15, quai des Bateliers (ancien)


N.B. L’actuel n° 14 correspond depuis 1911 à une partie de l’ancien n° 15 auquel on a réuni le sol de l’ancien n° 14
L’actuel n° 15 correspond depuis 1911 à l’ancien n° 16, agrandi d’une partie de l’ancien n° 15

Quai des Bateliers n° 15 (ancien) – IX 140 (Blondel), O 703 puis section 17 parcelle 11 (cadastre)

Surélevée de deux étages en 1871 par le marchand de gibier Joseph Fleck – Démolie en 1911, nouveau bâtiment construit la même année par Frédéric Stern sur les plans de l’entrepreneur Joseph Hug et des indications de l’architecte municipal Fritz Beblo


L’ancien n° 15 se trouvait à l’emplacement du bâtiment bas en saillie au milieu de l’image, à gauche des redents modernes (juillet 2016) – Vue en mars 2022, le n° 15 comprend les deux dernières arcades
Photographie (vers 1907) jointe au dossier coté 96 MW 114 (AMS)
Le n° 15 porte l’enseigne Stern, sur la gauche (vers 1900, collection Strasbourg disparu)

Inscrite comme sa voisine (futur n° 16) au nom du batelier Jean von Auenheim dans le Livre des loyers communaux (1587), la maison a un encorbellement de 21 pieds de long en saillie de 5 pieds. Elle revient à son gendre Georges Obrecht qui la vend en 1601 au potier Georges Kopp. Le batelier Jean Gœppel la cède en 1644 au verrier André Günther qui passe en 1655 un accord avec son voisin vers l’ouest (futur n° 14) pour avoir le droit de poser des poutres dans la moitié du mur mitoyen qui lui appartient. Le billet d’estimation joint à l’inventaire dressé en 1710 après la mort de son fils Frédéric Günther, aussi vitrier, porte que la maison comprend un petit bâtiment arrière, un puits et une cave sous solives. Dans celui joint à l’inventaire dressé en 1746 après la mort du vitrier Wendelin Schneider, il y a un poêle au rez-de-chaussée et à chacun des trois étages. Le serrurier Jean Frédéric Lux acquiert la maison en 1769 et charge la même année le maître maçon Jean Nicolas Kœderer de lui aménager un atelier à droite du rez-de-chaussée. A la mort de sa femme en 1775, le bâtiment comprend trois logements. Il le vend en 1792 au cloutier Jean Daniel Deubler.


La maison est la première à faire saillie sur la gauche, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie (la mention de deux étages est contredite par les élévations contemporaines). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve en (x-y). Le mur (v-x) est en saillie par rapport au bâtiment de gauche. Le rez-de-chaussée comprend une porte et une fenêtre, chacun des trois étages deux fenêtres. Le dessin du dessous (correction de 1862) montre deux portes au rez-de-chaussée, signale par un trait l’encorbellement au-dessus du deuxième étage. Le pignon y a plusieurs ouvertures.
La maison porte d’abord le n° 34 (1784-1857) puis le n° 15.


Plan préparatoire au plan-relief (1830) – Plan cadastral (calque de l’original) qui représente la cour des parcelles 702 et 703, omise sur le précédent

Elle appartient aux marchands de chandelles François Studel (1807-1838) puis Georges Sandmann (1838-1869) qui y habitent. Le marchand de gibier Joseph Fleck l’achète en 1869 et l’agrandit en 1871 : le revenu passe de 17 à 200 francs, le nombre de fenêtres au-dessus du deuxième étage de 7 à 18. Les photographies montrent que le pignon a été remplacé par deux étages ordinaires et une toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison est démolie en 1911. La Ville cède à Frédéric Stern le sol de l’ancien n° 14. Elle s’entend avec lui pour reconstruire le n° 16 qui forme une unité avec le sien, notamment pour le passage vers la cour résultant des démolitions. Le nouveau bâtiment est terminé en 1911.


Elévation du nouveau bâtiment, dont les deux arcades de droite appartiennent à Frédéric Stern, l’arcade au milieu du bâtiment formant passage vers la cour (Frédéric Beblo, 1910, dossier de la Police du Bâtiment du nouveau n° 15)
La propriété Stern comprend l’ancien n° 14 lavé en rouge et le n° 15 lavé en jaune (dossier sur l’impasse Hecker)


Enquête sur les murs séparatifs (1909) – Plan des deux propriétés (1910)
Elévation par l’entrepreneur Joseph Hug (1910, « arcades en béton armé d’après les indications du service municipal d’architecture »), dossier de la Police du Bâtiment
Façade arrière, tourelles d’escalier (image d’après Yves Clady)
Partie centrale de la façade au-dessus du passage, fenêtres à meneaux (mai 2022)

février 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean von Auenheim, batelier, et (1571) Esther Zeder – luthériens
1600* h Georges Obrecht et (1596) Marthe von Auenheim – luthériens
1601 v Georges Kopp, potier, et (1600) Barbe Meyer puis (1603) Anne Tugend – luthériens
1604 h Jacques Leichenberger, potier, et (1614) Anne Tugend, veuve du potier Georges Kopp – luthériens
1617 h Matthieu Tirian, potier, et (1617) Anne Tugend, d’abord (1603) femme de Georges Kopp puis (1614) de Jacques Leichenberger, potiers – luthériens
1634 v Jean Gœppel, batelier, et (1625) Dorothée Schalmann, d’abord (1621) femme du batelier Denis Meyer, remariée (1642) avec Jean Ulric Weissenburger – luthériens
1644 v André Günther, vitrier, et (1642) Marthe Kissel – luthériens
1882* h Frédéric Günther, vitrier, et (1680) Ursule Grünwald – luthériens
1724 h Wendelin Schneider, vitrier, et (1713) Anne Ursule Günther, remariée (1749) avec l’aiguilletier Jean Hartschmidt – luthériens
1769 adj Jean Frédéric Lux, serrurier, et (1767) Marie Barbe Baumgarter puis (1775) Marie Dorothée Carl – luthériens
1792 v Jean Daniel Deubler, cloutier, et (1779) Anne Marie Haffner puis (1795) Marie Madeleine Gerig – luthériens
1807 v François Studel, fabricant de chandelles, et (1808) Marie Madeleine Boos
1838 v Georges Sandmann, fabricant de chandelles, et (1831) Catherine Boos
1869 v Joseph Fleck, marchand de gibier, et (1860) Madeleine Schæffer
1887* v Frédéric Stern, marchand de poissons, et (1879) Salomé Steiner
1918* v Charles Kelhetter, cultivateur, et (1909) Joséphine Bastian
1920* Sylvain Becker, commerçant au Neuhof

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1710, 1 000 livres en 1746, 750 livres en 1775

(1765, Liste Blondel) IX 140, la veuve Hartschmidt (les propriétaires des parcelles 139 et 140 ont été intervertis)
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lux, 3 toises, 0 pied et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 703, Studel, Victoire, fille quai des Bateliers 34 – maison, sol – 0,95 / Sandmann Georges

Locations

1644, André Günther, vitrier (ensuite propriétaire)
1869, Louis Pfisterer, marchand de chandelles, et Charles Pfisterer, fabricant de chandelles

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 393-v
Louée au menuisier André Damm, la maison appartient au batelier Jean von Auenheim qui règle chaque année 5 sols 4 deniers pour un encorbellement (21 pieds de long, saillie de 5 pieds)

Aber vornen am Staden Gegen dem Wasser.
Hans von Auwenheim der Schiffmann hatt an seinem Hauß, da Andres Damm der Schreiner Innen sitzt, Ein Vsstoß xxj schu lang, v schu herauß, Bessert für das Niessen v ß iiij d.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Nicolas Kœderer expose les travaux qu’il va faire pour le serrurier Jean Frédéric Lux, à savoir aménager un atelier à droite du rez-de-chaussée

(p. 191) Dienstags den 20. Junii 1769. – Mr Johann Friedrich Lux, der Schloßer, will in seiner behaußung am Staden beÿ der Neubruck am Eingang lincker hand eine schloßer Werckstatt mit Eß und Caminschöß setzen, das rohr in sein altes darüber befindliches ohne andere rohr hineingehend, hineingeführt, von allem holtz entfernt. Erkanndt Willfahrt. Mr. Köderer.

Description de la maison

  • 1710 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit bâtiment arrière, un puits et une cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1746 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une petite cuisine, une cave sous solives, un vestibule, un petit bûcher, au premier et au deuxième étage poêle, chambre, petite cuisine, vestibule, dépense, au troisième étage poêle, chambre pour l’officier, petite cuisine, petit poêle et vestibule, le comble contient trois vieilles chambres et un grenier dallé, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
  • 1775 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de serrurier, trois poêles, deux alcôves, trois cuisines et deux dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 1 100 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37), p. 50

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 58 / 34
Stütel
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 201 case 1

Sandmann Georges quai des bateliers N° 34

O 703, maison, sol, quai des bateliers 34
Contenance : 0,95
Revenu total : 117,50 (117 et 0,50)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 901 case 2

Sandmann Georges
1870 Fleck, Joseph, marchand de gibier
1887/88 Friderich Stern, Fischhändler

O 703, maison, sol, Quai des bateliers 15
Contenance : 0,95
Revenu total : 117,50 (117 et 0,50)
Folio de provenance : (201)
Folio de destination : 901, Vergroesserung (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1874
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

O 703, maison
Revenu total : 200,50 (200 et 0,50)
Folio de provenance : 901-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1874
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14
1874, Augmentations – Fleck Joseph f° 901-II, O 703, Maison, revenu 200, Vergroesserung, achevée en 1871, imposable en 1874, imposée en 1874
Diminutions – Fleck Joseph f° 901-II, P 703, Maison, revenu 117, Vergroesserung, supp. en 1874

Cadastre allemand, registre 29 f° 196 case 1

Parcelle, section 17, n° 11 – autrefois O 703
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 15
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,03 – Revenu net 5,15
Revenu : 2500
Remarques : 1911 Abbruch – 1913 Zug. S 195 F. 10 – 1913 Neubau

Parcelle, section 17, n° 19.b/11 – autrefois 492
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 14
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,16

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1939), compte 1205
Stern Friedrich (u. Ehefr.)
1918 Stern Friedrich Fischhändler Wittwe Salome geb. Steiner
1205 [sic] Kelhetter Karl Landwirt und Ehefr geb. Bastian
clos 1939

(Propriétaire à partir de l’exercice 1939), compte 3329
Schläfer Valentin Ehefr.
1920 Becker Sylvain Kaufmann in Neuhof
1938 Becker Sylvain négociant et son épouse
(734)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 502

34
Pr. Lux, Jean Frédéric – Maréchaux
loc. Stutthammer, François Louis – Fribourg
loc. Mandatt, Joseph, Manant
loc. Baader, Chrétien – Manant
loc. Juncker, Madeleine, veuve – Manante

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 34 (registre 600 MW 11) – légende

Jean Daniel Deubler, 45, Cloutier – Strasb.
Mad. id. 38, épouse – Strasb.
Marguerite Travaux, 59, fille – Strasb.
Gervay Staebler, 17, empl. aux hopx. – Strasb.
Dorothée Dachert, 46, veuve – Strasb.
Dorothée Dachert,18, fille – Strasb.
Catherine Dachert, 14, fille – Strasb.
Ge. Henry Bauer, 59, fileur – Spire, (à Str. depuis) 1776
Susanne id., épouse – Strasb.
Susanne Kummer, 50, fileuse, Barr, (à Str. depuis) 1771

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 146)

(Haus Nr.) 15
Stern, Wildprethändler. E. 01
Hummel, Tagner. 2
Fuchs, Schreiner. 3
Rudloff, Tagnerin. 4
Wiedenhof, Lehrerin. 4
Grieshaber, Münternm. 5.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 646 W 89)

14, quai des Bateliers (dossier I, 1886-1985)
Le début du dossier a trait à l’ancien n° 14, voir cette notice. Le nouveau numéro 14 correspond à une partie de l’ancien n° 15 auquel a été rattaché le sol de l’ancien n° 14.
Les pièces concernant l’ancien n° 15 qui appartient à Frédéric Stern se trouvent dans le dossier qui porte ce numéro, réattribué à l’ancien n° 16. Voir aussi le dossier sur l’impasse Hecker qui expose les projets de la ville et les tractations avec Frédéric Stern.

Comme le propriétaire du numéro 15 (Stern) rechigne à contribuer aux frais liés au pignon entre sa maison et celle qui appartient à la Ville (n° 14), le maire propose en avril 1909 à l’inspecteur Nebelung de faire une expertise. Frédéric Stern accepte de reconstruire sa maison quand la Ville lui propose un échange de terrain en lui cédant le sol de l’ancien numéro 14. L’accord prévoit sous la partie gauche du bâtiment Stern un passage qui donne accès à la place libérée par la démolition des maisons entre les deux impasses.
Les bâtiments n° 15 et 16 (ancienne numérotation) comme ceux de l’impasse Hecker et de celle des Pêcheurs sont démolis au cours de l’été 1910. Frédéric Stern charge l’entrepreneur Joseph Hug de reconstruire sa maison selon les indications données par le service municipal d’architecture (Fritz Beblo). Les travaux (fondations) commencent en septembre 1910. Le permis de construire accordé le 21 octobre 1910 à Frédéric Stern et à l’entrepreneur Joseph Hug pour construire une maison d’habitation à quatre étages sur le terrain sis 14, quai des Bateliers (8,70 mètres de large). L’entrepreneur Hug soulève un litige sur la propriété du mur vers le n° 13. Après vérification de la charge des piliers au sous-sol en octobre 1910, l’entrepreneur doit modifier la construction. Le troisième étage est fini en janvier 1911 alors que le bâtiment de la Ville (nouveau n° 15) en est au sous-sol. Les travaux sont terminés en juillet 1911, la réception du gros œuvre a lieu en février 1911, la réception finale en juin.
La voisine Sprauel (n° 13) soulève en juillet 1911 des objections sur le puits que Frédéric Stern a adossé à son mur.
Demandes d’enseignes. Tapissier décorateur Frédéric Ferger (1911), débitant de vin Charles Bonnard (1920) puis Emile Marck (1938, Aux caves de Bourgogne 1948)

Sommaire
  • Commission contre les logements insalubres, 1898, propriétaire, Weil, rentière. Remarques sur l’aération des cabinets d’aisance, et sur l’entrée de la cave – La propriétaire a fait les travaux nécessaires, 1899
    1904, remarques en deux points
    1905 (mars), la maison n’est pas raccordée aux canalisations, aucune autre remarque
    1905 (novembre), remarques en quatre points. Aron Weil répond entre autres que le mur de l’impasse des Pêcheurs (ou cul-de-sac) sera ravalé dès que les canalisations seront posées.
    1907 (mai) – La Ville a acheté la maison pour la démolir
  • 1909 (avril) – Comme le propriétaire du numéro 15 (Stern) n’a désigné aucun représentant et rechigne à contribuer aux frais liés au pignon entre sa maison et celle qui appartient à la Ville (n° 14), le maire (agissant par l’adjoint Dominikus) propose à l’inspecteur Nebelung de faire une expertise.
    Rapport du 30 avril 1909. Les inspecteurs municipaux ont fait des mesures au fil à plomb. Le mur de séparation a 33 centimètres d’épaisseur dont un creux de 5 centimètres au rez-de-chaussée, 36 centimètres au premier étage, 43 centimètres au deuxième étage, 44 centimètres au troisième étage et sous la toiture. Le mur n’a pas de creux aux étages, il consiste en briques de 14 ou 18 centimètres d’épaisseur, l’espace central est rempli de fragments de pierre et de mortier. Le mur Stern surplombe la propriété municipale de 36 à 38 centimètres.
  • 1909 (10 mai) Rapport de l’inspecteur du bâtiment Nebelung – Croquis (Skizze über die Lage der Grundstücke am Schiffleutstaden N° 14, 15 & 16) et dessin (Zeichnung über des Ergebnis der Untersuchung der Scheidemauer zwischen den Häusern Schiffleutstaden N° 14 & 15)
    1909 (juin) – Le service du logement (division III-b) propose à la Police du Bâtiment de demander au propriétaire Stern de transformer le pignon vers le n° 14 pour qu’il soit conforme au règlement et de lui demander s’il est disposé à reconstruire sa cage d’escalier. – Plan (projet pour transformer les maisons 14, 15 et 16 quai des Bateliers), le milieu de la cour étant occupé par des ateliers
    1909 (novembre) – Stern, propriétaire du n° 15, demande au maire (l’adjoint Dominikus) de déterminer les défauts qui sont apparus après démolition des bâtiments n° 14 et 16 qui appartiennent à la Ville. La visite des lieux montre que des fissures sont apparues
    1909 (18 novembre) – Nouvelle visite des lieux par Nebelung et les architectes Illinger et Oberthür – Croquis du bâtiment municipal vers l’impasse des Pêcheurs dont un fragment menace de s’écrouler.
    1910 (mars) – La réparation est superflue, le mur ne menaçant pas ruine.
  • 1910 (mars) – Le service du Logement (adjoint Dominikus) expose le projet d’échanger un terrain avec Stern et de supprimer les deux anciennes impasses. Il faut prévoir entre la propriété Stern et celle de la Ville un accès aux maisons dans les impasses et vers la place libérée où il est prévu de construire des ateliers (à simple rez-de-chaussée, à cinq mètres de distance des constructions voisines). – Plan pour l’échange de terrain entre Stern et la Ville – Plan des parcelles (n° 14, 15 et 16) – Plan des nouveaux bâtiments.
    1910 (septembre) – Les anciennes maisons sont démolies
  • 1910 (septembre) – L’entrepreneur en bâtiment Joseph Hug (25, rue du Faubourg Blanc) demande l’autorisation de poser une clôture sur le trottoir devant la propriété Stern dont le nouveau bâtiment porte le numéro 14. Le commissaire de police transmet la demande au maire. – Autorisation
    1910 (novembre) – Le même demande l’autorisation de poser un échafaudage sue la voie publique – Prolongation, février 1911. La voie publique n’est plus occupée au 29 mars 1911.
  • 1910 (juillet) – Le service d’architecture déclare que la démolition des maisons 14, 15 et 16 (assainissement de l’impasse Hecker et de celle des Pêcheurs) commencera le 25 juillet 1910 et durera quatre semaines. L’entrepreneur est Dreiss, 1, rue d’Andlau.
    1910 (août) – Le service d’architecture déclare que les démolitions sont en cours. L’impasse des Pêcheurs est obstruée, on parvient aux maisons arrière par l’impasse Hecker
    Les dispositifs de protection manquent, août 1910. Les démolitions sont terminées, J. Hug commence à creuser les fondations, septembre 1910. On construit les murs du sous-sol, octobre. Le poêle a été posé dans la cabane des ouvriers, novembre. Les dispositifs de sécurité manquent sur les échafaudages, décembre
    1911 (janvier) – Joseph Hug construit le troisième étage du n° 14 (pignon de gauche) alors que Bürkmann en est au sous-sol du n° 15. Joseph Hug doit veiller aux dispositifs de sécurité. – La toiture est en cours
    1911 (juillet) – Les travaux sont terminés.
  • 1910 (septembre) – L’entrepreneur Joseph Hug transmet les plans du nouveau bâtiment. La façade correspond aux indications données par le service municipal d’architecture – Plan de situation (signé Beblo) – Calcul statique (version non valable)
    1910 (octobre) – Le permis de construire n’est pas encore accordé.
    Les murs du sous-sol atteignent le niveau du sol. – Les travaux doivent être interrompus jusqu’à ce que le permis soit accordé. Les plans ne sont pas encore signés par le propriétaire Frédéric Stern
    1910 (21 octobre) – Permis de construire accordé à Frédéric Stern et à l’entrepreneur Joseph Hug pour construire une maison d’habitation à quatre étages sur le terrain sis 14, quai des Bateliers (8,70 mètres de large). La cour qui dépend du terrain n’a pas les dimensions réglementaires mais l’aération et l’éclairage sont assurés pour l’habitation. L’ancien bâtiment avait six étages, les combles pourront être aménagés en logements – Plan du terrain – Calcul statique, dessin complémentaire
    L’entrepreneur Joseph Hug fait remarquer que la largeur est de 8,50 et non de 8,70 mètres puisque le pignon vers la propriété Sprauel (n° 13) reste propriété de la Ville et que le nouveau bâtiment Stern ne s’y appuie pas. Le maire répond que la moitié du mur coupe-feu devient la propriété de Stern sans quoi il serait nécessaire de construire un nouveau mur coupe-feu. L’adjoint Emmerich rectifie l’allégation, Stern a un droit de jouissance du mur et non un droit de propriété. La largeur du terrain reste de 8,70 mètres d’après les levés cadastraux. – Mesure, croquis. Stern a acquis 29 centimètres du mur outre le terrain de 8,50 mètres vers le quai. Les droits sont fixés en conséquence. – Plan des nouveaux bâtiments
    Suivi des travaux. Le rez-de-chaussée est construit jusqu’à hauteur du plafond, novembre 1910. L’entrepreneur doit respecter l’article 22 du permis de construire (piliers entre la porte et la cheminée)
    1910 (octobre) – Vérification de la charge des piliers au sous-sol. L’entrepreneur doit modifier la construction. – Dessin (Neubau Stern, Skizze zur statischen Berechnung der Entlastungs-Konstruction 21 Oct. 1910) – Vérification statique par les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner, octobre 1910, charge au-dessus des ouvertures au rez-de-chaussée de la façade dans le nouveau bâtiment Stern-Ville
    1911 (février) – Joseph Hug demande la réception du gros œuvre. La réception a lieu sans soulever d’objection
    1911 (mars) – Joseph Hug est autorisé à commencer le crépissage le 27
    1911 (juin) – Joseph Hug demande la réception finale. Le bâtiment peut être habité, le certificat ne sera cependant délivré qu’une fois que d’autres certificats auront été produits (canalisations, cheminées, planchers). Joseph Hug est dispensé de fournir le troisième certificat.
  • 1911 (juillet) – L’architecte Albert Nadler rapporte au nom de sa cliente la demoiselle Sprauel, propriétaire du n° 13, que son voisin (n° 14) a fait poser une fontaine contre le mur pignon. La Police du Bâtiment constate que le puits d’eau potable est raccordé aux canalisations mais qu’il se trouve à 4,50 au lieu des 10 mètres règlements de la fosse d’aisance. Le maire demande au propriétaire de remédier à la situation. Frédéric Stern répond qu’il n’y a plus de fosse d’aisance depuis que le bâtiment est raccordé aux canalisations, que l’échange avec la Ville lui garantissait ses anciens droits, que l’eau n’est pas destinée à être bue mais à nettoyer la cour qui appartient à la Ville. Il semble que Mme Sprauel ait tenté d’exercer une pression sur son voisin. Suite à une demande de l’architecte municipal Nebelung, Frédéric Stern déclare que le puits a une profondeur de 5,50. La Police du Bâtiment répond en novembre à Mlle Sprauel que la Police du Bâtiment n’a rien à objecter contre le puits, le différend est donc d’ordre privé (croquis de la fontaine). Frédéric Stern a promis de supprimer la fixation au mur de sa voisine.
  • 1911 (août) – Le tapissier décorateur Frédéric Ferger demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Dessin aquarellé représentant l’enseigne – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1912.
  • 1920 – Le peintre en bâtiment Bruckmann (3, quai de l’Abattoir) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
    1920 – Le débitant de vin Charles Bonnard a fait peindre les arcades de la devanture en bleu sans autorisation. Le service d’architecture demande que la couleur bleue inesthétique soit recouverte. La Police du Bâtiment transmet la demande au contrevenant en s’appuyant sur le règlement de voirie du 8 avril 1910 et l’ordonnance du 23 novembre 1910 – La couleur litigieuse a disparu, décembre 1920.
  • 1922 – Le locataire Rivière (local commercial) se plaint de l’humidité (propriétaire, Kelhetter, 2, rue de la Tour à Kœnigshoffen) – Travaux terminés, novembre 1922
  • 1933 (avril) – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire ravaler la façade. A. Becker (Grands Moulins de la Gantzau) refuse de faire ravaler la façade en déclarant qu’elle n’a pas moins bon aspect que sa voisine propriété de la Ville. La Ville va faire ravaler le bâtiment voisin.
  • 1938 – Dossier de la préfecture. Emile Marck demande l’autorisation de débiter du cidre. La Police du Bâtiment n’a pas d’objectif à formuler si ce n’est que la porte d’entrée devra s’ouvrir vers l’extérieur et qu’il faudra un deuxième cabinet d’aisance
  • 1942 – Brockmann, administrateur des propriétés Becker (grands moulins de la Ganzau), dépose une demande pour remplacer des poutres et des piliers pourris. Le propriétaire inscrit au cadastre est Sylvain Becker, ennemi du peuple et de l’empire. Les travaux seront exécutés par Joseph Heitz (16, rue Sainte-Madeleine) sous la direction de l’architecte Jean Fritz (3, rue de l’Observatoire) – Les travaux sont autorisés. L’architecte fournit une description détaillée des travaux à faire. Le bois et le fer ne seront pas fournis par l’administration mais sont à la charge de l’entrepreneur.
    1943 – A. Becker déclare ne pas vouloir faire les travaux si le locataire Untz occupe son logement
    1944 (avril), travaux terminés
  • 1943 – Le peintre en bâtiment Michel Weibel (30, rue du Faubourg de Pierre) est chargé de peindre l’enseigne du photographe Othon Scholl sur la devanture en modifiant le projet d’après les indications que fournit l’administration. – Travaux terminés, juin. – Dessin (Zeichnung für auszuf. Beschriftung Fotohaus O. Scholl, Schiffleutstaden N° 14)
  • 1948 – E. Marck demande l’autorisation de poser l’inscription Aux caves de Bourgogne, Vins et Spiritueux, E. Marck. Dessin d’Ernest Mænnel (27, avenue de la Forêt-Noire). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable en demandant une enseigne plus simple et plus harmonieuse.
    L’architecte des Bâtiments de France approuve le nouveau dessin – Travaux terminés, juillet 1948.
  • 1953 – L’entrepreneur Louis Galangau est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade (couleur gris beige)
  • 1961 – Rapport des pompiers concernant un conduit obstrué – Travaux terminés, janvier 1962
  • 1967 – A. Becker (20, quai Mullenheim) est autorisé à occuper la voie publique au 14, quai des Bateliers
  • 1977 – L’architecte des Bâtiments de France autorise Francis Becker (20, quai Mullenheim) à repeindre la façade. Il n’est pas nécessaire de poser un échafaudage. La cour étant ouverte aux touristes, la peinture de la façade arrière pourrait être subventionnée. L’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat déclare que le dossier n’est pas prioritaire.
    Le maire écirt aux propriétaires riverains de la cour, Henri Mœssner et Francis Becker pour les inciter à ravaler leurs façades
    1978 – Le technicien en bâtiment Marcel Coss transmet une note d’honoraires (factures Zappaterra, Niederhausbergen, et Kleinmann, Brumath) outre ses propres honoraires qui ne sont pas pris en charge
    Plan qui figure les murs déjà ravalés dans la cour (juin 1978) – Rapport sur les travaux – La Ville verse la subvention à Francis Becker
  • 1985 – L’exploitant de la Pizzéria 13 (13, quai des Bateliers) se plaint des travaux de son voisin. La Police du Bâtiment constate que des travaux illicites ont lieu sur la façade arrière du 14, quai des Bateliers (couverture d’une courette, transformation d’une porte en fenêtre)
    1985 – Francis Becker fait part au maire de son intention de faire ravaler la façade par l’entreprise Kleinmann (Brumath) et demande une subvention. La subvention est versée, décembre 1985.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du batelier Jean von Auenheim.
Fils de Gui von Auenheim, le batelier Jean von Auenheim épouse en 1571 Esther, fille du boulanger Euchaire Zeder

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 161)
1571. Dominica XXII. Hans von Awenen Viox von Awenen Son der schiffmann Vnd Ester Eucharius Ceders der pfrund (broth) Becken dochter Zum Jung. S Peter. Sind eingesegnet auff Montag den 19. Novembris Anno 71. In frügebett zu siben vren, Sind außgangen In der grossen Kirchgasse Zum Jungen Sanct Peter auß Ceders des pfrunbecken behausung (i 85)

La maison revient à sa fille Marthe qui épouse en 1596 Georges Obrecht, fils du consul régent Henri Obrecht

Mariage, cathédrale (luth. f° 7)
1596. den 17. Sonntag Trinitatis. Jerg Obrecht, Hrn Heinrich Obrecht des Regirenden Ammeisters sohn, Martham Hans von Augenheim nachgelaßene tochter (i 6)
Baptême, cathédrale (luth. f° 84-v) 1579. Sontag den 5. Aprilis wurd auch getauft Hansen von Awenheim des Schiffmanns und Esther eheliche tochter Martha, Waren Gevatter Simon Scheid d. Schreiner, Magdalena (-) die Hebamm vnd (-) Peter Langen hausfraw (i 90)

Marthe von Auenheim meurt en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans sa maison au Fossé des Tanneurs. La masse propre au veuf est de 1 045 livres, celle propre aux héritiers de 3 641 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 554 livres, le passif à 4 080 livres.
1623 (25. febr.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 24) n° (499)
Inventarium Vber Weÿlandt frauwen Marthæ von Auwenheim herrn Georg Obrecht haußfrawen seeligen Verlaßenschafft – nach Ihrem tödlichen hinscheÿden hind. Ihro v.laßen, vff begehren der Ehr: v. tugendsam. Jungfr. Johannæ obrechtin, obgemelt. v.storbenen fr. s: mit nachgemelt Ihrem hind.laßnem Wittwer erzeügter derselb. eintzigen ab intestato nachgelaßener Erbin durch herrn georg obrecht des witibers geeugt v. gezeigt, Martin hans Zittelin geschworne d. St. St. (…) Actum Angefang. Zinßtagß d. 25.t Februarÿ 1623.
NB die eheberedung soll einverleibt werd. d. hieuber eine Copeÿ In Mein formulaô

Inn einer hernach specificirt. d.selbe tt* gehörig. behausung befund. word. wie volgt
Auff d. obern Büenen, Inn der Cammer A, Inn d. obern Stuben, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn d. stub. Inn d. stub cammer, Inn dem haußöhrin, Inn d. Kuch, Inn dem hind. stockh vf der obern büenen, auff d. und. büenen, Im schwartze thuch cämmerlin, Vor dem cämmerlin, Inn d. und. stub, Inn d. Kuch, Im badstüblin, Inn d. bauch kuchen, Im Stall, Im Keller, Inn dem garten gegen des Pleichers hauß hinüber auff dem Schieß Rein
Eigenthumb Ane Häußern. (T.) Item hauß, hoff, hoffestatt vnd bronnen vff dem gerbergraben (…)
Gartten (E.) Item ein gartten mit einem gartten heüßle vor dem Judenthurn vff weÿssen eckh (…)
Eigenthumb Ane Häußern. (W.) Item so hat fr. Johanna Schötterlerin weÿland des Ehrenuest. fürsichtig vnd weiß. H Heinrich obrechts alten ammeisters d. St. St. s: wittib des H wittibers Mutter s: von heüßen wie solche In dem vfgericht. Inventario fo: 81 bitz 84 Zu seh. hind.laßen welche dem anschlag Inventarÿ nach thun 1550 lb. d.
Abzug Zum frawen Martæ von Auwnheim seelig Inventarium gehörig, Würdt Anfänglichen beschrieben des herrn wittwers unverändert gutt, Sa. haußraths 148, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 17, Sa. d. guldin Ring 37, Sa. d. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 419, Sa. gült 32, Sa. schuld 497, Sa. des witibbers unverändert guths 109, Summa summarum1267 lb – Schulden 218, des H witibers unverändert guths 1045 lb
vogt nuhn der erben unverändert gutt, Sa. haußraths 308, Sa. silbers 110, Sa.guldin Ring 87, Sa. d. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptguetter 1405, Sa. gülten zinß hauptgut 15, Sa. Gülth von liegenden güthern 6, Sa. Anschlag des garttens 15, Sa. schuld 11, Sa. Ergäntzung (3141, geht ab 100, übrig) 3043, Summa summarum 5141 lb – Schulden 1500 l, d. Erbin unverändert gutt 3641 lb
Volgt nuhn das gemein verändt vnd theilbar gutt, Sa. haußraths 306, Sa. früchten 52, Sa. lehrer vaß 18 ß, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 156, Sa. guldin ring 167, Sa. baarschafft 4, Sa. Eigenthum ane häußern 125, Sa. schuld 1742, Summa summarum 2554 lb – Schulden 4080 lb, Theilbare schulden übertreffen die Theilbar nahrung 1526 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3182 lb
Zuwissen daß vff Montag d. 7.ten Junÿ 1624. zusam erschÿnen herr Georg obrecht d. Wittiber mit beÿstand deß Edlen Ehrenvest v hochgelehrten H Johann Thoman obrecht Comitis palatini burgers Zu Straßburg ane einem, So dann fraw Johanna obrechtin Mit beÿstandt H. Nicolai Parmen Medicinæ doctoris Ihres haußwürths Wie auch H. Johann Georg Kürßners Notarÿ ihro d. Fr. geschwornen v. noch unentledigten vogts Am Andern theil

Le docteur en médecine Nicolas Parman épouse en 1623 Jeanne, fille de Georges Obrecht alors assesseur au Petit Sénat et devient bourgeois le 17 juillet
Mariage, cathédrale (luth. p. 153) 1623. H. Niclas Parman der Artzney doctor, vnd Johanna H. Geörg obrecht alten kleinen raths v.wandten tochter. eingesegnet zu bischeim [entre 23 et 30 juin] (i 81)

1623, 4° Livre de bourgeoisie p. 57
Niclaus Parman Von Prag Medicinæ Doctor empfangt d. Burg.recht von Johanna Georg Obrecht tochter Wull Zu der Maurer Zünfftig Sein den 17 July 1623.

Georges Obrecht et Marthe von Auenheim vendent la maison au potier Georges Kopp et à sa femme Barbe. Ils restent propriétaires de la maison voisine (ensuite n° 16) ; une clause stipule que les acquéreurs ne pourront pas surélever le bâtiment arrière pour ne pas les priver du jour.

1601 (Letzten tag Aprilis), Chancellerie, vol. 335 (Registranda Meyger) f° 146-v
(P. fol. 125.) Erschienen H Georg Obrecht burger Zu St. vnd Fr. Martha von Ouwenheim sein ehegemahel Haben Vner. (verkaufft)
Georg Koppen dem Kachler Burgern Zu St. vnd Barbeln Meÿerin seiner ehel. Haußwürthin
Hauß, Hoffestatt v. höfflin sampt dem hindern Stöcklin Ouch allen Andern Iren gebeuwen & gelegen alhie Inn der Statt Straßburg Jhenseit Am gestaden Obwendig der Neuwen Brucken, Einsit nebent den Verkhöuffern, vnd Andersit nebent Niclaus Ulrich dem Goldtarbeiter, hinden auch vff die Verkhöuffer stoßend, Davon goth Ein guldin gelts ablösig mit 20 guldin St. werung vff Marie Verkhündung fallend, Junckher Friderich Sturm dessen schaffner Maximilianus Erhardt, Item 5 guldin gelts Lösig mit 100 guldin Inn gelt vnd Mariæ geburth den Armen Weÿsen Khindern alhier, Item fünff guldin gelts Widerkhöuffig mit 100 guldin Straßburger Werung vff Liechtmeß dem grossen gemeÿnen Allmusen Zu Sant Marx, Vnd dann 2 Pfund Pfenning gelts Ablösig mit 40 pfund pfenning Straßburger den Vicarien des Chors Hohenstifft Straßburg Järlich & Vnd alles Rht & Also d & Vnd ist disser Khauff vber hievorbestimpte beschwerden, so die Khöuffer obgedacht vber sich Zunemmen und Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 270 Pfund pfenning Straßburger
Vnd Ist aber Inn diessem Verkauff sonderlich abgeredt, vnd den Khäuffern obgemelt Angedingt worden, das Weder sie, Ire Erben oder nachkommen, Zu Ewigen Zeitenn Ane dem Hindern Büwlin, oder Stecklin nit höher bawen oder vffuhren sollen, dann Wie Jetzundt der Ouwenschein mit sich bringt, damit dadurch den Verkhöuffern der tag vnd Lufft genommen werden möchte, alles getrewlich
Hiebeÿ vnd mit gewesen die Erbare Jost Müller Schloßer, vnd Jacob Meÿer der Leistenschneÿder

Originaire de Schelklingen en Wurtemberg, Georges Kopp épouse le 17 juin 1600 Barbe, fille du cordonnier Josse Meyer
Mariage, cathédrale (luth. p. 73)
1600. Dnîca 3 post Trinitatis. Jorg Kop von scheldtlingen dar Kagler, Barbara Jost Meÿer deß schumachers dochter, eingesegnet den 17. Iunÿ (i 39)

Il devient bourgeois par sa femme deux mois près son mariage
1600, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 784
Georg Khopp, von Scheltlingen, der Haffner, empfangt d. Burg: vonn Barbara Jost Meÿers des Schumachers dochter, seiner haußfr. gibt sein Nahrung für 100 fl an, vnd will Zu den Maurern diehnen, Act. den 7. Aug. Anno & 1600.

Georges Kopp se remarie en 1603 avec Anne, fille du jardinier David Tugend
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 183-v, n° 485)
1603. Georg Kopp d. Kachler vndt Anna David Tugendt des gartners Nachgelaßene tocht. Eingesegn. 1. Martÿ (i 186)

Georges Kopp et Anne Tugend hypothèquent la maison au profit de Martin Meyer, boulanger à Wolfisheim

1602 (xix Novembris), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 455
(Inchoat. fo: 453) Erschienen Georg Kopp Kachler burger alhie So dann Jacob Meÿger leÿsten schneider alls geschworner vogt Salome sein Jörg Koppen dochterlins
haben Inn gegensein Martin Meÿgern des Brottbeckens Zu Woluißheim – schuldig sigen 25 pfund pfenning
Zum vnderpfand sein huß hoffstatt vnd hofflin mit all and. Iren gebeuwen gelegen Inn d. SS ane dem staden Nÿdwendig der Vischer Zunfftstuben einsyt Jorg Obrechten dem Jüngern andersyt (-) dem goldtschmidt stoßen hinden vff auch vff Georg Obrechten, Dauon gond vij llb x ß gelt losig mit j C L lb d bemeltem Jerg Obrechten, Mehr 50 guldin gelts loßig mit 100 guldin Straßburger dem großen gemeÿnen Almußen Zu Sant Marx, Item Fünff guldin gelts widerkheuffig mit 100 guldin Straßburger den Armen weÿßen Kindern, Item ij lb d gelts lößig mit xl lb d den herrn Vicarien hohenstifft Straßburg Sunst ledig eÿg.

Georges Kopp et Anne Tugend hypothèquent la maison au profit du potier Laurent Durchdenbach

1604 (xviij Januarÿ), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 28-v
(Inchoat. fo: 26.) Erschienen Jorg Kopp der Kachler vnnd Anna Tugentin sein eheliche haußfrauw
haben In gegensein Mayster Lorentz durch den bach kachler burger allhier – schuldig sein 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand huß hoffestatt hofflin v hinderhaußlin mit all Iren gebew & gelegen In der SS ane dem gestaden obwendig der Neuwen brucken einseÿt Emanuel Obrecht andersyt Niclaus Ulrich goldarbeÿter stoßend hinden auch vff Elisabeth Obrecht dauon gnd vij lb x ß gld loßig m j C lb Georg Obechten, Mehr 5 guldin gelts ablösig mit j C g SW den Armen Wayssen Kinder, Wyther fünff guldin ablösig mit j C SW der großen gemeynen Almusen, So dann ij lb d gelts loßig m xl lb d den herren vicarien hohen stifft S. Sunst eÿgen
[in margine :] Erschienen Lorentz durch den bach Hatt Innamen H Georg Schwartzen* als Vogt Annen sein Lorentz durchdenbachs Stiefdochter alls der nachgeschribene Schuld Zustendig in gegensein Jörg Koppen (…) Quittirt den 18. septembr. Anno 1613.

Georges Kopp hypothèque la maison au profit d’Ursule Mürsel, femme de Laurent Schaumann

1608 (vt spâ [xv. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 58
(Inchoat. fo: 66.) Erschienen Geörg Kopp der Kachler
Hatt In gegensein der Ehrentreÿch. Frauwen Ursulen Mürßelin herrn Lorentz Schawmans Ehegemahell Mit beÿstand desselben
74 guldin zu 15 batzen so hans Maußer wonhafft zu Bischheim Zum hohensteg schuldig (…) umb 54 guldin
Vnd zu noch mehrer sicherheyt hatt gedachter Georg Kopp Zum vnderpfand ÿngesetzt huß hoffestatt v hefflin mit all andern Iren gebzu geleg. Inn der S S ane dem gestad. einsyt Emanuel Obrecht andersyt Niclaus Ulrichs goldarbeytern stoßend hind. auch vff Emanuel Obrechten, Dauon gend 50 guld. gelt loßig mit 300 guld. SW beml. Emanuel Obrecht, Item 5 guld. glt SW Widerkheuffig m. 100 guldin derselb. werung d. Armen weÿßen kinder, Item fünff gulden gls widerkheüffig m. j. C guld. SW d. groß. gemeyn Almusen Zu S. So dann vier guldin geld losig m 80 guld SW den herren vicarien hoher Stifft St. sunst eÿg.
[in margine :] Erschienen Frauw Ursula Mürslerin herrn Lorentz Schauwmans Statt gerichts schreÿbers ehegemahel hatt in gegensein Georg Koppes des Kachlers (…) Quittirt, Geschehen den 9. Feb. Anno 1613.

Devenue veuve, Anne Tugend se remarie en 1614 avec le potier Jacques Leichenberger, originaire de Colmar
Mariage, cathédrale (luth. p. 19)
1614. In die pentecostes den 12. Junÿ. Jacob Leichenberger der Kachler von Kolmar vnd Anna Jörg Koppen des Kachlers nachgelaßene witwe, eingesegnet montag den 21. Junÿ (i 14)

Jacques Leichenberger devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1614, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 977
Jacob Leichenberg. der Kachler von Collmar empfahet d. Burg.recht Von Anna Tugentin weÿl. Jörg Koppen deß Kachlers hind.laßner wittib vnd wüll Zu den Maurern dienen. Actum den 14. Julÿ Aô 1614

Une nouvelle fois veuve, Anne Tugend se remarie en 1617 avec le potier Matthieu Tirian, originaire d’Erstein
Mariage, cathédrale (luth. p. 56)
1617. Dominica 4. Trin. den 13 Julÿ. Matthes Dürian der Kachler von ehrstein, Dauid Dürian des Metzigers e. sohn, vnd Anna Jacob Leichenbergers des Kachler wittwe, eingesegnet montag d. 21. Julÿ (i 33)

Matthieu Tirian (Derian) devient bourgeois par sa femme quatre mois après son mariage
1617, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1018
Matheus derian Von Erstein d Kachler empfaht d. Burg.recht von Anna Weÿland Jacob Lechenberg.s deß Kachlers seellig. Wittib vnd wüll Zu den Maueren dienen Actum den 20. 9.bris 1617.

Matthieu Tirian (Matthias Dyrian) hypothèque la maison au profit de Henri Vagius

1625 (v. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 459-v
(Inchoat. in Prot. fol. 383.) Erschienen Mathÿß dÿrian der Kachler burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. Heinrich Vagÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 100 pfund
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß mit All Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. obwendig der Newen bruch 2.seit n.doctoren Johann Knaffelio, vnd and.seit neb. hannß Gaÿer dem Knöpffmach., hind. vff ermelt doctoren Knaffelio stoßend, dauon gnd iiij gl gld loß. mit 1 C. gl zu S. Marx vnd iiij gl loß mit 1 C gd Ins Weÿßen hauß, Mehr seind sie verhafftet vmb 64 lb 2 ß hannß Geörg und Daniel wÿland Jörg Koppen selig Khind. so der Bekhenners stieffkind. seind, Vnd dan Vmb 300. lb sein des Bekhenners dreÿer Khind. von mütterlich erb hero

Elisabeth, Georges et Daniel, enfants de Georges Kopp et d’Anne Tugend, Anne Marie, fille de Jacques Leichenberger et d’Anne Tugend, Salomé et Dorothée, filles de feu Matthieu Tirian et d’Anne Tugend, tous agissant par leur tuteur, hypothèquent la maison au profit de Henri Vagius. En marge, quittance remise à la veuve de Jean Gœppel qui a acquis la maison en 1634

1627 (ut spâ. [30. Augusti]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 456
Erschienen Daniel Steiner schloßer burger Zu Straßburg Als vogt Elisabeth Geörg vnnd Daniel weÿland Geörg Koppen des kachlers vnd Barbaræ Tugentin beeder seelig Khindern, deßgleich. hannß Heinrich Stürtzell küffer Als vogts Annæ Mariæ, weÿland Jacob Leichenbergers des Kachlers seelig. dochter auch von vorgenanter Barbara Tugentin Inn d. And. ehe erzeilet, So dann hanß dürr d. Maurer als vogt Salomeen vnd Dorotheen, weÿ: Mathÿß Tirion des kachlers s. Khind. von mehr gemelter Barbaræ Tugentin Inn d. dritten ehe erzeuget,
haben In gegensein h. Heinrich Vagÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 250 lb
hafft, in specie Ahn hauß, hoffstatt, höfflin vnd. hind. hauß mit Allen Ihr. geb. & geleg. Inn d. St: St: obwendig der Neuen bruck. einseit n. h. doctore Johann Knafelio vnd anderseit hanß Geÿer dem Knöpffmach. hind. vff ermelt. doctorn Knafelio stoßend, dauon gend. 4 ll. geld lösig mit 1 C. gl. ins waÿßenhauß, Mehr 4 gl. geld loßg mit 1 C. gl. Sant Marx closter, So dann 1 gl. gelts loß. mit 20. gl. d. Edlen Sturmen
[in margine :] (…) in gegensein weÿ: hanß göppels deß Schiffmanns alhie, hind.laßener Wittibin Dorotheæ mit beÿstand Andreß Baldtners Schiffmanns ihres Vogs (…) von ermeltem hanß Göppel vnd deßen nunmehr wittiben alß welche diße Behaußung den 6. Martÿ 1634. an sich erkaufft, Vernüegt* und befriedigt worden – Actum den 24. Decembris Anno 1641.

Georges Kopp, Daniel Kopp et les enfants de Matthieu Tirian vendent la maison au batelier Jean Gœppel et à sa femme Dorothée

1634 (ut spâ [6. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 155-v
(Protocollat. fol. 50.) Erschienen weÿ: Mathiß Dÿrian deß Kachlers see: Kinder Vogt hanß Dürr der Maurer, hanß Georg und Daniel die Koppen gebrüedere bede Kachler, für sich selbsten und Er Daniel mit beÿstand seines Vogts Henrich Reinachers deß Kachlers, mit beÿstand H Johann Georg Marbachen und H Jonæ Stören beede alß vß eines Ers. groß. Rhats mitel hierzu insond.heit deputirt und v.ordnet (verkaufft)
hanß Göppel dem Schiffman, und Dorotheen deßen haußfrawen, so beede zugeg. mit beÿstand hanß Vlrich Kupferschmidt, Kauffhauß Knechts
hauß, hoffstat und höfflin sampt einem hind. stöckhlin vnd Allen Anderen ihren gebäwen alhie Jenseit der Breüschen, Oberhalb der Newen Brucken, einseit neben hanß Saurwein den Klein vhrenmacher, anderseit und hinden vff H D. Johann Knafelio stoßend gelegen, davon gehen Jarß vf (-) ein gld. gelts w. den Edlen Sturmen in hauptg. mit 20. fl. w. Item 5. fl. St. w. vf Mariæ Geburth dem weisenhauß in hauptg. mit 100. goldgld. hiehero aber für 100. fl. St. w. gerechnet, Item 5 fl. w. vf Liechtmeß S. Marx mit 100. fl. w. abzulösen, So dan seind sie auch v.hafftet vmb 250. lb sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerde so die Käuffere vff sich genommen, geschehen p. 309. lb
[in margine :] (…) dabeÿ seind erschienen daß Käuffers nachgelaßener wittibin und Erb. Vögte andreß Baldner und Georg Fritsch beede Schiffleuth (…) den 4. 9.br. a° 1641.

Fils d’André Gœppel à Neuburg en Palatinat (Neuburg am Rhein), le garçon batelier Jean Gœppel épouse en 1625 Dorothée, veuve du batelier Denis Meyer
Mariage, cathédrale (luth. p 191)
1625. Dominica Inuocauit 6. Martÿ. Hans Göppel der schiffknecht von Newenburgk vnd Dorothea dionysius Meyer des schifmans n. wittwe, eingesegnet Zinstag 22. Martÿ (i 100)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 123, n° 15) 1625. Dnîca Reminiscere & Oculi. Hans Göppell, schiffknecht, Andres Göppels Zu newburg in der pfaltz Sohn, Dorothea, Dionysÿ meyers p.m. Schiffmans v. burgers alhie hinterlassene wittwe. NB. Michel Christ der Braut Stieffvatter, Cappenmacher wohnet auff den plönel bey S Jacob, hat er v. s. font* für 3. iahren Zimlich hel*t d* auff dem marckt Zu colmar, des wegen hat Ihre sponsæ mutter angesprochen Julium Kleiber Kurschnern. Sindt auch im münster ausgeruffen v. Zinstags en 22 martÿ daselbst eingesegnet worden – Münster (i 333)

Fils du batelier Denis Meyer, Denis Meyer épouse en 1621 Dorothée, fille du baigneur Sébastien Schalmann
Mariage, cathédrale (luth. p. 115)
1621. In festo paschatis den 1 Aprilis. Dionisius Meyer der schifman, dionisius Meyer des schifmans sohn, vnd J Dorothea Sebastian Schalman des baders e. tochter, eingesegnet Zinstag . 10. Aprilis (i 62)

Jean Gœppel devient bourgeois par sa femme deux jours après son mariage.
1625, 4° Livre de bourgeoisie p. 76
Hannß Goppel Von Newenburg Auß d. Pfaltz d. Schiffknecht empfangt d. Burg.recht von Dorothea Dionisius Meÿer des Batelier Wittib wüll Zum Enckher dienen. Actum den 24. Marty 1625

Devenue veuve, Dorothée Schallmann épouse en 1642 Jean Ulric Weissenburger, fils du marchand Séverin Weissenburger
Mariage, cathédrale (luth. p. 455)
1642. Johann Ulrich Weißenburger, Severin Weißenburgers des handelßmanns vnd burgers allhie ehelicher Sohn vnd Dorothea Hans Göppels schiffers vnd Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Im Münster, Mont. den 25. Aprilis (i 232)

Dorothée Schallmann, veuve du batelier Jean Gœppel et femme de Jean Ulric Weissenburger, ainsi que le tuteur de ses enfants, louent la maison au vitrier André Günther

1644 (13. april.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 247
Erschienen Dorothea Schallmännin, weÿl. hannß Göppels geweßenen Schiffmanns alhie see: nachgelaßene Wittib, anietzo hannß Ulrich Weißenburgers burgers Zu Straßburg eheliche haußfraw mit beÿstandt Andreß Baldtners, Vnd Georg Fritschmanns, beed. Schiffmänner, respectivé ihres noch ohnentledigten Und ihrer Kind. Vögten,
hatt in gegensein Andreß Günthers deß Glasers burgers alhie, mit beÿstand H Urban Küsels deß Notarÿ seines Schwehr Vatters bekannt,
daß Sie demselben Vffrecht p. Acht Jahr lang die nechsten Von Michaelis dießes 1644. Jahrs nach ein and. Volgend, Verlühen, Ein Vorder Behaußung, sambt dem hind. Stöcklin, auch allen ihren gebäwen alhie Jenseit der Preüsch, oberhalb der Newen brucken, einseit neben einem hauß dem Closter Zun Rewern zuständig, 2.seit undt hind. vff herrn D. Johann Knafelium Großen Rhats procuratore stoßend, für Vnd Vmb einen Jährlich. Zinß benantlichen 30. fl. à 15. bz.

La veuve et le tuteur des cinq enfants d’André Gœppel vendent la maison au vitrier André Günther

1644 (23. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 570
(Prot. fol. 182.) Erschienen Georg Fritschmann der Schiffmann alß Vogt weÿl. hannß Göppelß deß Schiffmanns seel. nachgelaßener fünff Kind. hannß Niclauß, hannß Danielß, Andreß, Dorotheæ und Salomeen, mit beÿstand Dorotheæ sein Göppelß haußfrawen, d. Kind. eheleiblich. Muter, und Severin Weißenburgers, ihro Dorotheæ Schwähers
hatt in gegensein Andreß Günthers deß Glasers
hauß, hoffstatt und höfflin, sampt einem hinder Stöckhlin auch allen andern ihren Gebäwen, alhie ienseit der Preüsch oberhalb der newen Bruckh., neb. einem Barbierhauß dem Closter Zun Rewern gehörig, ein: und anderseit neb., wie auch hind. vff H Dr Johann. Knafelium groß. Rhats Procuratorem stoßend gelegen, davon geh. iährlich vff Annunciationis Mariæ 1 fl. Straßb. wehr. lößig mit 20. fl. Wehr. Jr. hieronÿmo Christoph Babst. von Bolsenheim, It. 5. fl. wehr. vff Mariæ Geburt, lößig mit 100. fl. golt fl. dem Waÿsenhauß, It. 5 fl. wehr. vff Liechtmeß lößig mit 100. fl. wehr. dem Stifft St.Marx, So ist solch. hauß auch noch verhafftet umb 25. lib Weÿl. H Hannß Philipß Schatz. groß. Rhats Verwanthens seel. Erb. Mehr umb 75. lib. vorgedachtem H Dr Knafelio, Ferners umb 50. lib. H Carl Henrich Seüpeln dem Zeugwarth. sonst. ledig eig. – umb 525 Pfund
[in margine :] diße 20. fl. wehr. seind Jr. Bapst. bezahlt word. wie in weÿl. H Fridolini Meÿers seel . Protocoll de A° 1525. fol. 159. fac. 1. Zu befind. ist

Fils du vitrier Léonard Günther d’Osthouse, André Günther épouse en 1642 Marthe, fille du notaire Urbain Kissel
Mariage, cathédrale (luth. p. 439)
1642. Domin: 14. Trinitatis. Andreß Günther d. glaßer, Leonhard Günthers, Glaßers Zu Osthausen nachgelaßener ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Marthan H Urban Kißels deß Notarÿ vnd Burgers allhie Eheliche Tochter. Eingesegnet Im Münster. Mont. den 14. Sept.

André Günther devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1640, 4° Livre de bourgeoisie, p. 196
Andres Geiter der Glaßer Von Osthausen Empfangt d. burgerrecht von Seiner haußfrauwen Marthan, Urbenn Küßel des Notarÿ Ehelicher dochter vmb 8 gold. fl. Ist ledigen Standts geweßen vnd würd Zur Steltzen dienen. Jur. den 19. 7.bris Anno 1640.

André Günther hypothèque la maison au profit de la fille mineure du boulanger Nicolas Dürr

1649 (9. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 201
Erschienen Andreß Günther der Glaßer Vnd Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Andreß Fischers deß Weißbeckhen auch Burgers alhie alß Vogts Annæ, weÿl. Niclauß Dürren deß Weißbeckhen seel. dochter – schuldig seÿen 50. lib
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß hoffstatt vnd höfflin sampt einem hinderstöckhlin mit allen deren Gebäwen alhie jenseit der Preüsch. oberhalb der newen Bruckh. neben einem hauß dem Stifft Zur Rewern Zuständig ein und and. seit wie auch hinden vff H Dr. Johann Knauffelium großen Rhats Procuratorem stoßend geleg. davon geh. Jährlich vff Annunciationis Mariæ 1. fl. Straßb. wehrung ablößig mit 20. fl. wehrung Junckhern Hieronÿmi Christoph Bapsten Von und Zu Bolsenheim, Item 5. fl. wehr Vff Mariæ Geburt lößig mit 100. golt fl. dem Waÿßenhauß, Item 5 fl. wehr. Vff Liechtmeß lößig mit 1000 fl. wehr. dem Stifft St Marx, So ist solch. hauß auch noch Verhafftet umb 25. lb weÿl. H hannß Philippß Schatzen seel. Erben: Mehr umb 75. lb weÿl. H hannß Philipß Schatzen seel. Erben, Mehr vmb 75. lb Vorgedachtem H Dr Knauffelio und Vmb 50. lib H Carl Henrich Seüpeln dem Zeügwarth

André Günther se porte garant de son beau-père notaire Urbain Kissel en hypothéquant sa maison au profit de la tribu des Boulangers. En marge, quittance remise en 1683 au vitrier Jean Frédéric Günther

1654 (9. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 638-v
Erschienen H Urban Kißel, Notarius
hatt in gegensein H Samuels von Thour deß Ohlmanns alß ietzig. Zunfftmaÿsters EE Zunfft der Beckhen – schuldig seÿen 50. lib.
Und deß. Zur mehren Versicherung so ist auch hiebeÿ persönlich erschienen Andreß Günther der Glaser sein deß Schuldners dochtermann, der hatt sich für sich und seine Erben umb diße Schuld, biß Sie völlig wirt bezahlt sein, verbürgt (…) und deßweg. Zum special Unterpfand ernannt, hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen & Jenseits deß Stadens, oberhalb der newen bruckhen, einseit neben H D. Johann Knafelio, anderseit neben Paul Lendeisen dem Meelmann, hind. auch vff ihne H Dr Knafelium stoßend gelegen, davon gehend iahrs vff purificationis Mariæ 5. fl. wehr. lößig mit 100 fl. wehr. dem Allmosen Zu St. Marx, Item 5. fl. wehr. vff Nativitatis Mariæ lößig mit 100. golt fl.. dem waÿsenhauß, So ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 50. lib. weÿl. Niclauß dürren deß Münsterbeckh seel. Erben
[in margine :] in gegensein Andres Günthers deß Glasers, deß hierinn Debitoris nunmehr seel. dochtermann (quittung) Actum den 18.t 7.bris A° 1662.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Friderich Günthers deß Glasers als ietzigen Possessoris der, Von dem bürgen, hÿpothecirten behaußung (quittung) Act. 4. Febr: a° 1683.

André Günther s’oppose devant les Quinze aux tribus des Maréchaux et des Charpentiers. André Günther a passé en 1652 un marché avec le commissaire Scheid pour lui fournir des fenêtres à Freistett en Bade. Il a fait faire les cadres par le menuisier Georges Strauss et les ferrures par le serrurier Thiébaut Dieringer. André Kehrmann et Jacques Wagner qui prétendent être les artisans ordinaires de Scheid déclarent que le maître d’ouvrage ne les a pas payé de leur ouvrage. André Günther a déjà été condamné par la Chambre des Sept pour les avoir injuriés. Il argue entre autres que Scheid lui a passé le marché sans qu’il le sollicite et que le travail a lieu hors la juridiction de Strasbourg. La commission propose de renvoyer l’affaire de l’amende aux tribus pour ne pas compromettre leur autorité et enjoignent André Günther de ne plus accepter de tels marchés à l’avenir sous peine d’une amende irrémissible de 25 livres.
1654, Protocole des Quinze (2 R 72)
(f° 133-v) Sambstag den 15. Julÿ. – Andreß Günter Ca. Schmid undt Zimmerleüth et Cons:
Andres Günther per Wild. Contra E. E. Zunfft d. Schmid u. Zimmerleüth so dann Andreß Kehrmann vnndt Hanß Jacob Wagner, prod. suppl. M. E. wegen Kehrmanns Zeit d. ordnung erh.

(f° 139) Sambstag den 22. Julÿ. – Andreß Günther Ca. Schmid Zimmerleüth et cons:
Andres Günthern, p. Wild. Citirt Schmidt u. Zimmerleüth Zunfftmeister, vnd Hanß Jacob Wagner & erholt Jüngst einkommene Supplication E. wegen Zimmerleüth Vnd Wagner, Zeit d. ordnung erh.

(f° 144) Sambstag den 29. Julÿ. – Andreß Günther Ca. Schmid
Andres Günther per W. C. Schmidt erholt Jüngst einkommene Supplication & M. E pro Cit. copias und Zeit d. ordnung erh.

(f° 162) Sambstag den 19. Aug. – Schmid Ca. Günthern
Schmid Zimmerleüth neben Andreß Kehrman et cons. Cont. Andres Günthern prod: Gegenbericht mit beÿlag Lit: A Wildt pro Cit. copias vnndt Zeit d. ordnung erh.

(f° 181) Sambstag den 2. 7.bris – Andreß Günther Ca. Kehrmann cons.
Andreß Günther per Wild. Ca. Andreß Kehrmann et cons. prod: beschluß mit beÿlaag sub Nis 2. biß 7. E. pro Cit. copias und Zeit 14. tag erh.

(f° 196) Sambstag den 23. 7.bris – Schmid Ca. Günthern
Schmid, Zimmerleüth et cons. p. E. cont. Andreß Günthern prod: Verantwortung. Wildt pro pro Cit. copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 199-v) Sambstag den 30. 7.bris – Andreß Günther Ca. Schmidt et cons.
Andreß Günther per Wild, contra Schmid, Zimmerleüth et cons. Weilen citati in Jüngster handlung allerhandt unerfridliche sach eingebracht, als bitt Er ihme noch Eine Schrifft gn. Zul*tatt. E. bitts beÿ ordnung Zulaßen. Erkandt, Würdt periculo partis willfahrt.

(f° 210-v) Sambstag den 21. 8.bris – Schmid et cons. Ca. Günther
Schmid et cons. p. E. c. Andreß Günth. bitten nunmehr die Sach für beschloßen anzunehmen, Wild pro Citat. producirt Endliche Schlußschrifft suv Nis 8 biß 13. Eggen copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 218) Sambstag den 28. 8.bris – Schmid et cons. Ca. Günther
Schmid et cons. per Eggen contra Andreß Günthern sorgen wid. gg. Letsterer Schrifft generalia und concludiren. Wild pro Citat. beschleüßt gleichergestalt, vnd setzts. Erk. Würd für beschloßen angenohmen, bedenckens. H. Erhard H Stedel

(f° 222) Freÿt. den 3. 9.bris – Andreß Günter Ca. Schmid undt Zimmerleüth auch Andreß Kehrmann et cons.
H. Erhard vnd H. Städel Laßen Per H. Frantzen referiren, daß Sie die Sach Andreß Günthern des Glasers allhie, entgegen beede Zunfft der Schmid und Zimmerleüth, auch Andream Kehrmann den Schloßer et cons: Zu bedencken Vor sich genohmen, vnd alle einkommene sonderlich vff Clägers seÿten Weitlaüffige Acta vnd handlung von Worth Zu worth höhren verleßen, vnd Endlichen befunden daß Summa der gantzen Controvers In nachfolgendem bestehe, benantlichen, daß bereits in A° 1652. H. Commissarius Scheid In seinem Baw Zu Freÿstetten, Clagenden Andreß Günthern, Eine gewiße anzahl fenster, vnd Zugleich auch darzu die ramen vnd beschläg machen Zulaßen, vnd also die sach Ihme überhaupt verdinget, Welches dann Günthern acceptirt, die ramen durch Hanß Georg Straußen den Schreiner, die beschläg aber durch Diebold Dieringern den Schloßer alhie verfertigen laßen, dieselbe auch derentwegen contentirt vnd befriediget. darwiderum hetten sich Andreß Kehrmann, vnndt anß Jacob Wagner, alß obgedachten H. Scheiden ordinari Schloßer und Schreiner, vnd dennen denselbe auch noch Von Vorgemachter arbeit schuldig geweßen, sehr beschwerd, Vorgebend, Ein solches Wider Articull auch Handwercks gebrauch vnd ordnung lieffe, deßwegen auch ihne Günthern [f° 223] nicht allein injurirt, darfür Sie Zwar beÿ Einem Ehrs: Sübnergericht ied. vmb 30. ß. gestrafft die Haubtsach aber an die Zünfft gewieß. word. sond.n auch nach solchem denselben War oberwehnter beeder Zünft Ehrsamer Gericht citirt, vnd daselbsten des Clägers attentatum gebührend maßen geklaget, warüber dann Clägern Von ieder Zunfft 2. lb Straaff Zuerlegen dictirt, vnd sich Künfftig dergleich. verding annemung so nit seines handwercks, Zu müßig. anbefohlen word. Von diesem bescheid nun habe Kläger für MGhh. reducirt, Vnd bescheid (1) mit H. Commissarÿ Scheiden Schrifftlichen Attestation, daß Er ihme vmb die arbeit nicht nachgelaß. sondern Er Scheid dieße Verdingung überhaupt Von selbsten begehrt, (2) Wende Er ein, daß in specie wid. solches beede ermelte Zünfft Keinen Articull /:wie gleichwohl wahr:/ hetten. (3) Er nicht gewußt habe, daß Kehrmann vnd Wagner H. Scheiden ordinari Handwercks leüth, weniger daß Er denselben noch etwaß schuldig seÿe & (4) obgemelte arbeit nicht allhie in die Statt sondern vffs land vnd in frembde Jurisdiction bestellet Worden seÿe Vnd daß Er Endlich, dafern schon Ein Articull vorhanden were, leisten Köndte, Waß Einem Ehrlichen Mann vferlegt werden möchte, daß Er zu Zeit übernohmenen Verdings nicht gewußt, dergleichen verbotten Zusein & Dieweilen aber diesem allem Ungehindert, ob Zwar Kein special Articull Vorhanden, Clagend. Günther dennach Wohl gewußt od. doch Wüßen sollen, daß dießes sein verübtes begünen, Wid. handtwercks gebrauch vnd herkommen in deme Er für daß and. auch schon hiebevor fast dergleich streit wegen arbeit abdingens undt sonsten gehabt, Wiewohl Er sich deßwegen mit verschiedenen producirt. Missiuen Zuentschuldig. [f° 224] vermeint, Fürs dritte aber ex actis, vnd allen mit einlauffenden vmbständen nach Zur genüge erhellet, daß Er wohl gewußt, daß Kehrmann vndt Wagner Vielgedachten H. Scheiden ordinari Handwercks leüth seÿen, auch ane Ihnen nach Zuerfordern hetten, alß halten Deputirte Herren vff g. beleiben darfür, Es seÿe die Sach auch Zu maitenirung der Zunfft authoritet in pt° mulctæ widerumb ane beede Beclagte Zünfft Zu remittiren, Dem Cläger Künfftig dergleich verding Zu mach. beÿ poen 25. lb. d. Zu inhibiren, die lasten aber für dißmahl In dieser Sach vfgang. auß bewägenden ursachen Zu compensiren & vnd solches durch nach folgende Urtel.
Erkantnus. Unsere Herren die Fünffzehen haben, In Sachen Andres Günthers deß Glaßers vnd burgers allhie, Clägers, an Einem Entgegen vnd Wid. die Ehrs: Zunfft der Schmid vnd Zimmerleüth in specie auch Andream Kehrmann, der Schloßer und& Hanß Jacob Wagnern den Schreiner, Beclagte an Andern theil, vff einkommeme Clag Antwortt producirte Documenta, vnd angenohmenen beschluß nach Erkandt, Würd daß geschäfft puncto mulctæ wider an obbemelte Ers: Zunfft remittirt vnd gewießen, dabeÿ Clägern beÿ Straaff 25. lb hiemit injungirt vnd vfferlegt, fürterthin, sich deß, neben übung seines handwercks wid. gewohnheit gebrauch und herkommen, vnderzogenen Verdings der Schloßer vnd Schreiner Arbeit allerdings Zu müßigen vnd Zuenthalten, compensatis Expensis. Erkandt Würdt der Herren Deputirt bedencken placidirt vnd die Urtel gefolgt.

André Günther hypothèque la maison au profit de l’avocat Daniel Imlin pour en régler les frais de réparation. Sa femme, fille du notaire Urbain Kissel, se porte garante.

1655 (29. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 223
Erschienen Andreß Günther der Glaser Und burger alhie
in gegensein H Johann Jacob Gambßen U. J. Ddi. Im nahmen deß Edel Vest und hochgelehrten H. Daniel Imlins U.J. D. Und dißer Statt Consiliarÿ et Advocati Senioris seines Herrn Schwähers – schuldig seÿen 50. lb Zu reparirung nach geschriebener behaußung
Underpfand sein solle hauß, hoffstatt, höfflin, sampt einem hinderstöckhlin, auch allen deren Gebäwen Und Zugehördten alhie jenseit der Breüschen, oberhalb der newen Bruckhen neben einem Barbierhauß dem Closter Zu Rewern gehörig ein: Und anderseit neben wie auch hinden vff H Dr. Johann Knafelÿ groß. Rhats procuratoris Kinder stoßend geleg. so Zu Vor noch verhafftet vmb (…)
[in margine, f° 223-v] (…) Hierauff ist auch persönlich erschienen Martha, sein des Debitoris eheliche haußfrau mit beÿstand H. Urbani Küßels deß Notarÿ ihres Vatters und Eusebÿ Lorentz Butzmanns deß wullenwebers, beeder hierzu insonderheit erbettener nechster Verwanther, die hat (…) sich (…) Zur mitschuldnerin dargestellt – Actum den 26. Februarÿ 1656.

André Günther qui vient de reconstruire son bâtiment passe un accord avec son voisin (à l’ouest), le farinier Paul Lendeisen, qui l’autorise à poser des poutres dans sa moitié du mur pignon.

1655 (17. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 432
Erschienen Andres Günther der Glaser, mit beÿstand Georg Hubers deß Maurers, an einem,
So dann Paul Lendeisen der Meelmann mit beÿstand Isaac Heppen deß Maurers und steinhawers, am andern theil,
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Wiewohlen Sie beÿde, Zweÿ ihren Jenseit der newen bruckhen am Stad. beÿ der Fischerstuben, neben einand. gelegenen Behaußung., einen gemeinen Gäbel stehen, Und Er Günther beÿ seinem iüngst. baw, vff den gantzen Gäbel treÿ steinere Pfeiler Zu dem Ende gelegt, damit seine helfte der Maur desto stärckher sein, und Er desto sicherer den newen baw vff solcher helffte hatt vff führen Können, dannenhero Er Lendeisen dießelbe Vff seiner Gerechtigkeit Zu leid. nicht schuldig were, So hetten sie sich iedoch Zu pflantzung guter Nahbarschafft, dahien mit einand. gutlich verglich., daß gleichwohl Er Lendeisen, seine Erben und Nachkommen alß Besitzer der Lendeisisch. Behaußung ewiglich, ohngezweiffelt Eigenthum sein, Zu mahlen dieselbe in und vff dißer Pfeiler nach ihrem belieb. und Wohlgefallen zu bawen bemächtiget, und wed. Andreß Günther noch seine Erb. und Nachkommen alß Besitzer d. güntherisch. Behaußung, daßelbe in einige weiß Zu hindern und Zu währen berechtigt sein sollen, Inmaß. dann beÿde Parten diße Vergleichung mit dem darüber gelaÿsteten mund: und hand: Verspruch, für sich, ihre Erben und Nachkommen ewiglich becräfftigt, und ihre beÿde benachbahrte Behaußung hierzu für und für geg. einand. verbund. haben

André Günther hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Kast, greffier au Petit Sénat. En marge, quittance remise à son fils Jean Frédéric Günther.

1659 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 869
Erschienen Andres Günther der Glaser
in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Johann Philipß Kasten V.I.D. und EE. Kleinen Rhats Actuarÿ & Referentis – schuldig seÿe 100 Pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoffstatt, höfflin, sampt einem hindern stöcklin auch allen übrig. Gebäwen & Jenseit der Preuschen, oberhalb der newen Bruckh. einseit neben einem Barbierhauß dem Closter Zun Reweren gehörig, anderseit neben wie auch hind. vff Anthoni Krötteln den Nadler stoßend geleg. davon gehend iahrs termino Nativitatis Mariæ 5 fl. straßb: Wehr. lößig mit 80. gold fl. dem waÿsenhauß, Item 5. fl. wehr. vff liechtmeß lößig mit 100. fl. besagter wehr. dem groß: gemeinen Allmosen Zu St.Marx
[in margine f° 869-v] (…) in gegensein Johann Friderich Günthers, deß Glaßers, deß hievor gemelten debitoris leiblich. Sohns und possessoris deß Und.pfands (quittung) Act. den 11. April. 1692.

André Günther hypothèque la maison au profit du pasteur Balthasar Frédéric Saltzmann

1660 (18. 10.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 1006
Erschienen Andreß Günther der Glaßer
daß Er dem Wohl Ehrwürdig- hochgelehrten Hn Balthasar Friderich Saltzmann SS Theol. Licent. und Pfarrern deß Münsters
Unterpfand sein soll hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen Rechten und Zugehördten oberhalb der Newen bruckhen am Staaden, einseit neben Anthoni Knöttlen dem Nadler, anderseit neben Paul Lendeisen dem Meelmann hinden uf gd. Knöttlen stoßend geleg., so Zuvor (…)
[in margine :] (…) in gegensein Friderich Günhers deß Glasers alß ietzig. possessoris der hierin Verpfändeten behaußung (quittung) d. 19. Apr. 1691

André Günther hypothèque la maison au profit de la veuve de l’ancien consul Jean Wencker

1661 (30. april.), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 295
Erschienen Andres Günther der Glaser
in gegensein deß Ehrenvest fürsichtig wohl weÿsen H. Eliæ Brackhenhoffers deß beständigen Regiments der Herren Ein und Zwantzig alß Curator Fr. Elisabethæ weÿl. deß Edel- fürsichtig hochweÿsen H. Johann Wenckhers dießer Statt geweßenen alten Ammaÿsters, treÿ Zehners et Scholarchæ Universitatis nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Wittibin – schuldig seÿen 50. lib.
Unterpfand sein soll hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten, oberhalb der Newen Bruckhen, am staaden, einseit neben Anthoni Kröttlen dem Nadler anderseit neben Paul Lenckeißen dem Meelmann hinden uff gedachten Kröttlen stoßend gelegen, so Zuvor umb 100. lib (…)

André Günther meurt en 1663 en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 77 livres. L’actif de la communauté s’élève à 481 livres, le passif à 205 livres. Les dettes à recouvrer comprennent celles de plusieurs étudiants en pension.

1663 (29. 7.br), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 12) f° 11
Inventarium vnd Beschreibung aller undt Jeder Haab, Nahrung, vndt Güettere, Ligender vndt Vahrender, veränderter vndt unveränderter, keinerleÿ davon Außgenommen noch hinden gesetzt, So Weilandt der Ehrenhafft Meister Andreas Günther, Glaßer undt burger Zu Str. beÿ seinem den 26. Aprilis des 1663.sten Jahres beschehenem seel. Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welches vf erfordern vndt begehren des auch Ehrenthafften herrn Hanß Jacob Geßlers Barbierers undt Wundt Artztens, burgers Zu Str. Alß geschwornen Vogts, Hanß Philippßen seines alters Im 17.ten, Hanß Friderich Im 14.ten, Mariæ Salomeen Im 11. vndt Mariæ Barbaræ im 5.ten Jahre, durch die Ehren vndt Tugendsame Fraw Marthan Küßelin, die hinterbliebene Wittib, mit beÿstandt des Ehrenvesten Fürsichtigen vndt weißen herrn Andreæ Fischers, E. E. großen Raths beÿsitzers, Ihres geordneten Vogts (…) Actum Dienstags den 29. Septembris Anno 1663.
Es ist ein Eheberedung vndt ein Codicill vorhanden

In einer in der Statt Straßburg am Staden nahe der Newenbruckhen gelegener vnd in diße verlaßenschafft gehörige behaußung befund. word. Alß volget
Erstlichen Ahne haußrath. Vf der obern Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cam. D, Im Obern Stübel, Im Obern hindern stübel, Vor dißer stuben, In der Cammer E, In der vordern Mittlern stuben, In der Cammer F, In der Cammer G, Vor dißer Cammer, In der Wohnstuben, Im hinderstübel, Im hinderstübel Cämmerl., Im hauß Öhren, In der Kuchen, In der Werckstatt, Im undern haußöhren
Ergentzung des wittiben unveränderten guth (…) Item vermög Inventarÿ über weÿland frawen Mariæ Kipßin auch weÿland H Urbani Kißels, geweßenen Notÿ. bgrs alhie, d. Wittiben geliebten vatters deßen haußfrauwen auch seel. Verlaßenschafft durch weÿl. Johann Christoph Wintern, den Notm. in a° 1652. vfgericht vndt demselben Kraft Inserirten Testamenti nuncupativi befindet sich fol. (-) fac. (-) d. ermelte Fr. Maria Kipsin ihro d ietzmahlig. Wittibin als ihrer Stiefdochter Zu einem Legat v.ordnet (…)
Inhalt Inventarÿ über vorgedachts H Urbano Kißels des Notÿ. d. wittib vatters seel. Verlaßenschafft durch Philipps Heinrich Theum den Notarium a° 1661. vfgericht (…)
Eigenthum ane einer Behaußung. Item hauß, hoffstatt, vndt höfflin sambt einem hind.en stöcklin, mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, Rechten Zugehörden, vnd Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg, Jenseit der Preuschen Oberhalb der Newen brucken, Einseit neben Paulo Lenteißen dem Meelmann, anderseit neben H Anthonius Gräthen dem Nadler, davon gohnd Jahrs Nachvolgendte beschwerden, 5 fl. wehrung vf Mariæ geburth Lößig mit 100 fl. besagter whg dem Stifft des Weißenhaußes, Item 5. fl. wehrung vf Liechtmeß widerlösig mit 100. fl. besagter Wehrung dem Stifft St. Marx alhie
Fernere Newe beschwerd. 5. fl. Jahrs vf dem 9. Martÿ H Andreæ Fischern E.E. großen Raths beÿsitzern, Ablößig in hgutt mit 100. fl. Item 1. lb 5 ß. d. E. E. Zunfft der Beckhen Jahrs vf Purificationis Mariæ steth in hgutt 50. fl. Item 5. fl. gelts Jahrs vf den 30. Aprilis Weÿl. H. Johann Wenckhers Alten Ammeisters seel. fr. Wittiben in hgutt. zu redimiren mit 100. fl. Item 10. fl. gelts Jahrs vf den 12. 7.bris fr. Rebeccä Keckhin Wittibin in hgutt widerlößig mit 200. fl. Item 10. fl. gelts Zinßes Jahrs vf den 18. 10.bris den Wohl Ehrwürdigen vndt hochgelehrten H Balthasar Friderich Saltzmann, Pfarrh. Im Münster, In hgutt 200. fl. Item 10. fl. gelts Jahrs vf Catharinæ dem hochgelehrten H Johann Philipps Kasten der Rechten Dtorÿ vnd E E. Kl. Raths Actuario und Referendario in hgutt Abzulößen mit 200 fl. Item 5 fl. gelts H Fr H. Georg Graden Jahrs vf (-) In hauptgut Abzulößen mit 100. fl. Sonsten vber vorhero specificirte beschwerd. so sammenthafft thun 580. lb, angeschlagen pro 50 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamentine brief, in der Statt Str. Cantzleÿ Contract stuben gefertigt, vnd mit derselben fürhangendem Insigel bekräftiget datirt den 23. 7.bris anno 1644. mit N° 1 notirt.
Schulden ins Erb Zugeltend (…) It. h. Elias Richter i Studiosus von Bauz. soll für Kostgeltt laut Recognition sub dato den 3. Aug. 1663, 85 fl. tht. 42 lb
It. H hanß Georg Träg. von Rothenburg, d. Studiosus soll für Kostgeltt, 3 lb
It. H Johann Schaller, d. Studiosus von Wintzheim soll für Kostgeltt, 2 lb
It. Lorentz Schäfer, d. Studiosus von Anspach soll für Kostgeltt, 5 lb
Abzug in hieuor hergeschriben Inventarium gehörig. Der Wittib unverändert Gutt, Schulden 50, Ergäntzung (168, Abzug 140, Rest) 27, Summa summarum 77 lb
Theilbar gutt, haußrath 169, Wein vnd Vaß 86, Glaß wahren vnd Werckzeug Zum handwerck gehörig 98, Silber geschirrs v. geschmeidt 30, Guldine Ring 14, Eigenthumb ane einer behaußung 50, Schulden ins Erbe Zugeltend 30, Summa summarum 481 lb – Schulden 205, Nach deren Abzug 276 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 303 lb

La maison revient à son fils vitrier Frédéric Günther qui épouse en 1680 Ursule, fille de l’emballeur André Grünwald.

Mariage, cathédrale (luth. f° 82, n° 32)
1680. Trinitatis. Zum 2 mahl Friderich Günther der Glaßer Weiland Andreas Günthers gewesenen Glaßers u. Burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn, Jgfr Ursula Andreas Grünwald Packers und Burgers alhier ehel. T. Donnerst. den 17.ten Junÿ Münster (i 83)

Née non bourgeoise, Ursule Grünwald le devient par son mari six mois après son mariage
1681, 4° Livre de bourgeoisie f° 478

Ursula Güntherin geborne Grünwaldin, empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann Johann Friderich Günther dem glasern p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist lediger standt gewesen, und wirdt Zur Steltzen Zünfftig, promis. d. 29. Jan. 1681.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient en partie au mari dont les apports s’élèvent à 378 livres, ceux de la femme à 239 livres.

1680 (11. Dec.), Not. Schübler (Jean Philippe, 56 Not 1) f° 27
Inventarium und Beschreibung aller Haab undt Nahrung, so der Ehrenhaffte Johann Friderich Günther Glaßer und die Ehren und tugendsahme Fraw Ursula Grüenwaldin beede Ehegemächte und burgere allhier Zu Straßburg einander in die ehe Zugebracht, welche der ursachen dieweilen in Ihr beeden mit einander auffgerichteter Eheberedung expressé versehen, daß eines Jeden in die Ehe Zubringendes Vermögen ein Reservirt und unverändert Gut sein (…) Actum Straßburg in gegenwart Andreæ Grünwaldts Packers der Frawen Vatters Sambstags d. 11. Decembris A° 1680.

In einer in der Statt Straßburg am Staden gelegenen und Zum theil dem Ehemann eÿgenthümblich Zuständigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Eÿgenthum ane einer Behaußung so der Mann in die Ehe gebracht. It. hauß, hoffstatt, undt höffel sambt einem hindern Stöcklein, mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weiten, Rechten Zugehörden, vnd Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg am Staden, Jenseit der Preüschen Oberhalb der Newen brucken, Einseit neben weÿl. Paul Lendeißen geweßenen Mehlmanns allhier hinterbliebenen Erben, anderseit Anthonÿ Gräthern dem Nadlern, davon gehen Jahrs 2 lb 10. ß 6 d dem Stifft des Weißenhaußes, auff Nativitatis Mariæ in hauptgut wider lößig mit 52. lb 10. ß, Ferner 2 lb 12 ß 6 d dem Stifft St. Marx Jährlich auff Mariæ Liechtmeß in hauptgut widerlößig mit 52 lb 10 ß d, Weiter 1 lb 5 ß d E. E. Zunfft der Beckhen Jährlichen auff Purificationis Mariæ in hg. wider lößig mit 25 lb. d. It. 4. lb Herrn Balthasar Friderich Saltzmann, Theolog. Licentiato und Pfarrherrn Im Münster Johann auff d. 4. Aprilis in hg. widerlößig mit 100. lb d, It. 4 lb. d hoch Edelgedachtem herrn L: Saltzman Jährl. auff den 5. Junÿ in hg. widerlößig mit 100 lb. d. Item 4 lb d weiter hoch Edelberührtem herrn Lic. Saltzmann Jährl. auff d. 8. Decembris in hg. widerlößig mit 100 lb d, Item ist dieße behaußung ferner Frawen Marthæ Güntherin deß Manns Mutter verhafftet so Ihro Jährlich Zu verinteressiren u. mit 55 lb 6 ß, So dann deß Manns dreÿen Geschwisterden vor ererbte vätterlich Gut deßenthalben Sie auff hie vorbemelte behaußung bemeßen*, benantl. umb 198 lb 10 ß 3 ¾ d Welche beede Capitalia der Mann Jährlich auff den Palm Sontag und A° 1680. Zum ersten mahl mit 10. lb 2 ß 6 d Zu verzinßen schuldig Inhalt deß Zwischen Ihme undt deßen Mutter auch Geschwisterden den 3. Aprilis A° 1679. durch H Johann Friderich Redwitzen Notarium absonderlich auffgerichteten Vergleichs, sonsten freÿ ledig undt eÿgen, und ist dieße beh. gleich wie der Mann solche vermög erstberührten Vergleichs Käufflich angenommen, auch hiehero Zu æstimiren verglichen pro 784 lb 10 ß d. Verbleibt also dem Mann ane hievorbemelter beh. nach abzug hievor beschriebene darauff stehender beschwerden hiehero außzuwerffen übrig 100 lb 13 ß 6 ¼ d. Über solche behaußung besagt ein alter teutscher Perg. brief, mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract stuben gefertigt, aber anietzo ohne Insigel befunden, datirt den 23. 7.bris A° 1644. mit altem N° 1 notirt und dabeÿ gelaßen.
Abzug in der Frawen Inventarium Sa. haußraths 97, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. Guldener Ring 11, Sa. der baarschafft 107, Sa. der helffte ane de haussteuren 11, Summa summarum 239 lb
Abzug in deß Manns Inventarium, Sa. haußraths 112, Sa. antheils ane haussteuren 11, Sa. werckzeugs 112, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. baarschafft 9, Sa. eÿgenth. ane j. behaußung 100, Sa. Schulden in der manns Nahrung Zugeltend 83, Summa summarum 435 lb – Schulden 57 lb, deß Manns in die Ehe gebrachtes Vermögen 378 lb

Frédéric Günther porte devant les Conseillers et les Vingt-et-Un une affaire concernant des ouvrages pour la cour de Bade
1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 170) den 3. 8.bris – Johann Friderich Günther
Kl. nôe H Johann Friderich Günthern glaßer et consorten, placiren Unterth. angeborgenes bitten mit beÿlag. Sub Nis 1 biß 7 inclusivé puncto der in fürstl. Badischer hoff gemachter arbeith.
Erk. Sollen die imploranten ihren regress an die Knörrische Erben nehmen. H. XXI. Kast, H. Benberger.

Jean Frédéric Günther meurt en octobre 1710 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 700 livres. La masse propre à la veuve est de 805 livres, celle propre aux héritiers de 237 livres. L’actif de la communauté s’élève à 691 livres, le passif à 646 livres.

1710 (26.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 23) f° 875
Inventarium und Beschreibung Aller derjenigen haab vndt Nahrung so weÿlandt der Ehren: vnd Wohlvorgeachte Herr Johann Friderich Günther geweßene Glaßer und burger allhier zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem den 19.ten Octobris des ohnlängst zurück gelegten 1709.ten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des Wohl Ehren: vnd vorachtbahren herrn Johann Peter Gambßen, Fischers vnd burgers allhier als geschwornen Curatoris herrn M. Johann Christophs Theol. Stud: Herrn Johann Daniels leedigen handelßdieners, Jgf. Annæ Ursulæ und Mariæ Salome des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinderbliebenen Wittib, ehelich erzeugter vier Kinder und ab intestato nachgelaßenen Erben fleißig inventirt und ersucht durch die Viel Ehren: und tugendreiche Fraw Ursulam gebohrne Grünwaldin die hinderbliebene Wittib beÿständlich des Ehrengeachten herrn Johann Martin Bauren Glaßer vnd burgers allhier Ihres geordneten vogts (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Mittwochs d. 26. febr. Anno 1710.
Copia der Eheberedung
Copia codicilli reciproci, So beede geweßenen mehr Ehren gedachte Ehepersohnen in Anno 1708. vor mir Not° auffgerichtet

In einer allhier Zu Straßburg am Staaden ohnfern der Neüenbruck gelegenen: vnd in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgendermaßen befunden
Ane höltzen: und Schreinerwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Officier stub, Vor dießem Gemach, In der Stub im Mittlern stockh, In der Cammer D, In der Cammer E, Vor dießem Gemach, In der Wohnstub, Im haußöhren, Im hindern stübel am obern Haußöhren, In der Kuchen, In der undern Stub, Im undern haußöhren, Im Keller
(f° 5) Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item hauß, hoffstatt undt höfflein, sambt i. hind. stöcklein mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am Staaden jenseit der Preüschen Oberhalb der Neüen bruckh. einseith neben Herrn Ludwig Binder dem handelßmann, 2. seith neben hannß Michel Schwingen dem Schloßer, hinden auff vorgedachten Hrn. Bindern stoßend, gelegen, davon gehen Jährliche, 2 lb. 12 ß 6 d Zinß dem Stifft Weÿßenhauß alhier widerlößig in hauptguth mit 52. lb. Sonsten gegen männiglich freÿ Leedig vnd eigen vnd ist solche behaußung durch die allhießige geschworne Werckmeister vermög deren beÿ meinem Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 1.sten Martÿ 1710. æstimirt worden pro 700 lb. Davon abgezogen Vorstehende beschwerden der 52. lb So restiret allhier annoch außzuwerffen 648. Über solche behaußung sagt 1. a. teutscher teutscher Perg. brieff, m. d. St. Str. C. C. stuben anhang. Insigel verwahrt, so davon abgerißen, datirt den 23. 7.bris A° 1644. mit altem N° 1 notirt.
Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ vber des abgeleibten . seel: in die Ehe gebrachter Nahrung, durch weÿl. H. Notm. Johann Philipp Schüblern seel. in A° 1680. gefertigt
Wÿdumbs Verfangenschafft, auß weÿl. herrn Johann Christoph Luxen geweßenen hochgräfftlich Hanaw Liechtenbergischen Ambt Schaffner Zu Bischheim seel. Erb: vnd verlaßenschafft herrührendt, Wavon das Eÿgenthumb herrn Samuel Luxen sein ambt Schaffners seel bruders Sohn Legat weiße gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung betr. Sa. haußraths 28, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 3, Sa. der baarschafft 28, Sa. pfenningzinß hauptguths 50, Sa. Ergäntzung 348, Sa. Activ Schulden 340, Summa summarum 805 lb
Der Kinder ererbt vätterlich Guth betr. Sa. haußraths 28, Sa. Leerer vaß 1, Sa. Silbers 7 ß, Sa. baarschafft 7, Sa. pfenningzinß hauptguths 150, Sa. Eÿgenthumb ane j behaußung 648, Sa. Ergäntzung (-), Summa summarum 835 lb – Schulden 598, Nach deren Abzug 237 lb.
Endlichen volgt auch die Beschreibung der Gemein vnd theilbahren Verlaßenschafft, Sa. haußraths 102, Sa. Wahren 106, Sa. Wein und Leerer vaß 31, Sa. Silber Geschmeids 25, Sa. Goldener Ring 11, Sa. baarschafft 66, Sa. Activ Schulden 347, Summa summarum 691 lb – Schulden 646, Compensando verbleibt 44 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1087 lb
Abschatzung den 1. Martÿ 1710. Weÿland deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Johann Friderich Günther Glaßer seel: hinderlaßene Fraw Wittib und Erben ist eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg am Obern Staaden gelegen, Ein seith neben herrn Ludwig Binder dem handelßmann Anderseith Neben herrn hannß Michel Schwing dem Schloßer hinden auff vorgedachten herrn Binder Stoßend, welche behaußung hoff, hoffstatt, hinderhaußel, brunnen und Gebälckten Keller, sampt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeiten Jetzigem preiß nach angeschlagen wird, Vor und Vmb Eintaußend und Zweÿ Hundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meisters Zimmers hoff

Anne Ursule Günther et son mari vitrier Wendelin Schneider, Marie Ursule Günther, assistées de leur frère Jean Daniel, hypothèquent la maison au profit du banquier Jean Michel Wolff

1723 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 104-v
Wendling Schneider der glaßer und Anna Ursula geb. Güntherin beÿständlich Johann Daniel Günther handelsbedienten ihres bruders und Samuel Schwartz des Kupfferschmidts ihres Oncle, So dann Jfr. Maria Salome geb. Güntherin so über 25 jahr alt und ohnbevögtigt beÿständlich ihres bruders Johann Daniel Günther
in gegensein H. Johann Michael Wolffen Banquier – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff hoffstatt und hinderhauß mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Schiffleuthstaden, einseit neben H Storr dem handelsmann anderseit neben der Schwingischer wittib hinten auff ged. Storren und Schwingen

Marie Salomé Günther femme du boulanger Jean Jacques Kuhn cède sa moitié de maison à son beau-frère Wendelin Schneider et à sa sœur Anne Ursule Günther. Les deux sœurs sont propriétaire à titre de legs.

1724 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 280
Fr. Maria Salome geb. Güntherin Johann Jacob Kuhn des weißbecken ehefrau so über 25 jahr alt und ohnbevögtigt zu seÿn versichert
in gegensein ihres schwagers und schwester Wendling Schneider des glaßers und Fr. Anna Ursula geb. Güntherin
Ihre ohnvertheilte helffte ahne einer behausung hoff hinder hauß Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Staden, einseit neben H. Johann Willhelm Storr dem handelsmann anderseit neben weÿl. hannß Michael Schwing des Schloßers Wittib und Erben hinten auff ged. Storren – die jetzt verkauffte helffte ihro eigenthümlich legats weiß zuständig, die übrige helffte aber der anjetzo mitkauffenden Schneiderischen Ehefrauen auch titulo legati zugehörig – um 450 pf verhafftet, geschehen um 475 pfund

Fils du pileur d’épices Jean Georges Schneider, Wendelin Schneider épouse en 1713 Anne Ursule Günther : contrat de mariage, célébration
1713 (4. Aug.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 721
Eheberedung Zwischen Herrn Wendling Schneider leedigen Glaßern H Johann Geörg Schneider Wurtzstößers vnd burgers allhier Zu Straßburg ehelichem Sohn, als dem hochzeiter, beÿständlich gedacht seines vatters vnd H Johann Martin von Moltzheim Statt glaßers vnd auch burgers allhier deßelben geschwornen vogts vnd Pfetters, ane einem
So dann Jgfr. Annæ Ursulæ Güntherin, weÿl. herrn Johann Friderich Günther geweßenen glaßers vnd burgers allhier seel. tochter, als der Jgfr. hochzeiterin, mit assistentz herrn Johann Peter Gambßen fischkäuffers deroselben geordneten Curatoris vnd herrn Johann Martin Bauren Glaßers dero Mutter vogts, beeder burgere allhie, andern Theils
Actum Straßburg, Freÿtags den 4.ten Augusti Anno 1713. [unterzeichnet] Wendling Schneider alß hochzeidter, Anna Ursula Güntherin als hoch Zeiderin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 253, n° 28)
1713, Mittwoch den 30.ten ejusdem Ist Wendling Schneider der ledige Glaser, hanß Georg Schneider b. und Wurtzstößers ehl. sohn und J. Anna Ursula weÿl. Joh: Friderich Günters gew. burgers und Glaßers ehl. hinterl. Tochter nach 2.mähl. Proclamation ehl.copulirt worden, [unterzeichnet] Wendling Schneider als hochzeidter, Anna Ursul Güntherin als hochzeiderin, Samuel Schwartz Alls schwoger (i 252)

Wendelin Schneider et Anne Ursule Günther hypothèquent la maison au profit de la fondation Steinbock

1745 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 350
Wendling Schneider der glaßer und Anna Ursula geb. Güntherin mit beÿstand H. Rathh. Fleck und H. Zeyß beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. XV Secretarÿ Johann Bernhard Hennenberg als administrator des Steinbockischen Legats – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt cum appertinentis am Staaden gegen dem bischoffs hoff über, einseit neben den Diemerischen erben, anderseit neben Jacob Schwing dem schreiber, hinten auff wieder die Diemerischen erben – als ein theils ererbt theils am 12. junÿ 1724 erkaufftes guth

Wendelin Schneider meurt en 1746 en délaissant une fille Marie Marguerite, femme du boucher Jean Georges Oberdœrffer. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 746 livres, celle propre aux héritiers de 112 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 167 livres, le passif à 777 livres.

1746 (21.6.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 22) f° 558
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeachten Herrn Wendling Schneiders gewesten glaßers und burgers dahier zue Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem den 11.ten februarÿ dieses 1746.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen und begehren der tugendbegabten Fr. Mariæ Margarethæ gebohrner Schneiderin, Hn Johann Georg Oberdörffers deß Metzgers und burgers alhier Ehefr. als deß Verstorbenen seel. Einiger ab intestato verlaßenter Erbin, inventirt, durch die Viel Ehren und Tugendbegabte Fr. Annam Ursulam Schneiderin gebohrne Güntherin so ohnbevögtigt beÿständlich herrn Johann Davidt Cräuttlers des Pastetenbeckh. und burgers dahier (…) geeigt und gezeigt – So beschehen Straßburg auff dienstag den 21.ten Junÿ in anno 1746.

In Einer dahier Zue Straßburg ane dem Holtz staden ohnfern der Neuen bruckh gelegenen undt hernach beschriebener behaußung hat sich befundten als volgt.
Eigenthumb ane Häußern. (W ½) Eine behaußung, höfflein undt hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten undt gerechtigkeiten gelegen dahier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden ohnfern der uttengaß, 1.s. Neben H. Lautenburger dem Kupfferstecker, 2.s mstr. Johann Jacob Schwing dem Schreiner hinden auff gedachten H. Lautenburger stoßend, welche den 1. Julÿ 1746. durch der Statt Straßburg geschworne Hh. Werckmeister vor ledig undt Eigen angeschlagen worden vmb 1000 lb. davon geh. ab 2. lb 12. ß 6 d. ohnablößig. Zinßen so man Jahrs auff den 8. 7.bris dem Stifft Weÿßenhauß dahier abzurichten erträgt Zu doppeltem Capital gerechnet 105 lb. Nach welchem abgang ane dem anschlag annoch in außwurff zu bringen 895. lb. So dann seÿe solthane Behaußung des Steinbockische legat dahier annoch umb 600 fl. Capital verpfändet, die mann Jahr am 21. maÿ dahin à 4 pro C° Zu verzinß. und hernacher fol: (-) passive engetrag. Zu sehen. Über die helffte dieser behaußung so in wehrender Ehe von ihr der wittib Schwester erkaufft worden besagt ein Teutscher perg. Kbr. auß allhießiger Cancelleÿ Contract Stub mit deri anhangendem Innsiegell datirt den 12. junÿ 1724.
[in margine :] hievon ist die helfte der W. für unverändert gehörig, so Sie beÿ ihrer seel. Verlaßenschafft abtheillung Keüfflich angenommen, wie d. mütterliche theil register maaß gibt, die anderer helffte aber haben beeder geweste Eheleuth wehrend Ehe von ihr der Wittib Schwester erlaufft
(T.) It. Eine behausung undt hoffstatt mit allen deren begriffen weilten zugehördten rechten undt gerechtigkeiten gelegen dahier zu Straßburg in der Newengaß am fischer Staden i. s. Neben Joh: Georg Bruder dem Grempen 2.s. neben Mstr. Caroll willhelm dem Schneider hinten auff den platz der Cazernen stoßendt undt nach vorangeregten Abschatzungs Schein vom 1. july 1746 durch der St. Strasb. geschw. H. werck Mr. vor ledig Eig. angeschlagen word. umb 600 fl. th. 300 lb. Hierüber ist Vorhanden i. perg. gandt Kbr. vom 4.ten julÿ 1731 m. E:E: Kl. Raths anhangenden Innsiegell
Abschatzung dem 1. Julÿ: 1746. auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen Meister wëndling schreiberß deß geweßenen schneiters seel. hinter Laßene fraw wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg an dem schieff Leuth Statten gelegen, ein seitß an H Lauterburger dem Kupffer Stëcher, anderseitß Neben Meister hannß Jackob schwing dem schreiner, hinten auff gedachten Lautenburger Stoßt, welche behausung unden ein gangß ein Stuben Kuchell gëtrëmbt Kellerlein daß hauß Ehren, hoffell, bronen und holtz Cämmerlein oben ihm Ersten und 2.ten Stock ein Stuben Cammer Kuchell hauß Ehren und Neben Cammer, oben ihm 3.ten stock ein stuben und Kammer vor dem officier ein Küchell und Nebens Stübell und daß haus Ehren ein alter tachstull darinn 4 alte Cammern, ein un besetzte bienen sambt aller gërechtig Keidt wie Solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Zweÿ Tausend Gulten
Der 2.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Neuen gaßen gelegen, ein seitß Neben hannß Jörg brutter dem grëmben ander seitß an Meister Carll willhelm dem schneiter hinten auff dem blatz der Cassernen Stoßent welche behausung unden eine stuben Kuchen hauß Ehren getrëmbten Keller, oben ihm Ersten und 2.ten stock ein stuben cammer hauß Ehren darinen der herdt undt waserstein worüber ein alter tachstull darinen 2 Camern eine die Soltaten Camer daß tach mit holl und breidziglen belegt sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Achthundert Gulten, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Eigenthum ane liegende güther, Reeben Osthoffener banns
Ergäntzung der Wittib Ermangelnden ohnverändert guths, Vermög deß den 23.ten 7.br in a° 1713 durch Hn Not. Johann Daniel Rohr seel auffgerichteten den 26. Martÿ 1746 aber von Hn Not° Johann Philipp Liechtenbergern verfertigten Inventarii illatorum
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 47, Sa. Silbers 16, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 8, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 447, Sa. Schulden 75, Sa. der Ergäntzung (539, abzug 343, rest) 145, Summa summarum 746 lb
der Erbin ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 5, Sa. Silbers 2, Sa. Ergäntzung (512, abzug 333, Rest) 179, Summa summarum 187 lb – Schulden 75 lb Nach deren Abzug 112 lb
das gemeine theilbare guth, Sa. hausraths 132, Sa. Werckzeugs und der wahren zum glaßer handwerck gehörig 19, Sa. der Wein undt Leeren faß 128, Sa. silbers 22, Sa. Goldener Ring 39, Sa. Eigenthumbs ane liegende güther 78, Sa. Eigenthumbs ane häußern 747, Summa summarum 1167 lb – Schulden 777 lb, Nach deren Abzug 389 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten herrn Wendling Schneider Ledigen Glaßer und burgern alhier zu Straßburg als dem hochzeiter ane Einem so dann der Viel Ehren und tugendsammen Jungfrauen Annæ Ursulæ Günterin Weÿland herrn Johann Friderich Günthers geweßenen Gllaßers undt burgers allhier seel. nachgelaßenen tochter alß der hochzeiterin andern theils (mit Consens) Herrn Johann Georg Schneider Wurtzstößers sein des herrn hochzeiters Vatters undt herrn Johann Martin Von Moltzheim Stattglaßers seines geschwornen Vogts und Pfetters, auff der Jungfer hochzeiterin seithen herrn Johann Peter Gambßen fischkäuffers deroselben geordneten Curatoris undt herrn Johann Martin Bauren auch Glaßers dero Mutter vogts – Se beschehen auff Freÿtag den 4.ten Augusti Anno 1713 aber außgefertiget den 25.ten Februarÿ Anno 1726., Johann Philipp Lichtenberger
Copia Codicilli

Anne Ursule Günther se remarie en 1749 avec l’aiguilletier Jean Hartschmidt

Anne Ursule Günther femme de Jean Hardtschmidt hypothèque la maison au profit de son gendre Jean Georges Oberdœrffer et de sa fille Marie Marguerite Schneider

1753 (4. April.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 29)
Erschienen Fr. Anna Ursula Hardtschmidtin gebohrne Güntzerin, beÿständlich Hn Johann Hardtschmidts deß Nadlers undt burgers dahier ihres jetzigen Ehemanns, anzeigendt, wie daß
ihr Tochtermann Johann Geörg Oberdörffer der Metzger und burger allhier undt seine Ehefrau Maria Margaretha gebohrne Schneiderin vorhabens Einer Summam von 600 gulden Zu Entlehnen,
darvon Sie die Ihnen zuständigen behaußung cum appertinentiis dahier in Straßburg ane dem holtzstaden ohnfern der Utten gaß gelegenen, Einseith H. N. neben N Lauterburger dem Kupfferstecher, anderseits neben Johann Jacob Schwing dem Schreiner, hinden widerumb auff ihne H Lauterburger stoßendt zu versetzen undt verpfändten wollen, von welcher gantzen behausung mann Jahrs dem Stifft Waÿsenhauß 2 lb 12 ß 6 d ane ohnablößigen Zinß entrichten, sonsten freÿ ledig undt Eigen seÿn sollen, Alldieweillen nun ihro Fr. Oberdörfferin der Mittschulderin ane angeregter behaußung vor 2/6. theil vor vätterlich guth die übrige 4/6 aber dero Mutter seel. Ursula Hardtschmidin obgedacht Zuständig (und in A° 1742 beÿ weÿl. H Wendling Schneiders deß geweßenen glaßers sel. Verlaßenschafft inventation durch die geschworne H Werckmeistere umb 2000 fl. angeschlagen worden

Jean Georges Oberdœrffer et Marie Marguerite Schneider hypothèquent leur part de maison au profit de Marie Ursule Saum, veuve du cordier Jean Frédéric Füssinger

1753 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 166
Johann Georg Oberdörffer der metzger und Maria Margaretha geb. Schneiderin mit beÿstand Johann Daniel Bameyer des caffésiders und Georg Friedrich Lurtzing des frauen hauß becken /wobeÿ auch erschienen Johann Christian Storr der geschworne courtier als gewalthaber des mitschuldnerin mutter Fr. Annæ Ursulæ geb. Güntherin Johannes Hartschmidt des nadlers ehefrau, verbürge
in gegensein H. Johann Joachim Fischer des biersieders innahmen seiner schwiegermutter Fr. Mariæ Ursulæ geb. Saumin weÿl. Johann Friedrich Füsinger des seÿlers wittib – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, zweÿ 6.te theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt am Holtz:staden ohnfern der Uttengaß einseit neben Johann Jacob Schwing dem schreiner, anderseit neben N Lutherburg. dem mignatur mahler, hinten auff denselben – von solcher gantzen behausung gibt man dem Stifft Waÿsenhauß 2 lb 12 ß 6 d ane ohnablößigen Zinß

Autre hypothèque au profit de Marie Madeleine Baumüller, femme du maître d’école Jean Nicolas Listernmann

1754 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 145
Johann Georg Oberdörffer der metzger und Maria Margaretha geb. Schneiderin mit beÿstand H. Samuel Fingado des geschwornen courtier und Johann Daniel Schneider des glaßers /:wobeÿ auch eschienen der schuldnerin respe. mutter und schwiegermutter Fr. Anna Ursula geb. Güntherin Johannes Hartschmid des nadlers ehefrau, verbürge
in gegensein H. Johann Nicolaus Listenmann des schulmeisters und cantoris adjuncti beÿ der Jungen St Peter kirch als ehevogt Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Baumüllerin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, zweÿ 6.te theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt am Holtzstaden ohnfern der Uttengaß, anderseit neben Johann Jacob Schwing dem schreiber, anderseit neben N. Lutherburg dem mignatur mahler, hinten auff denselben – davon gibt man dem stifft waÿßenhauß 2 lt 12 d 6 ß ohnablößigen zinß

Autre hypothèque au profit des enfants du professeur de médecine Jean Böckler

1756 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 17-v
Johann Georg Oberdörffer der metzger und Maria Margaretha geb. Schneiderin mit beÿstand H. Johann Nicolaus Listenmann des schulmeisters und H. Johann Joachim Fischer des biersieders ferner deren respective mutter und schwieger Fr. Anna Ursula Hardschmidtin geb. Güntherin beÿständlich Samuel Bahn des schneider
in gegensein S.T. H. Paul Gottfried Gambß des jetzt regierenden Ammeisters als vogt S.T. H. Johann Böckler Prof. Medicinæ dreÿ kinder – schuldig seÿen 800 lb
unterpfand, eine behausung und hoffstatt mit allen begriffen und rechten am Holtzstaden ohnfern der Uttengaß, einseit nebenJohann Jacob Schwing dem schloßer, anderseit neben N Lutherburg dem mahler, hinten auff denselben – davon gibt mann dem Stifft Waÿsenhauß 2 lb 2 ß 6 d ahne ohnablößlichen zinß
ferner eine behausung cum appertinentis ane der Neuengaß, einseit neben Johann Georg Bruder dem krempen, anderseit neben Carl Klein dem schneider, hinten auff den Allmend
(und reeben Osthoffer banns)

La fondation Steinbock fait vendre par adjudication judiciaire la maison de la succession Wendelin Schneider. Le serrurier Jean Frédéric Lux s’en rend acquéreur moyennant 1 150 florins

1769, Chambre des Contrats, vol. 643 f° 163
daß d. 26. Jan. 1769 In sachen des steinbockischen legats contra weÿland Wendling Schneider des glaßers wittib ist die in dieße massam gehörige [behausung am] staden gegen dem bischoffs über gelegene behausung an
Johann Friedrich Lux dem schlosser als letzt und meistbietenden um 2300 gumden versteigert worden

Jean Frédéric Lux et sa femme Marie Barbe Baumgarter hypothèquent la maison qu’ils viennent d’acquérir au profit de Catherine Salomé Ott née Eckel

1769 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 163-v
Johann Friderich Lux der schlosser und Maria Barbara geb. Baumgartnerin mit beÿstand ihres vogts ad actum Johann Andreas Lux des haffners und Johann Rochus Müller des leinenwebers beede ihren nächsten
in gegensein Fr. Catharinæ Salome Ottin geb. Eckelin – schuldig seÿen 350 pfund zu bezahlung des ganthschillings hernach beschiebener behaußung
unterpfand, eine behausung allhier am Schiffleuthstaden, einseit neben Johann Jacob Schwing dem schreiner, anderseit neben N. Starck dem schneider, hinten auff eben dießen

Fils de l’aubergiste Jean Thiébaut Lux, Jean Frédéric Lux épouse en 1767 Marie Barbe Baumgarter, fille du serrurier Jean Henri Baumgarter : contrat de mariage, célébration
1767 (7.4), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 566)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe der Ehrsahm und bescheidene Mstr. Johann Friederich Lux leediger Schloßer und burger allh. Zu Straßburg, herrn Johann Theobald Lux des hauptkanten auf E. E. Zunfft der Fischer und auch burgers dahier ehelicher Sohn, als Hochzeiter ane einem,
so dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Barbara Baumgarthnerin, weÿland Mstr. Johann Heinrich Baumgarthners geweßenen Schloßers und ebenfalls burgers hieselbsten mit auch weÿl. Fr. Anna Barbara gebohrne Muntererin ehelich erzeugte und nach todt hinterlaßene Tochter, als hochzeiterin ane andern theil
Straßburg auf Dienstag den 7. Aprilis Anno 1767 [unterzeichnet] Johann Friderich Lux als Hochzeitter, Maria Barbara Baumgartnerin als Hochzeiterin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 62-v, n° 12)
1767. mittwoch den Ersten Julÿ seind (…) in den Heil. Ehestand eingesegnet worden Johann Friderich Lux der ledige Schloßermr burger allhier, Johann Theobald Lux burgers und Hauptkandt auf E. E. zunfft der Fischer ehelicher sohn, und Jungfr. Maria Barbara weÿl. Joh: Heinrich Baumgartner gewesenen Schloßers und burgers allhier hinterlaßene ehel. dochter [unterzeichnet] Johann Friederich Lux als Hoch Zeitter, Maria Barbara Baumgartnerin als hochzeiterin (i 66, procl. Saint-Guillaume f° 58-a)

Marie Barbe Baumgarter meurt en 1774 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre au veuf est de 134 livres, celle propre aux héritiers de 632 livres. L’actif de la communauté s’élève à 798 livres, le passif à 1 746 livres.

1775 (6.2.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 556) n° 263
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Barbaræ Luxin geb. Baumgertnerin, Mr Joh. Friedrich Lux, Schloßers u. bs. allhier Zu Straßb. im Leben geweßener Ehefrauen nun seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in Anno 1775. – nach ihrem den 26.ten Octobris letztabgewichenen 1774.t Jahrs aus dießer Selt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen, Welche Nahrungs- Verlaßenschafft auf geziemendes Ansuchen sowohl erstgedachten Wittibers, als auch Mr Isaac Dürrbach des Schloßers und Bs. allh. als geordnet und geschworenen Vogts der Defunctæ mit dem hinterbliebenen Wbr. ehelich erzeugten Kinds und ab intestato hinterlaßenen eintzigen Erbens, Nahmens Margarethæ Barbaræ so 6 jahr alt – So Geschehen Straßburg auf Montag den 6.ten febr. 1775.

In einer alhier zu Straßburg ane dem Holtzstaden gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach mit mehren beschriebenen Behausung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane Häußeren (T.) Neml. Ein Vorder u: Hinter hauß, Hoff, bronnen u. Hoffstatt, mit all übrigen deßen Zugehörden, Weithen, Rechten u. Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb: ane dem Staden gegen dem Bischoffs hoff hinüber, 1. s. neben Mr Joh: Jacob Starck dem Schneider 2.s. neben Joh: Jacob Schwing dem Schreiner, hinten auf gedachten Mr Starck stoßend, so außer darauff versicherten hienach passive inventirten Capitalien freÿ, leedig, Eigen u. durch (die Werckmeistere) Zufolg ihres außgestellten Abschatzung Scheins vom 11. Jan: jüngst æstimirt pro 750. lb. Warüber Vorhanden 1. teutsch pergam. Ganth- Kaufbrief mit der St. Straßb. anhangendem Ins. verwahrt dedato 26.ten Januarÿ 1769.
(E.) Neml. die helfte für ohnvertheilt von u. ane einer Behaußung ane dem Baarfüsser Platz oben ane der Kleinen Stadelgaß (…)
(W.) Erst. der Achte theil vor ohnvertheilt Von und ane I. behaußung beÿ der adelichen Zornen: Mühl auf dem Plönel (…)
(W.) Und dann auch der Achte theil Von und ane I. behauß.
auf dem Plänel ohnfern der Wurtz- Mühl
Ergäntzung des Wittibers mangelnden unveränderten Guths. Nach außweißung des über beeder nun zertrennter Ehe-Persohnen einander für unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrung durch mich den hieseitigen Inventir Notarium in anno 1767. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Des Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. Haußraths 11, Sa. Werckzeugs Zum Schloßer Handwerck gehörig 10, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 2, Sa. der baarschafft 1, Sa. der ergäntzung im Rest 155, Sa. Eigenthums an Häusern 90, Summa summarum 272 lb – Schulden 137 lb, Detrahendo 134 lb
Diesemnach wird auch derer Erbin unverändert Gut beschrieben, Sa. Haußraths 29, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane einer behausung 450, Sa. activ schu 37, Sa. des Ergäntzungs Rests 209, Summa summarum 732 lb – Schulden 100 lb, Nach deren Abzug 632 lb
Endlichen folgt auch die Beschreibung der theilbaren Nahrung, Sa. haußraths 6, Sa. Werckzeugs Zum Schloßer Hdwk. gehörig 3, Sa. Silbers und dgl. Geschmeids 1, Sa. des Eigenthums ane i. behaußung 750, Sa. der Activ Schulden 37, Summa summarum 798 lb – Schulden 1746 lb, Theilbares Passiv-onus 947 lb
Passiv-Onus loco Stall-Summæ 181 lb
Abschatzung Vom 11 Jenner 1775. Auf begehren Meister Johann Friderich Lux des Schloßers ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg ane dem holtz Staden gelegen ein seits Neben H Starck dem Schneider ander Seitts neben H Schwing dem Schreiner Meister und hienden Eben fals auff H. Starck Stosend Gelegen solche behausung besteht in Einer Schlosers werck statt dreÿ Stuben Zweÿ Stub Kamern dreÿ Kichen und Zweÿ haus Kamern, dar iber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein getrembten Keller hoff und brunen Vor und Vmb Ein Thausent Ein Hundert gulden
Der Zweÿte Begriff ist Auch alhie (…) [unterzeichnet] Werner, Hueber

Jean Frédéric Lux se remarie en 1775 avec Marie Dorothée Carl, fille du cordonnier Jacques Carl : contrat de mariage, célébration
1775 (4.8), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 566)
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsahm und bescheidene Mstr. Johann Friederich Lux, der Wittiber, Schloßer und burger allh. Zu Straßburg als bräutigam ane einem
So dann die Ehren: und tugendsame Jgfr. Maria Dorothea Carelin, Weÿl. Mstr Joh: Jacob Carel gewes. Schuhmachers u. b. hies. mit Fr. Maria Salome geb. Tannbergerin dermahlen Mr Johann Thüringer, auch Schuhmachers und hiesigen burgers Ehefr. ehelich erzeugte, ihrer außsage nach großjährige Tochter, als braut, am andern Theil
Straßburg auf Freÿtag den 4. Augusti Im Jahr der Gnaden 1775 [unterzeichnet] Johann Friderich Lux als Hoch Zeitter, Maria dorodea Carlin als hoszeider

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 187, n° 28)
1775 Montag den 16. Weinmonath sind nach ordentlich geschehenen ausruffung. in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden Johann Friederich Lux, Schloßer Meister, burger und weÿland deßen geweßen. Ehefrau Maria Barbara, gebornen Baugarterin hinterlaßner Wittwer, und Jungfer Maria Dorothea Carlin, weÿland Johann Jacob Carl, gewesten Schuhmachers und burgers alhier mit Fr. Maria Salome geborner Dannberherin, nunmehr verheuratheter Düringerin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Lux als Hoch Zeitter, Maria dododea Carlin Als hoch Zeidrin (i 190 – proclamation Temple-Neuf f° 109-v)

Jean Frédéric Lux vend la maison au cloutier Jean Daniel Deubler

1792 (28.8.), Strasbourg 3 (5), Not. Schweighaeuser n° 190
Meister Johann Friedrich Lux Schloßer
in gegensein Meister Johann Daniel Deubler des Nagelschmidts
eine Vorder: und Hinter behaußung, Hoff, bronnen und Hoffstatt mit allen übrigen deren zugehörden, weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen an dem Schifleuth staden, 1.s neben Gottfried Schaffauer dem Wurstmacher 2.s neben Joh. Jacob Schwing des Schreiners Erben, hinten auf gedachten Schaffauer stoßend – um 3500 Gulden
enregistré 29.8. f° 2

Fils du cloutier Jean Daniel Deubler, Jean Daniel Deubler épouse en 1779 Anne Marie Haffner, fille du serrurier Marc Haffner de Barr et de sa femme Eve Stegler : contrat de mariage, célébration
1779 (20.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 456
Eheberedung – persönlich erschienen Mr Johann Daniel Däubler der leedige Nagelschmid und burger allhier Zu Straßburg ans hochzeiter ane einem
und Anna Maria Haffnerin weil. Mr Marx Haffners des geweßenen Schloßers und burgers in Barr nachgelaßene tochter, so majorennis und ohnbevögtigt als hochzeiterin ane dem andern theil

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 222-v, n° 17)
Im Jahr 1779. Mittwochs den 12. Maji Morgens um Zehen Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Daniel Deubler lediger Nagelschmidt und burger allhier weiland Johann Daniel Deublers, Nagelschmidts und burgers allhier und Frauen Maria Catharina gebohrner Mossederin ehelich erzeugter Sohn, und Maria Anna Haffnerin, von Barr gebürtig, weiland Marx Haffners gewesenen Schloßers und burgers daselbst und weiland Fraw Eva gebohrner Steiglerin hinderlaßene eheliche Tochter, [unterzeichnet] Johann Daniel Deubler als Hochzeiter, + Anna Maria Haffnerin der Hochzeiterin handzeichen (i 35)

La même Anne Marie Haffner passe en 1769 un contrat de mariage avec le boulanger Jean Georges Greuel, originaire de Neusatz en Wurtemberg
1769 (28.7.), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 58
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Johann Georg Greuel, lediger Weißbeck aus Neusaz in dem Würtenbergischen gelegen gebürtig, so majorennis zu seÿn declarirt, Johann Philipp Greuel, des Ackersmanns allda mit weÿl. Frauen Ursula gebohrner Butschin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter ane einem,
so dann die tugendsame Jungfrau Anna Maria Hafnerin ledigen Stands, weÿl. Marx Hafners des gewesenen Schloßers und burgers in Barr mit auch weÿl. Frauen Eva gebohrne Stieglerin ehelich erzeugte tochter als hochzeiterin ane dem andern theil
Freÿtags den 28. Julÿ Anno 1769 [unterzeichnet] Johann georg greuel Als hochzeiter, + Anna Maria hafnern der hochzeiterin handzeichen

Fille naturelle et seule héritière de sa mère Anne Marie Haffner, Marie Madeleine cède ses droits à son beau-père Jean Daniel Deubler, notamment ceux sur la maison

1794 (24 therm. 2), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 77
Cession – fut presents Marie Madeleine fille naturelle majeure d’ans et jouissant de ses droits et unique héritiere de feu sa mere Anne Marie Haffner, vivante femme du Citoyen Jean Daniel Deubler, cloutier domicilié en cette Commune de Strasbourg, à laquelle le nom de son pere est inconnu nonobstant toutes les peines et recherches faites dans les registres Baptismaux de la cidevant Eglise St Pierre le vieux ou elle etoit baptisée, assistée de du Citoyen Jean Jacques Metz tanneur en cette dite Commune (a vendu)
sudit Citoyen Jean Daniel Deubler Cloutier son Beaupere
tous les droits successifs, mobiliers et immobiliers, et nottament sa part et portion d’une Maison Scise en cette Ville, quay des Batteliers N° 34, fruits et révénus d’iceux, noms, raisons et actions rescindants et rescisoires à ladite Marie Madeleine qui lui sont échus par le décès de ladite défunte Anne Marie Haffner sa mere arrivé le 8. présent mois Thermidor – moyennant 1800 Livres
acp 25 f° 92 du 24 ther. 2

Jean Daniel Deubler se remarie avec Marie Madeleine Gerig (Georg), fille naturelle du cordonnier Conrad Georg.
Mariage, Strasbourg (n° 458)
Cejourd’hui premier prairial l’an III de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Daniel Deubler agé de 43 ans, cloutier, né et domicilié en cette commune, fils de feu Jean Daniel Deubler, cloutier, et de feu Catherine moseder, veuf d’Anne Marie Hafner, de l’autre part Marie Madeleine Göerg, âgée de 39 ans, couturière, née et domiciliée en cette commune, fille née hors du mariage de feu Conrad Goërg cordonnier et de feue Anne Marie Häffner (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 17 avril 1752 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née en cette commune le le 11 mai 1756 (…) 3° de l’acte de décès d’Anne Marie Hafner, épouse en premières noces du futur portant qu’elle est morte en cette commune le 8 thermidor dernier (signé) Jean Daniel Deübler, Maria Magdalena gerigerin (i 83)

Jean Daniel Deubler est assassiné le 13 juin 1806, sa femme exécutée le 30 décembre suivant. Ils délaissent des héritiers collatéraux.

1807 (10.1.), Strasbourg 12 (13), Not. Wengler n° 2290
Inventaire de la succession de Jean Daniel Deubler cloutier décédé le 13 juin 1806 et Marie Madeleine Guering exécutée le 30 décembre de ladite année – à la requête de Jean Liebert maçon tant en son nom que comme fondé de pouvoir de Jean Bescherer, fusilier de la 4° compagnie du 3° bataillon du 27° régiment d’infanterie de ligne, ledit Sr Libert comme poursuivant les droits de Marie Salomé Bescherer, Susanne Bescherer fille majeure en service chez le Sr Hering, héritiers de Jean Daniel Deubler leur oncle
Martin Jetzhaus, concierge à la maison commune, héritier testamentaire de Marie Madeleine Guering suivant testament reçu par Stoeber notaire le 25 septembre dernier – mariés il y a environ 14 ans sans contrat de mariage
dans la maison appartenante auxdites successions quai des Bateliers n° 34 près la rue Ste Madeleine

meubles, argenterie, créances
Immeuble, Une vieille maison a trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière cour puit tréfond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers n° 34 près la rue Ste Madeleine, d’un côté Geofroi Schaeffauer charcutier, d’autre le Sr Martha huissier, tenant devant audit quai, derrière au Sr Schoeffauer – acquis de Jean Frédéric Lux, serrurier, suivant contrat reçu par Schweighaueser notaire le 28 août 1792, estimée 3840 fr
total de la masse 5680 fr, passif 1522, 475, 676 720 fr
(Joint, vente de maison, notaire Heus 24 thermidor 2)
(Joint, contrat de mariage, Lobstein notaire le 20 avril 1779)
Enregistrement, acp 101 f° 149 du 12.1.

Décès, Strasbourg (n° 1878)
L’an 1806, le 20° jour du mois de juin vû (…) la copie du procès verbal de la levée du cadavre, dressé par le commissaire de police du 4° arrondissement de cette ville le 13 de ce mois, qui constate que Jean Daniel Deubler, âgé de 54 ans, Cloutier, né en cette ville, fils légitime de feu Jean Daniel Deubler, Cloutier, avec feuë Catherine Mosseder, Epoux de Madeleine Guerig, a été trouvé mort le 13 de ce mois à huit heures du matin en la maison située au quai des bateliers N° 34 [in margine :] assassiné (i 25)

Décès, Strasbourg (n° 2906)
L’an 1806 le 30° jour du mois de décembre, vu (…) le certificat délivré par le Greffier en Chef de la Cour de justice criminelle du Département du Bas Rhin en date de ce jour qui constate que Marie Madeleine Göerg, âgée de 50 ans, née en cette ville, fille de feu Conrad Göerg & de feue Marie Anne Haffner, de Barr, veuve de Jean Daniel Deubler, cloutier, est décédée Cejourd’hui à deux heures et demie de relevée sur la place d’armes (i 58)

Les héritiers vendent la maison au fabriquant de chandelles François Stutel

1807 (19.3.), Strasbourg 12 (13), Not. Wengler
Cahier des charges n° 2375, adjudication définitive n° 2415 – Marie Salomé Bescherer femme de Jean Liebert maçon, ledit Liebert fondé de pouvoir de Jean Bescherer fusilier de la 4° compagnie du 3° bataillon du 27° régiment d’infanterie de ligne, joint à l’Inventaire de la succession de Jean Daniel Deubler, cloutier, et de Marie Madeleine Gering dressé par le soussigné le 10 janvier dernier, seuls et uniques héritiers
François Stutel cirier demeurant vieux marché au vin n° 61
une maison a trois étages consistant en bâtiments de devant et de derrière cour puit trésfond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des bateliers n° 34, d’un côté le Sr Geofroi Schaeffauer charcutier ou elle forme un coin et avance, d’autre le Sr Martha huissier, devant le quai, derrière audit Schaeffauer – de la succession de Jean Daniel Deubler qui en a fait acquisition de Jean Frédéric Lux suivant acte reçu par Schweighaeuser notaire le 28 août 1792 – criée 4500 fr – adjugée 6320 francs
Enregistrement, acp 102 f° 57-v du 21.3.

Originaire de Nancy, François Stutel épouse en 1808 Marie Madeleine Boos née à Bouxwiller
Mariage, Strasbourg (n° 18)
L’an 1808 le 15° jour du mois de janvier (…) sont comparus François Stutelle, agé de 31 ans, fabricant de chandelles, domicilié en cette ville depuis huit ans, né à Nancy département de la Meurthe, le 2 mai 1776, majeur, fils de feu Jean Stutelle, aubergiste audit lieu, et de feu Jeanne Toupot, décédés à Nancy le premier le 29 vendémiaire an XIV et la seconde le 11 Brumaire an VI comme il est constaté par leurs actes de décès, et Marie Madeleine Boos, agée de 29 ans, domiciliée en cette ville depuis cinq ans, née à Bouxwiller, Département du Bas-Rhin le 28 septembre 1778, majeure, fille de Jean Boos, cordonnier audit lieu, ci présent et consentant, et de feu Marie Elisabeth Auger, décédée à Bouxwiller le 4 frimaire an VIII (signé) F Stutel, Magdalena Boos (i 11)

Marie Madeleine Boos meurt en délaissant trois filles

1819 (18.2.), Strasbourg 12 (76), Not. Wengler n° 11.294
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Boos, épouse de François Stutel, marchand fabriquant de chandelles, décédée le 21 novembre dernier – à la requête du veuf, père et tuteur légal de Marie Henriette âgée de 7 ans 7 mois, Marie Louise âgée de 5 ans 11 mois, Marie Victoire âgée de 3 ans 8 mois – en présence de Pierre Pelletier, fabricant de chandelles subrogé tuteur – mariés le 15 janvier 1808
qu’il avait fait acquision étant garçon de la maison sise à Strasbourg quai des bateliers n° 34 suivant adjudication définitive reçue par le soussigné notaire le 19 mars 1807
communauté meubles 696 fr, numéraire 1000 fr, créances actives 5000 fr, 40 ares de terres 800 fr, total 4182 fr
Enregistrement, acp 142 F° 41 du 24.2.

Le marchand et fabriquant de chandelles François Stutel meurt en 1823. La succession comprend deux maisons

1823 (23.1.), Strasbourg 12 (90), Me Wengler n° 12.983
Inventaire de la succession de François Stutel, marchand fabriquant de chandelles décédé le 8 janvier dernier – à la requête de Jean Daniel Keck fils, boulanger, tuteur de Marie Henriette Stutel âgée de 11 ans, de Marie Louise Stutel âgée de 9 ans 6 mois, Madeleine Victoire Stutel âgée de 7 ans 6 mois, procréées avec feu Marie Madeleine Boos – en présence de Pierre Pelletier, marchand fabricant de chandelles subrogé tuteur

dans la maison mortuaire quai des Bateliers n° 34
immeubles, 1. une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe, avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bâteliers n° 34 d’un côté le Sr Baumann peignier par où cette maison forme une avance, d’autre le Sr Gottelmann cordonnier, devant le quai, derrière ledit Baumann, estimée 4000 fr – acquise des héritiers Jean Daniel Deubler, cloutier, et de Marie Madeleine Göring, suivant adjudication définitive reçue par le soussigné notaire le 19 mars 1807, propriété constatée par un acte dressé par Schweigheuser notaire le 28 août 1792
2. une autre maison à Strasbourg rue Dauphine ou des des Bestiaux n° 18 consistant en bâtiments de devant et de derrière, puit mitoyen, petite cour avec les autres appartenances, droits et dépendances, d’un côté le Sr Peter coutelier, d’autre et derrière le Sr Roederer, devant la rue – elle est louée au Sr Cornibert marchand graissier pour 300 franca par an, estimée 6000 fr – elle fut grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 3 fr 81 rachetée le 8 juillet 1822 pour 76 fr – acquise des héritiers Michel Ans, graissier, et de Madeleine Hagenauer suivant licitation au Tribunal civil par jugement d’adjudication définitive rendu le 13 juillet 1820 et déclaration de command le 13 suivant, titre précédent à la Chambre des Contrats le 30 juillet 1778
3. 40 ares environ de terre actuellement en nature de jardin entouré en partie d’une cloison en planches en partie d’une haie vive situé hors la porte des Bouchers près la Ménagerie à droite la chaussée du Rhin, d’un côté le jardin de M Oppermann, d’autre Clément Profos, derrière le jardin du Sr Schoellhammer, devant le chemin commun – estimé 1000 fr – que la moitié du jardin appartient déjà aux enfants héritiers de leur mère suivant inventaire dressé par le soussigné notaire le 18 février 1819
mobilier 2921 fr, créances 15.507 fr, numéraire 16.133 fr, ensemble 34.562 fr, total de la masse active 45.562 fr – passif 1353 fr
Enregistrement, acp 161 F° 57-v du 28.1.

Sa fille puinée Marie Louise Stutel meurt en 1828

1829 (13.2.), Strasbourg 12 (111), Me Noetinger n° 1124
Inventaire de la succession de Marie Louise Stutel, mineure décédée le 14 août 1828 – à la requête de 1. Marie Henriette Stutel, 2. Marie Victoire Stutel les deux mineures issues du mariage entre François Stutel, marchand de chandelles, et Marie Madeleine Boos, représentées par Jean Daniel Keck fils, boulanger leur tuteur, héritières de leur sœur germaine – en présence de Pierre Pelletier, marchand fabricant de chandelles subrogé tuteur

Immeubles dont les titres de propriété se trouvent dans l’Inventaire de la succession de François Stutel dressé par M° Wengler le 23 janvier 1823, 1. une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bateliers n° 34 d’un côté le Sr Baumann peignier où cette maison fait une avance, d’autre le Sr Gottelmann cordonnier, devant le quai, derrière ledit Baumann, estimée 4000 francs
2. une autre maison sise à Strasbourg rue des Bestiaux ou Dauphine n° 18 consistant en bâtiment de devant et de derrière, puits mitoyen, petite cour avec ses autres droits et dépendances, d’un côté le Sr Peter coutelier, d’autre et derrière le Sr Roederer, devant la rue – louée au Sr Cornibert, marchand graissier pour un loyer de 300 francs par an, estimée 6000 fr
3. 40 ares de terres actuellement en nature de jardin entouré en partie d’une cloture en planches et en partie d’un haie vive situé à Strasbourg hors la porte des Bouchers près la Ménagerie à droite de la chaussée du Rhin, d’un côté le le jardin de M. Opperman, d’autre le Sr Clément Profos loueur de carrosses, au bout le jardin du S Schoelhammer, devant le chemin commun, estimée 1000 fr
mobilier 38.828 fr (meubles 1168 fr, portés sur l’Inventaire dressé par M° Wengler le 23 janvier 1823, argent 3644 fr et créances), total 49.828 fr, garde robe 42 fr
Enregistrement, acp 193 f° 80-v du 14.2.

Sa fille aînée Marie Henriette Studel meurt en 1834. La succession revient en entier à la fille cadette Madeleine Victoire Studel

1834 (12.5.), Strasbourg 12 (133), Me Noetinger n° 6333
Inventaire de la succession de Marie Henriette Studel décédée de 12 janvier dernier – à la requête de 1. Philippe Jacques Keck, négociant tuteur de Madeleine Victoire Studel fille de feus François Studel, fabricant de chandelles, et Marie Madeleine Boos, sœur de la défunte et unique héritière – 2. Pierre Pelletier, fabricant de chandelles, subrogé tuteur
Suivant inventaire de la succession des père et mère Studel dressé par M° Wengler le 23 janvier 1823 et liquidation le 11 septembre, les droits des trois enfants existant alors Marie Louise, Marie Henriette et Madeleine Victoire ont été réglés par le décès de Marie Louise, suivant inventaire dressé par M° Noetinger le 13 février 1829, Marie Henriette est décédée le 12 janvier dernier sans descendants, la requérante est héritière de la totalité des immeubles de ses père et mère, suivant testament olographe de Marie Henriette le 26 décembre 1833 enreg. 28 janvier 1834 f° 183
actif créances 29.810 fr
immeubles, 1. une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe avec autres appartenances, droits & dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 34 d’un côté le Sr Baumann, peignier où cette maison fait une avance, d’autre le Sr Goettelmann cordonnier, devant le quai, derrière le Sr Baumann, estimée à 4000 francs
2. une autre maison sise à Strasbourg rue Dauphine ou des Bestiaux n° 18 consistant en bâtiment de devant & de derrière, puits mitoyen avec ses autres droits & dépendances, d’un côté le Sr Peter coutelier et derrière le Sr Roederer, devant la rue, pour 6000 fr
total général 40.810 fr – propres de la défunte, (report supra) 20.405 fr, mobilier 373 fr, total 20.941 fr, passif 6085 fr
Enregistrement, acp 225 f° 11 du 16.5.

Madeleine Victoire Studel vend la maison au fabricant de chandelles Georges Sandmann et à sa femme Catherine Boos

1838 (25.10.), Strasbourg 12 (148), Me Noetinger n° 10.769
Madeleine Victoire Studel, rentière majeure
à Georges Sandmann, fabricant de chandelles, et Catherine Boos
une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe, appartenances, dépendances située à Strasbourg quai des Bateliers n° 34, d’un côté le Sr Baumann peignier par ou cette maison forme une avance, d’autre le Sr Goettelmann cordonnier, devant le quai, derrière le Sr Baumann – recueilli un tiers dans la succession de son père François Stutel, marchand fabricant de chandelles, suivant inventaire dressé par M° Wengler le 23 février 1823 et deux tiers recueillis dans la succession de ses deux sœurs Marie Louise et Marie Henriette suivant Inventaires dressés par M° Noetinger, de Marie Louise le 13 février 1829 et de Marie Henriette le 12 mai 1834. Le Sr Studel l’a acquis sur les héritiers de Jean Daniel Deubler, cloutier, et de Marie Madeleine Göring, suivant adjudication reçua par M° Wengler le 19 mars 1807, la propriété de cette maison est d’ailleurs constatée par un acte dressé par Schweighaeuser notaire le 28 août 1792 – moyennant 6000 francs
Enregistrement, acp 263 f° 33-v du 30.10.

Originaire de Kogenheim, le savonnier Georges Sandmann épouse Catherine Boos, originaire de Bouxwiller, qui apporte en mariage son fils naturel François Stutel
1831 (5.5.), Strasbourg 12 (120), Me Noetinger n° 2848
Contrat de mariage – Georges Sandmann, ouvrier savonnier, fils majeur de feu Georges Sandmann, cultivateur, et de Catherine Derrendinger conjoints demeurant à Kogenheim, le futur demeurant à Strasbourg d’une part
Catherine Boos, fille majeure demeurant à Strasbourg, fille née du mariage de feu Jean Boos, savonnier, et d’Elisabeth Angé, vivants conjoints à Bouxwiller d’autre part

acp 204 (3 Q 29 919) f° 13 du 13 mai – communauté d’acquets partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages, au décès de l’un d’eux usufruit au survivant de la succession du prédécédé
le futur époux se constitue en propre une somme de 2400 francs argent comptant
François Stutel enfant naturel de la future sera élevé aux frais de la communauté et touchera à sa 25° année une somme de 1000 francs de la même communauté
en cas de précédès du futur époux cette somme ne sera payée qu’au décès de la future épouse, cette donation est caduc en cas du décès de et enfant

Registre de population 600 MW 146, Quai des bateliers 34 (i 101)
Sandmann, Georges, 1797, Kogenheim, fab. de chandelles pro., M, (à Strasbourg depuis) 26 8.bre 1828, (carte de sûreté) 8207-28, (auparavant) Grand rue 72, (entré) juin 1831 (Nv. Reg. Marie Victoire née 6 7.bre 1832, Georges Joseph né le 17 mars 1838
id. née Boos, Catherine, 1794, Bouxwiller, F. (à Strasbourg depuis) 25 août 1808, (auparavant) ged. grange 14, (entré) 1819
Stuttel, François, 6 mars 1822, Strasbourg, F. N., 11 feb. 1846, d.c.d.

Registre de population 600 MW 213, Quai des bateliers 34
Sandmann, Georges, 1797, Kogenheim, Fabricant de chandelles pro., marié, (à Strasbourg depuis) 26 8.bre 1828, (carte de sûreté) 8207-28, (auparavant) Grand rue 72, (entré) juin 1831
id. née Boos, Catherine, 1794, Bouxwiller, sa femme
id. Marie Victorine, 1832 6 7.bre, Strasbourg, leur fille
id. Georges Joseph, 1838 17 mars, leur fils

Fils naturel du précédent propriétaire et de Catherine Boos, femme du propriétaire, l’ouvrier lithographe François Stutel meurt dans la maison en 1846.
Décès, Strasbourg (n° 270)
Acte de décès le 11 février 1846 (…) sont comparus George Sandmann âgé de 50 ans, fabricant de chandelles, voisin du faubourg, (…) lesquels nous ont déclaré que François Stutel, né à Strasbourg, âgé de 24 ans, ouvrier lithographe, non marié, domicilié à Strasbourg, fils naturel reconnu de feu François Stutel, fabricant de chandelles, et de Catherine Boos, est décédé le 11 février à 7 heures du matin en la maison quai des bateliers n° 34 [in margine :] phthisie (i 71)

Georges Sandmann et Catherine Boos hypothèquent la maison au profit du chirurgien major Nicolas de Bockenheim

1842 (29.8.), Strasbourg 12 (158), Me Noetinger n° 15.013
Obligation. 29 août 1872 – Ont comparu M. Georges Sandmann, fabricant de chandelles, & Dame Catherine Boos sa femme quil autorise demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien & légitimement
A M. Nicolas de Bockenheim, chirurgien major en retraite, Chevalier de la légion d’honneur, demeurant à Strasbourg, la somme principale de 6000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une Maison à trois étages, consistant en bâtiment de devant & de derrière, petite cour, pompe, appartenances, droits & dépendances, le tout situé à Strasbourg quai des bateliers n° 34, d’un côté le St Baumann, peignier par ou cette maison forme une avance, de l’autre côté le Sr Goettelmann cordonnier, par devant led. quai & par derrière le Sr Baumann. (…) Les emprunteurs déclarent qu’ils sont propriétaires de la maison pour en voir fait l’acquisition de Melle Madeleine Victoire Studel, majeure d’ans, demeurant à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant ledit M° Noetinger, l’un des notaires soussignés, le 25 octobre 1838 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 8 novembre suivant volume 340 N° 50 & inscrite d’office volume 288 N° 116 le même jour, cette vente a eû lieu moyennant pour prix la somme de 6000 francs (…) Quant à la propriété antérieure, les parties requièrent expressément les notaires soussignés de ne pas l’établir ici, s’en référant à cet égard au contrat de vente ci-dessus énoncé

Catherine Boos meurt en 1857 en délaissant deux enfants

1857 (22. 8.br), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Sandmann, fabricant de savon & Catherine Boos sa femme à Strasbourg & de la succession de la D° Sandmann décédée le 2 mai 1857, dressé à la requête du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage et comme usufruitier, auquel usufruit il renonce
2) Marie Victoire Sandmann, majeure à Strasbourg, 3) Georges Joseph Sandmann, grenadier au 80° de ligne à Corté
acp 464 (3 Q 30 179) f° 7 du 27. 8.br (succession déclarée le 27 octobre 1851)
Communauté, un mobilier estimé 173 francs
Une maison à Strasbourg quai des bateliers N° 15 estimée à 10.000
Passif 9700 – Succession, garde robe 53 francs

Registre de population 600 MW 303 (1850 sqq) i 215
Sandmann, Georges, Kogenheim 96, h. m., Fabq. de Chandelles, Catholique, Français (à Strasbourg depuis) 26
id. née Boos, Catherine, Bouxwiller 92, f. m., Catholique, Française (à Strasbourg depuis) 09, décédée le 2 Mai 57
id. Marie Victoire, Strasbourg 33, f., depuis sa nais.
Baumann, Marie Thérèse, Strasbourg 27, f. Badoise, (à Strasbourg depuis) 52 délogée Krutenau 125
Sandmann, Georges Joseph, Strasbourg 1835 17 mars, g. Catholique, français, (à Strasbourg depuis) 31 Xbre 1862 sort du 80° de ligne – bulletin séparé

Lors du partage, la maison revient en partie à Georges Sandmann et en partie à sa fille Marie Victoire

1867 (10.8.), M° Noetinger
Partage entre Georges Sandmann, fabricant de savon et de chandelles à Strasbourg, agissant à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et Catherine Boos sa femme, aux termes de leur contrat de mariage reçu Noetinger le 5 mai 1831
2) Marie Victoire Sandmann, célibataire à Strasbourg, 3° Georges Joseph Sandmann, fabricant de chandelles à Strasbourg, ces deux derniers enfants et héritiers de la défunte, ainsi que le constate l’inventaire dressé par M° Noetinger père te 21 8.bre 1857
Communauté, masse active 1) mobilière 973
2) Une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 15 estimée 18.100 francs, total 19.073
Masse passive, 18.828, reste 245
Succession, reprises 6600, créances 3000, total 9600
Attributions – Mr Sandmann père, 3/8 de la maison
Mlle Sandmann, 5/8 de la maison
acp 566 (3 Q 30 281) f° 4-v du 16.8.

Georges Joseph Sandmann épouse en 1864 Marie Eugénie Huber
Mariage, Strasbourg (n° 231)
Du 17° jour du mois de mai 1864 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Georges Joseph Sandmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 mars 1835 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, fabricant de chandellles, fils de Georges Sandmann, ancien fabricant de chandelles, domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant, et de feu Catherine Boos, décédée à Strasbourg le 2 mai 1857, et de Marie Eugénie Huber, majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 janvier 1840 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, repasseuse, fille de Jean Georges Huber, tonnelier, et de Madeleine Lentz, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants – il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) Sandmann, Huber (i 15)

Le fabricant de chandelles Georges Joseph Sandmann meurt en 1868 en délaissant deux fils
1868 (7.12.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Joseph Sandmann, fabricant de chandelles, et Marie Eugénie Hubert sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Sandmann décédé le 24 octobre 1868, à la requête de la veuve comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme mère et tutrice naturelle de Marie Joseph Eugène et Alexandre Joseph Sandmann
acp 579 (3 Q 30 294) f° 40-v du 15.12. (succession déclarée le -, SC N° 1348)
Communauté, Mobilier 589, argent 300, créances 12
Succession, garde robe 95

Registre de population 600 MW 303 (1850 sqq) i 215 (i 126)
Sandmann, Georges Joseph, Strasbourg 17 mars 1835, h. m., fab. de chandelles, Catholique, français, (à Strasbourg depuis) derechef depuis 31 Xbr 1862 – Mariés le 17 mai 1864
id. née Hubert, Marie Eugénie, id. 1840, f. m., sa femme, Catholique, française
id. Marie Joseph Eugène, 29 juillet 1865, g., son fils
id. Joseph 7 janvier 1867, g., son fils

Georges Sandmann et Marie Victoire Sandmann louent une partie de la maison au marchand de chandelles Louis Pfisterer et au fabricant de chandelles Charles Pfisterer

1869 (9.2.), M° Noetinger
Bail – Georges Sandmann père fabricant de savon à Strasbourg, Marie Victoire Sandmann, les deux à Strasbourg, pour 3 ou 6 années du 24 du mois prochain
à Louis Pfisterer, marchand de chandelles, et Charles Pfisterer, fabricant de chandelles
le magasin se trouvant au rez de chaussée de la maison sise à Strasbourg quai des Bateliers N° 15, moyennant un loyer annuel de 400 francs
acp 580 (3 Q 30 295) f° 83 du 15.2.

Georges Sandmann et Marie Victoire Sandmann vendent la maison au marchand de gibier Joseph Fleck et à sa femme Madeleine Schæffer

1869 (15.5.), M° Noetinger
Vente par le mandataire de Georges Sandmann, père, fabricant de savon etd e chandelles à Strasbourg, et de Marie Victoire Sandmann célibataire à Strasbourg
à Joseph Fleck, marchand de gibier à Strasbourg et Madeleine Schaeffer
une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 15, moyennant 18.000 francs
Origine, Partage reçu Noetinger le 10 avril 1867
acp 583 (3 Q 30 298) f° 18 du 25.5.

Compte de tutelle rendu au garçon boucher Joseph Fleck
1858 (3.8.), M° Noetinger
Compte de tutelle rendu par Michel Schmitt, boulanger à Strasbourg, à Joseph Fleck, garçon boucher à Niederhammer [sic], duquel compte il résulte que les recettes au profit de l’ayant s’élève à la somme de 40 francs et récépissé du compte pour le vérifier
acp 471 (3 Q 30 186) f° 41-v du 6.8.

Originaire de Niderhausen en Bade, Joseph Fleck épouse en 1860 Madeleine Schæffer, originaire de Saverne
Mariage, Strasbourg (n° 60)
Du 7° jour du mois de février l’an 1860 à dix heures du matin. Acte de mariage e Joseph Fleck, majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 février 1836 à Niderhausen, grand duché de Baden, domicilié à Strasbourg, boucher, fils de feu Achaz Fleck, marchand de gibier, décédé à Strasbourg le 28 juillet 1854 et de feu Marie Anne Stehlin décédée à Niderhausen le 3 novembre 1845, et de Madeleine Schaeffer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 septembre 1831 à Saverne (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille d’Adam Schaeffer, marchand de bois, et de Madeleine Lecker, conjoints domicilié à Saverne, ci présents et consentants (témoin) Jacques Loeckler, agé de 44 ans, marchand de gibier, oncle de l’épouse (signé) Fleck, Schaeffer (i 36)

1860 (18.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 131 (3 Q 31 630) f° 8 du 1.2.
Consentement par le Se Achatz Fleck à Niederhausen (gd. duché de Bade) au mariage de son petit fils Joseph Fleck à Strasbourg avec Madeleine Schaeffer de Saverne domiciliée à Strasbourg

Veuve Jacques Lœckher, la marchande de comestibles Catherine Fleck s’associe avec le boucher Joseph Fleck
1866 (25.7.), M° Noetinger
Société entre 1) Catherine Fleck, marchande de comestibles veuve Jacques Loeckher à Strasbourg
2) Joseph Fleck, marchand boucher à Strasbourg
La société sera en nom collectif pour l’exploitation du commerce de gibier, poissons et filets et autres comestibles. La société aura une durée de 6 ans au premier août 1866. La raison sociale sera J. Fleck et veuve Loeckher
Au bout de l’expiration de la société M. Fleck aura le droit de se rendre propriétaire du matériel de la société moyennant une somme de 3000 francs payables dans les trois mois de la cessation du commerce
La dame Loeckher déclare louer à la société pendant sa durée le rez de chaussée de sa maison quai des Bateliers N° 16, moyennant un loyer annuel de 500 francs. La même loue au Sr Fleck le premier étage de la dite maison pour la même durée moyennant un loyer annuel de 500 francs
acp 555 (3 Q 30 270) f° 81 du 27.7.

Inventaire de la société
1867 (26.9.), M° Noetinger
Inventaire de la société qui a existé entre entre Catherine Fleck veuve d’Ignace Loeckler décédée le 13 7.bre 1867 et Joseph Fleck à Strasbourg, à la requête de 1° Charles Emile Wideman, marchand de volailles à Strasbourg, comme tuteur d’Ignace Charles Auguste Loeckher, fils de la D° Fleck
acp 566 (3 Q 30 281) f° 82 du 2.10. – Il dépend de cette société, marchandises estimées 901, créances 6538, argent 2256, créances rentrées 543, autre créances 38, créance douteuse 238, autres créancess 282. La masse passive s’élève à 5769 francs

Dissolution de la société
1867 (5.11.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 148 (3 Q 31 647) f° 6 du 16.12.
5 novembre 1869. Dissolution de société – les soussignés 1° Charles Emile Wiedmer, marchand de volailles à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif d’Ignace Charles Auguste Loeckher, fils mineur né le 15 mars 1854 du mariage d’Ignace Loeckler avec Catherine Fleck, tous décédés à Strasbourg d’une part
2° Joseph Fleck, marchand boucher demeurant en la même ville, agissant comme associé dudit mineur aux termes de l’acte de société reçu M° Noetinger notaire à Strasbourg le 25 juillet 1866, une société (-) et autre comestibles
2° que suivant l’article huit du dit acte, la société devait continuer en cas de décès de l’un des associés entre le survivant d’eux et les héritiers du prémourant, 3° que Mad Loeckher est décédée à Strasbourg le 13 septembre dernier, 4° qu’il a été dressé après son décès par ledit M° Noetinger un inventaire de cette société en date des 26 et 27 septembre dernier, duquel il résulte que l’association au lieu de prospérer présente un déficit, 5° que le sieur Joseph Fleck n’entend continuer ladite association entre l’héritier de Mde Loeckher que sous la seule condition que le dit mineur soit représenté par quelqu’un qui puisse donner ses soint (à) la société à laquelle il ne peut être d’aucune utilité en raison de son jeune âge, 6° et que le salaire d’une personne capable de mener à bonne fin un commerce aussi étendu serait trop dispendieux.
Cet exposé fait les soussignés ès qualités qu’ils agissent sont convenus qu’il sera procédé à la liquidation définiive de la société J. Fleck veuve Loeckher par M° Noetinger ci-dessus nommé sur les bases suivantes savoir
1° La société établie entre lesdits Joseph Fleck et veuve Loeckher par acte du 25 juillet 1866 sera dissoute
2° Le sieur Fleck continuera le commerce de gibier, poissons, filets et autres comestibles seul et à son compte personnel
3° Il conservera jusqu’au premier août 1872 le droit au bail consenti à son profit par Mad° veuve Loeckher dans les localités ci après a) Le rez-de-chaussée de la maison que Mad° veuve Loeckher possede quai des Bateliers N° 16, sauf le bucher moyennant un loyer de 500 francs, b) le premier étage en entier de la même maison, pour un loyer de 500 francs, ces deux loyers sont payables par trimestre et sous les conditions en usage à Strasbourg
4° Il prendra la matériel de la société au prix d’estimation de 3000 francs ainsi qu’il résulte de l’article 5 dudit acte de société
5° En outre le Sr Fleck s’oblige de payer pendant chacune des cinq années qui restent à courir jusqu’à l’expiration de la dite société une somme de 400 francs
A l’instant même, le sieur Charles Emile Wiedmer tuteur dudit mineur Loeckher, déclare qu’il n’entend plus être tenu à l’exécution des conventions ci-dessus stipulées qu’après l’accomplissement des formalités exigées par l’article 467 du Code Napoléon
(Vu l’acte de société, remarques

Liquidation de la société
1868 (12.3.), M° Noetinger
Liquidation de la société qui a existé entre entre Joseph Fleck, marchand boucher à Strasbourg, et Catherine Fleck veuve Jacques Loeckher, marchand de poissons à Strasbourg, suivant acte reçu Noetinger le 25 juillet 1866
à la requête dudit sieur Fleck et Charles Emile Wiedmer, marchand de volailles à Strasbourg, comme tuteur d’Ignace Charles Auguste Loeckher, fils mineur de la veuve Loeckher prédénommée
acp 570 (3 Q 30 285) f° 68 du 19.3. – Masse active. Matériel déjà partagé suivant transaction s.s.p. du 5 novembre 1867 enregistrée le 16 décembre
Marchandises 1371, créances à recouvrer 1664, créance douteuse 629, argent comptant 2256, créances recouvrées 6854, Total 12.777.
Masse passive 17.328, Déficit 4551
Droits des parties (…)

Le marchand de poissons Frédéric Stern est inscrit comme propriétaire au cadastre à partir de 1887. Originaire de Rust en Bade, il épouse en 1879 Salomé Steiner, native de Kehl

Mariage, Strasbourg (n° 169)
Strassburg am 29. März 1879. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Fischhändler Friedrich Stern, katholischer Religion, geboren den 3. November des Jahres 1849 zu Rust (Baden), wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des Fischers Andreas Stern, wohnhaft zu Rust und der verstorbenen Felicitas geborner Stöhr, zuletzt wohnhaft zu Rust, 2. Salome Steiner, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 15. Juni des Jahres 1855 im Dorf Kehl (Baden) wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Zimmermanns Andreas Steiner und der Barbara geborner Pfister, Eheleute wohnhaft im Dorf Kehl (i 55)

Le propriétaire suivant, habitant à Kœnigshoffen, Charles Kelhetter épouse en 1909 Joséphine Bastian, aussi de Kœnigshoffen

Mariage, Strasbourg (n° 423)
Strassburg am 9. Mai 1909. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Landwirt Karl Kelhetter, (…) katholischer Religion, geboren am 5. April des Jahres 1885 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg, Königshofen Schlösselweg 2, Sohn des Landwirts Lorentz Kelhetter und seiner Ehefrau Elisabeth geborenen Lux, wohnhaft in Strassburg, 2. Joséphine Bastian, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren am 24. April des Jahres 1883 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg, Königshofen Römerstraße 114, Tochter des Ackergärtners Joseph Bastian und seiner Ehefrau Marie geborenen Criqui wohnhaft in Strassburg (i 226)



3, rue des Hallebardes (ancien 13)


Rue des Hallebardes n° 3 (ancien n° 13) – V 204 (Blondel), N 1186 puis section 63 parcelle 70 (cadastre)

Réunie à la maison voisine en 1849.


Façade en 1928, boiseries Renaissance au troisième étage, l’ancien n° 13 correspond à la partie droite de la façade (dossier 230 MW 84, Grandes Arcades n° 91)
Le 3, rue des Hallebatdes (crépi jaune) et la maison à l’angle des Grandes Acades (crépi saumon, mars 2014)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du fondeur de pichets Jérôme Renner : elle a dix-neuf pieds et demi de long et deux encorbellements de même longueur. Elle revient au début du XVII° siècle à son gendre par alliance, le marchand Adam Kalt. Elle appartient pendant douze ans à Claude Bitto, marchand propriétaire de la grande maison à l’angle des Grandes Arcades (actuel n° 91) puis (1624-1633) au marchand Jean Millot, originaire de Lausanne, qui s’établit ensuite à Bâle. Le marchand de soie Zacharie Ingweiler se charge de régler les sommes garanties sur la maison qui provient de son père Michel Ingweiler mais n’y parvient pas. Le marchand bâlois Pierre Fattet, locataire de la boutique, demande en 1651 l’autorisation d’établir une communication avec la boutique voisine (sur la gauche). L’apprêteur de chapeaux Emmanuel Fischer devient propriétaire en 1668. Son voisin de droite, l’assesseur des Treize Jean Jacques Erhard, se plaint l’année suivante des étaux amovibles surmontés de treillis qu’Emmanuel Fischer a placés devant sa maison. La maison passe à son fils aussi nommé Emmanuel Fischer puis à son petit-fils Adam Müller (1703-1715). Tailleur originaire de Grignan en Provence, Louis Meyé en est propriétaire de 1730 jusqu’à ce qu’il la cède à son fils en 1763. Il présente son chef d’œuvre en 1717 mais ne devient bourgeois qu’en 1729 malgré les mises en demeure. D’après le billet d’estimation de 1767, elle comprend une boutique, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, une toiture couverte de tuiles plates et une cave voûtée. Claire Meyé, femme du confiseur Barthélemy Marchal, rachète en 1782 les parts de ses frères et sœurs. Les préposés au bâtiment (1789) puis l’architecte de la ville (1817) refusent que les propriétaires Marchal puis Villaume repeignent l’avance.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et une petite avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (h’) : trois arcades au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour (I’) montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, l’aile (3-4) à l’est, le mur (2-3) du voisin au nord et la cloison (1-2) qui sépare la cour de sa jumelle sur la gauche.
La maison porte d’abord le n° 13 (1784-1857) puis le n° 3, réunion des anciens n° 12 et 13.


Cour (I’)

Le bijoutier Simon Charles Villaume achète en 1816 la maison qu’il revend en 1839 au marchand de chapeaux de paille Georges Anstætt. Ses créanciers la font saisir en 1844. Plusieurs fois remise pour donner au débiteur moyen de rembourser les sommes dues, l’adjudication a lieu en 1849 au profit de l’orfèvre Georges Siegfried, propriétaire de la maison voisine (n° 12 ), qui réunit définitivement les deux propriétés.

janvier 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1849 (date de la réunion à la maison voisine). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jérôme Renner, fondeur de pichets, et (1563) Brigitte Hinder, d’abord (1558) femme de Jacques Lampert, puis (1572) Agnès Bischoff, veuve du fabricant de collets Jean Thomas – luthériens
h Adam Kalt, marchand, et (1590) Sabine Thomas, remariée (1611) au marchand Christophe Kurtz – luthériens
1612 v Claude Bitto, marchand, et (1570) Agnès Holl puis (1604) Marie Pullian veuve de l’orfèvre Melchior Hartung – luthériens
1624 v Jean Millot, marchand, et (1621) Susanne Buisson – luthériens
1633 v Michel Ingweiler, marchand, et (v 1615) Marie puis (1637) Ursule Müeg, d’abord (1630) femme du marchand Gaspard Emmerich puis (1646) du marchand Jean Adolphe Kirchhoffer – luthériens
1650* h Zacharie Ingweiler, marchand de soie, et (1656) Cléophée Huck – luthériens
1660* adj Jean Richshoffer, marchand, consul, et (1623) Agnès Guischard puis (1634) Susanne Ringler – luthériens
1668 v Emanuel Fischer, apprêteur de chapeaux, et (1659) Marie Elisabeth Berstett, (1688) Marguerite Leopard, d’abord (1679) femme du chirurgien Jean Schmid et (1682) du marchand Frédéric Gambs, puis (1700) Catherine Schmidt d’abord (1671) femme du marchand Jean Louis Egger puis (1692) du pasteur Dominique Ring – luthériens
1701 h Emmanuel Fischer, apprêteur de chapeaux, et (1689) Anne Salomé Imlin – luthériens
1703 h Jean Adam Müller, marchand, et (1704) Anne Elisabeth Carol – luthériens
1715 v Jean Georges Burger, marchand, et (1708) Catherine Salomé Zetzner – luthériens
1730 v Louis Meyé dit Saint-Louis, tailleur, et (v. 1712) Catherine Rose, (1726) Catherine Sigrist puis (1765) Catherine Rolland – catholiques
1763 h Louis Meyé dit Saint-Louis, tailleur, et (1745) Marie Françoise Straubhaar, remariée (1768) avec le tailleur Gall Joseph Rorschach – catholiques
1782 h Nicolas Barthélemy Marchal, maître d’hotel puis confiseur, et (1774) Marie Claire Meyé – catholiques
1816 v Simon Charles Villaume, bijoutier, et (v. 1805) Anne Marguerite Cherrier, remariée (1847) avec Joseph Marie Charpentier
1839 v Georges Anstætt, marchand de chapeaux de paille, et (1827) Sophie Caroline Mattibé
1849 adj Georges Siegfried, orfèvre, et (1831) Marie Salomé Horn (voisin)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1688, 1 250 livres en 1767

(1765, Liste Blondel) V 204, Louis Meyé
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Maÿe, 3 toises, (-) pieds et (-) pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1186, Wuillaume, Simon Charles – maison, sol – 0,76 are / Anstett Georges – 0,64 are

Locations

1609 (boutique) Jean de Barry et Jacques Gemar, marchands associés de Francfort
1620, 1650, (boutique) Pierre et Ulric Fattet, marchands associés de Bâle
1732, Jacques Sechehaye, marchand
1737, Louis Antoine Chatel, marchand
1755, François Hirn, marchand
1764, Antoine Essig, marchand
1766, François Tobie Finck, confiseur
1769, Jean Daniel Isenheim, boutonnier
1772, Jean Berberich et Georges Bitzanelli, négociants
1774, Jean Georges Bubenhoffer, farinier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 38-v
Le fondeur de pichets Jérôme Renner doit 1 livre 4 sols 8 deniers pour 19 pieds ½ de long devant sa maison, plus haut un auvent (6 pieds de saillie), au-dessus deux encorbellements (2 pieds de saillie, 19 pieds ½ de long, saillie de deux pieds), une porte de cave (5 pieds ½ de long, 5 pieds de large), un soupirail (2 pieds ½ de long, 15 pouces de large), deux étaux d’exposition (7 pieds de long, 2 pieds ½ de large) sur le communal

Am Andern Orth Sporer oder Spießgaßen, vntz ane die Prediger Gassen Hinauff
Hieronimus Renner der Kandtengüesser hatt vor seinem Hauß 19 ½ schu lang, Oben ein Wettertach 6 schu herauß, darüber 2 Vsstöß 2 schu durchauß herauß, Vndt 19 ½ schu lang, darund. ein Kellerthüer 5 ½ schu lang 5 schu breit, Item ein Kellerfenster 2 ½ schu lang 15 Zoll breit, Item Zween Vssatz Laëden 7 schu lang Vnd 2 ½ schu breit vf der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, j lb iiij ß viij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1651, Préposés au bâtiment (VII 1352)
Pierre Fattet que les Quinze ont renvoyé aux préposés au bâtiment demande l’autorisation de faire communiquer le boutique Ingweiler avec celle de son voisin cordonnier rue des Hallebardes. Les préposés ne statuent pas (le registre des Quinze manque pour l’année en question, la boutique voisine est celle du futur n° 12)

(f° 50-v) Sambstags den 17. Maÿ – Ist durch Mgh. die Fünffzehen vnd gesambte dreÿer, vff Ansuchen Peter Fattets vmb erlaubnus, d. er durch Herrn Ingweilers gaden in Spießgaßen gelegen, in (-) deß Schuemachers gaden brechen vnd eine thür oder durchgang machen derffe, der große augenschein eingenommen worden, Weilen aber H Ingweiler mit beÿstand H XV Weschers seines vogts dazu nicht willen eben wollen, alß ist die sach in suspenso gelaßen.

1669, Préposés au bâtiment (VII 1361)
L’assesseur des Treize Jean Jacques Erhard (voisin de droite, actuel n° 5) se plaint qu’Emmanuel Fischer a devant sa maison des étaux amovibles surmontés de treillis où il suspend ses marchandises si bien que le passant ne voit pas bien son étal, ce qu’il ne saurait tolérer. Emmanuel Fischer répond qu’il reste sur sa propriété et que ses étaux amovibles, au-dessous de l’encorbellement et du chenal de sa maison, sont semblables à ceux des autres marchands, ce que le plaignant ne peut lui interdire. Après s’être rendus sur place, les préposés demandent à Emmanuel Fischer de raccourcir les étaux amovibles et d’en abaisser les treillis de manière que ses voisins n’aient plus à se plaindre

(f° 40-v) Dienstags den 4. Maÿ 1669. – In sachen Herrn 13. Johann Jacob Erhardts Contra Emanuel Fischern, ist vff die von H 13. Erharden beschehene Clage, d. H Fischer mit fertigung breiter vorbäncken vnd darauff gesetzte hohe getter, mit aufstell: vnd außhenckung seiner Wahren, Ihme den prospect vff seinen Laden sehr benommen, also wann iemand die gasse hierauf gehen thut, nit wohl vff seinen Laden sehen kahn, so Ihme Zuleiden vnthunlich, vnd hiengeg. vff deß beklagten einwenden, d. er vf sein eigentum außstelle, vnd vorbencke gebrauche wie andere Kaufleuthe auch, besonders weilen solche vnder dem Außstoße seines haußes vnd dachtrauff, so Ihme H Cleger nit Zuverwehren vnd dahero gebetten denselben Zur ruhe oder für E. E. Kleinen Rhat Zuverweißen, allwo er demselben redt vnd antwortt Zugeben erbietig,
Auch darauf eingenommenen vnd referirten augenschein, in Welchem sich befunden, d. Zwar durch die vorbäncke und darauf gesetzte getter H Erhardten der prospect vmb etwas benommen werde, gleichwohlen vnder dessen gerechtigkeit oder vßstoß außgestellet,
Erkand, solle beklagter schuldig sein, die vorbänck schmaler vnd die darauf gesetzte getter Niderer Zumachen vnd also einzurichten, daß beederseits Nachbaren nicht ferner Clagen Zuführen befuegsame haben mög.

Les préposés au bâtiment (1789) puis l’architecte de la ville (1817) refusent que les propriétaires Marchal puis Villaume repeignent l’avance.

Description de la maison

  • 1767 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Hallebardes

nouveau N° / ancien N° : 34 / 13
veuve Marchal
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres et petite avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 353 case 2

Anstett Georges à Strasbourg
Siegfrid Georges (substitution de 1851)

N 1186, maison, sol, R. des hallebardes 13
Contenance : 0,64
Revenu total : 288,33 (288 et 0,33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1182 case 2

Siegfrid, Georges bijoutier
(N 1186 1893/94, Gerval Oskar Frau geb. Siegfrid und Siegfrid Georg Julius Wittwe
(ancien folio 930)

N 1186, maison, sol, R. des hallebardes 3
Contenance : 0,64
Revenu total : 288,33 (288 et 0,33)
Folio de provenance : (353)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

Cadastre allemand, registre case 2
Voir l’ancien n° 12

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 134 des hallebardes

13
pro. Mareschal, Nicolas Barthelemi, confiseur – au miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 134 des Hallebardes, 247

13
Pr. Marechal, Nicol. Barthel. Confiseur – Miroir


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du fondeur de pichets Jérôme Renner dans le Livre des loyers communaux. Jérôme Renner épouse en 1563 Brigitte Hinder, fille de Mathias Hinder de Haslach, qui s’est mariée en 1558 avec Jacques Lampert.

Mariage, cathédrale (luth. p. 106)
1563. Sonntag den 25. Aprilis. Hieronymus Renner, Kantengieser, Brigita, Jacob Lampen Kantengiesers seligen witwe, Eingesgnet Zinstag 11. Maÿ hora 6 (i 56)

Mariage, cathédrale (luth. p. 33)
1558. den 14. Augusti. Jacob Lampert von Straßburg Brigida Hinderin, Matthes Hinders verlaßene dochter von Hasloch, 22 August eingesegnet hora 9 (i 19)

Jérôme Renner se remarie en 1572 avec Agnès (Bischoff, voir ci-dessous, 1591), veuve du fabricant de collets Jean Thomas, de Liège.
Mariage, cathédrale (luth. p. 219)
1572. Sontag den 3. Hornung. Jeronymus Renner, Kantengieser, Agnes, Hans Thomas von Lüttich deß Gollermach: hinterlasne witwe. Eingesegnet Montag 18 hornung hora 9 (i 112)

Références sur Jérôme Renner dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1603 Conseillers et XXI (1 R 82) Hieronimus Renner wegen Franckfurter creditoren für Friderich Krugen. 337.
1604 Conseillers et XXI (1 R 83) Friderich Kruog contra Hieronimum Renner. 329. 359. (pt° schuld)
1605 Conseillers et XXI (1 R 84) Friderich Kruog contra Hieronimum Renner. [41.] 62.
1606 Conseillers et XXI (1 R 85) Hieronimus Renner contra Frantz Beysung. 55. (pt° schuld)
1611 Conseillers et XXI (1 R 90) Hieronimus Renner contra Hans Nagel. 8. (Marggraxf Durlach antwort aug ein fürschrifft)

La maison revient ensuite au marchand Adam Kalt, originaire de Constance, et à sa femme Sabine, fille de Jean Thomas et d’Agnès Bischoff. Adam Kalt devient bourgeois en mai 1591 huit mois après son mariage.

Mariage, cathédrale (luth. p. 182)
1590. Dominica XV. post Trinitatis 27. 7.bris. Adam Kalt von Costantz der handelßmann und Sabina Hans Thoman des Gollermachers nachg. tochter, Eingesegnet Zinstags den 6. Octobris (i 94)

1591, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 665
Adam Kaltt von Costentz d Handelßmann Empfangt daß Burckrecht vonn Sabina w Hanß Thomaß deß Handelßmanns seligen mit Agneß Bischoffin ehelich. erzielt. dochter vnd will Zum Spiegel dienen. Act. 20. Maÿ A 91.

Adam Kalt contacte une dette, remboursée en 1614 par le marchand Christophe Kurtz
1609 (ut spâ [xiiij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) n° 103
(Inchoatum. in Protho. fol: 112.) Erschienen Herr Adam Kalt handelßmann Burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Wilhelm Binckhelmanns dißer Zeit Zunfftmeisters beÿ Einer Ersammen Zunfft des Becken Handwercks – schuldig sige 50 pfund Straßburger gelühens gelts
[in margine :] Erschienen Benedict Groß* der weißbeck burger Alhie Jetziger Zeit Zunfftmeister Einer ersamen Zunfft vff d. beckerstub. mit beÿstand Gall Gelohner Alhier hatt in gegensein herrn Christoffell Kurtz handelßmanns Auch burgers Zu Straßburg (…) Actum 12.t Julÿ Anno 1614.

Adam Kalt et sa femme Sabine Thomas louent deux arcades ou une boutique aux marchands associés Jean de Barry et Jacques Gemar de Francfort pendant les foires

1609 (12. tag Julÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) n° 318
(Inchoat. fo: 340.) Erschienen Herr Johann de Barÿ vnd herr Jacob Gehmart beÿde Gewerbßverwandten burgere Zu Franckfurth
haben in gegensein herrn Adam Kalten handelßmann burger Zu Straßburg vnd Frauwen Sabÿnen seiner ehegemahlin wÿland hannß Thomas des Gollermachers seligen dochter freÿ guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen das bemelte beyde herren gewerbßverwandte Innen Iren erben vnd nachkommen von gedachten Ehegemechden herren Adam Kalten vnd Frauwen Sabÿnen
derselben Zwen Bogen oder Gaden vnder Irer Behußung Inn der S S Inn Spieß gaß einseyt nebent herrn Thobie Stadeln Apothecker anderseyt vff Jacob Borschten Messerschmid gelegen Sampt einem hindern Stüblin darzu vßbereyten Bettstatten darinn Sechs Jahr lang Jedes Jars allein die Zwo Straßburger Sanct Johannes vnd weÿhenachten Messen so lang dieselbe weren So vff dem heyligen wÿhenacht tag nechstkhunfftig dies lauffenden 1609 Jars

Adam Kalt et Sabine hypothèquent la maison au profit de Jean de Barry et Jacques Gemar de Francfort

1609 (vt spâ [12. Julÿ]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 318-v
(Inchoat. fo: 341.) Erschienen herr Adam Kalten gewerbßman v. Fr. Sabÿna sein eheliche Gemahell
haben in gegensein herrn Johann de Barÿ vnd herrn Jacob Gemars beÿde Gewerbßverwandten burgere Zu Franckfurth – schuldig sein 1000 gutte genemer Reÿchsthaler
Zum vnderpfand yngesetzt huß v hoffestatt v hefflin m allen andern Iren gebeu gelegen Inn der S S Inn Spieß gaß einseyt nebent herrn Thobie Stadeln Apothecker anderseyt vff Jacob Borschten stoßend hind. vff herr Peter Müllern Wurtzhendlern, dauon gend 55 gulden gelts SW loßig mit 100 guldin derselb. werung H. Johann Rÿßhoffern Sunst ledig eÿgen
(Cassirt wegen einer and. Verschreibung vff den 12. Julÿ Anno 613)

Originaire de Lindau, le marchand Christophe Kurtz épouse en 1611 Sabine Thomas, veuve d’Adam Kalt : contrat de mariage, célébration
1611 (15. August), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 87
Eheberedung Zwüschen Herrn Christoff Kurtzen vnd frauwenn Sabinen Thomassin beeden Versprochenen Ehepersonen Auffgerichtet
Ein Ehelicher heurath vnd freundliche Vermählung Zwüschen dem Ehrenhafften Herrn Christoff Kurtzen von Lindaw gebürttig, deß Achtbaren vnd fürnehmen herrn Conrad Kurtzenn daselbsten Sohn Ane einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamen frauwenn Sabinen Thomassin weÿlandt deß Ehrenthafftenn vnd fürnehmen herren Adam Kalttenn hinterlaßens vnd burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßener wittiben Am Anderntheÿl
vff der frauwen hochzeiterin seitten (…) hieronÿmi Renners deß Notarÿ vnd Jeremiæ Voglers handelßmanns Ihres bruders vnd dochterman, Aller burgere Zu Straßburg
Geschehen vnd verhandelt Inn deß heÿligenn Reichß freÿenn Statt Straßburg Inn der frauwenn hochzeiterin behaußung Inn der Spießgassen gelegen Donnerstags den 15. Augusti Inn dem Jar (…) 1611.
Minute, Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55)

Mariage, cathédrale (luth. p. 268)
1611. Dominica 13. Trinitatis. Christoff Kurtz der handelsman von Lindtaw vnd Sabina Adam Kalten n.g. witwe (i 138)

Christophe Kurtz devient bourgeois par sa femme en juin 1612.
1612, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 650
Christoph Kurtz d. handelßmann Von Lündauw Empfahet d. Burg. recht Von Sabina, weÿland Adam Kaltten deß handelßman hind.laßene wittib vnd wüll Zu den Spüeglern dienen. Actum den 11. Junÿ A° 1612.

Christophe Kurtz se remarie en 1615 avec Madeleine Schira, fille d’Adam Schira d’Echery (Sainte-Marie-aux-Mines)
Mariage, Sainte-Marie-aux-Mines (luth. p. 246)
1615. May 18. H. Christoff Kurtz d. Handelsman von Straßburg: vnd mit ihme Magdalena, H. Adam Schira Zu Eckirch ehl. Ledige dochter (i 2)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 28)
1615. Christoph Kurtz der Handelßmann vnd J. Magdalena, Adam Schira Zu Eckirch Tochter, eingesegnet zu Markirch montag den 8. Maÿ (i 19)

Les trois filles d’Adam Kalt se plaignent devant les Quinze de leur beau-père Christophe Kurtz et du notaire Jean Georges Meyer qui tardent à régler la succession
1616, Protocole des Quinze (2 R 44)
(f° 169-v) Sambstag den 31. Augusti. – Adam Kaldten vnd Sabina Thomassin Erben ca. Christoph Kurtzen vnnd Hans Georg Meÿern
Hannß Michael Horcher pringt vor, Es erschienen Adam Kalten vnnd Sabinæ Thomassin beeder in Gott verstorbenene eheleüth seeligen erben ehe vnnd vögt, benantlichen Jeremias Vogler alß ehevogt Brigidæ Kaltin, so dann Elias Schwartz der Notarius, alß geschworner Vogt Barbaræ vnnd Evæ Kaltin deren Stieffvatter Christoph Kurtz ermelter Irer elttern nahrung nach bey nahe gar vnndehanden*, vnnd hetten sie Ihn ohngevohrlichen vor Zweÿen Jaren, Inen inn dißem geschäfft Zudienen, angesprochen dieweÿl mann aber vonn hanns Georg Meÿern dem Notario vnd diß orts Inventierschreiber, kein richig Inventarium erlangen khan, So vbergeben besagte erben ein Zettul vom Stall, vnd bitten Ime Notario Meÿern vffzulegen, das Inventarium doch nunmehr, Wie recht ist, auß zuferttigen.
Ist der Stall Zettull verleßen dérinnen meldten die dreÿ des Stalls, das Ime Meÿern, Wegen Christoph Kurtzen haußfr. seelig. Inventarÿ, vff die vonn der frawen seeligen erben vbergebene Correction, ein gegen bericht Zuverfertigen, alß der da inventirt zu vnderschiedlichen mahlen beÿ der ohngehorsame gebotten worden, weÿl es aber biß dato nichts verfangen, seÿen die erben beÿ vnseren Hrn Fünffzehen Zuclagen verursacht, Actum 17. Augusti 1616. Erkant, Mann soll Inen sagen, dißen Recess schrifftlich Zu vbergeben vnnd Irem gegentheil dazu Verkünden Zulaßen. B. Mr.

1609 Conseillers et XXI (1 R 88) Hans Blochle contra Adam Kalten (Oberkirch schreiben, pt° schulden). 261.

Christophe Kurtz, sa femme Sabine Thomas et les trois filles d’Adam Kalt vendent la maison au marchand Claude Bitto moyennant 2 100 livres

1612 (26 Martÿ), Chancellerie, vol. 400 (Imbreviaturæ Contractuum 1612. 1613) f° 21-v
Khauffverschreibung Clade Bitto deß Handelsmans vber ein Behausung In der Spießgaßen
(Extendirt In lib: Contractuum huius Anni fol. 38) Erschienen Christoff Kurtz der Handelßmann alß ehevogt Sabina Thomasin weiland Aden Kalt. seligenn wittiben mit beÿstandt Paul Bertram alß verwanthen Burgere alhie, Vnd dann Jeremias Vogler alß ehevogt Brigidæ Kaltin wie auch Peter Mülb Gewürtz Handelßmans deß geordnet vnd geschworner Vogt Barbaræ Vnd Evæ, obgedachts weÿland Ad. Kalten seligen mit berürter Sabina Thomasin erzeügt vnd Verlaßener Kinder vnnd
haben in gegenwertigkheÿt herrn Clade Bitto Handelßmanns alhie (kaufft hatt)
Ein Behausung vnd hoffstatt mit allen begriffen weÿth. Recht. vnd Gerechtigkeit. gelegen hie Inn der Spießgaßen neben herrn Jacob Borsten Rhatsbewanthen die ein anderseÿt neben herrn Thobie Städle dem Apotecker, hind. vff Peter Mülben dem Specereÿ handelßmann, dauon gend Jars 50 fl. Str. wehr. vff Johannis Baptistæ mit 1000 fl. gerüerter wehrung Johann Reÿchshoffern abzulösen, wÿther Ist sie auch verhafftet Johann Barrÿ vnd Jacob Gemarn handelßleÿt Zu Franckfort vmb 1000 Reÿchsthal. Zu 22 batz 1466 fl. 10 batz vmb den Gad. Zins In beid. Meßen, Sunst ledig vnd eÿgen, Vnnd were der Khauff gescheh. Vmb 4200 fl. aber nach abzug vorgesetzter beschwerd. vmb 1683 guld.

Claude Bitto hypothèque la maison au profit du marchand Jacques Germar de Francfort. En marge, quittance remise au gendre du débiteur François Guischard en 1616

1613 (xij Julÿ), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 227-v
(Inchoat. fo: 224.) Erschienen Herr Claudius Bittot Gewerbßman
Hatt in gegensein Herrn Jacob Germar Gewerbßmans vnd burgers Zu Franckhfurth bekannt, demselben schuldig sein 1000 gutter und genehmer Reÿchsthaler So er von Adam Kalten seeligen erben Zubezalen, vber sich genommen
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffestatt mit allen andern Ihren gebeuwen gelegen In der Statt Straßb. In Spießgaße einseÿt neben Tobiæ Stedeln Apoteckern, anderseit Jacob Borschten stost hinden vff Reÿnhart Merckelbach Wurtzhändlers dauon geth 55 guldin gelts lösig mit 1100 guldin Straßburg. werung H. Rÿßhöffern
[in margine :] Erschienen herr Samuel Gallra als bevelch vnd gewalthaber herr Johann Behagen welchem hierin verschriebene 1000 thaler durch Jacob Germarck dem Schuldglaubiger Ime vbergeben hatt in gegensein herrn Frantz Guischard, alls dochtermanns herrn Claude Bütto des Schuldbekhenner (…) den 6. tag Februarÿ A° 616

(Gendres de Claude Bitto,) François Guischard et Martin André Kœnig vendent la maison au marchand Jean Millot moyennant 2 000 livres

1624 (ut spâ [xxv. Maÿ]), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 247-v
(Inchoat. in Prot. fol. 153.) Erschienen h. Frantz Guischardt vnd h. Martin Andreß Khönig bed. schwäg. burger Zu Straßburg (verkaufft)
h. Johann Milot handelßmann burgers Zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & nelg. Inn d. St. St. Inn d. Spießgaß. einseit d. Jacob Borst. erb. And.seit n. Jacob Ringler dem Apothecker, hind. vff Reichard Merckellbach stoßend, für freÿ & Vnd Alles Rht & Also d. & Vnd Ist disser Khff vmb 2000 pfund pfenning
Hiebeÿ Ist gewesen h. Joseph Buisson des Kheüffers schwäher

Originaire de Lausanne dans le canton de Berne, Jean Millot épouse en 1621 Susanne, fille du marchand Joseph Buisson : contrat de mariage, célébration
1621 (2. Septembris), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) scheda ad fol. 498
(P. fol. 498.) Eheberedung – zwüschen dem ehrenthafften Johann Millot vonn Losanne Berner gebieth burger Zu Straßburg Ane eim
So dann J. Susanna, des fürnemmen herrn Joseph Buisson handelßmanns burgers Zu Straßburg dochter
Geb. vff d. 2. Septembris Anno xvj C zwantzgk Eins
[unterzeichnet] Jean millot Lespoux, Frantz Guischiardt, Simon de La Mer, Joseph Buisson der hochzeiter vadter, Petter Buisson, Josias barbette

Mariage, cathédrale (luth. p. 124)
1621. David 26. Trin. d. 25. 9.bris Johann Millot der Handelsman von Losana im berner gebiet, vnd J. Susanna Joseph Büisson tochter, eingesegnet montag den 3. 10.bris (i 67)

Jean Millot devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1621, 4° Livre de bourgeoisie p. 42
Hannß Millet Von Losennen d. handelsmann empfangt d. Burg.recht Von Susanen Hn Joseph Buson deß handelßmanns dochter vnd wüll beÿ Spieglern dienen Actum den 5 Januarÿ 1622

Bourgeois de Bâle, Jean Millot passe une obligation à Strasbourg en 1646.
1646 (17. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 450
Erschienen H Johann Millot der handelßmann und Burg. Zu Baßell mit beÿstand H Esdras Maugin deß handelßmanns Burgers Zu Straßburg
hatt in gegensein H Abraham Herffen deß handelßmanns von Otterberg in der Chur Pfaltz, anietzo Schirms Verwanthens Zu Straßburg und Frawen Johannæ Ütenhoffin beÿder Eheleuth, mit beÿstand H Niclauß Herffen Burgers alhie und H Daniel Thomaß Schirms Verwanthens Zu Straßburg, ihres resp. Bruders Vettern und Schwäger
allerhand frantzösische dücher und Zeug – umb 5553 Gulden

Habitant de Bâle, Jean Millot qui renonce à son droit de bourgeoisie vend la maison au marchand Michel Ingweiler moyennant 1 500 livres

1633 (5. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 368-v
(Protocollat. fol. 66.) Erschienen Herr Johann Millot der handelßmann an ietzo noch Jüngst von ihme beschehener abfordern: vnd auff kündigung seiner alhie gehabten Burgerrechtens, Inwohner Zu Basel (verkaufft)
herrn Michel Ingweiler auch handelßmann vnd burger zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt, mit allen anderen ihren gebäwen, gelegen Alhie in der Spießgasen, neben Jacob Borsten dem Messerschmidt & neben H Gottfriedt von Brunn den Apotecker, hinden vff Reinhardt Merckelbachen den Specereÿ händler stoßend so gantz freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1500 Pfund
(f° 369-v) Erschienen ut spâ, hatt in gegensein ut spâ bekannt, daß Er von demselben für etliche fäßer sampt den darinn ligenden Weitern, wie auch für früchten Brennholtz vnd allherhand hauß raht so er H Millot in obspecificirter An ihne H Ingweiler v.kaufften behausung stehen laßen, also par zu guten genüegen empfangen 500. gld. – Act. ut spâ

Originaire de Strasbourg, le passementier Michel Ingweiler achète le droit de bourgeoisie en 1624
1624, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 825
Michael Ingweihler Von Straßburg d. Paßmentierer Kauff d. Burg.recht p. 20 goldtguld. vnd Wull dan Zun Spieglern dienen den 16. 7.bris 1624.

Michel Ingweiler et sa femme Marie font baptiser en 1627 leur fille Anne Chrétienne
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 196) 1627. 27. X.bris. P. Michael Ingweyler, M. Maria, I. Anna Christina. Compatres, H Jonas Stör d. Handelsmann, Agnes H Hans Georg Wetzels des handelßm. fr. v. Dorothea H Hans Joachim Frantz des XV. schreibers fr. (i 101)

Michel Ingweiler cède à son associé Jean Solcourt sa part dans le commerce de la soie pour cause d’infirmités
1633 (30. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 163-v
Erschienen H Michel Ingweiler, burg. Zu Str. an einem,
So dann H Johann Solcurt, auch burger alhie, am and. theil, beede handelßmänner
Zeigten an und bekannten, demnach Sie beede bißhero etlich Jar lang in gemeinschafft eines Seÿdinhandels gestanden, solch Gewerb aber fürbaß ins gemein fortzusetzen ihme H Ingweiler, wegen seiner leibsblödigkeit vmb etwaß vnthunlich fallen wollen, Alß heten sie sich in beisein H Eßdras Mangin vnd H Peter Triponets, auch beeder handelßmänner vnd Burgern alhie, mit einander dahin verglichen, daß Er Ingweiler ihme H Solcurt alle vnd Jede Schulden Inn daß gemein Gewerb gäntzlich und allerdings vberlaßen (…)

Michel Ingweiler hypothèque la maison au profit des enfants de François Guichard (ici dit Claude Guichard) pour lesquels agit leur tuteur Jean Richshoffer

1636 (ut spâ [11. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 32-v
Erschienen Herr Michel Ingweiler d. handelßmann burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Johann Reichßhoffers auch handelßmanns alhie Alß vogts weÿ: Claudi Guischardts see. Kindern – schuldig seÿe 400. pfund
dafür in specie Zu Vnderpfand verlegt und eingesetzt hauß undt hoffstat mit allen And.en ihren gebäwen alhie in der Spießgaßen, einseit neben Jacob Borsten dem Meßerschmiden, 2. seit neben H Gottfriedt von Breün dem Apothecker hinden vff Rheinhard Merckelbachen den handelßmann stoßend gelegen, so zuuor noch v.hafftet umb 1700. fl. & 15. bz. H Jacob Fattets Pfarrer Zu Maria Kürch

Michel Ingweiler se remarie en 1637 avec Ursule Müeg, qui a épousé en 1630 le marchand Gaspard Emmerich et se remariera en 1646 avec le marchand Jean Adolphe Kirchhoffer.

Marie Buisson de Bâle cède aux marchands associés Pierre et Ulric Fattet de Bâle la créance de 750 livres qu’elle détient en vertu de la vente ci-dessus passée en 1633 sur la maison qui appartient à Zacharie Ingweiler, fils de l’acquéreur Michel Ingweiler

1650 (15. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 54-v
Erschienen Samuel Watt handelßmann und Innwohner Zu Basell alß Fr. Mariæ Buißon in crafft eines am 22. Junÿ deß nechstverwichenen 1649. Jahrs zu besagtem Baßell gefertigten vor Ihro Fr. Mariæ Zusampt H Johann Schützen Kaÿß. Not: und Burgern Zu Basell eigenhändig subscribirten und von ihme H Not. Schützen sigillirten (…) Gewalts hierzu gevollmächtigter Ehevogt
hatt in gegensein H Peter Fatets für sich und in nahmen H Ulrich Fatets seines Bruders beeder Gewerbßgemeiner und Burger Zu Basell
750 Pfund pfenning Straßburger oder Ein Tausend Reichßthaler so H Zacharias Ingweiler der Seidenhändler und Burger zu Straßburg vermög der am 5. Aug: 1633 in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung und der am 30. 7.br selbigen Jahrs in erstberührter Contractstuben verfaßter Cession in solutum Ihro Fr. Mariæ, am Kauffschilling der durch sein H Zachariæ Ingweilers Vatters weÿl. H Michael Ingweilern den Seidenhändlern seel. erkauffter und nach deßen Ableiben ahne ihne H Zachariam eigenthümlich gelanget alhier in der Spießgaß gelegener Behaußung pro rest Capital zu thun und deßweg. die Behaußung beÿ dem Verkauff reservirtes Unterpfand ist – umb 637 Pfund

Propriétaire de la maison d’après un accord passé avec ses sœurs, Zacharie Ingweiler prend à son compte la créance ci-dessus de 750 livres ou 1 000 rixdales au profit des marchands associés Pierre et Ulric Fattet de Bâle qui sont depuis trente ans locataires de la boutique pendant les foires. Les parties conviennent de déduire le loyer (50 rixdales) de la somme due.

1650 (15. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 56
Erschienen H Zacharias Ingweiler der Seidenhändler und Burger zu Straßburg
hatt in gegensein H Peter Fatets für sich und in nahmen H Ulrich Fatets seines Bruders beeder Gewerbßgemeiner und Burger Zu Basell
bekannt, daß Er denenselben die ienige 1000 Rhthlr so sein Vatter weÿl. H Michael Ingweilern der Seidenhändler nunmehr seel. vff seiner alhier in der Spießgaß gelegener Behaußung, am Kauffschilling per 2 ß schuldig verblieben ist, und nunmehr ahne Sie die Herrn Fatet vermög der auch heut dato in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung activé, ahne ihne H Zachariam aber in der mit seinen Schwestern beschehener Vergleichung passivé gelangt seind (…) schuldig sein wolle und solle, Weilen dann besagter herrn Fatet Gebrüdere in der besagt. Behaußung, bißhero den vordern und hindern laden, und in dem hindern Laden ein Lotterbett, wie auch oben vff, eine Kammer und darinn Zweÿ Bett in denen Straßburg. Johann. und Weÿhenachten Meß., iede Meß umb 25. Reichßthaler und also deß Jahrs 50. Rthlr in Lehenung gehabt, So wolle Der ihnen solche Läden Kammer und Bett noch weiters umb diße iährlich. Zinnßes oder 25. fl. für Jede Meß Zu gebrauchen verlühen und wie seithero also auch hienfüro in der Kammer Jede Meß Zweÿ mahl weiß deckhen und alle tag mach. zu laß. bewilligt haben haben, der gestalt daß solcher iährliche Zinnß mit denen 50. fl. von denen 1000. fl. Kauffschillingß Rest Capital verfallene interesse alle Jahr compensirt und verglich. sein
(f° 57-v) Und die weilen Sie die herrn Fatet und deroselben Vorfahren nun über die treÿßig Jahr dieße Läden gebraucht, auch ohnerachtet der in bißherigen Kriegß Jahren so gering. Meß. dannoch dem iährlich. Zinnß der 50. Rthlr gereicht und keine andere Läden die Sie doch wohlfeiler bekommen können gesucht, dannenhero solches billig auch ins künfftig Zu genieß. haben, So bewilligt Er H Ingweiler sein leben lang Sie de Herren Fatet nicht zu staÿgern, sondern alß lang es ihnen beliebet und Er im leben sein wirt, die obgerührte Läd. Kammer und Bett umb den bißherig. iährlich. Zinnß der 50. Rthlr zu laß.
[in margine :] Erschienen H Johann de Barry Burgers und handelsmanns Zu Basell, vermög (…) Gewaltscheins substituirter Gewalthaber und dochtermann H Johann Sandrarth Burg. und handelß mann Zu Straßburg (…) daß H Peter de Barry Burg. und handelsmann alhier alß eingangß gemelts H Johann de Barrÿ eheleiblich. Bruder und constituirter Mandatarius (…) , Act. 28.t Julÿ a° 1666

Fils de Michel Ingweiler, le marchand de soie Zacharie Ingweiler épouse en 1656 Cléophée, fille du tailleur de pierres Jacques Huck : contrat de mariage (version initiale et version corrigée), célébration
1656 (30. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 55
(vide infra fol.) Erschienen H. Zacharias Ingweiler, der Seidenhändler, Vnd Burger Zu Straßburg, alß Hochzeiter, mit beÿstandt deß Ehrenvest, from Vnd Wohl Weÿsen deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehen, seines noch ohnentledigten Curatoris, wie auch H Johann Jacob Scheiden deß Apotheckers an einem,
So dann Jungfraw Cleophe, weÿl. Jacob Huckhen deß Steinmetz. vndt Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener eheliche dochter alß Hochzeiterin, mit beÿstand Hannß Conrad Wickhen deß Kachlers, ihres geschwornen Vogts, Und Alexander Römers, deß Schuhmachers beeder Burger alhie am andern theil

1656 (12. febr.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 97-v
(Prot. fol. 116.) Erschienen H Zacharias Ingweiler der Seidenhändler und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand deß Ehrenvest- From- und Wohlweÿsen H Alberti Weßners deß Balthasar Regiments der Herrn Fünffzehen dißer Statt seines noch ohnentledigtenn Vogts, wie auch H Johann Jacob Scheiden deß Apotheckers an einem
So dann Jungfr. Cleophe weÿl. H Jacob Huckhen deß Steinmetzen und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand hannß Conrad Wickhen deß Kachlers ihres geschwornen Curatoris und Alexander Röhmers deß Schuhmachers am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 44)
1656. mehr zum 2. mal Sont. 60. den 12 Febr. H Zacharias Ingweiler, der handelsmann, vnd Burger alhie, Weiland H Michael Ingweiler, des Burgers v. handelsmanns allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, vnd J. Cleophe, Weiland Jacob Hucken des Burgers vnd Steinmetzen allhier hinterlaßene eheliche Tochter. Mont. 18. feb. Maur St. Münster, Weinsticher (45)

En l’absence d’acte de vente, on conclut que la maison de Zacharie Ingweiler a été vendue par adjudication judiciaire.
L’ancien consul Jean Richshoffer vend la maison à l’apprêteur de chapeaux Emmanuel Fischer. En marge, quittance entre les héritiers des parties en 1697.

1668 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 555-v
(Prot. fol. 33 fac. 2 & fol. seq.) Erschienen der Edel- Fürsichtig- hochweße Herr Johann Reichßhoffer, dißer Statt alter Ammaÿster und Treÿzehener
in gegensein H Emanuel Fischers deß Huetstaffierers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Spießgaßen, einseit neben H Johann Jacob Erhard Treÿ Zehnern, anderseit neben Alexand. Römern dem Schuhmachern, hind. vff David Meÿerin dem Specereÿhändlern stoßend geleg. – umb 900 Pfund pfenning
[in margine :] Erschienen /:salv. titt:/ Herr Johann Reinbold Fridericj dießer Statt ietzmals Regirender ammeister alß Ehevogt Fr. Susannæ gebohrner Richshofferin So dann H Johann Adam Spoor der Handelsmann und dreÿer des Umbgelds alß Ehevogt Fr. Salome, auch gebohrner Richßhofferin beeder hierinnged. Hn Ammeister Richshoffers des Hn Verkäuffers nun seel. hinderlaßener Enckeln, beed. Vermittelst weÿl. Hn Daniel Richshoffers gewesenen alten Ammeisters, als leiblichen Sohns hierinn edelged. Hn Verkäuffers und deren Hn Vatters seel. hierinn am Kauffschilling im Rest Verbliebene 650. lb an anweisung ihrer Legitimæ allein zugekommen, haben in gegensein hierinn bemelten Hn Fischers des ältern, Kaüffers, wie auch hn Emanuel Fischers des jüngern Handelsmanns, H Johann Binders, auch Handelßmanns, alß Vogts Weÿl. fr. Salome gebohrner Fischerin mit Hn Johann Adam Müllern, auch handelßmann ehelich erziehlter und hinderlaßene 2. Kinder, So dann Hn Johann Balthasar Krauten auch handelsmanns, alß Ehevogts Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Fischerin, aller obged. H Fischers des ältern Kinder Und Enckeln, welchen an hierinn beschriebener behaußung ins gesambt ein dritter, die Zweÿ übriger dritte theil mehrged. Hn Fischer, alß deren Vatter respectivé großvattern, gehörig (quittung) act. den 17.t Januarÿ 1697.

Fils de l’apprêteur de chapeaux Emanuel Fischer, Emanuel Fischer épouse en 1659 Marie Elisabeth Berstett, fille d’Ernest von Berstett : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, demande de célébrer le mariage à domicile, célébration
Eheberedung – zwisch. dem Ehrengeachten Emanuel Fischer, dem hutstaffirer, Weÿland deß auch Ehrenhafft Emanuel Fischern gewesenen Burgers Vnd hutstaffierers allhie seel. hinterlaßenen Sohn, alß hochzeitern an Einem, Vnd der Ehren Tugendsamen Jungfrawen Maria Elisabeth Berchtettin alß hochzeiterin am Andern theil (…) Geschehen Straßburg Sambstags den 28. Maÿ 1659. [unterzeichnet] Ich Johann Adolph Huck alß Vogt, bekenne Wie obsteht, In nahmen Lorentz Scherers der Wittib Vogts, bekenne Ich Georg Jeger – Ich Georg Jeger Nots. Vorgenant bekenne daß obstehende Puncten also abgehandelt worden

1659 Conseillers et XXI (1 R 142)
(f° 99) Montag d. 6. Junÿ – Emanuel Fischer huetstaffierer bitt per Wild. Mh. wollen gescheh. laß. d. Er mitt d. Jfr. Bechtoldin auff der Herren Stub möchte copuliren laß. Erk. Soll Ihme d. begehren abgelehnt werd. H. Schötterlin vnd H Fischer.
(f° 102) Sambstag den 11. Junÿ – Emanuel Fischer pro dispensatione
Emanuel Fischer huetstaffierer erholt reces Vom 6. hujus, Bitt Wie gebetten. H. XV. Mülb vnd H. von Feßenheim.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 260, n° 17)
1659. Domin. III. et IV. Trin. 19. et 26. Junÿ. Immanuel Fischer der hut staffirer, Immanuel fischers deß hutstaffirers vnd burgers alhier hinterlaßene ehelicher sohn vnd Jungfr. Elisabeth, Ernst von Berstett hinterlaßene Tochter. Freÿb. 18. Junÿ (i 278)

La maîtrise des chapeliers fait grief à Emmanuel Fischer de pratiquer leur métier en confectionnant, en façonnant et en teignant à chaud les chapeaux. Emmanuel Fischer déclare rester dans les limites de son métier en lustrant, en transformant et en teignant à froid les chapeaux. Les Quinze rendent une sentence qui délimite le métier de chapelier (confectionner, façonner et teindre à chaud) et d’apprêteur de chapeaux (lustrer, transformer et teindre à froid)
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 45-v) Freÿtag den 6. Martÿ – Hutmacher Meisterschaft contra Emanuel Fischer
Die 4 Zu den handwercks geschäfften Verordnete Hn laßen per H Graseck referiren, daß die Meister hutmacher handwercks sich beclaget über Emanuel fischer den huetstaffirer, daß Er ein Geraume Zeit hero, einen farb Keßel Vndt formen halte, alte hüeth umb den Lohn färbe, Zuricht vnd Zu form schlage, also Ihnen damit einen schädlichen eingriff in das handwerck (f° 46) thue. Ob nun wohl Obere handwercks herren der sachen abzuhelffen nicht ungeneigt gewesen, so habe doch fischer des austrucks nicht erwarten, sondern an Ew. Gn. Zu provociren sich belieben laßen, Wan dan durch die Beÿlagen mit Nro 1. et 2. clärlich erwisen, das hüeth zu ferben, Zu form Zu schlagen Vnd wider Zu Zurichten, den hutmachern keines wegs aber den huetstaffirern Gebier, als biten Sie Gn. Zu erkennen, das Fischer der geclagten Stuck beÿ gewißer Straff sich müesige, refusis expensie
Emanuel Fischer berichtet hierauf, Vnd ist Keines gestendig, daß Er einigen farb Keßel oder eine warme farb gebraucht, weniger die Alte hüeth gefärbt, anderst als es die huetstaffireren in den Lehrtagen weisen, Und zu treiben, immer erlaubt gewesen, nemblich eine lustre oder Kalte farb Zu halten, die Hueth damit wider aus zu butzen, dahin das Verbot in der beÿlag Nro 1. gar nicht Zielet, sondern vff die warme schwärtz, darin die hüeth gedunckt werden, bittet demnach Gn. Zu erkennen daß Gegnere Ihme Zu viel (f° 46-v) gethan, Vnd Ihne beÿ seiner gewohlichen lustre der kalten farb ohneinträchtiget lasen müesen, mit beker costens, die hutmacher in der Schlusschrift kommen auff den beweis, melden Gegner hab Georg Oberlin einen hohen hueth abgenomme, in eine nidere ietz tragende form Gebracht umn 7 ß 6 d, dergleichen beÿ der Becken Knecht Stuben Vatter auch geschehen, warzu Er sich nothwendig der Form bedienen müesen, wie Joseph Hepp der Hutmacher sein fischers farb Koßel selbst gesehen, Als ergabe sich daß Er wider die 2. clare bescheid Nro 1. et 2. worin Unter Kalter Und warmer farb kein Underscheid, handwercks eingriff gethan, Hülf auch wenig zur sach was Er in Sein Lehr Jahren vnderwiesen worden, weil solche actiones in contradictio nicht approbirt worden, Fischer in seinem Gegenschluß vermelt die beede wider Ihne nominirte Gezeügen, werden nimmermehr sagen können, daß Er Ihre Hüeth mit warmer farb oder in einem Keßel geferbt, sondern weil dieselbe so Viel als (f° 47) neu aber hoch wahren, Hab Er Sie abgenommen wider uffgesetzt, frisch lustrirt, eingebendelt, Gefüetert Und ein halben thaler damit verdient, thue also den huethmachern kein eingriff, vermeine auch die 2 allegirte Decreta wohin in einem Gantz andern casu decidirt worden, bittet wie Gebeten.
Hierauf haben die Hn Deputirte nötig gefunden, daß die parthen selbst Zu hören, da sich fischer mit dem Keßel, daß Er nicht darin ferbe, sondern es wahr ein bauchkößel Zur behabung erbotten, Vnd daß Er sich nichts anders dan der huetstaffirer lustre Kalt bediene, ohn des warmen waßers, darein thue Er den abgenommenen Hueth, Vnd schlag Ihn nachgehents über die form, daß Er sich ergibt, der Huetmacher farb beÿ seinen hüeten seÿ zu grob, Vnd hab ein üblen geruch, die huethmacher auch gehört, da Joseph Kopp außgesagt, daß Er den Keßel nahe beim Ohmen, hinden im haus stehend Vnd daß er schwartz gewesen selbst gesehen, Ihr der huetmahcer lüstre werde des fischers seiner nichts nachgeben, Michel Rausch der Ander Huetmacher sagt, Gegner hab Ihnen (f° 47-v) anfangs Zumlich huth Zu ferben Geben nachgehents nicht, Andres Albrecht hierüber auch gehört, der Antwortet ohnparteÿisch, das huetabnemmen, formen und sieden Gehört den Hutmachern, das lustriren und accomodiren den huetstaffieren, wie dan die Herren Deputirte das ohnmasgeblicher meinung, berierte Lustre welche Sie die Hutstaffirer in dem herbringen, wehre Ihren nach Volgendem bescheid in Alle weg zu laßen, darzu sich die parten bereits Verstanden compensatis expensis.
Erkantnus. Publ. den 31. Martÿ – Unsere Gn. Herren die Fünffzehen, haben in Sachen E. E. Meisterschaft Huetmacher handwercks, Clägrere ahne Einem, entgegen vndt wider Emanuel Fischer, den huetstaffirer, beckagten am Andern theil, auf beiderseits einkommener handlung, angenommenen beschlus, vnd gepflogene mundliche conferentz Erkandt, Gleich wie den Implorirenden huthmachern das huet abnemmen, formen, Sieden vnd. warm ferben alleda Gebiert, Also hingegen Vnd nicht weniger Antwortendem fischern das Kalte hueth lustriren Vnd accomodiren Unverwert sein vnd pleiben solle, compensatis expensis.

Autres références sur Emmanuel Fischer dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un.
1673, Protocole des Quinze (2 R 89) Emanuel Fischer contra E. E. Huthmacher Meisterschafft. 219, 236, 241, 247, 263, 266
1679 Conseillers et XXI (1 R 162) Fürstl. Baaden citation H. Emanuel Fischers pt° verfahrenen Zolls. 384.
H. Emanuel Fischer von Baadenischen citirt pt° nicht verzollter wahren. 384. bittet umb Intercessionales. 393.
1680 Conseillers et XXI (1 R 163) Emanuel Fischer et Consorten umb Intercess. 152. (pt° ihrer von dem Amptmann zu Mahlberg angehaltener Waaren) 373.

Marie Elisabeth (Berstett) meurt en 1688 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 518 livres.

1688 (1.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 11) f° 9
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Mariæ Elisabethæ, deß Wohl Ehrenvest Vorachtbar und wohl vornehmen Herrn Emanuel Fischers, hutstaffirers, handelsmanns und burgers Zu Straßburg gewesener haußfr. seel: Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1688. – nach ihrem Sambstags den 8. Novembr. deß zurückgelegten 1687. Jahrs aus dießem müehsamen trawer v. kummer vollen leben genommenen tödlichen hintritt hinterlaßen (…) Actum Straßburg Montags den 1. Martÿ Neuen Calenders Anno 1688.
Die in Gott ruhende fr. seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Johann Adam und Mariam Salomeam weÿl. d viel Ehren undt tugendreichen fr. Salome Müllerin gebohrner fischerin der verstorbenen sfr. seel. Eheleibliche dochter mit dem Ehrenvest undt wohl vorgeachten herrn Johann Adam Müllern, hutstraffierer handelsmann und burgern Zu Straßburg Ehelich erzeugte Kinder, deren geschworner vogt, der wohl Ehrengeachte und vorachtbare herr Daniel Fischer Knöpffmacher und Seidenhändler burger alhier Zu Straßburg, welcher beneben ob Ehrengedachtem H Johann Adam Müllern dem Vatter gegenwärtig. Inventation Persönlich beÿgewohnt. 2. die Viel Ehren und tugendreiche fraw Mariam Elisabetham Krauthin, gebohrne Fischerin, deß Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Johann Balthasar Krauthen deß Jüngern handelßmanns und burgers alhier Zu Straßburg Eheliebsten, welche beÿständlich gerührts Ihres Ehevogts persönlich Zugegen war, und dann 3. Herrn Emanuel Fischern, noch ledig handelsmann, welcher, weilen Er bereits majorennis und ehistens daß burgerrecht Zu empfahen willens, sich nicht bevögtig. laßen, vnd allen, in zwischen aber deßen herrn vatter für schuldigkeiten responsable Zu sein sich erbotten, so ebenmäßig gegenwärtig. Inventation persönlich beÿgewohnt. Alle der verstorbenen frawen seelig mit gerührtem herrn Emanuel Fischern Ehelich erzeugte Kinder und Enckel und ab intestato hinterlaßene Erben

In hernach beschriebenen in d. Statt Straßburg ane d. Spießgaß gelegenen behaußung befunden word. wie volgt
Holtz und Schreinwerck. In d. Cammer A, In d. Cammer B, vor dießer Cammer, In d. Cammer C, In d. Cammer D, vor dießer Cammer, Im obern stüblein, In der wohnstuben
Summa des herrn wittwers unveränderter guths ergäntzung 277 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 252 lb
Summarun der Erben unveränderten Nahrung 518 lb
Endlich wird das gemein verändert und theilbahr guth beschrieben
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. hauß und hoffstatt mit allen deren gebeäwen, begriffen, weiten, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten geleg. in d. Statt Straßb. ane der Spießgaßen, einseit neben herrn Daniel Hammerern dem silberarbeiter anderseit neben herrn Gabriel Waldeck dem goldarbeiter, hinden auff H David Meÿer dem Specerirer stoßendt, daran gohnd Jahrs auf d. 22.t 8.bris 26. lb. d Zinß dem wohl Edelvest fürsichtig v. hochweißen H Daniel Kirchshoffern XV.rn deß beständig. Regiments in hauptguth od. kauffschillings rest abzuloß. mit 650 lb sonsten freÿ ledig und eig. undt hiehero gleich dieselbe erkaufft worden, über vorstehende beschwerd. angeschlagen für 250 lb. Wie der Herr Wittwer dieße behaußung an sich erkaufft besagt ein pergamentin Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangenden Contract Insiegel verwahrt datirt d. 22. Octobris Anno 1668 mit N° 1 notirt
Ersuchung. Der Erben unverändert gut und deßen ergäntzung. haußrath 300, früchten 17, Wein u. faß 37, Wahren dem Einkauf nach 3379, Schiff und geschirr 4, Silber geschirr und Geschmeid 129, Guldin Ring 42, baarschafft 430, behaußung 250, Pfenningzinß hauptgüter 105, gut geacht Activ Schulden 377, Summa (mit beßerung) 5308 lb – Schulden 3461, Nach deren Abgang 1737 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2204 lb
Ergäntzung, Vermög über deß herrn wittwers für unverändert in die Ehe gebracht Vermögen den 25. Februarÿ Anno 1661 durch herrn Johann Georg Jägern den Notarium seel. auffgerichteten Inventarÿ
Eheberedung (…)

Emmanuel Fischer se remarie en 1688 avec Marguerite Leopard, fille de l’orfèvre Jean Joël Leopard, successivement veuve du chirurgien et oculiste Jean Schmid (mariage en 1679) et du marchand Frédéric Gambs (mariage en 1682)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 159-v)
1688. dom: 5. post Trinit: Zum 2. maj hr Emanuel Fischer der ältere Burger und hutstaffirer u. handelsmann alhier, Fr. Margaretha Weiland H Friderich Gambsen gewesenen Burgers u. handelßm. alhie W, Mittw den 28.t Jul: N. Kirch (i 161)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 41-v n° 15) 1688. Domin. VI. et VII Trinitat. Hr. Emanuel Fischer der Burger vnd Handelßmann alhier, vnd Fr. Margaretha weÿland Hn Friderich Gambsen deß Burgers und handelsmanns alhier nachgelaßene Wittib. copul. in der prediger Kirchen 18/28. Julÿ (i 43)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 8, n° 29)
1679. Domin. XXII et XXIII Trinit. Hr. Johannes Schmidt, der Barbier, Oculist, Schneid: Wundartzt vnd Burger alhier vndt Jungfr. Margaretha Hr Johannis Joëls Leopardt, deß Burgers Gold Arbeiters vndt E. E. Groß Raths ietzmahligen Beÿsitzer eheliche dochter. Copul. Zu St. Niclaus Donnerst. 27. 7.bris (i 9)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 19 n° 14)
1682. Domin. 3 et 4. Trinitatis. H. Friderich Gambs des Burgers und Handelsmann alhier v.Frau Margaretha Weÿland Hn Johannis Schmidt des Barbiers Oculisten, Schneidt und Wundartzt vnd Burgers alhier nachgelaßene wittib. Copul. 12/22 Junÿ zu St Claus (i 20)

Emmanuel Fischer se remarie en 1700 avec Catherine Schmidt, fille du sénateur Jean Pierre Schmidt, successivement veuve du marchand Jean Louis Egger (mariage en 1671) et du pasteur Dominique Ring (mariage en 1692)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 106-v n° 528)
1700. Donnerst. d. 26. Mai wurd. nach ordtl. außruff. copulirt H Emanuel fischer, d ältere, Handelsm. v. B. alhie v. fr. Catharina weÿl. hrn Dominici Ringen, geweß. Pfarrers Zu St. Aurelien v. Canonici beÿm Collegiat Stifft Zu St. Thoman allhier nachgel. wittib [unterzeichnet] Emanuel Fischer als hoch Zeiter, Catrina rinn als hochzeitrin, Johann Adam Müller als dochterman (i 106)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 25, n° 103)
1671. Dom. 23. Trin. et 1. Adv. den 26. Nov. 3. Xbr. H Joh: Ludwig Egger d. ledige handelsmann weÿl. H Joh: Ludwig Eggers gewesenen gräfflich. Ebersteinisch. Amptmans zu Gernspach hinderl. Sohn Undt Jfr. Catharina deß Edl. Ehrenvest Fürsichtig vndt hochweÿßen H. Johann Peter Schmidts deß bestendig. Regiments Ein undt Zwantzigers eheliche tochter. Eingesegnet Zu St Thoma Donnerstag den 7. Xbr. (i 14)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 34-v, n° 176)
1692. Dom. 20. und 21. sindt ordentlich außgeruffen word. H. Dominicus Ring Pfarrer zu Aurelien und des Collegiat Stifft S. Thomæ Canonicus und fr. Catharina weÿl. Hn Johann Ludwig Eggers burgers undt handelßmanns nachgelaßene Wittib, die copulation ist gescheh. den 29. octobr. 1692. zu Aurelien (i 37)

Emmanuel Fischer meurt en 1701 en délaissant trois enfants ou leurs représentants issus de sa première femme et sa veuve en troisièmes noces. La maison rue des Hallebardes est estimée au même prix que lors de l’inventaire de sa précédente femme en 1696. La succession comprend deux autres maisons, rue du Fort et au Faubourg de Pierre. La masse propre à la veuve est de 936 livres. L’actif des héritiers s’élève à 2 961 livres, le passif à 2 587 livres.

1701 (14. 8.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 22) n° 20
Inventarium über Weÿland deß Ehrenvest und Wohl vornehmen Herrn Emanuel Fischers deß ältern geweßenen handelßmanns und burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1701. – nach seinem Sonntags den 11. Monatstag Septembris Jüngst aus dießem mühesamen trawen und kummervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen. (…) durch die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Catharinam Fischerin gebohrne Schmidin, die wittib, beÿständlich deß Ehrenvest und rechts gemehrten herrn Jacob Christoph Pantrion Notarÿ Regÿ et Practici Burgers alhie Zu Straßburg Ires geordnet und geschworenen Curatoris und Vogts, wie auch die Erben selbsten so viel iedem wißend gewesen (…) Actum Straßburg freÿtags den 14. Monatstag Octobris 1701.
Der in Gott ruhende Herr seelig hatt ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. Herr Johann Adam Müller, ledigen handlungs verständigen und Jungfrau Mariam Salomeam Müllerin, beede Eheleibliche Geschwüsterde und weÿland Frauen Mariæ Salome Müllerin gebohrner Fischerin deß verstorbenen Eheleibliche dochter ehel. mit Herrn Johann Adam Müllern hutstaffierern, handelsmann und burgern alhie Ehelich erzeügte Kinder, welche mit herrn Johann Binder handelsmann und burgern alhier bevögtiget, weilen derselbe aber nicht gegenwärtig sein können haben die beede geschwüsterder mit assistentz erstgerührts herrn Johann Adam Müllers Ihres Eheleiblichen Vatters die Inventation in Person abgewartet
2. Fraw Mariam Elisabetham Krauttin gebohrne Fischerin, Herrn Johann Balthasar Krautten handelsmann und burgers alhier Ehegattin, welche beÿständlich ersterwehnts Ihres Herrn Ehevogt, Persönlich Zugegen gewesen. 3. Und dann Herrn Emanuel Fischern, den Jüngern hutstaffierer handelsmann und burgern alhier Zu Straßburg, welche gleichfalls in Person Zugegen gewesen. Alle deß Verstorbenen seeligen Eheleibliche Respectivé Sohn und dochter und verstorbenen dochter hinderlaßener Kinder als Enckel und ab intestato nächste Erben
Copia Heuraths verschreibung

In einer in der Statt Straßburg außerhab dem Pfenningthurn am Kleinen Kirchgäßel gelegenen, Eck behaußung so in gegenwärtige Verlaßenschafft nicht gehörig, befunden word. wie folgt
Auff der Obern bühn, Im obern haußöhren In der obern Stub Cammer, auff der Bühn, In der obern Stuben, In der Stub Cammer, Im obern haußöhren, In der obern Kuchen, In der Cammer A, In der Wohnstuben, In der Stub Cammern, In der Cammer B, In der Kuchen, In des officiers Stub, Inn einem gegenwärtige Verlaßenschafft nicht (gehörigen) Gartten hauß
(f° 21) Eÿgenthumb ane Häußern (E.) Erstlich hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuwen begriffen, weith. recht. Zugehörden und gerechtigkeit, geleg. in der St. St. ane der Spießgaßen eins. neben H Daniel Hammerern dem ältern Silberarbeiter, anders: neben H Daniel Seüppel dem Silberarbeiter hinden auf H (-) froereißen dem Kürschner und Rauhwahr händlern stoßend, Wavon gehnd Jahrs auf d. 22. Octobris 26 pfund pfenning Zinß in hauptgut lösig, weÿl. (:Tit:) herrn Daniel Richshoffers alt Ammeisters seel. Erben etwann, jetzt (:Tit:) Herrn Johann Christoph Güntzern burgern alhier sonsten freÿ ledig und eigen, und ist dießelbe Anno 1696 beÿ deß Verstorbenen herrn Zweÿter haußfrauwn seel. Verlaßenschafft Inventation durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeister über erstgemelte beschwerd. angeschlagen auch für dißmahl darbeÿ gelaßen worden umb 250. lb. Wie der verstorbene herr seel. dieße behaußung ane sich erkaufft besagt ein Pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt datirt d. 22. Octobris Anno & 1668. mit altem N° 1 notirt und nach beschehener Verlegung darbeÿ gelaßen.
(E.) Item vier vordere und ein hinderhauß sambt einem gärtel auf der Burggaß (…)
(E.) Item eine behaußung on der Statt Straßburg Vorstatt ane Steinstraßen (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guts. Vermög Inventarÿ über dero in die Ehe gebracht Vermögen durch mich Notarium den 19. Maÿ Anno 1700 auffgerichtet
Der fraw wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 86, Sa. lehrer faß 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 49, Sa. guldener Ring und geschmeid 27, Sa. baarschafft 33, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 303, Sa. Schulden 171, Sa. Guths Ergäntzung 262 lb, Summa summarum 936 lb
Der Erben Eÿgenthümbliche Nahrung, Sa. haußraths 221, Sa. Früchten auf dem Kasten 6, Sa. weins 27, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 122, Sa. Guldiner Ring 23, Sa. baarschafft 71, Sa. Eÿgenthumb ane häußern 795, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1067, Sa. Activ Schulden 626, Summa summarum 2961 lb – Schulden (Erstlich soll man H. Christian Engelhard dem Specerirer soll mann für ein halb Jahr hauß zinnß) 373 lb, Nach deren Abzug 2587 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3524 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 7 000 florins
1701, Livres de la Taille (VII 1173) f° 127
(Spiegel, N° 440) Weÿl: H. Emanuel Fischers deß geweßenen Handelsmanns hinterlaßenes Vermögen, Inventirt H. Nots: Winckler.
Concl: fin: Inv: ist fol: 115.a, 3524. lb 1 ß 2 d, die machen 7000. fl. verstallte 6500 fl. und also 500 fl. Zuwenig.
Extat Kein Stallgelt
Nachtrag von nicht verstallten 500 fl. vor ein jahr in duplo macht 1 lb 10 ß
Item so thun die Gebott 2 ß
So dann die Abhandlung 4 kb 12 ß 6 d – Sa. 6 lb, 4 ß 6 d
dt. 1.ten Martÿ 1702.
dt. 1. Martÿ. 1702.

Les immeubles reviennent à son fils Emmanuel Fischer qui épouse en 1689 Anne Salomé Imlin, fille de l’assesseur des Treize Jean Louis Imlin : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvest und Wohl Vorgeachten Herren Emanuel Fischer dem Jüngern, ledigem hutstaffierern, handelsmann und burgern alhier zu Straßburg des Wohl Ehrenvest und hoch Vorgeachten Herrn Emanuel Fischern deß ältern ebenmäßigen huttstaffierern handelsmanns und vornehmen burgers Zu gedachtem Straßburg mitt weÿland der hoch Ehren und Viel tugendreichen Frauen Mariæ Elisabethæ Fischerin seiner geweßenen Haußfr. seelig. ehelich erzeügten Sohns, ane Einem, So dann der hoch Ehr: und Viel Tugendreichen Jungfrauen Anna Salome Immlinin weÿland deß Edel Großachtbar und hochgelehrten Herrn Johann Ludwig Immlins der Statt Straßburg Geheimen Regiments der herren dreÿ Zehen, hochbestellten Secretarii, mit auch weÿland der Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Barbaræ Immlinin, Gebohrner Kipßin deßen Ehegemalin nunmehr beder selig ehelich erzeugt und nach tod Verlaßener dochter am andern theil – Geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg Freÿtagß den 28. Monats tag Octobris Neüen Calenders Anno 1789. [unterzeichnet] Joh: Emanuel Fischer der Jünger als hochzeiter bekenne wie obstehet

Mariage, cathédrale (luth. f° 168)
1689. Dom. 24. Zum 2. mal Hr Emanuel Fischer der jüngere hutstaffierer handelsm. v. Burger hr Emanuel Fischers des ältern auch Burgers u. handelsm. ehel. S. Jfr. Anna Salome Weiland Hn Johann Ludwig Imlins gewesenen XIII. beÿsitzer hint. ehel. T. Mittw. den 30. 9.br N. Kirch (i 169)

Emmanuel Fischer meurt en 1703 en délaissant pour héritiers sa sœur et ses neveux. La maison rue des Hallebardes est estimée au prix de cession dans la succession de son père, soit 1 500 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 327 livres. L’actif de la communauté est de 1 157 livres, le passif de 2 444 livres.

1703 (13.7.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 25) n° 19
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wohl vornehmen Herrn Emanuel Fischers hutstaffirers handelsmanns und burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1703. – nach seinem Freÿtags den 25. Monatstag Maÿ jüngst aus dießem mülesamen trauw und kummervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinterlaßen, Welches alles auf gebührendes erfordern deß Verstorbenen, herrn seel. ab intestato nächste Erben, alle in nächstvolgenden blat benambßt und beschrieben, ersucht durch die hoch Ehr: und viel tugendreiche fraw Annam Salomeam Fischerin gebohrne Imlin die wittib mit hoher assistentz deß Wohl Ehrenvest, fromm, fürsichtig und hochweißen herrn Daniel Andreæ Königs des beständigenn Regiments der herren fünffzehen hochansehnlichen Assessoris ihres geordnet und geschworenen herrn Vormunds (…) Actum Straßburg Mittwochs den 15. Monats tag Julÿ Anno 1703.
Der in Gott ruhende Herr Emanuel Fischer hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. die hoch Ehr und viel Tugendreiche Frau Mariam Elisabetham Krauttin gebohrne Fischerin deß Ehrenvest und wohlvornehmen Herrn Johann Balthasar Krautten handelsmanns und burgers Zu Straßburg Eheliebste, deß Verstorbenen Herrn sel. Eheleibliche Schwester welche beÿständlich erstgerührte Ihres Herrn Ehevogts in Persohn Zugegen gewesen für Einem, 2. Herrn Johann Adam Müllern den Jüngern ledigen handlungs verständigen und Jungfraw Mariam Salomeam Müllerin, weÿland der Hoch Ehr und viel tugendreichen frauen Maria Salome Müllerin gebohrner Fischerin deß abgeleibten seel. verstorbenen Schwester seel. mit Herrn Johann Adam Müllern dem ältern hutstaffirern, handelsmann und burgern Zu besagtem Straßburg Ehelich erzeugt und nach tod verlaßene Kinder, welche mit dem hoch Ehrenvest vorachtbahr und Wohlvornehmen herrn Johann Bindern, vornehmen handelsmann und burgern Zu gedachtem Straßburg beeidigt, in deßen abwesenheit aber vorwohlgedachter Herr H. Adam Müller der Eheleiblich Vatter, deßen stelle vertretten, für den Andern Stammtheÿl, Alle als ab intestato nechste Erben

In hernach eingetragener in der Statt Straßburg ane der Spießgaß gelegenen behaußung befunden worden wie folgt
Holtz: und Schreinwerckh, Auf der Obern bühn, In der Cammer A, Vor dießer Cammrn In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießer Cammern, Im hindern Stübel, In der Cammer E, Auf dem gängel, In der Kuchen, In der Magd Cammer, Im Laden Stübel, Im Laden
Eÿgenthumb ane Häußern, der Erben unverändert. Erstlich hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuwen begriffen, weith. Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg. ane der Spießgaßen einseit neben Herrn Daniel Hammerern dem ältern Silberarbeitern, anderseith neben H Daniel Seüpeln dem Silberarbeitern, hinden auf Herrn Michael Froereißen, Kürschnern und Rauhwahr händlern stoßend, Darvon gehnd Jahrs auf den 22. Octobris 26 pfund pfenning Zinß (:Tit:) Herrn Johann Christoph Güntzern burgern alhier in restirendem hauptgutt widerlößig mit 150 Pfund pfenning, ferner 25 Pfund pfenning Zinß auff gerührem termin, frauen Salome Gallußin gebohrner Schlehenackerin, Herrn Christian Gallus, Barbierern und geschwornen Wundartzen Ehegattin in haubtgut so dieselbe von vorehren gerührtem herrn Johann Christoph Güntzern cum pacto de insistendo ane sich gebracht, wider lößig mit 100 pfund pfenning, sonsten freÿ ledig und eigen, und ist in Anno 1701 beÿ deß verstorbenen seel. vätterlichen Verlaßenschafft abtheÿlung verloßt worden per 1500 Pfund pfenning thut über abzug vorgemelter beschwerden alhier außzuwerfen 850 lb. Wie deß abgeleibten vatter seel. dieße behaußung ane sicht erkaufft, weißet ein pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt datirt den 22. Octobris Anno 1668. mit altem N° A signirt
Item vier vordere und ein hinderhauß sambt einem gärtel auf der Burggaß (…)
Item eine behaußung in der Statt Straßburg Vorstatt ane Steinstraßen (…)
Ergäntzung der Fraun Wittib unveränderten Gutt. Ermög deß über eingangs gedachter Eheleuthe für unverändert in die Ehe gebracht Vermögen durch mich eingangs und zu ende unterschriebenen Notarium den 20. Junÿ Anno 1690 auffgerichteten Inventarÿ
Der Fraw wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 89, Sa. Früchten 1 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 124, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 159, Sa. baarschafft 32, Sa. pfenningzinß hauptgüter 303, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung (590, Abzug 7, Nach deren Abzug) 883, Summa summarum 1668 lb
Der Erben unverändert Nahrung, Sa. haußraths 108, Sa. Schiff und geschirrs 1, Sa. faß 17 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Guldiner Ring 5, Sa. baarschafft 26, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 67, Sa. Eigenthum ane häußern 1082, Sa. Activ Schulden 12, Sa. Ergäntzung (4585, abzuziehen 3913, Nach deren Abgang) 672, Summa summarum 2018 lb – Schulden 690 lb, Nach deren Abzug 1327 lb
Theylbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 58, Sa. Bindgeschirrs 5, Sa. Früchten 262, Sa. Weins und faß 40, Sa. 919, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldiner Ring 2, Sa. baarschafft 12, Sa. Schulden 100, Summa summarum 1157 lb – Schulden 2444 lb, In Compensatione 1287 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1873 lb
Eheberedung (…) den 28. Monats tag Octobris Neüen Calenders Anno 1789.
Copia Testamenti – 1702 (…) auf Donnerstags den 30. Monatstag Decembris

La maison revient à son neveu Jean Adam Müller qui épouse en 1704 Anne Elisabeth Carol, fille d’aubergiste.
Il hypothèque les immeubles recueillis dans la succession au profit de la veuve Anne Salomé Imlin

1703 (3. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 576 n° 470-v
Hr. Joh: Adam Müller jun: handelsmann 25 jahr alt
in gegensein Frn. Annæ Salome Fischerin wittib geb. Immlinin mit beÿstand u. Consens S. T. Hn Daniel Andreæ Königs banquiers u. XV.ners Dero Curatoris – schuldig 600 pfund wegen der ihm Hn. Müllern überlaßenen Fischerischen handlung
unterpfand, solche handlung, Item deß Hn. debitoris antheil ahn der Fischerischen sterb behaußung allhier in der Spießgaß einseit neben Hn Daniel Hammerer silberarbeithern anderseit neben Daniel Seupel auch solcher profession hinten auf d. Fröreißische Hauß stoßend gelegen,
Item sein antheil ahn einem Hauß auf der burggaß einseit neben der Schuel anderseit neben (-) hinten auf M.gneur Le Marechal d’Uxelles hotel u. garten stoßend gelegen

Jean Adam Müller et Anne Elisabeth Carol hypothèquent la maison au profit de la fondation Saint Nicolas-aux-Ondes

1704 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 373
Joh: Adam Müller jun. Handelsmann u. Anna Elisabetha geb. Carlin mit beÿstand Joh: Joachim Haubenstrickers weinhändlers u. Joh: Philipp Scherpfen schuem. [unterzeichnet] Johann Adam Müller Jünger, Anna Elisabetha Müllerin
in gegensein Sal. Tit. Hn. Joh: Georg Heckers alten A.sters XIII.ners wie auch Sal. Tit. Jr. Leopold Oßwald Von Glaubitz XV.ners beeder alß Pflegern deß Stifts St. Nicolai in undis mit zuziehung Hn. Niclaus Joseph Zindels schafners daßelbst – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, deß mitschuldners behaußung Cum appertinentiis allhier in der Spießgaß einseit neben Daniel Hammerers silberarbeithers EE. anderseit neben Daniel Seupel auch solcher profession hinten auf d. Fröreißischer hauß stoßend gelegen

Jean Adam Müller et Anne Elisabeth Carol hypothèquent la maison au profit de l’avocat Matthias Rœhr

1705 (27.1), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 78
hr. Joh: Adam Müller jun: handelsmann u. anna Elisabetha geb. Carlin mit beÿstand H. Johann Georg Röderers Pfarrers zu Barr u. H. Joh: Joachim Haubenstrickers handelsmann
in gegensein H. Mathiæ Röhren u. J. Ddi u. Advocati auch Procuratoris beÿ E.E. Kl. Raths – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, ihre behaußung allhier in der Spießgass einseit neben H. Strehlin silberarbeitern anderseit neben H. Seupel gleicher profession hinten auf H. Fröreißen fechhändlern stoßend gelegen

Jean Adam Müller hypothèque la maison au profit du perruquier Jean Conrad Simon

1707 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 51
Joh: Adam Müller jun: handelsmann
in gegensein Joh: Conrad Simons peruquenmachers – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert: allhier ahn der Spießgass, einseit neben Seupel silberarbeiter anderseit neben denen Hammerischen EE gelegen

Jean Adam Müller vend la maison au marchand Jean Georges Burger moyennant 3 000 livres

1715 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 129-v
(3000) Joh: Adam Müller jun: handelsmann
in gegensein Joh: Georg Burger handelsmanns
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten in der spießgass, einseit neben Strehlin silberarb: anderseit neben Daniel Seupel silberarb: hinten auff H. fröreißen Exs: – der verkäufer verspricht d. hauß in Zeith vier wochen von dato ahn zu räumen, den schildt und gemahlen taffel bänck gätter und grüne tächer vor den laden wie auch schäfft bänck und Kasten in dem laden und die Liegerling im Keller zulassen – um 500, 500, 500 und 150 pfund verhafftet, geschehen um 1350 pfund

Fils de l’orfèvre Jean Georges Burger, le marchand Jean Georges Burger épouse en 1708 Catherine Salomé Zetzner, fille du libraire Jean Evrard Zetzner : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Johann Geörg Burgers, Leedigen handelßmann und burgern allhier Zu Straßburg Weÿland des Wohl Ehren und Kunstberühmten Herrn Johann Geörg Burger gewesenen Silberarbeither und auch burgers Zu ermeltem Straßburg, mit weÿland der Viel Ehren undt Tugendreichen Frawen Maria Barbara gebohrnee Meÿerin, beede nunmehr seel. ehelich erzeugten Sohn als dem herrn Brautigamn ane Einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Catharina Salome Zetznerin, weÿland des Wohl Ehrenvesten, Wohlgelehrten, fürsichtig und Weißen herrn Johann Eberhard Zetzner, geweßenen Buchhändler und E. E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers burgers allhier seel. mit der Edlen, Viel Ehren: und Tugendbegabten Frawen Anna Catharina gebohrne Spoorin ehelich erzeugten Tochter als der Jungfrau hochzeiterin am andern Theil (…) 1708 [unterzeichnet] Johann Georg Burger als Hochzeiter, Catharina Salome Zetznerin als hochzeiterin

Mariage, cathédrale (luth. f° 194-v)
1708. Mittwoch den 22.t Aug. Sind nach 2.mähl. Proclamation ehelich copulirt worden, H Joh: Georg burger der Ledige handelsmann, weÿl. h. Joh: Georg burgers, burgers vnd Silberarbeiters allhier, hinterl. ehl. Sohn, Vnd J. Catharina Sabinne weÿl. H Johann Eberhard Zetzners gewesenen b. v. E. E. Kl. Raths allhier beÿsitzers hinterl. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Georg Burger als hochzeitern Catharina Sabina Zetznerin als hoch Zeiterin (i 194)

Jean Georges Burger hypothèque la maison au profit du banquier Jean Kornmann

1720 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 569-v
H. Johann Georg Burger handelsmann
in gegensein H. Joh. Friedrich Kornmann banquiers als mandatarÿ seines Hn bruders H. Joh. Kornmann auch banquier – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, des debitoris Vorder und hinderhauß allhier ahne der Spießgaß, einseit neben der Ströhlinischen Wittib anderseit neben Seupel dem Silberarbeiter hinten auff Hn Rathh. Fröreißen seel. Erben

Jean Georges Burger et Catherine Salomé Zetzner font dresser un inventaire de leur actif et de leur passif. La masse propre à la femme est de 2 997 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 2 976 livres, le passif à 5 153 livres.
1732 (4.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 9) n° 218
Inventarium über Herrn Johann Geörg Burgers des Handelßmanns und frauen Catharinæ Salome gebohrner Zetznerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Activ Nahrung und dagegen zu bezahlen habende Passiv Schulden, auffgerichtet Anno 1732 – auf Ansuchen der Ehefrauen beÿständlich herrn Johann Philipp von der Mühl, ballmeisters und burgers allhier, deroselben geschwornen Curatoris ad lites, um willen Sie wegen der vorhandenen Passiv Schulden das Beneficium cessionis et Prælationis gerichtlichen Zusuchen vorhabens, in gegenwart des Ehemanns fleißig inventirt – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Freÿtag den 4. Aprilis Anno 1732

Haußrath. Höltzen und Schreinwerck. In der Tach Kammern, In der Stub gegen dem hoff, In der nebens Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Küchen, Im Kuchen Kämmerlein, Im Keller
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung in Anno 1710. durch weÿl. herrn Daniel Rohren Notarium pubm seel. auffgerichtet
Series rubricarum des burgerischen Inventarÿ. Der Frauen unverändert guth, Sa. haußraths 163, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 66, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 149, Sa. Ergäntzung 2548, Sa. Activ Schuld 75, Summa summarum 2997 lb
Solchemnach folget die übrige Nahrung soweilen die Ehefrau consensu Curatoris propter onus passivorum auff das theilbare mit Vorbehalt Ihrer Forderung renuncirt, dem Ehemann tam active quam passive Zugeschrieben wird, Sa. haußraths 194, Sa. Wahren 2000, Sa. Silbers 14, Sa. goldener Ring 42, Sa. baarschafft 640, Sa. Activ schulden 85, Summa summarum 2976 lb – Schulden 5153 lb, In Compensatione 2176 lb – Zweiffelhaffte Activ Schulden in des Manns Nahrung Zugeltend, 401 lb, Verlohrene Schulden 1600 lb
Copia der Eheberedung (…) 1708 [unterzeichnet] Johann Georg Burger als Hochzeiter, Catharina Salome Zetznerin als hochzeiterin

Jean Georges Burger est autorisé à loger des marchands pendant les foires en janvier et en juin 1735
1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
(p. 4) Sambstag den 8. Januarÿ 1735. – Römer nôe Joh: Georg Burgern pt° haltung 2. Meßherren erhohlt recess vom 22. Xbris jüngst.
Erk. Wird dem Imploranten nach ordnung willfahrt

(p. 298) Sambstag d. 25. Junÿ 1735. – Römer nôe Joh: Georg Burgers handelsmann bitt underth. Ihme gn. Zu erlauben einen handelßmann von Baßel in losament und am tisch halten zu dörffen. Erk. willfahrt nach ordnung.

Catherine Salomé Zetzner meurt en 1745 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé rue des Bestiaux (actuelle rue d’Austerlitz) dans la maison du marchand Jean Michel Schweighæusser. L’actif de la succession s’élève à 556 livres, le passif à 79 livres.
1745 (16.11.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 39) n° 801
Inventarium über weÿland Frauen Catharinæ Salome Burgerin geborner Zetznerin Herrn Johann Geörg Burger, handelßmann und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Frau Eheliebstin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1745. – nach ihrem den 9. Octobris dießes Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Jgfr. Catharinæ Salome, Jgfr. Mariæ Salome und herrn Johann Geörg Burgers ledigen Goldarbeiters der abgeleibten Frau seel. mit dem hinterbliebenen herrn wittiber ehelich erzeugter und ab intestato nachgelaßener dreÿen majorennen Kinder und Erben und zwar die beede Töchtere mit beÿstand herrn Johann Stahl des handelßmanns und burgers allhier, fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 6. Novembris Anno 1745.
Copia der zwischen beeden geweßenen Ehepersohnen zur zeit ihrer Verheürathung mit einander auffgerichteten Eheberedung, perge in der Expedition so beÿ dem concept sub N° 218. liget

In einer allhier Zu Straßburg ane der Viehegaß gelegenen herrn Johann Michael Schweighaußer dem handelßmann gehörigen behaußung befunden hat wie volgt.
Zuwißen seÿe hiemit, demnach dato (…) vorgetragen worden, daß der Frau seel. Erben, Vor ihr unverändert mütterlich Guth mehr Zufordern hätten, als die jetzt Vorhandene und inventirte Nahrung antrifft, alßo unnöthig wäre, der Erben mütterlich Guth Zu untersuchen, weilen die frau seel. bereits in Anno 1732. das Beneficium cessionis erhalten, auch der herr wittiber und vatter sich declarirt denen Erben die inventirte samtliche Nahrung ane stat ihrer unveränderten Guths Forderung Zu entschlagen, als hat der herr wittiber und vatter die gesamte Mass in statu quo wie sich befindet, Ihnen denen Erben zu cediren und abzutretten verwilliget (…) Sig. Straßburg den 16. Novembris 1745.
Höltzen und Schreinwerck. In der schwartz Getüch Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In dem hauß Ehren, In der Hindern Stub, In der Nebens Cammer, In dem Keller
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 123, Sa. Wahren in das Gewerb gehörig 291, Sa. leerer Faß 7, Sa. Silbers 39, Sa. goldener Ring 43, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Summa summarum 556 lb – Schulden 79, Schluß Summ 476 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 900 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 370-v
Spiegel F. N. 1569 – Weÿl. Fr. Catharinæ Salome gebohrner Zetznerin H. Johann Georg Burger Handelßmann und Burger alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H Not. Lichtenberger sen.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 83., 476. 9. 7 die machen 900 fl. Verstallte nur 800 fl. Zu wenig 100. fl.
Nachtrag auff Acht Jahr in duplo à 6 ß, 2 lb 8 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 3 ß, 18 ß
Extat kein Stallgelt
Gebott, 2 ß
Abhandlung 12 ß 6 s – Summa 4 lb 6 s
dt. 22. Decembris 1745.

Jean Georges Burger et Catherine Salomé Zetzner vendent la maison au tailleur Louis Meyé et à sa femme Catherine Sigrist

1730 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 323-v
H. Johann Georg Burger des handelsmanns und Catharina Salome geb. Zetznerin
in gegensein Louis Meyé des Schneiders und Catharinæ geb. Sigristin
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Spießgaß, einseit neben Fr. Susanna Barbara Ströhlinin geb. Hammererin weÿl. Johann Peter Ströhlin Silberarbeiters wittib anderseit neben Daniel Seupel auch Silberarbeiter hinten auff Fr. Maria Salome geb. Fröreißin Johann Georg Gräff Rauchwaarhändlers Ehefrau – um 650 pfund

Fils de Joseph Meyé et de Catherine Guerre, habitants de Grignan en Provence (voir le contrat de mariage en 1726), le manant Louis Meyé et sa femme Catherine Rose de Strasbourg font baptiser leurs enfants à partir de 1713. Catherine Rose meurt en 1724.
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 175) Die 18 Mensis Septembris Anni 1713 natus atque baptizatus est Simon filius Legitimus Ludovici Mejet sub protectione Ciutatis et Catharinæ Rosin argentinensis. Levantes fuerunt Simon Jacque Civis et Maria Philipp Vxor Joannis Biné (i 92)
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 228) Die 17. Mensis Augusti natus die vero 18.a eiusdem mensis sacro Baptismatis fonte ablutus est adamus filius legitimus ludovici Meyé tutelaris huius urbis et Catharinæ Rose uxoris eius levantes fuerunt adamus Müller sartor et civis huius civitatis et Catharina Jacobea pickin (i 120)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 76)
Anno Domini 1724° Die 19. 10.bris mortua est Catharina Ross annos 34* nata uxor Ludovici Meyer sartoris huius urbis sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis munita et 31.° Eiusdem mensis et anni in coemeterio Extra urbem ad St helenam fuit honorifice sepulta (i 42)

Louis Joseph Meyé, originaire de Saint-Esprit, demande en 1714 son inscription pour faire son chef d’œuvre. La tribu des tailleurs le renvoie aux Quinze pour obtenir une dispense parce qu’il n’est pas inscrit selon les règles.
1714, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 61-v) Montags den 20.ten Augusti 1714 – Louis Joseph Meÿer Von St. Esprit will sich Zuem zum Meisterstück einschreiben laßen.
Erkand, Weilen derselbe sich nicht nach ordnung Zur Zeith einschreiben laßen, alß ist derselbe an Gn. Herren XV. umb diese dispensation Verwießen, in Zwischen hat Er doch die gebühr mit 4 lb 5 ß erlegt.

Louis Meyé s’adresse aux Quinze en produisant son certificat d’apprentissage
1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
(f° 169-v) Sambstag den 5.ten Septembris – Sch: nôe E. E. Zunfft der schneider Ca. Louis Meÿen den schneider prod. unth. Memoriale. G. bittet deput. mit dem bericht, daß principalis seinen lehrbrieff in a° 1714. beÿ der Zunfft Vorgelegt, und die Zunfftgebühr erlegt, Sch: priora. Erkandt, copia und deputatio zugelaßen.

Natif de Grignan en Provence, Louis Joseph Meyé assisté de son maître Adam Schmidt est reçu maître après avoir soumis son chef d’œuvre aux examinateurs.
1714, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 117) Dinstags den 6.ten Aprilis A° 1717. – Erscheint unter herrn Adam Schmidt seinem Inform. Louis Joseph Meyé né de Grignan en Provence bittet ihme Zu seinem Vorhabenden Meisterstück beliebige Rieß auff Zuerlegen, ist derowegen mit folgenden Willfart und Erkant worden
N° 3. Ein Rathsbotten Rockh
N° 1. Ein Manns Kleÿdt mit offenen Ermlen
N° 4. Ein Meßgewandt
N° 16. Ein Pantalon
N° 10. Ein Roquelaur.
Nach deme nun hievor stehend Rieß, recht undt wohl Verfertiget wordten alß ist derselbe Zue einem Mitmeister auff und angenommen worden.

Les contrôleurs de la tribu reprochent à Louis Meyé de n’être ni bourgeois ni tributaire. Le maître de la tribu rapporte qu’il emploie souvent treize compagnons, parfois quinze, ce qui porte préjudice à toute la maîtrise. Le conseil lui donne un mois pour s’inscrire.
1724, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 15) Mittwoch den 3.ten Maÿ 1724 – Gedachte Rüegere Klagen ferners Ctra Louis Meyé, wie deß er zwar den 6.ten apr. 1717. sein Meisterstückh verfertiget, sich aber in dießer Zeit weder in hiesiges burger recht, noch alß mit Zünfftig recipiren laßen, bitten ihm die arbeit völlig wider Zuelegen undt zuverbiethen.
Beklagter Zuegegen antwortet, daß er nicht gewußt habe daß auch das burgerrecht hierzu nöthig seÿe, sondern habe davor gehalten daß er genug wan er sein meisterstückh verfertiget habe, Herr Andreas Nauwert der Zunfftmeister referiret, daß beklagter 13. manche mahl 14. uff 15. gesellen Zuer arbeit setze so unter der Meisterschafft ungemein ist und also der Meisterschafft seithero großen abtrag gethan habe. Erkant, wird dem Beklagten Ein monat zeit angesetzt burger undt Zünfftig Zu werden, fals aber dießes sicht geschiht, soll ihme alle kundten arbeit wie auch gesellen zu setzen beÿ straff der ordnung verbotten seÿn.

Veuf de Catherine Rose, Louis Meyé se remarie en 1726 avec Catherine Sigrist, fille du menuisier Jean Sigrist de Lixheim près de Phalsbourg : contrat de mariage, célébration
1726 (4.7), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 981)
Mariage du 4 Juillet 1726. – furent presens Sieur Louis Meyer Maitre Tailleur de cette ville de Strasbourg y demeurant rue dite Spiesgass parroisse de St Laurent, fils de deffuns Sieur Joseph Meyer vivant Bourgeois de Grignan Euesché de Die En Provence et de demoiselle Marguerite Guerre ses pere et mere veuf en premieres nopces de demoiselle Catherine Roze son Epouze D’une part
Et demoiselle Catherine Sigristin fille majeure Jouissante de ses Droits, de Deffuns Jean Sigristin Me menuisier a Lixin En Lorraine et de Catherine Hirschlemtrin ses pere et mere, demeurante près le Gouvernement parroisse St Louis aud. Strasbourg d’autre part
(signé) louis meyé catherine sigristi
pour estre Les futurs Epoux communs en tous biens meubles et Conquets Immeubles qu’ils Gagneront et acquerront Constant leur mariage par portions egales par moitié

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 353)
Hodie 8. mensis Julii 1726 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Ludovicus Meyer viduus Catharinæ Rose, sartor, Commorans in parochia Sti Laurentii et Catharina Sigristin filia Joannis Sigristin fabri ignarii Commorans in hac parochia (i 192)

Louis Meyé et Anne Catherine Sigrist achètent le droit de bourgeoisie le 22 septembre 1729.
1729, 3° Livre de bourgeoisie p. 1372
Louis Meÿe d. schneider Von grignan et uxor Anna Catharina Sigristin erhalt. d. b. umb die tertz d. neüen bs. wollen beÿ E E Zunfft der schneider dienen. Jur. et prom. Eodem [22. Sept 1729].

Le tailleur Louis Meyé porte devant les Quinze une affaire contre la tribu du Miroir, traitée le 4 novembre en même temps que celle de Louis Beguin. Le fond de l’affaire (droit de vendre certaines marchandises) reste assez obscur parce que le registre est abîmé.
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
(p. 26) Sambstag d. 4. Februarÿ 1730 – Gug nôe Louis Mayeux b. und Schneiders c. E. E. Zunfft Zum Spiegel prod. widrigen Zunfftbescheid wavon Ppal an Mgh. appellirt, bitt diße et ppl. Zu recipiren, undt Zeit ad prox. Zu Zulaßen. Erk. Soll dem gegentheil Verkündt. worden.

(p. 31) Sambstag d. 11. Februarÿ 1730 – [Gug] nôe Louis Mayeux Cit. H.. Louis Bequin vol 4. huj. prod. Appel. Klag juncto petito mit beÿlagen sub N. 1. 2 et 3. Moss Citati Ehefrau versichert daß deren Maritus nicht hier abe etwan 8. Tagen erwartet werde, bitt Cop. undt 14. tag. Obt.

(p. 413) tag den 4. 9.bris 1730 – Spiegel Louis Meyé
Meyé des burgers und Schneiders allhier, contra E.E. Zunfft Zum Spiegel Hrn [-] wie auch Louis Bequin der burger und Knöpffmacher [-] Appellanten am andern theil auff vorgelegten [-] hts bescheid de dato 4. Februarÿ jüngst, besag welches [-]eß dem Mayé 14 tag Zeit anzusetzen, nach rechtlichem [-]enßlich Zu machen wo er der die zu fournirung der [-] nda [-] ender Waahren hergekommen, ob er solche von Frembd [-] hero kommen laßen, oder vonthun* er solche allhie erkaufft, [-] heimbfallen auch Zu inhibiren und Zu verbiethen, daß er [- con]fiscation der waahren und 10 lb d. straaff sich des [- Commer]ce und Negoce und denen Silbernen und Goldenen [-]nen, wie auch Knöpfen und andere Waahren völlig [-]ußern sollen, producirt Appellations Klag mit beÿlagen [-] sub Nis 1, 2 et 3 Exceptionen erbetten und beseßene [Conferentz -] und da * bederseithiges ferners [-] mündliche Vor und [-] Ist vnsere Zu denen [-]ff hausen * abgelegten relation [-]prechen und[-] confirmiren [-] * [-] * [-] * [-] (p. 414) nemlichen In M[-] einschreiben genehmha[-] habe sich anfen und dam[-] *ßel nun D Werden p[-] jahr hier in arbeit und werck h[-] daß er sich mahl habe * ß Co*nen [-] kan* deß Zu erkennen, dieselbe do[-] sich noch einschrieben ni[-] er sich vmb das burgerrecht b*erben,[-] vertröstet sein wird, alß dan * den [- dis]pensando Zu admittiren seÿe, h * dem [-] neben denen uncösten pro dispensatione ab[-] halb der Statt und halb dem handwerck zu ersetzen schuldig [-] sein solle, die genehmhaltung zu Mghh stellend. Erkant, bedacht gefolgt.

Louis Meyé loue une partie de la maison au marchand Jacques Sechehaye

1732 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 75-v
Louis Meyez Schneider
in gegensein Jacob Sechehaye des handelsmanns
entlehnt, In seiner des Verlehners eigenthümlicher allhier in der Spießgaß einseit neben der Ströhlinischen wittib anderseit neben Friedrich Seupel dem silberarbeiter gelegenen behausung, die helffte des unterschlagenen Ladens unden auff die gaß gehend nächst ahn Seupels hauß liegend zwo stiegen hoch eine auff die gaß sehende Camin Kammer nebst daran befindlicher in den hoff gehende stueb Kuche, 4 stiegen hoch eine Magt Kammer einen unterschlagenen platz im Keller ohngefär umb 50 ohmen darin zu legen, So dann über dem hinderhauß auff der Bühn platz zum holtz – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh. baptistæ für währenden jahrs um einen jährlichen Zinß nemlich 37 pfund

Louis Meyé s’associe avec le marchand Jacques Le Roy pour vendre des marchandises rue des Hallebardes dans sa boutique à une arcade qui devrait être transformée en deux arcades. Le contrat passé devant notaire royal est transcrit à la Chambre des Contrats.
1732 ( 5. Xbre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 987)
Société du 5. Xbre 1732 – furent presens Les Sieurs Jacques Le Roy marchand et Louis Meyer marchand tailleur tous deux bourgeois de Cette ville de Strasbourg, Lesquels ont fait et accordé Ensemble de Bonne foy Les traités, Conventions association et promesses En suivant
C’est à savoir que Lesd. Sieurs Jacques Le Roy et Louis Mayé, pour leur commune utilité se sont associés par ensemble par moitié a perte ou a profit dans le commerce de Marchandises que fera Led. Le Roy avec l’ayde et l’assistance dud. Sieur Meyer et de tel personne qu’il voudra Employer de sa part soit Adam Meyer son fils ou tout autre, pour travailler de concert dans leur commune boutique qui sera etablie dans la maison dudit Sieur Meyer, Et ce pendant l’espace de six années consécutives qui commenceront a Noel de la présente année et qui finiront a Noel de l’année que lon comptera 1738.
La présente disposition faite aux Charges, clauses et conditions Cy après, Savoir que ledit Sr Meyer fournira lad. boutique dans sa maison a rez de Chaussée scize rüe Spiesgass en Cette ville pour le prix et somme de 320 livres pour chacune desd. années, au Cas, comme led. Sieur Meyer se le propose de mettre les deux arcades de sadite maison en lad. boutique si on et au cas que ladite boutique ne fust composée que d’une seule arcade comme elle l’est aujourd’hui pour 160 livres seulement
14 febr. 1733, Chambre des Contrats, vol. 607 f° 82-v – Auff ansuchen H. Jacques le Roy handelsmanns und Louis Meyer Schneiders ist nachstehendes vor H. Not. regio L’hanneur aufgerichten Contract enregistrirt worden

Louis Meyé loue une partie de sa maison dont la moitié de sa boutique au marchand Louis Antoine Chatel

1737 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 681-v
Louis Meyé der Schneider
in gegensein Louis Antoine Chatel handelsmanns und hiesigen burgers
entlehnt, In einer ihme dem verlehner eigenthümlich zuständigen ahne der Spießgaß einseit neben H. Daniel Seupel dem silberarbeiter anderseit neben Susanna Barbara Ströhlinin geb. Hammererin der wittib gelegenen behausung, unten auff dem boden die neben der Ströhlinischen wittib hauß befindlichen helffte des Ladens, und das Comtoir dahinden, fermer dreÿ stiegen hoch Eine Stueb kammer, zweÿ steigen hoch gegen dem hoff eine kleine Kammer, einen besonderern platz im keller und einen platz auf der bühn, wie auch vier stiegen hoch unter der stieg platz umb holtz dahin zu legen, so dann platz in einer mägd kammer umb eine Magd dahin legen zu können – auff vier nacheinander kommende jahr anfangend auf nächst bevorstehenden weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Louis Meyé loue la boutique au marchand François Hirn

1755 (3.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 93)
Bail pour 8 années qui commencent a la fete de St Michel 29. sept. prochaine – Sr Louis Meyé Maître tailleur d’habits
au Sr François Hirn Marchand
de la Boutique à deux arcades avec le comptoire au Rez de chaussée de la maison du Sr Bailleur en cette ville rue des hallebardes, le Sr Battincourt d’une part et le Sr Baehr orfèvre d’autre – moyennant un loyer annuel de 250 livres

Catherine Sigrist meurt en 1763 après avoir institué pour héritier son mari Louis Meyé dit Saint Louis. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Hallebardes qu’il a cédée à son fils. L’actif de la succession s’élève à 1846 livres, le passif à 391 livres
1764 (11.7.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 528) n° 202
Inventaire de la succession de feüe Dlle Catherine Sigristin en son vivant Epouse du sieur Louis Meyé dit Saint Louis, Maître Tailleur et Bourgeois de cette ville de Strasbourg, dressé le 11° Juillet 1764. – après son Décès arrivé le 16° septembre 1763, lequel Inventaire a été fait à la Requête et Réquisition du Sieur Meyé dit Saint Louis Veuf en qualité d’héritier Seul, unique et universel, de lad° feüe Dle Sigristin suivant leur Contrat de mariage et Testament cy dessus transcrit (…) Auquel Inventaire a été procédé par le Soussigné Notaire à Strasbourg le 11° Juillet 1764.
Observation. Au contenu du Contrat de mariage cy dessus inscrit, les apports du Sr veuf actuel Luy ayant été réservés, sans les avoir constatés, Led. Sieur Veuf a declaré n’en vouloir point repeter, S’en tenant uniquement aux autres droits et avantages qui luy resultent du dit Contrat et du Testament de la défunte

Dans une Maison Scize en cette ville de Strasbourg Rüe des Halebardes, appartenante au Sr Meyé fils
Propriété d’une Maison Scituée en cette ville de Strasbourg. Une Maison, Cour et petit Jardin au Coin de la rue des Dentelles (…)
(f° 8-v) Suitte des Rubriques du présent Inventaire. Total des Meubles 341, de l’argenterie 42, de la propriété d’une Maison 7000, Total général 7384 lib – Dettes passives 1583 lib. Partant reste encore de la masse du Sr Meyé et de la deffunte Son Epouse la Somme de 5801
Copie du Contrat de mariage (…) Fait lû et passé à Strasbourg en L’ Etude de moy dit Notaire, l’an 1726 le 4° du Mois de juillet. L’hanneur notaire royal
Copie du Testament nuncupatif – Aujourd’hui 15° Juin 1763 à Cinq heures de Relevée, pardevant le Notaire Royal (…) fut presente Catherine Sigrstin, Epouse du sieur Louis Meyé dit St Louis, Bourgeois de cette ville, Saine d’Esprit, Mémoire, Jugement et Entendement même de Corps (…) assise dans un Fauteuil dans la derniere Chambre au premier Etage de L’aile droite en entrant dans Sa maison au Coin de la Rüe des Dentelles, Parroisse S Louis (…) Humbourg, Notre Royal

Louis Meyé se remarie en 1765 avec Catherine Rolland, originaire de Marmoutier : contrat de mariage, célébration
1765 (19.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1017)
Contrat de mariage – Sr Louis Meyé cy devant maître Tailleur veuf de Catherine Sigrist
Catherine Rolland fille majeure de deffunt Jacob Rolland, tailleur de Marmoutier, et de Madeleine Weber

Mariage, Saint-Louis (cath. f° 193-v)
Hodie 23. Aprilis Anni 1765 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Ludovicus Meyer, Viduus Catharinæ Sigrist, oriundus ex Guenang Dioecesis Diensis et Catharina Rollang, oriunda ex maurimonasterio hujus Dioecesis filia legitima Jacobi Rollang et Magdalena Weberin, ambo commorantes in hac Parochiâ (signé) louis meye, + nota sponsæ (i 100)

Catherine Rolland devient bourgeoise à titre gratuit en 1766 pour bon comportement. Le Magistrat a pardonné au mari de n’avoir pas demandé préalablement la permission de sa marier avec une étrangère.
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 89
Catharina geb. Rolland von Maursmünster geb. verh. mit H. Louis Mayé, dem b. und gew. schneid. allhier, dem der fehler des heurathens condonirt worden, erhalt d. burgerrecht wohl verhaltens weg. gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft d. schneid. prom. den 23. Martÿ 1766

Louis Meyé l’aîné règle un arriéré de 18 livres au bureau de la Taille
1768, Livres de la Taille (VII 1180) f° 68
Schneidter N° 1252 – H. Louis Mayé Sen. der Schneider und burger allhier bezahlte ane Nachtrag 18 lb 16 d den 1° junÿ 1768

Louis Meyé dit Saint-Louis meurt en 1774 en délaissant trois fils ou leurs représentants. L’inventaire est dressé rue des Dentelles dans une maison qui appartient à sa petite-fille Franciscæ Kæshammer née Meyé. L’actif de la succession s’élève à 5 918 livres, le passif à 568 livres.
1774 (9. Xb.), Not. Anrich (6 E 41, 1501) n° 144
Inventarium über Weiland des Ehrengeachten Herrn Ludwig Meyé dit St Louis geweßenen burgers und vormaligen schneidermeisters allhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet anno 1774. – nach seinem Freÿtags den 2. gegenwärtigen Monats Decembris aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehren und tugendbegabten fraun Catharinæ geborner Rolland der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Hrn Lt Johann Daniel Storrn des procuratoris vicarÿ und burgers allhier den sie zu ihrem beÿstand angesprochen (…) So geweste allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 9.te, Decembris 1774.
Der Verstorbene seelig hat Vermög seines hernach copialier eingetragenen testamenti in scriptis clausi zu Erben Verlaßen seine mit längst weiland Fraun Catharina geborner Rosin in erster Ehe erzeugte hernach gemendete Kinder und respectivé Enckel als 1. Weiland Hrn Antoine Meyé dit St Louis geweßenen burgers Knopffmachers und Handelsmanns dahier mit auch weiland Fraun Salome geborner Munier ehelich erzeugte dreÿ Erbs: fähige Kinder zum ersten dritten Stammtheil als 1° Hrn Louis Joseph Meyé den leedigen mehrjährigen handelsmann so abweßend, derowegen Vor denselben Hr Lt. Joseph Bitschnau der procurator vicarius und burger allhier deßen geordnet und geschworener Curator dießem Inventations geschäfft beÿgewohnet, 2° Hrn Philibert Meyé den burger und sprachmeister hieselbsten, so zugegen, 3° Frau Franciscam Käßhammerin geborne Meyé Hrn Francisci de Paula Joseph Käßhammer des hiesigen burgers und schreinermeisters Ehefrau, so unter dießes ihres Ehemanns assistenz gegenwärtig. Es hat zwar auch noch Vorgedachter Hr Antoine Meyé dit St Louis ein viertes Kind nahmens Helena nach todt verlaßen, so aber Chorfrau ordinis Sti Dominici zu Rendingen beÿ Saarburg Maria Josepha benennet, mithin civiliter mortua und also hier des erbs unfähig
2.do. Hrn Simon Meyé dit St Louis den hiesigen burger und schneidermeister, welcher bereits über 28. jahr von hier abweßend Zum 2.ten dritten Stammtheil, deßen geordnet und beeÿdigter Curator ist Herr Lt. Frantz Antoni Schenckbecher Cancellariæ adjunctus und burger allhier, welcher dießer Inventur Von anfang biß Zu End abwarete und seines Curandi Nutzen wohl besorgte
3.tio Weiland Hrn. Ludwig Joseph Meyé dit St Louis geweßenen burgers und Schneidermeisters dahier mit Fraun Francisca geborner Straubhaarin deßen hinterbliebener und nun wieder an Gallum Roscha auch Schneidermeister und burgern allhier Verehelichter Wittib ehelich erzeugt und nach tod Verlaßene sechß Kinder zum letzten dritten Stammtheil als 1° Hrn. Ludwig Joseph Meyé den hiesigen burger und schneidermeister so zugegen, 2° Frau Mariam Annam Bahlet geborne Meyé Hrn Pierre Balhet dt. Vincent des burgers und Kochs beÿ Herrn General von Wormßer dahier Ehegattin so mit dießem ihren Ehemann gegenwärtig, 3° Frau Claram Marchal geborne Meyé Hrn Nicolas Barthelemi Marchal hoffmeister beÿ Herrn von Boug erstem præsidenten zu Colmar und burgers allhier Ehefrau, so abweßend, 4° Jungfr. Franciscam Meyé so 22. jahr alt und auch von hier abweßend, dießer dreÿen letzteren geordnet und geschworener Curator ist aHerr Johann Frantz Buffet procurator vicarius und burger allhier, welcher dießer Inventation Von anfang biß Zu End beÿwohnete, 5° Joseph Meyé den leedigen 20. jährigen schneider und 6° Frantz Meyé so Koch und 18 jahr alt. Letzterer beeder geordneter und beeidigter Vogt ist Vorernannter deren älterer bruder Ludwig Joseph Meyé, weilen aber derselbe beÿ dießem geschäfft selbsten persönlich interessirt ist, alß hat auch Vorgemeldeter Hr Buffet deren geschworner theil Vogt, dießem geschäfft abweßend deren interesse observirt
Copia der Eheberedung (…) le 19. avril 1765 Laquiante Notaire royal
Copia des durch den abgelebten seelig am 25. Septembris 1772 errichteten Testamenti inscriptis clausi, welches den folgenden tag 26. dicti mensis et anni beÿ Hr Laquiante dem hiesigen Königlichen Notario deponirt und am 7.ten Decembris 1774.
Extractus aus der zwischen Fraun Franciscæ Käßhammerin geborner Meyé der dißorts Enckelin und dero Ehemann Hrn Francisco de Paula Josepho Käßhammer dem hiesigen burger und Schreiner meister vor Hrn. Laquiante dem hiesigen Königlichen am 13. Martÿ 1771 errichteten Eheberedung

In einer allhier zu Straßburg unten an der Spitzengaß gelegenen Fraun Käßhammerin der dißortigen Enckelin eigenthümlich zuständigen behausung folgender maßen befunden worden
(f° 18) Series rubricarum. Der wittib ohnverändert, Sa. hausraths lb, Sa. silbers 6, Sa. der goldenen ringen und geschmeids 9, Sa. der Schulden 360, Summa summarum 387 lb
Dießemnach wird auch der Erben eigenthümliches sowohl ohnverändert als errungene guth, so denen selben Vermög der Eheberedung allein zuständig unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 94, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 27, Sa. baarschafft 39 lb, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 2000, Sa. Schulden 3757, Summa summarum 5918 lb – Schulden 568 lb, Compensando 5350 lb, legata 1443 lb, nach deren abzug 2406 lb, Stall summa 5737 lb – Ungewiße Zweiffelhaffte schulden 6757 lb
Widums Außweißung in einem Capital von 3000 fl. bestehend, wovon die jährlich abzutragende Leib Rent der 150 fl. erloschen
Vergleich: Abhandel: lüffer: und Erörterungs wie auch Generam Abrechn: an : und außweißungs Register über weÿl. Hrn Ludwig Meyé dit St Louis des schneider meisters, derselben seiner hinterbliebenen wittib Fr. Catharina geb. Rollandin einen lebtägigen widum oder Leib Renth von 15 fl (…) Erchienen weÿl. Hrn. Antoine Meyé dit St Louis Kinder und deren Repræsententen als 1. H. Lt. Joseph Bitschnau als geordneter und geschworener Curator des großjährig abwesenden handelsmanns H. Louis Joseph Meyé, 2. weÿl. H. Philibert Meyé des sprachmeisters hinterlassenen wittwe Fr. Anna Catharina geb. Nägerin als erbnehmerin der mit demselben erzeugten zweÿer Kinder dermalen an Hrn Antoni Acker dem Meelmann geheurathet, 3. Fr. Francisca Käßhammerin geb. Meyé unter assistentz ihres mariti (…) weÿl. H. Ludwig Joseph Meyé dit St Louis des Schneidermeisters 6 kinder 1. Fr. Maria Clara Marechal geb. Meyé Hrn. Bartholomé Marchal des zuckerbeckers ehegattin, 2. Hrn. Johann Joseph Meyé der schneidermeister – Fr. Maria Anna Balhet geb. Meyé Hrn. Peter Balhet dit Vincent, Fr. Maria Francisca Dubois geb. Meyé Hrn. Nicolas Dubois maître d’hôtel beÿ Hrn de Clausonnet zu Baucaire ehefrau und H. Frantz Ferdinand Meyé der Koch zu Wien, Not Anrich 1. feb. 1792
Anno 1792 d. 25. feb. Maria Anna Balhet geb. Meyé Hrn. Peter Balhet dit Vincent dermahlen zu Mannheim sich aufhaltend

Louis Meyé cède la maison en avancement d’hoirie à son fils Louis Meyé

1763 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 431, Not. royal Humbourg, 17 juin 1763 (6 E 41, 109)
auff ansuchen H. Louis Meyé des schneiders, anchstehende erbscession
Sr Louis Meyé dit St Louis et Catherine Sigristin assitée du Sr Jean Pierre Chaumont marchand, que par leur contrat de mariage passé par devant M° L’hanneur le 4 juillet 1726 ladite De St Louis a fait donation universelle des biens qui luy appartiendront lors de son deceds au Sr Meyé dit St Louis son mary et aux enfants dudit Sr St Louis de son premier mariage, dans le cas ou elle decederoit sans enfant du mariage actuel et que n’ayant aucun enfant ni espérance d’en avoir a cause de leur age avancé (cèdent)
en avancement d’hoirie au Sr Louis Meyé mre tailleur fils du Sr St Louis de son premier mariage avec défunte Catherine née Rosine
la maison, cour et dépendances située en cette ville rue des Hallebardes, la veuve Behr d’une part, le Sr Rondouin d’autre part, devant la rue vis à vis le Fossé des Tailleurs, derrière le Sr Koenig libraire, avec toutes ses appartenances et dépendances y compris même un lit à l’anglaise, des tables et les tonneaux dans la cave – moyennant 8000 livres tournois

Louis Meyé fils épouse en 1745 Marie Françoise Straubhaar, fille de l’horloger Jean Jacques Straubhaar : contrat de mariage, célébration
1745 (5.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 73)
Contrat de mariage – furent presens Le Sr Louis Meyer m° tailleur d’habits Bourgeois de cette ville fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits du Sieur Louis Mayer dit St Louis aussi m° tailleur d’habits Bourgeois de cette ville et defunte dam.le Catherine Rosine son Epouse, faisant Stipulant et agissant pour Luy et en son (nom) du bon gré et consentement dud. sieur son Pere pour ce present d’une part
Et Le Sieur Jean Jacques Straubhar m° Horlogeur de La Cathedrale et aussi Bourgeois de cette ville et dam.le Claire Elisabeth Schmidt son Epouse de lui autorisée et qui l’autorise faisant stipulant et agissant pour demoiselle Marie Françoise Straubhar leur fille presente et de son consentement d’autre part
Fait lu et passé et interprété en allemand à Strasbourg Le Cinq. Janvier 1745 (signé)
Louis meyé, Louis meyé pere. + marque de lad° damle. Catherine Sigrist, Marie françoise Straubhar

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 70)
Hodie 15 Februarÿ Anni 1745 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Ludovicus Meyé, sartor, filius legitimus Ludovici Meyé Civis et Sartoris hujatus et defunctæ Catharinæ Rose et dicta parochia ad S Petrum Juniorem, Et Francisca Straubhaar filia legitima Joannis Jacobi Straubhaar civis ac horlogiarÿ Cathedralis hujus Ecclesiæ et Clara Elisabetha Schmittin, parochiana nostra (signé) Louis meyé, francoise Straubhar ( 37)

Louis Meyé achète le droit de bourgeoisie le 28 août 1745 (il est en effet né avant que son père devienne bourgeois)
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 230
Louis Meyé der schneidter von hier gebürthig erhaltet das burgerrecht umb den neuen burgerschilling und will dienen beÿ E.. E. Zunfft der schneidter, Jurav. d. 28. augusti 1745.

Louis Meyé et Marie Françoise Straubhar font dresser l’inventaire de leurs apports
1748, Not. Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) n° 3
Louis Meyé Schneiders und Frauen Mariæ Franciscæ gebohrner Straubharin beeder Eheleute Inventarium illatorum

Louis Meyé loue une partie de sa maison dont la boutique au marchand Antoine Essig

1764 (27. 8.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 116)
Bail pour 6 années qui commencent a courir de la Notre dame 25 mars prochain – Sr Louis meyé fils Mr tailleur d’habits
au Sr Antoine Essig marchand
Sçavoir de la boutique et du Comptoir, de tout le troisième étage sans exception, de deux chambres sur le derrière du quatrième étage d’une chambre sur le devant au même étage, d’un bucher au cinquième étage, d’un grenier au septième et dernier Etage, de la moitié de la cave a droite en entrant dans la cour, laquelle moitié sera prise dans toute la longueur de la maison, et de l’Usage en commun de la porte de cave qui donne sur la rue et de la buanderie pour couler les lessives, le tout dans la maison du Sr Meyé rue des hallebardes vis à vis le fossé des tailleurs – moyennant un loyer annuel de 400 livres

Louis Joseph Meyé dit Saint Louis loue une partie de la maison dont la boutique au confiseur François Tobie Finck

1766 (10.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 122)
Bail qui commence à la St Jean Baptiste prochaine – Sr Louis Joseph Meyé dit St Louis Maître tailleur d’habits Bourgeois de cette ville
au Sr François Tobie Finck Marchand confiseur et épicier bourgeois de cette ville
de la Boutique et le comptoir y attenant, un emplacement dans la cour pour y travailler au fourneau, tous les appartements du troisième étage sans exception, les deux chambres au quatrième étage qui ont vue sur la rue, un emplacement pour le bois au cinquième étage et le grenier dessous le comble du toict et la partie de la cave + (+ et la partie de cave à droite en entrant par la cour, la porte de la cave sur la rue étant commune pour les deux parties de la cave, le tout dans la maison du bailleur rue des Hallebardes)
le présent bail durera tant et si longtemps que l’une ou l’autre des parties ne fera pas à l’autre une denonciation, moyennant un loyer annuel de 400 livres

Louis Joseph Meyé dit Saint Louis meurt en 1767 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 1250 livres. La masse propre à la veuve est de 657 livres, l’actif des héritiers de 2 010 livres, le passif de 2 621 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 595 livres, le passif à 1 372 livres.

1767 (1.7.), Not. Haering (6 E 41, 1368) n° 330
Inventaire De la succession de defunt Sr Louis Joseph Meyé, d.t St Louis en son vivant M° tailleur d’habits et Bourgeois de cette ville de Strasbourg dressé L’an 1767 – décédé le 30° Avril dernier, laquelle succession a été inventoriée à la Requisition tant de Damle. Marie Françoise Straubhard, veuve dudit Defunt, assistée de M° Jean Guillaume Berga, Secrétaire des audiences de Mr L’ammestre regent, à cause de la communauté qui a subsisté entre elle et de defunt, et d’autres droits à elle competants sur la succession de feu sondt. Epoux, que du Sr François Tobie Finck Marchand Confisseur et Bourgeois de cette d° ville, en qualité de Curateur établi par la justice le 17° Juin dernier aux Six Enfants mineurs du defunt, procréés avec lad° veuve, Savoir I° Louis Joseph né le 14. Xbre 1745, II° Marie Anne née le 27. avril 1750, III° Marie Clare née le 17. mars 1752, IV° Marie Françoise née le 12. janvier 1754, V° Jean Joseph né le 3° avril 1755 et VI° François Ferdinand né le 3° mars 1757. tous et chacun des Meyé seuls et uniques héritiers ab intestat dud. defunt leur pere (…) commencé le 1° Juillet 1767.

dans une Maison Scize Rue de Hallebardes appartenante aux héritiers
au Grenier dans la Chambre au linge sale, Chambre au 4° Etage, Chambre des garçons, Chambre sur le derrière au même Etage, Chambre sur le derrière au 2° Etage, Chambre à cheminée, Au vestibule, Poile au 2° Etage, Boutique au 1° Etage, dans la cuisine, dans la cave
Propriété d’une Maison. (H.) Une Maison Cour et dependances avec fond, tresfond, batimens et appartenances situé en cette ville de Strasbourg rue des hallebardes le Sr Redslob passementier d’une part, le Sr Hayeberger Marchand d’autre pardevt. sur lad° rue vis à vis la rue dite fossé des tailleurs et paréderriere le Sr König Libraire, estimée franche et quitte par (les) experts assermentés de la ville en vertu de leur billet d’estimation joint à la minutte du pres. Invt° en datte du 28. Juillet 1767 à la Somme de 5000 livres. La propriété delad° Maison est vérifiée par une cession en avancement d’hoirie passée pardevt. M° Humbourg Not. Royal le 17. Juin 1763. enregistrée en la chambre des Contrats de cette ville le 29. aout de lad° année.
Remplacement du bien reservé pour à La Veuve, Selon Inventaire des apports en Mariage dressé par M° Jean Henry Thenn Nre Le 9. janvier 1748.
Norme du present inventaire. Description du bien de la veuve à elle propre et réservé, meubles meublans 122, argenterie 14, Bague 3, dettes actives 600, Remplacement 1887, Total général 2628 livres
S’ensuit l’Enumération du bien reservé aux héritiers, meubles meublans 48, Garde robbe 111, tonneaux 41, propriété d’une Maison 5000, Remploi 2842, Total général 8043 livres – Dettes passives 10.487, Excedent de passif 2444 livres
S’ensuit aussi la Description des Effets de la communauté, meubles meublans 428, vin et tonneaux 45, argenterie 105, Joyaux 54, dettes actives 5446, numéraire 300, Total général 6381 – Dettes passives 5489, Deduction faite 891 – So. finale Sujette à la Taille 1075 livres
Total des Dettes réputées douteuses 4485 livres
erhellet daß seine Wittib Fr. Maria Francisca geb. Straubhaar die nunmehr mit herrn Gall Joseph Rohrschach hießigem Schneider Meister aus Arbon im Thurgow am bodensee gebürtig Verlobet ist an eigenthümliches guth 3094 Livres besitzet, Straßburg den 7. julÿ 1768
Copie du Codicil. Aujourd’hui 28 avril 1767 (…) fut present le Sr Louis Meÿe M° tailleur d’habits, Bourgeois ed cette ville, y demeurant, malade de corps, dans son lit au second Etage de sa maison rue des hallebardes, mais sain d’esprit (…) 2° Led. Sr Meyé donne et legue à Marie Françoise Straubhar sa femme le Logement et habitation pour tout le temps qu’elle restera veuve et lui laisse fixe et assigne pour ce logement tout le troisième Etage de sad. Maison rue des Hallebardes et une partie de cave pour placer 25 mesures de vin, Et au cas que les Enfans du Codicillant voudroient occuper cet Etage par Eux même ils seront tenus de payer à leur mère tant qu’elle restera veuve annuellement 150 livres pour qu’elle puisse se loger ailleurs à son gré – Humbourg Not. royal
Copie du Contrat de mariage (…) 5. janvier 1745 Humbourg Not. royal
– Abschatzung Vom 28:t Julÿ 1767. Auff begehren Weil. H. Luis Joseph Meÿe Sel. hiender Lasener Frau Witib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Spies gas gelegen Einseits Neben H. Retzloff ander seits Neben H Häiberger und Hienden auff H Kienig Dem buchhendler Stosent gelegen Solche behausung besteht in einem Laden Ferner und Zweÿ Stuben Zweÿ Kichen und Ettliche Kammern Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein Gewelbten Keller und Kleinen hoff, Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeister Nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und vmb Zweÿ Thausent Finff hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Huber

La veuve Marie Françoise Straubhaar se remarie en 1768 avec le tailleur Gall Joseph Rorschach, originaire d’Arbon en Thurgovie : contrat de mariage, célébration
1768 (2.5.), Not. Haering (6 E 41, 1378) n° 493
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrbare Gall Joseph Rorschach leediger Schneider Matthias Rorschach Schneiders in Arben im Torgau mit weiland Elisabeth gebohrner Bußelin sehl. erzeugter Sohn, welcher seines Vaters Einwilligung hierzu Zu haben nebst seinem Zu End gemeldten Bruder hiebeÿ Zugegen bezeugten als Bräutigam beÿständlich des wohlweiß und Großachtbaren Herrn Frantz maison Schneiders auch E. E. Großen Raths alhier alten wohl ansehnlichen beÿsitzers ane einem
So dann die Ehren und Tugendsame frau Maria Francisca geb. Straubhaarin weil. des Ehrengeachten H. Ludwig Joseph Meyé genannt St Louis, im Leben geweßten Schneider Mrs und hießigen burgers nachgelaßenee Wittib, als braut, mit gutem Rath des Ehrenachtbahren herrn Jacob Strohe, Schreiner Mr und brs allhier Ihres Schwagers am andern theil
mit zuzuehung H Johann Ulrich Roschach Schneider und bs. allhier des Ehemanns Bruders
So beschehen Straßburg Montags den 2. Maji Anno 1768. [unterzeichnet] gall Joseph rorschach als hochzeiter, Maria francisca Meÿe als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 373)
Hodie 28 Julii Anno 1778 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt D Gallus Josephus Rorschach Civis et sartor hujus urbis ex Narbonia Dioecesis Constantiensis oriundus filius legitimus Mathiæ Rorschach et Elisabethæ Busslin Civium ibidem a quinque mensibus in parochia nostrâ Commoratius, Et Maria Francisca Straubhart vidua Ludovici Josephi Meyé dicti St. Louis parochiana nostra, testes adfueunt Dnus Ludovicus Joseph Meyé Dicti St. Louis pater, D Joannes Ulricus Rorschach sponsi frater (signé) rorschach, straubhartin (i 192)

Louis Joseph Meyé hypothèque sa part de maison au profit du boutonnier Jean Daniel Isenheim

1769 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 64-v
Ludwig Joseph Meÿe der ledige schneidergesell und deßen vogt ad actum H. Johann Nicolaus Wilhelm procurator vicarius
in gegensein Johann Daniel Isenheim des zinnknopffmacher – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, ein 6° theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane der Spießgaß, einseit neben H. Redslob d. paßmentirer, anderseit neben H. Heuberger dem handelsmann, hinten auff H. König

Les enfants de Louis Joseph Meyé louent la maison aux négociants Jean Berberich et Georges Bitzanelli

1772 (5.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1042) n° 6
Bail de 9 années qui commencent a courir a la St Jean prochaine – Sr François Tobie Finck Confisseur en cette ville tuteur établi par la justice aux 5 enfants mineurs de Louis Meÿé dit St Louis vivant bourgeois tailleur de cette ville, Sr Pierre Ballet cuisinier au service de M le baron de Wurmser demeurant à Strasbourg au nom de Marie Anne Mayé sa femme, Sr Louis Joseph Meyé mre tailleur et bourgeois de cette ville majeur du défunt
au Sr Jean Berberich et Georges Bitzanelly les deux bourgeois négociants
la Maison qu’ils ont hérité du deffunt Sr Meÿé situé dans la rue des hallebardes sans aucune exception sinon l’appartement qui sera mentionné dans le bail qui suivra le présent, moyennant un loyer annuel de 650 livres
Lesd. bailleurs donnent a bail pour 9 années aux mêmes conditions aud. Sr Louis Joseph Mayé L’apartement complet au premier étage de ladite maison une chambre au quatrième sur le devant le grenier du cinquième qui est une chambre et une petite cave séparée, moyennant un loyer annuel de 120 livres

Louis Joseph Meyé dit Saint-Louis et Pierre Balhet dit Vincent (son beau-frère) hypothèquent leurs parts de maison au profit du farinier Jean Georges Bubenhoffer

1774 (13.9.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 375-v
H. Louis Joseph Meÿe dit St Louis der schneidermeister, H. Peter Balhet dit Vincent der mund koch beÿ SS. TT. H. general von Wormbßer
in gegensein H. Johann Georg Bubenhoffer des meelmanns – schuldig seÿen 600 gulden
unterpfand, seinen ane der vätterlichen behausung alß unvertheilt zuständigen antheil, welche behausung in der Spießgaß einseit neben H. Redslob dem paßmentirer, anderseit neben H. Heÿberger, hinten auff H. König dem buchhandler – außer den leibgeding wofür er pro rato H. großvatter verhafftet

Françoise Meyé femme du cuisinier François Joseph Dubois hypothèque sa part de maison au profit de Jean Charles Seiler, tenancier du Jeu de paume

1778 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 72
H. Ludwig Meÿe der schneidermeister als gerichtlich bestellter vogt seiner Fr. schwester Fr. Franzisca Meÿe H. Franz Joseph Dubois des haußhoffmeisters beÿ M. le marquis de Cloisonnette des königl. gesandten zu Maÿntz ehegattin
in gegensein H. Johann Carl Seiler des ballmeisters als vogt seines bruders Johann Christoph Seiler – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, der curandin antheil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane der Spießgaß, einseit neben H. Redslob dem paßmentirer, anderseit neben H. Heÿberger dem handelsmann, hinten auff H. König den buchhändler

Louis Meyé dit Saint-Louis rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent à ses frères et sœurs, en particulier des loyers (locataires Jean Barberich et Georges Bitzanelli puis le confiseur Barthélemy Marchal)

1782 (24.6.), Not. Anrich (6 E 41, 1520) n° 47
Rechnung mein Ludwig Meyé genannt Sant Louis, des Schneidermeisters und burgers alhier zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts meiner leiblichen Geschwisterde mit Nahmen 1° Fraun Mariä Annä Bahlet geborner Meyé, Hn Peter Bahlet genannt Vincent, des Ober: Kochs bei Ihro Excellenz Hn General von Wurmßer Ehegattin, 2.do Fraun Mariä Clarä Marchal geborner Meyé Hn Bartolome Marechal, des Zuckerbeckers und hiesigen burgers Eheliebstin, 3° Fraun Mariä Franciscä Dubois geborner Meyé Hn N. Dubois des Maitre d’hôtel bei Ihro Excellenz Hn Marquis de Clausonnet zu Baucaire Ehegattin, 4°Johann Joseph Meyé des ledigen Schneiders und 5° Frantz Ferdinand Meyé, des Kochs bei einem Pohlnischen Fürsten, alle fünf dermalen grosjährigen Alters, als weil. Hn. Ludwig Joseph Meyé genannt Saint Louis, des gewesenen Schneidermeisters u. burgers hieselbst mit Frau Mariä Franciscä geborner Straubhaarin, seiner hinterbliebenen Wittwe, so sich nachher an Hn Joseph Roschach, auch hiesigen burger u. Schneidermeister geheurathet, ehelich erzeugt: und hinterlassener 5. Kinder, inhaltend alles dasjenige was ich von Johannis Baptistæ 1772. da ich diese Verwaltung angetreten bis dahin 1782. sowol vor mich selbst als gemelte meine 5. Geschwisterde u. Curanden gemeinschaftlich eingenommen und hingegen wieder ausgegeben auch sonsten vögtlicherweise verhandelt habe – Erste und letzte Rechnung dieser Vogtei.

Corpus des mir dem Vogt und meinen 5. Geschwisterden als Curanden jährlich fallenden haus Zinnses. Erstlich entrichteten ehemals Hr Joh: Barberich U. Hr Georg Bitzanelli, beede handelsleute und Burgere alh. Zu Straßburg Von der Lehnungsweise ingehabten behausung alhie an der Spießgaß gelegen, worunter jedoch die gleich hernach gemelte Wohnung so ich der Vogt in Lehnung habe, nicht begriffen, Vermög der hier annectirten Vor H Laquiante dem Königl. Not° alh. d 5. Mart: 1772 passirten 9 jähriger Lehnung sub Lit C anjetzo eben Zahlt H Bartholome Marechal, der Zuckerbecker u. br. alh. mein Schwager jährlich an Zinns 650 lib, und Zwar quartaliter Zur quart zahlbar thun 162 lb
It. reiche ich der Vogt u. Rechnungsgeber Von der Wohnung des ersten Stockwercks einer Kammer auf dem 4. einer Kammer auf dem 5. Stock u. einem Keller alle Jahr Zu Zinns 120. lib oder 30 lb

Claire Meyé femme du confiseur Nicolas Barthélemy Marchal rachète les parts de ses frères et sœurs et devient ainsi seule propriétaire de la maison, sur le pied de 4 500 livres tournois

1782 (17.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 186) n° 50
Sr Louis Mayé maître tailleur bourgeois de cette ville tant pour luy que pour et au nom de De Françoise Mayé épouse de François Dubois habitant de Beauvais sa sœur, Sr Pierre Balet dit Vincent chef de cuisine chez M. Le Baron de Wurmser comme mary et poursuivant les droits de De Marianne Mayé son épouse, le Sr Jean Joseph Mayé tailleur en cette ville, François Ferdinand Mayé cuisinier, les deux majeurs, le Sr. Nicolas Barthelmy Marchal bourgeois confiseur en cette ville comme poursuivant les droits de D° Claire Mayé son épouse – ils seroient convenus ainsi qu’ils conviennent comme héritiers et héritières pour un un 6° chacun de feu Louis Mayé leur père maître tailleur
au Sr Marchal leur beau frère et son épouse
les quatre cinquièmes qui leur appartiennent dans la maison paternelle sise en cette ville rue des Hallebardes, d’un côté le Sr Heyberger d’autre le Sr Retzlob, par derrière le Sr Koenig, estimée à la somme de 18.000 livres, faisant la part vendue 15.416 livres

Originaire de Lunéville, le maître d’hotel Nicolas Barthélemy Marchal épouse en 1774 Marie Claire Meyé : contrat de mariage, célébration
1774 (23.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1052) n° 37
Contrat de mariage – furent presens le Sr Nicolas Barthelemi Marchal maître d’hotel de Monsieur le Premier président du Conseil souverain d’Alsace demeurant à Colmar, fils majeur de deffunt Nicolas Marchal contrôleur des Bâtiments du feu roy de pologne Duc de loraine et de defunte Jeanne Sindel
Dlle Marie Claire Mayé, fille mineure de Sr Louis Joseph Meyé dit St Louis tailleur d’habits De Marie Françoise Straubhard, présentement femme en secondes noces de Joseph Rocha, maître tailleur d’habits a Arbonne en suisse, représentée par le Sr Louis Meyé son aieul paternel tailleur en cette ville
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 14)
Anno Domini 1774 Die 25 Mensis julii (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Nicolaus Bartholomeus Marchal filius legitimus majorennis defunctorum Conjugum Nicolai Marchal et joannæ Lindelle in vita Lunevillæ diœcesis Tullensis commorantium, modo in parochiali Ecclesia Catholicâ Colmariensi de facto et praenobili ac perillustri SS primario præsidi Supremæ Curiæ Regiæ et Alsaticæ ab officio Mensæ vulgo maitre D’hotel, et Maria Clara Meyé ab anno circiter parochiana nostra filia Legitima Minorennis Ludovici Josephi Meyé cognominati St Loüis civis et Sartoris argentinensis Dum viveret, et mariæ Franciscæ Straubhartin conjugum intra parochiam ad Stum petrum juniorem Commorantium (signé) Marchal,, Claire Méÿé (i 10)

Nicolas Barthélemy Marchal devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Boulangers : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 110
Nicolas Bartholomé Marechal maître d’hotel beÿ Msgr. de Bellac* von Luneville gebürtig verheurathet mit Maria Clara Mayé weÿl. Ludwig Joseph Meyé gew. schneider und burgers allhier hinterl. ehel. tochter erhalt das burgerrecht aus hoher recommandation gratis und ab uxore. will dienen beÿ E. E. Zunfft der becker. Jur. den 23. Julÿ 1774.

(p. 107) Becker N° 12, d. 23. Julii 1774. – H. Niclaus Bartholomée Marechal maitre d’hotel beÿ S.T. H. Boug premier président beÿm hohen rath Zu Colmar weÿl. Nicola marchal gew.Zuckerbecker zu Luneville H Sohn
Verlobt mit Jfr. Clara weÿl. Louis Joseph Mayé gew. b. u. Schneiders allhier hl. tochter. Durch Vorgelegte schein beweiset er der ehel. cath. Rel.Zugethan u die gehörige stadt stall gebühr in richtigket
300 fl. bargelds hat er vorgewiß deß Eigenthum er mit Einer handtreu bekräfftiget dh 100 fl 9 ß beylivres b. Proth. deponirt
Impl. bittet E. G. unterthänig ihn theils a sponsa theils wegen hiher recommandations gratis in E. G. b. recht auff und anzunehmen.
pze Rec. gratis und hat 12 ß um deren hauß Zinsesab uxore. will dienen beÿ E. E. Zunfft der becker. Jur. den 23. Julÿ 1774.

Nicolas Barthélemy Marchal meurt en 1811 en délaissant deux filles

1811 (13.7.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 463, 5069
Inventaire de la succession de Nicolas Barthelemy Marchal marchand confiseur – à la requête de Marie Claire Meyé la veuve, mère et tutrice légale de la mineure héritière pour moitié, plus à la requête de Marie Anne Claire Marchal fille majeure héritière pour l’autre moitié, en présence de Sébastien Antoine Klotz architecte subrogé tuteur
Le défunt a délaissé 1. Claire Marie Anne Marchal majeure, 2. Marie Claire née le 14 mai 1794 procréées avec la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Laquiante notaire le 23 juillet 1774 (…)

en son domicile rue des hallebardes n° 13
propres de la veuve, créances 592 fr, remploi 5306 fr, total 5898 fr
propres des héritiers, garde robe 199 fr, remploi 6666 fr, total 6865 fr, déduire le don matutinal 592 fr, reste 6273 fr
communauté, meubles 2095 fr, tonneaux 146 fr, argenterie 297 fr, marchandises de confiseur 1283 fr
Propriété d’une maison, savoir une maison, puits, appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13, entre le Sr Heyberger négociant et le Sr Redslob marchand passementier, derrière maison du Sr Page marchand chapelier ci devant Schuler pelletier – occupée en totalité par la veuve et les héritières, 900 francs de valeur locative – acquis de Louis Joseph Meyé père de la veuve par cession reçue Lacombe père notaire le 17 avril 1782. Titres, 1. cession par avancement d’hoirie par Louis Meyé et Catherine Sigristin, Humbourg notaire le 17 juin 1763, 2) Chambre des contrats le 14 juillet 1730, vente par Jean Georges Burger négociant au profit de Louis Meyé et Catherine Sigristin, 3) vente à lad. chambre par Jean Adam Müller négociant au profit dud. Sr Burger le 15 février 1715, 4) deux plus anciens contrats en date du 22 octobre 1668 et du 5 août 1633
total 21.822 fr, passif 23.847 fr, déficit 2025 fr
Remise de titres, 3) Inventaire de Louis Meyé dit St Louis dressé par M° Anrich le 9 décembre 1774, 5) liquidation de Simon Meyé absent le 17 février 1784
Enregistrement, acp 117 f° 127 du 15.7.

Marie Claire Marchal épouse en 1812 le confiseur François Joseph Barry
1812 (20.1.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 472, 5293
Contrat de mariage – François Joseph Barry, confiseur à Saverne né le 9 décembre 1783 de Joseph Barry, Pharmacien, et de Marie Madeleine Meyer
Marie Claire Marchal née le 18 août 1781 fille de de Nicolas Barthélémy Marchal, confiseur et de Marie Claire Meyé
Enregistrement, acp 118 f° 175-v du 21.1.

Marie Claire Marchal apporte en mariage sa part à la maison

1812 (22.7.), Strasbourg 14 (49), Not. Lex n° 6345
Inventaire des apports de François Joseph Barry confiseur et Marie Claire Marchal, suivant contrat de mariage reçu M° Zimmer le 20 janvier dernier
dans la demeurant des requérants demeurant rue des Hallebardes n° 13
le mari numéraire 3000 fr, constitution en dot de père et mère
la femme, sa part dans la succession de Nicolas Barthélémy Marchal confiseur suivant inventaire dressé par Me Zimmer le 1 juillet 1811 et Marie Claire Meyé donnés en mariage, meubles 1331 fr
Enregistrement, acp 120 F° 64 du 31.7.

Séparation de biens entre Claire Marchal et François Joseph Barry
1813 (28.4.), Strasbourg 14 (51), Not. Lex n° 7076
Inventaire de séparation de Claire Marchal épouse de François Joseph Barry confiseur, par jugement du tribunal de première instance rendu le 12 avril dernier – Contrat de mariage, M° Zimmer le 20 janvier 1812
dans la demeure des conjoints rue des Hallebardes n° 13
inventaire des apports 4000 fr à la femme, 3000 fr au mari
communauté mobilier 1920 fr, numéraire 40 fr, dettes actives 36 fr passif 8097 fr
Enregistrement, acp 122 F° 75 du 3.5.

Marie Claire Meyé veuve de Nicolas Barthélémy Marchal meurt en 1818
1818 (14.2.), Strasbourg 10 (24), Not. Zimmer n° 635, 8032
Inventaire de la succession de Marie Claire née Meyé veuve de Nicolas Barthélémy Marchal – à la requête de 1. Claire Marie Anne Marchal femme séparée quant aux biens de François Joseph Barry ci devant confiseur, 2. Marie Claire Marchal, fille majeure demeurant ordinairement à Senones (Vosges), que Marie Claire née Meyé leur mère décédée veuve de Nicolas Barthélémy Marchal leur père confiseur à Strasbourg est décédée le 7 février dernier qu’elle a délaissé pour seuls enfants et uniques héritiers ab intestat ses deux filles susdites, que la succession de la défunte consiste uniquement dans les valeurs mobilières ci après énoncées
créances hyothécaires 14.000 fr, passif 700 fr

La veuve et les filles de Nicolas Barthélemy Marchal vendent la maison à l’orfèvre Simon Charles Willaume et à sa femme Anne Marguerite Cherrier

1816 (20.4.), Strasbourg 10 (61), Not. Zimmer n° 4402, 7229
1. Marie Claire Meyé veuve de Nicolas Barthélemy Marchal, marchand confiseur avec lequelle elle était commune en biens, usufruitière à vie de la moitié de la succession suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 16 juillet 1811 agissant encore au nom de Marie Claire Marchal, majeure demeurant à Sénones arrondissement de St Dié, 2. Claire Marie Anne Marchal femme séparée quant aux biens de François Joseph Barry, confiseur
à Simon Charles Willaume marchand orfèvre et Anne Marguerite Cherrier
une maison avec puits communauté de latrines droit d’écoulement des eaux par la maison Ott et autres droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13, d’un côté la maison du Sr Charles Jonathan Ott négociant ci devant Heyberger, d’autre celle du Sr Redslob marchand passementier, derrière celle du Sr Pierre Louis Page, marchand chapelier ci devant Schuller – acquis de Louis Joseph Meyé père d’icelle tailleur par cession reçue Lacombe notaire le 17 avril 1782 – remis 1. cession susalléguée, 2. cession à titre d’avancement d’hoirie au profit de Louis Joseph Meyé et Catherine Sigristin par M° Humbourg le 17 juin 1763, 3. vente passée à la Chambre des contrats le 14 juillet 1730 par Jean Georges Burger négociant au profit de Louis Meyé et Catherine Sigristin, 4. une autre à la même Chambre par Jean Adam Müller négociant au profit du Sr Burger, 5. deux plus anciens contrats ladite Chambre des 22 octobre 1668 et 5 août 1633 – moyennant 29.000 francs
enreg. manquant f° 47 du 22.4.

Natif d’Epinal, Simon Charles Willaume meurt à l’âge de 69 ans dans la maison sise 117 rue des Petites boucheries
1845 (3.2.), Me Arbogast
Dépôt du testament olographe fait le 14 juin 1827 par Simon Charles Willaume orfèvre bijoutier à Strasbourg où il est décédé le 3 février 1845, ledit testament enregistré aujourd’hui f° 22
acp 332 (3 Q 30 047) f° 59-v du 8.2.

Décès, Strasbourg (n° 201) Déclaration de décès le 3 février 1845 – Simon Charles Villaume âgé de 69 ans, né à Epinal (Vosges) ancien bijoutier, époux de Anne Marguerite Cherrier, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 3 du mois courant à 4 heures du matin dans la maison située n° 117 rue des petites boucheries, fils de feu Nicolas Henri Villaume, négociant et de feu Elisabeth Charlotte Vial (i 56)

Extraits des registres de population
Registre de population 600 MW 56 (1808 sqq) Rue des Orfèvres n° 16, p. 203 (i 189)
Viliaume, Simon Charles, 30, Bijoutier, auparavant place d’armes 21 – E. avril 1807. Del r. des hallebardes 2
id. née Chariere, Anne Marg.te, 29, Epouse.
Registre de population 600 MW 49, Place d’armes 21 (i 495) rien
Registre de population 600 MW 48, Place d’armes 21 (i 165) rien

Registre de population 600 MW 64 (1808 sqq) Rue des Hallebardes n° 2, p. 1 (i 3)
Willaume, Simon Charles, 35, Bijoutier, Epinal, (à Strasbourg depuis) 7 ans, auparavant rue des orfèvres 16 – id. [E 12 9.bre 1811*]
id. née Cherrière, Marg.te, 35, Epouse.

Registre de population 600 MW 57 (1815 sqq) Rue des Hallebardes n° 13, p. 171 (i 162)
Willaume, Simon Charles, 1776, orfèvre, Epinal, (à Strasbourg depuis) 1803, auparavant même rue 2 – E. 1817, dél. rue du Bouclier
id. née Cherrière, Marguerite, 1774, Ep. St Dié, (à Strasbourg depuis) 1806

Native de Rambervillers, Anne Marguerite Cherrier se remarie en 1847 avec le capitaine de cavalerie retraité Joseph Marie Charpentier originaire de Fort-Louis
1847 (15.5.), Strasbourg 13 (62), Me Arbogast n° 2646
Contrat de mariage – Joseph Marie Charpentier, Capitaine de Cavalerie retraité, Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié en cette ville d’une part
Et De Anne Marguerite Cherrier, veuve sans enfans de feu M. Simon Charles Willaume, en son vivant ancien marchand orfèvre à Strasbourg où ladite Dame demeure et est domiciliée

Mariage, Strasbourg (n° 183)
Du 20° jour du mois de mai l’an 1847. Acte de mariage de Joseph Marie Charpentier, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 octobre 1785 à Fort Louis (Bas Rhin), capitaine de cavalerie retraité, chevalier de la Légion d’Honneur, fils de feu Louis Charpentier, garde du génie décédé à Fort Louis le 16 mars 1830 et de feu Barbe Tiran décédée au même lieu le 15 octobre 1818
et de Anne Marguerite Cherrier, majeure née en légitime mariage le 17 mai 1777 à Rembervillers (Vosges) domiciliée à Strasbourg veuve de Simon Charles Villaume bijoutier décédé en cette ville le 3 février 1845, fille de feu Nicolas Cherrier ancien avoué près le tribunal civil de Saint-Dié (Vosges) décédé à St Dié le 25 avril 1827 et de feu Reine Marguerite Vasseur décédée au même lieu le 30 octobre 1825 (signé) Charpentier, veuve Willaume (i 15)

Acte de notoriété qui établit que Simon Charles Villaume a institué sa veuve pour sa légataire universelle
1849 (28.3.), Strasbourg 1 (104), Me Rencker n° 20 345
Notoriété – (…) avoir connu Mr Simon Charles Villaume, en son vivant ancien bijoutier, domicilié à Strasbourg où il est décédé le 3 février 1845, qu’ils savent qu’après le décès du dit Sr Villaume il n’a point été dressé d’inventaire de sa succession & qu’il a institué pr sa seule et unique héritière la De Anne Marguerite Cherrier, son épouse, aux termes de son Testament fait olographe à Strasbourg le 14 juin 1827 enregistré à Strasbourg le 8 février 1845 (…) dont l’original a été déposé en rang des minutes de Me Arbogast notaire à Strasbourg suivant ordonnance de M. le président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg en date du 3 février 1845, que ladite veuve Villaume, aujourd’hui remariée à M. Joseph Marie Charpentier, Capitaine en retraite domicilié à Strasbourg a été envoyée en possession de l’universalité des biens et fortune composant la succession délaissée par le Sr Villaume son premier mari suivant ordonnance rendue par M. le Président du Tribunal civil de première instance en date du 12 février 1845

Anne Marguerite Cherrier meurt en 1856
1856 (17.1.), Me Noetinger
Inventaire de la succession de Anne Marguerite Cherrier veuve en premières noces de Simon Charles Willaume et épouse en secondes noces de Joseph Marie Charpentier, capitaine en retraite à Strasbourg, décédé le 9 janvier 1856, dressé à la requête du veuf, agissant comme usufruitier de la succession de feue son épouse aux termes de son contrat de mariage reçu Arbogast le 17 mai 1847
2) Marie Anne Françoise Cherrier veuve d’Antoine Nelle vivant limonadier à Rembervillers, 3) Constance Naudon Pierre de Charles Nicolas Auguste Jeandidier, ébéniste à Charmes
succession, mobilier estimé 2283, créances 22 922, rentes sur l’état 4 ½ 3152 – Passif 35 940
Les requérants déclarent consentir à l’exécution du testament olographe de la défunte en date du 4 juin 1850 enregistré le 15 janvier courant
Renonciation par Joseph Marie Charpentier, de l’usufruit à lui assuré par Anne Marguerite Cherrier, Noetinger 18.1.
(succession déclarée le 7 juillet 1856)
acp 447 (3 Q 30 162) f° 2-v du 22.1.
acp 447 (3 Q 30 162) f° 4 du 23.1. Noetinger 22.1. Dépôt de contrat de mariage

1856 (14.1.), Me Noetinger
Dépôt du testament olographe d’Anne Marguerite Cherrier veuve en premières noces de Simon Charles Willaume et femme en secondes noces Joseph Marie Charpentier, capitaine en retraite à Strasbourg, ledit testament en date du 4 juin 1850 enregistré aujourd’hui
acp 446 (3 Q 30 161) f° 82-v du 15.1.

Simon Charles Willaume et Anne Marguerite Cherrier vendent la maison au marchand de chapeaux de paille Georges Anstætt et à sa femme Sophie Caroline Mattibé moyennant 26 000 francs

1839 (13.4.), Strasbourg 13 (54), Me Bremsinger n° 8613
Simon Charles Willaume, ancien marchand orfèvre, et Anne Marguerite Cherrier
à Georges Anstaett, marchand de chapeaux de paille, et Sophie Caroline Mattibé
une maison avec communauté de latrines, droit d’écoulement des eaux par la maison Ott et autres droits, appartenances & dépendances situé à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13, d’un côté la veuve Charles Jonathan Ott, autre Jean Henry Redslob, derrière le Sr Lichtenberger père ci devant Henry Louis Page, chapentier passementier, avec les objets mobiliers compris dans la location faite aux Sr Koenig et Geistodt – acquis sur Marguerite Claire Meyé veuve de Nicolas Barthélémy Marchal, marchand confiseur, et Marie Claire Marchal, majeure à Senones, Claire Marie Anne Marchal femme séparée quant aux biens de François Joseph Barry, confiseur à Strasbourg par acte de vente passé devant M° Zimmer me 20 avril 1816 transcrit au bureau des hypothèques volume 85 n° 7, transmis par Louis Joseph Meyé, suivant cession reçue M° Lacombe le 17 avril 1782 à ladite De Marchal née Meyé, suivant inventaire dressé par ledit notaire Zimmer le 13 juillet 1811 – Titres plus anciens, donation à titre d’avance d’hoirie par Louis Joseph Meyé et Catherine Sigristin le 17 juin 1763 devant M° Humbourg et Chambre des contrats, le 14 juillet 1730 au profit desdits conjoints Meyé par Jean Georges Burger, négociant, le 15 février 1715 audit Burger par Jean Adam Muller, négociant, enfin actes des 22 octobre 1668 et 5 août 1633 – moyennant 26.000 francs
Enregistrement, acp 267 F° 80-v du 16.4.

Fils de matelassier, Georges Anstætt épouse la boisselière Sophie Caroline Mattibé en 1827
1827 (4.7.), Strasbourg 3 (76), Me Schreider n° 3334
Contrat de mariage – Georges Anstaett, commis négociant, fils de feu Georges Anstaett, matelassier, et de Marguerite Salomé Gleyss
Sophie Caroline Mattibé, boisselière, fille majeure de feu Georges Frédéric Mattibé et d’Anne Ursule Dietz
Enregistrement, acp 184 F° 141-v du 11. – communauté d’acquets partageable par moitié

Les créanciers des époux Anstætt font saisir la maison en 1844. L’adjudication est plusieurs fois remise pour donner aux débiteurs moyen de rembourser les sommes dues. L’adjudication a lieu en 1849 pour 27 000 francs, l’acquéreur est l’orfèvre Georges Siegfried, propriétaire de la maison voisine (n° 12) qui réunit définitivement les deux propriétés.

1849 (7.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 495 (2720)
70, Tribunal Civil de Première Instance
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg Département du Bas Rhin séant en cette ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication ci après.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie contre Georges Anstaett, marchand de chapeaux de paille et Sophie Caroline Mattibé conjoints à Strasbourg.
M° Ferdinand Schnéegans avoué au tribunal civil séant à Strasbourg déclare que le sieur Valentin Schnéegans licencié en droit Juge de paix domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de curateur établi par justice à la succession vacante de feue Catherine Madeleine Gleyss décédée fille majeure à Strasbourg, est créancier du sieur Georges Anstaett, marchand de chapeaux de paille et de Sophie Caroline Mattibé conjoints domiciliés à Strasbourg en vertu premièrement d’un contrat obligatoire passé devant M° Bremsinger alors notaire à Strasbourg le 13 avril 1739 et secondement d’un transport et accession reçu par le même notaire le 25 avril 1840 ces deux titres enregistrés et expédiés en forme exécutoire. Premièrement de la somme principale de 2000 francs portée aux dits titres, Secondement de celle de 400 francs montant des intérêts dudit principal pour quatre années jusqu’au quatre juin dernier sans préjudice des intérêts depuis cette dernière date et des frais faute par lesdits conjoints Anstaett d’avoir satisfait au commandement de trente jours à eux signifié par exploit de l’huissier Porst résidant à Strasbourg en date du 14 août denier aux fins de paiement des intérêts formant la seconde somme sus rappelée, ledit sieur Valentin Schnéegans a par procès verbal du 12 octobre suivant fait procéder à la saisie réelle de l’immeuble désigné, cette saisie a été dénoncée à la partie saisie par exploit du dit huissier le 19 du même mois et le procès verbal de saisie ainsi que l’acte de dénonciation ayant été présenté à la transcription le 25 dudit lois d’octobre au bureau de la conservation des hypothèques de l’arrondissement de Strasbourg le conservateur a refusé cette transcription par le motif de l’exisence d’une autre saisie antérieure transcrite audit bureau le 6 juillet 1844 pratiquée suivant procès verbal de l’huissier Fries en date du 29 juin de la même année à la requête du même sieur Valentin Schnéegans alors encore avoué sur les mêmes conjoints Anstaett, ladite saisie dénoncée à ces derniers par exploit du même huissier en date du 2 juillet suivant, voyant ce refus Monsieur Schneegans en la qualité qu’il agit et par acte du 23 novembre dernier reçu M° Noetinger notaire à Strasbourg a donné mainlevée de ladite transcription de saisie immobilière laquelle a été radiée définitivement à la précédente a été en même temps que la dénonciation d’icelle transcrite le 30 novembre dernier audit bureau de la conservation des hypothèques.
(Georges Siegfried)
Désignation de l’immeuble saisi. Une maison sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13 tenant d’un côté au sieur Jean Henri Redslob, de l’autre au sieur Siegfried orfèvre par devant la rue et par derrière le sieur Lichtenberger, cet immeuble est situé au canton nord de la Ville de Strasbourg arrondissement du même nom département du Bas-Rhin et sera vendu sous les charges, clauses et conditions suivantes (…)
Mise à prix. Le poursuivant enchérit l’immeuble cidessus pour servir de première mise à la simme de 1000 francs. Strasbourg le 16 décembre 1847. – Publication. L’an 1848 le 21 janvier 1848
Remise adjudication. L’an 1848 le 25 février à l’audience publique des criées.
(f° 116) Remise adjudication. L’an 1848 le 14 avril, remis au vendredi 9 juin suivant
Fixation d’adjudication. L’an 1848 le 29 septembre
(f° 117) Fixation d’adjudication. L’an 1849 le 9 mars (…) sur les conclusions de M° Detroyes avoué constitué de Dame Anne Marguerite Cherrier veuve du Sr Charles Willaume décédé marchand Orfevre femme en secondes noces du sieur Jacques Charpentier capitaine en retraite les deux domiciliés à Strasbourg (…)
(f° 117-v) Première adjudication. L’an 1849 le 11 mai (…) attendue que la saison d’été pouvant favoriser l’industrie et le commerce des conjoints Anstaett ils justifient d’un espoir fondé d’être mis à même de pouvoir se libérer envers leurs créanciers sans qu’il soit nécessaire de vendre l’immeuble saisi dont la valeur vénale pourrait n’être pas atteinte dans les circosnatnces actuelles des événements politiques, le tribunal remet l’adjudication de l’immeuble saisi à l’audience de ce siège du vendredi 6 juillet prochain
(f° 117-v) Première adjudication. L’an 1849 le 6 juillet (…) sur la mise à prix de 1000 francs (…) adjuge l’immeuble audit M° Roser avoué pour la somme de 27.000 francs
(f° 119) Déclaration de command, au profit du sieur Georges Siegfried orfèvre bijoutier domicilié à Strasbourg



18, rue des Veaux


Rue des Veaux n° 18 – VI 372 (Blondel), O 529 puis section 24 parcelle 24 (cadastre)

Cour Zuckmantel puis (1649) Zilnhard – Fabrique de tabac de Pierre Mayno (deuxième moitié du XVIII° siècle) – Bâtiment arrière rehaussé par le négociant Edouard Weiss, 1869 – Démolie en 1967 – Nouveau bâtiment, 1969-1971


Façade rue des Veaux en 1967 (deuxième bâtiment, AMS dossier 709 W 59) – Nouveau bâtiment (août 2021)
Cour et bâtiment arrière avant démolition

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du gentilhomme Jean Walraff Zuckmantel qui est d’abord bourgeois forain avant de s’établir en ville. La cour Zuckmantel qui revient en partie par achat et en partie par héritage (1644 et 1649) au colonel Jean Thierry de Zilnhard prend le nom de cour Zilnhard. Ses héritiers la vendent en 1681 à Jean Philippe Joham de Mundolsheim. Le rapport d’experts dressé en 1732 décrit en détail la propriété composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment arrière, d’un bâtiment latéral sur la gauche et d’un hangar sur la droite.


Plan-relief de 1727. La façade sur l’Ill est à gauche du bâtiment en avant-corps – La maison est celle aux deux tourelles au milieu de l’image (Musée historique de Strasbourg, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Plan Blondel (1765), la maison porte le n° 372. En clair entre les lignes rouges, le projet de quai (AMS, cote 1 PL 675)

Le marchand d’origine piémontaise Pierre Mayno achète la maison en 1744. Il passe en 1763 un accord avec son voisin (actuel n° 20) au sujet d’un mur mitoyen. Il fait construire en 1765 une risberme en pierre alignée avec celle des voisins en amont et en aval. Il s’engage l’année suivante à démolir à ses frais le pavillon construit sur la risberme si la Ville aménageait le quai prévu par l’urbaniste Blondel. Il fait transformer en 1767 l’arcade quand il convertit la boutique en poêle. Son fils aussi nommé Pierre Mayno charge en 1776 puis en 1780 le maître maçon Jean Michel Meyer d’aménager le premier étage du bâtiment latéral droit servant de fabrique de tabac. Pierre Mayno lègue ses biens à son neveu négociant Joseph Arroy qui cède en 1830 ses biens à ses créanciers.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 203 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (o-p) : porte cochère et deux fenêtres de chaque côté, deux étages à cinq fenêtres et un étage à la Mansard. La cour N représente l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral est (3-4), le bâtiment latéral ouest (1-2) et le bâtiment arrière (1-4) qui se retrouve en 1-2 dans la cour E (terrasse vers l’Ill) où l’édicule (3-5) est adossé au mur voisin (n° 20).
La maison porte d’abord le n° 19 (1784-1857) puis le n° 18.


Cours N et E (terrasse vers l’Ill), plan

Pendant la démolition, bâtiment avant, bâtiment arrière, façade vers l’Ill, encadrement de porte médiéval. On voit le léger encorbellement du bâtiment latéral à l’est (AMS, cote 1 Fi 156)
Bâtiment vers l’Ill (bâtiment haut au milieu de l’image, vers 1930, Blumer, AMS cote 8 Z 1896)

La maison appartient ensuite au magistrat Edouard Rist (1831), au pharmacien François Louis Letz (1863) puis au négociant Edouard Weiss qui l’agrandit en 1869. Le revenu passe de 810 à 1 240 francs, les fenêtres ordinaires de 93 à 110 et celles au troisième étage et au-delà de 6 à 57. On en conclut que le bâtiment vers la rivière a été rehaussé à cette époque. L’employé de banque Joseph Blanck acquiert en 1895 la maison qui passe à son gendre Henri Bertrand. Le bâtiment latéral est en partie endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Les feux de cheminée se multiplient dans les années 1950. Les anciens bâtiments sont démolis fin 1967. La nouvelle construction qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière sans bâtiment latéral est commencée en mars 1968 et terminée en avril 1971.


Projets pour le nouveau bâtiment, façade sur rue – façade vers l’ill, proposition non retenue et celle réalisée, sauf le balcon du bas (1967, AMS dossier 709 W 59)

Ancienne façade vers l’Ill (deuxième bâtiment à partir de la droite, B.N.U., Numistral) – Façade actuelle (mars 2022)

janvier 2022

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier II, dossier IIIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Walraff Zuckmantel de Brumath et (1578) Elisabeth Huffel – luthériens
1613 h Jean Philippe Zuckmantel de Brumath et (1611) Félicité de Seebach – luthériens
1629 v (½) Christophe de Kronegg et (1622) Marie Félicité de Gemmingen, d’abord (1621) femme de Bernard de Neipperg puis (1644) de Jean Thierry de Zilnhard – luthériens
v (½) Jean Philippe de Bettendorff, seigneur de Wesdesheim
(1640) Ulric Bittlinger, bailli, et (v. 1625) Anne Barbe Schæffer – luthériens
1649 v, h Jean Thierry de Zilnhard, colonel, et Marie Madeleine de Bettendorff puis (1644) Marie Félicité de Gemmingen, d’abord (1621) femme de Bernard de Neipperg, (1622) de Christophe de Kronegg – luthériens
1649* h Jean Philippe de Zilnhard, capitaine, et (1649) Anne Marguerite de Remchingen – luthériens
1681 v Jean Philippe Joham de Mundolsheim, préteur, et (1668) Marie Félicité Wurmser de Vendenheim – luthériens
1707 h Philippe Ferdinand Joham de Mundolsheim et (1708) Eléonore Sidonie de Fleckenstein – luthériens
1744 v Pierre Mayno, marchand de tabac, et (1740) Marie Catherine Venino – catholiques
1782 h Pierre Mayno, marchand de tabac, célibataire († 1801) – catholique
1801 h Joseph Arroy, négociant, célibataire († 1840, fils de l’avocat Laurent Philippe Arroy et de Marie Madeleine Mayno)
1831 adj Charles Daniel Rist et Edouard (Michel Geoffroi) Rist
1849 h Edouard (Michel Geoffroi) Rist, magistrat, et (1835) Amélie Valérie Liebold
1863 v François Louis Letz, pharmacien, et (1853) Ernestine Tibaut
1868 v Edouard Weiss, négociant, et (1848) Caroline Frédérique Zabern
1888* h Edouard Weiss, négociant, et (1872) Julie Emma Zabern
1896* v Marie François Joseph Aloyse Blanck, employé de banque, et Adèle Zissel
1908* h Henri Bertrand, rentier, et (1905) Marie Adèle Rosalie Jeanne Blanck

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 4 500 livres en 1732, 3 000 en 1766

(1765, Liste Blondel) VI 372, Pierre Mainot
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr Meÿno, 7 toises, 3 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 529, Rist, Charles / Charles Edouard, rue des Veaux 19 – maison, sol – 9,25 ares

Locations

1672, Jean Jacques Rayot, maître de langue française
1734, baron François Ignace de Schœnau
1739, Matthieu Duval, caissier de l’imposition des fourages en Alsace
1781, André Hunelle, prêtre
1790, Joseph Mayno, célibataire
1802, Jean Adam Jenck, domestique
1821, Anne Marie Klein, ménagère
1839, Amédée Maritz, directeur de la fonderie royale
1862, administration des Contributions directes pour laquelle Henri Eugène Olivier Hugot

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 79-v

Kalbs Gaß Ein seit nach dem Closter Sanct Stephan hinab
Juncker Hanß Walraff Zuckmantel hatt hinden vff das Wasser ein Heüßlin 7 ½ schu breÿt und 7 ½ schu herauß, Item mehr ein Steg und Prütsch 6 schu breÿt, und 22 ½ schu lang, Soll Allmendt sein und bleiben, Bessert für das Niessen, ij lb vii ß iiii d

Rue des veaux, d’un côté en descendant vers le monastère Saint-Etienne
Le gentilhomme Jean Walraff Zuckmantel a une maisonnette longue de 7 pieds ½ en saillie de 7 pieds ½ derrière vers la rivière, De même un escalier et un lavoir large de 6 pieds et long de 22 pieds ½, Est communal et doit le rester, Doit pour la jouissance 2 livres 7 sols 4 deniers

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1765, Préposés au bâtiment (VII 1411)
Les préposés autorisent Pierre Mayno à établiir une risberme en pierre alignée en amont avec celle de la maison Saum et en aval avec celle de la maison Lœwenhaupt, à condition que le pavillon ne dépasse pas de la risberme, moyennant un cens annuel de 5 sols

(f° 79) Sambstags den 8 Juny 1765 – Pierre Maino
In H. Pierre Maino behaußung in der Kalbsgaß welcher umb erlaubnus gebetten eine steinere Landvest oberhalb dem flucht mit H. Saumen landvest und unterhalb in diejenige mit der landvest des Löwenhaubtischen haußes zu bawen.
Erkannt, Willfahrt mit beding daß d. gartenhäußel nicht über die landvest herausgehe und gegen erlag 5 ß d. jährlichen bodenzinßes. NB vide Prot. 1766. fol. 16.

1766, Préposés au bâtiment (VII 1412)
L’inspecteur du bâtiment Werner qui a constaté que le marchand Pierre Mayno construit un pavillon sur sa risberme propose de suspendre les travaux en attendant les ordres de Paris eu égard que le plan d’urbanisme prévoit d’établir un quai. Pierre Mayno rappelle trois semaines plus tard que les préposés ont autorisé les travaux l’année précédente : il s’engage à démolir à ses frais la construction si le quai était aménagé.

(f° 15-v) Dienstags den 18. Martÿ 1766. – H. Pierre Maino
H. Werner der Baw: Inspector berichtet, er habe in erfahrung gebracht, daß H. Pierre Maino der handelsmann gesonnen seÿe hinten in seinem hauß in der Kalbsgaß ein Gartenhäußel auff seine landvest zu bawen, weilen aber dem neuen Project zu folg mit der Zeit wieder ein Staaden längst derer häußer daselbsten solle freÿ gelaßen und gemacht werden, als seÿe er der meinung gedachten H. Maino anzudeuten biß auff weitere Ordre und näheren von Paris eingezogenen bericht ein zu halten. Erkannt, Solle jhme significirt werden, quod factum.

(f° 16) Dienstags den 8. Aprilis 1766 – H. Pierre Maino
H. Pierre Maino der handelsmann allhier præsentirt unterthäniges Memoriale und remonstriret daß ihm zu folg Mghh. Erk. d. d. 8. Junÿ 1765 eine Steinerne landvest in seine behausung in der Kalbsgaß hinten in die breusch zu machen, und ein garten häußel darauff zu bawen erlaubt worden. Es seÿe ihme aber jüngst durch den dreÿerknecht angesagt worden mit dem auffbawenden garten häußel einzuhalten, auß ursachen weilen nach dem Neuen baw: project mit der Zeit wieder ein Staaden längst der breusch hinter denen in der Kalbsgaß liegenden häußeren solle gemacht werden. Dieße hindernus zu heben, seÿe jhme zwar wohl jhm bewußt, daß der nutzen von dem Gemeinen: dem Privat weßen vorgehe, er verhoffe aber Mghh. werden jhme nicht erschwehren das Kleine häußlein welches jhm Zu seiner handlung sehr vorträglich seÿe, auff zu bauen, da er erbietig ist durch eine außzustellende Submission daßelbe auff seine kösten wieder abzubrechen, sobald die nothwendigkeit erforderen werde einen Staaden dahin zu machen.
Erkannt wird dem H. Imploranten mit seinem begehren willfahrt, mit Condition daß wan über Kurtz oder lang, d. project einen Staaden dahin Zu machen solle erfüllt werden, Er seine Erben und Nachkommen gehalten seÿn sollen, daß häußlein quæstionis abzubrechen, ohne deßhalben einige schadloßhaltung an löbl. Statt zu prætendiren, welches er mit danck angenommen, Zu halten versprochen und in Urkundt deßen sich hieher eigenhändig unterschrieben. Pierre Mayno.

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Les préposés autorisent Pierre Mayno à poser des croisés dans l’arcade de sa boutique pour en faire un poêle car l’alignement reste le même.

(f° 86-v) Dienstags den 21. Junÿ 1767. – H. Pierre Maino
H. Pierre Maino der handelsmann läßt durch seinen Maurermeister umb erlaubnus bitten in seinem hauß in der Kalbsgaß Creutzstöck in den bogen des Ladens zu setzen eine Stub daraus zu machen. Erkannt, Willfahrt, Kann auff sein alt fundament bauen.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Les préposés autorisent Pierre Mayno à rehausser une croisée

(f° 289-v) Montags den 23. Augusti 1779 – Sr Pierre Maino handelsmann
Mr Meyer, der Maurer noe. Sr Pierre Maino des Handelsmanns, bittet zu erlauben an deßen Behausung an der Kalbsgaß gelegen einen Kreutzstock höher machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1780, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Les préposés autorisent le maître maçon Jean Michel Meyer au nom du marchand Pierre Mayno à ouvrir une petite fenêtre ovale au deuxième étage

(f° 73) Dienstags den 30.sten Maji 1780. – Peter Maino
Idem [Johann Michael Meÿer der Maurermeister] nahmens H. Peter Maino des Handelsmanns bittet um erlaubnus in deßen in der Kalbs Gaßen gelegenen behausung im zweiten stock ein kleines ovales fenster setzen zu dörffen. Erkannt, Willfahrt.

Protocole de tribus, Protocole des Quinze

1766, Protocole de la tribu de l’Echasse (Peintres et sculpteurs XI 105)
La maîtrise des peintres fait grief à Pierre Mayno de faire peindre son pavillon par l’apprêteur de tabac François Gehl. Elle lui inflige une amende pour avoir continué les travaux malgré leur sommation. L’affaire est portée devant les Quinze mais le registre endommagé ne permet pas de connaître la conclusion de l’affaire.

(p. 22) Sambstags den 31. Martÿ 1766 – Löbl. Corps contra Maino Handelsmann
Herr Maino, Handelßmann in der Kalbsgaß Wurde citirt, daß Er i. Sommerhäußel durch i. Tabackmacher anstreichen laßen, Weilen Er aber nicht erschinnen, alß Bleibt die Sach auff i.re Versammlung außgesetzt.

(p. 25) Mittwoch den 2.ten Junÿ 1766 – E. Löbl. Corps contra Frantz Gehl tabackbereitern
Frantz Gehl der tabackbereiter, in deßen Nahmen dessen Frau erschienen, Wurde Vorgefordert und angeklagt, daß Er in Herrn Maino Hauß in der Kalbsgaß i. Sommerhauß angestrichen, da doch solches Wider Ordnung, Bitt Abstraffung Ref. Exp.
Obgedachte Frau gestehet, daß Hr Maino die Farben durch die Maurer reiben laßen, Worauff Sie das Sommerhauß angestrichen, bitt Abs. Ref. Exp:
Erkandt, Weilen Herr Maino auff 2. mahlige Citation nicht erschinnen, die Arbeit auch nicht völlig verfertiget War, alß er gewarnet Worden, Er dannoch solche Arbeit außmachen laßen, alß solle Hr Maino laut Articuls un 10. lb. d. Straff und in die 2. gehaltene handwercks; Versammlungen Verfallen seÿn, liquidirt ad 6. fl.

1766, Protocole des Quinze (2 R 178)
Mahler und Bildhauer (löbl. Corps der) Sr Pierre Mayno T 447, 450, 474, 669, 719
(p. 474) Sambstags d. 30.t Augusti 1766 – Claus nôe Sr Pierre Maÿno in aîs cit. E. Löbl. Corps der Mahler und Bildhauer Obermr. auch in aîs erholt appellations Klag Vom 16. hujus Osterrieth prod unterth. Exceptiones juncto petito und bitt Deput. Claus bitt similiter Deput. Erkandt Deputation.
(les autres pages manquent)

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1776. Le maître maçon (Jean Michel) Meyer expose les travaux qu’il va faire au premier étage du bâtiment latéral droit servant de fabrique (fourneau et âtre)

(p. 389) Sambstags den 27. Aprilis 1776 – Herr Maino der Burger und Handelsmann will in seiner in der Kalbsgaß gelegenen behaußung im nebens gebäu rechter hand auf dem ersten stock in der fabrique einen offen, darneben ein Vor Camin auf ein gewölb wohl versehen machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, die thür inwendig mit eisenblech beschlagen. Erkannt Willfahrt. Mr Meyer

1780. Autres travaux au même étage, dans deux cuisines et un vestibule

(p. 538) Mittwochs den 8.ten Novembris 1780. – H Mayno der handelsmann will in seiner ane der Kalbsgaß gelegenen behausung im nebens gebäu Rechter hand im ersten stock eine Kuche mit Heerd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt, hinten daran eine dergleichen Kuchen mit gleichem Heerd Caminschoß und Rohr im Hausgang, ein vor Camin auf ein gewölb wohl versehen setzen das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt, aus diesem Camin wirs in Zweÿ Zimmer eingefeurt. Erkannt Willfahrt. Mstr. Meÿer.

Description de la maison

  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière. Le bâtiment avant a deux caves dont l’une est voûtée et l’autre solivée, surmontées d’un bûcher de chaque côté du passage vers la cour, le premier étage comprend un grand et un petit poêle, deux chambres, vestibule dallé en pierre et latrines, l’étage suivant deux poêles, trois chambres, cuisine, vestibule dallé en pierre, ensuite trois niveaux de greniers, les deux du bas étant dallés et le dernier planchéié, le comble est en assez bon état, les deux pignons sont en pierre, la toiture en tuiles creuses,
    le bâtiment arrière comprend au rez-de-chaussée un grand vestibule et une belle salle à cheminée à la française, vers la cour une voûte qui s’étend sur trois étages, à l’arrière vers la rivière un petit pavillon de plaisance comprenant un petit poêle et une petite chambre, à côté un petit jardin, sur la droite un cendrier, l’étage de la grande maison comprend deux poêles chauffés par un fourneau, une chambre à cheminée et deux dépenses, cuisine et vestibule dallé en pierre, l’étage supérieur deux poêles aussi chauffés par un fourneau, trois chambres et vestibule dallé en pierre, plus haut trois greniers à grains dont celui du bas est dallé et les deux du haut planchéiés, un pignon en pierre se trouve de chaque côté, le comble a seulement des chevrons verticaux, la toiture est couverte de tuiles creuses,
    à gauche de l’entrée se trouve un bâtiment latéral comprenant une écurie, des remises et plusieurs chambres, à l’étage une galerie à l’avant de deux petits poêles, deux petites chambres, petite cuisine et latrines, au-dessus un fenil à demi-toit couvert de tuiles plates
    à droite un hangar dans lequel se trouve la buanderie, un poulailler et un puits, au-dessus le fenil, le tout estimé avec la grande cour, les appartenances et dépendances à la somme de 9 000 florins
  • 1768 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière dans lesquels se trouvent les entrepôts et les presses, en outre plusieurs poêles, chambres, deux cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée et en partie solivée, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 6 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux

nouveau N° / ancien N° : 24 / 19
Aroy
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 186 case 2

Rist Charles et Edouard rue des veaux N° 19 (Rist Edouard prop.re)

O 529, maison, sol, R. des veaux n° 19
Contenance : 9,25
Revenu total : 814,81 (810 et 4,81)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 93 / 75
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 15 case 2

1865 Rist Edouard
1865 Letz François Louis propriétaire
1869 Weiss Edouard, Négociant
1888/89 Weiss Eduard, Kaufmann in Bordeaux
95/96 Blanck Josef, Bankbeamter

O 529, maison, sol, Rue des Veaux 18
Contenance : 9,25
Revenu total : 814,81 (810 et 4,81)
Folio de provenance : (186)
Folio de destination : 15
Année d’entrée :
Année de sortie : 1876
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 93 / 75
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Revenu total : 1244,85 (1240 et 4,85)
Folio de provenance : 15
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1876
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 110 / 88
fenêtres du 3° et au-dessus : 37 / 30
1876, Augmentations – Weiss Eduard f° 15, O 529, maison, revenu 1240, Vergroesserung, achevée en 1869, imposable en 1872, imposée en 1876
Diminutions – Weiss Eduard f° 15, O 529, maison, revenu 810, Vergroesserung, suppr. 1876

Cadastre allemand, 30 p. 315 case 4

Parcelle, section 24, n° 24 – autrefois O 529
Canton : Kalbsgasse Hs. Nr. 18
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 9,31
Revenu : 7500 – 7000
Remarques

(Propriétaire), compte 209
Blanck Josef u. Ehefr.
1908 Bertrand Heinrich Ehefr. / sa veuve née Blanck
(794)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 189 des Veaux

19
Prop. S. Mayno, Pierre, negociant – marchands
Loc. Mayno, Joseph, l’oncle – ni b. ni ma.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 189 des Veaux p. 336

19
Pr. Mayno, Pierre, Négociant – marchands
lo. Mayno, Joseph

Registres de population

(1795) 600 MW 7 (Registres de population)

7° section, Rue des Veaux N° 19
Pierre Mayno, 54, Negotiant, Strasbourg
Jean Heng, 47, Domestique, Lauterbourg, 1774
Ignace Scharrenberger, 34, Domestique, Soultz, 1781
Françoise Scharrenberger, 50, sa femme, id, 1767
Françoise Guebhardt, 28, Domestique, id, 1784

Registres de population

(1798) 600 MW 19 (Registres de population)

4° Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 19
Mayno, Pierre, Negociant, 56, Strasbourg
Scharrenberger, Ignace, Jardinier, 36, Soultz BR, 30 ans
Jenck Jean, Domestique, 49, Lauterbourg, id.
Scharrenberger, Françoise, Cuisiniere, 52, Soultz, 36 ans
Gebhard, Françoise, Servante, 36, dud. lieu, 18 ans

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kalbsgasse (Seite 75)

(Haus Nr.) 18
Eberle, Näherin. 0
Himmelsbach, Maler u. Pförtner. 0
Steurkasse Straßburg VI
Rudolf, Rentnerin 1
Dr. Woringer, Arzt. 1
Boltenhagen, Rechhn.-Rat. 2
Boltenhagen, Referend. 2
Blanck, Eigenthüm. Ills. E H 0
Müller, Schreiner. H 0
Bertsch, Rentnerin. H 2
Ehrhardt, Oberlehrer. H 2
Jacobi, Rentner. H 3
Böhm, Schriftsetzer. H 4
Paetsch, Photograph. 4.
Paetsch, Schauspielerin. 4.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2266)

Rue des Veaux 18 (1867-1963) « Démoli 1967 »

Plusieurs litiges s’élèvent à partir des années 1930 à cause des cheminées en mauvais état. Le bâtiment latéral est en partie endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Les feux de cheminée se multiplient dans les années 1950. Les travaux sont reportés jusqu’au versement de crédits par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme.

Sommaire
  • 1867 – Les entrepreneurs Petiti-Klotz demandent au nom du propriétaire Letz l’autorisation de réparer les crépis et de badigeonner la façade – Autorisation
  • 1883 – Le maire demande de modifier les latrines du bâtiment arrière et d’arrêter les rejets dans l’Ill – Travaux faits, le conduit ne sert plus qu’à des eaux usées et à l’eau de pluie
  • 1885 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire von Eyss l’autorisation de faire une prise de gaz pour 5 becs – Autorisation
  • 1887 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Hatt-Royer l’autorisation de faire une prise de gaz pour 5 becs – Autorisation
  • 1891 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de ravaler les façades – Travaux faits
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de M. Blanck l’autorisation de faire une prise de gaz pour 25 becs – Autorisation
  • 1897 – Paul Schmidt demande l’autorisation de poser une petite enseigne plate – Autorisation (libellé, Hopfen – Paul Schmidt – Houblons)
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Blanck que deux volets du rez de chaussée, un soupirail et une porte de cave ne s’ouvrent plus vers la rue – Le propriétaire fait des objections. La Police du Bâtiment fait une nouvelle demande au propriétaire en 1898 – Travaux faits, octobre 1898
  • 1900 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de ravaler les façades – Travaux faits
  • 1901 – La Police du Bâtiment constate que le cordonnier Guillaume Kuntz a posé sans autorisation une enseigne – Demande – Autorisation
  • 1908 – Un locataire se plaint que les tuyaux de cheminée sont mal placés et qu’ils laissent des brûlures sur le plafond en bois – Le Police du Bâtiment écrit au propriétaire qui remédie à la situation
  • 1917 – Courriers sur une saillie mobile dont l’enlèvement n’a pas été signalé à temps
  • 1904 – La Commission contre les logements insalubres – Il faut rénover un appartement du quatrième étage – Travaux faits
    1910 – Travaux à faire pour éviter les taches d’humidité provenant d’une salle de bains
    1913 – Un locataire se plaint des W.-C. que le propriétaire met à sa disposition – Le même se plaint d’un fourneau
    1922 – Deux locataires se plaignent de la conduite d’écoulement de l’évier et de l’humidité – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire faire des travaux d’assainissement – Pas de travaux, 1926
  • 1932 – La propriétaire de la maison voisine n° 20 se plaint que la cheminée du n° 20 menace ruine et qu’une partie est tombée sur sa propriété – La cheminée est réparée
    1934 – Un locataire se plaint qu’une cheminée menace de tomber sur le bâtiment donnant vers l’Ill – Les réparations sont terminées, novembre
  • 1937 – Deux locataires se plaignent que leur appartement est humide. La Police du Bâtiment constate que l’humidité ne rend pas le logement inhabitable. Un plafond endommagé est réparé en 1938
  • 1939 – Un locataire se plaint que son appartement est humide à cause d’une gouttière bouchée
  • 1939 – Le propriétaire du n° 20 se plaint qu’une cheminée qui repose sur son mur vers l’Ill est abîmée – Travaux faits
  • 1940 – La Police du Bâtiment fait un rapport sur les travaux à faire dans la maison après une plainte d’un locataire
    1941 – Un locataire se plaint de l’état des W.-C. et d’une cheminée – Rapport de la Police du Bâtiment qui en informe le service qui gère les immeubles des ennemis du peuple et de la nation (Zivilverwaltung Generalbevollmächtigter des volks- und reichsfeindlichen Vermögens) – Travaux non faits, juillet 1942
  • 1946 – Un locataire souhaite un logement plus grand – La Police du Bâtiment constate que le logement est assez grand et qu’il n’est pas insalubre ni inhabitable.
    1946 – Une locataire réfugiée près d’Angers demande qu’on lui fasse parvenir des vêtements. Le logement a été fortement endommagé.
  • 1945 – 10 certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944. Légers dégâts, dégâts moyens ou importants
  • 1947 – Suite à la plainte d’un locataire, la Police du Bâtiment constate qu’un tuyau d’écoulement de W.-C. est défectueux et demande au propriétaire de faire faire des travaux – Tuyau réparé
    1948 – Le logement du rez de chaussée transformé en atelier de peinture par un locataire est inhabitable d’après le constat de la Police du Bâtiment
    1950 – Une locataire se plaint de l’état de ses W.-C. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée et enjoint le propriétaire à faire des réparations – Pas de travaux 1951
  • 1952 – Litige avec le propriétaire du n° 20 voisin : fermeture hermétique des fenêtres de servitude dans le mur de la cour entre les deux propriétés
  • 1951 – Rapport de la Police du Bâtiment : immeuble latéral en partie endommagé par faits de guerre ; lettre au M.R.U. sur les travaux urgents – La Police du Bâtiment constate que les travaux n’ont pas encore été faits et que la situation a empiré – Janvier 1952, un plafond s’est écroulé sur les occupants
  • 1949-1951 – Travaux faits dans l’immeuble
  • 1952 – Feu de cheminée – Rapport : la cheminée est détériorée sur une partie de sa longueur – L’architecte répond que le bâtiment n’a pas encore été remis en état parce qu’on attend de constater l’affaissement de la façade vers l’Ill – Le M.R.U. répond que l’architecte a été chargé des travaux – 1953, pas de travaux, affaire provisoirement classée
    1953 – Feu de cheminée – On attend les crédits pour démolir cette partie de l’immeuble – Situation inchangée, 1955 – Cheminées remises en état, juin 1955 – Certificat de conformité délivré par un ramoneur
    1957 – Feu de cheminée – Rapport sur la cheminée du bâtiment arrière qui est en mauvais état – La Police du Bâtiment demande qu’on fasse des réparations – Après différents retards, les travaux sont terminés en juin 1958
    1957 – Une locataire se plaint que sa cheminée récemment remise en état laisse s’échapper la fumée – Certificat de ramoneur qui constate un défaut de fonctionnement – Les modifications apportées à la cheminée n’améliorent pas la situation – Le gérant de l’immeuble demande une subvention – Travaux non faits, 1959 – Plainte d’un autre locataire, 1960 – Rapport de la Police du Bâtiment
  • 1962 – Une conduite de W.-C. est défectueuse dans la partie arrière de l’immeuble, des eaux nauséabondes suintent du mur arrière qui donne sur le chemin de halage
  • 1962 – Incendie causé par le cheminée mal installée (cloison et plafond brûlés au troisième étage) – Rapport de la Police du Bâtiment – Cheminée réparée, mai 1963

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 59)

La SOGESTIM dépose une demande de permis de construire. La Société d’Etudes Techniques du Bâtiment (S.E.T.B.) propose différents projets à la Police du Bâtiment qui demande que le nouveau bâtiment s’accorde avec celui qui se trouve rue de la Pierre Large.

Sommaire
  • 1966 – La SOGESTIM dépose une demande de permis de construire – accord prélable, plan cadastral – Dessins établis par la Société d’Etudes Techniques du Bâtiment (S.E.T.B.) 8, rue Georges Wodli
    Juillet 1966 – les variantes ne sont pas conformes au règlement des constructions
    Août 1966 – demande d’accord préalable à un permis de construire, avis défavorable
    Septembre 1966 – demande de permis de construire
    Novembre 1966 – rapport de la division VI
    Lettre qui accompagne les photographies de l’immeuble à démolir
    Novembre 1966, Extrait du procès verbal de la Commission consultative du permis de construire – le nouveau bâtiment devra s’accorder à l’aspect de l’immeuble proche de la Caisse d’épargne (rue de la Pierre Large)
    Décembre 1966 – lettre du fils de la propriétaire, M. Bertrand, en vue de hâter la décision de la Police du Bâtiment
    Décembre 1966 – la SOGESTIM envoie des solutions proposées par l’architecte pour les façades
    Mai 1967 – Construction d’un immeuble de 18 logements, Surface habitable – Observations de la VI division
    Autorisation préalable, immeuble avant, avis favorable – Devis

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 60)

Les anciens bâtiments sont démolis en janvier 1968. La nouvelle construction est commencée en mars 1968, l’aménagement intérieur se poursuit en octobre 1969, les travaux sont terminés en avril 1971. Les façades sont ravalées en 1986.

Sommaire
  • 1967 – Dépenses de construction : détail et récapitulatif
  • 1967 – Avis sur demande de permis de construire – Permis de construire
    1968 (janvier) les immeubles sont démolis, (mars) nouvelle construction, (octobre 1969) aménagement intérieur, (avril 1971) les travaux sont terminés
    1969-1970 – Autorisations d’occuper la voie publique
    1971 – Le notaire Schirck de Bischheim transmet la demande de le Direction de l’Enregistrement : certificat que l’immeuble acquis en 1967 a été reconstruit – Réponse
    1971 – La SOGESTIM fait parvenir un plan du nouvel immeuble établi par le géomètre Klopfenstein et (1972) un certificat établi par un ramoneur
  • 1982 – Certificat de conformité transmis au notaire Muller de Muttersholtz
  • 1986 – Le Cabinet Fessler demande une subvention pour le ravalement – Ne seront subventionnés que les façades visibles de la rue et des quais – L’entreprise Kratzeisen est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – La subvention est versée

Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Jean Walraff Zuckmantel de Brumath dans le Livre des communaux (1587). Elle passe ensuite d’après les tenants et aboutissants à son fils Jean Philippe Zuckmantel qui épouse en 1611 Félicité de Seebach, fille de Philippe Jacques de Seebach.

Mariage, cathédrale (luth. p. 271)
1611. Domin. 23. Trinitatis. Mehr Juncker Hans Philips Zuckmantel vnd die Edel (-) und tugendreich. J. Fr. Felicitas von Sebach des Edlen Philips Jacob von Sebach tochter (i 139)

Jean Walraff Zuckmantel obtient des Conseillers et des Vingt-et-Un de célébrer les noces de son fils Jean Philippe avec Félicité de Seebach sans observer le règlement sur les mariages
1611 Conseillers et XXI (1 R 90)
(f° 324-v) Sambstag den XXVI Octob. – H Hans Walraff Zuckmantel vmb dispensation hochzeit mandats
H Stett. Hanß Walraff Zuckmantel stehet für v. vbergiht supplôn darinn er meldt wie sein Sohn Hanß Philips mit Philips Jacoben von Seebach dochter Felicitas verheurathet vnd solchem hochzeitlich tag den 4. Nobris alhie Zuhalten willens, d. aber er sich der hochzeit mandat u der selben ordnung wol weiß Zuerinnern vnd aber nit möglig d. bey Adelichen hochzeitten dem Allem kan gelebt werd. Bitt derwegen vmb dispensation.
Erk. d. man weiß d. vil sonderlich die Jung leut ohngeladen Zur hochzeit kommen, solt Ime die anzal betreffent willfart sein, in dem Anbringen bey der ordnung pleiben v soll er mit zu sehen d alle ungepure abgeschafft werde. H. Stett. Wormbser, H Stedel.

Le Grand Sénat renvoie aux Quinze les héritiers de Jean Philippe Zuckmantel qui s’opposent au notaire Joseph Scherbaum qui a dressé l’inventaire de la succession obérée de dettes. L’acte porte en marge que le notaire a réglé les droits en 1638.
1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
(f° 292) Sambstags den 2. Xbris – Jr. Hanß Philipp Zuckmantels Kinder Vogt Ca Joseph Scheerbaum Not: wegen Inventations geschäft
sWeÿl. Jr. Hanß Philipp Zuckmantels seel. hinderlaßener Kinder Vögt, H. Str. Joachim von Berstett, vnd Jr Johann Ludwigs Böcklin von Böcklinsaw d.runt per Dr. Knaf. Dienstliche Anheis vnd bitt, sie beÿ E. E. großen Rathe bereits producirt, die sach aber von dar, In diese Stub gewießen worden, Ward Verleßen, vnnd dann Von gedachten Vögten gebetten, Weilen wegen dieser v.laßenschafft, der wenigen nahrung vnd Vieler Vorhandenen Schulden halben notwendig Ein Citatio muß angeschlagen werden, vnnd mann aber Von Notario Scheerbaum daß verfertigte Inventarium Vor entrichtung gemeiner Statt wie auch seiner gebühr nicht will folgen laßen, daß M Herren Ihme solches ex officio vferlegen solte, würde Ihme sein forderung wie möglich von den Vorhandenen mobilien v. den darauß erlößten gelt Im fall es so weit reichet, entrichtet, gemeiner Statt auch Verhoffentlich Ihrer Anspruch halben wegen habender prælation kein schaden Zugefügt werden.
Erkand, Obere Stallherren mit Zu Ziehung H. XV. Mr. sollen den Notarum beschicken daß Inventarium bestehen, v dann waß der Sachen notwendigkeit erfordert bedencke.
[in margine :] NB. Hierauff ist diese Erkandnuß vollanzogen worden vnd weilen Nots: Scheerbaum Contentirt zu sein, die adenlicher Erben auch übrige gebühr so gemeiner Statt Zuständig fürderlichst richtig zu mach. sich erklärt als sein überlüfferte Inventaria H Dr Erhard wid. zu gestelt word. act. den 14. feb: 1638.

Autres mentions de Jean Philippe Zuckmantel dans les registres (Protocole des Quinze, Conseillers et Vingt-et-Un)
1613, Protocole des Quinze (2 R 41) Jr Hanns Philip Zuckmantel. [Constoffler im kleinen Rhat] 2. 4. 9. 22.
1622, Conseillers et XXI (1 R 104) Kirchen Convent befehlen die leutt vor allerhandt uppigkeit wie nachtdantz zu wahren. 271. Seebach und Zuckmantel deßwegen beschieden.
1624, Conseillers et XXI (1 R 106) Hans Philipß Zuckmantel soll 4 batz von ohmen wein abschaffen. 193.
1628, Protocole des Quinze (2 R 56) Jr. Hannß Philipp Zuckmantell. 54. [vmb prorogatio]
1634, Protocole des Quinze (2 R 60) Jr. Hannß Philipp Zuckmantel wegen stall: und schatzungs gelter. 48.

Après la mort de Guillaume de Gemmingen et de sa femme Marthe Zunckmantel, le notaire Hilaire Meyer a dressé le 6 décembre 1623 l’inventaire de leurs biens qui reviennent à leurs deux filles, Hélène Elisabeth de Gemmingen, femme de Georges Philippe de Helmatætt, et Marie Félicité, femme de Christophe de Croneck (Christoph von vnd Zu Cronneckh auff Himmelau vnd Faselsberg). Pour sortir de l’indivision, Georges Philippe de Helmatætt cède au nom de sa femme la part de maison sise rue des Veaux à Strasbourg à Christophe de Croneck, lequel cède pour régler partie du prix sa maison sise à Wimpfen.

1629 (6. Julÿ), Chancellerie, vol. 402 (Protocoll allerhand Acten)
Vertragsbrieff über Weÿland deß Wohl Edlen und Gestreng Herrn Hanß Wilhelms von Gemmingen und deßen geliebten Gemahlin Fr. Martæ von Gemmingen geborner Zuckhmantelin von Brumath, beeder Christseliger gedächtnus Verlaßenschafft & vffgerichtet Zwischen deroselben hinderlaßener beeder Adelicher döchtere vnd Erben Ehr Junckhern vnd Herrn hierin ehrbenambste in Anno 1629.
Zuwißen vnd Kunth seÿe Aller männiglichen inn vnd mit crafft diß Brieffs daß nach tödlich. hiendritt vnd abschied Weÿland des Wohl Edlen vnd Gestrengen Herrn Hanß Wilhelms von Gemming. und der auch weÿland Wohl Edlen, Ehren vnd Viel Tugendtreÿchen Frauwen Marthæ von Gemmingen geborner Zuckhmantelin von Brumath gewesener beeder Eheleuth, Christseliger gedächtnus, deroselben hinderlaßene beede Adeliche Döchter vnd Erben, die auch Wohl Edle, Ehren vnd Viel Tugendtreÿche Fraw Helena Elisabetha von Helmstätt geborne von Gemmingen, mit beÿstandt Ihres gebiebten Ehe Junckhern des wohl Edlen vnd Gestrengen Herrn Georg Philipßen von Helmstätt, So dann Fraw Maria Foelicitas von und Zue Croneckh geborne von Gemmingen, mit beÿstand Ihres auch geliebten Ehegemahls, des Wohl Edelgebornen vnd Gestrengen Herrens, Herrn Christoffs von vnd Zue Cronneckh auff Himmelaw vnd Faselßberg, vorwohl vnd ehrengedachter Ihrer beeder Vielgeliebter vnd geehrter Eltern seeligen Verlaßenschafft in A° 1623. den 6. Tag, Monats Xbris durch Hilarium Meÿgern geschwornen Contract Notarium in des Heÿligen reÿchs Freÿen Statt Straßburg, Zuvor ordenlich haben inventiren vnd beschreiben, Aber von selbiger Zeÿth ohn berührte Verlaßenschafft, biß dato ohnseparirt vnd ohnverglichen mehrern Theÿls durch ihren hierunder gebrauchten Schaffnern, herrn Johann Luckhen in Wohlermeltter Statt Straßburg verwaltten vnd verrechnen laßen, Welche v.laßenschafft beeden obehrengemelten Adelichen döchtern vnd Erben sampt deren beliebten Ehe Junckhern vnd herrn, fürters also ohnseparirt oder ohnv.glichen Zueholen, in vielweg ohnbequem und ohngelegen vorgefallen, dahero sich derentwegen heut dato volgendter maßen mitteÿnander freundt Schwägerich vereÿnbart und verglichen,
Benantlichen So hatt obedelbesagter Herr Georg Philipß von Helmstätt, im Nahm, vnd vonweg. seiner obehrengemelten geliebten Adelichen Gemahlin in Crafft deroselben beÿ dißer Verhandlung in Originali vnderschriebenen vnd besiegeltenn vorgelegten Vollkhommenen Gewaltts, für sich vnd Ihre beeder Erben
obwohl vnd ehrngedachtem seinem freundtlichen lieben Schwagern, Herrn Christoffen von vnd Zue Croneckh für sich vnd seine Erben, eigenthümlich übergeben, überlaßen und Zuegestellt, Ihr Frawen Helenæ Elisabethæ von Helmstätt bißher ohnvertheÿlt gehabten vnd gebührten dritten Theÿl ahm halben Theÿl Von vnd ahne den genanten Zuckhmantelischen Hoff, in wohlgemelter Statt Straßburg vnd deren Kalbßgaßen, eÿnseith neben herrn Stettmeÿstern Clauß Ludwig Wormbsern von Vendenheÿm, Ander seÿts weÿland herrn Heinrich Vasÿ seeligen Erben gelegen, Vornen auff bemeltte Kalbsgaß, hinden auff das fließende Waßer, die Breüsch genant, stoßend,,
Mehr Ihr Frawen Helenæ Elisabethæ von Helmstätt gehörigen halben Theül ahne allen bißher ohnvertheÿlt gepliebenen Pfenningzinßen Hauptgütteren (…) für vnd vmb 6870 gulden (…) [f° 97] Neben erstgesetzter Summ hatt Viel wohlgemeltter herr Christoff von und Zue Croneckh für sich und seine Erben obmehr ehrenbesagten seinen Fr. lieben Schwagern deßen geliebten adelich. haußfrauwen vnd ihren Erben aigenthümblich abgetretten in bester Rechtsformb eingeraumbt und übergeben, seinen habenden halben Behausung in der Statt Wimpffen vnd deroselben genanten Clostergaßen gelegen (…)
So beschehen in des Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßb. Montags d. Sechß. tag Monaths Julÿ im Jahr Unsers Einig. Erlösers Jesu Christi gezahlt xvj C Zwantzig vnd neun.

Jean Philippe de Bettendorff, seigneur de Wesdesheim (Weidesheim près de Kalhausen en Lorraine) cède à Ulric Bittlinger, assesseur au Petit Sénat, la moitié de la maison Zuckmantel dont l’autre moitié appartient à Marie Félicité de Gemmingen veuve Croneck

1640 (2. Novemb:), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 546-v
(Prot. fol. 61) Erschienen der Wol Edel und Gestreng Hans Philips Von Betendorff H. zu Wedeßheim
bekante in gegensein H Ulrich Bitlingers Alten Kleinen Raths Verwanthers (v.kaufft)
den halben theil ihme Jr. Verkäuffern für unvertheilt gebührend Von und ahne einem hoff sampt 2. häußern einem Vordern und hindern, mit allen deren gebäuwen, in der Statt Straßburg in der Kalbsgaßen der Zuckhmantelisch. hoff genant neben H Hannß Philipp Schatzen seel. Erben && neben Jr: Clauß Ludwig Wormbßern Alt. Stättmeistern, hinden Vff die Breüsch stoßend gelegen, Vnd gehet Jährlichen Von dem gantzen Hoff iährlich Vff Joh. Bapt: (-) Lib. Fr. Annæ Dorotheæ Schönerin Zu Gengenbach wohnhaft lößig mit 100. Lib, So dann ist dißer halbe theil auch noch v.hafftet vmb 300. Lib. Jr. Jacob Friderich Böckhen, sonst ledig eÿgen, Vnd gehört der Überige Halbe theil Fr. Mariæ Felicitas Von Croneckh Witiben gebohrner Von Gemmingen Vnd H Johann Wenckhern XIII.er welcher aber Vnder Ihnen beeden noch Streitig – Über die Zum halben theil hiehero gehörige 50. Lib und 300. Lib. beschwerden, so der Käuffer vff sich genommen, Zugang. per 300. Lib.
Darbeÿ geweßen H Johann Lienhard Clemend Amptschaffner der Graffschafft Sarwerden H Jacob Welper gräff. Naßaw Landschreiber Zu Lohr

Jean Philippe de Bettendorff donne à Ulric Bittlinger, avocat et assesseur au Petit Sénat, quittance de 600 florins garantis sur la moitié de la maison Zuckmantel d’après une hypothèque passée le 24 décembre 1599.

1640 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 562-v
(Delegatio, Anweißung und nachmahlige Versicherung) Erschienen der Wohl Edel Gestreng Junckher Jacob Friderich Böckhlin des beständig. Regiments der Herrn XV. alhie eins, so dann der auch Wohl Edel Gestreng Jr hannß Philipß von Bettendorff andern und & Herrn Lt Ulrich Bittling. Advo: und E. E. Kl. Rhats alter Beÿsitzer tritten theilß,
und Zeigte zuvorderist ersterwehnter Hr. von Bettendorff, demnach derselbe vermög einer am 24. Xbr. a° 1599. vffgerichteten und mit weÿl. der Wohl Edel Johann von Bitsch genant Gentersperger, hannß Philippen von Sultz und hannß Wallraff Zuckhmantel von Brumath des ältern seel. eigentändig. subscriptionibus und Adelich. Insigeln verwahrt. Obligation ahne 3000. fl den halben theil behausungen 1500. fl. schuldig und neben andern in der haupt Verschreibung specificirten Underpfand, auch der halbe theil an dem in Kalbsgaß. alhie gelegenen Zuckhmantelisch. hoff einseit neben H Stätt Meister Clauß Ludwig Wormbßer, anderseit Hannß Philipß Schatzen s: Erben, hinden vff daß waßer stoßend hÿpothecirt und versetzt ist, Vnd aber edelerwehnter Jr. debitor solchen halben theil annuhn ehrenberührtem H Bittlingern verkaufft, Alß wolte Er den Jr: Creditorem und 600. fl hauptgut vff Ihne H Bittlingen und seinen erkauffte halben hoff theil angewiesen haben, der auch solche Anweißung angenohmen, den, Jr Debitorem dafür q.ttirt (…)

Originaire de Strasbourg, Ulric Bittlinger épouse vers 1625 Anne Barbe Schæffer. Il est d’abord bailli au service des comtes de Créhange (1620-1633) puis conseilier et bailli pour les comtes de Linange-Dabo. Ses plus jeunes enfants sont baptisés à Strasbourg.
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 181-v. n° 1389) 1635. Montag den 2. 9.bris. P. H. Ulrich Bittlinger, M. Anna Barbara, I. Einbeth (i 188)
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 243, n° 1765) 1639. Mittwoch 16. Januarÿ. P. H. Ulricus Bittlinger, Anna Barbara, I. Maria Barbara (i 249)

Anne Catherine Schæffer veuve d’Ulric Bittlinger meurt en 1667
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 78-v, n° 6)
1667. Fr. Anna Barbara Schäfferin, Hn. Ulrich Bittlinger, J U. Licentiati Vnd Hoch Gräfflich Leiningen Daxpurgischen geheimen Raths Vndt Amptmans s. nachgel. Wittib æt. 66. annor, Starb Zinst. 15. huius [Ianuarius] intra 1. et 2. antelucanam, Ward begraben Freyt. 18. h. ad D. Galli (i 44)

Ulric Bittlinger est cité dans un acte de 1627 à Strasbourg alors qu’il est bailli à Helfedange au service de Créhange
1627 (14. 7.bris) Chambre des Contrats, vol. 461 f° 478
hatt in gegensein (…) herrn Ulrich Bütlingers Griechingischen Ambtmanns Zu Helfflingen

1626 XV (2 R 54) Ulrich Püttlinger der Jünger. 63. [Kundschafften, Zeittungen]

Ulric Bittlinger est candidat au poste vacant de bailli à Barr. Il déclare qu’après ses études il a voyagé et appris plusieurs langues et la politique, ce qui a amené le comte de Créhange à le nommer quinze ans plus tôt bailli de Helfedange. Il a occupé ce poste pendant treize ans avant de se brouiller avec son employeur qui lui a intenté un procès devant le parlement de Metz
1635, Conseillers et XXI (1 R 118)
(p. 172). Mittwoch den 18. Novembris – Ulrich Püttlinger
Ulrich Püttlinger proponirt mündlich, ob Er sich wohl hiebevor In der Cantzleÿ vmb die Amptmannschafft Barr ahngemeldet, so habe Er doch nicht* und.laßen wollen für dißmahlen beÿ Mh sich Persönlich Zuestellen vnd seÿe ahn dem Als Er von Jugend auff Zue den geehrten studÿs ahngezogen vndt durch peregrinationes einer vndt d. And. Sprach sich fähig gemacht, auch In politicis eine Zimliche Cognition dergestalt erlangt, daß Ihre Gn. d. H. von Krieching. Ihne bereiths vor 15. Jahren Zue einem Amptman Zue Helfflingen bestellt und ahngenommen, welches Ampt Er auch 13 Jahr lang dergestalt versehen d. Ihre Gn. mit Ihme wohl Zuefried. vnd ab seinen dienst ein g. genüegen gehabt, Vnd zwar nachgehendts Ihre G. ettwas unwillen gegen Ihne geschöpfft, auch gar vor den Parlament Zue Metz actioniren wollen, so seÿe soch solcher handel vermittelst Mhh. interposition /:deren Er sich In vnd.thanigkeit bedancken thue:/ dergestalt nunmehr gepflichtet vnd hiengelegt, daß Er sich anderwertlich vmb dienst Zu bewerben nicht gehind. w.de, bitt dannenhero Mhh wolten Ihne Seine Person beÿ ersetzung dieß Amptmanschafft laß. recommendirt sein, wolle sich da die wahl uff Ihne fallen solte d.gestalt Verhalten d Mhh. Zufrid. vnd Sie d. Election seiner Persohn verhoffentlich nicht gere* w.de. Erk. solle Seiner Künfftig beÿ ersetzung vnd. d. wahl gedacht werd. H. Dietrich, H. (-).

M. de l’Isle (Melchior de l’Isle, représentant de France à Strasbourg) incite le Magistrat à intervenir dans l’affaire qui oppose le comte de Créhange et Ulric Bittlinger au parlement de Metz. L’avocat Imlin déclare le 8 mai que la juridiction de Metz ne peut statuer sur l’affaire puisqu’Ulric Bittlinger est bourgeois de Strasbourg. L’avocat Mollinger expose le 19 mai que la comtesse de Créhange fait grief à Ulric Bittlinger d’avoir quitté pour rétribution insuffisante son poste qu’il s’était engagé à conserver. Le parlement de Metz a condamné Ulric Bittlinger par contumace. Les Conseillers et les Vingt-et-Un approuvent le courrier à envoyer au parlement de Metz et à la comtesse de Créhange
1641, Conseillers et XXI (1 R 124)
(f° 74-v) Sambstag d. 8. Maÿ – Ulrich Bittlinger Ca Graven von Grichingen
H Bernegger referirte d. H. XIII Wencker vnd Er beÿ Msr de l’Isle gewesen, Welcher begerth d. Mhh. doch wolt. Justice administriren vnd der Graff von Griching. behulfflich erschienen wüder d. Bittlinger, Wolfern Mhh. es recusiren würd. wurdt d. parlament die represalien ergreiffen und selbst such d. Urtheil so sie gefällhnd exequiren, Weil d. parlament an Ihn geschrib. könte Er sich dießer hülffbietung nicht entlad.
Ego In nahmen Ulrich Bittlinger, vberreichte underhänig bericht weg. der Gräven v. Griching.
H. Dr Imlin sagt, was Bittlinger noch In wurcklichen dienst begriff. Ist und Ine der administration v. In loco wehre, so muste Er vor dem parlament erscheinen weil Er aber ein Burger vnd Er wider Mh. privilegia berufft die jurisdictio nicht fundirt der Index incompetens, Er Bittlinger kein procuratorem ad actu gehabt, so seÿe es titel nulli tetz*, jedoch werd. Mh. die gebühr müßen In recht nemmen der execution sich opponiren, verfüg. waß d. recht. gemeß vnd d. parlament außführluch beantwort. laß* Mgr de l’Isle die fundment communiciren laß.
Erk. soll d. geschäfft befürdert und d. parlament beantwortet werd.

(f° 78) Mittwoch d. 19. [Maÿ] – Bittlingerische Sach Ca Grävin von Grichingen
H Dr Mollinger referirt In der Bittlingerischen sach wider die Grävin von Grichingen, vnd berichtet d. Zwar Bittlinger sich sein lebtag versprochen hatt, aber vff ein gewise bestallung, welche nachgehendts von der Grevin Ist in disputaten gezogen word. weil Er nun nach Ihrer discretion, welche gering vnd etwan nicht vmb ein erwiges wider die gegebene paroles Zu dienen gemeindt geweß. Alß hatt Er sich mitt Vorwiß Von Ihro erhob. Zwar ohne abscheidt, Nachgehendts hatt mehrgedachte Grevin citirt, hatt sich aber nicht stellen wollen, darauff hatt sie die sach beÿ dem parlement zu Metz angangig gemacht vnd d. p.ces in g.tumaciam geführet, in welchem orth gedachter Bittlinger condemnirt word. ist in expensas, vnd dieweil neüwicher Zeit bevohlen worden, daß Er solte Zweÿ andwortschreiben auffsetzen, hette Er sie Zu papier gebracht eines an d. parlament darinnen Ihnen remonstrirt wirdt d. der Bittlinger gezwungener weiß gefloh. d. er Mh Berger, Vnd d. sie die privilegia nicht allein Ihnen sondern auch gahr Achtens auffzuhalten, d. Er auch starcken p.tensiones an die gräven, Vnd daß Mh. danenhero keinen willen geb. können Zur execution. List schließlich. daß ander auch ab an die Grävin. Erk. Seindt die Zweÿ Concept gevolgt word.

1637 XV (2 R 62) Ulrich Püttlinger. 214. [recompens in früchten]
1639 Conseillers et XXI (1 R 122) Ulrich Bittlinger. 75. [pt° früchten]
1639 XV (2 R 63) H. Ulrich Püttlinger. 315. Wegen Frembder Früchten. 382. 404. [Ulrich Büttlinger]
1640 Conseillers et XXI (1 R 123) Ulrich Bittlinger. 23. 26 (bis). [pt° früchten]

Avocat et bourgeois de Strasbourg, Ulric Bittlinger revend la moitié de maison à Jean Thierry de Zilnhard, colonel d’un régiment allemand de cavalerie au service de France.

1644 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 288-v
H. Ulrich Bittling Advocatus und Burg. zu Straßburg
H. Jacob Webers alß legitimirt Gewalthabers H. Johann Dietrich von Zÿllnhardt der Königl. Maÿt. in Franckreich und Navarra Obrist über ein teutsch Regiment Zu Pferdt, uff daß heut dato durch Unßer gnädige Herren Rhät und XXI. ertheilten obrigkeitlich. Consens
die helffte deß adelich Zuckhmantelichen Hoffs mit seinen höffen, hoffstätten und allen andern Gebaüen p allhier in d. Kalbß Gaßen neben H. Stätt Maÿster Clauß Ludwig Wormsern, ein: und anderseit neb. H. Hannß Philipß Schatz gng. Rhatsverwanthers sel. Erben, hind. vff die Preusch stoßend gelegen, daran die übrige helffte dem H. Obrist zuvor gehörig, welche verkauffte helffte verhafftet ist umb 300 lb (und) beschehen umb 365 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient la vente de la maison à Jean Thierry de Zilnhard.
1644 Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 58) Sambstag d. 4. May – Johan Dietrich Von Zillhardt wegen hauß kauffs
Johan Dietrich Von Zillhardt Obr. producirt per Bell. Vorkauff deß halb. theilß Zuckmantlichen hoffs vnd bitt Mh. woll. ihnen confirmiren. Erk. Ist Ihme Willfahrt, Soll aber Mh. interesse dabeÿ beobachtet werd.

Jean Thierry de Zilnhard demande en 1633 sans résultat à être exempté des contributions extraordinaires de guerre
1632 Conseillers et XXI (1 R 114) Johann Dieterich von Zillhardt. 193. [wegen geraubten Pferdts]
1633 Conseillers et XXI (1 R 115)
(f° 201-v) Montags den 26.ten Augusti – Johann Dietrich von Zÿlnhard Obr. Leüt. bitt seiner mit d. Extraordinari Kriegs Contribution vnd schatzung zu v.schonen. Erk. soll beÿ voriger erkandtnuß verbleiben.

Le colonel Zilnhard demande à être exempté de toute contribution pour son soutien aux protestants.
1635 Conseillers et XXI (1 R 118)
(f° 66) Dienstags den 12.ten Maÿ – Johann Dietrich von Zillhard
Obr. Zillhard ersucht Mh. sie wolen ihn aller aufflagen befreÿen, weg. seiner bißh. beÿdem gemeinen Evangelisch. wesen geleister dienst. Erk. ist für die 6. deputirte H gewiesen
(f° 136) Sambstags den 26. Septembris – Obr. Zÿlnhard
Joh: Dietrich von Zÿlnhard erbiett sich, d. beschädigt Vnd.thanen Zu Illkirch Zu ihren v.lohrnen werd. alle mügliche handreichung Zu bieten. Erk. man soll d. vnd.thanen so viel möglich die hand biet. an harffschrein. vnd d. Varry erlaub. die Straß Rein zu halten.

Colonel au service de France, Jean Thierry de Zilnhard est marié avec Marie Madeleine de Bettendorff
1636 (15. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 255
Erschienen Fr. Maria Magdalena von Zillhardt, gebohrne von Bettendorff, deß wol Edlen, Gestrengen und vesten Johann Dieterichen von Zillhardt Kön: Mt. in Franckreich Oberisten Ehegemahlin

Jean Thierry de Zilnhard obtient le droit de manance pendant deux mois
1643, Conseillers et XXI (1 R 126)
(f° 158) Montag d. 23. Octobr. – Johan Dietrich von Zillardt bitt per Bell. vmb d. schirm auff zwen Monath. Erk. Wilfarth.
Johan Dietrich Von Zilnhardt. 130. [wegen schuldigen guldgühter]

Les Quinze éconduisent le colonel Zilnhard qui demande remboursement d’un capital accepté en paiement
1645, Protocole des Quinze (2 R 66) H. Obrist Zillhard. 148. 169.
(f° 169) Sambstag den 1. 9.bris – Ward Schreiben von H. Ob. Zillharden einen kommen verleßen, darin er vmb abstattung vnd theils Compensation 100. Rth. Pfenningzinß hauptgüter bittet, welche Ihme hiebevor Von H Lt. Frombholtzes von Speÿer, weg. schuldiger Ranzion cedirt Worden. Erkandt, würd daß begehren als Clar wider Herren Rhät vnd 21. Erkandnuß lauffend abgeleint.

Le colonel Jean Thierry de Zilnhard épouse en 1644 Marie Félicité de Gemmingen veuve Croneck
Mariage, cathédrale (luth. p. 471) 1644. Domin. 2. Epiphanias. Herr Johann Dietrich Von Zillhart Obristen vnd Fraw Maria Felicitas von Croneck geborne Von Gemmingen, den 15. Januarÿ Im Haus eingesegnet worden (i 240)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la musique et la danse lors des noces de Jean Thierry de Zilnhard
1644 Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 3) Sambstag d. 13. Januar. – Johan Dietrich Von Zillhardt last per Egê berichten, faß Er gewilgt nechstküfftig. montag sich Ehelich copuliren Zu laßen. Bitt deßweg. vmb verstattung einer Musique Vnnd dantzß. Erk. willfarth.

Autres références concernant Marie Félicité Zilnhard dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1654 Conseillers et XXI (1 R 137) Maria Felicitas von Zillhardt [wegen des Schulschaffners]. 99.
1660 XV (2 R 78) Fr. Maria Felicitas Zillhardtin. 161 [Schirmgeld]. 164 [id.].
1668 (10. 7.bris) Chambre des Contrats – (f° 667) Maria Felicitas verwittibte Obristin von Zÿlnhard gebohrne von Gemmingen (i 910)

Autres références sur Jean Thierry de Zilnhard
Johann Dietrich von Zyllenhardt (Ettlingen, 1595 – Widdern, 1652) x v. 1623 Maria Magdalena von Bettendorff († Durlach, 26 déc. 1640)
dont Johann Philipp von Zyllenhardt (1626-1661) x 12 mai 1649, Durlach, Anna Margareta von Remchingen (1631-1687)
dont Friedrich Dietrich von Zyllenhardt v Sophia Amalia von Gemmingen (1659-1739)

Marie Félicité de Gemmingen, veuve de (Christophe de Croneck puis de) Jean Thierry de Zilnhard cède sa moitié de maison (cour Zilnhard) à son beau-fils Jean Philippe de Zilnhard, capitaine de cavalerie fait prisonnier par les Lorrains

1649 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 593
Erschienen die Wohl Edel Viel Tugendsame Fr Maria Felicitas von Zÿlnhart gebohrne von Gemming wittib mit beÿstand deß Edel- hochgelehrten H Daniel Imlins dero Recht. Doctoris und dißer Statt Consiliarÿ & Advocati senioris
hatt in gegensein H Georg Basilÿ Geÿers, daß Sie von demselben 75. lib. für ihren geliebten Stieffsohn den Wohl Edel- Gestreng Jrn Johann Philipß von Zÿlnhart Rittmaÿstern so ietzo von denen Lothringern gefang. enthalten wirt,
dafür nicht allein deß Jrn Stieffsohns eigenthümlich alhie in Kalbßgaß. gelegener hoff der Zÿlnhardische hoff genannt so über 300. lib geg. denen Edlen sturmeckh Erb. und 150. lb geg. H. Ammaÿstern Johann Wenckhern sonsten ohnverhafftet seÿe, sambt übrigen seine deß Jn Stieffsohns haab und güttern, sondern auch alle Inventur iede ihro der Fr. Stieffmutter eigene haab und gütter

Jean Philippe de Zilnhard hypothèque la maison (cour de Zilnhard) au profit du marchand Jean Kornmann

1650 (19. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 603-v
Erschienen der Wohl Edel- Gestrenge Jr hannß Philipß von Zÿlnhard Rittmaÿster mit beÿstand deß Edel und hochgelehrt. H. Daniel Imlins dero rechten Doctoris und dißer statt Consiliarÿ & Advocati senioris (…)
in gegenwarth H Johann Kornmann deß handelßmanns – schuldig seÿen Erstlichen 280 Reichßthaler in specie und dann 200 Brabandisch Guld.
Underpfand sein soll der adeliche Zÿlnhardische hoff mit allen deßen Gebäwen alhier in der Kalbßgaß neben Weÿl. Jn Clauß Ludwig Wormsers geweßenen Stättmaÿsters seel. Erben ein: und anderseit neben weÿl. Sebastian Schach. seel. Erben, hind. vff die Preusch stoßend gelegen, so zuvor verhafftet ist umb 300. lib den Edlen sturmisch. Erben, Item umb 150. lib H Johann Wenckhern dißer statt ietz Regirend. Ammaÿstern, Vnd dann umb 75. lib. H Georg Basilio Geÿern sonsten ledig und eig.

Marie Félicité de Gemmingen veuve de Jean Thierry de Zilnhard passe un acte qui établit que Jean Philippe de Zilnhard est l’unique héritier de son mari
1650 (21. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 858-V
Erschienen der Wohl Edel- Viel Tugendsame Fr. Mariæ Felicitas von Zÿlnhart wittibin gebohrner von Gemming., vermög eines alhie am 16. hus iüngsthien gefertigt. und mit deroselb. vffgetruckhtem adelich. pittschafft und eigenhändig. subscriptio, becräfftigt und nachgemeltem H Heüpel originaliter eingehändigt. Gewalts hierzu gevollmächtigter Schaffner H hannß Jacob Häerlin
hatt in gegensein H Johann Heupelß Capitul Schaffners Zu St Stephan bekannt
daß Er H Heupel Ihro der Zÿlnhardisch. Fr. wittibin die ienige 6. lib 6 ß so Er bißhero von vff und abe seiner alhie in Fasanen Gaß gelegener und Zum Fasanen genannter alle Jahr vff Jacobi Zu Zinß Zu raich. schuldig geweß. und solche Zinnß Gerechtigkeit nach innhalt der am 18. 9.br a° 1644. in d. Cancelleÿ Contractstuben verfaßter Cession ahne Weÿl. den Wohl Edel Gestreng H Johann Dietrich von Zÿlnhartt der Cron Franckhreich geweßenen obristen Zu Pferd nunmehr seel. ex iure cess. von demselben aber vff seinen einig. Sohn und Erb. Jn. hannß Philipß von Zÿllnhard Rittmaÿstern erblich und von Ihme, nach besag deß in oballegirten Gewalt angezogenen Vergleichß und darauß durch H Caspar Medlern den Notarium sub dato 14. hus. iüngsthin gefertigt. obgedachtem H. Heupel hiebeÿ zugestellt. Extractus, vff Sie die Stieffmutter in übergabß weiß, eigenthümlich gelangt ist, mit 130 lib. alß verglichener maß abgelößt, wid. gekaufft, und dadurch seine Behaußung dißer Beschwerdt gäntzlich liberirt habe

Jean Philippe de Zilnhard sollicite en vain à deux reprises des fonds pour reconstruire le château et l’église de Neuerburg
1656, Conseillers et XXI (1 R 139)
(f° 205-v) Montag d. 3. Novembr. – Zilnhardt Vm Eine steüer
Johan Philipp von Zilnhardt an Mh. Bericht d. In dißem Kriegßweßen Ihr Schloß vnd kirch Zu Neuwersbürg. abgebrandt word., dieweilen sie nun entschloß. daselbig. beneben dem Gotteßhauß hienwiderum In Baw zu bringen, Alß bitt sie Vm eine brandsteür. Erk. Soll Ihme d. begehren abge[le]hnet werden.

(f° 206) H. XXI Friderici Vnd H Hönig referiren, daß sie dem Zillhardischen Abgeschickten Mh resolution angezeigt d. Sie In Ihrer bottmeßigkeit Kirch. vnd Schulen Zu bawen Kont. Ihme mitt d. begehrt. brandstewer nicht gratificiren Habe sich aber damitt nicht contentiren Woll. sond. nochmahlen auff eine anderwertlichen bescheidt getrung. Stellp. Zu Mh. Erk. Soll Ihme d. begehren nochmahlen abgelehenet werden.

Accord passé par Marie Félicité de Gemmingen et sa bru Anne Marguerite de Remchingen, veuve de Jean Philippe de Zilnhard, concernant les obligations à la charge de la succession

1667 (27. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 442
Erschienen die Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Fraw, Maria Felicitas verwittibte Obristin von Zÿlnhard gebohrne Von Gemming. und der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgeborne H Friderich Philipß Straÿff von Lawenstein beede alß der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Frawen Annæ Margarethæ von Zÿlnhard, wittibin, geborner von Remching. ihr Fr. Obristin Sohns Fraw wittibin, vermög eines sub dato Rott den 4. tag Jüngsthien an die Fr. Schwieger Muter abgelaßenen handmissiv und beÿgefügter mit adelich. eigener hand und Pitschafft gefertigter Chartablanc (…) Befelchhaber, an einem,
So dann der Ehrenvest hochgeacht H Hieronÿmus Krauß alß hochwohladelicer Schavelitzischer Vormundschafft Amptmann und Administrator und Johann Kornmann der handelßmann für sich selbsten, beede mit assistentz deß Ehrenvest- hochgelehrten H Georg Obrechts V.I.D. E.E. Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris alß Schavelitzkÿsch. Advocato am andern theil
Zeigten an und bekannten freÿ guthwillig offentlich, dEmnach weÿl. deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen H Hannß Philipß von Zÿlnhard Rittmaÿsters nunmehr seel. hinderlaßen und mit eingangß edelermelter Fr Anna Margaretha von Zÿlnhart gebohrner von Remching. ehelich erzeugte adelich. Kind., auß denen groß: und vätterlich. obligationen vom 16. Xbr. A° 1645. und 19. Junÿ a° 1650. deren copia vorgelegt wurde, 900 Guld. Capital und davon de a° 1690 hinderständige Zinnße, in die adeliche Schavelitzkÿsche Vormundschafft Zum Zweÿten und obernantem Johann Kornmann Zum dritten theil schuldig auch bereÿts Mittw. d. 13. Xbris a° 1665 von EE Kleinen Rhat darüber eine Sententia condemnatoria ex primo Decreto immissioria ergang. seÿe, So hetten sich beÿde Parten, nach gestalt ietziger läuffen und beÿkommend. Vmbständ, dahien mit einander gütlich. Verglichen (…)
Über daß und fürs Ander, dieweil mehrbesagter Kornmann absonderlich ahne die adeliche Zÿlnhardischer Kind. 83. ½ fl. noch, von vätterlich. Kriegs Gefangenschafft rantzion herkommend. schuld rests Zu erfordern (…)
Actum in der adelich. Zÿlnhardtisch. Behaußung Sambst. 27. Julÿ 1667.

Marie Félicité de Gemmingen meurt en 1671 en délaissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans la cour Zilnhard dont elle avait l’usufruit. L’actif de la succession s’élève à 2 418 livres, le passif à 798 livres.

1671 (22.5.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 4) n° 211
Inventarium undt Beschreÿbung aller der Jenig. Haab Nahrung undt Güthere, ligend. undt vahrender, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. die Reichs Freÿ wohl Edelgebohrne und hoch tugendbegabte Fraw Maria Felicitas von Zÿllhardt, gebohrne von Gemming. weÿl. deß auch Reichs Freÿ wohl Edelgebohrnen undt Gestrengen herrn Johann Dietrich von Zÿllhard, geweßenen Obristen längst seel. hinderlaßene Fraw Wittib, beÿ Ihrem den 25.ten Aprilis diß noch lauffend. 1671. Jahrs beschehenen seel. Absterb. verlaß. welche vff ansuch. und begehren her,nach genanter d. Abgeleibt. Fr. seel. ab intestato hind.pliebener Erb. /:so jedoch dieße Verlaßenschafft noch Zur Zeit anderer Gestalt nicht, dann cum Beneficio legis et Inventarÿ adÿrt undt angetretten haben wollen:/ inventirt (…) Actum undt angefang. vff Montag den 22. Maÿ Anno 1671.
Die Abgeleibte Hochadeliche H. Obristin seel. hat Zwar ab intestato Zu Erben Verlaß. Nachfolgende Personen, welche ab. noch Zur Zeit sich and.ster nicht alß Beneficial Erben angeben
1. H. Weÿtbrecht v. Gemming. vff Hornberg, löbl. Freÿer Reichts Rittersch. Zu Francken Orths Odenwald Ritter Hauptmann so selbst Zugeg. geweß. 2. Fr. Mariam Margaretham Vögtin von Hunolstein Zu Seedern geborene v. Gemming. H. Otto Philipp v. Hunolstein Zu Seedern Churfürst. Trierisch. Stall Meisters Eheliebstin. 3. Fr. Annam Walpurg v. Mentzingen, wittib gebohrne v. Bettendorff, In deren beed. Nahmen der Reichs Freÿ hoch edelgebohrn v. Gestrenge H Wolff Jacob Böckel v. Böcklinsaw, d. Löbl. Ritterschafft des vnd. Elsaßes (…) denominirten Beÿstandt, Fr. Esther Elisabetham v. Lützelburg W. gebohrne v. Berstett so selbst geg.wärtig war. 5. Fr. Mariam Martham v. Anweÿl gebohrne v.Berstett, so mit beÿstand H Eberhard v. Anweÿl Frstl. würtenberg. Forstmeisters zu Kirchh. an d. Eck Ihres Ehe Herrens Zugeg. geweß. 6. H. Joh: Jacob v. Berstett löbl. Rittersch. des vndern Elsaßes verord. schutz, so beÿ dem gantz. geschäfft in persohn erschienen , 7. Fr. Annam Catharinam Schavelitzkÿin v. Muckadell gebohrne v. Berstett, so mit beÿweß. H. Eberhard Schavelitzkÿ v. Muckadell dem geschäfft beÿgewohnt, 8. Fr. Mariam Susannam v. Landsperg W. geborene Zuckmantelin v. Brumath in dero Nahmen d. wohl Edel Vest und hochgelehrte H Joh: Heinrich Wieland J. V. D. und löbl. Rittersch des vndern Elsaßes Rath v Syndicus, alß Vormund undt erbettenen Mandatarius beÿ diesem geschäfft erschienen.

Protestatio & reservatio jurium, cum beneficio legis & Inventarÿ (…) Welches alles dann beschehen v. zugang. in deß H Reichß Freÿen Statt Straßb. inn der hochadelich. Zÿllhardischen behaußung ane Kalbßgaß. gelegen, sie die v.storbene hochadeliche Fr. obristin seel. usufructuarie beseßen, dero vordern stube, in den hoff aussehend, vff montag, de 22. maÿ A° 1671.
Ahne haußrathn Vff dem obern Kasten, Vff dem ohneins obern Kasten, In d. Cammer A, In d. Cammer B, Vor dieß. Cammer, In d. vordn. Stub., In d. vord. stub Cammer, Im haußöhrin, In d. Cammer neb. d. Kuchen, Vff den gang, In d. Cammer C, vor diese Cammer, In d. Cammer D, Im Gewölb, In d. Küchen, In d. hind vnd. Kuchen
Abzug in dis Inventarium, Sa. haußraths 511, Früchten 48, Weinß vndt Lähren Vaß 91, Silber geschirr und Geschmeÿds 177, Guldiner Ring v. geschmeids 371, Baarschafft 255, Pfenningzinß hauptguets 84, Anschlags gültt. v. Liegenden güethern 193, Schulden ins Erbe Zuegeltend 381, Summa summarum 2418 lb – Schulden 798 lb, verbleibt 1619 lb
(n° 212, Abtheÿlung)

Le mandataire des héritiers mineurs Zilnhard loue la cour de Zilnhard au marchand Loup Lochmann

1671 (28. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 646
Erschienen Herr Sebastian Goldbach der Wachtmaÿster Herrn Johann Marx Gießenbiers U.I.D. und deß hochlöblichen Kaÿserlichen Cammergerichts Zu Speÿer Advocat et Procurator alß (-) Zÿlnhardts adelicher Söhn Curatoris (…) hierzu Constituirter befelchhaber
in gegensein H. Wolff Lochmanns des Handelsmanns
Verlühen, den Adelichen, alhie in der Kalbs Gaßen gelegenen Zÿlnhardischen Hoff, nichts davon alß die 2. frucht Kästen uff in dem hindern stockh alß welche Von dießer Lehnung excludirt werden, außgenommen, uff Neun Jahr lang Von ietzt Michaelis angerechnet, umb einen Jährlich. Zinnß benantlich 20. lb
[in margine :] (…) cassirt, Act. d. 25. Mart. A° 1672

Le mandataire des héritiers mineurs Zilnhard loue la cour de Zilnhard au maître de langue française Jean Jacques Rayot

1672 (17. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 279-v
Herr Sebastian Goltbach der Wachtmeÿster, Herrn Johann Marx Gießbiers U.I.D. und deß Hochlöbl. Kaÿs. Cammer Gerichts Zu Speÿr Advocati et Procuratoris, alß der Zillenhardischen Kinder Vormundts hierzu Constituirter befelchhaber
in gegensein Herren Johann Jacob Raÿots frantzösischen Sprachmaÿsters und burgers alhie
Verlühen, den Adelichen Zÿlnhardischen alhier in der Kalbßgaßen gelegenen Hoff, nichts davon alß daß mittlere Gewölb, warinnen der Zillnhardischen brieffliche Documenta Verwahrlich liegen, außgenohmen, uff vier Jahr lang Von nechst kommend Joh. Bapt: angerechnet, umb einen Jährlichen Zinnß benantlich 50. fl.

Frédéric Thierry de Zilnhard, en son nom et en celui de sa mère Anne Marguerite de Remchingen (ici Reningen), et le tuteur des autres héritiers Zilnhard hypothèquent la maison au profit de Georges Frédéric Camehl. En marge, quittance remise à Jean Philippe Joham en 1680.

1675 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 597-v
Erschienen der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Herr Friderich Dietrich Von Zillnhard für sich selbsten, und alß der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen frawen Annæ Margarethæ Von Zillnhard gebohrner Von Reningen, Wittibin seiner ehelichen Mutter und deß Edel-Vest- hochgelehrten herrn Johann Marx Giesenbiers U.I.D. und Eines hochlöbl. Kaÿserl.Cammergerichts Zue Speÿer Advocati et Procuratoris alß der gesambten Adelich Zillnhardißen Kinder Vormundts (…) hierzu constituirter Mandatarius, mit beÿstand herren Sebastian Goltbachß deß jüngern
in gegensein herrn Georg Friderich Kamehlen burgers zu Straßburg – schuldig seÿen 600 Pfund pfenning straßburger
unterpfand, der Zillnhardische hoff mit allen deren Gebäwen begriffen und zugehördten alhier in der Kalbßgaßen, Zwischen herrn Philipp Jacob Wurmbsern und Herrn Philipp Albrecht Bernholden beeden Stättmaÿstern hinden uff daß waßer stoßend gelegen
Item 2. gültgütter, deren eines in Munoltzheimer, daß andere aber im dingßheimer bann gelegen
[in margine :] Erschienen hierinn gemeldter H. Camehl, alß Creditor, hat in gegensein /:salv. titt:/ Herrn Johann Philipß Johamen, dieser statt alt. Stättmeisters XIII.ners und Scholarchæ alß ietzmahlig. besitzers deß hierinn hypothecirt. adelich. haußes (quittung) Act. 19. 9.br: 1680

Les frères Frédéric Thierry de Zilnhard, grand bailli de Landeck, et Jean Philippe de Zilnhard, chambellan de l’électeur palatin, vendent la maison à Jean Philippe Joham de Mundolsheim, préteur et assesseur des Quinze

1681 (20. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 484
die hochwohlgeborene herr Friderich dietrich Von Zillnhard Chur Pfältzischer Ober Amptmann zue Landeckhen, und Herr Johann Philipps Von Zillnhard, Churpfältzischer Cammer Juncker, beÿde adeliche gebrüder, mit beÿstand herrn Sebastian Goltbachß adelischen Schaffners
in gegensein deß hochwohl Edelgebornen Herrn Johann Philipp Johamen Von Munoltzheim dießer Statt ietz regirenden Stättmeisters und fünffzehners
den Zillenhardischen Hoff, Hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Kalbsgaß einseit neben weÿl. Herrn Philipp Jacob Wurmbsers geweßenen Stättmeÿsters nunmehr seel. nachgelaßene Erben, anderseit neben weÿl. Herrn Philipp Albrecht Bernholdts auch geweßenen Stättmaÿsters nun auch seel. hinderblibener Adelichen Wittib und Erben, hinden uff daß waßer stoßend gelegen, welcher hoff noch umb 1200 fl. à 15. batzen herren Georg Friderich Kamehlen, Vermög der am 12. 8.br. a° 1675. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Verschreibung Verhafftet ist, Weiters haben beÿde adeliche Zillhardische Herren Gebrüder (übergeben 200 fl Capital, Item 40 fl) – so viel das Zÿlnhardisches hoff betrifft geschehen umb 2000 fl.

Jean Philippe Joham de Mundolsheim épouse en 1668 Marie Félicité Wurmser de Vendenheim, fille du préteur Philippe Jacques Wurmser de Vendenheim : contrat de mariage, célébration. Jean Philippe Joham de Mundolsheim est le fils cadet de Philippe Conrad et de Susanne Catherine Volmer de Bernshoffen (voir Lehr, L’Alsace noble, p. 256)
1668 (8. Septembr:), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 13) n° 28
Concept d. Heüraths Verschreibung Zwisch. Jr Joh: Philipp Johamen von Mundolßheim v. Jfr. Maria Felicitas Wurmbserin V. Vendenheim
zwischen dem Reichß Freÿ hochdelgebohrnen herrn Johann Philippß Johamen von Mundolßheim, jetziger Zeit E. E. großen Raths der Statt Straßburg Beÿsitzern, alß dem herrn hochzeitter ane einem,
So dann der auch Reichß Freÿ hochdelgebohrnen hoch tugendbegabten Jungfrawen Maria Felicitas Wurmbßerin, deß auch Reichß Freÿ hochdelgebohrnen Herr Philipp Jacob Wurmbßers von Vendenheim, Stettmeÿsters, vndt deß geheimen Regiments der Herren XIII. allhier Zu Straßburg hochansehnlichen Beÿsitzers Jungfr. dochtern, alß der Jungfraw hochzeiterin
So beschehen inn deß H : Reichß Freÿen Statt Straßb: vff dienstag den 8.ten Monaths tag Septembr: Alten Calender, inn dem Jahr alß ùann Zahlte nach Jesu Christi unßers einig. Erlösers vnd Seeligmachers Ammerheÿligsten geburth 1668.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 104-v, n° 37)
1668. Dinstags den 8.ten 7.bris seind in der adelichen Wurmserischer Behaußung copulirt Worden, Jkr. Johann Philipp Joham Von Mundolßheim eines Ers. Großen Raths Beisitzer und Jfr. Maria Felicitas Hr Philipp Jacob Wurmsers Von Vendenheim Stettmeisters T. (i 107)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui leur appartient rue de l’Arc-en-Ciel
1668 (12.9.), E 1032 (Not. J. Jac. Böller)
Inventarium über Über Des Freÿ Reichß Hochedelgebohrnen undt Gestrengen Herrn Johann Philipp Johamen von Mundoltzheim zu der auch Freÿreichß Wohledel gebohrenen hochtugentbegabten Fraun Maria Felicitas Wurmbßerin von Vendenheim seiner Eheliebsten, inn den Ehestand gebrachte Nahrung -Johann Jacob Böller Nots. Caes. pblcs
hausrath j C xx lib xiiii ß vi d – musicalische Instrumenta xlii lib d – früchten iii C l Lib – wein und lähre vass xvi lib xiii ß iiii d – silbergeschirr i C xv lib xix ß ix d – pfenningzinß hauptgüter xxxvi lib – gültten von liegende güther vi C lib v ß – liegende veldt güther j C clvii lib x ß
Eÿgenthum ane einer Behausung, Item der halbe theil ane eine behausung sampt zugehörigen rechten und gerechtigkeit gelegen in der statt Straßburg ane Regenbogengaßen einseit neben herr hannß georg Merckeln dem kornwerffer anderseit neben dem hauß zum regenbogen genant hinden uff fraw oberstin bernholdin behausung stosend ist die hiehero gehörige helffte ohnvergreifflichen geschätzt per ii C l lib – schulden lxxviii lib xv ß – summa summarum i M viii C vii lb xvii ß vii d – zweiffelhaffte pfenningzinß hauptgüter viii C xliii liv x ß

Références sur Jean Philippe Joham de Mundolsheim, nommé assesseur des XXI (1677), des Quinze (1678), des Treize (1682)
1675 Conseillers et XXI (1 R 158) – Jr. Johann Philipp Joham schwöhrt auff die kleine Raths ordnung. 73.
1677 Conseillers et XXI (1 R 160) [Johann Philipp] Joham würd XXIer. 41.
1678 Conseillers et XXI (1 R 161) H. Joh: Philipp Joham von Mundolsheim wirdt XV. 352.
1679 Conseillers et XXI (1 R 162) Jgr. XV. Joh: Philipp Joham wirdt Stättmeister. 452.
1682 Conseillers et XXI (1 R 165) H. Str. Philipp Joham würd dreÿzehner. 136. Pfleger auff dem Frawen hauß. 206. Pfleger in dem Hospithal. 138. Landt Pfleger Zu Mahrlenheim. 145. Ober Cassa Herr. 204.
1686 Conseillers et XXI (1 R 169) H. Stättmeister Johann Philipp Joham wird Cancelleÿ beÿ d. Universität. 123. umb beÿsteur Zur Chur. 126.
1690 Conseillers et XXI (1 R 173) 237 Herr Stett meister Joh: Philipp Joham pt° Zoll freÿheit – Adel pt° Zoll freÿheit
1694 Conseillers et XXI (1 R 172) Herr Str. Joham schwöhrt. 25.
1706 Conseillers et XXI (1 R 189) H. St. Joh: Philipp Joham schwört auff die ordnung. 99.

Marie Félicité Wurmser meurt en décembre 1699. Son inventaire connu par le répertoire du notaire n’est pas conservé.

1700, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über weÿl. Fr: Maria Felicitas H. Joh: Philipp Johames von Mundelsheim gew: stettm. XIII u. Cancellarÿ alh. Fr: Ehegemahlin Verl:

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1719 f° 77, n° 438)
1699. Mittw. den 9.t Dec. Abendts umb halb 11 Uhr Starb Fr. Maria Felicitas gebohrene Wurmbserin von Vendenheim, H Herrn Johann Philipp Johams Von Mundolßheim, ältesten Stättmeisters, XIII.ners und beÿ löbl. Universitet Cancellarii & Fr. Eheliebste, Ward den Sonnt. darauf als den 13. dito nach gehaltener Leich Sermon Zum Jung S. Peter Zu S. Helenen Zur Erden bestattet, Ihres alters 52. Jahr 3. Monat 10. Tag (i 82)

Jean Philippe Joham de Mundolsheim meurt en juin 1707 en délaissant un fils et une fille. Les héritiers estiment la maison à la somme de 2 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 23 902 livres.

1707 (22.8.), Not. Courtz (6 E 41, 450)
Inventarium und Beschreibung aller zeitlich, liegend und farenden Haab und Nahrung, so weÿl. der Wohlgebohrne herr, herr Johann Philipp Joham von Mundolsheim, löbl. Statt Straßburg gewesener hoch meritirter ältester Stättmeister und XIII.r auch hochansehnl. Cancellarius beÿ der Universität daßelbsten, nach seinem vor zweÿ Monathen, Und dann die Wohlgebohrne frau, frau Maria Felicitas Johamin von Mundolsheim gebohrne Wurmserin von Vendenheim seine Liebgeweßene Frau Gemahlin, nach ihrem bereits in A° 1699. aus dießer zergänglichen welt, genommenen tödlichen hintritt, verlaßen haben, wie solches auf ansuchen, erfordern, und begehren deroselben hinterbliebenen und ab intestato hinterlaßener hochadelichen beeden Erben, benantl. deß wohlgebohrnen herrn Philipp Ferdinand Joham von Mundolsheim, und der Wohlgebohrnen fräulein Maria Felicitas Johamin von Mundolsheim, durch mich den unterschriebenen Ritterschafftlichen Niederelsäßischen legalisirten Notarium und geschwornen Inventirschreibern, ordnugsmäßig inventirt und beschrieben (…) So beschehen in fernerem persönlichen beÿseÿn und beständiger gegenwart, der Wohlgebohrnen herrn, herrn Philipp Conrad Joham von Mundolsheim, Löbl. Statt Straßburg hoch Meritirter Stättmeister und XIII.er alß der fräulein tochter undt miterbin Constituirten Vogts und Herrn Jacob Friderich Wurmbßers Von Vendenheim, hochgräfftl. Hanauw Liechtenberrgischen hochansehnl. Geheimen Rath und Ober Ambtmann, alß nechsen Anverwanthen und erbettenen beÿständers, Straßburg den 22.ten Monaths tag Augusti Anno Christi 1707.

Vorbericht dießes Inventary. Es ist Zu wißen, daß weder der Herr Stättmeister noch die frau Stättmeisterin seel. einig Testamentum oder Letzte Willens Verordnung Schrifftl. Verfaßt noch Verfaßen laßen, dahero auch anderster nicht einzu verleiben, alß daß wohlseel. Herr Statt meister, kurtz Vor seinem end auff seinem Sterbbett in beÿseÿn seines Beichtvätter herrn Pfarrers Silbarrads und anderer Domestiquen die mündliche Verordnung gethan, daß seinem Herrn Sohn, alß nunmahligem Condomino zu Mundelsheim, das Hauß und Garten daselbst umb 1000. lb überlaßen (…)
In Einer in der Statt Straßburg an der Kalbsgaßen gelegenen und zue dießer Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung
Schreiner und Holtzwerck. In der Wohnstub, In deß Herrn Stättmeisters seel. Studier Stuben, In der Wohnstub Cammer, In der Stub Cammer, In dem obern Haußöhren, In der Frauen Stub in den hoff sehend, In der Stub Cammer, In der Mägd Cammer auf die Gaß, In der Untersten Kuchen, Im unteren Haußöhren, Auff dem Untersten gang Im Vordern Stübel, In deß Schreiners Stüblein und Cammer, In der Mägd Cammer, Auf dem Gang, Auf dem Obersten Casten im hintern hauß, Auf dem Mittelsten Kasten im hinter hauß, In der Obern Stub deß hintern Stocks auf das Wasser, In der Obern Stubenin den Hoff aussehend, In der Nebens Cammer, In der 2.ten Nebens Cammer, In der schwartz Tuch Cammer, Im Haußöhren dabeÿ, In der Stub im mittlern Stock auf das Waßer, In der Stub Cammer, In deß Jungen Herrn Stübel, In dem Nebens Cämmerlein, In dem mittlern Gewölb, Im mittern Hauß öhren deß hintern Haußes, In dem Saal, Im Vor Saal, Im Keller, In deß gutschers Cammer
Liegende güther in Kaÿl, Weÿersheim, Schaffhaußen, Mundolsheim, Mittelhausbergen, Freÿstätt über Rhein, an freÿe adelischen Hauß und sitz
Eigenthumb ahne Häußern. Item ein Vorder und Hinterhauß mit allen seinen Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, alhier zu Straßburg, in der Kalbßgaßen gelegen, einseit neben herrn Brigadier von Bernoldt, anderseit neben herrn Jacob Friedrich Wormbßer Von Vendenheimb, hochgräffl. Hannau Lichtenberg. Geheimen Rath und Ober Ambtmann, vornen auf die Straß, und hinten auf die Preusch stoßend, so freÿ ledig und eigen, angeschlagen unter denen adelischen Erben selbst für und umb 2500 lb. Über vorstehende behausung und Zugehörde ist vorhanden, eine auf pergament gefertigte Kauff Verschreibung sub dato den 20.ten 8.bris Anno 1681 mit der Stadt Straßburg Cantzleÿ Contract Insiegel verwahret, crafft welcher der wohlseel. herr Stättmeister, dieße behaußung, von weÿl. hern Friedrich Dietrich von Zillehard Churpfältz. Ober Amtptmann zu Landecken, und herrn Johann Philipp Zilleharden Churpfältz. Cammerjunckern beeden adel: Gebrüderen, eigenthüml. an sich erkaufft. Ferner pergamentener Kaufbr. de A. 1646, ferner pergamentener Kauff Verschreibung mit vier anhangenden Insiegeln de A° 1630
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 770, Sa. Früchten 912, Sa. Wein und Faß 306, Sa. Gutschen und geschirr 135, Sa. Pferd und Rindviehe wie auch Schwein 248, Sa. Hew und stroh 50, Sa. Brennholtz 24, Sa. Silbers geschirr und Geschmeid 867, Sa. Guldene ring ketten geschmuck und Kleinodien 520, Sa. baarschafft 2000, Sa. Manns kleÿdung 130, Sa. Rüstung und Gewöhr 70, Sa. Bibliotheca 40, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 628, Sa. geld und bodenzinß von liegende, güttern 83, Sa. Gültten von Eigenthümlichen güttern 3358, Sa. Zehenden 566, Sa. Liegenden gütteren 4359, Sa. Eigenthumb ahne häußern 2500, Sa. Schulden 677, Summa summarum 23.902 lb

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728 f° 129-v, n° 19)
1707. Sambstag den 5.t Junÿ abends umb 7. Uhr ist gestorben und Mitwoch darauff nach gehaltener leichpredigt Zu St Wilhelm, auff dem Gottesacker St. Helenen begraben worden, der wohlgebohrne Herr H. Johann Philipp Joham Von Mundoltzheim, ältester Stättmeister und Cancellarius alhier ætat. 63. jahr [unterzeichnet] Philipp Ferdinand Joham Von Mundolßheim als Sohn (i 131)

La maison revient à son fils Philippe Ferdinand Joham de Mundolsheim qui épouse en 1708 Eléonore Sidonie de Fleckenstein, fille du baron Frédéric Jacques de Fleckenstein

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 192, n° 861)
1708. Donnerstag den 26.ten Julÿ Seind ehelich copulirt worden im Hauß der Wohlgebohrne Herr Philipp Ferdinand Joham Von Mundoltzheim weÿland S.T. Herrn Johann Philipp Joham Von Mundoltzheim gewesenen Cancellarÿ und Ältisten Stätmeisters allhier nachgelaßener ehl. Sohn und ide wohlgebohrne fraulin Eleonora Sidonia des S.T. wohlgebohrnen Herrn Friderich Jacob freÿherrn von fleckenstein sel. tochter [unterzeichnet] Philipp Ferdinand Joham Von Mundolßheim als Braütigam, Eleonora Sidonia von Fleckenstein als braut, Jacob Friederich Wurmßer von Vendenheim alß des H. Braütigams Mutter brudter (i 192)

Philippe Ferdinand Joham de Mundolsheim meurt en 1726 en délaissant cinq enfants. La maison est portée à la somme de 2 500 livres (5 000 florins). L’actif de la succession s’élève à 27 362 florins, le passif à 3 592 florins.

1726 (15. 9.br), Not. Courtz (6 E 41, 458) n° 32
Inventarium und Beschreibung aller derienigen Eigenthümliche, und Lehenbahren, Liegend und fahrenden Haab und Nahrung, so Weÿl. der Freÿ hochwohlgebohrne Herr, Herr Philipp Ferdinand Joham von Mundoltzheim, nach seinem den Eÿfften Septembris dießes lauffenden 1726.ten Jahrs aus dießer Zergänglichen Welt genommenen seeligen hientritt Verlaßen, wie solches auf ansuchen erfordern und begehren der freÿ hoch wohlgebohrnen frauen frauen Eleonoræ Sidoniæ Joham von Mundoltzheim, Wittib, gebohrner freÿin Von Fleckenstein mit kräfftiger Assistentz deß freÿ hochwohlgebohrnen herrn, herrn Eberhard Heinrich freÿherrn Von Göllnitz, Ihro hochfürstl. Durchl. zu Pfaltz Bürckenfeld hochmeritirten Rath und Hoff Meister, in dero nahmen aber weilen dieselbe in herschafftlichen affairen Verreißen müßen, der freÿ hochwohlgeborne Herr, Herr Siegfried Von Bernhold Ihro Königl. Maÿs. in franckreich und Navarra Unßers Allergnädigsten Herren, Höchstmeritirter General feld Marschall der Armée (…) So geschehen und angefangen in fernerem persönlicher beÿseÿn des hoch Edelvest und hochgelehrten Herrn Philipp Ernst Wegelin J. U. Lti den 31. Octobris, und geendiget den 15. Novembris Im Jahr Christi 1726.
Denominatio hæredum. Weÿl. der Freÿ hochwohlgebohrne Herr, Herr Philipp Ferdinand Joham von Mundoltzheim seel. har mit der auch Freÿ hochwohlgebohrnen frauen, frauen Eleonora Sidonia Johamin von Mundoltzheim gebohrner freÿin Von Fleckenstein seiner Gemahlin ehligen erziehlt und ab intestato zu Erben verlaßen 1. Den freÿ hochwohlgebohrnen herrn Philipp Jacob Joham von Mundoltzheim im 16. Jahr seines alters, 2. die freÿ wohlgebohrne fräulein Eleonora Sydonia Johamin von Mundoltzheim, 13 jahr alt, 3. den freÿ hoch wohlgebohrnen herrn Frantz Jacob Joham von Mundoltzheim 12 jahr alt, 4. den freÿ hoch wohlgebohrnen herrn Friderich Ferdinand Joham von Mundoltzheim im 11. Jahr seines alters, 5. Die freÿ hoch wohlgebohrne fräulein Catharina Charlotta Johamin von Mundoltzheim im 7. Jahr ihres alters, Welchen hoch Adelichen Johamischen Minderjährigen Kindern, dero herr Oncle S. T. Herr Christian Eberhard Wetzel Von Marsilien zu einem Vormund erbetten

Eigenthum ane liegenden güthern, Schäffoltzheim, Mittelhaußbergen, Mundolßh., Freÿstätt über Rhein
(f° 42) Eigenthum ane Häußern. Ein Vorder v. hinter hauß mit allen seinen gebäuen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, allhier zu Straßburg in der Kalbs Gaßen gelegen eins. neben herrn General Von Bernhold 2.s neben H. Jacob Friderich Wormser Von Vendenheim hochgräffl: Hanau Liechtenberg. Geheimen Rath v. Ober Ambtmann, Vornen auff die straaß v. hinten auff die Preusch stosend, so freÿ, leedig v. eigen, angeschlagenobigen beÿ denen Liegenden Güthern gegebenen bericht gemäß um 5000 fl. Über vorstehende behaußung v. Zugehörd ist vorhanden eine auff pergament gefertigte Kauff verschreibung sub dato den 20. 8.br A° 1681. mit der Statt Straßburg Contract Insigel verwahret, Crafft welcher der wohl seel: Herr Stättmeister diese behaußung v. Weÿl. H. Friderich Dietrich von Zÿllenhard Churpfältz. Ober Ambtmann zu Landecken v. Hn Joh: Philipp von Zÿllenhard Churpfältz. Cammer Junckern, beeden Adel. Gebrüdern Eigenthüml. an sich erkaufft. Ferner ein perg. Kauffbrieff de A° 1646. Weiter ein perg. Kauff verschreibung mit 4. anhangenden Insieglen de A° 1630.
(f° 79) Series rubricarum hujus Inventarii., Sa. hausraths 2663, Sa. Wein und Faß 500, Sa. Geröhr 11, Sa. fuhrwerck 150, Sa. Bibliothec 80, Sa. frucht auff der Cast 73, Sa. Pferd und Rindvieh 53, Sa. Manns Kleidung 222, Sa. Silbergeschirr v. geschmeid 777, Sa. Baarschafft 32, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 6019, Sa. Geld v. bodenzinß 87, Sa. Eigenthum ane Liegend. güthern 8245, Sa. Eigenthum ane häußern 5000, Sa. Gülthen von Eigenthüml. Güthern 2192, Sa. Eigenthum ane Zehenden 540, Sa. Schulden 715, Summa summarum 27.362 fl. – Sa. Schulden 3592, darunter ane funeral & Kranckheits Costen begriffen 1157, Nach Abzug solcher Passivorum 23.765 fl.

Les héritiers hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Walther, veuve du directeur de la Taille Jean Frédéric Rosenzweig.

1728 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 329-v
H. Philipp Christian Winther Adelischer Schaffner als mandatarius des wohlgebohrnen herrn Christian Eberhard Wetzel von Marsilien geordneten vormunds weÿl. des auch wohlgebohrnen herrn Philipp Ferdinand Joham von Mundolßheim mit deßen hinterbliebenen Fr. Wittib der auch wohlgebohrnen Fr. Eleonora Sidonia geb. Freÿin von Fleckenstein hinterlassenen fünff Kinder H. Philipp Jacob, Fräulein Eleonora Sidonia, H. Frantz Jacob und Friedrich Ferdinand wie auch Fräulein Catharina Carolina der Johamen von Mundolßheim, (laut) vollmacht zu Rappoltzweÿer
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ Roßenzweigin geb. Waltherin weÿl. H. Johann Friedrich Roßenzweig Stallmeisters Wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Abraham Städel J.V.Lti und Cancellariæ Commissarii – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Kalbs: gaß, einseit neben dem wohlgebohrnen herrn Siegfrid von Bernhold Marechal de Camp et armées du Roy, anderseit neben weÿl. des wohlgebohrnen herrn Jacob Friedrich Wormßer von Vendenheim gewesten hochgräffl. Hanau Liechtenbergischen gemeinen Raths und Oberamtmanns seel. Erben denen Edlen Geÿler von Altenheim, vornen auf die straß, hinten auf die Preusch stoßend gelegen – als ein wahres allodial guth eigenthümlich zuständig

Porte-étendard au régiment d’infanterie royal Bavière, Philippe Jacques Joham de Mundolsheim meurt en 1729. Les experts estiment la maison dont le défunt était propriétaire d’un cinquième à la somme de 4 500 livres (9000 florins). L’actif de la succession s’élève à 6 723 livres, le passif à 983 livres.

1732 (2.7.), Not. Goll (Jean Elie, 13 Not 2) n° 27
Inventarium und Beschreibung aller Allodial Verlaßenschafft, so weÿland der Freÿ Wohlgebohrne Herr Philipp Jacob Joham Von Mundolßheim im Leben geweßten Fendrich beÿ Löbl. Königlich. Beÿerischen Regiment zu Fuß, nach seinem zu der *busqui ohngefehr d. 10. 8.bris 1729 erfolgten seeligen ableiben Verlaßen, welche auff freundlicher Ersuchen und begehren der Freÿwohlgebornen Frauen Eleonoræ Sydoniæ Johamin Von Mundolsheim gebohrner Freÿin Von Fleckenstein, weÿland des Freÿwohlgebornen Herrn Philipp Ferdinand Johamen Von Mundolßheim hinterlaßener hochadelicher Frau Wittib des seeligen Verstorbenen Herrn Frauen Mutter und ab intestato Erbin, mit beÿstand des hochedel gestreng und hochgelehrten Herrn Philipp Ernst Wegelins J. Cti. und Hochgräfflich. Hanau Liechtenbergischen Regierung Raths in beÿseÿn des Freÿwohlgebornen Herrn Philipp Hannibal Johamen Von Mundolßheim, Fünffzehnern beÿ Löbl. Statt Straßburg, des seelig abgeleibten Herrn gewesenen und deßen übriger hochadelicher geschwüsterde würcklichen Herrn Vormunds inventirt, durch herrn Philipp Christian Winter hochadelich. Johamischen Curatel Schaffnern als welcher (…) geäugt und gezeigt (…) So geschehen Straßburg mittwoch den 2. Julÿ 1732.

Bericht, Wegen dem Hausrath und Silber ist zuwißen daß gesambte von Weÿl. dem Freÿ Wohlgebohrnen Herrn Philipp Jacob Johamen Von Mundolßheim des seel. Verstorbenen herrn Philipp Jacob Johamen Von Mundolßheim herrn Vatters seel. Verlaßene hausrath und Silber (zufolg) Vergleichs sub dato den 17. 9.bris 1726 in gedachtem Inventario fol. 18-b et sqq. eingetragen (…) völlig cedirt und eigenthümlich überlaßen worden
In einer alhier zu Straßburg in der Kalbsgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft zu einen fünfften theil gehörigen behaußung hat sich befunden wie folget
(f° 4-v) Eigenthum an Häußern. Straßburg. der 5.te theil Vor ohnvertheilt an I.er Vorder und hinderhauß mit allen seinen gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier an der Kalbs: gaß einseit neben dem wohlgebohrnen h. Von Bernhold Marechal des Camps et armées du Roy anderseit neben weÿl. des wohlgebohrnen herrn Jacob Friedrich Wormßer von Vendenheim gewesten hochgräfflich Hanau Liechtenbergischen gemeinen Raths und Oberamtmanns Hochadelichen Erben, vornen auf die gaß und hinten auf die Preusch, stoßend, so freÿ ledig und eigen (von den Werckmeistern) und ohne abzug darauff versicherten Capitals, laut beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen Schatzzeduls angeschlagen pro 9000 fl. Ist d. hieher gehörig fünffthel 1800 fl. Über vorstehende behaußung und Zugehörd ist Vorhanden i. auff Pergament gefertigte Kauff verschreibung sub dato den 20. 8.bris 1681 mit d. St. Strb. Cantzleÿ Contract Stuben Ins. Verw., Ferner i. Perg. Kauffbr. de anno 1646, Weiter i. Perg. Kauffverschreibung mit d. anhangendem Insigeln de anno 1630, benebst anderen Documenten so sambtlich in dem hoch adelich Johamen archiv befindlich. Nota, diese behaußung ist frauen Mariæ Magdalenæ Salome Huberin geb. Waltherin auff erhalttenes Decretum oppignorandi von Löbl. Ritter Directorio sub dato d. 7. Julii 1728. passierten Contract Verschreibung vor 1500 fl.. Capital Verpfändet.
Mundolsheim, Freÿstatt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Chaise 5, Sa. Bibliothec 8, Sa. baarschafft 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 802, Sa. Gülthen von liegenden güthern 746, Sa. Gelt und bodenzinß 33, Sa. Zehendens 216, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 80, Sa. Eigenthums an häußern 4700, Sa. Activa 125, Summa summarum 6723 fl. – Passiva 983. Nach deren Abzug 5740 fl. – Ungewiße Schulden 1128 fl.
(Abschatzung) d. 21.ten Julÿ 1732. auff Er Suchen der Freÿ wohl gebohrnen Frauen Eleonoræ Sitoniæ Johannÿ Von Muntolsheim wittib gebohrne freilin Von Fleckenstein alß Mutter und Erbin deß weilandt freÿ wohlgebohrnen Herrn Philipp Verdinant Johannen Von Muntolsheim dero Herrn Sohns Seeligen, ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Kalbß gaßen gelegen ein seits Neben dem freÿ Hoch wohlgebohrnen Herrn General Von Bernolt, ander seits Neben dem hoch atelischen Gelbischen Erben hinden auff die breusch Stoßent, welche behaußung in einen Vorter und hinderhauß bestehet daß Vorterhauß an belangt, bestehet solches auff dem botten in zweÿ Kelleren, einer gewölbt der andere getrëmbt, oben auff dießen Kellern beÿter Seits Holtz Cammern sambt ein fahrt ihm hoff, ihm Ersten Stock befindet sich ein große und Kleine Stuben Zweÿ Cammeren, Hugen und Hauß Ehren so mit steinren blatten belegt sambt einen abtritt ihm obren Stock zweÿ Stuben treÿ Cammren Kuchen und Hauß Ehren mit steinren blatten belegt, oben auff dießen Stock befinden sich, treÿ über ein ander stehenten bienen worunder die zweÿ underste besetz seindt die obere aber mit diellen belegt der tachstull noch Zimlich Gutth auch Zweÿ steinre Gebell daß tach aber mit holziglen belegt daß Hindre Hauß anbelangt befindet sich solches auff dem Botten mit einen großen Hauß Ehren und neben dar an einen schonen Sall sambt einen frantzhosischen Cammin außen daran ihm Hoff treÿ Stock hoch über ein ander stehenten gewölblein, Hinten auff daß waßer ein Klein Lust haußlein worinen stüblein und Cämmerlein neben dar an ein Kleines gärtlein auch Lincker hant der Esch Kasten ihm obren Stock deß großen hauß Zweÿ stuben so Von einen offen gewermbt werden ein Cammin Cammer und Zweÿ nebens Cammeren Kuchen und Hauß Ehren mit blatten belegt, ihm obersten Stock Zweÿ Stuben welche gleichfalß Von einen offen gewermbt werden treÿ Cammren und Hauß Ehren mit steinren blatten belegt Oben dar auff treÿ über ein ander stehende frucht Kästen wor under der understen besetzt ist, die zweÿ obren aber nur mit tiellen belegt seint. Es befinden sich auch auff betten seiten Zweÿ steinre Gebell der tachstuhl aber nur mit auffrechten sparren und daß tach mit holl Ziglen belegt. ihm ein Gang Lincken Hant befindet sich ein seiten gebau wor under stallung remißen und Cammern oben dar auff ein Gang hinden dar an zweÿ stüblein zweÿ Cammerlein Kuchlein sambt dem abtritt oben dar auff die hau Binen mit einen halben tach und mit breit Ziglen belegt, rechter seiten einen schopff war under die buch Kuchen hüner stall und Bronen ist oben dar auff die Hau Bienen und der Große Hoff sambt aller gerechtig Keit, Wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werck Meistere sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb 9000 Gulten, [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister des zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoffs, Thomas Nicker schrinner Meister, Johann Georg Pfanzelt Maurer Meister

Eléonore Sidonie de Fleckenstein loue une partie de la maison au baron François Ignace de Schœnau

1734 (21.9.), E 766
die freÿ hochwohlgeborne Fraw Eleonora Sidonia Johamin von Mundolsheim wittib geb. freÿin von Fleckenstein mit beÿstand des freÿwohlgebornen H. Friedrich Ferdinand von Dettlingen beÿ E. hochwb. freÿohnmittelbaren Ritter Directorio im untern Ellsaß hochansehnlichen Raths und Außschußes an einem,
und der freÿwohlgebornen H. Frantz Ignatius freÿherr von und zu Schönau Herr zu Saßenheim anderen orthen am andern theil, 4 jährige Lehnung
Fr. Johamin, das hochadel. Johamische ane der Kalbs gaß alhier gelegen vordere Wohnhauß mit allen zugehörden und zwar alles und jedes wie solches bishero H. Schaffner Weÿdmann in lehnung ingehabt und bewohnt oder hette inhaben oder bewohnen und gebrauchen sollen können und mögen nichts davon ausgenommen auff nechst Kommende Allerheÿligen ihren Anfang nehmen, um einen jährlichen Zinß nemlich 200 gulden

Eléonore Sidonie de Fleckenstein gage la maison au profit du Grand Chapitre de la cathédrale

1735 (28.2.), E 767
Noble De Eléonore Sidoine Joham de Mundolsheim veuve née baronne de Fleckenstein assistée de Noble Sr Messire Wolffgang Sigmond Böcklin de Böcklinsau
MM les prebendiers du Grand Chapitre de l’église cathédrale de Strasbourg représentés par Messieurs Joseph Champion et Joseph Horneck tous deux députés dudit Grand Chœur, 1800 livres de rente annuelle et perpétuelle et que la D° constituante a promis et s’oblige de faire bailler et payer par le Sr Winter son receveur
item, en la cinquième partie d’une maison noble franche et immédiate située en cette ville rue des Veaux, [mention marginale :] Annullirt 28 martÿ 1735
[acte du 28 mars entre les mêmes parties, 800 livres de rente, sans la maison à Strasbourg – acte du 12 mai, 300 livres de rente, avec la maison susdésignée]

Eléonore Sidonie de Fleckenstein passe une obligation au profit de Marie Anne de Rathsamhausen d’Ehnwihr
1737 (27.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 57)
Obligation – fut presente dame Eleonore Sidonie née Baronne de Fleckenstein douairiere de feu messire Philippe Ferdinand Joham de Mundoltzheim vivant Ecuyer gentilhomme de la noblesse de la basse alsace demeurant en cette ville ruë des veaux, assistée pour plus grande validité des presentes de messire Wolffgang Sigmond Boeckel de Boecklinsau Ecuyer aussy gentilhomme de lad. noblesse demeurant pareillement en cette ville près le pont de L’eveché son conseil, assistant et inetrprete (devoir)
à dam.le charlotte Marie Anne de Rathsamhaussen d’Ehenweyr majeure d’ans étant de present à mietersholtz acceptante par le Sr Jean Sigfrid Breu Son receveur – une somme de 2184 livres tournois
à Strasbourg le 27 avril 1737

Eléonore Sidonie de Fleckenstein fait dresser un inventaire de ses biens en présence de ses quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 4 500 livres (9 000 florins). L’actif de la succession s’élève à 25 396 florins, le passif à 2 500 florins.

1737 (21. 8.br), Not. Goll (Jean Elie, 13 Not 3) n° 58
Inventarium über der Freÿ Wohlgebohrnen Frauen Eleonoræ Sydoniæ Von Rathsamhausen zu Ehenweÿer gebohrener Johamin von Mundolsheim, Herrn Frantz Jacob Joham Von Mundolsheim, Capitaine Reformé de Royal, herrn Friederich Ferdinand Joham von Mundolsheim Lieutenant en pied au Regiment de la Marck und Fräulein Catharinæ Charlottæ Johamin von Mundolsheim, aller vier hochadelicher Geschwüsterden demahlen besitzend, gemeinschaftlich eigenthümlichen Vermögen de anno 1737.
Inventarium und beschreibung alles dermahlen sich befindenden eigenthümlich gemeinschafftlichen Vermögens, so weÿland des Freÿ Wohlgebohrnen Herrn Philipp Ferdinand Johamen von Mundolsheim hinterlaßene hochadeliche noch lebende Vier Kinder und Erben, benandlichen der Freÿ Wohlgebohrne Frau Eleonoræ Sydoniæ Von Rathsamhausen zu Ehenweÿer geborne Johamin von Mundolsheim, des Freÿ Wohlgebohrnen Herrn Leopold Samson Von Rathsamhausen zu Ehenweÿer Commandant de la première Brigade françoise d’alsace et de Saxe, Premier Gentilhomme de la Chambre de S. A. S. le Duc des Deux-Ponts hochadeliche Frau Ehegemalhin,
des Freÿ Wohlgebohrnen herrn Frantz Jacob Joham Von Mundolsheim, Capitaine de la Brigade françoise de Royal Hauvem*,
der Freÿ Wohlgebohrne herr Friederich Ferdinand Joham von Mundolsheim Lieutenant en pied au Regiment de la Marck
und die Freÿ Wohlgebohrne Fräulein Catharinæ Charlottæ Johamin von Mundolsheim dermahlen ohnvertheilt gemeinschaftlich besitzen, welches aus ursachen hoch Edlegedachte Frau Von Rathsamhaußen sich Kürtzlichen Vermählet, dannenhero den Freÿ Wohlgebohrnen Herrn Philipp Hannibal Johamen von Mundolsheim, der Statt Straßburg hochverdienten Fünffzehner dießer hochadelicher Geschwüsterd bißherigen Herrn Vormund nächstens loßzuschlagen, Er der hochadeliche Herr Vormund aber selbige ihres Antheils halben zu liefferen gesinnet (…) und nach deme der hochadeliche Herr Vormund und deßen Curatel Schaffner Herr Philipp Christian Winter sowohl der hochadelichen der Curanden Herrn Vatters seeligen Verlaßenschaffts Inventarium durch Herrn Notarium Wolffgang Kurtzen in Anno 1726 gefertiget, benebst weÿland der Freÿ Wohlgebohrnen herrn Philipp Jacob Johamen von Mundolsheim geweßenen Fendrichs beÿ Löblich Königlich Beÿerischen Regiment des in Anno 1729 abgeleibten ältesten Curandi Verlaßenschaffts Inventario de anno 1732 durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichtet (…) So geschehen Straßburg Montags den 21.ten 8.bris 1737.

(f° 5) Eigenthumb an liegenden güttern. Erstlichen das Freÿ Adeliche hauß und Sitz Zu Freÿstätt (…)
(f° 6) Eigenthumb ane Häußern. Straßburg. Erstlichen 4/5 theil Vor ohnvertheilt /:daran der übrige 5.te theil der hochadelichen Frau Mutter als Erbin dero ältesten H. Sohns seel. Zuständig:/ ane i. Vorder und hinterhauß mit allen seinen Gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg in der Kalbsgaß einseit neben dem Freÿ Wohlgebohrnen H. Sigfrid Von Bernhold Marechal des Camps et Armées du Roy, anderseit neben weÿland des Freÿ wohlgebohrnen H. Jacob Friderich Wormsern Von Vendenheim, geweßenen hochgräfflich Hanau Liechtenbergischen geheimen Raths und Oberambtsmanns hochadelichen Erben, Vornen auff die gaß und hinten auff die Preusch stoßend, so über nachgemelte darauff hafftende Capital Von 2500 fl. freÿ, ledig und eigen durch (die Werckmeistere) deßen Waren Werth nach, und ohne abzug darauff versicherten Capital beÿ weÿland des Freÿ Wohlgebohrnen H. Philipp Jacobs Johamen von Mundolsheim des ältern Curandi seel. in Anno 1732. auffgerichteten Verlaßenschaffts Inventario laut beÿ mir Notarÿ Concept befindlichen Schatz Zeduls angeschlagen 9000 fl. Thun die hiehero gehörige 4/5. theil 7200 fl
Über dieße behaußung und Zugehörd ist Vorhanden i. auff Perg. gefertigte Kauff verschreibung sub dato den 26. 8.bris 1681. mit d. Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Stuben Insigel Verwahrt. Ferner i. perg. Kauffbr. de anno 1646, Weiter i. Perg. Kauffverschreibung mit d. anhangendem Insigeln de anno 1630, benebst anderen Documenten so sambtlich in dem hochadelich Johamen archiv befindlich. Nota, diese behaußung ist fr. Mariæ Magdalenæ Salome Huberin geb. Waltherin auff erhalttenes Decretum oppignorandi von Löbl. Ritter Directorio sub dato den 7. Julii 1728. lauth in Löbl. Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Stuben sub dato den 15. Julÿ 1728. passierten Contract Verschreibung vor 1500 fl.. Capital Verpfändet.
Mundolsheim. It. j. Kleines häußlein (…)
Summa summarum 25.396 fl, Sa. auß dem Erbe zu bezahlend 2500 fl, Nach deren Abzug 22.896 fl
Wÿdumb So der hoch Adelich Johamischen Fraw Wittib und resp° Mutter gebohrne Freÿin Von Fleckenstein (…) zulieffern

Eléonore Sidonie de Fleckenstein loue une partie de la maison au caissier de l’imposition des fourages en Alsace Matthieu Duval

1739 (3.12.), E 768
Eléonore Sidoine Joham de Mundolsheim veuve née baronne de Fleckenstein assistée de Mre François Jacques Joham de Mundolsheim capitaine réformé son fils ainé
à Matthieu Duval, caissier de l’imposition des fourages en Alsace
bail à loyer, pour 6 années consécutives a commencer le jour de Notre Dame de Pasques de l’année prochaine 1740, scavoir le corps de logis du derrière de la maison noble et immatriculée à la matricule de ladite noblesse appartenante en propre pour un cinquième à ladite De et le reste a ses enfants dont elle a la jouissance pendant sa vie durante, située dans la rue des Veaux de cette ville sans rien n’excepter, ensemble le petit jardin et le cabinet a cotté d’iceluy sur la rivière de la Bruche, plus la remise de carrosse et écurie au dessous de la galerie, plus la remise de bois vis à vis d’icelle et enfin la cave qui se trouve sous le corps de logis de devant, bien entendu que la D° bailleresse fera raccomoder le paué dans la cour qui sera de même que la fannière et le passage pour la riviere communs entre tous les locataires de ladite maison, se réserve ladite D° tout le reste de la maison – le Sr preneur a la permission de faire plafonner les deux chambres du premier et second étage qui donnent sur la riuiere et d’y faire poser une cheminée de pierre de taille dans chacune desdites chambres – en présence Mde de Rathsamhausen née Joham de Mundolsheim fille de la D° bailleuse, assistée de Mre Léopold Samson de Rathsamhausen chambellan de Son Altesse Sérénissime Mde la Princesse de Deuxponts et capitaine au régiment d’Alsace son époux, (déclarent) garantir l’agrément de Mre Ferdinand Joham de Mundolsheim leur frère mineur et Dlle Joham de Mundolsheim leur sœur à cause de sa minorité – pour 450 livres tournois par an

Eléonore Sidonie de Fleckenstein hypothèque la maison au profit du maître maçon Quirin Berga

1740 (4 mars), Not. Laquiante (6 E 41, 993)
Obligation Du 4° mars 1740 – furent presents madame Eleonore Sidonie Joham de Mundolsheim née de Fleckenstein, veuve de Messire Philippe Ferdinand Joham de Mundolsheim assistée de Messire Leopold Samson de Rathsamhaussen d’Eenweyer et Mess. François Jacques Joham de Mundolsheim fils majeur d’ans son fils (devoir)
au sieur Jean Quirin Berga architecte et bourgeois de cette ville, la somme de 800 Livres tournois Tant pour prix et façon d’ouvrages et maçonneries faits en la maison de lad. Dame que pour arg. presté et avancé pour acquiter ses autres créanciers et payer les frais de poursuitte faits contre elle
Fait et passé aud. Strasbourg en la maison de mad. Dame de mondolsheim ou elle demeure rue des Veaux

Les héritiers de Philippe Ferdinand Joham de Mundolsheim exposent la maison aux enchères pour la somme de 7 000 livres

1743 (2.11.), E 1302
Procès verbal d’enchere de la maison appartenante aux héritiers de feu M Philippe Ferdinand Joham de Mundolsheim
erschienen H. Lt. Sahler Mandatario Nomine weÿl. H. Philipp Ferdinand Joham von Mundolsheim hochadelischen Erben
versteigerung gedachten behausung darzu gehörigen rechten und gerechtigkeit, besagte behausung in allhiesiger Statt in der Kalbsgaß gelegen einseit neben der hochadel. Bernholdischer behausung, anderseit neben der hochadel. Gaÿlingischer behausung, vornen auff ged. Kalbsgaß hinten auff die breusch, angeschlagen vor und um 14 000 fl.
d. 14. Novembris – d. 5. Februarÿ 1744 angesetzt 12.000 fl.

Eléonore Sidonie de Fleckenstein et ses trois enfants vendent la maison au marchand Pierre Mayno moyennant 6 250 livres

1744 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 171-v
die hochwohlgeborne Fr. Eleonora Sidonia geb. Freÿin von Fleckenstein weÿl. des hochwohlgebornen H. Philipp Ferdinand Joham von Mundolßheim Fr. wittib, mit beÿstand auch hochwohlgebornen H. Philipp Hannibal Joham von Mundolßheim löbl. Stadt Stättmeister und XV.ers, mehr die hochwohlgeborne Fr. Eleonora Sidonia geb. Joham von Mundolßheim, des auch hochwohlgebornen H. Leopold Samson von Rathsamhaußen von Ehehweÿer hochfürstl. Pfaltz Zweÿbruckischen Oberschenck und hochfürstl. Heßen Darmstattischen Oberhoffmeister beÿ der durchlauchtigen Erbprinzessin Ehegemahlin, mehr der hochwohlgeborne H. Friedrich Ferdinand Joham von Mundolßheim, Capitaine unter den Löbl. Regiment Lamarck, so dann die hochwohlgeborne Fr. Catharina Charlotta geb. Joham von Mundolßheim des auch hochwohlgebornen H. Johann Philipp Wilhelm von Röder zu Thiersburg ehegemahl unter fernern assistentz von wohledelgedachtem H. Stättmeister Joham ihres H. Curatoris
in gegensein H. Pierre Mayno des handelsmanns – beÿ Löbl. Ritter directorio des untern Elsaß gesucht, erhalten und hiebeÿ producirt decreto alienendi
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt, von alters her der Zillenhardische hof genannt, samt allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Kalbsgaß, einseit neben dem adelischen Bernholdisch: anderseit neben dem Geilingischen hauß hinten auf die Preusch – ihro Fr. von Joham zu zween 5.ten theilen, jedem derer übrigen Interessenten aber zu einem 5.t theil als ein ererbtes guth – um 6250 pfund

Pierre Mayno hypothèque le lendemain la maison au profit de la veuve et des héritiers du marchand André Cossa

1744 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 173-v
H. Pierre Mayno der handelsmann
in gegensein H. Dominique Dangelo des handelsmanns, im namen weÿl. H. André Cossa des handelsmanns wittib und erben deren letzeren vogt – schuldig seÿen 3000 livres
unterpfand, eine gestrigen tags erkaufft und aus obigem vorschuß zur helffte bezalte behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt ane der Kalbsgaß, einseit neben dem adelischen Bernholdisch: anderseit neben dem Geilingischen hauß, hinten auf die Preusch

Fils du marchand Jean Jacques Maglino et de Marie Triponetti, habitant à Druogno au Val Vigezzo en Piémont, Jean Pierre Charles Mayno qui habite Strasbourg depuis dix-huit ans épouse en février 1740 Marie Catherine Venino, fille du marchand André Venino et de Marie Catherine Hunelle
Mariage, Saint-Laurent (cath.)
Anno 1740 Die 27 februarii (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus D joannes petrus Carolus Maglino Ciuis et mercator hujas ex loco albony parochiæ Druonÿ Diœcesis Novarensis, filius joannis jacobi Maglino et Mariæ Triponetti, ab octodecim annis in hac urbe et parochiâ Sti Stephani commorans et honesta ac pudica virgo Maria Catharina Venino filia Legitima d. Andreæ Venino Ciuis et mercatoris hujatis et Mariæ Catharinæ Hunelle conjugum in hac parochia commorantium, parochiana nostra (signé) Pierre Maÿno, Marie Catharine venino (i 243)

Le marchand Pierre Mayno s’abonne à la Taille. Il propose 15 livres qui représentent une somme de 9 000 florins mais les Quinze objectent qu’aucun abonnement n’est possible en-dessous de 12 000 florins. Il accepte l’abonnement pour cette somme aux conditions habituelles.
1749, Protocole des Quinze (2 R 159)
(p. 152) Sambstag d. 19. Aprilis – Freund nôe Pierre Mayno, des burgers und handelßmanns mit beÿl. Lit. A. pt° abonnements, Erk. Obere Stall Hh.

(p. 194) Sambstag d. 3. Maÿ – Pierre Mayno pt° Abonnement
Obere Stallherren laßen per me referiren, es habe Pierre Mayno der burger und handelsmann allhier beÿ MGhh. d. 19. Aprilis jüngst ein unterth. Memoriale mit beÿl. Lit. A. übergeben, und darinn vorgetragen, wie daß Mghh. biß hieher die Verstallungen vielen handelsleuthe auff einen gewißen Fuß gesetzt, vermittelst deren Sie auff künfftig begebenden Fall von aller weiteren untersuchung befreÿet worden. Nun habe der Implorant bißher laut beÿl. Lit. A. 3 lb 12 ß d Stallgeld bezahlt, und seÿe erbietih das Künfftige Jährlich 15. lb d Zu entrichten gelanget dannenhero an Mghh. des Imploranten gehorsambsten bitten, Selbige geruheten, ein abonnement eines Jährlichen Verstallung zu 15. lb d gnädig anzunehmen, und den Imploranten vermittelst deßelben auff künfftigen fall von fernere untersuchung gewohnlicher maßen Zu befreÿen, Auff geschehene Weißung habe der Implorant contenta Memorialis et petiti wiederhohlt, Von seithen derer Hn deputirten seÿe dem Imploranten Vorgestallt worden, daß weilen das offerirte Stallgeld der 15. lb nur die summ von 9100 fl. ausmachet, MGhh aber Vermög ertheilten Decrets Kein abonnement unter 12.000 fl. annehmten, er sich also Zum wenigstens zu erstgemelter Stall Summ der 12.000 gl. Verstehen müße. Der Implorant habe hierauff replicirt, daß, ob er gleich beÿ seinem gethanen oblato mehr gethan, als er hätte thun sollen und können, wolle er doch aus liebe zur ruh, wann es nicht anders seÿn könnte, hiermit 12.000 f. Künfftighin Zu Verstallen sich offerirt haben, mit nochmahliger bitten, Ihme mit einem abonnement auff solchem fuß gnädig Zu willfahren. Auff dieses letztere oblatum hättrren die Hh. deputirte dafür gehalten daß dem Imploranten mit begeretem abonnement auff den fuß der 12.000 fl. gewohnlicher maßen zu willfahren und ihme deßwegen nachfolgender bescheid zu ertheilen seÿe.
Unßer Gnädige Herren die Fünffzehen haben auff das Von Sr Pierre Mayno, dem burger und handelsmann allhier, d. 19. Aprilis jüngst producirt unterthänige Memoriale aus bewegenden ursachen Obrigkeitlich bewilligt, daß er, Implorant, sein sambtliches Vermögen auff den Fuß von 12.000 fl. biß auff seinen todtesfall überhaubt und ohne einige auff solchen fall Von seithen gemeiner Statt zu besorgen habende recherche oder abforderung nachtrags Jährlichen Verstallen möge. Jedoch mit dem anhang, daß er nicht nur das Stallgeldt Vor ein Jahr auff den Fuß dießes erhaltenen abonnement nachtrag sondern auch, Wann Inn Zwischen ihme etwaß, es seÿen nun Erbs: Legats: donations oder wÿdembs weiße Zufallen würde, der belauff deßen auff Löb. Statt Stall füederlich angegeben, und das Stalgeldt davon sothaner fixirten Summ beÿgesetzt, auch audd erfolgenden todtesfall die Verlaßenschafft ordnungsmäßig inventirt, und das darüber auffgerichtete Inventarium denen Hhn dreÿ der Statt Stalls eingelieffert werde solle.
Zu MGGg. stellend, ob sie obigen bedacht sowohl als das project des bescheids zu Conirmiren beliebten wolten.
H. Prætor Regius votirte, es hätten schon verschiedene negotianten dergleichen abonnement erhalten, weilen nemlich die handlung Vierlerleÿ Veränderungen unterworffen, und ein Kauffmann niehmahlen gewiß wißen Könne, was er in bonis besitze, des Imploranten oblatum seÿe so beschaffen, daß er dafür halthe, daß er als billich anzunehmen, mithin wolle er dafür gehalten haben, daß derer Hn Deputirten abgestattender bedacht und der abgeleßene bescheid zu confirmiren seÿe. Erk. Hn Prætoris Regÿ voto gefolgt.

Frédéric Jacques Gayling d’Altheim (propriétaire de l’actuel n° 20) passe un accord avec son voisin Jean Pierre Mayno au sujet d’un mur mitoyen.

Pierre Mayno meurt en 1768 en délaissant sept enfants. L’inventaire décrit deux maisons à Strasbourg, l’une au Vieux-Marché-aux-Poissons et l’autre rue des veaux, estimée à la somme de 6 000 livres. La masse propre à la veuve est de 4 145 livres, celle propre aux héritiers de 4 280 livres. L’actif de la communauté s’élève à 79 683 livres, le passif à 5 820 livres.

1768 (18.5.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 531) n° 243
Inventarium über Weÿland S: T: Herrn Jean Pierre Mayno, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1768. – nach seinem den 2. February, dieses lauffenden 1768. Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten Herrn Mayno seeligen mit seiner gleich hernach gemelten hinterlaßenen frau Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato verlaßener Erben, inventirt und ersucht durch S: T; Frau Maria Catharina Mayno gebohrene Venino, die frau Wittib beÿständlich herrn Joseph Mayno, leedigen handelsmanns ihres Schwagers (…) Actum Straßburg aug Mittwoch den 18. Maÿ und folgende täge 1768
Der Verstorbene Herr Mayno seelig, hat ab intestato zu Erben Verlaßen, wie folgt, 1. S. T. frau Maria Catharina Fabri gebohrene Mayno, S. T. Herrn Claude Pierre Fabri, Handelsmanns und burgers hieselbsten frau Eheliebstin, welche mit beÿhülff ihres mariti, dem geschäfft in Persohn beÿgewohnet hat, 2. Herrn Jean Pierre Mayno, leedigen Handelsmann, so in dem 25. Jahr deßen alter stehet, und beÿ der Inventur gegenwärtig geweßen, 3. Herrn Frantz Joseph Mayno, leedigen Handelsmann, welcher würcklich 23. Jahr alt ist, und in Persohn Zugegen geweßen, 4. Jungfer Maria Magdalena Mayno, so in das 18. Jahr dero Alters gehet, 5. Herrn André Mayno, Philosophiæ Studiosum, so im 16. Jahr deßen alter stehet, 6. Jungfer Maria Margaretha Mayno, welche in das 13. Jahr dero alter gehet, Sodann 7. Jungfer Maria Sophia Mayno die 8 Jahr alt ist, In der sechs Vorgemelter noch nicht Majorennen Kinder Nahmen ist ferner beÿ der Inventur gegenwärtig gelaßen S: T: herr Franciscus Cetti, J. U. Ltus und wohlverdienter Actuarius der Stadt Stall, als deroßelben geordnet und geschworener Herr Vogt, alle Sieben des Verstorbenen Herrn Mayno seeligen mit frauen Mariæ Catharinæ gebohrner Venino (…) erzeugte Kinder und repectivé

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kalbs: gaß gelegenen und in diesortige Verlassenschafft eigenthümlich gehöriger behaußung, befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Im vordern Hauß in der Obern Cammer, in der Obern Stub in den Hoff aus sehend, In der Stub des ersten Stocks, In der Camin cammer darneben, In der Camin Cammer in den Hoff aus sehend, In dem Comptoir, In der Küchen auf die Gaß aussehend, In denen Zimmern auf dem Gang, In dem obern ersten Zimmer auf das Waßer aussehend, Im dem zweÿten Zimmer, In dem dritten Zimmer, In dem vierten Zimmer, Im Hauß Ehren, Im zweÿten Stock in den Hoff aussehend In der Stub, In der Schwartz Getüch Cammer, In der Küchen, Im Hauß Ehren, In dem großen Saal auf das Waßer aus sehend, In der Camin Cammer auf das Waßer aussehend, In der Camin Cammer in den Hof aussehend, In der Wohnstub, Im Sommer Häußl., Im Keller
(f° 22) Eigenthumb ane einer behaußung so der frau Wittib ohnverändert. (W) Eine Vordere, mittlere und hinder behaußung, Hoff und bronnen auch hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg am untern Fischmarckt (…)
(f° 26) Eigenthumb ane einer Behaußung, Feld, Acker und Reeben zu Molsheim gelegen
(f° 28) Eigenthumb ane einer Behaußung allhier zu Straßburg gelegen so theilbar. (T.) Eine Behaußung bestehend in Vorder: und hinterhaus, Hoff, bronnen, und hoffstatt, einem auf das Waßer gehenden Gärthlein und Sommerhaüßel, Vor alters der Zillenhardische Hoff genannt, samt allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, allhier ane der Kalbsgaß, einseit neben H. Saum dem Handelsmann, anderseit neben dem Gaÿlingischen Hauß, hinten auf die Preusch stoßend gelegen, so gegen jeder männigl. freÿ, ledig und eigen, und durch der Stadt Straßburg geschworne Hh. Werckmeistere vermög einer, beÿ dem Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung d. d. 1. Jul. 1768. angeschlagen worden vor 12.000. lib. Über dieße behaußung seind nachstehende schrifftliche Documenta vorhanden. Ein pergamentener Kauffbrieff Vom 6. julÿ 1630. Vermög welchen herr Christoph Von Kronegg dießes Hauß ane sich erkaufft hat. Item ein in allhiesiger Contract Stub gefertigter Kauffbrief d.d. 4. Maÿ 1644. Ferner 2. andere daselbst passirte pergamentene Kauffbrief d. d. 20. Oct. 1681. und 31. Mart. 1744. So dann befindet sich eine, von denen HH. dreÿ des allhiesigen Pfenningthurns ausgestellte, und von denenselben unterschriebene Quittung mit des Pfenningthurns aufgedrucktem Insiegel verwahret d.d. 10. Sept. 1765 vermög welcher die, auf der steinern Landvest gestandene 5 Schilling bodenzinß mit 10 Pfund Pfenning durch H. Mayno seel. abgelößt und dem Pfenningthurn baar bezalt worden seind. Noch weiter ist vorhanden ein zwischen H. Friderich Jacob Gaÿling von Altheim und dem abgeleibten H. Mayno seel. getroffener Vergleich d. d. 4. Nov. 1763 wegen der zwischen ihren beÿden Häußern stehenden gemeinschafftlichen Mauer, darvon das Original beÿ Not: regio Humbourg den 28. Nov. 1763 deponirt word. Die von denen Maurermeister Experten geschehene Expertisse vom 10. Nov. 1763 ist ebenfalls unter obigem Dato beÿ H. Humbourg deponirt worden.
(f° 32-v) Ergäntzung der Frau Wittib währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Vermögens. Nach Inhalt Special Theil-Registers in Anno 1761 durch mich Notarium errichtet, was die disortige Frau Wittib von Weÿland H. André Venino, dem geweßenen hießigen Handelsmann ihrem H. Vatter seel. ererbt (…)
(f° 37) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der frau Wittib ohnverändertes Vermögen, Sa. hausraths 452, Sa. Silbergeschirrs 84, Sa. Goldenen Ringe 519, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 8056, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung zu Molsheim 2818, Sa. Gülth 792, Sa. Schulden 2595, Ergäntzung, Summa summarum 19.305 lib – Schulden 25.888, In Compensatione Passiv onus 16.583 lib
Dießemnach wird auch derer derer Kinder und Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben. Sa. Goldenen Ring 330, Sa. Ergäntzung 22.611, Summa summarum 22.611 lib – Schulden 5489, Nach solchem abzug 17.122 lib
Endlichen wird auch das gemein verändert und theibahre Guth beschrieben. Sa. Hausrath 5569, Sa. Tafflen 377, Sa. Wein und Faß 1595, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 687, Sa. Tabacks und Preßen 1154, Commercium inclusive zweiffelhafften Handlungs activ schulden 259.576, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 12,000, Sa. Gülthen von liegenden güthern 1224, Sa. Angelegtes Capital 700, Sa. Activ Schuld 35 88, Summa summarum 318.773 lib – Schulden 23.281 lb, Nach solchem abzug 295.491 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 296.031 lb – Stall summ 289.632, Zweiffelhaffte angelegtes Capital 1051 lib
Contrat de mariage (…) le 16. février 1740, Hombourg, not. Royal
– Abschatzung Vom 1.ten Julÿ 1768. Auff begehren Weil. petter Maÿno Des gewesener Handelsman ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Kalbsgas gelegen Einseit Neben Ihro Gnaden H. Von gailling ander seits Neben Joh: Friderich Saum und hienden auff die breisch Stosent gelegen solche behausung besteht in Ferder zweÿ Nebens und ein hiender gebeÿ warinnen Die Mageciner und bresheiser, Ferner befiendet sich Ettliche Stuben Kammern und Zweÿ Kichen Dar jber seindt die dach Stühl mit breitziglein belegt, hat auch ein gewolbter und ein getreimbten Käiller Hoff und brunnen, Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschworne Werckmeister Nach Vorher geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen Vor und Vmb Sechs Thausent gulden, [unterzeichnet] Wener, Huber

La veuve passe un nouvel abonnement avec la Taille sur le pied de 30 000 florins et non de 24 000 florins comme elle le prévoyait d’abord. Les Quinze acceptent quoiqu’ils trouvent la demande prématurée mais ils estiment que la succession n’est pas prêt d’être réglée et que la veuve prouve qu’elle n’a pas l’intention de frauder.
1768, Protocole des Quinze (2 R 179)
Pierre Mayno Wb. pt° Abonnement
(p. 403) Sambstags den 20. Augusti 1768 – Mayno Wittib pt° Abonnement
Idem [Froereisen] nôe Frauen Catharinæ geb. Venino weÿl. Hn Pierre Mayno geweßten burgers und handelsmanns hinterl. Wittib prod. unterth. Memoriale juncto petito ut ante [puncto abonnement auf dem Herren Stall] Erk. Obere Stallherren

(p. 413) Sambstags d. 27. Augusti 1768. – Pierre Mayno Wb. pt° Abonnement
Obere Stall Hh. laßen per me referiren, es habe Fr.Catharina gebohrne Venino weÿl. H. Pierre Mayno geweßten burgers und handelsmanns hinterl Wittib d. 20. hujus Mghh. ein unterth. Memoriale übergeben, juncto petito MGhh geruheten, Ihro füricher Vermögenschaft mit einem abonnement ad dies vitæ gegen jährlicher Verstallung einer summ von 24.000 fl. gnädig Zu willfahren, cum oblati, das durch Herrn Notarium Eüth über ihres Verstorbenenn Ehemanns Verlaßenschafft soviel als Vollendete Inventarium denen Herren dreÿ Löbl. Statt Stall so bald möglich Vorzulegen/.
Auf geschehene Weißung habe der Fr. Implorantin Sohn J Pierre Mayno contenta memorialis woederhohlet, H Actuarius Cetti dero Schwager aber hinzugesetzt, Seine Fr. Schwägerin, welche wegen alter und Leibes blödigkeiten nicht leicht an ein Zweÿten abonnement dencken könne, begehre Zwar ein abonnement ad dies vitæ, da aber die offerirte summm von 24.000 fl. nicht hinlänglich, als wolle Er solche nôe derselben auf 30.000 fl. erhöhen, mit bitten solche pro sufficiente anzunehmen. Er Könne übrigens, so viel jhme von seines Schwagers Verlaßenschafft wißend, Mghh. Versichern, daß solche summa, dem der Fr. Implorantin davon Zukommende Antheil gemäß, mithin Gemeiner Statt Stall Interesse nicht nur durch solches abonnement ô abgehen, sondern annoch durch der Kinder besondern Zu Verstallendes Vermögen ein ansehnliches Zufließen werde.
Die Hh Depp: hätten Zwar in betrachtung gezogen, daß der Fr. Implorantin begehren in etwaß zu frühzeitig, erwogen des Verlaßenschaffts Inventarium vordersambst producirt werden solte, Weilen Sie aber wie H. actuarius Cetti versichert, eingesehen, daß das Inventarium wegen Verschiedenen Vorhandenen Wexel, und andern schulden nicht sobald geschloßen werden könne, anbeÿ erwogen, daß wann die Fr. Implorantin nicht aufrichtig handlen wolte, ihro solches sehr leicht wäre zu Verdecken, als hätten die Hh. Depp: in rücksicht auf sothane umbstände, und der Ihnen bekannten dexterität H Actuarii Cetti geglaubt, daß es unnöthig seÿn würde die Fr. Implorantin fordersembst zu Vorlegung des Inventarii anzuhalten, mithin der meinung seÿn wollen, daß derselben unter dem von ihro gethanen oblato solches baldmöglichst gehörigen orten Vorzulegen, mit einem abonnement ad dies vitæ auf die anerbottene summa von Dreÿßig tausend Gulden jedoch mit dem anhang zu willfahren seÿe, daß solches nur Sie allein, und ihre besondere Vermögenschaft betreffe, die übrige Verlaßenschafft, das ist der Kinder Vätterliches Erbantheil, sowol quo ad legitimam, als was die Fr. Implorantin davon zu genißen haben möchte, nach außweiß des hierüber Zu errichtenden Inventarii, der besondern Verstallung unterworffen bleiben. Erkandt, Bedacht confirmirt.

(p. 417) Idem [Froereisen] nôe Fr. Catharinæ gebohrner Venino in aîs. bitt ut ante [communicationem sententiæ] Erk. ut ante [willfahrt]

Même acte enregistré dans les registres de la Taille
1768, Livres de la Taille (VII 1180) f° 71
Erkandtnus Gnädiger Herren der Fünffzehen Vom 27. aug.1768.
In Sachen fr. Catharinæ geb. Venino weÿl. H. Pierre Mayno gewesenen burgers und handelsmanns allhier, abonnement

Les Quinze autorisent le secrétaire de la Taille François Cetti à être tuteur des enfants de Pierre Mayno
1768, Livres de la Taille (VII 1180)
Sambstag den 5. Martÿ
(f° 63-v) Gnädige Herren die Fünffzehen haben vermög dero Erkanttnus untern heutigem dato Mir dem Stall schreiber die Erlaubnus gegeben mich mit Weÿl. H. Pierre Mayno geweßenen handelßmanns und burger allhier meines seeligen Schwagers hinterlaßener Sechs münderjänhrigen Kinder Vogteÿ Zu beladen.

Les héritiers Mayno cèdent leurs parts de maison à leur mère Marie Catherine Venino

1768 (18.11.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 531) Joint au n° 243 du 18 mai 1768
Abtheilungs Concept (f° 30-v) Cessio und Übergab von denen Maynoischen Sieben Kindern, an dero Mutter die frau Wittib Mayno die helffte einer behaußung in der Kalbsgaß allhier zu Straßburg und zweÿer Gülthgüther zu Truchtersheim und Wiwersheim gelegen betreffend (dieße Cession ist d. 23. Novembris 1768. beÿ E. E. Grosen Rath homologirt worden)
Zu wißen seÿe hiemit, daß vor mir unterschriebenen zu Weÿland S. T. Herrn Jean Pierre Mayno, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg seeligen Inventations und Abtheilungs Geschäfft beruffenem Notario (…), persönlich kommen und erschienen Tit: Frau Maria Catharina Fabry gebohrene Mayno, Tit. Herrn Claude Pierre Fabry Handelsmanns Frau Eheliebstin, mit beÿstand desselben, Ferner Herr Jean Pierre Mayno, leediger Handelsmann so majorennis, Herr Frantz Joseph Mayno, ebenmäßig lediger Handelsmann so in das 24. Jahr seines alters gehet, dießer unter Authorität seines obrigkeitlich ernannten Curatoris, vorgedachen Herrn Jean Pierre Mayno seines bruders, So dann S. T. Herr Franciscus Cetti, J. U. Ltus und wohl verdienter Actuarius der Stadt Stall, als geordnet und geschwohrener Vogt derer Vier Maynoischen minorennen Kinder, benantlichen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ, Herrn André, Philosophiæ Studiosi, Jungfrauen Mariæ Margarethæ und Jungfrauen Mariæ Sophiæ
dieselbe haben in gegensein S. T. Fraun Mariæ Catharinæ Mayno gebohrener Venino obgemelten Herrn Mayno seel. hinterlassener Frau Wittib, als ihrer Frau Mutter, beÿständlich herrn Joseph Mayno leedigen handelsmanns ihres Schwagers
nachbeschriebene Antheiler ahne einer behausung und gülth güthern, und zwar jedes der Sieben Maynoischen Kindern einen Siebenden theil an der helffte und woran die übrige helffte Ihro der Frau Wittib Mayno eigenthümlich gehörig ist (…), nemblichen Sieben 14.de theil oder der halbe theil Vor ohnvertheilt, Von und ane einer behaußung, bestehend in Vorder: und Hinterhaus, Hoff, bronnen und hoffstatt, einem auf das Waßer gehenden Gärthlein und Sommerhaüßel, Vor alters der Zillenhardische Hoff genannt, samt allen übrigen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, zugehörden und Rechten allhier zu Straßburg ane der Kalbs gaß, einseit neben Herrn Saum dem Handelsmann, anderseit neben dem Gaÿlingischen Hauß hinten auf die Preusch stoßend gelegen, so gegen jeeder männiglichen freÿ, ledig und eigen – die behaußung zu 32.000 Livres gerechnet, hiehero zur helffte vor 16.000 Livres
Actum Straßburg auf Freÿtag den 18. Novembris Anno 1768.

L’avocat Laurent Philippe Arroy épouse Marie Madeleine Mayno : contrat de mariage, célébration
1771, (12.3.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 540) n° 89
Contrat de mariage – fut present le sieur Laurent Philippe Arroy, avocat au Conseil souverain d’Alsace, Archiviste du Grand Chapitre de la Cathédrale de lad. Ville de Strasbourg y demeurant, fils de feu le sieur Louis Arroy, vivant receveur de l’Eveché dudit Strasbourg et de Dame Françoise née Frischhelt sa Veuve stipulant du Consentement de ladte D° sa Mere d’une part
Et Demoiselle Marie Madeleine Mayno fille mineure de feu le Sieur Jean Pierre Mayno, Negotiant Bourgeois de cette dite Ville, et de dame Marie Catherine née Venino, sa Veuve, ladte Dle stipulant et agissant pour Elle et en son nom du Consentement de la Dame sa Mère cy présente et sous l’autorité de M° François Cetti, Avocat audit Conseil souverain d’Alsace et Secrétaire de la Chambre de la Taille de cette dite Ville son Curateur aussi cy présent d’autre part

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 88)
Hodie 16 Martii anni 1772 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuere dnus Ludovicus philippus Arroy argentinensis in supremâ alsatiæ curia advocatus Illustrissime Summi capituli ecclesiæ argentinensis archivarius filius defuncti dni Ludovici arroy, receptoris dum viveret totius episcopatûs argentinensis et dna Francisca Frischhelt quondam conjugum in parochia ad stum Laurentium hujatem commorans et dlla. Maria Magdalena Mayno, filia defuncti Dni petri mayno negotiatoris olim et civis hujatis et dnæ. Mariæ Catharinæ venino superstitis ejus uxoris legitimæ in hac parochiâ commorans (signé) Arroy, Marie Madelene Mayno (i 271)

Marie Madeleine Mayno meurt en 1778 en délaissant trois enfants dont l’un survit peu de temps à sa mère.
1779 (26.5.), E 5789 p. Not Euth
Inventaire des Biens delaissés par feüe De Marie Madeleine Arroy née Mayno en son vivant Epouse de M Laurent Philippe Arroy Avocat au Conseil souverain d’Alsace, Archiviste du Grand Chapitre de la Cathedrale de cette ville, après son deçès arrivé le 4. juillet 1778, À la réquisition du veuf comme aussi à celle du Sr Jean Pierre Mayno Negociant en qualité de tuteur établi par la justice aux enfants mineurs
La défunte De Arroy a laissée pour héritiers ab intestat Scavoir 1. Françoise Arroy née le 31 mars 1775, 2. Joseph Philippe Arroy né le 27 mars 1776, 3. Madeleine Sophie Arroy née le 31 dec. 1777, Led. Enfant est décédée le 6. sept 1778 ainsy après la Mort de la Dame Sa mere
(f° 3) Description de la présente succession, dettes actives personnelles au Sr Arroy 8000, dettes passives 3000 li, reste 5000 livres
(f° 4) dans une Maison scize en cette ville Rüe des Veaux appartenante au Sr Roederer Teinturier, Dans la chambre à coucher, Dans une autre chambre
meubles appartenant à la communauté, Dans le vestibule, Dans le petit cabinet suivant, Dans la chambre à coucher, Dans a chambre suivante, Dans la chambre suivante, Dans la chambre à droite en entrant dans le vestibule, Dans la chambre à gauche en entrant dans le vestibule, Dans la cuisine, Dans la chambre a côté ou Garde manger
(f° 17) Parts et portions d’une Maison située à Niderné et dans celle de Wolxheim
apports de la défunte, meubles 1385 li, Bijoux 575 li, dettes actives 57.702 li, Remplacement 12.556 li, total général 72.220 li,
Description de la communauté, meubles 2940 li, argenterie 926 li, Vins et tonneaux 247 li, Chaise et Cheval 432 li, parts et portions de maison 5057 li, total général 9603 li, Dettes passives 12.556 li, excèdent de passif 2953 li
Copie du Contrat de mariage (…) le 12. mars 1772, Euth Not.
Même acte dans le fonds Euth, 1779 (26.5.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 537) n° 317

Compte que rend Pierre Mayno aux enfants de Marie Madeleine Mayno et de Laurent Philippe Arroy
1786, Not. Übersaal (6 E 41, 657) n° 163
Rechnung mein Johann Peter Mayno, des Handelsmanns und Burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts weil. Fr. Marie Magdeleine geb. Mayno, mit Herrn Laurent Philippe Arroy, Avocat au Conseil souverain d’Alsace et Archiviste du Grand Chapitre de la Cathedrale de la Ville de Strasbourg, deren hinterbliebenen Wittiber ehel. erzeugt u. dermal annoch lebender Zweÿ Kinder, nahmentl. Franciscæ Arroy, so den 31.ten Martii 1775, und Joseph Philippe Arroy, welcher den 27.ten Martii 1776. Zur Welt gekommen.
Inhaltend dasjenige so ich vor dieselbe seit dem 10. Aprilis 1779. als dem Tag der angetrettenen Vogtei bis den 1.ten Octobris 1786. eingenommen und ausgegeben auch sonsten gehandelt habe. – Erste Rechnung dieser Vogtei

Compte de tutelle
1779 (3.8.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 537) n° 318
Compte que rend François Cetti, Licentié èz Loix Secretaire de la Chambre de Taille de cette ville de Strasbourg en qualité de Tuteur établi par Justice à Dlle Marie Marguerite Mayno fille de feu le Sr Jean Pierre Mayno en son vivant Negociant Bourgeois de lad° Ville, procréé avec D° Marie Catherine née Venino depuis le 18° fevrier 1774. jusqu’au 3° Aousr 1779. inclusivement.

Fille de Jean Pierre Mayno, Marie Marguerite Mayno laisse pour héritiers sa mère et ses frères et sœurs
1779 (15.10.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 537) n° 20
Inventaire de la succession de feue Demoiselle Marie Margueritte Mayno fille Légitime de feu le Sieur Jean Pierre Mayno, en son vivant Negociant Bourgeois de cette Ville de Strasbourg procréé avec D° Marie Catherine née Venino sa veuve dressé en l’Année 1779. – après son decez arrivé le 5. septembre 1778. (…) Auquel Inventaire a été procédé par le soussigné Notaire à Strasbourg ce 15 octobre 1779.
La defunte Demoiselle Marie Margueritte Mayno a laissée pour héritiers ab intestat en conformité du Contrat de mariage de feu le Sieur Jean Pierre Mayno et de D° Marie Catherine Mayno née Venino ses Pere et Mere dressé par feu Mre Humbourg Notaire Royal en cette ville le 16° fevrier 1740 dont l’article 8.me transcrit cy après qui regle le partage des Enfants qui viendroient à deceder en age d’Impuberté sans avoir testé, Sçavoir 1° Dame Marie Catherine Mayno née Vénino Veuve de feu le Sieur Jean Pierre Mayno en son vivant Négotiant Bourgeois de cette ville de Strasbourg, Mere de la defunte Dlle Marie Marguerite Mayno assistée du Sr Joseph Mayno son Beau-frère pour la premiere cinquième Tige
Et encore ses frere, ses Sœurs, Neveu et Nieçes 2° D° Marie Catherine Fabry née Mayno Veuve de feu le Sr Claude Pierre Fabry en son vivant Negociant Bourgeois de cette ditte Ville, assistée du Sr Joseph Mayno, Négotiant Bourgeois de la susdite Ville son frere, pour la seconde cinquième Tige, 3° Le Sr Jean Pierre Mayno, Negociant Bourgeois de cette Ville pour la troisième cinquième Tige, 4° Les Enfants de feüe D° Marie Madeleine Arroy née Mayno, engendrés avec Mre Laurent Philippe Arroy son Epoux, Avocat au Conseil souverain d’Alsace, Archiviste du Grand Chapitre de la Cathedrale de cette ville de Strasbourg savoir a) Françoise Arroy née le 31. Mars 1775, b) Joseph Philippe Arroy né le 27. Mars 1776, c) Madeleine Sophie Arroy née le 31. décembre 1777, ledit Enfant est décédé le 6° septembre 1778. ainsy après la Mort de la D° sa mère arrivée le 4° juillet 1778. dont sa part et portion est à partager entre ledit Sr Arroy son Pere et les deux Enfants Vivans par tête et égale portion en vertu du Contrat de mariage, Ledit Sieur Jean Pierre Mayno, Oncle desdits enfants Arroy leur Tuteur, ne pouvant agir pour ses Mineurs à cause de son Interet personnel a la présente succession, le Sr Joseph Fabry Negociant Bourgeois de cette ville a été nommé par Justice Tuteur ad hoc (…) pour la quatrième cinquième Tige, Et enfin pour la dernième cinquième Tige 5° Demoiselle Marie Sophie Mayno agée d’environ 19. ans en son nom est comparu M° François Cetti Licentié és Loix, Secretaire à la Chambre de Taille de cette ville son Tuteur établi par justice.
L’article huitième du Contrat de mariage (…)
Habits et linge 1710, Bagues et bijoux 600, Dettes actives 29.983, Capitaux placés 3100, Total général 62.393 livres – Dettes passives 2058, Partant reste encore à partager 63.335 livres – Total de la Taille 63.335 livres

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 900 florins (1 450 livres) sur un total de 7 900 florins
1780, Livres de la Taille (VII 1180) f° 265
(Schneider N° 4774) Weÿl. Mariæ Margarethæ Weÿl. H Jean Pierre Mayno gew. Handelsmanns und Burgers allhier nachgel. Ehel. Tochter Verlaßenschafft invent. H. Not. Euth.
Concl. final. Invent. Ist fol. 20, 63.335 lb 6 s 9 s Wovon bert in ansehung der bisherigen Verstallung abgehet 47.529. lb 3 s, Verbleibt 15.800 lb die machen 7900 fl., Verstallte 5000 fl. also Zu wenig 2900 fl. Weilen aber dießes ein Von Ihren Zweÿen brüdern so anno 1774. Ererbtem guth vnd von nur als ero Vogt auß denen seithero empfangenen Zinnßen angelegten Capitalien herrühret, so wird statt des gewohnlichen nachtrag in der Stall geldt vor 5 Jahe angesetztet mit 21 llb 15 ß
Ext. Stalgeldt pro 1779, 7 lb 10 ß
Geb. 2 ß
Abhandlung 24 lb 2 ß 6 s,(Summa) 53 lb 19 ß 6 d
dt. 12. Febr. 1780

Inventaire des biens du prêtre André Hunelle, en pension dans la maison depuis quinze ans.

1781 (29.5.), Not. Schatz (6 E 41, 1301) n° 149
Inventaire des biens délaissés par feu Mr. André Hunelle, en son vivant Prêtre du Diocèse de Strasbourg, dressé en l’année 1781 – après son Décès arrivé le 28° Mars de la présente année 1781. Lequel Inventaire a été dressé à la Réquisition des héritiers Collatéraux cy après nommés, après Lecture faite de l’Ordonnance de Messieurs du Magistrat concernant la Confection des Inventaires (…) par moy soussigné Greffier du Petit Senat à Strasbourg ce 29° May 1781, Signé à la Minutte, Beguin, avec paraphe
Dénomination des héritiers ab intestat, Du chef de De Marie Catherine Vénino née Hunelle, Sœur du défunt 1° D° Marie Catherine Mayno, née Vénino veuve de feu le Sieur Jean Pierre Mayno, vivant Négociant Bourgeois de cette ville, assistée du Sr Joseph Mayno son Beau frère, 2° Marie Madeleine Cetti née Vénino, épouse de M. François Cetti, Licencié èz loix, Sécretaire de la Chambre de Taille de cetet dite Ville, 3° Marie Thérèse Marsano, née Vénino, épouse de M. Pierre Paul Marsano, Marchand Bourgeois de cette ville, 4° Sieur François Joseph Vénino, Négociant demeurant à Paris, au Nom duquel a été présent le Sr Pierre Mayno, Négociant, Bourgeois de cette ville de Strasbourg (…), 5° De Marie Sophie Gaillard, née Vénino, Epouse du Sr Jean Claude Gaillard, Négociant Bourgeois de cette ditte ville
Du chef de D° Marie Madeleine Sicard née Hunelle, Sœur du défunt, 6° M. Jean Dominique Sicard, Secrétaire à l’Intendance, 7° Dem. Marie Madeleine Sicard majeure d’Ans, demeurant à Harberg, Baillage de Dabo dans la basse Alsace, Laquelle a constitué Son Procureur géneral et Spéciam Mon dit Sieur Sicard son, frère (…) Les héritiers cy dessus dénommés en qualité de Néveux et Nieces du défunt, chacun pour une 7° portion
(Procuration François Joseph Vénino négotiant demeurant à Paris rue neuve des petits champs paroisse St Roch)
Dans une maison scise en cette Ville de Strasbourg, Rüe des Veaux, appartenante à la D° veuve Mayno
Total des Meubles meublants 226 lib, Total des habits et linge 230 lib, bibliothèque 239 lib, argenterie et or 149 lib, argent comptant 2388 lib, dette active 225 lib, Total général 3459 lib – Dettes passives. Premierement il est dû à la D° Veuve Mayno pour Pension, Nourriture et Logement depuis la Saint Michel 1765 jusqu’au 28 mars 1781 faisant quinze années et demie à raison de 300 livres par année 4650 (…) total 4772 lib (déduction faite) déficit 1312 lib

Marie Catherine Venino meurt en 1782 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’estimation de la maison que la veuve a léguée à son fils Pierre Mayno est reprise de l’inventaire dressé en 1768. L’actif de la succession s’élève à 70 216 livres, le passif à 29 096 livres.

1782 (22.5.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 539) n° 349
Inventaire de la succession de feue D° Marie Catherine Mayno née Venino, Veuve de feu le Sr Jean Pierre Mayno, en son vivant Negociant Bourgeois de cette ville de Strasbourg, dressé le 22. Mai et Jours suivans 1782. – après son décès arrivé le 26. Janvier de la présente Année 1782. Lequel inventaire a été fait à la Requête et Requisition des héritiers ab intestat delaissés par lad. D° et engendrés avec led. Sr son Epoux cy après dénommés (…) Au quel Inventaire a été procédé par le soussigné Notaire à Strasbourg ce 22° Mai et jours Suivans 1782.
La défunte D° Marie Catherine Mayno née Venino a delaissé pour ses héritiers ab intestat savoir 1° D° Marie Catherine Fabry née Mayno Veuve de feu le Sr Claude Pierre Fabry en son vivant Negociant Bourgeois de cette Ville assistée du Sr Joseph Mayno son Oncle paternel, 2° Le Sr Jean Pierre Mayno, Negociant Bourgeois de cette Ville, 3° les deux Enfants de feue D° Marie Madeleine Arroy née Mayno, engendrés avec Mre Laurent Philippe Arroy son Epoux, Avocat au Conseil souverain d’Alsace, Archiviste du Grand Chapitre de la Cathedrale et Receveur du Clergé de cette ville de Strasbourg savoir a) Françoise Arroy née le 31. Mars 1775, b) Joseph Philippe Arroy né le 27. Mars 1776. Ledt. Sr Jean Pierre Mayno etant Tuteur desdits deux enfants Arroy et ne pouvant à Cause de son Interet personnel observer lad° qualité à la présente succession, le Sr Joseph Fabry Negociant Bourgeois de cette ville a été nommé Tuteur à la Confection de l’inventaire de feu Dlle Marie Marguerite Mayno Tante des d° deux Enfans Arroy fait par le sousigné Notaire en l’année 1779. et n’ayant poit été déchargé de lad° tutelle, ldt. St Fabry a continué la même qualité et a compari avec ledt. Sr Attoy père ay présent Inventaire, Et 4° Dle Marie Sophie Mayno agée d’environ 21. ans assistée de M° François Cetti Licentié és Loix, Secretaire à la Chambre de Taille de cette ville son Curateur

(f° 3) Trouvés dans une Maison sçise dans la Rüe des Veaux appartenante à la Succession, ainsi qu’il s’en suit
Meubles. Au premier Etage, Dans la Chambre à coucher, Dans le Cabinet à Toilette à Coté, Dans le petit Poele à Coté, Dans la Salle, Dans la Chambre à coucher à Coté de la Salle, Dans l’antichambre, Dans le Vestibule à Coté, Dans la Cuisine
Au second Etage, Dans la première Chambre, Dans la Chambre à Linge sale, Dans la Chambre à coucher, Dans la Chambre à cheminée à Coté, Dans une autre Chambre, Dans la Chambre à Coté, Dans le Vestibule
(f° 11) Dans la Chambre de la Servante, Dans la Gloriette, Dans la buanderie
(f° 14) Propriété d’une Maison sçise à Strasbourg dans la Rûe des Veaux. Une Maison de devant et derriere, Cour, puits, petit Jardin et Gloriette donnant sur la Rivière, anciennement appellée der Zillenhardische Hoff, avec toutes ses Appartenances et dependançes, située en cette Ville de Strasbourg dans la Rûe des Veaux, d’un côté le S. Jean frederic Saum, Marchand de Cuirs de l’autre attenant à la Maison noble de Messrs. de Gayling, par derriere aboutissant sur la Riviere de la Bruche, le tout franc et quitte de toutes Dettes et Hypothèque. Ladite Maison a été estimée par les Architectes de la Ville à la Succession de feu le Sr Jean Pierre Mayno Negociant bourgeois Cette ville en Conformité de l’inventaire fait en l’année 1768 par Euth Notaire à la somme de 12.000 livres. La Propriété de lad. maison et de ses appartenances est constatée par les Titres Suivants. 1° Lettre d’achat par laquelle Mr Christophe de Kronnegg a acheté lad. maison avec d’autres biens en Datte du 6 Juillet 1630, 2° Lettre d’achat par laquelle Mr Jean Dietric de Zillenhard s’est rendû Propriétaire de la moitié de la maison passée à la Chambre des Contrats de cette Ville le 4 Mai 1644, 3° Une dite faite à lad. Chambre le 20 Octobre 1681 portant que Mr Jean Philippe Joham de Mundolsheim a acheté lad. maison, 4° Contrat de vente par lequel il appert que feu le Sr Jean Pierre Mayno a acheté de la famille Joham la susde. maison passé à lad. Chambre des Contrats le 31 mars 1744, 5° Un Extrait des Registres des expertises du petit Sénat de cette ville du 7. Septembre 1765 concernant le Mur mitoyen donnant sur la riviere de Mr de Gayling et le Sr Mayno, 6° Un Rapport d’experts fait par devant Mr l’abbé de Regemorte Commissaire nommé en cette partie par le Conseil souverain d’Alsace en datte du 10. 9.bre 1763 concernant le Mur mitoyen de Mr de Gayling et du Sr Mayno donnant sur le devant dans la Rûe des Veaux, 7° Une cession faite devant Euth Notaire le 18. 9.bre 1768 confirmée et homologuée au grand Sénat de cette ville le 23. dud. mois, par laquelle les enfants du defunt Sr Mayno ont cedé la Moitié de lad. Maison à la defunte D° veuve Mayno leur mere, 8° Un Arret du Conseil souverain d’Alsace du 10. 7.bre 1779 concernant le Mur Mitoyen avec M. de Gayling
Maison et Bien rentier à Furchhausen – Bien rentier situé à Truchtersheim – Bien situé à Molsheim – Maison située à Wolxheim
(f° 19) Suite des Rubriques du présent Inventaire. Total des Meubles trouvés dans la Maison à Strasbourg 11.861 L., Total des Meubles trouvés dans la Maison à Wolxheim 1468, Total des Vins et tonneaux à Strasbourg 1081, Total des Vins et tonneaux à Wolxheim 6228, Total de l’argenterie 3207, Total de l’Or et des bijoux 1718, Total de l’argent comptant 15.145, Total de l’estimation de la Maison à Strasbourg 12.000, Total de l’estimation de la Maison à Wolxheim 3510, Total de l’estimation de la Maison et du Bien rentier à Furchhausen 869, Total de l’estimation de la Maison et du Bien rentier à Truchtersheim 264, Total de l’estimation du Bien situé à Molsheim 1126, Total des Capitaux portant rentes 154.827, Total des Dettes actives 67.618, Total général 280 866 Liv. – Dettes passives 114.386, Partant il reste 166.480 Liv.
Les effets mobiliers de la Succession ayant été estimés à la juste Valeur il convient de faire la Réduction des Rubriques ci après détaillées sur le pied de la Chambre de la Taille, Meubles à Strasbourg 11.861, Plus les meubles à Wolxheim 1468, Les Vins est tonneaux (à Strasbourg 1021, à Wolxheim 6338, ensemble 7249, dont il y a à deduire un Tier faisant) 2416, argenterie 1924, Or et bijoux 429, Capitaux placés 20.092, plus les intérets 1967, Total de la Réduction 40.160, partant il reste 126.320 Liv – Total de la succession à partager 137.720 – Total de la taille 164.658 Livres – Capitaux douteux portant Rentes 117.929, Dettes actives douteuses 38.346 Liv.
– Je soussignée Marie Catherine Venino veuve de feu le Sieur Jean Pierre Mayno en son vivant Negociant Bourgeois de Cette ville de Strasbourg ai fait la présente Disposition entre Enfants, Je donne Et Légue à mon fils Jean Pierre Mayno Négociant Et Bourgeois en Cette ville la Maison de devant et derriere avec ses dependances à Moitié appartenante en propre, Située en Cette ville rüe du Veau, d’un Coté attenant à Cotté de Mess. de Gueling de Lautre a Celle du Sr Saum, derriere sur le Riviere d’Ill, pour et Moyennant la somme de 34.000 livres que Le dit mon fils dera obligé de Conferer à ma Succession future, fait à Strasbourg le 21 May 1778 – Procès verbal d’ouverture, Euth le 12. Juin 1782

Pierre Mayno devient tributaire au Miroir le 15 juin 1769. Il déclare faire commerce de tabac.
1769, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 25) Donnerstags, den 15. Junii 1769 – C. Leibzünftiger
Hr Peter Mayno, des weil. Peter Mayno, dißorts leibzünftig gewesenen Handelsmanns, hinterl. ehl. ältester Sohn, ist auf vorgelegten Stall schein vom 21. Januarii gegen Erlag ein Pfund leibzünftig als Handelsmann angenommen worden. prom. Führet die Tabackhandlung (dt. 1. lb, 3 lb Findl.)

Frère célibataire de Pierre Mayno l’aîné, Joseph Mayno meurt en 1790.
1790 (17.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 660) n° 295
Inventaire de la succession de feu le Sr Joseph Mayno, en son vivant Citoyen de la Ville de Strasbourg, dressé le 17 Décembre l’An 1790. – après son décès arrivé le (-) octobre dernier. Lesquels ont été inventoriés à la Requête de la D° Veuve Marie Catherine Fabry née Mayno et de M Pierre Mayno, Negociant et Notable de la Commune de cette Ville, tous deux cohéritiers ab intestat (…) Fait et passé à Strasbourg dans la maison appartenant à M Pierre Mayno scituée rue du Veau le 17 décembre de l’Année 1790
Le défunt a laissé pour ses héritiers ab intestat sçavoir, I. Les trois fils de feu le S. Jacques Mayno en son vivant frere du défunt, 1. Le S. Pierre Mayno demeurant à Estavayer le lac canton de Fribourg en Suisse, 2. Le S. Jean Jacques Mayno de Val Vigezzo, 3. Le S. Joseph Mayno demeurant à Val Vigezzo,
II. Les trois enfants délaissés par feu le S Jean Pierre Mayno, en son vivant bourgeois negociant de cette ville de Strasbourg frere du défunt procréés avec feu D° Marie Catherine née Venino, 4. D° Marie Catherine Fabry née Mayno, veuve de feu le S. Claude Pierre Fabry, en son vivant Negociant à Strasbourg, 5. Le S Pierre Mayno, Negociant et Notable de la Commune de Strasbourg, 6. D° Marie Sophie Fabry née Mayno Epouse du S. François Gabriel Fabry, Citoyen à Gex,
III. 7. Brigide épouse de Joseph Baratta, demeurant à Val Vigezzo,
IV. Les trois filles de Lucie soeur du defunt savoir 8. Catherine Comaita veuve, 9. Jean Baptiste Bertina au nom de sa mere Marie Marguerite morte après le Sr Joseph Mayno son Oncle et 10. Jeanne Baratta, ces trois demiers à Val Vigezzo, tous Neveux et Nieces du défunt Sr Joseph Mayno et héritiers ab intestato par têtes, chacun pour un 10°. Led. Sr Pierre Mayno demeurant à Strasbourg se porte fort pour tous les heritiers absens
Suite des rubriques du présent inventaire. Total des habits 612, Total de l’Argenterie et or 411, Total de l’argent comptant 3140, Total du Capital portant rente 37.800, total général 41.963 Liv. – Dettes passives 823, reste 41.139 Liv.
N° 295, Registre de vente
« il Sr Guiseppe Majno fii Giovanni Giacomo nativi del Luogo d Alsogno Parrochia di Sant Silvesto di questa valle di Vegezzo »

Jean Pierre Mayno meurt célibataire en 1801. Son héritier testamentaire est son neveu Joseph Arroy (voir les actes ultérieurs)

Décès, Strasbourg (an 10, f° 57, n° 221)
Mayno, Jean Pierre, agé de 58 ans, mort le 1° nivose, 4° arrondt. apoplexie – Acte de décès de Jean Pierre Mayno, décédé hier premier nivose à onze heures du matin, agé de 58 ans, Negociant, né en cette ville, demeurant rue des veaux n° 19, fils légitime & non marié de feu François Mayno, Négociant et de feue Catherine Venino. Sur la déclaration à moi faite par Joseph Arroy agé de 25 ans negociant et par Henri François Barrois agé de 40 ans, inspecteur des Domaines, lesquels ont dit être neveux du défunt (i 58)

Joseph Arroy est héritier de son père avec sa sœur Marie Françoise, femme de Marthe Henri François Hotte Barrois
1808 (11.11.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 389, 3787
Joseph Arroy négociant déclare que M Arroy son père est décédé le 10 août dernier, qu’il a délaissé Marie Françoise Arroy sa sœur épouse de Marthe Henri François Hotte Barrois inspecteur du Domaine et de l’enregistrement mais que sa succession ne consistant qu’en quelques effets linges et hardes servant a son corps dont la vente ne pouvait de loin couvrir les frais de derniere maladie et d’enterrement
passif privilégié 1403 fr, vente du mobilier 471 fr, excédent de passif 932 francs

Inventaire dressé après la mort de Jean Adam Jenck, domestique de Pierre Mayno

1802 (8 prairial 10), Strasbourg 14 (17), Not. Lex n° 2032
Inventarium beschreib- und Abtheilung aller desjenigen haußraths und fahrende haabe schulden so weÿl. Johann Adam Jenck gebürtig von Lauterburg aus bei Lebzeiten in diensten bei bürger Peter Maino handelsmann nach seinem den 3. dieses monaths lm ledigen standes genommenen tödlichen hintritt
Benennung der Erben, 1. bürger Georg Jenck Maurer in Lauterburg jure representatione weÿl. Jakob Maurer daselbst seines Vaters seel. mit Barbara geb. (-) in zweÿter Ehe erzeugte zwo Kinder namens Magdalena so 15 Jahr und Frantz so 13 Jahr alt, 2. Maria Anna geb. Kuntz die großjährige zu Lauterburg in deren Namen der burger Maria Samuel Kuntz deren bruder zimmermann beede jure representatione weÿl. Katharina Kuntz auch weÿl. Philipp Kuntz tagners, 3. Michael Kößler den leedigen minderjährigen Alters jure representatione weÿl. Margaretha Kuntz auch weÿl. Antoni Kuntz Gärtner zu Lauterburg Ehgattin
in dem Sterbhauß beÿ bürger Maino in einem zimmer des hintern hauses auf den hof alwo der verstorbene verschieden
baar geld 329 fr, fahrende haabe 210 fr, angelegte Capitalien 3392 fr, summa 3944 fr, passiva 84 fr, nach deren abzug 3860 fr
([Joint] Lauterburg, extractus baptismalis, 23. januarii 1745 rebaptisatus fuit ob dubium de validitate baptismi pridie in aedibus Maternis ab obstetrice jurata, Johann Adam joannis georgii Militis in Regimine Royal Cohortis dn et Catharinæ jenckin filiæ hujatis)
Enregistrement, acp 84 F° 122-v du 9 pr. 10

Inventaire dressé après la mort d’Anne Marie Klein, ménagère du négociant Joseph Philippe Arroy

1821 (13.12.), Strasbourg 10 (26), Me Zimmer n° 9253 (699)
Déclaration tenant lieu d’inventaire – Anne Marie Klein fille majeure ménagère chés M Joseph Philippe Arroy négociant rue des Veaux n° – décédée à Strasbourg le 21. nov.
I. les descendants de feu André Klein frère de la défunte journalier à Neugartheim, lesquels descendants sont les enfants délaissés par Brigitte Klein sa fille qui fut seul enfant, Notoriété Me Stumpff le 2. décembre courant avec Laurent Eter journalier à Neugartheim, Inventaire devant M° Vogelweid à Wiwersheim le 26 octobre 1819, 1. André Etel, tisserand à Fessenheim, 2. Laurent Etel, journalier à Neugartheim, 3. Marie Etel, majeure en prison à Strasbourg, 4. Jean Etel, journalier à Neugartheim, 4. Nicolas Etel, soldat dans le 34° régiment d’infanterie de ligne 1° bataillon 6 compagnie en garnison à Lille en Flandre, 6. François Etel, mineur à Neugartheim, neveux,
II. Barbe Klein sœur de la défunte femme de Thibaud Kuntz à Hochfelden,
III. les 5 enfants de Jean Klein frère de la défunte cultivateur à Landersheim, selon acte de notoriété devant Me Stumpff à Willgottheim le 3 décembre courant, 1. Madeleine Klein femme de Joseph Scherru garçon meunier à Mittelkurtz dépendance de Rangen, 2. Antoine Klein journalier à Landersheim, 3. Barbe Klein femme de Vincent Hegeneyer journalier à Brechlingen, 4. Marie Klein femme de Jean Leitz tisserand à Landersheim, 5. Catherine Klein femme de Joseph Stieber journalier Neugartheim tous nées avec la défunte Anne Marie Klein de Jean Klein et Catherine Hügel cultivateur à Landersheim
garde robe 300 fr, numéraire 1816 fr, créances 52 fr, ensemble 2169 fr, à déduire habits et frais 449 fr, reste 1720 fr
Etel et Edel
Enregistrement, acp 155 f° 57 du 14.12.

Joseph (Joseph Philippe) Arroy meurt célibataire en 1840
Décès, Strasbourg (n° 651) Déclaration faite le 23 mars 1840 du décès de Joseph Philippe Arroy, âgé de 64 ans, né à Strasbourg, ancien Négociant, non marié, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 22 du mois courant à onze heures du matin dans la maison située N° 18, Place S. Etienne, fils de feu Laurent Philippe Arroy, Archiviste du grand Chapitre de la Cathédrale, et de feu Marie Madeleine Mayno. Premier déclarant, François Xavier Mertian, âgé de 64 ans, propriétairen cousin du défunt, deuxième déclarant, Jules Hotte-Barrois, âgé de 36 ans, docteur en médecine, neveu du défunt, [in margine :] (-) Pul. (i 46)

Registre de population 600 MW 59, p. 253 – rue des Veaux n° 19 (i 253)
Arroy, Joseph, 27, sans état, (né a) Strasbourg, (auparavant) rue de la Croix 6, (Entr). Messidor X

Registre de population 600 MW 62 (1815 sqq) Rue des Veaux n° 19 p. 450 (i 444)
Arroy, Joseph, 1774, Negt. Juge du tribunal de commerce, Strasbourg, (auparavant) R de la Croix 6 – Entré 1805, décédé en mars 1840.
Barroy née Arroy, Françoise, 1774, veuve, Strasbourg
id. Sophie, 1801, Strasbourg, dél. r. des pierres 7
id. Thérèse Pauline 1802, Strasbourg
id. Hypol. Edouard Joseph, 1811, Strasbourg

Joseph Philippe Arroy abandonne ses biens à ses créanciers.

1830 (29 nov.), Strasbourg 15 (48), M° Lacombe n° 9078
Abandonnement biens portés dans état de situation
Joseph Philippe Arroy, négociant patenté sous la raison Arroy Pierre Mayno lequel a dit que les pertes qu’il a essuyées dans plusieurs des affaires qu’il avoit embrassées, fait cession des biens indiqués dans un état de situation arrêté le 25 novembre 1830 montant un actif de 656.710 francs et un passif de 999.289 francs
à charge de fournir une alimentation viagère annuelle de 1500 francs
acp 201 (3 Q 29 916) f° 159-v du 30.11.

Les créanciers vendent la maison rue des Veaux aux deux frères Charles Daniel Rist et Edouard Michel Geoffroi Rist moyennant 56 000 francs

1831 (13.4.), Strasbourg 1 (61), Me Rencker
Cahier des Charges du 8 13.1 n° 8017, Adjudication préparatoire 30 mars n° 8064, Adjudication définitive sans numéro
1. Jean Louis Joseph Regnault, juge de paix au canton de Geispolsheim domicilié à Fegersheim, 2. Louis Antoine Joseph Prost, propriétaire, 3. Paul Mühe, négociant, les trois agissant en qualité de liquidateurs définitifs nommés par les créanciers de Joseph Philippe Arroy, négociant fesant commerce sous la raison Arroy Pierre Mayno aux termes d’un acte passé devant Me Lacombe 15 janvier dernier contenant acceptation des cession et abandonnements faits aux créanciers par le Sr Arroy de la généralité de ses biens en vertu d’un acte Me Lacombe le 29 novembre 1830
à Jean Louis Rist, propriétaire, docteur en médecine, déclare avoir enchéri pour Mess. Charles Daniel Rist et Edouard Michel Geoffroi Rist ses deux fils (maison rue des Veaux) pour 56.000 francs
le magasin Luckner sans mise
Désignation des immeubles à vendre, I. une maison, bâtiments latéraux, bâtiment de fond, cour, écurie, remise, petit jardin, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Veaux n° 19 d’un côté M. Holtzapffel d’autre Mde Lewenhaupt devant la rue des Veaux derrière la rivière. Dans la vente seront compris tous les poeles dont l’ouverture est murée, cinq trumeaux qui se trouvent dans les trois pièces sur la rue, quatre autres qui sont dans les trois pièces du côté de la rivière, deux glaces dans la salle à manger, les trois consoles de la salle sur la rivière, les quatre de la salle à manger, toutes les armoires tenant à la muraille, les doubles fenêtres, les jalousies, persiennes et tous les objets qui sont immeubles par destination
II. la partie appartenant à la masse Arroy des bâtiments, cour & dépendances connus sous le nom de magasin Luckner & situés à Strasbourg. La partie à vendre a son entrée dans la rue des Juifs & porte n° 17. La division de cette propriété est désignée sur un plan qui a été dressé par M. Goerner architecte à Strasbourg le 28 février dernier enreg. 14 mars 1831 annexé. Il résulte de cet acte que la partie appartenante à M Wappler a une contenance superficielle de 2221 m 6 cm & celle appartenante à la masse Arroy une contenance de 1912 m 18 cm, que M Wappler aura droit au loyer annuel payé par les Contributions indirectes pour la somme de 2364 francs. Tout le magasin Luckner est loué à la régie des Contributions indirectes pour la durée ci dessus indiquée moyennant un loyer de 4400 francs – Titres de propriété, la maison rue des Veaux échue dans la succession de Pierre Mayno son oncle, négociant, Pierre Mayno l’a acquise des veuve et héritiers Joham de Mundolsheim suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 31 mars 1744, feu Jean Philippe Joham de Mundolsheim l’a acquis à la même Chambre des Contrats le 20 octobre 1681
[pièce jointe] Rapport sur les bâtiments appelés Magasin Luckner. (…)
acp 203 (3 Q 29 918) f° 147
acp 205 (3 Q 29 920) f° 158-v Juifs
Enregistrement de Strasbourg, acp 203 f° 145 du 20.4.

Accord passé en 1834 avec le voisin (aujourd’hui n° 16) au sujet d’une porte de communication

Le magistrat Edouard (Michel Geoffroi) Rist épouse en 1835 Amélie Valérie Liebold

1835 (10.3.), Strasbourg 10 (89), Me Zimmer n° 1948
Edouard Michel Geoffroi Rist, substitut du procureur du roi près le Tribunal Civil de l’arrondissement de Sélestat né à Strasbourg le 1 avril 1804 (10 ventose 12) fils de Jean Louis Rist, docteur en médecine, et de Dorothée Louise Imlin
Amélie Valérie Liebold née le 8 fév. 1816 fille de Jean Frédéric Liebold et d’Amélie Saum
communauté réduite aux acquets
Article 5, apports du futur époux, 2. la moitié d’une maison avec cour, jardin, appartenances et dépendances sise à Strasbourg dans la rue des Veaux n° 19, d’un côté M Saum d’autre M Holtzapffel devant la rue des Veaux derrière la rivière d’Ill, cette maison est indivise entre le futur époux et son frère Charles Daniel Rist qui en ont fait l’acquisition sur la masse du Sr Arroy par adjudication définitive devant Me Rencker le 16 avril 1831
corps de biens à Kleinfranckenheim, Stützheim
Enregistrement, acp 230 f° 142 du 11.3.

Inventaire dressé après la mort du locataire Amédée Maritz, directeur de la fonderie royale

1839 (25.5.), Strasbourg 14 (107), Me Ritleng n° 9228
Inventaire dans une maison rue des Veaux n° 19 de la succession de Jean Georges Amédé Maritz, directeur de la Fonderie Royale décédé le 5 mai dernier, et de la communauté avec Marie Benjamine Van de Polder
à la requête de la veuve commune en biens suivant contrat de mariage devant M° Hermann de Vries à Amsterdam, département du Zuiderzée, le 5 novembre 1812, mère et tutrice légale de 1. Jules Alfred Maritz né le 15 octobre 1821, Jean Guillaume Emile Maritz né le 31 décembre 1824 et Edouard Marie Ferdinand Maritz né le 18 décembre 1828 ses trois enfants, 2. Jean Jacques Maritz, lieutenant de l’Etat Major Chevalier de l’Ordre Royale de la Légion d’Honneur attaché à la Direction du génie de Perpignan se trouvant présentement à Strasbourg, tant en son nom que mandataire d’Eugène Adolphe Maritz son frère éleve à l’Ecole militaire de Saint Cyr près Versailles et encore subrogé tuteur de ses trois frères mineurs
dans une maison rue des Veaux n° 19
Enregistrement, acp 269 F° 2-v du 3.6.

Suite au partage des immeubles, la maison rue des Veaux revient à l’avocat Edouard Rist et celle place Kleber à Charles Rist

1849 (21 mai), Enregistrement de Strasbourg, ssp 106 (3 Q 31 605) f° 10-v du 26.5.
Partage du 21 mai 1849 – entre les soussignés Charles Rist, propriétaire demeurant à Strasbourg d’une part
et Edouard Rist, avocat demeurant en la même ville d’autre part
Il a été procédé au partage par voie d’attribution de deux maisons et de diverses créances qui leur appartiennent et qui sont indivises entre eux, de la manière suivante savoir, Désignation des maisons et créances à partager
1° Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux n° 19 tenant d’un côté à M. Jules Saum, de l’autre à M. Holtzapffel, donnant devant sur la rue des Veaux et derrière sur la rivière d’Ill,, estimée entre les copartageants à 67.000 francs
2° Une autre maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg place Kleber n° 35 tenant d’un côté au Café Cadé, de l’autre à la veuve Aufschlager, devant sur la place Kleber et derrière sur les petites boucheries, estimée à 60.000 francs
3° d’une créance de 14.000 francs (…) 4° d’une créance de 7000 francs (…) 5° enfin d’une créance de 200 francs (…). Lesquelles maisons et créances proviennent des successions des père et mère des copartageants, sauf la maison sise dans la rue des veaux N° 19 que ces derniers ont acquise ensemble chacun de pour une moitié indivise, suivant contrat passé devant M° Rencker Nre à Strasbourg le 13 avril 1831. Total de la masse à partager 148.200.
Lot attribué à Charles Rist. Pour remplir le copartageant Charles Rist de sa part à la masse à partager il lui est attribué à titre de partage et il accepte savoir 1° la maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg place Kleber n° 35 (…)
Lot attribué à Edouard Rist. Pour remplir le copartageant Edouard Rist de sa part à la masse à partager il lui est attribué à titre de partage et il accepte savoir 1° la maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux n° 19 (…)

Dépôt de l’acte chez le notaire Henri Eugène Rœssel en 1864
1864 (15.6.), Strasbourg 6 (93), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4612
Dépôt du partage sous seing privé fait le 21 mai 1849 entre Charles Rist et Edouard Rist
acp 533 (3 Q 30 248) f° 86-v du 20.6.

Edouard Rist loue diverses parties de la maison à l’administration des Contributions directes pour laquelle agit son directeur Henri Eugène Olivier Hugot

1862 (20 juin), Enregistrement de Strasbourg, ssp 135 (3 Q 31 634) f° 82-v du 25.6.
Bail du 20 juin 1862 – Mr Edouard Rist, propriétaire à Strasbourg, loue à titre de bail à partir du 25 mars 1862 jusqu’au 25 juin 1865
à Mr Henry Eugène Olivier Hugot, directeur des Contributions directes à Strasbourgn ce acceptant
les localités suivantes situées en une maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 18 et qui consistent en
I. une partie du rez-de-chaussée et tout le premier étage du corps de logis sis dans la maison donnant sur cette rue et qui se composent comme suit
1° une décharge au rez-de-chaussée près du grand escalier, 2° une chambre de fille, 3° une cuisine, 4° un grand escalier, 5° d’une antichambre au premier étage, 6° d’un petit salon donnant sur la cour, 7° d’une chambre à coucher faisant suite au dit salon, 8° d’une alcove, 9° d’une chambre à coucher, 10° d’un grand salon donnant sur la rue, 11° d’une chambre boudoir, 12° d’un cabinet noir, 13° d’une chambre de toilette située dans le bâtiment latéral de droite sur la cour, 14° d’une chambre à la suite, 15° d’un corridor 19° et des latrines
II. de tout le second étage donnant également sur la rue des Veaux et qui se compose 1° d’une antichambre, 2° d’un premier bureau donnant sur la cour, 3° dun 2° bureau donnant sur la cour, 4° d’un bureau en retour sur la rue, 5° d’un second bureau, 6° d’un cabinet à la suite, 7° d’un 4° bureau 8° d’une chambre de domestique, 9° d’une pièce à la suite, d’un corridor et des latrines, 10° du grenier, de la cave, d’un bucher et l’usage commun de la buanderie, en outre l’écurie située dans la cour.
(…) le bailleur s’engage à accepter pour succéder à M. Hugot dans tous les droits résultant dudit bail les directeurs qui pourront être appelés à le remplacer à Strasbourg, le preneur ne pourra sous louer qu’à ses successeurs les directeurs des contributions directes. Ce bail est fait pour la somme de 2000 francs

Edouard Rist vend la maison à l’ancien pharmacien François Louis Letz moyennant 75 000 francs

1863 (30.12.), Strasbourg 6 (92), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4433
Vente du 30 décembre 1863 – A comparu Monsieur Edouard Michel Geoffroy Rist, propriétaire, ancien magistrat demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a (vendu)
à Mr François Louis Letz, propriétaire, ancien pharmacien, demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent et acceptant
Une maison comprenant bâtiment de devant, bâtiment latéral et bâtiment de derrière, écuries, remises, petit jardin, cour, caves, pompe, droits, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg, rue des Veaux N° 18 & ancien N° 19, d’un côté la propriété de M. Saum, de l’autre celle de M. Maurice Ehrmann, par devant ladite rue & par derrière la rivière de l’Ill & le chemin de halage, nouvellement établi. Sont compris dans la vente le chaudron à lessive, s’il existe, les pots économiques, les cheminées françaises, tous les poêles et toutes le glaces se trouvant dans le dit immeuble et appartenant à Mr Rist (…)
M. Rist déclare que cet immeuble est devenu en entier sa propriété pour lui avoir été attribué et abandonné dans le partage de divers immeubles & créances, fait entre lui & son frère M. Charles Daniel Rist, propriétaire demeurant à Strasbourg, suivant acte fait sous seing privé en double à Strasbourg le 21 mai 1849, portant la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 26 mai 1849 folio 10 (…). M. M. Edouard & Charles Rist étaient devenus propriétaires ensemble de la dite maison présentement vendue pour l’avoir acquise ensemble de 1) M Jean Louis Joseph Regnault, juge de paix alors du canton de Geispolsheim, domicilié à Fegersheim, 2) M. Jean Louis Antoine Joseph Prost, propriétaire domicilié à Strasbourg, & de M. Paul Mühe, négociant domicilié à Strasbourg, les trois en qualité de liquidateurs définitifs de la masse de Mr Joseph Philippe Arroy, négociant domicilié à Strasbourg, ayant fait le commerce sous la raison Arroy Pierre Mayno, aux termes d’un acte passé devant M° Lacombe, alors notaire à Strasbourg le 15 janvier 1831.contenant acceptation des cession & abandonnement fait à ses créanciers par Mr Arroy en vertu d’un acte reçu par le dit M° Lacombe le 29 novembre 1830 ratifié définitivement par Mr Arroy par contrat reçu par ledit M° Lacombe de 28 janvier 1831. Ladite acquisition par les deux sieurs Rist sur ladite masse des dits liquidateurs a eu lieu suivant procès verbal d’adjudication préparatoire dressé par M° Rencker alors notaire à Strasbourg le 30 mars 1831 & procès verbal d’adjudication définitive dressé par le même notaire Rencker le 13 avril 1831. (…), cette adjudication transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 avril 1831 volume 244 N° 96 & inscrite d’office Volume 210 n° 524 eut lieu pour le prix de 56.000 francs (…) Dans le cahier des charges préalable à ladite adjudication dressé par ledit M° Rencker le 8 mars 1831, il est dit que ladite maison était échue à M. Arroy dans la succession de M. Pierre Magno son oncle, vivant négociant demeurant à Strasbourg, que ce denier avait acquis le même immeuble des veuve & héritiers de Joham de Mundolsheim, en vertu d’un contrat de vente passé à la cidevant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 31 mars 1844. Feu Mr Jean Philippe Joham de Mundolsheim l’avait acquis en vertu d’un contrat passé à ladite Chambre le 20 octobre 1681. (…) moyennant le prix de 75.000 francs
acp 528 (3 Q 30 243) f° 90 du 7.1.1864, Roessel Jeune

Le pharmacien François Louis Letz épouse en 1853 Ernestine Tibaut, fille du percepteur des contributions directes Pierre Eugène Tibaut
1853 (25.1.), Strasbourg 10 (123), Not. Zimmer n° 9898
Contrat de mariage du 25 janvier 1853 – Ont comparu 1°) Mr François Louis Letz, pharmacien demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 18 novembre 1823 du légitime mariage de Mr Jean Michel Letz, propriétaire, chevalier de la Légion d’Honneur, et de dame Salomé Molique, futur époux d’une part
2°) Mlle Ernestine Tibaut, mineure, sans état, demeurant et domiciliée à Brumath, née à Vatan (département de l’Indre) du légitime mariage des conjoints Tibaut ci après nommés, future épouse d’autre part
3°) Mr Pierre Eugène Tibaut, percepteur des contribution directes à Brumath et dame Marie Melot, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés au dit Brumath, agissant ès présentes pour assister et autoriser la dlle future leur fille, de troisième et dernière part
acp 416 (3 Q 30 131) f° 106-v du 26.1. – stipulation du régime de la communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Le survivant aura en outre l’usufruit viager de tous les biens meubles et immeubles composant la moitié du prédécédé dans ladite société d’acquets
Les apports du futur époux consistent 1° dans son fonds de pharmacie à Strasbourg évaluté 18.000, 2° un mobilier estimé à 1500, 3° argent comptant 3100, 4° une créance de 10.000, total 32.600 francs
Les apports de la future épouse consistent 1° en un mobilier estimée 1561 francs, 2° une somme de 20.000 francs argent déposé à la caisse du receveur général du Bas-Rhin propre à la future
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfants
Intervention de Jean Michel Letz, propriétaire & Salomé Molique son épouse, père et mère du futur époux, lesquels déclarent s’engager à ne faire aucune disposition aui opéreroit contre leurs enfants, une infraction au principe d’un partage égal de leurs successions

François Louis Letz et Ernestine Tibaut vendent la maison au négociant Edouard Weiss moyennant 130 000 francs

1868 (15.6.), Strasbourg 13 (96), Not. Flach (Jean Georges), n° 6702
Du 29 août 1868. Vente pour 13.000 francs – Ont comparu Mr François Louis Letz, propriétaire, ancien pharmacien & Dame Ernestine Tibaut, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels (vendent)
a M. Edouard Weiss, négociant, demeurant à Strasbourg
Une maison comprenant bâtiments de devant, bâtiment de derrière, écuries, remises, petit jardin, cour, caves, pompe, droits, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg, rue des Veaux N° 18 & ancien N° 19, d’un côté la propriété de M. Saum, de l’autre celle de M. Maurice Ehrmann, par devant ladite rue & par derrière la rivière de l’Ill & le chemin de halage, nouvellement établi. Sont compris dans ladite maison le chaudron à lessive, les pots économiques, les cheminées françaises, tous les poêles et âtres et toutes le glaces se trouvant dans le dit immeuble & appartenant à Mr Letz (…)
M. Letz est devenu propriétaire du dit immeuble pour l’avoir acquis de Mr Edouard Michel Geoffroy Rist, propriétaire, ancien magistrat demeurant à Strasbourg, par contrat passé devant M° Roessel, le jeune, le 30 décembre 1863, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 janvier suivant moyennant le prix de 75.000 francs quittancé audit contrat.
M. Rist est devenu lui-même propriétaire de cet immeuble par suite de l’attribution qui lui en a été faite dans le partage de divers immeubles & créances, fait entre lui & son frère Mr Charles Daniel Rist, propriétaire demeurant à Strasbourg, suivant acte fait sous seing privé en double à Strasbourg le 21 mai 1849, portant la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 26 mai 1849 folio 10 (…). M. M. Edouard & Charles Rist étaient devenus propriétaires ensemble de la dite maison présentement vendue pour l’avoir acquise ensemble de a) M Jean Louis Joseph Regnault, juge de paix alors du canton de Geispolsheim, domicilié à Fegersheim, b) M. Jean Louis Antoine Joseph Prost, propriétaire domicilié à Strasbourg, & de Mr Paul Mühe, négociant domicilié à Strasbourg, les trois en qualité de liquidateurs définitifs de la masse de Mr Joseph Philippe Arroy, négociant domicilié à Strasbourg, ayant fait commerce sous la raison Arroy Pierre Mayno, aux termes d’un acte passé devant M° Lacombe, alors notaire à Strasbourg le 15 janvier 1831. contenant acceptation de cession & abandonnement fait à ses créanciers par Mr Arroy en vertu d’un acte reçu par le dit M° Lacombe le 29 novembre 1830 ratifié définitivement par Mr Arroy par contrat reçu par ledit M° Lacombe de 28 janvier 1831. Ladite acquisition par les deux sieurs Rist sur ladite masse des dits liquidateurs a eu lieu suivant procès verbal d’adjudication préparatoire dressé par M° Rencker alors notaire à Strasbourg le 30 mars 1831 & procès verbal d’adjudication définitive dressé par le même notaire Rencker le 13 avril 1831. (…), cette adjudication transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 avril 1831 volume 244 N° 96 & inscrite d’office Volume 210 n° 524 eut lieu pour le prix de 56.000 francs (…) Dans le cahier des charges préalable à ladite adjudication dressé par ledit M° Rencker le 8 mars 1831 il est dit que ladite maison était échue à Mr Arroy dans la succession de Mr Pierre Magno son oncle, vivant négociant demeurant à Strasbourg & que ce denier avait acquis le même immeuble des veuve et héritiers de Joham de Mundolsheim, en vertu d’un contrat de vente passé à la Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 31 mars 1844. Feu Mr Jean Philippe Joham de Mundolsheim l’avait acquis en vertu d’un contrat passé à ladite Chambre le 20 octobre 1681. (…) moyennant le prix de 130.000 francs
acp 575 (3 Q 30 290) f° 68 du 2.9.

Fils du confiseur Chrétien Frédéric Weiss, Edouard Weiss épouse en 1848 Caroline Frédérique Zabern, fille du batelier Thiébaut Zabern
1838 (10.9.), Strasbourg, Me Grimmer
Contrat de mariage – Edouard Weiss, commis négociant à Strasbourg
Caroline Frédérique Zabern, majeure
communauté réduite aux acquets
Enregistrement, acp 262 F° 43-v du 12.9.

Mariage, Strasbourg (n° 365)
Du 22° jour du mois de septembre l’an 1848 à dix heures du matin. Acte de mariage de Edouard Weiss, majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 juillet 1814 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, commis négociant, fils de Chrétien Frédéric Weiss, confiseur, et de Catherine Louise Treuttel conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et de Caroline Frédérique Zabern, majeure d’ans, née en légitime mariage le 16 novembre 1814 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Thiébaut Zabern, batelier décédé en cette ville le 27 avril 1838 et de feu Marie Madeleine née Zabern, décédée en cette ville le 13 décembre 1824 (signé) Ed. Weisss, F. Zabern (i 9)

Edouard Weiss et Caroline Frédérique Zabern hypothèquent la maison au profit des deux filles mineures du restaurateur Edouard Kammerer

1872 (27.3.) Strasbourg 4 (136), Not. Auguste Weiss n° 3499
Obligation du 27 mars 1872 – Ont comparu M. Edouard Weiss, négociant et Mme Caroline Frédérique Zabern, sans état, son épouse qu’il autorise demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, lesquels déclarent et reconnaissent devoir bien et légitimement pour bonne et loyale dette
A Mlle Caroline Eugénie Kammerer et Mlle Barbe Kammerer, sans état les deux enfants mineurs délaisés par M. Edouard Kammerer vivant restaurateur au Contades, banlieue de Strasbourg, les deux domiciliées avec leur tuteur M. Albert Freyss restaurateur demeurant Allée de la Robertsau banlieue de Strasbourg qui à ce présent accepte pour ellesn la somme principale de 40.000 francs
Affectation hypothécaire. Désignation de l’immeuble affecté. Ville de Strasbourg. Une maison comprenant bâtiment de devant, bâtiment de derrière, écuries, remises, petit jardin, cour, caves, pompe, droits, appartenances & dépendances, situé rue des Veaux N° 18 et ancien N° 19, d’un côté la propriété de M. Saum, de l’autre celle de M. Maurice Ehrmann, par devant ladite rue & par derrière la rivière de l’Ill & le chemin de halage.
origine de la propriété. Les époux Weiss déclarent être devenus propriétaires de cet immeuble pour en avoir fait l’acquisition sur M. François Louis Letz, propriétaire, ancien pharmacien et Mme Ernestine Tibaut son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Jean Georges Flach et son collègue notaires à Strasbourg le 29 août 1858 et dont une grosse a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 septembre suivant volume 1171 numéro 20 avec inscription d’office du même jour, volume 998 numéro 164. (…) Les époux Letz en étaient devenus propriétaires de la manière suivante savoir, M. Letz l’avait acquis de M. Edouard Michel Geoffroi Rist, propriétaire, ancien magistrat demeurant à Strasbourg, par contrat passé devant M° Roessel, le jeune, notaire à Strasbourg le 30 décembre 1863, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 janvier suivant moyennant le prix de 75.000 francs quittancé audit contrat. M. Rist en est devenu lui-même propriétaire par suite de l’attribution qui lui en a été faite dans le partage de divers immeubles et créances fait entre lui et son frère Mr Charles Daniel Rist, propriétaire demeurant à Strasbourg, suivant acte fait sous seing privé en double à Strasbourg le 21 mai 1849, portant la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 26 mai 1849 folio 10 (…). M. M. Edouard et Charles Rist étaient devenus propriétaires ensemble de la dite maison présentement affectée pour l’avoir acquise ensemble de 1. M Jean Louis Joseph Regnault, juge de paix alors du canton de Geispolsheim, domicilié à Fegersheim, 2. M. Jean Louis Antoine Joseph Prost, propriétaire domicilié à Strasbourg, 3. de M. Paul Mühe, négociant domicilié à Strasbourg, les trois en qualité de liquidateurs définitifs de la masse de M Joseph Philippe Arroy, négociant domicilié à Strasbourg, ayant fait le commerce sous la raison Arroy Pierre Mayno, aux termes d’un acte passé devant M° Lacombe, alors notaire à Strasbourg le 15 janvier 1831 contenant acceptation de cession et abandonnement fait à ses créanciers par M. Arroy en vertu d’un acte reçu par le dit M° Lacombe le 29 novembre 1830, ratifié définitivement par Mr Arroy par contrat reçu par ledit M° Lacombe de 28 janvier 1831. Ladite acquisition par les dits Srs Rist sur masse susmentionnée et ses liquidateurs a eu lieu suivant procès verbal d’adjudication préparatoire dressé par M° Rencker, alors notaire à Strasbourg, le 30 mars 1831 & procès verbal d’adjudication définitive dressé par le même notaire Rencker le 13 avril 1831. (…), cette adjudication transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 avril 1831 volume 244 N° 96 rt inscrite d’office Volume 210 n° 524 eut lieu pour le prix de 56.000 francs (…) Dans le cahier des charges préalable à ladite adjudication dressé par ledit M° Rencker le 8 mars 1831 il est dit que ladite maison était échue à M Arroy dans la succession de M Pierre Magno son oncle, vivant négociant demeurant à Strasbourg et que ce denier avait acquis le même immeuble des veuve et héritiers de Joham de Mundolsheim, en vertu d’un contrat de vente passé devant la ci devant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg le 31 mars 1844. Feu Mr Jean Philippe Joham de Mundolsheim l’avait acquis en vertu d’un contrat passé à la ci devant Chambre le 20 octobre 1681

La maison est inscrite au cadastre au nom d’Edouard Weiss de Bordeaux à partir de 1888. Fils des précédents, Edouard Weiss épouse en 1872 Julie Emma Zabern, fille du marchand de bois Jean Jacques Zabern

1872 (24.5.), Strasbourg 10 (168), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
Contrat de mariage du 24 mai 1872 – Ont comparu I) Mr Edouard Weiss, Négociant demeurant et domicilié à Bordeaux, né à Strasbourg le 30 novembre 1840 du légitime mariage de M. Edouard Weiss, ancien négociant à Strasbourg et de Caroline Frédérique Zabern son épouse, stipulant comme futur époux
II) Madlle Julie Emma Zabern, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née à Strasbourg le 6 avril 1850 du légitime mariage de Mr Jean Jacques Zabern, marchand de bois à Strasbourg, et de feu Dame Salomé Burgardt, son épouse défunte, stipulant comme future épouse
acp 605 (3 Q 30 320) f° 43 du 25.5. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des eingebrachten und ererbten, das Letztlebende behält die Nutzniesung der halben Gemeinschaft
Der Bräutigam bringt in die Ehe eine summ von 30.000
Die Braut bringt in die Ehe einen Werth von 31.824
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des gantzen Nachlasses

La maison est inscrite au cadastre au nom de Joseph Blanck à partir de 1896 puis de Henri Bertrand à partir de 1908.
Originaire de la Walck, le rentier Henri Bertrand épouse en 1905 Marie Adèle Rosalie Jeanne Blanck, fille de l’employé de banque Marie François Joseph Aloyse Blanck et d’Adèle Zissel.

Mariage, Strasbourg (n° 1298)
Strassburg am 9. November 1905. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Rentner Heinrich Bertrand, katholischer Religion, geboren am 28. Januar des Jahres 1874 zu Walk, Unter-Elsaß, wohnhaft zu Walk, Sohn der Eigentümers Heinrich Bertrand und seiner Ehefrau Magdalena gebornen Denu beide wohnhaft in Walk, 2. die Maria Adelheid Rosalie Johanna Blanck, ohne Beruf, katholischer Religion geboren am 15. August des Jahres 1882 zu Schiltigheim, Unter-Elsaß, wohnhaft in Straßburg, Kalbsgasse 18, Tochter des Bankprokuristen Maria Frantz Joseph Aloys Blanck und seiner Ehefrau Adelheild gebornen Zissel, beide wohnhaft in Strassburg (i 75)

Naissance, Schiltigheim (n° 187)
Schiltigheim am 16. August 1882. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Buchhalter Joseph Blanck, wohnhaft zu Schiltigheim, katholischer Religion, und zeigte an, daß von der Adelheid Blanck, gebornen Zissel seiner Ehefrau katholischer Religion wohnhaft bei ihm zu Schiltigheim am 15. August des Jahres 1882, vormittags um acht Uhr ein Kind weiblichen Geschlechts geboren worden sei, die Vornamen Maria Adelheid Rosalie Johanna erhalten habe
[in margine :] décédée à Paris (16°) le 4 décembre 1969. Le 27 fév. 1970, le grefier (i 97)



3, rue des Hallebardes (ancien 12)


Rue des Hallebardes n° 3 – V 203 (Blondel), N 1185 puis section 63 parcelle 70 (cadastre)

Pharmacie avant 1637 – Réunie au n° 13, 1849
Façade refaite en 1919 par le coiffeur Joseph Wittersheim (architecte Othon Zaché) – Détruite le 11 août 1944 par les bombardements aériens
Nouveau bâtiment par la compagnie d’assurances Continentale-Vie en 1952 (architecte Albert Horn)

1 Fi 103 n° 122 (Fossé des Tailleurs 10)
Façade en 1928 après les transformations de 1919, boiseries Renaissance au troisième étage, l’ancien n° 12 correspond à la partie gauche de la façade (dossier 230 MW 84, Grandes Arcades n° 91)
Façade en mai 2022)
Après le bombardement aérien du 11 août 1944 (place vide à gauche de l’image, photographie de Spehner, AMS, cote 1 Fi 103 n° 122)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du pharmacien Antoine Seger. Elle a dix-neuf pieds et demi de long comme l’auvent et deux encorbellements. La pharmacie est ensuite exploitée par Tobie Stædel, Jacques Ringler puis Geoffroi von Brunn qui la transfère en 1637 en face (maison de Daniel Bitto, ensuite 4, rue des Hallebardes). Le cordonnier Alexandre Rœmer rachète de 1644 à 1650 les parts de la maison attribuées aux créanciers de Geoffroi von Brunn. Ses héritiers la vendent en 1674 à un autre cordonnier, Jean Georges Ehrlé. Les propriétaires suivants sont l’orfèvre Gabriel Waldeck (1680) puis son gendre Daniel Seupel (1695) qui est autorisé en 1711 à agrandir les fenêtres au troisième étage de son encorbellement. A sa mort en 1745, le rez-de-chaussée est occupé par une boutique et un atelier d’orfèvrerie, les deux étages servent d’habitation de même que l’étage sous toiture. La maison appartient ensuite aux marchands catholiques Jean Baptiste Battincourt, originaire de Belfort, puis Jean Adam Heyberger, originaire d’Ulm en Bade. Sa valeur minimale passe de 2 200 florins en 1745 à 2 800 florins en 1777. Les préposés refusent en 1786 d’autoriser Jean Adam Heyberger à repeindre sa maison parce qu’elle a une avance à chaque étage. Ils opposent un nouveau refus pour les mêmes raisons en 1789 quand il introduit une nouvelle demande avec son voisin Nicolas Marechal. Le maire n’accorde pas non plus l’autorisation en 1817.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et une petite avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite du repère (g’) , porte et arcade de boutique au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour (H’) montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, l’aile (1-2) à l’ouest, le mur (2-3) du voisin au nord et la cloison (3-4) qui sépare la cour de sa jumelle sur la droite.
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 3, réunion des anciens n° 12 et 13.


Cour H
Place Gutenberg et la rue des Hallebardes après les bombardements. La maison était accolée au pignon sur la gauche (AMS, 1 Fi 103, n° 146)

La fille et héritière du fabricant de fleurs artificielles Charles Jonathan Ott, propriétaire depuis 1813, vend la maison en 1846 à l’orfèvre Georges Siegfried qui achète trois ans plus tard la voisine (n° 13). Les deux bâtiments ne forment plus qu’une propriété qui reçoit le numéro 3 de la nouvelle numérotation.
Oscar Gerval, directeur de l’hôpital, fait poser des devantures et des volets roulants en 1891. Le coiffeur Joseph Wittersheim qui vient d’acheter la maison charge en 1913 les architectes Backès et Zache de transformer le rez-de-chaussée en salon de coiffure pour hommes. Bien qu’une partie de la façade dépasse de l’alignement légal, il est autorisé en avril 1914 à reconstruire le rez-de-chaussée. Il fait poser en 1919 de nouveaux encadrements en bois aux fenêtres du premier et du deuxième étage, un nouveau revêtement en bois sans colombage au troisième étage et une figurine dans une niche au premier étage.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement le bâtiment. L’architecte Joseph Rech présente en 1949 un projet de reconstruire un bâtiment à trois étages dont la corniche serait à la même hauteur que le bâtiment voisin et un quatrième étage en retrait. Après avoir acquis une partie de la parcelle voisine vers les Grandes Arcades, la compagnie d’assurances Continentale-Vie charge en 1951 l’architecte Albert Horn de construire nouveau bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages et combles aménagés ; les travaux sont achevés en mars 1953. Le propriétaire fait agrandir en 1971 le magasin en couvrant la cour.


Nouvelle devanture (1891) – Coupe (1914) qui montre les encorbellements
Façades des 1 et 3, rue des Hallebardes selon le projet de l’architecte Joseph Rech (1947), dossier de la Police du Bâtiment


Façade avant et façade arrière, architecte Albert Horn, 1951 (dossier de la Police du Bâtiment)
Le 3, rue des Hallebardes (crépi jaune) et la maison à l’angle des Grandes Arcades (crépi saumon, mars 2014)

décembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Antoine Segel, pharmacien, et (1570*) Salomé Rothweyler, veuve de Gaspard von Molsheim – luthériens
Tobie Stædel, pharmacien, et (v. 1600) Elisabeth Ormann puis (1622) Catherine Glaser remariée (1635) avec Jean Philippe Mülb, conseiller des comtes de Hanau-Münzenberg – luthériens
1623 v Jacques Ringler, pharmacien, et (1623) Anne Marie Kügler puis (1630) Jeanne Bitto remariée (1639) avec le boucher Gaspard Reisser – luthériens
1636* h Geoffroi von Brunn, marchand épicier puis pharmacien, et (1629) Marie Ringler puis (1636) Marguerite Meyer – luthériens
puis les créanciers
1649 v Alexandre Rœmer, cordonnier, et (1638) Elisabeth Gress – luthériens
1674 v Jean Georges Ehrlé (Œhrel), cordonnier, et (1652) Barbe Schmidt – luthériens
1680 v Gabriel Waldeck, orfèvre, et (1661) Agnès Kallhardt puis (1670) Anne Marie Strintz – luthériens
1695 h Daniel Seupel, orfèvre, et (1691) Susanne Catherine Waldeck – luthériens
1746 v Jean Baptiste Battincourt, marchand, et (1745) Marguerite Rondouin – catholiques
1763 v Jean Adam Heyberger, marchand, et (1740) Marie Madeleine Violant – catholiques
1794* h Louis Heyberger, marchand
1813 v Charles Jonathan Ott, fabricant de fleurs artificielles, et (1813) Salomé Gambs d’abord (1808) femme du fabricant de fleurs Louis Charles Graffenauer
1846 v Georges Siegfried, orfèvre, et (1831) Marie Salomé Horn
1983* h (indivision) Victorine Emilie Siegfried et (1874) Oscar Gerval, directeur économe des hospices civils
Victor Siegfried, négociant, et (1863) Frédérique Caroline Klipffel puis sa fille Caroline Marthe Siegfried épouse (1890) du juge Edmond North
1914* v Joseph Wittersheim, coiffeur, et (1914) Marie Antoinette Fochem
1952* v La Continentale-Vie, Compagnie d’assurance sur la vie, société anonyme à Paris

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1745, 1400 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) V 203, Adam Heiberger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Heÿberger, 2 toises, 4 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1185, Ott, Charles Jonathan / veuve – maison, sol – 0,74 are

Locations

1694, Antoine Pivot, perruquier
1721, Jean Philippe Wittmar, perruquier
1755, Jean Adam Heyberger de Saverne (futur propriétaire) et Jean Baptiste Piquet de Molsheim, marchands

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 38-v
Le pharmacien Antoine Seger doit 18 sols 4 deniers pour un communal (19 pieds ½ de long) devant sa maison, plus haut un auvent (4 pieds de saillie), au-dessus deux encorbellements (19 pieds ½ de long, saillie de deux pieds), une porte de cave (5 pieds de long, 4 pieds ½ de large), un soupirail (2 pieds 3 pouces de long, 15 pouces de large), un étal amovible (8 pieds de long, 3 pieds de large)

Am Andern Orth Sporer oder Spießgaßen, vntz ane die Prediger Gassen Hinauff
Anthoni Seger der Apothecker hatt die Allmend vor seinem Hauß 19 ½ schu lang, Oben ein Wettertach 6 schu herausser, darüber 2 Vsstöß 2 schu durchauß herausser vnd 19 ½ schu lang, Item vnden ein Kellerthüer 5 schu lang vnd 4 ½ schu breit, Ein Kellerfenster 2 schu 3 Zoll lang vnd 15 Zoll breit, Ein Vssatz Laden 8 schu lang Vnd 3 schu breit vf der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xviij ß iiij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Les préposés autorisent l’orfèvre Daniel Seupel à agrandir les fenêtres au troisième étage de son encorbellement, à sa maison sise rue des Hallebardes face au Fossé des Tailleurs

(f° 127) Donnerstags den 5. Martÿ 1711 – Herr Daniel Seüpel pt° eines Überhangs
Herr Daniel Seüpel, der Goldarbeiter, ersucht MGHh underthänig, Ihme gnd. Zu erlauben, daß Er seine in dem dritten stock des Überhangs an seiner in der Spießgaßen gegen dem Schneider: Graben über gelegenen behausung habende fenster umb etwas Vergrößeren lassen möchte. Erk. Willfahrt.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Schrœtter demande au nom du marchand Jean Adam Heyberger l’autorisation de peindre en gris perle la façade noircie. Les préposés refusent après avoir constaté que la maison à une avance à chaque étage

(f° 62-v) Dienstags den 2. Maji 1786 – Hr Joh. Adam Heiberger, Handelsm.
Mr Schrötter der Maurer nôe Hrn Johann Adam Heibergers, des Handelsmanns, bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Spießgaß gelegen, die façade so sehr schwarz und rusig aussieht, weisen und Perlfarb anstreichen Zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 68) Sambstags den 6. Maji 1786, Augenschein eingenommen als – Hr Joh. Adam Heiberger, Handelsm.
An Herrn Johann Adam Heibergers, des Handelsmanns behausung an der Spießgaß gelegen, welcher die façade anzustreichen begehrt, Erkannt, Abweisung, weilen dieselbe auf einem Jeeden Stockwerck einen Vorsprung hat.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le contremaître du maçon Klotz le jeune demande au nom du marchand Jean Adam Heyberger (n° 12, rue des Hallebardes) et de son voisin confiseur Nicolas Marechal (n° 13) l’autorisation de repeindre leurs maisons. Les préposés remarquent qu’ils ont opposé un refus au premier en 1786. Ils se rendent sur place et laissent l’affaire en suspens après avoir constaté que les maisons ont une avance de plus de deux pieds de saillie à chaque étage. Les requérants demandent quelques jours plus tard à quoi s’en tenir. Les préposés chargent l’inspecteur Striedbeck de dresser un plan de la rue. Il en ressort que l’alignement ne change pas mais que les réparations aux avances qui en dépassent ne sont pas autorisées.

(f° 255) Dienstags den 5. maji 1789 – Johann Adam Heiberger und Nicolas Marechal pt° anstreichen ihrer Häußer
H. Klotz junior der Maurer, durch seinen Balier erscheinend, Nahmens H. Johann Adam Heiberger des Handelsmanns und H. Nicolas Marechal des Zuckerbecken bittet gehorsamst um erlaubnus an ihren in der Spießgaße gelegenen mit N° 12 et 13 bezeicheneten Häußern die façaden anstreichen Zu dörfen, da nun bemerckt worden, daß schon unterm 2.ten Maji 1786. auf ein von Herrn Heÿbergers ähnliches begehren den 3. nemlichen Monats ein augenschein desfalls eingenommen und dabeÿ erkannt worden, weilen des H Heÿbergers Behaußung auf jedem Stockwerck vorsprung habe, derselbe mit seinem begehren abzuweißen seÿe, als wurde weilen H Marechal behaußung dermalen in keine betrachtung gezogen worden, nochmals Erkannt, Augenschein.

(f° 288-v) Dienstags den 16. Junii 1789, augenschein eingenommen – H. Heüberger und Marechal pt° anstreichens
In der Spießgaß an H Heubergers des handelsmanns und H marechal des Zuckerbecken behaußung welche dieselbe Zu repariren und anzustreichen begehren. Da es sich in loco erzeigt, daß dieße beede Häußer von stock zu stock vorspringe haben, so daß sie oben über Zweÿ schuh vorstehen, Erkant Noch Zur Zeit auf sich Zu laßen.

(f° 294) Dienstags den 23. Junii 1789 – H. Heüberger und Marechal pt° anstreichung ihrer Häuser
H Heuberger, der handelsmann eigens und nahmens H Marechal des Zuckerbecken bittet gehorsamst um eröffnung des beÿ ihnen in der Spießgaß gelegenen Häußern pt° anstreichens eingenommenen Augenscheins, damit er wißen könnte, wornach er sich Zu verhalten. Erkannt, Seÿe Herrn Inspector Striedbeck auf Zu tragen die Spießgaß aufnehmen und einen plan desfalls verfertigen Zu laßen.

(f° 302-v) Dienstags den 30. Junii 1789 – H. Heuberger und H. Marechal pt° anstreichen abgewießen und der neu producirte Plan über die Spießgaß acceptirt
H. Inspector Striedbeck producirt plan über die Spießgaß so dem ansehen nach der allerschidlichste, und woraus ersichtich daß Herrn Heuberger und H. Marechal behaußungen auf dem alten Fundament bleiben können, weswegen ihre Häuser und vorspringe zu renoviren nicht erlaubt werden könnte.
Erkannt, Seÿe das von Herrn Inspector Striedbeck neuerdingen aufgenommene Plan der Spießgaße Zu acceptiren und Zu confirmiren in gefolg deßen Herr Heuberger und Marechal mit ihren gesuch ihre häußer weißen, repariren und anstreichen Zu laßen abzuweißen.

1817 (voirie, 283 MW 357)
Même décision en 1817.

les Sr Ott & Villaume demeurant rue des hallebardes N° 12 & 13, qu’ils sont intentionnés de faire peintre la paroi extérieure de leurs maisons mais ne pouvant le faire sans autorisation (…) (signé : Ott, Willaume)
Renvoi a l’architecte de la ville le 16 avril 1817
Considérant que ces deux maisons dont la construction sur la rue des hallebardes est uniforme et semblant ne faire qu’une même propriété ne sont point alignées et que les étages supérieurs sont en avance les uns sur les autres, je suis d’avis conformément aux réglements qu’on ne doit pas permettre lesdites réparations, le 17 avril 1817, Villot

Description de la maison

  • 1745 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une petite boutique, un étroit vestibule, un atelier de fonderie et une cave voûtée, deux étages qui ont un poêle, petite cuisine, vestibule, dépense, sous la toiture deux petites chambres à soldats, le vieux comble couvre un grenier dallé, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2200 florins
  • 1777 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et arrière-boutique, en outre trois poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la cour, les appartenances et dépendances à la somme de 2800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Hallebardes

nouveau N° / ancien N° : 36 / 12
Ott
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres et petite avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 353 case 1

Ott, Charles Jonathan, veuve à Strasbourg
Sigfrid, Georges bijoutier rue des hallebardes 12 (Subst. p. 1851)

N 1185, maison, sol, R. des hallebardes 12
Contenance : 0,74
Revenu total : 270, 39 (270 et 0,39)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1182 case 1

Siegfrid, Georges bijoutier
(N 1186 1893/94, Gerval Oskar Frau geb. Siegfrid und Siegfrid Georg Julius Wittwe
(ancien folio 930)

N 1185, maison, sol, Rue des hallebardes 3
Contenance : 0,74
Revenu total : 270,39 (270 et 0,39)
Folio de provenance : (353)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre allemand, registre 32 p. 471 case 4

Parcelle, section 63, n° 70 – autrefois N 1185, 1186
Canton : Spießgasse, Hs N° 3
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
droit de créance (v. compte 6674)
Contenance : 1,46 / 1,48
Revenu : 4900 – 3100 – 6000
Remarques, 1916, Neubau – 1952 rect. – [partie de sol] de case 5

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 2248
Gerval Oskar, Ehefr. und North E[dmund] We
1914 Wittersheim Joseph und Ehefrau geb. Fochem
(4394)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 6602
Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville
(clos)

Cadastre allemand, registre 32 p. 471 case 4

Parcelle, ut supra
Rue des Hallebardes 3, (v. compte 6602) droit de créance

(Propriétaire), compte 6674
La Continentale-Vie, Compagnie d’assurance sur la vie, s.a. à Paris
(271)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 134 des hallebardes

12
pro. Heyberger, Jean Adam, Negotiant – au miroir
loc. Veuve Rimbert madeleine – au miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 134 des Hallebardes p. 247

12
Pr: Heyberger, Jean Adam, Negt. – Miroir
Loc. Rimbert, Veuve – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spiessgasse (Seite 164)

(Haus Nr.) 3
Fribourg, Hemdenfabr. 01
Felix, Friseurmeister. 2.
Reis, Büffetdame. 2
Bauer, Näherin. 3
Martzolf, Kaufmann. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (815 W 45)

Rue des Hallebardes 3 (volume I, 1869-1981)

Le propriétaire Oscar Gerval, directeur de l’hôpital, charge les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer de raccorder la maison à la canalisation municipale en 1885 puis de poser des devantures et des volets roulants en 1891
Estelle Salomon y a son commerce de passementerie et dentelles (1905). Le bijoutier Adolphe Oster occupe un magasin au rez-de-chaussée jusqu’à sa liquidation en 1913.
Le coiffeur Joseph Wittersheim charge en 1913 les architectes Backès et Zache de transformer le rez-de-chaussée en salon de coiffure pour hommes, le salon pour femmes se trouvant au premier étage. Comme la parcelle dépasse de 50 centimètres de l’alignement légal vers l’ouest, les architectes déclarent que les travaux ont lieu à l’arrière de l’alignement légal. Le permis de construire autorise en mars 1914 Joseph Wittersheim et les architectes à faire des transformations à l’arrière de l’alignement et à recouvrir une partie de la cour pour servir d’atelier, à condition que les logements aux étages ne soient pas loués séparément. Comme la Ville renonce à traiter différemment la partie en avant et celle en arrière de l’alignement, Joseph Wittersheim est autorisé en avril 1914 à reconstruire le rez-de-chaussée. Les travaux sont terminés en juin 1915.
Joseph Wittersheim charge en 1919 l’architecte Othon Zache de rénover la façade en posant de nouveaux encadrements en bois aux fenêtres du premier et du deuxième étage, un nouveau revêtement en bois sans colombage au troisième étage et une figurine dans une niche au premier étage.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement le bâtiment. Joseph Wittersheim n’est pas autorisé en 1947 à construire une baraque provisoire pour y continuer son commerce parce qu’elle ne satisfait pas aux prescriptions en vigueur. L’architecte Joseph Rech présente en son nom en 1949 un projet de reconstruire un bâtiment à trois étages dont la corniche serait à la même hauteur que le bâtiment voisin et un quatrième étage en retrait. La Police du Bâtiment propose d’avancer l’alignement pour que les cours aient une dimension suffisante. Elle désapprouve l’étage en retrait.
La société d’assurances Continentale-Vie charge en 1951 l’architecte Albert Horn de construire un nouveau bâtiment dont le rez-de-chaussée et l’entresol seront des locaux commerciaux, chacun des trois étages comprend un appartement de quatre pièces et les combles sont aménagés. L’ossature en béton armé est remplie de briques cellulaires. La façade arrière aura 19 mètres de haut à condition que l’arrière de la parcelle du 89, rue des Grandes Arcades ne soit pas surbâtie. Les travaux sont achevés en mars 1953.
Le rez-de-chaussée est occupé par la Bonneterie des Arcades puis à partir de 1958 par la chemiserie Gillet et fils.
La compagnie d’assurances La Cité-Vie fait agrandir en 1971 le magasin en couvrant la cour. Le chemisier habilleur Gillet Fils est autorisé en 1977 à remplacer la toile de son store après deux refus motivés par l’inscription. Il fait transformer en 1976 la devanture et la porte sous la direction du décorateur Michel Picaud ; les travaux sont terminés en décembre 1977. Il souhaite en 1978 désaffecter des locaux d’habitation pour étendre son commerce.

Sommaire
  • 1869 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire trois becs pour le sieur Fribourg au 3, rue des Hallebardes qui appartient au sieur Sigfrid.
  • 1885 – Le maire notifie le rentier Victor Siegfried (demeurant 20, Contades) de faire ravaler la façade du 3, rue des Hallebardes
  • 1885 – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer (39, rue des Bouchers) demandent au nom du propriétaire Gerval l’autorisation de faire un raccord à la canalisation municipale – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1885 – Dessin
    1886 (février) – Le pavé s’est tassé
  • 1886 (juillet) – Réponse au commissaire de police. Les entrepreneurs ont réparé la galerie en posant deux doubles supports dont l’un s’appuie au bâtiment latéral et l’autre donne vers la cour. Calcul de la charge
    Le maire répond au commissaire de police que l’administration municipale ignorait que la galerie soit défectueuse.
  • 1890 – Le maire notifie Oswald Scherwald (corrigé en Gerval), directeur de l’hôpital (demeurant 3, place de l’Hôpital) de faire ravaler la façade du 3, rue des Hallebardes. Le propriétaire déclare qu’il a l’intention de poser des volets roulants l’année suivante et que le ravalement suivra. – Le maire accorde le délai.
  • 1891 – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer demandent l’autorisation de modifier l’encadrement des devantures et de poser des volets roulants – Dessin – Travaux terminés, mai 1891
  • 1904 – E. Felix demande l’autorisation de transférer son enseigne perpendiculaire de 32-34 Vieux-Marché-aux-Poissons au 3, rue des Hallebardes – Autorisation
  • 1905 – L’entrepreneur G. Mayer demande au nom du propriétaire Gerval l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1905 – Estelle Salomon (passementerie et dentelles) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation, janvier 1906 – L’enseigne est posée, janvier 1906.
  • 1906 – Le bijoutier Adolphe Oster (anciennement Kirstein, maison fondée en 1760) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. L’administration note que le premier étage forme un encorbellement – Autorisation, janvier 1906 – L’enseigne est posée, février 1906.
  • 1907 – Le maire envoie un courrier au bijoutier Adolphe Oster qui a posé un store sans autorisation – La Police du Bâtiment note que le store et sa mécanique appartiennent au propriétaire Gerval, Adolphe Oster a seulement changé la toile de son prédécesseur Friburg-Raas.
  • Commission contre les logements insalubres – Un voisin demande de vérifier les latrines à cause de mauvaises odeurs. Une visite établit que la maison et les latrines sont bien tenues, 1909
    Commission des logements militaires – Le logement Grumberg au deuxième étage doit être mieux aéré, 1915
  • 1913 – Adolphe Oster demande l’autorisation de poser derrière sa devanture des panneaux qui font part de la liquidation. – Autorisation, prolongée à deux reprises
  • 1914 – Le commerçant Léon Schitzer (27, Grandes Arcades, aménagement de magasin, devantures) demande l’autorisation de poser une enseigne
  • 1913 (octobre) – Les architectes Backès et Zache (9-11, rue de la Haute-Montée) déclarent que Joseph Wittersheim a l’intention de transformer le rez-de-chaussée en salon de coiffure. La cour sera recouverte d’un toit vitré pour y aménager des cabines. La Police du Bâtiment note en marge que les transformations ne donnent lieu à aucune objection et que le toit vitré à hauteur du premier étage peut être autorisé d’après le paragraphe 47 du règlement.
    Dans la réponse aux architectes, les transformations sont autorisées mais non le toit vitré.
    1913 (décembre) – Les architectes Backès et Zache déclarent qu’après consultation de l’adjoint Emmerich le toit vitré pourrait être autorisé, d’autant qu’il existe des cas analogues – La Police du Bâtiment refuse toute dérogation en arguant que la cour entière serait recouverte et que les cas cités ne sont pas comparables – Nouveau courrier des architectes. Le rez-de-chaussée ne formera qu’un seule pièce (salon pour hommes, le salon pour dames se trouvant au premier étage) – La Police du Bâtiment réitère son refus.
    1914 (février) – Les architectes Backès et Zache déposent une demande de permis de construire qui prévoit un toit vitré sur une partie de la cour.
    La parcelle dépasse de 50 centimètres de l’alignement légal vers l’ouest, elle est en retrait de 35 centimètres à l’est. La Police du Bâtiment rejette le projet puisque les travaux auront lieu dans la partie en avant de l’alignement
    1914 (mars) – Le permis pourra être accordé si la partie gauche de la maison est reculée d’après l’alignement et si la cour conserve ses dimensions. Les architectes répondent que les travaux ont lieu à l’arrière de l’alignement légal et que le propriétaire a introduit une demande pour modifier cet alignement.
    1914 (mars) – Permis de construire. Joseph Wittersheim et les architectes Backès et Zache sont autorisés à faire des transformations à l’arrière de l’alignement et à recouvrir une partie de la cour, à condition que les logements aux étages ne soient pas loués séparément.
    La Ville renonce par exception à traiter différemment la partie en avant et celle en arrière de l’alignement pour des raisons esthétiques.
    1914 (avril) – Joseph Wittersheim et les architectes Backès et Zache sont autorisés à reconstruire le rez-de-chaussée – Dessins
  • 1914 (mai) – Les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer déclarent commencer les travaux – Les architectes font part des piliers à construire en façade
    1915 (juin) – Certificat d’occupation, la ventilation du salon pour hommes devra être améliorée. Joseph Wittersheim demande en mai 1916 d’attendre la fin de la guerre pour faire les travaux.
  • 1914 (mai) – Les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer (4, rue des Balayeurs) demandent au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique devant la propriété Wittersheim sise 3, rue des Hallebardes. Le commissaire de police transmet la demande au maire. Autorisation pour cinq semaines
    1914 (juin) – Les architectes Backès et Zache demandent que le nouveau store ait la même saillie que l’ancien (1,30 mètre, c’est-à-dire jusqu’à la bordure du trottoir) et non de 0,80 mètre comme le stipule le nouveau règlement de voirie (8 avril 1910) – Le maire refuse d’accorder une dérogation. – Aucun store n’est posé, mai 1915
    1914 – Calcul statique des architectes Backès et Zache. Transformation du rez-de-chaussée, propriété de Joseph Wittersheim (croquis de la façade, coupe)
    1914 (juillet) – Le coiffeur Joseph Wittersheim (enseignant à l’école municipale, salon pour dames, maison fondée en 1741) demande l’autorisation de poser deux inscriptions sur marbre à lettres métalliques – Les inscriptions sont posées mais aussi une enseigne perpendiculaire (février 1915)
    1915 (février) – Joseph Wittersheim demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. L’autorisation lui est refusée parce qu’elle se trouve à moins de trois mètres du sol, le maire accorde cependant une dérogation à 2,40 mètres si l’objet est retiré chaque jour. L’enseigne est inscrite au fichier.
  • 1916 – La ville réclame à Estelle Salomon les droits d’enseigne. Estelle Salomon, femme d’Albert Zimmt, née le 14 septembre 1875 à Luxembourg a déménagé le 2 avril 1911 des Grandes Arcades au Roseneck puis est partie pour Soden dans le Taunus – L’enseigne est retirée. Courrier de Robert Lutz et Compagnie (vêtements, Karlsruhe) fondé de pouvoir d’Estelle Salomon.
  • 1919 (juillet) – L’architecte Othon Zache déclare que Joseph Wittersheim a l’intention de rénover la façade. L’ancien crépi sera remplacé par un nouvel enduit. Les fenêtres au premier et au deuxième étage auront de nouveaux encadrements en bois. Le troisième étage aura un nouveau revêtement en bois de pin sans colombage. Une figurine sera placée dans une niche au premier étage.
    1919 (juillet) – Les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
    1919 (août) – Permis de construire. Joseph Wittersheim et l’architecte Zache sont autorisés à rénover la façade, eu égard que la Ville n’a pas l’intention de réaliser dans une avenir proche l’alignement légal – Travaux terminés, 26 août
  • 1920 – Le voisin Virgile Heitz (demeurant 23, avenue de la Paix, propriétaire du 89, rue des Grandes-Arcades) écrit à la Police du Bâtiment que Joseph Wittersheim a fait couvrir la cour d’un toit vitré pour aménager un atelier où travaillent quatre ouvriers. La chute d’une pierre a endommagé ce toit.
  • 1927 – Accord pour occuper la voie publique devant le 3, rue des Hallebardes
  • 1933 – Joseph Wittersheim informe la Police du Bâtiment qu’il a transformé une enseigne qui porte désormais le libellé Studio de la beauté. – Autorisation
  • 1941 – Camille Wagner (rue Saint-Marc) demande l’autorisation de faire une inscription publicitaire en lettres noires. – Travaux terminés conformément au dessin, août 1941
  • 1945 – Certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944 – Eugène Weber demande un constat – Certificat remis à Henri Schmitt (2° étage), à Eugène Weber pour ses locaux commerciaux
  • 1947 – Joseph Wittersheim (demeurant 33, rue d’Ypres) demande l’autorisation de construire une baraque commerciale identique à celles de son voisin Doirisse – Plan – Devis – Elévation – La Police du Bâtiment transmet avec avis favorable la demande au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
    1947 (septembre) – L’autorisation est refusée parce que la baraque ne satisfait pas aux prescriptions en vigueur – Autre refus du 23 décembre communiqué au maire
  • 1949 (novembre) – L’architecte Joseph Rech (16, rue des Cottages et 30, rue du Polygone au Neudorf) soumet au nom de Joseph Wittersheim le projet de reconstruire un bâtiment à trois étages dont la corniche serait à la même hauteur que le bâtiment voisin, et un quatrième étage en retrait – Elévation qui représente un seul bâtiment entre l’angle de la place Gutenberg et le 5, rue des Hallebardes) – Plan parcellaire, plan de masse
    1949 (décembre) – La Division VI B fait part au Service VI A de ses observations quant à l’alignement côté impair, avancé d’après les anciennes façades pour que les cours aient une bonne dimension, et à un remembrement des parcelles sinistrées.
    La Division VI A n’approuve pas l’étage en retrait. La hauteur de la corniche est fixée à 16 mètres 50 pour le bâtiment d’angle (1, rue des Hallebardes)
  • 1951 (juillet) – La société d’assurances Continentale-Vie (siège social à Paris VIII, 36, rue de l’Arcade, dépose une demande de permis de construire (dossier du M.R.U. numéro NV 362 Z) sur la parcelle 63 de la section 70 (3, rue des Hallebardes) sous la direction de l’architecte Albert Horn (9, place Kleber à Strasbourg)
    L’architecte transmet une description du nouveau bâtiment, au rez-de-chaussée deux magasins pouvant être réunis en un seul, à l’entresol des locaux dépendant du rez-de-chaussée, un appartement de quatre pièces à chacun des trois étages, un logement pour le concierge et trois mansardes sous les combles, des caves en sous-sol. L’ossature sera en béton armé rempli de briques, pierres de taille pour l’encadrement des fenêtres. – Elévations avant (sur rue), arrière, coupe
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable.
    1951 (août) – Observations de la Police du Bâtiment. La façade arrière pourra avoir 19 mètres de haut à condition que l’arrière de la parcelle 72 (89, rue des Grandes Arcades) ne soit pas surbâti. Une dérogation est nécessaire pour la façade sur rue qui dépasse la hauteur réglementaire. La Police du Bâtiment émet un avis favorable
    1951 (octobre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire.
    Suivi des travaux – L’entreprise Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) creuse les fondations et y coule le béton (février 1952). Le gros œuvre est presque terminé, Les dalles sont en béton armé, les murs extérieurs en briques cellulaires (avril 1952). Le gros œuvre est terminé, la charpente est en place. Les encadrements des baies sont en grès artificiel (juin 1952). La menuiserie extérieure est posée. Le chauffage central est en cours (août 1952). Les travaux extérieurs sont presque terminés, le crépi n’est pas encore posé (octobre 1952). La façade est crépie (novembre 1952)
    1953 (janvier) – La propriétaire (société Continentale-Vie) transmet le certificat du ramoneur
    1953 (mars) – Les travaux sont achevés sans donner lieu à objection.
  • 1953 (janvier) – La société Elcodine (anciennement Gramling, entreprise générale d’électricité) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Bonneterie des Arcades). Dessin. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1953 (février) – B. Applesonas demande au nom de la Bonneterie des Arcades l’autorisation d’écrire la raison sociale sur la devanture – Autorisation
    Le même demande l’autorisation de poser un store – Autorisation
  • 1958 – La chemiserie V. Gillet et fils demande l’autorisation de poser une enseigne. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1965 – La Police du Bâtiment constate que la maison Gillet et Fils a posé sans autorisation une enseigne sur lambrequin – Demande – Autorisation
  • 1970 – La société La Cité-Vie (31, avenue de la Paix à Strasbourg) demande l’autorisation d’agrandir le magasin sous la direction de l’architecte Jean-Paul Fritsch (rue des Chèvres à la Robertsau). – Plan parcellaire – Exposé des travaux (gros œuvre et second œuvre)
    1971 (janvier) – Le maire accorde une dérogation relative aux surfaces susceptibles d’être bâties – La direction du travail émet un avis favorable
    1971 (mars) – Le maire accorde le permis de construire
    1971 (août) – Déclaration d’ouverture de chantier
    Suivi des travaux, couverture de la cour. L’entreprise Schœttel va commencer les travaux (juillet 1971)
  • 1975 – Le service des incendies qui est intervenu constate que la chaufferie n’était pas conforme aux normes de sécurité (la porte s’ouvre vers l’intérieur, la ventilation manque) – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire (La Cité-Vie, siège social 36, rue de l’Arcade à Paris VIII, siège administratif 31, avenue de la Paix à Strasbourg).
  • 1975 – La société Gillet Fils demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France qui doit être consulté puisque la parcelle se trouve dans le secteur sauvegardé créé par arrêté interministériel le 17 janvier 1974 émet un avis favorable. Maquette. Le maire accorde l’autorisation.
    1975 – Les entrepreneurs Wagner (8, rue Adolphe Seyboth) sont autorisés à poser une benne à gravats devant le 3, rue des Hallebardes
  • 1976 (mai) – La société Fischer et Compagnie demande l’autorisation de remplacer la toile du store où figure l’inscription Gillet Fils – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (le lettres sont trop grandes, leur forme devra être plus classique) – Le maire n’accorde pas l’autorisation
    1977 (février) – Nouvelle demande. Nouvel avis défavorable
    1977 (avril) – Nouveau projet, Avis favorable. Le maire accorde l’autorisation
  • 1976 (avril) – Le chemisier habilleur Gillet demande l’autorisation de transformer la façade (devanture et porte). Le propriétaire s’oppose à ce que les devantures soient agrandies vers le bas et que les pierres de taille soient déposées. Photographies de la devanture. La Police du Bâtiment émet un avis défavorable quant à l’aspect de la nouvelle devanture
    1976 (août) – La Police du Bâtiment transmet le dossier avec avis favorable. L’architecte des Bâtiments de France n’émet pas d’avis puisque les travaux sont exécutés – Dessin du décorateur Michel Picaud (34, rue des Juifs)
    1976 (décembre) – Le préfet accorde le permis de construire
    Suivi des travaux. Pas de travaux (septembre 1977). Les travaux sont terminés (décembre 1977)
  • 1978 – Le président de la Chambre de commerce fait part que la chemiserie Gillet demande de désaffecter des locaux d’habitation pour étendre son commerce. Le maire souhaite établir des règles suite au précédent (Meschenmoser). Le directeur départemental de l’Equipement argue que le plan de sauvegarde examiné quelques mois plus tôt prévoit de limiter les désaffectations.
  • 1980 – La S.A. Gillet Chemisier demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire pour son nouveau rayon consacré à la chasse – Autorisation – Prorogation
  • 1981 – Le notaire Eugène Schneider demande des renseignements d’urbanisme

Autres dossiers 932 W 12 (1981-1996)
1308 W 1608 (2001, modification des devantures)
1600 W 277 (2004)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du pharmacien Antoine Seger.
Originaire de Baden-Baden, Antoine Segel devient bourgeois le 27 mai 1570 après avoir épousé Salomé Rothweyler, veuve de Gaspard von Molsheim.

1570, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 338
Anthoni Segel von Margrauen baden der Apodecker hatt das burgkrecht Empfang. von fraw Salome Rottweÿlerin weÿlandt Caspar von Moltzheims sellig. verlaßner wittwen seiner ehefrawen vnd dient zum spiegel Act. samstag den 27.t. Maÿ A° & lxx.

La maison appartient au début du XVII° siècle au pharmacien Tobie Stædel. Il l’hypothèque avec sa femme Elisabeth Ormann, fille du consul Christophe Ormann de Worms, au profit de l’ancien consul Christophe Stædel

1602 (xxvj Julÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 350
Erschienen Herr Thobias Stedlin Apothecer vnd Frauw Elizabeth Ormänin wÿland herrn Christophel Ormans Altstettmeyser Zu Wormbs eheliche dochter haben vnuer. sich verschrib.
gegen dem Ehrenvest Fürsichtig Wÿßen herr Christophel Stedlin Altameyster der S S Zu Zinß
Lxij lb x ß widerlosig mit j M ij C L lb Zu Zweyen malen dafür Vnderpf. sein soll huß V hoffestatt mit all Iren gebeuwen geleg. In der S S Inn Spießgaß einseyt neben Claude Bydo gewerbßman and.seÿt Jeronimo Rennern* Kannengißer stoßend hinden vff Florian Rÿßhoffern würtzhendler davon gnd Im 25 guld. glt losig mit 500 guldin SW herrn Gall Eckenwüters* der Medicin doctors selig. erben So dan wÿther verhafftet für j C lb d Jetzgmlt herrn doctor selig. erb. zubezal. sunst freÿ ledig eÿg.
Wÿther sollen auch verhafftet v. vnderpfand sein solle, all. Materialien Instrumenten Schiff und geschirr wie die nunmer hab. keine vßgenommen So sich Jederzeyt Inn bemelter Apothece befinden werden

Le pharmacien Tobie Stædel prend en apprentissage Jean Jacques Bub, fils du membre du conseil de Colmar Jean Bub.
1609 (xv. Maÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 239-v
(Inchoat. fo: 265.) Erschienen H Tobias Städell Apotecker vnd Burger alhie ahne eim,
So dann der Ehrengeachte vnd Weiß H Hans Buob beÿsitzer des Raths Zu Collmar, In nammen Hanß Jacob Buben seines lieben Sohns Am Andern theil
Haben beÿde Partheÿen gegen einander bekhandt vnd sich nachuolgenden bedings halben freundtlich verglichen In dise weÿß, Nammlich soll vnd will Erstgemelter Herr Tobias Stedell gedachten Hans Jacob Buoben Anderthalben Jahr lang In die Apoteck Vff vnd Annemmen (…)

Le pharmacien Tobie Stædel l’aîné se remarie en 1622 avec Catherine, fille du professeur en droit Philippe Glaser
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 451 n° 1429)
1622. Dominica 5. Epiph. 10. Februarÿ. Tobias Stedel der Elter Apodecker Vnd Jungf. Catharina H. Philippi Glaseri I. V. D. und der alhieig. Academi p.fessoris hinderlaßene Tochter (i 473)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 128) 1622. Dominica V. Epiph. den 20. febr. H. Thobias Städel der Elter und Apodecker alhie und J. Catharina H. Philipps glasers beder Rechten doctoris und der Alhiesigen universitæt professoris e. tochter, einngesegnet zu S. Thoman montag 18. febr (i 69)

Affaire qui oppose Tobie Stædel et Jean Joachim Ormann de Worms
1628 Conseillers et XXI (1 R 110)
(f° 28) Sambstag den XVI Febr. – Thobias Städel contra Johann Joachim Ohrman.
Wormbsisch schreiben abgelesen darin sie und. antworten weg. Thobiæ Städels Ca. Joh. Joachim Ohrmans vnd Citiren* die h** M* aldo* einzukomen. Erk. man soll dem Stedel communiciren.

Tobie Städel devient membre du Conseil
1631, Protocole des Quinze (2 R 57)
Tobias Städell d. Eltere würdt Rathherr. 75.

Tobie Stædel meurt début septembre 1633.
1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
(f° 222) Sambstag den 7. Septembris – H. Tobias Stedel der Elter
Herr Zeissolff alß Ober wurtzherr, Nach dem durch absterben herrn Tobiæ Stedel, des Eltern die Wurtzschaw stell ledig worden (…)

Catherine (Glaser) veuve de Tobie Stædel se remarie en 1635 avec Jean Philippe Mülb, conseiller des comtes de Hanau-Münzenberg
Mariage, cathédrale (luth. p. 365)
1635. Doîca XII. Trin. 16. Aug. Herr Johann Philipp Mülb, Gräfflicher Hanaw-Müntzenbergischer Hoffmeister vnd fraw Catharina H. Tobias Städels deß Eltern, alten grosen Rathsverwanten Nachgelaßene Wittib, eingesegnet in der Ruprechtsaw Zinst. 25. Aug. (i 187)

Catherine Glaser meurt en novembre 1666 en délaissant deux enfants de son premier mari Tobie Stædel. L’inventaire est dressé rue des Pâtissiers dans la maison de l’assesseur des Quinze Jean Thomas Kau. La masse propre au veuf est de 355 livres, l’actif des héritiers s’élève à 2 227 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9 883 livres, le passif à 4 758 livres.
1667 (1.6.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 20) n° 3 (977)
Inventarium vndt beschreibung allen vndt ieder hab Nahrung vnd güetter, so weÿland die Edle vierl ehren und tugendreiche fraw Catharina Mülbin gebohrne Glaßerin, des Edlen Ehrenvestn fromb fürsichtig undt weißen herren Johann Philipp Mülben XV. alhie Zu Straßburg haußfraw, welche den 14. Novembris verwichenen 1666. Jahrß tödlichen verblichen hinderlaßen, So vff erfordern vnd begehren der inn Gott ruhenden frawen XV.erin seeligen ab intestato hinderlaßenen vnd ane nachgemeltem folio benambsten Erben (…) Angefangen den 18. Februarÿ Ergäntzt aber den ersten Junÿ Anno 1767.
Die verstorbene fraw XV. seelig hatt ab intestato zu Erben verlaßen wie volgt. 1. die viel ehren vndt tugendreiche fraw Ana Catharina Gambßin gebohrne Städlerin des Ehrenvesten herrn Ernst Friderich Gambßen Cancelleÿ verwanthen Zu Rappolßweÿhr haußfr. In deren statt der Ehrenvest fürsichtig vndt wÿß herr Anthoni Flach eines Ehrsamen Kleinen Raht beÿsitzer von wohlermelten Raht erpettenenen vndt deputirter Herr dem geschäfft beständig beÿgewohnt. 2. den Ehrenvesten vndt hochachtbaren Herrn Johann Städeln buchführern vndt burgern alhier dißer Zeit Wohlbestellten dreyern des Pfenningthurns, welcher dem geschäfft in persohn beÿgewohnt, beede in Gott ruhenden frawen XV.in eligen in erster Ehe mit weÿlandy dem Ehrenvesten fürsichtig und weißen herrn Thonian Städeln geweßenen Großen Raths bewanten vndt burgern alhie Zu Straßburg nunmehr seeligen ehelich erzeugten dochtern vnd Sohn auch ab intestato nachgelaßene Erben.

Inn einer Inn der Statt St. ane der Fladen gaßen gelegenen herrn Johann Thoman Kawen XV. gehörigen behaußung Ist befunden worden wie volgt.
Haußrath, vff der obern bünen, vff den frucht Casten,, Vff dem Nebens bünlein, Inn der obern Stuben, In der Stub Cammern, Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn dem andern Nebens Stuben, Inn d. Cammer C, In dem Kleinen Stublin neben der Cammer, In d. wohnstub Cammer, Inn der Wohnstuben, Inn der Kuchen, Inn der Schwartztuch Cammer, Im hindern Kleinen Cammerlin, Im hindern Stübell, Inn d. Mittlern stuben, Im hind. Kleinen Kammerlin, Inn der großen Kuchen, Im Haußöhren, Inn der Stub Cammer, Bibliotheca, Im Gaden Stublin, Im Gaden, Im hausöhren, Im hindern Gewölb
Inn der Scheür zu S Barbaren, Inn der Samblung zu (-) – Gemälde und Kunststücken
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Item in der Leimen gaßen (…)
(E.) Item ein bierdten theyl vor ohnvertheilt von vnd ane Einer Eck behaußung in der Kalbsgaßen (…)
Abzug Inn dießes Inventarium. Des herrn Wittibers unverändert Gutt, Sa. Guldener Ring 24, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 129, Sa. Ergäntzung 201, Summa summarum 355 lb
Der Erben unverändert Gutt, Sa. Lärer Vaß 9, Sa. Slber geschirr und Geschmeids 27, Sa. Guldener Ring 35, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 696, Sa. Eigenthumbs ane häußern 8, Sa. Ergäntzung (1532, gehet ab 6, Pleibt) 1525, Summa summarum 2302 lb – Schulden 75, Pleibt 2227 lb
Theilbare Gutt, Sa. haußraths 927 lb, Sa. gemählt v Kunststück 425, Sa. Gutsch v. wägen 16, Sa. Biblliothec 45, Sa. frembd früchten v Gartengewächß 22, Sa. früchten 66, Sa. Wein vnd lährer vaß 479, Sa. d. Wahren 3191, Sa. Schiff und geschirr Zum handel gehörig 121, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 545, Sa. Gumdener Ring und geschmeids 297, Sa. der baarschafft 559, Sa. Pfenningzinß hgutts 44, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 4, Sa. Schulden 3137, Summa summarum 9883 lb – Schulden 4758 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 7708 lb
Ergäntzung des Herrn Wittibers unveränderten Guths. Vermög theÿlregisters über weÿl. Fr. Margarethæ Fuchßin H. XV. Mutter seel. Verlaßenschafft in A° 1640. vffgericht

Assisté de son frère Christophe Stædel et de son beau-frère Josias Glaser, Tobie Stædel vend la maison au pharmacien Jacques Ringler, assisté de son père Charles Ringler

1623 (3. Septembris), Chancellerie, vol. 447 (Gemein Contract Buch) f° 37
Kauffverschreybung Jacobi Ringlers des Apotheckers
erschienen Ist vnserer Rhats bewantter Tobias Städel mit beÿstand vnsers alten Ammeysters des Fürsichtigen vnd weysen Herrn Christoff Städels seines Bruders vnsers lieben geheymen mit Rhats freündts Friderich Ruehels Fünff Zeheners vnd vnserer lieben geheymen mit Rhats freunden der Fünff Zehener verordneten Secretarÿ Josiæ Glasers, seiner verwanth. [II f° 123-v, seiner Schwäger] vnd
In gegenwätigheÿt auch vnsers Burgers Jacob Ringlers des Apotheckers (verkaufft) mit beÿstand Rhat vnd Zuthun vnsers alten Rhatsbewandten Carlen Ringlers seines lieben vatters vnd alt. vnsers lieben geheymen mit Rhats freundts vnd Fünffzehners Daniel Ringlers seines vettern
Ein Behausung derselb hoffstatt einem Hofflin mit allen andern Ihren gebewen, begriff. weytten, Zugehörden, Recht vnd Gerechtigkeÿt In diser vnserer Statt Straßburg In der Spießgassen, bed. seÿts neben Frantz Guscharten dem handelsmann hinden auff Reynhard Merckelbach dem handelßmann stoßend gelegen, davon Jarlichs gehend 75 gulden Zu 15 batzen auff Mariæ Magdalenæ obehrengemelten Herrn Christoff Stadeln alten Ammeyster In hauptgut mit 1500 gulden obgemelter wehrung abzulösen allerding ledig vnd eygen, vnd were diser verkauff vnd kauff vber vorgemelter beschwerden, welcher der Kauffer auff sich genommen, zugangen vnd beschehen für vnd vmb 3500 guld. jeden gulden wie oben gemeldet dem Reichs thaler nach Zu 15 batzen gerechnet

Fils du pharmacien Charles Ringler, le pharmacien Jacques Ringler épouse en 1623 Anne Marie fille de l’assesseur des XXI Jean Jacques Kügler.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 469-v, n° 1554)
1623 Eodem die [Dominica 21. p. Trin. den 2. 9.br.] Jacobus Ringler der Apodecker, H Caroli Ringlers des Apodeckers Sohn, J. Anna Maria H. Johann Jacob Küglers des beständigen Regiments der Herren Ein vnd Zwantzig tochter. dienstag den 18. 9.br. (i 494)

Jacques Ringler hypothèque le fonds de pharmacie au profit de l’ancien propriétaire Tobie Stædel.

1625 (22. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 101-v
(Inchoat. in Prot. fol. 98.) Erschienen H. Jacob Ringler der Apotecker in Spießgaßen alhie
bekannte in gegensein herren Tobiæ Städels Alten Großenrhats Verwanthen – von der Apoteck herrüerende Materialien vnd Instrumenten schuldig word. 415. Pfund
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt seine vnd von ihme H. creditore den 3. 7.bris A° 1623. an sich erkauffte Behausung in Spießgaß neben Frantz Guischarten mit beed. seiten hinden vff Reichardt Merckbachen beeden handelßmännern stoßend gelegen, dauon gehen 75.R a 15 bz. vff Mariæ Magdalenæ weÿ: H Christoff Städels Alten Ammeisters see: Erben in haubtg. mit 1500. gld. a 15. bz. abzulösen, So dann ist solches hauß auch noch dem creditori hafft vmb 3500. fl. a 15. bz. abzulösen

Jacques Ringler hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Kügler

1629 (29. Decemb:), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 824
Erschienen H Jacob Ringler der Apotecker burger Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrenvesten, Fürsichtigen Vnd wolweisen herrn Hanß Jacob Küglers XXI.ers seines herren Schwehers – d. Er demselben einer vffrechten vnd redlichen schulden für par in Johanni Meß deß verschienenen 1628. Jarß 600 gld. a 15 bz. vnd auch in Johanni Meß dises noch zu end lauffenden 1629. Jarß 1500 gld. gerüerter batzen werung gelühen gelt – deßen, Wie auch weil mehrehrengemelter Herr Kügler sich für ihne Ringler gegen hienach benannten persohnen, Alß Herrn Marx Huber Zu Augspurg (…) Also Zusammen vmb 1950 guld. a 15 bz. v.bürgt
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt hauß vnd hoffstat mit allen andern deren gebäwen, begriffen, weiten, Zugehörd. rech vnd gerechtigkeiten, gelegen alhie in der Spießgaßen, anderseit neben Frantz Guischarden, anderseit neben Johann Milott hinden auff Reinhardt Merckelbachen, allen handelsmänner stoßend, Welches hauß zuuor noch verhafftet vmb 2500. fl. H. Tobiæ Städel dem eltern, Vnd dann vmb 1500. fl. H. Johann Wenckern sonst eÿgen
Fernes daß gantz Corpus seiner in vorspecificirtrer behausung habenden apothecken, wz in derselben an Mörselen, vnd allen anderen Vasen, Ingleichem an aller Zu der Apothecken gehörigen Wahren und materialien

Jacques Ringler se remarie en 1630 avec Jeanne, fille du marchand Daniel Bitto.
Mariage, cathédrale (luth. p. 291)
1630. Dnicâ 26. Trin. 21. 9.br. Jacob Ringler der Apotecker, vnd J Johanna Daniel Bito des handelsmanns e. tochter, eingesegnet Zinstag 30. 9.bris (i 150)

Jeanne, veuve du pharmacien Jacques Ringler se remarie en 1639 avec le boucher Gaspard Reisser
Mariage, cathédrale (luth. p. 417)
1639. Dominica post Nov. An. Caspar Reißer der Metzger Vndt Burger alhie Vndt Johanna, H Jacob Ringlers des Apotheckers Vndt Burgers alhie n. wittwen Eingesegnet eod. [15. Januarÿ] (i 213)

La maison revient après la mort de Jacques Ringler à sa sœur Marie Ringler et à son beau-frère Geoffroi von Brunn.
Fils du bailli d’Iéna, Sébastien von Brunn, Geoffroi von Brunn épouse Marie Ringler en 1629 : contrat de mariage, célébration

1629 (15. Septembris), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) f° 678
Eheberedung – zwischen dem wohlachtbahren vnd vornehmen herren Gottfried von Brunn, des ehrenuesten hoch vnd fürgeachten herrn Sebastian vonn Brunn, fr. weinnmarischen Amptmans zu Ihena selig. ehelichen erzeugten Sohn, Ane einem
So dann der viel ehren vndt tugendreichen Jungfrauen Marien Ringlerin, des Ehrenvesten fürsichtigen vnd weisen herren Caroli Ringlers des Eltern Apoteckhers vnd eines Ersamen wolweißen großen Raths Alhie Zue Straßburg Alten beÿsitzers seeligen eheleiblich. dochter alß der Jung frawen hochzeiterin ann anderen theill
Beschehen v. verhandelt Inn deß heylig. Reichs freÿen Statt Straßburg Dienstags den 15. Septembris In dem Jahr des herrn Alß man Zahlte 1629
[unterzeichnet] Johann Ulrich fridt der Jungfr. hochzeiterin Vogt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 73-v)
1629. Gottfried von Brun von Jena der handelsman H. Sebastian von Brun gewesenen fürstlichen Sächs. weimar Amptmans Zu Iena hinderlaßener Sohn Und Jungf. Maria H. Caroli Ringlers des Apodeckers und burgers alhie hinderlaßene tochter. Eingesegnet den 3. 9.br (i 81)

Le marchand épicier Geoffroi von Brunn devient bourgeois par sa femme trois mois après son mariage
1630, 4° Livre de bourgeoisie p. 112
Gottfriedt Von Brunn der Specereÿ Krämer von Jehnna Empfangt daß Burgerrecht Von Fr. Maria, weÿl. H Carlen Ringlers deß Apotheckers seellig hind.laßene Tochter Wüll Zu den Spiegler Zünfftig sein dem 21. Januarÿ Ann. 1630

Geoffroi von Brunn et sa fiancée Marie Ringler contractent une obligation au profit de Bourcart de Hagen Hagenegg
1629 (19. octob.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 641
Erschienen H Gottfried von Brunn auß Jena der Specereÿhändler vnd Jgfr. Maria Ringlerin weÿ: herrn Carol Ringlers deß eltern gewesenen Apoteckers vnd burgers see. Zu St. nachgelaßene eheliche dochter, sein H von Brunn vertraute hochzeiterin mit beÿstand gutem wiss. vnd verwilligen deß Ehrenvesten hochgelehrten herrn Johann Ulrich Friden Stattschreibers Zu St. ihres geschwornen Vogts
haben in gegensein deß wol Edlen und Gestengen herrn Burckhard. von Hagen Zu Hagenegg, Niderdorff und Capel & sich An ietzo allhier vffhaltend – schuldig seÿen 400 ducaten
Vnd Zu noch mehrern Versicherung der bezalung seind auch persönlich erschienen Herr Carol Ringler der Jünger vnd herr hanß Georg Saladin beede Apotecker vnd burg. alhie, ihr Mariæ Brud. vndt Schwager die haben sich für sich vnd alle ihre Erben für obige Schuld Zu rechten Bürgen, Mit: und und selbst schuldnere und Selbst Zahlere vnverscheidentlich dargegeben

Marie Ringler meurt en 1636 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 750 livres outre les capitaux (1 250 livres). La masse propre au veuf est de 24 livres, celle des héritiers de 3 303 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 409 livres, le passif à 2 953 livres.

1636 (9. Junÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 38) n° 683
Inventarium aller haab Nahrung vnndt güetter Ligender vnd Vahrender veränderter vnd unveränderter, keine sie haben nahmmen Wie sie wollen außgenohmmen, so weÿlandt die Ehren: vnnd Tugendreich. Fraw Maria Ringlerin, deß Ehrenuesten vndt Wolachtbarenn herrenn Gottfriedts von Brunen, Apoteckers burgers Zu Straßburg ehegemahlin nunmehr seelige Nach Ihrem außer dießer Weldt tödtlichen hinscheiden hinder Ihro Verlaßen, so auff erfordern vnd begehren deß Ehrenvesten vnd vornehmen herrn hannß Georg Salatins Apoteckers vnd burgers Zue Straßburg, alß geschwornen Vogts Jungfrauen Margarethæ Brunnin, vorehrengedachter Verstorbenenn frauen seelig.mit vor vnd nachgementem hr Gottfriedt von Brun Ihrem ehewürth anjetzo aber hinterlaßenen Wittiber ehelich erzeugten dochterlins vnd eintzig. nachgelaßener Erbin (…) Actum vnd angefang. In Straßburg Inn fernerem beisein der ehren: vnd tugendreich. Fr. Margaretham Ringlerin, hr. Jacob Bauren goldarbeiters burgers Zu Straßburg d. verstorbenenn selig. schwester, donnerstagß den 9. Junÿ Anno 1636.
NB. die Eheberedung vnd Codicill sind etwan in meinem prothocollo.

Inn einer hernach specificirter Inn dieße Erbschafft gehöriger vnd Inn d. Spießgaß. gegen dem schneidergraben hinüber gelegenen Apotecker behaußung, befund. Word. Wie Volget
Haußrath. Auff dem obersten Boden, nichts, Auff dem Andern Boden, nicht, Auff dem dritten Boden, Inn der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Auff dem Gänglein, Vor dießen gemachen, Inn der Cammer D, Inn der Cammer E, Vor dieser Cammer, In dem Speiß Kämmerlein, Inn der undern wohnstuben, Vor dießer Stubenn, Inn der Kuechenn, In dem vndern Stüblein, Vor diesem Stübl. Inn dem Keller
Eÿgenthumb Ane Heüßern (T.) Item ein Apoteckher behaußung, sampt einem gar Cleinen höfflein auch allen anderen Ihrenn gebeüwenn, begriffen weithen, rechten, Zugehörden vnndt gerechtigkeiten, gelegen Inn der Statt Straßburg ane der Spießgaß, einseith neben weÿland herren Frantz Guischiardts vnd herren Martin Andreß König XXI.er beeder vornehmmen handelßleuthen gewerbß behausung, anderseith neben Herrenn Michael Ingweÿler dem handelßmann burgern Zue Straßburg, hinden vor herren Reinhardt Merckelbachß deß handelßmanns behaußung Stoßend, vff welcher behaußung noch zu beschwerden stehen wie volgt, Item dem Ehrenvesten fürsichtig und Wolweisen herrn Johann Wenckern beÿsitzer der herren fünffzehen des bestendigen Regiments 750 Pfund Pfenning hauptgut welche Jährlich auff Mariæ Magdalenæ vndt dann 500 Pfund Pfenning Capital frawenn Susannæ Margarethæ Stedlerin herrn Christoffell Merckehhbachß deß Jüngern haußfrauwen, sonsten vber Jetz gemelte beschwerden freÿ ledig vnd eigenn, vnd hiehero angeschlagen worden für 750 lib. Vnd ist noch Zur Zeit kein brieff noch haupt verschreibung vber hievor geschribenene behaußung auffgerichtet Word.
Abzug Inn hieuorgeschribenn Inventarium gehörig. Volgt Erstlichen des herrn Wittibers unverändert gutt, Sa. silbergeschmeids 6, Sa. guldiner Ring 18, Summa summarum 24 lb
Volgt nuhn der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 352, Sa. Lehrer Vaß 16 ß, Sa. Silbergeschirrs 200, Sa. guldin Ketlein Ring vnd geschmeidt 85, Sa. der Baarschafft 162, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 1663, Sa. der Schulden 71, Sa. Ergäntzung (780, abzuziehen 13, übrig) 766, Summa summarum 3303 lb
Volgt endtlichen die theÿlbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 210, Sa. Weins und Lehrer Faß 48, Sa. Simber geschirr und Geschmeids 64, Sa. guldiner Ring, Kettlein und geschmeids 25, Sa. der Baarschafft 1052, Sa.Anschlags Corporis der Apotecken sampt der zugehörihen Instrumenten vnd dergleich 2565, Sa. Eÿgenthumbß ane einer Behaußung 750, Sa. Schulden 2753, Summa summarum 7409 lb – Schulden 2953, Nach deren Abzug 4515 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 7842 lb

Geoffroi von Brunn se remarie en 1636 avec Marguerite Meyer, fille du marchand Jean Jacques Meyer : contrat de mariage, célébration
1636 (20. 7.bris), Protocolle (64 not 5) f° 315
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten und Fürnehmen Gottfried Von Brunn Apoteckhern Burgern Zu Straßburg ane einem
So dann der Vielehren vnd Tugendsammen Jungfrawen Margarethæ Meÿerin, des Ehrenvesten fürsichtigen Vnnd weißen herrn Johann Jacob Meÿers Vornehmen Handelsmanns Vnnd eines Ehrsamen wohlweißen großen Raths Inn der wol ermelter Statt Straßburg Beÿsitzers & nuhn mehr seeligen mit d. viel ehren vnnd Tugendreichen frawen Barbaræ Meÿerin gebohrner Geÿgerin ehelichen erzeugten dochter am Andern theÿl
Beschehen vnd verhandelt Inn deß Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Dienstag den 20. Monats Tag Septembris Inn dem Jahr deß herrn alß man Zahlte 1636 [unterzeichnet] Johan Georg Saladin alß deß hochzeiters döchterlins vogt, Joh: David Geÿger Alß d. Jungfraw hochzeiterin vogt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 192)
1636. Gottfrid von Brunn Apothecker Und Burger alhie, Jungfr. Margaretha, weÿl. H Johann Jacob Meÿers handelßmanns nachgelaßene tochter. Eingesegnet dinstag d. 1.ten 9.bris St: thoman (i 198)

Les Quinze autorisent Geoffroi von Brunn à transférer sa pharmacie dans la maison face à la sienne, à côté de celle de Daniel Bitto.

1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
(f° 179-v) Sambstag den 26. Augusti – Gottfried von Bron Apodecker Erschinen & per Bulian Vnderth. Suppl. so Verleßen, bitt, wegen der darinn gehörten beschwerden daß Er seine Officinam vnndt Apotheck In Daniel Bittot seel. behaußung gegen der seinig. über transportiren möge, Ihme g. Zuerlauben, & Erk. In dem begeren Willfarth.

Compte que rend le pharmacien Jean Georges Saladin de la tutelle des biens qui appartiennent à Marguerite Storck, fille de Geoffroi von Brunn
1652, Not. Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
Dritte und respective Schluß Rechnung – Mein Johann Georg Saladins Apotheckers vnd Burger alhier alß noch ohnentledigtenen vogts frawen Margarethæ Störckin weilandt deß Ehrenvesten v. vorgeachten H. Gottfried von Brunns, auch gewesenen Apotheckers allhie, seel. hinderlaßene Tochter, Innhaltendt alles daß Jenige, waß ich von dem 9. Martÿ 1651. biß 9. martÿ dieses lauffenden 1652.gsten Jahrs Ihrentwegen eingenommen dahingegen widerumb außgeben und sonst in andere weefe vögtlicher weiße verhandelt v. v.richtet habe.

Fils de l’assesseur Jean Valentin Storck, l’étudiant en droit et greffier à Wissembourg Jean Thierry Storck épouse en 1651 Marguerite, fille de Geoffroi von Brunn
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10)
1651. Dn. IX Trinit. d. 27. Julÿ. H. Johann Dietrich (Theodoricus) Storck Juris Candidatus verordneter Stattschreiber Zu Cron Weißenburg, fes Ehrenvesten, from, fürsichtig vndt wohlweißen H Johann Valentin Storcken des beständigen Regiment der HH XV. Ehelichen Sohn und Jfr. Margaretha H Gottfried von Brunen geweßenen Apotheckers vnd burgers allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 5. Augusti Zu St. Thoman (i 11)

Marguerite Meyer veuve de Geoffroi von Brunn meurt sans postérité en 1688. L’inventaire est dressé dans la maison Gambs rue des Bestiaux. L’actif de la succession s’élève à 100 livres, le passif à 84 livres.
1688 (11.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 11) n° 5
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr: und Tugendreichen Frawen Margarethæ von Brünn gebohrner Meÿerin, auch weÿland herrn Gottfried von Brunn, gewesenen Apoteckers und burgers Zu Straßburg hinderlaßener wüttib seel: Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1688. – nach ihrem Dienstags den 1. Aprilis deß Zuruck gelegten 1687.sten Jahrs aus dießem Mühesamen trauer und Kummervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinterlaßen. Welches alles auf gebührendes ansuchen und begehren, deren ab intestato nach tod v.laßen und ane nechstfolgendem blatt beschriebener Erben ersucht, durch den wohl Ehrenvest vnd hoch vorgeachten Herrn Johann Schatzen handelsmann und burgern alhier, wie auch die Viel Ehren und tugendreiche fraw Mariam Margaretham Schatzin gebohrne Gambsein deßen heuß Ehr (…) Actum Straßburg Mittwochs d. 11. febr. Anno 1688.
In der Gambsischen In d Statt Straßburg ahe der Viehe gaßen gelegenen behaußung befuden worden wie volget
Sa. Haußraths 33, Sa. Silbergeschmeids 20, Sa. guldiener Ring 9, Sa. Frucht 37, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 575 lb, Sa. Schulden 164, Zweiffelhaffte Schulden 260, Fidei Commis Nahrung 739
Summa summarum hievor beschriebenen samtlichen Verlaßenschafft ane haußrath, Silber geschmeid, Guldin Ringen und fruchtgulden, 100 lb – Schulden 84 lb, Nach deren Abzug 16

La maison a été attribuée aux créanciers de Geoffroi von Brunn à proportion de leurs droits comme le stipulent les différents contrats passés au profit du cordonnier Alexandre Rœmer. Le lieutenant colonel Jean Henri Kugler vend sa part.

1644 (16. febr.), Chambre des Contrats, vol. 493 n° 107-v
(Prot. fol. 21.) Erschienen der Edel- und Gestrenge H Johann Henrich Kugler Obrister Leutenannt
in gegensein Alexander Röhmers deß schuemachers
seinen Antheil so fast der vierte theil ist, ahne hauß hoffstatt, höfflin und Gad. so vor dießem eine Apotheck geweßen und die Städelisch. Apotheck gemeiniglich genannt word. alhie in der Spießgaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein und anderseit neb. Michael Ingweilern dem Seidenhändlern, hind. vff Rheinhardt Merckelbach stoßend gelegen, für ledig und eig. maß. Ihme H. Ob. Leutenannt solcher Antheil in weÿl. Gottfried von Bronn deß Apotheckers seel. Creditoren Außweißung assignirt word. ist – umb 120. Pfund

Le co-directeur à la Monnaie Jean Jacques Kügler vend sa part.

1646 (27. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 141-v
(Prot. fol. 55.) Erschienen Herr Johann Jacob Kügler, dreÿer der Statt Straßburg Müntzen,
hatt in gegensein Alexander Röhmers deß Schuhmachers Vnd burgers
seinen Antheil so ohngefähr der Vierte theil ist Und sich auff 181. lb 9 ß vnd 3. d. belaufft ahne hauß, hoffstatt höfflin Vnd Gaden so Vor dißem eine Apodeckh geweßen Vnd gemeiniglich die Städeliche Apoteckh genant Word. alhie in der Spieß gaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein Vnd anderseit neben H. Michael Ingweilers geweßenen Seidenhändlers sel. Erben, hind. vff H Reinhard Merckhelbach. stoßend geleg. für ledig Vndt eigen, inmaß. Ihme H. Kügler solcher Antheil in weÿl. Gottfried Von Bronnen deß Apotheckhers seel. Creditoren Außweißung assignirt word. ist – umb 165. lb

La fille du marchand Daniel Weitz vend sa part

1647 (28. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 53
(Prot. fol. 44.) Erschienen h. hannß Wolff Heßler alter Treÿer deß Pfenningthurns, alß Vogt Mariæ Salomeen, weÿl. H Daniel Weitzen deß handelßmanns und Burgers Zu Straßburg seel: nachgelaßene ehelich. dochter, mit beÿstand H Johann Jacob Küglers Treÿers ahne der Müntzen ihres nechst. Verwanthens, wei auch H Mathei Helbeckh genannt Behem und H. M. Josephi Scherbaums Not. immatriculati alß vß EE. groß. Rhats mittem hierzu insonderheit Deputirte
hatt in gegensein Alexand Röhmers deß Schuhmachers
seiner Vogts dochter Antheil, so dem vorig. Anschlag deß haußes nach thut 135. fl. ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und Gaden, mit allen deren Gebäwen, so vor dießem eine Apotheckh geweßen und gemeiniglich die Städelische Apotkeckh genannt word. ist, alhie in der Spießgaß, neben dem Guischardisch. Gewerßhauß ein: und anderseit neben weÿl. H Michael Ingweilers deß Seidenhändlers seel. Erb. hind. vff H Rheinhard Merckhelbachen stoßend geleg. für freÿ ledig eig. inmaß. ihro der Vogts dochter solch Antheil in weÿl. Gottfried von Bronn deß Apotheckers seel. Creditoren außweißung assignirt Word. ist – umb 120. fl.
[in margine :] Erschienen Daniel Borst der Meßerschmidt vnd Burger Zu Straßburg alß Ehevogt hierinngemelter Mariæ Salome Weitzin (Quittung) Actum d. 11. Junÿ A° 1649

Marguerite Kügler femme de l’assesseur au Grand Sénat Jean Jacques Huck vend sa part

1648 (26. April.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 252-v
(Prot. fol. 85.) Erschienen Fraw Margaretha Küglerin H hannß Jacob Huckh E.E. groß. Rhats Beÿsitzers eheliche haußfraw mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts
hatt in gegensein Alexand. Röhmers deß Schuhmachers
ihr Antheil so ohnfegährdt der vierdte theil ist und sich dem vorig. Anschlag nach vff 181 lib. 9 ß 3 d belaufft ahne hauß, hoffstatt, höfflin und Gaden mit allen der. Gebäwen so vor dißem eine Apotheckh geweß. und gemeinlich die Städelische Apotheck genannt word. ist, alhie in d. Spießgaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein: und anderseit neben H Michael ingweilers deß Seidenhändlers seel. Erben, hind. vff weÿl. H Reinhadt Merckelbachß deß Specereÿ händlers seel. Erben stoßend gelegen – geschehen umb 165. lib

Femme du frapier Jacques Enderlé de Bâle, Salomé Kügler vend sa part

1649 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 527-v
(Protocoll. fol. 132.) Erschienen H Jacob Enderle der thuchmann und Burger Zu Basell alß Ehevogt Fr. Salomeen Küglerin, mit beÿstand H Hannß Jacob Hueckhen E.E. groß. Rhats Beÿsitzers und H Hannß Jacob Kuglers Treÿers ahne der Müntzen zu Straßburg alß ihr Fr. Salomeen nechst. Verwanthen
in gegensein Alexand. Röhmers deß Schuhmachers
ihr Fr. Salomeen Antheil so sich vff 182. fl. belaufft ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und Gaden mit allen deren Gebäwen, so hiebevor eine Apotheck geweß. und gemeiniglich die Städelische Apoteckh genannt word. ist, alhie in der Spießgaß. neben dem Guischartisch. Gewerbß hauß ein und anderseit neben Weÿl. H Michael Ingweilers deß Seidenhändlers seel. Erben, hind. vff die Merckhelbachische Gewerbß behaußung stoßend gelegen, für freÿ ledig und eig. alß ihro Fr. Salomeen solcher Antheil in weÿl. Gottfried von Bronn deß Apotheckhers seel. Creditoren vßweißung assignirt worden seÿe – umb 135. fl.

Le cordonnier Alexandre Rœmer hypothèque sa maison pour pouvoir payer la part que lui a vendue Salomé Kügler

1649 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 528-v
Erschienen Alexander Röhmers der Schuhmacher Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein deß Edel Vndt hochgelehrten H. Johann Ludwig Müegen dero recht. Doctoris Fürstl. Pfaltz. Newenburg. Und Birckhenfeld. geheimen Rhats auch der Ritterschafft im Undern Elsaß Sÿndici bekannt – schuldig seÿen 50. lib, daß Er damit H Jacob Enderle deß Thuchmanns Vnd Burgers Zue Basel eheliche Haußfraw Salome Kuglerin umb ihren ahne nachgemelter Behaußung habenden Antheil außkauffen undt befridig. möge, inmaßen dann Vermög der heüt dato Vffgerichteter Verschreibung würcklich bescheh. ist
darfür in specie Vnderpfand sein solle seine Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhier in der Spießgaß. neb. dem Guischartisch. Gewerbß hauß ein: Und anderseit neben Weÿl. H. Michael Ingweilers deß Seÿdenhändlers seel. Erben, hinden vff die Merckhelbachische Gewerbß behaußung stosend gelegen, davon ein gewißer Antheil noch Verhafftet ist umb 150. lib H. Hannß Jacob Huckh. groß. Rhats Verwanth. Mehr ist die Behaußung noch verhafftet Vmb 30. lb per Rest Daniel Borschten dem Meßerschmidt ehevögtlicher weise

Anne Ringler veuve de Jean Henri Schmid, ancien assesseur des Quinze, vend sa part.

1650 (6. febr:), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 132-v
Erschienen H Johann Joachim Frantz Fünffzehen Secretarius alß Vogt Fr. Annæ Ringlerin weÿl. H Johann Henrich Schmid. dißer Statt geweßenen Fünff Zeheners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin mit beÿstand H. Eliæ Brackenhoffers Treÿers gemeiner Statt Müntzen ihres dochtermanns
hatt in gegensein Alexand. Röhmers daß Schuhmachers bekannt, daß Sie Fr. Anna albereit am 11. Augusti nechstverwichenen 1649. Jahrs ihme Röhmern vffrecht verkaufft und zukauffen gegeben haben
ihr Fr. Annæ antheil ahne hauß, hoffstatt, höfflin und Gaden mit allen deren Gebäwen so hiebevor eine Apotheck geweß. und gemeiniglich die Städelische Apotheck genannt worden ist, alhie in der Spießgaß. neben dem Guischartisch. Gewerbßhauß ein: und anderseit neben weÿl. H Zachariæ Ingweilern dem Seidenhändlern, hind. vff die Merckhelbachische Behaußung stoßend gelegen, für freÿ ledig und eig. Und were dißer Verkauff und Kauff darinn auch die 4. fl. 6 ß 8 d seit Annunciationis Mariæ a° 1646. exclusive p. rato hieher gehörige hauß zinnß begriffen seind, Zugangen umb 51. fl. 4 ß

Marguerite Ringler femme de l’assesseur des Treize Jacques Baur vend sa part

1650 (1. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 561
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig Vnd hochweÿse H. Jacob Baur deß geheimen Regiments der Herren Treÿ Zehen im nahmen seiner mit weÿl. fr. Margaretha Ringlerin seel. erziehlter töchter
hatt in gegensein Alexander Römers deß Schuhmachers
den jenigen antheil so sich vff 46. fl. 7 ß 4 d belaufft ahne hauß, hoffstatt, höfflin und Gaden mit allen deren Gebäwen, so hiebevor eine Apotheck geweß. ist und gemeiniglich die Städelische Apotheck genannt word. ist, alhie in der Spießgaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein: und and.seit neben H Zacharia Ingweilern dem Seidenhändlern, hind. vff die Merckhelbachische Behaußung stoßend gelegen – umb 46. fl. 7 ß 4 d

Fils du cordonnier Jean Rœmer de Marbourg, Alexandre Rœmer épouse en février 1638 Elisabeth, fille du tailleur Georges Gress.
Mariage, cathédrale (luth. p. 406)
1638. Dominica Quinquagesimæ 4. Febr. Alexander Röhmer Von Marpurg d. Schumach. Johannis Röhmer Schuhmachers vndt burgers daselbsten hinderlasener sohn, Vndt J. Elisabeth Georg Greßen des Schneiders Vndt Burgers alhier e. tochter Eingesegnet Zinst. 12. Febr. (i 208)

Alexandre Rœmer devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1638, 4° Livre de bourgeoisie p. 173
Alexander Römer Von Marpurg der Schuemacher Empfangt d. burgerrecht Von seiner haußfrauwen Elisabetha Georg Kressen deß Schneiders vnd burgers alhie Hinderlaßenen dochter vmb 8 gold fl. Ist noch ledigen Standts würd Zu Schumachern dienen. Jur. 28. Februarÿ 1638.

Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit du barbier Marx Philippe Hahn. En marge, quittance remise en 1675 au propriétaire Jean Georges Œhrlé.

1655 (16. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 194-v
Erschienen Alexander Römer der Schuhmacher Und Burger alhie
in gegensein H. Marx Philipß Hanen deß Barbierers – schuldig seÿe 75. lib
dafür in specie Underpfand sein soll hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren gebäwen & allhier in der Spießgaßen neben H. Zachariæ Ingweilern den Seÿdenhändler ein vnd And. seit neben der Guschardischen Gewerbß behaußung, hind. vf H Christoph Merckhelbach stoßend gelegen, so Zuvor verhafftet vmb 150. lb d Margarethæ Küglerin vnd dann Vmb 50. lb d H Johann Ludwig Müeg U. J. D. v. Chur Pfältz. geheimen Rhat sonst für ohnverhafftet, ledig vnd eig.
[in margine :] Erschienen herr Johann Georg Lemp der Apotecker alß deme die hierin verschribene Capital summ der 75. lb. d vermög der am 26. Aug. a° 1673. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgericht die Verschreibung gehörig seind, hatt in gegensein Hannß Georg Öhrle deß Schuhmachers alß ietzigen Possessoris hierinn gedachter behaußung (…) Act. d. 20. Aug. a° 1675.

Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit de la fondation d’Anne Catherine Schlagmann

1656 (8. 8.br.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 500-v
Erschienen Alexander Röhmer der Schuhmacher
in gegensein deß Wohl Ehrwürdig Wohlgelehrten H M: Georg Christoph Allgäwers alß Pfarrherrn der Kirch Zu St. Thoman wie auch der Ehrwürdig- wohlgelehrten H. M. Johann Scheuringß und H M. Johann Rudolph Bechtoldts alß Diaconorum besagter Pfarrkirch Zu St. Thoman mit beÿstand H Frantz Christoph Caroli, Fünffzehen Secretarÿ und H Marx Philipß Haanen deß Barbierers beed. alß Kirchen Pfleger mehrgemelter Kirch – schuldig seÿen 200 Pfund auß weÿl. Fr. Annæ Catharinæ Schlagmännin seel. legat
(…) sondern auch all übriges, so der Debitor ahne seiner alhie in der Spießgaßen gegen der Engelisch. Apotheck gelegenen Behaußung, anderwertz ahne sich erkaufft hatt, hiemit Zum special Unterpfand constituirt

Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit de la tribu des Cordonniers.

1669 (22. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 273-v
Erschienen H Alexand. Römer der Schuhmacher
in gegensein H Hannß Sebastian Gerlach deß Schuhmachers alß Zunfftmaÿsters E.E. Zunfft der Schuhmacher – schuldig seÿe 75. Pfund pfenning
Unterpfand sein solle hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Spießgaß einseit neben H Martin Andres König dem handelßmann, anderseit neben H Emanuel Fischern dem huetstaffierern, hind. vff H David Meÿern den Specreÿhändlern stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hannß Georg Ohrle alß ietzigen Possess. hierinn gedachter behaußung (quittung) Act. d. 19. Aug. a° 1676

Marc Philippe Hahn cède au pharmacien Jean Georges Lemp l’obligation passée à son profit par Alexandre Rœmer en 1655.

1673 (26. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 476-v
herr Marx Philipps Hahn E.E. Kleinen Rhats beÿsitzer
in gegensein herren Johann Georg Lempen deß Apotheckers
75. lb Capital so weÿl. Alexander Römers deß Schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben nach Innhalt der am 16. Martÿ Anno 1655. in der Cancelleÿ Contract stuben uffgerichteter Verschreibung, Vor ihrer alhier in der Spießgaßen gegen der Scheidischen Apotheck gelegenen behaußung (…) zugeben obligirt – umb 75. lb

Le tuteur des enfants d’Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit du pharmacien Jean Jacques Scheid. En marge, quittance remise en 1676 au propriétaire Jean Georges Œhrlé.

1673 (30. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 599
Caspar Römer der Schuhmacher alß Vogt weÿl. herren Alexander Römers deß Schuemachers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder
in gegensein herren Johann Jacob Scheidten deß Apotheckers und E.E. Policeÿ Gerichts beÿsitzers – schuldig seÿe 75. lb
Unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Spießgaß einseit neben der Reichßhofferischen Behausung, anderseit neben H. Emanuel Fischer dem huetstaffirer, hinden uff David Bilger den weißbecken stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hannß Georg Öhrle deß Schuhmachers und büttels uff der Schuhmacher Zunfft Stuben alß ietzigen Possessoris hierin gedachter behaußung (quittung) Actum den 30. Aug. a° 1676.

Les enfants et héritiers l’Alexandre Rœmer vendent la maison à Jean Georges Œhrel, cordonnier et huissier à la tribu des Cordonniers

1674 (19. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 664-v
Johann Römer der Schuhmacher für sich selbsten, Paul Römer der Nagelschmidt alß Ehevogt Susannæ Römerin, herr Marx Philipp Hahn alß auß E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt Annæ Elisabethæ Römerin, hannß Thoman Strobels deß Barbierers zu Marpurg Eheweibs hierzu insonderheit deputirter, und dann Caspar Römer der Schuhmacher alß Vogt Annæ Mariæ, Philipps und Annæ Salomeen der Romerischen geschwisterd, alle weÿl. Alexander Römers deß Schuhmachers nunmehr seel: nachgelaßene Kinder
in gegensein Hannß Georg Öhrle deß Schuemachers und büttels uff der Schuhmacher Zunfftstuben
hauß, hoffstatt und höfflin mit allen deßen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Spießgaßen einseit neben weÿl. herrn Johann Christoph Reichßhoffers E.E. Großen Rhats nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern, anderseit neben Emanuel Fischer dem huetstaffirern hinden uff David Meÿen den Specereÿ händlern stoßend gelegen, davon gehend iährlichen termino Mich. 8. lb widerlößig mit 200. lb den Jeweiligen Herrn Pastoribus und Diaconis beÿ der Pfarrkirchen Zu St. Thomæ, so dennenselben Von weÿl. frawen anna Catharin Schlagmännin nunmehr seel. legirt worden, so seÿe solche behaußung auch noch umb 75. lb E. E. Zunfft dder Schuhmacher, Item umb 75. lb. Herrn Johann Georg Lempen dem Apotheckern, so dann umb 75. lb in Zweÿen Posten, herren Johann Jacob Scheidten dem Apotheckern Verhafftet – umb 325. lb

Fils du cordonnier Jean Ehrlé, Jean Georges Ehrlé épouse en 1652 Barbe, fille du salpêtrier Jean Schmidt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 23, n° 15)
1652. Hans Geörg Ehrle Junger Schuhmacher hans Ehrle des Schuemachers vnd Burgers ehel. sohn nach gelassener ehelich. C*dt Bars Schneiders des Ohlmanns Stieffsohn, Vnd Jungfr. Barbara Johann Schmiden gewesenen Salpeter Sieders auch Burgers alhie. aderant ex parte sponsa Joseph Badi der Saltz Messer, Schott Garten Mann Vogt, Cop.zu St. Wilhelm d. 22. Junÿ(i 36)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 54 n° 22) Dominica Trinitatis Hanß Georg Ehrlin der Schuhmacher vndt burg. alhie, Hanß Ehrlins gewesenen burgers vndt Schneiders alhie hiinderlaßener ehelicher Sohn, vnd Jungfer Barbara Hanß Schmidten des Salpeter sieders vnd geweßenen burgers alhie hinderlaßene tochter, Sind Copulirt word. Mont. d. 21.t Junÿ Zu St. Wilhelm (i 65)

Jean Georges Ehrlé devient échevin à la tribu des Cordonniers
1679 Conseillers et XXI (1 R 162)
H. Joh: Georg Ehrle wirdt Schöff E. E. Zunfft der Schuhemacher. p. 449. (Mittwochs den 7. Januarÿ 1680)
1674, Protocole des Quinze (2 R 90) 266 Johann Georg Öhrlen [pt° Pfundzolls]

Jean Georges Ehrlé et Barbe Schmidt font un testament en faeur de leurs enfants. Ils ordonnent en particulier un logs pour que leur fils Jean Jacques poursuive ses études.
1682 (12. 8.bris), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum inter Liberos & Herrn Johann Georg Ehrlen, lederhändlers, und & Frawen Barbaræ Ehrlenin gebohrne Schmidin beede Ehe Personen vnd burgers in Straßburg. Mont. d. 12. 8.bris aô 1682. abends Zwischen 5. et 6. Uhren beÿ 2. lichtern
persönlich erschienen seind der Wohl Ehren vest vnd vorgeachte herr Johann Georg Ehrlen, Lederhändler und beneben Ihme die Viel Ehren vnd Tugendsame Fraw Barbara Ehrlinin gebohrne Schmidin, beede Ehe Personen und burgere allhier Zu Straßburg, gehenden vnd stehenden, jedoch sonderlich der herr etwas blöden vndt Krancken leibes, beede aber von der Genade des allerhöchsten guter verständiger Sinnen, richtiger vernunfft, Gespräch vnd wißens (…)
fürs andere, die einsetzung der Erben eines Jeden formblich Testaments hauptstück ist, als wollen beede testirende Personen Zu Ihren ungezweiffelten Erben Instituirt und eingesetzt haben Ihre noch lendende fünff liebe Kinder vnd der Verstorbenen Tochter gelaßenes Söhnlein, Ihr auch Liebes Enckelein nahmentlichen Fr. Barbaram Wernerin gebohrne Ehrlinin des Ehrengeachten hannß Adolph Werners Schuhmachers vnd burgers allhier haußfraw, Johann Jacob Dürren weÿl. Ursulæ Ehrlinin seel. mit dem Ehrengeachten Meister Jacob Dürren dem Schuhmacher v. b. allhie erzeügtes vnd nachgelaßenes Söhnlein, Jgfr. Annam Mariam, Elisabetham, Margaretham vnd Johann Jacoben alle fünff geschwisterige die Ehrlen vnd der Verstorbenen Weÿl.& seel. gelaßenes Söhnlein auch beeder Ehe Personen Liebe Kinder vnd Enckelin, Zu Sechß gleichen portionen und Antheilen (…)
Schließlichen wollen beede testirende Ehe Personen vnd zwar jedes Zur helffte Ihrem einigen Sohn Johann Jacob Ehrlen wofern derselbe seine Studia dergestalten fleißig fortsetzen werde, daß Er Magistriren könte, oder aber seinen Cursum Philosophicum absolvirt haben wird, Zu einer wohlgemeind. beÿhilff alß ein Prælegat anverschafft haben 100 Gulden (…)
Alles Zugangen vnd Beschehen on der Königlichen freÿen Statt Straßburg in einer ane der lang. Straß vnd Schuhmacher Gaß gelegenen, beed. testirenden Ehe Personen eigenthümlich zuständig. behaußung dero obern vordern stuben auf die Straß sehend, Montags den 12. Octobris abends Zwischen 5. et 6. Uhren aô 1682.

Le marchand Jean Georges Ehrlé meurt en 1693 en délaissant six enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans sa maison Grand rue. La succession se monte à 4 792 livres.
1693 (22.4.), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 7)
Inventarium über Weÿland des Ehrenvesten, fürsichtig vnd Weÿßen Herrn Johann Georg Ehrle, Geweßenen Handelßmanns vnd E. E. Großen Raths alten beÿsitzers auch Burgers alhier, nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1693.
Inventarium vnd Beschreibung, aller der jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, Liegender vnd Vahrender, Keinerleÿ ausgenommen, so Weÿland des Ehrenvesten, fürsichtig vnd Weÿße Herrn Johann Georg Ehrle, Geweßener Handelßmann, E. E. Großen Raths alter beÿsitzer vnd Burger alhier, nunmehr seel. nach seinem am 30. Martÿ nechsthin Genommenen tödlichen hindritt, hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg den 22. Aprilis et Seq. Anno 1693.
Der verstorbene H. Rathh. seel. hat Zu Erben verlaßen, wie volgt 1. Weÿland frawen Barbaræ Ehrlerin seel. mit Meister Hanß Adolph Wernern dem Schuhmacher vnd burgern alhie ehelich erzielte 2 Kind. nahmens Annam Mariam und Friderich die Werner, dero Geschworner Vogt H. Jacob Schlachtmann Schuemacher vnd burger allhier, so in Person Zugegen wahr, in einen Stammtheil, 2. Weÿland Frawen Ursulæ Ehrlerin seel. mit Meister Jacob Dürren dem Schuhmacher vnd burger alhier, ehelich erzeügtes Sohnlein, Hanß Jacob Dürren, deßen Geschworner vogt H Johannes Eckerlin der Schuhmacher vnd burger alhier, so beÿ dem Geschäfft gegenwärtig war, in dem andern Stammtheil. 3. Fraw Annam Mariem Gebohrne Ehrlerin, Herrn Conrad Caspar Mergenbaums des handelßmanns vnd burgers alhier Geliebte Ehegattin, welche nebens dero Ehevogten in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, in den dritten Stammtheil, 4. Fraw Elisabetham Ehrlerin, H. Gottfried Röderers Gerbers vnd Lederbereiters burgers alhie geliebte Ehefrauen, so beede Zugegen wahren, in den 4.ten Stamtheil, 5. Fraw Margaretham Ehrlerin, H Andreß Schäffers deß Schuhmachers vnd burgers alhier, Eheliche hauß Fraw, So gleichfalls beede dem Geschäfft beÿgewohnt, in den 5.ten Stamtheil, 6. Herrn Magistrum Johann Jacob Ehrle, treweÿfferigen Selsorgers vnd Pfarrherrn beÿ der Gemeind Quatzenheim, So in Person Zu gegen wahr. Alle respectivé eheleibliche Kinder vnd Enckele
Copia Eheberedung, Copia Testamenti, Copia Codicilli, Copia Nach Disposition
In einer alhie In der Langen Straß alhier Gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörig: vnd deßwegen hernach fol: beschriebener behaußung, volgeder maaßen befunden
(f° 12) Eigenthumb ahne Einer Behaußung So theÿlbahr. Zweÿ heüßer (…)
(f° 17) Ergäntzung der Erben abgangen Unveränderten Gutts – Inhalt deß über weÿland frawen Ursulæ Böhlerin des seel. verstorbenen herrn Rathherrn Mutter seel. Verlaßenschafft, durch H. Christoph Schüblern Notarium in Anno 1666. Verfertigten Theÿl Registers
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Gemachen, In der obern Vordern Stuben, Im Haus Öhren, In der Obern Wohnstuben, O, der Stub Cammer, Auff dem Gang, In dem Hindern Stüblein, Im undern Haus Öhren, In der Obern Stuben, In der Undern Kuchen, In H Doctoris Schmidten behaußung
Ohnvorgreifflich Summarischer Calculus dießer Verlaßenschafft, Sa. haußraths 178, die frucht 33, vaß und wein 60, Silber 35, Guldene Ring 14, Baarschafft 288, Capitalia 2997, Behaußung 1125, Activ Schulden 60, Summa summarum 4792 lb
Stall summ 4792 lb

Barbe Schmidt meurt en 1697. La succession se monte à 3 526 livres.
1697 (20.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 5)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab, nahrung vnd Güetere, so Weÿl. die Ehren vnd tugendreiche Fraw Barbara Ehrlerin gebohrne Schmidin, weÿl. des Ehrenvesten, Vorachtbahren vnd Weißen Herren Johann Georg Ehrlens, geweßenen Lederhändlers vnd E.E. Großen raths alhier alten beÿsitzers nachgelaßene fraw Wittib nunmehr seel: nach ihrem Montags den 12. Augusti Jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenem tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg dinstags den 12.ten Augusti Anno 1697.
Die abgeleibte Fraw seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. Weÿland frawen Barbaræ Ehrlerin seel. mit Meister Hanß Adolph Wernern dem Schuemacher vnd burgern alhie ehelich erzielte 2 Kind. nahmens Annam Mariam und Friderich die Werner, dero Geschworner Vogt der Ehren vorgeachte vnd wohlachtbare Herr Michel Äckerlin Kappenmacher vnd burger allhier, so benebens dero vattern dem geschäfft persönlich beÿgewohnt, 2. Weÿl. Frawen Ursulæ Ehrlerin seel. mit Mstr Jacob Dürren dem Schuemacher vnd burger alhier ehelich erzeügtes Sohnlein, Hanß Jacob Dürren, deßen geschworner vogt H Johannes Äckerlin der Schuhmacher vnd burger alhier, so beÿ dem Geschäfft gegenwärtig war. 3. Weÿland frawen Annæ Mariæ Ehrlerin seel. mit H Conrad Caspar Mergenbaum dem handelßmann vnd burgern alhier ehelich erzeügtes döchterlein Mariam Barbaram, deßen geschworner vogt der Ehrenhaffte Meister Andreas Schäffer der Schuemacher, weilen er aber beÿ diesem Geschäfft Ehevögtlicher weiß selbsten interessirt, als ist inn deßen nahmen der Ehrenvest und vorgeachte Herr Stephan Amberger der ohlmann vnd E. E. Kleinen Raths ietzmahliger beÿsitzer, so hierzu in specie als theilvogt erbetten, vnd den Eÿdt præstirt Gegenwärtig Gewesen. 4. Fraw Elisabetham Ehrlerin seel. Caspar Böringers des Jüngern Rothgerbers vnd burgers alhie geliebte Ehewürthin, welche nebens dero haußwürth dieser Inventation persönlichen beÿgewohnt, 5. Fraw Margaretham Ehrlerin H Andreß Schäffers Schuemachers vnd burgers alhier eheliche haußfraw so gleichfalls neben ihrem Ehemann Zugeg. gewesen vnd dann 6. Herrn M. Johann Jacob Ehrlen treweÿfferig. Pfarrers zu Heiligenstein, so gleichfalls in Person Zugegen war, Alle der verstorbenen frawen seel. mit eingangs ernandtem ihrem vorhin verstorbenen haußwürth seel. respectivé ehelich erzeugte Kinder vnd Enckel vnd ab intestato zu sechs gleichen Stammtheilen verlaßene Erben.

In einer alhie In der Statt Straßburg in der Straßen beÿ der Ketten gelegen vorernandtem H. Conrad Caspar Merg.baum Gehörig. behaußung ist befunden worden wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In die Stuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Auff dem Gang
Abzug in dieses Inventarium gehörig, Sa. haußraths 103, Sa. wein vnd vaß 13, Sa. Silbers 25, Sa. Guldenen Ring 12, Sa. baarschafft 88, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3218, Sa. Schulden 64, Summa summarum 3526 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3497 lb
Wÿdemb So die abgeleibte Fraw seel: von Weÿl Herrn Johann Georg Ehrlen E. E. groß. Raths alten beÿsitzern ihren haußwürth seel. ad dies vitæ Zugenießen gehabt. Vermög eines durch H. Johann Friderich Redwitzen den Notarium in Anno 1693 auffgerichtet (…)
Extracts Auß nechst vorgemelter beeder Eheleuth mit einander vor obernantem H Notario Redwitzen den 9. 8.br. Ani 1691 auffgerichteten Codicilli
fernere Testamentliche Disposition den 19. Februarÿ Anno 1694. (…) den inhalt dero am 17. Aprilis Anno 1690 und 9. Octobris Anno 1691. coram me (…) geordnet und auffgerichteter respectivé Testament und Codicilli zum Cräfftigsten Confirmirt – Signatum Straßburg den 2. Septembris A° 1697, Johann Friderich Redwitz, Nots.

Jean Georges Ehrlé vend la maison à l’orfèvre Gabriel Waldeck en présence de son beau-frère batteur d’or Matthias Kallhardt moyennant 1 100 livres.

1680 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 56
Herr Hannß Georg Öhrle der Schuhmacher
in gegensein Herrn Gabriel Waldeckh deß Goltarbeiters
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deßen gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und gerechtigkeiten, alhier in der Spießgaß, einseit neben weÿl. herrn Johann Christoph Richßhoffers E.E. Großen Rhats geweßenen Beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern, anderseit neben Emanuel fischer dem huetstaffierer, hinden uff Davidt Meÿer den Specereÿ händler stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term. Mich. 8. lb d widerlößig mit 200. lb denen Jeweiligen herren Pastoribus und Diacones beÿ der Pfarrkirchen zu St. Thomæ, so denenselben Von weÿl. Anna Catharina Schlagmännin nunmehr seel. legirt worden – umb 900. lb
Darbeÿ geweßen herr Mathis Kallhardt der Goltschlager deß Kaüffer Schwäger Vatter

Fils de Gabriel Waldeck (orfèvre, assesseur au Petit Sénat et prévôt de la Tour aux deniers), Gabriel Waldeck épouse en 1661 Agnès, fille du batteur d’or Matthias Kallhardt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 50, n° 38)
1661. Dnicis XXII et XXIII 10 Novembr. H Gabriel Waldeck, der Jüngere, Gold Arbeitter, H Gabriel Waldeck auch Goldarbeiters E. E. Kleinen raths gewesen. Beÿsitzers vnd d. Zeit auff allhiesigen Pfenningthurn Vorsitzend. Dreÿer Ehelich Sohn, Et Jgfr. Agnes H Matthæi Kallhardts, Goldt Schlagers v. b. alhie eheliche Tocht. Cop. Dienst. 19. febr. (i 42)

Gabriel Waldeck se remarie en 1670 avec Anne Marie, fille du marchand Jean Charles Strintz
Mariage, cathédrale (luth. f° 181-v, n° 40)
1670 Dom. XIV. post Trin: Zum 2. mahl Hr Gabriel Waldeck der Goldtarbeiter und Burger alhier, Jfr. Anna Maria Hr Johann Carl Strintz handelßmanns und Burgers alhie ehel. T: Donnerstags den 15.t 7.bris Münster (i 134)

Gabriel Waldeck meurt en 1694 en délaissant une fille de son premier mariage et quatre du deuxième. La masse propre à la veuve est de 736 livres. celle propre aux héritiers de 736 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 306 livres

1694 (19.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) n° 40
Inventarium Vnd Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güthere, Liegender vnd vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿlandt der Wohl Ehrenvest Kunstreiche vndt Wohlgeachte Herr Gabriel Waldeckh, geweßener Goldtarbeiter vndt burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 23.ten Januarÿ dießes lauffenden 1694.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß abgeleibten v. nun in Gott ruhenden Herrn seel. mit hernach benambster deßen hinderlaßener Fraw Wittib wie auch deren erster ehe mit weÿl. der Viel Ehren vnd tugendreich. fr. Agnethæ gebohrner Kahlardin ehelich erzeugter döchter, beÿständlich derselben respectivé herren Ehe: vnd geschwornen Vogts fleißig inventirt vnd ersucht durch die Viel Ehren vndt tugendreiche fraw Annam Mariam gebohrne Strüntzin die hinterbliebene Fraw Wittib mit assistentz deß Ehrenvesten, Kunstreichen vnd Wohlvorgeachten herrn Friderich Schellen Silberarbeiter vndt burgers allhier, Ihres geschwornen herrn Curatoris und Vogts (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 19.ten Aprilis Anno 1699.
Der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fraw Agnetham Bäerin gebohrne Waldeckin H. Joseph Bäeren vornehmen handelßmanns vnd burgers allhier geliebte haußfrauw, welche der verstorbene seel. mit weÿl. frawen Agnethæ gebohrner Kahlhardin in erster Ehe ehelich erzeugt, Welche auch in persohn mit beÿstandt Ihres gebiebten Eheherrns dem Geschäfft beÿgewohnt.
2. Fraw Susannam Catharinem Seüpelin gebohrne Waldeckin, deß Ehrenvest vnd Kunstreichen H Daniel Seüpels vornehmen Silberarbeithers vnd burgers allhier hertzgeliebte Ehefrau so auch persönlich mit assistentz Ihres Eheherrens vorernannt, zugegen geweßen, 3. 4. 5. Jgfr. Mariam Dorotheam, Jgfr. Mariam Salomea und Mariam Ursulam die Waldeckin welche mit beÿstand des Wohl Ehrenvesten undt Kunsterfahrenen H Jacob Oberlins Silberarbeithers vnd burgers allhier, dero geschwornen Vogts auch in persohn Zugegen gewest. Vndt hat vorstehene vier letztere Kinder der verstorbenen seel. mit obernanter Wittib ehelichen erzeugt.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spießgaßen gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft befunden worden
Hültzen cnd Schreinwerck. Auff dem Obern Bühnel, Auff der ohneins obersten bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießen Gemachen, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießer Cammer, Im Schnecken Kammerl. In der Cammer E, In der Cammer F, Vor dießen Cammern, In der Wohn Stub, In der Kuchen, Vor dießer Kuchen, Im Speiß Cämmerlein, Im Laden Stübel, In dem vndern haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (T.) Item Eine Behaußung, Hoffstatt vndt Klein Höfflein mit all vbrig deren Gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten vndt Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg in der Spieß gaßen einseith neben weÿl. H Rathh. Johann Christoph Reichßhoffers seel. nachgelaßenen Kinder vnd Erben, anderseith neben Herrn Emanuel Fischern dem huthstaffieren vndt burgern allhier, hinden auff herrn Daniel Bruchen den Handelßmann allhier stoßendt, davon gehen Jährlichen termino Michaelis 8. lb wider lößig mit 200. lb d. den Jeweiligen Pastoribus vnd Diaconis beÿ der Pfarrkirchen Zu St Thomæ so derenselben von weÿl. Anna Catharina Schlagmännin nunmehr seel. legirt worden sonsten gegen männiglichen freÿ ledig vndt eigen, vndt hiehero vber die vorstehende beschwerde von allhießig geschwornen Werck Meistern crafft dero Abschatzung sub dato d. 20. April 1694. æstimirt vndt angeschlagen worden für vnd vmb 550 lb.
Darüber besagt j. teutscher perg: Kauffbr. mit der St. St ang. Kl. Contract Insiegel verwahrt, deßen datum den 22. Jan A° 1680. mit N° 5 notirt. Dabeÿ ferner 6 verschiedene alte perg. teutsche Kauffbrieff deren der eine mit Lit. C. d. cndere mit Lit. D. d. dritte mit Lit. E. 4.te Lit F. 5.te Lit G v. 6. mit N° 5 notirt, sambt 4 verschiebenen Kl. Rhats bescheid so mit N° 1 notirt seindt.
Ergäntzung der Fraw Wittib abgangenen unveränderten Guths. Vermög eines vber deß verstorbenen herrn seel. vndt der Fraw Wittib in den Ehestandt gebrachten Nahrungen, durch weÿl. H Christoph Schüblern Notm. vnd E. E. Großen Raths allhier geweßenen Alten beÿsitzern in A° 1670. auffgerichteten Inventarÿ hat man der fr. Wittib zuergäntzen wie volgt.
Conclusio finalis Inventarÿ 3120 lb
Summarischer Calculus. der Wittib Vermögen, Sa. haußraths 33, Sa. Silber Geschirrs 8, Sa. baarschafft 21, Sa. Pfenningzinß hauptguths 24, Sa. Ergäntz. Rest 597, Summa summarum 736 lb
Der Erben guth, Sa. haußraths 208, Sa. Wein vnd Vaß 3, Sa. Silbers 55, Sa. Guldener Ring 66, Sa. baarschafft 52, Sa. Pfenningzinß hauptgüter hptguth 450, Sa. Erg. Rest 2233, Summa summarum [3066]
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 158, Sa. frucht 15, Sa. Wein v Vaß 8, Sa. Werckzeug 10, Sa. Silbers 799, Sa. Guldener Ring 667, Sa. baarschafft 96, Sa. behaußung 550, Summa summarum 2306 lb
Wÿdem denen Erben Eÿgenthümblich Zuständig. H. Josias Dieffenbecher der Silberarbeiter undt burger alhier Zu Straßb. geneußt von weÿl. der Viel Ehren vnd tugendreichen Fr. Susannæ Mariæ gebohrner Friderichin seiner ersten haußfrawen seel. ein lebtägigen Wÿdumb (…)

Gabriel Waldeck meurt à l’âge de 60 ans et 6 mois le 23 janvier 1694. Le pasteur note le nom de ses parents, la date de ses deux mariages, le deuxième trois ans après la mort d’Agnès Kallhardt.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1687-1700, f° 81-v)
1694. d. 23. Jan. Starb hr. Gabriel Waldeck der goldarbeiter v. burger alhier, ætat. 60. iahr vnd 6 monath. sein Vatter war weÿl. Hr Gabriel Waldeck goldarbeiter V. burger alhier die Mutter war weÿl. fr. Susanna Henin. Aô 1662 d. 18. 9.bris Hatt er sich verheurathet ahn Jfr. Agnes, Hrn Mathias Kallhart des goldschlagers v. burgers allhier ehl. Tochter, Nachdem ihm solches Aô 1666. d. 23. Jan: mitt todt abgang. hatt er sich aô 1670. d. 15. 7.bris verheurathet ahn Jfr. Annam Maria, Hrn Johann Carl Strintzen, geweßenen Specereÿ händlers v. burgers alhier ehl. Tochter mitt solches in d. Ehe gelebt biß an sein Seel. endt, wurde d. 25. eiusd. begraben nach S. Helenen nach dem ihm Zuvor in d. Kirch Zum Jung. S. Peter parentiret worden von mir Johann Heupelio Past. Neopetr. [unterzeichnet] Joseph Bäer alß älterer tochtermann, Daniel Seuppel Als dochterman (i 88)

La veuve et les enfants de Gabriel Waldeck louent une partie de la maison au perruquier Antoine Pivot.

1694 (5.8.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 596
H. Friderich Schell, der Silberarbeiter alß vogt Weÿl. H. Gabriel Waldecks des Goldarbeiters nun seel. hinterlaßener wittib, Nahmens Annæ Mariæ gebohrner Strintzin, So dann H. Jacob Oberle auch Silberarbeiter, als vogt ged. Hn Waldecks seel. hinterlassener Kinder
in gegensein Hn Anthoine Pivot, des Perruquenmachers und burgers allhier, mit beÿstand Charles Nodau commis dans les Etapes du roy, seines Schwagers
entlehnt, in ged. Waldeckischen Wittib und Kinder allhier in der Spießaß gegen der so genandten Scheidischen Apothec über gelegenen behaußung sich befindlichen Laden, worinn ein offen und alßo als ein stub Kammer gebraucht werd. sambt dem Küchel darneben, doch nun daß d. Entlehner sich des Herds, der darinn ist, sich bedienen und den offen Wärmen möge, im übrig. aber ohne nachtheil der Verleihend. wittib als welche die Äß die auch allda ist, sich expresse reservirt, derselben sich zu bedienen, wie und wann sie willl, So dann ein Plätzlein ohngefähr ein halb fud. holtz zu legen, alles auff ein jahr lang von Künfftig Eilfften dießes Monaths anzurechnen

Vente de meubles provenant de la succession de Gabriel Waldeck
1695 (21.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 2) f° 62
Verkauff und Looß Registerleins Inhaltend alles dasjenige, so mann abe den verkaufften haußraths posten erlößt, welche Jgfrn. Mariæ Dorotheæ, Jgfr. Mariæ Salomeæ vndt Jgfr. Mariæ Ursulæ, beÿ weÿl. des Wohl ehrenvesten vnd Kunstreichen herren Gabriel Waldecks geweßenen Goldarbeiters vndt burgers allhier zu Straßburg, Ihres geliebten Vatters seel. Verlaßenschaffts abtheilung zugefallen, wie solche zu endt stehendem dato in beÿsein des Wohl Ehrengeachten und Kunstreichen herrn Jacob Oberlin vornehmen Silberarbeithers vnd burgers allhier deroselben geschwornen Curatoris, wie auch der viel Ehren und tugendreichen frawen Annæ Mariæ Waldeckin gebohrne Strintzin ihrer geliebten Mutter (…)
Actum in fernerem gegenseit H. Johann Ludwig Schellen Silberarbeitehers und burgers allhier der Waldeckischen Fraw Wittib geordneten H Vogts Montag den 21. febr. et Seq. Anno 1695.

L’orfèvre Daniel Seupel et sa femme Susanne Catherine Waldeck rachètent les parts de la maison et en deviennent seuls propriétaires.

1695 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 475
Fr. Anna Maria geb. Strintzin weÿl. H. Gabriel Waldecks gewesenen Goldarbeiters sel. nachgelaßener Wittib mit beÿstand H. Friderich Schellen, deß Silberarbeiters Ihres Curatoris, Ferner Agnes geb. Waldeckin, H. Joseph Bähren, deß handelßmanns haußfrau, mit beÿstand ihres Ehevogts, So dann H. Jacob Oberle, der Silberarbeiter alß Vogt obged. H. Waldecks nun sel. nachgelaßene noch lediger Kinder
in gegensein H. Daniel Seupels, deß Silberarbeiters, und Fr. Susannæ Catharinæ geb. Waldeckin
dreÿ Zehn Fünff Zehende theil an einer behaußung, höfflein und dero hoffstätten mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördt, allhier an der Spießgaß, einseit neben der Richhofferischen behaußung, anderseit neben H. Emanuel Fischer dem handelßmann, hind. auff H. Daniel Bruchen dem handelßmann, stoßend geleg. welche behaußung umb 200 Pfund obged. H. Waldecks seel. dreÿ noch ohnverheurathet. töchtern verhafftet – umb 1250 pfund
[in margine :] Erschienen Maria Dorothea geb. Waldeckin, eines von denen hiergedachten 3. Waldeckischen ledigen Kindern Johann Niclaus Wagenmanns des Küffers ietzmahlige Haußfrau (Quittung), den 20. oct. 1701

Fils du marchand de vins Matthieu Seupel, l’orfèvre Daniel Seupel épouse Susanne Catherine Waldeck en 1691 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire ; célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Kunsterfahrenen herrn Daniel Seüpel, Silberarbeiter, weÿland deß Ehrenvest, Fürsichtig und Weisen herrn Mathæi Seüpels, E: E: Großen Raths alhie Zue Straßburg alten beÿsitzers Eheleiblichem Sohn als hochzeitern an einem, So dan der Viel Ehren: und Tugendbegabten Jungfrauen Susannæ Catharinæ deß Ehren Vorgeachten undt Wohlachtbaren herrn Gabriel Waldecks berümten Goldarbeiters und burgers alhie Zue Straßburg, Ehelicher dochter, alß hochzeiterin am andern Theil (…) So beschehen und Verhandet inn der Königlichen freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 14. Septembris St: N: Anno 1691 [unterzeichnet] Ich Daniel Seuppel bekenne wie ob stehet Als hochzeiter, Ich Susanna Chatharina Waldeckin bekenne wie ob stehet Als Hochzeiterin, Gabriel Waldeck Alß der hochzeiterin Vatter bekene Vie obsteht

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 31)
1691. Domin: XVI et XVII post Trinit. proclamati sunt hr. Daniel Seupel der Silberarbeitter allhier weil. herrn Mattheus Seüpel deß Weinhändlers v. brg. E. E. großen rath alhier alter beÿsitzers nachgel. ehl. Sohn, Jfr. Susanna Catharina Hrn Gabriel Waldeck deß goldarbeitters v. burgers alhier nachgel. tochter, Copulati sunt Mittw. d. 10. 8.bris [unterzeichnet] Daniel Seupel Als Hochzeitern Susanna Chatharina Waldeckin Als Hochzeiterin [in margine, † hic 1748 d 4 Jul – † hæc 1746 d 23. Mart.] (i 33)

Daniel Seupel et Susanne Catherine Waldeck hypothèquent la maison au profit de l’hospice des Vérolés

1711 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 40-v
Daniel Seüpel silberarbeiters und Susanna Catharina geb. Waldeckin zwar diese beÿständlich Abraham Habrechts Klein Uhrenmachers und Exsenatoris und Johann Philipp Bähren hutstraffierers Ihrer Vettern
in gegensein /:tit:/ herrn Johann Jacob Richshoffers XV.ers als Pflegers und H. Johann Paul Tromer Not. publ. alß Schaffneÿ Verwesers des Stiffts blater haußes – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behaußung höfflein und hoffstatt mit allen gebäuen, rechten und zugehörden ahne der Spießgaß, einseit neben der Richshofferischen Gewerb behausung anderseit neben Johann Adam Müller jun: handelßm. hinten auf h. Michael Fröreißen Exsen:

Daniel Seupel et Susanne Catherine Waldeck hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Charles Baldner

1712 (ut ante [11. Apr.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 281
Daniel Seupel schuemacher und Susana Cath: geb. Waldeckin beÿständlich Joh: Niclaus Wagenmanns Kiefers und Joh: Heinrich Waldeck klein uhrenmachers
in gegensein Carl Baldners goldarbeiters – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Spießgass, einseit neben Storcke anderseit neben Müllern gelegen

Daniel Seupel et Susanne Catherine Waldeck hypothèquent la maison au profit de Catherine Büchel née Merckel

1716 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 10
Johann Daniel Seüpel Silberarbeiter Und Susanna Catharina geb. Waldeckin mit beÿstand Joh: Sebastian Eckels Glaßers Und Joh: Niclaus Wagenmanns Küffers
in gegensein Frn. Catharina Büchelin geb. Merckelin Wittib mit beÿstand hrn Johann Friedrich Ösingers U. J. Ddj und E.E. Kleinen raths Referenten Ihres H. Curatoris – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Hauß Hoff, Hoffstatt cum appertinentÿs allhier in d. Spießgaß einseit neben dem richshofferischen Gewerbs hauß anderseit neben Burger Handelsmann hind. auff d. froreisenische Hauß stoßend

Daniel Seupel loue une partie de la maison au perruquier Jean Philippe Wittmar

1721 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 72
Daniel Seüpel Silberarbeiter
in gegensein Joh. Philipp Wittmars Perruquenmachers
in sein Seupels in der Spießgaß gelegenen wohnbehausung Eine Stub Stubkammer und Kuchen auff dem zweÿten stock, So dann auf dem vierdten stock dreÿ Kammern sambt einem beschloßenen keller, auff 2 jahr lang anfangend auff Mariä Verkündigung nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 lb

Daniel Seupel meurt en 1745 en délaissant six enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison à 1 100 livres. La masse propre à la veuve est de 1 979 livres, celle des héritiers de 647 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 268 livres et le passif à 3 978 livres.

1745 (29. Julÿ), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 55) n° 1868
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab und Nahrung, liegend und Fahrender, nichts davon außfgenmmen, so Weÿland der wohl Ehrengeachte und Kunstreiche H. Daniel Seupel, geweßener Silberarbeiter und burger alhier zu Straßburg nunmehro seel. nach seinem Sambstags den 3.ten Julÿ dießes Lauffenden 1745.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren deßelben hinterlaßenen und am nechsten folgenden blatt benambster Kinder, Enckel und Erben, auch deren H. Theÿl Vogt, H Deputati und Hh. Beÿständere heüt dato ordungsmäßig inventirt und ersucht durch die Ehren und Tugendsame frau Susannam Catharinam Seüpelin gebohrne Waldeckin die hinterbliebene wittib (…) So beschehen in ferner beÿseÿn H. Johann Daniel Bähren des Silberarbeiters und burgers alhiier, der Frau wittib erbettenen beÿstandts Straßburg donnerstags den 29.ten Julÿ Anno 1745.
Der abgeleibte H Seüpel seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt 1. Jungfer Mariam Salomeam, so Majorennis und ohnbevögtigt, dannoch aber mit assistentz Hn Johann Rudolph Dünckel Notarii publici und Vornehmen practici auch burgern alhier, beÿde præsentes, 2. H. Johann Friderich den Goldarbeiter und burgern alhier vor sich selbst, gegenwärtig, 3. weÿland Frauen Susannæ Catharinæ Schäffin gebohrner Seüpelin, mit Hn Mag: Johann Schäaff dem Schuelmeister in der Armen Schuel und burgern alhier, ehelich erzielte, und nach tod verlaßener dreÿ Kindern als diß Orths Enckele nahmentlich Johannes, Johann Daniel und Johann Friderich, dero geschworner ordinari Vogt ist vorher gemelter Hnr H. Friderich Seupel, der Goldarbeiter, weillen er aber beÿ dießer Verlaßenschafft selbst interessirt, als wurde denensemben zu einem Theÿlvogt obrigkeitlich denominirt und geordnet, H. Philipp Jacob Unselt, wohlverordneter Oberschreiber des allhiesigen Mehrern Hospitals und burger alhier, so mit und neben obehren gedachten Hn Mag. Schäffen der Enckele Leiblichen H Vatter, dem Geschäfft abwarttet. 4. H Johann Daniel den Silberarbeiter so Zu Wien verheÿrathet und allda wohnhaft, weÿlen nun derselbe dißorths frembd und ohnverburgert, alß ist beÿ E: E: Kleinen Rath in deßen Nahmen unterthänig erbetten und gnädig deputirt worden S: T: H Johann Jacob Krieger Schuhmacher und Eines Ehrsahmen Großen Raths vormahliger ietzmahlen aber wohlgedachten Eines Ehrsahmen Kleinen Raths wohlansehnlicher beÿsitzer, so dem geschäfft in Persohn abgewarttet, 5. H Johann Philipp den Ledigen silberarbeiter und dann 6. Jungfer Annam Dorotheam, dieße beÿd Majorennes dannenhero ohnbevögtigt, dannoch aber beÿständlich oberwehnten ernannten H Notarÿ Dünckel, alle dreÿ gegenwärtig, Alle Sechs gebohrne Seüpel, so der abgeleibte seel. mit vorhergemelter frauen Susanna Catharina Seüpelin gebohrner Waldeckin seiner hinterbliebenen Fr. wittib respectivé ehelich erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und Antheÿlern Zu Erben verlaßen.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci – Copia Nach Disposition in Ano 1743. errichtet

Eÿgenthumb-Antheil ane einer Behaußung (2/15 W, 13/15 T.) Zwen fünffzehende theil vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung höffl. und Hoffstatt mit allen dero Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Spieß gaß, einseith neben H. Rittmeister Richshoffer, anderseith neben H Saint Louis dem Schneider, hinden auff H. Gräff den feeghändler stoßend, und ist die g. behausung vor freÿ ledig und eigen durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 21. Julÿ A) 1745. angeschlagen pro 1100 lb Macht zu denen hieher gehörigen 2/15 theilen 146 lb. Über 13/15 theil dießer behausung aber, so beede geweßene Eheleuth mit einander Von der Frau Wittib eheleibl. Mutter und Geschwisterden erkaufft und also hiehero infra fol. (-) als T. eingetragen ist vorhanden ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantz. Contract gefertiget, und mit deri anhangendem Insiegel Verwahrt datirt den 4. Aug. A° 1695. Die 2/15. theil seÿnd der Fr. Wb aus dero vätterlichen Succession erbl. Zugekommen. Über die gantze behausung aber besagen ferner verschiedene Pergamentene Kauffbrieff und andere schrifftl. bericht.
(T.) Nemlichen 13/15. theil vor ohnvertheilt Von und ane hieoben beschriebenen behaußung höfflein und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Spießgaß, einseith neben H. Rittmeister Richshoffer, anderseith neben H Saint Louis dem Schneider, hinden auff H Gräff den feeghändler stoßend, welche gantze behausung durch der Statt Straßburg Geschworne Hh Werckmeistere Crafft oballegirten Abschatzungs Zeduls vor freÿ ledig und eigen æstimirt und angeschlagen worden vor 1100 lb, Mithin die dießortigen 13/15. theilen 953. Die übrige der Frau Wittib zubehördene 2/15.theil dießer behausung sambt denen darüber besagenden Documenten sein bereits oben fo. (-) eingetragen zubefinden.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegandnenen Ohnveränderten Vermögens, Nach besag Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zusammen gebrachter Nahrungen durch nun Weÿland Herrn Notairum Johann Christoph Stöffel in Anno 1691. auffgerichtet
Abzug in Gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frau wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. Eigenthümlichen Antheils ane einer behaußung 146, Sa. Gülth von liegenden güthern 47, Sa. Schulden 75, Erg. Rest 1710. Summa summarum 1979.
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung 17, Erg. Rest 704, Summa summarum 722 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 647 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein verändert und theilbar guth beschrieben. Sa. haußraths 156, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter profession gehörig 42, Sa. Silbers 20, Sa. Goldener Ring 59, Sa. Antheils ane Einer Behaußung 953, Sa. Schulden 37, Summa summarum 1268 lb – Schulden 3978, In Vergleichung, passiv onus 2707 lb
Loco der Stall sull, Mehr Schulden dann Nahrung dem rechten werth nach 79 lb
Copia Codicilli. 1734 (…) auff Montag den 19. Julÿ Nachmittag Zwischen Fünff Sechs und Sieben Uhren in einer allhier Zu Straßburg ane dem alten weinmarckt gegen dem Speÿrthor gelegenen von mir dem Notario bewohnenden behausung, meiner ordinari schreibstub (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrenvest und Kunstreiche Hr Daniel Seüpel, silberarbeiter und die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Catharina Seüpelin gebohrne Waldeckin beede Eheleuthe und bürgere allhier (…) Christoph Michael Hoffmann Notarius juratus, und Nach Disposition
Eheberedung (…) So beschehen und Verhandet inn der Königlichen freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 14. Septembris St: N: Anno 1691
Abschatzung dem 21. Julÿ 1745. Auff Begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Daniell Saupell deß gewëßenen silber arbeÿtern seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben, ist eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg in der spieß gaßen gelëgen, so ein seitß Neben H Seeluÿ dem schneiter anderseitß ane H ritt Meyster reichßhoffer wie auch hinten Ebenfalß welche Behausung unden einen Kleinen Lahten, schmaleß hauß Ehren schmëltz Küchell und gewölbter Keller, oben dar über 2 Stock über ein ander ein Stuben, Küchell, hauß Ehren, Nebenß Stübell under dem tach, 2. Cammeren soldaten Cammer, worüber ein altere tachstull mit einer besetzten bienen sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meÿster sich in dero besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wirdt Vor und Umb Zweÿ Tausent und Zweÿ hundert Gulden, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhof

Testament (voir ci-dessus)
1734, Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 61)
Testament H Daniel Seüpel Silberarbeiters

Leur fils Jean Philippe Seupel meurt célibataire en 1760 après avoir institué sa sœur célibataire Marie Salomé pour son héritière testamentaire. L’inventaire est dressé dans une maison au Vieux-Marché-aux-Grains. La succession s’élève à 278 livres.
1760 (24.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 396) n° 838
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest: und Kunsterfahrenen herrn Johann Philipp Seupels, Ledigen Silberarbeiters, Weÿland des Ehrenvest, Wohlvorgeacht und Kunsterfahrenen Herrn Daniel Seupels, auch geweßenen Silberarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßenen ehelich erzeugten Sohns nun ebenmäßig seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760. – nach deme derselbe Sontags den 24. Februarÿ dießes Lauffenden 1760. Jahrs durch einen seeligen tod von dieser Welt abgefordert worden, nach solch seinen seeligen absterben Zeitlichen hinter sich Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehrender viel Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Maria Salome Seupelin, des seelig verstorbenen eheleiblicher Schwester und per Testamentum verlaßener Universal erbin mit assistentz des Ehrenvest, Wohlvorachtbahe und Kunsterfahrenen herrn Johann Friedrich Seupels des goldarbeiters und [biffé]sallhier Ihres ältern herrn Bruders und hierzu erbettenen beÿstands inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 24. Martÿ Anno 1760.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Alten Korn Marckt gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Werckzeug Zur Silberarbeiter Profession gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia des seeligen verstorbenenn Vor mir Notario und Sieben gezeugen auffgerichteten Testamenti nuncupativi
Sa. hausraths 15 lb, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter Profession gehörig 12, Sa. Silbers 3 lb, Sa. goldenen Rings 3 lb, Sa. der baarschafft 240 lb, Sa. Gült von liegenden güthern 3 lb, Summa summarum 278 lb – Legat 50 lb, Nach solchem abzug 228 lb

Les enfants et héritiers Seupel vendent la maison par adjudication au marchand Jean Baptiste Battincourt

1746 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 641
H. Johann Friedrich Seupel der goldarbeiter, mehr Jfr. Maria Salome Seupelin, mehr H. Johann Jacob Krieger E.E. großen Raths beÿsitzer als gerichtlich consituirter negotiorum gestor H. Johann Daniel Seupel des goldarbeiters in Wien, mehr H. Johann Philipp Seupel lediger goldarbeiter, mehr Jfr. Anna Dorothea Seupelin, so dann H. Philipp Jacob Unselt der Obeschreiber des Mehrern hospitals als theilvogt H. M. Johannes Schäff des schullehrers in der Armen schul mit weÿl. Fr. Susannæ Catharinæ geb. Seupelin seiner ehefrau erzeugte dreÿ kinder Johann, Johann Daniel und Johann Friedrich der Schäff
in gegensein H. Jean Baptiste Battincourt des handelsmanns, versteigerung
eine behausung, höffliein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Spießgaß, einseit neben S.T. H. Ammeister Johann Jacob Richßhoffer und Consorten anderseit neben Louis Meyé genannt Saint Louis dem schneider, hinten auf Johann Georg Gräff den veech: händer – als ein respectivé groß: und elterliches erbguth – um 4405 pfund

Jean Baptiste Battincourt hypothèque le même jour la maison au profit de l’entrepreneur des travaux du Roi Guillaume Rondouin

1746 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 643
H. Jean Baptiste Battincourt der handelsmann
seinem schwager H. Guillaume Rondouin Entrepreneur des travaux du Roy ; zu bezalung des völligen kauffschillings hiernach beschriebener behausung, 18 000 lit.
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der Spießgaß, einseit neben S.T. H. Ammeister Johann Jacob Richßhoffer und Consorten, anderseit neben Louis Meyé dem schneider, hinten auf Johann Georg Gräff den veechhänder

Originaire de Belfort, le marchand Jean Baptiste Battincourt achète le droit de bourgeoisie le 30 juillet 1745.
1742, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 101
Jean Baptiste Battincourt der ledige handelsmann Von Belfort erhalt das burger recht um den Neuen burger schilling und Will beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen, jur. d. 30.ten Julÿ 1745

Né à Belfort du Perruquier Jean Battincourt, Jean Baptiste Battincourt épouse en 1745 Marguerite Rondouin, fille de l’entrepreneur Urbain Rondouin et de Marguerite Assenet : contrat de mariage, célébration. Le marié signe Jean Baptiste Batteincourt
1745 (31.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 73)
Mariage – furent presens Le Sr Jean Baptiste Battincourt marchand Bourgeois de cette ville fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits de feu le Sr Jean Battincourt en son vivant m° Perruquier Bourgeois de Belfort et de defunte Dle Elisabeth Muller sa femme, faisant, stipulant et agissant pour lui et en son nom d’une part
Et Le Sr Urbain Rondoüin Entrepreneur des Ponts et Chaussées d’Alsace aussi Bourgeois de cette ville et Dlle Marguerite Assenet son Epouse faisant, stipulant et agissant pour Damoiselle Marguerite Rondoüin leur fille presente et de son bon gré et consentement d’autre part
Fait lu et passé aud. Strasbourg le 31° May 1745 (témoins) Jean Rondoüin, Jacques Rondoüin et Anselme Rondoüin ses freres et Edme Le Large son beau frère – (signé) jean Baptiste Batteincourt, Marguerite Rondoüin

Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 47)
Hodie 2. Mensis Augusti Anni 1745 (…) sacro matrimonii vinculo Infacie Ecclesiæ conjuncti fuere Dominus Joannis Baptista Battincourt Bellifortensis Ciuis et Mercator argentinensis filius Joannis Battincourt et Elisabethæ Müllerin Conjugum et pudica puella Margarita Rondouin argentinensisis filia Dni Urbani Rondouin et Dnæ Margarithæ Asunet Conjugum, Sponsus commorants In Parochina Sti Petri Junioris et Sponsa utque hodie In Parochia ad Stum Stephanun (signé) jean Baptiste Batteincourt, Margueritte Rondoüin (i 25)

Le mandataire de Jean Baptiste Battincourt et de Marguerite Rondouin louent la maison aux marchands Jean Adam Heyberger de Saverne et Jean Baptiste Piquet de Molsheim

1755 (15.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 93)
Bail de 6 années consecutives qui commencent a courir du 25. mars prochain – Sr Jacques Rondouin marchand et anselme Rondouin son frère marchand tapissier au nom et comme fondé de procuration du Sr Jean Baptiste Battincourt bourgeois de cette ville et De Marguerite Rondouin son épouse leurs beau frère et sœur
aux Srs Jean Adam heyberger et Jean Baptiste Piquet marchand de Savernes et de Molsheim
de la maison appartenante en propriété aux Sr Battincourt et Dlle Rondouin Scituée en cette ville de halebardes, entre la maison de M Richsoffer occupée par les Sr Tournier et Surriray d’une part celle du Sr Meyé dit St Louis d’autre part, le Sr Graff pelletier derrière et devant sur la rue vis à vis la pharmacie – moyennant un loyer annuel de 500 livres

Marguerite Rondouin meurt en 1777 en délaissant deux fils. La masse propre aux héritiers s’élève à 625 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1316 livres, le passif de 872 livres strasbourgeoises.
1778 (16. 8.bris), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 599) n° 325
Inventarium über Weiland Fraun Margaretha Batteincourt geborner Rondouin des H. Joh. Baptist Batteincourt Handelsmanns und Burgers alhie zu Straßburg gewesener Ehegattin verlaßenschafft, auffgerichtet in a° 1778. – nach ihrem bereits den 7. Junii des 1777. Jahrs aus dießer welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschafft, auf Ansuchen wowol des hinterbliebenen Wittwers als auch der Verstorbenen mit demselben ehelich erzeugter zween großjähriger Söhn und ohntestirt hinterlaßene Erben, namentlich Herrn Jacob Battincourt, des Juristen, und herrn Frantz Xaveri Batteincourt, des Handelsdieners, fleißig inventirt (…) So geschehen in Straßburg auf Freÿtag den 16. Octobris nachmittag anno 1778.
Abschrifft der zwischen beden durch der Tod nunmehr getrennten Eheleuthen den 31. Maji 1748. vor H. Not. Humbourg alhier auffgerichteten Eheberedung
Der Erben unverändertes mütterliches Gut, solches bestehet allein in der, der nunmehr verstorbenen von ihren Eltern in den dritten Artickel hievornen einverleibter Eheberedung verheisenen (…) Ehesteur 3500 lib – Schuld 1000, Nach deren Abzug 2500 lib
Diesemnach wird alles übrige Vermoegen, weil der Witwer Inhalt des vierten Artickels der Eheberedung 4000 lib vor sein unverändertes Habschafft zu ersetzen wären, aber dieselbe nicht, folglich auch keine Errungenschafft vorhanden, unter dem Titul des Wittibers unverändert und Theilbar verzeichnet, Sa. Haußraths 671, Waaran 2404, Sa. Silbers 187, Sa. goldenen rings 1, Sa. baarschafft 11, an baarem geld 113, activ Schulden 1917, Summa summarum 5265 lib – Schulden 3488, Nach deren Abzug 1777. Liv. – Stallsumm 4448 Liv

Jean Baptiste Battincourt meurt à l’âge de 82 ans en 1794.
Décès, Strasbourg (n° 451)
Cejourd’hui premier Nivôse de l’an III de la République française une et indivisible (…) que Jacques Batteincourt, Employé au bureau de police de cette Commune, âgé de 45 ans (…) ont déclaré que Jean Baptiste Batteincourt, âgé de 82 ans, veuf de Marguerite Rodouin, est mort dejourd’hui à midi en sa demeure rue du Cèdre n° 3 (i 116, rue des Echasses)

Le mandataire de Jean Baptiste Battincourt et de Marguerite Rondouin vendent la maison au marchand Jean Adam Heyberger

1763 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 636
H. Anselme Rondouin der tapezirer als mandatarius H. Jean Baptiste Battincourt des handelsmanns und Margaretha geb. Rondouin
in gegensein H. Johann Adam Heÿberger des handelsmanns
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spießgaß einseit neben ST. H. XV Johann Christoph Richßhoffer, anderseit nebe Louis Meyé genannt St Louis, hinten auff Armandus König den buchführer – als ein den 22. Augusti 1746 erkaufftes guth – um 200, 750, 750 pf verhafftet, ferner nichts herausgeben

Originaire d’Ulm en Bade près d’Oberkirch où son père Jean Georges est prévôt, Jean Adam Heyberger qui habite Strasbourg épouse en 1740 Marie Madeleine Violant, fille du marchand Claude Violant de Saverne : contrat de mariage, célébration
Eheberedung zwischen dem bescheÿdenen Jungen gesellen herrn Johann Adam Heÿberger dem Leedigen Kauffmann, herrn Johann Georg Heÿbergers des Schultheißen Zu Ulm im ober Kircher Ambt und der Verstorbenen Frauen Annæ Mariæ Glump seiner Ehefrauen seel. Ehelichem Sohn alß hochzeiter an Einem, So dann der Viel Ehr und Tugendreichen Jungfrauen Maria Magdalena Violant, herrn Claude violant burgers und Kauffmanns allhier und frauen franciscæ Schmaltzin beeder Eheleuthen Ehelicher Tochter, alß Hochzeiterin am andern theil (…) zu Elsaß Zabern den 12. Februarÿ 1740.

Mariage, Saverne (cath. f° 62)
Anni Domini 1743 die 21 mensis Maÿ duabus factis proclamationibus (…) totidem in parochiali Ecclesia in Uhlm trans Rhenum ac in Ecclesia parochiali intra argentinam ad stum Laurentium (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dominus Joannes Adamus heuberger mercator, filius georgii heuberger præpositi in Ulm et defunctæ Mariæ Annæ Klunbin dum viverert conjugum commorantium in prædicto Ulm, et honesta ac pudica virgo Maria Magdalena violant filia defuncti claudii violant mercatoris dum viveret tabernis et Franciscæ schmaltz conjugum, parochiana nostra (signé) Johann Adam heÿberger, Maria Magdalena violland (i 65)

Jean Adam Heyberger présente un certificat de 1739 d’après lequel il a appris le métier à Strasbourg chez Pierre Richard. La tribu du Miroir lui remet à une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois. Il devient tributaire le 15 avril 1755 en déclarant faire commerce d’indiennes (les livres de bourgeoise manquent propre cette année)
1755, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 190-v) Dienstags den 18. Februarÿ 1755 – H Adam Heÿberger von Ulm beÿ Oberk. gebürtig, so die handlung vermög Handels Lehrjungen protocolli und producirten lehrbrieff vom 6. Augusti 1739 beÿ herrn Rathh. Pierre Richard, alhier, wie recht erlernt, stehet vor, meldend, daß er Gesonnen wäre sich hier burgerlich nider zu laßen, zu dem End, bittet derselbe, daß E E Zunfft Gericht ihme Einen Schein an E: E: Großen Rath mit theÿlen wolle, daß Er nach gnädig erlangten burgerrecht dißorths Leibzünfftig als handelsmann auff und angenommen werde. Erkannt Willfahrt.

(f° 195) Dienstags den 15. Aprilis 1755 – Neu Zünfftiger
H Adam Heÿberger ist nunmehro zufolg produciren cantzleÿ Pfenningthurn und Stall Schein vom 8.t martii jüngsthien gegen Erlag dreÿ Pfund Zehen schilling, leibzünfftig als handelsmann auff und angenommen worden, dt. et prom. obed. und declarirt den huthstaffierer handel mit Stoff, jndienne und dergleichen treiben Zu wollen.

Marie Madeleine Violand meurt le 22 novembre 1776 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 1 400 livres. La masse propre au veuf est de 558 livres. l’actif des héritiers s’élève à 825 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 483 livres, le passif à 11 547 livres

1777 (22.7.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 598) n° 290
Inventarium über Weiland Fraun Maria Magdalena Heÿbergerin geborner Violant, des H. Joh: Adam Heÿberger, Handelsmanns und Burgers alhier Zu Straßburg geweßener Eheliebste, Verlaßenschafft, aufgerichtet 1777. (…) nach ihrem den 22. Novembris des Letztverfloßenen 1776. Jahrs aus dießer welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat (…) So geschehen in Straßburg in hernach inventirter an der Spiesgasse gelegener Sterbbehausung auf Dienstag den 22. Junii Vormittag in dem Jahr 1777.
Benennung der Erben. Die Verstorbene hat ohntestirt Zu Erben hinterlassen 1. Frau Maria Magdalena gebohrne Heÿbergerin des Weiland H. Michael Rimbert, geweßenen hiesigen Burgers und Handelsmanns, Wittwen anwesend, 2. Jungfrau Johanna Susanna Heÿbergerin, zugegen, 3. Herrn Ludwig Heÿbergern den ledigen hdlsm. gegenwärtig, 4. Jgfr. Maria Francisca, 5. Frantz Antoni, den Zu München in condition stehende Handelsdiener und 6. Carl Joseph, Schuler der dritten Ordnung, dieser drei jüngsten minderjährigen Heÿbergerischen Kinder geordneter und geschworener Vogt ist Herr Frantz Ludwig Petit, Buchhändler und Burger alhier welcher nicht nur in solcher Qualität sondern Zugleich als beistand vor die Zwo älteste Töchter diesen Geschäfft persönlich beigewohet hat. Alle sechs der Verstorbenen Frau Heÿbergerin mit deren nunmaligen H Wittwer ehelich erzielte Kinder und ohntestirt zu gleichlingen Theilen hinderlaßene Erben
Abschrifft der den 12. Februarÿ A° 1743. in der Stadtschreiberei Zu Elsaß Zabern zwischen beden gewesenen Eheleuthen auffgerichteten Eheberedung
Abschrift des durch die nun Abelebte drei tag vor ihrem Tod vor H Laquiante den Königl. Notario alhier gestifteten Codicills

Haußrath. Auf der Bühn, Auf dem dritten Stock In dem hintern Zimmer, In der Magd Kammer, In dem vordern Zimmer des dritten stocks, In dem hintern Zimmer des zweiten Stockwercks, In dem Vordern Zimmer des Zweiten Stockwerck, In dem Vordern Zimmer des ersten Stockwercks, In der Küche
Eigentum an einer Behausung. Nämlich eine Behausung, Hofstatt, und Höfflein mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, gelegen in diesiger Stadt an der Spiesgassen ein Seit neben H. Wolfgang August Bader dem Hdlsm. 2. S. neben Weiland H Ludwig Mayé genannt Saint Louis, des gew. Schneiders Erben, hinten auf H Amand König, den Buchhändler stoßend, so frei und eigen, sofort durch (die Werckmeister) inhalt des zu diesem Concept gelüfferten Abschatzung Zedels Von 17. Julii 1777. æstimirt worden um 2800 gulden oder 5600 livres. Hierüb. sind 2 in hies. C. C. St. verf. u. m. deren Ins. vers. perg. teutsche Kbr. vom 22. Aug. 1746. u. 1. Dec. 1763. vorhanden.
Ergäntzung des H. Wittwers abgegangenen unv. Guts. Inhalt des unter H. Ambtschrb. Fischers Unterschrift ausgefertigten Theilbuchs hat der H. Wittwer vor einen 10.Theil von seines seligen Vaters Weiland H. Joh: Georg Heÿberger, gewesener hochfürstl. bischofl. Straßburgischen Schultheisen zu Ulm Oberkircher Ambts Verlaßenschaft in dem octobre 1744 ererbt
Des Wittwers unveränderten Guths, Sa. Silbers 12, Sa. Ergäntzung 2819, Summa summarum 2832 livres – Wittwe 600, Nach deren Abzug 2232 livres
Diesemnach Wird der Erben unverändertes mütterliches Vermögen verzeuchnet, Sa. Kleidung 30, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ringe 25, Sa. Schuld 600, Sa. Ergäntzung 2641, Summa summarum 3301
Endlich wird auch die Errungenschaft specificirt, Sa. Haußraths 786, Sa. Fäßer und Weins 154, Sa. Silbers 122, Sa. goldener Uhr 36, Sa. Waren 31.467, Sa. baarschafft 859, Sa. Eigenthum ane einer Behausung 5600, Schulden 6906, Summa summarum 45.933 livres – Schulden 46.189 livres, In Vergleichung, teilbarer Verlust 256 livres
Stall Summ 13.196 livres – Zweiffelhaffte und verlorene Schulden 3957 livres
Eheberedung (…) zu Elsaß Zabern den 12. Februarÿ 1740.
Abschatzung Vom 17.ten jully 1777. Auf begeren Herr johann Adam Heÿberger dem Kauffmann ist Eine behausung alhier in der statt straßburg in der spießgaß gelegen Einseÿts neben herr Louÿ Meye dem schneuder meister anderer seÿts neben Herr August Bader dem Kauffmann und hienden auff Herr König den buchhänlder stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einem Laden und Ladenstube, ferner in dreÿ stuben, Einer kuchen und Etlichen hauß Kammer, darüber ist der dachstuhl mit breudzigel belegt hat auch ein gewölbter Keller und hoff. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero gewesener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Zweÿ tausend Acht hundert gulden, Hueber, Kaltner WMstr

Jean Adam Heyberger hypothèque la maison au profit de son frère Matthias Heyberger, maître de camp du baron de Schauenbourg

1779 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 373-v
H. Johann Adam Heÿberger der handelsmann
in gegensein H. Mathias Heÿberger des verwalters beÿ SS. TT. H. Baron von Schauenburg mestre de camp de cavalerie seines H. bruders – schuldig seÿe 1500 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Spießgaß, einseit neben H. Bader dem handelsmann, anderseit neben Louis Meÿe dem schneidermeister et consorten, hinten auff ebendießelben

Inventaire dressé après la mort du négociant Jean Adam Heyberger

1794 (22 février ou 4 ventose), Strasbourg 6 (8), Not. Laquiante n° 25 bis
Inventaire à la requête de la Cit. Madeleine Heyberger veuve de Michel Rimbert négociant, Cit. François chaton negociant en qualité de curateur nommé a Louis Thiriet seul et unique enfant de feu Jeanne Heyberger décédée femme du C. Nicolas Thiriet négociant de Vic département de la Meuthe, du Cit. Louis Heyberger Négociant en cette commune, de la Cit. Françoise Heyberger fille majeure à Strasbourg, du Cit. François Heyberger negociant a Rheims et du Cit. Charles Heyberger négociant audit Strasbourg etant les Requerants les enfants, petits Enfants et uniques héritiers de feu Jean Adam Heyberger Negociant à Strasbourg

Meubles meublants. Au premier étage, poil sur le devant, Cabinet à côté, Au 2° étage sur le devant, Cabinet à côté, Cabinet de derrière, Au 3° étage sur le devant, Chambre de la servante, Chambre des soldats, Chambre de farine, Batterie de cuisine, Rés de chaussée le comptoir de la Boutique, Buanderie, Cave 13.746 fr, Marchandises 46.575 fr
Immeuble, Vne maison scise a Strasbourg dans la rue des halbardes N° 12 estimée par les Cit. Pinot et Müller architectes 20.000 francs
dettes actives 23.135 fr, dettes douteuses non estimées
dettes passives 21.075 fr, marchandises 44.759 francs
acp 21 f° 72-v du 16 vent. 2

En 1798, les habitants de la maison sont Louis Heyberger (célibataire) et ses soeurs la veuve Rimbert et Françoise Heyberger
Registre de population, 600 MW 18 (1798), 2° arrondissement, 6° section, rue des Hallebardes n° 12, f° 89 (i 56)
Heyberger, Louis, Marchand, 45, Strasbourg
Rimbert, Madleine, veuve, 51
Heyberger, Françoise, sœur, 56
Windin, Marie, Servante, 16

Le marchand Louis Heyberger vend au négociant Charles Jonathan Ott la maison qui lui est échue en partage dans la succession de son père

1813 (25.1.), Strasbourg 10 (56), Not. Zimmer n° 3628
Louis Heyberger marchand
à Charles Jonathan Ott négociant
une maison avec cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 12 d’un côté la maison du Sr Bader négociant, d’autre celle de la succession du Sr Marchal confiseur, derrière maison de Pierre Louis Page marchand chapelier – échu au vendeur par partage entre ses frères et sœurs après que leur père Jean Adam Heyberger l’avait acquis de Jean Baptiste Battincourt négociant et de Marguerite Rondouin à la Chambre des Contrats le 1 décembre 1763
avec la servitude de la communauté de latrines et du cours d’eau au profit de la maison Marchal, ensemble avec les rayons et le comptoir dans la boutique – moyennant 22.000 francs
Enregistrement, acp 121 f° 109-v du 26.1.

Charles Jonathan Ott se marie avec Salomé Gambs qui a épousé en 1808 le fabricant de fleurs Louis Charles Graffenauer
1808 (13.7.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 402, 3678
Contrat de mariage – Sr Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sr Jean Daniel Graffenauer, marchand de rubans avec De Marguerite Elisabeth Redslob, né le 28 avril 1781
Demoiselle Salomé Gambs, fille mineure de feu François Guillaume Gambs, négociant et De Marie Madeleine Redslob, née le 24 octobre 1789
dans la demeure de la future épouse Grandes arcades n° 50
Enregistrement, acp 107 f° 23-v du 14.7.

Inventaire des apports correspondant
1809 (18.9.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 406, 4128
Inventaire des apports de Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs, et de Salomé Gambs, assitée de Jean Jacques Schutz son beau père, commune en biens suivant contrat de mariage dressé le 13 juillet 1808, mariés le 30 juillet de ladite année
la mari : meubles 432 fr, argenterie 96 fr, marchandises 2086 fr, numéraire 3732 fr, créances 184 fr, total 6530 fr, douaire de Marguerite Elisabeth Redslob veuve Graffenauer actuellement épouse de Joseph Ott père marchand Jouaillier 800 fr
la femme : mobilier 1037 fr, or 260 fr, numéraire 1556 fr, total 2853 fr
Enregistrement, acp 113 f° 62-v du 20.9.

Louis Charles Graffenauer meurt en délaissant un fils
1812 (20.6.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 482, 5544
Inventaire de la succession de Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs décédé le 26 janvier 1812 – à la requête de Salomé Gambs la veuve et Philippe Joseph Ott fils bijoutier, mère et tutrice légale et subrogé tuteur de l’enfant mineur Louis Charles issu du défunt – contrat de mariage devant le soussigné notaire le 13 juillet 1808
propres des héritiers, garde robe 309 fr, mobilier 413 fr, argenterie 95 fr, remploi 6002 fr, total 6820 fr, douaire au profit de la veuve 800 fr
propres de la veuve : meubles 1037 fr, or 260 fr, remploi 2500 fr, total 3797 fr
communauté : meubles 735 fr, marchandises 6862 fr, argenterie 121 fr, numéraire 6027 fr, total 13.746 fr, passif 8622 fr, déduction faite 5123 fr
Enregistrement, acp 120 f° 4-v du 22.6.

Fils du bijoutier Joseph Ott, Charles Jonathan Ott épouse Salomé Gambs veuve de Louis Charles Graffenauer
1813 (20.2.), Strasbourg 10 (33), Not. Zimmer n° 500, 5858
Contrat de mariage – Charles Jonathan Ott, négociant à Strasbourg né le 30 octobre 1784 fils de Joseph Ott, bijoutier, et de feue Louise Catherine Fibich
Salomé Gambs veuve de Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs décédé le 26 janvier 1812
Enregistrement, acp 121 f° 153 du 22.2.

Charles Jonathan Ott meurt en 1828 en délaissant une fille

1830 (22.12.), Strasbourg 10 (83), Me Zimmer n° 915
Inventaire de la succession de Charles Jonathan Ott, fabricant de fleurs artificielles décédé le 17 juillet 1828 – à la requête de Salomé Gambs, veuve en premières noces avec enfants de Louis Charles Graffenauer, veuve en secondes noces de Charles Jonathan Ott avec lequel elle était commune en beins suivant contrat de mariage reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 20 février 1813, testaments olographes en date des 20 août 1818 et 22 mai 1828 déposés au rangd es minutes de M° Zimmer le 29 juillet 1828, comme mère et tutrice légale de Mélanie Ott née le 22 novembre 1819 – en présence de Philippe Joseph Ott, bijoutier, subrogé tuteur de ladite mineure
immeuble, une maison avec cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 12 d’un côté la maison du Sr Exel ci devant Bader négociant, d’autre celle du Sr Willmann ci devant succession de Marchal confiseur, derrière ma maison du Sr Lichtenberger ci devant Kopp et Louis Page marchand chapelier – acquis avant son mariage de Louis Heyberger, marchand, par acte reçu Zimmer notaire le 25 janvier 1813 – estimée 16.000 francs
mobilier de la communauté 14.916 fr, récompenses dues à communauté 9422 fr, total 24.338 fr
acp 202 (3 Q 29 917) f° 45 du 28.12. – Les pours du défunt se composenr de la garde robe estimée 150, marchandises 9805, créances 12.000, une maison rue des Hallebardes 16.000
la moitié indivse d’une tuilerie à Wolfisheim et d’un jardin audit lieu 400 fr, la moitié de 15 ares terres au même ban, 120. la moitié de 61 ares 66 ca audit lieu 300, la moitié de 82 ares 89 ca pré même lieu 400, la moitié de 4 pièces de terre pré et vignes ban de Pfulgriesheim 165, total 39.340 fr
Le remploi dû au défunt par la communauté 8572 fr, passif propre 14.713 fr, passif de la communauté 19.500 fr

Mélanie Ott, héritière de son père et signal Gambs usufruitière vendent par adjudication la maison au bijoutier Georges Siegfried

1846 (22. 8.br), Strasbourg 10 (107), Not. Zimmer n° 6322
L’an 1846 le jeudi 22 octobre à Strasbourg à dix heues du matin, Ont comparu 1. D° Salomé Gambs, veuve en premières noces de Mr Louis Charles Graffenauer et en secondes noces de Mr Charles Jonathan Ott, les deux fabricants de fleurs artificielles, 2° Dlle Mélanie Ott, majeure en jouissance de ses droits, sans état, demeurant toutes deux à Strasbourg, la première stipulant en qualité d’usufruitière de partie de l’immeuble ci après désigné et la seconde comme nu-propriétaire de cette portion et de propriétaire unique du restant du même immeuble, lesquelles voulant parvenir à la vente par adjudication publique de l’immeuble ci après désigné ont requis M° Zimmer (de dresser le cahier des charges)
Désignation de l’immeuble. Une maison avec cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des hallebardes N° 12 tenant d’une part à la maison du sieur Couturat ci devant Exel, de l’autre à celle du sieur Anstett, précédemment Willaume, donnant par derrière sur la maison du sieur Bodin ci devant Lichtenberger & Louis Page. Mise à prix 24.000
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépend de la succession de feu ledit Charles Jonathan Ott, qui a laissé pour seule et unique héritière ladite Dlle Ott & propre usufruitière de la moitié de sa succession la première Dame comparante, ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par M° Zimmer soussigné le 22 décembre 1830 et d’un contrat de mariage reçu par M° Georges-Frédéric Zimmer notaire à Strasbourg le 20 février1813. M. Charles Jonathan Ott avait acquis cette maison avant son mariage du sieur Louis Heyberger marchand à Strasbourg par contrat de vente passé devant ledit M° Georges-Frédéric Zimmer le 25 janvier 1813. (…)
portée à la somme de 26.000 francs par le sieur Georges Siegfried, bijoutier demeurant à Strasbourg
Le 31 octobre 1846, porté à la somme de 30.000 francs par ledit Georges Siegfried
(transcrit le 14 novembre 1846 vol. 450 N° 92 et inscrit d’office vol. 454 N° 414)
acp 353 (3 Q 30 068) f° 75, Cahier des charges – acp 354 (3 Q 30 069) f° 10-v, Adjudication

L’orfèvre Georges Siegfried épouse en 1831 Marie Salomé Horn, fille du tonnelier Frédéric Horn
1831 (5.1.), Strasbourg 9 (60), Me Hickel n° 3666
Contrat de mariage – entre Georges Siegfried, garçon orfèvre à Strasbourg, fils de Georges Siegfried, épinglier à Wasselone, et de Catherine Acker sa femme d’une part
et Marie Salomé Horn, fille majeure de Frédéric Horn, tonnelier à Strasbourg, et de Marie Salomé Rhein sa femme les deux décédés audit lieu, d’autre part, ladite Dlle assistée de Henri Chrétien Rhein, ferblantier à Strasbourg et de Marie Madeleine Ziegenhagen sa femme, oncle maternel et tante de la future épouse aussi d’autre part
acp 202 (3 Q 29 917) f° 82-v du 10.1. – portant réserve d’apports et des habillemens et linge pour à chacun, communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, don de survie de la propriété de la succession du prédécédé réductible en cas l’eixtence d’enfant, lequel avantage assuré en cas de onvol à de secondes noces
Le futur se constitue en propre ce qui lui est avenu dans la succession de ses père et mère
Les Sr et D° Rhein constituent en dot à la future épouse un mobilier de 1180 francs, la présente donation est faite avec dispense de rapport

Registre de population 600 MW 341 (1850 sqq) i 9
Siegfried, George, Strasbourg, 6, h. m. orfèvre, luthériens, français (à Str.) de. sa nais,
id. née Horn, Salomé, id. 16, f. m. sa femme, id.
id. Victor, id. 28. 9.br. 33, g, son fils orfèvre, id.
id. Alfred, id. 40, g, son fils orfèvre, id.
id. Victorine, id. 42, sa fille, id.
Gross Marie, 20, servante, id.

La maison revient ensuite en partie à Victorine Emilie Siegfried qui épouse en 1874 Oscar Gerval, directeur économe des hospices civils, et à en partie son frère Victor Siegfried puis à la fille de celui-ci, femme d’Edmond North.

Originaire de Brumath, le juge Edmond North (Jean Jacques Charles Edmond North) épouse en 1890 alors qu’il est en fonction à Illkirch Caroline Marthe Siegfried, fille du négociant (Georges Jules) Victor Siegfried, et de Frédérique Caroline Klipffel

Mariage, Strasbourg (n° 89)
Strassburg den 14. Februar 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Kaiserliche Amtsrichter zu Illkirch-Grafenstaden (Unter-Elsass) Johann Jakob Karl Edmund North, evangelischer Religion, geboren den 18. Juli des Jahres 1857 zu Brumath (Unter-Elsass) wohnhaft zu Straßburg Sohn des Direktors des Aktien-Gesellschafft für Boden und Communal Credit, Dr. juris Johann North und dessen Ehefrau Barbara Caroline Christoffel, beide wohnhaft zu Strassburg, 2. die gewerblose Caroline Martha Siefgried, evangelischer Religion, geboren den 11. September des Jahres 1866 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des Rentners Georg Julius Victor Siefgried, wohnhaft zu Strassburg und dessen verstorbenen Friderika Caroline Klipffel, zuletzt wohnhaft zu Straßburg (i 89)

La propriété est inscrite à partir de l’exercice 1917 au nom de Joseph Wittersheim.
Originaire d’Epfig où son père est cultivateur, le coiffeur Joseph Wittersheim épouse en 1914 Marie Antoinette Fochem, native de Molsheim et habitant à Paris.

Mariage, Strasbourg (n° 1191)
Strassburg am 20. Oktober 1910. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Damenfriseur Joseph Wittersheim, katholischer Religion geboren am 15. Oktober des Jahres 1877 zu Epfig (Unter-Elsass) wohnhaft in Straßburg Spießgasse 44, Sohn des Landwirts Ignatz Wittersheim und seiner Ehefrau Viktorine gebornen Ackermann,
Maria Antoinette Fochem, ohne Beruf, katholischer Religion geboren am 1. Juni 1879 zu Molsheim (Unter-Elsass) wohnhaft in Angers (Frankreich) rue de l’Esvière, Tochter des Rentners Robert Fochem, wohnhaft in Strassburg und seiner verstorbenen Ehefrau Rosalie Augustine gebornen Fritz zuletzt wohnhaft in Molsheim (i 7)



16, Grande rue de la Grange


Grande rue de la Grange n° 16 – IV 258 (Blondel), N 759 puis section 59 parcelle 28 (cadastre)

Le menuisier Sébastien Andris remplace en 1758 deux anciennes maisons par une neuve
Enseigne à l’Etoile d’Or (zum goldenen Stern), 1905 – Démolie en 1912 lors de la Grande Percée


Le numéro 16 de la Grande rue de la Grange à l’enseigne zum goldenen Stern (AMS, 1 Fi 19 n° 24), vue de l’ouest. L’ancienne parcelle IV 258 formait la partie gauche.
Même endroit, rue du Vingt-deux-novembre, vue de l’est (juillet 2011)

Inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve Augustin Heisch, la maison a deux plate-formes qui empiètent sur le communal. Le papetier Wendelin Riehl la vend en 1622 au fripier Chrétien Kautsch qui a occupé de 1605 à 1613 le poste de pileur d’épices dont il a été relevé. La maison revient sans doute par défaut de paiement au marchand Frédéric Riehl, fils de Wendelin Riehl. Le cordonnier Jean Born l’achète en 1676. L’orphelinat où ses enfants sont pensionnaires vend en 1690 la maison au parcheminier Jean Daniel Gilger dont la femme est propriétaire de la voisine à laquelle elle sera réunie en 1745. Le menuisier Hartwig Griesé se réserve divers droits quand il vend en 1706 au marchand de tabac savoyard Claude Audevet la maison à l’est qui est attribuée deux ans plus tard à sa créancière, l’Œuvre Notre Dame. A la mort du cordonnier Martin Quos originaire de Dantzig en 1731, le billet d’estimation cite un bâtiment avant, un passage latéral et un très vieux bâtiment arrière. La description est la même en 1743 à la mort du menuisier Philippe Schreiner : atelier au rez-de-chaussée du bâtiment avant surmonté de deux étages, bâtiment latéral à gauche (une buanderie au rez-de-chaussée, chambres à l’étage), bâtiment arrière (bûcher au rez-de-chaussée, poêle et galeries à l’étage). La veuve de Philippe Schreiner se remarie avec Sébastien Andris qui achète en 1745 la maison voisine à l’ouest. Les Quinze l’autorisent l’année suivante à ouvrir une porte dans le mur qui sépare les deux cours contre une rente annuelle de cinq sols. Les Préposés au bâtiment et les Quinze l’autorisent en 1758 à remplacer les deux anciennes maisons par une nouvelle. Le propriétaire déclare qu’il supprimera les portes de caves qui s’ouvrent sur le communal. Il fait travailler la charpente sur la place des Cordeliers. Sébastien Andris fait réparer en 1767 le pignon qui le sépare de la maison voisine à l’est. Il charge la même année le maître maçon Jean Michel Meyer de travailler dans les différents bâtiments (avant, latéral et arrière). Le maître maçon Michel Müller réaménage en 1777 le bâtiment latéral droit. La maison est estimée en 1781 à une valeur minimale de 2 000 livres (contre 700 livres pour une seule des anciennes maisons, 1742). La veuve du revendeur Guillaume Joseph Sarazin s’en rend adjudicataire en 1791. Elle en transmet la propriété à sa fille Marie Anne Sarazin qui en fait donation à son deuxième mari Claude Gallimard, receveur de l’enregistrement.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 198 (Musée des Plans-relief) 1 : élévation

L’Atlas des alignements (années 1820) cite un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (u) : trois fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour (I) représente l’arrière (6-7) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (1-8), le bâtiment à rez-de-chaussée et un étage (7-8) du côté est de la cour. Le côté ouest (1-6) de la cour comprend la clôture (1-2) qui sépare de la cour voisine, le bâtiment (2-3-4-5) puis l’édicule (5-6). La façade du bâtiment arrière qui donne sur l’égout communal est figurée à gauche de (4) à la cour D.
La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 16.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 198 (Musée des Plans-relief) 1 : plan, cours I et D

L’orfèvre Jean Philippe Beck achète la maison en 1829. Elle revient en 1853 en partie puis en 1859 en entier à sa fille Catherine Dorothée, femme du menuisier Martin Heintz. Ses héritiers domiciliés en France la louent à un aubergiste (enseigne à l’Etoile d’Or, Zum goldenen Stern, 1905). La Ville achète la maison qu’elle fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée. Les enquêteurs qui la visitent en 1907 relèvent certains éléments XVIII° siècle (baroques).


Dessins du Service d’architecture (1911, AMS 907 W 161) : élévation, coupe, plan

novembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Wendelin Riehl, papetier, et (v. 1592) Brigitte Schottler – luthériens
1622 v Chrétien Kautsch, fripier, et (1597) Anne Wildmann – luthériens
1645* (adj) Frédéric Riehl, marchand, et (1619) Rosine Storck puis (1634) Julienne Schultz – luthériens
1665* h Jean Philippe Ursinus, maître des rentes, et (1665) Sara Riehl puis (1671) Marie Marguerite Strohm – luthériens
1676 v Jean Born, cordonnier, et (1663) Susanne Engelbrecher d’abord (1568) femme du péager Conrad Hosch, (1665) Cléophée Eissen puis (1685) Barbe Schubæus – luthériens
1690 v Jean Daniel Gilger, parcheminier, et (1688) Agnès Fuchs, d’abord (1684) femme du parcheminier Jean Georges Hauff – luthériens
1700 v Hartwig Griesé, menuisier, et (1678) Marie Salomé Fuchs – luthériens
1706 v Augustin Clerc, horloger, et (v. 1693) Elisabeth Marie puis (1694) Elisabeth Barthelemy, veuve du vivandier Jean Longuant dit Montauban – catholiques (indivision avec le suivant, 1706)
1706 v Claude Audevet, fabricant de tabac, et (1701) Geneviève Percelat – catholiques
1708 adj Œuvre Notre Dame
1708 v Martin Quos, cordonnier, et (1703) Anne Catherine Gœring – luthériens
1733 h Catherine Marguerite Quos, célibataire († 1748) – luthérienne
1737 v Philippe Schreiner, menuisier, et (1733) Susanne Zickler, d’abord (1719) femme du musicien Jean Ott – catholiques
1743 h Sébastien Andris, menuisier, et (1743) Susanne Zickler, veuve du musicien Jean Ott et du menuisier Philippe Schreiner, puis (1781) Jeanne Greissing remariée (1791) au batelier Antoine Fessler puis (1794) au négociant André Dron – catholiques
1791 adj Guillaume Joseph Sarazin, revendeur, et (1746) Marie Anne Propre – catholiques
1800 h Marie Anne Sarazin, et (1777) Jean Baptiste Joseph Noël, lieutenant – catholiques
1802 h Claude Gallimard, receveur de l’enregistrement, et (v. 1775) Marie Madeleine Adélaïde Debainse, (1797) Marie Catherine Desuc puis (1802) Marie Anne Sarazin, veuve du Jean Baptiste Joseph Noël
1820 h Philibert Bequet, commissaire des poudres et salpêtres, et (1808) Adélaïde (Gabrielle Emerentienne Hortense) Gallimard, d’abord (1804) femme du commissaire des poudres et salpêtres, Didier Jean Baptiste Campagne, puis (1827) Marina Gigault de Marconnay
1829 v Jean Philippe Beck, orfèvre, et (1803) Catherine Elisabeth Pfeiffer, veuve du brossier Jean Michel Heinrich, puis (1810) Barbe Müller
1853 h Philippe Jacques Beck, cordonnier, et Caroline Dorothée Beck (indivision)
1859 h Martin Heintz, menuisier, et (1853) Caroline Dorothée Beck
1901* h Charles Fromm, commerçant, et Marie Heintz et cohéritiers
1903* h Auguste Heydenreich, pharmacien, et Lina Heintz, à Paris
1909* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 850 livres en 1731, 700 livres en 1742 – nouvelle maison réunissant deux anciennes 2 000 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) IV 258, Sébastien André
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bastian Andrich, 4 toises, 5 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 759, Beck, Jean Philippe – maison, sol – 3,5 ares

Locations

1687, Georges Gærtner, cordonnier
1703, 1719, Pierre Duperray, menuisier
1708, 1711, Nicolas Delincourt, tourneur, et Barbe Kopff
1719, Louis Vaudoit, marchand de tabac
1732, état des loyers
1734, Pierre Schreiner, menuisier (ensuite propriétaire)
1773, Daniel Luc Herrman Weinemer, assesseur au Magistrat
1773, François Pierre Brodbecker, avocat
1826, Judas Lœb, relieur et cabaretier, et (1802) Buna Weil

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 164-v
La veuve d’Augustin Heisch doit 2 sols 6 deniers pour une plate-forme en saillie de 5 pieds 21 pouces et une autre de 7 pieds de long en saillie de 9 pouces

[Stadelgasse]
Augustin Heischen Wittwe hatt ein besetzten Tritt v schu xxi Zoll herauß, Item mehr ein Tritt vj schu lang vnd ix Zoll herauß, Bessert &, ij ß vj d

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802), f° 250-b
Le menuisier Sébastien Andres (Andris) doit 5 sols le 7 mai de chaque année pour une ouverture de 12 pieds dans le mur de 6 pieds ½ de haut entre ses deux maisons contiguës Grande rue de la Grange d’après la décision des Quinze en date du 7 mai 1746 et le protocole des Préposés au bâtiment pour l’année 1747 folio 26, à régler pour la première fois en 1747.
Le contribuable suivant est la veuve Sarazin qui ne veut plus régler la somme. L’affaire est réglée par arrêté municipal rendu le 6 floréal V.

Sebastian Andres der schreiner solle Von einem 12. schuhe weiten durchbruch durch eine 6 ½ schuhe Hohe Maur Von einem hoff in den Andern seiner Zweÿ Häußer neben einander an der Großen Stadelgaß, Laut Erkantnus der Herren XV. Vom 7. May 1746. und Prot. der Ober bauherren de A° 1747. fol. 26 jahrs auf den 7. May und A° 1747. I.mo, 5 ß
Modo La Ve. Sarasin
(Quittungen 1747-1792)
ne veut plus paÿer
vid. Arrêté du C.M. du 6. flor. V.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

Le menuisier Sébastien Andris demande le 20 avril aux Quinze l’autorisation d’ouvrir une porte entre ses deux maisons contiguës. Chargés de visiter les lieux, les Préposés au bâtiment constatent le 3 mai que le pétitionnaire qui vient d’acheter une maison de Salomé Jung a l’intention d’ouvrir une porte de 12 pieds de long et 6 pieds ½ de haut dans le mur de la cour  ; il proposent d’accorder l’autorisation contre une rente annuelle de cinq sols. Les Quinze traitent l’affaire le 7 mai. Sébastien Andris ajoute qu’il peut produire des témoins dignes de foi qui assurent que les deux maisons étaient déjà réunies par le passé. Les Quinze accordent l’autorisation à condition de verser le cens annuel et de maintenir deux logements militaires. Ils délivrent une expédition de leur sentence le 14 mai

1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
(p. 321) Sambstags d. 20. Aprilis – Fuchs nôe Sebastian Andris des burgers und Schreiners allhier, dießer bitt MGhh. ihme durch seine Zweÿ neben einander gelegene häußer in der großen Stadelgaß eine thür einbrechen laßen Zu dörffen gnädig Zu erlauben. Erkanndt, Oberebau Hh.

1746, Préposés au bâtiment, VII 1402
(f° 26-v) Dienstags den 3. Ejusdem [Maÿ] – Sebastian Andres
Augenschein eigenommen beÿ Sebastian Andres dem schreiner, welcher beÿ Gnädigen Herren den Fünffzehen um erlaubnus eingekommen, Von einer Zwischen dem Hoff an seinem Hauß an der großen Stadelgaß und dem Hoff einer daran gelegenen Behaußung die er Von Weÿl. Salome Jungin der schreineri erkaufft, stehenden Maur, ein 12. schuhe lang, und 6 ½ schuhe Hohes Stuck hinweg Zubrechen, und dadurch die Communication beÿder Höffen Zuhaben.
Nota ist jhme den 17.ten Ejusdem Von Gnädigen Herren den XV. gegen 5 ß jährlichen Zinßes, und Bezahlung des Augenscheins erlaubt worden dt. 2. lb für den augenschein

1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
(p. 345) Sambstags d. 7. Maÿ – Sebastian Andris pt° durchbrechung einer thür
Iidem [Obere bauherren] laßen ferner per me Vortragen, Es habe Sebastian Andris der burger und Schreiner allhier d. 30. Aprilis jüngst beÿ MGHh. per recessum geziemend angehalten, Ihme gnädig Zu erlauben durch seine 2 neben einander gelegene häußer in der großen Stadelgaß eine thür einbrechen laßen Zu dörffen. Auff geschehene Weißung hätte man den augenschein eingenommen, da sich dann befunden, daß der Implorant in dem hoff rechter hand des eingangs seine neben der Gnäd. Frau von Berckheim gelegenen behaußung ein stuck Maur von 12. schuh lang und 6 schuh 7 Zoll hoch abbrechen und den durchgang in die darneben befindlichen, von Ihme seith Kurtzem von Salome Jungin, eines weißbecken hinderl. wittib an sich erkauffte und neben David Mottelmeÿer dem Kornwerffer gelegene behaußung offen laßen wolle, der Implorant habe darbeÿ Vorgegeben, er verhoffe daß es umb so weniger einigen anstand haben werde, als er im fall der noth durch ehrliche burger erweißen wolle, daß die quæstionirte beede häußer vor dießem schon Zusammen gehört, beÿ beseßener deputation habe der Implorant sein petitum nochmahlen wiederhohlt, derer Hh deputirten Meinung gehe dahin, daß dem Imploranten gegen reichung 5 ß d jährlichen Zinnßes auff allhießigen Pfenningthurn, jedoch mit expresser Vorbehaltung der bißherigen doppelten einlogirung, in seinem begehren Zu Willfahren seÿe, Zu Mghh. genehmhaltung stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 373) Sambstag d. 14. Maÿ – Ego referire, daß nachfolgende bescheid auff gesetzt und Zu Papÿr gebracht worden, wie folgt
Bescheid – Sambstags d. 7. Maÿ. In sachen Sebastian Andris Sebastian Andris, des burgers und Schreiners allhier Imploranten, Auff die d. 30. Aprilis jüngst von dem Imploranten per recessum gethane unterth. bitten, Ihme gnädig Zu erlauben durch seine zweÿ neben einander gelegene häußer in der großen Stadelgaß eine thür einbrechen laßen Zu dörffen. Erkandten und [-] augenschein, Unserer Zu denen baugeschäfft [-] der Hh Deputaten abgelegten relation [-] dem Imploranten gegen reichung 5 ß d jährlichen Zinnßes auff allhießigen Pfenningthurn, jedoch mit expresser Vorbehalt der bißherigen doppelten einlogirung,zwischen bemelten dem Imploranten eigenthümlich gehörigen Zweÿen häußern ein stuck Maur von 12. schuh lang und 6 schuh 7 Zoll hoch abbrechen und den durchgang offen laßen Zu dörffen.

Le menuisier Sébastien Andris demande le 4 mars 1758 aux Quinze l’autorisation de remplacer les deux anciennes maisons par une seule et la supression de la rente établie en 1746. Il déclare en outre le 20 mars aux Préposés au bâtiment chargés de visiter les lieux qu’il supprimera les portes de caves qui s’ouvrent sur le communal. Les Quinze donnent le 25 mars l’autorisation de construire une seule maison moyennant une rente annuelle de dix sols.
Les Préposés au bâtiment autorisent le 25 avril Sébastien Andris à monter la charpente sur la place des Cordeliers pourvu que les troupes n’en soient pas gênées. Il demande en outre de conserver le cens de cinq sols en arguant qu’il supprime les portes de cave.

1758, Protocole des Quinze (2 R 169)
(p. 71) Sambstags den 4. Martii 1758. – Sebastian Andriß pt° auffhebung eines jährlichen Zinnßes Von 5 ß
Claus, Sebastian Andriß des burgers und schreiners allhier pplis. hat vermög mghh. Erkanntnus vom 7.ten Maÿ 1746. die gnädige Erlaubnus erhalten ein stuck maur durch seine Zweÿ häußer durch zubrechen und den durchgang offen laßen Zudörffen, Wann Er aber anheute gesinnet ist, gedachte beede häußer in eines Zu Verbauen, solches aber ohne mghh. Willfahr nicht geschehen mag, als bittet Er unterthänig ihme mit dießem gesuch gnädig zu Willfahren, wie auch ihne Von denen in gedachter Erkantnus angesetzten Fünff schilling Jährlichen Zinnßes gnädig zu entbinden. Erkandt, obere bau Hhn.

1758, Préposés au bâtiment, VII 1408
(f° 12-v) Montags den 20. Martÿ 1758. – Sebastian Andriß
Augenschein eingenommen beÿ Sebastian Andriß dem Stattschreiner, welcher seine neben einander gelegene Zweÿ Häußer an der großen Stadelgaß wovon er bereits Laut Statt zinßbuch fol: 250. wegen einer Zur Communication durchgebrochenen Maur in seinem Hoff 5 ß Zinß gibt, Zusammen Zubrechen nur ein Hauß darauß Zumachen, und Neü auffzubauen willens, darum er beÿ Gnädigen Herren den XV. um erlaubnus eingekommen, auch declarirt, daß er seine Vor denen Häußern Habende Kellerthüren Von dem Allmendt Hinwegthun wolle.

1758, Protocole des Quinze (2 R 169)
(p. 88) Sambstags d. 25. Martii 1758. – Obere Bau Herren laßen per Eundem [Secretarium] referiren es habe Johann Sebastian Andriß der Frantzösische schreiner meister und burger allhier beÿ mghh. per recessum unterthänig gebetten, ihme gnädig Zu erlauben, in seiner ane der großen stadelgaß gelegener behaußung, welche ehemahls aus Zweÿen häußern bestanden die daselbst mitten im hoff annoch zum Theil stehende Separations Maur, in ansehung welcher ihme schon Vor einigen jahren ein durchbruch gegen Erlag jährlicher 5 ß boden Zinnßen gegönnet worden, gäntzlich abbrechen, und also ein hauß machen zu dörffen, mghh. hätten hierauff einen augenschein Zu erkennen beliebet, welcher auch würcklich eingenommen und befunden worden, daß durch des Imploranten Vorhabende Bau niemand einiger schade sonden dem publico Vielmehr nutzen Zu wachßen, mithin Wollten die Hrn Deputirte die Willfahrung, wie auch die regulirung des boden Zinnßes /:welcher schon beÿ letzter session auff dem Pfenningthurn auff Zehen schilling d. projectirt worden:/ Zu mghhen gestellt haben.
Erkandt, Wird dem imploranten erlaubt, die in seiner ane der großen stadelgaß gelegener behaußung mitten im hoff annoch stehende separations: maur gegen Erlag Jährlicher Zehen schilling boden Zinnßes abzubrechen.

1758, Préposés au bâtiment, VII 1408
(f° 15) Dienstags en 4. Aprilis 1758. – Sebastian Andriß
Sebastian Andriß der Stattschreiner bittet um erlaubnus das Holtz Zu seinem Neü bauenden Hauß an der großen Stadelgaß, auf dem Baarfüßer Platz Zu Zimmern. Erkannt, willfahrt, solle aber doch auch mit denen Hh. Majoren reden, damit Sie wegen der Trouppen Keine schwierigkeit machen
Idem. – Idem Bittet Auch um Bescheid wegen seiner Zusammen brechender Zweÿ Häußeren An der großen Stadelgaß, worvon der Augenschein am 20. Januarÿ Letzthin eingenommen worden, weilen Gnädige Herren die Fünffzehen die sach hiehero Verwießen. Erkant, wird dem Imploranten erlaubt, seine Zweÿ Heußer Zusammen Zubrechen, und eines darauß Zubauen mit dem Beding, daß er die wegen durch gebrochenen Maur jhme schon Vorhin angesetzt, Und Laut Statt Ziinßbuch fol: 250.b bißher bezahlte 5. ß Zinß noch fernerhin bezahlen, und seinem Oblato gemäß, die Kellerthüren Von dem Allmendt Hinwegthun solle.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le Petit Sénat charge le 23 mars 1767 les préposés aux feux de visiter la maison que Sébastien Andris va transformer suivant le nouveau règlement sur les feux. Il devra remplacer le pignon encommagé ; son voisin Hebenstreit (futur numéro 18, à l’est) argue qu’on ne peut l’obliger à reconstruire son pan de bois en bon état. Les experts proposent le 3 avril que le rez-de-chaussée soit reconstruit et les frais réglés pour deux tiers par Andris et un tiers par Hebenstreit. Sébastien Andris devra en outre continuer le mur de son côté.
Le maître maçon (Jean Michel) Meyer expose le 20 novembre suivant les travaux qu’il va faire dans la maison de Sébastien Andres Grande rue de la Grange : une chambre à cheminée à la française à droite au rez-de-chaussée, une buanderie pourvue d’un chaudron dans le bâtiment latéral droit, un fourneau au rez-de-chaussée du bâtiment arrière, un poêle et une cuisine au deuxième étage du même bâtiment, une chambre à cheminée à la française au deuxième étage du bâtiment latéral gauche et un poêle dans les mansardes, les tuyaux étant toujours à bonne distance de la menuiserie.

1767, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

(p. 124) Freÿtags d. 3.ten Aprilis 1767 – Andris & Hebenbstreit
Zufolg Erkantnus E. E. Kleinen Raths Vom 23. Martii jüngst haben Hochverordnete Obere Feur Hh einen augenschein eingenommen in Sebastian Andriß des Statt schreiners in der großen Stadelgaß gelegenen behaußung, allwo auf seiten H. Hebenstreit des büttels auf der Schmidt Stub sowohl in seinem als übriger und Zwar minorennen mit interessenten namen Vorgebracht worden, daß weil Andriß Krafft neuerer feuer ordnung seinen schadhafften gäbel neu auffzuführen schuldig man ihn nicht anhalten könne sein auf der gemeinschafftl. maur stehen habende Riegel wandt, so unbeschädigt abzubrechen, und mit Sebastian Andriß den gemeinschaftl. gäbel aufzuführen, mit bitten ihn davon Zu befreÿen, ist nach genauer der Sachen untersuchung und angehörten Parthen, auf die Von denen Hh Experten abgestattete relation auch eingesehene Feur ordnung Erkanndt, Solle der gäbel quæstionis au rez de chaussée abgebrochen und unter den Parth. gemeinschaftlich jedoch alßo aufgeführet werden, daß Sebastian Andriß Zweÿ theil, Hebenbstreit und Consorten aber nur einen theil, bis unter die Riegelwand unter ihrem gang an denen desfalls aufgehenden Kösten Zu Zahlen, Andriß aber seiner seiten auf seine Kösten den gäbem Vollends so hoch er sein gebäu führet, es seÿe mit Pfeiler und bögen oder mit einem halben stein neben obgemelter Riegelwandt aufzubauen schuldig seÿn solle.

(p. 147) Freÿtag d. 20. Novembris 1767. – Mr Sebastian Andris der Statt schreiner will in seiner in der großen Stadelgaß gelegenen behaußung au rez de chaussée lincker hand des eingangs eine Cammer gegen der gaß mit einer Frantzösischen Camin auf dem Keller gewölb stehend setzen, das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt.
Ferner lincker hand im hof eine Bauch Kuchen mit Bauch keßel und Caminschoß setzen das rohr am steinern gäbel hinauf Von allem holtz entfernt.
Im hindern gebäu im ersten stock ein Vor Camin mit einem ofen, das rohr am steinern gäbel hinauf Von allem holtz entfernt.
Im hindern gebäu im Zweÿten stock gegen der werckstatt eine stube gegen dem hof, dahinden eine Kuchen mit heerd und Camin schoß machen, das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt.
Im seiten gebäu lincker hand im nemlichen stock eine Cammer mit einem frantzösischen Camin und gewölb wohl versehen setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf Von allem holtz entfernt.
In der mansarde eine stube mit einem Vor Camin und gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt.
Erkanndt, Willfahrt. Mr Meÿer

Le maître maçon (Michel) Müller expose le 11 juin 1777 les travaux qu’il va faire dans la maison du menuisier municipal Sébastien Andres Grande rue de la Grange : une cuisine pourvue d’un fourneau au rez-de-chaussée au bâtiment latéral droit et un atelier au devant, aussi pourvu d’un poêle.

(p. 433) Mittwochs den 11.ten Junii 1777. – Meister Sebastian Andris der Stattschreiner will in seiner in der Großen Stadelgaß gelegenen behaußung in dem nebens gebäu Rechter hand im Hoff auf dem Rez de chaussée eine Kuch mit Herd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr mitten durch das gebäu Von allem holtz entfernt vornen daran eine werckstatt mit einem offen in welchen aus der Kuche eingefeurt wird, der erste stock ist dem rez de chaussée gleich.
Erkanndt, Willfahrt. Mr Müller der jung.

Description de la maison

  • 1731 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, un passage avec des chambres, un très vieux bâtiment arrière où se trouvent un petit poêle, une cuisine, un bûcher, en outre un puits et une cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 700 florins
  • 1743 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée à main gauche l’atelier de menuisier, un étroit vestibule, une cave sous solives, la cour et le puits, au premier et au deuxième étages un poêle et un vestibule où se trouve le fourneau, le bâtiment latéral à gauche comprend au rez-de-chaussée une buanderie et la chambre à soldats, à l’étage deux chambres surmontées d’un demi-toit, le bâtiment arrière comprend au rez-de-chaussée un bûcher, à l’étage un poêle, un vestibule, deux passages en bois, un vieux comble délabré, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 400 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Grande rue de la Grange

nouveau N° / ancien N° : 13 / 7
Sarasin
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 215 case 3

Beck Jean Philippe ; Marché neuf N° 14 à Strasbourg
1855. Beck, Philippe Jacques cordonnier & Beck Caroline Dorothée Gde. rue de la Grange 7

N 759, maison, sol, grande R. de la grange 7
Contenance : 3,50
Revenu total : 361,82 (360 et 1,82)
portes et fenêtres ordinaires : 65 / 52
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 965 case 1

Bock, Philippe Jacques et Caroline Dorothée
1860. Heintz, Martin, Menuisier
1901. Fromm Karl, Kaufmann, Ehefrau Maria geb. Heintz und Miteigenthümer
1903. Heydenreich August Apotheker Ehefr. Lina geb. Heintz, Paris
(ancien folio 713)

N 759, maison, sol, Rue de la grange 16
Contenance : 3,50
Revenu total : 361,82 (360 et 1,82)
Folio de provenance : (215)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 65 / 52
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 32 p. 360 case 3

Parcelle, section 59, n° 28 – autrefois N 759
Canton : Große Stadelgasse Hs N° 16 – 265/13.236
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 20,50
Revenu : 3400 – 5200
Remarques 1912 Abbruch – 1913 ab D. 362 F. 5.

(Propriétaire, compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 100 Grand’rue de Stadel p. 163

7
Prop. Andres, Sébastien, Menuisier – Charpentiers
lo. Stouhlen, Avocat – Boulangers
lo. Boub, Jean, Orfèvre – Echasses
lo. Michel, Veuve – Pelletiers
lo. Hauer, pensionnaire du Roy
lo. Madelon, Dlle.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Grosse Stadelgasse (Seite 168)

(Haus Nr.) 16
Walter, Wirt Zum goldenen Stern. 01
Bauer, Schlossermstr. 1
Braun, Fuhrmann. 1
Dreyfuss, Metzgerm. 2
Mayer, Ausläufer. 3
Feinrich, Schneiderm. H 1
Ohl, Tagner. H 1
Reiser, Sanit.-Wachtm. H 1
Knittel, Hausknecht. H 2
Marx, Händlerin. H 2
Wendler, Schieferdeck. H 2
Kuhn, Kolporteur. H 3
Reihle, Schneiderm. H 3
Relle, Tagner. H 3
Walter, Strassb-Schaffner. H 3

Grille d’enquête (AMS cote 113 MW 999), n° 60

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Grosse Stadelgasse N° 16 [Maison :] 16, Grand rue de la Grange

a) Geschichtliches : [Historique] (cf. Seyboth)

b) Zeitbestimmung : Barock [Epoque] baroque

c) Zeicheriche Aufnahmen : [Relevés sous forme de dessin]

d) Photographische Aufnahmen : [Relevé photographique]

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. – Steingebäude, Putzfläche
    [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.] Bâtiment en pierre à surfaces crépies
  • 13. Konsolen – 1 einfache im Hof unter der Galerie
    [Corbeaux] Un de simple facture dans la cour sous la galerie
  • 15. Gliederungen – 1 Nische (für Figur) (Straßenseite) mit Muschel
    [Moulures] Une niche (pour une statue) à coquille vers la rue

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 5. Galerie auf dem Hofe – 1 in 2 Geschossen
    [Galerie sur cour] Une, à deux étages
  • 6. Brunnenanlage – 1. mit Bronzeauslauf. Becken aus Gußeisen
    [Puits] un puits à bec en bronze et bassin en fonte
  • 8. Treppengeländer – Baluster aus Bretten geschnitten. Hof* geschnitzelter Antritts pfosten
    [Balustrades d’escalier] Balustrade en lattes. Départ sculpté d’escalier dans la cour
  • 10. Eiserne Gitter – vergl. Bem. 1.
    [Grilles en fer] voir Remarque 1
  • 14. Wandvertäfelung- Einfache Täfelung im Flur (randg*)
    [Lambris] Lambris simple dans le vestibule
  • 25. Türbeschläge – (Hinterh. I. Stock) 2 Bocks bänder
    [Ferrures de porte] Deux (*) au Premier étage du bâtiment arrière)

Bemerkungen : 1) 2 flügel. Eingangs Thür
Holtzthür mit Oberlicht gitter. Massiv*

[Remarques –] Porte d’entrée à deux battants – Porte en bois, grille à l’imposte


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au papetier Wendelin Riehl. Il fait baptiser en 1593 un fils Frédéric issu de sa femme Brigitte (Schottler).

Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 199, n° 1349)
1593. 2. Augusti. Wendlin Rihel der papyrer, Prigida – Friderich – H. Niclaus von Dürckheim, Theobald Böm vnd Margretha Hans Knörrers fraw (i 207)

Brigitte Schottler veuve de Wendelin Riehl, assistée de son fils Frédéric Riehl, vend à l’amidonnier Chrétien Kautsch (ici Kautt) la maison chargée de quatre florins envers le Gurtlerhoff moyennant 400 livres

1622 (29 Julÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 82-v
Kauffverschreybung Christman Kautten Amlungmacher
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno 1622. folio 143.) Erschienen H. Jacob Schilling Fünffzehner vogt Brigida Schottlerin weÿland H Wendel Ruhels selig. hind.laßene Witwen vnd beneb. Ime h Friderich Ruehl Ir Sohn
haben in gegensein Christman Kautten Amlungmach. burg. alhie (verkaufft)
ein Behausung alhie In groß Stadel Gassen einseyt neben Bernhard Wachtman medicinæ Candidat. and.seit neben N+ (+ Caspar Rulman) Glaser hinden vff ein Almend geßelin wovon gehnd 4 lb Bodenzinß auff Johannis dem Gurtler hoff sonst ledig eig. Ist d. Kauff beschehen für 400 lb

Le fripier Chrétien Kautsch épouse en 1597 Anne Wildmann, fille du pileur d’épices David Widmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 73-v, n° 169)
1597. Domn: sexages: 30. Januarÿ. Christman Kutsch Altgewender Vndt Anna David Widman des Wurtzstössers tocht. Eingesegnet Zinstag den 15. Februarÿ. (i 76)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 100-v, n° 8) 1597. Sexagesima. Christman Kautsch ein altgewender vnd Anna David Widemans des wurtzstossers tochter. Eingesegnet Zu St Thoma (i 54)

Ils hypothèquent un mois plus tard la maison au profit du marchand épicier Jean Raoul Stupanus

1622 (xiij. Augusti), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 288-v
(Inchoat. in Prot. fol. 224.) Erschienen Christman Kautsch d. ammlungmacher burger Zu Straßburg vnd Anna Wÿdenmännin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. hannß Rudolff Stupanus wurtz Kremers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 800 gulten
vnderpfand hauß, hoffstatt, hoff vnd hind.hauß mit Allen Ihren geb. d. gelg. Inn d. St. St. Inn d. groß. Stadell gassen, einseit neben Bernhard Wachtman, And.seit n. Lorentz Rulman den glaßer, hinden vff ein allmend gäßlin stoßend, dauon gnd. ij. lb Bod. zinß In dem gürtler hoff und Sant Margred clostern Mehr seind sie verhafftet vmb j C L lb Friderich Ruhell dem Jung.

Chrétien Kautsch est candidat au poste de pileur d’épices en 1605. La décision est ajournée parce que l’assemblée ne connaît pas les candidats. Chrétien Kutsch est élu d’après l’acte de 1613.
1605, Conseillers et XXI (1 R 84)
Wurtzstösser dienst bestellen. 215. 218. 220. 230. 259. 269.
(f° 220-v) Sambstag den XXIV Augusti – Wurtzstösser dienst bestellen
Ulrich Lesch, Heinrich Braun, Christmann Kutsch, Alle treÿ halten vmb den Wurtzstösser dienst an. Erkant, sollen sich geschrieben geben
(f° 269) Montag den XIV Octob.- Wurtzstösser Ampt bestellen
Hr XV. lassen p. Iren secretarium d. Ambtbuchlin weg. Wurtzstossers ablesen vnd dan ausschuß anzeug. Alß aber von etlichen Hn gesprochen, d. sie die personen nit kennen, Ist erkant soll weiter bedacht werd. H. Kolloffel, H. Grienwald, H. Stoffele.

Les pileurs d’épices Jean Kammerer et Chrétien Kautsch demandent à être exemptés de l’amende qui leur a été infligée parce qu’ils ont été emprisonnés six jours. La décision est ajournée parce que le quorum n’est pas atteint.
1609, Protocole des Quinze (2 R 37)
(f° 97) Sambstag den 10.ten Junÿ – Hanns Cammerer, Christman Kutsch, Wurtzstößer
Hanns Cammerer und Christman Kutsch beÿde Wurtzstößer p. Lt. Bittlinger, übergeben ein underthenige entschuldigung, so verlesen, darinn bringen sÿ für, das Inn Ihrer hafft vnd gefencknuß Ihnen fürnemblich Zwöen puncten fürgehalten worden, deren sÿ sich gleichwol nitt allerdings für unschuldig begeren anzugeben, dieweÿl sÿ aber ein Sechßtägige Thurnstraff außgestanden vnd arme gesell, die nicht weitters erschwiegen oder abtragen Können, So bitten sÿ sich der fernern vfferlegten geltstraff (.da Jeder 10. lb erlegen sollte.) gn. Zu erlaßen vnd mitt der Im kalten Winther außgestandener thurn vnd Keffich straff ein g. genügen Zuhaben. Erkandt Jetzo einstellen, geg. Ihnen Zu bedacht Ziehen, dieweil Meine Herren Inn geringer Anzal. V. Mr.

Chrétien Kautsch donne sa démission de son poste de pileur d’épices. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’acceptent comme il a rendu les clés bien que le travail soit important à l’approche des foires.
1613, Conseillers et XXI (1 R 93)
Christmann Kutsch vmb erlassung Wurtzstosser Ampts
(f° 154) Sambstag den XXIII Maÿ – Christmann Kutsch d. mherren Ime vor 7 ½ Jar zum Wurtzstosser angenohmen desen thut er sich bedanck. und bitt nun mehr solchen diensts wid. zuerlassen. H Kopp alß Wurtz Hr meldt d. er sich gar liederlich verhalten wie auch der alte Also wol ursach bede abzuschaffen. d aber gegen d. Mees do man vil Zuthun Kan man Ir nit beder entrichten. Also dissem die schlussel schon genohmen, daher er deßer mehr erlaubnus Zubetten, hetten sehr vbel gehandelt. Erk. Man soll Ine seines diensts erlassen vnd die Rathh. auf Ihren Zunfften verkunden laßen wer sich dazu will geschriben geben. H. Wid H Ker.

Chrétien Kautsch est cité en 1619 parmi les pileurs d’épices relevés de leurs fonctions.
1619, Protocole des Quinze (2 R 47)
(f° 78) Mittwoch den 5. Maÿ – Wurtzordnung – Beurlaubter Wurtzstößer, Hannß Cammerer Christmann Kutsch – vnd Hannß Waltz vnd Friderich Millich die Holtzhawer -Jetzige Wurtzstößer Balthasar Huck, Hannß Waldbaur – und Hannß Koch der Holtzhawer
Von meinen g. Herrn der XV. Zusammenkunfft Ist in p.sentia beider Herren Fünffzehen Meister den beurlaubten Wurtzstößer Vnd Holtzhawern, die, am 24.t Aprilis Jüngsthien ergangene Erkantnus (.vide Bedacht Sextern.) Vorgelesen, alles daß ihenige so sie auff der Wurtzmühlen erlernet, beÿ ihrem burgeraid Zu Verschweiggen, Wie auch den ietzigen Wurtzstößern die damahls erkante articul absonderlich vorgehalten vnd abgelesen worden, mit erinnerung dieselbe gleichfalß fleißig in achtung zu nehmen.

La maison appartient ensuite à Frédéric Riehl d’après les aboutissants (1651), sans doute par annulation de la vente pour défaut de paiement.
Frédéric Riehl le jeune épouse en 1619 Rosine, fille du consul Pierre Storck.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 371-v, n° 1129)
1615. Dominica Jubilate. Fridrich Riehl der Jüngere Vnd Jungfrau Rosina Herrn Petri Storcken alten Ammeisters Eheliche Tochter (i 384)

Le marchand Frédéric Riehl se (re)marie en 1634 avec Julienne, fille de l’aubergiste à l’Ecurie Laurent Schultz
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 160-v)
1634. Dom: j. Aduentus 30. 9.bris. Hr Friderich Riehel der handelsmann v. burg. alhie vnd Jgfr. Juliana, H Laurentÿ Schultz. burgs. v. Gastgebers Zum Stall nachgelaßene dochter. Eingesegnet Zu St. Thomas Montag d. 8. 10.bris (i 167)

La maison revient ensuite à Sara Riehl qui épouse en 1665 le maître des rentes Jean Philippe Ursinus

Secrétaire à la Tour aux deniers, Jean Philippe Ursinus vend la maison au cordonnier Jean Born. En marge, quittance remise en 1704 à Hartwig Griesé par Dorothée Ursinus, femme du marchand verrier Gérard Walter

1676 (27. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 882-v
(prot. fol: 89) Erschienen Herr Johann Philipp Ursinus Vnderschreiber deß Pfenningthurns
hatt in gegensein Johann Buhrnern deß Jüngern Schuhmachers
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders, höfflin darzwischen hoffstätt mit allen deren Gebäen, begriffen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhier in der Großen Stadelgaßen, einseit neben herrn Andreæ Brackenhoffern, dießer Statt ietz regirenden Ammaÿstern, anderseit neben hannß Georg Hauffen dem Pergamentiner, hinden uff den Gemeinen dohlen beÿ der Tucherstub stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 1. lb 2. ß 4. d Zinnß dem Closter St. Margarethæ und Agneßen alhier, Item 1 lb iährlichen zinnß dem Gürtler hoff – umb 300 lb
[in margine :] Erschienen fr: Dorothe geb. Urßinußin, mit beÿstand u. consens Hn Gerhard Walters jun. Glaßhändlers ihres mariti, hat in gegensein Hertwig Grieße schreiners alß nunmahligen proprietarÿ hierinn versetzten Haußes (quittung) Actum den 30. Sept. 1704.

Fille du serrurier Jean Engelbrecher, Susanne Engelbrecher épouse en 1568 Conrad Hosch, péager au Wickhæusel, puis en 1663 le cordonnier Jean Born, fils de Jean Born l’aîné
Mariage, Illkirch (luth.)
1658. den 22. Junÿ Sind Von mir Auß Erkandnus uns. Gnäd. Herren Räth vndt XXI. Copulirt Word. H. Conrad Hosch der Zoller am Wickhäußel vndt Susanna Engelbrecherin, hans Engelbrecht des schloßers und Burgers Zu Straßburg Eheliche Tochter (i 64)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 91, n° XL) 1658. Conrad hosch der buchstaben gießer vnd burger alhie, Jungfr. Susanna Hans Engelbrecher schloßers v Burger alhie eheliche Tochter, dinstag den 22. Junÿ Zu Illkirch (i 92)

Contrat de mariage et célébration du mariage de Jean Born
1663 (16. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 411-v
(Prot. fol. 61. – Eheberedung) Erschienen Hannß Burn der Junger, schuhmacher und Burger Zue Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand hannß Bürnen des ältern Burgers alhie seines eheleiblichen Vatters an einem,
So dann Susanna, weÿl. Conrad Hoschen deß Schrifftgießers und Burgers alhie, nunmehr sel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin mit assistentz hannß Engelbrechers des Schloßers ihres eheleiblich. Vatters und hannß Jacob Engelbrechers des Schloßers ihres eheleiblichen Bruders und curatoris beeder Burger alhier am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 35-v, n° 23)
1663. Dom: 5. post Trin: Zum 2 mal Johann Born der Jüngere Schumacher, Johann Born, des Schumachers undt Burgers alhier ehel: Sohn undt Susanna Weiland Conrad Hoschen geweßenen Schrifftgießers v. Burgers allhier nachgelaßene Wittib. Montags den 27.t Julÿ Freiburgst. Münster, Hhst. (i 38)

Jean Born se remarie en 1665 avec Cléophée, fille du marchand de chevaux Henri Eissen.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 272, n° 5)
1665. Domin: Jubilate et Cant: od. den 16. Vnd 23. April: sind Zum erst. vnd and. mahl außgeruffen word. Johann: Born d. Schumacher vnd Burg. alhie, vnd Jungfr: Cleophe Heinrici Eÿsen deß Roßhändlers vnd Burgers alhier eheliche tochter, Copulirt in D. Nicol: 24. April: post c. matutin: (i 290)

Jean Born se remarie en 1685 avec Barbe, fille du pelletier Nicolas Schubæus (une fois veuve, elle se remarie en 1690 avec Geoffroi Rœderer)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 132-v n° 23)
1685. Dom: Rogationum Zum 2 mahl Johann Born Schumacher u. Burger, Jfr. Barbara Weiland Hanß Niclaus Schubæi gewesenen Kirschners u. Burgers allhier nachgelaß. ehel. T. Mont. den 4.ten Junÿ, Zu, Predigern (i 134)

Les trois enfants de Jean Born sont admis à l’orphelinat, l’aîné qui a vingt ans parce qu’il est infirme, les deux filles parce qu’elles n’ont pas l’âge de s’engager.
1687, Conseillers et XXI (1 R 170)
(p. 167) Mittwochs den 21. May 1687 – Johann Bornen des schumachers KK. vmb Recipirung in das weisenhaus
Saltzm. nôe weil. Johann Bornen des schumachers und burgers alhier 3. Kindern vogts Caspar Philippen auch schumachers, weilen der Knab bey 20 Jahren alt, aber blöd und der bößen augen halben Zu keinem handwerckh nicht Zu gebrauchen, die beede döchterlin aber vom 10. und 8. Jahren, auch Klein, und Zu dienen unvermöglich, alß bittet der vogt unthett. weilen gar Kein lebens mittel vorhanden dieselbe in das allhiesige weisenhauß in g. auffzunehmen. Erkandt werden diese 3. elenden weÿßen den herren pflegern des orths Zur Recipirung bestens recommendirt. Rathh. Kübler und Herren schneider.

Le receveur de l’Orphelinat en sa qualité de tuteur des enfants nés du second mariage de Jean Born loue la maison au cordonnier Georges Gærtner

1687 (1. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 472-v
H. Johann Friderich Sachs, alß Schaffner deß Waisenhaußes, und Caspar Philipß, der Schuhmacher alß Vogt Johann Bornen gewes. Schuhmachers in mitler Ehe erzeugter 2. Kind. nahmentlich Mariæ Salome, und Annæ Catharinæ
in gegensein hans Georg Gärttner deß Schuhmachers
verlühen, Ein Vordere und hinderhauß sambt deren hoff und allen Gebäuen und zugehördt. allhier in der Großen Stadelgaß einseit neben H. Johann Michael Brackenhoffer, Ambtmann, anderseit (-) Haucken, geweßenen hind.laßener Wittib geleg. von heut dato an biß auff Michaelis künfftig 1688.sten jahrs, alßo dergestalt daß der entlehner vor die biß Michaelis dießes 1687.sten jahr noch restirende Zeit Ein pfund d. und dann iedes quartal Und auf weihnachten dießes jahrs Zum erstenmahl dreÿ pfund 15 schilling

Le même vend la maison au parcheminier Jean Daniel Gilger (Gülcher), assisté de son beau-frère Hartwig Griesé

1690 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 57
H. Johann Friderich Sachs, Schaffner deß waisenhaußes, in nahmen ged. Stiffts und Caspar Philips, deß Schuhmachers, alß Vogt weÿl. Johann Bornen auch gewesenen Schuhmachers nachgelaßene 2. ältisten Kind.
in gegensein Johann Daniel Gülchers deß Pergamenters, mit beÿstand Hardwig Grieße deß Schreiners, seines Schwagers, angezeigt und bekandt daß Er H. Schaffner in nahmen deß Waißenhaußes, wegen der Bornischen 3. jüngern in d. weißes haußes gekommenen Kindern [unterzeichnet] Johan daniel gilges, Hartwich Griese
Zweÿ haüßer, ein vorderes und ein hinderes sambt einem höfflein dar zwischen, auch deren hoffstätte mit allen deren Gebaüen, begriffen, weith. Zugehördten und Gerechtigkeit, allhier in der großen Stadelgaßen einseit neben Hn Johann Michael Brackenhoffern Ambtmann der Pflegd Illkirch, anderseit neben weÿl. hans Georg Hauffen gewesenen Pergamenters nachgelaßenen alß sein Kaüffers stieff Kindern, hinden auff den Gemeinen dohlen bei d. Tucher stub stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 1 lb 2 ß 4 d Zinß dem Closter St. Margarethæ und Agneßen allhier, Item 1 lb d Jährlich. Zinß dem Gürttlerhoff, So seÿe dießelbe auch noch umb 150 pfund Kauffschillings rest Hn Johann Philipp Ursino Secretario deß Pfenningthurns verhafftet – umb 108 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Hardwig Griese deß Schreiners alß Jetzmahlig. proprietarÿ hierinn beschriebener in der großen Stadelgaßen gelegenen Haüßer (quittung) den 30. 7.br 1704

Originaire de Francfort-sur-le-Main, Jean Daniel Gilger se marie en 1688 avec Agnès Fuchs, fille du boulanger Gaspard Fuchs et veuve du parcheminier Jean Georges Hauff qu’elle a épousé en 1684.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 6-v, n° 29)

Heut dato den 4 Augusti 1688 ist (…) Copulirt word. Johann Daniel Gilger der ledige Pergamenter, weÿl. Johann Gilgers pergamenters zu franckfurt am Maÿn nachgelaßen ehelich. Sohn v. fr. Agneß, weÿlandt Johann Geörg Hauffen gewesen pergamenters undt burgers allhier nachgelaßene wittib gebohrne Fuchsin [unterzeichnet] Johann Daniel gilger hochzeitter, Agnes hauffin Als hochzeitterin, Hanß Michaël Gilg als der hoch Zeiter Vetter, Hanß Georg Weber als der Hochzeiterin Vogt (i 9)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 67-v)
1668 – Dom. XIII. Trin. 16 Aug. Johann Georg Hauff Von Franckfort der Pergamenter, Daniel Hauffen Burger zu Franckfort Ehelicher Sohn, J. Margareta, weiland Peter* Böhm Kuëffer Und Burgers allhier hinderlaßener Eheliche Tochter. Copul. Montag d. 24. August. Zu S. Thomæ (i 72)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 114, n° 680)
1684 – Dom. XXVI. Trin. I. Advent. d. 26. Novemb. 3. Decemb. Johann Georg Hauff der Pergamenter und Burger, Jgf. Agneß Caspar fuchsin des burgers und Schwartzbecken alhier eheliche tochter. Cop. St. Thomæ (i 59)

Jean Daniel Gilger devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage.
1688, 4° Livre de bourgeoisie p. 545
Johann Daniel Gülcher der pergamenter von ffort, empfangt des burgerrecht von Angnes, weÿl. hans Georg hauffen des Pergamenters wittib seiner haußfr. p. 2. gold fl. vnd 16 ß, so beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist ledien standts gewesen und würdt Zünfftig beÿ den Gerbern. Jur. 16. aug.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 38 livres, ceux de la femme à 298 livres.
1688 (7.8.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 21) n° 705
Inventarium v. beschreibung aller v. Jed. Haab v. Nahrung, so der Ehrsam v. bescheidene Johann Daniel Gilger, Pergamenter, v. die Ehren: v. Tugendsahme fr. Agnesa, gebohrne Füxin, weÿl. mstr. Joh: Georg Hauffen, geweßenen Pergamenters v. burgers alhier hinterbliebene Wittib, beede Eheleüt v. burgere alhier in ihren dieß woch allererst mit einand. angetrettenen Ehestandt für unverändert einand. würcklich Zugebracht haben (…) Actum in d. Königlich. freÿ Statt Straßb. in beÿsein der Ehrenhafften Achtbaren v. bescheidenen Mstr. Hanß Georg Weber Pergamenters d. fr. noch ohnentledigten: v. Mstr: Hartwig Grieße Schreiners v. burgers alhier ihr d. sel. Söhnleins geordneten Vögten, Sambstags den 7. Augusti Anno 1688.

In Einer der Statt Straßburg in der Großen Stadelgaßen Gelegenen hiehero nicht Gehörigen behausung ist befund. worden wie volgt.
Und erstliecn der Haußrath, In d. obern Cammern Vor d. Cammern, In d. Obern Stub, Vor d. Stuben, In d. Cammern am haußöhren, In d. Vordern od: Wohnstub, In d Kuch., Im Keller
Sa. haußraths, M 36, F 114, Mehl F 12 ß
Werckzeug vnd Wahren Zum Pergamenter handwerck Gehörig F 93, Sa. Silbers F 17, Sa. Guldinen Ring 8, baarschafft M 1, F 76, Schulden F 35, Summa summarum M 38, F 348 lb – Schulden F 49, Nach deren Abzug 298 lb
Wÿdemb. Inhalt deren vnd. Not. H. Johann Jacob Böllern den 30. 8.bris A° 1684. Auffgerichtet Eheberedung §° ultimo hatt Sie Fr. Agnesa gebohrne Fuxin Von Ihrem Vorigen Ehemann weÿl. Mstr Hannß Georg Hauffen dem geweßenen p.gamentern und burgern allhier seel. wÿdems weiß Zugenießen benantlich 300 fl.

Agnès Fuchs femme de Jean Daniel Gilger hypothèque la maison au profit de son beau-frère Hartwig Griesé pour régler les travaux qui y sont faits

1696 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 398
ut supra [Agnes geb. Fuchßin, hans Daniel Gilgers deß Pergamenters haußfrau, mit beÿstand Hn Daniel Dietrichs J.U. Ddi und Hn Johann Caspar Francken Notar. Publ. beed. E.E. großen Raths beÿsitzer]
Hartwig Griese deß Schreiners, Ihrem Schwager, 100 pfund, Ihro zu reparation und Verbeßerung hernach beschriebener behaußung
unterpfand, Eine behaußung, hoff, und hind. hauß mit allen Gebaüen, recht. und zugehördt. allhier in d. Großen Stadelgaß, einseit neb. d. schuldnerin hauß dato erkauffte behaußung, anderseit neb. H. Gustavo Philippo Faber JUDdo und Cancelleÿ Verwanth. hind. auff H. Johann Jacob Limburg. d. Courtier stoßend geleg.

Le tuteur des enfants de feu Jean Georges Hauff et celui de la fille de Jean Daniel Gilger qui a quitté Strasbourg vendent deux maisons contiguës comprenant chacune un bâtiment avant et un bâtiment arrière. La première provient du premier mari d’Agnès Fuchs, l’autre de son deuxième mari. L’acquéreur est Hartwig Griesé.

1700 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 281-v
H. Johann Friderich Spoor und H. Johann Martin Schlitzweg, beede E.E. großen Raths beÿsitzer und ad Contractus minorum ins gemein, hierzu aber insonderheit deputiret, im nahmen weÿl. Johann Georg Hauffen gewesenen Pergamenters sel. nachgelaßene Kinder, an stat ihres Vogts, welcher hernach bemelter Kaüffer ist, So dann hans Adam Haaß der Küffer, alß Vogt Daniel Gilgen deß außgetrettenen Pergamenters hier gelaßenen töchterleins
in gegensein Hartwig Griese, deß Schreiners [unterzeichnet] Hartwich Griese
Erstlich zweÿ haüßer, Ein Vorderes und ein hinderes, sambt einen höfflein, dar zwischen, auch deren hoffstätten, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt und Gerechtigkeiten, allhier in der großen Stadelgaßen, einseit neben H. Gustav Philippo Fabern JU Ddo und E. löbl. Policeÿ gerichts Actuario, anderseit neben hernach gemeldter behaußung, hind. auff den gemeinen dolen beÿ der tucherstub stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 1 lb 2 ß 4 d Zinß dem Closter St Margarethæ Und Agnethen allhier, Item 1 lb s jährlichen Zinß dem Gürttlerhoff, (umb 150, 58, 100 capitalien verhafftet)
So dann wider Zweÿ haüßer nemblich ein vorderes und ein hinderhauß, mit allen Ihren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden Und Gerechtigkeit. allhie in ged. Stadelgaßen einseit neben vorbeschriebener behaußung anderseit neben weÿl. H. Johann Niclaus Gambßen Grosen Zollers am rhein sel. Erben, hinden auff des becken hauß zur höllen stoßend geleg. (umb 50), mehr 122 Kauffsch. hans Georg Hauffen deß Kaüffers Vogtssohn, und umb 137 lb in zwen posten Kauffsch.rest Dorotheæ Hauffin, Ferner 37 lb Barbaræ Heuffin, So dann umb 37 lb auch kauffsch.rest erstged. 3. hauffisch. geschwistrig. ins gesambt, so aber benjamin Frantz der Barchetkrämer ad dies vitæ neb. andern zu genießen hat, Ferner umb 100 lb (capitalien verhafftet), geschehen umb 46 pfund

Originaire de Mölln près de Lübeck, Hartwig Griesé (ici Friesé) épouse en 1678 Marie Salomé, fille du boulanger Gaspard Fuchs.
Mariage, cathédrale (luth. f° 53)
1678. Dominica Reminiscere. Zum 2. mal Hartwig Friese der ledige Schreiner (*) Friese des (*)ts u. Burgers (*) ehel: Sohn, Jfr. Maria Salome Caspar Fuchsen, Schwartzbeck b. B. alhier eheliche T. alhier eheliche T., den 7.t. Martÿ Münster (i 54)

1678, 4° Livre de bourgeoisie p. 447
Hartwig Grieße der schreiner von Möllen, beÿ Lübeck, empfangt das burgerrecht von Maria Salome Fuchßin seiner haußfr. p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist ledig. standts gewesen undt wird Zu den Zimmer leüthen dienen. Jur. 11. martÿ 1678.

Le menuisier Hartwig Griesé loue la maison à Pierre Duperray et à sa femme

1703 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 36-v
Hartwig Griese menusier
bail à Pierre Duperray et à Marie Char- (signé) Pierre Duperray
dans sa maison Sçize icy ruë nomée die große Stadelgaß tenant d’un côté à (-) Gambs veufue de l’autre au Sr Gustav Philippe Faber Secretaire de la Chambre de Police, les commodités suivantes, Sçauoir le corps du logis de deuant tout entier et la place sous la gallerie dans la cour pour la moitié, pour deux années à commencer à la St Jean de cette année – 100 livres tournois faisant 25 lb de Strasbourg

Hartwig Griesé vend moyennant 850 livres la maison sise à l’est au marchand de tabac Claude Audevet qui déclare en avoir acquis la moitié pour l’horloger Augustin Clerc. Le vendeur se réserve le droit de faire s’écouler les eaux par la maison vendue jusque dans l’égout communal et la propriété de la cuisine dans la maison arrière

1706 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 96
(850) Hartwig Grieße schreiner (signé) Hardtwig Griese
in gegensein Claude Audeuet marchand de tabac (signé) C. Audeuet
[in margine :] hierinn besagter Käuffer hat in gegenseÿn Augustin Clerc uhrenmachers angezeigt und bekannt, daß Er die helffte ahn hierinnen verschriebenem Hauß c. appert: mit allen hierinnen gemeldten claußulen u. conditionen für ihn Clerc gekaufft habe, den 29. Januarÿ 1706 (signé) Augustin clerc
zweÿ Haüßer in vorder u. ein hinteres sambt einem höfflein darzwischen auch der Hoffstätten u. übrigen Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier ahn der Großen Stadel gass, einseit neben Hn. Gustav Philipp Faber u. J. Ddo u. Policerschreibern, anderseit neben dem verk: hinten auf den Gemeinen dolen beÿ der Tucher stub stoßend, darvon gehen jährlich 1 lb, 2 ß 4 d dem Closter St.Marg:, Item 1 lb, jährlichen dem Gürtler hoff (-), Ferners ist verglichen daß d. wasser auß des verkäufers nebens hauß durch deß käuffers hauß in den dolen jure seruitutis lauffen solle, Item soll d. Camer samt der Küchen im hinteren Hauß zu sein des verkäufers neben Hauß gehören – um 850 pfund

Né à Collonges dans le pays de Gex de Guillaume Clerc, l’horloger Augustin Clerc acquiert le droit de bourgeoisie en 1692 en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux.
1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1102
Augustinus Clerc, der ledige Klein Uhrenmacher Von Colonge auß dem land Gaix beÿ Genff geleg. Weÿl. Guillaume Clerc geweß. burgers und handelsmanns daselbst nachgel: sohn, erkaufft p. 2 Gold fl. 16 ß. so bereits auf dem Pfenningth: erlegt worden, und Wird beÿ E.E. Zunfft der Schmidt . Jur: d 17. Xbr: 1692

Augustin Clerc épouse en 1694 Elisabeth Barthelemy, veuve de Jean Longan (Longuant dit Montauban)
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 52)
Die 11 octobris anni 1694 tribus factis proclamationibus hic, vero parochia Santi Stephani Augustinus Clerc ciuis argentinensis et elizabeta Barthelemy uidua defuncti Joannis longan (signé) Augustin Clerc, + nota sponsæ (i 27)

Ils passent en 1710 un contrat par lequel Elisabeth Barthelemy nomme pour son héritière Antoinette Clerc, issue du premier mariage d’Augustin Clerc avec Jeanne Marie qui a délaissé des biens à Besançon
1710 (5.8.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 17)
Pactions de mariage 5 aoust 1710. – sont comparus le Sr augustin Clerc officier monnoÿeur à la monnoÿe de lad° ville et Dam.lle Elisabeth Barthelemÿ sa femme qu’il authorise à l’Effet des presentes,
Lesquels ont declaré, Sçavoir lediy Le Clerc que quoy que la d° Dam.lle Barthelemÿ aÿt apporté en mariage pour la valeur au moins de 2500 Liures (…), Il n’auroit point esté Cependant passé contrat de mariage Entr’eux nÿ ledit Sr Le Clerc ne luy auoir donné aucune reconnaissance par acte public de l’apport par Elle fait, et d’autant qu’iceluy Sr Le Clerc estoit veuf en premiere nopce de deffunte Jeanne Marie sa première femme dont est issue anthoinette Clerc fille de lad° deffunte et de luÿ qui est actuellement viuante agée de 22 ans ou Environ et que lors du deceds de sad. premiere femme arrivé pendant ses couches de lad. anthoinette Clerc, led. Clerc estoit absent et que depuis ce temps Il a passé dans les paÿs Estrangers où il a toujours demeuré jusques en l’année 1695 ou 1696, qu’estant venu en cette ville de Strasbourg Il y auroit espousé lad° Barthelemy a pnt. son Espouse qui estoit pareillement veuve de deffunt Jean Longuant dit montauban en son viuant Escuyer de cuisinne et duquel mariage d’Entr’Elle et led. montauban ne seroit Issu aucun Enfant (…)
les biens de la mere de lad° fille estant Encore existant en la ville de Besançon d’où elle estoit native n’ayant rien esté apporté par lad° deffte en commun entre Luÿ et Elle, Et lad° Barthelemy a declaré que Si Dieu veut qu’elle Survive audit Sr Clerc son mary Elle veut bien adopter ainsy qu’elle adopte dès a pnt. par le pnt acte lad.° anthoinette Clerc (signé) Augustin Clerc, +

Claude Audevet hypothèque sa moitié de maison au profit de l’Œuvre Notre Dame

1706 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 311
Claude Audeuet marchand de tabac (devoir)
au Sr Jean Langhans reçeveur de La Fabrique Notre Dame, 600 Livres tournois
hypothèque, La moitié de sa maison sçituée icy perge Reg: fol: 96-b ibi allhier ahn der Großen Stadel gass usq. ad Gürtlerhoff

Le marchand de tabac Claude Audevet et sa femme Geneviève Perselat hypothèquent leur moitié de maison au profit du marchand Jean Nicolas Herff. L’entrepreneur pour le Roi Jean Baptiste Gillet se porte garant.

1706 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 521-v
Claude Audeuet marchand de tabac et Genevieue Borchelat (devoir)
au Sr Jean Nicolas Herff L’ainé marchand de Strasbourg, 1200 Livres tournois
hypothèque, la moitié de leur maison sçituée icy in der Großen Stadelgass d’un côté au Sr Faber d’autre au Griesé menusier par derrière à une fosse commune, de Laquelle maison on paye une rente d’une Livre 2 schillings 4 d au couuent St: Marg:, Item une rente d’une Liure d. au Gürtlerhoff
et est comparu en même tems le Sr Jean Bapt: Gillet entrepreneur des Etappes d’icy, lequel s’est rendu fidejusseur envers ledt. Sr creancier, hypothèque sa maison auec tous ses droits appartenances et dependances scituée icy rue Grosse Stadelgass d’un côté à Haas tonnelier d’autre au Sr Redwitz Not: aboutissant à Edel

Augustin Clerc et Elisabeth Barthelemy cèdent leur moitié de maison à Claude Audevet

1706 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 677
(450) Augustin Clerc horlogeur et Elisabeth Barthelemy
à Claude Audeuet marchand de tabac
La moitié d’une maison icelle etant composé de deux corps de logis l’un sur le deuant et l’autre sur le derriere ensemble la moitié de sa cour de sa plaçe tous ses droits appartenances et dependances sçituée icy rüe Große Stadelgass
d’un côté au Sr Faber Ltié. ès droits de l’autre à Griese menusier par derrière à une fosse commune, aux mêmes clauses et conditions qu’ils ont acheté cette moitié suiuant le Contrat passé à La Chambre des Contrats d’icy le 29. Januier 1706, de laquelle maison on paye une rente d’une Liure 2 ß 4 d au Couuent St. Marguerite par an, Item une rente d’un liure au Gürtlerhoff – chargeé d’un capital de 600 lb, pour 125 lb

Claude Audevet et Clémence (Geneviève) Percelat hypothèquent la maison qu’ils viennent d’acheter au profit de l’Œuvre Notre Dame

1706 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 678-v
immediate supra fol. 677-a erwehnter Claude Audeuet u. Clemence Perçelat und zwar die frau beÿständlich Pierre Perçelat und Antoine folmais* resp: würths u. Kauffmanns
in gegensein H. Joh: Christoph Kellermann XIII.ners alß mitpflegers der fabric deß Münsters u. H. Joh: Langhanß Schaffners daßselbst, 25 pfund zu erkauffung supra fol° 677-a erwehnter helffte geliehen
unterpfand, perge ut supra fol° 677-a ibi l’autre moitié d’une maison usq. sans charge

Claude Audevet et Geneviève Percelat hypothèquent la maison au profit du (marchand de tabac) Arnaut Fournet et Anne Lavigne

1706 (6.10.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 732
Claude Andeuet marchand de tabac et Geneuieue Perselat
arnould Fournet dt. L’orange, 300 lit. (signé) +, anne Lauigne
hypothèque, leur maison sçituée icy rüe Große Stadelgass tenant d’un côté au Sr Faber Ltié. ès droits d’autre à Grise menusier abou. par derrière à une fosse commune, laquelle est chargée de 2 schillings et 4 d enuers le Couvent St Marguerite, Item d’une liure phenning enuers le Gurtlerhoff

Claude Audevet hypothèque une presse dans la maison au profit du marchand Laurent Grætel

1708 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 399
Claude Audevet marchand de tabac (signé) audeuet
devoir au Sr Laurent Grätel marchand 106 lit
hypothèque une presse à faire du tabac etant dans sa demeure icy ruë nommée Stadelgass

La maison est attribuée en paiement à l’Œuvre Notre Dame le 16 avril 1708 (voir ci-dessous l’inventaire de 1731)
Le receveur de l’Œuvre Notre Dame vend la maison au tailleur Martin Quos moyennant 950 livres

1708 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 540
(950) hr Joh: Langhanß Schaffner der Fabric deß Münsters
in gegensein Martin Qwoß schneiders (signé) Qwoß
eine behaußung hoff hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Großen Stadelgass, einseit neben H. Licentiat Gustav Philipp Fabern & anderseit neben Hartweig Griße schreiners EE hinten auf denßelben stoßend – (um 125 pfund verpfändet) ferners gehen darvon jährlichen 1 lb ß 4 dem Closter St. Margaretha, Item 1 lb jährlich dem Gürtler hoff – geschehen um 825 pfund

Fils du cordonnier Martin Quos de Dantzig et de Marie Spring, Martin Quos épouse en 1703 Anne Catherine, fille du cordonnier Jean Michel Gœring à la Robertsau pour avoir été concubins.

Mariage, Robertsau (luth. f° 115)
Montag den 19. Februarÿ Anno 1703 hab ich Pfarrer in der Ruprechtsaw auf vorgewiesener bescheinung Von Regierendem H Ammeister nach zusammen gezogenen Proclamation ob præmaturum concubitum Ehelich copulirt und eingesegnet Martin Quoß den ledigen schneider auß dantzig weÿl. Martin Quoßen burgers und schuemachers daselbsten und Anna Maria Springin Ehelicher sohn, und Anna Catharina weÿl. Johann Michael Görings gewesenen burgers und Schuemachers Zu Straßburg und Annä Catharinä Sippigin hinterlassen Eheliche tochter [unterzeichnet] Martin Qwoß als Hochzeitern Jungfr. Anna Catharin Giringin die hochzeiterin kan nicht schreiben ihr Zeich. ist folgendes +, Johann Michael Gering in namen der hochzeiterin (i 116)

Martin Quos devient bourgeois par sa femme six mois après son mariage
1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 743
Martin Quoß der schneider Von Dantzig, weÿl. Martin Quoß gew: schumachers daselbst sohn, empfangt das Burgerrecht Von seiner Frawen Anna Catharina, Weÿl. Joh: Michael Görings gew: schumachers allhier hinterl. tochter p. 2. gold fl. 16. ß. so bey der Cantzleÿ erlegt weren V. wird beÿ E. E. Zunfft der schneider dienen. Promis. d. 4. Aug. 1703.

Martin Quos s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en mai 1703. Il devient tributaire en août de la même année. Il redemande en juin 1706 à faire son chef d’œuvre qu’il présente un mois et demi plus tard.
1703, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 86) 2. Maÿ 1703 – Johann Martin Quoß läßt sich zum Meisterstück einschreiben (dt. 4 lb 8 5 ß)

(f° 96) 14° Augusti 1703 – Newzünfftig:
Martin Quoß, der Schneider von dantzig gebürtig, weÿland Martin Quoß deß gewesenen Schuhmachers daselbst sohn prod. Cancelleÿ Pfenningthurn und Stallschein sub 4. Aug. Jüngst und empfangt das Zunfftrecht, halt daran 26 ß 3 s, davon angezogen 3. ß vor dem Zunfftschrb. und büt. rest 23 ß 3 d mangelt 24 ß 3 d so er H Zunfftmeister in 4 wochen Zu Zahlen versprochen.

(f° 223-v) 22. Junÿ 1706 – Erscheint Johann Martin Quooß bitt weilen derselbe sich schon vor 4. Jahren zum Meisterstück einschreiben laßen alß bittet derselbe ihme die gewohnliche Stück Zugeben. Erkant, ist demselben sein petitum willfahrt.

(f° 227-v) 9. Aug: 1706 – Martin Quoß erscheint mit und beneben seinem angeordneten Informatori Meister herrn Andreß Nawert, vnd bittet Ihme Zum vorhabenden Meisterstück den gewohnlichen riß auffzugeben, si No. 1. i. weißmantel, No. 9. i Rauchmantel, No. 28. i frantzösisch officier Kleid, besteht in Rock, Camisol et hoß. vor zweÿ stuck, No 21, i weiberschoben, No 17. i thurnhüther rock
waren und weil er darin bestanden, alß ist er Zum mit meister angenommen worden.

Martin Quos loue une partie de sa maison au tourneur Nicolas Delincourt et à Barbe Kopff

1708 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 545
Martin Qwoß schneider
in gegensein Nicolas Delincour drehers u. Barb: geb. Kopffin
entlehnt, in seinem hauß in der Großen Stadelgass so Er von H. Langhanß erkaufet die mittlere Stueb, d. haußehren, 3 Cammeren davon zwo unten beÿm eingang u. eine auf der bühn den gantzen hoff, Item platz im keller u. eine bühn, auf 3 jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1709 – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund

Nouveau bail à Nicolas Delincourt et Barbe Kopff

1711 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 535
Martin Quos schneider
in gegensein nicolas Delincours drehers und Barbaræ geb. Kopfin
entlehnt, in seinem hauß allhier in der großen Stadelgas, einseit neben neben H. Ddo Faber, anderseit neben denen Grießischen EE gelegen, die unterste und oberste Stueb im vordern stock, Item dreÿ Cammeren im hoff, Item den gantzen hoff und halben Keller, item zweÿ Cammeren auf der erten bühn und die oberste bühn u. die mittelste bühn und den gang im gemeinen gebrauch, auf ein jahr lang anfangend auf Annunciat. Mariæ 1712 – soll die zweÿte Cammer im hoff oben getäffelt werden -um 204 Liures

Martin Quos loue une partie de sa maison au menuisier Pierre Duperray

1719 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 290
Martin Quowsz tailleur (signé) Qvowß
à Pierre Duperray menusier
bail, sa maison scituée icy in der großen stadelgaß Les commodités suivantes sçauoir en bas un poele deux chambres une portion La cave et la boutique de plus au premier étage un poele et un vestibule et deux chambres au dessus – moyennant un loyer annuel de 140 livres tournois

Martin Quos loue une partie de sa maison au marchand de tabac Louis Vaudoit

1719 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 377
Martin Quowsz schneider
in gegensein Louis Vaudoit marchand tabaquier
in seinem hauß in der großen Stadel gaß einseit neben H. Ddo faber eine stueb Kuch zwo bühnen besser unten eine Cammer gegen uber einen gang platz im keller, auff 3 jahr lang anfangend auf Mich. um einen jährlichen Zinß nemlich 20 lb

Martin Quos meurt à Dantzig d’après un courrier que son fils Jean Martin envoie de Kœnigsberg en août 1727. Il délaisse cinq enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 850 livres. L’actif de la succession s’élève à 313 livres, le passif à 86 livres.

1731 (12.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 5) f° 89 [haut droit abîmé]
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab [Nahrung und] Güthere, Liegendt und [Fahrender] wie auch schulden und G[egenschulden] davon überahl nichts auß[genommen] noch vorbehalten, so Weÿland der Ehrsahme und Bescheidene Meister Johann Martin Quoß, der geweßene Schneider undt Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem Zufolg Vorgelegten von Joh: Martin Quoßen dem ledigen Schneider und dißorts ältern Sohn und Erben, Sub dato Königsberg den 15.ten Aug: 1727 hiehero abgelaßenen missivi, zu Dantzig genommenen tödlichen Hientritt, hie Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf geschehenes dienst freundliches Ansuchen, erfordern undt begehren (der Kinder und Erben inventirt) durch fraw Annam Catharinam [Quoß]in gebohrne Geringin die hinterbliebene wittib beÿständlich H. Joh: Friderich Butzen, deß Mahlers und burgers Zu Straßburg (…) geäiget und gezeiget – Beschehen Straßburg Donnerstags den 12.ten deß Monats Aprilis Anno 1731.
Der Verstorbene hat ab [intestato] Zu Erben verlaßen wie [folgt] 1. Johann Martin den [Schneider] in der frembde such befindet, so ohngefähr 27 Jahr alt, 2. Catharinam so [-] Jahr alt, so [-], 3. Fr: Marg: Barb. Falckin [gebohrne] Quoßin, so verheurathet [mit H.] Joh: Friderich Conrad Falcken [dem Seiffen]sied. und Burger alhier beÿständlich Erstgedacht Ihrem Ehemann gegenwärtig war, 4. Jgfr. Mariam Salomeam, so 19 Jahr alt und verlobet mit Joh: Simon Metzen, dem Ledig. Schuhmachern und burgern allhier und nebst Ihme Zugegen, So dann 5. Joh: Friderich welcher in das 16.ten Jahr seines alters gehet und das Schiffer Handwerck ergreiffen solle, In welcher 4. Lediger Kinder Nahmen aber, der Ehrs: und bescheidene Mr Tobias Reinhardt der schneider und burger Zu Straßburg alß deroselben Zufolg Vorgelegten Curaturÿ (…) geordnet und geschworener Vogt der Inventur Persönlich abgewartet, Aller fünff aber deß seelig verstorbenen mit Eingangs gemeldter wittib ehelich erziehlte Kinder ab intestato Zu gleichen portionen und Antheilen verlaßene rechtmäsig Erben
Copia der Eheberedung (…) pro notâ, ist vor Hn Not: Schatzen seel. auffgerichtet, von mit in A° 1631. protocollirt und expedirt

In einer allhier Zu Straßb. ahne der großen Stadelgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft Gehörigen Behaußung alß volget befunden
Bericht Zu gegenwärtiger [Inventur ge]hörig. Obzwar wohlen in denen Ehe[pactis] und deren §.pho 4.to expresse [bedungen] und verglichen worden, w[ie daß] beederseiths in die Ehe [bringende] undt darinnen ererbt [ein ohn]veränder guth seÿn und [zu solchem] Ende dann auch baldt nach Vollz[iehung der] Hochzeit die Illata inventirt und beschrieben werden sollen, Mich desto weniger hatt die wittib an die gegebene Handtrew die Nachricht erstattet daß in ansehung beeder seiths nichts alß Ihre Kleÿder in Ehestand gebracht worden, So wäre weder ein Inventarium auffgerichtet noch auch wehrender Ehe etwas ererbet worden
Eigenthumb ahne einer Behaußung. Eine Behausung, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten so gelegen allhier ahne der Großen Stadelgaßen 1. Seith lb S. T. Herrn Ammeister Geÿer, 2. seith neben Joh: Jacob Jung, dem weißbeckhen hinden auff die Koobische Erben stoßend, davon gehen Jährlich 1 lb 2 ß 4 d dem Closter St. Magd. und Agnessen und 1. lb d dem Gürtler Hoff allhier So ist auch solch Hauß der Fabric deß Münsters vor 500. lb à 4 pro Cento Jährl. Term. Mich. und dann Hn Joh: Langhannßen, Schaffnern deß frauen haußes vor 100 lb d auch à 4 p Ct° Term: Mich. verz: Cap. verhafftet sonst geg. Männiglich freÿ ledig und eygen Undt Von denen Hh Werckmeistern deß Müsters: Zimmer: und Mauer Hoffs, vermög deß Zu mein Notarÿ Concepti gelüfferten d. 11. Aprilis 1731. datierten Abschatzung schein æstimirt und angeschlagen für und umb 1700 Gulden od. 850. lb. Davon gehen all vorderisten ab die auff dem hauß hafftende 2. ohnablößige Capitalien so zu doppeltem Cap: gerechnet machen *blich 84. lb 13 ß 4 d. Ferner die auff solchem Hauß in 2.en Posten weiter hafftende 600 lb d alßo daß von dem Anschlag deß Haußes ab zu ziehen 684. lb 13 ß 4 d. Detrahendo restiren ahne dem Hauß Anschlag annoch in Außw. Zu bring. mit 165. lb. Über dieße Behaußung aber meldet ein teutscher Perg. Kauffbr. in allhießiger C. C. Stuben gefertiget und mit dero anhangenden Insiegel verwahret deßen datum ist d. 11. Sept A° 1708. so dermahlen mit Lit. A notiret word. Ferner j. P. Ganth Kauffbr. mit E. E. Kl. R. Ins. verwahrt De Dato 16. Apr: 1708. mit Lit. A. marquiret. Weiter zweÿ teutsche Pergam. Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertiget und mit deroselben anhangenden Innsiegel Verwahrt deßen datum ist d. 19.t Jan: 1708., so gleich fallß mit Lit A. notiret Noch ferner i. frantzösischer Pergam. Kauffbrieff in allhießiger C.C stub gefertiget und mit deroselben anhangendten Innsiegel Verwahrt de dato d. 17. Sept. 1706. und auch mit Lit. A. bemerckt.
Norma hujus inventarii, Sa. Haußraths 45, Sa. Silbers 10 ß, Sa. baarschafft 17, Sa. Eÿgenthumb ahne einer behaußung 165, Sa. Activorum 84, Summa summarum 313 – Schulden (86) – Stall Summ 227 lb
Abschatzung dem 11. Aprill 1731. Auff begehren deß Meisters Martin quosen geweßenen schneiters hinter Laßene wittib und Erben ist Eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der großen Stattel gaßen gelegen ein seit Neben herrn Ameister Geeiger anderseit Neben Johann jackob Jung, hinten aff die Cobischen Erben Stoßendt welche behaußung Stuben, Cammern, Soldaten Kammer einen alten Gang wor under Cammern ein sehr alt hinter gebäu worinn ein Stublein und Kammern Küchell holtz Hauß hoff und bronnen getrembter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschworne werckleuthen sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird vor und umb Ein Tausent und Sieben hundert Gulten. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworne werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 300 florins
1731, Livres de la Taille (VII 1177) f° 71-v
Schneider A., N. 5368 – Weÿl. Martin Quoß gewesenen Schneiders und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Philipp Jacob Marbach.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 48.b, 277. 3. 6. Abgezogen die außständige activa fol. 37, 84. 12. 6, rest 142. lb 11 ß
Die machen beÿ 300 fl. Verstallte allein 100 fl. alßo Zu Wenig 200 fl.
Nachtrag Acht Jahr in duplo à 12 ß – 4 lb 16 ß
und Sechs Jahr in simplo à 6 ß – 1 lb 16 ß
Ext. Stallgeltt pro 1731 – 12 ß
Gebott – 2 ß 4 d
Abhandlung 7 ß 6 d, – Summa 7 lb 13 ß 10 d
Extantzen 1725 incl. 1 lb 5 ß 4 s
dt. 18° Aprilis 1731, 3 lb 10 ß
dt. 9° Jan. 1732, 1 lb 10 ß
dt. 7° Febr. per rest, 3 lb 19 ß 2 d, zusammen 8. lb 19 ß 2 d

La tribu des Tailleurs propose plusieurs tuteurs pour les enfants de Martin Quos
1731, Protocole de la tribu de Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 322) Sambstags den 3. febr. 1731 – H Zunfftmeister Johann Andreas Schaaf proponieret wie daß Weÿl. Martin Quoßen burgers und schneiders alhie nachgelaßene Zweÿ Jüngste Kinder eines vogts benöthget wäre, und weilen selbige Kinder damit andere ahnverwanthe haben, alß die theils weder schreiben noch lesen können, theils bresthafft und von hohen Jahren mithin Zuer vogteÿ untauglich seind, als bittet er man wolle auß den Mittlen dießer Zunfft dreÿ Meister geschrieben geben, damit einer darauß Zue dießer vogteÿ möchte nominirt, um gehöriger orthen ad confirmandum gegeben werden, darauff mann auß dem Zunfftbüchlein nachfolgende 3. Persohen auß erleßen, und Zue dem Ende geschrieben geben haben will.
Johann Christoph Walckh, Johannes Sontag, Tobias Reinhard

L’inventaire précédent est révisé apràs la mort de la veuve Anne Catherine Gering en avril 1731. Il comprend un état des loyers.

1732 (13.2.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 6) n° 89 [numéro restitué, coin haut droit abîmé par l’humidité]
Zuwißen seÿe hiermit daß [Weÿland] Anna Cathar: Quoßin geb. [Göringin] Mr. Martin quoßen deß g[eweßenen] Schneiders und burgers zu Straß[burg] geweßene eheliche Haußfrau, de[n 7. Decembris] 1731 dießes Zeitliche mit dem ew[igen ver]wechßelt und dann hießige Löbl[l. -]nungen erforderen und Wollen [-] Verlaßenschafft gebührendt ersu[chet] inventiret werden Nichts deßwe[gen] aber, seind wie die Erbß Interess[enten] berichteten, dießelbe in ansehung [der] Verstorbenen fr. seel. geweßenen Ehe[mann] obgedacht. Verlaßenscha[fft] erst den 12. Apr: zurückgelegten 1731. Jahrs inventiret und darüber sothane Verlassenschafft durch mich unterschriebenen Notarium verfertigte Inventarium de 7. febr. 1732 auff löblicher Stadt Stall abgehandelt worden, von auffrichtung eines anderwärtigen Inventarij über dieß Verlaßenschafft entlaßen, sofort nach deme gemeldte Verlaßenschafft auß oballegirtem der Erben Vätterl. Verlaßenschafft Invent: revidiret durch H. Joh. Lucam Schaaff den geschwornen Inventir Käuffler dem vero pretio æstimirt und dann hierauff (…) vertheilt worden. So beschehen Straßburg den 13. gebr. 1732
Denominatio haeredum, 1.mo Johann Martin Quoßen den Ledigen in die frembde sich befindlich. Schneid., 2.do Jgfr. Catharina so ohngefähr 26 Jahr alt, 3. Fr. Margaretham Barb. Falckhin geb. Quoßin Joh. Heinrich Conrad Falckhen deß Seiffensieders und von hier verwießenen burgers Ehefr. in deren Nahmen Meister Joh. Georg Roggenbach der Schneider und burger Zu Straßburg als deroselben (…) Curator, dießer Inventation in Persohn beÿgewohnet, 4.to fr. Mariam Salome Würtzin [corrigé en : Mötzen] gebohrene Quoßin Johann Simon Würtz [corrigé en : Mötzen] deß Schuemachers und burgers allhier eheliche hausfrau, welche mit beÿstand gemeldten ihres Mariti bey der Inventation Zugegen gewesen, So dann 5.to Johann Friedrich Quoßen, so ohngefähr 17 Jahr alt undt das Schiffer Handwerck erlernen solle, In welcher 3. ledigen Nahmen aber der Ehrs. und bescheidene Mr. Johann Tobias Reinhardt der schneider und burger Zu Straßburg, alß deroselben geordnet und geschworener Vogt hiebeÿ Zugegen waren, und deroselben Interesse observirt, Aller 5. der Verstorbenen mit weÿl. Joh. Martin Quoßen, geweßenen Schneider und burger Zu Straßb. längst seel. ehelich erzieht Kinder und zu gleichlingen Portionen und Antheilern ab intestato verlaßener rechtmäsige Erben, Und weilen Joh. Martin der diesorts älteste sohn und Erb, schon Lange zeit in der Frembde sich befindet und man nicht weiß, ob Er annoch im Leben oder nicht oder [-]thig verheurathet (…) Als ist (zum Curatore ver)ordnet worden der Ehren und vorachtbahr Herr Johann E.E. Kleinen Rathß dermahlig[en wohl]verdienter beÿsitzern

Vertheilung sothaner Verlaßenschafft welche sich befunden in der Sterbbehaußung wie volget
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Im Hoff, In der Soldaten Cammer
Pierre Duperé der Verstorbene Schreiner im Hauß solle ahne Haußzinnß wie volget, Von Annunc: Mariæ biß wieder dahin 1733 vor j. Jahr Nemblichen 40 fl.
T*ullion de Schreiner [corigé en : N. der gürtler im Hauß] solle pro Joh. Bapt: 1733 vor einer Kammer 5 fl.
Sr Laver der färber im Hauß solle von vord. Mittl. thun von Mich: 1732 biß Anna Maria 1733 14 fl.
Item Er Laver solle weither ahne hß Z. von fr. tag 1733 vor ¼.tel Jahr 7 fl.
Johannes Weber d. Pergam. solle Haußzinß von fr. tag 1732 biß wied. dahin 1733 19 fl.
Item soll ferner von Fr. tag 1733 biß Joh. Bapt: 1733 vor ¼ Jahr hauß Z. 4 fl.
N. eine Wäscherin im Hauß solle von dem hind. m* deren thun vom 29. aug. 1732 biß Sti Joh. Bapt: 1733 Mithin vor 10. Monat ahne hauß Zinnß 15 fl.
Es ist zwar auch N. eine Leisterschneid. vor hauß Z. 6 fl. schuldig geweß. weilen aber Cathar: Marg. der Tochter erstattetem bericht nach 4 fl. zu bezahlung der Mutter Leich gewendet
– Summarische Berechnung respective Abrechnung Über Weÿland Fraun Annæ Cath[arinæ] geb. Göringin weÿl. [hrn.] Johann Martin Quoßen geweßenen S[chnei]ders Wittib Verlaßenschafft – Hier zu ist ferner zu Legen so dießelbe wegen gemeiner Massæ ane haußzinß Eingenommen theils aber Ihro einzunehmen assigniret worden, alß von Louis Vaudois dem Thabackhändler im Hauß Empfienge 7 lb
It. empfienge dießelbe von Duperé d. Schreiner ahne hauß Zinß von fr. Tag 1732 biß wieder dahin 1733, 37 fl.
Item übernimbt dießelbe ahne Haußzinnß von Kuhn dem gürtler im Hauß biß Sti. Joh. Bapt: 1733 vor ¼ ten Jahr fl. solle pro Joh. Bapt: 1733 vor einer Kammer 5 fl.
It. weither hat dießelbe von Lafer dem färber im Hauß von Mich: 1732 biß Sti. Joh. Bapt: 1733 für hauß Zinnß 21 fl.
It. von Joh. Weber d. Pergam. im Hauß hat Sie von fr. tag 1732 biß Sti Joh. Bapt: 1733 mithin vor 5 frl. Jahr ahne Hauß Zinnß 23 fl.
Item von einer Wäscherin im Hauß hat dießelbe vom 29. aug. 1732 biß Sti Joh. Bapt: 1733 ahne hauß Zinnß empfangen 13 fl.

Catherine Marguerite Quos rachète les parts de ses frères et sœurs et devient seule propriétaire de la maison

1733 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 293
weÿl. Martin Quooß gewesten Schneiders mit auch weÿl. Catharina geb. Göringin erzeugt und hinterlassenen Kinder und Erben Johann Martin Quooß der Schneider, Ferner Margaretha Barbara geb. Quooßin weÿl. Heinrich Conrad Falck gewesenen Seiffensieders wittib beÿständlich ihres Curatoris hannß Georg Roggenbach des Schneiders, weither Abraham Weber der Sippmacher als vogt weÿl. Maria Salome geb. Quooßin mit dem hinterlassenen wittiber Johann Simon Metz dem Schuemacher einigen Kindts Johann Simon Metz erzeugt, so dann Johann Tobias Reinhard der Schneider als vogt Johann Friedrich Quoß des Schneiders Lehrjungen
ihrer resp. schwester und Metzigen Kindts Mutter schwester als iher Miterbin ahne elterlichen verlaßenschafft Jfr Catharinæ Margarethæ Quooßin beÿständlich ihres Curatoris erstgenannten Reinhard mit fernerer assistentz Johannes Weber des Pergameners, als letzt und meistbietenden
vier 5.te theil für ohnvertheilt ane einer Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ahne der großen Stadelgaß, einseit neben ST. H. Frantz Joseph Geiger Regierenden H. Ammeister, anderseit neben Jung dem weißbecken, hinten auff weÿl. N. Kopp des Knopffmachers Erben ; von sothanem gantzen hauß dem Closter zu St Margaretha 1 lb 2 ß 4 d und dem Gürttlerhoff oder denen H. Præbendarÿs hießigen hohen Chors 1 lb – um 500 und 100 pfund capitalien, auff den fueß des steigschillings von 900 lb

Catherine Marguerite Quos hypothèque un mois plus tard la maison au profit du menuisier Henri Bernard Vader

1733 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 352-v
Catharina Margaretha Quooßin so mehrjährig zu sein versicherte beÿständlich ihres Curatoris Johann Tobias Reinhard
in gegensein Heinrich Bernhard Vaders des Schreiners – 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der großen Stadel: gaß, einseit neben S.T. H. Frantz Joseph Geiger Regirendem Ammeister, anderseit neben Jung dem Weißbecken hinten auff weÿl. H. Kopp des Knopff machers erben – dem Closter zu St Margarethæ 1 lb 2 ß 4 und deren herren Præbendarÿs des hohen Chors 1 lb

Catherine Marguerite Quos loue une partie de sa maison au menuisier Pierre Schreiner (qui en deviendra propriétaire)

1734 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 25-v
Jfr. Catharina Margaretha Quoßin so mehrjährig und ohnbevögtigt beÿständlich ihres bruders Johann Martin Quoß des schneiders [unterzeichnet] catharina margaretha quowßin
in gegensein Philipp Schreiner des schreiners
entlehnt, In einer ihr der verlehnerin eigenthümlich zuständig alhier in dem großen Stadelgaß, einseit neben S.T. H. Ammeister Frantz Joseph Geiger anderseit neben Jung dem weißbecken gelegenen behausung Unden auff dem boden Eine stub, Kuchen und Laden, eine Kammer, einen unterschlagenen Keller und platz zum holtz unter dem Schopff wie auch platz im hoff umb dielen zu legen, Ferner dreÿ stiegen hoch auff der Bühn, eine Kammer und den gemeinschaftlichen gebrauch der Bühn umb die wasch dahin zu hencken – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Catherine Marguerite Quos meurt en 1748 dans sa maison place des Cordeliers après avoir institué pour héritiers les enfants de son frère Jean Frédéric Quos. L’actif de la succession s’élève à 429 livres, le passif à 272 livres.
1748 (21.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 248) f° 346
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, bewäg: und unbewäglich, keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Ehren und tugendsame Jungfrau Catharina Margaretha Quoßin, die ledige burgerin allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach ihren den 4.t Martÿ Anno 1748. aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des wohl Ehrenvesten und Großachtbaren herrn Johann Philipp Gottsmanns des wohlverordneten Schaffners verschiedener Hochansehnlicher familien und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts weÿl. des Ehrengeachten Mr Johann Friedrich Quoßen des gewesenen Schneiders und burgers allhier seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugt und nach tod Verlaßenen töchterleins Mariæ und des Zu hoffenden Posthumi, derer von der verstorbenen per testamentum eingesetzter Erben fleißig inventirt und ersucht, durch die tugendsame frau Mariam Magdalenam gebohrne Bögnerin sein Mr Quoßen hinderbliebener Wittib (…) geäugt und gezeigt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 21. Martÿ A° 1748.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßer platz an der Kleinen Stadelgaß gelegen in dieße succession Zugehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 34, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 425, Summa summarum 429 lb – Schulden 272 lb, Verbleibt 186 lb – Stall summ 186 lb
Legata

Catherine Marguerite Quos vend la maison pour 1 350 livres au menuisier Philippe Schreiner : vente provisoire devant notaire et acte définitif à la Chambre des Contrats. La venderesse se réserve un droit d’habitation dans la maison arrière.

1737 (16.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 60) f° 136
Kauff, 16. apr. 1737 – Erschienen Vor mir Notario Jgfr. Catharina Margaretha Quosin weÿl. Martin Quos gewesenen Schneiders und burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter, welche freÿ offentlich bekanndt, daß Sie Vor sich und ihre Erben ane zu gegenstehendem
Meister Philipp Schreiner, den Schreiner und burgern allhier eines auffrecht, redlichen und unwiderrufflichen Haußes Verkauff und zu kauffen geben
eine vorder und hinderhauß hoffstatt und andere zugehörden in allhiesiger Statt ane der grosen Stadelgaß einseit neben Hrn Ammeister Geiger, anderseit neben (-) Jungen des Weißbecken wittib und Erben gelegen hinden auff (-) Koppen des Knöpffmachers wittib und Erben auch hrn Johann Baptista Huber den Mahler stoßend, davon man Jährlichen dem Kloster St. Margarethen Zweÿ Gulden Zweÿen Schilling und Vier Pfenning und dem Gürtlerhoff Zween Gulden Zinß Zu heben schuldig, sonsten aber außer die darauff hafftende Capitalia freÿ ledig und eigen seÿe, und seÿe diser Kauff und Verkauff zugangen und beschehen vor und um 2700 Gulden
Über das hat der Käufer alle unkosten Zuleiden, auch eine Cammer unden im hoff in dem Nebens gebau verfertigen und täfflen Zulaßen, sofort die Verkäufferin in solcher Cammer lebens lang ohne Zinnß wohnen Zu laßen versprochen (…)

1737 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 295
Catharina Margaretha Quooßin ledigen standts und unbevögtigt zu sein versichert mit beÿstand ihres bruders Johann Friedrich Quooß des schneiders
in gegensein Philipp Schreiner des schreiners und Susannæ Mariæ gebohrner Zicklerin
Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der großen stadelgaß, einseit neben S.T. H. Frantz Joseph Geiger alten Ammeister und dreÿzehner anderseit neben weÿl. Jacob Jung des weißbecken wittib und erben hinten auff theils auff H. Johann Baptist Hubert den Mahler theils weÿl. Johann Philipp Kopp des knopffmachers wittib und Erben – dem Closter zu St Margarethæ 1 lb 2 ß 4 d, in dem gürttlerhof oder denen H. Præbendarÿs hiesigen hohen Chors 1 lb beedes ahne bodenzinß – als ein am 26. Junÿ 1733 zu fünff 6. theil erkaufft und zum übrigen 6.t theil von ihren eltern ererbtes guth – (um 700 pfund verhafftet, geschehen um 650 pfund
und sie berechtigt sein In dem hindern hauß zweÿ stiegen hoch die dasige gantze wohnung und die darüber befindliche oberste bühn lebenslang umb einen jährlichen zinß von 10 gulden lehnungsweiße / die verkäuferin ist befuegt sich der ersten bühn über ihr wohnung zum gemeinsamen waschhencken zu bedienen

Philippe Schreiner et sa femme Marie Susanne Zickler hypothèquent un mois plus tard la maison au profit du cordonnier Melchior des Bordes

1737 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 342
Philipp Schreiner der schreinner und Maria Susanna geb. Zicklerin mit beÿstand ihres erstern ehemanns seel. H. bruders Johann Michael Ott des musici und ihres vettern Johann Dietrich Herrmann des Glaßers
in gegensein Melchior des Bordes des Schuemachers ihres schwagers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ahne der großen Stadelgass einseit neben S.T. H. Ammeister Frantz Joseph Geiger, anderseit neben weÿl. Jacob Jung des weißbecken wittib und erben hinten theils auff H. Johann Baptist Huber den Mahler theils weÿl. Johann Philipp Kopp des knopffmachers wittib und erben – davon gibt man dem Closter zu St Margaretha 1 lb 2 ß und denen H. Præbendarÿs des hohens Chors 1 lb beedes ane bodenzinß – (um 500, 100, 100 und 600 pfund verhafftet) – als ein am 29. Aprilis jüngst erkaufftes guth

Fille du maçon Jean Zicklern Susanne Zickler épouse en 1719 Jean Ott, musicien à la cathédrale : contrat de mariage, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten herrn Johann Otten ledigen Musico und burgern allhier als bräutigam ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfer Susannæ weÿl. Meister Johann Zicklers geweßenen Maurers und burgers allhier nachgelaßener ehelichen tochter alß hochzeiterin am andern theÿl
Straßburg den 19. Decembris Anno 1718. Christoph Michael Hoffmann Notarius

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 53)
Hodie 6. 8.bris 1719 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Adolescens Joannes Oth musicus cathedralis Ecclesiæ parochianus noster, et pudica virgo maria Susana Zicklerin ex parochia Sancti petri senioris (signé) Johannes Ott, + signum sponsæ (i 29)

Marie Susanne Zickler se remarie en 1733 avec Philippe Schreiner, fils du tourneur Bernard Schreiner de Sarreguemines : contrat de mariage, célébration

1733 (24. 8.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 75) n° 719
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsahm und Bescheidenen Philipp Schreinern, Leedigen Schreiner, Von Saargemünd gebürtig, weÿland Bernhard Schreiners gewesenen trehers vnd burgers allda, Ehelich erzeugtem nachgelaßenem Sohn, als dem Bräutigamb ane Einem,
So dann fraun Mariæ Susannæ Ottin gebohrne Zignerin weÿl. H. Johannes Otten geweßenen Musici vnd Burgers allhier nachgelaßener Wittib als der hochzeiterin am andern theil, beÿständl. Mstr. Anthoni Erard schreiners vnd burgers allhier Ihres geschwornen Vogts, auf seithen deroselben
Vnd seind dieße ding beschehen vnd Zugangen Straßburg Sambstags den 24.° 8.brris A° 1733
[unterzeichnet] Philip schreiner, + der hochzeiterin handz. Antoine Erhard Comme tuteur et baux Frére

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 285)
Hodie die 27 mensis octobris anni 1733 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Philippus Schreiner oriundus Sargimundia diœcesis Metensis et Maria Susanna Ziglerin vidua defuncto Joannis Ott civis ac Musici (signé) philip schreiner, sponsa Maria susanna Ziglerin signum + eius (i 148)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent Petite rue de la Grange. Ceux du mari s’élèvent à 33 livres, ceux de la femme à 191 livres.
1733 (14. 9.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 22) n° 833 (789)
Inventarium und Beschreibung allerderjenigen Haab und Nahrung so der Ehrsame und bescheidene Philipp Schreiner, Schreiner und fr. Sußanna Maria gebohrne Sidlerin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in Ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht und sich deren jeedes Vermög ihrer mit einander auffgerichteten Ehevogt vor ohnverändert vorbahalten (…) Actum Straßburg Sambstags d. 14.ten 9.bris 1733.
In einer allhier zu Straßburg ane der Kleinen Stadelgaß gelegenen von beeden Eheleuthen lehnungsweiß bewohneten behausung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Ehemanns Nahrung, Sa. Kleÿdung und weißen gezeugs 30, Sa. Silbers 2, Summa summarum 33 lb
Der Ehefraun Nahrung, Sa. haußraths 124, Sa. Silbers 10, Sa. goldener Ring 6, Sa. der baarschafft 50, Summa summarum 191 lb

Philippe Schreiner devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 1003
Philipp schreiner d schreiner Von Sargemünth geb. erhalt d. br. Von seiner ehefr. Susanna Maria weÿl. Johann otten Musicanten alhie Hint. Wtb. umb d. alt. bs. will beÿ E E Zunft der Zimmermuth dienen. Jur. 4.t 9.b 1733.

Philippe Schreiner devient tributaire chez les Charpentiers le 4 novembre 1733
1733, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 178-v) Dienstags den 5. Decembris 1733 – Catholischer Neuz.
Philipp Schreiner, der Schreiner Von Saargemünden prod. Cantzleÿ Stall und Burger Schein Vom 4. 9.bris 1733 bitt ihme das Zunfftrecht angedeÿhen Zulaßen. Erkand, willfarth. dt. 3. lb d.

Le menuisier français Philippe Schreiner obtient des Quinze une dispense pour pouvoir présenter pour chef d’œuvre un meuble facile à vendre. Les menuisiers français devront soumettre aux Quinze un projet pour modifier le chef d’œuvre à présenter
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
Philipp Schreiner Ca. E E. Meisterschafft der frantzösischen Schreiner
(p. 185) Sambt. den 3. 8.bris – St. nôe Philipp Schreiner Von Sargemündt gebürtig Ca. der frz. schreiner Obst. pplis. ist laut mitkom. Hws bescheids ahn Mgh. gewießen, b. dep. beÿ welcher der ged. Obstr. Zu erschein haben et f. rel. dispensando gn. Zu erlauben w. implorant einen mstr stück Kasten der Verkäufflicher ist, als die bißherige, Verfertigten dörffe. Erk. Obhwks Hh und soll d. Obstr. auch gehört werd.(p. 188) Mont. 5. 8.br – Iid. Hw. [Obere Handwerck Herren] rec. und prod. Vom 3. hujus in s. Philipp Schreiners Ca. die frz. schreiner
Ille gehört, hat petita widerhohlt, nôe der Mst. Zu gegen Honnoré Gagné und Antoine Erhard welche in beeden puncten consentirt. H. Dep. sollen die meistere ein proiect zu einem neuen Mstck auffzusetzen, undt solches MGhh. Zur confirmation Vor Zu legen, angewießen sein, welches Wans approbirt und confirmirt sein wird implorant nachgehendts zu machen ihres ledig sein solle. Erk. in plenum

(p. 343) Sambstag den 24. Octobris 1733 – Iid. [Obere Handwerck Herren] referiren Philipp Schreiner lediger schreiner Von Saargemündt gebürtig habe Ca. E. E. Hwk. der frz. schreiner einen Hwks bescheidt prod. Bittete imb Dep. et f. rel. dispensando gn. Zu erlauben, daß er einen meisterstück Kasten, der Verkäufflicher ist, als die bißherige, Verfertigten dörffe.
B. habe er sein petita widerhohlt, nôe der fr. schreiner haben Honnoré Gagné undt Antoine Erhard in deß imploranten petitum consentirt. die H. Dep. davorgehalten, die Imploranten Weren Vordersambst dahier anzuweisen sein, daß die ein project Zu einem neuen Mstck auffzusetzen, undt solches MG Herren. Zur confirmation Vor Zu legen solten, welches es nachgehends approbirt und confirmirt sein wird der Implorant als ein meisterstück Zumachen schuldig sein solle.

(p. 190) Sambst. den 24. 8.bris – Obere Handwerck Herren referiren in sachen Philipp Schreiners Ca. E. E. Hwk. der frantzös. schreiner. Erk. Bedacht gefolgt

Philippe Schreiner meurt en 1742 après avoir nommé pour héritiers ceux que sa veuve délaissera à sa mort. Les experts estiment la maison 700 livres. La masse propre à la veuve est de 122 livres, celle des héritiers de 3 livres. L’actif de la communauté s’élève à 780 livres et le passif à 1 579 livres.

1742 (23.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 44) n° 1277 (1233)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehrengeachte und bescheidene Meister Philipp Schreiner, gewesene schreiner und burger allhier Zue Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 29.ten Aprilis Jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Tugendsahmen frawen Mariæ Susannæ gebohrner Ziglerin der hinterbliebenen wittib, welche, weilen der Abgeleibte seel. Ihre Künfftig Verlaßende Erben auch Vor seine Erben per Testamentum declariret und eingesetzt, dieselbe mittlerer Zeit repræsentirt, fleißig inventirt, undersucht durch dieselbe mit beÿstand H. Johann Michael Otten Musici und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 23.ten Maÿ 1742.
Copia der Eheberedung
Copia des Von dem Verstorbenen seelig den 25. Martÿ 1742. Vor Notario und Gezeugen errichteten Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg ane der Großen Stadel gaß gelegenen und Eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung befunden wie volgt
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. (T.) Nemlich eine Behaußung Hoff und Hoffstatt sampy allen deren gebeüen, begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier Zue Straßburg in der großen Stadel gaß, eins. neben Ihro gnaden herrn Ammeister Geÿer anders. neben Hannß Jacob Jungen seel. wb. modo N. N. dem weißbecken Ehevögtlicher weiß, hinten auf ein gräbel stoßend gelegen, davon gibt man Jährlichen dem Gürtler hoff hohen Chors hoher Stifft Straßburg auf Weÿhenachten Verfällig 1. lb d Thur Zu doppeltem Capital gerechnet 40. lb Und dem Stifft S Margarethen und Agneßen allhier auch Jahrs auf Weÿhenachten verfällig ane boden Zinß 1. lb 2 ß 4 d.trifft auch ane doppeltem Capital ane 44 lb 13 ß 4 d. Sonsten und über die hernach unter den passivis enthaltene Capitalien gegen Jeder männiglichen freÿ ledig und Eigen und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) Vermög einer Zu mein des Notarÿ Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung dedato 19. Junÿ 1742. æstimirt worden pro 700. lb. Abgezogen obige Beschwerden der 84. lb 3 ß 4. d, So verbelibt außzuwerffen im rest 615. 6. 8. Darüber Besagt ein in allhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertigter Pergamentener Kauffbrieff dedato 29. Aprilis 1737. mit deen anhangendem Kleinern Insiegel verwahrt Innhaltend wie die nun Zertrerennte bede Eheleuth solche behausung Von Jgfr. Catharina Margaretha Quooßin erkaufft haben.
Ergäntzung der Wittib abgegangen Unveränderten guths, Nach besag Inventarium illatorum de anno 1733.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 12, Sa. Schuld 10, Sa. Ergäntzung (102, Abzug 1, rest) 100, Summa summarum 122 lb
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. der Kleÿdung und weißen gezeugs 12, Sa. Silbers 4 ß, Sa. Ergäntzung (1, abzug 13 ß, restiren) 1, Summa summarum 13 lb – Schuld 10, Nach deren Abgang 3
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 25, Sa. Holtz und Werckzeugs Zum Schreiner handwerck gehörig 32, Sa. Silbers 12 ß, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 615 lb, Sa. der Schulden 105 lb, Summa summarum 780 lb – Schulden 1579 lb, Theilbar passiv onus 799 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 673 lb
Abschatzung den 19. Junÿ 1743. Auff begehren Weilland deß Wohll achtbahren und bescheiten Meister Philip schreiner see. hinderlaßenen Fraw wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der großen Stattell gaßen gelegen ein seiths Neben Herrn meister Gaÿger, anderseiths Neben hannß Jackob Jungen seel. wittib, hindt auff getachten herrn ameister Stoßend, welche behausung unden ein gangß rechter handt die schreiner werckstatt ein schmalles hauß Ehren gertämter Keller der hoff und bronnen oben ihm ersten und Zweÿten Stock ein stuben und hauß Ehren darinn der herdt, daß seiten gebau Lincker handt so unden die bauch Kuche, Neben daran die soldaten Cammer, oben darüber Zweÿ Cammern wor auff ein halbes Tach daß hinderhauß so und. das holtz hauß oben ein Stuben, hauß Ehren Zweÿ heltzer gäng, ein alter baufeliger tach stull sampt aller gerechtigkeit, wie solches turch der Statt Straßburg geschworen Werckmeistere sich befundten und Jetzigen Preÿß nach Angeschlagen wirdt Vor und Umb 1400 Gulden. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Copia Testamenti nuncupativi – 1742 (…) auf Sonntag den 25. Martÿ Abends Zwischen sechs und Sieben Uhren beÿ Zweÿ hellbrennnenden liechtern, der Ehrengeachte und bescheidene Meister Johann Philipp Schreiner, schreiner und burger allhier Zue Straßburg mich (…) zu sich in seine ane der Großen Stadel gaß allhier gelegene behaußung hatt beruffen und Kommen laßen, welchen wir auf Unßer erscheinen, in dero gewohnlichen Wohnstuben mit den fenstern auf die gedachte gaß außsehende, auf einem bette kranckh und schwachen leibs, Jedoch aber von der gnade Gottes perfectes guter, richtiger sinnen, vernunfft und verstand (…)
Copia der Eheberedung (…)

Sébastien Andris s’adresse aux Quinze après que le corps des menuisiers français a refusé de l’inscrire aux années d’épreuve. Natif de Fribourg en Brisgau, il expose qu’il est menuisier depuis treize ans dont quatre passés chez un menuisier de Paris et qu’il travaille depuis dix mois à Strasbourg chez Louis Le Cat. Il demande en outre que ses années d’épreuve durent deux ans au lieu des quatre réglementaires. Les menuisiers estiment que la dispense peut être accordée puisque le pétitionnaire originaire d’Allemagne connaît suffisamment le français. Les Quinze accordent la dispense.
1741, Protocole des Quinze (2 R 150)
Sebastian Andres Ca. E.E. Handwerck der Schreiner pt° Muthjahrs
(p. 156) Sambstags d. 4. Martÿ 1741 – Moss. nôe Sebastian Andres ledigen Schreiner von Freÿburg im Breißgaw Cit. E. E. Mstrß. der Schreiner Ober M. prod. Appel. Schrifft mit beÿlag lit. A. Fuchß bitt Cop. und Deput. Moss laßt beedes Zu Erk. vnd Cop. und Deput. Zugelaßen

(p. 183) Sambstags d. 11. Martÿ 1741 – Sebastian Andres Ca. der Frantz. Schreiner
Iidem [Obere handwerck herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] Referiren, daß Sebastian Andres der ledige Schreiner von Freÿburg im Breißgaw gebürtig contra E. E. handwerckh der Frantz. Schreiner Ober Meister den 4. hujus eine Underthg. Appellations Schrifft sambt beÿlag sub lit. A. producirt, darinnen derselbe gehorsambst Vorstellet, es erhelle aus ges. beÿlag /:so ein Extract aus ged. handwercks der Frantz. Schreiner protocoll vom 10 huj.) Welcher gestalten er umb in die Muthjahr eingeschrieben Zu werden geziemend gebetten, aber abgewiesen worden, Nun seÿe er bereiths 13. Jahr beÿ dem handwerckh, wehrender welcher Zeit derselbe 4. Jahr Zu Paris beÿ einem Meister gearbeitet, und seith seiner Zurück Kunfft seÿe er beÿ Louis Le Cas 10. Monath in arbeit gestanden, Seÿe alßo seiner demüthige bitt Mghh. geruhen wolten dispensando Zu erkennen, und außzusprechen, daß Er Implorant in die Muthjahr eingeschrieben werden möge. Ged. L. Meisterschafft habe umb Cop. und Deput. angeruffen, welche auch willfahrt, und beseßen worden, da der Implorant petitum Wiederhohlet, mit dem beÿsatz, daß er nur auff Zweÿ Jahr ane statt der 4 Jahr eingeschrieben werden möchte. Nahmens der Meisterschafft seÿen die in Voriger Sach benambste Zweÿ Meister Vorgestanden [Johann Wolffgang Gleitz Ober Meister und Philipp Schreiner], Welche geantwortet, Sie hatten den Gegner darumb abgewiesen, weilen Er ein teutscher seÿe, jndeme aber derselbe lang Zu Paris und auch schon hier beÿ Ihnen Imploranten gerbeitet, anbeÿ der Frantz. Sprach Kundig seÿe, alß stehe die dispensation Zu Mghh. Sie an Ihren Orth hatten nicht dispensiren Können.
Beÿ diesen Umbständ. Vermeinten die Hh. Deputirten daß dem Imploranten dahien Zu willfahren, daß Ihme sich in die geordnete Vier Muthjahr einschreiben Zulaßen erlaubt, und zugelaßen sein solle. Die Genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

(p. 223) Sambstag d. 18. Martÿ 1741.
Bescheid. Sambstags d. 11. Martÿ 1741. In Sachen Sebastian Andres des ledigen Schreiners von Freÿburg im Breißgaw gebürtig Appellanten, ane einem, entgegen und Wieder E. E. handwerckh der Frantz. Schreiner Appellaten, am andern theil, Auff producirte Vnderthänige Appellations Schrifft sambt beÿlag sub lit. A. und angehenckten bitten dispensando Zu erkennen, und außzusprechen, daß Er, Appellant, in die Muthjahr eingeschrieben werden möge. und all übrige angehörte, Vor: und anbringen, Ist, der Hh. Deputirten abgelegten Relation anch, Erkandt, daß dem Appellanten sich in sie geordnete Vier Muthjahr einschreiben Zulaßen erlaubt, und Zugelaßen sein solle, Alß wir demselben hiemit dispensando ein solches erlauben.

Sébastien Andris demande aux Quinze d’ordonner aux menuisiers français de l’inscrire aux années d’épreuve. Les menuisiers français se rèfèrent à une décision qui leur interdit d’inscrire des menuisiers allemands. Les Quinze renvoient le pétitionnaire aux menuisiers allemands
1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
Sebastian Andres Ca. Frantzösische Schreiner Meisterschafft pt° Muthjahr
(p. 93) Montag d. 5. Febr. 1742. [manque p. 92] abgewiesen worden, da [-] vor ungefehr* 2. Monath Sebastian Andres der Schreiner von Freÿburg gebürtig beÿ ged. Meisterschafft Ver[-] der Muthjahr eingeschrieben worden [mit dem] demüthigen bitt Mghh. geruhen möchten zu [erkennen] daß vorgemelte Meisterschafft der Frantz. Schreiner allhier Ihne Zu Verarbeitung der Muthjahr einzuschreiben schuldig seÿe, die Imploraten hätten vmb Deputation gebetten welche auch willfahrt und beseßen worden, da der Implorant petitum Widerholt, Namens deren Imploraten seÿen vorgestanden Johann Wolffgang Gleich und Niclaus Schmid*, Welche geantwortet, daß Sie dengegen [-] bescheid daß Sie Keine teutsche Gesellen [in] denen Muthjahren einschreiben sollen*, [vermög] Mghh. Decret vom 20. Februarÿ 1740 p. 162. nicht annehmen Könnten. [hab]e man dann auch dafür gehalten* daß der Implorant mit seinem begehren ab: [und die] Teutsche Meisterschafft der Schreiner umb sich [in dem] Muthjahr einschreiben Zu laßen Zu Verweisen seÿe, die Genehmhaltung Zu Mghhh. stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

Fils d’un tailleur de Neukirch en Forêt-Noire, Sébastien Andris épouse en 1743 Susanne Marie Zickler, veuve du menuisier Jean Philippe Schreiner : contrat de mariage, célébration
1743 (17.4.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 77) n° 1021
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsahmen und bescheidenen Meister Sebastian Andriß leedigem schreiner von Neukirch aus dem Schwartzwald gebürtig weÿland Jacob Andriß geweßenen glaß schneiders vnd burgers allda Ehelich erzeugtem vnd nach tod verlaßenem Sohn, alß hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren und tugendsamem frauen Susanna Maria Schreinerin gebohrner Zicklerin, weÿl. Joh: Philipp Schreiner geweßenen Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterlaßener Wittib, alß der Hochzeiterin am andern theil
Zum Siebenden, gehet der Frau Hochzeiterin will dahien, im fall Sie vor Ihme dem Hochzeiter dießes Zeitliche geseegnete, daß Er Zweÿ Jahr lang nach solch Ihrem tod Ihre ane der großen Stadelgaß gelegene behaußung cum appertinentiis Zu bewohnen befuegt vnd berechtiget seÿn
Actum Straßburg den 17.ten Aprilis 1743. [unterzeichnet] Sebastian andtris als hocht zeither, A der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 150)
Hodie die 23 mensis aprilis anno 1743 (…) sacro Matrimonio in facie Ecclesiæ coniuncti fuerunt honestus Adolescens Sebastianus antris professione suâ Scriniarius oriundus ex neukirch in sÿlva nigra diœcesis Constantiensis filius defuncti Jacobi antris et Catharinæ lobertin* Coniugum et honesta susanna Zicklerin vidua in secundis nuptiis defuncti philippi schreiner civis et Scriniarii (signé) Sebastian andris, + signum sponsæ (i 80)

Sébastien Andris devient bourgeois quelques jours après son mariage
1743, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 127
Sebastian Andreß der Schreiner Von Neukirch im Schwartzwald gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrauen Susanna Maria weÿl. Phl. Schreiners gewesenen burgers undr schreiners hinter. Wittib um den alten burgerschilling, und will beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth dienen, juravit d. 8.t Maÿ 1743

Sébastien Andris devient tributaire chez les Charpentiers le 11 juin 1743
1743, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 21) Dienstags den 11. Junÿ 1743 – Catholischer Neuz.
Meister Sebastian Andres von Kirch im Schwartzwald gebürtig producirt Stall und Cantzleÿ Schein vom 8.ten May 1743. bitt Ihme das Zunfftrecht gedeÿen zu laßen. Erkannt Willfahrt, dt. 3. lb. d.

Les Quinze autorisent Sébastien Andris à prendre deux compagnons supplémentaires pour des travaux urgents chez son client Jean Henri Cladin
1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
(p. 502) Sambstags d. 20. Augusti. – Sebastian Andris Ca. E. E. Handwerck der Frantzösischen Schreiner
Roemer nôe Sebastian Andris, des Frantzösischen Schreiners Ca. E. E. Handwercks der Frantzösischen Schreiner Ober meister, weilen Implorant Zuolg mit kommenden attestat, Hn Joh: Heinrich Cladin bau übernommen, als bitt ihme Zu erlauben, daß er ein oder 2. gesellen über die ordinari Zahl biß auff weÿhenachten annehmen dörffe. Nom: Comp: berufft sich auff den botten. Ille in mund angelegt. Erkannt Willfahrt.

(p. 567-571) Sambstag d. 17. Septembris – (demi pages)

Les Quinze autorisent Sébastien Andris à prendre un compagnon en surnombre pour exécuter des travaux urgents
1751, Protocole des Quinze (2 R 160)
(p. 112) Sambstags d. 18. Martÿ – Sebastian Andriß Ca. Frantzösische Schreiner
Idem [Roemer] nôe Sebastian Andriß, des frantzösischen Schreiner Meister Ca. E. E. Handwerck der Frantzösischen Schreiner Ober meister weilen Zufolg mitkommenden attestats principalis einem bau auff das schleunigste Zu verfertigen übernommen, und darzu einen gesellen über die ordinari Zahl nöthig hat, als bitt er Ihme solang dießer bau wöhret damit gnädig Zu willfahren. Christmann, bitt depp. Roemer setzts Erk. seÿe dem Imploranten in seinem begehren, so lang dießer bau wöhret, willfahrt worden.

Sébastien Andris s’adresse aux Quinze pour obtenir autant de compagnons qu’il en aura besoin d’après une décision du maître des menuisiers français qui n’a pas été suivie d’effet. Il demande en outre que les compagnons dont il a besoin ne soient pas tenus de respecter le règlement et qu’il ait la priorité pour en obtenir. Le corps des menuisiers n’a rien à objecter à la première demande mais déclare que la deuxième les expose à la ruine. La commission estime que les arguments du corps des menuisiers sont dus à des dissensions internes. La commission estime qu’il y a lieu de satisfaire à la demande de Sébastien Andris. Les Quinze entérinent son rapport.
1761, Protocole des Quinze (2 R 173)
Sebastian Andriß Statt schreiner pt° Gesellen
(p. 1.) Sambstags d. 3. Januarÿ 1761. – Claus pro Freund nôe Meister Sebastian Andriß des burgers und Statt schreiners prod. unterth. memor: und bitten pt° Gesellen, facta prælectione ist Erkanndt, Obere Handwercks Herren.

(p. 40) Sambstags d. 31. Januarÿ – Iidem [Ober Handwerck herren] laßen per Eundem [Secretarium] referiren es habe Meister Sebastian Andriß der burger und Statt schreiner d. 5. hujus beÿ MGHh ein unterth. memor: und bitten producirt und darinnen vorgetragen E. G. hätten vor einiger Zeit dem Schreiner Ober meister anbefohlen, dem Imploranten soviel Gesellen Zu kommen Zu laßen, so viel er von nöthen haben würde, da nun diesem befehl bißhero gar nicht nachgelebet worden als gelange an E. G. des Imploranten gehorsamstes bitten zu verordnen, daß derselbe allezeit, wie andere Meister, so ihre Zahl nicht haben in die sogenante bitt eingeschrieben und Ihme in seiner Tour soviel Gesellen als er Zu beförderung der Statt Arbeit vonnöthen haben mögte zugeschickt werden solle, daß auch denen Gesellen erlaubt seÿn solle, Zu Ihm Zu begehren ohne sich an die articul Zu binden, daß auch im Fall der noth und Mangel derer Gesellen H. Bau Inspector einen Schein von sich geben und dieser Schein durch den Obermeister in alleweeg respectirt werden solle. Auff geschehene Weißung habe der Implorant sich auff den Innhalt eines Memorialis bezogen.
Ex officio seÿen von seithen der Frantzösischen Meisterschafft der Schreiner vorcitirt worden Christoph Stencker als Ober meister, Frantz Joseph Höltzel und und Joh: Antoni Charret als Mit meister welche nach dem sie des Imploranten begehren angehöret declariret, daß sie in ansehung des ersten puncten nichts einzuwenden hätten sondern gern Zugeben wollten, daß der Implorant immer derselben eingeschrieben Verbleibe was aber den 2.ten puncten, daß die Gesellen ohne sich an die Artickel Zu binden, Zu allen Zeiten Zu dem Imploranten gehen Könnten, betreffe, so seÿe derselbe vor die Meisterschafft gar Zu hart, und stehe ihr gäntzlicher Ruine darauff indeme auff solche Weiß Keine ordnung mehr unter der Gesellschafft seÿn sondern ein jeder seinen Meister trotzen würde, übrigens und 3.tio consentirten sie, daß wann ein Gesell Von dem Meister Zur statt hinaus begehren, dem Imploranten ohnverwehrt seÿn solle, der gleichen Gesellen in Arbeit zu nehmen.
Nach deme die H. Deputirten den Von MGhh. d. 26. Julÿ Vorigen Jahrs auff Ansuchen des Imploranten ertheilten bescheid eingesehen, und befunden, daß selbiger nicht in gehörige Execution gesetzt worden, sondern ein Handwercks haß mit unterlaufft, als hätten dieselbe nach der sachen reifer überlegung dafür gehalten, daß der Implorant allzeit Wie andere Meister, so Ihre Zahl nicht haben, in die sogenannte bitt eingeschrieben, und Ihme in seiner Tour so viel Gesellen als er Zu beförderung der Statt Arbeit von nöthen haben mögte zugeschickt werden sollen, Ferner daß Ihme ohnverwehrt, die jenige Gesellen, welche Zur statt hinaus begehren wann sie auff sein Ansuchen Zu Ihm gehen wollen, in Arbeit Zunehmen und d. übrigens, daß es in Ansehung außerordentlich pressirter Statt arbeith beÿ dem d. 26. Julÿ vorigens Jahrs ergangenen bescheid sein Verbleibens haben solle, die Confirmat. Zu E. G. stellend. Erk. confirmation.

Le menuisier municipal Sébastien Andris loue un logement à l’assesseur Daniel Luc Herrman Weinemer

1773 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 76
H. Sebastian Andres der statt schreiner
in gegensein H. Rathh. Daniel Lucas Herrmann Weinemer
verlühen, eine wohnung in seiner des verlehners eigenthümlich zuständigen behausung ane der Großen Stadelgaß, einseit neben Georg Friedrich Streubich dem frantzösischen becken, anderseit neben den Toussotischen erben, hinten auff einen gemeinen dohlen, bestehend im ersten stock besagtes haus auff die gaß außsehend eine stub und stubkammer samt einen cabinet und in den hoff außsehend abermahl eine stub samt kuchen und haußehren im nebstgebäu besagten stocks zweÿ kammern, eine stub und eine kleine kuche, ferner außgehet inngleichen zweÿ kleinen holtzhäußer, die benutzung der bauchküchen in wasch zeiten – auff 4 jahren auff Johannis Baptistæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 gulden

Sébastien Andris loue un logement à l’avocat François Pierre Brodbecker

1773 (21.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 150)
Bail – Sébastien Andres mre menusier, bail pour 4 années consécutives qui commenceront à courir à la St Jean prochaine
à M. François Pierre Brodbecker avocat au Conseil et substitut secrétaire de la noblesse de la basse alsace
un appartement dans la maison qui appartient au bailleur en cette ville grosse stadelgasse, d’un côté les héritiers Bessel d’autre un boulanger, consistant led. logement en un poel et chambre à côté, au second étage de ladite maison donnant sur la rue d’une cuisine au même étage, d’un poel de domestique et deux autres petites chambres donnant sur la cour, d’une chambre au grenier pour le linge sale, d’une place dans la cour pour loger les bois fermée de planches, d’une partie de la cave également fermée de lattes dont le soupirail donne dans la cour. Et enfin l’usage commun de la buanderie et des greniers pour la lessive – moyennant un loyer annuel de 70 livres

Susanne Marie Zickler meurt en 1781 en délaissant pour héritiers les enfants issus de sa fille Elisabeth Schreiner et de Jean Christophe Stierlé. L’inventaire est dressé dans sa maison Grande rue de la Grange estimée à la somme de 2 000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 102 livres, celle des héritiers à 704 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 596 livres, le passif à 3 191 livres

1781 (24.11.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 867) n° 265
Inventarium über Weil. der Ehr: und Tugendbegabten Fraun Susannæ Mariæ Andrißin geborner Zicklerin H. Sebastian Andris des Stadt: Schreiners und burgers alh. gewesener Ehefraun nunmehro seel. Verlaßenschafft aufgericht in Anno 1781 – nach ihrem Montag den 2.ten Octob. gegenwärtigen 1781.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt nach sich Verlaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschafft auf Veranstalten und begehren H. Antoni Gerber des Schneider meisters und burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts hernach gemelter der Fraun Defunctæ per Testamentum Zu Erben Verlaßener Enckele wie auch obgemelten des hinterbliebenen H. Wittibers selbsten ordnugß mäsih ersucht und inventirt worden, Zuvorderist aber hat Er der Hr. Wittiber und die einte Jgfr. Erbin, wie auch Moritz Harat, von Leibzig, Pierre Mouliard aus der Picardie, Joseph Klein, von Wittlich, Fridolin Holin, Von Margingen, Conrad Müller von Münchroth in Schwaben, die Gesellen, und Barbara Helmerin die von Offenbach gebürtige dienstmagd (…) geäugt und gezeigt – So beschehen Straßburg in einer an der grosen Stadelgaß gelegenen hiehero eigenthümbl. gehörigen und hernach mit mehrerem beschriebenen behaußung auf Samstag den 24.ten Novembris A° 1781.
Benennung der Erben. Die Verstorbene hat per Testamentum zu ihren rechtsmäßigen Erben Verlaßen Weil. Fr. Mariæ Elisabethæ Stierlein geb. Schreinerin H. Joh: Christoph Stierle, des beamten im Umgeld und burgers alh. gewesener Ehefrauen, ihrer in erster Ehe mit auch weil. H. Joh: Philipp Schreiner, dem gewesenen Schreiner und burgern hieselbst ehel. erzeugten Tochter seel. hinterlaßene fünff K.K. und dißorts Enckele, nahmens und 1° Herrn Frantz Joseph Stierle, in Deutschland sich aufhaltend, in weßen Namen S. T. Herr Sebastian Tournier J. V. Ltus und Eines löbl. Policeÿ Gerichts alhier actuarii Substitutus, als aus E. .E. Kleinen Raths Mittel zufolg Extractum vom 24. 9.bris 1781. hierzu ernannter Deputatus hiebei Zugegen Ware, 2° Herrn Frantz Paul Stierle, Ober Aufseher über der Metzig Zu Patavia, 3° Herrn Sebastian Stierlé, welcher Zu Wien emploÿirt, 4.to H. Xaverius, so bei einem Herrn Zu Holstein als Secretarius in Condition stehet, diese 4. allen zu 4. gleichlingen Portionen und Antheilern ane der Frauen Def. in die Ehe gebrachte Vermögen per Testamentum verlaßene Erben
So dann und 5.to die Viel Ehr und Tugendbegabte Jungfr. Mariam Elisabetham Stierle, In welcher vier letzteren Namen Hr. Antoni Gerber der Schneider meister und burger alh. als deroselben geordnet und geschworener Vogt

Eigenthum ane einer behaußung. Nämlich eine Vorder: und Hinder behaußung samt Hoff, Hoffstatt und bronnen, auch allen überigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der grosen Stadelgaß, eins. neben Weil. Hn Dr Kratzen seel. hinterlaßener Frauen Wittib und erben, anderselt neben Mr N Stierle dem frantzösischen beck und hindten auf den Gräbel stoßend, davon gibt man jährlich dem hohen Chor hoher Stift Straßburg auf Weÿhenachten ane ablösigem bodenzinß 1 lb d und dem Stift St. Margarethen und Agnesen alhier Jahrs auch auf Weÿhenachten ane bodenzinß 1 lb 2 ß 4 s sonsten aber und außer denen darauf haftenden und hernach passivé eingetragenen Capitalien gegen Männiglich. freÿ leedig eigen und dermahlen durch (die Werckmeistere) Zufolg deroselben schriftlich ausgestelten und beÿ dieses Inventarii Concepto verwahrluch liegenden Abschatzung Scheins vom 15.ten 9.bris 1781. gewürdiget und angeschlagen worden vor und um 4000 fl. oder 2000 lb. Wird nun davon abgezogen obige Bodenzinßen doppelter Capitals betrag mit 85. So bleibet ane obigem anschlag hier auzuwerfen annoch übrig 1915. Über der Erben unveränderte in wehrender Ehe abgebrochene behaußung besagt und ist vorhanden ein deutscher pergamentener in alhies. C. C Stub gefertigter u. mit deroselben ahangendem kleinern Insiegel verwahrter Kauffbrieff d d 29. Apr. 1737. So dann meldet über die, in stehender Ehe erkaufte u. auch abgebrochene behausung sp /:als aus welchen beiden häußern hie vorbeschriebene neu erbaute theilbare behausung entsprungen:/ ein dergl. pergamentener Kauffbrieff mit der C. C. Stub anhangedem Insiegel versehen, datirt den 11.ten Xbr. 1745.
(f° 10) Ergäntzung des hinterbliebenen Wittibers währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder nun zertrennten Ehe persohnen in die Ehe gebrachte Vermögenschaften durch H. Not. Joh: Jacob Oelinger am 6. 7.bris 1743. auffgerichteten Inventarii
(f° 14-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copie der Eheberedung, Copia Testamenti nuncupativi, Copia Vergleichs, Copia des über der Fraun Defunctæ seel. unveränderte behaußung getroffenen Vergleichs
Des hinterbliebenen Hn Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. Werckzeugs 27, Sa. Silbers 9 ß, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzung 24, Summa summarum 102 lb
Dießemnach so wird auch der Erben unveränderte Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 29, Sa. Silbers und dergleichen geschmeids 1, Sa. goldenen Ring 1, Sa. Ergäntzung 1201, Summa summarum 1254 lb – Schulden 550, Nach deren Abzug 704 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbaren Verlaßenschaft beschrieben, Sa. haußraths 88, Sa. holtzes Zum Schreiner handwerck gehörig 50, Sa. ein und leerer Faß 24, Sa. Silbers und dergleichen geschmeids 8, Sa. goldenen Geschmeids 2, Sa. baarschaft 450, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1915, Sa. Schulden 1057, Summa summarum 3596 lb – Schulden 3191 lb, Nach deren Abzug 405 lb
Beschluß summa 1212 lb Stall Summa 372 lb
Copia der Eheberedung (…) Mittwochs en 17. Aprilis Anno 1743, Johann Jacob Oelinger
Copia Testamenti – Cejourd’hui premier février 1775, fut presente Susanne Zickler femme de Sébastien Andres, Bourgeois Maître Menuisier de cette ville, y demt. saine d’esprit, jugement et entendement, mais malade de corps allant et venant encore (…) – Lacombe Not. royal

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Sébastien Andris à se remarier avant la fin de son deuil. L’avocat général Mogg estime que l’édit royal s’applique surtout aux femmes d’autant que le pétitionnaire a beaucoup de travail et d’employés
1781, Conseillers et XXI (1 R 264)
Sebastian Andris der Stallschreiber erhält dispense a tempore luctus gegen erlag 3. fl. in das findlinghauß. 509.
(p. 509) Claus nê Sebastian Andris des burgers und Stattschreiners Imploranten prod. unterth. Memoriale samt beÿl. sub lit. A puncto dispensat. tempore luctus heurathen Zu können.
Nach angehörtem voto H. Gâl Advocat Mogg, welcher gemeldet, daß das Königl. Edict eigentlich mehr auf die Weibs leüth gerichtet, Implorant mit vieler Arbeit und gesind beladen worauf er Zuwachen hat, so glaube er daß ihme Zu wilfahren wäre, und dovh er* unbekandt ob er beÿ Mittlen oder Von seiner Ehefrau einig. genuß beziehe, so wolle er solches Mghh. überlaßen haben.
Wurde vermittelst Gehaltener umbfrag dem Imploranten mit gebettener dispense tempore luctus gegen erlag dreÿ gulden in das findlinghauß wilfahrt.
Depp. H. Rathh. Leroux, H. Rathh. Straub (empfangen dreÿ gulden, d. 7.ten Januar. 1782. Wieger)

Sébastien Andris se remarie avec Jeanne Greissing, fille de maître charpentier : contrat de mariage, célébration
1781 (15. 9.br), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 188
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Herr Sebastian Andriß der burger Statt schreiner und Wittiber dahier Zu Straßburg als Bräutigam ane einem,
So dann die Ehren: und tugendbegabte Jungfrau Johanna Greißingin, weiland hrn Frantz Augustin Greisings geweßenen burgers und Zimmermeisters allhier mit auch weiland fraun Salome gebohrner Heÿerin ehelich erzeugte und nach tod Verlaßene mehrjährige tochter, beÿständlich S. T. Herrn Frantz Lorentz Gilig des hiesigen burgers und eines löblichen Collegiat Stiffts Zum alten St. Peter wohlverordneten Schaffners als hochzeiterin am andern theil
Straßburg en 15.ten Novembris 1781. [unterzeichnet] Sebastian andris als hochzeiter, Johanna Greißing Hochzeiterin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 175)
Hodie 15 Januarÿ anni 1782 (…) sacro matrimonÿ vinculo conjuncti Sebastianus andris civis et scrinarius Hujas defunctæ Mariæ Salome Lidler viduus sperstes ad St Petrum Seniorem parochianus et Johanna Griessing argent. Francisci Augustini griessing et Mariæ Salome Heÿerin civium defunctorum filia Majorennis ratione domicilÿ à pluribus annis in monasterio sanctimonialium (signé) Sebastian andris, Johanna grißing (i 91)

Jeanne Greissing se remarie en 1791 avec le batelier Antoine Fessler puis en 1794 avec le négociant André Dron
Quittance suite à la vente de la maison provenant de Sébastien Andris à la veuve Sarrazin suite à l’adjudication judiciaire du 17. mars 1791 (voir plus loin l’inventaire dressé en 1800)

1791 (23.3.), Not. Lacombe (6 E 41, 221) n° 43
Quittance – Jeanne Andris née Gressing veuve de Sébastien Andris menusier assitée du Sr Stouhlen avocat en qualité d’héritière de son mari suivant contrat de mariage reçu Anrich le 15 9.bre 1781, M Philippe Louis Übersal en qualité de mandataire de Jean François Joseph Stierlé maître de langue absent, Antoine Gruber maître tailleur d’habits curateur à Jean François Paul Stierlé absent et en qualité de tuteur de l’enfant délaissé par Jean Sébastien Stierlé décédé, M Georges Frédéric Zimmer notaire en qualité de mandataire de François Xavier Stierlé maître de danse demeurant à Hambourg, Marie Elisabeth Stierlé majeure assitée dudit Sr Ubersaal, les derniers en qualité d’héritiers testamentaires pour un 1/5 chacun de Susanne Marie née Zickler décédée femme dudit Sr Andris suivant testament reçu par le soussigné le 1 février 1775
Mde Sarazin devenue propriétaire d’une maison rue die gros stadelgasse n° 7 [convention sur le paiement d’obligations Andris]
(Joint) Auszug aus den Registern des Straßburger district Gerichts
weÿl. Sebastian Andriß gewesten Stadtschreiners in Straßburg hinterlassene wittib wie auch gedachter andris’scher erster Ehefrauen Testaments erben und deren selben respective Curatoris et mandatariorum – da nach vorgenommener Versteigerung der in weÿl. Fr. Susanna Maria Andrißin geb. Zicklerin nun auch weÿl. Sebastian Andriß Stadtschreiners in Straßburg erster Ehegattin verlassenschafft gehörigenen an der großen Stadelgaß gelegenen behausung
H. de Clermont für und innamen der verwittweten Fr. Sarrazin 9450 gulden den 17. mart. 1791 (enregistré 22 du 18.3.)

Originaire de Sarrebourg, Marie Anne Propre épouse en 1746 Guillaume Joseph Sarazin, originaire de Condé en Hainaut (Condé-sur-l’Escaut)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 328)
Hodie primo Augusti Anni 1746. (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Guillelmus Josephus Sarazin, Condato in hannoniâ oriundus, filius Emanuelis Sarazin et Catharinæ Josephæ Monnin Conjugum defunctorum in Servitio Ill.mi Ddni Marchionis Balincourt a Sex mensibus parochianus noster et Maria Anna propre Sarburgensis filia Joannis propre et beatricis Menusier conjugum defunctorum a novem mensibus quoque parochiana nostra (signé) guillaume sarazain, Marianne propre (i 174)

Ils achètent le droit de bourgeoise le 12 avril 1747 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 280
Guillaume Josephe Sarracin Von Condé auß dem Hennegau geb. u. deßen Ehefrau Maria Anna Propre Von Sarburg erhalten beÿde weg. hoher recommendation das burgerrecht gratis u. wollen dienen beÿ E: E: Zunfft der Möhrin, jur: et prom: eod. [12.t aprilis 1747]

Le revendeur Guillaume Charles Sarrazin est assigné à comparaître devant la tribu des Frbourgeois parce qu’il vend des plats de charcuterie à l’encontre du règlement. Il convient des faits et demande de cotiser chez les Fribourgeois pour continuer son commerce. Le conseil de tribu le reçoit cotisant.
1755, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 239) 1755, Monntags den 13.ten deß Monaths Octobris in Anno 1755
Guillaume Charles Sarrazin, der hiesige Grempp Vnd Burger ex officio citirt, daß derßelbe gekochte Cervelats, Ballerons undt Langues fourrees, vnd dergleichen ohne Erlaubnus verkauffet, so wider Ordnung.
Ille præsens ist der Anklag geständig, sagt er macht es wie andere Gremppen allhier, Vnd in Franckreich, offerirt sich dißorts derhalben Geltzünfftig Zumachen, bittet Receptionem
Hierauff Erkandt worden, daß der Citatus gegen Erlag der 2 lb 4 ß s vndt 6 ß d Stubengelt pro hoc anno alß Geltzünfftig Zu recipiren, Ihme aber Keine andere Speißen alß obige beneben Andouillen auff den Verkauff Zu appretiren, Zu Erlauben, Mithin demeßelbig. alle Überige Speißen ohne einig. Außnahme demeßelben Zu Verkauffen beÿ Straff der Ordnung Zu verbiethen seÿe, So er auch Zu thun, datâ manu versprochen.

Guillaume Joseph Sarazin meurt en 1787 en délaissant sa fille pour unique héritière. La masse propre au défunt s’élève à 16 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 760 livres, le passif à 1 090 livres
1787 (20° juillet), Not. Anrich (6 E 41, 1511) n° 317
Inventaire et Description de Tous et chacuns les Biens meubles et immeubles generalement quelconques que feû le Sieur Guillaume Joseph Sarazin, vivant bourgeois de cette ville de Strasbourg a delaissé après sa mort arrivée le 2° juillet dernier. Lesquels Biens à la Réquisition de la D° Marie Anne Sarazin née Propre veuve du defunt assitée pour L’Effet des presentes par le Sr Urbain Eder bourgeois de cette ditte ville y demeurant et de la Dame Marie Anne Noel née Sarazin Epouse de Monsieur Jean Baptiste Joseph Noël, chevalier de l’ordre roial et militaire de St Louis et Capitaine aide major de la place de cette même ville, fille unique et héritière universelle du dit defunt par lui procréé avec la dite Dame veuve (…) montrés et enseignés par la dite D° Veuve (…) tant par elle que par la dite Dame Marie Anne Noël l’héritière universelle et Marie Gertrude Hertzog la Servante de la maison (…) Fait et passé à Strasbourg en presence du Sieur jule Auguste Marie Tolmer Marchand parfumeur de cette ville curateur établi à la Substitution ordonée par le defunt en vertu de son testament cy après transcrit et revenant aus Enfans de la susdite D° Noël héritière universelle encore à naitre ce 20° juillet 1787.

copie du Testament mystique fait par le Defunt le du 30 août 1779 déposé en l’étude de M° Laquiante Notaire royal aud. Strasbourg le 7 septembre de lad° année et ouvert par icelui le 22. août 1787.
Propriété d’une Maison, Scavoir une maison avec sa Cour ses droits appartenances et dependances scize en cette ville proche la petite Boucherie tenant d’un Cotté au Sieur Joseph Polti negociant et de l’autre au Sr Moppert cordonnier abboutissant par derrière à la fossée des tanneurs (…)
Ordo hujus Inventary. S’ensuit aussi la Description des Biens revenant en propre à la De héritière, habits 63 livres
S’ensuit Enfin la Description des Effets qui composent la Masse de la communauté, Total des meubles 343, Total des tonneaux 15, Total de l’argenterie 96, Total de l’argent comptant 170, Total de l’estimation de la propriété d’une maison 7600, Total des dettes actives 80, Total général 8305 livres – Dettes passives 4360 livres, Bien restant 3945 livres – Somme taillable 6508 livres
Inventaire et Partage. Cejourf’hui 5° novembre 1787 – Au second étage, Au premier étage, Au Mansard, Propriété d’une maison (…) estimée de gré à gré 16 000 lb, les parties intéressées aiant ainsi fixé de gré à gré la valeur de lad maison, la De héritière et le Sr Tolmer curateur à la substitution declarent l’avoir cédé et délaissée pour ladite somme à la D° veuve sauf cependant la propriété aux enfants substitués en cas qu’ils existeront après le décès de la D° héritière

Marie Anne Propre meurt en 1800 en délaissant pour héritière sa fille Marie Anne.

1800 (16 thermidor 8), Strasbourg 11 (2), Not. Anrich n° 413
Inventaire de la succession de feue la Citoyenne Marie Anne Sarazain née Propre veuve de feu le Cit. Guillaume Joseph Sarazain décédée le 29 pluviose dernier delaissant pour son héritière unique et universelle sa fille Marie Anne Noël née Sarazain épouse du Cit. Jean Baptiste Joseph Noël Ex adjudant Capitaine réformé de la place de cette ville – inventaire de la succession paternelle le 12. nov. 1787 soussigné, l’inventaire maternel fera titre a l’héritière uniquement pour la maison susdite proche la petite boucherie pour la somme de 7053 fr

meubles meublants 2664 fr, argenterie 459 fr, Or bijoux 285 fr
Propriété d’une maison, Scavoir une Maison consistant en Corps de logis de devant et de derrière petite cour avec tous ses droits appartenances et dépendances scize en cette ville rue dite grande Stadelgaß N° 7 d’un côté le boulanger Streibig d’autre le tonnelier Ulrich par derrière un coulant appartenant a la commune, dont on a payé cidevant pour rente fonciere au ci devant Couvent Ste Marguerite 4 fr 47 et aux ci devant prebendiers de la cathedrale 4 fr ensemble 8 fr 47 payables annuellement aux domaines nationaux, 12.000 fr, La propriété de cette maison est constatée par procès verbal d’adjudication du cidevant tribunal du district de Strasbourg en date du 17. mars 1791.
total général 15.409 fr
Enregistrement, acp 74 f° 190 du 19 therm. 8

Marie Anne Sarazin épouse en 1777 le lieutenant Jean Baptiste Joseph Noël originaire de Valenciennes : contrat de mariage, célébration
1777 (14.4.), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 147
Mariage – furent presens Monsieur Jean Baptiste Joseph Noël premier lieutenant au Regiment des Dragons jarnac présentement en Garnison en cette ville, fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits de feu Mr Jacques Felix Noël vivant Lieutenant au dt. Regiment et de defunte D° Marie Catherine Angelique Leroy, natifs de Valenciennes ses pere et mere, faisant, stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
Et le Sieur Guillaume Joseph Sarazin bourgeois de cette même ville de Strasbourg et Damoiselle Marie Anne née Propre son Epouse qu’il authorise à l’Effet de ce qui suit, stipulans et agissans pour et au nom de Demoiselle Marie Anne Sarazin leur fille majeure cy présente de son bon Gré et Consentement d’autre part
(signé) Noël, marianne Sarazin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 251)
Hodie 14 aprilis anni 1777 (…) S. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Baptista Noel Sub Centurio Legionis Equestris Levis armatura Jarnac nuncupata filius majorennis defunctorum Dni Jacobi felicis Noel et Dnæ Mariæ Catharinæ Angelicæ Le Roy invita conjugum ex Parochia ad Stum Nicolaum Civitatis valentinianæ Diœcesis Cameracensis ratione domicilii Parochianus ad Stum Petrum Seniorem Et Della Maria Anna Sarazain filia majorennis Dni guillelmi Josephi Sarazain Civis et mercatoris hujatis et Dnæ Mariæ Annæ Propre conjugum Parochiana nostra (signé) Noël, marianne Sarazain (i 129)

Jean Baptiste Joseph Noël meurt en 1800 en laissant pour héritière sa sœur
1800 (5 nivôse 9), Strasbourg 11 (2), Not. Anrich n° 417
Inventaire de la succession de feu le Cit. Jean Baptiste Joseph Noël ex adjudant Capitaine reformé de la place de Strasbourg décédé le 1 vend. dernier, à la requête de la Cit. Marie Anne née Sarazin la veuve assistée du Cit. Charles André Gaulthier dit Clermont Contrôleur des postes, à la requisition du Cit. Jacques Louis Albert homme de loi mandataire de la Cit. Marie Joseph Noël veuve de Nicolas François Debaralle demeurant à Valenciennes sœur et héritière unique du défunt

en la maison mortuaire appartenante à la veuve proche la petite boucherie N° 5
propre à l’héritière, habits 443 fr, dettes actives 8 fr, total 451 fr, passif payable par le bien propre et par la communauté 9905 fr, déficit 9453 fr
Déclaration et renonciation faites par la veuve, que feu le Cit. Guillaume Joseph Sarazain son pere etant décédé le 2 juillet 1787 et la Cit. Marie Anne née Propre sa mere le 29 pluviose VIII Elle a en sa qualité d’enfant unique et héritière universelle desdits ses père et mère auroit recueilli leurs successions en vertu des inventaires dressés par le soussigné notaire les 12 novembre 1787 et 16 thermidor VIII, lui sont echûs deux maisons en cette ville l’une proche la petite boucherie N° 5 tenant d’un côté au C. Joseph Polty Negotiant d’autre au C. Moppert cordonnier par derrière la fossée des tanneurs
et l’autre scize rue dite Grande Stadelgass n° 7 d’un côté le boulanger Streibig d’autre le tonnelier Ulrich parderrière un coulant appartenant à la commune, plus les meubles meublants (…)
Contrat de mariage, le 14 avril 1777 (…)
Enregistrement, acp 76 f° 140 du 13 niv. 9

Héritière de la maison, Marie Anne Sarazin se remarie en 1802 avec le receveur de l’enregistrement Claude Gallimard en lui faisant donation de la maison sise Grande rue de la Grange

1802 (18 messidor 10), Strasbourg 1 (23), Not. Lacombe n° 2873
Contrat de mariage – Cit. Claude Gallimard, receveur de l’enregistrement et conservateur des hypothèques veuf en premières noces de Marie Madeleine Adélaïde Debainse et en deuxièmes de Marie Catherine Dessuc
Dame Marie Anne Sarazain, veuve de Jean Baptiste Joseph Noël
art. 4, la future épouse fait en faveur dudit mariage donation entre vifs pure et simple et irrévocable en toute propriété au futur d’une maison a elle appartenante scituée a Strasbourg grande rue de la grange N° 7, d’un côté Strubig boulanger, d’autre Ulric tonelier, derrière un Egout communal, devant ladite rue
Enregistrement, acp 85 f° 6-v du 28 mess 10

Fils du négociant Pierre Gallimard, Claude Gallimard est né à Troyes en 1754. Il épouse en premières noces Marie Madeleine Adélaïde Debainse ; sa fille naît en 1776 à Vouziers où il est receveur des domaines du Roi
Mariage, Strasbourg (n° 518)
Du 2° jour du mois de Fructidor l’an X de la République française. Acte de mariage de Claude Gallimard, âgé de 48 ans, receveur de l’enregistrement et conservateur des hypothèques à Strasbourg, y domicilié depuis onze ans, né à Troyes, Département de l’Aube, le 3 mars 1754, fils légitime de Pierre Gallimard, négociant audit lieu, et de feuë Germaine Barbarat, veuf en secondes noces de Marie Catherine Desuc, morte en cette ville le 30 Germinal de l’an VIII
Et de Dame Marie Anne Sarazain, âgée de 54 ans, née en cette ville le 20 juillet 1748, y domiciliée, fille légitime de feu Guillaume Joseph Sarazain, négociant, et de feuë Marie Anne Brob, veuve de Jean Baptiste Joseph Noël, mort en cette ville le premier vendemiaire de l’an IX (signé) Gallimard, marianne Sarazain (i 267)

Baptême, Vouziers. – L’an 1776 le 19 de juillet est née la fille de Mre claude gallimard contrôlleur et receveur des domaines du Roi et de dlle Marie Madeleine Adelide debainse, mariés ensemble, de cette paroisse, laquelle fut batisée le même jour, on lui a imposé les noms de Adélaide Gabrielle emmerentienne hortense, le parain Mre claude Gabriel daudiere avocat en parlement cons.er du Roi commissaire aux saisies réelles du Baillage de troyes en champagne y demeurant, La marraine dlle Jacqueline chevery pensionnaire du Roi de ette paroisse (i 129)

Marie Madeleine Adélaïde Debainse meurt à Strasbourg le 11 frimaire III en délaissant deux enfants (voir le registre de population)
1797 (6 ventose 5), Strasbourg 1 (12), Not. Lacombe, Fantôme, vide boëte 15
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Adelaide Debainse femme de Claude Gallimard de Strasbourg décédée le 11 frimaire An 3 et de la communauté avec sondit mary, fait à la requête du veuf et du Cit. Nottinger comme subrogé tuteur à Adelaide Gabrielle Emerentienne Hortence Gallimard, a Alphonse Louis Casimir Stanislas Gallimard Enfants de la défunte
La masse active mobiliere monte à 23.891 livres 5 sols
il n’y a point d’immeuble
Enregistrement, acp 46-49 f° 23-v du 26 vent. 5

Décès, Strasbourg (n° 367)
Cejourd’hui 13 Frimaire l’an III (…) que Marie Madeleine Adélaïde Debainse, âgée de 46 ans, Epouse de Claude Gallimard, Receveur des Droits d’Enregistrement, est morte avant-hier à trois heures de relevée en sa demeure grand’rue N° 37 (i 95)

Registre de population 600 MW 9 (1795) Rue des dentelles n° 26 (i 220)
Claude Gallimard, 41, Receveur de l’enreg.
Alphonse, id. 16 fils
Adelaide, id. 18 fille

Claude Gallimard se remarie avec Marie Catherine Desuc en 1797
1797 (7 ventose 5), Strasbourg 1 (12), Not. Lacombe
Contrat de mariage – Claude Gallimard, receveur de l’enregistrement veuf de Marie Madeleine Adélaïde Debainse
Marie Catherine Desuc, fille d’Augustin Desuc natif de lartre demeurant à Strasbourg et de feu Marguerite Christine Dejoosten
Enregistrement, acp 46-49 f° 26-v du 17 vent 5

Mariage, Strasbourg (n° 296)
Du 30° Ventôse l’an V de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Claude Gallimard, âgé de 43 ans, receveur de l’enregistrement de cette commune, y domicilié depuis six ans, natif de Troyes, département de l’Aube, fils légitime de Pierre Gallimard, marchand audit lieu, et de feuë Germaine Barbarat, Veuf de Marie Madeleine Adélaïde Debainse de l’autre Marie Catherine Desuc, âgée de 25 ans, domiciliée en cette commune depuis huit ans, native de Mannheim en Allemagne, fille d’Augustin Desuc, Citoyen de Strasbourg, et de feuë Marguerite Christine Joosten (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 3 mars 1754 (…) 2° l’acte de notoriété de la future portant qu’elle est née le 28 novembre 1771 (…), 3° l’acte de décès de Marie Madeleine Adélaïde Debainse (…) le 11 frimaire trois année (signé) Gallimard, Marie Catherine Desuc (i 152)

Registre de population 600 MW 21 (1798) Rue des Dentelles n° 26
Gallimard, Claude, Receveur de l’enregistrement, 43, Troyes
id. née Desuc, Mar. Cath. son épouse, 25, Mannheim
id. Adélaïde, sa fille, 17
Gallimard, Alphonse, fils du Cn. Gallimard, 22
Desuc, Augustin, pensionnaire de la Rép., 68
id. Charlotte, sa fille, 21

Marie Catherine Desuc meurt en 1800 en délaissant deux enfants (voir l’inventaire d’Augustin Desuc en 1805)
1802 (12 prairial 10), Strasbourg 1 (23), Not. Lacombe, Fantôme, Vide Boete N° 17
Inventaire de Marie Catherine Desuc épouse de Claude Gallimard
Enregistrement, acp 84 f° 135-v du 16 prairial 10

Décès, Strasbourg (n° 1019)
Cejourd’hui premier Floréal l’an VIII de la République française une et indivisible (…) que Marie Catherine Desuc âgée de 28 ans, native de Mannheim en palatinat, fille légitime d’Auguste Desuc, Officier retiré et de feûe Christine Joosten domiciliés à (-), Epouse en légitime mariage en secondes noces de Claude Gallimard, Receveur de l’Enregistrement et Conservateur des hypothèques, est morte hier 30 germinal à sept heures du matin en sa demeure située vieux marché aux Vins N° 87 [in margine :] fievre scarlatine (i 10)

Marie Anne Sarrazin fait dresser l’inventaire des biens qu’elle a apportés lors de son mariage avec Claude Gallimard
1803 (22 pluviose 11), Strasbourg 1 (24), Not. Lacombe n° 3367
Inventaire des apports – à la requête de Marie Anne Sarrazin veuve de Jean Baptiste Noel épouse actuelle du Cit. Claude Gallimard receveur de l’enregistrement a Strasbourg, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 18 messidor 10
dans la Maison rue de la Mesange,
Maison de Neuwiller, chambre à coucher, salle à manger, salon, chambre a côté du salon, sur le corridor, chambre a côté de la cuisine, cuisine, chambre a côté de la sale a manger, chambre derrière celle a coucher
Enregistrement, acp 87 f° 15-v du 2 ventose 11

Registre de population 600 MW 37, IV section Vieux Marché aux Vins N° 87, f° 135
Gallimard née Sarazin, Anne Marie, 50, Epouse – morte 29 Janv. 1815

Rapport d’experts qui estime la maison rue de la Grange à 30 000 francs pour servir de caution à Claude Gallimard pour son emploi de conservateur des hypothèques

1804 (14 pluviôse 12), Strasbourg 1 (26), Not. Lacombe n° 4316
Nous François Antoine Widemann, architecte, et Jean Zigelbach, Maître Charpentier, nommés par le Cit. Claude Gallimard, Receveur de l’enregistrement en son nom et en celui de la Cit. Marie Anne Sarasin son épouse
pour faire l’estimation d’une maison appartenant auxdits conjoints Gallimard située en cette ville grande Rue de la Grange N° 7, d’un côté le Cit. Streibich Boulanger d’autre le Cit. Ulrich tonnelier derrière a un egout communal et devant ladite rue, nous sommes transportés en ladite maison et avons reconnu ce qui suit, Ladite maison est composée d’un rez de chaussée premier et second étage, arrière maison également a deux étages avec Ailles cour puits latrines deux caves &c, (…) 30.000 francs
annexé au n° 4301 du 22 ventose 12
Claude Gallimard a fourni cautionnement voulu par la loi comme conservateur des hypothèques

Inventaire dressé après la mort d’Augustin Desuc, frère de la deuxième femme de Claude Gallimard
1805 (26 prairial 13), Strasbourg 2 (23), Not. Knobloch n° 2558
Inventaire de la succession d’Augustin Desuc, ci devant major des Dragons au service de la France, décédé le 4 floréal 13 – à la requête de Marie Anne Elisabeth née Morel, la veuve assitée du Sr François Charles Brucker, commissaire de police du premier arrondissement de ladite ville
Dénomination des héritiers, 1. Sr Auguste Desuc, Chef d’Escadron au service d’Autriche, représenté par De Charlotte Menissier née Desuc épouse du Sr Menissier, Capitaine de Genie au service de France, suivant procuration passée à Klattau en Bohême le 30 mai 1805, 2. les héritiers de De Marie Catherine Desuc, épouse de Claude Gallimard, Receveur de l’enregistrement a Strasbourg savoir 1. Caroline Henriette Constance Marie Augustine Gallimard, agée de 6 ans, 2. Augustin Paul Jacques Marie Gallimard, agé de 4 ans et 6 mois au nom desquels Sr Gallimard Receveur de l’enregistrement, 3. De Charlotte Menissier née Desuc, épouse dud. Sr Menissier Capitaine de Genie au service de l’Empire français, suivant procuration passée à Bruges, département de la Lys le 24 floréal dernier (M. Pierre Ménissier capitaine du génie au camp de Bruges agé de 31 ans maintenant logé chez le Sr Kenkelenck marchand de draps sur la grande place, Mad. Charlotte Henriette Constance de suc son épouse majeure agée de 24 ans fille de feu M Augustin de Suc ancien militaire et feue Marie de Soosten)
succession, meubles garde robe 353 fr, dettes actives (mémoire), passif 4611 fr
Enregistrement, acp 96 F° 199 du 3 mess. 13

Alors conservateur des hypothèques à Arras, Claude Gallimard vend la maison à son gendre Philibert Bequet et à sa fille Adélaïde Gabrielle Emerentienne Hortense Gallimard

1820 (30.9.), Strasbourg 15 (28), Me Lacombe n° 5753
Claude Gallimard ancien conservateur des hypothèques à Strasbourg ensuite à Arras demeurant à Strasbourg
à Philibert Bequet, commissaire des poudres et salpêtres demeurant à Coudrai Macouard arrondissement de Saumur, Maine et Loire, et Adélaïde Gabrielle Emerentienne Hortense Gallimard, pour lesquels Pierre Pélissier commissaire des poudres à Colmar
1. une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de la Grange n° 7, d’un côté Jean Bruder, d’autre le Sr Ulrich marchand, derrière un égout communal – le vendeur est devenu propriétaire par donation de Marie Anne Sarazin son épouse, suivant contrat de mariage reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 18 messidor an 10
2. un corps de biens à Rottelsheim de 6 ha 15 et 4 ha et 4 ha – moyennant 57.500 francs
Enregistrement, acp 149 F° 110-v du 7.10.

Adélaïde (Gabrielle Emerentianne Hortense) Gallimard se marie en 1804 avec Didier Jean Baptiste Campagne, commissaire adjoint des poudres et salpêtres : contrat de mariage, célébration
1804 (6 prairial 12), Strasbourg 1 (27), Not. Lacombe n° 4451
Contrat de mariage – Cit. Didier Jean Baptiste Campagne, commissaire adjoint des poudres et salpêtres demeurant à Colmar, fils majeur de feu Jean Baptiste Campagne, Directeur général des vingtièmes à Clermont ferrand et de feu Charlotte Claudine Campagne, celle ci mariée en secondes noces avec le Cit. Barthelemy Marie Guillaume Desaignes, rentier demeurant a Paris rue meslée N° 35
Demoiselle Adélaïde Gabrielle Emerentianne Hortense Gallimard, fille majeure du Cit. Claude Gallimard, receveur de l’enregistrement et conservateur des hypothèques de Strasbourg et de feue Marie Madeleine Adélaïde Debainse
etat du trousseau 2027 et 343 fr, et épargnes 929 fr
Enregistrement, acp 92 f° 28-v du 15 pr 12

Mariage, Strasbourg (n° 235)
Du 27° jour du mois de Prairial l’an XII de la République française à neuf heures du matin. Acte de mariage de Didier Jean Baptiste Campagne, âgé de 25 ans, Commisaire Adjoint des poudres et Salpêtres, domicilié à Colmar Département du Haut-Rhin, né à Clermont ferrand, Département du Puy-de-Dôme le 16 juillet 1778, fils légitime de feu Jean Baptiste Campagne, Directeur général des vingtièmes à Clermont ferrand, & de feuë Charlotte Claudine née Campagne, épouse en secondes noces de Barthelemy Marie Desaignes, Rentier a Paris, beau-père de l’époux, absent représenté par (…) Et d’Adélaïde Gabrielle Emerentianne Hortense Gallimard, âgée de 27 ans, domiciliée en cette ville depuis 13 ans, née à Vouzieres sur Aisne, Département des Ardennes, le 19 septembre 1776, fille légitime de Claude Gallimard, Receveur de l’Enregistrement et Conservateur des Hypothèques à Strasbourg, ci présent, et de feüe Marie Madeleine Adélaïde Debainse (signé) Campagne, adele gallimard (i 120)

Didier Jean Baptiste Campagne meurt à Turin en 1808. L’inventaire de ses biens est dressé à Strasbourg
1808 (9.8.), Strasbourg 1 (32), Not. Lacombe n° 6494
Déclaration tenant lieu d’inventaire de Didier Jean Baptiste Campagne, commissaire adjoint des poudres et salpetres, cy devant a Colmar département du Haut Rhin ensuite a Turin département du Pô, décédé aud. Turin le 8 août 1807 – à la requête d’Adélaïde Gabrielle Emerentienne Hortense Gallimard la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Lacombe, notaire à Strasbourg le 6 prairial 12
numéraire 1000 fr et 5873 fr, linge mémoire, meubles 600 fr, total 7923 fr
la veuve reprend 6015 fr, reste 1908 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 107 f° 61-v du 12.8.

Veuve, Adélaïde Gallimard se remarie en 1808 avec Philibert Bequet, commissaire en chef des poudres et salpetres a Turin. Le contrat de mariage est passé à Strasbourg mais le mariage n’y est pas célébré.
1808 (11.9.), Strasbourg 1 (32), Not. Lacombe n° 6497
Contrat de mariage – François Antoine Nicolas Sommervogel, ancien capitaine d’infanterie retiré, mandataire de Philibert Bequet, commissaire en Chef des poudres et salpetres a Turin fils de Louis Bequet, commissaire des poudres et salpetres à Chinon, département de l’Indre et Loire, et de feue Anne Marie Moreau décédée le 10 nivose 2
Adélaïde Gabrielle Emerentienne Hortense Gallimard veuve de Didier Jean Baptiste Campagne, commissaire adjoint des poudres et salpetres a Turin, du consentement de Claude Gallimard son père receveur de la régie de l’enregistrement et Conservation des hypothèques de Strasbourg y demeurant
Enregistrement, acp 107 f° 61-v du 12.8.

Inventaire dressé après la mort d’un locataire, le relieur et cabaretier Judas Lœb

1826 (2.5.), Strasbourg 4 (63), Me Hatt n° 2872
Inventaire de la succession de Judas Loeb, relieur et cabaretier, décédé le 19 février dernier – à la requête de Buna Weil la veuve tutrice naturelle de 1) Zephora née le 18 avril 1806, 2) Zaduc né le 13 mai 1808, 3) Jacob né le 1 février 1812, 4) Ephraïm né le 30 janvier 1813, 5) Simon né le 20 juillet 1819, 6) Eve née le 11 novembre 1820
2. Mathis Loeb, étudiant en théologie majeur, 3. Esther Loeb majeure – en présence d’Isaac Loeb, colporteur, subrogé tuteur demeurant à Dettwiller canton de Saverne
dans la maison grande rue de la Grange n° 7
mobilier 4300 fr, passif 4690 fr (meubles 567 fr, effets mobiliaires à la veuve 89 fr, garde robe 29 fr, bibliothèque 942 fr, fermage 24 fr, tonneaux 1588 fr, comtant 100 fr, dettes actives 150 fr, remplois de la veuve 1300 fr, passif 4698 fr – revêtement masse de la veuve 1389 fr, masse du défunt 4300 fr
Eheberedung zwischen Löb Gabriel, buchbinder des Gabriels Löb krämers zu Dettweiler mit weil. Esther Meyer ehelicher Sohn an einem,so dann Buna Weil, Isaac Weil des handelsmann und Gölche Meyer eheliche Tochter, M° Grimmer 16 floreal 10
Enregistrement, acp 178 F° 117-v du 10.5.

La maison est attribuée à Philibert Becquet lors du partage de la communauté avec Adélaïde Gallimard. Remarié avec Marina Gigault de Marconnay, il vend la maison au cafetier Jean Philippe Beck et à sa femme Barbe Müller.

1829 (14.4), Strasbourg 15 (45), M° Lacombe n° 8526
Auguste Heusch, légiste, mandataire de Philibert Becquet, propriétaire demeurant à Coudray Macouard arrondissement du Saumur, et Marina Gigault de Marconnay
à Jean Philippe Beck, cafetier, et Barbe Müller
une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de la Grange n° 7, d’un côté Jean Bruder, d’autre le Sr Ulrich, derrière le communal, ayant une ouverture sur la rue de la Grange – acquise de Claude Gallimard par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 30 septembre 1820, liquidation et partage de la communauté avec Adélaïde Gabrielle Emerentienne Hortense Gallimard sa première femme devant Me Challopin à Saumur – moyennant 18.000 francs
Enregistrement, acp 194 F° 81 du 224

Natif de Pirmasens, l’orfèvre Jean Philippe Beck épouse en 1803 Catherine Elisabeth Pfeiffer, originaire de Wissembourg et veuve du brossier Jean Michel Heinrich, qui meurt en 1810. Jean Philippe Beck se remarie à la fin de la même année avec Barbe Müller, fille naturelle native de Kehl.
1810 (2.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 33), Not. Bossenius n° 357, 4719
Jean Philippe Beck orfèvre veuf sans enfant de Catherine Elisabeth née Pfeiffer
Catherine Barbe Müller baptisée à Kehl le 24 mai 1779 domiciliée à Strasbourg
Enregistrement, acp 115 F° 173-v du 4.11.

Mariage, Strasbourg (n° 505)
L’an 1810 le troisième jour du mois de novembre, sont comparus Jean Philippe Beck, agé de 42 ans, orfèvre, domicilié en cette ville depuis douze ans, né à Pirmasens, Département du Mont tonnerre le 12 septembre 1768, fils de feu Guillaume Beck, orfèvre, et de feu Marie Meyer, ledit époux veuf de Catherine Elisabeth Pfeiffer décédée en cette ville le 18 juin dernier, Et de Catherine Barbe Müller, âgée de 31 ans, domiciliée en cette ville depuis son enfance, née à Kehl, grand Duché de Bade le 23 mai 1779 fille née hors le mariage de Frédéric Louis Müller, tailleur, et de feu Catherine Philippine Meyer (signé) Johann Philipp Beck, Chatharina Barbara Miller (i 1)

1803 (17 nivose 11), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 160
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Johann Philipp Beck, Silberarbeiter allhier, weiland des Bürgers Wilhelm Beck, gewesenen Silberarbeiters in Pirmasentz mit Fraun Maria Magdalena geborener Meÿer, deßen nunmaliger Wittib ehelich erzeugt grosjähriger und lediger Sohn, als Bräutigam an einem,
Und Frau Catharina Elisabetha geborene Pfeiffer, weiland des bürgers Michael Heinrich, gewesenen Bürstenbinders allhier hinterlassene Wittib beÿständlich des Bürgers Johann Daniel Bähr Rechtsverständigen allhier als Braut am andern heil
Straßburg am 22. Nivose eilften Jahrs der Francken Republick [unterzeichnet] Johann Philipp Beck, Catharina Elisabetha Pfeiferin
Enregistrement, acp 86 F° 148-v du 27 niv. 11

Mariage, Strasbourg (n° 164)
Du 27° jour du mois de Nivôse l’an onze de la République française. Acte de mariage de Jean Philippe Beck, agé de 34 ans, garçon orfèvre, domicilié en cette ville depuis quatre ans, né à Pirmasens, Département du Mont tonnère le 12 septembre 1768, fils légitime de Guillaume Beck, orfèvre audit lieu, et de feuë Marie Meyer, Et de Catherine Elisabeth Pfeiffer, agée de 45 ans, domiciliée en cette ville depuis huit ans, née à Wissembourg, Département du bas-Rhin, le 9 août 1757, fille légitime de feu Jean Frédéric Pfeiffer, boucher audit lieu, et de feuë Marie Catherine Ochsenbecher, veuve de Jean Michel Heinrich, brossier, mort en cette ville le 29 ventôse an IV (signé) Johann Philipp Beck, Catharina Elisabetha Pfeferin (i 91)

1810 (23.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 18), Not. Bossenius n° 466
Inventaire de la succession de Catherine Elisabeth née Pfeiffer, femme de Jean Philippe Beck, orfèvre, décédée le 18 courant – à la requête du veuf seul et unique héritier de sa femme par testament reçu par le soussigné notaire la 9 juin courant
en la maison marché neuf n° 13 occupée à titre de loyer
propres de la défunte, meubles 236 fr
communauté, meubles 316 fr, numéraire 50 fr, total 366 fr, déduire 80 fr, reste 286 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 20-v du 2.7.

Jean Philippe Beck meurt en 1840 en délaissant cinq enfants. La succession comprend quatre maisons.

1840 (8.9.), Strasbourg 9 (78), Me Becker n° 860
Inventaire de la succession de Jean Philippe Beck, orfèvre en dernier lieu cafetier, décédé le 1 mai 1840 – à la requête de Catherine Barbe Müller la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Bossenius notaire à Strasbourg le 2 novembre 1810, mère et tutrice légale de Louis Beck, grenadier au 28° de ligne en garnison à Lille, 2. Philippe Beck, cordonnier, en son nom et subrogé tuteur de son frère, 3. Frédéric Beck, horloger, 4. Charles Beck, orfèvre, 5. Caroline Beck, majeure

dans une maison au Marché Neuf n° 14 dépendant de la communauté
Titres et Papiers. M° Hickel le 8 février 1823 transcrit au bureau des hypothèques volume 156 n° 109, les héritiers de Marie Rosine Eckhoff, menuisier, ont vendu au défunt une petite maison située au Marché Neuf n° 14 pour 2246 fr, suivant testament reçu M° Grimmer le 30 fructidor 13 enreg. 27 janvier 1807 la veuve Rauchmaul a institué pour légataire universel Jean Pierre Rothacker, faiseur de peignes et tisserand, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 9 avril 1782, vente du même immeuble par la ville de Strasbourg au Sr Rothacker – qu’aucune partie n’était louée à son décès –
Par acte reçu M° Bremsinger le 23 juillet 1824 transcrit au bureau des hypothèques volume 170 n° 17 le défunt et la veuve ont acquis de Pierre Reibel, charpentier, une maison avec puits & dépendances située à Strasbourg au Finckwiller cul de sac de St Marc n° 23 faisant le coin de la rue St Marc et la ruelle dite Kochleoffelgaessel pour 2800 fr – suivant acte reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 30 septembre 1817 le Sr Reibel a acquis d’Arroy Pierre Mayno pour 1000 fr – Mayno a acquis le même immeuble à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 21 mai 1818 transcrit au bureau des hypothèques volume 106 n° 74 par expropriation forcée sur Jean Meyer, charpentier, pour 265 fr
Par acte reçu M° Bremsinger le 14 janvier 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 186 ,&& 75, Ferdinand François Ambroise Bonard, capitaine en retraite, a vendu aux époux Beck une petite maison située à Strasbourg quai Finckwiller rue dite Kochloeffelgaessel n° 32 tenant à la maison précédente, devant M° Stoeber 29 juin 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 120 n° 2 vendu à Bonard par Jean Jacques Koller, vitrier, M° Uebersaal 18 septembre 1810 Jean Henri Meinel, jurisconsulte receveur de la Haute Ecole et Marie Madeleine Moseder veuve de Jacques Reiss ont vendu à 1. la femme Kolla la maison ci dessus pour 987 fr au Sr Bonard par acte séparé 2. aux conjoints Meyer la maison précédente pour 2962 fr
Cote 4, Par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 14 avril 1829 transcrit au bureau des hypothèques volume 223 n° 40 la D° Beck a acquis de Philibert Becquet, propriétaire au Coudray Macouard près de Saumur, une maison et dépendances située à Strasbourg Grand rue de la Grange n° 7 pour 18.000 francs
Enregistrement, acp 281 f° 42-v du 11.9

Catherine Barbe Müller fait donation de ses immeubles à ses trois enfants survivants. La maison Grande rue de la grange revient pour moitié au cordonnier Philippe Jacques Beck et à Caroline Dorothée Beck.

1853 (13.9.), Strasbourg 10 (125), Not. Zimmer n° 10.222
Donation – a comparu Dame Catherine Barbe Müller, demeurant & domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Philippe Jacques Beck, en son vivant ancien orfèvre & en dernier lieu cafetier en la même Ville, Laquelle, par ces présentes, fait donation entre vifs par forme de partage anticipé, conformément aux articles 1075 et 1076 du code napoléon, en faveur de ses trois enfants et héritiers présomptifs ci après nommés 1) Mr Philippe Jacques Beck, maître cordonnier, 2) Mr Charles Beck, orfèvre, 3) Et Dlle Caroline Dorothée Beck en jouissance de ses droits, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, ci présens et acceptant, de 71/128° indivis appartenant à la Dame veuve Beck dans les immeubles ci après désignés ainsi que cela sera expliqué à l’établissement de propriété de ces biens, savoir

1) Une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg maison rue St Marc n° 23, faisant d’un côté le coin de cette rue & de la rue de la cuiller à pot, où elle porte le N° 32, tenant de l’autre côté au Sr Diemer & par derrière au Sr Schüssler. Cette maison estimée sans distraction des charges à un capital de 4000 francs
2) une petite maison avec appartenances Dépendances sise en ladite Ville, marché neuf n° 14, tenant d’un côté au Sr Heinrich, de l’autre à la Veuve Imlin & par derrière à ladite D° Imlin. Cet immeuble est aussi estimé sans distraction des charges à un capital de 2000 francs
3) Et une maison avec appartenances & Dépendances sise en la même Ville grand’rue de la grange n° 7, tenant d’un côté au Sr Haeberlé, de l’autre aux héritiers du Sr Bruder & par derrière à la Veuve Schrumpff & aux Sr Roth & Vogelmann. Cet immeuble est pareillement estimé sans distraction des charges à un capital de 22.000 francs
Faisant ensemble 28.000 francs. Les 71/128° de ces 28.000 francs représentent le montant de la présente donation et s’élèvent à 15.531,25 francs (…)
Attributions. I. Mr Philippe Jacques Beck (…) Pour l’en remplir il lui est abandonné en toute propriété 1) La maison & ses dépendances sise à Strasbourg rue Saint Marc N° 23 & rue de la cuiller à pot N° 32 pour le prix d’estimation de 4000 francs
2) La maison sise en la même Ville, marché neuf N° 14 pour le prix d’estimation de 2000 francs
3) Et la moitié indivise de la maison sus désignée sise à Strasbourg grand’rue de la grange N° 7 pour la moitié de son prix d’estimation faisant 11.000 francs
II. Mad.lle Beck (…) Pour l’en remplir les autres parties lui abandonnent en toute propriété l’autre moitié indivise de ladite maison sus désignée sise à Strasbourg grand’rue de la grange N° 7 pour la moitié de son estimation de 11.000 francs (…)
Etablissement de la propriété des dits immeubles. Les trois immeubles ci dessus désignés dépendaient de la communauté de biens universelle partageable par moitié qui a existé entre entre la Dame veuve Beck & M Beck son mari défunt, ainsi que cela est constaté en l’inventaire de la succession de ce dernier dressé par M° Becker, notaire à Strasbourg, le premier mai 1840. Lors du décès de Mr Beck père, la moitié indivise de ces immeubles est avenu à sa veuve, comme ayant à participer pour pareille portion à ladite communauté, & l’autre moitié a été recueillie dans la succession du défunt par les sieurs & Dlle Beck susnommés & par Frédéric Beck, horloger à Strasbourg & Louis Beck, alors soldat au 28° de ligne, domicilié en la même ville, ses enfants et seuls héritiers chacun pour un cinquième ainsi que cela est constaté au même inventaire. Le Sr Louis Beck l’un des enfants du défunt est décédé depuis en laissant pour ses seuls héritiers sa mère pour un quart & ses quatre frères & sœur pour les trois quarts restants de sa succession. Le Sr Louis Beck possédait à son décès un 10° desdits immeubles ou 16/160 dont il est avenu à sa mère un quart ou 4/160 et à chacun de ses frères et sœurs 3/160. Le Sr Frédéric Beck qui possédait de son chef & avec ce qu’il a recueilli dans la succession de son frère 19/160 ou 76/640 est aussi décédé en laissant pour ses seuls héritiers sa mère et ses trois frères et sœurs susnommés qui ont chacun recueilli un quart dans sa succession, ce quart faisant 19/640. Les immeubles dont il s’agit appartiennent aujourd’hui par suite de ces différents décès, savoir I) à la Deme veuve Beck (…) 71/128, 2. au Sr Philippe Jacques Beck (…) 19/128, III. au Sr Charles Beck (…) 19/128,, IV. et à la dame Heintz également 19/128.
La maison n° 23 rue St Marc & celle rue de la cuiller à pot N° 32 formaient autrefois deux propriétés que feu M Beck père & sa veuve ont acquis,savoir (…)
Enfin les conjointss Beck ont acquis la maison grand’rue de la grange N° 7 de Mr Philibert Becquet, propriétaire au Coudray Macouart, arrondissement de Saumur, suivant acte passé devant M° Lacombe, alors notaire à Strasbourg, le 14 avril 1829, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 30 du même mois volume 223 N° 40 & inscrit d’office le même jour volume 197 N° 747.Le prix de cette acquisition était de 18.000 francs (…) M Becquet & feue Dame Adélaïde Gabrielle Emérentienne Hortense Gallimard, son épouse en premières noces, en avaient fait l’acquisition de M. Claude Gallimard, ancien conservateur des hypothèques de Strasbourg, suivant contrat passé devant ledit M° Lacombe le 30 septembre 1820 & le même immeuble a été attribué à M° Becquet suivant acte de liquidation & partage de la communauté qui a existé entre entre lui & cette Dame, dressé par M° Challopin, notaire à Saumur le 24 mars 1826.
Etat hypothécaire (…) Charges & Conditions (…) Lesdits M Philippe Jacques Beck, Dlle Beck & Charles Beck s’obligent en outre conjointement & solidairement l’un pour l’autre de servir à Mad° veuve Beck leur mère, ce acceptant, à raison de ladite donation une rente annuelle et viagère de 300 francs.
acp 422 (3 Q 30 137) f° 85-v du 15.9.

Célibataire, Philippe Jacques Beck vend sa moitié de maison à sa sœur Caroline Dorothée Beck, femme du menuisier Martin Heintz

1859 (2.2.), Strasbourg 10 (138), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.893
Licitation, subrogation et obligation, 2 février 1859 – a comparu Mr Philippe Jacques Beck, ancien maître cordonnier, non marié demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a par les présentes vendu (…)
à dame Caroline Dorothée Beck, sa sœur, épouse dûment assistée et autorisée de M° Martin Heintz, menuisier ébéniste, ci présent demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, acquéreurs ci acceptant
Désignation. La moitié indivise d’une maison avec droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg, grand’rue de la grange n° 16 autrefois N° 7, tenant d’un côté aux héritiers Bruder, de l’autre à Mr Eugène Haeberlé, parcheminier, pardevant à ladite rue et par derrière à la veuve Schrumpff et aux Sr Roth et Vogelmann, l’autre moitié de cet immeuble appartient déjà à la dame Heintz ainsi qu’il sera expliqué ci après
Etablissement de la propriété. La totalité de l’immeuble sus désigné dépendait de la communauté de biens universelle et partageable par moitié qui a existé entre feu Mr Philippe Jacques Beck, vivant ancien orfèvre et feue Dame Catherine Barbe Müller, père et mère de Mr Heintz et de M° Philippe Jacques Beck comparans, ainsi qu’il est constaté en l’inventaire de la succession dudit M° Beck, père, dressé par M° Becker, notaire à Strasbourg le premier mai 1840. Lors du décès de Mr Beck père, la moitié indivise de la totalité dudit immeuble est avenu à sa veuve, comme ayant participé pour pareille quotité à ladite communauté, et l’autre moitié a été recueillie dans la succession du défunt par M° Beck et Madame Heintz comparants, Mr Charles Beck orfèvre, Frédéric Beck, vivant horlogere à Strasbourg et Louis Beck alors soldat eu 28° Régiment de ligne, ses enfants et seuls héritiers, chacun de pour un 5° ainsi que cela est constaté au même inventaire. Le Sr Louis Beck l’un des enfants du défunt est décédé depuis en laissant pour ses seuls héritiers sa mère pour un quart et ses quatre frères et sœur pour les trois quarts restants. Le Sr Louis Beck possédait à son décès un 10° desdits immeubles ou 16/160 dont il est avenu à sa mère un quart ou 4/160 et à chacun de ses frères et sœur 3/160. Le Sr Frédéric Beck qui possédait de son chef et avec ce qu’il a recueilli dans la succession de son frère 19/160 ou 76/640 est aussi décédé en laissant pour ses seuls héritiers sa mère et ses trois frères et sœurs susnommés qui ont chacun recueilli un quart dans sa succession, ce quart faisant 19/640. Par suite de ces diverses mutations la totalité de l’immeuble en question appartenait I) à Mme veuve Beck (…) 71/128, II. au Sr Philippe Jacques Beck (…) 19/128, III. au Sr Charles Beck (…) 19/128,, IV. et à la dame Heintz également 19/128.
Suivant acte de donation par forme de partage anticipé dressé par M° Zimmer notaire soussigné le 13 septembre 1863, Mme veuve Beck susnommée a fait donation à ses trois enfants et héritiers présomptifs les Sr Philippe Jacques et Charles Beck et la dame Heintz des 71/128 lui appartenant dans divers immeubles et entre autres dans la maison sus désignée, et par le même acte lesdits enfants ont procédé au partage entre eux des mêmes immeubles, par l’effet duquel Mr Philippe Jacques Beck et Mme Heintz sont devenus propriétaires chacun pour moitié indivise de la maison sus désignée. Ce partage a eu lieu à charge par la dame Heintz de payer à son frère Charles Beck une soulte de 1670 francs qui se trouve quittancée par le même acte et de servir conjointement avec ses deux frères une rente annuelle et viagère de 300 francs à leur mère susnommée, rente qui se trouve aujourd’hui éteinte par suite du décès de cette dernière arrivé en cette ville le 18 novembre 1857. Pour l’établissement de propriété antérieure du même immeuble les parties se réfèrent à l’acte de partage du 13 juillet 1853. – Prix 14.000 francs (…) Mr Jonathan Goetz marchand de bois, demeurant et domicilié à Strasbourg a fait l’avance aux conjoints Heintz de la somme de 14.000 francs
acp 476 (3 Q 30 191) f° 2-v du 3.2.

Natif de Scheibenhard en Palatinat, Martin Heintz épouse en 1853 Caroline Dorothée Beck qui apporte en mariage la moitié de la maison Grande rue de la Grange

1853 (13.9.), Strasbourg 10 (125), Not. Zimmer n° 10.223
Contrat de mariage – Monsieur Martin Heintz, menuisier ébéniste demeurant et domicilié à Strasbourg, né à Scheibenhard (Bavière Rhénane) le 10 décembre 1823, du légitime mariage de M Jean Joseph Heintz, aubergiste et de feue Dame Marie Claire Foeller, futur époux d’une part
Mademoiselle Caroline Dorothée Beck, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domicilié à Strasbourg, née en cette dernière ville le 26 février 1819 du légitime mariage de feu M Philippe Jacques Beck, orfèvre, et de Dame Catherine Barbe Müller sa veuve survivante, demeurant et domicilié à Strasbourg, future épouse d’autre part

Apports de la future épouse. Immeuble, la moitié indivise d’une maison sise à Strasbourg grand’rue de la grange n° 7, tenant d’un côté aus héritiers Bruder, de l’autre à M. Eugène Haeberlé, parcheminier, mentionné aussi pour mémoire. ladite moitié indivise de maison a été attribuée à Mad. Beck ainsi que cela résultd d’un acte de donation par forme de partage anticipé dressé par M° Zimmer soussigné et M° Roessel jeune con collègue notaires à Strasbourg cejourd’huy et qui sera soumis à la formalité de l’enregistrement avant ou en même temps de le présent acte
acp 422 (3 Q 30 137) f° 86 du 15.9. (stipulation de communauté réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura en outre l’usufruit composant la moitié du prédécédé dans ladite société d’acquets
Les apports du futur époux consistent en une provision de bois, mobilier et ustensiles le tout estimé à 3983
Les apports de la future épouse consistente 1) un mobilier estimé 580, 2) argenterie 256, 3) créances 14.000, 4) une maison rue de la Grange n° 7 estimée 11.000
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager du toute la succession réduite à moitié en cas d’existence d’enfants



Chantier des maçons


Renvoi de Jean Schwab (1626) et nomination de Jean Ernest Schmidt, relevé de ses fonctions en 1630

1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
Les employés du chantier des maçons se plaignent de leur cuisinier Jean Schwab qui blasphème, injurie les ouvriers et cuit à moitié les repas. Les préposés entendent les parties une à une le 18 juillet. La caisse où les employés déposent l’argent pour leur vin a été pillée avec la complicité des gardes Balthasar Schœlling, Jean Echter et Daniel Bischoff. Le cuisinier nie les faits et déclare que les plaignants sont guidés par une inimitié envers lui. Les préposés demandent au chef de chantier Frauler de prêter meilleure attention à ce qui se passe dans son chantier. Ils condamnent Jean Schwab et les gardes à trois jours de prison et les relèvent de leurs fonctions (texte original à établir dans le détail).

Gesellschafft vff dem Maurhoff, Hannß Schwaben deß Kochs abgeschafft
Koch uff dem Maurhoff bestelt, Hannß Ernst Schmid
(f° 141) Zinst. 18 Julÿ – Gesellschafft vff dem Maurhoff, Hannß Schwaben deß Kochs
Demnach die Gesellschafft Vff dem Maur hoff Inn Ihrer den 15 Junÿ Jüngsthien vbergebenen Supplication hanß Schwaben den Koch vff daselbst beschwerdt, daß er Gottslösterlich fluche, die Suppen abhebe vnd daß best daruon Verkauffe, die Arbeiter trotze boche* vnd schmehe, die Speÿß nur halb koche also daß sie derselben nicht genüeß. können, Entlich vff alleß Zusprechen, von den vorgesetzt. geschehen, nichts gebe, Alß seindt deßhalben für dißmahl Bawh. Lohner Bawschreiber Werckmr. Frawler, die gantze Gesellschafft deß Maurhoffs beneben den Koch beschickt vnd Zuvorderist die vorgesetzte Ein ieder absonderlich, die gesellschafft aber inß gesambt, folgendts auch der Koch allein [f° 141 v°] gehört worden. Und haben die vorgesetzte außgesagt, daß sie aller solche Koch auch von d. Gesellschafft vernehmen müß. vnd seÿ nicht ohn daß der Koch mit Verkauffung der supp vnd. sonst liederlich haußhalt, Wann man Ihn aber daßelb fürhalt, laugne er alleß. Es seÿ aber auch kein bestand der wahrheit beÿ den Arbeitern, sonderlich beÿ den Meisterknecht. Balthasar Schölling, Hannß Echter vnd Daniel Bischoff, Welche Scharwechter, sich Ihrer arbeit vb* erheben, freÿ ab vnd Zuegeh. den frembden gesell böse anlaß gebe vnderem scheu, alß wan sie nächtlicher händell halben dem H Ammeister etwaß fürzubring. hatt, für nemblich aber die Küchen gern allerding abgeschafft setzen mocht*, vnd Zu dem end die vffwückle vnd Räd. alß sichrer* seÿ. Inmaß. sie zu gemeltem end nicht allein vor Einen halben Jahr, vff St. Steffanß tag, ohn Ihr der vorgesetzt. Vorwiß. (wie sich gebürt) Je wider v. vber Ihr abwehrth, der Gesellschafft Weinbüchs eigneß gewalts geöffnet, daß geld herauß genommen, mit der vbrig. gesellschafft Verfreß. vnd dadurch nicht allein dazumahl die Küch vffzuheb. vnd Zu Aerstiren gemannt* sond. auch deßhalb. noch Zur Zeit, weder Zum Weinkauff kommen, noch auß mangell gelts d. Koch seine Verordnete 5 ß reich. können, wie sie dann ein Zeit lang schon waßer getruncken, Sondern auch allererst vor w. tag, den Koch eingenthatlicher [p. 142] weiß bestohlen, nicht mehr Zu Koch. sondern damit Anzuhalt. dann sie nicht mehr vff den hoff eß. wollen, da sie doch den Koch Vor die Kuch. nicht, sond. Mehl* geordnet, vnd wid. anzustellen.
Die Gesellschafft repetirt nicht allein Ir Inn Supplicatione beschehen anbringen, sonder Zeig. ferner in spê ahn, daß er in nnerligkeit*, da* ohne daß sein Wetter geweß., geflucht, Er wolt daß der donner & daß Werck den hoff vnd alle arbeiter Zerschläge, Wann sie vberß fleisch Clagen, trotz vnd boch* er sie, vnd trag Ihnen die beÿn für, mit Gewalt, wo sie mit dem fleisch nicht genug, soll. die da die beÿn freßen, scheldt vnd schmech sie Schelmen vnd dieb, daß offt die vberig. mit Einem nicht mehr eß. wollen, Ja Vor wenig tag, hab er Einen gar mit Einem spiß In Ihrer Eß stuben vberloffen, darein sie doch den geringst. Werckzeug nicht die vff*trag wann Schölling sich nicht darein gelegt (in* abgethadigt) hett Ungelegenheit darauß mög. entsteh. vnd seÿ noch Zubesorg. wann er nicht abgeschafft werde.
Dem koch alleß nach einand Vorgehalt. der will daß geringste nicht gestendig sein, geschehe Ihm alleß Zu leid vnd auß feindtschafft bitt Ihme darvor Zu sein [143] vnd will MHh. die sach (wie er sagt) vbergeb. haben
Derhalben MHh. Ihne alsobald c reden mit d. vorgesetzt. vnd der gantz. anwesend gesellschafft confrontiren maß., vnd durch mich von Punct Zu Punct, von Person Zu Person, die gesellschafft befragt, die alleß bestendig widermit confirmirt, der Koch aber Keines recht verwantwort sondern alleß gestendig sein müß. Wann dem darauß neben anderem auch diser erschinen, daß Zugleich die vorgesetzte Ihrem Ampt In dem kein genüg. gethan, daß sie waß mit Eröffnung der Büchß. wie einem halben Jahr vorgang. vnd Zuwaß end daßelb gescheh., nicht gleich damalß Zu gebürlich einseh. angezeigt, sonderlich aber Werckmr. Frawler der am negst vnd alß ein inspector vnd vffseher vff dem hoff geseß, diese vnd andere Ungebür sehe nichts darzu rede oder seiner authoritat sich gebürlich gebrauche, Je sich noch entschuldig. will, alß wann er damit nicht Zuthun, wozu auch dem Koch Zuspat vnd unzeit, die haußthür offnen laße, vnd dardurch Ursach vnd anlaß geben, daß auch die arbeiter mit Zehren vnd Zech. sich Zu lang vff dem hoff vffhalten.
Alß Ist Ihnen deßhalben Zusproch. word. fürterhien den gebür beßer in acht Zunehmen, oder eß wird, mit Frawlern sonderlich, ein anderß vnd Ihme Vieleicht der dienst gar genommen werd. [p. 143] Der Arbeitter vnd deß Kochs halb. aber Erkanth, die Rädelß führer Oron* der Gesellschafft mit nahmen Balthasar Schölling, Hanß Ächter vnd Daniel Bischoff, sampt dem Koch, sollen In Thurn geführt, daß Käffig gestrickt vnd darin dreÿ tag mit waßer vnd Brodt angespeist vnd alß dan alle beurlaubt vnd vom hoff abgeschafft werden. Er Koch Zwar wegen seiner Vielfältig. Angebür vnd Fräuwlen Verläugnerß, die 3. Meisterknecht aber, weg. Ihres Vermeßenen eingriffs mit abschaffung deß Kochs, vnd boßhafftig. Vorhabens die Küch vffzuheben.

Les préposés choisissent le 27 juillet parmi les dix candidats au poste de cuisinier le tisserand Jean Ernest Schmidt qui habite rue du Fort.

(f° 153) Mittwoch 27. Julÿ – Koch uff dem Maurhoff bestelt, Hannß Ernst Schmid
Demnach hanß Schwab der Koch vff dem Maurhoff fol. 140 & 143. gäntzlich abgeschafft worden, Vß Vrsach wie daßelbs Zuseh. So haben Mh. für dißmal auß Zehn Personen so sich darumb geschriben geben Hanß Ernst Schmiden den Lÿnenweber vff der Burggaß darzu erwehlt, der hatt diß. nachmittag, vor d. dreÿ. deß Kochs wie auch die Küch. ordnung angehört vnd daruff mit vffgehabenen fingern geschworen.

(f° 176-v) Dienstags den 14.t Sept. a° 1626 – Koch vffm Maurhoff gibt Jederman genug Wein

(195-v) Sambstagß den 21. Octob. a 1626 – Koch vffm Maurhoff d. alt, vmb sein Austand
Hanß Schwab d. Alt Koch vffm Maurhoff vmb hulff Zur erlangung seineß außstandts, weg. d. erkant Wochentlich. 5 ß. Zusammen belauffendt 2 lb 7 ß d Lohner befohlen Ihme auß der Buchs Zuehelffen wed. eß die Schuldigkeit.
1625 VII 1340 Bauherren
Kochdienst am Maurhoff, Hanß Schwab (149, 172, contra Gesellschafft 253-v, idem 261-v)

1627, Préposés au bâtiment (VII 1342)
Certains membres du Magistrat et les préposés à l’accise se plaignent que Jean Ernest Schmid serve du vin et des repas à tout le monde sans distinction. Les préposés entendent le chef des travaux et le chef de chantier Jean Thiébaut Frauler qui déclarent ne rien savoir dans le détail. Le cuisinier convient des faits qu’il rapporte et déclare ne pas avoir pensé porter préjudice aux employés du chantier. Les préposés demandent au chef des travaux d’être plus attentif, au chef de chantier qui habite sur place de surveiller que tout se passe dans les règles et enjoint Jean Ernest Schmidt de mieux s’acquitter de son travail sous peine de perdre son poste.

Ungelt und andere herren Ca Koch uff dem Maurhoff Hannß Ernst Schmid wird hefftig beschwerdt
(f° 17) Zinstagß den 13. Febr. – Ungelt und andere herren Ca Koch uff dem Maurhoff Hannß Ernst Schmid wird hefftig beschwerdt
Koch vff dem Maurhoff Hannß Ernst Schmid, Ist Von benachbarten Regiments, auch vngelt herren beÿn den Bawh. beclag. worden, das Er Jederman ohn vnderscheid Zue trincken geb. Wie vff die gaß schenck Auch gebratnuß vnd anderer Eßenspeiß folgen laß. deßgleich. gestatt daß Weinkauff vff den hoff getruncken werd. Sonderlich seÿ. Verschienen Montag vnd Zinstag Weib vnd Mann darund. Ein Weib beÿm Weißenthurn wohnhaft wohl voll auß den hoff gangen Welcheß wider ordnung, vnd Mh. am Ungeldt nachtheiig.
Weßhalb Jetzund Lohnerrn Erstlich gehört, Bericht des er etlich mahl fallen gestelt, hat aber nie weg. ander seiner Ambtsgeschäfft nie Zu rascherer Zeit kommen, oder iemandts erwisch* kämen, daß wiß er aber wohl, habs auch Ihme Koch vndersagt, daß der Wahlmeister, seiner Tochter, die ein hochzeiterin, ein Imbiß vffm hoff geb. It .waß er den Sandtführern wein gab, welches er nicht thun solle, Wiß vom vbrigen nichts.
Werckmeister hanß Tiebolt Frawlern gleichfals gehört, Entschuldigt sich ebenmäßig mit seinen Ampts geschäfften, will deßhalb. auch von der mehrentheil nicht wißen, allein waß den Wahlp. anlangt vnd waßer sonst wider ordnung Zu sein wahrgenommen, hat er d. Koch abgemahnt, vnd nicht Weiterbring. wollen, d. Er beÿm vorig. Koch beschuldigt worden, Alß wann Er auß Feindstschafft denselb etwa Verdigt* hette.
Entlich den Koch auch eingelaßen vnd Ihm alleß fürgeschelt. der Beckant. Er hab Bartell den fuhrman vffm Luxhoff sein mahl Wein folg. laß. Nemlich beÿ der Rechnung hab er [f° 17-v] ein gebratß Zum best. aber Keins außgeb. Auch ein mahl oder Zweÿ bradwürst gemacht vnd den Knechten Eine vmb 5 d Wbrden* laß. H Christoff Müllern, etlichen so maurer gebracht, Item den Wahlmeister vnd seine Tochter deßgleich. denen so Scharwechter sein vnd Ihrer nächtlich. händell halb sich underreden Vnd dann denen, so etwas ein Imbiß 2. oder dreÿ kein wein getrunck. vnd denen hernach gefordert, hab Er ie nach gelegenheit Vff Ir begehren, ein halbe, gantze Auch Zwo maß. geben vnd vff den hoff trincken laß. hab nicht Vermeint daß eß etwaß Zur bedenck hab. d daß gesind dardurch nicht verhindert word. Einer seÿ vnder Ihnen der trincke* sich an ordinari voll vnd mag bezecht gesehn. sein werd. Will waß wid. ordnung sein mag fürter vnderlaß. Extenu wd so guth Er kan.
Erkanth, dem Lohner alllein angezeigt wie bißhero ahn müglichster vffsicht auch auß künfftig nicht erwunden Zuelaß. Dem Werckm. aber, d. vff den hoff wohnt vnd für sich selbst od. durch sein gesind daß geringst daß fürgeht wißen kann, Zugesproch. fürter ohn einig. hinderdencken, alleß waß wider ordnung vff den hoff geschiht, Zeitlich hieob. anzubring. oder er durfft selbst, seinen dienst damit verwürcken. Entlich den Koch, mit Verlust seineß diensts, der thurn vnd anderen unaußbleiblich. Straff getroht, wenn der gleich. mehr werd von Hh* gehört vnd wie ietz befund. werd.

Les employés du chantier des maçons se plaignent que leur cuisinier leur sert du vin non payé

(f° 37) Donnerstag den 15. Martÿ – Maurhoff Gesellschafft Ca. Ihren Koch daß Er, Wein außgeschenckt aber nicht Verrecht, gleichwohl ein new faß anstechen will, welches Ihnen beschwerlich, d. sie dardurch In schuld. steck. bleib. Koch gehört wie er Zahl will, Erkant sich künfftig woch die helffte vnd 8 tag hernach die and. helffte Zubezahl. Ist darbeÿ gelaß.

Suite du litige avec le cuisinier au sujet du paiement du vin acheté par les employés

(f° 96) Sambstag 21. Julÿ – Maurhoff Gesellschafft Ca. Ihren Koch daß Er Ihnen kein Wein geb. da Ihnen beschwerlich fall, beÿ Jetziger hitziger Zeit, wie waßer Zutrincken, Ihr Erbeuth sich innerhalb etl* tag den Alten Wein Zu Zahlen, so noch 18 fl. sich belauff. mag. Bekant daß er seine alte Schuld. mit den Wein gelt bezahlt.
Erkanth, Soll d. Koch seinem erbiet. ein genüg. thun, vnd solang die Gesellschafft selbs etlich ohmen Einkauffen vnd durch Ihre Rechenmeister selbs außschencken vnd d. gelt einnehmen vnd verrechnen, der inspector vnd Werkm. dem Koch behülfflich sein, d. Ihne die vff den hoff, so Ihm schuldig auch Zahlen.

1630, Préposés au bâtiment (VII 1344)
Comme Jean Ernest Schmid est non seulement cuisinier au chantier mais aussi contrôleur des gardes, contrôleur à l’aumône et peseur à la Halle, il s’acquitte mal de sa fonction de cuisinier ; les contremaîtres doivent servir eux-mêmes le vin aux ouvriers. les employés demandent qu’il renonce à ses autres fonctions, sauf à celle de contrôleur des gardes. Les préposés ouvrent une enquête auprès des contremaîtres et demandent à Jean Ernest Schmid de renoncer à ses autres postes.
Jean Echter est ensuite nommé à la place de Jean Ernest Schmid.

Koch uff dem Maurhoff Wird beschwerd, Hanß Ernst Schmid 28 – Newer Koch Hans Echter. 48-v
(f° 28) Zinst. 25 May – Koch uff dem Maurhoff Wird beschwerd, Hanß Ernst Schmid, Wein uffm Maurhoff
Werckmeister vff dem Maurhoff Hanß Tiebolt Frawler ca. den Koch daselbst Hanß Ernst Schmid der hab neben dem Kochambt noch vnderschiedliche dienst Alß Scharwechter Rüger, Fausthammer od. Allmusenknecht, Item Wagdienst Im Kauffhaus In der Meß, wordurch er von Kochdienst abgehalt. wird vnd viel vngelegenheit verursacht werd. Bitt Ihme Vffzuerleg. daß er den Kochdienst oder die andere Außerhalb der Scharwächter dienst resignir: Vnd weil eß auch ahn gemeiner Statt werck sehr verhinderlich, daß die Meisterknecht vff den hoff selbst den Wein Außgeben sollen, Bitt er ebenmäßig eß wid. In Alt. stand Zue richten, daß eß den Koch wider vertrawt werde. Koch Bitt hie gegen weg. tewrer Zeit Ihnen beÿ seinen dienst Zuelaß. will vffn hoff nichts versaumen.
Erkant wegen Wein Außgeben so die Meisterknecht Zuehören ob Sie den Koch daßelb wid. vertrawen wollen, den Koch Aber vfferlegt hie Zwisch. der Meß, den Wag, Item Rüger Vndt Fausthammer dienst wodurch er an Koch dienst Verhindert wird, beÿ Verlust deßelb. Zur resigniren. daß will er thun, Weinßhalt
die Rechenmeister gehört, wollen den Koch vff Bürgschafft den wid. vertrawen wollen mit Ir ** v : * will er kein Burgschafft geb.



18, rue du Maroquin


Rue du Maroquin n° 18 – VI 299 (Blondel), O 206 (cadastre)

Maison sur le Gradin (auff der Gräth) puis au Gradin – Façade en saillie, 1789, maître d’ouvrage Jean Geoffroi Herrenschneider – Démolie en 1860 pour réunir le sol à la voie publique


Façade à l’enseigne Herrenschneider puis Gustave Hepp (photographies de Charles Winter, Musées de Strasbourg)
Dessin dressé lors de l’enquête précédant l’expropriation forcée (1859, Musées de Strasbourg)

Située sur le Gradin à côté de la Cave au Faucon (auff der Gräth neben dem Falckenkeller), la maison fait l’angle de la place de la Cathédrale et de la rue du Maroquin. Dans le Livre des communaux de 1587, elle appartient à la veuve du farinier Frédéric Linck ; la façade vers la rue a 49 pieds de long, celle vers la place doit faire 16 pieds d’après la longueur de la plate-forme. Comme sa voisine l’auberge de la Cave au Faucon, la maison est une emphytéose de l’Œuvre Notre Dame (1624), de la Monnaie (1658) puis d’Elie Brackenhoffer (1676) ; Simon Weber qui rachète le 18 avril 1763 le domaine direct en le réunissant au domaine utile devient propriétaire à part entière de la maison.
La veuve Linck accorde en 1624 à son voisin aubergiste à la Cave au Faucon le droit de faire s’écouler les eaux de son évier dans sa fosse d’aisances. La maison appartient de 1658 à 1677 au marchand Jean Jacques Schell qui devient péager au Pont du Rhin puis préposé à la balance de la douane puis au tamisier Simon Weber qui a la réputation d’être une forte tête. Ses descendants la conserveront jusqu’à son expropriation en 1859. Les préposés l’autorisent en 1693 à surbâtir un terrain communal pour agrandir son poêle mais l’affaire reste en suspens à cause du loyer élevé. Ils autorisent en 1718 son fils aussi nommé Simon Weber à remplacer les poutres pourries de son encorbellement. Troisième tamisier du même nom, Simon Weber demande en 1745 l’autorisation de remplacer sa galerie que les intempéries dégradent par une construction qui agrandirait sa maison mais occulterait les entrées de la Cave au Faucon ; les préposés estiment que la Monnaie devrait acheter la maison et la remplacer par un bâtiment plus régulier. Simon Weber est finalement autorisé en 1748 à reconstruire sa maison en l’alignant avec la Cave au Faucon, à y mettre un balcon et à ouvrir sa porte sur la terrasse du Faucon. La Ville suggère en 1768 d’acheter la maison pour aligner la Cave au Faucon mais l’affaire n’a pas de suite. Jean Daniel Lung qui vient d’acheter de la Ville l’ancienne Cave au Faucon cède en 1784 sa cave à son gendre Jean Geoffroi Herrenschneider, petit-fils de Simon Weber. Tous deux proposent en 1785 à la Ville d’aligner leurs maisons contre un dédommagement de 9 000 livres tournois mais l’offre est déclinée. Jean Geoffroi Herrenschneider est autorisé la même année à convertir une croisée en porte mais pas en arcade ; il est condamné à restituer l’état antérieur après avoir transformé sans autorisation la cave en boutique. Sa demande de rehausser deux arcades et de les surbâtir selon l’alignement est rejetée en 1789. Jean Daniel Lung et Jean Geoffroi Herrenschneider qui transforment sans autorisation le caveau en boutique la même année sont autorisés à conserver la boutique après avoir confirmé devant notaire qu’ils en jouissent à titre précaire. Jean Geoffroi Herrenschneider fait ôter en 1798 les boutiques de cordonnier adossées à son bâtiment pour pouvoir le transformer.


Plan-relief de 1725. La maison est la partie droite de celui au milieu de l’image, précédé d‘un bâtiment à demi-toit (Musée historique, cliché Mathieu Bertola, musées de Strasbourg)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 179 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne vers la place un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et balcon, vers la rue un bâtiment à rez-de-chaussée et quatre étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la place se trouve entre les repères (o-p) : porte et arcade au rez-de-chaussée, deux étages surmontés d’un toit, à l’arrière un étage supplémentaire. L’avance par rapport à la maison sur la gauche est représentée en (n-o). La façade rue du Maroquin comprend l’équivalent de (n-o) à droite du repère (p) puis un bâtiment qui s’ouvre par une porte au rez-de-chaussée et comprend quatre étages à deux fenêtres chacun.
La maison porte d’abord les n° 1 et 2 rue du Maroquin et 1, place de la Cathédrale (1784-1857) puis le n° 18 rue du Maroquin et 4, place de la Cathédrale.

La Ville de Strasbourg loue en 1846 au propriétaire un terrain communal devant sa maison. Elle acquiert la maison et ses voisines par expropriation forcée le 21 novembre 1859 pour en réunir le sol à la voie publique. Les maisons sont démolies en août 1860 d’après le cadastre et en octobre 1860 d’après le dessin portant estimation des maisons.


Aspect actuel. La maison se trouvait à l’avant de la poste, sur la droite (image Fabien Romary)

septembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1860. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Frédéric Linck, boulanger, et (1570) Barbe Dachs, remariée (1588) avec le meunier Balthasar Ulrich – luthériens
1630* h Frédéric Linck, boulanger, et (1605) Dorothée Schlosser – luthériens
(dont) Frédéric Linck, , et (1632) Sara Damon – luthériens
1658 v Jean Jacques Schell, marchand, péager au Pont du Rhin, et (1652) Elisabeth Schmidt puis (1672) Catherine Schmidt – luthériens
1677 v Simon Weber, tamisier, et (1673) Marie Salomé Schmitz – luthériens
1711 h Simon Weber, tamisier, et (1703) Elisabeth Alber – luthériens
1731 h Simon Weber, tamisier, et (1731) Catherine Salomé Martin – luthériens
(unique héritière) Jean Geoffroi Herrenschneider, boutonnier, et (1753) Marguerite Madeleine Weber puis (1764) Catherine Marguerite Leonhard – luthériens
1784 h Jean Geoffroi Herrenschneider, boutonnier, et (1784) Marguerite Madeleine Lung – luthériens
1834 h Jean Henri Hepp, négociant, (1803) et Marguerite Madeleine Herrenschneider
1845 h (indivis avec le suivant) Frédéric Théodore Hepp, négociant, et (1836) Louise Amélie Lamp
1852 h Henri Gustave Hepp, négociant, enfant (1862) avec Louise Four
1859 exp Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1704, 600 livres en 1711, 375 livres en 1730, 500 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) VI 299, Simon Weber
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Simon Weber, 8 toises, 2 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 206, Hepp, Jean Henri – rue du Maroquin 2 – maison, sol – 1,7 are

Locations

1672, Jean Michel Diebold, tourneur
1786 (étal), Jean Daniel Dürr, cordonnier
1788 (boutique) Jean Georges Dotzler, tamisier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 46
(Façade rue du Maroquin, 49 pieds de long) La maison formant l’angle de la rue du Maroquin à côté de la Cave au Faucon appartient à la veuve du farinier Frédéric Linck qui doit à la Ville deux sols pour un tas de planches posées le long du mur

Oben am Andern Eck In Kurben Gaß Zum Falckhen wider hinab
Friderich Lincken des Maëlmans Wittib vf der Kraëten hatt vornen am Eckh In Kurbengaß neben dem Keller Zum Falckhen 49. schu lang, vnd befindt sich recht vßgenohmen einem hauffen dielen vf d. gassen ane d. Mauren ligen, soll deßwegen gerechferttiget werden, Bessert für die dielen, ij ß d

Idem f° 66-v
(Façade vers le Gradin) La veuve de Frédéric Linck doit 1 livre 17 sols et 10 deniers pour une plate-forme (16 pieds de long, saillie de 23 pieds), un auvent (12 pieds ½ sur 4 pieds ½), trois étaux amovibles (10 pieds de long sur 5 pieds ½) vers le bas et un étal amovible (7 pieds ½ de long sur 5 pied ½) vers le bas. Mention marginale, le terrain enclos sera à l’avenir soumis à un cens perpétuel à déterminer.

Vff der Leingräten
Friderich Lincken Wittwe hatt vff der Grätten Vor Irem hauß, vnden ahne der Gräeten 3 steinerin Tritt 16 schu lang vnd 23 schu herausser, Darüber ein Wettertach 12 ½ schu lang vnd 4 ½ schu herauß, Vnden ahne der Graëtten 3 Vssaz Benckh 10 schu lang, vnd 5 ½ schu herauß, Vndt oben auch ein Vssaz banckh 7 ½ schu lang vnd 5 ½ schu breÿt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für dises Niessen, j lb xvij ß x d
[in margine :] Diße Inzaünung soll hinfürtter bestendiglich verzinßet Vndt der zinß daruff benent werd.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 581
Simon Weber doit d’un étal près de la Cathédrale pour y vendre les jours de marché 8 sols à partir de 1674 (puis 15 sols à partir de 1712)

Simon Weber, der Sibmacher, Soll vom platz zum Stand beÿ dem Münster, Jahrs vf den Marckhtag darauff feil zuhaben, vff Johan: Bapt: und 1674 primo, 8 ß ([corrigé en] à 15 ß p. 1712. I.mo)
Protocoll: pag. 47
(Quittungen 1676-1741)
Neuzb fol 397

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 397
Même loyer porté au registre suivant, résilié en 1780.

alzb. 581
Simon Weber der Sibmacher soll vom platz Zum Stand beÿ dem Münster auf den marckt tag darauff feÿl zuhaben, Jahrs auf Johan: Bapt (id est 24. Junii), 15 ß
beÿ dem Münster
(Quittungen 1741-1780)
Hat auf Johannis Bapt: 1780. den Platz aufgegeben

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 300-d
Le boutonnier et marchand de soie Geoffroi Herrenschneider doit à partir de 1791 3 livres pour une cave sous le Gradin dont la Ville s’est réservé la propriété lors de l’aliénation de la Cave au Faucon

Gottfried Herrenschneider Knopffmacher und seidenhändler solle wegen einem Keller unter der Gräth, wovon sich löbl. Stadt beÿ Verkauffung des alten falcken Kellers das eigenthum vorbehalten, laut löbl: bau Amts protocoll vom 12. januarii 1790. (10. Pluvios) fol: 380 und verschrebung in hiesiger Cantzleÿ Contract stube de 29 januarii daraufhin, auf nemlichen tag und anno 1791. erstenmahls ane zinß 3 lb
(Quittungen 1791-an 10)
N. C. 57

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1673, Préposés au bâtiment (VII 1363) f° 47-v
Le tamisier Simon Weber doit chaque année 8 sols pour un étal près de la cathédrale pour y vendre les jours de marché

(f° 47-v) Montags den 2. Junÿ.- Simon Weber, Allmend zinß
Simon Weber der Sibmacher, soll vom platz Zum Stand beÿ dem Münster, jahrs vff die ordentliche Marcktag feil zu haben vff Joh. Bapt: und 1674. p°, 8 ß

1693, Préposés au bâtiment, VII 1375
Les préposés informent la femme de Simon Weber qu’ils ont autorisé son mari à empiéter sur la communal pour agrandir son poêle moyennant un loyer annuel d’une livre. Elle objecte que la somme est élevée pour un petit terrain. Les préposés proposent soit un loyer de 10 sols soit une cession moyennant 15 livres. Le propriétaire demande à réfléchir.

(f° 86) Montags den 7. Decembris. – Simon Weber
Simon Webers deß Siebmachers auff der Grät beÿ dem Falckenkeller haußfrawen, ist angezeigt worden, daß Mhh. ihrem Mann mit erweitterung ihrer stuben, begehrter maßen Willfahren wollen, Wann er Jährlichen 1. lb. d bodenzinß darvon gebe. Sie aber beschwehrte sich, daß solches Von einem so kleinen plätzlein Gar Zuviel seÿe, darauff Erkandt Worden, daß er entweder Jährlich 10. ß bodenzinß geben solle, oder Wann er diesen Zinnß abkauffen wolte 15. lb. d. darfür erlegen. Ille name es zu bedacht.

1718, Préposés au bâtiment, VII 1388 f° 92-v
Après visite des lieux, les préposés autorisent Simon Weber à réparer son encorbellement en saillie de 3 pieds qui a été démonté parce que ses poutres sont pourries

(f° 92-v) Dienstags den 9. Aug. 1718. – Simon Weber pt° Uberhangs
Augenschein eingenommen in Simon Webers des Sippmachers, auff dem Falcken Keller stehenden behausung, an deren der Uberhang welcher 3. schuhe breit und (-) schuhe lang ist, deren die balcken ganz faul seindt, biß auff der balcken abgebrochen worden, umb deß reparation Weber umb erlaubnus angeführt hatt. Erk. Willfahrt.

1745, Préposés au bâtiment, VII 1401
Simon Weber demande l’autorisation de supprimer sa galerie que les impempéries dégradent après chaque réparation et de la rempacer par une construction qui agrandirait sa maison. Les préposés le renvoient à la Monnaie, propriétaire de la Cave au Faucon dont certaines fenêtres recevraient moins de lumière ou plus du tout.

(f°117-v) Sambstags den 11 Ejusdem [Septembris 1745]. – Simon Weber
An Simon Webers des Siebmachers Hauß neben dem Falckenkeller beÿm Münster, welcher um erlaubnus Gebotten seinen Altan, der jhme, wann er jhn gleich neü machen Laßet, durch den Regen allermahl bald wieder ruinirt wird, Zum theil Zuüberbauen und sein hauß dardurch Zuerweitern. Weilen aber solches nicht geschehen Kan, daß nicht einige fenster am Falcken Keller Verdunckelt, und Andern Gar Verbauet würden, als ist der Implorant mit seinem Petito an die Oberen Müntzherren, welche die Direction über dem Falcken Keller haben, Verwießen.

1746, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Les préposés éconduisent Simon Weber. Ils estiment que la Monnaie devrait acheter la maison et la remplacer par un bâtiment plus régulier.
Simon Weber demande quelques semaines plus tard l’autorisation de réparer la galerie délabrée qui sert de toiture à sa maison et dont le bois est pourri et de reconstruire sa maison telle qu’elle se trouve.

(f° 7) Donnerstags den Februarÿ 1746. – Simon Weber
An Simon Webers des Siebmachers Hauß am Falcken Keller, ist der am 11. Septembris 1745. eingenommene Augenschein, in beÿseÿn Herrn XV. Paul Gottfried Gambßen alß Ober Müntzherrn, und Herrn XV. Secretarÿ Frantz Heinrich Städels, wegen Webers Vorhabender Änderung des Haußes, nochmals wiederhohlt, und befunden worden, daß dem Imploranten nichts Zu erlauben, sondern Vielmehr Zuwünschen wäre daß dießes Hauß wegen seiner üblen Beschaffenheit und Übelstandts durch die Obere Müntzherrn er Kaufft, Zu dem Falckenkeller gezogen und regulärer Gebauen werden Könte.

(f° 30) Montags den 16. Ejusdem [Maÿ 1746] – Simon Weber
An Simon Webers des Siebmachers Hauß neben dem Falcken Keller, welcher um erlaubnus gebotten seinen altan der jhme Zugleich auch theils Zum dach dienet und gantz baufällig, und in dem Holtzwerck faul ist, repariren und das Häußel auf die Art wie es anietzö ist, Neu auffbauen Zulaßen.

1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Simon Weber réitère en juillet 1748 sa demande de reconstruire sa maison dont le défunt chef des travaux Jean Pierre Pflug aurait fait un dessin en ajoutant que le préteur royal l’a assuré de son appui. Les préposés ordonnent de prendre des informations auprès du préteur royal et de rechercher le dessin de Pflug. Il est autorisé en août à reconstruire sa maison sur le point de s’effondrer en reculant le bâtiment au-dessous duquel se trouve la cave de l’auberge au Faucon de manière à l’aligner avec l’auberge et de le garnir d’un balcon. Il est en outre autorisé, conformément au dessin, à mettre sa porte sur la terrasse du Faucon en s’engageant à la déplacer si la Ville décidait de ravancer l’auberge.

(f° 50) Dienstags den 30 Ejusdem [Julÿ 1748] – Simon Weber
Simon Weber der Siebmacher wiederhohlet seine seith etlichen Jahren her schon Öffters gethane Unterthänige bitt, jhme Zuerlauben, sein Gantz baufälliges Haus am Falckenkeller nach dem Von dem Verstorbenen Herrn Lohner Verfertigten Riß der jhme aber nicht zugestellt worden, so Zubauen, daß er mit seiner famille darin wohnen Könne, mit dem beÿsatz daß er Herrn Prætori Regio deßwegen seine aufberatung* Gemacht, welcher jhme die sach gar nicht erschwehret sondern an Mghh. Verwießen. Erkannt solle mit Herrn Præt. Regio Geredet werden, und H. Pfllug nachsehen, Ob er angeführten Riß Unter seines Hn Vatters seel. schrifften nicht finde.

(f° 58) Sambstag den 17. Ejusdem [augusti 1748] – Simon Weber
An Simon Weber des Siebmachers hauß am Falckenkeller, welcher nochmahls Unterthänig gebotten, jhme Zuerlauben, daßselbe Zubauen ehe es gar zisammenfalle, weilen das Holtzwerck daran meistens faul, offerirt alles was seinem gebaud darneben, worunder der Keller Zum Falckenkeller ist, Vorstehet, abzuschneiden und deme Zugleich auffzubauen, wann Mgh. jhme nur die gnädige erlaubnus geben wollen, daß er einen Balcon darvor machen und solchen auch an besagtem seinem gebäud über dem Keller fortführen dörffe. Auf gegebenen Bericht Von H. Pflug dem architecte, daß Herr Prætor Regius den Riß Hierüber gesehen, und darinn Consentire, ist Erkannt, dem Imploranten in seinem begehren Willfahrt.

Idem – Derselbe bittet ferner um erlaubnus seine Haußthür welche in dem Riß fornen und gegen der St. Urbansgaß Gezeichnet, wieder auf die seithe des Falcken Kellers Terrasse wo Sie anietzo ist, Zureichten, mit dem erbieten, solche wieder Hinweg zuthun, wofern mit der Zeit das Gebaud des Falcken Kellers auf besagte Terrasse Vorgeruckt werden solte. Erkant, auf diese Condition willfahrt.

1762, Préposés au bâtiment (VII 1410)
Le tamisier Simon Weber se plaint que les cordonniers fixent leurs étaux à son mur. Les préposés ordonnent aux propriétaires des étaux de les fixer aux pieux qui se trouvent sur le communal.

(f° 43-v) Dienstags den 12. 8.bris 1762. – Simon Weber
Ferner Augenschein eingenommen an Simon Weber des Sippmachers an der St: Urbans gaß, welcher sich wieder diejenige schuemacher so an dem gäbel seines haußes auff dem allmendt sitzen und Schuh feÿl haben beklaget, daß Sie mit jhren ständten seine maur beschädigen, Kloben und Hacken in dieselbe einschlagen, weßwegen er schadloßhaltung begehret und bittet denen beklagten Zu Verbieten jhre ständt nicht mehr nagelvest an seines maur Zu machen
Erkannt Sollen die Schuhmacher jhre Ständt nicht mehr nagelvest an des Klägers maur anmachen, jedoch ist jhnen erlaubt Kleine Pföstlein auff das Allmend zu schlagen ihre ständ daran zu befestigen.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Les préposés décident de supprimer les marches et la cuisine de l’auberge au Faucon qui dépassent de l’alignement. Comme il n’y a pas de place pour la cuisine, la Ville devra acheter la maison de Simon Weber.

(f° 23-v) Freÿtags den 3. Junÿ 1768. – Falckenkeller
Ferner augenschein eingenommen am falckenkeller, allwo die Stafflen und Küchen so unter der terrasse im Keller ist nach dem angenommenen allignement hinweg gemacht werden sollen, weilen aber in dem hauß Kein andere platz zu einer Kuchen sich befindet, als wurde Erkannt, Solle Simon Weber der Sippmacher citirt und getrachtet werden, daß er sein darneben sich befindliches häußlein Gemeiner Statt käufflchen überlaße, damit die Küche in daßelbige verlegt und die dermahlige Zugeworffen werden Könne.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Gruber demande au nom du boutonnier Jean Geoffroi Herrenschneider l’autorisation de convertir une croisée en porte. Il y est autorisé à condition de ne pas transformer la partie qui dépasse de l’alignement.
Jean Daniel Lung (qui vient d’acheter de la Ville l’ancienne Cave au Faucon) et son gendre Jean Geoffroi Herrenschneider proposent d’aligner leurs maisons si la Ville leur verse un dédommagement de 9000 livres tournois. Les préposés refusent.
Le maître maçon Gruber demande de faire une arcade au lieu de la porte autorisée. Les préposés refusent.
Jean Daniel Lung et Jean Geoffroi Herrenschneider démontent les étaux pour pouvoir percer la nouvelle porte. Les employés de la Ville se plaignent des mots vifs que leur a adressés Jean Daniel Lung. Les étaux seront remis en place aux frais des deux propriétaires jusqu’à ce que la porte soit terminée.
Jean Geoffroi Herrenschneider a transformé en boutique la cave qui dépendait de la Cave au Faucon alors qu’il n’en a pas la libre disposition. Il est comdamné sous huitaine à remettre les lieux en l’état antérieur.
Les cordonniers Jean Daniel Dürr et Marie Madeleine Seifert se plaignent que Jean Geoffroi Herrenschneider trouble la jouissance de leurs étaux. Les préposés ordonnent une visite des lieux

(f° 226) Dienstags den 15. februarii 1785. – Gottfridt Herrenschneider
Herr Gruber, der Maurer, nôe Gottfridt Herrenschneider, des Knopffmachers, bittet zu erlauben an deßen behausung am Münster Platz am Eck der Urbans Gaß, die Gräth genannt, in der Urbans Gaß aus einem Kreutzstock eine thür machen zu laßen. Erkannt, Mit dem ausdrucklichen Anhang Willfahrt, daß an besagter behausung soweit solche dem Alignement nach abgeschnitten werden solle, nicht das mindeste gemacht werde.

(f° 229-v) Dienstags den 22. Februarÿ 1785. – Hr. Johann Daniel Lung und Johann Gottfridt Herrenschneider
Herr Johann Daniel Lung und deßen tochtermann Johann Gottfridt Herrenschneider beede Knopffmacher und Seidenhändler presentiren unterthäniges Memoriale vorstellend, daß da der erstere als acquisitor des ehemaligen Falckenkellers mit seinem Gesuch des zu verändernden Alignements abgewiesen worden, ein deutliches Kennzeichen seie, wie sehr des andern Imploranten Vorstehendes Haus Zur Gräth genannt, im Weeg und mißfällig seÿn müße. Als seien beede Imploranten übereingekommen als das ganze Gebäu in grader Flucht Zu Ziehen, wann wegen Abschneidung der Vorstehenden Gräth Von Löblicher Stadt eine Schadloshaltung Von Neuntausend livres zuerkannt werden würde. Erkannt, Seien die Imploranten mit ihrem ohnbefugten Antrag abzuweisen.

(f° 247) Dienstags den 5. Aprilis 1785. – Joh. Gottfridt Herrenschneider, Knopffmacher
Herr Gruber, der Maurer, nôe Johann Gottfridt Herrenschneider, des Knopffmachers, bittet zu erlauben an deßen behausung an dem Münster Platz am Eck der St Urbans Gaß gelegen, in der St. Urbans Gaß statt des den 15.ten februarii jüngst erlaubten thüren Gestells einen bogen Zu Zwo Thüren gegen der Gaß aufgehend machen zu laßen. Erkannt, Abweisung.

(f° 254) Dienstags den 19. Aprilis 1785. – Hr. Joh. Daniel Lung und Gottfrid Herrenschneider
Herr Johann Daniel Lung und Gottfrid Herrenschneider wurden vorbeschieden, weilen Sie eigenmächtiger weis die, an ihrer behausung in der St. Urbans Gaß gestandenen Ständ weggerißen und auf das von dißorts angelegtes Verbott gegen den dreier Knecht unnütze Wort ausgestoßen. Citati zugegen sagen, da an dem Herrenschneiderischen Hauß eine Thür ausgebrochen wird, so konten die Ständ ohnmöglich stehen bleiben, und da der dreier Knecht auch ein Verbott wegen Ausbrechung der thür angelangt, so haben Sie sich auf Meiner Gnädigen Herren Erkantnus berufen. Anthoni Müller der dreier Knecht versichert, Er habe kein Verbott auf Ausbrechung einer Thür wol aber eines Thors und dann Wegräumung der Ständt angelegt, worauf Citati und besonders Herr Lung mit vielen Eifer geantwortet, er achte dieses Verbott nicht, er gehe weiter. Herr Lung entschuldigte sich, daß er von nichts gehört als von Ausbechung der Hausthür und sich daher auf Meiner Gnädigen Herren disfalls erhaltene Erlaubnus berufen. Erkannt, Seie auf beklagter Kösten die Ständ in solang bis die Hausthür eingerichtet seÿn wird, anderwärts hin zu stellen, als dann aber wieder nach Herrn Inspector Stredbeck Anordnung an Vorige Stelle zu placiren. Anbei seie denen Citatis ihres widrigen Verhaltens wegen ein Verweis zu geben.

(f° 270-v) Dienstags den 3. Maji 1785. – Gottfrid Herrenschneider, Joh. Daniel Lung
Gottfrid Herrenschneider, der Seiden Knopffmacher wurde vorbeschieden, weilen er den Keller unter der Gräth, so Herrn Johann Daniel Lung, als Käufer des ehemaligen Falckenkellers, bis zu vollführung des dasigen Alignement gratis zu geniesen überlaßen worden, Zu einer Boutique eingerichtet. Citatus zugegen sagt, Er habe von gedachtem Herrn Lung solchen theil Kellers entlehnet, und geglaubt er könne solchen zu seinem Gebrauch einrichten laßen, wie ihme gefällig. Nach eingesehenem Steig Procès verbal über den ehemaligen Falckenkeller, worinn nur gemeldt, daß dem Käufer dieses Stück Kellers solang gratis zu geniesen überlaßen werden solle, bis Zu Ausführung des dasigen Alignements geschritten werden wird, ihme aber die freie Disposition darüber nicht zugestanden worden wurde, Erkannt, Seie dieser Keller in Zeit vion Acht Tagen wieder in vorigen Stand Zu Stellen. Welche Erkantnus dann Herrn Johann Daniel Lung um sich demnach zu richten zu notificiren.

Les cordonniers Jean Daniel Dürr et Marie Marguerite Seifert se plaignent que Jean Geoffroi Herrenschneider les trouble dans la jouissance de leurs étaux.

(f° 282-v) Dienstags den 24. Maji 1785. – Joh: Daniel Dürr, Maria Margaretha Seifertin Wittib Ctra. Gottfried Herrenschneider
Johann Daniel Dürr und Maria Margaretha Seifertin Wittib, die Schumacher klagen wider Gottfried Herrenschneider, den Seiden Knöpffmacher, daß er nicht nachlaße sie wegen ihren an seiner behausung am Münster Platz gegen der St. Urbans Gaß stehen habenden Standen Zu beunruhigen wie er dann erst kürtzlich Vorbäncklein habe machen laßen um besagte Ständt weg zu treiben. Erkannt, Augenschein.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le maître maçon Schneller demande au nom du marchand Herrenschneider l’autorisation de rehausser deux arcades et de les surbâtir selon l’alignement. Les préposés refusent parce que la maison est inesthétique alors que le Magistrat a l’intention d’embellir la place et que la Ville s’est réservé des droits sur la cave du Faucon lors de sa vente.
Jean Daniel Lung et Jean Geoffroi Herrenschneider ont transformé sans autorisation le caveau en boutique et supprimé l’escalier de cave dont la Ville s’est réservé la propriété lors de la vente de la Cave au Faucon en en accordant la jouissance à l’acquéreur. Les défendeurs devront soit remettre les lieux dans leur état antérieur soit payer dix livres par an en s’engageant à mettre les lieux à disposition de la Ville à sa première réquisition.

(f° 232) Dienstags den 31° Martii 1789. – Herrenschneiderische behaußung auf dem Münsterplatz
Meister Schnöller der Maurer nomine eines ungenannten Handelsmanns so Herrn Herrenschneiders auf dem Münster platz gelegene behaußung einen bogen höher zu machen und nach dem allignement zweÿ stöck darauf bauen und anstreichen zu dörfen. Erkannt, Augenschein.

(f° 246-v) Dienstags den 28. Aprilis 1789. – Herrenschneiderische behaußung auf dem Münsterplatz pt° eines bogens und aufsatzes von zweÿ stöck
An der Herrenschneiderischen behaußung auf dem Münsterplatz neben dem so genannten alten Falckenkeller puncto erlaubnus einen bogen höher zu machen und zweÿ stöck darauf zu setzen und anstreichen zu dörffen, da nun bemerckt worden, daß mann von jeder Zeit gesucht den Münsterplatz zu verschönern und den übelstand den dießes haus verursachte weg zu schaffen, Löbl. Statt auch des wegen den eingang in den Keller des alten Falckenkellers da solcher H Lung dem Knöpffmacher verkaufft worden so in dem Haus quæstionis sich befindet, ausdrucklichen sich in dem Kauff Contract desfalls vorbehalten als wurde Erkannt, Abweißung.

(f° 260-v) Dienstags den 17. Novembris 1789. – Hr. Joh: Daniel Lung und Hr. Gottfried Herrenschneider
Herr Johann Daniel Lung und Hr. Gottfried Herrenschneider, beede Knopffmacher und Seidenhändler, wurden vorbeschieden, weilen Sie an dem Stuck Keller, so unter sein Hrn Herrenschneiders an dem Münster Platz am Eck der St. Urbans Gaß (recte Corduan-Gaße) gelegenen behausung sich befindet, und zu dem ehemaligen Falckenkeller gehörig war, welcher löbliche Stadt sich bey Verkaufung besagten Falckenkellers das Eigenthum ausdrucklichen vorbehalten hat, das Gewölb, so über dem Kellerthor war, ohne vorherige Erlaubnus mithin eigenmächtiger weis einschlagen, die dasige Kellersteeg wegräumen, und einen Laden dahin machen laßen. Beede Citati zugegen, sind der Anklag geständig, sagen dagegen zu ihrer Verantwortung, Sie sehen dieses Ihr Verfahren nicht an, als hätten Sie in Gemeiner Stadt rechten gegriffen, weilen besagter Keller jederzeit der Stadt Eigenthum verbleiben solle, es mag derselbe beschaffen seÿn, wie er will, Und da Ihme Herrn Lung bei Erkaufung des Falckenkellers die Nutzung quæstionirten Kellers bis zu Ausführung des dasigen Alignements gratis überlaßen worden, so habe er geglaubt, Er könne Hrn. Herrenschneider, als seinem tochtermann diese Verändering zu machen ohne Anstand erlauben, bitten daher beede Citati um Entladung von gegebener Assignation.
Erkannt, Sollen Citati gehalten seÿn, entweder den Keller sogleich wieder in der alten Stand zu stellen, oder aber, jedoch nur præcario, denselben in dem jetzigen Stand in so lang zu laßen bis von Gemeiner Stadt wegen die Sach wieder in den alten Stand zu setzen verordnet werden wird, in zwischen aber jährlich vor diese Vergünstigung zehen Pfund Pfenning Zins auf löblicher Stadt Pfenningthurn zu bezahlen, auch dieserwegen eine besondere Verschreibung in Löblicher Stadt Kantzlei Contract Stub passiren zu laßen.

Les deux propriétaires proposent à la Ville, au cas où elle voudrait réaliser l’alignement, de lui céder moyennant 6 000 florins et de racheter 2 000 florins la partie derrière l’alignement, de sorte que la Ville ne devrait que 4 000 florins. Les préposés déclarent s’en tenir à leur décision du 17 novembre précédent.

(f° 369-v) Dienstags den 1. Decembris 1789. – Hr. Joh: Daniel Lung und Hr. Gottfried Herrenschneider, Knopffmacher, pt° Kellers unter der Gräth
Herr Johann Daniel Lung und Herr Gottfried Herrenschneider, beede Knopffmacher und Seidenhändler præsentiren unterthäniges Memoriale puncto des unter der Herrenschneider’schen behausung, am Eck des Münster Platz und St. Urbans Gaß gelegen, befindlichen zu dem ehemaligen Falckenkeller gehörig, so löbliche Stadt sich bei deßen Verkaufung vorbehalten, davon Herr Herrenschneider das Gewölb eingeschlagen und die Steeg weggeräumt hat, mit bitten, die dißfallsige den 17. Novembris jüngst ergangene Erkantnus gäntzlich auf sich zu laßen, und beede Imploranten von der darin enthaltenen Klag zu absolviren allenfalls unter der Erklärung von Seiten des implorirenden Herrenschneiders und ohnnachtheilig ihrer habenden Rechts Mittel, als auf welche Sie keines Weegs Verzug thun wollen, mithin Vergleichs weise, daß er Herrenschneider seine behausung, die Gräth genannt, wann in Zukunft Löbliche Stadt Zur Execution des Allignements schreiten würde, Wolgedachter Stadt um 6000. fl. zum Abbruch eigenthümlich überlaßen, und dieselbe nach einer vierjährigen Aufkündigung räumen wolle, mit dem Vorbehalt jedoch, daß ihme, wie auch seiner etwa hinterlaßenden wittib und Erben oder dem als dannigen Eigenthümer freistehen solle, dasjenige Hintere theil derselben, so der Flucht des alten Falckenkellers nach stehen bleiben darf, nebst dem vordern Theil so abgebrochen werden müßte um 2000. fl. wieder an sich Zu Ziehen und zu behalten, so daß Er für den Platz welchen Er durch Abschneidung des vordern Theils und Zurücksetzung seiner facade verlieren würde, nur 4000. fl. zu empfangen haben solte, Wann dagegen löbliche Stadt versprechen wird, ihn den Keller bis dahin ferner ohnentgeltlich geniesen zu laßen. Erkannt, Seÿen die Imploranten mit ihrem begehren ab: und an dißortige Erkantnus vom 17. Novembris jüngst zu verweisen.

Les parties conviennent de passer un contrat à la Chambre des Contrats en modifiant la décision du 17 novembre, les bénéficiaires devront régler un loyer annuel de trois livres tant qu’ils jouiront à titre précaire de la cave et remettre les lieux en leur état antérieur à première réquisition de la Ville.

(p. 380) Anno 1790. Dienstags den 12. Januarii – Hr. Joh: Daniel Lung und Hr. Gottfried Herrenschneiders, pt° Kellers unter der Gräth vom alten Falckenkeller
In Sachen Herrn Daniel Lung und Herrn Gottfried Herrenschneiders, beeder Knöpffmacher und burger allhier, wegen Einschlagung des Gewölbs und übriger Abänderung eines Kellers, so sich unter der sogenannten Greth befindet und von dem alten Falkenkeller herrühtet, von welchem sich löbliche Stadt bei Verkaufung des alten Falckenkellers das Eigenthumb vorbehalten, übergeben die Imploranten unterthäniges Memoriale mit bitten, Wie geruheten wolten, Ihre Déclaration, wie daß Sie die von Ihnen gemachte abänderung des Keller Gewölbs quæstionis als ein Precarium und blose Vergünstigung,bis Löbliche Stadt anderwärtig Verordnen wird, ansehen und anerkennen, auch zu deßen mehrer Bekräftigung eine Verschreibung auf Löblicher Stadt Contractstube passirten wollen, Zu verzeichnen, denselben aber der angesetzte jährliche Zins von 10. lb d entweder gantz Zu erlaßen, oder wenigstens auf ein gantz geringes in signum recognitionis jener Vergünstigung Zu reduciren.. Wo Euer Gnadan nicht lieber wolten, die in Frag befangene Behausung die Greth genannt durch unpartheiische von beeden Theilen zu ernenende Experten, ohn auf die gemachten Bauveränderungen quæstionis als wo durch sothane Behausung einen etwaigen mehrern Werth erhalten haben mag, acht zu haben, blos nach dem Zustand wie sie vorher war, abwürdigen laßen. Welches als dann der Preis seÿn solle, um welchen man sich anheischig macht, Löblicher Stadt dieses Haus Zu überlaßen, Wann einstens das Alignement vollzogen und daselbe abgeschnitten werden solle, somithin das unterm 17. Novembris jüngst ertheile Decret als ohne fernern Gegenstand wieder bei zubringen.
Nach gehaltener Umfrag wurde Erkannt. Seÿen die Imploranten schuldig und gehalten die Verschreibung, daß die Einschlagung des Gewölbs und übrigen Abänderung des Kellers, so sich unter der sogenannten Greth befindet, und von dem alten Falckenkeller herrühret, von welchem sich Löbliche Stadt bei Verkaufung des Falckenkehhers das Eigenthum vorbehalten, nur precariô seÿe, mithin auf Löblicher Stadt ersterer Ansuchen dem hiebei vorgelegten Plan nach wieder in den vorigen Stand Zustellen, in Zwischen aber jährlich in Recognitionem Precarii drei Pfund Pfenning Zins Zu bezalen in Löblicher Stadt Kanzlei Contract Stub auf Ihr, der Imploranten Kösten vornehmen Zu laßen, Als in wie weit dißortige Erkantnus vom 17. Novembris jüngst abzuändern. Anbei wird Herr Johann Daniel Saum bestens ersucht und authorisirt der Verschreibung Namens Löbl. Stadt bei zu wohnen.

1798, Voirie (283 MW 365)

Voirie M.ple – Enlèvement des Barraques appart.tes à M Richshoffer, M Burckartsmeyer, Henneberg et Fischer
Strasbourg le 30 fru. 5, Geofroid Herrenschneider aux Cit. Officiers Municipaux de la Commune de Strasbourg
Comme il se trouve à la Maison appartenante à moi Geofroid Herrenschneider située sur la place de la Cathedrale au Coin de la rue des Maroquains un mûre de 18 à 20 pieds de long donant dans la susdite Rue auquel ils se trouvent dépuis 12 ans que j’habite Cette Maison 3 petites Bûdes de Cordonniers qui sont enclouées au mur à moi propre, Ces trois susdite Bûdes ne m’ont pas encore embarrassées dépuis que j’habite la Maison mais voyant maintenant la plus grande urgence de faire percer Ce Mûre pour me procurer un appartement très nécessaire à mon commerce et de faire encore plusieurs autres Réparations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Maison qui a été très endommagée par les Vilnies infectueuses qui se sont consommées dans ces 3 bûdes, Je me Vois dans la nécessité de vous prier de vouloir bien ordonner aux 3 cordonniers Propriétaires des bûdes de les ôter de Mon mur

Délibération de l’Administration Municipale, 9 fri an VI, Vû la pétition du Cit Geofroid Herrenschneider, Vu aussi l’avis des Inspecteurs des Bâtiments, Arrête qu’il sera denoncé aux particuliers qui occupent des boutiques placées sur le communal et adossées contre le mur dont s’agit pour les enlever, le 11 frimaire 6

Ce jourd’huit deuxième Vendemiaire An 6 (…) Nous soussignés Inspecteur des Bâtiments (…) nous sommes transportés sur les lieux pour voir et examiner le Contenu de ladite demande et avons trouvé que le mur ou le petitionnaire veut faire percer ladite porte pour établir une boutique se trouve dans la rue des maroquins et appartient en toute propriété audit Cit. herrenschneider par conséquent les soussignés sont d’avis que la demande peut lui être accordée – Arnold, Kaltner

Description de la maison

  • 1730 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles dont un est voûté, petites chambres, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 3° arrondissement ou Canton Sud – Place de la Cathédrale

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
boutique du N° 1 rue du Maroquin
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie et balcon
(Légende)

Atlas des alignements, 3° arrondissement ou Canton sud – Rue du Maroquin

nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
Herrenschneider
Rez de chaussée et 4 étages médiocres en maçonnerie

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 80 case 1

Hepp, Jean Henry, rue du maroquin n° 2
Hepp, Henri Gustave, Rue du Maroquin n° 2 (1853)

O 206, Maison, sol, R. du Maroquin 1 et 2
Contenance : 1,70
Revenu total : 540,88 (540 et 0,88)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 41 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11

Cadastre napoléonien, registre 16 f° 208 case 1

Hepp, Henri Gustave

O 206, Maison, sol, Rue du Maroquin 18
Contenance : 1,70
Revenu total : 540,88 (540 et 0,88)
Folio de provenance : (80)
Folio de destination : Démolition en août 1860. (sol) voie publique
Année d’entrée :
Année de sortie : 1860 – (sol) 1861
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 14
1861 Hepp Henri Gustave f° 208, O 206, Maison, revenu 540, Démolition en août 1860, supp.en 1861
Idem f° 208, O 206, Sol 1,70 are, revenu 0,88, Terrain destiné à l’agrandisst. de la place de la cathédrale et devenu voie publique, supp. en 1861

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin p. 312

1
Pr. Herrenschneider, Geofroid, Boutonnier – Miroir
Lo. Gerlin, J. Pierre, Mtre de Guidhart* – Manant
Lo. Gerlin, frs. Suisse, pensionné –


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Frédéric Linck dans le Livre des communaux. Originaire de Kirchheim unter Teck en Wurtemberg, Frédéric Linck épouse en 1570 Barbe Dachs, fille du farinier Michel Tachs.

Mariage, cathédrale (luth. p. 213)
1570. Friderich Linck der Beck von Kirchheim an d. Eck, Barbara Michel Dachsen des Melmans hind.lasene dochter, wirt ob den falcken keller wohnt. Eingesegnet Zinstag den (-) Augusti hora 10 (i 104)

Le boulanger Frédéric Linck devient bourgeois par sa femme Barbe Dachs
1570, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 341
Frÿdrich Linck von Kirchen an der Eck der beck hatt das burgkrecht Empfang. von barbaren Weÿlandt Michel dachs. des Mehlmanns sellig. Dochter, seiner ehefraw. und dient Zu den Beck. Eod. die [5. Augusti A° Lxx]

La veuve se remarie en 1588 avec le meunier Balthasar Ulrich
Mariage, cathédrale (luth. p. 144) 1588. Dominca Quasimodogeniti. 14. Aprilis Balthasar Ulrich d. Habermüller vnd Barbara Friderich Lincken des Mahlmanns nachgel. wittib. Eingesegnet Zinßag den 23.t Aprilis (i 75)

Assistée de son fils Frédéric Linck, Barbe Dachs veuve du meunier Balthasar Ulrich passe un acord avec son voisin Gaspard Flos, aubergiste à la Cave au Faucon. Les deux maisons sont propriété de l’Œuvre Notre Dame. La veuve Linck accorde à titre de pure tolérance que les eaux provenant de l’évier de son voisin s’écoulent dans la fosse d’aisances à condition que les frais supplémentaires de vidange soient à sa charge.

1612 (xv tag Decembris), Chancellerie, vol. 399 (Registranda Meyger) f° 539
(Inchoat. in Proth. fol: 528.) Erschienen h. Michael Bering. Nots. burger Zu Straßburg Als ein geschworner vogt Barbaræ Taxin wÿland Balthasar Ulrich gewesenen habermüllers selig witwe mit beÿstand Friderich Lincken des müllers Ihres Sohns Ane eim,
So dann Caspar Flooß der Weinschanck Im Falcken Keller burger zu Straßburg Am Andern theil
haben bede parth. gegen einander bekhandt vnd offentlich verÿeh. demnach sie bede nachbauren Caspar Floß vnd Barbara Ihre behausung. vor dem Münster Alhie Inn der Kurbengaßen & lÿhnungs weÿß vonn dem werck Vnser Fr. Münster Inhaben Vnd besitzen, vnnd aber ermelter Caspar Floß einen Nooch vß seiner behausung Vom wasserstein Inn gedachter Barbaræ profeÿ vnd heimlichkeit lauffen hatt, das hierauff ernant Caspar flooß sich hiemit erclärt haben will, solchen einlauff Allein für ein gönnung vnd Khein gerechtigkeit Zu erkhennen, vnnd Zuhaltten, Mit ferner bescheÿdenheit, wo sich aber kurtz od: lang befünden möchte, das das profeÿ durch solch. wasserstein vff geschwelet werd. solte, Als dann mehrgemelt. Caspar Flooß dasselbig. profeÿ vß Zuführen werd. Inn seinem cost. seübern Zulaß. schuldig vnd verbund. sein solle, Sunst soll Auch Caspar Flooß den Nooch durch die Maur dadurch das Waßer lauffet, Inn seinen costen Zuhaltt. vnd versehen, damit der Mauren hierdurch Khein schad. Zugefügt werden, Alles Vngeuorlich

Les trois enfants et héritiers de Barbe Dachs (le meunier Frédéric Linck, Barbe Linck et le fils issu du mariage de Catherine Linck et de Chrétien Scholl) s’accordent sur la maison qui est une emphytéose de l’Œuvre Notre Dame en en laissant la jouissance pendant trois ans à Barbe Linck

1624 (13. Martÿ), Chancellerie, vol. 454 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 22
Vertrag zwischen Friderich Lincken selig. Erben wegen der Behausung
Erschienen Friderich Linck der haber Müller für sich selbs, Valentin Tretzel der Rotgerber als vogt Hans Philipsen weÿland Catharinæ Linckin seligen mit Herrn Christian Schollen Großen Rhats bewandten ehelich erzeugten minderjährigen Sohns, vnd Johann Ulrich Heisch der Notarius, als geordnet vnd geschworner vogt Barbaræ Linckin, alle treÿ für sich selbs vnd respectivé vogtlicher weÿß weÿland Barbaræ Dachsin Friderich Lincken des Brotbecken hinderlaßener wittwen hinderlaßener Kinder vnd Erben vogt, vnd Zuerkennen geben vnd bekant haben,
Als nach vorgemelter Barbaræ Dachsin Ir der treyen erben eheleibliche Muter vnd grosmuter seligen tödlichen abgang bey vertheylung derselben verlaßenschafft, von wegen der Behausung so ein Erblehen von dem werck vnser Frawen Im Münster alhie neben der Behausung Zum dem Falcken Keller genant gelegen, vnd derselben Besitz vnd bewohnung wegen, In fürgenommener abtheylung gerürter verlaßenschafft, am streÿt erhaben, deßen wegen sie für einen Ersamen Kleinen Rhat kommen vnd Zu güttlich. handlung angewisen (…) In beÿ: vnd gegensein herrn Philipps Mangoldten obgedachts Friderich Lincken Schwagers, volgender gestalt verglichen worden, das nemlichen, obangeregt Ir der bemelten dreÿen Erben In gemein angehorige Behausung obermelter Jungfrawen Barbaræ Linckin, Johann Ulrich Heuschen vogt tocht. dreÿ Jar lang, die nechsten Von Mariæ verkündung nechstkünfftig anzurechnen, nach einand. volgende leÿgenungs weÿß Innhaben, bewohnen vnd Irer nodurfft vnd geleg.eyt, geprauchen (…)

La maison appartient pour un tiers au boulanger Frédéric Linck qui épouse en 1605 Dorothée, fille du revendeur Samuel Schlosser
Mariage, cathédrale (luth. p. 149)
1605. Dominica septuagesima den 27. Ianuarÿ. Friderich Linck der Beck und Dorothe Samuel Schlosser des grempen n.g. dochter (i 77)

Elle revient ensuite aux enfants de Frédéric Linck, dont Frédéric qui épouse en 1632 Sara, fille de Jean Louis Damon
Mariage, cathédrale (luth. p. 309)
1632. Doîca Jubilat. 22. April. Friderich Linck der Müller Friderich Lincken deß Habermüllers sohn, J. Sara Hans Ludwig Damonn. tochter. eingesegnet Zinstag den 15. Maÿ (i 159)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 126) 1632. Eadem [Dom. Voc. Jucundat. 6. Maÿ] Friderich Linck j. Müller Friderich Linck deß eltern v. habermüllers ehelicher Sohn, vnnd J. Sara H. Hans Ludwig Damons gewesenen burgers alhie nachgelaßene Tochter. Cop. 15. Maÿ Im Münster (i 65)

1634, Protocole des Quinze (2 R 60) Friderich Linck der Jüngere umb Meelwann. 122.
1635, Conseillers et XXI (1 R 118) Friderich Linckh et consorten pt° mehl. 188.
1637, Protocole des Quinze (2 R 62) Friderich Linckh der Habermüller. 79.

1657, Protocole des Quinze (2 R 75) Hanß Friderich Linckh vmb Wannenrecht. 26.
(f° 26) Sambstag den 14. Febr. – Hanß Friderich Linckh per Dr. Bitsch, prod: Lucernen Zunfftschein, bitt ane Hanß Leonhardt Rößlers deß becken statt Ihme d. Wannenrecht gn. Zugestatten. Erkandt, Würdt Willfahrt hat Schein empfangen.

Le boulanger Jean Louis Linck et son frère meunier Jean Georges Linck vendent au marchand Jean Jacques Schell leur part de maison dont le domaine direct appartient à la Monnaie

1658 (5. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 350
Erschienen hannß Ludwig Linckh der Weißbeckh, Vnd hannß Georg Linckh der Müller, Gebrüder, beede mit beÿstand H Hannß Mögele deß Meelmanns sein hannß Georg geweßenen und sein hannß Ludwig noch würckhlich. Vogts
in gegensein H hannß Jacob Schellen deß handelsmanns
die Erb lehnungß Gerechtigkeit und Beßerung so Ihnen beed. Gebrüdern Zur dritten theil gebühre vff einer Behaußung und Gädlin, vor dem Münster vff der Gräth am Falckhen Keller stehend. Welche Behausung iure dominÿ directi der Statt Straßburg Müntz gehörig seÿe, und solch Eÿgenthumb iährlich mit 3 lib. ewig. Zinnßes recognoscirt werde – auch noch umb 50. lib bemelter Statt Straßburg verhafftet – umb 40 Pfund pfenning

Fils de l’assesseur des Vingt-et-Un Chrétien Schell, le marchand Jean Jacques Schell épouse en 1652 Elisabeth Schmidt, fille du tonnelier municipal Daniel Schmidt
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 98-v)
1652. Dnica 7.a 15 febr. Herr Johan Jacob Schell d. Handelsman des Ehrnw. fürsichtigen v. wollweisen Herr Christian Schellen des bestendigen Regiments der Herren xxi. hinderlassener Sohn, J. Elisabetha H Daniel Schmidt Burgers vnd Stadtkieffers Eheliche tochter, Zinst. 24. febr. A. St Peter (i 100)

Le farinier Jean Frédéric Linck vend à son tour le tiers qui lui appartient à Jean Jacques Schell

1665 (30. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 165
(Prot. fol. 11.) Erschienen hannß Friderich Linckh der Meelmann
in gegensein H Hannß Jacob Schellen deß handelßmanns
die Erblehnungß Gerechtigkeit und Beßerung so ihme dem Verkäuffern, seiner Anzeig nach, Zum tritten theil gebühre Einer Behaußung und Gädlin vor dem Münster vff der Gräd am Falckhen Keller stehend, welche Behaußung iure dominÿ directi der Statt Müntzen gehörig seÿe, und solch Eigenthumb iährlich mit 30. lib ewig. erbzinnßes recognoscirt werd. so seÿe die Erblehnungß Gerechtigkeit und Beßerung der gantz. Behaußung auch noch umb 50. lib besagter Müntz verhafftet (zum tritten theim übernohmen) – umb 60 Pfund

Jean Jacques Schell hypothèque au profit du tuteur de ses enfants divers immeubles dont le domaine utile de sa maison sur le Gradin à côté de la Cave au Faucon. En marge, quittance accordée en 1677 à Simon Weber et à sa femme Marie Salomé

1668 (17. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 149-v
Erschienen hannß Jacob Schell der handelßmann
in gegensein H Christoph Scheublers Notarÿ und EE Kleinen Rhats Beÿsitzers, alß sein Schellen Kind. Vogt mit assistentz H Daniel Schmid EE großen Rhats Beÿsitzers ihres Groß Vatters – schuldig seÿe 450. Pfund
Unterpfand sein soll daß Gültguth in Eckhwerßheim Bann geleg. (…), Item 183. lb so H Hannß Martin Schell der Lederhändler deß Debitoris Brud. alle Jahr vff weÿhenacht. Zu verzinnßen pflichtig,
Item die Erb lehnungß Gerechtigkeit und Beßerung ahn Einer Behaußung ahie vor dem Münster vff der Gräth neben dem Falckhenkeller an der Kurbengaßen geleg. daran daß Dominum directum der Statt Müntz gehörig seÿe und iährlich. vff Johann Bapt. mit 3. lib. ewig. erblehnungß Zinß recognoscirt werde
[in margine :] Erschienen Hannß Jacob Schell der Jünger Kieffer für sich selbsten und im nahmen herrn Johann Philipp Schüblers Notarÿ alß Ehevogts Annæ Elisabethæ Schellin seiner eheleiblichen Schwester, denen obgemelte Schellische 200. lb gebühren, hatt, in gegensein Simon Webers deß Sippmachers und Mariæ Salome beÿder Eheleuth alß ietziger Possessores der uff der Gräth neben den Falckhen Keller gelegener behaußung (quittung) Act. d. 20. Xbr. 1677

Les Quinze nomment Jean Jacques Schell adjoint à la Chambre du suif après que son beau-père Daniel Schmidt s’est porté garant
1670, Protocole des Quinze (2 R 87)
Hans Jacob Schell Vicarius beÿ d. Unschlitt Cammer
(f° 7-v) Sambstag den 22. Januarÿ – Hans Jacob Schell per Dr. Bitschen producirt Supplication, pittet Vns das Vicariat beÿ der Unschlitt Cammer, Erkant, vor Obere Unschlit Herren gewißen, die solten von Rathherr Schmidten vernemen, wie er zu caviren gemeind.

(f° 10-v) Freÿtag den 28. Januarÿ – Obere Ungelt Herren laßen per herr Negelin referiren, daß wegen Hans Jacob Schellen caution mit H Daniel Schmiden seinem Schwehr Vatter geredet worden, weil nun derselbe sich von 2. bis in 3000 thale anerbietig macht, alß fragt sich ob Ihme das vicariat In der Vnschlitt Cammer Zu conferiren. Erkandt quoad sic, die caution aber werckstellig Zumachen, den Ob. Unschlitt Herren überlaßen.
1659 Conseillers et XXI (1 R 142)
(f° 226) Sambstag d. 17. Decemb. – Beÿ E. E. Zunfft der Gerber Ist ahne statt Isaac Rummelßperger erwöhlt word. Hanß Jacob Schell.

1660 Conseillers et XXI (1 R 143) Johann Jacob Schell und Consorten wegen Pfenningthurns Capital. 68. Schellische Erben wegen eines Pfenningthurns Capitals. 108.
1660 XV (2 R 78) Jacob Schell der Sattlergesell Ca. Sattler. 94. 97. 105. 111. 113.
1666 XV (2 R 83) Johann Jacob Schell umb Compensation. 202. 211. umb Nachlaß Schuld. 215. 217.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Jacques Schell et Jean Georges Werner péagers au Pont du Rhin
1671, Conseillers et XXI (1 R 154)
Hannß Jacob Schell würdt Zoller auff der Rheinbrückh
(p. 312) Montags d. 23. Octobris – die heren XV laßen durch Herrn Secr. Nägelin anzeigen, Sie hetten einen Außschuß der Jenigen Personen, So Sich Zu Widerersetzung deß Rhein Zollers Angeben gemacht, Vndt samt darauff Hannß Jacob Schell, vndt Hanß Georg Werner unanimiter [erkosen]

(p. 321) Sambstag d. 28. Octobris – die new erwehlte Rhein Zoller Johann Jacob Schell, Johann Georg Werner Vndt Daniel Öhlinger schwören vff die Ordnung.

1671, Protocole des Quinze (2 R 88)
Rhein Zolls beßere bestellung 22,
Außschutz wegen d. Rhein zoller dienst 141. 143 (hannß Jacob Schell, hannß Georg Wörner, Daniel Öhlinger), Hannß Christoph Roll geweßener Rhein Zoller 148. Hannß Georg Wörner Rhein Zoller 179
Hannß Christoph Roll der Rheinzoller 13. 169

Jean Jacques Schell se remarie en 1672 avec Catherine Schmidt, fille de Jacques Schmidt
Mariage, cathédrale (luth. f° 156, n° 32)
1672. Dom: 10. post Trinit. Zum 2 mahl Johann Jacob Schell der Rheinbrucken Zoller und burger alhier, Jfr. Catharina Weiland Hn Jacob Schmidt gewesenen Beweißers u. Burgers alhie nachgelaß. ehel. T. Donnerstags den 22.ten Aug. im Münster (i 158)

Le péager au Rhin Jean Jacques Schell loue la maison au tourneur Jean Michel Diebold

1672 (26. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 449-v
Hannß Jacob Schel der Rhein Zoller
in gegensein hannß Michael Diebolts deß Trähers
verlühen, Eine behaußung über dem falckhen Keller uff der Gräth gelegen, uff Vier Jahr lang Von bevorstehend. Michael. angerechnet, umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 13. lb

Les Quinze nomment Jean Jacques Schell préposé de la balance à la Douane (Zollkeller)
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
Waag Meisters Stell in dem Zollkeller – Johann Jacob Schell
(f° 241) Sambstag den 7. Novmbr. – Waag Meisters Stell in dem Zollkeller
Ob. Kaufhaus Herren proponiren, weilen Heinrich Fleischbein der gewesen wag Meister in dem Zollkeller Gott ergeben, Vnd solche stell vacirend, ob die Sach Montag beÿ H Räth Vnd XXI die sach wegen der umbkundung angebracht werden solle. Erkandt, quoad sic.

(f° 253) Montags den 30. Novembr. – Ausschutz Eines Wag Meisters im Zollkeller – Johann Jacob Schell
Obere Kaufhaus Herren laßen per me den Ausschutz eines Wag Meisters in dem Zollkeller ane stat des Verstorbenen Johan Heinrich Fleischbeins Vortragen, daß nemblichen Von den 14. persohnen so sich darumb Geschrieben Gegeben Volgende 5. in Ausschutz kommen, als (1) Hans Jacob Schell, (2) Johannes Goos, (3) Joachim von Botzheim, (4) Christoph Wilhelm Stromer Notar. (5) Georg Heinrich Musculus. Erkandt, wurd beliebt Vnd Soll gleich ietzo Vor Hn Räth Und XXI Gebracht worden, so p. me geschehen v ist Johann Jacob Schell so seithero vicarius ordinarius in dem Zollkeller Gewesen, per majora darzu erwehlt worden.

Jean Jacques Schell et Catherine Schmidt font dresser l’inventaire de leurs apports. Le domaine direct de la maison appartient alors à Elie Brackenhoffer

1676 (20.6.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 10) f° 323
Inventarium vndt Beschreibung aller Vndt Jeder haab undt nahrung, so der Ehrengeachte Herr Johann Jacob Schell, hieß. Zollkellers bedientter, seines nunmahlig. geliebt. Ehelich. haußfr. d. Viel Ehren: undt Tugendsamen fr. Catharinæ Schmidin, Weÿl. deß Erenhafft. V. Vorgeacht. H. Jacob Schmiden, geweßenen bawmeisters v. burgers allhier hinderlaßene Ehelichen dochter in diese Vor 4. Jahren bereits mit Einand. angetrettene Ehe Würcklichen Zugebracht hatt, Welche Zur Verhütung all überrächtigen streits, Wie Er herr Schell solches alles in beÿsein angeregt seiner geliebt. Ehelich. haußfr. V. derselben Wohlerbettenen H beÿstadts des Wohl Ehrwürdig v. Wohlgelehrte H Jacobi Philippi Espichs, Wohlmeritirten Diaconi Zum jung. St: Peter alhier Vorgewieß. angegeben, geäuget V gezeiget (…) Actum Straßburg Dienstags den 20.ten Junÿ Annp 1676.

In einer d. Statt Straßb. in der Bruderhoffs gaß gelegenen v. hiehero nicht gehörig. behausung ist befund. worden wie volgt.
Sa. haußraths 189, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 68, Sa. goldener Ring 26, baarschafft 18, Pfenningzinß hauptgüter 25
Eigenthumb ane einer Behausung. It. hauß v. hoffstatt mit all. deren gebäuwen, begriffenn Weith. Recht. Zuegehörd. v. gerechtigkeit. geleg. in d. Statt Straßb. Vor dem Münster auf d. Gräthen od. dem Falcken Keller, eins. ein Eck ane d. Kurbengaß, anders. neb. gedachtem Falckenkellern hind. auf H. Joh: Bernhard d. handelßmann alhier stoßend, davon geh. jars 3. lb d Erblehens Zinß H. XV.ers Eliæ Brackenhoffern auf Joh. Bapt: in hauptg. ablösig deb Zinß nach gerechnet mit 60. lb d. Ferner 2. lb. 10 ß gelts Vor Wohl Ehren besagtem H. XV.ern Brackenhoffern jars auf Margarethæ lößig in hauptg. dem Zinß nach mit 50. lb d. Über das ist diese behausung auch beneb. vorhergehenden Cap. v. 1. gültguth v.pfändet, Weilen aber solche schuld hernach beÿ d. passiv schuld eingetrag. befindlich, v. dieses hauß sonst freÿ ledig v. eig. alß ist über obspecificirte bschwerden dieses hauß annoch angeschlagen pro 225. lb. Über 2/3. theil ane solch. behaus. ist Vorhand. 1. p.gam. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. Contract Ins. v.wahrt de dato d. 30.t Martÿ A° 1665. So dann ein pap. Extractus in allhiesig. Cancelleÿ Contract stub vfert. dat. d. 5. Aug. A° 1658. beedes mit alt. N° 10. not.
Summa per se 225, Pfenningzinß hauptgüetter 25, Gültguth 50, Schulden, Summa summarum (602) – Schulden 16 lb

L’employé à la Douane Jean Jacques Schell vend le domaine utile de la maison au tamisier Simon Weber et à sa femme Marie Salomé

1677 (14. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 808-v
Johann Jacob Schell beampter im Zollkeller
in gegensein Simon Webers des Sippmachers undt Mariæ Salome beÿder Eheleuth
die Erblehnungß Gerechtigkeit undt beßerung Uff einer behausung undt gädlein Vor dem Münster Vff der gräd am Falckhenkeller stehendt, welche behausung jure dominÿ directi H. Eliæ Brackhenhoffern XV. gehörig seÿe, undt solch Eÿgenthumb jährlichen mit 3 lb d ewigen ErbZinnßes recognoscirt werde, so seÿe dieße Erblehnungß Gerechtigkeit undt beßerung auch noch umb 50. lb besagtem H. Fünff Zehner Brackhenhoffern, Item umb 400. fl. sein des Verkäuffers eheleiblichen Kindern Verhafftet – umb 200 fl.

Simon Weber et sa femme Marie Salomé hypothèquent la maison au profit des enfants de Jean Jacques Faust, ancien aubergiste à la Couchette. Les parents du débiteur en portent caution en hypothéquant leur maison à la Krutenau.

1677 (20. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 816-v
Simon Webers der Jünger, Sippmacher und Maria Salome sein eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen Herrn Christoph Schüblers und herrn Johann Georg Metzgers, beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mitter ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein H. Michael Fausten deß Zinngießers alß Vogts, weÿl. herrn Johann Jacob Fausten geweßenen Würthß zum Spanbeth nunmehr sel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, die Erblehnungß Gerechtigkeit undt beßerung uff einer behaußung undt Gädlein, allhier Vor dem Münster, uff der Grädt am Falckhenkeller stehend, welche behausung Jure dominÿ directi p H. Eliæ Brackhenhoffern Fünf Zehnern gehörig seÿe, undt solch Eÿgenthumb jährlich. mit 3 lb d ewigen Erb Zinnßes recognoscirt werde, so seÿe dieße Erblehnungß Gerechtigkeit undt beßerung auch noch umb 50. lb besagtem H. Fünff Zehner Brackhenhoffern, Item umb 400. fl. sein des Verkäuffers eheleiblichen Kindern Verhafftet
Und deßen Zu noch mehrern Versicherung so seind hierbeÿ persönlich erschienen H. Simon Weber der älter Wagner und Anna Maria Weberin beÿde Eheleuth undt Zwar Sie Anna Maria insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen hern Johann Daniel Richßhoffers und herrn Johann Niclaus Caroli beÿde alß auß obwohlgedachten Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter, die haben sich für obige schuldt und biß dieselbe völlig wirdt bezahlt sein, Verbürgt (…) und deßwegen insonderheit Zu Unterpfand, Verlegt Ein haüßlein mit allen deren Gebäwen Rechten und Zugehördten alhier in der Vorstatt Krautenau am Blumen Gießen neben David Gori dem Gartenmann gelegen, davon gehend jährlich 4. fl. bodenzinß der Statt Pfenningthurn
Item Ein Garten so Ein halb Ackher groß beÿ der Kurbau, einseit neben hannß Schweitzer, anderseit neben Jacob Hetzel, gelegen

Lors de l’inventaire dressé après la mort de Marie Salomé Schmitz en 1704 les experts estiment la maison à 200 livres puis à 600 livres en 1711 lors de l’inventaire dressé après la mort de Simon Weber.
La maison revient à son fils Simon Weber qui épouse en 1703 Elisabeth Alber, fille du tanneur Adam Alber : contrat de mariage, célébration

1703 (30.t julÿ), Auenheim (Wolfgang Régnard von, 1 Not 4) f° 126
Eheberedung – zwischen dem wohlgeachten Simon Weber, dem ledig. Siebmacher, deß auch Ehrb Vorgeacht. Herrn Simon Weber Burgers vnd Siebmachers allhier Zu Straßburg mit der Tugendsamen frawen Salome gebohrner Schmitzin, Ehelich erziehlen Sohn, alß hochzeitern ahn einem
vnd dann der Viel Ehren vnd tugendbegabt. Jungfer Elisabetha. S. Tit. Herrn Johann Adam Albers, gerbers v. lederbereiters auch löbl. Policeÿgerichts wohlverdienten beÿsitzers mitt S. T. frawen Salome gebohrner Reffoldin Ehelich erzielten Jungfer Tochtern alß hochzeiterin anden theils
Geschehen v. verhandelt in der Statt Straßburg auff montag den 30.t julÿ, alß mann Nach J Ch. herr Unsers einig. Erlößers geburth Zahlte 1703. Jahr

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 92-v, n° 511)
den 26 Sept. 1703 seind nach außruffung eingesegnet word. Simon Weber der ledige Sipmacher, H. Simon Webers des burgers undt Sipmachers alhier ehelicher Sohn, und Jgf. Elisabetha H. Johann Adam Albers, burgers Rothgerbers und eines löblichen Policeÿ gerichts beÿsitzers eheliche Tochter [unterzeichnet] simon Weber alß hochzeiter, Elisabetha Alberin Als Hoßseiter (i 95)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 104 livres, ceux de la femme à 231 livres.
1704 (1.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 11) f° 432
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Meister Simon Weber der Jüngere Sippmacher und die Ehren: und tugendsahme fraw Elisabetha gebohrne Alberin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Adam Alber Rothgerber und burgers allhier und der viel Ehren: und tugendreichen frawen Salome gebohrner Reffoldin der Ehefrawen beeder Eltern, So dann des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Simon Weber Sen: Sippmacher und auch burgers allhier des Manns leiblich. Vatters, Sambstags den 1. Martÿ Anno 1704.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Manns Nahr. betr., Sa. Hausraths 48, Sa. Werckzeugs Zum Sippmacher handw. gehörig 4, Sa. Silbers 4, Sa. baarschafft 47, Summa summarum 104 lb
der Fr. Vermög. belang. Sa. Hausraths 140, Sa. Silbers 7, Sa. Goldener Ring 13, Sa. Baarschafft 70, Summa summarum 231 lb

Simon Weber et Elisabeth Alber hypothèquent la maison au profit de Salomé Reisseissen veuve Geiger et d’Elie Brackenhoffer, greffier à l’audience du consul. Les deux sœurs et cohéritières du débiteur déclarent n’avoir aucun droit sur la maison.

1711 (23.11.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 673-v
Simon Weber der Sippmacher und Elisabetha geb. Alberin mit beÿstand H. Johann Adam Albers des gerbers und lederbereiters Ihres leiblichen Vatters und Johann Albers auch gerbers und lederbereiters Ihres leiblichen bruders
in gegensein herrn Francisci Reiseisens U.J.Ddi und Cancelleriæ Contractuum Actuarÿ als Curatoris Fraun Salome Geigerin wittib geb. Reißeisin so dann hn Elias Brackenhofers E. Löbl. Ammeister Audienz Actuarÿ – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, die Erblehens gerechtigkeit od. dominium utile ahne einem hauß sambt allen gebäuden, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten oben ane der St Urbans od. Curben gaß gegen dem Münster über einseit zum theil ein Eck theils neben dem Falcken Keller anderseit ist auch Ein Eck ahne ged. gaß hind: auff Peter Nonnen Mann haußfeurern, das Dominium directum obged. Brackenhofferischen fr. Wittib und Erben gehörig denen mann auch davon jährlich 3 lb ewigen Erblehen zinnßes zu rechnen hat
Worbeÿ erschienen obged. Weberische Mit Erben Nahmens Maria Salome Weberin Johann Meÿers Sandführers eheliche hausfrau mit beÿstand und consens deßelben So dann Susanna Catharina Weberin David Meÿers deß Sippmachers hausfrau, die haben angezeigt und bekannt daß bemelte Erblehengerechtigkeit ged. haußes ged. Simon Webern Ihrem leiblichen bruder eigenthümlichen und allein gehörig seÿe und keine ansprach daran zu machen haben

Simon Weber dans les registres de la tribu des Charpentiers
1718, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 33) Dienstags den 22. Junÿ 1718
Cra Mr Simon Weber und Johann Michael Gundelfinger den gesellen

Le tamisier David Meyer fait grief à Simon Weber (son beau-frère) de manœuvrer pour lui prendre un compagnon. Le conseil de tribu écarte ses arguments et renvoie à sa décision du 22 juin précédent.
(f° 35) Dienstags den 4. Octobris 1718 – David Meÿer Contra Simon Weber beede Sippmacher, Klagt daß Er Ihme seine werckstatt zu sperren suche, in deme Er Ihme einen Gesellen abspannet und alß Er den Letztern gesellen bekommen solte, seÿe Bekl. nebst Carl Reinthaler Zuvor auf die Schenck gangen vnd hätten den Complot mit dem Gesellen gemacht, ehe und bevor einige Gesellen dazu Kommen, wie Er demnach der handt außgeben, Er habe dem Gesellen beschieben, welches aber nicht seÿn, sondern der Meister von Hagenau beÿ welchem der Gesell gewesen, halte Simon Weber vor einen s.v. etc. der Gesell habe auch sehr ungleiche reden getrieben, daß Er bald von Zabern bald von Hagenau were beschrieben word. bitt also Ihne beÿ seinem Meister recht zu manuteniren daß Kl. Ihle seine Gesellen nicht aufstifften solle. Kläger præsens sagt, mann solle nur Carlen Reinthaler und dem Gesellen darüber hören, maßen sich die sach nicht also befinde, sondern habe dem Gesellen aufrecht und redlich durch seinen Vatter beschrieben mit dem Meister Von Hagenau habe Er gar nichts Zuthun, hätte auch nicht einmahm beÿ Ihme gearbeitet, sondern es ist derselbe von Zabern beschrieben were dan Zumahlen habe Ihme sein Meister abschied gegeben, undt alß Er anhero gelangt, habe Kl. Kein gruß von Ihme nehmen wollen.
Ignatius Baldinger der Gesell von Ettlinger referirt als Er noch Zu hauß gewesen, hätte Ihne alle diß Mr Weber schon gern gehabt, es hätte aber dazumahlen nicht seyn Können, weilen Er schon auf Hagenau beschrieben war, Alß Er aber Von Hagenau hienweg gereist, seÿe Er auf Zabern vnd von dort habe Er Ihne beschrieben.
Erkand es soll beÿ dem 22. Junÿ Jüngst ertheilten bescheid verbleiben, weilen die übrige Meister auch beschrieben, und theils beschrieben worden seind.

(f° 39) Dienstags den 13. Junÿ 1719
Frantz Carl Box Wannenmacher Contra Simon Weber den Sippmacher

Le tamisier Jean Georges Fels fait grief à Simon Weber d’avoir vendu des vans tout l’été à l’encontre du règlement. Le conseil condamne le défendeur à cinq livres d’amende en vertu du règlement en date du 16 mai 1688. Simon Weber déclare qu’il va porter l’affaire devant les Quinze.
(f° 97) Dienstags den 25. Novembris 1727 – Hannß Geörg Felß der Sippmacher Contra Simon Webern auch Sippmachern, Klagt, daß Er den gantzen Verwichenen Sommer hin durch Wannen wieder ordtnung Verkaufft, welches schädlich, Bitt abstraffung, oder aber Ihme vnd den andern Mit Meistern Zu erlauben, daß Sie auch Wannen Verkauffen dörffen anbeÿ ruffe vnd winckte deß Beklagten frau den Kaufleuten, so daß die andere dadurch nicht Verkauffen Könten. Beklager Zugegen Ist der anklag geständign Er kauffe aber die Wannen selbsten Von den Wannenmachern, vnd hätte Er der Kläger die Klag nicht, sondern die Wannenmacher anstellen sollen.
Erkand, es seÿe der beklagte In den articul von gn. G. den XV.ern gegeben de dato 16. Maÿ 1688. der 5. lb d Zu Condemniren ref. Exp. Ille will es vor die G. H. die XV. gelangen laßen.

Simon Weber introduit une plainte en décembre 1727 en faisant remarquer qu’elle est motivée par des rancœurs. Contrairement à ce qu’il prétend, il n’achète pas seulement des marchandises aux vanniers de Strasbourg mais en fait venir de Bade. La commission confirme la décision de la tribu qui s’appuie sur le règlement de 1688 et condammne Simon Weber aux dépens. L’affaire se poursuit par un litige sur les sommes à verser.
1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
(p. 434) Sambstag d. 13. Xbris 1727 – Moss. nôe Simon Webers des Sippmachers und burgers Cit. Joh: Georg Feltz auch burger undt Sippmacher, prod. App. Klag juncto petito und beylag Lit. A. handelt jnhalts. Fuchs bitt Cop. et T Ord. Obt.

1727-1728, Protocole des Quinze (registre 2 R 134, notes du greffier 2 R 133)
(p. 434) Sambstag d. 13. Xbris 1727 – Moss. nôe Simon Webers des Sippmachers und burgers Cit. Joh: Georg Feltz auch burger undt Sippmacher, prod. App. Klag juncto petito und beylag Lit. A. handelt jnhalts. Fuchs bitt Cop. et T Ord. Obt.

(p. 12) Sambstag d. 24. Januarÿ 172[8] – Fuchß nôe Joh: Georg Felß des burgers undt Sipmachers alhie contra Simon Weber auch Sipmachers, auff gegentheilige Appellations Klag, prod. Except. mt beÿlag. Sub N. 1. 2. Moss bitt Cop. et T. Ord. Obt. (notes p. 9)

(notes p. 31) Sambst. den 21. febr. – F. Joh: Georg Felß Ca. Simon Weber erholt rec. u, prod. vom 24. Jenner jüngst, Weil citatus noch keine cop. davon bekommen, alß 6 noch mahl cop. T. O. F. weil gegner appellanten auch seine appell. Kl. schrifftl. eingegeben alß laßt cop. zu b. aber Dep M. Pr. Erk. cop. u. Zeit 8.

(p. 95) Sambstag d. 13. Martÿ 1728 – Fuchß nôe Joh: Georg Felß des burgers und Sipmacher Cit. Simon Weber erholt Except. und Recess vom 24. Januarÿ und 21. Febr: jüngst bitt Deput. Moss prod. Undtg. Replicas, mit Wied.hohltem bitten, Fuchß Weil dieses pord. nur Zum umbtrieb dient, alß erholt prod. d. d d. bitt Deput. Moss bitt auch Deput. bey welcher Frantz Carl Buchß wannenmacher erscheine. Fuchß priora. Erk. Ober Handwerck Herren und soll dam Wannenmacher gebetten werden. (notes p. 50)

(p. 139) Sambstag d. 10. Aprilis 1728. – Simon Weber Ca. Hanß Georg Felß pt° mulctæ
Obere Handwerckh hrn laßen per Eundem [Secretarium] referiren, daß Simon Weber, der burger undt Sippmacher alhier den 25. Novembris jüngst beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth Gericht Vorgetelt,undt wieder Ine durch Hanß Georg Fels auch Sippmacher und burger allhir Klagend angebracht word. daß er, Weber, den gantzen verwichenen Sommer durch Wannen wieder ordnung verkaufft, so Ihnen den Sippmachen schädlich, mit bitt Ihne abzustraffen, oder aber Ihme, Felsen, und seinen Mitt Meistern auch Zu erlauben, daß Sie Wannen verkauffen dörffen, & auff Welches der beklagte der anklag geständig gewesen, mit dem beysatz Er kauffe die Wannen sebsten Von denen Wannenmachern, und hätte er Kläger die Klag nicht, sondern die Wannenmacher anstellen sollen, So fort seÿ erkandt worden, daß der beklagte in den Articul Von Mgh. gegeben de dato 8. Maÿ 1688. der 5. lb Zu condemniren, Refusis Expensis.
Von diesem bescheid habe Simon Weber an mghh. appellirt, und d. 13. Xbris 1727. seine Appellations Klag juncto petite mit beÿlag Lit. A. Johann Georg Felß aber den 24. des darauff folgenden Monaths Januarÿ seine Exceptiones mit beÿlagen sub N. 1. et 2. vnd Weber den 13. Martÿ jüngst Replicas producirt, Ille ließt dieße Acta ab, und berichtet daraufff daß da auff geschehene Remission man die Parthen auch mündlich gehört, der Appellant beÿgesetzt, Es seÿ beÿ dießer Sach eine große passion, Worauff der Appellat Geantwortet, Gegner Kauffe die Wannen nicht nur allein von denen heißigen Wannenmachern, sondern bekenne auch deren noch von über Rhein her, und seÿe derselbe schon etliche mahl gestraffet worden, Er beruffe sich in dem übrigen auff seine Exceptiones und auff einen Articul vom 8. Maÿ 1688. dahin gehend, daß die Sipmacher sich des Einkauffs undt Verkauffs der Wannen, undt der Wannenmacher waahren sowohl inn: alß auch außerhalb der Statt Straßburg innerhalb einer Meil weegs gäntzlich enthalten sollen, beÿ 5. pfundt d. Straaff. Die in denen beÿlagen Sub N. 1. et 2. benambste Zweÿ Wannenmacher seÿen auch gehört worden, welche ausgesagt daß Sie wegen des Gegeners an Ihren orth nichts verkauffen Könten
Auff seithen der Hh. Deuptirten finde man daß übel und muthwillig appellirt, mithien der Appellant wohl meritirte in poenam temeré litigantium condemnirt Zue werden Und halte man, daß die Sententia â quâ Zu confirmiren, der Appellant mit seinem begehren abzuweißen undt in die auffgeloffene unkosten Zu condemniren seÿe. Die Genehmhaltung zu Mghh. stellend. Erk. bedacht geflolgt. (notes p. 65 et 145)

(notes p. 73) Mont. den 12. April. Oberhwksg. H. laßen bescheid ansagen in s. Simon Webers Ca. Joh: Georg Felß

(p. 158) Sambstag en 24. Aprilis – Fuchß nôe Joh: Georg Fels cintra Simon [Weber -] wilfahrt. (notes p. 83)

(p. 170) Sambstag d. 8. Maÿ 1728
Bescheid – Sambstag d. 10. Aprilis 1728. In Sachen Simon Weber des burgers undt Sippmacher Ca. (page abîmée – notes p. 88)

(notes p. 221) Sambst. 12. Junÿ. F. nôe Joh: Georg Felß Ca. Simon Weber Zufolg Mghh. bescheid vom 10. Aprilis jüngst vermög deßen gegner in alle uncosten condemnirt wd. prod. specif. expensarum sambt beÿl. N° 1 und b. uth. pro taxa. M. cit. b. uth. *f Tax. Erk. Ob Hwks Hh.

(notes p. 227.) Mittw. den 16. Junÿ – Iid. Schr. unkosten Zedul in s. Joh: Georg Fels Ca. Simon Weber p° taxæ. Erk. Zu geg. solt die Taxam Zu Mgh. u. waß Mghh. Vor guy befinde. Werden d. wolle er gelten laßen. llle H. setz beÿ d. seithero Wider 6 ß Weg. begehrten taxation er außgelegt habe. H. Dep. daß der unkosten Zedul zu approbiren. Erk. auch 6 ß pro no* exp. erleg. solle. Erk. in plenum.

(p. 226) Sambstag d. 19. Junÿ 1728. – Joh: Georg Fels C. Simon Weber
Iidem [Obere Handwerckh hrn] laßen per Eundem [Secretarium] referiren, daß Joh: Georg Felß der Sipmacher contra Simon Weber, auch Sipmacheer, Welcher Letztere ohnlägst in die unkosten condemnirt worden, d. (-) hujus eine specification sothaner unkosten, sammenthafft auff 5 fl. 5 ß 5 d sich belauffend producirt, mit beÿlag N° 1 und hätte beede umb deren taxation angesucht, undt alß man selbige in beysein beeder parthen durchgangen, habe man nichts darinen Zu ändern gewußt Wie dann auch der condemnirte nichts darwieder eingewendet, sondern bedütten daß was Mghh. für guth befänden er deßen sich bequemen wolte, der producens aber habe beÿgesetzt, daß er seithero wiederumb 6. ß ausgelegt, Und halte man davor, daß gemelte Specification Zu approbiren, undt der condemnirte die darinnen benambste unkosten der 5 fl. 5 ß 5 d beneben den rerst new ausgelegte 6. ß Zu bezahlen schuldig sein solle. Erk. also beliebt. (notes p. 231, 184)

Dienstags den 22. Martÿ 1729
1729, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
Klagen Simon Weber den Gesellen Von hier und Hannß Michel Schäfer den Gesellen Von Schweinfurth

Le tamisier Jean Georges Fels fait grief, en son nom et en celui de son pupille Jean Charles Reinthaler, à Simon Weber de ne pas partager les marchandises qu’il reçoit, en l’occurrence des mesures de grains et des pelles. Le conseil demande à celui qui passe une commande d’en avertir désormais quinze jours auparavant le maître de tribu et inflige une amende à chacune des parties, le plaignant pour injures et le défendeur pour ne pas observer le règlement.
(f° 127-v) Dienstags den 14. Martÿ 1730 – Hannß Geörg Felß der Sippmacher so wohl in seinem Nahmen als auch als Vogt Joh: Carl Reithalers Sippmachers wittib, klagt contra Mr Simon Webern auch Sippmachern, daß, wann Wahr, nemlich Sestergeschirr vnd Schauflen & anhero Kämen, das Er gleich den Übrigen Sippmachern gehalten seÿe, solche Ihnen Vermög Articuls theil ane solcher wahr zu geben, in Specie aber ane den Letßhien angekommenen Vnd von dem Beklagten allein übernommenen Sestergeschirr & ref. Exp.
Beklagter præsens meldet in antworth, wann die wahr nicht bestellt seÿn, so Könrten Kl. theil daran prætendiren, betreffende aber die letstere anhero gekommene wahr, nemblich das Sestergeschirr, Hatte Er in das theil geben wollen, ohnerachtet Er dieselbe bestellet vnd 6. fl. darauff gegeben aber dergestalten daß Er der Kläg. Sie allein behalten solte, anbeÿ hielte der Beklagte den Klägern als nunmahligen beÿsitzern E. E. gerichts einen Kerl und Lumpen, Er hätte auch vber* das mit E. E. Gericht nicht Zu *ertiren vnd die Sach müße Vor gnd. Hh die XV. gelangen, Indem Er den articul Beßer, alß E. E. Gericht Verstünde.
Erkand es seÿe einem Jeeden Sippmacher auferlegt wann Er wahr bestellen will solches dem Jeweiligen Hrn Zunfftmeister 14. tag Zuvor anzuzeigen Vnd wann hernach solche bestellte wahr anhero käme, die helffte davon gegen Erlag der gebühr ins theil Kommen laßen solle Beÿ ohhnachläßlicher straff der in den articuln enthaltenen 5. lb d wegen deß beklagten grosser begangener Unfueg, und daß er den Klägern als gerichtsmann einen Kerl geheißen, seÿe Er in i lb d straf verfallen, vnd habe demselben eine abbitt Zu thun, wegen der abbitt hat Er præstanda præstirt.

Simon Weber et sa femme Elisabeth Albert meurent à un an d’intervalle en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 613 livres, le passif à 319 livres.

1731 (2.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 18) n° 664 (622)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab Nahrung Vndt Güthere so weÿl. der Ehrengeachte Meister Simon Weber, Sippmacher Und die Ehren: und tugendsahme frau Elisabetha Weberin gebohrne Alberin beedte Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach Ihrem Und zwar die frau Freÿtags den 5.ten augusti des Verfloßenen 1729.sten Jahrs, der Mann aber dienstags den 5.ten Xbris des nächst zurückgelegten 1730.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Simon Webers Leedigen Sippmachers, Und des Ehren: und Vorgeachten Meister Johann Peter Fritzen Schreiners undt burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Abrahams, Philipps beedter Sippmacher gesellen und Catharinæ Elisabethæ der Webern aller Vier der abgestorbenen Eheleuthen seel. mit einander ehelich erziehlter Kinder und ab intestato verlaßener rechtsmäßiger Erben, inventirt durch Sie die Erben selbsten, auf zuvorhien ane dieselbe wie auch Salomeam Meÿerin die haußhälterin, hannß Michel Schääffern Von Schweitz* und Caspar Schloriger Von Nörtlingen auß Schwaben beedte gesellen, beschehener gebührender anerinnern (…) geaigt und gezeigt – So beschehen Straßburg dienstags den 2. Januarÿ 1731.
Extractus Auß dem Von beeden geweßenen Ehepersohnen d. 25. apr. 1704 Vor weÿl. Hrn Nor. Christoph Eberhard Bären aufgerichtetem Codicilli

In einer allhier zu Straßburg beÿ dem Münster ane dem würthshauß zum Falcken Keller gelegenen und hiehero in Erblehnungs gerechtigkeit eÿgenthümblich gehörigen behaußung befundten wordten wie Volgt.
Eÿgenthumb ahne einer behaußung. Nembl. die Erblehnlungs gerechtigkeit Vndt beßerung auff einer behaußung Vndt Gädlein Vor dem Münster auff der grädt am falckenkeller gelegen, welche behaußung jure Dominji directj weÿl. S. T. H. Eliæ Brackenhoffer geweßenen Ammeisters vnd hochverdienten beÿsitzers des beständigen Regiments der Herren XIII. allhier längst seel. hinderbliebener fr. Wittib vndt Erben Vormahls, modo fr. Dri Hartschmidtin wittib gehörig, welches Eÿgenthumb jährl. auff Martini mit 3. lb. d Ewigen Erblehnzinnßes recognoscirt wurd. sonsten aber gegen männiglichen über dieße undt unter denen hieunden specificirten passiv Schulden enthaltene Capitalien ohnverhafftet, freÿ, leedig und eÿgen, undt ist die behaußung durch (die Werckmeistere) Vermög der, beÿ mein dem Concept befindl. schrifftlichen Abschatzung vom 13. Xbris 1730. taxirt worden pro 375. lb. Wann nun obberührter Erblehnzinnß Zu doppeltem Capital wie gewohnlich davon weggerechnet würd, so th. 20. lb d, Rest außzuwerffen 255. Darüber besagt ein teutscher perg. Kffbr. mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt datirt den 14. Decembr. A° 1677. Und ist solche behaußung dem abgeleibten seel. von seinen Geschwüsterden Käufflichen cedirt und überlaßen wordten.
– Abschatzung d. 13. Xbris 1730. Auff begehren Weÿl. des Ehrenhafften und bescheidenen H Simon Weber gewesenen Statt Sipmachers seel: hinter laßene Erben, ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg beÿ dem Münster ein Eck an der Kurbe gaßen gelegen, das hauß Zur Kräth genandt, einseits Neben dem Wirts hauß Zum Falcken Keller, ander seits Neben Peter Nonnenmann hauß Feurer, Welche behausung, stuben Wo Von eins gewölbt Kämmrl. Hauß Ehren mit herd und Waßerstein, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlag. wird Vor und Umb Sieben hundert und Fünffzig gulden. bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohrene Werckhleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Maurhoffs.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 97, Sa. wahren und Werckzeug Zum Sippmacher handwerck gehörig 90, Sa. wein undt leeren vaß 27, Sa. silbers 11, Sa. Goldener Ring 2, Sa. baarschafft 55, Sa. beßerung ane einer behaußung 255, Sa. Schulden 73, Summa summarum 613 lb, Schulden aus der Verlaßenschafft zu bezahlend 319 lb Nach deren Abzug 293 lb

Compte que rend le menuisier Jean Pierre Fritz de la gestion des biens qui appartiennent à Catherine Elisabeth Weber, fille des précédents.
1734, Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 24) n° 853 (809)
Rechnung Mein Johann Peter Fritzen Schreiners alß geordnet und geschworenen Vogts Catharinæ Elisabethæ Weberin, weÿlandt Meister Simon Weber, Sippmachers, mit auch weÿland fraun Elisabethæ gebohrner Alberin beede seel. Ehelich erzeugten undt hinterlaßenen döchterleins, Innhaltend und außweißend was Ich vom 1. Januarÿ 1731 als dann gedachter meiner Curandin Eltern seel. Verlaßenschafft Inventiret und Separiret auch distrahiret worden, biß Joh. Bapt: 1734 Ihrentwegen Eingenommen Und Hiengegen wieder außgegeben, auch sonsten In eine und andere weeg Gehandelt und Verrichtet habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Lors du partage de la succession, Simon Weber rachète les parts de la maison et en devient seul propriétaire

1731 (2.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 18) Joint au n° 664 (622) du 2janv. 1731
Abhandlung der behaußung. Die in dem Verfertigten Inventario fol: fac: et seqq: beschriebene Erbkehnungs Gerechtigkeit und beßerung auff einer behaußung und Gädlein Vor dem Münster auff der grädt am falckenkeller gelegen welche behaußung jure Dominj Directj Fr. Drj Hartschmidtin Wittib gehörig, welches Eÿgenthumb jährl. auff Martini mit 3. lb. d Ewigen Erblehnzinnßes recognoscirt würd. ist von der zween jüngsten Söhnen Und tochter geschwornen Vogten mit Consens derselben
Simon Weber dem ältesten Sohn käufflich cedirt und überlaßen worden
über abzug obgedachten Ewigen Erbzinnßes, ferner 50 lb. Capital welche mann S.T. H. Elias Brackenhoffers geweßten hochverdienten Ammaÿsters hoch seel. andenckens hinterbliebener Fr. Wittib Undt Erben, So dann des S.T. Hn Francisco Ösingern J.U. Dd Und in dießer Statt C.C. stub bestmeritirtem actuario schuldigen hauptguths der 151. lb, welche beedte Capitalien und Erbzinnß der Cessionarius über sich nimbt, vor und umb 998 pfund – unterschrieben Straßburg den 13. Januarÿ 1731. [unterzeichnet] Simon Weber, Abraham Weber, Philipp Weber, Johann Peter fritz als Vogt

Simon Weber devient tributaire chez les Charpentiers le 10 janvier 1731
1731, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 136) Mittwochs den 10. Januarÿ 1731 – Evangel. Neuzünfftiger
Simon Weber der Sippmacher weÿl. Simon Webers des Sippmachers nachgelaßener Ehel. Sohn prod. Stallschein dedato 16. Xbr 1730. bitt ihne als einen Zünfftigen anzunehmen. Erk. willf. dt. 1 lb 10 ß d.

Simon Weber épouse en 1731 Catherine Salomé Martin, fille du messager Georges Michel Martin : contrat de mariage, célébration
1731 (9. 8.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 75) n° 622
Eheberedung – entzwischen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Mstr Simon Webern, Leedigen Sippmachern vnd burgern allhier, weÿl. H. Simon Webers geweßenen ebenmäßigen Sippmachers vnd burgers allda Ehel. nachgelaßenem Sohn, als dem Hochzeiter ane Einem, beiständlich H. Joh. Georg Alber Rothgerber vnd Lederbereiters seines Vettern vnd H. Joh. Peter Fritzen, Schreiners seines gewesenen Vogten
So dann der Ehren und tugendsahmen Jgfer Catharinæ Salome Martinin, weil. H. Geörg Michel Martin geweßenen Einspännigers vnd burgers allhier seel. Ehelich erzeugter dochter als der Jgfr. Hochzeiterin andern Theils, mit beÿstandt H. Joh. Daniel Borsten peruquenmacher Ihres Schwagers
Actum (…) donnerstags den 9.ten Augusti Anno 1731 [unterzeichnet] Simon Weber als hoch Zeÿdern Catharina Salome Martinin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 96-b, n° 38)
1731. Mittwoch d. 3. 8.br seind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden, Simon Weber der Ledige Siebmacher u. b alhier, weÿl. Simon Webers b. v. Siebmachers nachgel. Sohn, v. Jgfr. Catharina Salome, weÿl. H. Geörg Michael Martins geweß. b. v. Einspännigers Nachgel. egl. Tochter [unterzeichnet] Simon Weber Als Hochzeÿter, Catharina Salome Martinin (i 101)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui comprennent la maison s’élèvent à 180 livres, ceux de la femme à 263 livres.

1731 (5. 9.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 18) n° 679 (636)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehrsahme und bescheidene Mstr. Simon Weber der Sipmacher Und die Ehren und tugendsahme frau Catharina Salome gebohrne Martinin beede Eheleuthe Und burgere alhier zu Straßburg einander in Ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht, und sich deren Jeedes Vermög Ihrer mit einander aufgerichteten Eheberedung Vor unverändert vorbehalten hat – Actum in fernerem gegenseÿn fr. Anna Catharina Martinin gebohrner Schlumbergerin der Ehefr. Mutter, Straßburg Montags den 5° 9.bris A° 1731.

In einer alhier Zue Straßburg auf dem Münsterplatz gelegener Vnd dem Ehemann eÿgenthümblich Zuständigen behaußung befund. alß volgt
Eÿgenthumb ahne einer behaußung. (M.) Nemblich die Erblehnlungs gerechtigkeit Vnd beßerung auf einer behausung vnd Gädlein vor dem Münster auf der Gräth am falckenkeller gelegen, welche behaußung Jure dominÿ directi weÿl. S. T. Herrn Elias Brackenhoffer geweßenen Ammeisters vnd hochverdienten beÿsitzers des geheimen Collegÿ der Herren XIII. fr. Wittib vnd H. Erben Vormahls, modo H. Dr Hartschmidts fraw Wittib zuständig, welcher mann Jährlichen auf Martini pro recognitione ane Ewigen Erblehnzinnß 3. lb. d zu reichen pflichtig. sonsten aber außer denen unter den passivis enthaltenen zweÿen Capitalien freÿ, leedig und Eigen. Darüber besagt in allhießiger Cantzleÿ Contract stub gefertigten Pergamentener Kauffbrieff mit dero anhangendem Innsiegel verwarth, datirt den 14.ten Decembris 1677. Dieße behaußung ist dem dießortigen Ehemann den 13. Januarÿ 1731. beÿ Vätterlichen Verlaßenschaffts Abtheilung Von deßen geschwüsterden und Miterben gegen vbernahm des vorher erwehnten Erbehnungszinnßes vnd denen zweÿen under denen passivis inventirten Capitalien ein* annoch Eigenthümlichen Cedirt vnd vberlaßen worden pro 998. lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Vermögen, Sa. Haußraths 66, Sa. Werckzeugs zur hiehro gehöriger helffte 102, Sa. silbers 9, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 998, Summa summarum 1177 lb – Passiv Schulden 1023 lb, Compensando 154 lb – haussteuren 25 lb, des Ehemanns gesambte unveränderte Nahrung 180 lb
Der Ehefrauen Nahrung Concernirend, Sa. haußraths 147, Sa. Silbers 16, Sa. Goldener Ring 8, Sa. baarschafft 65, Summa summarum 237 lb – haussteuren 25, Der Ehefrauen Nahrung 263 – Conclusio finalis Inventarÿ 443 lb

Catherine Salomé Martin fait dresser un état de ses biens
1731 (22.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Jungfer Catharina Salome Martinin, weÿl. Hn Georg Michael Martin geweßenen Einspännigers und burgers alhier seel. nachgelaßene ehel. tochter, so Verlobt an Meister Simon Weber dem ledigen Sipmacher und burgern alhier, hat würcklich eigenthümlich in Vermögen, darüber Sie mit handtreu abgelegt,
baarschafft 165,
Item wird ihro uff abschlag Vätterlichen Erbs ane 192. lb Capital, so Valentin Diemer Ackermann und burger Zu Ittenheim laut Obligation auß alhießiger Cantzleÿ Contractstub de 3. Martÿ Anno 1727. assignirt 100 lb, Summa 265.
Sig. Straßburg den 22.ten Augusti Anno 1731.
[unterzeichnet] Catharina Salome Martinin

Catherine Salomé Martin devient bourgeoise le 11 novembre
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 976
Catharina Salome Martinin von hier geb. erhalt d. b. gratis, will beÿ EE Zunfft d. Zimmerleuth dienen. Prom. eodem [11. 9..br]

Mittwochs den 9. Januarÿ 1732
Klagen Contra Simon Webern auch Sippmachern

Montags den 17. Marty [sic] 1735
contra H Mstr Simon Weber dem Sippmacher Sargen gelüffert
Dienstags den 14.ten Junÿ 1735
contra H Mstr Simon Weber dem Sippmacher

Jean Nock de Cappel en Bade se plaint de Catherine femme de Simon Weber, Jean Georges Fels l’aîné et Jean Charles Reinthaler, tous tamisiers. Il est venu livrer des pelles et les a proposées aux tourneurs et aux tamisiers qui n’en ont pas voulu, le lendemain les défendeurs les lui ont achetées, après quoi le maître de tribu lui a infligé une amende. La femme de Simon Weber déclare qu’avant de partir le plaignant a déposé les pelles chez elle pour 14 sols la douzaine dont les tourneurs n’ont pas voulu. Les tourneurs déclarent que le plaignant n’était pas là en personne et que les pelles étaient trop chères. Trois touneurs témoignent des circonstances dans lesquelles le maître de la tribu a infligé l’amende au plaignant. Les Quinze confirment la décision du conseil de tribu.
(f° 308-v) Dienstags den 25.ten 7.bris 1741 – Hannß Nockh Von Cappell Klagt Contra Frau Catharina Weberin Meister Simon Weber deß Sippmachers Ehefrau, ferner hannß Georg Felßen deß Ältern sippmachers wittib, beÿständlich Mst hannß Georg Felßen Sippmachers Ihres sohns, So dann weÿl. Johann Carl Reinthalers des Sippmachers wittib, alle dreÿ Beklagte, hier Zugegen, daß Er im Monath Julio Schaufeln hiehero gebracht und dieselbe nach Ordnung und Articul Zur Vertheilung vor das Münster gelüffert, nach deme aber den Ersten tag weder die Träher noch Sippmacher Meisterschafft einige davon gewollt, habe Er dieselbe gezwungener weiß einstellen müßen, den Andern tag aber darauff haben die dreÿ Beklagte Sippmacher Meister & fraun so besagte Schaufeln Ihme abgekaufft, Nun Er wieder Ordnung damahl gehandelt habe solle, hab herr Zunfftmeister Ine Crafft scheins vom 27. Junÿ 1741. privatim pro 3. lb gestrafft und 19 ß d Uncosten angesetzt, dieweilen aber die beklagte wieder Ihren articul Ohnwißend seiner gehandelt, alß bittet Er maßen Er sich den Regress ane sie vorbehalten, die Bekagte anzuhalten Ihme die angesetzte straff und Uncosten wieder Zu refundiren, ref. Exp.
Meister Simon Weber des Sippmachers Ehefrau sagt nach deme die quæst. schaufeln vor Kläger am Donnerstag eingestellt waren, Er Nockh aber am Freÿtag abends fortgereißt, habe Sie Weberin, weilen Ihr Mann wothend*, aber damahlen, nicht hier war, Über Ihme geruffen, Er sollte die quæst. schauflen hergeben, welches Er auch gethan, und Zwahr das dutzend à 14 ß d Jedoch mit dem anhang, daß sie auch die treger Meister, vermög Articuls dazu avertiren sollten, welches Sie auch der treher Meisterschafft wißend gemacht, Verhoffe also dießfalls nicht gefehlt Zu haben, anbeÿ aber habe die treher Meisterschafft Kein antheil davon gewolt, welcher aufsag frau Felßin und Frau Reinhalerin die Anderen Zwo beklagte auch beÿstimmenten, bitten absol. ref. Exp.
Hannß Geörg Kuch de Träher Ober Meister sagt interviendo der wothend* der träher Meister were gekommen [f° 310] solche Schaufeln Vermög Articuls Zu theilen, da war aber Hannß Nock der Käuffer nicht Zugegen, nach deme Er aber erschienen habe, Er das dutzend pro 18 ß gebotten endlich wollte Er sie vmb 16 ß d laßen und angesehen die treger Meistern, die Schaufeln umb diesen preis nicht wollten, haben die dreÿ Beklagte solche des andern tags gekaufft, woraufhin sich Er Obermeister Nôe deß handwercks beÿ dem Herrn Zunfftmeister beklagt, und angesehen Er Nockh wieder Articul gehandelt, habe Er Ihme, weilen Er nacher hauß fort eilete, den Articul mit 3. lb. und 19 ß d Uncosten angesetzt, Und angesehen die dreÿ Beklagte die quæst. schaufeln das dutzend umb 14 ß d hatten, Sie aber Ihnen 16 ß d bezahlten sollten, haben die Träher Meisterschafft Keine Schaufeln mehr gewolt.
Meister Johann Michel Ruop Jun: und Johannes Keller die beede drehere und Zwahr der [f° 310-v] letztere als damahliger Rüeger sagt, nach deme Sie Andere Arbeith getheilt, habe Er hannß Nockhen auch gefragt wie Er seine schauffel gebe, hatt Er geantwortet 18 ß d das dutzend, Jedoch auf das Näheste 17 ß d darüber Er replicirt Wann Er 12 ß d umb das dutzend, wie andere auch geben, wollte so seÿn Er bereit sie Zunehmen, darüber Er Nock in anthwort ertheilt wann Er die quæst. schaufel, nicht umb 17 ß d nehmen Wollte, so wüßte Er schon warmit hien, Nechst dießem habe Er sie eingestellt und weren folgenden Tages nicht mehr in das theil gekommen, sondern Er habe sie den quæst. Beklagten dreÿ weibern Verkaufft, Nach deme hannß Nockh wieder eingelaßen wurde, war Er geständig daß die dreÿ Beklagte freÿtags Abends zwischen Vier und fünff Uhren Ihme die Schaufflen [f° 311] abgekaufft doch habe Er Ihnen befohlen Sie sollten Es den trähern ansagen.
Meister Ruop Jun. Johannes Keller und hannß Georg Kuckh alle dreÿ treger deponiren, daß Hannß Nockhen Herrn Zunfftmeisters hauß, Alß Er ihme den Articul Abgeleß, gesagt, Er sehe wohl daß Er gefehlt habe, bitt iIhme nur umb 3 fl. anzusetzen, warauf Er aber beÿ dem Articul Verblieben, wie Er auch die 3. lb d erlegt, Er wollte aber auf das Michaeli Gericht die dreÿ Beklagte verklagen, daß Sie Ihme die straff wieder geben müßten.
Erkandt, Es seÿe die von Hannß Nockhen erhaltene straff benebst Uncosten Zue Confirmiren.

Simon Weber et Catherine Salomé Martin hypothèquent la maison au profit de Jean Henri Rosenzweig, étudiant en philosophie

1735 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 547-v
Simon Weber der Sippmacher und Catharina Salome geb. Martinin mit beÿstand ihres bruders H. Philipp Heinrich Martin S.S. Theologiæ Studjosi und ihres schwagers Johann Daniel Borst Peruquenmachers
in gegensein H. Heinrich Rang Cazernier als geschwornen vogts H. Johann Heinrich Roßenzweig Philosophiæ Studiosi – schuldig seÿen 500 pfund (…) zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, nach zuvor von Fr. Salome Harttschmidtin geb. Brackenhofferin weÿl. S.T. H. Johann Nicolaus Harttschmidt geweßenen S.S. Theologiæ Doctoris et Prof. Publ. Ord. F. wittib als Dominia directa hiernach beschriebener Erblehenhaußes, die Erblehnungs gerechtigkeit der das durch eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten vor dem Münster auff der gräth beÿ dem Falckenkeller, einseit ist ein Eck an St Urbans gaß anderseit ist ein Eck an bemeldtem Falckenkeller hinten theils auff eben denselben theils auff Johann Peter Nonnenmann dem haußfeurer, der Brackenhoferischer familie modo obged. Harttschmittischer Fr. wittib allein 3 lb. ahne Erblehen zinnß (um 152 und 50 pfund capitalien verhafftet), als ein von seinen geschwisterden in Abteilung seines vatters seel. weÿl. Simon Weber des Sippmachers verlassenschafft zufolg einer vor H. Not. Johann Jacob Oelinger am 13. Januarÿ 1731 aufgerichteten Kauffverschreibung

Simon Weber et Catherine Salomé Martin hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Frédéric Fritsch

1742 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 187-v
Simon Weber der Sippmacher und Maria Salome geb. Martinin mit beÿstand ihres bruders H. M. Philipp Heinrich Martin des seminaristen und ihres Schwagers Johann Daniel Borst des Perruckenmachers
in gegensein in gegensein H. Johann Friedrich Faust J.U.L. und Schaffners des mehrern hospitals als mündlich bevollmächtigter seines schwagers H. Johann Friedrich Fristch des handelsmanns – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, nach zuvor von Fr. Salome geb. Brackenhofferin weÿl. H. Johann Nicolaus Hartschmidt gewesten Theol. D. et Prof. Fr. wittib als dominia directa hiernach beschriebener behausung, das dominium utile oder die Erblehnungs gerechtigkeit einer behausung und hoffstatt cum appertinentis vor dem Münster auff der gräth beÿ dem Falckenkeller, einseit ist ein Eck ane St Urbans gaß anderseit ist ein Eck an besagtem Falckenkeller hinten auff den selben und theils Peter Nonnenmann den haußfeurer – der Brackenhofferischen familie modo ged. Fr. Hartschmidtin 3 lb erblehenzinß

Simon Weber meurt en 1776 en délaissant trois petits-enfants issus de Marguerite Madeleine Weber et de Jean Geoffroi Herrenschneider. Le défunt a racheté pour 80 livres le domaine direct le 18 avril 1763. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre à la veuve est de 256 livres, la masse propre aux héritiers présente un déficit de 266 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 073 livres, le passif à 179 livres.

1777 (20.2.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 845) n° 87
Inventarium über Weiland Herrn Simon Webers geweßenen Sippmachers nunmehro seel. Verlaßenschafft (…) nach seinem am 25. Septembris des letzverfloßenen Jahrs 1776 aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hier zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschaft auf Ansuchen sowohl Frauen Catharinæ Salome gebohrner Martinin, der hinterbliebenen Frauen wittib beiständlich Meister Johannes Lorenz, des Mehl: Händlers und burgers hieselbst, als auch H: Johann Michael Porsts des buchbinders und ebenmäßig burgers dahier als geschwornen Vormunds derer hernach benamßten von dem verstorbenen seel zurückgelaßenen dreien minderjährigen Enkel und Erben – von wohlermelter hinterbliebener Frauen wittib nach deme vordersamst dieselbe sowohl als auch Georg Weiß der im Hauß befindliche Sippmachers: Gesell (…) geäugt und gezeigt – So geschehen allhier zu Straßburg in hernach hierinnen beschriebenen Sterb: behaußung, in fernerer Gegenwarth Herrn Joh: Gottfried Herrenschneider des Knopffmachers, Seidenhändlers und burgers dahier als derer dreien Enkele und Erben leiblichen Vaters, auf donnerstag den 20. Tag des Monats Februarii im Jahr der Ganden 1767.
Benennung der Erben. Der verstorbene H. Weeber seelig hat ab intestato ziu seinen Erben verlaßen, herach benamßte aus seiner mit der hinterbliebenen Frauen Wittib ehelich erzeugten: längst verstorbenen einzigen tochter entsproßene dreÿ Enkele als 1° Jgfr. Margaretham Magdalenam, 2.do Johann Gottfried, leediger Knöpffmachers Gesell, 3.tio Joh: Simon, primæ classis discipulum, Alle dreÿ Herrenschneidere, Weiland Frauen Margarethæ Magdalenæ Herrenschneiderin gebohrner Weberin seelig mit H. Johann Gottfried Herrenschneider, dem Knopffmacher, Seidenhändler und burgern allhier in deßen Erster Ehe erzielte, dermalen noch minderjährige Kinder, Vor welche H. Johann Michael Porst der buchbinder und burger hieslbst als dererselben geordnet und geschworener Vormund

(f° 10) Eigenthum ane einer Behausung. (E.) Neml. eine Behaußung samt allen deroselben Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ane dem Münster Platz auf der Gräth, einseith neben der Gast behausung zum Falcken Keller genannt, anderseith ein Eck ane der St. Urbans Gaß, hinten auf Meister Vix den Weißbeck stoßend, so freÿ, leedig und eigen. Und ist diese behaußung vermög beigebrachten Abschatzung zedels dedato 23.ten Januarii dieses Jahrs geschätzt und angeschlagen worden vor und um 500. lb. Darüber besagt ein in allhiesiger Cantzleÿ Contract: Stuben gefertigter Pergamentiner Kauffbrieff mit dero anhandendem Insigel verwahrt de dato 14.ten Xbris 1677 vermög deßen des Verstorbenen seel. beede Eltern, sothane behaußung von Johann Jacob Schell dem gewesenen beamten im Zollkeller käuflich an sich gebracht. Und ist dieselbe dem verstorbenen seel. am 13. Jan: 1731. beÿ vätterlicher Verlaßenschaffts abtheilung von deßen Geschwüsterden und Miterben eigenthümlich cedirt und überlaßen worden. So dann ist ferner darüber vorhanden zine in Löbl. gedachter Cantzleÿ Contract: Stub beschehene und auf Papier ausgefertigte Verschreibung d. d° 18.ten Aprilis 1763. vermög welcher Frau Catharina Barbara Büttnerin gebohrne Hartschmidtin dreÿ pfund Pfenning Erblehen Zinnßes, so ehemals auf dieser behaußung gehaftet, dem verstorbenen seel. um 80. lb Straßburger verkauft, cedirt und überlaßen hat, wodurch demnach das Dominium directum mit dem Dominio utili consolidirt und die behaußung von dem darauf gehafteten Erblehen-Last während dieses nun zertrennten Ehe befreÿt worden.
(f° 13) Ergäntzung, Nach Anleitung (…) durch weiland Hn Notarium Johann Jacob Oelinger am 5.ten 9.bris 1731. aufgerichteten Inventarii
(f° 18) Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarii, Abschrift des von dem verstorbenen seeligen aufgerichteten Codicills – der Frauen Wittib Vermögenschaft, Sa. Haußraths 18, Sa. Silber geschmeids 2, Sa. Schuld 75, Sa. der Ergäntzung 161, Summa summarum 256 lb
das denen dreÿen Enkelen und Erben von dem verstorbenen als ihrem Groß-Vater seel. dermalen anerstorbenen Erb Guth beschrieben, Sa. haußraths 10, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 500, Sa. der Ergäntzung -, Summa summarum 510 lb – Schulden 777 lb Nach deren Abzug Passiv onus 266 lb
die gemeinsam theilbare Nahrung und Verlassenschafft, Sa. Hausraths 47, Sa. Werckzeugs und Waar Zum Siebmacher Handwerck gehörig 14, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener Ring 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 300, Sa. Schuld 702, Summa summarum 1073 lb – Schulden 179 lb, Nach deren Abzug 894 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 884 lb – Stall Summa dieses Inventarii 824 lb
(f° 23) Abschrift der Eheberedung (…) Actum donnerstags den 9. Augusti Anno 1731. Joh: Jacob Oelinger notarius jurats.
(f° 26) Abschrift des Codicills – Herr Simon Weber, Sippmacher und burger allhier (…) zu sich in seine ane dem Münster Plaz neben dem Falckenkeller gelegene behausung berufen, Erschienen, in der auf dem ersten Stock solcher behausung befindlichen Stuben, mit denen fenstern auf gedachten Münster: Plaz außsehend – Donnerstag den 8. februarii Anno 1766. – Johann Daniel Langheinrich, Nots. juratus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 1 300 florins
1777 (30. Apr.), Livres de la Taille (VII 1180) f° 216
(Zimmerleuth N° 4064) Weÿl. Simon Weber gew. Sippmachers und Burgers allhier Verlaßenschafft invent. H. Not. Albert.
Concl. Inventarÿ Ist fol. 102. dedutis deducendis 824 lb 2 ß 7 d. die machen 1600. fl. Verstallte 1300 fl. Zu wenig 300 fl.
Wovon nachtrag 6 Jahr in duplo 6 Jahr a 18 ß – 5 lb 8 ß
und 4 Jahr in simplo – 1 lb 16 ß
Ext kein Stallgeldt
Geb – 2 ß 6 s
Abhandlug – 1 lb 10 ß 6 d, Summa 8 lb 17 ß
der Nachtrag auff die helffte moderirt restirt 5 lb 5 ß
dt. 7. Aprilis 1777.

Jean Geoffroi Herrenschneider devient tributaire au Miroir le 24 juillet 1753
1753, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 150) Dienstags den 24. Julÿ 1753 – Neuzünfftiger
Johann Gottfried Herrenschneider der Knöpffmacher H. Johannes Herrenschneider des Knöpffmachers und Leib Zünfftigeb Ehel. Sohn ist Zufolg producirten Stallschein vom 14.ten Julÿ gegen erlag Ein Pfund Leib Zünfftig als Knöpffmacher auff und angenommen worden, ded. et prom. obed.

Fils de boutonnier, Jean Geoffroi Herrenschneider épouse en 1753 Marguerite Madeleine Weber : contrat de mariage, célébration
1753 (29.10), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 565) n° 8
(Eheberedung) der Ehrengeachte und Großachtbahre Herr Johann Gottfried Herrenschneider, Leediger Knopffmacher, Seidenhändler und burger allhier, des wohl Edlen und Ehrengeachten herrn Johannes Herrenschneider Knopffmachers Seidenhändlers und b. allh. mit weÿl. fr. Eva Margaretha geb. Küchelin ehelich erzeugter Sohn als Hochzeiter ane einem
So dann die Ehren und tugendbegabte Jgfr. Margaretha Magdalena Weberin, des Ehren und Vorgeachten Hn Simon Weber, Sippmachers und burgers allhier mit der Ehren und tugendbegabten fr. Catharina Salome geb. Martinin ehelich erzeugte tochter als Jgfr. Hochzeiterin am andern theil – auf Montag den 29.ten Octobris a° 1753 [unterzeichnet] Johann Gottfried Herren schneider als hochzeiter, Johannes Heren Schneider als Vatter, Margatha Magdalena Weberin als hoch Zeiderin, Simon Weber als Vatter, Catharina Salome Weberin als mutter

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 319-b, n° 1176)
1753. Mittwoch d. 21. Nov seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H Joh Gottfrid Herrenschneider lediger Knopffmacher H Joh Herrenschneiders Knopffmachers und Seyeden handlers auch b alh ehl Soh, und Jfr Margaretha Magdalena h Simon Webers b und Sippmachers allh ehl tochter [unterzeichnet] Johann Gottfried Herrenschneider als hochzeiter, Margatha Magdalena Weberin als hoch Zederin (i 325)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 142 livres, ceux de la femme à 280 livres.
1753 (3.12.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 548) n° 14
Inventarium über des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Gottfried Herrenschneider Knopffmacher und Seidenhändlers, und der Ehren und Tugendbegabten Fr. Margarethæ Magdalenæ geb. Weberin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachter Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1753. – und vermög Ihrer vor mir Notario den 29. Octobris letsthin mit einander aufgerichteter Eheberedung §° 5.to Vor unverändert Vorbehalten haben (…) So Geschehen allhier Zu Straßburg in einer auf dem Münster: platz oben ane der St: Urbans gaß gelegenen, der Ehefrauen Eltern eigenthümlich zuständigen und von beeden jungen Eheleuthen bewohnenden behauß. in præsentia des Ehren und Wohlvorgeachten H. Johannes herrenschneider Knöpffmachers Seidenhändlers und burgers allhier als des Eheherrn leibl. Vatters auff deßelben und auff der Ehefr. seiten des auch Ehren und wohlvorgeachten herrn Simon Weber Sippmachers und burgers allh. der Ehren und tugendbegabten Fr. Catharinæ Salome Weberin geb. Martinin deroselben Geehrten Eltern, auf Montag den 3. Decembris A° 1753. Nachmittag
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebrachte guth, Sa. hausraths 26 lb, Sa. der wahren Zum Seidenhandel 50 lb, Sa. Silbers 1 lb, Summa summarum 78 lb – darzu gelegt deßen helffte ane denen haussteuren 64 lb, So bestehet des Ehemanns dermahlig. eigenthümlich in die Ehe gebracht Vermögen sammenthafft in 142 lb
Der Ehefrauen in die Ehe gebracht gut, Sa. hausraths 53 lb, Sa. Silbers 32 lb, Sa. Gold. ring 20 lb, Sa. der baarschafft 108 lb, Summa summarum 215 lb – darzu gelegt die Ihro der Ehefr. gebührigen helffte ane denen haussteuren 64 lb, So Ist Ihr der Ehefrauen dermahlen besitzendes und als unverändert in die Ehe gebrachtes Vermögen 280 lb

Marguerite Madeleine Weber meurt en 1760 en délaissant trois enfants. La masse propre aux héritiers s’élève à 436 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 720 livres, le passif de 1 027 livres.
1761 (30.3.), Not. Albert (J. Georges, 6 E 41, 842) n° 22
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendbegabten Fraun Margarethæ Magdalenæ Herrenscheiderin, gebohrner Weberin, des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Gottfried Herrenschneiders, Knopffmachers, Seidenhändlers und burgers allhier zu Straßburg im Leben gewesene Eheliebsten nunmehro seeligen Verlaßenschaft, auffgerichtet den 30° Marty Anno 1761. – nach ihrem den 15.den Septembris des nächst zurückgelegten 1760.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hier zeitlichen zurückgelaßen (…), nachdeme Vorhero (…) in der Sterb-haus befindlichen dienst: Magd, nahmens Annæ Mariæ Kriegerin von hier gebürtig, (geaigt und gezeigt) – So geschehen Allhier Zu Straßburg in einer ane dem Münster: platz oben ane der St. Urbans: gaß gelegenen, und dißorthiger Kinder und Erben Mütterlichen Groß Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung Auf Montag den 30.ten Martÿ Anno 1761.
Benennung derer Erben. Die Verstorbene seelige hat ab intestato zu gleichen Portionen und Antheilern zu Erben hinterlaßen hernach benambste ihre dreÿ mit dero hinterbliebenen und eingangs gemeldten Herrn Wittiber ehelich erzielte minderjährige Kinder, als 1.mo Margaretham Magdalenam, so bald 5 jahr alt, 2.do Johann Gottfried, so ein und dreÿ viertel Jahr alt, 3.tio Johann Simon, so Sieben Monath alt, welche dreÿ minderjährige Kinder und Erben mit Herrn Johann Simon Weber, dem Sippmacher und Burgern allhier, als ihrem Mütterlichen Großvatter, bevögtiget seind

(f° 12-v) Werckzeug und Waaren Zur Knöpff: macher profession und Seidenhandel gehörig
(f° 12) Ergäntzung derer Kinder und Erben ermanglenden ohnveränderten Mütterlichen guthß, Nach Maaßgab der über beeder nun zertrennter Ehe: Personen zusammengebrachte Nahrung den 3.ten decembris A° 1753. durch Hn Notarium Johann Daniel Schwaighäuser aufgerichteten Inventarii
(f° 15) Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarii, Abschrift der Eheberedung, Derer Kinder und Erben anerstorbenen Mütterlich Guth, Sa. Hausraths 91, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Ring 8, Sa. Schuld 100, Sa. Ergäntzung (227, abzug 1, restirt) 225, Summa summarum 436 lb
Dießemnach so wird auch die übrige Verlaßenschaft, und zwar des Herrn Wittibers ohnveränderte Nahrung und theilbare Verlaßenschaft zusammen ohne special Untersuchung unter einem titul beschrieben, Sa. Haußraths 25, Sa. Werckzeugs und Waaren Zur Knopffmacher profession und zum Seiden: handel gehörig 546, Sa. Silbers 9, Sa. Golden geschmeids 6, Sa. Baarschafft 32, Sa. Schulden 101, Summa summarum 720 lb – Schulden 1027 lb Passiv onus 306 lb
Stall Summa dieses Inventarii 130. lb
Abschrift der Eheberedung (…) auf Montag den 29.ten Octobris a° 1753, Johann Daniel Schweighäußer Notarius juratus publicus

Jean Geoffroi Herrenschneider se remarie en 1764 avec Catherine Marguerite Leonhard, fille du pasteur de Saint-Pierre-le-Vieux : contrat de mariage, célébration
1764 (26.5.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 849) n° 36
(Eheberedung) Herr Johann Gottfried Herrenschneider, der Seiden Händler, Wittiber und burger dahier als Hochzeiter ane einem,
und Jungfrau Catharina Margaretha Leonhardin, weiland Herrn M. Philipp Jacob Leonhards gewesenen Treu-eifrigen Pfarr Herrn beÿ der Evangelischen Kirche zum Alten St. Peter dahier längst seeligen, mit Frauen Anna Dorothea gebohrner Bärin ehelich erzeugt und nach tof gelaßene Tochter als Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen und abgelesen in gegenwart S.T. Herrn Philipp Friedrich Leonhards wohlbestellten Abend- Prediger beÿ der Evangelischen Kirch zum alten St Peter dahier (…) Straßburg auf Sambstag den 26. tag des Monats May Im Jahr 1764. [unterzeichnet] Johan Gottfried Herrenschneider als Hochzeiter, Catharina Margaretha Leonhardin als Hochzeiterin, Anna Dorothea Leonhardin als Mutter, Simon Weber als schwiger Vatter

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth.)
Im Jahr 1764 seind (…) den 13. Junii copulirt worden Herr Johann Gottfried Herrenschneider, wittwer, Knopffmacher und burger allhier und Jgfr: Catharina Margaretha weiland S.E. Herren Philipp Jacob Leonhards geweßenen treueÿfrigen Pfarrers beÿ dießer Gemeine zum Alten Sanct Peter mit Fr. Anna Dorothea gebohrner Bärin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johan Gottfried Herrenschneider als hochzeiter, Catharina Margaretha Leonhardin als hochzeiterin (i 154)
Proclamation Temple-Neuf (luth. f° 463)
Anno 1764. Dom: Exaudi und Festo Pentecostes als den 3.ten und 10. Junÿ wurden proclamirt H. Johann Gottfried Herrenschneider Seiden-Knopffmacher, Seidenhändler, wittwer und burger allhier, und Jgfr: Cathar: Margr: Leonhardin, weil H. M. Phil: Jacob Leonhards gewesenen Pastoris zum Alten St Peter und burgers allhier mit Frau Anna Dorothea gebohr. Bärin ehelich erzeugte Tochter. Sind den 13.ten Junÿ zum Alten St Peter allhier ehelich copulirt worden. Uxor I erat weil: Frau Margaretha Magdalena gebohr. Weberin so 1760. d 15 Sept: verstorben (i 467)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Maroquin. Ceux du mari s’élèvent à 579 livres, ceux de la femme à 163 livres.
1764 (11.12.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 843) n° 48
Inventarium über Herrn Johann Gottfried Herrenschneiders, des Seidenhändlers, und Frauen Catharinæ Magdalenæ gebohrner Leonhardin beeder Eheleuthe und burgere allhier zue Straßburg einander in den Ehestand zugebrachtes Vermögen und sich in conformitæt ihrer am 26.ten Maÿ dieses laufenden 1764. Jahres aufgerichteten Heurath: Verschreibung Vor eigen und ohnverändert vorbehalten haben.

So geschehen allhier zu gedachtem Straßburg, In einer an der St. Urbans gaß gelegener, von beeden Eheleuthen zum theil lehnungs: weis bewohnenden behaußung, In fernerer gegenwart Frauen Annæ Dorotheæ Leonhardin gebohrner Bärin, Wittib, der Ehefrauen Frauen Muter, wie auch H. Philipp Friderich Leonhards, wohlbestellten Abend: Prediger beÿ der Evangelischen Kirche Zum alten St. Peter dahier deroselben Herrn bruders und besonders hierzu genommenen beÿstands, auf dienstag Nahmittag den Eilften decembris Im Jaher 1764.
Derer dreÿen Kinder erster Ehe Pfetter,Göttel und geschenckt Geld betreffend, Margaretha Magdalena zuständig, Johann Gottfried gehörig, Johann Simon gebührig
Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns eigenthümliches Vermögen, Sa. hausraths 158, Sa. Werckzeug Zur profession gehörig 7, Sa. Waaren Zur profession und zum Seidenhandel gehörig 878, Sa. Weins und leeren Faß 5, Sa. Silbers 27, Sa. Goldener Rings 2, Sa. Schulden 231, Summa summarum 1310 lb – Schulden 730 lb, Nach deren Abzug 579 lb
Der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 122, Sa. Silbers 19, Sa. Goldener Ring 20, Summa summarum 163 lb
Recapitulatio, 742 lb – Haussteuren 14 lb

Jean Geoffroi Herrenschneider l’aîné meurt en 1810 en délaissant quatre enfants dont les trois aînés sont issus de Marguerite Madeleine Weber
1810 (20.8.), Strasbourg 3 (34), Not. Übersaal n° 1204, 5495
Inventaire de la succession de Jean Geoffroi Herrenschneider père, marchand de soie décédé le 26 juillet courant – à la requête de 1. Catherine Marguerite Léonhard la veuve, 2. Marguerite Madeleine Herrenschneider épouse de Jean Michel Geyler marchand passementier, 3. Jean Henri Hepp négociant fondé de pouvoir de Jean Géofroi Herrenschneider fils négociant, 4. Jean Simon Herrenschneider pasteur de la commune de Schiltigheim, 5. Marguerite Barbe Herrenschneider femme de Jean Frédéric Boeswillwald marchand passementier, procréés les trois premiers du mariage avec Marguerite Madeleine Weber et la De Boeswillwald avec la veuve
dans une maison rue Mercière n° 2 appartenant aux conjoints Boeswillwald
Contrat de mariage devant Albert notaire le 26 mai 1764
propres de la veuve : meubles apportés 194 fr, or 50 fr, créances 500 fr, Inventaire des apports remploi 1457 fr, bien propres 1701 fr
propres des héritiers, meubles 223 fr, argenterie 35 fr, linge 110 fr, remploi des propres 5750 fr, total 6119 fr, dettes 500 fr, reste 5619 fr
communauté, meubles 125 fr, argenterie 27 fr, meubles 27 fr, argenterie 6 fr, cuves 232 fr, numéraire 69 fr, créances 391 fr et prix de maison 14.812 fr
immeuble terres de Schnersheim 720 fr, total 16.410 fr, déduire 6857 fr, reste 9553 fr
Enregistrement, acp 115 F° 84 du 21.8.

Catherine Marguerite Leonhard meurt en 1811 en délaissant une fille
1811 (26.3.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 118
Inventaire de la succession de Catherine Marguerite Leonhard veuve de Jean Geofroi Herrenschneider, marchand de soie, décédée le 10 janvier dernier – à la requête de Marguerite Barbe Herrenschneider épouse de Jean Frédéric Boeswillwald marchand passementier, fille unique héritière de la défunte
meubles 453 fr, tonneaux 175 fr, garde robe 45 fr, argenterie 60 fr, numéraire 394 fr, créances 5197 fr sur la maison vendue au Sr Boeswillawald rue Mercière n° 2 devant M° Übersaal le 22 juin 1809, terres à Schnersheim 600 fr, total des meubles 6753 fr, des immeubles 600 fr
(vente de meubles du 28.2. n° 82 devant la maison rue mercière n° 2)
Enregistrement, acp 116 F° 174-v du 29.3.

Catherine Salomé Martin meurt en 1783. La succession s’élève à 566 livres

1783 (16.6.), Not. Lung (6 E 41, 1524) n° 64
Inventarium über Weiland Fraun Catharinä Salome Weberin, gebohrner Martinin, auch weiland H. Simon Weber, gewesenen Siebmachers und Burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib nunmehr seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet Anno 1783. – nach ihrem den 6. dieses laufenden Monats aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auf Montag den 16. Junii Anno 1783.
Die Verstorbene seelig hat ab intestato zu Erben hinterlaßen, die aus ihrer längst verstorbenen eintzigen Tochter, weiland Frn. Margaretha Magdalena gebohrner Weberin entsproßene mit H. Joh. Gottfried Herrenschneider, dem Knopffmacher, Seidenhändler und Burger alhie, in deßen erster Ehe erzeugte Jungfer tochter und zween Söhne, als dißortige Enckel, benantlichen 1° Jungfrau Margaretha Magdalena Herrenschneiderin, so majorennis und beÿständlich erstgedachten ihres Herrn Vaters persönlich diesen Geschäfft Zugegen war, 2° H. Johann Gottfried Herrenschneider, der ledige Knopffmacher dahier, welcher in verfloßenem Monat Maÿ sein 23.tes Jahr zurückgelegt habe, daher sein Interesse selbsten hiebeÿ besorget hat, und 3° H. Mag. Johann Simon Herrenschneider S. S. Theologiæ Cultor, so 22 Jahr alt und ebenfalls in Person dieser Inventur abwarrtete, Alle dreÿ der Verstorbenen seel. ab intestato Zu dreÿen gleichlingen Antheilen hinterlaßene Erben.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Münster platz gelegenen und hernach beschriebenen Behausung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung. Näml. eine behausung samt allen deroselben Rechten und Zugehörden, alhier Zu Straßburg ane dem Münsterplatz auf der Gräth gelegen, eins. neben der ehemaligen Gastbehaußung zum Falckenkeller genannt anders. ein Eck ane dem St Urbansgaß, und hinten auf H. Dietsch den Färber und Bgr. alhier stoßend, so freÿ ledig und eigen. Solche Behausung wird auf die von den Wohlverordneten Hh. dreÿ Löbl. Stadt Stalls eingeholte Bewilligung um den nämlichen Preis, wie selbige vermög des über der Defunctæ Ehemann sel. Verlaßenschaft durch H. Notarium und Lt. Albert ausgefertigt. Inventarii den 23.ten Januarÿ A° 1777 durch die Hh. Werckleut dieser Stadt abgeschätzt worden, maßen keine baukösten seither daran verwendet worden, hier ausgeworfen mit 500 lb. Darüber besagt ein in alhies.C. C. Stb. gefertigter pergamenter Kaufbrief, mit dero anhangendem Insigel verwahrt de dato 14. Dec. 1677. vermög deßen gedachten verstorbenen Ehemanns und dißortigen Großvatters seel. beede Eltern, sothane behaußung käuflich an sich gebracht haben. Beÿ deßen Vaters Verlaßenschaft Abtheilung aber wurde dieselbe am 13. Januarii 1731. Ihme von seinen Geschwüsterden und Miterben eigenthümlich cedirt und überlassen. Sodann ist ferner darüber vorhanden, eine in ged. C. C. Stb. beschehene, auf Papier ausgefertigte Verschreibung d. d. 18. April. 1763. zufolg welcher Frau Cath. Barb. Büttnerin geb. Hartschmidin 3. lb. ewigen Geldes u. respe. Erblehenzinses, so ehemals auf dieser behausung gehaftet, dem verstorbenen H. Simon Weber, dißortigen Großvater seel. um 80 lb. d. Straßburger verkauft, cedirt und überlaßen hat, wodurch also das dominium directum mit den dominio utili consolidirt und die behausung von dem darauf gehafteten Erblehen befreÿet worden.
Series Rubricarum hujus Inventarii. Bericht wegen gegenwärtigem Inventario. Zufolg des durch weiland H Simon Weber, der Defunctæ gewesenen Ehemann seel. den 8. Febr. A° 1776. durch auch weil. H. Notario Langheinrich und fünff Zeügen auffgerichteten Codicilli hatte Zwar die Verstorbene seeL deßen samtliche Verlaßenschaft salva Legitma bis an ihr Lebens ende Wittums weiße Zu genießen, worüber auch den 18. Aprilis 1777. durch H Notarium Albert eine summarische Berechnung gefertiget, und derer dreÿ Enckel und Erben Legitima, dadurch regulirt, welche nach Inhalts des beÿ Löbl. Vogteÿgericht den 15. Maÿ drauffhin errichteten Kinervertrags deren Vater H. Joh: Gottfried Herrenschneider gegen derselben desto bester Alimentation und Education bis Zu eines jeden 20 jährigen Alter in Genuß übergeben worden, daher die samtliche Erben beÿ dieser Inventur declarirten, daß Sie nur nach das Großvätterliche Wittums guth an die Grosmütterliche Verlaßenschaft Zu forden haben, dieweilen aber solches gröstentheils in denen großvätterlichen Zween Tertzen an der hernach beschriebenen Behaußung bestehe und Sie an beeden großelterlichen Verlaßenschaften Zu gleichlingen Erbtheilen participiren, so wurde für unnöthig erachtet besagtes Wittums guth won großmütterlicher Verlaßenschafft abzusondern
Sa. hausraths 61, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 4, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane einer behausung 500, Summa summarum 566 lb
(Lettre jointe) Erbach d. 27. sept. 1788, M Joh: Simon Herrenschneider Mitprediger und Corector Zu Erbach

Lors de la liquidation, Jean Geoffroi Herrenschneider rachète les parts de son frère et de sa sœur

1784 (30. 7.br), Not. Lung (6 E 41, 1524) Joint au 64 du 16 juin 1783
Abtheil: Außweiß: und Erörerung – Zuwißen seÿe hiemit, daß vor mit unterschriebenem geschwornem Notario Löbl. Stadt Straßburg, als zu weil. Fr. Catharinä Salome Weberin geb. Martinin, auch weil. H. Simon Weber, gewesenen Siebmachers und Burgers alhier hinterbliebener Wittib seel. Verlaßenschaft Geschäfft adhibirtem Inventir-Schreiber persönlich erschienen seind, Jungfrau Margaretha Magdalena Herrenschneiderin, so majorennis, beÿständlich H. Joh. Michael Geÿler, des Paßmentirers Seidenhändlers und Burgers alhier, wie auch H. M. Johann Simon Herrenschneider S.S. Theologiæ Cultor, welcher seine Majorennitæt noch nicht völlig erreicht hat, derowegen verspricht gegenwärtiges nach erlangtem 25. jährigem Alter Zu ratificiren, auch hiebeÿ unter Assistentz und garantie seines geliebten Vaters H. Joh. Gottfried Herrenschneider des Knopffmachers Seidenhändlers und burgers dahier agiret
diese haben in Gegensein ihres Bruders H. Johann Gottfried Herrenschneider, des ledigen Knopffmachers und Burgers dahier, so großjährig zu seÿn declarirte (…) cediren, abtretten und überlaßen
die Ihnen beeden Cedenten zu gleichen Antheilen eigenthümlich zuständige zween dritte Theil für unvertheilt ane einer Behausung, samt allen deroselben Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg ane dem Münsterplatz auf der Gräth gelegen einseit neben der hernachbenamsten H. Johann Daniel Lung gehörigen ehemaligen Gastbehaußung zum alten Falckenkeller genannt, anderseit ist ein Eck ane dem St Urbansgaß ausmachend, und hinten auf H. Dietz dem Färber und Burger alhier stoßend, so außer denen Vingtiemes und Einquartierung gegen männiglich freÿ, ledig, eigen, und Sie die Cedenten von obgedachtem H. Simon Weber, ihrem Großvatter seel. zu zwo tertzen, Er der Cessionnarius aber zu einem tertz ererbt haben, auch beÿ vorgenannter ihrer Großmutter als Wittums nießerin, Verlaßenschafft Abtheilung gemeinschaftlich ausgesetzt geblieben ist – um 2100 Gulden hiesiger Währung, das ist die gantze behausung zu 3150 gulden gerechnet (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auf Donnerstag de, 30. Septembris Anno 1784.

Jean Geoffroi Herrenschneider épouse en 1784 Marguerite Madeleine Lung, fille de boutonnier : contrat de mariage, célébration. Le père de la mariée qui a acquis par adjudication de la Ville l’auberge à la Cave au Faucon cède à son gendre et voisin la cave qui se trouve sous sa maison, d’une surface d’environ 18 pieds et demi sur 29 pieds, sous les réserves de l’adjudication. Le mur de séparation à construire sera commun entre les parties.
1784 (14. 8.br), Not. Lung (6 E 41, 1528) n° 49
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Johann Gottfried Herrenschneider der ledige Knopffmacher Seidenhändler und burger alhier, H. Johann Gottfried Herrenschneider, auch Knopffmachers, Seidenhändlers und burgers dahier, mit weil. Fr. Margaretha Magdalena gebohrner Weberin ehelich erzeugte großjähriger Sohn, als Hochzeiterer ane einem,
So dann Margaretha Magdalena Lungin, H. Johann Daniel Lung, des Knopfmachers, Seidenhändlers und burgers hieselbst mit Fr. Maria Magdalena gebohrner Schulerin ehelich erzeugte Tochter, las hochzeiterin ane dem andern Theil

Sechstens, da der Jgfr. Hochzeiterin geliebter Vater obgedacht, die ehemalige Gastbehausung zum Alten Falkenkelller genannt, an sich ersteigert und Ihme den 30.ten Septembris jüngst in Löblicher Canzleÿ Contract: Stub eigenthümlich Zugeschrieben worden, auch Er der H. Hochzeiter das völlige Eigenthum der dabeÿ auf der Gräht ane dem Münsterplatz gelegenen mit seinen zweÿen Geschwistern gemeinschaftlich gehabten behaußung durch die den nämlichen Tag vor mir Notario passirte Erbs Cession erhalten hat, und aber diese beede Häußer dergestalten in einander gebauet, daß es für beÿde Theile Vortheilhafter wäre, solche soviel möglich von einander Zu separiren, Wozu Er der Jungfr. Hochzeiterin Hr Vater jedoch das meiste beÿzutragen hätte, und deßen auch in ansehung dieses Eheverspruchs Zum Nutzen der beeden künftigen Eheleuten erbietig ist, als gibt und überläßt Er herr Lung, der Vater, ihme dem H. Hochzeiter, seinen Erben und Nachkommen, den völligen unter sein des H. Hochzeiters behaußung befindlichen Keller, bis an die Maur welche solchen von dem hintern Keller des Falckenkellers unterscheidet und ist solcher Kellerplatz ohngefehr 18 ½ Schuh breit und ohngefehr 29. schuh tief, wovon Löbliche Stadt in denen Steig: Conditionen des Falckenkellers das vordere Theil soviel das Alignement gehet, ohngefehr 14. Schuh in der tiefe antreffend, sich eigenthümlich vorbehalten, und ihme Steigerer nur den Genuß davon gelaßen, solang bis Löbliche Stadt zur Execution des dasigen Alignement schreiten wird, da als dann dieser Platz der Flucht der neu Zuerbauenden Façade nach abgeschnitten und Zum Allmend gezogen werden solle, ohne daß der alsdannige Eigenthümer weder in ansehung der Zu machenden Veränderung noch sonsten einige Entschädigung zu fordern berechtiget, das hintere Theil berührten Kellerplatzes aber bis an besagte Scheidmaur, ohngefehr 15. Schuh tief, ist ihme Steigerer und dißorts Cedenten eigenthümlich gehörig,
Ferner cedirt Er Hr Lung Ihme H. Herrenschneider die ohnvertheilte Hälfte ane gedachter Separations: Maur von dem Fundament bis oben unter das darauf ruhende dach, jedoch mit dem Beding, daß Zwar Er Hr Herrenschneider solche Maur gemeinschafftlich nutzen, genießen und an dieselbe bauen könne, solche aber nicht ohne sein H. Lungen oder deßen Nachkommen Consens erhöhen oder verändern dörfe, Dagegen cedirt und überlaßt Er H. Herrenschneider ihme H. Lung, deßen Erben und Nachkommen, die Zu sein H. Herrenschneiders behaußung bisher gehörig gewesene: über erwehntem hintern Keller au Rez de chaussée befindliche stube, Zu einem freÿen Eigenthum, um darüber nach seinem belieben Zu disponiren. Welches alles Sie beede Theile einander Tauschweiß hiemit wircklich abtrette, jedem Theil jedoch der Genuß davon bis künftig Frühjahr, wie seither, ohngestört vorbehalten bleiben solle. Und weilen dasjenige, so Er Hr Lung ihme H. Herrenschneider hiedurch übergibt, den Werth der dagegen erhantenden Stube übertrift, so will Er solchen mehrern Werth demselbe als eine Schankung unter Lebendigen und Donationem propter nuptias auch in Consideration des hernach folgenden Artikels, hiemit freÿwillig und ohnwiderruftlich geschenckt und überlaßen haben
damit nun berührter Endzweck der Separation solcher beeder Häußer vollkommen erreicht werden möge, so wurde hiebeÿ ferner abgeredet, daß auf nächstkünftiges Frühjahr vorermelte Scheidmaur auf gemeinschaftliche Kösten wo nötig ausgemaurt und in gehörigen Stand gestellet, auf der Seithe aber zwischen sein H. Herrenschneiders Hauß und dem alten Falckenkeller, so weit als dieser auf die Gaß heraus gebauet werden wird, eine gemeinschaftliche Feurmaur, mit gehörigen blindlöchern versehen, von Grund aus aufgeführt, und diejenige Maur, so vor dem Falckenkeller oder künftiger neuen Façade deßelben heraus, an sein H. Herrenschneiders behaußung, in dem Keller unter seiner auf der Gräth stehenden eigenen Maur, annoch Zu Zu mauren oder Zu setzen seÿn wird, auf deßen alleinige Kösten gemacht werden solle, wann ihme H. Lung mit seiner behaußung auf solcher Seithe heraus zu fahren nicht erlaubt würde, im Fall Er aber solche Erlaubnus erhielte, mithin für ihn H. Herrenschneider nur ein kleines Plätzlein im Keller Zu Zu mauren verbleiben würde, so solle solches mit der übrigen gemeinschaftlichen Maur gemacht werden, und dagegen die hinter der neuen Façade über dem Keller befindliche Herrenschneiderische eigene Maur, gleich wie die im Keller gemeinschaftlich seÿn, also daß an solcher ganzen Maur in einem wie dem andern Fall dasjenige Theil, so vor die Façade des Falckenkellers herausgehen wird, von dem Fundement bis oben aus ihme H. Herrenschneider allein gehörig, das innere oder hinter der Façade befindliche Theil aber, nebst der daranstosenden hintern Scheidmaur, gemeinschaftlich seÿe. Und um ihme H. Herrenschneider diese baukösten Zu erleichtern so verspricht Er H. Lung dieselben für ihn auszulegen, worüber als dann eine Obligation in Löbl. Cantzleÿ Contarct: stub errichtet und deren betrag demselben durch H. Herrenschneider zu vier pro Cento verzinset werden solle – So geschehen alhier zu Straßburg auf Donnerstag den 14.den Octobris Anno 1784. [unterzeichnet] Johan Gottfried Herren schneider als Hochzeiter, Margaretha Magdalena Lungin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 134-v, n° 268)
Im Jahr 1785 dienstag den ersten Feruarÿ sind (…) in den Stand der heilihen Ehe eingesegnet worden Herr Johann Gottfried Herrenschneider, der ledige Seiden knopffmacher und burger allhier, Herrn Johann Gottfried Herrenschneider, des Seiden knopffmachers und burgers allhier mit weiland Frau Margaretha Magdalena gebohrner Weberin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Margaretha Magdalena Lungin, Herrn Johann Daniel Lung des Seiden knopffmachers und burgers alhier mit frau Maria Magdalena gebohrner Schulerin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Gottfried Herrenschneider als Hochzeiter, Margaretha Magdalena Lungin als hochzeiterin

Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 169)
Anno Christi 1785 wurden in unsere Prediger-Kirch Dominicâ Quinquages. und Sexages. offentlich proclamirt, H. Johann Gottfriedt Herrenschneider, lediger Seiden Knöpffmacher und burger alhier, H. Johann Gottfriedt Herrenschneiders, Seidenhändlers, Knöpffmachers und burgers allhier ehl. erzeugter Sohn und Jgfr. Margaretha Magdalena Lungin Johann Daniel Lung, Seidenhändlers Knöpffmachers und burgers alhier, ehl. erzeugte Tochter. Diese Persohnen wurden acuh zu St. Thomæ copulirt (i 170)

Jean Geoffroi Herrenschneider devient tributaire au Miroir le 14 juin 1785
1785, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280) a. Conseil
(f° 5) Dienstags, den 14. Junii 1785 – E. Leibzünfftiger
Joh: Gottfried Herrenschneider den jüngern des Johann Gottfried Herrenschneiders ältern diesorts leibzünftigen Knöpffmachers, ältern Sohn, 1. Ehe als Knopfm. auf vorgelegten Stallschein von gestern, gegen Erlag 4 lb 16 s Hat angelobet.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 1 646 livres, ceux de la femme à 1 898 livres.

1785 (11.8.), Not. Lung (6 E 41, 1525) n° 107
Inventarium über Herrn Johann Gottfried Herrenschneider, des Knopffmachers und Seidenhändlers, wie auch Fr. Margarethä Magdalenä gebohrner Lungin, beede Eheleute und Burgere alhier, einander für unverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1785. – in ihrem den 1. Februarÿ jüngst angetrettenen Ehesand Zugebracht und in der vor mir Notario den 14. Octobris A° 1784 gepflogenen Eheberedung §° 3° eigenthümlich vorbehalten haben (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in einer ane dem Münsterplatz gelegenen dem Ehemann Zuständigen behaußung, in beÿsein deßen geehrten Vaters H. Joh: Gottfried Herren schneider, Knöpffmachers Seidenhädlers Ÿ Burgers alhier, wie auch H. Joh: Daniel Lung des ebenmäßigen Knöpffmachers, Seidenhädlers und hießigen burgers der Ehefraun geliebten Vaters, ams deroselben Beÿständtsn auf Donnerstag den 11. Augusti Anno 1785.

Eigenthum ane einer Behausung, so der Ehemann in die Ehe gebracht. Nämlich eine Behausung und Hofstatt samt allen deren Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, ane dem Münsterplatz auf der sogenannten Gräth, einseit neben der Eingangs gedachtem H. Joh. Daniel Lung Zuständigen ehemaligen Gastbehausung zum Falcken genannt, anderseit ein Eck an der St Urbansgaß ausmachend, und hinten auf H. Dietz den Färber und Burger alhier stoßend, so außer henrachgemelte Capitalien freÿ, ledig, eigen und auf eben den Fuß wie Er der Ehemann einen theil derselben käuflich ane sich gebracht hat, hier ohne præjudicirlich in Auswurf gebracht wird mit 3150 fl. Von solcher Behausung hat der Ehemann eine Tertz von seinem Großvater weil. H. Simon Weber, dem Siebmacher und burger dahier ererbt, die übrige zwo tertzen aber seind Ihme von deßen Geschwisterden durch die den 30. Septembris 1784. vor mir Notario passirte Erbscession überlassen worden.
Series Rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachen Vermögens, Sa. hausraths 122, Sa. Waaren und Werckzeugs zur Knöpffmachers Profession gehörig 169, Sa. Silbers 61, Sa. goldener Ring 35, Sa. Eigenthums ane einer behausung 3150, Summa summarum 3538 fl. – Schulden 2100, Nach deren abzug 1438 fl. – deme beÿzurechnen deßen Hälfte ane der Haussteuren, antreffend 208, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Guth 1646 fl.
Folgt nun auch doe Beschreibung der Ehefrauen in die Ehe gebrchten Guths, Sa. Hausraths 503, Sa. Silbers 56, Sa. goldener Ringe 69, Sa. Baarschaft 1060, Summa summarum 1690 lb – Wird nun auch hierzu gerechnet deroselben Hälfte ane den Haussteuren anlangend 208, der Ehefrau in die Ehe gebracht Guth 1898 fl.
(Verzeichnus Meiner Währn)

Jean Geoffroi Herrenschneider loue un étal devant sa maison au cordonnier Jean Daniel Dürr.

1786 (26.6.), Not. Laquiante (6 E 41, 1101) n° 53
Sr Jean Gottfried Herrenschneider Boutonnier, Bail de 18 années qui commencent à courir de ce jour
à Jean Daniel Dürr cordonnier
la Boutique dite Ständel qui se trouve devant sa maison sise dans la Rue de St Urbain de cette ville pour y débiter et vendre ses marchandises comme aussy le petit cabinet sous l’escalier dans l’entrée de ladite maison pour audit preneur servir de dépot pour ses marchandises tel qu’il l’occupe déjà présentement – moyennant un loyer annuel de 15 florins

Jean Geoffroi Herrenschneider loue une boutique au tamisier Jean Georges Dotzler

1788 (25.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1108) n° 51
Bail pour 18 années qui ont commencé à courir de ce jour – le Sr Godfroid Herrenschneider le jeune Mr boutonnier
au Sr Jean Georges Dotzler tamisier
Une boutique et une cave y attenante dans la maison qui appartient au Sr bailleur ladite maison située sur la place de la cathédrale au coin de la rue St Urbain – moyennant un loyer annuel de 48 livres

Suite aux délibérations consignées dans les registres des Préposés au bâtiment, les boutonniers Jean Daniel Lung et Jean Geoffroi Herrenschneider confirment que la Ville a accordé la propriété de la cave à titre précaire.

1790 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 664 n° 31
H. Johann Daniel Lung und H. Gottfried Herrenschneider beeden knopffmacher seidenhändler
in gegensein H. Johann Daniel Saum des handelsmanns als beÿsitzer löbl. Oberbauamts
daß die von ihnen vorgenommenen einschlagung des gewölbs und übrigen abänderung des kellers so sich unter der sogenannten Greth befindet und von dem alten Falckenkeller herrühret, von welchen sich löbl. Statt beÿ verkauffung des Falcken kellers in krafft Contract vom 30. sept. 1784, das eigenthum vorbehalten nur præcario seÿn sofort auff löbl. statt ersteren ansuchen all dießes dem hierbeÿ vorgelegten plan nach wider in den vorigen stand au stellen sich unverscheidentlich verbindlich machen, in recognitionem precarii 3 pfund

Jean Geoffroi Herrenschneider hypothèque la maison au profit de son beau-père Jean Daniel Lung l’aîné

1790 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 80
H. Johann Gottfried Herrenschneider der junge Seiden knopffmacher
in gegensein H. Johann Daniel Lung des älteren seiden händlers seines Schwiegervatters – schuldig seÿen 1700 gulden zum hauptbau hiernach beschriebener behausung
unterpfand, angeregte ane dem Münsterplatz behausung samt zugehörden, einseit ist ein Eck ane der St Urbans gaß anderseit neben H. creditori

Marguerite Madeleine Lung veuve de Jean Geoffroi Herrenschneider meurt en 1834 en délaissant pour unique héritière sa fille Marguerite Madeleine femme de Jean Henri Hepp

1834 (7.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 67), Me Hickel n° 4780
Liquidation et Partage – Marguerite Madeleine Lung veuve de Jean Geoffroi Herrenschneider, négociant et propriétaire, décédée à Schiltigheim le 9 décembre 1833 – à la requête de Marguerite Madeleine Herrenschneider épouse de Jean Henri Hepp, négociant, seule et unique héritière de son père
Contrat de mariage passé devant Lung notaire le 14 octobre 1784, communauté réduite aux acquets
communauté, maison à Schiltigheim – actif 6732 fr, passif, reprises idem
succession, art. 2, une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg place de la Cathédrale n° 1, d’un côté la propriété de Mde Hepp d’autre la rue du Maroquin derrière le Sr Grad boulanger, estimée à 14.000 francs, recueilli un tiers dans la succession de Simon Weber, tamisier son grand père maternel acquis deux tiers de ses frères et sœurs par acte devant Lung notaire le 30 septembre 1784
Total de l’actif 14.284 fr, passif 2172 francs
Enregistrement, acp 225 F° 91 du 9.6.

1839 (13.6.), Strasbourg 9 (75), Me Becker
Déclaration tenant lieu d’Inventaire – succession de Marguerite Madeleine Lung veuve de Jean Geoffroi Herrenschneider à Schiltigheim par Marguerite Madeleine Herrenschneider épouse de Jean Henri Hepp à Strasbourg
une maison dépendances à Schiltigheim
Enregistrement, acp 269 F° 46 du 18.6.

La maison revient à Marguerite Madeleine Herrenschneider qui épouse en 1803 le négociant Jean Henri Hepp

1803 (13 prairial 11), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 296, 1605
Eheberedung – bürger Johann Heinrich Hepp, lediger handelsmann, bürgers Sixtus Hepp, Organisten allhier, mit fraun Anna geb. Diehl volljäriger sohn
So dann Jungfrau Margaretha Magdalena Herrenschneider, des bürgers Gottfried Herrenschneider, Poßmentirers, mit Fr. Margaretha Magdalena geb. Lung erzeugte tochter
Enregistrement, acp 88 f° 18-v du 15 pr. 11

Marguerite Madeleine Herrenschneider veuve de Jean Henri Hepp fait donation de ses biens à ses sept enfants. Les deux maisons contiguës place de la Cathédrale, l’une provenant de son père et l’autre, ancienne auberge à la Cave au Faucon, de sa mère, reviennent à Frédéric Théodore Hepp et à Henri Gustave Hepp.

1845 (6.11.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 2911
Partage anticipé – De Marguerite Madeleine Herrenschneider veuve du Sr Jean Henri Hepp, vivant négociant à Strasbourg, Laquelle a déclaré faire donation entre vifs et irrévocable en toute propriété à titre de partage anticipé
A ses sept enfants ci après nommés issus de son mariage avec feu Mr son époux, savoir 1° Mr Frédéric Théodore Hepp, négociant, 2° Mr. Eugène Hepp, pharmacien à l’hôpital civil, 3° Mr Louis Emile Hepp, commis négociant, 4° Delle Henriette Julie Hepp, majeure, 5° Demme Sophie Emilie Hepp, majeure, Tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, à ce présents et acceptants,
6° Mr. Charles Edouard Hepp, commis négociant, 7° Mr. Henri Gustave Hepp, négociant, ces deux derniers demeurant à Paris, pour lesquels acceptent & stipulent savoir (…)
A M. M. Frédéric Théodore Hepp & Henri Gustave Hepp, à chacun pour moitié et indivisément
I° Une maison avec cave, rez de chaussée surmonté de deux étages appartenances et dépendances, sise à Strasbourg place de la cathédrale N° 1 faisant le coin de la rue du maroquin, d’un côté ladite rue, de l’autre et par derrière la maison ci après décrite. II. Une autre maison connue sous la dénomination zum alten falckenkeller avec petite cour, puits, bâtiment latéral, droits, appartenances et dépendances située à côté de la précédente, portant le N° 2 bis, d’un côté la propriété de M. Lung, de l’autre la maison prédécrite, donnant par derrière sur la propriété du sieur Wilm, ledit bâtiment latéral donnant dans la rue du mariquin où il a une issue marquée du N° 2.
Pour la perception des droits d’enregistrement, ces maisons ont été évaluées à un revenu annuel de 3500 francs & en capital à 70.000 francs.
La donation des maisons a eu lieu aux charges, clauses et conditions suivantes (…) 4° Mme veuve Hepp se réserve la jouissance viagère et gratuite d’un logement dans lesdites maisons se composant : Du premier étage des deux maisons, du second étage de celle portant le N° 1, d’une chambre à linge sale, d’une cave, d’une chambre de domestique & d’un bûcher. 5° M. M. Frédéric Théodore Hepp & Henri Gustave Hepp serviront à Mme leur mère donatrice une rente annuelle & viagère de 2000 francs
Titres de propriété des maisons. Maison place de la Cathédrale N° 1. Elle est avenue à Mme Hepp dans la succession de feu Mr Jean Geofroi Herrenschneider son père, vivant négociant et propriétaire à Strasbourg, dont elle était seule et unique héritière, ainsi que le tout est constaté par la liquidation de ladite succession dressée par Me Hickel lors notaire à Strasbourg le 7 juin 1834. enregistrée. Cet immeuble avait fait partie des apports en mariage de M. Herrenschneider ainsi qu’il est à voir dans l’inventaire dressé par Me Lung lors notaire à Strasbourg en date en commencement du 11 août 1785.
Maison dite Falckenkeller, portant le N° 2.bis. Feu Mr Jean Daniel Lung père, vivant marchand de soie à Strasbourg en fit l’acquisition de la ville de Strasbourg suivant contrat passé à la ci devant Chambre des Contrats de cette ville le 30 septembre 1784. Cette acquisition fut faite pendant la communauté partageable des deux tiers en tiers qui a subsisté entre Mr Lung et De Marie Madeleine Schuler son épouse. Par conséquent Mr Lung en était propriétaire pour deux tiers & Mme son épouse pour un tiers. Par suite du décès de Mr Lung, les deux tiers qui lui avaient appartenu à ladite maison sont avenus à ses six enfants nommés 1° Mr Jean Daniel Lung, marchand de rubans, 2° De Christine Salomé Lung épouse du sieur André Multzer tapissier, 3° De Marie Elisabeth Lung épouse du sieur Jean Jacques Stamm, 4° De Sophie Frédérique Lung Veuve du sieur Charles Bahn, 5° De Christine Lung épouse de Mr Charles Louis Bucherer, marchand de vins, 6° Et De Marguerite Madeleine Lung épouse du sieur Jean Geofroi Herrenschneider propriétaire, tous de Strasbourg, lesquels six enfants possédaient chacun un neuvième ou 6/54. du dit immeuble.
Mme Veuve Lung, Mr Lung fils, les Dames Stamm, Bahn, Bucherer, Herrenschneider sont devenus propriétaire chacun d’un 54°, des 6/54 qui avaient appartenu à la femme Multzer suivant acte passé devant Me Zimmer le 21 août 1818. D’après ce qui précède, participaient alors à la propriété du dit immeuble, savoir Mme veuve Lung 1° comme ayant été commune en biens avec son époux défunt pour un tiers ou 18/54, 2° comme s’étant rendue acquéreuse sur sa fille la femme Multzer pour 1/54, ensemble 19/54,
Mr Lung fils 1° Comme héritier de son père pour 6/54, 2° Comme acquéreur sur la femme Multzer pour1/54, ensemble 7/54,
Mme Stamm pour autant, ci 7/54,
Mme Bahn pour autant, ci 7/54,
Mme Bucherer pour autant, ci 7/54,
Mme Herrenschneider pour autant, ci 7/54.
Mr Lung fils acquit de sa mère & de ses quatre sœurs leur part à la maison prédécrite en vertu 1° d’un contrat passé devant Me Zimmer le 24 juin 1817, 2° d’un contrat passé devant Me Hickel le 25 nov. 1822. Enfin mondit Sr Lung, De Anne Marie Lung son épouse ont vendu cette maison à Mr Hepp défunt à Mme sa veuve comparante, lesquels l’ont acquis au profit du survivant d’eux, suivant contrat dressé par Me Hickel le 28. nov. 1825. transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 6 décembre suivant volume 155 N° 17.
acp 343 (3 Q 30 058) f° 34

La Ville de Strasbourg loue au propriétaire Hepp un terrain communal devant sa maison

1846 (14.4.), Maire
Bail pour 18 ans du 1 juillet 1846 par la Ville de Strasbourg
au Sr Hopp propriétaire à Strasbourg
d’un terrain communal devant la maison du locataire place de la Cathédrale N° 1 moyennant un loyer annuel de 5 francs – approuvé le 13 juin
acp 349 (3 Q 30 064) f° 97 du 2.7.

Frédéric Théodore Hepp et Louise Amélie Lamp vendent au copropriétaire Henri Gustave Hepp, leur moitié des deux maisons

1852 (15.2.), Zeyssolff (minutes en déficit)
Vente par Frédéric Théodore Hepp, Négociant et Louise Amélie Lamp son épouse à Strasbourg
à Henri Gustave Hepp, négociant audit lieu
de la moitié indivise avec l’acquéreur propriétaire de l’autre moitié
1° d’une Maison sise à Strasbourg place de la Cathédrale N° 1
2° d’une autre maison adjacente à la première sous le N° 2 moyennant 35.000 francs
à compte de laquelle somme le Sr Théodore Hepp délègue l’acquéreur de payer en son acquit et décharge 1° à Eugène Hepp, pharmcien, 2) Louis Emile Hepp, commis négociant, 3° Henriette Julie Hepp, célibataire, 4° Sophie Emilie Hepp célibataire, et 5° Charles Edouard Hepp commis Négociant tous à Strasbourg la somme de 25.000 francs faisant la moitié de celle de 50.000 francs dont Marguerite Madeleine Herrenschneider veuve de Jean Henri Hepp vivant Négociant à Strasbourg a fait donation à ses enfants suivant partage anticipé reçu Zeyssolff Nre le 16 novembre 1845, par le même acte Md veuve Hepp donatrice s’est réservé la jouissance viagère de celle N° 1 et de lui servir une rente annuelle et viagère de 2000 francs
Pour la perception des droits d’enregistrement, le soussigné évalue le droit d’usufruit à un revenu anuel de 200 francs, en capital 2000 francs
acp 407 (3 Q 30 122) f° 41-v du 19.2.

Célibataire, Henri Gustave Hepp reconnaît en 1877 Marie Joséphine Four qui est née en 1862 de Louise Four, originaire de Liepvre.
1877, (25.1.), M° Loew
Anerkennung durch Heinrich Gustav Hepp, Kaufmann zu Straßburg, welcher hiemit anerkannt als seine natürliche Tochter Marie Josephine Four, geboren von Fr. Louise Four am 7. Mai 1862, und eingetragen in dem Register der Bürgermeisterei Straßburg als geboren von Fr. Louise Four und einem unbekannten Vater, Ferner gestattet er, daß das anerkannte Kind von heute an seinen Nahmen führe und Maria Josephine Hepp genannt werde
acp 660 (3 Q 30 375) f° 20-v du 26.1. n° 336

Registre de population 600 MW 232, Rue du Maroquin N° 1, folio 2 (i 4)
Fours, Marie Louise, 1827, Liepvre, Ht Rhin, d.tique Hepp, 21 juin 52, (carte de sûreté 3767, (auparavant) grand rue 7, (entrée) 7 7.bre 54, (sortie) 12 juillet, r. des tanneurs 7.

Registre de population, 600 MW 308
Hepp, Gustave, Strasbourg 15, Garçon, négociant, luthérien, français, dep. sa naiss.
(sur la même fiche, 5 demoiselles de comptoir, 2 servantes)
Place de la Cathédrale N. 3. puis 4

La Ville de Strasbourg acquiert le 21 novembre 1859 par expropriation forcée la maison pour en réunir le sol à la voie publique. Les maisons sont démolies en août 1860 d’après la cadastre et en octobre 1860 d’après le dessin portant estimation des maisons.

1860 (24.8.), M° Momy
Quittance par Henri Gustave Hepp, négociant à Strasbourg
à la Ville de Strasbourg
de la somme de 100.000 francs, du prix de la maison place de la Cathédrale N° 4 et rue du Maroquin N° 18 également expropriée pour cause d’utilité publique en vertu du même jugement (du tribunal civil de Strasbourgle 21 novembre 1859 et décision du jury du 6 juillet 1860)
acp 491 (3 Q 30 206) f° 40 du 3.9.

(Légende du dessin reproduit en haut de la notice, Musées de Strasbourg)
trois maisons faisant face à la place de la cathédrale, et situées entre la place du Château et la rue du Maroquin (ou de Saint Urbain, Kurbengas) et qui seront démolies en 1860. pour élargir l’avenue à la place du Chateau (relevé fait le Jeudi 10 mars 1859 à 2 h. de relevée

Le vendredi 6 juillet 1860, le jury d’expropriation avait à statuer sur le prix à accorder
1° la maison (ancienn. Lung) Christmann formant le coin vis à vis l’angle sud-ouest de la cathédrale
MM Buck et Matz, Nég. y établis (demande du propriétaire) 96.000
(offre de la ville) 55.000
(décision du jury) 73.000
pr. un bail pr. 9 ans (demande du propriétaire) 18
(offre de la ville) 9
(décision du jury) 14
2. Hepp (H. G.) au coin de la R. du marocain
(demande du propriétaire) 150.000
(offre de la ville) 60.000
(décision du jury) 100.000
3. Willm, boulanger rue du marocain adossé à la maison Hepp
(demande du propriétaire) 48.000
(offre de la ville) 25.000
(décision du jury) 34.000
Ces 3. maisons ont été demolies au mois d’octobre 1860



16, rue des Veaux


Rue des Veaux n° 16 – VI 373 (Blondel), O 530 puis section 24 parcelle 25 (cadastre)

Bâtiment latéral ouest surélevé par Jean Frédéric Saum (vers 1773)
Bâtiment sur rue détruit en 1944, reconstruit en 1957 (architectes Charles Edouard Mewès et Gaspard Kœnig)


Façade sur rue (reconstruite en 1957 et rehaussée en 1998-2000, vue en août 2021)
Cour, bâtiment latéral droit et gauche, arcade derrière laquelle on voit le bâtiment vers la rivière (juin 2010)
Façade vers l’Ill (août 2021)
Bâtiment vers la rue (1966, dossier du n° 18, cote 709 W 59)

La maison dont le pavillon vers la rivière est soutenu par des pieux en chêne est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom du gentilhomme Bernard de Lützelbourg. Ses deux fils, l’un au service du prince de Lorraine l’autre à celui du prince électeur de Saxe, la vendent en 1616 à Henri Vagius. Jean Philippe Schatz dont la femme est héritière testamentaire de Henri Vagius cède à titre d’antichrèse la maison au capitaine Adolphe Dümmler et à sa femme Anne Dorothée Glaser qui en devient propriétaire. Le gentilhomme Philippe Albert de Bernhold l’achète en 1667, il est autorisé la même année à faire une avance de trois pieds de large le long du bâtiment arrière vers la rivière qui a 50 pieds. Sur le plan-relief de 1727, le bâtiment vers la rivière est celui qui est le plus clair au milieu de l’image. Le bâtiment latéral à gauche de la cour (à rez-de-chaussée et un étage) est bien visible, de même que sur la vue depuis l’est de l’îlot (haut de l’image). Une tourelle se trouve à la jonction de ce bâtiment et de celui qui longe la rue.
Le capitaine Sigefroi de Bernhold remplace en 1729 deux des pieux qui soutiennent le pavillon d’été. Il aligne sa risberme avec celle de son voisin en 1761. Le marchand de cuirs Jean Frédéric Saum devient propriétaire en 1761. Il charge en 1770 le maître maçon Jean Lingenhœlin de travaux dans le bâtiment latéral gauche puis en 1774 dans le bâtiment latéral droit et dans le bâtiment principal. Il surélève le bâtiment latéral droit puisque des travaux y ont lieu au deuxième étage en 1774 et au troisième an 1777.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 203 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (p-q) : porte d’entrée vers l’ouest, suivie de quatre fenêtres, cinq fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour M représente l’arrière (2-3) de la façade sur rue, l’aile gauche (1-2) vers l’ouest, l’aile droite (4-5-6) vers le fond de la cour, le bâtiment (1-6) qui donne sur la rivière et dont la façade sud est représentée à la cour D.
La maison porte d’abord le n° 40 (1784-1857) puis le n° 16.


Cours M et D, plan

Le chirurgien dentiste Albert Burghard fait aménager en 1931 un garage puis réparer l’année suivante le bâtiment arrière dont une partie s’affaisse. Le bombardement aérien du 11 août 1945 endommage fortement le bâtiment avant et l’aile latérale. L’aile latérale droite est reconstruite en 1946 puis le bâtiment avant en 1956 sous la direction des architectes Mewes et Kœnig. Le gros œuvre est terminé en août 1957. Le nouveau bâtiment a un rez-de-chaussée dont les quatre arcades rappellent celles qui se trouvent dans la cour et deux étages à sept fenêtres chacun. La façade est rehaussée entre 1998 et 2000 pour prendre son aspect actuel.


Bâtiment latéral gauche (image Falkenstein, vers 1930, AMS, 1 Fi 99, 365)
Façade vers l’Ill (image Spehner, vers 1930, AMS, 1 Fi 99, 365)
Même bâtiment, vers 1960 (AMS, 1 Fi 155, 459)
Veaux 10 sqq (1003 W 1 n° 549)
Au premier plan, le n° 10, le n° 16 est la quatrième maison (vers 1942, AMS, cote 1003 W 3 n° 549)
Escalier dans l’aile ouest (Rapport de fouille n° 5247, P.A.I.R., mai 2011) – Façade arrière du bâtiment sur rue – Bâtiment latéral ouest (juillet 2022)
Bâtiment à deux étages dessiné par les architectes Mewes et Kœnig en 1956 (dossier de la Police du Bâtiment)


Relevé de la tourelle, 1948, Charles Czarnowsky
Linteau remployé sur la façade du bâtiment ouest (juillet 2022)

août 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Bernard de Lutzelbourg et Véronique de Landsperg puis (1590) Lucie de Reinach veuve de Guillaume Bœcklin de Bœcklinsau – luthériens
1592* h (indivision) Gautier de Lutzelbourg, gouverneur pour le prince de Lorraine à Sarrebourg, et Anne de Wiltz puis Claude Beyer de Boppart
Garnier de Lutzelbourg, veneur et chambellan du prince électeur de Saxe, et Anne de Zetritz puis Odile de Lœzer – luthériens
1616 v Henri Vagius, et (1601) Elisabeth Wolfarth, d’abord (1594) femme de Matthias Roth – luthériens
1631* h Jean Philippe Schatz, marchand, et (1610) Agnès Meyer puis (1629) Anne Botz – luthériens (héritière testamentaire des précédents)
1660 v Adolphe Dümmler, capitaine de cavalerie. et (v. 1641) Anne Dorothée Glaser – luthériens, manants
1667 v Philippe Albert de Bernhold et (1660) Anne Eléonore Zorn de Plobsheim – luthériens
1680* h Sigefroi de Bernhold, capitaine, et (1691) Charlotte Madeleine de Rathsamhausen à la Pierre – luthériens
1741 h (indivision) Octavie Sabine de Bernhold, et (1723) Samson Ferdinand de Landsperg
Philippe Geoffroi de Bernhold, colonel, († 1747)
Antoine Sigefroi de Bernhold, colonel, et (1747) Charlotte Sophie Wurmser de Vendenheim Sundhouse – luthériens
1761 v Jean Frédéric Saum, marchand de cuir, et (1758) Susanne Dorothée Rœderer – luthériens
1801 v Frédéric Rodolphe Saltzmann, juriste, libraire, et (1779) Marguerite Salomé Müller – luthériens
1807 v Joseph Arroy, négociant, célibataire († 1840)
1814 b Charles Adam de Lewenhaupt, officier retiré, et (1811) Christiane Charlotte Louise de Strahlenheim
1832 v Jules César Saum, propriétaire, et (1832) Marie Louise Pauline Hecht
1887* h Georges Roth, professeur à l’université, et (1887) Marie Cécile Hecht
1908* Guillaume Weibel
1914* Emile Ruffenach, avocat
1919* Frédéric Emile Jules Schaller, directeur de banque et sa femme née Pabst
1920* Marie Félix Braun, directeur de brasserie, et Anne Marguerite Schaller
1931* Alfred Burgard, chirurgien dentiste

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 5100 livres en 1747, 3000 livres en 1779

(1765, Liste Blondel) VI 373, Jean Fréderic Saum
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Saum, 8 toises, 1 pied et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 530, Saum, Jules César, rue des Veaux 20- maison, sol – 7,2 ares

Locations

1650, Adolphe Dümmler, capitaine de cavalerie (ensuite propriétaire)
1662, (cave) Daniel Eyrer, aubergiste à la Couchette
1675, (cave) Jean Georges Asfalck, marchand
1763, Jean Frédéric Ritzhaub, banquier
1775, Anne Marguerite Rœmer veuve de l’officier Paul Belin Desmarais
1801, Pierre Stanislas Joseph Guislain Commart, juriste, et Salomé Gombault
1810, 1831, Jean Ignace Scharrenberger, surveillant à la manufacture des tabacs, et Marie Catherine Schmitz
1815, Sophie d’Ichtratzheim épouse de l’officier Balthasar de Schauenbourg
1818, Bernard Michel Jacquet, jurisconsulte veuf de Marguerite Petit
1820, Marie Louise d’Esebeck, veuve de Charles de Closen de Heydenbourg puis de Gustave Henri comte de Strahlenheim

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450), f° 79

Kalbs Gaß Ein seit nach dem Closter Sanct Stephan hinab
Juncker Bernhard von Lützelburg hatt ein Heüßel hinden vff dem Wasser vff zwenen Aichenen Pfäelen 7 ½ schu breÿt und 7 schu herauß, Item Vnden ein Brütsch 9 schu lang und 9 schu breÿt, Item Vornen In Kalbsgassen Lehenende Kellerthür 7 ½ schu breÿt und 3 schu herauß, Soll Allmendt sein und bleiben, Bessert für das Niessen, j lb xiii ß 4 d

Rue des veaux, d’un côté en descendant vers le monastère Saint-Etienne
Le gentilhomme Bernard de Lutzelbourg a une maisonnette sur deux pieux en chêne (7 pieds ½ de long en saillie de 7 pieds) par-derrière vers la rivière, De même en bas un lavoir (9 pieds de long en saillie de 3 pieds), De même une porte de cave inclinée (de 7 pieds ½ de long en saillie de 3 pieds) à l’avant sur la rue des Veaux, Est communal et doit le rester, doit pour la jouissance 1 livre 13 sols 4 deniers

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1667, Préposés au bâtiment (VII 1360)
Les préposés autorisent Philippe Albert Bernhold à faire une avance de trois pieds de large sur les 50 pieds que fait le bâtiment arrière vers la rivière, moyennant 30 florins réglés en capital sur la Tour aux deniers. Il est en outre autorisé à ajouter un étage au même bâtiment.

(f° 72) Donnerstags den 1. Aug. – Jr Stettmstr. Stettmeistr. Bernolt. Ußstoß
Augenschein eingenommen in Jr Stettmstr. Philipp Albrecht Bernolts erkauffter in der Kalbßgassen gelegener Behaußung da er begehrt, d. Ihme erlaubt werden möchte in deßen hindern stock gegen dem Wasser Welcher 50. schue lang ist, einen Vßstoß zue machen 3. Werckschue hienauß vber d. Wasser. Weilen er entschlossen bessern wohlstandts halben solchen hindern stock oder gebauw umb ein stockwerckh Zuerhöhen. Weilen nun sich befunden d. gesuchte Vßstoß gegen dem Wasser Niemand hinderlich, vnd die erhöhung dießer Stockwercks eine mehrere Zierat, Alß ist Erkandt wie hernacher fol. (-) Zuseh.

(f° 77-v°) Dinstags den 13. Eiusdem [Augusti] – Jr. Bernholdt. Ußstoß
In sachen Jr Philipp Albrecht Bernholdts stettmstr. ist vff eingenommenen und referirten augenschein Erkandt, würdt Ihme in seinem begehren deß Außstoßes halben gegen dem Wasser hiemit Willfahrt, doch d. Er dafür dem fisco 30. fl. Zubezahlen schuldig sein solle. – Seindt mit Pfthrns. Zinßen compensirt den 13. febr. 1668

1729, Préposés au bâtiment (VII 1393)
Les préposés autorisent le menuisier Jean Georges Zimmermann, au nom de Sigefroi de Bernhold, à remplacer par de nouveaux deux des pieux qui soutiennent le pavillon d’été et que les glaces ont emporté

(f° 192) Donnerstags den 30. Ejusd. [Junÿ 1729] – Herr General Sigfrid von Bernold wegen allmends
Herr General Sigfrid von Bernold laßt Mghhn. durch Meister Johann Georg Zimmmern, den Zimmermann ersuchen, weilen das eiß an Seinem hinter Seiner in der Kalbsgaßen liegenden wohnung befindlichen Sommerhäußleins, so auf pfählen stehet, Zween davon weggenommen, Ihme zu erlauben an deren platz, zween andere schlagen zu laßen. Erk. gebettener masen willfahrt.

1761, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Les préposés autorisent Sigefroi de Bernhold à ravancer sa risberme selon le même alignement que son voisin Jean Jacques Rœderer (futur n° 14) à condition de ne pas y construire de bâtiment sans autorisation

(f° 118-v) Dienstags den 10. 9.bris 1761 – Jr Sigfridt von Bernholdt
Jr Sigfridt von Bernholdt Läßet durch Johann Jacob Röderer dem Rothgerber umb erlaubnuß bitten mit seiner Landvest hinter seinem an der Kalbs: gaß gelegenen hauß in der nemblichen flucht wie H. Röderer seine darneben gemacht auff die Preusch herauß zu fahren. Erkannt, gegen einmahliger bezahlung willfahrt, sub conditione daß er Kein Gebäu darauff setzen solle ohne erhaltene erlaubnus Von Mghh. und soll H. Werner der Bau Inspector die flucht außstecken.

1762, Préposés au bâtiment (VII 1410)
Les préposés autorisent Sigefroi de Bernhold à construire la risberme en pierres de taille moyennant un loyer annuel de cinq sols

(f° 2-v) Sambstag den 16. Ejusdem [Januarÿ 1762] – Jr. Sigfried von Bernholdt u. Joh: Jacob Röderer
An Jr. Sigfried von Bernholdts hauß an der Kalbsgaß alwo Joh: Jacob Röderer der Rothgerber mand. nôe. um erlaubnus gebetten eine Landvest von quadersteinen hinten auff das waßer in der nemblichen flucht von seiner Röderers oben darneben auffzuführen und zu solchem end auff die breusch hinauß zu fahren Erkannt, gebettener maßen willfahrt gegen erlag 5 ß d jährlichen bodenzinßes.

1771, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Le marchand de cuir Saum est autorisé à ouvrir de nouvelles croisées et à en modifier d’autres.

(f° 71) Dienstags den 5. Martii 1771 – Hr. Saum, der Lederhändler
Hr. Saum, der Lederhändler, bittet zu erlauben an seinem haus in der Kalbs gaß gelegen Kreutzstöck ausbrechen und verändern zu dörfen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Lingenhœlin expose les travaux que le marchand de cuirs Jean Frédéric Saum a l’intention de faire dans le bâtiment latéral gauche à l’arrière de sa cour : fourneau dans la cuisine au rez-de-chaussée, cheminée à la française dans la chambre du premier étage vers la cour

(p. 210) Mittwochs den 14. Junii 1770. – H Johann Friderich Saum der Lederhändler will in seiner in der Kalbsgaß gelegenen behausung hinden im hof lincker hand im flügel au rez de chaussée eine Kuchen gegen dem hoff neben der Steeg mit herd und Caminschoß machen, das rohr am steinen gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Im nemlichen flügel im ersten stock eine Cammer gegen dem hof mit einem französischen Camin und Gewölb wohl versehen setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkandt, Willfahrt – Mr Linckenhölin

Jean Frédéric Saum charge le maître maçon Jean Lingenhœlin de faire des travaux dans l’aile droite en plaçant des fourneaux dans le poêle à l’étage, dans les cuisines au premier et au deuxième étage, dans le poêle du deuxième étage. Dans le bâtiment principal, dans les deux poêles et dans une chambre au deuxième étage.
(p. 306) Freÿtags en 22.ten Aprilis 1774 – Herr Johann Friderich Saum, der Lederhändler will in seiner in der Kalbsgaß gelegenen behausung in dem flügel rechter hand im ersten stock eine Stube mit einem runden ofen setzen, hinden daran im Vor Camin auf ein gewölb Wohl versehen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem holtz entfernt. Der Zweÿte stock ist diesem gleich.
In dem ersten und Zweÿten stock im nemlichen flügel jedes mal eine Kuchen Gegen dem hof mit Herd und Camin Schoß machen, die rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Im Zweÿten stock im nemlichen flügel eine Stube gegen dem hof, hinden daran im Vor Camin auf ein gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
In dem haupt gebäu im Zweÿten stock Zweÿ Stuben gegen der gaß, hinden daran ein Vor Camin auf ein gewölb ruhend, wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Im nemlichen stock im haubt gebäu eine Cammer gegen der gaß mit einem frantzösischen Camin auf ein gewölb wohl versehen setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf, von allem holtz entfernt. Erkandt, durch aus Willfahrt, mit dem anhang alß alle Vor Camin thürlein mit Eisenblech beschlagen werden. – Mr Linckenhölin

Jean Frédéric Saum charge le maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer de travaux dans la cuisine au troisième étage de l’aile droite
(p. 436) Mittwochs den 11.ten Junii 1777. – H Saum der Lederhändler will in seiner ane der Kalbsgaß gelegenen behaußung in nebens gebäu Rechter hand im Hoff im dritten stock eine Kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr an steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkand willfahrt – Mstr Härtelmeÿer

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux

nouveau N° / ancien N° : 22 / 20
Loewenhaupt
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 186 case 3

Saum Jules Cesar rue des veaux N° 20

O 530, maison, sol, R. des veaux n° 20
Contenance : 7,20
Revenu total : 575.75 (572 et 3,75)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 90 / 72
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 16 case 1

Saum Jules César
1887/88 Hecht Marie Cäcilie, Fräulein
1889/90 Roth Georg Universitätsprofessor & Frau Maria Cäcilia Hecht

O 530, maison, sol, Rue des Veaux 16
Contenance : 7,20
Revenu total : 575.75 (572 et 3,75)
Folio de provenance : (186)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 90
fenêtres du 3° et au-dessus : 8

Cadastre allemand, registre 30 p. 315 case 5

Parcelle, section 24, n° 25 – autrefois O 530
Canton : Kalbsgasse Hs. Nr. 16
Désignation : Hf, 2 Whs u NG
Contenance : 7,22
Revenu : 4600 – 4300
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 1015
Roth Georg Ehefrau
1908 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 1418
Weibel Guillaume
1935 clos

(Propriétaire à partir de l’exercice 1914), compte 4095
Ruffenach Emil Rechtsanwalt
1919 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1919), compte 4238
Schaller Friedr. Emil Julius Bankdirektor und Ehefr. geb. Pabst in Gg.
1920 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 4293
Braun Marie Felix Dr. jur. Brauereidirektor Ehefrau Anna Margaretha geb. Schaller
1931 Burgard Alfred chirurgien dentiste et son épouse
(1028)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 189 des Veaux

20
Prop. Saum, Joseph, frederic, negociant – Marchands
Loc. Jacquet, Jean Michel, Repetiteur en droit – ni b. ni m.
Loc. D°. Blain, anne, veuve – ni b. ni m.
Loc. Stridbeck, Jean geofroid, graveur – Echasses
Loc. Dlle Le Riche, fille – ni b. ni m

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 189 des Veaux p. 336

20
Pr. Saum, Joseph, frederic, Negociant – Miroir
Lo. Jacquet, Jean Michel, repetiteur en droit
Lo. Belain de Marais D° Anne, veuve
Lo. Stridbeck, Jean Geofroid, graveur – Echasses
Lo. Le Riche, fille

Registres de population

(1795) 7° section, Rue des Veaux N° 20 (registre 600 MW 7) – légende

Jn. Frederic Saum, 66, Marchand de Cuir, Strasb.
M. Madeleine Granau, 30, Servante, id
P. Stanislas Commart, 62, homme de lettres, Valenciennes, 1756
Salomé Gombault, 49, Epouse, Strasb.
Eugenie Commart, 24, file, id
Joséphine Commart, 23, fille, id
Hipolyte Commart, 20, fils, id
Louis Commart, 15, fils, id
Louis Commart, 14, fils, id
Barbe Gombault, 57, belle sœur, id
Louis Gombault, 55, id, id
Catherine Gombault, 42, id, id
Marie Anne Satler, 43, Servante, Ruffach, 1786
Cecile Braun, 20, Servante, Strasb.
Bernard M.el Jaquét, 58, Juge de Paix, Guebwilller, 1759
Anne Marie Rothann, 66, Cuisiniere, Strasb.
Salomé Bieth, 40, Servante, id
M. Madeleine Müller, 35, Epiciere, id
Fred. Guillaume Müller, 13, fils, id
M. Madeleine Lehmann, 40, Servante, Vesthoffen, 1783
Auguste Gremp, 35, Veuve, Stuttgardt, 1789
Louis Gremp, 14, fils, id
Frédéric Gremp, 12, fils, id
Louise Steckiner, 30, Servante, Andlau, 1791
Catherine Seldner, 37, Servante, Oberotterbach, 1787

Registres de population

(1798) 4° Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 20 (registre 600 MW 19) – légende

Jacquet, Michel, homme de loi, 60
Rothan, Marie, Cuisiniere, 67, Strasbourg
Bieth, Salomé, Servante, 43, id – [les trois précédents] delogés
Jean Leonard Roederer, march. tanneur, 21 ½, Strasbourg
Marie Elisabeth née Roederer sa femme, 24, Wasselonne, 3 ans
Leonard Charles Roederer son fils, 1
Jean Pierre Beniere*, son Compagnon, 17, de Paris, 9 mois
Marie Agathe Treiber, Servante, 24, de Stouttgardt, 5 [mois]
Joseph Guilain Commart, homme de loi, 63, Strasbourg
Salomé Gombault, sa femme, 51, id
Eugenie Commart, (leurs enfants), 27, id
Joséphine Commart, (leurs enfants),fille, 24, id
Hipolite Commart, (leurs enfants),22, 6 mois, id
Louis Commart, (leurs enfants),17, 6 M, id
Alexandrine Commart, (leurs enfants),16, id
Barbe Gombault, (leurs Belles sœurs), 59, id
Louise Gombault, (leurs Belles sœurs), 57, id
Catherine Gombault, (leurs Belles sœurs), 42, id
Magdeleine Kirtzing, Cuisiniere, 30, id
Marie Chopinet, Servante, 20, id – [les deux précédents] delogées
Ignace Scharenberger, Jardinier, 42, de Sultz
Catharina Schultz, sa femme, 25, Strasbourg
Teres Scharenberger, (leurs enfants), 3 ½, id
Françoise Scharenberger, (leurs enfants), 1 ½
Teres Rieffer, leur niece, 13, de Sultz
(25)
[verso]
Schremling, Marg.te, Servante, 44, Strasbourg – E. le 1. nivose 7, Est allé Finckweiller 3
Baudouin, Elisabeth, Servante, 25, Sarrebourg – id.
Wiver, Jn. Nicolas, Artiste, 66, Noenes* – id.
Laugier, Amélie, Enseigne, 47, Marlenheim – id.
Biotte, f.ois Antoine, Quart. Me. des Gendarmes, 25, Strasbourg – id.
Biote, Xavier, 35, Strasbourg – id.
Herrenschneider, Cath., Domestique, 16, Fegersheim – id.
Dusauget, Louis, Conduct. d’artill., 52, Pontamousson
Hugot, Adelaide, sa femme, 39, Vesly
Dusauget, Louis, leur fils, 18, Abbeville
Dusauget, Adelaide, leur fille, 15, Joinville
Dusauget, Edme, leur fille, 15, Perthes
Dusauget, Henriette, leur fille, 6, Momel
Gross, Off. de santé du 3° C.e, 22, Sarrebourg – E. le 27 Frim.
Houchard, Eleve du Génie, 18, Sarrebourg – id.
Reboulat, Bernard, Employé militaire, 31, Dijon – E. le 14 G.al 7 de la rue des Echasses 3
Litty, Catherine, sa femme, 23, Strasbourg – id.
Reboulat, Victor, fils, 4 mois, id – id.
Litty, Joseph, leur frere, 15 mois, id – id.
Litty, Martin, leur frere, 11 mois – id.
Huy, Marie Anne, Ouvriere, 26, Erstein – id.
Wamst, Marie Anne, Servante, 46, Niederbronn – id.
Kuhn, Elisabeth, femme divorcée, 39, Lichtemberg – id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kalbsgasse (Seite 74)

(Haus Nr.) 16
Lau, Schuhmachermstr. 0
Breitenstein, Pfarrer. 1
Dr. Nöldeke, Univ. Prof. 01
Frhr. v. Bibra, Ministerialrat a. D. 02
Frhr. v. Bibra, Reg.-Ass. 2.
Frhr. v. Bibra, Refer. 2.
Schneider, Rentnerin. 2.
Dorn, Oberpostschaffner. H 0
Kühnen, Rentnerin. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (947 W 33)

Albert Burghard fait aménager en 1931 un garage dans un des bâtiments par les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer qui réparent l’année suivante le bâtiment arrière dont une partie s’affaisse. Le bombardement aérien du 11 août 1945 endommage fortement le bâtiment avant et l’aile latérale. L’aile latérale droite est reconstruite en 1946 puis le bâtiment avant en 1956 sous la direction des architectes Mewes et Kœnig, le gros œuvre étant terminé en août 1957 sans que la corniche corresponde aux plans.

Autres dossiers
1198 W 2414, demande de renseignements, 1998
1198 W 1378, AP, 1998
1308 W 836, ravalement, 2000
1331 W 210, extension, 1998-2001
1687 W 316, ravalement, 2010-2011

Sommaire
  • 1867 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Saum l’autorisation de faire une prise de gaz pour deux becs
  • 1883 – Le maire notifie le propriétaire de faire faire une fosse au lieu de rejeter les excréments humains dans l’Ill – Décembre, le conduit vers l’Ill ne sert plus qu’aux eaux de pluie et à des eaux usées
  • 1891 – Le maire notifie le propriétaire, Mme Hecht, de faire ravaler les façades.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence les volets du rez de chaussée et de la cave – Les modifications ont été faites, juillet 1896
  • 1907 – Les peintres Beck et Schmidt demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1912 – La chute d’une cheminée a endommagé le toit du n° 18 – Réparations
  • 1913 – L’avocat Ruffenach demande l’autorisation de poser une plaque professionnelle – La plaque sans saillie est posée.
  • 1915 – Rapport de la Commission militaire des logements. Les travaux de raccordement aux canalisations sont en cours. Travaux terminés, août 1915
  • 1917 – La marchande de modes Eugénie Streicher demande l’autorisation de poser une enseigne émaillée – Accord
  • 1917 – Modification de la cheminée après un incendie – Les modifications ont été faites, octobre 1918
  • 1922 – Des fragments de crépi tombent du mur mitoyen vers l’Ill sur la propriété du n° 18 – Le propriétaire, le directeur de brasserie Braun, demande l’autorisation de poser un échafaudage
  • 1931 – Albert Burghard (propriétaire demeurant 1, rue de Zurich) demande l’autorisation d’aménager un garage dans un bâtiment existant (entrepreneur, P. Guri et E. Meyer, 4, rue des Balayeurs) – Autorisation. Calcul statique, plan de la parcelle, dessin – Travaux terminés, juin 1931 – Permis d’occupation, juin 1931
  • 1932 – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire Burghardt fait faire des travaux sans autorisation – Demande d’autorisation – L’entrepreneur P. Guri et E. Meyer expose que la façade du bâtiment arrière s’est en partie affaissée, il y a des champignons au fond de la cour – Autorisation – Extrait du plan cadastral – Calcul statique – Le voisin Henri Bertrand qui n’a pas donné à l’entrepreneur l’autorisation de faire les travaux sur son terrain propose un compromis – Gros œuvre terminé, octobre 1932 – Permis d’occupation à délivrer, mars 1933, n’a pas été délivré, idem
  • 1945, 1947 – Les bâtiments ont été endommagés par le bombardement aérien du 11 août 1945. Certificats de sinsitré délivrés à Charles Lœgel (deuxième étage, maison entièrement détruite), Albert Blæs, Gabrielle Felzinger (premier étage, inhabitable), Jeanne Herrmann (premier étage, maison entièrement détruite), Keser (premier étage, inhabitable), A. Burghard, Joseph Muller
  • 1946 – Le maire fait part au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme que l’aile latérale droite du bâtiment avant menace de s’écrouler, le bâtiment arrière étant intact (rapport du 2 juin 1946). Le M.R.U. répond que le retard est dû à l’architecte du propriétaire – Les travaux de reconstruction de la maison arrière sont terminés et correspondent aux prescriptions de la Police du Bâtiment, novembre 1946
  • 1956 – L’entreprise de construction Barbier-Kientz est autorisée à occuper la voie publique pour le compte du propriétaire Burghard
  • 1956 – Projet de reconstruction de l’immeuble sinistré (partie sur la rue) par les architectes Mewes et Kœnig – Extrait du plan cadastral – La corniche de la toiture devra se retourner du côté latéral pour éviter que le mur pignon ne soit trop haut, une servitude de gouttière est donc nécessaire – Permis de construire délivré par le Ministère de la Reconstruction et du Logement – Gros œuvre terminé, août 1957 – La corniche de la toiture n’a pas été exécutée comme prévu (croquis) – Commentaires de la Police du Bâtiment, compte tenu que le pignon est en arrière de l’alignement légal et que l’école est volontairement à distance de l’alignement légal – Certificat de conformité délivré par le directeur départemental du ministère de la reconstruction, 8 septembre 1959.
  • 1961 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire ravaler le pignon qui donne vers l’école voisine – Le propriétaire répond qu’il a consenti à détruire un débarras en saillie moyennant que la ville crépisse le mur – La Ville propose de poser un treillis à garnir de plantes – Travaux achevés, juillet 1962
  • 1969 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire ravaler le mur sur l’Ill – Demande adressée au nouveau propriétaire, Herrmann Frères
    1970 – Projets du nouveau propriétaire, Edouard Helwig
    1971 – Autorisation d’occuper la voie publique par un échafaudage – Travaux intérieurs. Façade ravalée, septembre 1971
  • 1982-1984 – Le propriétaire Edouard Helwig demande l’autorisation de réparer le toit, crépir et peindre les murs – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le propriétaire demande une subvention à la Ville – La ville acccorde une subvention pour la peinture parce que la cour est visible de la rue – Coupure de journal – Factures

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2265)

Alfred Burghard déclare les dommages dus aux bombardements du 11 août 1944. Sept des onze appartements sont inhabitables (bâtiment avant et aile latérale)

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 47
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Kalbsgasse 16
Burghard Alfr.
Quartier : Place de la Cathedrale

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Ums Münster
Anwesen : Kalbsgasse Nr. 16
Fliegerschaden vom 11. 8. 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Kalbsgasse Nr. 16
Eigentümer : Burghard Alfred Kalbsgasse 16
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus, Seitenbau, Hinterhaus
2. Beschädigte Gebäudeteile : Vorderhaus, Seitenbau
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Totalschaden
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen : 11, bewohnbar 4, unbewohnbar 7
Geschäfte –
Werkstätten –
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar : Einsturzgefahr
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 17 8. 1944
Unterschrift : Alfred Burghard
Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 46
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Kalbsgasse 14
Schuster Otto
Quartier : Place de la Cathedrale


Relevé d’actes

Bernard de Lutzelbourg est propriétaire de la maison dans le Livre des communaux de 1587. Il épouse Véronique de Landsperg puis (1590) Lucie de Reinach veuve de Guillaume Bœcklin de Bœcklinsau. Il meurt en délaissant deux fils et deux filles (voir les actes suivants) La maison revient à ses fils Gautier, successivement marié avec Anne de Wiltz et Claude Beyer de Boppart, et Garnier, successivement marié avec Anne de Zetritz et Odile de Lœzer.

Mariage, cathédrale (luth. p. 177)
1590. Dominica 11. post Trinitatis. 28. Junÿ. Der Edel und Vest Bernhard von Lüzelburg, So die Edel Ehrn vnd tugendreiche fraw Lucia Böcklerin von Böcklinsaw, Ludwigen von Reinach selig. tochter weiland des auch Edlen vnd Vesten Wilhelm Böcklin von Böcklinsaw nachg. wittfraw. Eingesegnet Montags den 13.t Julÿ (i 92)

Bernard de Lützelbourg épouse Véronique de Landsperg, fille de Sébastien de Landsperg et d’Anne de Rathsamhausen Ehnwihr, dont
Gautier, épouse Anne, fille de Jean de Wiltz, gouverneur de Thionville et de Claude Beyer de Boppart
Garnier, grand veneur de l’électeur de Saxe
Béatrice, épouse (1576) Jean Schweickart de Sickingen
(Lehr, L’Alsace noble, p. 330)

1) Elisabeth, † 1614. Sie heiratete im Jahre 1581 den Oberamtmann und Rat zu Saarbrücken Johann Nikolaus von Hagen, † 14. Aug. 1622, Sohn von Johann von Hagen und Beatrix Zandt von Merl;
2) Friedrich erwähnt 1589;
3) Werner, verheiratet in 1. Ehe mit Anna von Zetritz und in 2. Ehe mit Odilia von Loezer;
4) Beatrix, † 22. Febr. 1610 in Ebernburg. Sie heiratete am 27. Mai 1575 Ernst Johann Schweikhard den Älteren von Sickingen, † 13. Sept. 1589 zu Ebernburg, Sohn von Franz Konrad von Sickingen und Maria Luzia von Andlau;
5) Walther, verheiratet in 1. Ehe mit Anna von Wiltz, noch 1621 erwähnt und in 2. Ehe mit Anna Margarethe von Eltz. (référence)

1592, Protocole des Quinze (2 R 21)
On découvre dans la maison du défunt Bernard de Lutzelbourg trois grands coffres qui doivent contenir de l’argent. Le gentilhomme Bœcklin en fait part aux Quinze pour éviter que cet argent sorte de la ville. Le gentilhomme Prechter demande en avril la conduite à tenir pour encaisser au mieux les droits qui reviennent à la ville si les héritiers, dont l’un habite en Saxe, se partagent la succession. Les héritiers font dresser l’inventaire réglementaire mais les fils s’opposent à ce que les titres qui se trouvent dans la maison Landsperg soient inventoriés, en alléguant qu’ils ont trait à des possessions lorraines dont leur père leur a fait donation. Les fils se sont accordés à ce sujet avec leurs sœurs et leur neveu (Sickingen et Rumroth). L’inventaire est suspendu jusqu’à ce que les héritiers aient produit la donation. Bœcklin rapporte en septembre que les héritiers s’efforcent de fournir tous les documents. L’affaire sera close seulement quand les héritiers auront réglé les droits de détraction.
J Bernhardt von Lützelburg. 40. 49. 72. 129.
(f° 40) Sambstag den IIII Martÿ – J Bernhard von Lützelburg
J. Böcklin Zeigt an, Nach dem Bernhardt von Lützelburg mitt todt abgang. seÿ er alß vogt seiner stieffdochter Zu Bernhard von Kageneckh vnnd Friderich Bocken erfordert, alles versecretiren helffen, haben Inn einem gewölb dreÿ große eÿßere trög vnd Zween eÿsen stöck befunden, vermeint man sÿ seÿen voll geltts, hab ers mein herren wöllen anzeigen, ob vff mittel Zu gedencken, das solch geltt nicht auß der Statt ettwan Inn Lothring. geführt vnd wider vnns od. vnsere Religions verwandte gebraucht werden möchte, ob villeicht mein H, das geltt vff dem pfenningthurn Zunehmen vnnd ein Jar Zweÿ anstatt des Abzugs vergebens brauchten. Item hab er auch mitt H. Beinheimen daruon geredt, dieweil Lützelburger seliger ein Zehenden vnnd Zoll Zu Waßlenheim hatt, so zwischen mein herren vnnd Ime Zu Zeitten spann gegeben, Ob man Jetzo vmb solchen Zehenden handlen möchte vnnd denselben Zu der Statt handen pring. der ein Sohn wohnt Zu Sarburg, der ander ist am Säxischen hoff, könte auch des Abzugs halben bedacht werden.
Erkandt das geltt belangendt soll J. Hans Conrad Böcklin der sachen wahrnehmmen, so die theilung fürgenohmmen was man mitt dem geltt wollte fürnehmen, solches mein Hn berichten vnnd dieweil sÿ ohn Zweiffel auch des abzugs halben werden ansuchen, soll man des Zolls vnd Zehenden Zu Waßlenheim eingedenck seÿn, ob man darumb könte Inn handlung kommen.

(f° 49) Sambstag den Ersten Aprls. – Bernhard von Lützelburg
J. Prechter Zeigt an, dieweil er Inn erfahrung pracht das Bernhardt von Lützelburg selig. erben vff den 26. diß hiehör beschriben, auch ohn Zweiffel abtheilen werden, mein h. auch ein feder von der ganss möcht werden, dieweil einer Im landt Zu Sachßen wohnet, Hatt er für gutt gehaltten, das mans möchte dahien richten, das es Zuuor bedacht, vnnd dieweil meiner H. Aduocaten von beden theilen sollen darzu erpetten seÿn, das Ihnen möcht Zugesprochen werden, wie auch D Gerbelio, das die Aduocaten nichts thäten so mein h. Zu nachtheil gereichen möcht, Item D Gerbelius auch, der Inn Doctor Keÿsers abzug die erben soll angewißen haben, vmb milterung des abzugs anzusuchen, die sonst weren guttwillig gewesen, den Zehenden pfenning Zuerstatten, dann so deß ortts ettwas nachgegeben würde, möchten die Grempischen erben mein Hn auch wider ein unrhue machen.
Erkant, B Mr. sollen die dreÿ Aduocaten vnnd D Gerbelium erfordern, Ihnen den casum anzeig. vnnd beuelhen sich Zuberhatschlag. was Zuthun, damitt mein Hn kein unrhue gemacht vnnd d. Statt werde was Ihr gebürt, D. Gerbelius würdt wissen nach zusuchen beÿm Cleinen Rhat.

(f° 72) Sambstag den XXVIII Maÿ – J. Bernhart von Lützelburg
Der Rhatschreiber bringt für, die Lützelburgischen erben haben Ihme vor dißen durch D Steffan laßen ansprechen, sich Zur Inventation gebrauchen Zulaßen, er erstlich abgeschlag. letstlich bewilliget, souil er seiner Amptgeschefft halb. berichten könne, Wie sÿs auch Zur selbig. Zeitt fürgenohmen, vnd nach dem man Zusammen kommen, daruon geredt, wie die Inventation fürzunehmen, seÿ Ime durch Emanuel Goldern Im Lützelburger hoff angezeigt, daß Mathiß von Gotteßheim vnnd noch ein herr Ime bevolhen anzuzeig. das meine Hn Rhät vnnd XXI erkandtnuß seÿ, das die Lützelburgischen erben ein ordentlich Inventarium sollen vffrichten alles was darein gehört, darein bring. vnd den erbfall vor dem Cleinen Rhat außnehmen denen es angezeigt, die sich erpotten, der Erkandtnuß nachzusetzen, ein ordenlich Inventarium vff zurichten, dabeÿ ers müßen bewenden laßen haben daruff die Inventation fürgenohmmen haußrhat, silbergeschirr, barschafft, ligende güeter, Zinß vnd gültten alles ersuchen laßen vnnd alß man auch Im Landsperger hoff die brieff ersuchen sollen, habens die Söhne nitt bewillig. wollen, gesagt, das es die brieff so über die Lottringische lehen, die Ihr vatter Ihnen per modum donationis inter vivos übergeben, seÿen nuhn dreÿ Jar Inn poßeß, Doctor Sturtz beuelchhaber der Sickingischen vnd Rhumroth es widersprochen, wie auch J. Böcken von weg. seiner Vogtsdochter einredt gehabt, müßen die donation besichtig. Jene es bestritten, das sÿ nicht Inns Inventarium gehörig, daruff man sich verglichen, die Inventation einzustellen, bitz die donation exhibirt vnd besichtiget, Item schaffner alle Ire Rechnung. vff Johannis gethan, damitt das Inventarium ergentzt. Dieweil man sÿ dann nicht weitters treiben können, hab ers müß. pleiben laßen. Inn mittels von Bittelbron gehört, das die brüder mitt den schwestern vnnd schwester Kindt verglichen, wie der vertrag soll vor Rhat bestetigt werden. J. Böckel Ihne bericht, das die Lützelburgischen nicht willens, die Inventation ferner Zu continuiren, habs mein H. sollen anzeig., stells Zu mein Hn was sÿ erachten, das man ferners Zuthun schuldig, sollen billich das Inventarium ergentzen, das mein Hn Ihr abzug mög werden Ob mein h wöllen content seÿn, od. Ihnen vffleg. [f° 73] dem Jenig. so Ime beuohlen, nach Zukommen, vnnd ein vollkomlich Inventarium Zumachen, od nicht, das stehe Zu mein herren.
J. Böckel referirt wie d. Rhatschreiner, Item wie die Vergleichung beschehen mitt den schwestern vnd Rhumrath, durch nidergesetzte vom Adel vnd die Doctores. Were die donatio Zubesichtig. ob sÿ crefftig od. nicht, dann mein H vnnd sein vogts dochter Ihr Interesse dabeÿ, seÿ Vil gutts dings Inn den Kösten, nicht allein von lehen, sonder auch eigenthümliche dörffer vnd anders Inn Lottring. das vonnöthen solches Zuersuchen, Item so greiffen die brüder Inn die baarschafft, Zalen darauff die schwestern vnnd den Rhumroth, gleichwol wöllen sÿ gutt darfür seÿn, so man abzug dauon schuldig.
Erkandt, dieweil mein Hn Inn geringer anzal, die sach beÿ Rhät vnd XXI tractirt, Soll man deù Rhatschreiber sag. das er sein fürpring. per modum supplicationis enstelle, vnd für Rhät vnd XXI pringe, wöll man sehen, das er audientz bekomme, Inn mittelst nichs von handen laßen.

(f° 129) Sambstag den IX Septembris – J. Bernhart von Lützelburgs erben
J. Böcklin Zeigt an, das die Lützelburgische Erben allen fleiß anwenden, brieffliche verkhünden vnnd was noch hie ist, hienweg Zupring. wo es geschiht, so werdt mein herren nichts oder wenig für den abzug, were den schaffnern (.Friderich Zornen, Jacob Meÿern, Johann Edling.) Zugebietten, beÿ Ihren burgereÿden nichts von handen zugeben, bitz vff meiner herren weitteren bescheidt.
Erkandt Bede Mr. sollen die schaffner fürderlich beschicken vnnd Ihnen beÿ Ihren burgereÿden gepietten nichts auß handen volg. Zulaßen, bitz die Lützelburgische erben des abzugs halb mitt mein h. verglichen, vnnd soll man nichts überstehen, damitt die Grempischen erben nicht ursach sich Zubeclagen.

1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
Veneur du prince électeur de Saxe, Garnier de Lutzelbourg va venir à Strasbourg. Les Quinze fixent le droit de manance à huit livres, ce qu’il trouve trop élevé. Il estime pouvoir donner six livres et une livre en sus, ce qu’acceptent les Quinze.
J Werner von Lützelburg. 89. 97. 99.
(f° 89) Sambstag den 20. Aprilis. – J. Werner von Lützelburg
Frantz Piering Schaffner J. Werner von Lützelburg Churf. Sachsischen Jägermeisters p. Disdorpium, Er hab seinen Junckern das Mandat saltzgelts halb überschickt, der sich erclärt, das er Inn kurtzem seiner nottwendigen geschefft halb herkommen werde, wöll er sich alß dann mitt mein herrn Vergleichen, das sÿ content seÿn werden, dieweil er aber Inn seinem hoff werd. einköhren, hab er des Junckern erclärung mein Hn. fürpringen sollen, Wöll verhoffen, man werd sich den einzüg nicht laßen Zuwider seÿn.
Erkandt, dem Schaffner anzeig. man laß den Junckern beÿ seinem erpietten verpleiben, er mög Inn seinem hoff ein Zieh. Wann er aber herkombt, Soll es d. schaffner anzuzeig. schuldig seÿn Mr.

(f° 97, 97-v) Mittwoch den VIII Maÿ
(D. Steffan) dann er werd. ein tag oder ettlich nicht hie seÿn,; muß den Marckttag Zu Meurßmünster Inn namen J. Werner von Lützelburg der den vierten Stamtheil besuchen, seÿ vergleichung Zutreffen, hab er bitzhero Inn der sachen gedient.
J. Werner von Lützelburg – Daruff entstehet ein frag, dieweil gedachter Werner von Lützelburg Churfürstlicher Sachsischer Jägermeister Jetzo allhie vnd sich seines einzugs halb begert mitt mein herren Zuvergleichen, was Ime für ein Schutz vnd Schirmgeltt Zubestimmen.
Erkandt Ime viij ln vfflegen vnd soll man Ime Zu muthen, fidelitatem Zuversprechen, hören was er darzu sag. will, Solls Ime D. Stephan anzeig. Sagen Ime B. Mr.

(f° 99-v) Sambstag den XI Maÿ – J. Werner von Lützelburg
H Stettmr. Büchßner referirt, demnach er auß bevelch meiner herren von J. Werner von Lützelburg den Verspruch fidelitatis angenohmmen, hat er sich beschwert 8 lb Zugeben, dieweil er seinem Gnedigsten Churfürsten vnd Herrn von einem hauß so er Ime geschenckt, nicht mehr dann 6 lb gebe, aber sich erpotten mein herren j lb weitters Zu geben, vnd heb gar gern versprochen auch sich erclärt, das er Ime Inn seiner Bestallung geg. dem Churfürsten vorbehaltten, wider sein vatterlandt vnd die Statt Straßburg nicht Zudienen.
Erkandt, Ine beÿ seinem erpieten der vij lb pleiben laßen, Kan mans dem Schaffner anzeigen dieweil d. Juncker hiein Inns Westerich reÿßt. Mr.

1615, Conseillers et XXI (1 R 96)
Garnier de Lutzelbourg écrit de Dresde qu’il est trop âgé pour continuer à voyager. Il demande à être relevé de son droit de manance aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui renvoient l’affaire aux Quinze. Les Quinze donnent leur accord mais les fils du demandeur, jusqu’à présent logés chez les Landsberg, devront à l’avenir être logés chez des aubergistes.
(f° 331) Sambstag den II Decembris. – Werner von Lützelburg sagt sein Schirm auf
Werner von Lützelburg schrb. auß Dreßden darin mherren Zur augenschaw, d. er aber alters halben disser ort nit bald mehr reisen würd, od. feur v Rauch halten, Bitt er Ime des Schirms wid. Zuerlassen sonderlich weil auch die Jar nun mehr foruber, mit erbetten. Erk. Ist für mein H. die XV gewisen, die komme Ine des Schirms erlassen.

1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
(f° 215). Montag den 4. Decembris – Jr Werner von Lützelburg. Schirms vffsag
Ein schreiben vonn Jr Werner von Lützellburg, Churfürstlichen Sächßischen Jägermeistern vnd Cammer Junckern, sub dato Dreßden den 28. Augusti 1615. ahn Hrn Meister vnd Rhat allhie gerichtet, so verschienen Sambstag beÿ Hrn Rhat vnd XXI abgeleßen vnnd für mein Hrn die fünffzehen gewissen, Ist fürgelegt aber nicht verleßen worden, weÿl es allein den schutz vnd schirm belangt, darinnen der Junckher bißhero gewesen, den er aber Jutzunder, wegen seines altters, meinen Hrn vffschreibt, vnd den Hrn solcher Inhalt noch wohl bewußt ware, sonndern allßo balf vmbgefragt vnd Erkant, Man soll solche abkündung vonn Ime vff vnnd annehmen vnd einem Schaffner Frantz Peüring im Landspergischen Hoff beschicken, Ime solches anzeigen, mitt bevelch des Junckhern söhn, so bißhero Jr vffkehr beÿ Ime gehapt, ferner nicht Zubeherbergen, sondern ahn ein feÿlen würth Zuweißen, Item wahfern es noch nicht geschehen, die sachen vfm Stall vollendts richtig Zumachen, dessen dann die Vfm Stall auch Zu avisiren. Mr
[in margine :] Ist bereits verricht. den 16. Xbr. 1615.

Autres références sur Garnier de Lutzelbourg dans les mêmes registres
1599 Conseillers et XXI (1 R 78) Werner von Lützelburg vmb Einspänniger. 281.
1619 Conseillers et XXI (1 R 101) Johann Georg Churfürst zu Sachsen intecedirt p. Werner von Lützelburg. 27.
1627 Conseillers et XXI (1 R 109) Johan Rudolph vnd Sebastian Schenck maturanda sententia [umb beforderung bescheids] in causa contra Werner von Lutzelburg. 9.

Garnier de Lutzelbourg, veneur et chambellan chez le prince électeur de Saxe, et Gautier de Lutzelbourg, gouverneur pour le prince de Lorraine à Sarrebourg, vendent la maison à Henri Vagius et à sa femme Elisabeth Wolfart moyennant 1 125 livres

1616 (2. Martÿ), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger), Scheda ad fol. 132
(P. fol. 121.) Erschienen der Ehrenvest hochgelehrte herr Sebastian Leüttersperg beder Rect. doctor vnd der St. St. advocat deß gleichen herr Frantz Beüring burger Zu Straßburg, bede Als vollmächtigter gewalthaber der Woledlen vnd Gestreng Werner Von Lützelburg Churfürstl. Sächsisch. hoff Jägermeÿster vnd Cammer Juncker vnd Walther von Lützelburg Fürst. dhlt. Zu Lottring.Gubernator Zu Sarburg gebüder (haben verkaufft)
Heinrich Vagio vnd Elisabeth Wollfarthin seiner ehelichen haußfrauwen burgern zu Straßburg
hoff, hauß, hoffestatt, Stallung vnd brunnen mit Allen Ihren gebeüwen, begriff. weÿth. Recht. vnd Zugehördden wie die von Lützelburg bitzanhero beseß. gelegen Inn der St. St. Inn der Kalbßgaßn einseit neben h. Johann Mock. And.seit neben J. hanß Philipß Zugkmantells hoff, hind. vff die Breusch stoßend, für freÿ ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht, besetzung, eÿgenthumb od. herrschafft od. derergleich. (…) Zugang. vnd beschehen Für Vnd Vmb 1125 pfund

Fils du receveur de l’Eglise rouge Thiébaut Vagius, Henri Vagius épouse en 1601 Elisabeth Wolfarth, veuve de Matthias Roth
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 64, n° XXIII)
1601. den 16. Novembr. sind Ehelich eingesegnet worden herr Henricus Vagius vonn Straßburg, weiland herrn Theobald vagÿ Schaffners Zur Rotenkirchen vnd Burgers alhier selig. nachgelaßener Sohn, vnd Fraw Elisabeth Wolffhartin weiland herrn Hans Matthis Rothen seligen nachgelaßene widtwe (i 61)

Matthias Roth épouse en 1594 Elisabeth Wolfarth, fille du parcheminier Laurent Wolffart
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 11-v, n° 39)
1594. H. Hanns Matthiß Roth, vnndt Elisabeth Lorentz Wolfarten des pergamenters tochter. Eingesegnet Zu Illkirch den 18. Junÿ (i 12)

Henri Vagius acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme neuf mois après son mariage
1602, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 815
Herr Heinrich Vagius empfahet d. B: Vonn seiner Haußfrawen Elßbethen w: Herrn Mathis Rothen selig. witib will Zun Gartnern Inn Crautenaw dienen, Vnnd sein Nahrung für 5000 fl. angeben. Act. 24. Aug:

Jean Mathias Roth a institué l’hôpital bourgeois pour héritier universel. Henri Vagius a versé les sommes en argent de mauvais aloi, soumises à un complément de paiement. L’acte se termine par une question juridique ayant trait aux droits à verser sur ces compléments
1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
(f° 136-v) Sambstag den 22. Junÿ – Hanß Philipp Schatz, Joseph Arhard Schaffner im mehren Spittahl – Hanß Matthiß Rothen Erbschafft – Henrich Fagÿ Erben – Pfundtzoll in käuffen und Cessionen verfallen – Ob man von Nachträgen pfundt Zoll schuldig
Hanß Philipp Schatz, vnd Joseph Arhard des mehren spittals schaffner Erschienen berichten p. N Eggen, daß weÿland Hanß Matthiß Rothen erbschafft den armen im Spittal, alß instituirten Erben heimgefallen, daran weÿland Heinrich Fagius in schlechtem gelt ettwas abgestattet, solches aber nun mehr dem Spittahl an reducirtem capital gut gethan worden, vnnd weilen hievor, so wol vom schafer des Spittahls, als auch herrn Schatz ehvögtlicher weiß der pfundt Zoll abgefordert wird, solches aber beeden supplicanten, weilen sie für sich kein interresse dabeÿ beschwerlich, auch sonsten nicht herkommens, das von dergleichen donationen ad pias causas derselb. gefordert werde, Alß haben sie es an diesem orth anbringen, vnnd sich davon Zu absolviren betten wollen, produciren Zu mehrern bericht Ein memorial, so verlesen, deß Innhalts das herr Heinrich Fagius in gedachter H Hanß Matthiß Rothen Erbschafft gut gelt schuldig verpliben 623. lb, dargeg. haben seine Erben dem Mehrern Spittal ein Zinnßbrieff vff den Pfenningthurn, welcher schlecht. gelt 1500 lb. aber an reducirten capital 409 lib. d thut über geben, darvor werde der pfundt Zoll gefordert. herr Kügler alß oberpfrundt Zollh. wie auch h. Frantz berichtet, das Contractuum Notarÿ instruction weise auß, das was von käuffen oder Cessionen hier in der Contractstub verschrieben werde, davon auch der pfund Zoll verfallen seÿe, Nun seÿe dieße handlung Zwischen dem mehrern Spittahl und Fagÿ Erben in der Contractstub verschrieben, begehre dannenhero d. pfund Zoller außweisung weßen Er sich in diesem fall Zu verhalten. Beÿ der vmbfrag ward dafür gehalten, scheine vnbillich das der, der nachtragt oder dem auch nachgetrag. wird, solte pfundt Zoll geben, weilen es an ledige bezahlung ist, dahero vermuthlich beede Supplicanten in diesem fall werden Zu absolviren sein, doch weilen vff die bahn kommen, das fast ein gleichförmiger Casus in vorig. Protocollis werde Zu finden sein, Ist Erkanndt worden das solcher Zuvordrist vffgeschlag. inmittelst das geschefft geg. supplicaten zu bedacht genommen sein solle.

L’hôpital bourgeois donne quittance à Anne Botz, femme de l’assesseur au Grand Sénat Jean Philippe Schatz et héritière testamentaire de Henri Vagius et d’Elisabeth Wolfarth

1631 (17. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 426
Erschienen die woldel, Gestreng, Ehrenveste, fürsichtige vnd wolweise herren Bernhard von Kageneck, ietzregirender Stettmeister, vnd herr Daniel Ringler Alt. Ammeister dr St. St. alß verordnete Pflegere deß Mehren Spitals, vnd herr Joseph Erhard alß Schaffner daselbsten, An einem,
So dann weÿ: H Henrich Vagÿ see: eingesetzter Testaments Erbin Anna Botzin Ehevogt H Johann Philipp Schatz, Großen Rhats Verwanther, Wie auch seine Vagÿ haußfrawen Elisabeth Wolfahrtin see. Erben wegen der Ehrwürdig wolgelert herr M. Johannes Georgius Schüring Diaconus Zu S. Wilhelm alhie, innamen Barbaræ Wolfartin seiner Schwiger und Lazarus Wolfahrt für sich selbst, vnd alß geschworner Vogt Anna Wohlfahrtin seiner Schwestern An andern theil
Zeigten An, vnd bekannten gegen einand. demnach dem Spital, vermög der auch in der Contractstuben den 18. Septembris Anno 1628. vber hanß Mathiß Rothen see: Verlaßenschafft vffericht. verschreib: vnd Lüfferung (…)

Le marchand Jean Philippe Schatz épouse en 1610 Agnès Meyer puis en 1629 Anne Botz, fille de Louis Botz, administrateur de la tuilerie dite untere Ziegeloffen
Mariage, cathédrale (luth. p. 240)
1610. Dominica Quinquagesima hans philips schatz der handels man vnd Junchfraw Agnes h. hans heinrich meÿer n:g: tochter (i 124)

Mariage, cathédrale (luth. p. 276)
1629. H Hans Philips Schatz der Handelsmann, Vnd J Anna Ludwig Botz verwalters auf dem vndern Ziegeloffen n. tochter, eingesegnet montag 26. 8.bris (i 143)

Références de Jean Philippe Schatz dans les registres
1627 Conseillers et XXI (1 R 109)
(f° 27-v) Sambstags den 17. Febr. – Hanß Philipp Schatz ist H. Werner Gambßen, so ihn Rhatt khommen, auff den Stall für dises Jahr substituirt. d. schwört auff die ordnung
1628, Protocole des Quinze (2 R 56) Hannß Philipp Schatz. 236. 265. [wegen Hannß Michael Reimbolds]
1631, Protocole des Quinze (2 R 57) H. Hanß Philipp Schatz. [Abloßung] 27. [Stand am Vischmarckh] 127.
1636, Protocole des Quinze (2 R 61) Adam Bott et consorten Ca. H. Hanß Philipp Schatzen. 229. Conrad Müller Ca Hanß Philipp Schatzen. 229. [Stand am Vischmarckh]
1638 Conseillers et XXI (1 R 121) Johann Philipp Schatz. 82. [platz gegen dem mittlern Ziegeloff über]

Philippe Ulmann Bœcklin de Bœcklinsau (propriétaire de l’actuel n° 14) aménage un four à pain dans son bâtiment arrière et demande l’autorisation de poser des poutres dans le mur qui appartient en propre à son voisin Jean Philippe Schatz. L’autorisation est accordée à titre révocable.

1637, (ut supra [9. Septembris]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 718
Erschienen Jrn Philipps Vlman Böckle von Böcklinsaw
hatt in gegensein H Johann Philipps Schatzen grossen Rhats v.wanthen alhie bekant
demnach Er Jr. Böckhle in seinem Adelichen alhie in der Kalbßgaßen und neben ihme Schatzen gelegenen hoff einen Bachoffen in der vndern Kuchen deß hinderhauses setzen und machen, vnd zu desselben besserer habung dreÿ höltzer vnderhalb, darauff der Rost ligt, in sein H Schatzen eigenthümliche Maur, vff vngefohr ein halb werckhschuh tieff legen lassen, daß solche Einlegung ihme H Schatzen und alle seinen Nachkommenden, wed. vber kurtz noch lange Zeit, im geringsten an seiner dißohrts habend. gerechtigkeit nit præiudicirlich und nachtheilig sein, sondern einig vnd allein für ein Nachbarliche Gonnung inmaß es auch an ihm selbsten ist, gehalten werd., auch Er Jr. Böckel vnd seine Nachkommende vf ihren costen, vff sein H Schatz. od. deß. Nachkommenden begehren, solche höltzer wider herauß thun und sein Schatz eigene Maur wid. in vorig. stand richten zulaß. schuldig sein sollen

Agnès Schatz femme du marchand Balthasar Louis Künast, le marchand Jean Schatz et l’étudiant Jean Henri Schatz louent la maison au capitaine de cavalerie Adolphe Dümmler

1650 (28. Decemb.), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 1140-v
Erschienen H. Balthasar Ludwig Küenast der Handelsmann Und alter großen Rhats Verwanther alß Ehevogt Fr. Agneß Schatzin, Item H. Johann Schatz der handelßmann Vnd dann H. Johann Heinrich Schatz L.L. Studiosus, beede für sich selbsten
haben in gegensein H. Adolph Dümler deß Rittmaÿsters
Verlühen haben hauß, hoff, hoffstatt, hinder hauß Stallung, Gärtlin Keller Und die darinn ligende vf (-) fud. haltende faß mit allen deren Gebäwen, nichts davon alß eine Cammer außgeschloßen, welche Sie die Schatzische Ihnen außtruckhlich vorbehalten haben, Alhier in der Kalbßgaßen, neben Jrn. Philipß Uhlmann Böckhlin & neben dem Zillerisch. hoff gelegen, also Vnd dergelstalten daß Er H. Rittmaÿster dümler, Ihnen denen Schatzischen hingegen so bald Er die Behaußung bezog. haben wird 900 Pfund lüffern, vndt solche Behaußung ahne statt deß Von dem Vorgeschoßenen 900. lb Jährlich gefalenden Zinnßes Lehnungs weiß inn haben und bewohnen
(cassirt und anderwerts verschrieben wie in registrand. de a° 1651. fol. 294. fac. 2 & fol. seqq. zu befind. ist)

Les mêmes engagent à titre d’antichrèse la maison à Adolphe Dümmler, manant de Strasbourg. En marge, quittances dont celle qu’accorde la veuve Dümmler en 1660.

1651 (5. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 294-v
(Lect. & confirmat. beÿ Rhat den 9. april. a° 1651.) Erschienen H Johann Schatz d handelßmann, H Johann Heinrich Schatz L.L. Stud. und Fr. Agneß Schatzin H Balthasar Ludwig Küenasts deß handelßmanns eheliche haußfr. und Sie Fr. Agneß insonderheit mit beÿstand H Valentin Jägers und H Daniel Steinbockhß beed. alß vß E. E großen Rhats mittel, vff Ihr Fr. Agneßen am 16. Jan: iüngsthien wohlerwehntem Rhat überraichte demüetige s[up]p[lica]tôn. ahne statt der nechst. Verwanth. hierzu insonderheit Deputirte, an einem,
So dann H Adolph Dümler Rittmaÿster Schirms Verwanther alhie mit beÿstand H Johann Jacob Seiberts Med. Doct. am andern theil (…) einen vffrechten und redlich Contractum antichreseos vff folgend weiß mit einand. getroffen hetten,
Nemlich es hetten Sie die Schatzische Geschwisterd ohnverscheidentlich ihme H Rittmaÿster Dümlern ihrer alhie in der Kalbßgaßen gelegene Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeit. nichts davon alß eine einige Camer außgenohmen, vff nechstverschienenen Mariæ Verkündigung (…)
hiengeg. so hette Er H Rittmaÿster Dümler ihnen den treÿen Schatzisch. Geschwisterd. ohnverscheidentlich 900 Pfund pfenning in bahrem Gelt auch guten groben vff den fuß deß Reichßthalers zu 15. ß gerechnet. Sorten vorgeschoß. Also und dergestalt daß Er H Rittmaÿster Dümler die berührte Schatzische Behaußung entwed. selbst. bewohnen od. anderwerts verleÿhen nutz. und nieß. solle und möge neun Jahr lang und also biß Annunciationis Mariæ a° 1660. beständig (…)
(f° 297) Und wiewohl. die obbeschriebene Behaußung noch umb 600. lib. H Daniel Thomaß dem handelßmann von St. Lamprecht und umb 300. lib. H M. Joh: Mägerlin Diacono Zu St. Thoman verhafftet ist, so sollen iedoch solche beede Capitalien mit dem obernannt. eben Zu dem Ende dargeschoßenen und vffgenohmenen dümlerisch. 900. lib obgelegt werd. also daß diße Behaußung, außerhalb mehr ermelts H Rittmaÿster Dümlers, sonst. niemandts alß Lazari wohlfahrts seel. Erb. umb 186. lib. 2 ß d verhafftet bleibe
[in margine :] Erschienen Fr. Anna Dorothea obedelgemelts H. Adolph Dümlers nunmehr seel. hinderlaßene Fr. Wittib, mit beÿstand deß Freÿ Raths wohl Edelgebohrnen Gestreng H Wolff Jacob Böckle von Böcklinsaw und deß Edel- Vesten hochgelehrten H Johann Henrich Wÿlandts V. I. D. und der freÿen Reichß Ritterschafft im undern Elsaß Rhats und Sÿndici, beede alß ihr Fr. Annæ Dorotheæ und ihres eheleiblich. döchterlins Dorotheæ Elisabethæ Vögte, hatt in gegensein obehrenernannter treÿ Schatzisch. Geschwisterd H Johann, H Johann Henrichs und Fr. Agneßen, mit beÿstand der Ehrenvest und weÿsen H Jonæ Andreß. von Veßenheim und H. Paul Friderich Marbachs, alß aus E.E . groß. Rhats mittel ahne statt nächster Verwanther, alß aus E. E. Groß. Rhatt mittel , ahne statt rechter Verwanther, Ihro Fr. Agneß insonderheit beÿgeordnet, bekannt, daß Sie Dietriche Fr. wittib, von Inen den Schatzisch. Geschwisterd. ahne deren in vorstehender Verschreibung benambsten 900 Pfund pfenning 300 Pfund pfenning in bahrem Gelt Zugenüg empfangen habe, dieselbe dafür sofernen quittiren, So viel die übrige 600 Pfund pfenning betrifft, soll die dümmlerische Fr. wittib, die obgeschribene Behaußung und Zugehörd noch Vier Jahr lang von Jüngst verschinen Mariæ Verkündung angerechnet, ahne statt d. Interessen Zu genieß. haben, Es were dann daß inmittelst solche Behaußung, welche dann nunmehr feil ist, verkaufft würde, welch. falls die dümlerische wittib, gleichwohlen vff eine vorhergehende vierteljährige vffkündung diße Behausung, Jedoch geg. Satisfaction der hinderständig. 600. lib abzutretten schuldig sein (…) den 7. Aprilis a° 1660

Compte que rendent les héritiers de Jean Philippe Schatz aux héritiers de Jean Lantzenberger sur le prix de la maison Schatz rue des Veaux
1651 (28. Julÿ), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 19) n° 19
Underschidliche Abrechnungen Zwischen weÿl. H. Johann Lantzenberg.s deß Älttern Erben
Abrechnung wegen der Schatzischen Behaußung In der Kalbsgaßen Alhier. Weÿland H Johann Philipp Schatzen geweßenen handelßmanns cit. E. Ehrs. Großen Raths inn Straßb. seel. Erben seindt weÿl. H Johann Lantzenbergers deß Älttern seel. Erben vff obgemeler Behaußung in Capital schuldig geweßen lauth Lantzenb. haupt buchs fol. 193.

Agnès Schatz femme du marchand Balthasar Louis Künast, le marchand Jean Schatz l’aîné et le juriste Jean Henri Schatz vendent la maison à Anne Dorothée Glaser veuve Dümmler (créancière)

1660 (4. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 702-v
(Prot. fol. 59 – 1200. lib) Erschienen H Balthasar Ludwig Küenast der handelßmann alß Ehevogt Fr. Agneßen Küenastin gebohrner Schatzin H Johann Schatz der älter, handelsmann, und H Johann Henrich Schatz U.I. Doctorandum und EE Kleinen Rhats Advocatus & Procurator, Geschwistrige
in gegensein Frawen Annæ Dorotheæ Dümmlerin, gebohrner Glaserin mit beÿstand deß Freÿ hochwohl Edelgebohrnen Gestreng H Wolff Jacob Böckhle von Böckhlinsau Und deß Edel- Vest- hochgelehrt. H Johann Henrich Wielandts V.I.D. und der freÿen Reichß Ritterschafft im undern Elsaß, Rhats und Sÿndici, ihre und ihrer einig. dochter herrn Vormünder – vff unserer g. Herrn Rhät und Ein und Zwantzig. am 9. Julÿ iüngsthien obrigkeitlich ertheilten Consenz
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Rechten, Zugehördten und deren im Keller ligenden Faßen, alhie in der Kalbßgaß. einseit neben dem Böckhelisch, anderseit neben dem Zugmantelisch. hoff hind. vff die Preusch stoßend gelegen, Welche behaußung umb 372. fl. weÿl. Lazari Wohlfahrts seel. Erben und umb 300. fl. weÿl. H M. Johann Mägerlins geweßenen Diaconi Zu St Thoman nunmehr seel. nachgelaßenen Erben verhafftet (übernohmen) – umb 728 Guld.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient la vente des héritiers Schatz à la veuve Dimler

1660, Conseillers et XXI (1 R 143)
(f° 136) Montag d. 9. Julÿ – Dimlerische Wittib vm consens
Dimlerische Fr. Wittib, Bericht per Bitsch d. sie d. Schatzisch. Erben Ihre Wohnbehaußung aberkauff. Bitt vm ratification deß beschehenen Kauffs. Erk. Willfahrt word.

Ancien capitaine de cavalerie entré au service du roi de Suède, Adolphe Dümmler meurt le 30 novembre 1658 en délaissant une fille issue de sa veuve Anne Dorothée Glaser (fille du juriste Josias Glaser et de sa femme Marie Dorothée Mock, voir plus bas). L’inventaire est dressé rue des Veaux dans la maison de feu Jean Philippe Schatz. La succession s’élève à 8 806 livres.

1658 (30. Dec.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 11) n° 24 (603)
Inventarium vnd Beschreibg. aller Hab und Nahrung v. gütere so weÿland des Reichts freÿ wohl Edel gestreng dapffen und Mannhafft. herr Adolph Dimler geweßenen Rittmstr. vnd Ihro Königl. Maÿt. In Schweden Bram*, welcher den 20. Novembr. Jüngst *and. Jahres tödlich v.plichen hinderlaßen So auff Erfordern v. begehren des reichts freÿ wohl Edelgebohrnen gestrengen herr Wolff Jacob Böcklin von Böcklinsaw, welcher von dem verstorbenen Hn Ritt meister sel. In seinem auffgerichteten Testamento hernach gemelter seiner Einigen hinderlaßenen dochter und Testaments Erbin Zu einem vogt nominirt und Erbetten, So dann des Edlen v. hochgelehrten herren Johann Heinrich Wielanden JV Doctoris löbl. Nider Elsaßischen Ritterschafft wohlbestellt. raht und Syndici, alß welcher von wohl Edel gedacht Nider Elsaßischen raichts ritterschafft herrn dirctoren räth und Außschüß, benebem Ob Edelgedachtem herrn Wolff Jacob Böcklin von Böcklinsaw obberührt einigen dochter Zue einem Curatori vnd vormund adiungirt (…) durch die wohl Edle viel Ehren und tugendreiche fraw Annam Dorotheam dimlerin gebohrne glaßerin die hind.plibene fraw wittib Mit beÿstandt des Edlen und vest Herrn Wolfgangs Sigels geweßenen Amptmans Zu Durcastel so sann des Ehrenvesten vndt vorgeachten herren Paul Reichardys burgers In Straßb. der fraw wittib, nahen Gewantens geeÿgt und gezeigt (…) Actum Donnerstags d. 30. Decembt. A° 1658.

Inn einer Inn der Statt Straßburg Inn der Kalbsgaßen gelegenen undt weÿl. herrn Johann Philipß Schatz gewesenen handelsmanns v. E.E groß. Rahts beÿsitzers hinderlaßenen Erben Zuständig. beh. ist befund. wie folgt
Auff den underen Bühnen, Cammer A, Cammer B, Inn der Obern stuben, Inn den Stubkammer, vor dieser Cammer, Cammer C, Inn der wohnstuben, Inn d. schwartz thuch kammer, Stubkammer, Im obern haußohren, Kuchen, In des herrn Rittm. sel Stuben, Stubkammer, Inn den rüst Kammern Inn dem hinderst. Cämmerlin aufs waßer sehend, Im Saal, Im gewölb, Inn d. Kuchen, Im keller
Ane Liegenden Güttern. Item hauß, hof, scheür, Ställ, gartt. in der Ruprechtsaw in dem beltzwört (…)
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 1082, Sa. früchten 163, Sa. weins vnd Leeren vaß 159, Sa. vyhes schiff und geschirrs 155, Sa. silber geschirr vnd Geschmeids 709, Sa. Anschlags guldener Ketten, Ring undt geschmeid 1072, Sa. baarschafft 241, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2392, Sa. Liegende güther 70, Sa. Schulden 443, Summa summarum 8806 lb
Sa. der ungewißen vnd Zweiffelhafften Pfenningzinß hauptgüter 1543 lb, Sa. der Ungewißen Zweiffelhafften vnd verlohrenen Schulden 1800 lb

1642 Conseillers et XXI (1 R 125)
(f° 53) Sambstag d. 14. Maÿ – Adolph Dimler vberreicht p. Knauffel. vdthg. supplication vmb intercessionales an die Statt Nürnberg. Erk Willfahrt. H. XV. Dieffenbecher v. H. Steinbeck
1645, Protocole des Quinze (2 R 66) H. Adolph Dümbler. 209. [der Rittmeister, umb Fruchtkauff]

Adolphe Dümmler qui paie 3 livres de droit de manance est dispensé des impositions extraordinaires parce qu’il est immatriculé au Directoire de la noblesse
1657, Protocole des Quinze (2 R 75)
(f° 56-v) Schirmgerichts wegen erhöhung ettlicher Schirmgeltter
Adolph Dumler für die 2. lb 5 ß d ietz 3. lb d bleibt Extra ordinari Fr. gellts befreÿt weÿlen Er beÿ der Ritterschafft immatriculirt

La veuve d’Adolphe Dümmler demande que son droit de manance (12 livres 10 sols) soit réduit. Les quinze la renvoient aux préposés de la manance.
1659, Protocole des Quinze (2 R 77)
(f° 100-v) H. Adolph Dümmlers Rittmeisters seel. Wittib per Dr. Bitsch, t. Supplication, pro moderatione ihrer bißherig. Jährlich 12. lb. 10 ß Schirmbgelt. Erkandt, Für Schirmbherren gewieß.

Sommes qui reviennent à Anne Dorothée Glaser veuve Dümmler dans la succession de sa mère Marie Dorothée Mock suivant l’inventaire dressé en 1641, où est mentionnée la faillite de Josias Glaser
1659, Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 1) n° 7
Die Edle viel Ehren undt tugendreiche Fraw Anna Dorothea Dümmlerin, gebohrne Glaßerin, hat zwar nach inhalt Inventarÿ über Fr. Mariæ Dorotheæ Mockin, ihrer lieben Mutter seel: Verlassenschafft den 15. Martÿ A° 1641. durch H. Christoph Schüblern Notarium Vffgericht, wie fol: 91: fac. 1.a ermelten Inventarÿ Zusehen für ererbt Mütterlich guett allein Zuerfordern inn Summa 3319 lib. (…)
Summa deßen So Fr. Anna Dorothea Dümmlerin inn mangel stehet vnd Zuvor auß H: Josiæ Glasers Nahrung, weilen Ihme wie nachher Zusehen die theilbar Verlaßenschafft sampt den Passivis cedirt vnd übergeben Worden, Zuerstatten were, Ist Vndt thuet 915 lb. Von dißen großen Vndt Zimmlichen fehler nun hat H: Rittmeister Adolph Dümler seel: Vndt Sie Fraw Anna Dorothea Glaßerin beede Eheleuth Zu Zeit alß es H. Josiæ Glaßers Verlaßenschafft ad concursum Creditorum gerathen, noch nichts gewußt, sondern es ist H: Notario Scheüblern den Calculum, waß Ihme H: Dümlern Vndt seiner haußfrauen ane die Glaserische Verlaßenschafft gebühren möchten Zufüehern, anvertrawet gewesen (…)
Solche Summ davon abgezogen wer übrig verplieben nemlichen 1883 lib. davon H. Josiæ Glaßern für 2/3 theil 1255 lib, Vnd Ihro Fraw Annæ Dorotheæ Dümmlerin Zur Tertz gebühret 627 lib.

Anne Dorothée Glaser loue une cave à Daniel Eyrer, aubergiste à la Couchette

1662 (4. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 9-v
Erschienen Johann Vincato Ritterschafft Bott, im Nahmen Fr. Annæ Dorotheæ Dümlerin, wittibin gebohrner Glaserin
in gegensein H Daniel Aÿrers deß Gastgebern Zum Spanbeth, bekannt, daß Sie Fr. Dümlerin Ihme H. Aÿrern verlühen habe
in ihrer in der Kalbßgaßen gelegener Behaußung den Keller, Inmaß. derselbe mit latten underschlag. sampt denen darinn ligend. faß. ohngefährdt treÿßig Fuder zusammen haltend, vff 9 Jahr lang Von Jetzt verwichenen weÿhenacht. angerechnet, um einen iährlich. Zinß benantlich. Zehen Pfund pfenning

Extrait de l’inventaire d’Anne Dorothée Glaser veuve d’Adolphe Dümmler, dressé en 1718.
1718, Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 112) n° 1012
Extractus Auß Weÿland S. T. Frawen Annæ Dorotheaæ Dümmlerin gebohrener Glaserin auch weÿl. S. T. Herrn Adolphi Dümmlers der Königlichen Cron Schweden gewesenen Ritt Meisters, auch E. Hochlöbl. Freÿen Ritterschafft des Undern Elsaßes incorporirten Mitglieds, seeligen hinderlaßener Fraw Wittib auch seeligen Verlaßenschafft Inventario, durch ebenmäßig weÿland Herrn Johann Christoph Wincklern Notarium gleichfalls sele in A° 1667 auffgerichtet gefertiget

Les héritiers testamentaires d’Anne Dorothée Glaser veuve d’Adolphe Dümmler vendent la maison au gentilhomme Philippe Albert Bernhold, préteur et assesseur des Quinze

1667 (27. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 504-v
(Prot. fol. 33.) Erschienen der Edel- From- und wohlweÿs Herr Johann Philipß Mülb deß beständig. Regiments der herren Fünffzehn für sich selbst., Item H Johann Andreas Mergelett E.E. Siebner Gerichts Actuarius alß Vogt Annæ Catharinæ, Josiæ, Johann Wilhelms und Tobiæ, H Josiæ Städels deß Buchführers und anietzo Treÿers der Statt Pfenningthurns mit weÿl. Fr. Fr. Anna Magdalena gebohrner Huoberin nunmehr seel. ehelich erzeugter Kind., mit assistentz erstermelts ihres eheleiblich. Vatters, Item H Anthoni Flach E.E Kleinen Rhats Beÿsitzers, alß aus deß wohl gedachten Rhats mittel ahne statt H Wolff Jacob Schultzen LL. Stud. von Nürnberg und H Johann Jacob Butzen Gräffl. Leining. Dachßburgischen Gerichtsschreibers zu Falckhenburg, mit weÿl. Fr. Annæ Ursulæ Glaserin seel. ehelich erziehlte Zweÿen Kind. Deputirter, Item Fr. Anna Catharina Schmuckhin hannß Peter Bürckhels würths zu Hunnenweÿher eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, Friderich Wilhelm Schmuckh Gewerbßdiener für sich selbsten, H Ernst Friderich Gambß alter Gräv. Rappolsteinisch. Cancelleÿ verwanther, und Anna Catharina gebohrne Stüdelerin beÿde Eheleuthen im nahmen Mariæ Elisabethæ, hannß Wilhelms, Annæ Margarethæ, Annæ Dorotheæ, Annæ Magdalenæ, und Annæ Rosinæ der Schmuckhisch. Geschwisterd., ihr Fr. Annæ Catharinæ mit weÿl. H Hannß Wilhelm Schmuckh. geweßenen gräv. Rappolsteinisch. Stattschreiber Zu Rappolßweÿher nunmehr seel. ehelich erzeugter Kind. mit assistentz d. Ehrenvest fürsichtig und weÿse H Johann Philipß Zeißolff und H Paul Friderich Marbachß, beed. alß aus E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, So dann H Gambß und Sie Anna Catharina weÿl. Catharinæ Agathæ Gambßin ihrer mit einander ehelich erziehlten und abgeleibten döchterlins Erben, alle alß weÿl. Fr. Annæ Dorotheæ Dimmlerin wittibin gebohrner Glaserin nunmehr seel. testamentliche Erben und resp. Erbens Erben
in gegensein deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen H Philipß Albrechts Bernholdts dißer Statt alten Stättmaÿsters und Fünffzehners
demnach vorernannte Fr. Dümmlerin in ihrem vffgerichteten Testamento solemni in scriptis underschiedliche starcke Legata verordnet, und damit selbige außgerichtet werd. möchten, in solchem Testamento Vnd damit zum treÿzehend., neben dem Gut in Ruprechtsaw auch hernach beschriebene Behausung Zu versilbern befohlen, So hetten Sie die instituirte Erben, dißer der Fr. Testatricis letzt. willen Zu vollziehen, und sonderlich auch der Städelische Vogt vff obwohlgedachts EE. groß. Rhats gestrig. Tags obrigkeitlich interponirte Decretum alienandi
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten auch denen im vordern Keller ligend. Faßen, in der Kalbßgaßen einseit neben der adelich. Böckhelisch: anderseit neben d. adelich Zugmantelisch ietzt Zÿhnhardisch. Behaußung hind. vff die Preusch stoßend geleg. – umb 1125 Pfund pfenning

Philippe Albert Bernhold dans les différents registres
1654 Conseillers et XXI (1 R 137) Philipp Albrecht Bernholdt. 51. 56. [Zinß]
1654 XV (2 R 72) Jr Philipp Albrecht Bernhold. 54-b. [Zinß]
1657 Conseillers et XXI (1 R 140)
(f° 182-v) Sambstag d. 12. Septembr. – Philipp Albrecht Bernholdf Hoffmeister Ihrer fr. gd. H Christian Ernsten Marggraffenß Zu Brandenburg, Bitt Mh. wollen seinem gd. h. die Ehr thun vnd Ihnen d. Licent. vnd Accises freÿ laß. Erk. Soll bedacht werd.
188)
1658 Conseillers et XXI (1 R 141) Jr. Philipp Albrecht Bernholdt. 71. [Zinß].
1658 XV (2 R 76) Jr. Philipp Albrecht Bernhold. 74 [zinß]. [Johann Jacob Bernhold] 127.
1659 Conseillers et XXI (1 R 142) Philipp Albrecht Bernholdt. 131. [Zinß].
1659 XV (2 R 77) Jr. Philipp Albrecht Bernhold. 128 [Zinß].

Philippe Albert Bernhold demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un à devenir bourgeois. L’assemblée le renvoie aux Quinze. Il est nommé quelques jours plus tard assesseur des Quinze
1660 Conseillers et XXI (1 R 143)
Philipp Albrecht von Bernoldt. 85. 92. 94. [Bernhold]
(f° 85) Sambstag d. 14. April – Philipp Albrecht von Bernoldt vberreicht per Bitsch Und.ges anbringen, Bericht d. Er sich in daß Burgerrecht begeben, Bitt Mh. woll. ratione deß Stall geldts per deputatos mitt Ihme tractiren laßen. Erk. Ist mitt dem begehren an Mh. die XV. gewiß. Word.
(f° 94) Sambstag d. 28. Aprilis – Philipp Albrecht von Bernoldt wird XV.er
1660 XV (2 R 78) Jr. XV. Philipp Albrecht Bernhold. 65 [pt° Stallgelts]. 110 [additional Seckel].
(f° 70) Sambstag den 28. Aprilis – Philipp Albrecht Bernhold wird XV.
1663 XV (2 R 80) H. von Bernhold. 113. deßen Adel. Haußfrau. 184 [Philipp Albrecht von Bernholdt, Abloßung].
1666 XV (2 R 83) Herr Stättmeister Philipp Albrecht Bernhold. 185. 90. [wein]
1677 Conseillers et XXI (1 R 160)
(f° 33) Mittwoch d. 24. Januarÿ 1677 – Herr Philipp Albrecht] Bernhold geht mit todt ab.
1679 Conseillers et XXI (1 R 162)
(f° 31) Sambstags den 15. Februarÿ 1678 – Johann Hartmann von Westerburg Ersucht MGHh. umb assistentz inn seines an die Bernholdische Erben habenden Forderung

Fils de Philippe Jacques Bernhold, Philippe Albert Bernhold acquiert le droit de bourgeoisie le 4 février 1660.
1659, 3° Livre de bourgeoisie, p. 961
Juncker Philipp Albrecht Bernholdt, weÿl. Jr. Philipp Jacob Bernholdts Ehelicher Sohn, erkauft d. burgerrecht Vmb 4. Goldfl. die er auff dem Pfenningthurn erlegt, Ist noch ledigen Standts Jurav: 4. febr. 1660.

Philippe Albert Bernhold épouse en 1660 Anne Eléonore Zorn de Plobsheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 106, n° 4)
1660. Ohne erlaubnus und erkantnus E. E. Grosen Raths Haben sich im Hauß durch H M. Kolben einsegnen lassen Juncker Philipps Albrecht Bernold Weÿland Jr: Philipp Jacob Bernolds & gewesenen Obrist. und Guverneur in Rheinfelden Hinderlaßener ehelich. Sohn, mit Jungfr. Anna Eleonora Zornin Weÿland H. Wolff Dietrich Zornen von Plobsheim, gewesenen Stättmeisters und XIII. alhier hinderlassene eheliche tochter. Dienstags d. 21. Februarÿ (i 117)

Philippe Albert Bernhold loue une cave au marchand Jean Georges Asfalck

1675 (4. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 503
der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Herr Philipp Albrecht Bernhold dießer Statt alter Stättmaÿster und fünff Zehner
in gegensein herrn hannß Georg Aßfalckhen deß handelsmanns
Verlühen haben den Vordern Keller sambt darinn ligenden faßen allhier in seiner in der Kalbßgaßen gelegenen Wohnbehaußung, uff Neun Jahr lang Von bevorstehend Michael angerechnet, umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 24. fl.

Philippe Albert Bernhold meurt le 22 janvier 1677 en délaissant deux fils, Philippe Thierry et Sigefroi. Les experts estiment la maison à 1 500 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 12 849 livres. La succession se monte à 9 055 livres.

1677 (12.6.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 10) f° 402
Inventarium v. Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung vndt Güther, ligender Vndt Vahrender, Verändert undt vnveränderten keinerleÿ außgenommen, so weÿland der Reichß: Freÿ: Hochwohl Edelgebohrne Herr Herr Philipp Albrecht Bernholt, hochmeritirt Stettmeÿster, auch deß bestendigen Geheÿmen Regiments der Herren dreÿ Zehen beÿ dießer deß H Reichß freÿen Statt Straßburg hochansehnliche Assessor, beÿ seinem am 22. Januarÿ diß Lauffenden 1677.sten Jahrs, beschehen seeligen Absterben, Zeittlichen Verlaßenschafft, So vff erfordern, vndt begehren, deß auch Reichß freÿ hoch edelgebohren herrn herrn Geörg Dietrich Zornen von Plobßheim ebenmäßig Stettmeisters vnd erstedelgemelten Collegÿ d. Herren XIII. beÿsitzers, Alß erst edelgemelten Collegÿ d. Herren XIII.beÿsitzers, Alß nechst Anuerwanthers v. vormundts, beeder deß seel. verstorbenen Herrn Stettmeisters mit hernach gelemelten seiner höchstbetrübten hoch Adelich. Fraw wittibin ehelich gezeügten Herrn Söhn, nahmentlich Herrn Philippß Dietrich vndt Herrn Sigfridt Bernholden, inventirt, durch die Reichß Freÿ hochedelgebohrne Fraw, Fraw Annam Eleonoram Bernholdtn gebohrene Zörnin von Plobßheim, die höchstbetrüble Fraw wittib, mit assistetz deß wohl Edel Vest hochweiß vndt hochgelehrten herrn Johann Ulrich Friden, J. Cti. der Statt Straßburg hochmeritirten Raths vndt hochansehnlich. Sÿndici ihres erbettenen herrn Curatoris, gezeÿgt vndt ahngegeben (…) Ahngefangen dinstags den 12.ten Junÿ A° 1677.

Erstlichen, Ane Haußrath, So in Einer alhier Zu Straßburg, ane Kalbß Gaßen gelegenen, v. in dieße Verlaßenschafft behörigen Behaußung befunden word. wie volgt.
Vff dem obern Kast. Vff den and Kast. In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. obern Stuben, In d. Stub Cammer, Im hauß öhren, Vff dem Bühnel, In d. Wohnstub, Im Contörl. In d. Stub Cammer, In d. Kuch. Im haußöhren, In d. Speiß Cammer, In d. Studier Stub, In d. Stub Cammer, In G. Sttettm. Zorn Cammer, Im Kleinen Sommerheußel, In deß Hrn Studier st., In d. Hoff, In d. Kuch,
(f° 23) Häußer So in dieß v.laß. behörig. (E.) Erstlichen Ein schloß Zu Plobßh die alte burg genant (…) æstimirt 1500 lb
(T.) It: hauß, hoff, hoffstatt, mit allen seinen gebäuwen, begriffen, Zugehördt. Rechten v. Gerechtigkeiten gelegen inn d. St. Straßb. inn d. Kalbßgaß, j.s neben d. Adelich. Böckhlischen behaußung, 2.s. neben dem Zÿlnhardisch. hoff, hind. vff die Preüsch stoßend, ist ledig eÿgen,æstimirt p. 3000 fl. th. 1500. lb. Darüb. sagt j. perg. Kauffbr. Krafft deß. d. H.Stett: seel: diße behauß. v. denen Schmuckischen Erben & Cons. p. 1025. ln Zu eÿg erkh. Dabeÿ noch 6 alte Kauffbrieff v. 2. spruch brieff alle üb. diß hauß sagend, so beÿsammen gebund. befindlich.
Volgen die Stammgüetter, den beeden Adelichen Söhnen vnd Erben Zugehörig. Stammhäußer v. höff. Hoffstatt Zu Liechtenaw. Stamhoff Kalenburg
Summarischer Calculus der Erben gutt, Sa. Silbers 660, guldiner Ketten 379, Pfenningzinß hauptgüter hauptgüettr 3948, gülten v. Ligenden güettern 2462, Eÿgenthumbb Einer behaußung v. Rebhoff 2000, Eÿgenthumb ane Liegende güthern 787, Schuld ins Erbe Zugeltend 60, Ergäntzung (4411, Abfang 1859, Pleibt) 2551, Summa summarum 12.849 lb
Theilbares Guett, Sa. haußraths 731,Früchten 511, weinß v Lähren vaßb 243, Silbers 228, baarschafft 2709, Pfenningzinß hauptgüter 2915, Eÿgenthumbs ane einer behauß. 1500, Schulden 217, Summa summarum 9055 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 21.099 lb

La maison revient à Sigefroi de Bernhold qui épouse en 1691 Charlotte Madeleine de Rathsamhausen à la Pierre, fille de Georges Geoffroi de Rathsamhausen et d’Eléonore de Venningen : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
(f° 28-v) Copia der Eheberedung – zwischen dem hoch Edlegebohrn und gestrengen Herrn Sigfrid von Bernold, Rittmeistern, des Weÿland in Gott ruhenden hoch Edelbegohren und gestrengen Herrn Philipp Albrecht von Bernold, der Statt Straßburg geweßenen hochansehnlichen Stättmeisters, mit der hoch Edelgebohren Viel Ehrenreich: und tugendgezierten Frauen Anna Eleonora von Bernold gebohrener Zornin von Plopßheim erzeugtem Sohn, So dann der auch hoch Edelgebohrn, Viel Ehrenreich und Tugendgezierten Fräulein Charlotta Magdalena Elisabetha von Rathsamhausen zum Stein, Weÿland des hoch Edelgebohren und Gestrengen Herrn Georg Gottfried von Rathsamhausen zum Stein nunmehr seeligen, mit der hoch Edelgebohrnen Viel Ehrenreich: und tugendbegabten Frauen Eleonora von Rathsamhausen gebohrnen Von Venningen ehelich erziehlt und nachgelaßener Tochter, am andern Theil – Welches beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg dienstag den Eilfften Decembris St: N: in dem Jahr als man nach der gnadenreichen Geburth Jesu Christi unsers Einigen Erlößers vnd Seeligmachers Zahlten 1691

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 32-v)
1691. Dinstags d. 11. 10.bris deß Abendts seindt zu Hauß copulirt Undt eingesegnet Worden der hoch Edelgebohrne Herr Sigfridt Bernholdt rittmeister Weÿl. deß hoch Edelgebohrnen hrn. Philipp Bernholdt beÿ hießiger statt geweßener Stättmeisters & ehl. Sohn, Undt die hoch Edelgebohrne fräulein Charlotta Magdalena, deß Weÿl. hoch Edelgebohrnen Georg Gottfriedt Von Rathsamhaußen Zum Stein nachgel. ehl fräulein [unterzeichnet] Sigfrid Von Beernholt Rittmeister als hochzeiter, charotta Magdalen von ratzamhausen zul steun als hochzeiterin (i 35)

Capitaine au régiment d’infanterie Quad, Sigefroi de Bernhold hypothèque la maison au profit du marchand Jean Guillaume Reichard

1689 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 36-v
der hoch Edelgebohrne Herr Sigfrid von Bernhold Capitain und. den Königlichen. Quadischen Regiment Zu Pferd, mit beÿstand Hn Sebastian Goldbachs * Bernoldisch. Schaffners [unterzeichnet] Sigfrid de Bernhold
in gegensein Hn Johann Wilhelm Reichards deß handelßmanns und E:E: Kleinen Raths beÿsitzers – schuldig seÿe 100 Pfund
unterpfand, Eine Behaußung mit allen deren Gebäuen Rechten und zugehördten allhier ane der Kalbsgaß einseit neben /:tit:/ Hn Johann Philipß Johamen von Mundolßheim dießer Statt Stättmeistern und dreÿ Zehenern anderseit neben /:tit:/ Fr. Evæ Jacobe von Lützelburg Wittib gebohrne Böcklin von Böcklinsau hind. auff die Breusch stoßend gelegen
deßen Zu noch mehrer Versicherung, so ist hierbeÿ persönlich erschienen, die hoch Edelgebohren auch hoch tugendbegabte Fr. Anna Eleonora Bernholdin, gebohrne Zornin wittib, deß herrn Debitoris leiblich. Fr. Mutter mit beÿstand /:tit:/ herrn Christoph Güntzers JCti Königl. Raths und Syndici auch dießer Statt Cancelleÿ Directoris Ihres Hn curatoris, die hat sich für obige Schuld, und biß dieselbige bezahlt sein wird, verbürgt
[in margine :] Fr. Maria, gebohrne Bratfischin, deß hierinn gemeldten Hn Reichards sel. nachgelaßene wittib, so ohnbevögtigt mit beÿstand Hn Philipp Jacob Erhards Schaffners der Rothen Kirchen, So dann Sie Fr. Reichardin und Er H. Erhard auch im nahmen Fr. Johanna, gebohrner Reichardin, Hn Christoph Bernhard Wienthel deß handelßmanns eheliche haußfrau ihrer leiblich. tochter, in gegensein (…) – den 26. April. 1701

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties. Anne Eléonore Zorn se porte garante de son fils.

1695 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 653-v
/:salv. tit:/ Herr Sigfrid von Bernhold Obrister
in gegensein Herrn Johann Wilhelm Reichards, deß handelsmanns und E.E. großen Raths alten beÿsitzers, Ihme Herrn Reichard über die am 26.t Januarÿ 1689 in der C. Contract stuben verschriebener 1000 pfund Capital annoch ferner schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, die in vorbemeldter Verschreibung vom 26. Januarÿ 1689 auch hypothecirte Bernholdische an der Kalbsgaßen gelegene Behausung – deßen Zu mehrer Versicherung ist hierbeÿ persönlich erschienen /:salv. tit:/ Fr. Anna Eleonora von Bernhold geb. Zornin deß herrn debitoris leibliche Fr. Mutter, so ohnbevögtigt, mit beÿstand Hn Johann Jacob Heinrici, Med. Doctoris & Practici, die hat sich für solche Schuld verbürgt

Brigadier des armées du roi et colonel au Régiment d’Alsace, Sigefroi de Bernhold hypothèque la maison au profit de Marie Bratfisch veuve Reinhard

1715 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 831
Sal: Tit: herr Sigfridt von Bernhold Brigadier des armées du Roy et Colonel du Regiment d’Alsace
in gegensein H. Joh: Hetz der handlungs bedientens nahmens frauen Mariæ Reinhardtin wittib geb. Bratfischin – schuldig seÿen 300 und 200 pfund
unterpfand, sein adelich wohnhauß cum appert: allhier ahn der Kalbsgass

Sigefroi de Bernhold et Charlotte Madeleine de Rathsamhausen à la Pierre hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Jean Jacques Sachs, et du greffier à la Chambre des Contrats François Œsinger

1728 (3.11.), E 764
der freÿ hochwohlgeborne Herr Herr Sigfrid von Bernhold Königl. General Feldmarschall und Obrister beÿ Ein. löblichen Ellsäßischen Regiment und die freÿhochwohlgeborne fraw fraw Charlotta Magdalena von Bernhold geb. von Rathsamhausen zum Stein mit assistentz des freÿhochwohlgebornen H. H. Antoni Sigfrid von Bernhold Hauptmann beÿ Ein. Löbl. Regiment von Lenck ihres H. Sohns
in gegensein hochwohl und hochgelehrten H. H. Johann Jacob Sachsen Medicinæ Doctoris et Professoris Publici Capituli Thomani Canonici und hochberühmten practici auch burgers alhier und H. Francisci Ösingers J.U.Lti beÿ löbl. Stadt Straßburg Cantzleÿ wohlbestelten Contractuum Actuarÿ – schuldig seÿen 2000 gulden
unterpfand, eine Wohnbehausung, welche dem Debitirenden H. General eigenthümlich zuständig, bestehend in einem Vordern, nebens und hinderhauß, hoff, hoffstatt mit allen derselben zugehörden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten ane der sogenanten Kalbsgaß, einseit neben denen hochad. Johamischen Erben anderseit neben Christmann Röderer dem Rothgerber mit dem hindern hauß auff die breusch

Sigefroi de Bernhold meurt le 21 août 1741 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Veaux, non décrite bien qu’elle fasse partie de la succession à laquelle la veuve renonce. L’actif de la succession s’élève à 21 933 livres, le passif à 8 402 livres.

1741 (17.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 72 et 73) n° 651
Inventarium über Weÿland des Freÿ hochwohlgebohrnen Herrn H. Sigfrids von Bernhold geweßenen hochansehn. Marechal des Camps et des Armées du Roy Wohl seeligen Andenckens eigenthümliche Verlaßenschafft und Stammgüthere – nachdeme der allerhöchste Gott denselben vor 12 tagen, nemblich den 2.t dießen Monats Augusti aus dießem Vergängl. Welt weßen in die seel. Ewigkeit Versetzet Zeitl. hinter sich Verlaßen hat, welche Verlaßenschafft auf Requisition sein des seel. Hern Generalen mit der hochwohlgebornen Fr. Fr. Charlotta Magdalena Elisabetha von Bernhold gebohrner Von Rathsamhaußen zum Stein deßen geweßter Ehegemahlin und nunmahligen fraw Wittib ehelich erzeugter hochadel. Zweÿer Söhnen und Frauen tochter (…) So beschehen allhier zu Straßburg in beÿseÿn und Persönlicher gegenwarth des hoch Edel vest und hochgelehrten H: Lazari Christiani Sahlers J. U. Lti und beÿ hochlöblich erwehnter Löbl Ritterschafft des Untern Elsaßes Wohlmeritirten Advocati v. vornehmen burgers allhier won dem freÿ hochwohl gebornen herrn H. Samson Ferdinand von Landsperg vor hochwohl gedachter Fr. Generalin von Bernhold der doßeitigen hochadel. Fr. Wittib gerodneten H. Curatore, schrifftlich constituirten Mandatarÿ, ingl. der Wohl Edlen v. hochst wolgelehrter H Joh: Sigfrid Breuen des seel. H Generalen geweßten Schaffner auf donnerstag den 17.ten Augusti et seqq. Anno 1741
Der in Gott ruhende Herr General hat zu Erben verlaßen wie folgt 1. den Freÿhochwohlgeb. Hn Philipp Gottfried von Bernhold Hochbestellten Capitaine des grenadiers unter dem Löbl. Elsasischen Regiment, so persönlich zugegen gewesen, 2. den Freÿ hochwohlgeb. Hn. Hn. Sigfrid Anthoni von Bernhold hochansehnlichen Capitaine des grenadiers unter dem Löbl. Regiment Appelgrohn, so seine stelle hierbeÿ selbsten Vertretten, und dann 3. die Freÿ hochwolhgebohrne Fr. Fr. Octaviam Sabinam Von Landsperg gebohrne von Bernhold des Freÿ hochwohlgebohren Hn Hn. Sambson Ferdinands Von Landsperg Fr. Ehegemahlin, welche mit zuziehuung des Freÿ hochwohlgeb. Herrn Carl Ferdinand Zorns von Bulach hochverdienten XV.ers des beständigen Regiments allh. Ihres hier Zuerbetten hochgeehrten H Assistenten dem Geschäfft persönlich abwartete, Also alle dreÿ des in Gott ruhenden Hn. Generalen mit eingangs hochgedachter deßen hoch Adel. Fr. Ehegemahlin ehelich erzeugte H. Söhne und Fr. tochter auch ab intestato Zu dreÿen gleichen Antheilen Verlaßene hochadel. Erben.

In einer allhier ane der Kalbsgaß gelegener in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 13) Ane Höltzen und Schreinerwerck. Im vordern hauß auff dem 3.ten Stock, In der Cammer N° 1, In der Cammer N° 2, In der Cammer N° 3, Auff der Heubühn N° 4 – Im mittlern Stockwerck, in der vordern Stub N° 5, In dem Gemach oder Zimmer N° 6, Im Cabinet N° 7, Im Cabinet N° 8, In der Camin Cammer N° 9, In der Camin Cammer N° 10, In der Cammer N° 11, Im untern Haußehren, Im Zimmer N° 12, Im Zimmer N° 13, In der Cammer Magd Cammer N° 14, In der Cammer neben der Cammer Magd Cammer N° 15, In der Kuchen, In der Magd Cammer N° 16 – Im Lincken gebäude, Im Zimmer N° 17, Im Zimmer N° 18, Im der Gesinds Stub N° 19, In der Laquayen Cammer N° 20, In der Cammer N° 21
(f° 54-v) Stammgüthere so denen beeden Herren Söhnen nunmehro zukommen, Kallenberg und Roßsteeg
(f° 62-v) Rathsamhausisches Stammguth. Fidei Commiss und Stammguth zu Westhaußen
(f° 68-v) Dombrouckisch. Eigenthumb ane einer Behaußung allh. zu Straßburg. Eine behaußung allhier zu Straßburg ane der Brandgaßen geleg. der Adelich Rathsamhaußische Hoff genand, (…)
(f° 88-v) Dombrouckisch. Eigenthumb ane eine Mühl v. liegende güther beÿ Mollkirch
(f° 89) Dombrouckisch. Antheil ane dem Herrschafftl. Dorff Niederottenrott
Series rubricarum hujus Inventarÿ, In Ansehung die hinterbliebene hochadeliche Frau Wittib von der theilbahren Nahrung abgestanden und sich derentwegen mit einer gewißen Summ gelds außweißen lassen, so wird selbige ohne fernere besondere Untersuchung unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 1203, Sa. Bibliothec 62, Sa. Tafflen 84, Sa. Gutsch und Geschirrs 140, Sa. Pferd 144, Sa. brennholtzes 125, Sa. Anckens und Liechter 26, Sa. Frucht, Melles und Kleÿen 131, Sa. Wein und Lährer Faß 214, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 1375, Sa. Goldenen Rings, Ketten, Peerlein und dergleichen Geschmeids 385, Sa. Gülthen von liegende güthern 5494, Sa. Matten, Capital: Boden: und anderer Geld zinnß 233, Sa. Eigenthum einer behaußung 5100, Sa. Schulden 7210, Summa summarum 21.933 lb – Sa. Schulden 8402 lb, Detrahendo verbleibt 13.530 lb
(f° 28-v) Copia der Eheberedung (…) Straßburg dienstag den Eilfften Decembris 1691
(f° 33) Copia letzten Willens Disposition (…) So geschrieben und befohlen in meinem Hauß zu Straßburg den 16. Februarÿ 1739

Philippe Geoffroi de Bernhold, colonel au régiment d’Alsace, et Sigefoi Antoine de Bernhold, colonel au régiment Royal suédois, hypothèquent deux tiers de la maison au profit de l’Œuvre Notre Dame

1745 (15.11.), E 770
die freÿ wohlgeborne H. Philipp Gottfried von Bernhold hochbestellter Obrist und Commandant d’un bataillon beÿ E. löbl. Ellsäßischen regiment und freÿ hochwolhgebohrne H. Sigfried Antoni von Bernhold auch hochadelischer Obrist und commandant d’un bataillon beÿ E. löbl. Regiment royal suedois beede gebrüdere anjetzo abweßend
in gegensein löbl. stifft Unser Lieben Frawen Werck allhier in deßen nahmen ST H. Johann Valentin Beyerle beÿ löbl. statt löbl. stifft Unser Lieben Frawen Werck allhier in deßen nahmen S.T. H. Johann Valentin Beyerle beÿ löbl. Statt Straßburg hochmeritiert. alten Ammeisters und XIII.r als pfleger und H. Lt. Mauritius de Vaudin als schaffner ged. Stiffts – schuldig seÿen 6000 gulden
unterpfand, 1. die ihnen eigenthümlich zuständig zwo tertzen ane einer freÿadelischen wohn behausung ane der Kalbs gaßen, einseit neben gewesten hochad. Johamischen behausung modo N. Meynau dem handelsmann anderseit neben H. Christian Röderer dem rothgerber hinten auf die Breusch vornen die Kalbsgaß, sambt vorder, nebens und hinterhauß und dazu gehörigen rechten und gerechtigkeiten, wie solche zwo tertzen von weÿl. H. general von Bernhold ihres H. vatters ane sich gebracht, so annoch die gantze behausung um 2000 gulden daran aber die hochadel. Fr von Landsperg geb. von Bernhold ihrer Fr. schwester eine tertz schuldig, H Dr Sachßen schuldig
item ein gültgut zu Kirrweiller (…)

Philippe Geoffroi de Bernhold meurt à Sarrebruck le 16 février 1747 en délaissant pour héritiers son frère et sa sœur. L’actif de la succession s’élève à 9006 florins, le passif à 24 094 florins.

1747 (20.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 90) n° 763
Inventarium und beschreibung aller derjenigen eigenthümlichen Haab, Nahrung und Güthere, auch Activ und Passiv schulden, so weiland der freÿ Hochwohlgeborne Herr, Herr Philipp Gottfried von Bernhold, geweßter Obrister der Infanterie und Commendant eines Bataillon in dem löblichen Regiment Elsaß nun seelig, nach seinem den 16. Februarÿ dieses lauffenden 1747. Jahrs, in der Statt Zweÿbrücken beschehenen tödlichen hintritt, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen des hochedel Vest und hochgelehrten Herrn Latzari Christiani Sahlers, Juris utriusque Licentiati und einer löbl. Ritterschafft des untern Elsaßes hochmeritirten Advocati auch consulenten beÿ einer hochlöblichen Ortenauischen Ritterschafft, alß von obhochgemeltem Nider Elsäs&ischen Ritter Directorio (…) ex officio constituirten Curatoris Massæ (…) inventirt, durch Herrn Johann Caspar Rohlin* den hoch Adelichen von Bernholdischen Schaffner, so beÿ des seel. H. Obrist Absterben in Zweÿbrucken zugegen ware, wie auch durch Herrn Wilhelm Kramer, deßelben geweßten Cammerdiener (…) So beschehen Zu Straßburg, in der hochadlichen von Bernholdischen behausung, ane der Kalbsgaß gelegen ; auff Sambstag den 20. ten Maji Anno 1747.
Copia declarationis und darauff ertheilten Decreti. Nachdeme (…) mein werthester H. bruder den 16. febr. 1747 in der statt Zweÿbrucken nach seiner außgestandenen hitzigen kranckheit dieses zeitliche gesegnet, die freÿhochwohlgeborne Fr. Eleonora von Bernhold wittib geb. von Rathsamhaußen zum Stein meine Fr. Mutter nebst meiner Schwester Fr. Octavia von Landsperg geb. von Bernhold (…) (unterschrieben) Antoni Sigfried von Bernhold curatorio noe.

(f° 8-v) Antheil an einer behausung so zwischen dem seeligen Herrn Obristen und deßen zweÿen noch lebenden hochadelichen Geschwüsterden ins gemein außgesetzt, Nemblichen eine vorder und hinderbehausung, Hoff, hoffstatt, bronnen und Stallung mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg an der Kalbsgaßen, einseit neben dem hiebevorigen Adelich von Johamischen jetzt (-) anderseit neben Herrn Christmann Röderer dem Gerber, vornen auff gedachte Kalbsgaß und hinten auff das Waßer die Preusch stosend, so über hernach gemelte daroben hafftende Capitalia eigen und beÿ weÿl. Herrn Generalen Sigfridts von Bernhold des Herrn Obristen Herrn Vatters seeligen Verlaßenschafft Inventur, den 6.ten novembris 1741. durch Herrn Johann Quirinum Berga den Steinhauer und Maurermeister, Wie auch durch Johann Michael Osterrieth, den zimmermann, beede burgere alhier, nach Zuvor abgelegter handtreu für freÿ ledig und eigen angeschlagen, so dermalen auch Zu Ersparung der unkosten, Wie Wohl ohn einigen Præjuditz, weilen die dißortige tertz doch Zur Versteigerung kommen wird, dabeÿ Zulaßen, beliebet worden, nemblichen umb 20.400 Livres oder 10.200 fl, Auff dießer Behaußung hafften folgende gemeinschaftliche Passiv Capitalia (6840 fl. der antheil) 2280 fl. die übrige Zwo tertzen seind Herrn Obristen Antoni Sigfried von Bernhold und Frauen Octavia Sabina von Landsperg gebohrner von Bernhold vor ohnvertheilt Auständig. Die über die völlige behausung besagende Documenta und brieffschafften, seind in des abgeleibten herrn Obristen seeligen Vätterlichen Güther Designation, durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichtet, à fol: 72. fac 2.de biß ad fol: 76. fac. 2.da, umbständlichen beschriben, Wohin man sich dißorts beleibter Kürtze halben beziegen Wollen
(f° 19-v) Wÿdembs verfangenschaft, So die freÿ hochwohlgebornen Frau Frau Charlotta Magdalena Elisabetha von Bernhold gebohrne von Rathsambhaußen Zum Stein, von dem weÿland freÿ hochwohlgebornen herrn herrn Sigfrid von Bernhold geweßten hochasnehnlichem Marechal de Camps et des Armées du Roy Ihrem herrn Ehegemahl seel. Andenckens Zeit leben Wÿdembs weiß Zugenießen hat
(f° 20-v) Extractus aus Weÿland der freÿ hochwohlgebornen Frauen Frauen Annæ Louisæ Claudinæ gebohrner von Rathsamhausen zum Stein, auch weÿl. des freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Johann Christian von Dombrouck geweßten hochfürstl. Straßburg bischöflichen und thomb capitulischen Oberjägermeisters längst seeligen hinterbliebener Frauen wittib (…)
hausrath 397 fl., f° 21 silber 472 fl., gold 60 fl., baarschafft 1285, 2400 (zusammen) 3685 fl.
Schulden 2112 fl., Summa summarum 9006 fl., Schulden 24.094 fl., In Vergleichung 15.087 fl.

Antoine Sigefroi de Bernhold épouse en 1747 Charlotte Sophie Wurmser de Vendenheim Sundhouse, fillle de François Jacques Wurmser de Vendenheim Sundhouse et de Sophie de Landsperg : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Anthoni Sigfrid von Bernholdt, Herrn Zu Westhausen, Roßeteeg und Rodern Erlach und Berolstein & Ihro Allerchristlichsten Königlichen Majestät unsers allergnädigsten Königs und Herrn Obristen der Infanterie & Weiland des auch freÿ hochwohlgebornen Herrn Herrn Sifgrid von Bernholdt, Herrn Zu Westhausen, Roßsteeg, Rodern Erlach und Berolstein & Ihro allehöchstgedachten aller christlichsten Majestät geweßenen Marechal des Camps & Armées und der auch freÿ hochwohlgebornen Frauen Frauen Charlottæ Elisabethæ von Bernhold gebohrner Freÿin von Rathsamhausen zu Stein ehelich erzeugten Sohns, als hochadelichen Herrn bräutigam an Einem und der auch freÿ hochwohlgebornen Fräulein Fräulein Charlottæ Sophiæ Wurmserin von Vendenheim zu Sundhausen des auch weil. freÿ reichs hochwohlgebornen Herrn Herrn Frantz Jacob Wurmser von Vendenheim zu Sundhausen, Herrn zu Mißenheim und anderer Orten & Ihro Königl. Kaÿßerl. Majestät Rath auch der ohnmittelbaren freÿn Reichs Ritterschaft in Schwaben Viertels am Neckar und Schwartzwald des Ortenauischen bezircks gewesenen hochverdienten Directorial Rath und Ausschußes auch eines hochlöbl. Nieder Elsasischen Ritter Diretcorii hochansehnlichen Zugeordneten und Truchenmeisters und der auch freÿ hochwohlgebornen Frauen Frauen Friderica Sophia Wurmserin von Vendenheim zu Sundhausen gebohrner von Landsperg erzielt und hinterlaßener ehelicher Fräulein tochter, als hochadelicher Fräulein braut (…) So geschehen Straßburg den 4. Septembris 1747

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 87-v n° 16)
1747. Mittw. den 6. Sept.sind auf eine, mir, Von Ihro Gnaden dem regirenden herrn Ammeister ertheilte Erlaubnuß im Hauß in den Stand der Heil. Ehe eingesegnet worden, der Freÿ Hochwohlgeborne Herr Antonius Sigfrid von Bernhold, hochbestellert Obrister beÿ dem frantzösischem König. Schwedischen Regiment Zugeordneter beÿ einem hoch Löbl. Ritter Directorio im Untern Elsaßn Herr Zu Westhaußen Rodern & des weÿl. Freÿ Hochwohlgebornen Hern Herrn Sigfrid von Bernhold geweßten Marechal des Camps és Armées du Roy, Zugeordneten beÿ dem Hochlöbl. Ritter Directorium Untern Elsaß, Herrn Zu Westhaußen, Rodern & Hinterlaßener ehelicher Herr Sohn und die freÿ Hochwohlgebornen Fräulein Fräulein Charlotta Sophia Wurmserin von Vendenheim Zu Sundhaußen, des Weÿl. Freÿ Hochwohlgebornen Herren Herren Frantz Jacob Wurmser von Vendenheim Zu Sundhaußen und Missenheim Löbl. freÿ unmittelbarer Reichs Ritterschafft in der Ortenau geweßten Hochansehnlichen Directorial Rath und Außschuses auch Zugeordneten beÿ Löbl. freÿ umittelbarem Ritter Diretorio im Untern Elsaß nachgelaßene ehel. erzeugte Fräulein tochter [unterzeichnet] Anton Sigfrid Von Bernhold alß Bräutigamb, Charlotta Sophia Wurmserin von Vendenheim Zu Sundhauden alß Hochzeÿderin (i 90)

Antoine Sigefroi de Bernhold meurt en 1775 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison de location Grand rue. L’actif de la succession s’élève à 26 670 florins, le passif à 34 640 florins
1775 (9. 9.br), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 768) n° 612
Inventarium über Weiland des Hochwohlgebohrnen Herrn, Herrn Anthon Siegfried Freÿherrn von Bernhold, Ritters des Königlichen Ordens von dem Kriegs Verdienst, wie auch des hochfürstlich Landgräflich Heßen Caßelischen haußordens vom goldenen Löwen, hochbestellten Obristen zu Fuß, vice Directoris E. hochlöbl. Ritterschaft in Schwaben des Cantons Ortenau, wie auch Zugeordneten Ritter Raths Es. hochlöbl. Ritter Directoris im Untern Elsaß, herrn zu Westhausen, Rodern, Niederotterott, Rooßsteeg, Kalenburg und andern Orten nunmehro hochseel. Vermögens Nachlaasaenschaft auffgerichtet im Jahr 1775. – nach hochderoselben Sambstags den 14.ten Octobris dieses 1775.ten Jahrs dahier Zu Straßburg aus dießer Zeitlichkeit erfolgten tödlichen hintritt velaßen haben. Welche Vermögens Nachlaasaenschaft auf hohes Erfordern und begehren der Freÿ hochwohlgebornen Frauen Frauen Charlottæ Sophiæ Bernhold, gebohrnen Wurmserin von Vendenheim Zu Sundhausein, des hoch seel. Hn hinterlaßenen hochadel. Frau Wittib beÿständl. des hochwohlgebornen Hn Hn Friderich Ludwig Reinhard freÿh. von Wurmser Zu Vendenheim hochverdienten Obristen des hochlöbl. Provincial Regiments Colmar, Ritters des hohen königl. Ordens vom Kriegs Verdienst, auch des beständigen geheimen Regiments der Hn XV. Zu Straßburg hochadelichen Hn beÿsitzers auch Hn Benedict Heinrich Marbach des allhies. Waÿsenhaußes Schaffners auf die bereits von des hochaelichen Hn Defuncti zu Beneficial Erbinnen verlaßener hochadelichen Frauen Töchtern beschehene Renunciation, (ersucht) die Domestiquen aber, nahmentl. Jungfr. Charlotta Vogelin die Kammerjungfer, Susanna Margaretha und Catharina die beeden Siefermännin hierortige Köchin und Stubenmagd, Friderich Giffar, die dreÿ bedienten und dann Joseph Heiligenstein, der Kutscher (…) So beschehen und angefang alh. Zu Straßburg den 9. 9.bris im Jahr 1775.
Des Hochseeligen Herrn Hochadeliche Erbinnen wären zwar 1° die Freÿ hochwohlgeborne Frau, Frau Carolina Christina Wilhelmina geb. von Bernholdn des Freÿ hochwohlgebornen H. H. Joh: Leopold, Freÿherrn von Dettlingen, Rittern des hohen Ordens vom Kriegs Verdients und hochmeritirten Obristen Zu Fuß, Hn zu Scharrachbergheiln Gerstheim und anderer Orten Frau Ehe Gemahlin, 2° die Hochgeborne Frau, Frau Paulina Charlotte Henriette geb. von Bernhold, des freÿ hochwohlgebornen Hn Hn Friderich Ludwig Reinhard Freÿherrn von Wurmser, Zu Vendenheim, Rittern des hohen Ordens von Kriegs Verdienst hochverdienten Obristen des hochlöbl. Provincial Regiments Colmar, und des beständigen geheimen Regiments gnädiger herren deren XV.ner dahier Zu Straßburg, hochad. Hn Beÿsitz. Hn Zu Sundhausen, Vendenheimn Mißenheim auch anderer orthen Frau Eheliebstin, Beÿde des hoch seel. Hn mit eingangs hoch Ehrenermelter hochderoselben hintel. hochadel. Fr. Wb. ehel. erzeugten Fr. Töchter

In einer alhier Zu Straßburg an der mittlern Langenstraß gelegenen hierorts in Lehnung bewohnender behaußung hat sich befunden, wie folgt
Ergäntzung der Hochadelichen Frauen Wittib stante matrimonio in Abgang und Veränderung gekommenen unveränderten Vermögens. (…) Vermög Special Theil-Register über dasjenige was sie hochadel. nunmehrige Fr. Wb. beÿ Erörterung und Abtheilung weÿl. (…) Herrn Frantz Jacob Wurmsers von Vendenheim, Zu Sundhausen (…) ihres Herrn Vatters hochseeligen Andenckens eigenthüml. Verlaßenschaft vor einem 4.ten Stammtheil erblich überkommen hat, besagend durch nun weil. Hn Notarium Joh: Daniel Lang im Jahr 1746. agefangen
Summarischer Calculus, des Hochadelichen Herrn unveränderte und theilbare Verl. betreffend, Sa. haußraths 3993 fl. Sa. bücher 12, Sa. brennholtzes 60, Sa. der Kutschen und Chaisen 443, Sa. der Pferd 140, Sa. des Weins und der leeren Faß 1111, Sa. Silbers u. dergl. Geschmeids 3535, Sa. Golgs u. dergl. Geschmeids 652, Sa. baarschafft 4018, Sa. pro Anno 1775 giebig und beÿ dem Concept angegebenen Revenuen 8674, Sa. der Activ Schulden 4018, Summa summarum 26.670 fl. – Passiv Schulden 34.640 fl. In Vergleichung 7970 fl
Copia der Eheberedung (…) So geschehen Straßburg den 4. Septembris 1747
(Inventarium illatorum, Laquiante, Notaire Royal, 24 décembre 1772)

Partage des biens sis aux bans de Richtolsheim et Saasenheim
1777 (22.1.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 630) n° 70
Revisio Abschatz: und Abtheilung über Die in den Bännen Richtolßheim und Saßenheim gelegene in das ehemalige Freÿherrlichen Bernholdische Stamm: und Substitutions Guth gehörige güther so nach absterben weiland des hochwohlgebornen herrn Siegfrid Antoni Freÿherrn von Bernhold seel. deßen hinterlassenen zween Frauen töchteren nehmlich Frauen Carolinä Wilhelminä Christinä von Dettlingern geb. Freÿin von Bernhold und Frauen Paulinä Henriettä Charlottä von Wumser geb. Freÿin von Bernhold vor ledig und eigen zuständig sind

Autre partage
1777 (30.5.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 630) n° 77
Zuwißen seÿe hiemit daß persönlich erschienen seind die hochwolgeborne Frau Catharina Wilhelmina Carolina geb. Freÿin von Bernhold des hochwolgebornen herrn Johann Leopold Baron von Dettlingen Obristen zu Fuß, Ritters des Königlichen Ordens von Kriegs Verdienst, herrschafft zu Scharrachbergheim, Gerstheim, Rosteeg und andern Orten Frau Ehegemahlin und die gleichfalls hochwolgeborne Frau Paulina Henrietta Charlotta geb. Freÿin von Bernhold des hochwohlgebornen herrn Friderich Ludwig Reinhard Baron Wurmser von Vendenheim Obristen zu Fuß, und hochgeachten Ordens Ritters herrschafft Zu Vendenheim Rosteeg und anderer Orten Frau Ehegemahlin (…) diese haben zu erkennen gegeben, daß nachdem Ihnen auf absterben weÿland des hochwohlgebornen Hern Sigfrid Antoni Freÿherrn von Bernhold gewesenen Obristen Zu Fuß, Ritters des Königl. frantzösischen milit. meriten ordens, herrschafft Zu Westhaußen und anderer Orten, ihres herrn Vaters und letzten dieses Manns Stammens und Namens seeligen unter anderen ehemaligen Freÿherrlich von Bernholdischen Stamm und Susbtitutions Gütheren, auch die herrschaft Kalenburg oder Roßteeg (…)

Octavie Sabine de Bernhold épouse en 1723 Samson Ferdinand de Landsperg dans son château à Nidernai
Mariage, Goxwiller (luth. p. 48)
1723. Sonnt. d. 24. 8.b. abends um 6. uhr ist in den hochadel. Landspergischer Schloß Zu Nider Ehenheim von mir und.schriebenen Pfarrer Ehelich copulirt worden der wolgeborne Juncker und Herr Herr Samson Ferdinand von Landsperg, des wohlgebornen Juncker und Herrn Herrn Joh: Sigmund von Landsperg v. der wolgebornen Frauen Frauen frä Susannä geb. Böcklin von Böckelsau Ehl. Sohn, Und die wolgeborne fräulin Octavia Sabina des freÿ- hochwohlgebornen Herrn Herrn Sigfrid von Bernholdt Ihrer Königl. Majestät von franckreich feld-marchalen und der freÿ hochwohlgebornen frauen frauen Elisabethä Charlottæ geb. von Rathsamhaußen Ehl. fräulein tochter [unterzeichnet] Samson Ferdinandt Von Lanssperg, Octavia Sabina Von Bernhold (i 25)

Octavie Sabine de Bernhold meurt en 1775 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue Brûlée. L’actif de la succession s’élève à 28 235 florins, le passif à 13 396 florins
1779 (4.2.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 632) n° 99
Inventarium über Weiland der Hochwohlgebornen Frauen Octaviæ Sabinæ Freÿin von Landsperg geb. Freÿin von Bernhold auch Weiland des Hochwohlgebornen Herrn Samson Ferdinand Freÿherrn von Landsperg geweßenen Herrn zu Nieder Ehenheim, Lingolßheim, Meistratzheim und anderen Orten hochseeligen Andenckens hinterbliebener Frauen Wittib nunmehro auch hochseeligen Vermögens Nachlassenschafft – nach Ihrem den 16.den decembris des jüngst abgewichenen 1775.ten Jahrs alhier zu Straßburg genommenen tödlichen Vonhinnenscheiden hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren sowohl herrn Frantz Antoni Matern Humbourg Advocati et Procurat. ordinarii eines hochlöbl. Königlichen freÿohnmittelbaren Ritter directorii im Untern Elsaß (…) Gewalthabers derer hochwohlgebornen Herren Herrn Siegfrid Johann Samson freÿhern von Landsperg des heiligen Ludwig Ordens Ritters eines hochlöbl. Königlichen Ritter-Directorii des freÿohnmittelbaren Adels im Untern Elsaß Directorial Raths Mit-Herrschaft zu Nieder Ehenheim, Meistratzheim, Lingolßheim und anderen Orten und Herrn Friderich Heinrich Carl Baron von Landsperg des hohen deutschen Ordens Ritters Mit Herrschafft an erstbesagten Orten als auch Herrn Tobias Schumachers löblicher Stadt Straßburg offenbar geschwornen Notarii und beÿ hochgedachter Ritterschafft imatriculirten Inventirschreibers als (…) ernannten Mandatarii der hochwohlgebornen Freÿfrauen Octaviæ Franciscæ Fridericæ von Glaubitz gebohrner Freÿin von Landsperg Weiland des hochwohlgebornen Herrn Christian Sigismund Freÿherrn von Glaubitz geweßenen General Lieutenant der königlichen Armeen Inspectoris über den Rheinfluß und die daselbst angelegte Wercker, des hohen königlichen Ordens vom Kriegs Verdienst Ritters hoch seel. hinterbliebener frauen Wittib und des hochwohlgebornen Herrn Frantz Maria Freÿherrn von Landsperg Mit-Herrschafft an vorbesagten Orten inventirt und ersucht durch Frau Christiana Goldschmidin gebohrne Greckelin von Wurmß gebürtig die haushälterin /:angesehen die Zwo Mägde schon üner einiger Zeit aus dißortigen dienst gegangen:/ (…) geäugt und gezeigt – So geschehen alhier Zu Straßburg in der ane der brand-Gaß gelegenen hieunten beschrienenen Sterb behaußung (…) auf donnerstag den 4 februarÿ und folgende täge im Jahr 1779.
Ernennung der Erben. Der hochseeligen Freÿfrauen von Landsperg Krafft Ihres den 23.ten Aprilis 1777. verschloßen errichteten und den 29.ten besagten Monaths beÿ herrn Notario Johann Rudolph Dinckel deponirten den 22.ten Decembris 1778. aber eröffnet und publicirten testaments eingesetzte rechtsmäßigen Erben sind, hoch deroselben im eingang dieses Inv: schon benannte herren Söhne und Frau Tochter als 1.mo die hochwohlgeborne Freÿfrau Octavia Francisca Friderica verwittibte von Glaubitz gebohrne freÿin von Landsperg, 2.do der hochwohlgeborne Herr Sigfrid Johann Samson Freÿherr von Landsperg, 3.tio der hochwohlgeborne Herr Friderich Heinrich Carl Baron von Landsperg Und 4.to der hochwohlgeborne Herr Frantz Maria Freÿherr von Landsperg

In einer allhier zu Straßburg ane der Brand Gaß gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung folgendermaßen befunden worden
Höltzen: und Schreinwerck, Im wohnzimmer, Im Schlaff Zimmer darneben, In der Cammer Jungfer Schlaffzimmer, In dem Toilette zimmer, Auff des Herrn Städtmeisters Gang, Im Haußöhren, Im rothen Zimmer (…)
(f° 14) Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich eine behaußung allhier zu Straßburg ane der Brandgaß gelegen, ehemahlen der Adelich Rathsamhaußische und jetzo der Landspergische Hof genannt, (…)
Norma Nach deren dieses Inventarium zu expediren, Sa. haußraths 1872 fl., Sa. silber geschirr und Geschmeids 292, Sa. Golden Geschmeids 1, Sa. baarschafft 368, Eigenthum ane eiber behausung 18.000, Eigenthümliche Gült Güther &, Sa. Schulden 7700, Summa summarum 28.235 fl. – Schulden 13 396 fl, Nach deren Abzug 14.838 fl.
Copia Weÿland der Freÿ hochwohlgebornen Frauen Octaviæ Sabinæ Freÿin von Landsperg gebohrne Freÿin Von Bernhold Weÿland des Hochwohlgebornen Herrn Samson Ferdinand Freÿherrn von Landsperg geweßenen Herrn zu Nieder Ehenheim, Lingolßheim, Meistratzheim und anderen Orten hochseeligen Andenckens hinterbliebener Frau Wittib aufgerichteten Testamenti Solennis in Scriptis (…) Zweÿtens verordne Ich und ist mein Will, daß Herr Stätt Meister Frantz Samuel Freÿherr von Berckheim in der mir zuständigen ane der Brandgaß allhier gelegenen behaußung das gantze hinderhauß, den Keller, die Remise, Stallung, heubühn, das Holtz: und hünerhauß die Ein: und außfahrt in den hoff, überhaupt alles das, was derselbe biß dato besseßen, genoßen und bewohnt hat, fernerhin und biß an das Ende seines Lebens freÿ (genießen solle) – So geschehen in Straßburg den 23. Aprilis Anno 1777. – Copia Actus Depositionis, auf dienstag den 29. Aprilis 1777, Johann Rudolph Dinckel

Biens que la baronne de Bernhold née Wurmser a laissés à Strasbourg après son départ, dans l’hôtel de Zuckmantel
1781 (24. Oct.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 633) f° 141
Verzeichnuß Derjenigen Effecten welche in die Reichs freÿwohlgebohrne verwittibte Freÿfrau von Bernhold geb. Freÿin von Wurmßer beÿ deeo Abreise von Straßburg in dem freÿherrlich von Zuckmantelischen Hôtel in den langen Straß alhier zurückgelaßen
als In der Kammer Jungfer Zimmer, Im haußehren und Bedienten Zimmer, Im garde des Meubles, In der gnädigen Frauen Zimmer, In dero Schlaf Zimmer, In der obern küchen – Summa 1602 fl.

Vente de meubles après la mort de Charlotte Sophie de Wurmser veuve de Jean Sigefroi de Bernhold
1792 (20.4.), Not. Ensfelder – acp 10 f° 53 du 20 avril 1792
Vente de meubles de la succession Dame Charlotte Sophie de Wurmser veuve de feu le sieur Jean Sigfrid de Bernhold décédée le 27 mars dr. à la requête des Dames Caroline Christine de Bernold épouse de M. Jean Leopold de Dettlingen et autres enfant de la défunte héritiers sous bénéfice d’inventaire, montant le 17 du courant à 1945 livres, le 18 à 1198 livres

Sigefroi de Bernhold et sa sœur Octavie, femme de Samson de Landsperg, vendent la maison au marchand Jean Frédéric Saum moyennant 4 000 livres

1761 (24.12.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 375
der hochwohlgeborne Jr. Sigfrid von Bernhold oberst von der infanterie und deßen schwester Fr. Octavia geb. von Bernhold des auch hochwohlgebornen Jr. Samson von Landsperg beÿständlich des hochwohlgebornen Jr. Johann Reinhard von Buch
in gegensein Johann Friedrich Saum des lederhändlers
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Kalbsgaß, einseit neben H. Johann Jacob Röderer dem gerber anderseit neben H. Pierre Mayno dem tabacfabricanten hinten auf das waßer – als ein elterliches erbguth – um 4000 pfund

Fils du cordier Christophe Saum, le tanneur Jean Frédéric Saum devient tributaire chez les Tanneurs le 30 avril 1755
1755, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 30) Mittwoch den 20. Augusti Anno 1755 – Johann Friderich Saum, der Rothgerber und Lederbereiter, Christoph Saum des ältern seÿler und burgers allhier ehelicher Sohn, stunde Vor mit producirung Stallscheins de dato 30. Aprilis 1755. und bate um das Zunfftrecht.
Erkannt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt
[in margine :] Zunfft 2 lb 16 ß é s, Pfgthrn 13 ß 4 d, scribæ 2 ß, büttel 1 ß, (zusammen) 3 lb 12 ß 6 d, Spendirte 15 ß, S. 4 lv 7 ß 6 d

(f° 62) Freÿtag den 12. Decembris A° 1755 – Johann Friderich Saum, der Rothgerber und ledenhändler allhier so den 20. Augusti jüngsthien zünfftig worden, stunde Vor und hielte um den Lederschnitt an.
Erkannt, gegen erlag der Gebühr willfahrt.

Jean Frédéric Saum cotise en outre à la tribu du Miroir pour avoir le droit de vendre du cuir.
1755, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 207) Donnerstags den 11. Septembris 1755 – Geldzünfftiger
Johann Friderich Saum der Rothgerber und Burger allhier, ist wegen frembden Lederhandels gegen Erlaag 2 pfund13 schilling 4 pfenning geldzünfftig auff und angenommen worden, Ihme anbeÿ alle andere handlung inhibirt, dt. et prom. obed.

Jean Frédéric Saum fait appel chez les Quinze d’une amende de 45 livres que lui a infligée la tribu des Cordonniers pour avoir vendu des peaux de cheval sans les avoir fait préalablement inspecter. La commission estime que le contrevenant n’avait pas d’intention maligne et que l’amende est disporportionnée au délit. Les Quinze ramènent l’amende à 3 livres.
1757, Protocole des Quinze (2 R 168)
(p. 107) Sambstags den 16. Februarÿ 1757 – Faust nôe Johann Friderich Saum des burgers und Lederhändlers allhier, pplis will von einem beÿ E E Zunfft der schuemacher wieder ihne ergangenen bescheid appellirt und um Verzeichnus gebetten haben, Cum oblato sothanen bescheid ad acta zu lieffern. Erkannt, Verzeichnus.

(p. 171) Sambstags den 26. martii – Fuchs nôe E E Zunfft der schumacher Hn Zunfftmeister Ctra Johann Friderich Saum, gegner hat Von einem beÿ derseitigen Zum gericht ertheilten bescheid an mghhrn appellirt, dieße appellation aber nicht prosequirt, bitt dahero ob instantes ferias dem gegner Zu Vorlegung seiner Vermeintlichen appellations Klag Zeit ad proximam Sub ipsa præclusione anzusetzen. Christmann pro faust bitt d proximam. Erkandtn Zeit ad proximam zugelaßen.

(p. 213) Sambstags den 23. aprilis – Faust nôe Johann Friderich Saum des Lederhändlers in actis ctra E E Zunfft der schuemacher Hn Zunfftmeister, producirt unterth. appellats Klag juncto petito mit beÿlag Sub N° 1 bitt deput. Fuchs bitt Cop. et term. ord. obtinuit.

(p. 410) Sambstags den 19.ten Novembris 1757 – Saum ctra die Schuemacher
Obere Handwercks Herren laßen per Hn Secretarium Städel referiren, es habe H. Joh: Friderich Saum der Lederhändler den 23.t aprilis jüngst ctra E. E. Zunfft der schuhmacher H. Zunfftmeister, eine unterthänige appellations Klag juncto petito mit beÿlag Sub N° 1 producirt und darinn Exponirt, was maßen Er durch die sub N° 1 mitkommende Sententiam â quâ un dreÿmahl 15. lb d von E. E. Zunfft gerichts der schuemacher, dießer erheblichen ursachen halben Condemnirt Worden, daß Er aber so viel stück frembde roßhäut ohne daß Er solche Zuvor schauen laßen obgleich an hießige schuemacher Verkaufft habe, Weilen appellant aber in dem lederhandel noch nicht lang Etablirt, und so gleich man ihne Von der Existentz eines wiedrigen articuls Vermeintliche nachricht gegeben, sich der schau Zumahlen solche nur 21 sols gekostet, Welche (klei)nigkeit allen argwohn eines Vorsatzes be(-) zu unterwerffen, Freÿmüthig erklähret, alls an mghh das unterthänige bitten, dieselbe geruheten den appellanten Von der in der sententia à quà ihme aufgebärdeten straffe derer 45. lb d gnädig Zu absolviren ref. in Contestationem Expensis.
Eodem habe der Appellatische H Zunfftmeister per recessum um deputationem gebetten et facta relatione den Zunfft bescheid gnädig zu Confirmiren ref: noviter factis Expensis.
Auff geschehene Weißung habe der appellant præsens sich auf Contenta seines producti bezogen, mit nochmahliger Versicherung daß dießes Versehen nicht auß Vorsatz sondern aus unvorsichtigkeit, wegen Vielen anderen geschafften geschehen seÿe, bitt unterth. solches in Consideration Zuziehen.
H Johann Martin Meÿer, H Johann Martin Schwing und H Johann Michael Saltzmann alle 3 schuemacher, sodann Johann Daniel Fridel und Emanuel Reffolt beede gerbere und artickel beruffen mit dem beÿsatz, daß sie nicht davon hatten abweichen können, Es seÿe wahr daß der appellant bald nach dem verkaufft der ohngeschauten häute Zu denen schauern gegangen, solche angezeigte und das schaugelt Zu Zahlen offerirt wollten übrigens die Decision dießer sache mghhen überlaßen haben.
Auff seiten derer Hrn Deputirten habe man eingesehen, daß Er in der that scheme, daß der fehler des appellanten mehr aus übereilung und unvorsichtigkeit als aus Vorsatz herkomme, mithin keine proportion in ansehung der angesetzten straff der 45. lb mit dem Crimen, so Er begangen vorhanden, da nun über dießes die appellation selbst gestehen müßen, daß der appellant solches, obgleich zu Späth angezeigte, als hätten die Hrn Deputirte dafür gehalten, daß eine moderation der straff platz haben könne mithin der meinung seÿn wolle, daß die in erster instantz angesetzte straff auff dreÿ pfund zu moderiren seÿe ref. exp. Erkandt, bedacht gefolgt.

Jean Frédéric Saum épouse en 1758 Susanne Dorothée Rœderer, fille du tanneur Jean Jacques Rœderer : contrat de mariage, célébration
1758 (13.10), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 305
Eheberedung – entzwischen dem ehrenvest und wohlvorgeachten Herrn Johann Friderich Saum, em Ledigen Rothgerber und Lederhändler auch burgern allhier Zu Straßburg, des Ehrenvest und Wohl vorachtbahren Herrn Christoph Saum, des ältern, Seÿlers und burgers allhier, mit der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Maria gebohrner von Fridolßheim ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb ane einem,
So dannder Viel Ehren: und Tugendgezierten Jungfrauen Susanna Dorothea Rödererin, des Ehrenvest und Wohl vorachtbahren herrn Johann Jacob Röderersn des Rothgerbers und Lederhändlers auch burgers allhier mit der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Susanna Dorothea gebohrner Ulrichin ehelich erziehlter tochtern als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg (…) auf Montag den 30. Octobris Anno 1758. [unterzeichnet] Johann Friderich Saum als Hochzeiter, Susanna Dorothea Rödererin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth., f° 218-v)
Anno 1759. d. 14. februarÿ Seind in der Kirche zu S. Wilhelm nachdeme Sie daselbsten und in der Kirche zu S Aureliæ Dom. V.ti post Epiphanias und Dom. Septuagesima Zweymahl porclamirtt waren, Zur Ehe eingesegnet worden Herr Johann Friderich Saum, lediger Lederhändler u. burger allhier, Herrn Christoph Saum des ältern Seilers und burgers allhie ehelicher Sohn, und Jungfrau Sußanna Dorothea, Herren Johann Jacob Röderers Rothgerbers, Lederbereiters und burgers allhier und Frauen Susannæ Dorotheæ Ulrichin ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Saul als hochzeiter, Susanna Dorothea Rödererin als hochzeiterin (i 224)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue des Veaux dans la maison qui appartient aux parents de la femme. Ceux du mari s’élèvent à 2 630 livres, ceux de la femme à 1 370 livres.
1759 (17.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 394) n° 801
Inventarium über des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Friderich Saum, des Rothgerber lederhändlers, wie auch der Wol Ehren und Tugend gezierten Frauen Susannä Dorotheä Saumin, gebohrner Rödererin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1759. – alldieweilen in Ihr beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expresse enthalten daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle
So beschehen in Straßburg in fernerer beÿsein des Ehrenvest und Wohl vorachtbahrn herrn Johann Christoph Saum des ältern und Seÿlers und der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariæ gebohrner von Frodolßheim, beeder Eheleuth und burgere allhier des Eheherrn vielgeliebter Eltern, wie auch des Ehrenvesten und Wohl vorachtbahren herrn Johann Jacob Röderers, des Rothgerbers und Lederhändlers und der Viel Ehren und tugendbegabten Frauwn Susannæ Dorotheæ gebohrner Ulrichin, beeder Eheleuthe und burgere allhier der Ehefrauen hertzlich geliebter eltern auf Sambstag deb 17. Martÿ Anno 1759.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kalbsgaß gelegenen der Ehefrauen hertzlich geliebten H Vater eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 448, Sa. Wahren Zum Lederhandel gehörig 2470, Sa. der Frucht 15, Sa. Weins 7, Sa. Silbergeschmeids 78, Sa. baarschafft 503, Sa. liegender Güther nihil, Sa. Schulden 2176, Summa summarum 5700 lb – Schulden 218 lb,, Detrahendo verbleibt 149 lb, Hierzu ist ferner Zurechnen der Ihme zuständige halbetheil ane denen verehrten haussteuren antreffend 149 lb, des Eheherrn völlig in die Ehe gebracht Guth 2630 lb
Diesemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 462, Sa. Silbergeschmeids 38, Sa. Guldener Ring 204, Sa. der baarschafft 515, Summa summarum 1220 lb – Darzu kombt ferner die Ihro gebührige helffte ane denen verehrten haußsteuren ertragen 149, Der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billichen Werth nach 1370 lb

Jean Frédéric Saum fait appel chez les Quinze d’une amende de 66 florins que lui a infligée la tribu des Cordonniers pour avoir vendu des peaux de cheval sans les avoir fait préalablement inspecter. La commission estime que plusieurs circonstances plaident en faveur du contrevenant qui a subi un préjudice comme les peaux ont été confisquées. Les Quinze annulent l’amende. Ils délivrent une expédition de leur jugement.
1761-1762, Protocole des Quinze (2 R 173, 174)
(p. 507) Sambstags d. 19. Decembris – Faust nôe Johann Friderich Saum des Lederhändlers und Burgers allhier Ca. E. E. Zunfft der Schumacher H. Zunfftmeister prod wiedrigen Zunfft berichts bescheid Vom 10.ten hujus Von welchem principalis an E. G. appellirt, bittet appellationis Verzeichnuß. Erk. Verzeichnuß.

(p. 43) Sambstags den 30. Januarii – Schumacher ctra Saum
Froereisen nôe gedachten Hn Zunfftmeisters ctra Johann Friderich Saum den burger und Leder händler, werden gegner Von einem gerichts bescheid de dato den 19. 7.bris Jüngst an mghn appellirt, die appellations Klag aber noch nicht producirt, bitt dieselbe pro deserta Zu halten ref. Exp.
Faust dieße appellation ist beÿ meiner Ghh protocollo angegeben worden, werde man aber ohne dem über den Casum quæstionis besagenden Zunft artickel der appellations Klag nicht verfertigen Können und der herr Zunft schreiber dießeitigen sollicitirens ohngeachtet deßen Copiam erschweret als bitt die Communication gegen erlag der gebühr anzubefehlen, und indeßen term. ord. gnädig Zuzulaßen. Froereisen setzt.
Erkandt, daß Von H Zunftschreiber die Copia articuli quæstionis gegen erlag der gebühr ausuzulieffern seÿe.

(p. 101) Sambstags den 13. Martii 1762 – Saum Ca. die Schuhmacher
Osterrieth pro Faust nôe Friderich Saum des Lederhändlers in actis contra E. E. Zunfft der Schumacher H. Zunfftmeister wie auch Salomon Meÿer des Lederschauers auch in aîs prod. unterthänige appellations Klag junctis petitis bitt unterth. Deputationem. Froereisen bitt Copiam et T O obt.

(p. 193) Sambstags d. 83. Maÿ 1762 – Saum Ca. Schuhmacher
Idem [Faust] nôe Friderich Saum in aîs c. Eundem [E. E. Zunfft der Schumacher H. Zunfftmeister] erholt appellations Klag vol 13. Martii j. und bitt deputationem. Froereisen prod. u,nterth. Exceptiones juncto petito und bitt similiter. Erk. ut ante [Deputatio]

(p. 252) Sambstags den 15.ten Maÿ 1762. Saum Ca. Schumacher zunfft
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem [Hn Secretarium Stædel], Es seÿe Friderich Saum der Lederhändler und Burger allhier durch bescheid E. E. Zunfft Gerichts der Schumacher de dato 10. Decembris 1761. weilen er von einem Lederhändler, sage Gerber von Hagenau nahmens Loyson, 83 stuck Roßleder, ehe es auf die Zunfft Stub Zur schau gelüffert, wieder Ordnung abgekaufft in conformitæt des articuls vom 29. Xbris 1619. und 21. 7.bris 1636. in die darinnen enthaltene straf der 8 ß von jeder haut, so 66 fl 4 ß ausmacht und in die Gerichts: Kösten ad 3 fl. 3 ß liquidirt condemnirt worden.
Von diesem bescheid habe derselbe d. 19. ejusdem an mghh. appellirt, appellations Verzeichnis gebetten und erhalten, sofort den 13.ten Martii jüngst seine unterthänige appellations Klage junctis petitis überreichet, Hochdieselbe geruheten Zu Erkennen und aus Zusprechen, daß beÿ E. E. Zunfft Gericht der Schuemacher übel gegen ihn gesprochen, folglich von diesem Spruch wohl appellirt worden, demnach die Sententia à quà vor nichtig und wiederrechtlich Zu erklären, die angesetzte Straf aufzuheben, dem appellanten aber das Leder quæstionis cum omni causâ in 24 stunden und S. I. E. sowohl von denen in primâ instantia Klägerin als E. E. Gericht, so durch jenes übel bedachte Urthel litem suam gemacht, solidarie Zu repræsentiren, in entstehung deßen dem appellanten gegen sie samtlich solidarie die forderung aller Kosten Schaden und interesse, so er appellant auf 1200. lb æstimirt, vor gehörigem Richter Zu suchen vorzubehalten seÿe, idque refusis expensis.
Hierwieder habe appellatischer Zunnft H Zunfftmeister den 8. hujus seine unterthänige Exceptiones übergeben und Gebetten Mgghh geruheten in Rechten Zu erkennen und auszusprechen daß in prima instantia wohl gesprochen übel davon appellirt, infolglichen der von appellatischem E. Gericht de dato 10. Xbriis anni elapsi ertheilte bescheid Zu confirmiren und ad judicem à quo ad exequendum Zu remittiren seÿe, idq. refusis appellationis expensis.
Auf geschehene Weißung habe der appellant præsens sich auf contenta seine appellations Klag bezogen.
Nôe appellatischer Zunfft seÿen die in vorgehender Streitsache benambste 3. Hh Schöffen vorgestanden, Welche wiederumb das jenige, was in ihren Exceptionibus enthalten, repetirt und umb manutenentz des artickels gebetten.
Die Hh. Depp. hätten Zwar beÿ untersuchung des quæstionirten artickels wahrgenommen, daß allen hießigen sowohl als frembden Gerbern verbotten, das in allhießiger Statt befindliche oder vor auswarts herein gebrachte Leder Vor Verlauff anderthalb tagen an jemand anders als die hießige schumacher Zu verkauffen, Es befänden sich aber in der heutigen Sache verschiedene umbstanden, welche in favor des appellanten militiren 1° So seÿe gewiß und werde nicht contestirt, daß der appellant seinen jungen, umb die Partheÿ Roßleder Zu Kauffen expresse auf Hagenau geschickt, 2° seÿe auch wahr, daß der frembde Gerber den appellanten von hier abgeholt, und ohnfern den Guthleuthhauß der Kauff geschloßen worden, sodann und 3° welches vermutlich Zu mercken wäre, der appellant durch die andicirte Straf, Wann er auch dem artickel clar entgegen gehandelt hätte, allzuviel gravirt, in dem ihme erstlich die Roßheüt Von den Schumachern weg genommen, und derselbe über dieses in die straf des artickels fällig erachtet worden, Wobeÿ aber auch die Hh. Depp. befunden, daß der appellant in forderung seiner Dommages und interêts wie auch der restitution des ihme hinweg genommenen Leders Zu weith gegangen, Weßwegen die H. Depp. dafür gehalten, daß dem appellanten die in erster instanz angesetzte Straf aus bewegenden ursachen nachzulaßen übriges aber die Parthen außer Gericht und Recht setzen seÿen, idque compensantis expensis. Erkanndt bedacht gefolgt.

(p. 273) Sambstags den 15. Maÿ 1762. – Bescheid
In Sachen Friderich Saum, des Burgers und Lederhändlers allhier appellanten ane Einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft der Schumacher H. Zunfftmeister appellaten am andern theil, Auf prod. Zunfft Gerichts bescheid vermög welches der appellant, weilen er von einem Gerber von Hagenau 83 stuck Roßleder, ehe es auf die Zunfft Stub Zur Schau gelüffert werden, und eehe die erlaubte Zeit worüber wer, allhier wieder ordnung abgekaufft, in conformitæt des artickels in die darinnen enthaltene Straf der 8 ß von jeder haut und alßo in 66 fl 4 ß und in die Gerichts: Kösten ad 3 fl. 3 ß liquidirt condemnirt worden, interponirte und Verzeichnete appellation, übergebene unterthänige appellations Klag junctis petitis, Wir geruheten Zu erkennen und aus Zusprechen, daß beÿ E. E. Zunfft der Schuemacher übel gesprochen, wohl aber appellirt worden, demnach die Sententia à quà vor nichtig und wiederrechtlich Zu erklären, die angesetzte Straf aufzuheben, dem appellanten aber das Leder quæstionis cum omni causa in 24. stunden und Sub ipsa Executione sowohl von denen in primâ instantia Klägerin, als E. E. Zunfft Gericht, so durch jenes übel bedachte urthel litem suam gemacht, solidarie Zu repræsentiren, in entstehung deßen dem appellanten gegen Sie samtlich solidarie die forderung aller Kosten, Schaden und interesse, so er appellant auf 1200. livres æstimirt, vor gehörigem Richter Zu suchen vorzubehalten seÿe, idque refusis expensis.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, des appellatischen H Zunfftmeisters vorgelegte Exceptiones sampt beÿgefügtem Bitten, Wir geruheten in Rechten Zu erkennen und aus Zusprechen, daß in primâ instantiâ wohl gesprochen, übel davon appellirt, infolglich die sententia a quâ Zu confirmiren und ad judicem à quo ad exequendum Zu verweißen seÿe, idq. refusis appellationis Expensis, auch alla übrig der Parthen anhehörtes Vor: und anbringen, ist es Herrn Deputirten abgelegten relation nach Erkanndt, daß dem appellanten aus bewegenden Ursachen die in erster instanz angesetzte Straff nachzulaßenn übriges aber die Parthen außer Gericht und Recht setzen seÿen, idque compensantis expensis.

Jean Frédéric Saum loue au banquier Jean Frédéric Ritzhaub l’appartement qu’occupait jusqu’à présent la demoiselle Quad
1763 (21.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 109)
Bail – Sr Jean Frédéric Saum Marchand de cuirs
au Sr Jean frideric Rutzhaub Banquier, bail 9 années à compter du jour que Mademoiselle de Quadt aura évacué les appartements ci après mentionnés
Sçavoir de tous les appartements et dépendances que Mademoiselle de Quadt occupe présentement comme Locataire dans la maison du Sr Bailleur en cette ville rue des veaux sans la moindre réserve ni exception si ce n’est des écuries de la remise pour la voiture du grenier a foin dont des greniers de la maison – moyennant un loyer annuel de 750 livres

Susanne Dorothée Rœderer meurt en 1774 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 3000 livres. La masse propre au veuf est de 10 614 livres, celle des héritiers de 1 032 livres. L’actif de la communauté s’élève à 10 941 livres, le passif à 14 954 livres.

1775 (24.1.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 768) n° 592
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und Tugendbegabten Fraun Susannæ Dorotheæ Saumin gebohrner Roedererin, Herrn Johann Friderich Saum des Rothgerbers lederbereiters und burgers alhier Zu Straßburg auch Erben geweßener Frau Eheliebstin nunmehro seeligen Vermögens Nachlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1775. – nach ihrem Freÿtags den 21.ten Januarii des Verfloßenen 1774.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem Zu End gesetztem Dato auf Veranstalten und begehren Herrn Johann Carl Röderern des Biersieders Zu Straßburg und burgers dahier, als geordnet und Verpflichteten Vogts der Fraun Defunctæ mit hieoben ermelten ihren Eheherrn und nun hinterlaßenen Wittiber ehelich erzeugter Zu Erben verlaßener und gleich hiernach benamßter Vier Kinder (…) So beschehen Straßburg auf Dienstag den 24. Januarii Anno 1775. Der Verstorbenen Fraun Saumin seel. ab intestato Zu Erben verlaßene Kinder sind nahmentl. und 1° Joh: Friderich, 2° Johannes, 3° Maria Dorothea, 4° Anna Maria die Saumen Welche die Frau Defuncta mit eingangs ermelten H Joh: Friderich Saum Ihrem Eheliebsten und nun hinterl. H. witibber ehel. erzeuget und wie ged. zu intestats Erben verlaßen

In einer alhier Zu Straßburg ane der Kalbsgaß gelegenen hiehero eigenthümlich gehörigen behaußung sich befunden hat als
(f° 11-v) Eigenthum ane Häußern. Erstl. eine behausung, bestehend in Vorder und Hinter hauß auch Seith. Gebäu samt deren hoffstätten und einem hoff, mit allen übrig. deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Kalbs Gaß, eins. neben Weild. herrn Johann Jacob Roederern des gewesenen Rothgerbers lederh. und burgers alhier nachgelaßener frau Wittib und Erben, anders. neben Weil. herrn Pierre Maino, des gewes. Taback fabricanten und Burgers alh. seel. hinterlaßenen herren Söhnen und Erben, hinten auf das Waßer stoßend, Von seinem Zur Landveste von Seithen löbl Stadt Pfenningthurn erlangten Allmend Plätzel, so Zu einem Gärtel angelegt worden, reicht man aljärlich 5 ß an Allmend Zinß, Sonsten aber ist solche behausung cum appertinentiis keines wegs verpfändet sondern gegen mänigl. freÿ ledig eigen und solcher Art, durch (die Werckmeistere) vermög deroselben vorgenommenen und bereits schon unterm 12. ohnvertheilt anno præterito schriftl. ausgetheilten und beÿ dem Concept dieses Inventarii verwahrl. liegenden Abschatzung gewürdiget und angeschlagen worden vor und um 3000 lb. Wird nun davon abgezogen jenem Allmend Zinses doppelten Capitals beträgt mit 10 lb, So verbleibt an solchem anschlag hier auszuwerfen übrig 2990 lb. Über diese Behausung so seithero in die gebäuen verbessert worden, besagt und ist vorhanden eine in alhiesiger C C Stub den 24. Xbris 1761. vorgegangene auch auf Pergament ausgefertigte und mit deren anhangenden größern Insigel verwahrte Kauf Verschreibung hiebeÿ mit Lit. A notirt ausweisend, wie dieselben von J. G. Herrn Siegfried von Bernhold Obrist von der Infanterie und der hochwolgeb. frau Octavia Sabina von Landsperg geb. von Bernholf, beeden hochadel. geschwüsterden erkauft worden
Item eine kleine behausung vor dem Fischerthor in Ruprechtsau (…)
(f° 14) Eigenthum ane Gärten und liegende gütheren
(f° 19) Ergäntzung des Herrn Wittibers wehrender Ehe angegangen unveränderten Guth. Vermög des über beeder gewesener Ehe Persohnen einander vor unverändert zu und eingebrachte Vermögenschaft durch Herr Notarium Joh: Rudolph Dinckel sub dato 17. Martii 1759. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers unveränderten Guths, Sa. haußraths 47, Sa. Silber und dergl. geschmeids 26, Sa. Ergäntzung 10.690, Summa summarum 10.764 lb – Schuld 150, Nach deren Abzug 10.614 lb
Diesemnach so wird auch der Kinder und Erben anerstorben mütterlich Erbguth in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 153, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 11, Sa. guldener Ring und dergleichen Geschmeids 43, Sa. Schuld 150, Sa. Ergäntzung 674, Summa summarum 1032 lb
Endlich wo wird die gemein und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 176, Sa. Waaren Zum Lederhandel gehörig 1355, Sa. leeren faß 269, Sa. Chaise 37, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 5, Sa. baarschafft 823, Sa. Eigenthums ane Gärten und liegenden güthern 811, Sa. beßerung oder Schaufel rechts von Lehen güthern (-), Sa. Eigenthums ane häußern 3350, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2850, Sa. Schulden 1262, Summa summarum 10.941 lb – Schulden 14.954, In gegeneinander haltung beeder Sullen, 4012 lb
Beschluß und Stall summa 7634
Grosse 94 Z 87 – Lect. auff der Statt Stall den 13. Aprilis 175. – Prod. beÿ löbl. Vogteÿ gericht d. 17.ten apr: 1765.
(ex 53 10-10-2570, ex 63 06-03-01)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 12 500 florins (6 250 livres) sur un total de 14 800 florins
1775, Livres de la Taille (VII 1180) f° 189
(Gerber N° 3624) Weÿl. Fr. Susannæ Dorotheæ geb. Roedererin Joh: Friedrich Saum des Rothgerbers Lederbereiters und burgers allhier gew. Fr. Eheliebstin verlaßenschafft jnventirt H Not. Ficke
Concl. Final. jnvent. ist fol. 188-b 11.646 lb 18 ß 10 ½ d davon gehet aber wieder ab wegen dem Jenigen so der Verstallung nicht underworffen geweßen 4224. lb 6 ß ½ Verbleibt 7422 lb 12 ß 10 ½ d die machen 14.800 fl. Verstallte 2300 fl. allßo Zu wenig 12.500. fl.
Wovon nachtrag 6 Jahr in duplo a 38 lb 2 ß – 288 lb 12 ß
und 4 Jahr in simplo – 76 lb 4 ß
Ext. Stallgeld 1775 – 23 lb 17 ß
Geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 23 lb 10 ß 9 d – Summa 252 lb 6 ß
Vermög Erkanndtnus derer Oberen Stallherren Vom 19. juny 1775 Ist der nachtrag auf 228 lb 12 ß moderirt worden, restiert 276 lb 2 ß
dt. den 20. Junÿ 1775.

Jean Frédéric Saum loue un appartement à Anne Marguerite Rœmer veuve de l’officier Paul Belin Desmarais

1775 (26.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 157)
Bail – Jean Frédéric Saum négociant
à Anne Marguerite Roemer veuve de M. Paul Belin desmarais ancien officier des trouppes de Saint dominique assitée de M Paul Louis Seignette desmarais docteur en médecine à Strasbourg
scavoir, L’apartement du premier étage dans la maison qu’il possede en cette ville rue des Veaux consistant en une antichambre ayant jour sur la cour, Un cabinet attenant à ladite antichambre prenant jour sur l’escalier,
Une chambre à cheminée et deux croisées donnant sur la rue avec alcove garnie de papier,
Un grand salon a trois croisées donnant sur la rue ou il se trouve un fourneau de fonte,
Un cabinet avec alcove tapissé de papier donnant sur la rue,
une garde robe sombre garnie d’une tablette et portemanteau,
une chambre à cheminée prenant jour sur la cour,
Un cabinet a côté prenant jour sur lad. cour,
Un grand balcon Regnant tout le long de l’appartement dont l’usage a la De preneuse,
Plus au premier étage en face du susd. appartement,
une grande sale a manger a trois croisées sur la cour avec fourneau de fonte,
Une grande chambre a cheminée sur ladite cour attenante à la sale a manger,
Une cuisine au rez de chaussée avec garde manger et petit poel de domestique ou Il se trouve un fourneau,
Un petit caveau attenant au poel de domestiques,
Ue chambre pour un domestique a côté du second escalier,
Une écurie pour quatre chevaux,
Une remise pour deux voitures,
Un buffet sous l’escalier derrière la chambre de domestique fermant à clef,
Une portion de la cave voutée qui regne sous le devant de la maison séparée par des lattes munie de chantiers,
Une chambre au second étage prenant jour sur une gallerie,
L’usage commun des greniers et de la buanderie pour la lessive,
Enfin une chambre au grenier pour le linge sale fermant à clef,
Et finalement le droit de faire entrer son bois dans la cour d’y entrer et sortir a toute heure avec équipages, pour 600 livres tournois

Jean Frédéric Saum livre aux peigniers de la corne pour 728 florins
1778, Miroir (XI 298, Protocole du corps des peigniers (1778-1791)
(f° 22) Montags den 5. Maji 1783. Hornschuld
Hr Johann Friderich Saum, der hiesige burger und Lederhändler, stehet vor und meldet, daß er den 6. Augusti 1781. dieser ehrsamen Meisterschafft an Horn geliefert habe vor 728 fl. (…)

Jean Frédéric Saum meurt en 1797 en délaissant trois enfants.

1797 (26 frim. 6), Strasbourg 3 (2), Not. Schweighaeuser n° 573
Inventarium und beschreibung all deßjenigen zeitlichen Vermögens Welches weiland der burger Johann Friedrich Saum lederhändler nach seinem den 19 vendemiaire lauffenden Jahrs genommenen tödlichen hintritt hinterlassen hat
der Verstorbene hat ab intestato zu Erben hinterlassen Seine mit längst weÿl. fraun Salome Dorothea Rödererin erzeugte zweÿ großjährige Kinder Mit Nahmen 1. burger Johann Friedrich Saum handelsmann in Lyon (procuration Jean Frédéric Saum négociant a Lyon y demeurant rue Pizay N° 120), 2. burger Johannes Saum Lederhändler allhier und 3. Fr. Maria Dorothea Saintmartin geb. Saumin hern Frantz Andreas Saintmartin des Kammer herrn beÿ Ihro hochfürstlichen durchlaucht den regirenden hern Marggraffen von Baden Ehegattin (procuration signée François St Martin chambellan de Mgr le Margrave de Baden)

in einer an der Kalbsgaß gelegen in diese Verlaßenschafft gehörigen mit N° 20 bezeichneten behaußung worinn der Erb: laßer verstorben ist
Hausrath, Im mitlern Zimmer des Hinter Haußes auf das Waser aussehend, In dem Cabinet darneben, Im ersten Zimmer neben der Kuchen in den Hoff aussehend, Im Zimmer darneben, Im ersten Zimmer im Hinterhauß auf das Waßer aussehend, In dem Zimmer des Lincken Flugels im hinterhauß, Im Gartenhäußel, In der Soldaten Kammer, In der untern Kuch im hoff, In der kleinen remise, Im laden, In der Magazin, In der Nebens Magazin, Auff der großen bühn
(f° 6 v°) Eigenthum ane einer behaußung, Nämlichen Eine behaußung Hoff hoffstatt und Gärtlein auch Stallung in Vorder: Nebens: und hintergebäuen bestehend mit allen übrigen begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in der Kalbsgaß N° 20 bezeichnet einseit neben dem br. Philipp Jacob Knoderer lederhändler anderseit neben b. Peter Maino dem tabackhändler hibten auf das waßer stoßend, wovon mann der hiesigen Comune jährlich einen Livre bodenzinß zu entrichten hat, ohnpræjudicirlich æstimirt vor 25 000 livres, darüber besagt Kauffbrieff in der ehemaligen Contract Stub gefertiget de dato 24. Decembris 1761, Ferner sind vorhanden 3 Augenschein Procès verbaux und Extracten aus der XV. Kammer Memoriale de datis 14. Junÿ 1770, 22. Aprilis 1774 und 9. Junÿ 1777.
(f° 7) Eigenthum ane einer behausung und Garthen in Ruprechts-Au gelegen, Nämlichen eine behaußung Hoff Stallung und Scheuer, Weÿher und baumgarthen 3 viertzel groß blumen und gemüßgarthen Ein acker so dann 11 und 3 quart acker gebauenen grund mit allen übrigen gebäuden, Weithen, Rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen Außerhalb hiesiger Statt Vor dem Fischerthor unterhalb der Aubruck an den so genannten Muhrgießen beÿ der Schiff: Matt es. neben dem Muhrgießen as. neben der öffentlichen promenade hinten auf die burger Ostertags Wittib und Erben, davor reicht mann der hiesigen Commune jährlichen pro recognitione domini directi in 5 articklen 11 livres 12 s 8 d, hier ohnpræjudicirlich angeschlagen vor 12 000 li, Hierüber besagt ein Steigerungs procès verbal und Adjudication in der Cantzleÿ des ehemaligen Ritter-directorii sub dato 7. oct. 1771
(f° 7 v°) Eigenthümlicher Antheil an einer Loh: und taback: Mühl, Nämlichen 19/90.te theile vor ohnvertheilt von und ane einer Loh: und taback: Mühl, Mühlbehausung, Schopffen, Rinden: Scheuer, Waßerbau, Hoff und hoffstatt auch allem allda befindlichen lauffenden geschirr mit allen übrigen daselbst befindlichen Gebäuen, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten außerhalb dieser Stadt zwischen dem Juden und Fischerthor unten am teich Kopff zwischen denen Waßeren nahe beÿ dem Neßelsteeg es. neben dem burger Joh: Daniel Saum jun: as. neben einem Acker grund der hiesigen Commune gehörig vornen auf den Allmend weeg und hinten auf das Waßer stoßend, von welcher gantzen Mühl und zugehörden der hiesigen commune jährlich 2 livres zu reichen sind, ohnnachtheilig æstimirt vor 1000, über diese 19/90. besagt Kaufbrieff C.C. Stub de dato 15. maÿ 1783, Wobeÿ ein ältere dergleichen brief vom 4. apr. 1735 und eine Kauff-Verschreibung über 2/30 theile de dato 9. jan. 1771
Mobilien Verkauf
(f° 14 v) Abrechnung, summa der Mobiliar Mass so unter denen Erben zu vertheilen ist 5197 livres
Enregistrement, acp 56 F° 121-v du 4 nivose 6

Les héritiers exposent la maison aux enchères. Le cohéritier Jean Saum fait la mise la plus élevée

1797 (28 frimaire 6), Strasbourg 3 (5), Not. Schweighaeuser n° 318
den 28. frimaire im 6. Jahr erschienen der burger Johann Friedrich Saum Handels-Mann in Lyon, ferner der burger Johanns Saum Lederhändler allhier und Frau Maria Dorothea Saum herrn François St. Martin Kammer Herrn in Marggräfflich badischen diensten fr. Eheliebste crafft procuration s. d. Marburg den 25. Novembris 1797, alle dreÿ Comparenten als Erben ihres Verstorbenen Vaters weÿland des brs Johann Friedrich Saum ehemaligen Lederhändlers
steigerungs: weiße ausgeruffen und angebotten wird Eine ihnen denen requirenten Erblich angefallene behaußung Hoff Hoffstatt, Stallung und Gärthlein in Vorder: Nebens: und Hintergebäuen bestehend mit all übrigen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier an der Kalbsgaß mit N° 20 bezeichnet einseit neben dem br Philipp Jacob Knoderer dem Lederhändler anderseit neben br Peter Maino dem taback Fabrikant hinten auf das Waßer stoßend, Wovon mann der hiesigen commune jährlichen Einen Livre boden-zinnß zu entrichten hat, zum steigeren ausgeruffen vor 40.000 L. darauf gebotten br. Ludwig Klotz hiesiger burger Maurer und Steinhauer 41.000 Livres
den 14. Nivose 6, burger Johann Jacob Warth zimmermann 42.000 Livres
den 24. Nivose 6, br Johannes Saum Lederhändler 44.200 Livres

Inventaire après décès d’un locataire, le juriste Pierre Stanislas Joseph Guislain Commart

1801 (16 frimaire 10), Strasbourg 1 (22), Not. Lacombe n° 2350
Inventaire de la succession du Cit. Pierre Stanislas Joseph Guislain Commart, homme de lettres à Strasbourg, décédé le 10 prairial 9, à la requête de Mde Salomé Gombault la veuve, Dlles Barbe Eugénie Petronille Commart, Marguerite Joséphine Commart, les Cit. Ignace Hypolite Commart, Louis Nestor Casimir Commart fils et filles Et du Cit. Jacques Antoine Tobie Gombault chef de bureau des logements de cette ville en qualité de curateur et la De veuve Commart en qualité de tutrice nommée par la justice a Dlle Sophie Eugenie Alexandrine Commart fille mineure du défunt
en son logement maison rue des veaux n° 20
Chambre a coucher à gauche, salon, seconde chambre à coucher, antichambre, décharge, vestibule, chambre sur le derrière, deuxième chambre, troisième chambre, vestibule au second, première chambre au troisième étage, chambre, cuisine, Grenier Cour, Cave
total des meubles 3065 fr, total de la masse mobilière 3133 fr, passif reprises de la veuve 9600 fr, dettes 7787 fr, ensemble 17.387 fr, déficit 14.254 fr
Enregistrement, acp 83 f° 18-v du 26 fri 10

Les héritiers vendent la maison à Marguerite Salomée Müller épouse du juriste Frédéric Rodolphe Saltzmann, provisoirement rayé de la liste des émigrés

1801 (26 therm. 9), Strasbourg 6 (25), Not. Laquiante n° 187
cit. Jean Saum marchand thanneur en cette ville agissant tant en son nom et qu’au nom de De Marie Dorothée Saum épouse de Me François de St Martin chambellan du Margraff de Bade demeurant a Rastadt, Cit. Jean Daniel Mannberger fabriquant de tabac mandataire du Cit. Frédéric Saum négociant à Lyon (Procuration Lyon demeurant rue Pisai maison N° 20)
à De Marguerite Salomée Müller épouse du cit. Frédéric Rodolphe Saltzmann homme de Lettres – Autorisation d’acheter par le Tribunal civil, son mari a déclaré qu’il estoit pret a l’autoriser à cet effet mais comme il a eu le malheur d’être porté sur la liste des Emigrés dont il n’a été rayé que provisoirement (…)
une maison Cour Ecurie remise petit jardin appartenances et dépendances scize rue des Veaux N° 20, d’un côté le cit. Maino négociant d’autre le cit. Knoderer marchand de Cuirs derrière la rivière d’Ill devant la rue – pour 34.000 francs
Enregistrement, acp 80 F° 4 du 26 ther. 9

Fils unique du diacre Jean Rodolphe Saltzmann, Frédéric Rodolphe Saltzmann épouse en 1779 Marguerite Salomé Müller, fille de l’aubergiste au Dauphin Jean Georges Müller : contrat de mariage, célébration
1779 (30. 9.br), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 196
(Eheberedung) S.T. Herr Friderich Rudolph Saltzmann, beder Rechten Licentiat und Hertzoglich Sächsisch Koburg- Meininigischer geheimer Legations- Rahr auch burger alhier, des S. T. Herrn Johann Rudolph Saltzmann treuiferigen Diaconi und Selsorgers bei der Prediger Gemeinde auch burgers alhier, mit weiland S.T. Frau Maria Elisabet gebohrner Saur, ehelich erzeugter einziger, anjetzo großjähriger Sohn,
So dann die woledle und tugendgezierte Jungfrau Margareta Salome Müller, des weiland ehren- und wol-achtbaren H. Johann Georg Müller, gewesenen hiesigen burgers und bierbrauers zum Delphin in erster Ehe mit weiland Frau Margareta Salome gebohrner Voltz erzielte einzige Tochter
Straßburg auf dienstag den 30. Wintermonats in dem Jahr nach Christi Geburt 1779. [unterzeichnet] Johann Rudolph Saltzmann als Bräutigam, Franciscus Walter als Schwager, Margaretha Salome Müllerin als Braut, Johannes Müller als oncle, Philipp Jacob Lauth junior als Stief Vatter

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 5, n° 1)
Im Jahr Christ 1780 Mittwoch den 12. Jenner seindt nach ordentlicher proclamation (…) copuliret undt eingesegnet, herr Friderich Rudolph Saltzmann juris utrisque Licentaitus, Hertzoglich-Sachsen-Coburg-Meinungischer Geheimer Legations-Rath und burger alhier herren Johann Rudolph Saltzmann, diaconi beÿ dießer Evangelischen Prediger-Kirch auch burgers allhier und weÿland Frauen Mariä Elisabethä gebohrner Saurin ehelicher Sohn und Jungfrau Margaretha Salome Müllerin weÿland herrn Johann Georg Müllers gewesenen bierbrauers und burgers allhier und auch Weÿland Frauen Salome von Friedolsheim gebohrner Voltzin eheliche tochter [unterzeichnet] Friderich Rudolph Saltzmann als Hochzeiter, Margaretha Salome Müllerin als hochzeiterrin, Johannes Müller als oncle (i 109)

Conseiller de la légation ducale de Saxe-Cobourg-Meiningen, Frédéric Rodolphe Saltzmann devient tributaire au Miroir le 12 juin 1781.
1781, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 262-v) Dienstags, den 12. Junii 1781 – Leibzünfftiger
Hr Lt Friderich Rudolph Saltzmann, hertzoglich- Sächsisch- Koburg- Meiningischer geheimen Legations Raht, des H. Joh: Rudolph Saltzmann, Helfer bei der Prediger Kirche u. b. alhie einziger ehl. Sohn, wurde auf zu Lieferen Versprochenen Stallschein gegen Erlag 2 lb 13 ß 4 d Leibzünfftig als ein Zudiener angenommen. Hat angelobet.

Il quitte le Miroir en novembre 1783
(f° 310-v) Dienstags, den 18. Novembris 1783 – Resignans
Hr Legationsraht Friderich Rudolph Saltzmann stehet Vor und bittet, ihn gegen Erlag der Gebühr seines diesortigen Zunftrechts Zu erlaßen. Erkannt, willfahrt.

Frédéric Rodolphe Saltzmann s’inscrit à la tribu des Cordonniers puis à celle de l’Echasse
1784, Registres annuels de la Taille (VII 1277) f° 366, Schuhmacher
Saltzmann, Lt. Frid. Rudolph, ins. 16. Jun. 1781. – 48 lb 3 ß
Vide Spiegel F., dt. 7. Julii
modo Steltz T.

Frédéric Rodolphe Saltzmann devient tributaire à l’Echasse le 13 juillet 1784. Il demande l’autorisation de reprendre la librairie d’Albert Frédéric Bartholomæi. Il est reçu tributaire mais renvoyé aux Quinze au sujet de la librairie.
1784, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 551) Dienstags den 13. Julÿ 1784. – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
H. Friderich Rudolph Saltzmann beÿder Rechten Licentiat und Burger allhier, stehet vor und producirt Erlaß bescheid von Er. En. Zunfft der Schmid Vom 3.ten Julÿ 1784. und Stallschein vom 5.ten ejusdem, sodann eine Erkantnus Gnädiger Herren der dreÿzehen Vom 19.ten Julÿ 1783. Krafft deren ihm als Commendataire Hn Albrecht Friderich Barthomomäi, dem Buchhändler aber als Buchhändler selbst erlaubt worden ist inter denen Von ihnen beeder selbst vorgeschlagenen Bedingungen den Nahmen Academische Buchhandlung Zu führen, bittet nunmehro ihr disorts als Zünftiger anzunehmen, ihne anbeÿ Zu erlauben auf seinen eigenen Nahmen obige Buchhandlung führen Zu dörfen.
Erkanndt, seÿe Zwar Implorant disorts als Zünftig anzunehlen, betreffend aber dessen begehren auf seinen eigenen Nahmen obige Buchhandlung führen Zu dörffen so seÿe er desfalls an den gehörigen Herren Richter zu Verweißen, um solches in unterthänigkeit Zu sollicitiren. Dt 5 ß 5 ß pro Zunftrecht Juravit eodem.

Les Quinze consultent les règlements sans y voir rien qui s’oppose à ce que Frédéric Rodolphe Saltzmann reprenne la librairie.
1784, Protocole des Quinze (2 R 194)
H Johann Friderich Rudolph Saltzmann eine buchhandlung zuführen
(f° 248) Sambstags den 17.ten Julii 1784. – Ostrerrieth nomine H. Joh: Friderich Rudolph Saltzmann des hiesigen Burgers und Juris utrisuqye licentiati producirt unterthäniges memoriale juncto petito samt beÿlag sub litt. A puncto Rechts eine buchhandlung Zuführen.
Erkandt, Obere Handwercks H und denenselben Zugleich die hände eröfnet nach untersuchung der sache sogleich definitive Zu sprechen.
Nachdene hierauf die H Deputirte sich zusammen gethan und sowohl H Örtel E E Zunfft Zur Steltz H Zunfftmeister als auch H Stein den buchhändler vorberufen lassen um deren Erklärung über des H. Imploranten begehren Zu vernehmen, diese aber solche dahin ertheilet, das weder artickel noch ordnungen vorhanden, welche einige formalitæten Zu aufnahm der buchhändler erforderen solche also leediglich von der willkuhr hoher Oberen abhangen, Sie die H. Deputirte auch in nachschlagung der in annis 1753 et 1772. der buchhandlung wegen von MGHh. ertheilten verordnungen nichts gefunden welches des H Imploranten begehren hinderlich seÿn könte, als haben sie Erkand daß H Implorant mit dem Recht unter seinem eigenen nahmen eine buchhandlung Zuführen Zu willfahren seÿe.

Le juriste Frédéric Rodolphe Saltzmann et Marguerite Salomé Müller vendent moyennant 27 654 francs la maison au négociant Joseph Arroy fils, propriétaire de la maison voisine (n° 18)

1807 (22.5.), Strasbourg 10 (48), Not. Zimmer n° 2213, 3178
Frédéric Rodolphe Saltzmann homme de lettres et Marguerite Salomé Müller demeurant rue de la Chaine n° 2
à Joseph Arroy fils négociant demeurant rue des Veaux n° 19
Une Maison avec tous ses Bâtiments cour Ecurie remise petit jardin appartenances et dépendances scise a Strasbourg rue des Veaux n° 20, entre le Sr Knoderer marchand de cuirs et led. M Arroy acquéreur devant rue des Veaux derrière riviere – acquis devant Me Laquiante le 26 thermidor 9 – pour 27.654 francs
Enregistrement, acp 102 f° 155 du 22.5.

Inventaire après décès de la locataire Marie Catherine Schmitz, épouse de Jean Ignace Scharrenberger, maître ouvrier à la fabrique de tabac Arroy

1810 (21.5.), Strasbourg 3 (34), Not. Übersaal n° 1183, 5386
Inventaire de la succession de Marie Catherine Schmitz épouse de Jean Ignace Scharrenberger, maître ouvrier à la Fabrique de tabac de M Arroy à Strasbourg, décédée le 4 décembre dernier – à la requête du veuf tuteur naturel des quatre enfants Marie Thérèse née le 11 germinal 3, Marie Sophie née le 29 prairial 7, Caroline Elisabeth née le 28 fructidor 9 et Jean Jacques Ignace né le 14 mars 1808, en présence d’Antoine Wescher cordonnier subrogé tuteur – Contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 20 thermidor 2
dans une maison rue des Veaux n° 20 appartenant à M Arroy négociant
meubles 959 fr, argenterie 12 fr, capitaux 6912 fr, maison à Osthoffen 2400 fr, total 10.281 fr
Enregistrement, acp 114 F° 160 du 21.5.

Joseph Arroy vend la maison et des effets mobiliers à l’officier retiré Charles Adam de Lewenhaupt. Des clauses règlent les droits des deux voisins

1814 (2.11.), Strasbourg 12 (57), Not. Wengler n° 8517
Joseph Arroy négociant domicilié rue des Veaux n° 19
à Charles Adam, comte de Lewenhaupt officier retiré demeurant autrefois à Bouxwiller actuellement en ladite ville sous l’assistance de Louis Dischbein notaire à Saar-union son conseil judiciaire
1. une maison consistant en bâtiments de devant, de derrière et latéraux, cour, écurie, remise, magasin, pompe et petite terrasse sur la rivière avec toutes ses appartenances, droits et dépendances sise en cette ville rue des Veaux n° 20, d’un côté la propriété du Sr vendeur d’autre la maison du Sr Knoderer marchand de cuirs devant ladite rue des Veaux derrière la rivière de l’Ill – acquis de Frédéric Rodolphe Saltzmann et de Marguerite Salomé Müller par acte reçu Zimmer le 21 mai 1807, la D° Saltzmann née Müller l’a acquise de Jean Saum, marchand tanneur, et de Marie Dorothée Saum épouse St. Martin à Rastatt et Frédéric Saum négociant à Lyon par acte reçu Laquiante notaire à Strasbourg le 26 thermidor 9 (14 août 1801)
Charges, clauses et conditions, 4. les murs pignons séparatifs qui se trouvent entre la maison du Sr vendeur et celle du Sr Knoderer resteront mitoyens entre ces propriétés, 5. la porte de communication entre la maison vendue et celle du Sr vendeur doit subsister aussi longtemps que les deux parties le jugeront à propos pour s’en servir réciproquement en cas d’événement ou d’accident urgent en s’avertissant cependant l’une l’autre jusqu’à ce qu’elle restera fermée par serrure et verroux et sera entièrement confisquée et murée à frais communs dès que l’une ou l’autre des parties l’exigera, 6. l’acquéreur est tenu de griller les fenetres et ouvertures qui donnent sur la terrasse dans la maison du Sr vendeur aussitôt que celui ci en fera la demande, 7. Le Sr vendeur en cas de batise de sa maison n° 19 ne pourra pas avancer le bâtiment de derrière vers la rivière et ce bâtiment doit commencer et rester dans sa direction et position actuelle
Désignation des effets mobiliers rue des Veaux n° 20, Logement du côté de l’eau. Salle à manger au rez de chaussée, cuisine, gloriette, buanderie – premier étage : sallon, chambre du mileu, chambre à coucher, chambre à droite, chambre attenante ; mansardes première chambre, chambre à coucher, troisième chambre, cuisine, quatrième chambre à coucher, 5° chambre, chambre à droite, premier, deuxième, troisième logement au troisième, logement de M Jacquet, logement de M Mathieu, office, salle à manger – Au second, première chambre, deuxième chambre, troisième chambre, logement sur la rue à droite première chambre, deuxième chambre, chambre à coucher, salon, chambre à côté – pour 38.000 fr, savoir la maison 34.000 francs et les effets mobiliers 4000 francs – 38.000 fr, savoir la maison 34.000 fr et les effets mobiliers 4000 fr
enreg. manquant f° 32 du 4.11.

Charles Adam de Lewenhaupt épouse en 1811 Christiane Charlotte Louise de Strahlenheim
Mariage, Bouxwiller (n° 1)
Acte de mariage célébré à cinq heures du soir le 14 janvier 1811. Charles Adam Lewenhaupt, âgé de 50 ans, né le 10 novembre 1760 ) Strasbourg, rentier à Bouxwiller, fils majeur de feu Adam Compte de Lewenhaupt, décédé à Paris suivant l’cte mortuaire du 17 juin 1775, lequel nous a été déposé, et de feue Caroline Christine Anne Louise née Sinclaire, décédée à Strasbourg le 5 mai 1809, Christiane Charlotte Louise Strahlenheim âgée de 27 ans 11 mois, née le 7 février 1783 à Carsbronne département de la Sarre, domiciliée à Deux-Ponts, fille majeure de feu Gustave Hening comte de Strahlenheim, décédé le 9 janvier 1788 suivant d’acte mortuaire, laquelle nous a été Déposee, et Marie Louise née Essebeck, ses père et mère (…) et Vû l’opposition à nous signifiée le 15 septembre 1810 pat M° Derot huissier Imp. près le tribunal de Saverne au nom de Madeleine Lewenhaupt domiciliée à Strasbourg, par laquelle elle nous a déclaré s’opposer à ce qu’il soit procédé à la Célébration du mariage de Charles Adam Lewenhaupt son frère, laquelle opposition a été levée par jugement du Tribunal de Saverne en date du 26 septembre 1810. confirmé par arrêt de la Cour d’appel de Colmar du 15 décembre suivant (signé) Charles de Lewenhaupt, Charlotte Louise Christianne Stralenheim (i 3)

Charles Adam Comte de Lewenhaupt loue une partie de la maison à Sophie d’Ichtratzheim épouse de l’officier Balthasar de Schauenbourg

1815 (22.2.), Strasbourg 12 (59), Not. Wengler n° 8888
Charles Adam Comte de Lewenhaupt officier retiré domicilié rue des Veaux n° 20, bail de 6 années à commencer le 25 mars prochain (signé) Charles Lewenhaupt
à Sophie née d’Ichtratzheim épouse de Balthasar Baron de Schauenbourg lieutenant général des Armées du Roi et demeurant à Strasbourg rue Elisabeth n° 24 (Sophie Jchtersheim Schauenbourg)
toutes les localités ci après détaillées qui se trouvent dans la maison de mondit Sr comte de Lewenhaupt sise à Strasbourg rue des Veaux n° 20 savoir 1. tout le premier étage de la maison de devant composé de 7 pièces y compris l’antichambre, dans l’une desquelles pièces se trouve une hollandaise sur la cour, dans l’autre un trumeau à cheminée avec une peinture, dans le salon deux grands trumeaux (…) dans la chambre à coucher a alcove aussi un trumeau à cheminée et dans tout le logement se trouvent deux tringles d’alcove et 8 tringles de fenetres, 2. une petite salle à manger une chambre à côté et la cuisine le tout a plein pied au premier étage du bâtiment latéral a droite en entrant donnant sur la cour avec trois tringles et une tourne broche dans la cuisine, 3. Un bucher au dessous du logement mentionné au premier article, 4. les armoires murées dans le corridor en montant l’escalier, 6. enfin une cave séparée en lattes au dessous de ladite maison – pour 1000 francs par an
enreg. f° 84 du 24.2.

Inventaire après décès d’un locataire, le jurisconsulte Bernard Michel Jacquet, veuf de Marguerite Petit

1818 (27.4.), Strasbourg 15 (23), Not. Lex n° 4378
Inventaire de la succession de Bernard Michel Jacquet, jurisconsulte décédé le 18 avril courant, veuf en premières noces de Marguerite Petit – à la requête de 1. Marie Anne Grundler veuve de François Joseph Ehekirch le jeune domiciliée à Bühl tutrice naturelle de ses 6 enfants mineurs 1) Marie Anne âgée de 20 ans, 2) Joseph âgé de 19 ans, 3) Jean Baptiste âgé de 15 ans, 4) Rose âgée de 12 ans, 5) Charlotte âgée de 7 ans, 6) Madeleine âgée de 5 ans, représentés par Jean Baptiste Grundler capitaine d’artillerie retraité, 2. Dominique Ehekirch majeur propriétaire à Bühl tant en son nom et que subrogé tuteur des enfants mineurs procréés avec Barbe Gissy leur mère et feu Jean Baptiste Ehekirch maître d’école à la vallée de St Amarin lesdits enfants nommés Joseph âgé de 19 ans, Barbe âgée de 18 ans, Madeleine âgée de 16 ans, Jean Baptiste âgé de 20 ans héritiers représentant Madeleine Jacquet sœur du défunt, formant la première branche,
4. Joseph Sisson doreur à Guebwiller, 5. Reine Soehnlen femme de Maurice Fröhliger de Soultz représentée par Jean Baptiste Grundler, 5. Marie Anne Soehnlen femme de Léonard Klausnitzler bonnetier à Schnersheim, Reine et Marie Anne Soehnlen filles d’Ursule Sisson femme de Joseph Soehnlen tonnelier à Soultz, cette dernière fille de Joseph Sisson fils de feu Catherine Jacquet sœur du défunt pour la deuxième branche,
7. Jacques Jehlen propriétaire à Guebwiller & 8. Barbe Jehlen femme de Georges Joseph potier de terre, 9. Marguerite Jehlen femme d’Augustin Marckert fabricant de fourneaux, 11. Anne Marie Jehlen femme d’Antoine Ackermann propriétaire tous domiciliés à Guebwiller représentés par ledit Grundler héritiers conjointement avec Joseph Jehlen leur frère par représentation de Barbe Frey femme de Jacques Jehlen le vieux propriétaire à Guebwiller et fille d’Anne Marie Jacquet troisième sœur du défunt procréée avec Michel Frey à Guebwiller pour la troisième branche,
12. François Joseph Rimlin tourneur en bois, 13. Barbe Rimlin veuve de Jean Baptiste Mittler menuisier, 14. Sébastien Rimlin tourneur en bois, 15. Françoise Rimlin femme de François Joseph Munsch, 16. Catherine Vogelweyd veuve de Michel Rimlin tourneur en bois tuteur de 1) Rose 9 ans, 2) Michel 8 ans, 3) Catherine 5 ans par représentation de leur mère et ayeule Françoise Jacquet quatrième sœur du défunt veuve de François Joseph Rimlin à Guebwiller, pour la quatrième branche – déclaré par Thérèse Fenderich fille majeure domestique au service du défunt –
dans le logement qu’occupoit en cette ville rue des Veaux n° 20
Titres et papiers, Contrat de mariage avec Marguerite Petit devant Me Lacombe le 28 août 1772, Inventaire de Louis Petit exsénateur père de la De Jaquet, Not. Dinckel le 30 juin 1777 (Partage Me Lex 1. 7.bre 1818 n° 58)
mobilier dans la chambre à coucher, première chambre sur le devant, au vestibule, dans la chambre de décharge, dans la seconde chambre sur le devant, dans la 3è chambre sur le devant, au grenier, 47.481 fr
provenant succession de la De Jaquet 9041 fr, total du passif particulier 1916 fr
récapitulation : mobilier 483 et 243 fr, numéraire 1170 fr, créances chirographaires 120.208 fr, dettes douteuses 10.366 fr, dettes hypothécaires 27.010 fr, total 49.481 fr, passif 10.689 fr
Enregistrement, acp 138 F° 171 du 2.5.

Inventaire après décès de Marie Louise d’Esebeck, veuve en secondes noces de Gustave Henri comte de Strahlenheim (belle-mère du propriétaire)

1820 (29.11.), Strasbourg 12 (81), Me Wengler n° 12.098
Inventaire de la succession de Marie Louise Esebeck veuve en secondes noces de Gustave Henri comte de Strahlenheim, lieutenant général des armées du Roi décédée à Achenheim le 18 juillet dernier – à la requête de 1. François Louis Klauhold avocat avoué près le Tribunal civil mandataire de Charles baron de Hohenfels, commissaire royal bavarois près l’administration du district de Deux Ponts et de Mde Amélie baronne de Hohenfels épouse de Charles Edouard baron de Hruby, envoyé impérial d’Autriche près la cour de Münic y résidant, 2. Me Antoine François Thomas Lacombe, notaire royal pour représenter les enfants héritiers de feu Henri Gustave comte de Strahlenheim, domicilié à Freysingen en Bavière, petits enfants de la défunte et 3. Charles Auguste comte de Strahlenheim, chef d’escadron retiré du deuxième régiment des grenadiers à cheval, officier de la Légion d’Honneur et chevalier de l’ordre rotal et militaire de St Louis demeurant à Strasbourg tant en son nom que comme fondé de pouvoir de Caroline Louise Henriette comtesse de Strahlenheim sa sœur épouse de Charles d’Almosy, inspecteur des forêts royales bavaroises domicilié à Langen-Candel (procuration à Landau), 4. Mde Christiane comtesse de Strahlenheim épouse de Charles Adam comte de Loewenhaupt officier retiré à Strasbourg, héritiers de leur mère et ayeule, le baron de Hohenfels et la De Hruby par représentation de Mde Frédérique née Closen leur mère veuve de Chrétien de Hohenfels conseiller privé de S.A.S. le duc de Deux Ponts fille de la défunte en premier mariage Charles de Closen de Heydenbourg, maréchal des camps des armées du roy pour 1/5, les enfants de Henri Gustave de Strahlenheim pour 1/5, Charles Auguste de Strahlenheim et Mde d’Almosy et C.tese de Loewenhaupt pour 1/5, tous ces derniers issus du mariage avec Gustave Henri comte de Strahlenheim
dans la maison que la défunte a habité cette ville rue des Veaux n° 20
mobilier 740 fr, numéraire 115 fr, ensemble 855 fr, passif 31 505 fr, corps de biens à Soultz sous Forêts non estimé
Enregistrement, acp 150 F° 60-v du 7.12. – vacation du 16.1. (acp 150 F° 178 du 17.1.)

Charles Adam comte de Lœwenhaupt meurt en 1822 en délaissant un fils

1822 (3.12.), Strasbourg 12 (84), Me Wengler n° 12.494
Inventaire de la succession de Charles Adam comte de Loewenhaupt, propriétaire officier retiré à Strasbourg décédé à Achenheim le 4 septembre dernier – à la requête de Christine Charlotte Louise comtesse de Strahlenheim, mère et tutrice légale de Charles Auguste de Loewenhaupt son fils 10 ans, en présence de Philippe Daniel Ottmann, négociant, subrogé tuteur – Contrat de mariage devant Me Morel à Bouxweiller le 13 janvier 1811, communauté légale
biens immeubles acquis pendant la communauté. Ville de Strasbourg. 1. une maison consistant en bâtiment de devant, de derrière et latéraux, cour, écuries, remises, magasin, pompe et petite terrasse sur la rivière avec tous les droits, appartenances et dépendances sise en cette ville rue des Veaux n° 20, estimée 30.000 fr, d’un côté M Arroy d’autre M Knoderer marchand de vins devant la rue derrière l’Ill – acquis de Joseph Arroy, négociant, par acte reçu par le soussigné notaire le 2 novembre 1814, le Sr Arroy l’a acquis de Frédéric Rodolphe Saltzmann, homme de lettres, et Marguerite Salomé Müller suivant acte reçu Zimmer notaire à Strasbourg 21 mai 1807, ledit Saltzmann l’a acquis de Jean Saum et de Marie Dorothée Saum épouse de François St Martin et Frédéric Saum le premier à Strasbourg, les seconds à Rastatt le troisième à Lyon par acte reçu Laquiante le 26 thermidor 9
dans la maison de campagne à Achenheim 4519 fr – à Strasbourg dans la maison rue des Veaux n° 20, au rez de chaussée du bâtiment de derrière donnant sur la rivière, dans le salon, dans le cabinet à côté, dans la cuisine – bâtiment latéral à droite dans la cour, première chambre, dans la chambre à côté, dans le salon du bâtiment de derrière donnant sur le quai, dans la chambre à droite à côté, dans le grand salon donnant sur le quai, dans la première chambre du bâtiment latéral à gauche, dans la chambre à côté, première chambre aux mansardes donnant sur l’Ill, dans la chambre à côté, chambre à servante aux mansardes, cour et greniers 5906 fr, créances 70.960 fr, numéraire 8815 fr, campagne à Achenheim 44.600 fr
rente foncière à Wildengutt 1585 fr, ensemble de la communauté 166.386 fr, passif 18.064 fr
propre du fils, garde robe 625 fr, biens à Oberbronn 8460 fr, Gundershoffen 20.820 fr, Mertzwiller 28.196 fr, Gumbrechtshoffen 33.183 fr, Uttenhoffen 2034 fr, Uhrwiller 8486 fr, Niederbronn 3720 fr, Zinswiller 8293 fr, Rauschenbourg 31.280 fr, forets 20.963 fr, Zittersheim 29.000 fr, Wildenguth 25.414 fr, ensemble 220.476 fr, passif 2673 fr
vacation du 2.4. (acp 157 F° 29-v du 9.4.)

Inventaire après décès d’un locataire, Jean Ignace Scharrenberger, surveillant à la manufacture des tabacs

1831 (5.2.), Strasbourg 15 (49), Me Lacombe, sans num.
Inventaire de la succession de Jean Ignace Scharrenberger, surveillant à la manufacture des tabacs, décédé le 29 janvier, à la requête des enfants petits enfants I. Jean Plumeret, jardinier fleuriste père et tuteur légal de Thérèse, Jean Baptiste, Xavier ses trois enfants issus de Thérèse Scharrenberger, II. Sophie Scharrenberger femme d’André Weyer maître maçon, III. Ignace Scharrenberger, ecclésiastique, héritiers de leur père et grand père, en présence dudit Ignace Scharrenberger subrogé tuteur des mineurs
en une maison rue des Veaux n° 20 au troisième étage d’un bâtiment latéral
acp 202 (3 Q 29 917) f° 182-v du 14.2. – La masse active se compose savoir garde robe du défunt 143 fr, mobilier 371 fr, numéraire 125 fr, créances 11.265 fr, ensemble 11 904 fr, sans passif

Christiane Charlotte Louise de Stralenheim vend en son nom et en celui de son fils la maison à Jules César Saum, rentier à Lyon, pour 47 500 francs

1832 (12.7.), Strasbourg 10 (86), Me Zimmer n° 1307
Christiane Charlotte Louise comtesse de Stralenheim veuve de Charles Adam comte de Lewenhaupt vivant officier, tant pour elle que comme mère et tutrice légale de son fils Charles Auguste comte de Lewenhaupt né le 4 avril 1812
à Jules César Saum, rentier à Lyon rue de l’Arbre sec n° 30
une maison consistant en bâtiments de devant, latéraux et de derrière, cour, écurie, remises, magasins, pompe et petite terrasse sur la rivière de l’Ill avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux n° 20, d’un côté la maison appartenant à M Rist ci devant M Arroy, d’autre la maison du Sr Knoderer fabricant de cuir derrière la rivière d’Illl, et divers effets mobiliers et autres objets dont le détail est inséré dans un état que les parties ont fait dresser aujourd’hui – acquis de Joseph Arroy, négociant, par acte reçu Wengler notaire à Strasbourg le 2 novembre 1814 – Contrat de mariage passé devant M° Morel à Bouxwiler le 13 janvier 1811, inventaire par M° Wengler le 3 décembre 1821, appartenait audit Arroy pour l’avoir acquis de Frédéric Rodolphe Saltzmann et de Marguerite Salomé Müller suivant acte reçu Zimmer le 21 mai 1807, appartenait à la De Saltzmann née Müller de Jean Saum, marchand tanneur et Marie Dorothée Saum épouse de François de St Martin et Frédéric Saum, négociant à Lyon père du Sr acquéreur, par acte reçu Laquiante le 14 août 1801 (26 therm. 9)
Etat du logement au premier étage, occupé par M Gerard percepteur. Cuisine, petite pièce à côté de la cuisine, salle à manger, anti-chambre, chambre à coucher, salon, chambre à côté du salon, pièce communiquant au salon, pièce donnant sur l’antichambre, corridor, cave – II. logement au second étage occupé par M Claude, docteur en médecine, antichambre, chambre, chambre qui donne dans la cour, salon, chambre du milieu, chambre à alcove, première chambre qui donne sur la cour, deuxième chambre qui donne sur la cour, cuisine, petite pièce à côté de la cuisine, grenier à linge, caves – III. logement au troisième étage, bâtiment latéral occupé par M. Lapaille, officier en retraite, 1. chambre à droite en montant l’escalier donnant sur la cour, grenier se trouvant au dessus dudit logement, chambre du portier, 12 juillet 1832 – pour 47.500 francs
Enregistrement, acp 211 f° 86 du 14.7.

Jules César Saum épouse en 1832 Marie Louise Pauline Hecht
1832 (24.12.), Strasbourg 10 (86), Me Zimmer n° 1427
Contrat de mariage – Jules César Saum, propriétaire, fils de Jean Frédéric Saum, négociant, et de Claudine Fonbonne
Marie Louise Pauline Hecht, fille de Louis Hecht, professeur à l’école de pharmacie, et de Marie Salomé Lix
Enregistrement, acp 214 f° 138-v du 28.12. régimé de la communauté sous réserve d’apports

Accord entre les voisins, conformément aux clauses de la vente de 1814 (ci-dessus)

1834 (26.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 64 F° 3, ssp du 6.2.
Transaction – Jean Louis Rist, docteur en médecine, comme se portant fort de son fils Edouard Michel Geofroi Rist, substitut du procureur du Roi près le tribunal de première instance de Schlestadt et Charles Daniel Rist, propriétaire d’autre part
propriétaires des deux maisons n° 19 et 20 de la rue des Veaux, c’est à dire M. Rist de la maison n° 19 et M Saum de la maison n° 20
suite à diverses sommations et actes qu’ils se sont signifiés réciproquement au sujet de la cloture d’une porte existante dans un mur qui sépare les propriétés respectives et donnant d’un côté dans la cour de M Saum et de l’autre dans une écurie appartenant à MM Rist on arrête ce qui suit savoir,
le Sr Saum en vertu de l’art. 5 du contrat de vente passé devant M° Wengler le 2 novembre 1814 ainsi conçu « la porte de communication entre la maison vendue et celle du vendeur doit subsister aussi longtemps que les deux parties le jugeront à propos pour s’en servir réciproquement, en cas d’événement et accident urgent en s’avertissant cependant l’une l’autre jusqu’à ce qu’elle restera fermée par serrure et verroux et sera entièrement confisquée et murée à frais communs dès que l’une ou l’autre des parties l’exigera » Demande que la porte en question soit entièrement confisquée et murée à frais communs. Les Sr Rist par contre conformément à l’art. 662 du Code civil désirent conserver et pratiquer un enfoncement au même endroit où se trouve l’ouverture de la porte et au besoin de faire admettre et régler leur demande juridiquement et par experts suivant les loix. Les parties contractantes au lieu de faire décider leurs prétentions réciproques par les tribunaux ou par un expert sont convenus de ce qui suit,
2. L’ouverture résultante de l’enlèvement de cette porte sera entièrement fermée et murée du côté de M. Saum, 1. la porte de communication sera enlevée. Le mur entier ayant en cet endroit une épaisseur de 11 pouces ou 30 cm afin de laisser du côté de MM Rist une niche également de 11 pouces ou 30 cm de profondeur. 3. L’enfoncement résultant d’une part des travaux indiqués ci dessus du côté de M. Saum et de l’absence de travaux pareils du côté de M Rist ne pourra jamais nuire à la mitoyenneté du mur ni aux droits qui competent aujourd’hui aux parties en vertu de l’art. 5 du contrat du 2 novembre 1814 et de l’art. 662 du Code civil

Marie Louise Pauline Hecht meurt en 1866 en délaissant des héritiers collatéraux

1866 (23.6.), Strasbourg 10 (156), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.659
Inventaire de la succession de Marie Louise Pauline Hecht épouse de M. Jules César Saum, propriétaire à Strasbourg où elle est décédée le 12 mars 1866.
L’an 1866 le Samedi 23 juin à neuf neures du matin, à la requête I. de Monsieur Jules César Saum, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant 1° à cause de la Communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre lui et Madame Marie Louise Pauline Hecht sa défunte épouse aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer notaire soussigné le 24 décembre 1832, 2° comme donataire de l’usufruit viager de la totalité ddes biens meubles et immeubles composant la succession ed feu son épouse en vertu du même contrat
II. de Monsieur Louis Auguste Jules Hecht, Juge de paix du Canton sud de la Ville de Strasbourg où il demeure, agissant en son nom personnel, III. de Monsieur Louis Emile Hecht, docteur en médecine agrégé de la faculte de médecine de Strasbourg demeurant en cette ville, agissant aussi en son nom personnel, IV. de Madame Salomé Wilhelmine Mathilde Hecht, épouse de M. Henri Eugène Rosssel, notaire à la résidence de Strasbourg demeurant ensemble en cette ville, agissant également en son nom personnel sous l’autorisation de son mari présent
M. Louis Auguste Hecht habiles à se dire et porter héritier pour moitié de feu Mad. Saum née Hecht sa tante germaine sus-nommée,, M. Louis Emile Hecht et Mad. Roessel habiles à se dire et porter héritiers ensemble pour l’autre moitié de la même défunte leur tante, par représentation de M. Louis Emile Hecht leur père en son vivant docteur en pharmacie à Strasbourg et par suite de la renonciation faite à la succession de la défunte par M. Louis Frédéric Alfred Hecht leur frère élève en droit en cette ville, suivant renonciation faite au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 16 mai dernier
Fait et dressé en la maison appartenant à M. Saum sise rue des Veaux n° 16 où Mad° Saum est décédée le 12 mars 1866. (signé) Jules Saum

Meubles. Salle à manger, Cabinet à côté, Cuisine, Salon, Chambre d’habitation ; Chambre à Coucher, Dans une Chambre, Dans les Chambres aux mansardes
acp 555 (3 Q 30 270) f° 17 du 26.6. (succession déclarée le 11 7.bre 1866)
Communauté. Mobilier 5414, argent 5000, cinq actions Klose & Cie 5000, reprises de la défunte 48.987, Maison 6210, créances 17
1/3 de deux actiona dans la filature de Hüttenheim
4 ha 79. 70. terre à Ittlenheim
4 ha 42 53 terre à Rohr
4 ha 35 97 terre à Hilsenheim
3 ha 51 96 herres à Booftzheim
1/3 d’une maison rue Ste Barbe N° 16
1/3 d’une maison rue des arcades N° 42

Jules César Saum meurt le 17 août 1870 après avoir fait un testament qui comprend plusieurs legs et par lequel il institue pour ses héritiers son beau-frère et ses neveux, déjà héritiers de sa femme
1870 (17.8.), M° Koerttgé
Dépôt du testament olographe de Jules César Saum
acp 590 (3 Q 30 305) f° 178-v du 18.8.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 154 (3 Q 31 653) f° 88 du 18.8. (M° Koertgé, décès di 17 août 1870)
Testament du 12 mars 1868 – Je soussigné Jules César Saum propriétaire à Strasbourg étant sain de corps et d’esprit déclare faire les dispositions testamentaires suivants.
Je lègue A° à Mlle Antoinette Schmaltz demeurant à Lyon place neuve St Jean N° 2 et 3 une rente annuelle et viagère de 400 francs (…)
2° à Dlle Joséphine Madeleine Koebellin actuellement cuisinière à mon service, une somme en capital de 4000 francs plus le lit complet (…)
3° à Sophie Rodenberg Couturière une rente annuelle et viagère de 200 francs
4° à Marie Barth pensionnaire (maison Ste Barbe) une rente annuelle et viagère de 100 francs
5° à Dlle Eugénie Hoppé rentière à Strasbourg une somme en capital de 1500 francs
6° au Sr Frey présentement portier chez moi (s’il este ncore à mon service) une somme de 250 francs
7° au St Louis Diebold cocher de M. de doyen Stoltz pareille somme de 250 francs
8° à Joseph Brassel et Jean Berbi cultivateurs à Westhausern (canton de Marmoutier) mes fermiers un corps de biens (…)
9° aux pauvres protestants de Lyon une somme de 500 francs
10° à l’église protestante de St Nicolas à Strasbourg pareille somme de 500 francs
J’institue pour les légataires universels 1° Jule Auguste Hecht maon beau-frère présentment juge de paix à Strasbourg pour les deux tiers de ladite succession, 2° Louis Hecht docteur en médecine à Strasbourg mon neveu et sa sœur ma nièce Md. Mathilde Hecht épouse du Sr Eugène Roessel notaire conjointement pour le troisième tiers (…)

Lors de la liquidation de la succession, la maison rue des Veaux reste indivise.

1874 (31.12.), Strasbourg 10 (175), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 9595
Liquidation und Theilung der Gütergemeinschaft zwischen Julius Cesar Saum und Maria Louise Pauline Hecht
sind erschienen I) Herr Ludwig August Julius Hecht, ehemaliger Friedensrichter, wohnhaft in Straßburg, II) Herr Ludwig Emil Hecht, Doktor der Medizin wohnhaft in Nanzig, III) und Frau Salome Wilhelmine Mathilde Hecht, hierzu gehörig ermächtigte und verbeiständete Ehefrau des Herrn Heinrich Eugen Roessel, ehemaligen Notar hierzu gegenwärtig, beide mit einander in Straßburg wohnhaft (…)
Vorläufige Bemerkungen. Erste Bemerkung. Tod der Frau Saum, Inventar.
Frau Marie Louise Pauline Hecht Ehegattin des Herrn Julius César Saum ist kindenlos in Straßburg den 12. Märtz 1855 gestorben und hat als einzige Erben hinterlassen, ihren leiblichen bruder Herrn Ludwig August Julius Hechty vorgenant für eine Hälfte oder zwei viertel und für die andere Hälfte oder jedes einen vierten theil Herrn Ludwig Emil Hecht und Frau Roessel schon oben genannt ihr Neffe und Nichte (…) Das Inventar der Gütergemeinschaft (…) ist durch H Ludwig Friderich Zimmer damals Notar in Straßburg en 23. Juni 1856 errichtet worden (…)
Zweite Bemerkung. Verkauf des Hauses in Straßburg am Eck der Gewerbslaub Straße gelegen
Dritte Bemerkung. Tod des Herrn Saum, Testament.
Herr Saum ist ebenfalls in Straßburg dden 17. August 1870 gestorben. Laut seinem eigenhändig geschriebenen Testament von Straßburg den 12. Märtz 1858 datirt (…) hat der Verstorbene als Universal erben eingesetzt 1) Herr udwig August Julius Hecht vorganant für 2/3 theil, 2) und herrn Ludwig Emil Hecht und Frau Roessel zusammen für den letzten drittel (…)
Vierte Bemerkung. Verwaltungs-Rechnung
Fünffte Bemerkung. Plan der Operationen
Erste Abtheilung. Liquidation der Gütergemeinschaft welche zwischen den Ehegatten Saum bestanden hatte
Zweite Abtheilung, Thheilung der Hinterlassenschaft der Frau Saum
Dritte Abtheilung, Theilung der Hinterlassenschaft des Herrn Saum. Activ Masse
2) in einem Haus in Straßburg Kalbsgaße N° 16 gelegen zwischen ehemaligem Eigenthumb Rist und H. Knoderer hinten auf die Ill stoßend.
Die Parteien sind übereingekommen dieses Haus in den Unvertheiltheit zu lassen, deßenwegen hier nur Meldung pour mémoire geschieht
Vierte Abtheilung, Abrechnungen zwischen den Parteien und Ueberlieferungen
acp 636 (3 Q 30 351) f° 3 du 8.1.

La maison est inscrite au cadastre à partir de 1887 au nom de Marie Cécile Hecht, fille du juge de paix Louis Auguste Jules Hecht, et de son mari Georges Roth, professeur à l’université, fils du cultivateur Georges Roth, de Hohfranckenheim

Mariage, Strasbourg (n° 499)
Straßburg am 9. August 1886. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Professor an der Kaiser-Wilhelm’s Universität Georg Roth, evangelischer Religion geboren den 26. Januar des Jahres 1845 zu Hohfrankenheim (Unter-Elsaß) wohnhaft zu Straßburg Sohn der verstorbenen Eheleute Georg Roth, Ackerer und Anna Urban, zuletzt wohnhaft un Kirweiler (Uner-Elsaß), 2. die Marie Caecilia Hecht, ohne Beruf, evangelischer Religion geboren den 4. October des Jahres 1860 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter des verstorbenen Friedensrichters außer Dienst Ludwig August Julius Hecht, zuletzt wohnhaft zu Straßburg, und der Marie Friederike Kern, Rentnerin wohnhaft zu Straßburg (i 104)



11, rue des Cerceaux


Rue des Cerceaux n° 11 – II 360 (Blondel)

Bain au Cerceau (Reiffbad), vendu à la Ville en 1838 pour établir le quai Finkmatt


Maisons le long du canal entre le Faubourg de Pierre à gauche et le Fossé des Treize à droite
Plan-relief de 1725 (Musée historique)

Le baigneur du bain aux Cerceaux Simon Geisler doit à partir de 1573 un loyer de 10 sols pour une risberme et un mur à l’arrière de sa maison établis sur le communal. Inscrit dans le Livre des communaux de 1587 au nom de Martin Sick, le bain aux Cerceaux a plusieurs avances sur le communal : cheminée devant la maison, latrines et avance sur le canal. Martin Sick vend en 1601 le bain et un jardin de l’autre côté de la rue à Jean Schneeweis. Après avoir appartenu à plusieurs exploitants successifs (Jean Gross, Michel von Hipsheim, Chrétien Reinlé), il est attribué en 1640 à un créancier qui le revend au docteur en droit Jean Ernest Heus. Les bains sont ensuite exploités jusqu’en 1742 par des locataires dont Jean Jacques Hoffmann (1698-1720). Les bains en assez mauvais état nécessitent en 1690 des réparations. Selon la description la plus précise (1738), la maison comprend au rez-de-chaussée le bain et la salle de bain, un vestibule, la chambre à soldats, une cave voûtée et un puits, au premier étage deux poêles chauffés par un fourneau, un vestibule, une dépense et une cuisine, sous les combles un poêle, une cuisine, un vestibule et trois chambres, les greniers ne sont pas dallés. Sur le plan-relief de 1727, la façade arrière de la maison est celle à gauche du muret en partant de la droite. Jean Ulric Ruckstuhl, fils du cordonnier du même nom et propriétaire du bain, n’obtient pas l’autorisation de l’exploiter. L’ancien baigneur au bain de Spire Jean Schmidt l’achète en 1742 et répare la même année la risberme. Il en transmet la propriété à son gendre Jean Jacques Brosé qui fait réparer en 1782 la façade en pans de bois vers le canal. Frédéric David Ræser exploite le bain qui appartient à sa femme et devient officier de santé sous la Révolution.
Le boulanger Michel Bilger achète la maison en 1823. La Ville s’en rend propriétaire en 1838 pour établir un nouveau quai. Les matériaux provenant de sa démolition sont vendus en avril 1839. La parcelle ne figure pas au cadastre bien que les plans aient été levés avant que la Ville ne l’achète.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 50, élévations vers la rue et vers le canal (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (c-d) : porte sur la droite, six fenêtres au rez-de-chaussée et cinq à l’étage, toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade vers le canal est la plus large entre (7-8). Le premier niveau de la toiture est aménagé et forme un pignon sur la gauche.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, plan de l’îlot

août 2021

Sommaire
Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1838 (date d’expropriation). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Martin Sick, cordier puis baigneur, et (1574) Barbe Bleicher – luthériens
1601 v Jean Schneeweis, tisserand puis baigneur, et (1595) Catherine Küttler – luthériens
1610 v Georges Stegelé, baigneur, et (v. 1593) Elisabeth Klein – luthériens (vente résiliée)
1616 v Jean Gross, tisserand puis baigneur, et (1611) Anne Iselé – luthériens
1621 v Michel von Hipsheim, baigneur, et (1615) Anne Kœnig puis (1622) Anne Marie Himmelreich, remariée (1632) avec le barbier Louis Isaac Schwartz – luthériens
1623 v Chrétien Reinlé, baigneur, et (1619) Jacqueline Wickenmüller d’abord (1597) femme du baigneur Jean Gastel, puis (1639) Susanne Kammerer, d’abord (1634) femme du sergent municipal Jean Speck – luthériens
1640 adj Georges Müeg, consul, et (1599) Anne Chrétienne Wogesser – luthériens
1642 v Jean Ernest Heus, docteur en droit , et (1609) Anne Ursule Berner – luthériens
1656 h Jean Jacques Wieger, secrétaire au Grand chapitre protestant de la cathédrale, et (1646) Anne Madeleine Heus puis (1659) Barbe Erhard, veuve du secrétaire aux affaires criminelles Jean Charles Wesener – luthériens
1686 v Auguste Hoffmann, menuisier, et (1666) Marie Jacqueline Reichelt – luthériens
1694 v Jean Frédéric Eisenmann, pharmacien, et (1679) Marie Elisabeth Wetzel puis (1686) Catherine Marguerite Sebitzius, remariée (1705) avec le pharmacien Jean Henri Kopp – luthériens
1714 v Jean Ulric Ruckstuhl, cordonnier, et (1710) Marie Marguerite Andres – luthériens
1738 asj Jean Jacques Œlinger, notaire, et (1715) Marie Marthe Ellès puis (1740) Catherine Elisabeth Knoll – luthériens
1739 v Claude Toussaux dit la Garenne, archer de la Maréchaussée d’Alsace, et (v. 1700) Elisabeth Roth – catholiques
1742 v Jean Schmidt, baigneur, et (1734) Salomé Schuck puis (1735) Susanne Salomé Schaffner – luthériens
1773 h Jean Jacques Brosé, baigneur et (1754) Marie Dorothée Schmidt – luthériens
1784 h Frédéric David Ræser, baigneur et (1784) Dorothée Salomé Brosé – luthériens
1828 v Michel Bilger, boulanger, et (1818) Marguerite Litt
1838 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 330 livres en 1690, 435 livres en 1701, 1 250 livres en 1737, 900 livres en 1741, 400 livres en 1784.

(1765, Liste Blondel) II 360, la veuve Jean Schmitt
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Joh: Brocé, 7 toises, 3 pieds et 3 pouces

Locations

1609, Martin Nübellspach, baigneur
1655, 1664, Jean Henri Baumann, baigneur
1688, Jean Georges Fels, baigneur
1697, veuve de Frédéric Thomas, baigneur
1720, Samuel Schuck, baigneur
1726, Jean Martin Wimmer, baigneur
1736, Georges Frédéric Bickert, baigneur

Baigneurs locataires

  • 1609, Martin Nübellspach, baigneur, et Elisabeth
  • 1655, 1664, Jean Henri Baumann, baigneur, et (1655) Anne Marie Bœbe, ensuite établi au bain de Spire
  • 1688, Jean Georges Fels, baigneur, et Marie Madeleine Debus puis (1690) Susanne Baumann, d’abord (1685) femme du baigneur Jean Schuck
  • 1697-1720, Frédéric Thomas, baigneur et Anne Marie Baumann
    Jean Jacques Hoffmann, baigneur, et (1698) Anne Marie Baumann veuve de Frédéric Thomas
  • 1720-1725, Samuel Schuck, baigneur, et Marie Salomé Hetzel
  • 1726-1727, Jean Martin Wimmer, baigneur, et (1724) Marie Salomé Gilg, remariée (1729) avec le cordonnier Jean Jacques Bender
  • 1736, Georges Frédéric Bickert, baigneur, et Anne Catherine Morffender

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 234-v
Le baigneur du bain aux Cerceaux Simon Geisler doit à partir de 1573 un loyer de 10 sols pour le communal enclos d’une risberme et un mur à l’arrière de sa maison sur lequel il a construit. Le loyer passe ensuite aux baigneurs Martin Sick, Jean Schneegans er Jean Michel von Hipsheim. La somme à régler est de 15 sols au 9 octobre 1627.

Item x ß. Allmend boden Zins gibt Simon Geiseler bader Im Reiffbad von Einem Ingezeuntten Allmend Einer Landvesten vnd muren hinden vff dem waßer An seiner behusung, daruff Er Ein new Anstößlin Erbuwen, gefallet der Erst Zinns vff Sant Johans tag Zu Sÿngichen Anno & xv C Lxxiij.
Jetz Martin Sick d. bader
Jetzo Hanns Schneeweiß der bader
(rub.) Jetz Michel Von hüpß. d. Bad. 15 ß d, d. 9. octob. 1627.
Neü 372.

1587, Livre communaux (VII 1450) f° 468-v
L’enquête de 1587 relève que le baigneur du bain aux Cerceaux Martin Sick a une cheminée (3 pieds sur 1 pied) sur le communal devant sa maison dont il paie 1 sol, en outre à l’arrière de sa maison une avance sur l’eau (45 pieds de long, saillie de 2 pieds ½), des latrines (5 pieds sur 3 pieds ½) dont il paie 11 sols 4 deniers

Reÿffgäßlin die Eine Seitten.
Martin Sickh der Bader im Reiffbad hatt ane der Badtstuben vornen Im Reÿffgäßlin ein außgestossen Kemmatt iij schuh breit j schuh herauß, Bessert für das Niessen, j ß d.
So dann hatt Er auch hinden an disem Hauß vff dem Wassergraben ein Vsstoß In der Höhe xlv schu lang ii+ schu herauß, Item ein Profeÿ v schuh breÿt, iii+ schuh herauß, Bessert für das Niessen, xj ß iiij d.

1652, Livre des loyers communaux ; VII 1461 (1652-1672) f° 372-v
Suite du livre D, nouveaux contribuables Ernest Heus puis les enfants de Jean Jacques Wieger

Herrn Doctor Ernst Heüßen Erben, Sollen gemeiner Statt, Vom eingezeünten Allmendt am Reifbadt, einer Landfest, Vndt Mauren hinden vfs Waßer, Jahrs vf Johannis 15 ß d
Alt. d. f. 234
New fol. 314
Jetzt Hannß Jacob Wiegers Kinder
(Quittungen, 1653-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 314
Suite du registre précédent

Hannß Jacob Wigers Erben, Sollen vom eingezäunten Allmend am Reiffbad einer Landfest vndt Mauren hinden vfs Waßer, vff Johann: 15 ß
St. Zinnßb. p. 372
ietz H. Ddus Friderich Wiger. 1677
jetzt Augustus Hoffmann
jetzt herr Joh: Frid.ich Eisenmann
Jetzt H. M. Joh: Ullrich Geißler
Jetzt Joh: Ullrich Ruckstuhl. 1717
Elisabetha Tousseaux
jetzt Johannes Schmid

(Quittungen 1673-1741, dont 1703 zalt H. M. Geißler)
Neuzb fol 108

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 108
Suite du précédent

alzb. 314
Johannes Schmid Soll vom eingezäunten Allmend am Reiffbad einer Landfest vndt Mauren hinden auf das Waßer, Jahrs auf Johann: Bapt. (id est 24 Junii) 15 ß
(6 Messidor)
(Quittungen 1741-an 10)
C 113

modo Johann Jacob Broße der Bader
Friderich David Räßer

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1742, Préposés au bâtiment (VII 1400)
Jean Schmid est autorisé à réparer la risberme dont il paie un loyer communal

(f° 6) Dienstags den 30. Ejusdem [Januarÿ 1742] – Johannes Schmid
Johannes Schmid der Bader im Reiffbad um erlaubnus seine Laut Statt Zinßbuch fol: 314: Verzinßende, und dermahlen schadhaffte Landvest hinder seinem Hauß in dem engen Graben, wovon die Pfähl nachstehen, repariren Zulaßen. Erkant, in Vorigem Meß Willfahrt, und solle Herr Lohner auffsicht haben damit daß Meß nicht überschritten werde.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le baigneur Jean Jacques Brose est autorisé à vendre des chapeaux de paille sur un des étaux face aux écuries communales au Finckwiller pendant l’été

(f° 44-v) Dienstags den 17. Martii 1778 – Johann Jacob Brose bader, Tzb. fol. 7.a
Johann Jacob Brose, der Reifbader auf sein unterthäniges Ansuchen erlaubt wehrend diesem sommer /:die mess zeit nicht mitgerechnet weilen Er um solche zeit diesen Platz räumet:/ Vier monat lang seine Stroh hüth gegen dem Herrenstall über wo die andere stand stehen, gegen Erlag 15 ß d feil zu haben.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le maître maçon Jean Jacques Fessler est autorisé au nom du baigneur Jean Jacques Brosé à réparer et repeindre ses deux maisons rue des Cerceaux.

(f° 135) Dienstags den 1. Septembris 1778 – Jacob Brose baader
Mr Joh. Jacob Fäßler, der Maurer, nôe. Jacob Brose, des Baaders, bittet zu erlauben deßen Zwo an der Reifgaß gelegene Behausungen repariren und anstreichen zu laßen, Erkannt, Willfahrt.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Nouvelle demande pour vendre des chapeaux de paille

(f° 223) Dienstags den 2. Martii 1779 – Joh. Jacob Brose, Reif:bader
Johann Jacob Brose, der Reif:bader wird abermalen auf sein unterthäniges Ansuchen erlaubt wehrend diesem Sommer /:die Meßzeit nicht mitgerechnet, weilen Er wehrend derselben diesen Platz zu räumen schuldig:/ vier Monat lang seine Stroh: Hut gegen dem Herrenstall über, wo die andere Ständ stehen, gegen erlag 15 ß d feil zu haben.

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître charpentier Valentin Haas est autorisé au nom du baigneur Jean Jacques Brosé à réparer la façade en pans de bois vers le canal

(f° 99-v) Dienstags den 9. Julii 1782 – Joh: Jacob Brose, Reif bader
Lr Valentin Haas, der Zimmermann nôe Johann Jacob Brose, des Reifbaders, bittet zu erlauben an deßen Behausung an der Reifgaß gelegen hinten auf den engen Graben an der façade Riegelwand einige Reparationen machen Zu laßen Erkannt Willfahrt.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le maître maçon Fessler est autorisé au nom du baigneur Frédéric David Ræser à repeindre la façade vers la rue et celle vers la rivière

(f° 65) Dienstags den 29. Aprilis 1788 – Friderich David Räser, Reifbader
Mr Fäßler, der Maurer, nôe Friderich David Räser, des Reif Baders, bittet zu erlauben deßen behausung in der Reif Gaß gelegen N° 11 sowol gegen besagter Gaß als gegen dem engen Graben weisen und anstreichen Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Protocole de tribus

1751, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
Jean Schmdt a passé un accord avec le maçon Faussert qui présente ensuite une facture différente. Le maçon a fait un si mauvais travail que l’eau entre dans la maison. Jean Schmidt est autorisé à s’adresser à un autre maçon pour faire le travail nécessaire.

(f° 138) Donnerstags den 21.ten Octobris 1751. – Johannes Schmidt des baders auff der Reÿffgaß allhier Ehefrau, deren mann kranck, bitte weilen der Meister Faußert Ihnen gebaut hat p. accord Sie auch demselben den accord bezalt vnd Er Ihro anderen nach conto gemacht, mit deme Sie deßwegen beÿ E. E. Kleinen Rath litigire, hierauff so schlechte arbeit gemacht daß das waßer Ihnen ins haus lauffe und großen schaden thiut, vnd deßen reparation höchst nöthig vnd pressant Ihnen Zu erlauben einen andern meister Zunehmen
Erkandt, Willfahrt ad interim, weiles Sie ein notfall einen andern meister Zunehmen.

Description de la maison

  • 1690 (billet d’estimation traduit) La maison ou bain qui est en assez mauvais état et nécessite des réparations à plusieurs endroits comprend un nouveau bûcher, le tout estimé avec deux petites caves, appartenances et dépendances à la somme de 660 florins
  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée le bain et la salle de bain, vestibule, chambre à soldats, cave voûtée et puits, au premier étage deux poêles chauffés par un fourneau, vestibule, dépense et cuisine, sous les combles un poêle, cuisine, vestibule et trois chambres, des greniers non dallés, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins
  • 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée la salle de bain, chambre à soldats et vestibule, à l’étage deux poêles, cuisine, vestibule, sous le toit un poêle et trois chambres, le comble très ancien comprend des greniers non dallés, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins
  • 1784 (billet d’estimation traduit) La maison comprend le bain et la salle de bain, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue des Cerceaux

nouveau N° / ancien N° : 16 / 11
Roeser
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois médiocre état
(Légende)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 46 des Cerceaux p. 81

11
lo: Räser, David, Maréchal ferrant – Maréchaux
Pr. Dorothée Brosin Veuve
lo: Nicolas Antoine, Etudiant – Privilégié


Relevé d’actes

Le bain est inscrit au Livre des communaux (1587) au nom de Martin Sick. Originaire de Tubingue, Martin Sick achète le droit de bourgeoisie le 6 février 1573

1573, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 226
Martin Sick von Tübing. der seiler hatt das burglrecht Kaufft und dient Zur Mörin Act. den 6.ten Februarj a° 74.

Martin Sick épouse en 1574 Barbe Bleicher, fille du charpentier Conrad Bleicher, de Rheinfelden
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 109, n° 2)
1574. den 18. Januarÿ sind Ehelich eingesegnet worden Martin Sick von Tübingen Vnd Berbel Bleicherin, Conrad Bleichers selig von Reinfelden nachgelaßene Tochter (i 124)

Le baigneur Martin Sick et sa femme Barbe Bleicher vendent au baigneur Jean Schneeweis, bourgeois de Westhoffen et à sa femme Catherine le bain aux Cerceaux et un terrain sis de l’autre côté de la rue à cause d’une maison qui reste propriété des vendeurs

1601 (vj tag Maÿ), Chancellerie, vol. 335 (Registranda Meyger) f° 154-v
(P. fol. 154.) Erschienen Martin Sÿck der Bader Im Rheiffbad, burger Zu Straßburg vnd Barbara wÿland Cunradt Pleÿcher des Zimmermanns selig. dochter sein eheliche haußfrauw Haben (verkaufft)
Hanns Sneeweÿß dem Bader burger Zu Westhoff. Vnnd Catharin seiner ehelich. haußwürthin
hauß, hoffestatt, sampt der Badstuben, genant zum Rheiffbad Inn .St. S. ane der Steinstraß. Inn der Rheÿffgassen geleg. einsit nebent Veltin Eck dem schreÿner, And.sit nebent Michell Künen Khinder, hind. vff der Statt graben stoßend Vornen Inn die Reiffgaß, Dauon gond vonn einem gang so hind. vffs wasser gebawen Zehen wohnung pfenning Allmendt gelt der herrschafft Alhier,
Item ein hoff gegen disser Badstuben geleg. Inn der Rheiff gaß, einsit nebent Christman Schell Von Suffelwÿherßh. Andersit Martin Sÿcken dem Verkhöuffer selbß, hind. vff den hoff Zum hechten genant, besitzt Heinrich Trusch d. holtzhändler, Vnnd Ist hierin sonderlich Abgeredt, das man zwüschen dissem hoff vnnd d. Verkhöuffer behausung Sechs schuo Vor d. behausung, Inn den hoff herwarths, ein dielen wandt gemeinlich von der Khöuffer vnd verkhöuffer weg. buwen sollen vnd Jeder Zeit Von demselbig, Vnnd Iren nachkommen erhalten werden, Ouch solle der khöuffer seine Erben Vnnd nachkommen den Verkhöuffern Inn Irer behausung nebent dissen hoff geleg. das liecht vnd den tag nimmer Zuuerbauwen macht hab., sunst solle Ime vff der Ander seiten zubauwen erlaubt sein, Vonn dissem hoff sampt der Behausung so dann Verkhöuffern Zugehörig vnd darnebenent geleg. deßgleich. Vonn dem Badt gond ein pfund vnd fünff schilling pfenning bodenzinß empfahet Adam Mechler Item 10 guldin gelts Ablösig mit dritthalb hundert guldin Straßburg werung vff Marie Verkhündung fallend, Wÿland Martin Leüprandt selig. Erben, Item vj guldin gelts Ablösig C L guld. derselbig werung vff Urbani herrn Johann Mock des Notarÿ selig. Khinder, Vnd dann iiij guld gelts lösig mit j C guld. vff Lucæ fallend Andreß Bimbell, dem burger meister Zu Oberehenh. Sunst eÿg.
Dabeÿ Abgeredt wiewol sein des verkhöffers nebenthauß nebent den hoff geleg. Auch Inn dissen vorgemelten beschwerd. verhafft so soll nichts desto weniger der Khöuffer obgedacht dieselbig beschwerden Allein Zuuerzinsen über sich nemmen vnd behalt. getrewlich vnd vngevorlich & Vnd Alles Recht & Vnd Ist disser Khouff zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 1600 gulden Straßburger Werung
Dabeÿ Ist gewesen Wendling Lind. wullinweber, Balthazar Weÿß, Engellhardt Waldman leÿnenweber, Hannß henckell Auch Leÿnenweber, Alle burgere Zu Straßburg, Vnnd hannß Awell von Graffenstad. Vnnd hannß Andreß von Wang.

Le tisserand Jean Schneeweis épouse en 1595 Catherine Küttler, fille du tisserand Abraham Küttler
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 42, n° 5)
1595. 27 Januarÿ, Hans Schneweis Webern J. Katharina Abraham Kütterlein des Webers /:tit:/ (i 44)

Le tisserand Jean Schneeweis déclare s’établir à Wangen mais souhaite conserver le droit de bourgeoisie pendant un puisqu’il ne sait pas s’il y restera. Les Conseillers et les Vingt-et-Un donnent leur accord.
1595, Conseillers et XXI (1 R 75)
(f° 151) XV. Maÿ – Hans Schneeweiß vmb Erhaltung burgerrechtens
Hans Schneeweiß d. Leinenweber es steht Ime gelegenheit Zu d. es Zu wang. heuslich sich nid.lassen Kan d. aber nit weiß ob es sein gelegenheit sein würdt, daraussen Zupleiben So bitt er Ime d. burg.recht ein Jar lang auf Zuhalten, will er alle gepuer abrichten.
Erkant Ist Im Zugelassen d. wangen mherr. burg Zugehört. H. Sundheim H Mebhart
hatt Sambst den 5. Junÿ hatt er Aploni Kolben Jergen stallgelt vnd anderer beschwert in die Cantzley p recht.

Originaire de Strasbourg, Jean Schneeweis achète le droit de bourgeoisie le 6 octobre 1601 en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux
1601, 3° Livre de bourgeoisie p. 348
Hannß Schneweiß Vonn Straßburg, Kaufft mit beÿstand Balthasar Weissen deß Käufflers das B: will Zun Schmiden dienen Vnnd sein Nahrung für 500 fl. angeben. Act. 6. Octob: 1601.

Le baigneur Jean Schneeweis et Catherine Küttler hypothèquent la bain aux Cerceaux au profit de Conrad Boch

1609 (xxiiij tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 51-v
(Inchoat. in Proth. fol: 82.) Erschienen hannß Schneeweÿß der Bader Im Reÿffbad burger Zu Straßburg vnd Catharin Kütterlin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vnnd Inn gegenwertigkheit herrn Geörg Bochen burgers zu Straßburg – schuldig sigent 200 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß vnnd hoffestatt sampt d. Badstuben genannt Zum Reÿffbad geleg. Inn d. voorstatt Straßburg Ane Steinstraß, Inn der Reÿffgaß, einsit neben Veltin Eck dem schreÿner vnd Andersit nebent Michell Khüenen selig. erb. hind. vff d. Statt graben, vornen Inn die Reÿfgaß stoßend, Dauon geth Insonderheit vonn dem gang Am wasser x ß d Allmend gelt der Statt Straßburg,
Mehr Ein hoff Inn gemelt Reÿffgaß geg. disser Badstuben über geleg. neben Christman Schollen von Sufelweÿherßheim, Andersit neben einer Behaußung Martin Sÿchen witwe zuständig hinden vff ein hauß Zum hecht. genant stoßend, vonn Jetzgemelter Badstuben vnd dessen hoff gond sammenhafft j lb v ß d Bodenzinß Adam Mechler Inn schaffners wÿß, Mehr x gl gelts Lösig mit ij C gl L wÿland Martin Leuprecht selig. erben, Item vj gl gelts Lösig mit j C L gl Johann Moocken selig. Khündern, Item iiij gl gelts widkheuffig mit j C gl Andres Pünbell zu Obernehnh. Vnd seind sie noch weÿthers verhafftet vmb j C xxx lb wÿland vor genannts Martin Sÿch. selig. erb. Sunst ledig vnd eÿg.

Le baigneur Jean Schneeweis et sa femme Catherine louent le bain aux Cerceaux et le terrain en face au baigneur Martin Nübellspach originaire de Knielingen (près de Karlsruhe) et à sa femme Elisabeth Diener

1609 (ut spâ [2 tag Septembris]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 441
(Inchoat. in Proth. fol: 376.) Erschienen hannß Schneewÿß d. Bad. Im Reÿffbad. burger Zu Straßburg vnd Catharin sein eheliche haußfrauw (haben verkaufft)
Martin Nübellspach dem Bader Vonn Knieling. Inn d. Marggraffschafft, vnd Elizabethen dienerin seiner Vermahlt. haußfrauwen
hauß Vnd hoffestatt, geleg. Alhie In d. Statt Straßburg Ane Steinstraß Inn der Reÿffgaß, einsit neb. Veltin Eck des schreiners erb. And.sit neb. Michell Küenen selig. Khindern, hind. vff d. Stattgrab. vnd vornen Inn die Reÿffgaß stoßend, Dauon gehet Insonderheit vonn einem gang, so vffs wasser hinden her gebawen, x ß d Allmend gelt Vnserer Statt,
Mehr Ein hoff Inn gemelter Reÿffgaß, geg. disser Badstuben vber, nebent Christmann Schall Zu Suffelweÿhrßh. einsit vnd And.sit neb. einer Behaußung Martin Sÿcken erb. Georg, hind. vff ein hauß Zum hechten genannt stoßend, Vonn der Jetzgemelter Badstuben vndt dem hoff dageg. vber, sampt gedachts Martins Sÿcken erb. behaußung darneben geleg. gind. sammenthafft j L v ß d vorigs erschätzigks Zinßes, Adam Mechler dem Notario Inn schaffners weÿß vff Johis. vnd Weÿhenacht. Mehr x gl gelts Lösig mit ij C L gl vff Mariæ Verkhündigung, wÿland Martin Leuprandt selig. erb. Item vj gl gelt Lösig mit j C L gl vff Urbani Johann Mocken des Notarÿ selig. Khindern, Vnd dann iiij gl gelts widerkhouffig mit j C gl Alles Werung vff Lucæ, Andres Pimpell zu Oberehenh. dabeÿ dann insonderheit abgeredt, das mehrgenannt. Kheüffer für sich vnd seine erben Alle disse Jetzerzehlte beschwerd. vber sich Zu nemmen vnd diselbe ohne cost. vnd schad. vßzurichten vnd mitler Zeit abzulösen schuldig vnd verbund. So dann weÿther Ist solche Badstub weÿther verhafftet für ij C xx guldin Straßburger werung Zu Zÿlen Zuerlegen, wÿland obgedachts Martin Sÿcken selig. erb. Sunst ledig vnd eÿg.
Mehr soll Auch in dissen Khauff gehörig, der Vorkhauf vnd fürgebott vff der Behausung nebent dem hoff gegen d. Badstuben. Vnnd Ist disser Khauff Zugang. vnd bescheh. vber obbestimpte beschwerd. so die Kheüffere vff sich nemmen Für vnd vmb 1380 guldin
Vnnd Inn dissem Verkhauff Insond.heit Abgeredt, das sie die Verkhoüffere Inn den gemach. so sie Inen Allererst Zuricht. vnd bauwen werd. die Zeit Ihres lebens ohne einig. Zinß Zu wohnen vnd Zu besitz. macht haben sollen, Auch welche gebauwen gemach nach Ihr bed. Absterb. den Khouffern ohne einig. nachtrag beÿ dissem Khauff verpleib., Ouch haben die Verkäuffer Ime vorbehaltt. so lang Inen gefallig sie würde Inn d. Mannß stuben Mannhütt Zusein
Hiebeÿ Ist h. Absilon Simon Vnd h. hannß Martin Reüber beed. Notÿ h. Marx Vogell d. Balbierer d. Khoüffern unerledigten vogt, Geörg Grauw d. huttmach. vnd Johann Fuchß d. Frauwen schneÿd. Alle burger Zu Straßburg
[in margine :] disse gegenwärtiger Contract Ist Zurück gang. darumb Inn gegenwärtigkeit der parth. es wid. cassirt, Act. 2. Martÿ Anno 1610.

Acte qui mentionne les héritiers de Jean Schneeweis et Catherine Küttler (Marthe Anne Schneeweis pour le mari et le notaire Philippe Mangold, héritier testamentaire de la femme)
1637 (ut supra [7. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 598-v
Erschienen der Ehrenuest, Fürsichtig unnd Wohl Weise herr Joachim Brackenhofer alt Ammeister der Statt Straßburg, An j.
So dann weÿ: hannß Schneeweißen deß gewesenen Reiffbaders und burgers alhie see: eingesetzter Testaments Erbin Marthan Schneeweißin auch s. nachgelaßener Erbin, Marthan Langin Stieff Groß vatter, Veit Krengler der Hosenstricker von Barr, an ietzo Schirmbs Verwanther alhier mit beÿstandt sein Krenglers stieffenckels Vogt Georg Dammans Kremers alhie, So dann herr Philipps Mangoldt Notarius alß weÿ: obgedachts Schneeweisen see: geweßener haußfrawen Catharinæ Kuttlerin see: eingesetzter Testaments Erben mit beÿstandt Ihr Catharinæ gewesenen Vogts hanß Moosen deß Schneiders alhie, Am Andern theil,

Le baigneur du bain au Cerceau Jean Schneeweis et Catherine Küttler vendent la maison au baigneur Georges Stegelé et à sa femme Elisabeth Klein en s’y réservant un logement leur vie durant

1610 (ut spâ [xxx tag Aprilis]), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 220
(Inchoat. in Proth. fol: 179.) Erschienen hannß Schneeweÿß der Bader Im Reÿffbadt burger Zu Straßburg Vnd Catharin Kitterlin sein eheliche haußfr. (haben verkaufft)
Geörg Stegele dem Bader Vnnd Elitzabeth Kleinin seiner ehelich. haußfr.
das Reÿffbadt hauß vnd hoffestatt, geleg. Inn d. St.St. Ane Steinstraß Inn der Reÿffgaß, einsit neb. Veltin Eck des schreÿners selig. erb. And.seit neb. Michell Kuenen selig. Khindern, hind. vff d. Statt grab. vnd vorn. Inn die Reÿffgaß stoßend, Dauon geth Insond.heit Von einem gang so hind. vffs wasser gebauwen x ß Allmend gelt d. St. St.
Mehr ein hoff inn gemelter Reÿffgaß geg. disser Badtstub. vber, neben Christman Schallen Zu Sufferwÿherßh. einsit, And.sit der Behausung Martin Sÿck. erben gehörig, hind. vff ein hauß Zum hechten genannt stoßend, Vonn der Jetzgemelter Badtstuben vnd dem hoff dargegen vber, sampt gedachts Martin Sÿck. erben Behausung darneben geleg. gend j lb v ß ewiges erschätzigs Zinses Adam Meckhler dem Notario Inn schaffners wÿß vff Johannis vnd weÿhenachten, Mehr x gl gelts Lösig mit ij C L gl werung vff Mariæ Verkhündung wÿland Martin Leuprandt selig. erb. Item vj gl gelts Lösig mit j C L gl werung vff Urbani, Johann Moock des Notÿ selig. Khindern, Item iiij gl gelts wid. khoüffig mit j C gl werung vff Lucæ Andres Pimpell Zu Obernehenh. So dann Ist solche Badtstub weÿther verhafftet für iij C gl werung Alle Jahr daren j C gl Zuerleg. wÿland obgedachts Martin Sÿckh. selig. erb. Sunst ledig vnd eÿg. Mehr soll Auch Inn dießem Khauff gehörig nach der Verkheüffer Absterben der voorkhauff vnd für gebott vff d. Behausung nebent dem hoff geg. d. Badtstub. vber, dann sie die Verkhoüffer solch Inen bitz Ihr leben Zeit vorbehaltt. wollen, Vnd Ist disser Khauff vber obbestimpte beschwerd. vnd schulden welche die Khoüffere Zu verzinßen vnd Abzurichten vber sich genommen Zugang. vnd bescheh. Für vnd vmb 1600 guldin Straßburger werung
So & Vnd Ist hierinn Insonderheit Abgeredt Vnd haben die Verkhoüffere Inen vßgedingt ein stüblein, Zwo Khammern ein Küchlin vff einer seit. vnd die Bien nit weÿth daruon, die Zeit Ihres lebens darin ohne Zinß Zu wohnen, deßgleich. wöllen die Verkhoüffer die Mann vnd weiber stuben versehen, Ouch die selbe bede stuben mit beth vnd gethüch Inn Ihrem costen erhaltten, vnnd wann sie mit todt Abgeh. soll solche gönnung vffhören, vnd wann eins od. das Ander verstürben soll ein stub Alls baldt dem Khoüffern zu fallen, Endtlich wann die verkhoüffer beÿ Ihr lebzeith. Inn disse Vorbehalttenen gemach buwen werd. das dasselbig dem Khoüffern Verpleiben, vngeuorlich
Hiebeÿ Georg Meÿer Nots. Mathÿs Bidderle leinenweber, Jacob Kolb der Kupfferschmÿdt, hannß Schneÿd. der Bad.
[in margine :] Proth. vide in Reg: 1601 fol: 185.

Le baigneur Georges Stegle fait baptiser des enfants en 1594 (la mère est Elisabeth) et en 1600 (la mère est Elisabeth Klein)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 232-v, n° 164)
1594. P. Georg Stigel ein bader, M. Elisabeth, I. Elisabeth. Compat. Jonas Schiner im Koppelhoff, Margarita, Niclaus Batten des Notarÿ fraw, Elizabeth, Heinrich N des buttels Zur Lucernen fraw (i 121)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 95, n° 103)
1600. P. Jerg Stegle ein bader, M. Elisabet Kleinin, I. Hanns Jergen. Compat. Wilhelm Müller ein Kauf Herr, Christianus Dunthinus* ein gad. diener in H Bastian Brand. gaden, J. Maria Böschin ‘i 61)

Georges Stegelé entre dans la garde municipale en 1599.
1599 Conseillers et XXI (1 R 78) Hans Zimmerman und Georg Stegle der bader werden Scharwechter. 344.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88) Georg Stegelins fraw Elisabeth contra Christmannische creditores. 130.

Georges Stegelé qui sert depuis huit ans dans la garde est candidat au poste de capitaine des gardes
1606, Conseillers et XXI (1 R 85)
Scharwechter hautptmanschafft bestellen. 114. [Georg Stegele, Martin Ebele] 129. [Hans Weißkopff, Georg Wetter] 130. [außschuß] 156.
(f° 128-v) XI. Juni – Georg Stegele d. bad. so 8 Jar in d. Wacht gangen helt vmb hautptmanschafft ahn, Martin Ebele so 20 Jar lang j Jar in d. Scharwart gang. bitt gleichfurung. Erkant sollen sicg geschriben geben. H. Hugwartn H Voltz.

Redevenus propriétaires, le baigneur du bain au Cerceau Jean Schneeweis et Catherine Küttler vendent la maison et le terrain en face au tisserand Jean Gross et à sa femme Anne Iselé

1616 (ix. Septembris), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 390-v
(P. fol. 413.) Erschienen hannß Schneeweÿß der Bader Im Reÿffbad burg. Zu Straßburg vnnd Catharin Kütterlin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
hannß Groß der leinenweber burgern Zu Straßburg vnd Anna Iselerin seiner ehelich. haußwürthin
das Reÿffbadt Als hauß vnd hoffestatt, mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. Inn d. voorstatt Ane Steinstraß Inn der Reÿffgaß einseit neben dem Kheüffer selbst, And.sit nebent Barbara Gerlachin wÿland Samson Strintz s. witw. hind. vff d Statt grab.inn die Reÿfffaß stoßend Davon gnd. Insonderheit Von einem gang so vffs wasser hinder her gebauwen x ß Allmend gelt, d. Statt St.
Mehr ein hoff Inn gemelter Reÿffaß, geg. disser Badtstub. über, neb. Christmann Scholl von Süffellwüherßh. vnd And.sit n. Thoman Bencker dem leinenweber, hind. vff Heinrich Trausch. holtzhändler stoßend, Vnd gend vom jetzgemelter Bad stub. vnd dem hoff dargegen vber gnd j lb v ß d. Ehrschätziges Zinßes vff weÿhenachten Adams Mechlers s. witwe, Mehr x gl gelts Ablößig mit ij C L gl. werung vff Mariæ Verkhündung wÿland Martin Leüprands h. erb. It. j gl Loßig mit j C L gl werung vff Urbani Johann Moock.So dann iiij gl gelts Ablöß. mit j C gl werung vff Santt Lucas tag Andreß Bembell Burgermeisters Zu oberneh. s. Erben, dabeÿ dann Insonderheit abgehend das mergenannte Kheuffer All disse beschwerd. Zu seiner gelegenheit Abzulösen schuldig, So dann sind sie noch verhafftet vmb ij C L gl Straßburg. werung herrn Geörg müeg byß. d. großen Raths weÿther vmb ij C lb herrn Georg Boch. Zu erleg. Sunst ledig vnd eÿg., Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere vff sich nemmen Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 500 pfund pfenning

Le tisserand Jean Gross épouse en 1611 Anne, fille du tisserand Jean Iselé
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 236-v, n° 69)
1611. Hans Groß d. Leinenweber, Anna Hans Isele des leinenwebers hinderlaßene tochter. Eingesegnet Mont. d. 17. Junÿ (i 123)

Le baigneur Jean Gross et Anne Iselé hypothèquent la propriété au profit du commissaire priseur Martin Repplé

1619 (ix. Januarÿ), Chancellerie, vol. 436 f° 25
(Inchoat. in Prot. fol. 21.) Erschienen hannß Groß der Bader Im Reÿffbadt burger Zu Straßburg vnd Anna Iselin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Martin Reple Khoüfflers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 50 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Als das Reÿffbadt mit seinen heüsern, hoff, hoffstatt vnd schopff, Auch Allen Ihren gebeuwen & gelegen Inn d. Statt Straßburg Ane Steinstraß Inn d. Rheÿffgassen einseit nebent hannß Nussen Anderseit neben einer behausung den Bekhennern gehörig, hind. vff den graben stoßend, dauon gnd. j lb v ß d bodenzinß Adam Mechler Inn schaffners weÿß, Mehr vj gl gelts lößig mit j C. L gl Johann Moock, Item x gl gelts lößig mit ij C l gl herrn Christoff Leuprand, Item iiij gl gelts wid. kheuffig mit j C gl einer Wittwen zu Oberehenh. Mehr x lb d gelts stnd inn hptgutt ij C lb d Georg Boch, So dann xiij gl glts Inn hauptgutt mit ij C L gl Abzulösen herrn Geörg Müeg deßgleich. seind sie noch verhafftet Vmb ij C lb d Zu Zielen Zuerleg. hannß Schneeweÿß

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1620 (vj. Julÿ), Chancellerie, vol. 439 f° 357
(Inchoat. in Prot. fol. 342.) Erschienen hannß Groß der Bader Im Reÿffbadt burger Zu Straßburg vnd Anna Iselin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Martin Reple Khoüfflers burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 25 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, das Reÿffbadt mit seinen heüsern, hoff, hoffstatt vnd schopff, Auch Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. Ane Steinstraß, Inn d. Reÿffgaß einseit hanß Nuß anderseit neben einer behaußung dem Bekhennern noch Zuständig, hinden vff den graben stoßend, dauon gdn j lb v ß Bod. zinß, Adam Methler Inn schaffners wÿß, Mehr vj gl lösig mit j C. L gl Johann Mock. Item x gl. Geld loß. mit ij C L gl Christoff Leüprandt, Item iiij gl gelts loßig mit j C. gl einer Witwen Zu Oberkirch, It. x lb geld loß. mit ij C lb Geörg Boch. It. xiij. gl gld loßig mit ij C L gl Geörg Müeg, It. seind sie verhafftet vmb j C L lb & hanß Schneweÿß So dann vmb L lb d den gl* *cht Zuvorst

Le baigneur Jean Gross et Anne Iselé vendent le bain aux Cerceaux et le terrain en face à Michel von Hipsheim

1621 (ut spâ. [xxiij. Maÿ]), Chancellerie, vol. 443 f° 288-v
(P. fol. 934.) Erschienen Hannß Groß der bader Im Reiffbad burger Zu Straßburg und Anna Iselerin sein eheliche haußfrauw (verkaufft)
Michell von hipßheim burgern Zu Straßburg
das Reÿffbadt Als hauß vnd hoffstatt mit allen ihren gebeüwen gelegen Inn der Vorstatt Steinstraß Inn der Reiffgassen, anderseit neben den Verkeuffern Anderseit neben hanß Nussen dem seÿler hinden vff der Statt graben vnd vornen vff die Reiffgaß stoßend, dauon gend Insonderheit von einem gang so vffs wasser hinden her gebauwen x ß d Allmend gelt der Statt Straßburg
Mehr ein hoff Inn gemelter gassen gegen dißer badtstuben vber neben Christmann Schal von Suffellweÿherßheim einseit, anderseit neben Thoman Bencker dem leinenweber hinden vff Heinrich Treuschen den holtzhändler stoßend Vnd gnd von Jetzgemelter badtstuben vnd dem hoff dargegen vber nachvolgende beschwerd. Als j. lb v ß d ehschätzigs Zinßes vff Weÿhenachten Adam Mohlers seligen Witwen, Mehr x guldin gelts Ablößig mit ij C L gulden werung Mariæ Verkündigung wÿland Martin Leüprandts selige erben, Item vj gulden gelts lößig mit j C guld, werung vff Urbani herrn Johann Mocken deßgleichen iiij gulden geltd ablößig mit j C gulden gerüert werung vff Sanct Lucas tag Andres Bimbell burger meisters Zu Oberhenheim seligen erben, dieße hieuor gemelte hauptgütter vnd beschwerden seind hiehero gerechnet für ij C L lb d , welche beschwerd Auch dem keüffer zu seiner gelegenheit Abzulösen freÿ stehen sollen Wie man sagt, Ferner seindt sie noch verhafftet vmb ij C lb guld. Straßburger Werung herrn Geörg Müegen dreÿ Zehenern des geheÿmen regiments Alhier vff Michaelis Zuuerzinßen, Weither vmb ij C lb s Geörg Boasten darund. 25. lb vff Johannis Baptistæ vnd 50. lb s vff weÿhenachten würdt verzinß. Item vmb xxv lb Anthoni Wendling dem Sinner Am gran Alhie, So dann vmb J C xxx lb Hannß Schneweiß von dem sie erkaufft vff Michaelis der Zinß fallend, machen diße nechste bescherden 561. lb 5 ß d welche wann sie gefordert werden Zuerlegen schuldig, sunst ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb ij C Lxxxviij lb xv ß
(vide in Reg. 1616. fol. 391.)
(Hipsen hat diß hauß wider v.kaufft Christman Reinle prout in Regist. de Anno 1623. fol. 750.)

Le baigneur du bain aux Plantes Michel von Hipsheim épouse en 1615 Anne, fille du boucher Martin Kœnig
Mariage, cathédrale (luth. p. 30)
1615. Dominica VIII Trinit. den 30. Julÿ. Michel von Hipsen der pflantzbader alhie, vnd J. Anna Martin König des Metzigers tochter. eingesegnet Zinstag den 8. Augusti (i 20)

Il se remarie en 1622 avec Anne Marie, fille du chapelier Gall Himmelreich
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 14-v) 1622. Michel Von Hipßen d. Reiffbader alhie, Anna Maria, Gall Himreich selig. deß hutmach.s nachgelaß. tochter, 5. Martÿ (i 163)

Veuve, Anne Marie (Himmelreich) se remarie en 1632 avec le barbier Louis Isaac Schwartz, fils d’un notaire d’Augsbourg
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 164-v n° 8)
1632. Cantate. Ludwig Isaac Schwartz der Barbirer von Augspurg, David Schwartzen des Notarÿ daselbst ehelich. Sohn, vnd Anna Maria weiland Michel von Hipsen gewesenen Nader, im Trusenbad hinderl. witwe (i 177)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 14) 1632. Dominica Cantate. Ludwig Isaac Schwartz d. Barbirer, David Schwartzen deß Notarÿ Zu Augspurg ehel. Sohn, Anna Maria Michel von Hipßen hinderlaßene Wittib. 8. Maÿ, St. Claus.

Le baigneur du bain aux Cerceaux Michel von Hipsheim et sa femme Anne Marie Himmelreich vendent la propriété au baigneur Chrétien Reinlé

1623 (xxij. Septembris), Chancellerie, vol. 450 f° 750-v
(Inchoat. in Prot. fol. 394. – Prothocollat. fol. 463) Erschienen Michell von Hüpßheim d Bad. im Reÿffbad burger Zu Straßburg, vnd Anna Maria Himmelreichin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Christmann Reinle dem Bad. burg. Zu Straßburg
das Reÿff Badt Alß hauß vnd hoffstatt, mit Allen ihren geb. d. geleg. Inn d. St. St. Ane Steinstraß, einseit hanß Groß, And. seit n. Clauß wolff hind. vff d. Statt Innern grab. vnd vorn vff die Reÿffgaß, dauon gnd insonderheit Von eim gang so vffs wasser hind. hero gebawen x ß d Allmend geld d. St. St.
Mehr ein hoff Inn gemelt. gaß geg. dissem Bad über, neb. Christman Schal Von Suffelweÿhersh. einseit vnd And. seit neben Thoman Bencker dem leinenweber, hind. vff Heinrich Trausch. stoßend, v. gnd von der Badtstub vnd von dem hoff j. lb v ß d erschätzigs zinses vff Weÿhenachten Adam Mechlers erb. Mehr x guld. geld lößig mit 250. gl werg. vff mariæ Verkhündung weÿland Martin Leuprandts erb., It. vj gld gld loß mit 150. gl werunf vff Urbani Johann Mocken, It. iiij gl gld loß mit j. C. gl vff Lucæ Andreß Bembell Zu Oberehen. d. Burgermeÿster, Ferner seind sie verhafftet vmb 250. gld Werung h. Geörg Mueg vff Michaelis Zuverzinß. It. vmb 200. lb vff Pauli Bekehrung Geörg Boch, So dan seind sie verhafftet vmb 250. lb hannß Groß dem leinenweber, Sunst eÿgen Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich nimpt Zugang. vmb iiij C xviij lb xv ß
(vide in Regist: de A° 1621 fol. 286. vide etiam in Reg: 1628. fol. 109.
[in margine :] Erschienen deß Verkeüffers haußfr Anna Maria mit beÿstand Lorentz Lincken deß Glaßmahlers ihres Schwag. eins, So dann d. Käuffer am and. theil, Zeigten an, weil ihme Käuffer den restirend. Kauffschilling Zu dem getroffenen Zielen Zuerlegen, etwas schwehr fallen thut, Alß heten sie sich eine prolongation mit einander dahien v.glichen (…) Act. 1. Octob. 630.

Originaire de Wissembourg, le baigneur Chrétien Reinlé épouse en 1619 Jacqueline, veuve du baigneur Jean Gastel.
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1292)
1619. Dominica Sexagesima, Christman Reinlin von Weißenburg der Bader Vndt Jacobea, wÿland hans Gastels des Baders und Burgers alhie nachgelaß. Witwe (i 433)

Originaire de Hœchst, le baigneur Jean Gastel épouse en 1597 Jacqueline, fille du message Georges Wickenmüller
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54, n° 37)
1597. Hans Gastel von Höchst der bader, J Jacobe Jörg Wickenmüller des bottenn tochter, 2. Augusti. (i 56)

Chrétien Reinlé devient bourgeois par sa femme Jacqueline Würthermüller veuve du baigneur Jean Gastel en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux.
1618, 4° Livre de bourgeoisie p. 8
Christmann Reinle Von Cron Weißenburg der Bader, empfangt d. Burg. recht Von Jacobe Würthermüllerin, Hanß Gastelß deß Baders hind.laßebe wittib vnd Wüll Zu den Schmid. dienen. Actum den 11. feb. 1619.

Chrétien Reinlé hypothèque le bain aux Cerceaux au profit de Jean Huber, aubergiste au Lion d’Or

1627 (9. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 350
Erschienen Christmann Reinle d. bader burger Zu St.
hatt in gegensein Jacob huebers deß Küeffers auch burg. alhie Alß befehlhabers hannß huebers Gasthalters Zum Guldinen Löwen seines brueders – schuldig word. 100 pfundt
dafür Vnderpfand sein soll daß Reÿffbad mit dessen behausung, hoffstatt vnd allen andern gebäwen, alhie an Steinstraß neb. hannß Groß Leinenwebern j. vnd 2. seit Clauß Wolffen hind. vffs wasser od. der Statt Innern graben, Vnd ist das hauß Zuuor v.hafftet vmb 250. fl. St. wer. Martin Leübrandts Erb. Item vmb 150. fl. wer. H. Johann Mocken deß schiffmanns Erb, Item vmb 100. fl. Andreß Bümbel burg.meist. Zu Oberehenh. Item vmb 250. fl. werung H Georg Müegen xiij, Item vmb 200. lb Georg Bochen, Item vmb 175. lb hanß Grossen, So dann vmb 193. lb. 15 ß d Michel von hipßheim Rest am Kauffschilling, so gehen auch dauon x ß Allmend Zinß d. Str. St. vom gang vfm wasser, So dann 25. ß d ehrschätzigs Zinß Adam Mechlers Erb.
(cassirt wegen der in A° 1633. fol: 358. vfgerichten Schreib.)

Le baigneur Chrétien Reinlé hypothèque le bain aux Cerceaux au profit de Sébastien Brand

1630 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 412
Erschienen Christman Reinle der Bader burger Zu Str.
hatt in gegensein herrn Sebastian Brand. auch burgers alhie, bekannt, daß er demselben vff den 22. Septembris Anno 1623. für par geluhen, vnd Zur angab deß Kauffschillings seines Reiffbads mit deßen zugehörigen heusern verwendeten gelts (…) schuldig worden 100 pfund
dafür Vnderpfand sein soll daß Reiffbadt, Alß hauß und hoffstat mit allen ihren gebäwen & alhie an d. Steinstraß neben hanß Grossen & neben Clauß Wolffen hind. vf der Statt Innern graben, vnd vornen vff die Reiffgaß, dauon geben xv. ß d. allmendt gelt d. St. St.
Mehr ein hoff in gemelter gassen, gegen disem Bad vber neben Christman Schalen von Sufelwÿhersheim ein vnd anderseit neben Thoman Bencker dem Leinenweber hind vff H Heinrich Trausch XIII. stoßend gelegen, vnd gehen von der Bad stuben vnd dem hoff 1 lb 5 ß Ehrschätziges Zinses vf weÿhenachten Adam Mechlers Erben, So seind sie auch v.hafftet vmb 250. fl. Martin Leüprandts Erben, Item vmb 150. fl. H Johann Mocken see: Erben, It. vmb 100. fl. Andreß Bembel zu Oberehenheim, Item vmb 250. fl. w. H Georg Müegen, Alt Ammeister, Item vmb 200. lb d Georg Bochen, Item vmb 185. lb Isaac Güetel dem schwartzbecken, So dann vmb 200. lb Michel von hipsen dem Bader Rest am Kauffschilling

Le baigneur Chrétien Reinlé hypothèque le bain aux Cerceaux au profit de Marguerite Neff, veuve de l’aubergiste à la Fleur Jean Huber

1633 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 358-v
Erschienen Christmann Reinle der Reiffbader burger Zu St.
hat in gegenwärtigkeit Margreth Nefin weÿ: hanß Huebers gewesenen Würths Zur Blumen wittiben – vber die par erlegte 50. lb noch per rest schuldig seÿ 50. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat, sampt der Badstuben, vnd allen andern ihren gebäwen, gelegen alhie in der Reiffgassn, einseit neben hanß Grossen anderseit neben Clauß Wolffen, hinden vff der Statt Innern graben stoßend
Item einen hoff gegen ietzgemeltem hauß hinüber gelegen, dauon gehen Jährlich 15 ß d Allmend gend s St St., Item 25. ß d erschätigs Zinses Adam Mechlers see. Erben, So seind sie auch noch verhafftet vmb 250. gld. St. W. Martin Leopards see. Erben, Item vmb 150. fl. w. weÿ: Johann Mocken s: witib vnd Erben, Item vmb 100. gld. Andreß Bimbel Burgermeister zu Oberehenheim, Item umb 250. gld. w. herrn Georg Müegen Alt. Ammeister, Item umb 200. lb. d Georg Bochen, Mehr umb 370. fl. Isaac Güetel dem Schwartzbecken, so dann vmb 183. lb 5 ß d Lorentz Lincken dem glaßmahler
(vide cassaturam in Regist. 1627. fol. 350)

Baigneur du bain aux Cerceaux, Chrétien Reinlé se remarie en 1639 avec Susanne, veuve du sergent municipal Jean Speck
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 5-v)
1639. Dom. Cantate. 12. May. Christman Reinle der Reiffbader V burger vndt Susanna Hanß Specken deß dreÿerknechts nachgel. Wittib. Eingesegnet JS Peter Mont. 20. Maÿ (i 8)

Employé des Trois de la Tour aux deniers, Jean Speck épouse en 1634 Susanne, fille du pelletier Sébastien Kammerer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 158-v)
1634. Dom: Cantate 4. Maÿ. Hanß Speckh dreÿer Knecht Auff d. pfenning thurn burg. alhie v. Jungfr. Susanna, Sebastian Kammerer Kürschner v. burger alhier Nachgelaßenee dochter.Eingesegnet Zu St Thomas Zinstag d. 13. Maÿ (i 165)

Susanne Kammerer femme de Chrétien Reinlé fait son testament. Elle lègue une certaine somme à sa sœur Anne Marie qui a quitté la ville après avoir épousé un soldat et institue pour héritière Jacqueline Gastel, belle-fille de son mari.
1642 (2. Nov.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 63) f° 12
Testamentum nuncupativum Susannæ Cammererin Christmann Reinle Reiffbaders Haußfrau
1642 (…) auff Mittwochs den 2. Monatstag Novembris Vormittag zwüschen Acht unndt Neun Uhren (…) Persönlich kommen und erschienen ist die Ehren vnndt Tugendsame Fraw Susanna Cammererin deß Ehrenthafften vnndt bescheidenen Christmann Reinle Reiffbaders und Burgers Zu Straßburg eheliche haußfrauw Zwar zugestandener Leibs kranckheit etwaß vbel auf vndt dahero Inn einem bette Ligend, Jedoch aber darbeÿ guter Verständiger Sinnen, Richtiger Vernunfft gespräch vnd wüßen (…)
Fürs dritten Weilen die fraw Testiererin noch eine schwester von beeden banden Anna Maria Cammererin genandt welche mit einem Soldaten Verheurathet, vnndt nuhn um die Zehen Jahr Inn der frembde, alßo daß sie nicht Weiß ob selbige noch beÿ Leben oder nicht (…) fünff Pfund Pfenning Zu einem Legat verordnet (…)
Zum vierden, so verschafft vndt verordnet sie vorhergenandtem Christman Reinle Ihrem Lieben haußwürth alle vndt Jede Ihre haab Nahrung vnd güetter (…) zu einem wÿdumb (…)
Endlichen und Zum fünfften (…) So ernänt Frau Susanna Cammerein die Testirerin Zu Ihrem rechten, Wahren und einiger Erben (…) Jungfrau Jacobeam Gatlerin Weÿlandt Hanns Gastels geweßenen Außschrepffers und burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßene dochter, Christmann Reinle Ihres Lieben Haußwürths Stieffdochter

Créancier selon deux obligations datées respectivement du 26 octobre 1612 et du 29 novembre 1627, l’ancien consul Georges Müeg a été envoyé en possession du bain aux Cerceaux suivant jugement rendu par le Petit Sénat le 9 septembre 1640. Ses héritiers cèdent en 1642 leurs droits au docteur en droit Jean Ernest Heus.

1642 (14. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 568-v
Erschienen Weÿl. deß Ehrenvest- Fürsichtig- und hochweÿs H Georg Muegen dißer Statt geweßenen Ammaÿsters nunmehr sel. hinderlaßene Erben mit nahmen der Ehrenvest- Fürsichtig- und Weÿse H Johann Jacob Müeg dißer Statt ein und Zwantzig für sich selbsten und alß Vogt Weÿl. seiner Schwester, Frawen Annæ Mariæ Müegin nunmehr seel. mit H Gebhardt Boschen ehelich erziehlten dochter, Margarethæ Boschin, mit beÿstand ersternandts der Vogts dochter Vatters, Item die ehrenvest- hochwohlgelehrte herr Johann Carl Müeg dero recht. Candidatus und H Georg Friderich Müeg Ampt Mann vff Herrenstein, beede für sich selbst. Vnd dann der Edel und hochgelehrte H Johann Ludwig Müeg dero recht. doctor und deß freÿen Ritterstandts im undern Elsaß bestellter Syndicus, alß Vetter, und in Crafft empfangenen Gewalts, Befelchhaber H Georg Daniel Müegen,
haben in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Ernesti Heüßen dero Recht. Doctoris und Advocati alhie bekannt, demnach seelig ernanndter H Ammaÿster Müeg (den 26. Octobris a° 1612 und 29. 9.br. a° 1627 schuldig worden) 250. gulden hauptgut
(cedirt und abgetretten) die ienige Recht und Gerechtsame, so deroselben Mügisch. H.Vatter seel. in crafft einer den 31. martÿ a° 1612. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung, wie auch E. E. Kl. Rhats den 9. Septembris a° 1640. ertheilt. Bescheÿdts (…) vff hauß, hoffstatt, Badstuben, sampt allen deren Gebäwen, daß Reiffbad genannt, alhie ane der Steinstraß, in der Reiffgaß., neben etwann Veltin Geckhen dem Schreiner ein: und anderseit Michael Küenen Kindern zuständig. häußern gelegen, und hinf. vff der Statt graben stoßend, Wie auch vff einem hoff geg. dißer Badstuben über, in besagter Reiffgaß. neben etwann Christmann Schallen von sufferlweÿherßheim, ein und anderseit neben Martin Sÿckhen deß Speÿrbaders Erben gelegen, und hind. vff den hoff Zum hechten genannt, so ietzmahlß H Martin Andreß König XXI.er besitzt stoßend

L’étudiant Jean Ulric Meyer donne quittance à Ernest Heus l’aîné d’une rente annuelle de 6 florins garantie sur le bain aux Cerceaux d’après un acte de 1536.

1650 (7. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 1086-v
Erschienen H Johann Ulrich Meÿer LL Studiosus
hatt bekannt, daß der Edel- hochgelehrte H Ernestus Heuß der älter der Recht. Doctor & Advocatus senior auch der hochwürdig. Evangelisch. herrn dom Capitularen hoh. Stifft Straßburg Consiliarius,
ihme H Meÿern die ienige 6. fl. straßburg. iährlich vermög eines lateinisch. pergamentinen Idus Maÿ a° 1533. mit deß Bischoffl. hoffs anhangenden Contract. Insigel gefertigt. Zinnßbrieffs und beÿ demselben befindlich 2. nonas Augusti und 18. Kal. Sept. a° 1536. datirt. gleicher gestalt gesigelt. Transfixes termino Vrbani von vff und abe dem Reiffbad mit allen deß. Gebäwen und andern in besagtem transfix sprcificirt. Vnderpfand verfallend. Zinnßes mit 65. lib. also verglichener maß. abgelößt

Ernest Heus loue en son nom et en celui de la veuve et des héritiers de Ernest Heus l’aîné le bain aux Cerceaux au baigneur Jean Henri Baumann

1655 (27. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 282
Erschienen der Ehrenvest, hochgelehrte H Ernst Heüß U. J. Ddus Und Treÿer deß Pfenningthurns für sich selbst. Undt im nahmen Weÿl. deß Edel Vnd hochgelehrt. H. Ernst Heüßen U. J. D. Advocati Senioris Und der Evang. H. dom Capitularen hoher Stifft Straßburg geweßenen Consiliarÿ nunmehr seel. hinderlaßener Fr. wittib Vnd übriger Erben
in gegensein hannß Henrich Baumanns deß Baders mit beÿstand Eliæ Nägelins deß Pflantzbaders seines noch ohnentledigt. Vogts, wie aucha deß Ehrenvest und hochgelehrten H. Johann Georg Brimmers U. J. Ddi und Aduocati
Verlühen habe, die Behaußung zum Reiffbad genannt, mit aller ihrer Zugehördt sond.lich auch dem gegen über gelegenen hoff, alhie in der Steinstraß in der Reiffgaßen gelegen, vff Neün Jahr lang Von Johannis Baptistä nechstkommend angerechnet, für und umb einen Jährlichen Zinnß benantlich 27. lb 10. ß
Dabeÿ insonderheit abgerecht worden ist (…), Zum andern Weilen der Bronnen in der entlehnten behaußung etwaß mangel hat ahne dem Waßer alß hatt H. Dr Heüß für sich und in nahmen nechst einbrechendem Sommer deßwegen vnd Zwar so fernern ohne sonderbahren Costen geschehen Kann, Vorsorg zu thun

Fils du baigneur au bain de Spire Jean Georges Baumann, Jean Henri Baumann épouse en 1655 Anne Marie, fille du boulanger Balthasar Bœbel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 249, n° 13)
1655. Domin I & II. Trinit. 17 & 24. Junÿ. Hans Heinrich Bawman, Bader vnd burger alhier Weiland hans Jeorgen Baumans, Speirbaders v burgers alhier hinterlaßener ehelicher sohn vnd Jungfr. Anna Maria, weil. Balthasar Böbels burgers vndt Weißbecken alhie eheliche hinterl. Tochter. Copul. Zu S Claus Mont. 25. Junÿ (i 267)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 110-v, n° 21) 1655. 17. Ejusd. Dnâ j. Trin. Johann Heinrich Bawman der Bader, Johann Geörg Baumans deß Baders im Speirbad nachgelaßener ehelicher Sohn J Anna Maria Balthasar Böbel deß Weißbecken nachgelaßene eheliche Tochter. Mont. 25. Ej. S Clauß (i 112)

L’ancien consul Jean Wencker donne quittance aux héritiers d’Ernest Heus d’une rente annuelle de 4 florins rachetable moyennant 1 000 florins, garantie sur le bain aux Cerceaux d’après un acte de 1518.

1655 (12. Novemb.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 617-v
Erschienen der Edel- Fürsichtig und hochweÿse herr Johann Wenckher dißer Statt alter Ammaÿster Treÿ Zehener und Scholarch.
hatt in gegensein H Johann Georg Lempen deß Apotheckers im nahmen weÿl. deß Edel- hochgelehrten H Ernesti heuß. deß ältern, V.I. D. & Advocati senioris auch der hochwürdig Evangelisch. Herrn dom Capitularen hoher Stifft Straßburg geweßenen Consiliarÿ nunmehr seel. hinderlaßene Fr. Wittibin und gesampter Erben
hatt in gegensein H Johann Georg Lempen deß Apotheckers im nahmen weÿl. deß Edel- hochgelehrten H Pauli* heuß. deß ältern, V.I. D. & Advocati senioris auch der hochwürdig Evangelisch. Herrn dom Capitularen hoher Stifft Straßburg geweßenen Consiliarÿ nunmehr seel. hinderlaßene Fr. Wittibin und gesampter Erben
bekannt, daß Sie die heußische Fr. Wittib und Erben ehrengedachtem H Ammaÿster Wenckhern die ienige 4. fl. straßb. wehr. So Sie denselben vermög eines pergamentinen latinischen 9. Kalend. Jan. a° 1518. mit deß Bischoff. hoffs anhangendem contract Insigel durch Hn Jacobum Schmiden alß deßelben hoffs damahlig. Contractuum Notarium wie auch eines teutsch. sub dato 19. Maÿ a° 1571. durch weÿl. H. Jacobum Kuglern alß besagt. hoffs geweßenen Contractuum Notarium mit selbig. hoffs anhangendem Contract Insigel gefertigten und das dominum utile oder nutzliche herrschafft einander gezogener Zinnßbrieff von, vff und abe, dero ahne Steinstraß gelegenem Reÿffbad iährlich. termino Lucæ Evangelistæ Zu Zinnß Zu raÿchen schuldig geweß. seind, mit 1000 fl. straßb. wehr. abgelößt, widergekaufft, auch Zinnß, Marzahl und brieff costen abgerichtet

Le bain aux Cerceaux est décrit dans l’inventaire dressé en 1656 après la mort d’Anne Ursule Berner veuve d’Ernst Heus. Lors du partage, il revient à sa fille Anne Madeleine, femme du docteur en droit Jean Jacques Wieger

Les administrateurs de la fondation d’Ambroise Gilg et les fabriciens de Saint-Nicolas donnent quittance à Jean Jacques Wieger d’une rente annuelle de 4 florins rachetable moyennant 250 florins, garantie sur le bain aux Cerceaux d’après un acte de 1538.

1656 (5. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 166-v
Erschienen der Ehrwürdig Vnd Wohlgelehrte H Mr Nicolaus Jacobus Brem Diaconus der Kirchen Zu St. Niclaus alß Vnd H Sigismundus Breit Schulmeÿster daselbsten, beede alß über Weÿl. H. Ambrosÿ Gilgen seel. Spittal Stifftung Verordnete Testamentarÿ, wie auch H Johann Thoman Kaw E.E. großen Rhats alter Beÿsitzern alß Kirchen und H Johann Kornmann der Handelßmann alß Kirchen Vnd Fabric Pflegers gemelten Kirchen Zu St: Niclauß
in gegensein deß Ehrenvest, Hochgelehrten H Johann Jacob Wiegers U. J. Doctorandi und Advocati Und der hochwürdigen Evang. Herrn Dom Capitularen hoher Stifft Straßburg Secretarÿ alß Ehevogts Fr. Annæ Magdalenæ Heüßin Und H hannß Georg Lempen deß apotheckers alß Ehevogts Fr. Susannæ Heußin und beeder im nahmen gemelt Vnd Von wegen weÿl. H. Ernesti Heüßen geweßenen U. J. D. et Advocati Senio. auch Vor hocherwehnter herrn Dom Capiularen Consiliarÿ nunmehr seel. hinderlaßener gesampter Erben
bekannt, daß ersterwehnt Heußische Erben, berührter Stifftung die jenige 10. fl. Straßburger Wehrung Jährlichen Vff Mariæ Verkündung gefallende Zinnße so Sie die Heußische Erben vermög eines lateinischen pergamentinen 6. Kalend. aprilis Anno 1538. mit deß Bischoffl. Hoffs anhangendem Insigel durch weÿl. H Sebastianum Schmiden alß deßelben hoffs damahlig. Contractuum Notarium nun längst seel. Ußgefertigten zinnßbrieffs Von Vff und abe dem Reÿffbad Vnd deren Gebäwen alhie in der Vor Statt Steinstraßen in dem Reÿff gäßlin geleg. Zu raichen Verbunden geweßen mit 250. fl. mehrgemelter Wehrung widerabgekaufft abgelößt

Jean Jacques Wieger loue à nouveau le bain aux Cerceaux au baigneur Jean Henri Baumann

1664 (5. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 377-v
Erschienen der Ehrenvest- hochgelehrte H Johann Jacob Wieger V.I. Ddus auch der hochwürdig. Evangelisch. Hh dom Capitularen hoh. Stifft Straßburg secretarius
in gegensein hannß Henrich Bawmanns deß Baders, mit beÿstand hannß Stiglers deß Weißbeckh. seines Schwäher
entlehnt zu haben geständig war, daß Reÿffbad mit seinen Gebäwen und Zugehördten vff ein Jahr lang von Jetzt verschienenen Joh. Bapt: angerechnet, umb 13 Pfund

Jean Frédéric Wieger vend la maison dite bain aux Cerceaux au menuisier Auguste Hoffmann et à sa femme Marie Jacqueline

1686 (15.2.)n Chambre des Contrats, vol. 556 f° 99
der Edel und hochgelehrte H. Friderich Wieger U.J. Ddus und E.E. Großen Rhats Actuarius
in gegensein Augusti Hoffmanns deß Schreiners und Mariæ Jacobe beeder Eheleuthe und Zwar dieselbe mit beÿstand deß Edel Vest und hochgelehrten H. Julÿ Reichelts Prof. Publ: beÿ hießiger löblichen Universitæt und H. Johann Carl Stöffelin handelßmanns Ihres respe. Eheleiblichen bruders und Vetters
eine behaußung, hoffstatt sambt der badstuben, dahier uff der Reiffgaß, einseit neben Martin Bahnen dem weber anderseit neben Christman Wolffels Lebküchler hinden uff der Statt Graben und Zum Reiffbad genand, Item ein höfflein gegen über so ewta ein gärtlein gewesen, einseit neben H. Johann Melchior Ziegler Specerirer anderseit neben Lorentz Armbruster leinenweber hinden uff Clemens Reÿffen den Holtzhändler stoßend gelegen, davon gehen Jahrs 15. ß allmend Geld gemeiner Statt Von einem Landveste ahne dem Waßer, Item 1 lb 5. ß d. prætendirenden Ehrschatzes, in das Granische Lehen so ietzo Johannes Noll der Schaffner im bischofflichen hoff ein nimbt, wo beÿ dießer Verschreibung selbst zugegen warn – umb 600 fl.

Fils de l’aubergiste Frédéric Guillaume Hoffmann établi à Weimar en Thuringe, le menuisier Auguste Hoffmann épouse en 1666 Marie Jacqueline Reichelt, fille du tailleur Jules Reichelt
Mariage, cathédrale (luth. f° 69-v, n° 1) Anno 1666. Dom. I. Epiphanias. Zum 2 mahl Augustus Hoffmann der ledige Schreiner hr. Friderich Wilhelm Hoffmann, Gastgebers Zu Weinmer on Thüringen ehel. Sohn, Jfr Maria Jacobea Weiland Julÿ Reicheld gewesenen Schneiders u. Burgers alhier nachgelaßene ehel Tochter. Donnerstags den 18.t Ian: Münster (i 72)

Auguste Hoffmann devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Charpentiers
1665, 4° Livre de bourgeoisie p. 348
Augustus Hoffmann, der Schreiner Von Weinmar, empfangt das burgerrecht Von Maria Jacoba Weÿlandt Junÿ Reichels deß Schneiders seel. dochter, seiner Haußfrauwen, umb 8. Gold fl. so er beÿ der Cancelleÿ erlegt, und will beÿ E. E. Zunfft der Zimmermann dienen. Jur. den 25. Januarÿ A° 1666.

Auguste Hoffmann est autorisé à titre de dispense à employer un compagnon.
1666, Protocole des Quinze (2 R 83)
(f° 32) Sambstag den 24. Februarÿ – Augustin Hoffman der Schreiner vndt burger per Reüßner vff Mghh. Jüngst ertheilten bescheid, pittet Zuverstatten, daß er nunzumahl einen Gesellen fürdern möge. Erkand, dispensando willfahrt.

Auguste Hoffmann loue le bain aux Cerceaux au baigneur Jean Georges Fels

1688 (12.1.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 26-v
Augustus Hoffmann, der Schreiner
in gegensein hans Georg Felßen, deß baders
entlehnt, das alßo genandte Reiffbad allhier an Steinstraß in d. Reiffgaßen gelegen, nemblich die badstub und Nebensstub sambt einer Cammer oberhalb, Ferner Platz zu Sechs Fud. holtz, wie auch die Zugehörung Zum bad, alß nemblich achzehn Fuß Kübeln vnd Zwanzig sieben hand Kübel, Ein Zwag Keßel und ein trückelhuth, auff ein halbe lehnung, d. ist Neun jar von heut dato anzu rechnen, umb einen jährlich. Zinß nemblich 13 pfund pfenning
(…) Zum vierd. bleibt dem Verleiher erlaubt den Farb Keßel anderswohin zu placiren, auch einen bachoffen in die badstube zu setzen

Originaire de Munster en Haute-Alsace, Jean Georges Fels devient bourgeois avec sa femme Marie Madeleine Debus en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux. Ils n’apportent pas d’enfant.
1686, 3° Livre de bourgeoisie p. 1029
Hanns Georg Felß Von Münster in St. Gregorÿ thal, erkaufft das burger Recht für sich vndt seiner haußfr. Mariam Magdalenam Debußin pro 6. gold fl. so Er beÿ dem Pfenningthurn erlegt, hatt Keine Kinder, Zünfftig beÿ EE Zunfft der Schmid. Jur. 10. april 1686

Femme du baigneur du bain aux Cerceaux Jean Georges Fels, Marie Madeleine Debus meurt en 1687. Le veuf est unique héritier après la mort de son fils. L’actif de la succession s’élève à 20 livres, le passif à 5 livres.
1687 (28.8.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6348) n° 167
Inventarium undt Beschreibung aller undt Jeder haab undt nahrung, so weÿl. die tugendtsahme Maria Magdalena Debußin, des Ehrsamen Hanß Georg Felß, Reiffbaders, burgers alhier zu Straßburg, gewes. eheliche haußfrau nunmehr seelig, nach ihrem den d. 19. febr. Jüngsthien tödlich genommenen hienscheid. hinnd. Ihri Verlaß. welche Verlaßensch. auf freundliches ansuch. erfordern und begehren ersternant. wittibers so hanß Georg. d. verstorb.en seel. mit Ihme erzeugtes hind.laß.es Söhnlein welches vor 6. woch. als nach d. Mutter Verstorben, geerbet (…) welches beschehen in Straßburg Donnerstags d. 28. Aug. 1687.
wobeÿ Zu berichten d. beÿ angetrettener Ehe kein Eheberedung auffgerichtet auch Keines von* anden. etwas ane mitteln zugebracht
Inn d. Steinstraß in Reiffgäßel geleg.en Reiffbad so nicht hieh. gehörig, hatt sich befunden wie volgt.
Sa. hausraths, Schulden 2, Summa summarum 20. lb – Schulden 5 lb, Nach deren Abzug, Summa finalis Inventarÿ 15 lb

Marie Madeleine Debus meurt le 19 février 1687 à l’âge de 37 ans.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 131)
1687. Febr. d. 21.t Maria Magdalena Debusin Joh: Georg Felsen Reiffbaders fr. begraben starb d. 19. h.us beÿ 37 jahr alt (i 134)

Le propriétaire Auguste Hoffmann meurt en 1689 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 330 livres. La masse propre à la veuve est de 142 livres. La masse propre aux héritiers est nulle. L’actif de la communauté s’élève à 137 livres, le passif à 245 livres.

1690 (29. 9.br), Auenheim (Wolfgang Régnard von, 1 Not 1)
Inventarium Und beschreibung aller vnd jeder, ligend. vnd fahrender, Haab V. Nahrung, so der Weÿl. Ehrsamb v. bescheÿdene Meister Augustus Hoffmann gewesener burger vnd Schreiner allhier Zu Straßburg, nach seinem den 25. julÿ 1689. aus dießem Mühe seelig Jammerleb. genommenen tödlichen hintritt, hinderlaß. welche auf dienst freundliches ansuch. Vnd begehren, deß Seelig Verstorbenen hinderlaßener 5 Kind. Vnd Erb. hernach gemelt, V. Christoff Stierel deß Schreiners dero geschwornen Vogts, durch Maria Jacobe die hinderbliebene wittib, mit beÿstand Herrn Christian Haanen, auch burgers Vnd Schreiners Ihres geschwornen Curatoris (…) Actum in p.sentita obgemeltter beeder, der Wittib Vnd Kind. Vögte, Vnd lein Nachgemeltt geschwornen jnventir schreibers, auff Dienstags den 2. Novembris 1690.
Der seel. Verstorbene hat ab intestato Zu Erben jinterlaß. 1. Maria Jacobe, 2 Augustus, 3. Johanna Magdalena, 4 Catharina Dorothea, Jacob Christian, Alle, deß seelig Verstorbenen, mit Maria Jacobe der hinderbliebenen Wittib in Erster Ehe, Ehelich erziehlt Vnd hinderlaßener Kind.
Copia d. Eheberedung

Volget hierauff die beschreibung der Verlaßenschafft Vor V. ahne sich selbst, So inn einer in diese Verlaßenschafft gehörig. Vnd hernach fol. beschriebener behausung gefund. word.
Behausung. It. eine in der Statt Straßburg Vorstatt in der Reiffgaß gelegene behausung daß Reiffbad genand, sampt einem dargeg. über gelegenen Platz, worauff jetz baw holtz Zu j hauß mit geschlag. stehet, j.s neben Samuel Flechner, büttel uff d. Tucher stub, 2. s. neben dem mehren Hospital, hind. uff der (-) grab. stoßend, davon geht Jährlich d. Statt Pfenning 15 ß Allmend Zinß, mehr in den Bischoffl. hoff allhier Zu Straßburg weg. deß So genandt. granisch. lehens, 25 ß halb Zu Joh. Baptistæ v. halb Zu Joh: Evangelistæ, so dann restirt mann annoch H Lt° Friderich Wieger, Contractuum Actuario Kauffschillings rest 200 lb d à 5 pro Cto Jährlich Vor Zinßlich, über solch beschwerden, durch die geschworne d. Statt Werckmeistere lautt der über außgestellt. schein æstimirt v. angeschlagen vor 90 lb
Norma hujus inventarÿ. der Wittib Ergäntzung 142, der Erben Ergäntzung, Nichts
Theilbar, Haußrath 24, Werckzeug 23, behausung 90, Summa summarum 137 lb – Schulden 245 lb
Abschatzung Sambstags d. 2 Xbris 1690. Weillandt deß Ehrbahren Vnd bescheidenen Meister Augustinus Hoffman, burger vnd schreiner See: hinderlaßene fraw Wittib Vnd Erben behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Reiffgaßen, daß Reiffbad genandt, Ein Seitzs Neben einer behaußung, dem alhießigen Spittal gehörig, anderseits Neben Meister Samuel Fleckhner dem Leinenweber, hinden auff dem Engen graben stoßend Welche behaußung oder Bad Zimlich schlecht vnd in Etlichen Ordten bawens Nottig, ist Sampt Zweÿen Kellerlin wie auch ein New vor holtz auffgeschlagens gebeü oder holtz Schopff auch übrigen begriffen recht vnd gerechtigkeit wie solches durch sie geordnete Werckhleuthe in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß vnd Wehrt nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Sechß hundert vnd Sechzig Guldin. Bezeigens der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawen Werckhs, Johannes Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs, Johannes Berga Werck Meister des Maurhoffs.

Le locataire Jean Georges Fels se remarie en 1690 avec Susanne, veuve du baigneur Jean Schuck
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 28)
den 18. Octobris 1690 seind von mir copulirt Worden Hans Georg Fels der burger Und Bader alhie Und Susanna Hannß Schucken deß Burgers Vnd Baders alhie hinterlassene Wittib [unterzeichnet] hanß Georg felß Alls hochzeiter, Susanna schuckien als hochzeitrin (i 29)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 176) 1690. Dom. (-) Zum 2. mahl Hanß Georg Felß der Reiffbader v. Burger alhie, Susann Weiland Johann Schucken Speir-Baders u. Burgers nachgel. W. Mittw. den 18.t 8.bris alt. S Peter (i 177)

Susanne Baumann épouse en 1685 Jean Schuck, baigneur au bain de Spire
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 200, n° 28)
1685. Julius d. 2. Joh: Schuck d. Speyrbader v. burger alhie J. Susanna Joh: Heinrich Baumans Speyrbaders vnd burgers alhie hint. ehl. tochter (i 201)

Marie Jacqueline Hoffmann et ses enfants vendent le bain aux Cerceaux au pharmacien Jean Frédéric Eisenmann

1694 (2.2.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 91
Maria Jacobe geb. Reicheltin, weÿl. Augusti Hoffmanns gewesenen Schreiners sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Christian Hahn, deß Schreiners, Ihres vogts, So dann Johann Christoph Sterle, der Schreiner, alß vogt sein Hoffmanns mit ihro seiner haußfrauen, erzeugter Fünff Kinder
Hn Johann Friderich Eisenmanns deß apotheckers und E:E: Kleinen Raths beÿsitzers
Eine behaußung, hoffstatt sambt der baadstuben, allhier auff der reiffgaß, einseit neben David Schranckenmüller dem Tabackbereiter, anderseit neben hans Georg Heller, dem leinenweber, hinten auf den Statt graben stoßend gelegen, und Zum Reiff genandt,
Item Ein höfflein gegen über, so etwan ein gärttlein gewesen, einseit neben Lorentz Henrich Geltel, dem Schultheißen v. Höhnheim, and.seit uff Lorentz Armbruster, dem Leinenweber, hind. uff Clemens Reÿffen d. holzhändler, stoßend geleg, von welcher behaußung geh. jahrs 15 ß von einer Landveste an dem waßer, Item 1 lb 5 ß d prætendirend. Ehrschatz, in d. granische modo Lerchenfeldische Lehen, empfangt anietzo H. Pick Freÿherrl. lerchenfeldische lehenschaffner, so seÿe dieselbe auch umb 200 lb Capital (verhafftet) – umb 225 pfund

Jean Frédéric Eisenmann loue le bain aux Cerceaux à Marie Anne Baumann, veuve du baigneur Frédéric Thomas

1697 (3.6.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 269-v
H. Johann Friderich Eisenmann der Apothecker und E:E: kleinen Raths alter Beÿsitzer
in gegensein Annæ Mariæ geb. Baumännin weÿl. Friderich Thomas gewesenen Badern seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Johann Martin Silberads des würths, Ihres Vogts
entlehnt, das Ihme Hn Eisenmann gehörige Reiffbad sambt allen deßen gebaüen, begriffen und zugehörden allhier in der Vorstatt an Steinstraß auff der reiffgaß gelegen sambt dem gegen über gelegen: und zu ged. Raiffbad gehörigen Holtzplatz, auff vier jahr lang von nechst Künfftig Joh. Bapt: angerechnet, umb einen Jährlichen Zinß Nemblich 30 pfund

Originaire de Durlach, le baigneur Frédéric Thomas acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Anne Marie Baumann
1690, 4° Livre de bourgeoisie p. 578
Friderich Thomas Von Durlach, der bader, weÿl. Joh: Philipp Thomas, geweßenen Rebmanns daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Maria gebohrner Bawmännin seiner jetzmahl. haußfr: p. 2. Gold fl. 16. ß. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zu Vor ledig. standts gewest, V. wird auf E: E: Zunfft der schmidt dienen. Jur: d 28. 8.br: 1690

Le baigneur Jean Frédéric Thomas, Marie Françoise et Anne Catherine Thomas, tous trois de Saverne, enfants de feu le baigneur Jean Frédéric Thomas acquèrent le droit de bourgeoisie le 27 novembre 1702.
1702, 3° Livre de bourgeoisie p. 1236
Joh: Friderich Thomas der bader, Maria Francisca und Anna Catharina dreÿ geschwistrigen Von Zabern, Weÿl. Joh: Friderich Thomas gew. Baders Zum Reiff alhier hint. Kinder, erkauffen das Burgerrecht p. 2. Gold fl. und 16 ß seind auf dem Pfenningthurn erlegt worden, Werden beÿ E E Zunfft der schmid dienen, Jur : d. 27. Ejusd. [Novembris] 1702.

Enfants nés à Strasbourg en 1691 et 1693 du baigneur Frédéric Thomas et d’Anne Marie Baumann
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 147)
Anno 1691. 16. Septembris baptizaui Joannem Henricum natum 14. huius inter horam primam et secundam ante auroram filium Friderici Thomæ Civis et Baders Argentinæ et Annæ Mariæ Baumännin conjugum Patrinus Laurentius Läderer Müller zu Schäffolsheimb et pudica virgine Annâ Mariâ Zollerin Tabernensi (i 76)
Baptême, Saint-Marc (cath. p. 16 n° 58) Anno Dni 1693. Die vero 25.t 7.bris Baptizata est Maria Salome filia friderici Thomas ciuis Argent. et Annæ Mariæ Baumännin arg. conjugum hic commorantium (i 12)

Le barbier Frédéric Thomas meurt le 27 décembre 1696
Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 14)
Fridericus Thomas Scarrificator maritus Annæ Mariæ N pie confessus coîcatus* & junctus* ultimum diem clausit 27. Xbris 1696. ferio S Joâis Euangelistæ ætatis 40 circiter & die sequeti in Cœmeterio S. Galli intumulatus (i 10)

Sa veuve Anne Marie Baumann se remarie en 1698 avec Jean Jacques Hoffmann, originaire de Wansleben en Saxe : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Hannß Jacob Hoffmann, Ledigen Bader deß auch Ehrengeachten Johann Hoffmann Baders und Burgers Zu Groß Wantzleben Chur Brandenburgischer Jurisdiction Ehelichem Sohn, als dem hochzeiter ane einem, So dann der Ehren: und Tugendsamen Frauen Annæ Mariæ gebohrner Baumännin Weÿl. des Ehrengeachten Friderich Thomas gewesenen Reiffbaders undt burgers alhier Zu Straßburg hinderlaßener Wittib als der hochzeiterin andern theils – Beschehen on der Königlichen Statt Straßburg Sontags den Ersten Junÿ neuen Calenders Anno 1698. Johann Philipp Schübler Notarius publicus juratus.

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 35)
Anno Dni 1698. Die vero prima Junÿ tribus denuntiaoîbus rité premissis omnibis seruatis seruandis solemniter a me matrimonio juncti & inthronizati sunt Joannes Jacobus Hoofman ex Wansleben Joannis Hofman & Mariæ Baumannin ciuium ibidem filius & honesta Anna Maria Baumannin Joannis Friderici Thomas Scarrificatoris vidua (i 19)

Jean Jacques Hoffmann devient bourgeois par sa femme quelques jours avant son mariage
1698, 4° Livre de bourgeoisie p. 700
Joh: Jacob Hoffmann, der Bader Von Großen Waltsheim Churbrand. Jurisdiction, Johann Hoffmans Baders daselbst Ehl. sohn, empfang das Burger recht von Weÿl. Friderich Thomasen hint. Wittib gratis, vnd will beÿ E. E. Zunfft der Schmiden dienen. Jur. d. 28. May 1698.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 9 livres, ceux de la femme à 59 livres.
1699 (5.1.), Not. Schübler (Jean Philippe, 56 Not 10)
[abîmé par l’humidité. Suscription en fin d’acte] Inventarium über deß Ehrengeachten Hannß Jacob Hoffmanns, der Zeit Reiffbaders, wie auch der Ehren und tugendsahmen frawen Annæ Mariæ gebohrner Bawmännin, beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet 1699.
Actum Straßburg in fernerer gegenwart deß Ehrengeachten [-] Braunen weißbecken, auff seon deß Manns, Sodann auff der seiten des Ehrengeachten Johann Friderich Thomer Meßerschmidts der Ehefrauen Kinnder erster Ehe geschwornen und geordneten vogts beeder burgere allhier, als hiezu in specie erbettener beÿständere, auff Montags d. 5. Januarÿ Anno 1699.
In einer in [-] auff der R [-] Steinstraß
In der Str[-], In der Soldaten Cammer, In der Obern Cammern In die hindersten Stuben
(f° 11) Abzug in dießes Inventarium. Des Manns Vermögen, Sa. Kleidung, 9
Der Frawen Nahrung, Sa. haußraths 77, Sa. Werckzeugs, gemachter Baderwahr auch Schiff und geschirrs Zum Bader handwerck 61, Sa. Silbergeschirrs 2, Sa. Guldinen Rings 1, Sa. der baarschafft 18 ß, Summa summarum 143 lb – Schulden 83 lb, Nach deren Abzug 59 lb

Le baigneur du bain aux Cerceaux Jean Jacques Hoffmann produit devant les Quinze un certificat d’apprentissage qui établit qu’il a appris le métier de chirurgien. La commission distingue la qualité alléguée de chirurgien et l’amende infligée pour avoir rasé des clients hors de son établissement. L’amende est maintenue, l’affaire professionnelle renvoyée aux préposés généraux aux métiers.
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
Johann Jacob Hoffmann Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
(f° 159-v) Sambstags den 31. May 1704. – K. nôe Joh: Jacob Hoffmann des Reiffbaders, Cit. der Sched. E. E. Meisterschafft der Barbirer, prod. unterth. Memoriale vnd bitten mit beÿlag sub N° 1 seines lehrbrieffs und erlernten Chyrurgie, bittet wie inhalts. G. nôe E. E. gerichts Zur Lucern erscheint, H Rath. Mollinger, So dann im mahlen E E Meistersch der Barbierer H Johann Philipp Wildt, und bitten vmb darauff Zu antworten, Term. Ord. obtinuerunt.

(f° 186-v) Sambstags den 14.ten Junÿ. – Johann Jacob Hoffmann Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
K. noîe Johann Jacob Hoffmann Cit. per Sched. E. E. Meisterschafft der Barbierer Ober meister in actis benant, auff productum vom 31. May, will man erklärung Vernehmen. G. Citatus præs., weilen man sich mit Gegnerin, in weitläuffigkeit einzulaßen, nicht willens, als sagt man wider contenta producti generalia, bittet in ansehung gegner selbsten Geständig daß er die Baderkunst erlernet, manutenenz des jüngst ergangenen bescheids, anbeÿ, weilen dießes eine andere sach Gegnern zu beßrung der beÿ E. E. Zunfft Gericht Zur Lucern Ihme angesetzten straff richterlichen anzuhalten. K. auff gegentheiliges weiteres einstrewen, bittet deputationem Gn. Zu erkennen lâq. factâ, wie in dißeitigen producto gebetten worden vndt die Sachen mit einander nicht Zu Confundiren. G. priora, K. setzt. Auff beschehenen Bericht von Herrn XV. Scherer, als E. E. Zunfft Zur Lucern Ober Herren deß Klagender Hoffmann seith letsterem bescheid widerumb außerhalb seinem hauß, rasirt und demselben Zu wider gehandelt habe, vnd daß ihme dießer ursach weg. 5. lb d straff angesetzt worden seÿe.
Ist Erkandt wirdt , was dis straff betrifft, die sach an E. E. Zunfft gericht mit deme, Kläger sich abzufinden, remittirt die andere sach aber Zur deputaôn verwießen. Obere Handtwerckhh.

Jean Jacques Hoffmann reprend l’affaire évoquée en 1704. Il expose qu’il a épousé une veuve chargée de quatre enfants en qu’il en a maintenant lui-même un. Il demande l’autorisation d’exercer son métier de chirurgien puisqu’il lui est difficile de subvenir à ses besoins d’autant qu’il doit régler un loyer pour son établissement. Son certificat d’apprentissage établit qu’il a appris le métier de baigneur et de chirurgien auprès de son père à Wansleben. Les représentants des chirurgiens déclarent que l’usage est différent à Strasbourg qu’à Wansleben. Il y a à Strasbourg une clientèle pour les cinq baigneurs qui y sont établis alors qu’il y a 40 barbiers. Les Quinze consultent le règlement qui stipule que les baigneurs ne doivent pas exercer le métier de chirurgien. Les Quinze adoptent l’avis du préteur royal et éconduisent le pétitionnaire.
707, Protocole des Quinze (2 R 111)
(f° 5-v) Freÿtags den 21. Januarÿ 1707 – Joh: Jacob Hoffmann Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer
Obere Handwerckhh. laßen per H. Friden proponiren, es habe schon in Majo 1704. Johann Jacob Hoffmann der Reiffbader undt burger alhier Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer ein unterth. Memoriale übergeben, H. Fridt lese daßelbe ab, darinnen derselbe remonstrirte welcher gestalten Er vor einigen Jahren die verwittibte Reiffbaderin mit vier Kindern geheürathet vndt auch seithero mit derselben ein Kindt erziehet habe. Weilen Er aber sich vndt die Seinige, in erwegung ermeltes Badt nicht eigen, sondern mit 60. fl. jährl. verzinßt werden müße, nicht ernehren könne, so habe Er sich seiner mit erlernten Chyrurgie wie beÿgelegter Lehrbrieff außwieße, bedienet, auch ohne ruhm Zu melden, einige gute Curen verrichtet, Nachdeme aber Ihme solches beÿ 5. lb d straff, ex adverso nidergelegt, auch Zugleich solche andictirt worden seÿ, Als wolte Er unterth. gebetten haben, Ihne, dero, nicht allen gd. Zu entbinden sondern auch Zu erlauben, daß Er seiner erlernte Chyrurgie mit undt lb seiner Badkunst, in ansehung Er sich beÿ dießer letztern, mit den Seinigen, ohnmöglich erhalten könne, treiben möge.
Diesem Memoriali habe Er seinem Lehrbrieff beÿgelegt, daraus Zuersehen, daß Er in aô 1685. Zu Wandsleben beÿ seinem Vatter Ejusd. Nominis, der daselbst burger Bader undt Wundtartzt gewesen, Vier Jahr gelernt habe, vndt den 18. Julÿ dicti anni Ordentlich eingeschrieben worden seÿe, mit dem beÿfügen, daß Er neben der Baderkunst zugleich die Chyrurgie gelernt habe.
Worauff in nahmen der Meisterschafft der Barbierer Herr Rath. Randenrath H. Caspar Christian Busch et Cons. beditten, daß Einer, der die Chyrurgie treiben wolle, Zuvor sein Examen außgestanden undt das Meisterst. gemacht haben müße. (2) Wann schon des Imploranten vatter Chyrurgus gewesen, so seÿe doch die frag, ob Er die Kunst auch gelernt habe, (3) were deßen begehren schnurstracks wider dero articul. Auff welches Implorant replicirt daß Zu Wandsleben gebräuchlich, daß man beeden beÿsamen treibe, dagegen die Meisterschafft regerirt, daß Zu Wandsleben es ein andres were, undt Zu Straßburg es auch eine Andere Ordnung hette. Neben dem weren der Bader nur Fünff sie sich wohl ernehren könten, dahingegen der Barbirer über 40 seÿen, und würde die Bader auch nicht gern sehen, wann Sie, denenselben, eintrag thun wolten.
Auff seithen der Herrn Deputirten habe man vor nöthig erachtet, die articul der Barbier auffzuschlagen, darinnen, wie aus deren ablesung abzunehmen war enthalte, daß die Bader sich er Chyrurgie allerdings enthalten sollen, deßwegen Zu MGHerren stehen werde, Ob sie beÿ dem Imploranten, wan Er præstanda præstirt haben werde, dispensiren oder denselben abweißen wollen.
Herr Prætor Regius hielte davor, daß der Implorant vor dießes mahl noch abgewießen werden könte. Erk. Gefolgt.

La maison est estimée à la somme de 270 livres lors de l’inventaire dressé en 1701 après la mort de Jean Frédéric Eisenmann. Sa fille Marie Elisabeth femme de l’enseignant Jean Ulric Geissler vend en 1714 la maison au cordonnier Jean Ulric Ruckstuhl et à sa femme Marie Marguerite Andres.

1714 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 782-v
(900) frau Maria Elisabetha geb. Eißenmännin bei H. M. Joh: Ulrich Geißlers Præceptoris sup: Gyn: ihres mariti
in gegensein Joh: Ulrich Ruckstuels schuemachers und Mariæ Marg: geb. Andreßin
eine behaußung hoffstatt sambt der baadstueben auf der Reiffgass, einseit neben Joh: Philipp Nobis huetm: anderseit neben Joh: Georg Heller hinten auf den Stattgraben stoßend zuem reif genant,
Item ein höfflein gegen über so etwan ein gärtlein geweßen einseit neben Andres Hagenmann anderseit neben Philipp Kaÿßer hinten auf Clemens Reiff und gibt mann jährlichen 15 ß von einer landvest dem Pfthrn, Item 1 lb 5 ß d auf Martini prætendirten Ehrschatz in d. Grahnische modo lerchenfeldiche lehen – um 900 pfund

Fils du cordonnier Jean Ulric Ruckstuhl et de sa femme Barbe Kappler, Jean Ulric Ruckstuhl fils passe en 1709 un contrat de mariage avec Eve Elisabeth Diebold, fille du trompette Jean Frédéric Diebold (le mariage n’est pas célébré).
1709 (4. Maÿ), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 513
Eheberedung zwischen Herrn Johann Ulrich Ruckstuhl leedigen Schuhmacher herrn Johann Ulrich Ruckstuhl des ältern auch Schuhmacher vnd burgers allhier mit frawen Barbara gebohrner Kapplerin seel. ehelich erzeugtem Sohn als dem hochzeitern beÿständlich gedachts seines vattern vndt herrn Abrahamb Werners auch Schuhmacher und burgers allhier seines vogts ane einem
So dann Jgfrn Evæ Elisabethæ gebohrner Dieboldin weÿl. Herrn Johann Friderich Dieboldt geweßenen Statt: vnd Veldt Trompeter auch burgers allhier seel. mit frawen Eva Elisabetha gebohrner heußerin seel. ehelich erzeigten tochter als der Jfr hochzeiterin, beÿständlich herrn Johann Martin Drädel tabackbereiters Ihres geschwornen vogts vndt herrn Johann Michael Dieboldt hohltrehers dero vatters bruders beeder burgere allgiernn andern theils
Actum Straßburg Sambstags d. 4. Maÿ 1709. [unterzeichnet] Johannes Ulrich Rugstuhl als hochzeiter bekenne wie Vorsteht, Eva Elisabetha dieoboldin altz hochzeiterin bekenne wie vorsteht

Jean Ulric Ruckstuhl épouse en 1710 Marie Marguerite Andres fille du charpentier Jean Andres : contrat de mariage, célébration
1710 (26. Aug.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – Persönlich erschienen der Ehrsam: vnd bescheidene Johann Ulrich Ruckstuhl der Jung. noch ledigen Schuhmacher, des Ehrenhafften h. Johann Ulrich Ruckstuhl des ältern auch Schuhmachers vnd burgers allhier ehelicher Sohn mit beÿstand erstgemelts vatters vndt H. Johann Martin Rüegers auch Schuhmachers vnd E. E. Kleinen Raths alten beysitzers, seines herrn Vettern aks hochzeitern ane einem
So dann die Ehrn: vnd Tugendsame Jungfrn Maria Margaretha Andreßin, weÿl. M. Johann Andreßen, gewesenen Zimmermanns vnd burgers alhie seel. hind.laßene dochter, mit beÿstand H Johann Friderich Ferbers Specierers ihres Geschwornen Vogtsn vnd Mr Johann Georg Hoffets Zimmermanns ihres vettern als hochzeitern andern theils
bescheh. in Straßburg, Montags den 26. Aug. 1710. [unterzeichnet] Johannes Ulrich Rugstuhl der Juger als hochzeiter, Maria Margaretha Andareslin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 125 n° 714)
Anno 1710. den 10. Sept. seind nach gehaltener ordentlicher außruffungen in der Kirch zu St Thomas ehel. eingesegnet word. Joh: Ulrich Ruckstuhl der ledige Schuhmacher, Joh: Ulrich Ruckstuhl deß burgers und Schuhmachers alhie ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Margaretha weÿl. Johann Andreas des gewesenen Zimmermann und burgers alhier hinderlaßene Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Ulrich Rugstuhl als hochzeiter, Mari Margreta Andreasin als hochzeitterin (i 127)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports au Faubourg de Pierre dans la maison qui appartient au père du mari
1710 (23. 8.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 22) n° 20
Inventarium über Mr Johann Ulrich Ruckstuhls des Jüngern Schumachers vnd Frawen Mariæ Margarethæ Ruckstuhlin gebohrner Andreßen beed. Eheleuthe In den Ehestand zusammen gebrachte Nahrung. auffgerichtet Anno 1710. – Actum Straßburg in fernerer gegenwarth H Johann Heinrich Ferbers, Speceriers, der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts d. 23. 8.bris 1710.
In einer alhie Zu Straßburg ane der Steinstraßen gelegenen, Mt Ulrich Ruckstuhlen dem ältern des Manns vattern Zum theil Zuständigen behaußung ist befund. word. wie volgt.

Jean Ulric Ruckstuhl et Marie Marguerite Andres hypothèquent la maison au profit de la fabrique de Saint-Pierre-le-Vieux

1717 (31. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 683
Johann Ulrich Ruckstuel schuemacher und Maria Marg: geb. Andreßin beÿständlich Paul Dürr und Joh: Daniel Dürr beder Fischer
in gegensein H. Gerhardt Walter jun: handelsmanns alß Fabric Pflegers beÿm alten S Peter – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, d. Reifbadt allhier in der Steintraße in der Reifgass, einseit neben Philipp Nobis dem huetmacher anderseit neben Johann heller hinten auf der Statt graben, davon gehen 1 lb 5 ß in d. Lerchenfeldische lehen
Item die helfte ahn einem hauß c. appert: allhier in der Krautenau einseit neben H. Johann Martin Weist: anderseit neben Claus diener hinten auf Peter Fürst

Jean Ulric Ruckstuhl et Marie Marguerite Andres hypothèquent le bain aux Cerceaux et une maison à la Krutenau au profit du marchand Jean Daniel Walter

1719 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 139-v
Joh: Ulrich Ruckstuel schuemacher und Maria Marg. geb. Andreßin beÿständlich Joh. Daniel dürr fischers und Joh: Jacob dürr auch Fischers
in gegensein H. Joh. Daniel Walter handelsmanns – schuldig seÿen 15 pfund
unterpfand, den Reifbadt allhier in der Reifgaß
Item die helffte ahn einem hauß in der Krautenau der Pfaffenhoff genant

Locataire, le baigneur Jean Jacques Hoffmann meurt en 1720 en délaissant une fille qui a épousé un jardinier fleuriste. La masse propre à la veuve est de 46 livres, la masse propre aux héritiers de 3 livres. L’actif de la communauté s’élève à 81 livres, le passif à 48 livres.

1720 (19.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 4) n° 115
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güethere, so weÿland der Ehrenvest, Wohlvorgeacht und weiß herr Johann Jacob Hoffmann, der Reiffbader auch E: E: kleinen Raths geweßene alter beÿsitzer nunmehr seel. Nach seinem den 30.ten Junÿ dießes Lauffenden 1720.sten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, des Ehren vnd Vorgeachten Mr Johann Andreæ Heckmanns, des Schneid.s und burgers alhier, als Schrifftlich constituirten Mandatarÿ der Ehren und tugendsamen frawen Mariæ Elisabethæ Kusterin gebohrner Hoffmännin, Herrn Dietrich Christian Kusters des Kunstgärthners beÿ Ihro hochfürstl. durchlaucht Zu hohlstein eheliche haußfrauen als des abgeleibten seeligen mit hernach benanter seiner hinderbliebenen Wittib ehelich erzielte tochter undt ab intestato verlaßene einiger Erbin, In deren Nahmen aus E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg mittel, (…) der Ehrenvest und weiße H Isaac Hannß Metzger, Metzger und vorher angedachten Kleinen Raths jetziger beÿsitzer inventirt durch die Ehren und tugendsame Frau Annan Martha, Hoffmännin gebohrne Baumännin, die hind.bliebene Wittib mit beÿstand des Ehren und wohlgeachten Hn Johann Georg Felßen des Speÿrbades. und burg. allhier geschwornen Curatoris (…) So geschehen in Straßburg en 19.ten Augusti anno 1720.

In einer allhier zu Straßburg ane der Reiffgaß gelegenen und in dieße verlaßenschafft nicht gehörigen behausung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, Vor dießem Gemach, In der Weiberstub, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Vor der Wohnstub, In der Kuchen, In der Soldaten Cammer
Ergäntzung der Wittib ohnverändert guths, Nach besag Inventarÿ über d. Wittib in die Ehe gebrachte Nahrung durch H Johann Philipp Schübler Not. publ. in Anno 1699. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen. Sa. haußraths 28, Sa. Werckzeugs auch Schiff und geschirr Zum Bader handwerck gehörig 3 Sa. Silbers 1 Sa. goldenen Rings 1 Sa. Schuld 30, Ergäntzung (118, Abgang 100, per rest übrig) 17, Summa summarum 82 lb – Schulden 35, Nach deren Abzug 46 lb
Der Erbin ohnverändert guth, Sa. haußraths 8, Sa. Schulden 25, Summa summarum 33 lb – Schulden 30, In Vergleichung 3 lb
Das Theilbahr Vermögen, Sa. haußraths 58, Sa. Werckzeugs gemachter Badwahr auch Schiff und geschirr Zum Bader handwerck gehörig 23, Summa summarum 81 lb – Schulden, Verbleibt 33 lb
Stall Summ 42 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Sontags den Ersten Junÿ neuen Calenders Anno 1698. Johann Philipp Schübler Notarius publicus juratus.

Jean Ulric Ruckstuhl et Marie Marguerite Andres hypothèquent à nouveau la maison au profit du marchand Jean Daniel Walter

1720 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 203-v
Johann Ulrich Ruckstuhl Schuemacher und Maria Margaretha geb. Andresin mit beÿstand Jacob und daniel gebrüdere der Dürren fischer
in gegensein H. Johann Daniel Walters handelsmanns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, erstlich das Reiffbad cum appertinentÿs in d. Steinstraß auff reiffgaß
Item die helffte für ohnvertheilt ahn einem hauß Und hoff cum appertinentÿs d. Pfaffenhoff genandt allhier in der Krautenau einseit neben H. Martin weinsticher neben denen diemerischen erben

Jean Ulric Ruckstuhl loue le bain aux Cerceaux au baigneur Samuel Schuck et à sa femme Marie Salomé Hetzel

1720 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 492-v
Johann Ulrich Ruckstuel Schuemacher
in gegensein Samuel Schuck baders und Mariæ Salome Hetzelin
in seinen allhier in der Vorstatt Steinstraß in der reiffgaß liegend. Wohnhauß das reiffbad genannt nachfolgende gemach und gelegenheiten Nemlich Unten die badstueb, platz zu ohngefähr 10 fud. holtz zu legen, Mehr einen kleinen aparten keller, Ferner zwo stueben eine Stub Cammer und Kuchen auff einem boden eine steeg hoch droben So dann zwo stiegen hoch eine Cammer vor die gesellen und endlich 3. steeg hoch droben ein bühnlein, alles auff 4 Jahr lang anfangend auff Weÿnachten 1720 – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund

Le conseil de la Lanterne a infligé une amende au barbier Samuel Schuck pour avoir rasé son parrain souffrant hors de sa boutique. Les représentants de la Lanterne font observer que le contrevenant est un récidiviste. Les Quinze constatent que le règlement stipule que les barbiers ne doivent pas exercer leur métier hors de leur boutique. Ils réduisent l’amende du pétitionnaire.
1710, Protocole des Quinze (2 R 114)
Samuel Schucken Außschröpffer C. E. E. Zunfft zur Lucern
(f° 143) Sambstags den 31. May 1710. – S. nôe Samuel Schucken des Außschröpffers Cit. per Sched. E E Zunfft Zur Lucern Zunfftmr. H. Rath. Mollinger, Pplis klagt daß Citirte, Ihne, weilen Er seinen gevettermann und haußmeister, so etwas unpäßlich war, außer seinem Hauß rasirt, vmb 5. lb mulctirt bittet deßwegen deputationem et factâ relatione, Ihne der straffen gnädig Zu erlaußen.
G. Citatus præs. berichtet daß Implorant wid. gegebenen Articul Gehandelt, bittet dahero des ergangenen bescheids manutenenz. S. priora. Erk. gebettene deputation willfahrt. Ob. Handwercks Hh.

(f° 196-v) Montags den 11. Aug. 1710. – Samuel Schucken C. E. E. Zunfft zur Lucern
Iidem [Obere Handwercks Herren] par Herrn Friden es habe Samuel Schucken der Außschröpffer Ca E. E. Zunfft zur Lucern geclagt, daß Sie Ihne, weilen Er seiner Gevatterman, auß dem hauß rasirt umb 5 lb d gestrafft hetten, anbeÿ man denselben ferner angehört, habe er bekennen müßen, daß Er seinen Gevatterman rasirt habe, anbeÿ vermeldet, daß Er schon müßte, wie Er sich ernehre. Noîe ged. Zunfft seÿe erschienen, Herrn Rathh. Mollinger et Cons. die berichtet, daß es nicht das erste mahl wäre, daß Kläger dergleichen Gethan habe, derselbe halte allerhandt leüth auff, nehme Sie in die Cur, undt richte fast eine gantze Barbierstub auff, anbeÿ gebetten, Sie beÿ ihren articklen gn. zu manuteniren.
H. Frid lißt dießelbe ab, dahin gehendt, daß denen Badern das rasiren außerhalb ihren Haüßern beÿ 5. lb straff verbotten seÿn solle. Weilen dießer articul Clar, so halte man davor, daß es biß solchen gelaßen, mithin der Implorant, wider an E. E. Zunfft gericht cum moderatione besagter straff auff 3. lb d Verwießen werden Könte. Erkandt, Bedacht gefolgt.

Jean Ulric Ruckstuhl et Marguerite Andres hypothèquent leur maison à la Krutenau et le bain aux Cerceaux au profit du marchand Frédéric Kuntz.

1723 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 412
Johann Ulrich Ruckstuhl der schuemacher und Margaretha geb. Andreßin mit beÿstand hannß Jacob dürr und Johann Daniel Dürr beede gebrüder Fischer ihrer geschwistrigkindter und Johann Heinrich Söllner des küblers ihres schwagers
in gegensein H. Friedrich Kuntz des handelsmanns – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine behausung cum appertinentÿs allhier in der Krauttenau einseit neben Johann Jacob Martin dem weinsticher anderseit neben Nicolaus Diemer gewesten haußfeurers wittib und Erben hinten auff Peter Fürst den zimmermann
Ferner Eine Badbehausung zum Reiff genannt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auch denen gegen über gelegenen gärttlein allhier ahne des Steinstraß in der Reÿffgaß, einseit neben Johann Philipp Nobis dem huetmacher anderseit neben Johann Georg heller dem Leinenweber hinden auff den innern Statt graben, davon gibt man 1 lb 5 ß ane bodenzinß in das Lerchenfeldische lehen

Jean Ulric Ruckstuhl hypothèque les mêmes immeubles au profit de Marie Elisabeth Wibmar femme du marchand Frédéric Kuntz

1723 (14.10.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 527
Johann Ulrich Ruckstuhl der Schuemacher
in gegensein Fr. Mariæ Elisabethæ geb. wibmerin H. Friedrich Kuntz des handelsmanns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung cum appertinentis allhier in der Krautenau, einseit neben H. Johann Jacob Martin den weinsticher anderseit neben weÿl. Nicolaus diemers haußfeurers wittib und erben hinten auff Peter fürst den zimmermann
ferner eine Baadbehausung zum Reÿff genannt cum appertinentis ahne der Reÿffgaß, einseit neben Nobis dem huetmacher anderseit neben heller dem Leinenweber hinten auff den Stattgraben – davon gibt man 5 ß ane bodenzinß

Baigneur du bain aux Cerceaux, Samuel Schuck meurt en 1726 en délaissant trois enfants issus de sa veuve Marie Salomé Hetzel. L’actif de la succession s’élève à 81 livres, le passif à 10 livres.

1726 (9. 9.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 2) n° 97-b (1468)
Inventarium vndt beschreibung aller derjenig. Haab Nahr. vndt Güttere, Schulden undt gegen schuld. überahl nichts davon außgenommen, so weÿl. der ehrsame und bescheidene Samuel Schuckh geweßener bader im Reiffbad vndt burger alhier nunmehr seel. nach seinem 3 wochen vor weÿhnacht. diß 1725. sten Jahrs aus dießer Zeit undt welt genommenen tödl. hintritt Zeitl. verlaß. welche Nahr. Verlaßenschafft dato zu end stehendt auf freundliches ansuch. v. begehren deßelb. hinterbl. Wb. hernach benambste wie auch Joh: Schucken ebenfals baders v. burgers alhier mit deßelben hint. Wittib ehelich erzeugt hinterl. Kinder nahmentl. Mariæ Dorotheæ, Mariæ Salome undt Samuels, geschwornen vogts, ersucht vndt Inventirt, vndt nachdem die Wittib fr. Maria Salome gebohrne Hefelin mit assistentz vndt beÿstand Mr Andres Hägenmanns Schneiders v. burgers alhier als ane vogtsstatt hierzu erbettenen assistent, wie auch Ulrich Schäffer vnd Carl Friderich Gedre* beede bader gesellen (…) Actum Straßb. d. 9. Novembr. 1726.

Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Es berichtet fr. Maria Salome Schuckin gebohrne Hetzelin die hinterbliebenee wittib, daß Zur Zeit ihrer Verheurathung Sie vndt ihr Verstorb. ehemann seel. wenig zusammen gebracht auch wehrender ehe nichts Ererbt, deßweg. auch Zur Zeit ihrer verheurathung Keine eheberedt. mit einander auffgerichtet, noch einander etwas verschriben haben, dannenhero dann sembtl. dermahlen vorhandene verlaßenschafft ohne unterschied unter einer Massa als theilb. Inventirt vnd beschrieben word. ist.
In einer alhier Zu Straßb. auff der Reiffgaß gelegenen Joh: Ulrich Ruckstuhl dem Schuemacher Zugehörig. Behaußung das Reiffbad genant befund. word. alß volgt
In der wohnstuben
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 44, Sa. Wohn vnd Werckzeugs zum Baad. handwerck gehörig 26, Sa. Silbers 17 ß, Sa. Activ Schulden 9, Summa summarum 81 lb – Schulden 10, Nach deren Abzug 71 lb

Marie Salomé Hetzel meurt en 1748 en délaissant une petite-fille. L’inventaire est dressé au Vieux-Marché-aux-Vins dans le bain de Spire. L’actif de la succession s’élève à 8 livres, le passif à 141 livres.
1748 (17.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 65) f° 1474
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Naab, Nahrung und Güethere, so weÿl. die Ehren: und tugendsame frau Maria Salome Schuckin, geb. Hetzelin, weÿl. des Ehrengeachten Mr Samuel Schuck, des geweßenen Reiffbaders und Burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. nachgelaßene Wittib nun auch seel. als dieselbe Sonntag d. 24.ten Martÿ dießes lauffenden 1748.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des Ehren: und wohlvorgeachten herrn Johann Schmidts, des Reiffbaders und Burgers alhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Mariä Salome Müllerin, des Ehrengeachten Mr Johann Jacob Müllers des Schuemachers und burgers allhier mit auch weÿl. Frauen Maria Dorothea geb. Schuckin ehelich erziehlt und hinterlaßenes töchterlein, als dißorths Enckelin (…) durch die Ehren und tugendsame Frau Mariam Magdalenam Schuckin geb. Hetzelin, die Sohns frau mit beÿstand des Ehren und Vorgeachten Hn Samuel Hetzels des Versilbert Pferd Zeug und Zinn Knöpffmachers auch burgers allhier dero eheleibl. Vatters (…) So beschehen in Straßburg aug Mittwoch den17.ten Aprilis 1748.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegenen Zum Speÿrbad genandten und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
Abzug. Sa. h=haußraths 7, Sa. Silbers 5 ß, Summa summarum 8 lb – Schulden 141 lb – Mehr Schulden als nahrung dem Staltax nach 132 lb

Jean Ulric Ruckstuhl loue le bain aux Cerceaux au baigneur Jean Martin Wimmer et à sa femme Marie Salomé Gilg.

1726 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 527
Johann Ulrich Ruckstuehl der Schuemacher
in gegensein Johann Martin Wimmer des Baders und Mariæ Salome geb. Jilgin des Roßbaders
In seiner auff der Reiffgaß in der vorstatt ahne Steinstraß einseit neben Johannes heller dem Leinenweber anderseit neben Johann Philipp Nobis dem huemacher hinten auff den innern Stattgraben gelegenen behausung Einen besondern gewölbten Keller in dem haußöhren platz zum holtz die Baad Stueb, Ferner eine Stiege hoch zwo Stuben so durch einen offen gewärmt werden, Eine Stueb kammer darneben sambt der Kuchen, zwo Stiegen hoch eine Kammer für die gesellen, dreÿ Stiegen hoch eine Bühn und ein Kämmerlein darneben – auff 1 jahr lang anfangend von nächst kommend weÿhnachten – 70 gu
[in margine :] Johann Ulrich Ruckstuehl in gegenwartt Maria Salome Wimmerin geb. Jilgin der wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand ihres vatters hannß Jacob Jilg des Roßbaders, auff 1 jahr lang prolongirt, anfangend auff weÿhnachten fürwährenden jahrs, um den angedungenen zinß, den 6. oct. 1727

Fils du baigneur Christophe Wimmer à Dettingen près de Heidenheim (Dettingen am Albuch) en Wurtemberg, Jean Martin Wimmer épouse en 1724 Marie Salomé Gilg, fille du baigneur du bain aux Roses : contrat de mariage, célébration
1724 (7. Xbr), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) f° 120
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: vnd vorgeachten Herrn Johann Martin Wimmer dem ledigen bader von Tettingen Heÿdenheim Ampts aus dem hertzogthum Würtenberg gebürtig, des Ehrenvest wohlvorgeachten Kunsterfahrenen herrn Christoph Wimmers des Baders und Wundartztes Zu besagtem Tettingen ehelichem Sohn als dem Bräutigamb, ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Salome Gillÿin des Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Gillÿ des Roßenbaders vnd burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin andern theil
So beschehen in Straßburg (…) auf Donnerstag den 7. Decembris Anno 1724. [unterzeichnet] Johann Martin Wimmer als hochzeiter, Maria Salome Gillÿin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 26-v, n° 105)
1724. Mittw. d. 13. Xbr. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. Joh: Martin Wimmer der ledige Bader von Dettingen in dem Hertzogthum Würtenberg, Joh: Christoph Wimmers, Baders v. Wundartztes daselbst ehl. Sohn V Jungf. Maria Salome, Joh: Jacob Gilgs B. v. Rooßbaders alhier ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Martin Wimmer als hochzeiter, Maria Salome gillÿin als hochzeiterin (i 30)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports au Bain aux Roses. Ceux du mari s’élèvent à 84 livres, ceux de la femme à 164 livres.
1725 (22.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 91) n° 295
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung Vnd güethere, so der Ehren und Vorgeachte Johann Martin Wimmer, der Bader und die Ehren und Tugendsahme frau Maria Salome Wimmerin gebohrene Jillÿin beede Eheleuthe allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung, expresse enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung, reservirt vnd ohnverändert sein vndt bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 22.ten Martÿ Anno 1725.
[In ein]er allhier Zu Straßburg ane dem Rooß [-] gelegenen Vnd in die zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 34, Sa. Werckzeugs Zur Bader profession gehörig 11, Sa. baarschafft 28, Summa summarum 74 lb. – Darzu gelegt ane denen Verehrten haußsteuren Zween drittetheil 10 lb, Des Manns völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 84 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 112, Sa. Silbers 4, Sa. baarschafft 42, Summa summarum 159 lb – Hierzu kombt der drittetheil ane denen haussteuren 5, Der Frauen Völlige in die Ehe zugebrachte Nahrung dem billichen Werth nach 164 lb

Jean Martin Wimmer et sa femme native de Colmar deviennent bourgeois en 1726 en apportant une fille
1726, 3° Livre de bourgeoisie p. 1357
Johann Martin Wimmer d. bader Von Dettingen geb. und sein ehefr. Maria Salome Gilgin Von Colmar erhalt. d. b. umb die tertz d. newen b. Ir Kindt Nahmens Cath: Marg: wird beÿ ordtnung gelaßen wollen beÿ E E Zunfft d schmid dienen. Jur et prom. d. 5.ten April 1726.

Jean Martin Wimmer meurt peu de temps après. L’inventaire de ses biens est dressé en 1727. Sa veuve se remarie en 1729 avec le cordonnier Jean Jacques Bender : contrat de mariage, célébration
1727, Not. Lobstein (Jean, répertoire 65 Not 22) n° 437
Inventarium über weÿland Meister Johann Martin Wimmers des Reiffbaders seeligen Verlaßenschafft

1728 (30. 9.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 75) n° 604
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Martin Johann Jacob Bender ledigen Schuhmacher und burgern alhier alß bräuthigam ane einem
So dann der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariæ Salomeæ Wemmerin gebohrne Jelgin Weÿl. H Johann Martin Wimmer geweßenen Reiffbaders und burgers alhier nachgelaßene wittib alß hochzeiterin am andern theil
So beschehen Straßburg den 30.ten Novembris Anno 1728. [unterzeichnet] Johann Jacob Bader als hon Zeider, Maria Salome Wemmerin Geb. Gülÿin als hochzeiderin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 69-v n° 248)
1729. Eod. {Mittw. d. 9. Martÿ] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. Joh: Jacob Bender d. Jungen Lediger schuhmacher v. b. alhier, Joh: Jacob Benders b. v. schuhmachers ehl. Sohn, v. fr. Maria Salome weÿl. Joh: Martin Wimmers geweßenen b. v. Reiffbaders Nachgel. Wittib [unterzeichnet] Johann Jacob bender Ams hoch Zeider, Maria Salome Wemmerin als hochzeiderin (i 73)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 49 livres, ceux de la femme à 148 livres.
1729 (16.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 32) n° 987
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Bender Schuhmachers und der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Salomeæ Benderin gebohrenen Ilgin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand zusammen gebrachter Nahrungen auffgerichtet in Anno 1729. – in Ihren Vor kurtzer Zeit mit Gott angetrettenen Ehestand würcklich zusammen gebracht und Krafft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert und vorbehaltenen Guth mithin die Ergäntzung des Künfftigen abgangs expresse reservirt conditionirt und bedungen (…) So beschehen in fernern beÿseÿn an seithen des Ehemanns H Johann Jacob Benders des Schuemachers seines leibl. Vatters, so dann auff seithen der Ehefrauen H Johann Jacob Ilgen des Rooßbaders ihres leibl. Vatters, beede burgere alhier, Straßburg den 16.ten Augusti Anno 1729.
Haußrath, M 41, F 108, Werckzeug Zum Schuhmacher handwerck gehörig M 5, Silber M 1, F 10 Goldener Ring F 6, Baarschafft F 22
Summa summarum des Ehemanns sambtlich eingebrachten Vermögens 49 lb
Summa summarum aller Vorher beschribener der Ehefrauen samdte Zugebrachter Nahrung 148 lb – Haussteur 16 lb

Marie Salomé Gilg meurt en 1732 en délaissant ses parents pour héritiers. L’inventaire est dressé au bain aux Roses. La masse propre au veuf est de 6 livres, celle des héritiers de 41 livres. L’actif de la communauté s’élève à 80 livres, le passif à 59 livres.
1732 (20. 8.bris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 40) n° 1189
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und Tugendsahmen Fr: Maria Salome geb. Ilgin Mstr. Johann Jacob Bender des Schuhm: u. b. allhier zu Straßb. gewesener ehel. Haußfr: nunmehro Seel. Verlaß. auffgerichtet Anno 1732. – nach ihrem den 21. 7.bris jüngsthien ohne Verlaßung Kinder und Leibes erben genommenen tödl. hientritt hie Zeitl. verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen u. begehren Hn Johann Jacob Ilg des Rooßbaders u. Fr. Margarethæ gebohrner Altin beeder Eheleuthe u. burgere allhier der Verstorbenen Seel. Leibl. Eltern und ab intestato Erben, mit Hülff u. beÿstand Mstr Johannes Dietzen des Schneiders u. burgers allhier (…) So beschehen Straßburg Montags den 20. 8.bris 1732.

In einer alhier Zu Straßburg ane der neüen bruck gelegenen Zum Rooßbaad genannten behausung und dero inhabenden lehngemachen folgendermaßen befunden
Haußrath W 4 ß, E 52 lb, T 12 lb, Werckzeug und gemachte arbeit Zum Schuemacher handwerck gehörig W 13 ß, T 2 lb, Ergäntzung der Erben 29 lb, Summa summarum der Erben ohnveränderter Nahrung 90 lb – Schulden 25 lb, Nach deren Abzug 65 lb
Schulden W 15 ß, E 3 lb, T 12 ß
Goldener Ringe E 2 lb, baarschafft E 2, T 38, Schulden T 26, Summa summarum der Theilbahren Verlaßenschafft 80 lb – Schulden 59 lb, Conferendo 20 lb
Schulden W 25, Ergäntzung W 14, Summa summarum des Wittibers Vermögens 41 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 128 lb
Copia der Eheberedung

Jean Ulric Ruckstuhl et Marie Madeleine Andres hypothèquent la bain aux Cerceaux au profit de Jean Philippe Stœr, garde de l’accise

1729 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 603 n° 6
Johann Ulrich Ruckstuehl der Schuemacher und Maria Margaretha geb. Andreßin mit beÿstand ihrer geschwistrig Kinder Johann Daniel Dürr fischers und Johannes Arnold des schneiders
in gegensein Johann Philipp Stör garde allhießigen Umbgeldts – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Baadbehausung das Reÿffbaad genannt bestehend in hauß hoffstatt gärttlein gegen über mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff der Reÿffgaß einseit neben Johann Philipp Nowis dem huetmacher anderseit neben Johann Philipp Heller dem Leinenweber hinten auff den graben

Jean Ulric Ruckstuhl et Marie Madeleine Andres hypothèquent la bain aux Cerceaux au profit du notaire Jean Jacques Œlinger

1731 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 126-v
Johann Ulrich Ruckstuhl der Schuemacher und Maria Margaretha geb. Andreßin beÿständlich ihres geschwistrigkindts Ehemanns Philipp Jacob Kaÿßer des Leinenwebers und ihres vettern Johann Arnold Schneiders
in gegensein H. Not. Johann Jacob Oelinger – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, die Baad behausung das Reiffbaad genannt samt einem gegen über liegenden leeren Platz mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff der Reiffgaß, einseit neben weÿl. Philipp Nowes gewesten huetmachers hinterlassenen Erben anderseit neben Johann Georg Klingler dem grempen hinten auff den innern Stattgraben – davon gibt man in das granisch modo Lerchenfeldische lehen ahne ehrschätzigen zinnß 1 lb 5 ß

Jean Ulric Ruckstuhl loue le bain aux Cerceaux au baigneur Georges Frédéric Bickert

1736 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 423
Johann Ulrich Ruckstuehl der Schuhmacher
in gegensein Georg Friedrich Bickert des baders
In seiner allhier auff der Reiffgaß einseit neben weÿl. Johann Philipp Nowis des huetmachers Kindern anderseit neben hannß Georg Klingler dem grempen hinten auff dem innern Stadtgraben stoßend gelegen behausung unden auff dem boden die Baadstueb, Einen Platz zum holtz und den gantzen vordern keller, Eine stiege hoch zwo stuben, Stuebkammer und Kuchen zwo stiegen hoch eine kammer – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkommenden Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund

Le baigneur Georges Frédéric Bickert meurt en 1737 en délaissant un jeune fils non bourgeois issu de la veuve Anne Catherine Morffender. Les biens propres de la veuve s’élèvent à 30 livres. L’actif de la succession s’élève à 34 livres, le passif à 53 livres.

1737 (1.6.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 13) n° 183
Inventarium über Weÿl. H. Georg Friedrich Bickert des geweßenen baders und burgers allhier Zu Straßb. seel. Verlt. (…) so weÿland der Ehrs: undt bescheidene H. Georg Fried. Bickert der geweßene Bader in allhiesigem Reiffbad und burger Zu Straßburg nunmehr seelig. nach seinem Sontags den 14.ten des Monats Apr: fortlauffenden 1737.ten Jahrs genommenem tödlichem hintritt, hinter ihme Zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch die Ehr und tugendsahme Frau Annam Catharinam Bickertin gebohrne Morffenderin die hinterbliebene Wittib, mit beÿstandt des auch Ehrnachtbahren H. Johann Jacob Kochen des würths Zu dem rothen Ochßen ahne allhiesiger Rheinstraas und burgers Zu Straßburg derselben geordnet undt geschworenen Curatoris, wie auch Johann Martin Bolles von Pfürdt beÿ Nürnberg derer Bader gesellen (…) So beschehen allhier on der Königlichen Statt Straßburg Sambstags den 1. des Monats Junÿ A° Dni 1737.
Denominatio haeredis, Der seelig verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen mit Nahmen Johann Theobald Bickert, so ohngefähr 3 ½ Jahr alt, In deßen Nahmen der auch Ehren u achtbare H. Johann Christoph Bohlani der Schneider vndt Burger allhier Zu Straßburg alß deßelben (…) geordnet undt geschworener Vogt
Alldieweilen aber Er der obbenamste Erb allhier frembdt und ohnverburgert, alß ist auß E. E. Kl. R. Mittel unterthänig Erbetten und Zu dießem Geschäfft gnädig abgeordnet worden der wohl Ehren Veste und Großachtbahre H Johann Ulrich Cammerern Seiler alß wohl Ehren ermeld Ehrs. Kleinen Raths dermahliger beÿständlich vnd burger allhier Zu Straßburg so auch in Persohn Zugangen ware.

Bericht Wegen dießer Verlaßenschafft. Zu wißen seÿe hiermit, demnach man Zu in gegenwertiger Verlaßenschafft Inventur geschritten undt dahero gleich Zu Anfang solchen Geschäfft die hinterbliebene Wittib befragt, ob Zwischen Ihr und dero verstorbenen Ehemann Zur Zeit Ihrer beschehenen Verheurathung keine Ehe Pacten noch nachstehender Ehe ein Inventarium Illatorum oder Letzten wille auffgerichtet worden seÿen hat dieselbe auff die gegebene Handtreu versichert, daß weder Ein noch das andere vorgegangen (…)
In einer allhier Zu Straßburg ahne der so genandten Reiffgaß gelegenen, das Reiffbadt genandten (barré : Mr Joh: Ulrich Ruckstuhl dem Schuemacher und burger alhier eÿgenthümlich zuständigen) hiehero nicht gehörigen behaußung
Ane Höltz und Schreinerwerck, Oben in der Cammer, In der Wohn Stuben, In der Wohn Stub Cammer, In der Manns oder Stub auff das Wasser
Schiff und geschirr wie auch Waaren Zum ader Handwerck gehörig
Schulden aus der T. Verlassenschafft zu bezahlend, Item Joh: Ulrich Ruckstuhl dem Schuemacher allhier solle man ahne haußzinnß pro Quartat St. Joh. Bapt: 37
Norma hujus inventarii. der Wittib ohnverändert, Sa. hausraths 29 lb, Sa. Silbers 12 ß, Sa. baarschafft 18 ß, Summa summarum 30 lb
Solchem nach wird die überige sambtliche Verlaßenschafft nach Anleitung des hievornen befindlich berichts unter einem Titul alß Theilbahr beschrieben, Sa. hausraths 7 lb, Sa. brennholtzes 2 lb, Sa. Schiff und Geschirr wie auch waar zum Baderhandwerck gehörig 24 lb, Sa. Baarschafft 12 ß, Summa summarum 34 lb – Sa. Schulden 53 lb, die Theilbahre passiva übersteigen solche Activ Nahrung in vero Pretio 18 lb – Stall summ 12 lb

Marie Marguerite Andres femme de Jean Ulric Ruckstuhl meurt en 1738 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison à 1 250 livres. La masse propre au veuf est de 868 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 184 livres, le passif à 1 849 livres

1739 (19.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 37) n° 1134 (1088)
Inventarium über Weÿl. der Ehren und Tugendsahmen Fr. Mariæ Margarethæ geb. Andreßin Hn Joh: Ulrich Ruckstuhls des schumachers Und Burgers allhier geweßener Ehefr. nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1738. – nach ihrem den 18. febr: lauffenden Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen Tödl. hintritt Zeitl. Verlaßen auf freundl. Ansuchen erfordern Vnd begehren H. Johann Ulrich Ruckstuhls des Feldschehrer unter dem Reg. La Marck so abweßend aber majorennis in deßen Nahmen erschienen Johann Paul Jost der Schuemacher Und burger allhier So dann H Johann Heinrich Fleischmanns, des Fischers vnd burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Vogts Johann Jacob Ruckstuhls, beeder der abgeleibten seeligen mit dem hinterbl. Wittiber ehelich erzeugter nach Tod Verlaßener Erben, ersucht und inventirt (…) So beschehen allh. Zu Straßburg auff Montag den 19. Maÿ 1738.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane der Reiffgaß gelegenen Vnd hernach beschriebener behausung befind. worden als Volgt
(f° 6) Eigenthumb ane einer Behausung und Hoffplätzlein. Eine Behaußung Hoffstatt sampt der Badstub gelegen allhier Zu Straßburg auff der Reiffgß 1. S. neben Johann Philipp Nobis gewes. Huethmach. Hinterl. Erben, 2. S. neben Joh: Georg Klingler dem Grempen hinten auff den stattgraben stoßend Zum Reiff genand; so dann i. Höffl. gegen über so etwann i. gärt. gewesen 1.s. neben Andres Hegemann dem Schneid 2. S. neben Jacob Fuchßen dem leinenweber hinten auf Clemens Reiff stoßend, davon man jährl. 15 ß Von einer Landvest allh. Statt Pfenningth. v. 1. lb 5 ß jährl. auf Martini prætendirten Ehrschatzes in das Grahinsch modo Lerchenfeldisch Lehen Zu liefern, so über dieße v. hernach unter denen passivis befindl. Onera freÿ leedig V. eigen so Vermög einer Von denen allhieß. Hh. Werckmeistern Zum Concept gel. schrifftich Abschatzung de dato 27. Junii 1738. æstimirt Vnd angeschlagen Vor undt umb 1250. lb. Hievon abgezog. die daroben hafftende onera so zu doppeltem Capital ohnverfängl. gerechnet antreffen 100 lb. Verbl. alß annoch per Rest so hiehero in Außwurff Zubringen 1150. Über Vorbeschriebene behaus. v. hoffplätzlein ist Vorhand. i. pergam. Kauffbrieff in allh. C.C. stub gef. mit deroselben anhang. Innsiegel verwahrt dedato 8. 9.bris 1714.
(f° 8) Ergäntzung der Kinder Vnd Erben ermanglenden unveränderten Mütterlichen guts. Inhalt Inventarii illatorum de 1713. durch herrn Notm. Christoph Jacob Pantrion auffgerichtet hat man denselben vor manglend Mütterlich guth zu ergäntzen
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Erben Nahrung, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung 818, Summa summarum 868 lb
Des Wittibers unverändert und theibahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 34, Sa. Silbers 7 ß Sa. Eÿgenthumbs ane einer behausung 1150, Summa summarum 1184 lb – Schulden 1849 lb, Compesando 665 lb
Abschatzung dem 27: Junÿ: 1738. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheiten H Johann Heinrich ruckstull deß Schumachers ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg, auff der reiffgaßen gelegen, einseits Neben Hannß Jörg Klinger dem Krëmhen, anderseits andreß Philipß Nobiß seel. Erben, hinden auff dem Engen graben Stoßend, welche behaußung unden auff dem botten daß baht und bahtstuben, hauß Ehren Soldaten Cammer gewölbter Keller und bronen oben ihm Ersten Stock Zweÿ stuben so durch einen offen gewërmbt wërden, hauß Ehren, Nebenß stuben Cammer und Kuchen, oben underdem ein stuben Kuchen, hauß Ehren sambt 3: Cammeren Zweÿ un besetzte bienen sambt aller gerechtig Keidt wie Solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befindten und Jetzigen breÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Vmb Zweÿ tausent und Vünff hundert Gulten, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les créanciers font vendre la maison. L’acquéreur est l’un des créanciers, le notaire Jean Jacques Œlinger

1739 (7/13.8.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 362
Mittwoch d. 24. sept. 1738 – In Sachen weÿl. Maria Ursula Störin kinder vogten ad lites Klägers Contra Johann Ulrich Ruckstuehl dem Schuhmacher Bekl. zufolg Erkanntnus EE. kleinen Raths vom 7. maÿ 1738 und der Ruffzedel 11. Augusti 1738 wurde des Beklagten und deßen kinder
H. Johann Jacob Oelinger Not. Publ. als als letzt und meistbietenden Mit creditori
Bader behausung samt zugehörden ahne der Reiffgaß einseit neben weÿl. Johann Philipp Nobis des huetmachers Erben anderseit neben Johann Georg Klingler dem grempen hinten auff dreÿzehen graben
ferner ein höfflein so dermalen zu einem gärttlein gebauen samt derin befindlichen pflantzen gegen dem haus über, einseit neben Andreas Hegenmann anderseit neben Jacob Fuchs dem leinenweber hinten auff Clemens Reiff dem holtzhändler – davon gibt man 15 ß ane bodenzinß so von der Landvest der Badbehaußung dem pfenningthurn giebig sind und 1 livre auff Martini in das granisch: modo Lerchenfeldische Lehen zu entrichten habenden Ehraschätzigen zinnßes – geschehen um 1930 gulden

Jean Jacques Œlinger revend l’année suivante la maison au cavalier de la Marechaussée Claude Toussaux et à sa femme Elisabeth Roth.

1739 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 321
H. Johann Jacob Oelinger Not. Publ: und Practicus
in gegensein Claude Toussot des Cavalier de la Marechaussée d’Alsace und Elisabethæ geb. Rothin
Eine Behausung, höfflein, Bronnen, Badhauß und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten das Reiffbad genannt in der Vorstatt ahne Steinstraß auff der Reiffgaß, einseit neben Johann Georg Klingler dem grempen anderseit neben weÿl. Philipp Nowes des huetmachers erben hinten auff den sogenannten engen graben – davon gibt man in das granisch modo Lerchenfeldische Lehen 12 ß 6 d ane ehrschätig ewigen zinß
ferner Einen gegen ged. haus über liegenden garttenplatz einseit neben Andreas Högenmann dem schneider anderseit neben Jacob Fuchs dem leinenweber hinten auff Clemens Reiff dem holtzhändler cum appertinentis, davon gibt man in obged. Lehen 12 ß 6 ahne ehrschätigen zinß – als ein am 27. Septembris 1738 ahne hiesiger ganth umb 965 pfund erkaufft – um 600 pfund verhafftet, geschehen um 450 pfund

Les experts estiment la maison à la somme de 1 800 livres lors de l’inventaire dressé après la mort de Claude Toussaux en 1741.
La veuve et ses enfants vendent le bain aux Cerceaux et le jardin en face au baigneur Jean Schmidt et à sa femme Susanne Salomé Schaffner

1742 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 23-v
Erschienen weÿl. Claude Toussot gewesten Cavalier de la Maréchaussée d’Alsace wittib Fr. Elisabetha geb. Rothin mit beÿstand ihres tochtermanns Johann Hebenstreit hauptkandten beÿ E.E. Zunfft der Schmidt, ferner Charles Toussot Cavalier de la Maréchaussée d’Alsace, mehr Andreas Mühlbaur der wirth als vogt gesagten Hebenstreit mit weÿl. Fr. Maria Catharina geb. Toussot seiner ehefrau erzeugte 6 kinder Johann Michael, Leopold, Ferdinand Wilhelm, Catharina, Margaretha Elisabetha, Johann Mathias und Johann Georg Gabriel der Hebenstreit, fermer erstgemelter H. als vogt Jean Baptiste Deldono schweitzers beÿ Mgr le Maréchal de Broglie mit weÿl. Fr. Margaretha Toussot seel. erzielter dreÿ kinder Claudine, Margaretha Elisabetha und Friedrich der Deldono und Fr. Maria Eleonora geb. Toussot obgedachten Mühlbaur eheliebstin
in gegensein Johannes Schmidt des baders und Susannæ Salome geb. Schaffnerin (laut) erkanntnus 14. Decembris jüngst obrigkeitlich confirmirten versteigerung
eine behausung, höfflein, bronnen, badhauß und hoffstatt mit übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der vorstatt Steinstraß auff der Reiffgaß, einseit neben Johann Georg Klingler dem krempen anderseit neben weÿl. Philipp Nowes des huthmachers erben, hinten auff den innern stadt graben – davon gibt man in das Granischen modo Lerchenfeldische Lehen 12 ß 6 ane ehrschätzig ewigen zinß, so dann d. hiesiger Stadt Pfenning Thurn 15 ß von der Landveste
Ferner einen gegen gedachten hauß über liegend. gartenplatz, einseit neben Andreas Högenmann dem schneider anderseit neben Jacob Fuchß dem leinenweber, hinten auff Clemens Reiff holtzhändler – davon gibt man in obgedachtes lehen 12 ß 6 ehrschätzig zinß – ihro Toussotische wittib als ein während ihrer ehe am 6. julÿ 1739 erkaufftes guth zu einer tertz, zu den zweÿ übrigen tertzen aber ihren kindern und enckeln als ein respe. groß und vätterlichen erbguth – um 600 und 500 pfund verhafftet, geschehen um 25 pfund

Fils du cordonnier Jean Schmidt à Herbrechtingen en Wurtemberg, le baigneur Jean Schmidt épouse en 1734 Salomé Schuck, fille du baigneur Samuel Schuck (ancien locataire) : contrat de mariage, célébration
1734 (7.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 305
Eheberedung – zwischen den ehrsamen vnd bescheidenen Johann Schmidt dem ledigen bader von hertbrechtigen auß dem hertzogthumb wirtenberg gebürtig, Johann Schmidtß deß Schumachers vndt burgers daselbst ehelich erzeugtem Sohn, alß hr hochzeiter ane einem,
so dann Jfr. Mar: Salome Schuckin, weÿl. deß ehrsamen Samuel Schuckhen geweßenen baders vndt burgers alhier Zu Straßburg ehelich erzeugt hinterlaßenen dochter alß hochzeiterin
auf der Jfr. hochzeiterin seithen aber Johann Jacob Müllers auch Schuhmachers vndt burgers alhier dero Schwagers, Straßburg d 7. Junÿ 1734. [unterzeichnet] Johannes Schmidt als Hochzeiter, Johann Ulrich Ruckstuhl alls beÿstandt, Maria salome schuckin hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151-v, n° 12)
1734. Fest. Pentec. et * Trinit. seind außgeruffen vndt Mittwoch darauff als den 23. Junÿ Ehelich eingesegnet worden Johannes Schmidt der ledige Bader von Herrbrechtlingen in dem Hertzogthumb Würtenberg vnd Johannes Schmidt gewesenen Schuemachers allda nachgel. Ehel. Sohn Vndt Jungfrau Maria Salome Schuckin Samuel Schuck gewesenen Burgers vnnd Baders alhie Nachgel. Ehel. Tochter, [unterzeichnet] Johannes Schmid als Hochzeiter, Maria Salome schuckin als hochzeiterin (i 154)

Jean Schmidt fait dresser un état de sa fortune pour devenir bourgeois
1734 (2.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 35) Varia n° 153-a
(Vermögens Schein) Was Vorweißer dieses Johannes Schmid der ledige Bader von Hertbrechtigen auß dem wirtenbergischen gebürtig, so scih alhier haußlichen Niderzulaßen willens vnd an eine burgers dochter Ehelich versproch. ist, dannen hero vmbb das burgerrecht alhier unterthanig anzuhalten willens ist, Zu bescheinung seines Vermögens mir unterschriebenen Ane bahren geld 516 guld. vorgewießen v. auff den disch gelegen darbeÿ mit handtrew an eines wahren eÿdes statt auff die ihme deßweg. gethane remonstration
Straßb. d. 2. Junÿ Anno 1734.

Jean Schmidt devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux
1734, 4° Livre de bourgeoisie p. 1012
Johannes schmidt der bader Von Herbensteig. im wirtenbergisch. geb. erhalt d. b. von seiner ehefr. Maria Salome Samuel schucken gewes. baders alhie tochter umb d: alt b. will beÿ E E Zunfft d. schmidt dienen, Jur. eodem [31 Julÿ 1734.]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans le bain de Spire au Vieux-Marché-aux-Vins. Ceux du mari s’élèvent à 54 livres, ceux de la femme à 205 livres.
1735 (17.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 39) n° 347
Inventarium vndt beschreibung all der Jenigen haab vndt Nahrung, so der Ehrenhaffte vndt bescheidene Johannes Schmid bader im Speÿrbad, wie auch die tugendsame fr. Susanna Salome gebohrne Schaffnerin beede Eheleuthe vndt burg. alhier in Straßb: einander in den ehestand Zugebracht haben (…) ind eme sie sich in ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung beederseits ein ohnverändert guth reservirt vnd vorbehalten habe (…) actum Straßb. d. 17. Junÿ 1735. in fernern beÿseÿn Mstr Johann Jacob Müllers schumach : v. b. alhier alß von der fr. hierzu erbettenen bÿstandts.
In dem Speÿrbad alhie Zu Straßburg auf dem alten weinmarck gelegen hat sich befunden alß volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe zugebrachten Vermögen, Sa. haußraths 42, Sa. Schiff und geschirrs 35, Sa. Silbers 5, Sa. der baarschafft 9, Summa summarum 91 lb – Schulden 7, Nach deren Abzug 54 lb
Diesenmach so wird dan auch der Ehefrauen in die Ehe Zugebrachtes Vermögen beschrieben, Sa haußraths 53, Sa. Silbers 9, Sa. Goldener Ring 10, Sa. der baarschafft 131, Summa summarum 205 lb
Haussteuren (-)

Jean Schmidt est dispensé de faire dresser un inventaire des biens de sa femme morte 21 semaines après son mariage
1735 (31.1.), VII 1178 – Livres de la Taille p. 7
Johann Schmidt der bader bittet weilen Er nur 21. wochen in der Ehe geweßen umb erlaßung der Inventur.
Fr. Maria Salome Schuckin der Verstorbenen Mutter und Erbin mit beÿstand Johann Ulrich Ruckstuhl des Schuemachers bitten gleiches. Erkannt Willfahrt.

Jean Schmidt se remarie avec Susanne Salomé Schaffner, fille de l’oculiste Christophe Schaffner : contrat de mariage, célébration
1735 (29.4.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 359
Eheberedung – zwischen dem ehrsamen Johannes Schmid, dem bader, burger undt wittiber alhier alß hochzeiter ane einem
So dann der tugendsamen Jfr. Susannæ Salome Schaffnerin, weÿl. H Christoph Schaffners geweßenen oculisten undt burg. alhier ehelich erzeugten hinterbl. dochter alß hochzeiterin andern theilß
Actum in beÿseÿn auf seith. deß hochzeiters Mstr Joh: Jacob Müllers Schumachers seines Schwagers, auf der Jfr. hochzeiterin seith. aber errn Georg Gottfried Gambsen deß handelßmanns beeder burgere alhier alß hierzu erbettener assistenten, Straßburg den 29. Aprilis A° 1735. [unterzeichnet] Johannes Schmid als Hochzeiter, Susanna Salome Schaffnern Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 155-v, n° 13)
1735. Dom. Exau. et Fest. Pentec. seind außgeruffen vndt Mittwoch darauff als den 1. Junÿ Ehelich eingesegnet worden Johannes Schmidt Witwer Burger vnd Speÿrbader allhier Vndt Jungfrau Susanna Salome Schaffnerin H. Johann Christoph Schaffnern Augen Artztes vnd Burgers alhier Nachgel ? Ehel. Tochter, [unterzeichnet] Johannes Schmid als Hochzeiter, Susanne Salome Schaffnerin als hochzeiterin (i 158)

Native de Strasbourg, Susanne Salomé Schaffner devient bourgeoise par son mari.
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1022
Susanna Salome schafnerin Johann schmids b. und baders ehefr. von hier geb. erhalt d. b. gratis wird beÿ E E Zunft d. schmidt dienen. Jur. eodem [27. Julÿ 1735]

Le conseil de la Lanterne inflige en 1740 une amende à Jean Schmidt qui a saigné une cliente hors de sa boutique. Il argue que l’intervention était urgente.
1742, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
Johannes Schmid Speÿr bader beclagt
(f° 39) Dienstag den 12. Julÿ 1740 – Idem [Herr Geörg Friderich Euth der althmeister der Chirurgorum] Klagt C. Johannes Schmid den speÿhr bader dahier daß Er Fraw Grünbachin über gaß Zur Ader gelaßen auch ohne schür rasiren thue.
Beklagter sagt daß Erstere seÿe Ein nothfall gewesen sonsten Müste Er auch suchen Weib Vndt Kindt Zue Ernähren.
H Kläger bittet wegen die gestännuß beklagten den articul bessern Zue machen, Cum Expensis.
Erkandt solle der beklagte den articul bessern mit 5 lb d refusis Expensis. Beklagter bittet Vmb Gnad Vnd Verspricht sich Zur bessern. Warauff Ihme die helffte nachgelassen, mit beÿsatz 6 ß Unkösten.

Le conseil de la Lanterne inflige en 1742 une amende à Jean Schmidt qui rase des clients hors de sa boutique.
(f° 156) den 12. Apr. 1742 – H Geörg Guldten der Altmeister der Herren Chirurgorum dahier Klagt Ca. Johannes Schmid den Speÿr bader daß derselbe über gass rasire und ader laße, bittet denselben den articul bessern Zu machen cum expensis zumahlen derselbe schon den 12.ten Julÿ 1740. in dergleichen stücken betretten worden vnd solch weg. den aricul Zu bessern Condemnirt worden.
Beklagter Zugegen ist Zwar der ahnklag nicht geständig, Jedannoch sagt Er Er tractire alle die Jenige welche Zu Ihme daß vertrawen haben.
Nach gehaltener umbfrag Ist Erkandt seÿe beklagter ahnzuhalthen Weÿlen Er schon Zum 2. mahl betretten worden den articul mit 5 lb Zu bessern nebst abtrag der Unkösten.
Beklagter bittet umb Gnad, Warauff Ihme 1 lb d nachgelassen worden mit beding sich nicht mehr bedretten Zu laßen.

Jean Schmidt loue une partie de sa maison au fabricant de poudre Jean Frédéric Huber

1742 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 287-v
Johannes Schmidt der bader
in gegensein Johann Friedrich Hubers des Pulvermachers
verlühen, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörig auff dem Reiffgaß in der Vorstatt Steinstraß gelegenen badbehausung, das reiffbad genandt, auf dem ersten stock eine stub, stub kammer, kuchen, eine kammer auf dem graben hinauß eine stub auch dahin sehend, eine trockneÿ auf dem zweÿten stock, eine kammer gegen dem graben, eine kleine mit dielen gemachte kammer gegen der gaß, einen keller gegen dem graben samt der landveste und darauff befindliche reebheld, wie auch den gebrauch der badstüben solang er der verlehner das hauß nur selbst wohnen wird – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Johannis Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Jean Schmidt meurt en 1752 en délaissant trois enfants. Le bain aux Cerceaux est porté à la somme de 1101 livres, la maison construite sur le terrain en face à la somme de 719 livres. La masse propre à la veuve est de 235 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 893 livres, le passif à 2 209 livres.

1752 (3.8.), Not. Lobstein (6 E 41, 786) n° 16
Inventarium über und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthern, so weÿland der Ehren und wohl vorgeachte auch Kunsterfahrene H. Johannes Schmidt geweßener Reiffbader und Burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seeliger, nach seinem Mittwochs den 22. Martÿ dieses lauffenden 1752 Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des Ehrengeachten Meister Philipp Jacob Kaÿsers des Leinenwebers und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Jgfr: Mariæ Dorotheæ, Jgfr: Susannæ Salome und Johannis der Schmidt, des abgeleibten seeligen mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben (…) durch die Frau Susannam Salome gebohrne Schaffnerin, die hinterbliebene Wittib beÿständlich des Wohl Ehren und Kunsterfahrnen herrn Georg Friedrich Nestlins, des Trusenbaders und burgers allhier (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 5.ten Augusti A° 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Reiffgaß gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern (E et T). Eine behaußung, Höfflein, bronnen, badhauß und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, das Reiffbad genanndt, allhier in der Vorstatt Steinstraaß auff der Reiffgaß, einseiths neben weÿland Johann Georg Klinglers des Grempen seeligen Wittib und Erben, anderseiths neben weÿland Philipp Nobes, des geweßenen huthmachers seeligen Erben, hinten auf den so genandten engen hindern Stattgraben stoßend, gelegen, davon gibt man jährlichen in das Lerchenfeldische Lehen 12 ß 6 d ane Ehrschätzigen ewigen Zinnß, so dann 15 ß d ane bodenzinß wegen dem Landvest, sonsten aber über hernach beschriebene beschwerden freÿ, leedig eigen und durch (die Werckmeistere) laut abschatzung Zeduls vom 26.ten Julÿ 1752 angeschlagen pro 1101 lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamentenen Kauffbrieff inhaltend wie Claude Toussot der Cavalier de la Marechaussée und deßen Ehefrau solche behaußung von herrn Notario Joh: Jacob Oelinger an sich erkaufft de dato 6.ten Julÿ 1739 mit der Statt Straßburg anhangenden C. C. Innsiegel corroborirt u mit N° 1 notirt, dabeÿ man es wiederum gelaßen, Ferner soll darüber besagen ein teutscher Pergamentener Kaufbrieff wie der verstorbene seeliger und deßen hinterbliebene nunmahlige wittib solches an sich erkaufft, so sich aber beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventation nicht hervorgethan, zum bericht.
Item Eine behaußung, Höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß auf der Reiffgaß einseiths neben Meister Andrea hegemann dem Schneider anderseith neben Meister Joh: Jacob fixen dem auch Schneider und hinten auff herrn Clemenz Reiff dem holtzhändler stoßend gelegen, davon reicht man gleichfalls in das Lerchenfeldische Lehen 12 ß 6 d ane ewigen Ehrschätzigen Zinß sonsten aber über hernach beschriebene beschwerden freÿ, leedig eigen und durch vorgemeldte der Statt Straßburg geschwohrene Werckleuthe laut abschatzungs Zeduls von obigem dato gewürdiget umb 719, lb. Hierüber meldet vorher allegirter Kaufbrieff sub dato 6. Julÿ 1739 mit N° 1 notirt. Ferner solte hier über besagten I. neuere Kauffverschreibung wie nembl. der Verstorbene seel. und die Wittib dießen platz an sich erkaufft haben, maßen Sie erst wie die Wittib nach Notarium berichteten ein hauß wehrender Ihren Ehe darauf gebauet haben, so sich aber nicht hervorgethan, zum Bericht.
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen ohnveränderten Guths Inhalt Zugebrachtn Nahrungs Inventarÿ über beeder Zertrennten Eheleuthe Zur Zeit Ihrer Verheürathung durch h. Notarium Johann Brackenhoffer in Anno 1735 aufgerichtet
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 5 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. goldenen ring 4 lb, Sa. Schuld 40 lb, Sa. der Ergäntzung 184 lb, Summa summarum 235 lb
Der Erben ohnverändert und theilbahres Vermögen. Sa. hausraths 49 lb, Sa. Waar zur bader Profession gehörig 15 lb, Sa. silbers 6 lb, Sa. goldenen Rings 14 ß, Sa. Eigenthums ane häußern 1820 lb, Summa summarum 1893 lb – Schulden 2209 lb, In Vergleichung 316 lb – Mehr schulden als Nahrung der Stall tax nach 81 lb
Copia der Heuraths Verschreibung (…) den 29. Aprilis 1735, Not. Johannes Brackenhoffer

La veuve de Jean Schmidt fait appel devant les Quinze d’une amende qui lui a été infligée. Le corps des chirurgiens objecte que l’appel a été interjeté trop tard. Les Quinze réduisent l’amende de moitié.
1754, Protocole des Quinze (2 R 164)
(p. 368) Sambstags den 31. Augusti – Johannes Schmidt des Reiffbaders Wittib Contra Chirurgos
Idem [Pastorius] nôe Weÿl. Johannes Schmidt des gewesenen Reiffbaders und burgers Wittib Ca. E. E. mstrschafft derer chirurgorum, alt meister prod. unterthäniges memoriale und bitten samt beÿlag sub litt. A. Faust die gegnerin hat den bescheid sub litt A in rem judicatam erwachßen laßen, bitt demnach dieselbe nicht mehr anzuhören, Wiederspricht dero memor. und bittet dieselbe in ipso limine Judici abzuweißen ref exp. Pastorius beziehet sich auff Contenta producto und bitt die darinn facte prælectione ist Erkannt daß die angesetzte straff der 5. lb d Ex gratia auf die helfte zu moderiren seÿe, ref. Exp.

Susanne Salomé Schaffner meurt en 1778 en délaissant trois enfants. La succession comprend la maison édifiée sur l’ancien jardin face au bain aux Cerceaux. Les experts estiment la maison 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 995 livres, le passif à 62 livres.
1778 (6.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 823) n° 807
Inventarium über Weil. Fr. Susannä Salome Schmidin geb. Schaffnerin, auch weil. Hn Johann Schmid des geweßenen Reiffbaders und b. allhier zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1778. – nach ihrem den 5.ten Februarÿ dieses lauffenden 1778.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, auf Freÿtag den 6.ten Martÿ 1778.
Der Verstorbenen Frn. seel. per Testamentum Verlaßene Erben sind 1.mo Fr. Maria Dorothea Broßerin geb. Schmidin H.Jacob Broße des Reiffbaders und b. allhier Zu Straßburg eheliche haußfraw, welche mit beihülff dießes Ihres manns beÿ gegenwärtige Verlaßenschafft Inventur erschienen, In den Ersten dritten Stammtheil, 2.do weil. Fr. Susanna Salome Klockin geb. Schmidin mit H Johann Christian Klock dem bürstenbinder und Sigristen zum alten S Peter Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehle auch lebende beede Kinder als a) Jfr Susanna Salome Klockin und b) Johann Daniel Klock, deren geordneter Vogt ist vorgedachter H Joh: Jacob Broße der Bader und burger alhier, weilen aber derselbe beÿ dießem Verlaßenschafft Geschäfft selbsten uxorio nôe interessirt ist, als were beÿ dießer Verlaßenschafft Inventur an deßen Stelle Zugangen, H Johann Daniel Stöber, Notarius publicus und Practicus alhier, welcher als theilvogt behöriger orthen præstanda præstirt hat, In den Zweÿten dritten Stammtheil und dann 3.tio Hr Johannes Schmid, der ledige Chirurgus, welcher dieser Verlaßenschafft Inventur in selbst eigener Persohn abwartete, In den dritten und letzten Stammtheil, Alle seind der Verstorbenen Fr. seel. mit vorgedachtem weil. H. Johann Schmid dem geweßenen Reiffbader und b. allhier Ihrem Ehemann seel. ehel. erziehlte Kinder und Enckel und per Testamentum zu dreÿen Stammtheilen Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Reiffgaß gelegenen u. in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung befund. worden als folgt
(f° 4-v) Eigenthumb ane einer Behaus. Neml. i. behaußung, höffl. und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörd. und Gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Straßb. in der Vorstatt Steinstras auff der Reiffgaß, 1. s. neben N. Kestenman dem tabackbereiter, 2. s. neben weil. Mr Joh: Jacob Fixen des geweßenen Schneiders Wittib und hinten auf weil. H. Clements Reiff des holtzhändlers Wb. stoßend gelegen, davon reicht man in das Lerchenfeldische Lehen 12 ß 6 d ane ewigen Ehrschätzigen Zinß sonsten aber gegen männigl. freÿ, leedig eigen und dh. löbl. Statt Straßb. geschwohrne Werckhleuthe vermög Abschatzung Zeduls vom 11.ten Martÿ gewürdiget pro 400 lb. Abgezogen der darüber haftende Zinß so Zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 31 lb, Restirt noch 368. Dießerwegen Vorhand ein teutsch. perg. Kauffbrieff über diese und des Reifbaad besagende ab. seith diesem Fr. Broßin cedirte Behauß. in alh. C. C. stub gefertiget d. d. 6. Julÿ 1739. Und dann j. ferners teutsch perg. Kauffbrieff weißend wie beede nun verstorbene Schmidtische Eheleuth diese behausung nebst dem Reifbad wehrend ihrer Ehe an sich gebracht haben und ist derselbe in alh. C. C. Stub auf pergam. gefertigt u. v. 22. Januarÿ 1742. datirt.
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Verstorbenen seel. vor H. Not. Johann Daniel Langheinrich den 14. 7.br 1758. errichteten Codicill
Copia der Verstorbenen seel. vor gedachtem H. Not. Johann Daniel Langheinrich den 30.ten Augusti 1770 errichteten Testamenti nuncupativi
Sa. hausraths 43, Sa. Silbers 1 , Sa. goldenen ring 12 ß, Sa. pfenningzinß hauptgüter 550, Sa. behaußung 368, Sa. der Schulden 31, Summa summarum 995 lb – Schulden 62 lb, Nach deren Abzug 932 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 100 lb
Copia Codicilli – persönlich erschienen Susanna Salome Schmidtin gebohrne Schaffnerin, Weÿland herrn Johann Schmidts des geweßenen Reiffbaders und burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßene Wittib gesunden, gehend und stehenden Leibes (…) Donnerstags den 14. Decemb. Abends Zwischen 5. 6. und 7. Uhren Anno 1758. H. Not. Johann Daniel Langheinrich
Copia Codicilli – persönlich erschienen Frau Susanna Salome Schmidtin gebohrne Schaffnerin, Weÿland herrn Johannes Schmidts geweßenen Reifbaders und burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßene Wittib, gesunden, gehend und stehenden Leibes (…) Straßburg auf Donnerstag d. 30 augusti Nachmmittag zwischen 1. 2. und 3. Uhren Anno 1770. H. Not. Johann Daniel Langheinrich

Marie Dorothée Schmidt devient seule propriétaire de la maison par une cession passée le 15 juin 1773 devant le notaire Jean Daniel Langheinrich (référence donnée à l’inventaire de 1784)
Elle épouse en 1754 Jean Jacques Brosé, fils du pasteur Jacques Brosé de Kürnbach en Wurtemberg : contrat de mariage, célébration

1754 (7.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 33
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehren: vnd bescheidene Herr Johann Jacob Broße von Körnbach gebürtig, Würtenbergischer herrschafft H Jacob Broße des gewesenen Pfarrers daselbst seel. nachgel. Sohn
und die Viel Ehren: und tugendsahme Jungfr. Maria Dorothea Schmidin, weÿland herrn Johann Schmid den geweßenen Reiffbaders und burgers allhier, nun seel. nachgelaßene tochter an dem andern theil
auff der Jgfr. Hochzeiterin seithen H Philipp Jacob Keÿßers, des wullenwebers, und burgers allhier dero ohnentledigten Vogts, auf Mittwoch den 7.ten Augusti 1734 [unterzeichnet] Johann Jacob Broße als hochzeiter, Maria Dorothea Schmidin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 209, n° 3)
1754. Sonnt. VI et V V.quag. proclamati, Mitt. d. 12. copulati H Joh: Jacob Broße, lediger Bader u. b. h. l. gebürtig v. Kürnbach Würtenbergischer herrschafft, weÿl. Hn Joh: Jacob Broße gew. Evangel. Pfarrers daselbst ehel. sohn u.Jgfr Maria Dorothea weÿl. Hn Johannes Schmidt gew. Baders u. b. ehel. tochter [unterzeichnet] Joh: Jacob Broße hochzeitern Maria Dorothea schmidin hochzeitterin (i 213)

Jean Jacques Brosé demande une attestation d’après laquelle les sujets wurtembergeois ont le droit de s’établir à Strasbourg
1762, Protocole des Quinze (2 R 174)
(p. 434) Sambstags d. 14. Augusti 1762. – pt° attestati des freÿzugs mit Würtenberg
Osterrieth p. Freundt nôe Johann Jacob Broße des Baders und Burgers allhier der ist eines attestati benöthigt daß die Würtenbergische unterthanen gegen die Statt Straßburg freÿzug seÿen, bitt ihme damit in forma probante gnädig Zu willfahren. Erk. Willfahrt.

Le baigneur du bain aux Cerceaux Jean Jacques Brosé meurt en 1784 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve est de 855 livres, celle des héritiers de 176 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 635 livres et le passif à 445 livres.

1784 (6.4.), Not. Zimmer (6 E 41, 1432) n° 615
Inventarium über Weiland H. Johann Jacob Broße, des gewesenen Reifbaders und burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1784. – nach seinem den 6.ten Januarii 1784. aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, hier Zeitlichen verlaßen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Frauen Mariä Dorothea gebohrner Schmidtin, des Verstorbenen hinterbliebener Wittib, beiständlich Herrn Johann Schmidt, des Chirurgi und Burgers alhier ihres H. Bruders inventirt (…) So geschehen und angefangen alhier Zu Straßburg den 26. Aprilis Anno 1784.
Der Verstorbene Hat ab intestato Zu deßen einigen Erben hinterlassen, benantlich 1.mo Jungfrau Dorotheam Salome Broßein, so majorennis Zu seÿn declarirte, und beiständlich Herrn Frantz Lorentz Marchal des Chirurgi und E. E. Grosen Raths dermaligen wohlmeritirten beisitzers hiebei persönlich anwesend war und 2.do Johann Philipp Heinrich Broße, so 12. Jahr am leben, beide sein des Verstorbenen mit Eingangs gedachter deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu gleichen Antheilen nachgelaßene Erben. Vorgementer minorennen Sohns geordnet und geschworener Vogts ist Herr Johann Arnold Isengarth, Chirurgus und burger alhier

In einer alhier Zu Straßburg in der Vorstadt Steinstras und der sogenanten Reifgaß gelegener und hernach beschriebener behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane Häusern und Zugehörden. Erstlich eine behausung samt der Baad-Gerechtigkeit das Reifbad genant, mit allen deren übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an der Vorstadt Steinstraas in der Reifgaß, einseit neben Conrad Mecken dem Weber anderseit neben Mr N. Nobes dem Schuhmacher und hinten auf den Stattgraben, der Enge Graben genant, stosend, so auser 15 ß bodenzinß so man jerlich hiesiger Stadt Pfenningthurn und 13 ß 6 d Ehrschätzigen Zinß, so jährlich in das Lerchenfeldische Lehen Zu entrichten wie auch hernach eingetragene Passiv Capitalien, frei, ledig, iegen und durch die Hh. Werckmeistere und geschworne Schätzer dieser Stadt, vermög ihres Zu der Minutte dieses Inventarii gelieferten und dabei annectirte verbliebenen Abschatzungs Zettuls d.d. 4.te May 1784. angeschlagen worden vor 600 lb. Und wann bemelte Ehrschätzige wie auch bodenzinß zusammen antreffend 1 lb 5 ß 6 d in doppelten Capital berechnet, hievon abgezogen wird mit 57, So verbleibt an bemelter Æstimation annoch hier auszuwerfen übrig 543. Über bemelte Behausung und Zugehörden besagt eine vor Weiland H. Not° Johann Daniel Langheinrich den 15. Junii 1773. passirte Erbs Cession. Und dann Zwen teutsche pergamentene Kaufbrief sowohl über vorherige als auch hernach erwehnte behausung lautend, und in allhiesiger C. C. Stub den 6.ten Juli 1739. und 22. Januarii 1742 passirt
So dann eine Behausung Höfflein und Hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an der Vorstadt Steinstraas in der Reifgaß (…)
(f° 10) Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Wie die hinterbliebene Wittib auf beschehenes Anfragen declarirt, so seÿe weder ihr noch des Defuncti in die Ehe gebrachtes Vermögen inventirt worden (…)
Ergäntzung der Erben daurender Ehe abgegangener unveränderter Guts. Nemlich vermög das, aus der Ambeÿ Heitterbach, Zinßbacher Pfaltzgraffenweiler Staats und Dornstetter Oberamtes den 3. Maÿ 1763. gefertigten theil und Verwieß; Zettuls inhaltend was dem Verstorbenen bei Abtheil und Erörterung weiland Fr. Annä Catharinä Margarethä Reidermeÿerin, gebohrner Suhnin auch weiland Christian Riedermeÿer hinterbliebener Wittib, seiner gewester eheleiblicher Mutter Verlaßenschafft erbsweise zugekommen (…)
(f° 12) Ergäntzung der hinterbliebeneen Wittib stehend sieser Ehe alienirten unveränderten Vermögens. Zufolg der durch H Johann Friderich Lobstein Notm publ. und practicum allhier in Anno 1778. gefertigter Designation über dasjenige so ihri der Wittib bei Vergelich Abtheil und Erörterung ihrer Mutter weiland Fr Susanna Salome Schmidtin gebohrnen Schaffnerin auch weiland H Johannes Schmidt gewesenen reifbaders und burgers alhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft (…)
(f° 14) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der an 7. Augusti 1754 auffgerichteter Eheberedung. Copia des vor weiland H Notario Johann Daniel Lanheinrich deb 3. Septembris 1770. auffgerichtete Codicilli nuncupativi
Des hinterbliebenen Wittib unveränderten Vermögen, Sa. haußraths 14, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 1, Sa. goldener ring und dergleichen Geschmeids 3, Sa. Eigenthums ane Häusern und Zugehörden 918, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung (63, Abgang 1371) Summa summarum 1012 – Schulden 1868 ln In Vergleichung, Passiv onus 855 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. Kleidung und weisen gezeug 22, Sa. Silbers 4, Sa. Ergäntzung 174, Summa summarum 201 lb – Schuld 25, Nach deren Abzug 176 lb
Endlich folgt auch die Beschreibung des gemein verändert und theilbaren Guts, Sa. haußraths 58, Sa. Wein und leerer Faß 53, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 16, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 200 Sa. Schuld 1307, Summa summarum 1635 lb – Schulden 445 lb, Nach deren Abzug 1190 lb
Stall Summ 471 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Mittwoch den 7. Augusti 1754, Johann Friderich Lobstein, Notarius juratus
Copia Codicilli nuncupativi – persönlich erschienen Herr Johann Jacob Broße Reiff Bader und burger allhier Zu Straßburg von der Gande Gottes guter Richtiger Sinnen Vernunfft Verstandts und Gesprächs (…) beÿ gesunden gehend und stehenden Leibs (…) auf Montag den 3. Septembris Nachmittag zwischen Ein, Zwei und Drei Uhren Anno 1770, Johann Daniel Langheinrich, Nots: publ. juratus
Abschatzung Vom 4. Maÿ 1784. Auf geberen Weÿland Herr johann jacob Broser dem geweßenen Reiffbader ist Eine behausung alhie in der statt strasburg auf der Reÿffgas gelegen Eins eÿths neben Kunrath Mercke dem Webern anderer seÿts neben Meister Nobes dem schuhmacher und Hinten aus den Engengraben stoßend gelegen, solche behausung bestehe in Einem bad und badstube, ferner in Zweÿ stuben Zweÿ Kuchen und Etlichen Kammern, darüber ist der dachstuhl mit breid Zigel belegt, hat auch ein gehtrembter Keller gleinen Hofff und brunnen Vor und und Ein Tausend Zweÿ Hundert gulden
Der zweÿte begriff ist auch alhie in der statt straßburg auff der Reiffgaß (…)
Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Acht Hundert gulden. [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr., Götz WMstr.

Marie Dorothée Schmidt cède la maison à sa fille Dorothée Salomé lors du contrat de mariage passé avec le baigneur Frédéric David Ræser, originaire de Winnenden en Wurtemberg (près de Stuttgart) ; contrat de mariage, célébration

1784 (25.6), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 284
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Friderich David Räßer, der ledige Bader Von Winnanden, Herzogl. Würtenbergischer Herrschafft, Herrn Joseph Friderich Räßer,n des Chirurgi Zu bemeltem Winnanden mit Fraun Maria Dorothea gebohrner Obermüllerin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam ane einem
Sodann Jungfrau Dorothea Salome Broßerin, weiland Herrn Johann Jacob Broße, des gewesenen Reifbaders und burgers alhier mit Fraun Maria Dorothea gebohrner Schmidin deßen hinterbliebene Wittib ehelich erzeugte tochter, beiständlich Herrn Frantz Lorentz Marchal des Chirurgi und E. E. Grosen Raths alhier dermaligen wohlverdienten beistands als Jgfr. Brauth abe dem andern theil
Sechstens hat Eingangs erwehnte Fr. Maria Dorothea Broßein geborne Schmidtin der Hochzeiterin eheleibliche Mutter, beiständlich H Johannes Schmidt, des Chirurgi und burgers alhier ihres Bruders der Jgfr. Brauth ihrer tochter, als eine Ehesteur mit in die Ehe Zugeben versprochen, hiemit auch verschriben und Zugesagt die ihme eigenthümlich zuständige behausung samt der Bad: gerechtigkeit, das Reifbad genant, mit allen deren übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an der Vorstatt Steinstraas, in der Reifgaß, einseit neben Conrad Merke, dem Weber, anderseit neben Mr N. Nobes dem Schumacher, und hinten auf den Stattgraben, der Enge Graben genant, stosend, so auser 15 ß bodenzinß so man järlich hiesiger Stadt Pfenningthurn, und 13 ß 6 d Ehrschätzigem Zinß so jährlich in das Lerchenfeldische Lehen Zu entrichten, frei, ledig, eigen, diese ihr der Jgfr. Hochzeiterin verschriebene Ehesteur jedoch anders nicht dann unter nachstehenden ausdrucklichen Bedingungen und Vorbehalt als
a) Solle Sie die Jgfr. Brauth verpflichtet seÿn, Vor diese ihro hiedurch Zur Ehesteur verschriebene Behausung und bad gerechtigkeit wie auch Zugehörden in ihre künftige Verlaßenschaft die summ von 3000 Gulden hiesig. currento einzuschiesen auh ihren Antheil hieran wieder Zu beziehen haben.
b) Hat sie die Jgfr. Hochzeiterin vorbemelten auf der behausung haftendem Bodenzins sowohl als auch Ehrschätzigem Zinß Zu übernehmen und solchen vom tag der Copulation angerechnet und künftiger Zeit aus dem ihrigen Zu entrichten.
c) Solang es bemelter verwittibten Fr. Brosein beliebig, sollen sowohl alle Kösten, Beschwerden und abgaben so bemeltes bald berühren und davon abhängig, wie auch die samtliche Einkünfte desselben zwischen ihre der Frau Wittib Zur einen, und berührten beeden Hochzeitlichen Personen Zur übrigen Helfte gemeinschaftlich seÿn und bleiben, dergestalten daß an dem abfallenden Nutzen sowohl als auch dem wider verhofften entsteheden Verlust Jeder theil die Helfte Zu empfangen und beizutragen haben solle
So geschehen alhier zu Straßburg (…) Freitag den 25. Junii anno 1784 [unterzeichnet] Friderich David Räser als Bräutigam, Dorothea Salomea Broßein als Braut

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 176 n° 14
In dem Jahr 1784. Montags den 5. Julii Abends um Vier Uhr wurden nach Zweÿmaliger Proclamation Dominicis III. et IV. post Trinitatis ehelich eingesgnet H Friderich David Räser lediger Bader von Winnanden Hertzoglich Würtenbergischer Herrschaft, H Johann Friderich Räsers Chirurgi daselbst u. Frauen Dorothea geborner Obenmüllerin ehelicher Sohn, u. jgfr. Dorothea Salome Brosein weiland H Johann Jakob Brose gewesenen Reifbaders u. burgers allhier mit Frauen Maria Dorothea geborner Schmidin nachgelaßene ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Friderich David Räser als Bräutigam, Dorothea Salomea Broßein als Braut

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que la femme a reçue en dot. Ceux du mari s’élèvent à 391 livres, ceux de la femme à 592 livres.

1785 (19.5.), Not. Zimmer (6 E 41, 1435) n° 688
Inventarium über Herrn Friedrich David Räßer, des Reifbaders und Fraun Dorotheä Salome gebohrner Broßein, beder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1785. (…) in ihrer den 5.ten Julii 1784. angetrettener Ehe Zugebracht. Weclhe auf ihr beeder Ehegatten Ansuchen der Ursachen inventirt, weil dieselbe ihre Illata vermög der vor mit Notario den 20.ten Juni 1784. auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten (…) auf Donnerstag den 19. Maÿ Anno 1785.

In einer alhier Zu Straßburg an der Reifgaaß gelegener und hernach beschriebener behausung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behausung und Zugehörden (F. Ehesteur) Nemlich eine Behausung samt der Bad: Gerechtigkeit, das Reifbad genant, mit allen deren übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an der Vorstadt Steinstraas, in der Reifgaß, einseit neben Conrad Merke, dem Weber, anderseit neben Mr N. Nobes dem Schumacher, und hinten auf den Stattgraben, der Enge Graben genant, stosend, so auser 15 ß bodenzinß so man järlich hiesiger Stadt Pfenningthurn und 13 ß 6 d Ehrschätzigem Zinß, so jährlich in das Lerchenfeldische Lehen Zu entrichten, frei, ledig, eigen und hier ohne Nachtheil ausgeworfen wird, vor 1500 lb. Diese Behausung, Bad: Gerechtigkeit und Zugehörden ist durch Frau Mariam Dorotheam gebohrne Schmidtin, weiland H Johann Jacob Broßen des gewesenen Reifbaders und burgers allhier hinterbliebene Wittib, die Fr. Mutter, solche ihrer Fr. tochter Zufolg die Vor mir Notario den 25.ten Junii 1784. auffgerichteter Eheberedung §. 6. Zu einer Ehesteur verschriben worden, mit dem Anhang daß Sie sie tochter in dero künftige mütterlich Verlaßenschaft die summ von 3000 fl. hiesig. currento einzuschiesen verkunden, hingegen aber iren Antheil hieran wieder Zu beziehen befugt seÿn solle, in zwischen aber ist Sie die Fr. Tochter verpflichtet gedachte summ seit dem 11.ten Novembr. 1784. /:als der Zeit da die in bemelter Eheberedung bedungen gewester Gemeinschaft anfgehoben worden seÿe:/ järlich à 4. pt° solang Sie die Fr. Mutter im Leben seÿn würd, Zu verzinsen, anbei ihro der Fr. Mutter die in bemeltem §° stipulirte Wehrung zu lassen oder statt davon järlich 36. fl. Zeitlebens Zu reichen, wie alles mit mehrern aus vorher angeführter Eheberedung Zusehen. So dann besagt über bemelter Behausung und Zugehörden eine vor weiland H. Not° Langheinrich den 15.ten Julii 1773. passirte Erbs: Cession, wie auch i. pergamentener Kaufbrief in alhiesiger C. C. Stub den 6.ten Julii 1739. und 22.sten Januarii 1744. passirt
Widems Verfangenschaft. So Frau Maria Dorothea gebohrne Schmidtin weiland H Johann Jacob Broße gewesenen Reifbaders und burgers alhier hinterbliebene Wittib der disortigen Ehefrau Mutter lebtägig Zu genießen hat
(f° 9) Substitutions : Guth belangens. Nemlich zufolg der durch H Johann Friderich Lobstein, Notarium publicum practicum alhier in Anno 1778. gefertigter Designation und was in derselben angezogener vor Weiland HN Not° Langheinrich den 30.ten Augusti 1770. errichteten Testamenti nuncupativi hat weiland Fr. Susanna Salome Schmidin gebohrne Schaffneri der disortiger Ehefrau Großmutter (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Guts. Sa. haußraths 3, Sa. Bücher 15, Sa. Silbers 43, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Baarschafft 272, Summa summarum 337 lb – Und wann hier beigerechnet wird dessen participirende Helfte an der eingegangenen Haussteuren 54 lb, So belaufet sich des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Guth mit der Helfte ane den Haussteuren, zusammen auf 391 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 384, Sa. Brennholtzes 12, Sa. Wein und leerer faß 43, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 38, Sa. goldener Ring und Geschmeids 17, Sa. baarschafft 40, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung und zugehörden 1500, Summa summarum 2038 – Schuld 1500, Nach deren Abzug 538 lb, Wann aber derselben Helfte ane der eingegangenen Haußsteuren hier beigerechnet wird 54 lb, der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen 592 lb

Frédéric David Ræser fait appel devant les Quinze d’un amende que lui a infligée le corps des chirurgiens pour pratiquer son métier en-dehors de son établissement. Le contrevenant déclare que le rasage ne peut pas être un privilège des chirurgiens, sans quoi les perruquiers seraient en infraction. Les chirurgiens objectent qu’il leur revient de tout temps de raser leurs clients selon la coutume d’Allemagne et de Suisse, d’où leur nom de barbiers, et que les droits des perruquiers datent de la venue des Français. La commission constate que l’amende a été infligée conformément au règlement qui stipule que les baigneurs n’ont pas le droit de raser ou de saigner hors de leur établissement.
1788, Protocole des Quinze (2 R 199)
Friderich David Räser Reifbader contra Corps der H Chirurgorum
(p. 12) Sambstags den 19.ten Januarii 1788. – Kraus nomine Friderich David Räser des Reifbaders und burgers allhier Contra E. Löbl. Corps der H Chirurgorum H Seniorem producirt Zweÿ bescheide löbl gedachten Corps vom 18.ten Xbris 1786. und 21.sten Xbrus 1787. wovon principalis hiemit an E G appellirt haben will bitt appellationis Verzeichnus. Erkandt appellation verzeichnet.

(p. 99) Sambstags den 8.ten Martii 1788. – Rang nomine Es Löbl. Corps der H Chirurgorum H Senioris Contra Friderich David Räsel dem Reifbader undt burger allhier in actis will vorlegung der appellationis Klag vernehmen, Kraus producirt unterthänige appellations Klag juncto petito, restituirt anbeÿ die erhobene bescheide, Rang bitt Copiam et Terminis ordinis. Obtinet.

(p. 161) Sambstags den 10. May 1788 – Idem [Rang] nôe Es. Löbl. Corps der Chirurgorum Senioris in actis Contra Friderich David Räser auch in actis producirt unterthänige exceptiones juncto petito samt beÿlag litt. a bitt unterthänig Deputationem, Kraus bitt copiam producti und bitt similiter Deputationem. Erkandt Copia et Deputatio.

(p. 176) Sambstags den 24. May 1788 – Obere Handwercks H lassen durch H Secretarium Widt referiren habe Friderich David Räser der Reifbader allhier Contra Es. Löbl. Corps der Chirurgorum Zweÿ widrigen bescheid Gedachten Corps producirt vermög des ersten vom 18.ten Xbris 1786. er in 5. lb d straff und 1 lb 10 ß Kösten Condemnirt worden vermög des Zweiten vom 21.sten Xbris 1787. derselbe in 10. lb d Straf und 1 lb 3 ß kösten Condemnirt worden, auf Interponirt und verzeichnete appellation hat appellant den 8.ten Mertz jüngst seine unterthänige appellations Klag übergeben und darinn gebetten Mghh. geruheten Ihn als appellant wider die beÿ löbl. Corps der Chirurgorum den 18. Xbris 1786. und 24.sten Xbris 1787. ergangenen bescheide auf und anzunehmen, und auf die appellation Recht sprechen Zu erkennen, daß appellant von der wider ihn aus gesprochene condemnationen ref. Exp. loßzuzählen.
Hierüber und diesem entgegen hat appellatischen Corporis H. Senioris in seinen den 10.ten hujus übergebenen exceptionibus gebetten MGHh geruheten in rechten zu erkennen und aus zu sprechen daß in erster Instantz wohl gesprochen, übel appellirt worden, einfolglich daß beede sentintiæ à quibus vom 18.tn Xbris 1786. und 24.sten Xbris 1787. ihrem völligen innhalt nach Zu vollziehen seÿe idque refusis von seiten appellanten et hujus instantiæ Expensis.
Beÿ besesener deputation hat appellant gegenwärtig seine in des appellations schrifft angeführte beschwerden lediglich widerholet dahin gehend, das rasiren stehe in Keiner verbindung mit der Chirurgie, sonsten es den Perruckenmachern welche hier und in gantzen franckreich ihre kunden sowohl Zu hauß als in ihren boutiques rasiren nicht erlaubt wäre, das anderlaßen auser seinem hauß betreffend von auch das auflegen des seidenbaschs, seÿe solches Zufälliger weiß und aus menschenlieb, da mann nicht sogleich einen Chirurgum beÿ der hand hette er aber ohnehin ein gelernter Chirurgius seÿe, um so zu verläßigen von ihme übernommen worden, als er solches ohnentgeltlich gethan, mithin appellatischen Corps kein nachtheil hierdurch erwachsen, solle dahero seine schrifftliche conclusiones widerholt haben.
H Exsenatoris Friderich Heinrich Becker namens des H. Senioris H Daniel Friderich Maßke als Junior erwiederten, das rasiren seÿe Zu allen Zeiten allhier wie auch gantz deutschland und in der Schweitz denen Chirurgis ausschlüßig Zugestanden, dahero ihnen auch der namen barbierer gegeben worden, es seÿe auch das rasiren ein besonderer nahrung Zweig ohne welchen die meisten Chirurgi Kaum das brodt finden würden, das angeführte exempel der Peruckenmacher, denen das rasiren Zugelaßen worden, komme daher weilen die frantzose, so sich allhier niedergelaßen, solches aus besonderer nachsicht gestattet worden, nur können den (p. 178) um so weniger rechtfertigen als es denen baadern nach hiesiger verordnung noch würcklich verbotten bleibt, Ebenso stehe ihnen das Aderlaßen in der von Hh Räth und XXI ertheilten verordung außer ihren badstuben ausdrucklich untesagt, seine übrige entschuldigungen als ob es aus noth und menschenliebe und dabeÿ ohnentgeltlich geschehen seÿe, theils leeren worte theils so beschaffen daß unter solchem vorwand die ordnung alle augenblick Eludirt werden könte, Wann endlich appellant sich das auch Zu Rechtfertigen vermeinet, daß er ein gelernter Chirurgus seÿe, so seÿe ihme wan es gleich wahr wäre, solches dennoch verbotten, weilen die praxis chirurgiæ und was in dieselbe einschlagt, niemand als der so nach ausgestandenem examinis und verrichteten operationen in das Corps der hiesigen Chirurgiorum aufgenommen worden und ein gerechtigkeit besitzt Zukommen
Die H Deputirte haben nach einsehung der von Hh Räth und XXI E. Löbl. Corps der Chirurgorum ertheilten verordnung nicht einsehen können wie der appellant nach seiner in primæ instantia selbst eigener geständnus daß er widerhohlter maßen auserhalb seiner Baad stuben rasirt und ader gelaßen, auch sonst durch auflegung Seidenbasch und deßen Verbindung sothaner ordnung Zuwider gehandelt, sich über die desfalls wider Ihn ergangene Zweÿ bescheide zu beschwehren unterfangen können, da nun die gesetz klar, die von den appellant angebrachten ausfuchten durchaus hinfällig, und unerheblich als haben sie keiner anderen meinung seÿn können, alß daß die sententia à quibus nach ordnung ertheilt und übel appellirt worden sofort dieselbe Zu Confirmiren, jedoch aus besonderer Gnade die aufgesetzte Straf auf 6. lb d Zu moderiren idque refusis Expensis. Erkandt bedacht Confirmirt.

L’officier de santé Frédéric David Ræser meurt sans postérité en 1816

1816 (22.8.), Strasbourg 10 (23), Zimmer n° 604, 7364
Inventaire de la succession de Frédéric David Raeser, officier de santé, décédé le 2 mai 1816 – à la requête de Dorothée Salomé Bressé la veuve et de Jean Georges Roessel, notaire, curateur des héritiers absents – Contrat de mariage reçu par le notaire Zimmer le 25 juin 1784
dans la demeure de la veuve rue du Cercle n° 11
propre du défunt, garde robe 285 fr, remploi 1734 fr, ensemble 2020 fr
propres de la veuve, créances 296 fr
propriété d’une maison à Strasbourg, savoir une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg faubourg de Pierre rue du Cercle n° 11, entre la veuve Pfeiffer et Théophile Keller épicier, derrière le fossé étroit du Faux Rempart – estimée 8000 fr, cédée à la veuve par Marie Dorothée Schmidt veuve Bressé sa mère par l’article 6 du contrat de mariage
remploi 3034 payements faits à la décharge de la veuve 1629 fr, remploi 1404 fr
communauté, mobilier 957 fr, bibliothèque de 120 volumes 90 fr, argenterie 111 fr, total 1158 fr, passif 3400 fr
Enregistrement, acp 131 f° 69 du 30.8.

Dorothée Salomé Brossé meurt en 1828 en délaissant pour héritière testamentaire Dorothée Kibort

1828 (24.5.), Strasbourg 10 (78), Me Zimmer n° 301
Inventaire de la succession de Dorothée Salomé Brossé, veuve de Frédéric Daniel Raeser, officier de santé, décédée le 13 mars 1828 – à la requête de Dorothée Kibort, majeure, héritière universelle suivant testament olographe du 15 décembre 1820 enregistré le 25 mars 1828 f° 149 et testament public reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 7 janvier 1828
dans la maison rue des Cerceaux n° 11
propriété d’une petite maison à Strasbourg. une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg Faubourg de Pierre rue des Cerceaux n° 11, d’un côté la maison de la veuve Pfeiffer, d’autre celle du Sr Antoni cordonnier, devant la rue, derrière le fossé exérieur du Faux Rempart – cette maison était autrefois grevée de 2 fr de rente foncière dont l’une des deux assise sur le revêtement de la maison au profit de la ville, rachetée par quittance du 27 mars 1806, l’autre de 2,50 francs créée en vertu d’un titre constutif passé par le comte de Lerchenfeld le 31 janvier 1717 rachetée par acte sous seing privé en date du 28 octobre 1824 – cédée à la veuve Raeser par Marie Dorothée Schmidt veuve Brossé sa mère par l’article 5 du contrat de mariage reçu Zimmer notaire le 25 juin 1824. Propriété constatée par cession de droits successifs dressé par Langheinrich notaire le 15 juillet 1773, 2. deux contrats passés à la chambre des contrats les 6 juillet 1739 et 22 janvier 1742. Cet immeuble occupé savoir par les conjoints Montagu pour 60 fr de loyer, conjoints Doenné 40 fr, veuve Raeser 40 fr, ensemble 140 fr, estimée 2800 fr
mobilier 1208 fr (garde robe 102 fr, boiserie 327 fr, literie 196 fr, linge 268 fr, batterie de cuisine 17 fr, divers 203 fr, argerterie 84 fr) total 4008 fr, passif 4046 fr
Enregistrement, acp 189 f° 135-v du 28.5.

Dorothée Kibort vend la maison par adjudication. Le boulanger Michel Bilger et sa femme Marguerite Madeleine Litt s’en rendent adjudicataires moyennant 4 600 francs. La venderesse s’y réseve un droit d’habitation.

1828 (2.8.), Strasbourg 10 (78), Me Zimmer n° 365
Dorothée Kibort, fille majeure, en qualité d’unique héritière de Dorothée Salomé Brossé veuve de Frédéric David Raeser, officier de santé, instituée par testament olographe du 15 décembre 1820
(Autre acte) 20 juin n° 327 – Cahier des Charges, mise à prix 2800 fr, adjudication préparatoire du 26 juin n° 340, personne en s’est présenté
à Michel Bilger, boulanger, et Marguerite Madeleine Litt
une maison à rez de chaussée avec premier étage, appartenances et dépendances située à Strasbourg au Faubourg de Pierre rue des Cerceaux n° 11 d’un côté la maison de la veuve Pfeiffer, d’autre celle du Sr Antoni cordonnier, devant la rue des Cerceaux, derrière le fossé exérieur du Faux Rempart – ladite maison a été cédée à la veuve Raeser par Marie Dorothée Schmidt veuve Brossé sa mère suivant l’article 5 du contrat de mariage reçu par Zimmer notaire le 25 juin 1824. Propriété constatée par cession de droits successifs passé devant Langheinrich notaire le 15 juillet 1773, 2. deux contrats passés à la Chambre des contrats les 6 juillet 1739 et 22 janvier 1742 – à la condition expresse que la Dlle Kibort venderesse aura la jouissance gratuite et viagère du logement consistant en la petite chambre se trouvant à droite en montant l’escalier plus une petite cuisine sur le même côté derrière ladite chambre et en une chambre pour le linge sale (…) qui pourra être remplacée par une rente viagère de 60 francs par an – 4000 fr et 600 francs
Enregistrement, acp 190 f° 149-v du 8.8.

Originaire de Breuschwickersheim, Michel Bilger épouse en 1818 Marguerite Litt
1818 (1.6.), Strasbourg 5 (45), Not. F. Grimmer n° 10.437
Contrat de mariage – Michel Bilger, boulanger fils de Laurent Bilger, laboureur à Breuschwickersheim, et de feue Christine Schwentzel
Marguerite Litt, fille majeure de Jean Litt, cordonnier, et de Marguerite Scholl femme actuelle de Valentin Knopf cordonnier
regime de la communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 139 f° 61-v du 8.6.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports.
1819 (1.6.), Strasbourg 5 (46), Not. F. Grimmer n° 10.764
Inventaire des apports de Michel Bilger, boulanger, et de Marguerite Litt, assitée de Valentin Knopf cordonnier son beau père, suivant le contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 1 juin de l’année dernière
dans la demeure des conjoints grand rue n° 70
le mari meubles 321 fr, grains 196 fr, numéraire 1200 fr, créances 100 fr, immeuble note, total 1817 fr et 60 ares de terres à Breuschwickersheim
la femme meubles 924 fr, argenterie 85 fr, numéraire 2000 fr, terres à Berstedt, total 3010 fr
Enregistrement, acp 143 f° 85 du 10.6.

Michel Bilger et Marguerite Madeleine Litt vendent la maison à la Ville de Strasbourg pour établir un nouveau quai

1838 (14.9.), Strasbourg 15 (64), Me Lacombe n° 1748
Michel Bilger, boulanger, et Marguerite Madeleine Litt
à la ville de Strasbourg, stipulant par Louis Chrétien Reuss adjoint
Description de l’immeuble vendu, une maison à rez de chaussée surmonté d’un étage et de greniers avec appartenances et dépendances situé Faubourg de Pierre rue des Cerceaux n° 11, d’un côté ma veuve Pfeiffer, d’autre le Sr Antoni cordonnier, devant la rue des Cerceaux, derrière le Fossé du Faux Rempart
les vendeurs promettent de faire enlever savoir un pétrin, une table à tour dite Wirckbank, un fourneau et le petit chaudron qui se trouve dans le fournil le tout se trouvant au rez de chaussée dans le mur mitoyen, trois bancs et la cloison vitrée dans la chambre au premier étage donnant vers la rivière – Origine de la propriété, acquis sur Dorothée Kibert, célibataire, fille majeure à Strasbourg suivant acte passé devant Zimmer notaire à Strasbourg le 2 août 1828 transcrit au bureau des hypothèques volume vol. 215 n° 37, avec réserve de l’habitation viagère gratuite d’un petit logement, par la vente reçue par M° Lacombe ce jour la Dlle Kibert a renoncé au droit d’habitation. Mlle Kibert a recueilli ledit immeuble dans la succession de Dorothée Salomé Brossi veuve de Frédéric David Raeser, officier de santé dont elle est héritière universelle suivant testament olographe di 15 décembre 1820 enregistré le 25 mars 1828 f° 6 et déposé au rang des minutes de M° Zimmer le 26 mars 1828. La D° Raeser en était propriétaire suivant cession par D° Brossi sa mère au contrat de mariage reçu Zimmer notaire le 25 juin 1784
Autorisation de la vente, au budjet de 1838 à titre du compte sur les travaux du quai de la rive gauche du Faux Rempart, suivant ordonnance du 15 août 1838 du Roi, pour l’établissement d’un quai sur la rive gauche du canal du Faux rempart entre la maison de force et la courtine des Juifs – 23.500 francs
Enregistrement, acp 262 F° 53 du 17.9.

Michel Bilger meurt sans postérité en 1858
1858 (19.6.), M° Grimmer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Michel Bilger, ancien boulanger à Strasbourg Marguerite Litt sa veuve et de la succession du Sr Bilger, décédé le 26 mars 1858, dressé à la requête 1) de la veuve, agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer Nre le premier juin 1818, 2) Christine Bilger épouse de Martin Maylander cultivateur à Hangenbiethen, 3) les enfants d’Anne Bilger décédée épouse de Michel Bernhard, cultivateur à Breuschwickersheim nommés Catherine Bernhard, épouse de Georges Baas, aubergiste à Avenheim, Anne Bernhard femme de Frédéric Hildenbrand boucher à Strasbourg, Michel Bernhard cultivateur à Breuschwickersheim, Philippe Bernhard boulanger à Strasbourg, Jacques Bernhard, boulanger à Brunoy, 4) les enfants de Catherine Bilger décédée épouse de Jean Bilger laboureur à Breuschwickersheim nommés Jean Bilger, cultivateur à Wolfisheilm, Georges Bilger garçon laboureur audit lieu, Jacques Bilger laboureur à Breuschwickersheim, Jean Bilger comme père et tuteur de Michel Bilger son fils mineur
5) les enfants de Barbe Bilger, décédée épouse de Georges Baltzer, laboureur à Hangenbiethen nommés Jean Georges Baltzer boulanger à Paris, Jacques Baltzer, boulanger à Hangenbiethen, Barbe Bilger, célibataire audit lieu, Salomé Baltzer, célibataire à Breuschwickersheim, ledit Sr Baltzer père comme tuteur de Philippe Baltzer son fils
acp 470 (3 Q 30 185) f° 35-v du 26.6. (succession déclarée le 16 septembre 1858)
Communauté, mobilier estimé à 750, argent comptant 500, créances & intérêts 21.501 francs
Une maison à Strasbourg faubourg de Pierre N° 8 – Passif 19.464
Succession, bénéfice de la communauté 1543, reprises 6645, garde robe 262

Marguerite Litt meurt sans postérité en 1863
1863 (24.8.), M° Grimmer
Inventaire de la succession délaissée par Marguerite Litt veuve Michel Bilger boulanger à Strasbourg décédée le 25 juillet 1863, dressé à la requête de 1) Catherine Schultz épouse de Jacques Schultz aubergiste à Berstett, 2) Eve Litt épouse de Jean Roth journalier à Gimbrett, 3) Marguerite Litt épouse de Georges Anstett maçon à Bischheim au Saum, 4) Michel Litt musicien au 3° du Génie à Metz, 5) Marie Catherine Litt épouse de Jean Riss, charron à Berstett, 6) Anne Litt épouse de Jacques Brosius cordonnier à Provins, 8) Valentin Scherer laboureur à Mittelhausen, 9) Michel Karcher laboureur à Reitwiller, 10) Valentin Arbogast tisserand à Gimbrett, 11) Jean Arbogast tisserand à Niederhausbergen, 12) Michel Arbogast laboureur à Pfulgriesheim, 13) Christine Arbogast épouse d’André Jacob journalier à Gimbrett, 14) Marie Arbogast en condition à Mundolsheim
acp 524 (3 Q 30 239) f° 82 du 1.9. (succession déclarée le 6 juin 1864)
Il dépend de ladite succession 1) maison estimée à 899, argent comptant 59, créances 16.260, trente obligations du Chemin de fer de l’Est 11.167
Une maison Faubourg de Pierre N° 8
Passif 11.344

1863 (1.8.), M° Grimmer
Dépôt du testament olographe de Marguerite Litt veuve Michel Bilger ancien boulanger à Strasbourg. Ledit testament en date du 10 août 1860 enregistré ce jourd’hui
acp 524 (3 Q 30 239) f° 18 du 5.8.



26, rue des Chandelles


Rue des Chandelles n° 26 – IV 398 (Blondel), N 920 puis section 60 parcelle 30 (cadastre)

Démolie par la Ville (service d’assainissement), 1907, terrain réuni à la voie publique


Façade rue des Chandelles (AMS, 1 Fi 20, 22)
Angle, rue de la Demi-Lune à gauche

Inscrite dans le Livre des communaux de 1587 au nom du tailleur Mathias Schmeyer, la maison a un encorbellement de part et d’autre de l’angle. Thomas Schmeyer et son voisin tonnelier Simon Ringer (n° 22) réparent en 1602 leurs latrines communes dont la vidange a lieu par la maison de Simon Ringer. Le tailleur Jacques Schneider qui vient d’acheter la maison remplace en 1614 deux poutres de l’encorbellement par des neuves. Le marchand de futaine Jérôme Waltz en fait une maison de rapport. Le ferblantier Marc Schætzel puis son gendre perruquier Jean Jacques Wittmar en sont propriétaires pendant presque cinquante ans (1690-1737). La maison est estimée tout au long du siècle entre 300 et 450 livres. Le courtier Jean Daniel Ehrmann en fait à nouveau une maison de rapport avant de la vendre (1761) au perruquier Jacques Henri Ehrmann qui fait faillite. Le cordonnier Barthelémy Hansmann qui vient de s’en rendre propriétaire n’est pas autorisé en 1768 à peindre sa maison à encorbellement. Il modifie en 1781 sa porte de cave.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 188 (Musée des Plans-relief) 1
Elévations des n° 26, 24 et 22, rue des Chandelles, les deux façades du n° 26 se trouvent au milieu de l’image (vers 1906, AMS cote 316 MW 589)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en bois et deux étages en bois en encorbellement sur les deux rues. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (d) : sur la droite, la façade rue des chandelles a une porte et une fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres inégalement réparties à chacun des deux étages. La façade sur la gauche dans la rue de la Demi-Lune a un demi-toit.
La maison porte d’abord le n° 1 (1784-1857) puis le n° 26.


Relevé des Monuments historiques (vers 1906, © DRAC Grand-Est, cote DAR 482 B 036-008)
Plan des n° 22 à 26 (AMS cote 316 MW 590)

Le tonnelier et brasseur Jean Louis Specht est propriétaire de la maison (1813-1856) et des voisines (numéros 16 à 26, sauf 22). A sa mort, le menuisier Joseph Sutter l’achète. Ses héritiers la vendent au début du siècle suivant à la Ville de Strasbourg (service d’assainissement) qui la fait démolir en 1907 et en réunit le sol à la voie publique. Le conservateur des monuments historiques note en 1906 dans son rapport que la maison d’angle numéro 26 est « particulièrement remarquable et pittoresque avec ses coloris harmonieux et l’encorbellement du premier étage qui repose sur des consoles ».

août 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thomas Schmeyer, tailleur, et (1684) Ursule Seitterlin puis (1611) Anne Hammann – luthériens
1613* v Jacques Dalheimer, tailleur, et Madeleine Helckann – luthériens
1614 v Jean Schneider, tailleur, et (1608) Ursule Spillenmacher puis (1622) Rosine Kessmacher, d’abord (1620) femme du pelletier Jean Thiébaut Koch – luthériens
1675* adj Jérôme Waltz, marchand de futaine, et (1660) Elisabeth Sommerecker – luthériens
1685 v Adam Mey, marchand épicier, et (1641) Marie Gerlach puis (1654) Salomé Reinthaler – luthériens
1690 v Marc Schætzel, ferblantier, et (1689) Marthe Meyer puis (1702) Catherine Fischer – luthériens
1729 h Jean Jacques Wittmar, perruquier, et (1728) Marie Elisabeth Schætzel – luthériens
1737 v Jean Daniel Ehrmann, perruquier puis courtier de change, et (1716) Marie Madeleine Fritschmann – luthériens
1761 v Jacques Henri Ehrmann, perruquier, et (1756) Catherine Elisabeth von Gottesheim puis (1766) Marguerite Salomé Erhard, remariée (1774) avec le perruquier Jean Jacques Henri Winckelmann – luthériens
1768 adj Barthelémy Hansmann, cordonnier, et (1752) Dorothée Vogel – luthériens
1810 v Thérèse Bollen, blanchisseuse à Hermolsheim
1813 v Xavier Zimmermann, tailleur puis marchand de fruits, et (1804) Marie Catherine Schock
1813 v Jean Louis Specht, aubergiste, et (1810) Marie Hélène Gerlach
1856 v Jules Joseph Sutter, menuisier, et (1845) Marie Louise Hahn
1884* h (indivision) Adolphe Sutter, agent d’assurances, et (1873) Emilie Rhein
Louise Jeanne Sutter
1896* Joseph Beguin, libraire, et (1886) Caroline Emilie Rhein veuve d’Adolphe Sutter
1899* Louise Jeanne Sutter
1903* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1729, 400 livres en 1753, 450 livres en 1764, 300 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) IV 398, Henry Eremann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Haußmann, 5 toises, 5 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 920, Specht, Louis – maison, sol – 0,37

Locations

1765, Jean Baptiste Michel, manant

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 151
La maison est inscrite dans le Livre des communaux de 1587 au nom du tailleur Thomas Schmeyger (Thomas Schmeyer). Dans la rue des Chandelles la maison a un encorbellement jusqu’à l’angle de la ruelle vers Sainte-Barbe (22 pieds de long, 2 pieds 3 pouces de saillie) dont la corniche a 22 pieds de long et 1 pied de saillie. Il en doit 2 sols 8 deniers. Du côté de la ruelle, la maison a un encorbellement (21 pieds ½ de long, 4 pieds 2 pouces de saillie) et un chenal en bois. Il en doit 4 sols 7 deniers

Die Gaß nach der Beckenknecht Stuben zum Heiligen Liecht genandt
Thoman Schmeÿger der Schneider hatt vor seinem Hauß oben ein Vsstoß unz ane das Eckh ane die Zwerchgaß gegen Sanct Barbaren, xxij schu lang, vnd ij schuh iij Zoll herauß, daruor ein Staucher xxij schuh lang vnd j schuh herauß, Soll Allmendt sein vndt bleiben, Bessert für das Nüessen, ij ß viiij d

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 156-v
Anderseits der Zwerchgaß Wider Sanct Barbaren gaß zu
Thoman Schmeÿer der Schneider hatt vor dem Eckh Inn die Zwerchgaß gegen Sanct Barbaren Oben einen Vsstoß xxi+ schuh lang, vnd iiij schuh ij Zoll herauß, aampt einem hülzenen Naach, Bessert für das Nüessen, iiij ß viij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1614, Préposés au bâtiment (VII 1329)
Le tailleur Jacques Schneider qui habite la maison d’angle face à la Monnaie remplace l’ancien évier à l’étage par un nouveau et remarque que la poutre sur lequel il reposait est pourrie. Il est autorisé à remplacer deux poutres par des neuves.

(f° 121-v) Montag 8.t. Augusti – Hans Schneid. d. schneid. Im Eckhauß geg. Müntzhoff sagt hab ein wasserstein oben In seinem hauß abgebrochen wöllen Newmachen, vnd fund. das die palcken daruff er gestand. so ein vberstoß Ist, gar faul, bitt Ihm Zu gönnen andere 2 balcken In Zu Ziehen, Erk Ist Ihme sein begeren willfahrt, solls machen wie vorhin geweß.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Le cordonnier Barthelémy Hansmann demande l’autorisation de peindre sa maison qui a un encorbellement mais pas d’auvent. Les préposés refusent.

(f° 28-v) Dienstags den 28. Junÿ 1768 – Bartholome Hannßmann
Bartholome Hannßmann der schuhmacher bittet umb erlaubnus sein hauß in der hellenlichter gaß so einen überhang hat aber kein wetterdach gehabt anzustreichen. Erkannt, Abgeschagen.

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Jean Régnard Pfauth, contremaître chez la veuve Freisinger, est autorisé au nom du cordonnier Barthelémy Hansmann à modifier la porte de sa cave.

(f° 270-v) Dienstags den 14. Augusti 1781 – Bartholome Hannßmann
Idem [Johann Reinhard Pfauth der balier beÿ Fr. Freißingerin] nôe. Bartholome Hannßmann des Burgers und schuhmachers bittet um erlaubnus an deßen in der Barbaræ gaß gelegenen behausung die Kellerthür veränderen zu dörffen. Erkannt, Willfahrt.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Pfauth est autorisé au nom du cordonnier Barthelémy Hansmann à réparer et blanchir le crépi sous l’encorbellement à condition de ne pas toucher à l’encorbellement

(f° 334-v) Dienstags den 19. Augusti 1783 – Bartholomäus Hannsmann, Schumacher
Idem [Mr Pfauth der Maurer] nôe. Bartholomäus Hannsmann,, des Schumachers bittet zu erlauben an deßen Behausung an der Heiligen Lichter Gaß gelegen, unter dem Überhang den Bestich aus zu beßern und Zu weisen.
Erkannt Willfahrt, doch den Überhang nicht Zu berühren.

1815 (283 MW 357)
Le maire refuse à Louis Specht l’autorisation de ravaler sa maison

n° 361, Louis Specht (…) de faire crépir le rez de chaussée de sa maison sise rue des Chandelles N° 1 sans cependant toucher ni à la porte ni aux croisées, ses moyens après deux blocus de suite ne lui permettant de faire à sa maison d’autres réparations que de faire couvrir de mortier les endroits les plus endommagés, le 11. 8.bre 1815
Villot le 13. 8.bre, Considérant la maison dont il s’agit est a une avance aux deux étages et qu’elle n’est point alignée, suis d’avis que toutes réparations lui soient interdites, le 12. 8.br – maire 13. oct. – prefet 17. oct.

Description de la maison

  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, une petite cave solivée, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins.
  • 1785 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 600 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la Chandelle

nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
Specht
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance sur 2 faces
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 262 case 1

Specht Louis, à Strasbourg
Sutter Joseph, Md. de charbon à Strasbourg (subs° p. 1857)

N 920, maison, sol, R. des Chandelles 1
Contenance : 0,37
Revenu total : 54,19 (54 et 0,19)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1011 case 2

Sutter Joseph, Marchand de charbons
1860 Sutter Joseph, Jules, la Veuve et Les enfants
1884 Sutter Emil Adolf und Luise Johanna
96/97 Beguin Josef die Frau geb. Rhein
1899/1900 Sutter Luise Johanna
1903 Straßburg die Gemeinde
(ancien f° 759)

N 920, maison, sol, Rue des Chandelles 26
Contenance : 0,37
Revenu total : 54,19 (54 et 0,19)
Folio de provenance : (262)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre allemand, registre 32 p. 389 case 2 (biffé)

Parcelle, section 60, n° 30 – autrefois P 920
Canton : Heiligenlichtergasse Hs Nr 26
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,46
Revenu : 500
Remarques :

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 110 Rue de la Chandelle p. 186

1
Pr. Hansmann, Ve de cordonnier – Cordonniers
loc. Albrecht J. Georges, Cordonnier – Cordonniers
loc. Meyer, Jacques, imprimeur

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Heiligenlichtergasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 26
Albert, Kohlenhändler. 01
Christoph, Maler. 2
Tietze, Schreiner. 2
Wacker, Tagner, 2

Annuaire 1907, p. 78 (i 327)

n° 12, 14, 16, 18, 20, 22, 24, 26, Stadt Strassburg E, unbewohnt
Annuaire 1908, p. 75 (i 330)
non mentionnées


Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants de la maison voisine (ensuite n° 24), la maison appartient au tailleur Thomas Schmeyer en 1612, au tailleur Jacques Dalheim en 1613 et 1614, au tailleur Jacques Schneider en 1616 puis au tailleur Jean Schneider en 1623 puis à ses héritiers en 1641. Le propriétaire est toujours Jean Schneider en 1646 et 1677.
Originaire d’Ellweiler (en Palatinat), Thomas Schmeyer épouse en 1684 Ursule, fille du tailleur Marc Seitterlin.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 3-v, n° 67)
1584. Eodem die [Dom. 13. Trinit.] Thomas Schmeÿer von Ellwÿler, der Schneid. vnd Ursula, Marx Eÿtterlin des Schneids. nachgelaßene tochter, eingesegnet 6. Octob. (i 5)

Il devient bourgeois par sa femme trois semaines plus tard en s’inscrivant à la tribu des tailleurs.
1584, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 538
Thomas Schmoÿerr der Schneider Vonn Elweillerr Hatt das burgerrecht empfangen Von Ursulla Marx seitterlinsn deß schneiderß selligen dochter, Seiner haußfrauenb Vnnd will Zuo den schneidern diennen Acttum denn 31. 8.bris 1584

Le tailleur Thomas Schmeyer qui n’a pas eu beaucoup de travail pendant la guerre demande l’autorisation de débiter du vin dans sa maison face à la Monnaie où le grand-père de sa femme a débité le vin vingt ans auparavant. Les Quinze l’éconduisent, de même que lors d’une nouvelle requête un mois plus tard.
(f° 39) Sambstag den X Martÿ – Thomas Schmeÿer. Wein Zepffen
1593, Protocole des Quinze (2 R 22)
Thomas Schmeÿer. d. schneider p. Lt. Hüenerer, Er hab dißen Krieg wenig arbeit gehabt vnd sich schwerlich außpring. können, bitt Ime Zugestatten, Im Eckhauß beÿm Müntzhoff, da seiner Frawen großvatter vor Zwantzig Jaren wein geschenckt auch wein Zum Zepffen Zuschencken. Erkandt Ime sein begeren abgeschlagen. B. Mr.

(f° 56) Sambstag den VII Aprilis – Thomas Schmeÿer. Wein Zepffen
Thomas Schmeÿer. d. schneider p. Lt. Hüenerer übergibt ein S.pôn so verleßen, Inn deren er nochmalen bittet Ime auß fürgesprachten Ursachen, das wein Zepffen vff der gaß beÿ dem Müntzhoff Zugestatten & Erkandt, Ime sein begeren abschlag. vnd beÿ vorig. bescheidt pleiben lassen. B. Mr.

Thomas Schmeyer paie avec un retard de huit ans ses contributions de la Taille. Il rechigne à régler l’amende que la Taille lui a infligée en arguant que sa femme est malade depuis longtemps. Les Quinze confirment l’amende.
1598, Protocole des Quinze (2 R 27)
Thoman Schmeÿer Ca. Stall. 175.
(f° 175) Mittwoch den VI. Decembris – Thoman Schmeÿer schneider brigt für, er seÿ acht Jahr vff den Staii schuldig, Järlich 12 ß, Wollt Jetzo 4 lib. geben haben, vnd nach dem Schwörtag den Rest sambt dem Vncosten den sÿ Ime fordern, Wiewol ers vermeint nicht schuldig seÿn, So wöllens die dreÿ nicht von Ime annehmen, sonder haben Ihne für meiner Hn gewißen. Also begert er Ziel vnd ein Zedel vff den Stall, seÿ Ime nicht möglich Jetzo mehr Zugeben. Er hab ein lange Zeitt ein krancke frauw gehabt. Erkandt die dreÿ vff dem Stall beÿ Ihrer ordnung pleiben laßen vmb bößen eingang willen. Zeigen Ime an B. q. Mr

Le conseil des Drapiers inflige une amende à Thomas Schmeyer qui teint sans en avoir le droit. Le maître de la tribu donne lecture d’un état transmis par la chambre du Prévôt. Le juriste Bittlinger objecte que l’affaire n’est pas du ressort du Prévôt et que le maître de tribu a engagé des frais inutiles. Il demande à être exempté des frais de la procédure inutile ainsi que de l’amende elle-même.
1601, Protocole des Quinze (2 R 30)
Tucher Zunfft Ca. Thoman Schmeÿer. 68.
(f° 68) Sambstag den IIII Aprilis – Von weg. d. tucher Zunfft erscheint Peter Hönauwer Zunfftmeistern gepieten laß. Thoman Schmeÿern dem schneider, übergibt p. Lt. hünerer ein ohngehorsamenn Zedel, Vmb deßwillen das er weg. des ferbens, so nicht seines handwercks, gestrafft, verweigere sich die straff Zuerlegen, Bitt Ihne darzu anzuhaltten, mitt beköhrung Costens, Ist der ohngehorsam Zedel vom Schultheißen Gericht verlesen. Thoman Schmeÿer p. Lt. Bittlinger, die sach gehöre nicht dahere, es seÿ doch dem Zunfftmeister vndersagt, er werdt Zu ohnnöttigem Costen gebracht, Bitt aber Zeitt acht tag, So wöll er sein verantworttung alßo fürpring. das er nicht allein des Uncostens am Schultheißen Gericht, sonder auch der straff soll ledig Erkandt werden. Tucher Zunfftmeistern der gegentheil hab vff Crautt vnd loth getrauwen, Schmeÿer er hab mitt dem Büttel geschertzt, das wöllen sÿ Jetzo vff die Zunfft Ziehen. Zunfftmeister laßt sonst die begerte Zeitt Zu Ist ohnvmbgefragt Zugelaßen.

Thomas Schmeyer et son voisin tonnelier Simon Ringer (ensuite n° 22) s’accordent au sujet de leurs latrines communes. Elles seront remises en état à frais communs partagés par moitié. La vidange aura lieu par la maison de Simon Ringer comme par le passé quand elle appartenait à Jean Frœreisen (Gfrœrissen), Thomas Schmeyer devra supporter les deux tiers des frais.

1602 (xvj Xbris), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 488
(Inchoat. fo: 489.) Erschienen Meÿster Thoman Schmeÿer Schnÿd. ane Eim,
So dann Simon Ringer der Khüffer am and. theÿl
haben gegen einand. bekandt vnd offentlich verÿehen, das Sie sich eines Heimlichen gemachs halben welches mit beden Partheÿen Inn Iren Zween Heüßern Inn heÿligen lichter gassen & gelegen gemein Ist, Als Jetzmals eingefallen vnd bauwens von nöten Künffttigen streÿt Zu fürkommen nachburlich vnd freindtlich mit einander vereinbart vnd verglichen, das Nemblich beÿde Partheÿen daßelbig Inn gemeinen costen, Jedem Zum halbentheÿl widerumb erbauwen, vnd Im bauw erhalten werden soll, Wann aber solches auß fhürens von nöten soll es durch sein Simon Ringers behaußung außgefürt werden, Vnd ane dem uncosten solchen vßfhürens den Zweÿten Pfenning Er Thoman Schmeÿer, vnd den dritten pfenning Simon Ringer, wie es Zuvor auch mit Ime Thoman Schmeÿer vnd Hanns Gfrörÿßen sein Simon Ringers vorfahren gehalten word. Zuerlegen Vnnd aber noch ferners gedachten Simon Ringen so offt es gar außgefürt würdt, Ime Thoman Schmeÿern od. seine nachkommende, Jederzeit Zu seinem dritten Pfenning 5 schilling wid. zu steur vnd nachzugeben schuldig sein sollen
Hiebeÿ gewesen Bastian Steber Kürßner und Philipps Keller Schindelspalter als nachburen hierzu erbetten

Le tailleur Thomas Schmeyer et sa femme Ursule hypothèquent la maison au profit du marchand Christophe Merckelbach

1604 (19 Junÿ), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 181-v
(Inchoat. fo: 190.) Erschienen Thoman Schmeÿer Schneider burger alhie Vnnd Ursula sein eheliche haußfrauw insonderheit aber derselben mit beÿstand Vnnd bewilligung Veÿt Werners Vnnd Hanns Häckels Irer Verwandten
In gegensein herrn Christoph Merckelbachs gewerbßmans – schuldig sein 60 guldin zu 15 batzen
dafür Vnderpfand sein soll Hauß vnd hoffestatt mit Iren gebeüwen gelegen In d. St. St. Inn der Heylgen Liechtsgaß einseit Ein Eck ane S Barbeln gaß, and.seit Simon Ring Khueffer stosst hind. vff Veltin freÿen Erben, Dauon gond 5 gld. St. .Ablösig Mit j C gld. bemelter Werung H D. Johann Harttman, Item 5 fl. St. W Ablosig mit j C gl St W Hanns Wolfarth Pergamentern, Item ij lb x ß ablosig mit 50 lb d Steffan Scheren wurth Zum Thiergarten, Item 15 schilling pfenning ablosig mit 15 pfund pfenning Paulo Mocken sunst ledig eig.

Le bailli de Gräfenstein demande l’intercession du Magistrat pour que Thomas Schmeyer délivre la part de succession échue de la femme Jean Walter, habitant de Clausen (en Palatinat)
1604, Conseillers et XXI (1 R 83)
Hans Walters haußfrau von Clausen contra Thoman Schmeÿern. 112.
(f° 112) Montag den VIII Maÿ – Heinrich Bilhartt Amptman Zu Grauenstein fürschreibt seinen angehörigen Hans Walters von Clausen haußfrau deren ein Erbfall Zu und anerstorben vnd von Thomen Schmeÿern soll geluffert werden, welcher sie aber bißher von Ime nit haben mög, Bitt Bitt Ime die handt wid. Ine Schmeÿern Zubiett. Erk. Man soll nach Thomen Schmeÿern schicken fürhalten vnd sein bericht begeren. H. Hugwart, H Schaw.

Le tailleur et fripier Thomas Schmeyer devra cotiser à la Mauresse (pour le droit de fripier). Il doit cependant un arriéré d’amende à la trubu des Tailleurs. L’affaire de l’amende de cinq livres a été portée en 1599 devant la Chambre municipale puis le Grand Sénat. Il est renvoyé devant les Quinze pour la même affaire alors que d’autres vendent aussi du cuir. Il demande à être relaxé ou à ce qu’on prouve qu’il a enfreint le règlement. Le maître de la tribu estime que l’affaire a été jugée et qu’il faut astreindre le contrevenant à payer sous peine d’emprisonnement. Bittlinger répond au nom de Thomas Schmeyer qu’il était absent quand la sentence de la Chambre municipale lui est parvenue, qu’il n’a pas enfreint le règlement et que l’affaire est du ressort du Sénat et non de la Chambre. Les Quinze renvoient à la décision du Sénat.
1604, Protocole des Quinze (2 R 32)
Thoman Schmeÿer ca. Schneider Zunfft. 202.
(f° 202-v) Sambstag den 22. Xbr. – Thoman Schmeÿer schneider vnd altgewender gepieten laßen Geörg Höfflin der Schneider Zunfftmeistern p. Lt Bittlinger sagt er erhalt der Schneider vnd Mörin Zunfftrecht vnd mitt dem leib der Schneider Zunfft, Soll dernweg. auch beÿder Zünfft gerechtigkeit vnd wie* sovihl die nicht wider einander genießen, Er hab Ime aber d. Schneider Zunfft Inn A° 99 ein vermeinte straff 5 lb abgefordert, Ihme darüber vor dem Stattgericht, wie auch vff ein vngehorsamen Zedel vor dem Großen Rhat fürgenohmen, da die sach für meine herrn gewießen vermög Extracts, Er Inn mittels Im wenigsten beclagt noch fürgestellt worden, er auch nicht ursach gehabt zu clagen weÿl die Schneider hetten Cläger seÿn sollen, Jetzo werd er widerumb wie vor fünff jahren gleicher vrsach willen fürgefordert, da er sich vff meine H XV referiret, Sÿ seind aber vff die vngehorsame vor einem Ersamen Rhat wider Ihne verfahren, Nuhn hab er mehr nicht gethan weder auch Urban Krat vnd andere, leder kauff vnd der Kunden verarbeittet. Bitt derwegen dem Zunfftmr. vffzulegen, Ihne ohnmolestirt Zulassen, oder da er vermeint das er wider art. gehandlet, solches vor mein herren für Zubringen, vnd bescheidts Zuerwartten.
Zunfftmr. p. Lt. Hüenerer, Es wüssen meine herren, wann Zünfftige gestrafft vnd sÿ vermeinen beschwert Zu seÿn, das sÿ pflegen sich Zubeclagen, vnd nicht die Zunfft oder gericht, so die straff vffgelegt. Weÿl er nuhr vmb 5 lb gestrafft vnd solches beÿ mein herren nicht angebracht, So seÿ vff des Zunfftmeisters endtlich anhaltten von einem Ersamen Rhat erkandt, das er Inn 8 tag. die straff erlegen, oder Inn gefangknuß eingezogen werden solle, darumb er nicht weitters Zuhören, sonder Zu weißen eines Ersamen Rhats erkandtnuß statt zuthun. Bittlinger, es seÿ Schmeÿer nicht hie gewesen, da der Zedel beÿm Statgericht außgebracht, hab auch nicht wider die artl. gehandlet, gehöre die cognitio vor meine herren vnd nicht für das Stattgericht. Hüenerer, diße exceptio seÿ auch vor Rhat fürgeredet, aber nichts verfangen, bittet es nochmalen beÿ eines Rhats erkandtnuß verpleiben Zulaßen. Erkandt vnd laßt mans beÿ eines Ersamen Rhats erkandtnuß verpleiben. H. Str. Wormßer vnd H Kolöffer B. q. Mr.

Thomas Schmeyer se remarie en 1611 avec Anne, fille du charpentier Jean Hammann d’Obernai.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 315-v, n° 961)
1611. Sonntag den j. Decembris. Thoman Schmeÿger d. Schneider, vndt Anna, hanß Haman deß Schreiners Zu Ober Ehenheim Nachgelaß. t. Eingesegnet Montag den 9. Decembris (i 325)

Susanne Schmeyer, fille de Thomas, s’est fiancée à Haguenau où une femme prétend qu’elle a eu un enfant illégitime et qu’elle a été condamnée pour deux ans. La Chancellerie atteste qu’une telle affaire n’a pas eu lieu
1613 (4. Nou.), Chancellerie, vol. 403 (Gemein Contract Buch)
(f° 63) Urkundt Susannä Schmeÿerin Thoman Schmeÿer des Schneiders dochter
(…) daß heüt dato Alls Wir Offener Rhattweÿß beÿ einand. versamblet waren, Unser gewesener burg. Thoman Schweÿer d. Schneid. unß fürbringen lassen, Wie das seine dochter Susanna Schmeÿerin, so sich Zu Hagenaw verlobt, von einer Weibspersohn beschuldigt werde, Als ob sie ein Unehelich. Kind gehabt hette deßweg. alhie Zu Straßburg ahne dem halßeisen gestanden und darzu ahne Vnser Stattwerck 2 Jahr lang gangen Were. Welches doch nicht seÿ, Mitt bitt deßelben In Unserer Cantzleÿ nachsuchen Zu laßen Und Werd sich v.hoffentlich nichts berfind. werd. seiner dochter dessen ein Urkundt mitzutheilen.
Wann Wir nun Ihme Inn seinem begehren willfahrt, inn Unsere Cantzleÿ nachsuchen laßen, sich ane dergleich. dessen sie deßwegen beschuldit word. gantz nichts Wed. eines noch des and. befunden, Als haben Wir Ihme dise Urkundt vff sein bit under Unserer Statt Secret Insigel mitgetheilt und Geben Donnerstags den 4. Nouembris Anno 1613.

Thomas Schmeyer qui a été déchu de son droit de bourgeoisie fait transmettre par sa femme une requête dans laquelle il demande à revenir en ville pour se faire soigner. Les Conseillers et les Vingt-et-Un rejettent la demande en estimant qu’il est déjà heureux qu’on ait pu se débarrasser de lui.
1613, Conseillers et XXI (1 R 93-94)
Thoman Schmeÿer auß der Statt pleiben. 355.
(f° 355-v) Mittwoch den XIV Nouembr. – Thoman Schmeyer laßt durch sein fraw ein schreiben von Distorpio geschrb. übergeben, so abgelesen, dorin er sein arbeit seelig keit des schenckels Zuerkennen gibt, und d. er einen hab der Inne hie heilen wolt wan er sich langer dorff aufhalten. Dan Ime d. burg. recht vonn Rhatt an halß gehenckt worden, Bitt der wegen so lang Ime alhie Zusein Zuerlauben. würdt angezeugt wie er ein boser betrogener Man gewesen d. man fro sein solt d. man seiner ledig were. Erk. Ist Ime sein begeren abgeschlagen und soll Ime bey d. thurnstraff auß d. Statt gebott. werden.

La maison appartient en 1613 et en 1614 à Jacques Dalheimer d’après les tenants et aboutissants. Son fils Jean Christophe naît en 1611. Sa femme défunte Madeleine est appelée Madeleine Helckann (nom raturé).

Baptême, cathédrale (luth. f° 222)
1611. eodem die [Montag den 24 Februarÿ] P Jacob dalheimer der schneider. M. Magdalena. I. Hans Christoph. Compatres Christoph merckelbach der handelsmann,Peter Sporer der papieer, K Anna Philips Riegels stifftochter (i 237)

La maison est vendue le 14 juin 1614 d’après les actes ultérieurs.
Elle appartient au tailleur Jean Schneider. Originaire de Hechingen en Wurtemberg, il épouse en 1608 Ursule, fille d’Erard Spillenmacher

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 264, n° 710)
1608. Sonntag den 10. Aprilis. Hans Schneider von Hechingen In Würtenberg. Landt d. schneÿd. vndt Ursula, Erhartt Spillen Machers des schreiners Nachgelaßenee tochter, Eingesegnet 19. Aprilis (i 270)

Originaire de « Göchingen » en Würtemberg, Jean Schneider devient bourgeois par sa femme neuf jours après son mariage
1608, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p.
Hanß Schneider, der schneid. von Göching. In dem Hertzogthum württenberg gelleg. Empfahet daß Burgrecht Von Ursula weÿlandt Ehrhardt Spüllenmachers deß Schreiners seellig. dochter wüll Zu den Schneidern dienen Actum den 28. Aprilis Aô 1608.

Employé à la halle, Georges Claus qui est tuteur d’Elisabeth, Jean Jacques, Anne Marie, André et Ursule, enfants du tailleur Jean Schneider et de sa femme défunte Ursule Spillenmacher, dépose à la Tour aux deniers un capital appartenant à ses pupilles
1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
Vogteÿ geldt angelegt, Hans Schneider des Schneiders
(f° 19-v) Mittwoch den 22. Janu. 1623. – Georg Clauß, Kauffhauß Knecht, als Vogt Elisabeth, Hannß Jacobs, Annæ Mariæ, Andreßen vndt Ursulæ, Hanß Schneider des Schneiders mit Ursula Spillenmacherin seiner ehern haußfr. ietzo seelig. ehelich erzeügter Kinder, hatt angelegt 250. h/
Haben thun darumb Zu kauffen geben 12 h 10 ß. Vff Pauli Bekehrung fallendt.Ing. fol. 47.

Jean Schneider se remarie en 1622 avec Rosine, veuve du pelletier Jean Thiébaut Koch.
Mariage, cathédrale (luth. p. 136)
1622. Dominica 21. Trinit: 10. 9.bris. Hans Schneider der schneider, und Rosina Hans Thibold Koch des Kürsners n. witwe, eingesegnet montag den 18. 9.bris) (i 73)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 357) 1622. Hans Schneider der Schneider, Rosina, Hans Dieboldt Kochs des Kürßners hinderlaßene Witwe, Eingesegnet Montag 18. 9.br Im Münster (i 183)

Fille de Frédéric Kessmacher bourgeois à Wittersdorf (à identifier avec le village du Sundgau), Rosine épouse en 1620 Jean Thiébaut Koch, fils du pelletier Barthelémy Koch
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 312-v)
1620. Hans Dieboldt Koch d. Kürßner Barthel Koch des Kürßners hind.laßener Sohn, Vndt J: Rosina, Friderich Keßmachers Burgers Zu Widerßdorff Eheliche dochter (i 161)

La maison revient sans doute par adjudication judiciaire au marchand de futaine Jérôme Waltz et à sa femme Elisabeth (Sommerecker) qui l’hypothèquent en 1676 au profit de Jean Frédéric Theurer, receveur à la fabrique de la Cathédrale

1676 (27. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 647-v
Hieronimus Waltz der barchetkrämer undt Elisabetha beÿdte Eheleuth und Zwar Sie Elisabetha insonderheit mit beÿstandt H Daniel Sommereckhers Silberarbeÿters undt hannß Martin Treutel des Trähers Ihres resp: eheleiblichen bruders und Vettern
in gegensein J Johann Friderich Teürers Schaffners der Fabric deß Münsters – schuldig seÿen 700. fl. à 15. batzen
unterpfand, Eine Vordere undt hindere behausung sampt hoffstatt, höfflin mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier Vff dem Alten Weinmarckh beÿ der Kleinen Metzig, einseit neben H. Johann Friderich Medler Notario, anderseit neben hannß Christoph Dürrbach den huetmacher, hinden uff eine behaußung der Ellenden herberg Zuständig,
Item hauß, und hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten, alhier in der H. Liechtengaß, einseit neben H Johann Wolffgang Pfeÿlen anderseit neben hannß Siebenhans Erben, hinden auch die debitoris stoßend gelegen

Jérôme Waltz vend la maison à Salomé, veuve du marchand épicier Adam Mey, moyennant 400 florins

1685 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 333-v
(prot: fol: 27) Erschienen Hieronimus Woltz der barchet Krämer
hat in gegensein fr. Salome weÿl. Adam Meÿen deß Specerierers nachgelaßener Wittib mit beÿstand Lorentz Rheinthalers deß Kamm machers Ihres Vogts und Frantz Von Hipßheim hutmachers Ihrer Kinder Vogts
eine behaußung allhier in der Heÿligen Liechtergaß einseit ist ein Eckh anderseit neben Elia Drenner dem Schuhmacher hinden uff Tobias Burckhard den Kieffer stoßend gelegen – umb 400 fl.

L’acquéreuse hypothèque la maison le même jour au profit des enfants mineurs du marchand de bois Jean Jacques Kamm

1685 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 335
fr. Salome weÿl. Adam Meÿen deß Specerierers nachgelaßene Wittib mit beÿstand Lorentz Rheinthalers deß Kamm machers Ihres Vogts
in gegensein Frantz Von Hipßen deß hutmachers alß Vogts hannß Jacob Kammen geweßenen Holtzhändlers nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 100 fl.
unterpfand, eine behaußung mit allen deren Zugehördten allhier in der Heÿligen Liechtergaß einseit ein Eckh anderseit neben Elia Drenner dem Schuhmacher hinden uff Tobia Burckhard den Kieffer stoßend gelegen

Fils du tisserand Matthias Mey à Offenbourg, le marchand épicier Adam Mey épouse en 1641 Marie Gerlach, fille du cordonnier Pierre Gerlach : contrat de mariage à la Chambre des Contrats,, célébration
1641 (22. febr:), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 155
(Eheberedung) Erschienen Adam Meÿ der Würtz Krämer der hochzeiter mit beÿstand H Joh: Jacob Walters Schul Meÿsters Zu St: Aurelien alhie eins
und Jungfr. Maria Gerlachin die hochzeiterin mit beÿstand Mathiß Streichers deß Schuhmachers ihres noch ohnentledigten Vogts und Abraham Gerlachß ingleichem Schuhmachers ihres Vettern andern theilß

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 262-v)
1641. Domin: XL. 14. Martÿ, Adam Meÿ der wurtzkrämer Matths Meÿen wullenwebers v. burg. Zu Offenburg Sohn, Jungfr. Maria Peter Gerlach Schuhmachers undt burgers alhie nachgelaßene Tochter. Eingesegnet Montag d. 22. Martÿ St. Thoman.

Adam Mey devient bourgeois quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1641, 4° Livre de bourgeoisie p. 199
Adam Meÿ Von Offenburg der wurtzkrämer Empfangt d. burgerrecht von Seiner Haußfrawen Maria weÿl. Peter Gerlachs deß Schuhmachers seel: nachgelaßener dochter vmb 8 gold. R. ist ledigen Standts geweßen vnd würd zu den Spieglern dienen. Jur. den 30 Martÿ 1641.

Marie Gerlach meurt en 1654 en délaissant pour héritier testamentaire son mari. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient à l’ancien consul Tobie Stædel au Fossé des Tailleurs. La masse active s’élève à 586 livres
1654 (4. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 22) n° 22
Inventarium vndt Beschreibung aller aller Haab vndt Nahrung, so weÿland die Ehren: vndt vieltugendtsame Fraw Maria Gerlachin, deß Ehrengeachten Herrn Adam Meÿen, Specereÿhändlers vndt Burgers alhie, haußfraw nunmehr seel. welche am j. Julÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittl. todts verblichen, nach Ihrem aus dießer welt tödlichen Hinscheÿden Hinder Ihre V.laßen, welche vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren, erst ernandts Ihren hinderlaßenen wittwers, als Crafft auffgerichteten Testamenti Nuncupativi der Fr. seel. Instituirten eintzigen Erben, durch Ihne den H. wittwer selbsten vff Vorher beschehener gebührende errinnerung, auch würcklich erstattete handtrew geäugt und gezeigt (…) So beschehen auff Montag den 4.ten 7.bris A° 1654.

Eheberedungs Copeÿ (…) Beschehen den 22. Februarÿ nach Christi Vnsers lieben herrn geburth 1641, C. Contract stub
Copia Indulti Testandi (…)
Testamentum nuncupativum. 1650 (…) vff Donnerstag den 19. tag des Monats Decembris alten Calenders Zwischen ein Vnd Zweÿen Uhren nachmittag in deß Heÿligen Reichß freÿer Statt Straßburg vnd deroselb Cancelleÿ Contractstuben vor mir Gottfried Stößern als hierzu in specie requirirten Keÿßerlichem Notario publico, wie auch herrn Johann Baptista Börffenicht dem handelsmann vnd burgern Zu Straßburg, Christoff Meÿers der breührten Contractstuben geschwornem substituto,gewesen Jacoben Von Awenheim dem büttel vf der Zunfftstub Zum Spiegel (…) persönlich erschienen Herr Adam Meÿ der Würtzkrämer vnd burger Zu Straßburg vnd Frau Maria Gerlachin, beede Eheleuth Jedes durch Gottes milter ihr Güte noch vffgerichteten stehenden vnd gehenden leibs auch Völligen Verstandts richtiger Sinn vnd Vernünfftiger rede (…) Gotfrid Stösser,Sacræ Cesareæ Majestatis Authoritate publicus Reipublicæ Argentinensis Patriæ Cancellariæ Contractuum Notarius
Inn einer in der Statt Straßburg auff dem Schneid. graben gelegener behaußung, so weÿl. H Tobiæ Städels altten Ammeisters alhie seel. hind.laßener fr. wittwen gehörig, d. wittwer aber lehnungs weiß bewohnt Ist befund. worden, wie volgt
Auff der Obern Bühnen, Auff dem And.n boden, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Inn dem obern Stüblein, Inn der Wohnstuben, Im Obern Haußöhren, Im Keller, Im Gaden vnder dem Newebaw, Im Conthor
Sa. Haußraths 83, Sa. Weins vndt Vaß 2, Sa. Silbers vndt Geschmeids 9, Sa. Guldenen Ring 10, Sa. d. baarschafft 25, Sa. deß Zum handel gehörig. Schiff und geschirrs 22, Sa. der Wahren 402, Sa. der Schulden 29, Summa summarum 586 lb – Schulden (-), Conclusio finalis Inventarÿ 392 lb

Adam Mey se remarie en 1654 avec Salomé Reinthaler, fille du peignier Frédéric Reinthaler
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 566, LV.)

1654. Eodem [Sonnt. 26. Trin : 19. 9.br] H Adam Meÿ den Handelsmann Vnndt burger alhie Vnndt J. Salome weilandt H. Friderich Reinthalers des burgers vnndt streelmachers auch E. Ers. Großen Raths alten Beÿsitzers hinterlassene Eheliche dochter. Dienst. 28. 9.br. Münster, Spiegell. H.stub (i 315)

Salomé Reinthaler vend la maison au ferblantier Marc Schætzel et à sa femme Marthe Meyer moyennant 300 livres

1690 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 619
Salome, gebohrne Reinthalerin, Weÿl. H. Adam Meÿen gewesenen Specieriers nachgelaßene wittib, mit beÿstand Lorentz Reinthalers, deß Strehlmachers Ihres Vogts und H. Frantz Reinthalers E.E. Großen Raths beÿsitzers ihres leiblich. bruders
in gegensein Marx Schätzels, deß Spenglers und Marthä Meÿerin, mit beÿstand Marx Schätzels deß Pastetenbecks deß Kaüfflers leiblich. Vatters und hans Martin Eberlins, deß hohltrehers
eine behaußung allher in der Heÿlig. Liechtergaß, ist einseit ein Eck, anderseit neben Elias drenner, dem Schuhmacher hind. auff Tobian Burckard den Kieffer stoßend gelegen – geschehen umb 300 pfund

Fils du fabricant de pâtés Marc Schætzel, le ferblantier Marc Schætzel épouse en 1689 Marthe Meyer, fille du farinier Jean Jacques Meyer
1689 (30.5.), Not. Gross (Benoît, 14 not 1)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Mr Marx Schätzeln, ledigem Spenglern und burgern alhier als dem Hochzeiter an einem,
So dann der Tugendsamen Jungfrawen Martha, weÿland deß Ehrengeachten Hn Hannß Jacob Meÿers gewesenen Meelmanns und burgers alhier in Straßb. mit Frn Anna Catharina gebohrner Gerlachin ehelich erzeugter dochter, als der Jungfr: Hochzeitherin andern theils
Actum Straßb. den 30. Maÿ als auf den H. Pfingstmontag Anno Christi 1669. [unterzeichnet] Marx Schätzel als hochzeither bekenne wie obstehet

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 17, n° 25)
1689. Auff vorbemeltem Tag [Mittwoch d. 18. Julÿ] seind nach 2. maliger proclamation copulirt word. Marx Schätzel d. ledige Spengler, Marx Schätzels des Pasteten: Becken vnd B. alhier v. Fr. Susannæ geb. Duttlerin ehelicher Sohn Vndt J. Martha Wld. Hn Jacob Meÿers deß Meelmanns Vnd B. allhier Und Fr. Catharinæ geb. Gerlachin eheliche Tochter [unterzeichnet] Marx Schätzel, + der Hochzeiterin handzeichen (i 17)

Marthe Meyer fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 295 livres

1690 (25.6.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6318) n° 265
Inventarium undt beschreibung aller d. Jenig. Haab undt Nahrung, so der Ehrsame Marx Schätzel, Spengler undt die tugendsahme Martha Meÿerin, beeder Eheleuth, burgere alhier Zu Straßburg einand. als ein ohnveränd.t Guth inn d. Ehestand Zugebracht, welches umb d. ursach. weilen in d. Zwisch. Ihnen bee. gedacht. Eheleuth. auffgerichtet. Eheberedung außtrucklich. versehen deß eines Jed. inn die Ehe begrache Zumahlen auch wehren. Ee ererbendte Nahrung jedem theil undt seinen Erb. ohn v.&a&dt seÿn (…) Mittwochs den 25. Januarÿ a° 1690.
Summa summarum d. frawen gantz Ingebracht Nahrung 295 lb, Zweiffelhaffte Schulden 11 – Haussteuren 12 lb

Marc Schætzel hypothèque la maison au profit de la confrérie des barbiers. Sa femme Marthe Meyer se porte garante.

1690 (12. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 695-v
Marx Schätzel, der Spengler
in gegensein Hn Johann Friderich Mägerle, deß Barbierers und wundartzts, alß Altmeisters, und Hn Johann Henrich Mosis, deß ledig. Barbieres alß altgesellen, angezeigt und bekandt, daß Er Schätzel E. Löbl. Gesellschafft der ledigen Barbierer auffrichtig und redlich schuldig seÿe 150 Pfund
unterpfand, Eine behaußung allhier in der Heilig. lichtengaß, ist einseit ein Eck, and. seit neben Elias drenner, dem Schuhmacher, hinden auff Tobiam burckard den Kieffer stoßend gelegen
Zu deßen mehrer Versicherung ist hiebeÿ persönlich erschienen Martha, gebohrne Meÿerin, deß debitoris eheliche haußfrau, und zwar dieselbe mit beÿstand Samuel Braun deß haußfeurers und Johann Haubenstrickers deß Weißbecken, Ihres respect. Schwagers und Vettern, die hat sich für solche Schuld verbürgt

L’inventaire dressé après la mort de Marthe Meyer n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 700 florins
1701, Livres de la Taille (VII 1173) f° 126-v
(Schmid, F. N° 438) Weÿl: Fr: Marthæ Schätzelin, Marx Schätzels deß Spenglers geweßener Haußfrauen Verlaßenschafft, Inventirt Herr Nots: Johann Heinrich Lang.
Concl: fin: Inv: ist fol: 57.b 349. lb, 15. ß 8 d. die machen 700. fl. verstallte 500. fl. und also 200 fl. Zu wenig.
Extat Stall gelt 1701. 2 lb 2 ß
Nachtrag von nicht verstallten 200 fl. vor vier jahr in duplo macht à 12 ß, 2 lb 8 ß
So dann Vor Zweÿ jahr in simplo macht a 6 ß, 12 ß
Item so sind gebott, 1 ß
So dann thut die Abhandlung, 15 ß, Sa. 5 lb 18 ß 6 s
Bitt umb einige Nachlaß, welche willfahrt und nachgelaßen worden, 1 lb 8 ß. 8. ß, Rest noch 4. lb. 10. ß 6 d
dt. den 18. Jan: 1702.

Marc Schætzel se remarie en 1702 avec Catherine Fischer, fille du boutonnier Daniel Fischer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehr: und vorgeachten Herrn Marco Schätzel, Spenglern, und burgern Au Straßburg, als bräutigamb, ahne einem, so dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Catharinä gebohrner Fischerin Weÿland deß Wohl Ehrengeacht: und wohlachtbar Herrn Daniel Fischers gewesenen Knöpffmachers und burgers allhier Tochter, am andern thei – Solches alles geschehen und Zugangen in der Königlichen Statt Straßburg den 28. Januarÿ 1702

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 86, n° 470)
Eodem [den 15. Februarÿ 1702] ist nach ordentlicher proclamation eingesegnet word. Marcus Schätzel der burger undt spenglern mit Jfr. Catharina weÿl. H Daniel Fischers gewesenen seÿdenhändlers und Knöpffmachers allhier nachgelaßener ehelichen tochter [unterzeichnet] marx schäxtzel, Catharina fischerin alß hochzeiterin (i 88)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Marc Schætzel à se remarier alors que son deuil n’est pas terminé.
1702 Conseillers et XXI (1 R 185)
Marx Schätzel pt° dispensationis Temporis luctus. 63.
(p. 63) Sambstags den 4. Februarÿ 1702. – Niess Ersch. Marx Schätzel der burger und Spengler allhier prod. seiner Frawen Documentum mortis vom 29. Octobris vorigen jahrs, vnd weilen Er den gantzen tag vor herrn Rhatherren Schweitzer hauß ahne dem stand ist, vnd seine haußhaltung dem gesind allein überlaßen muß, alß hat Er sich mit Jungfrau Anna Catharina Fischerin ehelich versprochen,bitt dispensando biß morgen sich Zum ersten mahl proclamiren Zuaßen gn. Zuerlauben. Erk. würdt Imploranten gegen erlag 1. ln ins allmosen dispensando in seinen begehren willfahrt. H. XV Leitersperger und H. Schmuck

Marc Schætzel vend à Anne Catherine Meyer les droits l’usufruit qui lui sont échus de sa première femme

1704 (5.5.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 224-v
Marx Schätzel Spengler
in gegensein Annæ Catharinæ Meÿerin mit beÿstand H. Joh: Heinrich Grünschmids schuem: Dero vogts u. Bernhard Wassermanns Tabackbereithers
Demnach Margaretha geb. Meÿerin sen Schätzels erste Haußfr: nunmehr seel. ihm Kraft Codicills den lebtägigen genueß aller ihrer Verlaßenschafft verschaffet ihro Annæ Cath: aber alß Erbin pro dimidia parte, sein Schätzels, tod zu erwarthen unthunlich, alß habe Er sich mit ihro u. berührten ihrem sponso auch Vogten eines freundlichen auß Kaufs dergestalt wissentlich verglichen, daß Er, Schätzel, ihro Annæ Cath: für alle Dero dißorths gehabte u. habende erbsforderung baar abgetretten solle 75 pfund wormit Sie von aller solcher Verlaßenschafft gäntzlichen außgewießen, u. der usufructus insoweith Cum proprietate Consolidiret seÿn solle

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 1 000 livres, ceux de la femme à 401 livres. L’inventaire cite trois titres à l’appui de la propriété de la maison, datés de 1569, 1614 et 1685.

1705 (11.6.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 13) n° 522
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte vndt bescheidene Meister Marx Schätzel Spengler und die Ehren und tugendsahme fraw Catharina gebohrne Fischerin beede Eheleuthe vnd burgere allhier Zu Straßburg einander in dero Ehestand Zugebracht (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein des Ehrenvest vnd wohlvorgeachten herrn Johann Adam Müller Sen. vornehmen handelßmann vnd burgers allhier der Ehefrauen geweßenen Herrn Curatoris und dißorths Ihres erbettenen beÿtands, Donnerstags den 11. Junÿ Anno 1705.

In einer allhier Zu Straßburg theils ane der Heÿligen Liechter theils ane St. Barbara gaß gelegener behaußung volgender maßen befunden worden
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern Bühn, In der Soldaten Cammern In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohn Stub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, In der undern Stuben, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (M.) Item Hauß vnd Hoffstatt sampt dero gebäuwen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg, ane der heÿligen Liechtengaß, ist ein Eck einseits ane St. Barbara Gaß, anderseit neben einer behaußung dem Stifft St Marx gehörig, hinden auff herrn Andream Greümen den Jüngen Apothecker stoßend, so freÿ leedig und Eigen, æstimirt hiehero ohnvergreifflich pro 215 lb Darüber meldet ein perg. Kauffverschreibung mit der St. Str. anh. C. C. Insigel Verwahrt, deren datum den 18.ten Novembris Anno 1690. Darbeÿ ferner 3 underschiedene ältere perg. Kauffbr. dero der eine de A° 1569, der andere 1614 und der dritte 1685 datirt alles mit N° 1 notirt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, deß Manns Nahrung betr., Sa. haußraths 213, Sa. Wahren und Werckzeugs 238, Sa. Frucht und meel 28, Sa. Weins und Leerer vaß 157, Sa. Silbergeschirrs 31, Sa. baarschafft 134, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 46, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 215, Summa summarum 1064 lb – Hierzu nun ferner zusetzen die dem Mann ane denen Haussteuren gebührende Zwo tertzen so thun 11 lb, des Manns gäntzlich in dieße Ehe eigenthümlich gebrachtes Vermögen 1075 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug verbleibt 1000 lb
Der Frauen Nahrung belangend, Sa. Kleÿdung und weißgezeugs 91, Sa. Silbers 8, Sa. Guldener Ring 13, Sa. baarschafft 277, Summa summarum 390 lb, Hierzu kombt ferner die angebühr hernach beschriebener Haussteuren 11 lb, Sofort erträgt der Frauen völlig vor unverändert in dieße Ehe gebrachte Nahrung benantlichen 401 lb

Litige entre Marc Schætzel qui emploie un fabricant de fioles et le corps des ferblantiers en 1708.
Litige soulevé en 1727 par Marc Schætzel qui ne peut plus marcher ni travailler concernant les remboursements des repas offerts aux compagnons lors de leur arrivée à Strasbourg.

Marc Schætzel meurt en 1729 en délaissant une fille issue de sa veuve. Les experts estiment la maison à 300 livres. La masse propre à la veuve est de 328 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 487 livres, le passif à 360 livres.

1729 (4. 8.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 25) n° 582
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und Vahrender, Verändert: und ohnveränderter überall nichts davon ausgenommen, so Weÿland der Ehren und Wohlvorgeachte Meister Marx Schätzel, der gewesene Spengler und burger allhier zu Straßburg, nunmehr seel. als derselbe Montags den 29.ten Augusti dießes lauffenden 1729.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren: und tugendsahmen frauen Mariæ Elisabethæ Wittmarin gebohrner Schätzelin, mit beÿstand des Ehren: und wohlvorgeachtn Herrn Johann Jacob Wittmars, des Perruckenmachers und burgers allhier Zu Straßburg, Ihres Mariti, als des verstorbenenn seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib, ehelich erzeugter tochter, und ab intestato verlaßener universal Erbin inventirt und ersucht, durch die Ehren und tugendsahme Frau Catharinam Schätzelin gebohrne Fischerin die hinterbliebene Wittib, mit assistentz des Ehren und Wohlvorgeachten H Johann Reinhard Kuglers, des Gastgebers Zum Einhorn und burgers allhier Zu Straßburg Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 4.ten Octobris Anno 1729.
Copia der Heuraths Verschreibung – Copia Codicilli reciproci

In Einer allhier Zu Straßburg ane der Heÿligenliechtergaß gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohn Stub Cammer, In der Wohn Stub, In der Kuchen, In untern Haußöhren
Eigenthumb ane einer Behaußung (E. et T.) Eine Behaußung und Hoffstatt sambt dero gebäuen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der heÿligen Liechtengaß einseit ist ein Eck anderseit neben Meister Johann Christoph Lichtenberger dem Goldschlager hinden auf herrn Andream Greumen den Apothecker, und E: E: Großen Raths jetzigen beÿsitzern stoßend, so freÿ Ledig eigen, und durch (die Werckmeistere) lauth Abschatzungs Zeduls vom 27. 7.bris Anno 1729. angeschlagen pro 300 lb. Darüber meldet ein teutsche pergamente Kauffverschreibung mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel Verwahret, deren datum den 18.ten 9.bris A° 1690. Darbeÿ ferner ein alter pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Kleinern Secret Insiegel Verwahret datirt den 14.ten Junÿ Anno 1614, beede mit altem N° 1 notirt und nach beschehener besichtigung wider dabeÿ gelaßen
Ergäntzung der Wittib abgegangen ohnveränderten guths. Nach besag Inventarÿ über beeden gewesener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1705. durch Hn Notarium Daniel Rohr nun seel. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 12 ß, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Schulden 25, Erg. (300, abgang 1, Remanet) 299, Summa summarum 328 lb
Der Erbin ohnverändert und Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 63, Sa. Werckzeugs und gemachter Wahr Zum Spengler handwerck gehörig 81, Sa. Wein und Lährer Vaß 22, Sa. Silbers 14, Sa. goldener Ring 6, Sa. Eigenthumb ane einer Behaußung 300, Summa summarum 487 lb – Schulden 360 lb, Nach solchem abgang 127 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 455 lb
Abschatzung d. 27. 7.bris aô 1729. Auff begehren Weÿland des Ehren Vesten und Vorachtbahren Meister Martz Schettling gewesenen Spänglers seel. hinterlaßene frau Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der hellen liechter gaßen gelegen, ein Eckhauß am höllen gäßlein, anderseits Neben Johann Christoph Leuchenberger Goldschlager, Anderseits Neben herrn Rathh. Keÿmen welche behausung, Stuben, Cammern, Küchel, hauß Ehren Mit herd und Waßerstein und gebälcktes Kellerlein, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb Sechß Hundert Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 28. Januarÿ 1702

La maison revient à sa fille Marie Elisabeth qui épouse en 1728 le perruquier Jean Jacques Wittmar, fils de chirurgien : contrat de mariage, célébration

1728 (15. Maÿ), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 21) n° 492 et (31 Not 77) n° 183
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohl vorgeachten Herrn Johann Jacob Wittmar, dem Ledigen Perucquenmacher, Weÿland des Ehrenvest, Wohlvorgeacht vnd Kunsterfahrenen Herrn Johann Philipp Wittmars, des geweßenen Chirurgi und Wundartzten, auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßenem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Maria Elisabetha Schätzelin, des Ehren: Vnd Wohlvorgeachten Herrn Marx Schätzels des Spenglers Vnd burgers allhier Zu Straßburg, ehelich erziehlter tochter, als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern Theil
(in gegenwarth Herrn Johann Philipp Wittmars Perucquenmachers deßen eheleiblichen bruders, auf sein des bräutigambs (…) auf Sambstag den 15. Maÿ Im Jahr des herrn als man Zahlte 1728, Johannes Lobstein, Notarius juratus

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 206-v, n° 1175)
Anno 1728 den 9. Junÿ sind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Wittmar der ledige Peruquenmacher alhie weil. H. Johann Philipp Widmar des burgers und Chirurgi alhier hinderlaßener ehelicher Sohn und Jungfr. Maria Elisabeth Marx Schätzel des burgers und Spenglers alhie ehel. tochter [unterzeichnet] Johan Jacob Wittmar als hoch Zeiter, Maria Elisabetha Schätzlerin Als hoch zeitrin (i 211)

Jean Jacques Wittmar et Marie Elisabeth Schætzel hypothèquent la maison au profit de Marguerite Salomé Tromer veuve du pasteur Jean Melchior Erhard.

1732 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 606 n° 205
Johann Jacob Wittmar Peruquenmacher und Maria Elisabetha geb. Schätzelin mit beÿstand ihrer mutter schwagers Bernhard Notter Buchbincers und ihres Vettern Johann Philipp Geÿler Cantzleÿ Buchbinders
in gegensein H. Notario Johann Paul Tromer der schaffneÿ verwalthers allhießigen Blatterhaußes als vogts seiner tochter Fr. Margarethæ Salome weÿl. H. Johann Melchior Erhard Pfarrers zu Bischheim am Saum hinterlaßener wittib – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, zwo tertzen Einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der heÿlgen Liechtergaß einseit ein eck ahne St Barbara gaß, anderseit neben einem Stiffts hauß dem Allmoßen zu St Marx gehörig hinten auff H. Rathh. Andreas Greuhm Apothecker und auff die Schaffneÿ des Stiffts Carthauß – ihro der correa zu gedachten zweÿ dritten theil, ihrer mutter Fr. Catharina geb. Fischerin weÿl. Marx Schätzel Spenglers wittib zur übrigen tertz eigenthümlich zuständig

Jean Jacques Wittmar et Marie Elisabeth Schætzel hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Jund veuve du marchand Valentin Grauel et du pasteur Jean Schmidt

1732 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 273-v
Johann Jacob Wttmar Peruquenmacher und Maria Elisabetha geb. Schätzelin mit beÿstand ihrer Mutter bruders Johann Ulrich Müller handelsbedienten und ihres Mutter schwagers Bernhard Notter Buchbinders wie auch dießes letstern tochtermanns Johannes Güntzer auch Buchbinders
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Jundtin weÿl. H. Valentin Grauel gewesenen handelsmanns hinterlaßener wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Johann Jacob Spielmann Apotheckers und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers und in fernerer gegenwart H. M. Johannes Schmidt Evangelisch Pfarrers zu Mundolßheim und Mittelhausbergen – schuldig seÿen 1000 pfund zwar Frau Grauelin 200 pfund und H. Pfarrer Schmidt 800 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und rechten am Fischmarckt einseit ist ein eck ahne der Kuttelgaß anderseit neben Andreas Schneller dem Chirurgi hinten auff eben denselben – davor soll man dem Stifft Carthauß 1 lb ahne ewigen ehrschätzigen und fürbietigen zinß, Ferner der hohen Schuel ahne ewigen zinß 7 ß 6 d, Item dem mehrern Hospital in der der Elender herrberg 7 ß 6 weither dem sSifft Nicolai in Undis 1 lb 10 ß ahne dergleichen zinß und endlich hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb ane allmend zinß
Ferner eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis ahne der heÿlgen Liechtergaß einseit ist ein Eck ahne St Barbara gaß, anderseit neben einem dem Allmoßen zu St Marx gehörigen hauß hinten auff H. Rathh. and Greuhm apothecker und auff die Schaffneÿ des Stiffts Carhauß – als ein währender Ehe erkaufft die letstere aber Wittmarische Ehefrau allein als ein von ihrem vatter seel. ererbtes guth

Les héritiers sont exempts d’inventaire quand la veuve de Marc Schætzel meurt en 1736.
1736 (26.5.), Livres de la Taille (VII 1178) f° 134
fr. Maria Elisabetha gebohrne Schätzelin mit beÿstand H. Johann Jacob Wittmar des Peruckenmachers ihres Ehemanns producirt Vätterl. Inventarium de anno 1729. durch H. Not. Lobstein gefertiget, mit bitt weilen das Vermögen mehr ab alß zugenommen, bittet umb befreÿung fernerer Inventur. Erkannt willfahrt.

Etat des biens qui ont appartenu à Catherine Fischer, parmi lesquels la maison (dont elle avait l’usufruit)

1736 (24. 7.bris), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 45) n° 1037
Designatio, Alles deßen so Frau Maria Elisabetha Wittmarin, gebohrne Schätzelin, herrn Johann Jacob Wittmars, des Peruquenmachers vnd Burgers haußfrau auf absterben frauen Catharinæ Schätzelin gebohrner Fischerin, auch weÿl. Mr Marx Schätzels, des geweßenen Spenglers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Wittib nun auch seel. Ihrer lieben mutter, welche den 23. maÿ Anno 1736 dießes zeitliche geseegnet, geerbet (…) So beschehen zu Straßburg auff Montag den 24.ten 7.bris Anno 1736. In Einer allhier Zu Straßburg ane der Heÿligenliechtergaß gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Ane haußrath (…)
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung und hoffstatt, sambt d° gebäuen, weithen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten, geleg. allh. Zu Straßb. ane der heÿligen Liechtengaß, einseit ist ein Eck, anderseit neben Mr Johann Christoph Lichtenberg. dem Goldschlag. hinden auff herrn Johann Daniel Branden, E: E : großen Raths alten beÿsitzers Ehefrau stoßend, so freÿ, ledig, eig. und in weÿl. Mr Marx Schätzels des geweßenen Spenglers v. burg ; allh. Zu Straßb. der fr. ehel. Vatters seel. Verlaßenschafft Invent° de A° 1729. d. mich unterschriebenen Not° auffgerichtet fol. 94. fac 2.da d. der Statt Straßb. geschworne Hn Werckmeistere angeschlag. dabeÿ mann es auch jedoch Keinem theil Zum præjuditz gelaßen pro 300 lb. Darüber sagt ein teutsche perg. Kauffverschreibung, mit der Statt Straßb. anh. Cancelleÿ Contract Ins. verwahret, d.en datum den 18.ten 9.bris Anno 1690. Darbeÿ ferner ein alter perg. Kffbrieff mit der Statt Straßb. Kleinern Secret Ins. Verwahret, datirt d. 14.ten Junÿ A° 1614, beede mit altem N° 1 notirt

Le perruquier Jean Jacques Wittmar meurt en 1783 en délaissant deux filles célibataires et un fils. L’actif de la succession s’élève à 30 livres, le passif à 37 livres
1783 (30.5.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 882) n° 184
Inventarium über Weiland Herrn Johann Jacob Wittmars geweßenen Perruquenlachers und burgers allier Zu Straßburg Verlaßenschafft, errichtet Anno 1780 – nach seinem den 2.ten Aprilis diesen laufenden 1783.ten Jahrs erfolgten Absterben hinterlassen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen des Defuncti drei Majorener Kinder (…) Geschehen allhier Zu Straßburg in einer an der Mittlern Langstraas gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung, Freÿtags den 30. Maÿ Anno 1783.
Des Verstorbenen seelig ab intestato verlassene Erben sind 1° Jungfer Maria Salome Wittmarin, in dem ersten dritten Stammtheil, 2. Jungfer Maria Dorothea Wittmarin, den den Zweiten dritten Stammtheil, diese beede Töchter sind majorennes und haben unter Verbeÿstandung herrn Georg Michael Krauß des buchbinders und burgers alhier dieser Inventation beigewohnt und ihren Nutzen beobachtet,
Und dann 3. Herr Ludwig Wittmar, Perrquenmacher und burger allhier, welcher diesem Verlaßenschaft geschäft persönlich abwartete und sein interesse besorgte, in den letzten dritten Stammtheil, Alle drei sind des Defuncti mit auch weiland Frau Maria Elisabetha gebohrner Schätzelin seiner geweßenen Ehegattin ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu gleichlingen Portionen verlaßene Erben.
Schulden au dieser Verlaßenschafft zu bezahlend, Erstlich weiland herrn Antoine Voinson des frantzösischen Becken Wittib solle man an Hauszinns von ein Viertel Jahr bis nächstkünfftig Joh. Bapt: gerechnet à 26 ß 10 ß des Jahrs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 21 lb, Sa. Schulden 9 lb, summa summarum 30 lb – Schulden 37 lb, Compensando, Passiv onus loco Stall summa 6 lb

Marie Elisabeth Schætzel femme de Jean Jacques Wittmar vend la maison au courtier Jean Daniel Ehrmann

1737 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 236-v
Fr. Maria Elisabetha geb. Schätzelin Johann Jacob Wittmar des Perruquenmachers ehefrau beÿständlich ihres Ehevogts
in gegensein Johann Daniel Ehremann des geschwornen Courtier
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der heilgen Liechtergaß einseit ist ein Eck ahne St Barbara gaß gegen der königlichen Müntz über, anderseit neben einem dem Stifft zu St Marx gehörigen, von Johann Christoph Liechtenberger dem goldschlager bewohntem hauß, hinten auff H. Rathh. Johann Daniel Brand uxorio nomine – ihr als universal erbin ihrer Elten weÿl. Marx Schätzel des Spenglers und deßen wittib weÿl. Catharina geb. Fischerin eigenthümlich zuständig – um 750 pfund

Marie Madeleine Fritschmann veuve de Jean Daniel Ehrmann vend la maison au perruquier Jacques Henri Ehrmann et à sa femme Catherine Elisabeth von Gottesheim moyennant 600 livres

1761 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 256
H. Johann Michael Emmerich der courtier als mandatarius Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Fritschmännin weÿl. H. Johann Daniel Ehrmann des Courtier wittib
in gegensein H. Jacob Heinrich Ehrmann des perruckenmachers und Catharinæ Elisabethæ geb. von Gottesheim beÿständlich H. Johannes Meÿer des säckers und H. Not. Johann Daniel Langheinrich
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der heÿligen lichtengaß, einseit ist ein Eck ane der Barbara gaß, anderseit neben einer dem Stifft St Marx gehörigen behausung, hinten auff N. Schmidt den kübler – um 600 pfund

La venderesse donne pouvoir à son gendre Jean Michel Emmerich de vendre la maison
(94 Z 79) persönlich erschienen frau Maria Magdalena gebohrene Fritschmännin, weÿl. Herrn Johann Daniel Ehrmanns geweßenen geschworne Wechßel Courtier und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßene Frau Wittib beÿständlich Herrn Johann Ludwig Imlin junioris Silber Arbeiters und Burgers allhier Ihres geliebten Hn Tochtermanns
anzeigend wie daß Sie die Von Ihrem Ehemann seelig den 2.ten Aprilis 1737. erkauffte Behausung und Hoffstatt mit allen übrigen deren Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der heÿligen Lichtengaß, einseith ein Eck ane der gegen St. Barbarä Gaß, Ziehenden Zwerchgaß, anderseith neben einem dem Stifft St. Marx Zuständigen hauß hinten auff N. Schmid den Kübler stoßend, si gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen
an Herrn Jacob Heinrich Ehrmann des Perruquier und Burgern allhier Ver Kaufft Alldieweilen Ihme aber solche dermahlen in allhießiger Cancelleÿ Contract Zugeschrieben Werden solle, Ihro aber gegenwärtige Zeit nicht erlauben Will sich in eigener Persohn dahin Zu Verfügenn und solches Verschreibung beÿ zu wohnen, so Will Sie hiermit und in Crafft dießen Ihrem ältern Herrn tochtermann Herrn Joh: Michael Emmerich dem geschwornen Wechßel Courtier und Burgern allhier Vollkomen Macht und Gewalt ertheilt haben sich in Ihrem Nahmen in allhießige Contract stub Zu Verfügen (…)
So beschehen in Straßburg auff Sonntag den 27. Augusti A° 1761. Johann Daniel Langheinrich Notarius juratus

Jacques Henri Ehrmann termine son apprentissage chez son père Jean Philippe Ehrmann en juin 1750. Il devient maître en janvier 1756.
1750, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 244) 1750. Mittwochs den 17. Junÿ – Herr Johann Philipp Ehrmann der Perr. und Burger alhier, bittet seinen Sohn Jacob Heinrich, in die Lehr zuschreiben und auszuthun. Erk. seÿe hiemit Zu verzeichnen.

1756, Protocole du corps des Perruquiers (IX 176)
(f° 53-v) 1756. Montags den 19. Januarÿ – Eodem, Hr. Jacob Heinrich Ehrmann der Peruckenm. Herrn Phil. Ehrman, des Perr. u. b. alh. ehel. sohn, prod. Stall und Zftschein von dem heutig. dato, bittet ihne als einen Mr. Sohn, in die maitrise aufzunehmen. Erkandt, seÿe aufzunehmen, worauf ihme die art. vorgel. word. welche er auch zu halten verspr.

Jacques Henri Ehrmann épouse en 1756 Catherine Elisabeth von Gottesheim, fille du pasteur Jean von Gottesheim : contrat de mariage, célébration
1756 (25.10.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 113
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und wohlvorgeachten herrn Jacob Heinrich Ehrmann dem Leedigen Perruquenmacher Hn Joh: Philipp Ehrmanns ebenmäßigen Perruquenmachers und burgers allhier und fraun Maria Dorothea gebohrener Schatzin ehelich erziehlten Hn Sohn als dem H brautigam ane einem
sodann der Viel Ehren und tugendgezierten Jgfr Catharinæ Elisabethä Gottesheimin weÿl. S. T. H. Johann von Gottesheim geweßenen treu Eÿfferigen Diaconi beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu St Nicolai und burgers allhier seel. mit frauen Susanna Maria gebohrner Moscheroschin ehelich erziehlten Jgfr. tochter als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
auff Montag den 25.ten Octobris A° 1756. [unterzeichnet] Jacob Heinrich Ehrmann al s hochzeiter, Catharina Elisabetha Von Gottesheim als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 140 n° 36)
1756. Mittwoch d. 17. Nov. Seind auff Zweÿmahlige Außruffung in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu S. Nicolai in den Ehelichen Stand eingesegnet worden. H. Jacob Heinrich Ehrmann, Peruquenmacher und burger allhier, H. Johann Philipp Ehrmanns, Peruquenmachers Haarshändlers und burgers allhier Ehelicher Sohn, und Jfr. Catharina Elisabetha Gottesheimin, Herren Johannes von Gottesheim geweßten Diaconi Senioris beÿ dieser Evangelischen Gemeinde Zu S. Nicolai nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Jacob Heinrich Ehrmann ams hochzeider, Catharina Elisabetha Von Gottesheim als Hochzeiterin (i 142)

Catherine Elisabeth von Gottesheim meurt en 1764 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 450 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 655 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 493 livres, le passif à 1 083 livres.

1764 (6.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 722) n° 510
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen frauen Catharinæ Elisabethæ Ehrmännin geb. von Gottesheim des Ehren und Vorgeachten herrn Jacob Heinrich Ehrmanns Perruquier und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1764 – als dieselbe Freÿtags den 15.ten Junÿ dießes lauffenden 1764. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechselt auch solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohlvorgeachten Hn Johannes Meÿers Säcklers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Elisabetha und Mariä Magdalenæ derer Ehrmännin beeder der Verstorbenen seel. mit obgedachtem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugt und nach todt Verlaßener Kinder alß deroselben ab intestato Verlaßener Erben ersucht und inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 6.ten Junÿ Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Hellenliechtergaß gelegenen in dießer Verlaßenschafft gehörig. behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen begriffen Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der hellen liechtengaß einseit neben einem Löbl. Stifft St. Marx gehörigen Von H. Georg Jacob Lichtenberger dem Goldschlager bewohnenden behaußung 2.seith ein Eck ane der Allmendgaß gegen denen Kleinen Capucinern hinden auf Johann Schmid den Kübler stoßend, so außer hernach eingetragenen darauf hafftenden passiv Capital freÿ leedig eigen, und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 21. Julÿ 1764. angeschlagen pro 450 lb. Dießes hauß hat der Wittiber wehrender Ehe von Frauen Maria Magdalena Ehrmännin geb. Fritschmännin weÿl. Hn Joh: Daniel Ehrmanns geweßenen Wachßel Courtier und Burgers allhier seel. nachgel. Fr. Wittib an sich erkaufft, es ist auch solches in allh. C. C. Stub ordentlich verschrieben aber biß dato Kein Kauffbrieff davon außgefertiget worden. Es sagt aber hierüber 1. teutsch. pergam. Kauffbrief in allh. C. C Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret d. d. 2. Aprilis A° 1737.
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Zufolg Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in der Ehestand Zugebrachte Nahrung Anno 1757. durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unverändert Vermögens, Sa. hausraths 53, Sa. Silbers 8, Sa. Guldener Ring und dergleichen Geschmeids 15, Sa. Schuld 50, Erg. Rest 527, Summa summarum 655 lb
Dießemnach wird nun auch des Wittibers unverändert und theilbar Vermögen unter einem Titul beschrieben massen der Kind. und Erben Vogt auf die theilbahre Nahrung renunciren und solche dem Wittiber tam active quam passive allein eigenthümlich überlaßen wird, Sa. haußraths 43, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 450, Summa summarum 493 lb – Schulden 1083 lb, In Vergleichung 590. lb – Stall summ 64 lb

Jacques Henri Ehrmann loue une partie de la maison au manant Jean Baptiste Michel

1765 (27.2.), Not. Lobstein (6 E 41, 840) n° 5 (III : Lehnungen)
zwischen H Jacob Heinrich Ehrmann dem Peruquenmacher ane einem
und Jean Baptiste Michel dem Schirmern dahier ane dem andern theil, nachfolgende 3 jährige Lehnung
in seiner ane der hellen Lichtergaß gelegenen behaußung den völligen ersten Stock das ist alles das jenige so eine Steege hoch, mehr im zweÿten Stock eine stub in die helleliechter gaß außsehend, ferner auf den dritten stock eine bühn und Cammer für die Magd zu legen und platz zum holtz wie auch im Keller platz für 20 Ohmen wein zu legen und auf nachst kommenden Annunciationis Mariæ dießes 1765 Jahr ihren Anfang nimbt (um einen jährlichen Zinß= 60 gulden
deponirt den 27. Februarÿ 1765

Jacques Henri Ehrmann se remarie en 1766 avec Marguerite Salomé Erhard, fille de coutelier
Mariage, Robertsau (luth. n° 489)
Montag den 16. November 1766 nach vorhergangener zweÿmaliger ausrufung in der Kirche Zu St. Nicolai in Straßburg, allhier auf Erlaubniß Ihro Gnaden des Regierenden Herrn Ammeisters Ehelich copulirt und eingesegnet worden, Herr Jacob Heinrich Ehrmann der Peruckenmacher, burger in Straßburg und Wittwer, und Margaretha Salome, Johann Georg Erhard des burgers und Meßerschmidts in Straßburg Eheliche tochter [unterzeichnet] Jacob Heinrich Ehrmann, als hochzeiter, Margareda salome Erhardin als hochzeiterin (i 255)

Marguerite Salomé Erhard fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 74 livres
1766 (28.11.), Not. Elles (6 E 41, 1333) n° 345
Inventarium über Fraun Margarethä Salome geb. Erhardtin, Jacob Heinrich Ehrmann des Peruquenmachers v. b. dahier Ehefraun, Zu erstged. ihrem Ehemann in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1766. – in beÿseÿn ged. ihres Mariti, inventirt v. ersucht, auch durch sie selbsten unter verbeÿstandung Joh: Georg Erhard des Meßerschmidtts v. bs. dahier, ihres Vatters – So beschehen in der Königl. Statt Straßburg den 28. Novembris 1766.
In einer behaußung allhier Zu Straßburg ane en sogenanndten däumel Gäßel beÿ Finckweiler gemegen, befunden worden wie folgt
Sa. haußraths 60 lb, Sa. Silbers 14, Summa summarum 74 lb

Jacques Henri Ehrmann meurt en 1773 en délaissant deux filles de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans la maison du cordonnier Michel Vollherbst au Fossé des Treize. La masse propre à la veuve est de 10 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 12 livres, le passif à 202 livres.
1773 (19.6.), Not. Lauth (6 E 41, 646) n° 4
Inventarium über Weÿland Mr Jacob Heinrich Ehrmann, des gewesenen Peruquier und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in Anno 1773 – , nach seinem den 29.ten Martii laufenden 1773. Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Nahrungs: Verlaßenschaft auf Ansuchen, Erfordern und Begehren sowohl Fr. Margarethæ Salome Ehrmännin gebohrner Erhardin der hinterbliebenen Wittib beÿständlich H. Johannes Hertenstein des Weisgerbers und Br. hieselbsten fleißig inventirt vnd ersucht, als auch H. Johann Christoph Geÿler, Phil: Magistri und Burgers dahier als geordnet und geschworen Vogts Mariæ Elisabethæ und Mariæ Magdalenæ beeder Ehrmännin, des Verstorbenen seel. mit weil. Fr. Maria Elisabetha gebohrner von Gottesheim in erster Ehe erzeugter und ab intestato Hinterlaßener Erben (…) So geschehen Straßburg auff Sonntag den 19.ten Junii 1773.
Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschaft. Dieweilen nach dem durch die hinterbliebene Wittib anbeÿ ertheilten Bericht, Zwischen Ihro und ihrem Verstorbenen Ehemann Keine Eheberedung errichtet, annoch aber ihr der Wittib in nun zertrennte Ehe gebrachtes Guth nach Außweißung producirten durch Vormahligen herrn Not. Joh: Georg Elles den 28.ten Nov. 1766 errichteten Inventarÿ ordnungs-mäßig Verzeichnet und æstimirt worden ist (…)

In einer zu Straßburg ane dem dreÿzehen Graben gelegenen, Mr Michael Vollherbst dem Schuhmacher v. b. allhier zuständigen Behausung befunden worden wir folgt
Passiva (…) It. Fr. Mariæ Salome Erhardin geb. Ittin der Wb. leibl. Mutter für avancirte Kranckheits: und Leich-Unkosten
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Wittib in die Ehe gebrachte und dermahlen annoch in natura Vorhandene Posten, Sa. hausraths 8 lb, Sa. Silbers 1 lb, Summa summarum 10 lb
Solchemnach wird auch die übrige Verlaßenschafft, als derer Beneficial Erben unverändert und theilbahr beschrieben, Sa. hausrath 13 lb – Schulden 202 lb, Compensando, passiv onus 188 lb – Passiv onus loco Stall summ 178 lb

Marguerite Salomé Erhard se remarie en 1774 avec le perruquier Jean Jacques Henri Winckelmann
1774 (27.1.), Not. Anrich (6 E 41, 1516) n° 109
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Johann Jacob Heinrich Winckelmann der leedige Peruckenmacher, Hrn Johann Heinrich Winckelmanns des schirmers und tabackbereiters allhier mit fraun Maria Elisabetha gebohrner Ehretsmännin ehelich erzeugter mehrjähriger Sohn als Hochzeiter ane einem, So dann
Frau Margaretha Salome geborne Ehrhardin weiland Hrn Jacob Heinrich Ehrmanns geweßenen burgers und Perruckenmachers hieselbsten Zurückgelaßene Wittib beÿständlich Hrn Philipp Immhoffs des hiesigen burgers und Schuemachers als Hochzeiterin am adenrn theil
(…) zu Straßburg dden 27. Januarÿ anno 1774 [unterzeichnet] Johann Jacob Heinrigh winckelmann, margreda salome geborne Erhardin

Marguerite Salomé Erhard meurt en 1781 en délaissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans la maison du tanneur Jacques Ott rue du Coin-brûlé. La masse propre aux héritiers est de 6 livres. L’actif du veuf s’élève à 72 livres, le passif à 118 livres.
1781 (26. 8.br.), Not. Lauth (6 E 41, 648) n° 103
Inventarium über Weiland Fraun Margar. Salome Winckelmännin, gebohrner Ehrhardin Herrn Jakob Heinrich Winckelmann, des Peruquenmachers und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Ehefraun, nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1781. (…) nach ihrem den 12.ten 8.bris laufenden 1781.gen Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschaft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren sowohl Vorgedachten H, Winckelmanns des hinterbliebenen Wittibers als auch Hn Joh. Mich: Salzmann des Schuemacher meisters Es. En. grosen Raths alten und E. E. Kleinen Raths dermahlig wolverdienten beisitzers (…) vor die beide abwesende und auf nachstehendem blatt benambste Erben insonderheit ernanten Hn Deputati (…)& So geschehen Straßburg auf Freÿtag den 26. Octobris Anno 81.
Die verstorbene hat in Ermanglung ehelich erzeugter Kinder ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1° Johann Georg Ehrhard des bedienten bei einem officier von dem Regiment Dauphin Cavallerie in diensten, mit demselben en semestre sich befindet, mithin dermalen abwesend und dann 2° Jungfer Cathar. Lucretiam Ehrhardin, welche sich in Augsburg bei ihren verwanthen aufhaltet, derowegen hier nicht gegenwärtig. Diese beide Abwesende und der Verstorbenen seel. Leibl. Geschwisterde und wegen nicht vorhandene ehelich erzeugten Kindern ab intestato nachgelaßenee Erben

Bericht in gegenwärtiges Verlaßenschaft Inventarium gehörig. Nachdeme ich der Inventir: Not° Vorher copialiter eingetragene Eheberedung dem Wittiber sowol als auch vor ged. H. Rathh. J: Mich: Saltzmann Verlesen hatte und dem Innhalt deren 2. Punctens gemäs gemelten Wr. um die Documenten Zu der jetzigen Ersuchung der Natural Posten, wie auch Ergäntzungen dienlich, befragte, so hat mit derselbe Zur antwort ertheilt, daß nicht wäre in die Ehe inventirt word. (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane den Brand ein End gelegen hn Jb: Ott dem Rothgerber eigenthüml. Zuständigen und diesorts lehnungsweise bewohnenden behausung befunden worden, wie folgt
Ergäntzung der Verstorbenen seeligen anjetzo derer B: E: angegangen unveränderten Guths, (…) über weil. Mr Jb. Heinrich Ehrmann des gewesenen Perruquier und burgers allhie der verstorbenen seel. geweßten erstern Ehemanns auch seel. Von mir dem disortigen Inventir: Notario in Anno 1775. d. 19. Junii aufgerichtet und expedirten Verlaßenschaft: Inventarii denenselben als manglend Zu ersetzen wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii. Der verstorbenen seeligen modo dero B: E: unveränderten Guths, Sa. hausrath 63 lb, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8 ß, Sa. Golden Geschmeids 2 lb, Ergäntzung &, Summa summarum 65 lb – Schulden 59 lb, Detrahendo 6 lb
Solchemnach wird auch des Wittibers unverändert und T. Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 11 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Schulden 59 lb, Summa summarum 72 lb – Schulden 118 lb, In compensatione 46 lb – Passiv Onus loco Stall summæ 40 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 27. Januarÿ 1774, Johannes Anrich Notarius

La maison provenant de la fallite de Henri Ehrmann est vendue par enchère judiciaire au cordonnier Barthelémy Hansmann moyennant 800 livres

1768, s.d. [19/22.9.], Chambre des Contrats, vol. 642 f° 516
Ganthkauf vom 17 Septembris 1767, in sachen Heinrich Ehremann des perruckenmachers alhier creditmaß
ist die ane der heiligen Lichtengaß gelegenen behausung
an Bartholome Hanßmann dem schumacher um 1600 gulden adjudicirt worden

Fils du boulanger Barthelémy Hansmann à « Deningen » en Wurtemberg, Barthelémy Hansmann épouse en 1752 Dorothée Vogel, fille du cordonnier Jean Vogel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration.
1752, Not. Hess (J. Jacques, répert. 6 E 41, 1267-2) n° 192
Eheberedung – Bartholme Hannßmanns, Schuhmachers, u. Jgf. Dorothe Vogelin
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Bartholome Hannßmann, leedigem Schuhmacher von Deningen Hochfürstlich Würtenbergischer Jurisdiction gebürtig als bräutigam ane einem, So dann der Ehr: und tugendsamen Jungfrau Dorothea weil. Johannes Vogel, gewesenen Schuemachers und Burgers allhier ehelich erzeugtt und hinterlaßener tochtern als Hochzeiterin andern theils (…) So beschehen Straßburg 28.t Augusti Anno 1752. T. Johann Jacob Heß mit handzug Notarius juratus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 310, n° 1139)
1752. Mittwoch d. 15. Nov. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt undt eingesegnet bartholomæus Hansman der ledige schumacher weÿl. bartholomæi Hansman des becken iin donatingen* in wirtenbergischen ehl. sohn undt Jfr. Maria Dorothea weÿl. Joh: Vogels Schumachers u. b. all. ehl. tochter [unterzeichnet] bartholomö hanßmann als hochzeiter, Maria dorodea Voglerin als hochzeiterin

Barthelémy Hansmann devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Cordonniers
1752, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 511
Bartholme Hannßmann Von Döhningen auß dem würtembergischen der schuhmacher, erhalt das burgerrecht von seiner [Ehefrau] Maria Dorothea weÿ. Johannes Vogel des burgers und schuhmachers Ehel. tochter um den alten burgerschilling, und dient beÿ EE Zunfft der schuhmacher, jur. eodem [2 X.bris 1752]

Barthelémy Hansmann meurt en décembre 1784 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 387 livres, le passif à 749 livres.

1785 (14.4.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1486) n° 105
Inventarium über Weiland Meister Bartholome Hanßmann des gewesten Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft aufgerichtet in Anno 1785. – nach seinem Dienstags den 22. Decembris des Verwichenen 1784.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf geziemendes ansuchen Frauen Mariæ Dorotheæ gebohrner Vogelin, der dißorts hinterbliebenen Wittib unter assistentz Meister Caspar Schnell, des Schuemachers und burgers allhier, wie auch derer gleich nach dem Eingang dieses Inventarii in specie benembste Kinder und Erben ersucht und inventirt (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 14.ten Aprilis Anno 1785.
Der Verstorbene sel. hat mit Eingangs gemelter seiner hinterlaßenen Wittib nachbenandte Kinder Ehelich erzeugt und ab intestato Zu Erben Verlaßen wir folgt als. 1. Frau Dorotheam Salome Burgerin gebohrne Haanßmännin H Johannes Burgers des Schuhmacher Meisters und Burgers alhier Ehefrau, welche unter autorisation und Verbeÿstandung erstgedacht ihres Ehemanns dieser inventur persönlich beÿgewohnt, und 2. Jungfrau Mariam Magdalenam Haanßmännin, so großjährig, welche unter verbeÿstandung erstgedachten Hn Johannes Burgers ihres Schwagers, diesem Geschäfft persönlich abgewartet, beede Zu gleichen portionen und antheilern verlaßene Kinder und Erben

Bericht und respective Declaration über gegenwärtig Verlaßenschafft. Nach deme man Zur Inventur gegenwärtiger Verlaßenschafft schreiten wolte, Declarirte Eingangs gemelte hinterbliebene Wittib daß Sie Zwar mit ihrem Verstorbenen Ehemann seel. Zur Zeit ihrer Verheürathung Vorherio Copialiter inserirte Eheberedung errichtet, dero Illata aber nicht inventiren laßen auch von beederseits eingebrachtem Vermögen nicht das mindeste mehr naturaliter vorhanden seÿe (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der heiligen Liechter Gaß gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane einer Metzigbanck (…)
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen eine Behausung und Hoffstatt sambt allen übrigen deren begriffen, Rechten und gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Heiligen Liechter Gaß gelegen einseit ist ein Eck ane der Zwerchgaß, anderseit neben Meister Kraußert dem Schneider und Hinten auf meister Pastorius den Kübler stoßend, so außer dem darauf hafftenden und hernach eingetragenen passiv Capital, freÿ leedig und eigen, und durch (die Werckmeistere) zufolg deren Zu mein Notarii concept übergebener Abschatzung Zeduls Vom 20. Aprilis jüngst æstimirt pro 300. lb. Hierüber ist Vorhanden ein teutscher pergamentener Von H Actuario Beguin gefertigte und mit E. E. Kleinen Raths anhangendem Insigel verwahrter ganth Kauffbrief sub dato 17. Septembris 1767. Sothane behaußung hat der dißorts verstorbene aus weiland Johann Jacob Ehrmans geweßten Perruckenmachers und burgers allhier Credit Mass ane sich ersteigert.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Hierauf folgt nun die Beschreibung Eingangs gedachter Verlaßenschafft und Zwar Zufolg Vorstehenden bericht und respectivé Declaration unter einer Massa Vor und ane sich selbsten. Sa. haußraths 54, Sa. Werckzeugs Zur Schuhmacher Profession gehörig 3 ß, Sa. Silbers 16 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 875, Sa. Eigenthums ane einer Metzigbanck 57, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 300, Sa. Schulden 100, Summa summarum 1387 lb – Schulden 749, Deducendo Verbleibt 638 lb – Stall Summa 463 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Straßburg 28.t Augusti Anno 1752. T. Johann Jacob Heß mit handzug Notarius juratus
– Abschatzung Vom 20.t apprill 1785. Auf begeren Weÿland Herr Bartholome Hantzmann, dem geweßenen schumacher Meister ist Eine behausung alhie in der statt strasburg in der Heillige lichter gaß gelegen Ein seÿts Ein Eck auf das allmend anderer seÿts neben Herr Krauß dem schneider, und Hinten auf Meister pastorius dem Kübler stoßend gelegen solche behausung bestehet in Zweÿ stuben Zweÿ Kuchen und Etlichen Kammeren darüber ist der dachstuhl mit breidziegel belegt hat auch Ein getremter Keller Vor und um Sechs Hundert gulden
Der Zweÿte begriff ist auch alhir in der statt strasburg in der glein Metzig gelegen (…)
Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Bau Inscpector und Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Vier Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhor architecte, Kaltner Mstr. Götz Wmstr.

Marie Dorothée Vogler veuve de Barthelémy Hansman hypothèque la maison au profit de Jean Daniel Busch, chef du bureau des travaux publics

1790 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 180
Fr. Maria Dorothea Hansmännin geb. Voglerin weÿl. Bartholme Hansmann des schuhmachers wittib beÿständlich Johannes Burger des schuhmachers ihres tochtermanns
in gegensein H. Lt. Johann Daniel Busch chef du bureau des travaux publics in deßen nahmen Johann Georg Bleßig des klein uhrenmachers – schuldig seÿen 600 gulden
unterpfand, eine behausung samt Zugehörden ane der heiligen Lichtergaß, einseit neben Mr Kraußert dem schneider, anderseit neben Mr Pastorius dem kübler

Les héritières Marie Madeleine et Dorothée Salomé Hansmann vendent la maison à la blanchisseuse Thérèse Bollen, demeurant à Hermolsheim

1810 (28.4.), Strasbourg 2 (32), Not. Knobloch n° 4563
1. Marie Madeleine Hansmann épouse de Frédéric Bein passementier, 2. Dorothée Salomé Hansmann épouse de Jean Burger cordonnier
à Thérèse Bollen blanchisseuse de toiles demeurant à Hermolsheim
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 1 formant d’un côté le coin d’une rue traversière, d’autre la veuve Schutz, derrière le Sr Mees graissier – avenu de la succession de Bartholomé Hansmann cordonnier qui l’avait acquis par adjudication le 17 septembre 1767 – moyennant 4905 francs
Enregistrement, acp 114 F° 130-v du 28.4.

Thérèse Bolling, née à Hermolsheim (Mutzig) le 10 août 1777 du blanchisseur Jean Michel Böhling et d’Anne Marie Carl

Thérèse Bollen revend la maison trois ans plus tard au marchand de fruits Xavier Zimmermann

1813 (21.5.), Strasbourg 2 (37), Not. Knobloch n° 6211
Thérèse Bollen célibataire majeure
à Xavier Zimmermann marchand de fruits
une maison avec appartenances et dépendances rue des Chandelles marquée du n° 1, d’un côté le coin d’une rue traversière, d’autre la veuve Schultz, derrière Sr Muss graissier – acquise suivant acte reçu M° Knobloch le 28 avril 1810 – pour 4400 francs
Enregistrement, acp 122 F° 105-v du 22.5.

Fils du tailleur Jacques Zimmermann, le tailleur Xavier Zimmermann épouse en 1804 Marie Catherine Schock, fille du marchand de fruits Georges Schock
1801 (25 germ. 9), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 101 (567)
Eheberedung – erschienen der Burger Xaverius Zimmermann, lediger Schneider und großjährigen Alters, bürgers Jakob Zimmermann, hiesigen Schneiders mit B. Magdalena gebohrner Bernhard ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter, an einem
Und Jungfer Maria Katharina Schock, bürgers Georg Schock, Fastenspeishändlers allhier mit b. Katharina gebohrner Walter ehelich erzielte tochter, beiständlich gedachter ihres Vaters als Braut, am andern theil
Straßburg em 25. Germinal neunten Jahrs der fränckischen Republique [unterzeichnet] Xaverÿ Zimmerman, carin Schock
Enregistrement, acp 78 F° 9 du 2 floréal 9

Xavier Zimmermann et Catherine Schock vendent la maison à l’aubergiste Jean Louis Specht et à sa femme Marie Hélène Gerlach

1813 (14.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 36), Not. Bossenius n° 3697
Sr Xavier Zimmermann, fruitier, et Catherine Schock
au Sr Louis Specht, aubergiste, et Helene Gerlach
Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles N° 1 d’un côté faisant le coin d’une rue traversiere d’autre veuve Schultz par derrière sur le Sr Mus graissier – le vendeur est devenu propriétaire par acte passé devant M° Knobloch le 21 mai 1813 – remis 1. la grosse du Contrat d’acquisition du 21 mai 1813, 2. la grosse du Contrat de vente par De Marie Madeleine Hausmann femme de Frédéric Bein passementier et De Hansmann femme de Jean Burger cordonnier à Thérèse Bollen, fille majeure, devant M° Knoboch le 28 avril 1810, 3. expédition sur parchemin du procès verbal d’adjudication définitive par le ci devant petit Sénat du 17 septembre 1765 – 4000 francs
Enregistrement, acp 122 F° 141 du 15.6.

La maison figure à l’inventaire dressé en 1850 après la mort d’Hélène Gerlach puis à la vente par adjudication des différentes maisons en 1856. L’acquéreur du n°1 (futur n° 26) est le marchand de charbons Joseph Sutter.
Suite à une surenchère, la maison est criée au tribunal. L’acquéreur est à nouveau Joseph Sutter.

1856 (8.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 654 (2796) n° 21, Tribunal civil
(Transcription de l’acte de M° Becker)
(f° 52) Par acte dressé au greffe de ce siège le 14 juillet 1856, le sieur Benjamin Levy commerçant domicilié à Strasbourg a fait une surenchère du sixième sur le premier lot
Par acte dressé au greffe de ce siège le 12 juillet 1856, le sieur Joseph Rohfritsch journalier domicilié à Strasbourg a fait une surenchère du sixième sur le deuxième lot
Par acte dressé au greffe de ce siège le 15 juillet 1856, dame Caroline Specht veuve de feu le sieur Jean Michel Doerffer tonnelier à Strasbourg où elle est domiciliééa fait une surenchère du sixième sur le cinquième lot (…)
L’adjudication sur surenchère a eu lieu à l’audience des criées de ce siège vendredi 8 août 1856 (…) 1) Le premier lot [rue des Chandelles n° 1] crié à 2695 francs, enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Picard avoué à 3000 francs
(f° 54) Déclaration d’adjudicataire. L’an 1856 le 8 août au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg ont comparu 1. M. Joseph Achille Picard, avoué près ledit tribunal, domicilié à Strasbourg, 2. le sieur Joseph Sutter, marchand de charrbons domicilié à Strasbourg, M° Picard avoué déclare que c’est pour le sieur Joseph Sutter susdit comme en ayant eu commission qu’il a enchéri et s’est rendu adjudicataire pour le prix de 3000 francs de l’immeuble vendu aujourd’hui ensuite de surenchère

Le menuisier Jules Joseph Sutter épouse en 1845 Marie Louise Hahn
1845 (9.8.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 2812
Contrat de mariage – Ont comparu Le sieur Jules Joseph Sutter, menuisier demeurant & domicilié à Strasbourg, fils majeur & légitime du sieur Antoine Sutter, tisserand & de De Madeleine Weber son épouse décédée, agissant en son nom personnel et comme futur époux d’une part
Et Dlle Marie Louise Hahn, fille majeure & légitime du sieur Alexandre Hahn, marchand de charbons & de D° Caroline Armbruster son épouse, tous demeurant et domiciliés en ladite ville
acp 339 (3 Q 30 054) f° 17-v du 16 août – sous le régime de la communauté d’acquets
Les apports de la future épouse se composent d’un mobilier évalué à 500 francs
Donation par le futur époux à la future épouse qui accepte d’une somme de 500 francs pour le cas où elle lui survivrait, laquelle somme sera prélevée sur les biens qui composeront la succession de l’époux prédécédé. Les futurs époux se font en outre donation mutuelle, le prémourant en faveur du survivant, ce qu’ils acceptent, réciproquement de l’usufruit et jouissance viagère et gratuite de tous les biens du prédécédé

Consentement par les parents de la mariée.
1845 (30.7.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 2799
Consentement à mariage – Le Sr Alexandre Hahn, marchand de charbons & de De Caroline Armbruster demeurant et domiciliés à Strasbourg, Lesquels déclarent consentir formellement au mariage que Dlle Marie Louise Hahn leur fille majeure demeurant en cette ville se propose de contracter avec le sieur Jules Joseph Sutter menuisier demeurant en la même ville fils du sieur Antoine Sutter tisserand et de Dle Madeleine Wever son épouse demeurant à Strasbourg
acp 338 (3 Q 30 053) f° 77

Joseph Sutter meurt en 1858 en délaissant trois enfants

1858 (26.6.), M° Stromeyer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Joseph Jules Sutter, en son vivant marchand de charbons, et Louise Elisabeth Hahn ; sa femme à Strasbourg et de la succession du dit Sr Sutter décédé le 10 février 1858, dressé à la requête de la veuve, agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme mère et tutrice naturelle de Adolphe, Louise et Emilie Sutter ses enfants
acp 470 (3 Q 30 185) f° 50 du 2.7. (succession déclarée le 2 juillet 1858)
Communauté, mobilier 664, créances 7
Une maison à Strasbourg rue des Chandelles N° 1
Succession, garde robe 44

Dissolution de société entre la veuve et Auguste Hahn
1869 (9.11.), M° Keller
Notoriété constatant que la société qui a existé entre Auguste Hahn et Madeleine Louise Hahn veuve Joseph Sutter, marchand de bois à Strasbourg, a été dissoute par jugement du 1° août 1868, qu’il en dépend une somme de 500 francs, montant du cautionnement pour fourniture de charbons à l’école de médecine pour 1868
Intervention de la veuve Hahn, la quelle consent* que ladite somme soit délivrée audit Sr Hahn seul
acp 584 (3 Q 30 299) f° 126 du 11.11.

L’agent d’assurances Adolphe Sutter épouse en 1873 Emilie Rhein, fille du lampiste Auguste Rhein
1873 (25.4.), Strasbourg 4 (137), Not. Charles Lauterbach n° 481
Contrat de mariage. Ont comparu 1. M. Adolphe Sutter, commis d’assurance demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de feu Mr Joseph Jules Sutter et de Dame Marie Louise Hahn, sa veuve, marchande de charbons, demeurant à Strasbourg, futur époux procédant seul et en son nom personnel d’une part
2. Et Mde.lle Emilie Rhein, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille encore mineure de M. Auguste Rhein, lampiste et de Dame Sophie Simonin son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg grand rue N° 107, Future épouse, procédant du consentement et avec l’assistance de ses père et mère ci présents, d’autre part
acp 615 (3 Q 30 330) f° 96 du 26.4. n° 1915 – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
Schenkung durch die Eheleuthe Rhein der Braut ihrer tochter annehmend von einem Mobilien abgeschätzt zu 2473 rankcen
Der Bräutigam bringt in die Ehen Geld 1200, Mobilien 500
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des gantzen Nachlasses

Mariage, Strasbourg (n° 290)
Stadt Strassburg, den 6. Mai 1873. Heiraths-Urkunde öffentlich abgeschlossen im Stadthause von Strassburg von Adolph Sutter, geboren zu Strassburg an 16. Februar 1856, Assekurantsbeamter wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn von weiland Joseph Julius Sutter, Schreiner zu Straßburg, gestorben den 10. Februar 1858 und von Marie Louise Elisabeth Hahn, ohne Gewerb zu Strassburg wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend, und von Caroline Emilie Rhein, gebürtig Zu Strassburg den 11. April 1856 zu Straßburg, ohne Gewerb wohnhaft zu Strassburg, minderjährige Tochter von August Rhein, Plombier zu Straßburg wohnhaft und von Margaretha Sophie Simonin seiner Ehefrau daselbst wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend (…) die künftige Gattin legt ein gehörig registrirtes von den Herrn Lauterbach, Notar Zu Straßburg wohnhaft den 25. Aprilis dieses Jahrss errichtetes heirathsconsens ihres Vaters vor (i 14)

Veuve du directeur de compagnie d’assurances Adolphe Sutter, Caroline Emilie Rhein se remarie en 1886 avec le libraire Joseph François Beguin
Mariage, Strasbourg (n° 543) Straßburg am 2. Septembre 1886. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Buchhändler Joseph Franz Beguin, katholischer Religion geboren den 18. Juni des Jahres 1861 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg ehelicher Sohn des verstorbenen Buchhändlers Joseph Antoni Franz Beguin, wohnhaft zuletzt zu Straßburg und der Magdalena Hisler, ohne Beruf, wohnhaft zu Straßburg 2. die Caroline Emilie Rhein, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 11. April des Jahres 1856 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Wittwe des Assekuranz-Direktor Adolph Sutter, gestorben zu Straßburg den 10. Januar 1883 eheliche Tochter des Rentners August Rhein, wohnhaft zu Straßburg und der verstorbenen Margaretha Sophie Simonin, zuletzt wohnhaft zu Straßburg (i 1)

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