen Lauffenden 1725.sten Jahrs dießes Zeitliche gesegnet, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Schäffers des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Susannæ Margarethæn Johann Jacob und Maria Salomeæ der Rottern, des Abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) inventirt durch die Ehren; und tugendsahme Frau Susannam Margaretham Rotterin gebohrene Lobsteinin, die hinterbliebene Wittib, mit assistentz des Ehren wohlvorgeachten Herrn Johann Lobstein, des Küffers und Weinhändlers, auch burgers allhier Zu Straßburg, Ihres geschwornen Curatoris (geäugt und gezeigt), So Geschehen in Straßburg auf Mittwoch den 23.ten Maÿ Anno 1725.

In einer allhier zu Straßburg ane der St. Elisabethengaß gelegenen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, Im Obern haußöhren, In der Kuchen, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub, In der Untern Stub, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung (E. et T.) Ein Vorder und hinderhauß, hoffstatt, höfflein, sambt allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen Allhier Zu Straßburg in St. Elisabethen gaßen einseit neben einer Behaußung dem Stifft Zur Rothen Kirchen gehörig, anderseit neben Hn Daniel Von Fridolßheim Garthner unterwagnern und E. E. Kleinen Raths altem Beÿsitzern, hinden auf Matthis Kochen, des Metzgers seel. Erben stoßend, davon gibt mann Jähr. auff Urbani 2. lb 2. ß d Zinnß dem Stifft Zur Reuerinnen ablößig in Capital mit 60. Rheinischen Goldgulden, th. hiehero den Goldgulden ohnpræjudicirlich à 1 lb 12 ß d gerechnet 96. lb, Weiter 2. lb 7 ß 4 d à 4 pro Cento gerechneten gelds Jährl. auf den 2.ten 8.bris Ulrich Rotter dem Ledigen Kieffer des verstorbenen seel. eheleiblich. Brudern ablößigen haubtguth mit 59 lb 2 ß 7 d, Mehr 6. lb d à 3 pro Cento gerechneten Zinnßes, Jährl. auf den 3. Juny H Johann Daniel Hammerer dem Silberarbeiter, als Vogten Jfr Annä Barbaræ Rödererin, widerlößig in Capital mit 200. lb. So dann 70 lb 10. ß d à 5 pro Cento gerechneten geldes, Jährl. auf den 2.ten Martÿ Fr. Margarethæ Salomeæ Leiterspergerin wittib redimibel in haubtgut mit 150. lb, Sonsten freÿ ledig eigen und über dieße beschwerde, durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls Vom 14.ten Septembris 1725. angeschlagen pro 244. lb 17 ß. Darüber Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C Contract stub gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 2.ten Maÿ Anno 1715 Mit N° 1 notirt.
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Weÿl. Her Heinrich Lobstein der ältere geweßener Metzger und Burger allhier Zu Straßburg der Wittib eheleib. Vatter nunmehr seel. wegen dießer seiner Tochter ad dies vitæ Zugenißen gehabt, Nach besag eines durch mich unterschriebenen Notarium über der Wittib theils von weÿl. Fr. Dorothea Lobsteinin geb. Möllingin Ihrer geliebten Mutter seel. und theils von weÿl. H. Christian Mölling dem geweßenen weinhändlers und burgern alhier Ihrem vettern auch seel. ererbtes Vermögen (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten guths. Vermög einer durch weÿl. Herrn Heinrich Lobstein en äntern geweßenen Metzger und Burgern allhier zu Straßburg de Wittib aheleib. Vattern nunmehr seel. selbsthändig geschriebenen und unterschriebenen Verzeichnus (…)
Abzug In dießes Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Guth, Sa. haußraths 11, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Schulden 61, Sa. Guths Ergäntzung 199, Summa summarum 578 lb
Der Erben ohnverändert und theilbahr Vermögen, Sa. haußraths 73, Sa. Werckzeug auch holtz Reiffen und band Zum Kieffer handwerck gehörig 18, Sa. Wein, brandenwein und Lehrer Faß 8, Sa. Silbergeschmeids 112, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 244, Sa. Schulden 153, Summa summarum 511 lb – Schulden 1271, Übertreffen die passiva der Activ Massam in allem dem Stalltax nach umb 760 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 594 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 165 lb
Copia der Eheberedung (…) den 6. Monaths Tag Aprilis 1705
Abschatzung d. 14.ten 7.bris 1725. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Jacob Rother gewesenen Küffers seel. hinterlaßene Fraw Wittib und Ereben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auf der Elisabether gaß gelegen, einseits Neben herrn Thiebold Von Friedelßheim, E. E. grosen raths alten beÿsitzers, anderseits Neben einem Stifft hauß Zur Roden Kirchen gehörig, hinden auf Matheas Koch Metzger sein hinder hauß stosend, welche behaußung Nebens gebeu, Stube, Cammern worunter eine Mit thielen Zugeschlagen, hauß Ehren worin eine Küfer Werckstatt, gebälcktes Kellerlein, höffel, brunnen vnd tränckstein, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausend und Fünff Hundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs

Susanne Marguerite Lobstein se remarie en 1726 avec le tonnelier Jean Conrad Kieffer, originaire de Neckartenzlingen (près d’Esslingen) : contrat de mariage, célébration
1726 (14.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 141
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: vnd vorgeachten H Johann Conrad Kieffer, dem ledigen Kieffer von Neckardinslingen Nördinger Ambts in dem hertzogthumb Würtenberg gebürtig, des Ehren: vnd Vorgeachten H Johann Conrad Kieffers, des Sattlers vnd burgers daselbsten ehelichem Sohn, als dem bräutigamb, ane einem,
so dann der Ehren vnd tugendsamen frauen Susannæ Margarethæ Rotterin gebohrner Lobsteinin, weÿl. des Ehr en vnd vorgeachten Hn Johann Jacob Rotters des gewesenen Kieffers und Weinhändlers auch burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. hinderlaßener Wittib als der frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auff Montag den 14.ten Januarÿ Anno 1726. (unterzeichnet) Johann Conradt Küeffer alls hochzeiter, Susanna Margreda rotterin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 203 n° 6)
1726. Mittwoch den 11. Junÿ sind nach Zweÿmaliger offentlicher proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St Niclaus el. copuliert u. eingesegnet word. Johann Conrad Kieffer der ledige Kieffer burg. allhier Joh: Conrad Kieffers deß Sattlers v burg. Zu Niede-Dentzlingen Hertzog. Wurtemberg. Herrschafft ehl. Sohn, u. Fr. Rosina Margaretha, Weil. Jacob Rottmanns geweßenen Kieffers burg. alhier hinterlaßene Wittib& (unterzeichnet) Johann Conradt Küeffer aks hochzeitern Susanna Margrede roth (i 208)

Jean Conrad Kieffer demande l’inscription au chef d’œuvre. Le conseil de la tribu qui constate qu’il n’a pas fait ses années d’épreuve le renvoie aux Quinze.
1725, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 99-v) Montags den 12. Novembris Anno 1725 – Johann Conrad Kieffer der Leedige Kieffer Von Neckardientzlingen stehet vor, meldet Wie das Er Willens sich mit Johann Ulrich Rotters Wittib, Welche dreÿ Kleine Kinder hatt, Zu verehelichen, deßwegen bittet Er damit die Kundschafft, so Sie Hatt, nicht in abgang Kähme, Ihme Zu erlauben das Meisterstück Zu machen, daß Er als dann Zu seinem Zweck gelangen möge.
Erkannd Weilen seine dreÿ Jährige Zu verarbeithen gehabte Zeit nicht gar Vorbeÿ so Könne mann Von seithen der Zunfft sein gesuchen nicht erlauben, Wann Er aber beÿ Genädigen Herren den XV.en Wird erlangen können, so wird mann in erwegung daß Er eine Kieffers Wittib heurathet nichtt dawieder seÿn.

Les Quinze accordent la dispense eu égard qu’il épouse une veuve et qu’il n’ouvre donc pas de nouvel atelier
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
(p. 341) Sambstag d. 1. Xbris 1725. Moss. nôe Johann Conrad Kieffers des ledigen Kieffers Von Neckar Dietzlingen gebürtig Cit. E. E. Zunfft der Kieffer H. Zunfftmeister, Weilen der Implorant puncto admissionis Zum Meisterstück durch mit Kommenden Zunfftbescheid an Mghh. Verwießen worden, alß bitt umb Deput. et Facta relatione mit gnädiger Dispensation Zu willfahren. Gug Cit. præsens bitt Deputatio et Facta relatione setzt er des Gegners petitum Zu Mghh Erkantnuß. Erkandt, Ober Handwerck herren

(p. 366) Montag d. 17. Xbris 1725. – Iidem [Obere Handwerck herren] lassen ferner per Eundem [Secretarium] referiren daß Johann Conrad Kieffer der ledige Kieffer Von Neckardietzlingen gebürtig einen Zunfft Gerichts bescheid von E. E. Zunfft der Kieffer de dato 27. 9.bris jüngst producirt, und berichtet das er besag deßen pt° admissionis Zum Meisterstück an Mg. Verwießen worden, anbeÿ umb Deputation gebetten, et Facta relatione mit gnädiger Dispensation Zu willfahren. Auff welches der Zunfftmeister auch umb Deputation gebetten, und facta relatione es Zu Mghh Erkantnuß gesetzet. Beÿ willfahrt undt beseßener Deputation habe der Implorant sein petitum wiederhohlt, ged. Zunfft H. Zunfftmeister H Blasius Erhard aber habe geantwortet, daß Zwahr der Implorant annoch Zweÿ Jahr alhier Zu Verarbeiten hätte, allein weilen er Keine Newe Werckstatt auffrichten und eines Meisters wittib heurathen wolle, so mache es E. E. Zunfft Gericht nicht schwehr. Beÿ welcher beschaffenheit die Hh. Depp. dafür gehalten, daß der Implorant Zu Verfertigung des Meisterstücks dispensando Zu admittiren, jedoch daß er pro dispensatione 2. lb d halb der Statt, und halb der Zunfft Zu erleben schuldig sein solle, die genehmhaltung Zu Mgh fallend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Les examinateurs reçoivent Jean Conrad Kieffer maître, les défauts qu’ils ont relevés étant tous mineurs.
1725, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 112) Mittwoch den 13. Martÿ Anno 1726. alß Conrad Kieffer der Leedige Kieffer so sich ahne Martin Johann Jacob Rotters deß Kieffers Wittib Verheürathen Wird, sein verfertigtes Meisterstück Vaß Hatt Schauen Laßen, War die relation der Herren Schaumeisteren von der ersten Schau daß das Faß Zu flach gestreifft geweßen und deß Wegen seine rechte spitzung nicht habe, ferner befanden sich unterschiedliche taschen und bückel auch Zu bauch und über die Kopff etliche außfügen unten außwendig über Eck ein schleiffer so aber mit außdäxlen Wieder Herauß gefallen, In der Zweÿten Schau fande sich daß thürlein ohnfleißig eingebeßert, in dem hindern boden oben befinden sich Zweÿ Örtlein, in einer daug auff der seith auch ein Ästlein, und unten ahne einer daug ein ströhmlein, so aber nicht gar in die gargel gehet, In der dritten Schau finden sich im hindern end Zween Wölff, oben neben der Spontdaug ein schliffer, so aber nicht biß ahne die gargel gehet, am vordern end hatt es unterschiedliche außfugen am gehren stück auff der fug ein buckel, Zu bauch Hatt es unterschiedliche außfugen und bückel auch ist es ohnfleißig abgesäubert, das gebäud aber guth, Weilen nun die fehler nicht Hauptsächlich und Er solche Zum theil verbeßert, alß haben sie es für ein passierliches Meisterstück Erkanndt, auff Welche Weiß es dann auch durch den Herren XV.er alß Obmann confirmirt worden.

Jean Conrad Kieffer règle les frais de dispense
(f° 117-v) Mittwoch den 15. Maÿ Anno 1726 – Johann Conrad Kieffer der Leedige Kieffer Zahlte umb gleicher Ursachen Willen und auff ebenmäßige Condition 2. lb d. [erlagte nach Er Kanndtnuß Gnädiger Herren der XV. Wegen erhaltener Dispensation das Meisterstück machen zu dörffen beÿtrag halb der Statt und halb der Zunfft]

Jean Conrad Kieffer devient bourgeois par sa femme le 18 décembre 1726
1726, 4° Livre de bourgeoisie p. 932
Joh: Conradt Kiefer d. Kiefer Von Truttlingen geb. erhalt d. b. von seiner ehefr. Sus: Marg: Lobsteinin umb die tertz d. alt b. will beÿ E E Zunfft d. Kiefer dienen. Jurav. 18.ten Xb. 1728.

Jean Conrad Kieffer devient tributaire le 28 janvier 1727
1727, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 139-v) Dienstag den 28.ten Januarÿ Anno 1727 – Johann Conrad Kieffer, der Kieffer producirt Schein Von hießiger Cantzleÿ Sub dato den 28.t Decembris 1726. bittet Ihne alß einen Neuen Leibzünfftigen Zu recipiren. Erkannt Willfahrt, Zahlt alß ein frembder so sich ahne eines Zünftigen Wittib verheurathet gebühr 1 lb 1 ß 8 d. für die Zu den Feüer Eÿmern geordnete 10 ß und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d.

Inventaire des apports dont la minute n’est pas conservée
1731, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über Joh: Conrad Kieffers und Susannæ Magdal: geb. Lobsteinin beed: ehel: einand: zugebr: Nahr:

Jean Conrad Kieffer meurt en 1755 en délaissant pour héritier un frère à Neckartenzlingen. L’estimation de la maison (750 livres) est reprise de l’inventaire précédent. La masse propre à la veuve est de 442 livres, celle des héritiers de 140 livres. L’actif de la communauté s’élève à 709 livres et le passif à 792 livres.

1755 (4.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 330) n° 683
Inventarium über Weiland Hn. Johann Conrad Kiefer geweßenen Kiefermeisters und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1755.
Inventarium und Beschreibung all derjenigen Haab und Nahrung, so weiland Johann Conrad Kiefer, der geweßene Kiefer meister und burger allhier zu Straßburg, nach seinem Donnerstags den Januarÿ dieses lauffenden 1755.sten Jahr aus dießer Welt genommenem tödlichen Hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Jacob Kiefers des Becken und burgers Zu Neckar Tentzlingen Nürttinger Amts, in dem Hertzogthum Württenberg, des defuncti leiblichen Bruders und ab intestato verlaßenen Universal Erben mit beÿstand Hn Johann Martin Lauxmann, des Cran Kiefers und burgers allhier inventirt durch die hinterbliebene Wittib Frau Susannam Margaretham Kieferin geborne Lobsteinin, mit assistentz Hn Johann Schäffers des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch Burgers allhier, ingleichem der Wittib Sohn und Zwo töchtere erster Ehe, wie nicht weniger die im Haus befindliche Domestiquen (geäugt und gezeigt) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerer Gegenwärtigkeit Herrn Johann Friderich Keck, des Biersieders und Es En grosen Raths alten und E E Kleinen Raths dermalig wohlverdienten beÿsitzers (…) wegen des ohnverburgerten Erben inspecie abgeordneten H Deputati, auf dienstag den 4. Februarÿ et seqq. A° 1755.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Elisabethen Gaß gelegenen, in diese Verlaßenschafft gehöriger und hernach einhetragener behausung befunden worden wie folgt
Ane Schrein: und Höltzen werck, In des Knechts Cammer, Im Hauß Ehren davor, I, der Hauß Cammer, In der Cammer darneben, In der obern Stuben, Im mittlern Haußöhren, In der untern Stuben, Im Gartten, In der Scheur
(f° 13) Eigenthum ane einer Behaußung (W.) Nämlichen ein Vorder: und hinter Hauß, Hoffstatt und Höfflein, mit allen deßen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg an der St. Elisabethen Gaß, einseith neben dem Stifft Zur rothen Kirch, anderseith neben Johann Freÿ, dem Fuhrmann, hinten auf Abraham Datt den Metzger stoßend, so über hernach eingetragene Passiv Capitalia gegen männiglich freÿ leedig und eigen und in dem über weiland Meister Johann Jacob Rotter, des gewesenen Kiefers und burgers allhier, der Wittib erstern Ehemanns sel. Verlaßenschafft durch Hn Notarium Johann Lobstein in A° 1725. auffgerichteten Inventario durch der Stadt geschworne Hh Lohner und Werckmeistere æstimirt und angeschlagen worden, wobeÿ man es auch dißmalen, nach eingeholter großgünstiger Bewilligung der wohlverordneten Herren dreÿ löbl Stadt Stalls bewendet läßet pro 750. lb. Darüber Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel versehen, de dato 2.t Maÿ 1715 Ferner Zweÿ andere dergleichen Kauffbrieff vom 19. Martÿ 1677. und 20. Januarÿ solchen Jahrs
(f° 15) Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts, Nach besag Inventarÿ über beeder geww&er Ehe Persohnen Europe für ohnverändert in den Ehestand Zugebracht Nahrungen durch weiland Hn Notarium Jacob Christoph Pantrion A° 1731. auffgerichteten und durch nun auch Weiland Hn Notarium Johann Brackenhoffer A° 1746. expedirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, vor Not. Lobstein d. 14. Januarÿ 1726.
Der Wittib ohnveränderten Vermögen, Sa. haußraths 128, Sa. Werckzeugs Zum Kiefer Handwerck gehörig 12, Sa. Faß 4, Sa. Silbers 33, Sa. Goldener Ring 15, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 750, Sa. Schulden 25, Summa summarum 1499 lb – Schulden 1057, Nach deren Abzug 442 lb
Dießemnach wid auch des Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung und Weißen Gezeugs 3, Sa. Werckzeugs Zum Kiefer Handwerck gehörig 2, Sa. Silbers 6, Ergäntzungs Rest 153, Summa summarum 166 lb – Schulden 25, Detrahendo restirt 140 lb
Endlichen folgt auch die Beschreibung des gemeinen verändert und theilbaren Guths, Sa. haußraths 97, Sa. Holtzes, Reiff und Band auch Werckzeugs Zum Kieffer handwerck gehörig 45, Sa. Wein und Faß 96, Sa. Silbers 27, Sa. beßerung ane einem bandplarz 40, Sa. Activ Schulden 402, Summa summarum 709 lb – Schulden 792 lb, In Vergleichung 83 lb
Stall summ 308 lb

Susanne Marguerite Lobstein meurt en 1769 en délaissant trois enfants ou leurs représentants issus de son premier mariage. Les experts estiment à la somme de 700 livres la maison que la défunte a léguée à ses deux filles. L’actif de la succession s’élève à 839 livres, le passif à 760 livres.

1769 (2.12.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 340) n° 995
Inventarium über Weiland Susannæ Margarethæ Kieferin geborner Lobsteinin, Weil. Hn. Joh. Conrad Kiefers, des gewesenen Kiefers und Wein: Händlers auch burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1769
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so Weiland Frau Susanna Margaretha Kieferin geborne Lobsteinin, Weil. Hn. Joh. Conrad Kiefers, des gewesenen Kiefers und Wein: Händlers auch burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterbl. Wittib nunmehr auch seel. nach ihrem Sonntags den 26. Novembr. jüngst aus dießem Welt: Leben genommenem tödl. Hintritt, hie Zeitl. verlaßen, (…) So beschehen alhier zu Straßburg auf Sambstag den 2. Decembris Anno 1769.
Die Verstorbene seel. hat sowohl ab intestato als per Testamentum Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1.mo Frau Susannam Margaretham Kuhnin geb. Rotterin, H. Joh: Jacob Kuhn, des Pfisters zu St. Marx und burg. alh. Ehefrau der Verstorbenen seel. hinterlassene Tochter, welche unter Assistenz diees ihres Mariti diesem Geschäfft persönlich beÿgewohnet, inn den ersten dritten Stamm Theil, 2.do Frau Mariam Salome Kammin geb. Rotterin, Weÿl. H Philipp Jacob Kamm des gewes. Vormaligen Metzgers und nachmaligen Gastgebers Zu Plobsheim, auch burgers alh. sel. hinterl. Wb. auch der Verstorbenen seel. leibl. tochter, welche mit beÿstand H. Caspar Schweigheimer, des Strumpff: Webers u. burgers alh. diesem Invantations: Geschäfft persönlich Zugegen ware, in dem zweiten ditten Stamm: Theil, 3.tio Weil. H. Joh: Rotter, des gewes. Kiefer: Meisters u. B. alhier der Defunctæ verstorbenen, Sohns, mit Fr. Maria Margaretha geb. Schmidin, deßen hinterlaßener Wittib ehelich erzeugter u. nach Tod verlaßene noch lebende 2. Kinder, mit Namen Johann Jacob Rotter, lediger Kiefer, so 21 Jahr alt, Jgfr. Maria Dorothea Rotterin, so 19 Jahr alt, diese beede der Verstorbenen seel. Enckel in den letzten dritten Stamm Theil, deren geordnet u. geschworner Vogt ist vorgedachter H Joh: Jacob Kuhn, der Pfister Zu St. Marx u. burger alhier, Weilen aber derselbe Ehevögt. weise hiebeÿ selbsten interessiret,, als ist Zum Theil Vogt ernennet (…) H. Joh: Jacob Braun, der Gold Arbeiter u. burg, alh. welcher auch beÿ diesem Geschäfft in Person Zugegen ware u. seiner Curanden Interesse bestmöglicht observirte. Also alle dreÿ der Verstorbenen, sel. mit längst Weil. H. Joh: Jacob Rotter, dem gewes. Kiefer und Wein; Händl. auch burger alh. deroselben gewesener erstern Ehemann ehelich erzeugt und hinterlaßene Kinder u. Enckel.

In einer alhier Zu Straßburg ane der St. Elisabethæ-Gaß gelegener, in diese Verlaßenschaft gehöriger u. hernach einhetragener Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen ein Vorder: und Hinter: Hauß, Hofstatt u. Höflein, mit allen deßen Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der St. Elisabethen: Gaß, einseit neben dem Stift Zur rothen Kirch, anderseit neben Johann Freÿ, dem Fuhrmann, hinten auf N. Kratz den Handelsmann stosend, so über hernach eingetragene Passiv Capitalia gegen männiglich freÿ ledig u. eigen, u. durch (die Werckmeistere) vemög deroselben ad Conceptum hujus Inventraÿ d. d. 5.to Januarÿ 1770 æstimirt u. angeschlagen worden pro 600 lb. Darüber Vorhanden 1. teutscher pergamentener Kauf: Brief in alhiesiger Cantzleÿ: Contract: Stuben gefertiget, u. mit dero anhangendem Insiegel versehen, de dato 2.ten Maji 1715, Ferner Zween andere dergleichen Kauf: Brief vom 19. Martÿ 1677. u. 20. Januarÿ solchen Jahrs.
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Copia des von der Verstorbenen seel. d. 14. Aug. A° 1760. verschloßen auffgerichteten Testaments. Copia Actus Subscriptionis über vorherige letzten Willens Verordnung (den 14. Augusty 1760, Johann Friderich Lichtenberger)
Sa. haußraths 128, Sa. leere Faß 13, Sa. Silbers 9, Sa. gold. Ring 2, Sa. Baarschafft 20, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 600, Sa. Beßerung ane einem band Platzes auch Garten Haus u. Hütt 56, Sa. Schuld 8, Summa summarum 839 lb – Schulden 760, Nach deren Abzug 78 lb – Stall Summa 78 lb
Copia Testamenti (…) Siebendens prælegire ich mehr besagten meinen beeden Töchtern erster Ehe meine eigenthümliche Behaußung, bestehend in Vorder und hinter hauß, Hoffstatt und höflein, mit allen deren begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten benebst aller dem, was darinn Erd, Mauer, Nied, Wand, Band und Nagelfest ist, gelegen alhier Zu Straßburg in der St. Elisabethä Gaß einseit neben dem Stift Zur rothen Kirch, anderseit neben Johannes Freÿ, dem Fuhrmann, hinten auf Abraham Datt den Metzger, stoßend gelegen, für freÿ, ledig vnd eigen, also daß sie meine beede Töchter ins Prælegatariæ schuldig seÿn sollen für sothane ihnen für freÿ ledig und eigen prælegirte behaußung 800 Pfund Pfenning in meine künftige Verlaßenschafft einzuschiesen (…) So beschehen Straßburg Donnerstag den 14. Augusti Anno 1760

Fils du boulanger Jean Georges Kuhn, le boulanger Jean Jacques Kuhn épouse en 1724 Marie Salomé Günther, fille du vitrier Frédéric Günther : contrat de mariage, célébration
1724 (2.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 145
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johann Jacob Kuhn, ledigem weißbeckhen, weÿl. hern Joh: Georg Kuhnen deß ältern auch geweßenen weißbeckhens undt burgers allhier hindterlassem Ehelichem Sohn, hochzeitern ane Einem
So dann der Ehr undt Tugendbegabten Maria Salome Güntherin weÿl. Hn Joh: Friderich Günthers deß gewesten glaser undt auch burgers allhier nachgelaßener dochter d. Jfr. hochzeiterin am andern Theil
Actum Straßburg auff Mittwoch den 2. Monatstag Februarÿ anno 1724. (unterzeichnet) Johann Jacob Kuhn als hochzeutter, Maria Salome Güntherin alls hoch Zeütterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 18-v n° 73)
1724. Eod. [Mittwoch d. 8. Martÿ] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. J. Jacob Kuhn, der ledige weißbeck v. b. alhier, weÿl. Georg Kuhn gewesenen b. v. weißbecken nachgel. ehl. Sohn, v. Jfr. Maria Salome, weÿl. Joh: Friderich Günthers gewesenen B. v. Glaßers Nach Gel. ehl. Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob Kuhn als hochzeuter, Maria Salome Güntherin als hoch Zeiterin (i 22)

Jean Jacques Kuhn se remarie en 1736 avec Susanne Marguerite Rotter : contrat de mariage, célébration
1736 (13.10.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 38
Eheberedung – zwischen dem Ehren vnd vorgeachten Herrn Johann Jacob Khun, dem Weißbeckhen und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Susannä Margarethä Rottererin Weÿland des Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Rotters geweßenen Kiefers und Burgers allhier, mit der Ehren: und Tugendbegabten Frauen Susanna Margaretha gebohrener Lobsteinin ehelich erzeugter und nachgelaßener Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin am Andern Theil
So geschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg in beÿseÿn und Persönlicher gegenwarth der Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Hitschlers, Meister becken, des Hochzeiters Stieffvatters und herrn Wendling Schneiders, Glaßers, deßelben Kinds erster Ehe geschwornen Vogts auff sein des Bräutigambs, So dann auff ihr der Jungfrau Hochzeiterin seithen der Großachtbahr und Kunstreichen auch Wohl Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Conrad Kieffers, des Kieffers und Weinhändlers, deroselben Stieff Vatters, Herrn Johann Schäffers, Knöpffmachers und Seidenhändlers, dero geschwornen Vogts, Herrn Johann Jacob Braunen des jüngern, Gold Arbeiters und Herrn Johann Heinrich Lobsteins Metzgers dießer beeder nahern Anverwanthen aller Burgere allhier Zu Straßburg als hierzu insonderheit erbettener herren beÿständere auff Sambstag den 13. Octobris anno 1736. unterzeichnet Johann Jacob Kuhn als hochzeiter, Susanna Margaretha Rodterin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 30-v n° 22)
1736. Mittwoch den 14. Novembris sind nach zweÿmahl. geschehene proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Nic. in den Ehestand eingesegnet worden Johann Jacob Kuhn, de weißbecker und Burger allhier, wittwer und Jungfr. Susanna Margaretha, weil. Johann Jacob Rotters, gewesten Kiefers und Burgers allhier, hinderlaßene ehl. Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob Kuhn als hochzeitter, Susanna Margaretha Rodterin als braut (i 33)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Bouchers. Les apports du mari s’élèvent à 197 livres, ceux de la femme à 574 livres.
1736 (19.12.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 300)
N° 78. Inventarium über des Ehren: und Vorgeachten H. Johann Jacob Kuhn, Weißbecken und Burgers alhier, der Ehren und Tugendsamen Frauen Susannæ Margarethæ Kuhnin, geborner Rotterin, seiner Frauen Eheliebstin in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1736 et 1762. (…) vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten hat – So beschehen und angefangen allhier Zu Straßburg, Mittwochs den 19. Decembris Anno 1736. und geendiget auf Mittwoch den 3. Novembris Anno 1762.
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig (…) den 3.ten Novembris Anno 1762.
In einer alhier zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegener u. dißorts Zum theil Lehnungsweiß bewohndnen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 84, Sa. Silbers 20, Summa summarum 104 lb, Und wann darzu gerechnet wird die helffte an denjenigen haussteuren (…) 92 lb, So belaufft sich des disortigen Ehemanns (…) Vermögen dem billigen Anschlag nach auf 197 lb

N° 74. Inventarium über der Ehren: und Tugendsamen Frauen Susannæ Margarethæ Kuhnin, geborner Rotterin, dem Ehren und Vorgeachten H. Johann Jacob Kuhn, Weißbecken u. B. alhier, ihrem Eheliebsten in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, aufgerichtet in Annis 1736 et 1762. (…) vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten hat – So beschehen allhier Zu Straßburg, Mittwochs den 19. Decembris Anno 1736. und geendiget auf Mittwoch den 3. Novembris Anno 1762.
In einer alhier zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegener u. dem dißortihen Ehemann Eingangs gedacht Zum theil eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 291, Sa. Silbers 42, Sa. goldenen Ring 24, Sa. baarschafft 123, Summa summarum 421 lb, darzu gelegt die helffte von denen haussteuren (…) 92 lb, So kommet der disortigen Ehefrauen gesamte in den Ehestand gebrachte Nahrung dem billigen Werth nach, zu sehen auf 574 lb

Le fournier de Saint-Marc Jean Jacques Kuhn fait vendre des effets mobiliers dans la maison qui appartient à sa femme et à sa belle-sœur rue Sainte-Elisabeth.
1771 (28.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 341) n° 1021
Verkauf und Erlös Register über diejenige Effecten, welche Herrn Johann Jacob Kuhn, dem Pfister zu St Marx und Burger alhier eigenthümlich zuständig seind, und auf deßen ansuchen in der ane der St. Elisabethæ Gaß gelegenen: Frauen Kuhnin vorgedachten H. Kuhnen Ehefraun und Frauen Kammin Wittib, beeden Geschwisteren gemeinschafftlich zugehörigen behausung

Jean Jacques Kuhn meurt en 1774 en délaissant pour héritiers testamentaires sa fille et ses petits-enfants. L’inventaire est dressé dans la boulangerie de Saint-Marc. L’inventaire décrit la maison qui appartient à sa femme rue Sainte-Elisabeth, estimée à sa valeur établie lors de l’inventaire de Susanne Marguerite Lobstein puisqu’il n’y a pas été fait de travaux ni d’amélioration. La masse propre à la veuve est de 519 livres, celle des héritiers présente un déficit de 51 livres. L’actif de la communauté s’élève à 522 livres et le passif à 257 livres.

1774 (3.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 342) n° 1073
Inventarium über Weiland des Ehren und vorachtbaren Herrn Johann Jacob Kuhn, des geweßenen Pfisters bei löbl. Stift St Marx und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seligen Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1774. (…) nach seinem d. 10.ten Januarÿ jüngst aus dießer Welt genommenen tödl. hientritt Zeitlichen verlaßen. Welche Nachlaßenschaft auf Ansuchen disortiger Wittib Fr. Susannæ Margarethæ geborener Rotterin wie auch der dissortigen Fr. Tochter und deroselben Kinder Vogts (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in der ermelten löbl. Stift St Marx Zuständigen Pfisterey behausung, in fernerer gegenwarth Tit. herrn Joh: Georg Himmler des ober schreibers gedachter Stiftung auch burgers hieselbst als der Fr. Wb. hierzu erbettenen H. assistenten auf Donnerstag den 3. Februarÿ 1774.
Der Verstorbene Herr Kuhn hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt 1°) Seine in erster Ehe mit Fr. Maria Salome geborner Günterin seel. erzeugte und hinterlassene einzige Tochter Namens Fr. Maria Salome geborne Kuhnin mit H Joh: Daniel Keck des Weisbecken und Burgers alhier Ehegattin, jedoch diese nur in einem dritten theil, das ist in die Ihro von Rechtswegen gebührige Legitimam, 2°) In den überrest oder die übrige Zwo tertzen aber 2°) ihr Keckischer Eheleuthe ehelich erziehte Kinder Zu gleichen antheilen, mit Namen a) Joh: Jacob Keck, lediger Beck, georen den 19. Julÿ 1752, b) Jgfr Maria Salome geboren d. 25. Mart. 1754, c) Joh: Georg geboren d. 22. 8.br. 1755, d) Joh: Daniel geboren d. 19. 7.bris 1761. e) Maria Magdalena geboren d. 21. Mart. 1765, f) Margaretha Barbara geboren d. 29. Julii 1767. und g) Maria Margaretha geboren den 9. Jan. 1772. dieser Keckischen Kinder geordnet und geschworner Vogt ist Joh: Caspar Schweigheimer der Strumpfweber und burger alhier

Eigenthum ane einer Behaußung. (W.) Nemlichen die hälfte von unvertheilt von und an einer behausung, höflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, geleg. alh. Zu Strasb. ane der St. Elisab. gaß, einseit neben dem Stift Zur rothen Kirch, anderseit neben weil. Joh: Frei des gewesten Fuhrmanns Erben, hinten auf H. Kratz den handelsmann stosend, so über gernach eingetragenes passiv Capital frei ledig, eigen und durch die Hh. Werckmeistere Zufolg dero Abschatzung d d. 5. Jan. 1770. Zu der d. 2. Dec. 1769 vorgewesten Inventation weil. Fr. Susannæ Margarethæ Kieferin, weil: H. Joh: Conrad Kiefer, des gewesten Kiefers u. b. alh: hinterbl. Wb. seel Verl. æstimirt u angeschlagen worden die gantze behausung zu 600. lb. d. bei welchem Anschl. man es auch dermahlen angesehen in sothane bhßg. seithero nicht im geringsten verbeßert, ja vielmehr baufälliger word., auf verhoffende approbation der wohlverordneten Hh. drei Löbl. Stadt Stalls gelaßen Und kommt also von sothanem Anschlag die Hälfte in auswurf mit 300 lb. Diese Behßg. hat obgedachte Fr. Kieferin ihren beeden töchteren als der disseitig Wb. Fr. Kuhnin u. Fr. Maria Salome Kammin geb. Rotterin Wb. per Testamentum prælegirt, so sie auch noch gemeinschaftl. Zu hälfte besitzen. Übrigens ist aber sothane bhßg. vorhanden ein teutsch. pergamentener Kfbr. in alh. C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangend. Insiegel verseh. d. d. 2. May 1715. ferner 2. dergleichen dgl. Kfbr. vom 19. Märtz 1677. u. 20. Jan: solch. Jahrs.
Besserung an einem Band Platz und garten auch garten haus und hütt. (W.) Neml. die ½. von und ane einem vor d. alhieisg. hospital thor glegenen Band Platz und garten []
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths zufolg Inventarii (…) durch mich unterschriebenen Notm. A° 1736. errichtet v a° 1762. zu End gebracht
Series rubricarum hujus Inventarii. – Copia Testamenti Solennis inscriptis clausi so der Verst.seel. unterm 115. May 1772 errichtet
Der Wittib unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 51, Sa. Silbers 22, Sa. goldener ring 13, Sa. baarschafft 11, Sa. Anschlags vorged. eigenthuml. Helffte ane einer behaußung 300, Sa. beßerung ane lehengüthern 28, Sa. Schulden 62, Sa. abgegangenen unveränderten Guths (576, abzuzuehen 519, annoch übrig) 56, Summa summarum 545 lb – Schulden 26, Deductione facta 519 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 2, Sa. Erg. (96, abgehet 13 verbleibt) 83, Summa summarum 114 lb – Schulden 62 lb, In Compensatione 51 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert b theilbar Guth beschrieben, Sa. hausraths 83, Sa. Weins v. leerer faß 68, Sa. Saubohnen 4, Sa. Schwein 6, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 51, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Schulden 200, Summa summarum 522. lb – Schulden 257 lb, Nach deren Abzug 264 lb
Beschluß und Verstallungs summa 836 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptguths theilbar 100, Zweiffelhaffte Schulden, theilbar 94
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren vnd vorgeachten Herrn Johann Jacob Khun, dem Weißbeckhen und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigamb ane einem
So dann der Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Susannä Margarethä Rottererin Weÿland des Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Rotters geweßenen Kiefers und Burgers allhier, mit der Ehren: und Tugendbegabten Frauen Susanna Margaretha gebohrener Lobsteinin ehelich erzeugter und nachgelaßener Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin am Andern Theil
So geschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg in beÿseÿn und Persönlicher gegenwarth der Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Hitschlers, Meister becken, des Hochzeiters Stieffvatters und herrn Wendling Schneiders, Glaßers, deßelben Kinds erster Ehe geschwornen Vogts auff sein des Bräutigambs, So dann auff ihr der Jungfrau Hochzeiterin seithen der Großachtbahr und Kunstreichen auch Wohl Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Conrad Kieffers, des Kieffers und Weinhändlers, deroselben Stieff Vatters, Herrn Johann Schäffers, Knöpffmachers und Seidenhändlers, dero geschwornen Vogts, Herrn Johann Jacob Braunen des jüngern, Gold Arbeiters und Herrn Johann Heinrich Lobsteins Metzgers dießer beeder nahern Anverwanthen aller Burgere allhier Zu Straßburg als hierzu insonderheit erbettener herren beÿständere auff Sambstag den 13. Octobris anno 1736. – Johann Friderich Lichtenberger Notarius publicus
Copia Testamenti

Susanne Marguerite Rotter meurt en 1780 en délaissant pour héritier testamentaire son neveu Jean Jacques Rotter, maître tonnelier et mari de Catherine Salomé Rinck. La valeur de la maison est reprise des inventaires précédents. L’actif de la succession s’élève à 1369 livres, le passif à 584 livres.

1780 (31.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 345) n° 1180
Inventarium über Weiland Fraun Susannä Margarethä Kuhnin geb. Rotterin, auch weil. H. Joh: Jakob Kuhn, des gewesenen Pfisters bei Löbl. Stift St. Marx und bgrs. alh. zu Strasburg sel. hinterl. Wittwe, nun auch sel. Verlt. aufgerichtet Anno 1780. (…) nach ihren den 5.ten gegenwärtigen Weinmonats und 1780.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Ableiben, sowol eigenthums als Wittums weise hie zeitlich zurück gelaßen hat. Solche Nachlaßenschafft wurde auf gebürendes Ansuchen H. Johann Jakob Rottern des Kiefermeisters und hiesigen burgers, der Verstorbenen sel. Bruders Sohns als Zufolg des 19.den Paragraphs hernach Abschrifts weise einverleibten den 24. Augstmonat 1779. verschlossen auffgerichteten, am nemlichen tag bei hieunten gemeltem Hn Not° Phil. Jakob Heus hinterlegten und am 11.ten Weinmonat 1780. eröfneten und publicirten Testaments, diesortigen alleinigen Erbens an hernach gesetztem tag inventirt und ersucht. Gleich Anfangs dieser Inventur ist sowol gemeltem Erben, als auch Frn Katharinä Salome, geb. Rinckin, desselben Ehegattin und Jgfr. Mariä Dorothe Rotterin, deßen Schwester (…) So geschehen alhier zu Strasburg, in fernerem beÿseÿn S..T. H. Phil. Jakob Greis, Not. publ. et practici und Secret. bei Ihro Gnaden des regirend. H. Ammeisters Haus Audienz als Kraft des 23.ten Artickels vorherberührten Testamenti Clausi von der Defuncta ernannten Executoris solch ihrer Letzten willens-Verordnung in einer an dem Goldgiesen gelegenen weil. Mr Rösch, des gewesenen Kiefers hinterlassener Wittwe eigenthümlich zuständigen und diesorts lehnungsweise inhabenden behausung, auf Dienstag den 31.sten des Weinmonats, im Jahr 1780.

(f° 9-v) Eigenthümlicher Anteil an einer Behaußung. Näml. die Hälfte von unvertheilt von und an einer Behausung, Höflein, mit allen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Strasb. an der St. Elisabethä Gaß, eins. neben dem sogenannten Stift Zur rothen Kirch, 2.s. neben Herrn Weber, dem Knopffmacher alhier gelegen, und hinten auf H. Kratz den Handelsmann stosend, welche Völlige Behausung ausser hieunten angezeigtem Passiv: Kapital frei ledig und eigen, und bei der in Anno 1774. vor geweßter Verl. Inventur Weil. H. Joh: Jb. Kuhn der diesortigen Defunctæ Ehemanns sel. in Calculum gebracht worden überhaupt vor und um 600 lb. Da nun solche behausung seithero im geringsten nicht verbeßert, auch daran in zwischen kein haupt reparation vorgenommen, sondern vielmehr baufälliger geworden, als hat man auf verhoffende Genehmigung wolverordneter herrn dreier Löbl. Stadt Stalls, es bei solchem Anschlag gelaßen daher die hieher gehörige hälfte in Auswurf gebacht vor 300. Die übrige hälfte ist Fraun Mariä Salome Kammin geb. Rotterin, weil. H. Phil. Jb. Kammn des gewesenen Gastgebers Zu Plobsheim und bgr. alhier hinterl. Wittwen der Verstorbenen sel. Schwester eigenthümlich Zuständig. Über sothane Behausung meldet ein teutscher pergamentener Kaufbrief in alhies. K. K. Stub gefertiget u. mit dero anhangendem Insiegel versehen d. d. 2. Maji 1715. Ferner Zwei dergleichen Kaufbriefe respê vom 19. Märtz 1677. u. 20. Jan: solchen Jahrs.
(f° 10) Wittum So die Verstorbene Fr: Kuhnin von Eingangs gedachtem ihrem Vorher Verstorbenen Ehemanns sel. bis an ihr Lebensende geniesen hat, der anjetzt auf Fr. Maria Salome Keckin geb. Kuhnin, mit H. Joh: Dan. Keck, dem Weisbecken u. bgr. alhier, ehl. erzeuigte und etwa noch erzeugende Kinder, gedachten H. Kuhn sel. Enckel, Zu gleichen Theilen erb: und eigenthuml. anheim fällig ist
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia des von der Verstorbenen sel. unterm 24.ten Aug. 1779. verschlosen auffgerichteten Testaments
Sa. hausraths 145, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 28, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmucks 13, Sa. baarschafft 26, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 400, Sa. Schulden 455, Sa. eigenthümlichen Anteils an vorher beschriebener behausung 300, Summa summarum 1369. lb – Schulden 854 lb, Nach deren Abzug 514 lb
Sa. Legaten 433 – Conclusio finalis Inventarÿ 1159 lb
Copia Testamenti Clausi

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 1 900 florins
1780, Livres de la Taille (VII 1180) f° 282-v
Becker N° 4994. Weÿl. Fr. Susannæ Margarethæ geb. Rotterin auch weÿl. Joh: Jacob Kuhn gew. Pfisters beÿ dem Stifft St. Marx und burger allhier hinderl. wittib, verlaßenschafft, inv. Not. Lichtenberger.
Concl. fil. jnvent. Ist fol. 103.b 1159 lb 12 ß 9 d verstallte 1900 fl. Zu wenig 400 fl.
Wovon Nachtrag vor 6 Jahr in simplo als lang dießelb in Wittwenstandt geweßen thut 3 lb 12 ß
Ext. Stallgeldt 1780 – 2 lb 17 ß
Geb. – 2 ß 6 d
Abhandling 1 lb 19 ß (zusammen) 8 lb 11 ß
dt. 13. Xbr. 1780.

Marie Salomé Rotter (et non Marie Madeleine Kamm) veuve de Philippe Jacques Kamm, en dernier lieu aubergiste à Plobsheim, hypothèque la maison au profit du tailleur Jean Pierre Schneiter

1780 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 22
Fr. Maria Magdalena geb. Kammin weÿl. Philipp Jacob Kamm des letztmahls gewesten wirths zu Plobßheim wittib beÿständlich H. Johann Friedrich Hitschler des handelsmanns
in gegensein H. Johann Peter Schneiter des schneider meisters – schuldig seÿe 300 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Stt Elisabetha gaß, einseit neben Johann Daniel Weber des knopffmachers Erben, anderseit einer löbl. Stifft hoher Schuhl zuständige behausung, hinten auff Carliische erben

Le tonnelier Jean Jacques Rother vend la moitié de la maison (héritée de sa tante Susanne Marguerite) à Marie Salomé Rother, veuve de Philippe Jacques Kamm qui en devient ainsi seule propriétaire.

1789 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 313-v
Johann Jacob Rother der kieffermeister (unterzeichnet) Rotter
in gegensein Fr. Mariæ Salome Kammin weÿ. Philipp Jacob Kamm gewesten würths zu Plobsheim wittib beÿständlich H. Johann Georg Armbruster des gastgebers alhier ihres tochtermanns
die hälffte vor unvertheilt von und ane einer behausung bestehend aus vorder und hintergebäude, höfflein, hoffstatt, brunnen mit allen deßelben übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten mit Nr 4 bezeichnet ane der St. Elisabetha gaß, einseit neben einer zur rothen kirch dem mehren hospital zuständigen Behausung, anderseit neben H. Weber dem knopffmacher, hinten auff (-) – von dieser gantzen behausung gibt man jährlich dem Closter zu denen Reuerinnen oder St. Magdalenä 2 pf 2 s oder 4 fl. 2 ablößig mit 6 rheinischen goldgulden – um 950 gulden

Fils du boucher Jean Philippe Kamm, le boucher Philipp Jacques Kamm épouse Marie Salomé Rotter, fille de Jean Jacques Rotter : contrat de mariage, célébration
1738 (26.6.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 55
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten Herrn Philipp Jacob Kamm, dem ledigen Metzger, Weÿland H. Johann Philipp Kammen gewesenen Metzgers und burgers allh. und auch weÿl. Frauen Maria Catharina gebohrener Bameÿerin ehel. erzeugtem und nachgelaßenem Sohn, als dem Bräutigams ane einem,
so dann der Ehren und Tugendbegabten Jungfraun Maria Salome Rotterin, weÿl. H Johann Jacob Rotters, geweßenen Kieffers und burgers allhier mit der Ehren und Tugendbegabten Frauen Susanna Margaretha gebohrener Lobsteinin ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfr. hochzeiterin, am andern Theil
den 26. Junÿ 1738 (unterzeichnet) Phillipp Jacob Kamm als Hochzeiter, Mariæ maria Salome rottrin als hochzeitrin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 43 n° 2)
1739. Mittwoch den 18. Febr: seind nach Zweÿmahl geschehener proclamation in der Evangel. Pfarr Kirch Zu St. Niclaus in den Ehestand eingesegnet word. Philipp Jacob Kamm, der ledige Metzger und Burg. allhier, Weil. Johann Philipp Kammen, geweßenen Metzgers und Burgers allhier, hinterlassener ehl. Sohn und Jgfr. Maria Salome weÿl. Johann Jacob Rotters geweß. Kiefers und Burgers alhier hinterlaßene ehl. Tochter (unterzeichnet) pillipp Jacob Kamm als hochzeiter, maria Salome rodtrin als hochzeitrin (i 45)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Bouc qui appartient en partie au mari. L’actif du mari s’élève à 514 livres, le passif à 650 livres. Les apports de la femme s’élèvent à 561 livres.
1739 (18.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 304) n° 142
Inventarium über des Ehren: und Wohl Vorgeachten Herrn Philipp Jacob Kammen, Metzgers und der Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariä Salome Kammin gebohrener Rotterin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1739. (…) Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung
So beschehen in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg in fernerer Gegenwarth Herrn Johann Daniel Bameÿers, Gastgebers Zum Falcken Keller und Burgers alhier, des Ehemanns Vettern und hierzu erbettenen Assistenten, wie auch Herrn Johann Conrad Kieffers, des Kieffers und Weinhändlers und Frauen Susannä Margarethä Kiefferin gebohrener Lonsteinin, beeder Ehegatten und burgere allhier, der Ehefrauen respê. Stieff Vatters und leiblicher Mutter, Mittwochs den 18. Martÿ Anno 1739.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Box Gäßlein gelegenen und dem Ehemann Zur helffte eigenthümlich zuständiger Behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung. (M.) Erstl. die helffte vor unvertheilt von und ane einer behaußung
allhier Zu Straßburg, in dem so genandten Box Gäßlein (…)
(M.) Item die helffte Vor unvertheilt von und ane einem Metzgerbanck unter der großen Metzig (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in den Ehestand Zugebrachte unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 288, Sa. Rind Vieh 50, Sa. Stroh und Ohmet 4, Sa. Silbers 41, Sa. baarschafft 101, Sa. Eigenthum ane einer behaußung und Metzgerbanck o, Sa. Schulden, Summa summarum 514 lb – Schulden 650 lb, Übertreffen also hievorgemelte Passiv Schulden des Ehemanns Activ Nahrung umb 135 lb, Hingegen thut die Haussteuren ihme dem Ehemann gebührige helffte 81, Conferendo (…) 53 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 288, Sa. Silbers 31, Sa. goldener Ring 36, Sa. baarschafft 123, Summa summarum 479 lb – Deme beÿzufügen die an den haussteuren Ihro gebührige helffte macht 81, der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Guth dem billigen Werth nach 561 lb

Le boucher Philippe Jacques Kamm quitte la ville le 9 novembre 1749, sa femme fait dresser un inventaire pour préserver ses biens propres. L’inventaire est dressé dans la maison ruelle du Bouc. La masse propre à la femme est de 570 livres. L’actif du mari s’élève à 1 074 livres, le passif à 1 342 livres.
1749 (18.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 324) n° 549
Inventarium über Philipp Jacob Kamm, des von hier sich absentirten Metzgers und Frauen Mariæ Salome Kammin gebohrener Rotterin, beeder Ehe Persohnen und Burgere allhier Zu Straßburg dermahlen habende Activ Nahrung und Passiv: Schulden, auffgerichtet Anno 1749.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, auch Passiv Schulden, so Philipp Jacob Kamm, der Sonntags den 9.ten Novembris dieses Zu end eilenden 1749.sten Jahrs von hier sich absentirten Metzger und Frau Maria Salome Kammin gebohrene Rotterin, beede Ehe Persohnen und Burgere allhier Zu Straßburg, dermahlen haben und besitzen, Welche der Ursachen, alldieweilen due Ehefrau ihr ohnverändert Guth, Zusamt deme was Ihro Krafft der Eheberedung gebührig Zu salviren trachtet, auf ihr der Ehefrauen freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren, inventirt, durch sie selbsten, mit beÿstand Hn Johann Conrad Kieffer, des Kieffers Weinhändlers und Burgers allhie ihres Stieffvatters und geschwornen Vogts (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 18. Novembris Anno 1749.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Box Gäßlein gelegenen Zur helffte in des Ehemanns Nahrung gehörigen und hernach eingetragenen Behaußung, befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung. Nemlichen die helffte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung allhier Zu Straßburg, in dem so genandten Boxgäßlein (…)
Ergäntzung der Ehefrauen seithero abgegangenen ohnveränderten Guths. Zufolg der über beeder eingangs ermelter Eheleuthe einander in die Ehe gebrachte Nahrungen durch mich Notarium unterm 18. Martÿ 1739. auffgerichteten Inventarii Concepti
Norma hujus inventarii – Copia der Eheberedung, p. Lichtenberger d. 26. Junÿ 1738.
Der Ehefrauen ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 102, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Rings 7, Sa. Ergäntzung per rest 383, Sa. Schuld 75, Summa summarum 570 lb
Diesemnach so wird auch des Ehemanns ohnverändert und zugleich die theilbare Nahrung, weilen die Ehefrau beÿständlich ihres Stieffvatters und geschwornen Vogts auf die letztere tam active quam passive renunciret, sub una eodemque Titulo beschrieben, Sa. haußraths 143, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 900, Sa. Schulden 27, Summa summarum 1074 lb – Schulden 1342 lb, Compensando 268 lb

Les cinq enfants et héritiers de Marie Salomé Rotter, veuve de Philippe Jacques Kamm, se partagent ses biens. La maison a été vendue par enchère judiciaire le 18 vendémiaire III à Jean Balthasar Knoll

1793 (24.9.), Strasbourg 3 (7), Not. Ensfelder n° 386
Abtheilung und Erörterung über Weiland der Bürgerin Maria Salome Kamm gebohrner Rotter, längst weiland Philipp Jacob Kamm gewesenen hiesigen Metzgers hinterbliebener Wittib Vermögens Nachlassenschaft, auf Ihr den 13.ten gegenwärtigen Herbstmonats erfolgtes Absterben, in beÿseÿn und auf begehren Ihrer ehelich erziehlter Kinder und ab intestato hinterlaßener Erben 1° Maria Salome gebohrner Kamm Johannes Brennapffel Hufschmids zu Plobsheim Ehefrau, 2.do Maria Catharina gebohrner Kamm bürgers Philipp Jacob Jung Fischkäufers und Einwohner zu Straßburg Ehefrau, unter deßen Assistentz anwesend, 3.tio Weiland Johann Philipp Kamm gewesenen hiesigen Metzgers mit der Bürgerin Catharina Barbara gebohrner Knoderer dermalen an bürger Gerhard den hiesigen Metzger wieder verheurathet ehelich erzeugter hinterlaßener tochter Catharina Barbara Kamm, in das 20.te Jahr ihres Alters gehend unter berathung erstgedachten Philipp Jacob Jung ihres Vogts wie auch dero Stiefvaters agirend, 4.to Maria Magdalena gebohrene Kamm Weiland Johann Jacob Schwing gewesenen Metzgers zu Straßburg hinterbliebener Wittib, persönlich anwesend und 5.to Weiland der bürgerin Susanna Margaretha gebohrner Kamm mit dem bürger Johann Georg Armbruster hiesigem Gastgeber ehelich erzeugtes Kind Namens Johann Georg, vor deßen Interesse schon bemelter burger Jung sein Vogt und sein erstbesagter Vater als Natürlicher Vormund und vor sein Kind selbster machen bestens besorgt waren, mit Zuziehung des Bürgers Johann Georg Stoltz einen der hiesigen geschwornen Inventierschätzern (…) Geschehen und angefangen Straßburg den 24. Septembris 1793

Eigenthum ane einer behaußung. Nemlich eine behausung bestehend aus Vorder und Hinter Gebäu, Höfflein, Hoffstatt und brunnen mit allen derselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten mit N° 4 bezeichnet alhier zu Straßburg ane der St. Elisabethä Gaß, einseith neben einer Zur rothen Kirch dem mehrern Hospital Zuständigen Behausung anderseith neben Bürger Weber dem Knopffmacher hinten auf N. N. Stoßend gelegen, davon Zahlt man jährlich dem ehemaligen Kloster zu denen Reuerin oder St Magdalenä dermalen der Nation 8 li. 8 s. ablösig mit 60 Rheinischen Goldgulden, Ohnnachtheilig angeschlagen vor 1800 fl. oder 3600 livres. Über die Hälfte solchen Haußes besagt ein in hiesiger Contract stub den 28. Sept. 1789 vorgegangener Kauf Contract, Solche behausung solle bis Zu anderwärtiger Verfügung gemeinschaftlich ausgesetzt bleiben und genoßen werden.
Berechnung über den Steigschilling der in diese Verlaßenschafft gehörig gewesener behausung. Die an der Elisabetha Gaß gelegene mit N° 4 bezeichnete behausung ist nach vorher gegangenen fünff Versteigerungen dem bürger Johann Baltasar Knoll hiesigen Peruckenmacher den 18. vendemiaire jüngst endscheidlich zuerkannt und überlaßen worden vor 6800 livres. In Zahlung deren sind dem Käufer besagter vor mir Notario verfertigten Steigerung Procès verbal vom 29. fructidor und demselben angehängter Entschlagung von gedacht 18. Vendemiaire angewiesen worden
acp 19 f° 136 du 3. 8.br
Copia letzten Willens vom 3. Junÿ 1783 welcher den 23. Sept. 1793 enregistrirt worden – Vergleich, 24. sept. 1793

Fils du marchand Jean Balthasar Knoll de Karsruhe, le perruquier Jean Balthasar Knoll épouse en 1761 Susanne Elisabeth Büchel, fille du perruquier Balthasar Friedrich Büchel : contrat de mariage, célébration
1761 (23.6), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 355
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Balthsar Knoll, dem Ledigen Peruquenmacher von Carsruhe gebürtig, weÿland des Ehrenvest und wohlvorachtbahren herrn Johann Balthasar Knoll, handelsmanns und burgers allda mit auch weÿland der Viel Ehren: und tugendsamen Frauen Maria Margaretha gebohrener Neumännin, beeder seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam, ane einem
So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Susanna Elisabetha Büchelin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Balthasar Friderich Büchels, geweßenen Peruquenmachers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen mit auch Weÿland der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Susanna Elisabeth gebohrener Schwartzenboltzin seiner Erstern Ehegattin ebenmäßig seeligen ehelich erziehlter tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 23. Junÿ 1761. (unterzeichnet) Johann Balthasar Knoll als hoch Zeiter, Susanna Elisabetta büchelin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 107-v n° 687)
Anno 1761 mitwoch den 15 Julii seind nach zweÿmalige ordentlichen proclamationn Zu St Thomas in diese Kirch copulirt und eingesegnet woden H. Johann Balthasar Knoll Lediger Peruckenmacher, weil. Johann Balthasar Knoll gewesenen weißgerbers und burgers Zu Carls Ruh hinterlassener ehel. Sohn, und Jfr. Susanna Elisabetha Büchelin, Weil. H. Balthasar Büchel gewesenen Peruckenmachers undt burgers alhier hinterlassene ehel. tochter (unterzeichnet) H. Balthasar Knoll als Hochzeiter, susanna Eliabetta buchlerin ams hochzeiterin (i 110)

Susanne Elisabeth Büchel fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 256 livres dans la maison à la Mésange au Marché aux chevaux.
1762 (29.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 401) n° 961
Inventarium über der Viel Ehren: und Tugendgezierten Frauen Susannä Elisabethä Knollin gebohrener Büchelin, des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Balthasar Knoll, des Peruquenmachers und Burgers allhier Zu Straßburg Ehegattin zu gedachtem Ihrem Ehe Mann für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1762. (…) welche der Ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem Beÿsein vorgedachten herrn Johann Balthasar Knoll des Ehe Manns Wie auch des Ehrenvest und Wohl vorachtbahren herrn Johann Christoph Braun des Seidenhändlers und Burgers allhier, der Ehefrauen erbettenen beÿstandts, auf Mittwoch den 29. Septembris Anno 1762.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck gelegen Zur Meÿß genander und in dieß Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 85, Sa. Silbers 12, Sa. Goldenen Rings und Geschmeids 19, Sa. baarschafft 112, Summa summarum 229 lb – Dazu ist zuerechnen, der Ihro Zuständigen halbe theil ane denen Verehrten Haussteuren, 27 lb, Belaufft sich also Ihro Frauen Susannä Elisabethä Knollin gebohrener Büchelin völlig in die Ehe gebrachtes Vermögen in allem in vero pretio auf 256 lb

Jean Balthasar Knoll meurt en germinal IV et sa veuve Susanne Elisabeth Büchel en nivôse V en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison estimée à 2 000 livres tournois. L’actif de la succession s’élève à 2 572 livres, le passif à 2 634 livres.

1797 (29 floreal 5), Strasbourg 10 (4), Not. Heus n° 286
Inventarium über Weÿl. bürgers Johann Balthasar Knoll Peruckenmachers wie auch weÿl. Susanna Elisabetha geb. Büchelin, beeder Eheleuthe Verlassenschafft, zwar der Ehemann den 8. germinal 4. Jahrs die Ehefrau aber den 7. nivos jüngst beschehenen absterben – auf Ansuchen burgers Jacob Büchel, des Caffésieders allhier, als geordnet und geschworenen Curatoris Georg Friedrich Knoll, Perruckenmachers dermalen beÿ der armée sich befindend, wie auch Johannes Knoll des ledigen großjährigen Perruckenmachers hieselbst, ferner Dorothea Elisabetha und Margaretha Friderica Knoll beeder leedigen großjährigen, alle vier besagten Eheleuten miteiander erzeugter Kinder und erben
in einer ane der Elisabetha Gaß gelegenen mit N° 4 bezeichneten behaußung
Eigenthum ane iner behaußung, Nemlichen Eine behaußung höflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Elisabetha Gaß mit N° 4 bezeichnet einseit neben bürger Müller dem Seiler anderseit neben einer dem Hospithal gehörigen behaußung und hinten auf burger Naré stoßend, ohnpræjudicirlich æstimirt für die summ von 2000 livres. Darüber besagt ein vor Joh. Daniel Ensfelder Not. Kauf und respe. Steigerungs brieff dedato 18. vendemiaire 3
hausrath 572 li, behausung 2000 li, summa summarum 2572 livres – Schulden 2634 li, Compensando 61 livres
Enregistrement, acp 51 F° 3 du 5 prair. 5

Les héritiers Knoll vendent aux ecnhères la maison au boucher André Nothhafft pour 4 000 livres tournois

1797 (19 messidor 5), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 145
der bürger Georg Friedrich Knoll Perruckenmacher dermalen zu Fröschweiler wohnhaft, ferner Johannes Knoll der ledige großjährige Perruckenmacher alhier, weiter Dorothea Elisabetha Knoll und Margaretha Friderica Knoll beede ledige Großjährige dahier, unter assistentz erstgedacht ihres Bruders, alle vier in der Eigenschaft als Erben weiland bürgers Johann Balthasar Knoll Perruckenmachers wie auch weiland Fraun Susannä Elisabethä geb. Büchelin ihrer Eltern
bürgers Andreas Nothhafft Metzgers, in offentlichen und freiwilligen Versteigerung zufolg des Von mir Notario unterm 12. Messidor jüngst darüber dressirten Steigerungs procès verbal als letzt und meistbietenden abgetretten und überlaßen hätten
Eine in vorbesagter Knoll’scher Eheleute Verlassenschafft gehörige und unter ihnen Verkäufern ohnvertheilt gebliebene behaußung und Hoffstatt samt allen deren begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Elisabethægaß mit N° 4 bezeichnet, einseit neben bürger Müller dem Seiler anderseit neben einer dem Hospithal allhier gehörigen behaußung hinten auf bürger Naré stosend, davon habe mann vorhier dem Magdalenæ Closter hieselbst modo der francken Nation alljährlich 8 Livres 8 sols ane bodenzinß
Enregistrement, acp 53 F° 54 du 22 mess. 5
N° 142, In dem 5. Jahr, den 14. Prairial, auf Ansuchen Georg Friedrich Knoll Perruckenmachers dermalen zu Fröschweiler wohnhaft, ferner Johannes Knoll des ledigen großjährigen Perruckenmachers alhier, wie auch Dorotheæ Elisabethæ und Margarethæ Fridericæ Knoll beeder ledigen großjährigen hieselbst, unter assistentz erstgedachten Johannes Knoll ihres bruders, alle vier in der Eigenschaft als Erben weiland bürgers Johann Balthasar Knoll Perruckenmachers wie auch weiland Fraun Susannæ Elisabethæ geb. Büchelin ihrer Eltern, und zwar der Ehemann den 8. Germinal 4. Jahrs, die Ehefrau aber den 7. Nivos Jüngst verstorben, die Erste freiwillige Versteigerung der in gedachter Knoll’scher Verlassenschafft gehörigen behausung mit N° 4 bezeichnet samt allen deren zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Elisabethægaß einseit neben bürger Müller dem Seiler anderseit neben einer dem Hospithal allhier gehörigen behaußung hinten auf bürger Naré stosend, davon gibt mann Jährlich der francken Nation 8 Livres 8 sols ane zinß von dem vormaligen Magdalena Closter alhier herrührig, ausgerufen worden pro 2600 Livres, keine Mise
den 21. prairial, keine Mise – den 28. prairial, Joseph Gottdanck, Zimmermann 2750 Livres – den 5. Messidor, bürgerin Friderica Knoll 3600 Livres – den 12. Messidor, Andreas Nothhaft der Mezger, 4000 Livres

Originaire de Dœrflas (ici Doerflos, près de Marktredwitz en Franconie) en pays de Bayreuth, André Nothhafft épouse en 1796 Eve Christine Wœrn, native de Louisbourg (Ludwigsburg)
Mariage, Strasbourg (n° 287)
Cejourd’hui 17° Ventôse l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part André Nothaft, âgé de 36 ans, boucher domicilié en cette commune depuis 15 ans, natif de Doerfloss, pays de Bareuth, fils de feu Jean Nothaft, boucher audit lieu, et de feu Sabine Hag, de l’autre part Eve Christine Woern, âgée de 30 ans, servante domiciliée en cette commune depuis huit ans, nativve de Louisbourg dans le duché de Wurtemberg, fille de feû Valentin Woern, sellier audit lieu, et de feu Walpurge Mauch (signé) Andreas Nothhafft, Eva Christina Wöhrnin (i 151)

André Nothhafft meurt en 1817 en délaissant pour héritière testamentaire sa veuve Eve Christine Wern. La maison est estimée à 5 000 francs.

1818 (25.2.), Strasbourg 7 (59), M° Stoeber jeune n° 3588
Déclaration d’hérédité, inventaire de la succession d’André Nothafft, boucher décédé le 20 décembre dernier – à la requête de la veuve Eve Christine Wern, seule et unique héritière suivant testament reçu M° Bossenius le 26 septembre 1810, mariés le 7 mars 1796 sans contrat de mariage
immeubles, une maison, petite cour, maison de derrière, pompe, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 4 d’un côté la veuve Eberlin, de l’autre Michel Meyer cordier, derrière la propriété du Sr Debenes – acquis de Georges Frédéric Knoll perruquier à Froeschweiler et consorts en qualité d’héritiers de leurs père et mère Jean Balthasar Knoll, perruquier, et Susanne Elisabeth Bichel par acte reçu M° Heus le 19 messisor 5, Fait encore mention de cette maison un acte passé à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1789 – occupée, savoir le rez de chaussée par la veuve pour 72 fr, le premier par Jean Stoehr pour 120 fr, et la maison de derrière par Susanne et Dorothée les Stempfler filles majeures pour 58 fr, total 250 fr faisant en capital 5000 fr
un étal de boucher dans les grandes boucheries n° 52 à droite de l’entrée vis à vis la douane le 13° et à droite de l’entrée de la cour de la tuerie le 5°, d’un côté Henri Eichborn, de l’autre les héritiers Metzger – chargé d’une rente foncière envers la ville de 2 frabcs, acquis des héritiers Philippe Adolphe Mühlberger tanneur, par acte reçu M° Stoeber aîné le 6 juillet 1812, estimée à un revenu de 30 francs par an, faisant 600 francs en capital, originairement acquis du Sr Mühlberger de de Marie Dorothée Juncker épouse de Gustave Adolphe Hohlenfeld, adjoint de M le maire, des créanciers de Jean Daniel Winter boucher et de feu Marie Salomé Lobstein, par acte reçu M° Übersaal le 5 ventôse 11
garde robe 114 fr, mobilier 218 fr, dettes actives 4600 fr ; total des immeubles 5600 fr
Enregistrement, acp 138 F° 33 du 6.3.

Eve Christine Wern institue pour légataire sa sœur Catherine Sophie Wern, femme de Jacques Schweyer

1836 (19.5.), Strasbourg 7 (90), M° Stoeber n° 16.826
Testament – Eve Christine Wern veuve d’André Nothhafft, boucher décédée le 9 juin dernier
légataire Catherine Sophie Wern, femme de Jacques Schweyer
au neveu de mon mari Christophe Nothhaff, boucher né à Doerflas (Bavière)
un étal de boucher sis en cette ville aux Grandes Boucheries n° 52
de même lui et ses enfants de rester pendant 15 ans à partir d’aujourd’hui dans ma maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 4 moyennant un loyer trimestriel de 24 francs
Enregistrement, acp 241 F° 54-v du 11.6.

Eve Christine Wern meurt en juin 1836.

1836 (22.6.), Strasbourg 7 (90), M° Stoeber n° 16.888
Inventaire de la succession d’Eve Christine Woehrn veuve d’André Nothhafft, boucher, décédée le 9 courant – à la requête de Catherine Sophie Woehn (ou Wern) épouse de Jacques Schweyer, tanneur, légataire universelle de feu sa sœur, suivant testament reçu M° Stoeber le 19 mai courant enregistré le 11 juin, « je lègue à mon neveu (…) »
en la demeure de la défunte rue Ste Elisabeth n° 4
Immeubles, 1. une maison, petite cour, maison de derrière, pompe, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 4, d’un côté la veuve Eberlin, de l’autre Michel Meyer cordier, derrière la propriété du Sr Debenès – acquise par le Sr Nothhafft de Georges Frédéric Knoll, perruquier à Froeschweiler et consorts, héritiers de leurs père et mère Jean Bathasar Knoll, perruquier, et Susanne Louise Büchel, devant M° Heus le 19 messisor 5, mention de la maison vendue à, la Chambre des Contrats le 28 septembre 1789 – occupée par la veuve Nothhafft défunte, en capital 3000 francs
2. un étal de boucher sis à Strasbourg à la Grande Boucheries n° 52 à droite de l’entrée vis à vis la douane le 13° et à droite de l’entrée dans la cour le n° 5, d’un côté le Sr Eichborn, de l’autre les héritiers du Sr Metzger cafetier – dont on doit annuellement une rente foncière de 2 francs – occupé par personne attendu les changements projetés par la ville de Strasbourg quant à tous les étaux composant la Grande boucherie, évalué à 300 fr – acquis de Frédérique Salomé Mühlberger épouse de Jean Philippe Müller, de Jean Frédéric Hartschmidt, marchand de vins, de Georges Philippe Mühlberger, tanneur, et Frédéric Auguste Mühlberger, ancien sous officier au régiment de la Tour d’Auvergne, tous quatre seuls et uniques héritiers de Philippe Adolphe Mühlberger, tanneur, leur père, Nicolas Marie Tirant Burÿ, fermier de la saline demeurant à Soultz sous Forêts fondé de procuration de Marie Dorothée Juncker veuve de Georges Adolphe Holenfeld, négociant à Strasbourg, plus mandataire de Jean Henri Resch, propriétaire à Soultz sous Forêts, enfin Sophie Dorothée Resch adoptée Holenfeld épouse de Nicolas Marie Tirant Burÿ, par acte reçu M° Stoeber l’aîné le 6 juillet 1812. Philippe Adolphe Mühlberger et Dorothée Juncker épouse de Georges Adolphe Holenfeld adjoint au maire de Strasbourg l’ont acquis d’Abraham Winter, aubergiste au Cheval d’Or, du mandataire de Jean Daniel Winter, boucher, et des créanciers de ce dernier par acte reçu M° Ubersaal le 5 ventôse 11, Mde Nothhafft légataire universelle de son mari
Enregistrement, acp 241 F° 86 du 24.6.

Fils du tanneur Jean Jacques Schweyer, le tanneur Jacques Schweyer épouse en 1805 Catherine Sophie Wœrn, native de Louisbourg.
Mariage, Strasbourg (n° 175)
L’an XIII de la République, le 16° jour du mois de Germinal (…) sont comparus Jean Jacques Schweyer, âgé de 26 ans, tanneur né en cette ville le 27 mai 1778, y domicilié, majeur, fils de Jean Jacques Schweyer, tanneur et de Marie Salomé Wurth, ci présent et consentant, et Catherine Sophie Wöhrn âgée de 35 ans, domiciliée en cette ville depuis deux ans, née à Louisbourg, électorat de Wurtemberg le 26 novembre 1769, majeure, fille de feu Valentin Wöhren, sellier audit lieu et de feue Walpurge Mauch, décédés à Louisbourg le premier le 28 février 1789 et la seconde le 21 juin1770 (signé) Jacob Schweÿer, Catharina Sophia Wörnin (i 92)

Le boucher Jean Christophe Nothhafft, neveu d’André ci-dessus, meurt dans la maison en 1838.

1838 (5.6.), Strasbourg 7 (92), M° Boersch n° 392
Inventaire de la succession de Jean Christophe Nothhafft, boucher à Strasbourg décédé le 3 janvier 1838 – à la requête de Marguerite Sophie Stoehr la veuve, mère et tutrice légale de Sophie âgée de 9 ans et Julie âgée de 6 ans – en présence de Jean Michel Meyer, cordier, subrogé tuteur – Contrat de mariage reçu M° Stoeber jeune le 21 mai 1828
en maison mortuaire rue Ste Elisabeth n° 4
immeuble, l’étal n° 52 aux Grandes Boucheries évalué à 15 fr de revenu, faisant un capital de 300 fr, légué au défunt par Eve Christine Wern veuve d’André Nothafft, boucher, suivant Testament reçu M° Stoeber jeune le 19 mai 1836
Enregistrement, acp 260 F° 26 du 12.6.

Catherine Sophie Wœrn meurt à l’âge de 79 ans le 14 octobre 1848
Décès, Strasbourg (n° 2112)
Acte de décès. Le 15 octobre 1848 (…) ont comparu Jean Jacques Schweyer, âgé de 71 ans, tanneur, époux de la défunte, domicilié à Strasbourg et Pierre Schneider, sellier, voisin de la défunte domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré de Catherine Sophie Wöhrn, âgée de 79 ans, née à Louisbourg, Würtemberg, Epouse de Jean Jacques Schweyer, tanneur, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Valentin Wöhrn, sellier et de feu Walpurge Mauch est décédée le 14 octobre 1848 à huit heures du soir en la maison rue Ste Elisabeth N° 4 [in margine :] Marasme (i 84)

La maison revient à André Cyprien Schweyer, fils unique de Jacques Schweyer (voir les inventaires ultérieurs), qui épouse en 1839 Marie Anne Gouthe, native de Lixheim près de Phalsbourg

Mariage, Strasbourg (n° 317)
Du 8° jour du mois d’août l’an 1839 à dix heures du matin. Acte de mariage d’André Cyprien Schweyer, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 7 octobre 1807 domicilié à Strasbourg, Journalier, fils de Jean Jacques Schweyer, tourneur, et de Catherine Sophie Wöhrn, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et de Marie Anne Gouthe, majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 janvier 1814 à Lixheim (Meurthe), domiciliée à Strasbourg, fille de Samuel Gouthe, journalier, et de Sophie Ischen conjoints domiciliés à Cirey (Meurthe) (signé) schveyer, Goutt (i 39)

Registre de population, 600 MW 169 (1835 sqq) Rue Ste Elisabeth N° 4 (p. 228)
Schweyer, André-Cyprien, 1807 Strasbourg, journalier, marié, (auparavant) Krutenau 168, (entré) 2 Xbre 39
id. née Guthe Marie Anne, Lixheim 1814, Epouse, (auparavant) rue des orfèvres 9

Registre de population, 600 MW 318 (1850 sqq)
Schweyer, André, Strasbourg 09, h.m., cordonnier, luth., (à Str) d.s.n.
id. née Guth, Anne Marie,14, f. m., sa femme, luth., (à Str. depuis) 1835
id. Marie Sophie, Strasbourg 13. 7° 40, f., sa fille, luth., (à Str) d.s.n.
rue Ste Elisabeth 4 / 7

André Cyprien Schweyer meurt en septembre 1869 après avoir fait donation à sa femme du quart de ses biens en propriété.
1869, M° Koerttgé
20 avril 1869 – Donation entre vifs par André Cyprien Schweyer, ancien cordonnier à Strasbourg au profit de Marie Anne Gouthé sa femme, du quart en pleine propriété et du quart en usufruit de toute sa succession
acp 586 (3 Q 30 301) f° 34 du 3.9. (succession déclarée le 17 janvier 1870 N° 133, décès du 2. 7.bre 1869)

La maison revient à leur fille unique (voir l’inventaire ci-dessous) Marie Sophie Schweyer qui épouse en 1863 le typographe Jacques Emile Klein

Mariage, Strasbourg (n° 540)
Du 7° jour du mois de novembre 1863. Acte de mariage, de Jacques Emile Klein, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 juillet 1835 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, typographe, fils de François Klein, tourneur domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant et de feu Dorothée Julie Schatz décédée à Strasbourg le 30 juillet 1846
et Marie Sophie Schweyer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 septembre 1840 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille d’André Cyprien Schweyer, cordonnier, et de Marie Anne Gouthe, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (témoins) Jules Klein, âgé de 34 ans, tourneur, frère de l’époux, Auguste Klein, âgé de 33 ans, conducteur des ponts et chaussées, frère de l’époux, Théodore Klein, âgé de 32 ans, tourneur, frère de l’époux, Frédéric Klein, âgé de 26 ans, soldat au 98° de ligne, frère de l’époux (i 7)

Marie Sophie Schweyer meurt en décembre 1871 veuve de Jacques Emile Klein en délaissant des héritiers collatéraux.

1872 (18.1.), Strasbourg 10 (167), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2393
Inventaire de la succession de dame Marie Sophie Schweyer décédée à Strasbourg le 5 décembre 1871 veuve de Mr Jacques Emile Klein typographe
L’an 1872, le Jeudi 18 janvier à deux heures de relevée, à la requête de I) a) Mr Jean Pierre Gouthé, polisseur de glaces, b) Mr David Gouthé, polisseur de glaces, c) Mr Louis Gouthé, employé, les trois demeurant et domiciliés à Sirey, d) Mr Nicolas Gouthé, cordonnier demeurant et domicilié à Fénétrange, agissant en qualité d’héritiers pour moitié de dame Marie Sophie Schweyer leur nièce du côté maternel, décédée en son domicile à Strasbourg le 5 décembre 1871 veuve sans enfant de Mr Jacques Emile Klein typographe
II) a) dame Caroline Schweyer veuve de Mr Jean Daniel Huck pasteur, b) dame Sophie Schweyer, veuve de Mr Charles Henri Woringer, pasteur, les deux demeurant et domiciliées à Strasbourg agissant en qualité d’héritières pour l’autre moitié de ladite dame veuve Klein leur cousine germaine du côté paternel, au cinquième degré et de tous autres qu’il appartiendra
en présence de Mr François Klein et de Théodore Klein, tous deux tourneurs demeurant à Strasbourg, le premier père et de second frère du défunt Jacques Emile Klein, susnommé, habiles à se dire seuls héritiers de ce dernier et comme tels se présentant pour faire valoir leurs droit s’il y a lieu, aux objets et valeurs dépendant de la communauté de biens qui a existé entre entre les époux Klein Schweyer
en la maison mortuaire rue Ste Elisabeth n° 7

Immeuble. une maison et dépendances sise à Strasbourg, rue St Elisabeth N° 7, entre propriété de la Ville et le Sr Holtzapffel, cet immeuble appartient à la défuntz pour l’avoir recuielli dans les succession de ses père et mère André Cyprien Schweyer, ancien cordonnier et Marie Anne Gouthé vivants conjoints à Strasbourg dont elle est la seule héritière.
Avant de clore les parties déclarent que feu le Sr Schweyer susnommé avait recueilli cet immeuble dans la succession de sa mère Catherine Sophie Wern épouse du Sr Jacques Schweyer, tourneur, et que cette dernière l’a elle même recueilli dans la succession de sa sœur Eve Christine Wern veuve du Sr André Nothhafft, boucher, dont elle a été instituée légataire universelle aux termes d’un testament public reçu par M° Stoeber alors notaire à Strasbourg le 19 mai 1836
acp 602 (3 Q 30 317) f° 72-v n° 264 du 22.1. Stebefall erklärt 25. Mai 1872 – Mobilien 1996, Ein Haus

Partage de la succession
1873 (22.7.), M° Koerttgé
Theilung zwischen den nehmlichen von dem Nachlas von Maria Sophie Schweyer Wittwe von Jakob Emil Klein, lebend Buchdrucker zu Straßburg den 5. December 1871 gestorben
acp 619 (3 Q 30 334) f° 13 n° 3247 du 23.7. Nachlass. Activ Massa 17.492, Passiv Masse 161 (verbleibt) 17.331
n° 3246, Quittung an die Stadt Strassburg, Koerttgé 22. Juli

Les héritiers dont certains se sont déclarés depuis la clôture de l’inventaire vendent la maison à l’entrepreneur charpentier Auguste Nœppel qui agit au nom de la Ville de Strasbourg. L’origine de la propriété donne en détail la transmission de la propriété.

1872 (1.10.), Strasbourg 10 (169), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2946
21 octobre 1872. Cahier des charges. ont comparu I) Mr Nicolas Gouthé, cordonnier demeurant et domicilié à Fénétrange, agissant tant en son nom personnel qu’aux noms et comme mandataire de a) Mr Jean Pierre Gouthé, b) Mr David Gouthé, les trois polisseurs de glaces, demeurant et domiciliés à Sirey (…), II) Mr Charles Edouard Sommerau, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire substitué dans les pouvoirs que Mr Louis Gouthé employé demeurant à Sirey a donné à Mr Frédéric Storck, rentier demeurant à Strasbourg (…), III) dame Caroline Schweyer veuve de Mr Jean Daniel Huck vivant pasteur, IV) dame Sophie Schweyer, veuve de Mr Charles Henri Woringer, vivant pasteur, V) Mlle Caroline Salomé Süffert, fille majeure sans état, les trois demeurant et domiciliées à Strasbourg, VI) Mr Frédéric Süffert, employé de commerce demeurant à Sainte-Marie-aux-mines, agissant aux nom et comme mandataire de 1) Mlle Adélaïde Lavoyer, sans état, 2) Mlle Sophie Lavoyer, sans profession, 3) Mme Elisabeth Caroline Lavoyer sans état épouse de M. Frédéric Süffert, employé dans le commerce, déjà susnommé, ces deux demeurant et domiciliés à Sainte-Marie-aux-mines (…) Lesquels comparans ès noms et qualités qu’ils agissent, exposent qu’ils sont propriétaires par indivis de la maison ci après déasgnée, qu’ils sont intentionnés de vendre aux enchères publiques
Désignation de limmeuble à vendre. une maison avec cour, bâtiment latéral et de derrière, puits commun, droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue St Elisabeth N° 7, entre une propriété appartenant à la Ville de Strasbourg et le Sr Holtzapffel. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 10.000 francs.
Etablissement de propriété. Cet immeuble dépend de la succession de dame Marie Sophie Schweyer décédée sans postérité à Strasbourg le 5 décembre 1871 veuve de M. Jacques Emile Klein typographe. Mme Klein avait elle-même recueilli les trois quarts de cette maison dans la succession de son père André Cyprien Schweyer, décédé ancien cordonnier à Strasbourg le 2 septembre 1869, époux de dame Marie Anne Gouthé, dont elle est la seule et unique héritière et le dernier quart dans la succession de ladite dame Schweyer née Gouthé, sa mère, dont elle est également sa seule héritière. Mme veuve Schweyer a elle-même recueilli ce quart dans la succession de sondit mari en vertu d’un acte de donation entre époux dressé par ledit M° Koerttgé le 20 avril 1869, enregistré à Strasbourg le 3 septembre 1869 folio 36 (…). Feu Mr Schweyer avait recueilli le même immeuble dans la succession de sa mère Catherine Sophie Wern épouse de M Jacques Schweyer, tourneur, dont il était le seul héritier et cette dernière l’avait elle même recueilli dans la succession de sa sœur Eve Christine Wern décédée veuve du Sr André Nothhafft, boucher, dont elle était la légataire universelle instituée par un testament public reçu par M° Stoeber alors notaire à Strasbourg le 19 mai 1836 et qu’il résulte encore d’un inventaire dressé par le même notaire le 22 juin 1836.
Quant à la communauté du puits elle résulte d’un acte dressé par M° Louis Léopold Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 15 janvier 1833.
Après le décès de la dame veuve Klein née Schweyer cet immeuble échut pour moitié aux héritiers les plus proches dans la ligne matenelle, MM Nicolas, Jean Pierre, David et Louis Gouthé susnommés, oncles de la défunte, et pour l’autre moitié aux héritiers les plus proches alors connus dans la ligne paternelle, les dames Woringer et Huck comparantes, cousines germaines de la défunte ainsi qu’il est établi dans l’inventaire de la succession de la dame veuve Klein dressé par M° Koerttgé notaire soussigné le 18 janvier 1872. Depuis la clôture de cet inventaire, l’existence de quatre autres héritières du côté paternel s’est révélée, savoir la dame Süffert née Lavoyer cousine germaine de la défunte dame Klein, au même degré que ls dames Huck et Woringer. En sorte que l’immeuble présentement vendu appartient pour moitié à M.M. Gouthé sus nommés, soit à chacun pour un quart de cette moitié ou un huitième de la totalité, Et pour l’autre moitié, pour un tiers à la Dlle Süffert, pour l’autre tiers ensemble aux dames Woringer et Huck et pour le dernier tiers ensemble aux Dlles Lavoyer et à la dame Süffert. A l’appui de leurs déclarations les héritières de la branche paternelle ont produit un arbre généalogique qui est demeuré ci annexé (…). Etat hypothécaire (…) franc et libre de toutes dettes, rentes, privilèges et hypothèques. Charges, clauses et conditions (…)
Etat cvil des vendeurs. Les comparants déclarent 1) que M. Nicolas Gouthé est marié en premières noces sous le régime de la communauté sans contrat avec dame Marie Elise Müller, 2) que Mr Jean Pierre Gouthé est également marié en premières noces sous le régime de la communauté sans contrat avec dame Dorothée Schlosser, 3) que par deux actes reçus par M° Koerttgé notaire soussigné les 19 et 30 janvier 1872, lesdites dames Nicolas Gouthé et Jean Pierre Gouthé ont renoncé purement et simplement à leur hypothèque légale en tant qu’elle frappe la maison sus désignée, 4) que MM David Gouthé et Louis Gouthé sont mariés en premières noces, le premier avec dame Catherine Martzloff et le second avec Sophie Jung, 5) que les dames Woringer et Huck sont encore veuves en premières noces de leurs maris respectifs avec des enfants tous majeurs, 6) que les époux Süffert-Lavoye dont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Poncin alors notaire à Sainte-Marie-aux-mines le premier juin 1841, 7) et qu’aucun des vendeurs n’est ni n’a jamais été tuteur de mineurs ou d’interdits ni chargé d’aucune fonction emportant hypothèque légale
acp 607 (3 Q 30 324) f° 88-v du 23.10.
Et l’an 1872 le 22 novembre à dix heures du matin (…) Plusieurs bougies ayant été allumés, diverses mises furent faites, dont la dernière par M. Auguste Noeppel, entrepreneur charpentier demeurant à Strasbourg qui en a porté le prix à 14.000 francs et déclare à l’instant avoir enchéri au nom et pour le compte de la Ville de Strasbourg
acp 610 (3 Q 30 325) f° 32-v du 23.11.


Arbre généalogique joint à l’acte

Le conseil municipal ratifie le 17 janvier 1873 l’achat de la maison contiguë à une plus grande propriété de la ville. Le rapport en donne une description précise.

1873, Délibérations du Conseil municipal (1 MW 208) p. 43.
17 janvier – III Acquisition de la maison rue St. Elisabeth 7.
M. le Président a donné lecture du rapport suivant
Messieurs, Des annonces publiées dans les journaux et feuilles d’annonces prévoient à la date du 22 novembre 1872 la mise en adjudication de la maison sise rue St Elisabeth N° 7. Cette maison se trouve enclavée dans la propriété sise même rue N° 3 et que la ville a acquise dans le temps de la famille Dreyfus.
La ville avait donc tout intérêt à se rendre acquéreur de cette petite propriété qui augmente le développement de la façade de l’immeuble principal.
En vertu d’une autorisation de M le Maire, nous nous sommes fait représenter à l’adjudication qui a eu lieu en l’étude de M° Koertthé, et nous nous sommes rendu acquéreur de cette propriété au prix de 14.000.
Ainsi que le constate le plan que nous avons fait relever, cette propriété a une surface de 170 m carrés. Elle se compose 1°) d’une maison de devant à rez-de-chaussée, en partie sur cave, d’un 1° étage et d’une mansarde, avec murs de face vers la rue, à rez de chaussée en maçonnerie et au 1° étage en pans de bois, le mur de façade vers la cour entièrement en maçonnerie
2°) d’une maison de derrière avec aile en retour, composée d’un rez de chaussée, surmonté d’un premier étage, le tout en galandure. Elle renferme 4 logements au rez-de-chaussée, 3 au 1° étage et 2 aux mansardes en tout 9 logements.
La construction est loin d’être neuve mais tant que la ville voudra la conserver dans son état actuel elle en retirera un loyer très rémunérateur suivant état détaillé fourni par M° Koerttgé, cette maison rapporte en effet un loyer annuel 1100 fr. dont à déduire pour contribution et entretien 15 %, 165 reste 935 qui au taux de 5 % représenterait un capital de 18.700 fr. La surface de la propriété est comme nous venons de le dire de 170 mètres carrés qui au prix de 60 f le mètre quarré, représentait pour le sol seul une valeur de10.200 fr. Les constructions peuvent être évaluées à un revenu de 600 fr, or le prix payé pour l’immeuble n’étant que de 14.000 plus les frais qui peuvent se monter à 1500 (total) 15.500, il en résulte que ces constructions ne représentent plus qu’une valeur de 5300.
La ville, en devenant acquéreur de cet immeuble, supprime non seulement une enclave existant dans la propriété principale mais encore elle fait une opération financière assez avantageuse. Nous proposons en conséquence de soumetttre l’affaire au Conseil municipal et de lui demander la ratification de cette acquisition.
L’architecte d la ville, signé Conrath. Vu, L’adjoint délégué A. Weyer.
Mr Flach, tout en ne s’opposant pas à l’acquisition dont s’agit, ajoute qu’il ne faut pas se faire illusion sur les avantages financiers de l’opération, l « avenir seul montrera si les prévisions de réaliseront sous ce rapport. Il rappelle qu’on avait fait valoir un argument semblable en faveur de l’acquisition de la maison Wendling qui aujourd’hui rapporte un loyer moindre que celui qui avait été prévu.
M. le Président et Mr Petiti fait observer que de même que pour la maison Wendling, le principal motif qui doit engager la ville à acquérir la propriété sise dans la même rue 7, c’est que cette propriété forme une enclave dans la grande propriété que la ville possède déjà dans ce quartier.
Les conclusions du rapport lu par le président ayant été mises aux voix sont adoptées. En conséquence Le Conseil ratifie l’acquisition que l’administration a faite au compte de la ville de la maison sise rue Ste Elisabeth 7, aux charges, clauses et conditions du cahier des charges pour l’adjudication de cette propriété par M° Koerttgé, notaire en cette ville. Les crédits nécessaires au paiement du prix d’acquisition et des frais y relatifs sont incrits au budget de la ville.

La Ville loue la maison à Michel Kientzler

1873 (1.3.), Maire
Pacht durch die Stadt Straßburg für 3, 6 oder 9 Jahre vom ersten April 1873
von einem Hause in Straßburg Elisabethengasse N° 7
zu gunsten von Michael Kientzler in Straßburg, Bürg Christian Foerster für 850 Franken
acp 613 (3 Q 30 328) f° 73 n° 1174 du 11.3.

La Ville de Strasbourg vend les maisons sises 3, 5 et 7 rue Sainte-Elisabeth à l’établissement des Diaconesses.

1880 (11.9.), Strasbourg 10 (192), M° Frédéric Pierron n° 3534
Ist erschienen Herr Friderich Georg Stempel, Bürgermeisterei Verwalter der Stadt Strassburg in genannte Stadt wohnhaft, handelnd in seine Eigenschaft und hierzu besonders autorisirt durch einen Beschluß des früheren Bürgermeisterei verwalters Herrn Back gefaßt in Ausübung der Rechte des Gemeindraths des dritten Aprilis 1880, bestätigt durch Beschluß des Bezirkspräsidenten des Unter Elsasses vom 22. Mai desselben Jahrs, Von welchen beiden Beschlüßen beglaubigte Abschriften hier beigebogen geblieben sind, sowie es der Notar darauf vermerkt hat Und hat erklärt Namens der Stadt zu verkaufen und zu vollem Eigenthum zu übertragen
An die dahier bestehende evangelische Diakonissenanstalt, für welche erschienen ist und annimmt Frau Henriette-Adèle Lobstein, Wittwe des Herrn Theodor Schneiter, bei Lebzeiten Doktor der Medizin zu Straßburg, wo sie wohnt, Schatzmeisterin gedachter Anstalt, Zu Gegenwärtigen speziell autorisirt durch Beschluß des Ministeriums für Elsaß Lothringen, Abtheilung des Innern vom 26. August 1880, wovon eine legalisirte Abschrift hier beigebogen bleibt, was der Notar ebenfalls darauf vermerkt hat
drei zu Straßburgin der Sankt-Elisabethengasse gelegenen Häuser, nämlich
1) Ein die N° 3 tragendes Wohnhaus mit Façade nauch genennter Straßen, zween Kellern, von denen eine gewölbt, die andere geplattet ist, Hof, Remisen, Schopf, Stall, Waschküche, Zubehörden und Abhängigkeiten, auf der einen Seite das Landgestüt, auf der andern der folgende Artikel und Eigenthum Roos, hinten Garten
2) Ein die N° 5 tragendes Wohnhaus mit Hof, Brunnen, Rechten Zugehörden und Abhängigkeiten früher mit Nummer drei bezeichnet zwischen vorgehenden und folgenden Artikel beiderseits und hinten Eigenthum der Stadt vorn genannte Straße
3) Ein mit N° 7 tragendes Wohnhaus mit Hof, Seitens und Hintergebäuden, gemeinschafftlichen Brunnen, Rechten, Zugehörden und Abhängigkeiten, zwischen vorstehendem Hause und Eigenthum Holtzapffel, vornen genannte Straße hinten den Hof des ersten Hauses.
Eigenthumsnachweis. Hierüber erklärt der Herr Bürgermeisterei Verwalter folgende I. Was das Haus Nummer drei betrifft (…)
II. Was das Haus Nummer 5 betrifft, so hat die Stadt dasselbe erworben durch Kaufakt von Notar Körttgé den 26. März 1870 errichtet und auf dem Hypothekenamte Straßburg den 30. März darauf Band 1259 Nummer 101 um den baar bezahlten Preis von 20.000 Franken von den Eheleuten Johann Heinrich Wendling, Handlungsangestellten und Sophie Emilie Parisot zusammen zu Straßburg wohnhaft. In diesem Kaufakte ist die Stadt vertreten durch den schon genannten Bürgermeister Humann, zu diesem Kaufe speziell autorisirt durch Berathung des Gemeinderaths der Stadt Strassburg vom 16. November 1869 sowie durch Beschluß des Präfekten des Nieder-Rheins vom 7. Februar 1870, von welch letztern eine Abschrift besagten Erwerbsurkunde beigelegen geblieben ist. Die Ehegatten Wendling hatten dieses Haus erkauft von Frau Louise Henriette Mélanie Debenesse Ehefrau von Herrn Marie Carl Frantz Robert Picquart damal als Steuerempfänger zu Geudertheim wohnhaft. Gemäß einem Vertrag worin der Peis quittirt ist vor Notar Momÿ (…) Frau Picquart war Eigenthümerin besagten Hauses geworden, indem es ihr zugetheilt worden war in dem Theilungsakte üder dem Nachlaß ihres Verstorbenen Vaters Ludwig César August Débenessen bei Lebzeiten Kaufmann zu Straßburg aufgenommen durch en damaligen Notar Rencker zu Straßburg den 9. Januar 1849. Der vestorbene Debenesse war selbst Eigenthümer geworden, indem er das vorstehendes Haus erworben hatte von 1) Frau Magdalena Friederike Häberlé, Ehegattin des Hern Johann Michael Weimar, Metzger, 2) Frau Maria Dorothea Häberlé Gatin des Hern Johann Georg Freysz, Metzger, 3) Herrn Johann Ludwig Häberlé, Metzger, 4) Frau Margaretha Salomé Häberlé, Wittwe des Herrn Johann Jacob Stiegelmann, Wurstler und 5) Georg Friderich Häberlé, damals noch minderjährig unter Vormundschaft des Herrn Johann Daniel Siegfried, Weinhändler, Alle zu Straßburg wohnhaft, gemäß einen Versteigerungsprotokoll der gerichtlich feststellten Notars Hickel zu Straßburg, aufgenommen den 15 Dezember 1831, überschrieben im Hypothekenamte zu Straßburg den 29 nämlichen Monats Band 251, N° 71, von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 214 Nummer 397. (…) Vorher gehörte dieses Haus dem Pensionsfond der hiesigen protestantischen Akademie, welche es dem Herrn Georg-Friderich Häberlé, Metzger zu Straßburg, Vater der genannten Kinder Häberlé überlassen hatte gemäß Versteigerungs Protokoll, aufgenommen vor Notar Ueberfall den 21 Februar 1816.
III. Was das Haus Nummer 7 betrifft, so hat diese die Stadt erworben von 1) Herrn Nicolaus Gouthé, Schuster wohnhaft zu Finstingen, 2) Herrn Johann Peter Gouthé, Spiegelschleifer, 3) Herrn David Gouthé, desgleichen und 4) Herr Ludwig Gouthé Angeltellter, die ad 2-4 genannten zu Sirey wohnhaft, 5) Frau Caroline Schweyer Wittwe des Herrn Daniel Huck bei lebzeiten Pfarrer und 6) Frau Sophie Schweyer, Wittwe des herrn Heinrich Woringer, im Leben ebenfalls Pfarrer, diese beide zu Straßburg wohnhaft, 7) Herrn Friderich Süffert und desen Ehefrau Elisabeth Caroline Lavoyer, er Handunsangestellter, 8) Fräulein Adélaïde Lavoyer, ohne Stand und 9) Fräulein Sophia Lavoyer, ohne Gewerbe, dieser 7-9 genannten zu Markirch wohnhaft. Gemäß Versteigerungsprotokoll vom 22. November durch Notar Koerttge zu Straßburg errichtet, in welchem Herr August Nöppel, Bauunternehmer zu Straßburg wohnhaft, für die Stadt Strassburg zu einem Preise von 14.000 Franken zugeschlagen worden, dieser Protokoll ist transcribirt den 9. Dezember 1880 Band 1378 Nummer 48 und von Amtswegen eingeschrieben denselben Tag Band 1124 Nummer 270 (…) Drei Vierte dieses Hauses hatte Frau Klein in Eigenthum erworben als Erbin ihres Vaters Andreas Cyprian Schweyer, ehemaliger Schuhmacher zu Straßburg, den 2. September 1861 als Gatte der Frau Maria Anna Gouthé verstorben und der letzte Viertel in der Erbschaft der gedachten Frau Schweyer gebornen Gouthé, von der sie ebenfalls die einzige Erbin was. Frau Wittwe Schweyer hatte selbst das Eigenthum an ihrem Viertel erworben in Folge einer Schenkung unter Ehegatten aufgenommen durch den genannten Notar Körttge den 20. April 1861. Herr Schweyer war selbst Eigenthümer geworden als Erbe seiner Mutter Catharina Sophia Wern, Ehegattin des Herrn Jacob Schweyern Gerber, deme einziger Erbe er war vnd war ihr selbst zugefallen, als Erbin ihrer Schwester Eva Christina Wern, gestorben als Wittwe des herrn Andreas Notthafft, Metzger, deßen Univesal Legatarin sie war, gemäs seinem offentlichen Testament aufgenommen durch Notar Stöber Zu Straßburg den 19. Mai 1836 sowie daß übrige auch gestgestellt ist durch ein Inventarium aufgenommen durch den nämlichen Notar den 2. Januar 1836.
Was aber die Gemeinschaftlichkeit des Brunnens angeht, so geht diese hievoraus einem Akt aufgenommen durch Notar Grimmer zu Straßburg den 15 Januar 1833.
Nach dem Absterben der Frau Wittwe Klein geborene Schweyer fiel dieses Haus zur Hälfte an den nächsten Verwandten der mütterlicher Linie, die obengenannte Nikolaus, Johann Peter, David und Ludwig Gouthé, Oheimer der Verstorbenen, und für die andere Hälfte an die nächsten Verwandten der väterlicher Linie, die Frau Huck und Woringer, leibliche Geschisterkinder der Verstorbenen, so wie dieses bestätigt wurde in einem Inventar über die Erbschaft der genannten Frau Wittwe Klein, aufgenommen durch genannten Notar Körttgé den 18. Januar 1872. Nach Schluß dieses Inventars ergab sich die Existenz von noch weitere Erben der vätterlichen Seite, nämlich Fräulein Caroline Salomé Süffert, sowie die Fräulein Adélaide und Sophie Lavoyer und die Frau Süffert geborne Lavoyer, leibliche Geschwisterden der Erblasserin in gleichem Grad wie die Frauen Huck und Woringer. Demnach gehört nunmehr dieses Immöbel zur Hälfte den vier obgenannten Hern Gouthé und jedem einzelnen für din Viertel dieser Hälfte oder ein Achtel des Ganzen, und die andere Hälfte für ein drittel der Fräulein Süffert, für das zweite Drittel Damen Huck und Woringer und für das letzte Drittel zusammen den Fräulein Lavoyer und der Frau Süffert.
Besitz und Genußantritt. Die Käuferin ist von heute an Eigenthümer der Kaufobjekts (…) Bedingungen (…) Kaufpreis 97.335 Mark
acp 705 (3 Q 30 420) f° 74 du 17.9.



4, rue des Poules


Rue des Poules n° 4 – X 145 (Blondel), O 959 puis section 31 n° 43 (cadastre)

Réhabilitée avec le n° 6 par l’architecte Robert Jacob, 1982-1983


Vue de l’ouest, n° 4 suivi du n° 6 (avril 2016) – Vue de l’est, n° 6 suivi du n° 4 (juin 2007)

La petite maison sans jardin appartient au XV° siècle à des cordiers : Thomas Klopffer (1595), Gabriel Meyer (1611) puis son beau-fils Jean Jacques Dreher. Elle revient à l’Hospice des Vérolés qui la vend en 1676 au cordier Jean Frédéric Friess, déjà propriétaire de l’actuel n° 2. Son fils Jean Gaspard est ensuite propriétaire du seul n° 4. La maison appartient de 1709 à 1741 au serrurier et revendeur Jean Jacques Kolla qui achète en 1715 l’actuel n° 6. Son fils aménage au rez-de-chaussée du bâtiment à deux étages un atelier de faiseur de pipes, cité en 1739 lors de l’estimation. Laurent Waag achète la maison en 1745 et y établit son atelier de cloutier, attesté en 1746 et en 1755, qui est exploité par ses successeurs Jean Burckhart (1758), Joseph Baumgartner (1776), Jean Wolfgang Dinsenhoffer (1801) puis François Daubinet (1831).


Plan relief (1727, Musée historique). La rue des Poules part sur la gauche, la maison se trouve sous la troisième toiture à partir de l’angle des rues.

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade correspond à la partie droite du bâtiment du milieu entre les repères (k-l) : fenêtre et porte au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres, une lucarne dans la toiture. La façade arrière des deux maisons contiguës s’ouvre en (1-2) dans la cour L du voisin.
La maison porte d’abord le n° 52 quartier de la Krutenau (1784-1857) puis le n° 4 de la rue des Poules.


Cour L

La maison appartient au marchand épicier Georges Urbain Kœhler (1853) puis au boulanger Jacques Guillaume Kielmann qui est propriétaire de plusieurs maisons voisines. Elle est à nouveau indépendante quand Elisabeth Neubert l’achète en 1889. L’architecte Robert Jacob qui a acquis les numéros 4 et 6 de la Ville de Strasbourg les fait réhabiliter en 1982 en modifiant la distribution intérieure et en dégageant les pans de bois. La façade arrière en pans de bois est remplacée par une façade maçonnée en briques cellulaires dont les ouvertures sont réparties différemment. Robert Jacob passe un contrat de servitudes (vues, fenêtres et gouttières) avec les propriétaires de l’immeuble sis 21, rue de la Krutenau. Les travaux sont terminés en septembre 1983.


Elévation et coupe du n° 4 – Façade arrière des n° 4 (à gauche) et 6 (à droite), architecte Robert Jacob (dossier de la Police du Bâtiment)

février 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Gutterding, journalier, et (v. 1564) Anne – catholique puis luthérien
1589 v Michel Hermann, farinier et (b) Marguerite Mertz, d’abord (1570) femme d’André Baumgartner – luthériens
1596 v Thomas Klopffer, cordier, et Catherine, (1591) Walburge Acker puis (1597) Chrétienne Negelin ou Eigel – luthériens
1606 h Daniel Hutmacher, cordier, et (1606) Chrétienne Negelin ou Eigel, veuve de Thomas Klopffer – luthériens
1609 v Jean Schmidt, tailleur, et (1605) Elisabeth Mock – luthériens
1612 v Gabriel Meyer, cordier, et (1611) Julienne Karch, d’abord (1598) femme du cordier Barthelémy Dreher – luthériens
1634* h Jean Jacques Dreher, cordier, et (1634) Ursule Hetzel – luthériens
1670* Hospice des Vérolés (Blatterhaus)
1676 v Jean Frédéric Friess, cordier, et (1665) Susanne Schieler – luthériens
1705* h Jean Gaspard Friess, cordier, et (1705) Marguerite Dürninger puis (1730) Marie Madeleine Kleemann – luthériens
1709 v Jean Jacques Kolla, serrurier et revendeur, et (1701) Marie Salomé Hæn puis (1739) Marie Barbe Frey – luthériens
1741 v Thomas Frantz, tapissier, et (v. 1725) Marie Salomé Riebel, d’abord (v. 1720) femme de Thomas Frédéric Rudolff, remariée (1766) avec Jean Adam Frantz – luthérienne convertie
1745 v Laurent Waag, cloutier, et (1728) Catherine Honig, (1746) Anne Marie Ans, d’abord (1731) femme de Jean Michel Sutter, puis (1747) Silbylle Schirmann, d’abord (1744) femme du tailleur de pierres Pierre Maline – catholiques
1756 h Jean Burckhart, cloutier, et (1758) Silbylle Schirmann veuve de Laurent Waag, puis (1774) Jeanne Madeleine Ruhlmann – catholiques
1775 h Joseph Baumgartner, cloutier, et (1776) Jeanne Madeleine Ruhlmann d’abord (1774) femme de Jean Burckhart – catholiques
1801 v Jean Wolfgang Dinsenhoffer, cloutier, et (1788) Marie Madeleine Pfuhl – catholiques
1831 v François Daubinet, cloutier, et (1806) Marie Salomé Eckert
1853 v Georges Urbain Kœhler, teinturier puis marchand épicier, et (1812) Marie Anne Holl puis (1838) Marie Thérèse Eckert, d’abord (1813) femme du marchand épicier Philippe Stamm
1866 v Jacques Guillaume Kielmann, boulanger, et (1858) Emilie Diebold
1889 v Elisabeth Neubert, rentière († 1912)
1913 h Jean Charles Schlœgel, marchand épicier, et (1866) Louise Neubert
1923* h Auguste Schmitter, professeur, et Louise Schlœgel

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1739, 400 livres en 1746 et en 1755

(1765, Liste Blondel) X 145, Jean Burckard
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Baumgarten, 2 toises, 4 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 959, Daubinet, François Claude, cloutier rue des Poules 52 – maison, sol – 0,46 are

Locations

1598, Balthasar Seitz, fuselier
1826, Marie Agnès Spitz veuve du militaire retiré Jean Baptiste Cadon
1826, Louis Bienvenu, sergent des pontonniers

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Les préposés au bâtiment font grief au charpentier Pierre Fürst d’avoir fait sans autorisation un auvent à la maison du serrurier Jean Jacques Kelli rue de la Poule. Les préposés lui infligent une amende pour cette infraction et une autre près de l’hôpital royal.

(f° 219) Dienstags den 30. Julÿ – Peter Fürst
Peter Fürst, der Zimmermann, ward Vorgestellt, daß er an Johann Jacob Kölli, des Schloßers in der Hennengaßen ligender behaußung ein Wetterdach ohngefragt gemacht habe.
Ingleichem daß Er an Michael Diemers, des gewesenen Becken hinterlaßener Erben ohnfern dem Königl. hospithal gelegenen behausung dreÿ Wettertächlein anmachen wollen, so Ihme aber durch der Statt Werckmeister untersagt worden.
Ille will unschuldig sein, gibt vor, der Schloßer und der diemerischen Kind. Vogt herr Johann Philipp Brandhoffer der biersieder Zum Guldenen Löwen hätten es Ihne geheißen undt gesagt, Er solte solche auff Ihr Wortt machen, wan Er darumb angefochten werden solte, wolten Sie Ohne Vertretten und schadlos halten. Illi præsentes regiren solches beede.
Erk. Soll 2. lb. d. besseren und wann eEr wider dergleichen Verüben würde, solches in thurn abbüßen.

Description de la maison

  • 1739 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un atelier de faiseur de pipes et le vestibule, au premier étage un poêle, chambre, petite cuisine et vestibule, au deuxième étage trois chambres, le grenier dallé a une simple couverture de tuiles, la cave est solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins.
  • 1746 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule, à gauche un poêle, à l’arrière un four d’artisan et une cave solivée, au premier et au deuxième étage un poêle, chambre, cuisine, vestibule, le vieux comble a une simple couverture de tuiles plates, le grenier est dallé, un pignon est en bois et un autre en pierre, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 800 florins.
  • 1755 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines, trois chambres, un creuset de cloutier, cave solivée, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 800 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Poules

nouveau N° / ancien N° : 4 / 52
Dinsenhoffer
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 334 case 2

Daubinet François rue des poules N° 52
Koehler Georges Urbain, épicier rue des poules N° 52 (sub. pour 1855)

O 959, maison, sol, R. des poules 52
Contenance : 0,40
Revenu total : 34,21 (34 et 0,21)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 27 f°1160 case 2

Koehler Georges Urbain, épicier, 1867
1867 Kielmann Jacques Guillaume, boulanger
1891/92 Neuvert Elisabeth Frl.

O 959, Maison, sol, Rue des poules 4
Contenance : 0,40
Revenu total : 34,21 (34 et 0,21)
Folio de provenance : (334)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre allemand, registre 30, p. 395 case 3

Parcelle, section 31, n° 43 – autrefois O 959
Canton : Hennengasse Hs N° 4
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,42
Revenu : 400 – 450
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1923), compte 898
Neubert Elise
1913 Schloegel Karl Ehefr. Luise geb. Neubert
1923 Schmitter Auguste, professeur épouse Louise née Schloegel
gelöscht 1923

(Propriétaire à partir de l’exercice 1923), compte 1075
Schloegel Johann Karl (und Ehefr.)
1920 Schloegel Johann Karl, Rentner in Straßburg
1923 Schmitter Auguste épouse Louise née Schloegel
1933 Schmitter Auguste, professeur, sa veuve et cohéritiers
(3682)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (351) Rue Längs dem gullstaden

52
Pr. Baumgartt Joseph, Nagelschmit schmitt zunfft – Schmidt

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 357 des Poules, p. 522

52
Prop. Baumgartt Joseph – Marechaux

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Hennengasse (Seite 60)

(Haus Nr.) 4
Herbold, Steinhauer. 0
Neubert, Rentnerin. E 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 865 W 168)

Rue des Poules, n° 4 (1887-1993)

Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien le 25 septembre 1944.
L’architecte Robert Jacob qui a acquis les numéros 4 et 6 de la Ville de Strasbourg les fait réhabiliter en 1982 : il modifie la distribution intérieure et les façades en dégageant les pans de bois. Le préfet accorde le permis de construire le 25 novembre 1982. Robert Jacob passe à la demande de la Police du Bâtiment un contrat de servitudes (vues, fenêtres et gouttières) avec les propriétaires de l’immeuble sis 21, rue de la Krutenau ; les parties conviennent de ne pas inscrire ces servitudes au livre foncier. La Police du Bâtiment constate que la façade arrière en pans de bois a été remplacée par une façade maçonnée en briques cellulaires dont les ouvertures sont réparties différemment. Le socle de cinquante centimètres fait une saillie d’environ 15 centimètres. Les travaux sont terminés en septembre 1983 sans que les réserves formulées par l’architecte des Bâtiments de France soient respectées, notamment le soubassement.

Sommaire
  • 1887 – Le maire notifie la veuve Kielmann (demeurant 21, rue de la Krutenau) de faire ravaler les façades des 4 et 6, rue des Poules – Il accorde un an de délai – La veuve Kielmann fait état de difficultés financières en 1888. En note, les 4 et 6, rue des Poules ainsi que le 21, rue de la Krutenau dont elle est propriétaire ont une valeur approximative de 80.000 marks mais sont grevées d’hypothèques du même montant. – Les façades sont rénovées, octobre 1889.
  • 1893 – Le maire notifie l’aubergiste Schlœgel (demeurant 19, rue de la Krutenau) de faire ravaler la façade du 4, rue des Poules – Travaux terminés, octobre 1893
  • 1908 – Le maire notifie la rentière Elise Neubert (demeurant sur place) de faire ravaler la façade du 4, rue des Poules – Seul le rez-de-chaussée est ravalé, octobre 1908. – Travaux terminés, juillet 1909.
  • 1912 – Le maire notifie la rentière Elise Neubert (nom corrigé en Schlœgel en 1913) de faire ravaler la façade du 4, rue des Poules –Travaux terminés, janvier 1914.
  • 1901 – Plainte du locataire Michel Biltz. Le mur extérieur de la chambre avant est humide. La Commission contre les logements insalubres demande des réparations. – Travaux terminés, mai 1902
    Commission des logements militaires (propriétaire, Schlœgel, demeurant 19, rue de la Krutenau). Travaux à faire dans deux cuisines – Travaux terminés, avril 1916.
  • 1924 – Le Syndicat des locataires demande au nom d’Henri Mayküchel et de Charles Stoll de déclarer le bâtiment insalubre (propriétaire, Auguste Schmitter, demeurant 136. Grand rue). La visite des lieux établit que le bâtiment n’est pas insalubre au sens des lois (31 mars 1922 et 29 décembre 1923) mais il faudra y faire certains travaux. – Cas de fièvre scarlatine
    1924 – Le locataire Ruf, successeur de Mayküchel, se plaint de la cheminée – La visite conclut qu’il faut réparer la cheminée – Travaux terminés, août 1925.
  • 1936 – Le maire notifie les héritiers Schmitter, demeurant à Oberbetschdorf, de faire ravaler la façade – Travaux en cours, novembre 1936.
  • 1944 – Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien le 25 septembre 1944. – Certificat de sinistré accordé à Charles Stoll (premier étage)
  • 1981 – L’atelier d’architecture R. Jacob et M. Lauber (2, rue de la Fédération, Meinau) est autorisé à occuper la voie publique pour transformer le bâtiment (l’entreprise Huber de Pfettisheim est autorisée à faire stationner des camions).
    1982 – L’atelier d’architecture R. Jacob et M. Lauber est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour faire ravaler la façade
    1982 (juillet) – L’architecte Robert Jacob (propriétaire de l’immeuble, demeurant 5, rue de Bitche) dépose une demande de permis de construire pour réhabiliter les bâtiments 4 et 6, rue des Poules (modifier la distribution intérieure, réparer et modifier les façades en dégageant les pans de bois) – En remarque, les baies ouvertes sur la cour commune créent une servitude.
    Surface hors œuvre (rez-de-chaussée 83,46 m², premier et deuxième étage idem, combles 54,22), total 304,60 m² moins les deux entrées en retrait 302,60 m² – Surface habitable (rez-de-chaussée 58,20 m², premier étage 64,85, deuxième étage idem, combles 40,10) total 228 m² – Plan cadastral de situation
  • 1982 (10 mai) – Rapport sur la transformation illicite de la façade arrière (4 et 6, rue des Poules). La façade en pans de bois a été remplacée par une façade maçonnée en briques cellulaires, les ouvertures sont réparties différemment – Robert Jacob déclare qu’il a acquis l’immeuble de la Ville de Strasbourg, qu’un jeu de plans se trouve au service d’architecture et que les travaux relèvent de la réfection et de la consolidation
    1982 (27 mai) – Nouvelle visite des lieux avec les documents remis par le service d’architecture. Les travaux sur la façade arrière ne peuvent être considérés comme une réfection à l’identique. « Pour ce qui est de la façade sur rue (située dans le champ de visibilité du 8, rue des Poules inscrit à l’inventaire des monuments historiques), le rez-de-chaussée a été entièrement repris en maçonnerie et les baies semblent avoir été réimplantées aux endroits initiaux. Il eut été souhaitable de ne pas reconstituer le socle de 50 cm de haut qui constitue une saillie d’environ 15 cm par rapport au nu de la façade. »
    1982 (1 juin) – La Police du Bâtiment demande au propriétaire d’interrompre les travaux, de demander un permis de construire et de fournir une attestation notariée portant constitution de servitude de cour commune.
    1982 (août) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserves 1) de restituer les encadrements de fenêtres selon leur modénature ancienne aux n° 4 et 6, 2) de placer la corniche au-dessus du rez-de-chaussée sur les abouts de solives en lui restituant sa forme ancienne, de réduire le soubassement à une saillie de 5 centimètres
    1982 (octobre) – Robert Jacob transmet les dessins (plans, élévation) et un acte établi par le notaire Heitz
    1982 (16 juin) – Contrat de servitudes de vues, fenêtres et gouttières, passé entre Robert Jacob, propriétaire de l’immeuble sis 4 et 6, rue des Poules, d’une part et a) l’Agence Immobilière Stahl (8, place des Halles) représentée par Emile Stahl, b) la Société civile immobilière Stehi (7, rue de Nice à Illkirch-Graffenstaden), représentée par Yvon Hils, propriétaires de l’immeuble sis 21, rue de la Krutenau, pour régulariser des servitudes qui existent depuis plus de trente ans. Les parties conviennent de ne pas inscrire ces servitudes au livre foncier.
    1982 (novembre) – Le maire transmet le dossier au directeur départemental de l’équipement avec avis favorable – Le préfet accorde le permis de construire le 25 novembre 1982
    1982 (décembre) – Déclaration d’ouverture de chantier
    1983 (avril) – Un contrôle établit que les menuiseries des fenêtres sur rue ne correspondent sans doute pas à l’état ancien
    1983 (septembre) – Les travaux sont terminés mais les réserves formulées par l’architecte des Bâtiments de France ne sont pas respectées, notamment le soubassement
    1985 (octobre) – Robert Jacob déclare avoir passé un accord verbal avec l’architecte des Bâtiments de France
    1986 (avril) – Les travaux sont terminés. Le soubassement a été recouvert d’une tablette en grès.
    1993 – Le maire délivre un certificat à Guy Jacob (demeurant 5, rue de Bitche)

Relevé d’actes

Les héritiers de Jean Gutterding sont propriétaires de la maison en 1589. Originaire de Grafenhausen (arrondissement de Waldshut en Bade) Jean Gutterding achète le droit de bourgeoisie en 1567.

1567, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 109
Hans Gutterding von grauenhaußen der taglöner hatt des burgkrecht Kaufft und dient Zur Morin Eod. die [9. Marti A° Lxvij]

Le journalier qui habite ruelle de l’Enfer fait baptiser son premier enfant à Strasbourg en 1567. D’après les baptêmes suivants (1569 et 1571) il travaille à la fontaine du Vieux-Marché-aux-Poissons et fréquente la cathédrale proche mais sa femme assiste à la Sainte Cène de l’église Saint-Guillaume. Le baptême de 1569 ajoute qu’il était catholique à son arrivée.
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 101 n° 26.)
1567. Getaufft Hans Gutterding ein taglöner in Hellgesslin, Anna (Kind) Ursula, H Philips Christ Wurtzkremer vnder der pfaltz, Barbara, Claußen pfeiffers von Speir des Zimmermans haußfraw, Barbara Hanns Kelcker* des fischers haußfrauw (i 277)

Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 24 n° 110)
1569. Getaufft Domin 21. post Trinitatis Johannes, Hans Gutterding ein Knechtt vff dem Fischmarckt im Hellgesslin bey 5 Jaren, Anna, Hans Frölich, ein Kremer im hellgesslin, M. Hans (-) der artzt in der Kalbsgassen, Ursula, Hans Murschen des gartners tochter, [in margine :] diser ist aus dem Bapstumb hie her Kommen /* ins Münster/ hat Zugesagt sich* vns auch bekandt Zumachen (im 25)

Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 26)
1571. Getaufft eod. dnicâ XXIII post Trinitatis. Hans Gutterding ein Knechtt am Fischmarckt brunnen, im Hellgesslin, Anna (Kind) Martin, M. Paulus Balthner des fünffzeheners bruder, Martin Mader Gremp am fischmarck, Maria, Joachim des Schuh bletzers haußfraw [in margine :] disser gehet ins Münster dieweil es an seines diensts halben gelegen Sein Haußfraw sprecht er gang alle tag in vnser Kirch, Hab in v.m*t Zum brauch des H Abentmals (ii 122)

Sa fille Barbe épouse en 1575 le boulanger Pierre Venetscher
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 59-v)
1575. Am dritten Sontag nach Epiphanie. VIII Peter Venetscher ein Beck, Barbara, Hanßen gutterdings, eines taglöners tochter. Confirmatio facta di 31. Januarÿ. Der braut vatter wont im Hellgesslin, und ist die stunde gehalten worden vff montag nach den neuen Jarstag den 3. Januarÿ anno 75. Dabey ich auch gewesen wie solches von mir schrifftlich verlasset, und dem Breuttigam ein Copey Zu seiner notturfft gegeben worden vie supra ane initium huius anni (i 63)

Le tuteur de Mathias Gutterding, fils du charron Jean Gutterding, vend la maison à Michel Hermann

1589 (13. Maÿ), Chancellerie, vol. 264 (Registranda Kügler) f° 233-v
Erschienen Jacob Schreiber ein geschworner vogt Mathis Gueterding, Hannß gueterdings deß Rethenmachers seligen sun, Innammen obbemelts seines vogts suns Auch für denselben vnd seine erben, eines vffrecht verkaufft vnd Zu Kauffen geben
dem Erenthafften Michel Herman Alhie Ime vnnd seinen erben
Huß vnnd Hoffstatt mit allen andern & gelegen, Inn der vorstadt straß Inn Crutenouw Inn Vihegaß einseit neben Hans Keisers anderseit neben Lienhard Jacob deß Tagleners seligen witwe stost hinden vf Philips Solern den Küffer, dauon gond Achthalben guldin gelts losig mit j C vnd C fl Sw Herrn Jeorg Antzen als Inn Schaffnern der Armen Schuolen Zu S. Wilhelm Jerlich vff Nicolai Sonnst eigen & Alle gerecht. & der kauff beschehen vber die beschwerd. vmb 160 gulden SW

Le marchand de farine Michel Hermann est propriétaire d’une maison proche d’après le Livre des communaux (1587). Le marchand de farine Michel Hermann se (re)marie en 1595 avec Marguerite, veuve du potier d’étain André Baumgartner.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 36-v n° 80)
1595. Dominica 5. Epiphan: Michael Herrmann vnd Margreta Andreß Baumgartters des Kanndengießers Nachgelaßene wittib, Eingesegnet zu S Thoma Montag den 3. Marty (i 39)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 69 n° 11) 1595. Dominica 6. Post Epiphanias. Michel Herrmann der Mehlman, vnd Margretha Andres Baumgarttners des Kanngiessers hinderlaßene wittwe. Eingesegnet zu S Thoma Montag 3. Marty

André Baumgartner épouse en 1570 Marguerite, fille de Pierre Mertz de Kaysersberg
Mariage, cathédrale (luth. p. 199)
1570. Andreas Baumgartner Kandengiesser, J. Margreth, Peter Mertzen von Keißersperg selig. hind. dochter wonet auff dem Rosmarck. Eingesegnet Montag den 3. Aug. hora 10 (i 102)

Michel Hermann vend la maison au cordier Thomas Klopffer et à sa femme Walburge Acker

1596 (25.t Augusti), Chancellerie, vol. 304 (Registranda Kügler) f° 275
Erschÿnnen herr Michell Hermann burg. Alhie
Hatt Inn gegensein Thoman Klopffer /:der Seÿler:/ vnd Waldtpurg Ackherin seiner haußfr. (…) verkaufft
huß vnd hoffstatt, In d. Vorstatt Cruttenouw Inn der Vÿhegassenn, einseit nebenn Hannß Kaÿser dem Kärchel Zieher, die Anderseÿt neben Matthÿs Schollen erben stossent hind. vff Philips olern, Khüffer, dauon gondt Achthalben guldin gelts Alle Jar vff S Thomans tag Ablösig mit 150 guldin St. W. dem Wilhelmer Closter, Sunst für freÿ ledig eÿg. V. were diser Verkauff Zugangen für vnd vmb 160 guld. St. W.
Vnd dessen Zu sicherheit Ist erschienen Lienhart Plessi Vischer vnd Christman Klopffer Gremp burg. Alhie haben sich für sich v. Ihren erben Unverscheidenlich mit sampt dem kheüffer Unverscheidenlich dafür Zun rechten bürgenn mit und selbst schuldner ernänt v eingesetzt

Originaire de Schorndorf, le cordier Thomas Klopffer achète le droit de bourgeoisie le 30 avril 1588, assisté de son frère Chrétien Klopffer
1588, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 485
Thoman Klopffer von Schorndorff der Seÿler, Hat des Burgerrecht Kaufft vnd will Zur Mörin dienen, Ernante Zum Beystandt Christman Klopffer den Gartner seinen bruder den 30.ten Aprilis 88

Thomas Klopffer et sa femme Catherine font baptiser leur fils Georges
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 3-v, n° 8)
1589. Dominica 2. Epiphaniæ. Thomas Klopper ein seÿler, Katharina, Gerg, M. Urban Kauffmann d seÿler, M. Gerg hag d. seÿler, Susanna, Jacob Engelharts deß seÿlers haußfr (i 129)

Thomas Klopffer se remarie en 1591 avec Walburge, fille du pasteur Nicolas Acker d’Ittenheim
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 89 n° 1)
1591. Dominica 1. post Epiphan. Thomas Klopffer ein seÿler, Walpurg H. niclaß Ackers pfarrhers Zu Ittenheim tochter. Confimatio facta apud seniorem petrum 18. Januarÿ (i 326)
Tho Klopfer xa 1591 walp Acker, St Gui i 326, n° i, f° III89

Thomas Klopffer et Walburge Acker hypothèquent la maison au profit du revendeur Michel Schamm

1597 (25. Januarÿ), Chancellerie, vol. 309 (Registranda Meyger) f° 37
(Inchoat. in Proth. fol: 30.) Erschienen Thoman Klopffer Seÿler Vnd Burg. Alhier Vnd Walpurg Ackerin sein Eheliche Haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Michell Schamm Gremben Burgs. Zu Straßburg – schuldig seÿe xxv lb
Verlegt, Hauß Vnd hoffestatt mit allen Iren gebeüwen gelegen alhie Inn der Voorstatt Crautenaw, Inn der vÿhe gaßen, Einseit nebent ganß Kheÿser den taglöhner, Vnd nebent Ursula schollen wÿland Lienhardts Jacobs seligen wittwen stosst Hind. vff Philipps Ober den Khüffer, dauon dreÿ Pfund Fünffzehen Schilling Pfenning gelts ablösig mit Lxxv lb dem Stifft Zu Sant Wilhelm alhier vnd dan fünff guldin gelts Straßburg Ablösig mit C guldin herrn Michael Herrman Burg.n Alhie, Sunst ledig Vnd eÿgen

Thomas Klopffer se remarie avec Chrétienne, fille de Jean Negelin, tonnelier de Rottle (Rotzel) près de Laufenburg (en Bade)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 94-v, n° 38)
1597. Dominica 15. Trinitatis. Thomas Klopffer ein seiler Christina Hansen Negelin des Kiefers Zu Rottle beÿ Lauffenburg tochter (i 257)

Thomas Klopffer loue la maison au fuselier Balthasar Seitz

1598 (xxv tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 315 (Registranda Meyger) f° 25
(Inchoat. in proth. fol. 18.) Erschienen Balthazar Seÿtz der Spillenträiger, burger Zu St.
Hatt bekhandt vnd Inn gegenwertigkeit Thoman Klopff. des Seÿlers, Burgers Zu St. offentlich verÿehen
das Er Ime, Von Jetzgemeltem Thoman Klopff, Namlich Ein behausung mit allen begriffen vnd Zugehörd, gelegen Inn der Vorstatt Straßburg Inn Crutenouw, Inn der Vÿhe gassen einsit nebent dem Verleÿher selbß & gelegen, Sechs Jahr lang, nach einander Volgend, so vff Marie Verkhündung nechstkhunfftig Angehen sollen vnd nit fürbaß, Entlehnet hette, Nach gebrauch vnd ordnung der Statt Straßburg, für vnd vmb ein Jarlichen Zinß Achthalben guldin Straßburg Werung

Thomas Klopffer institue pour héritiers son fils Georges issu de sa première femme Catherine, sa fille Madeleine de sa deuxième femme Walburge Acker et sa fille adoptive Marguerite que sa troisième femme Chrétienne Egler a apporté en mariage ainsi que les enfants qu’il pourrait encore avoir. Le testament est passé dans sa maison rue des Bestiaux (ensuite rue des Poules).
1599 (5.6.), Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 61, I)
fol. 67 Testamentum nuncupativum Meister Thomæ Klopffers deß Seÿlers vnd burgers Zu Straßburg
In dem Jahr Alß man von vnsers herrn vnd heÿlandt Jhesu Christi geburth Zaltte 1599 (…) Persönlich erschienen Ist der Erbar vnd bescheÿdene meister Thomas Klopffer seÿler vnd burger Zu Straßburg leibß Zugestandener Kranckheÿtt halbenn vff einem bett Jedoch Angethan ligendt, doch darbeÿ gutter Verstenndiger sinnen vnnd vernunfft (…)
Zum Vierdten dieweÿl Christina Eglerin seine Jetzige leibe haußfraw bitz daher Inn Ihrem werend. Ehestandt Allerleÿ gutthaten Ihme bewissen vnd Erzeÿgtt, Zu danckhbarer Widergelttung dessenn Verschafft vnd Vermacht er Ihro Zu seinem rechtenn wÿdem seine nebens behausung ein seÿtt neben sein testatoris bewonend. behausung die Anderseÿtt neben Ursula schottin N N deß Zimmermanns Wittwen, hind. vff Phillipß öler den Küeffer stoßend (…)
Zum fünfftenn, dieweÿl er Zweÿ Kind. mitt Nahmen Georg vnd Magdalen so er Inn erster ehe mitt Catharina N. vnd Inn Anderer ehe mitt Waldpurg Ackerin erzielt noch In leben vnd aber ertsgedachtte sein liebe haußfrauw Christina Eglin Ihme Auch ein Kindt Inn die Jetzige ehe Zugebracht mitt Nahmen Margaretha vnnd gleichwol gemeltte dreÿ Kinder, vonn Jhenen beeden eheleüthen Zu einer einkindschafft seindt auff vnd Angenohmen, Aber noch nicht wie sich gebüret Vor einem ehrsamen Rath bestetigt word. (…) So ernennt vnd Instituirt er Zu seinen rechten wahren testaments erben nicht Allein erstgemelte dreÿ Kinder, Nemblich. die beÿde mitt Nahmen Georg vnd Magdalen so er In beÿden seinen vorigen ehen erzeügett vnd dann daß döchterlin mit Nahmen Margred so Ihme sein Jetzige liebe haußfrau Zugebracht, sondern auch Alle die Jenig. Kind. so er noch durch Gotteß segen Inn dieser oder einer Andern ehe bekommen möchte
(f° 70) Beschehen sindt diese ding Inn der löblichen freÿen Reichßstatt Straßburg Inn sein testireres bewohend. behausung Inn der vorstatt In Cruttenauw In d. Viehegaß gelegen, Inn der stuben vff die gassen sehendt
Daniel Strintz (minute, 58 not 59) N° 7 Zuwissen d. vff denn fünfften tag junÿ Anno 1599 (…)

Thomas Klopffer hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Nicolas Acker

1605 (xv Martÿ), Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 81
(Inchoat. fo: 148.) Erschienen Thoman Klopffer der Seÿler
hatt in gegensein herrn Johannes Acker Inn nammen der Ehrenvesten hochgelehrten herrn Nicolai Acker der Medicin doctor – schuldig sein 50 guldin zu xv batzen
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt höfflin v gartlin mit allen Iren gebeu gelegen In der Voorstatt Inn Crutenauw Inn der Vÿhe gassen einsyt hanns Scheurer Kurschner andersyt Barbell wÿland (-) seligen witwe stoßend hind. vff hanns Bergel den Schwartzferber, Dauon gendt Achthalb. guldin gelts S loßig mit 150 guldin derselb werung den Armen Schulern Zu S Wilhelm

Thomas Klopffer hypothèque la maison au profit du fabricant de sabliers Georges Wetter. En marge, quittance remise à sa veuve Chrétienne Egel en février 1606.

1605 (vt spâ [vj. tag Novembris]), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 377-v
Erschienen Thoman Klopffer d. Seÿler burger Zu Straßburg
Hatt bekhandt vnd In gegenwertigkheit Geörg Wetters des Stundtglaßmachers burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen – schuldig sige 25 pfund pfenning Straßburger herrührend
von hauß hoffestatt höfflin vnd Gärttell, Inn Crutenouw Inn d. Vÿhe gaß & geleg. welche er Georg Wetter für gedachtem Thoman Klopffer weg. Jetzgehörtte Behausung herrn Heinrich Grÿners bezahlt
(vide in reg: 604. fol: 237)
[in margine :] Erschienen Jörg Wetter der glöubiger hatt in gegensein Christinen Egelin wÿland Thoman Klopffers des Schuldners Witwe Mit beÿstand Claus Heer des fischers Ires geschwornenn Vogts (…) Act. den 6. tag Februarÿ 1606.

Chrétienne, veuve de Thomas Klopffer, épouse en 1606 le cordier Daniel Hutmacher, originaire de Säckingen (en Bade)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 34-v n° 16)
1606. Dominica Cantate 18. Maÿ. Daniel huttmacher von Seckingen ein Sejler, Christina, Thomæ Klopfer der Seilers nachgelaßene wittib. Diße hatt Claus Herr der hochzeiterin vogt anzeigt Eingesegnet Zinstag den 27 Maÿ hora 10. (i 37)

Daniel Hutmacher devient bourgeois par sa femme trois mois après son mariage
1606, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 872
Daniel Huttmacher der seiler Vonn Seckingen, empfahet d. B: Vonn Christina Thoman Klopffers seligen wittiben, Will Zur mörin dienen, Act. 7.t Augusti 1606.

Daniel Hutmacher et sa femme Chrétienne hypothèquent la maison au profit du jardinier Sébastien Elderer et de Catherine Bischœffler

1607 (xv Decembris), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 352
Erschienen Daniel Huttmacher der Seÿler Inn Cruttenaw vnd Christin sein eheliche hußfrauw
haben In gegensein Bastian Elderer gartenmanns und Catharinen Bischöfflerin seiner ehegemahel – schuldig sige 50 guldin zu 15 batzen
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt vnd hefflin mit allen anderen Iren gebeüwen gelegen Inn der Voorstatt Inn Crutenauw Inn der Vÿhegaßen einsyt neben hanns Scheurer kürßner andersyt hannß Jacob Spießen huttmachern stoßend hinden vff Michell N den Ferbern, dauon gend j lb v ß loßig mit xxv lb d Magdalenen wÿland (-) des henffers selig Witwe, So dann Achthalben guldin gelts losig mit 150 guldin S den Armen Schulern Zu S Wilhelm

Daniel Hutmacher et Chrétienne Eigel vendent la maison au tailleur Jean Schmidt et à sa femme Elisabeth Mock

1609 (vt spâ [15. Martÿ]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 144-v
Erschienen Daniel Huttmacher der Seÿler Vnd Christina Oügelin sein eheliche Haußfraw Haben (verkaufft)
Hans Schmidt dem Schneid. und Elizabeth Mockin seiner ehegemahlen Inen Kaufften
Hauß hoffstatt, hoff sampt dem nebent heüßlin auch allen gebewen & gelegen In d. Vorstatt St. In Crutenauw In d. vÿhegaß einsit neben Hans Scheürer dem Kürschner, Andersit neben Hans Jacob Spieß dem Huttmacher, stoßend hinden vff Hans N. den ferber, Dauon gendt Achthalben guldin gelts Ablößig mit j C vnd L fl. Stb. werung dem Wilhelmer Collegio vf Thoma Apostoli, Mehr j lb v ß d gelts vff (-) ablößig mit xxv lb d Doctor Nicolao Agerio der Medicin Doctor, Item j lb ix ß d ablößig mit xxiv lb d zu zielen zu bezahlen obgemeltem doctor Agerio, Item j lb v ß d gelts vf Adolphi ablößig mit xxv lb d Hans Ulrich dem Weber, Item wÿther j lb v ß d gelts vff den H. weÿhnacht tag Bastian Oillerle dem Gartenmann mit xxv lb d abzulösen, vnd dann j lb x ß d gelts lößig mit xxx lb d vff Nicolai Georg vnd Magdalenen Wÿlandt Thoman Klopffers s. Kind. Sunst ledig eÿgen, Vnd alles Recht & der Khauff Zugang. vber die beschwerd. daran die Kheüffere gewÿsen vnd vber sich genommen Zugang. vmb 41 Pfund d Stb.
Hiebeÿ gewesen Claus Herr, Vnd Jost Preis der Zimmermann burger alhie
(der Kauff für ledig eÿgen 253. lb 15 ß d Beschwerden 212. lb 15 ß d Besserung 41 lb)

Les acquéreurs louent la maison aux vendeurs

1609 (vt spâ [15. Martÿ]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 145
(Inchoat. fo: 144.) Erschienen Daniel Huttmacher der Seÿler, Vnd Christina Oügelin sein eheliche Haußfraw
Haben In gegensein Hans Schmidt vnd Elizabeth Mockin seiner ehegemahlen bekhandt,
das sie Inen Zehen Jahr lang die nechsten nacheinand. Volgendt, vnd vff Mariæ V.kündung Anno 609. Anfahen sollen, derselben Hauß hoffstatt, hoff mit deren gebewen sampt dem halben Keller geleg. In d. St. In der Vÿhegaßen, j.sit neben dem Verleÿher, And.sit neben Hans Jacob Schurer dem Kürschner stoßend hind. vf Hans N. den ferber, Vnverscheidenlich Entlehnet, der Statt Stb. bruch nach für vnd vmb Ein Jährlichen Zins 16 gld. Zu xv batz.
[in margine :] Erschienen Daniel Huttmacher hatt in gegensein Fr. Elizabethen Mockin die Verlyherin hierzu benant, Mit beÿstandt Blasii Voltzen schnÿders Ires geschwornen Vogts Bekhant wiewol diße Behausung dem Entlehner Zehen Jar lang bestendig verluhen (…) verglichen das er vff den heÿligen weÿhnachen nechstkhünfftig vß Zu Ziehen schuldig sein (…) Quittiret vff den xiiij Octobris 611.

Originaire de Zell am Untersee (Radolfzell), le tailleur Jean Schmidt épouse en 1605 Elisabeth, fille du tailleur Jean Mock
Mariage, cathédrale (luth. p. 147)
1605. den 1. sontag nach Epiphanias den 12. Januarÿ. Hans schmidt der schneider von (*) In vntersee vnd Elisabeth hans Mockers des schneiders n: g: tochter (i 76)

Jean Schmidt devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1605, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 854
Hanns Schmidt Vonn Zell am Vndern see, der Schneider empfaht das Burgerrecht vonn seiner haußfrawen Elisabeth Hanns Mocken deß Schneiders dochter, Will Zun Schneidern dienen, Actum den 5. Marty.

Elisabeth Mock, veuve de Jean Schmidt, vend la maison au tailleur Marc Gassner, de Schopfen. L’acte suivant montre que la vente a été résolue.

1611 (j. Octobris), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 321
Erschienen Elisabetha Mockin, wÿland Hannß Schmidts schneÿders seeligen wittwe hatt mit beÿstand vnd bewilligung Ihres geschwornen vogts Blasio Voltzen
In gegensein Marx Gaßners Schneÿders Von Schopffen verkaufft
hoff, huß hoffstatt vnd nebenheüßlein, mit allen and. Iren gebeüwen & gelegen In der Voorstatt In der Vÿchgassen, einseÿt neben Hanß Schürrer dem Kürßner, anderseÿt Hannß Jacob Spieß Huttmacher stoßend hinden N. N. den ferber, dauon gend Achthalben guldin gelts vff Thomas Apostoli ablosig mit 150 gulden Straßb. den Armen Schulern In dem Wilhelmer Collegio, Sunst Ledig eÿgen, Vnd were dißer Verkhauff vnd Khauff vber bestimpte beschwerden davon der Khäuffer gewißen vnd vber sich genommen zugangen vnd beschehen für und umb 41 Pfund pfenning Straßburger
hiebeÿ vnd mit sind gewesen Vnserer burgere Veÿt Han der Scheÿdermacher, Clauß Baumert würt Zum schlissel vnd vnd bemelte Verkäufferin Schwester

Elisabeth Mock, veuve de Jean Schmidt, vend la maison au cordier Gabriel Meyer et à sa femme Julienne

1612 (Andern tag Octobris), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 267
Erschienen Fr. Elisabeth Moockin Wÿland Hanns Schmyden des Schneÿders selig witwe hatt mit beÿstand v bewilligung Blasii Voltzen Schneÿder Ihres geschwornen vogts verkaufft
Gabriel Meÿger Seÿler vnd Juliana seiner hußfr.
huß v hoffestatt mit all andern Iren gebeuwen geleg. Inn der Voorstatt Inn Crutenauw Inn der Vÿhgaß einseyt herrn Jacob Spieß huttmacher andersÿt hanns Scheüren kürßner stoßend hind. vff Frantz N. d. Schwartz ferb. dauon gnd Achthalb guld gls SW vff d. heÿligen wÿhenacht tag Ablosig mit 150 guld. SW d. Armen Schulern Zu St Wilhelm empfah Sebastian hanß Ir Schaffner, Mehr verhafftet für 25 pfund pfenning h Niclaus Ackern der Medicin doctori mit gebürendem Zinß, Wÿther 16 pfund d pfenning hanns vlrich N. lÿnenweber mit geburend. Zinß Zubezalen, Mehr 17 pfund x schilling Magdalene wÿland Thoman Klopffers Seÿlers selig. dochter mit gebürend. Zinß, Item 6 pfund pfenning Margreden bmts Thoman Klopfers dochter mit Zinnß, Item 6 pfund pfenning hans Jerg Klopffern Irem bruder Zulÿffern sampt Zinß Zulyffern, So dann für 179 guld vier schilling Ein pfenning zu xv batz. h. Philipp hammerer v hans Georg Senßenschmidt geschweyere auch die gebürenden Zubezalen Sunst für ledig vnd eÿg. der Khauff vber solche beschwerd. für 60 pfund

Julienne, fille du tonnelier Jean Karch de « Kemben » (peut-être Kempten), épouse en 1598 le cordier Barthelémy Dreher, natif d’Erlingen ou Nerlingen (sans doute Nördlingen)
Mariage, cathédrale (luth. p. 41)
1598. Dominica 17. Trinitatis. Bartholomeus Dreher der seÿler von nerlingen, Giliana Hans Karchen des Kieffers von Kemben* n.g. tochter (i 23)

Barthelémy Dreher achète le droit de bourgeoisie en novembre 1598.
1598, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 620
Barthell Träher v. Erlingen d. Seiler, Khaufft d. Burg: mit beÿstandt Peter Müllers auch Seilers vnd will Zun Mörin diehnen. Act. den 23. Nouemb: 98

Fils du boulanger Jean Meyer, Gabriel Meyer épouse en 1611 Julienne, veuve de Barthelémy Dreher
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 132-v n° 33)
1611. VI. Eadem die [Dominica Cantate 21. Aprilis] Gabriel Meÿer der seÿler, Hanß meyer des becken seligen Sohn, Juliana, Barthel Trehers seligen Trehers nachgelaßene wittve. Eingesegnet Montag 29. Aprilis (i 137)

Gabriel Meyer hypothèque la maison au profit du fabricant de papier Georges Düringer

1621 (xxj. 8.bris), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 587
(Inchoat. in Prot. fol. 416.) Erschienen Gabriel Meÿer der seÿler burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit hannß Geörg Düring des papeÿrers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 50 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen gelegen Inn der Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw Inn der wüesten vÿhe gaßen, einseit neben hannß Scheuring anderseit neben Clauß Romer, hinden vff Geörg Wetter stoßend, dauon gend. v. guldin gelts, ablößig mit 1000 guldin werung dem Closter Zu Sanct Wilhelm sunst ledig vnd eÿgen

Gabriel Meyer et Julienne Karg hypothèquent la maison au profit du même Georges Düringer

1622 (xiij. Septembris), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 334
(Inchoat. in Prot. fol. 246.) Erschienen Gabriel Meÿer d. seÿler burger Zu Straßburg vnd Juliana Kargin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit hannß Geörg Düring papÿrers burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 200 pfund
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß vnd hoffstatt, mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn d.Vÿhe gaß, Inn Crutenauw einseit n. hannß Scheuring Kirschner, and. seit neben Clauß remer, hind. vff Geörg Wetter stund glaßmach. stossend, dauon gnd v gl gelts loß. mit j C gl der Wilhelmer closter, Vnd dann sind sie verhafftet vmb L lb d der gleicher obht

Gabriel Meyer et Julienne Karg hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Martin Heinrich

1628 (vij. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 435
Erschienen Gabriel Meÿer d. Seÿler burger zu Straßburg vnd Juliana Kürgin sein ehelich haußfr.
haben In gegensein Andreß Heinrich schiffmanns Als vogt weÿland Martin Heinrichs selig. Khind. – schuldig seÿen L. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihr. geb. glg. In d. St. St. In Crutenaw Inn d. Vÿhe Gaßen eins. clauß Romers Witwen and.seit hanß Scheürers Witwe, hind. vff Jacob Nartz den mehlman stoßend, dauon gend b gld gelts loß. mit j. C. hl. Werung dem Wilhelmern closter
[in margine :] Erschienen herr Daniel Berger & Alß Ehevogt Mariæ Heinrichin hierin gedachts Martin Heinrichs seel. dochter bekannte in gegenwärtigkeit hanß Jacob Drehers deß Seÿlers alß ietzigen Innhabers der hierinn Zu vnderpfandt verlegten Behaußung (…) q.tirt den 1. Augusti Ann 1637

La maison revient au fils de Julienne Karg, Jean Jacques Dreher qui épouse en 1634 Ursule, fille du batelier André Hetzel

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 60)
1634. Dominic. 11 & 12 Trinit. Hanß Jacob Dreher der Seiler alhie weÿl. Barth. Drehers vnd Seylers nachg. Sohn, vnd J. Ursula weÿl. A[n]dreæ Hetzel des Schiffmanns alhie nach. Tochter. Cop. montags den 25. August Zu S. W. (i 274)

Le cordier Jean Jacques Dreher hypothèque la maison

1636 (27. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 605-v
Erschienen Hanß Jacob Treyger der Seÿler burger Zur St.
hatt in gegensein ut spâ [] – schuldig seÿen 50. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat mit allen ihren gebäwen & gelegen in der Vorstatt St. in Crautenaw in der Vÿhe gaßen neben Dierich Holwein dem Gremppen & neben hanß Frießen dem Meelman, hinden vff Jacob Nartzen dem Weißbecken stoßend, So zuuor noch verhafftet umb 100. fl. Str. Wehrung D. Wilhelmer Closter alhie, So dann vmb 100. fl. a 15. bz. hanß Jacob Fiesing. dem Seÿler alhie

Jean Jacques Dreher hypothèque la maison au profit du tailleur Abraham Denterlen

1637 (ut supra [1. Augusti]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 643-v
(vide in registrand. de a° 1650. sub dato 2. april.) Erschienen hanß Jacob Dreher der Seÿler burger Zue Straßburg
hat in gegenwärtigkeit Abraham Denterlens deß Schneiders Auch burgers alhie – schuldig seÿen 50. Pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß vndt hoffstatt mit allen anderen Ihren gebäwen & gelegen in der Vorstatt Crautenaw undt der Vÿhegaßen, anderseit neben hanß Frieß dem Meelmann, anderseit neben Dieterich hohlwein dem Horn Preßer, hind. vff Jacob Nartzen dem Weißbecken stoßend, so zuuor v.hafftet vmb 100. fl. wehrung dem Wilhelmer Closter alhie, Item vmb 100. fl. a 15. bz. hanß Jacob Füßinger dem Seÿler, Item vmb 50. lb hanß dieboldt Reeser dem Schiffmann vögtlicher weiß

Jean Jacques Dreher hypothèque la maison au profit de la fille mineure du cordier Jean Jacques Füssinger

1640 (11. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 439
Erschienen Hannß Jacob Treher der Seiler Und burger alhie
hatt in gegensein Margarethæ Hannß Jacob Füeßingers des Seilers töchterlins Vogts H Caspar Medtlers des Notarÿ – schuldig worden 50. Lib.
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoffstatt sampt allen deren gebäuwen, & gelegen alhie in der Crautenauw in der Viehegaß neben Dieterich Holweins witwen && hannß Frießen Meelmans hinden Vf Jacob Nartzen stoßend, dauon gehet Jährlich 5 fl. Wehr. dem Closter St: Wilhelm lößig mit 100. fl. ermelter wehrung, So dann ist diße behaußung auch noch v.hafftet Vmb 100. fl. Diebold Reißen dem Schiffmann beÿ der Wilhelmer Schulen neben hannß Jacob Kieffern && Michel Willenbergers seel: Witib hinden Vff hannß Fischer stoßend – per 90. Lib.

Jean Jacques Dreher et sa femme Ursule hypothèquent la maison au profit de Daniel Hetzel agissant au nom de son fils mineur Jacques.

1666 (13. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 661
Erschienen hannß Jacob Träher der Saÿler und Ursula sein eheweib, welche beÿde Eheleuth kein ohnverändert und gesondert Gut sondern eine gemeine Nahrung haben
in gegensein H Daniel Hetzels E E groß. Rhats Beÿsitzers, im nahmen hannß Jacob Hetzels seines eheleiblich. Sohns – schuldig seÿen 50 Pfund
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen & in Krautenaw in der hennengaß. einseit neben Mathiß Leibing dem schuhmacher anderseit neben Christoph Bleÿfuß dem Saÿler & cons. hind. vff Michael Diemer dem haußfewrer stoßend geleg.

Jean Jacques Dreher est mort en 1668.
1668 (11.2.), VII 1360 Bauherren f° 148
hanß Jacob Trehers Erben, Seÿler hütten vor dem Metzgerthor

La maison revient à l’Hospice des Vérolés (Blatterhaus). Son receveur la vend au cordier Jean Frédéric Friess moyennant 160 florins

1676 (22. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 793-v
Herr Petrus Weber Schaffner des blatterhaußes
in gegensein hannß Friderich Frießen des Seÿlers, bekannt daß de H Pflegere besagten Blatterhaußes undt Zwar Vff unserer gnädigen Herren der Rhät undt XXI. am 2.ten Septembr. jüngsthien Obrigkeitlich interponirtes decretum
Hauß, Hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten undt gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenau in der hennengaß einseit neben dem käuffern selbsten anderseit neben H Johann Henrich christen Diacono Zue St Willhelm, hinden uff Michael Diemar den haußfewrer stoßend gelegen – umb 160. fl.
[in margine :] (…) in gegensein Joh: Wilhelm Kella des pfeiffenmachers als schuldners (quittung) d 7. 8.bris 1741
manque le registre des XXI pour 1676

Fils du cordier municipal Jean Michel Friess, Jean Frédéric Friess épouse en 1665 Susanne, fille du cocher Gaspard Schieler
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 273-v n° 22)
1665. Domin. 24. et 25. Trin: Johann Friderich Frieß, Seÿler und Burg. alhier weÿl. Johann Michelis Frieß. gewesen. Statt seÿlers, und burgers alhie hind.laßener Ehe licher Sohn, Und Jungfr. Susanna, weÿl. Caspar Schiehlers gewesen. Land Kuttschers vnd Burg. alhie hinderlaßene eheliche Tochter. copulirt Zu St. Niclaus post preces Matutin. 16 9.bris (i 292)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 68, n° 50) 1665. Dom. 24. post Trin: Zum 2 mahl hanß Friederich Frieß der ledige Seiler Weilandt hanß Michel Frießen gewesenen Statt-Seÿlers undt Burgers alhie nachgelaßener ehel. Sohn, und Jfr. Susanna Weiland Caspar Schilers gewesenen Landt-Gutschers undt Burgers alhie nachgelaßene ehel: Tochter. Donnerstags den 16.t 9.bris St. Niclauß (i 70)

Jean Frédéric Friess s’adresse aux Quinze après que les examinateurs ont relevé plusieurs défauts à son chef d’œuvre, notamment à l’amarre et à la corde argentée. Il argue qu’il n’a pas les moyens de refaire les pièces incriminées. La commission rapporte les dires des examinateurs qui estiment que le candidat a bien appris son métier mais qu’il se montre négligeant. Elle conclut que Jean Frédéric Friess devra remédier aux défauts de son travail.
1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
Hanß Friderich Frieß Sucht dispensation ahn dem Seÿler Meisterstück]
(f° 67-v) Sambstag den 15. Aprilis – Hanß Friderich Frieß Sucht dispensation ahn dem Seÿler Meisterstück
Hanß Friderich Frieß Seÿlergesell p. Reüßner, prod. Supplic. darinnen er vermeldt Zum Meisterstück seÿe den Seÿlerin 4. Stuck, 1. ein Gurtscheiben, 2. Ein Karosengarn, 3. Ein Schifflein 125. Klaffterlang vnd eines Centners schwehr, vnd 4. Sechs Silberschnüer 60 Klaffterlang, alle 6. eines pfunds schwehr vnd eine schnür so schwehr als die ander, vfferlegt. Nun seÿ er solche Stuck Zumachen, Zugelesen worden, hab auch die Gurtschnuer vnd das haasengarn ohne mangel gefertiget, ahn der Schifflain aber hab der gewicht vmb was wenigs Vorgeschlagen, so Von dem regenwetter entsprung. der vrsachen die herren Schawer es passiren lassen, die länge aber belangend, wehre sie vmb 10. Claffter Zue kurtz erfunden worden, so vermuthlich von einem übel affectionirten seÿen, der Ihme den außgesteckten pfahl verendt, herkommen so die Herrn Schawer taxirt, belangend die 6. Silberschnüer, wehren dieselbe Im gericht auch gantz gleich gewesen, wie In der länge, weil aber ein schnuer ahn einem fad. etwas gesprungen, hetten die Schawer den zweÿten fehler darauß erkand, weilen aber Newe verfertigung der Schifflein gar Zu viel erfordt, darzu er keine mittel hat, Alß pittet er dispensando In gnaden (Ihne davon) Zuerkennen, da er sich dan so er erachtet würd, Zu newer fertigung d. 6. Silber schnüer erbietig macht, Herrn XV. Reelen darüber gehört, berichtet, die Lein habe 2. lb über wogen, vnd wehr vmb 10 Klaffter Zue kurtz, wehren außstecken gefehlt worden, Die Silber schnüer hatten auch Ihr Just gewicht, ahm ende aber wehren sie sehr vertehet, auch Zue dick vnd vngleich. Erkandt, Soll vor hero des gesellen halben mit ein par herren geord. vnd nach befindung dispensirt werden, Bedenckens H. Zeÿsolff vnd Herr Riehl.

(f° 71-v) Freÿtag den 21.t Aprilis – Hannß Friderich Frießen verfallen meisterstück betr.
H. Zeÿsolff vndt Herr Riehl laßen p. herr Frantz Carolen referiren, Sie hetten in dem, Hanß Friderich Frießen Seÿler Meisterstück geschäfft Supra fol: 67. die Schawer selbsten, alß Jacob Rueffen, Hanß Peter Müller, Dietrich Hohlwein vndt Hanß Carol Schragen, gehörd, mit dem gegebenen bericht, warumb beede stück die Schifflehen vnd Silberschnüer verworffen worden, dan ahn sich selbsten eine Schifflein Zumachen, wehre Kein kunst, der Vortheil bestehe aber In der Länge vnd dem gewicht darahn er Frieß vmb 10. Klaffter vnd 2. lb gefehlt, So Wehre die Silberschnüer hinden baldt noch einmahl so dick, dan dauornen gewesen, vnd bede stuck wan sie recht gemacht, gleich wid. ahn den mann Zuebringen, ahn den Silberschnüren seÿ nit Viel gelegen, seind Meister vorhanden, welche den hanff Zu den schnüeren hergeben wollen, die Schifflein aber könne In einer wochen gemacht werden, Cöste nur 11 fl. vnd kan vmb 17 fl verkaufft werden, Mehrberierter Fries hab sein handwerck Zimlich gelernt, seÿ aber Was vnfleisig vnd Sudelicht, darumb Ihme ein mehrern ernst Zumachen, könne man desto weniger von ordtnung weichen, auß welchem allem dan die Herren nichts anders finden vnd schliesen können, dan daß er Fries Zum anderwertlicher Verfertigung einer Schifflein, vndt der Silberschnüer anzuhalten seÿe, stellend. Erkandt wurdt dr Herren bedecken gevolgt, vnd eod: In gegenwart der beeden Herren XV. Meister bescheid angezog.

Le cordier Jean Frédéric Friess meurt le 2 juillet 1704 à l’âge de 61 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1687-1722, f° 85 n° 11) 1704. Mittw. d. 2.t Julÿ Morgens Zw. 10 und 11 uhr ist gestorben und freÿtag darauff nach gehaltener Leichpredigt Zu St. Wilhelm auf den Gottes Acker St. Urban begraben word. H. Johann Friderich Frieß burger und Seyler alhier, ætat. 61. jahr, bezeugen solches neben mir (unterzeichnet) hans fridrich frieß als son, Johann Caspar Frieß sohn (i 85)

Sa veuve Susanne Schühler meurt le 27 février 1705 des suites d’une chute dans l’escalier
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1687-1722, f° 89 n° 3) 1705. Freÿt. d. 27.t febr. ist die Steege herab gestürtzt und Selbige nacht ahn den Sturtz od. fall gestorben v. Montag darauff nach St. Urbani begraben word. fr. Susanna frießin M. Joh. Friderich Frießen gewesenen Seÿlers Hinterl. Wittib geb. Schühlerin, ætat. 58. jahr, bezeugen solches neben mir (unterzeichnet) Beniamin Frantz als vogt, hans fridrich frieß als son (i. 89)

La maison revient à son fils Jean Gaspard Friess qui épouse en 1705 Marguerite, fille du tondeur de drap Jean Dürninger

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 155 n° 6, 1719)
1705. Mittw. d. 6. Maÿ seind nach Zweÿmählicher proclamation copuliert worden M. Johann Caspar Frieß, burger vnd lediger Seÿler allhier, M. Joh: Friedrich Frießen gew. burgers u. Seÿlers allhier hinterl. ehl. Sohn, vnd J. Margaretha H Joh: Dürningers des tuch Schehrers und dreÿers des Stalls ehl. tochter (unterzeichnet) Johann Caspar freiß hoh Zeidter, Margaretha düegünnern ahoch zeiterin (i 154)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 44 livres, ceux de la femme à 172 livres.
1705 (13. 9.br), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 6)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrsame und bescheidene Meister Joh: Caspar Frieß der Seÿler vnd burger alhier vnd die viel Ehren und Tugendsahme Fraw Margaretha gebohrne Dürningerin beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg einander vor ohnverändert in die Ehe gebracht – Actum in fernerem beÿsein H Hanß Michel Hetzels des Hornpreßers des Manns beÿstands vnd H hanß Friderich Frießens des Seÿlers des Manns bruder vff sein des Manns seithen, vnd dann H. M. Joh: Cristoph Schäffen Ludimoderatoris, der Frawen H Schwagers vnd Ihres beÿstandts, Freÿtag den 13. Novembr. 1705.
Vorbericht in dießes Inventarium. Allhier ist zu melden, daß allein beeder Eheleuthe in den Ehestand gebrachte Nahrungen in gegenwärtiges Inventarium geschrieben worden, was Sie aber von beederseithß Elttern, seithero ererbet, soll in denen darüber auffgerichteten Theÿlregistern Zubefinden seÿn (…)
Summmaria hujus Inventarÿ. deß manns, 1. hausrath 28, 2. Silber 3, 3. baarschafft 2, Summa summarum 44
der frawen 1. haußrath 67, 2. Silber 6, 3. goldenen Ring 15, 4. baarschafft 4, 5. Ehesteur 79, S. S. 172

Marguerite Dürninger meurt en 1726 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location impasse Hecker. La masse propre aux héritiers est de 141 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 36 livres, le passif à 259 livres.
1729 (4.2.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 24) n° 235
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsamen Fr: Margarethæ Frießin gebohrer Dürningerin, des Ehrengeachten Meister Johann Caspar Frießen, Seÿlers und burgers allhier zu Straßburg geweßener ehel. hauswürthin nunmehr seel. Verlaßensch. auffgerichtet Anno 1729. – nachdem dieselbe auff Annunciationis Mariæ anno 1726. von dem lieben Gott aus dießer Welt abgefordert worden, zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Meister Johann Bleÿfußen, Säcklers und burgers allhier, als geschwornen Vogts Friderich Frießen, leedigen seÿler gesellen, so demalen auff der Wanderschafft begriffen, Jfr. Margarethæ Salome und Catharinæ der Frießen, aller vier der abgel. seel. mit obvermeltem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, inventirt (…) So beschehen in Straßburg den 4. Februarÿ 1729.

In einer allhier Zu Straßburg in dem so genannten Heckergäßlein ohnfern der neuen bruck gelegenen, hiehero aber nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Waaren und Werckzeug Zum Seÿler Handwerck gehörig
Ergäntzung der Erben ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über der Verstorbenen fr. seel. und dero hinterlaßenen Wittibers einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung durch H. Not. Joh: Friderich Schatzen in A° 1705. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Einseit neben
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 9, Sa. guldenen Ring 1, Sa. Schulden 70, Sa. Guths Ergäntzung 141
Pro Nota. Dießer Ergäntzung nun solte ferner beÿgesetzt werden, was die verstorbene see. von weÿl. Fr Salome Dürningerin gebohrner Kipßin Ihrer Mutter seel. in wehrender Ehe ererbet (…) – Summa summarum 223 lb
Dießem nach wird auch sie übrige Nahrung, sie seÿ gleich dem Wittiber vor ohnverändert gehörig oder theilbar, beliebter Kürtze halben unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 23, Sa. Waaren und Werckzeug Zuem Seÿle handwerck gehörig 10, Sa. Silbers 3 ß, Sa. Goldenen Rings 1, Summa summarum 36 – Schulden 259 lb, In Vergleichung 223. lb
Stall Summ 4 ß

Jean Gaspard Friess se remarie en 1730 avec Marie Madeleine Kleemann, fille du journalier manant Jean Guillaume Kleemann : contrat de mariage, célébration
1730 (13.10.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) f° 84
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Mstr Johann Caspar Frieß, dem Seÿler, Wittibern undt burgern allhier, alß hochzeitern ane Einem,
So dann der Tugendsamen Jfr. Mariæ Magdalenæ Kleemännin, Hans Willhelm Kleemanns, des gewesten Tagners undt Schirmers allhier Zu Str. nachgelaßener Ehelicher dochter, hochzeiterin andern Theills
Actum Straßburg auff Freÿtag den 13. 8.bris ao. 1730 (unterzeichnet) Johann Caspar Freiß als hochzeiter, + der hochzeiterin Zeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 136 n° 26)
1730. Domin: XIIX et XIX Trinit. seindt außgeruffen und Mittwochs darauff als den 18. Octobr. Ehl. eingesegnet worden Caspar Frieß der Wittwer burger vndt Seÿler allhier vndt Frau Maria Magdalena Klemännin, Hanß Willhelm Klemanns gewesenen Schirmers vnd Tagners allhier auff dem Zimmerhoff Nachgel. Ehl. Tochter unterzeichnet Johann Caspar Freiß als hoh Zeiter, + disses ist das Zeÿchen der Jungfr. hochzeiterin (i 138)

Jean Gaspard Friess meurt en 1734 en délaissant trois enfants de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Poules. La masse propre à la veuve est de 27 livres, celle propre aux héritiers est de 541 livres. L’actif de la communauté s’élève à 17 livres, le passif à 28 livres.
1735 (26.1.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 8) n° 163
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung so weÿl. der Ehrsame Mstr. Johann Caspar Frieß der geweste Saÿller undt Burger allhier zue Straßburg nach seinem den 19. Xbris deß abgelegten 1734.ten Jahrs genommenen Tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf ansuchen, erfordern undt begehren des abgelebten seel. ane nechst folgendem folio benembster undt ab intestato nachgelaßene Erben inventirt, durch die Tugendsame fr. Mariam Magdalenam Frießin gebohrener Kleemännin die hinderbliebene Wittib beÿständlich Mstr Johann Michael München, deß leinenweber auch burgern allhier ihres respê Schwagers undt Curatoris – Actum Straßburg in fernerm beÿsein Mstr. Johann Bleÿfus des Seilers undt burgers allhier der KK. u. Erben *lich Endledigten vogts auff Mittwoch den 26. Januarÿ A° 1735.
Denominatio hæredum. Des abgeleibte seel. hat ab intestato Zu Erben verlaß. alß volgt 1. Joh: Friderich Frieß den ledig. Seÿler, 2. Jfr. Margaretham Frießin und dann 3. Jfr. Mariam Salome Frießen, so alle dreÿ noch ledigen standts undt majorennes mit assistentz S.T. Johann Friderich Lichtenbergers Notarÿ publ. et practici allhier. des abgeleibt. seel. mit weÿl. Frn Margaretha Frießin gebohren Dürningerin in voriger Ehe Ehelich erzielte Kinder undt ab intestato nachgelaßene erben

Inn Einer allhier Zue Straßburg in der Hennengaß gelegenen hernach beschriebene denen Erben zu 1/6* gehöriger behaußung hat Sich befunden als volgt
Eigenthum ane Einer Behaußung so der Erben ohnverändert (E.) It. 1/9.te theill vor ohnvertheilt ane Einer behaußung in der hennengaß (…)
Norma hujus inventarii. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnverändertes Vermögen, Sa. haußraths 48, Sa. Silber 8 ß, Sa. activorum 22, Summa summarum 27 lb
Demnach wirdt auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 5, Sa. werckzeugs zum seÿller handwerck gehörig 10, Sa. Eigenthum ane Einer behaußung 9, Summa summarum 24 lb – Schulden 565 ln, Übertreffen also des Erben ohnveränderte passiva deroselben ohnveränderte active Nahrung umb 541 lb
Widt auch das gemein Theilbare guth beschrieben, Sa. haußraths 7, Sa. Seÿllerwahren 7, Sa. activi 2, Summa summarum 17 lb – Schulden 28, Übertreffen also die theilbare passiva die theilbare activ Nahrung dem Stall anschlag nach 10 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Meister Johann Caspar Frieß, dem Seÿler, Wittibern und burgern allhier, alß hochzeitern ane Einem, So dann der Tugendsamen Jungfrau Maria Magdalena Kleemännin, Hans Wilhelm Kleemanns des geweßenen Tagners und Schirmers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Ehelicher Tochter – So beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Freÿtag den 13. Octobris 173(0), Adam Kolb Notarius juratus publ.

Jean Gaspard Friess vend la maison au serrurier Jean Jacques Kolla et à Marie Salomé Hæn

1709 (23.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 535
(122) Joh: Caspar frieß seÿler
in gegensein Joh: Jacob Kolla schlosers und Mariæ Salome geb. Höhnin
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der vorstatt Krautenau in der hennen gass, einseit neben den Kräucheischen E.E. anderseit neben ihm verkäuferen hinten auf Niclaus Dornen* – um 50 pfund verhafftet, geschehen um 72 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de l’Hospice des Vérolés.

1709 (23.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 536
immediate supra stehende kaüffere [Joh: Jacob Kolla schloser und Maria Salome geb. Höhnin] und zwar die frau beÿständlich wie daselbst wie auch Joh: Daniel v. Botzheim schneiders u. Eliae Höhn tabacb:
S.T. H. Joh: Jacob Richshoffers XV.ners alß mitpflegers deß Blatterhaußes beneben H. J: Paul Thormern Schaffneÿ verweßern 75 pfund zu erkauffung infra versetzter behausung
unterpfand, perge ut immediate supra ibi hauß usq. seÿe

Fils du menuisier manant Jean Jacques Kella, Jean Jacques Kella (ici Kehli) épouse en 1701 Marie Salomé Hæn, fille du maître d’école Georges Christophe Hæn : contrat de mariage, célébration
1701 (28.2.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung Johann Jacob Kehli ledigen Schloßers und Jfr. Mariæ Salome Hänin d. 28. febr: in Anno 1701 auffgerichtet
zwischen dem Ehrengeachten und bescheidenen Johann Jacob Köhli, ledigen Schloßer und Schirms Verwanthen alhier, weÿl. auch hannß Jacob Köhli gewesenen Schreiners vnd Schirms Verwanthen Zu Straßb. nachgelaßenem ehelichen Sohn, dem hochzeiter ane Einem
So dann der Tugendsamen Mariæ Salome Hänin, deß auch weÿl. herrn Geörg Christoph Hänen gewesenen Schuldieners Zu St: Wilhelm alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenen ehelichen Tochter der hochzeiterin andern theils
So beschehen und Verhandelt in der Königl. freÿen Statt Straßb. auff Montag den 28. Monatstags Februarÿ Anno 1701 (unterzeichnet) Johan Jacob Kelli hohzeiter, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 87)
1701. Eodem [Mittwoch] 2.t Martÿ sind nach 2.malig. proclamation hier eingesegnet, Johann Jacob Kölli, ledig. schlosser Weil. Joh: Jacob Köllin schreiner und schirms verwanth. allhier, vnd seiner Ehefrauen Anna Maria Göppelin, nachgel. ehl. sohn, Und Jungfrau Salome, weiland Hn Georg Christoph hehnen deß gewesenen schul meisters bey der Wilhelmer Pfarrschul, Und Sophia geb. Weckerin seiner Ehefrauen nachgelaßener Ehelicher Sohn (unterzeichnet) Johann Jacob Keli als hoh Zeiden, + der hochzeiterin Zeichnung (i 91)

Marie Salomé Hœn qui a l’intention de quitter la tribu des Maréchaux pour celle de la Mauresse demande aux Quinze le droit de vendre au détail. Son mari Jean Jacques Kelli qui est manant et employé à la Monnaie n’a pas toujours de travail. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés généraux des métiers.
1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
(174-v) Sambstags den 12.ten Junÿ 1706. –
G.V. Ersch. Maria Salome Hönin burgerin modo hannß Jacob Kelli deß Schloßers haußfrau gtra E.E. Zunfft der Möhrin principalin, welche von E.E. Zunfft der Schmid sich wegbegeben vnd beÿ E.E. Zunfft der Möhrin sich leibzünfftig machen will, bittet underth. ihr das Krempenrecht Zukommen Zulaßen.
Kun. noîne E.E. Zunfft der Möhrin H. Zunfftmeisters, vnd weil Gegnerin Ehemann Ein schirmer, auch schlosser und in der Müntz employirt ist, vnd 3 handtierung Zusammen Zutreiben nicht erlaubt ist, alß b. mann Sie gleich ipso limine abzuweisen, adq. ref. expensis.
G.V. berichtet, daß öffters geschiehet, daß Principalin Mann beÿ 2 Monath in der Müntz nichts Zuthun hat.
Kun. sagt wider G[ene]r[a]lia vndt erhohlt priora.
Erk. ahne die Ober handwercksherren gewießen vnd denselben die hände geöffnet den Imploranten wie sich die sach von gegentheil angebrachter maß verhalten solte mit seinem begehen abzuweisen.

Le serrurier Jean Jacques Kella obtient le droit de bourgeoisie par sa femme
1706, 4° Livre de bourgeoisie p. 763
Joh: Jacob Kella d. schloßer V. hier empfangt d. burgerrecht V. Seiner Fr: Maria Salome Hanin, V. 2. Gold fl. V. 16 ß, bringen 2. Kinder mit mit welchen es beÿ ordnung geblieben, wird zur Mörin dienen, Jur: d. 24. Dito [Julÿ] 1706

La tribu des Tonneliers accorde au revendeur Jean Jacques Kella (ici Keller) le droit de vendre l’eau-de-vie
1708, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 46) Montags den 18. Junÿ
Hannß Jacob Keller der Krempp erhaltet auff prod. Schein von E. E. Zunfft der Mörin das Zunfftrecht wegen des brandenwein schanckhs, Erlegte Zur gebühr 2. lb 10 ß d vnd für Zunfftschreiber unnd Büttel 2. ß 6 d

La tribu des Maréchaux rapporte aux Quinze que Jean Jacques Kella (ici Kellach) qui a quitté la Monnaie fait aménager un creuset dans sa maison pour un travail illicite. Jean Jacques Kella répond qu’il n’aménage pas de creuset mais qu’il a l’intention de travailler pour les Français pendant un an. Les Quinze lui infligent une amende pour travail illicite et lui permettent de travailler pour les Français.
1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
(f° 87-v) Sambstags den 16.ten Aprilis 1712. – Joh. Jacob Kellach
Saltzm. nôe EE Meisterschafft der Schloßer Ersch. derseleb. Obermeister Johann Jacob Lienhardt gtra. Johann Jacob Kellach, principalis, bericht daß Citatus in seinem hauß allwo das Krempenwesen treibt, und auch beÿ der Möhrin leibzünfftig ist, ein öß machen laßt, vermuthlich schloßer arbeit Zu verfertig. mit underth. bitt, entweder die schloßer arbeit gäntzlich müßig Zugehen, oder allß ein Meister beÿ ihnen Zünfftig zu werden. G. noîe Citati bittet Deputation. Erk. ahne die Ober handwercks herren gewießen, in deß. soll mit machung der Öß biß Zu außtrag der sach eingehalten werden solle.

(f° 99) Sambstags den 23.ten Aprilis 1712. – EE Meisterschafft der Schloßer Joh. Dan. Kellach
Iidem [Obere handwercks herren] laß. durch herrn Friden referiren, daß EE Meisterschafft der Schloßer wider Johann Daniel Kellach geklagt, daß derselbe in seinem hauß auff dem handwerck Zu arbeiten sich vnderstehet, deme Sie beÿ der Deputation d Blasius Sultzer und hanß Jacob Lienhard beÿgefügt, daß gegner schon die permission hette ein öß Zu bawen, vmb vermuthlich mit* nechsten die arbeit anfangen werde, Er hette vor dießem in der Müntz gearbeitet, dieselbe d* anjetzo quittirt worauff beklagter geantwortet, daß Er die öß anjetzo nicht bawen, sondern noch ein jahr alß gesell beÿ den frantzoßen schaffen wolte, & Er Zwar das Krempen weß. angefangen, sich aber dabeÿ nicht ernehren könte, Zumahlen in der Müntz da Er schon 12 jahr gedient, anjetzo nichts Zu thun were.
Auff seithen der Herrn Deputuirten habe man darvor gehalten, daß beklagter beÿ seiner declaration gelaß. vnd ihme beÿ 3 lb d straff sowohl deß pfuschens, alß auch die aufrichtung der öß verbotten, wohl aber beÿ den frantzosen gesell. weiß Zu arbeiten erlaubt werden könte. Erk. beliebt.

Jean Jacques Kella et Marie Salomé Hæhn hypothèquent leurs deux maisons contiguës (l’achat de la voisine date de 1715) au profit de l’Hospice des Vérolés

1716 (letzten.tag Aug.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 484
Jacob Kolla schlosser und Maria Salome geb. Hähnin beÿständlich Elias Hähn tabacb: und Joh: Ludwig Ruef schneiders
in gegensein S.T. H. Daniel Andres König XV.ers alß Pflegers beneben H Joh: Paul Tromer alß schaffnern verweßern deß Blatterhaußes – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, ihre zweÿ neben einander liegendte häußer allhier in der Hennengass, einseit neben Claus Hetzel anderseit neben Joh: Philipp Frieß hinten auff Joh: Philipp Senger

Jean Jacques Kella et Marie Salomé Hæn hypothèquent leurs deux maisons contiguës au profit du fils mineur du marchand de bois Samuel Schübler

1738 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 461
Jacob Kolla der Schloßer und Salome geb. Hänin mit beÿstand ihres sohns Willhelm Kolla des Pfeiffermachers und ihres bruders mütterlichen seits Christoph Plattner des tabackbereiters
in gegensein H. Johann Heinrich Wiegel des goldarbeiters als vogts weÿl. H. Samuel Schübler des holtzhändlers einigen sohns Johann Heinrich Schübler – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, zweÿ nebeneinander liegende häußer mit dero hoffstatt auch übrigen gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten In der Vorstadt Krauttenau ahne der hennegaß, einseit neben Caspar Frießen des seÿlers sohn Friedrich Frieß auch seÿler, anderseit neben Hannß Michael Hetzel dem hornpreßer, hinten auff Philipp Sänger den weißbecken

Marie Salomé Hæn meurt en 1739 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 912 livres, le passif à 611 livres.

1739 (28.7.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 305) f° 153
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Mariæ Salome Köllain gebohrner Hänin des Ehrengeachten und bescheidenen Johann Jacob Kölla Grempen und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehefrau nunmehr. Verlaßenschafft, Anno 1739 – nach ihrem Mittwochs den 17.ten Junÿ jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenem tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg Dienstags den 28. Julÿ Anno 1739.
Die abgeleibte Frau seelig hat ab intestato Zu erben Verlaßen wie folgt. 1.mi Johann Wilhelm Kölla dem Pfeiffenmacher und burger allhier welcher dießem Geschäfft in Persohn abgewartet, 2.do Johann Jacob Kölla auch Pfeiffenmacher und burger allhier Und dann 3.tio Frau Mariam Salome Stuberin gebohrne Köllain, Johann Georg Stuber des Schneiders und burgers alhier Verlaßene Ehefrau, welche beede letztere mit beÿstand S. T. Herrn Matthiæ Koch Notarÿ publici und berühmten Practici dießer Inventur Persönlich beÿgewohnet
Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Er haben zwar Eingangs gedachte beede nun durch den Zeitlichen Tod zertrennten Eheleuth in ihrer mit einander auffgerichteten und vorher copialiter inserirten Eheberedung §° 4.to stipulirt daß alles dasjenig so beede neu angehende Ehe Persohnen Zusammen in ihrem Ehestand bringen oder ein jedes auff seiner Linien hero ab intestato, per Testamenta oder in andere Weiß und weeg (…) ererben oder überkommen möchten jedem theil und deßen Erben ein freÿ unverändert Guth seÿn sollen (…) es declarirte aber beÿ gegenwärtiger Inventur der hinterbliebene Wittiber beÿ seiner gegebenen Handtreu deß keines Von ihnen beeden geweßenen Ehegatten Von Zeitlichem Guth etwas weder in die Ehe gebracht noch wehrender Ehe ererbt habe (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Hennengaß in der Vorstatt Crautenau gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane Häüßern. Erst. Eine behaußung u. hoffstatt mit allen dero Gebäuden, Begriffen, Weithen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeit gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crautenau in der Hennen oder kleinen Viehgaß, einseit neben Joh: Christoph Tromer, dem Hänffer, anderseit neben hernach beschriebener ebenfalls hiehero gehöriger Behaußung hinten auf Anderes Barbones dem Weißbecken stoßend, so außer denen passive inventirten darauff hafftenden Capitalien freÿ ledig und eigen, durch der Statt Straßburg geschwohrne H. Werckmeistere Vermög überschickter und beÿ mein des Notarÿ Concept befindlicher Abschatzung de dato 21. Julÿ 1739 angeschlagen worden pro 1000 fl. oder 500. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contarct stuben gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel verwahrt datirt den 23. 7.bris 1739 [sic]
It. eine behaußung und hoffstatt mit allen dero Gebäuden, Begriffen, Weithen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeit gelegen allhier Zu Straßburg ebenfalls in der Vorstatt Crautenau in der Hennen oder kleinen Viehgaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, so beede gewesene Eheleuth Zur Zeit ihrer Verheÿrathung mit einander auffgerichtet von Not° Kolb d. 28. Febr. 1704.
Hierauff fogt nun die Beschreibung eingangs gedachter Verlaßenschafft vor und ane sich selbsten, als welche, wie aus vorhergehendem Bericht Zu ersehen, samtlich theilbar, Sa. haußraths 12, Sa. Eigenthums ane Häüßern 900, Summa summarum 912 lb – Schulden 611 lb, Rest 290 lb
Beschluß und Verstallungs Summa 300 lb
Abschatzung dem: 21. Julÿ 1739. Auff begehren deß bescheitenen Meister Jackob Kella dem Pfeiffenmacher, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der hannen gaßen gelegen, ein seitß an die Erben selbsten Stoßendt, anderseitß an Johann Christoph trommer dem hänffer, hinden auf Andreas Barbineß dem weißbêck Stoßendt welche behaußung, unden auff den botten ein Pfeiffen macher wërckstatt und daß hauß Ehren, oben dar auff ihm Ersten Stock ein stuben Cammer Küchell hauß Ehren, ihm 2.ten Stock 3: Cammern worüber die bienen in ein faches Ziegeltach und ein besetzte bienen getrëmbter Keller, sambt aller gerechtigkeidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Wërckmeister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt vor und Umb Ein Tausent Gulten
Der 2.te begrieff (…) bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 600 florins
1739, Livres de la Taille (VII 1178) f° 411-v
Möhrin F. N. 8010. – Weÿl. Fr. Mariæ Salome gebohrner Hänin Hannß Jacob Kolla Kölla des Grempen und Burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger jun.
Conc. Fin. Inv. ist Fol. 29., 300. 12. 4 die machen 600. fl. Verstallte nur 300. fl. Zu wenig 300. fl.
Nachtrag acht Jahr in duplo à 18 ß – 7 lb 4 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 9 ß – 2 lb 14 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 10 ß 6 d, Summa 10 lb 10 ß 6 s
Straff wegen Zu geringer Verstallung 5 ln
Hat nichts hindelaßen, vide Erkantnus der Obern Stall Herren Vom 20. Julÿ 1744.

Jean Jacques Kella se remarie avec Marie Barbe Frey, fille du boucher Jean Frey, d’Emmendingen en margraviat de Hochberg (Bade) : contrat de mariage, célébration
1739 (3.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 163
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johann Jacob Kella, dem Ehemaligen Schloßer, Wittibern undt burgers dahier Zu Straßburg alß hochzeitern ane Einem
So dann der Tugendtbegabten Jfr. Mariæ Barbaræ Freÿin, Weÿl. Johann Freÿen deß gewesten Metzgers Zu Emmendingen in der Marg Graffschafft hochberg seel. nachgelaßener ehelicher Tochter der Jungfr. hochzeiterin andern theills
Actum Straßburg auff Dienstag den 3. Novembris anno 1739 (unterzeichnet) Johan Jacob kella, + der hochzeiterin Zeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 157)
1739. Dominica I et II Adventus proclamati sunt Johann Jacob Kölla der Kremp v. burger alhier v. Jgfr Maria Barbara Weÿl. Johannis Freÿ gewesenen Metzgers v. burgers Zu Emmendingen Durlachischer Herrschafft nachgelaßene Eheliche tochter. Copulati sunt Mittw. d. 9. Decemb. (unterzeichnet) Johan Jacob Kölla, + der hochzeiterin handzeichen (i 161)

Les registres de la Taille portent que Jean Jacques Kella est mort en 1745 sans délaisser de biens à inventorier et que la veuve est manante.
1745, Registres annuels de la Taille (VII 1238) f° 127-v
Möhrin. Hannß Jacob Kölla, jur. 24.t Julÿ 1706. – 1 lb 6 ß
i. nachgelaß. – tod nichts hinderlaßen die W. ohnverburgert

Jean Jacques Kella cède sa part dans les deux maisons contiguës à ses trois enfants.

1740 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 130
Johann Jacob Kölla der gremp (signé) kella
seiner mit weÿl. Fr. Mariæ Salome geb. Hänin see. erzeugter dreÿer kinder Johann Wilhelm Kölla des Tabackpfeiffenmachers, Jacob Kölla auch Tabackpfeiffenachers so dann Mariæ Salome geb. Kölla Johann Georg Stuber des schneiders verlaßener ehefrau so ohnbevögtogt zu seÿn versichert mit beÿstand H. Not. Mathias Koch
zween dritte theil vor ohnabgetheilt ahne hiernach beschriebener beeden häußern Namlich ahne einer behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ane der Vorstatt Crauttenau in der Hennen oder kleinen Viehgaß einseit neben Johann Christoph Tromer dem hänffer anderseit neben hernach designirtem hauß hinten auff Andreas Barbenes den weißbecken
ferner eine behausung und hoffstatt cum appertinentÿs eben daselbst einseit neben erstgemeltem hauß anderseit neben Johann Michael Hetzel dem hornpreßer hinten auff besagt Barbenes – ihme Kölla zu 2/3 und deßen kauffenden dreÿ kinder zur übrigen tertz angesehen selbige währender ehe zwar die erste am 23. Septembris 1709 die andere aber theils am 2. Julÿ 1708 theils am 24. Julÿ 1715 erkaufft worden mithin theilbar sind – um 450 und 100 pfund und 41 verhafftet, geschehen um 75 pfund

Jean Guillaume Kella et Marie Salomé Kellan femme délaissée du tailleur Jean Georges Stuber, vendent la maison au tapissier Thomas Frantz et à sa femme Marie Salomé Riebel

1741 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 478
Johann Wilhelm Kella der tabac pfeiffenmacher und deßen schwester Maria Salome geb. Kella Johann Georg Stubers, des von hier ausgetrettenen schneiders verlaßene Ehefrau, mit beÿstand Carl Heinrich des schneiders (unterzeichnet) kella, stuberin
in gegensein Thomas Frantz des tapetenmachers und Mariæ Salome geb. Riebelin
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Crautenau in der Henennegaß, einseit neben Johann Christoph Tromer dem hänffer, anderseit neben as. Dionysius Meßinger dem Spanner, hinten auff Andreas Barbanes den weißbecken – als ein theils von ihrer mutter seel. ererbt theils von ihrem vatter Johann Jacob Kella dem grempen cedirt und angenommenes guth – um 375 pfund

Sa sœur Marguerite Elisabeth Riebel, légataire d’après son testament relaté plus loin, épouse en 1733 le menuisier Jacques Hartmann. Elle est fille du garde-bois luthérien Philippe Riebel. Thomas Frantz est témoin du mariage.
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1282
Inventarium über Jacob Hartmann Zimmermanns und Frauen Margarethä Elisabethä Hardmännin gebohrner Rübelin beeder Eheleuthe und burgere alhier der Zeit besitzende Nahrung auch Passiva

Mariage, Robertsau (luth. f° 77)
Dienst. d. 14.7 Jul. 1733 seind auff Obrigkeit. Erlaubnuß, nach Zweÿmaliger ordentlicher Außruffung, Ehelich eingesegnet worden Joh: Jacob Hartmann, der Burger und Zimmermann Zu Straßburg und Margaretha Elisabetha weÿl. Philipp Rübels, gewesten Burgers und Haag: Knechts Zu Straßburg hinterl. Ehl. Tochter (unterzeichnet) Johan Jacob hartmann Alß hoch Zeiter, margräd elisabäth riebelin als hochzeiterin, thomas frantz alß beÿstand (i 87, Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune i. 119)

Originaire de Westhoffen, le tapissier Jean Thomas Frantz devient bourgeois par sa femme Marie Salomé Riebel le 2 mars 1736 (les registres de Westhoffen manquent pour cette période).
1736, 4° Livre de bourgeoisie p. 1029
Johann Thomas Frantz d. Tapetenmacher Von Westhofen geb. vnd sein ehefr. Maria Salome Rübelin von hier geb. erhalt d. b. umb den alt. b. wollen beÿ E E Zunfft d. Möhrin dienen. Jur. & prom. eodem [2.ten Martÿ 1736]

Jean Thomas Frantz devient tributaire à la Mauresse le 24 avril
1736, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(p. 214) Dienstags den 24.ten Aprilis A° 1736 – Neuer Leibzünfftiger CR
Johann Thomas Frantz, der Tapetenmacher Von Westhoffen gebürtig, producirt Cantzleÿ Pfenningthurns und Stallschein, deren zweÿ erstere den 3 Martÿ 1736 der letztere aber den 12. ejusdem datirt, bittet um das Zunfftrecht. Erkandt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
Erlegte Vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor die Feür Eÿmere 3 ß 4 d, und Vor die Einschreib Gebühr 2 ß, Also zusammen 1 lb 10 ß d

Thomas Frantz et Marie Salomé Riebel font un testament nuncupatif réciproque. La testatrice réduit son fils Jean Jacques Rudolff à la légitime.
1739 (21.8.), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 241-v
Testamentum nuncupativum reciprocum Thomæ Frantz tapezereÿmacher und Mariæ Salome Rübelin
1739 (…) Freÿtags d. 21. tag des monaths augusti abends zwischen 5 und 6 uhren in eine allhier zu Straßburg ane der Catharinae bruck gelegener Hochlöblichem Stifft Zur Carthauß eigenthümlich zuständige nebens behaußung, dero ein zweÿten stock habende, mit den fenstern theils augg den blumengießen, theils auff die gaß außsehende stuben (…) beruffen und beschieden Laßen, der Ehrenhafft und wohlachtbare Herr Thomas Frantz tapezereÿ macher und die Ehr: und tugendsame fraw Maria Salome Rübelin, beede Eheleuthe und burgere allhier, welche wir, obwohlen ihne krancken, schwachen und auff einem beth darnieder Liegenden Leibes, jedoch beede guter richtigen sinnen, vernunggt und verstandts (…)
vndt weilen Drittens die Einsetzung der Erben eines jedwedern testament einiges fundament ist (…) Er Testator aber noch Zur Zeit weder in auff noch absteigender Linie einige noth Erben hat, will Er Zu seinen waren und ohngezweiffelten Erben ernennet, institituirt und eingesetzt haben (…) den oder diejenige, So Sie testatrix ab intestato oder aber per Testamenta Zu erben nach sich Laßen wird (…) die Testatrix Hingegen will erstlichen in die Legitimam instituirt und eingesetzt haben Johann Jacob Rudolph ihren Leiblichen Sohn (…) wann sie vor ihme testator versterben solte, woll sue Zu ihrem Erben ernennt haben diejenigen so Er Testator ab intestato siue per testamentum Zu erben verlaßen widt

Autre Testament fait dix-huit ans plus tard. Marie Salomé Riebel institue pour héritier son fils pêcheur Jean Jacques Rudloff auquel elle substitue le cas échéant son frère et ses trois sœurs.
1757, Not. René (6 E 41, 547)
14. Martii 1757. N° 3, Testament – Fraw Maria Salome Frantzin gebohrne Riebelin H. Thomas Frantzen des Tapetenmachers und burgers allhier Zu Straßburg Eheliche haußfrau, mich unterschriebenen geschwornen Notarium (…) Zu sich in dero, beÿ der Catharinen bruck, in dem sogenannten Huren Hoff gelegenen Wohnbehausung, beruffen und kommen laßen, da wir dann dieselbe in dero obern bewohnenden Stub, mit denen fenstern in den hoff aussehen, krancken und schwachenleibs auff Einem bette liegend, dannoch aber von der gnade des grundgüthigen Gottes gutter richtiger Sinnen, vernunfft verstandts (…)
Fünfftens weilen die Erb Einsatzung eines jeden testaments fundament und haupt Stück ist (…) als will Sie fraw Testirerin hiemit Zu ihrem wahren einzigen universal Erben, ihrer samtlich verlaßenden Nahrung biß auf obig verschafftes legat, ernannt, instituirt und Eingesetzt H Johann Jacob Rudolph den fischer und burger allhier, alßo und dergestalten jedoch daß derselbe erst nach der Fraw Testirerin Ehemanns ableiben, aller jhrer verlaßenden nahrung sich unterziehen (…) sollte aber jhr Eingesetzter Erb, auch biß dahien, ohne hinterlaßung Ehelicher Leibes Erben dießes Zeitliche seegnen, so substituirt Sie frau Testirerin, jhme Zu Erben benantl. Johann Jacob Riebel den haag Knecht allhier, Mariam Catharinam Riebelin, H Caspar Velden des Schiffmanns und burgers allhier Ehefrau, Mariam Magdalenam Riebelerin H Frantz Joseph Schneiders des Schuhlmeisters Zu Wolffisheim Ehefrau, so dann Margaretham Elisabetham Riebelin, H. Johann Lazarus des melhändlers und burgers allhier Ehegattin, alle vier jhr der Fraw testirerin Leibliche geschwistrigen zu vier gleichen Erbs portionen und antheÿler

Thomas Frantz institue sa femme pour son héritière. Il meurt catholique le 29 décembre 1760.
N° 7. Testamentum clausum Johann Thomas Frantz, Tapetenmachers sammt actu Præsentationis bedes vom 26. Maÿ 1759 und Actu Aperturæ vom 2. Januarii 1761.
persönlich zugegen geweßen H. Johann Thomas Frantz der Tapetenmacher und burger allhier Zu ermeltem Straßburg, welcher Zwahr Kranckh, jedoch stehend und gehenden Leibs (…)
Demnach jch Johann Thomas Frantz Tapetenmacher und burger allhier Zu Straßburg (…) Fünfftens weilen die Erb Einsatzung eines jeden testaments fundament und haupt Stück ist, jch aber weder in ab noch auffsteigender Linie keine noth Erben habe, und jch mit obgedachter Maria Salome gebohrener Riebelin meiner Ehefrauwen schon in die 35 jahr eine vergnügte Ehe gesessen, als ernenne, instituire und setze hiermit und Crafft des von mir heute gebettenen und von Ihro Gnaden dem Regierenden Herrn Ammeister, provisionaliter biß Zu E E großen Raths gnädiger Confirmation, willfahrten und hiebeÿ liegenden indulto testandi zu meiner universal Erbin meiner sambtlich nach todt verlaßenden Nahrung ein, obberührte Mariam Salomeam gebohrene Riebelin meine Ehefrau (…) So beschehen Straßburg Sambstags den 26. Maji anno 1759

Sépulture, Saint-Etienne (cath. p. 10) Anno Domini 1760 Die vero 29 Decembris obiit sacramentis Ecclesiæ munitus joannes thomas frantz, 60 circiter annos natus, auleorum opifex et civis hujatis conjux mariæ Salomeæ Rieblerin Dieque sequenti fuit a me infra scripto sepultus in cœmeterio solito (i 11)

Jean Thomas Frantz délaisse sa veuve pour héritière testamentaire. L’inventaire est dressé près du pont Sainte-Catherine dans une maison qui appartient à la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes. L’actif de la succession s’élève à 87 livres, le passif à 6 livres.
1761 (26.1.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 6) n° 131
Inventarium über Weÿland des Ehrs. und bescheidenen Herrn Johann Thomas Frantz des gewesenen tapetenmachers und burgers alh. Zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. aufgerichtet anno 1761. – nach seinem den 28. Decembris jüngst verwichenen 1760.sten Jahrs aus dießem jammer vollen leben genommenen töd. hintritt hier zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehr: und tugendbegabten Frauen Mariæ Salome geb. Riebelin, als der hinterbliebenen Wb. fleisig ersucht (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn herrn Joh: Jacob Riebel löbl. Statt haagknechten, als der hintebl. Wb. erbettenen beÿstands, auf Montag den 26.sten Januarÿ 1761.
Bericht Gegen wärtige Inventur betreffend. Demnach gleich anfangs der Inventation die hinterbliebene Fr. wittib befragt worden, ob Sie beÿ antrettung jhrer Ehe nicht einige Ehepacta mit dem verstorbenen seelig errichtet, berichtete sie, daß Sie damahlen an dergleichen nicht gedachten, In dem Sie aber weder in ab noch auffstiegenden Linien Einige Erben hätten Sie nach von hoher obrigkeit erhaltenen indulto testandi, beÿde Testamenta Solemnia inscriptis errichtet, von welchen nun des defuncti seines dermahlen die richtschnur gegenwärtigen Inventarÿ seÿn müßen dahero man deßen Copeÿ hier inserirt, und die völlige verlaßenschafft darnach eingerichtet.
In eine allhier Zu Straßburg an der Catharinæ bruck gelegener dem Stifft nicolai in undis Zuständigen behaußung ist befunden worden wie folget
Sa. des haußraths 68, Sa. des Werckzeugs 15, Sa. Silbers 3, Sa. Goldenen rings 9 ß, Summa summarum 87 lb – Schulden 6 lb, Nach solchem abzug 81 lb
Stall Summa 81 lb
Copia Testamenti Solemnis inscriptis (…) So beschehen Straßburg, Sambstags den 26. Maji anno 1759. Folgt die Copia des Actus depositi (…) den 26. Maji 1759

Marie Salomé Riebel se remarie avec Jean Adam Frantz : contrat de mariage, célébration
1766 (14.6.), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) n° 907-v
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Herrn Joh: Adam Frantzen dem Schuhmacher und garde beÿ dem reg. H. Ammeister auch burgern alhier, als Hochzeiter ane Einem
So dann dere viel Ehr und tugendsamen frawen Maria Salome gebohrner Riebelin, weÿl. Thomas Frantzen geweßenen Tabetenmachers und auch hießigen burgers hinterbliebener wittib unter assistentz H. Frantz Reÿen des holtz Karchers und burgers dahier als Hochzeiterin andern theils
So beschehen Zu Straßburg d. 14. junÿ 1766 (unterzeichnet) Johan adam frantz als hoh zeitter, maria salome franßin geb. riebelin als hochzeitrin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 38)
Hodie 26 junÿ anni 1766 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes adamus frantz sutor et civis hujas viduus annæ Susannæ Michott et Maria Salomea Rübler vidua thomæ Frantz civis dum viveret hujatis, ambo in hâc parochâ commorantes (signé) Johann adam frantz, + signum sponsæ(i 41)

Marie Salomé Riebel meurt en 1768 en délaissant son fils et à défaut ses trois sœurs pour héritières testamentaires. L’inventaire est dressé dans la maison zum Hurenhoff (aux Filles de joie). La masse propre aux héritiers s’élève à 159 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 530 livres, le passif à 811 livres
1768 (30.6.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 965) n° 238
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und Tugendsamen Fraun Mariæ Salome Frantzin, gebohrener Riebelin, Johann Adam Frantz, des Burgers und Schumachers auch Wächters beÿ Ihro Gnaden dem jeweilig regierenden Herrn Ammeister alhier, gewesener Ehefraun nunmehro seeligen Verlaßenschaft, auffgerichtet Anno 1768. – (…) nach ihrem den 24.ten hujus dieses lauffenden 1768. Jahrs genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen – So beschehen alhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 30. Junÿ Anno 1768. In præsentia S. T. Herrn Philipp Jacob Greiß Notarii publici wie auch secetarii beÿ Ihro Gnaden dem jeweiligen regirenden Herrn Ammeister als Executoris des von der Defunctæ errichteten und hernach copialiter einverleibten Testamenti solennis inscriptis.
Die verstorbene seelig hat per Testamentum zu Erben instituirt und substituirt wie folgt. Nämlichen den Ehrsamen und bescheidenen Johann Jacob Rudolph den Fischer und Burgern allhier, ihren leiblichen Sohn, als instituirt Universal Erb, deme aber vermög Testamenti § 10.mo substituirt 1.mo Maria Catharina, gebohrene Riebelin, Johann Georg Greiners des Burgers und Pferdhändlers alhier Ehefrau, 2.do Maria Magdalena gebohrene Riebelin, Frantz Joseph Schneider, des Schulmeisters zu Dingsheim Ehefrau, So dann 3.tio Margaretha Elisabetha gebohrene Riebelin, Matthiä Berger des Seßelmachers und Burgers alhier Ehefrau, der Defunctæ eheleibliche dreÿ Schwestere, Welche samtlich außer den Schneiderischen Eheleuthen dieser Inventur in Gegenwarth S. T. H. Johann Heinrich Thenn Notarii publici et practici als beÿstand der instituirten erben in Person abgewartet.

In einer alhier Zu Straßburg zum Huren hoff genannten Behausung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung (W. et T.) Nämlichen eine Behausung Hoffstadt und Höfflein mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier an der Vorstadt Krautenau einseit neben Obermeÿer dem taschenmacher anderseit neben Mstr. Samuel Kämpfer, dem Schneider, hinten auf Friederich Bronner, den Paßmentirer stosend, gelegen, so freÿ leedig und eigen, Und ist solche behaußung beÿ Weiland Fraun Susannæ Frantzin gebohrener Michot des dißortigen Wittibers gewesener erstern Ehefraun Verlaßenschaft Inventur den 12.ten Decembris 1761 durch allhiesige der Stadt Straßburg geschwornen H. Werckmeister vemög eines beÿ dem durch H. Notarium Adam Clauß über gedachte Verlaßenschafft errichteten Inventarii Concepto befindlichen Abschatzung Scheins, æstimirt und angeschlagen, sofort durch groß günstige Erlaubnuß hochansehnlicher Herren dreÿ löbl. Stadt Stalls dermalen dabeÿ gelaßen worden um 400. lb. Nota diese Behaußung solle der Wittiber berichteter maßen von seinen verstorbenen Eltern seel. ererbt haben. Und sollen anbeneben nach denen mir Notario vorgewisenen Documenten darüber besagen zween deutschen pergamentene in alhiesiger C.C. Stub gefertigte und mit deren anhangenden Insigel verwahrte Kaufbrief de dato 26. Julÿ 1691 et 13. Junÿ 1698. mit alten Numeris 1. et 2. signirt.
Ergäntzung des Erben währender Ehe abgegangenen unveränderten mütterlich Guths. Vermög des durch Herrn Notarium Adam Claus den 11.ten July 1766 (…) errichteten Inventarii Illatorum
Series rubricarum hujus Inventarÿ- Copia der verstorbenen seeligen auffgerichteten Testamenti Clausi – Copia der Eheberedung
Des Erben unveränderte Nahrung, Sa. Hausraths 52 lb, Sa. Silbers 3 lb, Sa. goldenen Ring 3 lb, Sa. Ergäntzung 199 lb, Summa summarum 259 lb – Schulden 100 lb, des Erben restirend ohnveränderte Activ Nahrung 159 lb
Diesemnach wird auch des Wittibers unverändert und theilbares Vermögen, und zwar weilen der Erb auf das theilbare Guth vermuthlich gäntzlich Verzug thun wird, sub una Massa beschrieben, Sa. Hausraths 17 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. der baarschafft 12 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung 400 lb, Sa. Activ Schuld 100 lb, Summa summarum 530 lb – Schulden 811 lb, Passiv onus 280 lb
Summa von der Verstorbenen seel. anverschafter Legaten 33 lb, Nach deren Abzug 126 lb
Copia Testamenti clausi (…) Straßburg den 4. Jenner 1766 – Copia Actus Præsentationis, Philipp Jacob Greis, Notarius juratus

Jean Jacques Rudloff, fils du tapissier Thomas Frédéric Rudloff et de Marie Salomé Riebel, se marie en 1745 devant le pasteur luthérien d’Illkirch avec Marthe, veuve du pêcheur Jean Jacques Fritschmann
1745, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 1057
Eheberedung Hannß Jacob Rudolff, ledigen Fischers
und Frauen Marthä Fritschmännin gebohrner Fritschmännin

Mariage, Illkirch (luth.)
1745. d. 24. Jan. sind auf Erlaubnus schein Hoch Adel Oberigkeit alhier um 1. und 2 mal Zugleich ausgeruffen und d. 26. ejusdem ehl. copuliret und eingesegnet word. H. Johann Jacob Rudolph der ledige fischer, H Thomas Friderich Rudolph des burg. und tappezierers in Strasb. und Salome Rüblerin seiner haußfr. ehl. Sohn Und Fr. Martha weÿl. Joh: Jacob Fritschmanns burg. und fischers in Strasb. nachgelaßene Wittib unterzeichnet + Sig. des Hochzeiters, Martha Fritschmänin hoch zeiterin (i 178)

Thomas Frantz et Marie Salomé Riebel vendent la maison au cloutier Laurent Waag

1745 (16.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 823-v
Thomas Frantz der tapentenmacher und Maria Salome geb. Riebelin
in gegensein Lorentz Waag des nagelschmidts
eine behausung und hoffstatt samt allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Krautenau in der Hennengaß einseit neben Johann Christoph Tromer dem hänffer, anderseit neben Dionÿsius Meßinger dem Spanner, hinten auff Andreas Barbanes den weißbecken – als ein am 2. Octobris 1741 erkaufftes guth – um 575 pfund

La maison est estimée à 400 livres lors de l’inventaire dressé en 1746 après la mort de Marie Catherine Honig, première femme de Laurent Waag.
Laurent Waag et Anne Marie Ans hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du tonnelier François Antoine Bresslé

1746 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 444
Lorentz Waag der nagelschmitt und Anna Maria geb. Anßin mit beÿstand H. Rathh. Kratz und H. Huck beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johannes Breßle des stadt kieffers als vogt seines bruders weÿl. Frantz Antoni Breßle des kieffers zweÿer kinder Frantz Joseph und Sarä der Breßle- schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau in der Hennengaß, einseit neben Johann Christoph Trommer dem hänffer, anderseit neben Dionisius Meßinger dem Spanner, hinten auff Andreas Barbanes den weißbecken – als ein im wittwen stand am 16. Novembris jüngst erkaufftes guth

L’inventaire dressé en 1747 après la mort d’Anne Marie Ans reprend la somme de 400 livres pour établir la valeur de la maison.
Laurent Waag et Sibylle Schirmann hypothèquent la maison au profit du revendeur Wolffgang Graffinger

1747 (22.12.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 877
Lorentz Waag der nagelschmitt und Sibilla geb. Schirmännin mit beÿstand ihres schwagers Nicolaus Bessar des schuhmachers und H. Frantz Stephan Tuchferber commis auff der brieffpost
in gegensein Wolffgang Graffinger des krempen – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung und hoffstatt in der Vorstatt Krautenau ane der Hennengaß, einseit neben Johann Christoph Tromer dem hänffer, anderseit neben Dinoÿsius Meßinger dem spanner, hinten auff Andreas Barbanes den weißbecken
so dann ein dritten theil vor unvertheilt ane einer zu St Lambert genannten behausung zugehörden in hiesiger Citadelle

Laurent Waag hypothèque la maison au profit de Catherine Bœchel, veuve du marchand Jean Philippe Andres

1747 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 471-v
Lorentz Waag der nagelschmidt
in gegensein Fr. Catharinæ geb. Böchelin weÿl. H. Johann Philipp Andres gewesenen handelsmanns wittib, mit beÿstand ihres tochtermanns H. Johann Jacob Braun des goldarbeiters – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau in der Hennengaß, einseit neben Johann Christoph Troners dem hänffer, anderseit neben Dionysius Meßinger dem Spanner, hinten auff Andreas Barbanes den weißbeck

Les experts estiment à nouveau la maison à 400 livres lors de l’inventaire dressé en 1755 après la noyade de Laurent Waag à Offendorf. La veuve acquiert la maison par adjudication judiciaire en 1756 (voir l’inventaire de 1773)
Sibylle Schirmann, veuve de Laurent Waag, hypothèque la maison au profit du taillandier municipal Jean Pierre Geœrger

1757 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 285-v
Sybilla geb. Schirmännin weÿl. Lorentz Waag des nagelschmidts wittib beÿständlich Johann Hebenstreitt des hauptkandten beÿ EE zunfft der schmidt
in gegensein Johann Peter Geörger des stadt waffenschmidts – schuldig seÿe 49 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Hennengaß, anderseit neben Antoni Meßinger dem spanner ane dem kauffhaus, anderseit neben Christoph Tromer dem hänffer, hinten auff N Berbenes den haußfeurer

Sibylle Schirmann se remarie en 1756 avec le cloutier Jean Burckhart. A sa mort, son fils Pierre Maline cède au veuf ses droits successifs, dont ceux sur la maison rue des Poules (voir l’inventaire de 1773). Jean Burckhart est donc seul propriétaire de la maison lors de son remariage avec Jeanne Madeleine Ruhlmann qui la recueille à la mort de son mari (voir l’inventaire de 1775). Elle est donc seul propriétaire de la maison lors de son remariage avec Joseph Baumgartner. La maison figure à l’inventaire dressé après la mort de Jeanne Madeleine Ruhlmann qui délaisse un fils, François Joseph Thomas Baumgarther.
Joseph Baumgartner vend la maison au cloutier Jean Wolfgang Dinsenhoffer

1801 (1 vend. 10), Strasbourg 2 (16), M° Knobloch n° 952
bürger Joseph Baumgartner Schlosser mit ihme bürger Thomas Schneider Schloßer deßen unentledigten vogt
an Johann Wolfgang Dinsenhoffer Nagelschmidt
Eine allhier zu Straßburg in der Krautenau ane der hennengaß mit N° 52 bezeichnet gelegenen behausung, 1.s. neben b. Kößler Eimmermann, 2.s. neben Feilmetzger dem becken hinten aufbr. Stehling den becken und vornen auf gedachte hennengaß – um 2000 fr.
Enregistrement, acp 81 F° 15 du 3 vend. 10

Originaire de Bruchsal dans le diocèse de Spire, Jean Wolfgang Dinsenhoffer épouse en 1788 Marie Madeleine Pfuhl, fille de Georges Pfuhl de Strasbourg
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 115)
Anno Domini 1788 die 7. Octobris (…) sacro Matrimonii vinculo conjuncti fuere joannes volfgangus Dinsenhoffer Bruxalliensis diecesis Spirensis 29 circiter annos natus josephi Dinsenhoffer et catharinæ Spannaglin conjugum filius legitimus in supranominata parochia ad S. Petrum commorans, et Maria Magdalena Pfuhl, hujas defunctorum Georgii Pfuhl et Magdalenæ Setzin filia legitima 28 annos nata, parochiana nostra (signé) Dinsenhofer, pfuhlin (i 119)

Registre de population 600 MW 97 (1815 sqq) Rue de la Poule N° 52, p. 412
Dinsenhoffer, Jean Wolffgang 1757 Cloutier Propriétaire, Brucksahl, (à Str. depuis) 35 ans, (auparavant) R. du Cercle 15, entré 1801
id. née Pfuhl, Catherine 1758 Ep. Strasbourg
id. Michel 1788 Strasbourg
id. Pierre 1792
id. Madeleine 1795
id. Jean 1798
id. Charles 1801

Inventaire dressé après la mort de Louis Bienvenu, sous-locataire chez Marie Agnès Spitz veuve de Jean Baptiste Cadon

1826 (19.7.), Strasbourg 8 (42), M° G. Grimmer n° 1237
Inventaire de la succession de Louis Bienvenu, sergent des pontonniers, pensionnaire de l’Etat, Chevalier de la Légion d’Honneur, décédé le 14 novembre dernier – à la requête de Michel Louis Fuhrmann, commissaire priseur, curateur à la succession suivant jugement rendu par le Tribunal Civil le 4 juin dernier
dans une maison en cette ville rue de la Poule n° 52, au logement y occupé par Marie Agnès Spitz veuve de Jean Baptiste Cadon, militaire retiré, chez laquelle le défunt habitait en chambre garnie jusqu’à son décès dans la maison située en la même ville quai des bateliers n° 13
meubles 25 fr, passif 600 fr
Enregistrement, acp 179 F° 153 du 26.7.

Jean Wolffgang Dinsenhoffer et Madeleine Pfuhl qui demeurent à Wettolsheim près de Colmar vendent la maison au cloutier François Daubinet et à Marie Salomé Eckert

1831 (27.9.), Strasbourg 4 (74), M° Hatt n° 6252
Jean Wolffgang Dinsenhoffer, ci devant cloutier, et Madeleine Pfuhl autrefois domiciliés à Strasbourg demeurant présentement à Wettolsheim près Colmar
à François Daubinet, cloutier, et Marie Salomé Eggert
une maison avec aisances, appartenances, circonstances et dépendances située à Strasbourg (Faubourg de la Krutenau) rue de la Poule n° 52, d’un côté le Sr Fritsch boulanger, de l’autre le Sr Metz, derrière le Sr Staehling, devant la rue – Etablissement de la propriété, acquis de Joseph Baumgartner, serrurier, par cate reçu Knobloch notaire en cette ville en 1801 – moyennant 3400 francd
acp 205 (3 Q 29 920) f° 189-v du 7.10.

Originaire de Mittelbronn près de Phalsbourg, François Daubiné épouse en 1806 Marie Salomé Eckert
Mariage, Strasbourg (n° 206)
L’an 1806, 21° jour du mois d’Avril (…) et sont comparus François Daubiné, âgé de 24 ans, cloutier domicilié en cette ville depuis quinze ans, né à Mittelbronn, Département de la Meurthe le 15 février 1782, mineur fils de feu Joseph Daubiné, employé dans les fermes du Roy, décédé à Mandray, département des Vosges le 5 octobre 1787 (…) et de Caroline Tourneur demeurant en cette ville, ci présente et consentante, Et Marie Salomé Eckert âgée de 25 ans, née en cette ville le 6 avril 1781 y domiciliée, majeure fille de Martin Eckert, garçon Charpentier et de Catherine Schaub ci présente et consentante (signé) François Dobiné, Salome Eckert (i 106)

Registre de population 600 MW 66 (1815 sqq) Place du Dôme N° 23 et 24, p. 128
Daubinet, François, 1781, cloutier Mittelbronn, (à Strasbourg depuis) 1792, (auparavant) quai des Chevaux 135, (entré) Juil. 1822, voyés 22
idem née Egert 1780, Ep. Strasbourg
idem, Pierre 1815
idem, Joseph 1821

Registre de population 600 MW 220 (1846 sqq) Rue de la Poule N° 52, p. 130
Daubinet, François, 1781 Mittelbronn, Bas Rhin, cloutier, propriétaire, Mari, (à Strasbourg depuis) 1792, (auparavant) Rue des Echasses 5, (entré) 11 Janv. 1832
idem née Egert 1780 Strasbourg, sa femme, 24 août 54. Dcd
idem, François Xavier, 1822, Strasbourg G. cloutier leur fils, 1822 Strasbourg, derechef le 15 avril 48 venant des soldats, (auparavant) rue des mineurs 19, (entrée) 8 Janv 1841, voir plus bas

Naissance, Strasbourg (n° 1711)
Déclaration, faite (…) le 25 novembre 1822, de la naissance d’un enfant du sexe masculin né en légitime mariage hier à huit heures du soir, nommé François Xavier. Déclarant, François Daubinet âgé d 41 ans, Cloutier. Père de l’enfant, le déclarant, mère Marie Salomé Egert. L’accouchement a eu lieu en la maison N° 23 Place du dôme [in margine :] gestorben den 26. Oktober 1896 (i 32)

François Daubinet et Marie Salomé Eckert vendent aux enchères la maison au marchand épicier Georges Urbain Kœhler

1853 (30.11.), Strasbourg 11 (49), Charles Keller
N° 5659. Cahier des charges, 3. 9.bre 1853. ont comparu le Sr François Daubinet, cloutier & dame Marie Salomé Eckert, sa femme de lui autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg. Lesquels ont dit qu’ils sont propriétaires d’une maison sise à Strasbourg rue des poules N° 52 dont ils sont intentionnés de faire la vente au plus offrant à l’effet d’éteindre les dettes privilégiées & hypothécaires dont elle est grevée (…)
Désignation de l’immeuble. Une maison sise à Strasbourg, rue des poules N° 52, tenant d’un côté à la veuve Fritsch, de l’autre au Sr Camus comme étant aux droits du Sr Metz, pardevant la dite rue et par derrière le Sr Capus comme successeur du Sr Staehling
Etablissement de la propriété. Les conjoints Daubinet sont devenus propriétaires de ladite maison au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du Sieur Jean Wolfgang Dinsenhoffer, ci devant cloutier & de Madeleine Pfuhl sa femme, suivant contrat de vente passé devant M° Hatt, alors notaire à Strasbourg le 27 septembre 1831, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 18 février subséquent, Vol. 253 N° 70, à charge de l’inscription d’office faite au Volume 215 N° 570.bis. Cette vente a eu lieu pour le prix de 3400 francs, en déduction de laquelle les acquéreurs ont payé comptant celle de 1800 francs, mais des deniers à eux avancés à cet effet par le Sr Philippe Stamm (…), cette créance a passé sur la tête de dame Marie Thérèse Eckert sa femme, épouse en secondes noces du Sr Jean Georges Koehler, marchand épicier (…) A l’égard d’une filiation de propriété antérieure, il est à observer que le contrat de vente du 27 septembre 1831 en porte une déclaration par les vendeurs Donsenhofer comme ayant fait l’acquisition de l’immeuble en question du Sr Joseph Baumgartner, serrurier à Strasbourg, suivant acte reçu par M° Knobloch, alors notaire en cette ville dans le courant de l’année 1801. Charges & conditions (…) 2° Seront compris en l’adjudication les poêles, jalousies, doubles fenêtres placés dans ladite maison
acp 424 (3 Q 30 139) f° 32 du 7.11.
N° 56840 Adjudication, 30. 9.bre 1853. (…) il a déclaré les enchères ouvertes sur la mise à prix de 2400 francs. Unre première bougie ayant été allumée, le Sr Georges Urbain Koehler, marchand épicier demeurant à Strasbourg, a enchéri ledit immeuble à la somme de 2700 francs. Deux nouvelles bougies ayant été successivement allumées et s’étant éteintes sans qu’il ait été fait une plus forte enchère, l’adjudication a été prononcée, du consentement des époux Daubinet, en faveur du dit Mr Koehler, ce acceptant.
acp 425 (3 Q 30 140) f° 38-v du 10.12.

Natif d’Erstein, le teinturier Georges Urbain Kœhler épouse en 1812 Marie Anne Holl, native d’Osthouse
Mariage, Osthouse (n° 7)
Acte de mariage, célébré en la maison commune d’Osthausen à dix heures du matin le 4 novembre 1812. Urbain George Koehler, majeur d’ans, né le 25 mai 1790 à Erstein domicilié à Strasbourg, Teinturier, fils de feu Laurent Antoine Koehler, teinturier décédé à Erstein le 29 juillet 1807 (…) et de feu Marie Anne Karst domiciliée à Erstein ci présente et consentante, et de Marie Anne Holl, Majeure d’ans, née le 26 septembre 1789 à Osthausen, fille de Regnard Holl, Batelier décédé à Osthausen le 23 février 1807 (…) et de Marie Madeleine Fridel décédée à Osthausen le 18 avril 1807 (i 6)

Naissance, Erstein (n° 92)
Déclaration faite (…) le 14 novembre 1814 de la naissance d’un enfant du sexe féminin né en légitime mariage le 14 du mois présent à neuf heures du matin et nommé Marguerite Emelie. Déclarant, Urbain George Koehler, âgé de 24 ans, domicilié à Erstein, teinturier, Père, le déclarant, mère Marie Anne Holl épouse du déclarant. L’accouchement a eu lieu en la maison N° 23 au quartier bleu (i 26)

Marie Anne Holl meurt le 13 juillet 1833.
Décès, Strasbourg (n° 1364) Déclaration faite (…) le 13 juillet 1833, du décès de Marie Anne Holl, âgée de 43 ans, née à Osthausen (Bas rhin) Epouse d’Urbain George Koehler, âgé de 43 ans, Teinturier, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 13 du mois courant dans la maison située N° 23 à la Krutenau, fille de feu Régnard Holl, Chasseur, et de feu Madeleine Friedel (i 19)

Georges Urbain Kœhler se remarie en 1838 avec Marie Thérèse Eckert, veuve du marchand épicier Philippe Stamm
Mariage, Strasbourg (n° 239)
Du 25° jour du mois de Juin l’an 1838 à dix heures du matin. Acte de mariage de George Urbain Koehler, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 mai 1790 à Erstein (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Teinturier, veuf de Marie Anne Holl décédée à Strasbourg le 13 juillet 1833, fils de feu Laurent Antoine Koehler, teinturier décédé à Erstein le 29 juillet 1807 et de feu Marie Anne Karst décédée à Erstein le 13 novembre 1825, et de Marie Thérèse Eckert, majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 novembre 1783 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Philippe Stamm, épicier, décédé en cette ville le 20 août 1838, fille de feu Martin Eckert, Charpentier, décédé en cette ville le 21 février 1815 et de feu Catherine Schaub décédée en cette ville le 17 décembre 1820 (i 39)

Registre de population, 600 MW 217 (1846 sqq) Rue de la Krutenau N° 14, p. 95 (i 51)
Koehler, Georges Urbain, 1790, Erstein, Bas-Rhin, Teinturier, Propriétaire, Marié Catholique, Français, (à Strasbourg depuis) 9. 8.bre 1826, (auparavant) Krutenau 23, (entré) mai 1839
id. née Eckert, Marie Thérèse, 1783 Strasbourg, sa femme, (à Strasbourg) d.s.n.
id. Marie Madeleine, 1815, Erstein, leur fille, 24. fév. 47. Dcd.
id. Marie Louise, 1829, Strasbourg, leur fille
id. Ferdinand, 22. Xbre 1820, Erstein, Gendarme

Registre de population, 600 MW 351 (1850 sqq) i 51
Koehler, Georges Urbain, 90, h.m., Propriétaire, Catholique, Français, (à Strasbourg depuis) 26
id. née Eckert, Thérèse, Strasbourg 84, sa femme, (à Strasbourg) d.s.n.
id. Louise, Strasbourg 30 f. sa fille
Rue de la Krutenau 14 / 34

Fille du charpentier Martin Eckert, Marie Thérèse Eckert épouse en 1813 le tisserand Philippe Stamm
1813 (4.12.), Strasbourg 8 (7), Not. Roessel n° 1565
Contrat de mariage – Philippe Stamm, tisserand en laine, soldat retraité du 27 régiment de ligne, fils d’Isaac Stamm, taillandier à Soultz sous Forêts, et de Barbe Lorentz
Marie Thérèse Egert, fille majeure de Martin Egert, charpentier, et de Catherine Schaub
Enregistrement, acp 124 F° 7 du 6.12.

Georges Urbain Kœhler et Thérèse Egert vendent la maison au boulanger Jacques Guillaume Kielmann

1866 (18.1.), M° Noetinger
Georges Urbain Koehler, propriétaire, et Thérèse Egert sa femme à Strasbourg
à Jacques Guillaume Kielmann, boulanger à Strasbourg
une petite maison sise à Strasbourg rue des poules n° 4, moyennant 4000 francs
Origine, adjudication reçue Keller notaire le 30 novembre 1853.
acp 550 (3 Q 30 265) f° 24-v du 23.1.

Jacques Guillaume Kielmann épouse Emilie Diebold en 1858.
1858 (7.4.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Jacques Guillaume Kielmann, boulanger à Strasbourg fils de Jean Michel Kielmann, vivant boulanger et Sophie Senger sa veuve
Emilie Diebold, célibataire à Strasbourg, fille de Jacques Diebold, fabricant de savon et de feue Simon Antoni, sa femme
acp 468 (3 Q 30 183) f° 38-v du 8.4. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) en meubles et marchandises le tout estimé à 10.000 francs, 3) moitié de la moitié indivise rue de la Krutenau n° 17 à Strasbourg
Les apports de la future consistent 1) argent comptant 6000, 2) mobilier estimé 3673
Don matutinal par le futur à la future d’une somme de 1000 francs
Donation réciproque par les futurs époux au suirvivant d’eux de l’usufruit de la succession réductible à moitié en cas d’enfants

Leur fille Sophie Marie Mathilde Kielmann épouse en 1881 le pharmacien Philippe Guillaume Schweitzer
1881 (30.8.), Strasbourg 10 (195), Not. Frédéric Pierron n° 4264
Ehevertrag, 30 August 1881. – Sind erschienen Herr Philipp Wilhelm Schweitzer, Apotheker zu Straßburg wohnhaft, Volljähriger Sohn des Herrn Wilhelm Schweitzer, Lehrer und der Frau Friederika Heywang, dessen Ehegattin, beisammen zu Heiligenstein wohnhaft, beide hierzugegen, Handelnd als Bräutigam, einerseits
und Fräulein Sophie Marie Mathilde Kielmann, ohne Gewerbe zu Straßburg wohnhaft, noch minderjährig, da dieselbe den 22. April 1862 geboren wurde, Tochter der zu Straßburg wohnenden Eheleuten Herrn Jakob Wilhelm Kielmann, Bäcker und Eigenthümer, und Frau Marie Emilie Diebold, Handelnd in der Gegenwart und mit der Zustimmung ihrer genannten Eltern als Braut, anderseits
acp 716 (3 Q 30 431) f° 80 n° 1991 du 3.9. unter Annahme der auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft mit der Bestimmung daß das Ueberlebende das Antheil des Erstabsterbenden an der Gemeinschafft zu genießen hat, bei Vorhandensein von Kindern auf die Hälfte beschränkt
Einbringen des Bräutigams, Mobilien im Werth von 1600 M, sein Apothekergeschäft dahier Alter Weinmarkt N° 47 mit einem Passiv von 45.600 M
Schenkung durch Eheleute Kielmann ihrer dies annehmenden Tochter der Braut auf Erbvorschuß 1) in baarem Geld 8000, 2) Mobilien für 4800 (zusammen) 12.800
Gegenseitige eventuelle Schenkung der Nutznießung des ganzen Sondervermögens bei Vorhandensein von Kindern auf die Hälfte beschränkt

Jacques Guillaume Kielmann et Emilie Diebold hypothèquent la maison en garantie d’un emprunt fait par Philippe Guillaume Schweitzer

1883 (13.1.), Strasbourg 10 (201), Not. Frédéric Pierron n° 5361
Obligation – ist erschienen Herr Philipp Wilhelm Schweitzer, Apotheker zu Straßburg wohnhaft, welcher hiemit anerkannt rechtmäsig schuldig zu sein
1) an Frau Friederike Margaretha Sophie Toujouze wohnhaft in Straßburg, Wittwe des verlebten Bürstenbinders Herrn Jacob Wilhelm Doldé, Gläubigerin hierzugegen und solches annehmend, eine Hauptsumm von 4800 Mark
2) und an Herrn Karl Werner, Rentner in Straßburg Krutenaustraße N° 27 wohnhaft, Gläubiger hierzugegen und solches annehmend, eine Hauptsumm von 5200 Mark, zusammen eine Hauptsumm von 10.000 Mark
Bürgschaft und hypothekarische Verpfändung. in gegenwärtigem Act sind noch erschienen Herrn Jacob Wilhelm Kielmann, Bäckermeister und Frau Marie Emilie Diebold dessen von ihme hierzu gehörig ermächtigte Ehegattin mit einander in Straßburg wohnhaft, Welche (…) hiemit erklären sich als solidarische Bürgen des genannten Herrn Schweitzer dem Herrn Werner und der Frau Wittwe Doldé gegenüber zu stellen (…)
(Unterpfand) zwei neben einander gelegenen Wohnhäuser nebst Rechten und Zugehörden, in Straßburg gelegen Hennengasse N° 4 und N° 6 (früher rue des poules 51 u. 52 quartier de la Krutenau) gelegen, einseits Eigenthum Schloegel, anderseit der jenigen des Herrn Michel, hinten auff Eigenthum der Ehegatten Kielmann stoßend (…)
Eigenthums Nachweis. das mit Nummer 4 bezeichnete Haus gehört den Ehegatten Kielmann um dieselbe erkauft zu haben von Herrn Georg Urbain Koehler, Eigenthümer ehemaliger Spezereihändler und Frau Theresa Ehert dessen Ehefrau bei Lebzeiten in Straßburg wohnhaft, auf Grund eines Kaufvertrags, welchen Quittung über dem darin enthaltenen Kaufpreis enthält, durch dem damaligen Notar Viktor Noetinger in Straßburg den 18. Januar 1865 errichtet, im Hypothekenamte von Straßburg den 2. Februar desselben Jahre, Band 1043, N° 137 trancribirt
Zwei dritten des mit Nummer 6 bezeichneten hauses (…)
Civil und Hypothekenstand. Eie Ehegatten Kielmann erklären daß sie beide in erster Ehe unter dem Rechtsverhältniß der Gütergemeinschaft verheurathet sind, welche auf die Errungenschaft beschränkt ist, auf Grund ihres Ehevertrags durch den damaligen Notar Ludwig Friderich Georg Grimmer in Straßburg den 7. April 1858 errichtet (…). Erklärung. Schließlich erklärt Herr Schweitzer und die Ehegatten Kielmann sich der Zwangsvollstreckung zu unterwergen, und Erstere erklärt noch in erster Ehe mit Frau Sophie Marie Mathilde Kielmann verheurathet zu sein, welche jedoch wegen iher Minderjährigkeit nicht bei bei gegenwärtigem Act mit *en konnte
Reg. Bd. 733 Bl. 97 den 16. Januar 1883

Jacques Guillaume Kielmann et Emilie Diebold hypothèquent leurs maisons au profit de Jean Diemer père dit Lobstein et de Jean Diemer fils, maire de Breuschwickersheim

1885 (21.10.), Strasbourg 10 (211). Not. Frédéric Pierron n° 7285
Obligation, 21. Oktober 1885 – Sind erschienen Herr Jacob Wilhelm Kielmann, Bäckermeister und Frau Marie Emilie Diebold dessen von ihm hierzu gehörig ermächtigte Ehegattin mit einander in Straßburg wohnhaft, Welche hiemit erkennen rechtmäsig schuldig Zu sein
1) an Herrn Johann Diemer, genannt Lobstein, Vater eine Hauptsumm von 2400 Mark
2) und an Herrn Johann Diemer, Sohn, Bürgermeister der Gemeinde von Breuschwickersheim, eine Hauptsumm von 4000 Mark, beide Gläubiger in Breuschwickersheim wohnhaft
Hypothekarische Verpfändung 1) Krutenaustraße N° 21 (früher quai des chevaux N° 121)
2) Krutenaustraße N° 23 (früher quai des chevaux N° 122)
3) Krutenaustraße N° 25 (früher quai des chevaux N° 123)
4) ein Haus mit Rechten und Zugehörden in derselben Stadt Hennengasse N° 4 gelegen (früher rue des poules 51, quartier de la Krutenau) einseits Eigenthum Schloegel, anderseits das nachher bezeichnete Haus, hinten auf Eigenthum der Ehegatten Kielmann stoßend
5) Hennengasse N° 6
Eigenthums Nachweis (…)
Das Haus welches in der Hennengasse die Hausnummer 4 trägt gehört den Ehegatten Kielmann um desselben erworben zu haben von Herrn Georg Urbain Koehler, Eigenthümer, ehemaliger Spezereihändler und Frau Theresa Egert dessen Ehefrau bei Lebzeiten in Straßburg wohnhaft, auf Grund eines Kaufvertrags welchen Quittung über den darin enthaltenen Preis enthält durch obengenannten Notar Noetinger den 18. Januar 1857 errichtet, im Hypothekenamt von Straßburg den 2. Februar desselben Jahres, Band 1043 N° 137 transcribirt.
Zwei drittel des mit der Hausnummer 6 bezeichneten Hauses (…)
Civil und hÿpothekenstand. Die Ehegatten Kielmann erklären, daß sie beide in erster Ehe unter dem Rechtsverhältniß der Gütergemeinschaft verheirathet sind, welche Errungenschaft beschränkt ist, auf Grund ihres Ehevertrags durch den damaligen Notar Ludwig Friedrich Georg Grimmer in Straßburg den 7. April 1858 errichtet (…)

Acte de notoriété constatant que Jacques Guillaume Kielmann est mort en 1886 en délaissant une fille et un fils
1886 (21.4.), Strasbourg 10 (214), Not. Frédéric Pierron
7718 Notorietät (en deux colonnes, allemand et français) – (…) qu’ils ont parfaitement connu M Jacques Guillaume Kielmann, en son vivant boulanger et époux de dame Marie Emilie Diebold, que les dits époux Kielmann étaient mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Louis Frédéric Georges Grimmer alors notaire à Strasbourg le 7 avril 1858, que Monsieur Kielmann est décédé ab intestat à Strasbourg le 12 avril 1886, qu’après sin décès il n’a pas été dressé d’inventaire, et qu’il a laissé pour seuls héritiers ses deux enfants issus de son mariage avec son épouse susnommée savoir A) Madame Sophie Marie Mathilde Kielmann épouse majeure de Mr Philippe Guillaume Schweitzer, chimiste demeurant ensemble à Conflans-Jarny département de Meurthe et Moselle, mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts sans obligation d’emploi ni de remploi aux termes de leur contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 30 août 1881 dont ledit notaire possède la minute, B) et Mr Jacques Guillaume Kielmann, étudiant encore mineur étant né le 8 avril 1866 mais émancipé par déclaration faite par sa mère au tribunal cantonal impérial de Strasbourg le 19 avril 1886, ledit Sr Kielmann demeurant à Strasbourg
acp 776 (3 Q 30 491) f° 44-v du 22.4.

L’inventaire est dressé quelques mois plus tard

1886 (28.9.), Strasbourg 10 (216). Not. Frédéric Pierron n° 8076, 8106
Erbverzeichnis über dem Nachlass des Bäckermeisters Jacob Wilhelm Kielmann
Inventar 1) der Gütergemeinschaft welche zwischen Herrn Jacob Wilhelm Kielmann im Leben geweßenen Bäckenmeister und Frau Emilie Diebold dessen überlebende Wittwe bestanden hat, 2) und der Hinterlassenschaft des Herrn Kielmann in Straßburg den 12. April 1886 gestorben
Im Jahr 1886 Dienstag den 28. September um zwei Uhr Nachmittags, auf Ansuchen 1) der Frau Emilie Diebold, wohnhaft in Straßburg, Wittwe des im Leben geweßenen Bäckermeisters Jacob Wilhelm Kielmann handelnd I) in ihrem persönlichen Namen a) wegen der Gütergemeinschaft welche auf die Errungenschaft beschränkt war und theilbar zur Hälfte ist welche zwischen ihr und ihrem verstorbenen Ehegatten bestanden hat auf Grund ihres Ehevertrags durch den damaligen Notar Grimmer in Straßburg den 7. April 1858 errichtet, b) wegen der Ersatzforderungen in Geld welche dieselbe auf besagte Gütergemeinschaft zu erheben hat für ihr gehörige Güter und Werthschaften welche während der Ehe sind veräußert worden (…), c) als lebenslängliche Nutznießerin der Hälfte des Nachlasses ihres verstorbenen Ehegatten auf Grund des Artikel 7 des erwähnten Ehevertrags,
II) im Namen und als Bevollmächtigte ihrer Tochter Frau Sophie Marie Mathilde Kielmann Ehegattin des Herren Philipp Wilhelm Schweitzer, Chemiker mit einander in Jarny (Meurthe et Moselle) wohnhaft auf Grund einer Vollmacht durch Notar Caye in Conflans (…) errichtet
2) des Herrn Jacob Wilhelm Kielmann, studiosus noch minderjährig, da denselbe den 8. April 1866 geboren ist, allein emancipirt laut Erklärung abgegeben durch seine Mutter bei dem kaiserlichen Amtsgericht Straßburg den 19. April 1886, derselbe in Straßburg wohnhaft, genannter Herr Kielmann handelnd mit dem beistand seines ebenfals hier gegenwärtigen Curators Herrn Daniel Wilhelm, Rentner in Straßburg wohnhaft,
genannte Frau Schweitzer und den Emancipirten Herrn Kielmann handelnd in ihren Eigenschaften als einzige Erben Jedes Zur Hälfte ihres in Straßburg den 12 April 1886 ohne Testament verstorbenen Vaters (…)
Errichtet in Straßburg in dem Sterbhause Krutenauerstraße N° 21

Copia der Eheberedung (…) article quatrième. Le futur époux déclare que ses apports consistent ainsi qu’il en a donné connaissance à la Dlle future épouse qui le reconnaît (…) 2) en la nue propriété de la moitié indivise d’une maison située à Strasbourg rue de la Krutenau ancien N° 119 nouveau n° 17 (…)
Fortsetzung der Gütergemeinschaft. Liegenschaften
ein Haus Krutenaustraße N° 21 (…)
ein Haus Krutenaustraße N° 23 (…)
ein Haus Krutenaustraße N° 25 (…)
ein Haus mit Rechten und Zugehörden in derselben Stadt Hennengasse N° 4 gelegen (früher rue des poules 51, quartier de la Krutenau) einseits Eigenthum Schloegel, anderseits das nachher bezeichnete Haus, hinten auf Eigenthum der Ehegatten Kielmann stoßend
ein Haus mit Rechten und Zugehörden in derselben Stadt Hennengasse N° 6 gelegen (früher rue des poules 52, quartier de la Krutenau)
Das Haus welches in der Hennengasse die Hausnummer 4 trägt ist während der Gütergemeinschaft erworben worden von Herrn Georg Urbain Koehler, ehemaliger Spezereihändler und Frau Theresa Egert dessen Ehefrau in Straßburg wohnhaft, auf Grund eines Kaufvertrags welchen Quittung über den darin enthaltenen Preis enthält durch genannten Notar Noetinger den 18. Januar 1857 errichtet, im Hypothekenamt von Straßburg den 2. Februar desselben Jahres, Band 1043 N° 137 überschrieben, eine Ausfertigung dieses Kaufvertrages ist als einziges Stück der Cote W paraphirt und inventirt worden.
acp 782 (3 Q 30 497) f° 39 n° 2332 du 2.10. – Gütergemeinschaft, Mobilien 120
Nachlass, Kleider 150
acp 782 (3 Q 30 497) f° 58-v n° 2446 du 11.10. (vacation du 11 octobre) Immobilien [supra] Vorrath von Mehl und Brod 400
Ersatzforderungen I. der Wittwe 1) laut Ehevertrags a) für eingebrachtes baares Geld 4800, b) für eingebrachtes Sparkassenforderung 496
2) ererbtes Vermögen a) aus dem Nachlass ihrer Eltern laut Privattheilung vom Jahr 1863 und Not. Loew vom 7. Februar 1878 für erhaltenes baares Gekd und durch die Gütergemeinschaft bezogen sonstige Valoren 21.466
b) für ererbtes und verkauftes Hausantheil Krutenaustraße N° 38, 3733
c) aus dem Nachlass der Emilie Klipfel-Pfister 1) als Legatarin 9600 2) als Univeralerbin zur Hälfte 1043 (zusammen) 10.643., abzüglich der bezahlten Sterbfalllgebühren & Kosten 577 (Rest) 10.065, 3) nachträglich vertheilte aus dem Vertheilungsverfahren Meyer 471, Summa 40.992.
II. des Nachlasses 1) laut Ehevertrags für Verkaufpreis des eingebrachten Immobilien 46.400, 2) für ererbtes Vermögen 796 (zusammen) 47.196

Emilie Diebold renonce aux avantages que son mari lui a accordés aux articles six et sept de leur contrat de mariage.
1886 (11.10.), Strasbourg 10 (216). Not. Frédéric Pierron n° 8107
Verzichtleistung – Verzicht durch Emilie Diebold Wittwe von Jacob Wilhelm Kielmann, Bäcker hier, auf die ihr im Art. 6 & 7 ihres Ehevertrags vor Notar Grimmer dahier vom 7. April 1858 durch ihren Ehemann gemachten Zuwendungen
acp 781 (3 Q 30 496) f° 33 du 11.10. (Sterbefall vom 11 X 86 Bd 151 N° 359)

Acte de notoriété constatant qu’Emilie Diebold est morte à Rostock en 1894 en délaissant deux enfants
1895 (22.3.), M° Loew n° 27.109
Offenkundigkeitsakt darüber, daß Frau Emilie Diebold, Rentnerin, Wittwe des Bäckers Wilhelm Kielmann, zu Rostock am 19. April 1894 gestorben ist und als einzigen Erben ihre Kinder 1) Sophie Kielmann, Ehefrau des Chemikers Wilhelm Schweitzer und 2) Wilhelm Kielmann, Buchhalter in Amerika hinterlassen hat
acp 897 (3 Q 30 612, II) f° 8-v n° 4715 du 23.3.

Emilie Diebold et ses deux enfants (Sophie Marie Mathilde, femme du chimiste demeurant en Slavonie à Našice ou Naschitz, et Guillaume, commis négociant à Zurich) vendent la maison à Elisabeth Neubert, pour laquelle agit son beau-frère Jean Charles Schlœgel

1889 (16.12.), M° Gachot
den 16. Dezember 1889. Versteigerung auf Ansuchen von I. Marie Emilie Diebold, Wittwe des Bäckers Wilhelm Kielmann, hier, II. deren Kinder als 1. Sophie Marie Mathilde Kielmann Ehefrau von Philipp Wilhelm Schweitzer, Chemiker in Našic (Slavonien) 2. Wilhelm Kielmann, Handlungsgehülfe in Zürich
der nachbeschriebenen Wohnhäuser, herkommend der zwischen Wittwe Kielmann und ihrem am 12. April 1886 verstorbenen Ehemann bestandenen Gütergemeinschaft
p. Kielmann hat als Erben seine beiden obengenannten Kinder hinterlassen. Besitz, Genuß und Steuren sofort
1. Loos. a) Krutenaustraße N° 21 und N° 23
an Johann Karl Schloegel
2. Loos, Krutenaustraße N° 25
an Frantz Joseph Hess
3. Loos. Ein Haus mit Rechten und Zubehörden zu Straßburg, Hennengasse N° 4 section O 959, 959 mit 40 Qm Fläche um 4800 Mark
genannten Johann Karl Schloegel, welcher erklärte gesteigert zu haben für seine Schwägerin Elisabeth Neubert, ledig, großjährig, hier
4. Loos. Ein Haus mit Rechten und Zubehörden zu Straßburg, Hennengasse N° 6 section O 958, 958 mit 40 Qm Fläche um 4000 Mark
an Joseph Bürel, Schutzmann
acp 822 (3 Q 30 537) f° 48-v n° 3199 et f° 49 n° 3200 du 18.12.

Native de Bernardswiller dans le canton de Barr, Elise Neubert meurt en 1912 à l’établissement de la Toussaint à l’âge de 62 ans.

Décès, Strasbourg (n° 2178)
Strassburg, am 2. Oktober 1912. Die Oberin der Anstalt Allerheiligen hierselbst hat mitgeteilt, daß die ledige Rentnerin Elise Neubert, 62 Jahre 5 ½ Monate alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, Hennengasse 4, gebohren zu Bernhardsweiler, Kreis Schlettstadt (Unter-Elsaß), Tochter der verstorbenen Eheleute Xaver Neubert, Schmied, und Anna Maria gebohren Hoch, beide zuletzt in Bernhardsweiler wohnhaft, zu Strassburg, Allerheiligengasse 11 am 2. Oktober des Jahres 1912 verstorben sei (i 182)

La maison est ensuite inscrite au nom de Jean Charles Schlœgel qui épouse en 1866 Louise Neubert

Mariage, Strasbourg (n° 593)
Du 11° décembre 1866 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Charles Schloegel, majeur d’ans, né hors le mariage le 88 mars 1838 à Innenheim (Bas-Rhin) demeurant à Strasbourg, précédemment à Bernardswiller, canton de Barr (Bas-Rhin), Commis épicier, fils de feu Geneviève Schloegel décédée épouse de Joseph Seeman journalier à Itterswiller (Bas-Rhin) le 18 octobre 1848, et de Louise Neubert, majeure d’ans née en légitime mariage le 26 juin 1844 à Bernardswiller, canton de Barr (Bas-Rhin), domiciliée à Bernardswiller, sans profession, fille de Xavier Neubert, maréchal ferrant domicilié à Bernardswiller ci présent et consentant, et de feu Marie Anne Koch décédée à Bernardswiller le 9 septembre 1866 (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (i 72)



19, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 19 – V 36 (Blondel), N 1295 puis section 64 parcelle 20 (cadastre)

Auberge à l’Ecrevisse rouge (zum rothen Krebs) à partir de 1700.
Maître d’ouvrage, Georges Frédéric Jung, aubergiste, qui ajoute un étage (1749)


Façade rue des Juifs (octobre 2023) – 19, 17 et 15, rue des Juifs (septembre 2013) – Façade rue des Charpentiers (août 2017)

Le libraire Jean Richard Müller acquiert en 1593 de Thiébaut Joham de Mundolsheim les maisons détachées de sa demeure. Il revend en 1600 celle à l’angle au tisserand Joseph Guckeisen qui fait remplacer en 1631 deux marches posées sur le communal. Le puits est commun avec la maison voisine (voir le n° 17). Les héritiers du tailleur Jean Stein cèdent en 1663 la maison en paiement à l’ancien consul Jean Richshoffer. Le tailleur Jean Philippe Jung qui a mauvaise vue est autorisé en 1700 à ouvrir une auberge à l’enseigne à l’Ecrevisse rouge (zum rothen Krebs). Il est autorisé en 1709 à remplacer les murets en pierre de sa porte de cave. L’auberge à deux étages, cave voûtée et greniers en partie dallés et en partie non dallés est estimée à la somme de 3 600 florins en 1744. Le fils des précédents Georges Frédéric Jung supprime en 1749 l’encorbellement et ajoute un étage, chaque étage a cinq croisées. L’aubergiste Jean Chrétien Kugler fait réparer en 1786 l’encadrement de la porte. Les préposés refusent en 1788 qu’il reconstruise le rez-de-chaussée et le premier étage sur les anciennes fondations, la façade devant être reculée d’après les nouveaux alignements. Le maître maçon Louis Klotz demande en 1790 l’autorisation de reprendre le rez-de-chaussée, de refaire l’angle en pierre et de repeindre la façade. Jean Chrétien Kugler hypothèque la même année la maison pour en régler les frais de construction. Adolphe Seyboth signale une nouvelle construction en 1804 (éd. all. p. 27).


Le bâtiment à l’angle des rues est le dernier à gauche rue des Juifs, (première image) et le dernier à gauche rue des Charpentiers (deuxième image) (Plan-relief de 1727, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 66 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue des Juifs se trouve entre les repères (t, u) : porte suivie de trois fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun, étage mansardé et grenier, celle rue des Charpentiers à droite du repère (u) a quatre fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux étages à cinq fenêtres chacun et une toiture correspondant à celle rue des Juifs.
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1857) puis le n° 19 (et le 22, rue des Charpentiers).


Devanture (1901) – Plan du rez-de-chaussée (1904, pâtisserie Weick), dossier de la Police du Bâtiment

D’après la police d’assurance de 1866, la maison élevée sur cave, à rez-de-chaussée, deux étages, mansardes et greniers est construite en pierres, briques et pan de bois, elle comprend un four à l’usage d’un pâtissier confiseur (le confiseur Philippe Pasquay fait poser un volet roulant en 1863).
Eugène Huygens qui vient d’acheter la maison fait aménager en 1901 une confiserie et poser une devanture. Le pâtissier Chrétien Weik fait faire en 1904 un fournil en abaissant le plancher de vingt centimètres afin de satisfaire aux prescriptions de hauteur. Le charcutier Emile Haemmerli charge en 1926 l’architecte Charles Hunzinger de convertir le fournil en atelier de charcuterie. L’herboristerie suisse Floralpina fait poser deux stores au-dessus de la devanture en 1991.
La cave voûtée est conservée lors de la rénovation des bâtiments qui appartenaient à l’Imprimerie Strasbourgeoise (Istra, voir les dossiers IV et suivants au 15, rue des Juifs).


Vue en 1941 (dossier de la Police du Bâtiment) – Affiche de la vente volontaire (1849, ADBR cote 7 E 57-1, 104) – Elévation rue des Charpentiers (1988, dossier VII du 15, rue des Juifs, voir aussi la notice du n° 15)

février 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1593 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

v Jean Richard Müller, libraire, et (1578) Agnès Stœr, d’abord (1569) femme de Jacques Hag, puis (1602) Marie, veuve du pasteur Sébastien Cœler – luthériens
1600 v Joseph Guckeisen, tisserand, et (1586) Agnès Geiger, d’abord (1583) femme du tisserand Léonard Steck, puis (1605) Madeleine Volck – luthériens
1633 v Jean Stein, tailleur, et (1628) Odile Paul Mebard – luthériens
1663 v Jean Richshoffer, marchand, et (1623) Agnès Guichard puis (1634) Susanne Ringler – luthériens
1673* h Daniel Richshoffer, marchand, consul, et (1665) Susanne Wencker – luthériens
1696 v Jean Philippe Jung, tailleur puis aubergiste, et (1691) Marie Salomé Reusch – luthériens
1739 h Georges Frédéric Jung , aubergiste, et (1739) Susanne Marie Stempel – luthériens
1785 v Jean Chrétien Kugler, aubergiste, et (1783) Susanne Marguerite Kreiss, remariée (1795) avec le docteur en médecine Jean Geoffroi Schneiter – luthériens
1810 v Pierre Collonel, chirurgien, et (1777) Marguerite Güthlein – catholiques
1836 h Grégoire Gerber, cultivateur, et (1806) Marguerite Münck
1846 v Charles Fischer, charcutier, et (1844) Barbe Lentz, veuve du charcutier Louis Zimmer, puis (1852) Catherine Schneider, d’abord (1840) femme du menuisier Georges Rosenstiel
1849 v Jacques Bigler, tailleur, et (1824) (Marthe) Appoline Duret
1872 h Jacques Bigler, propriétaire, et (1872) Marie Madeleine Gœhner
1890 h (Geoffroi) Frédéric Schoop, serrurier, et (1854) Emilie Louise Gœhner
1901* v Jean Eugène Huygens, confiseur, et (1884) Caroline Siffermann

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres en 1695, 1 400 livres en 1723, 1 800 livres en 1744, 900 livres en 1757

(1765, Liste Blondel) V 36, George Fréderic Jung
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Jungs Erben, 10 toises, 4 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1295, Collonel, Pierre – maison, sol – 0,9 are / Gerber Grégoire, propriétaire

Locations

1765, Jean David Ziegler, aubergiste
1768, Marie Cléophée veuve de Jean David Kugler, aubergiste
1780, Jean Chrétien Kugler, ensuite propriétaire
1842, Jacques Solleder dit Keller, restaurateur suisse
1852, Etienne Jaquier, épicier, et Fanny Marmillod
1866, Auguste Witz, confiseur, et Madeleine Winckler
1874, Frédéric Niemand, débitant de bière

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1631, Préposés au bâtiment (VII 1345)
Le tisserand Joseph Guckeisen est autorisé à remplacer ses deux marches posées sur le communal (4 pieds ½ de long, 2 pieds ½ de large)

(f° 43-v) Mittwochs den 28. Sept. A° 1631 – Stafflen im Judengaß
Joseph Guckisens leÿnenweber will an Seinem hauß in Judengaß am Eck geg. Zimmerleuth gaß 2 Stafflen 4 ½ sch. lang breÿt herauß vffs Allmendt 2 ½ so weit* wid. vff v. in Alten stand richt. bitt p. 2. w* erlaubnuß. Ist vergönt.

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Jean Philippe Jung, aubergiste à l’Ecrevisse, est autorisé à remplacer les murets en pierre de sa porte de cave (5 pieds 5 pouces de large, saillie de 2 pieds 10 pouces), à titre gratuit parce que la porte n’a jamais été imposée.

(f° 195-v) Dienstags den 28. Maÿ 1709 – Herr Joh: Philipp Jung pt° desgl. [reparirung seiner Kellerthür]
Herr Joh: Philipp Jung, der Würth Zum Krebß alhier, ersucht MGHh unterthänig, Ihme gn. Zuerlauben, daß Er die beede steinerne Verbrochene Gewanthen der auff dem allmend Vor seiner in der Juden gaßen ligenden Eck behausung befindlichen Keller Thüren, so der Werckmeister anzeig nach 5. schuhe und 5 Zoll breit vnd 2. schuhe 10. Zoll Vom Hauß Herauß lang ist, ernewern laßen dörffe. Erk. Gebettenermaßen, ut ante [und Zwar gratis, in ansehung dise Kellerthür niemahlen einig. allmend: Zinß gethan hat] willfahrt.

1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
L’aubergiste à l’Ecrevisse Jean Frédéric (Georges Frédéric) Jung est autorisé à supprimer son encorbellement et à ajouter un étage à sa maison dont chaque étage aura cinq croisées.

(f° 106) Sambstags den 7. Junÿ 1749. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Joh: Friderich Jung
An Johann Friderich Jung des Krebswürths hauß in der Judengaß, ohnfern dem Bierhauß Zum Rosen Krantz, welcher die Außladungen an seinem Überhang hinweg Zuthen, noch ein Stockwerck darauf Zubauen, und 5. Creützstöcken in jedes Stockwerck Zumachen willens, und deßwegen um erlaubnus gebetten. Erkannt Willfahrt

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le maître maçon Jean Jacques Fæssler est autorisé au nom de l’aubergiste Kugler à réparer le crépi au rez-de-chaussée

(f° 289-v) Montags den 23. Augusti 1779 – N. Kugler Gastgeber zum Krebs
Mr Johann Jacob Fäßler, der Maurer, nôe. N. Kugler, des Gastgebers zum Krebs, bittet zu erlauben an besagter Gastbehausung ane der Judengaß am eck der Zimmleuth Gaß gelegen auf dem boden den Bestich repariren Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Jean Jacques Fæssler est autorisé au nom de l’aubergiste Jean Chrétien Kugler à réparer l’encadrement de la porte au 10, rue des Juifs

(f° 133) Dienstags den 8. Augusti 1786. – Joh: Christian Kugler gastgeber
Idem [Mr Fäßler, der Maurer] nôe Johann Christian Kugler, des Gastgebers bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Juden Gaß gelegen, Zum rothen Krebs geschildet N° 10. das Thürgestell repariren und vest einmauren Zu laßen. Erkannt Willfahrt

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le maître maçon Sporer demande au nom de l’aubergiste Jean Chrétien Kugler l’autorisation de reconstruire le rez-de-chaussée et le premier étage sur les anciennes fondations. Les préposes l’éconduisent en le renvoyant à l’alignement (d’après lequel la façade doit être reculée).

(f° 58-v) Dienstags den 22. Aprilis 1788 – Christian Kugler. Gastgeber
Mr. Sporer, der Maurern nôe Christian Kuglers, des Gastgebers, bittet zu erlauben an deßen Behausung am Eck der Juden: und Zimmerleuth Gaß gelegen zum Krebs geschildet, die Rez de chaussée und Ersten Stock von Maurer Arbeit auf dem alten Fundament neu aufbauen zu laßen. Erkannt, Augenschein

(f° 84-v) Freitags den 6. Junii 1788, wurden folgende Augenschein eingenommen – Christian Kugler. Gastgeber
In der Juden Gaß an Christian Kuglers, des Gastgebers zum rothen Krebs, welcher an der façade die Rez de chaussée und premier Etage neu aufführen laßen möchte. Erkannt, Seÿe der Implorant an das Alignement zu verweisen.

1790, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Le maître maçon Louis Klotz demande au nom de l’aubergiste Jean Chrétien Kugler l’autorisation de reprendre le rez-de-chaussée, refaire l’angle en pierre et repeindre la façade en gris perle. Les préposés émettent un avis favorable et ordonnent une visite des lieux.

(f° 10) Dienstags den 20. Aprilis 1790. – Hr. Christian Kugler Gastgeber
Mr. Ludwig Klotz, der Maurer, nôe Herrn Christian Kuglern des Gastgebers zum rothen Krebs, bittet zu erlauben, deßen behausung in der Juden Gaß am Eck der Zimmerleuth Gaß gelegen N° 10. unterfangen, das Eck von gehauenen Steinen Aufzuführen und die façade perlfarb mit Oel anstreichen Zu laßen. Erkannt, Augenschein, und wo thunlich, Willfahrung.

Description de la maison

  • 1723 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, cave voûtée et puits commun, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 2 800 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un étroit vestibule à côté duquel se trouve la salle de débit et une dépense, une cave voûtée, à côté la cuisine, le puits, au premier étage deux poêles, deux chambres et vestibule, au deuxième étage un poêle, deux chambres, la chambre pour les officiers et une dépense, le vieux comble comprend un grenier dallé et un grenier non dallé, le pignon est en bois, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3 600 florins
  • 1757 (billet d’estimation traduit) L’auberge comprend une grande salle de débit, plusieurs poêles, chambres, et cuisine, la toiture est couverte en partie de tuiles creuses et en partie de tuiles plates, la cave est voûtée, le puits commun, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
  • 1866, Police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Juifs (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 21 / 10
Schneider
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 385 case 2

Gerber, Grégoire, propriétaire à Strasbourg
Fischer Charles charcutier rue des Juifs 10, faub. national 64
Bigler Jacques, marchand tailleur (1850)

N 1295, maison, sol, Rue des Juifs 10
Contenance : 0,90
Revenu total : 162,47 (162 et 0,47)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1231 case 1

Bigler Jacques tailleur
1874 Bigler Jacob, Sohn, Handlungsdiener
1892/93 Schoop Friderich Wwe geb. Göhner
1901 Huyghens Eugen, Feinzuckebäcker in Mittelbergheim und Ehefrau Karoline geb. Sieffermann in Gütergemeinschaft / in Fahrnisgemeinschaft

N 1295, maison, sol, Rue des Juifs 19
Contenance : 0,90
Revenu total : 162,47 (162 et 0,47)
Folio de provenance : (385)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

Cadastre allemand, registre 32 p. 498 case 5

Parcelle, section, 64 n° 20 – autrefois N 1295
Canton : Judengasse Hs N° 19 / Maurerzunftgasse
Désignation : Hf Whs u. N.G. / Hf Whs
Contenance : 1,11
Revenu : 1900 – 2300
Remarques

(Propriétaire), compte 2535
Huygens Eugen u. Ehefr.
1934 Huygens Jean Eugène sa veuve
(2137)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 147 des Juifs p. 262

10
Pr.
Kugler, Chrétien – Cabaretier – Fribourg

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 19
Weick, Konditorei. 0
Heinichen, Eisb.-Sekr. 1
Kloss, Postschaffner. 1
Nehner, Postassistent. 1
Huyghens, Zuckerbäcker. E 2
Egert, Maler. 3
Richert, Reisender. 3
Weiss, Tagnerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 737 W 179)

19, rue des Juifs (1863-1991)

Le confiseur Philippe Pasquay fait poser un volet roulant en 1863. L’entrepreneur G. Mayer aménage en 1901 une confiserie et pose une devanture pour le sieur Huygens. Le pâtissier Chrétien Weik fait aménager en 1904 un fournil en abaissant le plancher de vingt centimètres afin de satisfaire aux prescriptions de hauteur. Caroline Lehr demande en 1920 l’autorisation de servir du vin et de vendre des spiritueux dans sa charcuterie, l’enquête montre que le local ne correspondont pas aux prescriptions ministérielles de 1890. L’architecte Ch. Hunzinger et le charcutier Emile Haemmerli font transformer en 1926 le rez-de-chaussée (convertir le fournil en atelier de charcuterie en supprimant une cloison) et installer des machines électriques ; la porte d’entrée vers la rue des Charpentiers n’est pas réalisée. Emile Haemmerli fait poser un store en 1928 et aménager une chambre froide dans la cave en 1929. L’architecte Othon Zaché et le propriétaire Huygens ouvrent en 1829 des soupiraux dans le trottoir. Le peintre en bâtiment Guillaume Fischer repeint en 1941 la devanture avec une inscription Boucherie-charcuterie. L’herboristerie suisse Floralpina fait poser deux stores au-dessus de la devanture en 1991.

Sommaire
  • 1863 – Le confiseur Philippe Pasquay demande l’autorisation de poser un volet roulant
  • 1890 – Le maire notifie le propriétaire Jacques Bilger [sic] de faire ravaler la façade du 19, rue des Juifs – Jacques Bigler déclare qu’il a curé la façade six ans auparavant et qu’il est alité depuis deux ans. Le maire accorde un an de délai.
    1891 – Le maire notifie Louise Gœhner veuve de Frédéric Schoop (demeurant 26, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade. La veuve, légataire de Jacques Bigler, demande un nouveau délai pour pouvoir régler les droits de succession. – Travaux terminés, juin 1892.
    1892 (février) – L’entreprise A. Schoop et G. Mayer (1, rue des Jardins) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Le crépi est réparé et repeint à l’huile, juin 1892.
  • 1896 – Guillaume Kuntz demande l’autorisation de transférer son enseigne en forme de botte du 8, rue du Faisan au 19, rue des Juifs – Autorisation de poser deux enseignes – Les enseignes sont posées, juillet 1896.
  • 1901 – Le commissaire de police transmet au maire la demande de l’entrepreneur G. Mayer (autrefois A. Schoop et G. Mayer) d’étayer la façade pendant quatre jours pour poser une devanture. – Autorisation, avril 1901 – Travaux terminés, mai 1901
    1901 (juin) – Le maire autorise G. Koch (52, rue de Bischwiller à Schiltigheim) à poser un chaudron d’asphalte devant la maison à l’angle de la rue des Juifs et de celle des Charpentiers – Travaux terminés, juillet
    1901 (février) – L’entrepreneur G. Mayer demande au maire l’autorisation d’aménager une confiserie pour le sieur Huygens. – Autorisation d’aménager une confiserie et de poser une devanture – Les transformations sont terminées (mai), la devanture est posée (juin), le fourneau est en place, octobre. – Dessin de l’entrepreneur G. Mayer (plan coupe, devanture
  • 1904 – Dossier ouvert suite à la demande de Chrétien Weik d’aménager un fournil avant le premier novembre – L’inspection du travail fait remarquer que la hauteur du fournil (2,80 au lieu de 3,00 mètres) n’est pas conforme aux prescriptions du 13 juin 1899. Le maire interdit les travaux. – Dessin (non valable) – Le pétitionnaire déclare qu’il va abaisser le plancher de 20 centimètres – L’inspection du travail énumère les conditions à respecter
    1904 (octobre) – Chrétien Weik (demeurant 9-bis, rue des Frères) remplace une cuisine par un entrepôt et pose une cloison – Autorisation d’aménager une boulangerie et de transformer le rez-de-chaussée – Réception finale, janvier 1905 – Dessin avant et après transformation – Description (fournil prévu pour quatre personnes)
  • 1909 – La Police du Bâtiment constate que le pâtissier Chrétien Weik a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1909 – Rapport des pompiers suite à un incendie dans une chambre – La Police du Bâtiment n‘a pas à intervenir.
  • 1909 – Le maire notifie Eugène Huygens de faire ravaler la façade du 19, rue des Juifs – Le propriétaire obtient un délai – Travaux terminés, juillet.
  • 1911 – La Police du Bâtiment constate que le pâtissier Chrétien Weik a posé sans autorisation une enseigne sur verre – Les droits sont payés, il n’y aura pas délivrance d’une autorisation
  • 1916 – Le bureau des logements de la place (Festungs-Wohnungs-Aufsicht) déclare que les travaux n’ont pas été faits par le séquestre mais par la locataire
    1915 – Courrier de C. Berst (13, rue des Maisons Rouges) au sujet des travaux que demande la Commission des logements militaires
    1915 – Le bureau des séquestres déclare que la maison est fortement grevée d’hypothèques
    1917 – Plainte d’une locataire contre une autre qui bat ses tapis au grenier
  • 1920 – Caroline Lehr née Arbogast demande l’autorisation de servir du vin et de vendre des spiritueux dans sa charcuterie – Le local destiné au débit ne répond pas aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 (surface de 7,20 au lieu de 25 mètres carrés, hauteur de 2,70 au lieu de 3,50 mètres) – Le local est conforme aux prescriptions concernant la sécurité publique
  • 1926 – L’architecte Ch. Hunzinger et le charcutier Emile Haemmerli demandent l’autorisation de percer une porte d’entrée, supprimer une cloison et convertir le fournil en atelier de charcuterie. – Autorisation de transformer le rez-de-chaussée et d’installer des machines électriques – Travaux terminés, février 1927, sauf la fenêtre qui n’a pas encore été transformée en porte vers la rue des Charpentiers. – La porte ne sera pas faite, juillet 1927.
  • 1928 – Emile Haemmerli demande l’autorisation de poser un store – Autorisation
  • 1929 – Le préfet délivre à Emile Haemmerli un récépissé de déclaration concernant un établissement de troisième classe (machine frigorifique et chambre froide dans la cave).
    L’architecte Othon Zaché (14, rue du Vingt-deux-novembre) déclare qu’il va ouvrir deux soupiraux vers la rue des Charpentiers (propriétaire, Huygens, demeurant 8, boulevard de Lyon) – Autorisation d’aménager des soupiraux dans le trottoir – Dessin – Travaux terminés, mai 1929.
  • 1941 – Guillaume Fischer (entreprise de peinture et de tapisserie, 11, rue Finckwiller) demande l’autorisation de repeindre la devanture et une inscription Boucherie-charcuterie (Metzgerei & Wurstlerei) – La Police du Bâtiment demande de remplacer la couleur brun rouge par du brun foncé – Photographie
  • 1953 – C. Laug est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la devanture
  • 1971 – Droits annuels dus par Laug (boucherie en liquidation)
  • 1977 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour la réfection de la façade (Habitacle Misbach et Misbach, 6, rue des Arquebusiers)
    1977 – L’entreprise Knœrr et Mohr (21. rue Saint-Aloyse au Neudorf) est autorisée à poser un échafaudage devant les 17 et 19, rue des Juifs – Le ravalement est terminé, avril 1977
  • 1980 – L’Imprimerie strasbourgeoise déclare avoir supprimé les puits de descente aux 15 et 19, rue des Juifs – La Police du Bâtiment constate que les puits ne sont pas supprimés
  • 1991 – L’herboristerie suisse Floralpina et l’entreprise Rowastores (rue du Commerce à Vendenheim) demandent l’autorisation de poser deux stores au-dessus de la devanture – Dessin – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable

Autre dossier
19, rue des Juifs (2007) cote 1677 W 761


Relevé d’actes

Jean Richard Müller et Agnès Stœr vendent la maison à l’angle de la rue des Juifs et de celle des Charpentiers au tisserand Joseph Guckeisen et à sa femme Agnès moyennant 450 livres, les vendeurs se chargeant de l’hypothèque de 300 livres (600 florins).

1600 (xx Xbris), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 334-v
Erschienen Herr Johann Rÿchardt Müller Buchhändler vnnd Agnes Störin sein eheliche haußfrauw haben verkaufft
Joseph Guckÿßen dem Weber alhie der gegenwärtig Ime, seiner haußfrauwen Agneßen, Ir allen erben und nachkommen
hauß vnnd hoffstatt mit allen and.n Iren gebeuwen & gelegen Inn d. St Straßburg Inn Judengassen einseit neben den v.kheuffern selbst and.seit ein eck ane Bimpernants gassen stoßend Hinden vff die behaußung d. Judenbad genant, für freÿ ledig eÿgen Vnd wiewol Jetzverkhauffte der verkhoufers Michel Hauten, vnd Daniel Baschen heüser sammenthafft v.haft vnd vnd.pfandt für 600 guldin Straßburg, welche jarlich vff Simonis vnd Judæ mit xij lib xij ß d gelts v.zinset worden den Hn vicarien oder deputaten des Chors hoh. stifts Straßburg Sollen doch obbemelte v.keuffere solch hauptgut vnd Zinß für sich allein über sich Zunemmen (…) Vnd were dißer v.khauff zugangen vnd beschehen vmb 450 pfund pfenning Straßburg

Le tisserand Joseph Guckeisen le jeune épouse en 1586 Agnès, veuve du tisserand Léonard Steck
Mariage, cathédrale (luth. p. 123)
1586. Dominica XX post Trinitatis 16. VIII.bris. Joseph Guckeisen der Weber d. jünger, vnd Agnes, Leonhard Stecken des Webers nachg. wittib. Eingesegnet Montags den 14.t Novembris (i 65)

Le tisserand Léonard Steck épouse en 1583 Agnès, fille de Martin Geiger de Metzingen en Wurtemberg
Mariage, cathédrale (luth. p. 75)
1583. Dnica Misericordias. 14. Aprilis. Leonhard Steck der Weber vnd Agnes Martin Geigers Zu Metzingen im Wurtemberger. land nachg. tochter. Eingesegnet Zinstags den 23. Aprilis (i 40)

Joseph Guckeisen se remarie en 1605 avec Madeleine Volck, fille de Marcel Volck : contrat de mariage (qui fait état des trois enfants du marié), célébration
1605 (1.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 53, Prothocollum 1597-1605)
Eheberedung Zwüschen Meÿster Joseph Guckeÿßenn vnnd Jungfrawen Magdalenen Volckhinn
Zwüschenn dem ehrenhafften Meÿster Joseph guckeÿßenn dem Leinenweber vnnd burger Zu Straßburg Ane einem
So dann der Erbarenn vnnd Züchtigenn Jungfrawen Magdalenen Volckin, weÿland Martzolff Volcken gewesenen Vischers burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßenen dochter Anderntheÿlß
Auch darbeÿ Inn persönlich gegenwerttigkheÿtt vnd vndergandlung der Ehrenvesten fürnehmen weÿßen wolgelerten, Erbaren vnd bescheÿdenen Lux Spießen deß elttern vnd Hannß Sießen seiner deß Hochzeÿtters Kinder Vogts, beeder Leinenwebern vnd vff sein des Hochzeiters, So dann vff Ihro der Jungfrauwen Hochzeÿtterin seitten herren Michael Lempen Raths bewantenn, Johann Conrad Kretzingers Notarÿ Michell vnd Marztolf Volckhenn beeder Vischer Ihrer Mutter vogts herren vnd brüder
Zum Zweÿten (…) sein deß wittwers dreÿen Kindern Ihr Mütterlich Erb
So geben vnnd beschehen Inn der löblichenn freÿenn Reichßstatt Straßburg Montags den Erstenn Aprilis Inn dem Jar deß herren Alß man Zalte 1605.
Minute signée, n° 168 (58 Not 54)

Mariage, cathédrale (luth. p .153, n° 22)
1605. Doîca misericordias. Joseph Guckeÿsen der weber Magdalena marxolff volck deß fischers n.g. dochter (i 79)

Joseph Guckeisen hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Marc Seupel. En marge, quittance remise en 1683 à l’ancien consul Jean Richshoffer

1608 (xij tag Aprilis), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 183
(Inchoat. in Proth. fol: 151.) Erschienen Joseph Gockeÿßen der Leinenweber burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit des Ehrenvesten vnnd Hochgelehrten herrn Marx Seubelius doctoris Medicinæ Alhie zu Straßburg – schuldig sige 25 Pfund Pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn der St: St: Inn der Juden gassen einsit ein Eckhauß, Andersit Lienhardt Schnell dem Küblern hinden vff d. Juden Bad stoßent, dauon gend cxj lb v ß gelts Abloßig mit iij C lb xxv lb d Reichardt Müller wonhafft Zu Oberbrun Sunst Ledig vnd Eÿgen
[in margine :] Vff Sambst. den 19.ten 10.bris 1663 hatt der Edel- fürsichtig und hochweÿs herr Johann Reichßhoffer alten Ammeister und dreÿ Zehner alß ietziger Inhaber der hierin gemelten Behaußung (…)

Joseph Guckeisen hypothèque la maison au profit de Symburge, fille du gentilhomme Guillaume Bœcklin de Bœcklinsau

1608 (xx Octobr.), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 313
(Inchoat. fo: 341.) Erschienen Joseph Guckysin lynenweber
hatt in gegensein herrn Joachim Roddern alls Schaffner der Edel Erenrychen Jungfr. Symburgen der Edell vesten Junckher Junckher Wilhelm Beckle von Becklinsaw seliger dochter – schuldig sige 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand yngesetzt huß v hoffestatt m. all and. Ir gebew geleg. In d. S S Judengaß einseit neben Lorentz Dietz dem kübler anderseit ein Eck ane Byppernantz gaß stoßend hinden vff das Judenbad H hans Caspar David Steffen Zustendig dauon gnd 3 dritthalb guld. gls losig m 650 guld Ryher Müllern Mehr j lb v ß gls losig mit xxv lb d gelts H Marx Seubelin der Medicin doctor Sunst ledig eyg.
Vnd Zu noch mehrer sicherheit Ist Auch erschÿn d. Ehrenhafft Lux Spieß lÿnenweber hatt sich für sich mit sampt dem hauptschuldner vnver. dafür Zum recht. Bürg. mit v. selbst schuldner ernant
[in margine :] Erschienen Joachim Roed.er Schaffner des Edlen Junckher Bernharden von Kageneckh Stettmeÿster vnd hatt In gegensein Joseph Gugeysen bekhant (…) Actum den letzten* Martÿ Ano 1613*
diße Bürgschafft ist erloschen wieder am 27. Augusti a° 1651 von E E Kleinen Rhat ertheilte Bescheÿd mit mehrerm außweißt.

Joseph Guckeisen hypothèque la maison au profit du fils mineur du tisserand Jean Müller

1610 (16. Aug.), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 208-v
(Inchoat. fo: 203.) Erschienen Joseph Guck Isin der Leinenweber alhie
Hatt Inn gegensein Hans Volcken Vischers Als geschwornen Vogts Hans Müllers wÿland Hans Müllers des Webers selig. Sohns – schuldig zusein 25 pfundt d. Stb. gelühens geldt
dafür Vnderpfand sein soll Hauß vnd hoffstatt mit d. gebewen geleg. In d. St. St. Judengaß einseit ein eck ane Bippernantsgaß And.sit neben Lorentz dietz dem kübler stoßend hinden vf das Juden bad, dauon gendt 30 dritthalben guldin gelts, lösig mit 650 guldin Richart Müllern, Mehr j lb b ß d Lösig mit xxv lb d H Marx Seüblin Vnd dann 2 lb x ß d gelts mit L lb d abzulösen, Jungfr. Simburgen Böcklin Sunst ledig eÿgen

Joseph Guckeisen hypothèque la maison au profit du menuisier Jean Oberhausser

1623 (iiij. Januarÿ), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 10
(Inchoat. in Prot. fol. 14.) Erschienen Joseph Guck Isen d. Leinenweber burger Zu Straßburg
hat bekhandt In gegenwärtigkheit Hannß Oberhaußer des schreÿners burgers Zu Straßburg 100. pfund
vnderpfand hauß und hoffstatt mit All. Ihr. geh. & glg. Inn d. St. St. Inn d. Zimmerleuth gaßen so ein Eck vornen Ane d. Jud. gaß. einseit u. And.seit Lorentz Mäd. der Kübler, hind. vffs Jud. Bad stoßend, dauon gnd. viij. lb xv ß gld. loß. m. j C. Lxxv lb hannß Jacob Müller den buchstaben setz. Mehr j d sie vhfft vmb xxv lb h Marx Seübling medicinæ doctori

Joseph Guckeisen l’aîné hypothèque la maison au profit de son fils Joseph Guckeisen le jeune

1625 (ut spâ. [23. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 197
(Inchoat. in Prot. fol. 218.) Erschienen Joseph Guckeÿßen der elter burger Zu Straßburg
In gegensein auch Joseph Guckeÿßen des Jüngern seines Sohns – schuldig seÿen 50 pfund
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß Vnd hoffstatt mit & gelegen Inn d. St. St. Inn d. Juden gaßen, einseit ein eck Ane der Zimmerleith gaßen, and. seit Lorentz Meder dem Kübler hinden vffs Judten bath stoßend dauin gend . lb d J. Bernhardt Vonn Kageneck dem Stettmeÿster, Mehr xxv lb Marx Süblin medicinæ doctori, Mehr cxxv lb hannß Volck dem Vischer

Joseph Guckeisen l’aîné hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Müller

1631 (ut spâ. [2. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 145-v
Erschienen Joseph Guckeisen d. elter Leinenweber, burg. alhie
hatt in gegensein hanß Jacob Müller – schuldig 43. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen andern ihren gebäwen alhie in der Judengaßen gelegen einseit neben dem Judenbad, und anderseit neben Lorentz Möserten d. Kübler, hind. auch vf daß Judenbad stoßend, so zuuor noch v.hafftet vmb 50. lb Jr. Bernhard von Kageneck alten stetmeister, vnd dan vmb 25. lb. H D. Marx Seiblin
[in margine :] Erschienen hanß Jacob Müller hierinn gemelt bekante in gegensein Niclaus Ste(rt)zers alß Ehevogt Susannæ Guckeisin vnd Niclaus Wolffen alß Vogt Andreas und Magdalenen Gueckeisen, d. Ime die 43. lb sampt dem zinß erlegt sein q.tiren Actum den 2. Julÿ a° 1633.

Les enfants et héritiers de Joseph Guckeisen (Joseph Guckeisen le jeune, Susanne Guckeisen femme de Nicolas Stertzer et les mineurs Madeleine et André) vendent la maison au tailleur Jean Stein. Madeleine Volck, mère d’André Guckeisen, intervient à l’acte.

1633 (24. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 46-v
(Protocollat. fol. 13.) Erschienen weÿl. Joseph Guckeisens deß eltern gewesenen Leinenwebers see. alhie nachgelaßene Erben, mit namen Joseph Guckeisen der Jünger für sich selbsten, Niclaus Stertzer Alß eheuogt Susannæ Guckeisen vnd dann Niclaus Wolff, alß vogt Magdalenæ vnd Andreßen der Guckeisen, alle Leinenweber vnd burger alhie (verkaufft)
Johann Steinen dem schneider auch burgern alhie
hauß, hoffstatt mit allen andern ihren gebäwen wie es ietzo mit einer Tielenwand vnderschlagen, alhie in der Judengaßen, ist einseit ein Eck an der Zimmerleütgaß, & 2 seit neben Lorentz Meder sem Kübler, hinden vfs Judenbad stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich vf Lucæ 2 lb 10. ß d Zinß Jr. Bernhard von Kageneck Alt Stettmeistern alhie, in hauptg mit 50. lb d. Item i. lb. 5 ß d gelts vf Philippi et Jacobi weÿ: H D. Seüblins s: Erben mit 25. lb sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff, vber die beschwd.e so der Käuffer auf sich genommen, geschehen per 775. lb
[in margine :] Erschienen Andreß Guckeisen obgedacht für sich und seine Muter Magdalenæ Volckin, hatt in gegensein deß Käuffers (…) Actum den 23. Julÿ 1636.

Originaire de Schlierbach près de Bobenhausen, Jean Stein épouse en 1628 Odile, fille de Paul Mebard
Mariage, cathédrale (luth. p. 256)
1628. Doîca IV Trin: 6 Julÿ. Hans Stein der schneider von Schlierbach bey pobenhausen vnd J. Ottilia paulus Mebers burgers alhie tochter, eingesegnet montag 14. Julÿ (i 133)

Jean Stein devient bourgeois par sa femme deux semaines après son mariage
1628, 4° Livre de bourgeoisie p. 103
Hanß Stein, der Schneider Von Schlierbach Empfangt d. Burgerrecht Von Ottilia Paul Meberdter Burgs alhie Thochter Wull Beÿ den Schneidern Zünfftig sein Signatum den 31 Julÿ Aô 1628.

Jean Stein et Odile Mebart hypothèquent la maison au profit des trois enfants mineurs de Daniel Richshoffer le jeune

1641 (ut supra [25. Jan:]), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 54
(Mutuum cum generali & speciali hÿpothecâ) Erschienen Johann Stein der Schneider und burger zu Straßburg Vnd Othilia Mebartin hannß Georg Leinings des Schneiders und Jacob Blepperfußes deß Weißbeckhen alß hannß Adam Schragen des Rathsbotten ihres hierzu insonderheit erbettener negsten v.wanthen
haben in gegensein weÿl. H. Daniel Reichshoffers deß Jüngern hinderlaßener 3. Kinder Vogts H Johann Reichshoffers handelßmanns Und burgers alhie – schuldig seÿen 200. Lib.
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt & gelegen alhie in der Juden gaßen ist einseit ein Eckh an der Zimmerleüth gaßen anderseit hannß Jacob Schöpffen dem Kübler hinden Vffs Judenbad stoßend, dauon gehnd Jährlich vff Lucæ 2. Lib. 10. ß d H Stettmeistern Bernharden von Kageneckh mit 50. Lib. Item 1 Lib. 5 ß vff Philippi Jacobi Theodosio Sÿblin mit 25. Lib. abzulößen Und dann so ist diße Behaußung auch noch verhafftet vmb 100. Lib. Steffan Spalten Wÿdembs Weiß

Jean Paul Reichard, co-directeur de la Monnaie, cède à Jean Richshoffer, co-directeur de la Tour aux deniers, sa créance sur la maison du tailleur Jean Stein

1646 (4. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 571
Erschienen H Johann Paul Reichart dreÿer der Müntzen
hatt in gegensein H Johann Reichßhoffers dreÿers deß Pfenningthurns und handelßmanns alhie bekannt,
daß Er H Reichert Ihme H Reichßhoffer cedirt und eigenthümlich übergeb. habe, die ienige 200. lib. vff Hannß Steinen deß Schneiders alhie Behaußung angelegt. Capitalß, sampt davon vff bevorstehend. weÿhenacht. verfallenen vier Zinß. so in H Reicharts ehelicher haußfrawen Johannæ Heußin, in vßweißung ihres verstorbenen Söhnlins Samuel Reichshoffers Vor Erbschaft eingeraumbt word. seind, für freÿ ledig und eigen
[in margine :] Vide Cessionem in solutum sub dato 18. 10.bris A° 1663.

Assistée de son fils orfèvre Jean Charles Stein et de son gendre musicien Jean Philippe Keller, Odile, veuve du tailleur Jean Stein, cède en paiement la maison à Jean Richshoffer, ancien consul et assesseur des Treize

1663 (18. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 663
Erschienen Otilia, weÿl. Hannß Steinen deß Schneiders nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit assistentz Michael Schiesaw deß Schneiders ihres Curatoris, hannß Carl Steinen des Silberarbeiters ihres eheleiblich. Sohns, und Johann Philipß Kellers deß Musicanten ihres dochtermanns
in gegensein deß Edel- Fürsichtig- und hochweÿsen herrn Johann Reichshoffers dießer Statt alten Ammaÿsters und treÿ Zehners, Erstlich für 400. fl. Capital und 148. fl. 4 ß davon de Anno 1657 biß dato Verfallenen Zinnß und Marzahl, So dann für 100. fl. Capital und 25. fl. de a° 1659. davon hinderständige Zinnße Ihme H. Ammaÿster Reichßhoffern, Vermög der am 4. 10.bris A° 1646, und 9. ejusdem A° 1650. in der Cancelleÿ Contractstuben unffgerichteten Verschreibung, uf nachgeschriebener behaußung gebührend
in solutum cedirt und übergeben, (…) hauß undt hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten undt Zugehörten alhie in der Juden Gaßen, einseit ist ein Eckh an der Zimmerleuth Gaßen, anderseit neben hannß Jacob Schöpffen dem Küblern, hinden uff daß Juden bad stoßend gelegen

La maison revient à son fils Daniel Richshoffer qui épouse en 1665 Susanne Wencker, fille de l’assesseur des Treize Daniel Wencker

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 134, n° 38)
1665. Dominica XVI Trinitatis. 10. Septembr. Hr. Daniel Reuchßhoffer der Handelß Mann, deß Edlen, Ehren Vösten, Fürsichtig. vndt Hochweißen Herrn Johann Reuchßhoffer, Regirendten Herrn Ammeisters Vndt deß Geheimen Regiments der Herren XIII hochmeritirten Beÿsitzers ehl. Sohn, Vndt Jfr. Salome, deß Edlen, Ehren Vösten, Fürsichtigen Vndt Hochweißen Herrn Daniel Wenckers, des Geheimen Regiments der Herrrn XIII beÿ hiesigen Statt hochansehnlichen Beÿsitzers eheleibliche tochter. Copulavi Donnerst. 21. 7.br. (i 167)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 65-v, n° XIV) 1665. Dom: 16. post Trinit: Zum 2 mahl H Daniel Reißhoffer der Handelßmann des Edlen, Ehren V. Fürsicht: und hochweisen Hr. Johann Reißhoffers ietzmahligen regirendten Ammeisters Ehel. Sohn, Jfr. Salome, des auch Edlen, Ehren Vesten, Fürsichtigen undt hochweisen Hr. Daniel Wenckers, des beständigen Regiments der Hhrn XIII Beisitzers ehel: Tochter. Donnerstags den 21. 7.br. J. St Peter (i 68)

L’ancien consul Daniel Richshoffer meurt en 1695 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Pâtissiers (actuelle rue des Hallebardes). Les experts estiment la maison à 230 livres. La masse propre à la veuve est de 18 370 livres, celle propre aux héritiers de 45 128 livres. L’actif de la communauté s’élève à 52 918 livres, le passif à 41 946 livres

1695 (21. 9.bris), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 25) n° 38
Inventarium und beschreibung der Jenigen Haab, Nahrung vnd Gütter, liegend vnd fahrender, Verändert undt Unveränderter, so weÿland der Hoch Edel, Gestreng, Fürsichtig und hochweise Herr Daniel Richshoffer, In hießiger Statt Straßburg gewesener höchstverdiente alte Ammeister nunmehr seel. nach seinem den 23.t Monats tag Septembris dießes Zu end laufenden 1695.sten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des herrn Ammeisters Seeligen mit hernach Edelermelter deßen Frawen Ehegemahlin ehelich erzeugten herrn Sohns, Frawen vnd Jungfer Töchtern, alß deßelben lieber Kinder, und ab intestato hinderlaßener Sieben erben, dero Ehevögte vnd geschwornen Herrn Vogts alle, ane nach folgendem folio insonderheit benambßet, inventirt und ersucht durch die hoch Edle, hoch Ehren: vndt Tugendbegabte Fraw Salome Richshofferin gebohren Wenckerin die hinderpliebene hochbetrübte fraw Wittib mit beÿstand, des hoch Edeln Gestreng, Fürsichtig, hochweiß und hochgelehrten herrn Jacob Wenckers der Statt Straßburg hochverdienten alten Ammeisters vnd dreÿ Zeheners deroselben geschwornen herrn Curatoris (…) Actum und angefangen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, Montags den 21. 9.bris Aô 1695.
Der in Gott ruhende Herr Ammeister Seel. Hatt ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. (.Tit.) Fraw Salome Spoorin gebohrne Richshofferin, (.Tit.) herrn Johann Adam Spooren vornehmen handelßmanns vnd burgers allhier Eheliebste, welche beneben Edelermeltem Ihrem Eheherrn erschienen. 2. (.Tit.) Fraw Margaretham Fridin gebohrne Richshofferin, (.Tit.) herrn Johann Jacob Friden, U. J. L. vnd beÿ den Herrn dreÿ Zehen hochmeritirten Secretarÿ Eheliebste, die gleichermaßen, sampt wohl Edelernandtem Ihrem Eheherrn Zugegen geweßen, 3. (.Tit.) Fraw Mariam Magdalenam Braunin gebohrne Richshofferin (.Tit.) Herrn Daniel Ernst Braunen, berühmten Goldarbeiters vnd vornehmen Burgers Eheliebste, welche mit assistentz deßelben erschienen ist, 4. (.Tit.) Fraw Susannam Fridericÿn gebohrne Richshofferin (.Tit.) Herrn Johann Reinbold Fridericin des beständigen Regiments der Herren Fünffzehen allhier hochverdientenn beÿsitzers Ehegemahlin, welche benben hoch Edelermeltem Ihrem Eheherrn gegenwärtig war, 5. (.Tit.) Herrn Daniel Richshoffern, So nunmehr sich Zu Lyon beÿ der handlung aufhält, 6. (.Tit.) Jungfraw Mariam Elisabetham Richshofferin und 7. (.Tit.) Jungfer Agnetham Richshofferin welche beede Zugegen geweßen. In vorermelt. Herrn Sohns vnd beeder Jungfer Töchtere Nahmen ist Erschienen vnd hatt dem Geschäfft abgewartet der Edel Wohl Ehren Vest vnd hoch achtbare Herr Daniel Andreas König, vornehmer Banquier vnd hochmeitirter dreÿer des alhießigen Pfenningthurns dero hoch geehrter geschworner Herr Vogt. Alle Sieben des hoch seeligen herrn Amsts hinderlaßener herr Sohn, frouwen vnd Jungfr. Töchter, auch ab intestato nachgelaßene Erben, Zu Sieben Gleichen portionen vndt Antheileren

In einer in der Statt Straßburg in der Fladergaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung ist befunden worden, alß volgt
Höltzen: und Schreinerwerck. Auff der Obern bühnen, in dem hauß beÿ dem Münster, Aufm Frucht Kasten, In der Schwartzen gethuch Cammer, In der haffen Cammer, In der Cammer B, In der bücher Cammer, In der Cammer C geg. dem Münster, Im mittlern hauß Ehren, In der Cammer D, In der Cammer E, In der Cammer F, In der Cammer G, In der obern Vordern Stub, In der Cammer H, In der Cammer J, Vor dießen Gemach, In der Cammer K, In der hintern newe Stub, In der Audienz stub, Vor dießer Stub, In der nebens Kuchen, In der großen Kuchen, In der Stub neben dem Saal, In dem Saal, In der Kuchen, In der nebens Stub, In der Stub Cammer, Im vordern Laden, In hintern Laden, In der Laden Stub, Im Untern Hauß Ehren, Im Contor, Im Hauß Ehren Vor der Wohnstub, In der Stub gegen dem gang, In der We* Kuchen, Im botten Kellern
Zu Dorlißheim In der Stub (…)
(f° 55) Eigenthum ane Häußern. behaußung In der Fladergaß am Eckh (…)
(f° 56) Behauß. In der Judengaß. Item hauß vnd hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen in der St. St. in der Judengaß 1. seith ist ein Eck an der Zimmerleuthgaß, anders. neben H. Honig dem Schneider, hinten auf eine behaußung das Judenbad genant stoßend, so freÿ, ledig und eigen vnd dh. der St. St. geschworne Werckhleüth angeschlagen worden ane 230. Darüber Vorhanden ein papÿr Cession in alh. S. S.stub gef. de dato 15. Xbris 1653, darb. geb. 2. alte perg. Kbr. in d. C. Cstub anh. Ins. vw. der der 1.ste dat. 20. xbris 1600. der 2. 24. Jan. 1633. So dann 5. vntsch. Contract vsch. alles bezeich. mit altem Lit. B et C jetzt neuem Lit. F. notirt (Documenta d. 21. febr 1676 p.r* empf.)
(T. Behausung In der Fladergaß (…)
(f° 58) Eigenthumb ane Liegenden Güthern. (W. Garten vor dem Judenthor)
Ruprechtsauer Güther (…)
Im Neümühler vnd Korckerbann
(f° 61) Gemeinschafftlich Richßhofferisches Gewerb so Theilbar. Das Jenige Gewerb u& Thuchhandlung, welches der verstorbene herr Ammeister seel. mit auch weÿl. herrn j& Richßhofffern des beständigen
Regiments der herren Fünffzehhn Geweßten hochansehnlicher beÿsitzern Seinem hochgeehrten herrn Bruders auch seel. Zur helfdre in Compagnie& biß Zu des H Bruders Absterben nachgehends (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guths. Vermög Lüffer Registerleins, was frau Ammeisterin von weÿl. fraien Mariæ Magdalenæ Wenckerin gebohren Königin, Igrer frau Mutter seel. Verlaßenschafft erblichen angefallen vnd pro Legitima Zikommen, durch Weÿl. herrn Christoph &&üblern Notarium in A° 1668 auffgerichtet
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths. Vermög des über Weÿl. herrb H. Richßhoffers Alten hochmeritirten Alstrs und deÿ Zehners des nm& in Gtt ruhenden Herrn Amstrs seel. hochghehrt0 herrb Vatters durch Weÿl. herrn H. Georg Redysloben Notm. publ. in A° 1672 gefertiigte, special Theilbuchs
Abzug In weÿland S. T. Herrn Daniel Richßhoffers Amstrs seel. Inventarium gehörig. Der Fr. Wittib Unverändert Guth. Summa Haußraths 452, Bibliotheca 10, Lähre Vaß 12, Silber geschirr und Geschmeid 454, Guldene Arm band, Ketten, Ring 702, Baarschafft 681, Pfenningzinß hauptgütter 2831, Gültten 458, Eigenthumb ane häußern 2075, Eigenthum ane liegenden Güthern 2385, Ergäntzung (8678, Abzug 372, Rest) 8306, Summa summarum 18.370 lb
Der Erben Unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 454, Bibliotheca 7, Lähre Vaß 24, Silber geschirr und Geschmeid 283, Guldene Ring und Geschmeid 460, Baarschafft 781, Capitalia 4564, Gültten von liegenden Güttern 1532, Eigenthumb ane häußern 3400, Ergäntzung (35.367, Abzug 1727, Rest) 33.639, Summa summarum 45.128 lb
die Theilbare Verlaßenschafft betr. Sa. Haußraths 428, Früchten 612, Wein und Vaß 455, Gewerb und Handlung 31.890, Gutsch vnd Zugehörd 130, Pferd, Rind vieh und Schwein 107, Schiff und geschirr Zum Ackerbau 23, Tung und Beßerung 8, Blum oder Samen auf dem Veld 23, Silber geschirr und Geschmeid 474, Guldene Ring und Geschmeid 136, Baarschafft 4060, Pfenningzinß hauptgütter 4989, Eigenthumb ane häußern 187, Schulden 9395, Summa summarum 52.918 lb – Schulden 41.946, Restiende Theilbar Guth 10.962.
Conclusio finalis Inventarÿ 74.471
Abschatzung dienstags d. 29.t 9.bris 1695. Weillandt deß Wohl Edlen vnd hoch Weißen herrn Am Maister Daniel Reichßhoffers Sel. hinder Laßene fraw Wittib vnd Erben behaußungen Allhier in der Statt Straßburg Vnd erstlich die Wohnbehausung
Die andere Behaußung auch alhie in der Statt Straßburg auff dem alten Wein Marckh
Die drite behausung auch alhier auff dem alten Wein Marckh
Die Vierte behaußung alhier in der Juden Gaßen Ein Eckh ane der Zimer leitt oder pimper Nantsgaßen Ein seits Neben N N Honnig dem schneider, hinden auff daß so genant Juden bad Stoßent, Welche behaußung Sampt Neben häißlein vnd ein gemeinen bronnen auch dero begriff, recht vnd gerechtig Keit, dem preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Vinff hundert Gulden
Die Vinffte Behaußung in der flader gaßen (…)
Daß Sechste eine scheir hinder St Nicklauß (…)
Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager alter Werckh Meister deß frawenwerckhs, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 18 000 florins (9 000 livres) sur un total de 128 400 florins
1698, Livres de la Taille (VII 1173) f° 3-v
(Schuhmacher) Weÿl. H. Daniel Richshoffers geweßenen alten Ammeisters und Burgers allhier Verlaßenschafft inventirt H. Stephanus Cornelius Saltzmann Notarius, vnd besagt die conclusion finalis Inventarii fol. 436.b. 73.155 lb, die werden gerechnet für 146. 400 fl.
Hingegen verstallte der Verstorbene H Ammeister allein 128.400 fl. vnd also 18.000 fl. Zuwenig
Es stehen auß 3. Stallgelter so den 1.t 9.bris 1695. 1696. et 1697 verfallen à 193. lb 19 ß – 581. lb 17 ß
Nachtrag von ohnverstallten 18.000 fl. theilbahren gut pro 4 Jahr in duplo th. – 216 lb
vnd wegen der extraordinari anlagend p. 4 simple Jahr – 108 lb
Gebott und unkosten vor 2 Inventaria – 12 lb 6 ß Sa. 918 lb 3 ß
p. decreto der Obern Stallherren vom 22.ten Febr. 1698. ist an dem Nachtrag die helfte nachgelaßen th. 162. lb
Restirt also ane der Summ noch 756. lb
dt. 23.ten Februarii A° 1698

Le tuteur d’Agnès Richshoffer vend la maison au tailleur Jean Philippe Jung et sa femme Marie Salomé Reusch moyennant 500 livres

1696 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 577
Daniel Andreas König, dreÿer deß Pfenningthurns, alß Curator Jgfr. Agnes weil. /:tit:/ herrn Daniel Richshoffers gewesenen Alten Ammeisters sel. Jüngster tochter
in gegensein hans Philipß Jungen, deß Schneiders, und Mariæ Salome geb. Reuschin
hauß und hoffstatt mit allen andern Ihren Gebäuen, Begriffen, weÿthen, Rechten und Zugehördt. allhier in der Juden gaß, einseit neben Caspar Hönig dem Schneider anderseit ist Eck an der Zimmerleuth oder Pimpenantzgaßen, hinden auff eine Behaußung, d. Judenbad genandt, anietzo H. Joh: henrich Spohn, Ritterständischen Amtmann zuständig, stoßend geleg., umb 500 pfund

Fils du batelier Daniel Jung, Jean Philippe Jung épouse en 1691 Marie Salomé, fille du cordonnier Jean Michel Reusch (Rauscher)
Mariage, cathédrale (luth. 27-v, n° 167)
1691. Dom: 18 post Trinit: seind Zum I mahl außgeruffen Word. Johann Philipp Jung der Schneider Weiland Daniel Jungen Burgers und Schiffmanns ehel: S. Jfr. Maria Salome Hans Michel Rauschers Schuhmachers und burgers ehel. T. Sind Mittwoch den 24.ten 8.bris copulirt Word. [unterzeichnet] iohan philib iung als hochzeiter, m Ist de Hochzeiterin Zeichen (i 28)

Jean Philippe Jung qui n’a plus une bonne vue pour exercer son métier de tailleur sollicite le droit de tenir une petite auberge. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés généraux de l’accise. Jean Philippe Jung a fait une demande auprès de la tribu des Fribourgeois pour exercer à l’essai pendant un an le métier d’aubergiste. L’autorisation ne pourra cependant être accordée qu’après avoir pris l’avis du préteur royal dont la maison est proche. Le préteur royal n’a toujours pas donné de réponse un mois et demi plus tard. Le fils Obrecht déclare que son père n’y verra pas d’inconvénient si l’autorisation est accordée à la personne de Jean Philippe Jung jusqu’à ce qu’il ait trouvé une autre occasion, sans être attachée au bâtiment.
1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
(f° 164) Sambstags den 8. May 1700. – Johann Philipp Jung pt° Weinschancks vnd Schilds
S. noîe Johann Philipp Jungen Burgers und Schneiders alhier, weilen Prplis wegen seines Blöden Gesichts auffm handwerckh nicht fortkommen kan, und schon etliche Jahr aus dem Seinigen Zehren müßen, Alß bittet Ihme in seinem hauß in der Judengaß, an der Zimmerleüth Gaß gelegen, eine Kleine würtschafft anzufangen Gn. Zu erlauben, vndt den Schanckh vnd Schildt umb ein leidentliches Zu kommen Zu laßen vnd. Erk. an die Obere Vngeltshh. Gewießen.

(f° 239) Freÿtag den 2. July 1700. – Hanß Philipp Jung pt° Weinschancks
Iidem [Obere Vngeltsherren] Laßen per Herrn Friden Proponiren, es habe Hanß Philipp Jung der Schneider vndt burger alhie vmb erlaubnus angehalten, daß er in seinem hauß in der Zimmerleüth Gaß, die würtschafft treiben dörffe, weilen er blöden gesichts schon etliche Jahr aus dem seinigen habe Zehren müßen, vndt alß man demselben noch ferners angehört habe er beditten, daß sein hauß vornen am Eckh an der Zimmerleüth Gaß gelegen, viel gemach habe, und Zur würtschafft sehr bequem seÿe. (2) Er ein blödes Gesicht habe, undt sich mit seinem handwerckh nicht mehr ernehren könne.
Worauff man anfangs davor gehalten, daß nichts Zu thun seÿe, bis der Implorant Zuvor EE. Zunfft der freÿburger sich angemelt haben werde Zu mahlen er vorlautet, daß Er dannoch beÿ E E Zunfft de Schneider Zu bleiben gedencke, Auff welches Er gegenwärtigen schein von ged. Freÿburger Zunfft eingelieffert, daraus Zu ersehen, daß besagter Jung sich daselbst, umb Leibzünfftig Zuwerden Angemeldet, EE Zunfft ihne auch, wann Er præstanda beÿ MGHh præstirt haben wirdt, auffzunehmen, resoluirt seÿe, iedoch mit dießer condition daß ihme ein Jahr bedenck Zeit dazu vergönnt, nach verfließung solcher Zeit aber, derselbe entweder sich gleich Leibzünfftig Zu machen, oder den weinschanckh widerumb Zu quittiren, verbunden sein solte. Mann habe aber auch gefunden daß des Imploranten hauß vornen am Eckh der Zimmerleüth Gaß, und nur vie häußer von Ihro Excell. des herrn Prætoris Regÿ hauß gelegen seÿe, welcher sich darüber beschwehren dörffe, deßwegen Zu MGHherren stehen würde, ob Sie demselben in seinem begehren willfahren, oder Selbigen abweißen wollen.
Herr Syndicus sagt, es seÿe die proximität beÿ des herrn Prætoris Regÿ hauß bedencklich, und hette er dafür gehalten daß der Implorant Zur gedult gewießen werden könte, bis hochged. Herr Prætor anhero kommen, vnd man von demselben, ob Ers leiden möge, vernommen haben werde. Erk. herrn Syndico gefolgt.

(f° 290) Sambstags den 28.t Aug. 1700. – Hans Philipp Jung pt° Wirtschafft
S. noîe Hans Philipp Jungen Burgers vnd Schneiders alhier, weilen derselbe bereits beÿ E. E. Zunfft de Freÿburger Zünfftig auch die gebühr mit 7 fl. 5 ß daselbst erlegt, alß erhohlt nochmahlen petitum vom 8. May jüngsthin, mit dem fernern unterthänigen erbiethen, ohngeachtet es allein umb einem kleinen Gaßenschanckh Zu thun, Er sich in das Künfftige bemühen werde, in ein anders offentliches Würthshauß sich Zu begeben, weilen aber seine haußfr. ietzmahlen hochschwanger seÿe alß bittet Er nochmals ihme die Würtschafft gn. Zu willfahren.
Herr Stättmr Wormbser berichtet, es seÿe erinnerlich, daß man den Imploranten jüngsthin darumb Zu willfahren bedenckens getragen, weilen deßen hauß, nahe beÿ des Herrn Prætoris Regÿ wohnung gelegen seÿe, es habe aber herr Consulent Fridt übernommen daß wegen an hoch gedachten herrn Prætorem Zuschreiben, vndt verhoffe, daß Ers s*cht entgegen sein Laßen werde, Er wiße aber nicht, Ob Er mithero eine antwort erhalten habe. Erk. ut supra [an die Obern Vngelts herren gewiesen]

(f° 341-v) Sambstags den 25. Septemb. 1700 – Hanß Philipps Jung pt° Weinschancks
Obere Vngelts herren Laßen per Herrn Friden Proponiren, es seÿe errinnelich, daß Hanß Philipps Jung der Schneider vor einigen monaten vmb erlaubnus angehalten, daß Er den Weinschanckh in seinem hauß an der Zimmerleüth Gaß, treiben dörffe, vnd daß man ihme, darumb Zu willfahren bedenckens getragen, weilen man besorgt, daß es Ihr Exellenz dem Hern Prætori Regio beschwehrlich fallen möchte, Es habe Zwar Herr Consulent Fridt die mühe genommen, deßwegen an hochged. herrn Prætorem Zu schreiben, aber keine antwort erhalten, Jedoch hette der Junge Herr Obrecht sich dießer tagen vernehmen laßen, daß Er darvor halte, es werde sein Herr vatter die willfahrung nicht übel deüten, wann dieselbe nur dahin eingerichtet werde, daß das haus Keine gerechtigkeit haben, vndt solche erlaubnus allein auff des Imploranten person gehen, auch nur solang, bis er eine andere Gelegenheit bekommen werden wehren solte, würde alß Zu MGHheren steh, Ob sie denenselben, auff solche weiß in seinem begehren willfahren woll. Erk. wirdt dem Imploranten der weinschanckh auff vorstehenden conditionen willfahrt.

Le tailleur Jean Philippe Jung et Marie Salomé Reusch hypothèquent la maison au profit de la veuve du fondeur d’étain Jean Henri Isenheim

1700 (18. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 529
Hans Philips Jung, der Schneider, Und Maria Salome geb. Reüschin, mit beÿstand Hn Friderich Meÿen des Specereÿ händlers Und Alexander Oberdörffers, des Metzgers Iher Vettern (unterzeichnet) Friedrich Maÿ
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Beinin, Weÿl. H. Johann Heinrich Isenheims gewesenen Zinngießers seel. Nachgelaßener Wittib mit beÿstand Hn Michael Fausten E.E. großen Raths alten Beÿsitzers ihres Curatoris – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Hauß Und Hoffstatt mit allen anderen Ihren Gebaüen, Begriffen, Weithen, Rechten Und Zugehörden allhier in der Judengaß einseit neben Caspar Honig dem Schneid. anderseit ist ein Eck an der Zimmerleuth oder Pimperantz Gaßen, hinden auff eine Behaußung das Jud. Bad genandt stoßend gelegen

L’aubergiste à l’Ecrevise rouge Jean Philippe Jung et Marie Salomé Reusch hypothèquent la maison au profit du cordonnier Abraham Werner

1705 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 457
Joh: Philipp Jung Würth zuem rothen Krebs u. Maria Salome geb. Reuschin u. zwar dieße mit beÿstand Frantz von Hipßen huetmachers u. Caspar Philipps schuem: (unterzeichnet) hanß philip iung, frantz von hipshem, Caspar philipp
in gegensein Abraham Wörners schuem: – schuldig seÿen 100 pfund (unterzeichnet Abraham werner)
unterpfand, der Correorum behaußung Cum appert: allhier ahn der Zimmerleuth gass einseit ist ein eck ahn der Zimmerleuth gaß anderseit neben Joh: Jacob Frentz kiefern hinten aufs Judenbad etwa stoßend gelegen

L’aubergiste Jean Philippe Jung demande qu’on lui restitue sa cave, fermée parce qu’il a des locataires. Il déclare qu’il héberge sa sœur et son filleul qui ne tiennent pas de ménage distinct.
1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
(f° 351-v) Sambstags den 26. Novemb. 1707. – Joh: Philipp Jungen pt° eröffnung seines Kellers
S. noîe Joh: Philipp Jungen des Krebswürths, der berichtet, daß Er niemandt in seinem hauß, als seiner frawen Schwester und einen Knaben, deßen Pfetter Er seÿe, welche wed. fewr noch liecht hielten, ohne Zinß beÿ sich habe, die Zumahlen d. Allmoßen von St. Marx genießen, sonsten bettlen gehen müßten, alß bittet unterth. weilen man Ihme den Keller geschloßen, solchen wider gn. eröffnen Zu laßen.
Erk. an die Oberen Vngelts Hh. gewießen undt Wann sich die sach also verhalten, ihme den Keller wid. eröffnen Zu laßen.

Jean Philippe Jung et Marie Salomé Reusch hypothèquent la maison au profit du pharmacien Jean Greuhm

1709 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 443-v
Joh: Philipp Jung würt zuem Krebs und Maria Salome geb. Reuschin beÿständlich Joh: Philipp Adolph handelsmann und Philipp Klein metzgers
in gegensein H Joh: Greuhm apotheckers u. Dreÿers der Stadt Pfenningthurn – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihr Gasthauß allhier zuem Krebs in der Judten gaß, einseit ist ein eck anderseit neben Jacob Frantz Kiefers hinten aufs Juden bad stoßendt

Jean Philippe Jung demande à être exempt des droits sur le vin qu’il a servi à ses ouvriers qui réparaient sa maison. Les Quinze ordonnent que cette pratique soit abolie.
1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 262-v) Sambstags den 7. Decemb. 1709. – Joh: Philipp Jungen pt° Nachlass am Ungelt – die Procuratores sollen vor Würth, so in ihren Häußern gebawen, vndt wegen des auffgegangenen Weins, umb Nachlass am Ungeldt bitten, nicht mehr einkommen.
K. nôe Joh: Phil. Jungen des Würths Zum Krebs alhie, der hat Zween Sommer Lang in seinem hauß nothwendig bawen müßen dabeÿ Ihme, auff die arbeits Leüth ein Fuder wein darauff gegangen, bittet unterth. ihme deßweg. an seinen Ungelts gebühren, einen Nachlass gedeÿen Zu laßen. Auff beschehenen bericht, daß Mghh. vor einig. Zeit.
Erkandt, daß denen Würthen, wann Sie in ihren Häußern bawen, wegen des dabeÿ auffgehenden weins, kein Nachlass mehr gethan werden solte & Ist Erkandt, Soll d. begehren abgelehnt vnd denen Procuratoribus angezeigt werden, in dergleichen fällen nicht mehr einzukommen.

Jean Philippe Jung et Marie Salomé Reusch hypothèquent la maison au profit de François Reisseissen, greffier à la Chambre des Contrats

1716 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 522
Johann Philipp Jung Würt zum rothen Krebs und Maria Salome geb. Reüschin mit beÿstand Johann Philipp Adolph Specereriers und Johann Jacob Philipp Schuemachers
in gegensein herren Francisci Reiseisens U.J. Ddi et C. Contractuum actuarÿ – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, der Schuldnern gasthauß zum rothen Krebs genandt mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten in der judengaß, einseit neben Jacob Frentz anderseit ist ein eck ahn der Zimmerleuth od. Pimpernantzgaß hinten auf ein hauß das Judenbad genand

Jean Philippe Jung meurt en octobre 1722 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 1 400 livres. La masse propre à la veuve est de 28 livres, celle propre aux héritiers est déficitaire de 14 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 767 livres, le passif à 443 livres

1723 (17.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 32) n° 849
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und fahrender, Verändert und unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Ehrsame und achtbare Herr Johann Philipp Jung der geweßene Gastgeber zum Krebß vnd burger allhier zu Straßburg, nach seinem den 15.ten Octobris deß zurückgelegten 1722.ten Jahres aus dießer mühesammen und Zergänglichen Welt genommenen seel. hientritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S.T. M. Joh: Philipp Jungen S. S. Theol. Cultoris, so majorennis Und herrn Johann Martin Rothen, Weißbeckens vnd burgers allhier als geschwornen Vogts Mariæ Margarethæ, Mariæ Magdalenæ, Susannæ Margarethæ vnd Geörg Friedrichs, der Jungen, deß verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten vnd nach todt Verlaßenen fünff Kindern auch ab intestato nechsten rechtmäsigen Erben, Inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendhaffte Fraw Mariam Salomeam gebohrne Reuschin, beÿständlich deß Ehrenhafften vnd bescheidenen Herrn Joh: Friderich Lungen Schloßers vnd burgers allhier, ihres beeÿdigten Curatoris (…) Actum in der Königlichen Stadt Straßburg, Sambstags den 17. Julÿ Anno 1723.
Es ist eine Eheberedung Vorhanden, so durch weÿl. Herrn Johann Friderich Schatzen Notarium publ. den 26.ten Septembris Anno 1691. auffgerichtet worden
Sodann auch ein Codicillum reciprocum so auch durch vorgedachten H. Notarium seel. den 18.ten Aug. Anno 1697. auffgerichtet worden.
Bericht daß nicht in die Ehe inventirt worden

In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg theils ane der Juden theils ane der Zimmerleuth Gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Zum rothen Krebs genannten vnd hernach beschriebenen Gastgeber behausung befunden orden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. (T.) Hauß vnd hoffstätt, so das Würths hauß Zum roth. Krebß genannt gelegen allhie in der Stadt Straßb. ane der juden, so ein eck ane der Zimmerleuth gaßen einseith neben Weÿl. Mstr. Joh: Jacob Fräntzen deß Kieffers hinderlaßenen Erben, hinden auff herrn Amptmann Sponen stoßend. Davon gehen Jähr. 5. lb.d. Zinnß auff den 18.ten Septembris verfallend Weÿl. H Francisci Reißeißen geweßenen Contractuum Actuarÿ hinderlaßenen Wittib vnd Erben ist in Cap: ablößig mit 100 lb. Sonsten Ledig und Eigen. Und ist solche Behaußung über solche Beschwert durch der Stadt Straßburg geschworne Hh. Werckmeistere Vermög Ihrer Zu dem Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung Sub dato 21.ten April: 1723. æstimirt worden pro 1300. lb. Darüber ist Vorhanden ein teutscher Perg: Kauffbrieff in allh. C. C. St. gefertiget und m. deroselben anhangendem Kleinern Secret Innsiegel verwahrt Sub dato d. 15.t 8.br A° 1696.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. Silbers 8 ß, Sa. Guldener Ring 2, Sa. Schuld 25, Summa summarum 28 lb
Der Erben unverändert vätterlich Verlaßenschafft 11 lb – Schulden 25 lb, Compensando 14 lb
Das Gemein Verantwortung und theilbar Guth, Sa. haußraths 88, Sa. Wein und lehren faß 103, Sa. Pfenningzinß hauptguths 275, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 1300, Summa summarum 1767 lb – Schulden 443, Nach deren Abzug 1313 lb
Bestallung und Beschluß summa Inventarÿ 1337 lb
Abschatzung d. 21.ten aprilis aô 1723. Auf begehren Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen H Johann Philipps Jung Seel. hinter laßene Fraw Wittib und Erben, ist eine behausung allhie in der Stadt Straßburg in der Juden Gaßen Ein Eck hauß gegen der Zimmerleuth Gaß über gelegen, Zum roden Krebß genand, Einsiths neben hannß Jacob Frentz Seel: Erben, Anderseit neben H Spon Amptmann, welche behausung, Stuben, Kammern, Küchen hauß Ehren, gewölbten Keller und Gemeiner Bronnen sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Stadt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem Preiß nach an Geschlagen wird Vor und Umb Zweÿ Tausendt und Acht Hundert gulden. Bezeuchnus durch der Statt Straßburg geschworen Werckh leuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Marie Salomé Reusch hypothèque la maison au profit du cordonnier Jean Dürr

1723 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 457
Fr. Maria Salome geb. Reuschin weÿl. Johann Philipp Jung gewesten Gastgebers zum Krebs allhier hinterlassene Wittib beÿständlich ihres Curatoris Johann Friedrich Lung des Schloßers
in gegensein Johannes Dürr des Schuemachers – schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, Ihren dritten theil für ohnvertheilt ahne der gastherberg zum Krebs allhier ahne der Juden gaß, einseit ist ein eck ahne der Zimmerleuth gaß anderseit neben Maria Salome Fräntzin hinten auff H. Ambtmann Spon gelegen, mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, die übrige zwo terzten aber dero 5 Kindern zugehörig

Marie Salomé Reusch meurt en 1744 en délaissant six enfants. Les experts estiment à 1 800 livres l’auberge à l’Ecrevisse et à 700 livres la maison qu’elle a achetée quelques années auparavant. L’actif de la succession s’élève à 2 602 livres, le passif à 234 livres. Lors du partage non conservé, la maison revient à son fils pasteur Jean Philippe Jung.

1744 (22.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 17) n° 660
Inventarium über Weÿl. fr. Mariæ Salome Jungin gebohrener. Rischin längst weÿl. H. Johann Phil. Jungen geweßenen Gastgebers und burgers alhier hinterlaßenen wittib seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1744. – nach ihrem den 2.ten Februarÿ jüngsthin aus dießer Zeith und welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg d. 22.ten febr. 1744.
Die abgeleibte seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen als folgt 1.mo S. T. H. Mag. Joh: Phil. Jungen, Wohlmeritirten Pfarrherren Zu Gundershoffen und Burger alhier so selbsten Zugegen, 2.do Fr. Mariam Margaretham H. Joh: Niclaus Ottmann des Ohlmanns und Burgers allhier Ehefr. so mit beÿstand deßelben Zugegen war, 3.tio Jgfr. Mariam Magdalenam Jungin so Majoren und unbevögtiget dannenhero mit beÿstand H. Joh: Fried. Lungen schloßers und burgers allhier dießem Geschäfft abwartete, 4.to Fr. Susannam Margaretham, David Rothen des Weißbecken und Burgers alhier Ehefr. so bevögtiget mit H Johann Friderich Fausten Procuratore vicario und burgern alhier, welcher aber verreist und deßwegen dießer Inventur nicht beÿwohnen Konnte Und dann 5.to H Georg Friderich Jungen Gastgebern Zum Krebß und burgern alhier, so auch Zugegen, Alle fünfff der abgeleibten seelig leibliche Kinder und ab intestato Zu fünff gleichen Stammtheilen Verlaßener Erben.

In einer alhier Zu Straßburg in der Juden Gaß gelegenen hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden als volgt
Eigenthumb ane Häußern. Eine behauß. und hoffstatt mit all deren Gebäuden, Begrifen, Weithen, Rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Juden und Zimmerleuth gaß so ein Eck 2. s. neben hernach beschriebner gleichfalls hiehero gehörigen behauß. hinten auff eine behßung so S. T. H. Sponen Zugehörig, so freÿ, leedig und eigen, und durch die geschworne Hh. Werckmeister hießiger Stadt Zufolg ihres zu dem Concept gelüfferten schriftlichen Abschatzungs scheins de dato 21. febr. 1744 angeschlagen worden vor und umb 1800 lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit deroselben anhangendem Kleineren secret Innsiegel Verwahrt sub dato den 15. Novemb. 1696. Ferner 2. andere pergamentene Kauffbrieff auch aus allhießiger Cantzleÿ Contract Stub einsen datirt d. 20. X.br 1600. der andere d. 24.t Jan. 1633.
Item eine Behauß. Höffl. und Hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuen begriffen weithen Rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen ebenfallß in der Juden Gaß alhier 1.s. neben vorher beschriebenen Gast behauß. Zum rothen Krebß 2.s. neben einem dem hochwürdigen Thom Capitul hohen Stiffts Straßburg gehörigen Canonicat behauß. hinten Zum theil auff eben daßelbe theils auff das so genanndten Juden bad Vorbesagtem Hn. v. Spohn Zugehörig, welches Mstr. Zachariä Fritzen dem schreiner und burger alhier umb 175. lb d Capital Underpfands weiße Verhafftet, sonsten aber ledig und eigen und Von Vorher benambsten geschwornen Hh Werckmeistere alhier Crafft allegirten scheins æstimirt und angeschlagen Vor und umb 700. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff auß allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget undt mit deri anhangendem Innsiegel verwahret de dato d. 1. Decembris A° 1739. Ferner Ein anderer teutscher pergamentener Kauffbrieff auch aus allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget mit dero anhangendem Insiegel verwahrt de dato 8.ten Maÿ 1702.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 98, Sa. Silbers 12 ß, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Eigenthum ane häußern 2500, Summa 2602 lb – Schulden 234, Nach deren Abzug 2368 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2368. lb
Abschatzung dem 21. febr 1744. Auff Begehren weillandt der Vill Ehr und tugendsamen Frau Maria Salomæ gebohrne reischin seel. hinderlaßenen Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Juden gaß gelegen so ein Eck in der Cimmerleuth gaßen Ein seith an die Erben hinden auff H. sponnen Stoßendt welche behausung unten eingang ein schmaleß hauß Ehren Neben daran die gastuben und Nebenß Stuben ein gewölbter Keller Neben daran die Kuchen der bronen, oben ihm Ersten Stock Zweÿ Stuben 2 Camren und hauß Ehren, ihm 2. Stock ein Stuben 2 Cammer die officier Cammer und Nebenß Cammer wor übere ein alter tachstull mit einer besetzten und unbsetzten bienen holtzre gebell sambt aller gerechtig Keit wie solches turch deroi Statt Straßburg geschwornen werck Meistere sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und Umb Dreÿ Tausent und sechß hundert Gulten
Der 2.te Begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Juden gaßen gelegen ein seitß an die Erben, anderseits an einer behausung so Zum thum Capitell gehörig, hinden auff deß herren sponen hinderhauß stosendt, welche behausung unden daß hauß Ehren Neben daran ein Stubell, Kuchell Camer Holtz Cammer höffell bronnen und und getrëmter Keller, oben dar über Zweÿ stock über ein ander ein Stuben Cammer Kuchell und den gang, under dem tach 4 Camren eine dar Von die soltaten Cammer ein alter tach stull daß tach Zum theill mit holl und breit Ziglen belegt, sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und umb Ein Tausend und vier hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Leur fille Marie Madeleine Jung est admise à l’hôpital bourgeois comme pauvre pensionnaire en 1768. Elle y meurt en 1772.
1768, Conseillers et XXI (1 R 251)
(p. 209) Sambstag den 17.ten Septembris 1768 – Mariæ Magdalenæ weil. Johann Philipp Jung des geweßten burgers und Krebs wirths alhier eheliche tochter prod. unterth. Memoriale juncto petito samt beÿl. Sub N 1 biß 31 inclusivé pt° gnädiger auffnahm in dem Hospithal

Sépulture, Hôpital (luth. f° 71)
Im Jahr 1772. Montags den 13. Märzen vormittags ein Vierthel Vor Eilf uhr starb in dem alhiesigen deutschen Hospitale Jungfrau Maria Magdalena Jungin von hier gebürtig und in der Neuen Kirche getaufet weÿl. Herrn Johann Philipp Jungen gewesenen Gastgebers und burgers alhier und weÿl. Frauen Mariä Salome gebohrener Reuschin hinterlaßene eheliche Tochter seit dem 17. Herbst Monates des Jahres 1768 geweßene Hospitals Armen Pfründerin, ihres Alters 67 Jahre Zwen Monate und Fünf Tagen und wurde dieselbe dingstages darauf als den 31. Märzen nach einer Nachmittages um Zweÿ uhr im Hospitale Von mir Johann Unselt dem Evangel. lutherischen Pfarrer des Hospitales gehaltenen Leichen Predigt auf die begräbnis St: Urban beÿ einer ehrlichen begleitung Zur Erden bestattet (i 74)

La maison revient à Georges Frédéric Jung comme le confirme son contrat de mariage conclu en 1739. Les experts estiment la maison à 900 livres lors de l’inventaire dressé en 1757 après la mort de Georges Frédéric Jung. Différents comptes de tutelle font état des loyers dus par l’aubergiste Jean Kugler.
La veuve Susanne Marie Stempel et ses enfants louent l’auberge à l’Ecrevisse rouge à Jean David Ziegler.

1765 (18.11.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 771-v
H. Johannes Ehrenholtz der gastgeber als curator Fr. Susannæ Mariæ Jungin geb. Stempelin, H. Johann Daniel Günther der ohlmüller als vogt weÿl. H. Georg Friedrich Jung des gastgebers kinder
in gegensein H. Johann David Ziegler des gastgebers
entlehnt, die zum Krebs genannt ane der Judengaß gelegene gastbehausung, nichts davon ausgenommen als die wohnung so Jungische wittib dato mit ihren kindern innenhat – auf 4 nacheinander folgenden jahren auff instehenden weÿnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 100 pfund

Marie Cléophée Datt, veuve (de Jean David) Kugler qui exploitait l’auberge à la Licorne d’or est autorisée à exploiter celle à l’Ecrevisse
1768, Protocole des Quinze (2 R 179)
(f° 339) Sambstags d. 18.ten Junii 1768.
Idem [Faust] nôe Mariæ Cleophe Kuglerin gebohrner Dattin, ehedem Würthin zum goldenen Einhorn, dieße bittet unterthänig ihro mit dem weinschanck auf das hießige Würthshauß zum Krebs, so sie lehnungsweis beziehen will, Zu willfahren und setzt. Erkanndt, nach ordnung willfahrt.

Les deux fils aînés Georges Frédéric Jung et Jean Geoffroi Jung, hussards au régiment de Royal Nassau, vendent leurs parts de maison à l’aubergiste Jean Jacques Steinbach.

1769 (26.6.), Not. royal Laquiante
auf Ansuchen Johann Jacob Steinbach des wirths, nachstehende Kaufverschreibung
Georges Fridéric Jung, hussard au régiment de Royal Nassau compagnie de Werneck en garnison aux Sargueminder et Jean Godfroid Jung hussard au même régiment compagnie de mestre de camp
à Jean Jacques Steinbach, cabaretier de la cantine
deux 7° appartenant aux vendeurs et échus de la succession paternelle dans une maison scize audit Strasbourg rue des Juifs portante pour enseigne l’ecrevice rouge, d’un côté la rue des Charpentiers dont elle fait le coin, de l’autre le Sr Jung diacre de St Thomas, devant la rue des Juifs, derrière la maison dite Judenbad appartenant à M. Mueg – payent annuellement les deux 7° de 6 livres à laquelle la maison est taxée pour droit d’enseigne – moyennant 1200 florins ou 2400 livres tournois
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 643 f° 471 le 3 juillet 1769)

Jean Jacques Steinbach revend les parts aux autres enfants de Georges Frédéric Jung et à sa petite-fille Susanne Marie Kugler

1770 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 417-v
Johann Jacob Steinbach der gastgeber
in gegensein Johann Daniel Günther des ohlmachers und Johann Jacob Höger des meelhändlers als vögte weÿl. Georg Friedrich Jung gewesten gastgebers kinder und Enckel und zwar er Günther von Catharina Margaretha, Maria Magdalena, Maria Salome und Philipp Jacob der Jung und er Höger vor Johann David Kugler des withs dochter Susannæ Mariæ Kugler
2/7 theil vor unvertheilt ane einer gastbehaußung zum Krebs genannt und hoffstatt mit allen deren rechten und gerechtigkeiten ane der Judengaß, einseit ist ein eck ane der Zimmerleuthgaß, anderseit neben H. Pfarrer Jung, hinten auff H. Lt. Wilhelm Andreas Mueg – als ein den 26. Junÿ 1769 erkaufftes guth – um 671 pfund 8 ß 6 d 6/7

Le tuteur de Marie Madeleine Jung, fille de Georges Frédéric, hypothèque la maison au profit du conseiller Jean Michel Grauel

1771 (3.1.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 4-v
Johann Daniel Günther der ohlmacher als geordneter und geschworener vogt weÿl. Georg Friedrich Jung gewesten krebswürth minderjähriger tochter nahmens Maria Magdalena
in gegensein H. Rathh. Johann Michel Grauel per mand. H. Johann Abraham Litsch notariatum candidatum schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, seinen curanda an elterlichen verlassenschafft fünfften theil ane einer gastbehausung zum Rothen Krebs genanndt in der Judengaß und zum theil ein eck ane der Zimmerleuthgaß, eins. neben dem Judenbad, anderseit neben H. Pfarrer Jung
ferner ein 7.t. theil ane einer behausung ane der Pergamentergaß, einseit neben Joseph Fremicourt dem schneider, anderseit neben H. Levrault dem königlichen buchdrucker, hinten auff H. Rathh. Jrßlinger tochter verwittibte Leriche

Catherine Marguerite Jung, femme du passementier Jean Louis Grossmann, hypothèque la maison au profit de Marie Marguerite Schæffer née Birr

1771 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 129-v
H. Not. Johann Friedrich Schöff als geordneter und geschworener curator ad actum Catharinæ Margarethæ geb. Jungin Johann Ludwig Großmann des paßmentirers Ehefrau
in gegensein H. Johann Georg Schweighäußer des handelsmanns nahmens Fr. Maria Margaretha Schäfferin geb. Birrin, schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, das 5.te theil vor unvertheilt von und ane einer behausung zum Rothen Krebs genanndt mit allen deren begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Judengaß und zum theil ein eck ane der Zimmerleuthgaß einseit neben dem sogenannten Judenbad, anderseit neben dem Pfarrer Jung

La même vend son cinquième de la maison à l’aubergiste Jean Kugler

1771 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 315
H. Johann Georg Rößel notariatus candidatus als geordneter und geschworener curator ad actum Fr. Catharinæ Margarethæ Jungin Johann Ludwig Großmann des paßmentirers Ehefrau
in gegensein H. Johann Kugler des gastgebers
den 5.ten vor unvertheilt von und ane einer behausung zum Rothen krebs genannt mit allen denen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, davon er käuffer genaue wißenschafft zu haben bekannte, angesehen er die gantze behausung noch würcklich lehnungs weiß besitzet, ane der Judengaß und zum theil ein eck ane der Zimmerleuthgaß einseit neben dem Judenbaad, anderseit neben H. Pfarrer Jung, hinten auff besagten Judenbaad – als ein zum theil ererbtes und zum theil erkaufftes guth – um 400 pfund

La même vend au même la part qu’elle a héritée de son frère Philippe Jacques Jung

1779 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 230-v
Fr. Catharina Margaretha Großmännin geb. Jungin Johann Ludwig Großmann des paßmentieres ehefrau
in gegensein H. Johann Kugler des gastgebers
ein fünffter ane dem fünfften theil oder ein 25.ter theil vor ohnvertheilt von und ane einer zum rothen Krebs geschildete wirths behausung mit allen denen übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Judengaß einseit neben H. Hechler dem perruquen macher, anderseit ist ein Eck ane der Zimmerleuthgaß, hinten auff das Judenbaad – als ein von weÿl. Philipp Jacob Jung ihres bruders in gefolg von H. Not. Schweighäußer auffgestellten attestati ererbtes guth – um 150 gulden

Philippe Jacques Steinbach (au nom de sa femme Marguerite Salomé Jung), Tobie Heintzenberger (au nom de sa femme Marie Madeleine Jung) et Marie Susanne Kugler, fille de David Kugler (et de Susanne Marie Jung) louent la maison à l’aubergiste Jean Chrétien Kugler.

1780 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 214-v
H. Johann Jacob Steinbach der weinhändler vor und innahmen H. Philipp Jacob Steinbach des sattlers seines leiblichen bruders, H. Tobias Heintzenberger des metzgers und Johannes Kugler des gastgebers, so dann H. Jacob Höger der meelmann als geordneter vogt Mariæ Susannæ Kuglerin weÿl. David Kugler des gastgebers hinterlassenes töchterleins
in gegensein H. Johann Christian Kugler des gastgebers
zwar was sie zweÿ erstere betrifft nahmens ihrer eheweiber er H. Johannes Kugler procuratio nomine und er H. Höger nahmens der curandæ, lehnungs weiß, die zu ungleichen theilen zuständige wirths behausung zum Krebs geschildet ane der Juden zum theil ane der Zimmerleuthgaß gelegen mit allen deren begriffen – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff instehenden Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 200 gulden

Les mêmes vendent leurs parts au même aubergiste et à sa femme Susanne Marie Kreiss. Les autres parts appartiennent à l’aubergiste au Sauvage Kugler et à Geoffroi Jung qui séjourne en Prusse.

1785 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 425
Fr. Maria Margaretha Heintzenbergerin geb. Jungin H. Tobias Heintzenberger des metzgers Ehefrau, Maria Salome geb. Jungin H. Philipp Jacob Steinbach des sattlers hausfrau, H. Johann Jacob Höger der meelhändler als gerichtlich bestellter vogt Jfer Susannæ Mariæ Kuglerin
in gegensein H. Johann Christian Kugler der gastgeber und Susannæ Mariæ geb. Grießin
mehrere antheile vor unvertheilt von und ane einer zum rothen Krebs geschildeten gastbehausung und hoffstatt, gemeinschafft des bronnensn mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Judengaß und zum theil am eck der Zimmerleuthgaß dahin sie aber maßen einen außgang hat, in der Judengaß neben H. Hechler der perruquenmacher, in der Zimmerleuthgaß neben der verwittibten Fr. Muegin, hinten auff ebendieselben – die verkäuffer vor 6/25 theil interessirt, H. Kugler dem wildenmann wirth also zuständige 6/25 sowohl als Philipp Gottfried Jung dem in Preußen sich auffhaltenden kieffer zugehörigen 1/25 außgesetzt geblieben – um 3600 gulden

L’aubergiste à l’Ecrevisse rouge Chrétien Kugler hypothèque sa part au profit de Marie Catherine Jung née Lobstein

1786 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 225
H. Christian Kugler der krebs wirth
in gegensein Fr. Mariæ Catharinæ verwittibte Jundin geb. Lobsteinin, schuldig seÿen 1200 gulden
unterpfand, die ihme zuständig zum rothen Krebs geschildete gastbehaußung samt zugehörden ane der Judengaß, einseit in der Judengaß neben H. Rathh. Hechter dem perruquenmacher anderseit in der Zimmerleuthgaß neben der verwitt. Fr. Mueg hinten auff ebendieselben

Jean Chrétien Kugler et Susanne Marguerite Kreiss hypothèquent la maison au profit de Marie Catherine Lobstein, veuve (d’Abraham) Jund pour en régler les frais de construction

1790 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 141
H. Johann Christian Kugler der gastgeber und Susanna Margaretha geb. Kreißin beÿständlich H. Johann Jacob Kreiß des weißbecken ihres leiblichen vatters und H. Johann Jacob Kreiß SS. Theologiæ candidati ihres bruders
in gegensein Fr. Mariæ Catharinæ verwittibte Jundin geb. Lobsteinin, zum bau hiernach beschriebener behausung, schuldig seÿen 1500 gulden
unterpfand, anfangs gedachte zum rothen Krebs geschildet am eck des Zimmerleuth gaß respective Juden gaß neu erbaute gast behausung samt zugehörden

Susanne Marguerite Kreiss se remarie en 1795 avec le docteur en médecine Jean Geoffroi Schneiter. La maison figure à l’inventaire de leurs apports.

Susanne Marguerite Griess (Kreiss) vend la maison à Pierre Collonel et à sa femme Marguerite Güthlein

1810 (27.9.), Strasbourg 7 (39), M° Stoeber n° 3107, 9913
D° Susanne Marguerite née Griess épouse du Sr Jean Geofroi Schneiter Docteur en Medecine
à M Pierre Colonel propriétaire et D° Marguerite Güthlein
Une Maison sise en cette ville rue des Juifs ayant pour enseigne l’Ecrevisse sous N° 10 avec tous ses droits appartenances et dépendances, entre le Sr Roser Marchand boutonnier et la rue des Charpentiers, aboutissant sur le Sr Reng Boulanger en cette ville – echue a la venderesse comme héritière de feu le Sr Kugler aubergiste en cette ville son premier mari – pour 14.814 francs
Enregistrement, acp 115 F° 137 du 3.10.

Le chirurgien Pierre Collonel, fils du chirurgien du même nom à Andlau, épouse en 1777 Marguerite Güthlein, originaire de Bamberg et domiciliée à Oberhaslach, après avoir passé un contrat de mariage déposé chez le greffier Lienhard au bailliage de Schirmeck
Mariage, Andlau, Saint-André (cath. p. 41)
Hodie 7. Aprilis anno 1777 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Petrus Collonele chirurgus Dftorum Dni Petri Collonelle chirurgi et Consiliarÿ olim hujatis et Mariæ Theresiæ Anselm conjugum filius et Margaritha Güthlin dftorum Joannus Guthlin Bambergæ olim commorantis et Magdalenæ Huebert conjugem filia ambo commorantis in Haslach (signé) Collonel, Margaretha güttlein (i 23, procl. Niederhaslach)

Pierre Collonel meurt en 1835 en laissant sa veuve pour unique héritière testamentaire

1835 (1.7.), Strasbourg 1 (73), M° Rencker n° 11.366
Inventaire par déclaration – Pierre Collonel, propriétaire, décédé le 1 avril 1835 – à la requête de Marguerite Güthlein le veuve, héritière suivant testament reçu M° Lex le 7 mars 1814 enreg. le 3 avril dernier – sous le régime de communauté réduite aux acquets selon le contrat de mariage passé le 6 mars 1777 devant M° Lienhard au bailliage de Schirmeck déposé le 14 novembre 1785
immeubles de la communauté, une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Juifs n° 10, tenant d’un côté à la propriété du Sr Rose de l’autre la rue des Charpentiers dont elle forme le coin, estimée à 600 fr de revenu faisant 12.000 francs de capital, acquis de Suzanne Marguerite Greiss épouse de Jean Geofroi Schneiter, docteur médecine par acte reçu M° Stoeber le 29 septembre 1810
Enregistrement, acp 232 f° 66-v du 3.7.

Marguerite Güthlein fait donation de sa maison à sa nièce Marguerite Minck, femme du cultivateur Grégoire Gerber de Matzenheim

1836 (8.1.), Strasbourg 1 (74), M° Rencker n° 11.736
Donation entre vifs – Marguerite Güthlein veuve de Pierre Collonel, propriétaire
à Marguerite Minck femme de Grégoire Gerber, cultivateur à Matzenheim sa nièce
1. d’une maison d’habitation à rez de chaussée & deux étages avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Juifs n° 10 fesant le coin de ladite rue et de celle des Charpentiers d’un côté le Sr Mehler cordonnier, de l’autre le Sr Wagner – acquis par son mari de Susanne Marguerite Greiss épouse de Jean Geofroi Schneiter, docteur de médecine par contrat de vente devant M° Stoeber le 29 septembre 1810, à Mde Collonel après le décès de son mari comme étant son héritière universelle suivant testament reçu M° Lex le 7 avril 1814 enregistré le 8 avril 1835 – à charge de loger, chauffer, nourrir et de servir une rente annuelle de 1000 francs à la donatrice, ledit immeuble estimé à un revenu de 750 fr faisant en capital 15.000 francs
Enregistrement, acp 237 f° 46-v du 12.1.

François Gregoire Gerber, originaire d’Eichhoffen, épouse en 1806 Marguerite Münck, fille du cabaretier Michel Münck de Matzenheim après avoir passé un contrat de mariage devant Simon Thadée Rœsch à Benfeld (voir ci-dessous l’inventaire après décès)
Mariage, Matzenheim (n° 3)
L’an 1806 le 25° jour du mois D’août (…) sont comparus François Gregoire Gerber Agé de 22 ans, Majeur fils de François Xavier Gerber, vigneron et de Marie Catherine Collonel, Domiciliés à Eichhoffen, dont son père et mère ci présent et consentant, et Demoiselle Margarithe Münck âgée d 20 ans, fille Mineure, assistée de son pere et Mere Michel Münck Cabaretier âgé de 45 ans et de Marie Anne Güttlin Agée de 51 ans, domiciliés à Matzenheim (…) en présence du Sieur Pierre Collonel rentier demeurant à Strasbourg âgé de 52 ans qui est l’oncle du futur (signé) Gregorius Gerber, Margaretha Minck (i 5)

Inventaire des biens du restaurateur suisse Jacques Solleder dit Keller, incarcéré avant d’être extradé à Berne

1842 (25.1.), Strasbourg 6 (69), M° Striffler n° 1059
Inventaire des biens de Jacques Solleder dit Keller restaurateur
Du 25 janvier 1842. A la requête de Mr Ignace Gallfritsch, marchand de vins demeurant à Strasbourg, en qualité de mandataire du Sr Jacques Solleder dit Keller restaurateur demeurant à Strasbourg, ancien aubergiste à Berne, provisoirement déposé à la maison d’arrêt et de justice de la Ville de Strasbourg pour être mis à la disposition des autorités du canton de Berne (Suisse). En présence de M M. Jean Frédéric Eydt, négociant, Philippe Hatt brasseur et Frédéric Hildebrandt boucher demeurant tous à Strasbourg, créanciers du Sr Solleder dit Keller (…)
au domicile dudit Sr Solleder rue des Juifs N° 10
acp 294 (3 Q 30 009) f° 78-v ,meubles et effets mobiliers 850
titres et papiers, renseignements

Grégoire Gerber et Marguerite Minck hypothèquent la maison au profit de Marie Albin Magnier de Maisonneuve

1842 (15.3.), Strasbourg 1 (89), M° Rencker n° 16.312
15 mars 1842. Obligation de 2000 f. – furent présens Mr Grégoire Gerber propriétaire et Dame Marguerite Minck son épouse, de lui autorisée, domiciliés à Strasbourg Lesquels ont reconnu devoir solidairement entr’eux
à Monsieur Marie Albin Magnier de Maisonneuve, sous-Inspecteur des douanes à Nantes, domicilié en ladite ville, pour lequel Mr Antoine Marie Joseph Magnier de Maisonneuve, son frère, chevalierde la Légion d’Honneur, ancien capitaine de cavalerie au service de France, domicilié à Strasbourg, stipule, accepte et se porte fort, la somme de 2000 francs pour prêt de pareille (…)
constituent en hypothèque. Une maison d’habitation à rez de chaussée et deux étages, avec appartenances et dépendances, située à Strasbourg, rue des Juifs N° 10, fesant le Coin de la dite rue et de la rue des Charpentiers, d’un côté le sieur Mehler cordonnier de l’autre le Sr Wagner. Ladite maison appartient à la codébitrice pour lui avoir été donnée par feu Mad. Marguerite Güthlein, en son vivant veuve de M. Pierre Collonel de Strasbourg suivant acte reçu par ledit notaire M° Rencker en présence de témoins le 8 janvier 1836, enregistré & transcrit, et ce moyennant une rente viagère de 1000 francs qui se trouve éteinte par suite du décès de la Dame donataire.

Grégoire Gerber et Marguerite Minck hypothèquent la maison au profit du cafetier Hector Alexandre Eugène Adam

1843 (29.7.), Strasbourg 14 (116), M° Ritleng n° 13.995
29 mars 1843. Obligation de 1600. – ont comparu Mr Grégoire Gerber, propriétaire & D° Marguerite Minck sa femme, de lui autorisée, domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont reconnu devoir solidairement entr’eux
à Monsieur Hector Alexandre Eugène Adam, Cafetier domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme de 1600 francs pour prêt de pareille (…)
constituent en hypothèque. Une maison d’habitation à rez de chaussée & deux étages, avec appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, rue des Juifs N° 10, fesant le Coin de la dite rue & de la rue des Charpentiers, d’un côté le sieur Mehler & le Sr Wagner.

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1844 (29.5.), Strasbourg 14 (118), M° Ritleng n° 14.715
29 mai 1844. Obligation de 1000 fr. – ont comparu Mr Grégoire Gerber, propriétaire & Marguerite Minck sa femme, de lui autorisée, domiciliés à Strasbourg, Lesquels ont reconnu devoir solidairement entr’eux
à Mr Hector Alexandre Eugène Adam, cafetier domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme de 1000 francs pour prêt de pareille (…)
constituent en hypothèque. Une maison d’habitation à rez-de-chaussée & deux étages, avec appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, rue des Juifs N° 10, fesant le coin de la dite rue & de celle des Charpentiers, entre le sieur Mehler & le sieur Wagner.

Grégoire Gerber et Marguerite Minck consentent au mariage de leur fils Nicolas à Besançon
1844 (30.11.), M° Rencker
Consentement par Grégoire Gerber propriétaire et Marguerite Münck conjoints à Strasbourg au mariage de leur fils Nicolas Gerber sellier à Besançon avec Jeanne Philiberte Hory fille de Barbe François Hory vigneron et de feue Jeanne Philippe Gaillard conjoints à Besançon
acp 330 (3 Q 30 045) f° 65 du 2.12.

Grégoire Gerber et Marguerite Minck hypothèquent la maison au profit de la rentière Elsie Weis

1844 (26.11.), Strasbourg 1 (96), M° Rencker n° 18.044
26 9.br. 1844, Obligation de 2000 fr. – Sont comparus le Sr Grégoire Gerber, propriétaire & D° Marguerite Minck son épouse, de lui dument autorisée, domiciliés ensemble à Strasbourg Lesquels ont reconnu devoir solidairement entr’eux
à Mademoiselle Elisa Weis, rentière domiciliée à Strasbourg ci présente & acceptant, la somme de 2000 francs pour prêt de pareille (…)
constituent en hypothèque. Une maison d’habitation à rez de chaussée & deux étages, avec appartenances & dépendances, située à Strasbourg, rue des Juifs N° 10, formant le coin de la dite rue & de la rue des Charpentiers, d’un côté le Sr Mehler cordonnier de l’autre le Sr Wagner. Les débiteurs déclarent que cet immeuble appartient légitimement à la D° Gerber pour lui avoir été donné par la D° Collonel de Strasbourg suivant acte reçu par M° Rencker l’un des soussignés notaires en présence de témoins le 8 janvier 1836, dument enregistré & transcrit

Grégoire Gerber et Marguerite Minck exposent infructueusement la maison aux enchères

1845 (18.7.), Strasbourg 1 (97), M° Rencker n° 18.472
18 juillet 1845. Cahier des charges le Sieur Gregoire Gerber propriétaire et Marguerite Minck sa femme de lui dument autorisée, domiciliés ensemble à Strasbourg Lesquels ont déclaré qu’ils ont l’intention de faire vendre par enchère publique
Une Maison à rez de chaussée & deux étages, appartenances & dépendances située à Strasbourg, rue des Juifs N° 10 fesant le Coin de la dite rue et de la rue des Charpentiers, tenant d’un côté au Sr Mehler cordonnier de l’autre au Sr Wagner. En conséquence ils requièrent M° Rencker l’un des soussignés notaires de dresser le cahier des charges, clauses et conditions sous lesquelles ils entendent adjuger, s’il y a lieu, l’immeuble dont s’agit
Fixation de l’enchère & de la Mise à prix. L’enchère est fixée au Jeudi 7 août prochain à deux heures de relevée en l’étude de M° Rencker l’un des soussignés notaires. L’immeuble sera exposé en vente sur la mise à prix de 26.000 francs. Titres de propriété. La maison & dépendances à vendre sont la propriété de la dame Gerber pour lui avoir été donné par feu sa tante D° Marguerite Güthelin veuve de Mr Pierre Collonel en son vivant propriétaire à Strasbourg suivant acte passé devant M° Rencker l’un des soussignés notaires le 8 janvier 1836, dument enregistré & transcrit. Les Sr et Dame Collonel avaient acquis ledit immeuble de Dame Susanne Marguerite Greiss Epouse de Mr Jean Geoffroi Schneiter Docteur en médecine à Strasbourg suivant Contrat passé devant M° Stoeber père ci devant notaire en ladite ville le 29 septembre 1810. enregistré. Et Mad° Collonetlen était restée seule propriétaire après le décès de son mari comme héritière universellle instituée par lui en vertu de Testament reçu par M° Lex cidevant notaire à Strasbourg le 7 avril 1814 enregistré le 8 avril 1835.
acp 338 (3 Q 30 053) f° 48-v

Grégoire Gerber et Marguerite Minck hypothèquent la maison au profit du capitaine Antoine Marie Joseph Magnier de Maisonneuve

1845 (1.9.), Strasbourg 1 (97), M° Rencker n° 18.520
1 7.bre 1845. Obligation – ont comparu Le Sieur Gregoire Gerber propriétaire et Dame Marguerite Minck son épouse, de lui autorisée, domiciliés à Strasbourg Lesquels ont reconnu devoir solidairement
à Monsieur Antoine Marie Joseph Magnier de Maisonneuve, ancien capitaine de cavalerie au service de France, membre de la Légion d’Honneur domicilié à Strasbourg, pour lequel Mr Henri Conrad, licencié en droit, domicilié en la même ville, ici présent, stipule & accepte, la somme principale de 1000 francs pour prêt de pareille somme (…)
constituent en hypothèque. Une maison d’habitation à rez de chaussée et deux étages, avec appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, rue des Juifs N° 10, fesant le Coin de la dite rue & de la rue des Charpentiers, d’un côté le Sr Mehler cordonnier de l’autre le Sr Wagner. Appartenant à la codébitrice pour lui avoir été donné par feu D° Marguerite Güthlein, en son vivant veuve de Mr Pierre Collonel de Strasbourg aux termes d’un acte reçu par ledit notaire M° Rencker en présence de témoins le 8 janvier 1836, dument enregistré & transcrit, et ce moyennant une rente viagère de 1000 francs qui se trouve éteinte par suite du décès de la D° donataire.

Grégoire Gerber meurt en 1847 en délaissant six enfants
1847 (19.1.), Strasbourg 1 (101), M° Rencker n° 19.355
Inventaire de la succession délaissée par Grégoire Gerber
19 janvier 1847. A la requête et en présence I. de Dame Marguerite Münck veuve du sieur Grégoire Gerber en son vivant propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à raison de la communauté de biens universelle qui avait existé entre elle et son mari défunt aux temes de l’article premier du contrat de mariage ci-après relaté, Qu’en qualité de tutrice légale d’Aloyse Gerber et de Sébastien Gerber, ses deux enfants mineurs procréés avec ledit défunt, âgés le premier de 19 ans & un mois le deuxième de 17 ans
II. du Sieur François Gerber, voiturier, III. du Sieur Grégoire Gerber, menuisier, IV. de D° Marie Gerber épouse assistée & autorisée du Sieur Georges Strauch, instituteur, tous domiciliés & demeurant à Strasbourg, V. et du Sieur Nicolas Gerber, charron demeurant à Besançon. Les deux mineurs Aloyse & Sébastien Gerber, le Sieur François Gerber, le Sieur Grégoire Gerber la D° Strauch née Gerber et le Sieur Nicolas Gerber, habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de feu mondit Sieur Grégoire Gerber, leur père, décédé à Strasbourg le 10 janvier courant.
Et en présence du Sieur Antoine Geist, aubergiste domicilié & demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs Gerber (…)
La veuve a représenté au soussigné notaire Rencker l’expédition du contrat de mariage passé entre elle et son mari défunt devant M° Simon Thadé Roesch, lors notaire à la résidence de Benfeld le 2 juillet 1806
Créances actives de la Communauté. Il est dû A. Par le sieur Charles Fischer, charcutier et D° Barbe Lentz, sa femme domiciliés à Strasbourg la somme principale de 20.000 francs pour solde du prix de 26.000 moyennant lequel ils ont acquis solidairement du défunt & de sa veuve un maison à rez-de-chaussée & dépendances, située à Strasbourg rue des Juifs numéro 10 suivant contrat passé devant M° Rencker le 31 janvier 1846
Ainsi vaqué par double vacation en la demeure du défunt à située Rue du maroquin numéro 13
acp 357 (3 Q 30 072) f° 9. Il dépend de ladite succession un mobilier évalué à 391, garde robe 26 – Passif 626, frais d’enterrement et autres 120
créances actives 22.691

Registre de population 600 MW 201 (1846 sqq) Rue des Juifs N° 10 p. 235
Gerber née Münch, Catherine, 1788, Matzenheim, rentière, (à Str. depuis) 1835, (auparavant) rue du chaudron 7, (entrée) 22 8.br 49, (sortie) 27 F.er 51, hors la porte d’Austerlitz 25
id. Aloyse,1827, Matzenheim, cocher, fils
id. Sébastien 21 janvier 1830, ouvr. charron

Liquidation et partage de la communauté entre Marguerite Münck et Grégoire Gerber
1847 (20.1.), Strasbourg 1 (101), M° Rencker n° 19.356
20. janvier 1847. Liquidation et partage de la communauté de biens ayant existé entre Dame Marguerite Münck Veuve du Sieur Grégoire Gerber et ce dernier, en son vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 10 janvier courant.
dressé à la requête et en présence I. de ladite Dame veuve Gerber, agissant tant en son nom personnel à raison de la communauté, qu’en qualité de tutrice légale d’Aloyse Gerber et de Sébastien Gerber, ses deux enfants mineurs procréés avec son mari défunt, II. du Sieur François Gerber, voiturier, III. du Sieur Grégoire Gerber, menuisier, IV. de Dame Marie Gerber épouse assistée et autorisée du Sieur Georges Strauch, instituteur, tous domiciliés & demeurant à Strasbourg, V. et du Sieur Nicolas Gerber, charron demeurant à Besançon. Les deux mineurs Aloyse & Sébastien Gerber, le Sieur François Gerber, le Sieur Grégoire Gerber la D° Strauch née Gerber et le Sieur Nicolas Gerber, habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de feu mondit Sieur Grégoire Gerber, leur père, qualité établies par l’intitulé de l’inventaire ci après relaté
Et en présence du Sieur Antoine Geist, aubergiste domicilié & demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs Gerber (…)
Cette liquidation sera dressée 1. sur le contrat de mariage passé entre la veuve et le défunt devant M° Simon Thadé Roesch, lors notaire à la résidence de Benfeld le 2 juillet 1806, 2. sur l’inventaire de la communauté de biens dont s’agit, dressé par M° Rencker, l’un des soussignés notaires sous la date d’hier
acp 357 (3 Q 30 072) f° 11-v du 21.1. Masse active. Elle se compose de 1° l’estimation du mobilier 391 2° d’une créances sur les époux Charles Fischer de Strasbourg 20.279, 3° de diverses autres créances montant à 2650, total de l’actif 23.321
Passif 62, reste 22.696, dont moitié pour la veuve 11.348
pareille moitié pour les héritiers 11.348 à quoi il faut ajouter la garde robe 26, total 11.374, dont à déd

Gregoire Gerber et Marguerite Minck vendent la maison au charcutier Charles Fischer et à sa femme Barbe Lentz

1846 (31.1.), Strasbourg 1 (98), M° Rencker n° 18.771
31 janvier 1846. Vente pour 26.000. fr – est Comparu le Sr Gregoire Gerber propriétaire et Marguerite Minck sa femme de lui autorisée domiciliés ensemble à Strasbourg Lesquels ont déclaré vendre (…)
au Sieur Charles Fischer, charcutier demeurant à Strasbourg et à Barbe Lentz sa femme de lui autorisée présent & acceptant
Une Maison à rez de chaussée & deux étages, appartenances & dépendances située à Strasbourg, rue des Juifs N° 10 fesant le Coin de la dite rue et de la rue des Charpentiers, tenant d’un côté au Sr Mehler cordonnier de l’autre au Sr Wagner
Cet immeuble appartient à la venderesse pour lui avoir été donné par feu Dame Marguerite Guthlein en son vivant veuve du Sr Pierre Collonel de Strasbourg en vertu d’un acte passé devant M° Rencker l’un des soussignés notaires en présence de témoins le 8 janvier 1836 transcrit aux hypothèques le 15 du même mois volume 301 N° 39. Cette donation a eu lieu moyennant une rente annuelle & viagère de 1000 francs qui se trouve éteinte par le décès de la veuve Collonel. Le prix de vente est fixé à 26.000 francs
acp 344 (3 Q 30 059) f° 86

Originaire de Wasselonne, Charles Fischer épouse en 1844 Barbe Lentz, originaire de Brechlingen et veuve du charcutier Louis Zimmer

1844 (2.10.), Strasbourg 12 (164), M° Noetinger n° 17.167
2. 8.bre 1844. Contrat de mariage – Ont comparu Monsieur Charles Fischer, charcutier demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur de Mr Jean Fischer, charron à Wasselonne et de Dame Catherine Bronner sa femme demeurant audit Wasselonne, stipulant et contractant pour lui et en son nom comme futur époux d’une part
Dame Barbe Lentz veuve sans enfants de Monsieur Louis Zimmer, charcutier à Strasbourg elle y demeurant, fille du Sr Michel Lentz, laboureur et de Dame Salomé Metzger son épouse demeurant ensemble à Brechlingen stipulant et contractant pour elle et en son nom comme future épouse
acp 327 (3 Q 30 042) f° 64 – Les futur époux établissent entre eux une communauté de biens réduite aux acquêts. Les apports du futur époux consistent en une somme de 600 francs
Les apports de la future épouse consistent 1° en une somme de 3000, 2° et en mobilier et linge 3000
Donation par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémourant, réductible à moitié en cas de survivance d’enfants issus du présent mariage

Barbe Lentz meurt en 1851 en délaissant une fille de son deuxième mariage
1851 (27.6.), M° Noetinger
Inventaire de la succession de Barbe Lentz, épouse défunte de Charles Fischer charcutier à Strasbourg, décédée le 21 février 1851. A la requête du veuf agissant 1) comme commun en biens avec la défunte suivant contrat de mariage reçu par le rédacteur en date du 5 octobre 1844, 2) comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de la défunte selon ledit contrat, 3) comme tuteur légal d’Elise Fischer sa fille mineure issue de son mariage avec la défunte, cette dernière seule héritiere de sa mère
acp 401 (3 Q 30 116) f° 53-v du 1.7. (succession déclarée le -) Communauté, meubles 457
Passif 12.239, déficit à la charge du veuf 11.862
Reprises pour propres aliénés 6000 francs

Charles Fischer se remarie en 1852 avec Catherine Schneider, veuve de Georges Rosenstiel de Schiltigheim
1852 (7.7.), M° Noetinger substitué par Flach
Contrat de mariage entre Charles Fischer charcutier à Strasbourg, veuf en premières noces de feu Barbe Lentz d’une part
et Catherine Schneider veuve avec un enfant de Georges Rosenstiel à Schiltigheim, d’autre part
acp 411 (3 Q 30 126) f° 59-v du 12.7. – Stipulation de régime de séparation de biens
Les apports du futur époux sont constatés en un inventaire reçu Noetinger le 27 juin 1851
Les apports de la future épouse consistent 1) dans les meubles et objets mobiliers par elle acquis du futur époux par acte reçu Noetinger le 7 du courant, 2) en une somme de 900, 3) 55 ares de terre ban de Schiltigheim, recueillis dans la succession de Catherine Lentz épouse de David Schneider sa nièce

Mariage, Schiltigheim (n° 17)
Le 10 juillet 1852 à quatre heures du soir. Acte de mariage, de Fischer, Jean Charles veuf en premières noces de Lentz, Barbe dont l’acte de décès nous a été représenté ci-joint, âgé de 37 ans, né à Wasselonne, Bas-Rhin, le 28 janvier 1815, charcutier domicilié à Strasbourg, fils légitime majeur de feu Fischer, Jean en son vivant charron demeurant à Wassonne, y décédé le 17 août 1850 et de Bronner, Catherine, défunte, domiciliée à Wasselonne y décédée le 6 novembre 1846, et de Schneider, Catherine, veuve en premières noces de Rosenstiehl Georges, menuisier à Schiltigheim, y décédé le 8 avril 1848, âgée de 33 ans, née à Schiltigheim le 8 mars 1819, domiciliée à Schiltigheim, fille légitime majeure de Schneider, David âgé de 56 ans, cultivateur domicilié à Schiltigheim, ci présent et consentant et de feu Lentz Catherine, en son vivant domiciliée à Schiltigheim, y décédée le 17 mars 1825 (…) il y a eu un contrat passé devant M° Noethinger, Notaire à la résidence de Strasbourg le 7 juillet 1852 (signé) Charles Fischer, Catharina Schneider (i 10)

Le menuisier George Rosenstiehl épouse en 1840 Catherine Schneider, tous deux de Schiltigheim
Mariage, Schiltigheim (n° 16)
Le 16° jour du mois de mai 1840 à cinq heures du soir. Acte de mariage, de George Rosenstiehl, âgé de 21 ans, né à Schiltigheim el 12 décembre 1818, profession de menuisier, domicilié à Schiltigheim, fils légitime et majeur de George Rosenstiehl âgé de 44 ans, profession de cultivateur domicilié à Schiltigheim, présent et acceptant, et de Salomé Freyss agé de 41 ans, présent et consentant, et de Catherine Schneider, sans profession, domiciliée à Schiltigheim, âgée de 21 ans, née à Schiltigheim le 8 mars 1819, fille légitime et majeure de David Schneider, cultivateur domicilié à Schiltigheim, et de Catherine Lentz, décédée à Schiltigheim le 17 mars 1825 (…) (signé) Georg Rosenstiehl, Catharina Schneider (i 10)

Charles Fischer vend des meubles à Catherine Schneider (qui deviendra sa femme)
1852 (7.7.), M° Noetinger substitué par Flach
Vente par Charles Fischer, charcutier à Strasbourg
à Catherine Schneider veuve de Georges Rosenstiel à Schiltigheim
des objets mobiliers généralement quelconques ayant dépendu de la communauté qui a existé entre entre le vendeur et Barbe Lentz son épouse décédée, à laquelle communauté il a renoncé au nom de sa fille suivant déclaration faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg, moyennant 157 francs
acp 411 (3 Q 30 126) f° 59 du 12.7.

Charles Fischer meurt en 1861 en délaissant la fille qu’il a eue de son premier mariage
1862 (18.2.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Charles Fischer, vivant charcutier à Strasbourg décédé le 21 octobre 1861, dressé à la requête de 1) Catherine Schneider veuve en premières noces de Georges Rosenstiehl et épouse en secondes noces dudit sieur Fischer, 2) Michel Annecker, menuisier à Wasslonne, comme tuteur d’Elise Fischer, fille du défunt issu du mariage avec Barbe Lentz sa première femme
acp 507 (3 Q 30 222) f° 89 du 24.2. (succession déclarée le 16 avril 1862) Il dépend seulement de ladite succession la garde robe estimée à 136 francs. Passif 406

Les créanciers du charcutier Charles Fischer et de Barbe Lentz engagent contre eux des poursuites judiciaires. Le tribunal convertit la vente par expropriation forcée en adjudication volontaire. Le tailleur Jacques Bigler se porte acquéreur.

1849 (1.3.), Strasbourg 1 (104), M° Rencker
N° 20.219, 23 janvier 1849. Cahier des charges. A comparu M° Eugène Momy, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, domicilié en cette ville, en qualité d’avoué de Mr Albin Magnier de Maisonneuve, Charles Fischer, charcutier & Barbe Lentz, sa femme, domiciliés à Strasbourg, à Mr le Président du dit Tribunal, exposant que Mr Albin Magnier de Maisonneuve en qualité de créancier hypothécaire dessConjoints Fischer & fait saisir sur ces derniers une Maison & dépendances sise à Strasbourg rue des Juifs N° 10 d’un côté le Sieur Mehler de l’autre le Sr Wagner, suivant procès verbal de l’huissier Schauffler de cette ville en date du six janvier courant & Que pour éviter les frais d’une expropriation forcée & dans l’espoir que ledit immeuble sera vendu plus avantageusement, les exposants désirant profiter des dispositions de l’article 743 du Code de procédure civile demandent qu’il plaise au tribunal ordonner que l’adjudication des Maison & dépendances dont s’agit aura lieu devant M° Rencker (…)
Désignation de l’immeuble à vendre. Une Maison à rez de chaussée & deux étages, appartenances & dépendances située à Strasbourg, rue des Juifs N° 10 faisant le coin de la dite rue & de la rue des Charpentiers, d’un côté le Sr Mehler cordonnier de l’autre le Sr Wagner
Titres de propriété. Cet immeuble a été acquis par les conjoints Charles Fischer de feu Grégoire Gerber propriétaire & de Marguerite Minck, da sa femme, domiciliés à Strasbourg en vertu d’un Contrat passé devant M° Rencker notaire soussigné & l’un de ses collègues le 31 janvier 1846 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 février suivant & inscrit d’office en même temps & Volume 440 Numéro 167. La dite Maison appartenait à la D° Gerber au moyen de la Donation qui lui en a été faite par feu Dame Marguerite Gutlin en son vivant veuve du Sr Pierre Collonel de Strasbourg suivant acte reçu par ledit notaire Rencker en présence de témoins le 8 janvier 1836 transcrit aux hypothèques.
Fixation du jour de l’adjudication & Mise à prix. L’adjudication aura lieu en l’étude de M° Rencker notaire commis le premier mars prochain à deux heures de l’après midi, sur la mise à prix de 16.000 francs fixée per le jugement.
N° 20.260, 1° Mars 1849. Adjudication pour 22.400. (…) il a été fait différentes mises dont la dernière & la plus forte par Mr Jacques Bigler, Marchand tailleur domicilié à Strasbourg qui a porté m’immeuble au prix de 22.400 francs
acp 379 (3 Q 30 094) f° 7-v, Cahier des charges – acp 380 (3 Q 30 095) f° 41-v adjudication
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 484 (2709) n° 53

Originaire de Rosendorf (Drusendorf) en Hongrie (sans doute Růžov en Tchéquie), Jacques Bigler épouse en 1824 Appoline Duret, originaire de Saint-Quirin : contrat de mariage, célébration
1824 (3.7.), Strasbourg 15 (36), M° Lacombe n° 6796
Contrat de mariage – Jacob Bühler, compagnon tailleur natif de Rosendorff en Hongrie, fils de Jean Bühler, drapier et de Catherine Gouarchin
Appoline Duret sans profession, fille majeure de feu Nicolas Duret, huissier à Sarrebourg, et Madeleine Malnorrit
Enregistrement, acp 169 F° 28 du 13.7. – communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 231)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 5 juillet 1824. Jacques Bigler, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 juillet 1796 à Drusendorf en Hongrie, domicilié à Strasbourg, garçon tailleur, fils de Jean Bigler tondeur de draps audit lieu et de Catherine Gouasch, Marthe Apolline Duret, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 avril 1792 à St Quirin (Meurthe) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Nicolas Duret huissier décédé à Sarrebourg (Meurthe) le 22 décembre 1813 et de feu Madeleine Malnoury décédée à Sarrebourg le 31 décembre de la même année (…) Et aussitôt les dits Epoux ont déclaré reconnaître et légitimer Jacques Duret né d’eux en cette ville le 10 juin 1820 inscrit le onze ensuivant sur les registres de l’Etat civil de cette ville (signé) Jakob Bühler, mar a pollone Duret (i 6)

Adolphe Seyboth (édition en allemand p. 27) signale de 1852-1863 l’épicierie Jacquier Aux deux citrons. Originaire de Grave, Etienne Jaquier épouse en 1852 à Dijon Fanny Marmillod originaire de Dijon (il sera ensuite propriétaire du 7, rue des Juifs)

Registre de population (600 MW 201), 1846 sqq, p. 236, Rue des Juifs n° 10
Jaquier, Etienne, 1818, Grave, Alpes, Epicier, M(ari), (à str. depuis) 1 mai 1851, (auparavant) Dijon, (entré) 1 mai 1851
id. née Mermillod, Fanny, 1826, Genève, Suisse, Ep(ouse)
id. Marie Joseph, 30 août 1853, Strasbourg, fils
if. Paul Arthur, 23 juin 1855, Strasbourg, fils
Etienne Jaquier, épicier, et Fanny Mermillod

1852 (14. 7.bre), M° Roessel
Certificat constatant le dépôt de l’extrait d’un contrat de mariage reçu Blondel, notaire à Dijon le 24 août 1852 entre Etienne Jacquier Md. Epicier à Strasbourg et Françoise dite Fanny Marmillot à Dijon
acp 413 (3 Q 30 128) f° 47-v du 24. 7.bre

Inventaire dressé après la mort du confiseur Auguste Witz, locataire, marié avec Madeleine Winckler

1866 (13.4.), Strasbourg 15 (116), M° Momy (Hippolyte) n° 11.168
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Auguste Witz, confiseur, et Madeleine Winckler
L’an 1866 le vendredi 13 avril à une heure de l’après midi en la maison sise à Strasbourg rue des Juifs n° 19 où est décédé le 8 décembre 1865 Mr Auguste Witz, en son vivant Confiseur demeurant et domicilié à Strasbourg, à la requête de Dame Madeleine Winckler veuve de Mr Auguste Witz susqualifié, domiciliée à Strasbourg, agissant I. en son nom personnel 1) à cause de la communauté qui a existé entre entre elle & son mari défunt, communauté qu’elle se réserve d’ailleurs d’accepter ou de répudier, 2) en sa qualité de créancière de la succession de feu son mari pour reprises & récompenses au cas où la communauté ne serait pas acceptée par elle, le tout aux termes du contrat de mariage entre les époux Witz reçu par M° Zaepffel notaire à Benfeld en présence de témoins le 8 avril 1847, enregistré, II. au nom et comme mère et tutrice légale de des deux enfants encore mineures issues de son mariage avec M. Witz défunt nommées Marie Clotilde Witz, née à Benfeld le 20 janvier 1858, Adèle Witz, née à Benfeld le 7 février 1859. & en présence de M François Joseph Mattern, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourgn agissant en qualité de subrogé tuteur des mineures Witz (…) habiles à se dire et porter seules et unique héritières sous bénéfice d’inventaire & chacune pour moitié de Mr Auguste Witz leur père défunt
acp 553 (3 Q 30 268) f° 78-v du 23.4. (succession déclarée le 14 mai 1866) Communauté, mobilier 666, fonds de commerce 851, argent 1000, outils 200
Une maison à Benfeld
Succession garde robe 93

Registre de population 600 MW 348 (1850 sqq) i 87
Witz, Michel Auguste, Benfeld 23, h.m., Confiseur, catholique, français, (Str. depuis) 4. 8.bre 65, carte de sûreté n° 4492
id. née Winckler, Marie Madeleine, Sermersheim 24, f.m., sa femme
id. Clotilde Marie, Benfeld 47, f. sa fille
id. Adèle, Benfeld 49, , f. sa fille

Marthe Apolline Duret meurt en 1871 en délaissant un fils

1871 (27.7.) M° Momy (minutes en déficit)
Inventar der Gütergemeinschaft die zwischen Jakob Bigler, Eigenthümer und Martha Appoline Duret seiner Ehefrau existirt hat und von dem Nachlass dieser letzteren den 16. Juli 1871 gestorben. Errichtet 1) vom Wittwer als Theilnehmer der halben Gemeinschafft nach Ehevertrag vor Notar Lacombe den 3. Juli 1824, 2) Jakob Bigler, Handlungs diener in Straßburg
acp 599 (3 Q 30 314) f° 93 n° 1565 du 7.8. (Sterbefall erklärt den 3/10. 71 Bd 111 N° 511) Gemeinschafft, zwei Sparkassen Büchlein, zwei Coupons des Canals von Suez, Geld 1113 welches der Wittwer und der Sohn getheilt haben
Mobilien 1604
acp 600 (3 Q 30 315) f° 14 n° 1689 du 24.8. (vacation du 18 août) Gemeinschafft, Ausstände und Schuldschein 2755, Zinsen 252
Ein Haus in Straßburg Judenstraß N° 19
Kleider 60, Rücknahme 900

Partage de la succession entre Jacques Bigler le veuf et Jacques Bigler son fils. La maison reste indivise.

1871 (25.9.), M° Momy (minutes en déficit)
Hinterlegung von Jakob Bigler in Straßburg, einer eigenhändigen Theilung vom 25. September 1871 heute registrirt
acp 596 (3 Q 30 311) f° 163-v n° 1765 du 26.9.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 155 (3 Q 31 654) f° 89 n° 768 du 26.9.1871
25. September 1871 – Theilung und liquidation zwischen 1) Jakob Bigler, Vater, Eigenthümer in Straßburg 2) Jakob Bigler, Sohn, Handlungs Gehülfte in Straßburg
1) von der Gütergemeinschaft die zwischen Jakob Bigler Vater und Martha Appolline Duret seiner Ehefraun existirt hat, nach Ehevertrag vor Notar Lacombe deb 3. Julÿ 1826
2) von dem Nachlass der Ehefrau den 16. Juli 1871 gestorben
Gütergemeinschaft. Activ Masse 9250, Passiv Masse, Ersatz Forderung dem Nachlass geschuldet 1441, andere Passif 541 (zusammen) 7809, zur ½ 3904.
Nachlass. Activ Masse, ½ der Gemeinschafft 3904, Ersatz Forderung 900 (zusammen) 4804, Passiv Masse 178, (Rest) 4626
Abtretung (…) Es bleibt unvertheilt ein Haus Judenstraß N° 19

Le tailleur Jacques Bigler meurt en 1874 après avoir fait divers legs
1875 (11.1.), M° Metz
Inventar des Nachlaßes von Jakob Bigler, Schneider zu Straßburg den 11. December 1874 gestorben, errichtet durch Jakob Bigler, Sohn zu Straßburg 2) Karl Victor Holtzapffel, Notar die abwesenden vorstellend
acp 636 (3 Q 30 351) f° 28 n° 234 du 21.1. (Sterbefall erklärt fol. 21 N° 573) Nachlass, verschiedene Mobilien zu 174
Legat aus *rg der Mobilien an die Wittwe Kuhn
[in margine :] verzicht auf das Legat von M 240 an St Barbara verfüg. 17/273 II 4564

acp 636 (3 Q 30 351) f° 28-v du 21.1. (n° 235) Metz, Not. 11. October 1874. Testament von Jacob Bigler, lebend Schneider zu Straßburg wodurch er 1) sein disponibles Vermögen seinen Geschwistern vermacht ohne dessen Nachkommen *g st*
2) an Theresia Fischer aus Altenheim 600 Franken
3) an Theresia Metzger aus Romansweiler Wittwe Andreas Reiter 200 Franken
4) an Catharina Fischerin Wittwe Kuhn 300 Franken
5) der Kirchen St Barbara hier 300 Franken
6) dem Pensionär Koenig 100 Franken
gestorben den 11 December 1474
(n° 236) Metz, Not. 6. August 1874. Testament von dem nehmlichen durch welches er seine verfügbares Vermögen seinen Geschwistern oder ihren Nachkommen vermacht
der Theresia Fischer 500 Francken
die obigen Legate sollen seine Erben zahlen

Jacques Bigler père vend sa part de maison à son fils Jacques Bigler moyennant une rente viagère.

1872 (24.9.), Strasbourg 15 (126), M° Momy (Hippolyte) n° 15.769
Vente par Licitation du 14. 7.bre 1872. – Ont comparu Monsieur Jacques Bigler, père, propriétaire demeurant à Strasbourg d’une part
et Monsieur Jacques Bigler, fils commis négociant, demeurant hors la porte d’Austerlitz, dépendance de Strasbourg, d’autre part
Lesquels pour l’intelligence de la présente licitation ont préalablement exposé ce qui suit. MM Bigler pere et fils sont propriétaires indivis d’une maison et dépendances sise à Strasbourg, rue des Juifs N° 19, faisant le coin de la rue des Charpentiers, composée d’un rez de chaussée surmonté de deux étages, mansardes, greniers, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à M Bruder de l’autre la rue des charpentiers, derrière M. Wolff, par moitié chacun comme dépendant de la communauté de biens qui a existé entre entre Mr Bigler père et dame Marthe Appoline Duret son épouse décédée à Strasbourg le 16 juillet 1871 en délaissant pour son seul et unique héritier Mr Bigler fils, l’une des comparants, ainsi qu’il est constaté par l’intitulé de l’inventaire après le décès de Mad° Bigler dressé par M° Momy l’un des notaires soussignés le 27 juillet 1871, enregistré. Mais aux termes des dispositions du contrat de mariage des époux Bigler père et mère, reçu par M° François Lacombe et son collègue, notaires à Strasbourg, le 3 juillet 1824, enregistré, les époux se sont fait donation réciproque au profit du survivant d’eux, de l’usufruit viager de tous les biens meubles et immeubles composant la succession du prédécédé, de sorte que la maison en question appartient aujourd’hui indivisément à Mr Bigler père pour une moitié en toute propriété et un quart en usufruit viager, et à Mr Bigler fils, pour un quart en toute propriété et un quart en nu propriété.
Les époux Bigler père et mère avaient acquis cet immeuble du Sieur Charles Fischer, charcutier domicilié et demeurant à Strasbourg, aux termes 1° d’un jugement rendu le 16 janvier 1849 à la requête de M. Albin Magnier de Maisonneuve sous inspecteur des douanes domicilié et demeurant à Nantes, créancier poursuivant, ledit Jugement rendu par le Tribunal civil de première instance de Strasbourgn 2° d’un cahier des charges dressé par M° Rencker et l’un de ses collègues, notaires à Strasbourg le 23 janvier 1849 enregistré, 3° d’une acte d’adjudication dressé par le même notaire le premier mai 1849 enregistré.
Cet exposé fait Mr Bigler père a déclaré vendre et abandonner en toute propriété (…) à Mr Bigler fils, ce acceptant, la moitié indivise en toute propriété et le quart en usufruit lui appartenant dans l’immeuble en question er dont Mr Bigler fils est déjà propriétaire pour un quart en nu propriété et un quart en toute propriété. Dans la vente sont compris différents objets mobiliers détaillés en un état dressé sur une feuille de papier frappé du timbre de 50 centimes et qui restera annexée aux présentes (…) Prix, 16.300 francs dont 16.000 francs pour les parts de la maison et 300 francs pour les objets mobiliers, laquelle somme les parties sont convenues de convertir en une rente annuelle et viagère de 1850 francs calculée à raison de 11 francs 40 centimes pour cent vu l’âge avancé de Mr Bigler père
Police d’assurance. L’Union, N° 20.944, renouv. du n° 16.298, M. Bigler, Effet 6 mars 1866, durée dix ans, somme assurée 40.000, prime annuelle 17,60. A Monsieur Bigler Jacques, marchand tailleur demeurant à Strasbourg, Bas-Rhin agissant pour son compte comme propriétaire, sur une maison d’habitation sise audit Strasbourg, rue des Juifs N° 19 formant l’angle de celle des Charpentiers, élevée sur cave, de rez de chaussée, deux étages, mansardes et greniers, construite en pierres & briques, pan de bois, couverte de tuiles, Dans ladite maison est établi un four à l’usage d’un pâtissier confiseur, lequel fait partie de la présente assurance.
acp 609 (3 Q 30 323) f° 16 du 26.9.

Jacques Bigler hypothèque le même jour la maison au profit de la cuisinière Elisabeth Brucker

1872 (24.9.), Strasbourg 15 (126), M° Momy (Hippolyte) n° 15.770
Obligation du 24. 7.bre 1872. – A comparu Monsieur Jacques Bigler fils, commis négociant demeurant hors la porte d’Austerlitz banlieue de Strasbourg, Lequel a par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à Mad° Elisabeth Brucker, cuisinière célibataire demeurant à Strasbourg, ici présent et acceptant la somme principale de 2400 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque spéciale, une Maison et dépendances sise à Strasbourg, rue des Juifs N° 19, faisant le coin de la rue des Charpentiers, composée d’un rez de chaussée surmonté de deux étages, mansardes, greniers, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à Mr Bruder de l’autre la rue des charpentiers, derrière Mr Wolff (…). Mr Bigler est propriétaire de cet immeuble moitié pour l’avoir hérité dans la succession de sa mère dame Marthe Appoline Duret épouse de Mr Jacques Bigler propriétaire à Strasbourg, de laquelle il était seul et unique héritier ainsi qu’il est constaté par l’intitulé de l’inventaire après le décès de ladite dame Bigler dressé par M° Momy l’un des notaires soussignés et son collègue le 27 juillet 1871 enregistré. et moitié pour l’avoir acquis de Mr Jacques Bigler son père suivant contrat passé devant M° Momy l’un des notaires soussignés sous la date d’aujourd’hui. (…) Etat civil du débiteur. Mr Bigler déclare qu’il est célibataire

Jacques Bigler épouse en 1872 Marie Madeleine Gœhner, née à Strasbourg en 1828 et demeurant à Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1873 (30.10.), M° Holtzapffel
Ehe Vertrag zwischen 1) Jakob Bigler Sohn, genant Carl, Handlungs Commis zu Straßburg
2) Maria Magdalena Goehner, volljährig zu Straßburg
acp 621 (3 Q 30 336) f° 30 n° 4789 du 30.10. annehmen der getrennten Gütergemeinschaft
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden von dem völligen Eigenthum des zuerst sterbenden

Mariage, Strasbourg (n° 780)
Den 30. October 1873 um zehn Uhr des Morgend. Heiraths-Urkunde von Jacob Bigler, geboren zu Straßburg den 10 Juni 1820, Eigenthümer, wohnhaft zu Straßburgn volljähriger ehelicher Sohn von Jacob Bigler, Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft und von weiland Martha Appoline Duret zu Straßburg gestorben (…) den 16. Juli 1871 und von Maria Magdalena Goehner, geboren zu Straßburg den 30. April 1828, ohne Gewerb, wohnhaft zu Straßburg, volljährige eheliche Tochter von weiland Johann Goehner, Siebmacher zu Schiltigheim (Unter-Elsass) gestorben den 5. October 1869 und von weiland Maria Magdalena Diemer daselbst gestorben den 21. März des nämlichen Jahrs (…) dass den 30. dieses Monates vor Herrn Holtzappfel zu Straßburg wohnhaft ein Ehevertrag geschlosssen worden ist. (i 89)

Jacques Bigler père consent au mariage de son fils
1873 (18.7.), M° Holtzapffel
Einwilligung des Jacob Bigler Eigenthümer dahier zur Verehelichung seines Sohns Jacob genannt Karl Handlungs Gehülfe allda mit der ledigen Maria Magdalena Goehner allda
acp 618 (3 Q 30 333) f° 11 du 18.7.

Contrat entre le débitant de bière Frédéric Niemand, demeurant 19, rue des Juifs, et Charles Ziegel
1874, Enregistrement de Strasbourg, ssp 162 (3 Q 31 661) f° 57-v du 28.11.
12. September 1874. Gesellschaffts Vertrag zwischen Herrn Friedrich Niemand zur Gambrinushalle Judengasse N° 19 dahier einerseits
und Herrn Karl Ziegel aus Munhardt* anderer seits ist heute nach mündlicher Verständung folgender Associationsvertrag vereinbart worden
1) H. Friedrich Niemand nimmt den H Karl Ziegel als Theilhaber in das geschäft auf mit gleicher Berichtigung am Nutzantheil & versprechen sich beide Theile in freundlschaftlicher Weiss ausdaurende Förderung desselben zu erstreben bei entstehendte allerfallsigen Differenzen keinerlei gerichtliche Entscheidung anzurufen, sondern sich einem Schiedtgerichte derart zu unterziehen, daß jeder theil eine Vertrauensperson (…)
3) die Baareinlage des H Ziegel wird durch H Niemand besonders bescheinigt & gehörig gebucht (…)
5) ie zukünftige Gattin des H. Ziegel widmet sich wie Frau Niemand nach bester Möglichkeit dem Geschäfte
Inventar der Gambrinushalle 1) Gaseinrichtung 300, 2) Buffet & Pression 250 =&& Zusammen 2266.
(f° 59) 5 November 1874. Vertrag

Jacques Bigler et Marie Madeleine Gœhner hypothèquent la maison au profit de Sophie Wieger, veuve du notaire Louis Charles Zeyssolff, et de la sourde-muette Anne Salomé Meyer

1876 (15.5.), Strasbourg 8 (96), M° Gustave Edouard Loew n° 8236
Obligation. 15 Mai 1876 – sind erschienen Herr Jacob Bigler, Eigenthümer, und seine von ihm ermächtigte Gattin Frau Maria Magdalena Göhner, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselben bekennen hiemit folgende Darlehen zu verschulden
an frau Sophie Wieger, Eigenthümerin, wohnhaft zu Straßburgn Wittwe der vormaligen Notars h Ludwig Karl Zeyssolff daselbst, vertreten durch den mitanwesenden, für sie annehmenden h. Johann Ludwig Joseph Lindner, Rentner und ehemaligen ersten Notariatsgehülfen, wohnhaft daselbst, die Summ von 3300 Mark
An fräulein Anna Salome Meyer, wohnhaft zu Straßburg entmündigte taubstumm unter der hauptvormundschaft des h. Karl Albert Zwilling, hauptmanns im 60. Linieninfanterueregiment in Garnison zu Besaçon früher zu Langres, vertreten durch den mitanwesenden für sie annehmenden herrn Friderich August Adolph Silberzahn, ersten Notaratsgehülfen, Lizentiat der Rechte, wohnhaft zu Straßburg (…) die Summ von 800 Mark, zusammen 4000 Mark
Hypothek Bestellung. Das Haus mit Zugehör zu Straßburg, Judengasse N° 19 und Ecke der Zimmerleutgasse, bestehend in Bodengeschoß mit zwei Stockwerken, Mansarden, Bühne, An: und Zugehörden, einerseits H. Bruder, anderseits die Zimmerleutgasse, hinten Herr Wolff.
Eigenthums-Nachweis. Das beschriebene Pfandobjekt ist Eigenthum des H. Bigler, welcher die hälfte von seiner Mutter Frau Martha Apolline Duret, Gattin des Eigenthümers Herrn Jakob Bigler zu Straßburg, welche ihn nach Inhalt des treffenden Verlaßenschaftsinventars vor dem damaligen Notar Momy dahier vom 27. Juli 1871 zu einzigem Erben hinterließ, geerbt hat, während er die andere hälfte durch Urkunde desselben Notars vom 24. September 1872 von seinem genannten Vater abkaufte.
Hypothekverhältniss (…) – Personenstand. Es erklären die Schuldner, daß sie in Erster Ehe und nach Inhalt ihres Ehevertrags vor Notar Holtzapffel dahier vom 30. Oktober 1873 in Gütertrennung verheirathet sind

Jacques Bigler, veuf de Marie Madeleine Gœhner, hypothèque la maison au profit de l’ingénieur Gustave Adolphe Hubert, demeurant à Bône en Algérie

1881 (7.1.), Strasbourg 8 (112), M° Gustave Edouard Loew n° 12.880
Obligation. 7 Januar 1881 – Ist erschienen Herr Jacob Bigler, Eigenthümer, wohnhaft zu Straßburg, kinderloser Wittwer von Frau Marie Madeleine Goehner, derselbe bekannt hiemit
an Herrn Gustav Adolph Hubert, Ingenieur, Betriebsvostand der Bahnen von Bonn nach Gelman wohnend zu Bona in Algerien, vertreten von dem mitanwesenden, für ihn annehmenden herrn Johann Ludwig Joseph Lindner, Rentner und früherer erster Notariatsgehülf, wohnend zu Straßburg, ein Darlehen von 1600 Mark zu schulden
Hypothek Bestellung. Das Haus mit Zugehör zu Straßburg, Judengasse N° 19 und Ecke der Zimmerleutgasse, bestehend in Bodengeschoß mit zwei Stockwerken, Mansarden, Bühne, An: und Zugehörden, einseits Herr Bender und anderseits die Zimmerleutgasse, hinten Herr Wolff.
Eigenthumsnachweis. Das beschriebene Pfandobjekt ist Eigenthum des Herrn Bigler, welcher die hälfte von seiner Mutter Frau Martha Apolline Duret, Gattin des Eigenthümers Herrn Jakob Bigler zu Straßburg, welche ihn nach Inhalt des treffenden Verlaßenschaftsinventars vor dem damaligen Notar Momy dahier vom 27. Juli 1871 zu einzigem Erben hinterließ, geerbt hat, während er die andere hälfte durch Urkunde desselben Notars vom 24. September 1872 von seinem genannten Vater abkaufte, vermittelst einer jährlichen lebenslänglichen Lebensrente von 1850 Franken, welche nunmehr erloschen ist, da der Bezugsberechtigte am ersten Dezember 1874 verstorben ist, übrigens auch von seinem anwesenden Sohne zum einzigen Erb hinterließ.
Hypothekverhältnisse (…) – Personenstand. Es erklärt H. Bigler, daß er außer der Ehe mit seiner genannten Gattin keine weitere eingegangen hat, daß er mit derselben zufolge Ehevertrags vor Notar Holtzapffel in Straßburg vom 30. Oktober 1873, worin die ihm für den fall seines Überlebens ihren gantz Nachlass zu vollem Eigenthum schenkungsweise überließ, in Gütertrennung lebte

Jacques Bigler, veuf sans enfant de Marie Madeleine Gœhner, hypothèque la maison au profit de Louise Julie Grimmer

1882 (4.9.), Strasbourg 8 (117), M° Gustave Edouard Loew n° 14.343
Obligation. 4 September 1882 – Ist erschienen Herr Jacob Bigler Eigenthümer, wohnend in Straßburg, kinderloser Wittwer von Frau Marie Madeleine Goehner, derselbe bekannt hiemit
der mitanwesenden annehmenden Fräulein Luise Julia Grimmer, großjährig von ihren Einkünften lebend, zu Straßburg wohnhaft, ein Darlehen von 1200 Mark zu schulden
Hypothek Bestellung. Das Haus mit Zubehör zu Straßburg, Judengasse N° 19 ein Ecke der Zimmerleutgasse, bestehend in Bodengeschoß mit zwei Stockwerken, Mansarden und Bühne, nebst An: und Zubehörungen, einer Seits H. Bruder und ander Seits die Zimmerleutgasse, hinten H. Wolff.
Eigenthumsnachweis. Das soeben beschriebene Pfandobjekt ist Eigenthum des Herrn Bigler, welcher die hälfte von seiner Mutter Frau Martha Apolline Duret, Gattin des Eigenthümers Herrn Jacques Bigler zu Straßburg, welche ihn nach Inhalt des treffenden Verlaßenschafts Inventars vor dem damaligen Notar Momy dahier vom 27. Juli 1871 zu einzigem Erben hinterließ geerbt hat, während er die andere hälfte durch Urkunde desselben Notars vom 24. September 1872 von seinem genannten Vater abkaufte, vermittelst einer jährlichen lebenslänglichen Lebensrente von 1850 Franken, welche nunmehr erloschen ist, da der Bezugsberechtigte am ersten Dezember 1874 verstorben ist, übrigens auch von seinem anwesenden Sohne zum einzigen Erb hinterließ.
Hypothek- Verhältnisse (…) – Personenstand. Es erklärt H. Bigler, daß er außer der Ehe mit seiner genannten Gattin keine weitere eingegangen hat, daß er mit derselben zufolge Ehevertrags vor Notar Holtzapffel in Straßburg vom 30. Oktober 1873, worin die ihm für den fall seines Überlebens ihren gantz Nachlass zu vollem Eigenthum schenkungsweis überließ, in Gütertrennung lebte

Jacques Bigler, veuf sans enfant de Marie Madeleine Gœhner, hypothèque la maison au profit de Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn

1886 (12.1.), Strasbourg 8 (131). M° Gustave Edouard Loew n° 17.693
Obligation. 12. Januar 1886. – ist erschienen Herr Jacques Bigler, Eigenthümer, wohnend in Straßburg, kinderloser Wittwer von Frau Marie Madeleine Goehner, derselbe bekannt hiemit
an den mitanwesenden dieß annehmenden Herrn Frédéric Auguste Adolphe Silberzahn, Eigenthümer, wohnend in Strasburg, ein Darlehen von 1200 Mark zu schulden
Hypothekbestellung. Das haus mit Zugehör in Straßburg, Judengasse N° 19, Ecke der Zimmerleutgasse, bestehend in Bodengeschoß mit zwei Stockwerken, Mansarden und Bühne, nebst An: und Zugehörden, einerseits Herr Bruder, anderseits die Zimmerleutgasse, hinten Herr Wolf
Eigenthumsnachweis. Herr Bigler erbte die hälfte des hauses von seiner Mutter Frau Martha Apolline Duret, Gattin des Eigenthümers Herrn Jacques Bigler zu Straßburg, welche ihn nach Inhalt des treffenden Verlaßenschafts Inventars vor dem damaligen Notar Momy dahier vom 27. Juli 1871 zu einzigem Erben hinterließ, während er die andere hälfte durch Urkunde desselben Notars vom 24. September 1872 von seinem genannten Vater kaufte, und zwar gegen Leistung einer Lebensrente, welche nunmehr erloschen ist, da der Vater am ersten Dezember 1874 starb, übrigens auch von seinem anwesenden Sohne ausschließlich beerbt wurde.
Hypothek-Verhältnisse (…) – Personenstand. Es erklärt Herr Bigler, daß er außer der Ehe mit seiner genannten Gattin keine weitere eingegangen hat, daß er mit derselben zufolge Ehevertrags vor Notar Holtzapffel in Straßburg vom 30. Oktober 1873, worin die ihm für den fall seines Überlebens ihren gantz Nachlass zu vollem Eigenthum schenkungsweis überließ

Jacques Bigler meurt en novembre 1890 après avoir institué pour son héritière universelle Louise Gœhner, veuve du serrurier Frédéric Schoop

1890, M° Loew
Testaments des zu Straßburg am 27. November 1890 verlebten Eigenthümer Jacob Bigler, wonach derselbe Louise Goehner als Universalerbin einsetzt, Wittwe des Schloßers Friderich Schoop daselbst. Privaturkunde vom 12. April 1890.
acp 835 (3 Q 30 550) f° 44 n° 2939 du 8.12. Hinterlegt bei Notar Loew, Sterbefall erklärt 21. Mai 91, Bd 181 N° 91

Acte de notoriété correspondant
1891 (18.4.), M° Loew
Offenkunde über das Straßburg am 27. November 1890. erfolgte Ableben des Eigenthümers Jacob Bigler, Erbin ist Emilie Louise Goehner in Straßburg Wittwe des Schloßers Friderich Schoop
acp 841 (3 Q 30 556) f° 23 n° 384 du 23.4. (Sterbefall erklärt 21. V 91, Bd 181 N° 91)

Geoffroi Frédéric Schoop épouse en 1854 Emilie Louise Gœhner
1854(21.4.), Strasbourg 10 (127), M° Zimmer n° 10.535
Contrat de mariage, 21 août 1854. – ont comparu 1) Geoffroi Frédéric Schoop, serrurier demeurant à Strasbourg, né en cette ville le 12 juin 1817 du légitime mariage des conjoints Schoop ci-après nommés, futur époux d’une part
2) Mlle Emilie Louise Goehner, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Schiltigheim, née à Strasbourg le 26 janvier 1832 du légitime mariage des conjoints Goehner ci-après nommés, future épouse d’autre part
3) Mr Jérôme Henri Schoop, serrurier, et dame Marie Madeleine Meyer son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire ci-après en faveur du Sr futur leur fils de troisième part
4) Mr Jean Goehner, tamisier, et dame Marie Madeleine Diemer son épousequ’il autorise à l’effet des présentes les deux demeurant et domiciliés à Schiltigheim, agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire ci-après en faveur de la Dlle future leur fille de quatrième et dernière part
acp 429 (3 Q 30 144) f° 30-v du 22.4. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
La survivant aura en outre l’usufruit de tous les biens meubless et immeubles composant la moitié du prédécédé dans la société d’acquets
Donation par les conjoints Schoop au futur époux leur fils, ce acceptant en avancement d’hoirie sur la succession du prémourant, de divers objets servant à l’exercice de sa profession et estimés à 2083 francs
Donation par les conjoints Goehner à la future épouse en avancement d’hoirie sur la succession du prémourant d’un mobilier estimé à 1232 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible à moitié en cas d’enfants

Inscrit au cadastre comme propriétaire à partir de 1901, le confiseur Jean Eugène Huygens, originaire de Dorlisheim et domicilié à Londres, épouse en 1884 Caroline Siffermann, enseignante née à Mittelbergheim

Mariage, Mittelbergheim (n° 8)
Mittelbergheim am 16 December 1884. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Zuckerbäcker Johann Eugen Huygens, evangelischer Religion, geboren den 9. April des Jahres 1856 zu Dorlisheim (Kreis Molsheim) wohnhaft zu London im Bristol Hôtel, Burlington Gardens, Regent Street, Sohn des verstorbenen Stiefelmachers Johann Baptist Huygens und der Ehefrau desselben Karoline geb. Heckmann wohnhaft zu Paris (Frankreich), 2. die Lehrerin Karoline Siffermann, evangelischer Religion geboren den 28. August des Jahres 1859 zu Mittelbergheim, wohnhaft zu Mittelbergheim, Tochter des Schreiners Johann Jakob Sieffermann und dessen Ehefrau Anna Maria geb. Sieffert, beide wohnhaft zu Mittelbergheim (i 10)



13, rue des Sœurs


Rue des Sœurs n° 13 – VI 340 (Blondel), O 481 puis section 21 parcelle 11 (cadastre)

Maître d’ouvrage, André Sitter, négociant, architecte, Auguste Müller (1900)
Autre adresse, 7, place du Marché Gayot


Le n° 13 (image Jocelyne Bœs, publiée sur Archi-wiki) – Façade sur le Marché Gayot (Jocelyne Bœs) – Façade sur la ruelle (Jocelyne Bœs) – Vue générale (avril 2015)

Le tanneur Philippe Jacques Knoderer loue sous les hangars du Marché Gayot un emplacement qu’il fait aménager pour 95 florins en 1771, puis en 1773 par le maître maçon Jean Jacques Fæssler et en 1776 par le maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer. Il vend en 1779 la maison au fondeur de boucles Jean Félix Becker auquel la Ville vend le sol, les piliers et toitures qu’elle a construits au Marché Gayot comme à tous les autres locataires en 1792. La maison change plusieurs fois de propriétaires entre 1817 et 1824. Elle appartient au boucher Jean Frédéric Mann puis à sa fille (1827-1859), au débitant de vins Jean Edouard Bochinger (1859) puis à la cuisinière Barbe Hill (1869).


Plan et élévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 244-bis (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue des Sœurs se trouve à droite de (2) : porte et deux petites fenêtres au rez-de-chaussée, deux fenêtres à l’étage, toiture à trois lucarnes. Le pignon (1-2) donne sur le passage vers le Marché Gayot où la façade (à gauche du repère 1) est à peu près symétrique à celle rue des Sœurs.
La maison porte d’abord le n° 15 (1784-1857) puis le n° 13 de la rue des Sœurs, le n° 14 puis le n° 7 de la place du Marché Gayot.


Façades rue des Sœurs, place du Marché Gayot, pignon sud, plan du rez-de-chaussée (dossier de la Police du Bâtiment)

André Sitter achète le maison en 1899 et charge en 1900 l’architecte Auguste Müller de construire de nouveaux bâtiments à l’emplacement des 13, 15 et 17, rue des Sœurs. Le maire sur proposition de l’architecte municipal Nebelung accorde un dépassement de hauteur à cause de la valeur architecturale du nouveau bâtiment. Le gros œuvre est terminé en août. Un débit de boissons occupe le rez-de-chaussée (à la tanière du Loup, 1908, à la Tour Eiffel, 1921, puis à la petite Tour). Le bâtiment est inscrit à l’inventaire des sites le 10 août 1946. Le maire autorise en 1989 Ernest Metzger à couvrir la terrasse.


Porte rue des Sœurs – Dalle sculptée, sans doute du XVII° siècle (avril 2016)

février 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1771 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Ville de Strasbourg
1771 l Philippe Jacques Knoderer, tanneur, et (1771) Anne Marie Pfauth puis (1773) Marie Salomé Pfauth – luthériens
1779 v Félix Becker, fabricant de boucles, et (1775) Chrétienne Klammerer puis (1813) Barbe Taglang remariée (1815) avec Joseph Bubser – catholiques
1817 v (copropriétaires) Jean Frédéric Klein, cordonnier, et (1826) Anne Elisabeth Rauscher
Salomé Klein, fille
1818 v Louis Feyhl (Faigel), voiturier, et Marie Victoire Schmitt puis (1818) Marie Catherine Trapp
1823 v Auguste Hediger, marchand de fromage, et (1814) Catherine Gangloff
1824 v Georges Frédéric Hæss, farinier, et (1816) Marie Salomé Volck, remariée (1828) avec Thiébaut Fullenwarth
1827 v Jean Frédéric Mann, boucher, et (1814) Marie Salomé Mahler, d’abord (1800) femme de l’imprimeur Frédéric Schæffer
1853 h Vincent Antoine Giess, clerc de notaire, et (1839) Salomé Mann
1859 v Jean Edouard Bochinger, menuisier puis débitant de vins, et (1864) Caroline Diemer, remariée (1864) avec le peintre Jean Guillaume Michel
1869 v Barbe Hill († 1897) et Elisabeth Hill († 1877), célibataires
1899 v Louis Ulrich, entrepreneur, et (1897) Véronique Marco
1899 v André Sitter, négociant, et (1869) Joséphine Cetty
1921* h Léon Sittler, employé de banque
1926* André Auffinger, maître menuisier à Neudorf, et Joséphine Kannhalter
1932* Auguste Gerhard, directeur d’usine à Oberbetschdorf, et Elise Muller
1939* Georges Charles Muller et copropriétaires
1949* Charles Paquot, directeur de commerce

(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 481, Mann, Jean Frédéric, boucher Marché Gayot 14 – maison, sol – 0,46 are

Livres des communaux

Le tanneur Jean Philippe Knoderer paie à la Ville 15 livres pour son échoppe à deux arcades

1771 (VII 1546) f° 78
Pfaffengäßel
Knoderer Joh. Philipp der Gerber soll Jahrs auf annunciationis Maria von seinem Gaden bestehend in zweÿ bögen und Anno 1774 I.mo 15 lb
derselbe soll ferner wegen der bühn 15
Nb f° 93 b

Le tanneur Jean Philippe Knoderer paie à la Ville 15 livres deux arcades au Marché Gayot et rue des Sœurs et 1 sol pour un grenier au-dessus. Le loyer passe par vente au fabricant de boucles Félix Becker en 1779.

1780 (VII 1547) f° 78
Pfaffengäßel
f° 93.v alte buch fol. 78
Johann Philipp Knoderer der Gerber soll jährlichen ane zinß von zween in das Pfaffengäßel und Marché Gayot durchgehenden bögen auf den 15. Martii, 15 lb
Und von denen bühnen darüber Jahrs auf eodem 15 ß, zusammen 15 lb 15
modo Felix becker Schnallengießer lt Kaufverschr. vor M Lacombe Königl. Not. de 18. aug. 1779 und enreg: C.C.Stub d 9. sept. 1779

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Jacques Fæssler expose en 1773 aux préposés aux feux les travaux qu’il fait pour Philippe Jacques Knoderer sous les hangars du marché Gayot : à gauche du rez-de-chaussée une cheminée à la française, au premier étage un poêle vers le marché Gayot et une cuisine à l’arrière.

(p 185) Dienstags den 18.ten Maji 1773.
Joh: Philipp Jacob Knotterer, will unter der Angar au marché Gayot lincker hand des eingangs gegen dem Pfaffengäßel au rez de chaussée ein frantzösisches Camin auf ein gewölb wohl Versehen, das rohr mitten durch die Angar an der feurmaur hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner im ersten stock eine Stube gegen dem marché Gayot, hinden daran eine Kuchen mit heerd und Caminschoß machen, das rohr an der feurmaur, mitten durch die Angar, Von allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt – Mr Fäesler

Le maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer aménage en 1776 pour le même Philippe Jacques Knoderer une cuisine avec un fourneau et une hotte au premier étage et à côté un poêle avec un fourneau en fonte.

(p. 397) Mittwochs den 26.sten Junii 1776.
Mstr. Philipp Jacob Knoderer der gerber will in seiner unter den Angards au Marché Gayot gelegenen behaußung im obersten stock, eine Kuche mit Caminschoß und herd wohl versehen machen, das Rohr mitten durch das gebäud von Allem holtz entfernt, darneben eine Stub mit einem gegossenen Runden offen in welchen von der Kuchen eingefeurt wird, und das blechene Rohr in das Kuchen Camin gerichtet, erkandt Willfahrt. – Mstr Hartelmeÿer

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Marché Gayot

nouveau N° / ancien N° : 27 / 14
Becker
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Sœurs

nouveau N° / ancien N° : 6 / 15
porte de derrière du N° 14 marché Gayot
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 170 case 4

Mann, Frédéric veuve marché gayot N° 16

O 481, maison, sol, marché Gayot 14
Revenu total : 0,46
Revenu total : 63,24 (63 et 0,24)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 71 case 1

Mann, Frédéric veuve
1860 Bochinger Jean Edouard, débitant de Vins
1870 Hill Barbe et Elise
1879 Hill Barbara Fr.
1900 Sitter, Andreas, Kaufmann u. Ehefrau Josephine geb. Cetty in Gütergemeinschaft

O 481, Maison, sol, Marché Gayot 7
Revenu total : 0,46
Revenu total : 63,24 (63 et 0,24)
Folio de provenance : (170)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 264 case 1

Parcelle, section 21 n° 11 – autrefois O 481
Canton : Auf dem verbrannten Hof N° 7 und Schwesterngasse N° 13
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 0,47
Revenu : 2300 – 2800 – 1500
Remarques : 1910 Berufung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1909), compte 1172
Sitter Andreas u. Ehefr. in Gg.
gelöscht 1909

(Propriétaire à partir de l’exercice 1909), compte 1171
Sitter Andreas u. Ehefr. in Gg.
gelöscht 1921

(Propriétaire à partir de l’exercice 1921), compte 4346
Sittler Léon employé de banque
rayé 1926

(Propriétaire à partir de l’exercice 1926), compte 4761
Auffinger André maître menuisier à Neudorf et son épouse Joséphine née Kannhalter en communauté de biens
1943 Guirs Adolf u. Ehefr.
(1735)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 5462
Gerhard Auguste directeur d’usine à Oberbetschdorf et son épouse Elise née Muller en c.d.b.
1939 Gerhard Charles cohéritiers
1939 Muller Georges Charles & copropriétaires
1949 Paquot Charles directeur de commerce et son épouse
(3188)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 186 Place Gayot p. 293

14
Pro. Becker, Jean Felix faiseur de boucles – Marechaux

1795, Registre de population (600 MW 7)

7° section, Marché aux volailles N° 14
J. Felix Becker, 49, fondeur de boucles, Strasb.
Christine Clamer, 51, Sa femme, Niderbetschdorff, 1760
Françoise Becker, 20, fille, Strasb.
Catherine Becker, 19, fille, id.
Jean Felix Becker, 17, fils, id.
Louis Becker, 15, fils, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schwesterngasse (Seite 158)

(Haus Nr.) 13
Raab, Schankwirt

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 853 W 14)

13, rue des Sœurs (volume 1, 1885-1990)

Le propriétaire André Sitter charge en 1900 l’architecte Auguste Müller de construire un bâtiment destiné à l’habitation et au commerce à l’emplacement des 15 et 17, rue des Sœurs. L’architecte municipal Nebelung est d’avis d’accorder le dépassement de hauteur d’après les dispositions de l’article 27 du règlement à cause de la valeur architecturale du nouveau bâtiment. Le maire accorde l’autorisation en mars 1900. L’ancien bâtiment est démoli en avril, le gros œuvre est terminé en juillet sauf la tour, la tour est terminée en août. L’architecte Auguste Hæntzler aménage de nouveaux cabinets d’aisance en 1912. L’architecte des monuments historiques Fernand Guri fait observer en 1962 que le bâtiment inscrit à l’inventaire des sites le 10 août 1946 a été repeint en vert sans autorisation de sa part. Le maire autorise en 1989 Ernest Metzger à couvrir la terrasse.

Marchand épicier Hœck (1895)
Débit de boissons, Mallo (1900), Joseph Kœhler (1908, zur Wolfschlucht), Mathilde Ober (1913), Albert Schmitt (1919), Henri Malaisé (1920), Albert Weber (1921, 1942, A la petite Tour), Marie-Louise Weber (1956)
Magasin Au souk tunisien (1973, Ahmed ben Ahmed) puis restaurant tunisien Amilkar (1975, le même) – Débit de boissons Le Perroquet bleu (1990, Nicolas Noth)

Café restaurant A la Tour Eiffel (Annuaire d’adresses, 1921, p. 256, i 150)

Sommaire
  • 1885 – L’entrepreneur A. Schoop et G. Meyer demande au nom de la dame Hill, propriétaire, l’autorisation de raccorder l’immeuble 13, rue des Sœurs aux canalisations – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, novembre 1885
  • 1886 – Le maire notifie le commerçant Guillaume Weiler (demeurant 13, rue des Sœurs) de faire ravaler la façade place du marché Gayot. En marge, l’immeuble appartient à Barbe Hill, servante chez la dame Keller au 7, quai Saint-Thomas.- La propriétaire déclare que le dernier ravalement remonte à sept ans, elle demande un délai. En note, la maison a une valeur d’environ 8000 marks, le loyer s’élève à 560 marks. – Le maire accorde un délai – Travaux terminés, juin 1887.
  • 1887 – Le maître maçon G. M. Friederich (7, rue des Bateliers) demande une autorisation pour une ouverture d’aération déjà percée au premier étage (40 centimètres sur 12) – Autorisation de percer une ouverture au rez-de-chaussée
  • 1895 – Le maire notifie la rentière Hill (7, quai Saint-Thomas) de faire ravaler le 13, rue des Sœurs. – En marge, l’immeuble appartient à Babette Hill, cuisinière chez la dame Keller au 7, quai Saint-Thomas. Rappel, 1896.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Le maire adresse un courrier au sieur Barette, demeurant 7, place du marché Gayot puis à Barbe Hill – Rappel, 1898. La demoiselle Mosler de Bœrsch est désormais propriétaire, le locataire principal est le marchand épicier Hœck. – Rappel en 1899, le nouveau propriétaire est le sieur Sitter (11, rue des Frères)
    1898 – Rapport. La porte de la fosse d’aisances est commune avec le n° 15 (propriétaire, dame Kœhler, chez Seckler, 6, rue des Planches) – Le maire adresse un courrier à la demoiselle Mosler et à la dame Kœhler, en 1900 à A. Sitter – Les portes et les soupiraux sont réglementaires, octobre 1900.
    1899 (février) – La maire répond à Rodolphe Lœb (66, Grand rue) que le bâtiment peut être remplacé par un nouveau en observant le règlement.
  • 1899 – Le maire notifie Elise Mosler, demeurant à Bœrsch de faire ravaler le 13, rue des Sœurs. – Le marchand épicier A. Sitter qui vient d’acheter la maison demande un délai – Note, avril 1900, le bâtiment a été démoli et sera remplacé par un nouveau.
  • 1900 (mai) – L’entrepreneur V. Kirchmann (18, rue des Sœurs) demande l’autorisation de poser une clôture devant le nouveau bâtiment Sitter rue des Sœurs et place du marché Gayot – Autorisation, prolongation – Travaux terminés octobre 1900
  • 1900 (octobre) – Le sieur Mallo demande l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons dans le nouveau bâtiment. Les locaux sont conformes aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890.
  • 1901 – Rapport sur un feu de cheminée
  • 1900 (mars) – L’architecte A. Müller (1, rue des Ecrivains) demande l’autorisation de construire un bâtiment destiné à l’habitation et au commerce aux 13, 15 et 17, rue des Sœurs en joignant des dessins.
    1900 (mars) – Courrier de l’architecte municipal Nebelung au maire. Le nouveau bâtiment vers le marché Gayot pourra avoir une hauteur de 9,85 mètres alors que le règlement prévoit 8,55 mètres. Le sieur Sitter a été autorisé l’année précédente à ajouter un toit mansardé à son bâtiment d’une hauteur de 8,55 mètres. La cage d’escalier vers la rue des Sœurs aurait 18 mètres, ce qui dépasse les hauteurs de 8,55 et 13,22 mètres réglementaires. L’architecte municipal Nebelung propose d’accorder l’autorisation d’après les dispositions de l’article 27 du règlement à cause de la valeur architecturale du bâtiment prévu aux 13 à 17 rue des Sœurs.
    Calcul statique du nouveau bâtiment Sitter à l’angle des rues des Frères et des Sœurs (architecte A. Müller).
    1900 (mars) – Le sieur Sitter est autorisé à construire un nouveau bâtiment aux 13, 15 et 17 , rue des Sœurs. – Dessins (élévations, plan de chaque niveau, coupes)
    Suivi des travaux. L’excavation est en cours, avril. Les murs du sous-sol sont terminés, mai. Les murs extérieurs du deuxième étage sont presque terminés, juin. Le gros œuvre est terminé sauf la tour, juillet. La tour est terminée, août – Les plâtriers travaillent, septembre – La nouvelle construction est terminée, décembre 1900, les transformations ne sont pas commencées. – La transformation de la fenêtre à l’angle des rues n’est pas encore commencée, juin 1901. Note d’octobre 1901, les travaux sont retardés parce que le propriétaire a cédé le magasin à son fils. – Le dossier est classé sans que le transformation ait été faite, mai 1903
  • 1908 – Joseph Kœhler demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons sis 13, rue des Sœurs. Les locaux du débit sont conformes aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890. La cuisine n’a cependant que 2,55 mètres de haut, les cabinets d’aisance devraient être transformés mais l’autorisation a été accordée en 1900.
    1909 – Courrier des avocats A. Jæglé et Gustave Weber (12, rue Marbach) en réponse aux transformations des cabinets d’aisance au débit de boissons zur Wolfschlucht – La Police du Bâtiment maintient sa demande – Les avocats déclarent que leur client est disposé à faire les transformations si on le dispense d’ajouter deux cabinets d’aisance supplémentaires, ce qui demanderait de fermer un certain temps le débit loué jusqu’en 1913. – Une visite des lieux en février 1909 montre que le plan du rez-de-chaussée ne correspond pas à la réalité. Le débit ainsi que la cuisine ont une longueur de 2,80 mètres, le buffet (2,50 mètres) est moins haut que le débit. La cheminée du fourneau de la cuisine n’est pas réglementaire.
    1909 (mai) – La cheminée a été transformée
  • 1912 – L’architecte Auguste Hæntzler (rue de la Grossau au Neudorf) demande au nom d’André Sitter l’autorisation de transformer les cabinets d’aisance – Autorisation, 10 janvier 1913 – Dessin – Remarques de la Police du Bâtiment
    1913 – Les mêmes sont autorisés à établir un urinoir et un cabinet d’aisance au sous-sol – Dessin – Travaux terminés, avril 1913
    1913 (février) – Le peintre Charles Mondoré (ruelle des Pierres) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1913 – M. Ober demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons sis 13, rue des Sœurs – Les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles, débit au rez-de-chaussée, cuisine, cabinet d’aisance au premier étage et au sous-sol
    1913 – La débitante de vin Mathilde Ober demande l’autorisation de poser une double enseigne rue des Sœurs et une enseigne lumineuse au Marché Gayot – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessin (Wiener-Weinrestaurant Simplicissimus)
  • 1919 – Albert Schmitt demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons – Rapport (le débit comprend trois chambres d’hôte au premier étage)
    1919 – La Police du Bâtiment constate qu’Albert Schmitt a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande de poser deux lanternes – Autorisation
  • 1920 – Henri Malaisé demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons – Les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles
  • 1920 – Mme Siestemich demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons – Les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles
  • 1921 – La Police du Bâtiment constate que le restaurateur Albert Weber a posé sans autorisation une antenne de T.S.F. au-dessus du domaine public entre les 7 et 4, place du marché Gayot – Demande – Autorisation
  • 1937 – L’aubergiste Albert Weber demande l’autorisation de poser deux volets roulants 7, place du marché Gayot – Autorisation
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que les cheminées sont en mauvais état, l’une d’elles est tombée dans la rue (propriétaire, Albert Weber demeurant 16, boulevard de Lyon) – Travaux terminés, novembre 1935
  • 1940 – L’entrepreneur Frédéric Heyler (rue Neuve à Schiltigheim) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour réparer la toiture
  • 1942 – Albert Weber demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons A la petite Tour (zum kleinen Turm) qui comprend une salle de débit (33,60 m²), une cuisine, un urinoir, un cabinet d’aisance et deux chambres d’hôte au deuxième étage. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire.
  • 1956 – Le préfet autorise Marie-Louise Weber à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie A la petite Tour suivant acte de donation par Albert Weber et Berthe Pesavento.
    1956 – Marie-Louise Weber demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Winstub à la petite Tour) – Dessin – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1960 – Albert Weber demande de supprimer le droit dû pour le volet roulant et l’enseigne
  • 1962 – Mlle Lucie Weber demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique 13, rue des Sœurs et 7, place du marché Gayot
  • 1962 – L’architecte des monuments historiques Fernand Guri fait observer que le bâtiment inscrit à l’inventaire des sites le 10 août 1946 a été repeint en vert sans autorisation de sa part. Il souhaite que la couleur soit plus discrète. – Le préfet écrit à Albert Weber en lui rappelant ses obligations.
  • 1966 – L’entreprise Ch. Bilz (37, route de Colmar au Neudorf) occupe sans autorisation la voie publique pour réparer la toiture
  • 1967 – Ernest Metzger (1, boulevard Gambetta) qui a reçu un avis de paiement pour deux puits de descente demande des explications
    1970 – Ernest Metzger informe la Police du Bâtiment qu’un des puits a été supprimé. La Police du Bâtiment rectifie son fichier.
    1971 – Sommation de paiement à Ernest Metzger (9, route de Brumath à Schiltigheim)
  • 1969 – Le maire demande à Ernest Metzger de faire ravaler la façade 7, place du marché Gayot – Le propriétaire dépose un dossier de subvention auprès du Crédit Foncier – L’entreprise Nonnenmacher a terminé le ravalement, avril 1970.
    Idem, 13, rue des Sœurs. L’entreprise André Nonnenmacher (24-a, route de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 138 – Marie-Louise Weber se plaint que des volets risquent de tomber sur la voie publique. Propriétaire, Ernest Metzger demeurant 1, boulevard Gambetta – Les volets ont été démontés
  • 1973 – Ahmed ben Ahmed demande l’autorisation de poser une enseigne à son magasin (Au souk tunisien) – Le pétitionnaire va présenter une nouvelle demande
    1974 – Les Caves Saint-Morand (22, rue de Bouxwiller) demandent l’autorisation de poser une enseigne à leur nom au magasin le souk tunisien – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – Le maire n’accorde pas l’autorisation
    1975 – Rapport de la commission de sécurité avant qu’Ahmed ben Ahmed soit autorisé à aménager un restaurant 13, rue des Sœurs – Ahmed ben Ahmed transmet un certificat d’après lequel l’installation de chauffage est conforme. Le restaurant nommé Amilkar recevra 32 personnes au plus.
    1975 (juillet) – La hotte du restaurant passe par une cheminée servant à un poêle à mazout. Marie-Louise Weber porte plainte, la Police du Bâtiment constate les faits – Ahmed ben Ahmed fait part de ses observations. La Police du Bâtiment conclut que le problème doit être réglé avec le propriétaire.
  • 1976 – Ahmed ben Ahmed demande l’autorisation de poser une enseigne (Amilkar restaurant tunisien) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire et deux lampes – Dessin, photographie – L’enseigne est posée
  • 1987 (avril) – La Police du Bâtiment demande au restaurant Amilkar de supprimer la guirlande de Noël
  • 1989 – Le notaire Paul Heinrich (9, place Broglie) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire, Ernest Metzger, section 21 n° 11 – Plan cadastral de situation
  • 1989 – Ernest Metzger (1, boulevard Gambetta) demande l’autorisation de couvrir une terrasse – La conférence du permis de construire émet un avis défavorable à la couverture translucide – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – Le maire autorise les travaux – Dessins
    Suivi des travaux. Couverture au deuxième étage, conformes aux plans, août 1989.
  • 1989 (décembre) – Les droits d’enseigne au nom du restaurant tunisien Amilkar (13, rue des Sœurs) sont portés au nom du restaurant Salambo (3, rue de la Croix)
  • 1990 – Nicolas Noth (demeurant 1, place Mathias Merian) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Le Perroquet bleu. Le préfet demande un rapport – Rapport de la commission de sécurité

Autres dossiers
13, rue des Sœurs (terrasse couverte, demande de travaux et refus, 1988-1989) cote 853 W 15
13, rue des Sœurs (terrasse couverte, demande de travaux et refus, 1989-1990) cote 853 W 16
13, rue des Sœurs (volume 2, 1990-1996) cote 1198 W 598


Relevé d’actes

Le tanneur Philippe Jacques Knoderer loue sous les hangars du Marché Gayot un emplacement qu’il fait aménager pour 95 florins suivant l’inventaire dressé en 1771.

Philippe Jacques Knoderer hypothèque la maison au profit du pasteur Jean Philippe Ehrmann

1776 (11.6.), Not. Lacombe, 6 E 61, 162 n° 17
Sr Philippe Jacques Knoderer, marchand de cuir
(devoir à) Mre Jean Philippe Ehrmann, ministre de la confession d’Augsbourg de Zehnacker pour lequel S Jean Daniel Ehrmann, perruquier, 1000 lit.
hypothèque, la maison et boutique a lui appartenante en cette ville sous les halles de la place et Marché Gayot, à côté de Daniel Loevenguth
présente, Marie Salomé Pfaudt épouse de Philippe Jacques Knoderer assistée de Jean Christophe Pfaudt son père huilier et Jean Dietz vitrier son cousin

Le marchand de cuir Philippe Jacques Knoderer vend la maison à Jean Félix Becker et à sa femme Chrétienne Klammerer

1779 (18.8.), Not. royal Lacombe
auff ansuchen Johann Felix Becker des gießers, nachstehender kauffcontract
Sr Philippe Jacques Knoderer, marchand de cuir
au Sr Jean Félix Becker et Christine Clammerer
une maison appartenant au Sr Knoderer batie sur le terrain de la ville place Gayot sous les arcades ou hangards faisant face à la rue des Moines d’un côté Daniel Löbenguth farinier de l’autre l « entrée sur la place
pour le fond de laquelle maison on doit 63 livres à la Tour aux Pfennings – pour 3000 livres tournois
Transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 653 le 9 sept. 1778 f° 332

Fils du cordonnier Jean Adolphe Becker, le fabricant de boucles Félix Becker épouse en 1775 Chrétienne Klammerer, fille du menuisier Joseph Klammerer de Niederbestchdorf : contrat de mariage, célébration
1775 (2.1.), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 120
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Hr Felix Becker der leedige Schnallengießer, Hrn Johann Adolph Beckers des hiesigen burgers und schuemachers, mit fraun Anna Maria geborner Lautour ehelich erzeugter mehrjähriger Sohn, unter assistentz gedachten seines Hrn Vatters als Hochzeiter ane einem, so dann
die tugendbegabte Jungfrau Christina Klammerin des Ehrbaren Joseph Klammers burgers und Zimmermanns zu Niederbestchdorff mit weiland fraun Maria Barbara geborner Hummelin ehelich erzeugte tochter beÿständlich Hr. Christian Bauren des hiesigen burgers und gimpel Käufflers als Hochzeiterin am andern theil
Straßburg den 2. Januarÿ anno 1775 (unterzeichnet) felix becker, + Christina Klammerin der Hochzeiterin sig.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 153)
Hodie 20 februarÿ anni 1775 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt felix Becker hujas filius Joannis adolphi Becker Civis et sutoris et annæ Mariæ Lautour conjugum ratione originis et domicilÿ parochianus ad Stum Laurentium et Christina Klamer oriunda ex Oberbetschdorff hujus diœcesis filia majorennis Josephi Klamer Civis et fabri lignarÿ ibidem et defunctæ annæ Barbaræ Hummlerin Conjugum ratione domicilÿ octo annorum parochiana nostra et a mense hoc ultimo in parochia ad S. Laurentium Commorans (signé) Peter becker, + signum sponsæ

Chrétienne Klammerer devient bourgeoise par son mari cinq jours après son mariage
1775, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p, 125
Christina Klammerin, von Nieder betschdorff beÿ hagenau gebürtig erhalt das burger recht von ihrem Ehemann Felix Becker dem schnallenmacher und burger allhier umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Schmidt, prom. eod. [25. febr. 1775]

Félix Becker se remarie en 1813 avec Barbe Taglang, fille du jardinier Jacques Taglang
1813 (17.2.), Strasbourg 15 (17), Not. Lacombe n° 2929
Contrat de mariage – Félix Becker ancien fondeur veuf d’Anne Marie Klammer
Barbe Daglang fille majeure de Jacques Daglang, jardinier, et de Catherine Barthelmé
le futur époux apporte une maison sise en cette ville Marché Gayot n° 14 et rue des Sœurs n° 15 d’un côté le Sr Cornu de l’autre le Sr Roe(derer)
Joint apports du futur époux meubles 383 fr, de la future épouse meubles 387 fr
Enregistrement, acp 121 F° 147-v du 18.2.

Native de Saasenheim, Barbe Taglang se remarie en 1815 avec le plâtrier Joseph Bubser, veuf de Marie Elisabeth Grimm : contrat de mariage, célébration
1815 (8.2.), Strasbourg 15 (20), Not. Lacombe
Contrat de mariage – Joseph Bubser, plâtrier, veuf d’Elisabeth Grimm
Barbe Taglang, veuve de Félix Becker fabricant de boucles
communauté d’acquets partageable par moitié
apports du futur époux 208 fr, de la future épouse (liste non estimée)

Mariage, Strasbourg (n° 79)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 9 février 1815. Joseph Bupser, majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 février 1758 à Stetten, Grand-Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, Plâtrier, veuf de Marie Elisabeth Grimm, décédée en cette ville le 18 juillet 1809, fils de Jean Georges Bupser, cultivateur à Stetten et de feu Catherine Riester, Barbe Taglang, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 mai 1780 à Saasenheim (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, veuve de Jean Félix Becker, fabricant de boucles d’étain, décédé en cette ville le 9 janvier année dernière, fille de feu Jean Jacques Taglang, cultivateur, et de feu Catherine Barthelmé (signé) Joseph bubser, Barbara taglang (i 41)

Les enfants et héritiers de Félix Becker exposent infructueusement la maison aux enchères.

1814 (13.6.), Strasbourg 15 (19), Not. Lacombe fils n° 3410
Françoise Becker femme de Louis François Borasseau à Strasbourg, Catherine Becker femme de Jean Briaut trempeur à la manufacture d’armes Mutzig, le même Jean Briault mandataire d’Elisabeth Becker femme de François Xavier David ouvrier à ladite manufacture demeurant à Molsheim, Félix Becker, employé aux magasin des armées, Christine Becker femme de Pierre Etienne Foudard employé des douanes à Strasbourg, Jacques Auguste Becker leur frère militaire prisonnier et absent, héritiers de Félix Becker leur père fondeur, licitation volontaire
la maison sise en cette ville place Gayot n° 14 et rue des Sœurs n° 15 d’un côté le Sr Cornu, de l’autre la rue faisant communication de la place Gayot à la rue des Sœurs – de la succession de Jean Felix Becker fondeur et de Christine Klamerer, acquis de Philippe Jacques Knoderer par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 18 août 1779 et Chambre des Contrats le 20 février 1792 – mise à prix 8500 francs, sans amateur
le 29 décembre 1814 n° 3851 mise à prix 8000 fr, aucun amateur
Enregistrement f° 181 du 3.1.

Les enfants et héritiers de Félix Becker vendent la maison à Jean Frédéric Klein et Salomé Klein moyennant 6 500 francs

1817 (20.3.), Strasbourg 15 (22), Not. Lacombe, sn (4553 ou 4554)
1. Jean Briot trempeur de Mutzig au nom de Catherine Christine Becker sa femme, 2. Jean Félix Becker, employé aux magasin des vivres, 3. Marie Christine Becker femme de Pierre Etienne Foudart employé des douanes à Colmar, 4. Marie Elisabeth Becker femme de François Xavier David ouvrier à la manufacture d’armes à feu de Mutzig demeurant à Molsheim, 5. Marie Anne Françoise Becker femme de Louis François Borasseau armurier militaire à Strasbourg absent, 6. Barbe Daglang veuve Becker mariée en secondes noces à Joseph Bubser ouvrier en platre, tous se portant fort d’Auguste Becker leur frère militaire absent depuis sept ans sans qu’on ait de ses nouvelles – [Joint jugement] Borasseau absent depuis cinq années sans qu’elle ait de ses nouvelles, le 18 mars 1817
à Jean Frédéric Klein et Salomé Klein majeure
une maison située en cette ville place Gayot et rue des Sœurs, d’un côté la rue qui fait la communication de la rue des Sœurs à la Place Gayot, de l’autre la maison du Sr Cornu. Il est observé que cette maison a des latterines communes avec la maison du Sr Cornu – provenant de la succession de Jean Felix Becker fondeur et de Christine Klamerer, acquis de Philippe Jacques Knoderer le 18 août 1779 et Chambre des Contrats le 20 février 1792
participation de la veuve en secondes noces de Barbe Daglang et des droits qu’elle a acquis en vertu du Contrat de mariage passé le 17 février 1813 – moyennant 6500 francs
Enregistrement, acp 133 F° 94 du 24.3.

Salomé Klein et sa fille Salomé Klein habitent la maison en 1817 et 1818
Registre de population 600 MW 144 (1830 sqq), Marché aux Volailles N° 14 (i 10)
Klein, Salomé, 1751, Strasbourg, fille mère, (auparavant) Marché aux Volailles 21, (entrée) 31 mars 1817, (sorti) 1818, (ensuite) sans déclaration (Marché aux Volailles 21)
Klein Salomé, 1792, fille

Registre de population 600 MW 144 (1830 sqq), Marché aux Volailles N° 21 (i 25)
Klein, Salomé, 1751, Strasbourg, journalière, fille mère, (auparavant) rue de la Croix 10, (entrée) 1812, (sortie) 31 mars 1817, (ensuite) marché aux Volailles N 14
Klein Salomé, 1792, fille

Le cordonnier Jean Frédéric Klein (sans doute l’acheteur ci-dessus) passe en 1817 un contrat de mariage avec Elisabeth Wagner
1817 (3.11.), Strasbourg 2 (42, 2 n.c.), Not. Knobloch
Contrat de mariage – Jean Frédéric Klein, cordonnier
Elisabeth Wagner majeure à la Robertsau
Enregistrement, acp 136 F° 97 du 10.11. – communauté avec réserve d’apports

Sans doute le même Jean Frédéric Klein épouse en 1826 Anne Elisabeth Rauscher, originaire de Henndorff près de Salzbourg  : contrat de mariage, célébration
1826 (15.8.), Strasbourg 3 (75), Me Schreider n° 2984
Contrat de mariage – Jean Frédéric Klein, cordonnier
Anne Elisabeth Rauscher, fille de feu Henri Rauscher, tailleur, et d’Anne Elisabeth Gulden
Enregistrement, acp 180 F° 12 du 22.8. – communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 389)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 23 octobre 1826. Jean Frédéric Klein, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 décembre 1788 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, cordonnier, fils de feu Jean Klein, Menuisier, décédé en cette ville le 16 octobre 1809 et de feu Marguerite Salomé Bader, décédée en cette ville le 11 Fructidor an cinq, Anne Elisabeth Rauscher, majeure d’ans, né en légitime mariage le 24 décembre 1800 à Henndorff, Principauté de Salzbourg, domiciliée à Strasbourgn fille de feu Henri Rauscher, fripier décédé en cette ville le 27 octobre 1811 et d’Elisabeth Gulden, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) Johann Friederich Klein, Anna Elisabeth Rauscher (i 43)

Jean Frédéric Klein et Salomé Klein vendent l’année suivante la maison au voiturier Louis Feyhl (Faigel) et à sa femme Marie Catherine Trapp moyennant 5 620 francs.

1818 (24.3.), Strasbourg 15 (23), Not. Lacombe, n° 4905
Jean Frédéric Klein, cordonnier, et Salomé Klein fille majeure
à Louis Feyhl, voiturier, et Marie Catherine née Trapp
une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg sur le marché aux Volailles ci devant place Gayot et rue des Sœurs portant au premier endroit n° 14 et au second n° 15, d’un côté le coin de l’issue qui fait communication de la rue des Sœurs à la place Gayot, de l’autre la maison du Sr Cornu. Il est observé que cette maison a des latterines communes avec la maison du Sr Cornu. Acquis de Jean Félix Becker, fondeur, par acte reçu M° Lacombe le 22 mars 1817 transcrit au bureau des hypothèques vol. 91 n° 133 – moyennant 5620 francs
Enregistrement, acp 138 F° 93 du 1.4.

Originaire de Bourscheid près de Sarrebourg, Jean Louis Faigel se remarie en 1818 avec Marie Catherine Trapp, de Wasselonne
Mariage, Strasbourg (n° 22)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 27 janvier 1818. Jean Louis Faigel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 18 juillet 1779 à Bourscheid (Meurthe), domicilié à Strasbourg, voiturier, veuf de Marie Victoire Schmitt, décédée en cette ville le premier octobre 1806, fils de feu Michel Faigel, maître d’école à Bourscheid et de Marie Barbe Dannemarck, Marie Catherine Trapp, majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 avril 1782 à Wasselonne (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu François Joseph Trapp, charpentier décédé à Wasselonne le 5 mai 1814 et de feu Marie Catherine Willig décédée audit lieu le 16 ventôse an onze (signé) Louttwig fäÿel, Maria katharina trapp (i 14)

Registre de population 600 MW 144 (1830 sqq), Marché aux Volailles N° 14 (i 11)
Faigel, Jn Louis 1779, Bourscheid, Meurthe, revendeur, marié, (à Str. depuis) 1804, (auparavant) Finckwiller 31, (entré) 2 mars 1819, (sorti) St Mt. 1819, (ensuite) sans déclaration a quitté la ville – se nomme Feyhl
id. née Trapp, Marie Catherine 1785 Wasselonne Bas-Rhin, Epouse

Registre de population 600 MW 135 (1816 sqq), Finckwiller N° 31, p. 260 (i 215)
Faigel, Jean Louis 18 Juil. 1779, Bourscheid, Meurthe, voiturier, marié, (à Str. depuis) 1810 derechef, 2 compl. XIII, (auparavant) rue Elisab. 19, (entré) 1. fev. 18, (sorti) 2 mars 1819 (ensuite) Mé aux Volailles N° 15

Née à Châtenois, Marie Victoire Schmitt femme de Jean Louis Faigel meurt en 1806.
Décès, Strasbourg (n° 2457)
L’an 1806 le premier jour du mois d’octobre (…) sont comparus Jean Louis Faigel âgé de 25 ans, Journalier, Epoux de la défunte et Auguste Ritter, agé de 30 ans, aubergiste, voisin de la défunte, tous deux domiciliés en cette ville, lesquels nous ont déclaré que Marie Victoire Schmitt, âgée de 29 ans, native de Châtenois, fille légitime de feu Pierre Schmitt, chasseur et de feuë Elisabeth Schneller, Epouse dudit Jean Louis Faigel est décédée Cejoud’hui à six heures du matin en la maison située Ruë du bétail N° 17 (signé) jean louis faigel [in margine :] de ses Couches (i 169)

Les héritiers Becker poursuivent leur créancier Louis Feyhl. La maison est vendue par adjudication judiciaire à l’une des héritières, Marie Elisabeth Becker femme de François Xavier David

1819 (20.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 121, n° 28
le Tribunal Civil de Première Instance a rendu le jugement d’adjudication par voie d’expropriation forcée suivant, Cahier des Charges, M° Doss avoué près le Tribunal Civil de Première Instance chargé d’occuper pour Catherine Christine Becker femme de Jean Briot, trempeur demeurant et domicilié à Mutzig, Jean Felix Becker employé aux magasins, Marie Christine Becker femme de Pierre Etienne Fondart employé des douanes à Colmar, Marie Elisabeth Becker femme de François Xavier [David] ouvrier à la manufacture d’armes de Mutzig les deux demeurant à Molsheim, Marie Anne Françoise Becker femme de François Louis Berasau, militaire absent, Barbe Taglang veuve Becker femme de Joseph Bubser, ouvrier en plâtre et enfin Auguste Becker militaire absent, en qualité d’héritiers de Jean Felix Becker fondeur à Strasbourg, sont créanciers de Louis Feyhl, voiturier, et Catherine née Trapp d’une somme de 3500 francs de principal, suivant contrat de vente reçu M° Lacombe le 24 mars 1818
ont fait saisir l’immeuble dont désignation suit savoir une maison d’habitation sise à Strasbourg sur le Marché Gayot n° 14, d’un côté la maison de Pierre Cor(nu) n° 13, de l’autre un coin à l’issue qui conduit à la rue des Sœurs, devant cette rue, derrière le Marché Gayot, art. GG 194 dont le revenu net est de 56 fr 60 et la contribution foncière pour 1818 de 19,17 fr.
La maison est batie partie en bois et partie en maçonnerie elle a un rez de chaussée, mansardes et un étage surmonté de greniers et est couverte de tuiles. Le rez de chaussée au dessous duquel est une petite cave a deux portes d’entrée sur le devant et une sur le derrière, uen seule porte et une croisée les mansardes prennent jour sur le devant et sur le derrière par trois croisées, l’étage est éclairé par deux croisées sur les mêmes côtés. Les côtés latéraux sont percés de plusieurs ouvertures plus ou moins grandes. Cette maison est occupée par les parties saisies et les leurs, évaluée à 600 fr pour servir de première enchère – le 17 mars 1819
adjudication préparatoire du 27 mai
adjudication définitive du 29 juillet, à M° Doss avoué pour 4100 francs
Déclaration de command du 29 juillet, pour Marie Elisabeth Becker femme de François Xavier David, fabricant de gros outils demeurant à Geneve

Tous les héritiers Becker vendent la maison au mercier Auguste Hediger et à Catherine Gangloff moyennant 5 000 francs

1823 (2.1.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 156, n° 8 du 6.1.
1. Catherine Christine Becker femme de Jean Briaut, trempeur à Mutzig, 2. Pierre Lambert, garde d’artillerie de la fonderie royale domicilié autrefois à Strasbourg actuellement à la Petite Pierre, mandataire de Marie Elisabeth Becker femme de François Xavier David fabricant de gros outils demeurant à Geneve, 3. Marie Anne Françoise Becker femme de François Louis Bourassaux, militaire absent, 4. Barbe née Taglang veuve en premières noces de François Félix Becker fondeur et en secondes noces de Joseph Bobser plafonneur de Strasbourg, tous se portant fort de Marie Christine Becker femme de Pierre Etienne Foudart employé des douanes royales à Colmar
à Auguste Hediger, mercier, et Catherine Gangloff
une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg marché aux Volailles n° 14 et rue des Sœurs où elle porte le n° 15 d’un côté faisant le coin de l’issue qui fait communication de la rue des Sœurs à la place Gayot, de l’autre la maison Cornut
Il est à observer que cette maison a des latrines communes avec la maison du Sr Cornu – acquis par adjudication sous le nom de M° Doss, avoué à Strasbourg, suivant jugement au Tribunal Civil de Première Instance le 29 juillet 1819 et Déclaration de command, par expropriation forcée poursuivie à la requête des vendeurs et de leur frère absent contre Louis Feyl, voiturier, et Catherine née Tropp transcrit au bureau des hypothèques 131 n° 355. Les conjoints Feyl l’avaient acquis de Frédéric Klein, cordonnier, et Salomé Klein, majeurs par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 24 mars 1818. Ledit immeuble avait appartenu auxdits Klein pour l’avoir acquis des veuve et héritiers Jean Félix Becker, aux vendeurs et leur frère absent suivant acte reçu Lacombe le 20 mars 1810, aux veuve et héritiers Becker relatés dans le contrat précité – moyennant 5000 francs
Enregistrement, acp 161 F° 11 du 9.1.

Originaire de Schwyz en Suisse, Joseph Augustin Hediger épouse en 1814 Catherine Gangloff, de Hœnheim, en reconnaissant un enfant.
Mariage, Strasbourg (n° 111)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 20 juin 1814. Joseph Augustin Hediger, majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 octobre 1780 à Schwitz en Helvétie, domicilié à Strasbourg, Marchand de fromage, fils de feu Joseph Augustin Hediger, cultivateur décédé à Ingenboll en Suisse le 8 décembre 1807 et de feu Madeleine Lieggi, décédée à Schwitz le 20 décembre 1793, Catherine Gangloff, majeure d’ans née en légitime mariage le 11 avril 1780 à Hoenheim (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu François Gangloff, chanvrier décédé à Hoenheim le 27 décembre dernier et de feu Brigitte Mathis décédée audit lieu le 8 vendémiaire an trois. Et de suite lesdits époux ont déclaré reconnaître Catherine Sophie Hediger née d’eux en cette ville le 20 février dernier (signé) Joseph Augustin Hediger, Catharina Gangloff (i 31)

Registre de population 600 MW 144 (1830 sqq), Marché aux Volailles N° 14 (i 11)
Hediger, Auguste 1783, Schwitz, Suisse, Md de fromage, marié, (à Str. depuis) 15 fev. 1813, (auparavant) r. des Aveugles 20, (entré) 11 avril 1823, (sorti) 8 juillet 1823, (ensuite) rue des Aveugles 20
id. née Gangloff, Catherine, 1791, Hoenheim B. Rhin, Epouse
id. Joseph Auguste 1816, Strasbourg, fils
id. Joseph Aloïse 1820, Strasbourg, fils
id. Catherine 1822, Strasbourg, fille

Catherine Gangloff meurt en 1849
1849 (6.1.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Catherine Gangloff épouse de Joseph Augustin Hediger, marchand de fromage à Strasbourg, elle décédée le 25 décembre 1848, à la requête 1° du veuf comme commun en biens & encore comme mandataire d’Aloyse Hediger brasseur à Brunnen (Suisse), 2° de Joseph Augustin Hediger marchand de fromage à Strasbourg, 3° Catherine Hediger majeure, 4° Jean Joseph Hediger, menuisier, 5° Charles Hediger compagnon brasseur, 6° Louis Hediger, mineur émancipé, tous à Strasbourg
acp 378 (3 Q 30 093) f° 60-v du 10.1. (succession déclarée le 5 mai 1849 N° 164) Il dépend de la communauté 1° mobilier et marchandises évalués 1136, 2° argent comptant 400, 3° créances 600, 4° garde robe 42
Une maison rue des aveugles N° 20 à Strasbourg
frais funéraires 207

Auguste Hediger et Catherine Gangloff vendent un an plus tard la maison au farinier Georges Frédéric Hæss et à Marie Salomé Volck moyennant 5 800 francs

1824 (16.3.), Strasbourg, M° F. Grimmer
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 166, n° 122 du 1.4.24
Auguste Hediger, mercier, et Catherine Gangloff domiciliés rue des Aveugles n° 20
à Georges Frédéric Haess, farinier, et Marie Salomé Volck domiciliés Marché Gayot n° 30
une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg Marché aux Volailles ci devant place Gayot où elle est n° 14 et rue des Sœurs où elle porte le n° 15, d’un côté le coin de l’issue qui fait la communication de la rue des Sœurs à la place Gayot, de l’autre la maison du Sr Corme – acquis des frères et sœurs Becker suivant acte reçu par le notaire soussigné le 2 janvier 1823 et ratification par Christine Becker femme Foudart de Colmar le 29 janvier, transcrit au bureau des hypothèques vol. 156 n° 5. Lesdits Becker l’avaient acquis par adjudication à M° Doss avoué à la bare du tribunal civil de première instance le 29 juillet 1819 et déclaration de command, poursuivie contre Louis Feyt, voiturier, et Catherine née Tropp transcrit au bureau des hypothèques 131 n° 355 [sic] les conjoints Feyt l’avaient acquis de Frédéric Klein et Salomé Klein majeure par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 24 mars 1818. Ledit Klein l’avait acquis des veuve et héritiers de Jean Félix Becker par acte reçu Lacombe le 20 mars 1817 – moyennant 5800 francs
Enregistrement, acp 167 F° 57-v du 19.3.

Georges Frédéric Hæss et Marie Salomé Volck vendent la maison au boucher Jean Frédéric Mann et à Marie Salomé Mahler moyennant 4 300 francs

1827 (29.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 201, n° 36 du 19.4.
Georges Frédéric Haess, farinier, Marie Salomé Volck
à Jean Frédéric Mann, boucher, et Marie Salomé Mahler demeurant quay des Pêcheurs n° 71
une maison à rez de chaussée surmontée d’un étage et de mansardes avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg marché aux volailles ci devant Place Gayot où elle est numérotée n° 14 et rue des Sœurs où elle porte le n° 14, d’un côté le coin de l’issue qui fait la communication de la rue des Sœurs à la place Gayot, de l’autre la maison du Sr Cornu. Avec cette maison sont vendus deux poelles en fonte, un autre en fayence. Titres de propriété, acquis du Sr Hediger, mercier, et Catherine Gangloff par acte reçu M° Grimmer soussigné le 16 mars 1824, les conjoints Hediger l’avaient acquis des veuve et héritiers de Jean Félix Becker, fondeur, par acte reçu Grimmer notaire soussigné le 2 janvier 1823. Les veuve et héritiers Becker l’avaient acquis de Louis Feyhl, voiturier, et Marie Catherine Trapp à la barre du Tribunal Civil par jugement sur expropriation forcée et déclaration de command du 29 juillet 1819 Les conjoints Feyhl l’avaient acquis de Jean Frédéric Klein, cordonnier, et Salomé Klein majeure par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 24 mars 1818. Les Sr et Dlle Klein l’avaient acquis de Jean Félix Becker, fondeur, par acte M°Lacombe le 20 mars 1817 – moyennant 4300 fr Enregistrement, acp 183 F° 56 du 5.4.

Fils du boucher Geoffroi Mann, Jean Frédéric Mann épouse en 1814 Marie Salomé Mahler, veuve de l’imprimeur Frédéric Schæffer  : contrat de mariage, célébration
1814 (18.4.), Strasbourg 2 (39), Not. Knobloch n° 6520
Contrat de mariage – Frédéric Mann, boucher fils majeur de Geoffroi Mann, boucher, et de Madeleine Zabern
Salomé Mahler veuve de Frédéric Schaeffer
apports du futur époux 2500 fr et de la future épouse 1200 fr
Enregistrement, acp 124 F° 99 du 19.4.

Mariage, Strasbourg (n° 53)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 5 mai 1814. Jean Frédéric Mann, majeur d’ans né en légitime mariage le 26 septembre 1780 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Boucher, fils de Jean Geofroi Mann, boucher en cette ville et de Catherine Madeleine von Zabern, ci présente et consentante, Marie Salomé Mahler, majeure d’ans, née en légitime mariage le 16 juin 1776 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg veuve de Frédéric Schaeffer, imprimeur décédé en cette ville le 18 juin 1806, fille de Jean Jacques Mahler, pêcheur en cette ville et de feu Anne Barbe Hermann (signé) Jean Frédéric Mann, Maria Salomea Schäffer (i 2)

Jean Frédéric Schæfer épouse en 1800 Marie Salomé Mahler, fille du pêcheur Jacques Mahler : contrat de mariage, célébration
1800 (16 pluviose 8), Strasbourg 2 (13), Not. Knobloch n° 319
Eheberedung – bürger Friedrich Schäffer der ledige mehrjährige buchdrucker weÿl. Friedrich Schäffer, des Küblers mit Maria Kolbin deßen Wittib ehelich erzeugter Sohn
Jungfrau Maria Salome Mahler mehrjährigen Alters bs. Jacob Mahler des fischers mit Barbara geb. hermännin ehelich erziehlte tochter
Enregistrement, acp 71 F° 85 du 19 plu, 8

Mariage, Strasbourg (n° 204)
Cejourd’hui 30° Germinal l’an VIII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Frédéric Schaefer agé de 25 ans, imprimeur, né et domicilié en cette ville fils de feu Jean Frédéric Schaefer, bacquetier et d’Anne Marie Kolb, d’autre part Marie Salomé Mahler, agée de 23 ans, née et domiciliée en cette ville, fille de Jean Jacques Mahler, pêcheur & de feu Anne Barbe Hermann (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 15 avril 1775 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 15 juin 1776 (signé) Fréderic Schaeffer, Maria Salomea Mahler (i 108)

Jean Frédéric Mann meurt en délaissant une fille

1836 (30.7.), Strasbourg, M° F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Mann, boucher, et de la communauté avec Marie Salomé Mahler – à la requête de 1. la veuve, 2. Salomé Mann mineure émancipée
une maison sise à Strasbourg Marché aux Volailles n° 14, estimée à un revenu de 200 fr
Enregistrement, acp 242 F° 89-v du 3.8.

Salomé Mann épouse en 1839 le clerc de notaire Vincent Antoine Giess, originaire d’Achenheim
1839 (26.3.), Strasbourg 4 (88), Me Hatt n° 11.306
Contrat de mariage – Vincent Antoine Giess, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, fils de Jean Georges Giess, cultivateur, ancien maire à Achenheim, et Salomé Ott
Salomé Mann, fille de feu Jean Frédéric Mann, boucher à Strasbourg et de Salomé Mahler
Enregistrement, acp 267 F° 39-v du 3.4.

Séparation de corps et de biens entre Vincent Antoine Giess et Salomé Mann
1845 (11.8.), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5802
Inventaire de séparation de biens entre M. Vincent Antoine Giess, clerc de notaire et Mme Salomé Mann conjoints demeurant à Strasbourg
Mme Salomé Mann épouse séparée de corps et de biens de M. Vincent Antoine Giess, clerc de notaire, les deux demeurant à Strasbourg, laquelle nous a exposé ce qui suit. Sur la demande de séparation de corps et de biens qu’elle a intentée contre son mari, le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg a, par un jugement du 19 mai 1845 ordonné la séparation de corps et de biens, autorisé la femme à la poursuite de ses droits, et commis M° Zimmer soussigné pour procéder à l’inventaire et au partage de la communauté d’entre les parties.
acp 339 (3 Q 30 054) f° 13-v du 13 août – Contrat de mariage reçu Hatt notaire le 26 mai 1839. Les apports du futur époux consistent en une somme de 1200, ceux de la future épouse en une somme de 2400 francs à elle donné par sa mère
Les objets mobiliers encore existant et propres à la Dame Giess sont évalués à la somme de 1542 francs et estimés par le Sr Kraft commissaire priseur à Strasbourg à ce nommé
La Dame Giess déclare en outre avoir apporté en mariage divers autres objets évalués 25 francs
La communauté d’entre les époux Giess s’élève à la somme de 3828 francs, le passif à la somme de 3961 francs, y compris les reprises réciproques
Description des titres et papiers

Marie Salomé Mahler meurt en 1852 en délaissant un fils de son premier mariage et une fille du second
1852 (14.10.), M° Burtz (minute en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Marie Salomé Mahler veuve en premières noces de Jean Frédéric Schaeffer, imprimeur et en 2° noces de Jean Frédéric Mann, boucher à Strasbourg, décédée le 6 septembre 1852. Dressé à la requête de 1) Salomé Mann, épouse séparée de corps et de biens de Vincent Antoine Giess, clerc de notaire à Sarrebourg, 2) Jean François Schaeffer fils, boucher demeurant à Strasbourg. La D° Giess agissant en outre comme héritière pour un tiers de la défunte suivant testament olographe en date du 10 juin 1847, déposé en l’étude de M° Burtz Nre le 7 septembre dernier.
acp 414 (3 Q 30 129) f° 6-v du 18 octobre (succession déclarée le 17 Xbre 1852. – Il dépend de ladite succession un mobilier estimé 190 francs
acp 414 (3 Q 30 129) f° 28 du 26 8.br (vacation du 21 octobre) Il dépend encore de ladite succession argent comptant 74. Description des titres et papiers
Suivant acte reçu Zimmer le 11 août 1845 il est dit que c’est à tort qu’on a porté dans son contrat de mariage une dot de 1200 francs au lieu de 2400 francs et que le trousseau mobilier doit être de 1542 au lieu de 1200, différence 342.
acp 414 (3 Q 30 129) f° 65 du 8 9.br (vacation du 4 novembre) Description des titres et papiers

Enregistrement de Strasbourg, ssp 112 (3 Q 31 611) f° 96 du 9.9.1852
10 juin 1847, Testament – Marie Salomé Mahler veuve de Jean Frédéric Mann boucher

Lors de la liquidation de la succession, la fille fait valoir ses droits en alléguant les omissions dans la succession de son père. La maison au marché Gayot lui est attribuée.

1853 (24.2.), Strasbourg 3 (97), Not. Burtz n° 3027
Liquidation et partage de la succession délaissée par Marie Salomé Mahler veuve en premières noces de Jean Frédéric Schaeffer et en deuxièmes noces de Jean Frédéric Mann
du 24 février 1853. Ont comparu D° Salomé Giess née Mann demeurant à Strasbourg épouse de M. Vincent Antoine Giess, principal clerc de notaire demeurant à Sarrebourg, dont elle est judiciairement séparée de corps et de biens, et autorisée spécialement de lui aux effets ci après (…) Et le Sr Jean François Schaeffer fils, boucher demeurant à Strasbourg, Lesquels comparants ont, par les présentes, procédé à la liquidation et au partage de la succession de leur mère défunte

Observation préliminaire. Mariage de la défunte, décès de son second mari. D° Marie Salomé Mahler veuve en premières noces du Sr Jean Frédéric Schaeffer s’était remariée en secondes noces avec le Sr Jean Frédéric Mann, boucher à Strasbourg après avoir fait avec lui un contrat de mariage devant M° Knobloch notaire à Strasbourg le 18 avril 1814 qui avait établi entr’eux communauté de biens réduite aux acquêts. Le Sr Mann est décédé à Strasbourg le 25 décembre 1835 laissant Mad. Geiss sa fille mineure émancipée pour son unique héritière comme le constate l’inventaire dressé après son décès par M° Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 30 mai 1836. Cet inventaire, dont le dépouillement a été fait dans celui dressé après le décès de la mère et qui sera cité plus loin, donne les résultats suivants (…) Mais à la mort de la mère Mad° Giess a vivement protesté contre les omissions graves faites à son préjudice dans ce premier inventaire et comme la veuve avait gardé toute la masse entre ses mains sans qu’il y ait jamais eu de liquidation ni de partage sa succession est donc restée comptable envers sa fille de toute la part réellement héritée par elle de son père
2° observation. Décès de la D° Mann, son testament, inventaire. La D° Mann est décédée à Strasbourg le 6 septembre 1852. Quelques années avant sa mort elle a fait un testament olographe sous la date du 10 juin 1847 qui a été dépose à M° Burtz notaire soussigné suivant une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg du 7 septembre dernier. Par ce testament la défunte a légué à sa fille le tiers de sa succession par conséquent toute la portion disponible et elle a ajouté qu’elle faisait cette disposition pour tranquilliser sa conscience et pour dédommager en quelque sorte sa fille du préjudice éprouvé par elle sur la fortune paternelle, en ce que l’inventaire dressé le 30 juillet 1836 n’indique point tout ce qui appartenait à son père.
Le 14 octobre dernier M° Burtz notaire soussigné dressé l’inventaire de la succession maternelle, lequel constate que la défunte a laissé pour seuls et uniques héritiers ses deux enfants M. Schaeffer né de son premier mariage et Mad° Giess sa fille du second lit. En vertu du testament précité M. Schaeffer n’a donc droit qu’à un tiers de la succession et les deux autres tiers reviennent à sa sœur. C’est dans cet inventaire que Mad. Giess a énergiquement déclaré contre les omissions dont on a déjà parlé plus haut et le préjudice considérable qu’elle en souffre. Elle a soutenu que le testament de sa mère était loin de la dédommager suffisamment et elle a signalé plusieurs créances omises (…)
3° observation, Constitutions dotales (…) 4° observation, Arrangement de famille
Liquidation Masse à partager. Art. 1°. Une maison d’habitation avec un étal de boucher au rez-de-chaussée droits et dépendances à Strasbourg rue des sœurs N° 15 et marché Gayot n° 14 tenant d’un côté à une ruelle qui communique de ce marché à la rue des sœurs, de l’autre côté à une maison de Mr Schaeffer, devant à la rue des sœurs et derrière au marché Gayot.
Etablissement de propriété. Cette maison dépendait de la communauté qui avait existé entre les S. & D° Mann et par suite de la donation faite au profit du survivant d’eux dans leur contrat de mariage, au prédécès du mari trois 8° en appartiennent à sa succession et cinq 8° à la succession de sa veuve à laquelle comme on l’a vu plus haut Mad° Giess participe pour deux tiers et M. Schaeffer pour un tiers. Lesdits S. & D° Mann en avaient fait l’acquisition sur le Sr Georges Frédéric Haess, farinier, et D° Marie Salomé Volck, conjoints à Strasbourg moyennant le prix de 4300 francs (…) le tout aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Frédéric Grimmer le 29 mars 1827, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 avril suivant, volume 201 N° 36. (…). Les conjoints Haess avaient aussi acquis la maison Sr Auguste Hediger, mercier, et de D° Catherine Gangloff sa femme de Strasbourg pour le prix de 5800 francs suivant contrat de vente passé devant M° Frédéric Grimmer le 16 mars 1824, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier avril suivant volume 166 N° 122 (…). Les conjoints Haess étaient propriétaires de la maison au moyen de la vente que leur en avait faite les veuve et héritiers du Sr Jean Félix Becker fondeur à Strasbourg moyennant le prix de 5000 francs aux termes d’un contrat passé devant M° Grimmer le 2 janvier 1823 transcrit le 11 du même mois Vol. 156 N° 8. (…) Aux veuve et héritiers Becker la maison avait ét adjugée à la barre du tribunal civil de Strasbourg pour le prix de 4100 francs suivant jugement du 29 juillet 1819 transcrit le 20 août suivant vol. 121 N° 28. Cette adjudication a eu lieu sur les poursuites en expropriation forcée dirigées contre le S. Louis Feyl voiturier et Catherine Trapp conjoints à Strasbourg propriétaires antérieurs de la maison & débiteurs saisis (…). Les conjoints Feyl avaient acquis la maison du Sr Jean Frédéric Klein cordonnier et Dlle Salomé Klein majeure de Strasbourg pour le prix de 5620 francs en vertu d’un contrat de vente devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 24 mars 1818 et contenant délégation du prix (…)
Attributions. M. Schaeffer (…). Mad. Giess. Est abandonné à cette dernière tout l’actif restant de la masse sans aucune exception, par conséquent la maison rue des sœurs et marché Gayot avec tous les objets, outils et ustensiles dépendant de l’étal de boucher au rez-de-chaussée et dont la description a été faite dans l’inventaire
acp 417 (3 Q 30 132) f° 18 du 3.3. – Masse à partager. Une maison (…) estimée 8000, créances 7995, total 15.997
Suivant arrangement verbal fait entre les copartageants il est attribué au Sr Schafeffer la somme de 5000 francs et le surplus à la D° Giess. La masse d’après l’inventaire est de 21.089 dont à déduire 1) succession du père de la D° Giess 1527 2) 2/3 de la maison à elle appartenante 3000, ensemble 4527, reste 16.652

Salomé Mann meurt en 1871 en délaissant un fils
1871 (25.3.), Strasbourg 10 (166), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1933
25 mars 1871. – Inventaire de la succession de dame Salomé Mann décédée en son domicile à Strasbourg le 12 janvier 1871, épouse séparée de corps et de biens de M. Vincent Antoine Giess – à la requête de M. Charles Edouard Sommereau, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de M. Jules Antoine Frédéric Auguste Giess, commis à l’administration des postes, demeurant à Parie rue folie Méricourt N° 98 (…) en qualité de seul et unique héritier de dame Salomé Mann (…) en le maison mortuaire rue des Tripes n° 2
acp 597 (3 Q 30 312) f° 84 du 27.3. (Sterbefall erklärt den 13. Juni 1871) Es hänge vom Nachlass ab 1) Mobilien 539, 2) Geld 350, 3) 12 Obligationen des Grund Credits in Paris, 3) Schuldscheine 7997

Salomé Mann vend la maison au débitant de vins Jean Edouard Bochinger et à Caroline Diemer

1859 (19.4.), Strasbourg 10 (139), Not. Zimmer (Louis Frédéric)
Vente 19 avril 1859. a comparu dame Salomé Mann, épouse séparée de corps et de biens aux termes d’un jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 19 mai 1845, de M. Vincent Antoine Giess, clerc de notaire, elle demeurant et domiciliée à Strasbourg, Mme Giess dûment autorisée à l’effet des présentes de sondit mari suivant pouvoir sous seing privé daté d’Achenheim du premier octobre 1852 (…) laquelle comparante a, par les présentes, vendu (…)
à Mr Jean Edouard Bochinger, débitant de vins, et à dame Caroline Diemer son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
Désignation. une maison avec droits, appartenances et dépendances, les latrines communes avec la maison du Sr Schaeffer, sise à Strasbourg rue des Sœurs N° 13, autrefois N° 15, et marché Gayot N° 7, autrefois N° 14, tenant d’un côté à une ruelle qui communique de ce marché à la rue des sœurs, de l’autre côté à la propriété de Mr Schaeffer, par devant à la rue des sœurs et par derrière au marché Gayot. (…)
Etablissement de propriété. Cet immeuble appartient à Mme Giess comparante pour lui avoir été attribué en toute propriété par le partage des biens qui dépendaient de la communauté qui avait existé entre feu Mr Jean Frédéric Mann, vivant boucher, et feue dame Marie Salomé Mahler, père et mère de la dame Giess comparante, ainsi qu’il résulte d’un acte fait entre majeurs, sans soulte, dressé par M° Burtz notaire à Strasbourg le 24 février 1853. Les conjoints Mann en ont eux-même fait l’acquisition de M. Georges Frédéric Haess, farinier, et dame Marie Salomé Volck, conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 29 mars 1827, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 avril suivant, volume 201 N° 36, et inscrit d’office le même jour volume 184 N° 254. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 4300 francs (…). Les conjoints Haess en ont eux-même fait l’acquisition du Sr Auguste Hediger, mercier, et dame Catherine Gangloff sa femme de Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Grimmer le 16 mars 1824, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier avril suivant volume 166 N° 122 et inscrit d’office le même jour volume 163 N° 527. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 5800 francs (…). L’établissement de propriété du même immeuble se trouve encore constaté par 1) un contrat de vente passé devant ledit M° Grimmer le 2 janvier 1823, 2) un acte de ratification reçu par le même notaire le 29 janvier 1823, 3) un jugement d’adjudication prononcé à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 29 juillet 1819 et déclaration de command du même jour, 4) un contrat de vente passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 24 mars 1818 et 5) un contrat passé devant le même notaire le 20 mars 1817.
Charges, clauses et conditions (…) L’entrée en jouissance au profit des acquéreurs est fixée au 25 mars dernier (…) Prix 10.000 francs, à valoir sur ce prix la venderesse reconnaît avoir reçu des acquéreurs la somme de 1000 francs (…) Assurance contre l’incendie (…)
acp 478 (3 Q 30 193) f° 14-v du 20.4.

Le menuisier Jean Edouard Bochinger épouse en 1852 Caroline Diemer
Mariage, Strasbourg (n° 367)
Du 4° jour du mois de septembre 1852 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Edouard Bochinger, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 juillet 1816 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Menuisier, fils de feu Jean Bochinger, tisserand décédé en cette ville le 16 janvier 1825 et de Marie Rosine Salomé Wehrlen, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et Caroline Diemer, mineure, née en légitime mariage le 13 mars 1832 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Michel Diemer, farinier, et de Salomé Eckhoff, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (…) il n’y a pas eu de contrat (i 5)

Jean Edouard Bochinger meurt en 1863 en délaissant deux enfants.

1863 (8.7.), Strasbourg 10 (149), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.175
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre dame Caroline Diemer et feu Mr Edouard Bochinger vivant débitant de vins son défunt époux et de la succession de ce dernier décédé à Strasbourg le premier juin 1863.
L’an 1863, le mercredi 8 juillet à deux heures de relevée à la requête de dame Caroline Diemer, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Edouard Bochinger vivant débitant de vins agissant
A) en son nom personnel 1° à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et feu Mr Jean Edouard Bochinger vivant débitant de vins son défunt époux, 2° à cause des reprises qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté, 3° comme donataire de l’usufruit gratuit et viager de la moitié de la succession de son défunt mari, aux termes d’un acte reçu par M° Zimmer notaire ci après nommé le 15 avril 1863, enregistré, 4° comme usufruitière légale des biens de ses enfants mineurs ci après nommés jusqu’à leur âge de dix-huit ans ou leur émancipation
B) au nom et comme mère et tutrice légale de a) Emilie Caroline Bochinger, née le 31 juillet 1857, b) Emile Edouard Bochinger né le 9 février 1860, ses deux enfants mineurs, demeurant avec elle, issus de son mariage avec son défunt époux susnommé dont ils sont habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour moitié
en présentce de Mr Chrétien Bochinger, menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur des dits mineurs Bochinger
en la maison mortuaire, rue des sœurs N° 13

Immeuble. une maison avec droits, appartenances et dépendances, les latrines communes avec la maison du Sr Schaeffer, sise à Strasbourg rue des sœurs N° 13, autrefois N° 15, et marché Gayot N° 7, autrefois N° 14, tenant d’un côté à une ruelle qui communique de ce marché à la rue des sœurs, de l’autre côté à la propriété de Mr Schaeffer, par devant à la rue des sœurs et par derrière au marché Gayot. Cette maison a été acquise durant la communauté de biens qui a existé entre entre les époux Bochinger de dame Salomé Mann, épouse séparée de corps et de biens de M. Vincent Antoine Giess, mais dûment autorisée de ce dernier, aux temes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer, notaire soussigné le 19 avril 1859 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 mai suivant volume 774 N° 15 et inscrit d’office volume 733 N° 300. Sur le prix d’acquisition de cet immeuble il reste encore dû la somme de 6000 francs qui figurera ci-après dans la masse passive. Cet immeuble est occupé seul par la famille du défunt est évaluté, mais pour la perception des droits d »enregistrement seulement, à un revenu annuel de 500 francs, sans distraction des charges, représentant en denier vingt un capital de 10.000 francs. La grosse de ce contrat de vente se trouve entre les mains de la dame Giess créancière, une expédition de vente reçue par M° Grimmer notaire à Strasbourg le 29 mars 1829 concernant la dite maison a été paraphé et inventorié comme pièce unique
acp 523 (3 Q 30 238) f° 67-v du 15.7. (succession déclarée le 10. 7.bre 1863) Communauté, un mobilier estimé 1355
une maison à Strasbourg rue des sœurs N° 13
masse passive 7867
succession, garde robe 76

Caroline Diemer se remarie avec le peintre Jean Guillaume Michel, veuf d’Hélène Lappert
1864 (9.4.), Strasbourg 10 (151), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.508
Contrat de mariage, 3 avril 1864 – ont comparu I) Mr Jean Guillaume Michel, peintre, veuf avec un enfant mineur de dame Hélène Lappert demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette dernière ville le 9 juin 1826 du légitime mariage de Mr Jean Michel et de dame Catherine Karcher conjoints demeurant à Strasbourg, stipulant comme futur époux
II) dame Caroline Diemer, débitante de vins, veuve avec deux enfants mineurs de Mr Jean Edouard Bochinger, menuisier demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette dernière ville le 13 mars 1832 du légitime mariage de Mr Jean Michel Diemer et de dame Salomé Eckhoff conjoints demeurant à Strasbourg stipulant comme future épouse
acp 531 (3 Q 30 246) f° 82 du 11.4. stipulation du régime de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Le survivant des futurs aura en outre l’usufruit des biens de la communauté
Les apports du futur époux sont constatés sur inventaire reçu Zimmer le 9 du courant et ceux de la future épouse par inventaire reçu Zimmer le 8 juillet 1863
Donation par le futur époux à la future épouse de l’usufruit de la moitié de la succession et par la future au futur de pareil usufruit

Liquidation Bochinger
1869 (2.3.), Strasbourg 7 (131), Not. Edouard Stromeyer n° 6258
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Jean Guillaume Michel et Caroline Diemer, veuve en premières noces de Jean Edouard Bochinger
du 2 Mars 1869. – Liquidation en exécution d’un Jugement rendu par le Tribunal civil de première instance séant à Strasbourg sous la date du 16 novembre 1868.
M° Stromeyer commis aux présentes par le Jugement sus-énoncé dont une grosse est restée annexée à un procès verbal d’adjudication dressé par lui et l’un de ses collègues le 7 janvier 1869, enregistré.
Ont comparu Mad° Caroline Diemer, épouse dûment assistée et autorisée du Sr Jean Guillaume Michel, peintre et débitant de vins, avec lequelle elle demeuret et domiciliée à Strasbourg, veuve en premières noces de M. Jean Edouard Bochinger, vivant menuisier et débitant de vins à Strasbourg,
agissant 1. à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son époux en premières noces, 2. usufruitière de la moitié de la succession de sondit mari suivant donation entre époux reçue par M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 15 avril 1863, enregistrée, 3. comme ayant la jouissance des biens de ses enfants mineurs jusqu’à leur âge de dix-huit ans en vertu de l’article 384 du code Napoléon, 4. comme mère et tutrice légale de ses deux enfants mineurs, Emilie Caroline Bochinger, née le 31 juillet 1857, et Emile Edouard Bochinger né le 9 février 1860, dont la tutelle lui a été conservée lors de son convol en secondes noces (…) lesdits deux enfants mineurs seuls et uniques héritiers de leur père défunt ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé après son décès de ce dernier par M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 8 juillet 1863,
M. Chrétien Bochinger, menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur des deux enfants mineurs Bochinger (…)
Observations préliminaires – Première observation. Donation entre époux. Décès de M. Bochinger. Inventaire (…)
Seconde observation. Licitation de la maison (…)
Troisième observation. Masse passive
Quatrième observation. Cessation de l’indivision
acp 581 (3 Q 30 296) f° 37-v du 6.3. – Communauté. Masse active, mobilier 1247, aregent 108, prix de la maison adjugée 10.500, total 11.855
Masse passive 8085, reste 3769, dont moitié 1884
Succession, moitié du bénéfice de la communauté 1884, garde robe 75, total 1960
Masse passive 190, reste 1770.
Abandonnements (…)

Caroline Diemer meurt en 1871 en délaissant deux enfants de son premier mariage
1872 (1.6.), Strasbourg 7 (137), Not. Edouard Stromeyer n° 7768
Inventaire de la Communauté de biens de qui a existé entre entre M. Jean Guillaume Michel, peintre, et Mad° Caroline née Diemer son épouse défunte, veuve en premières noces de M. Jean Edouard Bochinger, vivant menuisier à Strasbourg, elle décédée le 12 décembre 1871, ainsi que de la succession de cette dernière
L’an 1872 le samedi premier Juin à deux heures de l’après-midi, à la requête I. de M. Jean Guillaume Michel, peintre, veuf en premières noces de Mde Caroline Diemer lui demeurant et domicilié à Strasbourg, cette dernière veuve en premières noces avec deux enfants mineurs de M. Jean Edouard Bochinger, vivant menuisier à Strasbourg, agissant 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre lui et Md° Diemer son épouse défunte, aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Zimmer, alors notaire à Strasbourg le 9 avril 1864. 2° comme donataire de l’usufruit viager de tous les biens meubles et immeubles composant la part de son épouse défunte dans la société d’acquets qui a existé entre entre lui et son épouse défunte, aux termes du même contrat de mariage, 3° comme donataire de l’usufruit gratuit et viager de la moitié de tous les biens meubles et immeubles composant la succession de son épouse défunte aux termes du même contrat de mariage
II. de M. Frédéric Diemer, marchand de farine demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de A. Emilie Caroline Bochinger, née le 31 juillet 1857, B. Emile Edouard Bochinger né le 9 février 1860, enfants mineurs procréés durant l’union qui a existé entre entre Md° Caroline Diemer et M. Jean Edouard Bochinger, vivant menuisier à Strasbourg, son époux défunt en premières noces (…) III. et en présence de M. Chrétien Bochinger, menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des deux enfants mineurs Bochinger (…)
dans la maison d’habitation située à Strasbourg, marché Gayot où elle porte le Numéro 15 où Md° Michel née Diemer est décédée le 13 décembre 1871.
Contrat de mariage (…)
Mobilier. Chambre d’habitation, Chambre à coucher des enfants, Chambres garnies, Cuisine, Mansardes, Cave, Atelier se trouvant rue des poules N° 14
Communauté. Immeuble. Une maison d’habitation à rez-de-chaussée surbâtie de deux Etages, mansardes et grenier, le tout nouvellement construit, situé à Strasbourg marché Gayot où elle porte le n° 6 et rue des sœurs n° 15 (…)
acp 605 (3 Q 30 320) f° 85-v n° 2195 du 12.6. (Sterbefall erklärt 11 Juni 1872) Gemeinschafft. Mobilien 2712, Geld 30, Ausstände 2772
Ein Haus Schwester Straße N° 15
Passiv 2862, Rücknahme des Wittwers 8137, Rücknahme der Verstorbenen 2354
Nachlass, Kleidung 275

Jean Guillaume Michel meurt en 1873 en délaissant une fille de son premier mariage
1873 (22.4.), Strasbourg 7 (140), Not. Edouard Stromeyer n° 8324
Inventaire de la succession de M. Jean Guillaume Michel, en son vivant peintre à Strasbourg y décédé rue des Sœurs N° 15 le 6 avril 1873
L’an 1873 le Mardi 22 avril à deux heures de l’après-midi, à la requête I. de Mr Philippe Michel, Marchand de chiffons demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme tuteur datif de la mineure Guillaumette Michel née le 14 septembre 1860, procréée durant son union qui a existé entre entre le Sieur Jean Guillaume Michel vivant peintre et dame Hélène Leppert son épouse décédée vivant conjoints à Strasbourg (…), II. En présence de Mr Michel Muller demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure Guillaumette Michel susnommée (…) habiles à se dire et porter héritiers seule et unique héritière de son père M. Jean Guillaume Michel (…)
dans une maison d’habitation située à Strasbourg marché Gayot où elle porte le Numéro 6 et rue des sœurs où elle porte le numéro 15 où M Michel est décédé au premier étage le 6 avril 1873
Mobilier. [Chambre d’habitation], Chambre à coucher des enfants, Chambre garnie, Cuisine, Mansardes, Cave
Communauté. Immeuble. Une moitié indivise d’une maison d’habitation à rez-de-chaussée surbâtie de deux Etages, mansardes et grenier, le tout nouvellement construit, situé à Strasbourg marché Gayot où elle porte le n° 6 et rue des sœurs n° 15
acp 616 (3 Q 30 331) f° 3 n° 1957 du 1.5. (Sterbefall erklärt 29/9 1873) Nachlass, Maison 3094
acp 619 (3 Q 30 334) f° 33 n° du 2.8. (Fortsetzung vom 29. Juli) Es hängt noch vom Nachlasse die Hälfte eines Hauses zu Straßburg verbrannten Hof N° 6
acp 620 (3 Q 30 335) f° 56-v n° 4325 du 29.9. Fortsetzung vom 27. September – Ausstände 707, Geld 407

Caroline Diemer acquiert la maison par licitation

1869 (7.1.), Strasbourg 7 (130), Not. Edouard Stromeyer
Dépôt de cahier des charges du 7 décembre 1868 – Ont comparu 1. Md° Caroline Diemer, veuve en premières noces de M. Jean Edouard Bochinger, vivant menuisier et débitant de vins à Strasbourg, épouse en secondes noces de M. Jean Guillaume Michel, peintre et débitant de vins, de son mari dûment autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, agissant 1. à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son premier mari défunt M. Bochinger, 2. comme mère et tutrice légale de ses deux enfants mineurs, procréés durant l’union qui a existé entre entre elle et son époux défunt et nommés Emilie Caroline Bochinger, âgée de 11 ans comme étant née le 31 juillet 1857, et Emile Edouard Bochinger, âgé de huit ans comme étant né le 9 février 1860, 3. comme ayant la jouissance des biens de ses enfants mineurs jusqu’à leur âge de dix-huit ans en vertu de l’article 384 du code Napoléon, 4. comme légataire en usufruit de la moitié des biens composant la succession M. Bochinger son époux défunt, suivant donation entre époux reçue par M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 15 avril 1863, enregistré
2. M. Jean Guillaume Michel, peintre et débitant de vins, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant tant pour autoriser et assister son épouse D4 Caroline née Diemer qu’en qualité de cotuteur de deux enfants mineurs du premier lit de cette dernière
3. M. Chrétien Bochinger, menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur des deux enfants mineurs Bochinger (…) lesdits deux enfants mineurs seuls et uniques héritiers de leur père M. Jean Edouard Bochinger susqualifié, qualités qui résultent de l’inventaire dressé après le décès de ce dernier par M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 8 juillet 1863, M. Jean Guillaume Michel et Mde Caroline Diemer son épouse mariés aujourd’hui ensemble sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts suivant leur contrat de mariage reçu par ledit notaire M° Zimmer le 9 avril 1864 (…) Ce cahier des charges a été dressé par M° Stromeyer notaire à ce commis par Jugement rendu par le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg le 16 novembre 1868 pour arriver à la vente par licitation
d’une maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, latrines en commun avec la maison de M. Michel autrefois maison Schaeffer sise à Strasbourg rue des Sœurs N° 13 autrefois N° 15 et marché Gayot N° 7 autrefois le N° 14 tenant d’un côté à une rueelle qui communique de ce marché à la rue des sœurs, de l’autre côté à la propriété de M. Michel autrefois propriété de M. Schaeffer, par devant à la Rue des Sœurs et par derrière au marché Gayot, indivise entre la comparante Mde Caroline née Diemer veuve Bochinger et aujourd’hui épouse Michel et les deux enfants mineurs Bochinger sus nommée, issus de l’uniion Bochinger-Diemer (…)
Cahier des charges. (…) Enonciation du jugement (…) Désignation de l’immeuble à liciter (…) sur la mise de 8000 francs.
Origine de la propriété. Cet immeuble dépend de la communauté légale de biens qui à défaut de contrat de mariage a existé entre M. Jean Edouard Bochinger et Md° Caroline Diemer sa veuve survivante aujourd’hui épouse Michel, comme ayant été par eux acquis suivant contrat reçu par ledit notaire Zimmer le 19 avril 1859, dont une Grosse a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 mai suivant volume 774 Numéro 15 avec inscription d’office du même jour volume 733 Numéro 300. Ils ont fait cette acquisition sur Md° Salomé Mann, épouse séparée de corps & de biens, aux termes d’un jugement rendu par le Tribunal civil de Strasbourg le 19 mai 1845, de M. Vincent Antoine Giess, clerc de notaire, demeurant Strasbourg (…). Au décès de M. Bochinger arrivé à Strasbourg le premier juin 1863, la moitié de cet immeuble est restée à sa veuve, comme commune en biens, et l’autre moitié est échue à ses deux enfants mineurs, ses seuls et uniques héritiers, qualité constatées par linventaire préallégué. Le prix de vente qui était de 10.000 francs (…) Cette même maison a été attribuée à Mad° Giess par le partage des biens qui dépendaient de la communauté qui avait existé entre feu M. Jean Frédéric Mann, boucher, et feue D° Marie Salomé Mahler, père et mère de la D° Giess, ainsi qu’il résulte d’un acte fait entre majeurs sans soulte, dressé par M° Burtz alors notaire à Strasbourg le 24 février 1853. Les conjoints Mann en avaient fait l’acquisition de M. Georges Frédéric Haess, farinier, et D° Marie Salomé Volck, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Grimmer alors notaire à Strasbourg le 29 mars 1827, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 avril suivant, volume. 201 N° 36. Cette acquisition avait eu lieu moyennant le prix de 4300 francs (…). Les conjoints Haess en ont eux-mêmes fait l’acquisition de M. Auguste Hediger, mercier, et D° Catherine Gangloff sa femme de Strasbourg suivant contrat de vente passé devant ledit M° Grimmer, notaire, le 16 mars 1824, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier avril suivant volume 166 N° 122. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 5800 francs (…). L’établissement de propriété du même immeuble se trouve encore constaté par 1) un contrat de vente passé devant ledit notaire Grimmer le 2 janvier 1823, 2) un acte de ratification reçu par le même notaire Grimmer le 29 janvier 1823, 3) un jugement d’adjudication prononcé à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 29 juillet 1819 et déclaration de command du même jour, 4) un contrat de vente passé devant M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 24 mars 1818, 5) un contrat passé devant le même notaire Lacombe le 20 mars 1817. – Situation hypothécaire. L’immeuble sera vendu franc et quitte de toutes dettes, ventes, privilège et hypothèques. – Charges, clauses et conditions (…) Le présent cahier des charges a été fait et dressé par M° Edouard Stromeyer notaire à Strasbourg et en son étude quai Saint Nicolas Numéro 12
Adjudication du 7 janvier 1869. N° 6193. (…) les enchères ont été portées à la somme de 10.050 francs par la Colicitante Md° Caroline Diemer, veuve en premières noces de M. Jean Edouard Bochinger, vivant menuisier et débitant de vins à Strasbourg, épouse en secondes noces de M. Jean Guillaume Michel, peintre et débitant de vins, de son mari assistée et autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg
acp 579 (3 Q 30 294) f° 42 du 15.12.1868, cahier des charges – acp 580 (3 Q 30 295) f° 8 du 16.1. adjudication

Caroline Diemer vend la maison à Barbe Hill et Elise Hill

1869 (28.3.), Strasbourg 11 (67), Not. Charles Keller n° 9723
Ont comparu 1. M. Jean Guillaume Michel, débitant de vins, peintre, Mad° Caroline Diemer son épouse de lui autorisée demeurant ensemble à Strasbourg, étant lesdits époux Michel mariés sous le régime de la Communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer & son collègue, notaires à Strasbourg le 9 avril 1864, lesquels sont par les présentes vendu (…)
A Mesdlles Barbe Hill & Elise Hill, toutes deux célibataires, sans état demeurant à Strasbourg à ce présentes & acceptant, acquérant chacune pour moitié
Une maison consistant en rez-de-chaussée surmonté d’un entresol & d’un étage, cave, grenier, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue des Sœurs N° 13 nouveau & 15 ancien, confrontée d’un côté par une rue, de l’autre par la maison des vendeurs, donnant par devant sur la rue des Sœurs & par derrière sur le marché Gayot où elle porte présentement le N° 7 & autrefois le N° 14. Ainsi que cet immeuble se trouve se poursuit et se comporte sans aucune exception ni réserve, déclarant les acquéreuses la bien connaître pour l’avoir vue et visitée à loisir, sont compris dans la vente tous les objets incorporés dans les dits bâtiments, ainsi qu’une petite armoire dans la cave, une autre dans une chambre l’étage.
Origine de la propriété. Les vendeurs sont propriétaires de la dite maison du chef de la Dame Michel née Diemer, ci devant veuve de M. Jean Edouard Bochinger, vivant menuisier & débitant de vins à Strasbourg par suite de l’adjudication prononcée en sa faveur lors de la vente par licitation judiciaire qui a été poursuivie entre elle & Emilie Caroline & Emile Edouard Bochinger ses deux enfants mineurs, issus de son premier mariage, dont elle est mère et tutrice légale, de & M. Michel co tuteur, ainsi que cela est à voir par le procès verbal d’adjudication dressé par M° Stromeyer, notaire à Strasbourg, à ce commis en date du 7 janvier 1869 & par le cahier des charges qui lui a servi de base. Cette licitation a eu lieu pour le prix de 10.050 francs (…). Filiation antérieure. Ledit immeuble dépendait de la Communauté de biens qui à défaut de contrat de mariage avait existé entre M. Jean Edouard Bochinger sus-nommé & ladite Caroline Diemer aujourd’hui femme Michel, comme ayant été par eux acquis suivant contrat de vente reçu par M° Zimmer & son collègue notaire à Strasbourg le 19 avril 1859, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 mai suivant vol. 774 N° 15 & inscrit d’office volume 733 N° 300. Cette acquisition a été faite sur lad. Salomé Mann, épouse séparée de corps & de biens de M. Vincent Antoine Giess, clerc de notaire, demeurant Strasbourg. Au décès de M. Bochinger arrivé à Strasbourg le premier juin 1863, la moitié de cet immeuble est restée à la veuve comme commune en biens & l’autre moitié est échue à ses deux enfants mineurs, ses seuls & uniques héritiers. Le prix de vente qui était de 10.000 francs (…) Cette même maison a été attribuée à Mad° Giess par le partage des biens dépendant de la communauté d’entre Jean Frédéric Mann, boucher, et Marie Salomé Mahler, ses père et mère, de leur vivant conjoints à Strasbourg, ainsi qu’il résulte d’un acte fait entre majeurs & sans soulte ni retour, dressé par M° Burtz alors notaire à Strasbourg le 24 février 1853. Les conjoints Mann en avaient fait l’acquisition de M. Georges Frédéric Haess, farinier, & Mad° Marie Salomé Volck, conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M° Grimmer alors notaire à Strasbourg le 29 mars 1827, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 avril suivant, vol. 201 N° 36. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 4300 francs (…). Enfin les conjoints Haess en ont eux-mêmes fait l’acquisition de M. Auguste Hediger, mercier, & dame Catherine Gangloff conjoints à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant ledit M° Grimmer, notaire, le 16 mars 1824, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier avril suivant volume 166 N° 122. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 5800 francs (…). Et l’établissement de propriété du même immeuble se trouve encore constaté par 1. un contrat de vente reçu par M° Grimmer, notaire, le 2 janvier 1823, 2. une ratification reçu par le même notaire le 29 janvier 1823, 3. un jugement d’adjudication prononcé à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 29 juillet 1819, 4. un contrat de vente passé devant M° Lacombe & et son collègue notaires à Strasbourg le 24 mars 1818, 5. un contrat passé devant le même notaire le 20 mars 1817. (…) Prix, 11.000 francs, laquelle somme les vendeurs reconnaissent avoir reçu comptant
acp 581 (3 Q 30 296) f° 92-v du 1.4.

Elisabeth Hill meurt en 1877 à Bœrsch
Décès, Bœrsch (n° 5)
Börsch am 4. Februar 1877. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute die Maria Anna Bauer wohnhaft zu Börsch und zeigte an, daß Elisabeth Hill, 62 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Börsch, geboren zu Börsch, Tochter des verstorbenen Fuhrmanns Michel Hill und dessen Ehefrau Josephine Wohlgemuth, beide gestorben zu Börsch, zu Börsch in des Anzeigenden Behausung am 4. Februar des Jahres 1877 Vormittags um acht Uhr verstorben sei. (i 3)

Barbe Hill meurt en novembre 1897 après avoir institué pour légataires universels ses petit-neveu et nièces Alphonse, Elisabeth et Josephine Mossler

1897 (14.11.), M° Engel, Rosheim (7 E 45-1, 138) n° 2854
Testament – ist erschienen Frl. Barbara Hill, ohne Gewerbe in Börsch wohnhaft, dieselbe, kranck & bettlägerig, jedoch gesunden Geistes und Verstandes, wie es sich aus der Unterredung mit ihr ergab, diktirte in der genannten Zeugen Gegenwart dem Notar ihr Testament, wie folgt
Ich vermache meinem Großneffen Alfons Mossler, bäcker in Paris, Sohn von Alois, meiner Großnichten Elise & Josefine Mosler, beide in Börsch, meinen ganzen *isigen Nachlaß & setze sie zu meine Universal legataren ein zu gleichen Theilen
Was ich der Elise & Josefine Mossler bei Lebzeiten schon gegeben und geschenkt habe, sollen sie zum voraus haben

Décès, Bœrsch (n° 20)
Boersch am 29. November 1897. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Tagner August Bisch wohnhaft zu Boersch und zeigte an, daß die Köchin Barbara Hill, 77 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Boersch, geboren zu Boersch, ledigen Standes, Tochter des verstorbenen Fuhrmanns Michel Hill und dessen verstorbenen Ehefrau Josephine geb. Wohlgemuth zuletzt wohnhaft in Boersch, zu Boersch am 29. November des Jahres 1897 Vormittags um zwölf ein halb Uhr verstorben sei. (i 14)

Alphonse, Elisabeth et Josephine Mossler hypothèquent la maison au profit de la rentière Pauline Knoderer

1898 (25.5.), M° Loew
N° 30.512. Schuldbrief – Elise und Josephine Mossler, ledig großjährig ohne Gewerbe in Börsch, eigenen Namens und als Bevollmächtigte ihres Bruders Alphons Mossler, *tter und Maria Jund, Eheleute in Paris
zu gunsten von Pauline Knoderer, Rentnerin in Straßburg, über ein Darlehen von 5000 M
Pfand, ein Haus zu Straßburg Schwesterngasse N° 13 verbrannter Hof N° 7
acp 939 (3 Q 30 654) f° 77-v n° 994 du 1.6.

Alphonse, Elisabeth et Josephine Mossler vendent la maison à l’entrepreneur Louis Ulrich et Véronique Marco

1899 (13 & 14.3.), M° Allonas
N° 17.873. Elise Mossler, großjährig, ohne Gewerbe zu Boersch, eigenen Namens und als Bevollmächtigte ihrer Geschwister 1. Josephine Mossler, großjährig, ohne Gewerbe zu Boersch, 2. Alphons Mossler, Bäcker in Paris
an Ludwig Ulrich, Bauunternehmer und Veronika Marco, Eheleuthe in Straßburg
Stadt Strassburg. O n° 481, 481 mit 0 a 46. Wohnhaus Schwesterngasse N° 13 und verbrannter Hof N° 7 mit Erdgeschoß sowie sich ein Verkaufsladen befindet, auf Keller, einem Stockwerck und Speicher
herrührend aus dem Nachlass der Barbara Hill, gestorben zu Boersch den 18. November 1897 welche haut Testament des Notars Engel in Rosheim vom 14. November 1897 die vorgenannten drei Großneffen und Nichten zu Universallegataren eingesetzt
Genuß vom 25. März 1899 Steuern vom 1. April 1899 ab. Preis M. 12.500
bar bezahlt 7500, angewiesen an Pauline Knoderer, Rentnerin in Straßburg auf Grund Obligation Loew vom 25. Mai 1898
acp 951 (3 Q 30 666) f° 75-v n° 6024 du 21.3.

Originaire de Zellwiller, l’entrepreneur Louis Ulrich épouse en 1897 Véronique Marco, native de Blienschwiller
Mariage, Strasbourg (n° 1160)
Straßburg am 27. November 1897. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bauführer Ludwig Ulrich, katholischer Religion geboren den 17. August des Jahres 1870 zu Zellweiler (Unter-Elsaß), wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Maurers Karl Ulrich, wohnhaft zu Zellweiler und dessen verstorbenen Ehefrau Ursula geborene Meyer zuletzt wohnhaft zu Zellweiler
2. die gewerblose Veronika Marco, katholischer Religion geboren den 20. December des Jahres 1873 zu Blienschweiler (Unter-Elsaß), wohnhaft zu Blienschweiler, Tochter des verstorbenen Bäckermeisters Hieronimus Marco, wohnhaft zuletzt zu Blienschweiler und dessen Ehefrau Elisabeth geb. Meistertzheim, wohnhaft zu Blienschweiler (unterzeichnet) Louis Ulrich, Véronique Ulrich gb. Marco (i 94)

Louis Ulrich et Véronique Marco revendent un mois plus tard la maison au commerçant André Sitter

1899 (15.4.), M° Allonas
n° 17.945. Ludwig Ulrich, Bauunternehmer und Veronica Marco, Eheleute in Straßburg
Andreas Sitter, Kaufmann allda
Stadt Strassburg. Ein zu Straßburg in der Schwesterngasse N° 13 und verbrannter Hof N° 7 gelegenes Wohnhaus mit Erdgeschoß mit Verkaufsladen, Keller, einem Stockwerk und Speicher Zubehör O n° 481, 481 mit 0 a 46.
Akt Allonas vom 13 und 14. März 1899.
Besitz sofort, Genuß vom 25. März 1899 Steuern vom 1. April 1899. Der Kaufpreis mit 12.500 Mark und Erwerber angewiesen zu bezahlen a) der Pauline Knoderer ledige Rentnerin hier laut Schuldbrief vom 15. Mai 1898, 5000, b) dem Ludwig Philipp Landau, Immobilien-Agent und Leo Kuhn, Kaufmann beide hier, laut Schuldbrief Allonas vom 14. und 22. März 1899, 7500 M.
acp 953 (3 Q 30 668) f° 43 n° 319 du 17.4.

Originaire d’Ernolsheim, André Sitter épouse en 1869 Joséphine Cetty de Sélestat
Mariage, Sélestat (n° 76)
Mairie de Schlestadt, le 17 novembre 1869 à onze heures du matin. Acte de mariage de Sitter, André, Célibataire, âgé de 29 ans, né à Ernolsheim (Bas Rhin) le premier décembre 1840 (…) négociant domicilié à Strasbourg (Bas-Rhin) fils légitime majeur de Sébastien Sitter, âgé de 63 ans, cultivateur domicilié à Ernolsheim, ci présente et consentant, et de feu Bernhard Marguerite âgée de 60 ans, sans état domiciliée à Ernolsheim, y décédée le 27 novembre 1867, et de Cetty Josephine, Célibataire âgée de 24 ans, née à Schlestadt le 18 juillet 1845 (…) sans état domiciliée à Schlestadt, fille légitime majeure d’Antoine Cetty âgé de 58 ans, vitrier domicilié à Schlestadt, ci présent et consentant, et de Marie Thérèse Offenstein, âgée de 58 ans, sans état domiciliée à Schlestadt ci présente et consentante (…) il y a eu contrat devant M° Ebert notaire à Schlestadt en date du 14 novembre courant (i 41)

Joséphine Cetty meurt dans sa maison le 11 janvier 1917
Décès, Strasbourg (n° 82)
Strassburg am 11. Januar 1917. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Rentner Andreas Sitter, wohnhaft zu Strassburg, Schwesterngasse 17, und zeigte an, daß seine Ehefrau Josephie Sitter, geborene Cettÿ, 71 Jahre 5 Monate alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Schlettstadt (Unter-Elsass) Tochter der verstorbenen Eheleute Anton Cetty, Glaser, und Therese geborenen Ofenstein, bede zuletzt in Schlettstatt wohnhaft, zu Straßburg am 11.ten Januar des Jahres 1917 vormittags um ein einhalb Uhr verstorben sei (i 42)

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.