20, place du Marché Gayot


Place du Marché Gayot n° 20 – O 465 section 21 parcelle 25 (cadastre)

Autre adresse, 3, rue du Chapon
Maître d’ouvrage, Georges Boos, aubergiste (1876) après réunion du n° 21

Marché Gayot, sud-est (mars 2012)
Ilot sud-est du Marché Gayot. Le n° 20 est la maison de droite

Quand la Ville attribue les nouvelles échoppes du Marché Gayot en 1771, le farinier Jean Geyler acquiert le domaine utile de deux des sept arcades que comprend l’îlot sud-ouest. Il les vend en 1776 au meunier et farinier Jean Georges Ehehalt qui en est le seul occupant d’après les registres de population.

204 bis Ilot A
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 204 bis (plan )

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en bois. Les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), représentent les deux arcades, la deuxième et la troisième à droite du repère (1) rue du Chapon, plan-relief de 1830 (1), représentent les deux arcades, la deuxième et la troisième à gauche du repère (4) sur la place. Thiébaut Füllenwarth reconstruit la maison sans doute vers 1828 (après son mariage en 1828 et avant l’ouverture du cadastre au début des années 1840, la date de 1828 tient compte du plan-relief où ne figurent que les arcades). La maison porte d’abord le n° 30 (1784-1857) puis le n° 20.

Marché Gayot 20 (1902)
Plan du rez-de-chaussée en 1902

Propriétaire du n° 21 depuis 1864, Georges Boos acquiert la maison à l’exercice 1874. Il remplace en 1876 les deux anciennes par une seule maison qui a désormais des fenêtres au troisième étage. La veuve de Joseph Wendenbaum transforme en 1902 le premier étage en salle à manger en abattant une cloison. Elle y exploite un débit de boissons qui porte successivement l’enseigne café bar Romano (1938), Au Muenschter Zipfel (1939), Chez Jacques (1948-1973), Gayot-Stuebel (1973), le Kenitra (1980) puis L’Atlas (1987) dont l’exploitant transforme les deux sous-sols, le premier étant aménagé en toilettes et en cuisine. Les combles sont transformées en appartement en 1990.

Marché Gayot 20 (1987, rez-de-chaussée)Marché Gayot 20 (1987, coupe)
Rez-de-chaussée vers la rue du Chapon et vers la place – Coupe avant travaux
(1987, dossier de la Police du Bâtiment)
Marché Gayot 20 (1986)
Elévations (1990, Police du Bâtiment, dossier rue du Chapon)

juin 2016

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment Marché Gayot, rue du ChaponRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1771 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1771 v Jean Geyler, boulanger et farinier, et (1763) Anne Marguerite Bürckel puis (1790) Catherine Leser, veuve du tisserand et manant Jean Stultz – luthériens
1776 v Jean Georges Ehalt, meunier et farinier, et (1773) Marie Madeleine Bronner – luthériens
1826 v Georges Frédéric Hæss, farinier, et (1816) Marie Salomé Volck
1828 h Thiébaut Fullenwarth, farinier, et (1828) Marie Salomé Volck veuve de Georges Frédéric Hæss
1847 v Georges Rhein, boulanger, et (1847) Caroline Kolb
1871* Urbain Ries, tonnelier
1874* Georges Boos, aubergiste
1890* Valentin Kuhn, tailleur
1893* Jacques Wendenbaum et Marie Madeleine Vœgelin
1905* Emile Simon
1907* Michel Lienhard
1918* Ernest Unfried, architecte, pour moitié et cohéritiers
1924* Etienne Albert Prevost, négociant, et Aline Marguerite Vetillard, à Nancy
1931* v Joseph Henny, rentier, et Elise Bruckhart, à Obernai
1950* h Victor Adrien Henny, cheminot à Port Lyautey (Maroc)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :

(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 465, Fullenwarth, Thiébaut, farinier Marché Gayot 30 – maison, sol – 0,48 are

Directeurs fonciers (Bauherren)

1777, Directeurs fonciers (VII 1417)
Le maçon Walter est autorisé à modifier les croisées de la maisonnette qui appartient au farinier Georges Ehalt au Marché Gayot

(f° 203-v) Dienstag den 13. Maÿ 1777. Georg Ehalt, Meelhändler
Mr. Walther, der Maurer, nôe Georg Ehalt, des Meelhändlers bittet zu erlauben an deßen Häuslein au Marché Gayot die Kreutzstöck Zu verändern. Erkannt Willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 4° arrondissement ou Canton est – Marché Gayot

nouveau N° / ancien N° : 8 / 30
Ehalt
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 174 case 3

Füllenwarth Thiébaut marché gayot N° 30
Rhein, Georges farinier, subst. 1849

O 465, maison, sol, marché gayot 30
Contenance : 0,48
Revenu total : 63,25 (63 et 0,25)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 78 case 2

Rhein, Georges farinier
1871 Ries Urban, Faßbender
1874 Boos, Georg, Gastgeber
1890/91 Kuhn Valentin, Schneider
93/94 Wendenbaum Jakob Wwe Maria Magdalena Voegelin Wirthin

O 465, maison, sol, Marché Gayot 20
Contenance : 0,48
Revenu total : 63,25 (63 et 0,25)
Folio de provenance : (174)
Folio de destination : Abbruch
Année d’entrée :
Année de sortie : 1877
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 465 u. O 465, Verbrannter Hof, maison, sol
Contenance : 0,48
Revenu total : 213,37 (213 et 0,37)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1879
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 4
1879, Zugang – Boos Gg. f° 78, O 464, 465, maison, revenu 212, Neubau, achevée en 1876, imposable en 1879, imposée en 1879

Cadastre allemand, registre 30 p. 265 case 5

Parcelle, section 21, n° 25 – autrefois O 464, 465
Canton : Auf dem verbrannten Hof und Kapaunengasse N° 20 u. 21 – Place du Marché Gayot N° 20, 21, Rue du Chapon, N° 3 – Verbrannter Hof
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,68
Revenu : 1500 – 1900
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1924), compte 1328
Wendenbaum Jakob Ww.
1905 Simon Emil u. Ehefr
1907 Lienhard Michael und Ehefrau
1918 Unfried Ernst Architekt zu ½ und Miteigentümer
(rayé 1924)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4625
Prevost Etienne Albert négociant épouse Aline Marguerite née Vetillard à Nancy
1931 Henny Joseph rentier et son épouse Elise née Bruckhart en com. de biens
1950 Henny Victor Adrien cheminot à Port Lyautey (Maroc)
(1925)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (186) Rue Place Gayot

(maison n°) 30
Prop. Ehhald, Jean Georges, farinier – Lanterne

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI Rue 186. Place Gayot (p. 294)

(maison n°) 30
Prop. Ehhald, Jean George, farinier – Lanterne

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 7) – légende

7° section, Marché aux volailles N° 30

J. George Ehalt, 55, farinier, Strasb.
M. Madeleine Ehalt, 49, sa femme, id.
Jn. George Ehalt, 16, fils, id.
M. Madeleine Ehalt, 15, sa fille, id.
Ppe Jaques Ehalt, 13, fils, id.
Jos. Barbe Ehalt, 12, fille, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Verbrannter Hof (Seite 184)

(Haus Nr.) 20
Simon, Wirt. 012
Hagmann, Schneider. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 837 W 324)

Place du Marché Gayot 20 et 3, rue du Chapon (1895-1991)

La veuve Wendenbaum transforme en 1902 le premier étage en salle à manger en abattant une cloison. Elle est autorisée à exploiter un débit de boissons qui sera ensuite repris par Michel Lienhard (1906), André Gatrio (1912), Jules Zimmermann, après la guerre par Mme Dubler (1919), Berthe Pabst (1920), Louis Mentel (1923), A. Luttenbacher (1925) et Charles Sontag (1926).
La Ville refuse en 1928 à Joseph Henny le droit d’agrandir les puits d’aération grillagés qui occupent une partie du trottoir. A. Bernhard exploite le café bar Romano jusqu’en 1938, Charles Buckenberger l’enseigne Au Muenschter Zipfel (1939), Jacques Bangratz en 1948 le débit Chez Jacques, repris en 1963 par Joséphine Bangratz et en 1972 par Astride Risser. L’enseigne devient Gayot-Stuebel en 1973 quand Christiane Bornert reprend le débit avant de le céder à la famille du propriétaire. Paul Henny, natif de Port-Lyautey au Maroc, exploite le débit à partir de 1974. Il cède la licence en 1980 à Fabrice Fritsch, acte annulé parce que le cessionnaire n’en était pas propriétaire. Paul Henny exploite ensuite un restaurant de spécialités marocaines, le Kenitra (nouvelle dénomination de Port-Lyautey). L’immeuble change de propriétaire en 1985. Mohamed Akouri qui exploite le restaurant L’Atlas confie en 1987 des transformations à l’architecte Daniel Steyer. Comme celles du premier étage ne sont pas autorisées, elles se limitent aux deux niveaux de sous-sol dont le premier est aménagé en toilettes et en cuisine.

Sommaire
  • 1899 – Le maire notifie la veuve Wendenbaum, domiciliée sur place, de faire ravaler les façades – Travaux terminés, novembre 1899
  • 1895 – Le maire demande au sieur Wendenbaum de se conformer au nouveau règlement en supprimant quatre volets qui s’ouvrent vers la voie publique aux fenêtres du rez-de-chaussée et aux soupiraux 3, rue du Chapon ainsi qu’une trappe qui se trouve dans le vestibule – Rappel, 1898 – Deux volets seulement ont été supprimés, mai 1899 – Restent à transformer deux soupiraux et la trappe – Nouveaux rappels, 1900, 1901 – Seule la trappe n’a pas été supprimée, novembre 1901 – La trappe a été transformée, janvier 1902
  • 1902 – Dossier suite au courrier de la préfecture auprès de laquelle la veuve Wendenbaum demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons en transformant le premier étage. La Police du Bâtiment constate que malgré les transformations les locaux ne correspondent pas à l’ordonnance ministérielle puisqu’ils n’ont que 2,60 mètres de haut (au lieu de 3,50)
  • 1902 – La veuve Wendebaum (20, place du Marché Gayot) demande l’autorisation de remplacer deux cheminées par une nouvelle et d’agrandir la salle à manger au premier étage en abattant une cloison – Autorisation – Travaux terminés, décembre – Plans du rez-de-chaussée et de l’étage
  • 1906 (août) – Dossier. Le sieur Lienhard demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons au 20, place du Marché Gayot. Rapport d’expertise d’après lequel la maison entourée de trois rues occupe une très petite surface, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations se trouvent au rez-de-chaussée et aux étages. Une amélioration consisterait à transférer la cuisine du rez-de-chaussée au premier à la place des cabinets d’aisance
    1906 (septembre) – Dossier. L’aubergiste Lienhard demande l’autorisation d’aménager un urinoir au rez-de-chaussée – Rapport d’expertise qui note que la hauteur des locaux ne correspond pas aux prescriptions ministérielles et qu’il faudra crépir la partie inférieure de l’escalier en bois et poser une balustrade devant l’escalier qui mène à la cave.
    1906 (décembre) – L’aubergiste Lienhard est autorisé à aménager un urinoir au rez-de-chaussée – Travaux terminés janvier 1907 – Plans
  • 1912 – Dossier suite à un courrier de la préfecture. André Gatrio demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons au 20, place du Marché Gayot ou un nouvel emplacement en cas de refus – Rapport qui reprend les éléments ci-dessus – Les transformations demandées sont faites, mai 1912
    Une sommation de paiement au nom d’André Gatrio est ensuite mise au nom du propriétaire, le maître maçon Brückmann, 86 route des Romains à Kœnigshoffen – Les droits sont réglés, juillet 1913
  • Commission des logements militaires, 1915, observations (réparer les sièges des cabinets d’aisance, ranger le grenier encombré, nettoyer le toit en zinc) – Travaux terminés, août 1915
  • 1916 – Un avis de paiement pour une lampe électrique est adressé à l’aubergiste Jules Zimmermann (56, route de la Gare à Schiltigheim) qui répond qu’il n’est plus locataire, le propriétaire est Joseph Birry (20, place du Marché Gayot) – La Ville exempte Emma Birry du paiement étant donné que son magasin est fermé et son mari aux armées
  • 1919 – Dossier. La femme Dubler demande l’autorisation de rouvrir le débit de boissons – Rapport d’expertise et observations (crépir la partie inférieure de l’escalier en bois, poser une tôle sur le plancher devant les poêles)
  • 1920 – Dossier. Berthe Pabst née Burger demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons – Rapport d’expertise
  • 1923 (avril) – Dossier. Louis Mentel demande l’autorisation de servir des boissons alcoolisées en-dehors des heures ordinaires d’ouverture
    1923 (juillet) – Dossier. Le même demande l’autorisation de transformer la porte d’entrée. La Police du Bâtiment répond à la préfecture qu’elle est d’avis que la porte reste en l’état
  • 1923 (juillet) – L’entrepreneur en bâtiment Louis Meyer (9, rue des Balayeurs) règle les droits de voirie pour avoir bouché des lézardes et peint la façade
  • 1925 – Dossier. A. Luttenbacher de Kruth demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Rapport d’expertise, les locaux sont conformes à l’arrêté ministériel du 24 mars 1890 à l’exception de la hauteur des salles
  • 1928 – Joseph Henny (domicilié 7, rue Dietrich à Obernai) demande l’autorisation d’agrandir le puits grillagé sur le trottoir pour pouvoir mieux descendre les fûts de bière dans la cave – Croquis – La Police du Bâtiment refuse en arguant que ces puits de lumière ne doivent pas s’étendre à plus de 20 centimètres du soubassement
  • 1926 – Le locataire Schisselé se plaint que la pluie pénètre dans son logement (propriétaire, Joseph Henny à Obernai, locataire principal le restaurateur Charles Sontag). Le propriétaire devra réparer la toiture et l’évier
    1927 – M. Huber, propriétaire de la maison sise 5, rue du Chapon, se plaint de l’égout de son voisin 3, rue du Chapon
    Joseph Henny charge l’entrepreneur Martin Brion de faire les travaux
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate qu’il manque la grille à trois des ouvertures pratiquées dans le trottoir devant le 20, place du Marché Gayot et que la quatrième est abîmée. Elle demande au propriétaire, Adrien Henny, domicilié rue Albert-Premier à Port-Lyautey au Maroc, de prendre les mesures nécessaires – Le propriétaire charge l’entreprise Schœttel des travaux – Travaux terminés juillet 1938
  • 1938 – A. Bernhard (rue Gerhardt) informe la Police du Bâtiment qu’il cesse d’exploiter le café bar Romano. La Police du Bâtiment constate que la lampe est retirée
  • 1938 – Suite à une plainte, la Police du Bâtiment constate que les poutres en bois au-dessus de l’escalier et la charpente au deuxième étage sont pourries. Elle envoie un courrier au gérant, le restaurateur Altvatter (aux Trois Epis, 43, route de Brumath à Schiltigheim) – L’entrepreneur Joseph Morgenthaler (5, rue de l’Yser) est autorisé à occuper la voie publique – Travaux terminés février 1939
  • 1934 – Le voisin se plaint que la bouche d’égout devant le 3, rue du Chapon est constamment bouchée et endommage les fondations de sa maison – Les immondices sont retirées, août
  • 1936 – Le Maire notifie Joseph Henny de faire ravaler les façades 20, place du Marché Gayot et 3, rue du Chapon – Travaux terminés juin 1939
  • 1939 (mars) – La Police du Bâtiment constate que le restaurateur Charles Buckenberger a posé sans autorisation une lampe électrique à son établissement Au Muenschter Zipfel, 20, place du Marché Gayot – Demande – Autorisation
  • 1948 – Jacques Bangratz demande au préfet l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Chez Jacques – La Police du Bâtiment répond qu’elle n’a pas d’objection à formuler
    Avis de recouvrement adressé à la Brasserie Freysz à Kœnigshoffen
  • 1958 – Adrien Henny (62, rue des Ecoles à Port-Lyautey au Maroc) s’étonne du montant de la taxe pour les puits d’aération. La Police du Bâtiment répond que le tarif a été doublé par décision du Conseil municipal
  • 1963 – Joséphine Bangratz demande une enquête de conformité au débit de boissons Chez Jacques. La Police du Bâtiment constate que le débit de boissons comprend une salle de 40 m² (8 tables, 30 chaises), une cuisine et des toilettes pour hommes et pour femmes. La hauteur de la salle est de 2,60 mètres. Les locaux devront faire l’objet d’une réfection – Le préfet autorise Joséphine Bangratz à exploiter le débit de boissons selon le contrat de location gérance du 1 juin 1963 – Travaux terminés
  • 1965 – La Société commerciale des brasseries et malteries Franche Comté et Alsace (brasserie Freysz) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse au restaurant Chez Jacques – L’enseigne n’est pas posée
  • 1969 – Le maire notifie Victor Henny (7, rue Dietrich à Obernai) de faire ravaler les façades – Adrien Henny répond qu’il va demander une subvention et charge son locataire, la brasserie Freysz, des travaux – Devis de l’entrepreneur Joseph Quattrone (10, rue Mariano au Neudorf) – devis de l’entrepreneur Stiegelmann (23, boulevard de Nancy) – Le ravalement est en cours (avril 1970), il est terminé (mai 1970)
  • 1972 – La Police du Bâtiment note que le restaurateur Bangratz a quitté les lieux et retiré la lampe. Son successeur est Astride Risser
    Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment. La surface est de 38 m², effectif théorique 38 personnes, réel 20 personnes
    Le préfet autorise Astride Risser (domiciliée 73, boulevard d’Anvers) à exploiter le débit de boissons de IV° catégorie. Les travaux intérieurs de rénovation sont terminés, décembre 1972
  • 1973 – Christiane Bornert née Minck (domiciliés 55, rue Saint-Ignace au Neudorf) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Chez Jacques – Repport – Autorisation
  • 1973 – La Police du Bâtiment constate qu’une enseigne lumineuse a été posée sans autorisation au Gayot-Stuebel – Christiane Bornert demande un délai parce que le propriétaire souhaite reprendre possession des lieux – L’exploitante ne répond pas aux courriers de la Police du Bâtiment – Photographie
  • 1975 – La Société Européenne de Brasseries demande l’autorisation de poser une enseigne ovale de 7,40 sur 6,40 mètres – La Police du Bâtiment demande des pièces complémentaires et informe le pétitionnaire que les enseignes doivent recevoir l’approbation de l’architecte des Bâtiments de France puisque la maison se trouve dans un secteur sauvegardé par arrêté du 17 janvier 1974 – Dossier sans suite
    Victor Adrien Henny autorise Paul Henny à poser des enseignes
  • 1974 – Paul Henny (domicilié 7, rue Dietrich à Obernai) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Gayot Stuebel, anciennement Chez Jacques – Rapport de la Police du Bâtiment – Autorisation du préfet – Les travaux de rénovation sont terminés, juin 1975
  • 1975 – La Société Européenne de Brasseries demande l’autorisation de poser une enseigne ovale (Kanterbrau) de 0,80 sur 0,65 mètres – Photographie – L’architecte des bâtiments de France émet un avis défavorable – Refus
  • 1976 – La Police du Bâtiment constate qu’une enseigne a été posée sans autorisation au Gayot Stuebel – L’enseigne est retirée, le dossier classé
  • 1980 (janvier) – Fabrice Fritsch (domicilié 26, rue Schweighæuser) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Petit Restaurant Le Gayot, anciennement Gayot Stuebel – Il annule sa demande après avoir constaté que la licence que Paul Henny lui a vendue ne lui appartenait pas
  • 1980 (février) – Paul Henny demande l’autorisation de déplacer l’enseigne en caisson – Photographie (enseigne Kenitra, nouveau nom de Port-Lyautey) – L’architecte des bâtiments de France émet un avis défavorable, les caissons lumineux n’étant pas admis dans le secteur sauvegardé – L’enseigne posée sans autorisation a été retirée, décembre 1980
    1980 (décembre) – Un nouveau projet qui prévoit trois lanternes reçoit l’avis favorable de l’architecte des bâtiments de France – Les lanternes sont posés au restaurant marocain Le Kenitra
  • 1985 – Le notaire Paul Trienbach demande des renseignements d’urbanisme sur la parcelle 25 de la section 25 sise 20 et 21 place du Marché Gayot et 3, rue du Chapon, appartenant à la société civile immobilière Ro-Ja-Fra
  • 1987 – La trésorerie municipale envoie une lettre de rappel à Mohamed Akouri (restaurant Atlas) pour les droits de puits d’aération
    Avis de changement de débiteur, ancien débiteur Henri Rosenfeld (7, rue du Temple-Neuf), nouveau Mohamed Akouri (1, rue du Faisan)
  • 1987 – Demande de permis de construire, architecte Daniel Steyer, 23, rue du Faubourg National – Extrait du plan cadastral de situation
    Description des travaux pour le compte de Mohamed Akouri, restaurant L’Atlas. Le bâtiment comprend deux sous-sols superposés servant de cave. Il est prévu que le niveau inférieur serve d’entrepôt et le niveau supérieur de toilettes et de cuisine.
    L’architecte des bâtiments de France et l’inspecteur de travail émettent un avis favorable – Déclaration de travaux, août 1987
    Suivi des travaux. Le premier étage demeure en l’état suite au refus porté au permis de construire. Les toilettes au sous-sol sont presque terminées, septembre 1987
  • 1991 – Mohamed Akouri, propriétaire et exploitant, demande l’autorisation de poser un store – Photographies – L’architecte des bâtiments de France émet un avis défavorable pour motif esthétique – Refus

Dossier de la Police du Bâtiment, 3, rue du Chapon (1938-1990) cote 674 W 280

Le propriétaire Mohamed Akouri et l’architecte Alamouti-F. Kamran projettent en 1986 d’aménager un logement de deux pièces dans les combles en agrandissant les ouvertures. Le projet est accepté après modification. Les travaux commencent en juin 1989 et sont terminés en août 1990.

Sommaire
  • 1939 – Le peintre P. Guckert (1, rue du Parchemin) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage pour repeindre la façade20, place du Marché Gayot – Le commissaire transmet la demande à la Police du Bâtiment – Autorisation d’occuper la voie publique devant les 20, place du Marché Gayot et 3, rue du Chapon
  • 1968 – Le maire notifie Victor Henny (domicilié 7, rue Dietrich à Obernai) de faire ravaler la façade 3, rue du Chapon – Rappel, mai 1969
    1969 (juin) – Adrien Henny informe la Police du Bâtiment qu’il est à la recherche de subventions
    1970 – L’entreprise Gaetani (9, rue de la Liepvrette) est autorisée à pose un échafaudage sur la voie publique devant le 3, rue du Chapon – La ravalement a lieu en juillet 1970, il est terminé à la fin du mois
  • 1986 (avril) – Les établissements B. Messous (3, rue Anatole de la Forge à Paris) informe la Police du Bâtiment que le devis qu’ils ont établi à la demande de Mohamed Akouri demeurant 3, rue du Chapon a été annulé.
    1986 (mai) – Demande de permis de construire déposé par Mohamed Akouri. L’architecte Alamouti-F. Kamran (83, boulevard Dostoïevski) présente le projet qui consiste à aménager un logement de deux pièces (19,7 mètres carrés) dans les combles en agrandissant les ouvertures (fenêtre, verrière) – Plan cadastral de situation, dessins (élévations, plan des combles, coupe), exemplaire annulé et exemplaire
    1986 (mai) – Conférence concernant l’aménagement des combles qui prévoit de remplacer les tabatières par de plus grands châssis. Le logement est peu accessible aux éventuels secours, la hauteur sous plafond n’est pas réglementaire
    1986 (juin) – Le service des incendies fait les mêmes remarques à propose du projet modifié – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire transmis le dossier au directeur départemental de l’équipement avec avis favorable
    1986 (août) – Le préfet prend un arrêté portant prescriptions relatives à une déclaration de travaux exemptés de permis de construire
    Pas de travaux (septembre 1986-mars 1988). Les travaux ont commencé (juin 1988). Le service des incendies note que les travaux ne sont pas terminés (mai 1989). les travaux sont terminés, la réception finale ne donne pas lieu à observation (août 1990).

Relevé d’actes

Le farinier Jean Geyler doit 15 livres 10 sols pour son échoppe qui donne sur la rue Baron (rue du Chapon). Le propriétaire est à partir de 1776 le garçon meunier Jean Georges Ehalt

1771 (VII 1546) f° 62
Rue Baron
Geÿler Johannes der meelmann von seinem laden Jahrs auf Annunciationis Mariæ und Anno 1772 I.mo 15 lb 10 ß
modo Joh Georg Ehalt der Mühlartzts l. Kauf Verschreibung in allh. C.C. Stb de 5. 8.br 1776
Nb f° 97 b

Originaire de Barr, Jean Geyler termine en 1759 son apprentissage chez le boulanger Jean Wolff
1759, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 113-v) Dienstags den 19. Junÿ. Lehrjung außgethan (dt. 12 ß d) – Johannes Geÿler, Hannß Geÿler burgers und becken Zu Barr ehel. Sohn, so beÿ Mstr. Johannes Wolff dem Weißbecken und burger allh. das Weißbecken Handwerck erlernet, inmaßen sein Lehr meister und Er mit einander wohl Zufrieden, sein Lehrzeit auch würcklichen verfloßen, als bittet Er, Ihne seiner Lehrzeit loos zu declariren. Erk. ut modo [seÿe Imploranten in seinem begehren gegen Erlag der Gebühr zu willfahren]

Jean Geyler épouse en 1763 Anne Marguerite Bürckel, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration
1763 (13. 7.br), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 80
(Eheberedung) persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrbare Johannes Geÿler, der leedige Becker von Barr gebürtig, Johannes Geÿler des brs v. Meelhändlers allda mit Frauen Catharina Schäfferin ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam, unter verbeÿstandung Johann Carl Rauscher des Schuemachers v bs. allhier seines vettern, in Abweßenheit ged. seiner Eltern, welche deren Consentement hierzu schrifftlich eingeschickt ane einem,
So dann die tugendgezierte Jgfr Anna Margaretha Bürckelin, weÿl. Hn Johann Heinrich Bürckel des geweßenen bs. v. Becken allhier seel. mit frawen Anna Margaretha geb. Baaderin ehelich erziehlte Tochter, als Hochzeiterin unter assistentz Hn Joh: Jacob Wagner des tabackbereiters v. bs dahier ihres Stieff Vatters am andern theil – So geschehen Straßburg au Dienstag den 13. Septembris 1763. [unterzeichnet] Johannes Geÿler alß hochzeider Anna margreta bürckerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 437 v°, n° 1542)
Im Jahr Christi 1763, Mittwochs den 12. Octobris wurden (…) ehelich copulirt und eingesegnet Johannes Geiler der ledige Beck von Barr gebürtig Johannes Geilers des becken und burgers daselbst ehl. Sohn und Jgf. Anna Margaretha Bürckelin weÿl. Joh: Heinrich Bürckels gewesenen becken und burgers allhier nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes geÿler als hochzeiter, Anna Margaretha birckelin hochzeiterin (i 443)

Le farinier Jean Geyler devient bourgeois un mois plus tard
1763, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 22
Johannes Geiler, Meelmann von Barr geb. erhalt das burgerrecht ab uxore, Anna Margareth weÿ: Joh: heinr. Bürckel hew. beck und burgers allhier umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft d becker. Jur. eod. [5 .9.bris 1763]

Jean Geyler de Barr devient tributaire chez les boulangers, il déclare faire commerce de farine et de semoule
1763, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 191) Donnerstags den 15. Decembris 1763. Fremder Neuzünfftiger – Johannes Geÿler von Barr prod. burger v. Stall Urkund, will beÿ dieser Ehrs. Zunfft Zünfftig werden v. den Meel v. Grißhandel treiben, bittet umb gerichtl.Reception. Erkannt Willfahrt (dt. 4 lb 6 ß)

Les conjoints Geyler font dresser l’inventaire de leurs apports dix ans plus tard dans la maisonnette sur la place Gayot, non décrite pusqu’il s’agit d’un bien de la communauté

1774 (6.10.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 934) n° 2
Inventarium über H. Johannes Geÿler des Meelhändlers und Fr. Annæ Margarethæ gebohrner Bürckelin, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in A° 1774. – in ihrem d. 12. 8.br. 1763 angetrettenen Ehestand, einander für ohnverändert Zugebracht, Welche der Ursachen, aldieweilen, in ihrer Vor H Joh: Georg Elles dem geweßenen Notario alhier d. 13. sept. erstgedachten 1763. Jars aufgerichteten Eheberedung §° 2.do enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben – So geschehen alhier Zu Straßburg und einem daselbst ane dem sogenanten Platz de Gayot gelegenen häuslein, in fernerem beiseÿn H Mathäus Lutz des schneiders und bs. hieselbst als der Ehefr. hierzu erbettenen beistandts auf Donnerstag den 6. Octobris Im Jahr 1774.
des Manns in die Ehe gebracht Vermög. Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 24, Summa summarum 30 lb – darzugelegt die ihme gebührige hälfte ane hernach beschriebenen haussteuren Erl. antreffend 19 lb, Solchemnach kommet des Ehemanns völligen Vermögen auf 50 lb
Diesemnach wird auch der Ehefr. eingebrachtes guth beschrieben. Sa. haußraths 127, Sa. Silbers 11, Sa. goldenen Rings 3, Sa. baarschafft 18, Summa summarum 161 lb – Addé die ihro gebührige ½.te ane denen haussteuren 19, Demnach so erstrecket sich der Ehefrauen völlig in den Ehestand gebrachtes guth auf 181. lb

Le boulanger Jean Geyler et Anne Marguerite Bürckel qui ont vendu la maisonnette l’année précédente font dresser l’inventaire de leurs biens, la femme a l’intention d’engager une procédure pour conserver ses droits bien que son mari soit insolvable

1777 (9. 7.br), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 921) n° 14
Inventarium über Johannes Geÿler, des Becken und Frauen Annæ Margarethæ gebohrner Burckelin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermalen tam active quam passive besitzender Nahrungen auffgerichtet Anno 1777. – Welche Nahrungen auf ihr der Ehefrauen Ansuchen der ursachen halben, aldieweilen sich ein Schuldenlast hervorgethan und sie wegen salvirung ihres ohnveränderten guths beÿ Es En Kleinen Rath, um das Benef. Cessionis unterthänig einzukommen willens ist – So geschehen alhe Zu Straßburg und eine daselbst ane der bruder hofs gaß gelegenen behaußung, in fernerer gegenwarth Joh: Jacob Wagner des burgers und Gimpel Käuflers als der Ehefrauen Stiefvaters und hierzu insonderheit erbettenen beistandts, auf Dienstag den 9. Septembris Anno 1777.

Ergäntzung der Ehefrauen wehrender ehe abgegangen ohnveränderten guths. Nach besag Designationis dh. G. Notm. Nenter in Anno 1775 ausgefertiget, inhaltend was ihro der Ehefr. beÿ iher mutter weÿl. Fr. Annæ Marg. Wagnerin geb. Bürckelin Verl. Erörterung in Anno 1774. erb. Zugefallen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Ehefraun ohnveränderten Vermögens,Sa. haußraths 156, Sa. Silbers 15, Sa. gold. Rings 2, Sa. activ schuld 25, Sa. Ergäntzungs rest 196, Summa summarum 395 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns ohnv. v. theilb. Nahrung unter einem titul beschrieben, Sa. haußraths 46, Sa. Schiff und geschirr 3, Sa. Silbers 6, Sa. Meel und brod 12, Summa summarum 68 lb – Passiv Schulden 778 lb, In Compensatione, des Manns ohnv. u. theil.bar passiv onus 710. lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auf Dienstags den 13. Septembris 1783, Johann Georg Elles, Notarius

Le farinier Jean Geyler devient boulanger français
1777, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 99-v) Quartal-Gericht Montags den 19.ten Junii
Handwercks Änderung – Johannes Geÿler, Meelmann, ist willens sein Handwerck zu ändern, will dahero E. E. Zunfft: Gericht gebetten habe, das Frantzösische Becken und Handwerck gegen Erlag der Gebühr zu treiben, ihme zu erlauben (dt. 1. lb)

Jean Geyler se remarie en 1790 avec Catherine Leser, originaire d’Altenheim outre-Rhin et veuve du tisserand et manant Jean Stultz : contrat de mariage, célébration
1790 (3.7), Not. Roessel (6 E 41, 936) n° 159
(Eheberedung) persönlich erschienen Hr. Johannes Geÿler, der Wittiber, Meelhändler und burger alhier zu Straßburg und mit ihme
Frau Catharina gebohrene Leserin, weÿland Joh. Stoltz, gewesten Leinenwebers und Schirmers allhier hinterlaßen Wittib
Actum Straßburg d. 3. Julÿ 1790. [unterzeichnet] Johannes Geÿler als hochzeider, + handzeichen Frauen Catharinæ Stulzin geb. Leserin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 81)
Im Jahr Christi 1790 sind in der Prediger Kirche alhier und in der Kirchen Zum Alten S. Peter (…) proclamirt und darauf dienst-tags den 3. Augusti in der Prediger Kirch copulirt und ehelich. eingesegnet worden Johannes Geÿler der Becker und bürger, wittwer, der vorher in der Ehe gelebet mit weÿland Frau Margaretha gebohrner Bürckelin, Fünffzig Jahr alt, und Frau Catharina geborene Leßerin, weÿland Johannes Stultz, gewesenen Leinenwebers und Schirmers alhie hinterlaßene wittwe und weÿland Johannes Leßers geweßenen Metzgers in Altenheim über den Rhein hinterlaßene eheliche tochter (*) und Fünffzig Jahr alt [unterzeichnet] Johannes Geÿler als hochzeider, + handzeichen der Hochzeiterin (i 70)c

Jean Geyler meurt en 1803 dans une maison rue des Drapiers en délaissant deux filles issues de son premier mariage
1803 (13 ventose 11), Strasbourg 4 (33), Not. Roessel n° 862 – Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 40 du 14 vent. 11
Inventarium und beschreibung all derjenige haab und Nahrung so weÿl. Johannes Geÿler der meelhändler ln seinem den 3. laufenden monat ventos 11. jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen der wittib Catharina Leser und des verstorbenen Geÿler zwoer töchter erster Ehe
der verstorbene hat mit seiner jetzigen wittib keine kinder erzeugt und hinterließ dahero allein seine zwo töcher in erster Ehe mit weÿl. Anna Margaretha Bürckel erzeugt dermalen seine Erben wären Namentlich 1. Margaretha Magdalena Geÿler Johann Georg Marx des tagners und Inwohners in brumat Ehefrau, 2. Maria Salome Geÿler cit. Charles Nicart des Schneiders Ehefrau
im Sterbhaus an der tucherstubgaß N° 18
der wittib ohnveränderte hausrath 98 fr
die übrige vorhandene activ-maß und zwar um verhütung weitkäufigkeit unter einem titul als der beneficial erben ohnverändert, activ mass 376 fr, davon schuld 300 fr, passiva 552 fr, Compensando 176 fr
Copia Eheberedung, vide in meine Schreibstub sub N° 159

Le farinier Jean Geyler vend 600 livres le domaine utile de l’échoppe à deux arcades sous la halle du marché Gayot au garçon meunier Jean Georges Ehalt

1776 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 650 n° 313
Johann Geÿler der meelhändler
in gegensein Johann Georg Ehalt des ledigen mühlartzt
das dominium utile oder nutzliche herrschafft eines gädleins samt dem darüber stehenden gebäu auch übrigen weithen, rechten und gerechtigkeiten unter der hall au Marché Gayot, einseit neben Adam Hügelin dem kachler, anderseit neben Jacob Reiching dem schuhmacher, vornen den marckt, hinten auff die Baron gass – von diesem gädlein, welches aus zweÿen bögen besteht und deßen grund und boden ja die hall selbst gemeinen statt zuständig, gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 31 gulden ane hallen zinß – alß ein neu erbautes weßen – nicht länger beÿbehalten (…) – um 1200 gulden

Jean Georges Ehalt termine en 1760 son apprentissage de trois ans chez Philippe Jacques Lauth, meunier à la Dinsenmühle
1760, Protocoles de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 280) Heut dato den 4.ten Martÿ 1760. – Johann Georg Ehehalth der Leedige Müller Von hier bittet Ihme seine beÿ Hn Rathh. Phil. Jacob Lauth dem dingsen Müller dahier bis ostern Letst außgestandene 3 Lehrjahr Vorzuschreiben. Erkannt Willfahrt

Fils de pêcheur, le farinier Jean Georges Ehalt épouse en 1773 Marie Madeleine Bronner, fille de passementier : contrat de mariage, célébration
1777 (14. 8.br), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 99
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehren und wohlvorachtbare Herr Johann Georg Ehehalt leediger Meelhändler und burger alhier weil. H. Johann Georg Ehehalt des geweßenen Fischers und hiesigen burgers mit auch weiland fraun Maria Elisabetha gebohrner Mentlerin ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter ene einem,
so dann die Viel Ehren und tugendbegabte Jungfrau Maria Magdalena Bronnerin weiland H Johann Friderich Bronners des gewesenen Paßmentirers und ebenmäßigen burgers dahier mit fraun Maria Magdalena gebohrner Schmidin ehelich erziehlte Jungfer tochter beÿhülfflich H Johann Daniel Bronner des ebenmäßigen Paßmentirers und hiesigen burgers ihres bruders alß hochzeiterin ane dem andern Theil – Dienstags den 14. Octobris Anno 1777 [unterzeichnet] Johann Georg Ehalt Als Hochzeiter, Maria Magdalena Bronnerin Als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 29-v, n° 24)
Im Jahr 1777 (…) sind in unserer Kirche zu St. Wilhelm wie auch zum Alten St. Peter ausgerufen und dienstag den 18. [Novembr.] in der Kirche zu St. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Johann Georg Ehalt der ledige Meelhändler und burger alhier weÿl. Johann Georg Ehalt gewesenen Fischers und burgers allhier, mit weÿl. Maria Elisabetha gebohrner Mentelin seiner Ehefrauen ehelich erzeugter sohn, und Jungfer Maria Magdalena Bronnerin weÿl. Herrn Johann Friderich Bronners gewesenen Paßmentirers und burgers allhier mit Frau Maria Magdalena gebohrner Schmidtin seiner Ehefraun ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Georg Ehalt Als Hochzeiter, Maria Magdalena Brunnerin als hochzeiterin (i 32)

Tributaire à La lanterne, Jean Georges Ehehalt cotise à partir de 1777 chez les boulangers pour faire commerce de farine et de semoule
1777, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 99-v) Quartal-Gericht Montags den 19.ten Junii
Geld zünftiger – Johann Georg Ehehalt der gelernte Müller und hiesige burgers: sohn stehet Vor und producirt ein von Einer Ehrsamen Zunfft der Lucern durch Hn Johann Carl Hüttels den Zunft Notm. daselbst unterschriebenes Attestat, de dato 4.ten Junii h: a: nach Innhalt deßen derselbe beÿ ged. Zunft als Leibzünfftiger angenommen worden seÿe, Bitt dahero dißorts ihne als Geld zünftiger gegen Erlag der Gebühr nebst Angedeÿhung Meel: und Grießrecht zu recipiren. Nach gehaltener Umfrag wurde Erkanndt. Seÿe Imploranten, als einem alten Wohlverdienten Mühl-Knecht und zwar ohnpræjudicirlichen der Von Gnädigen Herren den Fünfzehen den 28.ten 7.bris 1776 gegebenen Erkanndtnus, zu Willfahren (dt. 1. lb)

Jean Georges Ehehalt et Marie Madeleine Bronner font dresser un état de leurs apports. La boutique figure parmi les biens du mari. L’actif du mari est de 914 livres, le passif de 201 livres. Les biens de la femme s’élèvent à une valeur de 290 livres

1778 (28.1.), Not. Hüttel (6 E 41, 857) n° 140
Inventarium über Herrn Johann Georg Ehehalt, des Meelhändlers und Fraun Mariä Magdalenä gebohrner Bronnerin, beeder Eheleute und burgere alhier su Straßburg einander vor unverändert einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet im Jahr 1778. – einander in ihren den 18.den Novembris des letztverfloßenen 1777.sten Jahrs angetrettenen Ehestand zugebracht, und sich in der vor mir dem unterschriebenenn Notario den 14. Octobris jüngst auffgerichteten Eheberedung §° 3° vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen alhier Zu Straßburg in Gegenwart H Joh: Daniel Bronner, des Paßmentirers und burgers hieselbst der Ehefrau leiblichen bruders und beistands wie auch Fraun Mariæ Magdalenæ Bronnerin gebohrner Schmidin weil. H. Johann Friderich Bronner des gewesenen ebenmäßigen Paßmentirers und burgers dahier hinderbliebener Wittib, derselben geliebten Mutter auf Mittwoch den 28.sten Januarii Anno 1778.

In einer alhier Zu Straßburg au Marché Gayot gelegenen dem dieseitigen Ehemann eigenthümlich zuständigen und hernach beschriebener behausung sich befunden worden wie folgt
Dominium utile an einer behausung (M.) Nämlich das Dominium utile, oder die nutzliche herrschafft eines Gädleins, samt dem darüber stehenden Gebäu, auch übrigen begriffen, Weite, und Rechten, gelegen alh. Zu Straßburg unter der hall au marché Gayot, einseit neben Adam hügelin, dem Kachler, anderseit neben Jacob Reichling dem Schuhmacher, vornen auf dem Marckt und hinten auf die Barongaß stoßend, von diesem Gädlein, welches aus Zween bögen bestehet, und deßen Grund und boden, ja die halle selbst löbl. Stadt zugehörig, zalt man jährl. auf derselben Pfenningthurn auf Annunciationis Mariæ 15. lb d an hallen Zinns so aber sonsten auser den fdarauf haftenden und hernach passive eingetragenen 200. lb d Capitalien frei, leidig eigen und dem Ankauf nach hier ohnpræjudicirlich ausgeworfen word. pro 600. lb. Bemeltes Dominium utile hat der Ehemann von Johannes Geÿler dem Meelhändler und burger amhier erkaufet und besagt darüber ein teutsch. perg. Kauffbrieff on alhies. C. S. Stub gebefriget it deros. aufgedruckt. Insigel versehen de dato 5. 8.bris 1776.
Norma hujus inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Gut, Sa. haußraths 28, Sa. Schiff und geschirr Zum Meelhandel gehörig 40, Sa. Waar Zum Melhandel gehörig 149, Sa. Silbers 58, Sa. des dominii utilis am verberührter behausung 600, Summa summarum 887 lb – dazu gerechnet die ihme in Kraft der Eheberedung an denen haussteuren gebührige helfte anlangend 26. lb, So belaufet sich des Manns völliges in die Ehe gebrachtes Gut 914 lb – Schulden 201 lb, Nach deren Abzug 712 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrau eingebrachtes Vermögen Verzeichnet, Sa. hausraths 111, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 20, Sa. goldener Ringe und Geschmeids 24, Sa. baarschafft 107, Summa summarum 263 lb – Und wann diesen beigelegt wird, die der Ehefrau zufolg der Eheberedung an gleich herach befindlichen Haußsteuren zukommende übrige helfte mit 26 lb, So bestehet der Fraun gesamtes in dem Ehestand gebrachtes Vermögen dem rechtsmäsigen Werth nach in 290 lb

Inscription au nouveau registre des loyers du Marché Gayot : Jean Georges Ehalt a une boutique à deux arcades qui donne à la fois sur la place du marché et sur la rue Baron

1780 (VII 1547)
Baron gaß
f° 97.v alte buch fol. 62
Johann Georg Ehalt der Mülartzt soll jährlichen ane zinß von inhabenden zween in der Barongaß und Marché Gayot durchgehenden bögen auf den 25. mart., 14 lb 10 ß
Und von beede bühnen darüber Jahrs auf eodem, 2 lb zusammen 15 lb 10 ß

Jean Georges Ehalt hypothèque l’échoppe au profit du marchand de vins André Jung l’aîné

1783 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 657 n° 144
Johann Georg Ehalt der meelmann
in gegensein H. Andreas Jung des älteren weinhändlers – schuldig seÿe 300 gulden
unterpfand, ein unter denen hallen au marché Gayot stehendes gädlein samt zugehörden mit allen deßen begriffen, einseit neben Adam Hügelin dem kachler, anderseit neben Mr Härring dem schuhmacher, vornen auff besagten marckt, hinten auff die Baron gaß – davon gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn 31 gulden ane hallen zinnß

Le farinier Jean Georges Ehehalt acquiert l’échoppe marquée du numéro 30 qu’il louait au Marché Gayot quand la Ville les vend à leur locataire respectif.

1792 (20.2), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 119 enreg. 29.2.
namens der gemeinde der Statt Straßburg H. Lt. Jacob Friedrich Brackenhoffer der municipal beamte und verwalter der Domaines, H. Lt. Frantz Ignatz Metz der municipal beamte und finantz verwalter, H. Lt. Johann Michael Mathieu der procurator gemelter gemeinde
(…) Johann Georg Ehalt des meelhändlers
13. ihme Ehalt, einen der erwehnten gemeinde zuständig 11 quadrat claffter 12 quadrat schu enthaltend zwischen denen pfeilen des Gayot marckts liegenden grund und boden worauf derselbe zwischen H. Hügelin und Heringer liegend, vornen gedachten Gayot marckt mit N° 30 bezeichnet, hinten die Baronengas stosend mit N° 3 marquirt gebäud stehen hat, samt denen davor stehenden pfeilen und dem darüber vorhandenen tachwerck und bühnlein, nebst 4/65 theil der ane der Baronengas zwischen Rust und Weinemer liegenden hinten an H. Widt dem handelsmann stosenden propheÿ, wovon einen jährlichen mietzins abgetragen, 264 livres 13 sols

Les quatre filles de Jean Georges Ehehalt et Marie Madeleine Bronner vendent la maison au farinier Georges Frédéric Hæss et à Marie Salomé Volck

1826 (23.10), Strasbourg, M° F. Grimmer – Enregistrement de Strasbourg, acp 181 F° 5-v du 28.10.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 195, n° 42 du 9.11.
Marie Madeleine Ehald épouse de Geoffroi Aufschlager, fabricant de bas, Susanne Barbe Ehald majeure, Marie Marguerite Ehald majeure, Marie Salomé Ehald veuve de Jean Christophe Sigismond Bernhard, chirurgien major au ci devant 7° régiment d’infanterie de ligne
à Georges Frédéric Haess, farinier, et Marie Salomé Volck
une maison sise à Strasbourg place du Marché Gayot n° 30 avec appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Hügelin d’autre la veuve Haering, par devant la place, derrière la rue des Chapons où elle a une issue et est marquée du n° 3
plus encore quatre 64° par indivis des latrines situées rue des Chapons, d’un côté N Russ, d’autre le Sr Weinemer, derrière le Sr Ehrmann – avenus aux vendeurs comme héritiers de leurs père et mère Jean Georges Ehald, farinier, et Marie Madeleine Bronner, lesquels ont acquis le domaine utile de Jean Geyler, farinier, Chambre des Contrats, le 4 octobre 1776 et acquis le sol de la ville de Strasbourg par acte passé à la Chambre des Contrats le 28 février 1792 – moyennant 4500 francs

Georges Frédéric Hæss épouse en 1816 Marie Salomé Volck
1816 (6.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 23), M° Bossenius n° 436, 6647 – enreg. manquant F° 129 du 9.2.
Contrat de mariage – Georges Frédéric Haes, farinier, fils majeur de Jean Georges Haes, boulanger et de feu Marguerite Barbe Riebel sa femme en premières noces
Marie Salomée Volck, fille majeure de feu Jean Daniel Volck, saucissier, et de Marie Salomé Gradwohl

Georges Frédéric Hæss meurt en 1827

1827 (15.11.), Strasbourg, M° F. Grimmer (minutes en déficit), Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 186 F° 141-v du 21.9b
Inventaire de la succession de Georges Frédéric Haess, farinier, décédé le 17 septembre dernier, dressé à la requête de Marie Salomé Volck veuve de Jean Georges Haess, journalier
communauté, mobilier 733 fr, numéraire 50 fr
une maison au Marché Gayot n° 30, non estimée
quatre 64° du batiment rue du Chapon
total 783 fr, garde robe 95 fr – passif 4850 fr

Marie Salomé Volck se remarie en 1828 avec le farinier Thiébaut Fullenwarth originaire de Niederhausbergen. Elle apporte en mariage la maison au marché Gayot

1828 (30.6.), Strasbourg, M° F. Grimmer (minutes en déficit), Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 190 F° 31 du 2.7.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Thiébaut Fullenwarth, farinier, fils de Jean Georges Fullenwarth, journalier, et de Salomé Walter à Niederhausbergen
Marie Salomé Volck veuve sans enfant de Georges Frédéric Haesz
apports de la future épouse, une maison au Marché Gayot n° 30

Thiébaut Füllenwarth et Marie Salomé Volck vendent la maison au boulanger Georges Rhein de Schiltigheim et à sa fiancée Caroline Kolb de Hattmatt. L’acte mentionne que les vendeurs ont reconstruit la maison à neuf et que la femme est devenue seule propriétaire de la maison suite à une cession par l’héritier de son premier mari

1847 (7.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 473 (2699), fin reg. 475 (2700), n° 145 – Philippe Eugène Roudolphi à Schiltigheim
ont comparu Sieur Thiébaut Füllenwarth, farinier, et Dame Marie Salomé Volck son épouse veuve en premières noces du sieur Georges Frédéric Haess, ladite dame de son mari fument autorisée à cet effet de ce qui suit, demeurant ensemble à Strasbourg (ont vendu)
au sieur Georges Rhein fils boulanger demeurant à Schiltigheim et à Demoiselle Caroline Kolb sa fiancée majeure demeurant à Hattmatt
Une maison avec droits aisances et dépendances, notamment le droit aux anglaises établies dans la maison rue du chapon n° 20 et au puits qui se trouve sur le marché Gayot, Cette maison située à Strasbourg place du marché Gayot n° 30 donnant par derrière sur la rue du chapon où elle a une issue sous le n° 4 tenant d’un côté à la veuve Jung de l’autre à Mademoiselle Haering.
Cette propriété reconstruite à neuf par les vendeurs avait été acquise par le sieur Georges Frédéric Haess farinier et la Dame Marie Salomé Volck venderesse de Dame Marie Madeleine Ehald épouse du sieur Geoffroi Aufschlager fabricant de bas, de Demoiselle Suzanne Barbe Ehald majeure, Demoiselle Marie Marguerite Ehald aussi Majeure et de Dame Marie Salomé Ehald veuve du Sieur Jean Christophe Sigismond Bernhard vivant chirurgien major, tous demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Frédéric Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 23 octobre 1826 dument enregistré, transcrit au bureau des hypothèques le 9 novembre suivant volume 194 Numéro 42 (…). Ladite Dame Marie Salomé Volck épouse Füllenwarth était devenue seule propriétaire du dit immeuble au moyen premièrement du legs universel qui lui a été fait par le sieur Georges Frédéric Haess son mari en premières noces suivant son testament reçu par M° Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg en présence de témoins le 9 mai 1829, secondement de la renonciation qui a été faite par le sieur Jean Georges Haess à la succession dudit Georges Frédéric Haess son fils suivant déclaration dressée au greffe du tribunal civil de Strasbourg en date du 5 février 1828 enregistré, ainsi que tout résulte d’un acte de délivrance de legs et de quittance dressé par ledit M° Grimmer le 31 janvier 1828 enregistré.
Les frères et sœurs Ehald avaient recueilli cet immeuble dans les successions du Sieur Jean Georges Ehald vivant farinier et Marie Madeleine Bronner leur père et mère vivant conjoints à Strasbourg, et ce dernier en était propriétaire comme ayant acquis le domaine utile du Sieur Jean Geyler vivant farinier audit lieu suivant contrat passé devant la cidevant Chambre des Contrats le 5 octobre 1776 (…). Enfin le dit Ehalt a fait l’acquisition du sol de la ville de Strasbourg par acte passé devant la même chambre le 28 février 1792 – moyennant 16 000 francs – l’an 1847 le 25 novembre

Georges Rhein épouse Caroline Kolb en décembre 1847 à Schiltigheim
Mariage, Schiltigheim (n° 23)

Le 4° jour du mois de décembre 1847. Acte de mariage de Rhein Georges boulanger domicilié à Schiltigheim, agé de 29 ans né à Schiltigheim le 18 août 1818, fils légitime majeur de Jean Georges Rhein agé de 64 ans, boulanger domicilié à Schiltigheim présent et consentant, et d’Anne Marie Krebs agée de 56 ans domiciliée à Schiltigheim, ci présente et consentante
et de Kolb Caroline, domiciliée à Hattmatt /Bas Rhin/ agée de 21 ans née à Hattmatt le 18 janvier 1816 fille légitime de Jean Kolb, agé de 57 ans, marchand de bois domicilié à Hattmatt, ci présent et consentant et de Marguerite Sch[weyer] agée de 64 ans, domiciliée à Hattmatt consentante suivant acte notarié passé devant M° Trombert notaire à Saverne le 2 de ce mois


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.