9, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 9 – V 31 (Blondel), N 1290 puis section 64 parcelle 25 (cadastre)

Siège de la tribu des maçons (1506-1791) – Salle de la Réunion des Arts, 1799


Façade et portail (juillet 2017)

Le bâtiment est depuis 1503 (voir Adolphe Seyboth) le siège de la tribu des Maçons. La tribu est autorisée en 1694 à rouvrir une porte donnant dans la venelle qui la sépare du voisin Jean Philippe Hartmann pour servir d’issue de secours en cas d’incendie. Elle accueille en 1697 une compagnie italienne dans la salle de danse qui est ensuite séparée en deux, l’une revenant à un maître d’armes, l’autre à l’aubergiste. Elle fait construire en 1697 dans la cour un théâtre en obtenant pour cinq ans un privilège d’accueillir les spectacles de la ville. Un incendie détruit le théâtre et le logement de l’huissier le 12 novembre 1700. Plusieurs voisins s’opposent à ce que les comédiens construisent une baraque dans la cour. La tribu envisage en 1701 de construire un jeu de paume. Les échevins ajournent le projet dont le prix de 3 500 florins ne permettrait guère de faire des profits.
La tribu passe à plusieurs reprises des baux avec des maîtres d’armes : Jean Wolffgang von Molsheim (1668) puis Alexandre Ridejoye dit Langlois (1702-1723)
La tribu des Maçons accorde en 1723 à titre précaire au chirurgien major Pierre du Conte la permission d’ouvrir des jours vers sa propriété. Elle vend en 1729 à son voisin Gérard Geoffroi Becker (actuel n° 11) la moitié du pignon mitoyen.
Les échevins envisagent en 1749 de construire un théâtre qui ne coûterait pas très cher et rapporterait des sommes conséquentes. Le projet est abandonné l’année suivante. Jean André Bruder fait modifier en 1759 l’accord passé en 1729 avec Gérard Geoffroi Becker. La tribu loue à partir de 1761 une partie de son poêle pour servir de chambre des subhastations à la Ville ; le bail est reconduit jusqu’à la Révolution. Après plusieurs propositions restées sans effet, les échevins décident de déplacer la salle des échevins et de convertir l’ancienne salle en logement pour l’huissier en demandant un devis à l’inspecteur des travaux Samuel Werner. Les échevins autorisent en 1779 Jean Frédéric Strœlin à construire une remise et une écurie dans la cour. Le maçon Guillaume Renn acquiert en 1794 l’ancien poêle des Maçons devenu bien national. Il loue en 1799 une partie de la maison à des professeurs de musique réunis dans une société dite la Réunion des Arts en s’engageant à faire les travaux pour établir une salle d’orchestre.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). Le poêle est la quatrième maison à droite de l’angle de rues au premier plan.
Plan de l’étage où figurent les travaux prévus (1799, ADBR cote 7 E 57 6/20)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 66 (Musée des Plans-relief) – cour S

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue se trouve à droite du repère (q) : porte cochère et six ouvertures dont deux fenêtres, sept fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour S représente l’arrière (1-2) de la façade sur rue, à gauche de la cour la remise (2-3-4), un bâtiment en U (4 à 9), la clôture (9-10) au fond de la cour, la propriété du voisin à l’est (10-11) enfin le bâtiment (11-12-1) à droite en sortant du bâtiment principal.
L’appentis (1-4) est sans doute celui qu’a construit Jean Frédéric Strœhlin en 1779.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 9.


Plan Blondel (1765, exemplaire qui représente l’état réel sans les modifications de Blondel, ADBR 1 L Plan 5)
Plan de 1830 (plan-relief) – Plan de 1974 (en rosé, parcelle restante, en jaune partie détachée et 5, rue des Echasses

Les héritiers Renn vendent en 1853 la maison à quatre prêtres Jésuites sous forme de tontine. Une reconstruction porte en 1855 le revenu de la maison de 396 à 331 francs. Après l’agrandissement de 1864, le revenu remonte à 359 francs, les fenêtres ordinaires passent de 53 à 68. Locataire des lieux, le fabricant de conserves Clot fait construire en 1883 un atelier où il place une chaudière à vapeur en 1885. L’entrepreneur Bendler transforme en 1901 le rez-de-chaussée pour le compte des Sœurs de Niedebronn, notamment en déplaçant des cloisons et en agrandissant les fenêtres de la façade. L’association de la cathédrale (Münsterverein) acquiert la maison des Sœurs de Niederbronn (voir aussi 5, rue des Echasses) qui en détachent 5,27 ares sur 10,70. Les architectes Müller et Mossler transforment en 1910 le bâtiment : la salle de lecture au premier étage est convertie en salle de réunion, l’ancien escalier remplacé par un nouveau en béton armé. Un soubassement est posé en 1912. Le génie militaire fait construire en 1942 un abri anti-aérien sous une partie des numéros 9 et 11. En 1974, la paroisse de la cathédrale n’obtient pas l’autorisation de construire dans la cour un bâtiment démontable qui serait trop près des bâtiments voisins.


Plan du rez-de-chaussée, coupe sur la cour (1910)
Photographie de presse, 1983 (dossier de la Police du Bâtiment)

Bibliographie – Georges Schlosser, Le Munsterhof, chronique inédite d’une demeure insolite, 247 p., Coprur, 2011
On y trouvera notamment des indications sur la chapelle aménagée par les Jésuites (pp. 184-185) et sur le soutien qu’apporte l’évêque Ræss aux Jésuites. Le Courrier du Bas-rhin relate le 4 septembre 187 que « la chapelle des Jésuites dans l’ancienne Réunion des Arts a été fermée officiellement après que M. le directeur de police eût interdit aux pères l’exercice de toute fonction religieuse ultérieure. »

mars 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

tribu des Maçons
1794 v Frédéric Guillaume Renn, maçon, et (1791) Dorothée Schrœder, veuve du maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer puis (1803) Catherine Spindler – catholiques
1818 h Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, tuilier, et (1830) Madeleine Weinling, remariée (1844) à Théodore Meyer
1853 v Marie Victor Mertian, prêtre, et Consorts (Marie Victor Mertian, Marie Vincent Henri Mertian, Jean d’Hivert, et François Xavier de Franciosi)
1885* Société civile immobilière Saint-Joseph à Metz
1899* v Congrégation des Sœurs du Très-Saint-Sauveur de Niederbronn
1910 v Refuge des œuvres de bienfaisance, sàrl
1927* Maison Saint-Laurent
1942* Fabrique de l’Eglise de la Cathédrale

(1765, Liste Blondel) V 31, la Tribû des Maçons, à la Comunauté
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Tribu des Maçons, 10 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1290, Renn, Guillaume, veuve – maison, sol – 10,2 ares

Locations (à compléter)

1668, Jean Wolffgang von Molsheim, maître d’armes, et François de Lamarche, maître de danse
1689, Jean Guillaume Stædel (remise)
1690, Christophe Strintz, aubergiste à Plobsheim (grenier à blé)
1695, Jean Guillaume Stædel (grenier à blé)
1700, Jean Daniel Meygel, aubergiste
1701, Philippe Joseph Mollinger (coffres à blé)
1701, Jean Georges Brey, aubergiste
1702, Charles Vasset, montreur de marionnettes
1702, Philippe Jacques Hoffmann, aubergiste
1702, Alexandre Ridejoye dit Langlois, maître d’armes
1702, Philippe Christophe Gayling d’Altheim (coffres à blé)
1704, David Hœlbe, aubergiste au Péage fluvial (cave)
1725, Jean Michel Essig, marchand
1756, Dominique Longho, marchand
1756, Jean Philippe Gottsmann, receveur (coffres à blé)
1761, 1779, 1789, Chambre des subhastations
1779, Jean Frédéric Strœlin (remise et écurie)
1781, Ernest André Bruer, menuisier
1781, Jean Guillaume Krah, montreur de marionnettes
1783, Béat Ignace Lachausse, médecin (remise et écurie)
1799, société dite de la Réunion des Arts
1799, Jacques Weiler, cafetier
1803, Louis Reibel, aubergiste
1806, Pierre Guillaume Vogel, directeur des spectacles, et Catherine Dupont
1812, Raymond Franck
1812, Jean Baptiste Dorlet, marchand de vin, et Jeanne Michel
1814, Claude Stival, traiteur
1816, Antoine Spol, professeur de musique
1823, Paul Nani, Antoine Aloyse Laucher père, Joseph Aloyse Kuttner, Erneste Betz, Geofroi Martz, Silvain Dumoucheau, Sébastien Marie Contat et Antoine Aloyse Laucher fils, professeurs de musique
1827, comité Philharmonique d’amateurs
1841, Théodore Humann, receveur général du Bas-Rhin
1852, Pierre Paul Stumpff, prêtre
1853, Banque de France (voisin, terrain)

Livres des communaux

La tribu des Maçons a devant son poêle une porte de cave inclinée de 8 pieds 4 pouces de large en saillie de 5 pieds. doit pour la jouissance 6 sols 8 deniers

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450), f° 111-v
Aber in Juden Gaß die Ander Seitt dem Münster zu hienauffwerts

Die Maurer Zunfft hatt ein Lehenete Keller Thüer Vor Irer Stuben 8 schu 4 Zoll breÿt, vnd 5 schu herausser, Bessert für das Niessen, vi ß viij d

Description de la maison

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Juifs (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 11 / 5
Renn
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 384 case 1

Renn Guillaume, veuve à Strasbourg
Mertian Marie Victor, Prêtre, et Consorts rue des Juifs 5

N 1290, maison, cour et jardin, rue des Juifs 5
Contenance : 10,20
Revenu total : 401,31 (396 et 5,31)
Folio de provenance :
Folio de destination : Reconstruct.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1855
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 63 / 50
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4
1855, Augmentations – Renn Guillaume f° 384, N 1290, Maison, revenu 331, Reconstruction, imposable en 1855, imposée 1855
Diminutions – Renn Guillaume f° 354, N 1290, Maison, revenu 396, Reconstruction, en 1855

N 1290, maison
Revenu total : 336,31 (331 et 5,31)
Folio de provenance : R. Con
Folio de destination :
Année d’entrée : 1855
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 53 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1228 case 2

Mertian Marie Victor et consorts
1885 Société civile immobilière St Joseph Zu Metz
1899/1900 Genossenschaft der Schwestern vom göttl. Erlöser Niederbronn
(ancien f° 976)

N 1290, maison, sol, Rue des Juifs 9
Contenance : 10,20
Revenu total : 336,31 (331 et 5,31)
Folio de provenance : (384)
Folio de destination : 976 (sol Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 53
fenêtres du 3° et au-dessus : 5
1867, Augmentations – Mertian Marie Victor et consorts f° 976, N 1290, maison, revenu 354, addition de construction, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Mertian Marie Victor et consorts f° 976, N 1290, maison, revenu 331, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations

N 1290, maison, Rue des Juifs 9
Revenu total : 359,31 (354 et 5,31)
Folio de provenance : 976 agrand.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 60 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 30 p. 488 case 5

Parcelle, section 64, n° 25 – autrefois N 1290
Canton : Judengasse Hs Nr 9 – Maurerzunftgasse
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / Hf, Whs
Contenance : 10,70 / 5,43
Revenu : 3000 – 4800 – 4900 – 2300 – 2500
Remarques : 1910 Abg. S. 505 F. 4
1911 Berichtgung – 1912 Umbau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 1603
Congrégation des Sœurs du très Saint Sauveur
(147)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 3875
Asÿl für Wohltätigkeitswerke G.m.b.H. in Strassburg
1927, Maison St. Laurent
1942, Kirchenfabrik der Münsterpfarrei
1952, Fabrique de l’Eglise de la Cathédrale
(184)

Cadastre allemand, registre 30 p. 505 case 4

Parcelle, section 64, n° 54/25
Canton : Judengasse Hs Nr 9, Steltzengasse 5 – Steltzengasse 5 (voir 5, rue des Echasses
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 5,27
Revenu : 3800
Remarques : /p>

(Propriétaire), compte 1603
Congrégation des Sœurs du très Saint Sauveur
(147)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5° Rue des Juifs

5
Loc. Schiebe, aug: David, prisseur de la ch: d’abhastation – miroir
Loc. Dachert, jean henry, betto de La tribu des maçons – maçons

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton Canton V, Rue 147 des Juifs

5
Lo. Schiebe, David, Priseur – Miroir
Lo. Dachert, Jean Henry, Betot – Maçons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 9
Fürst, Schneidermstr. 0
Kathol. Volksbibliotek. 1
Bollinger, Tagner, H 1
Kreit, Arbeiter. H 1
Marx, Wwe. H 1
Spitz, Pfarrer a. D. H 1
Jung, Büglerin. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 737 W 157)

Rue des Juifs 9 (1869-1991)

Domicilié au n° 7, le fabricant Clot (Clot et Juge, anciennement maison E. Jacquier) fait construire en 1883 au n° 9 un atelier pour cuire et mettre en conserve des fruits et des légumes. Il fait ajouter en 1885 une chaudière à vapeur. Le fabricant de chaussures Sænger est locataire de la maison en 1889. Le propriétaire établit en 1890 une ouverture pour vidanger la fosse d’aisances.
L’entrepreneur Bendler transforme en 1901 le rez-de-chaussée pourle compte des Sœurs de Niedebronn, notamment en déplaçant des cloisons et en agrandissant les fenêtres de la façade. Les architectes Müller et Mossler transforment en 1910 le bâtiment qui appartient à l’association de la cathédrale (Münsterverein) : la salle de lecture au premier étage est convertie en salle de réunion, l’ancien escalier remplacé par un nouveau en béton armé. Un soubassement est posé en 1912.
Le commissaire de police autorise en 1922 l’association d’éducation populaire Saint-Laurent à organiser des représentations cinématographiques. Le génie militaire fait construire en 1942 un abri anti-aérien sous une partie des numéros 9 et 11. En 1974, la paroisse de la cathédrale n’obtient pas l’autorisation de construire dans la cour un bâtiment démontable qui serait trop près des bâtiments voisins. Le Foyer paroissial Münsterhof fait à plusieurs reprises des transformations pour assurer la sécurité du public dans les locaux.

Sommaire
  • 1865 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé au nom de M. Weiss à faire une prise pour environ trois becs au 9, rue des Juifs
  • 1883 (juillet) – J. Clot, demeurant 7, rue des Juifs, demande l’autorisation de construire un atelier où il pourra cuire et mettre en conserve des fruits et des légumes d’après l’autorisation municipale du 5 mars précédent (courriers adressés au maire et au commissaire de police) – Autorisation – Dessin
    1883 (septembre) – La veuve Gérard, propriétaire du n° 11, estime que l’atelier ne satisfait pas au règlement et constitue un danger pour le voisinage. Les services municipaux répondent que la cheminée sera surélevée
    1885 – J. Clot (en français sur papier à lettres Clot et Juge, anciennement maison E. Jacquier) demande l’autorisation d’installer une chaudière à vapeur – Autorisation d’établir une chaudière au rez-de-chaussée du bâtiment latéral de droite. Le propriétaire ajoute une plaque pour protéger la menuiserie. Travaux terminés, avril 1885.
    1889 – La veuve Gérard se plaint du bruit qui provient de l’atelier. Le maire transmet le courrier au commissaire de police.
  • 1889 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du fabricant de chaussures Sænger, locataire de la maison, l’autorisation de faire une prise pour environ vingt becs au 9, rue des Juifs – Autorisation
  • 1890 (juin) – Le maire notifie J. Clot et Compagnie de faire ravaler la façade – Travaux terminés, le contrôleur note qu’il y a des inscriptions en français, octobre 1890
    1890 (août) – L’entrepreneur J. Hug (rue de la Porte Blanche) demande au nom du père Fleck, représentant du propriétaire, l’autorisation de repeindre les façades 9, rue des Juifs, 2, 3 et 5 rue des Echasses – Autorisation
  • 1890 (décembre) – Le propriétaire (M. Fleck de Metz, Clot gérant) est invité à pratiquer une ouverture pour vidanger la fosse d’aisances. Le locataire Senger déclare que les travaux auront lieu au printemps suivant – Travaux terminés, avril 1891.
  • 1895 – Le maire notifie le principal locataire Clot et Compagnie de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence 5 volets aux rez-de-chaussée et un au soupirail – Travaux terminés, octobre 1895
  • 1901 – L’entrepreneur G. Bendler (4, Prioniergasse, aujourd’hui rue des Pontonniers) demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée dans le bâtiment qui appartient aux Sœurs de Niedebronn : déplacer deux cloisons, transformer une porte en fenêtre, remplacer un pilier par un support en fer, agrandir les fenêtres de la façade – Dessin
    Le gros œuvre est terminé, octobre. Les plâtriers ont terminé leur travail, novembre – Tous les travaux sont terminés, février 1902
  • 1905 – Le maire notifie les Sœurs de Niedebronn (demeurant rue des Echasses) de faire ravaler la façade
  • 1910 – Les architectes Müller et Mossler (19, avenue des Vosges) demandent l’autorisation de transformer le bâtiment qui appartient à l’association de la cathédrale (Münsterverein). La salle de lecture au premier étage sera transformée en salle de réunion pour la paroisse de la cathédrale, l’ancien escalier sera remplacé par un nouveau en béton armé, le vestibule converti en salle – Autorisation – Dessin du rez-de-chaussée, du premier et du deuxième étage (salle à balcons), coupes et élévations (cour)
    Le gros œuvre est terminé (octobre), l’aménagement intérieur (décembre), tous les travaux sont terminés en février 1911
  • 1909 – Le maire notifie les Sœurs de Niedebronn (demeurant 5, rue des Echasses) de faire ravaler la façade. Le gérant Paul Diebolt demande un délai parce que des transformations auront lieu l’année suivante. Les Sœurs informent en août 1909 que la maison a été vendue et demandent d’adresser la correspondance au curé de la paroisse de la cathédrale
    1912 – Le peintre en bâtiment Charles Mondoré (28, rue des Juifs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, teinte gris clair, août 1912.
    1912—La Police du Bâtiment constate que l’entreprise Winterhalter établit sans autorisation un soubassement. Le gérant du bâtiment est le commerçant Paul Diebolt, demeurant 145, Grand rue – Les architectes Müller et Mossler demandent l’autorisation – Autorisation, dossier classé (août 1912)
  • Commission contre les logements insalubres – 1910, rien à signaler
    Commission des logements militaires. 1915, remarques en deux points
  • 1920 – L’Union fraternelle du Commerce et de l’Industrie Argentina est autorisée à poser une enseigne – Maquette (Union fraternelle du Commerce et de l’Industrie Argentina fondée en 1897, Siège social, Bureau de placement)
  • 1922 – Le commissaire de police demande à la Police du Bâtiment de visiter l’établissement cinématographique au 9, rue des Juifs. La visite ne donne lieu à aucune observation.
    1922 (novembre) – Le commissaire de police autorise l’association d’éducation populaire Saint-Laurent à organiser des représentations cinématographiques
    1922 (octobre) – G. Keller, président du Münsterhof, demande l’autorisation de poser une lampe électrique au-dessus de la porte d’entrée – Autorisation – La lampe est posée, février 1923 – Dessin
  • 1942 – L’armée (Luftgaukommando VII München) dépose une demande de construire un abri anti-aérien au 9-11 rue des Juifs (Maurerzunftgasse). – Autorisation – Dessin du sous-sol
  • 1954 – Le peintre en bâtiment J. Guckert (1, rue du Parchemin) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1968 – Le maire notifie la Fabrique de la cathédrale (10, rue Silbermann) de faire ravaler la façade – La fabrique charge l’architecte Spinner de l’affaire
    1868 (juin) – L’ingénieur Marcel Sitter, gérant de la fabrique, est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, octobre 1968
  • 1974 – La paroisse de la cathédrale dépose une demande que la société Ergé, de Benfeld, soit autorisée à construire un bâtiment démontable de 38,90 m² servant de local socio-culturel – Devis, plan, dessin – Plan cadastral de situation (le bâtiment se trouve à droite au fond de la cour) – Le maire transmet le dossier au préfet pour compétence, avec avis défavorable, la distance minimale par rapport aux voisins n’étant pas respectée – Le préfet refuse d’accorder le permis de construire, février 1975
  • 1974 – Le contrôle de sécurité qui a lieu le 14 novembre 1974 montre que l’établissement n’est pas conforme. Le rapport présente les transformations à faire au sous-sol, au rez-de-chaussée et aux étages
    1976 – Le maire écrit au président du Münsterhof suite au contrôle du 8 octobre 1976. Il constate que les prescriptions du rapport précédent n’ont pas toutes été respectées. L’autorisation d’ouverture au public ne pourra être accordée qu’une fois que les aménagements auront été terminés.
    1978 – La commission de sécurité remet un rapport assorti de prescriptions
  • 1983 (juillet) – L’association Foyer paroissial Münsterhof, représentée par son secrétaire général Roger Ryckelynck, dépose une demande de ravalement – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable (septembre 1983) – Autorisation (octobre 1983)
    1983 (août) – L’entreprise G. Schalck (rue de la Lune à Schiltigheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Demande de subvention et devis – Coupure de presse (Dernières Nouvelles, photographie de l’aile à colombages) – La subvention est versée, septembre 1985
  • 1990 – La commission de sécurité remet un rapport assorti de prescriptions. Le sous-sol n’est plus ouvert au public ni une partie du premier étage jusqu’à ce que les aménagements soient réalisés
    1991 – Le foyer paroissial propose de faire des travaux en fournissant des plans commentés. Les travaux ont pour but non de mettre les locaux en conformité mais d’assurer la sécurité du public.

Relevé d’actes

Jean Wolffgang von Molsheim et le sieur Lamarche louent une salle d’armes à la tribu des Maçons moyennant sept florins le trimestre. Suite à une objection concernant cette décision, le prévôt expose qu’il a recuelli l’accord de plusieurs échevins et qu’il n’a pas jugé à propos de convoquer l’assemblée au complet.

1668, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 230)
H. Molßheim der Fechtmeister die Stub undt H. Lamarche den fechtboden
(f° 49-v) Mittwochs den 18.ten Novembris Anno 1668. – Herr Moltzheimer der Fechtmeister erlegt vor ein Viertel Jahr Von Michaelis biß Weÿhenachten Zinnß Von der Stuben, 7. fl.

Anno 1669 – Mittwochs den 6. Januarÿ
(f° 54-v) Herr Rathherr Metzger Ca. Herren Michael Granen, berichtet daß Herr Gran im Gespräch Vnder andern gesagt waß daß seÿe wann der Herr Oberherr Vndt der Rathherr H. Molßheim die Stub undt Lamarche den fechtboden gelühen Vnndt Sie alles allein wollen thun waß dann die Überige Herren Schöffen Vnnd E: E: Gericht Zu thun, Herr Ober Herr Proponirt daß Er solches befelchter maßen Zween oder dreÿen Herren Von den Schöffen auß Zu machen erlaubt, Vnnd daß es nicht nöthig allemahl die Herrn Schöffen ins gesambt Vnndt E. E. Gericht Zu bemühen.

L’huissier remet au maître de tribu le loyer de trois trimestres qu’a versé le maître de danse Gammet

1682, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 231)
(f° 119) Montags den 11. Maÿ Anno 1682 – Heüt dato lüfferte der büttel dem herren Zunfftmeister Wegen Herrn Gammets wegen des Tantz meisters ane Zinß Wegen des Tantzplatzes vor dreÿ Viertel Jahr in gulden 5 lb 12 ß 6 d

Le docteur Hammerer loue au nom de ses neveux la pièce au-dessus du logement de l’huissier

1687, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 101-v) Freit. 23. Maÿ 1687 – Herr Dr Hammerer entlehnt vögtl. weiß vor seines H. bruders sel. KK. die Cammer über des büttels stuben gibt Jahrs und solches vff Pfingsten 688. erstmahls darauß ane zinß Nembl. 4. ß

Jean Guillaume Stædel loue la remise

1689, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 147-v) Dienst. 11. Februarÿ – Herr Johann Wilhelm Städel entlehnt den Schopff, wie die schießtäffel gestand. gibt Jährl. davon ane Zinß Term° frauentag und A° 1690. Zum erstenmahl 8 fl.

Aubergiste à Plobsheim, Christophe Strintz loue le grenier à blé arrière

1690, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 181) Mittw. 6.t. Septembris. 1690. – NB. Christoph Strintz der würth Zu Plobßh. entlehnt den hindern Fruchtkasten, gibt davon v.glichener maßen Jhars uff Michaelis und 1692 erstmahls ane Zinß d. Rthler oder 4 fl. 5 ß

La tribu des Maçons demande aux préposés aux affaires foncières le droit d’ouvrir une communication avec la ruelle qui sépare le poêle de la maison qui appartient au passementier Jean Philippe Hartmann pour servir d’issue de secours en cas d’incendie. Les préposés se rendent sur place et constatent qu’il y avait autrefois une porte entre le couloir qui mène au logement de l’huissier et l’étroit passage entre les deux maisons où se déversent les eaux pluviales. Les préposés autorisent l’ouverture sans que la tribu ait à régler de loyer

1694, Préposés aux affaires foncières (VII 1376)
(f° 79-v) Dienstags den 28. Septembris 1694. – E. E. Zunfft der Maurer
Herr Johann Wilhelm Städel proponirt Es hätte herr Ar. Josias Städel sein herr Vatter alß Oberherr beÿ E. E. Zunfft der Mawrer Ihme commission ertheilt, MGHh im nahmen ermelter Zunfft Zuersuchen, Zuerlauben, daß Sie einen durchbruch in ein kleines Hinden an Ihrer Zunfft Stuben Zwischen herrn Johann Philipp Hartmanns, des Paßmentirers behaußung sich befindliches gäßlein machen dörffen, umb in Gott Verhüte entstehenden fewers nöthen Von gedachter Zunfft etwas salviren Zukommen. Erk. Soll ein augenschein eingenommen werden.

(f° 81) Montags den 4. Ejusdem [Octobris] – E. E. Zunfft der Maurer
Augenschein eingenommen auß Er En Zunfft der Maurer Zunfft: Stube und Zwar unden in einem Kleinen Häußehrlein, darinn mann in des Büttels Gemach hinauff gehet, alwo ein loch in der Mawren, so allen anziehungen nach hiebevor ein Thür gewesen, in ein gar enges schluppflein, Zwischen herrn Johann Philipp Hartmann des Paßmentirers hauß und der Zunfft Stuben welches bloß Zu recipirung jetzt gemelter beeder häußer tachträuffe dienet, gehet, welches E. E. Zunfft umb, da Gott vor seÿe, beÿ entstehender brunst Ihre beste sachen durch herrn hartmanns hauß salviren Zu können wider Zu einer Thür Zurichten Zu laßen gesinnet.
Erk. Bedacht.

(f° 81-v) Montags den 11. Octobris 1694 – E. E. Zunfft der Maurer
Haben die Obere Bawheren auff fer Pfaltz Erk. daß E. E. Zunfft der Mawrer die verlangte thür auff Ihrer Zunfft Stuben gewisener maßen nicht allein Zu Verfertigen macht haben, sondern auch ganz keinen Zinnß darvon erleg.sollen.

Le maître de la tribu loue les deux greniers à blé à Jean Guillaume Stædel

1695, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 69-v) Donnerstags den 28.t Junÿ Anno 1695.
Frucht Cästen Verleÿhung. Herr Rathherr Josias Städel meldet H. Zunfftmeister habe die Zweÿ frucht Cästen auf E.E .Zunfft über der Großen Stuben ane Herrn Johann Wilhelm Städel, Verlehnt, und Gehet die lehnung an, auff Johannis Baptistæ dießes 1695.sten Jahrs und Verspricht jährl. 15 fl. Zinß davon Zu geben.

Recommandé par le Roi, le comédien italien Bascallier qui a longtemps séjourné à Paris a l’intention de s’établir à Strasbourg où il s’est adressé au préteur royal qui lui a demandé de trouver un local. Après avoir visité le poêle, il a trouvé que la cour serait propice à construire un théâtre. Le consul Josias Stædel, prévôt de la tribu, a fait réunir le 8 novembre 1697 les échevins puisqu’ils étaient moins de la moitié à la séance de la veille. Comme la tribu n’a pas les moyens de construire le bâtiment, le consul propose de prêter cent florins à trois pour cent et suggère que d’autres suivent son exemple. D’après des conditions déjà arrêtées, la tribu demanderait l’exclusivité de construire un théâtre dont les matériaux seraient fournis à bon prix par la Tour aux deniers. Les échevins approuvent à l’unanimité la construction dont les avantages surpasseront les inconvénients.
Le 20 décembre, le prévôt déclare que les comédiens ont besoin d’une salle d’habillage. L’assemblée décide de construire une pièce entre la salle des échevins et le logement de l’huissier et un couloir qui mène au logement de l’huissier.
Le 22 mai 1698, les échevins décident de partager en deux la salle de danse qu’occupaient naguère les comédiens, l’une servant de salle de danse et l’autre de salle d’armes qu’un maître d’armes demande à louer. L’aubergiste Roser auquel une pièce a été soustraite au profit des comédiens obtient que la cuisine du bas soit transformée en poêle.
Le 7 novembre 1698, les échevins décident de réserver la moitié de la salle de danse au maître d’armes. L’aubergiste Daniel Mægel devra aménager à ses frais l’autre moitié s’il veut l’occuper moyennant 100 florins outre 30 florins pour la cave.

1697, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(Bau für die Commoedianten – der dantz platz in Zweÿ gleiche theÿl eingeteilt, die helffte Zum dantzplatz vnd die andere helffte Zum fechtboden eingerichtet)
(f° 116) Freÿtags den 8.ten Novembris 1697. – S. Tit. Herr Josias Städel sen: alter Ammeister vnd XIII.er auch dießer Ehrsamen Zunfft Hochgepietennder Herr Oberherr proponirt under andern mehr, denen HH. Schöffen daß Ihnen zweiffelsohn schon wohl wißendt sein würd, daß dießer tagen der Herr der herr Bascallier, ein Italienischer Commoediant, welcher eine Geraume Zeit Zu Pariß sich enthalten, mit Ihro Königl. Mastestäth eÿgenhändig underschriebener recommendation Von dar, hier angekommen und seine Zu gedachtem Pariß gehaltene Commoedien, auch hier Zu exerciren entschloßen und sich bereits beÿ S. Tit: herrn Prætori Regio angegeben, von welchem Ihme Zur antwortt worden, daß Er sich umb ein Platz bewerben und als dann so Er einen finden, der Ihme dienlich, Vorschlagen solt. darauffhin dann gestrigen tages wie auch bereits theils von denen herren Schöffen, mit Zugesehen, daß Er den Augenschein eingenommen, vnd befunden, daß Ihm dieße Ehrsame Zunfft darzu dienlich wehre, und also Ihme im Hoff gegen die Gäns*, ein Commoedien hauß Zubawen, ansuchung gethan, welches deme so weith in Vorgenommenner deliberation kommen, vnd von anweßenden Herren Schöffen, so fern die andere abweßenden auch darin Consentiren werden, der schluß dahien außgefallen, daß solchem Commoedianten Meister wo möglich willfahrt, und die Zunfft auß Ihrem (f°116 v°) Beütel solch, Baw führen wolte, Weilen aber gestrigen tages nicht wohl die helfte von denen Hh. Schöffen im Collegio Erschienen, Alß haben Ihr Gnd. der Herr Oberherr, vor Rathsam befunden, sambtliche Hh. Schöffen Vff heüt wider zusammen beruffen zulaßen vnd den gesterig abwesenden Hh. Schöffen auch dißmahls part darvon Zugeben, darmit ein oder der andere es Künfftig nicht sagen möchte, daß mann mit solchem baw der Zunfft einen last auff geleget, der wohl vnderwegen hette gelaßen werden können, in deme die Zunfft /:wie Zwahr wohl bekanth:/ nicht mit solchen mittlen Versehen, daß Sie solchen Baw hetten außführen mögen, und also vor dißmahl beÿ meistens anweßenden Hh. Schöffen Vernehmen wollen, ob Sie gesinnet solchen Baw Vnd Commoedien hauß Vffrichrten Zu laßen oder nicht, und wann Sie sich resoluiren daß solches geschehen solle, darzu aber der Zunfft beütel Viel Zu schwach, alß hatt Hoch gedachter herr Ober Herr, sich so gutthätig vernehmen laßen, ahne solchen Cösten Vor seine Persohn etwan Ein Hundert Gulden, à 3 pro C° Vorzuschießen nicht zweifflendt, daß Ein oder der andere Von denen Hh. Schöffen auff ein Zeit lang nicht auch dergleichen thun werde, so von denen Ersten im künfftigen wider erstattet werden wolte.
Und weilen nun Ihro Excell: Herrn Prætori Regio durch die Hh. Deputirte, bereits hinderbracht worden, daß mann sich schon so weit resolvirt, dam angesuchten begehren Zu willfahren, und Ein Commoedianten Hauß, jedoch uff reservirte Conditiones /:daß Nemblich Künfftighin Keiner (f° 117) mehr neben deme auffgerichtet und also allein Verbleiben und sowohlen mit Ihro Königl. Maÿst. unsers Allergnädigsten Herren alß auch allhiesig. gn. Obrigkeit confirmationes begnediget werden:/ ehist den baw Vorzunehmen mann gesinnet, welches so dann Hochgedachter herren Prætori nicht über gefallen, vnd den guten Vorschlag darbeÿ gegeben, wann es der Zunfft dienlich, daß der Pfenningthurn die materialien vff eine Zeitlang vmb den Von Ihnen beschehenen einkauff und billichen preiß, nicht weigeren werde, Zu avanciren.
Dahero umb solcher hohen und guten offerten willen, der schluß umb ein vnd andere wohl erwogenen ursachen halben, besonders auch daß sich wohl andere gar gern darzu verstehen würden, unanimiter dahien außgefallen, daß mann nicht übel befinde, solchen Baw Zuführen, welcher der Zunfft hoffentlich mehr nutzlich als schädlich fallen würdt, und in Gottes Nahmen dann der Anfang ehist gemacht vnd auch der accord mit erwehnten Commoedianten Meister statt anerbottener halben dupplon oder dritthalben thaler, wo möglich des tags vff dreÿ thaler eingereicht werden solte, Wabeÿ Zugleich sich auch etliche Von denen Hhn Schöffen dahin erclärt umb solchen billichen Zinnß etwas Von baaren gelt Vorzuschießen.
Mithien Schließlichen herr Rathh. Josias Städel herr Andres Kauffmann vnd herr Johann Wilhelm Städel Zu solchem Baw Deputirt, und der Herr Werckmeister Jacob Staudacher als Zugleich dißmahliger Zunfft Meister auch seinen guten Rath mit beÿ zusetezen angesprochen worden.

(f° 122) Freÿtags den 20. Decembris – Nach deme nun, solche Ämpter, wie vorher Zuersehen vollkommen besetzt geweßen, haben Ihr Gnaden der Herr Oberherr proponirt, daß die Commoedianten auch eine Stub Zum an: und außziehen Verlangen, Wie Sie dann bis anhero die Schöffenstub darzu gebraucht haben solchen bawens aber in mangel der mittel, mann Zwar gern überhaben wehre. Weilen aber solches allein hohe Nothwendigkeit erfordert würdt, und mann nicht wohl auß handen Zugehen, Vermag besonders weilen Sie parten Zinnß davon Zugeben Versprochen.
Als ist per majora Erkandt worden, daß solchen Commoedianten Ein Stübein Zwischen der Hh. Schöffen stub und des büttels wohnung, mit rigelwänden und gutem gemäur auch mit einem eißern offen Casten gebawen und hinder solcher Stub Ein gang Zu des büttels wohnung Zugehen freÿ bleiben auch oben über solchem gang, Zum tag, Zweÿ fenster gemacht und die feÿrmaur wahl versehen werden solle, daß denen benachbarten kein schaden es leicht Zugefügt werden möchte.

(f° 131) Donnerstags den 22. Maÿ 1698. – Alß nun Hierauff die Zünfftige wider erlaßen, vnd die Hh. Schöffen allein beÿsammen Verbliben, ist proponirt worden, daß sich ein fecht Meister præsentire, der den dantzboden, so Vormahls die Commoedianten innen gehabt, lehnen wolte, und Roser der Würth auch theils von solchem platz weilen Ihme die undere Stub im hoff, durch die jetzige Commoedianten entzogen worden, erfordert, sonsten Er ane den gästen noth leiden thäte, Darauff geschloßen worden, daß besagter dantz platz in Zweÿ gleiche theÿl eingeteilt, die helffte Zum dantzplatz vnd die andere helffte Zum fechtboden eingerichtet, dem Roßer aber eine Stub in die undere Küchen gemacht werden solle und das mit einem offen, daß Er etliche Gäst setzen Kahn, darzu seind Deputirt Herr Kauffmann, Herr Wilhelm Städel vnd herrn Tobias Städel jetziger Zunfft Meister.

(f° 137) Freÿtags den 7. Novembris Anno 1698. – Herr Daniel Mägel, producirte ein Memorial und bitt inhalts mit welchem Er aber abgewießen und per majora concludirt worden, daß der halbe dantzplatz allezeit Vor ein Fechtmeister Vorbehalten worden, und wan Mägel die überige helffte haben wolte, daß Er Vordrist solchen vf seinen Cösten Zue Stub einrichten möge, und wann Er auch neben deme noch darzu den großen Keller, so bißhero herr Rathh. Rebhaan eingehabt, und Jahrs davon 12. fl. gereicht Verlanget, solle Er Zu Vorige 100 Gulden noch 30. fl. und also Jahrs 130 Gulden geben, so ihme vff sein ferners ansuchen beditten werden kahn, auch was, und wie Er gebawen, solle der Zunfft Verbleiben und Er nicht befugt sein, selbiges wider abzubrechen viel weniger mit sich Zunehmen.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 16 novembre 1697 la tribu des Maçons à édifier un théâtre d’après la nouvelle manière de construire. La tribu demande par ailleurs un privilège comparable au haras ou au jeu de paume. Le préteur royal argue quant à la première demande que le théâtre contribuera à embellir la ville et que l’autorié ne doit pas opposer d’obstacle aux comédiens qui sont recommandés. Quant à la deuxième demande, les registres ne mentionnent aucun des privilèges allégués, le Magistrat s’étant toujours réservé le droit d’autoriser ou non les haras. Le préteur royal estime qu’on pourrait exiger pendant cinq ans que les comédiens ne soient pas autorisés à présenter leurs spectacles ailleurs que dans la salle à construire au cas où elle est vacante. Les cinq ans pourraient être prorogés si la tribu n’avait pas amorti les frais d’ici là. Les propositions sont adoptées.

1697, Conseillers et XXI (1 R 180)
E. E. Zunfft d. Maurer vmb Erlaubnuß Vnd Consens Ein Commoediant. hauß daßelbsten auff zu bauen. 191.
(p. 191) Sambstagß den 16.ten Novembris 1697. .E. E. Zunfft der Maurer vmb Obrigk. Consens vnd Approbation ein Commoediant. hauß nach der Neuen Architectur auffzubauen, wie Sie sichs Vorgenommen vndt vmb das privilegium, daß Niemand ein gleiches Zu bauen, od. die Commoediant. ander wo zu præsentiren erlaubt seÿn solle
G. Ersch: nîe: des Oberherrn vnd Schöffen Einer Ehrsamen Zunfft der Maurer producirt Vnderdedienst: vndt Unterthäniges Memoriale puncto Obrigk. Consens Vndt approbation Ein Theatrum Nach heutiger Architectur Verfertigen Vnd auff dero Zunfft Stuben auff Zu führen, Vndt daß dieße Zunfft vnd Respectiue Theatrum Künfftig hien vnd allezeit alßo priuilegirt seÿn Möge, gleich die Reutschule Vnd Pallenhauß, daß Nirgends anderwo in der Statt Noch Von Jemand wer der seÿe, ein dergleichen Hauß erbawet werden möge.
Herr XV. Gambs frater Meus et herr Ratherr König als Herren Deputati Von dießem hoch Löbl. Corpore auß Zu dießem Weiß., Recommendiren Noch Mahl. Mundl. Was in Jetzt abgeleßenen Memoriali enthalten.
Herr Syndicus. Das abgeleßene Memoriale enthalte Zweÿ petita, das erste daß E: E: Zunfft der Maurer Möchte Vergönnet Vnd obrigkeitlichen erlaubet werden, ein Commoedianten hauß auffzubauen, das andere aber daß Künfftiger Zeit dieße Zunfft alßo privilegiret seÿn Möge gleich die Reutschule [p. 193] Vnd Pallenhauß, auch des Niemand Concedirt Werden Möchte dergleichen Zu bauen.
Das erste petitum Nun betreffend, werde solches ohn einiges bedencken wohl können willfahrt werden vnd des auß folgenden Vrsachen (1) weilen solches Zu Einem ansehnliches Ornament hießiger Statt dienen wurd, weilen (2) Krafft der Jenigen Patent, so die Commoediant, Vmb derentwillen dis hauß soll gebauet werd., in handen* vnd beÿ sich haben Ihnen erlaubt ahne allen Orthen Und Enden wo Sie nur immer Wollen, Zu spielen, auch allen Gouverneurs, Commendanten, Baillifs Vnd Magistrats anbefohlen Werd. Sie hierin in Keinerleÿ weis Zu Verhintern, (3) auch wegen der hohen Generalität Authorität als welche dießes auch gern sihet Undt haben will, daß alßo ahne der Concession Vnd Consens Mghh. Hn Nicht Mehr Zu haesitiren, sondern d. Imploranten gern Vnd wohl werde Zu erlauben seÿn, Vnd der Obrigkeit Consens hierin werde Können gegeben Werden.
Was das andere Begehren aber anbelange, hätte Er wohl wunschen Mögen, daß das jenige Privilegium so Sie begehren hätte können Establiret vnd Ihnen Concediret werd. Was Sie Von der Reutschulen vndt Pallenhauß allegiren, halte Er darvor daß sich solches hieher Nicht werde sch* Noch sich appliciren Laßen können, weilen anders sich auch gantz Nichts darvon in den Protocollis finde, daß Eintzig Vndt allein Ein Memoriale welches der Geruther Nach deme Er eingenommen werd. beÿ dießem hochlöbl. Corpore Eingegeben, Vndt darin dergleichen privilegien gesucht, es wäre aber die Sache ad deliberandum ahne die V: O: herren gewieß. Word. allwo die Vota dahin außgefallen, daß weilen dießer wohl erfahrenen Accademiste nicht bestehenden wurde wo einem [p. 195] Jedwedern Stimplern* derer dazu Mahlen Zweÿ oder dreÿen allhießiger Statt befand. erlaubt seÿn Wurde eine Reutschuhle Zu halten, wurde solches Zu hindern das beste Expediens sein wo solchen Imponiret werde, daß Keiner Von ihnen ohne participation Vnd Consens des bereits angenommenen Gereuters einige Manege Zu halten, gelaß. Laß. solte, vnd also Nur als Unter Gereuthen seÿn solten, welches Mann* wohl gewußt daß Sie ehender die Statt quittiren, als dergleichen eingehend. wurd. dißes Conclusum Währe Nachgehens Wie Üblich in dießer Stuben wieder Referiret werd., solches auch Confirmiret vnd darbeÿ Verblieben, wordurch dennoch aber nicht folgen wolle daß ein special Privilegium der Reuthschule Währe Concediret Vnd Vegönnet werd. sondern Allezeit Mghh. freÿ gestand. Noch anderer Nach befindung Zu Etabliren. Er halte davor daß das privilegium, so denen Imploranten könte Concediret Werden, wurde hierin bestehen, daß so offt vndt Viel Mahl Commoedianten hiehero kommen wurd., vndt das Newe Theatrum Lehr vnd Vaccant währe, solchen Nimmer erlaubt seÿn solte weder auf andern Zunfft Stuben Noch particular hauß. Zu præsentiren, sonden dahin Sie Zu Verweißen. In dem Ubrigen werde auch gantz guth seÿn, wo der Zunfft Zu den Maueren angezeigt wurde, daß Sie ihr Accord mit den Italianischen Commoedianten, so aduantageux Mach. als Sie können, auch sich in den Tractat selbsten Wohl Vorsehen vnd in obacht Nehmen.
Herr Prætor. Es währe anjetzo nicht mehr die quæstio an, ob Nembl. dieße Newen ankommend. Italianischen Commoediant. Zu erlauben seÿe Ihre spectacula Zu halt. weilen Sie die Königl. gnd. permission Vor sich hätten, als Krafft derer alle, Gouernerneurs [p. 197] Wie bereits Ihnen gedacht anbefohl., Sie ahne allen orth. Vnd enden Vnverhindert spielen Zu Laßen. Was die Implororende Zunfft Ratione priuilegÿ begehrt, werde ohne Zweiffel dahin Zu Verstehen seÿn, daß Nembl: in gewißer Zeit Keinen Commoedianten erlaubt seÿn solle, falls Ihr Theatrum Lehr seÿn solte, auff andern Zunfften od. priuat haußern, Wie doch biß hero hatt geschehen wollen, auch würcklich geschehen ist, Zu præsentiren, sondern Von Obrigkeit weg. gleich dahin Möcht. Verwießen werden, Er Vermeine daß deßwegen ihre wohl werde Fünff Jahr Zu Concediren seÿn in welcher Zeit Sie dießes priuilegÿ Zu genuß hätten, weilen sich doch so bald Niemand finden wurde, der dergleichen despense Zu Machen gesinnet, solte sich aber Jedannoch Jemand hervor weißen od. auch das Publicum ein gleiches Commoediant hauß auff zu führen gesinnet seÿn solte, so Vermeine Er, daß der Jenige wo es thun wolle, im fall die Zunfft wegen ihrer außlag so ansehnlich noch nicht indemnisiret währe, solche Völlich Indemnisiren vnd ihre Spesen entweder Völlich oder so Viel etwa noch davon Manglen solte, Zu erstatten und gut Machen schuldig vnd verbund. seÿn solte, Vndt so Nach verfließung solcher Verwillicht. Fünff Jahre, sich Niemand find. wurde, so ein gleiches aufzuführen gedächte, wurd. solch etwa ferners können Continuirt werd.
Erk. wurt den Implorant. nicht allein in ihrem begehren ein Theatrum auff die Newe architectur auff Zu führen erlaubt, sondern ein Fünffjähriges Priuilegium dahin gnd. Concediret, daß Neml. solcher Zeit da ihr Theatrum Lehr vnd Vaccant seÿn und Keinen Commœdiant. Vergönnet vnd erlaubt seÿn solle, anders Wo es seÿ auff Zunfft Stuben od. priuat heußern Zu præsentiren, sondern auff der Implorant. ihnen [p. 199] Vndt im fall währender dießer Zeit entweder das Publicum od. Einiger privat persohnen ein gleiches Commoediant. hauß auff zu führen gesinnet währe, so sollen solche die Implorirende Zunfft, da Sie Wegen ihrer außgelegten Spesen entweden gar nicht od. nur Zum theil indeminsiret währen, solche Zu Indemisiren, schuldig vnd verbunden seÿn.
Herr XV. Gambs, herr Ratherr König.

Le théâtre est évoqué au conseil des Maçons le 7 janvier 1699 lors de la séance du Nouvel an et le 16 mai suivant lors de l’examen des comptes

1699, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 139-v) Mittwochs den 7. Januarÿ 1699
Nach deme Ihr Gnd. der Herr Oberherr seinen Herrlich und wohlgemeinten Newen Jahrs wunsch abgelegt gehabt, und hiengegen demselben widers gratulirt worden, und auch einige propositiones wegen des Commoedien Haußes beschehen, ist mann Zu ersetzung des newen Gerichts geschritten

1699, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 147) Sambstags den 16. Maÿ ao. 1699 – Dato Ist Herrn Tobiæ Städel Jun: als von dem 2. Januarÿ 1698. bis den 7. Jan: 1699. geführte und producire Zunfft Meister und Zugleich dabeÿ gefertigte Commoedien Hauß Rechnung an: und abgehört, Calculirt und berechnet, welche sich beede im Calculo und sonsten durchaus just und recht befunden, derowegen Erkandt worden, daß vorderist dem herrn Zunfft Mstr. Städel vor eine gehabte Mühe danckh zu sagen ist, und dann deß Volgendts selbige beede Rechnungen s. c. subscribirt und künfftig die Capitalia, so zu erbauug des Commoedien haußes entlehnt, biß Zur ablößung derselben à 4 pro Cto Verzinßt werden sollen.
Wegen der von mir dem Zunfft schrbr. dießes Jahr widerumb gefertigten Commoedien Hauß Rechnung ist Erkandt worden, daß mit vor die 1698.ste Rechnung durch herrn Zunfft Meister Logel 3. lb d gereicht werden sollen Künfftige Jahr aber nach proportion und der Hh. Schöffen abermahliges guth befinden, nach dem die Rechnung sein würdt, gegeben, wann aber solche in die Zunfft Rechnung kahn* gebracht werden, soll selbige mit in die ordinari bestallung einfließen.

L’aubergiste et teneur de billard Jean Daniel Meygel demande une prolongation de son bail qui devra comprendre le poêle du haut. La tribu est disposée à passer un nouveau bail aux anciennes conditions. Jean Daniel Meygel préfère quitter les lieux à la saint Jean Baptiste 1700.

1700, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
Johann Daniel Meÿgel der Billiard Meister Lehnung
(f° 153-v) Donnerstags den 26. Februarÿ 1700 – Dato hatt Johann Daniel Meÿgel der Billiard Meister so sich schon etliche Jahr uff E. E. Zunfft der Maurer als ein Würth enthalten, ein Unterthäniges Memoriale und ansuchen mit beÿgefügtem petito, Eine newe Lehnung betreffendt, dem tit. H. Ober Rathh. und Schöffen überreicht, und umb dero resolution darüber ansuchung gethan, welches Memoriale aber von Ihme Imploranten nicht subscribirt und auch von solchem Memoriale widerselbsten abgewichen und die Obere Stub erfordert, also solches Memoriale nicht hatt attentirt werden können, Dahero per majora concludirt worden, wann Er Meÿgel wie am 7. Novembris 1698. durch tit: H. Ober Rathh. und Schöffen Erkandt worden, hienführo ohne einigen ferneren Balds, würdt die 130 gulden Zinnß geben und quartaliter Vorauß solle Er unvertreiben sein, wo nicht, solle Er zu aller vorderist die Hh. Zunfft Meister contentiren und mithien Ihme die Zunfft bis Johannis Baptistæ nechst künfftig Zu raumen vffgekündet sein solle.
Johann Daniel Meÿgel erklärt sich hierauff die 130. fl. nicht zugeben, sondern will viel lieber quittiren und Zu deßen mehreren Gezeugnus hat sich Er Meÿgel Damahlen in dem concept als eÿgenhänig underschrieben
Ich Johann Daniel Meÿger underschribe daß ich dießen lehnung auffkünd bis Johanni Anno 1700. und Verspreche Zu Zahlen nach meinem accord Nemlich 100 fl. und den Keller ein halb Jahr. (Feuille originale jointe)

Les Quinze évoquent le 16 novembre 1700 l’incendie qui a détruit le 12 novembre vers deux heures le théâtre au poêle des Maçons. L’enquête montre que le feu a non seulement pris dans la pièce où se trouvait la caisse et où l’aubergiste Jean Daniel Meigel servait des liqueurs et du café mais aussi dans les pièces de l’étage dévolues au théâtre où des femmes avaient transporté le dimanche des charbons ardents. Les comédiens déclarent qu’ils ont quitté les lieux à dix heures en confiant les lieux à l’aubergiste. L’assemblée classe le dossier.

1700, Procès verbaux des Quinze (2 R 104)
(f° 390) Freÿtags den 16.ten Novembris – Fewrbrunst in der der Maurer Stub betr.
Obere Fewr herren Laßen per me Proponire, es seÿe bereits Zur Genüge bekant, wie daß Vorgangenem Montag früh Gegen 2 uhren, das Comœdien hauß in der Maurerstub in brand gerathen, undt in Kurtzer Zeit völlig in aschen gelegt worden. Warauff die Obere Fewerherren sich gleich selbigen morgen noch angelegen seÿn laßen, eine Inquisition vorzunehmen, vndt sowohl der Comœdianten selbsten, welche alsobaldt in arrest genommen wurden, als auch die Jenige Personen, so da von wißenschafft haben können, derentweg. abzuhören, umb zu sehen, ob man auff den Ursprung, oder dem Urheben kommen möchte, wiewohlen solches bißhero eigentlich Zu erkundigen nicht möglich geweßen seÿe.
Ego Lase die inquisition hierauff von wortt zu wortt ab, Woraus so viel abzunehmen, daß das fewr beÿ dem Stübel, alwo man das gelt einzunehmen pflegte, und allda Johann Daniel Meigel der Würth auff der Maurer stub seine Liqueurs und Caffé gehalten, undt nicht allein den Comœdianten, zu erwärmung des Comœdie haußes fewer und Kohlen zu verschaffen, sondern auch darauff achtung zu geben übernommen, verwahrlasst, oder von einigen Weiber personen, die vorg. Sontag, auff der öbersten gängen, der Comœdie zugesehen, Glüende Kohlen Hinauff getragen, alda negligirt, und also die brunst verursacht werden seÿn müßen, allermaßen an solchem Orth und dießer gegendt, das fewr am ersten gesehen werden seÿe. Es hetten auch darauff die Oberfewer herren, bemelte Comœdianten nach deme sich aus der Inquisiion soviel hervorgethan, daß umb 10 uhr dieselbe insgesambt von der Maurer Stub weg geweßen, und soviel an Ihnen war, alles Sorgfalt wegen des fewers præstirt, und obged. Meÿel die auffsicht anvertrawt hatten, des angelegten arrests wider befreÿt, weilen Sie aber auch ein Testimonium innocentiæ Verlangt, dießelbe vor E. E. Großen Rhat deßwegen verwießen, allwo, auff angehörte inquisition man denenselben nicht gleich willfahren wollen, sondern Er komt, daß die inquisition E E Zunft der Maurer zuvorderist Communicirt, vnd dießelbe darüber vernemmen werden solte. wurde demnach Zu Mghherren stehen, Wie Sie die sach ansehen und was Sie darüber erkennen wollen. Erk. v.bleibt auff sich.

Huissier au poêle des Maçons, l’armurier Nicolas Nonnenmann demande un dédommagement des pertes qu’il a subies lors de l’incendie du théâtre. L’assemblée renvoie l’affaire à la chambre de police en recommandant de collecter des fonds qui seront répartis entre les différentes personnes qui ont subi un préjudice.

1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
Niclauß Nunnenmann der büttel auff der Maurerzunfft vmb Ein brandstewr. 223.
Brandstewr wegen der auf der Maurer Zunfft entstandenen brunst einzusamlen würd erlaubt
(p. 223) Montags den 22.sten Novembris 1700. (Niclauß Nunnenmann der büttel auff der Maurerzunfft vmb Ein brandstewr)
Saltzm. Ersch. Niclauß Nunnenmann der büchßenmacher vnd büttel beÿ E. E. Zunfft der Maurer producirt unterthäniges vnd höchstgemüßigten Memorial vnd bitten, handelt Innhalts welcher dahin gehet, daß ihme wegen deß durch den auff der Maurer Zunfft stub in dem Comœdianten hauß entstandenen Brand Zugestandenen schadens (.maßen Er beneben seinen meisten mobilien allen seinen werckzeug verlohren.) einer mildreiche stewr gereicht oder erlaubt werden möchte beÿ einigen guthätigen gemüthern eine stewr Zu samlen.
Herr Advocat Geiger meldet, es weren zween die meiste in der supplication enthalten umbstände notori, weilen aber ohne Zweiffel noch ein vnd andere persohnen, welchen nicht weniger durch den entstandenen brand einiger schaden Zugefügt worden, sich wegen einiger Steur anmelden werden, so stelle Er dahin ob nicht Einem Löbl. Policeÿ gericht die sach dahin zu recommendiren sein werden daß, wie vor dießem mehr mahlen in dergleichen fällen geschehen, durch eine herumbgetragene buchß eine allgemeine Stewr für die interessirte persohnen eingesamlet und nachgehends durch die Herren Deputirte nach proportion Eines jedwedern verlust vnd schadens außgetheilrt weden möchte.
(Brandstewr wegen der auf der Maurer Zunfft entstandenen brunst einzusamlen würd erlaubt)
Conclusum Würd die Sache an E. Löbl. Policeÿgericht gewießen vnd solten daselbsten die anstalten verfügt werden, daß durch Eine büchß eine allgemeine Stewr vor die jenige welche sich wegen deß beÿ dem brandt erlittenen schadens anmelden würden, eingesamlet, vnd nach proportion Eines jedwederen Schadens distribuirt werden möchte, Zu welchem ende auch Eine Erkandnuß deßwegen beÿ der Cantzleÿ außzufertigen sein werde, Im übrigen werde Zu vigiliren sein, daß ins künfftige dergleichen Comoedianten heußer in keinem hauß sondern vielmehr ahe einem solchen orth vnd platz allwo kein gefahr Zubesorgen were, auffzubawen gestattet werden möchte.
H. XV. Richshoffer vnd H. Rathherr Schübler

Jean Daniel Meigel ne renouvelle pas le bail qui arrive à échéance à Noël 1700. Les parties s’accordent suite au récent incendie. Jean Daniel Meigel quittera ses fonctions à l’Annonciation

1700, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 163) Donnerstags den 16 Decembris 1700
Nach deme ist in Deliberation gebracht worden, weilen Johann Daniel Meÿgels Lehnung sich nechst anbeÿ zue Komendt Weÿhenachten endiget und was mit Ihme besonders wegen ohnlängsten ohn Verhoff außgestandenen Brandts, dadurch der Zunfft nicht wenig schadenn Zugewachßen, Vorzunehmen seÿe, und wie es mit beeden Küfftiger Zeit gehalten werden solle, Warauff hien dann Erkandt, daß Zue aller Vorderist mit Meigel durch den H. Zunfft Meister abgerechnet und was derselbe Verbleiben würdt ohnverzüglich eingezogen, und Ihme Meigel die Zunfft bis Annunc. Mariæ Zuraumen angekündiget werden solle.
po. Wie Mittel die handt zubringen umb wider etwas Zubawen ist soweith dahien außgestelt worden, daß etwann mit ein und anderer Zunfft, umb einen Vorschuß Zuthun, geredet, dennoch bis vf weitere Deliberation ußgestelt Verbleiben solle.

Le prévot expose aux échevins qu’après l’incendie qui a détruit le théâtre et le logement de l’huissier, la tribu doit régler les intérêts 1 300 florins. Il propose de demander l’autorisation de construire un jeu de paume.

1701, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 165) Mittwochs den 23. Februarÿ 1701. Zu allen vorderist hatt hochgebietender Herr Oberherr proponirt, daß denen Hh. Schöffen von selbten nur Zu Viel gewußt, daß durch ohnverhoffte einäscherung, das, vf dießer Zunfft gestandene Commoedien haußes, auch des Büttels Wohnung, gähg und andere gebäw mehr, mitgegangen, und dadurch die Zunfft in nicht geringen schaden gesetzt worden, und dabeÿ auch noch von einem alten Capital 400 fl. und Zur auffbawung des allegirten Verbranden Commoedien haußes S. C. annoch über die 900 fl. auffgenommen worden, also über die 1300 fl. die Zunfft Zuverzinnßen hatt, dahero die frag wo die mittel herzunehmen neben anderen außlagen mehr, solche Zinnß abzuführen, Mithien in deliberation gekommen umb solche Zinnß und andere außlagen Zubestreitten, daß, wann E. Ehrsame Zunfft beÿ gn. Obrigkeit die erlaubnus Überkommen mag vf solchen abgebranden Platz ein ballenhauß vf zu führen und anzusetzen, Welches aber zu fernerem bedacht außgestellt worden.

La tribu des Maçons loue à Philippe Joseph Mollinger deux coffres à blé au-dessus du grand poêle de la tribu aux mêmes conditions que le précédent locataire Jean Guillaume Stædel.

1701 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 96
H. Johann Martin Schlitzweg E.E. großen Raths beÿsitzer alß Rathh. und Zunfftmeister E. E. Zunfft der Maurer im Nahmen deroselben
in gegensein Hn Philipp Joseph Mollingers ged. Ers. Großen Raths beÿsitzers
Entlehnt, Zween Fruchtkästen über einander, über ged. Maurer Zunfft Großen Stuben auff die Gaß sehend, wie solche H. Joh: Wilhelm Städel in Lehnung gehabt, auff dreÿ Jahr lang, von Annunc. Mariæ diß jahrs anzurechnen – um einen jährlichen Zinß nemlich 7 pfund 10 schilling

Les voisins François Thiébaut Rothfuchs, Jean Philippe Gangolff, Philippe Joseph Mollinger et Jean Philippe Hartmann s’opposent que les acteurs construisent une baraque au poêle des Maçons jusqu’à ce que le théâtre au Marché aux chevaux soit terminé à moins que la tribu ne se porte garant des dommages éventuels. Le syndic royal estime que le danger est exagéré puisqu’il s’agit d’un petit bâtiment. Il recommande cependant de trouver un autre endroit qui ne présente aucun danger. Le consul Wencker rappelle que huit ou neuf ans auparavant on a dû arracher les volets pour sauver les spectateurs. Les Conseillers et les Vingt-et-Un adoptent la proposition du syndic royal.

1701, Conseillers et XXI (1 R 184)
Die Nachbarschafft an: vnd vmb E. E. Zunfft der Maurer das die operisten Keine hütte In der selbig. bauen dörff. 64.
E: E: Zunfft der Maurer vmb permission auff die Abgebrannte Statt Ein Ballhauß auff Zu bauen. 113.
(p. 64) Sambstagß den 19.t Martÿ 1701. – Die Nachbarschafft an: vnd vmb E: E: Zunfft der Maurer, daß den operisten Nicht Vergönnet werden Möchten Eine hütte In den Verbranten Maurerstuben auffzuschlagen
K. Ersch: Nîe Nachbarschafft an: vnd vmb E: E: Zunfft der Maurer wohnende, herr Frantz Theobald Rothfuchß, Thumcapit. Oberschaffner, herr Joh: Philipp Gangolff, Rhatherr, Herr Philipp Joseph Mollinger auch Raths herr vndt Johann Philipp Hart Mann prod: unterthänig angelegenes Memoriale Vnd Bitten, dahin Ziehlendt, daß den Operisten Nicht erlaubt Werd. Möchte, Einige höltzerne hütte, Wie Sie Vorhabends, In der Verbranten Maurer Zunfft stuben, Ihre Actiones Zu præsentiren, biß das Neu operisten hauß auff dem Roßmarck wurde fertig seÿn, auffzuschlagen, od. da Ime die permission gegeben werden solte solches Ins Werck Zu setzen, daß Sie den Imploranten genugsame Caution vnd Indemnisation Von E: E: Zunfft der Maurer so den Zinß darvon erheben wurde, Zu thun Verbunden seÿn solten.
Herr Syndicus Sagt, Er Vermeine daß die Forcht der Imploranten, wegen Erbauung Einer höltzernen hütten in der abgebranten Maurer Stube Viel Größer als ahn sich selbsten ist, seÿe, weilen Er Noch des geringsten von aufführung deßelbigen gehört habe, daß Sie aber gesinnet währen den Untern Saal auff daßelbig. mitt Pretten Zu Machen Zu Laßen, Vnd deßen sich, biß des operisten haußes auff dem Roß Marckt wurde fertig seÿn, Zu bedienen, währe wahr, Er hielte davor, daß Eine Deputation Zu Machen seÿn Wurdte die Von solchem operisten Zu Vernehmen hätte, ob Sie dergleichen würcklichen Zu thun gesinnet währen? Nachgehens solchen die Gefahr, dero die sämptl. Nachbahrschafft Exponiret seÿn wurde, præsentiren Vnd solchen Einen anderwärtigen orth in der Statt Wo Sie dergleichen hütte ohne die geringste Gefahr auffschlagen Könten, Vorschlagen vnd ahne hand geben, Im fall Sie aber Wieder Verhoffen Insistiren solt. den Vntern Saal auff die Maurer Stuben darzu Zu gebrauchen, Sie guthe Caution der Nachbarchafft Zu Leisten haben Wurdten.
Herr Stätt Meister von Wickersheim præsentiret die große Gefahr so welcher Er beÿ der Letzten brunst gestanden seÿe, In deme Feurige Kohlen Eines Arms Lang auff seine tücher vnd In den hoff gefallen währen auch wo Er Kurtz zu Vor Eines darvon nicht mitt Bleÿ Verwahren Laßen, so das fewr auff gehalten, sein hinter hauß gantz gewiß wurde In Rauch auffgegangen seÿn, Ersucht deßwegen Meine Herren auf der Imploranten begehren Großgünstig vnd gnd. Zu Reflectiren, vnd tritt darauff ab.
Herr Ammeister Wencker Berichtet daß Vor 8 od. 9 Jahren, als die Commoedianten In dem Vntern Saal gespielet, bereits fewr außgekommen vnd darin gebrandt hätte, so daß die Läden haben Müßen auffgesprenget werden, vmb die Spectatores Zu saluiren, Er Muße gestehen, daß wo in dem Vordern hauß auff die Mauer Stube feuer auß Kommen solte, seine behaußung auch gar große Gefahr auß zu stehen haben wurde, da Sie beÿ der Letzten Brunst, Gott habe danck, das gereingste nicht gelitten.
Erk. Herrn Syndici Voto durchauß gefolget undt denen herren Deputirten die Sach Zu Künfftiger Vorstellung den operisten bestens Recommendirt.
Herr XV. Kellermann, H Grisbach

La tribu des Maçons demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation de construire un jeu de paume pour compenser les dommages dus à l’incendie de leur théâtre. Le syndic royal estime que la permission pourrait être accordée puisque le jeu de paume créé en 1601 n’a aucun privilège mais qu’il paie seulement un droit annuel de 50 florins qui pourrait être réduit à 25 florins, assorti d’une exemption les cinq premières années. L’assemblée adopte la proposition.

(p. 113) Sambstagß den 23. Aprilis 1701. E: E: Zunfft der Maurer vmb Erlaubnus Ein Ballhauß auff die abgebrannte Statt, auff Zu bauen
K. Ersch. Nôe E: E: Zunfft der Maurer allhier dero Jetz Mahligen Zunfft Meister herr Rhatherr Johann Martin Schlitzweck prod: Unterthäniges Memoriale vnd bitten, daß Ihnen gnd. Erlaubet werden Möchte ahne statt einer billich Mäßigen Compensation Von ihren beÿ Letztern brunst, da das Commoedianten hauß gäntzlichen in die Asche gelegt worden ist, erlittenen Schadens Ein Ballhauß auff der abgebrandten Statt, auff bauen Zu laßen.
Herr Syndicus Saget hierauff, die Rationes so die Implorirende Maurer Zunfft In Ihrem abgelaßenen Memoriali exponiren, währen dergestalten ereblich, daß in dero begehren Von seiten Meinen herren billig Zu willfahren seÿe, Vber dießes währe dero Erkantnuß beÿ Meinen herren den XIII. bereits dahin schon gegangen, daß wo künfftighin eine E: Zunfft der Maurer supplicando Einkommen wurde umb Ihren Erlittenen Schatten beÿ der Letztern Brunst auff ein oder die andere Weiße suchen Zu Compensiren, Sie allezeit ein geneigtes ohr finden, und ihnen auff alle weiß vnd weg geholffen werden solte, die Difficultæt aber so sich beÿ dießem occurenti [p. 114] hätte hervorthun können, währe anderes Nichts geweßen, als Ein gewißes Privilegium, so etwa die Jetz Mahlige Ballen Meister Vor sich hätte haben Können, Weilen aber durch Auffschlagung der alten protocollen, Vnd Zwahr deßen Von Ao. 1601. da das Jetzig alte Ballhauß auffgebauen worden ist, sich Von dergleichen Privilegio gar Nichts findet, wohl aber daß als solches auff zu bauen gesucht worden ist, Von Meinen herren Zwahr es erlaubt word. seÿe, Mitt dießem beding daß Er pro Recognitione 100 Reichsthlr zahlen solle, Lege 100. lb. d. weilen aber solche Zimlich hoh zu seÿn scheine, Ist der dermahlige Implorant aber Mahlen eingekommen Vnd Vmb Minderung solcher ged. 100. lb. d. gebetten, so auff 100 Reichsthrt. Limitirt word. Nachgehens auff 50. lb vnd wieder auff 50. fl, worbeÿ es auch Verblieben, beÿ dießen Umbständen hielte Er davor, daß der Imporirender Zunfft der Maurer billig solte willfahrt werd. angesehen Ihres allzugroßen erlittenen Schadens Vnd Verlusts, Vnd des Von seiten Meine Herren Ihnen gethanen [p. 115] Zuspruchs, daß Sie das Verbrante Commoedianten hauß auff Zu bauen Vber sich Nehmen sollen, ob aber Sie dießelbige Zu den 50. fl. pro Recognitione Nebst ertheilung eines gewißen privilegÿ astringiren od. solche 50. fl. auff 25 Reduciren wollen, Laße Er Zu Meinen herren belieben außgestellet.
Erkant, Wird der Implorirende Maurer Zunfft Ein Ballhauß auff der abgebrandten Statt auf zu bauen gn. Erlaubt Und darmitt Willfahrt, Mitt dießem Expressen Anhang daß Sie fünff gantze Jahr freÿ seÿn solle das geringste Vor solche Obrigkeitliche bewilligung beÿzutragen oder Zu geben, Nach Verfließung solcher Fünff Jahren aber dem Pfenningthurn pro Recognitione allererst Jährl: 25. Gulden Zu bezahlen vndt abzustatten.
Herr XV. Kellermann, Herr Grisbach.

La tribu des Maçons loue en avril 1701 à l’aubergiste Jean Georges Brey la partie de la maison dont jouissait avant lui Jean Daniel Meygel.

1701 (14.4), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 201
H. Johann Martin Schlitzweg E.E. großen Raths beÿsitzer alß Zunfft meister E.E. Zunfft der Maurer
in gegensein H Johann Georg Breÿ deß Würths
verlühen, Von der Maurer Zunfft hauß alle diejenige Gemach und bequemlichkeit. so Hans Daniel Meÿgel vorhin in Lehnung gehabt, außerhalb deß Kleinen Cämmerleins, neben der Steg alß welches die Zunfft dißmahl höchst vonnöthen hat, und der beed. frucht Cästen, so an H. Joseph Mollingern E.E. großen Raths beÿsitzern verlehnt seind, Im übrigen alles so ged. Meÿgel ingehabt, auch die beede Keller, alles auff ein Jahr lang von verwichenen Annunciationis Mariæ diß lauffenden Jahrs an zu rechnen – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Le prévôt de la tribu déclare que quelqu’un s’est proposé de louer pour un loyer annuel de 350 florins le jeu de paume que les Conseillers et les Vingt-et-Un ont autorisé. Le nouveau bâtiment devrait revenir à 3 500 florins d’après les estimations, ce qui ne permet pas à la tribu de faire grand profit. Les échevins décident d’ajourner le projet.

1701, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 169-v) Freÿtags den 24. Junÿ 1701 – Hatt S. tit: hochgebietender Herr Oberherr die Hh. Rathh. und Hh. Schöffen Zu sich in seine behaußung erfordern laßen und proponirte weilen ohngangsten von gn. Hh. Räth und XXI.rn die gn. Vergönstigung erhalten, daß die Zunfft ein Pallenhauß, statt deß vorher gestandenen Commoedien Haußes uffrichten darff, so hatt sich dann dießer tagen N. N. angemeldet, umb deßwegen wann eines solte gemacht werden, daßelbe Zuentlehnen auch bereits wann ein solches in den standt wie Er es schrifftlichen prætendirt gestelt werden würdt, Zu Jährlichem Zinnß 350. fl anerbotten, Nach dem nun durch solchen gethanen Vorschlag, die bawcösten sich s. c. wohl vf 3500 fl. erstreckhen dörffen, und wann auch noch andere vf der Zunfft stehende widerzinnß vnd Besoldungen, darzu gerechnet werden, würde dennoch E. E. Zunfft kein sonderlicher profit außfallen oder beÿ kommen derowegen ein solches denen Hh. Schöffen Zubedacht überlaßen will, was hieinnen der Zunfft Zum besten gereichen möchte, sich Zue resolviren was hierinnen zu thun und vorzunehmen wehre.
Darauffhin unanimiter concludirt worden, daß mit erbawung solchen ballenhaußes annoch ein Zeit lang angehalten werden solle.

Les Quinze autorisent le montreur de marionnettes Charles Vasset le 13 février 1702 à donner des représentations pendant quatre semaines mais le jour seulement, en réglant trois livres aux deux aumônes

1702, Procès verbaux des Quinze (2 R 185)
H. Carl Vasset Joueur des Marionettes, vmb Erlaubnuß sein Spiel auff der Maurer Zunfft zu præsentiren. 73.
(p. 73) Montags den 13. Februarÿ 1702. – Ris. Ersch Carl Vasset Joueur des Marionettes, bitt in Unterthänigkeit Ihme auff der Maurer Stuben allhier sein Marionetten Spiel Zu halten, gn. Zu erlauben.
Erk. Willfahrt, doch mit dem Anhang daß er Nur des Tages Vnd gar nicht beÿ Nacht spielen solle, darbeÿ aber auch 3. lb in bede allmoßen erlegen, undt wo Er darwider thun vnd vber 4 wochen spielen solle, daß solches Von Einem löbl Policeÿ Gerict geandet werde solle.
Herr XV. Richshoffer, Herr Leitersperger.

La tribu des Maçons loue à Philippe Jacques Hoffmann le grand poêle et le petit à côté, la grande cuisine , la salle de danse et la resserre à grains. Le bailleur jouira de la cour pour les jeux de quille

1702 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 152
H. Johann Jacob Großmann der Maurer Und Stein Metz alß ietziger Zunfft Meister E. E. Zunfft der Maurer mit beÿstand Hn. Johann Jacob Grünwald Not. Publ. Und Zunfftschreibers allda
hatt in gegensein Philipß Jacob Hoffmanns des Schneiders mit beÿstand Heinrich Reichard des jüngern Schneiders seines Schwagers (signé) Philipß Jacob Hoffman, Heinrich Reichard der Jünger
im Nahmen ged. Er. Zunfft, Von ged. E. Zunfft in der Juden gaß gelegenen Hauß Nachfolgende gemach Und bequemlichkeiten Nemblich die große Stub sambt der Kleinen darneben Wie auch die Undere große Küchen, ferner den Tantz Platz Und fruchtboden, Mehr den kleinen Keller Under ged. Tantzplatz, Item den Genuß deß Hoffs zum Kegeln, doch so lang solcher nicht wird Verbauen wird. So dann das frucht Kästlein über der Schöffen Stub, alles auff ein Jahr lang Von Verwichenen Annunc. Mariæ dieses lauffend. Jahrs angerechnet – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 pfund

Les échevins autorisent de transformer le poêle du haut et la cuisine en logement

1702, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233)
(f° 182-v) Diengstags den 27. Junÿ 1702 – p° desjenigen baws, so in der übernohmenen Kuchen und obern Stub, mit dem underschlag Zue einer Wohnung gemacht werden solle, ist von dem herr Ober: Rathh. Hh. Schöffen und E. E. Gericht verwilliget, und dem jetzigen herrn Zunfft Meister Hanns Jacob Graßmann bestens recommendirt worden.

Les échevins constatent le 4 août que l’aubergiste Philippe Jacques Hoffmann ne paie pas son loyer en dépit des avantages qu’elle lui a accordés. Son beau frère et garant Henri Reichhard se déclare prêt à payer les sommes dues à condition que la tribu résilie son bail. Philippe Jacques Hoffmann se justifie le 10 octobre ; son garant déclare qu’il met fin à sa caution à Noël.

1702, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233) f° 183
Lehnung Philipp Jacob Hoffmann des Würths
(f° 183) Dingstags den 8. Augusti 1702. – Philipp Jacob Hoffmann der jetzige Würth, ist vorbeschieden und befragt worden, warumb Er seinen Zu vorauß versprochenen quartal Zinß nechst Verstrichen Joh: Baptistæ nicht bezahlt, derowegen solcher dißmahls ahne Ihn gefordert würdt, welcher dieße exception beÿgebracht, daß man Ihme auch den Kleinen frucht Kasten über der Hh. Schöffen stub entzogen deme gleich wider sprochen worden, daß er hiengegen davor in der underen Küchen eine Stub und Cammer über kommen hette, also solches Vor keine entschuldigug angenommen werden kahn, und dieweilen Er selbigen auch nicht Zugeben Vernehmen läßet, und wohl wißent, daß Er auch berührten quartal Zinß, nicht Zubezahlen vermag, als ist Heinrich Reichhardt, deßen Schwager und Bürg, deßwegen besprochen worden, der sich dahien erclärt, daß Er den Zinnß Zugeben nicht weigert, anbeÿ aber beditten, ehe und bevor Er solchen reichen thut, solle seinem Schwager angesagt werden, daß Er die Zunfft raume, so wolte Er entweder selbsten solche Zunfftstub beziehen oder an einen andern uberlaßen, so ist darauff hien Erkandt, daß Hoffmann der Würh, solchen quartal Zinnß innerhalb acht tagen von dato bezahlen, widrigen falls derselbe nicht mehr gelitten werden solle, Welchem nach zu geleben Er Hoffmann mit Mundt und handt E. E. Gericht Versprochen, dabeÿ Er auch gelaßen worden, Widerigen falls Er die Zunfft quittiren müßte.

(f° 185-v) Dingstags den 10. Octobris 1702. – Philipp Jacob Hoffmann der Würth, ist auff bescheidt vom 8. Augusti nechsthien widerumb vorbeschieden und der restirende Zinnß, so nach abzug bißhero daran bezahlter 20. fl. an ihn gefordert worden, Welche nachmahlen seine Vormahlige Exceptiones beÿgebracht, daß Er ein und anders nicht genießen Kahn, da doch das, was S. tit. Herr Ammeister Friderici & in dem undern Gemach mit eingelegten früchten genießet, am Zinß defalciren Zulaßen, bereits ercläret, anbeÿ E. E. Gericht auch wohl geneigt ist, die Jährliche Lehnung vollendts außzuhalten, Wann N. Reichhardt der bürg mit Content, und für solchen Jahrs Zinnß Zustehen, ferner erclären wirdt. Reichhardt præsens, will biß nechst künfftig Weÿhenachten jedoch mit dießer condition in der bürgschafft Verbleiben wann hiengegen Er durch den Bittel solchem quartal wein außzuschencken erlaubnuß herrn Hoffmann erbiet, sich hierauff innerhalb 14. tagen Vollkommen Zubezahlen, Mithien Erkandt, wegen herrn Heinrich Reichhardt Inn der bürg, mit Content, daß sich E. E. Zunfft noch die 14. täg gedulden wollen in Verbleibung deßen Aber Er Hoffmann gleich nach solchen 14. tagen Zuraumen schuldig sein solle, Warein herr Reichhardt consentirt, mit vermelden daß Er aber die bürgschafft länger nicht als bis nechst Weÿhenachten præstire, so seindt dann solchem noch erwehnte 14 tag noch ferners Zugelaßen und anbeÿ Ihme Hoffmann auch beditten worden, daß Er dann die Zunfft, weilen herr Heinrich Reichhardt länger nicht alß biß nechst weyhenachten bürg sein will, vf solche Zeit die Zunfft Zuraumen schuldig solle, welchem nach zugeleben mehrberührter Hoffmann mit Mund und hand versprochen.

La tribu des Maçons loue une partie de son poêle au maître d’armes Langlois. Le bail est passé en français (ci-dessous) à la Chambre des Contrats

1702, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 233) f° 188
Lehnung mit Mons. Langlois getroffen
(f° 189-v) Mittwochs den 20. Decembris Ao. 1702. Ist durch S. Tit: Herrn Rathherr Haanen, herrn Rathherr Städel, herr Rathherr Schlitzweckh, herr Stäbler und Herrn Graßmann, als von E. E. Zunfft der Maurer sambtlicher Hh. Schöffen, und hierzu insonderheit abgeordneten hernach Volgende Lehnung mit Mons. Langlois getroffen worden
1. Ist demselben die große obere Stub, jedoch dergestalten in lehnung gegeben worden, daß derselbe schuldig sein solle, Wann die sambtliche Zünfftige vf den Schwörtag und beÿ deß herrn Ammeisters umbfahrt beÿsammen Erscheinen, Er soche große Stub Zulehren
2. den untern boden, so zu vor der dantzplatz geweßen, wie Er underschlagen, solle Ihme auch eingelüffert werden
3. die undere new gemachte Stub, sambt der Cammer darüber, wie auch die Kuchen davor
4. Item den Kleinen Keller, jedoch daß dem Büttel das vordere plätzlein an der Steeg vf der rechten handt verbleiben solle.
Vor solche überlaßene dreÿ Jährig Veraccordirte Lehnung und Nutzung solle Er der Entlehner vor das Erste Jahr 120 Gulden, neben Einem ohmen guten wein oder dreÿ gulden davor und daran gleich beÿ der Verschreibung in der Contractstub vor das Erste quartal 30 fl. Zuerlegen schuldig sein, und dann Volglich allezeit ein quartal Zuvor mit 30. fl abzahlen, Welche Lehrbrieff von nechst anbeÿ ruckhendt weÿhenachten Ihren anfang nehmen und dato 1705. sich wiederumb endigen solle. Wann nun nach verfließung, solchen ersten Jahrs, dieße Lehnung ferner noch überige zweÿ Jahr continuiren wirdt solle Er mehr nicht dann des Jahres 110 gulden, und gleichmeßig alle Zeit ein quartal Zuvor mit 27 fl 5 ß abrichten Mithien so sollen die öffen und fenster Ihme gantz und ohnzerbrochen gelüffert werden und beÿ deßen außzug Er Mons. Langlois auch schuldig sein solle, gleich wie Ihme solches alles gantz gestellet, Er es also auch widerumb Zuelüffern Verbunden sein. Endlichen so soll dieße Lehnung innerhalb zween oder dreÿen tagen in allhießiger Contract stub verschrieben werden, In zwischen haben sich beede Parthen hierunden eÿgenhändig underschrieben
Den 23. dito ist diße Lehnung in allhießiger Contract stub frantzösisch ad Protocollum gebracht worden, dabeÿ der Entlehner an H. Graßmann Vor das este quartal biß Annunc. Mariæ 1703. 30. fl und für den ohmen wein 3 fl. gleich bezahlt.

La tribu des Maçons loue une partie de son poêle au maître d’armes Langlois en décembre 1702 pour trois ans. Le bail est prorogé à plusieurs reprises, la dernière fois en avril 1719 pour neuf ans

1702 (23. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 529-v
Les Sr Josias Städel ancien senateur et marchand libraire ensemble Jean Jacques Grasman masson tous deux Deputés de la part du College de Mrs le Directeur et Eschevins du poele des Massons
bail au S Langlois maître d’armes
dans le dt. poele les appartements et commodités suiuantes, Sçavoir le grand poele d’enhaut donnant sur la rüe à condition tousjours de le uider tous les ans aux jours nommés Schwörtag u. ammeisters umfahrt pour l’assemblée du corps du dt. metier, Deplus on luy laisse comme dessus la place d’embas ou etoit autrefois la place à dançer comme elle est separée presentement En outre le poele neuf d ’embas auec La chambre dessus et la cuisine deuant et enfin la petite cave à condition toujours d’en laisser la petite place auprès de la montée à droite au garde du dt. poele, Le tout pour trois années à commencer à noel de la présente pour un loÿer comme il suit, Sçavoir pour la première annéee 240 livres tournois, Pour les deux années restantes 220 livres tournois
[in margine :] les Srs Stedel mentioné dans le Contrat cy contre, Jean Georges Hegelin et Jean Charles Loguel tous trois respectiuement Senateur, maître Echevin et Echevin de la tribu des massons d’icy, deputés de La part du College des Escevins de La dte Tribu, en présence du Locataire mentioné dans Le contrat cy contre, que Le dt. college a continué le bail cy contre pour 8 ans à commencer cette continuation à Noel de l’année 1705, le 25 sept. 1704
[in margine :] Erschenen Herr Johann Martin Schlitzweck Exsen. und Schaffner des Mehrern Hospitals allhier als ietzmahliger Zunftmeister hie vorbemelter E. Zunft der Maurer Hat in gegensein vorged. L’Anglois des Entlehners angezeigt und bekannt daß das gesambte Collegium der Herrn Schöffen allda (…) Ihme L’anglois * vier jahr lang, den 3. oct. 1711
[in margine f° 532-v° :] Fut présent le Sr François Henry Städel Conseiller et le Sr Georges Frederic Strehlin tous deux pour et au nom de La Tribu comme dessus deputés pour cela en vertu d’une sentence du 2.me Mars dernierement passé, ont declaré avoir continué le bail comme dessus au dt. Sr Langlois aux mêmes clauses et conditions comme dessus pour 9 ans à commencer à noel 1718 pour 150 livres tournois, le 28. Avril 1719

La tribu des Maçons loue deux coffres à grains au noble Philippe Christophe Gayling d’Altheim

1704 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 14-v
H. Joh: dam Acker, Paul Flach oberschreiber im Spital u. Joh: Jacob Graßmann alle alß resp: Zunftmeÿster u. Schöffen beÿ E.E. Zunfft der maurer, hierzu ihrer außsag nach von gesambten Collegio daßelbst bevollmächtiget
hatt in gegensein Hn. Philipp Jacob Mollingers Exsenatoris nahmens S.T. Jr: Philipp Christoph Gaÿlings von Altheim hochgräffl. Hanau: Lichtenbergischer geheimen Raths u. Jägermeÿsters
verliehen, auf gedachter stueb zween frucht kästen auf dem vordern stock über der großen Zunftstueb u. einen kleinen Kasten über der Schöffen stueb, auf 6 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1704, um einen jährlichen Zinß in summa 15 pfund
[in margine :] H. Frantz Heinrich Städel E. E. G. R. Beÿsitzer, Item Hr. Joh: Martin Schlitzweck Schaffer deß Spitals und Zunfftsmeister, in gegensein H. Rathh. Mollingers auf 3 jahr lang prolongirt, actum den 5. Xbris 1711

La tribu des Maçons loue la grande cave à David Hœlbe, aubergiste au Péage fluvial

1704 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 15-v
ut immediate supra [H. Joh: dam Acker, Paul Flach oberschreiber im Spital u. Joh: Jacob Graßmann alle alß resp: Zunftmeÿster u. Schöffen beÿ E.E. Zunfft der maurer, hierzu ihrer außsag nach von gesambten Collegio daßelbst bevollmächtiget]
hatt in gegensein David Höllbe würths auf dem wasserzoll
verliehen, auf besagter Zunftstueb den größesten keller unter der großen saal, welchen er bereith 2 jahre in lehnung hat, auf 9 jahr lang anfangend auf A. Mariæ 1704 – um einen jährlichen Zinß nemlich 6 pfund

Le prévôt propose de faire remplacer les poêles en profitant d’une occasion de vendre les anciens. Langlois demande l’autorisation de placer un poêle à côté de la cheminée de sa salle.

1705, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 29) Dienstags den 6.ten 8.bris A° 1705
Hr Oberherr proponiret demnach Er gesehen d der offen in der großen Stuben Zimblich alt und dahero wohlstünde, Weilen man die gelegenheit ahne dem aus die hand bekomme, selbigen Zuverkauffen, einen andern offen ane statt deß alten dahin setzen zulas&en und hette er bereits den alten offen, mit einrathen einiger Herren Schöffen an H. XV. Spielmann, alß ab* E. E. Zunfft der fischer*en * in ein Gaststub setzen wollen umb 30. lb. d. Verkauffet (…)
(f° 29-v) Hr Oberherr meldet ferner daß Ihne Mr Langlois angesprochen Ihme einen offen neben das Camin in den Saal setzen Zu laßen.
Erk. mann solle Zuvorderist sehen, wie hoch er etwann kommen möchte, und wann es nicht so hoch Käme könnte mann demselben wohl darinn willfahren.

Langlois est autorisé à remplacer par un mur la cloison lattée de la salle derrière l’escalier

1709, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 85) Mittwochs den 25.ten 7.bris 1709 – Mr Langlois ersucht die herren Schöffen Ihme die Wand am Saal hinden beÿ der Steegen Zu Zumauren Zulaßen, so mitt brettern nur Zugemacht. Erk. und Willfarth.

Alexandre Langlois qui vient d’acheter une maison des deniers de sa femme résilie son bail en proposant de laisser à la tribu les améliorations moyennant 300 livres tournois. La commission estime que la somme est trop élevée. Les parties s’accordemnt finalement à une somme de 200 livres. La tribu conserve les éléments qui figurent à l’inventaire, dont un billard

1723, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 235)
(f° 78) Montags den 10.ten Maÿ 1723. – In sachen H. Langlois proponirte H. Rathherr Städel, daß derselbe Ihme heute früh angesagt, daß weilen Er beÿ denen herren Schöffen nicht reussiren können, die Zunfft in seinen nahmen an jemand anders so Lang seine lehnung währt, Zu verlehnen, er aber das hauß, so er auß seiner frauen mittlen erkaufft, selbten bewohnen mußen, als wolle er die Zunfft raumen, sich aber das Jenige, was er gebauen vorbehalten haben, hoffende, man werde Ihm selbers nicht disputiren, sondern sich deßhalben mit Ihme gebührend abfinden und deßwegen Zweÿ herren die solches Untersuchen abordnen.
Warauff er H. Langlois solches selbsten proponirt, vnd vor deßen abstand auch was er bauen Laßen 300. Livres fordert.
Warauf H. Rathherr Acker, H. Berga Vnd H. Erlacher deputirt wurden, Zusehen waß er gemacht habe. Die referirten Vnd Zwar H Rathherr Acker, daß dießer preis Viel zu hoch, Vor das jenige waß er gemacht, könte Ihme die helffte offerirt werden. H. Berga schätze es auch nur auff 150. Liv. oder möge es wegbrechen. H. Erlacher, der boden den er machen Laßen, seÿe Zimlich durchgetretten, vnd das ubrige was er gemacht auch nicht viel sonderlich werth, schätze es auch nicht höher dann 150. Livres, oder möge es wegbrechen, werde nicht 30. fl daraus Lößen.
H. Langlois stunde wider vor mit vermelden, er hätte die schafft in der Kuchen Vorgestern als welche unter obigen 300. Livres nicht begriffen, sondern er sich expressé Vorbehalten.
Erkandt, Ist auff der herren Deputirten abgestellte Relation Ihme 150. livres davor offerirt, angesehen es noch sehr raisonnable vnd derselbe wan er es wegbreche, Kaum so viel davor erhalten würdte, als es Ihne Kosten wird, dagegen er alles wie es jetzo im stand ist, daß stehet, der Zunfft eigenthümlichen überlaßen vnd bleiben oder aber wan Er sich damit nicht begnügen wolle, seine gemachte arbeit abbrechen vnd die Zunfft wieder im Vorigen standt setzen solle.
Ille. könne weniger nicht als 300. livres nehmen habe Inhn Ja das Camin allein 40. thaler gekostet.
Warauff nochmahlen eine Umbfrage gehalten vnd per Majora obige Erkandtnus, daß man Ihme mehres nicht als 150. Livres davor Zahlen, Vorhero aber Ihro Gnaden den herrn Oberherrn ehe mans abbrechen Laße, part davon gegeben werdten solle, nochmahlen Confirmirt worden.

(f° 79-v) Mittwochs den 19. Maÿ 1723. – H. Rathherr Städel proponirte, waßgestalten herr Ammeister auff das Jüngsthin von samtlichen herren Schöffen an Ihn abgeleßene schreiben sich vorderistens Vor das Ihme gegönte present schuldig bedanke, wegen des H. Langlois aber sich durchgehends mit deme conforrmire, was samtiche herren Schöffen darinnen schließen werden, selbiges auch völlig Confirmiren und Ratificiren wolle. Indeme er H. Langlois seithero gelind genug tractirt und gehalten worden.
Warauf dann vnter samtlichen herren Schöffen nochmahlen eine Umbfrag gehalten Vnd per Maiora Erkand worden, daß man Hme H. Langlois zu deren Letst bestimbten 150. Livres annoch 20. livres addiren vnd also samenthafft 170. livres bezahlen, dagegen aber derselbe alles in dem stand, wie es anjetzo ist, stehen Zu laßen oder aber da er sich mit diese 170. livres nicht begnügen wolte, das Jenige was er gemacht, weg zu brechen, Und die Zunfft wieder in vorigen alten stand Zu stellen schuldig seÿn solle. Alß man nun Ihme H. Langlois solches darauff eröffnet, Löße er sich vernehmen, daß er endlichen vor alles 200. livres annehme, vndt der Zunfft eigenthümlichen abtretten wolle, demnach wurde abermalen eine Umbfrag gehalten, und endlichen Ihme die 200. livres unanimiter accordirt, mit dem anhang, daß er dann alles, was er seithero gemacht, der Zunfft eigenthümlich abtrettenn solle, so sein H. Langlois selbstiger anzeig nach in folgenden stücken bestehet Als
Erstlichen die Kunstöffen in der Kuchen samt den eißen
der undere Fußbden in der stuben darneben
das Fenster über dem Keller im Hoff
die höltzerne dielenwand mit Zween thüren mit frantzösischen Schloßen Zwischen deßen wohnstuben vnd frantzösischen Camin Cammer
die hölzerne dielenwand Zwischen dem billiard gemach vnd hoff
Ein Eiserner offen underm billard gemach, samt dem Kachelwerck vnd darzu zugehörigen Camin, auch eißernen rohr
Zweÿ eiserne offen thürlin, wo mann einfeurt, samt den eisernen blatten ane dem frantzösischen Camin
der Fueßboden in der wohnstub vnd billard gemach
die Zweÿ Fenster im billard, so auff die gaß gehen
die bänck im billard
der garthen vnd hinderschopff, samt deme was darzu gehörig, vnd in dem garthen würcklichen stehet.

La tribu des Maçons accorde à titre précaire au chirurgien major Pierre du Conte la permission d’ouvrir des jours vers le poêle des Maçons au premier étage de sa maison

1723 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 508-v
im nahmen Löbl. Collegÿ der H. Schöffen und Ehrs. gerichts E. E. Zunfft der Maurer H. Georg Friedrich Ströhlin Apothecker und E. Kleinen Raths Beÿsitzer, Ferner H. Michael Erlacher werckmeister des Frauenhaußes und H. Quirinus Berga Steinmetz und maurermeister auch E. E. kleinen Raths Beÿsitzer, alle dreÿ Schöffen gedachter Zunfft
in gegensein H. Pierre Du Conte ancien Chirurgien Major des hôpitaux du Roy
demnach derselbe E. E. Zunfft der Maurer H. Oberherren und Schöffen ohnlängst ersucht in seiner allhier in der Juden: gaß einseit neben einer zur Neuen Kirch allhier gehörigen Diaconat behausung anderseit neben H. XIII. Gangolff und zum theil neben erwehnter Maurer Zunfft stub gelegenen Behausung und zwar in dero hindern Stock auff den ersten Stockwerk ein Fenster oder taglicht durch die zwischen ihme und gedachter Zunfft gemeinschaftliche maur in deroselben gartten sehend brechen und in dieselbe vergönnungs weiß setzen zu dörffen, als haben H. Schöffen und gericht offt bedüttener Zunfft sich dahin entschloßen, daß Sie ihme die erlaubnus in gedachtem stock und durch die gemeinschaftliche Maur ein Fenster in ihrem gartten sehend zu setzen und zu brechen, dergestalten als eine bloße vergünstigung und precarium ertheilen wollen, daß selbiges 4 schuh hoch von dem boden des Zimmers, in welches sothanes fenster gesetzt werden soll, ahn zu rechnen, 6 werckschuh in der höhe und 4 in der breitte haben auff H. Du Comte Maur: helffte das fenster gestell gesetzet mit 7 gleichling von einander stehenden stangen vergrembßet und außerhalb des fensters ein 3 schuh hoher und daßelbe umb so viel im liecht mithin zur helffte bedeckender Kupffernen Stechladen angehenckt werden, anbeÿ auch er H. Du Comte deßelben, Erben, Nachkommende und jeweilige Besitzer deßen obbeschriebenen behausung zu allen und jeden Zeithen verpflichtet sein sollen, das auff seine cösten verfertigte vergönnte fenster und stechladen wiederumb hinweg zu thun zu zu mauren, und die gemeinschaftliche maur in vorigen und bißherigen stand zu stellen, so bald und offt die vergönnende Zunfft solches begehren wird

La tribu des Maçons loue au marchand Jean Michel Essig le logement dont jouissait auparavant Jacques Terraillon, interné pour démence à l’hôpital

1725 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 575
im nahmen E. E. Zunfft der maurer allhier H. Johann Adam Acker als Rathherr, Ferner H. Georg Friedrich Stöhlin E.E. kleinen Raths alten beÿsitzers und H. Frantz Mathias Zäpffel E.E. kleinen Raths dermahligen Beÿsitzers als Zunfftmeister
in gegensein Johann Michael Eßig des handelsmanns
auff erwehnter Zunfft Stueben unten im hoff die untere neben ein ander liegende in einer Stuben Camin Kammer und einem großen Saal bestehende Zimmer, Ferner die Kleine Stueb beÿm bronnen sambt der darneben sich befindlichen Kuchen und zweÿen Küchen, Cabinets, mehr den gartten sambt zugehörden und endlich den gewölbten kleinen Keller wie solches alles Jacques Teraillon vormahliger handelsmann so sich dermahlen wegen verwirrten verstandts in allhießigem hospital befindet bißher lehnungsweiße inngehabt, zufolg eines aus dem gerichts Memoriali ged. Zunfft extractus vom 12. Octobris jüngst getroffen worden, auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von nachst bestehend weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la tribu des Maçons à vendre à leur voisin Gérard Geoffroi Becker la moitié du pignon mitoyen puisque le cessionnaire (1) établit ce droit d’après son acte d’achat, (2) a démoli une partie du mur, ce qui mènerait inévitablement à un procès, (3) offre une somme de 300 florins

1729, Conseillers et XXI (1 R 212)
E. E. Zunfft der Maurer erhalt ein Decretum alienandi. 271.
(p. 271) Sambstag d. 30. Julÿ – Lt. Fuchß, Nomine des H. Oberherrn und Hh. Schöffen E. E. unfft der Maurer, in deren nahmen Vor Euer Gnaden erscheint H. Malo Auguste Saussard alß iezmahliger Zunfftmeister, producirt unterthäniges Memoriale und bitten, umb gnädige Ertheilung des Decreti alienandi handelt innhalts.
H. Advocat Scheffmacher sagte, Es begehre die anruffende Zunfft, daß Meine Herren Ihro erlauben möchte die helffte des ihr zuständigen giebels, insoweit derselbe die Beckerische behausung und gerechtigkeit berühret, eigenthümlich Zu überlaßen, und gegen erlag 300 gulden Gerhard Gottfried Becker zu Verkauffen, Bekandten Rechtens wären daß beÿ alienierug der Minderjährigen kinder güther die nothwendigkeit erfordert werde, da hingegen beÿ Veräüßerung der Collegiorum und Communitäten Wie die Zunfft ist, ihrer Immobilium der Nutzen allein nöthig ist, Nun ergebe sich solcher aus deren in dem übergebenen Memoriali enthaltene umbstände augenscheinlich, Wohl erwogen 1° der gemelte Becker bereits das Jus hat Vermög deßhalben auffgerichteter Contract: Verschreibung das Wiederläger eines Gewölbts in der Zunfft gibel einzubrechen, Wie auch eilff unterschiedliche Körpffer einzulegen, 2° derselbe einen theil sothanen hirn und wieder schadhaffen giebels abgebrochen hat, und durch Verschiedene merckmahl bewogen berechtiget Zu seÿn glaubt einen theil besagter maur alß sein eÿgenthumb anzusprechen, Folglichen die Sach ohne Zweiffel Zu einem Proceß außbrechen Würde, deßen außgang ungewiß, die dabeÿ aufflauffende unkosten hingegen unvermeidentlich, und 3° Becker eine ansehnliche Summ erstgemelten umbstands ungebracht, nemblichen 300 gulden Vor diese helffte des giebels, Worauff er schon eine Servitutem hat, offerirt, derowegen Wolte er der meinung seÿn, daß der Implorirenden Zunft mit gebettener Erkaubnuß könte Willfahrt, und das Zu Vollziehung des Vorhabenden Kauffs erforderliche Decretum alienandi ertheilt Werden, iedoch mit diesem anhang daß die empfangende 300 gulden zu der Zunfft nutzen anderwertig sicher Wiederumb solte angelegt werden.
Erkandt, Wird H. Advocatien Scheffmacher Anspruch durchaus befolgt.
Deputati H. XXI. Gonion und H. Rht. Pfeffinger.

La tribu des Maçons vend la mitoyenneté du mur à Gérard Geoffroi Becker qui est autorisé à y poser des corbeaux suivant un acte de 1647

1729 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 396
E. E. Zunfft der Maurer H. Oberherr S.T. H. Funffzehner Johann Gerhard von Stöcken, S.T. H. Johann Martin Schlitzweg Ein und Zwantziger, H. Rathh. Frantz Mathias Zäpffel, H. Rathh. Frantz Heinrich Städel, H. Georg Friedrich Ströhlin, H. Johann Quirinus Berga, H. Carl Frantz Hannong, H. Samuel Zanger und H. Lt. Johann Sebastian Gambs, allesambt schöffen und Rathherren beÿ ged. Zunfft, mit zu ziehung H. Not. Johann Daniel Lang Zunfft schreibers daselbst ane einem
und H. Gerhard Gottfried Becker des Schwerdtfegers andern theils
demnach biß anhero die jeweilige eigenthumbs; besitzer der nunmehr ged. H. Becker eigenthümlich zuständig allhier in der Juden gaß einseit neben besagter Maurer Zunfft Stub liegende behausung vermög einer in allhies. C. Contract Stuben am 14. Julÿ 1647 auffgerichteter Verschreibung berechtiget gewesen eine gewiße anzal Köpffen, nemlich 11 derselben, verschiedene gewölb wiederläger und Camin schoß, in der Zunfft eigenen giebel und Maur, so an der Beckerischen behausung stehet, und dieselbe einer seiths großen theils beschließet jure servitutis dominantis zu legen und zu allen zeiten darinn zu haben und aber er Becker ohnlängst ahn ged. Ehrsamen Zunfft der Maurer die freund nachbarliche ansehnung gethan, ihme die helffte sothanen giebels kauffweiß eigenthümlich zu überlaßen, als haben Sie im nahmen gesamter Ehrsam. Zunfft der Maurer ihme seine begehren willfahren wollen (…)
ihme H. Becker und denen jeweiligen Eigenthums besitzern deßen neben der Zunft liegender Behausung (…) verkaufft
die ohnvertheilt helffte ahne der der Zunfft bißher allein eigenthümlich zuständig gewesten Maur und Giebel, von dem end des mittleren gebäudes des Beckerischen haußes ahn längst des langen schmalen halbdacheten gegen dem gartten ziehenden gebäudes, und umb das Eck gegen dem Franckischen hauß herumb ziehend, welcher giebel da selbst in so weith er die Beckerische behausung und gerechtigkeit berühret in der länge 72 werckschuh und 8 zoll, in der höhe aber von dem boden an ohne das fundament 25 werckschuh haltet, alßo und dergestalten daß er Becker und seinen Nachkommende befüegt sein solle, die giebel Eißen Umb die Maur Vest zu halten durch die gantze Maur dicke einzuziehen und durchzubrechen, die Balcken aber und etwann neu einzulegen vorhabende Käpffen nur biß die helffte des giebels einzulegen, laßen gleiches Recht wegen der giebel eißen Balcken und Käpffer verkaufende Zunfft zu allen zeithen gedeÿen muß,
dahingegen ist H. Becker verpflichtet die bereits 25 schuh hohe zur helffte verkauffte Maur und giebel in so weith er dieselbe zu erhöhen gesinnet ist auff seine alleinige Unkösten ohne der Zunfft beÿtrag mit einem allhiesigen gantzen stein oder Maurstein dick gantz zu begreiffen und auffzuführen, und sich dazu geseumder* weder salpetricht noch sonsten angesteckter sondern wohlgebrannter stein zu bedienen, mit dem Vobehalt, daß gleich wie bereits stehende theil des giebels vermög jetzt getroffenen Kauffs gemein ist, alßo auch der zu erhöhen vorhabende theil deßelben zwischen den jeweiligen besitzern des Beckerischen haußes und der Zunfft stub der Maurer allerzeith gemeinschafftlich sein und bleiben, und dießen letztere aber kurtz oder lang beÿ etwann aufführenden gebäuden der erhöhende maur ohne entgeld sich zu bedienen berechtiget, klein theil aber macht haben solle, einige öffnung oder durchbruch über diejenige so sich krafft angezogener Verschreibung de Anno 1647 Beckerischer seithen in erwehntem giebel befinden und durch denselben zu machen Auch ist H. Becker verbunden in der Zunfft erhöhen vorhabende Maur beederseits nemlich auff seiner und der zu seithen ordnungs mäßige blindlöcher verfertigen zu laßen und die Maur auff seithen der Zunfft stub zu bedünchen – um 150 pfund

Les échevins renouvellent le bail du marchand Essig en lui louant aussi une cave à condition que les modifications appartiennent à la tribu sans compensation. La baraque en bois que le locataire a fait élever dans le jardin reste sa propriété. Le locataire ne devra pas entreposer de suif dans la cave

1733, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 236)
(f° 142-v) Donnerstags den 12. Novembris 1733 – Ihro Herlichkeit Herr Oberherr proponirte die Herren Schöffen der Ursachen berufet zu haben, weilen H. Eßig schon beÿ einigen herren sich umb eine Neue Lehnung angemeldet, warauff man dann Ihne H. Eßig beschicket, vnd dießer zu verstehen gegeben weilen seine Lehnung zu Endt gehe, v aber verschiedenes mit seinen großen Costen in seiner wohnung machen laßen, auch weilen Er den Keller nicht dabeÿ gehabt, und alß auch beÿ wohlfeilen Zeiten Kein wein einlegen Können, alß habe er sich beÿ Zeithen anmelden, vnd umb prolongation der Lehnung auch umb Neue Lehnung des Kellers bitten wollen, was ein anderer gebe, wolle er auch darvor geben.
Warauff dann eine Vmbfrag gehalten vnd per Majora Erkandt worden, Ihme H. Eßig vor einen andern die præferenz Zu gönnen dahero einige articul auff zu setzen und zu projectiren solche Ihme H Eßig Zu Communiciren vnd deßen meinung darüber anzuhören Warauf denn Concludirt wordten
1. daß man denselben vor die bißherige inngehabte Wohnung, Garten vnd anderer Plätz zu sambt den großern von H. Francken seel. seithero eingehaltenen Keller sammrnthafft 150. fl. Jährlichen Zinnnßes abfordern solle.
2. daß alles das Jenige, Waß er H. Eßig in denen wohnungen vnd Zimmern wie auch ane dem Garthen ane bau, beßerung, vnd andern derglechen Cösten seithero angewendet, der Zunfft eigenthümlichen Zugehören Vnd verbleiben, vnd Er H. Eßig weder Jetzo nicht ins Künfftige ane besagte Zunfft nicht das geringste deßhalben Zu erfordern, noch ane dem haußzinß etwas abzuziehen befugt seÿn solle, warunter aber
3. die Jenige höltzerne hütt, welche er H. Eßig im hindern hoff ane die Maur setzen Laßen, samt dem Keßel, vnd was darinnen enthalten ist nicht begriffen seÿn, sondern selbige Ihne H. Eßig Verbleiben sollen.
4. daß derselbe in den großen Keller durchauß Kein Unschlitt Zu thun berechtiget widrigen falls Und da solches herrschafft die Lehnung ex ipso auffgehaben seÿn soll.
5. sollen die auff Ihne mit einrechnung gegenwärtigen Jahrs in Extantzen stehende 12. fl. hauß Zinß in ansehung obgemelte Reparationes der Zunfft verbleiben, Ihne H. Eßig nachgelaßen und davor weilen nichts an Ihne gefordert werdten.
Zur entschlsung obiger puncten, vnd ob er H. Eßig solche dergestalten acceptiren wollen denselben acht tag Zeit gegeben worden.

La tribu des Maçons passe le bail correspondant à la Chambre des Contrats

1734 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 28-v
E. E. Zunfft der Maurer allhier Rathh. H. Lt. Johann Sebastian Gambs, Ferner H. Johann Adam Acker Exsenator und H. Lt. Johann Gerhard von Stöcken als zunfft meister
in gegensein H. Johann Michael Eßig des handelsmanns
auff erwehnter Zunfft stub unten im hoff die nebeneinander liegende in einer stueb Camin Kammer und einem großen Saal bestehende Zimmer, ferner die kleine stueb beÿ dem bronnen, die sich darneben befindliche küchen und zweÿ Cabinets, Mehr den gartten samt zugehörden, den gewölbten kleinen Keller, den großen Keller so weÿl. H. Johann Daniel Franck handelsmanns und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers seelig lehnungsweiße inngehabt, so dann über der großen Zunfft stub befindliche zween fruchtkästen – auff 13 nacheinander folgenden jahren anfangend von weÿnachten jüngst verfloßen, das erstere Jahr 80 pfund jedes der übrigen 12 jahre 75 pfund
daß der entlehner nicht befuegt sein solle, in mit entlehenten größer Keller einiges Unschlitt zu legen (…), Jedoch soll er berechtigt sein, die in mit verlehntem hindern hoff an die Maur gesetzte zum Unschlitt schmeltzen gewidmete hütten, schmeltz Keßel und andern zum Liechtermacher dienende werckzeug nach geendigter lehnung auff seine Uncösten wieder weg zu nehmen, Weither verpflichet sich der H. entlehner ahne statt derjenigen dielenwand, die sich rechter has der einfarth von der gaß in den hoff befindet, eine starcke Riegel wand an der die Pfosten und Riegelholtz 5 zoll dick und 14 schuh hoch auch die pfosten wenigstens 7 biß 8 zoll breit sein sollen, wie auch in der Schlaffkammer von dem mittel der langen dielenwand beÿ der einfarth eine zwerchwand von 25 schuh lang die an der Riegelwand der stuben anschließet und auch 14 schuh in der höhe, 5 zoll in der dicke und die pfosten gleich falles 7 biß 8 zoll in der breittte haben sollen, und daß dieße beede Riegenwändt dreÿmahl verriegelt auch sowohl ein: als auswendung mit einem glatten wurff, dem holtz zugleich bestochen, nicht weniger die thür mit einem glatten Chambranle versehen, und mit einen frantzösischen schloß beschlagen werden solle, auff seine cösten verfertigen zu laßen
[in margine :] im Nahmen verlehender E. E. Zunfft der Maurer H. Rathh. Georg Friedrich Ströhlin und H. Johann Peter Pflueg Stattlohners an einem und Entlehenden H. Eßig am anderen theil (…) auff 9 nacheinander folgenden jahren continuirt anfangend von nächst künfftigen weÿhnachten, d. 22. Julÿ 1746

1744, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 237)
f° 220 den 13 November
H Pick des tantzmeisters welcher die große stub Lehnen wolte

L’architecte Pflug (François Pierre Pflug) a présenté un dessin des constructions que pourrait faire la tribu. Comme il est absent, la discussion est reportée à son retour.

(f° 41) Freÿtags den 25.ten Junÿ 1748.
Weilen H. architecte Pflug deßen H. Vatter seel. in vorigen Zeiten schon einen Riß, wie die Zunfft Könte gebauet werden, gemacht hat, dermalen abweßend ist, könne man ohne deßen Inspection nicht schließen, nach deßen Zuruck Kunfft aber Ihro Gnaden dem H. Oberherr communicirt werden.

Le prévot expose le 25 juin 1749 que les moyens de la tribu sont insuffisants pour faire les travaux dont certains sont nécessaires et d’autres amélioreraient le confort. Il propose de construire un théâtre qui ne coûterait pas très cher et rapporterait des sommes conséquentes. Les chefs de chantier et le préteur royal ont d’ores et déjà donné leur accord. Les échevins approuvent la construction d’un théâtre. Le projet sera élaboré par une commission. Il faudra cependant s’accorder avec Essig qui loue le terrain à surbâtir. Le prix sera payé des fonds de la tribu, le reste sera emprunté à une seule personne. Le chef de chantier Samuel Werner évalue la construction à 4 500 florins.
Léopold Schuch avance 1000 écus qui s’ajoutent aux fonds propres de 311 livres. Le consul prêtera 300 florins pendant six ans sans intérêt. La plupart des échevins propose de prêter une somme dans les mêmes conditions. Jacques Gallay propose ses services plutôt qu’une somme.
Le 23 décembre, le consul rapporte que le préteur royal souhaite que le projet avance. Le locataire Essig fait cependant des difficultés, à quoi le préteur royal répond que la tribu devant être considérée comme mineure, elle n’est pas tenue par son bail. Certains échevins font de nouvelles offres de prêt.
Le prévôt propose le 17 octobre 1750 un usage du capital qui était destiné à construire le théâtre.

1749 (2.6.), Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 63) Montags den 2.t Freÿtags den 25.ten Junÿ 1749.
Herr Oberherr proponirte, wie daß Er dießer Zunfft schwache Kräfften in Erwegung gezogen, vnd dahero Vornehmlich Zu vigiliren, wie dieselbe wieder Zu Kräfften Vnd in auffnahm gebracht werden möge, wan nun einige reparationes auff derselben Vorzunehmen theils höchst nötig, theils der wohlstand erfordert, wan aber der letztere Plan solte in stand gesetzt werden, dörffe es eines theils sehr hoch Zu stehen Kommen, andern theils aber man doch soviel Zinß nicht davon Ziehen, so seÿe er auff die gedancken gefallen, vndt den lähren Platz Zu profitiren, ein Comœdianten hauß, da ehedeßen auch schon eines da gestanden, Zu erbauen, welches primo nicht so viel alß das andere gebäu Kosten, vnd 2.do dannoch ein nahmhaffter Zinß daraus gezogen Vnd man dadurch desto ehenter wieder Zu den auslegenden Capital gelangen würde, Weßhalben auch Er herr Ammeister würcklichen mit Herrn Prætore Regio davon geredet, auch Zum überfluß H. Werckmeister Erlacher Vnd H. Werner dahin zu gehen ersucht, welche es auch gethan, Vnd er herr Prætor Regius sowohl Ihme als beeden herren Werckmeistere eine Völlige approbation gegeben auch die Zunfft dabeÿ Zu Souteniren Versprochen, Währe dahero die frag
1) Ob mann gesinnet wäre, ein Comoedianten hauß auff der Zunfft Zu bauen. Resp: Ja.
2) die art vnd weiß wie soches anzugreiffen wäre. Wär eine ex Collegio der H. Schöffen von der Maurer Profession zu ersuchen einen Riß vnd überschlag davon zu machen wie hoh es Zu stehen käme, so dann auff das gewuste* Zu accordiren vnd einige herren als dan abzuordnen welche auf deren Execution vnd bewerskstelligung ein wachsames aug haben dahero Er H. Werner Zum Riß, H. Erlacher, H. XV. secretarium Städel vnd J. (-) Zur Obsicht ersucht haben wolle.
3. Ob vnd Wie man sich mit H. Eßig dem man den Platz verlehnt abfinden könne, weßwegen derselbe befragt, waß Er disfalls Zu thun gesinnet, Ihme remonstriret, geschehe Zu keinem andern Entzweck, alß der Zunfft bestes Zu observiren, seÿe nur umb den garten Zu thun, der Ihne ohnedem nicht viel eintrage.
Ille bitte sich bedenck Zeit bis morgen auß, solle seine antwort den herrn Ammeister morgen hinterbringen.
Herr Ammeister regerirte, Er habe Ihme schon Vor Vierzehn tagen nachricht gegeben vnd Er inner dieser Zeit sich wohl bedencken können, was er an der hindern maur auff die einen seiten verliehre, wolle man Ihne auff der Zunfft kosten ane die andere Seith beÿ der Schöffen Stub wieder hinsetzen laßen, Vnd ein bau habe die Lehnung auff.
4) Wo man der fond dazu hernehme, wie noch der Recess seÿe, ob man der Zunfft Capital darzu Employiren, vnd daßelbe auff Kundten, vnd den überrest ane seithen der herren Schöffen beÿtragen wolle warzu er seines orts ebenmäßig sich offerire abgeordnet, daß Zu Evitirung allen Verdrußes vnter deren H. Schöffen, welcher Zum costen wieder bezahlt werden solte, beßer gethan seÿn wurdte, die völlige Summ so man über den recess und danneggerische Capital brauchet, an einem orth allein auff zu nehmen, vnd selbige alß dann cum Interesse successivé wieder abzuführen.
Hh. deputirte, H. Rathherr Hannung, H. XV. Secretarius Städel, H. Werckmeister Werner, H. Gallay.

(f° 76) Montags den 13. Octobris 1749. Post hæc die Hh. Schöffen alleine
Herr Ammeister habe Jüngst die Ehre gehabt, Zu proponiren, daß der Platz Vor die Zunfft nicht beßer könte angewendet werden, alß wan Ein Comœdianten hauß dahin gestellet wurdte, dahero denen herr beliebet Zuvor ein Riß machen Zu Laßen, so durch H. Werner Würcklichen gefertigtet vnd deßen überschlag auf 4500 fl. geschätzet worden, nechst deme herr Ammeister den riß auch H. Lohner gewiesen, der das holtzwerck auff 2800 fl. geschätzt, ferner solches H. Prætori Regio gewiesen, der es auch vollkommen approbirte und mit dem bau fortzufahren consentiret.
H. Leopold Schuch habe Zwar anfänglichen 1000. thaler auff der Lehnung zu avanciren Versprochen, seÿe aber vermuthlich durch andere, weilen Es die tucher Zunfft nicht gern sihet, davon detournirt werden, dahero sich alle Zeit die preferenz ausgebetten.
Den fond nun betreffend, weilen nur 311. lb in recess übrig, mithin zu bewerckstelligen dieses gebäu noch ein ansehnliches erfordert werdte, ob die Herren Schöffen in limiten das weitere benötigte an einem orth auf zunehmen, und Einer vor den anderen in Solidum personaliter sich zu Verbürgern, wie einige der meinung weren, oder aber ein gewißen fond zusammen zu schießen, einige Jahr ohn Interesse der Zunfft Zu laßen, welches Er Vor das rathsambste hielte, In dem die Interesse dadurch ersparet werden und man das remboursement desto ehenter verfügen Könne.
Er Herr Ammeister umb der Zunfft Interesse zu de*diren, offerirt vor sich der Zunfft auff sechs Jahr ohne Zinß vor zu schiesen 300 fl. mit dem anhang, daß derselbe raône der wider bezahlung Keine præferentz prætendire, sondern wan etwas von gelt vorhanden vnd wieder remboursirt werden kan, einen Jeden mithin den Ersten wie den Letzten pro rata seines Vorschuses geschehen solle, vnd also samtliche herren Schöffen zu einer Zeit wieder bezahlt wurden.
Herr Rathherr Hannung offerirte der Zunfft ohne Zins vor zu schießen auff obige weis 150. fl.
H. Rathherr Gambs offerirte auch auff 6 Jahr ohne Zins zue avanciren 150. fl.
H. Werckmeister Erlacher braucht das geld Zu seiner handthierung, könne sich also zu nicht Verstehen
H. Doctor Haan offerirt auch auff obige weiß 150 fl.
H. Geörg Michael Müller, was anderer herrn thun wollen, Er sich auch nicht erschwehren nemblichen beÿzutragen 150. fl.
Hr Johann Friderich Strehlin so fern mann sie nicht gleichbalden braucht, weilen Er sein geld zu erkauffung seines haußes employirt, offerirt gleichfalls 150. fl.
Herr Fischer könne sich noch nicht resoluiren,
Hr Röderer bedaure für dermalen nicht im stand zu seÿn der Zunfft seine ergebenste dienste Zuerzeigen, reservirt sich aber, so bald etwas überkomme, gleich anderen herren Schöffen beÿzutragen,
H. Gallay offerirt auch aber erst auff ostern 150. fl.
Ego der Zunfftschreiber offerirte ebenmäßig 150. fl.
Herr Ammeister proponirte Ferner, ob Es denen Jenigen herren, welche nichts beÿzutragen belieben, nicht gefällig wäre, daß die Zunfft Ihr quantum anderwärts auffnehme, vnd Sie insolang den Zins davon enrichteten, oder aber In Zwischen auff Ihre præsens geldter renuncirten, vnd der Zunfft loco des Zinses überliesen, damit ein gleichheit unter denen hh. Schöffen gehalten werden, vnd keine Jalousie entstehen möge.
Und damit die Zunfft desto Ehenter wieder in stand komme, das remboursement Zu Verfügen, könte man die Zunfft Imbiß so lang einstellen.
Ingleichen hatten sich einge der neuen herren Schöffen vernehmen laßen, vor Ihren Schöffen Imbiß Lieber der Zunfft etwas in geld beÿ zutragen, welches er denen herren Schöffen, überlaßen wolten, wäre au profit de la tribu.
H. Gallay hielte sich vor eine größere Ehr, wan er die H. Schöffen Tractiren Könte als das geld dafür Zu geben.
Herr Oberherr seÿe nicht als ein gesetz vorgeschlagen, sondern weilen sich diese herren Vieleicht nicht Verwerfffen laßen wollen, keine imbiß gegeben Zu haben vnd dadurch einige Jalousie zu erwecken, ob Ihnen beÿ Jetziger theuren Zeiten etwas in geld au profit de la tribu, zu geben nicht ange* ware.
H. Gallay wiedeholte nochmalen sein voriges offertum, sich eine großerer freyde davon zu machen, die herren zu tractiren, Auff befragen aber warzu er sich in geld zu erklären beliebig möchte, antwortete Er, Er seÿe der Jüngst vnd habe noch Zweÿ herren die Ihme Vorgehen H. Lt. Röderer seÿe der ohneins Jüngste, H. Fischer beantwortete es mit stillschweigen.
Warauff dieße Sach Zu fernerer überlegung Vnd Erklärung außgesetzt.
H. Gallay wurde anbeneben die durch H. Werckmeister Werner gefertigte Riß Zugestellet, umb in Zwischen weilen H. Werckmeister Werner nicht hier, und deßen abweßenheit die Sach mit H. Geörg Michael Müller Zu besorgen, und von allem ein genauer überschlag darüber zu machen.

(f° 86) Dienstags den 23. Decembris 1749. – Herr Ammeister. Herr Prætor Regius habe Ihme gestern beditten, daß Ihme sehr lieb wären wan der bau des Comœdianten hauß seinen fortgang nähme, deme er Erwiedriget, daß die Herren Schöffen zu Vorstreckung einer gewisen Summ bereits sich genereux anerbotten, es wäre aber H. Eßig im weg, welcher seine Lehnung außgehalten Zu haben prætendire, mit dem man sich dießeits wegen beförchtenden starcken abtrags vnd dedomagement, so er an die Zunfft fordern möchte, nicht gerne in einen process einlaße, Er habe aber Herr Prætor regerirt, daß Eine Zunfft immerhin Vor Minorennis anzusehen, vndt wan Sie Ihre Einkünfften verbeßeren Könne, nicht an Ihre gegebene Lehnung gebunden seÿe, Er es über sich nehme vnd mit H. Eßig davon reden wolle. Da nun dem Vernehmen nach Er H. Eßig die bäume auß dem garthen anders wohin zu transportiren gesinnet, auch Vielleicht eine andere Wohnung suchet, mithin vornehmlich Herr Prætor mit demselben würcklichen geredet, so habe Er herr Ammeister vernehmen wollen, ob die Herren Schöffen, welche sich damalen Zu einigen Vorschuß gütigst offeriret, noch von der nemblichen meinung wären, vnd da herrn Prætoris meinung dahin gehet, sothanes Comœdianten hauß gleichbalden recht zu bauen vnd mit genugsamen Logis und gemählden Zu Versehen, auch sich selbsten die Inspection darüber Zu haben gnädig erkläret, so werde auch das Decretum oppignorandi welches man Zue an: und verschreibung der übrigen Summ benöthiget, nicht erschwehret werden, sehe es vor einen würcklichen nutzen, der Zunfft an, vnd wurde man einen schönen Zinß daraus ziehen können.
Warauff die Jenige Ihr damaliges oblatum wiederholten, dafern die Sach mit H. Eßig keine schwerigkeit leÿden wurde, zu beschleunigen votirten auch das würckliche offertum thatten
Herr XV. Secretarius Städel 150. fl.
H. Rathherr Geörg Friderich Stroehlin 150. fl.
H. Werckmeister Samuel Werner 150. fl.
H. Lt. Röderern verhoffe seinen H. Vatter auch dahin zu disponiren daß er Ihne vorschiese 150. fl.
H. Andreas Stahl ebenmäßig 150. fl.
Deputati H. Rathherr Hannung, H. XV. Secretarius Städel, H. Geörg Michael Müller, H. Werckmeister Werner, H. Gallay, H. Stahl.

(f° 115) Sambstags den 17.t Octobris 1750 – Herr Oberherr meldete, daß nebst diesem Recess sich noch ein andere Recess Von 311. lb 11 ß 6 d. so H. Rathherr Hannung Zu damals Vorgehabtem Comœdianten haußes Erbauung geliefert worden, vorhanden befinde, demnach aber sothaner bau wieder Zurückgegangen, vnd Er Herr Oberherr eie gelegenheit gefunden 600. fl. davor auff ein guter freund vor Ein halb jahr Zu vier pro Cento Zu placiren, so habe H. Stahl die 312. lb 11 ß d von H. Rathhern Hanung bezogen, vnd Ihlme herrn Ammeister 300. lb d davon Zugestellet, welche Er dem guten freund dergestalten behändiget, dießer aber nach verflosenen halb Jahr mit 6. lb Zins wieder zurückgegeben, vnd würcklichen baar Vorhanden seÿen, umb nun das geldt zu der Zunfft nutzen anzulegen offerire, Er deroselben Zugefallen ein Capital von 700. fl auff Mr Johann Jacob Brions des Küblers allhier behaußung ane der Langen Straaß gegen der Schildtsgaß zu vier pro Cento hafftend, Zu cediren, mit dem anerbieten, wan die Zunfft dereins das geldt wieder benothiget wäre, vnd haben wolte, das Capital jederseit wieder anzunehmen, wißte aber die Herren Schöffen eine andere gelegenheit, oder wolten das geldt lieber ohnangelegt ligen Laßen, so stelle er es zu deroselben freÿen willen anheim.
(Anlegung eines Capitals) Warauff unanimiter sothanes Capital in ansehung die gute gelegeneheiten das geld sicher zu placiren rahr seÿen anzunehmen erkläret, den herrn Oberherrn vor solche gütige Vorsorg geziemender danck gesagt, Zu obigen 600. fl. masen die 12 fl. zins der Herr Ammeister den H. Stahlen gelüffert, so herr Ammeister bereits inhanden denselben von H. Zunfft meister Stahlen annoch 100. fl. Gleichbalden baar eingehändiget, vnd zu der Cession in der Contract stuben, nebst H. Rathherr Gambßen Er H. Zunfftmeister Stahl abgeordnet worden (…)

Le marchand Essig n’a pas l’intention de renouveler le bail des logements au rez-de-chaussée. La marchand Longho se propose de reprendre le bail. Les échevins donnent leur accord.

1756, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 17) Freÿtags den 30. Julÿ 1756. – Ihro Gnade Herr Ammeister Johann Friderich Faust als hochgebietender Herr Oberherr proponirt, daß Weillen H. Eßigs Lehnung zu End geloffen, so er mit dießeitiger Ehrsamen Zunfft Unteren wohnungen gehabt, vnd Er Länger nicht mehr umb den gehabten Zins der100. lb d sie behalten wolle, hat sich dahero H. Dominique Longo der handelsmann vnd burger allhier angemeldet und umb eine Lehnung auf sechs Jahr Lang Zu treffen anheischig gemacht, dahero auch mit ihme herrn Longo so Zugegen war, vnd denen anwesenden herrn Schöffen dergestalten geschloßen worden, daß die Lehnung auff sechs Jahr lang in allhießiger Löbl. Cancelleÿ Contract stub so auff Künfftige Michaelis ihren anfang genommen vnd auff solche zeit Anno 1762. Zu End lauffen soll, Zu passiren seÿe, umb einen Jährlichen Zinß der 136. fl. Von halb zu halb Jahr zu bezahlen vnd Zwar vor die samtliche vntere wohnungen und anderes, wie solches H. Eßig bis dato alles innegehabt, nur die frucht böden und das Kleine neben Kellerlein außgenohmen, so die frucht böden zu profit E. E. Zunfft besonder Zu Verlehnen, das kleine Kellerlein aber dem Zunfftbüttel zugebrauchen erlaubet worden, vnd chargiret sich sich E. E. Zunfft auff der Kösten, die benöthigte Kleine reparationen so begehrt werden machen zu laßen, der Entlehner aber kein hülffer in den Keller zu thun berechtiget seÿn solle.

La tribu des Maçons passe le bail correspondant avec le marchand Dominique Longho

1756 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 203-v
innamen E. E. Zunfft der Maurer H. Rathh. Peter Pflug und H. Samuel Werner als Zunfft meister
in gegensein H. Dominique Longo des handelsmanns
auf erwehneter Zunfft stub unten auf dem boden die untere neben einander liegende in einer Stub, Camin kammer und einem großen Saal bestehende zimmer, die kleine stub beÿ dem bronnen samt der darneben sich befindlichen kuchen und zweÿ cabinets, den garthen, platz im hoff unter dem schopff für holtz zu legen und den großen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff bevorstehenden Michaelis A° 62 anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 68 pfund

La tribu des Maçons loue des coffres à grains au receveur Jean Philippe Gottsmann

1756 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 205-v
innamen E. E. Zunfft der Maurer H. Rathh. Peter Pflug und H. Samuel Werner als Zunfft meister
in gegensein H. Johann Philipp Gottsmann des adelischen schaffners
verlühen, auf gedachter Zunfft stub die zwei übereinander befindlichen großen Fruchtkästen um darauff nicht mehr als 500 Fiertel harte früchten und 200 biß 300 Fiertel habern zu schütten – auff 1 jahr anfangend auff innstehenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund

L’assesseur au Grand Sénat Jean André Bruder propose de modifier l’accord passé en 1729 avec Gérard Geoffroi Becker après que ses ouvriers y ont contrevenu à son insu.

1759, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(73-v) Sambstags den 29.ten Septembris 1759.
Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust als hochgebietender Herr Oberherr proponirt die Ursach diese zusammen Kunfft, wie daß weillen H. Johann Andreas Bruder E. E. Großen rathß allhier alter beÿsitzer Und Handelsmann in seiner ihme Eigenthümlich zuständigen neben diese Ehrsamen Zunfft gelegenen behausung auff die mit gedachter Zunfft und H. Bruder gemeinschaftliche Maur und gibel theils eine sogenante tröckneÿ mit neun höltzen bögen auff die helffte der maur theils hinten zu ein Stöcklein, womit die gantze maur verfangen, sitzen laßen, solches ein seitige Verfahren Zum beförchtenden præjudiz der Ehrsamen Zunfft so schlechter dingen aber nicht hat können geschehen, angesehen es nur den 22. Augusti 1729 zwischen gedachter Zunfft und weÿl. H. Gerhard Gottfried Becke gewesenen schwerdfeger alß vormahligen Inhabern solcher behaußung errichteten Contract Verschreibung zuwider willen aber H. Rathherr Bruder sich vernehmen Laßen, wie daß Er an diesen Verfahren gantz Unschuldig seÿe, Indeme seine bauleuthe das werck, und wie weith seine gerechtigkeit gehe, bester hätten verstehen, und Ihme es anzeigen sollen, da nun aber das gebäu würcklichen stehen und ohne große Unkosten nicht Verändert werden könne, derowegen Er H. Rathherr Bruder zu einem gedachten Collegio dero H. Schöffen beliebigen billigen Revers, daß nemblichen dießes sein Gebäude zu Keiner Zeit gedachter Zunfft gebührenden rechten an der gemeinschaftlichen Maur præjudirlich seÿn solle, sich verstehen wolle, alß Ist deßwegen zu Verhütung eines zu beförchtenden heraus entstehen könnenden processes Ein Vergleich und respective Revers auffgerichtet worden, deßen auffsatz gäntzlich abgelesen Und nach anhörung desselben, und behaltener Umbfrag ist der abgelesene Revers und respective Vergleich von seiten der anwesenden herrn Schöffen unanimiter billiget, auff und angenommen worden, mithin zu erlangnung seine erforderlichen Kräften, soll derselbe in Löbl. Cantzleÿ Contract stuben auff Kösten H. Rathherrn Bruders Enregistrirt, auch davon Ein Extract zu E. E. Zunfft Protocollo durch denselben gelüffert worden, beÿ welcher Enregistrement H. Rathherr Johann Friderich Ströhlin, H. Bau Inspector Samuel Werner und H. Lt Jean François Simon der Zunfftmeister als deputati ernennet worden seÿen.

La tribu des Maçons passe un accord avec Jean André Bruder qui s’engage à régler tous les frais du procès porté devant le Conseil souverain d’Alsace

1761 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 131
innamen E. E. Zunfft der maurer H. Rathh. Johann Friedrich Strohlin, H. Lt. Johann Frantz Simon der schaffner des vindling haußes, H. Frantz Paul Acker der statt kachler als dermahlige zunfft meister ane einem
H. Rathh. H. Johann Andreas Bruder ane anderen theil
demnach erstgedachte H. Bruder wegen der von ihme zwischen gedachten Zunfft und ihme H. Bruder gemeinschafftlich habenden maur oder gäbel aufgeführte druckeneÿ und nebens gebäu sowohl alhier beÿ E. E. kleinen rath als auch nachdeme von ihme interponirten appel au Conseil souverain d’Alsace mit E. E. Zunfft in process gefallen (…)
verglichen, 1. soll H. Rathh. Bruder das wider die Cantzleÿ Contract verschreibung vom 22. Augusti 1729 errichtete gebäu, bestehend in einer druckeneÿ längs an sein H. Bruder hauß ziehend und einen nebens gebäu ane einem eck gegen dem Franckischen hauß herum gehend, wann solches E. E. Zunfft der Maurer in dem stand wie es jetzt befindlich laße, als eine bloße vergünstigung ansehen.
2. verspricht er H. Bruder das wann heut oder morgen E. E. Zunfft oder auch er selbst auf die gemeinschafftliche maur sowohl auf seithen der druckeneÿ als des nebens gebäuds bauen wollte, H. Bruder die maur auf seinen kösten allen ohne der Zunfft beÿtrag mit einem alhiesigen gantzen stein oder maurstein dick gantz zu begreiffen und auffzuführen schuldig seÿe, mit dem vorbehalt daß der quæstionirte giebel immer gemeinschafftlich bleibe auch er H. Bruder in solchem fall das über seine druckeneÿ gemachte sattel dach abbreche und sich mit einer halben gegen seinem eigenthum gehen begnügen solle.
3. soll er die in seinem neu errichteten gebäu gemachte öffnungen sein anerbiethen gemäß entweder mit eisen dratt oder mit eisernen stangen nach belieben der Zunfft versehen, damit nichts auf der Zunfft gerechtigkeit und eigenthum geworffen werden konne.
4. daß er H. Bruder alle in dem zwischen E. E. Zunfft und ihme beÿ E. kleinen rath als auch zu Colmar (…) process aufgeloffenen unkösten auf sich zu leiden.

Un cocher propose de reprendre le bail de Dominique Longho. Les échevins le ratifient le 8 janvier 1761.
La ville propose de louer une partie du poêle pour servir de chambre des subhastations, à savoir le logement au rez-de-chaussée, le magasin, la grande cave et le grand poêle de la tribu. Les échevins donnnent leur accord moyennant un loyer annuel de 75 livres. Ils ratifient le 26 février un bail de dix-huit ans moyennant 250 livres tournois les six premières années et 300 les douze autres.

1761, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 99-v) Anno 1761. Donnerstags den 8.ten Januarÿ – der sogenante Schwartzhannß Ein Lehenkutscher allhier stehet vor, und bittet Ihne Zu erlauben in die Lehnung H. Dominique Longho den handelßmann und burgern alhier Verlehnten Untergemachen, Magazinen, Garthen, stallung wie auch schopff vnd großen Kellers Zu stehen den würcklichen preiß wie gedachter H. Longho es innhat, ihne zu passiren.
Ist per Maiora Erkandt worden, seÿe die sach auff etlicher täg Zue bedacht Zu Ziehen

(f° 99-v) Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust als hochgebietender herr Oberherr proponirt, Wie daß von seithen H. Bau Inspectoris Samuel Werners hochdemselben referirt worden, daß man von seithen Löbl. Statt das Ganthauß auff gewiße Jahr Löbl. Statt das Ganthauß auff gewiße Jahr auff diesseitiger Zunfft vermittelst eines übereinkommenden Zinses auffrichten möchte, mithin von denen Hh. schöffen Zu vernehmen seÿe, ob und vor wie Viel man solche verlehnen wolle, worzu Zu Verlehnen wäre die untere wohnung, Magazin, ein theil des großen Kellers vor den ganthkäuffler mit Vorbehalt des übrigen theils des großen Kellers vnd frucht böden, so dann die große Zunfftstub.
Ist unanimiter Erkandt worden, daß wan Löbl. Statt 75. lb Jährlich ane Zinß geben wollen man solches Vor eine achtzehenjährige Lehnung Verlehnen könne, mit vorbehalt der fruchtböden vnd des grosen kellers wavon ein theil den ganthkäuffler darzu könte verlehnt werden, welches H. Bau Inspector Löbl. Statt Zu referiren auff sich genommen vnd dißeits darzugebetten worden

(f° 102-v) Donnerstags den 26. Februarÿ 1761. – H. Rathherr Geörg Michael Müller in abweßenheit des hochgebietenden herrn Oberherrn proponirt, daß diese Versamblung darumb angestellt seÿe, umb zu reguliren, waß von seithen E. E. Zunfft gemächen Zu Etablirung E. E. Ganth gerichts darauff könne angewießen werden, worauffhin dan, nachdeme durch die anwesende Hh. Schöffen die Untergemäch à rez de chaussée selbsten besichtiget worden, unanimiter Erkandt worden, daß Löbl. Statt vor eine achtzehnjährige Lehnung so auff annunt. Mariæ nechsthin ihren anfang nehmen solte zu etablirung des Ganth gerichts vnd Conservirung der Meubles vnd Effecten wie auch Zu logirung des Ganthkäufflers alle Untere gemach a rez de chaussée, wie auch die Stub vnd Kuchen vnter der schöffen stub vnd Ein platz im Keller vor des ganthkäuflers wein zu Logiren vnd Zwar von der hintern maur beÿ der hintern thür ein schuh weiter über die thür hinauß alß welche theil mit dem andern Keller mit einer Lattenwanth auff Unkosten der Statt zu zumachen seÿe:/ verlehnt werden soll, vnd Zwar die Sechs Erstere Jahr à 250. Livres Jahrs und die übrige Zwölf Jahr Jährlichen umb 300. Livres und Zwar mit bedingnuß, daß sothane gemach und wohnung samtlich Zur commoditæt des Ganthgerichts vnd conservirung der Effecten, wie auch zu logirung des Ganthkäufflers auff unkosten löbl. Statt bequemlich gemacht werden solle, auch wird von seithen Hh. Schöffen erlaubet, die große Zunfftstub Zu haltung der übersteigerungen Zu gebrauchen, Jedoch also daß wan selbige Zu versamblung der Zünfftigen benöthiget, sie Jederzeit Lehr seÿn solle, auch alle abend, wen selbiger tag versteigerungen darinn gewesen seÿnd, die übrig gebliebene Effecten under* in die Magazin gethan werden, mithin die Zunfftstub all abend geraumbt seÿn soll, worüber dan eine ordentliche Lehnung in Löbl. Statt Cantzleÿ Contractstuben zu errichten seÿe, vnd darzu diesseitig deputirt worden H. Rathherr Müller, H. Acker der nunmahlige Zunfft Meister, und H. Lt. Jean François Simon.

Le prévôt propose de déplacer la salle des échevins et de convertir l’ancienne salle en logement pour l’huissier en ajoutant un petit bâtiment qui servira de cuisine.

1763, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 147) Dienstags den 16.ten Augusti 1763 – Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust als hochgebietender Herr Oberherr proponirt, die Ursach dieser zusammen Kunfft, wie daß, weillen auff dießeitiger Zunfft die schöffenstub in einem sehr schlechten stand sich befindet, solche aber Zu repariren die Unkosten nicht werth seÿe, dahero denen herren schöffen proponiren wollen, ob sie nicht gesinnet seÿen, anstatt solcher reparationen und flickwerck die schöffenstub neben die große Zunfftstub Zu machen, und die nunmahlige schöffenstub mit einem anhangenden Neuen Gebäuel Zu seiner Kuchen vnd einigen Cammern Zu des büttels wohnung Zu machen.
Worauffhin von denen anwesenden herrn Schöffen unanimiter Erkandt worden, daß Herr Bau Inspector Samuel Werner, so beÿ dieser Versamlung nicht erschiene, ersucht werde, wegen sothane reparationes, vnd neue Einrichtung einen riß darüber zu verfertigen, welcher als dan dem Collegio umb deßwegen fernerer Verordnung machen zu können.

Le prévôt déclare que le tribu a un excédent de 300 livres qui peuvent soit être placés à la Tour aux deniers soit servir à faire une nouvelle salle des échevins et un nouveau logement pour l’huissier. Le choix se porte sur les réparations.

1767, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 210) Freÿtags den 5. Junÿ 1767 – Ihro Gnaden Herr Ammeister Faust hochgebietender Herr Oberherr proponirt, die Ursach dieser zusammen Kunfft, daß weillen E. E. Zunfft Recess, so sich albereit gegen 300. lb d belauffet, mithin hochderselbe von denen Hh Schöffen bernehmen wollen, wie sie Intentionirt wären, entweder solches geld auff den Pfenningthurn gegen tregung Zinses anzulegen oder aber die schöffenstub, so sich in einen sehr schlechten stand befindet, Zu verändern, vnd wo des büttels wohnung nun mahlen ist, selbige dahin Zumachen und des büttels wohnung, wo die schöffen stub ist nebst seinen anhang gebäus Zu einer Kuchen von denselben Zu setzen.
Worauffhien unanimiter durch die anwesende Hh. schöffen Concludirt worden, daß H. Bau Inspector Werner Einen Plan über das gantze gebäu Ers. Zunft vnd als dan mit Zu Ziehung H. Rath. Müller und H. Werckmeister Götzen Einen devis oder überschlag machen möchte, so dann solchen Plan und überschlag E. Löbl. Collegio derer Hh. schöffen zu Communiciren, damit von demselben als dann was anjetzo sie ins werck stelen laßen wolten könte gemacht vnd verfertiget werden.

Le prévôt demande aux échevins s’ils souhaitent faire les constructions. L’assemblée charge Samuel Werner d’établir des plans.

1769, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 242) Donnerstags den 7.ten Decembris 1769
Hochgebietender Herr Oberherr proponirt Löbl. Collegio derer Hh Schöffen sich vernehmen Zu laßen, ob sie willens seÿen diesseitige Zunfftstube zu bauen oder nicht.
Worauff unanimiter Erkandt worden, daß man dieselbe bauen solle und wolle. Darauffhin herr Bau Inspector Werner gebetten und beladen worden ohnverzüglich einen Plan in das reine Zu Verfertigen, vnd solchen als dan diesseitig Zu Communiciren, umb als dann ferner darüber Zu deliberiren.

Les préposés aux affaires foncières ratifient le nouveau bail de neuf ans passé avec la Chambre des subhastations

1779, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
(f° 244-v) Dienstags den 13. Aprilis 1779. – E.E. Zunfft der Maurer pto. Lehnung wegen der Ganth
H. Exsenator Michael Mülller, als Zunft meister Er. En. Zunft der Maurer bittet da die lehnung wegen der Ganth mit Ehrengedachter Zunft zu end gehet um ausweisung, ob Löblicve Stadt solche Lehnung zu continuiren gesonnen.
Erkannt, Seÿe die Lehnung auf Neun Jahr zu continuiren.

Le conseiller badois Jean Frédéric Strœlin demande que la tribu lui loue un emplacement afin d’y construire une remise et une écurie pour un carrosse et deux chevaux. Il y est autorisé à condition que les frais soient entièrement à la charge du locataire et que celui-ci s’accorde avec Jacques Ferdinand Hertelmeyer qui perd une partie d’un terrain loué.

1779, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p 467-468) Freÿtags den 5.ten Novembris – Lehnung eines Platzes in dem Zunffthof
Herr Rathherr Johann Friderich Stroehlin, Hochfürstlich Baadischer Hof: Cammer Rath und dieses Löblichen Schöffen Collegiii wohlverdientes Mitglied, præsentirte eine von Ihme unterschriebenene Bittschrift, samt einem Riß über einen kleinen Platz auf dieser Ehrsamen Zunft, mit beÿfegügter Bitte, Ihme solchen Platz für Kutsch und Pferd um einen jährlichen Zins Zukommen Zu laßen und eine Remise sampt Stallung darauf zu erbauen, wozu Er das nöthige Holtzwerck auf seine alleinige Kösten liefern wolle, unter dem ferneren Anerbieten, daß selbiges sowohl , als auch dasjenige, nach seinem Absterben E E Zunft eigen bleiben sollen vorbehältlich jedoch, wann Er wegen einem Bau solchen Platz räumen müßte, daß Ihme das Holzwerck wieder Zurückgegeben werde.
Nachdeme nun erwehnte Requete durch nich den Zunftschreiber deutlich abgelesen war, so wurde nach gehaltener Umfrag Erkant, daß Ihme Herrn Rathherrn Stroehlin der in produciren Riß abgezeichnete Platz auf diesortiger Ehrsamen Zunft Zu Erbauung einer Remise und Stallung für eine Kutsch und Zweÿ Pferd auf lebens lang Lehnungs weiße um einen jährlichen Zins von 24 Gulden hiesig Current einzuraumen und Zu überlaßen seÿe, unter der bedingung, daß er das gantze Gebäu solcher Remise und Stallung auf seine alleinige Kösten zu machen habe, ohne der Zunft einigen Beÿtrag, dagegen aber derselbe das erste Jahr von dato angerechnet, selbiges Zinsfreÿ genießen solle, und falls Meister Jacob Ferdinand Härtelmeÿer, der Maurer und Steinhauer alhier, wegen Verlust eines kleinen theils des in Lehnung habenden Platzes, sich beschwehren würde, Er Herr Rathher Stroehlin sich mit demeselben abzufinden und ihn zufrieden Zustellen habe, auch solle das gantze Gebäu auf Sein Herren Rathherrn seeliges Absterben E: E: Zunft eigen verbleiben, würde aber derselbe wegen einem Bau, oder aus andern nothwendigen Ursachen bemelten Platz wiederum räumen müßen, so solle Ihme nur allein das holtzwerck wieder an sich zu Ziehen erlaubt seÿn.

La tribu nomme des experts pour régler le différend qui s’est élevé entre Jean Frédéric Strœhlin et Jacques Ferdinand Hertelmeyer

1780, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 523) Freÿtags den 10.den Novembris. – Experten Ernennung wegen Erbauung eines Stalls auf E.E. Zunfft
Herr Rathherr Johann Friderich Stroehlin, dieses Löbl. Schöffen Collegii Mitglied, producirte schriftliches Memoriale Zufolg deßen er aus oberwehnter Rechnung ersehen habe, was maßen herrn Härtelmeÿer, des Gerichts beÿsitzers, habende Forderung von Herrn Lt. Röderers Zunftmeisters Zeit her de Anno 1778. annoch in Streit und ohnerörtert seÿe, da nun Er Herr Rathherr Stroehlin wegen Erbauung eines Stalls auf E. E. Zunft unter der Hand auch in diese Contestation gezogen werde, so bittet Er in der Streitsache Zwischen Herrn Härtelmeÿer und Herrn Zunftmeister Müller Zween Experten zu ernennen, um Herren Härtelmeÿers gantze Forderung zu schätzen, und dann E: E: Gericht ihre getreue Meinung darüber abzustatten, demnach ihne Herrn Supplicanten nur Zu Bezahlung des Taglohns derer Gesellen anzuhalten, hingegen aber, in Betrachtung Er die Zimmer arbeit, so auf 84. fl. sich belauft, E: E: Zunft Zukommen läßt, das Maurerwesen von seithen Ehrengedachter Zunft Zu übernehmen und Zu bestreiten, damit besager Zwischtigkeit ein Ende gemacht und Hr Härtelmeÿer bezahlt werde.
Hierauf wurde Erkannt, daß Zu solcher Abschatzung Herr Werckmeister Andreas Joseph Kaltner, Steinmetz, und Meister Michael Nagel, Maurer und Steinhauer alhier, als Experten Zu ernennen seÿen, auf abzustattende Relation was dann ferner ergehen solle was rechtens.

La tribu loue la salle des échevins au menuisier Ernest André Bruer

1781, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 578) Freÿtags den 1.ten Junii – Verlehnung der Schöffenstub an einem Schreiner
Meister Ernst Andreas Bruer, Schreiner und burger alhier, stehet vor und bittet ihme einen Platz auf E: E: Zunft um in denen Meßen feil Zu haben, für einen biigen Zins Zukommen Zu laßen.
Erkannt, seÿe demselben die Schöffenstube Zu dem End anzuweisen und um einen jährlichen Zinß von 21. Gulden jedesmal Zur Hälfte Zahlbar, einzuräumen mit dem Anhang jedoch, daß er jährlich beÿ dieser Ehrsamen Zunft hochgebietendem Herrn Oberherrn oder Herrn Zunft meister wiederunb neuerdings darum anhalten und für die jeweilige Churnacht solche Stube raumen solle.

La tribu loue le grand poêle au montreur de marionnettes Jean Guillaume Krah

1781, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 599) Sambstags den 24.ten Novembris – Verlehnung der Großen Zunftstuben
Herrn Johann Wilhelm Krah, des Marionnetten spielers Ehefrau stunde vor und bat, man möchte Ihnen die Große Zunftstube um einen monatlichen Zins bon 30 Livrres in Lehnung Zukommen laßen.
Erkannt, seÿe der Implorantin in ihrem begehren abermahlen wie in Anno 1779. mit dem Anhang zu willfahren, daß die Lehner auf den Schwörtag und des Regierenden Herrn Ammeisters Umfahrtstag, oder auf einen anderen ohnvorgesehenen Verfall die Zunfftstub ohne einigen Abzug oder Entschädigung wiederum raumen solle.

Les échevins refusent au menuisier Ernest André Bruer de lui louer le grand poêle au lieu de la salle des échevins pendant les foires.

1782, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 618) Mittwochs den 8.ten May – Petitum
Mstr Ernst Andreas Bruer, der Schreiner alhier, bat man möchte Ihme statt der Schöffenstub die große Zunftstub in denen beeden Meßen Lehnungs weiße und um einen leidentlichen Zins Zukommen laßen.
Erkannt, seÿe derselbe mit seinem begehren ab und an die Ihme den 1. Junii 1781. gegönnte Lehnung zu verweisen, jedoch wann künftiger Zeit die große Zunfftstub leer bleiben würde, solle ihm freÿstehen sich als dann an den Herren Zunftmeister Zu wenden und diesem die Hände eröfnet seÿn, ihm einen Platz allda um einen billigen Zins anzuweisen.

Les échevins approuvent la proposition du médecin Béat Ignace Lachausse de lui louer une remise et une écurie. Ils approuvent les réparations à faire dans le logement humide qu’occupe l’huissier.

1783, Procès verbaux de la tribu des Maçons (XI 240)
Verlehnung der Remise und Stallung – Büttels Wohnung
(p. 649) Donnerstags den 13.den Martii – Verlehnung der Remise und Stallung
Herr Werckmeister Andreas Joseph Kaltner, der dißjährige Herr Zunftmeister, trägt vor, daß Herr Rathherr Beatus Ignatius Lachausse, Medicinæ Doctor alhier, sich beÿ Ihme gemeldet habe, um die E. E. Zunft zuständige Remise und Stallung in Lehnung Zu nehmen, sich Zu erklären, wie Sie hierüber gesonnen seÿen.
Nach gehaltener Umfrag wurde Erkant, daß dem Herrn Zunftmeister die Hände Zu eröfnen, besagte Remise und Stallung, so gut möglich jedoch nicht unter einem jährlichen Zins von Vier Louisd’or Zu verlehnen, und mit dem Anhang, daß der Lehner selbige auf seine Kösten in gutem Bau und Stand erhalten und für den Schaden zu stehen habe, wann durch deßen oder seines Gesinds Verschulden ein Brand allda entstünde.

(p. 650) Büttels Wohnung – Herr Zunftmeister Kaltner bringt ferner an, daß des Zunftbüttels Wohnung sehr feucht und ungesund, worüber sich deßen Vorfahren auch schon beklaget haben, und wäre aus verschiedenen Ursachen Zu wünschen, daß solchem Übel abgeholfen würde, welches mit wenig Unkosten leichtich geschehen könte, wann man in deßen stube einen entre-sol machen würde, worauf derselbe schlafen könnte.
Erkannt, seÿe des Herrn Zunftmeisters Vortrag zu billigen und derselbe Zu authorisiren, auf der Zunft Kösten diese nöthige Einrichtung machen zu laßen.

Les préposés aux affaires foncières ratifient le nouveau bail de trois ans passé avec la Chambre des subhastations

1789, Préposés aux affaires foncières (VII 1423)
(f° 257-v) Dienstags den 5.ten Maji 1789 – Continuatio der Lehnung mit E. E. Zunfft der Maurer wegen dem auf derselbigen befindlichen Ganths
Idem [H. Inspector Striedbeck] nahmens H Lucas Walther des dermahligen Zunftmeisters E. E. Zunft der Maurer berichtet, daß Sie den 13. Aprilis 1779 auf 9 jahre prolongirte Lehrbrieff dato Zu ende geloffen, zu folg welcher das gantze untere stub gedachter Zunft nebst einer gantzen wohnung für den Ganth, und Ganthkäuflers aufenthal Löbl. Statt gegen reichung eines jährlichen Zinßes von (-) überlaßen worden, mit gehorsamster Bitte, desfalls ferner Zu erkennen.
Erkannt, Continuatio der Junÿ unter den nemlichen Bedingnußen auf dreÿ jahr.

Le maçon Guillaume Renn acquiert l’ancien poêle des Maçons devenu bien national

1794, (11.5. ou 22 floréal 2), Q 1075
Première Enchère de Bieins Nationaux situés en cette Commune dépendans ciddevant da la ci devant tribu des Maçons
L’an Second de la République françoise une et indivisible le 5 du Mois de Floréal à neuf heures du matin (…) Lecture et jnterprétation en Langue allemande faite des Conditions ci-dessus et des autres parts il a été procédé à la première enchère et Adjudication provisoire des Biens Nationaux dont la Désignation suit, Savoir dans la Commune de Strasbourg
La ci dev. Tribu des Maçons, situés Rue des Juifs n° 5, contenant 296 toises 5 pieds quarrés de Superficie. Le principal Corps de logis a Six croisées de face Sur la rüe, une porte charretière, Le réz de Chaussée est composé, d’un Vestibule et escalier, Sur la droite quatre pièces, dont deux Sur la Cour et deux Sur la Rue, sur La gauche de l’Escalier, qui est l’Aile droite de la Cour, il y a deux Pièces, Cuisine et Chambre à poêle, Sur La gauche de la porte d’entrée est un petit bucher, et à la Suite un appentis dont la première partie sert de remise et dans le fond une Ecurie pour deux chevaux. Depuis La fermeture de la Remise jusqu’à l’Angle du Pignon de l’Aile droite, est le jardin, fermé tant en planche qu’en lattes. Il n’y a d’autres Latrines que dans le jardin, un puit dans la Cour, et deux Caves voutées dans le Corps de Logis Sur la Rue. Le premier Etage consiste en une gallerie en partie ouverte et l’escalier, sur la gauche duquel il y a quatre pièces, Cuisine du côté de la Cour et trois pièces du côté de la Rue compris La grande Salle qui a un fourneau. Il est terminé par un double grenier. Sur la droite de l’Escalier du même étage, une seule pièce qui a vue sur la Cour et Le jardin est terminé par un Seul grenier. Le tout estimé par Expert à la somme de 24.600 livres.
Adjudication définitive. Le 22 du Mois de floréal An Second (…) le Directoire a adjugé au Citoyen Guillaume Renn, Maçon en cette Commune comme dernier enchérisseur la Maison sésignée en l’affiche et au présent procès verbal pour le prix et somme de 36.000 livres
(Procès verbal joint) L’an 1793, deuxième de la république francoise, Le 28° jour du mois d’avril. Le Citoyen Pinot architecte, Expert nommé par délibération des administrateurs du Directoire du département du Bas rhin, meme district, en date du 24 du mois de mars 1793, après avoir preté Le Serment entre les mains du Citoyen marchand juge de paix du Second arrondissement, de Bien et fidemenet procéder aux toisé et à l’Estimation de tous les Batimens Size en cette ville appartenant aux Communautés des Arts et metiers, je me suis transporté au Batiment nommé poêle des maçons rue des Juifs n° 5 ou étant après avoir examiné toute la localité et distribution des Batiments, cour et jardin, j’ai toisé toute la surface du terrain, Laquelle contient 296 toises 5 pieds quarrée de Superficie. Le principal Corps de logis a Six croisées de face Sur La rüe, une porte Charretière, La distribution du réz de Chaussée du dit Corps, est composé, d’un vestibule et Escalier, Sur La droite dudit, de quatre pièces, deux Sur la cour, et deux Sur la rue, Sur La gauche de l’Escalier, qui est L’aile droite de la cour, il y a deux pièces, cuisine et Chambre à fourneau, Sur La gauche de la porte d’Entrée est un petit Buché, et à la Suite un apenty dont La première partie sert de remises, et dans Le fond, une Ecurie pour deux chevaux depuis La fermeture de la remise jusqu’à L’angle du pignon de L’aile droite, est Le jardin fermé tant en planche qu’en latte. il n’y a d’autre Latrines que dans Le jardin, un puit dans La cour, et deux Caves voutées dans le Corps de logis Sur la rue. La distribution du premier Etage contient une gallerie en partie ouverte et L’escalier. Sur la gauche dudit, il y a quatre pièces, cuisine du côté de la Cour, et trois pièces du côté de la rüe, compris La grande Sale qui a un fourneau. et terminé par un double grenier. Sur la droite de l’Escalier du même Etage une seule pièce qui a vu Sur la cour et jardin, et terminée par un Seul grenier. J’estime Le Contenue des dits Batiments et terrain appartenants à la somme de 24.600 livres, de tout quoy j’ai dressé Le present rapport pour servir a valoir ce qu’il en Sera ordonné, Strasbourg ce 28. avril 1793, L’an Second de la republique
acp 23 f° 65 du 24 floréal 2

Originaire de Möhringen dans la principauté de Furstenberg, le maçon Guillaume Renn épouse en 1791 Dorothée Schrœder, veuve du maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer : contrat de mariage, célébration

1791 (27.5.), Me Laquiante (6 E 41, 1121) n° 43 – enregistré f° 1 du 1.6.
Contrat de mariage, communauté partageable à deux et un tiers – Sr Guillaume Renner Me. Maçon fils majeur de Jean Renn, maçon a Möringen dans la principauté de fürstenberg, et Anne Barbe Meyer
De Dorothée Schroeder veuve de Jacques Ferdinand Hertelmeyer me maçon

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 39-v)
Anno Domini 1791 die vero 30 maji, unâ proclamatione super duabus aliis dispensatum est (…) sacro matrimonii vinculo, previé recepto mutuo consensu, in facie ecclesiæ conjuncti sunt fredericus willelmus Renn oriundus ex Moehringen dioecesis constantiensis filius legitilmus et majorennis joanis Renn et Barbaræ Meyerin civium et conjugum ibidem et catharina Sorothea Schrederin vidua ferdinandi herdelmeyer civis olim hujatis, ambo in hâc parochia commorantes (signé) friederich Wilhelm Renn, dorothea schröttrin (i 48)

Frédéric Guillaume Renn loue une partie de la maison à la société dite de la Réunion des Arts, au nom de laquelle agissent cinq professeurs de musique. Il s’engage à faire faire les travaux établis par les plans avant vendémiaire an VIII

1799 (15 floréal 7), Strasbourg 6 (20), Not. Laquiante n° 7
Bail du 15 floreal an 7 ‘du 17 may 1799) – Bail du 28 floreal an 7 ‘du 17 may 1799) – Cejourd’hui 28 floréal an VII de la République française une et Indivisible (…) furent présents le C. Fréderic Guillaume Renn maître maçon de cette commune, Lequels a reconnu avoir donné ainsi que par les présentes il donne à à Bail et loyer d’argent pour 9 années consécutives qui commenceront à courrir au premier vendemiaire de l’an huit
aux citoyens Laurent Chappuy, Felix Bartisch, Jean Baptiste Cladé, Charles Dumoncheau, Jean Guillaume Busch, fils tous cinq professeurs de musique de cette commune, Directeurs de la société dite de la Réunion des Arts
La partie de devant de la maison a lui appartenante a Strasbourg rue des Juifs n° 5 depuis le Rez de chaussée jusqu’au comble avec la petite cave qui se trouve sous la même partie de maison, dont l’entrée donne sur le cour et qui se trouve divisée en deux caves par une séparation en Lattes de manière que la grande cave demeure a la disposition du Bailleur,
Le C.en Renn promet de plus de faire les Changements suivants dans le corps de logis loué
Ladite partie de maison de devant consistera au rez de chaussée dans un salon ayant porte d’entrée sur la rue, une grande chambre à côté sur le devant plus une cuisine donnant sur la cour, audessus de laquelle il y aura un entresolle divisée en deux pièces, Il y aura de plus un corridor de largeur convenable a Côté de la Cuisine qui conduira dans le salon et dans la cuisine et aux entresolles, la cour de devant sera commune, Il y aura de plus dans la cour deux buchers séparés dont un a l’usage du restorateur propre à y mettre environ six cordes de Bois et l’autre a l’usage de la société pour a contenir environ deux cordes de Bois,
au premier étage a droite de l’escaler il y aura une chambre a alcove et cabinet ayant vue sur la Cour,
à gauche de l’escalier un vestibul fermé avec une porte ordinaire dont le Bailleur aura une clef pour se rendre dans son logement,
a côté du vestibule une antichambre ayant une porte de communication avec la grande Salle,
Ladite grande salle sera haute de 20 pieds sans croisée ni embrassure le jour venant d’en haut par un œil de bœuf a grand vitrage, le plafond sera ceintré en forme de voute il y aura sur les trois faces a l’exception de celle ou sera placé l’orchestre une galerie élevée de 8 pieds ayant un rang de Bancs garnis et rembourrés au dessous de la gallerie il y aura également deux rangées de bancs aussi garnis et rembourrés l’un plus élevé que l’autre et l’inférieur sur une élévation de six pouces du plancher,
L’orchestre sera construit à tiroirs a l’instar de celui de la maison du Cn. ferrier,
derrière l’orchestre il y aura dans l’épaisseur du mur deux armoires a Clefs,
de l’antichambre il y aura une communication garantie de l’injure du temps avec la grande et la petite salle,
cette petite salle sera faitte du côté de la Cour et communiquera avec une Chambre a côté donnant également dans la cour,
Il y aura dans la petite salle une porte de communication avec le corridor qui conduit aux latrines, Dans le corridor il sera pratiqué un escalier qui conduira au second étage dans une grande pièce construite au dessus de la petite salle de ladite chambre a côté et des latrines,
Il y aura deux fourneaux au rez de chaussée, un autre dans l’antichambre du premier Etage, un quatrième dans la grande sale et un cinquième dans la petite salle a côté – Le présent bail et Convention est fait pour et moyennant un loyer annuel de 3000 francs
(…) 4. attendu que le C. Renn Bailleur sera dans le cas de faire des Changements, réparations et améliorations très considérables à ses frais et dépens dans les Locaux qu’il louent aux C. Prenneurs, Il a été joint à la minute des présentes le plan qui a été dressé desdits changements, réparations et améliorations par ce dit C. Renn Bailleur et paraphé ne varietur par les parties, les témoins et le notaire.
5. Le C. Renn promet et s’oblige de mettre lesdits locaux dans l’état prescrit par ce plan d’ici au premier vendemiaire l’an VIII. a peine d’un dedit de 3000 francs (…)
6. pour ce qui concerne le Décoration intérieure de la sale et l’ameublement des salles et appartemens loués Ils seront à la Charge des prenneurs
[Joints] Plan de distribution et appartenantes de l’établissement au 1. Etage d’une salle de concert et Balles de la Comp. dite Reunion des arts Projetté à la Ci devant Tribune des Maçons, a Strasbourg le 15 floréal 7
Profil sur la largeur pris an principal Corps de Bâtiment de la ci devant Tribune Projetté pour la salle de Concert et Bals de la Compagnie dite Réunion des arts a Strasbourg
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 F° 52 du 16 flo. 7

Les directeurs de la Réunion des Arts louent la restauration au limonadier Philippe Jacques Weiler

1799 (28 floréal 7), Strasbourg 6 (20), Not. Laquiante n° 11
Bail du 28 floreal an 7 ‘du 17 may 1799) – Cejourd’hui 28 floréal an VI de la République française une et Indivisible (…) furent présents les Citoyens Felix Bartisch, Charles Dumoncheau, Laurent Chappui, Jean Bte Cladé et Guillaume Busch fils tous cinq directeurs de la société connue sous le nom de la réunion des arts à Strasbourg, Lesquels ont dit et déclaré avoir donné à Bail et loyer d’argent pour 9 années consécutives qui commenceront à courrir au premier vendemiaire de l’an huit
au citoyen Philippe Jacques Weiler marchand limonadier en cette commune
tout le rez de chaussée donnant sur la rue Plus un Bûcher pour à contenir six cordes sur le derrière de la maison Plus la salle qui va être construite au premier étage en entrant au gauche ert les deux Chambres au dessus, le tout situé dans le local que les citoyens Bailleurs ont loués dans la maison du Cit. Renn maître maçon de cette commune size à Strasbourg rue des Juifs N° 5 suivant Bail passé en l’étude du notaire public soussigné le 15 floreal ci devant, enregistré le lendemain seize.
De plus Ils lui donnent et louent également le droit de former dans ledit local loué une maison de restoration de caffé et de rafraichissement nécessaires les jours de concerts et Bals, noces et picnics qui pourront avoir lieu au dit local.
Ce bail est ainsi fait pour et moyennant le loyer annuel de 1800 francs valeur métallique

Le négociant Joseph Vigne est condamné par le juge de paix à payer le loyer de la cave sous-louée par le sieur Eintz

1800 (28 brumaire 9), U 1851, Second arrondissement f° 56
28 brumaire 9. Ignace Hurst représenté par le Cit. Eintz fondé de procuration
contre Joseph Vigne, négociant
soit condamné à lui payer une somme de 84 fr par mois à compter du 6 germinal 8 jusqu’au 23 du courant pour loyé de la cave située sous la maison du Cit. Renn maçon rue des Juifs que le dame a sous loué au defendeur

Le cafetier Philippe Jacques Weiler cède une partie de son bail à l’aubergiste Louis Reibel

1803 (3 prairial 11), Strasbourg 6 (28), Not. Laquiante n° 2733
Bail à commencer le 1 messidor prochain jusqu’au 1 vendémiaire 17 – Cit. Philippe Jacques Weiler Marchand Caffetier en cette ville d’une part et
le Cit. Louis Reibel aubergiste de cette ville et Anne Marie Siebold
une partie de son bail qu’il a passé en l’étude du soussigné le 28 floréal 7 avec les actionnaires et directeurs de la Société connue sous le nom de la Réunion des arts, sise rue des Juifs N° 5, cette partie de bail consiste dans le local au Rez de chaussée de ladite Reunion des arts sise dans la susidte rue des Juifs cidevant poil des maçons donnant sur la rue et affectée jusqu’a ce jour au service de la restauration pour les personnes qui frequentent les Concerts et bals qui se tiendront à ladite Réunion des arts pendant la durée du présent bail, plus dans un bucher et dans une cave – ils pourront de même y former pendant toute l’année un établissement pubic de restauration pension table d’hote ou auberge – moyennant un loyer annuel de 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 198 du 5 prair. 11

Dorothée Schrœder meurt en 1803 en délaissant quatre fils et la veuve et héritière d’un cinquième.

1803 (5 messidor 11), Strasbourg 1 (25), Me Lacombe, n° 3714 – Enregistrement de Strasbourg, acp 88 f° 86 du 15 mess. 11
Inventaire de la succession de Catherine Dorothée Schroeter, veuve en premières noces de Fredric Jacques Hertelmeyer, décédée le 24 ventose dernier – à la requête de Frédéric Guillaume Renn architecte maçon, Cit. Philippe &, Léonard Laurent Hertelmeyer, André Saus chaudronnier curateur établi par la justice a Joseph Hertelmeyer et Jean Hertelmeyer, Christophe Jules Frédéric Bernard, homme de loi mandataire, d’Anne Marie Schober veuve de Jacques Hertelmeyer héritière universelle de son mari par contrat de mariage reçu Me Lex le 1 germinal 11, héritiers de leur mère – Contrat de mariage reçu Me Laquiante le 27 mai 1791
il appartient a la communauté une maison sise en cette ville rue des Juifs n° 5 consistant en un corps de logis principal sur la rue cave voutée deux ailes cour petit jardin maison de derrière, le tout estimé 44 000 fr, outils de maçon 570 fr, ensemble 44 570 fr
meubles 1686 fr, reprises 1440 fr, dettes actives 17 134 fr, passif 37 400 fr, total de l’actif 63 390 fr

Frédéric Guillaume Renn se remarie avec Catherine Spindler native d’Eckbolsheim : contrat de mariage, inventaire des apports
1803 (7 thermidor 11), Strasbourg 1 (25), Not. Lacombe n° 3768
Contrat de mariage – Frédéric Guillaume Renn architecte de Strasbourg veuf de Catherine Dorothée Schroeder
Catherine Spindler native d’Eckbolsheim fille majeure demeurant à Strasbourg
Enregistrement de Strasbourg, acp 88 f° 134 du 16 therm. 11

1803 (21 vendémiaire 12), Strasbourg 1 (26), Not. Lacombe n° 3956
Inventaire des apports de Catherine Spindler épouse de Frédéric Guillaume Renn architecte, suivant contrat de mariage reçu par ledit notaire le 7 thermidor 11
meubles 1264 fr, argenterie placé 4000 fr, total 5264 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 89 f° 51-v du 1 bru 12

Les directeurs de la société dite Réunion des arts cédent leur bail à Pierre Guillaume Vogel, directeur des spectacles, et à Catherine Dupont

1806 (17.11.), Strasbourg 6 (34), Not. Laquiante n° 4331
Cession de bail – M. Charles Dumonchau, Felix Bartisch, Laurent Chappuy et Jean Baptiste Cladi, les quatre directeurs de la société connue sous le nom de la réunion des ars
à M Pierre Guillaume Vogel l’un des directeurs des spectacles de Strasbourg et Catherine Dupont et aux autres sociétaires de ladite direction
le restant du bail que lesd. Sr Cédans tiennent du Sr Frideric Guillaume Renn maître maçon de cette ville de la partie de devant de la maison appartenant aud. Sr Renn scise à Strasbourg rue des Juifs n° 5 ainsi que le tout se trouve mentionné au bail passé devant le notaire soussigné le 15 floréal 7, à commencer le 23 septembre dernier et finira le 22 septembre 1808, moyennant un loyer annuel de 7200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 101 F° 65 du 19.11.

Contrat de mariage d’un locataire, François Sarger avec Marie Anne Joséphine Marguerite Voltz

1807 (10.3.), Strasbourg 12 (13), Not. Wengler n° 2399
Contrat de mariage – François Sarger rentier demeurant rue des Juifs n° 5, fils de feu Jean Jacques Sarger, employé a la douane, et d’Anne Marie Wirth
Marie Anne Joséphine Marguerite Voltz fille de François Michel Voltz, ci devant huissier demeurant actuellement à Ettenheim au dela du Rhin, et de Marguerite Baudel
Enregistrement de Strasbourg, acp 102 f° 44 du 12.3.

Guillaume Renn loue la Réunion des Arts à Raymond Franck

1812 (12.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 33 n° 2787 ssp du 21 octobre 1811
Bail pour un an par Guillaume Renn architecte à Strasbourg
à Remond Franck de Strasbourg
tout le bâtiment formant le local de la maison des arts avec tous ses emplacemens situé à Strasbourg rue des juifs N° 5 pour 2800 francs

Frédéric Guillaume Renn loue une partie de la maison au marchand de vins Jean Baptiste Dorlet et à Jeanne Michel

1812 (21.5.), Strasbourg 15 (15), Not. Lacombe n° 2560
Bail 6 années à commencer de la St Jean 1812 – Frédéric Guillaume Renn architecte
à Jean Baptiste Dorlet marchand de vin et Jeanne Michel
le rez de chaussée sur le devant de la maison appartenant au Sr Renn sise à Strasbourg rue des Juifs n° 5 consistant en grande salle, une pièce a côté, la cuisine, garde manger et entre sol avec une portion de cave dans laquelle on entre par la cour, une partie du bucher une petite chambre pour le linge sale, l’emplacement qui se trouve sous l’escalier avec soumission de la part des preneurs de laisser à la disposition du bailleur les jours de bal, l’usage commun du grenier pour prendre la lescive et celui de la buanderie, le Sr Renn s’oblige de séparer la grande salle par une cloison pour en faire deux pièces – moyennant un loyer annuel de 800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 162-v du 23.5.

Jean Baptiste Dorlet cède son bail au traiteur Claude Stival

1814 (26.7.), Strasbourg 15 (19), Not. Lacombe fils n° 3495
Rétrocession de bail à partir de la St Michel prochaine – Jean Baptiste Dorlet, marchand de vin
à Claude Stival, traiteur et propriétaire à Mayence
le bénéfice du bail qui a été passé au cédant par Guillaume Renn architecte du rez de chaussée et des emplacements attenants et dépendant de la maison de rue des Juifs n° 5, suivant acte reçu Lacombe soussigné le 21 mai 1812 pour 800 livres faisant 3000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 33-v du 4.8.

Guillaume Renn loue la Réunion des Arts au professeur de musique Antoine Spol

1816 (22.7.), Strasbourg 15 (21), Not. Lacombe n° 4342
Bail de 3 années à commencer à la St Michel 1816 – Frédéric Guillaume Renn, architecte
à Antoine Spol, professeur de musique
l’emplacement de la maison rue des Juifs n° 5 dite de la réunion des arts dont la spécification suit savoir, tout le premier étage de la maison donnant sur la rue consistant en la grande salle, la salle a côté dite la petite salle et de deux pièces au dessus de la petite salle au rez de chaussée, Deux salles une cuisine l’entresole la partie de la cave qui a servi jusqu’ici au même emplacement, plus une portion de la remise fermée de lattes propre à y serrer le bois, La jouissance des emplacements du premier étage
commencera à la St Michel prochain mais celle des emplacements du rez de chaussée à Noel 26.12. prochain
Le Sr Spoll sera en droit d’user des emplacemens loués pour donner des concerts des bals pour y tenir des réunions pour objets d’art et d’amusement publics autorisés par la police ou regelement – moyennant un loyer annuel de 2000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 6-v du 23.7.

Frédéric Guillaume Renn meurt en 1818 en délaissant un fils

1818 (12.5.), Strasbourg 15 (23), Not. Lacombe n° 4973
Inventaire de la succession de Frédéric Guillaume Renn, architecte décédé le 12 mai dernier – à la requête de Catherine Spindler la veuve mère et tutrice légale de Léopold Guillaume âgé de 13 ans – en présence d’André Caimy, courtier de commerce subrogé tuteur dudit mineur – Contrat de mariage passé devant Me Lacombe le 7 thermidor 11

immeubles, une maison et dépendances appelée anciennement la Tribu des Maçons aujourd’hui la Réunion des arts, acquise par procès verbal d’enchère au Directoire du district de Strasbourg le 8 floréal 2, estimée 40 000 francs
une maison, cour et écuries contiguë par derrière à la précédente ayant issue principale sur la rue des Echasses acquise de la succession de Jacques Angly suivant acte reçu Me Lacombe le 16 août 1806, estimée 20.000 francs
la thuilierie du Rhin consistant en deux maison d’habitation, fours, échoppes, jardin, terres et prés située hors la porte Dauphine estimée 30 000 francs, acquise de la ville par contrat passé à la mairie de cette ville, approuvé par le Préfet du Bas Rhin, le 14 novembre 1808
terres à Strasbourg, 600, 3000, 6000 fr
13 ares 30 ca de jardin à gauche de la chaussée du Rhin attenant aux biens dépendants de la Thuilerie acquis par adjudication à la Préfecture du Bas Rhin le 7 septembre 1813, 600 francs
en la demeure du défunt rue des Juifs n° 5
mobilier, chambre à coucher, mansardes, cuisine, à la tuilerie du Rhin 4123 fr, créances actives 15 077 fr, total 19 200 fr
ensemble 100, 200 fr, passif 81 711 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 14-v du 22.5. – vacation du 2.10. (acp 140 F° 104-v du 3.10.)

La veuve Renn loue la Réunion des Arts aux professeurs de musique Paul Nani, Antoine Aloyse Laucher père, Joseph Aloyse Kuttner, Erneste Betz, Geofroi Martz, Silvain Dumoucheau, Sébastien Marie Contat et Antoine Aloyse Laucher fils

1823 (3.11.), Strasbourg 15 (34), Me Lacombe n° 6571
Bail de 3 ou 6 ans à commencer le 1 avril prochain – Catherine Spindler veuve de Guillaume Renn, architecte tant pour elle que mère et tutrice légale de Guillaume Renn
à Paul Nani, Antoine Aloyse Laucher père, Joseph Aloyse Kuttner, Erneste Petz, Geofroi Martz, Silvain Dumoucheau, Sébastien Marie Contat et Antoine Aloyse Laucher fils, tous huit artises musiciens (signé) Betz
la salle ditte de la réunion des arts, la petite salle y attenant les deux petites pièces au dessus, l’usage des escaliers et corridor, le tout se trouvant dans la maison située en cette ville rue des Juifs n° 5, avec ladite salle sont loués les bancs fixés dans son pourtour et l’orchestre qui s’y trouve – moyennant un loyer annuel de 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 87 du 11.11.

Inventaire après décès d’une locataire, Odile Gedon

1824 (17.3.), Strasbourg 14 (78), Me Lex n° 1982
Inventaire de la succession d’Odile Gedon, fille majeure décédée le 4 mars 1824
Dénomiation des héritiers, la défunte a laissé pour héritiers ses frères et sœurs, I. les enfants de feu Marguerite Gedon, sœur germaine, femme d’André Siffermann, tisserand à Villé arrondissement de Schlestadt pour un quart savoir 1. Barbe Siffermann majeure à Villé, 2. Joseph Siffermann, patissier à Altkirch, 3. Salomé Siffermann fille majeure à Strasbourg
II. Michel Gedon, journalier à Villé pour un quart
III. les enfants de Barbe Gedon, sœur germaine, femme de Jacques Ottenriether, fabricant de chandelles à Rothau pour un quart, 1 Jacques Ottenriether, menuisier à Rothau, 2. Louise Ottenriether majeure à Barr
IV. Salomé Gedon femme de Jean Achtzehner, farinier à Schlestadt sœur consanguine pour 1/12, V. Georges Gedon, journalier à Barr frère consaguin pour un 12°, VI. Madeleine Gedon femme d’Antoine Zimmermann, instituteur à Soultz les Bains pour un 12°
à l’hôtel de la Réunion des Arts rue des Juifs n° 5 où la défunte a demeuré jusqu’à sa mort
mobilier dans la cuisine, dans la chambre à côté de celle à demeure, au grenier 933 fr, créances 2172 fr, terres à Villé 60 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 167 F° 56 du 19.3.

La veuve Renn loue la Réunion des Arts aux négociants Charles Louis Weyher, Louis Reuss et Jean Georges Hickel au nom du comité Philharmonique d’amateurs

1827 (13.1.), Strasbourg 15 (41), Me Lacombe n° 7693
Bail de 3 ou 6 années à commencer le 1 avril prochain – Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte, et Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire
à Charles Louis Weyher, Louis Reuss et Jean Georges Hickel, les trois négociants, Auguste Kern, secrétaire du consistoire de la confession d’Augsbourg stipulant au nom et comme membres du comité Philharmonique d’amateurs
la salle dite de la réunion des arts, la petite salle y attenant, les deux petites pièces au dessus, l’usage des escaliers et corridor, le tout se trouvant dans la maison située en cette ville rue des Juifs n° 5, avec ladite sont loués les bancs fixés dans son pourtour et l’orchestre qui s’y trouve – moyennant un loyer annuel de 700 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 182 F° 39-v du 15.1.

Propriétaire de la maison qu’il tient de son père, Marie Joseph Léopold Guillaume Renn épouse en 1830 Madeleine Weinling originaire de Pfettisheim

1830 (11.11.), Strasbourg 15 (48), Me Lacombe n° 9068
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire, fils de feu Frédéric Guillaume Renn, architecte, et de Catherine Spindler
Madeleine Weinling majeure de Pfettisheim fille de Jacques Weinling, cultivateur, et de Marie Catherine Mandel
Enregistrement de Strasbourg, acp 201 F° 122 du 16.11.

Usufruitière de la maison, la veuve Renn loue la Réunion des Arts à Théodore Humann, receveur général du Bas-Rhin

1841 (8.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 80 (1869) f° 29, ssp du 2 mars 1841
Bail entre les Soussignés Mde Ve Renn propriétaire demeurant à Strasbourg
à Mr Theodore Humann, Receveur général du Bas-Rhin demeurant en la même ville d’autre part, il a été convenu et arrêté de ce qui suit.
Mde Ve Renn a par les présentes loué à titre de bail à loyer pour 12 années consécutives qui commenceront le 25 mars 1841 et Mr Theodore Humann acceptant, les lieux ci après désignés faisant partie de la propriété connue sous la denomination de Réunion des Arts située à Strasbourg rue des Juifs N° 5 le tout figuré et indiqué au plan que les soussignés ont fait dresser en doubles originaux dont l’un est entre les mains de Me la veuve Renn et l’autre entre celles de M Humann après avoir été certifiés valables et signés par les deux parties savoir
1° Un terrain désigné au plan sous les lettes A, B. C, D, et aboutissant au mur mitoyen entre les propriétés de Mde Renn et de Mr Humann, surbâti actuellement et renfermant le bucher et buandrie
2° Une partie d’un bâtiment contigu audit terrain, composé d’un rez de chaussée avec entresol et marqué au plan par ls lettes A E F G.
Le présent bail est fait aux charges et conditions suivantes auxquelles Mr Humann s’oblige, 1° Il executera à ses frais dans les lieux loués les constructions et changemens qu’il jugera convenables mais il sera tenu de remettre à l’expiration du bail le mur mitoyen AB qu’il aura démoli dans l’état ou il se trouve actuellement ainsi qu’à abandonner les localités avec les constructions qu’il y aura établies
2° Il établira dans la propriété de Me Renn à l’endroit qui sera ultérieurement indiqué une buanderie et des buchers en remplacement de ceux situés aui terrain ABCD fesant l’objet de ladite location. Le présent bail est fait moyennant un loyer annuel de 300 francs (…)
Les dépenses pour l’établissement de la buanderie et des buchers est estimé à la somme de 400 francs

Marie Joseph Léopold Guillaume Renn meurt en 1843 à la tuilerie du Rhin en délaissant trois enfants

1843 (3. 8.br), Strasbourg 12 (162), Me Noetinger n° 16.298
Inventaire de la succession delaissée par feu M. Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire Tuilier demeurant hors la porte d’Austerlitz à Strasbourg, décédé en cette ville le 21 août 1843
Aujourd’hui 3 octobre 1843 à deux heures de relevée (…) A la requête de 1° Dme Marie Madeleine Weinling veuve de Mr Marie Joseph Léopold Guillaume Renn (…) agissant 1° comme ayant été commune en biens avec son défunt époux, 2° comme donataire d’une somme de 2000 francs a prélever sur le plus clair de la succession, 2° Comme usufruitière de la moitié des biens délaissés par on mari, le tout aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Lacombe notaire à Strasbourg le 11 novembre 1830.
2° en qualité de mère et tutrice légale A. de François Guillaume Renn âgé de 12 ans, B. de Philippe Jacques Renn âgé de 10 ans, C. et de Joseph Ferdinand âgé de 9 ans, les trois enfants mineurs procéés avec le défunt son époux agissant en qualité de seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers de la succession de leur père Marie Joseph Léopold Guillaume Renn. En présence de Mr Jean Jacques Eugène Petiti architecte demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits trois enfants mineurs (…)

Le tout fait, trouvé, déclaré, exhibé à Strasbourg hors la porte d’Austerlitz en la maison mortuaire appelée la Tuilerie du Rhin
Immeubles. Banlieue de Strasbourg
Succession de feu le Sr Renn. Immeubles,1° Environ 39 ares de prés dans la banlieue de Strasbourg au canton Langhaag (…)
2° Une propriété sise à Strasbourg rue des Juifs N° 5 connue sous la dénomination de Réunion des Arts & consistant dans une maison de devant sur la rue, bâtiment en aile à droite & bâtiment en aie à gauche dans la cour bucher corps de logis dans la seconde cour au fond & autres droits & dépendances, tenant le tout d’un côté à M. Humann de l’autre côté M. M. Wüst & Saglio pardevant ladite rue par derrière la propriété Stouhlen. Cette propriété appartient en propre à feu M. Renn pour l’avoir recueilli dans la succession de feu le Sr Frédéric Guillaume Renn son père vivant architecte audit Strasbourg, son père dont il étoit l’unique enfant & seul héritier ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé après le décès dud. S. Renn par Me Lacombe qui en a la minute & un de ses collègues notaires à Strasbourg le 12 mai 1818 enregistré. La d. propriété est en partie louée & en partie occupée par De Catherine Spindler veuve du dit Sr Renn mère de M. Renn fils & les parties l’évaluent à un revenu annuel de 1750 francs sans distraction des charges formant au denier vingt en capital de 35.000 francs. Le titre d’acquisition de cette propriété par M. Renn père sur le Ville de Strasbourg ainsi que six anciennes pièces concernant le même immeuble ont été cotés par première et dernière et inventorié sous la présente cote O.
3° La moitié par indivis avec la D. Dame Catherine Spindler veuve Renn mère du défunt propriétaire de l’autre moitié 1° d’Une tuilerie avec maison d’habitation, cour, grange, hangard (…) lieu dit près la menagerie
acp 314 (3 Q 30 029) f° 94 – L’actif de la communauté s’élève à 6923 francs, la garde robe et l’argent comptant 7326 francs
acp 317 (3 Q 30 032) f° 57 (vacation du 26 décembre) créances de la communauté 5590
immeubles de la communauté 41.783
Passif de la communauté compris les reprises de la veuve 12.428
Actif de la succession, garde robe 321, 39 ares 40 de pré ban de Strasbourg, 600 francs, maison rue des Juifs 35.000, une tuilerie hors la porte d’Austerlitz avec 30 ares de terres et 13 ares de jardin 18.000 francs
Passif de la succession 2000 francs

Marie Madeleine Weinling, veuve de Marie Joseph Léopold Guillaume Renn et femme du tuilier Théodore Meyer qu’elle a épousé en 1844, meurt en 1847
1847 (27. Xbr), Strasbourg 12 (173), Not. Noetinger n° 19.797
Inventaire de la succession de feue Dame Marie Madeleine Weinling en son vivant veuve en premières noces de feu Mr Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, propriétaire tuilier, & épouse en secondes noces de Mr Théodore Meyer, tuilier, demeurant hors la porte d’Austerlitz, y décédée le 11 décembre 1847.
Cejourd’hui 27 décembre 1847à deux heures de relevée (…) A la requête de 1° De M. Théodore Meyer, tuilier demeurant hors la porte d’Austerlitz à Strasbourg agissant comme ayant été commun en biens acquets & conquets avec feu dame Marie Madeleine Weinlling (…) & en qualité d’usufruitier viager du quart de la succession de son épouse, le tout aux termes du contrat de mariage ci après analysé
2° de Mr André Auffinger, fabricant de cire demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de 1. de François Guillaume Renn âgé de 16 ans, 2. de Philippe Jacques Renn âgé de 14 ans, 3. et de Joseph Ferdinand âgé de 13 ans, (…) lesdits trois mineurs Renn agissant ensemble comme seuls et uniques héritiers sous bénéfice d’inventaire chacun pour un tiers de la succession de leur mère (…). En présence de Mr Jean Jacques Eugène Petiti architecte demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits trois enfants mineurs (…)
Contrat de mariage passé devant Me Noetinger le 26 juin 1844

acp 368 (3 Q 30 083) f° 33 (déclaration du 8 juin 1848) Mobilier propre à la défunte 5162
Communauté, marchandises et denrées 5621, argent comptant 91
acp 369 (3 Q 30 084) f° 54 (vacation des 8, 9 et 10 février 1848) créances de la communauté 2210, créances douteuses 230
Immeubles, 95 ares de terres ban de Strasbourg lieu dit Ochsenwoerth ou Lombardswoerth d’un revenu de 100 francs – Passif 17.390 et 228
Reprises de la veuve 18.791
Succession de la défunte, objets mobiliers 23.953, immeubles 7 ha 73 de prés en trois parcelles seulement quant à la moitié

Catherine Spindler et ses petits-enfants louent en 1852 la maison au prêtre Pierre Paul Stumpff

1852 (26.1.), Me Noetinger
Bail – Catherine Spindler, veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte à Strasbourg, agissant comme usufruitière de moitié de la maison ci après louée et par le tuteur de François Guillaume, Philippe Jacques, Joseph Ferdinand Renn, enfants mineurs de feu Marie Joseph Léopod Guillaume Renn et de Marie Madeleine Weinling, les deux décédés à Strasbourg
à Pierre Paul Stumpff, prêtre à Strasbourg
pour 3, 6 ou 9 ans du 31 octobre 1852, de la maison connue sous la dénomination de réunion des Arts sise à Strasbourg rue des Juifs N° 5, moyennant un loyer annuel de 1850 francs qui en cas de décès de la veuve Spindler sera augmenté de 300 francs par an
acp 406 (3 Q 30 121) f° 78 du 28.1.

Catherine Spindler meurt en 1852 en délaissant pour seuls héritiers ses trois petits-enfants.
1852 (21.8.), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte, décédée à Strasbourg le 26 juillet 1852, dressé à la requête d’André Auffinger, fabricant de cite à Strasbourg en qualité de tuteur de 1° François Guillaume Renn, 2° Philippe Jacques Renn, 3° Jacques Ferdinand Renn, nés du mariage de Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, tuilier, et de Marie Madeleine Weinling tous deux décédés, ces trois héritiers chacun pour un tiers de la veuve Renn leur ayeule Et encore à la requête de Marie Anne Renn femme de Simon Bauer, mécanicien à Sigmaringen, sans domicilié connu, légataire à titre universel du 8° de la succession de la défunte suivant testament olographe en date du 16 août 1851 enregistré le 6 août courant.

Il dépend de la dite succession un mobilier estimée 640 francs, loyers échus 8 francs
acp 412 (3 Q 30 127) f° 71-v du 26.8. (succession déclarée le 24 janvier 1851 n° 1308)
vacation du 28 Xbr – Il dépend encore de la dite succession 1°67 ares 50 de terre ban de Strasbourg estimés 2656
2° La moitié d’une tuilerie et dépendances 15.600.
3° créances 15.262, total 33.518. Masse passive 1030 francs
acp 416 (3 Q 30 131) f° 43 du 5.1.

Testaments de Catherine Spindler et liquidation
1852 (29.7.), Me Noetinger
Dépôt de testament olographe de Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, architecte à Strasbourg où elle est décédée le 28 juillet 1852. ledit testament en date du 16 août 1851. enregistré ce jourd’hui f° 75
acp 412 (3 Q 30 127) f° 29 du 6.8

1854, Me Lacombe
Testament du 9 mai 1846 – Catherine Spindler veuve de Frédéric Guillaume Renn, vivant architecte à Strasbourg, par lequel elle lègue à la fabrique de la paroisse de ls cathédrale de Strasbourg la somme de 400 francs pour service de messe
acp 426 (3 Q 30 141) f° 53-v du 19.1.

1854 (20.2.), Me Noetinger
Etat des opérations de compte, liquidation et partage 1) communauté de biens qui a existé entre Guillaume Renn architecte et Catherine Spindler sa veuve, 2) de la succession de la Vv Renn née Spindler
3° des successions de Marie Joseph Léopold Guillaume Renn, tuilier, et Marie Madeleine Weinling sa veuve épouse en secondes noces de Théodore Meyer, tous décédés,
dressé à la requête de I. François Guillaume Renn, ancien militaire à Strasbourg, II. Philippe Jacques Renn, commis négociant au dit lieu, III. Joseph Ferdinand Renn, brigadier au 17° régiment de hussards à Avignon, héritiers chacun pour un tiers
IV. Marie Anne Renn, épouse du sieur Simon Bauer, mécanicien à Strasbourg, légataire pour un 8° de la succession de la De Ve Renn-Spindler aux termes de son testament olographe du 6 août 1851. déposé en l’étude Noetinger le 29 juillet 1852.
Première partie. Liquidation de la communauté Renn-Spindler, Masse actiive 95.584, masse passive 58.582, excédent 39.001
Succession de Mmve veuve Renn-Spindler, Masse actiive 77.043, masse passive 41.581, excédent 33.461
Successions de Mr et Me Renn-Weinling, Masse actiive 132.218, masse passive 42.092 excédent 90.125
Total des valeurs à partager 136.288, passif à acquitter 12.111, reste 124.176
Abandonnements (…)
acp 427 (3 Q 30 142) f° 74-v du 21.2.

Les frères Renn louent un terrain à leur voisin Charles Garat, agissant en qualité de directeur de la Banque de France

1853 (25.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 114 (3 Q 31 613)
f° 30 du 4.4. ssp du 25.3.
Bail immobilier – Les soussignés Guillaume et Jacques Renn, propriétaires à Strasbourg et Petiti, architecte comme mandataire de M. Ferdinand Renn, aussi propriétaire, louent pour 3, 6 ou 9 ans au choix des parties à partir d’aujourd’hui
à M. Charles Garat, directeur de la banque de France, agissant au nom de ladite Banque à Strasbourg
1° un terrain aboutissant au mur mitoyen entre la propriété de M.M. Renn et celle de la Banque surbâti actuellement et renferant un remise,
2° Une partie d’un bâtiment contigu au dit terrain composé d’un rez de chaussée contenant une buanderie, le tout fesant partie de la propriété connue sous la dénomination de Réunion des Arts à Strasbourg rue des Juifs N° 5. Le bail est fait pour un loyer annuel de 300 francs
[in margine :] Keller notaire

Les frères Renn vendent par enchère les immeubles qui proviennent de leur père. La maison rue des Juifs est acquise sous forme de tontine par les prêtres Marie Victor Mertian, Marie Vincent Henri Mertian, Jean d’Hivert, et François Xavier de Franciosi

1853 (12.11.), Me Noetinger – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 581 (2239) n° 10 du 13 janvier 1854
Ont comparu Monsieur François Guillaume Renn, ancien militaire demeurant à Strasbourg, Monsieur Philippe Jacques Renn, sans profession demeurant en la même ville, mineur émancipé suivant délibération du conseil de famille prise sous la présidence de Monsieur la Juge de paix du canton Est de la Ville de Strasbourg le 5 novembre 1852, Monsieur Jean Jacques Eugène Petiti, architecte demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Joseph Ferdinand Renn, aussi mineur émancipé aux termes de la délibération précitée, brigadier au 17° régiment de hussards en garnison à Avignon (…), Monsieur François Joseph Schmitt, boulanger demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de curateur des mineurs Philippe Jacques Renn et Joseph Ferdinand Renn (…) Et Madame Marie Anne Renn, épouse du sieur Simon Bauer, mécanicien demeurant à Strasbourg, lui sans domcile connu, autorisée à l’effet des présentes par jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 29 août 1853. Lesquels ont dépose audit Me Noetinger le cahier des charges sur lesquelles devront être ouvertes les enchères pour la vente de différents immeubles dépendant des communautés qui ont existé entre Monsieur Frédéric Guillaume Renn père et Dame Catherine Spindler sa femme et entre Monsieur Marie Joseph Léopold Guillaume Renn et Dame Marie Madeleine Weinling sa femme tous de Strasbourg et de leurs successions respectives. Ce cahier des charges dressé par ledit Me Noetinger à ce commis par jugement ci-dessus énoncé qui a ordonné que la vente aurait lieu devant le même notaire – L’an 1853 le 12 novembre

Cahier des charges (…) Désignation des immeubles à vendre. Premier lot. 1) Section F numéro 484, Une tuilerie et dépendances (…)
hors la porte d’Austerlitz au lieu dit Rhein Ziegelhoffen près la ménagerie
Deuxième lot. Section G n° 95, Une pièce de terre canton Lombardswoerth (…)
Troisième lot. Section H n° 39 et 40, une pièce de terre canton Lombardswoerth (…)
Quatrième lot. Section H n° 384, une pièce de terre canton Lombardswoerth (…)
Cinquième lot. Une propriété sise à Strasbourg rue des Juifs n° 5 connue sous le dénomination de la Réunion des arts et consistant en une maison de devant donnant sur la rue, bâtiment en aile droite et bâtiment en aile gauche dans la cour, bucher, corps de logis dans la seconde cour au fond, le tout tenant d’un côté à Monsieur Humann, de l’autre à Messieurs Wüst et Saglio, par devant la rue et par derrière la propriété Stoecklin.
Etablissement de la propriété. (…) Monsieur Renn Père est décédé à Strasbourg le 4 avril 1818 en délaissant pour seul héritier Monsieur Marie Joseph Léopold Guillaume Renn son fils ainsi que le constate l’intitulé de son inventaire dressé par Me Lacombe le 12 mai suivant. Monsieur Renn fils est aussi décédé à Strasbourg le 21 août 1843 laissant pour seuls héritiers ses trois fils François Guillaume Renn, Philippe Jacques Renn et Joseph Ferdinand Renn ci-dessus nommés issus de son mariage avec Madame Marie Madeleine Weinling ainsi que le constate l’intitulé d’un inventaire dressé par Me Noetinger notaire soussigné le 3 octobre suivant.
Cinquième lot. L’immeuble connu sous la dénomination de la Réunion des arts, cidevant la tribu de maçons dépend de la succession de Monsieur Renn père au moyen de l’acquisition qu’il en a faite du Domaine de l’état avant son mariage avec la Dame Spindler aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par les administrateurs composant le district de Strasbourg le 22 floréal an II moyennant le prix de 36.000 livres dont Monsieur Renn s’est libéré entre les mains du receveur des domaines de Strasbourg. Il appartient aujourd’hui aus trois enfants Renn seuls en qualité d’héritiers de Monsieur Marie Joseph Léopold Guillaume Renn leur père qui l’avait lui-même recueillie dans la succession dudut Monsieur Renn son père dont il était seul et unique héritier ainsi qu’il a été dit plus haut (…)
Charges, clauses et conditions (…) 19. aux termes du jugement énoncé ci-dessus les mises à prix des immeubles à vendre ont été fixées ainsi qu’il sut (…) celle du cinquième lot à 60.000 francs – L’an 1853, le 12 novembre
Et le Jeudi 22 décembre 1853. Adjudication (…)
Cinquième lot. enchéri en dernier lieu par Monsieur Pierre Sébastien Clotilde Burguburu, propriétaire demeurant à Strasbourg pour la somme de 61.350 francs. Lequel a déclaré avoir fait la mise pour et au nom ainsi qu’au compte de Messieurs Marie Victor Mertian, prêtre domicilié à Paris, Marie Vincent Henri Mertian, prêtre, Jean d’Hivert, prêtre et François Xavier de Franciosi, prêtre ces trois derniers domiciliés à Strasbourg, les trois derniers présents et le premier représenté par Marie Vincent Henri Mertian son frère et son mandataire (…) Lesdits adjudicataires ont déclaré instantanément qu’ils se portaient tous acquéreurs conjoints et solidaires de l’immeuble ci-dessus acquis avec stipulation que les fonds employés au paiement du prix de la présente acquisition proviennent d’une masse tontinière formée dans ce but, masse à laquelle les acquéreurs n’avaient pas d’autres droits que ceux déterminés par l’emploi qui en a été fait, les acquéreurs n’auront sur les objets présentement vendus qu’un droit de jouissance commune consistant en un usufruit qui s’éteindra au dècès de chacun d’eux et la toute propriété, comme condition que l’acquisition residera sur la tête du survivant qui sera et aura toujours été seul propriétaire, de telle sorte qu’à chaque décès l’usufruit s’éteignant le prédécédé ne transmettra rien puisqu’il n’aura eu qu’une chose qui cessera avec lui, ce qui est accepté par tous lesdits acquéreurs
acp 424 (3 Q 30 139) f° 59 du 16.11. – Cahier des charges du 12.11.

Marie Victor Mertian (Strasbourg 1817–1867), Marie Vincent Henri Mertian (Strasbourg 1821 – Cormontreuil 1901), Jean d’Hivert, et François Xavier de Franciosi (Arras 1818 – Tournai 1908), jésuites, sont déjà propriétaires de la maison 5, rue des Echasses.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.