20, rue des Veaux


Rue des Veaux n° 20 – VI 371 (Blondel), O 528 puis section 21 parcelle 23 (cadastre)

Maison patricienne Wurmser, réaménagée vers 1762 par Frédéric Jacques Gayling d’Altheim


Façade rue des Veaux (avril 2015 et mars 2013) et vers l’Ill (à crépi vert, juillet 2014

Inscrite au Livre des communaux de 1587 sous le nom de Jacques Wurmser la maison patricienne des Wurmser de Vendenheim a alors un encorbellement de 45 pieds de long en façade, le mur maçonné muni de créneaux vers la rivière soutient un nouveau bâtiment à trois étages dont l’encorbellement fait 23 pieds de long, un lavoir longe la rivière. Nicolas Louis Wurmser en transmet en fidéicommis la propriété en 1648 à son fils Nicolas Louis et à ses descendants mâles. A la mort de Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim en 1719, elle revient à sa sœur Anne Claire, femme de Philippe Christophe Gayling d’Altheim, conseiller intime et grand veneur de Hanau-Lichtenberg.


Plan-relief de 1727. La façade sur l’ill se reconnaît par son avant-corps (Musée historique de Strasbourg, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Plan Blondel (1765, la maison porte le n° 371. En clair entre les lignes rouges, le projet de quai (AMS 1 PL 675)

Les propriétaires demandent à plusieurs reprises l’autorisation de réparer ou de transformer le mur de soutènement (risberme) vers la rivière (1719, 1726). Frédéric Jacques Gayling d’Altheim passe en 1763 un accord avec son voisin Jean Pierre Mayno (propriétaire de l’actuel n° 18, voir le dessin) pour terminer un litige suite à une sentence rendue l’année précédente au petit Sénat au sujet d’un mur mitoyen, ce qui laisse supposer que les éléments caractéristiques datent de cette époque : courbes et contre-courbes aux fenêtres du rez-de-chaussée et au portail, moulure au-dessus des fenêtres du premier étage, cordon entre les deux étages et surtout une lucarne à décor curviligne.
Le propriétaire est autorisé en 1765 à établir une risberme selon l’alignement de ses voisins. Il souhaite la réparer en 1784 mais devra la refaire en pierre et non en bois. Après plusieurs nouvelles demandes de réfection en bois, il la fait refaire en pierre en 1788 par le maître maçon Jean David Osterrieth.


Plan, cours O et F, élévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 203 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Les plans de 1765 et de 1830 représentent les mêmes bâtiments. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (n-o) : quatre fenêtres suivies du portail, deux étages à cinq fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes. La cour O montre l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue, l’aile (4-5-6), le bâtiment intermédiaire (6-7-8-9) puis le bâtiment arrière (9-1), tous à rez-de-chaussée et deux étages. Un mur aveugle (1-2-3) ferme la cour vers l’ouest. La cour F se trouve entre les bâtiments arrière et l’Ill ; le bâtiment en avant-corps (1-2-3) est suivi de la façade (3-4), puis des clôtures vers le voisin et vers l’Ill.
La maison porte d’abord le n° 18 (1784-1857) puis le n° 20.


Portail et vantaux vers 1920 (B.N.U., la fenêtre au-dessus du portail est bouchée), portail en mars 2013
Fenêtres en façade (avril 2015)

Le garagiste Joseph Seiller couvre en 1926 une partie de la cour d’un toit vitré et établit une sortie de secours vers le chemin de halage. Certaines parties du bâtiment sont inscrites en 1937 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent la toiture. Joseph Seyller fait agrandir en 1947 le garage sous la direction de l’architecte Adolphe Kintz puis fait construire de nouveaux logements en 1950. Il cesse d’exploiter le garage en 1991.



Aile latérale qui conserve d’anciennes fenêtres d’escalier Renaissance (avril 2015) – Débouché du passage dans la cour par un arc du XVIII° siècle (image Fabien Romary)
Lucarne à chambranle curviligne qui interrompt la corniche du toit par des motifs végétaux (image Fabien Romary)

septembre 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1607 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Wurmser (de Vendenheim) et Ursule de Ramstein puis (1572) Ursule Hattstein – luthériens
1607* h Nicolas Louis Wurmser (de Vendenheim) et (1607) Marie Streiff de Lauenstein puis (1630) Susanne Marguerite von Botzheim d’abord (1609) femme de Sébastien Müg de Boffzheim – luthériens
1648 h Philippe Jacques Wurmser (de Vendenheim) et (1645) Agathe Elisabeth Bernhold puis (1656) Emilie Wormser de Vendenheim Sundhouse – luthériens
1677 h Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim, conseiller intime des comtes de Hanau-Lichtenberg († 1719) – luthérien
1719 h Philippe Christophe Gayling d’Altheim et (1685) Marie Madeleine de Fleckenstein puis (1691) Anne Claire Wurmser de Vendenheim – luthériens
1722 h Frédéric Jacques Gayling d’Altheim et (1739) Auguste Eléonore de Dœben et cohéritiers – luthériens
1769 v Chrétien Henri Gayling d’Altheim et (1773) Françoise Auguste Guillaumette de Berstett et cohéritiers – luthériens
1801 v Jean Michel Thomassin, huissier, avocat puis receveur de l’Enregistrement et des Domaines, et (1774) Marie Thérèse Lohmeyer puis (1797) Eleonore Hortense Adrienne Mathieu – catholiques
1830 h Egide Théodore Holtzapffel, négociant, et (1823) Hélène Eléonore Jacobée Thomassin puis (1843) Caroline Henriette Elisabeth Serard
1853 v Louis Clément Harlay, marchand drapier, et (1832) Anne Louise Virginie Cottin
1862 v Maurice Ehrmann, rentier, et (1847) Amélie Hortense Œsinger puis (1866) Adélaïde Frédérique Zimmer veuve du négociant Charles Louis Weyher
1871 h Maurice Ehrmann et Maurice Adolphe Charles de Flavigny, pair de France, et (1830) Louise Mathilde de Montesquiou-Fezensac
1887* h Maurice Ehrmann et Arthus Henri Louis de la Panouse
1888* h Maurice Ehrmann et André Maurice Raymond Toussaint Le Lièvre de la Grange
1889* h Maurice Ehrmann, Adélaïde Zimmer et cohéritiers
1912* h Frédéric de Matterville et copropriétaires
1925* h Charles Louis Weyher et copropriétaires
1925* v Joseph Seyller et son épouse

(1765, Liste Blondel) VI 371, M. de Gailing
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr de Gehling (noblesse), 7 toises, 1 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 528, Holtzapfel, Egide Théodore, rue des Veaux 18 – maison, sol – 8,4


Armes Gayling d’Altheim (Lehr, L’Alsace noble, 1870)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 79-v

Kalbs Gaß Ein seit nach dem Closter Sanct Stephan hinab
Juncker Jacob Wurmbser Ritter der Aëltter hatt an seinem Hoff vf das Wasser Inn der höhen Oben ein Vsstoß 45 schu lang 3 ½ schu herauß, daran ein Staucher 20 schu lang, i schu herauß, Undt hatt der gemelte Vsstoß nebens am Eckh gegen Sanct Steffens bruckhen ein Vßgestessen Profeÿ 6 schu breÿt, 2 schu herauß, Mehr Unden ane d. Mauren ein außgemaurt Profeÿ auf Zweÿen steinen Käepffern 4 ½ schu breit, 2 ½ schu herauß, Hatt auch Vnden ein Landtueste mit Zinnen Vfgemaurt, undt verschloß. 34 schu lang 10 schu herauß, Daran ein gemaurt Vßgestossen Profeÿ vf zween steinen Kaëpffern 4 schu breÿt 2 schu herauß, vf berüerter Landtuesten hatt er ein new gebew 3 Gaden hoch unden daran ein Vsstoß 23 schu lang 1 ½ schu ufs Wasser hienauß, Vor der Wasserthüer so In d. Mauren, der Landuesten, Ist ein hültzen stege vfs wasser mit 9 Stafflen daruor ein Weschbrütschen mit Zweÿen Aichenen Pfaëlern 8 schu lang 7 schu breÿt, Soll Allmend sein und bleiben, Bessert für das Niessen, iij lb x ß iiii d

Gentilhomme Jacques Wurmser l’aîné – Sa maison en hauteur un encorbellement long de 45 pieds en saillie de 3 pieds ½ vers la rivière ainsi qu’une avance longue de 20 pieds en saillie d’un pied, à côté dudit encorbellement à l’angle vers le pont Saint-Etienne il y a des latrines larges de 6 pieds en saillie de 2 pieds, item des latrines maçonnées sur deux corbeaux en pierre larges de 4 pieds ½ et longues de 10 pieds au bas de la muraille, item en bas une risberme maçonnée munie de créneaux et fermée, longue de 34 pieds en saillie de 10 pieds où se trouvent des latrines maçonnées larges de 4 pieds en saillie de 2 pieds sur deux corbeaux en pierre, sur ladite risberme il a bâti un nouveau bâtiment à trois étages qui a vers le bas un encorbellement long de 23 pieds en saillie de 1 pied ½ sur la rivière, il y a un escalier en bois à 9 marches devant la porte pratiquée dans le mur vers la rivière, par-devant un lavoir long de 8 pieds et large de 7 pieds sur deux pieux en chêne, Est communal et doit le rester, Doit pour la jouissance 3 livres 10 sols 4 deniers

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Le charpentier Jean Michel Braun demande au nom de la dame de Gayling l’autorisation d’enfoncer deux pieux pour soutenir les latrines sur l’eau à l’arrière de la maison rue dex Veaux. Les préposés donnent leur autorisation après visite par le chef de chantier

(f° 212-v) Dienstags den 1. Augusti 1719 – Fr. Von Gehling pt° S.V. Heimlichkeit
Johann Michel Braun der Zimmermann noê Gndger. Fraw Von Geÿling ersucht MGHh. Zuerlauben Zweÿ Pfäl Zu einer S:V: Heimlichkeit Hinder dero Hauß in der Kalbsgaß auf das Waßer Zuschlagen. Erkannt auf referirten Augenschein des Werckmeisters Willfahrt.

1725, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Le maître maçon Abraham Kieffer demande au nom du sieur Voltz d’Altenau l’autorisation de poser sept corbeaux de 15 pouces chacun dans son mur au-dessus de la rivière à l’arrière de sa maison pour pouvoir y poser les plantes de son jardin. Les préposé lui accordent l’autorisation à condition de remettre les lieux dans leur état initial si le public en était incommodé.

(f° 140-v) Dienstag den 10. Ejusd. [Aprilis 1725] – Jr. Voltz Von Altenaw pt° bawens
Abraham Kieffer der Maurer ersucht Gnd. Obere Baw Herren im nahmen Jr. Voltzen Von Altenaw, daß Ihme möchte erlaubt werden, an Seiner in der Kalbs Gaßen liegenden Wohnung hinten auf das waßer hienaus in Seine eigene Maur, Sieben steinere Köpfer, deren jeder 15. Zoll breit werden solle, einmauren Zulaßen, damit Er einen dielen Zu Garthen gewächsen darauff legen Könne. Erk. ex speciali consideratione willfahrt, würde er aber dem publico hinterlich sein, so solle der Herr Implorant solche wieder hienweg machen zu laßen schuldig verbleiben.

1765, Préposés au bâtiment (VII 1411)
Les préposés se rendent rue des Veaux dans la maison du sieur Gayling d’Altheim qui demande l’autorisation d’établir une risberme en suivant l’alignement de ses voisins Mayno et Lœwenhaupt en faisant remarquer que Mayno a anticipé d’un pied sur le communal. Il y est autorisé moyennant paiement d’une rente communale.

(f° 95) Dienstags den 29 .8.bris 1765 – H. Geiling von Altheim
Augenschein eingenommen in der Kalbsgaß in H. Geiling von Altheim behaußung, welcher umb erlaubnuß gebetten gleich seinen Nachbarn eine steinere Landvest oberhalb in die flucht mit H. Maino landvest und unterhalb in derjenigen von dem löwenhauptischen hauß zu bawen, anbeÿ sich wieder H. Maino beschwehrt daß er mit seiner landvest in circa umb einen schuh auff die seite des Geilingischen haußes vorgefahren, mit bitten denselben anzuhalten in so weit er anticipirt zurück zu weichen.
Erkannt, wird dem H. Imploranten erlaubt in begehrter flucht eine steinere landvest zu machen mit dem beding, daß er dieselbe niemahlen überbawen solle, gegen erlag 5 ß d jährlichen bodenzinßes, pt° prætendirter anticipation aber wird H. Werner auffgetragen die flucht der Separations Mauren zwischen beeden häußern genau zu examiniren den abstich zu nehmen und diese sach wieder Zu referiren, da als dann ferner ergehen soll was rechtens.

Descente sur les lieux rue des Veaux dans la maison du Sieur Geiling qui a demandé l’autorisation de construire une risberme en pierre comme son voisin en suivant l’alignement du Sieur Maino en amont et celui de la maison Loewenhaupt en aval. Il se plaint aussi que le sieur Maino a avancé sa riberme d’un pied environ du côté de la maison Geiling et demande qu’on lui enjoigne de la reculer autant qu’il l’a avancée. Décision. Le requérant est autorisé à établir sa risberme dans l’alignement demandé à condition qu’il ne la surbâtisse jamais et qu’il paie une rente foncière annuelle de 5 sols. Quant à la prétendue anticipation, le sieur Werner est chargé d’examiner l’alignement des murs séparatifs entre les deux maisons, de le relever et d’en faire un rapport pour décider ensuite ainsi que de droit.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le charpentier Léonard Haas est autorisé à réparer la risberme d’après l’ancien alignement

(f° 264) Montags den 14. Junii 1779. – H. von Gaÿling
Mr Leonhard Haas der Zimmermann nôe. Herrn von Gaÿling, bittet Zu erlauben das Landvest hinter dero behausung an der Kalbs Gaß gelegen, repariren zu laßen. Erkannt, In der nemlichen Flucht willfahrt.

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le charpentier Vogt demande au nom des sieurs Gayling l’autorisation de réparer la risberme. Les préposés se rendent sur place, rencontrent le receveur qui déclare ne pas être au courant de ces réparations.

(f° 113) Dienstags den 23. Junii 1782. – Herr von Gähling
Mr Vogt der Zimmermann nôe. S.T. Herrn von Gähling bittet Zu erlauben ane dero behausung hinten auf das Wasser das Landvest ausbeßern zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 133-v) Dienstags den 3. Septembris 1782 – Augenschein eingenommen, Hr v. Gähling
In der Kalbs Gaß an Herrn von Gählings Behaußung, pt° Reparirung des Landvests an solcher behausung hinten auf den Fluß, Wobeÿ der von Gählingische Schafner Herr Funck declarirte, daß Er gar keine Wißenschaft von dieser begehrten Reparation habe.
Erkannt, Seÿe Mr Vogt, der Zimmermann ad proximam vor zu bescheiden, um Red und Antwort zu geben, wer ihne bestellt um beÿ Meinen Gnäd. Herren wegen Reparirung solchen Landvests Erlaubnus zu begehren.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le charpentier Vogt demande au nom des sieurs Gayling l’autorisation d’enfoncer des pieux et de clouer des planches sur la risberme. L’inspecteur du bâtiment constate qu’il faut refaire à neuf la risberme qui devra suivre l’alignement et être en pierre.

(f° 131-v) Dienstags den 6. Julii 1784. – Hr. von Gaÿling
Mr Vogt, der Zimmermann, nôe. S. T. Herrn von Gaÿling, bittet zu erlauben hinten an dero behausung in der Kalbsgaß gelegen einige Pfählen an das Landvestlein zu schlagen, wie auch eine Stirn dielen an die Behausung an zu nageln. Erkannt, Seie das Petitum anvorderist durch Herrn Bau Inspector Boudhors zu untersuchen.

(f° 155), Dienstags den 17. Augusti 1784 – Hr. von Gaÿling
Mr Vogt der Zimmermann, wiederholet sein den 6. Julii jüngst nôe. S. T. Herrn von Gaÿling gethanes Petitum Zu erlauben an dero behausung in der Kalbsgaß gelegen, das gegen dem Wasser befindliche Landvest repariren Zu laßen. Herr Bau Inspector Boudhors referirte, daß Er nach Meiner Gnädigen Herren Erkanntnus das Landvest examinirt, und befunden, daß solches völlig verfallen und neu gemacht werden müße, dahero es nöthig wäre, daselbe so gleich dem Alignement nach von Stein machen zu laßen. Erkannt, Seie der Implorant nomine quô mit seinem begehren abzuweisen, und an die Ordnung berührtes Landvest von Stein dem Alignement nach auf zu führen, zu verweisen.

Sieur de Gayling – Le menuisier Vogt demande au nom du sieur de Gayling l’autorisation d’enfoncer quelques pieux à la petite risberme derrière sa maison et de clouer des planches sur la maison.
Décision, l’inspecteur Boudhors devra d’abord examiner la requête.
le 17 août 1784 – Le menuisier Vogt présente à nouveau au nom du sieur de Gayling sa requête du 6 juillet dernier pour l’autoriser à faire réparer la risberme vers la rivière. L’inspecteur Boudhors rapporte qu’il a examiné la risberme sur la demande de Messieurs du Magistrat, il a constaté qu’elle est en mauvais état et qu’il faut la refaire à neuf, il serait donc nécessaire de la refaire en pierre en suivant l’alignement. Décision, la demande du requérant et de son mandataire est rejetée, il est renvoyé au règlement d’après lequel la risberme doit être construite en pierre.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le charpentier Vogt demande au nom du baron de Gayling l’autorisation de faire une risberme en bois. Les préposés le renvoient à la précédente décision d’août 1787. Ils confirment leur décision quand le charpentier propose ensuite de refaire la risberme en bois de chêne.

(f° 293) Dienstags den 12. Junii 1787 – S. T. Herr von Gaÿling
Mr Vogt, der Zimmermann, nôe. S.T. Herrn Baron von Gaÿling, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Kalbs Gaß gelegen, hinten gegen dem Wasser ein hölzern Landvest machen zu laßen. Erkannt, Seÿe der Implorant nôe. quô mit seinem begehren ab: und an die Erkantnus vom 17. Augusti 1784. /:Prot. fol. 155-a:/ zu verweisern, da verordnet worden, das Landvest dem Alignement nach von Stein machen zu laßen.

(f° 302) Dienstags den 26. Junii 1787 – Hr Baron von Gayling
Mr Vogt, der Zimmermann nôe. S. T. Herrn Baron von Gayling bittet zu erlauben das hinter dero behausung an der Kalbsgaß gelegen befindliche Landvest ganz neu von Eichen Holz dem Alignement nach machen zu laßen. Erkannt, Seÿe der Implorant noe. quô mit seinem begehren ab: und an die Erkantnus vom 12. Hujus et 17. Augusti 1784. zu verweisen, ausweis deren solches der Ordnung nach von Stein zu verfertigen.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le charpentier (sic) Osterrieth est autorisé à refaire la risberme en pierre selon les indications de l’inspecteur Boudhors (voir l’accord passé avec le maître maçon Jean David Osterrieth)

(f° 34) Dienstags den 4. Martii 1788. – Hrn Barons von Gayling
Mr Osterrieth der Zimmermann, nôe. der Herren Barons von Gayling bittet zu erlauben an dero behaußung in der Kalbsgaß gelegen hinten gegen dem Fluß ein steinern Landvest mit einem Anzug en Talut zu machen. Erkannt, Nach Herrn Bau Inspector Boudhors Anweisung Willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux

nouveau N° / ancien N° : 26 / 18
Thomassaint
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 186 case 1

Holtzapfel Egide Théodore rue des veaux N° 18
Harlay Louis Clément, rentier rue des veaux N° 18, Subst. pour 1855

O 528, maison, sol, R. des veaux n° 18
Contenance : 8,40
Revenu total : 679,37 (675 et 4,37)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 74 / 59
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre napoléonien registre 26 f° 15 case 1

1864 Harlay, Louis Clément, Rentier
1864 Ehrmann, Maurice propriétaire
1887/88 Ehrmann, Moriz, de la Panouse Arthur Heinrich Ludwig, Offizier
1888/89 Lelièvre, Andre Moriz Raimund marquis de la Grange
1889/90 Ehrmann Moriz Ludw. Adelheid Zimmer & Cons.

O 528, maison, sol, Rue des veaux 20
Contenance : 8,40
Revenu total : 679,37 (675 et 4,37)
Folio de provenance : (186)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 74 / 62
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre allemand, registre p. case

Parcelle, section 24, n° 23 – autrefois O 528
Canton : Kalbsgasse Hs. Nr. 20
Désignation : Hf, 2 Whs – Hf 2 Whs, Ng – sol deux maisons
Contenance : 8.67
Revenu : 5200 – 4300
Remarques : 1943 Ab

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 796
Mannberger Fréd. la veuve et copropriet.
1912 de Matterville Fréd. et copropriétaires
1925 Weyher Charles Louis et copropriétaire
1925 Seyller Joseph et son épouse
(3849)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 587

20 rue des Veaux – Ancien hôtel de Gayling d’Altheim : façade avec portail et toiture avec lucarne (Inv. M.H. : 14 septembre 1937)
Le nom des Wurmser de Vendenheim reste attaché à l’édifice précédent de 1497 à 1720 environ. Jusqu’en 1800, on y trouve les Gayling d’Altheim qui reconstruisent peu ou prou l’ancienne demeure en 1765, non sans composer avec l’existant commme ce toit élevé, à deux versants. Dans la cour, la réutilisation est plus manifeste : on y a laissé subsister une fenêtre Renaissance sur la façade postérieure tandis que l’aile en retour inclut l’ancienne tourelle d’escalier en vis aisément décelable à ses deux fenêtres rampantes.
L’élévation sur rue n’attire pas l’attention au premier regard, avec ses quatre travées sur autant de niveaux incluant un soubassement élevé ; le portail du passage sur cour est rejeté à droite et occupe une cinquième travée, plus large. Son encadrement des plus insolites décline certes des courbes et contre-courbes chères à la rocaille, mais montre aussi une fluidité des lignes qui évoque irrésistiblement l’Art Nouveau ; pilastres remplacés par des sortes de tiges, fronton en arbalète souligné d’une moulure à volutes divergentes.
Si les linteaux ondulants sont des formes déjà rencontrées localement, le morceau de bravoure se dissimule au niveau du toit, donnant une axialité centrale à la façade ; on y découvre une lucarne à l’extravagant chambranle rocaille tout en éléments curvilignes ; en guise d’allège, on a sculpté un grand cartouche – aveugle – qui se prolonge en feuillage sur la façade et interrompt la corniche du toit comme une irrépressible poussée de végétation : plus encore qu’au n° 8 rue des Hallebardes, le naturalisme du Jugendstil n’est pas loin !

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton Canton VI, Rue 189 des Veaux

18
Prop. M. le B.on de Gayling – Gentilhomme
Loc. M. Funck, Conseiller aulique et Receveur – Privilégié
Loc. De Goetzmann, veuve – Echasses
Loc. De Germann, veuve – Idem

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 189 des Veaux p. 336

18
Pr. de Gayling, Baron – Noblesse
Lo. Funck, Conseiller aulique et Receveur – Privilégié
Lo. Goetzmann, Deveuve – Echasses
Lo. Germann, De veuve – Echasses

Registres de population

1795, Registres de population (600 MW 7)

7° section, Rue des Veaux N° 18
Catherine Bernard, 41, veuve, Strasb.
Gregoire Dumond, 24, Pharmacien à l’hop.al, Cufi, 1794
Angelique Dumond, 19, Epouse, Strasb.
Victoire Bernard, 17, fille, id.
Françoise Bernard, 15, fille, id.
François Roger, 14, Emploïé à l’hop.al, id
Charles Kuttinger, 25, chirurgien, Nancy, 7 mois
Catherine Hauser, 26, Domestique, Strasb.

1798, Registres de population (600 MW 19)

4° Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 18, p. 168
Guerin, Xavier, Employé à la Municipalité, 37, Strasbourg
Keppler, Sophie, sa femme, 21, id.
Guerin, Antoinette, fille, 11, di
Guerin, Frédéric, fils, 10, id
Guerin, Joseph, fils, 7, id
Louise, fille adoptive, 8, Montbeillard
Lauwenderling, Adelaïde, Servante, 20, Bihl – 6 mois outre Rhin
Schoeffer, Chrétien, Domestique, deuxponts – parti le 30 prair. 7

Eckert, Reine, Tinturiere, 29, Strasbourg
Eckert, Catherine Thereze, soeure, 25, id
Eckert, Salomé, id. 21, id.
Eckert, Louise, id. 11, id
Mayer Mrie Anne, Journaliere, 50, Breitenbach, 15 ans – est allé Bain aux roses 2

Denois, Françoise, Pensionnaire, 23, Strasbourg – Precaire
(14)
Gailing Henri Jacques, rentier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kalbsgasse (Seite 75)

(Haus Nr.) 20
Schleicher, Tapezierer. 0
Schaeffer, Rentnerin. 1
Schleinschock, Schuhmm. 2
Holderbach, Näherin. 3
Kistaller, Vers.-Beamter. 3
Pfister, Näherin. 3
Pfister, Rentnerin. 3
Dinkel, Pförtner. H 0
Erich, Rentnerin. H 0
Ritleng, Wwe. H 1
Kaitz, Rentner. H 2
Kreider, Arzt. H 2
Pfister, Handlungsgeh. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 61)

Veaux n° 20 (1889-1991)
Le gérant de l’immeuble est autorisé en 1922 à percer une fenêtre vers la rue mais les travaux n’ont pas lieu. Le garagiste Seiler couvre en 1926 une partie de la cour d’un toit vitré et établit une sortie de secours vers le chemin de halage. Le préfet délivre une autorisation d’entreposer des liquides inflammables. On trouve à la même époque une pension dans les bâtiments. Le garagiste installe en 1931 une borne distributrice d’essence. Certaines parties du bâtiment sont inscrites en 1937 à l’inventaire supplémentaire des momuments historiques. Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent la toiture. Joseph Seyller fait agrandir en 1947 le garage sous la direction de l’architecte Adolphe Kintz. Il fait construire de nouveaux logements en 1950 et poser en 1855 une enseigne sur la façade vers l’Ill. Il cesse d’exploiter le garage en 1991.

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie le sieur Ehrmann, propriétaire de faire ravaler les façades -Travaux terminés, octobre 1889
  • 1893 – Le cordonnier Schleinschock a fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation – La position est rectifiée sur demande de la Police du Bâtiment
  • 1894 – Le maire notifie le sieur Koertgé de ravaler les façades – Travaux terminés vers la rue en novembre 1894, vers l’Ill en août 1895
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets les volets des soupiraux et une porte de cave – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1895 – Feu de cheminée : rapport des pompiers
  • 1901 – Le maire notifie Victor Stiegelmann de ravaler les façades – Pas de travaux
    1902 – Nouvelle demande – Pas de travaux, juillet 1903, L’inspecteur Nebelung note que les murs ne sont pas particulièrement sales – Rappel, juillet 1903, la propriétaire est Mme Erismann de Paris, Victor Stiegelmann n’est que son mandataire – Travaux terminés, 1903
  • 1913 – L’entrepreneur Widmann demande l’autorisation de ravaler les façades – Autorisation de ravaler la façade sur rue, juin 1913
  • 1913 – Le maire notifie le sieur Ehrmann de Paris et son mandataire Stiegelmann de ravaler les façades – Travaux terminés, août 1913
  • 1922 – M. Stiegelmann, gérant de l’immeuble, demande l’autorisation de percer une fenêtre sur la rue – Autorisation, juin 1922 – Les travaux n’ont pas été faits, octobre 1923
  • 1925 – Mme Schutz née Flicker demande l’autorisation de vendre du vin et de la bière à ses pensionnaires – Accord
  • 1926 – La Police du Bâtiment apprend que le propriétaire Seiler fait faire des travaux sans autorisation – Demande de couvrir une partie de la cour par une toiture vitrée, de transformer les garages et de faire une sortie de secours vers le chemin de halage. Plans – Observations de la Police du Bâtiment – L’architecte qui a malgré cela exécuté les travaux est condamné à une amende par le tribunal cantonal, août 1926
  • Le préfet délivre une autorisation d’entreposer des liquides inflammables
    Autorisation de construire un garage et de transformer le bâtiment sur cour, juillet 1926 – Travaux terminés, août 1926 – Calcul statique
  • 1926 – La Police du Bâtiment constate que M. Seyler a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande de poser des enseignes lumineuses, l’une étant en place depuis le mois d’août, l’autre sera posée incessamment. Croquis (libellé Garage St. Etienne) septembre 1926 – Autorisation
    1925 – La Police du Bâtiment constate que M. Schütz, propriétaire d’une pension, a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres – 1908, Liste des travaux à faire
    1916 – Plainte d’un locataire : le vestibule et la cage d’escalier sont en mauvais état
    1915 – Rapport de la Commission des logements militaires (immeuble sous séquestre), rien à signaler
    1920 – Rapport sur la maison, Mmes Ruhlmann et Wenger ne gardent plus d’enfants depuis un certain temps
  • 1931 – Le garagiste Seyler demande l’autorisation d’installer une borne murale distributrice d’essence – Autorisation – Dessin et plan – La pompe est installée (août 1931) mais elle est rouge, couleur réservée aux installations d’incendie. Elle est ensuite de couleur orange
  • 1933 – Le maire notifie le propriétaire de faire ravaler les façades – L’entreprise Horn et Heitz demande l’autorisation de ravaler les façades en gris – Travaux terminés, mai 1934
  • 1936 – Propriétaire de l’immeuble voisin n° 18, Henri Bertrand fait observer que le crépi du pignon du n° 20 qui donne sur son jardin est en mauvais état – La Police du Bâtiment fait remarquer que l’affaire n’est pas de son ressort – M. Bertrand répond que le pignon se voit du quai des Bateliers – Dans son rapport, la Police du Bâtiment estime que l’état du mur ne justifie pas son intervention.
  • 1937 – La façade avec portail et la toiture avec lucarne de l’hôtel 20 rue des Veaux (ancien hôtel de Gayling d’Altheim) qui appartient à Joseph Seyller, est inscrit à l’inventaire supplémentaire des momuments historiques (septembre 1937)
  • 1937 – La Police du Bâtiment informe le propriétaire que le Conseil municipal a décidé d’instaurer une taxe sur les installations de distribution d’essence
    1946 – Nouveaux barêmes de cette taxe
  • 1945 – Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent la maison. Albert Kartgé demande un certificat de sinistre qui est refusé parce qu’il logeait en garni. La Police du Bâtiment se déclare incompétente quant à la demande du propriétaire Joseph Seyller
    1948, Joseph Seyler demande un certificat à transmettre au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
  • 1947 – M. Seyler (Garage Saint-Etienne) informe la Police du Bâtiment qu’il a remis en place les enseignes d’avant guerre
  • 1947 – La Police du Bâtiment apprend que le garage est en cours d’agrandissement – Joseph Seyller dépose une demande, l’architecte Adolphe Kintz dresse les plans – Autorisation, la toiture devra être en verre armé, janvier 1949
  • 1947 – L’architecte Adolphe Kientz demande en 1947 l’autorisation de réparer la toiture et la charpente, les façades et les fenêtres pour éviter que la pluie entre dans le bâtiment dont la toiture est détruite – Accord de la Police du Bâtiment, juillet 1947 – Permis de construire accordé par le M.R.U., février 1948 – Permis de construire de la Ville, mars 1948 – Le gros œuvre intérieur est terminé, mai 1950
    1951 – Joseph Seyller dépose une demande pour construire de nouveaux logements – Plan de situation dressé par l’architecte Adolphe Kintz, juillet 1949 – Permis de construire, avril 1951 (les logements ont déjà été construits avec l’aide financière de l’Etat et de la Ville) –- Travaux terminés, octobre 1951
  • 1951 – La pompe a essence a été enlevée
  • 1955 – M. Seyller demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Tecalemit) – Autorisation
    1955 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne plate (Garage station service) sur la façade vers l’Ill. Dessin – Autorisation
  • 1957 (novembre) – Joseph Seyller est autorisé à occuper la voie publique pour ravaler la façade. Il informe la Police du Bâtiment qu’il a fait peindre en couleur ivoire et beige clair la façade sur l’Ill
  • 1960 – M. Seyller est autorisé à poser une enseigne en saillie. Dessin
    1962 – Le maire, sur proposition de la Commission du tourisme, enjoint Joseph Seyller d’enlever l’enseigne en panneau sur la façade vers l’Ill, autorisée en 1955. Le préfet qui estime difficile de retirer l’autorisation propose de remplacer le panneau par des terres détachées – Joseph Seyller fait part de ses objections
  • 1970 – Joseph Seyller demande l’autorisation de remplacer l’enseigne par un caisson lumineux. Dessin – l’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – L’enseigne posée en 1970 reste en place.
  • 1969 – Le maire enjoint le propriétaire de faire ravaler les façades – Le propriétaire répond qu’il est préférable d’attendre que l’immeuble voisin soit terminé
    1970 – Rapport technique à l’appui d’une demande d’aide financière pour réparer les cheminées et ravaler les façades – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Ravalement terminé, janvier 1971
  • 1980 – Le maire notifie Mme Seyller, propriétaire, de faire ravaler les façades – Elle présente un devis pour une subvention qui est accordée – Autorisation (permis de construire) – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, octobre 1980
  • 1991 – M. Seyller informe la Police du Bâtiment qu’il cesse d’exploiter le garage et qu’il retire l’enseigne lumineuse

Relevé d’actes

Jacques Wurmser est le propriétaire porté au Livre des communaux de 1587. Jacques Wurmser l’aîné épouse en 1572 Ursule Hattstein (il est veuf d’Ursule de Ramstein d’après L’Alsace noble de Lehr, p. 233)

Mariage, cathédrale (luth. p. 226)
1572 Sontag den 24. Augusti. Der Ed: vnd f. Jacob Wurmser der Elter, die Edel vnd tugendreiche J. Ursula deß Ehren: Jorg Hattstein hinderlasene dochter (i 116)

Nicolas Jacques Wurmser hypothèque la maison qui appartient à son pupille Nicolas Louis Wurmser, fils de feu Jacques Wurmser, au profit d’Adam Kolbius, enseignant au collège des Dominicains

1603 (xiij tag Aprilis), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 139-v
(Inchoat. in proth. fol: 105.) Erschienen der Edell Vnd Veste Claus Jacob Wurmser Stettmeister d. Statt Straßburg, Als ein geschworner Curator Vnd Vogt, Claus Ludwig Wurmsers wÿland des Edlen vnd Gestreng. Fromm Jacob Wurmser des Eltern seligen Suns, Mit beÿstandt herrn Johann Moocken Notarium Ires Schaffners
Hatt bekhandt vnd Inn gegenwertigkheit des Würdigen Vnd Wolgelerten Herrn Magistri Adami Kolbÿ disser Zeit Pædagogi Im Prediger Collegio alhie, Burgers Zu St. – schuldig sige 300 guldin Straßburg. Werung
Zum vnderpfand ÿngesetzt obgemelts Vogtsuns Hoff, mit seinen heüsern, hoffestatt. Vnd Stallung, Ouch allen Andern Iren gebeuwen & geleg. alhie Inn der Statt Straßburg Inn Kalpß gassen, einsit neben des Apts Von Schwartzachs hoff, vnd and.seit neben dem Edlen vnd Vesten hanß Walraff Zunckmanttells, hinden vff die Breusch stoßend, Welcher hoff noch hafft vnd Unterpfandt für ein schuld 1500 gulden, obgeds Bekhenners geschwüsterd. Sunst ledig und eÿg.

La maison revient à son fils Nicolas Louis Wurmser qui épouse en 1607 à Bouquenom Marie Streiff de Lauenstein.

Mariage, Bouquenom (luth. f° 115-v n° 6)
1607, 10. Augusti. Juncker Niclauß Ludwig Wurmser Weiland Juncker Jacob Wurmser Zu Strasburg gewesenen Ritters des h. Grabs nachgelaßener Sohn Vnd Maria Streiffen des Edlen Vnd Vesten Joh: Eberhart Streiffen v. Lawenstein Amptmans h. eheliche tochter (i 119)

Nicolas Louis Wormser hypothèque la maison au profit de la Léproserie

1607 (3. Julÿ), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 180-v
Erschienen der Edell vest Claus Ludwig Wurmbsser hatt sich für sich & Mit beÿstand v bewilligung des Edell vesten herrn Claus Jacob Wurmbssers
den Armen Sondersiechen war gegenwertig H. Lazarus Wolfarth, vij lb x ß glts loßig mit j C L lb
dafür Vnderpfand Zweÿ heüß. ein Vorder v hinderen In diß. statt hoff v Stallung auch all Iren gebeu geleg. In der SS. vnden Inn Kalbßgaß, einseÿt dem Schwartzacher hoff anderseyt dem Junckher hannß Walraff von Brumpt hoff stosst hind. vff die Breüsch, welche noch verhafftet für 1800 guldin Straßburger Werung der Junckhern verkheüffers gebrüder V schwestern Zuerlegen

Nicolas Louis Wurmser se remarie en 1630 avec Susanne Marguerite von Botzheim, fille de Jean Guillaume von Botzheim, qui avait épousé en 1609 Sébastien Müg de Boffzheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 289)
1630. Donâ 21. Trin: 17. 8.bris. der woledle gestreng vnd veste Claus Ludwig wurmser von Vendenheim diser der H. Reichs freyer Statt Straßburgk h. Stät meister, vnd die wolledle viel ehren und tugendreiche fraw Susanna Margreth Mügin von Boffzheim geborne von Botzheim des wolledlen gestreng vnd vesten Jkr. Sebastian Mügen von Boffzheim des beständig. Regiments alhie XV. e. witwe,n eingesegnet im haus ex permissuu Magtus & sponsæ adversam valetudinem, montag 25. 8.bris (i 149)

Mariage, cathédrale (luth. p. 234)
1609. den 16. Trinitatis. Juncker Sebastian Mug vnd Jungkfraw Susanna Margaretha deß Edlen vnd vesten Johann Wilhelm von Botzheim n: g: tochter (i 121)

Les registres des Quinze et ceux des Conseillers et Vingt-et-Un relatent que Nicolas Louis Wurmser est élu assesseur des Quinze en 1614, administrateur de Saint-Marc en 1624, préposé à la Taille en 1625, membre des Treize en 1637
1614 XV (2 R 42) Jr Clauß Ludwig Wormser. 208. 210. [Neuw fünffzehner]
1615 XV (2 R 43) Jr Clauß Ludwig Wormser. 131. 153. 160. [als Feürherr angesprochen, entschuldigt sich]
1621 XV (2 R 49) Jr Claus Ludwig Wormser. 21. [Fünffzehen garten Lehenung]
1623 XV (2 R 51) Jr Claus Ludwig Wormbser. 157. [Mittelhausisch Testament]
1624 Conseillers et XXI (1 R 106) Pfleger Zu S. Marx Jr. Claus Ludwig Wormbser. 150.
1625 XV (2 R 53) Jr. Clauß Ludtwig Wormbser. 283. [Stallherr]
1626 Conseillers et XXI (1 R 108) Jr. Claus Ludwig Wormbser umb erlassung Almend Meystern. 142.
1626 XV (2 R 54) Jr Claus Ludtwig Wormbser. 296. [Speicher geschäfft]
1632 Conseillers et XXI (1 R 114) H. Clauß Ludwig Wormbßer Stättmeister Ca. Wangische Tutores. 100.
Jr. Clauß Ludwig Wormbßer Stettmeister von einem Schwedischen Cornet Iniurirt. 155.
1634 XV (2 R 60) H. Clauß Ludwig Wormser Stettmeister Ca. Lorentz Wernern [wegen päpstischen gesinds] 79. Idem kompt in die Regierung. 206.
1636 XV (2 R 62) H. Clauß Ludwig Wormser Ca. Carl Spielmann [Inspectorem am Spittahlthor]. 62. [wegen frucht]
1637 Conseillers et XXI (1 R 120) Jr. Claus Ludwig Wormser, wird XIII.r. 48. 150.
1639 Conseillers et XXI (1 R 122) H. Claus Ludwig Wormbser Stettmeister. 96. [schwört]

Nicolas Louis Wurmser meurt le 8 octobre 1648, il est aussitôt remplacé dans ses fonctions.
1648 Conseillers et XXI (1 R 131) H. Clauß Ludwig Wormßer. 113.
(f° 113-v) Mittwoch den 11. Octob. 1648. Reg. H. Amr. Zeigt an, demnach durch tödlich. hintritt weÿl. des Wohledlen Vnd Gestreng. Clauß Ludwig Wombßers, Stättmeisters, welcher den 8.t dieses Verstorben, die Zahl Mghh. der dreÿ Zehen gemindert worden, Vnd Vermög der ordnung in 3 tage anderswehrts Zuersetzen, so seÿe beÿ 10 ß d gebotten. V ietzo Zur Wahl zuschreitten. H. Ratschreib. ließ darauff die ordnung ab. Electus J. Stätmr Frantz Sebastian Rederer, hatt geschworen.

La maison revient à leur fils Philippe Jacques Wurmser qui épouse en 1645 Agathe Elisabeth Bernhold, fille du conseiller de Haunau-Lichtenberg à Bouxwiller

Mariage, cathédrale (luth. p. 488)
1645. Domin : 10. Trinitatis. der Wohl Edel Geboren vnd Gestreng Juncker Philips Jacob Wurmbser von Vendenheim, eines Ehrsamen Kleinen Rhats beÿsitzer, deß Wohl, Edel Gebonen vnd gestrengen Juncker Clauß Ludwig Wurmbsers von Vendenheim, dießer deß H. Reichs freÿen Statt Straßburg Stättmeisters Ehelicher Sohn, Vnd die Wohl Edel Geborne, Viel Ehren vnd tugendreiche Jungfr. Agatha Elisabetha Weÿland deß Wohl Edel gebornen Vnd Gestrengen Juncker Georg Alprechs Bernhold geweßenen Gräfflichen Hanaw Liechtenbergischen Raths Vnd Amptmans Zu Buchßweÿler nachgelaßene eheliche Tochter. Im Hauß copulirt , Zinst. 19. Aug. (i 249)

Philippe Jacques Wurmser se remarie en 1656 avec Emilie Wurmser de Vendenheim Sundhouse
Mariage, cathédrale (luth. f° 60, LXIII)
1656. Zinst. d. 28. 8.br Festo Simonis et Judæ vesp. zwisch. 4. et 6. copulirt privatim ohne ausruffung lauth Scheins, Der Wohl Edel G. Jr Phil. Jac. Wormser Stättmeÿst. Vnd J: Æmilia des wol Edlen Jr. Joh: Jac. Wormsers von Sonthhauß. Ehel. Tocht. (i 61)

Emilie Wurmser de Vendenheim Sundhouse femme de Philippe Jacques Wurmser de Vendenheim meurt le 14 janvier 1675 en délaissant trois enfants
1675 (26.4.), Not. Redslob (Jean Georges, 42 Not 3) n° 13
Inventarium und beschreibung aller und Jeeder Liegender vnnd Vahrender, Verändert vnnd Unveränderter Haab Nahrung unnd Güetter, so weÿland die Reichß Freÿ Hochwohl Edelgebohrne Fraw Æmilia Wormbserin von Vendenheim gebohrne Wormbserin von Vendenheim Zue Sundthaußen des Reichß Freÿ Hochwohl Edelgebohrnen Herren Philipp Jacob Wormbser von Vendenheim hochmeritirten ältisten Stätmeisters und dreÿzehners des beständigen geheimen Regiments beÿ dießer Löblichen freÿen Reichs Statt Straßburg, gewesene hertzgeliebte Gemahlin, nach ihrem den 14. Januarÿ dießes Lauffenden 1675. Jahrs, aus dießer weltt tödtlichem Ableiben, Hinder Ihro verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrnen Herrn Dagobert Wormsers von Vendenheim Zue Sundthaußen, der Abgeleibten Frauw Stättmeisterin seel. Hochgegerten Herrn Bruders und erbettenen Beÿstandts Herrn Jacob Friderichs, Jungfrauen Mariæ Veronicæ vnd Jungfrauen Annæ Claræ, aller dreÿ geschwüsterde der Wormser, des nunmehr in Gott ruhenden Hoch Adelichen Fraw Stättmeisterin seel. mit Hoch Edel gemeltem Herrn Stättmeister Ihrem vielgeliebten Herrn vnnd Gemahl ehelich erzeugten herrn Sohns vnnd Jungfrauw Töchter vnd ab intestato nechste Erben gesucht (…) Actum in des H. Reichs Freÿ St. Strb. in fernerer gegenwarth des Reichß Hoch Edell gebohrnen vnd Gestrengen Herrn Johann Philipp Johamen von Mundollßheim und deßen Gemahlin der Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrnen Frawen Mariæ Felicitas Johamen von Mundollßheim gebohrner Wormserin von Vendenheim, des Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrnen Johann Philipp Johamen von Mundollßheim, hoch Edelgedachts des Herrn Stättmeisters vielgeliebten Herrn Tochtermanns und Fraw Tochter Erster Ehe sowohl für sich alls Innahmen der Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrnen Johannæ Elisabethæ Wormbserin von Vendenheimb Ihrer respectivé vielgeliebten Schwester und Geschweÿhen, Montags den 26.ten Aprilis Anno 1675.
Sa. Capitalien 181 lb
Hierauff volgt die Abtheilung weÿlandt der Reichs freÿ Hochwohlgebornen Fraw Æmiliæ Wormbserin von Vendenheim wie auch der Reichß Freÿ Hochwohl Edelgebohrnen Fräwlin Blandinæ Wormbserin von Vendenheim Zue Sundthaußen & hernachgemelter wohl Adelich. Wormbserischen Geschwüsterde respectivé hochgeehrten und hertzgeliebten Fraw Mutter und Baasen seel. Verlaßenschafften
Actum inn des Heÿligen R. Fr. St. Str. Mittwochs den 14. Martÿ Anno 1677.

Philippe Jacques Wurmser de Vendenheim meurt le 10 décembre 1677 en délaissant deux filles de son premier mariage et trois enfants du deuxième. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Veaux dont différents titres sont mentionnés (1551, 1555, 1581 et celui d’un terrain communal de 1497). Jacques Wurmser a légué en fidécommis la maison à son fils Nicolas Louis et à ses descendants mâles.

1677 (20.2.), Not. Redslob (Jean Georges, 42 Not 4) n° 5 (29)
Inventarium vnd Beschreibung aller unnd Jeder Liegender vnnd Vahrender Haab, Nahrung vnnd Gütter, so weÿland der Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrne Herr, Herr Philipp Jacob Wormßer von Vendenheim Hochmeritirter Ältister Stättmeister vnd dreÿ Zehner des geheimen beständigen Regiments beÿ dießer des H. Reichs freÿen Statt Straßburg, nach seinem den 10. Monatstag Decembris des Jüngst Zurückgelegten 1676. Jahrs, aus dießer weltt seeligen Ableiben Hinder Ihme verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrnen Frawen Mariæ Felicitas Johamen von Mundollßheim gebohrner Wormserin von Vendenheim, des Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrnen Johann Philipp Johamen von Mundollßheim, Hochansehnliches Ein und Zwantzigers des beständigen Regiments beÿ ermelter Löbl. Statt Straßburg vielgeliebten Ehegemahlin, mit assistentz ietz Edellgemelts Ihres hochgeehrten Eheherrn, ferner des Reichß Freÿ Hoch Edell gebohrnen Herrn Jacob Christoph Böcklin von Böcklinsaw Hochverdienten Stättmeisters vnd dreÿzehners des beständigen Geheimen Regiments, beÿ mehrbesagter Löbl. Statt Str. alls Constituirten Curatoris der Reichs freÿ Hochwohlgebornen, Fräwlin Johannæ Elisabethæ Wormbserin von Vendenheimb des Abgeleibten vnnd nunmehr in Gott ruhenden herrn Stättmeisters, mit weÿl. der Reichs freÿ Hoch Edellgeborhnen Frawen Agatha Elisabetha Wormserin von Vendenheim gebohrner Bernholdin, seiner Ersten Ehegemahlin seel. ehelich erzeugter Fraw vnnd Fräulin Tochter, So dann des Reichs freÿ Hoch Edellgeborhnen Herrn Dagobert Wormsers von Vendenheim Zue Sundthaußen, des Hochlöblichen freÿen Reichs Ritterschafft des uder Elsaßischen bezircks Raths und Außschußes, allß erbettenen Theilvogts und beÿstandts der Reichs freÿ Hoch Edellgeborhnen Fräwlin Mariæ Veronicæ, Herrn Jacob Friderichs vnndt Frauwlin Annæ Claræ, aller dreÿ geschwüsterde der Wormser von Vendenheim, des seelig verstorbenenn Herrn Stättmeisters mit auch weÿland der Reichs freÿ Hoch Edellgeborhnen Frauwen Æmilia Wormbserin von Vendenheim, gebohrne Wormserin von Vendenheim Zue Sundthaußen seiner Zweÿten Ehegemahlin seel. ehelich erzeihlten Herrn Sohns vnd Fräwlin Tochter (…) Actum in des H. R. Fr. St. Str. Dienstags den 20. Feb. Anno 1677.

Inn dem, in der Statt Straßburg ane der Kalbßgaß liegenden Adelichen wormbserin Hoffs befunden worden
Ane Hültzen und Schreinerwerckh. In des H. Præceptoris Stub, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dieß. Cammern, In der Cammer C, In der Kuchen, Im Haußöhren, In der Wohnstub, Im kleinen Stub Cämmerl., Im Kl. Stübl. Vff dem Gang, Im kl. Küchl. In der Obern Vordern Stuben, Vor dießer Stuben, Im Saal, Im Saal Kämmerlin, Im vnd. Saal, Im Nebens Cammerlin, In der bauch küchen, Im Keller, Im hoff, Im Gewölb
Eigenthumb ane Adelichen Häusern vnnd Liegenden veldtgüettern. Item der Adeliche Wormbserische Hoff mit einem Vordern, Hindern vnnd Nebens stockh, auch allen andern deßen gebäwen begriffen, weithen, recht. zugehördten vnnd gerechtigkeit, gelegen inn der St. Str. ane der Kalbs gaßen, einseith neben weÿl. Frawen Maria Felicitas von Zillhardt Wittibin gebohrner von Gemmingen seel. nachgelaß. Adelich. Erben anders. neben dem Schwartzachischen hoff, so vor dießesmahl Jr. Hieronÿmo Christoph Papsten von Bolsenheim Zueständig, hinden auf die Preüsch stoßend, so allerdings freÿ leedig eigen vnnd angeschlagen Wie demselben weÿland Herr Jacob Wormßer von Vendenheim Ritter seeligen Andenckens in dem, von Ihme aufgerichteten Testament vnnd Letzten willen weÿl. Herrn Claus Ludtwig Wormbsern von Vendenheim Stättmeistern allhier Zu Str. seinen Herrn Sohn auch allen seinen Söhnen vnnd deren Mannlichen Leibs Erben Zue einem rechten Stammhauß prælegirt vnd verordnet vmb 2100. fl. Straßb. wehrung, beÿ welcher Testamentlichen Dispositiones dann auch sein richtiges verpleiben hat, wird dahero dießer Anschlag inn Außwurff gebracht th. 1102. lb.10. ß. Darüber bes. i. T. perg. Kbr. mit Jr. Hannß Ludtwig vnd Claus Jacob Wormßers von Vendenheim wie auch Jr. Hannß Conrad Böcklins von Böcklinsaw anh. Inns. verw. de dato den 5. Julÿ. Anno 1581. darbeÿ geb. j. alterT. Perg. Kbr. mit des bischoffl. hoffs Zue Str. anh. Inns. dat. den 10. Julÿ Anno 1555. Ferner j. alter latein. Perg. Kbr. mit vorgemelts Hoffs ang. Inns. deßen datum Nono Calend. Aug. Anno 1551. So dann j. alt. Perg. Brief vber j. Allmend plätzlin bes. mit der St. Str. anh. Inns. dat. am Oster Mittwoch Anno 1497. alle signirt mit alten Nis 17. 21. et 27. jetz neuwen N° 36.
It. ein drittentheil für unvertheilt ane dem Obern Schloß in den dorff Schäffoltzheim (…)

Philippe Jacques Wurmser est élu assesseur des Quinze et receveur à Saint-Etienne en 1651, préposé en chef au bâtiment en 1653, assesseur des Treize en 1655
1645 Conseillers et XXI (1 R 128) Jr. Philipp Jacob Wormbßer. 13. [schwört auf die kleine Rathsordnung]
1648 XV (2 R 67) Jr.Philipp Jacob Wormbser. 61.
(f° 61) Montag den 17. Aprilis – Weilen auch vff Erinnern in d. vmbfrag bericht geschehen, daß H. Str. Wormbßers Sohn die Jahr noch nicht habe, als ist Erkandt, da Er zum XV. solte angesproch. wd. daß es d. H. XV. Meister erinnern solle.
1651 Conseillers et XXI (1 R 134) Jr. Philipp Jacob Wormßer Würdt XV.er. 53. Würdt pfleger Zu St Stephan. 94.
1653 XV (2 R 71) H. Stm. Philipp Jacob Wormbser Würdt Oberbawherr. 36.
1654 XV (2 R 72) H. Str. Philipp Jacob Wormbser. 169. [wein]
1655 Conseillers et XXI (1 R 138) H.. Stettmeister Philipp Jacob Wormßer Würdt Zu einem XIII.er erwöhlt. 28.
1657 XV (2 R 75) H. Stettmeister Philipp Jacob Wormbsers Kinder. 129. 173. [wein]
1658 Conseillers et XXI (1 R 141)
Hanß Friderich Vollmar von Bernshoffen Ca. Philipp Jacob Wormßer Stettmeister. 138.
1658 XV (2 R 76) H. Stettmeister Philipp Jacob Wormbser. 139. [umb Zinß]
1664 Conseillers et XXI (1 R 147) [Jr.] Philipp Jacob Wormbßer. 134. [pt° intercessionibus]

Seul fils du précédent, Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim rachète les parts de ses sœurs et devient ainsi seul propriétaire de la maison

1677 (20.2.), Not. Redslob (Jean Georges, 42 Not 4) Joint au n° 5 (29) du 20 févr. 1677
Vergleich vnd Vberlaßung deß Herrn Jacob Friderich Wormbsern von Vendenheim allhier inn Straßburg ane der Kalbßgaß Liegenden Adelichen wormbserischen Hoffs, wie auch der Zum theil in der Fr. Stätt meisterin sel. Verlaßenschafft gehörigen vnd Zum theil von weÿland Fraülein Blandina wormbserin ererbten Antheiler, ane dem Meÿerhoff, Mahlmüehl, Gärthen, weÿher, Matten Veldt güttern vnd holtz gerechtigkeit. Solches allhier in Straßburg ane der Kalbßgaß Liegende: vnd denen Wohl Adelichen Erben hieuornen fol. (-) auß deroselben hertzgeliebten herrn vatters des Herrn Stättmeisters seel. Verlaßenschafft in außweißung Ihres restirenden mütterlichen guett cedirte Adeliche wormbserische Hoff

ist Hern Jacob Friderich Wormbsern von Vendenheim dem Sohn, von Fräwlin Maria Veronica vnd Fräwln Anna Clara seinen beeden vielgeliebten Schwestern den Wormbsern von Vendenheim, mit Consens v. verwilligung dero Herrn Curatoris vnd erbettenen herrn beÿstants in der qualität wie derselbe in dem, vber des Abgeleibten H. Stättmeisters seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Inventario fol. 72.b et 73. mit mehrern beschrieben eigenthümlich eingeräumbt vnd vbergeben worden vmb 1102. lb
Item werden verglichener maßen darzu gerechnet, wie von den Herrn Stätt meister seel. ane solchen hoff gewandte Bawkosten thun 72. lb
(9. Maÿ 1677.) Herrn Jacob Friderich Wormsern von Vendenheim dem Sohn ist eigenthümlichen Vberlaßen worden. Erstlichen der ane der Kalbßgaß inn Straßburg Liegend Wormserische hoff, so ein Stammguett, pro 1102. lb. 10 ß, Item wegen der an solche behausung gewandten bauwcosten, ist verglichener maßen gerechnet worden 72. lb 10 ß
Theilregister – Actum inn des H. Reichs Freÿn Stat Straßb. Donnerstags den 22. Februarÿ Anno 1677.

Le mandataire de Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim qui habite à Bouxwiller hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Herberling, receveur de la fondation de la Chartreuse et de celle de Saints-Matthieu-et-Nicolas-aux-Ondes

1694 (24. Oct.), Not. Contz (6 E 41, 28)
Persönlich erschienen der Edel veste Herr Christoph Bach burger vndt hochadlicher Schaffner zu besagtem Straßburg als bevollmächtigter für vnndt in nahmen deß Freÿ: Hoch Edel gebohrnen gestrengen Herrn Jacob Friedrich Wormbßer von Vendenheimb Vermög Vollmacht vnter erst : Edelgedachter Gestrengheit Eigener handt vnderschrifft vnndt beÿgetruckhtem Hoch Adel. Bittschafft de dato Buchßweÿler den 21. lauffenden Monaths vnndt Jahrß (bekhante)
daß Er dem Edel Vesten Herrn Johann Jacob Herberling der Löbl. Stüffter der Carthauß vnnd SS. Mathæi et Nicolai in Undis Zu Straßburg wohlverordneten schaffner vndt burger daselbsten – schuldig worden seÿe die Summ von 1000 Gulden
so verlegt versetzet vndt verpfändet (…) specialiter des H. Principalen Adelisch: vndt Eigenthümliche in der Kalbßgaßen gelegene behausung, Einseith neben Herrn Stättmeistern Johann Philipp Johamen von Mundolßheimb, anderseith dem Schwartzacher, dermahlen den Adelischen Bapstischen hoff, vornn auff die Gaß hinden auff die Ill stossend, gantz freÿ ledig vnnd aigen

Le mandataire de Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim qui habite à Hanau hypothèque la maison au profit de Jean Frédéric Sachs, receveur de l’Orphelinat. En margue, quittance donnée à Anne Claire Gayling d’Altheim née Wurmser de Vendenheim

1699 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 355
H. Philipp Joseph Mollinger, dreÿer des Pfenningthurns allhier im Nahmen /:salv. titl:/ Jr. Jacob Friderich Wurmbßers Von Vendenheim, Vnd von demselben Vermög seines eigenhändig geschrieben Unterschrieben. den 16.t Junÿ jüngst in Hanau datirt: (…) special Gewalts hierzu bevollmächtiget
Hn Johann Friderich Sachßen, Schaffners des Waisenhaußes allhier, schuldig seÿe 250 pfund, aus ged. Stiffts Mittlen baar dargelühenen gelds
unterpfand, des Hochadelischen Hn Debitoris eÿgenthümliche allhier in der Kalbsgaß einseit neben /:salv. titl:/ Jr. Johann Philipp Joham dieser Statt alten Stättmeister dreÿ Zehener Und beÿ hiesiger löbl. Universitæt Cancellario, anderseit neben Hn Johann Caspar Mustingern Barbierern Vnd Wundartzt gelegene behaußung, so hind. auffs waßer stoßend
[in margine :] S.T. Hr Antoni Quinzar XV.er alß Pfleger deß Waÿßenhauß beneben H. Johann Heupel schafners daßelbst, in gegensein H. Friderich Philipp Fischbach adelichen schafners nahmens frauen Annæ Claræ Gailin von Altenheim geb. Wormbßer von Vendenh. (Quittung), den 18. Julÿ 1720

Le mandataire de Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim, conseiller intime des comtes de Hanau-Lichtenberg et bailli de Lichtenau hypothèque la maison au profit du meunier Jean Jacques Lauth

1705 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 53-v
Erschienen Herr Philipp Joseph Mollinger E.E. großen Raths beÿsitzer, im nahmen /:tit:/ Herren Jacob Friderich Wormbsers Von Vendenheim, Hochgräffl. Hanau Lichtenbergischen geheimen Raths Und Obervogts des Ampts Liechtenau über Rhein (…) hierzu bevollmächtiget
hatt in gegensein Johann Jacob Lauthen des düntzenmüllers allhier mit beÿstand Lorentz Karchers, deß Weißbeckers, Seiner Stieff Kinder Vogt – Schuldig Seÿe 500 Pfund pfenning
unterpfand, Eine behaußung, Hoff, Hoffstatt Sambt allen übrigen gebaüen, begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier in der Kalbsgaßen, einseit neben Jr. Johann Philipp Joham von Mundolsheim, dieser statt Jezt regierenden Stettmeisters und dreÿzehenern, anderseit neben H. Anthoni Vogler, Schaffner des Closters Schwartzach Zum theil, theils neben hn Johann Georg Stechen, Exsenat. hinden auffs Waßer Stoßend gelegen, welche behausung annoch vmb 250. lb. d Capital dem weÿsenhauß allhie verhafftet, sonsten gegenn Männiglich freÿ, ledig und Eÿgen seÿe
So dann des Hochadel. Hn. Debitoris Eÿgenthümliches Gültguth zu Vendenheim (…)
enregistré au Directoire de la Noblesse de Basse-Alsace le 31 mars 1705 (E 760)

Conseiller intime des comtes de Hanau-Lichtenberg et bailli des bailliages de Lichtenau et Willstätt, Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim est inhumé le 3 janvier 1719 à Buswiller à l’âge de 55 ans.

Sépulture, Buswiller (luth. f° 13)
1719. den 3. Januarÿ ist alhier begraben worden der Wohlgebohrne Herr Friderich Jacob Wormser von Vendenheim, Hochgräffl. Hanau. lichtenberg. Geheimb. Rath und Ober Vogt der beede Aemter Lichtenau und Willstett seines Alters 55. Jahr.

La maison revient à sa sœur Anne Claire Wurmser de Vendenheim qui épouse en 1691 Philippe Christophe Gayling d’Altheim, conseiller intime et grand veneur de Hanau-Lichtenberg, veuf de Marie Madeleine de Fleckenstein

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 16-v, n° 7)
Auff heuthe Montags den 28. Maÿ St. N. Anni Christi 1691. sind auff erlaubnuß deß ietzmahligen Regirenden H. Ammeister alhier ohne vorhergegangener proclamation copulirt worden Tit. Juncker Philipp Christoph Geÿling von Altheim Hochgräfflich Hanaw Lichtenbergischer Geheimer Hochmeritirten Rath vnd oberst Jägermeister vnd Fraulein Anna Clara Wurmserin, wÿland Hannß Philipp Jacob Wurmers von Vendenheim beÿ alhiesiger Statt Stättmeister vnd dreÿzeheners nachgelaßene fräulein Tochter [unterzeichnet] Philipp Christoph Geÿling von Altheim, Anna Clara Wurmserin von Wendenheim (i 18)

Fils de Philippe Henri de Gayling, né en 1654 au château de Nieder-Motherbourg, Philippe Christophe Gayling d’Altheim épouse en 1685 Marie Madeleine de Fleckenstein, fille de Henri Jacques, dernier des barons de Fleckenstein, et de Susanne de Landsberg (voir L’Alsace noble de Lehr, p. 189)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 131 n° 19)
1685. Freÿt. den 4. Maÿ eind in dem Freÿherrl. Fleckensteinischen hoff copulirt Word. hr. Philipp Christoph Geiling von Altheim mit Frawlen Maria Magdalena Fräwlin von Fleckenstein (i 133)

Les enfants naissent à Bouxwiller. Anne Claire Wurmser de Vendenheim figure dans les registres à cause de capitaux.
1696 Conseillers et XXI (1 R 179) Frau Geÿling Von Altenheim. 97. [pt° ausständigen Zinß]
1696 XV (2 R 100) 152 Herr Von Gailing pt° Fortifications Cassa Zinß [uxorio nomine]
1712 Conseillers et XXI (1 R 195) Fr. Anna Clara Geÿlingin von Altheim vmb Pfenningthurns Zinnß. 128.
1713 [Fr. Anna Clara] Geilingin von Altheim verwittibte Wombserin vmb Pfenningthurns Zinnß. 135.
1715 Anna Clara Geÿlingin von Altenheim vmb Pfenningthurns Zinß. 102.
1716 Fr. Anna Clara Geÿlingin vmb Pfenningthurns Zinß. 65.
1717 Fraw Anna Clara Gaÿling von Altheim vmb Pfenningthurn Zinß. 134.
1719 Fr. Anna Clara Geiling Von Altheim halt an umb Pfenningthurn Zinß. 32.

Philippe Christophe Gayling d’Altheim meurt le 28 juillet 1705 à Strasbourg. Il est inhumé dans l’église de Buswiller où se trouvent outre la sienne les épitaphes de sa femme Anne Claire Wurmser de Vendenheim et de Jacques Frédéric Wurmser de Vendenheim
Sépulture, Buswiller (luth. p. 7) 1705. den 28.t Julÿ starb in Straßburg der weÿl. wohlgeb. Herr Philipp Christoph Gaÿling von Altheim hochgräfl. Hanau-Lichtenberg. Gemeimder Rath, Præsident und Oberjägermeister und Herr zu Bueßweiler, seines Alters 51 Jahr, 3 Monath weniger etliche Tage, deßen selig verblichene leichnam wurde den 30. Julÿ von Straßburg aus nach Buchßweiler geführt d. 31.ten alda in der Stadtkirch ihm die christl. leichpredigt gehalten und als der inn das bestümte Erbbegräbis in die Kirche zu Bueßweiler mit christüblichen Ceremonien beigesetzt. (i 172)

Philippe Christophe Gayling d’Altheim meurt en délaissant deux filles de son premier mariage (Madeleine Salomé, femme de Charles de Steincallenfels et Julie Dorothée, célibataire) et six enfants de son deuxième mariage (Philippe Régnard qui épouse en 1726 Catherine Marie Bœcklin de Bœcklinsau, Françoise qui épouse Guillaume Voltz d’Altenau, Chrétien Frédéric mort en 1760, Anne femme de Louis de Bettendorf, Henri Auguste mort en 1750 et Frédéric Jacques ci-dessous), voir Lehr, op. cit. p. 129).
Anne Claire Wurmser de Vendenheim meurt à l’âge de 54 ans d’une longue maladie qui s’est terminée en goutte le 6 juin 1722.

Sépulture, cathédrale (luth. reg. 6 1716-1731 f° 69)
1722. Sambst. d. 6. Junÿ Mittags Zwisch. 12. v. 1. Uhr ist nach außgestandenen langwieriger blödigkeit v. endlich dazugekommenen Giechtern gestorben die wohlgebohrne fraw: fr Anna Clara Geÿlingerin von Altheim Gebohrne Wurmbßerin von Vendenheim weÿl. deß Wohlgebohrnen H H. Philipp Christoph Geÿling von Altheim Gewesenen hochgräff. Hanau-Liechtenbergisch. Geheimbden Raths Præsident. Ober Jägermeisters b. Ober Vogt zu Willstätt & Nachgelaßene fr. Wittib Wurden Mont. darauff in dero erbbegräbnis Zu Bueßweÿler eingesencket, Ihres alters 54 Jahr 5 Monath i Woch v 12 tag. die Leich Pr. aber wurde Zinst. d. 9.d° in alhiesiger Neuen Kirch Gehalten,[unterzeichnet] Philipp Reinhard Geyling von Altheim als Sohn, Wilhelm Reinhardt Voltz von Altenau als Tochtermann (i 73)

Philippe Régnard épouse en 1726 Catherine Marie Bœcklin de Bœcklinsau
Mariage, Breuschwickersheim (luth. p. 34)

Donnerst. d. 15. Julÿ 1723. Sind allhier Zu Breüsch Wickersh. eh. copulirt und eingesegnet Worden der Wohlgeborne Herr H. Philipp Reinhard Geÿling von Altheim, hochgräff. Hanau Müntzenberg. Regierungs Rath und Cammer Juncker, des Weÿl. Wohlgebornen Herrn Hn Philipp Christoph Geÿling Von Alth. hochgräf. Hanau Liechtenbergischen Geheimen Raths und Ober Jägermeisters und der Weÿl. Wohlgebohrnen Frauen Fr. Anna Clara Geÿlingin Von Altheim, gebohrner Wurmserin Von Vendenh. hinterlaßene eheleibl. H. Sohn, So dann die Wohlgebohrne Fräulein, Fräul. Catharina Maria Böcklerin Von Böcklinsau deß Weÿl. Wohlgebornen Herrn Hrn Wolff Heinrich Böckels Von Böcklinsau, Ihro Königl. Majestät in franckreich geweßenen Oberst Lieutenants in den Elsaß. Regiment, und der Weÿl. Wohlgebohrnen Frauen Fr. Friderica Charlotta Böckelin Von Böcklinsau gebohrner von Truchseß hinderlaßene eheleibl. Fräulein Tochter (unterzeichnet) Philipp Reinhard Geyling von Altheim, Katharina Maria Böckel von Böcklinsau, Sigfrid von Bernhold als gewesener vormund der freÿlin Hochzeiterin (i 50)

Le maître maçon Abraham Kieffer fait grief à Philippe Jacques Zeller qui se targue d’être meilleur que les autres de lui prendre ses clients. La dame de Gayling lui a commandé quatre pierres tombales un an auparavant. Quand Abraham Kieffer a voulu faire la deuxième, le receveur a déclaré qu’un autre maître était prêt à faire le travail à moindre prix. Les parties en sont venues aux insultes. Le conseil inflige à Philippe Jacques Zeller une amende pour avoir contrevenu au règlement mais estime que les parties sont quittes pour ce qui est des insultes.
1722, Protocole de la tribu des Maçons (XI 235)
Abraham Kueffer ca. Philipp Jacob Zeller, pt° grabstein der fraw von Gaÿling
(f° 58) Mittwochs den 21. Octobris 1722 – Mr Philipp Jacob Zeller beklagt, daß Er sich aller orthen ein beßerer meister alß andere Zu seÿn glorire, auch beÿ Jüngstem Handwerck Verschiedene Klagen wieder Ihne vorkommen.
Mr Abraham Kueffer hätte Vier grabstein der fraw von Gaÿling vor einem Jahr accordirt, auch Mr Zeller Ihme einen gemacht, alß er an den andern gehen wollen vnd den wapen nachgehends andern sollen, der Schaffner nach ihm geschickt, mit vermelden, daß wan er selbigen nicht umb den Vorigen preiß machen wolte, sie schon ein andern hätte, der es Ihnen wohlfeiler mache, hätten auch nach vorlauff einiger tagen den stein würcklichen auß dem hauß holen wollen, wabeÿ Er dann erfahren daß Mr Zeller denselben vnd die andere beede noch darzu machen, warüber Er dann vnd weillen er Mr Zeller hinderrucks seiner hingegangen vnd Ihn verklagt mit vermelden, daß er Küeffer ja die stein doch nicht selber, sondern durch Ihn machen laße, so schade ja derselbe Ihme an jeden stein 20. fl. Indem er jeden umb 30. fl. Verdingt, vnd wann in den wapen etwas geändert werden müßte noch 10. fl. weiter, nachgehends habe Mr Zoller selben umb 20. fl. Zu machen offerirt, warüber er einen broddieb selben heisen, weilen er Ihme die arbeit vnd Kunden hinderrucks vnd ohngefragt seiner weggenommen.
Ille, weilen Mr Kueffer den stein nicht umb 30. fl. machen wollen, vnd Er darumb von dem H. Schaffner angesprochen worden umb die arbeit, habe er Zeller gesagt, daß wann Küeffer selber nicht machen wolle, vnd sie Ihme den stein in hauß luffern, wolle er Ihn umb 30 fl. machen, als nun er Mr Zeller vor das handwerck gekommen, habe Ihn Kueffer gleichbalden angeordnet, du krummer schelm, du brod: bieb, du gnaden meister, du barmhertziger meister, warüber er Zoller regerirt, daß Er Vor einen Schelmen halte, der Ihn ein gnaden meister, heiße Er Zoller seÿe der arbeit nicht nachgegangen, sondern man hette noch ihne geschickt.
Erkandt, weilen die arbeit dem Mr Abraham Kuefer würcklichen Verdingt gewesen, vnd alß Mr Zoller dem articul schnurstracks Zuwider, selbe Ihme abgespannt, ohne Ihne darüber Zufragen, alß solle Zoller auch den articul mit j lb 10 ß bessern, die scheltwort aber ex officio auff gehoben vnd keinen an seiner Ehren nachtheilig seÿn.

Controverse entre Frédéric Jacques Gayling d’Altheim, lieutenant au régiment Royal Allemand et le marchand Jean Léonard Kueff. Les actes suivants ne donnent pas de précision sur le fond de l’affaire.
1724, Conseillers et XXI (1 R 207)
Jr. Frid. Jacob Gailing Ca. H. Joh: Leonhard Kueffen. 186. 237. 251. 276. 300. 330.
(p. 186) Montag d. 26. Junÿ. 1724. Lt. Fuchs Nomine des Wohlgebohrnen Herrn Friderich Jacob Gailing Von Altenheim Lieutenant unter dem Regiment Royal Allemand Contra H. Johann Leonhard Kueffen burger, und handelsmann allhier, producirt unterthänige Schedam Appellationis Von einem beÿ Löbl. Policeÿ Gericht ergangenen Bescheid mit beÿlagen sub Lit. A et B handelt innhalts, ist Erkandt soll Zu dem begehren Verkündet Werden. Deputati H. XV. Greühm H Rathh. Fervat.
(p. 237) Sambstag d. 19. Augusti – Lt. Fuchß Nomine des Wohlgebohrnen Herrn Friderich Jacob Gailing Citavit H. Johann Leonhard Kueffen den handelsmann, erholt disseitige Appellation: Klag Vom 26. Junÿ iüngst bitt erklärung. Mosseder bitt copiam et ad excipiendum Terminum ordinis. Obt.

Sa sœur Françoise Salomé épouse en 1711 Guillaume Renaud Voltz d’Altenau : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung Copeÿ, zwischen dem freÿwolhgebohrnen Herrn Herrn Wilhelm Reinhard Voltzen von Altenau weÿland des freÿwohlgebohrnen Herrn Herrn Philipp Jacob Voltzen von Altenau, geweßenen Königlichen Frantzösischen Rittmeisters mit Frauen Frauen Susanna Elisabetha geb. Mügin Von Boffzheim Sohn eines, und der freÿwolhgebohrnen Fräulein Fräulein Francisca Salome Geÿlingin Von Altheim weÿland des freÿwolhgebohrnen Herrn Herrn Philipp Christoph Geÿlings Von Altheim geweßenen hochgräfflich Hanau Liechtenbergischen geheimen Raths, Præsidenten und Ober Jägermeisters mit der Wohlgebohrnen Frauen Frauen Anna Clara geb. Wormserin Von Vendenheim Tochter – So geschehen zu Straßburg den 8. monats tag Septembris im Jahr Christi 1711

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 230-v, n° 1008)
1711 – Montags den 8. septembris seind ehelich Copulirt worden ST. Jckr Wilhelm Reinhold Voltz von Altenaw Jckr Philipp Jacob Voltz von Altenaw, gewesenen Königl. Rittmeister hinterl. H. Sohn, und Fräul. Francisca Salome Geiling von Altenheim Joh: Philipp Christoff Geiling von Altheim hoher Hanaw: Liechtenbergischen geheimen Raths præsidenten und oberjäger meisters hinterl. fräül. tochter, Testantur Wilhelm Reinhard Von Altenaw als hochzeiter, Francisca Salome Geÿligin von altheim als hochzeiterin (i 230)

Françoise Salomé Gayling d’Altheim meurt en 1730 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans la maison des frères Gayling rue des Veaux

1731 (17.6.), Not. Goll (Jean Elie, 13 Not 1) n° 16
Inventarium und Beschreibung aller Haab Nahrung und Güther, liegend und Vahrender, Eigenthümlicher in der Statt und außerhalb derselben gelegen, so weÿland die freÿwohlgeborne Frau, frau Francisca Salome Voltzin Von Altenau gebohrne Geÿlingin Von Altheim, des Freÿ Wohlgebornen Herrn, Herrn Wilhelm Reinhard Voltzen von Altenau, im Leben geweßene Hertzgeliebte Frau Ehegemahlin, nach ihrem den 31.ten Januarÿ 1730. erfolgten seeligen ableiben zeitlichen verlaßen, weclhe auf freundliches Erfordern und begehren Hoch Edelgedachten deren hernach beschriebener behausunge, Herrn Wittibers, wie auch des freÿ Wolhgebohrnen Herrn Herrn Christian Friderich Geÿling Von Altheim, als geordnet und geschwohrnen Vogts der freÿ Wohlgebornen Fräulein Fridericä Annä Salome, Herrn Philipp Jacob Reinhard, Frawlin Heinricæ Charlottæ, Herrn Christian Friderichs, Herrn Carl Ludwigs, Fraulin Louisæ Eberhardinæ Dorotheæ und Fraulein Franciscæ Eleonoræ aller Voltzen Von Altenau, aller Sieben der seelig Verstorbenen Frauen seel. mit hoch edelgedaachtem deren hinterbliebeneen Herrn Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato zu Sieben gleichen theilen Verlaßener Erben (…) Actum Straßburg den 7. Junii 1731.

In einer alhier Zu Straßburg in der Kalbsgaß gelegenen, den hochadelich Geÿlingischen Herrn gebrüderen gehörigen behaußung hat sich befunden wie folget
Hültzenwerck, In der Kammer A, In der Kammer B, In der Stuben C, In der Kammer D, Uff dem Gang, In d. Kammer E, Auff der bühnen, In der Stuben, In der Stub Kammer auff die Breusch, In der neben Cammer F, In dem Zimmer G, In der Kammer H, Auff dem gang, In dem Haußöhren neben der Wohnstub, In der Kuchen, Auff dem gang beÿ d. Küchen, In der Kammer J, In H. Informatoris Stuben, Im haußöhren, In der Laquayen Kammer K, Im Keller
(f° 22) Eigenthumb des Schloßes Altenau, beÿ Kolbsh. gelegen
(f° 23) Eigenthumb an Dorffschafften, Widernheim, Boffzheim
Eheberedung Copeÿ (…) So geschehen zu Straßburg den 8. monats tag Septembris im Jahr Christi 1711
Copia Codicilli. 1730 (…) den 27. Januarÿ in einer alhier zu Straßburg an der Kalbsgaßen gelegenen der hochadelichen Herren Gebrüdere Geÿling von Altheim eigenthümlich zuständigen behaußung in dem hintern stock, in einem Stübein deren fenster in den hoff außehende, die hochwohlgeborne Frau Frau Francisca Salome Voltzin Von Altenau geb. Geÿlingin Von Altheim – Wolffgang Courtz Not.

La maison revient à Frédéric Jacques Gayling d’Altheim qui épouse en 1739 Auguste Eléonore de Dœben (fille de Frédéric Ernest de Dœben et d’Erdmuthe Lœher, voir Lehr, op. cit. p. 190). Daniel Guillaume Triller a publié dans ses Considéraions poétiques le poème lu lors de leur mariage le 23 avril 1739

1739, Hrn. Daniel Wilhelm Trillers, D. Phil. & Med. Doct. Consiliarii Aulici & Archiatri Poetischer Betrachtungen, Ueber verschiedene aus de Natur: und Sitten: Lehre hergenommene Materien, Vierter Theil. – Hamburg, In Verlag Christian Herolds, 1747.
Hochzeitgedichte, Auf die glückliche Vermählung Des Hochwohlgebohrnen Herrn, Friedrich Jacob Geyling von Altheim, mit
Der Hochwohlgebohrnen Fräulein, Augusta Eleonora von Döben, den 23. April 1739.

Baptême de leur fils aîné Louis Guillaume le 9 septembre 1740 à Buswiller
Baptême, Buswiller (luth., f° 80 n° 3)
1740. den 9.ten Septembris haben Ihr Gnaden der Wohlgebohrne Herr Friderich Jacob Gaÿling von Altheim, bei Ihro königl. Majestät in franckreich wohlbestellter Rittmeister unter dem Regiment Royal Allemand und die Wohlgebohrne frau Augusta Eleonora Gaÿling von Altheim geborne von Döben, dero vielgeliebte frau Gemahlin, ein junges Söhnlein welches den 8. ejusdem des Nachts gegen 12. Uhr durch Gottes Gnade glücklich und gesund an diese Welt geboren worden, in dero Behausung Zu Bueßweiler taufen und daselb Ludwig Wilhelm Friderich nennen laßen.
Taufzeugen waren Ihro hoch fürstl. durchl. Pronz Ludwig Erbprintz zu Heßen Darmstadt, Ihro durchl. Prinz Georg Wilhelm von Heßen Darmstadt, Ihro durchl. Prinz Friderich Carl von Heßen Darmstadt, Ihro durchl. Prinz Wilhelm Heinrich von Naßau Saarbrücken, H. N. N. Freÿherr von Lößer, H. N. N. Freÿherr von Stangen fürstl. Sächsisch: Gottaischer Ober hofmarschall, H. N. N. freÿherr von Stutterheim hochfürstl. Sachsen Eisenachischer Oberhofmarschall und Oberjägermeister, H. Leopold Ludwig Gaÿling von Altheim, hochfürstl. Würtenbergischer Geheim Rath, H. Philipp Reinhardt Gaÿling von Altheim, hochfürstl. Heßen Darmstädtischer Geheimen Rath und Praesident von Buchßweiler, H. Christian Friderich Gaÿling von Altheim,H. Heinrich August Gaÿling von Altheim, hochfürstl. Heßen Darmstädtischer Cammerjunckern H. Friderich Christoph freÿherr von Doeben, hochfürstl. Naßau Waarbruckischer Hof Meister
Ihro hochfürstl. durchl. frau Christiana Wilhelmina vermählte fürstin zu Naßau Usingen geborne Prinzessin von Sachen Eisenach, Ihro hochfürstl. durchl. Prinzeßin Carolina von Pfaltz: Zweibrucken, Ihro hochfürstl. durchl. Prinzeßin Christiana von Pfaltz: Zweibrucken, N. N. Freÿfrau von Löserin geborne von Doeben, Frau Friderica Sophia von Schlotheim geborne von Doeben, Frau Catharina Maria Gaÿling von Altheim geborne Bövlin von Böcklinsau, Frau Anna Louisa von Bettendorf geborne Gaÿling von Altheim und Fräulein Christiana Catharina von Doeben (i 44)
Baptême, Buswiller (luth., f° 93 n° 7) 1743. 11. Oct. Christian Heinrich (i 50)

Receveur des frères Gayling, Jean Philippe Gottsmann hypothèque au nom de ses mandants la maison au profit du marchand Jean Frédéric Kolb

1740 (30.9.), E 768
H. Johann Philipp Gottsmann, hochadelich Geylingischer schaffner als krafft von deren sämbtlichen dreÿen H. gebrüdern Geÿlingern von Altheim, zu Buchsweiller den 17. dieses datirt mandatarius
in gegensein H. Johann Friedrich Kolben des handelsmanns alhier als geordnet und geschworenen Vogts der Gruberischen Kinder nahmens Johann Christoph, Susannæ Margarethæ und Kunigundæ die Gruberin – schuldig seÿen 3000 gulden
unterpfand, eine behausung genannt der adelich Wormserische hof mit einem vordern, hintern und nebens hauß samt allen darzu gehörigen gebäuden, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten gelegen am Kalbsgaß alhier in Straßburg, einseit neben der hochadlich Johamischen behausung, anders. neben H. baron Sainclaire seel. erben zum theil zum theil H. Schafner Voglers seel. wittib, mit dem hintern haus auf den Breuschfluß und vornen auff bemelte Kalbsgaß

Henri Jacques Gayling d’Altheim (sic) acquiert le droit de bourgeoisie à titre gratuit le 20 décembre 1762
1762, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 1-v
Jr. Heinrich Jacob Gailing von Altheim erhalt des hochadel. burgerrecht durchaus gratis. Jur. eod. [20. Xbr. 1762]

Frédéric Jacques Gayling d’Altheim passe un accord avec son voisin Jean Pierre Mayno (propriétaire de l’actuel n° 18) au sujet d’un mur mitoyen, accompagné d’un rapport et d’un dessin dressés par les maîtres maçons Gaspard Théodore Rabaliatti et Jean Christophe Schneider

1763 (28. 9.br), Not. Humbourg (6 E 41, 112)
A la requete de M Jacques Frédéric Gayling d’Altheim qui fait élection de domicile en la maison ou il demeure ruë des Veaux en cette ville de Strasbourg, Soit invité en tant que besoin est sommé et interpellé M. Mayno Bourgeois Negotiant de la Ville de Strasbourg de se trouver Lundy prochain Vingt huit de ce mois à deux heures de Relevée en l’étude de Me humbourg, Notaire Royal de cette Ville, pour y deposer conjointement avec le Sr Requerant le quatre de ce mois pour composer à l’amiable la contestation qui etoit pendante entr’Eux au Conseil souverain d’Alsace, de même que le procès verbal dressé en conséquence par les Experts nommés entr’Eux et y voir le Sr Requerant s’obliger de vouloir se conformer a ce qui a été Réglé et arrêté par lesd. Experts, recevoir en outre les 80 livres de frais et depens qui sont à la charge du Sr Requerant Si non et faute de comparaitre on lui declare qu’il y Sera procedé tant en absence qu’en presence, protestant de Recuperer tous frais, pertes, depens, dommages et interets, et pour qu’il n’en ignore soit signiffié, dont acte [signé] Chrétien Henri Gayling d’Altheim par procuration de mon Pere Jacques friderich Gayling d’Altheim

Pour terminer le proces pendant au Conseil souverain d’Alsace entre le sieur Frederic Gueyling d’altheim comme ayant pris le fait et cause de Jean Christophe Hermann son Reveceur appellant d’une sentence contre lui rendue au petit Senat de la ville de Strasbourg le 22 avril 1762, Et le sieur Pierre mayno bourgeois marchand de lad. ville intimé, sur lequel le Sieur de Gueyling a été anticipé en vertu d’arret du 28 septembre suivant, et dans lequel procès il est intervenu arret preparatoire le 29 aout dernier qui a ordonné une descente et vue des lieux pardevant Monsieur De Regemorte Conseiller du Roy aud. Conseil, assisté d’Experts dont les parties conviendroient par devant luy, sinon par luy pris et nommés d’office, pour reconnoitre si le mur enoncé en lad. sentence appartient en toute propriété audit sieur de Gueyling, ou s’il est mitoyen, et qu’en cas que cette mitoyenneté soit reconnue, Si led. Sr de Gueyling a empieté soit en tout soit en partie, depens reservés. Lesdites parties sont convenues de ce qui suit. Sçavoir que le mur mentionné en ladite sentence et ez actes qui ont precedés est reconnu mitoyen par ledit Sieur de Gueyling et consent en conséquence que par les sieurs Gaspar Theodore Raballiati et Christophe Schneider tous deux bourgeois maîtres maçons de cette ville de Strasbourg, il soit reconnu dans huitaine s’il a outrepassé la moitié dudit mur pour qu’en cas qu’il soit reconnu par les ds. Experts qu’il ait empieté tant par son batiment que par son toit et canal audela de lad. moitié, led. Sr de Gueyling s’oblige de reculer autant qu’il sera estimé par lesd. Experts, de demolir lesd. batiments et remettre les choses en Telle sorte que la mitoyenneté ne nuise ni ne preiudicie a la partie qui appartient au Sieur mayno, s’obligeant en ce cas led. sieur de Gueyling de faire faire et parfaire lesd. ouvrages dans le mois et qu’a faute de ce faire dans les delais cy dessus, les presentes seront consideres come non avenues, libre aux parties se suivre les erremens d’execution de l’arret preparatoire du 29 aout dernier, bien entendu qu’en cas que le Sieur mayno vienne a bastir dans la suite sur son mur, il ne le fera que sur le pied ou les choses se trouvent actuellement, ce qui a esté accepté par led. Sr mayno et convenu que le present acte sera deposé entre les mains de Me Humbourg, nottaire royal en cette ville, fait à Strasbourg le 4. novembre 1762 [signé] Chretien Henri de Geyling au nom de mon Pere, Pierre Maÿno – Ratifié et approuvé par nous frederique Jacques Geyling d’altheim Bousviller ce 8 novembre 1763
– Auff Guthheißen herrn l’abbé de Regemort probst des Vornehmen Stiffts Zum jungen St: Peter und Königlicher Rath beÿ dem Königlichen hohen Rath im Elsaß, als Comisarius, der beÿ gedachtem Königlichen Rath abhangenden streitsach, zwischen herrn Baron Von Gähling und peter Maino dem handelsmann die zwischen dehro häußern in der Kalbsgaß allhier zu Strasbourg stehende scheit Mauer bedreffend. haben wir die Von denen parten begehrte und beruffene Maurer Meister unß den 5.t Novembris 1763 in dero behaußungen Verfügt, nur in Gegenwarth der parten die im Streit stehende scheit und Gebell Mauer in Augenschein genommen und untersucht, wie weit herr Baron von Gähling über das Mittel gedachter scheit Mauer mit seiner fachad, steinerem Naach im haubtgesimbs am dach und auffsaz auff den Gebell in des herrn Maino antheil vor und überbauet hat.
Zu welchem wir dieses profille gedachter scheit und Gebell Mauer zum beweißthum und klarer Erkennung dem hochgedachten und wohl Verordneten herrn Comisario beÿgefügt haben.
Wo sich befindet, daß die Mauer au Rez de chaussée über der auff des herrn Maino Keller 29. Zoll Straßbourger mases dick ist, und in zweÿ absäz biß auff das erste gebälck auff hr: Maino seiten sieben sagen 7 Zoll absaz hat, nachgehents auff dem Ersten wie auch Zweÿten stock sambt dem Gebell auff der bühn perperdiculair gemacht worden.
Wie auch gedachte scheit Mauer auf seiten des hr: Baron Von Gähling Vom Rez de chaussée biß auff deßen bühn perependiculair aufgeführt worden, wo als dann auf gedachter bühn diese Mauer sieben sagen 7. Zoll abgesez ist. der Überrest dieses Gebels ist annoch 15. Zoll nur mit unterschiedlichen durchgehenden gebell Eißen an des hrn: Maino dach stuhl befestiget.
Wann dann diese auf beÿden seiten liegende absäz gedachter scheit Maur in Vergleich gezogen worden, nemlich jeden zu sieben Zoll machen zusammen Vierzehn Zoll, die Von Vorgesagten 29 Zoll abgezogen bleibt annoch zu theilen 15 Zoll, wo eines jeden halber theil noch sieben und halben zoll antrifft.
Weilen dann herr Baron Von Gähling diese scheit Mauer gegen dem Ersten und zweÿten stockwerk des Mainoischen haußes, biß auf etwann an theil orden Einen, und theil orden zweÿ Zoll soll bezogen und derselben in der faschad Vorgebauet hat.
befinden wir dann nach genauer abmeßung und fleißiger Untersuchung daß dieser herr Baron Von Gähling durch die ganze faschad hinauf um sechs Zoll über das Mittel geschritten, und Vorgebauet habe, wie der plaz Zwischen der Mittellinie und der punctirten Vorbau linie in dem beÿgefügtem profille zu erkennen gibt, woh auch dieses profille den Vorschuß des steinernen Naachs sambt dem schragen Ansaz oder Überbau auff den Gebell andeutet. – Strasbourg de 10. Novembris 1763 [signé] C.T. Rabaliatti, Joh. Christoph schneider
(Plan) ferst deß dachs – absaz von 7. Zoll – auff der bühn – absaz Von 5 Zoll auff dem Ersten gebälck – absaz von 2 Zoll – Baron von geling seiten – überm Keller – rez de chaussée der Kalbsgaß – Keller deß hr maino – Von M. biß M. Mittel linie Von B. biß B. puncktirte linie deß Vorbauens

Plan qui accompagne l’acte (ADBR, cote 6 E 41, 112)

Frédéric Jacques Gayling d’Altheim, pour lequel son fils Louis Guillaume Frédéric, hypothèque la maison au profit des veuve et héritiers de François Œsinger

1766 (23.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 122)
Obligation – Messire Louis Willhelm frideric geyling D’altheim Chambellan Et Grand Maître des Eaux et Forets de S.A.S. Monseign. Le Prince de hesse hanau Lichtemberg au nom et comme fondé de procuration de Messire Frédéric Jacques Geyling D’altheim son Pere Seigneur de Buesweiller et autre lieux (devoir)
à la De Veuve et aux héritiers de feu le Sr François Oesinger a son deces Conseiller de Monseign. le Comte de Linange Dabo Hartenbourg pour Lesquels le Sr Jean frideric Oesinger son fils assesseur au grand sénat de cette ville, 20 000 livres tournois
hypothèque Sa Maison Située en cette ville Rue des Veaux, d’un côté le Sr Mayno d’autre d’une part La Brasserie a L’enseigne de l’Esperance en partie et M le Comte de Loewenhaupt en partie par devant la Rue par derrière la rivierre, Plus la moitié appartenante au Sr Debiteur en la Seigneurie de Brüschwickersheim (…)

Frédéric Jacques Gayling d’Altheim meurt dans sa maison de Strasbourg le 22 mars 1769 de fièvre suivie de catarrhe. Son corps est inhumé à Buswiller. Le pasteur termine l’acte en citant ses enfants, Louis Guillaume Frédéric, chambellan et Grand maître des Eaux et forêts du comte de Hesse-Darmstatt, Chrétien Henri, chambellan et conseiller du margrave de Durlach, Henri Jacques, lieutenant au régiment d’infanterie de Nassau-Sarrebruck, et (Caroline Auguste) femme du Grand veneur de Palatinat-Deux-Ponts Louis d’Esebeck (le premier meurt célibataire à Œttingen en 1804, Henri Jacques épouse Guillaumette Gerhard, voir Lehr, op. cit. p. 190)
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1763-1774, f° 143-v n° 14)
Mittwoch den 22. Martii im dem Jahr 1769 in der Nacht bald nach Neun Uhr Verschiede alhier an einem Hitzigen fieber und endlich erfolgtem Steckfluß weiland der Reichs: Hochwohlgebornen Herr, Herr Friderich Jacob Geÿling Von Altheim, rühmlichst gewesener Rittmeister beÿ dem Königlichen Frantzösischen regiment Roial allemand, Erbherr Zu Bueßweiler und Anderer Orten, seines Alters 64 Jahr, 5 Monate und 21 tage, Freÿtag den 24. ejusdem wurde der entseelte Leichnam desselben mit Standesmäßiger begleitung Von hier aus nach Bueßweiler Zu seiner Erb; begräbnus abgeführet, woselbsten Sambstag den 25. Gemeldeten Monats die beÿsetzung des Leichnams in der Kirche mit Christlichen und seinem hohen Stand angemeßene Ceremonien geschahe, und der Wohl Ehrwürdige und Hochgelehrte Herr Johann Philipp Wegelin wohlverdienter Pfarrer zu Ringendorf und Bueßweiler Verrichtete in der Kirche zu Bueßweiler die Parentation, der hochselige Herr Von Geÿling Von Altenheim war glöcklich Vermählt mit der Hochwohlgebornen Reichsfreÿen frau frauen Augusta Eleonora geborner Freÿin Von Doeben, welche derselbe als hochbetrübte frau Wittib hinterlässet, Mit hochderselben beklagten den hochseligen Herrn dreÿ nich unvermählte Herren Söhne Herr Ludwig Wilhelm Friderich Geÿling Von Altheim, Cammer Juncker und Ober: Forst: Meister beÿ Ihro Hochfürstl. durchlaucht dem Herrn Landgraffen Von Hessen: Darmstatt, Herr Christian Heinrich Geÿling Von Altheim, Cammer Juncker und Hofrath beÿ Ihro Hochfürstl. durchlaucht dem Herrn Marggrafen von Durlach, Herr Heinrich Jacob Geÿling Von Altheim, Lieutenant unter dem Königlichen Frantzösischen Regiment Nassau Saarbrück zu fußen und die freÿ: hochwohlgeborne frau, frau geborne Geÿling Von Altheim, Vermählt an den Reichs Hochwohlgebornen Herrn Herrn Ludwig Friderich Hans Jordan von Eßebeck, Hochfürstlich Pfaltz Zweÿbrücken Landjäger Meister, Alles dieses setzet zur Nachricht hieher (i 148, Buswiller)

Inventaire du mobilier à Buswiller, dressé à la requête de la veuve et des enfants du défunt Frédéric Jacques Gayling d’Altheim
1769 (24.4.), Not. Haering (6 E 41, 1370) n° 375
Designatio über Weÿland des Freÿ hochwolhgebohrnen Herrn, herrn Friedrich Jacob Geÿling Von Altheim geweßten Vormaligen Rittmeisters unter dem Königl. Löbl. deutschen Leibregiment herrn zu Bueßweiler, Zuzendorff und andern Orten, seeliger Gedächtnus in dem Herrrschafft Hauß zu ged.m Bueßweiler nachgelaßene fahrende Haabe und Haabseeligkeiten, auffgerichtet Anno 1769.
Verzeichnus aller derjenigen fahrenden Haabe und Haabseeligkeiten (…) nach seinem zu Straßburg den 23. Martÿ Jüngst aus dießer Welt genommenen tödl. von Hinnen Scheiden, alhier zu Bueßweiler Zeitlich Verlaßen, Welche auf Ansuchen nicht nur allein der Freÿwohlgeb. Frau Augustä Eleonorä nunmehr Verwittibter Geÿling Von Altheim geborener Freÿin Von Döben, beÿständlich des Freÿ hochwolgebohrnen herrn Leopold Samßon von Rathßamhaußen zu Ehenweÿher Vormaligen Commendanten der ersten brigade derer Regimenter Von Elsaß und Sachßen, Ritters des hohen Königl. Ordens Von Kriegs Verdienst nicht minder geheimbden Raths derer durchlauchtig. Fürstl. häußer Von Zweÿbucken und heßen darmstatt deßgl. J: hochfürstl. durchlaucht der frau Landgräffin von Heßen darmstatt Oberhoffmeisters, sondern auch ihrer mit deren herrn Ehegemahl erzeugter dreÿ herren Sohne und respe. des Jüngsten Herrn Vormunds benandl. derer Freÿ hochwolhgebohrnen Herren I° herrn Ludwig Friedrich Wilhelm Geÿling Von Altheim hochfürstl. Heßen darmstattischen Cammerherrn und Obrist Forst Mrs, II° herrn Christian Heinrich Geÿling Von Altheim hochfürstl. Marggräflich baaden durlachischen Camer Junckers und hoffraths, III° herrn Heinrich Jacob Geÿling Von Altheim Officiers unter dem Löbl. Reg. Naßau zu fuß unter der Ermächtigung seines Vormunds des Freÿ hochwolhgebohrnen herrn Philipp Reinhard Von Berstett Vormaligen hauptmanns unter dem Löbl. Regiment Picardie, herrn zu Berstett, Olvisheim, Schmieheim und andern Orten, agirend, samtliche dreÿ sowol Leibes als auch einig und allein Testaments erben ihres in Gott ruhenden Herrn Vaters Vorgenommen worden – So beschehen im Herrschafftts hauß Zu Bueßweiler Montags den 24.ten und folgenden tag des Aprilmonats Im Jahr der Gnaden 1769.
3609 fl.

Chrétien Henri Gayling d’Altheim épouse en 1773 Françoise Auguste Guillaumette de Berstett, fille de Philippe Régnard de Berstett et de Charlotte de Berckheim ; contrat de mariage, célébration
1773 (19.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1048) n° 29
Eheberedung, zu Straßburg den 19. julÿ 1773 – zwischen dem Reichs frei hochwohlgebohrnen Herrn Herrn Christian Heinrich Geÿling von Altheim, hochfürstlichen Badischer Regierungs Kirchenraths auch hoff: und Ehegerichts Vice Præsidenten und geheimen Regirungs Rath, weÿl. H. H. Friedrich Jacob Hern zu Buesweiler und anderer Orten und Fr. Fr. Augusta Eleonora von Doeben Sohn
und dann der frei hochwohlgebohrnen Fräulein Fr. Francisca Augusta Wilhelmina von Berstett, des freihochwohlgebohrnen H. H. Philipp Reinhard von Berstett Herrn zu Berstett und anderer Orten, mit weÿl. Fr. Charlotta Elisabetha von Berckheim erzeugte Tochter

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 33)
Im Jahr 1773 Montags den 19.ten Julÿ Nachmittags nach dreÿ Uhr sind auf Erlaubnus des regirenden Herrn Ammeisters dedato 17. Julÿ 1773. nach vorhergehenden proclamationen zu Bueßweÿler und Bärstett in der Fräulein braut hochadelichen Eltern Hauß Von mir unterschriebenen copulirt und ehelich eingesegnet worden der Reichs- Freÿ- Hochwohlgebornen Freÿherr, Herr Christian H. Geÿling Von Altheim, Herr zu Bueßweiler, Waßenburg, Preuschwickersheim, Zuzendorf und Katzenthal, Seiner Hochfürstl. durchlaucht des Herren Marggrafen zu Baden Regierungs- und Kirchen Rath auch Hof- und Ehe- Gerichts vice-Pæsident und Geheimer Regierungsrath, des weÿland Reichs- Freÿ- hochwohlgebornenn Freÿherrn, Herrn Friderich Jacob Geÿling von Altenheim, Herrens an erstgemelten Orten und der auch weÿland Reichs- Freÿ- Hochwohlgebornen Freÿ Frauen, Frauen Augustæ Eleonoræ von Döben hinterlassener ehelicher Herr Sohn, mit der Reichs- Freÿ- Hochwohlgebornen Freÿ- Fraulein Francisca Augusta Wilhelmina Von Bärstett, des Reichs- Freÿ- Hochwohlgebornen Freÿ herren herren Philipp Reinhardt Von Bärstett herren Zu Bärstett, Olvisheim, Niefern, Bofzheim, Widenheim, Hipsheim und Schmieheim, einer deren Herren Zugeordnerten beÿ einem hochpreÿßlichen Ritter- Directorio der Freÿen Ritterschafft des untern Elsasses und der weÿland Reichs- Freÿ- Hochwohlgebornen Freÿ- Frauen, Frauen Charlottæ Elisabethæ Von Bergheim ehelich erzeugte Fräulein tochter. [unterzeichnet] Christian Heinrich Geÿling von Altheim als bräutigam, Francisca Augusta Wilhelmina von Berstett als braut, Ludwig Willhelm Friderich Geÿling von Altheim als bruder, Heinrich Jacob Geÿling von Altheim als bruder, Philipp Jacob Reinhard von Berstett als bruder (i 84)

Propriétaires en fidéicommis de la maison, les deux frères Gayling dont Chrétien Henri passent un accord avec le maître maçon Jean David Osterrieth concernant le paiement de 1 750 livres (7 000 livres tournois) pour avoir reconstruit le quai (risberme). Ils acceptent la reconnaissance de dettes de 6 000 livres tournois que propose le maître maçon.

1788 (7. 8.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 212)
Demnach Wir Endes unterzeichnete Gebrüdere Freiherrn Gailing von Altheim, zu Konservation des uns von unsern Vorfaren als fideicommiss zurückgelaßenen in der Kalbs Gaßen dahier ligend und mit Nummer 18 bezeichneten Hauses resolviret, einen neuen Staden auf der Wasserseite deßelben Von Stein aufzuführen,
solches zu erlauben und völlig in Stand zu stellen mit herrn Johann David Osterrieth, dem dasigen Maurern Meister, unterm 21. Decembris 1787. einen schriftlichen Accord geschloßen, und ihme für die samtliche Arbeit eine Summe von 7000 Livres tournois nach vollbracht seÿn werdender Arbeit versprochen, dieser auch das gantz Werck zu unserer vollkommenen Satisfaction würcklich vollendet, und es nunmehro an dem ist, daß Wir ihme die oben beditten und versprochene baare bezahlung derer 7000 Livres leisten sollen, er Herr Osterrieth aber uns declariret wie daß derselbe eine Summ von 6000. Livres bei Uns als eine solidarische Familien Schuld jedoch sine novatione und mit vorbehalt seines ihme wegen neuer Extruction des Stadens deren Rechten nach gebührenden Privilegiis, stehen zu laßen, willens wäre, und Wie dann auch diese seine Erklärung angenommen, als erkennen Wir hierduch, ihme hern Johann David Ostereid, vorgeregter Ursache willen, eine Summe von 6000 Livres tournois schuldig Zuseÿn (…) Geschehen Straßburg den 12. Septembris 1788
[unterzeichnet] Johann David Osterrieth, fr freih. Geiling von Altheim, ch h freÿherr von Geÿling

Le receveur des domaines nationaux loue une partie de la maison de l’émigré Gayling à Maximilien Kappler, employé au district

1794, Enregistrement acp 25 f° 56 du 17 ther. 2, acte ssp du 16 ther. 2
Bail pour 3 ans par le Rec. des Dom. nat. de Strasbourg
à Maximilien Kappler employé au district de Strasbourg
d’une portion de maison à Strasbourg Rue des veaux venant de l’émigré Gayling moy. 300 livres par an

Henri Jacques et Chrétien Henri Gayling exposent la maison aux enchères. Le directeur de l’enregistrement et des domaines Jean Michel Thomassin s’en rend adjudicataire moyennant 38.400 francs

1798 (12 brumaire 7), Strasbourg 10 (39), Not. Zimmer n° 581
auf Ansuchen des burgers Heinrich Jacob Geiling und des burgers Daniel Ferdinand Funck rechtsgelehrten lezterer vor und im Nahmen H. Christian Heinrich Geiling zu Carlsruhe Margräfl. badischer herrschaft wohnhaft
zur freiwilligen Versteigerung der ihnen Geilingischen brudern ihrer declaration nach vor unvertheilt zuständigen behausung, gelegen allhier zu Straßburg an der Kalbsgaß N° 18, einseit neben b. Maino handelsmann, anderseit neben b. Hatt bierbrauer zur hoffnung, hinten auf das Waßer stoßend, samt hoff hoffstatt Stallung und übrigen derselben Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, ausgerufen vor L. 30.000
2 frimaire, kein gebott – (Affiche) Maison Patrimoniale a vendre, Patrimonial: Behausung zu verkaufen

1801 (22 brumaire 10), Strasbourg 10 (42), Not. Zimmer n° 981, 944 (vente annexée n° 977)
à la requête du Cit. Daniel Ferdinand Funck, homme de loi demeurant a Strasbourg, en qualité de mandataire de M Chrétien Henry Geyling Président de la Chambre des finances du Margrave de Bade a Carlsrouhe
au Cit. Jean Michel Thomassin Directeur de la Regie de l’enregistrement et du Domaine National
Une Maison Cour Ecurie appartenances et dépendances scise a Strasbourg rue des Veaux N° 18 d’un côté le Cit. Mayno Neg.t, d’autre le Cit. Hatt brasseur, par derrière sur la riviere
[acte principal] le 21 vendémiaire 10. A la requête du Cit. Daniel Ferdinand Funck, homme de loi demeurant a Strasbourg en qualité de mandataire de M Chrétien henry Geyling, Président de la Chambre des finances du Margrave de Bade a Carlsrouhe (Pouvoir, M le Baron Chrétien Henri Gayling d’Altheim Ministre d’Etat et des finances de Son Altesse Electorale de Bade Commandeur de l’Ordre de la Fidelité et de plusieurs autres, 26. janvier. 1801)
à l’enchère volontaire d’une maison Cour Ecurie appartenances et dépendances scise a Strasbourg rue des Veaux N° 18 entre celle des Cit.s Mayno Nég.t et Hatt brasseur derrière sur la riviere, criée pour 30.000 livres
(Affiche, Maison Patrimoniale à vendre, la maison Geyling sise à Strasbourg rue des Veaux N° 18 consistant en deux corps de logis écurie etc. et donnant par derrière sur la riviere (Patrimonial-Behausung zu verkaufen, die Geyling’sche Behausung gelegen allhier zu Straßburg an der Kalbsgasse No 18 bestehend in Vorder: und Hinder: Gebäuden Hof Stallung u. hinten auf das Wasser stossend) – pour 38.400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 82 f° 38 du 22 brum. 10

Huissier originaire de Belfort, Jean Michel Thomassin épouse en 1774 Marie Thérèse Lohmeyer de Molsheim
Mariage, Molsheim (cath. f° 106)
Hodie 12 Aprilis Anni 1774 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Michael Thomassin oriundus ex Béfort Apparitor Regius à tribus annis hic commorans, filius Dni Josephi Thomassin civis in Béfort et Annæ Turgent defunctæ ejus uxoris legitimæ, et Dlla Maria Theresia Lohmeÿer Molshemensis filia Dni Georgii Francisci Lohmeÿer Senatoris hujus urbis et Magdalenæ Müller ejus uxoris legitimæ ambo parochiani nostri, Testes adfuerunt (…) Dnus Bernardus Chouart Sponsæ Soriris Maritus argentinæ commorans (signé) Thomassin, theres Lohmeyer (i 106)

Marie Thérèse Lohmeyer meurt à l’âge de 38 ans le 29 octobre 1789 en délaissant trois fils. L’inventaire est dressé en 1795 après que le veuf a été remis en possession de ses biens
1795 (1 compl. 3), Strasbourg 6 (13), Not. Laquiante n° 9, (16. 7.br 1795)
Inventaire de la succession de Thérèse Lohmeyer – sont comparu le Cit. Michel Thomassin Directeur de l’enregistrement lequel a déclaré que n’ayant pas fait d’inventaire après le Decès de feu Thérèse Lohmeyer son épouse décédé au mois d’octobre 1789 tant par les Dispositions de leur Contrat de mariage que comme ayant seul et exclusivement l’administration des biens délaissés que parce qu’il a coutume de vivre en Communion avec ses enfants il veut cependant regler aujourd’hui les Droits de ses fils Georges, Joseph et Louis Thomassin par devant les Juges tutélaires attendu qu’allant fixer so domicile à Paris (…)

Le comparant ayant été poursuivi par la tirannie decemvirale et forcé de quitter ses foyers pour se soustraire aux Proscriptions, il a été forcé d’abandonner son Domicile sa fortune aux Hazards des Evenemens Mais quoique Georges et Joseph ses fils servissent la Patrie dès le Commencement de la guerre bien avant l’age de la Requisition cependant Le parti desorganisateur se livrant aux derniers excès de desordre violant même les Lois alors en Vigueur se porta à faire vendre tout ce qui appartient au Comparant même avant les Délais prescrits contre ceux soit disant prevenus d’Emigration sans Egard au Droit de Propriété de ses 3 fils, Dès que le Comparant a pu reclamer il a fait et en conséquence d’un arrêté du Comité de Législation du 2. floreal il a été réintégré dans toutes ses propriétés non vendues
Contrat de mariage 11. apr. 1794 [sic], Testament Lacombe le – 1786
Le comparant a acquis une Maison depuis le Decès de feue son épouse suivant Adjudication du 9. mars 1791 elle avoit été vendue pendant son Absence pour 49.700 mais en vertu de Deliberation du Département du Bas Rhin confirmée par la commission des Revenus Nationaux il est réintégré dans cette Propriété, il ne parle de cette acquisition que pour Mémoire
Mais il portera en Ligne de compte a ses 3 fils le prix coutant de cette maison avec le Montant des Augmentations qu’il y a faites, acquise 2700 livres, Le Comparan a fait construire une aile dans la cour et fait faite d’autres Réparation utiles qui se portent à 8000 livres
sur l’entreprise d’Imprimerie et fonderie en Société avec le C. Levrault 12.000 livres, dettes actives mémoire, bibliotheque 3600 li, Meubles à Strasbourg et à Framont 2400 li, dettes actives 1200, 480 et 240 li, total 54 920 livres
Le Comparant declare en outre qu’il s’est associé pour un quart dans l’entreprise des Lits militaires des Places de Strasbourg Selestat et Colmar
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 40 du 2 comp 3

Sépulture, Saint-Louis (cath. f° 12-v)
Anno Domini 1789 Die 29 mensis Octobris, mortua est sacramentis pœnitentiæ et Eucharistiæ rité munita Dna Theresia Lohmeyer uxor Dni Michaelis Thomassin advocati pro Directorio Nobilitatis alsatiæ inferioris superstitis, annos 38 nata et die sequenti me parocho funus deducente corpus ejus translatum est ad Ecclesiam monialium Dictam Stæ margaritam in cujus Cœmeterio a Pl. Rdo patre Directore inhumatum est (i 14)

Jean Michel Thomassin se remarie en 1797 avec Eleonore Hortense Adrienne Mathieu
1797 (15 floréal 5), Strasbourg 6 (16), Not. Laquiante n° 4
Contrat de mariage (4 mai 1797) – Cit. Michel Thomassin Directeur de l’Enregistrement et des Domaines nationaux au Département du Bas Rhin
la Cit. Eleonore Hortense Adrienne Mathieu fille majeure de feu le C. Pierre François Mathieu vivant Magistrat a Strasbourg et de la C. Elisabeth Lechasseur
Enregistrement de Strasbourg, acp 50 F° 125-v du 17 floréal 5

Michel Thomassin meurt à l’âge de 72 ans le 31 janvier 1821 dans sa maison rue des Veaux
Décès, Strasbourg (n° 147)
Déclaration de décès, le 31 janvier 1821. Michel Thomassin, âgé de 72 ans 6 mois 26 jours, né à Belfort (Haut-Rhin), ancien directeur de l’Enregistrement et des Domaines, veuf en premières noces de Thérèse Lohmeyer et Epoux en secondes noces d’Adrienne Hortense Eléonore Mathieu, mort en cette mairie le 31 du mois courant à une heure du matin dans sa maison située N° 18, ruê des veaux, fils de feu Joseph Thomassin, propriétaire, et de feu Anne Turgent. Premier déclarant, Louis Thomassin, âgé de 41 ans, officier retraité, fils du défunt [in margine :] f: putride (i 38)

Le sieur Holtzapffel résilie en 1827 un bail passé en 1824 parce qu’il reprend son ancien logement rue des Veaux

1824 (29.9.), 66 J 1059
Bail pour 3, 6 ou 9 ans qui ont commencé à la St Michel, entre M le Baron Zorn de Bulach d’Osthausen
Mons. Holtzapffel Fils négociant de cette ville
la localité ci après énoncée dans sa maison sise a Strasbourg grande rue N° 18
Tout le premier étage une chambre de domestiques et une a linge sale sur le grenier une cave sous la maison deux buchers a gauche dans la cour la cojouissance de la buanderie du grand grenier Enfin tous les meubles – moyennant un loyer annuel de 830 francs
(Lettre d’Eg. Th.re Holtzapffel du 24 mars 1827 – d’après des arrangements que je viens de terminer avec madame Thomassin je dois reprendre mon ancien logement dans sa maison rue des Veaux pour la St Michel prochaine (résiliation)

Adrienne Hortense Eléonore Mathieu fait donation de la maison à sa fille Henriette Eléonore Jacobée Thomassin femme du négociant Egide Théodore Holtzapffel en s’y réservant le droit d’habitation

1830 (3.3.), Strasbourg 1 (58), Me Rencker n° 7285
Donation entre vifs – Adrienne Hortense Eléonore Mathieu veuve de Michel Thomassin, directeur de l’enregistrement et des Domaines
à Henriette Eléonore Jacobée Thomassin épouse d’Egide Théodore Holtzapffel, négociant
une maison cour maison au fond de la cour, écurie, remise, terrasse, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Veaux n° 18 d’un côté M. Arroy d’autre le Sr Hatt brasseur devant la rue des Veaux derrière la rivière – à elle appartenant du partage de la succession de Michel Thomassin son mari dressé par Me Rencker le 2 avril 1820, le Sr Thomassin l’avait acquis de Chrétien Henri Geyling, président de la Chambre des Finances du margrave de Bade à Carlsruhe par acte reçu Zimmer le 22 brumaire 10 – estimée à un revenu de 1600 fr, en capital 32.000 francs
la De Thomassin se réserve le droit d’habitation et de jouissance de deux chambres au premier étage donnant sur la rue des Veaux, de deux pièces sur le même palier à droite de l’escalier donnant sur la cour, la porte à côté du petit escalier devant rester à Mad Holtazpffel, d’une cuisine que la De donataire aura à établir à ses frais au même étage au dessus de la porte cochère, d’une petite cave fermée en lattes, d’un bucher fermé pouvant contenir 11 stères ou 3 cordes de bois, d’une chambre fermée aux mansardes ou au grenier pour le linge sale, d’une place au grenier pour y loger ses grains. Elle conservera en outre l’usage commun avec le propriétaire et les locataires de la buanderie et des greniers – dans le cas qu’elle le quitterait, elle recevra une indemnité de 300 francs annuelle, moyennant une rente viagère de 1600 francs
acp 198 (3 Q 29 913) f° 112-v du 4.3.

Adrienne Hortense Eléonore Matthieu meurt en janvier 1860
1860 (20.1.), Me Momy
Dépôt du testament olographe d’Adrienne Hortense Eléonore Matthieu veuve de Michel Thomassin
acp 484 (3 Q 30 199) f° 98 du 23.1.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 131 (3 Q 31 630) f° 3 et 3-v du 23.1. (décès du 19 janvier 1860, succession déclarée le 23 avril 1860)
du 25 août 1853. Testament, veuve Thomassin née Mathieu
(f° 3-v) Codicille du 24 juillet 1855
(f° 3-v) du 3 décembre 1859

Adrienne Hortense Eléonore Mathieu meurt en 1860 en délaissant pour héritiers ses petits-enfants Holtzapffel
1860 (3.2.), Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 6025
Inventaire de la succession de Adrienne Hortense Eléonore Mathieu veuve de Michel Thomassin
Cejourd’hui vendredi 3 février 1860 à neuf heures du matin dans le logement qu’occupait feu Madame Adrienne Hortense Eléonore Mathieu veuve de Monsieur Michel Thomassin en son vivant directeur de l’enregistrement et des domaines, dans la Maison rue des Juifs n° 3 au premier étage à Strasbourg
A la requête de 1° M. Frédéric Ernest Alfred Holtzapffel, Vérificateur de l’administration de l’enregistrement et des domaines demeurant et domicilié à Paris, 2° Dame Camille Holtzapffel, épouse de Monsieur Marie Charles Fraissignes sous inspecteur des forets, ladite dame de son mari présent assistée et autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, 3° Monsieur Louis Jules Holtzapffel, artiste peintre demeurant et domicilié à Paris se trouvant momentanément à Strasbourg, 4° Mr Jean Baptiste Schmitt principal clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Dame Louise Elisa Holtzapffel, Dame religieuse du Sacré Cœur demeurant à Paris boulevard des Invalides N° 33 maison du Sacré Cœur (…) lesdits habiles à se dire et porter héritiers pour un quart chacun de leur grand-mère maternelle décédée à Strasbourg le 19 janvier 1830 par représentation de feu leur mère Dame Hélène Eléonore Jacobée Thomassin décédée épouse de Mr Egide Théodore Holtzapffel négociant propriétaire à Strasbourg
Et M. Frédéric Ernest Alferd Holtzapffel, Dame Fraissignes née Camille Holtzapffel et M. Louis Jules Holtzapffel en outre en leur qualité de légataires préciputaires et Dame Louise Elisa Holtzapffel en sa qualité de légataire particulière en vertu des testamens qui sont ci-dessous littéralement transcrits
Tous les objets à inventorier seront trouvés dans les logements qu’occupaient la défunte dans la maison rue des Juifs N° 3 au premier étage et dans la campagne de Madame Husson à la Robertsau banlieue de Strasbourg
acp 485 (3 Q 30 200) f° 42 du 7.2. (succession déclarée le 23 avril 1861 n° 148)
acp 485 (3 Q 30 200) f° 57 du 11.2. (vacation du 10 février) Garde robe, mobilier et literie partagés en nature et non estimé
Capital 39.044, Valeurs industrielles et intérêts 31.294, Obligations sur la Ville de Strasbourg 4000, canal maritime de Suez 400, créances 31.793, autres 1750, argenterie 921, linge 254
acp 487 (3 Q 30 202) f° 47 du 20.4. (vacation du 18 avril) Rentes emphytéotiques 31.115, arrérages 293, argent comptant 7452, diamants 675

1860 (1.6.), Strasbourg 15 (102), Not. Momy (Hippolyte) n° 6409
Liquidation et partage Adrienne Hortense Eléonore Mathieu veuve Michel Thomassin
acp 489 (3 Q 30 204) f° 15-v du 11.6.

(Egide) Théodore Holtzapffel épouse en 1823 Hélène Eléonore Jacobée Thomassin
1823 (25.10.), Strasbourg 6 (47), Me Triponé n° 722 bis
Contrat de mariage – Egide Théodore Holtzapffel, négociant à Strasbourg, fils majeur de Jean Frédéric Holtzapffel, négociant, et de Christine Cléophée Walter
Hélène Eléonore Jacobée Thomassin, fille mineure de feu Michel Thomassin, directeur de l’enregistrement et des domaines et Adrienne Hortense Eléonore Mathieu la veuve
sous le régime de la communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement de Strasbourg, acp 165 F° 44-v du 27.10.

Hélène Eléonore Jacobée Thomassin meurt en 1841 en délaissant trois enfants

1841 (23.9.), Strasbourg 1 (88), Me Rencker n° 16.004
Inventaire de la succession d’Hélène Eléonore Jacobée Thomassin épouse d’Egide Théodore Holtzapffel
L’an 1841 le 23 septembre à neuf heures du matin en la maison rue des Veaux N° 18 à Strasbourg. A la requête et en présence I° de Mr Egide Théodore Holtzapffel négociant demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de tuteur légal de ses quatre enfants mineurs procréés avec feu Dame Hélène Eléonore Jacobée Thomassin son épouse décédée à Strasbourg le 6 août dernier, les dits enfants nommés 1° Frédéric Ernest Alfred Holtzapffel né le 8 novembre 1824, 2° Louis Jules Holtzapffel né le 29 mai 1826, 3° Louise Elisa Holtzapffel née le 4 novembre 1827 4° et Camille Holtzapffel née le 14 novembre 1834, II. Et en présence de Mr Louis Mathieu colonel en retraite officier de la légion d’honneur, domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de support tuteur nommé aux dits enfants mineurs (…)

Mr Holtzapffel a représenté auxdits notaire l’expédition de son contrat de mariage passé entre lui et la défunte devant M° Triponé et son collègte notaires à Strasbourg le 25 octobre 1823 (…)
La défunte a fait deux dispositions testamentaires olographes sous la date des 29 janvier 1831 et 16 juillet 1836. Je soussignée Hélène Eléonore Jacobée Holtzapffel née Thomassin ai fait mon testament ainsi qu’il suit. Je donne et lègue à mon mari un quart en propriété et un quart en usufruit viager de tout ce dont se composera ma succession à mon décès. Dans ce legs devront être compris les maisons, cour, bâtiment et dépendances dont ma mère n’a fait donation situés à Strasbourg rue des veaux n° 18 au prix d’estimation de 48.000 francs
J’ajoute à mon précédent testament la disposition suivante, attendu que la campagne et dépendances situées à la Robertsau m’ont été données par ma mère à charge de servir une rente viagète qui doit être payée pendant la communauté et que d’un autre côté mon mari a fait faire des améliorations et constructions considérables à cette propriété, je veux que dans la jouissance que je lui ai donnée par mondit testament cette même campagne et dépendances soient comprises et que mon mari prélève sur mes biens propres toutes les dépenses d’améliorations qu’il a faites d’après les mémoires des ouvriers
Objets mobiliers. Maison sise à Strasbourg rue des veaux 18. 2° étage, 1° étage, Cuisine au rez de chaussée, Maison de devant donnant sur la rue des veaux, Comptoir, Cuisine
Propres du veuf. Par la liquidation et le partage de la succession de feu Monsieur Jean Frédéric Holtzapffel père duquel le veuf était le seul enfant et héritier, dressé par M° Rencker le 6 avril 1830, il est échu à M. Holtzapffel fils
En immeuble encore existant, Une Maison rue de la lie n° 4 à Strasbourg servant de magasin, estimé 600 francs
Propres de la défunte. Par le contrat de mariage transcrit en tête des présentes, Madame veuve Thomassin a constitué en dot à Mad. Holtzapffel sa fille (…) En paiement de cette somme il a été assigné à la défunte 1° Une maison, cour, écurie, bâtiments, jardins, appartenances & dépendances formant un enclos situé à la Robertsau au canton Granwoerth. M. Holtzapffel déclare que ces Bâtimens ont été entièrement démolis et le fond réuni au bien de campagne dont il sera ci après parlé
Donation faite par Mad. Veuve Thomassin à la défunte. Suivant acte passé devant M° Rencker & L’ange notaires à Strasbourg le 3 mars 1830, Madame Veuve Thomassin a fait donation à Madame Holtzapffel d’une maison avec cour, maison au fond de la cour, écuries, remise, terrasse, appartenances & dépendances Situés à Strasbourg Rue des Veaux N° 18, Moyennant une somme de 16.000 francs que Madame Holtzapffel a compensés avec pareille somme qui lui était due par sa mère en vertue de la liquidation des successions de M. Michel Thomassin père & de M. Joseph Thomassin frère de la défunte, en outre moyennant une rente annuelle & viagère de 1600 francs payable par moitié de six mois en six mois & d’avance. Madame Thomassin s’est de plus réservé un logement dans ladite maison avec la faculté de le quitter en prévenant six mois d’avance, dans ce cas la rente devra être augmentée de 300 francs
Par une seconde Donation passée devant ledit notaire Rencker & son collègue le 21 mars 1831 Mad. Thomassin a de plus fait donation à sa fille défunte d’une campagne sise à la Robertsau (…)
Constructions & Réparations. Monsieur Holtzapffel déclare de plus que peu de temps après que feu son épouse était deveue propriétaire de la maison rue des Veaux numéro 18 & de la campagne de la Robertsau, il a fait faire des Constructions & des grosses réparations importantes, que bien qu’il soit en possession des mémoires des ouvriers & que la défunte par son testament a ordonné que toutes les dépenses relatives à la campagne pui soient portées en compte d’après ces mémoire, il croit cependant devoir faire expertiser par des gens de l’art et dans les formes légales la valeur des nouvelles constructions & des grosses réparations faites afin d’éviter que l’on ne comprenne dans ces évaluations des dépenses de pur entretien
acp 291 (3 Q 30 006) f° 35 du 4.10. (vacations des 27, 28 et 29 septembre) – Communauté, meubles et objets mobiliers 15.283, garde robe 7509
Commerce des époux Holtzapffel, actif en billets 348.218, passif 63.212
Propres du veuf, une maison rue de la Lie n° 4 à Strasbourg. Meubles et créances 334.374. Reprises de la succession 39.659, Frais de construction et de réparation, mémoire – Description des titres

La maison est attribuée au veuf lors de la liquidation

1842 (2.2.), M° Rencker
Liquidation et partage de la communauté d’acquets d’entre Egide Théodore Holtzapffel négociant à Strasbourg et feue Hélène Eléonore Jacobée Thomassinsa femme y décédée le 6 août 1841 & de la succession de cette dernière, à la requête du veuf, agissant tant en son nom comme légataire à titre universel de la défunte suivant testaments olographes du 29 janvier 1831 et 16 juillet 1836 que comme tuteur légal de ses quatre enfants mineurs Frédéric Ernest Alfred, Louis Jules, Louise Elisa et Camille Holtzapffel seuls héritiers de la défunte

acp 294 (3 Q 30 009) f° 84-v du 3.2. – La communauté se compose entièrement du prix d’estimation du mobilier montant à 15.283, créances 285.005 et des indemnités dues par la défunt 27.000, total 327.288
Dont à déduire les reprises de la succession 32.150 et celles du veuf 334.371, total 366.521. Partant la communauté est en déficit de 29.232 francs
Succession. 1° Une maison à Strasbourg rue des Veaux n° 18 d’ue valeur réelle de 38.440
2° d’une campagne à la Robertsau canton Granwoerth d’une valeur de 40.000
3° des reprises montant à 21.150, déduction faite de la valeur des améliorations & constructions ajoutées par le veuf à la campagne ci-dessus 21.150
4° la garde robe 7509, Total de l’actif 107.099
dont il revient au veuf un quart en propriété 24.774 un quart en usufruit 26.774 soit 53.549 et aux enfants la pleine propriété de pareille somme 53.549
M. Holtzapffel pour se remplir reçoit la maison rue des Veaux à lui léguée ci 38.440
Le enfants gardent en pleine propriété la campagne à la Robertsau estimée 40.000

Sa mère refuse de consentir au mariage qu’Egide Théodore Holtzapffel veut contracter avec Caroline Henriette Elisabeth Serard
1843 (29.3.), Strasbourg 3 (88), Me Burtz n° 244
Acte respectueux – A comparu M Egide Theodore Holtzapffel, négociant demeurant à Strasbourg majeur de plus de 25 ans ainsi qu’il le déclare, lequel par les présentes déclare qu’il demande respectueusement à Mad. Cléophée Walter, veuve de M. Jean Frédéric Holtzapffel, négociant demeurant à Strasbourg, sa mère, son conseil sur le mariage qu’il est dans l’intention de contracter avec Mad.elle Caroline Henriette Elisabeth Serard, majeure demeurant aussi à Strasbourg
N° 245 du 29 mars 1843. Notification. (…) Mad. Holtzapffel a dit que par des motifs déjà connus de son fils lui-même à qui elle les a expliqués et surtout par l’attachement qu’elle porte à ses enfants, elle ne trouve pas convenable le mariage que M. son fils persiste à vouloir contracter malgré sa volonté et qu’en conséquence elle lui refuse son consentement
acp 308 (3 Q 30 023) f° 33 du 29.3. et f° 35-v du 30.3.

(Egide) Theodore Holtzapffel épouse Caroline Henriette Elisabeth Serard
1843 (18.7.), Strasbourg 1 (92), Me Rencker n° 17.178
Contrat de mariage – Ont comparu Egide Theodore Holtzapffel, négociant domicilié et demeurant à Strasbourg d’une part
et Demoiselle Caroline Henriette Elisabeth Serard, fille majeure de feu le S. Rémond Serard, propriétaire, et de Marie Henriette Elisabeth Spitz sa veuve, ladite demoiselle demeurant et domicilié aussi à Strasbourg d’autre part
acp 312 (3 Q 30 027) f° 38 du 20 juillet – communauté d’acquets partageable par moitié
Les apports du futur époux consistent en une somme de 514.445 francs grevée de l’usufruit viager au profit de Mde veuve Holtzapffel née Walther sa mère, 2° dans les sommes, immeubles, valeurs qui sont constaté leur appartenir en vertu du partage et de la liquidation de la succession de De Hélène Eléonore Caroline Thomassin son épouse en premières noces, dans lesquelles valeurs est comprise une maison acquise depuis le décès de Mde Holtzapffel sise à Strasbourg rue de l’arc en ciel N° 5
Les apports de la future épouse consistent en un mobilier évalué à 3418 francs
Donation par le Sr Holtzapffel à la future épouse ce acceptant d’une rente annuelle de 4000 francs payable de trois mois en trois mois en cas de prédécès du futur époux. Cette rente viagère sera assurée hypothécairement sur les propriétaires que le donateur délaissera à sa mort, Au moyen de bons placements hypothécaires dont la future épouse touchera les intérets jusqu’à concurrence de la rente à laquelle elle aura droit
En cas de prédécès de la future épouse sans enfant, le futur époux resera propriétaire de toute la communauté

Egide Théodore Holtzapffel rend compte de la gestion des biens qui appartiennent à ses enfants
1844 (1.6.), Strasbourg 1 (95), Not. Rencker n° 17.714
Compte de gestion & d’administration – Compte que rend Egide Théodore Holtzapffel négociant à Strasbourg en sa qualité de ci-devant tuteur des enfants par lui procréés avec feu Dame Hélène Eléonore Jacobée Thomassin son épouse décédée, lesdits enfants nommés (…)
à Adrienne Eléonore Mathieu veuve de Michel Thomassin en qualité de tutrice actuelle de ces mêmes enfants mineurs, à ce nommée par délibération du conseil de famille en date du 24 juillet 1843.
acp 324 (3 Q 30 039) f° 3 du 4 juin – Ce compte ne comprenant aucune dépense établit la recette à 9496 francs laquelle somme Mme Thomassin en sadite qualité reconnaît avoir reçue du Sr Holtzapffel. Comme il y avait litige entre ce dernier et la dame veuve Thomassin relativement aux frais d’éducation et d’entretien à payer annuellemeny par ledit Sr Holtzapffel pour ses enfants, ce dernier sans attendre l’homologation du tribunal sur la somme de 6000 francs fixée annuellement par délibération du conseil de famille consent au paiement annuel de cette dite somme.

Hortense Adrienne Eléonore Mathieu rend compte de la gestion des biens qui appartiennent à ses pupilles
1849 (30.1.), Strasbourg 15 (85), Not. Lacombe n° 6470
Récépissé de Compte que rend Dame Hortense Adrienne Eléonore Mathieu veuve de Michel Thomassin aux enfants de Mr Egide Théodore Holtzapffel
Compte que rend Dame Hortense Adrienne Eléonore Mathieu veuve de Michel Thomassin vivant receveur de l’enregistrement et des Domaines à Strasbourg
à ses petits-enfants majeurs nommés 1. Frédéric Ernest Alfred Holtzapffel, surnuméraire de l’enregistrement et des domaines domicilié à Strasbourg, 2. Louis Jules Holtzapffel, artiste peintre demeurant à Paris domicilié à Strasbourg, 3. Louise Elisa Holtzapffel célibataire domiciliée à Strasbourg demeurant au couvent du Sacré Cœur de Kientzheim (Haut-Rhin)
Observation préliminaire. La fortune des trois enfants Holtzapffel majeurs susnommés et de leur sœur Camille Holtzapffel encore mineure sous la tutelle de lMadame Thomassin se compose de valeurs qu’ils ont recueilli
1° dans la succession de leur mère Hélène Eléonore Jacobé Thomassin décédée à Strasbourg le 6 août 1841
2° de celle de leur oncle Louis Benoît Mathieu colonel en retraite décédé à Noederbronn le 23 juillet 1842 (…)
3° dans celle de leur grand mère paternelle Christinee Cléophée Walter veuve de Jean Frédéric Holtzapffel rentier à Strasbourg y décédée le 4 septembre 1844.
– Enregistrement de Strasbourg, ssp 104 (3 Q 31 603) f° 89 du 25.1. ssp du 1 janvier – Compte dressé par De Hortense Adrienne Eléonore Mathieu veuve de M Michel Thomassin
– n° 6533, 6 mars 1849 – Arrêté de compte, acp 379 (3 Q 30 094) f° 24

Arrêté de compte correspondant
1849 (6.3.), Me Lacombe
Arrêté de compte de tutelle rendu par Hortense Adrienne Eléonore Mathieu veuve de Michel Thomassin vivant receveur de l’enregistrement et des Domaines à Strasbourg
à 1. Frédéric Ernest Alfred Holtzapffel, surnuméraire de l’enregistrement, 2. Louis Jules Holtzapffel, artiste peintre à Paris, 3. au mandataire de Louise Elisa Holtzapffel religieuse à Kientzheim
acp 380 (3 Q 30 095) f° 39-v du 8.3. – par acte de récépissé reçu Lacombe le 30 janvier 1849 duquel compte il résulte que le chapitre des capitaux soumis à l’usufruit de la veuve Thomassin et à Egide Théodore Holtzapffel père propriétaire à Strasbourg s’élève à la somme de 107.733, de laquelle somme il y a lieu de déduire (…) reste 101.920
Le chapitre des recettes faites en capitaux productifs d’intérêts (…) 56.087
Les recettes faites en intérêts pour Frédéric Ernest Alfred Holtzapffel 6707, dépenses 5511, reste 1306, pour Louis Jules Holtzapffel 9401, dépenses 9193, pour Elisa Holtzapffel 9406, dépense 7338
Pour remplir les Sr et Dlle Holtzapffel de la somme de 56.087, elle a représenté des titres obligataires pour une valeur de 55.125 francs et en argent comptant la somme de 962 francs, total 56.087

Propriétaire de la maison voisine (actuel n° 22), Philippe Hatt accorde à Egide Théodore Holtzapfel le droit d’établir une fenêtre vers sa propriété

1851, Enregistrement de Strasbourg, ssp 110 (3 Q 31 609)
f° 191-v du 12.7.
ssp du 2 mai 1851 – Cession de servitude ci après transcrite. Cejourd’hui deux mai 1851 il a été convenu ce qui suit entre les soussignés Egide Théodore Holtzapfel, propriétaire de la maison sise à Strasbourg rue des Veaux N° 18
et Philippe Hatt fils, propriétaire de la maison voisine n° 17
Le Sr Holtzapfel désirant éclaircir un corridor par une fenêtre qui devra être pratiquée dans son mur joignant immédiatement une petite cour dépendant de la propriété Hatt, ce dermier pour témoigner es relations de bon voisinage qui existent entre les deux parties, donne son consentement à condition que cette fenêtre soit établie conformément à l’article 676 du code civil et que dans aucun cas cette faveur ne puisse donner lieu à fonder une servitude au détriment de la propriété du Sr Hatt
Le Sr Hatt ou ses successeurs pourront en tout temps demander la suppression de la fenêtre ainsi établie sur une simple notification et le Sr Holtzapfel s’oblige pour lui et ses successeurs d’obtempérér immédiatement à ma demande de la suppression qui se fera à ses frais

Egide Théodore Holtzapffel et Caroline Sérard exposent la maison aux enchères. Ils ne ratifient pas la mise de l’entrepreneur architecte Henri Perrin, estimant que l’immeuble n’a pas été porté à sa juste valeur

1851 (5.7.), Strasbourg 1 (132), Not. Rencker n° 21.521
5 juillet 1851. Cahier des charges. Ont comparu M. Egide Théodore Holtzapffel, propriétaire et Dame Caroline Sérard son épouse de lui autorisée, domiciliée à Strasbourg, lesquels ont déclaré qu’étant intentionnés de vendre par adjudication publique une maison avec dépendances sise à Strasbourg Rue des Veaux numéro 18, ils requièrent ledit notaire de dresser le cahier des charges sous lesquelles ladite vente aura lieu. Charges, clauses et conditions (…)
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison sise à Strasbourg Rue des Veaux N° 18, consistant en un Bâtiment sur la rue, en un bâtiment latéral dans la cour & un bâtiment donnant sur la rivière.
Le Bâtiment sur la rue se compose d’un premier étage de cinq pièces avec cuisine, d’un second étage et de cinq pièces avec cuisine & lieux à l’anglaise, d’un troisième étage de quatre pièces & place suffisante pour établir une cuisine.
Le bâtiment latéral à gauche dans la cour se compose de l’entrée dans la grande cave, d’une remise, buanderie, écurie pour deux chevaux, chambre à coucher & d’un Vaste emplacement pour les fourrages, quatre pièces au premier étage & à droite en entrant dans la cour plusieurs bûchers, grande volière & colombier
Le Bâtiment donnant sur la rivière situé au Midi se compose au Rez de chaussée de deux pièces, d’une chambre & bains, d’un garde manger & fruitier, deux bûchers,, terrasse avec petit jardin, lavoir, sur le premier palier se trouve une vaste & grande Cuisine avec une cave au-dessous. Au premier étage six belles pièces de plein pied communiquant l’une à l’autre, on peut joindre à ce logement les quatre pièces du bâtiment latéral au moyen de la porte de communication qui existe, lieux à l’anglaise. Au second étage Sept pièces & une cuisine, & au dessus des chambres à linge & de beaux greniers.
Dans la vente sont compris 21 poêles en fayence & trois poêles en fonte avec cors* & pierres, toutes les glaces à l’exception de celle de la grande salle à manger de la maison du fond que le propriétaire se réserve, les chantiers dans la cave.
Titres de propriété. L’immeuble mis en vente a été légué à M Holtzapffel par feue Dame Hélène Eléonore Jacobée Thomassin son épouse en premières noces en vertu de son testament olographe & feu Mad. Holtzapffel en est devenue propriétaire en vertu d’un acte de donation passée à son profit par Dame Adrienne Eléonore Mathieu veuve de M. Michel Thomassin sa mère devant M° Rencker & L’Ange notaires à Strasbourg le 3 mars 1830 transcrit aux hypothèques le 10 du même mois vol. 233 N° 47. Le même immeuble est échu à la Dame Thomassin par le partage de la communauté de biens qui avait existé entre elle & son mari dressé par ledit Notaire Rencker & son collègue le 2 avril 1827. Feu Monsieur Thomassin l’avait acquis de Monsieur Chrétien Henri Geyling, Président de la Chambre des finances du Margrave de Bade à Carlsruhe, en vertu d’un contrat passé devant M° Zimmer Notaire à Strasbourg le 22 brumaire an X.
n° 21.561 du 29 juillet 1851. Enchère non ratifiée. (…) enchéri de la somme de 79.000 francs par M. Henri Perrin, architecte domicilié à Strasbourg. Et de suite M Holtzapffel a déclaré que l’immeuble n’étant pas porté à sa valeur, il se réserve de faire une nouvelle enchère dans quinze jours
acp 401 (3 Q 30 116) f° 70 du 7.7. – acp 402 (3 Q 30 117) f° 32-v du 1.8.

Egide Théodore Holtzapffel demeurant alors à Paris vend la maison 65 000 francs au rentier Louis Clément Harlay

1853 (27.12.), Strasbourg 15 (90), Not. Momy (Hippolyte) n° 1091
A comparu Mr Jean Baptiste Schmitt, principal clerc de notaire domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Mr Egide Théodore Holtzapffel, propriétaire demeurant à Paris, rue Ste Catherine d’Enfer N° 6 et 6 (vend)
à Mr Louis Clément Harlay, rentier demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent et acceptant
Une Maison, sise à Strasbourg Rue des Veaux N° 18, consistant en bâtiment de façade à trois étages sur la dite rue, bâtiment d’aile, bâtiment du fond à deux étages, avec cour, terrasse, lavoir sur le rivière d’Ill, appartenances et dépendances, d’un côté la propriété de M. Hatt, brasseur, et en partie M. Dollinger, de l’autre la propriété de M. Rist, par devant la Rue des Veaux, par derrière la rivière d’Ill.
Avec l’immeuble sont vendus les objets mobiliers dont l’état estimatif va suivre. Maison de devant. 1° étage (…), 2° étage, 3° étage, Dans la cour, Bâtiment latéral, Maison du fond, 1° étage, 2° étage, Total des objets mobiliers compris dans la vente 1547 francs
Etablissement de la propriété. L’immeuble dont s’agit appartient à Mr Egide Théodore Holtzapffel de la manière ainsi qu’on va l’expliquer. Suivant contrat passé devant M° Rencker et L’Ange notaires à Strasbourg le 3 mars 1830, Madame Hortense Eléonore Mathieu veuve de M. Michel Thomassin en son vivant directeur de l’enregistrement et des domaines du département du Bas-rhin a fait donation par préciput et hors part à Dame Hélène Eléonore Jacobée Thomassin sa fille épouse actuellement décédée de Mr Holtzapffel qui l’a acceptée de la propriété sise à Strasbourg rue des Veaux numéro 18. Cette donation a été faite par Mad. Thomassin sous la réservé à son profit personnel du droit d’habitation et jouissance pendant sa vie de plusieurs pièces dépendant de ladite maison, avec faculté de convertir ce droit d’habitation à une rente annuelle et viagère de 300 francs (…) Expédition de cette donation transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 mars 1830 vol. 433 N° 47 et le même jour inscription a été prise d’office vol. 204 N° 130. Mad. Holtzapffel est décédée à Strasbourg le 6 août 1841 laissant pour seuls héritiers quatre enfants mineurs issus de son mariage avec Mr Egide Théodore Holtzapffel, ainsi que le constate l’intitulé de l’inventaire fait après son décès par ledit M° Rencker le 23. septembre 1841, savoir Frédéric Ernest Alfred Holtzapffel né le 8 novembre 1824, Louis Jules Holtzapffel né le 29 mai 1826, Louise Elisa Holtzapffel, née le 4 novembre 1827 et Camille Holtzapffel née le 4 novembre 1834. La succession de Madame Holtzapffel n’a été acceptée aux nom des dits mineurs que sous bénéfice d’inventaire seulement. Aux termes de deux testaments datés des 29 janvier 1831 et 16 juillet 1836 (…) Madame Holtzapffel a légué à son mari un quart en pleine propriété et un quart en usufruit de tous les biens composant sa succession en ajoutant que dans ce legs devrait être comprise la maison de la rue des Veaux au prix d’estimation de 48.000 francs et que si ce qui reviendrait à son mari par suite de cette disposition ne se montait pas à 48.000 francs il aurait à tenir compte à ses enfants du surplus après déduction de son legs. Suivant acte passé le 2 février 1842 devant ledit M° Rencker notaire, commis judiciairement à cet effet par jugement du tribunal de Strasbourg en date du 23 décembre 1841 il a été procédé au partage de la communauté ayant existe entre Mr et Mad. Holtzapffel aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Triponé notaire à Strasbourg le 25 octobre 1823 et de la succession de ladite dame entre Mr Holtzapffel ayant agi tant en son nom personnel que comme tuteur légal de ses enfants mineurs et Mr Louis Mathieu colonel en retraite, officier de la Légion d’Honneur, subrogé tuteur de ces mineurs. On observe ici que la liquidation de la communauté a présenté un déficit de 39.232 francs, en conséquence le subrogé tuteur des mineurs Holtzapffel s’est réservé le droit de convoquer le conseil de famille des dits mineurs pour se faire autoriser à renoncer à ladite communauté dont le passif au surplus est resté à la charge de Mr Holtzapffel. Dans ce partage on a fait figurer à la masse de la succession de Madame Holtzapffel la maison de la rue des Veaux pour une somme de 65.000 francs, valeur fixée par trois experts nommés par jugement du tribunal de Strasbourg du 23 décembre 1841 (…) Mais de cette somme on a déduit 1° la somme de 16.000 francs de constructions et réparations faites pendant la communauté, 2° et celle de10.560 capital de la rente viagère de 1600 francs à servir à Mad. Thomassin, ensemble 26.560, de sorte qu’il est resté en valeur réelle 38.448 francs. Les droits de M. Holtzapffel dans la succession de sa femme ont été fixés à 26.774 francs en pleine propriété et à pareille somme en usufruit. Pour le remplir de ses droits, il lui a été abandonné la maison de la rue des Veax numéro 18 pour la somme de 38.440 francs mais comme il ne devait recevoir en propriété que 26.774 francs, il est resté imputable sur son usufruit une somme de 11.665 francs.
L’immeuble dont s’agit est échu à madame Thomassin par le partage de la communauté de biens qui avait existé entre elle et son mari dressé par ledit notaire Rencker et l’un de ses collègues le 2 avril 1827. Feu M. Thomassin l’avait acquis de M. Chrétien Henri Geyling, président de la chambre des finances du Margrave de Bade à Carlsruhe en vertu d’un contrat passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 22 brumaire an X. (…) Le prix de la présente vente est fixé à 65.000 francs
acp 425 (3 Q 30 140) f° 98 du 30.12.

Originaire de Saint-Vaast-la-Hougue, le marchand drapier Louis Clément Harlay épouse Anne Louise Virginie Cottin en 1832 à Lafère (Aisne)
Mariage, Lafère, Aisne (n° 20)
L’an 1832, le 29° jour du mois d’octobre à onze heures du matin (…) ont comparu Louis-Clément Harlay, agé de 24 ans, marchand drapier domicilié à Chauny, né à Saint-Waast-la-hougue, Département de la Manche le 21 octobre 1808 (…) fils mineur & légitime de Aimé Jean Harlay, chef de bataillon en retraite, propriétaire demeurant à Lafère, et Clotilde Montine Dordigny son épouse ci présents et consentant d’une part, Et Anne Louise Virginie Cottin, âgée de 19 ans, sans profession, demeurant à Lafère, née à Fourdrain, canton de Lafère le 12 juillet 1813 (…) fille mineurs & légitime de Michel Cottin, rentier domicilié à Lafère, et de Marie Anne Adélaïde Gayer son épouse ci présents et consentant (signé) Harlay, Cottin

Acte de notoriété concernant son père
1854 (9.3.), Strasbourg 15 (90), Not. Momy (Hippolyte)
Notoriété constatant que Aimé Jean Harlay, vivant Chef de Bataillon retraité à Strasbourg est décédé le 27 janvier 1854 laissant pour héritiers Pierrette Virginie Harlay épouse de Louis Daniel Philippe Léger, ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées en retraite domicilié à la Robertsau et Louis Clément Harlay propriétaire à Strasbourg, ses enfants
acp 428 (3 Q 30 143) f° 11-v du 10.3.

Leur fille Aline Marie Aimée Harlay épouse en 1855 Charles Adolphe Colin, receveur de l’Enregistrement et des Domaines
1855 (27.10.), Strasbourg 15 (93), Not. Momy (Hippolyte)
Contrat de mariage – Sont comparus Mr Charles Adolphe Colin, Receveur de l’Enregistrement et des Domaines à la résidence de Huningen demeurant en ladite ville d’une part
Et Demoiselle Aline Marie Aimée Harlay, fille majeure de M. Louis Clément Harlay propriétaire rentier et de dame Anne Louise Virginie Cottin avec lesquels elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, Mademoiselle Harlay agissant sous l’assistance & autorisation de M. et Mad. Harlmay ses père et mère d’autre part
acp 444 (3 Q 30 159) f° 44-v du 29.10. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une somme de 5900
Les apports de la future consistent en 1) un trousseau estimé à 2500, 2) une somme de 17.088
Donation par les conjoints Harlay à la future épouse leur fille ce acceptant 1° d’une obligation du chemin de fer de Strasbourg à Bâme 500, 2) créances 1500, 3) argent comptant 912, total 2912
La future épouse touchera es intérêts d’une créances de 1000 du premier septembre 1855, 7,78, d’une créances de 500 de vingt 21,25, total 2941
Donation réciproque de la jouissance de la moitié de la succession

Louis Clement Harlay et Anne Louise Virginie Cottin vendent la maison à Maurice Ehrmann, adjoint au maire

1862 (22. 7.bre), Strasbourg 3 (104), Not. Weiss (Emile)
Ont comparu M. Louis Clement Harlay, rentier, & Dame Anne Louise Virginie Cottin, sans état son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg (vendent)
à Maurice Ehrmann, adjoint au Maire demeurant & domicilié à Strasbourg
Désignation. Une Maison, sise à Strasbourg rue des veaux N° 20 autrefois N° 18, consistant en bâtiment de façade sur la dite rue, bâtiment d’aile, bâtiment du fond à deux étages, avec cour, terrasse, lavoir sur le rivière d’Ill, appartenances & dépendances, d’un côté la propriété de M. Hatt, brasseur, & en partie M. Berst, de l’autre la propriété de M. Rist, par devant la rue des veaux, par derrière la rivière d’Ill, le tout d’une superficie de 8 ares 40 centiares désigné sous ne numéro 528 de la section O de la matrice cadastrale de la Ville de Strasbourg.
Avec l’immeuble sont vendus les objets mobiliers dont l’état estimatif va suivre. Maison de devant. Premier étage (…), Deuxième étage dans une chambre à coucher, dans une chambre à alcôve, dans une petite pièce donnant sur la cour, Troisième étage, Maison du fond, logement du premier & du deuxième étage, chambre du pavillon sur l’eau, dans une chambre à coucher à côté du salon, dans une autre chambre, dans une chambre à deux croisées sur la cour. Pavillon sur l’eau, Deuxième étage. chambre à côté, chambre donnant dans la cour, au rez de chaussée. Dans la maison latérale, dans une chambre à deux croisées sur la cour attenant au bâtiment de derrière, dans les caves
Etablissement de la propriété. M & Mme Harlay déclarent que l’immeuble vendu a été acquis par eux de M. Egide Théodore Holtzapffel, propriétaire demeurant à Paris, aux termes d’un acte de vente passé devant M° Momy notaire à Strasbourg le 27 décembre 1853 transcrit au bureau des hypothèques Strasbourg le 9 janvier suivant vol. 579 N° 99. (…) M. Holtzapffel était devenu lui-même propriétaire de l’immeuble dont s’agit de la manière suivante. Par contrat passé devant M° Rencker & Lange notaires à Strasbourg le 3 mars 1830, Dame Hortense Eléonore Mathieu veuve de M. Michel Thomassin en son vivant Directeur de l’enregistrement et des domaines du Bas-rhin a fait donation par préciput et à Dame Hélène Eléonore Jacobée Thomassin sa fille épouse dudit M. Holtzapffel. Cette donation a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 mars 1830 vol. 433 N° 47. Le 6 août 1841, Madame Holtzapffel est décédée à Strasbourg llaissant pour seuls héritiers ses quatre enfants issus de son mariage avec ledit M. Holtzapffel, ainsi qu’il résulte de l’intitulé de l’inventaire fait après son décès par ledit M° Rencker le 23. septembre 1841, savoir Frédéric Ernest Alfred Holtzapffel né le 8 novembre 1824, Louis Jules Holtzapffel né le 29 mai 1826, Louise Elisa Holtzapffel, née le 4 novembre 1827 et Camille Holtzapffel née le 4 novembre 1834. La succession de Madame Holtzapffel n’a été acceptée aux nom des dits mineurs que sous bénéfice d’inventaire seulement. Aux termes de deux testaments datés des 29 janvier 1831 et 16 juillet 1836 (…) Madame Holtzapffel a légué à son mari un quart en pleine propriété & un quart en usufruit de tous les biens composant sa succession en ajoutant que dans ce legs serait comprise la maison ci-avant désignée. Suivant acte passé devant ledit M° Rencker, commis judiciairement à cet effet en date du 2 février 1842, portant partage de la communauté d’entre Mr et Mme. Holtzapffel & de la succession de celle-ci, ledit immeuble a été définitivement attribué au dit sieur Holtzapffel. Madame Thomassin était devenue propriétaire de la même maison par suite du partage de la communauté de biens qui avait existé entre elle & son défunt mari & dressé par acte reçu ledit M° Rencker le 2 avril 1827. Feu M. Thomassin l’avait acquis de M. Chrétien Henri Geyling, président de la Chambre des finances du Margrave de Bade à Carlsruhe en vertu d’un contrat passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 22 brumaire an X. – Prix. Cette vente est faite moyennant le prix de 1500 francs pour les objets mobiliers ci avant désignés & de 88.495 francs pour l’immeuble, soit ensemble 90.000 francs
Etat-civil des vendeurs. Les comparants vendeurs déclarent qu’ils sont mariés sous le régime de a communauté de biens réduite aux acquets aux termes de leur contrat de mariage pasé devant Me Triboullet notaire à Lafère le 10 octobre 1832.
acp 514 (3 Q 30 229) f° 47-v du 23. 7.bre

Maurice Ehrmann épouse en 1847 Amélie Hortense Œsinger
1847 (8.6.), Strasbourg 2 (92), Not. Roessel n° 1383
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Monsieur Maurice Ehrmann, rentier demeurant à Strasbourg, né à Paris le 8 septembre 1819 du légitime mariage de M. Jean Auguste Ehrmann, propriétaire demeurant à Strasbourg , et de défunte Marie Anne Marguerite Augustine Bussmann futur époux d’une part
2. Mademoiselle Amélie Hortense Oesinger, fille majeure demeurant à Strasbourg née en cette ville le 10 février 1826 du légitime mariage de M. Charles Frédéric Oesinger, fabricant, ancien membre de la chambre des députés & de De Amélie Frédérique Zimmer les deux demeurant en cette ville future épouse
acp 361 (3 Q 30 076) f° 78-v du 9 juin – sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports di futur époux consistent 1° en ses droits non encore liquidés dans la succession de la vicomtesse de Flavigny sa grand mère, 2° en une somme de 41.228 francs par lui recueillie dans la succession de Madeleine Marguerite Augustine Bussmann sa mère
ceux de la future épouse consistent en la somme de 7000 francs et dans le trousseau mobilier qui seront constitués en dot ci après
déclaration par le futur qu’il prélève sur ses apports une somme de 20.000 francs pour la mettre en communauté
Donation par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la moitié de la succession du prémourant et de la moitié du prédécédé dans communauté cette dernière disposition à titre de fondation de mariage
Renonciation par Jean Auguste Ehrmann propriétaire à Strasbourg père du futur époux à l’occasion de son établissement de la partie de la maison paternelle, à tous les avantages qui pourraient lui compéter d’après son contrat de mariage avec Madeleine Marguerite Augustine Bussmann sa femme décédée en vertu de leur contrat de mariage reçu Decan notaire à Paris le 5 avril 1817
Donation en avancement d’hoirie qur la succession du prémourant par Charles Frédéric Oesinger fabricant à Strasbourg et Améie Frédérique Zimmer sa femme à la future épouse leur fille d’un trousseau mobilier de la valeur qui sera constatée par l’état qui sera délivré à la future épouse le lendemain de la célébration du mariage, 2° une somme de 100.000 francs payable en un seul ou plusieurs termes à partir de la célébration du mariage

Maurice Ehrmann renonce à l’usufruit que lui a assuré sa femme, morte sans postérité le 9 avril 1851
1851 (24.9.), Me Grimmer
Renonciation par Maurice Ehrmann, rentier à Strasbourg, à l’usufruit viager de la moitié de la succession de feue Amélie Hortense Oesinger son épouse décédée le 9 avril 1851 suivant son contrat de mariage reçu Roessel le 8 juin 1847
acp 403 (3 Q 30 118) f° 64 du 27.9.

1852 (4.6.), Me Becker
Consentement par Jean Auguste Ehrmann, propriétaire à Strasbourg, au mariage de son fils Maurice Ehrmann rentier à Strasbourg avec telle personne qu’il choisira
acp 410 (3 Q 30 125) f° 45 du 5.6.

1853 (11.3.), Me Roessel jeune
Notoriété constatant qu’Amélie Hortense Oesinger épouse de Maurice Ehrmann est décédée sans postérité à Strasbourg le 9 avril 1851 et sans ascendants
acp 417 (3 Q 30 132) f° 52 du 12.3.

Maurice Ehrmann se remarie avec Adélaïde Frédérique Zimmer veuve du négociant Charles Louis Weyher
1866 (6.10.), Me Holtzapffel
Contrat de mariage – Maurice Ehrmann, rentier à Strasbourg veuf sans enfant Amélie Hortense Oesinger d’une part
Adélaïde Frédérique Zimmer veuve avec trois enfants de Charles Louis Weyher, négociant à Strasbourg d’autre part
acp 557 (3 Q 30 272) f° 19 du 9.10. – stipulation du régime de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le survivant aura l’usufruit des biens de la communauté
Donation réciproque par le futur époux à la future épouse de l’usufruit de sa succession

1866 (17.10.), Strasbourg 3 (109), Not. Weiss (Emile) n° 1666
Consentement – A comparu Mr Jean Auguste Ehrmann, rentier demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel déclare donner son consentement formel au mariage que son fils Maurice Ehrmann rentier domicilié à Strasbourg âgé de 47 ans se propose de contracter avec Mlle Adélaïde Frédérique Zimmer veuve de M. Charles Louis Weyher, rentière demeurant à Paris
acp 551 (3 Q 30 266) f° 183 du 17.10.

Les nouveaux mariés font dresser un état de leurs apports où figure la maison rue des Veaux

1866 (22.11.), Me Holtzapffel
Dépôt par Maurice Ehrmann, rentier et Adélaïde Frédérique Zimmer sa femme à Strasbourg d’un état de date du 22 novembre 1866 contenant l’indication de leurs apports respectifs en mariage et fait en conformité de l’article quatre de leur contrat de mariage reçu Holtzapffel le 6 octobre 1866
acp 559 (3 Q 30 274) f° 25-v du 23.11.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 145 (3 Q 31 644) f° 58
du 22 novembre 1866. Etat de apports en mariage de M. Maurice Ehrmann, rentier et de Mme Adélaïde Frédérique Zimmer conjoints demeurant à Strasbourg, dressé en conformité de l’article quatre de leur contrat de mariage reçu par M° Holtzapffel notaire à Strasbourg le 6 octobre 1866.
Apports de M. Ehrmann. A) Valeurs mobilières (…) 278.944 francs
B) Immeubles. 1° Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux N° 20, 2° Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai St Nicolas N° 3, 3° Une maison avec appartenances et dépendances sise à Paris rue du Rocher N° 87, 4° Un hotel situé à Paris cours de la Reine N° 26 avec cour, jardin, écuries, remises et dépendances d’une superficie de 594 mètres 05 cent. et un terrain derrière les écuries et remises 66 mètres 46, 5° Un terrain situé à Paris rue Jean Goujon N° 17 d’une superficie de 4057 mètres 44 centimètre avec une façade sur la rue Jean Goujon de 83 mètres 92 centimètres
2° Apports de Mme Ehrmann, (…) Total des valeurs mobilières 99.100
Immeubles. 1° Immeubles propres à Mde Ehrmann (5 corps de biens)
2° Immeubles dépendant de la communauté de biens qui avait existé entre Mme Ehrmann et feu M. Weyher son mari en premières noces et sont la moitié indivise appartient à Mme Ehrmann, la moitié indivise d’une maison et dépendances Impasse S Pierre le Jeune N° 2 donnant sur le quai Kellermann N° 1 (…)

Maurice Ehrmann meurt le 30 avril 1871 à Paris. Son père Jean Auguste Ehrmann héritier pour un quart (voir plus bas le testament) qu’il cède au comte de Flavigny, pair de France et fils de la grand-mère du défunt.

1871 (15.5.), Strasbourg 3 (114), Not. Emile Weiss n° 3306
Donation – A comparu M. Jean Auguste Ehrmann, rentier demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel préalablement à l’abandon qui fait l’objet des présentes a exposé que son fils Maurice Ehrmann, rentier à Paris, est décédé en cette dernière ville le 30 avril dernier sans postérité légitime, que pour ce cas la loi assurait au père des droits de succession, que la fortune du défunt provient essentiellement de sa part héréditaire dans la succession de sa grand-mère feue Mme la Comtesse de Flavigny née de Bethmann, que si une fotune acquise par succession ne se transmet pas en ligne directe à des descendants, elle doit, selon le sentiment du comparant, retourner à sa souche, que si le défunt après avoir adhéré à ce principe ne s’y était pas conformé, le comparant veut y suppléer par l’abandon de ses droits sur la succession de M. Maurice Ehrmann, Que par d’autres motifs encore, il ne convient pas au comparant de participer à la succession de son fils, que quelle que soit la somme qui lui reviendrait, il entend y renoncer en faveur de M. le comte de Flavigny, oncle maternel du défunt, et qui de tout temps a comblé son neveu de bonté avec une généreuse et paternelle sollicitude pour son bonheur, En conséquence M. Jean Auguste Ehrmann, comparant, déclare faire abandon et cession ayant caractère de donation entre vifs & irrévocable
à M. le comte de Flavigny, ancien pair de France, domicilié de droit à Paris mais demeurant en ce moment à Monnaie et à son défaut à ses enfants
de tous les droits successifs mobiliers et immobiliers qui lui sont dévolus de droit dans la succession de son fils M. Maurice Ehrmann, tant en Alsace qu’à Paris ou autres lieux

Jean Auguste Ehrmann a épousé en 1817 Marguerite Auguste Bussmann, issue de Jean Jacques Bussmann et de Marie Elisabeth Bethmann qui épouse en secondes noces Alexandre Victor François de Flavigny
Marie Elisabeth Bethmann, fille du banquier Jean Philippe Bethmann de Francfort et de Catherine Marguerite Schaaf (1772-1847), x a) 1790 Jean Jacques Bussmann, banquier (1756-1791), dont Auguste, x b) 1797 Alexandre Victor François de Flavigny (1770-1819) (référence)

1817 (24.1.), Strasbourg, Not. Zimmer
Consentement par Salomé Louise Treitlinger veuve Ehrmann au mariage de son fils Jean Auguste Ehrmann avocat avec Marguerite Auguste Bussmann de Franckfort
Enregistrement de Strasbourg, acp 132 F° 168 du 24.1.

Enfants et héritiers de Maurice Adolphe Charles de Flavigny
Maurice Adolphe Charles de Flavigny (1799-1879) fils d’Alexandre de Flavigny et de Marie Elisabeth Bethmann, épouse le 8 juillet 1830 Louise Mathilde de Montesquiou-Fezensac
dont 1) Elisabeth, épouse le 17 janvier 1848, Paris Gustave Le Lièvre de la Grange (1824-1875), dont Raymond André Toussaint Le Lièvre de la Grange (1850-1904)
2) Oriane Blanche (1835-1885) épouse Artus Charles César de la Panouse (1821-1904)
3) Emmanuel (1837-1887)
4) Elisabeth Marguerite Louise (1844-1930) épouse le 1 mars 1866 Paris VIII, Louis Antoine de Simard de Pitray, général de brigade (1832-1919) (référence)

Maurice Adolphe Charles de Flavigny accepte la donation et devient propriétaire de la maison rue des Veaux

1871 (25.5.), Emile Weiss
Annahme von dem Bevollmächtigten von Moritz Adolph Karl von Flavigny, Eigenthümer in Paris
der Schenckung die ihme Johann August Ehrmann Eigenthümer in Straßburg durch Akt von Notar E. Weiss den 15. Mai 1871 gemacht worden, bestehend in dem viertel des Nachlasses von Moritz Ehrmann Rentner in Paris wohnhaft den 30 April gestorben, von welchem viertel Adele Zimmer Ehefrau des verstorbenen Nutznieserin ist nach Ehevertrag von Notar Holtzapfel den 6 October 1866
Der Nachlas von Hn Ehrmann bestehend 1) in einem Hause in Straßburg Kalbs straße N° 20 abgeschätzt zu einem ertrag für das ¼ zu 1250 in Capital 12.560
2) in einem Hause Nikolaus Staden N° 3, ertrag 750, Capital 7500
3) in einem Schuldschein von 20.000 von Heinrich Dick und Magdalena Gerber seiner Ehefrau in Huberacker weg Akt vor Notar Weiss vom 13. October 1860
acp 598 (3 Q 30 313) f° 68 n° 882 du 22.5.

Maurice Ehrmann lègue ses biens à sa femme Adélaïde Frédérique Zimmer, sauf le quart qui revient à son père (les enfants et héritiers d’Adélaïde Frédérique Zimmer sont ses enfants Marie Adélaïde Louise Weyher femme de Frédéric Mannberger, Charles Louis Weyher, Frédéric Albert Weyher (voir l’acte de vente passé el 15 février 1869 devant Jean Théodore Kœrttgé

Enregistrement de Strasbourg, ssp 155 (3 Q 31 654) f° 44-v n° 294 du 16.5.
3. Juin 1868 Testament – ich unterschriebener Moritz Ehrmann, Eigenthümer in Paris, vermache meiner Ehefrau Adelaide Friederika Zimmer mein ganzes Vermögen weniger des ¼ daß meinem Vater zukommt. Sollte sie aber vor mir sterben so vermache ich mein ganzes Vermögen ihren Kinderen. Gemacht zu Paris den 3 Juni 1868.
(Nachlass erklärt den 30 October 1871)


Poème lu le 23 avril 1739 au mariage de Jacques Gayling d’Altheim et d’Eléonore de Dœben (Archiatri Poetischer Betrachtungen, Daniel Wilhelm Triller, Hambourg, 1747

CLAVDIANVS, in Epithalamio Honor. & Mariæ.
Optatusne dies aderit ? dabiturne jugalis Nox unquam ?
Hochwohlgebohrnes Paar! die ihr aus Zärtlichkeit
Einander Herz und Herz bis zu der Bahre, weyht;
Erlaubet, daß ich euch in euren Küssen stöhre,
Und gebet meinem Reim ein gütiges Gehöre.
Die werthe Fräulein Braut hat um mein Haus verdient,
Daß heut dieß Lorberreiß bey ihren Myrthen, grünt;
Indem sie uns bisher, so manche Huld erzeiget,
Die unsre Dankbegier zu keiner Zeit, verschweiget.
Nun da sie von uns geht, und diesen Hof verläßt,
Dicht ich, so gut ich kan, bey ihrem Hochzeitfest;
Ach wollte mir nur auch ein würdig Lied gelingen!
Allein die enge Zeit, nebst andern Nebendingen,
Verwehret mir anietzt den Ausbruch meiner Pflicht,
Und überliefert nur ein kurz und schlecht Gedicht.
Jedoch ihr werdet auch, ihr höchst: vergnügten Beyden,
Weil ihr verliebet seyd, kein lang Geschwätze leiden:
Das Feuer, welches euch in Brust und Augen glimmt,
Hat euch die edle Zeit zum Lesen nicht bestimmt;
Ein andrer Zeitvertreib, da Kuß und Kuß sich reimet,
Und wo man den Genuß der Liebe nicht versäumet,
Ist nunmehr euer Werk; darinnen übet euch,
Denn er macht euren Stamm an jungen Sprossen reich.
Dieß Spiel ward alsobald im Paradieß getrieben,
Und ist bis diese Zeit, in steter Uebung blieben,
Wird auch nicht untergehn; so lange sich die Welt
Noch um die Sonne dreht, und bis sie einst zerfällt.
Denn soll es dermahleinst nicht an Geschlechtern fehlen,
So müssen Paar und Paar sich immerfort vermählen.
Daher fühlt, was nur lebt, den angebohrnen Trieb,
Kaum hat man sich gesehn; so hat man sich schon lieb,
Und weiß oft nicht, warum; es müssen unsre Sinnen
Dieß, was uns wohl gefällt, nothwendig lieb gewinnen.
Da hilft kein Wiederstand, da nützet kein Entfliehn,
Die Liebe weiß uns schon mit Macht zurück zu ziehn.
Sie kan mit leichter Müh selbst Löwen überwinden;
Wie sollte sie denn nicht den schwachen Menschen binden?
Zumal, wenn die Vernunft ihm, was ihm erst gefällt,
Durch süße Phantasey, noch schöner fürgestellt;
Worzu die Sprache kommt, sich zärtlich zu erklähren,
Da schmelzt das Herze leicht, und kan sich nicht erwehren.
Kurz, ohne Lieben, ist das Leben eine Last,
Und wer der Liebe feind, der hat sich selbst gehast,
Will von der Süßigkeit des Lebens nichts genießen,
Und einsam und betrübt, der Jahre Lauf beschlißen
Was alle Bitterkeit des Lebens lieblich würzt,
Die Tage fröhlich macht, die lange Nacht verkürzt,
Ist, wenn ein holdes Paar, das sich von Herzen meynet,
In festverknüpfter Treu, so Geist als Leib vereinet.
Wie löblich thut ihr nun, ihr wohlgepaarten Zwey,
Daß auch in diesem Stück, an euch kein Mangel sey,
Und ihr dasselbe Pfund unachtsam nicht vergrabet,
Das ihr von der Natur zum Wuchern, inne habet:
Nichts fehlet euch dazu, die Gleichheit des Geblüts,
Und was weit wichtiger, die Gleichheit des Gemüths,
Verspricht euch ganz gewiß in eurer neuen Ehe,
Ein irrdisch Paradieß, und Segen aus der Höhe;
Weil, wo die Tugend sich mit Tugenden vermählt,
Die Nachreu nimmermehr die Neuverlobten quält;
Da die hingegen hier schon Höllenqual empfinden,
Die sich aus Thorheit, Geiz und böser Lust, verbinden,
So lebe denn vergnügt, du wohlvermähltes Paar!
Nur mache Zeit und Glück die treuen Wünsche wahr,
Die heute für dein Wohl, zu den gestirnten Höhen,
Fast in so großer Zahl, als deine Küße, gehen:
Genießet lange Zeit, der Liebe süße Frucht,
Und schmecket nie den Gift vergällter Eyfersucht!
Umarmet euch so fest, wie Ulmen mit den Reben;
Und bleibt zu Tisch und Bett, der Eintracht stets ergeben.
Vermehret euren Stamm, durch manches junge Reiß,
Und endlich, wenn ihr nun für Alter, schwach und weiß,
So last denn aus dem Rest von eurer Asche lesen,
Wie feurig ihr geliebt, als ihr noch jung gewesen.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.